Lettre d'infos - 2012 - 07
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PICARDIE NATURE A [M      
juillet 2012
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11 P plus d’inf0s p.26
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l, .. ‘ J http://b0utique.picardie-nature.0rg
.··= a ~ Plus d’inf0s p.6

• Edito
- Rio +20 ou -40 ’? ............................................................................................... p.3
- La boutique en ligne ouvre ses portes ! .......................................................... p.6
— Un peu de changement dans l’équipe salariée de l’association ..................... p.7
• Pôle Observatoire
- Bilan de la saison 2011 de suivi de la migration postnuptiale ......................... p.8
— Implication dans le projet biodiversité en territoires de grandes cultures ....... p.9
- Inventaires communaux : intérêt et méthode ................................................... p.10
— Découvertes majeures concernant les gîtes d’hiberation et de parturition ....... p.13
— Bilan des week—ends chauves—souris janvier—février 2012 ............................... p.16
— Taxons 2012 : Vipere péliade, Tortue de Floride et Pélodyte ponctué ................ p.17
— Espèces a rechercher en 2012 ....................................................................... p.17
- Retour sur le programme amphibien ............................................................... p.18
— Faune et routes, un début prometteur! ........................................................... p.19
- Sur |’enquête des hirondelles .......................................................................... p.20
- Le retour des busards au printemps ................................................................ p.20
— 2012 : les phoques au centre de sauvegarde .................................................. p.23
— Derniere nouvelles dela colonie de phoques .................................................. p.24
- Le petitjournal de la surveillance estivale ....................................................... p.25
- Suivi télémétrique de Phoques gris ................................................................. p.26
— Les commissions administratives placées aupres des préfets ........................... p.28
— La commission départementale dela consommation des espaces agricoles ..... p.30
— Picardie Nature s’attaque aux décharges sauvages ....................................... p.32
— Terres polluées de Maissemy: 18 ans apres, lajustice condamne ..................... p.33
— Projet de circuit automobile de Croixrault : avis sur l’enquête publique ............ p.35
— Signez la pétition contre le projet de ferme usine des 1000 vaches ! ............... p.36
— Création du réseau jardinage agroécologique ................................................ p.37
- Huile de schiste, ou en sommes—nous ’? .......................................................... p.38
• Pôle Découverte et Animation nature
— Le Festival de l’©iseau et de la Nature : retour sur la 22€édition! ...................... p.41
— Les chauves—souris sous le devant du projecteur ............................................ p.41
- Fêtons la nature ! ............................................................................................ p.42
— Les petits éco—citoyens du parc ....................................................................... p.43
— Calendrier des sorties : il est temps de programmer les nouvelles sorties! ..... p.43
La Lettre d‘information est éditée par Picardie Nature
Adresse Postale : Picarde Nature - 1 Rue de Croj? - BP 70 010 — 80 097 AMIENS Cedex 3
Directeur de publication : Patrick THIERY — Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN
Conception et mise en place :Aude DEKERVEL
Crédits Photographiques : Picardie Nature - Photo de couverture : Picardie Nature
Tirage : 1000 exemplaires - Diffusée gratuitement- Date de parution : Juillet 2012 - IPNS

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E  •RI©+2.o¤n·1«o?
Par Pahick Tkievg
_ .i Pvési¢(cV\+ Je Picardie Nahwc
I
1 ·' Du 20 au 22 juin dernier Ces deux principes popularisaient le concept
s’est tenu le cinquième de développement durable apparu dans le
sommet de la Terre. Un véritable échec en rapport Brundtland, rédigé en 1987 par la
termes d’équité, d’écologie et d’économie. Commission mondiale sur l’environnement et le
. . développement de l’©rganisation des Nations
Rappelez-vous, 1992, Rio de Janeiro, le . . . . . .
sommet de la Terre. La troisieme Conférence ërsiîîitgrîâldœ par la Non/eglenne Gm Harlem
des Nations Unies sur |’Environnement et '
le Développement (CNUED) rassemblait
178 délégations, 110 chefs d’Etats et de Principe 10 : la meilleure façon de traiter les
gouvernements ainsi que 2400 représentants questions d’environnement est d’assurer la
d’©NG. Cette mobilisation sans précédent participation de tous les citoyens concernés,
des « grands >> dirigeants de la planète et de au niveau qui convient. Au niveau national
la société civile organisée traduisait la prise chaque individu doit avoir dûment acces aux
de conscience et la compréhension (enfin l) informations relatives à l’environnement que
partagée de la finitude de nos ressources détiennent les autorités publiques, y compris
naturelles. aux informations relatives aux substances et
La Déclaration de Rio a fixé les lignes d’action activités dangerçuses dansîlçurs Collecm/itéS’ et
. . . . . . avoir la possibilite de participer aux processus
pour la pœsewatlon de la p|an€t€’ declmœ de prise de décision Les Etats doivent faciliter
en 27 principes dont certains ont constitué '. .. . . . .
un tournant politique en Europe et dans notre ‘it‘i"°°”r"’9er"’ S‘i"S"""S"’t’°ï’ Gua p‘î’t'°’p‘ît’°"
a s et ce sont traduits par des dispositions dr pupuc en mettant. les Informations at le
  . . disposition de celui-ci. Un acces effectif a
Ieglslam/GS Impor-t8nt€S' des actions judiciaires et administratives,
notamment des ré arations et recours, doit étre
Principe 1 : les étres humains sont au centre assuré. p
des préoœupationâ (Glam/gs audéveloppemçnt Déclinaison par la convention d’Aarhus du 25
durable. Ils ontdroita une vie saine etproductive . . . ..
en harmonie avec la nature- jul? ,1998, tratifleedpar la tFrance în620(i2bet
en ree en vu ueur ans no re a s e oco re
Déclinaison nationale : la charte de 2008_ 9 p y
l’environnement adossée a la Constitution
françalsa Principe 15 : pourprotégerl’environnement, des
mesures de précautions doivent étre lar ement
Principes 3 ét4 î lé urerteu del/ereppemerttuert appliquées par les Etats selon leurs cagacités.
étre réalisé de façon àsatisfaire équitablement En eas de rrsuue de dommages graves et
res beserns reretrts eu del/ereppement et et irréversibles, l’absence de certitude scientiüque
l’environnement des générations présentes ou absolue ne dert pas servir de pretexte pour
futures- remettre à plus tard l’adoption de mesures
. Pour parvenir à un développement durable, la effectives visant à prévenir la dégradation de
protection de l’environnement doit faire partie l’environnement.
intégrante du processus de developpement et Crest le fameux pririeipe de preeautierit
né péutétré éénéiééréé éémméiéé/émént juridiquement ttatatnt en France dans la loi
3

Barnier de 1995. Le législateur français a ajouté aggrave la pauvreté et les déséquilibres (chapitre
a la définition de Rio les notions de réaction 4de |’Agenda 21).
orooomonnee et oe oout eeonomiouemem Ce Sommet de Rio oo partait ooo de rien. La
acceptable mais son interprétation reste difficile Conférence de Stoeknoirn en 1072 a Constitué
et oor‘rroVereee· la premiere Conférence des nations Unies
sur l’Environnement Humain ou plus de 100
Principe 16 : les autorités nationales devraient Etats et des ONG ont cerné les enjeux du
s’efforcer de promouvoir l’internalisation des développementdurable.
coûts de protection de l’environnement et Apres Rio, en 2002, au Sommet de
l’utilisation d’inStrUnl€ntS économiques En Johannesburg, Ia ce|ebre phrase prononcée
vertu du or/ne/oe Se/on lequel o’est le Po//UeUf par le Président Jacques Chirac, la maison
ouf do/L en or/ne/oe, sssumer le ooüt de ls brûle et nous regardons amours, iiiuotioit
pollution, dans le souci de     et sans Iraggrat/ation sans precedent des indicateurs
fausser le jeu du commerce international et de environnementaux dans tous Ies oomaines r
rml/eSrrSSemem· climat, air, eau, océans, biodiversité... Ce
C’est le fameux principe pollueur—payeur défini Sommet a été l’occasion d’amorcer un bilan
en France par a l’article L110—1, ll, 3° du code de mondial et d’évaluer les engagements des Etats
l’environnement selon lequel « les frais résultant en faveur du développement durable.
des mesures de prévention, de réduction de la
pollution et de, lutte,,contre celle—ci doivent étre Alors que nenser de Rio + 20 ?
supportés par 6 po Ueur » Pour vous donner une idée du sentiment qui
traverse l’esprit de ceux qui, comme moi,
Principe 201les femmes onfun Vo/e Vire/denS/e militent depuis 40 ans dans une association de
gestion del’environnementetle développement. protection de Ia nature, irai envie de vous oire r
Leur pleine participation est donc essentielle a
la réalisation d’un développement durable. Rro + Zo 7 CrrooreZ· il rrV o rreo e Vorr (ou ¤’eoneo
Déclinaison française... laborieuse au regard armoncér
du non respect de la parité dans de nombreux Et puis, de maniere partiale, j’ai extrait une
domaines, y compris et surtout en politique phrase d’un des textes du Sommet de juin
comme chacun a pu le constater a l’occasion dernier:
des electrons Iegrsram/BS` « le phénomène de volatilité des prix agricoles
Le Sommet oe Rro en 1992 e eoeer lenoe et des matieres premières est inquiétant >>. Elle
le programme oreorrorl poor le meme s¤eo¤e· illustreparfaitementladramatiquedichotomiede
¤’/-\oenoe 21 reorre oer oe rlomoreoeee notre époque : des peuples auront faim et nous
collectivités (villes, départements...) souhaitant niiions leurs ressources mais la sneeuiation
mettre en œuvre tres concretement les principes dirige le monde-
de la déclaration dans de nombreux domaines :
santé, logement, énergie, gestion des déchets, Comment SoUS oet horizon eSSomorr·
ponution, etcul COYTSÈFVÈF, alors, Son dynamisme Èt Son
, . . . enthousiasme de militant associatif, un brin
Seul bemol mais de taille a ce Sommet, , , ,. . , . .
rabsenœ de Voionié mondiaie d,aSS6Oi,_ ie desabuse par I incapacite des dirigeants de nos
. . . sociétés industrialisées égoïstes afaire preuve
postulat qui visait le changement des modes de de Ciaiivo anœ 7
production et de consommation : y '
La cause principale de la dégradation continue Gorolons o reSPrrroUe le oeooUVerre oe le neture
de ronvironnomom mondial est un schéma de oue les essooionons oe oroteonon oe le noture
oonsommation et de production non viaoie, et de l’environnement vous fait vivre apporte du
notamment dans les pays industrialisés qui est oien-etre- rr NY o oUre Vol" re"9oUemem PoU*' le
extrêmement préoccupant dans la mesure où il ooint CrooSerVorror‘ oeS Pr‘ooUeS mis en oleoe
4

par Picardie Nature: 44 000 visiteurs en 2011 et Aidez-nous à consolider nos fondations en
14 000 de février a juin 2012, tous ravis de ce sollicitant votre entourage pour adhérer à
contact avec la nature ! Picardie Nature.
Gardons a |’esprit que les associations de lmpliquez-vous dans nos activités, si ce
protection de la nature et de |’environnement n’est pas encore le cas.
sont reconnues pour être des aiguillons . , .
. . . . . Soyez convaincants et éduquez a
indispensables des pouvoirs publics. Qui oeuvre , . ,
, . , lenvironnement et au developpement
le plus en France, avec tenacite, pour le respect .
. . , . . . durablelesenfants,lesadulteset,parmiceux-
de la loi littoral, des legislations sur la protection . , . .
d . . , , ci, les élus, du maire aux parlementaires.
es especes animales et vegetales, sur les
déchets, etc... Si ce n’est des associations Ilen restera quelque chose.
comme la notre ?
Gardons a |’espritqu’en animantle débat public L P , .d t
et en portant un plaidoyer pour l’intérêt général, 6 œS' en
nous avons participé a développer, a partir Patrick T|-MERY
des années 70, la démocratie participative. Et
que nous voulons développer la démocratie
environnementale, prévue dans le principe 10 P _ I b I _ _ _ _
de la Déclaration de RIO de 1992- `armi es nom reui< textes sur ne sujet, je Ivous invite
a lire le rapport dmformation Rio + 20 : Iemergence
A|©l'S Quônd lâ m3îS©n bfûlê Et QUE beaucoup d’un nouveau monde rédigé, avant le Sommet, par la
G6 NOS concitoyens Fêgôfdênï €¤C0l'€ 3î||€Ul'S, commission du developpementdurable du Sénat et anime
donnons un coup de main aux pompiers par une senatrice picarde, Laurence ROSSIGNOL.
volontaires qui s’activent pour éteindre |’incendie
ou a défaut éviter qu’i| ne se propage.
5

‘ L associocriort
· La Bowhqye eyt Iiâyte ouvre ses 1>ov·I’es  
Pour Anale Dekevvel
A==«s‘l'av~·|'e ale commuylicaàioyl
Venez découvrir la toute n ‘
ligne de Picardie Nature' OUVGHG boutique €¤ En acnetant sur ce site, vous contribuez a la
- protection de la nature car les bénéfices servent
Dans nos rayons, nous vous proposons : livres, a fmanœlî des, actlons de protection COnC"èt€$
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= ·   Rend az-vous dans le 1'rmricrr.12 L Nlatérial du naturaliste
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x untrlbuaza la prutantrun de la nature carlea bîneûces servent a Hnancsr oe
  EUU—ur]Emm`vm`     Tëlêîùîîwëfâlté QUE VOUS püthlèllètlùut/'El 5\.ll'W\N’W Dlnâldlê DBTUVE 0lQ
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Le rrra\èrrel du rlalurallâtlë VV''
La nautique au militant Catégories
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Brlrtlnurauée 1 I
wm mmm Llvres et multimédla Le rrlatèrlal du naturaliste La boutlquë au mllüëm Jeux pedagogmœs
6

Chaque année, toute l’équipe salariée se réunit Dekervel qui nous quitte pour partir au Canada.
en début d’été pour un moment convivial. Le 2 Une nouvelle assistante de communication
'ui , u u u u ` i ' ' ui ` ' u .
llet no s no s sommes donc to s rend s a nte rera l’e e des deb tse tembre
Saint Valéry—sur—Somme.   _ j
. , . ,, . . y- " ·   ···= î Mc,.
Apres une reunion dequipe studieuse, nous A W'} ;- ·=···jj;;___
nous sommes rendus au Hourdel pour une .     ‘‘ ` »  ·» ¤.  '
sortie a la découverte des phoques animée .·   *~ xx à    '    jf_i.-—
  . , , . , t   .  -.\, r_
par Laetitia. Cette journee sest terminee par ·*   ¤¥É:»..-i ·_ `ïêl · -·   l
un barbecue avec les écovolontaires de la ·· | " _y   A  
. . r' -` - ` ’ ` r
surveillance estivale. É I   vüp'%I;( #-*5.
Lors de cette journée, nous avons pu faire la `   Q.   _,
connaissance de Marie—Christine Damiens qui ,     `
remplace Danielle Lecat au poste d’assistante ;.—_, __ _;
administrative. Danielle étant partie fin juin pour . · l`. `
vivre de nouvelles aventures. e ·
En septembre prochain, se sera au tour d’Aude
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f  à;··   l `  »—.  ??î2îë‘Èëî«?É"îÃÈ‘£î*—`=-;·:Ã?î=;.L€?3î—;Éi°"§>*’î‘ïî”`ïï'?
Z it?  =·' `«;:·· ` nëï   =_,!'§?:=·3•=3‘;£§_?7?·‘?§7¥,,ç,,..=¤§;g.;;É*»Ã‘S;jë;`¤!'_,,ëg?§j·;;:_§,[ga'? %L·_.;`§;;T%§«,.-,..>—!’='«‘·3’;,v;_°§<瀑:  
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@2  Éîüwt-î:>S*`·&»~a1 :23f';—«É;l· -ï' É'.;   ?É`*t3ïî⻑;·(¢¢-.-··?*É——   #36; ·   T`··.¥îà’:`?L”`é·~ zëüîn 'ww"
'ui i' u`i:u ,ui i, ,' z,'i
L’e e salaree de a che a dro te A de Deken/el J le Gob Ilot Thomas Hermant Ste hane So e Clement ne
Brevart, Blandine Kesteman, Yves Maquinghen, Laëtitia Dupuis, Sophie Declercq, Sébastien Legris, Perrine Lair, Lucie
Dutour, Sebastien Maillier, Virginie Cofrinet, Olivier Gore, Marie—Christine Damiens. Il manque sur la photo : Catherine
Bertin, Manoelle Chaveau, Nicolas Damiens, Christophe Hosten et Christina Samiez
7

• Pâte oI>sevva‘I’oive
• Éilah Je Ia saisoh 2.044 Je saivi Je la miâva·I’ioys ?os·I’y~a]>·i’iaIe au. Éaysc
Je iIie·H’e
Par Tkowlas I-levmawI·
Chargé ¢[é‘I’aÀcs scey\‘I’i·(ig.ac (aune
Depuis 25 ans, la migration postnuptiale fait _ ‘l     —· fi}- ` F    
l’objet de suivis en baie de Somme au Banc   iris « ,__' ‘
de |’||ette. Avant 2010, le site n’avait jamais _ "·~· ·<_ ay   ___- .
pu étre étudié quotidiennement car les suivis . sa   3   ' - L-
reposaient exclusivement sur du bénévolat.   . ¥¥·***   rg, 6 ·
Pour mettre en place un dispositif de veille      T  
scientifique vraiment satisfaisant, sur |’initiative `îï  .  ?_iïf' _ —  ,     it
d’ornitho|ogues fortement impliqués dans   ,à   ` Fgü _
le suivi de la migration entre 2007 et 2009, " " ``‘'` ` `
Picardie Nature a décidé de mobiliser depuis . . . .
2 ans des salariés de l’association com l't t cette annee 3 ete marquœ par un nombre
pe an . . . . . . .
,. . . . . . important de journees aux conditions meteo
lintervention de benevoles toujours tres .
. . . . . .. favorables et par consequent des passages
impliques. 12 benevoles et 5 salaries se sont im Ortants dbiseaux En œ ui Conœme le
succédé en 2011 pour assurer le suivi qui a .p , ` . . q . , ,
d. . . ,... Pinson des arbres,Ieffectifjournalieradepasse
ebute ponctuellement mi-aout, puis pris racine . . . . .
. . 17 fois les 10 000 individus avec un effectif de
quotidiennement du 15/09 au 29/11, pour un . , .
t . plus de 140 000 oiseaux le 27/10. L effectif total
otal de 378 heures de presence sur le spot, . . .
. . . pour cette espece a depasse les 715 000, ce
reparties sur 76 jours. . . .
qui est un record pour le site. 2011 a egalement
2011 a été l’occasion de réaliser des tests été une année record pour d’autres especes
mobilisant plusieurs observateurs sur le spot, telles que l’Epervier d’Europe (1 228 individus
comptant simultanément mais séparément afin dont 183 le 15/10), |’A|ouette des champs (10
d’essayerde mesurer « l’effet observateur» sur 504 dont 1875 le 15/10), l’Alouette lulu (3 596
le suivi. Des séances simultanées sur divers dont 326 le 24/10 et 321 le 09/11), l’Etourneau
sites du littoral ont également été mises en sansonnet (408 081 dont 32 460 le 6/11), le
place grâce a l’aide de bénévoles pour estimer Bouvreuil pivoine (898 dont 61 le 27/10), etc.
les différences de flux migratoire entre les A l’inverse, et contrairement a 2010, 2011 a
différents points d’observation et évaluer les été marquée par des effectifs très faibles pour
meilleurs spots pour les différentes espèces. certaines espèces sujettes a des phénomènes
invasionnels comme la Mésange noire (1 en
2011 contre 19 681 en 2010), le Bec-croisé des
sapins (22 contre 2 429 en 2010), le Tarin des
aulnes (3 409 contre 20 739 en 2010), mais
aussi d’autres especes telles que le Pinson du
_ Nord (1 590 contre 16 357 en 2010).
_;"" Au total, 2011 constitue une année record
  , I _ "   z` _ , \ pour le site avec près de 1 226 500 migrateurs
  · F   Q   recensés et l’on retiendra aussi l’article assez
;. f;..§'%·r;~<;   __ _` . X . _   développé etsatisfaisantsurle plan scientifique
      Q `¥_»_`,'É '·-—   paru dans le quotidien régional « le Courrier
  , •* ...._ - . '   A L 4 Picard >> : une occasion importante de faire
.#   .—     L 1-». . Fi,. —. ,, ‘—' A . .
    i-     connaitre notre travail au dela du cercle des
D D D D ` A initiés!
8

• Ilvuyliccùioys Je Picardie Nahzre Jah: le yvoje‘I’ I»io¤(ivevsi·I’é en ·I’ewi·I’oives
Je grandes cu.H’wres = quelques nouvelles des premiers suivis 1,010-7.044.
Pow Sébastien Legris
Ckawàé Àéhœolcs SC¢'\+i·(iq||.¢ (anne
Ce projet multipartenarial, financé par le milieuxaéchantillonner.
Ceneeil Regienel ele Pieer¤i_e· eet eeerelenne ·rés éasééuxméhéurs, éméré suivis en rééusém
depuis 2009 par |’.association Agrotransfert, oes points oreooute oe 15 minutes, iors oe 2
Ressourcesiet Territoires. Il a pour objectif passages, avant et après le 15mai. Un total de
ele eenetrwe une elemerehe elebele ee zo pérms éréééuré ém ainsi été conduits surrés
conseil et d’aide a la décision pour favoriser Sexploitationsl
la biodiversité dans les zones de grandes . . . . .. .
. . . . . . — les coccinelles ont ete etudiees en combinant
cultures. Picardie Nature y participe en etudiant , , . .
. _ 3 methodes, lobsen/ation a vue, la capture au
plusieurs gmgpes de faune ` IBS çhaw/GS- filet fauchoir et au parapluie japonais Chaque
souris, les micromammiferes, les oiseaux et . . . . . . `. ,.
. , . . annee, 6 journees ont ete consacrees a letude
les coccinelles. Lobjectif est notamment de de œ mu 6 en um etuiiiet avec en 2011 ia
montrer |’intérét des aménagements (haies,î|ots , 9   I . . I ’ .
. . , . presence d une stagiaire sur 3 mois.
buissonnants, jacheres, bandes enherbees...)
pour ces animaux. Les suivis se déroulent sur _ 1
3 exploitations agricoles a Marcelcave, Mesnil- _    
Saint-Nicaise et Omiécourt. Ils consistent   T _t__i  
pour chacun des groupes étudiés a réaliser   .,   —.     ·
des relevés standardisés sur les divers _ _ __ i__,       e·-` .
aménagements agricoles et types de cultures, i` I '   _   I     _ .i
afin d’obtenir des éléments de comparaison - ` ` .  "i   .-,*-,,4y- ·i
permettant d’apprécier l’intérét de chacun de _  ‘, »,__ g r_'_. _,  _;   ·   '  
ces milieux. _ .‘*‘ ··   _·_· i§aît='i' i,i   `   j ·
, .. , , , . ` ` Il   '`‘‘           ééi.
Les methodes utilisees ont ete fonction du -     é__- __ - · ··   - ·
groupe étudié: '   E2 _ 2 ii. ‘ 4   .·
— les chauves-souris ont été suivies durant
8 soirées de fin juin a septembre. Leur étude , .. ,
. . , Quelques resultats des 2 premieres annees
repose sur la detection des ultrasons qu elles . .
. . . . . de Suivi 2010-2011
emettent lors de leur deplacement et activite
de chasse. Pour cela des points d’écoute Pour les chauves-souris, les résultats montrent
de 1h00 ont été réalisés avec un comptage une bonne utilisation des haies et des îlots
du nombre de contacts et une détermination buissonnants, avec une fréquentation de
des espèces ayant généralement nécessité ces aménagements en moyenne 5 fois
un enregistrement du son pour une analyse plus importante que sur les cultures sans
informatique ultérieure. aménagements. En revanche les jacheres
_ ies miotomemmitetes icemneonoisi Muiotsi et bandes, enherbées sont peu utilisées. Ils
Musaraignes) ont été étudiés en utilisant des rÈ‘°È‘trÉ“t eeelemeet que 'BS am€“a9€mÉ“tS
pièges a trappe dits «|NRA>>. ceci sur4 périodes @'°'9“ÈS de ZOÉGS de Chasse COÉÉUGS pour être
de ivannee (fevrier, mai, août et novembre), pour 3ttI'3CtIV€S (BOIS, bOSQUÈtS', pI°3II°I€S, \(€I'g€.I°S...)
des relevés réalisés tous les matins durant 3 Sfînt “€tt€m€“t_ MUS É't"'îÈS ver 'ES '“q""dUS-
iouts_ ii sreoisseit notemment orinsteiiet des Letude a aussi permis d identifier la presence
lignes de 20 nieoes au niveeu des différents d’au minimumôespeceszessentiellement de la
Pipistrelle commune (94% des contacts), mais
9

aussi la Pipistrelle de Nathusius, des Oreillards richesse spécifique 4 fois plus importante. Les
indéterminés, les Noctules commune et de especes favorisées sont essentiellement des
Leisler, et le |\/Iurin de Natterer. passereaux dont certaines, de par leur régime
Pour les micromammiféres au Cours des 2 insectivore, sont de potentiels auxiliaires des
. . . . . ’ cultures comme les Fauvettes grisette et a
ans de suivi 163 individus ont été capturés A .’ ..
,’ t t , I’H I I I tt I
pour 6 especes, le Mulot Sylvestre (67% des Ãéîanrzî Chaïggnîêrîo YLQBÉ înîëngggïgntî
captures), le Campagnol des champs (21%), . . ` . .. .
. I t t
la Musaralgne Musette (9%) , le Campagnol S€mb.€n gussl res apprçcles par Ungespçce
A 0 . . emblematlque de nos plaines, la Perdrix grise,
roussatre (2A>), les Musaralgnes couronnee . . .
0 . 0 . dont les effectifs sont quasiment 3 fols plus
(1 M et Pvgmee (1 M- Les lesumts pal élevés surles parcelles avec haies
milieux montrent une spécialisation des `
micromammiferes selon les aménagements,
en particulier les haies pour le Mulot sylvestre, Enum Pour les oooome'_'e$· un tetel de 3583
|eS jachères et bandes enherbees pour Ie lndlvldus ont  determlnes pour  especes,
Campagn0| des Champs, et |eS CU|tUi·eS qontUljïetI'èSfOrtementdOmin3nte,la Qoccinelle
d’engrais verts (culture intermédiaire) pour el 7 pelnts (73%ues¤eR1u1es}· eentrelremente
la Musaraigne musette. Aussi, un suivi de ce de¤tres_ oeeuoouo momo frequentes oomme
groupe ieeiise sui |\/|ai·Ce|CaVe depuis 2002 lescocclnelles.a11 polntsetvlrgules,ou encore
montre que les micromammiferes capturés le Petlteloooomene o1eo9e- Peur oe_91ouPe
dans les cultures ne présentent aucune les emeneîlememe eom Pemoutlelemem
pU||U|atiOn inqUiétante_ Ceci, notamment en IntereSS`antS avec une rlchesse Speçlflque de
raison du travail du sol, dont la destruction cles 11 esl>eees· Les e¤11¤res· en vertleuller les
galeries limite |’insta||ation et la prolifération Pommes de te1'1'e· oooueluem tout de meme 7
de ces animaux potentiellement nuisibles eeoeoee- Les eehentlllenneoes Pefeeeeooe ent
aux cultures, en particulier le Campagnol des vermls de momlef un mterer des oooomeuee
champs, notamment pOuI' le Saule marsault, le NOISBÈIBF,
_ _ _ _ l’Aulne ou encore l’Erable champétre.
Pour les olseaux nlcheurs, les 2 ans de SUIVIS
ont permis d’inventorier 24 especes dans ' ,_
les parcelles avec aménagements, contre 6   l .
dans celles qui en sont dépourvus, soit une c ie `  
-..,   P
    1*
r ü ' É'! I .i
• IY\V€Y\+kIY€$ communaux = ay(·|’evî+ et _ i' 1 y.
mé+kca(e 1 . . Q ·" en
Pur Thomas I-lumuy··I’ · f lg"  
Ckuvàé Àé‘I’uÀcs sccwI’i·(ig,u¢ (aune ' '
Pourquoi réaliser des inventaires
communaux ?
. . . . ’ ` t t I` t . E
Pour optlmlser la protectlon et la conservatlon connues d un pom de Vue nî WEF 6 n
. . . . . regardant la carte du nombre despeces par
des dlfferentes especes anlmales, ll est , .
. . . A commune dans la reglon, ce manque est
prlmordlal de blen les connaltre. Telle est la A .. . . _
. . . _ . A flagrant. Il peut etre lle a dlvers facteurs .
devlse de Plcardle Nature . « mleux connaltre _ _ A
pour mieux pi·Otég€i·»_ — certalns secteurs peuvent parfols etre peu
_ ’ _ attractifs pour les naturalistes (nombreuses
Cependant, a nl heure actuelle, certalnes grandes euiiuies, pas du peu de Zones
communes de Plcardle sont encore tres mal humides, etc.);
10

i `*' *' les chances de rencontrer un panel représentatif
__  _ . des espèces dela commune, il est primordial de
,_1g__._·- e   -_   _ . réaliser un partage homogène des prospections
_   `   fn "\ ` pf sur les différents milieux présents sur la
    *5- __ commune. Ainsi, divers endroits doivent être
    ·‘ * ·· '''·.  iti  tv .< "'S'*€S‘ . . .
— · _ _ _ .,__ — -—·.. _,-—;_ la ·_ , — secteurs avec habitations (Molneau
rr"-   _' "· domestique, Martinet noir, Chouette effraie, etc.)
- - ___` '  -·   ` — cultures (Perdrix grise, Alouette des champs,
  `-·   _   Petite tortue, etc.)
Fr   en — bosquets et bois (Carabes, Pics, grands
\ rÉ··iL I   mammifères, etc.)
. . , , . . — zones humides (Canards, Odonates,
— mals il peut egalement s aglr de zones ou ne . .
réside aucun naturaliste. Ampu'e'€nS’ Etc') . ,
- prairies et vergers (Tarler patre, Chouette
C’estainsiquecertainesespècestrèscommunes er‘e"e_ehe= ere·)_ _
(le lvlolneou domestique, le Merle noir, le Pinson - leeheres <Pee·**e¤s· Ceee·¤e"es· ete-)
des arbres, la Coccinelle el 7 points, la Plenole - meres <^m¤h·¤·e¤s· eee¤etes· ete-)
de la rave, la Pipistrelle commune, etc.) se -ete—
retrouvent absentes de certains secteurs alors   .·
qu’on peut raisonnablement supposer qu’elles  
sont présentes sur une grande partie voire dans _ .   ··  
toutes les communes de la région. —
Pour palier a ces manques de prospections, et ·· "   __'·. I . '
par conséquent aux lacunes qui en découlent, .<_ x     '·-—___ "   `— '_'·  
il est donc important de prospecter ces zones __.` · "
habituellement désertées par les naturalistes. .·--   L -·   `__. _   ._
En plus d’apporter des informations faunistiques ·--- — ' ·‘ `
supplémentaires, elles permettent aussi de -· -  
découvrir des zones intéressantes non connues ` _ —- —y   _ , ·`
et pouvant accueillir des espèces remarquables `   ` ·
(exemple Z Vreux Ver9ers= eereeuX= bersemer‘rs= L’idéa| est de préparer le terrain en listant les
ete-) ee ees eseeees remereeeeles elens ees différents milieux oleeenle cul la commune. Le
zones dites moins riches (exemple : CEdicnème plus plmplp est de Srappuyer pur une pprlp lGl\l
Crrard dans res grandes Currures)- et en complément, sur des photos aériennes.
Cela peut permettre de détecter des zones
intéressantes et qui ne seraient pas visibles
eemment realise" ees inventaires ? sur place depuis les routes, sans préparation
Où les réaliser ? préalable de la séance de terrain.
Dans la région, on peut considérer qu’une
commune sur laquelle plus de 100 espèces Quand les mener?
ont déja été recensées est une commune qui _ _ _
a déja fait l’objet de plusieurs inventaires, donc Arm ee reeerrser ee _m'eu’É en mexrmurrr ee
un certain état initial existe. Par conséquent, il groupes reurr'sr'ques· rr est ·m¤erte¤F ee e·¤*er
est plutôt intéressant d’orienter les inventaires ses erespeeuerrs uerrs le temps- Tre·s reereurs
sur ppp ppmmpnpp ppmplpm mplnp plp 100 prlnclpaux sont alorsaprendre en compte:
espèces connues. ' le serserr
— l’heure de la journée
Pour ce type d’inventaire, et afin d’augmenter - la mplpplplpglp
11

Ainsi, des prospections en hiver permettront de comme les oiseaux, de simples points d’écoute
contacter par exemple des oiseaux hivernants et d’observation suffisent a détecter un panel
(Grives, Canards, etc.) et des chauves-souris très varié d’espèces. Par contre pour d’autres
en hibernation (cavités souterraines, caves, groupes, ilfaut parfois adapterles méthodes de
etc.), tandis que des prospections printanières prospection. Pour les insectes vivant dans la
permettront de recenser les amphibiens, les végétation au sol, un filet fauchoir (sorte de filet
reptiles et les oiseaux migrateurs de retour a papillons renforcé pour faucher dans l’herbe)
chez nous pour la nidification. Les sorties peut étre utilisé. Pour les insectes vivant dans
estivales sont quant a elles plutôt favorables les arbres, le plus adapté est un parapluie
a l’observation des insectes (papillons, japonais (toile tendue par deux cannes que l’on
orthoptères...), et l’automne peutétre l’occasion place sous des branches que l’on frappe avec
de prospecter les mollusques quand il ne gèle un baton pour faire tomber les insectes). Il est
pas. également indispensable d’utiliser des sources
, . , lumineuses comme un drap et une lampe pour
Lheure des prospections est egalement ....
. . . . . , attirer les papillons de nuit. En ce qui concerne
importante. Ainsi, les prospections a laube . . .
. . . , . . . la recherche des amphibiens, un filet troubleau
sont a privilegier pour les oiseaux, plus actifs . .
, . , . peut permettre de trouver des amphibiens dans
en debut de matinee. Puis, plus tard dans la ..
. , , , les mares ou les ornieres. Pour trouver des
journee, avec la montee des temperatures, ce . . . ,
. . . . reptiles, il est conseille de regarder sous les
sont les insectes qui en profitent pour sortir. A A
. . toles, les morceaux de baches, etc. quand on
Enfin, la nuit permet par exemple de rechercher
. . . . . en trouve sur les coteaux par exemple. Pour les
les amphibiens ainsi que les papillons et . . .
petits animaux tels que les insectes ou les
rapaces nocturnes. . . . . , .
mollusques, il est souvent utile, voire imperatif,
Les conditions météorologiques sontégalement de photographier le ou les individus observés
un facteur a prendre en compte. Les journées afin de pouvoir soit l’identifier avec des guides
ensoleillées et sans vent sont a privilégier pour au retour de la prospection, soit les diffuser sur
l’étude des insectes, les journées humides pour   E1"!  çlijgîtf È ·_;§ij; g  
les mollusques, les soirées douces et humides _ .   · "` ·     ·- l ld Lil 4
pour les amphibiens, les soirées douces et É_ .- _ I j _§ I ' ·  
sans vent pour les papillons de nuit, etc. ,, ··‘` ' ·
. . . A . · `
En pratique 10 passages d’une demi-journée É   _
dans une année sur une commune de taille ·· _ »
moyenne feront considérablement évoluer     ,
l’état des connaissances avec souvent a la clé   `·     _
la découverte de nouvelles stations d’espèces `
rares et/ou menacées (en nombre variable
selon la qualité des milieux présents dans la
commune).
I ,':I':¥%.Q:_  :'I_l?;:. .·î=;:__ _‘FI·. _1.·?_I's·1:r} -51, I:-B: _ '¤.|   I:-If f;`.· -· _ .::.` :;:1 E.-   I I I I I I I
        ' -::.-,-.2: 1   <.‘   les listes de discussions des differents reseaux
1-.. __; ‘;'i··L- î.,   . ·._§   }· ·'-_ I, .1 ’ _ _ _ I _ _ _
:§;·§,W~·?·.,j;-*··«%§;'#s?· 9}.,,, ·_       ·-._· 3. de lassociation ou a des specialistes afin
. ·- "·.' y:§:_.··   ,   È;5 ·' ` Z-: , . . , ,. .. .
ÉQ,1-.· . ig. ·;·#- __·· . ‘?   _ ·i·   d obtenir une aide a lidentification.
·?âe;·u·§‘,‘=·.‘·î'—· --‘·· `· . î- .i:‘    
  ··   "·· '—- S¤•.~ ~·-=  —"‘• f   Comment les valoriser?
  j_       ` " Un inventaire qui reste dans nos mémoires ou
—   " . dans nos carnets n’aura finalement que peu
  _ _ d’intérét pour la protection de la faune. C’est
  , _ . pourquoi il est très important de consigner
. g .‘``   _ ‘- ·. ses données, après chaque inventaire, dans
12

la base de données en ligne Clicnat. Cet outil combinés les uns avec les autres, permet de
créé par Picardie Nature a pour objectif de réaliser un inventaire représentatif et poussé
faciliter la mutualisation des données en vue des especes de faune présentes sur n’importe
d’améliorer la connaissance et la protection de quelle commune de la région et peut ensuite
la faune régionale et également de porter a la par exemple concourir a mettre en place de
connaissance de chaque citoyen un maximum nouvelles ZNIEFF (Zones Naturelles d’|ntérét
d’informations sur cette derniére. Sa simplicité Ecologique Faunistique et Floristique) qui
d’utilisation (il suffit de se créer un compte, si constituent des zones d’inventaires qui
cela n’est pas déja fait) permet a chacun de sont prises en compte dans les politiques
saisir ses observations. d’aménagement du territoire. C’est ainsi que
L’ensemble des éléments ci—dessus, tous Chaëvn d entre nous peut apporter Sa plerœ 3
l’edifice !
• Découvertes majeures Àeyuis 2.001 coyscerymyâ les gîtes Ãkibevyiatioys
e·I’ ate yar·I’uvi·I’ioys eh Picantie
Par Lacie Datoav
Chargée aléhwles scey\‘I’i·(iq,ae (Mme
Les résultats présentés ci—dessous sont Gîtes d’hibernati0n
issus de prospections imenees par le reseau Depuis iam/ier 2009, 508 Sites souterrains S9
chauves—souris de Picardie Nature et le . .. . .
. , . . sont vu attribuer pour la premiere fois au moins
Conservatoire d Espaces Naturels de Picardie , . . . .
. . , . une donnee de chiropteres en hibernation.
(CEN Picardie). Ils mettent en evidence . , , . . , . .
quelques découvertes importantes qui ont 812 souterrains ont ete visites entre janvier
, , , . , .. , 2009 et février 2012. Environ 4% de ces sites
ete realisees ces dernieres annees dans la . . .
, . . , . (35 souterrains) accueillaient plus de 100
region. Ce bilan des decouvertes depuis 2009, . . . . .
, , . , . chiropteres en hibernation. Sur ces 35 sites
debut du plan daction regional en faveur des ,.   , ,
. . - . , , d importance, 19 sont deja amenages ou
chiropteres, ne peut pas etre considere comme . , . . ,
. , . conventionnes parle CEN Picardie ou I ONF en
exhaustif. En effet les donnees non transmises . , . . , .
, . vue de leur protection, (c est—a—dire fermes a un
au 12/03/2012 (date de redaction) dont les . . . . .
, ,, acces libre aux visiteurs) et 16 font parties de
nombreuses donnees des bureaux detude . . . , . . .
, - . la liste des sites a preserver en Picardie (7 tres
n ont pas pu etre prises en compte dans cette . . . . . .
. fortement prioritaires, 6 fortement prioritaires, 3
synthese. . . .
prioritaires).
Sur ces 35 sites majeurs, 4 ont été
Classes d'effectifs dans les sites souterrains prospectés entre 2009 et 2012 découverts Sur la période   :
100 Aprés 2009 sur les communes de :
600
  5,,0 - Berneuil-sur-Aisne (vallée de l’Aisne) : ce
  400 site souterrain présent sur une grande propriété
  000 privée
ê 200
ê wo . a été visité pour la premiére fois en 2009 par
0 î î le CEN Picardie grace a l’appui d’un agent
0-10 11-50 51-100 >100 , . ., ,
il iââêi Mmismhimpim du CRPF (Centre Regional de la Propriete
G h_ 1 Forestiére). 259 chiroptéres au maximum
rap 'que dont 223 Petits rhinolophes (Rhino/ophus
13

hipposidéros) ont été récénsés dans cé sité én téndancé ést constatéé pour lé Grand |V|urin sur
hibérnation. cé soutérrain ou lés éfféctifs sont bién supériéurs
_ Machemont (entre le massif de Thresœurt et a céux dés autrés soutérrains connus én valléé
- . . . . . , dé la Sommé.
la forét dé Laigué) : cé sité soutérrain visité pour
la prémiéré fois én févriér 2010 lors d’un wéék— En déhors dé cés sités d’importancé, d’autrés
énd chauvés—souris organisé par lé réséau obsérvations notablés ont été faités dépuis
chiroptérés dé Picardié Naturé a accuéilli 2009. Ainsi, lé Pétit rhinolophé (Rhino/ophus
129 chauvés—souris én hibérnation dont au hipposidéros) a été noté début 2012 a déux
maximum 100 Pétits rhinolophés (Rhino/ophus réprisés hors dé la zoné ou la population
hipposidéros). Lé CEN Picardié a éngagé dés sé concéntré habituéllémént (compiégnois,
démarchés én 2011 pour pouvoir présérvér cé laonnois, soissonnais, noyonnais). Un individu a
sité qui hébérgé aussi uné colonié dé misé bas été noté én valléé dé L’Avré dans un soutérrain
dé Pétit Rhinolophé. a Guérbigny dans la Sommé. Lé sité lé plus
· Morienval (60) ; ce sité privé visité én p't°°h9 .°‘i(;Ãî’pè°° 8 àtétà Été observée ge
2010 par lés agénts dé l’©NF accuéillait én gou;/9 8 I Gm au   âur 3 Commune î
hibérnation 128 Pétits rhinolophés (Rhino/ophus bO.U tag?-ai tiaîiîedt .d) aps un dtîem mas?]
hipposidemsr oisé. I agit ii in ivi us issus uné pétité
population rélictuéllé ou y a—t—il dés échangés
Notons qué cés 3 sités sé situént sur lé séctéur avéc lés individus présénts sur lé massif dé
ou la population dé Pétits rhinolophés sé trouvé Thiéscourt ? La préséncé dé l’autorouté A1
concéntréé én Picardié. Lés éfféctifs présénts ét lés rarés corridors boisés présénts éntré lé
dans cés déux cavités én font néanmoins dés massif dé Thiéscourt ét la valléé dé l’Avré né
sités d’importancé pour la présérvation dé laisséntapriori pas pénsér qué l’éspécé puissé
l’éspécé. En outré lé sité dé Machémont, situé sé déplacér facilémént éntré cés déux zonés.
éntré lé massif dé Thiéscourt ét lé massif dé Dé mémé |’éspécé a été réncontréé début
Compiégné, Laigué ét Ourscamps éstimportant 2012 dans lé sud dé l’Aisné sur la communé
a présérvér dans uné logiqué dé réséau dé dé Chézy—sur—Marné, 1éré donnéé pour cétté
sités cohérént pour cétté éspécé. Dé mémé, lé éspécé dans cé séctéur.
sité dé Moriénval situé én valléé dé l’Automné
sérvant dé corridor éntré la forét dé Rétz ét lé   ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,h,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, ,,,, ,,,,,,,.,,,,,,,,
domainé dés 3 foréts du PNR, ést égalémént  
a préndré én compté dans cétté logiqué dé _· Ã 
réséau dé sités. Ã   '____   . · i
- Fontaine-sur-Somme (80) : 117 chiroptérés à ·Ã  ,
au maximum ont été notés dans cé soutérrain   Ã f · ` 'Ã  ,
dont 71 |\/Iurins a Oréillés échancréés (/l/Iyotis t _   ` " ' ,  
émarginatus) ét 32 Grands murins (/l/Iyotis -   .Ã_·    È`QÃ;'t5ÉtÉ,"
myotis). Cé soutérrain ést lé sité d’hibérnation _. `Ã " ·`-` î·.   ·   È; 
lé plus important pour lé |\/Iurin a oréillés ";` Ã        "fr ,·  
échancréés én valléé dé Sommé. En éffét, _ , ,,   Ã" _; ` __ Ã
l’éspécé ést égalémént connué én hibérnation     .,Ã,,.,     ,,..  
sur lés communés dé Maréuil—Caubért ét dé Cariei
La Chausséé-Tirancourt sans qué lés éfféctifs
né dépassént lés 25 individus maximum dans Gîtes d’estivage :
onaouo Iottor Notons quo le ’$outon'atn de la Dépuis 2009, dés campagnés dé prospéctions
Chaussee-T·r¤n¤¤¤rt want ®¤r¤¤¤® en 2000, én bâtiments, cibléés sur uné variée différénté
la population hivernante de Murins a oreilles chaquéannéé,ontétéménééspardésstagiairés
échancréés s’éstpéutétré én partié délocaliséé de pieardie Nature (Cassandre BOMPAY,
Sur le site de Fontaine-Sur-Somme- La même Esenjamane rAUC©N,Emaia9 LEFRANC, Loïc PERRET).
14

Ainsi près de 120 bâtiments (essentiellement forét de Compiègne, forét de Laigue (Saint
des églises) ont pu étre visités sur les vallées Léger aux Bois), forét de Retz (Haramont,
de l’Aisne entre Compiègne et Soissons, de la Faverolles, La Ferté Millon).
Bresle entre Aumale et Gamaches et de l’©ise . . , . .
., . . La m8]OfIt€ des autres colonies de Petits
en Thlerache. Ces prospectlons ont permis de . , .
, . . .. rhinolophes decouvertes depuis 2009 se
decouvrlr 22 colonies de parturition dans des , . . .
- . . . trouve dans la zone de presence majoritaire de
batiments communaux et chez des particuliers. , .
. ., . lespece.
La moitie de ces colonies concernent des
Pipistrelles communes, espèce anthropophile la Notons la découverte d’une colonie d’une
plus répandue en Picardie. Les autres espèces dizaine d’individus et Hénonville dans le Vexin
concernéessontle Petitrhinolophe (en valléede (sud de l’©ise) ou une petite population de
l’Aisne uniquement), l’©reillard (P/ecothus sp)et cette espèce est encore présente. Ce site
la Sérotine commune (Eptesicus serotinus). d’importance est d’ai||eurs désormais préservé
Deux colonies importantes de Petits rhinolophes par le CEN Plœrdle depws 2010
ont été découvertes dans ce cadre en vallée de
rAisno ; 5 autres colonies d’espèces
· Eglise de Courtieux ; les combles visités en Patrimeniales ent egalement ete
juillet 2000 accueillaient 40 individus de Petits deeeuvertes delwls 2009 =
'·h;§?|pph9‘ _ , _ H f _ _ I Grand rhinolophe : 1 colonie d’une petite
A Emme': sn"? 8 sut? OntÈS(î9‘ ÉS âavgâ cinquantaine d’individus (jeunes inclus) a été
PG œttî al 'tîuon 3 man en pres 9 découverte sur la commune de Dampleux (02)
Bmg r mo Op GS' en forèt de Retz. Seulement 6 colonies de cette
16 oojonjos dg parturition sont ootoojjomont espèce sont actuellement connues en Picardie
Connugg pour ootto ggpègg dont 13 dans dgg dont 5 se trouvent dans l’Aisne (seulement 4
majSOnSfO1·gStjè1·gS_ colonies ont été confirmées récemment).
  nepmiileiidesnatliçmzïgîzeâàâgt:;1s°<::i;&%»«sdenmiimlutit Murin à Oreiues échancrées : 3 CO|Oni@S
’‘‘''‘'“‘'‘‘'' importantes de |V|urins et oreilles échancrées
_. 1 ·_  ont été découvertes depuis 2009 en vallée de
4 - `Y-     1  . _ . la Somme et Picquigny et et Bettencourt—Rivière
" ` lu, · `  .·:L..;-··._ 80 et dans le no onnaisala Neuvi||e—en—Beine
« ·.-·B . . . « »•$· y
` = 0 . 1 , ’ *1  (02).2de ces colonies ontd’ores etdéja disparu
  e -- · 1 V Z.   (aménagement de combles), seule celle de
_îQs1·__ _‘ ‘   K.; 1 1 1-   Bettencourt—Rivière a pu ètre préservée grâce et
-1 :  ...Q'   ? . |’action du CEN Picardie.
U C Ur J` I L 1   Sur les 9 colonies de parturition connues pour
_;   *°*~· -1 Z _; ] e ,». cette espèce, 5 ont disparues ou n’ont pas été
  '·”·'‘‘ll   ‘i‘i‘‘l‘ ”“'” l'‘‘ ” ·''‘'‘ " confirmées depuis plus de 9 ans.
Carte2
- , . , ,. , . Murin à moustaches/Brandt/alcathoe :
22 autres gites eplges dlmportance regionale . , . ,. . . . , ,
, , . , . une colonle dune centalne dlndlvldus a ete
ont ete renselgnes depuis 2009 lors de ,
. , . . decouverte sur la commune de Cottenchy (80).
prospectlons menees par le CEN Plcardle, le . . .
. . . . Seules 3 colonles sont connues en Picardie
groupe chlropteres de Picardie Nature et/ou . , . . . . .
FON': a lheure actuelle pour cette espece difficile a
' contacter en période estivale. La colonie de
15 de ces bâtiments accueillent des colonies Cottenchy serait la plus importante des 3 en
de Petits rhinolophes et 6 concernent terme d’effectif. La présence des deux autres
particulièrement des maisons forestières en colonies et Rochy—Condé (vallée du Thérain,
15

60) et a Cinqueux (vallée de l’©ise) serait a dela Somme lors de l'été 2013 (stage).
Confirmen La découverte de nouveaux sites permettra
D’ici la fin du Plan d’action régional le 31 ainsi de continuer le programme de protection
décembre 2013, les prospections a la recherche de gîtes de mises—bas et d'hibernation.
de nouveaux gîtes pour les chiroptères vontétre .
. . _ Remerciements :
reconduites avec les programmes suivants. L d nn. nc It. nant Iar m nt .
— organisation de deux week—ends chauves- dâ; (EOS îàioîsonîâîégs ar Igî bînéiîâëî
SOUUS hivernaux débUt 2013 ; . . du réîeaujchiroptéres de Picrardie Nature nous
—recherche des colonies de parturition en vallée les remercions châle re sement O   le II
du Thérain (00) lors de rété 2012 (stage); investissement U U U U U
- travail sur les chiroptères et le patrimoine bâti '
(en particulier les monuments historiques) lors     ·I - ( 1;,3    , ....·..  
deiètè 2012(St¤0€>2   JE _ .   2 ''`` Tîî" "
— recherche de colonies de parturition en vallée  I -  `' · ";*··   =  
 —      , .,2-.- .... --.-·-
• Éilah des week-eywls chauves-souris   P îe
jayivier - ·(évrier 2.042.   , ·  
Par Lacie `Dahar L · i - `mü  
Chargée Àé·I’a¢[es scewlifiqae (aune É • ;
·` E
Cette année, les week—ends hivernaux ont
rassemblé 33 participants en vallée de accédera deux souterrains préservés pourleur
|’Automne (60) et dans le massif de Thiescourt patrimoine historique.
(60) Le SUIVI des SU€S_ deja çonnuâ et la En vallée de |’Automne 27 sites ont été visités
recherche de nouveaux sites d’hibernation ont . . .
ItI _ _ _ _ h I lors du week-end du 11 fevrier dont 3 tres
eeamsl POLUSUNIS Commec aqœ annee` grands souterrains hébergeant plus de 100
Dans le massif de Thiescourt 12 sites ont été chiroptères. Une très vaste carrière souterraine
visités lors du week-end du 21 janvier dont de pierre sur Pierrefonds a été visitée
4 très grands souterrains hébergeant entre probablement pourla première fois de manière
100 et 260 chiroptères. À cette occasion, 4 exhaustive. 179 chiroptères en hibernation dont
nouveaux sites ont été découverts dont 1 trés 134 Petit rhinolophe ont pu étre recensés dans
grande carriere ou 156 chiroptères ont été ce site. Ce week-end en vallée de l’Automne
notés dont 56 Petit rhinolophe (Rhino/ophus a permis de découvrir 10 nouveaux sites dans
hipposideros). 718 chauves-souris ont été un secteur présentant déja une forte densité de
recensées sur ce secteur lors de ce week-end. souterrains. 678 chauves-souris dont 437 Petit
Ces comptages ont concerné 8 especes dont rhinolophe (64%) ont ainsi été recensées lors
5 en liste rouge régionale (Grand rhinolophe, de ce week-end.
Petit rhinolophe, Grand |V|urin, |V|urin a oreilles . .
I I _ , _ De plus, ces week—ends hivernaux sont toujours
echancrees, |V|urin de Natterer). A la suite , . . .
_ I I loccasion de moments de partages conviviaux
de ces prospections, des contacts ont ete . , . .
_ _ _ _ lors des soirees en gites faisant la coupure
pris avec des associations de protection du . , .
_ _ _ _ entre les deuxjournees de terrain.
patrimoine de la grande guerre afin de pouvoir
16

• Taxoyss 2.012. = Viyère yéliaalc, Tor·l’ac Je Florialc c·l’ Pélo¤(,g·l’c ?oysc·l’aé
Par Sébastien Lcgris
Chargé 0['é‘I'aa[cs sccwlïfiqac faune
En 2012, 3 espèces d’amphibiens/reptiles ont Et deux espèces dont l’étude s’adresse a un
été désignées pour faire l’objet de recherches public plus averti, la Vipère péliade et le Pélodyte
spécifiques, afin d’améliorer les connaissances ponctué, toutes deux présentes dans des
sur leur répartition et l’état de leurs populations. milieux plutôt spécialisés et dont l’observation
. . . nécessite une recherche particulière (suivi d’un
Parmi celles—ci, une espece dont la recherche mtoœle)
est accessible a tous, la Tortue de Floride, p '
espèce introduite, facile a identifier et présente Vous pouvez participer en nous faisant
sur des plans d’eau souvent fréquentés par remonter vos observations via la base de
le grand public (étangs de parcs urbains, données en ligne clicnat (vwvw.clicnat.fr).
gravières de base de loisirs .... ). _ _
Merci de votre aide et bonnes recherches !
• Esyëccs È rechercher eh 2.042. L·l’a><oyss ?riori·l’aircs)
Par SéLas·I'icy\ Maillier
Chargé de missions scewlifiqae (anne
Concernant les prospections de l’observatoire l’objet comme chaque année d’un bilan rédigé.
faune en 2012, les efforts de prospections D’ailleurs le bilan 2011 des taxons prioritaires
devront préférentiellement porter sur les vous sera communiqué prochainement sur
espèces suivantes : notre site internet.
- Mammifères terrestres (4) : campagnol ,. . .
. . . , Je rappelle quil est tres facile pour tout un
amphibie, campagnol terrestre, loir, lerot . . , .
. . _ , , chacun de saisir des donnees via la base de
— Amphibiens (1) . pelodyte ponctue , . . .
. _ . . ,. . donnees en ligne Clicnat (www.clicnat.fr) et
- Reptiles (2) . vipere peliade, tortue de Floride, .
. _ . . , nous sommes en train de mettre en place des
- Papillons (7) . petite tortue, bel argus, cuivre . . , .
. . , . . . masques de saisie adaptes pour consigner les
des marais, cuivre fuligineux, demi—argus, . . . .
, . . , . informations (interface grand public pour la
nemuslen OU anan9’ m.€g?œ . . tortue de Floride interface plus précise pour
- Libellules (4) : cordulie a 2 taches, cordulie a . . .’
. . . . . les especes a en]eu...).
corps fin, gomphe a pinces, aeshne isocele
- Coccinelles (5) : a 7 points, a 22 points, a 13 Parmi cette liste 2012, 9 espèces font l’objet
points, dela bryone, Platynaspis luteorubra d’enquètes a destination du grand public. On
- Criquets—sauterelles (3) : Ephippigère des peut citer la Tortue de Floride, la Coccinelle a
vignes, Dectique, Criquetverdelet 7 points, l’escargot de Bourgogne... Si tous
- Araignées (4) : Argyronète aquatique, ces animaux ne vous évoquent rien, vous
Dolomède (2 espèces), Tetragnatha isidis pouvez commencer par sélectionner les
- Mollusques (1) : escargot de Bourgogne espèces en question sur le site public de
. , , , , Clicnat (vvvvw.clicnat.fr).
Ces especes ont ete retenues en general du
fait du manque de connaissances actuelles Jecomptesurvoustouspourcontribueraux
au niveau de leur répartition régionale. Elles diverses enquêtes de terrain et me tiens à
peuvent ètre rares et menacées en Picardie votre disposition pour plus de détails. Donc,
mais ce n’est pas systématique. Ce travail merci par avance et bonnes observations.
de collecte de données est ambitieux et fera
17

A .
• P¤Ic  v¤"’ec"’¢on
° Rehmv sur Ie yvoâvamme amytxibich
Par Blandine l<es·I·ew«o.n
Ànimahrice na·|’uvc
      1   toute Sécurité ai 996 amphibiens.
~ ·i= #=ï”· ê.   P . . .
  `      ·- - le suivi du crapauduc du Bois Magneux :
"   `       ce dispositif permanent installé en 2008 permet
'.i‘!·L. F = " `?î, 1:,   ` `L"`·É_~f'ï'ë§.-.·î · ·
i-<iii;r·.:r .-i_ A   1** .r_ - .· ry aux amphibiens de traverser la route pendant
` ‘j _ . ·   leur migration en toute sécurité grâce ai des
gigi-y_· .` i     tunnels placés sous la route. Afin d’évaluer
  ‘ .· r- |’efficacité de ce dispositif, 6 bénévoles se
    ·..s i 99 _ 9___ sont relayés chaque soir pour compter les
. · ’ ' · 9 . 9   amphibiens qui échappent au dispositif et de
A · 9     ce fait se retrouvent mort sur la route. Pendant
—- . T ..   toute la migration, 861 individus ont été
. . . . , retrouvés morts et 653 amphibiens ont reçu une
Les derniers iours du printemps sont arrives et .
. . ,, , . aide pourtraverser.
laissent place a I ete. Ce changement de saison
marque donc la fin dela migration de nos amis - la sensibilisation : en parallèle ai ces
les amphibiens. dispositifs de protection 7 sorties ont été
, . . effect ées ar 4 an`mate rs, ai dest`nat`on d
Lheure est donc venue au bilan de nos actions randu Ubiiî: œ ni' 3 àrrnis à rés Je 153
de protection menées durant la fin de l’hiver et gersonges dêtre qsensibriiisées à ig Cause des
le début du printemps. Pour nos petits protégés p . .
, , . , _ amphibiens.
nous avons deploye differents moyens .
ia mise en piaœ d,un barragetemporaire à Malgré la fin de la période de migration des
. , , , . . amphibiens, nos actions continuent notamment
Loeuilly : 11 benevoles ont oeuvre ala mise en , , . . .
. _ A , , . , dans lamelioration des connaissances sur
place de ce chantier. une bache a ete installee ies espèces et ie renéra 6 des points noirs _
'G '°"9 de 'G '°“*€ "°“' S*°"°€' 'G m'9"‘“'°" rendez Vous Siiiiaiiiia etîoute · pour paiiagai
des am hibiens, et des seaux ont été enterrés _ . . ' . . .
ie iong En ce barrage afin de réceptionner ies vos observations et signaler ces points noirs qui
. . . , . . . nous permettrons d’établir les priorités d’actions
individus. Pendant toute la periode de migration Our 2013
(de fin février à début avril), environ 4 bénévoles p `
ont relevé le barrage matin et soir afin de
récupérer les individus tombés dans les seaux Faune et routes
pOU|` leur f3i|`€ traverser I3 route SGHS risque. http;//faunggfr°utg_piçardig·“atu|·g_q|·g/
Ainsi, ce dispositif a permis une migration en
.   .î§î..`E··'ü ..   ··——· i "ëî» ài?  
        €¥i`&.<.      -=.'   9
g i-     i
"   "   i· ‘ë@*" '··~   .
 -—   _.   , $9; ···-··:"= ·
i ·.·. ;r_  ;«· r·-— ;_ 'iêgëg-. .—y=’ ,
9 I   ' "`îë"3:       - ····— E,     ul A
>. , r- * z 5 - . ,   ==¤‘»£ — ‘ _
  ' '·   “· Q È ·"     ’9
  _ '     9+.-t ·~   si- _.. K _;
  'i=i.î ;.;Ã ·· . . \‘i ` L     ?g`î‘&"   '
  ‘: 9_ __ i <   P}?   ,      
  ·--- . . "’·`        1     . %·%
rji,__ï·îg.,ji·i¤*î!·"Èf·5.?"“1i·€=;ë·?·î¢29=-;jë¤'_`îâ..,_';».·,·,i"-§.§·=3?-`§7_-· .’   ,_ `  , _. »_ r —  "-rf ·`_,·«*î1 .
18

° Fauhc 8L v0u.+€S, u.Y\ Ã.élm.+ PYOMCHCRY  
Par Vivâiyxic C0«(«(iY\€+
Ckavâée de mission scev\+i·(iq,ue cov\+iy~ui+és écoloâigucs
Depuis sa mise en ligne le 24 février 2012,
le module de Clicnat «Faune et routes»
compte 42 observateurs qui se connectent
occasionnellement ou régulièrement pour
signaler un animal mort sur la route. Les
données renseignées concernent des .  
mammifères (66%), des amphibiens (28%) et -‘ _ .·-§> gp ·
quelques rapaces (6%). Parmi les especes les ··   ·
· . •1·-1 ' r•'
plus frequemment retrouvees sur la route, on gfàgix __
peut noter: %_",Q.. ,·;—u-;;§
- le Blaireau d’Europe (23 localisations), _—— ri,-` __ .·  
— le Crapaud commun (21 localisations), V?   · « __ _
— l’Ecureuil roux (18 localisations),
— le Hérisson d’Europe (9 localisations) avec les infrastructures linéaires (routes, voies
ferrées...) a l’échelle de la Picardie pour en
En r||`|| " rh`t| |`nt . .. . .
33 3 3 3 33 3333333 3 3b.' **3 3 33 C '° 3 degager aaa prrnprpaux anraux de prpraprrpn et
peuvent entrer leurs donnees directement avec . .. , .
. . les priorites d actions.
le code comportement «|\/|ort». Une legere
hausse du nombre de données d’animaux Un grand merci a tous les contributeurs pour
morts a été notée depuis mars 2012... Peut-on le partage de leur connaissance. Pour éviter
supposer qu’e||e fait suite a la mise en ligne de les «crash», connectez-vous sur Faune &
Faune et routes ?? routes et continuez a enrichir les données
. ,. . . nécessaires a la rotection des es èces et a
Toutes ces donnees vont permettre d identifier , . , p . . p
. , la securite des automobilistes !
des voies de deplacement de la faune sauvage
et de mettre en évidence les points de conflit
.;__?=-»».¢j-*‘·"é&'-?¢'_};;-4W-, Ti ' I- - L
  T (Chg-È?   7 _ ,...   ,.__    
  ' $ È ' rï 
 Picurüîl N*"""   `   I
- " ' — , a M mana ww=<¤¤* '^“:‘l;’I§;“§,:'f”¤‘Ã,Ã2gîwÃnnrqeglml
  ' -   '·*r’   “`''’ , jj 
·- ar   ~=l·= =·· =·=¤ ~·;;*;:;1,;£;;i;§§.îiêrîlîïlëfgîêf§§ÉEÃ;z,;w“:.;
***2   r- `·.· îî ëël¢“€¢il¤§ïÉ,§âi§zr;sr:zrsms::1*  ‘"‘" ' “ _
      —.  _ n,,,,,        
*'·î`ÃîÈ·Él'*Vî ·~,"”’;  ÈfgîÈÉî7·;;v7;;,r1:x;2;Il?;;fîmîrîî rr·· îî r...rr··   —r—··   l~·· =r__ _ .
  .   '“3`  
<*> "    `     ·l ^î¤i;Mr\E”t;;n•i¤«l¤l¤M°‘
z A ·· - r ' il vw=w·~?°%::;,1lmiKîî1tlî“
s __ ·l h_ ,   ..·_>- g*;·:1Z‘.&!"‘
  I u H ` BEliqu2r·xuileliru;:«¤¤·l¤¤l*
_ N “‘ au · ` I rgbgmalilâfl
_. ••• _r H 7; CggmplelelP|¤"\‘“!‘*""°'/""lw!
  . . r un animal ë°'33é
  _ "   (   ··   Si9“3‘3z , ngrpute SU"
" ' ' n` _ ri   ·*‘ au bord d U ofgl
N I     .»· , _· ` I ardie_“atu|'€·
 =·?··*·‘“ ‘”3' ”   ``'`3”`' A   http-iifa¤¤°'°t"°“œ`PIc
  I
19

· ‘- Éîî jar" `·
• Sur Iey\q,uë·|’e des hirondelles L · y _ tj
Par Élaywliyte Kcs·l'ewlay« _ " - * '
Ahimahrice ytahtvc g. . Q
_ -"'?’* .. " "C '  
Le retour des hirondelles est chaque année _ ‘ gs __.;\:._o_z_'À1 ·_
|’annonce du réveil de la nature. Cet oiseau     ,   _‘·¢î‘,_`§;§`
populaire, présent dans tout le pays, nous  f`g^,io;; QQ; __·î'°; f
accompagne tout le long de |’été.     ,=·";'ï.ls;·,· .,-azz- rg
_ , i·=i-T ji-  ;«;;:f'É<··~î‘üçîEts;»i «  
Pourtant, cette espece est menacee par la · ‘ W: ,_”   ·_; ·- "`;‘;È‘FL.É'f•*` , ‘-·‘, ··
diminution de ses ressources alimentaires ainsi ’ · · -· ·—— -· -
que par la d€StmCtiOn’ pourtant mégala de ses une habitude et vous souhaitez une nouvelle
lieux de nidifications. . ,
fols, comme chaque annee, nous transmettre
Afin de dûtûI'mll'lûI' l’ûVOlUtlOl'l de I3 pOpLll3tlOl'l vos donnéog Pour Cfgutrogi (foot Uno action
de œt °'S€ÉU qu? len amie tent 'a'Ca"d'€ a laquelle vous aimeriez participer et apporter
Nature, depuis plusieurs annees, recueille des votre pierre o iiediiioe
données sur ces espèces auprès d’un large
public. L’association est donc relais régional,
pour 2012 et 2013, de |’enquéte hirondelle   _ i _
lancée par la LPO au niveau national, ceci en   Deux S°'ut'°"S S °ffœ"t a
coordination avec le groupe LPO Oise qui est   V°u$ Z
relais départemental pourl’Oise. · €¤îl'€Z V¤$ ¤l¤¤¤€€$ en
A . . * H`¤l1dBll€S I' d' t t : .
Cette enquete a pour oblectlf de recenser Enum H èîgâattîc amen sur www
les nids occupés par les hirondelles que l’on _ ' _ A
va observer autour de chez soi jusqu’a leur 'I I "amphssaz la faanla enquete
départ vers de nouveaux horizons. De plus, elle t€"€Chal'9€ab'€ SL"' "°tl'€‘ Sltë '"t€‘l'"€‘t
permetegalementlde connaitre davantage cette Pour toutes informations, n,néSiieZ pas à
espece afin de mieux pouvoir la proteger face me contacter i
aux menaces qui pèsent sur elle (destruction '
de ses lieux de nidifications...). l\/lais pour agir .
efficacement nous avons besoin de vous, et Blandme Kesteman
chaque donnée nous est précieuse ! 03 62 72 22 50
Pour oertoino dientre Vous Cette enquete est blandine.kesteman@picardie-nature.0rg
• Le œ·l’onr des busards au 1>riwl’em1>s
Par Sophie Declevcq,
Àytiwlahricc Ytœhtvc
Dans le cadre de notre action d’identification réalisées par un bénévole etune salariée. Dans
des terrains de nidification des busards dans l’Aisne, l’Oise et dans la Somme, une vingtaine
les pleines egrleelesi et tout particulierement de participants, petits et grands, amateurs et
le Buserel Cendre, Pieerelie Newre nreeese confirmésse serltimrrlerges elarls le mondedes
Plusieurs sorties peut evvrendre e repérer eiseailx vivant elarls les plaines agricoles. Se
Cas mîastuaïx rapaces et comprendra lau" teniral’affût de la moindre silhouette mobile sur
Compo amen ' fond de ciel, sur étendue jaune de colza ou sur
Au cours du mois de mai trois sorties ont été dégradé de vert tendre a vert foncé selon qu’il
20

'!
s’agisse de blé, d’orge ou d’escourgeon. Une `·‘ï""
fois l’oiseau repéré, les participants s’exercent ' `
aux critères d’identification d’un rapace, d’un
corvidé ou d’un pigeon, et apprennent a ne pas .  
se laisser influencer par la lumière rasante du —
soleil couchant.
La persévérance, la patience et l’intérét pour
la nature ou qu’elle soit, ont été récompensés
par la visite des mythiques busards. En vol de
déplacement ou en activité de chasse frôlant
les cultures, trois espèces ont été contactées : __ _ ’
le Busard des roseaux, le Busard saanuuanan Lgavra ¤¤m¤t¤¤· la Blaraau al Eurava--- autant
et le Busard cendré. Les participants ont aussi d ESPECÉS d't€$ Cofnmunes dont " faflt aU$$'
  d’ObS€|·\/er les autres espèces des S6 SOUCIÉF. Des predateurs que representent
plaines et chemins ruraux : la Perdrix grise, les busards ÉUX 9_"Én'V0"€$ Comrtle la Bruant
le Bruant proyer, le Faucon araaaraiia, le Jaana la Patamttta ala aa aartaga alapattal
entiérement de nos pratiques.
• Nickées Je busards = la 1>vos1>ec+ioy\ ba+ soyx yleiyx I
Pax 'Blavwlivœ Keshmavi
Àyximahicc v\a+uvc
Le jeudi 19 avril 2012 quelques membres du vont étre surveillés par leurs prospecteurs
groupe de protection des busards se sont attitrés.
réunis pour préparer la nouvelle saison de . , ..
. . . Ce programme de protection permetd ameliorer
prospection des busards. Celle-ci a egalement . , .
. . , . . . de plus en plus les connaissances sur I espece,
ete loccasion de faire connaissances avec . . . . ,
P. . . . . aussi bien au niveau des effectifs qu au
ierre, Florian et lV|anon, trois stagiaires de . A ,
. . niveau comportementale. De plus, grace a la
BTS Gestion et Protection de la Nature venus . . . . . ,. .
, localisation des nids ainsi qu a la surveillance,
pour prospecter sur le secteur d Hangest-en- . . . A . .
. , . . certaines nichees peuvent etre protegees
Santerre, jusqu au 20 juillet. , . .
d une destruction eventuelle, notamment lors
Al’heure actuelle, la prospection bas son plein des moissons. Cette protection peut étre de
avec prés de 15 bénévoles passant des heures différents ordres : sensibilisation et travail
aux coins des champs a l’affût d’une silhouette auprès des acteurs concernés (agriculteurs),
de rapace. déplacement des nichés, élevage des jeunes
. . . . en centre de soin...
Ces efforts de prospection ont a ce jours payes
puisque a l’heure actuelle une quinzaine de  
couples de busards cendré et saint martin ont ·   _   .... g _,
été déterminés en Picardie. A ces localisations  
de nichées s’ajoute une quarantaine ‘ (   -   _
d’observations d’individus des trois especes _ __,_.   ,î;_   ·`i_ L .t_—j'+-"·Q*~a~#*
de busards présentent en Picardie : le busard    
Saint Martin (le plus commun dans la région), ` *   · ·`   `4 *"‘·   _ · ..., ,` a .
le busard Cendré (plus rare en Picardie) et le _ K " ` -
busard des roseaux (peu présent en Picardie). `
La prospection continue donc afin de trouver \ `
encore davantage de nids et ceux déja trouvés `•—
21

• A laH‘ey¤l‘ioy¤ ales aâvicuH‘euvs = i>eywlay¤l‘ les moissoyls, iwoiéâeoyls les
lmsavals l
Par Blavwlivre Kestemavr
Àyrimalvice v~al’wre
Tous les ans, au moment de la moisson, destructeurs de campagnols. Un couple et
agriculteurs et naturalistes se trouvent leurs jeunes peuvent en consommer plus d’un
confrontés au même probléme. Que faire des millier a chaque saison. Contrairement a ce
especes animales protégées parla loi qui vivent que beaucoup semblent croire, les trois quarts
dans les champs (et notamment des poussins du régime alimentaire du Busard Saint Martin
qui ne volent pas encore) et risquent de se faire sont constitués de campagnols, bien qu’il ne
hacher menu ? Les busards font partie de ces dédaigne pas a l’occasion insectes, jeunes
espèces. lapins, passereaux et batraciens.
Contrairement aux autres rapaces qui nichent Avec quelques 13 000 couples la
dans les falaises ou les arbres, les busards, France héberge pres de la moitié de la
qu’il soient « cendrés >> (des migrateurs qui population européenne de busards, les
reviennent d’Afrique fin Avril), ou « Saint-   1 deux espèces confondues. La Picardie en
Martin >>, font leur nid a méme le sol. En   ;. compte pres de 300. Un patrimoine qu’il
conséquence de la disparition de leur Éë';   serait dommage de laisser disparaître,
milieu naturel, les steppes herbeuses ·· ""_ afln que la plaine agricole reste synonyme
et marécageuses, ils ont trouvé dans - ‘ de vie. Que faire si vous trouvez un nid de
les champs cultivés un milieu de — busards en cours de moisson ? Un grand
substitution. _ oiseau brun s’envole a quelques
_ _ q.< —.;——= . _   metres devant la moissonneuse
Les femelles pondent trois ou rquatre W   ? Cela srqnale a eeup sur la
oeufs dans une simple coupe d herbes   presence ulun nid de busard-
S€çh€S' Les pîwssms nassentcourent "  ° ` Dans |’urgence et pour ne pas bloquer votre
JU"` pour Serjvoler Courant JU'"€t· travail : si le nid est découvert a proximité
Incapables de sénv0|€l' l0l's du passage immediate d’une friche ou d’uné parcelle de
des machines, les pousslns ss font happer r haute yegetation non moissonnée, y dép|8Cer
[far les molssonneuses-batteuses, souvent 3 les ieuries et la Coupe du nid (à 15 metres
Imsu des ag"'CU|t€U"S· maximum). On peut aussi, après avoir enlevé
C’eSt pourquoi, partout en France, des les DOUSSIHS du nld, passer la molseonneuse, la
actions sont menées par les associations de barre de e0Ulï>e relevee, de l'3ç©fl 3 ne l'eC0|ïel°
protection de la nature avec les agriculteurs que |e^9f3l¤.`|3 paille restantrsur pied et replacer
pour la protection des busards. En Picardie, aUSS't°t8p"€S'€ md p"°V'S°'œm@nt·
|’assoclatlon Plcardle Naturelavec |’alde Ide Ensuite dans tous les eae appeler des que
benevoles lfllieF\/lêflli pOLl'l' |Zll‘Oli€g€l' les fllCh€€S possible Picardie Nature r une equipe de
de la destruchon- Ces beneVOle$_VOm· dans le bénévoles pourra intervenirafin quela protection
respect des Culture? et des proprletes, assurer des busards ne perturbe pas votre travail, pour
un rePere9e de nids, et prendre en eeeerd faire un suivi de la nichée et répondre a vos
et en collaboration avec les agriculteurs, les queeiierle
dispositions nécessaires a leur sauvegarde.
En protégeant les busards, c’est aussi les Blandme Kesteman
récoltes que |’on protege. U3 62 72 22 50
bIcl'.kt 'd'-t.
ces rapaces sont en errer de grands an '“e °‘ °'“""@*"°“' '° ““ "'° °'9
22

° MHZ ¤ IBS 1>}\0q,u€$ au C€Y\‘|’v€ de Saul/câavdc
Pur Luë·l’i·I’iu Dupuis
Ckuvâée ale mission phoques
Chaque année, plusieurs naissances de   S"' Ilette
Phoques veaux-marins sont 0bSel'vé€S en bâiê   __ Echouage : 23 juin 2012 en
de Somme ou se trouve la plus importante   Réserve Naturelle cle la baie de
population de cette espece en France.   â Somme
_ _ _ _ _ *. · · Motif d‘échouages : Jeune sépa-
Sulte a À de mauvaises À conditions QI-2'.L":····~. ré prématurément de Sé méré
meteorologlques ou a des mises a l’eau
précipitées de la colonie durant son temps de .
. , , Tatlhou
repos a maree basse (provoquees par des _ _ _
activités humaines pratiquées a moins de 300 _ Eîïrîâârge · 291***** 2012 au
metres. du repostolr), de? jeunes Ehoques non ,. M0rrrd,éch0UagéS Z Jérmé $épa_
emanclpes se re rouven separes. e eur mere. ‘ ré prémémrémém dé Sé méré
N etant pas autonomes, ils se laissent deriver
jusqu’a s’échouer sur une plage. Bono
D’autres, atteints de maladie ou blessés, ainsi Echouage : 29 juin 2012 au
affaiblis, se laissent dériver jusqu’a s’échouer Houldël
sur Lmé pjagé Motifd‘échouages : Jeune sépa-
re prematurement de sa mere
Les animaux échoués sont ainsi transportés a
l’annexe phoques du centre de sauvegarde de Tibidy
la faune sauvage de Picardie Nature ou ils sont Eérréuégé Z 29 mm 2012 au
soignés jusqu’a leur retour en milieu naturel. Hourdel
L .. . d Ph Motifd‘échouages : Jeune sépa-
a Ipremlere nnalssance r e À oque veau- ré prémamrémém dé Sé méré
marin, de la saison, dans I estuaire picard a ete
g(b;(érvêeêlÈ320j:in 2012. Le premierjeune s est Tavéég
u UI .
I Echouage : 29 juin 2012 au
Comme chaque année, le centre de sauvegarde Hourdel, I
s’est fixé une thématique pour nommer les Metlfld echouages : Jeune sepa-
phoques recueillis au centre : les îles françaises. œ prematurement de sa mem
C Gargalo
Le centre de sauvegarde accueille  r E¢h¤¤a9€ ï 29I¤l¤ 2012 aw
actuellement 10 phoques. `   - Hoqrdeîlr ,
··· 1-* \`___ Motif d echouages : Jeune sepa-
Retrouvez chaque semaine, des nouvelles ` \- fé Pfêmâîufêmenïdê S3 mère
et des photos des différents phoques
soignés au centre de sauvegarde sur notre IVIHKHÉGH
site Internet I Echouage : 29 juin 2012 au
_ ' ~ Hourdel
  - .· Motif d‘échouages : Jeune sépa-
·-·,=   ré prématurément de S3 |’T|èI'€
23

__ . Piana Triagoz
_       Echouage : 29 juin 2012 au " ·. Echouage : 29 juin 2012 au
'wr  en Hourdel   _ Hourdel
`   re Motif d‘échouages : Jeune ' __?_ Motif d’échouages : Jeune sépa-
    séparé prématurément de sa ré prématurément de sa mère
' mère
Oiéron Vous pouvez soutenir les actions menées
Echoua e_2o.uin eoieau pour les phoques par Picardie Nature en
çà" Hourdeig ` 1 parrainant un phoque au centre de soins !
  Motif Cyéchoiiages i Jeune Pour cela, il suffit de se connecter sur le-site
. ' Séparé piémétuiéménjdé Sé internet de Picardie Nature et de choisir le
' mère phoque que vous souhaitez parrainer.
• Dernieres nouvelles de lu colonie de phoques
Pour Luë·l'i·l'ia Dupuis
Chargée Je mission Phoques
Mai 2012 marins ;
-11 SGBHCGS de t€l'l'3|l'l Z 1 3€l'|€l'll'l€, 2 l'Tl8l'|t|l'Tl€S NOUS avons egalement participe à Line etude
ef 9 rerresrres = menée par l’Université de La Rochelle sur les
— Au maximum, nous avons recensé 265 Phoques gris. Neufindividus ont été capturés en
Phoques veeux-marins, dent 39 femelles baie de Somme et equipes de balises GSM qui
9€Sî3¤î€S et 80 Phoques 9FlS L permettront de connaître leurs déplacements,
- 3 déyéngemems évee mises é reéu des le temps passéaterre... les premières données
groupes de phoques à meree besse ont ete récoltées permettent de voir que les phoques
observées et 5 interventions auprès d’activités observés en baie de Somme fréquentent aussi
humaines a proximité des reposoirs ont été la baie d’Authie et les eaux anglaises...
réalisées ;
— 17 animations ont été proposées gratuitement Juin 2012 _ I I _
au grand public et ont permis de sensibiliser Le Sufvelrranœ €$t'V@'€ 3 ete mise en Place
4538 péiéémiéé ; dès le 2 juin et se tiendra jusqu’au 25 août. La
Nous Sommes iriierveriue e 4 reorieee eur présence sur le terrain est quotidienne : suivi
des memmiieree meririe échouée morie _ 2 dela popu|ation,protection des zones de repos,
ii/iereouirie Commune ei 2 Phoques VeeuX_ sensibilisationdupublic...Lapremière naissance
de Phoques veaux-marins a été observée le 20
juin. La météo défavorable zforts vents, orages,
pluies... est probablement responsable de la
première séparation prématurée mère—jeune
constatée et de |’échouage du jeune, alors
à accueilli au centre de sauvegarde de la faune
      Ã i   ‘“’ Au cours de ce mois de juin 35 séances de
terrain ont été mises en place.
· Au maximum nous avons observé 289 Phoques
veaux-marins et 87 Phoques gris. 15 naissances
ont été observées en baie de Somme ; 3 jeunes
24

se sont échoués, prématurément séparés de Dés animations gratuites sont proposées,
leurmére (2 sé sont échoués vivants ont intégré chaque jour, au grand public depuis la mi-juin.
le centre de sauvegarde et1 s’est échoué mort) 42 animations ont été réalisées, ainsi 4732
Au cours des séances de terrain, nous avons personnes ont pu être S€“Sib"iSé€S·
réalisé 13 interventions sur des personnes Nous sommes intervenus sur 6 échouages : 5
pratiquant une activité a proximité des groupés Phoques veaux-marins (dont 2 jeunes vivants)
de phoques. Nous avons constaté 8 mises a et1 Marsouin commun.
|’eau des groupés.
• Le 1>c+i+ jouvyml Je la surveillance cs+ii/ale
Pur Laë+H’iu Dupuis
Ckavâée Je mission phoques
Les premiers écovolontaires sont arrivés le équipes de 2 ou 3, nous nous placions à
samedi 2 juin : 2 personnes pour le centre de différents points stratégiques de la baie : les
sauvegarde et6 personnes pourla surveillance postes de comptage et de sun/ei//ance, mais
estivale. Tous ont participé activement aux aussi le point d’observation, destinéàinformer
comptages sur le terrain, a la protection des toute personne désireuse de voir et mieux
zones de repos et a la sensibilisation du public. connaître les 2 especes de phoques en baie
de Somme. La sensibilisation du public tournait
principalement autour de la nécessité de ne
pas déranger les couples mére—petit Phoques
veaux marins aün d’éviter une séparation
      · . . _._._ ;·— irréversible. La sun/ei//ance consistait à
" ` " "¢ I ·   ' compter les individus des 2 especes, à repérer
  - .· " -” ` une naissance potentielle et s’assurer que
  — ·— __     il · I les promeneurs n’approchent pas à plus de
  ·_  __         400 m dos phoques. Cela permettait aussi
r _ É   _   L    de sïnstruire 'sur les différents oiseaux de la
gp   H p     É,     région. L’ambiance au gîte permet de se sentir
*§· lg? ai Q. ‘ · ’ ' ?    · *——-*‘· _=  immédiatement intégrés et uti/es, nous faisant
oublier la dureté du climat Picard en ce mois
Vendredi 8 juin dejuin !»
Solenn, 22 ans, provenant du Lot-et- _ _ _
Garonne nous fait part de ses premiers gamîd':96 wm h b.t t I . d
sentiments : « Aprés une présentation rapide mî:_É’ magnîfwâim aliztâlll nîgnéîge É
de la baie de Somme et de sa faune atypique, . . . ’ .
nous, écovolontaires, avonsétémisensituation Pmard'6 Nature depws quelques îmneçs et
des l’aprés—midi. L’obsen/ation à la longue îï|;O|î;:Fî;;·rî]€dU;îgt èîîm:n5€nî§m'îîaijotîé
vue nous a valu une lon ue marche dans la . . ` .
vase, faisant siaanappar îles couinements de b°"î"" °°"""'$S""œ,°"°’ "’ B8'9 de S°"""""’· W
nos bottes. Les sorties terrain se déroulant pratique la randonneg le kayak et le batçab"
assez tôt et plutôt tard dans la journée, nous Jya'°ïe les ÉCOVO/Ontams à mœux la Cçnnama
apprécions le soir de prendre une infusion qui êërî;;îgnîî'gag§§ gîtêîrtî§nZUêt"ɧggîSé
çïuîgîgzîgîfîléîlscîgïgaïgfgîiî îevoégglïeggî sont peu à peu estompées, laissant place au
glissement sur la slikke. La petite histoire de la
25

semaine .· 2 ecovolontaires parties en equipe s’occupe des nombreux visiteurs, transmet
pédestre au nord de la baie, ont rencontre un leurs observations et les accompagnent
essaim d’abei//es les poursuivant. Macha et chaque jour 7h00 du matin du côte de la
Marie suivies à la VHF par Regis, ont pris leur Mol/iere .· les dunes nous offrent un spectacle
courage à 2 mains, ont surmonte leur peur et incroyable et une vue sur la mer imprenab/e...
ont ainsi pu continuer leur suivi de la popua/tion Nous faisons partie d’un tab/eau vivant, il pleut
de phoques. A leur retour au gite une infusion du sable sur nous et le vent nous fait vasci//er
les a réconforte. La meteo nous a permis de temps en temps... La colonie de phoques
d’effectuer une sortie en bateau, ce qui nous est au repos et proüte d’un soleil fort agreable
a permis de mieux différencier les 2 especes installe pour la journee... Nos yeux aguerris
de phoques qui peuplent la Baie et aussi de comptent presque une centaine d’individus
pouvoir faire des photos qui seront exploitées sur les reposoirs et parfois meme dans le ciel,
par Christine pour la photo—identi17cation des les nuages copient ce paysage unique. Al/en
individus. Ma/gré le temps instable et venteux il maintenant l’heure de rentrer pour que tous
la surveillance estivale pu être accomplie par se racontent la matinee passee... Le dejeuner
les ecovolontaires et j’ai pris beaucoup de est convivial et autour de cette belle tab/ee de
plaisirà en faire parti !» 8, nous sommes sou/ages d’apprendre qu’un
Samedi 23 juin bebe phoque retrouve échoué, a ete pris en
, . charge par nos membres ce midi ! Ouf ! Cette
Celine, 30 ans, provenant du Nord de la . . . ,
. , petite de 10kg, jo/iement nommee «lslette»
France, est passionnee de photo, elle a , .
, . est en tres grande forme grace aux attentions
decouvert la baie de Somme autrement... , , ,, .
. . . apportees par les decouvreurs et lequipe du
«Entre pluie et beau temps, nuages et ciel c/am . , .
. , . , centre de sauvegarde qui la prise en charge !»
la baie se couvre et se decouvre au hl de leau.
Les marées propices à la decouverte de la Samedi 30juin
faune et de la Hore nous devoi/ent/eurs secrets Maxence, 21 ans, provenant du Nord de
de /’aurore au crépuscule. Au loin, on croirait la France, participait pour la seconde fois
entendre des couinements et l’on distingue a la surveillance estivale : « Une nouvelle
de nombreuses silhouettes longues, épaisses semaine s’acheve en baie de Somme. entre
et sombres...tres vite, de sympathiques soleil ec/atant et nuages menaçants, les
ecovolontaires de Pic’Nat viennent à la ecovolontaires de PicNat ne menagent pas
rencontre des curieux venus admirer les leurs efforts. Ces derniers jours ontete marques
rois de la baie. La plage permet d’admirer le par /’apparition d’un nouveau petit phoque
paysage et de prendre du repos ,· certains y au centre de soins. Apres de longues heures
photographient la nature, d’autres campent à lutter contre le courant, la petite femelle a
en buvant un cafe ou des infusions et pique- üna/ement pu rejoindre sa congenere. E//e a
niquent sur place car des evenements heureux alors beneücie de toute /’attention de lequipe
sont survenus les 20 et 21 juin derniers. Les de soigneurs. ll reste cependant beaucoup de
yeux grands ouverts et plein de ma/ice, tous travailà accomplir et beaucoup de personnes à
sont aux aguets pour decouvrir avec bonheur sensibiliser aün d’eviter d’autres echouages.»
les petits phoques. L’equipe des gi/ets bleus
• Suivi +éIémé+viq,uc de Pkoqucs âvis
Par Laë+i+ia Dupuis
Chargée de mission phoques
Les Phoques gris (Ha/ichoerus grypus) peuvent (îles Molénes et Sept-îles) sont sédentaires et
étre observés sur le littoral français entre reproductrices. Les Phoques gris sont présents
Dunkerque et Brest. Les populations bretonnes en baie de Somme depuis 1988. Ils étaient
26

_, intéressant de mener une étude sur les
_ a - déplacements et l’utilisation de l’espace et des
· _ °.'   ressources par les Phoques gris en Manche.
` U .. _     Un projet de suivi télémétriques de Phoques
  · `_    ~·- = R K 1 gris en France a donc été initié parle Dr Cécile
   "e"`·' ·. ` ` Vineent de l’Unlversité de La R0che||e_ Deux
f  gà l'   · ,__;`··.’,`É" sites ont été choisis pour la poses de balises
  _, · râ      , ` GSM Sur des individus de plus de 45 Kg ;
    ,_ Te;  et s . Molene et la baie de Somme.
  . ‘'-'  . -ses-     .   ··i' ‘· -—··*i   r _ _ _ _ _
` ·Ã ' 1, " `   `     ,., C est 3mSl ClU€ du lundi 28 mal au vendredl 1er
` ` ` ```` *—*’ juin, une quinzaine de personnes (C.Vincent,
initialement presents uniquement hors période eeents _ ONCFS, membres du QRMM,
de reproduction,soit de marsaoctobre. Depuis Vetetmelleel et membres de l?’leetClle)_ ent
2007, ils sont présents tout au long de l’année eepture et equipe 9 Pneques Que en bete de
et depuis 2008, cinq nouveaux nés (blanchons) Semme-
ent ete retrouves eeheuee dans Ieetueue Les 9 balises collées sur les poils du cou des
Les etîeetts luexme ne Phequete gue sont animaux, tomberont a la mue suivante, soit
observes en periode estivale, pourlannee 2011 au printemps 2013- Les donnees enregistrées
ils étaient de 85 individus. Depuis quelques par ies paiises permettront de suivre ies
années des Phoques gris sont observés tout au depiaeements des animaux de Connaitre ies
long de l’année sur le littoral situé plus au nord temps de repos a terre et ne piengees Les
dela ïetîgnî eemme le be'e de Semlueiçi le phoques ont été également munis d’une bague
be'e u ut 'e* e ste uee deux Cape (Gus` ez numérotée fixée a la nageoire postérieure qui
et B|ene`NeZ) en Ce|e'e' permettra une identification de chaque animal
Les taux d’accroissement rapides de la è lens terme en ees d’eene¤e9e·
population des Phoques grislet les teuf de Les plemleles elennees récoltées permettent
reproduction quasi-nuls, calcules ces dernieres Ctebsenrer un domaine Vital tres Vaste aiiant
années en France montrent une immigration de ia paie de Seine a Zeeiand aux Pa;/s_Bas
d’individus provenant d’autres populations en passant par ies eaux angiaises
européennes. Il est donc particulierement
‘·®t F""
S mm BGE Cette étude initiée par l’Université de La Rochelle est
co-financée par l'Université de La Rochelle et la Région
__   __ Poitou-Charentes. Les partenaires de ces captures
M imm   g ·/V A" sont l’Université de La Rochelle, l’©NCFS, le zoo de La
9     Flèche, |’Université de Liege et Picardie Nature.
ju jl   Les membres de Picardie Nature ont participé a ce
" Belgique
, ,,,, et projet dans le cadre du programme d’étude et de
Q Èj ,··—;t  protection des phoques de la baie de Somme et du
j È Tilt   Ftanœ centre de sauvegarde de la faune sauvage, actions
Z ij '   _ financées parla DREAL Picardie, le ConseilGénéral de
I È "  y la Somme, le ConseilGénéral et les fonds européens.
i  Élilï ' —`* 100
ëaîîh.     fr e e lil?}
........ tr.,} A   CÈn·n·¤s .:;%L>l;, "âïîïàîuâ  
27

« L’essentie/ pour moi, ce n’est pas ce que représentants des sen/ices de l’Etatinteresses
peuvent penser le comite Gustave, le comite ainsi, le cas échéant, que les representants
Theodule ou le comite Hippolyte, c’est ce que des autres administrations mentionnées à
veut le pays... » /’artic/e 1er de la loi du 12 avril 2000 (relative
C’est à Charles de Gaulle, lors d’un voyage à aux droits C/QS. Citoyens dans leîurs re/ations
avec les administrations) les representants des
Orange, le 25 septembre 1963 que nous devons . , . .
, . . , , . organismes, etablissements, entreprises ou
lexpression «comite Theodule>>, jugement peu . . . , , . ,
, . . . . . associations interessees et des personnalites
democratique mais expression qui a, depuis,  
. qua/iüees.
la vie dure. Paperasse, temps perdu, paysage
administratif labyrinthique aussi,ce quin’est pas Indépendamment des attributions que lui
totalement faux... Et pourtant, pour peu que la conferent les lois et reglements, chaque
sagesse et l’objectivité guide leur composition, commission a vocation à connaître, à l’initiative
les commissions administratives jouent un rôle du representant de /’Etat, de /’ensemb/e des
réel et de plus en plus important. questions se rapportantaux politiques publiques
. . dans le champ desquelles elle est instituée. Elle
Elles ont pour Objet de p€rm€ttœ’ awdela de peut comporter le cas échéant des formations
l’instruction administrative des autorisations ,.., ’ , , Ã .
, . . specialisees appe/ees a connaitre de questions
de toutes sortes, que sexpriment des avis d, . , I Il . . I.
qui au plan national ou local reflètent une etermlnœj Omql;6 ce 6;-CI Implquerf un
connaissance des gens et des territoires, une îï/îjnrêlî/ dîçé Gîunîspgggelgêîtîcg/îèrguiêrzî
appréciation pratique des choses, une certaine , . . . , .'
. .. , . . . . . dune de ces formations tient lieu davis de la
sensibilite face a la rigueur administrative de . . . . .
,. . , . . commission lorsque ce/ui—ci est requis dans le
linstruction des demandes dautorisation de h d , d ld. f .
toutes sortes. c amp e competence e a ite ormation.
Sauf s’i/ en est dispose autrement par le texte
qui les institue, la composition, /’organisation
La Consultation des Commissions et le fonctionnement de ces commissions et de
. . . , , . , / f t' ’ '/' ’ t f' ’
aatttttttsttattvas, placees aupres des autorites âfgîé §g’Q§[;f§S;jQ§f§;îî;;§tîÉ" ms p""
de l’Etat et des etablissements publics
administratifs de l’Etat, est généralement Voilà pour les bases législatives ou
rendue obligatoire par une disposition législative réglementaires.
ou réglementaire, préalablement aux décisions
prises à l’égard des usagers ou des tiers.
Le Décret n°2006—665 du 7 juin 2006 relatif à
la réduction du nombre et à la simplification Trés tôt, Picardie Nature a commencé, avec
de la composition de diverses commissions Jean—Marie THIERY qui en a été le pionnier,
administratives, indique en son article 8 : puis avec son fils Patrick, à coloniser certaines
.. . de ces commissions. En particulier celles qui
« Dans le champ des politiques publiques , .
. , concernent la faune et la flore (detention et vente
relevant en tout ou partie de la competence de dammaux par exemple) les fameuses ICPE
/’Etat, il est institue, dans le departement ou la . . , ’ , .
, . . . . , . (installations classees pour lenvironnement),
region, des commissions qui reunissent, sous .. , .
, . , , les carrieres, et plus recemment les sites et
la presidence du representant de / Etat, les
28

paysages, l’urbanisme, les espaces agricoles, publiques, réforme d’esprit« libéral >>quipousse
l’eau, les déchets, la répartition de certains les services de l’Etat a faire faire plutôt que
financements publics comme ceux de l’ADEME faire eux—mémes) et les Lois de modernisation
ou de l’urbanisme, etc., contribuant a faire de de l’Etat qui en sont issues ont profondément
Picardie Nature un interlocuteur écouté. modifié le paysage administratif. Qu’en penser
, . . . au`ourd’hui?
Il sagit de faire entendre une voix, celle de la I
défense de l’environnement, du respect de la Nous avons senti une trés nette inflexion
Loi, de dénoncer des situations d’exploitation dans la position de l’Etat quant au rôle
abusive de la vie sauvage et des ressources des commissions, peut-étre plus écoutées
naturelles, mais aussi d’apporter une expertise qu’auparavant et, en tous cas, réunies avec
` î ' ' u u u ' u i' i '
et de donner a conna tre des elements de bea co I s de re larte et or an sees et
contexte parfois inconnus de l’administration préparées avec beaucoup plus de rigueur.
elle—méme... . , .
Nous avons senti une ecoute plus attentive et
Il s’agit aussi d’encourager la recherche une évolution trés nette de l’état d’esprit des
ui v ` ’ vi , i i . uv ` i ' u
de sol tons fa orables a len ronnement comm ss ons La Go ernancea5a nstalle ne
plaider la cause de l’économie de l’espace, forme de respect de la parole des <<minorités>>
des ressources et de l’équilibre des territoires, associatives et personnalités qualifiées des
expliquer aux membres des commissions un commissions, ce qui est nouveau.
point de vue, encourager les services de l’Etat Les Commissions aralssent de lus en lus
a faire front aux pressions, faire pression pour . . p , . p,, p.
que l,Etat applique la Loi quand elle Contrarie constituer un lieu de preparation etd elaboratton
desintérêts particuliers des décisions, bien qu’il ne nous soit pas
  toujours possible de vérifier la continuité des
Picardie Nature est membre aujourd’hui positions prises par les commissions et leur
de nombreuses commissions ou elle y est traduction dans lesautorisationsadministratives
représentée par des associations sœurs. . . , . . ,.
Tout cela nous amene aujourd hui a penser qu il
Au bout de quelques années de cette faut s’y intéresser plus que jamais.
expérience, il s’avére que lorsque les
commissions fonctionnent plutôt bien, elles
constituent un remarquable lieu d’échange . . . , .
et de débat Gest en Gilet lbpportunité dun Certes les commissions, bien que reduttes
contact direct avec des élus locaux des par la RGPP Sum (Encore tmp) n0mbœuS9S'
responsables de l’administration, les Préfets Qsttëë 'I ?,ag't_ dy assurer une pœseuœ
9UX_rnêrn9S Dans CGS Commissions finissent regultere, detudter prealablement les dossiers
par se forger une vision, une «doctrine>> dans qu' leur sont SOum'S’ ue S9 œnuœ ulspumble 8
la maniére dont sont abordés et débattus les ue? moments pas toujours prauques pour œux
dossiers Une « Urisprudenœ » S9 forge peu qui travaillent, certes nous ne pouvons compter
à peu éelon le type de dossier C9 qU,il est que sur nos bénévoles et que le chef lieu n’est
important de savoir, c’est que le Préfet suit pastuujuurs proche'
|’avis dos commissions dans la majorité dos Pourtant, ilfautyétre, au moins dans certaines
cas et que cette jurisprudence va ensuite servir dbntrg 9||@S_
d’appui aux services instructeurs dans leurs N rr t , t dih _ d
négociations avec les porteurs de projets ou ous îâvuns 9 GC ue un Our Onzon 9 CGS
demandeurs diautorisalionsl commissions en mettant en regard de chacune
d’elle leur fondement réglementaire et leur rôle,
celles dans lesquelles nous sommes présents
(plus de 70 !), des exemples de dossiers traités
et ce que nous pensons avoir contribué a
La RGPP (Réforme générale des politiques changer...
29

Ce tableau, quiexplique succintementquelques d’impuissance alors que la, nous avons notre
unes des commissions, est révélateur des motadire!!
enjeux sur lesquels nous militons avec les
autres associations de protection de la nature
de la région depuis des années et des projets
que nous dénonçons souvent avec sentiment
Nous avions récemment, dans un article intitulé
« Les commissions administratives placées Rappelons lool d’abO|•d’ ooo oonlralrornonl par
auprés des préfets. Pour en finir avec des idées oxornplo a liDlso ool possède de nornbroox Scot
fausses...>> et publié le 15 mars 2012, présenté approovosl la Sornrno nion possède pas (l_o
l’action de Picardie Nature dans le cadre des Sooloo grand Amiénois le sora proohalnornont)
commissions placées auprés des Préfets de et ooo rnolns de la rnolllo des Communes
Région otoos3oooortomoots· de la Somme est couverte de documents
La Direction départementale des territoires o"~'roomsmo· Dans Io S¤mm€· los oossiors
et de la rnor de la Sornrno (DD-l-l(/l _ ox DDE) présentés correspondent donc surtout a des
a présenté le bilan de la prornloro annoo de demandes individuelles de particuliers et de
fonctionnement de la CDCEA (6 rnolsl_ Crooo notaires (Notamment dans les communes non
par arrolo préfectoral oo 12 rnal 2011, elle a dotées de documents d’urbanisme), les cartes
été maéé en piééé ééné la sémmé le 30 mai Foiiiiiiiiiiëiês si PLU ainsi que des r>r¤i€iS
par le préfet de Région, qui lui a assigné, 'moortoots'so'os:
conformément a la Loi de modernisation de
l’agriculture et de la Péche dite Loi MAP,
l’objectif de réduire de moitié la consommation
des espaces agricoles dans le département soit
50% de 900 hectares par an !
A cet effet, sont soumises mensuellement a la
commission pour avis (consultatif), toutes les
réductions de terres cultivées ou cultivables
correspondant : Soit a des demandes
d’autorisation de construire en dehors des «
parties actuellement urbanisées >> (PAU — Voir
notre précédent article) dans les communes
non dotées de plan d’urbanisme En phase finale
de leur élaboration, aux cartes communales
et plans locaux d’urbanisme (PLU) situés en
dehors des Schémas de cohérence territoriale
(Scot) approuvés. Rappelons que les études
d’élaboration des plans d’urbanisme doivent
maintenant étre complétées par une évaluation
des incidences de l’urbanisation sur l’espace
agricole...
30

Surface Avis
, . D 0 défavorables Surface économisee
Categorie de demandes A correspondante /¤ de la (en mi)
(en ma) commission
Bâtiment agricole (hangars, poulaillers, serres ,... ) 45 13.5 183 511 14.2 1 1 800
Habitation hors PAU dont le demandeur est 11 3 3 30 484 2 4 19 357
exploitant agricole ' '
Habitation hors PAU dont le demandeur n`est pas 223 66 8 799 738 61 8 201 780 554
exploitant agricole, lotissements ,... ' `
Equipement (Eoliennes, photovo|ta'ique au sol,
extension de camping, stockage de boues de 55 16.5 280 118 21.7 7 139 390
vidange ,... )
Divers non défini -- 2 500 0.2 - 2 500
mm du 30 mar .u 31decembre2D11   1293851   M1 13; Sm 12-7%
utotal
Enfin, l’avis de la commission a été suivie parle des chemins existants >>.
préfet, soit défavorable lorsque la commission
l’était, soit favorable dans le cas contraire dans
15 cas, principalement lorsque des raisons 10cartes communales etPLU ontété examinés
techniques lejustifiaient, soit4.8 % des cas. par la commission, représentant 165.67 ha
. . . , . . ouverts a l’urbanisation hors PAU, dont le PLU
La commission a par ailleurs 6mIS un certain , .
. . d Abbeville (145 ha).
nombre de vœux, repris par les services lors
de l’instruction des demandes. Par exemple On retiendra que, majoritairement, les
auprés des opérateurs éoliens, « la commission communes concernées ont tenu compte de la
ademandé que les opérateurs conçoivent leurs préoccupation de la Loi Map, sauf une carte
projets (éolienne, plateforme de maintenance, communale et un PLU qui ont reçu un avis
poste de livraison, chemin d’accés) dans un défavorable. Plusieurs documents d’urbanisme
souci de gestion économe de l’espace agricole. n’ont reçu un avis favorable que sous réserve
Leurs projets doivent prendre en compte les d’imposer une densité plus élevée des zones
limites culturales. La ponction opérée sur ouvertes a l’urbanisation, en particulier pour
les terres agricoles et la forme de la parcelle les communes desservies parles transports en
agricole qui en résulte ne doivent pas entraîner commun (Gare SNCF).
de difficulté majeure pour l’exercice de l’activité N . d h . rt. 1 d
agricole notamment en termes de manœuvre OUS (îSSal9rîjnS’ .înS Ullpmc am 8 IC î’1 6
pour les engins agricoles. Les chemins d’accès \éO1;'êEÃ2nî!·A. GS Intîjrmlîàçns Conœman GS
ne doivent pas étre trop longs et étre proches 9 'Sœ 9 9 'S€'
31

    ‘· ` -.f'·:"·*— " ' " ' `
.n ,.;l·.·)t·». ~ r-- ,··.~¤
. . . îî^`§‘*É;f"â  .   ‘ ·l      _ l
De plus en plus de riverains se plaignent       `_··ii 
· . A · ' VFE *1*-’ ‘*-. ·=-· ,_ <..- -¢>·" si
de la presence de depots de gravats qui *%î?ï_j_t&z*"°“" ‘;=,e.r_·         
s’apparentent plus a de véritables décharges r. l    
.i*Z. · · ,.-   `*   r·:"¥—.f_   ·’f; ¤·à.,= I nai-:7
sauvages.       î«_5î; £;t,tIiI;;_;t ·._g· ·-··_g 5  
  .er——: r ·r·-·   .=·a` .      
  > —..=   ——'     
  ._—-;  r  ‘-  
r · ,. ~.;:· I ff--? -·--—··>_.. <.   L _, ·i._ . _..>e»ft·e s;+»i—+s\,,t ~
Il n est pas rare de croiser sur les bords des
âhemzïê drîs pems tîs df gravatâ degîœf pîr installations de stockage de déchets inertes
desda isa hs pîu sç FPU ëurî Oïlt ëî lc? EU S (tam) doivont faire l’objet d’une autorisation
du d'T“î"à   ex'? 6 p°“t   OU d‘f"h'€î€â“ prefectcraie. Cet acte administratif signifie
I;_P6IIîIaîS îéÃ;II?;"VîïIîFI; Câîesïn erëndu qu’une procédure de contrôle des matériaux
Quelques—uns de ooo dépôts Concernegt deg 3 lieu ët fait l’0bj€t d’un suivi. Céla apporte ta
I . I CI. I I . garantie que des matieres polluées ne sont pas
V9 gmes Conêequen S’ epassan p USIEWS enfouies et ne risquent donc pas de contaminer
milliers de metres cubes notamment sur les I,€nVIIOnn€m€m
communes de P|achy—Buyon, de Corbie et en `
périphérie d’Amiens.
Face a cette situation scandaleuse et face au
. , . , . , ris ue de ollution,
Or il savere que ces depots nont aucune q p
autorisation. De ce fait aucune garantie
n’est apportée quant a la qualité des
matériaux enfouis et au risque de pollution de
|’environnement. Il n’existe actuellement que 2 ISDI disposant
des autorisations adéquates. Il semblerait donc
que de nombreux entrepreneurs choisissent
une solution de facilité illégale pour éliminer
La ré Iememaüon est O mm CIEIIB IBS leurs déchets au détriment du développement
9 p U ’ d’une filière de valorisation et de recyclage.
  _'t_ ;   "a   I_A_    if '.\Iii.·I —I »     i _ Il est produit chaque année pres de 3 millions
 ES   \ —i‘€‘î“~;;>.ï.r—I` I.   \tÉ?~I`   3 jf? Q . l de tonnes de déchets du BTP sur l’ensemble
· ' t. 1 .     ··! ti V, 3- ·,i-_ ; . . . . . ,
\ —l I ' I ‘ i;_   r I I ·'v=;·‘   I Li     î dela Picardie dont 1 million est traite dans des
‘ ,4 ~   t j . - \ s _-°' _i i. ,".-'rl,_·'; , . ,
  tj tj ’·   -e _ r 2I \   t—lI~_= ¤ structures adaptees et autorisees. Il reste plus
l·»I~iI‘·;'—§<_I\‘       It) __   ..·—   de 2 millions de tonnes de déchets perdues
.·~`?ï .,“~I T "  i       dans la nature...
    ·   *·î  
  ·-a   sw   ‘i·i fr" ·»   r .    
  . '  r' T      
 fr ``·.     e-.=·r      *`a ”i‘i*r    " 
" . fla - ,   ni-.    TL   - tek L.    
"      .5*            1
  t   i  
  -  am e  ·«l«°Fîï·*.:·-   ·—·' r ·..'.·— et  
32

En effet, En 2005, I’association régionale Picardie Nature
reprenait le flambeau en effectuant d’abord une
démarche auprés du préfet pour qu’iI effectue
de nouveau des analyses du sol et fasse
. . I I t ' ' td” I t
La Cour d’AppeI d’Amiens vient de rendre g2_§\;îooîëoîZîSd(èïL;ïrîlîlz olëoggrïna emen
un arrét important dans cette affaire 9 '
d’enfouissement de terres contaminées par des Le préfet considérant que ses services avaient
PCB, qui a débuté en 1994 a St Quentin. fait leur devoir, adresse alors une fin de non
, recevoir a , laquelle
A cette epoque
. ., , . .. Les
Une entreprise de BTP, la societe Bionne (filiale ontorltoo orolootoroloo do lo Sommo ot do
goîlïlîl/èîiëlî Grîîln/Uîncgçnîgroïle êzîrîtlgxoëî I’Aisne publient alors des arrétés préfectoraux
. , p , ` . interdisant la commercialisation de certaines
le terrain elle a echange des terres calcaires ooooooo tononont do ololn lonot loollvlto
provenant d un œîram agnœle 8 Malssemy. la traditionnelle de péche et de fumage d’anguiIIe
10km de St Quentin) appartenant a M. Delalieu dons los oton S do lo Homo Sommo
contre des terres issues de I’ancien site de la 9 '
SPEDILEC. Ces terres étaientconnues pourétre
polluées puisqu’un inspecteur de la DRIRE avait
écrit dans son rapport d’inspection au préfet,
en janvier 1995 : « d’aprés les faits constatés
la société Bionne a exploité illégalement une
carriere et contrevenu aux dispositions prévues Los doux oooooiotiono olofonolnoo or ll/loirro
par I’articIe 16.1 de la loi 76-663 du 19 juillet Frison ovooot ol,nno oooooiorign looolo
1976 >>, puis de conclure :<< il est exclu que cette , .’ . -
terre contenant des traces de PCB serve de d9nY'mnn,6m€nt depws .1995 Sur œ même
. , , , .. dossier, etaient scandalisees par plusieurs
remblai pour le reamenagement d une carriere olornonto _
située en zone agricole   je suggére d’imposer ï_ I I _ _ _
la remise en état des lieux sous astreinte >>. 1- La 99m9"9 9"999 9 M9'S$9mY POU" "999‘/O"'
_ _ _ les terres polluées n’avait méme pas fait I’objet
Pendant prés de 10 ans I’association Aisne drama déclaration en mall·la_
Environnement a mené un combat juridique ., . . .
qu’eIIe a malheureusement perdu malgré une 2' I`? pmpn€ta'œ’ M' . Delaheu ,8 tOU]OUr§
. , . , refuse que les terres soient enlevees, malgre
expertise favorable decidee en 1998 par les loo orooooitiono ol,EDl: do loo ronronolro
mbunaux comportement plutôt étonnant, sauf a penser
qu’iI y ait d’autres déchets enfouis.
3. Alors que les services de I’Etat cherchent des
33

sources possibles de pollution des rivieres, ils L’Etat devrait superviser l’enlevement de
ne semblent pas tres motivés pour procéder ai ces terres. Nous espérons que les services
des analyses de terres polluées enfouies dans concernés procéderont ai des analyses du sol
un sol crayeux, tres perméable situé au droit de pour évaluer la dispersion des PCB et mieux
l’©mignon, un affluent de la Somme, également comprendre les phénoménes de pollution de la
touché par les PCB. Somme au départ de St Quentin.
4. Et le plus fort, deux arrétés préfectoraux pris
en 1997, prescrivant l’enlévement des terres de
Meteeemy ent ete ettequeepet le nrerarieteire Les polychlorobiphényles sont des composés
et ont ete annules par le Tribunal Administratif ot.oenoontot.eS oonnuS SouS te nom de oytatene
e’Am'enS· Le nrefet n’e1en7e·e teneppet ne ees ou d’arochlor, vendu par le groupe Monsanto
innennente Qn nent een etennert En ten lee bien connu oiono le rnonoio de la onirnio et de
deux eSSee'et'en_S  eteptendteml reeennnen} l’agriculture (agent orange pendant la guerre du
que la fonctionnaire etait en conge maternite a Vtettnon oeSnet.bant Rouno_Uo me-t·S OGM mt
teneene et nereenne neven ete eeeigne nenr Apres 1980, la France oonriniio o en orooiiiro
Smvte le neee·er · alors que les PCB sont déja reconnus aux Etats-
t Ie TGI de gt Quentin rend een Unis comme toxiques. Ils sont principalement
jugement. utilisés comme fluide hydraulique dans les
transformateurs électriques mais aussi dans
l’électroménager, les peintures, les pesticides,
etc...
200 congénéres existent ayant pour
caractéristiques leur grande voire tres grande
Les deux associations décident aussitôt de Stabtttté Chtmtqœ Seton le "0mb"@_d’8t0m@S
faire appel de ce jugement. Le 17 novembre de Chtoœ QUI IBS C0mP0$@nt· tt $@9lt dont? de
ai |’audience de la Cour d’Appel, leur avocat Substfmœs très Pëtstetemtes dfîns le nat'~"'9·
plaide sur leur recevabilité et leur intérét ai agir, IGS Sedlments en _P@"t'C'~l_t'9*'· ew S aCC'~lm'~lt@nt
sur les seuils réglementaires en vigueur, sur la dans le Cham? attmematœ et ee concentrent
non prescription des faits et sur la toxicité des dans IGS 0t9@mSm@S V'V@"t$· AINSI IGS POISSONS
pCB_ gras comme l’anguille, se nourrissant sur les
sédiments de la riviere Somme et les phoques
Dane de la côte picarde, situés en bout de chaine
alimentaire, en accumulent dans leurs réserves
de graisse, parfois ai de fortes concentrations.
Les PCB sont connus pour altérer la
reproduction. Ce sont des perturbateurs
I _' _ _ _ _ hormonauxentraînantdesanomalies sexuelles,
La tenacite de Picardie lnlature etde l’association notemment enez teS poissons (augmentation
evneneele elee r>rer>r·ete·ree n’E§en9e^¤e le Henne du nombre de femelles et disparition ooo mâles,
Somme est ennn teeempeneee meme S' _'~me malformation utérines ...). Ils altérent également
certaine amertume et quelques interrogations teS défenses immunitaires, phénomène bien
pe"S'Stem· étudié chez les phoques, augmentant leur
Que de temps perdu pendant teuuet teS BCB sensibilité aux maladies infectieuses.
ont pu s’infiltrer et dégrader les écosystémes
pour longtemps.
34

Picardie Nature, association régionale de Artois—Picardie qui démontre le mauvais état
protection de la nature et de l’environnement, chimique des nappes d’eau souterraine de ce
s’est intéressée a l’étude d’impact du projet secteur mais également des eaux de surfaces
d’aménagement de la ZAC de Croixrault. Nous contaminées par les HAP (hydrocarbure
souhaitons aborder quelques points mis en aromatique polycyclique).
avant dans le rapport et estimons que cette . ,
, . . . Nous nous interrogeons egalement sur la
etude est tres insuffisante. , , , ,.
presence en annexe d une etude sur limpact
Nous trouvons tout d’abord trés curieux que acoustique de ce projet de circuit. Pourquoi la
soit présenté uniquement le dossier <<loi sur présence de cette étude dans un dossier loi sur
l’eau>> du projet d’aménagement de la ZAC de l’eau ? Un tel projetdoitpourtantfaire l’objetd’un
Croixrault. Cette nouvelle enquéte publique fait permis d’aménagement avec étude d’impact et
vraisemblablement suite a une modification d’une présentation lors d’une enquéte publique
du projet initial d’aménagement de cette ZAC (Art. R123—1 du Code de l’environnement) mais
(activités de logistique). aucune demande ne figure dans l’enquéte
Aucune présentation officielle de ce nouveau publlqua
projet n’a eu lieu, nous ne connaissons donc
pas réellement la base de ce projet. Certes, ce
site se trouve assez éloigné de zones humides
ou de cours d’eau et la géologie du site ne
démontre pas une grande vulnérabilité, mais
cesjugements ne sont valables scientifiquement
que si nous avons tous les éléments a notre par
Connalssanœ POUHGS Bxammen la «sur-création>> de ZAC sans fondement
Il semblerait, a la lecture des documents, qu’un économique fiable et la destruction quasi
circuit soit envisagé sur prés des deux tiers de irréversible des terres agricoles. Il existe
la ZAC. l\/|ais nous n’avons ni connaissance, actuellement prés de 500ha de friches
avec certitude, du type d’activité envisagé, ni industrielles dans le secteurd’Amiens Métropole
du type de véhicules (voitures de tourisme ? sans projetd’aménagement viable etdurable.
Fwd? lourds .7 Vomîlœs de Compémiop   ni de Le projet d’aménagement de cette ZAC, avec
a frequentation, ni des conditions d utilisation. . , . .
Difficile dans ces conditions de définir les notamment la Constmctlçn dune p'SCm€’
. . , . , en pleine zone rurale depourvue de toute
incidences qu aura ce projet sur I eau. -
desserte de transport en commun nous parait
Des puits d’infiltrations sont prévus ainsi que en totale contradiction avec les préceptes du
des noues paysagéres de rétention d’eau, développement durable et du maintien d’un
mais il n’est pas fait mention de bassin de service de proximité. Un projet totalement
décantation ou de bacs dégraisseur. Qu’en est- dépendant du transport automobile releve d’un
il des éventuelles fuites d’huiles ou de liquide illogisme manifeste dans une conjoncture de
de refroidissement (hautement toxique) au raréfaction des énergies fossiles, de lutte contre
faible coefficientd’évaporation ? Est—il envisagé les gaz a effet de serre et de prix élevés des
de les laisser s’infiltrer dans la craie ? Ceci carburants.
nous paraît en contradiction avec le SDAGE . .
Compte tenu des enjeux importants
35

d’aménagement du territoire et des Picardie Nature apporte son soutien a
contradictions relevées dans cette étude, |’association ADDSOA de Croixrault qui lutte
Picardie Nature émet un avis négatif sur ce contre le projet de stadium automobile!
projet.
Picardie Nature poursuit son combat contre le des fins purement financières, au profit du seul
projet de la société de BTP Ramery qui prévoit promoteur.
la création d’une ferme usine de 1000 vaches
iaiiièœs i D’autres solutions existent, moins dangereuses
et plus respectueuses du bien étre animal.
Picardie Nature apporte tout son soutien a
l’association Novissen et vous propose de nous
rejoindre dans ce combat en signant la pétition
«|nterdire la création de la plus grande ferme-
usine de France>>.
Parce qu’i| faut défendre une agriculture
paysanne de proximité et de qualité, parce
que ce projet est une menace pour le monde
agricole, parce que ce projet est un risque pour
la biodiversité et la qualité de |’environnement,
signez la pétition l
Cette étable industrielle va inévitablement
accélérer la disparition des petites et moyennes
exploitations. Ce projet s’inscrit dans une
course effrénée a la productivité intensive a
` · l   '1 É 1000 manifestants ce sont réunis le samedi
l A i I É 23 juin dans le centre ville d’Amiens contre le
  projet de ferme des 1000 vaches de la société
  Ramery.
I ` l l î#"*°^""‘ NïwRE  ' ° ·I A l’initiative de |’association Novissen ce
i \ .,   lr _i       cortège a été l’occasion de rassembler un grand
 SF  xi-   , Q. *7;- ti nombre d’associations dont Picardie Nature.
% I:     i     Cerassemblementafaitle voyage dela l\/IACU
,;  , ,i,· A  l` " _ɧ,X` \_,§ jusque |’Hôte| de ville. Le défilé a fait une pause
  · · L  `Q_   SÈ ï " sous la préfecture où les représentants de
 a · ` "` "°?" * * Novissen ont fait part de leurs inquiétude a M.
Cl€Si SOUS ie Soieii et i€S Viiiin€S que piUS de le Préfet. Ce fut également |’occasion de faire
passer le message dans un centre ville bondé a
36

|’occassion de la féte dans la ville et des soldes. J  "   . ï
- · I
Arrivé sur la place de |’Hôte| de ville notre Qg  x  l ·—l
Président, Patrick Thiery, a renouveler le '   l ·œj, ·
soutien de Picardie Nature a NOVISSEN et à È. \—     Ml
' · I   l
confirmer   · ~ `î&
‘ rg ;’ ` *'*-`§_` ` _;·ïï;;~: A-,-gi ,— L.
  ‘   ·"~t";¢’é€â§'i· yf=·g>ï*h,
  lît .   `îr É
, lâ sa  __
g S ’ «· . ii;  i 
La décision est entre les mains du Préfet mais NOVISSEN afin d’inten/enir auprés du Préfet
il vous est possible d’écrire conjointement a M. de la Somme pour interdire définitivement ce
le Ministre de |’Agricu|ture et a Mme la Ministre projet Ramery a Drucat—Le Plessiel et Buigny-
de |’environnement en suivant le modèle de St Maclou.
Defaçon pratique,l’agroécologie se base surun la biodiversité par la constitution de refuges
travaildu solqui ne bouleverse pas sa structure qui vont attirer également une faune et une
et présen/e sa vie, une fertilisation organique flore auxiliaires utiles aux cultures. De par les
fondée sur l’utilisation des engrais verts et activités proposées pour la mettre en pratique,
du compost, des traitements phytosanitaires elle est un moyen de créer ou de maintenir des
constitués de préparations a base de plantes liens sociaux et intergénérationnels.
qui se dégradent sans dommage pour le
milieu naturel. Le choix judicieux des variétés
de légumes et de plantes les mieux adaptées
aux divers territoires et la mise en valeur des
especes traditionnelles locales sont gages L’agroécologie peut se pratiquer dans les
d’une réelle autonomie et d’une alimentation différents types d’agriculture, mais aussi dans
saine. Sa mise en œuvre se fait dans le soucis le cadre du jardinage familial. C’est cette
permanent d’économiser l’eau et l’énergie derniére voie que Picardie Nature a choisi de
afin d’éviter tout gaspillage et de favoriser développer pour toucher un nouveau public
L     W   I afin de le sensibiliser a la nécessaire protection
·' _   *·-   il de la biodiversité et a l’arrét de l’utilisation de
_ , , ' S- `   __,_ .· —   produits chimiques de synthése.Au niveau des
  f»_f ·     F" particuliers, aucun réglement ne s’app|ique et
_    ji _     lusage des produits chimiques demeurelanregle
      I aussi bien dans le potager que dans le jardin
  _j:r`- Z   d’ornement. Les produits sont une chose...
  mais les pratiques en sont une autre, car
  |’uti|iSation des désherbants et des insecticides
 ”'·_,Q;. "    ··É;_ɧî.f  îj" É est très souvent inadaptée et mal réalisée. Les
  ; ";ÈÉ·È">*`   _·__ L AV" surdosages sont légion avec pour résultats
"fjîifîîî  j_   des pollutions, des atteintes aux plantes et
  " '”’    ' ` `  `     ` '   "   `'`` ' `   aux animaux sauvages et directement lors de
37

l’emploi, a la santé des utilisateurs. d’économie et de qualité des aliments produits.
Grace a des changements de techniques
(culture sur buttes, semis sous couverts...),
une certaine autonomie, sans pour autant
aller jusqu’a l’autarcie, peut étre facilement
Picardie Nature a souhaité investir ce domaine atteinte et générer des économies (baisse des
et cette cible que sont lesjardiniers amateurs en dépenses équivalente a 1 mois de salaire pour
créant le , les ménages a revenus modestes).
pour atteindre plusieurs buts.
L’agroécologie
En tout premier lieu, contribuer en proposant
, de faire se rencontrer et échanger des
car les jardins, quels qu’ils soient, sont bien personnes de tous horizons et de tous ages
souvent dans les zones urbanisées les derniers afin de rétablir les connexions et restaurer des
refuges de biodiversité, notamment pour la pratiques simples, adaptées aux lieux etquiont
faune (oiseaux, insectes, micro—mammiféres, fait leurs preuves.
reptiles...).
Pour le moment, le réseau fonctionne par
Méme si les lobbies de la chimie continuent la tenue de stands, d’ateliers de jardinage et
de présenter leurs produits comme étant peu l’organisation d’événements plus conviviaux
nocifs pour la santé, il paraît aujourd’hui évident tels que visites d’étude de jardins, piques—nique
que le premier principe de précaution veut de thématiques...
s’en passer totalement. Les principes de base
du jardinage agroécologique passent par l’arrét
total de l’utilisation des produits chimiques de
synthese afin de
Le jardinage agroécologique est une réponse
tout a fait adaptée a la
puisqu’elle peut étre mise en
œuvre partout, méme sur de trés petites
surfaces de culture, et dans une recherche
recherches de Chateau—Thierry. Les communes
de DOUE, JOUARRE et S|GNY—S|GNETS sont
concernées.La principale modification est qu’il
Dans le recueil des actes administratif de gîaîqîlîà îîâeutïlîîjgîjSîüîeîëxehydrocarbures
Seine et l\/Iarne du 28 juin 2012, apparaissent 9 "
3 arrétés préfectoraux modifiés portant sur Cee projets que neue ne Veutene pas ee
la réalisation de 3 forages de recherches par eenetetteent de ntue en ntue evee des
la société Toréador sur le permis exclusif de tneeutettee destinées untquetnent e teeeutet
38

l’opinion publique. Plus que jamais restons Vous trouverez oi—dessous l’avis de notre
solidaires. President, Pariok Thiery, transmis a Madame la
Ministre de l’environnement dans le cadre dela
consultation publique.
Madame la Ministre,
Fortuitement informés de la mise à disposition au pub/ic, par voie électronique, de documents dans
le cadre de /’instruction de demandes de permis exclusifs de recherches d’hydrocarbures nous
avons découvert que ügurent plusieurs demandes qui concernent les départements de /’Aisne et
de /’Oise.
La mise à disposition tardive des demandes ne permet ni aux citoyens, ni aux collectivités de
s’exprimer dans de bonnes conditions. L’adresse électronique permettant de recueillir les
observations du public n’a d’ail/eurs été ajoutée sur la page du Ministere que le 15 février 2012.
De méme que la possibilité de répondre par voie postale n’a été rendu possible qu’au mois de mai
! L’absence de transparence réelle et de débats démocratiques est parfaitement dommageable.
E//e entache la légitimité des autorisations qui seront le cas échéant données par /’administration.
Néanmoins /’association Picardie nature, membre du collectif « Carmen », qui regroupe de
nombreuses associations et plusieurs centaines de citoyens, entend inten/enir à ce stade. Carmen
est né de la volonté popu/aire, en début d’année 2011, dans le sud du département de /%\isne
(02). ll s’associe pleinement aux autres collectifs citoyens et associations, au niveau national, qui
redoutent les conséquences irréversibles liées à /’exp/oitation des hydrocarbures emprisonnés
dans les roches de schiste.
L’opinion pub/ique a découvert tres tardivement et avec stupéfaction que de nombreux territoires
étaient concernés par des projets d’exp/oration et d’exp/oitation de cette ressource dite « non
conventionnelle », ceci sans aucune concertation pub/ique préalable. Des le départ, la popu/ation
et les E/us n’ont pas été consultés, bafouant ainsi les regles démocratiques de transparence sur les
grands projets qui nous concernent.
Les re/ations privilégiées qu’entretiennent les industriels du pétrole avec le gouvernement,
la pression du lobby pétrolier sont te/les que les autorisations ont été délivrées sans aucune
précaution. La popu/ation, les élus, les associations continuent de faire savoir leur mécontentement
et leur opposition pour que cette « nouvelle » ressource fossile ne soit jamais explorée ni exploitée.
Les préoccupations des citoyens dont nous faisons partie sont extrêmement fortes. E//es ont été
re/ayées des le printemps 2011 par des groupes parlementaires, pour demander /’abrogation pure
et simple des permis de recherches déjà accordés et l’interdiction d’exp/orer et d’exp/oiter les
hydrocarbures non conventionnels. Cette nouvelle ressource énergétique, qui n’est pas encadrée
par une /égis/ation spéciüque, représente une véritable aubaine pour les industriels qui veu/ent
exploiter à nimporte quel prix, envers et contre tout.
La loi adoptée le 30 juin 2011 et promulguée le 14 jui//et 2011 interdit uniquement, pour
l’exp/oitation, la technique de la fracturation hydraulique, moyen technique qui permet de récupérer
les hydrocarbures de schiste. Cette loi autorise indirectement et implicitement /’exp/oration et
/’exp/oitation de cette ressource non conventionnelle par d ’autres techniques, tout aussi destructrices
pour l’environnement et la santé humaine.
La fracturation hydraulique qui est autorisée parla loi à titre scientiüque n’est pas sans conséquences
car le cocktail de produits chimiques utilisés lors de ce procédé technique peut se retrouver dans
les nappes phréatiques. Outre At/antique, les analyses des eaux proches des forages ont révélé
que des produits tels que les benzenes, éther de glycol, acides polyphénols se retrouvent lors
d’ana/yses de /’eau à proximité des forages.
39

De plus, s’ajoute à nos préoccupations, le fait qu’i/ n’existe pas de distinction claire entre les
différents types d’hydrocarbures dits « conventionnels » et « non conventionnels ». Les titulaires
de permis conventionnels peuvent donc se livrer à /’exp/oration de mines d’hydrocarbures non
conventionnels, tout comme il est difücile de faire la distinction sur le terrain entre les forages
expérimentaux de recherches et les forages d’exp/oitations.
Les hydrocarbures de schiste sont enfouis dans la roche à plusieurs mi//iers de metres de profondeun
bien en dessous des nappes phréatiques. Certains dangers sont à craindre concernant les forages
puisqu’i/ faut forer un nombre conséquent de puits, à peu de distance les uns des autres, dans les
différentes couches géologiques.
ll y a que/ques mois, des tremblements de terre se sont multipliés en Angleterre. Un lien de cause
à effet a été avancé par /’United States Geological Survey entre /’exp/oitation des gaz de schiste
et l’activité sismique. Les roches emprisonnent des bactéries et des gaz qui peuvent remonter
en surface de maniere incontrô/ée et dont on ne peut estimer les interactions mu/tip/es avec les
produits chimiques utilisés par les pétroliers.
Le risque de contamination de la ressource en eau est à lui seul un motif incontournable pour
appliquer le principe de précaution. Nous ne pouvons penser que les produits injectés pour
/’extraction ne resteront pas dans le sous—so/, ils migreront alors inévitablement de maniere
incontrôlée. ll semble impensable de suivre /’évo/ution exacte des üssurations à plusieurs mi//iers
de metres de profondeur Cette contamination de /’eau a d’ail/eurs été démontrée récemment
aux Etats—Unis par l%\gence de Protection de /’Environnement (EPA) pour la vi//e de Pavi//ion au
Wyoming et Dimock en Pennsylvanie.
Bien évidemment, /’exp/oration pour la recherche, puis /’exp/oitation d’hydrocarbures engendrent
des bouleversements dramatiques sur /’environnement en matiere de faune, de Hore et de
paysages en général. Les allers et retours des camions nécessaires sont inévitablement sources
de nuisances sonores et visuelles autour des puits, ainsi que l’uti/isation des machines lors des
différentes phases d’exp/oration et d’exp/oitation.
L’impact réel des émissions de gaz à effet de serre lié aux extractions de pétrole de schiste ne fait
pas /’objet d’étude précise à ce jour ll faut bien entendu prendre en compte /’énergie nécessaire
à /’ensemb/e du processus industriel pour procéder aux forages, aux transports ainsi que les
dégagements de méthane qui se produisent lors des extractions ou de fuites comme cela s’est
produit aux Etats-Unis.
Oui peut garantir de maniere sûre /’étanchéité des puits qui subissent des pressions répétées et
qui peuvent se üssurer ? Qui peut afürmer à 100% qu’i/ ny aura aucun risque de po//ution des
ressources dans le futur ?
Comme beaucoup de collectifs citoyens et associatifs, Picardie Nature redoute les conséquences
irréversibles liées aux techniques de fracturation, méme à titre expérimental, raison pour /aque//e
nous demandons qu’aucun nouveau permis ne soit attribué ainsi que /’abrogation déünitive des
permis de recherches et d’exp/oration de gaz et d’hui/es de schiste qui ont été attribués sur tout le
territoire.
Nous sommes donc radicalement opposés à /’octroi des autorisations sollicitées et nous demandons
aux Ministres et aux autorités concernés de ne pas accorder les permis sollicités ou à tout le moins
de surseoir à les examiner jusqu’à la modiücation du Code Minier et à la tenue d’un débat pub/ic
national et local.
Conüants dans l’intérét que vous portez à la préservation de la santé et de /’environnement, nous
vous prions de croire, Madame la Ministre, en notre considération la plus distinguée.
Le Président de Picardie Nature,
Patrick THIERY
40

• Pôle découverte e·I· anima·I'ion nahwe
• Le Fes·I'ivaI de I'Oiseaa e·|' de Ia Na·I‘are = re·l'oar sur la 2·2·ème éa(i·I'ion I
Par Sorkie Declevcq, R
/-\v«e»·« ace M+m 7
Le Festival de |’©iseau et de la Nature est né en
1990 d’une volonté de faire découvrir la beauté
et les rôles écologiques de la baie de Somme
et des autres milieux naturels du département ‘* ` ·
par le biais des oiseaux. Chaque année, "
|’association Festival du Film de |’©iseau et de " ` i mmm, 
la Vie Sauvage organise l’événement, soutenu ·~. l *  aa  _ _
par ses différents partenaires. En 2012, i . ` _ I i
28 structures ont proposé des activités de i` · —  Ã _   .-·— `
découverte nature : du 21 au 29 avril, le public
pouvait ainsi plonger dans ce fabuleux monde propose également des sorties en avant-
au travers de diverses activités. première : dans ce cadre une balade nature au
Les bénévoles actifs et Salariés de Picardie cimetière La Madeleine d’Amiens fut |’occasion
. . . . . pour le public de s’initier a |’observation des
zlîiïîspïrïîpêgtiâu §îï\:_Éèg6É:lS giliîiœëë oiseaux a l’aide de jumelles. Le cortège des
. . . ’ . ’ . . espèces liées aux parcs et jardins des villes
ëîîiseheos. 6€ë©;ïè€îaC<è;î§ffèîl€§ëÉïîrggcîëveirtî était au rendez-vous, une manière de rôppëlëf
grange gëionie de phoque Veau Marinpën le rôle de ces espaces de nature dit plus
France : espèce a frimousse sympathique, les êîiE_]gmëî’ aeîiëgîgë U2iêOrï?£€LÃ1t?àîiîiîT§atïî
phoques suscitent une forte curiosité mais n’en biodiversité
oublions pas moins le comportement a avoir '
pour présen/er cette espèce sauvage. L’engouement pour les sorties proposées
... .   tt"t' ' "t,
DE par S? ¤¤S·*·¤¤ geographw ¤==rt·P~'·¢œ— ÉȀÀî.É·§`ÉÉ"lÉ‘SÈQÈÉTQÉZÉÈÉTÉÉÃGÈÈÉGÈÈTG
il Ciîëîngêîgss ei ïëèe ïâiîaciiî nïggîâg météo houleuse du mois d’avril. Les sorties
au Bois de Cise 3 Semis aux partiéipants de ont été rendues possibles par |’imp|ication de
. . . . . ' , ' t t ' 1
¤9mPœ~¤œ œs P“€"°'T‘€"?S S· ¤8rt·¤~··€rS Èa'îîÃî§Ã`Ã`lÉSâ’ïÉîd,ÈîÉZS°'èlPÉÃaîlîaîiîî ÃÈ
Zinsiiigëî ggiïeëoï É) Èvîrsëî ggâeîzîcî plaisir d’observer et de décrypter la nature sous
cà; U y 9 p le soleil ou entre deux averses.
Enfin, le Festival de l’©iseau et de la Nature
• Les ckaaves-souris sons le alex/an·|' du 1>rojec‘|'enr...
Par Sébastien Levog
Ànimahav bénévole
Avec un minimum de connaissances, un En face de moi 27 personnes curieuses d’en
diaporama bien « rodé >> etquelques heures de apprendre sur nos gentils chiroptères. Après
travail (2 tout au plus) essentiellement pour se la présentation de la famille, des préjugés
préparer aux fameuses questions du public, il et autres légendes ..., les gens semblent
est grand temps de passer a |’action l particulièrement intéressés par la préservation
ainsi que la protection des espèces (d’ailleurs
41

`, , · I nous sommes tout de méme entrés en contact
" ` ., ~' " avec des pipistrelles. Le tout dans un silence
‘ H_4· religieux.
_ e   1 _     ._ —· La soirée se termine par quelques discussions,
À _ ' _ ` __ " une partie du groupe serait intéressée
a ` ]m*... par d’autres sorties nature (notamment
rc,   " li"   sur les micro—mammiferes : musaraignes,
~ ' ».r___ " — campagnols...). Si quelqu’un se sent prét pour
" ` _._ lllr animer, je fournis le public et la sa||e...
_ i   __ Le plus dur est de se lancer mais comme
  le dit le dicton : « Fais toujours ce que tu as
_ peur de faire ! » Le principal est de diffuser les
"emere e’eetre`eUX ee"? rePe"t'e evee une informations de maniere la plus simple possible
pheteeeme d en men de "'ehe'r)· au maximum de personnes novices afin qu’elles
Pour la partie questions   peut être un grand soient Sensibilisees et puissent agir en faveur
moment de solitude, examen reueei i ours de l’envirennement (un veu eemme le deviee
de Picardie Nature juste a côté du logo...).
Il ne nous reste plus que la partie terrain, et la
pas évident, un petit ventfrais indigne d’un mois Merei e teue lee Pe"üeiPeme· eux eeleriee de
de iuin et pas assez d’0bSCU|·ite Cornprornettent rassociation Picardie Nature, a rassociation de
née eherreee mais e force de pereévérerree protection de |’environnement de Hénencourt.
• Fîhayss la ym·I'uvc  
Par Élaywlihc Kcrrcmah
Àyximœhricc hahvc <<=· __ r
Le 12 et 13 |\/lai 2012, Picardie Nature, comme .·
beaucoup d’autres associations au niveau r  
national, a fété la nature ! ~
Installé au cœur du parc de Samara, entre er  
archéologie, acro-branche, atelier jardinage... Q ’ E  
Picardie Natureatenu un standsurlathématique e L   __ -». “··
dela biodiversité au jardin. Avec ce beau week- l- e   ` r ·.
end ensoleillé plus de 250 personnes sont , ·— 4 «. .e *
passées au stand de l’association. l' 1
Certains se sont seulement renseignés sur
l’association et ses activités, tandis que d’autres pouvaient découvrir tous les secrets de la
se sont documentés sur la biodiversité biodiversité au travers de l’exposition de
au jardin et pris note de la méthode de Iassoclatlon
construction de nichoirs... Pendant ce temps, Apres le déjeuner du samedi, une quinzaine de
certains enfants, confortablement installés, ont personnes se sont baladés dans le parc a la
construit des gîtes a insectes a installer dans recherche d’insectes et découvert notre outil :
leur jardin dés leur retour de cette journée au Clicnat pour partager leurs obsen/ations.
Cœur de la nature La féte de la nature : Un week-end de
Puis, lors d’une pause repas, les visiteurs découverte nature, de partage, d’amusement...
42

• Les 1>e·l'i·l's éco-ci·l'ogens alu parc
Par Élanaline Kes‘l’ewlan
Ànimalrice na‘l’ure
CetteannéeencorePicardieNatureapoursuivie tel de vrais chercheurs, en identifiant leurs
son engagement avec le PNR Oise Pays de trouvailles faunistiques...
France. Dans le cadre de ce partenariat, nous Pleins de bons moments da œmissa GS et
sommes intervenus dans 23 classes situées au déchan GS ui se sont Concgëisés Iorsgde la
sein des communes du parc. , 9 Fi . . .
fete des petits eco-cltoyens le 14 et 15 Juin.
27 animations ont été réalisées auprés Enfants et animateurs ont partagés leurs
d’environ 400 élèves de ces différentes écoles, connaissances et leurs découvertes de cette
soit sur la thématique du jardin, soit sur la année au travers un rallye. Les enfants ont
thématique de l’eau. également réalisés des spectacles, articles,
. expositions... pour partager leur travail. Une
Tous CGS €nfamS’ du CP au CM.2’ Omdeœuvert belle rencontre pour clôturer une année riche
la nature en cherchant, les malns dans la terre .
. . , . . . en decouvertes.
ou dans la vase, les petites betes du jardln ou
de la mare, en construisant et installant des |\/Iais les petits éco-citoyens reviennent en
gîtes pour les insectes, en étudiant la riviere, septembre !
• Calenalrier ales sor·l'ies = il es·l' ·l'em1>s ale yroàrammer les nouvelles sor·l'ies  
Le calendrier des sorties va vite arriver a
echeance... llnest grand temps de prevoir vos comment faire ?
nouvelles sorties !
Vous souhaitez organiser une sortie ? C’est Rendezwous Sm.:
i’¤¤¤3s·¤¤ É'? Wrtager votre Pa?S'°'È‘ pour la http://sorties.picardie-nature.¤rg
nature et d’lnltler le large publlc a aglr pour sa
preteetten_ Identifiez-vous avec votre compte clicnat, et le
_ _ _ I _ tour estjoué !
Le prochain calendrier couvrira la periode de
eeptemere ggtge mere 20t3_ Pour ceux qui ne détiennent pas encore de
I _ _ _ compte, vous pouvez en créer un, via ce lien.
Pour ameliorer la conception du calendrier,
neee avons ejeeere un netnrej eettj Veee En cas de soucis, n’hésitez pas a revenir vers
permettent de eetetr tree eerttee en ttene l nous ! Nous vous aiderons a saisir vos sorties !
De cette maniere, aucune information egaree, Vous POUVGZ saisir vus propositions ds
une meilleure organisation de rensemble de s¤russlus¤lu’au 29lu¤iista minuit!
vos sorties dans le calendrier...
Avec cet outil, vous étes maitre de votre sortie !
_ _ _ _ _ Une question ? Un conseil?
Vous pouvez rédlger votre descrlptlf, cholslr le
Heu préctem Vous pouvez appeler
_ Aude, Blandine ou Sophie
En cas d’erreur ou de changement d’avls, vous
pouvez modifier vos propositions jusqu’a la 03 62 7222 50
clôture du formulaire !A|ors, a vos claviers !
43

• Prochains vevwlez·vons
Pierre : tâchons de les trouver, les observer,
· SAMEDI 21 IUILLET les identifier et découvrons leur mode de vie.
N’en n’oublions pas la flore, sans laquelle un
bon nombre d’espéces animales ne pourraient
s’exprimer. Cette sortie est accessible aux
Stageiouvert aux naturalistes deitous horizons enfants aeeempagneel
souhaitant approfondir la [question des liens RDV : 14h devant i,EgiiSe de CreiSy_SUr_
etroits entre le monde vegetal et le monde Andene
animal : les chenilles et leurs plantes—hôtes, les , . , . , . .
. . . . Duree .· la matinee —An1mee par: Pierrick DORE
insectes butineurs et les plantes me||iferes... E rt , i H i N d, N i i
Vous pourrez ensuite participer a la collecte nya enana avec au E" mman le auœe
de données permettant d’améliorer les Enwonnement
connaissances sur la répartition des especes C°"ta°t l P- DORE 06 82 22 89 20
en Picardie via l’outil en ligne Clicnat
RDV : liieu et heure de.RDV communiqués _ DIMANCHE 22 JUILLET
lors de linscription (choisis en fonction de la
localisation géographique des inscrits)
Duree .· la journee - Stage sur inscription _ i _ _
Apréveirriurneiieei niet, ieupei piaUe_nieUe Sortie dobservation des oiseaux aux. abords
Animée parl. Sébastien ii/iAiLLiER desimarais de Courcelles et de la Rigole du
Contact : 03 62 72 22 54 avt le 20 juil. 17h N0""@UX-
RDV : 09h00 devant la mairie d’Essigny Le
· SAMEDI 21 IUILLET Petit
Durée : 3h00 - A prévoir : jumelles
Animée par: Nico/as adhérent junior de la LPO
Découvrez la vallée de l’Andelle riche de ses eiencedrée par Roland HERMANT
coteaux secs accompagnés de zones humides Seriie Organisée parl. ia LPO 02
et de boisements, au travers des observations Contact _ R HERMANT 03 23 07 93 48
de la nature : oiseaux, papillons et végétaux ; ` `
les chercher et apprendre a les reconnaître
vous renseignera sur les milieux environnants. · DU 23 JUILLET AU DIMANCHE 5 AOûT
RDV: 09h30 devant l’Eglise de Vascoeuil
Durée: la matinée —Animée par: Pierrick DORE
A prévoir: apparel/ph°t°» fume//GS L Plongez dans le monde des phoques de la
En partenariat avec Haute-Normandie Nature et Baie de Somme au travers diane dizaine de
CZ`:[;g?î;leggRE 06 82 22 89 20 panneaux retraçant l’histoire de leurinstallation,
le lien entre lhomme et les phoques et les
_ SAMEDI 21 JUILLET méthodes de protection. Tous les panneaux
possedent « le coin des petits >> : une partie
spécialement aux enfants.
Sortie pour petits et grands sur la piste des RDV : de 10h30 à 17h30
papillons et des oiseaux du Coteau de Val Saint Salle des fêtes de St-Valéry/Somme
2
«<~"' ......
  Erumcn · AGIR · SENSIBILISER
E'“"l'°“"°'“°“t Association régionale de protection de la Nature et de l’Environnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l’Écologie et de l`Éducation Nationale
Picardie Nature - 1 rue de Cro? - BP70010 - 80097 Amiens cedex 3 - Tél. 03 62 72 22 50
contacté)picardie-nature.0rg - www.picardie-nature.0rg
Association loi 1901 déclarée en prefecture le O4 mars 1970 — siège social : 14 Place Vogel — 80000 Amiens
Siret 381 785 120 00019 — APE 91042 — Imprimé sur papier recyclé