· Ã BULLETIN un un È 4 ` I DU NORD DE LA FRANCE. TOME XV . V (ssoonson) _ N°• 323 A 352. AMIENS _ IMPRIMERIE PITEUX FRERES 32, nc: nn LA néruauqun · I90l;I90I `
EY , *ç?'i·—iÉs ` /$"¤S$ s _ · _ _ v ‘ S0"|E'|`E I IWEEDE Nüilll — A Fllalllllâ y tr ri. il DU Dl·.l.A rl BULLETIN NIENSUEL :, N° 323. - Janvier 1900. - 29° Année. - T. XV. É Annsssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la M rédaction du Bulletin. ai ll. le Président de la Société, à Amiens. ,. Les demandes d’abonnement et les' cotisations, (en timbres-poste), i Q ll. le D' Smsrzux, rue S‘-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. , SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 9 Décem- bre l899, p. 3. — De historic stirpium de Fuchs, par MM. V. Bamnicounr · et Ch. DKQUEVAUVILLEB, p. — Extrait du programme du Con rés des I Sociétés Savantes, à la Sorbonne en 1900 (Section des Sciencexg, p. 10. _ — Ouvrages reçus, p. 11. -— Observations météorologiques, p. 16. I EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX. sémca caxeatts nu 9 née:-mana l899. P1·e'sidence `de M. L. CARPENTIER. · C Coanssronmmcs : 1° Lettre du Ministère de l’lnstruction Publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d`ouvrages venant des États-Unis et de Belgique. 2° Les Sociétés des Sciences naturelles de Batavia, du Kansas et de Breslau accusent réception de nos publications. 3° Le Ministère de l`lnstruction Publique et des Beaux- Arts envoie le programme du Congrès des Sociétés Savantes qui sera tenu à la Sorbonne, en 1900. · 4° Le Ministère de l’Instructi0n Publique et des Beaux- Arts invite la Société Linnéenne à participer à l’Exposition Universelle de 1900. La Société décide que ses publications seront envoyées à l’Exposition. 5° Lettre du Ministère de l‘Instruction Publique et des
.. 4 .. Beaux—Arts invitant M. le Président à lui fournir les rensei- gnements statistiques, bibliographiques et historiques sur la Société, en vue de la participation des Sociétés Savantes à l'Exposition Universelle de l900. · I Ces renseignements devront parvenir au Ministère avant le 20 décembre prochain. 6° Lettre du Ministere du Commerce, de l’lndustrie, des Postes et Télégraphes demandant à'M. le Président de lui fournir des renseignements sur la Société Linnéenne, qui sont indispensables et sont chaque jour demandés sur les Sociétés scientifiques, littéraires ou artistiques de la France ou de l'Étranger. 7° M. Géneau de Lamarlière remercie la Société Linnéenne · des relations qu’elle a bien voulu renouer avec la Société d‘Étude des Sciences naturelles de Reims. M. Albert Noiret, étudiant en pharmacie, chaussée Péri- · gord, 10l, à Amiens, présenté dans la dernière séance ,est admis en qualité de membre résidant. M. Henri Gadeau de Kerville fait hommage à la Société Linnéenne du IV' fascicule des Vieux arbres de Normandie et de plusieurs notes sur différents sujets d’histoire naturelle. Des remerciements sont adressés à M. Gadeau de Kerville. ll est ensuite procédé au renouvellement partiel du Bureau. . Sont nommés : M. Gonse, président; M. Choquart, secré- taire·adjoint. Le bureau est donc composé comme suit pourl‘année 1900: MM. Gonse, Président. . Du Roselle, Vice-Président. Brandicourt, Secrétaire. , Choquart, Secrétaire-Adjoùtt. i Spineux, Trésorier. · i Ledieu, Bibliothécaire. i Le SOCI'É(ûif€·Adj0I•R(, . F. Cnoousnr. +
; .. 5 _ DE HIST ORIA STIRPIUM de Fuchs. Un ami m'a oifert dernièrement ce qu'il appelait un « vénérable bouquin de botanique » et dont je crois inté- ressant de dire quelques mots. C'est un in-folio couvert en parchemin, malheureusement en assez mauvais état. Le titre et les douze premières pages manquent et en maint endroit il est rongé par l`humidité. Seulement à la lin j’ai pu lire Commentariorum de stirpium laistoria finis et au haut de quelques pages Plantarum hùtoria. L'ouvrage est écrit en latin et comprend pour chaque plante : son nom, sa description, son habitat et ses propriétés médicinales d’après les Anciens (Pline, Dioscoride ou Galien). Un grand nombre de lîgures, bien faites, beaucoup en gran- deur naturelle, accompagnent ces descriptions. Leur nom est imprimé, à gauche en latin et à droite en allemand. Des annotations manuscrites, évidemment faites par un médecin, indiquent le nom français et vulgaire de la plante, en mème temps que de courtes notes en latin expliquent ou rectitlent l'opinion des médecins de l’antiquité sur les vertus de ces plantes. J’étais très intrigué et j‘aurais bien voulu déterminer mon bouquin, en trouver l’auteur et l’époque. D’après les caractères d’imprimerie, on_me dit que l'ou— vrage devait dater du commencement du xv1° siècle. D’un autre côté, les noms étant écrits en allemand, il y avait présomption pour que l’auteur fût un Allemand. .l'avais, en outre, remarqué des appellations très bizarres des plantes ûgurées. Ainsi, le Perce-neige est dénommé Viola alba; la ` Parisette, Aconitum pardalianches; les Ilanunculus aw·ico— mus, sceleratus, bulbosus, etc., sont indiquées respectivement: lfanunculi prima species sylveslris, Ilammculi secunda species, Ranunculi tertia species, etc. Pour le Geranium il y a Gera- nium I, ll, lll, IV, V et VI, De mème, à la page 350 on trouve L·i....._ -
- 5 .. la figure très exacte de la Bétoine, et aux pages suivantes on voit flgurées trois sortes d'œilIets qui sont étiquetées : Belo- _ nica sylvestris una, Belonica sylvcstris allera et Bctonica altilis. _ Je feuilletai les histoires de la botanique et fus assez heureux pour trouver dans l’Hist0ire de la` Botanique, par Hoefer (1), les lignes suivantes que je transcris textuellement: « Fuchs s’était, comme Bock, principalement attaché à l`étude de la flore allemande. Ses descriptions des espèces indigènes sont au nombre de 400 environ. On y remarque la Véronique Beccabunga sous le nom de Sium, la Lysimaque nummulaire sous le nom de Centummorbia, la Parisette ap- pelée Aconitum pardalianchcs, l`0Eillct des chartreux, Beta- nica sylvatica, les Géranium erodium, molle, Rubertianum, dzlsscctum, prateme, sanguineum sont désignés par Geranium I, ll, III, IV, V, VI » (2). On peut voir, en rapprochant ee texte de ce que je dis plus haut, que j'avais indiqué une partie des singularités signalées par Hoefer. J’ai pu vérifier d’ai|leurs celles qui_ m‘avaient échappé. i L’ouvrage auquel Hoefer fait allusion est celui-là mémo qui fit connaître Fuchs comme botaniste; il a pour titre : ( De hilstoria stirpium commentarii inszynes. Bàle 1542. ln-folio. Get ouvrage a eu beaucoup d‘éditions. Celle étudiée par lloefer fut imprimée à Lyon en 1551, du vivant de l'auteur. ( Fuchs naquit en 1501 à Memblingen, en Bavière, et s’a- ( donna à la médecine. En 1526 il était à Anspach, médecin du marcgrave Georges de Brandebourg et s’acquit une grande renommée par le traitement de Vépidémie niiliairc (la suette) qui sévissait en Allemagne. ll occupa ensuite la chaire de médecine ·à l'Université de Tubingue, se maria deux fois ; il avait eu dix enfants de son premier mariage. Il mourut en (i) Hachette, i882. (2) Op. cit., page 125.
I l I É. 7 ___ I _ 1566 en laissant, outre l’ouvrage de botanique dont je parle, des dissertations de médecine très estimées. C’est à lui que le P. Plumier dédia une plante nouvelle, le Fuchsia, que tout le monde connaît maintenant. ll ne me parait pas douteux que mon vénérable bouquin ne soit l’Hiatoria plantarum de Fuchs et qu’il ne remonte au I milieu du xv1° siècle. ' F Je serais heureux si ces lignes pouvaient tomber sous les yeux d`un savant amateur de l`histoire de la botanique, qui · b ·veuille bien vérifier mes déductions et me faire connaitre la date exacte de l’exemplaîre que j’ai entre les mains. Ces lignes étaient écrites quand j'ai eu l‘occasion de com- muniquer mon bouquin à notre collègue, M. l’abbé Deque- vauviller. L’étude très approfondie qu’il en a faite et qui est résumée très succinctement ci-après confirme mes conclu- sions. Essayons de contrôler notre opinion. Deux ouvrages nous · y aideront. Ils sontd'àge bien différent: l° Matthiole. Opera, édit. de l598, 2° Kirscbleger, Flore V0géso—Rhénane, l870. Le premier tient Fuchs enhaute estime. Il lui arrive bien de juger autrement que lui sur certaines applications des noms de Dioscoride aux végétaux qu’il a sous la main. Le métier de Commentateur était particulièrement ingrat, nous pouvons bien ajouter, infécond. La science eût tiré un bien meilleur profit de l'observation directe l Toutefois, Mattbiole, meme dans ces redressements del'opi— nion de Fuchs, demeure des plus favorable à ce dernier. Ainsi: Fuchs, après Ruel, croit voir le Lycopsis dans une plante que Matthiole appelle Cynoglossum vulgarc. Après avoir salué ses deux collègues : « Viros alioqui doctissimos... » (Matt., Cap. CXXllll). Au Cap. XCIX il écrit de Fuchs: « ...Medicus nostrae aetatis celebris » et deux pages plus loin « vir eruditissimus n.
1 .. 3 - ' Ne nous attardons pas à tout cueillir sous sa plume lau- l dative, mais donnons de suite ce témoignage plus accentué l encore de l'estime qu'il a vouée à notre Auteur. · Dans une critique à l’adresse d’Amatus Lusitanus, pour I qui Acorum et Galanga ne faisaient qu’une seule espèce l botanique, Matthiole, qui est pour la distinction de deux espèces sous ces deux noms, appuie son dire à la glose de Fuchs, qu‘il commence par déclarer : <· vir profecto clans- ` · simus, » assez philosophe pour revenir d’une erreur. É Matthiole, en effet, veut que : « Acorus, Calamus est aroma- L · ticus », opinion qui nous paraît lui survivre. ‘ Linné en fît, ah ! combien facilement ! l’Acorus Calamus, que notre Lamarck dénomma: Acorus odoratus. Disons, sous peu de mots, que la supériorité de l'épithète de notre com- patriote se sent d'elle-meme. Elle a aussi l'avantage d’étre en parfait accord avec les principes de linguistique formulés par Linné. Ouvrons notre volume, nous ytrouvons, p. I2, une bonne figure avec nom : « Acorum ofjïcinarum ». La glose est à la page suivante au Cap. llll. Fuchs affirme que sa plante n’est pas le véritable Acorum de Dioscoride, mais une espèce voisine dont on peut user. En marge, écrit à la main, nous lisons : « Espèce de Glayeul qui croist proche les rivières et dans les maresls, dont la feuille est plus extraite. » et au-dessous « A pibus placez ». Nous avouons ne pas connaître cette plante dans le cata- logue des mellifères. ll s’agit, en effet, de notre « Iris pseudo- accrus », révélé manifestement par la figure, la glose et ce mot manuscrit au haut de la figure : « porte-[leurs jaunes en juin et juillet es lieux aquatiques ». Ouvrons maintenant la Flore de Kirschleger, T. ll, p. 96. La synonymie de l’Iris pseudo—acorus, porte en deuxième rang : « Acorus of/icinarum. Fuchs, 12 ». C’est exact. Ce n'est pas l’efl`et du hasard, car d’autres plantes sont
.. g .. citées dans Kirschleger qui correspondent parfaitement à celles de notre bouquin: Fig. IOS, Urtica minor, aujourd’hui Urtica urens; Fig. 482, Lunaria minor, aujourd'hui Botrychium Lunaria; Fig. 680, Hedypnoïs, , anjourd’hui Taraxacum of/îcinale et bien `d'autres que nous pourrions citer sans trop de travail. Apres Pline, Fuchs reçoit hommage du genre Tussilago. Le Cop. L de notre volume est intitulé DE BECHIO ct la figure, p. MO, Tussilago. Le mot manuscrit au chevet de la planche est bien bon : « porte-/leurs paste: en avril qui tour- nent bientost en floccons de laine es lieux aquatiques. » Après . quoi Kirschleger n’en indique pas moins comme synonyme Becchion. Fuchs, t39, C., hona ic. Le volume contient des figures autrement bonnes et que nous ne voyons pas indi- quées. Celle-ci a le tort de fouiller trop fort un sujet qui ne fait que commencer sa floraison. Pour l’espèce c’est prématuré. Cruciata devient dans notre flore une section du sous-genre , Pneumonanlhe et Gentiana Cruciata y a pour synonyme Cruciata. Fuchs, 420. Cfest ici que Kirschleger eût pu citer la bonne exécution de la figure. Béputée pour ses propriétés magiques, la Croisette tient son nom, affirme Fuchs, de cc que sa racine est transpercée en croix. Nous ne nous attendions pas à cette explication. Nous en laissons, croyant qn’il est suffisamment démontré que notre volume renferme les notions empruntées à Fuchs et que sauf coquilles, car il y en a quelques—uues, la pagi· nation est celle indiquée par Kirschleger. · V. Bnzlivoicouwr et Ch. DEouu:vAuvu.L1·:n. 1
· R l I n · — 10 — I EXTRAIT DU PROGRAMME l DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES l · A LA sonnonna en |900. l SECTION DES SCIENCES; i° Des gisements de phosphate de chanx. Fossiles que l‘on y trouve. 2° Minéraux que l‘on rencontre dans la région parisienne. Examen spécial des gisements de ces minéraux. 3° Étude minéralogique des roches sédimentaires. 4° Du mode de remplissage des cavernes. 5° Régime des cours d`eau. Inondations; alluvions. ( 6** Recherche de documents anciens sur les observations I météorologiques en France et sur les variations des cultures. 7° Des méthodes de pisciculture et d`aquiculture en eau douce et dans les eaux marines. 8° Monographies relatives à la faune et à la ilore des lacs , français. 9* Faune et tlore des eaux souterraines. 10° A quelles altitudes sont ou peuvent être portées, en France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles, de céréales et de plantes herbacées alimentaires ? i1° Des faits comparatifs dans Pembryologie des vertébrés et dans celle des invertébrés. · 42° Photographie des parties invisibles du spectre. Résul- tats obtenus et propositions de méthodes nouvelles. l3° De l’action des différents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. Photographie ortho- chromatique, Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle de l’œil. t4° Recherches relatives à l'0ptique photographique et aux obturateurs.
I il Ã` - 11 - É i5° Recherches sur la préparation d’nne surface photo- q graphique ayant la finesse de grain des préparations an- i ciennes (collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des , préparations actuelles au gélatinobromure d’argent. |6° Etude des réactions chimiques et physiques concer- nant l’impression, le développement, le virage ou le iixage des épreuves négatives et positives. Intluence de la tempé- rature sur la sensibilité des plaques photographiques, leur conservation et le développement de l'image. i'I° Etudes astronomiques et météorologiques par la pho- tographie. l8° Recherches sur les méthodes micropbotographiques ; applications notamment aux études minéralogiques, histo- logiques et médicales. i9° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos- copiques. 20° Étude de la consanguinité dans les régions maritimes et dans les régions de montagnes. 2l° L ss sanatoria d'altitude et les sanatoria marins. 22° De la constitution chimique et micrographique de ` l'air lors des épidémies. ° 23° Des moyens de controle pouvant assurer la salubrité et l°innocuité des substances alimentaires. 24° Des épidémies de peste et des mesures prophylactiques. Ouvrages reçus : Bulletin de la Société botanique dc France, 1898, N° 9. — Boumv. Les llubus dela tlore française: llubi discolorcs. — ° CLOs. L’épitbète vulgaris ou vulgare et ses synonymes en glossologie botanique. -— Gannoenn. Notes sur la flore espa- gnole. — DE Colxcv. Note rectificative. — Abbé Bacu. Birlem heterophylla, plante adventive. —· Revue bibliographique. — ·
.. gg _ 1899, N°‘ 1-2 : Fmcuiz. Une nouvelle localité d’0strya carpini- folia en France. — La·1·1=.LL1i·:n. L’électricité à l’état statique exerce une action directrice sur les racines de la Fève vul- gaire. — Gononr. Sur quelques Oscillariées nouvelles. — | Avice. Lettre à M. Malinvaud sur le Solanum Dulcamara var. J maritima. — Hxscxnn. Sur la présence du Cuivre dans les plantes. —— Revue bibliographique. — T. XXXlV. Session · extraordinaire à Barcelonnette en août 1897, 2** partie. — I Abbé Cosma. l’Abbé Boissanade (suite et lin). Observations sur quelques plantes de la vallée de l'Ubaye. — Mxmnvwo. I Quelques plantes nouvelles pour la llore de France. Trois I · lettres d’Alexis Jordan. Observations de M. Perrot sur le genre Gentiana. — Lnené. — Notice sur le botaniste pro- I vençal Jean Saurin, de Colmars. e Abbé Cos·r¤ et Soumis. Note sur 200 plantes nouvelles pour l'Aveyron. Observations de M. Malinvaud à propos d'un Sanguzsorba. - Bulnc et I Dncnocx. Observations sur la distributiongéographique des Primulacées. — Lizcna. Le Cnidium apioides Spreng. dans I le département des Bouches-du·Rhone. · Société entomologique de Belgique. Tome XLll°. — M. J. I Baron. Contributions à l'étude des Lathridiida: de l’Al'rique méridionale. —A. Bivoivr. Matériaux pourla faune entomo- I logique de la province de Hainaut. — G. C. Cnximon. A list of the Lagriidas, Ol/miidœ, Nilionidœ, Petriidœ, Pyt/iidœ, Melandryidœ, Pedilidœ (Part.), Pyrochroidze and Mordellidœ, supplementary to the « Munich » Catalogue. - Cnommuoenn ne Picouznnxnms (baron G. de). Note sur quelques Lépidop- tères nouveaux pour la faune belge. Note sur quelques Microlépidoptères capturés à Boitsfort et dans les environs. ` — Dia Joncx. Hémiptères d'Afrique. — PAUL Doonin. Hété- rocères nouveaux de l’Equateur. Hétérocères nouveaux de l’Amérique du Sud. -— Léon Fxmmamz. Matériaux pour la ` faune coléoptérique de la région malgache. - A. Gnouvnnnn. Glavicornes nouveaux. —— Marrrin Jxconv. Description of Some
- 43 - new species ol` indian phytophagous Coleoptera. New species of phytophagous Coleoptera from Australia and the Malayan regions. — Cu. Kennmmis. Buprestides nouveaux de l'Aus- tralie et des régions voisines. Buprestides du Congo et des régions voisines. — Aueusrn Lausanne. Jhr. Ed. Everts (Phil. D'), Coleoptera neerlandica (analyse). Notice surle D'Ernest Candèze, avec portrait. — Mwmcn Pic. Liste générale des Coléoptères Hétéromères du genre Macratria Newman ou Macrarthrius Laferté. Rectilications, addenda et corrigenda. Xylophilides du Brésil. —- D' E. Rousseau. Essai sur l'histo- logie des Insectes. — Baron E. ne SÉLYS·LONGCHAMPS. Cau- series odonatologiques. — E Smou. Description d’Arachnides nouveaux des familles des Agelenidœ, Pisauridœ, Lycosidœ et Oxyopidœ. — T. Tscnirscnànms. Note sur quelques Abacetu: de Zanzibar, du Musée d’Histoire naturelle de Belgique. Note sur le genre Hnlconotus Chaudoir. — J. Weiss. Coccinellen aus Usambara. ll. Verzeichniss von Coccinellîden aus West-Africa. — J. L. Wnvmis. Description d’une nouvelle espèce de Chrysochroa de Sumatra (Côte Ouest). — Vmron Wm.¤u. Un nouvel Amphipode terrestre. Bulletin of the Essex ‘Imtitut. Juillet-décembre 1894. —· Joux Sx-mis. Notes géologiques et minéralogiques. Janvier- juin 1895. — Revue des travaux de I’année. .Iuillet—décembre l 1895. — Geoneus Donsnv. La courbe des Vertèbres lombaires dans quelques races américaines. — Rev. ALCOTT. Notes botaniques. - Joan Suns. Nouvelles notes sur la géologie et la minéralogie du Comté d’Essex. —— Cnosnv. Rochers de grès dans le Colorado. Janvier—juin 1896.- Janvier-] uin 1897. ~ Revue de l’année. Communications du Musée national de Buén0s·Ayres. T, I, _ N° 1, 1898. - Canoto Bene. Description des hydromètres _ · nouvelles de la République argentine. Observations sur un Crustacé, Eglea lœvis. Latr. - Communications ichtyolo- ` giques. — Canms Srsenzznm. Une nouvelle espèce de pro-
._ Q4 .. sopanche, curieuse plante hypocarpogée du Rio de Colorado. -· N? 2. Games Bene. Sur les ennemis de la Langouste com- mune. Description des genres nouveaux de Cérambycides de la République argentine. Sur deux Crustacés (Pleoticus et Artemesia) trouvés dans les eaux du Mexique et de l'Uru·· guay. — Sn.v1;s·rm. Première notice sur les Thysanoures argentins. — Srneazzmi. Plantes nouvelles de l’Amérique australe. Annales du Musée national de Montevideo. Fasc. VIII. -— Prot`. Anncnavawra. Renonculacées. Berberidées. Papave- racées. — Faso. IX. — Prof. Aniacnavatnn. Les Graminées uruguaises. Crucilères. Cistinées. Violaries. — T. Ill, fasc. X. _ — Prot'. Anecunvansu. Flore uruguaise, Caryophyllées, Por- tulacées. Hypéricinées. Malvacécs. Sterculariées. Commission géologique du Canada. Rapport annuel, |896. -— J. TvnaE1.L. Rapport sur les rivières Doobaunt, Kasan et Fergusson et la côte Nord-Ouest de la Baie d'Hudson. — R. Dent. Rapport sur la géologie de la région couverte par la feuille de la rivière des français (Ontario). — A. P. Low. Rapport sur une exploration de la partie septentrionale de la péninsule du Labrador, du golfe' de Richmond à la baie d’Ungava. - L.W. Bacwv. Rapport sur la géologie de la I Nouvellellîcosse. Revue du Musée national de Iiio de Janeiro. i" vol. — Joux Gmane. Sur les Trilobites de l’Etat de Para. - Onvims Dmusv. Note sur la géologie et la paléontologie de Matto- Grosso. — Enmssr Unia. Relation d'une excursion botanique faite à la Sierra de ltatiaiaîa. Bulletin de l’lnstitut géologique du Mexique. N° 10. -— Bibliographie géologique et minière de la République mexi- caine. La Nuova notarisia. Janvier l898. — PAUL PETIT. Revision ' des Diatomées de l'herbier des Algues de la Guadeloupe et de la Guyane. — Avril. Rizmnom. Les Algues de la baie de
_ 45 .. Guichen (Sud Australie). — P. T. Curve. Les organismes marins au service de Phydrographie. — Juillet. 0. Boucle. Revue des travaux récents sur les Desmidiées. — Septembre. A. Font!. Contribution à la connaissance de la florule phy- cologique véronaise. — Janvier I899. A. Ganam. Algues du lac de Garde. — G. B. ne Tom. Des études concernant l'ali— mentation des poissons. . Bulletin de la Société romaine pour les études géologiques. I897. Fasc. III et IV. — Annu Ouais. La méthode zoologique en anthropologie. -— CONDORELLI·FRANCAVlGLIA. Helminthes trouvés dans un Hydrocolaeus minutus. — Ancmuu. Seconde capture d'un Pic-vert oriental aux environs de Rome. — G.4·r·ri Micasa. Contribution au genre Alburnus, en Italie. - Fasc. V et VI. ltlanmuo Czuwccio. Sur quelques caractères morphologiques du Jarcoptes ninios. —- Coxnonenm Fusea- vicma. Notes helminthologiques. — Awssamnmm. Coléop- tères de la province de Rome. Carabes. — 1898. Fasc. I à IV. Connonisnm Fnancavicnm. Recherches sur les parasites du Gobius arvernensis. Contribution à l’étude de la faune helm- · mthologique de quelques Poissons de la province de Rome. — Axiomlm. Observations relatives il Saaricola melanolcuca et S. occidenlalis. — Lnrm. Helminthes des Rapaces de la pro- vince de Rome. — Meu Rouow. Sur les Anodontes pèchées dans le lac de Bracciano. — Gmrrou. Lettre sur une nouvelle capture faite en Italie de Chettusah gœgariia. -—— Nnvmu. Bryozoaires néozoîques de quelques localités d’ltalie. Con- tribution aux Bryozoaires de la Méditerranée. — DE Minus- Sovicu. Sur une nouvelle espèce de Geckobia et sur les caractères morphologiques du genre Pecori. Sur les Cépha- lopodes du Musée zoologique de l’Université de Rome.
I 1 . l [ ·— 16 - OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES. Station agronomùguc d'A miens. — Altitude 34"‘. · Décembre 1899. _ 2 É Z J · en É É n.m0uirrn¤. |TBl|PÉRATUBB|î É É E É mmM,°U“_ | ¤ inima maxi minima maxima :.2: °‘:> E5 `œâ :1:: .. ...·Él' L " L. 1 164 767,5 2,0 9, 95 0,2 W. 10 1,30 Pluie le nuit. 2164 769,5 3,0 8,4 92 W. 0 4.30 769,5 771 — 2,0 7,2 96 ‘ N 5 4 4765 770 0,8 8,5 94 0,6 W. 8 2,30 Pluie. A 63 765,5 2,5 10,' 98 6,5 W. 10 0 id. l 6 57 763 2,5 9,6 99 17,5 W. 10 0 Pluie tout le jour. 52,5 757 7,0 10. 99 3,0 S. 10 0 ’ 754 760 — 1,5 1, 98 E. 2 6.30 760 765 5,6 — 0,5 98 E. 0 6 I 10761,5 765 - 6,0 - 0,8 98 E. 0 6 11760,5 762 - 9,2 - 2,2 99 W. 0 0 12757 761 - 9,8 - 3. 98 N. E. 10 2,30 13 50 757,5 11,0 — 4, 99 E. 10 2,3 14 49 754 —1l,8 — 3, 98 N. 5 3,30 ’ l5 54 760,5 - 7,5 0,4 98 S. 5 2 16 59 760,5 8,0 -4 1, 98 E. 5 0 17758 759 7,6 — 0, 98 N. E. 10 0 l 59 762,5 — 4,6 0, 98 E. 10 1,3 l 19 62 764 — 9,0 —- 1, 98 E. 10 1,3 763 764,5 - 8,2 0,2 98 E.S.E 0 0 Couvert. Verglas. I 164,5 768 2,5 0, 98 E. 10 0 id. 2763 767,5 - 5,0 0, 98 3,4 E. 10 0 Pluie le. nuit. -3 60 763,5 4,0 2, 98 0,8 E. 10 0 id. 24 59,5 763,5 0,0 6, 99 9,4 W. 10 0 Pluie. "25 56,5 759,5 1,5 5, 99 1,6 N. 10 0, Pluie le matin. 26 50,5 758,5 - 0,8 4,8 95 2,3 W. S.W 10 0 Pluie et neige le soir. 7 48 753 0,2 4, 97 0,3 S. W. 10 _ 0 Pluvieux. 8 42 753 0,6 7, 98 2,0 S. 10 0 id. 9 36 742 2 8 10,2 77 3,4 B. 5 2, Pluie le soir. 30 39 747,5 6,6 9, 78 5,2 S. W. 0 2 Pluie. ` 1 47,5 757 4,0 9,2 81 1,0 S. 0 3,3 Pluie le nuit. Tctnl de le pluie en millimètres: 57,2 Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Eel. Eclair. — G1. hl. Gelée blanche — Gr. Guële. - Ng. Neige. —· Or. Orage. —— Ton. Tonnerre. — La température de la homme est prise à 6 lx. du matin el il 6 h. du soir. — L'éla\ du ciel, la direclion du vent, 1‘6|at Sygromélriquc sont observés il 9 h. du malin. - L’é1nl du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébulosilé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’héli0grnpl1e de Campbell.
SUIIIETE Lllllllll ou t mi tt . . t ‘ ' ' ' v’E Nlllll Fltllllâ BULLETIN MENSUEL- . N° 324. - Février 1900. - 22l• Année. - T. XV. Anaxssnz Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant Ia' rédaction du Bulletin. à M. le President de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonn•>ment et les cotisations, (en timbres·poste), A Il. le D" Srtssux, rue S'-Louis, 31, Amiens. · Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Ilembres payants; il est adressé aux Sociétés sctentitiques, par voie d’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du I2 Janvier 1900, p. 17. — Ouvrages reçus, p. 11. — L'Année Metéorolntgique à Amiens, par M. H. Ducnaussov, p. 23. — Observations météorologi- ques, p. 32. ` EXTRAIT DE8 Pl'100È8·VE|lBAIIX. ·st:.tncs etzntnns nu`12 Janvrnn t900. P1·c'aidence de M. E. GONSE. Connasronnmcs: 1° Lettre du Ministere de I’Instrnction publique ct des Beaux-Arts annonçant I’envoi d'ouvrages venant des Etats·Unis. 2° Ijlnstitut des Sciences naturelles du Canada accuse réception de nos Bulletins n°' 293 à 3I4. ‘ 3° La Société historico-naturalis Croatica accuse réception du tome IX de nos Mémoires 189t à 1898 et du tome XIII de notre Bulletin 1896-1897. A' L’Académie royale des Sciences et des Lettres du Danemark accuse réception de nos publications. 5° Le Ministère de I'Instruc|.ion publique et des Beaux- Arts envoie le Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux- Arts des départements. 6° Le Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes 29* Année. 2
1 ï n . E . , — 48 — _ et des Télégraphes informe M. le Président qù’un Congrès international de Botanique générale se tiendra à Paris, du 4" au 40 octobre 4900, à l’occasion de l'Exposition Univer- verselle. 7° Le Field Columbian Museum Chicago demande Véchange de ses publications avec celles de la Société Linnéenne. L'échange est accepté. 8° Le Muséum d’Histoire naturelle de Central Park de New-York envoie ses remerciements et annonce l’envoi de ses publications. 9° Le Comité d‘organisation du Congrès international d’Histoire comparée sollicite l’adhésion de la Société Lin- néenne au Congrès d'Histoire des Sciences qui sera tenu à Paris, à l’occasion de l`Exposition Universelle, et donne ' l’exposé du programme des questions qui y seront traitées. Tout projet de communication devra être notifié avant le 4"juin 4900 au Secrétaire de la section. ' 40° La Société départementale d'Agriculture, Sciences et Arts de la Dordogne, invite M. le Président à assister à la séance générale annuelle tenue le 40 janvier dernier. M. Noiret, étudiant, remercie la Société de l’avoir admis parmi ses membres. M. Eugène Poitau, instituteur à Saint-Ouen (Seine), pré- senté dans la dernière séance, est admis en qualité de mem- - bre non résidant. M.·le Président informe la Société que M. Richer, juge de paix à Boves, lui a otfert un exemplaire du cours de bota- nique que M. le Docteur Richer, son père, a professé pen- dant de longues années au Jardin des plantes d`Amiens. Des remerciements sont adressés à M. Richer. M. Michel Dubois, à propos de la capture du llombus dis- tingucndus dans une île normande, rappelle qu’il a rencontré également un exemplaire 9 de cette rare espèce à Hailles, en mai 1897.
.. 49 ... M. le Docteur Spineux, trésorier, donne le compte rendu dela situation financière de la Société, qui est satisfaisante. Des remerciements sont adressés à M. Spineux pour les soins qu'il apporte à la gestion de nos fonds. M. H. Duchaussoy donne lecture de l`Année météorologi- que à Amiens, pour l'année l899. Ce travail intéressant est accompagné d'une carte d’un orage â grêle désastreux qui a eu lieu le 20juin 1899. Le Secrétaire-Adjoint, F. Gnoouanr. Ouvrages reçus (t). Revue de Pathologie végétale. Vol. 5** et 6*. — Au. Benncsm. Rapports entre la vigne et les Saccharomycètes. —~ G. Litzozunoi. Monographie des genres Aspidiotus, Mytilaspis. —— A. N. i Bsntsss. Sur la structure et le développement de Pileolaria à Tcrebinthi. et sur son apparition en Italie. Essai d’une mo- nographie des Péronosporées. — S. Caivximsa. Sur une rare g Dermatose. Bullettino deüa Società entomologica italiana. 29° année. — Gtrsncto. Sur les larves qui menacent les fruits jeunes des poiriers et sur les moyens d’en limiter la dispersion. — Atsxaxoma Tosi. Notes biologiques sur les Apiarie. —— A. Gzmmxi Libellules de la province de Vérone et des pro- vinces limitrophes. - 30° année. Trimcstresl et II. Manio Bszzn. Contribution à la faune diptérologique italienne. — Anexaxonia Coooi. Description des espèces nouvelles d’0riba- tidi italiennes. . Actes de la Société des naturalistes de Modène. Année XXX. j (l) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- j dérer l‘inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages È reçus comme un accusé de réception. |
... go .. — — Bnwrivoonlo. Observations relatives à la variété de l'espèce Platycnemis pennipcs. — J. Nmms. Collection de Mollusques pliocènes de Castellarquato. — Année XXXI. — Buscauom et Mnncnwri. Sur les grains d’amidon rencontrés dans Vicîa Narbonensis. — A. Tnorrsn. Zoocécidies de la llore de Man- toue. Zoocécidies dela tlore de Modène. — Csvxnsnu. Notes historiques sur les études relatives à la détermination des sexes. — PANTANELLI. Principes pour un système de nomen- clature des plantes et des animaux. Memoirs and Proceedings of the Manchester Literary and philosophical Society. l89`l·98. — Part. I. Pnrsn Cnwnoiv. Notes sur une collection d’Hyménoptères de la Nouvelle Zélande. Description de deux nouvelles espèces de Mutilla du sud de l’Al'rique. — Part. II. Jauss Cosnio Ma|.vu.L. Nou- velles recherches sur la faune des Mollusques de la mer Arabique, de la mer d’0man et du golfe Persique.— Part. III. Eoowlnn Svsss. Les nouvelles découvertes de mines d’or. — Part. lV. Perse Camanon. Contributions à la connaissance des · Hyménoptères de la région orientale. - |898—99. Part. I. I Pmwzn Cuisson. Suite des Contributions ci—dessus. — Han- nnnr Bo1.1·o1v. La Paléontologie dans l’île de Man. -— Joux BUTTERWORTH. Nouvelles recherches sur la structure de Psa- ronius, une fougère arborescente des houillières. Sur les empreintes de feuilles surmontant les nœuds de Calamites, dans les houillières du Lancashire. — Part V. Eurrn Pnxrr. Contributions à la connaissance de la Faune marine des îles Falkland. Transactions 0/ the Academy 0/' Sciences of Saint-Louis. Vol. VII. — N• I7. Ronnnr Comns. Plantes récoltées dans le districtde Bienfuegos, province de Santa-Clara, Cuba, l895—96. _ — N l8. \vILLlAM Tnntmsn. Un Phytobezoar extraordinaire. ° — N° l9. Jutws Ilvirrsn. Contribution à Vherpétologie du Missouri. — N° 20. Titre, préface et table, de juillet |89i à décembre l897. - Vol. Vlll. — N° l. Fiumcis Nurusn. Mé-
.. Q} 4.. thode pour mesurer la pression du vent agissant sur une construction. — N° 2. Ht-znuan von Scnnsux. Uinlluence de la tornade de I896 sur les arbres de Saint-Louis. ·— N° 3 Cmnuas Romznrsoxs. Abeilles nouvelles ou peu connues du Q Nord-Amérique. —— N• 4. A. S. Hircncocx. Géographie bota- nique du Kansas. — N° 5 Fnaux Comivs Bamzn. La faune malacologique de l'ouest de l'Etat de New-York. — N° 6. _ Gamm Woonwann. Théorème sur la friction. — N° 7. Dis- cussion sur les machines dynamo-électriques. _ The Kansas University quaterly. Vol. Vlll. Janvier i899. — _ S. J. Hnursn. Les Coccidées du Kansas. — F. A. Lucas. Les , caractères de Bison occidcntalis, le Bison fossile du Kansas et de l'Alaska. — Annan Srnwanr. Description préliminaire de i quelques os du crâne de Àip/zactinus Leidy. Pachyrhizodus l mininus, espèce nouvelle de poisson du crétacé du Kansas. Ã — S. W. WILLISTON. Quelques caractères additionnels des Mosasaures. . Z Belfast naturalists feld club. |897-98. Annual Report and proceedings. — Divers récits d’excursions, É Transactions of the Edinburgh Geological Society. Vol. Vll. Part. Ill. — J. Gooocnmo. Histoire géologique de quelques ' composés hydrocarbonés. — H. M. Canam,. Geologie de la . côte Ouest de l’Australie. Une visite à la zone volcanique de . la Nouvelle-Zélande. — Cauvnsm.-Bnonw. Sur la présence de Gastéropodes (Platyostomella scotoburdigalensis) dans un Q Lepidodendron trouvé près d'Edimbourg. — W. Gum:. Notes l sur la géologie de l'Ile d`Arran. — Janus Gamuz. Sur la pré- ` sence de la Vivianite dans le fond d’un lac. Sur une Apo- phyllite de la Colonie du Gap. Botanical Society of America. l898. —- Joux Couixrsn. L’origine des Gymnospermes. Transactions of the llleriden Scientific Association. Vol. VIII. —- Sinon Tauon Fnosr. Les lacs dela région de l’Adirondack. — D' Davis. Les Commencements de la vie.'
I -—i 22 —-` Transactions 0/ the Canadian Institute. Mai I898. — Enwann Jui-·1=·m:v. Fécondation de Botrychium virginiacum. - Srtmcza. Les dernières formations et les changements importants de niveau à la Jamaïque. Les hauts plateaux etles vallées sous- marines des Antilles. ` Proceedings of the Canadian Institute. N°' 4 et 5. l898. — Axni-mr Anno·r1·. Nouvelles théories des couleurs. — Sruranr. Observations sismologiques à Toronto. —— N° 6. Pntunosu. Anatomie de l'Orang-Outang. — Namun Damson. Origine des ondulations secondaires de l‘Océan. - N° 7. A. B. Macawn Les monuments préhistoriques de la Bretagne — Aacumaw Btvs. Le Corindon dans l`Ontario. — Wn.r.1=.·r MILLER. Notes sur la recherche du Corindon. Entomological Society of Ontario. l898. - F. M. Wunsrun. Quelques faits économiques d'entomologie internationale. —~ Wma Notes sur Papilio breviconda. — Reveuznn Fvtas. Le jardin de la ferme et ses ennemis. — F. M. Wuasrza. Le collectionneur et ses rapports avec Pentomologie pure et appliquée. -— Wu. Locnamo. L'Entomologie à l‘école. — Dwienr Bnanvsan. La préparation des insectes pourles expo- sitions d`histoire naturelle. La Feuille des Jeune.: Naturalistes, 1899. Septembre. — D' E. HECBT. Quelques idées sur Vorganisation des Musées d’histoire naturelle. — Amman Dommus. Catalogue des Crus- tacés lsopodes terrestres de France. Notes spéciales et loca- les. Revue des faits scientifiques.- Octobre. L. Cuénor. Collections de biologie générale. — Annan Comm. Notions de Géographie physique. Formation du modelé terrestre. — ' H. W. Baœtrmtm. Foret de Lyons (Myriapodes). — Anniau DoLL1·‘us. Catalogue des Crustacés Isopodes terrestres (Clopor` tîdes) de France (tin). Notes spéciales et locales. A. Gimp. La Station zoologique de Wimereux, de |874 à l899. - Un coup d’œil sur la Faune et sur la Flore du Boulonnais.
- Q3 ... L’A.nnée météorologique à Amiens tltéœmbre 1898-Novembre 1899). Le service météorologique du département de la Somme est en pleine décadence .· la réduction du crédit voté par lc Conseil général a eu pour conséquence la suppression du Bulletin annuel. Nous avons résumé dans les chapitres suivants les observations, faites à la Station agronomique,s0us la direc- I tion de M. Roger. I I. - Pression atmosphérique. Les indications du baromètre ont varié de 733****** le 2 jan- I Vicr à 778*****,5 le 28 février. Uoscillatiou totale, qui avait été I de 43'****,5 en 1898, _a été de 45******,5 en 1899. La moyenne » annuelle atteint 762*****. Au Parc Saint-Maur, cette moyenne a dépassé la normale de 1*****,55. I*P1ESSIO'N ATMOSPHÈRIQUE (S.·A.). MOIS. ··-— /·~_..j?‘— — I I l";Y:I": nxmi. I mxum. I I ····—·· ········—·î·—1 oeœmbœ isos zëiïis 77bm?le n I 742miè 29 I Janvier 1899 . . 759,63 775,5Ie 25 I 733 le 2 Février ..... I 760,53 778,5le 28 747 le 2 Mars ...... 761,35 778 le 1** I 741,5le 9 Avril ...... 758,33 770 les 21, 23 I 734,5les 13, 14 . Mai ....... 762,09 771 le 31 I 746 le15 [Juin ...... 763,21 770 les 8, 9 I 749 le 20 Iluillet ..... 761,92 769 les 28, 31 I 752 le 2 Août ...... 762,16 769 le 1•* I 7î6,5Ie 5 I Septembre . . . 758,25 764,5Ie 11 ' 747,5Ie 30 Octobre ..... 76l,85 768,5 les 21, 22 I745 le 1•* Novembre . . . 765,46 I 774 le 17 I 732 le 8 *______.... _l___ ._._.iI m ' 778¤¤ 5 733¤*¤ Année i899' ' ' 7'nmm'00 I le 28 Févïrier. I le 2Janvier.
- gg - Le 20 décembre 1898, le canot du Saint-Michel est renversé par une vague, à quelques mètres de la jetée du Tréport: quatre matelots du Crotoy sont malheureusement engloutis par la mer. _ Le 27 du méme mois, une nouvelle bourrasque amène des gros temps sur la Manche. Le 31, nous avons à Amiens une tempête de neige, tombant à gros flocons de 4 heures à 7 heures du soir. ‘ La dépression du 2 janvier 1899 produit une tempête furieuse, causant sur le littoral de. réels désastres. Un paquebot vient se briser sur la jetée de Dieppe, dont le . musoir est démoli. « En de nombreux points de la côte, les _ vagues, poussées par un vent violent, escaladent digues et jetées, portant partout la dévastation et occasionnant des dégats considérables. Entre Cayeux-sur-Mer et Onival, plus particulièrement, où s’étendent les bancs de galets que la mer a amassés, et qu’elle renforce chaque jour des débris arrachés par elle aux falaises voisines, les eaux ont fait une trouée et se sont répandues dans les terres. » Du fait de cette irruption, la récolte des champs emblavés est entiè- rement perdue (1). Le 12 janvier, le vent, d'abord au Sud, passe au SSW et au SW, soufflant en tempête de 6 heures à 8 heures du soir. Dans Amiens, quelques arbres sont ébranchés ; les toits et les cheminées sont fortement éprouvés. A Ault, le Casino est endommagé par les galets, et à Onival, des cabines sont entraînées. La mer, après avoir renversé 150 mètres de digue, envahit la ferme des Granges, où les chevaux ont de l’eau jusqu'au poitrail. A Mers, beaucoup de villas ont leurs caves inondées; la Prairie et la place du Marché sont couvertes d’eau, provenant des vagues furieuses projetées souvent au- dessus de la nouvelle muraille. · (t) Susan. Action du sel sur le sol. (Progrès agricole du 9 avril t899, page 228;.
... 25 .. _ Les 16, 17, 18, 19 et 20 septembre, la mer a été conti- nuellement houleuse; les vagues, très fortes, arrivent, le 17, jusqu’aux cabines de bains, au momentde la marée du soir. ' Le 18, elles grimpent au pied des falaises, poussées par un vent très fort du SW. Le 19, je remarque des épaves couvertes d’Anatifes : les pécheurs et les moulières affirment que ce sont des œufs qui donneront naissance à des Macreuses l Le I 20, haute mer à 11 h. 10’ ; des vagues énormes, projetées à E 6 mètres de hauteur, sont quelquefois rabattues sur la plage ` v de Mers: des personnes sont douchées vis·à·vis du Casino, l tandis que la route du Tréport est couverte de 20 centimètres , d‘eau. Le spectacle est d’autant plus grandiose, que le soleil · É éclaire vivement la mer démontée et permet de faire de | magnîtiques instantanés. A î II. - Température. A à On sait combien il est difficile de faire de bonnes obser- i F MOYENNES mrtmuunrs nxmtuss. (nmms) (noms) , MOIS -··T-^··?? |....‘Ãâî... mali;. ' .'.î‘âl‘;. ********·· i ***·*****~ é Décembre 98I 8°,98v·2•,21 | 5**,60 13**,2 le 3. -5**,5 le 23. Janvier 1899· 8°,79 2**,47 5**,13 13** les 13,22. ! -4** le 29. ! Février . .` .|10°,43’ 0°,87 5**,65 ·19° le 10. ’—7**,5l¤27,2 , Mars .... *11**,76 .-0**,46 5**,65 20**,5 le 27. -6**,5 le 25. É Avril .... (13**,95 A 5**,60 I 9*,77 ,19**Ie 28. |—1** le 23. l _ I Msi ..... i17•,59| 6*,92 12**,25 25**,4 le 18. +0,°2le1•*'. ’ Juin ..... i22**,75 _10°,63 *16**.69 30** le 6. -I-5**,5 le 16. Jante; ,_,, |2Q**,79 I13•,1e i8**,97 ·31**,4 le 22. +9** le 28. Août .... _26•,89 |3°,~i»7 20°,18 35**,6 le 5. +9** le 21. Septembre |9°,92 11**,39 15**,65 |31°. le 6. +5° le 23. Octobre. . 415**,43 4**,12 9**,77 ,19**,6 le 23. —1•,8 le 21. Novembre .'l2**,63 I 5**,25 I 8**,91 20**,6 le 2. —1° le 17. ( lànnée 1899.l16**,16¥ 6**,30 i||°’23 l le°i:_';3î*\°£t» I les E;î;â¤Fév.I 1
A. 55 - I l MOYENNES TEIPÉRATURBS BXTRÉIBS MOIS | (DIIULLBIIS) tmmzns) I I...§'.iî... ..33.... .â‘l;. **·****···· I *****·**·- ' Decembre 98 9°,1i· 2•*,î3 5595 •3•,5 le 3. -5** le 2i. l Janvier 1899 8**,45 2**,25 5**,35 13** le 16. I -5** le 29. Février . . .' 9**,57 0°,92 5**,25 l7°,5 le 10. f—6° le 28. . I Mare .... I|0°,79 -0**,51 5°,l4 18**,5 le 27. ‘ --6**,5 le 22. I Avril. .... -13**,96 4**,98 9**,47 20** le 28. =0•les12,20,2.«· l Mai ..... I1?**,85 7*,00 12**,43 24**,5 le 31._ 0** le 4. I Juin ..... I24**,15 |0°,76 17°,45 30** le 0. 4-5° le 15. I Juillet .... I25**,5l 12**,48 19**,00 31**les 20, 22. I+9** le 28. I I Août. .... ·26°,98 13**,33 20°,16 3î·°,5 le 5. -I-6° le 21. Septembre. Il9°,63 10**,40 15**,02 30**le 6. +3** le 23. I Octobre. . .Il5°,90 2**,92 9**,41 21° le 27. -3° le 21. I Novembre. . 13**,05 4**,56 8**,80 20**,5 le 2. -2** le 15. I îîi- — I Année ia99.I1e•,2s s•,90 u·,s2 I ,°`§:’Ã*:É,_ I ,6 ;î,°,I',·§rs_ I vations de température. L’abri de la Station agronomique d’Amiens, trop voisin d’un batiment, abrité par une muraille, se trouve actuellement à côté d’nn hangar dont le toit est en zinc. Deux tableaux donnent les résultats obtenus à Doullens et Amiens. Dans ce dernier poste le thermomètre n'est des- cendu en hiver qu’à —'7°,5, les 21 et 28 février ; en été, on aurait eu le 5 août. un maximum de —|-35°,6. ° ' A titre de comparaison, nous indiquons les moyennes mensuelles du Parr St~Maur et d‘Arras, où les observations sont faites dans d'excellentes conditions, par MM. Renou et Pagnoul.
.. fp : Txurénxrunss uovsxnxs uzusalnnnss MOIS. au I _ à L L Pmsuum-. |Am«enss.A.1 Doullens. Arr•¤· , Décembre 1898. . . 5**,36 5°,60 5**,95 5°,31 Janvier 1899 .... I 6**,11 I 5**,13 I 5**,35 4**,47 Février ....... ‘ 6**,30 5**,65 5**,25 4**,90 Mars. ........ ' 5**,99 5**,65 ' 5**,14 5**,26 Avril. ........ 9**,18 9**,77 9**,47 8**,75 -Mni ......... * 12**,87 12**,25 12**,43 11**,71 Juin ......... : 1'ï°,12 16**,69 17°,45 16°,‘l1 I ' Juillet ....... E 19**,64 18**,97 u 19**,00 18**,29 I Août ......... 21**,00 20**,18 20**,16 19**,69 i Septembre, _ _ _ , '16° 39 15°,65 i5°,02 1*É°,50 ` , Octobre ....... ' 10**,76 9**,77 9**,41 8**,87 Novembre ...... l 7*,75 8**,94 s¤,s0 8*-,30 , N Armes 1899 ..... 11°,60 11**,23 11**,12 10**,53 -_îï_____ __|_ _iï Les saisons présentent les moyennes suivantes dans les 4 localités : Aux:-in 1899. Pam: S‘-Mwn. Amzxs. Doutnens. Anims. Hiver ....... 5**,93 5**,46 5**,51 4**,80 Printemps .... A 9*,45 9°,22 9**,01 8**,57 Été ........ 19**,37 18•,61 18**,87 18**,07 Automne ..... 11**,63 11**,45 11**,08 10**,59 La température moyenne du mois de février est supérieure à la normale de 1°,7. Le 10, on observait un maixîmum de 17°,5 à Arras et â Doullens, 19° à Amiens, et 20**,7 au Parc St-Maur, nombre sans exemple depuis un siècle et demi : le plus grand maximum inscrit é\ait17°,9le 9 février 1831 à l’Observatoire de Paris. (Renou.) ll y a eu dans |'année 59 petites gelées : 8 en décembre, 8 en janvier, 14 en février, 21 en mars, 2 en avril, L en octo-
- 28 - , bre et 2 en novembre. La moyenne diurne a été 13 fois égale uo inférieure à zéro .· le 22, 23 et 24 décembre; 25, 28, 29 et 30 janvier ; 1", 3, 4 et 27 février; 22 et 23 mars. Nous avons observé 7 chutes de grésil : 23 et 24 janvier; 19, 20 el 21 mars; 8 et 11 avril. ll y a eu un peu de givre le 22 décembre, le 10 février et le 3 mars. La neige est tombée plus ou moins fortement le 31 décembre, 5 février, 20, 21, ^ A 22, 24 et 26 mars. A signaler aussi deux petits verglas, le 5 février et le 7 mars. Les petites gelées du mois de mars ont ralenti la végéta- · tion. _ Pendant l'élé 10 maxima ont atteint ou dépassé 30 degrés .· 30**,0 le 6 juin. 34**,2 le 4 Août. 30**,0 le '1l juillet. 35°,6 le 5 — ` 30**,8 le 20 — 30**,0 le 14 — · 3l°,4 le 22 - 31°,8 le 15 —- 32**,8 le 3 Août. 31**,4 le 25 - Les mois de juillet et d’aoùt sont remarquables par leur grande insolation. ll faut remonterà 1881 pour avoir un mois de juillet aussi beau et à 1859 pour rencontrer un été plus chaud. · ‘ Rappelons que c’est en 1881, le 19 juillet, qu’on a relevé un maximum de 38°,4, « la plus grande chaleur qu’on ait jamais authentiquement observée dans la région de Paris. » (Renou). III. — Pluie, Etat hygrométrique et divers. Les 2 tableaux suivants donnent la nébulosité et l’élat hy- grométrique à 9 h. du malin, les totaux mensuels des heures de soleil à Amiens et Arras, et les observations du vent et de la pluie à la Station agronomique. ,
' I I A · ’° ” I ··"""‘î‘ ÉTÃT Imm W Sm"-- ÉTAT 4>4.u44: A Anims. 944.m.I 4mi.¤· Am. *° l·-¤·· *I,·:;·;;j·* I I_,ggIg;x_ I Décembre 98 7,44 I 55,0 34,2 94,06 TII,9 I 47 I Janvier 99 . 6,80 ' 62,5 64,6 94,42 80,9 _ 24 · Février. . .. 5,28 I 425,0 444,3 95,23 24,2 2 8 Mars .... I 4,80 . 479,5 464,5 85,90 40,2 I 9 Avril . . .; 7,86 ' 448,0 432,5 88,00 82,5 ' 48 ,Maî .... I 6,00 ~ 493,0 466,5 80,32 47,9 I I3 Juin ..... 4,76 A 229,5 240,4 70,414 , 62,8 I 8 Juillet. . . I 5,00 , 243,0 257,0 74,29 67,9 42 Août .... I 3,35 265,0 275,3 67,22 29,7 I 5 Septembre .` 6,00 I 465,0 476,0I 77,43 92,4 I 20 Octobre. . .I 5,29 4 458,5 442,6I 83,07 30,6 , 8 Novembre. .‘ 7,03 I 74,5 78,8I 89,53 48,9 ' 9 î I h. h. mm. I ` Année 4899.I 5,78 4868,5I4837,4I 82,82 592,9 I 448 I U ` . I · _ NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ MOIS' DE LA DIRÉCTKJN _ I I N NW W SW S SE E N E I Décembre 98 0 0 44 7 8 4 4 0 I Janvier 99 . 2 4 9 5 7 0 4 3 l Février . . . 2 0 6 3 8 0 44 0 I Mars .... , 5 2 40 2 5 4 4 2 Avril . . . _ 4 2. 46 5 3 4 2 0 I Mai ..... · 44 4 'I 4 3 0 5 O I Juin ..... 9 4 ' 6 0 3 4 3 4 I Juillet .... 3 5 9 4 4 2 6 4 Août .... 5 4 5 4 0 4 44 4 Septembre .‘ 4 3 43 4 4 0 2 0 Octobre. . 3 3 4 5 I 0 0 45 4 I Novembre. .I 3 4 45 4 I 4 0 2 i .îî. ....I._.. —.. ..... ï ..— î I Année 4899.I 48 I 26 409 I 44 I 46 7 72 43 1 _ .i__ îlî i ___
-— 80 ·-— ' Les vents dominants et sous dominants sont ceux de I l'0uest et du Sud en hiver, de l’0uest et du Nord au prin- temps, de l‘Est et de l’0uest en été, de l’()ues|. etde l’Esten automne. A On trouvera plus loin la répartition des pluies dans le I département, pour 19. postes dilférents. La moyenne générale est égale à 616****,4 ,· nous avons eu 591****.8 en 1898; 650*****,2 en 1897 ; 708*****,1 en 1896 et 634*****,5 en 1895. Ci-dessous, les hauteurs saisonnières dc pluie des 5 dernières années : Suaows. 1895. 1896. 1897. 1898. 1899. Moyennes I IDIII. lI1|'|'|. mm. mm. IIIIII. |'|`|l1’I. I Hiver ........ 121,7 121,7 164,2 147,4 176,6 146,3 Printemps .... 116,4 112,1 150,3 185,1 162,6 145,3 Eté .......... 218,7 156,8 223,0 140,5 115,2 170,8 Automne ..... 177,7 317,5 112,7 118,8 162,0 177,7 IDIII. mm. IIIID. mm. mm. IIIIIL · [ I Anim: ........ 634,5 708,1 650,2 591,8 GI6,6 640,1. I I I Les mois de janvier, avril et septembre ont été générale- I ment pluvieux; au contraire, ceux de février, mars, août, ` I octobre et novembre ont été très secs dans toute la région. I La source de l’Authie était tarie à Coigneux, vers la tin de [ 1'automne (1). I A la Station agronomique on n’a relevé que 3 pluies ayant ) donné plus de 20 millimètres d‘eau: 22*****, le 24 mai, 27"'*"‘,4 I le 5 juillet et 26****,2 le 5 août. ` I (I) Journal de Péronnc (10 déc. 1899). I I I I I · ..
F ï ___ i D ¥$$*v=|2QUî>‘··“;=">§"¤‘·U >·¤ ’ ¤ =§::,;·.o¤:;=E.E.ë`<¤¤~§e~ ::-1 ¤ '§·:¤. <S‘*¤=:=:··2.·•$,<Q *.2* Q ·'·\î °|;·g$°@··2*?······ "l| . ° $.3. 5 B.? .... 203 È; · 3.;. ¤·gc..·....."U' _| · h.~¤. |g·,`......··~g __l > ·. . . u.] . Q ...... . Q M _· v .... I. . .·..... . çœ . ` ·. ;. · . . ,. . . . . . . . . . · . · « œ th •¤h•~ un °’°¢$ @ €»3•·¤:•*&•>!~9@¢'*k~9®~| c°> PE :=·:·?:•¤ :-:·.==s=4=·:=:~s·s·$>:=:·=·¤ ï â ••â|¤•¤••·•·§ ©:z>~¤c~c;,;;«··a·—-¢:.·=<:5. · ¤ rh lili us ç Q g~'|ë¢ ¢ôN)•·• ¤P·t®U!~·I-•K0®~| `·< 95 - 9:*2*5 $·’9!°.5°&":‘:'$’5·°:*.!°f'ë .' L .cS'¢û$G¢n}a ¢~>©QG>G>¢—)~|••·¤¢N)?`lë 0 un ··~a·s !Pâ·!'°§.?'!'°9 !‘”5··’F‘P:':*?°5··’95·‘?F9 ‘° • ;)?i¢~l¢~i§ @~|—l®®•-U¢•-•$~·•£~'J¤P·; .s§ 2 S îî" '··‘ — """ "—·'·—"· ‘ TI"- 2 nr- un ·· ·· gg; __ ¤I╤•~o o~·-œwc.>w¢··- ·w·c¢ ¤;_ ° $92- PÉPB 5··’:'5·‘£°:•§·°£":‘:':°`.°. °°:¤ · à un ëzüwzs bwa •>·•acac: wœeo ¤¤¤ ·5!;P?*!°9 :°`5·’£°PP?!°§°§"$’9!°ë J 2 É .>B|¤•¤•·¤>5 c=c¢aw¢o·v~·¤·~»w~a<oc뤷 si I. . · îîï··—·*î · ° ¤~«·~` Ië h9¤*5¢~â •*l·® l® c°;* B -5 999.;*,5 9°§".5°?’;§"?°J°§·°.9”}°.*`î '"Éà 0 |q§wc»•~c•$ u=œcv¢¢u¢~1w——œ¤~§ ,"; E ° sa •·~» °’ .ë #9995 9°!°}°9°P°:‘§°5°.'°£“‘.°°$°¤ °§ < 0 `|§â§3$ë&? ®®®¤D~I¢~>U!~I|¢¢¤F·N»? , Q 0 · > ••€~â<D|0€à€>¤P·®·•N®lF· C9: %P$,!*- .. -ë 9°P!°i°."£°:‘J°?!`?:'ë '*’··= I¢§|o•·oc§ eaœrqcœwmwwocë If É ‘—ï··ï—"·—"·"’·"" '·'‘ · "'·*·‘**—· ···· ·········— "" Q 2 »·~»~•·~w ·- ·— Ã', Q OSQQ •P·¤·à© U¢•?·¤¢S·~c»JN>¤P· Gnu: « P5?- PPE £":`S°9J"'.9°:‘- ?:"`!°f··’¤ " ï I)? ¢DU¢U¥9¥¢5®t~9~|¢à©¤P`|? F2 92 B:¤É::¤¤ 9s»:==:—.·=>§œ:=>s~s=¤;=·f·î’a ¤ = ggânwaczjâ ~x·-¢oc~~1œ·r~c>c>—c·p·§_'§ rhlh â !0€Q—Il®¢bU|®•~l¤¤•'•œ€»â `iz '.¤9.!*.P!°¤ 5"!°5*°?P:`:*.>'.$".°°!°;`F " È. ‘gg§»w•~~1?œ<¤v¢~nww¢¢o¢®¢#·w§ F9 'U §=»»; ***¤¤~*¤¤wvlœ»toœg¤ °'°` _g¤n88~sg œ•*U¢6J¢©@¢\~9€>•-•©§*3 -···· ·«·······»········ |§ pâauacaâ ·>~~¤w·•·wc>·~¢o¤¤¤¤c§ · g (_A mam) H. Ducmwssor.
-;- 32 — OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUBS. — Station agronomùyue d'A miens. —— Altitude 34“‘. . Janvier 4900. .. . |2 = g se .. sg É ninouàrna. raurànnïvnklîê ëê A mwmQUEs_ ¤ ma maxi minima maxi °' ¤ Eë N É = ¤¤ 3 O Q ¤ . 1755 759 4,6 10,' 98 0,6 S. 0 10 Pmie le soir. 2 52 55 5,5 11, 94 2,0 W. 0 10 Pluie. 49 52 6,5 10, 98 1,6 S. 0 IO Pluie le soir. 4 50 53,5 4,6 IO. 96 0,2 W 0 10 5 53,5 60 1,8 10, 98 0,2 W. 0 10 Petite pluie la nuit. 6 60 62,5 0,2 7, 99 1,0 S. E 0 10 Pluie Ia nuit. 55 60 0,0 3,4 99 1,3 S. 0 10 Pluie. 60 65 1,0 8,' 94 1,2 W. 4,3 0 Pluie le soir. 62 64,5 2,2 8, 98 3,0 S. W. 0 10 Pluie. | 63 65,5 0,8 9.5 99 2,0 W 2,3 IO P1.1·mint.Be¤ules01r. II 65,5 69 2,0 7, 94 0,2 N. W. 1,3 8 Couvert. I2 68 69 0,5 4. 94 E. 5,3 0 13 64 68 4,8 4, 98 E. 1,3 10 14 60 64 6,5 1, 99 E. 0 10 15 51,5 60 — 5,5 7. 98 4,4 W. O 10 Pluie l'après·midi. I6618,5 54 3,2 10, 99 15,5 S. W. 0 IO Pluie tout le jour. 17 52 55,5 4,0 12, 98 4,5 W. 0 10 Pluie. 1 52,5 65 2,5 7,4 95 N.W. 5,3 2 1 65 68 — 0,4 7, 96 1.2 W. 0 5 Pluie la nuit. 4 68 5,0 11,0 98 15,4 W. 0 10 Pluie tout le jour. , I 61,5 66 2,0 10, 98 5,6 S. 0 10 id. 61 64 2,6 10,3 98 W. 1,3 8 Nuageux. Doux. | 3 64 65 8,0 11,4 85 W. 0 10 id. i 4 57 64 6,2 I2, 92 1,4 W. 0 10 ' Pluie le soir. I È5 60 70 5,2 9,J 88 N. W. 6,3 ` 0 · 61 70 4,0 9,4 96 2,3 S. 0 10 Couvert. Pluie le soir. 7 47,5 60 3,2 7, 96 7,4 W. 0 10 Pluie tout Ie jour. 28 43 47,5 - 0.8 6, 96 W. 6 0 .9 46 50 0 5 3,4 98 0,5 N. 0 10 Petites averses. 30 49 51 1,0 2,tII 98 0.6 N 0 10 Pluvieux. I 51 55 1,0 3,5I 91 N. O 10 Couvert. V Total de la pluie en millimètres: 72,1 Abréviation: et observations: B. Bourrruque. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche — Gr. ûtète. — Ng Neige. -· Ur. Orage. - Ton. Tonnerre. - La température de la homme est prlae A 6 ln. du matin et a 6 h. du a.»ir. — lfètat du ctel, la direction du vent, l’ètat Sygrometi ique sont observés a 9 ln. du matin. — l.‘étaI du ciel est mesure deO i l0,e¤ dixièmes de ndbulnalté. - Lea h•nr•• de •0I•ll sont meanrèea avec Phôtiographe de Campbell.
· î ' ' , lE Slllillllll |.|N.NlillllN|l nu Nllllll ou LA FIIANL — BULLETIN ÉKSUEL ' N° 325. — Mars 1900. - 29• Année. - 'I`. XV. _ r Annessn: |.es Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant ls I rédactiondu Bulletin. à M. le Président de la Société, à Amiens. · Q Les demandes d’ubonnemcnt et les cotisations, (en timbres-poste), i ll. le Dr Smxnux, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement. ai tous les Membres payants ;_ il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 9 Février |900, p. 33. — Ouvrages reçus, p. 35. — L'Année Météorologique il , Amiens, par M. H. Dmmussov, p. 38. — Observations météorologi- ques, p. 48. . s ' EXTRAIT BES Plll)GÈ8·VEliBA|lX. ' sémvcn eéuénsnn ou 9 Fevnisn l900. L I Présidence de M. E. GQNSE. q Connxsronosucsz i° M. Choquart, secrétaire·adjoint, s’ex- I cnse de ne pouvoir assister à la séance. 2* Le Ministère de Flnstruction publique, (service des échanges intemationanx), annonce l’envoi d’ouvrages venant d’ltalie, de Suisse et des Etats—Unis. 3° L’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie à et l'Académie des Sciences, Arts et Lettres du Wisconsin accusent réception des bulletins n° 293 à 3|2. I 4° La Société Veneto·trentine des Sciences naturelles accuse réception des bulletins 293 à 322 et demande divers volumes qui lui manquent. 5° Le Ministère de Vinstruction publique adresse les ren- seignements utiles relatifs au 38° congrès des Sociétés 29° Annan. 3
— ai - savantes; les renseignements pour la participation de la Société à l’Exposition universelle et l`envoi des publications. g M. Desmaisons, pharmacien de 4** classe à Arvillers ; _ (Somme), est admis en qualité de membre non résidant. M. Brandicourt dépose sur le bureau quelques catalogues manuscrits trouvés dans les papiers de M. Garnier, ancien A président de la Société, et relatifs àdes collections de miné- raux olïerts à la ville d’Amiens, et une liste de noms picards t de quelques oiseaux de marais. A propos de cette communication, M. Duchaussoy fait savoir qu’il a trouvé aux archives du département une liasse 2 de documents qui peuvent offrir un certain intérêt pour la Société. La premier Préfet de la Somme avait eu I'idée de faire publier une histoire complète du département de la Somme, au point de vue économique, géographique, géolo- gique, botanique, etc, et avait centralisé les renseignements qui lui avaient été envoyés par les personnes compétentes. On `trouverait dans cette liasse des listes ou catalogues de plantes ,d`oiseaux, de minéraux assez importants. M. Boucher de Crévecœur entr’autres avait largement collaboré à cette œuvre. ' M. Gonse donne quelques détails sur l’herbier des plantes _ de la Somme, qu’il a commencé il y a t2 ans, avec le con- cours des membres botanistes de notre Société. Cet herbier contient actuellement à peu près toutes les plantes de notre région, passées au sublimé; les espèces rares ou intéres- santes y sont représentées par de nombreuses parts prove- , nant de dilférentes localités. Le Secrétaire, V. Bnaunicouar.
... 33. .. Ouvrages reçus (t). I Société d’émulation d'Abbevîlle. Mémoires. T. I, ll, IV. l" partie. Bulletin trimestriel I898, n" I-4, et. 1899, n°' l-2. Bulletin de la Société cntomologique de Mance. l899, n° I3. — E. Sinon. Arachnides recueillis par M. C. J. Dewitz, en l898, à Bir-Hooker, en Egypte. — A. Fauvnn. Sur la valeur 7 des glandes pygidiennes pour la classification destlarabiques, i d`après le mémoire du P. Dierckx. — J. ne Joamus. Notes Q sur quelques Microlépidoptères dont les chenilles se nourris- . I sent de poils d'animaux. — M. Mznunnou. Description de i nouveaux Chlaenùts de l’Asie orientale. - P. Canaries. Note sur les premiers états de l'Hercina alpestralis. - · E. FLBUTIAUX. Description d’un genre nouveau de Cicindeli- dae. —— N• 14. E. Sinon. Observation d’un cocon double de g Theridion bimaculatum L. — C11. Om-znruun. Description d’un Papilio nouveau du Haut-Tonkin. - J. Pim!-zz. Sur l’appen· dice céphalique de certaines chrysalides de Sphinx. Notes sur quelques variations d’un Bombus Latreillellus K. - P. Marine. Descriptions de Lépidoptères nouveaux de Mada- gascar. — Il. Doucxnan ne Doxcazn. Description d’un Mor- · molyce nouveau. Note sur le Bolbotritus Bainesii Bates. — P. Cnnfzrnzx. Notes sur les premiers états de la Cochylîs Purana Gn. — Cu. Piznaz. Note sur une Coccidie nouvelle I (A delca Mesnili n. sp.), parasite cœlomique d’un Lépidoptère. — M. Pic. Description `de deux Coléoptères nouveaux de Palestine. — H. ou Buisson. Remarque sur quelques Elaté- É rides et description d’un genre nouveau du même groupe. ltevue scientiyïque du Bourbonnais et du Centre de la [france. (I) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception.
l _ 36 ... 15 octobre. — Une lettre de Linné à Adanson. — Abbé Benruoumeu. Bibliographie du Bourbonnais (suite). Recueil des Pablications de la Société havraise d’études diverse:. 1898 et 1899. 1°' trimestre. _ ' Bulletin de ·la Société d’études scientifiques d’Angers. xxvm° ·année. — D' E. Tnouessanr. Diagnoses préliminaires d’espè- ces nouvelles d’Acariens plumicoles; additions et corrections à là ‘sous~famille des Analgésinés. — D' Labesse. Observa- tion d‘empoisonnement par l'(Ènanthe crocata. — Pnéaueenr et Bouvet. Observations sur quelques plantes critiques de l'Ouest et plus particulièrement de l’Anjou. Bulletin de la Société Linnéenne dc Normandie. 5' série, ·2° volume. — Cu; Gutznuv. Observations biologiques sur le Gui. — Aue. Cnevsmen. Observations sur la castration des plantes par le froid et sur la cléistogamie hivernale. — A. Bxeor. Echinodermes bathoniens du Calvados. - Pienne Fauvet. Observations sur l'Arenicola ecaudata Johnston. — ‘D' Cnrrois. Note sur l'anatomie microscopique de l’Encéphale chez les Poissons. - A. Duroun ne LA Tnuineeie. Note sur les Daucus Carota et Gummifer. Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires ‘de la section des Sciences. 2• série. T. ll, n° 3. — Armand Ssnxrien. De la spermato-génèse chez les Poissons sélaciens. 4- N° 4. N° 5. Eoousno Rocne. Recherche sur la Météorologie et les Météorologistes à Montpellier, du xv1u° siècle jusqu'à nos jours. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. 1899. 3* trimestre. — Pmneas Rousseau. Catalogue des plantes vasculaires spontanées de l’lle de Ré et des plantes qui y sont le plus communément cultivées. — Cu. Bsner. Graphite de la cote du Croisic. — A. Oaieux. Les v vers de terre. - Geonees Fennoumene. 11° contribution à L 1’étude de la faune de la Loire-Inférieure. (Annélides oligo- l chètes).
... 31 ... ùenïté de secours des Anis des Compte rendu du 38* exercice. 1898. — E. A. Mnrsn. La Spéléologie. dix années d`explorations souterraines. Les abimes et cavernes d`Burope. Annales de (Académie de Macon. Troisième série, t. ll. Revue générale de botanique. Septembre 1899.-1 .Gor.nasae. Sur la formation des matieres protéîques pendant la germi· nation du blé à l'obscurité. -— N. Moaxovnxs. Recherches sur l'inIluence des anesthésiques sur la respiration des _ plantes (Bu). — L. Maraccnor. Revue des travaux sur les Champignons publiée en 1894, 1895, 1896 et 1897 (suite). Revue des Travaux scientifques. T. XVIII, n•1:!. Table des matières. Bulletin de la Société nationale d’acclimatation de France. . Avril 1899. — Xavlsn Rasrau., Le Lérot et son rôle dans la » diminution des oiseaux. — L’Abbé A. Cnzmnuwn. Le Cardinal · de Virginie, son élevage dans le midi de la France (suite et lin). — Raruasn Lmxinautr. Sur l'habitat des Ophidiens du genre Tropidonotus dans l`eau de mer. — D' D. Cx.os. Encore l’Astragale en faux. — Extraits de la correspondance. — Jour· nal, 6 mai 1899. Société d’émulali0n des Vosges. Table alphabétique des matières et des noms d’auteurs contenus dans les 10 volumes des Annales, de 1890 à 1899. A cadémie royale des Sciences, des Lettres et des Beau.z·.·lrts de Belgique. Annuaire 1898 et 1899. — Bulletins: 3‘ série, T. 34. E. Pmrnau. Comment les fleurs attirent les insectes (lV°8l v' partie). — T. 35. —— T. 36. E. nn Wxnneinu. Sur la réparation de quelques Algues. Prodome de la Flore belge. (Thallophytes, fasc. PIII). — Tables générales du Recueil des Bulletins. T. l à XXX.
... 38 ... _ L’Année météorologique à Amiens . S (Décembre 1808-llovembre 1800). (Suite). V · IV. - Les orages (1). ` Dans une année moyenne, on compte dans la Somme cinquante journées orageuses et 75 manifestations élec- triques. Les correspondants deviennent de plus en plus rares. En t899, il n’a été adressé que 68 bulletins, nombre insuffisant pour suivre les orages traversant la Picardie. Cependant, les renseignements recueillis par quelques ins- , tituteurs dévoués, ou publiés dans les journaux de la région, complètent utilement nos observations personnelles. Nous ne donnerons ici qu’un résumé succinct des orages ordi- naires, pour étudier plus spécialement les orages à gréle du 20 jnln, 12 juillet et 5 août _l899. . Le F" janvier, il éclaire au N E d’Amiens à 8 h. du soir. Le lendemain, le 'vent souftle en tempéte. Le 46 janvier, petit orage n0té_à Rue, de 7 h. à 9 h. 1/2 du soir. ll tombe l9""'*,5 de pluie à Beaucamps—le-Jeune. En ville, nous observons des éclairs de 8 h. à 9 h. 1/2 du soir, d'abord au S W, puis au S et au S E. A Aire-sur·la-Lys, le bell'roi de l’H6tel de Ville est atteint par la foudre. ll n’y a pas eu de manifestations électriques pendant les , mois de février et de mars. Le 8 avril, orage faible à |’0uest du département. Grésil à . Amiens. Pluie de 20"““ à Doullens. Le H avril, tonnerre assez fort de 10 h. 45 à il h. du soir. Il éclaire du coté de Dreuil et de St-Sauveur. La pluie est accompagnée partout de grésil. (l) Extrait du Progrès Agricole (4 mars 1900), qui a bien voulu nous autoriser à reproduire la Carle de forage à grêle du Qûjuin 1899. A
’Z ,_·'-_"·". H"- .-.2 7 I ,, `/.· ._"£0rd 1 KÃGE à P\ELE `—·‘·c»~»»·· du 20 Juzh 1899. L ` T qu'.? 7 C · '· ”t·•]:à:¢•y1· 3 ommunnchk Somme psrdont 5 597 000 Frgncg, Pgpnng ,1 A :1 go ng. Jul. 1 $25 UUUY?purI'lm»di¤nm•h\ de Mohtdîdïçr. cuügny T'. l I Bmw ¢ 1 774 DUB': pour Wrrondssscment d•Piv·¤M•e4 )ù”"l i _ bug; W'; /' M li '•': · X » ‘·"····‘ °"$· ·î%‘.····· .¤ ' v·¤¤w1 nnîâà ' ‘ gn (gi glqw esnes 9 ·,· ~ · V1 -·•n 8 ·-·••1··•e~ M M · ··• · .•' _ g,,q;,:, Cm:€l';;" wb .àzw°«*""j MSM Q, ` ,,• Purlïm, . J! lg • - ~ PI ' 'V lâyeuawf ·l" Mareuil mhahg., tw :. ··.».·Ã}*"'>'î 1 ° H + `R¤uvâ¤g« >£.¢«.·. - A B I 1-, ••· · r·« — es • È; «·s····g'« • îlâïàwr ngc ïî I.·a···w3 • • ç ¥5,,“, INI ai s nt · ·"-~'* **2;%* <·È?2t:1my B••~p-W: ïurrgâïvn `TPBMS .·—. ,. .¢e·_ si ,; .9 • 1: nl " .'; ' , El ' `; '*'; '¤" : · W’+ ° '}` il'; `|' :' '•1·|•••uà•¤7©· osa » y ·$’B (._ É É Gnhlws I ”_°°‘i“*S"} _! ‘·.·’ B z nnzà.? B, , fg -5 _: 1S ° + I ;· n .• •• ,v L znmu C:'2"""""f · ` + Slw a..f.·.·...·· .. ;2«> .»¢•»·‘r Z 1 9*;%., M¤î\W~\a••P•‘ i_ 0 Emi A4 20; no gg.; €·’ ;L_ *;·*;,_'_' E _·.·•·.,;••«` E , 0 ,., lg ne A GJ ooo Z? . I . ··•.` •• •"•’ · pu J1 si ‘ Oo Èoîfy _ xv: E f ` L _ p ,_ J4 lo Shea vêa .`\ Q: ""g^! • A »- ÃUIVIVUII L ,90 Oûojzlll Il \,¢
- 4Q .. Le f4 avril, orage de l h. I/2 à 2 h. s., allant du S W au ` N E. De la gréle fine se trouve mélée à la pluie. , Le 16 avril, journée orageuse; il tonne dans la matinée ï à Rue, de 7 h. I/2 a l0 h. L'orage se produit à Amiens vers ` 9 h. l/2 du' soir. ' . En mai, deux orages faibles sont observés, l’un le 12 mai, de4h. 45 à 5 h. l/2 du soir, l’autre le I5 mai, de 5 h. l/2 à. 6 h. s., venant de l'W S W. Le 6 juin, il éclaire dans la soirée; pendant la nuit du 6 | au 7, le tonnerre se fait entendre; le maximum de l’orage a ' lieu, pour Amiens, de 1 h 45 à2 h. 45 du matin: pluie forte - · à l’Ouest de la rue Cozette, et/aible à l’Est. . ’ . Le 20 juin, journée désastreuse pour les cultivateurs. ` Uue dépression se trouve à l’entrée de la Manche. Le vent est _ du Sud à 9 h. du matin, etle thermomètre marque déjà 20°. "·Des orages sont probables dans toute la France. A Paris, il ' tonne de 5 h. 20 à 5 h. 50, et la pluie donne en une demi- heure 30""'* d’eau, inondant les travaux du Métropolitain, ou · ` causant des dégâts dans les rues de Lyon et de Broca. Nous entendons gronder le tonnerre à l’Est d'Amiens, dès , 5 heures du soir, puis à 5 h. IO et à 5 h. 45. W Un deuxième orage plus fort débute au S W, à 6 h. 50, a son maximumvers 7 h. l/4 et disparaît au N E, à 7 h. 1/2 ‘ soir. Les deux orages sont aussi observés à Moreuil et dans toute la partie orientale du département. A Montdidier, l`orage éclate vers 5 h. soir; les moindres · grélons ont la grosseur des œufs de moineau. Un deuxième orage suit la méme route de 6 h. I/2 à 7 h. : cette fois, les ‘ éclairs et les coups de tonnerre sont plus intenses ; une pluie ' diluvienne défonce les chemins et inonde les récoltes épar- gnées par la grêle du premier orage. ‘ A Bouttencourt, la foudre tombe sur une maison et en démolit la cheminée. Aux environs de Péronne, une trombe d’eau et de gréle
.. gg .. s‘abat sur la contrée, détruisant ou noyant tout sur son pas- sage. A Saint-Christ, tousîles carreaux de la Mairie et ceux de nombreuses habitations sont brisés par desgrelons de la grosseur d’une noix. . 4 La plaine est dans un état pitoyable ; les blés et les récoltes sont transformés en fumier. A Chaulnes, la gare est inondée; les deux voies de Tergnier et de Picardie-Flandres, sont converties en canaux sur une longueur de 400 mètres. Des champs de betteravessont métamorphoses en lacs d'oi1 rien n’émerge. ` Mais le désastre est surtout irréparable, tout le long de la trajectoire allant de Montdidier a Boisel: 18 communes sont atteintes, perdant un total de 3 397 261 francs! La carte ci- fointe indique la bande grélée qui se trouve entierement dans l’nne des zones les plus menacées du département. Les cultivateurs de la région, qui ont su interpréter notre « Carte des nônesa grêle » ont dû contracter une assurance, en prévision de la perte probable de leurs récoltes. Nous indiquons ci·dessous, pour chaque commune, les pertes totales, d’après les évaluations définitives, ayant servi . à établir le dégrèvement de la contribution foncière afférente au revenu perdu. Les nombres les plus forts correspondent aux communes les plus voisines de la ligne droite suivie par l’orage,· les pertes les plus faibles sont éprouvées par les communes les plus éloignées dela trajectoire. Il y a su 6 082 hectares de récoltes grelées, dont 3 382 hec- tares dans l’arrondissement de Montdidier et 2 700 hectares dans l’arrondissement de Péronne. Bouillancourt ......... 2 3É'7 fr. Cantigny .......... 18 M5 Fontaine-sous-Montdidier ..... 6l l70 Gratibus .......... 59 357 Maresmontiers ........ 7 085 Mesnil-Saint-Georges . . . _ ...` 65 765
I .. 42 .. Guerbigny .......... 19 474 fr. Becquigny .......... 51 375 Babes ........... ILO 458 Montdidicr .......... 45 090 I Aycncourt .......... 10 016 i Boussicourt ......... 53 473 _ Courtemanche . ........ 80 8 1 5 Davencscourt ......... 92 21 5 Etolfay ........... 6 850 Fignièœs .......... 46 565 B0uch0ù· .......... 99 790 Folies ........... 23 340 Parvillers .......... 65 355 , Quesnoy-cn—San1orre ...... 36 315 Rouvray. . . Ã ....... 93 67 5 Chilly ........... 41 820 Pvnqnosoonrt ......... 109 360 A Fransart ........... 36 505 Hallu .........- . . . 26 135 La Chavatto ......... 22 535 . Maucourt .......... 34 870 Punchy ........... 21 345 Warvillors .......... 10 325 I Saulchoy-souà-Davcnescourt .... 25 210 ` Warsy ........... 27 061 ‘ Hangest-cn·Santcrr0 ....... 1 120 . Arvîllcrs . . . ·....... 45 638 Pîsrrepont ...... . . . . 7 930 _ Gurchy ........... 4 383 Fonches ........... 20 557 Fonchottc .......... 4 371 Hattcncourt ......... 33 450 Frosnoy-lès·R0yc ........ 25 680 Gruny ........... 36 846 Athies ........... 38 430 Enncmain . · . . · ....... 1 210 - Onrtigny . · ......... 122086
- gg .. Bonvincourt ......... 9 383 fr. Estrées-en-Chaussée ....... 36 384 Mons-en-Chaussée ........ 88 622 Brie ............ 76 400 Mesnil-Bruntel ........ 28 760 Villers-Carbonnel ........ 49 700 · Chaulnes .......... 63 380 Berny ..... ~ ...... 2 580 Frexncsdlazcncourt ....... 1 01 8 00 Hycnc0urt·le·Grand . ` ...... 40 680. Puzeanx. . · ........ 76 640 Licourl. ........... 62 040 Cîzancourt ..... · ..... 28 240 Karohélopot ......... 117 760 Misery ........... 63 420 Saint-Christ-Briost . . ..... 103 650 ` Omiécourt. .......... 66 300 Hyencour1·le·Pet.it ....... 40 230 Pertain ........... 74 400 Ronssoy ........... 63 800 ' Roîsel ........... 69 230 Bernes ......,.... 46 307 Haucourt. .......... 44 356 Bervilly ........... 55 735 l-Iesbécourt .......... 43 594 Marquaix .......... 34 420 Pœuilly ........... 42 854 Templeux-le-Guérard ...... 40 944 Tinc0w·l·B0ucly ........ 91 1 37 Vraignes .......... 46 440 Les pertes cantonales sont donc les suivantes: Montdîdier (46 communes grelées) . . 769 450 Rosières (43) ......... 624 360 Mareuil (5) .......... 406 959 Roye (6) ...... . .... 425 287 · Ham (2) ........... 39 640
- 4; ... .’l>éronne (7) ........ _ . Ml 334 fr. Cbaulnes (5) ..... _ . _ Ar . . 285 030 Nesle(8). ._ . . ._ .> . . ._i . 525440 Roisel lil). l ......... 5l2 724 Soitun totalde 1 623 096 francs pour farrondissement de Montdidier, et 1 774 16 5' francs pour celui de Péronne. L’Etat a accordé en _dégrèvements une somme de 4l 083 fr. 64 c., c’est-à·dlre l,2 °/,, de la perte dans le département. Le 28 juin, deux petits orages sont observés à Amiens de 8 h. 45 à IO h. 3/4 du soir. Une meule est nncendiée par le feu du ciel à Bettencourt-Saint-Ouen. ` Le 7 juillet, journée orageuse. Tonnerre lointain à5 h. 45’ •· soir. Pluie de 6 h. à 7 h. I /2, très forte pendant l0 minutes; . on a noté 25******,2 d’eau à la Station agronomique. Des caves sont inondées, rue Dom-Bouquet et rue Le Notre. î ' Le lendemain, 8 juillet, il a tonné à l’0uest et à I’Est d’Amiens. · - · Le I} juillet, temps chaud et orageux. Tonn'erre lointain à 3 h. l[2 soir; maximum de l’orage à5h. A Moreuil, le plu- viomètre accuse 24*****,2 d‘eau. La grêle est encore venue assaillir les communes de Gruny et de Fresnoy·lès·[loye. A ` Montdidier, la foudre est tombée en ,p1usièu¤—s endroits. A , ` Castel, le tonnerre provoque un incendie dans lequel trois mai- sons, une grange, des étable: sont brûlées; la perte, s'élevant à 43 000 francs, est couverte par une assurance. Le 22 juillet, petit orage à Rue, Foret-l’Abbaye, Yvrench, Abbeville, Beaucamps·le—Jeune et Amiens. A l·langest—sur- Somme, il tonnait à 4 h. I/2 du matin. Au meme moment, ' un violent coup de vent fait claquer brusquement les per- siennes en ville et soulève sur les routes un nuage de pous- siere. L’orage passe de 6 h. I/2 à 7 h. I/2 du matin, sans rafraichir le temps. Il tonne à nouveau de 7 h. 50 à 9 h. 45 r
‘; [5 .;. du soir. De la grêle tombet Vaoquerie, où les dégats sont ! heureusement tresfaibles. Chute defoudre à Saleux sur la I cheminée d’une·usine, au Vélodrome et sur un poteau télé- L graphique, à l’Asile de Bury sur Vhabitation du Directeur, causant seulement des dégradations peu importantess Le 5 août, nouvel orage A gr6le.A Beaucamps·le—Jeune, le thermomètre s’est élevé à 36°,5 vers 3 h. 1/2; l'orage s’est produit de 5 h. 1/2 s. à G h'. 50 s. En moins de 30 minutes, il est tombé 35 millimètres de pluie, mélée d‘un peu de grêle. A Mers, tonnerre lointain à 4 h. 45 au S.-E. ll éclaire à 6 h. 10. Les éclairs sont vifs et les roulements du tonnerre sont intenses. [forage qui allaitdu S.·0. au N.-E. disparait à 7 h. 20. Il éclairaitencore au S.-E. _à 10 du soir. Au Bosquel, les grelons, dont la grosseur varie entre celle d'une noisette et celle d‘un œuf de pigeon, causent des dégâts importants. ’ A Pissy, un moulin est renversé par le vent; les récoltes en moyettes sont bouleversée: à Nampty; la mare de Bovelles déborde ; les champs sont ravînés et les routes sont dégra- dées partout. Les 8l communes suivante: ront plus ou moins grëlées, et la perte totale .r‘éléoe à. 208 801 fr. s _ Poulainville ...· t ` ..... 480fr. L · Cardonnette .... L . ·' .... 11 315 .Croissy...‘..· .... 12600 LeBosquel. . ...... 56281 Esserteaux . . ` . . · ...... 1 528 Oresmaux .......... 9 432 Fossemanaut ......... 3 177 Lœuilly. . .. ........ 28 774 Nampty ........... 37 636 ‘ Eaucourt·sur·S0mme ». . . ». . . 3 339 Fontaine-sur-Somme .....l . 8 335 Airaines ........... 10 917 Bettencourt-Rivière ....... I 1 579
I . l .. 46 .... Dreuil-lès—Molliens ..... . . . 7 795 fr. Rieucourt .......... 8 528 A Condé-Folie ....... ·. . . 25 615 Hangest-sur-Somme ....... il 373 Le Mesge. .......... 3 444 Soues. ........... 6 308 Fourdrinoy. . , ....... 9 730 _ Cavillon ........... 5 155 Le 6 août, petit orage observé à la Station agronomique, Beuucamps-le-Jeune et Abbeville. Il éclairait au S.—E. de _ Mers à 10 h. s. Le 15 août, tonnerre lointain à Abbeville; orage à Rue du Sud au Nord, de 3 h. à 4 h. A Mers, il tonnait à 3 h. 10’. Petite pluie de 3 h. 25 à 3 h. 40. · En Septembre, lesjournées des 2, 5, 6, 7, 16, 26, 27, 28 et 30 ont été plus ou moins orageuses. ` Le2 septembre, petit orage passant sur Amiens de il h. 1/4 à 11 h. 1/2 du m. Le5 septembre, il éclaire à l’Est de Rue de 7 h. 1/2 à 10 h. s. A Mers, il éclaire de 7 h. 1/2 à 8 h. s. du côté de Woincourt; à 8 h. 1/4, l'orage semble à l‘E.-N.-E. et à 10 h. au N.-E. Le même jour il a tonné à Arvillers. Le 6 septembre, temps orageux toute la journée. A Mers, il tombe quelques gouttes de pluie à 4 h. s., et l'on entend tonner du coté de Cayeux à 6 h. s. lléclaire au N.-W. et au S.-E. de 7 h. à 8h. s., ll tonnait encore à 10 h. s. du coté de la Falaise. Cet orage de la vallée de Somme a été observé par nos correspondants d’Abbevillc, Forêt-l'Abbaye et Rue. Dans cette localité il est tombé un peu de gréle mêlée à la pluie. ` Dans Amiens, l’orage a été faible; le tonnerre est tombé à l'extrémité de la route de Paris : les becs de ga: situés entre la rue Sylvius et le boulevard extérieur ont été éteùzts par la commotion électrique. Une meule a été incendiée par la foudre
I .. A7 - sur le territoire de Camon. L'0ragc semble avoir eu plus de violence aux environs de Lille et de Paris. Le 7 septembre, orage assez violent à l‘0uest d’Amicns cle 9h. 1/2 à 10 h. 2(Y du soir. A Rue, il éclaire au S.-E. de 8 h. à 11 h . A Mers, T. à 6 h. 40l s., ET à7.h. : Forage est du . ' coté de Dieppe. ET au S.-E. à 7 h. 50f avec petite pluie ; à . 10 h. s. il éclaire encore du coté d’Ault. · Dans la nuit du 15 au 16 septembre, grand vent et forte pluie; mer houleuse : à (Bayeux, petit orage à gréle : des cabines ont été endommagées. Le 16 septembre, orage de 3 li. à 5 h. s. à Abbeville, Foret-l’Abbaye, Crécy et Rue. A Mers, T.lointain à 3 h. 45' s. ET a 3 b. `50' ; maximum à 4 h. avec ETPG. Pluie très forte dans la vallée de la Bresle, de Eu à Tréport. L‘0rage venu de l’WNW disparaît à 4 lx. 1/4. Des éclairs sont notés à Rue, le 26 septembre à 8 h. du soir et le 27 à 3 h. du matin. Le 28 septembre, petit orage vers la baie d’Autbie de 7 h. 1/2 à 11 h. s.. J‘observe des éclairs très intenses àl’0uest du département à partir de 7 h. 1/4, jusqu’à 10 h. du soir. A Hangest-sur·S0mme, Picquigny, Ailly et Daours, il a éclairé aussi fortement du côté de la mer. Le 30, il éclairait au S.-E. d'Amiens à 7 h. s. et au SW vers minuit.A Rue, M. Auguste signale un petit orage vers la -baie d'Authie de 7 h. 1/2 à 11 h. s. Le 2 et le 8 novembre on a vu des éclairs à Amiens, de 8 h. à 10 h. du soir. ' En résumé, nous avons eu en 1899, trente-six jours aïorages dans le département, dont 25 à. Amiens. Les gréles du 2) juin, 12 juillet et 5 août ont ravagé 95 communes, détruisant pour 8 000 000 fr. de récoltes. (A suivre) H. DUCI]AUSSOY· A
É — 48 - ' OBSERVATIDNS MÉTÉOROLGGIQUES. ·. ‘ Station agronomùyuc d' A miens. — Altitude 34“'. · · ` · Février 1900. i ~ .—.... _—. - —. _..—- ii. · A · _ C É É Z J · w· _-3 É nmouèrnn. ITBIPÉRATUFBÈ É É É È É É É ' m;uAnQUBs· Q mlnlma maxlmaminima maxima F É Eg É = 2 1 5l isa 0,4 1,2 E 5,8 N. E. IO` O Pluieet. neige fondue. 2 50,5 53 — 0.5 4,0 99 8,0 S. 10 0 Pluie tout le jour. 53 56 0,8 5, 98 . S. IO 0 4 5l 56 0.2 6, 98 1,5 ,S. IO O Pluie le nuit. 49 51 0,0 4,6 99 6,2 N. E. IO 0 Pl. le jour et Ia. nuit. 49 55 l,5 3,8 99 0,5 N. E. IO 0 Pluie. 55 56,5 3,8 4, 98 N. 0 7, 56,5 59,5 — 5,2 3,6 98 E. 0 4,3 57 59 — 4,8 2. 97 E. 0 - 7, 1 50 57,5 — 7,8 3,2 98 3,9 E. 0 0 Neige la nuit. Il 44 49 6,0 3,2 99 2,4 W. I0 2, Neige Je matin. 12 46 50 5.5 2 98 S. E. 5 0 I3 4I 52 — 5,2 2.8 98 13,3 E. IO I. Pluie melée de neige. I4 37 62,5 3,0 3,6 99 0.8 W. IO 0 Pluie. Vent violent. I5 48 63. — 1,8 5, .98 12,2 S. IO 0 Neige et pluie le soir. 16 42 53,5 I,0 IO,4 99 10,2 W. IO 1,3 Averses. Vent fort. 17 39,5 53 3,4 10, 95 · 4,4 S. W. 10 0 Pluie. Vent fort. 1 44 48 3,0 12,0 98 2,2 W. IO . 6,3 Pluie le nuit. , I 34,5 40 5,0 13,4 99 1,2 W 10 0 Averses. 34,5 4l 5,2 1l, 98 3,0 W. I0 0 Pluie le soir. I 41 55 1,0 7,0 83 2,6 W. 0 9 Pluie la nuit. 2 50,5 54 1,0 11,0 96 3,0 S. I0 O Pluie. _ 54 56,5 4,0 14,6 96 W. 5 2 24 56 56,5 8,5 I6,5 97 0,8 S. E. 10 2 Pluie In nuit. |25 55 57,5 8,6 17.8 94 3,5 B. 5 5,30 Id. 52 55 8,4 16,0 99 I,2 W. 10 4,30 7 51 53 9,0 I3,5 92 2,0 S. 8 _ 5,30 Pluie la nuit. , 53 60 7,5 9,8 99 W. IO 0 Total de le pluie en millimètres: 88,7 Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - l:`4:l. Eclair. — Gl. bl. Gelè blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La température du I. homme est prise à 6 ln. du matin et à 6 h. du noir. - L`état du ciel, la direction du vent, l‘6ta Sygrométrlque sont observés à 9 ln. dn matin. - I.‘ètaI du clelesl mesuré de O a 10, en dixième de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurces avec l'l1elmg1·aphe de Campbell. À Z , ,
| I , · I l 1 . DU DE LA · È 2Slll`IEl`E LINNÈENNE Nllllll ll|llNl}|l a BULLETIN ~»· >+— BUEL N° 326. - Avril l900. - 29* Année. · ‘l`. XV. q Aonnssea : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin. à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’sbonneme¤t et les cotisations, (en timbras·poste), à ll. le D' Sruesux, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientiliques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du 9 Mars i900, p. 49. — L‘Année Météorologique à Amiens (suite), par M. H. Ducnsussor, p. 50. — Contributions a la Faune entomolognque de la Somme, par M. Michel Dunois, p. 55. — Ouvrages reçus, p. 57. — Observations météorologiques, p. 64. · EXTRAIT DES P|l06È8·VEIlllAl|ll. seance centaine ou 9 mns l900. Présidence de AM. E. GONSE. Connssrouomcs : i• Le Ministre de l'Instruction publique (service des échanges internationaux) annonce l'env0i d’ou· ‘ vrages venant de Belgique et des États—Unis. 2° La Société d’Histoire naturelle de Brunswick et l'0f!ice de géologie (Geological Survey) des États-Unis accusent récep- tion du Bulletin, Tomes Xlll et XIV. 3** La Société d’Histoire naturelle de Emden (Hanovre) accuse réception du Bulletin, T. Xlll. 4° La Société d`Histoire naturelle de Vienne annonce qu'elle ` fétera, le H mars, le 40° anniversaire de sa fondation. M. Demangeon, agrégé d'histoire, professeur au Lycée d’Amiens, présenté dans la dernière séance, est admis à titre f de membre résidant. A ` A 29* Année. 4
' ~ · — 50 + ' i M. Michel Dubois donne quelques notes entomologiqucs sur un Orthoptère nouveau pour la Somme, Pachytylus cinerascens F., et sur quelques autres qu'on y pourra ren- S contrer. · ` M M. Laurent donne lecture d’une traduction qu’il a faite ` d'un travail de M. G. Breddin, sur le mimétisme chez les Hémiptères. La Société décide l’achat de la monographie des Chilosîa (Diptères syrphides) et de la monographie des Apides de Nassau, par Scbenck. Le Secrétaire, _ V. Bnannicounr. · L'Année météorologique à Amiens (Décembre l898·ll0vembre 1899). _ (Suite). V. —— Observations phénologiques. JANVIER. - Le IQ, premières chauves-souris. Les noi- setiers ont des chatons. Le 2l , nous faisons chez Tarlier des bouquets de violettes et de primevères. Des gelées se produisent à la fin du mois, sans nuire aux céréales, malgré l'absence de neige. Le dimanche 29, on patine à la Hotoîe. FÉVRIER. — Le I", brouillard et givre lc matin. J`entends crier des merles dans les jardins du voisinage. Le lt), les pinsons chantent. Morvillez a entendu la « lulronnc » à Régnière-Écluse; A Le I3, les marronniers ont des bourgeons poisseux. Départ de la végétation des rosiers, sureaux et chèvrefeuilles. On voit les premières pàquerettes et quelques pissenlits. Les cornouillers sont en tleurs.
— Sl — - ( Le f5, au Jardin botanique sont fleuries les Ilellébores, la v Bruyère précoce et l'Hépatique trilobée. _ Le f6. Premier chant du merle, à 6 h. s. , i La lin du mois est relativement froide et ralentit heureu- sement la végétation. MARS. — Le |0, bourgeonnement du Lilas. Les poiriers de _ plein vent sont avancés. Le I4, on plante des pommes de terre aux environs d’A- miens. Les sureaux et les saules ont de petites feuilles. Le 16, début de la floraison des abricotiers. Le marronnier précoce du Square St-Denis a des feuilles de 8 c. sur les branches exposées au soleil de midi. ' Le 23, floraison de la Corbeille d’arent. Le 28, les plantes du Jardin botanique paraissent en retard de dix jours à cause des derniers froids. Sont en fleurs, le Narcisse jaune, le Safran printanier, le Bois gentil et la Scille à deux feuilles. A Le 29, les blés sont beaux, d'Amiens à Paris. A Melun il I y a des pruniers et quelques pechers en fleurs. Le 30, on a vu des hirondelles à Sainte-Scgrée et C arépuits. Le 3l, il yen avait à Vignacourt, Chaulnes, Hattencourt et Villers-lès·Roye. AVRIL. — Le I", il y a des boulris, c'est—à-dire des Nar- cisses jaunes, dans tous les bois des environs de Melun. Plusieurs élèves ont vu des hirondelles à la Hotoie, Breteuil ct Rosières. Le 2, premier chant du Coucou à Sainte-Segrée et Allery. Le 4, je note près de Paris la floraison des Epines blanches et des merisiers. ~ Le fi, nos boulevards amiénois commencent à verdoycr. Les poirîers et les ccrisiers sont fleuris. Le H. Feuillaison des sorbiers. Floraison de la Giroflée des murailles. ·
- 59 ... Le 23, on fait des bouquets de carcaillous (Primula ve:-is). ` En fleurs : Ribes sanguineum, Malus spectabilis et Pirus sinensis. Le 27, floraison du Muscari monstrueux, de la Tulipe sau- ` vage, de la Nivéole d’été et du Trolle d’Europe. Le 30, les marronniers sont entièrement feuillés .Pleine floraison de l'Arbre de sainte Lucie. A la fin d’avril, les champs de blé et d'esc0urgeon présen- tent une belle apparence. Les pluies ont contrarié les semailles de printemps. MAI. — Le l", arrivée des Martinet:. Le 2, début de la floraison des lilas. Dans les bois on . recueille Endimyon nutons. Les Populages défleurissent. Le 4, feuîllaison complète des tilleuls. Le 5, les Lilas blancs sont en pleine floraison. . Le 7, floraison du Sorbier des oiseaux. · Le 9, floraison générale des marronnier:. Au Jardin bota- nique, on peut étudier l'Ail des ours, la Jacinthe d’0rient, la Tulipe de Gesner, la Gyroselle de Virginie, la Palémoine ram- pante, la Consoude tubéreuse, la Corbeille d’or, le Kerria du4Japon et le Cochlearia offlcinal. . Le t6, Feuillaison des acacias. Le]i8, il y a des fleurs dc Silènes d’O1·ient, de Renon- cules bulbeuses, de Saxifrages granulées, et de Muguets d e mai. Le 2l, j‘observe les faux ébéniers aux grappes d’or, les marronniers rouges, les fleurs blanches des aubépines et des boules de neige, les thyrses des derniers lilas, et les premières fleurs mauves des paulownias. Le 22, floraison du Genet à balais, dans les bois envi- ronuants. Le 30, je compte une soixantaine de plantes fleuries au Jardin botanique. Avec le Pavot d‘Orient, la Consoude offici-
I · I l . L ` ·· sa - nale, le Sceau de Salomon, la Rhubarbe compacte, l'Hémé- rocalle jaune, la Renouée bistorte, la Sauge des prés, la Férule commune, l’Aconit napel, il faut citer : Linum tenuifolium, Cerastium lomenlosum, Wola comula, Diclytra spectabilis, Rlcododendron maximum, Menyanthes trifoliata, Iris sam- bucina, Veronica orientalis, Achillea dracunculoîdes, Pœonia albaïlora, Geranium roseum, Dianthus moschatus, Saxifraga sarmentosa, Potentilla alba,·Eupho1·bia esula, et Lupinux polyphyllus. JUIN. — Le 4, floraison des Weghelias et des Sureaux. Le 6, je colore artificiellement les fleurs du Lis de saint Bruno, de l'Ail doré, de l‘lris de Florence, et de la Julienne desjardins. Le 8, excursion à Villers-Bretonneux, Cachy, Gentelles et Boves. Les blés sont très beaux ainsi que les plantes fourra- gères. Floraison du Sainfoin, du Trèfle incarnat, du Sénevé des champs, de la Nielle des blés, de l’Ail à toupet, du Compagnon blanc, et de l`Adonis d’été. Le 9, au Jardin botanique sont fleuries les plantes qui sui- vent: la Digitale pourpre, la Scorzonère d'Espagne, la grande Marguerite, la Valériane rouge et l’Aspérule odorante. r Le li. Pleine florazleon des Acacias. Le I3. Parmi les roses en fleurs, je citerai quelques variétés : MM Pierre Oger, M“'° Alfred Carrière, Gloire de Dijon, Louise Péronnais, Rève d’0r, Préfet Limbour, Abel Grant, M"' Georges Bruant. Dansles pivoines, je remarque : Rose d’Amour, Emile Lemoine, Alice Crousse et Prince de Salyndick, Le l8. Début de la floraison du Sedum àcre. Le 23. Floraison des Tilleuls. Le 30. Floraison des Lis blanc. Au Jardin botanique je note quelques espèces : Scabiosa caucasica, Crucianella molluginoîdes, Sempervivum Fun/cii , œhothera speciosa ,
- 54 ... Lat/iyrus lati/`olia, Trifolium ochroleucum, Lomcera capri- fôlia, _ JUILLET. — Le 2, excursion au Crotoy. En pleine tlorai- son, le grand Lîseron des duncs. Le 3. Floraison des œillettes à H:mgest·sur·Somme. ‘Le 4, sont tleuries : la Nummulaire, la Ptarmique et la . Rue. Le 9, je remarque au Jardin botanique : Epipactispalus- tris, Aslragalus glycyphyllos, Potentilla fruticosa, Jlalope trifda, Astrantia major, Dimorphoz/aeca pluvialis et ltea vir- ginica. ' Le 12. Floraison du Vernis du Japon, dont l'0deur est désagréable. Le l9. Floraison du Tilleul argenté, du Phlox de Drum- mond, de la Guîmauve et de la Verge d'or. Le 30. La moisson des seigles est faite. On commence celle du méleil. On fauche les premiers blés dans le Vimeu. Les avoines sont toujours vertes. ' AOUT. — Les céréales ont été récoltées dans de bonnes conditions. ll y avait beaucoup de blés versés. Le l5. On se plaint de la sécheresse. Les betteraves à sucre et les prairies artificielles soulfrent du manque d’eau. SEPTEMBRE. — Le temps a été favorable pour la pré- paration des terres. Les betteraves sont arrachées dans de bonnes conditions. La densité moyenne est 7**.5 d'après M. Pagnoul. OCTOBRE. — Il y a encore des hirondelles le 4. Le 5, on peut voir les fruits rouges des sorbiers et les boules blanches des symphorines, Le 8, il y a une bande d'hirondelles volant autour de l’l·1ospice Saint·Victor. . u I L .
.. 55 - Le l9, je reçois un panier des ditférentes variétés de raùùxs, cultivées par M. Deneux, dans le clos de l’Épincltc. On pourra faire du vis on Caeuv, car les grappes sont en parfaite matu- rité. Les raisins blancs ·sont le Noah-et le Triumph ;·les raisins noirs proviennent des cépages américains Othello, Canada, Clinton et Cinthiana. ` ' · Le 24. Les feuilles très larges des lilas, qui ont été coupés ‘ du pied au commencement de l’année, sont d’un vert foncé l caractéristique. La récolte des pommes de terre est satisfaisante. Les ·' ` regains sont médiocres. A la tin du mois, les marronniers, les platanes, et les carolines ont leurs feuilles automnales. ' . NOVEMBRE. — Le I", je remarque les feuilles rouges des Berberis et des Merisiers ; elles sont dorées dans l’Érable plane, le Tilleul argenté, le Marronnier et le Bouleau. Le 4, j’observe encore beaucoup de tleurettes : Orties l blanches, Verveines des jardins, Sénevé des champs, etc. Les frénes, les sureaux et les saules sont toujours verts. Le 7. Feuilles pourpres de Fagus purpurea et de Primus Pissardi, feuilles vertes du Juglans nigra, feuilles vert noir du buis. Les symphorines sont vert olive, et les platanes ont la nuance du vieux cuir. Les sorbiers et les « bonnets de curé » ont des fruits rouges très abondants. Les céréales d'hiver sont bien levées partout. On se plaint l de la sécheresse aux environs de Doullens. Les puits'd’Authie sont à sec. H. Ducmussor. Contributions à la Faune entomologique - · de la Somme. 1 J`aipris une femelle du rare Bombus distinguendusMorawitz,
°. ... 55 .. à Renancourt-les-Amiens, dans les prairies de la Rosière ( 1), le |8 mai 4897, sur la Grande Consoude (Symphytum ofjïci- nale). Cet exemplaire m'a été obligeamment déterminé par M. Robert du Buysson. Le Bombes distinguendus a été égalementcapturé par notre collègue, M. Gadeau de Kerville, aux îles St-Marcouf (Manche), en septembre 1894. Tres peu répandu en France, ce Bombus, d’après le D'Sçhmiedeknecht, semble plus commun dans·le Nord. ll se trouve dans toute la presqu’île Scandinave, très commun en Angleterre dans le Yorkshire; il se rencontre fréquemment dans la Russie septentrionale et centrale, et son aire de dispersion s’étend jusqu'à la Sibérie orientale aux environs d’Irkoutsk et d’Yak0utsk. En Allemagne on n’en cite que quelques captures isolées, ainsi qu’w Hongrie, Les femelles apparaissent au milieu de mai sur les prairies en tleurs ; les ouvrières et les males fréquentent presqu’exclusivementles champs de trètle. Les mâles apparaissent assez tard au commencement de juillet et disparaissent au milieu d'août. Les femelles se retrouventjusqu’à la tin de septembre. . Notre collègue, le D' F. du Roselle, a rencontré dans les premiers jours de septembre une femelle de Pachytylus cinerascem Fabricius, à Airaines, dans un champ récemment moissonné, sur les bords de la rivière d'Airaines. Cette capture est remarquable gcar d’après M. A. Finot cette espèce, qui est commune dans le Midi et déjà rare dans le centre de la France, ne remonte que tres exceptionnellement au nord ` de·Paris : on la trouve dans les prés secs, les endroits arides, les bruyères. Elle peut, certaines années, mais dans le midi seulement, causer quelques dégats. Le nombre des Orthoptères capturés dans la Somme ` s'éleve maintenant à 38, et, si l'on poussait plus activement (I) Et non à Hailles, comme cela a été indiqué par erreur dans le _ bulletin de Février. _
.. 57 .. ses investigations vers cet ordre d'insectes, on aurait chance, quelque restreint que soit le nombre des Orthoptères picards, de l'augmenter encore. — Ainsi on pourrait trouver : Chelidura albipennis Mégerle, sur les plantes au bord des eaux ; Chelidura acanthopygia Gené, en automne sur les buissons ; Parapleurus alliaceus Germar, dans certaines prairies humides, dans les mêmes conditions que Mecostethus grossus Fieber, si commun dans la Somme ; Stenobothrus stigmaticus Bambur, dans les clai- rières de nosgrandes forets ; Stenobothrus hœmorrhoidalis Charpentier, dans les bois et les marais; Stenobot/wus vagam Fieber, qui doit se retrouver dans nos dunes ; car il a déjà été pris dans les dunes de Dunkerque; Stenobothrus pulvi- ' natus Fischer de Waldheim, dans les prés secs et les clairières des bois, déjà signalé dans la forét d`Halatte (Oise) ; Sphin- gonotus cyanopterus Charpentier, dans les endroits sablon- neux bien exposés au soleil, signalé dans les forets des environs de Paris; Conocephalus mandibularis Charpentier, dans les endroits humides au milieu des jones, doit se trouver avec les Xiphidions. Les prairies de la Haute-Somme, les vallées des rivières du Sud·Est du département, n’ont pas encore été explorées d’une manière assez complète ; c’est là que nous ferons les captures les plus intéressantes. Michel Dunois. · Ouvrages reçus : La Feuille des Jeunes Naturalistes. Novembre l899. — Decaux. Notes pour servir à l’étude des mœurs de quelques Anisowma Scht., Liodes Latr. Description des espèces fran- çaises d’après leurs auteurs. — Mwincn P1aou·r1z·r. Étude sur le Préhistorique du Jura. La période hallstatienne dans le Jura salinois. Fouille de quelques tumuli. — M. Pic. Contri-
...53 .. bution à l'étude du genre Chrysanthia Schm. — Amine Couim. Notions de géographie physique. Formation du modelé terrestre (Suite). -— Notes spéciales et locales. — Décembre. — R. Hicmsxa Les jardins botaniques des bords du Rhin au point de vue dendrologiqne. - Decaux. Notes pour servir à l'étude de quelques Anisotomu Scht. Liodes Latr. Description des espèces françaises, d'après leurs auteurs (Suite). Notes spéciales et locales. Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude. T. X. -— D' P. Counnmvr. Notice sur quelques fossiles intéressants découverts dans les environs de Tuchan et dans le village meme. — G. Siczmn. Note sur un gisement de fossiles situ- ' riens à La Gabrerisse, près Cannes. — D' A. PETIT. Une nou- velle station de Thalictrum tuberosum. — C. CAUNELLB. Excursion aux Gorges de Saint-Georges, près d`Axat. — J. DELPONT. Plantes nouvelles pour la région de Montolieu. · Bulletin de la Société de Borda. t899, 4° trimestre. — E. Larmmùms. Flore du département des Landes (Suite). E.1,·plorati0n scientifique de la Tunisie. Mission géologique _ en avril, mai, juin t898. Journal de voyage, par G. Li-: Mesma. Bulletin de la Société entomologique de France, l899, N° t5. - R. Bnowzs. Sur les mœurs de T ricophaga tapetzella L. — P. un Pszvsanmorr. Sur la larve myrmécophile d‘Astenus fîliformis Latr. — D' P. Mimcnaa. Sur les Chrysomphalus fîcus et minor, cochenilles récemment importées. - J. a SAlNTE·CLAlRE DEVILLE. Description d`un A gathidium nouveau de France, Coléoptères capturés récemment dans les Alpes- Maritimes et nouveaux pour la faune française. — E. Beu- enoru. Diagnose d’une nouvelle espèce du gen re Arachnocoris Scott. Anisosphaera problematica Tom. = Cephennium larva. — H. BOILEAU. Sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus de l’Amérique du Sud. —— M. Pic. Description d'nne variété nouvelle d'Alleculidae de l‘Espagne centrale. Descrip- tion d'nne variété nouvelle de liorcadion de t`lle de Rhodes. .
> ...A5g i ' . — N' t6: L. l·`AmuAuuc. Description d’un nouveau genre de Ténébrionide de Bornéo. Description de Coléoptères termi- tophiles et myrmécophiles de Madagascar. — lt. nx-: Smsrv. Remarques sur le système nerveux viscéral, le vaisseau dorsal et les organes génitaux des Phasmides. — H. Bonneau. Descrip- tions sommaires d‘Acgus nouveaux. — F. lllwmzn. Note sur les Dolichopodida: de l’Ambre tertiaire. — M. Pic. Note sur . les variétés de Penlaria abdcroides Chob., et observation sur le sous—genre Larisia. Rectiücations relatives à quelques An- lhicus. — N° H : J. nu: Joaruus. Note sur une espèce nouvelle de Coleophora provenant de Sicile. —— J. ltlaexm. Captures de Coléoptères dans les environs de Paris. — E. BRABANT. Note sur un Microlépidoptère du genre E idophaaia Stph. - F. Mnumsn. Études sur quelques Diptères de l’ambre ter- tiaire (l" note). —N° l8: J. Bounoeois. Description de deux , Podistrina nouvelles de la faune française. — C. Anwwn. Contributions à la faune entomologique de la Région mal- gache. — C. Luwnv. Sur les mœurs de l`habitat de Trico- phaga lapelzella L. Sur les générations d'Alispa angustclla H. B. — J. V1LLizmsuv1:. Étude sur Erigone viridescens H. Dcsv. — J. Aseuis. Sur l‘histolyse et lhistogénèse des muscles des Hyménoptères pendant la métamorphose. — L. Tenue. _ Contribution à I'étude de l'histolysc et de Vhistogénèse des tissus musculaires chez l`AbeilIe.— A.LÉcm.x.oN. Sur les pro- longements ciliformes de certaines cellules du Cousin adulte, Culex pipicns. —- P. Cnni:·m:1v. Les Chenilles du Vcralrum album. —' A. Cuo¤.w1·. Description d’un genre nouveau et d`une espèce nouvelle de Longicorno de la Tunisie méri- dionale. — M. Pic. Description d’un Coléoptère malaco- derme d'Asie Mineure. -—- F. ltlrzmvnzn. Études de quelques Diptères de l'Ambre tertiaire (2* note). —- N° l9: E. Smoxv. Note sur le cocon ovigère d’un Sicarius du Pérou. — J. Boun- ezois. Notes sur quelques Jlalthinus paléarctiques et des- cription d'une espèce nouvelle. — M. Rézoiunnmr. Diagnoses ·
d’espèces nouvelles de Dytiscidœ de la Région malgache. — H. C0u1·xEaE. Sur le genre Metabetaeus Borradaile. — S. Jouanam. Apparition tardive des Lampyres en 4899. - Cn. A1.w.wn. Contributions à la faune entomologique de la' Région malgache. —- L. BEnEr.. Diagnose d’un nouveau Mylabre sabarien. — L. Bmausa. Description d’un Mylabre ' du Sud-0ranais._— E. F1.x·:u·r|.wx. Notes rectiticatives sur deux 4 Cicindelidœ et description d’une espèce nouvelle. — L. Fam- MAIRE. Descriptions de quelques Coléoptères nouveaux de Madagascar. — A. Cuonaur. Description de deux espèces et d’une variété nouvelles de Pachybrachis de la Tunisie méri- dionale. —M. Pic. Renseignements suifles types des Polyar- thron d’AIgérie. Description d’une variété de P/zytœcia Astartc Ganglb. — F. Mnzumen. Etudes sur quelques Dip- tères de l’Ambre tertiaire. — N° 20: C11. Pensz. Sur la méta- · morphose des Insectes.- M. Msmnnon. A proposldes pelotes habitées par les Chenilles de _Tricophaga. — M. nn Vwnoosn. Synopsis des Ocladius Schœnh. du Nord de l'Afrique et de l‘Asie occidentale. ·— E. Anmnts ne Psaam. Description d’une espèce nouvelle de Colydien des Alpes—Maritimes. —- A. Cnonwr. Description d’une espèce nouvelle de Zophosis · de la Tunisie méridionale.- M. Pic. Diagnoses prélimi- minaires d’Hel0pidœ d’Asie. Note sur trois Anthicus de la Région méditerranéenne. Bulletin de l’A ssociation française de botanique, 1899. — Octobre. Fnavmzv Bnacnsr. Excursions botaniques de · Briançon aux sources de la Clarée et de la Durance. — L. CoNu.L. Une excursion botanique au Canigou. — GEORGES _ Rnawnsr. Notes et observations sur la llore mycologique de la Vienne. - Abbé Ouviea. Exposé systématique et descrip- tion des Lichens de l'0uest et du Nord-Ouest de la France (suite). — Abbé A. L. LETACQ. L'Elc0cha1·is ovata R. Br. aux étangs du Mortier et des Rablais (Sarthe). — Novembre: D' GiL1.o·r. Note sur une plante nouvelle, Vicia Marchandi. — ‘
.. 6[ _ G. Rous. Coronilla pentaphylloides Rouy Var. transiens Reynier. — Geonoss Rsmvnsr. Notes et observations sur la flore mycologique de la Vienne. - H. lnnns. Excursions batologiques dans les Pyrénées (suite). - Eu. Psncsvan. L‘Eleochar~is ovata R. Br. à l`étang de Villebon. — H. Liàvn-:u.LÉ, Fzozmn, Noex.. A propos du deutocycle foliaire et tlorifère de l'.¤Esculus Hzppocastanum. — Abbé Omvmn, Exposé systé- ' matique et description des Lichens de l’0uest et du Nord- ` Ouest de la France (suite). — Décembre : H. Suomi. Excur- ` sions hatologiques dans les Pyrénées (suite). — Abbé H. Omvuan. Exposé systématique et description des Lichens de l`0uest et du Nord-Ouest de la France (suite). Conseil général de la Somme. Sessions d’Août 1899. - Rapports du Préfet, de la Commission départementale et des chefs de service. — Procès-verbaux des délibérations. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne. 4I1• volume, 2** partie. ' Becueildes travaux de la Société libre d’A griculture, Sciences, Arts et Belles Lettres de l’Eure. 5° série, T. VI. Bulletin de l’Unz`versité de Toulouse. Juillet 1899. — E. ` Mnmss. L’enseignement de la physique. — Angleterre. — Thèses : Etudes botanique et chimique des Murraya e.1:otz`ca et Kœnigii par Eueèma Lanosna. - Contribution à l’étude des Gangrènes de la Verge, par M. PIERRE-JEAN Dames. Société botanique des lieux-Sèvres. Flore du Haut-Poitou, 2° partie, 6° fascicule. · ` Congrès des Sociétés Savantes à Toulouse. Discours pro- noncés à la Séance générale du Congrès, le Samedi 8 avril ISQ9, par MM. Htznon ns Vnnmrossn, conservateur du musée du Louvre, B. Bainutuo, directeur de l`0bservatoire de Toulouse, Gasron Pams, administrateur du Collège de France, `et Gsonoas Lsreuss, ministre de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts. . Bulletin de la Société de Borda. 1899, 3° trimestre. —
` ; QQ ; E. Lxmzvnizne. Flore du département des Landes (suite). Hsmu Ganexu ne Knnvitne. Les Vieux arbres de Normandie, fascicule IV, avec 2l planches en photocollographie. Note sur un jeune Lapin monstrueux du genre Acéphale, apparte- nant au musée d'l1ist0ire naturelle d’Elbœuf'. Simples réflé- xions sur les rapports entre l’hybridisme et le problème de _ la détermination du sexe. Simples observations sur la radio- graphie dans les travaux entomologiqucs. Description d’un Coléoptère anomal Calosoma scrutalor F. Capture du Bom- · bus distinguendus F. Moraw, en France. Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Vol. XXXV, N° 132. - Emma Hana. Les régions dites exotiques du versant Nord des Alpes (Suisse). — H. A. Juon. La faune entomologique du Delagoa. Ornis. Bulletin du Comité ornithologique international. T. IX, N° 11. — S. A. V. le prince Albert l" de Monaco. Exploration océanographique aux régions polaires. — E. OUSTALET. Liste des Oiseaux recueillis dans le cours de la _ dernière campagne scientifique de S. A. S. le prince ÀLBERT 1** de Moxxco. — L. Teamen. Note sur le Pinson ordinaire. Note sur le lîygargne ordinaire. — W. Exam Cnxnxe. lle d'Ouessant as an Ornithological station. - Baron D'HAHON· . vn.Le.·Brève description de quelques variétés de Trochilidés. — Fnmuenn vou Bear. Ornithologischc Boobachtungen aus ' lâlssass-Lothingen. — L. Tenxinn. Note sur une Outarde Canepetière. T. X, n°' 1-2. — H. C. Onennonsen. The flam- mulated Schreech owis (Megascops flammeolus Kaup and M. /Iammeolus idalzoensis Merriam). — Baron A. Cns·r·rE ne PALLUEL. Note sur quelques Oiseaux dn Midi et du Nord- Ouest de la France. — G. Cocu. Observations sur le régime alimentaire de divers Oiseaux de la France. — P. Benxxnn. Un trait des mœurs de l’lIirondelle de cheminées. - L. Pe·rr1·. Sur la présence simultanée au Congo de l’Hirundo cucullata Bodd. et de l’H. rustica L. — G. ne Roconioiw-
I ... 53- - ·Ananson. Le retour du Loriot dans le centre de la France. - E. Ocs·ra1.1z·r. Note sur la Longévité des Oiseaux. — Cn. Dueneum. Sur un cas d'atl'ection conjugale entre deux oiseaux d’ordre ditlérent. — X. Rasran.. Durée de l'incuba· 'tion et de l’éducation des jeunes chez le Bouvreuil. — D' R. W. Scnuretnr. Notes on the Mountain Partridge in captivity. L. T1-:mu1·:a. Distribution en France du Vanneau huppé. Etude sur les passages en France du Pluvier doré ; migra- tions et distribution géographique. Enquete sur le passage de l’Et0urneau vulgaire. Journal des Savants. Septembre-octobre-n0vembre et décembre 1899. Revue générale de botanique. Octobre 1899. — E. C. TÉOno— ' nnsco. Action directe dela lumière sur les tiges et les feuilles. — L. Mawnucnor. Revue des Travaux sur les Champignons publiés en 189·1,1895,1896 et 1897.- Novembre.- Enouann _ Hecxet. Sur le processus germinatif dansla graine de Ximonia Americana L. et sur la nature des écailles radiciformes pro- pres à cette cspècè. — E. Jacoe ne Coanonor. Revision des I Orchidées de la ltéunion (planches). — E -C. Teononnsco. Action indirecte de la lumière sur la tige et les feuilles. — Manix Monuann. Itevue des Travaux d'Anatomic végétale parus en 1895 et 1896 (suite).- Décembre. — L. Marnucnor et Cu. Dassonvsme. Recherches expérimentales sur une Der- matomycose des Poules et sur son parasite. — E.—C. Teom- BBSCO. Intluence de l'acide carbonique sur la forme et la structure des plantes. — L. Marnucnor. Revue des Travaux sur les Champignons, publiée en 1894, 1896 et 1897 (suite). Maxim Momaann. Revue des Travaux d‘Anatomie végétale parus en 1895 et 1896 (suite).
l . -· 64 e-· OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. ' Station agronomique d' Amiens. - Altitude 34"'. Mars 1900. ' ‘··——‘aî if; _ . ng *·——ï* É nmouirrnn. nurànnwn E É É É ÉÉ 1; É É È 5 ¤= E ,,. z ,,, > S ° gg ,,, RBIIABQUBS. ¤ minime minime un ' °· 8 Éâ É = 2 _ 1 160 765 2.0 7, 96 E. 10 4 2763 765 - 2,0 5, 94 0,8 N 10 2.30 Pluvieux. 3 61 763,5 0,2 5, 99 0,8 N. 10 0 ld. 4 59 5 761 - 1,0 5 96 E. 2 8 5 62, 764,5 2,0 si 96 N. 10 2 _ 6 764,5 765,5 0,2 4, 96 N. 10 0 ` 7 65 765,5 2.2 8,2 87 N. 10 0 _ 164,5 765,5 ` 1,8 6, 85 E. `10 0 64 765 - 1,0 8 79 E. 10 6,3 ,1 65 766 - 1,0 15, 85 E. 10 7 · ill 763,5 765 2,5 16, 87 E. 0 5, il? 764,5 769 , 3,4 14, 9l E. 5 4,3 il?. 768 771,5 1,0 8,2 92 N. 10 0 I14 69,5 771,5 1,8 9, 94 N. 10 4, II5 758 770 5,0 9, 94 W 10 2 . 16750 758 4,5 8, 93 3,5 S. W. 10 1 Pluie. II7 748 751 0,0 ' 5, 92 2,8 N.W. 4 7 Neige. I 48 75|,5 - 3.5 8, 98 5,3 S.W. 0 4 Pluie le soir. I Ly 46,5 750 - 3,2 8, 72 3,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour. 750 756 1,0 12, 90 S.\‘V. 0 8 :2l 48 756 2,0 10, 75 0,7 E. 0 2 Pluir le soir. ,22 747 750 6,4 ll, 98 0,5 E. 10 0 Pluie ln nuit. :23 .30 755 5,2 6,· 98 0,6 N. 10 0 Pluvieux. |24 55 756 2,0 5, 92 0.4 N. 10 0 Pluie ln. nuit. .25 54 756 1,0 5,5 94 0,5 N. 10 4, Averses de neige. I2 752,5 754 0,6 6,0 98 1,8 W. 10 0 Giboulées. 27 53 754 —— 2,5 6,5 98 0,6 W. 10 1 Averses. 428 52,5 754 —· 1,0 10,' 90 3,0 W. 5 10,3 Pluie la nuit. 29 54 759,5 0,2 8, 96 N .W. 10 4 |3 60 765 - 1,0 7, 94 N. 10 2 IBI 64 768 — 0,5 8,8 88 N. 2 S, Total de la pluie en millimètres :24,3 Abréviations: et observation: B. Bourrasque. - Br. Brouillard. — Bzl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche - Gr. Grèle. — Ng. Neige. —· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Le température de ln homme est prise L 6 h. dn matin et I 6 h. du soir. — L`étn\ du ciel, le direction du vent, 1‘ètet Sygmmètrlque sont observés i 9 h. du mstln. — L’ètet du ciel est mesuré de 0 i 10, en dixièmes de nébulostté. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéliognphe de Campbell. L
- w ( . SEEIETE LlNNEENNE·»u NEEE ns ti EEANEE BULLETIN ··• >• 8'UEL N° 327. - Mai 1900. - 29* Année. - T. XV. Annnssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. _ Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), i M. le Dr Srixnux, rue S‘-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès·Verbaux: Séance générale du 13 Avril 1900, p. 65. — Le mimètisme chez les Hémiptères, par M. G. Bnsoom (Traduction de M. H. Launsxr), p. 68. — Ouvrages reçus, p. 14. - Observations météorologiques, p. 80. EXTRAIT DES Pl`l00ÈS·V!il8lt|ll. séance csmênsnrz nu 13 Avnu. 1900. Présidence dc M. GONSE. Connssronmmc : 1• Lettres du Ministère de Ylnstruction publique annoncantl’envoi d’ouvrages venant des États-Unis _ et d‘ltalie. 2° L’Académîe des Sciences, Lettres et Arts de Modène fait part à la Société Linnéenne de la mort de M. Arsenio Crespellani, archiviste de la `dite Académie. 3° Les membres du bureau de la Société de Borda font , également part de la mort de M. Jean-Joseph-Eugène Du- ‘ fourcet, président de cette Société. 4° La Société des Sciences naturelles Veneto-Trentina (Padova) fait aussi part de la mort de son président, M. Giovanni Canestrini, professeur de zoologie et d’anatomie comparée. ; 5° La Société littéraire et philosophique de Manchester, ` la Smithsonian Institution, la Société des Sciences naturelles 29** année. 5
· ..4 66 ... de Gôrlitz accusent réception des tomes XIII et XIV de notre Bulletin, n" 293 à 3l2. 6° Lettre de la Société départementale d’Agriculture, _ Sciences et Arts de la Dordogne invitant M. le Président à assister à la séance générale annuelle, tenue le 2l mars l900. 7° Le Ministère du Commerce, de l‘lndustrie, des Postes ' et Télégraphes envoie: l° Le programme du Congrès Orni- thologique international, qui se tiendra à Paris, pendant · l’Exp0sition universelle de l900, du 26 au 30 juin; —- 2° le programme des questions soumises actuellement à la Com- mission pour le Congrès international de Botanique générale, et qui sont approuvées par elle. . 8** Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux- Arts envoie à M. le Président une « note relative à la déli- vrance des cartes d'entrée aux exposants de la section fran- çaise », et qui précise les conditions dans lesquelles ces cartes seront mises à la disposition des intéressés. 9° Le Ministère de Vlnstrnction publique et des Beaux- ’ Arts informe M. le Président qu’il a reçu les publications de _ la Société Linnéenne envoyées pour figurer à l'Exposition · y de l900. l0° La Société nationale d’Acclimatation de France in- forme M. le Président qu’il va étre procédé au renouvelle- ment du Bureau et d’un tiers du Conseil et l’invite à envoyer le bulletin de vote à M. le Secrétaire général de la Société. La Société Linnéenne accepte l’échange de ses publica- tions avec celle du Jardin botanique du Missouri. M. Duchaussoy présente deux fascies intéressantes, l'une du Sarothamnus scoparius, l`autre du Corylus avellana. Il fait part ensuite de la mort de notre sympathique · collègue, M. Émile Comte, décédé à Albert, le6 avril 1900, dans sa 79° année. Tout le monde sait, dit-il, la part de notre ami dans I‘étude météorologique du département de la Somme.
l I n ... 67 - Des observations trihoraires, faites avec le plus grand soin, ` forment une première série, allant du f••ljuillet i865 au IO l janvier f8'1f. La direction du vent, l'état du ciel, la pression ' atmosphérique, la hauteur de pluie, les journées orageuses L sont notées régulièrement. Ces observations furent inter- rompues pendant l’învasion prussienne, à la suite du « bris du thermomètre à minima, provoqué ·par l’irruption d’une bande d’ennemis ». Depuis cette époque, jusqu’en l892, M. Comte n'observait plus que le débit de l’Ancre et les hauteurs pluviométriques. Sur notre demande, le savant météorologiste d‘Albert a bien voulu faire une nouvelle série d’observations concernant les orages, la température de l’air et les phénomènes pério- diques de la végétation. Pendant quatre années complètes (l894-95-96-97), M. Comte a aussi mesuré tous les jours la température de la rivière d’Ancre, et tous les dimanches celle du puits de la filature d'Albert. Le f8 janvier 1898, celle-ci était détruite en quelques heures, le jour méme du mariage de M"° Hénique, belle—lille de M. Comte. Celui-ci, dont la vue était très affaiblie, terminait alors sa carrière a d’observateur météorologiste. Nous avons dit souvent tout le bien que nous pensions des observations de M. Comte, dont les travaux seront con- sultés avec profit par ceux qui s'intéressent au climat de notre région. Les principaux résultats ont été publiés par nous, soit dans le Bulletin de la Société Linnéenne, soit dans la a Météorologie du département de la Somme ». Rappelons que, sur la proposition de M. Mascart, le Mi- nistre de l’lnstruction publique a bien voulu décerner à notre collègue une médaille rappelant ses travaux scientifiques. É Le Secrétaire-Adjoint, \ F. Cnoouairr.
s., 68 ... I Le mimétisme chez les I-Iémiptères Par G. BREDDIN (Zeitschrift für Naturwissenschaften, 69• vol., livraisons l et 2, 1896). L’étude du mimétisme chez les Hémiptères n’a séduit jusqu’ici qu’un très petit nombre d'entomologistes. Ces in- sectes ne font cependant pas un moindre usage des moyens de défense ou d’attaque dont on a un si grand nombre d`exemples chez les Coléoptères, les Orthoptères et les Lépi- _ doptères. Je me suis inspiré, dans cette étude, des travaux de _ O. Reuter et de E. Haase ; j'y ai ajouté mes observations per- sonnelles, et si quelques explications paraissent obscures la faute en est au manque de matériaux sur la biologie de ces intéressants insectes. Toutes les fois qu’il nous sera donné d’observer un cas de mimétisme nous nous efforcerons de découvrir le mobile auquel obéit l’insecte. Or, deux cas sont à considérer. Ou bien l'insecte cherche à se protéger contre ses ennemis, ou bien il essaie de dissi- muler une attaque. Dans le premier cas, le phénomène a un caractère défensif; dans le second, un caractère offensif. Ce dernier cas a été très souvent mentionné. Chacun sait que nos grands félins s'harmonisent avec le milieu qui les entoure: le lion, par exemple, prend la couleur du sable du désert; le tigre a la peau couverte de bandes noires qui imitent à s'y méprendre les ombres aux contours si nets des roseaux de la jungle. ll s’agit bien là de phénomènes dont le caractère est offensif. La même ruse de guerre a été maintes fois observée chez les carnassiers du monde des insectes. Certaines Mantes prennent la couleur et la forme des feuilles au milieu desquelles elles guettent leur proie. E. Haase décrit une espèce de Sauterelle carnassière, lfymenopus
[ . ' . i - 69 — Q bicomis, qui, pour surprendre plus sûrement sa proie, imite à s‘y méprendre les fleurs de certaines Orchidées, sur les- quelles les abeilles du genre Andrena viennent bûtiner. Une araignée de l'lnde prend la forme et la couleur des excré- ments d'oiseaux, non pour échapper A ses ennemis, mais pour s’emparer à coup sûr des animaux dont ces excréments constituent la nourriture habituelle. · Cette forme de mimétisme, « Mimétisme agre.m7'», comme l’a si justement désigné Poulton, a une importance beaucoup plus grande qu’on ne le suppose dans la lutte pour la vie chez les insectes. Cette importance, il semble qu'on ne l’ait pas encore bien comprise; j’ajouterai aussi que nombreux sont les phénomènes de mimétisme où l’on n’a pas vu le but poursuivi par l'insecte, et où l’on a souvent considéré comme un moyen de défense ce qui, au contraire, avait un caractère nettement agressif. On est disposé à admettre que, chez les Hémiptères, les cas de mimétisme défensif doivent être fort rares. Chacun sait, en effet, que la nature a pourvu ces insectes d’une arme redoutable, située entre le mésothorax etle métathorax, je veux parler de cette poche remplie d’un liquide corrosif et à odeur repoussante, de la glande à venin. L'insecte est capable de lancer ce liquide à plusieurs pieds de distance sur ses ennemis. S‘il s’agit d’un animal de petite taille, d’un insecte par exemple, l’ell`et produit sur celui-ci sera une immobilité momentanée qui permettra à l'assaillant_de saisir sa proie sans courir aucun risque. Le venin ne causera la mort que s’il est répandu dans un espace clos tout autour de la victime. Cependant, il peut arriver que tout ce formidable appareil de guerre manque complètement son effet. Témoin le fait suivant, que j’ai observé chez une fourmi des bois munie d’une semblable glande à venin. Dans une allée sablonneuse d’une forêt, se promène devant
.. 74) .. moi un ‘ de ces coléoptères agiles auquels les Anglais ont donné le nom significatif de Coléoptère tigre, à cause de ses instincts carnassiers (Cicindela silvicola Dej.). Une grosse fourmi s’avance péniblement ; vive comme l’éclair, la cicindèle se précipite sur sa proie, les pinces largement ouvertes ; mais A notre fourmi a aperçu son ennemie et, sans retard, elle lance sur l'assailIant le contenu de sa glande à venin. La cicindèle ' recule, demeure un instantimmobîle, puis recommence une seconde fois Vattaque, mais c’est pour reculer encore, car la fourmi vient d'envoyer une nouvelle décharge. Plusieurs fois, le meme manège se répète. Cependant, les munitions de la pauvre fourmi s'épuisant, la voici maintenant sans défense. En un instant elle est déchirée et dévorée. Il n’est donc pas douteux que les Hémiptères aient aussi des ennemis devant la patience et l'habileté desquels le liquide venimeux est sans effet. Bien des familles qui passent pour redoutables possèdent par suite bon nombre de repré- sentants qui sont obligés de chercher dans le mimétisme ou autrement le moyen d'échapper·à leurs ennemis. Prenons pour débuter la famille des « Punaises à bou- cliers » (Macropeltidœ), nous y choisirons les insectes les plus connus: Carpocoris àaccarum L. et Eurydema olcraceum L. Leur corps trapu, mais lourd, les faibles dimensions des élytres et des ailes, nous permettent d’aff1rmer que ces in- sectes sont maladroits, lents à la course et médiocres voiliers. Le rostre long, fragile, indique que nous avons affaire à des mangeurs de plantes. Certains vivent en effet sur les feuilles, ~ les branches et les troncs d’arbres. . Le rostre, plongé en suçoir dans le tissu du végétal, oblige l’insecte à une immobilité presque complète. En cas de danger, toute fuite précipitée lui est interdite. Il est donc g pour l'animal d'une importance extrème de prendre la cou- É leur du milieu dans lequel il est obligé de vivre. C·’est ce qui i se produit chez bon nombre d’espèces septentrionales, où les l n
... 75 .. ' deux colorations verte et jaune-rougeâtre sont largement représentées. Citons au hasard les genres Palomemz, Pen- tatoma, Braclaynema, Nezara, Piczodorus, Acantlzosoma, E las- moslethus et C yphostethus. Le corps de certaines espèces est coloré de telle façon qu’il imite à s’y méprendre l'éc0rce des arbres sur lesquels elles vivent. C’est à ce groupe qu'appartient la caractéristique J et célèbre Phlœa cortica de l’Amérique du Sud. Chez ces ani- maux le corps a pris non seulement la couleur, mais encore la forme de l’écorce. La ressemblance est si grande que dans ce petit morceau d’écorce il est très difficile de reconnaître un animal. Une série d’exemples également très intéressants nous est fournie par la famille des Ietyridz, à laquelle appartient la punaise hottentote bien connue, Eurygaster hottentota. _ Cette famille, très voisine des Macropeltzdac, en dérive; le bouclier, de dimensions moyennes chez ces punaises, prend ici des proportions telles qu'il recouvre presque tout l'abdomen. ' Uavantage de cette transformation du type originel saute , aux yeux. Cette partie du corps est, chez les insectes, I . l'endroit le moins protégé. Chez les Orthoptères, chez les W Punaises, et particulièrement chez les Coléoptères, les pla- ques chitineuses rigides des élytres servent à protéger cette place faible de l'exosquelette. Et encore, cet organe de pro- tection est-il bien imparfait, car les plaques peuvent etre facilement déplacées. Le grand coléoptère carnassier (Ca- rabus), qui s’attaque au maladroit et faible hanneton,.en fonce la tète entre les dures élytres de sa victime, et ce n’est plus pour lui qu’un jeu de percer le mou tissu chitineux du p dos. A Les punaises sont en partie à l’abri d'une semblable attaque et cela gràce à une disposition très ingénieuse des ailes. Le bord interne des hémélytres est en effet fixé solidement à · une aréte externe du bouclier, et ce n’est que par une pesée â î
.. 72 - très adroitement faite qu'il est possible de dégager les ailes ` de cette solide fermeture. _ ~ Mais ce qui prouve que cette espèce de serrure ne joue pas toujours convenablement son role, c’est le développement caractéristique du bouclier; chez les Tétyrides, si riches en espèces et en genres, il s’est transformé en une longue et large plaque chitineuse qui recouvre tout l’abdomen. Une semblable plaque protectrice n'est vraiment utile que si elle est rigide et dure; or, l'animal n'a à sa disposition qu’une quantité limitée de chitine, il est alors obligé de distribuer avec économie les matériaux dont il dispose. Le corps tout entier cherche alors à occuper le moins de place possible, de façon à étre complètement à l’abri. ll prend une forme sphérique ou ellipsoïdale; l’abdomen et le dos se rentlent considérablement. . I ll est facile de prévoir que ce bouclier rond, poli, à la i courbure régulière, est un organe protecteur par excellence contre les gros insectes carnassiers. Il est en ell`et difficile à un Carabus ou à une araignée de trouver sur ce dome glis— ' sant et solide une place faible où elle puisse enfoncer les pinces de ses pattes ravisseuses. · Get avantage ne va, pas sans un grave inconvénient. Le ventre bombé de ces insectes alourdit leur marche, les jambes sont trop courtes et ces « tortues des hémiptères » devien- nent facilement la proie d'ennemis plus redoutables que les Carabes et autres insectes carnassiers, je veux parler des oiseaux. Pour échapper à ces infatigables chasseurs, il était néces- saire de trouver un nouveau moyen de protection ; le mimé· ’ tisme va nous le fournir. Nous reconnaîtrons alors que plus l’insecte est maladroit et inhabile à se mouvoir, plus parfaite sera l’adaptation. L’insecte qui se meut avec le plus de difficulté parmi les Tétyrides est certainement le Psacasta exanthemica Scop.
.. 73 - ' Le corps est très bombé sur les deux faces, les jambes sont I particulierement courtes et faibles. Aussi est-ce avec une extrème lenteur que l'animal progresse. A première vue, le corps de l’insecte semble coloré en rouge-brun plus ou moins clair. Mais une observation plus sérieuse permettra de distinguer sur la face supérieure une infinité de taches blanchatres, nettement séparées les unes des autres, tantôt plus grandes, tantôt plus petites, toutes rondes et dépourvues de poils. Le dessin est si net et diffère tellement de celui que l’on rencontre chez les espèces voisines et, d`une manière générale, chez les Hémiptères, qu'on se demande quelle peut bien étre la cause d'un semblable phénomène. Un hasard vint faciliter mes recherches et me mettre sur le chemin de la vérité. Faisant une excursion dans le Wallis, je descendais une colline couverte de fleurs, lorsque, dans un buisson d’Echium, je vis se produire ce mouvement rapide comme l'éclair et bien connu de l'ent0mologiste; un insecte ` devait être là, un coléoptère sans doute ; craignant quelque surprise, il s’était laissé tomber de sa feuille. Vivement je m’approchai et je vis, au milieu des feuilles sèches qui en- tourent le pied dela Vipérine, notre Psacasla, et en même temps j'avais découvert la solution de l’énigme. Les feuilles de l`Echium vulgare sont, en effet, comme celles de presque tous les représentants de la famille des Borraginées, cou- I vertes de petits poils raides, serrés comme ceux d'une brosse. La feuille vient·elle à se dessécher, aussitot il se forme à la base de chacun des poils un petit point rond et blanc et la feuille tout entiere se couvre d'une multitude de sem- blables petites taches. Si nous comparons alors le Psarasta à une de ces feuilles, nous sommes étonnés de voir avec quelle exactitude l’animal est parvenu à imiter la coloration de la feuille et à en rendre les plus petits détails. Des obser- vations répétées me permettent d'affirmer qu’à l’approche
.. 74 - du danger, l’insecte se laisse tomber au milieu des feuilles sèches qui entourent le pied de la plante ; il trouve là un sûr abri, d’autant plus sur qu’il a soin de faire le mort. Le Wlpianus Galii Wolff fait aussi usage de ce moyen pour échapper à ses ennemis; lui aussi imite à s’y méprendre la couleur de la fleur sur laquelle il vit, le Galrum verum. _ Un autre exemple tout aussi intéressant nous est fourni par le Phimodera galgulina H. S. et ses p_roches. On trouve ces insectes rares dans le sable mouvant, parmi les herbes sèches du Carex arenaria et les Leontodon autumnalis, qui forment leur nourriture. La ressemblance de ces animaux avec le sable qui recouvre le sol est tellement parfaite que même Pentomologiste le plus exercé les distingue diffici- lement. Traduit par·H. LAU1u-:m·. · (A suivre). _ Ouvrages reçus; Bulletin dc la Société nationale d’A cclimalation de France. l899 Mai. — G. PAYS-MELLIER. Acclimatation, reproduction . et élevages de Mammifères ayant vécu ou vivant encore dans ' le parc de la Pataudière (Indre·et—Loire). — PAUL CHAPPEL· Lren. Sur les Ignames de Chine envoyées à la Société d'Ac- ( climatation par le professeur Heckel et sur deux espèces d’lgnames nouvellement introduites de la Chine. — Juin I899. — C. PAYS·MELLlER· Acclimatation, reproduction et élevages de Mammifères ayant vécu ou vivant encore dans le parc de la Pataudière (Indre-et·Loirel (suite). — ÀLEXANDRE SIBILLOT. Note sur la faune et la tlore du I·laut·Boueni (Mada- gascar). Bulletin de la Société botanique de France. l899, n°' L et 5. — Mo·r·rE·r. Note sur une collection de plantes alpines, rares ou intéressantes, cultivées àVerrières·le·Buisson (Seine- et-Oise) et présentées au nom de M. H. Vilmorin. — Az1vA-
- 75 .. / voun. Nouvelle contribution à la tlore des environs de Cons- ` . tantinople. — Abbé Hun. William Nylandor (planche). —— Lxssnioxun. Sur une Rose prolifère. — Comme. Conjuguées des environs de Toulouse. — G. Cuus Fleurs faussement hermaphrodites et anomalies florales dans le genre Salix. ·—·- ( Roux. Hieraciotheca gallica ethispanica (Auct. C. Arvet-Touvet et G. Gautier). — Fmer et _Fnwcnn·r. Sur une collection de plantes réunies dans le Fokien par M. et M“• de la Touche. — Revue bibliographique. — 1896, N° 10. Revue bibliogra- phique et Tables du Volume. — 1899, N° 3. lunm;. Revision des Rubus de l'herbier du Tarn de Martrin-Donos. — Smwnu. Mes herborisntions dans les Pyrénées-Orientales. — G. Cuus. Communication sur les anomalies tlorales dans le genre Salix. — PM·o·r. Enumération des Lichens des Grands Mulets . (chemin du Mont-Blanc). — Tn. Damcoun. Sur le Viola Wlmoriniana. — Revue bibliographique. Revue scientijïque du Bourbonnais et du centre de la France. Novembre. Décembre 1899. - Enmzsï Omvxzn. Deux plantes nouvelles pour l’Al|ier. Les Hémiptères de l’Allier. — Btzoum. Coléoptères nouveaux pour l’AIlier. —D¤ Rocouiemr-Anansou. Ce qu'on voit dans la lune. — Ptmor. Une nuée de mouche- a rons. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. T. XXXII. Mémoires et Bulletin des séances. Société belge de Microscopie. 1898-1899. Bulletin des séances. Société de Secours des amis des Sciences. Compte rendu du trente-neuvième exercice. La Feuille des Jeunes naturalistes. 1900. — Janvier: H. Dou- vittt. Une découverte géologique à Villers-sur-Mer. - H. Hicxu. Les Jardins botaniques des bords du Rhin au ` point de vue dendrologique (tin). — Decaux. Notes pour servir à l’étude des mœurs de quelques Anisotoma Scht., Liodes Latr. Description des espèces françaises, d'après leurs
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..‘ 78 .. P. Nvrnns. Maladies des plantes cultivées. Les parasites du Bois de la Cainbre. — D' Éuma Rousseau. Quelques mots à propos de la technique microscopique dans l’étude des - Spongiaires. -— RENÉ Sumo. Etude monographique sur le groupe des lnfusoires. _ ‘ Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de ' l’A ube. 1899. · Annales de la Société d’Agriculture, Sciences et Arts de la Dordogne. 1899. . Bulletin mensuel de la Société centrale d’A griculture,·d'Hor- _ ticalture et d’Acclimatati0n de Nice et des Alpes·Maritimes. 2 1899. ' Bulletin de la Société entomologique de France. — 1900, ` N• 1: P. ne Pnvnniunorr. Description de deux nouveaux . Staphylinidze de la haute Provence. —- P. Lesm;. Sur les L Xylopertha pustulata Fabr. et C/zevrieri Villa. — L. Benen. EZ Diagnoses de deux nouveaux Dromius de Barbarie. — N° 2: · Cu. Amuauo. Contributions à la faune entomologique de la ' ` Région malgacbe(8° note). —— L. Dmuusou. Observations sur la W nourriture de quelques chenilles de Bombycites. — L. '|`nnn¤. ~ Sur l’histolyse musculaire des Hyménoptères. — L. Bonoxs. Sur le revetement épithélial cilié de l’intestin moyen et des cœcums intestinaux chez les Insectes. —A. Gixnn. Cilslvibra· : tiles et prolongements ciliformes chez les Arthropodes. — ‘ H. Gxnew on KERVILLE. Observation relative à une note de S. Jounoxm, intitulée : « Apparition tardive des Lampyres en ~ 1899.»- M. Pic. Description du Bruchus scapularis (`Reiche), W du Brésil. Quelques mots sur le genre T etropiopsù Cbob. — A. Cnonxvr. Description d’un Opatride nouveau de la Tunisie méridionale. — A. Tueur. Description de deux Coléoptères nouveaux du Sud·Est algérien. — 1899, N° 21 : Liste des membres et tables des matières. — 1900, N° 3: E. Sinon. Q Liste des Aracbnides recueillis à Uclès (Espagne) par le P. J. i Pantel. — L. Fxmmimz. Description d’un genre nouveau de I I ` 1 J
` - 79 —- . Coléoptère du groupe des Rhyzopaussides. Description d’une espèce nouvelle du genre Sh·0ngyl:`um. — P. Lasne. Notes syuonymiques et rectitlcatives sur quelques Bostrychides. — Eux. 01.msn. Description de deux nouvelles especes de Lam- ` pyrides. — M. Pic. Description de trois Ptinus d'Ori•nt. — I M. Rizenrnawr. Coléoptères aquatiques capturés dans l’ile d'Aldabra, près des Comores, par le D' Wœltzkow, de Stras- bourg, et communiqués par le D' Bergroth. — LL Bteuss. Anomalies observées chez deux Lépidoptères. — C11. Ouen- ruiin. Anomalies de Doleschalîa amboinermls Stgr. —- A. Gman. i Observations à propos des notes de MM. L. Bleuse et Ch. Oberthür. La métamorphose est—elle une cause de maturité génitale. — E. BA·rm.x.orv. Théorie des Métamorphoses de M. Ch. Pérez. — L. Terms. Contribution à l'étude de l'histolyse du corps adipeux chez les Abeilles. —— E. L. Bouvnzn. Nouveau Péripate des environs de Rio·de—Janeiro. - N° 4: A. Guieu. Description d'une nouvelle espèce d'Hymén0ptère(Eupclmus Xambcui). — J. Azau. Description d’un Orthoptère nouveau de France. — L. Famxwiuz. Descriptions de Coléoptères re- cueillis, par M. H. Perier de la Bàthie, à Madagascar. - P. Cnnérinx. Description d’une nouvelle espèce de Microlépi· . doptère de France. — J. Bouneeois. Notes sur quelques lllalthùms paléarctiques (suite) et description d’une espèce nouvelle. —— A. Làcmmox. Recherches sur la structure et le développement postembryonaire de l'ovaire des insectes. i' Culex pipiens L. -· T. Sar-znow. Sur les aberrations de 1 l’Aglia Tau L. — S. Jounnam. A propos de l’apparition tardive des Lampyres en 1899, réponse à M. Gadeau de Kerville.— H. Gzlnsw ne Kenvittn. L’accouplement des Coléoptères. — M. Pic. Description d’un Ocladius nouveau de l'Abyssinie. Quelques notes coléoptériques. — F. Mszumen. Etudes sur quelques Diptères de l’Ambre tertiaire (4° note). — E. Omvmn. Sur une larve de Lycide.
.. 80 ... GBSEBVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34"‘. Avril 1900. - êj · - ;_. -_?_A ·: ·‘ S Eë 2 = ~ ëë .5 ninouèms. rnurànnrvnz E- Aî 3 É. É É É ,mm,QUB8_ ¤ `nimalmaxi minima maxima °· 2 Éâ É = É ' ·Ls1 -1 lïl • 1763 767,5 0,5 5,2 97 N 10 3 2 59 ' 762 0.5 7, 88 I,7 N. 0 7.3 Pluie le soir. 5I 759 1,6 10,0 96 5.4 W I0 0 Pluie. I 4 47 751 4.5 12.6 99 6.2 S.W. I0 5.3 Pluie le matin. 2 5 51 756 4.5 12,4 94 1,3 S.W. I0 2.3 Pluie le nuit. · ‘ 6 56 759 4.5 12.2 96 1.3 N.W. 10 7,3 Pluie. 7 53 756 2.5 12,0 85 0.4 N. 10 0 Petite pluie. 54,5 756,5 4,5 I2. ‘ 88 N. 10 3 54 756 3.8 12,2 90 0,4 I0 S. I 755,5 759 2,2 13,5| 92 1,0 VV 10 8.3 Pluie. III 54 759 04,8 16,5 96 W. 10 3 12 54 759,5 8,0 15,5 77 2,2 W. 5 8 PI. la nuit. Vent fort. I3 56 762 10,4 44.4 64 W. 5 8.3 Vent, fort. 14 62 764 5,0 16,8 68 VV. 6 3.3 ` 15758,5 764 7,5 22.6 64 VV. 2 10,3 l6760 764 6,0 13.8 94 0,4 W. 10 9,3 Pluie. Vent fort. 17764 766,5 5,5 13,0 64 W. 5 1.3 l 1 766,5 771 7,5 180 76 W. 0 6,30 19 71 772 3,5 18,5 68 E. 0 11,3 0766,5 770 6,5 22,6 49 E. 0 12 |766 769 5,6 25.5 51 E. 0 I2 I 763,5 767 7,4 2559 58 N.W. 0 I2 I 760,5 763,5 6,0 18,5 64 N. 5 8,3 24 6l 768,5 4.5 18.14 64 N. 0 10,3 |2.>76I 763 2,0 14.4 90 1,4 N. 10 6 Pluie. ‘ I2 762 764,5 0,0 13.6 88 N. E. 5 I2 I27 159 762 ·— 1,0 16,2 88 N. E. 0 10,3 I2 59,5 762 2.2 15,0 74 N. E. 5 9,3 I 29 757 760 6,4 17,5 68 W. 10 9,2 i30757 759 6.8| 18,0 69 W. 5 1 Totnl de la pluie en millimètres : 21,7 Abréviations et observations: B. Bourrasqne. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. -— Ton. Tonnerre. - La température de la homme est prise à 6 h. du matin et à 6 h. du soir. - L’éIet du ciel, la direction du vent, l‘éta\ Sygrométriquc sont observés à 9 h. du matin. - L'état du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixième! de nébnloslté. — Les heures de soleil sont mtzwtu um 1’l»(lîtgw|·I.t il (anita!.
Süllllllll LINNÉENNE Nllllll FRANCE A l BULLETIN ·»•>*‘ i N° 328. - Juin l900. - 29• Année. - T. XV. È Aanssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la A rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), a I. le D' Srisimx, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du li Mai l900, . 8l. — Le mimétisme chez les Hémiptères (suite), par M. G. Bnznnxx âfraduction de M. H. Launsnr), p. 82. - Ouvrages reçus, p. 88. — bservations météorologiques, p. 96. _ EXTRAIT DES P|l0CÈS·VEllBAlIX. séance eizminass au lt MA: l900. ' Présidence de M. DU ROSELLE. Connesronnancez t°M. Gonse s’excuse de ne pouvoir assister à la séance. 2** Le Ministère de l’Instruction publique, (service des échanges internationaux), annonce l’envoi d’ouvrages venant des États—Unis (Geological Survey) et d’Italie. 3° Le « Royal botanical Garden » d‘Edimbourg accuse réception des Bulletins T. Xlll et XIV. 4° Lettre circulaire de M. le Ministre du Commerce rela- tive au Congrès international de botanique qui aura lieu à l‘Exposition au mois d’octobre. y M. Paul Hubault remercie de son admission dans la i Société. ` M"• Hovelacque a bien voulu envoyer une série de notes · et de travaux d'histoire naturelle, œuvre de son mari décédé. I La Société adresse ses remerciements à M"' Hovelacque. \ 29° Armée. 6
- gg .. ` La Société, après échange de vues, décide en principe qu’une excursion aura lieu le Dimanche 10 Juin au bois de Fescamps près Montdidier. Les détails de cette excursion en seront réglés à la prochaine réunion. Le Secrétaire, V. Bnannxcounr. Le mimétisme chez les Hémipteres (Suizè) Par G. BREDDIN (Zeitschrift für Naturwissenschaften, 69• vol., livraisons 1 et 2, t896). Parmi les autres Tétyrides pouvant aussi nous intéresser · au point de vue particulier qui nous occupe, citons encore le genre Odontoscelis aux représentants couleur de sable, ainsi que notre Podops fnuncta Fab. qui vit dans les prairies au pied des plantes et a pris, avec assez de fldélité, la teinte grise du sol. Les insectes, du genre Arctocoris, ont l'allure fort disgra· cieuse et sont très difficiles à distinguer à cause de leurs longs poils gris. On ignore à quelle influence a pu obéir l'animal pour prendre cet étrange aspect. A la méme famille appartient l`espèce Tarisa, caractérisée par lacoloration vert-feuille. Cette coloration est toujours celle de la plante sur laquelle l’insecte a élu domicile : nous avons affaire ici, sans aucun doute, à un mimétisme défensif. (Tarisa vxrescens et dimidiatipcs Puton). Ces différents exemples, joints à ceux que peuvent offrir les espèces exotiques voisines, montrent assez que la famille · des Tétyrides possède, à un degré fort élevé, ces facultés d'adaptation que nous désignons sous le nom de mimétisme. ( Voici maintenant des animaux aux couleurs éclatantes et criardes chez lesquels le mimétisme est tout différent. j
... 33 .. \ Quelle utilité peuvent bien présenter ces bandes alternati- 1 vement rouges et noires dont est orné le corps de notre ° intéressant Graphosoma lineata L. ? Conslatons tout d’abord que le Graphosoma se meut et I vole moins lourdement que le Psacatla par exemple. Le E bouclier ne recouvre pas le corps tout entier, les ailes et les à ·· jambes sont mieux développées. Ce sont là de bien faibles avantages qui ne peuvent justifier une semblable exception dans une famille où la majorité des représentants présente · des facultés d’adaptation si marquées. ll faut aller chercher ailleurs les raisons auxquelles obéit l'insecte pour aimer à se recouvrir ainsi de couleurs aussi vives. Nous avons essayé de les découvrir et ce qui va suivre permettra de montrer combien sont variés les moyens qu'emploient les etres organisés pour se protéger. C‘est encore au genre de vie de l’animal que nous aurons recours. Recherchons donc comment et où vit le Graphosoma lincala. · Tous les naturalistes s’accordent pour reconnaître que c'est sur les Ombellifères qu’on le rencontre le plus souvent. Considérons un instant la réunion d’insectes qui a pris son siège sur une ombellifère. Ce qui nous frappe tout d'ab0rd c’est le nombre relativement considérable de genres qui s‘y trouvent. Hermann Müller en fait mention dans son célèbre ouvrage: « La fécondation par les insectes ». Sur Aegopodium Podagraria il en a compté l04, sur Hera- cleum Sp/wndylium l I8, sur Daucus Carota 6l, sur Anth•·iscus` V silveslris 73. L’entomologiste n’ignore pas que les Ombellifères sont ; une source précieuse d’insectes rares. ll sait aussi que la i société qu’il y rencontrera n’est pas seulement nombreuse mais qu’elle est surtout remarquable parla variété, l’élégance et l'éclat deseouleurs. ·
T' Éd "‘ _ Outre les Diptères et les Hyménoptères aux riches colora- tions, nous y voyons aussi de magnifiques Coléoptères, prin- cipalement des Cérambycides dont il m'a été permis d’établir une liste complete grace à l’obligeance de Pentomologiste Halm de Magdebourg et de mon frère Paul. Tous les genres cités sont brillamment colorés et autant que j'ai pu l'0b- server presque tous manquent d’organes de défense; aussi ai-je cru me permettre d’établirla loi suivante: Les insectes qui vivent sur les ombellifères et d’une manière générale sur les fleurs, montrent rarement des dispositions bien marquées pour le mimétisme défensif. La raison est facile à donner: La vie sur les Ombellifères ou sur les fleurs à large surface età pédoncule grele et long est pleine de sécurité et les habitants n’ont guère besoîn· d‘organes protecteurs, ils ne craignent pas de se désigner à leurs ennemis par les couleurs les plus éclatantes et partant les plus dangereuses. ll est impossible aux Carabides, par exemple, d'atteindre le sommet d'une Ombellifère, la difficulté est encore plus grande pour l’oiseau qui ne trouve pas d’endroit assez résis- . tant pour se poser. . Les insectes à parure éclatante peuvent donc demeurer sans crainte sur ees fleurs. Nous allons montrer maintenant qu’une semblable parure est obligatoire. (Test, en efl`et, sur les fleurs que ces animaux s'accouplent; les sexes ne se désigneront donc nettement les uns aux autres que si la couleur de leur corps contraste violemment avec celle de la fleur. Or chacun sait de quelles vives nuances ' elle b1·ille. ` Rien d’étonnant par conséquent à ce que notre Graphosoma soit recouvert. de cet habit d’arlequin aux raies rouges et noires. ` ll ne faut donc pas s’étonner que les autres Tétyrides qui _ vivent sur les plantes se parent de couleurs plus ou moins ; I
I \ .. 85 .. brillantes. Sur Hieracium et Sèatiosa on trouve, par exemple, \as deux Odontarsus. Une autre famille toute indiquée, car ses représentants se nourrissent aussi de plantes, est celle des Capsides. A pre- mière vue nous reconnaissons là des animaux beaucoup plus agiles que les précédents. Au moindre danger on les voit partir d'un vol léger et rapide ou prendre la fuite par bonds démesurée. D'ailleurs leur corps n’est recouvert que d'une mince couche de chitine et la glande chargée de secréter ce liquide bien connu, à odeur repoussante, que possèdent les Tétyrides, n’existe pour ainsi dire plus. Mais les Capsides, comme les Tétyrides, sont exposés A mille dangers et là encore l'existencc d'un mimétisme défensif se trouve pleinement justifiée. Le vert mélangé de teintes jaunatres et grises·verdàtres y domine. La faune de nos prés salés nous fournit de nombreux exemples de ce fait. Les Orthotylus ont pris presque tous la couleur verte des Atriplex sur lesquels ils vivent. Legentil Orthotylus rubidu: Fieb. fait exception; il est rouge foncé et se rencontre sur deux plantes couleur rouge-feu des régions maritimes: Salîcornia herbacca et Shoberia maritima. Un autre, le Conostethus Salùzus Sahlb., se recouvre d'une teinte grise et vit sur les feuilles gris-argent de Obionc pcdunculala Moq. Particulièrement intéressant est le genre Phytocoris Fall., dont plusieurs espèces, aux teintes, tantôt sombres, tantôt claires, se tiennent sur les troncs des arbres de nos bois et de nos jardins. Ces insectes prennent d'une façon si fidèle la . couleur de l'écorce et du lichen qui la recouvre qu’il est presque impossible, par un temps gris, de les distinguer. r Citons le Phytocoris tiliœ F., qui est d'un vert·blanchàtre i parsemé de taches noires, coloration qui est tout à fait celle È de l'écorce. On ne sait pas de quelle façon l'insecte se ‘ nourrit. Quelques naturalistes prétendent qu’il perce l'écorce, I i
_. 86 ... d'autres qu’il guette les petits insectes inotfensifs ; une chose cependant est certaine c’est que le mimétisme dont il vient d‘etre question a un caractère purement défensif. ' Un autre exemple souvent cité nous est offert par le genre Myrmecoris Gorski, qui prend, à s’y méprendre, l'aspect d’une fourmi. Ce n’est qu'en examinant les antennes et les mandibules qu’il est possible de savoir à qui on a affaire. Les ailes sont presque toujours réduites à des écailles; la tete, le thorax et l’abdomen présentent les étranglements caractéristiques du genre Formica. 0. Reuter a découvert que l’espèce se divise en deux variétés basées sur la couleur: l’une plus jaune-rouge Var. ru/`uscula Reut. semblable à la Fomhicq rufa, l'autre plus noir-brun rappelant la Formica fusca. ‘ ' Un autre cas, non moins intéressant, d’i_nsectes prenant la _ forme d’une fourmi, nous est fourni par le Systellonotus Ariguttatus L. Le male, un joli petit animal, possede des élytres noires bien développées et coupées transversalement par deux bandes blanc—argent; on le rencontre assez souvent sur les plantes de nos prairies et sur la lisière de nos bois; il est connu depuis longtemps. La femelle, par contre, n’a été trouvée qu'en 1855 par l‘entomologiste Kirschbaum; _ c’est un petit étre vif, coloré et ayant complètement l'aspect d’une fourmi. Douglas prétendit le premier qu’elle se trouve dans les galeries de la Formica fusca; après lui 0. Reuter l’a rencontrée plusieurs fois en petit nombre dans les colonies du Lasius niger qui a la méme couleur. J’eus souvent l’occasion d‘observer le méme phénomène chez un autre représentant de la même famille. Pendant de longues années je remarquai souvent sur un gros pied de vigne du jardin de vifs et gentils insectes, de couleur brune, qui sans cesse montaient et deseendaient le long du tronc. Je crus longtemps que cos petits animaux étaient des fourmis; ils en avaient la grosseur, la couleur, et surtout
- 81 ... Pallure; mais un beau jour je m’aperçus que je m'étais trompé et que j’avais devant moi un petit Capside: le Pilophorus (Cammamnotus) clavatus L.; et cependant ni le P. clavatus ni les autres représentants de cette espèce ne · ressemblent d’une façon quelconque à une fourmi. Les I élytres, contrairement à ce que l’on voit chez les Myrmecoris ou chez la femelle du Systellonotus, ne sont jamais avortées. Le corps est droit, à peine rétréci au milieu et ne diffère en rien du type des Gapsides ; les élytres sont de couleur jaune- rougeàtre ou noir-brun et possèdent deux bandes transver- sales étroites et argentées. Cependant l'illusion est complète, lorsqu’un de ees insec- tes se meut sous les yeux de l’observateur; celui-ci croit avoir devant lui une véritable fourmi. Voilà un exemple de mimétisme fort intéressant qui diffère essentiellement des cas précédents, où nous avons vu l’insecte prendre fidèle- ment la forme et la couleur de sa victime ou de son ennemi. Pour atteindre son but notre Capside choisit un insecte à _ l'allure rapide et dont la couleur fondamentale est à peu près la méme que la sienne. ll lui suffira alors d’imiter les · mouvements de son modèle pour que la ressemblance soit ` parfaite. Nous rencontrons chez les Capsides toute une série de types offrant une ressemblance de plus en plus complète avec les fourmis. Hahn cite Pilophoru: qui possède les dimensions, les couleurs fondamentales et les mouvements d’une fourmi. L’espèce voisine Systcllonolus Freb., mérite aussi une mention spéciale. Les femelles seules ont imité les fourmis, sans doute pour échapper à leurs attaques. Si nous cherchons les causes qui ont déterminé ces insectes à imiter de cette façon les fourmis, nous devons les attribuer à la vie commune que mènent les uns et les autres. Mais cette vie en commun suppose un changement com- plet,de nourriture, car il ne faut pas oublier que les Capsides
-— 88 — ‘ sont éminemment phytophages, et chacun sait iqu· fourmis se nourrissent de substances animales. Le pie vigne, sur lequel j'observais chaque année le Piloph clavatus, était couvert de Coccus. V Puton et Reuter prétendent avoir rencontré souvent P _ phorus cinnamomeus Rbm. et P. con/`usus Rbm. sur t E vigne où un grand nombre d’Aphidides avaient élu domici ` Traduit par H. LAURENT. (A suivre.) ` Ouvrages reçus. Bulletin de la Société industrielle d’Amiens. 1899. Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles d· Rouen. l" et 2° semestres l898. — Louis Gemutm. Note sur un rameau anomal de Genista tinctoria. De l’etl'et des poisons minéraux sur quelques Mollusques terrestres et iluviatiles de la France. Description d'une nouvelle espèce d'Helix. —- i Abbé Lenco. Le Lézard vert existe-t—il aux environs de Falaise (Calvados). Sur quelques Vertébrés albins observés dans le département de l'0rne. Note sur les Chauves-Souris observées dans les carrières de Coulonges-sur-Sarthe, de Rémalard (Orne) et de Villaines·la-Carelle (Sarthe). Obser- vations biologiques sur les Chauves-Souris, faites dans les carrières de Coulonges-sur-Sarthe et de Hémalard (Orne). Le Vison à l’étang des Personnes (Orne). Note sur la collec- tion ornithologique de l’abhé Louis—Dominique Tousche, curé dc Coulonges-les-Sablons (Orne), Sur la présence du Serin méridional ou Gini dans le département de l’Orne. Notes ornithologiques sur le département de l'Orne. — Énme Anrnii:. Coloration anomale de quelques Vertébrés observés dans la région de Lisieux (Calvados). Le Labbe pomaria (Stercorarius pomarinus Wiell.). — EMM: BALLE. Du bois secondaire des Angiospernes dicotylédonées indigènes. —
I . , — 89 — _ D' Henin Botmenois. Notes sur quelques Oiseaux observés É accidentellement en 1897 à Eu. — GAs·1·oN‘ Money,. Introduc- tion à l`étude dela préhension de certains instruments (outils ou armes) des ages dela pierre. Préhension et usage de deux silex taillés. — Abbé Kmrrnn. Énumération des Cécidies re- cueillies aux Petites-Dalles (Seine-Inférieure) avec description de deux Cécidomyies nouvelles. - J. GALLOIS. Le Paléoli- thique, le Néolithique et les monuments néogalithiques de la Seine-Inférieure. 2* partie, publiée par R. Fortin, sur les notes manuscrites de J. Gallois. — Hawai Ganew ne Knnviun. Description et figure de la tète d’un Veau mons- trueux appartenant au genre Iniodyme. Les vieux arbres de la Normandie, fascicule IV avec 21 planches en photocollo- graphie. Les Chénes porte·Gui de la Normandie. - R. Fonrm. Notes de géologie normandes: sur la Craie blanche de Lou- viers (Eure) et sur un Echinide irrégulier (Micraster corma- rinum Park.) nouveau pour la faune fossile de la Normandie. — Comptes rendus d’excursions. Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. 4* série. Vol. XXXV. N* 131. - A. Scnnmc. Étude préliminaire sur la Craniologie Vaudoise. — F. Comaoz. Flora aclensis, Contributions à l’étude des plantes de la flore Suisse crois- sant sur le territoire de la commune d‘Aclens et dans ses environs immédiats. - D' B. GALL!-VALÉRIO. L'hygiène à l'au1·ore du xx° siècle. — Enum Pievnr. Notice sur la répar- tition de quelques Vers Oligochétes dans le lac Léman. Verein für Valcrllindzleche Naturkunde in Württemberg Jqhreshe/te. 55** Jahrgang 1899. — E. Fans. La formation du Trias germanique, étude pétrogénétique. — Exam,. Note sur l’état de conservation des Ammonites dans le Jura de Souabe. — W. Branco. Le gisement de sel de Kochendorf, et étude sur sa disparition possible par les eaux. — 0·r·1·o ` , Bucmuan. Étude sur l’Helia: pomatia L. — Tu. Ilueenn. l Synopsis des Hémiptères Hétéroptères d'Allemagne. lV°
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. ... 94 - bronzes antiques trouvés dans le jardin forestier à Tharandt. e- Prof. D' J. Dsicniwnnsn. Nouvelles stations d'ateliers céramiques en Saxe. Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft in Frankfurt am Main. Bericht. 4899. — Prof. D' O. Bozrresn. Structure, biologie et classification des Serpents. — D' W. Konsirr. Les plateaux des Indes: étude zoogéographique. — D' A. Lxsnmrrz. Note sur les parasites du sang et leur dissémination par les insectes suceurs de sang. ` · Naturwissmscha/Tlicher Verein in Elberfeld.Jahresbericht, 4899. D' Winner.: Loncn et D' Kami. Lxunemwne. Les Cryp- togames de la zone montagneuse, 4°' volume. Ptéridophytes p et Bryophites. l Socibtas Entomologica derZurich-Hottingen. XlV° année. N°' 7 à 44. — H. Fnunsronmm. Trois nouveaux iépidoptères du genre Papilio. — Pnor. P. Bscnusrxsw. Sur les dimen- sions comparées des Lépidopteres de la Bulgarie et de ceux de l’Europe occidentale. — Cam. Fnmas. Essai sur des insectes soumis à de basses températures. - Eme Mouv. Courtes excursions entomologiques dans la vallée de Joux. — PAuL· Bnmv. Note sur les variétés nouvelles de Platycarabus + cyckroîdes Baudi. — Atnxsnnma Hevus. Formes nouvelles , I ou peu connues de mélanisme chez les Macrolépidoptères d‘Eur0pe. XIV• année. N°• 45 et 46. — PAUL Bonn. Mes excursions en 4899. - Ju1.wsBnsrr. La ponte des phalènes diurnes en captivité. — B. S1.¤voe·r. Sur l’apparition abon- dante d'Argynnis Laodice Poll, en août 4899. I(0ninkly'/ce Natuurkundige Vcreenigùzg in Neder!. Indnî. Natuurkundig Iydschrift. 40• série, 2° partie. — A. G. Von- nimnn. Oiseaux des Célèbes; Oiseaux des Moluques. — J.-J. Surrn. Quelques nouvelles Orchidées des Gélèhes. i Verein /ïu· Naturwissenschaft zu Braunschwcig. — 44° Jahresbericht. 4897 à 4899. — D' Wotnsinu. Les Serpules du ‘ Néocomien des environs de Brunschwick.
.. gg - Nassauîscher Vevein für Naturkunde. Jahrbuch. 52* année. 1899. — Ainxmnnn Fucns. Le dévonien inférieur des envi- rons de Lorelei. — Auousre Fucns. Macrolépidoptbres des environs de Lorelei : note sur les dernières recherches lépidoptérologiques dans les environs de Lorelei. — W. Cas- imu. — Supplément au travail sur les Acronyctes des envi- rons de Wiesbaden. Note sur l’Agrotir saucia Hbn et nou- velles aberrations. Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. — Annuaire du musée zoologique. l899. N" 1 et 2. -Décembre. G. Jaconson. Ghrysomélides paléarctiques nouveaux ou peu ` ‘ connus. Note sur la structure externe des Coléoptères aptères. —- A. Braun. Recherches sur la biologie et la zoogéographie, principalement des mers russes : Décapodes recueillis dans la mer Mourmane par l’expédition du comité des Pomores. -G.JAconson. Goléoptères paléarctiques nouveaux ou peu connus. — O. Von Motnsimonr. Mollusques de l’inté1·ieur de la Chine occidentale et du centre de l’Asie. — A. M. Nmonsxi. Deux nouvelles especes de Teratoscincus de la Perse orientale. - K. M. Dsawem. Matériaux pour Pichthyofaune de la Transcaucasie sud-occidentale. — A. M. Nixonsxx. Reptiles amphibies recueillis par M. A. Kaznakow au Choughnan et Rochan. — M. Ssowwinw. Etudes sur les Polychœtes : les Térébellides de la mer Blanche. — V. Bumcm. Note sur les Phymatides de l’ancien monde. Verein zur Verbreitung Naturwissenscba/`tlicher Vcreim in Wien. Sc/wiftcn, 29• volume. 1898-99. — Amant Paucx. Le quatrième age glaciaire dans les Alpes. — D' Jonamr Borne. Le Ver à soie du mùrier, son élevage, ses maladies; moyens de les combattre. — Paor. H. Oaaasrmuaa. Explication des · dilïérences individuelles dans les crânes. — Pnor. D' Max Gruber. Empoisonnements par la viande et les conserves de viandes. — Kan:. Baumann vou Wxr·rauvm.. La couleur des insectes. — D' Anrome Laura. Du mouvement des Vertèhres.
F — 93 — · ‘ Naturwissensclaaftlicher Verein zu Bremen: Abhandlungen. X‘Jl• volume, 2°fascicule. l899. — W. 0. Focus. Remarques sur les Rosa des environs de Brème. ·— G. Hxnruun. Deux suppléments à la faune ornithologique d'Asie. —— F. Motus. La ilore des Mousses de Borkum. - E. Lsuusnmmi. Compte rendu d’un voyage dans le Pacillque. Natw·wissenschaftl:`che1· Verein für Sachsen und Thüringen. 72• volume, t" et 2° fascicules. -— D' G. Bnxunzs. Cestodes tératologiques. — W. 0s·rwx1.n. Recherches expérimentales sur la structure des fourreaux des larves des Phryganides. Société Vaudoùe des Sciences naturelles. Bulletin. Vol. XXXV, n° 132. — Ein.: Hwv. Les régions dites exotiques du versant des Alpes suisses. — H. A. Junon. La faune entomo· . logique du Delagoa. Verein für scltlesirche Inseklenkunde zu Breslau : Zeitsclrrift für Enlomologie. 2·t° fascicule. 1899. — GABRIEL. Note sur les Goléoptères de Tatra. —-J. Genuxnnr. Nouvelles localités de Goléopteres nouveaux pour la faune de Silésie, suivie d’observations. Une nouvelle espèce de Stenus. — W. Kom;. Suppléments à la faune des Coléoptères de Silésie. Sur le sommeil estival des Chrysomélides. — Nxcat. Remarques biologiques. Note sur l’intluence d’un hiver doux sur l'appa· rition des premiers Géométrides. Note sur Féducation des chenilles d’A rclia Quenselii. 1 Revue Scientifque du Bourbonnais et du Centre de la France. — 1900 Janvier : Lavisrnn. Les monuments de pierre brute du Montoncel (Suite). - Rourou. Sur les anneaux de fumée. - Février: Ds Rocouiemr-Anxnsou. Le Noyer noir _ d’Amérique. — Abbé Lxnoxnn. Les Lichens des environs de Moulins (Suite). — Abbé Bsnrnouimzu. Essai bibliographique sur l'bistoire naturelle du Bourbonnais (Suite). — Mars: D'nsLA MA1.1.¤ntn. La propagation du Charbon. -· F. Ptnor. Incendie des mines de Commentry. — Abbé Dunes. Les Mollusques de l’Allier.
· —- 94 — · Journal des Savants. Janvier et février 1900. 4 Journal d’agriculture pratique et·d’économie rurale pour le . midi de la France. 1899. · Bulletin trimestriel de la Société d'Hist0ire naturelle de Mâcon. — N° 15, Septembre 1899: M. Pic. Les Coléoptères Anthicides du centre de la France. - A. Fmnnv. Contri- bution au catalogue des Diptères du Maconnais. — N° 16, Mars 1900: M. Lxssaxoxm. Crinoides des environs de Macon. — G. LA Fu. Archéologie préhistorique. — M. Pic. Note sur les Ichneumoniens de Digoin et des environs. — E. Amine. Une éducation de Caligula Japonica. Bulletin de la Société d’lI1L¢toire naturelle des Ardennes. T. V. — Buster., Note sur la flore de Wasigny. Les Trèfles de la flore ardennaise (suite et lin). — Piesor. Le parasi- tisme chez les Insectes. — HANO’l‘EL· La grotte de Nichet près Fromelennes. — Mm.rArr et Camx. Catalogue de la flore du département des Ardennes (Suite). — HARLAY. Note sur deux Champignons intéressants :· (/rmula crateruim Fr. et Pleurotus olearius Dc. trouvés aux environs de Charleville. — Comptes rendus d'excursions. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. T. 9, 4° trimestre. — Gsoners Feanomene. lll• Contribution à l’étude de la faune dela Loire-Inférieure(1in). — Abbé J. Dominique. Note sur l'Ibalia leucospoides liochenw. S - lll;Cossn.mx. Mollusques éocéniques de la Loire—Inférieure. T. 2, 1** fascicule. — Extraits et analyses. Revue générale de botanique. — 1900 .Ianvier:D' S. Pos- ~ Tenriak. Contribution à l’étude chimique de l’assimilation chlorophyllienne. Sur le premier produit d’organisation de l'acide phosphorique dans les plantes à chlorophylle, avec quelques remarques sur le rôle physiologique de l’lnosite. -— L. MATRUCHOTB Revue des Travaux sur les Champignons publiés en 1891, 1895, 1896 et 1897. — Février: L. Mxrnu- cnor. Sur une structure particulière chez une Mucoriuée et 4
, — 95 - Z sur une propriété générale des pigments bactériens et fon- l giques. — M. Montana. Sur une nouvelle Phalloidée, le ' Lysurus Beauvaisi. — D' S. Pasranmm. Contribution à I l'étude chimique de Passimilation chlorophyllienne. Sur le premier produit d’organisati0n de l'acide phosphorique dans les plantes à chlorophylle, avec quelques remarques sur le rôle physiologique de l’Inosite (tin). -— E. Dune nm. CASTlLLO· Revue des Travaux de botanique systématique publiés pen- dant les années 1894~1899. - Mars: Lucar et Coxsrzmrm. Ilhizomucor parasiticus, espèce pathogène de l’homme. — F. Boeacnssn et Ovn PwLsEN. La végétation des Antilles Danoises. — Nom. Btznmnn. Sur quelques germinations difficiles. — E. Drum-: nm. CAs·m.1.0. Revue des travaux de botanique systématique publiés pendant les années 1894- 1899. La Ruche. Bulletin de la Société d’Apiculture de l'Aubc, 1899. R L’Apicultew•, 1899. Bulletin historique et scientifque de l‘Auvergne, 1898. Bulletin de la Société des Amis des Sciences et Arts de Rochechouart. T. Vlll. — N° II: A. Pm-Ecicou. Oiseaux de ; passage observés en Limousin en 1763. — N°V : A. Pouuun. Monographie végétale du canton de Rochechouart (Suite). Bulletin trùnestrzel de la Société d'Histoire naturelle de Mâcon. — N°12: E. Amont:. Le Gate—Bois. Suicide de Che- nilles. — G. Lamy. Sur la présence d’une station de la période néolitique à Charbonnières près Macon. — E. Amant:. Contributions àla faune locale.- A. Fuunnv. Contributions — au catalogue des Diptères du Màconnais. — N° 13, N• 14. ` i l
.. 96 ... ` OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d'A miens. —- Altitude 34"'. ' Mai 1900. i — _ É-FW; A 5} Ã--—¤-T _ · Ã,-.:‘_ ———_———;—_ É 3An0ui-:1'|\B. "IBSLPÈRATURB É ê É EE È É É É REMARQUES- 3 minima nmximaminirnn maxlm °‘ 2 EÉ É = É lh: 1 59 762,5 9,0 19,4 77 W. 5 5.30 2 58 762,5 7.0 23, 74 W. 0 12 54 760 7.0 19, 64 W. 5 6,30 Vent fort. 4 60 763 5,6 21, 68 W. 0 10,30 58 761 6,0 25, 66 E. 0 12 6 50 758 10,0 28,4 62 4,5 S. 5 8 52 753,5 12,0 16, 96 11.8 S.W. 10 1.30 0*3189- 8 51 753 9,0 15, 98 3,4 W. 10 0 Pluie. 51,5 754 9,0 18 94 W. 10 10 Pluie tout le jour. 1 54 758 4,0 17, 96 N.W. 10 3. 11 57,5 758,5 5,0 17, 84 N. 2 8. 12 57 759 2,8 15, 67 N. 8 6 I3 57,5 758 4,0 15,2 61 E. N. E. 0 12 Vent fort. (14 52,5 755,5 4.0 14,4 43 N. 0 8,3 15755 757,5 4,6 15, 50 N. E. 0 9 16 757,5 760 4,5 15. 56 N. 5 9,3 Vent fort. 17 57 760 4,4 17, 69 N. 10 10,3 ’ 1 56 758 4,5 16, 64 0,2 N. E. 10 0 Couvert. 1 57,5 761,5 4,5 14, 75 N. E. 8 3 760,5 762 1,6 18,2 68 W. 10 8,30 . _ _ ! 1 57 760 6,0 22, 75 W. 7 6,30 I 2753 757 12,0 21,4 75 1,3 W. 8 7.30 Pluie le soir. | 754 755 9,8 21,0 66 0,7 S. 2 7 Aversc. 4 52,5 754,5 10,0 20, 90 10,7 S. 10 3,30 Pluie. I 5754,5 761 9,0 16, 98 10.0 W. 10 6 Pluie. | 761 765 7,0 21,4 96 W. 10 7,30 _ 7 64 765,5 5,4 21,5 68 W. 0 12,30 2 65 765,5 4,5 20, 64 W. 8 2,30 l 9764 765 9,5 21, 62 W. 0 9 63,5 764,5 9,0 14,0 90 0,2 W. 10 6 Averses. I 1 61 764 9,0 14,0 65 7,2 N. 10 0 Pluie la. nuit. I Total de la. pluie en millimètres : 50,0 Abréviation: et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Eel. Eclair. — G1. hl. Gelée blanche —— Gr. Grèle. — Sg. Neige. —· Or. Orage. — 'l`on. Tonnerre. —_La température du la homme est prise 4 6 h. du malm et à 6 h. du som.- L ètut du csel, la dnrectuon du vent, l'6tn\ Sygmmétrlque sont observes à 9 h. du matin. - Uelnt du cxel est mesuré de 0 à 10, en dlxlèmes de néhulosité. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phèliogruphe de Glmpbell.
D 1 1 l . DU DE LA 3 ‘ll|‘IETIl I INNEENNE Nllllll lllllNl}E BULLETIN ··· >+· 8'UEL . E N° 329. - JuilIet·Août l90D. - 29• Année. - T. XV. ' Anasssn : Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement·et les cotisations, (en timbres·poste), à ll. le Dr Smiaux, rue St-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 81uin l900, p. 97. — Le mimétisme chez les Hémiptères (jin), par M. G. Bnsnnuv (Traduction de M. .H. Lnunxsr), p. 99. -— Ouvrages reçus, p. l04. - Observations météorologiques, p. lil, U2. EXTRAIT DES P|lDGÈ8·VE|lllAllll. séance eiëuânann nu 8 Juin l900. p Présidence de M. GONSE, Président. · Connssrouoaucsz t° Le Ministère de l’lnstructi0n publique (service des échanges internationaux) annonce l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis et de Suisse. 2° a) United States Geological Survey, b) Wisconsin Aca- demy of Sciences, Arts and letters, c) Academy of Natural Sciences of Philadelphia, accusent réception des bulletins , n" 3l3 à 322 (année l899). . 3° Le Ministère de l’lnstruction publique accuse réception de l68 exemplaires de nos bulletins 3l3 à 321 qui ont été distribués aux Sociétés Savantes auxquelles ils sont destinés. M. le Président fait savoir que M. de Puisieux a bien voulu, sur ses instances, céder it la Société quelques rares opuscules trèsintéressants pour l'hist0ire dmlardinbotanîque d'Amiens, Ces opuscules sont les suivants: Notice historique sur l’éta— blissement du Jardin des plantes d'Amiens, par M. Trannoy, g 29° Aimes. 7 n l
— 98 — . docteur en médecine et professeur d’l:listoire naturelle, chez Marielle. Amiens, an XII (1804). · Tableau des plantes du Jardin de botanique d‘Amiens, par Trannoy, an Xlll (1805). Discours historique sur le Jardin des plantes et le cours de botaniqued'Amiens, par le D'James, chez Yvert, Amiens 1858. Tableau de l’école de botanique du Jardin des plantes de Paris, chez Méquignon, an IX (1801). M. Duchaussoy dépose sur le bureau un certain nombre de tleurs qu'il a colorées artificiellement, en plongeant leurs tiges dans des solutions diversement colorées. Rien de plus original que de voir des fleurs comme la Reine des Prés, le Mille feuilles ordinairement blanches, de les voir dis-je, ou rouges, ou bleues, ou vertes. M. Duchaussoy donne de très intéressants détails sur la manière d’opérer et surtout sur la manière bien ditïérente dont la teinture se distribue dans les Ileurs suivant les familles auxquelles celles·ci appartien- nent. Ainsi dans les Lis de S‘-Bruno, dans les Allium trois nervures des pétales sont seules colorées, le reste de la ileur garde sa couleur naturelle. Dans d'autres familles, la couleur se rend d’abord à la périphérie des pétales et ne gagne le centre que si l'expérience se prolonge plus longtemps. M. Duchaussoy a essayé, avec beaucoup de persévérance, d'arroser les plantes avec des solutions colorées; il a toujours obtenu un résultat négatif. Des jacinthes ont été cultivées dans l’eau colorée : les tleurs ` n'ont présenté aucune trace de coloration. Les racines étaient colorées extérieurement par suite du dépôt des matieres colorantes; mais il n’y avaiteu aucune absorption de couleurs. M. le Président remercie M. Duchaussoy de ses très inté- ressantes explications et exprime le vœu que l’auteur pré- sente un travail d’ensemhle sur la question. Le Secrétaire, V. Baaunicouwr.
I .. gg - Le mimétisme chez les Hémiptères (Fin) I Par G. BREDDIN (Zeitschrift für Naturwissènschaften, 69* vol., livraisons f et 2, 1896). Les Myrmecoris et les Systellonotus que l’on rencontre dans le voisinage des colonies de fourmis, doivent se nourrir · de fourmis mortes ; d'ailleurs la structure de leur corps ne le dispose guère à l’attaque. Une larve que l`on rencontre communément, celle de notre Nabis lativentris Bohem., ressemble aussi à une fourmi, mais pour des raisons bien différentes ; et c’est peut—ètre la un des phénomènes les plus intéressants qu’il soit donné d’é- tudier. L’insecte est de couleur noir-brun etles contours du corps ne rappellent en aucune façon ceux d’une fourmi. Mais par un véritable trait de génie la nature a travesti mer- veilleusement l’animal. A la base du métathorax et de chaque côté du corps se trouve une tache blanche, translucide qui s’étend sur le dos de sorte que la coloration brune de l’in- secte disparaît en partie, et l`étroite bande brune qu’on aper- çoit alors donne à la partie inférieure du corps une forme telle qu’on le prendrait pour celui d’une fourmi. Pour com- pléter lc travestissement, les pointes saillautes de la partie antérieure du dos ont été rendues invisibles au moyen d’une petite tache blanche : la ressemblance est alors parfaite. Cette adaptation est d’autant plus étonnante que la colo- ration des larves chez les Mzbix n’ofl`re rien de particulier, surtout chez les insectes voisins, Nabzls brevipennis Hahn. La différence .de couleur qui existe entre la larve et l’insecte parfait est tellement grande que Ventomologiste, non initié dans le secret, considère la larve brunâtre tàchetée de blanc et l’insecte parfait de couleur gris-noir comme deux ani- maux essentiellement différents. Costa lui meme s’y est trompé. C’est dans le genre de vie de l’animal qu‘il faut
— 100 - chercher l'explication de ce phénomène. Tandis que nous rencontrons les autres espèces de Nabis, par exemple l’espèce voisine, N. brevipcnnis à l'état de larve et d’insecte parfait sur les buissons et les arbustes, nous trouvons notre N. lati- vcntrîs et sa larve rampant le plus souvent sur le sol, à l‘afl`ût parmi les racines des plantes robustes et entre les pierres, _ et presque toujours dans le voisinage des galeries creusées par les fourmis forestières à l’intérieur desquelles on les a quelquefois rencontrés. Le groupe des Nabis appartient à la famille des Réduvides, 4 ou punaises carnassières, qui ne se compose que d’insectes carnassiers tous terribles chasscurs.Aussi n’est-il pas douteux que notre larve poursuive les fourmis, avec lesquelles sa ressemblance est si parfaite. Ce loup d’un nouveau genre caché sous la toison du mouton se glisse auprès de sa proie, qui, pleine de confiance, laisse venir à elle sa nouvelle amie. Alors l’assaillant saisit l'insecte au moyen de ses pattes ravisseuses et enfonce sa trompe dans le corps de la mal- heureuse victime. Nous avonsdonc ici un exemple de mimé- tisme agressif. A cette meme famille appartient l'espèce Plœaria Scop. Ces petits insectes dont le corps est si délicat méritent ainsi que les Neïdc: le nom de « punaises mouches » car seul un œil exercé est capable de les distinguer au milieu des mouches qui les environnent. Il ne peut venir à l’esprit de personne que ces punaises carnassières imitent les mouches pour se protéger; qu’out elles en efl'et à crain- dre de la pauvre mouche sans défense que mille ennemis poursuivent? Il faut voir dans cette ressemblance le seul moyen que possède notre chasseur, de se glisser auprès de sa proie dont le vol est beaucoup plus rapide que le sien. Citons encore un exemple tiré de la meme famille. L’es· ‘ pèce Dysdcrcus Am. est répandue dans les Tropiques. Elle ; appartient à la famille des Pyrrhocorides composée comme I
— 10l —- on le sait d‘insectes sans défense et se nourrissant de plantes; un des représentants les plus connus est notre punaise rouge-feu, Pyrrhocnris aptcrus L. Les Dysdercus vivent I souvent de la méme façon et peut·étre aussi comme leurs I voisins les Pyrrhocoris réunis en essaims sur les feuilles et sur les troncs d’arbres. Les jambes longues et souples, les ailes suffisamment bien développées, peut-être encore plus l'extrème fécondité de l'espèce, sont pour ces insectes une protection suffisante contre lcurs ennemis. C’est ainsi qu’ils · ' peuvent se parer de couleurs éclatantes où domine le rouge avec quelques grandes taches noires ou des bandes trans- versales. Nos tîgures nous montrent deux espèces de l'Afrique Occidentale, le Dysdercus superstitiosus Fab. rouge tacheté de noir et le D. melanodercs Karsch. recouvert d’un man- teau de couleur jaune—rouge sale. Je reçus ces deux espèces de la Guinée. . A mon grand ét0nnement_j’aperçus parmi les D. supers- titiosus un insecte qui avait avec eux la plus grande ressem- blance et que je n'avais pas remarqué tout d’abord. C’était un Phonoctonus qui appartient vraisemblablement à l’espèce immitis Stal. Un autre envoi contenait le D. melanodcrcs et de nouveau ce dernier était accompagné d’un Phonoctonus de méme couleur et absolument semblable, le Ph. subim- piclus Stal. CesPIwnoct0nu·s, qui ne se trouvent d’ailleurs qu’en Afrique, sont d’autres animaux que les innocents Dysdcrcus. Ils appartiennent aux Réduvides que nous avons déjà appris à connaître. C’est une merveille de voir l'ingéniosité que déploie la nature pour faire du Phonoctonus un insecte ayant toutes les apparences extérieures du Dysdercus. ` Prenons le Phonoctomxs immitis, nous trouverons sur la moitié antérieure de la partie antérieure du dos la même callosité rouge trouble sur fond jaune·rougeàtre que chez le
— 102 — Dysdercus supci·stitiosus,· sur le bord postérieur du dos entre les épaules la même bande noire transversale ; sur les élytres la même tache noire ; entin d’un côté comme de l’autre la membrane des demi·élytres est noire. De plus comme cette · membrane est beaucoup plus grande chez les Réduvides que chez les Dysdercus la nature est parvenue à tr0mpe1· le regard de la façon suivante : le long de la base de la mem- brane se trouve un alvéole transversal de forme rhomboïdale, et de même couleur. En outre les pointes du Corium sont tachées de noir de sorte que cette partie des élytres semble former un seul et même tout avec la membrane. La ressemblance est alors parfaite. Le phénomène n’est pas moins intéressant chez le Phonoctonus subimpictus qui i imite ainsi que nous l’avons dit le Dysdercus melanodcres. Ces deux cas dé mimétisme sont deux exemples d’imita- tion agressive; sous le masque d’un ami, ou d’un insecte en quete d’aventures amoureuses notre Phonoctonus se glisse_ près de l’innocent Dysdcrcus non pour s’accoupler mais pour le percer de son terrible aiguillon. ' Nabis lativcntris, Plœaria, Phonoctonus, tous ces brigands masqués, sont de la famille des Réduvides. Ils sont tous moins agiles que leur proie; aussi n’arrivent·ils à s’emparer de leurs victimes qu’au moyen de ruses de guerre raffinées. Voisine des Réduvides est la famille des Saldida: ou « punaises des rives n. La plus grande partie des espèces, i parmi lesquelles nous citerons le Salda saltatoria L. cou~ rent, sautentet volent dans les endroits humides ; les Leptopus Latr. au contraire vivent sur les pierres plates exposées au soleil des collines erayeuses. Si les Leptopus par leur couleur gris-lumière ne sont visibles sur leurs pierres plates que pour un œil bien exercé, il faut reconnaître que les Salda Fab. ne montrent pas moins ·de ressemblance avec le sol sur lequel ils vivent. ll est bien possible qu`il ne s’agisse ici que d’un mimétisme défensif, mais dans bien des cas il
' l , I I — t03 - ' faudra y voir une imitation agressive. Grâce à mes observa- ' tions je puis affirmer que les espèces de Salda ressemblent de telle façon aux mouches des ruisseaux dont elles semblent , se nourrir que je m’y suis souvent trompé moi-mème. Comme les mouches ont pris la couleur du sol, rien d’éton- g nant alors à ce que cette couleur soit aussi celle des Salda. Parmi les autres phénomènes de mimétisme que nous _ offre le groupe [thym:/oota Iceteroptera, je mentionnerai celui qui se produit chez les P/zyllomorplza laciniata Vill., in- sectes du Sud de l’Europe dont le corps est couvert d’épines et d’aspérités qui les rendent méconnaissables. Ici, nous devons voir une imitation d’une partie d’une plante dans un but de protection ; mais on ne peut rien affirmer de positif à ce sujet car les manières de vivre de ces animaux semblent se contredire. Viennent ensuite les Amdidaz ou comme on les appelle en Allemand les « punaises d’écorce ». Ces insectes ont en effet de l’écorce d’un arbre la forme et la couleur, mais ne con- naissant pas leur manière de vivre je ne me prononcerai pas sur le but de cette imitation. A citer aussi les Neïdes Latr. et les Berytus Fab. J'ai peine à croire que ces insectes cherchent à. imiter les mouches, car on les rencontre dans les lieux que celles-ci ne fréquen- tent guère. Mais leur ressemblance avec le chaume desséché des plantes sur lesquelles ils vivent mérite une mention toute spéciale. ll sembleraitque la famille des Cicadùnes dut nous fournir une ample moisson d’exemples de mimétisme, car chez ces insectes l’arme principale, notamment le liquide corrosifà odeur repoussante, fait défaut, mais toutes proportions gardées nous ne trouvons guère qu’un très petit nombre de cas. Peut-étre l’insecte se trouve-t·il suffisamment à l’abri des attaques de ses ennemis par les sauts brusques et désor- donnés qu’il est capable d’etl'ectuer.
` - 104 — Le Ledra aurita assez commun dans nos bruyèresest un insecte à l’aIIure lente et lourde qui cherche, en prenant la couleur du milieu dans lequel il vit, à échapper à ses ennemis. Il faut en elïet un œil bien exercé pour le découvrir. Beaucoup plus connu est le Centrotus comutus L. de nos noisetiers. Il doit son nom aux aspérités que portent la partie antérieure du dos et de l’abdomen. Ces aspérités sont surtout remarquables chez les espèces tropicales où alors l elles imitent à s’y méprendre les épines des branches de l’A cacia. Citons aussi l'espèce Umtonia de Ia mémefamille des Membracidœ que l’on trouve au Guatemala. Mais ici c’est la femelle seule qui prend la forme d’une épine. _ A noter un fait analogue chez les Systellonotus trigutlatus L. Le male, aprés la copulation, par son accoutrement bizarre et multicolore attire seul les yeux des chasseurs et la femelle se trouve à l’abri de toute attaque. La nature offre ainsi à l’amateur comme au savant une série d’énigmes à résoudre, nous avons cru donner la solu- tion de quelques-unes mais il est certain que beaucoup nous ont échappé. Traduit par H. LAURENT. Ouvrages reçus. La Feuille des Jeunes naturalistes. l900. — Mars: Gusmvs F. Domus. L’extension des anciennes Mers. — CONSTANT I-loumianr. Les Orthoptéres des environs de Sens. — Enouann TA·i·oN-B.wi.¤0m·. Note sur Cœlopeltis lacertina Wagl. — G. on Ptocouienv-Anauson. Mœurs et habitudes des Lépidop- tères. — Mwmce Pic. Contributions à l’étude des Notoxus d’Europe et des régions avoisinantes. Notes spéciales et locales. — Avril : Consrxirr Hounamrr. Faune analytique illustrée des Orthoptères de France. - Erimvzvs Ramon.
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... 405 .. faune des Hydrachnides des Açores. — A. LA|m':. Sur les aflinités de genre Siedleckia Caullery et Mesnil. — A. LiNKO. Liste des Cladocères recueillis aux environs de la ville de Petrosavosdsk (Russie). — 0. MAAs. Note sur la distribution des Méduses provenant des campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco. — H. MARTIN. Etude de l'appareil glandulaire venimeux chez un embryon de Vipera Aspis (Stade V.)- M. Neveu-LaNAmn. Description anatomique d’un mouton tricocéphale. — E. 01.xvn·:n. Revision des Coléoptères lampy- rides des Antilles et description des espèces nouvelles. — P. PnLsENEEn. Note sur Yorganisation dulgenre Bathyscia· diam. — M. Pic. Coléoptères européens et exotiques nou- veaux. Quelques notes sur les lois de priorité. - X. RASPAIL. Le sens dn l’odorat chez les Oiseaux. —- R. Rom.1NA1·. Sur l’accouplement au tomnal de la Cistude d'Europe. — L. Boum;. Les larves marines. - Tu. SAUZIER. Notes sur l’origine de la Tortue terrestre géante, T. hololisa Günther. — P. Ssnns. La destruction des Phoques et les pêcheries de Saumon en Californie. Notes de zoologie Américaine. Mémoires de la Société académique d’Agriculture, des Sciences, Arts et Belles—Letlres du département de l’Aube. 3° Série, T. XXXVI, l899. —— M. P. Fmcun. Le Pin Sylvestre (Pinus Sylvestris L.) dans les dépots quaternaires du Clérey. Annales de la Société Linnécnne de Lyon. T. 46° l899. — Capitaine XANBEU. Mœurs et métamorphoses des Insectes. - ALBERT Comm:. Sur un cas de monstruosité observé chez Boa: Boops. — JEAN Bnwvsnirz et Cnmusiw VANEY. Sur l’Ism·ia arbuscula d'une nymphe de cigale de Californie. — J . A.-CL. Roux. Végétation défectueuse et Chlorose des plantes silici- coles des sols calcaires. ·-· RAPHAEL Dunois. Notes de physio- logie. —- Le R. P. Benoit. Récapitulation des Lathrùliidœ de l'Amérique méridionale. — ÀRNOULD LOCARD et EUGÈNE CAzto·r. Les Coquilles marines des cotes de Corse. Annales de la Société d’Agricultui·e Sciences et lndustrie
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.. mg .. riées . — Recherches sur le Lepidodendron selaginoides Sternb. — Sur la nature végétale de l’A achenosaurus multi- dens G. Smets. — Caractères anatomiques généraux de' la tige des Bignoniacées. — Sur la formation des coins libériens des Bignoniacées. - Sur les caractères anatomiques des Lepidodcndron selaginnides Sternb. — Sur la structure du système libéroligneux primaire et sur la disposition des traces foliaires dans les rameaux de Lepidodendron selagi- noidcs Sternb. — Structure de la trace foliaire du Lcpidoden- dron selaginoidcs Sternb. — Sur la forme du coussinet foli- aire chez les Lepidodendron selaginoidcs Sternb. -— Structure du coussinet foliaire et de la ligule chez les Lepidodendron selaginoides Sternb. — Structure et organogénie des feuilles souterraines écailleuses des Lat/zrœa. —— Surle développement et la structure des jeunes Orobanches. — Caractères anatomi- ques généraux des organes végétatifs des Rhinantacées et des Orobanchées. — Développement et valeur morphologique du suçoir des Orobanches. - Sur les propagules du Pingui- cula vulgaris. — Sur les tiges souterraines de l'Utricula1·ia montana. - Structure et valeur morphologique des cordons souterrains de l'Utrù:ularia montana. · Ii`. K . zoologisch-Botanische Gesellschaft un Wien. XLIX° volume 1899. Verhandlungen. Perrin Kaurnr. Note pour la connaissance des Plécoptères. - Max Banunauan. Troisième suite de Staphylinides nouveaux d‘Europe. — Cousrsurm von Homwzam. Les Lépidoptères de Bukowine. — D' Can:. Rscumenn. Note sur un Rumex hybride nouveau de Grèce. ’ —- Fnauz Wnnman. Note sur les Reptiles et les Batraciens de Togoland, de Cameron, et de la Nouvelle-Guinée allemande. — H. Beam,. Second supplément à la faune des Lépidoptères du Tyrol méridional. — E. Von Hsucsv. Suppléments à la tlore de Grèce — Cam. Fmrscu. Suppléments à la flore de la presqu’île des Balkans. — Jououmi Wmlsax. Les espèces du genre Callianthemum. - Louis Kamzn. Suppléments à la I I I
È —— 109 -> ` tlore de Garinthie. — D' Fnrrz Vienusrrnn. Second supplé- , ment à la tlore des plantes vasculaires du Lungan. — Fiumz ; Wsnmm. Note sur les Reptiles et les Batraciens de Colombie et de la Trinité.'- Fawz Smsru. Revision des espèces paléarctiques du genre Notiophilus Duméril. — L. GANGL- nsvsn. Note sur quelques Goléoptères en partie nouveaux de l’Europe centrale. _ Natur/`orschende Gesellschaft Graubündens, volume 41. |898. Supplément. D' P. Lomawz. Les Poissons du canton des l Grisons. . a Nalurwissenschaftlicher Verein zu Bremen. t6' volume, I" . fascicule. — D' Osmn Scuusinen Le règne animal dans l’île v de Borkum, avec des considérations sur les espèces existantes dans les autres îles de la Frise orientale. ' Verein für Vaterlândische Naturkunde in Württemberg Jahreshefle. 24° année 1898. Prof. ·D' W. Bmmco. Les dents . des Anthropoîdes dans le Bohnerz des Alpes, de Souabe, et remarques sur la descendance de l’homme. — D' Tneonon Huznen. Synopsis des Hémiptères Hétéroptères allemands, Capsidœ. 3* partie. —D' E. PBILIPPI. La faune de la Dolomite · ‘ inférieure à Trigonodus de Hühnerfeld près Schwieber- dingen. — D' C. Roms. L’action nocive de la bouillie au vitriol vert, dite bouillie de Bordeaux employée contre la Perenospora viticola sur Spirogyra longata. — H. S1·s·r·rNEn. Un profil à travers la zone principale de Muschelkalk à Vai- hingen. Naturforschende Gesellschaft in Danzig. Schriften. Nouvelle série, i0° volume, 1** fascicule. Bsimuano Sonoma. Note sur la connaissance del’organe de l’ouïe des Pterotrachea mutica. ‘ — Prof. D' J. Kxssow. Remarques sur les genres Cyclacrinus, Cœlosphœridium et Apedium. · Physikalisch-Oekonomische Gesellschaft 2.12 K ônigsberg in Pr. Schriften. 24° volume |899. — Geono '1`¤scm.en. Sur la trans- formation des séries de Plasma dans la Cellulose, dans le
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— 411 — . OBSERVATIONS Mnrnononoexauns. Station agronomùyue d'A mien:. — Altitude 34*. Juin 1900. e ·¤ 2.. Ã «· =‘ 1 nanoukms. hnuvànarnnn E É É É E É E É mmmQUBs· ` · ·~ maxima inima ~« ·«~· °·â E3 'xâ gg A 1 158 76l |1,0· 180 91 1,8 N 10 0 Pluie. I ·. 57 759 10,2 21,2 ce N.E. 0 11,3 OMEG- · 58 758,5 12,0 26,0 88 N. 8 12, •~ 54 756 12,8 28,5 62 E. 0 13,3 56 758 11,5 22,5 68 W. 10 10 I r 58 759 10,5 19,5 88 W. 10 9,3 1 j 1 58 759 11,0 19,8 82 W. 10 4 1 2 58,5 760 9,2 19,0 88 W. 10 2,3 ' 59 :760,5 11.0 25,0 76 8.W. 5 9, la 56,5 |759,5 11,5 30,0 52 W. 0 14 Il 56 757,5 15,2 32,6 53 E. 0 14 2 56 758 15,0 32,4 56 3,0 W. 2 12 Pluie le nuit. 3 57,5 762,5 14,0 19,0 98 3,3 W. 10 2.3 Pluie 1.0u1.le~j0ur. ‘ -· 62,5 764 11,0 21,6 79 14,5 W. 5 2 Pl. le soir et ln nuit. 1 61 763 14,0 23,0 96 14,2 W. 10 1, • Pluie le soir. I 1 62 763 12,5 23,0 94 W. 5 4,3 ' 17 61.5 767.5 13,2 23,0 88 W. 10 Il ` ï· 60,5 762 19,2 · 24.0 84 W. 5 10,3 1 158 76|,5 13,0 25,6 68 3,8 W. 0 10,3 Pluie le nuit. M 54 758 13,0 22,2 79 0,5 W. 5 3, l` Averses. É 54 ;760 ll.8 18,0 74 0,3 S. 10 0 Petites pluie. 54 758 14,0 20,2 67 2,0 N.W. 8 7 Averses. * ‘ 57 761 9.8 18,0 85 0,8 W. 10 7.3 Averses. I 57 761 10,5 20,4 62 2,2 W. 8 3, 1 Averses. 153 757 12,0 20,4 67 3,4 W. 8 2 Pluie. I K 54 760 11,5 17,0 85 S.W. 10 3 j 60 760,5 10,0 12, 60 W. 4 5. • 1 1 59 760,5 7,0 23, 77 W. 0 8,3 ` *' 58 760 9,5 24,4 74 N.W. 0 8 ,<• 56 758 12,2 18, 86 5,8 W. 10 0 Pluie tout le jour. I Total de la pluie en millimètres : 55,6 Abréviation: et observations: B. Bonrrasqne. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La température de la homme est prise à 6 11. du matln et 11 6 li. du soir. — L'é1at du ciel, la direction du vent, 1'é1a1 Sygmmétrique sont observés i 9 h. du melin. -— Ilétat du ciel eat mesuré de 0 i 10, en dixièmes lds nèbuloslté. — Les heures de solell sont mœnréee avec l'h61iographe de Campbell. ‘
‘ — H2 — 4 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d' Amiens, — Altitude 34"‘. Juillet 1900. . . au si si z .: · É muuouizrnn. rnurâurrunn E È É É ÉE È É É É ,mw,°,,“_ nmlnlmn ' mn mnximaiisâw °'â ES 2 É: 1 754,5 756 13,4 21, 88 4,4 W. 10 0 Pluie. 751 755 14,2 23,0 84 8,4 S. W. 10 2,3 Pluie orage. 52 758 13.2 19, 64 W. 5 10 4 58 763 9,8 21,2 71 N W. 5 11 ' · · 60,5 763 8,2 22,* 54 0,6 W, 5 1, Petite pluie le sour. 758,5 760 14,2 20,2 74 W. 8 10,3 7759,5 763 12,2 17,5 76 1,4 N. 10 7 Averses. 63 765 7,4 I8, 58 0,7 N. 5 7,3 Plllîü 18 111111- 63,5 765 12,0 21,6 83 W. 10 3 1 761 763 12,0 25,6 61 W. 2 14, 11756 761,5 12,2 29,0 50 E. 0 13, 12 52,5 756 14,0 28, 54 E. 0 13 ' 13 54 759 15,8 28, 56 N.W. ~ 0 13 \ 14 59,5 760,5 13,0 29, 54 E. 2 13,30 1 60,5 761 13,0 31, 60 E 0 14 1 59 761,5 13,0 35, 62 3,8 E. 0 11 Orage la. nuit. · 17 6I,5 765 19,0 28, 62 W. 0 13,4' ` 1 62 765 11,6 30, 59 E. 0 13,4' · 1 59 762 15,2 33, 57 E 0 13,30 59 761,5 19,0 36, 57 E. 0 11 l 62 764 16,0 28, 59 W. 0 10 62 764 15,0 28,0 54 W. 4 , 10 Z Z3 60,5 762,5 15,2 26. 69 W. 8 3,3 ` ` .. 4 60 761,5 14,6 30,2 55 E. 0 13.3 ··’ . 5 57,5 760 16,6 34,5 52 E. 0 12,4 ' :59 761 17,6 28, 59 N. 0 11 7 56 761 16,6 30,2 64 3,8 N.E. 2 8,30 Orage le soir. · 8 55,5 757 17,0 25,0 75 11,8 W. 10 3,3 Orage le matin. 9 55 757 I5,2_ 2l,0 92 0,6 W. 10 6,3 Orage le metin. 0 157 760 14,0 22,8 82 W. 8 13 1 60 761 13,5, 24,0 70 W. 6 13 n Total de le pluie en millimètres: 35,5 Abréviations et observations: B. Bourmsque.-Br. Brouillard. —Ecl. Eclelr. - GI. bl. Gelee blanche. - Gr· Grele. -— Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La tempèntnre de le Somme est prise i 6 h. du matin ete 6 lx. du soir. - Uetat du ciel, le dlrectlon du vent, Pètst hygrométrlque sont observés à 9 11. du matin. —L’étstdu ciel est mesuré de 0 A 10, en dixièmes de nebulosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllognphe de Campbell.
I ' î Sllli . au mn ti `IETE LINNEENNEL L Nlllill FRANCE BULLETIN IIZBNSUEL , I N° 330. - Septembre-0elol•re 1900. - 29° Année. - 'l`. XV. Annnssns Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. . Les demandes d’abonnement et les_ cotisations, (en timbres#poste), A Il. le D" Srixsux, rue S‘-Louis, 32, Amiens. · ‘ · ~ Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est adressé aux Sociétés seientiliques, par voie d’éehange. SOMMAIRE : Extrait des Procès·Verbau1r : Séance générale du 13 Juillet 1900, p. 1|3. — Discours prononcé aux obsèques de M. Ferdinand Dnnnu, par M. Bsaraaxn, doyen de la.Faculté des Sciences de Lille,p. 114. - Ouvrages reçus, p. 118. — Observations météorologiques, p. 127, 128. EXTRAIT DES P|l06È8·VEllBA|.|X. séance cénéaane ou 13 JUILLET 1900. Présidence de M. GONSE, Président. ` ` l Coimnsronnaiscn: 1° Le Ministère de l’lnstruction -publique (Service des Echanges internationaux) annonce l’envoi d’ou- vrages venant des Etats-Unis, de Belgique et d'Italie. · 2** La Société d’Histoire naturelle de Hambourg, l’Aca— démie des Sciences naturelles de Philadelphie et la Société littéraire et philosophique de Manchester accusent réception des Bulletins BIB à 322. , _ _ M. le Président paye unjuste tribut d'hommages à. M. Fer-. dinand Debray, professeur à l‘Ecole supérieure des Sciences d’Alger, décédé le 26 juin dernier, à l'àge de 46 ans. M. F. Debray avait appartenu à notre Société pendant longtemps comme membre titulaire; il en était devenu` membre correspondant. · i · ~ · ~ Nous reproduisons dans le Bulletin le discours prononcé È · 29° aimés. 8
· — M4 — sur sa tombe par M. Bertrand, doyen de la Faculté des. l Sciences de Lille. La Société décide de souscrire àla Flore illustrée de la France, de M.Coste, en coursde publication. M. Duchaussoy donne quelques détails sur la culture de deux plantes tinctoriales, le Pastel et la Gaude, qui étaient autrefois cultivées dans le département de la Somme et surtout aux environs d'Amiens. Le Secrétaire, V. Bnaunicounr. ‘ DISCOURS . prononcé aux obsèques de Al. Ferdinand DEBRAY, par M. BERTRAND, oovsiv on LA FACULTÉ nus sonmcns on LILLE. C’était le premier maitre de Dammv, son grand ami, M. Giard, qui devait lui adresser le dernier adieu au moment où la tombe va se refermer sur lui. Iléminent professeur de la Sorbonne devait vous dire, avec sa grande autorité, ce que les sciences biologiques perdent par cette mort prématurée. M. Giard, malade, n’a pu venir de Paris. J’ai accepté de le remplacer. Puissé—je dans ces quelques mots vous rendre sa pensée et réuœir à vous tracer une image de cette vie de travail si courte et pourtant si bien remplie. DEBRAY a eu la rare fortune de trouver dans Pentourage de son enfance et de sa jeunesse les influences décisives qui devaient orienter son activité vers l’étude des sciences dela nature. Son oncle, M. Lefebvre-Maréchal, est un naturaliste. DEBRAY, enfant, s’intéressa aux observations de son oncle, à ses cultures d’ani- maux et de plantes. ll prit de lui l’habitude de regarder la nature . et d’observer tout ce qui vit. L‘llistoire naturelle devint de très bonne heure pour DmznA¥ une passion précieuse, l`occasion d'un
— H5 - ` travail qui excitait sans cesse sa jeune lmaginatlon curieuse de découvertes, qui élevait sa pensée. ~ l A coté de lui, Dnnnav a trouvé aussi dans sa ville natale cette ` pleîade de naturalistes qui sont Phonneur d’Amiens, le Dr Richer, Gonse, René Vion, Copineau, Michel Dubois, Carpentier, son ami et son camarade d’études le Dr Du Roselle, en un mot toute cette ` Société Linnèenne des naturalistes picards qui nous donnent un sl I bel exemple. Gens d‘atfaires ou d’industrie pendant la journée, 1 ils se reposent des soucis du commerce en s’occupant de sciences. É Comme eux, Dzemv songea aussi à se livrerà Plndustrie et aux ‘ affaires, mais sa passion pour la Science et le grand exemple de son glorieux ami Louis Thuillier devaient l‘entralner dans une autre voie. Il vint à la Botanique, il y a consacré sa vie. Prés de cestravailleurs d’élite de la Société Linnéenne d’Amiens qui sont tous devenus, malgré leur modestie et leur absence d‘attaches ol’llcielles,·les spécialistes éminents et toujours consultés des groupes qu‘ils étudient, Dzsmv acquit cette faculté fonda-` mentale du naturaliste « la détermination exacte des espèces »;' Le' Dr Richer, Gonse, Copineau, Eloy de Vicq ont été ses initiateurs dans la récolte et dans la détermination précise des espèces végé-‘ tales. ` DEBRAY a conservé dans toute sa carrière la marque du milieu ou se sont formées ses premières idées scientifiques. Comme ses amls d’Amiens, il a toujours aimé la récolte des plantes. ll·s’y intéressait prodigieusement, il s’y paœionnait. C’est même cette qualité qui a signalé D mv à M. Giard. C’est à elle que nous devons Pentralnement de Dmnmr vers l’étude des algues marines, les nombreuses récoltes qu’il en a faites, les catalogues qu‘il en a donnés. t · · ‘ La connaissance que Dzamv avait acquise des plantes marines W le rendit précieux a M. Giard, elle détermina celui-cl à le prendre I avec lui dans ses séjours à Concarneau, au Pouliguen, à Wime- reux. C’est dans les longues pêcheries à» marée basse, dans les • courses en mer, dans les promenades du soir au bord des grèves bretonnes, sur les falaises et dans les dunes du Boulonnais qu’est î' née cette amitié profonde qui unit le maitre et I’èlève. C’estlà que É l’éléve reçut dans des causeries a cœur ouvert qui étaient autant
I —— 116 - deleçons particulières d'un prix inestimable ces trésors de savoir et d’observations que le maitre bien-aimé lui donnait à pleines mains. · C’est en 1877, qu’obéissant à sa vocation, D nav prit la résoe lution de se faire botaniste. Dans la période des vacances il vint travailler au Laboratoire de Wimereux pour la première fois. M. Giard le remarqua. Je l’entrevis à Paris l’aunée suivante, le jour où je donnai ma dernière séance de travaux pratiques à la Sorbonne. Les hasards de la vie devaient nous rapprocher bien- tot. Je rencontrai de nouveau ce bon garçon dont l’abord si cordial attirait l’amitié, j’appréciai son intelligence, sa valeur, son enthousiasme. Je lui demandai de venir à Lille travailler sa bota- · nique quand il serait licencié. Dnnmv fut reçu licencié en juillet 1879. ll consacra les quelques mois qui suivirent sa licence ai se perfectionner dans l’usage de la langue allemande. A ceteftet il alla s'installer à Vienne; et c'est à son retour en France, en novembre 1879, qu’il vint au laboratoire de botanique de la Faculté des sciences de Lille se livrer ai l’étude des algues. Heureux temps où je voyais groupés autour de ma table de travail : Lignier, Bo1u·iez, Hovelacque, Debray, Gravis, Queva, Splette, Fockeu, Canu, Louis Bonnier, et plus tard Thibout. On ` sentait dans tout cette jeunesse un même élan généreux vers le travail. L’attralt de la découverte scientillque était son idéal. Que de vides déja dans cette phalange des travailleurs de Lille. Dsnnav devait prolonger son séjour à Lille pendant près de trois années. C’est à Lille qu’il se mit a la détermination des algues. C’est de Lille qu’il partit avec ll. Giard pour faire ses excursions de Bretagne et du Boulonnais. La Société des sciences de Lille lui décerna sa médaille d’or pour 1881. En 1881, pressé par le temps, ses parents étant soutirants, il lnterrompit pour quelques mois ses recherches sur les algues, il étudia incldemment la structure des Pipéracées: c’est ce travail qui a fait l‘objet de sa thèse soutenue à Paris en 1884. Au cours de ces années 1879 à 1882, Debray, dans ses séjours a Paris,.revoyait son ami Louis Thuillier, qui Pinitiait aux travaux bactériologiques de son illustre Maitre, notre grand Pasteur. Vers la lin de l’annèe scolaire 1882, nous apprlmes a Lille la I · I I
— H7 — ' mort de Roux, mon élève lui aussi, qui fut le premier professeur de botanique de l’Ecole des sciences d’Alger. D an, dont la thèse était presque achevée, fut appelé à la place de Roux. Alger, c’était pour D rwr la tlore méditerranéenne, c’était le voisinage de la région désertique, c’était aussi la riche végétation marine de la cote d’Afriqne. Aprés avoir parcouru l’Algérie et les contlns du désert, l’algologue sublt l'attirance de ses études favorites, il revint à la mer dont ll explora la côte de Tunis au Maroc. Nous lui devons les premiers catalogues complets qui aient été dressés des algues de ces régions. La précision des déterminations spécifiques de Dsnmw appela bientot lfattention des savants sur ses travaux. Dnsnmr devint une autorité dans ces étudœ sl difficiles de la répartition des plantes marines de l’Al- gérle. Il a consacré plusieurs années à ce travail. En même temps, chaque année, a l’époque des vacances, il vient poursuivre en France ses explorations des cotes de la lanche. Il visite successivement Salut-Valery, le Tréport, le Havre, Langrune, où il retrouve son ami Llgnier devenu pro- fesseur à Caen. On le voit à Cherbourg, à Saint-Vaast-la·Hougue, à Dinard. ll revient à Wimereux. L’immense labeur qu’il a donné pour ces recherches est résumé dans son catalogue des algues marines du Pas-de·Calais paru, comme la plupart de ses travaux sur les algues, dans le Recueil de M. Gîard. ` Des intérêts particuliers devaient peu à peu amener Dmmu à étudier la culture de la vigne et ses maladies. Ces travaux d’un antre ordre ont absorbé les derniéres années de sa vie. Parmi les maux qui frappent la vigne, Dsenxv eut à observer plus particu- 'liérement la Brunissure. C’est dans ses recherches sur ce sujet qu’il tit ses découvertes les plus originales. La Brunlssure est une maladie parasitaire. L’agent infectieux est une sorte de myxo- mycéte à protoplasme trés réfringent, voisin de ces plasmodioa phores qui déterminent la hernie des choux et les galles des racines des aulnes. V · g , . Dmmu étudia l’étre de la Brunissure dans ses diverses mani- festations. Avec le concours de son préparate1u· M. Brives, il essaya de reproduire expérimentalement les lésions constatées. Il reconnut avec toute la rigueur désirable ce fait trés singulier
- 118 — qu’on se trouvait ici, non en présence d’un mal spécitlque propre à la vigne, mais au contraire d’un mal infiniment varié dans ses _ manifestations et extraordinairement répandu. La belle monogra- phie que DEBRAY a donné de son Pseudo commis vitis a paru en mai 1898. Ce fut une révélation pour l’étude des maladies des plantes. DEBRAY fut aussi conduit à étudier la taille scientiilque de la vigne, l’apoplexie de cette plante, et_divers autres sujets que je ne puis rappeler ici. Vous le voyez, son œuvre est étendue, elle est · · variée, elle porte la marque d’un travailleur consciencieux et d’un observateur sagace. Le nom de Ferdinand DEBRAY sera tou- jours rappelé avec honneur dans notre science. D’autres amis de DEBRAY vous rappelleront le succés de son enseignement et l’heureuse intluence que sa valeur scientitique lui a permis d’exercer sur les destinées de l’école d’Alger. Mais au moment de me séparer de lui pour toujours, permettez à l’ami de vous dire ce qu’il a aimé dans DEBRAY, ce pourquoi je lui étais profondément attaché. C’est votre pensée à tous que je vais exprimer. _ J’ai aimé dans DEBRAY, non seulement le brillant élève dont j’étais Iier, mais j’ai aimé toutes ses bonnes qualités, son entrain, sa bonté, son esprit libéral si largement ouvert à tout progrès et· à toute vérité; une affection que je sentais partagée et profondé- ment sincère. C’est tout cela que je regrette en le voyant dispa- raitre. C’est tout cela que vous regrettez aussi. C’est tout cela, mon cher DEBRAY, qui conservera parmi nous votre souvenir et qui nous fera reporter sur les votres l’amitié que nous avions pour I vous. , . Ouvrages reçus. . Naturwincmchaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. Schriften. Vol. XI, 2° fascicule. — 0·r·ro JAAP. Note pour la tlore des Muscinées de l‘ile de Sylt. Note pour la flore des Champignons de l’ile de Sylt. - P. Kxvurn. Observations ' phénologiques dans le Schleswig·Holstein en 1897. — H. W Lonmmv. La coquille des Appendiculaires, sa structure, sa î fonction et sa formation. ` » ·
— 119 — E Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire du Musée zoologique. N° 4. — N. Wxnmcnowsxi. Sur la faune ( ichthyologique du bassin du fleuve Obi, Il• partie. —- A. M. Nnxonsxi. Reptiles amphibies, recueillis pendant le voyage de M. N. A. Zaroudny en 1898 dans la Perse. — A. Bnwna. Recherches sur la biologie et zoogéographie principalement des mers russes. vu. (Note sur les Crustacés recueillis par le sD' A. S. Botkin en 1896 et 189'I dans la mer de Kara et daqs la région sud·est de la mer Mourmane). - Ga. Gaun- Gnsnuulnno. Lépidoptères nouveaux ou peu connus de la région paléarctique. — D' R. PIBRSlG· Hydrachnides des lacs salés près Slaviansk. Naturwissernschaftlicher Verein für Neu- Vorpommern und Itûgen in Grezfswald. 31* année, 1899. Mittheilungen. — W. Dscae. Note sur une brèche à Echinodermes paléocène · considérée comme cailloux. Cailloux roulés ou Diluvium. — Lunwns HOLTZ. Les Characées des cercles de Stettin et de Kôslin. Deutscher Naturwissenscltaftlich·Medi:inischer Verein für Bohmen « Lotos »‘ in Prag. Année 1899. Nouvelle suite. lX• volume. Sitzungsberitehte. -— D' A. Nes·1·Lr·:n. Recherches sur le Lolium temulentum L. — D' B. F. Focus. Note sur la régu- larisation de la circulation du sang dans le cerveau. — Enuesr Bwsn. Nouveaux suppléments à la faune des Mousses de la Bohème centrale. — D' Rica. Jon. Scuuasnr. Faune des foramînifères miocènes de Karwin. — D' Josern Lnmosn. Note sur la piqûre et le poison des abeilles. - D' Gusuv. C. Lwen. Les dents des Mammifères du tuf basaltîque de · Wallsch. Société vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin n• 133. Vol. XXXVI. — A. ne Scnutrnnss —- Scnmn1.1·:n..Faune en- tomologique du Delagoa (llyméuoptères). - E. Buemou. Faune entomologique du Delagoa : Mollusques recueillis par M. H. A. Jnnod. — N•· 134 et 135. — San. Ausem.
.. 520 .. Nouvelles notes sur la flore de la vallée du lac de Joux. — E. Canaan et F. Poncnnr. Influence des composés cupriques sur les phénomènes de la végétation. · q Natzwwissenschaftlichcr Vercin für Sachsen und Thüringcn. Zeitschrift für Naturwissensc/zaften. 72* volume. 3° fascicule. Décembre 1899. — D' Scnnnn. Quelques notes sur les tortues molles. —— D' G. Baannas. Note sur l’appareil odorant des Goléoptères. — 4° et 5° fascicules. — D' Farrz Wnncnns. Notice pour la connaissance du diluvium des environs de Lünebourg. — D' O. VON Lnnsrow. Histoire de la reproduction de.l'anguille. ` Verein fur Naturkunde zu Z wickau in Sachsen. Jarhesbericht 1898. — Runonr Dannsanae. Sur les états solides de l’eau, avec une étude spéciale sur la théorie de la fonction des p glaciers. Socictas Entomologica de Ziirich—Hottingen. XlV• année, n°• 17 et 18. —— D' Bunnsnsne. Stenelmis consobrinus Duftsch. - D' Hmssmm. L'élevage de Pl. matronula L. — Osxum Scnumz. Aberrationde Cosmùz paleacea. — Jumus Bm:x·1·. L’élevage de Parargc megœra. — PAUL Bonn. Mes excursions en 1899. — XlV•.année, n°' 19 à 24. — PAUL Bonn. Mes ' excursions en 1899. —— Gnons. Knuonn. Note sur les Lépi- doptères de l’Andalousie. — Gan Fxunes. Note sur le Dim0r· phisme des espèces de Piérides se trouvant dans le pays rhénan. -— W. Casimu. La Plusia aurifcra appartient-elle a la Flore allemande? — Fnanz Zannanxa. Quelques commu- nications sur les Lépidoptères du Comitat de Grau en Hongrie. -e-.L. Bnna. Les formes de transition chez les Carabus. i , Natunvissenschaftlichc Gesellschaft « Isis » in Dresden. , Sitzzmgaberilchtc und abhandlsmgen. 1899. Juillet à Décem— bre. — J. Dmcnnunnan. Nouveaux ateliers de céramique en ' Saxe. Ils partie. — F. Nouan. Sur la découverte de bronzes · antiques dans le jardin forestier académique de Tharandt.
; ··· l2l — —- A. M. ScnLum=;n·r. Nouvelles formes de Rosa des environs de Meissen. — W. Psrnascnncx. Étude sur la craie en Saxe. XV* année, n°‘ i, 2, 3 et 4. — Prof. P. B.«cnnn1·.u·:w. La variation du point critique chez différents exemplaires d'une seule et même espèce. — PAUL Bonn. Mes excursions en |899. — D' K. Maman. Coléoptères dans la paraffine. —— W. Casrxiu. Note sur les Acronyètes. - Osxan Scnurz. Des- ‘ cription de quelques lépidoptères aberrants. — Cam. Fnmes. Expériences sur des insectes soumis à de basses températures en l899. — D' K. Mzmesn. Suppléments à la faune des Coléoptères du Palatinat allemand. 1 r Physikalisch-(E’k0nomische Gesellschaft zu Kanigsberj in Pr. Schri/ten. 39* année, l898. — Josnrn Scnonz. Le cycle des formes du Corydalis cava Schwgg et Koerte. — G. Voeux., R. Srnmen et P. Smsnn. Etablissement de la Faune des Lépidoptères de la Prusse orientale et occidentale. — D' 0·r·1·o Arrsn. Note sur les Zoo et Phytomorphoses. Société hollandaise des Sciences à Harlem. Série II. Tome lll. 3*, 4* et 5* livraisons. — Huco nn Viuns. Sur la périodicité des anomalies dans les plantes monstrueuses. —- J. M. vou Bmnu-:x.su. Sur la teneur en lluorure de calcium d’un os l d’éléphant fossile de l’époque tertiaire; sur le phénomène de l’absorption, en particulier Yaccumulation du tluorure de calcium, de chaux et de phosphates dans les os fossiles. — M. W. Bsvmmicx. Sur la production du quinone par le Streptothrex chromogena et la biologie de ce microbe. Société entomologique Suisse. Bulletin. Vol. X. 6* fascicule. l900. — Fnnr-Gassmzn. Description de deux nouvelles espèces de Prosopis. — D' F. Ris. Remarques sur les Odonates de l’Europe centrale. - D' S·1·um.m. Descriptions de quelques _ Curculionides nouveaux d’Europe. — D' E. Fanv—Gi·:ssm·:n. Ilyménoptères de Suisse (suite). -— G. Aeassxc. Catalogue des variétés et aberrations de ma collection. Naturforschender Verein in Brûnn. t7* Compte rendu mé-
— 122 — téorologique, 1897. — 38* volume, 1898. Verlaandlungen — Emtoxn Rewren. Tableaux dichotomiques pour la détermi- nation des Curculionides, Cossonines et Calandrines de la Faune européenne. — D' Cam. Hauacex. Contributions à la Flore de la Moravie. - Fnanz Bunax. Troisième supplément à la Flore des Champignons de Moravie. -— D' Enouano Fommvcx. Cinquième supplément à la Flore de la Macédoine. ' Nalurwissenschaftlicher Verein des T rencziner Comitates. Jahresheft. 1898-99. 21• à 22° année. — D' C. Bmmcznx. Supplément àla Faunedes Coléoptères du comté de Trenczen. lV° série. — Josern L. Howav. Quelques communications sur la Flore du comtat de Nyitra. — D' C. Bmnczm. Quelques Coléoptères de la Nouvelle-Russie asiatique. — D' KARL Bnmczux. Excursions botaniques en 1899; Note sur la Faune des Orthoptères de l'At'rique centrale. La Feuille des Jeunes Naturalzlvtes. 1900. — Mai: L. Ganzw ne LAu.uu.u§nE. Sur l’homologie de la tige feuîllée du proto· néma et des rhizoîdes des Muscinées. — Cousnnr Hounasnr. Faune analytique illustrée des Orthoptères de France (suite). —- Eriaiwe Ranwn. Qu’est-ce qu’une anomalie? (tin). — H. MARTEL. Liste des coquilles marines, terrestres et d'eau douce, recueillies aux environs de Cancale (suite). — Notes spéciales et locales. — Juin : Actes de la Société Linnécnne ·de Bordeawc. Vol. LIV. Sixième série. T. V. — J. Pinnn. Recherches sur Panatomie comparée des pédicelles üoraux et fructifères (suite et tin). — J. LAFFl’I‘E·DUPON'I`. Morphologie générale de l’articulation du genou. '— Cu. Fmvron. Observation sur l‘instinct des Bembeœ Fabr. (Hyménoptères); Seconde note sur l’histoire de Bonifacio à l’époque néolithique. — Extraits et comptes _ rendus des séances. — Dunàem:. Sur l’aire de dispersion de _ l'Arbutus unedo L. aux environs d’Arcachon. — Robien. Note sur le Lichia glaucus Cuv. de la famille des Scombridés. — BEJLLE. Application de la technique microscopique mo- ` · n
— 123 — derne à l’organogénie végétale; Notes sur le développement du Cyathium des Euphorbes; Note sur Vorganogénie florale des biercuriales; Note sur le développement de la tleur male du Ricinus communis. — DB Names. Recherches sur le système nerveux des Gastéropodes pulmonés aquatiques, cerveau des Limnées (Limnaea stagnalis). — J. Foucaun. Recherches sur A le Trisetum Burnoufi Reg. — J. Parano. Evolution des paren- chymes corticaux primaires et des péricycles hétéromères; De l'évolution des péricycles hétérogènes des plantes ligneu- ses ; Des productions thyllaires intra-péricycliques.4 Comptes rendus d’excursions. _ Journal des Savants. Mars et avril 1900. 4 Société d’Agriculture, Sciences et Arts du département du l Nord. Mémoires. Troisième série. T. VI. — T. Vl1: Goanemu. A Contributions à la Flore des environs de Douai. — D' Bumc. V De la fermentation alcoolique et de l’Amyl0myces Roweii dans la distillerie. — Fetes du Centenaire. — Bulletin du Comice agricole, 1897, 2° partie; 1898, 1'° et 2‘·parties; 1899, 1** partie. Bulletin de la Société des Sciences de Nancy. Série ll. T. XVI, fascicule XXXIV. - Abbé Hanmmn. Catalogue des- criptil‘ des Lichens observés en Lorraine. — Ave. Mossna et Remi: Mame. Sur lîintluence du calcaire sur la végétation et sur la valeur de l’analyse calcimétrique des terres.- Fmcnn. Contribution à la Flore fossile de la Haute-Marne. _ — D' Bmxennn. Recherches sur l'origine et la nature des éléments du grès des Vosges. — R. Nicxtùs. Sur un Aptychus de Sonninia du Bajocien des environs de Nancy. Bulletin des Séances de la Societé des Sciences de Nancy et dela réunion biologique. Sérielll, 1'° année, 1900. —- Février: . E. Hsnav. Les vers de terreen forêt. — Gonrnm. Double ` coloration par le violet neutre. — Pau:. Vuinnsum. Cancer et ` tumeurs végétales. - Mars: A. Pnuzuamn La notion cellu- laire et les cellules trachéales; Les cellules trachéales de la
— 124 — larve de l'(Estre du cheval. - A. Pasinnr et P. Boum. Ditfé- renciation des cils vibratiles sur les cellules de la granulosa dans des follicules ovariens kystiques. — E. Mtmm. Con- tractions tibrillaires des veines-caves des mammifères adultes. Bulletin historique et scientifique de l' A uvergne. 1899. N"7, 8, 9, 10. Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont-Ferrand. Fascicules 12 et 13. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. 1895, 1896, 1897. - M. Maaouar. Catalogue des Coléopteres du Languedoc. -— 1898-1899, 1** fascicule: E. Haute. Catalogue de Paléontologie quaternaire des collections de Toulouse. — D' Cros. La région méditerranéenne et le Chêne Kermès. D' J. Lame. La région tlorale du Sud-Ouest de la France. — J. Coutu:. L’Hydrodi?.·tyon utriculatum de Roth et l’Hya'r0· dictyon femorale d'Arr0ndeau. — 2° fascicule: E. Tnu·rA·r. Matériaux pour l’étude des anciens glaciers des Pyrénées; blocs erratiques du versant Nord. Revue générale de Botanique. Avril 1900. — Hueo un Vmrzs. Sur la fécondation hybride de Pendosperme chez le Maïs. — F. Boeneasan et Ove Paunseu. La végétation des Antilles danoises (suite). — H. Focxeo. Note de tératologie végétale. — Miam Momana. Sur quelques caractères histologiqnes des cécidies produites par l’Heterodera radicicola Greif. — E. Dimm max. C.4s·m.Lo. Revue des Travaux de Botanique systématique publiés pendant les années 1891-1899 (suite). Bulletin de la Société d’ëtude des Sciences naturelles de Reims. Tomes I à VII. Mémoires de la Société zoologique de France. T. XII. ·- J. Bouneuons. Liste des Coléoptères recueillis à Madagascar par MM. le commandant Dorr (1896-97) et le lieutenant Jobit (1895-96). — L. Funumne, En. Fneurnux, A. Gnouveue, H. Lasne, G. Lewis, D’ Rsemaanr. Coléoptèros de Madagascar. — Cu. Inner. Sur les nerfs céphalîques, les corpora allattret 4
- 435 - le teutorium de la Fourmi. —- G. Nsununn. Revision de la famille des Izodidz. — L. Pimr. Ornithologie anglaise. —— F. Pursau. Nouvelles recherches sur les rapports entre les Insectes et les Fleurs. Deuxième partie: le choix des couleurs par les Insectes. — D' J. Vsnswvs. Hydraires colyptoblastes recueillis dans la mer des Antilles pendant l'une des croi- sieres accomplies par le comte de Delmas sur son yacht Chazalie. Bulletin de la Socùftd enlomologique de France. |900. N° 5. — J. Bôuncsots. Description de deux Malncodermes nouveaux de l’Amérique méridionale. — E.·L. Bouvma. Observations l sur le Peripatopsi: Moseleyi. — M. Rsemnanr. Description < d’un Dytiscide nouveau de Perse. — L. Cmusr ass Pssiwcnss. D Description d’un nouveau genre et d’une espèce nouvelle d'Aphodiide et note sur le genre Epilissus. —· M. Pic. Des- criptions et habitats de divers Coléoptères d’Algérie et d’0rient. — N° 6. — H. W. Bnonmnzw. Myriapodes recueillis en Espagne par le P. J. Pantel. — L. Fmuuuns. Description de quelques Coléopteres malgaches. — E. Aasiun ne Psaum et A. Gaouvnus. Description de deux Elmides nouveaux de France. — L. Bsoum Biuscoco. Note sur la nymphe de Cœlostoma Iriapamcum Kiist.— P. Cnaârisu. Description d’une espece nouvelle de Microlépidoptère de France. — M. Pic. Note sur des Phytœcia du sous-genre Helladia. — N° 7. - E. Sinon. Note sur le Conothele bùmanica Thorell. -— A. LÉ- wnwn. Recherches sur la structure et le développement postembryonnaire des Insectes. ll. Campodea staphylinus Westw. — 0. M. Rsurss. Description d’une espèce et d’une variété nouvelles du genre Acanthia Latr. —- J. Vinsnusuvs. Observations sur quelques types de Meigen. -— P. Cnntmsu. Description d’une nouvelle espece de Microlépidoptère de France. — R. au Bvvsson. Sur le Pimpla jlaviper Grav. - M. Pic. Contribution à l’étude des Coléoptères de la Tripoli- taine et de la Tunisie. — F. Msurusn. Sur des élytres de —
— l26 — Coléoptères de la tourbe préglaciaire de Lauenburg (Elbe). — E. Gouunus. Sur des bruits produits par deux espaces américaines de Fourmis et de Termites. — G. A. POUIADE; Mœurs des Anthrènes. — L. Bansn. Description d'un Platy· _dcru: nouveau de la Tunisie méridionale. — ll. Pic. Captures de Coléoptères myrmécophiles en Orient. - N° 8. — A. Taorran. Descriplion de deux nouveaux Eriophyes de Chine. — J. Bouneaois. Description d’unevariété nouvelle de Can- thari: discoidea et notes sur l’habitat de quelques autres ( , Malacodermes. - A. GIARD. Un nouvel ennemi des Abeilles (Phyllotocus Maclcayi Fischer). — H. nu Bvvssou. Dégâts du Fo1·;€cula auricularia L. dans les ruches des Abeilles. Omis. — F. Pnsvosr. Observations sur le régime alimen- taire des Oiseaux. — Fnmansn von Bene. Ornithologische Beobachtungen aus Elsass~Lothringen. — E. Aamsom DE01.: Oum. Relazione sulla riunione ornithologica di Sarajevo (25- 28 settembre 1899). — J.—D. na LA Toucas. Note sur des exemplaires du Microhierax mclanolcucus Blyth. obtenus vivants au Fokien (Chine). — Comte n’Es·rnmio. Observations sur de jeunes Chouettes. — A. Boumirr. Note sur des cas de niditication anormale du Martin-Pecheur. - F. Manu. Note sur l’élevage en France du Colin de Virginie. — H. E. SAUVAGE. Sur quelques apparitions et passages d’Oiseaux dans le Bou- lonnais. — H. Daoust et le comte ns SAIN'l‘E·SUZANlIE. La Héroniere d’Ecury. — L. Tnnman. Note sur les migrations et la distribution géographique en France de la Grue cendrée. — R. Raaoussm. Notes ornithologiques. — L. Taamaa. Note . sur la distribution géographique et les migrations en France de la Cigogne blanche. — E. 0US'l‘ALET· La Mouette à tete noire en Vendée. — R. Gounm. Sur la niditication du Flamant en Camargue. — Baron Cnwrrs na PALLUEL. Notessur les effets produits par le froid sur les Oiseaux pendant les hivers |894-·95 et décembre l899 dans le département des Côtes- du·Nord. -— G. MAa·ron¤1.1.1. Les apparitions de Turdidés sibériens en Europe.
1 —- 127 - . . I _ OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES. Station agronomique d' A miens. — Altitude 34***. Août 1900. . · ·= ·¤ É. .. ·» =‘ 1 É nnnoaàrne. urànnuan E É ëë ëê HNMQUBSU _ ·~¤~«· •·~ :·¢¤ LD E-: É lu , »· z o ¤ au | _. .—. EL. .— ... 1 57 761 12,8 28 5 53 W. 0 9 1 ` 1 57,5 758,5 13,0 22, 66 0,3 W. 5 8,3 Petite pluie. * 1 50 758 14,0 22,2 75 14,7 S. 10 5,3 Pluie. 1 50 756,5 13,4 19, 93 1,2 W. 5 I2 Pluie. ` ,5 757 10,6 19, 74 1,6 W. 10 0 Pluie. 1 1 r 50 754 12,2 19, 68 11.6 W. 10 5 Pluie. 1 É 52 754 12,4 20, 64 1,2 S.W. 10 7 Pluie. 1 :· 54 759 10,8 19, 67 W. 5 3,3 § · 54,5 759 9,2 21, 74 2,3 S.W. 5 2,3 Pluie tout le jour. î » 1 54,5 763,5 13,0 17, 93 6,4 W. 10 _ 3,3 Pluic le matin. F 63 768 8,0 21,5 68 N.W. 0 8,3 ï « 7 »· 768 9,0 24,0 63 W. 0 12,3 = A · 67 768 9,0 26,(` 63 E. 0 10,3 . 55 768 1I,5 26,4 78 N, 0 11 _ 63 766 14,5 24,2 62 N. E. 2 12 · 58.5 763 12,5 25, 60 N. 5 9, 57 759 16,0 28, 64 E. 0 11,3 P 58,5 760 15,8 29, 74 W. 0 11 ' 57,5 760 15,8 30, 64 15.2 N. 0 7, Orages le soir. I M ,5 757,5 15,0 23, 91 1,5 N. 10 3, Orage. È 53 756 13,0 22, 85 0,2 S.W. 10 2 Petite pluie. àà 2 754 l4,8 23,2 85 4,5 S. 10 8 Averses. · M 754,5 12,0 22,4 65 W. 0 7.3 Q ,5 755 13,8 22, 69 S.W. 8 4 Q 55 758 13,5 22,. 83 17.8 W. 10 6.3 Orage. ' 56 758,5 11,0 21, 68 2,7 E. 8 6 Pluie lo matin. 1 w 54,5 757 12,2 19. 86 · N. 10 3.3 Pv? 57 762 12,8 17 P 79 N. 10 0 62 765 14,0 24: 87 N.E. 10 9 1 .=·· 65 766 11,4 *21, 73 N. E. 0 7 · < l 63,5 766 12,8 21, 85 N. E. 10 5,3 Total de la pluie en millimètres :81,2 Abréviations et observations: B. Bourrasqae. — Br. Brouillard. — Eul. Eclalr. —— Gl. bl. Gelée Ilmelxe — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — La température de la Somme est prise à 6 11. du Utilln et 4 6 lt. du autr. - L'étst du clel, la dlrectlon du vent, l’é|at Iygrométrlque sont observés i 9 ln. du matln. — I.*état du clel est mesuré de 0 A t0, en dixièmes de néhulœtté, - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell. ·
_ — 128 — OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’.·1 miens. — Altitude 34***. Septembre 1900. . É Z .: · É emeuànn. reurâelml Eg enulnouss. ' i 'a mamaxi lnlmnmaxi ai °‘â ÉÈ 2 II: E I 59,5 763,5 II,5 23, 79 0,5 W. 8 1 Pluie le soir. 59,5 762,5 16,0 20,2 64 2,6 W. 10 1,3 Pluie. 762,5 767 9,0 18, 77 N .W. 8 5 4 65,5 767,5 7,0 20, 76 E. 8 11 64 766 5,5 19, 83 S. W: 0 ll , 62 763,5 7,5 23, 83 S. 0 10 1 7 59 762 4,-1 24, 83 N.E. 0 8 1 57 759 7,6 24,2 80 N.W. 5 7» " · 59 760,5 8,2 21,4 88 W. 10 3 | 60,5 764 7,4 21, 73 W· 10 5 ~ 11 64 768 10,0 20, 78 N. 5 7. ' 12 67,5 769 10,0 20, 68 N.E. 8 9 1 I 66,5 768 10,6 22,4 68 N. 0 10,30 14 64 767,5 10,6 22, 78 E, 0 10 ‘ 1 61 764 9,0 27, 77 E. 0 10 IS Zââ. tââ §.§·.ââ â·î E 2 Ã °·*·°‘·*°‘·· · · . . « · Averses. 1 58 761 12,8 27, 78 16,4 S. 5 5, ` Omgg '· 59 765 14,5 20, 74 N.W. 8 10 f I 65 767 7,0 20, 86 N.E. 0 9 I 65,5 767,5 5,2 20, 77 N. 5 8,3 W 64,5 766 4,5 22, 95 S. 0 10 60 765 8,6 26. 64 E. 0 935 4 55,5 759,5 13,5 24,4 67 9,2 S. 0 5 0,.,,8,, I 56 761,5 13,2 17,8 83 W. 10 6, I I 60 762 7,4 17, 82 S.W· 5 3, I 7 53,5 760 7,4 20,2 57 0,5 S.W. 0 9, ' pluie la nuit 8 525 756 12,0 20,2 77 S. W. 10 5.3 9 56, 757,5 8,8 20, 80 W. 0 7,3 ·<I 5 756 11,0 20, 84 8,2 W. 10 4 Pluie la nuit. Total de la pluie en millimètres: 40,6 Abréviationsclobses1:atio1ls:B. Bou .-13 . B illard. —Ecl. Ecl . — . , blanche. - Gr. Grele. - Ng. Neige. Lmgïûûrageï —·r?1":wn. Tonnerre. - Itirtempguge 'ÉZ'îî Somme est prise i B ll. du malln ele 6 h. du soir. — Uétnt du elel, la dlrecllon du vent, l'6tat hygromèlrlque sont observés A 9 h, du malin. —L‘6lat du elel est mesure de 0 i II), en dlxlèmea de nébnlosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec I’h6llograplle de Gsmphell.
Sllilllllll LINNEENNE ou Nllllll os LA Flilllllll BULLETIN ··'>* SUEL N° 331. - Novembre 1900. - 29• Année. - T. XV. Annnssn: Les Ouvraâes, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), i It. le Dr Srizenux, rue S*-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientiliques, par voie d'éehange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 12 Octobre 1900, p. 129. — Contributions à la Faune locale, par 111.1,. Cmrmrrirzn, . 132. — Extrait du Programme du Congrés des Sociétés Savantes à Rancy, en 1901, p. 135. — Ouvrages reçus, p. 137. — Observations g météorologiques, p. 144. g EXTRAIT DES Pll0(îÈ8·VEllBAUX. É séance eéuéaans ou 12 ocrosns 1900. Présidence de M. GONSE, Président. Conassrommvcs : 1° Lettres du Ministere de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts, annonçant l’env0i d'0uvrages venant de Belgique, des Pays-Bas, de Russie, d’ltalie et des ~ Etats-Unis. 2° La « Smithsonian Institution » annonce l'envoi d’ou- vrages et demande accusé de réception. 3° Le Ministère de l'lnstruction publique et 'dcs Beaux- Arts envoie dix exemplaires du programme du 39° congrès des Sociétés savantes qui s’ouvrira à Nancy, le 9 avril 1901. Les Mémoires devront parvenir au 5° bureau de la Direction de l’Enseignement supérieur, avant le 20 janvier prochain. v 4° La Société de secours des Amis des Sciences fait appel à la générosité de la Société Linnéenne, alin dc venir en aide aux savants malheureux. T _ 29** amies. 9
... [30 - La Société décide qu’elle continuera sa souscription annuelle. · 5° Le bureau de la Société d'Histoire naturelle d’Autun demande le concours de la Société Linnéenne, pour une réclamation à adresser à M. le Ministre des Travaux publics, contre le tarif des chemins de fer qui retire aux Sociétés savantes le bénéfice d‘une réduction de transport en cas de voyages collectifs, en méme temps qu’elle entrave les excur- sions, quand elle ne les empeche pas complètement, par le fait d‘exigences nouvelles impossibles à satisfaire. La Société décide de s’associer à cette réclamation. C Notre collègue, M. Duchaussoy, dépose sur le bureau une superbe collection de Dahlias qu‘il est parvenu a colorer artificiellement; aussi la Société lui adresse ses plus vives félicitations. M. Duchaussoy présente aussi plusieurs variétés de raisin, provenant du clos de l'Epinette à Gagny, où M. Adalbert Deneux a reconstitué l’un des plus anciens vignobles de la Picardie. Au xv° siecle, dit·i|, les vignes de Gagny, de Bou- . tillerie, de Longueau et de Saint-Acheul, sont souvent men- tionnées. A la veille de la Révolution, nos pères allaient encore s’esbaudir à la fete de Gagny, pour y déguster le vin nouveau. ` La première plantation de vignes par M. Deneux a eu lieu en 1895, sur un sol argilo-calcaire, à Pexposition du Sud·Est. En l897, un nouveau champ était défoncé à 0** 80, et rece- vait de nouveaux ceps. Le guano de poisson, le sang desséché, et surtout les radicelles d’orge, ont fait merveille. Les variétés cultivées sont des Viemas Axenicmms à pro- duction directe, le Jacquez, l‘0thello, le Clinton, le Canada, le Triumph et le Noah; quelques Gamay etle Portugais bleu · ont été essayés sans donner de bons résultats. Le Canada qui fleurit le dernier est le plus précoce au point de vue de la maturité. .
— 131 — Le Clinton et le Jacquez ont un faible. rendement; l’Othello ; est beaucoup plus généreux. È Le Noah donne des grappes petites, à grains serrés, riches en sucre, avec un goût très fin. I Dans toutes les variétés, Pincision de la grappe a empêché le coulage, et les grains sont devenus plus gros. · Cette année, le Noah et l‘0thello étaient en fleurs le20 juin; le Canada, qui n'a fleuri que le 28 juin, était parfaite- ment mûr le 10 octobre. En 1899, on a récolté 500 kilogrammes de raisin; deux hectolitrcs de vin, agréable à boire, ont été fabriqués avec , une addition de 6 à 7 p. 0/0 de sucre pour augmenter la richesse alcoolique. A l'analyse ce « Vin de Somme À nous a donné les résultats suivants : ' b Degré alcoolique à |5° .... 9**, 8 Densité ......... 0, 995 Extrait sec à 100• ...... 20 8*- 120 Acidité totale en acide sulfurique._ 5, 7 Glucose par litre ...... 1 e=· 390 Sulfate acide de potassium . . . 0 224 Cendres ......... 2 040 Cette année la vendange sera supérieure en qualité et quantité. Certains ceps d’Othello portaient de 25 à 30 belles grappes bien fournies. M. A. Deneux se propose d'utiliser les levures sélection- nées pour améliorer le vin de Cagny. . ` Actuellement le clos de l’Epinette s’étend sur plusieurs hectares qui seront en plein rapport dans quelques années. Il sera utile d’essayer les vignes Caplat et les variétés anciennes encore cultivées à Marissel, près de Beauvais.
— 132 — M. Fischer-Thory, horticultenr distingué, a dirigé la plan- tation avec un soin digne de tous nos éloges. La Société adresse à M. A. Dcneux ses félicitations les plus sincères: la reconstitution d’un vignoble picard aussi impor- tant constitue une expérience scientifique depuis longtemps désirée par les météorologistes. ` Le Secrétaire-A djoint .· ‘ _ F. Cnoouzmr. CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE . COLÉOPTÈRES (1). Dyschirius chalceus Er. — Juillet. Dunes du Crotoy. Harpalus ptmclalulus Du|` t. — Juillet. Rideau de Bontillerie. Amara plebeja Gyl. — Bois des Bruyères près Saint-Valery- snr—Somme. Laccophilus variegatus Gerin. — Bois de Pendé près Saint- Valery-sur-Somme. Homoeusa aouminala Maerk. — Mai. Dury. Aleochara brunneipennis Kr. —Juillet. Rideau de Boutillerie. * Myrmcdonia plicata Er. — Mai. Trou Wargnier à Saint- Fuscien. Callicerus obscurus Grav. — Avril. Marais de Blangy- Tronville. — Mai. Bois des Faux-Timons à Boves. Calodera ru/`a Kr. — Juillet. Rideau de Boutillerie. Oxypoda amama Fairm. - Août. Trou Wargnier à Saint- Fuscien. Homalola graminicola Er. — Avril. Marais de Blangy- Trouville. (1) Les espèces prècédées d’uu astérisque n`ont pas encore été signalées dans le département de lu Somme.
— 133 — H. languida Er., var. longicollis Rey. — Mai. Marais du ‘ Isctit-Saint-Jean. H. œgra Heer. — Novembre. Trou Wargnier à Saint- Fuscien. H. scapularis. Sahlb. — Août. Trou Wargnier à Saint- Fuscien. ' H. rotundicollis Sahlb. — Octobre. Marais de Longueau (Collection Delaby). · ‘ H. canescens Sharp. —- Mai. Marais du Petit-Saint-Jean. H. pulchra Kr. —- Avril. Marais de Blangy-Trouville. ' Phlœopora reptam Grav. — Mars. Ile Sainte-Aragone à . Amiens, sous l’écorce d’un peuplier abattu. (Le P. reptans du cat. Obert était P. corticalis). Hypocyptus scminulum Er. — Novembre. Saint·Fuscien. 4 Quedius maurus Sahlb. — Juin. Bois du Galtois à La Faloise. " Stenus subglaber Thoms. — Avril. Marais de Blangy- Trouville. I Trogophlœus xubtilis Er. — Avril. Blangy-Trouville. Omalium salicis Gyl. — Juin. Marais de Thézy. Scydmaenus Wetterhali Gyl. —- Mai. Marais du Petit- Saint-Jean. Nccrophorus sepultor Charpf — Septembre. Amiens, lienriville. Choleva xpadicea Sturm. — Avril. Hailles, dans la mousse au pied des pins. Camps tristis Panz. - Novembre. Trou Wargnier à Saint- Fuscien. ' Anisotoma oblonga Er. — Août. Marais de Dommartin. Ant/wrophagus pallem L. - Août. Amiens, dans un nid ' de Bombus pomorum. Cryptophagus sctulosus Sturm. — Août. Amiens, dans un nid de Bombus pomorum. ' Corticaria similata Gyl. — Avril. Marcelcave. — Août. Bois Semé à Saint-Fuscien. — Décembre. Amiens (C"' Delaby).
.. Q3}. .. A phodius testudinarçîas F. — Mai. Boutillerie, sur un meri- sier en tleurs. Psammodius sulcicollis lllig. — Juillet. Dunes du Crotoy. E later clongalulus F. — Mai. Bois des Faux-Timons à Boves. Culs oblongus Mel. - Juin. Fescamps, sous une écorce dc chene abattu. ' ' C. festivus Panz. — Avril. Bois de Fouencamps. Ermearthron cornutum Gyl. — Mai. Bois Magneu à Cot- tenchy et marais du Petit·Saint-Jean, dans les champignons. Dryophilus pusillus Gyl. — Juin. Bois des Bruyères à Neuville près Saint-Valery-sur-Somme. ' Anobium viitidum Herbst. — Juillet. Boutillerie. (L'A. nitidum du cat. Obert était A. striatum Ol,). Xeitabium plumbcum Illig. — Boutillerie, éclos de bois mort de Robinia pseudo-acacsh. F A mphibolus thoracicus Gozis. — Mai. Bois du Trou Wargnier. ' Tomoxia biguttata Gyl. — Marais de Fortmanoir, éclos en juin debois mort de peuplier. à Mordellùtena humeralis L. — Juillet. Rideau de Boutillerie. Mecinus dorsalis Aubé. - Avril. Marais de Blangy-Tronville. Apion Lzvvigatum Kirby. —· Octobre. Bois Ducorroy à Saint- Fuscien. ‘ A. lanigcrum Gemm. — Octobre. Bois de la Longue·Remise à Gagny. ° Tychius pusillus Germ. — Juin. Bois des Bruyères à Neu- ville près Saint·Valery-sur·Somme. Ceutorhynchus rotundatus Bris. — Juin. Bois du Petit-Léon. C. fzculcnlus Gyl. — Octobre. Bois du Petit-Léon. · Phytobius 4 nodosus Gyl. — Février. Marais de Saint- Acheul, dans les feuilles mortes. Hylastcs ater Payk. — Novembre. Saint-Fuscien. Hylcsinus thuyae Perris. — Juillet. Bois de Boves. Necydalis umbellatarum L. — Juillet. Rideau de Boutillerie. · Agapanthia micans Pauz.· — Juin. Gagny. l
I I ` — 15 - I Donaciabidens Ol. - Octobre. Boves. C ` * Lema scptentrionis Weise. — Mai, juin, juillet. lle Sainte- I Aragone. — Renancourt. — Bois des Bruyères près Saint- Valery·sur-Somme. Clythra cyanea F. — Juin. Bois du Gallois à La Faloise. I Cryptocephalus 10 maculatus Geoll`. — Juillet. Amiens. C. populi Sufl`. — Juillet. Marais de l’Ile Sainte-Aragone. Thyamis ballotœ Marsb. — Octobre. Boutillerie, sur Mar- rubium vulgarc. T. obliœrata Rosenb. — Novembre. Trou Wargnier il Saint—Fuscien. T. atricapilla Duft.= senecionis Bris. —- Juin. Bois Magneu _ près Boves. A T. caslanea Duft. — Décembre. Marais de Lonèpré-lez- _ Amiens, dans les foins coupés. , * T. agihls Rye. — Septembre, octobre. Boves, sur Scroplzu- I È laria aguatica. L. CARPENTIER. ~ EXTRAIT DU PROGRAMME ou c0Ne1>.Es DES soc1ÉTEs SAVANTES · A NANCY, BN i90l. SECTION DES SCIENCES. l• Recherches sur les meilleures méthodes de fermentation alcoolique. 2° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on , y trouve. I 3° Minéraux que l’on rencontre dans le bassin parisien. I Examen spécial des gisements de ces minéraux. ï I
l — l36 - 4° Étude minéralogique des roches sédimentaires, et, en particulier, des minerais de fer : les gisements de fer dans la région de l‘Est. 5° Etude géologique et biologique des cavernes. 6° Gisements salifères de la Lorraine. · 7° Les roches cristallines des Vosges. 8° Étude des niveaux fossilifères paléozoîques des Pyrénées. 9° Figures de corrosion des cristaux. i0° Recherche de documents anciens sur les observations météorologiques en France et sur les variations des cultures. tt° Des méthodes de pisciculture et d'aquiculture en eau douce et dans les eaux marines. Échelles établies sur un cours d’eau de France pour le passage des poissons migra- teurs; systèmes adoptés; résultats obtenus. l2° Monographies relatives à la faune et. à la flore des lacs français. . t3° Photographie des parties invisibles du spectre. Résul- tats obtenus et propositions de méthodes nouvelles. l4° De l’action des_difl`érents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. i5° Recherches relatives à l’optiqne photographique et aux obturateurs. t6° Recherches sur la préparation d’une surface photo- graphique ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des prépara- tions actuelles au gélatinobromure d‘argent. 17° Étude des réactions chimiques et physiques concernant l’impression, le développement, le virage ou le flxage des épreuves négatives et positives. Influence de la température sur la sensibilité des plaques photographiques, leur conser- vation et le développement de l’image. i8° Études astronomiques et météorologiques par la pho- tographie. l9° Recherches sur les méthodes microphotographiques;
— I37 — applications, notamment aux études minéralogiques, histo- logiques et médicales. 20° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos- copiques. 2t° Les sanatoria d‘altitude et les sanatoria marins. 22° Des moyens de controle pouvant assurer Vinnocuité des substances alimentaires. 23° La salubrité dans les milieux habités. 24° La tuberculose et les moyens d'en diminuer la con- ` i tagion. 25** Les méthodes de désinfection contre les maladies contagieuses. I 26** Les iièvres éruptives en t900. * 2’1° Etudier la loi de la santé publique et dela vaccination · obligatoire. 28° Conséquences physiologiques de l’abus des boissons _ alcooliques. Ouvrages reçus : W Bulletin de la Société botanique des l)eu:c-Sèvres. t899. — L. Gll|:lLi·l’I‘· Un mot. sur les formes de l’Ophrys aranifcra Huds. - P. CORNNAUL1'. Salz'.1: divaricata X. — Fouituton. No|.e sur Nigella gallzca Jord. — Herborisations. Académie des Sciences et Lettres dc Montpellier. — Mémoires de la section des sciences, 2° série, T. II., n°* 6 et 7. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. ‘ T. XXVI et XXVII, 2° série. E. Rzuss. Notice sommaire sur la Foret de Fontainebleau. Ilevue générale de botanique. Mai t900. — Henin Courm. Sur la toxicité des composés du sodium, du potassium et de l’ammonium à l‘égard des végétaux supérieurs. — L. Giznnw ne L.nmu.iF:n¤. Note sur la flore maritime du cap Gris-Nez (Pas-de-Calais). — E. Dimm nm; CASTELLO. ltevue des tra-
— 138 — vaux de botanique systématique publiés pendant les années 1894-1899 (suite). Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne. 53* volume. — J. Launsivr. Etude sur quelques Echinides de l’Infra-Lias et du Lias. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. T. XXXI. -— M. Cossuami. Appendice n° 2 au catalogue ( illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. - H. `nr: Coirr. Compte rendu de l'excursi0n faite à Ostende le 1" septembre 1895. — T. XXXIII. G. Vsme. Compte rendu de l’excursion annuelle de la Société aux envi- · rons de Namur, les 29 et 30 août 1897. Annales de la Société entomologique de Belgique. T. XLIII. - Iemcio Bomvan. Orthoptères du voyage de M. Martinez Escalera dans l’Asie mineure. — E. Banusun. Melolonthiden der collection Colmant vou Bahr-al—Ghazal, von Ober _ M'Bomu und vom Obcrem Uellé. —-— G. C. CnMmou._A list of the Rbipidophoridae and (Edemeridee, supplementary to · the « Munich » Catalogue. — A list to the Cantharidœ, supple- mentary of the « Munich » Catalogue. — Cnounnueeun nn · Picoununamu (baron de). Note sur quelques Microlépidop- tères nouveaux pour la faune belge. Note sur les premiers . états de l’0lindia ulmana Hb. - DE Joucx. Matériaux pour l'étude des Hémiptères de Belgique. — PAUL Doeruu. Hété- rocères nouveaux de l'Amérique du Sud. Lépidoptères de l’Amérique du Sud. — C. Eusnr. Fourmis d'Al‘rique. -— Léon Fzunnmmz. Matériaux pour la faune coléoptérique dela région malgache (8** note). — J. Faust. Curculioniden aus dem Congo Gebiet in der Sammlung des Brüsseler Kônigli- chen Museums. — En. Ftnuriaux. Notes sur quelques Euc- némides et descriptions d’espèces nouvelles. Eucnemidze de la collection Fry. — F. Fonnsrsn. Contributions à la faune odonatologique indo·austraIc. — D' A. Foam., Trois notices myrmécologiques. Lettre de Faisons. — D' R. Gusrno. Con-
— 139 — tributions à l’étude de la faune de Sumatra (Hispîdes recueil- lies par M. J .-L. Weyers). — A. GROUVELLE. Clavicornes nou- veaux. — Cu. Ksaneuzms. Buprestides de l’Al`rique équato- riale et de Madagascar. Contributions à l’étude de la faune intertropicale américaine (Buprestides). — G. W. KmxALnv. Aquatic Rhyncota in the collection of the Royal Museum of Belgium. — Nnm·A Koxoumw. Sur quelques noms préoc- cupés de Braconides. — D' G. KRAATZ. Contributions uà l’étude de la faune de Sumatra (Clerida: et Langurida: ‘ recueillis _i Sumatra par M. J.-L. Weyers). - Aueusrn LAiu:mu;. La raison d'ètre des métamorphoses chez les Insec- tes. — Ronan! MAc LAcuLAu. Remarques sur quelques Odo- _ nates de l'Asie Mineure méridionale. —e A. L. MONTANDON. Hémiptères, hétéroptères et Plataspidinaz. — MAURICE Pic. Essai d’une étude sur les Ptinus du Brésil. Essai d'une étude synoptique sur les Mallhinus Latr. d’Orient. -— F. PLATEAU. La vision chez l’Anthidium manicatum L. — A. Pnnunnouun na Boum;. Sur le Sargus nitidus Meigen et sur sa capture en Belgique. - D' E. Roussnw. Sur un procédé permettant l’étude de l’anat0mie interne des insectes sans dissection. i Entretien sur l'histologie des Insectes. — Baron E. un Saus- IANGCHAIPS. Note comparative sur la distribution géogra- phique des Orthoptères de Belgique en Angleterre et en Hollande. — E. Sinon. Contribution à la faune de Sumatra (Arachnides recueillis par M. J.-L. Weyers). — A. Tnûnv. Description d’un Histéride nouveau de Madagascar. -— PAUL Tninnav-Mme. Descriptions de Lépidoptères nocturnes. Bulletin de la Societé Vaudoise des Sciences naturelles. 4° série. Vol. XXXVI, n° 136. — D' PAUL JAccAno. Contribu- tion au problème de Pimmigration post·glaciaire de la tlore. alpine. — H. FAES. Contribution à l’étude des Myriapodes ' de la Suisse. - F. Connoz. Flora Aclensis. Contribution à l’étude des plantes de la llore suisse croissant sur le terri- toire de la commune d'Aclens et dans les environsimmédiats.
— 140 — D' Bnuuo GALL1-VA1.En1o et P. N.um¤L. Observations sur quelques formes de gale des animaux. Jahrbücher des Nassauisc/zen Vereins für Naturkunde, in Wiesbaden. J ahrgang 53. — Cm:. Leonnxnn. Nouvelles plantes de la Flore du Nassau. — Aueusr Fucns. Macrolépîdoptères des environs de Lorelei et leurs formes affines. Quatre nouvelles formes de Pyralides des environs de Lorelei. — D' Buonnasne. Coléoptères du Nassau et de Francfort, _ 8°supplément. — D'AaN01.o Pnouzusrscnen. Sur la distribution géographique des Lépidoptères diurnes dans l’archipel malais.- D' Bxsrsnnsneen. Sur la Zonosoma lenigiarza Fuchs, A et ses rapports avec l’albiscellaria Hb. — Aueusr Fucns. Supplément à la septième liste des Microlépidoptères dn Rhin moyen. · Natw·wissenschaftliche2· Verein zu Regensburg: Berichte, '1° livraison pour I898 et t899. — Aurora Musa. Les saules des environs de Ratisbonne, description des espèces, de leurs formes et de leurs hybrides. — Enum. Srnsxn. Matériaux pour la connaissance de la faune des Lépidoptères de la Norwège arctique. — D' Bnumwnnn. Tertiaire dans les fon- dations de la sucrerie. · Naturforschende Gesellschaft in Basel: Verhandlungen. Vol. XII, 3° livraison. -— F. vou Humm. Description géologique des environs de Liesthal dans le Jura suisse. — E. Srnrosn. Rapports entre l’habitat et la forme chez les Crucifères. — En. Gmzrrm. Note sur le parallélisme des couches de gravier dans la chainejurassiqne. — Run. Buncxaannr. Les premiers _ âges du Rhinochetusjubatus. Verein fü1·Naturkunde zu Kassel. 64** année, I899-I900, Abhandlungen. —- M. Zmsmz. Les déformations des plantes dans la Hesse et le Nassau. — D' L. Wanna. Les insectes considérés comme parasites et propagateurs des maladies chei l’homme et les animaux supérieurs. Societas Enlomologica de Zürich-Iluttingen. XV° année.
' - 111 - ê Juin à Octobre t900. N°‘ 5 à M. — Cam. Fluxus. Expériences E sur des insectes soumis à de basses températures en 1899. —- [ Prof. P. Bacnmmsw. Le minimum de la température vitale chez les insectes. -— O. Scnumz. Renseignements sur les caractères des Papilio podalzrius L. et Papilio machaon L. — E Prof. Fa. W. Kouow. Supplément à la Synonymie des Cha- » lastogastra (Hym.) - Prof. P. Bacummsw. Remarque sur la continuation de la reproduction des aberrations chez les lépidoptères. — H. Sssiuum-Jassr. Sur la Tarentùle. — Prof. P. BACBIBTJRW. Aspbyxie chez les lépidoptères ala suite d'unc élévation de température de leur corps. — Jumus Bnerr. Sur l’obscurcissement progressif de la couleur chez certaines · espèces de lépidoptères dans les environs de Düsseldorf. — l:l.`F. Wxcxnau. Notes sur quelques Cieindélides sud-occi- dentaux des États—Unis. — Fnan. Hu1sL. Supplément à la Faune des papillons de la Haute·Autriche (Linz et environs). —— G. V. Hoauuszuu. Observation remarquable sur les variétés temporaires de la Lycœna argiades Pall. en Bukowinc. Senckenbergische Naturforsc/rende Gesellschaft in Frankfurt um Main. Bericht. t900. — H. Bucxme. La Cordiérite des Célèbes septentrionales etles pierres vitriflées de l’Allemagne centrale. — Prof. D' F. Ricnrna. Supplément à la faune des environs de Francfort. — Fa. Wisren. Quelques mots sur l'expédition allemande en eau profonde. —- W. Kom·:1.·r. Le bœuf musqué. — D' H. Hasan. Sur le développement et les problèmes de Vanthropologie. — Prof. D' F. KINKELIN. Con- tributions à la géologie des environs de Francfort—sur·le-Main. Verein zur Verbreitung Naturwzlvsenschafllicher Kenntnisxe in Wien. XL° volume l899-1900. — Prof. D' ll. VON wE'l"1‘STElN· Le monde végétal autour du Pôle. — D'EMlL vox MA1u;Nz1·:LLEn. Les animaux dans le sang humain et leur action. — Prof. D' Aneascnr Pmzcx. La période glaciaire aux antipodes. Verein für Naturwissenschafllicher Unterhaltung zu Ham- burg. 48964898. X' volume. — VERIIANDLUNGEN. J.l1·zsaon·r.
— 142 — Quelques colonies d’oiseaux dans les environs de Hambourg. - D' H. Bnurnm. Les Cicindèles des environs de Hambourg. ` — Tn. Wumma Goléoptères nouveaux oularves des environs de Hambourg. — O. Larmes. Supplément il la faune desLépi· doptères de Hambourg. — A. J unes. Les Chenilles herbivorcs des Macrolépidoptères de la faune de l’Elbe inférieure. Les Ghenilles des Macrolépidoptères d‘Enrope vivant dans l'inté- rieur des plantes. — Vxcron Von Bôumuesnwssn. Les Ura- nides de l'ancien et du nouveau Monde. -·- A. Saunen. Nouveaux Microlépidoptères de l’Asie centrale. Verein der Freundc der Nalurgeschichte in Mecklenburg. 53** année, 2° partie, 1899, et 54* année, 1'° partie, 1900. — E. Gmmrz. 1'1° supplément à la géologie du Mecklembourg. — Anonrn Toerrrnn. Note sur la tlore occidentale du Mec- klembourg. - GOTTFRIED Mii1.x.x·:n. Dépôts marins préglaciaires · et dépots d'eau douce aux environs deBoizenbourg-sur-l’Elbe. — P. PnAn1.. Les Hybrides de Calamagrostis Hartmaniana Fr. et C. acutifolzh (Schrad) D. G., trouvés dans le Mecklem- bourg. — G. Wursmai et G. Gtonws. Les Oiseaux du Grand- Duché de Mecklembourg. . Naturwissenschaftlichc7• Verein inlfamburg. Verhandlungen 1899, 3° série, VII. — O·r·ro JAAP. Contributions à la flore des mousses des environs de Hambourg. L Naturwisscnschaftlicher Gesellschaft « Isis » in Dresden. Abhandlnngen. Année 1900: janvier à juin. -— H. Dônmo. Note sur les découvertes en Saxe de stations de l’époque du feu. — Prof. D' G. Diaicnxiîusn. Découverte de deux nou- veaux vases néolithiques à cordons en Saxe. Cimetières slaves près de Niedersedtlitz. — D' O. Daum:. Remarques sur la cartographie iloristique de la Saxe. ·- D' H. Nrrscns. Observations sur la présence du Cinclus à ventre noir et de quelques autres oiseaux assez rares dans le `royaumede Saxe. · Naturforschende Gesellschaftzu Freiburg in Brùgau:Berichte. ·
g — 143 — ; XP volume, 2* livraison. — Exmssr Musa. Contributions à l la géologie du Harz supérieur. — Gsone vou Guaml. Seconde E note sur les essais de croisement des différentes races de 3 souris domestiques. F Vereîn für Vaterltindischc Naturkunde in Wûrttcmberg .' Jahreshefte. 56° année. — E.-A. Wiiwme. Recherches sur la marne irisée de la formation Keupérienne et sa composition l chimique et minéralogique. ·- E. Fnaus. La structure géolo- l gique du golfe de Steinheim. — 0. Bucimen. Contributions à la connaissance des formes des Anodontes indigènes et Q considérations sur leur présence dans les eaux du Würt- ` _ temberg. Supplément pour la revision des variétés d'Helix Pomatia L. — C. Scnilrrnn. Note sur les Collembola du Württemberg. — Gama. Contributions à la faune des mol- _ lusques du Württemberg. - Gnausn. La structure géologique l et le boisement de l’Allemagne. — 0. Kmcumzn. Communi- cations sur les directions du pollen des ileurs. — Kommn MILLER. La faune des Mollusques du Mîocène supérieur de Steinheim. — Tn. Human. Synopsis des Hémiptères, Hété- roptères d’Allemagne, famille des Capsidœ, V° partie. — Fa. HOLLAND. Sur les formes alpines de Psilocerus de Souabe. — E. Fiums. Le Zanclodon Schülzii, nov. sp. de la dolomite à Trigonodus de Hall. — ENGEL. Les plantes échappées de nos jardins dans notre ilore indigène. e C.-B. Kumzmeen. Les races naines de poissons et particulièrement de Corégones. — Rapport de la commission de géographie végétale dans le Württemberg et le Hohenzollern. Koninklijke Natuurkundye Vereeniging in Neder]. lndië, à Batavia. Volume LIX, 10° série, 3° partie.- P. VAN Lnnnsuu. 10* étude sur les Kinas. — A. Vonnnnmw. Deux poissons lumineux de Banda: l’Heter0phthalmus palpcbratus Lac. et l’H. Kapoptron Blkr. — G. Vonnnmnu. Noms indigènes javanais des plantes et des simples.
É - ut e · 1 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34"‘. '° Octobre 1900. 2 .s .a = _, . · É mmeuirrne. TBNPÉHATUFB É É É É Éê È É È É ansanquse. ûmlnlmamaxi îllîmimlii àg E1: 2 lg — 1 I 755 759 7,8 I4, 80 4,3 W. 10 0 Pluie le matin. 2 756 759 3,4 17,0 9I 4,0 E.S.E 2 4 Pluie. 756 761 7,5 16,0 75 0,8 W. 5 5 Pluie le matin. 4 754 761 4.6 18,2 78 2,4 S. E. 8 2 Averses. 57 760 11,0 19, 78 S. W. 5 6,30 60 764 12,0 21,0 79 W. 0 6 7 64 767 10,2 21,2 79 S. W. 0 9 I 765,5 766,5 9,4 26, 71 E. 0 9 I 9 63,5 766,5 11,0 26,0 76 W. 0 7,30 I 762 763,5 12,0 17, 92 0,2 W. 10 0 Petite pluie. ’ 1I 762 764,5 4,0 16,* 89 N.W. 0 6,3 1 1 759,5 762 4,6 16, 94 N. 0 7 13756 760 2,0 I5, 78 I,0 N .W. 4 2,3 Pluie. 14 54,5 756 9,0 I2, 74 4,0 S. W. 10 4,3 Averses 1 56 758 4,5 12,4 81 W. 5 6,30 l 57· 759,5 6,0 13, 56 W. 5 3 17 56 757,5 8,0 13, 74 6,7 S. 8 0,3 Pluie le malin. 1 56,5 758 8,6 I4, 90 2,0 W. 10 3 Averses. 1 58 762,5 10,0 14, 75 1,5 N. 10 6.3 Petite pluie. 51,5 762,5 3,6 l2, 81 N. 10 0 < I 61,5 765 5,0 ll, 91 1,2 N. 10 3 Averses. 2 165 769,5 2,8 11, 88 N. 6 6 Z3 66 769 1,6 I3, 85 S. 0 3,3 1 4 i63 765 6,0 13,2 92 S. I0 6 5 54,5 763 8,4 14, 94 W. 10 2 746,5 754,5 9,0 12, 92 12,2 W. 10 0 Pluie tout le jour. 7 49 755 4,0 12, 95 9,6 W. 10 0 id. 8 55 759 5,0 13, 84 3.4 W. 10 0 id. 9 54,5 757,5 7,5 14, 85 13,6 S. W. 10 0 id. 0 757 760 10,0 14, 95 7,3 W. 10 0 id. I 59 761 11,0 18,` 95 LS. 10 6,30 id. Total de la pluie cn millimètres: 74,2 Abréviations et observation: B. Bourrnsque.·—Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelee blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage.- Ton. Tonnerre. — La température de la Somme est prise i 6 b. du malin età 6 h. du solr. - L’état du ciel, la direction du vent, l‘è\al bygrométrique sont observés à 9 11. du matln. —L‘é1at du ciel est mesure de 0 à 10, en dixièmes de nèbnlosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Iübéllograpbe de Campbell.
· P I I BULLETIN ·~· >+· 8'UEL , N° 332. - Décembre 1900. - 29* Année. - T. XV. Ananssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à bl. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à I. le Dr Srissux, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adremé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès—Verbaux: Séance générale du 9 Novembre l900, p. H5. — Une excursion botanique au bois Marotin, A Fescamps, par M. H. Ducusussov, p. M6. - Ouvrages reçus, p. l5l. — Observa- tions météorologiques, p. 460. EXTRAIT DES Pllll0È8·VEllBllIX. ' séance céuéaans nu 9 Novsimns l900. Présidence de'M. GONSE, Président. y Connnsroxnsucs : Le Ministere de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts (Service des échanges internationaux) annonce l’envoi d'ouvrages venant des Etats-Unis et de Russie. ` M. Duchaussoy donne lecture du compte rendu de l’excur- sion faite à Fescamps le l" juillet dernier. M. V. Brandicourt fait une communication sur quelques plantes qu’il a récoltées à Amiens l’été dernier. Il signale notamment dans les terrains plantés près du pont·de Beau- villé Lactuca saligna qui n’avait pas été observé depuis fort longtemps dans le département. Relativement au compte rendu de l'excursion faite à Fescamps et à propos du Matricaria dxlscoidea trouvé à 29° Armée. t0
· 1 I A " — M6 —- ' Montdidier, M. Gonse dit que cette plante s'est tellement , développée le long de toutes nos voies l'crrées qu’on n’en l est plus à compter les localités. ` Notre collègue dépose sur le bureau quelques exemplaires j d’Emcaslrum baclcalum (E. Pollichii Spenn.) qu’il a récoltés à sur le talus du chemin de fer, à la gare de Villers-Breton- i neux. Cette espèce avait été signalée pour la première fois dans le département, il y a quelques années, sur le talus du . chemin de fer à Itemiencourt, par notre collègue, M. l’Abbé Deqnevauviller. ' Le Secrélai1·e-A djoint .‘ m F. Cnoouanr. . i Une excursion îvotanique au bois Marotin, ' à Fescamps. Depuis quelques années, je me proposais de faire une promenade scientifique dans le sud-est du département. Cette région, très intéressante au point de vue géologique, est suffisamment boisée pour promettre de bonnes récoltes aux botanistes, et assez variée comme sol pour assurer d'excellentes prises aux chasseurs d'insectes. Aussi c'est avec plaisir que j'ai participé à l’exeursion organisée par la Société Linnéenne du Nord de la France, ayant pour but principal l'exploration du bois Marotin, déjà visité par notre doyen,} M. Gonse. Le départ pour Montdidier fut fixé au dimanche l"juilIet, par le train de 9 heures du matin. Malheureusement une pluie persistante découragea les entomologistcs; seuls, les botanistës se trouvèrent au rendez-vous, malgré de fortes l averses, ne présageant rien de bon. Je rassure un peu nos amis, en leur annonçant que le baromètre Richard trace une courbe légèrement ascensionnelle. MM. Commont et Ledieu partagent mon espoir de beau temps, tandis que MM. Gonse
l -— M7 — et Laurent, cachant difficilement leur scepticisme, croient plutot à la faillite des météorologistes. Et cependant nous partons tous joyeux, en compagnie de M. Lipot, directeur de l’école Saint-Germain, se rendant aussi à La Boissière. Nous remontons la vallée de l'Avre, si verdoyante, dont É les coteaux étaient autrefois couverts de vignobles. D'après ` un inventaire de |539, Simon Clabault, ancien mayeur d‘Amicns, avait dans sa cave des vins d_e Somme, provenant ` des crus de Boves, Longueau et Cottenchy. La gare de Thézy nous fait penser au brave Eloy Morel, I’inventeur du grand louchèt, utilisé pour Pextraction des tourbes, dont nous voyons les piles, non loin des cnlailles, couvertes de Nénu- phars blancs. Voici Bouillancourt, où l'on a trouvé quelques vignes demi-sauvages, semblables à celles qui persistent dans les haies du Cardonnois. Le ciel paraît s'éclaircir. Nous sommes maintenant dans la petite vallée des Doms; près de Gratibus, il y a aussi des larris, jadis plantés de cépages variés. L’Histoire raconte que les échevins de Montdidier otfrirenl au roi quelques paniers du vin de Gratibus. En 1792, le garde champêtre de Marestmontiers devait constater les dommages dans les vignes et autres récoltes. A dix heures et demie, nous arrivons à Montdidier, avec 25 minutes de retard, qui font manquer la correspondance à tous lesvoyageurs pour la ligne de Roye. Ceux-ci protes- tent énergiquement; miais nous avons la chance de nous trouver en face d'un chef de gare très aimable qui veut bien nous otfrir un omnibus pour La Boissière. La pluie a cessé complètement, et nous sommes très contents d'achever notre voyage, empilés huit dans une voiture à quatre places! Une plume alerte dirait ici la pinte de bon sang que nous nous sommes fait de Montdidier à Fescamps, pendant que deux de nos collègues, MM. Desmaisons d’Arvillers et Guilbert de Guerbigny, se morfondaient à la gare de La Boissière, espérantnous trouver là. l'arrivée du train. Grande
—- M8 — fut la déception de nos amis en ne voyant descendre aucun Linnéen, et plus grands furent nos regrets de n’avoir pu , rencontrer d’aussi aimables compagnons. È Nous nous rendons directement à Fescamps, chez M. 4 Faucon, où nous devons nous restaurer. Le village, qui n’a plus que 300 habitants, se compose d’une longue rue, avec de belles fermes, et plusieurs tuileries. On sent le voisinage N de l’argile plastique, exploitée depuis longtemps; sur le terroir, on trouve le canton des Potières. Aussi, d'après un proverbe picard, « entre Bus et Fescampx, 0 s'im·aque in tout temp: ». Dans le cimetière qui entoure une pauvre vieille église, je remarque une croix en pierre datant de l6l5. Prés de la un Jeu d’Arc. Nous sommes en effet dans le pays des disciples de S‘—Sébastien : La Boissière, Etelfay, Guerbigny, Becquigny, Warsy, Bus, Fescamps, Rollot, Boulogne-la- , Grasse, et vingt autres paroisses, avaient leur Compagnie . d‘Archersl ; — Une omelette au lard, préparée par le camarade Ledieu, complète notre frugal déjeuner. Les amateurs grillent « une sèche » en dégustant une bonne tasse de Cofea arabica, et nous partons de suite pour le Bois Mxnorm. Près de la route, des ormes et des peupliers sont couverts de galles. Dans les haies, quelques pieds de Chèvrefeuille des jardins, en pleine floraison. Avant d’arriver aux anciennes mares, nous récoltons : Galium silvestre, Rhînanthus minor, Onomls repens. , Une coupe du terrain nous fait voir la section suivante: · 40 c. de terre végétale silico-argileuse. 30 c. de limon argileux grisâtre. 60 c. d'argile plastique noire. h. > 3 m. de sable blanchâtre. En certains endroits la puissance du banc sablonneux atteint près de 10 mètres. Des ouvriers ont préparé des_ tas d‘argile pour oxyder la pyrite sulfureuse.
— 149 — A signaler ici quelques espèces intéressantes: Calamagrostis E pigeios, C omus mas, Ranunculus Flammula, Care.: leporina, Danthonia decumbem, Epilobium spicatum, Hypochœris radi- cata. Près d'une mare: Hypnum splendens, H. cupùlatum, Betula alba, Salix cinerea, Quercus sessili/lara. Le sol est entièrement bouleversé; la plupart des mares sont desséchées, ou couvertes d'arbustes. Notre guide en perd la tramontane. Un sentier nous conduit dans un pré, rempli de feuilles de colchique, où nous pourrions faire des centuries de Silaus pratenxis, toujours rare dans la Somme. Des mares sont envahies par Typha angustifolia, mais la récolte en est rendue dangereuse par le sol glissant et les parois taillées à pic. Le soleil chaulïe maintenant Vatmosphère, et le temps devient orageux. Nous revenons sur nos pas, pour nous di- riger vers le nous nn Rmuiuems. . Sur la route Cynoglosmm 0/`fîcinale et Lycopsis arvenszk. Un champ d’Anthylli: vulneraria attire notre attention; cette légumineuse est souvent cultivée aujourd’hui comme plante fourragère. ` Les champs silico-argileux, voisins du bois, nous donnent: Gnaphalium luteo-album, Hypericum humi/`u.vum, Campanula Rapunculus, Rumex acetosella, Gnaphalium germanicum, Rhi- nanlhus minor, Colchicum autumnale. Nous retrouvons encore Silaus pratcnsis, signalé déjà dans la région de Fescamps. La bordure du bois de Remaugies, voisine de Boulogne- la-Grasse, nous permet de récolter Hypericum hirsutum et Seneczb erucifnlius, non tleuri. A quelques mètres du massif couvert, vivent côte à cote trois espèces voisines: Lathyrus Nissolia, L. aphaca, L. hirsutus. La pelouse herbeuse est couverte de blanches marguerites ; les troènes dégagent une odeur mielleuse; les Rubus nous olfrent leurs mûrons,
— 150 — mais touspréfèrent les savoureuses petites fraises des bois, dont les moins gourmands se font un vrai régal. Des champs de blé et de seigle sont remplis de bleuets. Nous reprenons le chemin de Fescamps, recueillant encore Galùzm erectum, Allium vineale, Convallaria majalis, Epilo- bium montanum. Avant de rentrer dans le village, nous battons quelques prairies entourées de hayures. Nous retrouvons Lathyms hirsutus, à côté de L. pratensis, Lysimachia vulgaris, Ery- · t/zrza centaurium_, Ervum tetraspermum et Malva moschala v. laciniata. Des touffes de tanaisies attirent les yeux par l’or de leurs capitules en corymbe. A la bifurcation de deux routes, nous voyons une seconde belle croix en grès, portant la date de 1574. Nous regagnons notre auberge, ayant à peine le temps de , prendre un verre de bière, dont nous apprécions la fraîcheur délicieuse. Quelques minutes après nous sommes à la gare de La Boissière. Des coups de tonnerre lointains annoncent l'arrivée de l'orage. A 6 h. 1/2 nous regagnons Montdidier. ` Pendant l’attente du train, M. Gonse, infatigable, récolte près de la gare Mclilotus alba, Matricaria discoïdea et Lapi- dium ruderale qui y avait été signalé déjà par notre collègue, M. l’Abbé Dequevauviller. . A 8 h. 1/4 du soir nous étions dans Amiens, contents de notre journée de plein air, nous promettant bien de retourner visiter la région, si intéressante pour les naturalistes, de Rollot et de Boulogne-la-Grasse. H. Ducnwssor.
` — 151 — Ouvrages reçus. ]\î1tw·wissenscha/llicher· Verein für Sac/isen und T/iûringcn. Zeilschrift für Natur. Wissenschaften. 72° volume, 6° livraison, et 73° volume, t" et 2* livraisons. — D" Gorrian. Mama. Matériaux pour Panatomie des Cinchonas cultivés à Java. — D' Fnrrz Kxnnsnmn. Sur la moelle dorsale des Plagiostomes. Contributions à l’anatomie du système nerveux central. —— HUG0 MIILLER. L’Elephas antiquus et le Rhinoceros Marc/ci considérés comme animaux de chasse des hommes de l’ancien diluvium en Thüringe et note sur la première apparition de Phomme en Europe. — Prot`. D' W. Mxnsnxn. Le monde animal en Chine. — D' Wxixrnnn Scnœmcniau. Images sché- . matiques pour la biologie des ileurs. Contributions à l’étude méthodique de l‘histoire naturelle. Soczëtd des Naturalistes luxembourgeois « Fazma ». Comptes rendus des séances. 8° année l898 et 9° année l899. — Cu. Konx. La culture de la vigne et la fabrication des vins dans le Luxembourg. — H. Scnmsr. Le serpent dans la légende et la réalité. Ahlurwissenscliaftlicher Verein in Hamburg. Abhandlungen. XVl• volume, i"livraison. — W. MICIIAELSEN. Les Lombricides du Nord de l'Amérique. — E. Zxcmuuxs. Les Cyanophycées. Gzone. Duncxzn. Remarques biologiques sur les Lopho- branches. — K. Knxerzim. Diagnoses d'araignées nouvelles. Société impériale des Naturalistcs de Moscou. Bulletin. _ i898, n°' 2, 3 et 4. l899, 2 et 3. — M. Gnoimxow. Sur la modification du Yotanus Tcrekius Lath dans le district de Kossikow (gouvernement de Rjasan). — A. N. Snwenrzaorr. Études pour l’histoire du développement de la tete des vertébrés. La métamérie de la tete de la raie électrique. — . P. W. Srouzaw. Matériaux pour la ilore hryologique de Perm. Matériaux pour la mycologie de Perm. —— L. Knoum- xowsxr. Essai d’un catalogue des Lépidoptères de Kasan. —-
`- 152 — H. Tn.w·rscno1.n. Note sur les travaux des géologues de l’Amérique du Nord. — .|.—J. 'GERASSIIOFF. Sur la place et la fonction du noyau cellulaire. — M. PAVLOW· Études sur l’histoire paléontologique des Ongulés. — W. Anrzotm. Sup- plément à la morphologie de quelques Gymnospermes. Nouveaux Mémoires de la Société impériale des Naluralisles de Moscou. Tome XV, livraison 7. — H. Tnwrscnow. Les restes des Reptiles permiens au cabinet paléontologique de l’Université de Kasan. — S. Nnmm. Le Jura des environs d’Elatma. — N. A. Sewenrzow. Deux faucons de chasse de Russie, nouveaux ou peu connus. Études sur les variations d’age des Aquilinés paléarctiques et leur valeur taxonomique. H. Tmiurscnow. Le Néocomien de Sably en Crimée. — A. Jaczawsxi. Monographie du genre Sphaeronema Fries. — D. Srnenoouxuorr. Note sur le P/tylloeeras Zignodianum d’Orb. et le Lytoeera.1 Adela: d'Orb. des schistes de Balaclava. — Tome XVI, livraison I. - W. Gonouowrrscn. Recherches sur la première pièce des nerfs du crâne chez le Salma fario. — Tome XVI, livraison 2. — P. Suscnimv. Morphologie du squelette de l’Oiseau. I. Un crane du Tinnunculus. Ministère des colonies à La Haye. — L.·J. Vim As:-mieu et D" J. A: C. Ouommvs. La triangulation de Java, publiée avec le concours du service géographique des Indes néerlandaises. Comité géologique de Saint-Pétersbourg. I898, T. XVII, Bulletins n°' 6 à IO, et t899, T. XVIII, Bulletins n°‘| à t0. — P. Kaorow. Recherches hydrologiques et géologiques dans le ` territoire des sources sulfureuses de Varzi—Yatchi. — J. Mono- zzwinz. Recherches géologiques dans le district de Marioupol. — S. Nixrrm. Explorations géologiques le long des lignes de chemin de fer de Moscou-Windau. —— Tn. Tscnamvvscnuw et N. Yaxovmzw. La faune des calcaires du cap Grebessi sur l’île de Vaïgatch et de Nova Zemlia. —- N. Gaàooanaw. La Ilore paléarctique supérieure recueillie aux environs des villages Troïts kolé et Lougans koïé dans le bassin du Donetz.
— 153 — N. A. Bocomvsxv. Explorations géologiques dans la partie nord-occidentale du gouvernement de Pensa. — S. Nucrrm. Sur les minerais de fer du district de Livny, gouv. d'Orel et des régions avoisinantes. — N. Namvmmz. Recherches géologiques faites en 1898 dans le district d’lsi0um, gouv. de Kharkow. -— V. Lasnnew. Recherches géologiques au partage des eaux entre le cours supérieur de la Goryn et de la Sloutch. — F. on Mowrsssus. Description sismique de l’Empire russe. -— N. Bocowvtsxv. Sur quelques phénomènes d'altération des dépôts superficiels dans la plaine russe. . Recherches géologiques le long du chemin de fer entre Paveletz, Moscou et Savélovo. — A. Dmuavrrm. Aperçu géo- logique du bassin de la Zuncha, affluent de droite de l’Oka, — N. J. Aunnusow. Remarques sur le Miocène des pays Caspiens. — S. Nimrm. Notes sur les gisements de minerais de fer du gouv. de Saratow, et les nouveaux gisements de manganèse: une trouvaille de charbon minéral dans la partie occidentale du gouv. de Moscou. C omilé géologique de Saint-Pétersbourg. Mémoires. Vol. VII, n° 4. — A. Brrrxlan. Les pétritications des dépots triasiques du sud de l’0ussouri (province maritime de la Sibérie orientale). — P. Zzuurrscuznsmr. Recherches sur la géo- logie et les mouvements du sol dans le cercle de Borowitschi. — Vol. Vlll, ·n° 4. Mama Tzmc·rAi·:v. Les Nautiloïdes et les Ammonoîdes de la section inférieure du calcaire carbonifère de la Russie centrale. — Vol. IX, n° 5. D' N. Soxotov. Les couches à Venus Konkenszlr sur le fleuve Konka. — Vol. Xll. n° 3. E. lloLz.u>rnL. Les Céphalopodes du Domauik dans le Liman méridional. — Vol. XV, n° 3. N. Jaxowuzw. La faune de quelques dépots paléozoïques supérieurs de Russie. Céphalopodes et Gastéropodes. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie à Odessa. Mémoire:. T. XXll. — L. Siiaznnune et M. Wismaano. Sur · les Bactéries du Liman de Konjalnik. —— A. YVASSILIEF. L’in-
— 154 — ' vestigation du Liman de Koujalnik, partie topographique. Académie impériale des Sciences de Samt-Pétersbourg. 1900. T. V, n°· 1-2. — F. Wieemuu. Mollusques de la Chine occidentale et de l’Asie centrale. - A. Sxoamow. Résultats zoologiques de l'expédition russe au Spitzberg en 1899 : Collembola. - M. Bmuàzowsni et V. Bulueui. De deux oiseaux nouveaux de la Chine occidentale. — W. Micncmsalv. Les lombricides de la faune de l'Asie occidentale. — G.-O. Sans. L`Epa'schura baïcalensis, nouveau Calanoïde du lac Baîkal. — A. M. Nu<o1.s1u. Un nouveau Discognatlzus de Russie. — ` E. Lomvaeno. Lampris pelagicus (gunnerus) trouvé sur la _ côte de Murman, espèce nouvelle pour la faune de Russie. —- A. A. Bmux.A. Mélanges scorpiologiques. — A. M. Nuxonsm. Chiromantals Kac/wwskii, espèce nouvelle d’Amphibien pro- venant d'Abyssinie. La Feuille des Jeunes Naturalistes. Juin 1900. -— Constant Hounnaar. Flore analytique illustrée des Orthoptères de France (suite). — G. ne Rocouiouv-Anmsou. Géonémie de Saturnia piri Schill`. —- H. lllanran. Liste des coquilles marines, terrestres et d’eau douce, recueillies aux environs de Cancale (tin). — G. Rmoivn. La Géographie physique et la Géologie à l’Exposition universelle de 1900. — A. DoLL1·*us. Liste sommaire des collections d’histoire naturelle à l’Ex- position universelle.- Notes spéciales et locales. - Juillet: _ Co1vs·1·1uv1· Hounmmr. Flore analytique illustrée des Orthop- tères de France (suite). — lliwnics PIROUTET. Note préli- minaire sur quelques lambeaux de dépots glaciaires et d’alluvions anciennes des environs de Salins (Jura). —Notes spéciales et locales. - Août: A. Doinrus. Liste sommaire des collections d’histoire naturelle à l’Exposition universelle (suite). — G. Rauoxn. La~Géographie physique et la Géologie ' à l`Expositi0n universelle de i900 (suite). — Hmvav-W. Baœniimm. Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes
— 155 — de France. - Septembre: G. Rxuoivn. La Géographie physique et la Géologie à l’Exposition universelle de l9U0 (lin). — . Hs:mv—\V. Bnœusuan. Matériaux pour servir à une faune des myriapodes de France. — Coxvsunr Houwsnr. Faune ana- lytique illustrée des Orthoptères de France (suite). — Notes spéciales et locales. Journal des Savants. Mai, Juin, Juillet; Août 1900. Bulletin de la Sociélé de Borda. 1'·" et 2° trimestres 1900. — Larnvnàns. Flore du département des Landes (suite). . Bulletin de la Société botanique de France. T. 44°, session extraordinaire de 1897 à Barcelonnette, 3* et dernière partie. — T. 4‘7° (1900) n° 1 : Fnaxcnsun Les Scrofulaires de la Chine dans l’herbier du Muséum de Paris. — Manmvaun. Orlhographe de quelques noms botaniques. -— Demcounr. Sur divers Carex hybrides. —— N°* 2-3: Bois. Le Dioscorea Fargesii Franchet, nouvelle igname alimentaire. — Guizomau. Recherches histologiques, sur le style et le stigmate des Composées. — VIULLEMIN. Remarques sur la phyllotaxie de l’Impatiens glanduligera. — LU'l'Z· Sur la végétation dans l’huile. — Disumn. Une nouvelle localité française de Sphag· num molle. — Foucwn. Additions à; la flore de Corse. — Daeuiuon. Sur un fruit anormal de Pim.: Malus. -· lîmcui:. Note sur le Pirus Cordata. — Ch. Gurrnov et Cxronoune. Notes tératologiques. — Micuvzm. Note sur le voyage bota- — nique d’Eug. Langlassé au Mexique et en Colombie. — Lseuiz. Note sur le Saxi/}·aga Seguieri Spreng. — Gaivnoosn. Voyage botanique aux îles Baléares. — N°‘ 4-5: JEANPERT. Une nouvelle station de l’lsopya·um thalictroides dans · l`Aisne. — Gzwnocnn. Voyage botanique aux îles Baléares (tin). —— Gurrnov et Caronounu. Notes tératologiques. — Guiommn. Discours prononcé aux obsèques de M. G. Plan- — chon. - Prcousmnn. Comment le mot Mala.: est dérivé des dialectes britanniques de la langue Celtique. — Leone. Lettre à M. Malinvaud sur la découverte de l’Arceuthobium Oxyccdri
- 155 - près de Marseille. — Hamer. Deux plantes nouvelles pour · Seine-et-Marne (Viola stagnîna, Nitella capitata). — Drums ns!. CASTELLO. Note sur la vie et les travaux d'Adrien Franchet. Bulletin de la Societé d’étude des Sciences naturelles de Nimes. T. XXVII. — A. Lounann-Dmuls. Althœa Narbonensis Pourret ou A lt/nœa Nemausensis Grenier ? — Glmnu Mmewn. Nouvelles captures : i° de Castors dans le Gardon et dans le Rhone; 2° de Platypsillux Castoris Ritsema et de larves de î ~ ce Goléoptère. — D' Awmzo Cnoewr. La chasse aux Coléop- Ã tères, en hiver, sous les écorces de platane dans le Gard, en face d’Avignon. — A. LoueAnn·Du1ns. Autonomie des Vicia Narbonenszs L. et Vicia serratifolia Jacquîn. — D' Aueusrn Mmmm,. Contributions à l‘étude du Castoréum du Rhone. — Gusnvn Cannes. Les loupes ou broussins. Note sur un cas observé à Aujargue sur le Populus alba. — Gssrou Daneoux. Sur une Galle d‘Ephedra distachya. — D' Vxcron Mnnmzv. Gas d’exencéphalie notencéphale. — Jumas GAL. Etude sur les vers à soie (4** note). — Gamma Mmewn. La Phyllotoma aceris Kalt. dans le Gard et l'Hérault. — Gusuve Canam-Es. Notes de tératologie végétale. — Gasron Daneoux. Sur le role phy- siologique de Gœcums intestinaux des Aphroditines. — JEAN Pannn. Sur le Spiroptère réticulé. - D' A. Cnonwr. Mœurs et métamorphoses du Platypsyllus Castoris Ritsema. — D' Jumzs Renoun. Monstres ectromèle et sternopage. — Gatien Mmewn. Pupes de Diptères trouvées dans une momie. — Gaueu Mmeaun. Le Bruchus zïreseetus Fahr., Insecte Coléop- tère, parasite des haricots cultivés. — Feux Mszwme. Les dérivations souterraines des ruisseaux en terrain calcaire. — A. Lounann-Dums. La botanique dans le Gard. De Pouzolz et son œuvre. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. l900. — Avril : Abbé Dumas. Les Mollusques de l’Allier. — Abbé Bmrruouureu. Essai bibliographique surl’histoire natu- relle du Bourbonnais (suite). — DE Guaueunn. Le triomphe
— 15'1 - à l’Exposition de 1900. — Mai: Abbé Bsnruouumu. Essai bibliographique sur l’histoire naturelle du Bourbonnais (suite).- Baeunr. Les rayons X en biologie.- Juin: Lnv1s·rm?:. Les monuments de pierre brute de Montencel (suite). -· Emvss·r Ouvmn. Matériaux pour la Flore d’Algérie. - Juillet: ‘ Dons. Les Coquilles terrestres du département de l‘Alliei·. - Abbé Bsivrnounmu. Bibliographie de l’histoire naturelle du Bourbonnais (fin). Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure. Annales de 1899. Flore de France par Rouv et Foucaun. T. Vl° par G. Rouv et E. G. Cuws. Revue générale de botanique. 1900. — Juin : En. Gmrron. Uassimilation chlorophyllienne dans la lumière solaire qui a traversé des feuilles. — F. Bosaessim et Ovn Paunseu. La végétation des Antilles danoises. — L. Géusw ns Lauaniaànn. Note sur la flore maritime du Cap Gris-Nez. - Juillet: Hueo 4 nn Vmss. Sur les unités des caractères spécifiques et leur application à l'étude des hybrides. — En. Gnirrorx. L’assimi- lation chlorophyllienne dansla lumière solaire qui a traversé des feuilles (tin). - F. Bonnensim et Ovo Pautsnn. La végé- tation des Antilles danoises. — E. Dimrs nn!. CASTILLO. Revue des travaux de botanique systématique, publiés pendantles années 1894-1899 (suite). - Août : Lscnnac au SAn1.on. Recherches sur les fleurs cleistogames. - V. BOULET. Sur la membrane de l’hydroleucite. - Manix Monmann. Gas de virescence et de fasciation d’origine parasitaire. — E. Daum nm. CAs1·11.1.o. Revue des travaux de botanique systématique, nubliés pendant les années 1894-1899 (suite). — Septembre : M"' Mami: Manmnx. Recherches surla formation des matières protéiques à l'obscurité dans les végétaux supérieurs. - F. Bosncnsnx et *0vo Pwtsnn. La végétation des Antilles danoises (suite). - Lucnm DANIEL. Les conditions de réussite des greffes. Société d’I1zLvtoi1·e naturelle d’A utun. Xl° Bulletin, seconde '
— l58 — partie. — M. Pic. A propos de la synonymie. —— F'. GAGNE- · r·A1N. Notes tératologiques. -— D'GILLO‘I'. Altération des eaux de la ville de Chalon-sur-Saône. — B. RENAULT et A. Room;. Sur la constitution des Lignitcs et sur les Organismes qu’ils contiennent. — J. CAuUsAT. Altération des eaux potables par les végétations. — E. CHATEAU. Contribution à la flore de Saone-et-Loire. — P. PAnuEN·ruan. — L’anatomie appliquée à la classification. - M. Pic. Description de nouveaux Colé0· ptères. — B. RENAULT et A. Room:. Note _sur la tourbière de . Pragny. Du mode de propagation des Bactériacées dans les combustibles fossiles et du rôle qu’eIles ont joué dans leur formation.- M. Pic. Coléoptères rares ou nouveaux récoltés dans les Alpes. — D' G¤LLoT. Note sur les Hyponomeutes. — C. BASSET. Contribution à la flore de Saone-et-Loire. — D' Gu.Lo·1·. Anomalie de la Fougère commune, Ptcris aquiltna var. cristata. - Cu. QU1Ncv. Florule des alluvions de la Saone aux environs de Chalon. - F. GAGNEPAIN. A travers les pollens indigènes. I Société agricole, sczcnti/ique et littéraire des Pyrénées-- Orientales. 4I° vol. Mémoires de l’Académie de Stanislas. 5° série, T. XVII. Bulletin dc la Société archéologique, historique et scientifque de Soissons. 3° série, T. VII. Mémoires de l’A cadémic des Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Arras, 2° Série, T. XXX. Congrès des Sociétés savantes. — Discours prononcé par M. AUx.Ann, membre du Comité des Travaux historiques et scientifiques, à la Séance générale du Congrès, le 9juin l900. Bulletin de l’A ssociation française de Botanique. Juin, juillet, août et septembre 1900. — GAoNErA1N. Sur un nouvel hybride artificiel : Onothera suavcoens x biènnis. - H. Sunne. Excursions batologiques dans les Pyrénées.- M"° MNBELÉZE. Liste de quelques Mousses et Hépatiques de la foret de Rambouillet. — Abbé Ouvnsn. Exposé systématique et des-
— 159 ·-— criptions des Lichens de l’0uest et du Nord-Ouest de la I France. — J. Orrnnn. Notes sur la tlore printanière de l’0isans. — Tn. Bmucmnn`. Liste des noms patois de plantes aux environs de Maillezais (Vendée). Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l‘0uest de la France. 1"et 2° trimestres 1900. - Anromn Pizox. Etudes biologiques sur les Tuniciers coloniaux fixés. - Abbé J. Douimoue. Additions et annotations au Catalogue des Ortho- pteres de la Loire-Inférieure. — C. A. Picouizmnn. Herbori- sations lichénologiques dans le Finistère. — Cu. Bauer. Notes pour servir à la minéralogie de la Loire-Inférieure. p Bulletin de la Société philomatique de Paris. 9° série, T. I. _ A- E. L. Bouvusn. Les Crustacés parasites du genre Dolops Audoin. Sur les voies respiratoires des Crabes oxystomcs de la tribu des Cyclodorippae Ortmann. — L. F. Hizumceuv. Les modes de reproduction des insectes. — A. Ltzcsinnox. Sur les rapports de la larve et de la nymphe du Cousin avec le milieu ambiant. — F. Mocouann. Reptiles et Batraciens · recueillis au Mexique, par M. Léon Diguet, en 1896 et 1897. Bulletin de la Société Belge de Microscope}:. 25° année. — i H. G11.1.o·r. Sur la fermentation du rafünose par le Schizo- saccharomyces Pombe. — Reut: Saxo. Esquisse de l’évolution nucléaire chez·les êtres vivants. — PAUL Nvrens. Une maladie épîdémique de l'Anne commun. —— J. Canon. Notes de Technique. Bulletin de l’Académic des Sciences, Inscriptions et Belles- Lettres de Toulouse. T. II, N" 1, 2, 3, 4. Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et de la réunion Biologique de Nancy. T. I, fascicules IV et V. Bulletin de la Société Archéologique, Historique et Scienti- fique de Soissons. 3* série, T. V et VI.
· 1 .. M50 - OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d' Amiens. — Altitude 34". Novembre I900. . E la É â _; · ¤ E nnouàna. ·r¤urûnA·¤mI É È 4: E5 È É É É ammlouu. Émlnima maxi ma °'g Eg É =§ 1759 760 10,2 17,8 85 I-4,3 S. W. 0 3, Averses soir et nuit. · 2 59,5 763 11,2 15, 94 N.W. IO 0 762 763 10,8 15,5 90 N. 10 3 ` 4 60.5 762 SA 13,5 85 W. 5 2,3 · 55,5 760 7,0 13, 88 0,7 8. 10 0 Pluvîeux. ‘ 49,5 755 7,4 14, 88 0,2 S. IO 2 Averses. 7 49,5 757,5 9,5 13, 74 S. 5 4 · 57,5 761 3,5 12,5 78 . S. 0 6, 55 760 5,0 12,5 84 S. 10 0 » I 55 755,5 5,0 11,2 89 W. 10 3, I1 54,5 759 0,8 8,0 95 W. IO 0 I2 57 760 — 1,2 8,5 92 6,0 S. 10 2 Pluie soir et nuit. I 53 757 8,0 10, 88 3,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour. · I4 52,5 754,5 7,0 12,5 97 I,7 W. 5 2,3 Pluie eolr et nuit,. I 47 755 5,5 9,2 78 2,0 S. 10 0 Pluie tout le jour. I 43,5 747 5,5 1|,' 86 7,8 W. 5 1 Pluie le soir. I7 46 756 7,0 10, 92 N. IO 0 I 56 763 5,0 9, 89 N. 10 0 t I 61 763 3,5 4,5 80 0,5 N.- 10 0 Pluie. 55,5 761 2,5 6, 92 N. 10 O I 51 755,5 3,8 7, 85 3,5 N. IO 0 Pluie le nuit. 2 53 756,5 5,0 10, 94 W. IO O 54 756.5 3,0 7,2 88 S. 10 0 4 53 754,5 7,0 9, 88 8,0 S. 10 0 Pluie le nuit. 5 49 753 4,5 12,6 98 1,4 S. 10 1,3 id. 51 754,5 6,4 12,0 94 1,2 S. W. 10 1.3 id. 7 49,5 753 6,0 I1, 92 30, S.W. 8 1.3 id. 8 42,5 749,5 6,0 10, 98 3,7 W. l0 0 Pluie soir et nuit. 9 41 749 6,2 8, 75 S. 10 O 0 49 751 4,5 6, 82 N.W. 10 0 Total de le pluie en millimètres: 57,2 Abréviations ctobœrvatiom: B. Bourrasqoe.—Br. Brouillard. -—Bcl. Eclalr. - GI. bl. Güèe blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -— Or. Orage. — Ton. Tonnerre. —- La température de la Somme est prise à 6 h. du matin età 6 I1. du solr. — L‘état du ciel, la dlrectlon du vent, l‘6Ial hygromélrlque sont observés I 9 h. du malin. — L'èIal du elel est mesure de 0 L 10, en dlxlèmea de nébulosllé. — Leu heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell.
SUIT nu na ni , ‘lETl1L|NNEI1NNE SNIIRII FRANCE BULLETIN ~·'>*~ SUEL N° 33. - Janvier 1901. - 30* Année. - T. XV. Annessn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres—poste), ai q M. le Dr Srixsux, rue 8*-Louis, 32, Amiens. 1 Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est 1 adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. · SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 14 Décembre 1900, p. 161. — Ouvrages reçus, p. 162. — L'Année Météorologique à Amiens, par M. H. Ducuaussov, p. 168. - Observations météoro- logiques, p. 176. EXTRAIT DES P|l00È8·VE|iBAl|X. séance eémênans no 14 nécsusns 1900. Présidence de M. GONSE. Connssronoance : Le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (Service des Echanges internationaux) annonce l’envoi d’ouvrages venant des Etats—Unis et d’un paquet de nos volumes de Mémoires et Bulletins adressés pour l‘Exposition de 1900. M. Choquart signale la présence d’une Hirondelle de cheminée dans la rue de l’Amiral Courbet, le '1 novembre dernier. M. Gonse. parlant du déclassement de la citadelle et de la vente des terrains qui l’avoisinent pour y construire des maisons, dit que de ce fait nous allons perdre encore une bonne localité botanique aux environs immédiats d’Amiens. Q 30•.umsn. · ' · 11
— 162 — Déjà du coté Ouest on a démoli quelques parties de mu- railles pour en enlever les grès qui en formaient la base, faisant ainsi disparaitre plusieurs plantes intéressantes, parmi I lesquelles il faut citer Bromux ercctus var. macroslachys G. et G. et Grimmia orbiculamls B. E. Heureusement, la première de ces espèces se retrouve un peu plus loin, aux carrières de Saint··Maurice, et l'autre sur les murs du chateau de Mailly-Raineval, où elle est très peu abondante. M. Duchaussoy donne lecture du compte rendu météoro- logique pour l’année l900. . Le Secrétaire, V. Bimtnicomrr. Ouvrages reçus : (I) United States Geological Survey. l9° Rapport. Part Il : Haras C.W. Physiographie du district de Chattanooga dans le ` Tennessee, la Géorgie et l'Alabama. — Tn. Kmo. Principes et conditions du mouvement de l'eau tombant sur la terre. — Cnanmzs Smcnrsn. Investigations théoriques sur le passage de l’eau à travers les sols poreux et les roches. — Snumn et Woonwonrn. Géologie du bassin de Richmond, Virginie. —Wam>. La formation crétacée de Black Hills indiquée par les plantes fossiles. (Nombreuses et superbes planches repré- sentant des Cycadées fossiles). — Part III : Cntunurs, Surrn, Bauer et VAN Hrss. Les Crystal Stalls du district de Michigan. (Belles planches représentant des coupes de minéraux divers). — Dam. La Géologie de l’Est de l'Etat de New—York et de (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer Yinscriptlon de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme unaccuse de réception.
I - usa - à l’0uest de Vermont. — Dinan. Les champs de charbon de ' Coos Bay. — Kaurs J. S. Les dépots titanifères des Adiron- dacks. — Tarr, Wmra, Davao et Gmrv. La Géologie de Mc. Alester·Lehigh dans le territoire indien et rapport sur les Vcrtébrés paléozoïques de la région. — Townn G. et Surru G. Géologie et industries minières du district de Tintic dans l’Utah. — Part V: Hsumr Ganunr. Les forets des Etats-Unis. — Forets réservées de Black Hills, de Bighorn, de Tetou, de Yellestown Park, de Bitterrool, de Washington, de Priest River, par divers auteurs. (Très intéressante étude accom- pagnée d'un grand nombre de photographies de forets). — 20° Rapport. Part l; Rapport du Directeur sur la marche du service pendant l'année finissant en juin 4899, avec un appendice relatif à la triangulation et au nivellement. — Part VI: Ressources minérales des Etats-Unis. Le fer, l'or, l’argent, le manganèse, le cuivre, le plomb, le zinc, l‘alumi— nium, l'antimoine, le platine, le charbon et les autres pro- duits naturels sont successivement étudiés par différents auteurs. United States Geological Survey. T. XXV. Monographies: Joux Srnome Nswnsnnr. Les flores éteintes du Nord-Amérique. Description très complète de toutes les plantes fossiles cryp- togames et phanérogames, illustrée de près de 70 planches magnifiques, teintées et représentant des empreintes de végétaux. — T. XXX : Cnanmzs DOOLITTLE WaLco·r·r. Les Méduses fossiles, avec une cinquantaine de planches en couleurs. - T. XXXIV : Gsoaea Srom;. Les graviers glaciaires du Maine. - T. XXXI: Josutn Enwann Srun. Géologie du district minier de l’Aspen. — T. XXXII: Haemz, Watan, etc. Géologie du parc national deïellowstone, avec une profusion de gravures représentant soit des paysages, des coupes de terrains ou des fossiles. — T. XXXIII : SEALER, Woonworrru et Nosnsrn. Géologie du bassin du Farragausett. — T.XXXIV: Cnsxmrrs, Sxrra, Bauer et Van Hxsn. Les Crystal! Stalls du L
. — 164 — district de Michigan. — T. XXXVII: Davin Wim:. La flore fossile du charbon du Missouri, avec beaucoup de reproduc- tions d’empreintes de fougères, de lycopodes fossiles. — T. XXXVIII : Fnmx Lnvsnnrr. Les formations glaciaires dans l'lllinois. Société entomologiquc d’Onta•·i0. 1899, 30‘ année. — JAIBS Fwrcnnn. Quelques insectes intéressants. — W. Locuusan. Quelques insectes communs du verger, du jardin et de la ferme. — Les insectes nuisibles en 1899. - Leçons sur la Piéride du chou. — Awrnun Gmsou. La lumière électrique et son action attirante sur les Papillons. — A. Morryr. La struc- ture des ailes de papillon. — T. W. FYLES. Les araignées.- C. J. S. Bfrrnuus. L’utilité de l'Entomologie. A Bullctùz de la Société entomologiquc de France, 1900. — N° 9: O. M. Rsutrnn. Quelques Hémiptères du Maroc. —— J. ne Joaums. Note sur Enconista miniosaria Dup. — P. Cnnérrnem. Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France. — F. Msumnn. Sur quelques Mymaridœ du Copal fossile. — R. nr. S1m§·ri·. Sur la parthénogénèse des Phasmes. ·- N° 10: P. un Pnvnnmnorr. Description d'un nouvel Histé- ride fouisseur, de Biskra. — E. Anainms nx-: Pnnnm. Description de deux Staphytinides nouveaux circaméditerranéens. — A. Lfzcainnou. Recherches sur la structure et le développement post-embryonnaire de l’Ovaire des insectes. Ill Machilis mari- tùna Latr. — N° 11 : E. Sinon. Note complémentaire sur le· , Conothelc birmanica Thorell. - P. on Psvmuuaorr. Sur l’ap· plication de la loi phylogénique de Brauer. - P. Cnnfmsu. Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France. — A. Tnorrzn. Description d'une espèce nouvelle ` d’E¢·i0p/nyc: de l’Amérique du Sud. - V. Mnm. Note sur le Cœnoptcra Marmottani Ch. Brisout et description du male de cette espèce. — R. ne Sxmfrrv. La mue chez les Phasmes du genre Lcptynia. — V. MAVET. Note sur l'Aurigena unicolor 01. — P. MAnu.r.s. Description d'une Hespéride nouvelle. — n ` I L
M. Plc. Notes synonymiques. — H. nu Burssou. Description d’une espèce et d’une variété nouvelles d'Elatérides. — J. · Vscnan. Rectillcation d'un nom de genre préoccupé. — J.-J. Kisrrsa et A. Tnorrnn. Description d’une Cécydomyie nouvelle de Chine. — E. Bonnses. Sur les dilïérentes colo- rations des Chrysalides de Papilio Demoleus et de Danois Cln·y:ippus.. — N° 12: J. Bouncaoxs. Sur l’habitat de trois Coléoptères algériens. — L. Banni,. Diagnose d'un Harpalide _ nouveau de Tunisie. Notes synonymiques d’après les types ~ de`la collection R. Oberthür. — A. Cnaurnnois. Description d’une espèce nouvelle d'Amphic0ma. — V. Bzimiouuisu. Cinquième supplément aux lchneumonides d‘Europe. -- P. Cnanmun et M. Rorsn. Sur un phénomène tératologique observé chez Enoplops scapha Fabr. — N° 13: J. PAMEL. Sur le vaisseau dorsal des larves de Tachinaires. — A. Gmnn. Sur Pexistence probable de Rhopalomyia Giraldü dans le Sud Oranais. — J. Bounesois. Sur un mode particulier de progression souterraine chez quelques larves d’lnsectes. —- J. nn Joaums. Description d'un Microlépidoptère nouveau, nuisible au Vanillier et provenant de l’lle de la Réunion. -— A. Cnonwr. De la place à assigner, parmi les Longicornes, au genre Tctropiopsis. Description d'un Longicorne nouveau du Nord de l'Algé1·ie. — M. Pic. Description d'un nouveau genre d'Elmides, de Tunisie. — E. Llmr. Note sur l’appareil respiratoire trachéen des Aranéides. — L. Vuinn. Note sur Phrealcia brevipalpella Chr. — N° M: Cu. Onenrnun. Sur le Biston Hûnii Ch. Oberth., hybride appartenant à la tribu des Phalénites. Aberration de Melitœa didyma Ochs. et de Mali- q tœaPa1·thenie Blés. — L. Bsm·:1.. Note sur les Paussus du l Nord de l’Afrique et sur les espèces du groupe de P. comutus Chevr. — J. ns Jomnus. Description de trois Lépidoptères de Cao·Bang. — A. Fwvst. A propos de deux Staphylîuides décrits par M. E. Assur.: on Psaum. — J. Bouncsois. Notes sur quelques Podistrina et description d’une espèce nouvelle
v·· [B6 - . de l’Algérie. — E. Omvinn. Description d’un Lampyride nouveau . de Bornéo. — A. Tno·r·rEn. Description d·’une nouvelle Ilhopalomyia d'Italie. — M. Pic. Note sur le genre Malthinus. Notes synonymiques. La Feuille desleunes Naturalistes. l900.— Octobre : Cousrawr . Hounnenr. Faune analytique illustrée des Orthoptéres de France (lin). - Notes spéciales et locales. — Novembre : E. BEN0lS'I.‘· Note pour servir à l’étude de la géologie du rdépartement de l’lndre. — L. Gsnsw us Lsuanmàns. Sur les enveloppes ilorales de quelques Anémones. — Cu. Oman- I · ruun. Observations sur la faune anglaise comparée des Lépi- ; · doptères et leurs variations. —- G. ou Rocouieur-Ammsou. Géonémie de Saturnia pyri. — Mwmcs Pmou·rs·r. Nouvelles i stations préhistoriques aux environs de Salins et d’Arbois, — Notes spéciales et locales. Annales de l’A cadémie de Mâcon. 3° série. T. IV. A nnales de la Société d’Emulati0n des Vosges. LXXVl° année. — A. Founmen. Topographie ancienne du département des Vosges. - C. Cx..wno·r. Du progrès en Sylviculture et dans .l’utilisation des produits forestiers. — R. Omv. Des prairies irriguées dans les Vosges. —— J. on Liocomrr. Du régime des eaux dans les hautes Vosges. — P. Cusvimux. Le musée départemental des Vosges. Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims. T. IX. 2° et 3° trimestres. — Anima Guinnsuua. Etudes sur la géographie botanique de la Marne. 2° étude : Flore xérophile de la Marne. — L. Gixnsw un Lamnniànn. Etudes sur la géo- · graphie botanique de la Marne. 2° étude: Le Soissonnais. Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. T. XXXI. — Lm·¤1.r.1¤n. Essai sur l’histoire géologique du pays d’Alençon. —Puannn Fwvsa. · Observations sur les Arénicoliens; anatomie comparée et l systématique. — A. L. Joms. Deux points de nomenclature: Bqnunculus acer, Sonchus oleraceus. — H. Jouw. Trois pois-
— 167 — sons rares à Cherbourg. — P1enn_e' FAUVEL.`Àl'1l’1ÉIÃd_BS poly- chetes recuelllies à Cherbourg. Q Bulletin de la Société des Sciences hùtorsyues et naturelles de l’Yonne. 1899. 53' volume. — Ravm. Découvertes bota- niques dans l’Yonne depuis la publication de la tlore de l’Yonne en 1883. - Penou. Etudes paléontologiques sur les terrains du département de l’Yonne : Céphalopodes et Gasté- ropodes de l’étage néocomien. , Bulletin de la Société des Sciences naturelles ds l’ Ouest de la France. T. X. N° 3. — F. Gauus. Notes sur les Muscinées de Parchipel de Bréhat (Côtes-du-Nord) et études prélimi- naires sur les Muscinées du département des Cotes-du-Nord. — Abbé J. Doumtoue. Fourmis jardinières. — Louis Buneau. Le Lycte canaliculé (Lyctus canaliculatus Fabr.) et les ravages qu’il fait dans les parquets et autres bois ouvrés. — Abbé J. Dommoue. Trois Orthoptères nouveaux du Congo. — Eououn Bocouxen. Pénéplaines vendéennes. Société ¢PAgriculturc, Sciences et Arts de Fanrondissement de Valenciennes. Revue agricole, industrielle, historique et artistique. 1899. Revue générale de botanique. Octobre 1900. -— Eouonn Gem. Sur la tricotylie et l’anatomie des plantules de Phaseolus tricotylés. — Josern Tnoiuls. Anatomie comparée et expéri- mentale des feuilles souterraines. — Lucien Damet. Les conditions de réussite des gretïes. Mémoires de PA cadémie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras. 2° série, T. XXXI. — Abbé Rauaune. Visite aux souterrains- refuges de Naours (Somme). — L. Anunac. Notes sur les origines de la houille.
I • L’Année météorologique à Amiens . (Décembre 1899-It0ve bre1900). I. - Pression atmosphérique. A la Station agronomique d’Amiens, le baromètre a varié, en 1900, de 734'°“‘,5 le 19 février, à 772‘“' le 19 avril, soit une oscillation totale de 37"“°,5. La moyenne de l'année égale 758“,69, inférieure à la normale de O'",31. ‘ Une tempête de l’W, du 13 au 14 février, a interrompu en France les communications électriques d'une centaine de villes. Les mauvais temps. continuent plusieurs jours; une bourrasque du SW accompagne la dépression du 19-20 février. Dans le mois la pression moyenne est seulement de 751"“°,6. Le 14 mai, tempête du NE froissant les jeunes feuilles des arbres. Ci·dessous les principaux résultats mensuels: PRESSION ATMOSPHÉRIQUE (S.-A,). 1 MOIS. -l'°""' mxnui. mmm. i A 9 h. m. Ã mm. mm. Mill. ` : Décembre 1899. 758,76 771 le 3 736 le 29 . , Janvier 1900 . . 759,22 770 les 25,26 743 le 28 V Février ..... 751,64 763 le 15 734,5les 19, 20 | Mars ...... 761,00 771,5les 13, 14 746,5le 19 Avril ...... 760,53 772 le 19 747 le4 l Mai ....... 758,49 765,5les 27, 28 750 le 6 Juin ...... 758,91 764 le 14 753 le 25 Juillet ..... 759,80 765 le8,9,17,18 751 le 2 Août ...... 758,95 768le11,12,13,14 750 les 3, 4 Septembre . . . 762,25 769 le 12 752,5le 28 Octobre ..... 759,98 769,5le 22 754 le 4 Novembre . . . 754,78 763 le 2, 3 741 le 29 nm · inn 5 ^"°°° ‘°°°· · · ’”‘ï"""‘·"° igîrviii. Qiesigîeorêvaer.
`— 469 — II. — Température. La température moyenne de l’année a été de 44°,38 au Parc Saint.-Maur; l0°,53 à la Station agronomique d’Amiens; 40*,60 à Doullens et 9*,64 à Arras. On trouvera ci·joint les observations de Doullens et Amiens. Dans ce dernier poste, on a eu un froid de -—44°,8 le 44 décembre 4899 et un maxi- mum de 36*,4 le 20 juillet 4900, soit une ditïérence de 48*,2. Les saisons ont présenté les moyennes suivantes: Aimé: 4900. Panc Sr-Mann. Aunsxs. Dou4.4.m«s. Anus. Hiver . . .· .· 3*,32 3*,23 2*,47 2•,49 Printemps . ,. 8**,80 8**,99 8**,88 · 8*,03 Été ..... 48*,97 48*,29 40•,50 47*,48 · Automne . . . 44**,38 44*,64 4|*,54 40**,74 Le mois de juin a été relativement chaud. Le 44, le maxi- MOYENNES murmwmzs mnms. (num:) wuzns) |....?.;..| mât;. .'.1‘:4‘l;. **·=*····- ***·=*····· Deeembretw} 3*,46 ·2•,65 0*,40 40**,5 le 5. -44*,8 le 44. Janvier 4900 7**,95 4*,87 4**,94 42* les 47,24. - 6*,5 le 44. Février . . 7**,85 0**,89 4**,37 47**,8 1025. — 7**,8le 40. _ Mare .... I 8*,24 0*,70 4*,47 46* lell. - 3*,5 le 48. Avril .... 45*,45 4*,44 9*,80 25*,6le 24. — 4*lo 27. Mai ..... 48*,67 6*,76 42*,74 28**,4 le 6. +4*,6le 20. Juin ..... 22*,59 44*,66 47*,42 32*,6 le 44. +7* le 28. Juillet .... i26*,42 43*,64 20*,03 36*,4 le 20. +7*,4 le 8. Août .... 22*,88 ·42*,56 I7*,72 30*,4 le 49. +8* le 44. Septembre . 22*,00 9*,65 45*,82 29*, le 46. +4*,4 le 7. Octobre. . . 45*,60 7**,44 44*,37 |26* le 8, 6. +4*,6 le 23. Novembre . 40*,82 4*,63 | 7*,72 47*,8 le 4**. -4*,2 le 42. 1 ^*****° ‘°°°· ‘“°·*‘îl 5‘É·°' ,‘°°·*° leeâiiliixet. îielîdëïisegll
— 470 -· · MOYENNES rrurmrmuzs xmms I (mmm) (mmm) | . MOIS m-mam 4 i |...:’.°J... ...£’.â'.... .'.§‘§·l;. ~-=*~···- ¤~*··*·=··- Décembre 99 3**,90 -2**,5I 0*,70 42** le 6. -42* le 44. - Janvier 4900 4*,54 0*,54 2*,54 44•,5le 3. -8* le 44. Février . . . 8*,24 0**,46 4**,48 48* le 25. —40' le 40. Mars .... 8**,80 0**,47 4*,64 45*,5 le 44. -4e le 48. Avril. .... ‘44*,80 3**,42 9*,44 26** le 24. —2•les27,28. Mai ..... 49**,16 6*,06 42*,94 30* le 6. 0** le 20. ` Juin. . L . . 24**,48 44**,25 47*,74 35·• le 42. +8* le 28. Juillet .... 28*,45 43*,47 20**,96 39** le 25. ;|—6** le 5. Août. .... |27°,32 42*,35 49**,83 34*les47,49, +6* (3 fois). Septembre. . 23**,45 7*,05 45*,40 30* le 46. +3** (2 fois). Octobre. . . |6**,35 6**,49 44**,27 27* les 8, 9. 0* le 23. I Novembre. . 4|**,46 5*,02 8**,24 47* le 4**. 0* le 44. · A ^****** *9**- I**°·‘** ***9 *°°·°° le asaiiiarei. reitïeliies mum atteint 32*,6 à Amiens; le lendemain on note 35* à Doullens. Au Parc Saint-Maur, 30*,8 le 44; à Arras, 34*,8 le 42. Sur le sol gazonné un thermomètre a marqué 45*,7 le 44 et 45* le 42, à la Station agronomique du Pas·de·Calais. Le mais de Juillet est remarquable par sa haute tempéra- ture: à Paris, la moyenne qui est de 24*,78, dépasse de 3*,58 la moyenne normale. Dans la journée du 46, le thermomètre a marqué 30* à Tunis, 35* à Limoges, 36*7 à Paris. Le 47, il y a un maximum de 36*,5 à Bordeaux. Le 48, on observe 38* à Biarritz, et le 49, 38*,7 à Nantes. Le 20, nous Avons . 36*,4 à Amiens, tandis que M. Renou releve au parc St-Maur un maximum de 37*,7. Depuis 450 ans ce nombre a été rare- ment atteint ou dépassé : ' · 39*,0 le 20 Juin 4755. 38*,4 le 8 Juillet 4793. 38*,4 le 49 Juillet 4884.
— 171 — Au lieu de 223 heures de soleil, Vhéliographe en a compté . plus de 300. . « Ce que ce mois a oifert de plus remarquable, écrit M. Renou, c'est l'intensité des rayons solaires. Nous avons observé, à 2 h. du soir, avec un thermomètre â mercure à boule verdie, posé sur des gazons desséchés, 7 0°, 69° et 7522, les 16, I 9 et 27. Je ne croyais pas que de tels chiffres puissent etre observés en dehors du Sahara où ils doivent étre·d'ail- leurs bien rares. « La grande intensité de la radiation solaire aproduit des températures tout à fait insolites dans la Seine et la Marne; cette dernière `a atteint 28°,38 le 25 dans l'après-midi ; d’après les observations de M. Jaubert à la Tour S‘-Jacques, la Seine a atteint 2'1° le matin ; elle a dû par conséquent offrir dans la journée la méme température que la Marne. ' Je n'avais jamais vu jusqu’ici la température de la Seine s’élever aussi haut ; je l‘ai vue à 27°,1 en juin 1858 ». Dans l'année on compte 55 jours de gelée, dont 20 bn décembre, 7 en janvier, 11 en février, 14 en mars, 2en avril et 1 en novembre. La moyenne dàzme a été 24 fois égale ou inférieureàzéro. La période la plus froide a présenté un mini- mum de — 11•,8 le 14 décembre à. Amiens, et- 13°,3 à Arras. I ` III. — Pluie, État hygrométriqne et divers. On trouvera dans les tableaux ci-joints l’état du ciel, l'humidité relative, le nombre des heures de soleil et des jours de pluie, ainsi que les vents dominants. Le service météorologique est en soutfrance depuis plu- sieurs années: la réduction du crédit vole par le Conseil général n‘a fait qu'augmenter la désorganisation des postes pluvio- métriques. Les observations n’ont pas été faites régulière- ment à Quend, Aigneville, Conty, le Paraclet etBeaucamps· le-Jeune. Nous donnons les résultats obtenus dans 11
— 172 — ÉTAT Bmw WW-m·· mwr rwn: A mms. MOIS- "“£‘°‘ "E. . W- 9 h. m. l ÃmlOI`l· AIT!] i 0 h. mi ` | I h. n. ,,,,,,_ Décembre 99 69,6 , 54,0 39,9 95,97 57,2 15 Janvier 1900 81,6 · 35,0 35,6 96,16 72,1 22 Février . . . 72,4 l 60,0 66,1 96,90 88,7 21 Mars . . . . 77,0 99,0 88,9 91,80 24,3 14 Avril .... 58,0 l 212,0 182,4 77,96 21,7 11 Mai ..... 59,0 2|1,0 202,2 73,00 50,0 10 Juin ..... 61,0 204,0 199,4 76,50 55,6 12 Juillet .... 38,7 304,5 308,4 65,64 35,5 9 Aoùt .... 55,8 213,0 210,7 73,55 ` 81,2 14 Septembre . 47,0 214,5 214,8I 76,33 40,6 8 Octobre. . . 63,8 ‘ 110,0 129,9 83,45 74,0 16 Novembre. . 82,6 t 35,0 33,0l 87,93 57,2 15 l h. h. E mm. Année 1900. 63,9 *1752,0 1711,3 82,93 658,1 167 ?__L___L___ï.- NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ M0IS_ DES DIRECTIONS -· _..i"*"’î— » N NW W SW S SE E NE Décembre 99 2 0 8 3 5 ' 1 10 2 Jnnvier1900. 3 3 14 2 5 1 3 0 Février . . . 1 0 10 1 7 2 4 3 Mers .... 12 2 4 4 0 0 9 0 I Avril .... 7 3 12 2 0 0 3 3 a . Mai ..... 6 1 15 1 3 0 1 4 I Juin ..... 2 2 20 2 1 0 2 1 Juillet .... '3 3 13 1 0 0 10 1 Août .... 6 1 11 4 2 0 3 4 Septembre . 3 3 7 4 5 0 5 3' Octobre. . .· 5 2 13 4 4 2 I 0 Novembre. . 5 2 8 4 11 0 0 0 Année 1900. 55 22 135 32 _43 6 51 21
È ê°°*··¤¤=¤•:z~·« . g, ¤;•§<$<6¤6«s«a«.;°.§,É:;§"îî gt%=a¤— gc ¤a ~· " ·· â ¤¤NNN°¤·Q·•q~çg>" E2 .2 ¤ =l ëq.*2.°¤¤¤r>a:> . ÉN s¢¢«¢·§¤;.:·~°'2··"îq·°. a*¤¤¤ un ·¤· ¤oc·¢>,.,,.,$ N Nba ···: -— , s`. eo ww, S80 ¢ Q! cnw ,, 0 É • '·#®~eg; ¤§ E•··,._'Ã:_|`~·•¢:q¤ . 2 g %2;•;,·;~·¢?~=·«r¢:Z`s°.5£ ¤*‘·1<··1 au ·" (lq! _ D 0 • °~¤•¢•5.g«_‘,¢° "É •·••·,,`¢¥°%I` · co " '· ÈÈ §$gÉ•É'Q§"`§;:!:c$`î’!:}‘,°;i· §°q·°@·Q.° ÉV î ··*·=·>«=·¤·» sg °|..: —- · Z'S · a°Naa¤~c·œ —‘ l·' Q. *•¢.` ç" n E¢v— *····~ ·..°î ¤·• za ,.. ëî ·¤·«>‘«î‘2:".g=·¤¤“-····»« §.·;,;-· R S c°`* #587:6 gg 8 É · " " I S ‘ É°'..*°¤¤··•=oœ ' -'='·s E··¤·r~°`arî"*Q"·"!:·°l°!·'î. °¢‘•~·•~·•o|·¢¤0 ° =l` ‘Q\@';î"‘°‘d.$$@In§É'***E• gm ····.·. °'•°<Na¤¢1m,n ogüwzn · " N :§|1\ B F D o ' 4a g'?•5N···~¤—:•>;~c,°n ï—·——· • *'*¢•~..,`.__°‘Lq¢N 'c · a =«3ë E'·ë·‘î‘ë'8ë·’:·S·:2x~—=··=·~*â··r‘·ÈZ’:°;?·‘î"* ° <v ¤¤·~••1—m ,..°,l`I`B N vewe E .- S""..·@§_·*®a¤œ . 2 _§E, E¢·¤·4·¤î.~’«;,;°,f}'_:;°ï°î"î*°. a•·*1Q¢¤c gb É _ *' ~·•N§ ° » É È *·•·•~··°€·`LÈ,|§1¤¤¤c¤ç~ · . É .-2%::; “'3ë·*S2g~z·»··—~5¢r·ac: â§}°*‘*"1¤°¢ E â ¢·s•¤—m:,,, âggëâ Bâ 0, , . ———- ¤ ¤>E°î“2.°°•¤œ·n· . '¤ Es" E;°=$*:¤66§‘:?°.È`3:"·°ï Eq°‘l"1°t él Q cc 2°°"‘*"¢N¢b<s•;g@É; E güœ EQ En à¤i~•·¤¤·•¢«c.,;`,_ ` ‘·”; ·• ,* sg·$«·î.;N·,:_;,; · ·*L'ï a·;·q¤¤·¤ ém , jh ¤>¤¤o~•«>«,.·>.,,.îâ3g° Eo¤"‘El: m °‘ ~•-$ n- gg _. E g ·é·`.¤1<~··——·«>«— . ig, E;·>’gw'JJ.*5';§:,L;ï°ï EÈÉÉQ Q1 I cr; °*=¤Nœmm,¤,,`,2g~9 Eîgzzgg _î__ ____ ~•¢·q ' · · ·. · Q .. "·•··. w , ·.'•~·,·_. ••· · Z" 2·«·~··ZZ"·¤>·¤; TQ" · ©..g ,Qh•· .,"""·u .g:` ' _. E ··.,Q Ia Q , zs E,¤>,•>2:···· 2 $E· · ·[¥`= §;¤°°=1'°·î·=É==E kazë • I-: >§;·;.¤E,<: ,9,, »g· *0 °’·= ¤~·ës<zë'=·5%==· ~ë`îl*.>`â " ~·-av-a UJOZ :¤_·m` Ã
— 174 4- stations. La moyenne générale est égaled 679**; nous avons eu 616**,4 en 1899 et 591**,8 en 1898. Gi-dessous, pour le département, les hauteurs saisonniéres de pluie des six dernières années: · A Snsom. l895 I806 INI 18% I890 1900 Moyennes llllll. mm. lill!}. IIIIII. Illm. IIIIIL DIL Hiver ........... 121,7 121,7 164,2 147,4 176,6 229,4 180,1 Printemps ..... 116,4 112,1 150,3 185,1 162,6 83,9 135,0 Eté .............. 218,7 156,8 223,0 140,5 115,2 155,0 188,2 Automne ...... 177,7 317,5 112,7 118,8 162,0 210,7 183,2 mm. Ilm. lill]!. IIIIII. mm. IIIIII. IIIIII. Amis .......... 634,5 708,1 650,2 591,8 616,4 679,0 646,5 IV. — Journal météorologique: les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers. DÉCEMBRE. — Le 2, j’observe des épis d’orge, cultivée comme fourrage. 3. Givre dans la matinée. A 8 h. 45’ s. bolide très brillant laissant une trace lumineuse. 10. La sécheresse est heureusement terminée. A Coigneux, la source de l’Authie est tarie; Vétablissement des Pères de Dom Bosco, à Rossignol, manque d'ean depuis 4 ou 5 mois. ‘ 12. On patine à la Hotoie. _ I 13. Grand halo lunaire à 7 h. 1/2 s. 14. Petit grésil suivi de verglas. · 15. Forte gelée. Brouillard épais le matin et le soir. Le · canal est pris à Amiens, un peu en aval de l’Ecluse._A Macon, on patine sur la Saone qui est gelée sur une longueur de 3 kilomètres. ` 16 et 17. Givre très intense. Nos boulevards et jardins sont poudrés à frimas. Les boules des symphorines paraissent d’un blanc jaunâtre.
- 175 -·· 20 et 22. Verglas rendant les chemins très glissants. Sur des feuilles de fusainj’ai recueilli des glaçons pesant 2 gr. 8. 26 et 27. Petite neige fondant rapidement. Les céréales ont soulfert de la gelée; quelques champs sont mémes à ressemer. Les orges ont été bien éprouvées. JANVIER. — Nuit du A au 5. Eboulement d'un pan de falaise à Mers. 7. Pluie avec neige à l/2 fondue. IO. On entend crier les merles de la rue de la Pature. 15. Grésil et petit verglas. _ 20. Il y a une épidémie d‘intluenza à Londres et Boulogne- sur·Mer. La grippe règne aussi dans Amiens. A Rouen, les élèves de l’Ecole Normale et du Petit-Séminaire ont été licenciés. · 29 et 30. Un peu de neige fondante. Les prairies artillcielles ont bonne apparence. FEVRIER. -— Neige le l, 6Q il et 43. Pluie avec grésil le 14; neige le 15. l8. Le merle aime pour la 1" fois. i 22. Premier chant du pinson. A Hangest-sur-Somme on lui fait dire riquiquibatiscui; les gens du Santerre entendent ripipiripipiouparion, ce que les Berrichons traduisent par ranplanplanplanlachicorée. 23. Réveil des chauves-souris. 24. Bourgeonnement des sureaux, lilas, symphorines et · groseilliers. Les Saules pleureurs ont des feuilles de 2 centi- mètres. Les noisetiers sont en pleine floraison et montrent partout leurs barbisetles (1). ` (A suivre). H. Ducnwssov. (I) Nom vulgaire des chatons males.
— 176 - w OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUBS. Station agronomique d' A mien:. — Altitude 34". Décembre 1900. È nhtinouzrnk. IP8R:;RB E É È 2 Eg È É É É stmmnculs. "" ‘“‘“""‘ 5*;.* â a·= = 2 _ 1 52,5 753,5 4,5 4 85 0,3 N .W. 10 0 Petite pluie le soir. 53,5 757,5 4,0 4, 84 E. 10 0 3 55 758,5 1,8 12, 96 1,0 E. 10 0 Pluie nuit et soir. 4 52,5 754 4,0 14, 98 8,7 W. 10 0 Pluie lo nuit. 5 5l 754 10,0 15, 98 16,5 S.W. 10 0 Pluie tout le jour. 6 45,5 757 10,0 12, 80 5,8 W. 5 l, Pluie le soir. 51 764,5 6,2 11, 89 0,2 W. 8 | Petites averses. 64,5 766,5 2,2 9, 92 S.W. IO 2, 64 765 5,0 10,5 86 3,8 S. 10 0 Pluie la nuit. 1 65 768,5 7,4 10, 95 N.W. 10 4, ‘ 11 65 768 1,2 9, 90 S. 10 0 12 65 765,5 5,0 1l, 82 S.W. 10 0 A l3 62 765 7,0 9, 84 5,5 W. 10 0 Pluie. 14 65 769 4,0 10, 94 W. 5 6,3 15 66 768,5 5,0 8, 82 S.W. 10 1, I6 67 771 4,0 10, 85 W. 0 6, 17 65 771 2.5 5, 86 S.W· 10 2,3 1 63 764,5 1,6 8, 78 0,9 S. 8 0 Pluie ln nuit. 1 61 766,5 3,8 8, 94 W. 10 5. 55,5 766 ·1,5 10, 78 5,3 S.W. 10 3 Pluie le soir. 1 55 760 4,2 10, 72 1,5 W. 0 4, Pluie la. nuit. 60 763 3,0 8, 94 W. 4 6,3 3 57,5 759 2,0 8, 89 0,3 S. E. 0 5.3 Pluie ln nuit. 4 58 764,5 2,4 8,0 94 S.W. 10 0 IT 762 764,5 4,0 8,· 88 S.W. 5 4 758 762 2,5 9, 76 0,9 S.W. 10 0 Pluie le soir. 49 758 5,0 ll,5 97 4,2 S. 10 0 Averses. . . 45 75l 7,0 9,0 94 5,6 S.W. 10 0 Pluie. 9 51 755,5 2,0 8, 88 0,2 W. 0 4,3 Pluie. I 43 755,5 3,0 11,6 96 1,8 S.W. 10 0 Pluie le soir. · l 41 745 6,5 7,5 98 2,6 S. 10 0 Pluie. . Total de ln pluie en millimètres : 65,1 Abréviations et observations: B. Bonrrssque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclslr. - Gl. bl. Gelée blsnche — Gr. Gréte. — Ng. Neige. -· Or. Orsge. — Ton. Tonnerre. — La tempérsture de ls Somme est prise à 6 ts. du matin et il 6 h. du solr. -— L`ètst du ciel, ls dlrectlon du vent, 1*6tnt hygrométrlqne sont observés à 9 ln. du mstln. — L’étst du clel est mesure de 0 à 10, en dlxümes de nébulostté. — Les heures de solell sont mesurées svec l‘1161log·nphe de Csmpbell. l
1 1 . · ·1 1 llll DE LA SOI`lE'lE |lNNÉE’llE Nilllll FRANCE BULLETIN ··~ >• SUB!. N° 33/1. - Février 1901. - 30* Année. - T. XV. Anassssn: l.es Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la 4 rédaction du Bulletin, à le Président de la Société, à Amiens. l Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à il. le Dr Srmaux, rue S*-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement ai tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d'échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 12 Janvier 1901, p. 177. - Note botanique par M. V. Bnannxcouar, p. 178. — L‘Année Météorologique 11 Amiens, par M. H. Ducnwssov, p. 179. —— Ouvrages reçus, p. 186. — Observations météorologiques, p. 192. EXTRAIT llE8 Plill0È8·VEll|lAl|X. séance oanéaam nu 12 nuvian 1901. ` Présidence de M. GONSE, Président. » Coanssronnaxcs : 1° Le Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts (service des échanges internationaux) annonce l’envoi d’ouvrages venant de Suisse, de Belgique, des Etats-Unis et du Mexique. · 2° La Société cntomologique de Belgique lait part de la mort de M. de Sélys-Longcliamps. M. le Président exprime tous les regrets que vient de causer à ses amis la mort de M. Io D' Lenoël, Directeur 1 honoraire de l’Ecole de médecine etde pharmacie d'Amiens, premier adjoint au maire de notre ville. Le D' Lcnoel était membre fondateur de notre Société. g M. V. Brandicourt signale la végétation luxuriante, sans É 30** Année. 12
' 2 ` — 178 — ‘ 4 î être cependant très variée, qui s'est développée sur des tas É de phosphates près du barrage de la Chaudière à Amiens. ` M. l'Abbé Dequevauviller nous adresse pour le Bulletin · une note sur « les Pommes à cidre ». M. Spineux donne lecture du compte rendu tinancier pour h l'annéc 1900. ll cn résulte que notre situation financière est A prospère. Les comptes sont approuvés et des remerciements · sont votés à notre dévoué trésorier. ll est ensuite procédé au renouvellement du bureau pour 1901, qui se trouve ainsi constitué : MM. Gonse, Président. Carpentier, Vice-Présidentà Brandicourt, Secrétaire. Choquart, Secrétaire-Adjoùit. l · Spineux, Trésorier. Ledieu, Bibliothécaire. Z ` ` " Le Secrétaire, V. Bnaunioounr. Note botanique. Depuis quelque temps déjà mon attention avait été attirée par une belle toutfe de verdure placée sur une corniche dominant les batiments du Séminaire, le long de la rue _ Jules Barni, à 10 ou 12 mètres de hauteur. .l’ai profité des travaux d'installation de l’éclairage électrique pour me pro- curer un échantillon de la plante qui m’intriguait. J'ai été assez étonné quand l`ouvrier électricien, qui avait bien voulu aller herboriser à ma place dans ces hauteurs, m’a apporté un beau pied de Polypodium vulgare, composé de frondes très vigoureuses. La découverte de cette plante me parait d’autant plus intéressante que je ne connais pas le Polypo- dium dans les environs immédiats d’Amiens.
- 179 — i Sur les murs du meme établissemen., qui longent la rue du Blamont, se développe une tlore rudérale assez abon· dante, mais qui ne présente rien de remarquable. La plante la plus intéressante est l’Erigev·on acre, aux petites fleurs d'un violet pale. .l’ai également remarqué une fougère (Polystichum Filiz- _ mas) poussant entre les briques du pilastre dela grand’porte , de la gendarmerie, rue Saint-Dominique. Les petits jardins situés aux abords du pont de Beauvillé m’ont fourni, au mois de juillet, une plante dont il sera intéressant de surveiller la réapparition l’année prochaine. C'est le Lactuca xaligna, avec ses longues feuilles lancéolées caractéristiques. Pour terminer mon herborisation dans Amiens, je signa- lerai, par contre, la disparition du Scolopcndrium 0/`/icinalc qui avait élu domicile dans les joints des pierres du pont Piperesse, sur le canal des ltainchevaux, et qui, depuis de longues années, égayait de ses feuilles luisantes d'un si beau vert le vieux pont de pierre. Les ingénieurs ont passé par là : ils ont fait rejointoyer le pont et la Scolopendre a péri sous la truelle des maçons. · Disparu aussi, et de la meme façon, le Corydalis lutea dont les gentilles lleurs jaunes égayaient naguère un vieux mur de la rue Masclef. i V. Balmoicovar. L’Année météorologique à Amiens (Décembre l899·l|ovembre 1890). (Suite). MARS. - Gibouléesle l, 2. W _ 3. Floraison du Gornouiller. On vend des Perce-Neige. i ll. Primevères et violettes en fleurs. ` ` 5
.. [80 .. l5. Au Jardin botanique sont fleuris le Safran printanier, la Bruyère précoce, le Bois joli, la Nivéolc du Printemps, le Tussilage blanc, l’Hellébore vert, l'Eranthie d’Hiver et l’Hé- patique trilobée. l7. Neige abondante de H heures à midi. 20. Saules en fleurs. · 25. Dans la garnison d’Arras il y a eu l3 décès par une · épidémie de méningite cérébro·spinale. ‘ 26 et 29. Neige fondante et averses de grésil. 30. En fleurs, au Jardin botanique, les espèces suivantes : Scilla bifolia et Alyssum spinosum. Début des Narcisses jaunes. . Les gelées ont retardé la végétation et' les semailles de printemps. AVRIL. — 1. Ficaires en fleurs sur les talus du chemin de fer. 3. Arrivée des Hirondelles à Hangest-sur-Somme. ` 4. Arc-en—ciel à 7 h. 50' m. , 6. Chant du Rossignol., _ 7. Vu des hirondelles près du boulevard de Beauvillé. _ 9. Beaucoup d’hirondclles à la Hotoie; un jardinier me dit en avoir vu sur le Bassin depuis le 3. l2. Floraison des Populages et des Pàquerettes. Au Jardin botanique je note parmi les plantes fleuries: Prunus myrn- bolana, Muscari raccmosum, Cochlearia 0/`jïcinalis, Doronicum caucasicum, Saxi/l·aga crassi/`olia. H. Début de la floraison des Péchers et des Mahonins. Dans les jardins, le Forsythia, la Pervenche, la Corbeille · d’argent et les primcvères sont bien épanouis. f6. Floraison du Groseillier sanguin. 20. Le boulevard Carnot est bien vert. Les poiriers précoces commencent à fleurir. Premier chant du Coucou.
- l8t — • 24. Le Prunus trilo/za des jardins du Cirque a les branches couvertes de belles fleurs roses. 25. Arrivée des Martinet:. 26. Floraison générale des poiriers et de l'Arbre de Sainte Lucie. La Persicaire a des tiges de 1 mètre. 30. Feuillaison des Tilleuls. Floraison des Bouleaux, des Erables planes et des Lauriers d’Apollon. MAI. — L Pleine floraison de la Giroflée des murailles. · Début des Lilas. Quelques pommiers sont fleuris, notam- ment le Caville blanc et le grand Alexandre. Au Jardin v botanique, sont en lleurs les plantes qui suivent: Nivéole d'été, Muscari odorant,Consoude tubéreuse, Trolle d'Europe, Epimède des Alpes, Poirier du Japon, Coignassier de Chine, Euphorbe d‘0rient, Potentille blanche et Amelanchier à grappes. 5. Le soir, on voit voler Amphimallus sol.stitialis,` ou petit ` hanneton d'été. Floraison générale des lilas. 6. 'l`emps chaud de 2 h. à 4 h. soir; quelques coups de tonnerre à 6 h. t /2 avec pluie forte et un peu de gréle. ll a éclairé à Albert et Abbeville de 7 h. f/2 à 8 h. soir. Un coup de vent, qui n'a duré que quelques minutes, a fait chavirer 3 chalutiers de Berck-sur-Mer. 9. Floraison du Sorbzer des oiseaux. Début du Pastel sur les talus de la Citadelle. 10. Au Jardin botanique on peut étudier le Merisier à grappes, l'Ail des ours, la Jacinthe d'0rient, l'Asph0dèle rameux, le Narcisse des poètes, la Tulipe de Gesner, la Bnglosse oflicinale, l’Aznlée visqueuse, la Pivoine velue, le Géranium des bois, le Diclytra gracieux et la grande Chéli- doine. l I3. Floraison des Glycines. On vend du Muguet à clo- l chettes. M-l5. Dans la nuit, forte gelée blanche: les feuilles de
· —- 482 —· l’Epine-vinette, du Sureaupauaché, et du Hétre pourpre ont été atteintes. ~ A · 46. Floraison des Marronniers, de l’Arbre de Judée et des Tamarix. . 22. Visite au Jardin botanique. Sont fleuries les espèces suivantes: Iris pale, Iris écailleux, lris de Germanie, Aspho- dèle jaune, Gazon d'0lympe, Aspérule odorante, Pivoine en arbre, Bugle rampante, Consoude officinale, Aucolie des . Jardins, Violette cornue, Stellaire des haies, Poteutilles et Véroniques. — 24. Les haies d’aubépines sont toutes blanches. Les champs calcaires ont des céréales bien maigres, au milieu desquelles se dressent les Adonis d'été. A Boves, nous faisons des gerbes avec les rameaux fleuris du Genet à balais. 26. Floraison de la Saxifrage granulée et de l’0rnithogale Dame de onze heures. Dans les jardins, les pivoines écarlates, A les premières roses, les chèvrefeuilles, les pavias rouges, les boules de neige rivalisent de beauté. 34. Floraison des aillots (Iris pseud0·Ac0rus) dans · les marais de Saint-Maurice. · La végétation des blés est languîssante. Les avoines soutl`rent de la sécheresse. Les betteraves laissent à désirer. JUIN. .— 2. Tonnerre lointain au Nord d’Amiens. De 4 h. 4/2 à 6 h. 4/2 s. Orage à Rue et Forest-l’Abbaye. A 5 h. il tonne aussi aux environs de Doullens, où il tombe un peu de grêle. Une femme a été tuée par la foudre, dans les champs de Mézerolles; ses épingles à cheveux ont disparu. A Rozières, ’ il y a 2,000 fr. de dégats au clocher frappé par le tonnerre. 3. Feuillaison de l’Ailante glanduleux. ‘ _ 5. Floraison du Robinier faux acacia. Les belles grappes odorantes s’épanouissent en 2 jours. · 6.'Les abeilles butinent sur les sainfoins. Les verdures sont de petite taille, à cause de la sécheresse du printemps.
.— 183 — . Il y a des champs·tricolores où dominent les bleuets, les coquelicots et les Anthemis. · 7. Floraison du Lis de Saint·Bruno, de la Grande Margue- rite, des sureauxet de Spiraea aruncus. 10. A 9 h. 1/2 du m., tonnerre à Beaucamp·le-Jcuneî 12. Vent du SE. Temps chaud. Il tonne à Forest-l’Abbaye de 7 h. à9 h. m. et àBeaucamp de 1 h. à 2 h. s. 13. ll tonne au SW, d'Amiens de 1 h. 20’ à 6 h. s. ‘ 14. Floraison sur les murailles des Gueules de lion. 20. Orage du SE,_à Forest·l'Abbaye, de 2 h. 1/2 à 3 h. 1/2 s. 21. A Gagny, floraison au clos de l’Epînette, du Noah et de l’0thello. Le Canada et le Clinton sont moins avancés. _ 29. Floraison des tilleuls et des Lis blancs. JUILLET. — 1. Pendant une herhorisationau boishfarotin, j'ai entendu tonner à 5 h. s. près de Laboissière. _ 2. — Tonnerre à 5 h. 20’ à Amiens. Petit orage à Moreuil ‘ de 5 h. 25 à 5 h. 45', avec pluie de 19"“ 8. 3. Au Jardin botanique, fleurs blanches de Phalangùtm Lîliago, Achillea Ptarmica, Itea virgùtica ; fleurs mauves de Stalice plantaginea, Knautia arvencis, Scabiosa caucasica; fleurs rouges d’Anagallis rubra, Monartlia purpurea, Cen- thranthus ruber ; fleurs jaunes de Lysimachia vulgartls, Cerintlte major, Tanaœtum vulgarc; fleurs bleues de la bour- raclîe et du Pied d’alouetto; fleurs saumonées de Collomia grandi/lara et d’Asclepias syriaca. 1l. On sent l’odeur désagréable des fleurs de l’Ailante glanduleux. 12. Éclaîrs de 8 h. 1/2 à 10 h. s. au sud d’Amiens. Tonnerre lointain à 9 h. 1/2. On commence à faucher les seigles. · 16. Température tropicale. Orage à Lille, du SSW, de 5 lx. 20’ à 6 h. s. A 11 h. il éclairait au SW. A Amiens il a tonné de 3 h. à 4 h. 1/2, à 7 h. 50, à 9 h. et à minuit. Un
— 184 — orage à grêle a causé quelquesdégâls à Mailly (45,000 fr.), Colincamps (28,000 fr.), Senlis (25,000 fr.) et llédauville, de Parrondissement de Doullens. Les pertes sont importantes dans les cantons de Seclin, Lens, Carvin, Lannoy et Pont- à·Marcq. 18. Floraison des œillettes. On arrache du lin près d’Arras. Dans les entailles, tleurissentlcs beaux Nénuphars blancs. ' 21. Floraison des Catalpa. Eclairs le soir, au SE, de 8 h. à 11 h. 26. Il tonne du coté de Boves, vers 8 h. 1/2 s. Pluie d’orage à Amiens, à 10 h. s., pendant quelques minutes. 27. Journée orageuse. Il tonne à Amiens de 5 h. 1/2 à 6 h. 1/2 du m., à 10 h. 1/2 m. Deuxième orage de 5 h. à7 h. disparaissent vers le nord. Eclairs de 11 h. à minuit. Il est tombé de la grêle dans l’arrondissement d’Abbeu:'lle. à Pendé, Estrebœut', Nibas et Arrest. 28. Oragella nuit, du SSW, vers 2 h. 1/2 m. Eclairs le soir à l'W. 29. Tonnerre et pluie de 6 h. à9h. 1/2 du m. Orage à Moreuil de 6 h. 50' à 7 h. 1/2 m. _ 30. Floraison du Jasmin de Virginie, du Mélilot blanc, de L la Digitale jaune et des Roses trémières. AOUT. — 1. On fauche les avoines aux environs de St—Just. g 3. Arc-en-ciel à Barbizon vers 6 h. 1/2 s. l 7. Il tonne au SW de Barbizon à 6 h. 1/4. 10. Tonnerre à 4 h. 1/2 s., pendant une promenade au l Chaos d’Apremont. 12. Une centaine d’Hirondel|es à ventre blanc se rassem- blent sur les fils télégraphiques. 16. Tonnerre lointain, du coté de Fontainebleau, à4h.1/2s. 17. A la Station agronomique d'Amiens, orage de 8 h. à 9 h. 1/4 s., avec vent d’ouest. 19. Temps orageux. Orage à Amiens de 5 h. à 5 h. 40’ s. I
- ]85 .. et de 6 ln. à 8 h. 20’, allant de l’W à l’Est. Le tonnerre est i tombé sur le he1l`roi d'Arras et a incendié un moulin à Aix- Noulettc. ` 20. Orage à Barbizon de 5 h. 40' à 7 h. 1/2 m., de 9 h. à 9 h. 1/2 venant du SW. De la Caverne des Brigands j‘observe un 3° orage de 3 h. 45’ à 4 h. 1/2 s. 22. Arc-en·ciel à 4 h. 1/2, pendant une course à la Mare aux Evées. 24. Tonnerre à 5 h. s. et éclairs à 8 h. 1/2 s. à Barbizon. 25. Beau coucher de soleil, avec crépuscule magnitique, observé de la Villa Madeleine, où nous passons nos vacances. Petit orage à Amiens de 3 h. 50’ à 4 h. 1/2. 26. Tonnerre lointain de 8 h. 40’ à 9 h. s. à Barbizon. 27. Ciel noir du S W à S E. Orage de 3 h.1/4 à 4 h. s., restant au sud de la foret. Eclairs dans la soirée. ‘ SEPTEMBRE. — Beaux couchers de soleil, sur la plaine de Bière, le 4 et le 7. 15. Départ des premières hirondelles, à Amiens, d'après le Progrès de la Somme. ll y a beaucoup de fruits à noyaux, prunes et pêches. 17. Arc-en·ciel très bas à 2 h. 1/4 s. Tonnerre à 2 h. 1/2 et à 4 h. 18. Eclairs à 8 h. s. Orage de 3 h. à 10 h. s. 23. Eclairs toute la soirée du SW à N E, jusqu'à 11 h. s. Vendangc des petits clos de Chailly. 24. Eclairs à Melun et à Barbizon de 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2 s. 30. Il y a des inondations dans le midi. La plus grande partie des marronniers sont déjà dépouillés. D’après les ` analyses de M. Pagnoul, les betteraves à sucre ont une densité moyenne de 7•,38. OCTOBRE. — 1. Maturité à Gagny des divers cépages: Jacqnez, Canada, Clinton, Othello et Noah.
.. 433 .. ' H . Le Canada _est tout à fait mûr. L’0thello peut encore attendre 8 jours avant d'étre vendange. Dans les grappes incisées les raisins sont plus beaux. 42. Expérience de coloration artiticielle, avec l5 variétés de Dahlias et les beaux plumets du Gyncrium argenleum. Effets obtenus très gracieux. 17. Arc-en·ciel à 4 h. 20’ s. 27. Arc-en-ciel à 7 h. l/4 s. Grésil de la journée. · NOVEMBRE. — 7. M. Choquart a observé une Hirondelle de cheminée, rue de l’Amiral-Courbet, à Amiens. H. M. Deneux a fait 6 pièces de vin de Gagny, d’un goût agréable. · ` ` H. Dccnaussov. _ Ouvrages reçus : (1) I Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série, I 3° volume. l899. ·- Baom. Le Ssmicuat. Catalogue des Coléo- ptères de la famille des Carabiques recueillis dans le dépar- _ · tement dc l'0rne. —Hi·:1vm Jonas. La Baleine de Querqueville. ‘ —- L. J. LEGER. Perloration de racines vivantes par des rhizomes de graminées.‘— Abbé A. L. Lenco. Coup d‘œil · sur la faune des Vertébrés du département de l'0rne. — l 0. Lucarne. Dissémination et implantation du Wscum album sur le Pinus .sylve.m·is. - L. Conmàar:. Sur la llore des landes , de Lessay.—F. Giuou. Théorie anatomique de Vanomalie des tiges chez les Dicotylédones du groupe des Cyclospermées. (I) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer l'inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception.
-— 187 — — Rime Cnsvmzi. et D' Pom-:·1·. Un· singulier Pseudelminthe (Ifadules de Patolles). —- T. Husuor. Le dessin `d’histoire naturelle par l’illustration des livres. Bulletin scientqîgue de la France et de la Belgzyue, publié par Amman Gumn. T. XXXIII. — L. Bonnns. Contribution à. l’étnde du système nerveux sympathique sus-intestinal ou somatogastrique des Orthoptères. -— G. Dlmnonx. Recherches sur les Aphroditiens. ~— L. DoLLo. Le pied du Diprotodon et l'origine arboricole des Marsupiaux. —G. Gnnnen. Recherches sur le nombredes feuilles carpellaires qui entre dans la constitution du Gynécée des Crucifères. Recherches morpho- logiques, anatomiques, systématiques et tératologiques sur _ les Ihymalaea des environs de Marseille. — A. NALEPA. Diagnose d'E'ri0phyes passerinœ nov. sp. — G. PÉREZ. Sur un Epicaride nouveau, Crinonzîscus equitans. — P. STEPHAN. Recherches histologiques sur la structure du tissu osseux des Poissons. La Feuille des Jeunes Naturalistes. — l900. Décembre: D' W. Wotrensronrr. Revision des espèces de Tritons du. genre Euprbctus Gené, suivi d’un aperçu des Urodèles de la région paléarctique. — Pu. Dnurzrmsmne et P. Dunoucnoux. Faunule malacologique des environs de Saint-Malo. — E. R. Dunois. Note sur. l'habitat des Pseudo-Névroptères de la , Gironde(suile). — Notes spéciales et locales. — l90i . Janvier: D' W. Wonrensronrr. Revision des espèces de Trilons du genre Euproclus Gené, suivi d’un aperçu des Urodèles de la région paléarctique du Sud—0uest(fin). — Pimmn Fwvsn. Les variations de la Faune marine. — Msuiucz Pinourer. Nouvelles stations préhistoriques aux environs de Salins et d’Arbois (lin). — Notes spéciales et locales. — Février: Piennn Fauve;. Les variations de la Faune marine (tin). — lllnumcu ’ Plc. Sur le groupe Podistrina. — Abbé P. FOURNIER. Note pour servir à la flore bryologique de la Haute-Marne. — H. Mmret. Liste des coquilles marines, terrestres et d’eau i
— t88 — ' douce recueillies aux environs de Cancale (suite). — Notes spéciales et locales. Bulletin de la Société botanique de France. l899. — N° 8: Cn. Fnauwr. Henri Léveque de Vilmorin. — o’Ann.w¤0m·. Notice sur MM. Emery et Viallanes. - Fmnaur. Notices sur MM. Tempié, Leutwein de‘Fallenberg et Legrelle. — M. on Vit.- uonm. Sur un chene hybride (Quercus Phellos >< rubra). — Ganoocan. Note sur la llore du mont Kosciusko (Australie méridionale). —F1.icn1:. Lettre à M. Malinvaud sur le Goodeyra repens dans l’Yonne. — C1.os. Les tuberculoïdes des Légu- minenses, d’après Charles Naudin. — L. Pnaxcnom. Sur le polymorphisme des Alternaria. — Bonouzn. Notice sur le D' Quélet. — Gmnoeian. Notes sur quelques plantes nouvelles — · de l’Himalaya occidental. — Reza. Charles de l'Escluse et l l’idée de la sexualité végétale. — Jnaurenr. Le Carex punctata Gand. aux environs de Paris. — M. on Vmtonm. Decaisnca Fargesii Franch. — F1m·:·r. Quelques espèces nouvelles du genre Calanthe. — N° 9: Picousmmn. Note sur quelques Parmella du Finistère. — D. CLOS. L‘Agrostis dispar Mich. a-t·il qualité d’espèce ? —- Lassiuonue. Observations térato· ` logiques. — |900. N° 6: BA·r·1·A1vnmn. Hommage rendu à la mémoire de M. Marès. - Liceuic. Deuxième note sur le Saxi- ' fïaga Seguicri. — F. Cmus. Présence en France du Lejeunea Rossclliana Mass. et remarques sur les espèces françaises du genre Lejeunea. — Lurz. Lettre sur les premières observa- I tions recueillies au cours d'nn voyage dans l’île de Corse. — ! Gaouamm. Espèces rares ou nouvelles pour la Nièvre. — F on Boissmv. Un nouveau Staphylca du Japon (Staphylea Fïancheti sp. n.), — N° 7: Disiuen. Catalogue méthodique des Muscinées des environs d’Arcachon et des bords de la ' Leyre à la pointe du Sud. — Barnnoinn. Résultats botaniques de la mission Flamand. — E. G. Camus. Les Saules de la vallée de l'Oise. — Mamnvwn. Orthographe de quelques noms botaniques. — Picovsuaao. Lettre sur quelques plantes
— 189 — du Finistère. — Hmmm Lettre sur un Juniperu: communis anomal. — Hncxsn. Sur l’IIondo des M’pongués ou Enzémazî des Pahouins, espèce nouvelle du genre Dorstenia au Congo français. — Fmsr. Les Orchidées du Japon. - Table générale des articles originaux contenus dans les quarante premiers volumes. ' Société neufchdteloise des Sciences naturelles. ·- Table des matières des 4 volumes de Mémoires et des 35 premiers volumes du Bulletin. - T. XXVI. 1899 : PAUL Gomar. L’An- guille et son développement. — F. on Roussuowr. Découverte . d'un nouveau Diptère. — Louis Romana. Une poche d'Albien dans les gorges de la Heuse. - E. Bauunsnasn et H. Moumu. La série néocomienne à Valangin. — H. Scmuurr. Notice sur l’origine des sources vauclusiennes du Mont-de—Chamblon. La Ruche, Bulletin dela Société d’apiculture del’Aube. 1900. Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière dc l’Aube. 1900. ' Bulletin de la Société d’Apiculture de la Somme. 1900. Bulletin de la Société centrale d’Horticulture et d’Acclima< tation de Nice et des Alpes·Maritimes. 1900. L’Apiculteur. 1900. Journal des Savants. Septembre, Octobre, Novembre, Décembre 1900. Bulletin de la Société enlomologique de France, 19()0. — N° 15: P. ns Pnvsninnorr. Sur la valeur phylogénique et le nombre primitif des tubes de Malpighi chez les Coléoptères. — J. on Jolmms. Note sur quelques Lépidoptères observés par H. Lhotte aux environs de Paris. — M. Pic. Note com- plémentaire sur Cœnoptera (Molorchus) Marmottani Ch. Bris. - J. Bounsxois. Notes sur quelques Malthinus paléarctiques. — L. Biznzn. Descriptiond‘une espèce nouvelle de Nanophyes parasite du Sedum Iëlephium. — A. Rxrrnu. Description de deux Psélaphides nouveaux. — R. Bnowu. Sur les antennes anormales des Hémiptères. —— N° 16 : A. Gizmo. Sur la bio-
- 490 .. logie de Chyliza vittata Meig. — M. Pic. Description d’un `ûtiorhynchus nouveau du Nord de l'Al'rique. — N• I7: F. Tscnrrscmîauvs. Description d’une nouvelle espèce du sous- genre Pscudoderus Seidl. — P. Mmcnn. Sur le rôle utile de Nabis lativcntris Boh. — A. Gmin. Sur un cas singulier de ravages causéslpar Lyctus unipunctatus I-lerbst. — R. ne ‘ Sixers. Les tubes de Malpighi chez les Phasmes. — L. Banni., Description de deux Coléoptères nouveaux du nord de l’Afrique. -— J. Bouneeois. Description d’un Lampyride euro- péen nouveau. —- J .-J. Kinrren. Note sur le genre Prùtau- lacus Kiell`; Description d’un Aulaa: nouveau. — A. Cuonwr. . Description_ d’une Phaleria nouvelle d'Algérie. — J. Vnune- ueuvs. Notes complémentaires sur quelques types de Meigen ` du Muséum de Paris. - R. nv Bnrssoxv. Notes sur divers Hyménoptères. —- N° l8: R. de Suufmr. Homologation du testicule chez les Phasmes. — Cu. Onnnrnun. Observations sur Cerastzs intricata Bdv. et Dasycampa Staudingcri de g Graslin. — li. ou Buvsson. Notes sur quelques Cynipides. — T. 'l`scurrsc¤sn11v¤. Note sur quelques Amara dela montagne de Blayeul (Basses-Alpes). — A. Gmm. Sur un Hémiptère (Atractotomus mali Meg.), parasite des chenilles d‘Hyp0no- meuta malincllus Zeller et H. padcllus L. — C. VANEY. Notes ' sur les tubes de Malpighi des larves de Stratiomys. — L. Fmumne. Description d’une Luciole nouvelle de Mada- gascar et de sa larve. — J. Vnnnsnzuvs. Observations sur quelques types de Meigen du Muséum de Paris. — F. MEU- nuan. Sur les Mymaridz de l‘Ambre et du Copal. — N° l9: A. Gizmo. Sur un nouveau Tyroglyphide (Trichotarsus A manicati, n.sp.) parasite d’Anth£d:`um manicatum L., et sur .le genre Iisichotarsus. — P. Cunérieu. Lépidoptères capturés dans l’Hérault. — J. Bounesois. Description d’une nouvelle espèce française du genre Podistrina et notes d‘babitat. — · J. Vinnemauvs. Observations sur quelques type: de Meigeu, ·du Muséum de Paris. — A. FAUVEL. A propos de Cœnoptera
— 494 -— ' Marmottani Bris. — J.-J. Kizrrnn. Remarques sur deux Cécidomyies. — M. Pic. Note complémentaire sur Malthinus maritimus Pic. - N° 20 : J. ni-: Jomms. Description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France, Zelleria ribesellia. — P. Cmn'·:1·um. Description de la chenille de Zelleria ribescllia de Joann. — P. L. Bouvinn. Observations nouvelles sur les Perîpatus. — A. Gumo. Sur un type oublié dela famille des Monstrillidae(Thaumatoessa armoricana Hesse) et sur un cas nouveau de parasitisme chez les Monstrilla. — C. Bnuvawr et A. Eussmo. Notes pour servir a la faune entomologique de l'Auvergne. — J. Vxmsmsuvs. Notes syno- . nymiques sur quelques especes de Muscides créées par M. Pandellé. —- M. Plc. Notes sur les Bythinus de Tunisie et description d’une espèce nouvelle. Synonymies de quelques espèces et variétés de Dorcadion. Revue générale de Botanique. — 1900. Novembre: Josnrn Tuonuis. Anatomie comparée et expérimentale des feuilles souterraines — F. Bonnasses et Ovs Pautssu. La végétation des Antilles danoises (suite). — Lucien Datum., Les conditions de réussite des greffes. — L. Mxrnucnor. ltevue des travaux sur les Champignons publiés en 4894, 1895, 4896 et 4897 · (suite). — Décembre: Guinnxsnxoun. Etude sur le développe- ment de l’0ïdium lacti:. — F. Bosnesssn et Ovs PAULSEN. · La végétation des Antilles danoises. — Lucien Damn., Les conditions de réussite des grelfes. Recueü des T ravaua: de la Société libre d’Agriculture, Sciences, Art: et Belles-Lettres de l’Eure. 4899.V° série, T. VII. Comité des Travauœ historzgues et scientifques. — Comptes _ rendus du Congres des Sociétés savantes de Paris et des départements, tenu à Paris en 4900. Section des Sciences. Archive: néerlandaises des Sciences exactes et naturelles., Série Il, T. V. · Mémoire: de la Société d’Emulation de Cambrai. T. LIII. _ Bulletin de la Société archéologique de Sens. T. XIX.
l · — 492 —· OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES. · Station agronomique d'A miens. — Altitude 34'“. Janvier 4904. _ . . ni É Z J ' an E É mnouàïnn. IIPÈBATURE E É É É EE É É É É l\B31ABQUBS· ¤ minima maxima minima maxim °' É E5 2 = lg I 56 760,5 3,6 6 SE 0,5 N.W. 10 0 Pluie le soir. 2 60,5 765 3,5 6, 94 0,2 N.W. 8 1, Pluie. 3 64,5 767,5 6,2 8,2 96 N.W. 8 2, 4 67 768.5 — 2,0 2, 90 E. 5 5 5 64 768 — 5,0 — 0, 98 E. 0 6,3 I 6 60 764 - 9,5 — 4,4 98 E. 0 7, 59 760,5 — 9,0 — 3, 98 3,0 E. 0 4,3 Neige la nuit. : 57 759 - 7,0 3, 98 S. I0 0 . '* 56,5 758,5 - 2,5 6,2 96 8.W. 8 3,3 1 758,5 760 — 1,2 5,5 97 E. 5 6 11 60 763 — 2,5 5, 95 6,0 E. 8 4 Pluie. 12 63 767,5 0,0 4, 99 S. 10 0 13 68 770 — 0,4 1, 98 S. E. 10 2 14 67,5 769 — 2,5 2, 98 E. 5 6 15 61 767,5 - 5,5 1, 99 E. 0 7,3 16 58,5 760,5 - 5,0 5, 98 0,7 E. 5 I, Pluie le soir. 17 60,5 762 ··- 0,8 6, 96 S. E. 0 3,3 1 62 763 - 2,0 5, 97 0,5 E. 2 0 Pluie. 19 53,5 762 0,0 8, 98 2,6 S. 8 0 Pluie. • 54 76"L5 4,0 9,` 90 2,3 N.W. 10 4, Pluie soir et nuit. 1 62 767 5,0 11, 96 0,4 W. 10 0 66,5 768,5 7,5 9, 96 ` W. 0 0 68,5 771.5 8.2 8, 90 N. 10 0 ·’ 563, 769 3,0 8, 94 0,6 S. 10 0 Pluie. 759 766 4,0 10, 88 7,2 W. 10 4,3 Pluie, orage. 784 759,5 3,0 1l, 90 7,0 W. 10 2,3 Pluie et grêle. 747 754 4,6 11, 78 4,6 W. 0 0 Pluie et grêle. ï 48 752 3,5 6,2 94 13,5 W. 8 0 Pluie et neige. 48 750 - 0,6 5, 92 2,7 W. 2 4 Neige. • 47 750 — 0,6 3,0 94 3,5 W 10 0 Neige tout le jour. I 47 751,5 — 1,0 4,0 92 1,2 W. 5 1,3 Averses pl. et neige. Total de ln. pluie en millimètres: 56,5 Abréviatiom et observatùms: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orngc. - Ton. Tonnerre. ·— l.‘èm du cieI,la direc- llon du vent, l'é1nl hygmmétrique sont observés à 9 11. du malin. — L’éla1 du ciel est mesuni de àztgàün dixièmes de nébuloslté. — Les heures de eolell sont mesurées avec Phéllographe de p .
` ' A ' ‘EE Nllllll EEANEE \ SEEIETE LINNEEE1 nr na ti a BULLETIN ~·¤>+~ SUEL _ A N° 335. - Mars 1901. - 30°Année. — T. XV. È Annzssn: Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), à M. le Dr Sussex, rue S‘-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scieutiliques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès·Verbaux: Séance générale du 8 Février 1901, p. 193. — A propos de pommes à cidre, par M. Dsousv·xuv¤x.r.rn, p. 195. — Ctuvrages reçus, p. 202. - Observations météorologiques, p. 208. EXTRAIT DES Pll0BÈ$·VEllBl\|X. séance eénénans nu 8 revmsn 1901. Présidence de M. GONSE. E Goaassroxnaxce : 1° Le Ministère de l'Instruction publique (Service des Échanges internationaux) annonce l`cnv0i d’ou- vrages venant des États-Unis et du Mexique. 2° Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts relative au 3° Congrès des Sociétés savantes qui doit se tenir à Nancy, dans la salle Poirel, du 9 au 13 avril prochain. 3• L’Académie royale des Sciences, Lettres et Arts de Danemark accuse réception du Bulletin mensuel, tome IX, 313-322. 4° La Société zoologico-botanique de Vienne fait part de la célébration, le 30 mai 1901, du jubilé de fondation de la Société, établie en l8'I6. 30** Année. 13 _
- 494 — 4 1 5° M. Gadeau de Kerville adresse un certain nombre de brochures (tirages à part) dont la liste paraîtra au Bulletin ` avec les ouvrages reçus. · É Des remerciements sont votés à M Gadeau de Kerville. M. Gonse dépose sur le bureau un ouvrage otïert par M. Victor Richer et intitulé Causerie botanique. C’est la réunion en volume d’une partie de ces charmantes causeries sur la botanique par lesquelles M. le D' Richer, notre regretté _ collègue, inaugurait le cours qu’il a professé pendant 30 ans au Jardin des Plantes. (Pest une excellente idée d'avoir réuni ces causeries, dont la plupart ont paru dans notre Bulletin. Un portrait très bien réussi de M. Richer et de gracieux dessins dus au talent de sa belle—tille ornent cet ouvrage. La Société adresse ses remerciements à M. Victor Richer. M. Brandicourt présente, au nom de M. l’abbé Dequevau~ viller, une note relative à ditïérentes observations faites au V cours de cette année sur la culture des pommiers. M. Duchaussoy donne communication de son important travail sur la météorologie du département de la Somme. · ll fait passer sous les yeux de l’asscmblée les tableaux qui . traduisent, en notations modernes, toutes les observations faites à Montdidier par MM. Victor et Camille Chandon, de 4784 à 4869 inclusivement. _ Pour chacune des 86 années, deux tableaux donnent les principaux résultats mensuels : pression atmosphérique moyenne, la plus grande et la plus petite; température _à six heures du matin, deux heures et dix heures du soir; les températures extrêmes, valeur et date; la hauteur de pluie; les jours de pluie, de neige, de brouillard, de gelée, de tonnerre, de grèle, avec le nombre de fois que le vent a souftlé des huit directions principales. Les 472 tableaux sont suivis d’un Journal météorologique. Notre collègue ·a relevé dans les Manuscrits de Chandon la date des différents phénomènes: pluie, gelée, brouillard, ‘
·~ i95 —- ` orage, etc. Les grands froids et les fortes chaleurs sont notés, ainsi que l’arrivée et le départ des hirondelles, la sortie des . hannetons, le premier chant du coucou et du rossignol, l’épiage et la floraison des céréales, la date des moissons et des vendanges. G’est une vraie mine de renseignements que les météorologistes, médecins et agriculteurs pourront con- sulter dans notre prochain volume de Mémoires. M. Duchaussoy a entrepris et mené à bonne fin un véri- table travail de bénédictin et la Société lui adresse ses plus sincères félicitations. ` Le Secrétaire, V. Bnannicounr. A propos de pommes à cidre. ' La récolte des fruits à cidre de la dernière année du xix° siècle sera consignée dans les annales de la Pomologie pour l’une des meilleures en quantité, sinon en qualité. ll est d’observation courante que l’état atmosphérique de la fin de l’été, et notamment des mois d’août et de septembre, a une influence marquée sur le développement et la valeur des fruits. ` - On a eu chaud et fort chaud en l900 et, on ne l’oublie pas davantage, il lit sec, les cultivateurs disent trop sec. ‘ Notre sympathique et érudit collègue M. Duchaussoy nous en causera documents en main. En 1900 la récolte fourragère fut insuffisante et la récolte en céréales médiocre. La sécheresse prolongée leur occa- sionna de sérieux dommages. Mais allez donc mettre ordre à ces choses-là l Nombreux furent les villages entiers et les exploitations agricoles qui manquèrent d’eau, tant pour les besoins domestiques que pour les bestiaux. Et combien de mares et de citernes que l’on vit à sec dont on n’avait pu
·- 196 — curer le fond depuis un temps considérable. ll fallut dans toute la vallée de la Noye réapprofondir les puits. Tout cela 1 surcroît de travail stérile, pertes de temps et d'argent. Q Partout donc, l’homme des champs où pousse le pommier · caressait l’espoir de cueillir pour sa boisson de famille, sans 1 négliger la pièce de gros pour les amis ou les grands jours. ’ Espoir légitime! On n’avait de longtemps autant bu — et pas toujours à sa soif —- et les fûts sonnaient creux. Et puis elles ne se donnaient pas les pommes ces dernières années! Les réserves étaient mesurées. Ici surgirent les appréhensions. Les arbres promettaient, il est vrai, une moisson remarquable, copieuse; certains excessive. Je connais tels vieux arbres qui ne s’en rcmettront pas. Toute récolte exagérée nuit, ne serait-ce qu’aux récoltes subséquentes et parfois — je pourrais citer des cas déjà assez nombreux — jusqu‘à tuer l'arbre. Mais ces fruits par bouquets rapprochés en grappes denses, plus drus que feuilles, n’étaient souvent que difl`ormes, malingres, sans venue parce que surchau/fés et sans nourriture. Aout modiiia heureusement cet état. La moitié ou à peu près de ses jours furent plus ou moins pluvieux, c'est-à·dire ·que l'état hygrométrique de l’atmosphère s'accrut favora- blement pour toute végétation.`Car indépendamment de l'eau apportée au sol par les pluies qui avivèrent la nitrifl- cation de ses engrais, l'humidité dut jouer un autre role et tout direct sur le fruit et les autres parties du végétal. J’ai effectivement joui, quelque dix ans, à Remiencourt, d'un phénomène qui toujours excita et émerveilla ma curiosité. 'Un cep de vigne fort vieux décorait par un jet unique toute une aile du château. C’est là un fait commun à la campagne. Environ à mi—course il passait au-dessus de la porte de la cuisine ouverte tout le jour. Or le cep épuisé, ruineux, ne donnait guère que de maigres pousses à feuilles petites, débiles et à raisins rares et singulièrement petits.
' ° — 197 — ` Uextrémité du cep, comme toujours, était mieux alimentée; . toutefois l’épuisement s’y faisait grandement sentir par de la chlorose et une végétation au-dessous de la moyenne, habituel asile de l'oïdium. Seule la partie du cep qui sur- montait la porte s’ornait de feuilles amples et d'aspect sain, de grappes longues, garnies de forts jolis grains doublant la grosseur de ses demi—convives. Elle mangeait à deux tables. N’est·ce pas quelque chose d`analogue que recherchent les amateurs qui emprisonnent à perpétuité de jeunes fruits dans des carafons aux formes multiples, contenant dans leur fond de Peau? Et qui ne sail que les énormes fruits des concours ou même du commerce, et j’en ai vus de mécon- naissables de grosseur, ne doivent eux aussi le meilleur de leur embonpoint qu’aux pulvérisations répétées avec ou sans sulfate de fer? On croit à l’action de la vapeur d‘eau sur la végétation du fruit. Une chaude humidité est donc un mer- veilleux excitant, je dis plus, agent de végétation. On connaît les applications variées que sait en tirer l’horticulture, dans les plates—bandes de laquelle je n’ai pas la témérité de faire d’incursion. » J’extrais de mes notes pomologiques ce menu détail : le 24 mars t896 je visite à Dommartin trois pommiers à cidre, dont deux de la variété si estimée le Hoquet rouge — le Marin—0n/'roy de la Normandie — et l’autre plus vigoureux et plus fertile d’une variété dont j’ignore le nom; j'y relate que chez les deux variétés les boutons sont plus avancés en ` végétation — il ne peut ètre question à cette époque que de la grosseur des boutons — du coté de la rivière. Or, les trois arbres sont sur la rive droite de la Noye, ce qui indique à qui se rappelle la direction du cours d’eau quela Noye coule au nord des pommiers. Août fut humide sans cesser d’ètre chaud. Partout les arbres furent mis en sève par l’alimentation du pied en terre
' — 198 -— ' moite et chaude (I)', puisque la terre est essentiellement la grande nourrice des végétaux. Cependant, chez nos arbres, aux parties vertes et parti- cnlièrement aux fruits non mûrs et aux feuilles on peut reconnaître un second mode de nutrition. ll y existe « deux actions simultanées et inverses, l’une comburante, l’autre réductrice, et c'est à la prédominance de l’etfet de la seconde sur celui de la première qu'est due l’accumulation du carbone dans les plantes. En raison de la simnltanéité de ces deux actes opposés on doit considérer le premier comme constituant la respiration des plantes, le second comme faisant partie des fonctions plus spécialement nutritives » (M. Carreau). Juillet dut énormément gêner cette nutrition aérienne. J ’ai parlé de Àl’aspect des fruits durant ce mois; voyons celui . des feuilles, organes si utiles, si indispensables, par où les plantes respirent et digèrent tout à la fois. (D' Richer). Par la chaleur et la sécheresse de juillet leur transpiration fut ' outrée et déprimante. Cette transpiration les a comme con- gestionnées et endurcies en modifiant les dimensions des cellules et le nombre de leurs assises, en favorisant le déve- loppement de leurs faisceaux fibro·vasculaires. (M. Vesque). Aussi, elles si molles, si souples, elles se déchiraient sèche- ment comme du papier de bois au moindre choc. Sans doute qu’elles tirent un puissant appel de sève aux racines, appel _ non toujours et complètement satisfait. On les voyait se contracter en gouttière à bords rentrants, diminuant par le fait leur surface de chautle et d’éclairage et restreignant tant mal que bien l’énorme évaporation d’eau qu’elles jetaient. ! incessamment dans l’atmosphère. Leur épuisement n’était (1) Nul doute que nous prenions tous un grand plaisir à nous renseigner l sur cet éclnautïement du sol qui me partit considérable on lt)00, si quolqu’un nous y intéresse par des documents précis.
.. 199 .. que trop manifeste chez beaucoup d’arbres où elles étaient mortitiées ou sur la marge ou à fort peu près en totalité. Des arbres, heureusement l‘exception, ne portaient plus que leurs trochets de fruits et des restes de feuilles grillées à . tabac. Il m'a semblé que le phénomène accusait la marche suivante decrescendo : l° Prés bas, à air stagnant et sans aucun abri. Ici ce n’est certes pas l'eau du pied qui manque, mais la chaleur y était intense, insoutenable. _ 2° Argile blonde. Dans les hauts prés de ce sol la végétation était plus saine encore que dans les champs à céréales. 3° Argile brune à silex ou bief. De culture laborieuse et non praticable par tous les temps, ce terrain est le meilleur producteur du pommier et le meilleur cru du cidre. Au reste tout ce qu'0n y peut produire est de qualité supérieure. Les variétés cidrières ofl`rent une résistance variable aux ' mauvais éléments, ce qui constitue leur rusticité relative. Je pense pouvoir indiquer, pour le milieu que j’habite et particulièrement parmes observations de l90t) sur les terroirs d’Ailly-sur-Noye, Jumel, Estrées, Dommartin, Guyencourl. et Rouvrel, que les fruits dits amers, à exszttlation visqueuse abondante leur formant un fort revêtement cireu.r qui leur donne un aspect glauque, proviennent des arbres les plus rusti- ques de la contre?. L’humidité d‘aoùt est parvenue à détendre les feuilles et les jeunes tissus des arbres, à modifier leur organisme, à restaurer leurs fonctions vitales. L’évaporation fut, en plus, g considérablement amoindrie et la nutrition s’affirma par la poussée de quelques feuilles nouvelles aux axes terminaux des principales ramifications, mais surtout par l’alimentati0n et le développement des fruits, terme de toute activité dans le végétal. Le résultat final fut une récolte excessivement abondante, on peut dire exceptionnelle. Les fruits, par suite de leur trop grand nombre, se maintinrent dans un volume,
.. gw - pour l’ensemble, un peu au-dessous de leur moyenne des années précédentes. Je dis pour l`ensemble, car ceux qui surent, comme le Petit·dou.z··z·¢‘ret, dont je ne rencontre que deux pieds à Jumel, limiter leur récolte la dépassèrent sensi- blement. Sa résistance au soleil n’en fut que meilleure. Le producteur sait parfaitement tirer des conclusions pratiques qui ne sont pas toujours sans surprise. Les années précédentes où la pomme manquait on demandait aux pépi- niéristes les variétés les plus productives à la tete desquelles il faut toujours inscrire la Médaille d’or, peut-être l'arbre le plus fertile que l'on connaisse. Cette année les planteurs ont changé d'avis et ce fut presque comme un mot d’ordre: surtout pas de Médaille d’0r/ Sa charpente n’est pas constituée pour les lourdes charges et ce n’est pas son seul défaut. ’ Cette année elle a grillé. Septembre est le mois du coloris et de la maturation pour la première saison. De sa lumière et de son calorique dépend la qualité du fruit. ll fut tel en l900 qu’on souhaite- | rait le voir toujours. A l’état sauvage la pomme mùrit à | l’arbre dans la première semaine d'octobre. C’est, dans les vergers, l'époque de la maturité du plus grand nombre des variétés. Elle se continua jusqu’au 20 novembre et dans les conditions atmosphériques les plus propices. J’entends quelques plaintes sur la qualité. On m’apportait la semaine dernière, on me faisait goûter tout récemment des cidres qui restent troubles. C’est le revers de la médaille. Dans les années chaudes, beaucoup de variétés développent, dans la période de garde, des matières pectiques. Or, affirme le chimiste de la pomme, M. Truelle, « l’excès de matières pectiques, voilà l'ennemi des cidres! C’est ce qui explique que certains cidres demandentdeux années pour se clarifier ». Un tel cidre est de conserve. On l’a brassé seulement un peu tard. Une seule loi de croissance et de décadence régit tous les
- 204 .... étrcs organisés: germer, croître, arriver à la plénitude nor- male pour commencer par un ralentissement d’activité physiologique à descendre vers l’amas de poussière où sont _ réunies les générations finies, voilà ce qui se passe chaque année dans la verte feuillée... et ailleurs. (Chaudé). Qui n’a considéré avec admiration la grande poésie des paysages d’automne, tout colorés de l’or éclatant, du rouge splendide, du saphir, des émeraudes et de toutes les teintes ravissantes ·des feuilles tombantes? Après m’etre laissé bercer, pour la centième fois, par le charme de cette coloration du feuillage automnal, en jetant un regard lointain sur le massif de bois de Remiencourt, je pénétrai, le 5 novembre dernier, dans le verger du bois Racineuse (à Sains) pour ajouter à mes études sur les fruits quelques notes sur les arbres où je les avais recueillies auparavant. Je m'apercus bien vite d’une variante de tonalité dans le coloris des feuilles mourantes. A cela rien d'étonnant, pense-je, ce sont détails qui aftlrment l'individualité. Mais avec les notes sur les fruits que je tenais en main je fus amené à comparer le coloris des feuilles au coloris des pommes et ravi d ’y trouver une constanteharmonie. Ma lecture ne me rappelant de mes livres aucune notion de cette nature, je chercbai à ma rentrée et voici ce que je trouvai dans les Eléments de M. Duchartre : :« Dans la vigne, les variétés à fruits·rouges ou noirs rougissent à partir des bords, tandis que celles à fruits blancs deviennent jaunes ou ne rougissent que faiblement ». Chez les feuilles comme chez les fruits, c’est un étiolement précurseur de la mort . que M. Frémy croit pouvoir expliquer par la séparation de · la matière jaune de la matiere bleue de la chlorophylle. Unité d'organisati0n, richesse et simplicité de vie. Tel est le mot final. D¤ou1=:v.wv|LL¤n.
... 209 ... OIIVPSQGS !‘6ç'|.1S. Société ¢l’Histoire naturelle d’Autun. l899, l2° Bulletin, ` seconde partie. - J. Cauusxr. Les hypothèses modernes sur la génèse du Pétrole, suivies de considérations géologiques sur la formation du Boghead autunois. -—- V. Benrninn. Le · Pingouin brachyptère. - R. Biersann etA. Jacoum. La flore , des Champignons supérieurs du département de Saone-et- Loire. — A. Rocna. Note sur les Trilobites. —J. Cauusxr. Le Grisou au point de vue géologique. — M. Pie. Diagnoses de Coléoptères d’0rient. — D' F. B. nn Monressus. Le monde des Houillères; variété remarquable de Souris commune. — C. MAncuA1.. Aperçu sur la faune vivante des mines. — B. RENAULT. Note sur la tourbière de Frugny. — D' X. Gn.Lo·r. ` Note sur une plante nouvelle: >< Vicia Marclnmdi Gillot et Rony. — V‘° Gaurnon on Counmlv. Notice sur les argiles kaolinîques de Grandry, Nièvre. Bulletin de la Société de Statistique des Sciences naturelles et des Arts industriels de l’I.w‘re. 4° série, T. V. — H. Ftzmunn. Les grottes du massif de la Chartreuse. — M. Kinman. Micro- photographie de calcaires alpins et la microstrncture de roches sédimentaires. T P. Lom'. Histoire géologique du massif de la Mure. Les principaux types de vallées des chaînes subalpines dans l’Isère et les Hautes-Alpes et leurs rapports avec la Tectonique. — V. Pasounaa. Constatation de la pré- sence de Méduses dans le crétacé supérieur du Dauphiné. , Du parallélisme des calcaires urgoniens avec les couches à Céphalopodes dans la région delphino-rhodanienne. Bulletin de la Société botanique de France. 1900. N° 8. — Gn.1.o·r. Une journée d'herborisation à. Souk—el—Khemis (Tunisie). — Ilncm·:1.. Contributions à l'étude des plantes médicinales et toxiques employées par les indigènes de la Cote d’lvoire (Afrique occidentale). — Gimoooea. La flore de la Tasmanie‘(0céanie). — on Boissnau. Liste de localités et
—— 203 — espèces nouvelles pour la flore du Japon, d’après les collec- tions parisiennes de M. l`abbé Fnurie. — n’Annwu0N·r. Note sur une prune double. — Nizrnaur. Nouvelle localité française de l'E rica Watsoni et de quelques formes ou variétés de l'Ez·ica Tetralix et de l’E. ciliaris. — Bunmrr. Lettre à M. Malin- vaud(Ca1·ex desAlpes—Mâritimes). — Gaouemiu. Deux espèces nouvelles du Yunan (Chine occidentale) : Triplostegia grandi- flora ct S treptolirion longifolium ; quelques plantes rudérales parisiennes. — Ganuoenn. Sur la flore d'lslande. — Kecxnt. Sur la formation de fruits monstrueux dans le Passi/lora quadrangularis L. ou Barbadine des Antilles. ` Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. 1899. Recueil des Publications de la Société havraise d’Etudes diverses. 1899, 2*, 3* et 4* trimestres. 1900, 1** et 2* trimestres. Société d’Hist0i7·e naturelle de Toulouse. T. XXXII, 1899, 3* et dernier fascicule; T. XXX]ll, 1900, janvier-juillet. — Rinaur. Remarques sur les Geotrupes stercorarius L. et spi- niger Marsh. — un Mowrnozou. Une Loutre de taille extra- ` ordinaire. - Rumrr. Hémiptères hétéropteres recueillis en août et septembre dans la vallée de la Garonne, entre Saint- _ Béat et la frontière espagnole. — ne Monuozou. Sur un Lézard des souches à queue bitide. — Urrnnrn. Contributions à ·la faune entomologique de la région de Cauterets. — nz Snieuac-Ftzuiznon. La flore des Cryptogames dans l’Af‘rique tropicale. — D* E. Maunnn. Influence comparée du pere et de la mère sur les produits. — Bzsaucùw. Carnet ornitho- logique. '— JuL1·:s Cnanannn. Sur le nouveau genre Polixcnus lucidus (Myriapodes). Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et de la Réunion biologique de Nancy. 1** année. Novembre- décembre 1900. —- Jumnm Gonrnm. Caractères anatomiques des Agaricinées. - ll. lluxnv. Le Champignon des maisons · (lllerulius lacrymans Fr.).
- gg; - Journal d’Agriculture pratique et d’Economie rurale pour le Midi de la France. 1900. Journal des Savants. Janvier et février 1901. Bulletin de la Société d’Ho7·ticulture de Picardie. T. XVII, 1899 et 1900. _ La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1901, Mars.- J. Basrann. Contribution à l‘étude de la falaise jurassique de Villers-sur- Mer. — Ravuono ROLLINAT. La Couleuvre d'Esculape et sa variété dite à quatre raies. — H. Maurin,. Liste des Coquilles terrestres et d‘eau douce recueillies aux environs de Cancale | (fin). — Notes spéciales et locales. I Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de E Rouen. 1°' et 2° semestres 1899. ·— Abbé A. L. Lenco. Notes È sur les Chauves-Souris observées dans les carrieres de Mou- tiers-Hubert (Calvados) et quelques autres des environs _de E Vimoutiers (Orne). —— En. Cosrnlsr. on Coninvums. Note sur la capture d'une Rubiette titis (E rithacus titis L.) à Gefosse- Fontenay (Calvados). — Raour. Fowrin. Sur les véritables instruments usuels de Page de la pierre. — Enmasr on Ban- ezvuv. Note sur le Bryum gemmiparum de Not. — Josnrn ' Cnnvnxsn. Note sur quelques plantes adventices récoltées dans le bassin de la Seine-Inférieure. — R. Hanmvr. Le Mimé- tisme, conférence. — Gasron Momzn. Etude sur la préhension; des silex taillés de l’époque néolithique. — Abbé A. L. Lenco. Moineaux et Rats blancs; sur une Truite arc·en—ciel capturée dans la Thouanne à Tanville (Orne); notes ornîthologiques recueillies à Sées, Vrigny et La Ferté-Macé (Orne); sur un Orthoptère (Bacillus gallicus Charp.) observé à Alençon et nouveau pour la Normandie. — Emuasr ns Bnnesvm. Sur un type bryologique probablement ancestral, l’Hephemerop.si.s tjibodensis Gab. avec planche. - G. CA·rouu.1.An1>. Catalogue de l'herbier de la Société. — H. Gannu on Ksnvmu. Des- cription et tiguration d’actîniaires monstrueux de l'espece
.. 205 .. Actinoloba dianthus, par feu l’abbé_ Dicquemarre, du Havre · , (publiées et annotées). Bulletin de la Société de Borda. l900, 3* et 4• trimestres. — Larsvniàns. Flore du département des Landes (suite). Bulletin et Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles·Lettres de Toulouse. 1899-l900. — Lsvocrr. Revue chronologique des Mammifères anciens et actuels. — J. Caesar. Contribution à l’étude du Trias pyrénéen. - D' D. Cnos. De quelques faits all`érents à la sexualité végétale et de Pavortement d’un groupe de tleurs. — L. Houmt. Description de deux os humains trouvés dans des cavernes du Sud-Ouest de la France. Revue générale de Botanique. Janvier l90| . — Hueo ns Vmns. Recherches expérimentales sur l’origine des espèces. — W. Patmninn. Influence de la nutrition par diverses substances organiques sur la respiration des plantes. — C. Homme. Sur quelques Zoocécidies nouvelles récoltées en Algérie. — E. Dimm nai. CASTILLO. Revue des travaux de botanique systématique publiés pendant les années l894-l899. — •Février: M"° Mxrnitns Gotnrms. Recherches sur l'assimilation chlorophyllienne à travers le liège. — W. PALLADINE.ll`lllI.18llC6 de la nutrition par diverses substances organiques sur la respiration des plantes. Bulletin de la Société d’Etudes scientifiques d'Angers. XXlX° année. — D' Tnouassairr. Description d’especes nouvelles d’Halaca:~idœ. - 0. Dssinzianss. Essai sur le Prébistorique dans le département de Maine-et-Loire, deuxième supplé- ment, nouvelles découvertes. — Quéuu. Halo parabolique , du lt janvier l900. —- 0. Dssnzisass. Note sur la collection des objets préhistoriques donnée par M. Préaubert au Musée de Paléontologie de la ville d‘Angers. — D' L. Tnouessanr. Note préliminaire sur les Acariens marins (Halacaridœ) recueillis aux Açores par son A. I. le prince de Monaco. - Cu. Beam et 0. Dssinziinss. Note sur le quartz sédimentaire
i — 206 - ' · de la Changerie, commune de Beaucouzé (Maine-et-Loire). - G. Bouvm. Un poisson nouveau pour nos rivières, le Leponia Megalotis Ralf. Omis. T. X, N° 4. - Prof. D' R. Bnasws. Vogelleben an den Deutschen Lenckthurmen. — D' lt. W. Sm:rm.m·. A remarquable growth on the bill of a Carlew (.Vumenàts arquatus). — Cu. von Keurau. Observations ornithologiques. Annales de la Société belge de Microscopie. T. XXV. — ltrzmî Sana. Etude monographique sur le groupe des infusoires tentaculifères. · Annales de la Société d’Agricultu1·e d’Indre-et-Loire. 1899. Bulletin dela Société des A mis des Sciences de Rochechouart. T. IX. - A. Paécicou. La Chouette-Elïraie. — A. Masrrumn. ( Le souterrain de Lapouge, commune de _Saint—Auvent; le souterrain de Royer, commune de Saint-Auvent. -—A. Pae- E cxoou. La disparition des Ecrevisses. — A. Pocwwu. Le I Pinson et la Grive. — A. Masrmixn. Le souterraimrefuge de ( Sansac, commune de Saint—Quentin ; les haches en bronze. ' — A. Pounun. Monstruosité végétale constatée sur unpied d’A Ilium ampeloprasum; contribution à la tlore du Limousin; / indices d'après lesquels les anciens attribuaient aux plantes des vertus médicinales. Bulletin de l’A:sociation française de Botanique. Octobre- Décembre t900 ct Janvier 190t. — H. Sumu;. Excursions . batologiques dans les Pyrénées. — Fr,. Bmcuer. Excursions botaniques de Briançon aux sources de la Clarée et de la Durance (suite). — J . Canaonm. Florule de la commune de Saint-Hippolyte. — Tu. Bnaxcuann. Liste des noms patois de plantes aux environs de Maillezais, Vendée (suite). — J. P. Iloscnnne. Iberis intermedia introduit dans le département de l’Eure. — Cu. Gurraov. Un nouveau classeur pour herbier. _ — Abbé H. Omvnan. Exposé systématique et description des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France (suite). D' Rxcnnn. Causerie botanique publiée par Victor Richer.
... 207 .. l·l. Gsnaw ma Knnvimz. Sur un Pic-Epeiche (Picus major L.) atteint d’albinisme imparfait. — Note sur la faune de la Fosse de la Hague (Manche). — Uaccouplement des .Coléo- ptères. — Les jeux des oiseaux. — Oie domestique à tète anomale. — Description et figuration d’Actiniaires mons- · trueux de l’espèce Actinoloba dicenthus (Ellis), par feu l’abbé Dicoumumn du Havre. — Description, par M. l’abbé J. Z. _ Kimvrnn, d’une nouvelle espèce de Diptère marin de la famille des Chironomidés (Clunio bicolor), et renseignements ` sur cette espèce découverte dans l`anse de Saint-Martin l (côte septentrionale du département de la Manche)~et trouvée l par M. René Chevrel à Saint·Brieuc (Ille-et-Vilaine). Société des Sciences et Arts de Vitry-lc-Itiançois. T. XIX. ( — E. Du·1·mr1·1u:. Muscinées des environs de Vitry-le-François. r Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. l 1900. — N°' 152-156 : Emwzsr Omvmn. Le Congrès géologique international à Commentry. -— Lsvnsrms. Les monuments de Pierre brute de Montcel (suite). -— Enm·:s·r Ouvnsn. Une fasciation de Marsaule. — F. PEn0'r. Péronés de chevaux , employés aux temps quaternaires. - DE Rocouiomr-Ananson. Le petit Paon de nuit. — M. P1c.Coléoptères des inondations » de la Loire. — Rouiox. Phénomènes cosmiques. l Société archéologique, historique et scientifique de Soissons. I 3° Série. T. Vlll. I Exploration scientifique de ]'unisie. — Catalogue raisonné des Coléoptères de la Tunisie par Louis Beam,. 1*** partie: Cicindelidze-Staphylinidœ. Bulletin de la Société Industrielle d’A1niens. 1900. Société d’agriculture, Sciences et Arts centrale du départe- ment dit Nord. — Célébration du Centenaire.
-— 208 — , OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES. Station agranomùyue d'A miens. — Altitude 34"'. Février 4901. . · , ·‘ " É É—= -1 2 É É ggnouvms. IPÉBATURB É É É E Eg È S É È mzsulnoüks. I ° ···*··*···· ·····* :2* " 2 §·= É ‘ S . 1 51,5 755 - 0,8 4 98 0,0 W. 10 1 2 51,5 753 - 0,8 3, 94 0,0 S.W. 10 0 · 48 751 1.0 3, 90 0,6 E. 10 0 Pluie. 4 45 748 0,4 4, 98 4,8 E. 10 2,3 Neige le nuit. 5 41 747 0,5 2, 98 7,8 E. 10 0 Neige tout le jour. 6 47 760,5 -1,6 1, 98 0,0 N. 10 0 60,5 765.5 — 6,5 1, 98 0,0 N. E. 0 6, 65 767 — 6,6 3, 99 0.0 W.S.W 10 0 67 767,5 — 3,0 2, 94 0,0 W. 10 . 0 1 67 768 0,0 4,8 92 0,5 W. 10 0 Pluie le soir. 11 63,5 767 1,0 4,4 98 0,0 W. 10 0 I 12 62 764,5 — 5,2 3, 96 0,0 E. 0 4, 13 62 768 - 2,2 2, 92 0,0 N.W. 10 2,3 14 66,5 769 -11,0 — 3, 99 0,0 E. 0 4 , 15 66,5 771 ·- 9,4 - 1, 98 0,0 N. 10 6, · 1 62,5 771 -10,0 5, 98 0,6 N.W. 10 2, Pluie le soir. , 17 60 762 5,0 3. 92 0,8 W. 10 0 Averses de neige. I 1 62 766,5 - 2,0 3, 88 0,0 N. 10 5 I 1 64 766 - 2,6 3, 89 0,0 N.W. 10 0 I 63 764,5 — 2.8 1, 93 0,0 N. 10 4, 64 765 — 9,2 0, 86 0,0 N. E. 0 6 ï 63 764 5,0 1,‘ 85 0,2 S. 10 0 Flocons de neige. I 5 6l 763,5 — 5,0 6, 94 0,6 S. 10 0 Pluie le soir. I 57 762 0,5 7,4 95 0,3 S. 10 0 ld. I . ' 54 757 1,8 7, 92 0,0 W- 10 1, I 50 754 2,0 7, 84 2,4 S. 10 1,3 Pluie. 747 ' 751.5 2.8 11. 85 0,8 W. 8 2 Averses. I 49 752 3,0 9, 88 I2,0 S. 10 0 Pluie le soir. I I I Total de le pluie en millimètres: 31,4 Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — G1. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. - Ng. Neige. —· Or. Orage. —’l‘0n. Tonnerre. — L‘éta\ du ciel,1ndlrec· tion du vent, l’élat hygrométrlque sont observés A 9 h. du malin. -· L’é1al du ciel est mesuré de gltntgzlîx dixièmes de uébulœllé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllognphe de P
i 1 . ·1 l DU DE LA sormu IINNEEDE Nomi mici BULLETIN —·* >*~ CURL N° 336. - Avril 1901. - 3D°Année. - 'I`. XV. Ananssn: Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à M. le D' Srmaux, rue S‘-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 12 Avril l901, p. 209. — Note sur Ia formation dela Gréle, par M. H. Ducnaussov, p. 210. - Ouvrages reçus, p. 2l6. — Observations météorologiques, p. 224. EXTRAIT IIES PIIDIBÈS-VERBAIIX. séance oiimtasnn nu l2 Avmr. 1901. Présidence de M. GONSE. Gonnssronmurca : 1° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux~Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis. 2* La Société des Sciences naturelles de l’Ain demande la continuation d’échange de ses publications avec celles de la Société,. _ M. H. Duchaussoy donne lecture d’une note sur la forma- tion de la grêle. Le Secrétaire-A djoint .· F. Cnoouanr. 30° Annex. ' 14
' — 210 — V Note sur la formation de la Grèle. Nous avons publié en 1891 la carte des zones à gréle du département de la Somme. Depuis cette époque, le fléau s’est chargé de démontrer Pexactitude de nos renseigne- ments. Comme exemple, nous ne citerons que l'orage du 20 juin 1899: les dégats ont dépassé trois millions de francs pour 73 communes alignées de Montdidier à Roisel. « La première zone dangereuse comprend les environs de Moyen- neville; la seconde forme les cantons de Roye, Montdidier et Rosières, c'est-à—dire la partie supérieure de la vallée de l’Avre et le petit bassin de la rivière des Trois-Dons; enfin la troisième s’étend de Roisel à Doullens, englobant les ` cantons limitrophes du Nord—Est, d’oi1 descendent la Cologne, là Tortille et l‘Ancre, affluents de la rive droite de la Somme. ` Les cantons les plus éprouvés sont ceux d’Acheux et de Doullens où se trouvent les sources qui alimentent l'Au— thîé » ` Cette répartition de la grêle n’est point spéciale à la Somme. En dépouillant les observations du Berry, j’ai prouvé que les cantons de Graçay et de Sancerre sont souvent grélés, _ parce qu’ils se trouvent à Vintersection de plusieurs routes d’orages (2). De 1873 à 1892, la perte totale, en France, a dépassé 1.600 millions, avec une moyenne annuelle de 83 millions. Un maximum paraît se produire tous les six ans: (1) Mémoires de la Société Linnéenne du Nord de la France. (Tome VIII, pp. 210-237). -— Annales du Bureau central météorologique de France. 1. Mémoires de 1893 (A. 19-25; carte A. 15). — Bulletin de la Soc. Linn. du Nord de la France. T. XIII, pp. 263-279; T. XV, p. 38. (2) Revue encyclopédique Larousse (7 janv. 1899). Article sur la grêle de J. Mascart.
— 211 — 1874 ....... 134 millions. 1880 ....... 124 — 1886 .... . . . 119 — J 1892 ....... 117 — ‘ ll y a eu, au contraire, un minimum de dégâts en 1876-77, l avec une moyenne de 48 millions, et en 1882-83 avec une perte de 62 millions. D’après Turquan, la Normandie, la Bretagne et l'Anjou sont très peu maltraités, à cause du voisinage de la mer. ' Chez nous, les cantons de Nouvion, Rue et Crécy sont aussi privilégiés pour la même raison. Le Lyonnais et la Gascogne subissent des dommages énormes. Les départements les plus grêlés sont ceux du Gers et du Rhône. Viennent ensuite les suivants: Lot-et- Garonne, Hautes-Pyrénées, Loire, Haute—Garonne, Saône- et-Loire, Jura, Lot, Aude, Hérault, Puy-de-Dôme et Tarn- et-Garonne. Pour le x1x• siècle, le tribut total est certainement voisin de · huit milliards. La question de la grele reste donc toujours à l'ordre du jour des préoccupations des cultivateurs et des vignerons. Nous nous proposons de donner les idées actuelles sur la formation des grêlons. Dans les statistiques des météorologistes les jours de grêle ou de grésil sont souvent confondus. Le grésil est formé de globules sphériques de glace spon- gieuse, friable et blanche, paraissant de simples gouttes de pluie congelées, dont l’opacité est due à de nombreuses bulles d’air disséminées dans la masse. La grêle est constituée par des masses compactes et dures de glace opaque ou transparente (1). La grêle se produit toujours pendant les orages, surtout (1) A. Amor. Traité élémentaire de Météorologie. _
— 212 — en été. De 1861 à 1890, nous avons pu retrouver la date de 222 orages à grele, ayant causé des dégats constatés par la i Caisse départementale (1). La répartition mensuelle est la suivante: avril, 2; mai, 31; juin, 76; juillet, 66; août, 35; 1 septembre, 10, et octobre, 2. _ La grele a un maximum de fréquence dans les latitudes moyennes, diminuant au fur et à mesure qu’on s'avance 1 vers l’équateur ou qu’on se dirige vers les régions polaires. 4 Le grésil est, au contraire, plus fréquent en hiver qu’en I été, et dans les latitudes élevées que dans les latitudes A moyennes ou basses; il parait etre la forme que revet sur- tout la gréle dans les orages qui se produisent à basse l température (2). ` » La grosseur et l’aspect des grelons sont très variables. a Souvent, ils sont plus ou moins sphériques, de la dimension d’un pois ou d'une noisette, quelquefois d'une forte cerise, d’un œuf de pigeon ou de poule._On en trouve qui rappellent une poire simplement allongée ou munie d’un appendice. pointu. L'éclatement de grelons sphériques donne des cônes `” ou des pyramides de glace àbase convexe. Dans l’orage du 13 juillet 1788, les plus gros grains, ' observés par Victor Chandon, de Montdidier, étaient comme des œufs de dinde; la forme la plus générale était en navette de tixserand, constituée par deux troncs de cone réunis par leur base, le noyau très opaque, et le reste transparent comme ' du cristal. ' Le 26 mars 1790, les grains avaient la grosseur d'une forte aveline et rappelaient, par leur forme, celle d’un champi- gnon ; ils étaient arrondis à une extrémité et pourvus d’un pied mince du coté opposé (3). (1) Il. Dvcmiussov. Météorologie du Département de la Somme. (2) Amor. Op. cit. (3) Obs. météorologiques de MM. Cnmnon, de Montdidier. ·
— 213 — Le 16 août 1791, la gréle cassait 226.000 carreaux dans Amiens. A Querrieu, des moissonneurs ont été blessés en cherchant un abri pour se dérober à des glaçons aussi gro: qafaigus. ` Le,5 juillet 1819, il est tombé, à Montdidier, de la grêle de /0rme cubique, ayant la dimension de forts dés à jouer. Le 17 juin 1839, on a vu à Clairy-Saulchoix des grèlons de la grosseur d’un œuf de poule, « couverts d’aspdrités ». Le 5 juillet 1857, Camille Chandon mesurait des grélons semblables à des biscaïens, ayant cinq centimètres de dia- mètre. ` Le 20 octobre 1898, à Bizerte, il est tombé sur un navire des grèlons pesant 620 grammes; quelques-uns dépassaîent ' 1 kilogramme et avaient la grosseur d’une carafe. En faisant la coupe de gros grélons, on trouve toujours au centre un noyau formé par un grain de grésil; celui-ci est entouré de couches concentriques, composées alterna- tivement de glace transparente et de glace opaque. « Le phénomène général que l’on retrouve à l’origine de tous les orages, est un état instable de Patmosphère, par suite duquel un mouvement ascendant rapide se produit dans les couches inférieures. Si les conditions de température et d’humidité sont convenables, une condensation abondante est la conséquence de ce mouvement ascendant et donne naissance à un cumulo·nimbus puissant, au sein duquel se développent les manifestations électriques caractéristiques de l’orage » (1). Dans les orages de chaleur, qui sont souvent des phéno- mènes locaux de faible étendue, l’instabilité est due à un excès de température des couches inférieures de Patmosphère en contact avec le sol. Les orages de dépression sont au contraire plus vastes et (1) Amor. Op. cit.
- 214 — accompagnent les systèmes cycloniques. D’après Sonrel, Fron et Marié-Davy, ces météores se produisent 85 l'ois sur 100, dans le secteur Sud-Est des dépressionsàfaible gradient, qui abordent les côtes de la Manche et de l'Atlantique. De 1784 à 1869, on a noté à. Montdidier, 1630 orages, 1 présentant la répartition mensuelle suivante : Janvier 19 _ ` Juillet 304 Février 10 Août 231 · Mars 41 Septembre 145 Avril 136 Octobre 67 ·Mai 335 Novembre 10 Juin 316 Décembre 16 Pour notre pays, les 2,8 °/., des orages éclatent en hiver; 31,4 °/,,, au printemps; 52,2 °/.,, en été, et 13,6 °/, en automne. Les 72,7 °/, des jours de tonnerre, se produisent de mai à tin août (1). · . Le plus souvent au début de l'orage, il se produit un grain, caractérisé par un coup de vent violent, avec changement subit de direction, et hausse brusque du baromètre. Sur la _ courbe des enregistreurs, le crochet d’oragc indique souvent ` une augmentation de pression de un millimètre. Les cumulo-nimbus orageux, formés dans un courant ascendant puissant, élèvent souvent leurs sommets à 4 ou 50001 mètres de hauteur. A cette altitude, la température est inférieure à0°, méme par les journées les plus chaudes de l’été. Dans ces conditions, les gouttelettes très petites qui constituent les nuages, conservent d’ordinaire l’état liquide, restant en surfusion jusqu’à — 10° et mème -15**. · « Tant que ces températures ne sont pas atteintes, le haut du cumulo·nimbus reste liquide, mais dans un état très instable, puisqu’il suffit d'un choc ou du contact d’une (1) Obs. de Cambon. Op. cit.
- 2i5 — particule de glace pour que les goutteletteslsurfondues se congèlents (I). ( _. j_ Lorsque la surfusion cesse, la température remonte à 09, et une partie de la goutte reste à l’état liquide, la partie solidîliée étant d’autant plus grande que la température initiale était plus basse. 4 ` ~ Si le mouvement ascendant du cumulo-nimbus orageux est suflisant, la température baisse encore, et l’on v•oit _ apparaître à la partie supérieure des filaments de cirrus. ll y aura donc, en meme temps, dans diverses parties du nuage, des gouttelettes liquides en surf‘usion et des cristaux de glace. Le mélange de ces parties produira la grêle. « En effet, dès qu’un cristal de glace rencontre une goutte- lette en surfusion, celle-ci se congèle en partie et accroît le cristal primitif qui finit par constituer un grelon de dimen- sions appréciables. La fraction de l’eau qui reste liquide au · moment où cesse la surfusion, peut se congeler lentement à son tour, si le tout séjourne dans une couche d'air dont la température soit inférieure à 0°; dans ce cas, on aura sur le grelon une couche de glace compacte, dure et transparente. Si, au contraire, une partie de l’eau reste liquide, le mélange de cristaux de glace, de gouttelettes liquides interposées et de bulles d'air petites, mais en très grand nombre, donne une masse blanche, opaque, et beaucoup moins résistante. La partie centrale des grelons oll`re d’ordinaire une apparence · radiée et se compose d’aiguilles de glace qui divergent dans tous les sens, tout autour du centre » (2). Rappelons ici que le meme phénomène se produit |orsqu’on indroduit un petit cristal de sulfate de soude dans une dissolution sursaturée correspondante. Uaccroissement progressif des grelons s’efI'ectue dans la (1) Amor. Op. cit. (2) Amor. Op. cit. _
- 216 — descente à travers des couches contenant de l’eau en surfa- sion. Boussingault, en observant dans les Andes un nuage à grèle, a vu que les grèlons qui étaient très petits vers le A haut, augmentaient de grosseur au fur et à mesure qu’ils tombaient. Si le grèlon entre dans un tourbillon à axe hori- zontal, la vitesse du vent pourra le contraindre de remonter _i et de redescendre plusieurs fois dans le nuage; une nouvelle couche de glace se formera chaque fois qu’il entrera dans la partie en surfusion. Le calcul montre qu'un vent ascen- dant de 10"5 sufiit pour soutenir un grélon de 5 millimètres et un vent de 15 mètres pour un grèlon de 1 centimètre. Par ce qui précède, on voit que la formation de la gréle s’explique en dehors de toute action électrique. La théorie de Volta, abandonnée par les physiciens, a cependant été rajeunie par le professeur Marangoni, de Florence. H. Dvcnnussov. Ouvrages reçus. Naturforscher- Verein bei der Universitat Dorpat : Sitzungs— berichte. Xll• volume, seconde partie. 1899. - F. Smmms. Insectes forestiers des provinces baltiques. — C. Gnnve. Les Chèvres sauvages de l’Asie russe et leur distribution géo- graphique. Société vaudoise des Sciences naturelles à Lausanne. Bulletin. Vol. XXXVI. N° 137. — C. Bünmza. Les causes des tempéra- tures anormales. — D' Aueusrn Homo. Contribution à l’étude de l’0rigine et de l’évolution de la thyroïde latérale et du thymus chez le Campagnol. Naturwissenschaftliche2· Verein zu Bremen; Abhandlungen, XVl• volume, 3° fascicule. — J. Maurin. Courte remarque sur l’érosion glaciaire. — Gzone Rr1··1·nn. Souvenirs d`un l voyage dans le Pacilique; les plantes phanérogames de l’île l l
— 217 — de Luçon. - E. Lanuznuzmu. Premier supplément à la ilore des Champignons des iles de la Frise orientale. Vcrein für Naturwissenschaft in Braumchweig. 8° volume, pour les années 1891-92 et 1892-93 paru en 1900. — Prof. D' Wim. Bmsws. Liste des ouvrages intéressant l'histoire du duché de Brunswick, 4* partie: Anthropologie et Pré- histoire. Enumération de la littérature anthropologique du Brunswick et des pays voisins (y compris le Harz). Siebcnbürgischer Verein für Naturwissenschaft in Hermann- stadt. Vol. XLIX. Année 1899. — Anomv Gorrscnnmo. Obser- vations météorologiques faites à Hermanustadt de 1895 à ` 1899. Naturforscher Vereùz zu Riga .· Correspondenzblatt. Vol. XLlll. —·- P. Wzsrsano. Esquisse sur la biologie des Araignées. — C. Gnavt. Distribution géographique des Ovidés sauvages. ' ` —G. Wasranno. Excursion botanique dans le gouvernement de Kowno. — D' Ba. Doss. Des dépôts limoneux dans le sud de la Russie et formations analogues dans les provinces de la mer Baltique. Societes Enlomologica de Züri¢·h·Hottingen. XV° année. N°• 15, 16, 17 et 18. - Fmroiucn Scnima. Nouvelles formes ` aberrantes de Lépidoptères de Galicie. - D' Pwm. Amphi- dasis v. Doubledoyaria dans le Harz. — Aauow Voenscnow. Description de quelques aberrations de Lépidoptères. — H. Szmnxm. Neuronia popularis, nuisible au maïs. — Fnnn. Hnasn. Prodrome d’une faune des Macrolépidoptères des cercles de Traunn et de Mühl dans la Haute-Autriche. — B. Snzvoer. Les ennemis de nos papillons. — Pam. Bonn. Mes excursions en 1900. Musée zoologique de l'Académ:`e impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire 1900. Tome V. N° 3. - K. M. Dxnnxuem. Matériaux pour servir à la Faune des Oiseaux du district de « Tschoroch » (Sud-Ouest de la Transcaucasie) et des environs de la ville de Trébizonde. - A. Sxouxow.
— 218 - Une nouvelle espèce de Japyx (Thysanoures) de la Boukarie orientale. - L. S. Bene. Les Poissons du Lac Balkal. Societas historicomaturalis croatica, de Zagreb-Agram. Mémoires. Vol, Xll, parties 1 à 3. — Envm Rosswn. Faune I des Odonates de Slavonie et de Dalmatie. ' La Feuille de: Jeunes Naturaliste:. 1901. Avril, — J. RAS- rain. Coupe de la falaise jurassique au promontoire d’Auber· ville (suite). — Gustave-F. Domus. L’étage cénomonien en Angleterre. —- Abbé C. Fnionner. Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analytiques pour la détermination · des principales Chenilles de Macrolépidoptères. — Abbé J.-J. Kumuzn. Revision des Eucoélines. - Notes spéciales et locales. Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres. 1900. — . · D' Monmu. Etude médicale sur Vempoisonnement par des Champignons. — Eve. Smon. Contribution à l’étude du genre Asphodelus. Note sur l’étude des Characées. — Duner. Fécondation artificielle du Noisetier. - FOUILLADE. Contri- bution à l’étude rhodologique des Deux-Sèvres. Bulletùt dela Société entomologique de France. 1900. N° 21. — Liste des Membres de la Société. Table alphabétique par noms d’auteurs. — 1901. N° 1: P. Cnnerinn. Description ' d’une nouvelle espèce de Teleia. — N° 2: C11. Ptmnz. Sur quelques points de la métamorphose des Fourmis. — E. Lun. Sur les différentes formes de l’appareil trachéen dans une méme famille d’A1·anéides. —— P. Cnnimun. Note ' complémentaire sur Tcleia scriptella Hb. — C; Houmnnr. Capture d’Isophya pyrenaea Serv. aux environs de Sens (Yonne). — A. Guen. Observation sur la note précédente`. I — R. ou Buvsson. Sur Ch1·y.·:i.·: Shangaiensis Smith. — V. Mayer. Contribution à la faune entomologique des Cévennes I et du Velay. — N° 3 : J. on Joamms. Observations sur quelques espèces du genre Sesia. — Cn. Onnnruün. Observations sur le dimorphisme et le mimétisme de Paromia pulchra Q . —
— 2l9 — G. Hominn. Descriptions de deux Zoocécidies nouvelles sur Fagonia cretica. T- A. Gulnn. Sur deux Champignons para- sites des Cécidies. — J. Viusneuvs. Sur Mcdoria digramma ‘ Meig. — J.-J. Kinrrsn. Remarques sur les Figitines avec description d’une nouvelle espèce. — A. LÉCAILLON. Recher- ches sur la structure et le développement postembryonnaire de l’ovaire des insectes. — N° 4: J. Px.An·1·nL. Sur quelques détails de l’appareil respiratoire et de ses annexes dans les larves de Muscides. — C. Fznron. Description de l’0:mia i corsica n. sp. et observations sur la faune Corse. — V. Mns?. Sur les métamorphoses de deux Coléoptères coprophages. — A. LÉCAILLON. Recherches sur la structure et le développe- ment postembryonnaire des Insectes. — V. Sur les diverses cellules de l’ovaire qui interviennent dans la formation de l’œul`. —- E. L. Bouvnsa. A propos des Onychophores du Cap, désignés sous les noms de Peripalus Capensis Grube et de P. brevis Blainville. — H. Gwenn ne Kenvnuu. L’accouple· ment des Lépidoptères. — J. Vmnsneuvn. Observations sur quelques types de Meigen, du Muséum de Paris. — M. Sunn- russ. Deux nouveaux hybrides du genre Smcrinlhut O. — A. Boucmmn. Note sur les Serrimargo et les Peo~ipri.stu.¢ de la tribu des Coptodérides. — C. Houaan. Quelques mots sur les` Zoocécidies de l’Artemisia hcrba·alba. - L. Fainuxnn. Description de Coléoptères nouveaux ' de Madagascar. — E. FLBUTIAUX. Sur le genre Pachyderes Latr. et description d’une espèce nouvelle. — M. Rûexunxnr. Description d'un ilqdroporus du Liban. — A. Gnouvsnm. Description d’un nouveau genre de Nitidulides du Nord et de l’Est de l’Afrique. — H. ou Bvvsson. Observation sur la dispersion de Barbi- tùœs serricauda Fabr. — J. Ananas. Quelques remarques sur les métamorphoses internes des Hyménoplères. — A. Tnenv. Description d'un genre nouveau de Buprestides du Congo français. Description de deux Buprestides exotiques. —— M. Pic. Sur quelques variétés de Zonabmls du Turkestan.
- 234) .. ` Diagnoses préliminaires de deux Malthlnus du nord de l’Afrique. Synonymie probable du Maltlzinus tuniseu: Fairm. ' Quelques mots sur l'accouplement des Goléoptères. — N° 5 2 G. Ensnv. Remarques sur un petit groupe de Pheidole de la région Sonorienne. - E. Sinon. Description . d’une espèce nouvelle du genre Micrat/zena. — E. L. Bouvnen. La V circulation branchiale chez les Bathynomes. — A. Rarrnav. Description d’un Thorictide nouveau de l'Afrique Australe. — H. DU Buvsson. Remarques sur quelques Elaté~ rides et description de deux espèces nouvelles. - L. Fam- namn. Description de Coléoptères nouveaux de Madagascar. - M. Bossa. Note sur quelques Hémiptères peu communs, capturés dans le parc de Saint»Cloud. — N° 6: Cu. Onnnrnün. Note sur les Hadena alpigena et Meù:s0nm`e•·i. - S. Jounoain. Pièces buccales des Ixodidés. — E. Bnucxnn. La bouche des 1 Ixodes. - J. Bouncnois. Description d'une nouvelle espèce de Malthodes d’Algérie. — L. VILLARD. Description d’un . Cérambycide nouveau d’At`rique.`.- A. Lecainnon. Recher- ches sur la structure et le développement postembryonnaire de l’ovaire des insectes. — VI. Sur la prétendue cellule pariétale de l'ovaire des Gollemboles et des Thysanoures. — ' H. Neumann. Description d’un Pselap/zu.: nouveau de Tunisie. ` Bulletin scientifique du Nord de la France. T. XXXVIV. — J. Ananas. Observations sur les métamorphoses internes de la Guêpe et de_l’Abeille. — M. Caumnnv et E. Mnsnin. . Recherches sur l'Hemioniscus balani Buchholz, Epicaride parasite des Balanes. — M. Mmanon. Recherches anatomi- ques et physiologiques sur les Cuscutacées. — E. Ranaun. Fragments de tératologie générale : l'arret et 1’excès de É développement. — A.Vavssiànn. Etude comparée des Opisto— l branches des cotes françaises de l’Océan Atlantique et de la ! Manche avec ceux de nos côtes méditerranéennes. — V. W1x.r.¤n. Description de Actaletes Neptuni. Revue générale de Botanique. Mars 190l. — Gaston Bon-
- 22] ... HIER. Adolphe Ghatin. — N. Monxowms. Recherches sur l'in1luence des alcaloïdes sur la respiration des plantes. - W. Panmniue. lntluence de la nutrition par diverses subs- tances organiques sur la respiration des plantes. -— En. Gmvrou. Revue des travaux de physiologie et de chimie végétales parus de 1893 à 1900. Mémoires de la Société académique des Sciences, A rts, Belles- Lettres, Agriculture et Industrie de Saint-Quentin. 1897-1898. Bulletin de la Société zoologùjue de France. 1900. —— E. Bsaezn.Transformation de loupe simple en loupe binoculaire et stéréoscopique. — R. Bnancnann. A. Milne-Edwards. — E.-L. Bouvuan et A. Mime-Enwanns. Heterocarpus Grimaldii, espèce nouvelle recueillie par le Talùman, l’Hirondelle et la Prùzcesse Alice. - H. V. Baonmurm. Sur le travail du D' J Verhietf intitulé: « Uber Dappelmânnchon bei Diplopoden. » — Baucx n et Tnousssanr. Description d’un genre nouveau de la famille des Halacaridœ. — E. Bnmwr. Reproduction des Hirudinées. Formation du cocon chez Piscicola et Herpo- badella. Reproduction des Hirudinées, recherches expéri- ' mentales sur la fécondation. — Eu. Cnnvnsvn. Campagne de la Melita. Description d’un Ampiphode nouveau appartenant au genre Grabia Czerniawski. — L. G. Cosuovxci. Contribution à l‘étude de la faune de la Roumanie. Faune carcinologique. - G. ma Danns. Note sur quelques espèces d’oiseaux amé- ricains du genre Capito. — V. Demos. La question de la Sacculine. Pourquoi les canaux demi-circulaires sont dis- posés et conformés comme ils le sont. — H. Gaunau un Knnvmm. Note sur la faune de la fosse dela Hague (Manche). — J. Gutnr. Le nouveau local de la Société zoologique de France à l’H6tel des Sociétés savantes. Les méfaits du Poulpe (Octopus vulgaris) en Bretagne. — Hanuzz. Sur deux causes d’erreur en zoologie. — G¤..|1me·r. L’esthétique et les sciences naturelles. — L. J. Monnw. L’extinctîon des espèces ani- males. — M. Neveu-Lmums. Notes de tératologie sino-
— 222 - japonaise. —— J. Panmenm. Les Nases dans le_ bassin de la ` Loire. Sur une Baie monstrueuse de la famille des Cyclo- I céphaliens. — M. Pic. Contributions à l’étude des Coléoptères d'Europe et des régions voisines. Quelques mots au sujet des ouvrages écrits en collaboration. Quelques mots au sujet des publications délaissées. Coléoptères nouveaux de la faune paléarctique. — L. Rouu;. Description d’une nouvelle espèce méditerranéenne de Zoanthidé, commensale des Pagures, Palythoa (Gemmaria) paguricola. — X. R.4sPAu.. Sur Faction morbifique d’une impression morale chez un chien. — L. Roots. Notice sur les Anthozoaires des côtes de Corse. - V. THIBAULT. Note sur l’existence d’une veine-cave accessoire normale chez les Oiseaux. — Tnounssawr. Description d’es- _ pèces nouvelles d,HdldCG1’ld&? et d’un genre nouveau. Note préliminaire sur,les Acariens marins (Halacaridœ) recueillis L aux Açores par S. A. le Prince de Monaco (campagnes de 1886-1888). NG(üTwi8881|8C]1dftll'Ch8 Gesellschaft zu Chemnitz : Bericht. vol. XIV. 1•' Janvier 1896 à Octobre 1899. — D' J. T. Srsnzsn. Sur deux espèces nouvelles de Palmoscylon de Poligocene de l’ile de Sardaigne. Note sur un groupe de troncs pétriliés d’Araucarites provenant de la foret pétritlée de Chemnitz- Hilbersdorf, installés dans le jardin du musée de la ville de Chemnitz. — Prof. D' Liam;. Les phénomènes de la_Vie. — ' En. Haurex,. Le Loir (Myoœus Glis) dans la vallée de Chemnitz, àWechselburg et Bürgstadt. — D' Prof. E.-R. Znmnmunm. Les Bactéries dans nos eaux potables et en particulier dans l’eau de la conduite de Chemnitz. Nalurwifscnschaflicher Verein zu Osnabrûck : Bericht XIV. — Années 1899 et 1900. O. Müecs. Sur les éboulisà facettes de Hiltrup près Münster en Westphalie. — G. Mônmmm. Matériaux pour la flore de l’arrondissement d’0snabrück. ( Naturforschende Gesellschaft zu Gôrlitz. Abhandlungen, l 1901, 23* volume. — E. Banana. Flore dela partie Prussieune
ï — 223 — 1 et Saxonne de l’Oberlausitz, en y comprenant le Nord de la Bohème. — Eu. Srnann. Observations sur les Laterigrades de Norwège, et description de trois espèces nouvelles ou peu connues. — O·r·ro Wonnaemzwr. Excursion conchyologique dans le Montenegro et liste des Mollusques trouvés jusqu'à ce jour. — E. Banana. Itubus iseranus Barber nov. sp. Société d’Hzstoire Naturelle de Colmar. Bulletin. Nouvelle série. T. V. Années 1899 et 1900. — J. Bounonois. Catalogue des Coléoptères de la chaîne des Vosges et des régions limi- trophes (suite). — D' Aueusrnz Hmvrzoe. La caverne des Payens à Llubschwihr. La faune vertébrée de la station Pré- historique de Vüklinshofen. Naturwifsenschaftlicher Vcrcin für Schleswig-Holstein. Schriften. Vol. XII. 1'° livraison. L. Wnasn. La température à Kiel en 1898. Essai d’une nouvelle méthode pour prédire les orages. — P. Kmurn. Observations phénologiques dans le Schleswig-Holstein en 1898. — W. Wus·rm·:1. Contribu- tions à la faune insectologique du Schleswig-Holstein. Liste des Névroptères planipennes, rencontrés jusqu’ici dans le Schleswig-Holstein. ` `
— 224 -— OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d' A miens. — Altitude 34***. Mars 1901. ., 2 E; É-: .4 sa =` — É.È.§I`,È,"È""" .,É.È.'.`Ã.É".È,`È E: ëî *°*·* É I È É`: ¤ a I 46 750 3,5 9, 96 7,4 S, 10 1 Averses. y 2 43,5 748 1,8 12, 84 4,5 S;W. 10 3,3 Pluie ls nuit. 1 3 44 754 3,6 10, 90 0,4 B.W. 0 4,3 Averses. 4 56 758,5 2,0 10, 81 2,2 W. I0 0 Pluie. 5 53 759 3,8 12, 92 4,8 B.W. l0 0 Pluie tout le jour. , 2 49 759,5 3,0 9, 85 4,7 W. I0 0 Pluie orage. , 44,5 749 3,4 8,4 76 4,8 W. 8 0,30 Pluie tout le jour. l :< 45,5 758 2,4 8, 94 0,2 N. I0 I Pluie. ' 59 764,5 3,2 8,5 96 0,0 E. I0 5,3 |· 58 759,5 I,0 4, 90 0,0 N. 10 0 Il 54 758 1,0 5, 93 0,2 N. 10 0 \ 12 55,5 760 1,2 9,2 94 0,0 N. 10 2,4 i I3 58 760 2,0 6,4 90 0,0 N. E. 10 0 I4 54,5 758 1,0 I3, 90 0.0 E. 0 9 l5 52 754 5 3,6 12,4 67 l,8 N. E, 2 1 Pluie. 16 52,5 755,5 4,0 9, 79 0,0 S. 10 0 \ 17 50 . 755,5 4,0 14, 90 0,3 N. 10 0 Petite pluie le soir. l _ 18 47 750 5,0 7, 95 2,0 N. 10 0 Pluie ilne. I 45 747,5 1,8 6, 93 1,5 N. 10 0 Pluie. • 45 748 2,2 6, 95 0,4 N. 10 0 Pluie le soir. I 1 48 757 l,0 5, 91 0,0 N. E. 10 0 l 57 766 1,8 6, 82 0,0 N. E. 10 8,3 ‘ 66 767 — 2,2 ` 8, 75 0,0 N. 0 6 60 766 — 0,8 9, 67 0,0 N.E. 2 8,3 54 760 — 3,4 7, 68 0,8 N.W. 8 1,3 Neige. 756,5 757,5 3,8 5, 67 0,7 N. E. 0 9,3 ld. · 52 756,5 — 4,0 5, 67 0,0 W. 2 6,3 1 51,5 755,5 — 4,5 4, 66 I,2 W. 2 6 f 55 756 — 6,0 7,2 65 0,0 S. 9 8 ·=• 47 755 0,0 12.5 59 0,8 S. 8 5 Averses. ' l .45,5 748 4,0 10,4 79 17,0 B. 10 0 Pluie tout le jour. Total de la. pluie en millimètres: 55,7 Abréviations et observation: B. Bourrnsque. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée blsnche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘en. Tonnerre. ·- L‘ém dn clel,Isdlrec- lion du vent, l’élsl hygroméulque sont observés i 9 h. du mstln. — Dem du ciel est mesuré de " ëàlgêün dlxlàmes de nébulesitè. — Les heures de selell sont mesurées avec Plxétiognphe de p .
·» . . i 1 . _1 1 DU DE LA Sil|‘I|1TE|lNN|1|1'llE Nilllll FIIANEE BULLETIN ÉNSUEL 1 S°• 337-338.-- lai-Juin 1901. - 30• Année. - T. KV. Anasssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), a · ll. le 0* Srtnaux, rue S‘·Louis, 3%, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procés-Verbaux: Séance générale du 10 Mai 1901, p. 225. —— Séance générale du 12 Juin 1901, p. 226. — Les Paragréles en paille de Lapostolle, par M. H. Ducuaussov, p. 227. - Ouvrages reçus, p. 237. — Avis, p. 238. — Observations météorologiques, p. 239-240. EXTRAIT DES Pll00È8—VE|lBAl|ll. · séance oérntaana ou 10 mu 1901. ` Présidence de M. GONSE. Conaasrounaucs : Lettre du Ministère de I‘Instruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis. M. Choquart dépose sur le bureau une moitié inférieure d’hnmérus, coté gauche, de Bos Urus. Cet os a 0***,25 de longueur et a été trouvé dans les carrières de Montières, près la rue Maberly. ' M. Gonse dépose aussi sur le bureau une dent complète d'Elephas primigenius mais en plusieurs morceaux faciles à rassembler. Cette dent a été trouvée également dans les carrières de Montières, près la rue d'Etouvy, dans le méme terrain. ll est donné lecture d’une note de M. H. Duchaussoy sur les Paragréles en paille de Lapostolle. 30° aimés. 15
. — 226 — ' séance oénénaan ou 12 wm 1901. Présidence de M. GONSE. Conmzsrounaucn : Lettres du Ministère de l'Instructîon publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des États-Unis, de Russie et d’ltalie. M. Duchaussoy donne lecture de Pintroduction de son travail sur les Observations météorologiques de Victor et Camille Chandon, de Montdidier. Celles-ci se sont poursuivies sans interruption de 1784 à 1869. Elles étaient faites trois fois par jour, à six heures du matin, deux heures de l’après-midi et dix heures du soir, comprenant la pression atmosphérique, la température, la ' pluie, la direction du vent, l’état du ciel, les maladies régnantes et les phénomènes périodiques de la végétation. Notre collègue décrit les appareils employés. Jusqu’au 16 mai 1829, la cuvette du baromètre était à l'altitude de 99***,6. Dans la rue des Juifs, il était à 86***,1. Le mémoire de M. Duchaussoy comprend trois parties : 1° Les résumés mensuels de 1784 à 1869; 2** Le Journal météorologique et 3° Les Tableaux récapitulatif:. _ La première partie forme une série de 172 tableaux, soit deux par année, contenant 32.422 nombres dont 11.180 ont dû étre traduits, pour évaluer les dimensions linéaires, en millimètres et les températures en degrés centigrades. Le Journal météorologique fait connaître la date de 12.486 ' jours de pluie,. 1.344 de neige, 8.679 de brouillard, 1.628 de tonnerre, 5.118 de gelée dont 1.583 à midi. Les orages à ` grêle, les dégats causés par les mulots et les hannetons, les • épizooties, les grandes sécheresses, les comètes, les bolides et les aurores boréales ont donné lieu à des notes intéres- santes. · Les Tableaux récapitulatifs permettent d’avoir des idées p générales sur la pression atmosphérique, la température, la 1
, l l .. 337 - L pluie, les orages, les jours de gelée et la direction du vent ~ d’après 94.233 observations. De 1784 à 1869, le baromètre a oscillé de 710°'“,6 le 24 décembre 1821 à 774'“,9 le 11 février 1849, la pression atmosphérique moyenne étant à Montdidier de 752'"‘,7. Le thermomètre a varié de —21°,3 le 31 décembre 1788 à 38°,8 le 15 juillet 1808 et le 19 juillet 1825. La température, qui est 7•,48 à six heures du matin, 14°,02 à deux heures de l’après—midi et 9*,25 à dix heures du soir, vaut en moyenne 10*,25. ll tombe annuellement 566""',5 d’eau en 145 jours. On compte 128 jours de pluie, 16 de neige, 19 de ton- nerre et 60 de gelée, dont 18 à midi. O Le Sec1·étaire·A djoint .· · F. Cnoouanr. Les Paragréles en paille de Lapostolle L'Histoire nous raconte que les Thraces et les Gaulois tùaient des fléchcs sur les nuées orageuses, atln d'écarter le · tonnerre et la gréle. Malheureusement ce beau geste de courageuse protestation était tout à fait inefficace. Au vn1• siècle, les Francs plantaient de grandes perche: dans les champs pour chasser les orages: d’après une légende, on obtenait de bons résultats, si _on avait eu la précaution d'y joindre un parchemin couvert de caractères magiques. _ Charlemagne proscrivit cet usage par un capitulaire de 789, ` ~ en le qualifiant de superstition. A vrai dire cette pratique n’avait pas moins de valeur que les sentences d’excommuni- cation, prononcées au moyen âge, soit contre les «w·bets» (1) · destructeurs de vignes, soit contre les mulots prolifiques ravageant nos récoltes. (1) Gribouri.
.. 223 .. ~ ;Des·ex;périences ‘de Volta ont fait supposer que de grands feux sont capables d’enlever aux nuées la matière fulminante qu’elles charrient, prévenant ainsi les orages ou les rendant peu dangereux. Il y a soixante ans environ, des paysans de ‘ la ljomagne placaient dans leurs vignes des tas de paille et . de bois léger, de 15 mètres en 15 mètres, sur une étendue gie plus de 12 kilomètres à la ronde. Lorsque le tonnerre grondait, on allumait ces « fus d'ous », et le territoire était préversé de la gréle (1). _ Un` procédé, très ancien, utilisé dès le xm° siècle, est la sonnerie des cloches. Pendant leur bénédiction solennelle le prètre demande à Dieu qu’elles chassent l?arrivée des tour- À · billons, les dommages des tonnerres, le fracas de la grêle, la chute rapide des pierres et les désastres des tempètes. Dans les Mémoires de l’A cadémie des Sciences, pour |'année 1703, nous voyons que les environs d’Il|iers (Perche) ont été ravagés par la grèle « Il y eut 30 paroisses dont les blés furent coupés comme si on y eût passé la faucille ». Mais les habitants d’llliers sonnèrent leurs cloches avec tant de vigueur que « la nuée se fendit, au-dessus de leur territoire, en deux parties qui s’écarI.èrent chacune de leur côté », de sorte que cette seule commune ne fut presque pas endom- magée (2). Cependant, dès 1680, I’abbé Richard niait for- mellement, dans son Histoire de l' Air et des Météores, l’uülité du son des cloches pour dissiper les orages. On sait mainte- nant que les arbres, les meules et les clochers sont souvent foudroyés. « Dans la nuit du 14 au 15 Avril 1718, le tonnerre tomba, de Landerneau à S‘ Pol-de·Léon, en Bretagne, sur 24 églises, et précisèment, dit Fontenelle, sur celles ou l‘on sonnait pour l’écarter » (3). Plus récemment, le 15 février (1) Anaco. Notices scientifques. I. Le Tonnerre, p. 312. (2) C. MAzE. La lutte contre Ia grêle autrefois et auj0urd'hui. (Cosmos du 27 Avril 1901). · (3) Anaco. Op. cit.
; QQQ _ 1860, 25 clochers de Belgique furent aussi atteints dans là même journée. · En 1747, l’Académie des Sciences déclarait qn’il' était dangereux « de sonner les cloches ou d'exciter quelque autre violente commotion dans l’air, lorsqu'on a un orage au- dessus de soi » (1). Trente·cinq ans plus tard, dans le Pala- tinat, l'électeur Charles-Théodore défendit expressément de sonner les cloches quand il tonne. Le 21 mai 1784, un arret du Parlement homologuait une ordonnance du bailliage de Langres faisant la méme défense. Aujourd’huî la cause est entendue : la sonnerie des cloches n’a pas d’aclion sur les orages et ne chasse point la grêle. D‘autre part, comme la foudre tombe souvent sur les endroits élevés, il est imprudent pour les sonneurs de mettre les cloches en branle lorsque le tonnerre gronde au-dessus du village. Nous arrivons maintenant aux paragréles de Lapostolle qui n‘ont pas eu moins de vogue que les canons grelifuges de la Styrie et du Beaujolais. C’est en 1820 que notre concitoyen publia, chez Caron- Vi tet, son « Traité des Parafoudres ct des Paragrêles en cordes dd paille ». Un mot de biographie ne sera pas inutile pour rappeler la mémoire du célèbre pharmacien. Alexandre Lapostolle est né à Maubeuge, le 21 décembre 1749. Après de bonnes études à Paris, où il fut l’élève de Rouelle et de Beaumé, il vint s'établir à Amiens en 1774. La variété de ses connais- sances et son` habileté expérimentale le tirent rechercher des médecins, malgré la jalousie de ses confrères. ll inaugura des cours de Physique et de Chimie dans l’une des salles du couvent des Jacobins, et professa successivement à l’Ecole Centrale, au Jardin du Roi et à l’École Préparatoire de (1) Histoire de l’Académi¢, 1747, p. 52.
- g3g - Médecine d’Amiens. Lorsqu’il tit connaître ses paragreles, il avait dépassé Page de 70 ans. On l’appréciait partout pour ses nombreuses recherches, parmi lesquelles nous pouvons citer celles qu’il fit sur la carie du blé, les engrais, la con- servation des pommes de terre, la betterave champetre, l’extraction du sucre, la taxe du pain d’après le prix des farines, les dangers des batteries de cuisine en cuivre et la ' valeur alimentaire des champignons. Vers |786 il avait fait, en collaboration avec d’Hervillers, un travail important sur l’Analyse des eaux de puits, rivières et fontaines d’Amiens. Lapostolle mourut dans notre ville, le 19 décembre 1831, à Page de_82 ans. Les frères Duthoit ont représenté sur sa , tombe, dans un bas relief curieux, la principale invention du savant amiénois (1). Le Traité des Parafoudres et des Paragréles en cordes de paille est divisé en 23 chapitres dont l'ensemble forme un volume in·8 de 320 pages. Dans ce livre, Lapostolle indique · la construction d’appareils, « moins dispendieux et moins dangereux » que ceux de Franklin, pour préserver nos habi~ tations de la foudre, et mettre nos champs à l’abri des ravages de la grêle. « Les avantages que promet une découverte de cette nature doivent etre communs à toutes les nations; ce n’est donc pas à ma patrie seule que j’ai cru devoir dédier l’ou- vrage dans lequel j’en ai consigné les résultats et les preuves: c'est à toutes les nations que j’en adresse l’hommage. » En le leur dédiant, je le soumets au jugement de tous les savants, quel que soit le pays qu’ils habitent. Je les invite à vérilier toutes les expériences que j’indique, à exa- miner toutes les conséquences que j’en tire et à émettre leur opinion sur les moyens que je propose » (2). (1) N. DE1.Mt0m.1ànE, Éloge de Lapostolle. (2) LAPOs1‘0i..LE. Traité des parafoudre: et des paragrêles en cordes de paille, précédé d’unc météorologie électrique, présentée sous un jour nouveau, et terminé par l'analyse de la bouteille de Leyde.
& i T` W ' — 231 - u L " .· " r ··*'· î’*À . Z " ` ` ·— _. ._ ` `Y ~ "`·* :· .. " 1} F Y: ·· Q > A > ' ‘ Il . \‘ f'·-I · y · A ,— 4 ` _ , I " ` "* ‘`·`` -`—` ] L`. _ -· EH '} · · . . j I g ; .-1 · ' À· _. ' ` .· . 1 ._, I. Z ' _· , " _ i U . · '__I'T v v; " · · I A' ` `4~ `6 Lx `:\ J-? * _ - Q: TI ’ · Q . I, ' , _ _ . - U1; _ ._ , ,é_7 __ J __·· 5; T) V v · · , _ (xl "- ~ ` E- ¢·]' . ·u Im · f K . " ` . V V `I. < ’ 2 _ ` · ;»::,, 1 ' _ d Fi' j ng . ‘· ' " I L » -1 _ A" É I }—¥ Q: .` . » _ _ ^ -. ' ·_ TQ'- jy] 4 . _ _i ` · Z •· ` " I, G > >· . . ; A- # · > · f' 5 j m A ;· -2 É, ' X E; A _ in N W .«. · 3 È lâ · » "'È ·· îâr I ,•·‘ ·7_ O ' . A L") '_ _' I:__"_: ·' _.¤ vt ` li h" ·A; O .~: I·i«,___ .: î;_;_·,. : É ' ·, ’ · il " < _ y ‘ _ ;_—·,,q ._( eg. . Q _ `_ - .,_, ¥ ‘ 6 _· j ·} td Ã` ·· · -:' 'N ' · , =« ' ,_I ··[ ai . " ~· " · ‘ -*.i - ,. ·—·· >»—··-J-? « , s-- g . " ` ng" ( ¤ - I _ _>§ < .' — ·· ·_ ,à*- E6 · ' ` ` ' 5 ` < ` ‘ · ` - . ` 1 5 ' m . 1_'»f ,_=_' .. .· ' . D ·-M - '· 4* 1 » * *· 4,] .' · V 4 " , R`. ·.—v ' I · ' N: tj E A > . Ri J6 - ~. · · ' p &— < ga; - k f i V ‘ g à *5% 1 _ .:2 - ' · ·* '·· ". ·. ; ; · < _ 4K;#·}g . l > ` .= ` È S `· É ·|· _ ‘\ : : , _? .' I ~`* 1 I-’¢\_ ( ` '· · ' l ‘_. :.• _.j_, __ _° — _ · _ ,·+;_ n . ·- i > . . , • _ ·.· . _ . ,-4 _ _,1;, yu · _ , · 4 qu - ' -« gi ·_ ·,A ‘ -¤~#»_ g__ » »· I —£ - .· , ` .À”É .· ' r ·"“.. u \'. _ nz . Lit.--_. E; ` lili} - >$ .9àJl Ji; L. .a_ ` É ··».. - ` à I; (F W É} ,:, 4 - _- ‘_,_ ;·.` V " T". A I:-I ` "*··,~····- W;
- 232 — Il est facile de ridiculiser l’œuvre du savant apothicaire, en choisissant les passages les plus étranges; mais nous savons que les expériences les mieux faites peuvent ètre mal interprétées, et que des théories baroques peuvent expliquer les découvertes les plus sérieuses. Gay-Lussac avait beau jeu en déclarant que le Mémoire de Lapostolle n'était pas digne de Pattention de l’Académie » (1). La plupart des feuilles publiques célébrèrent la découverte des paragréles, et l’Institut fut obligé de s’occuper à nouveau de la question, pour condamner une fois de plus I’inventeur par la plume de Biot, le célèbre physicien (2). Nous ne pensons pas, avec Lapostolle, que l’électricité est un fluide détonant comme le gaz hydrogène, ni qu’il s'en forme de grandes quantités par le frottement des eaux sur le fond des océans; nous ne croyons pas non plus que le fluide électrique, uni au feu du soleil, est l’ame de la végé- tation et que « les nuages orageux se forment le matin par l’abondante secrétion des plantes » (3). Mais ce n’est pas une raison suffisante pour rejeter à priori les paragrèles en cordes de paille, comme le firent Biot et Gay-Lussac. « On a fait, dit Victor Meunier,·un calendrier républicain dont chaque jour porte le nom d’une victoire; on pourrait aisément faire un calendrier dont chaque jour rappellerait, par une découverte, une humiliation que le génie de l’in- vention a infligée aux Académies. Combien de choses, déclarées absurdes au moment de leur naissance, font aujow·d’hui la gloire de leurs auteurs ». Aussi, malgré les Académiciens, les paragrèles se propa- (1) LAPOSTOLLE. Op. cit. 1·¤‘ supplément. Appel à l’opinion publique. Le rapport de Gay-Lussac est du 9A juillet l820. (2) Larosroma:. Op. cit. 2~ supplément. (3) LAPOSTOLLE. Op. cit., p. 128.
.. 333.. , gèrent rapidement et eurent un réel succès. Ci-dessous le moyen d’en construire. É « Prenez une perche de bois blanc de 15 à 20 pieds de longueur, planez-la exactement pour en enlever l’écorce qui l’exposerait à pourrir; mais sans diminuer le bois, afin de ne pas nuire à sa solidité. Faites à Pextrérnité supérieure un trou pour y enfoncer une pointe de bois dur et coriace, comme, par exemple, de frêne ou de cornouiller; et pour éviter que cette tige de bois pointue ne soit enlevée par les vents, assujettissez-la avec deux clous de cuivre. » Appliquez sur cette perche une corde de paille de même longueur que vous lixerez à chaque extrémité avec une vis de cuivre, en ayant soin qu’elle soit bien tendue. Tous les 18 pouces on mettra un lien en fil de cuivre rouge. » La corde devra avoir 15 lignes de diametre; elle sera composée de 4 cordons composés eux-memes de 4 fils chacun; le tout sera câblé ensemble et formera une corde bien solide. On aura soin de donner à chaque fil la grosseur nécessaire pour que le tout étant cablé n’excède 'pas le diamètre indiqué » (1). Cette perche doit etre fixée dans un pied en bois de chene, enfoncé dans la terre et solidement maintenu avec des pierres. « Il suffira qu’il y ait un de ces paragreles sur une surface de 60 arpents ». Pour moins gêner les travaux agricoles, on les placera de préférence sur la bordure des champs, près des chemins ou des rideaux. La dépense est évaluée à 2 sols q du journal, 1 paragrèle coûtant seulement 5 francs et pou- vant durer une vingtaine d’années. D’après Lapostolle, « la gréle est le résultat de la conver- sion d’un nuage orageux en glace; le véritable moyen d'éviter ses ravages c’est d'empécher les nuages orageux de se (1) LAPOSTOLLE, Op. cit. p. 217-218.
I | .. 334 .. former » (I); Ses appareils ont donc pour but de soutirer insensiblement l'électricité atmosphérique; de là leur multi- plicatiou nécessaire. Le paratonnerre de Melsens est basé sur le méme principe. Les ravages de la gréleétant presque toujours une calamité publique, par l’étendue des pays qu’ils atteignent, « les gouvernements seuls peuvent, par des mesures uniformes, pré- server les peuples d' un fléau auquel les particuliers n‘opp0se- raient que des précautùms inefficaces, parce qu'elles ne seraient que partielles ». Notre savant veut donc charger les munici- palités de faire confectionner le nombre de paragréles jugés r nécessaires, suivant la surface du terroir, les appareils étant placés aux lieux indiqués par l’arpenteùr du village: « les frais seraient avancés par le percepteur, qui en serait rem- boursé le plus promptement possible, sur un role établi par le maire » (2). Voyons maintenant les résultats obtenus en différentes régions. Les premiers paragréles furent établis, eu France, dans les Hautes-Pyrénées, vers la lin de mars 1821, par MM. His, conseiller de préfecture, et Ch.-E. 'l‘hollard , professeur de mathématiques et de physique au collège de Tarbes. Les expériences furent faites sur le territoire d’Aureilham, Bou- lin, Lizers, Oloac, Hourc, Lorigaux et Lastades, formant une surface de 3.000 hectares, ravagés souvent par la grele. Toutes ces communes ont vu passer des orages, mais aucune d'elles n’en a été touchée. . · Le village d’lbos, qui n‘avait pas voulu se servir de para- gréles, fut ravagé par le fléau pendant un orage de juin. Celui·ci laissa tomber un peu de grêle sur la première ligne (1) LAPOSTOLLE, Op. cit., p. 248. (2) Lnrosroam, Op. cit., p. 259 et 262.
- 335 .. des paragrëles d' Aureilham ; la seconde ligne fut à peine touchée et la troisième ne le fut point du tout. L’année suivante, les essais continuèrent sur un territoire occupé par 38 communes, dont 18 étaient paragrelées. Des orages éclatèrent le 28 avril, 8 mai, 3 juin, 15, 16, et 17 du méme mois. Les villages protégés n’ont pas été atteints. Le terroir de Collongues a reçu de la gréle sur la partie seule- ment qui n’était pas armée de paragreles (1). Ces résultats encourageants, obtenus en 1822, furent résu- · més dansuu rapport de Thollard. En 1823, les appareils de Lapostolle furent introduits en Italie par P. Bertrami, physicien de Milan. Le 1°' septembre, plus de cent localités les avaient accueillis avec enthousiasme. Un opuscule de vulgarisation fut tiré à des milliers d’exem· plaires à Sienne et Florence. La gréle occasionna de grands dommages dans toutes les provinces de la Lombardie; « mais tous les points paragrélés ont été préservés comme parmiracle » (2) . Nous trouvons des paragreles, la meme année, dans les · cantons de Vaud et de Zurich; les départements du Haut- Rhin, de la Marne, du Doubs et du Rhone les adoptent en 1824. ll y en a aussi près de Münich et aux Etats-Unis. Cependant les paragréles sont toujours discutés. Un journal de l’époque, le Drapeau blanc, nie leur efficacité et traite l’invention d’absurde (3). M. Thollard met au milieu de la paille un cordon de lin, conduisant mieux l’électricité, et arme ses appareils d’une fleche en cuivre ou en laiton de 15 pouces de longueur (4). Sur les conseils de M. Orioli, professeur de physique à l’Université de Bologne, on rem- _ (1) LAPOSTOLLB. Op. cit. Deuxième supplément, p. 4-7. (2) Ch.-E. THOLLARD. Moyens préservatifs de la Foudre et de la Grêle (1822). Voir aussi, du même auteur: Précis des effets produits par les paragrêles pendant Pannée 1823. ‘ (3) Drapeau blanc, du 6 aoùt18%. (4) THOLLARD· Précis des effets dea paragrêles, p. 22. I
- g3g .... place avec succès les cordes de‘paille pai·`des'tlls métal- liques (1). °Des appareils de ce genre sont établis au pied des Apen· nins par le baron Crud, sur sa terre de Massa-Lombarda. En juin 1824, des métayers ont observé, plusieurs fois, que des orages, venant sur eux, se séparaient en deux lorsqu’ils approchaient de l’espace armé de paragréles.·Le docteur ` Astolsi raconte que le 19 juin de la méme année un orage _ s’éleva au sud de Bentivoglio, ravageant les campagnes. ` « Dans cette région se trouvait précisément l’enceinte que j’ai armée de cinquante paragréles, et il est arrivé dans cette meme circonscription, qu’entre la première ligne de perches et la seconde, il tomba quelques gréles, mais le dommage y fut minime, comparé à celui qu’éprouvèrent les terres limi- _ trophes non armées. Dans l’espace compris entre la seconde _ et la troisieme ligne on ne vit, au grand étonnement des Itabi- tants, que des grains ayant la consistance de la neige » (2). Le Journal du Commerce de Lyon, du 3 août 1824, contient un fait absolument semblable, arrivé dans le vignoble de . Corsier. « Tandis que la gréle tombait assez abondamment sur les prés et les champs situés hors de la ligne des para- gréles, il ne tomba sur la vigne que des flocons de neige, ou plutôt d’une matière blanchâtre peu consistante (3) ». , L'el`(icacité des appareils employés semblait donc se vérifier de plus en plus. Mais l‘enthousiasme de la première heure fut remplacé bientot par le découragement. • Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1826, la gréle a détruit la moitié de la récolte dans le canton de Vaud, et ce sont précisément les contrées munies des paragréles qui ont le plus soufert ; plusieurs endroits où il n’y avait pas de paragreles ont été épargnés ». (1) F. Omou. Del la Formazione gragnuola ne temporali nuova ipotesi. (2) et (3) LAPOSTOLLE. Op. cit. Troisième supplément, p. 13 et 22.
.. gf?) - Tout étaitainsi remis en discussion. ll est vrai que Lapostolle avait protesté contre le changement fait aux paragréles en cordes de paille. a .|‘ai prévu, dit-il, les mal- heurs qu'auraient à éprouver tôt ou tard les pays armésde semblables appareils composés maintenant d'un simple til de laiton fort mince, pénétrant dans la terre jusqu'à sa profondeur humide, et maintenu·verticalement à une éléva- tion de 15 pieds environ par un tuteur en bois b|anc.» (1). . La ruine des cultivateurs du canton de Vaud entraine la faillite des paragréles. L’année suivante, le sieur Liou, ancien greflier du Tribunal civil d’Amiens, habitant au n° 15 de la rue de la Dodane, essaya vainement de lancer en Picardie l’invention de Lapostolle: il oifrait aux maires des communes de la Somme de traiter avec eux pour le place- ment d'un paragréle par'30 arpents de terrain, moyennant une rétribution de 60 centimes par journal ou mesure; Personne ne répondit à son appel: Lapostolle ne put voir dans notre région aucun village pourvu de ses parafoudres ni un seul terroir couvert de ses appareils grelifuges en cordes de paille (2). . H. Ducuwssov. · Ouvrages reçus. Journal des Savants. Mars—avril 1901. Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie. Quatrième série. T. VIII. J Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de fYonne. 1900. — Abbé Panar. Les Grottes de la Cure : (1) LAPOSTOLLE, Parafoudres et paragrèles. (Extrait du Journal de la Somme, du 2 septembre 1826). (2) Lxou. Observations sur les parafoudres et paragrêles en cordes de · paille d'Amiens, destinés aux propriétaires et cultivateurs (1827).
- g3g - le Repaire de Voutenay, la Roche-Moricard, la Grotte de l'Hogane, l’Abri des Cbaumes, la Grosse·Borne. — Hmm . Rouvnnn. Le Préhistorique à Bleigny·le-Carreau. Une station préhistorique à Basson sur les bords de l'Yorme. — A. A RAOUL. Notice sur le protll en long géologique de la ligne É d’Auxerre à Gien. C _ Mémoires de la Socüté zoologique de France. T. XIII. — · H. W. Ba6LEuA¤N. Myriapodes d’Amérique. Voyage de M. Ch. Alluaud aux îles Canaries 2 Myriapodes. - E. BRUNET. Repro- duction des Hirudinées. ·— Comte R. DE DALIAS. Note sur une collection d’0iseanx de l’lle de Tabago (mer des Antilles). · -— PE. DAu·1·ze1mEuc. Croisières du yacht Chazalie dans _ l’Atlantique : Mollusques. — A. KovAvsxi. Phénomènes de la fécondation chez l'Hetobadella algera Moquin-Tandon. — J. G. DE MAE. Note sur une petite collection de Crustacés décapodes provenant de la côte d’Angola. — E. PLATEAU. Nouvelles recherches sur les rapports entre les insectes et les lleurs, 3* partie. Les Syrphides admirent—i|s les couleurs des lleurs 7 — ILROLLINAT. Observations sur quelque Reptiles du département de l’lndre. Le Lézard vert; mœurs et repro- duction. I Bulletin de la Société philomatique de Paris. Neuvième série. T. Il. -— JoUssEAuuE. Mollusquesterrestres. — H. a NEUWLLE. Système sus-hépatique des Sélàciens. -— F. Moc- OUARD. Nouvelle contribution à la faune herpétologique de 4 Madagascar. — JACQUES PELLEGRIN. Durée de la vie et perte à de poids chez les Ophidiens en inanition. i 1 AV I S A partir du présent numéro le Bulletin ne paraîtra plus que tous les deux mois. i I I
·- 239 —•· OBSERVATIONS HÉTÈOROLOGIQUES. Station agronomxyue d' Amiens. — Altitude 34**. Avril 1901. 7 ·ë ·ë ée - ,,··=‘ E nnnouùmn. urtnxrnns E É É É É É É È Ramon". 9 ~~ Iixlll minima “ gg Eg É ¤I É Ã I 47 749 5,5 I3, 64 0,8 W. 5 9 Averses. 0 2 56,5 761 0,0 I4, 80 0,9 B. 5 7, • Pluie le nuit. Q 3 55,5 759 6,5 I6, 74 3,6 8. 10 I Pluie. [ 4 54 764 l2,0 I3, 93 0,7 8.W. I0 6, Pluie le nuit. 5 0 5 50,5 764 4,0 6, 83 10,3 3, IO 0 Pluie zutle jour. 0 I . 55 762 1,5 I4, 88 6,2 W. I0 0 . 54 756 7,5 I4, 88 0,0 S. I0 9, :· 53,5 755 I0,0 18, 57 0,0 W. 0 I0 v 54 756 8,6 I7, 69 03 W. 8 7,3 Plui0· ( ¤ ,5 754 6,0 15, 52 I;2 W. 2 7, Aver¤es· II 47 753 6,0 I8, 88 4,4 B.W. 10 2 Ph1î0· 2 50 758 5,5 10, 92 0,0 N.W. I0 2 I3 56 759,5 1,4 9, 70 6,5 W. I0 0 Pluie tout le jour. I4 49,5 756,5 4,8 I2, 89 2,0 W. I0 0 P|\lî0· I 49 750 65 Il 58 4,0 W. I0 2 Averses- 16 50 755 3:5 I0: 76 5,3 W. I0 6 Averses- I7 55 766 I,6 II, 80 0,0 N. 5 8,3 :· 65 766 I,5 18, 59 0,0 W. 0 9 - , e 62 765,5 I,6 I7, 69 0,0 E. 0 II, ' 9 762 4,6 21, 49 0,0 N.E. 0 I2,3 A 56,5 759,5 6,5 24. 45 0,0 E· 0 I2, La 55,5 757 9,0 24: 45 0,0 E- 0 9, ‘ ya ·· 51 759 8,5 24, 54 0,0 E. 0 II, l la » 51 759 7,0 2I, 39 0,0 E. 0 7 4* 54,5 757 9,0 22, 39 0,0 E. 0 I2 53,5 755 7,4 I2, 45 0,0 N. E. 0 ll IP 3,5 756 2,0 I4, 42 0,0 N.E. 0 5,3 É 56 757,5 5,2 I3, 66 0,0 N. 10 4 55 756,5 3,2 I2. 66 5,6 N. E. 8 I, I Pluie. <• 55 760,5 I,0 I4, 88 0,0 N. E. 8 6, • ( l F Total de ls pluie en millimètres : 5l,8 Abréviations et observations: B. Bourruque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'élsl du clel,ls dlrec- Iion du vent, l‘6lnl lnygromélrlque sont observés à 9 ln. du mslln. — L’éIsl du clel est mesuré de 0 4 10, en dlxlémes de nâlmlosllé. - Les heures de soleil sont mesurées svec l'l14llogr•phe de
_ . f· 940 ·· OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIGUES. · Station agronomique d’ .4 miens. — Altitude 34**. Mai 1901. . · *4 à Z .: I É nnouàrnn. TBIPÉHATUII E È É È ÉE É É É n“M,°U“_ |=m1n1m| ·· ·· ·· nud °'¤â E5 É É: ' 760 761 3,0 l7,8 59 0,0 S. 0 8 61 764 5,2 20,2 53 0,0 E. 0 5,30 ·· 63,5 765 7,8 20, 85 0,2 N. 2 10,3 Averse. 762,5 765 6,4 21,2 66 0,0 N. E. 0 10 . 755 763 5,2 16, 68 4,0 N. 10 2 Pluie la nuit. a 49 755 7,5 12,4 95 3,7 N.W. |0 1 Averses. 46 749 5,0 15, 82 5,5 W. 8 ` 4 id. : 46 751,5 3,5 13, 77 11,8 S. 10 1, id. · 51,5 758 4,8 12,5 96 1,4 S. 10 3 id. i • 58 762 6,0 14,5 76 0,2 N. W. 5 9, Pluie. l 62 765 5,8 17,5 74 0,0 E. 2 9 i 65 766 3,0 18, 57 0,0 E. 0 8 n 63 766 9,5 21,4 93 0,0 N· 10 10 V 63 765 10,2 24, 73 0,0 N 5 12,3 l 62,5 764,5 9,0 24, 68 0,0 N. 0 10, 1 · 61,5 763,5 8,0 11, 82 0,0 N.W. 10 0 x 61,5 763 6,8 16, 89 0,0 N. 10 8 x ï 63 764 4,0 15, 48 0,0 N. 5 12 l ¤ 62 763,5 2,5 21, 59 0,0 N.W. 0 9,3 L tt 63 763 7,0 21, 68 0,0 N.E. 0 11,3 t 63,5 765,5 8,4 24, 46 0,0 E. 0 13 % 62,5 764,5 10,5 24, 45 0,0 E. 0 I2 62,5 764 10,2 22. 40 0,0 E. 0 12,3 . · 61,5 764 9,5 23, 52 0,0 E. 0 12,3 ·’ 58 762 10,2 22, 80 0,0 E. 0 9,3 t 56 758 11,0 18, 75 0,0 N. 10 4 7 57 758,5 8,4 24,2 57 0,0 N. 0 11,3 V î 57 758,5 10,0 27, 60 0,0 E. 0 Il 55,5 757,5 12,0 30, 63 1,5 S. 0 3,3 Pluie orage. ~4 l 54,5 756 16,0 24, 73 0,2 W. 5 1 Pluie. 31 55,5 757,5 16,0 24, 63 0,2 S. W. 10 2 Pluie. · - Total de la pluie en millimètres: 28,7 4brév£atùm• et observations: B. B0urrn.sque.—Br. Brouillard. —Bc1. Eclair. - 01. bl. tlelee blanche. — Gr. Greie. - Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tçnnerre. —- Lp température de ls Somme est prise 4 6 11. du mstln ell 6 11, du soir. - Uélst du ciel, la direction du vent, l‘é1nla hygrnmétrlque sont observés 4 9 h. du matin. —L’étst du ciel est mesure ile 0 A 10, en dlxlèmes de nébulosllé. — Lu heures de uoleil sont mesurées svcc Phèllognphe de Gsmpbell.
1 1 . 1 l llll DE LA Slll‘lFTE LlNNEllllE Nllllll FRANCE · BULLETIN ~·• >• 8'UEL 5*** 339-340. - Juillet-Août 1901. - 30* Année. - T. XV. Annssssa: l.es Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à M. le D' Srixsux, rue S'-Louis. 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 12 Juillet 1901, p. 241. - Contributions à la Flore locale, par M. H. Ducxmussor, p. 243. — Ouvrages reçus, p. 250. —- Observations météorologiques, p. 255-256. . EXTRAIT DES Pll00É3·VE|lBllllX. smmcn esuénsnn nu 12 m1r.1.t·:·r 1901. Présidence de M. GONSE. ' ' C0nnssi>0NnANcE: 1° Lettres du Ministère de l’lnstructi0n publique et des Beaux-Arts annonçant l’em·0i d’ouvrages venant de Suisse, des Etats·Unis, de Russie et d’ltalie. 2° La Société de Secours des Amis des Sciences invite M. le Président à assister à. la Séance publique annuelle tenue dans l'Amphithéàtre Richelieu à la Sorbonne, en vue dela nomination des membres de son Conseil et de son Bureau. 3° L’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des · Beaux-Arts de Belgique adresse, par l'intermédiaire de la Commission des échanges, un paquet concernant ses der- niéres publications, et demande accusé de réception. 4° L’Université de Lille demande, our sa bibliothè ue les p q I publications faites par notre Société. En échange, elle adresserait mensuellement à la Société 30* Aimes. 16
\ V · = ;· -·- 242 -· · - . · » Linnéenne le Bulletin de l’Université et de l’Académie _ de Lille. . Cet échange est accepté. · 5° Le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux- Arts informe la Société Linnéenne que la Société Royale de Londres avait entrepris la publication d’un répertoire inter- national de bibliographie scientifique, destiné à tenir les ‘ savants et chercheurs au courant de tout ce qui se publie dans le domaine des sciences mathématiques, physiques et ·naturelles de l’univers entier, et demande que la Société Linnéenne mette à sa disposition un exemplaire de ses tra- vaux scientifiques, qui sera adressé à la Commission du, répertoire debibliographie scientifique. 6° L’Association Française de Botanique invite M. le Pré- sident à prendre part à la Session tenue à Quimper du 5 au ` 11 août, et dont l’objecti|` est l'exploration de ces parages au ' point de vue botanique. 7° La Société Botanique de Genève sollicite de notre Société l‘envoi d’un délégué officiel à la réunion tenue le 7 aout à Genève, sur l’iuitiative d’un Comité international. Le but de cette réunion est de grouper des botanistes en vue d’une meilleure concentration des comptes rendus bibliographiques. q _` 8° L‘Académic des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie envoie le programme des concours qu’elle organise pour 1902, 1904, t905 et t906. 9° M. de Mercey informe la Société Linnéenne qu’uue excursion géologique aura lieu à Hallencourt vers le mois ' de septembre et espere qu’un certain nombre de membres de la Société y assisteront. M. Michel Dubois donne communication des observations; qu’il a faites sur le Philanthe apivore. . Le Secrétaire-A djoint .· · F. Cnoouanr, · _
.. 243 - CONTRIBUTIONS A LA FLORE LOCALE Clematis Vitalba L, -— Sur les bords de la route de Boves au Paraclet, où cette espèce est très répandue, elle varie à folioles entières (var. integrata Jord.), à folioles incisées— lobées (var. lobata Corbières Fl. de Normandie), à folioles plus petites et crénelées (var. Crenata .Iord.). Anemone silvcstris L. — .I'ai recueilli plusieurs fois au bois de Boves des exemplaires de cette espèce àbam pe biilore et d’autres munis d’un involucre à 4 folioles. A. ncmorosa L. var. grandi/Iora Rouy et Foucaud, Fl. de France. — Bois de Bellay à Limercourt, près Huppy (Eloy de Vicq, 4882). Thalictrum heterophyllum Jord. — Prés à Montières et à Petit-Saint-Jean. ‘ L Je rapporte à cette sous-espèce du T. /lavum` la variété nigrican: du marais de Mautort, près Abbeville (Eloy de Vicq, Fl.) qui se trouve dans l’herbier Blondin de Brutelette. T. duncnse Dumort (Rouy et Foucaud, Fl. de Fr.), — ll faut lui rapporter la plante récoltée par l’abbé Cagé sur les crocs des dunes de Monchaux près Quend (Eloy de Vicq, Fl.; Herbier Blondin de Brutelette). Adonis aestivalis L. — J'ai rencontré dans les moissons à Dury plusieurs pieds de cette espèce dont les pétales étaient mi-partie jaunes, mi-partie rouges. A. aummnalis L. s.var. minor. ,— Plante de 5 à 6 centi- mètres, grèle, à fleurs très petites. — Champs après la moisson à Dury, Villers·Bocage, Le Bosquel. · Rammculus pseudo-/Iuitam Hiern. ; Rouy et Foucaud, Fl. _de,Fr. — Ruisseaux et rivières à courant peu rapide. —- Fon- ` taines de Lheure et de Drucat, près Abbeville (Herbier Blondin de Brutelette) ; rivière de Poix à Sainte-Segrée. C
+ 244 -; · R. bulbosus L. var. valdcpubens Jord. — Terrains sablon·_ neux du littoral. — Lisières du bois du Cap Hornu à Saint- Valery—sur·Somme; bords des fossés à Noyelles—sur-Mer. Il. scelcratus L. var. pubesccns Corbières, Fl. de Normandie. — Marais du faubourg Saint-Pierre à Amiens; Fortmanoir près Boves. Ficaria rammculoïdes Monch. var. grandiflora Lamotte. — Talus d’un chemin creux, argileux, humide, à Canaples. Var. minor. Plante beaucoup plus petite que le type dans toutes ses parties, fleurs de 10-12 millimètres de diamètre. -· Bords d’un fossé dans les près de Renancourt; pré sec à Halloy-lès-Pernois. Papavcr Argemonc L. var. glabratum Bouy et Foucaud, Fl. de Fr. — Champs au faubourg de Beauvais et de Saint- ' Pierre à Amiens. Var. glabmm Koch. — Champs au faubourg Saint-Maurice à Amiens. ‘ Var. laciniatum Lamotte. — Champs a Longpré·lès-Amiens. Fumaria of/icinalis L. var. jloribunda Clav. — Faubourg de Beauvais à Amiens; moissons a Saint·Valery-sur-Somme et à Pinchefalise. Var. Wirtgeni Haussker. — Dans les moissons au faubourg de Saint-Maurice à Amiens. Chciranthus fruticulosus L. —Vieux murs de l'ancien bas- tion de Guyencourt à Amiens. Sinapis arvemis L. var. villosa Mérat. — Champs au fau- bourg de Beauvais à Amiens. Diplotaxis bracteata G. et G. -V0ie de garage à la gare de Villers·Bretonneux. D. tcnnif0lia’ Dc. — Remblais de la fosse au lait au fau- bourg de Beauvais a Amiens. ‘ D. muralis Dc. var. intcrmcdia Schur. ; Rony et Foucaud, Fl. de Fr. — Longpré·les-Amiens; bords du chemin d'accès à la gare de Marcelcave.
- 245 — . ` Scncbiëra Coronopus Poiret var. maritime Eloy de Vicq, Fl. — Dans les galets au Hourdel. Capsclla Bursa-Pastoris Mœnch. var. virgala Rouy et Fou- caud, FI. de Fr. ; C. virgata Jord. — Au pied des murs à Pont-de-Metz. Ixatis campestrù Ster. ; Rouy et Foucaud, Fl. de Fr. - Carrières de Saint·Maurice a Amiens. Erophila brachycarpa Jord. - paraît A. C. E. glabresccm Jord. -— paraît assez C. —- s. v. flore roseo. — Dans un vieux champ de luzerne à Boutillerie. — s. v. minor. - Plante naine, haute de l-3 centimètres, à feuilles rougeàtres, tout à fait glabres ou munies de quel- ques poils simples sur les bords, à silicule très petite, longue de 2-3 millimètres, large de 1-t 1/2. — Amiens, sur les bas côtés du boulevard de Saint-Quentin. E. hirtclla Jord. — paraît assez rare. — Allées autour du bassin de la Hotoie à Amiens, chaperon d’un mur en terre au faubourg de Beauvais à Amiens. E. majuscule Jord. — Vieux champs de trèlle à Dury et à Boutillerie près Amiens. E . stcnocarpa Jord. — Champs incultes à Dury, Longueau, Saint-Fuscien. Stcllaria media Vill. var. major Koch ; S. neglecta Weihe. - Au pied des haies à Petit-Saint-Jean et à Pont-de-Metz. Sagina nodosa Fenzl. s. var. elongata. - Plante complète- ment glabre, grele, longue de 20 à 35 centimètres, à nœuds A écartés de 2-3 centimètres, à feuilles radicales et caulinaires plus longues et plus fines que dans le type.- Dunes de Saint- Quentin-en-Tourmont; marais de Sailly-Bray près Noyelles- sur-Mer. Var. glandulosa Corbières, Fl. de Normandie; S. nodosa var. vùcidula Coss. et G., Fl. — Sables maritimes humides
. —- 246 —— dulittoral. — Dunes de Saint-Quentin—en~Tourmont; Saint- Valery-sur-Som me, dans la prairie sous le bois du Gap Hornu. e Portulaca oleracca L. — Au pied des haies à Saint-Valery- sur-Somme. . · ' Geranium Robertianum L. var. rubricaule Hornem.; Rouy et Foucaud, Fl.; de Fr. —— Ca et là dans les lieux très secs et découverts. — Carrières de Saint-Maurice à Amiens; sur un tas de cailloux à Bernay. Oxalis corniculala L. — Plates-bandes d’un jardin‘à Que- vauvillers; dans un jardin à Nesle._ _ ._ Gcmlsta tinctorùi L. var. pratensis Poll.; G. tinctoria var. pubcscens Lang. — Lisières du bois d’AilIy-sur-Noye. ` Medicago falcata L. (p. p.); Fries; Scop. ; Rouy et Foucaud, Fl. de Fr. — Saint·Valery-sur-Somme ; Le Grotoy. · S. var. aurei/lara Rouy. — Saint-Valery-sur-Somme, bords du chemin, près de la ferme du Gap Hornu. Var. major Koch. —Bords du chemin de Rumigny àAmiens; bords de la route d’Hangest-sur-Somme à Soues. Var. difusa Schur. - Route de Saint-Fuscien. Var. microphylla Gus. et A`nsb. e Route de Saint-Fuscien. M. silvestris Fries. var. erectinscula, Rouy. — Rideaux de la route de Rumigny à Amiens; Saint-Valery-sur-Somme; champs près du bois du cap Hornu. u Var. cyclocarpa Hy ; M. silvestris, var. procumbens Fries. — Rideaux à Henriville et Saint-Acheul à Amiens; h`ortma· · noir,ptalus pres du passage à niveau; sables de la Pointe Saint-Pierre au Grotoy; Boutillerie. M. sativa L. s.var. flore alba. — Faubourg Saint-Pierre à Amiens ; Le Crotoy; Cayeux-sur-Mer. ` X M. varia Thomas Martyn ; M. /`ulcato-sativa Reichb. Var. pseudo-sativa Rouy. — M. xativa var. vcrszbolor Koch. — Fortmanoir, pres Boves, talus pres du passage à niveau; Cayeux-sur-Mer, dans les galets au bord du chemin de New-Brighton; Amiens, bords du chemin de Boutillerie.
.. gg - Var. pseudo-falcata Rouy; M falcala var. vcrsicalor Wallr. — Dans les galets à Cayeux·sur·Mer; Lisières du bois du cap liornu à Saint-Va|ery—sur—Somme. M. Lupulina L. s. var. integristipula Rouy. — Saint- Valery-snr—Somme, au pied de la falaise du cap Hornu. S. var. eriocarpa Bouy. —— Saint-Valery-sur·Somme; car- ` rières de Saint-Maurice à Amiens. Var. corymbosa Ser. in Dc. — Dans les galets à Cayeux— sur·Mer, vers New-Brighton. · M. liùpida Gartn. var. oligocarpa Rouy. — Moissons à · Henriville à Amiens. M. arabica All. var. longslspina Rouy. — Champs derrière la Visitation à Amiens. M. minima Lamk. var. longùeta Dc. — Au milieu des galets à Hautebut, près Woignarue. Mclüotu: arvemù Wallr. s.var. humzfums Senen; R0uy`et Foucaud, Fl. de Fr. — Saint-Valery-sur-Somme au pied de la falaise du cap Hornu. Trifolium elegans Savi. - Pelouse du jardin de la villa ' Saint·Acheul à Amiens. T. hybridum L. — Amiens dans les moissons à Henriville; Boutillerie. Ornithopus perpusillus var. leiocarpus Coss. et G., Fl. — Bois du cap Hornu à Saint-Valery. Lathyrus silvcslrzls var. latifolius Peterm. — Bois de l’Hôtel-Dieu à Bacouël ; bois du Quesnoy à Poix. Rubus idœus L. — Bois des Bruyères à Neuville près Saint- Valery. B. Lejeunei W. et N. — Bois des 14 à Pinchefalise; bois des Bruyères à Neuville. . ` R. rudis W. et N. — Bois des 14 à Pinchefalise; bois des Bruyères à Neuville près Saint-Valery. Geum rivale L. — Cette espèce est décrite comme ayant les pétales tronqués ou rétus au sommet. Dans les prés de
— 248 —- Petit-Saint-Jean et à Lœuilly, j’ai plusienrs fois rencontré des pieds de Geum rivale dont les pétales de toutes les ileurs étaient arrondis ou légèrement rétus et nettement apiculés au sommet. .l’ai également rencontré à Petit-Saint·Jean cette espèce à fleurs completement d’un jaune pale. Egalement aussi la variété Luxuriaus Tratt. (Geum hybri- dum Wulf.) n'est pas très rare à Petit-Saint-Jean et à Renancourt. x G. inlermedium Ehrh. ; Geum urbanum x rivale Rouy et Camus. — Prés au Petit-Saint-Jean et Renancourt. x G. umbrosum Dumort.; Geum urbanum > rwale Rouy et Camus. — Prés au Petit·Saint·Jean. ·_ Agrimonia Eupatoria var. sepium Brebisson. — Bois de Rompval près Mers ; haies à Sailly-Bray. œ'nanthe Lachenalii var. approzimata DC. ; (E. approxi- mata Merat; Rouy et Camus, FI. de Fr.- Paraîtaussi répandu que le type dans la Somme. — Longueau, Boves, Longpré- les-Corps-Saints, Fontaine-sur·Somme, etc. Var. minima Rouy et Camus, Fl. — Plante naine de 5 à 10 centimètres, ombelles à 3-5 rayons courts, feuilles à segments oblongs, peu nombreux. — Le Crotoy, fontaine de la Bassée (Chatin et E. de Vicq in herb. Ec. de Ph. Paris. Rouy et Camus, Fl.); marais des Dunes de Saint-Quentin·en— Tourmont, marais de Longueau. x Galium Lamottei G. Camus et L. Chevallier (G. albo- verum). — 'l‘alus du boulevard de Dury à la fosse au lait; rideaux du Montjoie à Saint-Fnscien. x G. eminem G. et G. ; G. verum x erectum. — Abondant dans les pelouses de la petite Hotoie à Amiens; pelouse de l’Abbaye à Saint·Valery·sur·S0mme. G. verum var. littorale x neglectum. — Cayeux-sur-Mer, sables au milieu des galets vers New-Brighton.
— 249 — ' Shcrardia arvevuis LÃ [lara alba. — Champs incultes à Saint—Maurice à Amiens. Valeriana sambucifalia Mik. —- Vallée Pavry au marais de Boves. Gnaphalium uliginasum var. lœvc Corbières, Fl. de Nor- mandie. - Achalnes lisses. — R.-R. — Mers, champs incul- tes près du bois de Rompval; Neuville près Saint-Valery- sur·-Somme, route et champs sablonneux près du bois des Bruyères. (,'i1·sium acauli-aleraceum Koch, Ed. Ill. — Marais de Thennes, contre la ligne de chemin de fer; Amiens, dans le petit bosquet près de la Madeleine. C . arvcnse var. harridum Koch. Talus du chemin de fer de Saint-Valery à Noyelles·sur-Mer. S. var. decurrens. -4 Feuilles nettement décurrentes sur la tige. — Talus du éhemin de fer de Saint—Valery-sur- Somme à Noyelles-sur-Mer; champs incultes à Petit—Saint· Jean ; bords de la route de Pernois à Canaples. Sanchus aspcr var. glandulasus Coss. et G. - Bords de la digue à Saint-Valery-sur-Somme. S. laccrus Wild. ——Gare de Boves; champs après la moisson à Dury et au faubourg de Beauvais à Amiens. Calluna vulgaris Salisb. jlarc alba. — Bois des Bruyères à. Neuville près Saint-Valery-sur-Somme. Salanum Dulcamara var. tamcntasum Koch. —- Dans les haies à Saint-Valery-sur-Somme, à Mers, au Crotoy. _ Linaria striata DC. — Champs incultes du Montjoie à Dury et à Saint-Fuscien. 4 x Lùzaria achraleuca Breb.; L. striata-vulgarù Timb. — Champs incultes du Montjoie à Dury, au milieu des parents. Odantites seratina var. divergens; O. dwergens Jord. — Boulevard de Saint-Quentin à Amiens ; bords de la route de Saint-Fuscien. ·T/cymus Serpyllum var. angusti/`alius; T. Angusti/`alius
- 355 .. Pers. — Moreuil, grand rideau du chemin qui conduit au bois. . ° ° Var. citriodoru.¢»Lloyd. - Lisières du bois du cap Hornu à Saint-Valery-sur-Somme ; bords dc la route de Pinchefalise au bois des Bruyères, près Neuville ; dans les galets àGayeux· sur·Mer. · ,~ · Var. lanuginosus; T. lanuginosus Linlc — Bords du chemin de Longueau à Fortmanoîr. . Ballota fœtida flore alba. — Dans les haies à Saint-Valery· sur-Somme. . Utricularia neglecta Lehm. — Marais de Sailly-Bray, près Noyelles-sur-Mer. ' Plantago lauceolata L. var. lanuginosa Koch. — Bords de la digue à Saint·Valery-sur·Somme. Atriplez: Halimus L. — Gayeux—sur-mer dans un terrain inculte où il a été évidemment introduit depuis longtemps. En. Gosse. Ouvrages reçus. Bulletin de la Société académique de Brest. 2° série. T. XXV. ` · Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5** série, 4• volume. — L. Jutns Lùcsn. Sur l’orientation de la feuille . en anatomie. — F. Mourinn. Supplément au Catalogue des Mollusques terrestres et tluviatiles des environs de Caen. — L. Bassin. Faune marine de Luc-sur-Mer. — A. Vauntecmno. Etude expérimentale et critique sur l'acti0n des Helminthes; I. Cestodes et Nématodes. — A. Bicor. Notice explicative de la feuille Les Pieux. # Abbé A.-L. Lenco. Recherches pour servir à Phistoire des études géologiques dans le département de l'0rne jusqu’en 1870, extraites en partie d’un manuscrit de M. de la Sicotière. Flore du Haul·Poilou, par B. Soucmt, 2* partie, publiée par la Société botanique des Deux-Sèvres.
— 251 - — Revue générale de Botanique. Avril 1901.- Jumzn Ru. Les maladies cryptogamîques des végétaux. - D' Focxnu. Les Potentilles: leurs parasites végétaux; leurs galles. — . ANGEL Gstmnno. Notes morphologiques et statistiques sur quelques anomalies héréditaires de la digitale — R. Moa- xowims. Recherches sur l’influence des alcaloïdes sur la respi- ration des plantes. C q Bulletin de la Société botanique de France. 1897. N° 10. — Fin de la revue bibliographique et Table des matières. · Bulletin de la_ Société vaudoise des Sciences naturelles. T. XXXVI. — SAMUEL Aunzar. La Flore de la vallée de Joux. — T. XXXVII: Faux-F. Slmrscni. Recherches sur les para~ sites des sièges des cabinets d’aisance. — A. van Mmrosu. Le régime du Lao Léman et de ses affluents. - P. Naanan. Les Mammifères du canton de Vaud. — C. Banana. Le Climat de la Haute-Savoie. — Tnizouoas Bianca. Modelé glaciaire et paysage drumlinique. ~— F.-A. Foam., L‘origine dela faune des Poissons du Lac Léman. Peche de la Fera dans le Lac Léman. t · La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1901. — Mai : J. Rasi>.m.. Contribution a l’étude dela falaise jurassique de Villers-sur- Mer. -— Abbé J.-J. Kimaa. Revision des Eucoelines. — Abbé C. Faionusr. Faune entomologique de la Haute-Marne. Notes spéciales et locales; — J uin : J. Rasmm,. Contribution à l’étude de la falaise jurassique de Villers-sur-Me1·(lin). ·· Abbé C. Fmomwr. Faune entomologique de la ` Haute—Marne. Tableaux analytiques pour la détermination des principales Cbenilles de Macrolépidoptères (suite). — J.-P. I-loscnnné. Catalogue des plantes adventices des environs de Vernon, Les Andelys (Eure) et La Roche·Guy0n (Seine-et·0ise). - Notes spéciales et locales. . Annales de la Société académique de Nantes, 1900. — J. Seaasr. Les débordements de la Garonne et de ses affluents depuis les temps anciens jusqu’a nos jours. — J. Cannon.
.. 252 .. Inventaire mégalithiquc, iconographique, héraldique et archéologique de Varrondissement de Châteaubriant. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. T. XLV. - C.-A. Psnoniesxr. Anatomie comparée des Polygonées et ses rapports avec la morphologie et la classification. — H. Goum. Notes sur quelques variétés nouvelles ou intéressantes de Lépidopteres du département de la Gironde. Sur quelques cas d'asymétrie. — Bui:. on Benonnns, Bnounsr. ns Joueur et G. Courunss. Contributions à la faune des Coléopteres de la Gironde. — J. lvous et A. Psvnor. Contribution à_l'étude paléontologique des Ialuns de la Touraine. —— Comptes rendus des Séances. — Catalogue de la Bibliotheque. Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Béziers, 1899. —- Ds B.EY·PAlLBADE.· Les Sélaginelles de France. — Amtounn Locann. Faunule malacologique des sables quaternaires de l’étang de Capestang. — ALnEn·r Gnzmesn. Les Mollusques testacés marins des côtes méditer- , ranéennes de France. -— H. Tnsnou. Note sur le Dalmanites dévonien de Cabrieres. Note sur les gisements de phosphate de chaux du Pic de Cabrieres. Faune et tlore des Lydiennes noires. — Jean Mxounn. Note sur la géologie des terrains tertiaires du département de l’Hérault. Une journée d’ex- ploration dans la commune de Puysserguier. — Cossnun. Détermination d’espeoes nouvelles. — Ds Rev-Painnnnn. La Rose de Jéricho. — Compte rendu des Séances. Mémoires de la Société académique d’Agriculture, des Sciences, Arts et Belles·Lettres de l’Aube, 1900. Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. 5• série. T. V, 2** cahier. — A. Gnuvsn. Sur quelques stations zoologiques de la Méditerranée. - H. DE- vaux. Accroissement tangentiel des tissus situés à l’extérieur du Cambium. — Proces·verbaux des séances. - Observations pluviométriques et thermométriqnes faites dans le départe- ment de la Gironde de juin 1899 à mai 1900.
- 953 ... Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims. — 4* trimestre 1900: Procès-verbaux des séances.- A. Tumor. Note sur l’Ephestia kuchniella Zoll'. Excursion à Vrigny. — A. Guinmuus. La plaine crayeuse des environs de Reims. — Gémsw ne Lsnummàns. Le Soissonnais. —- 1** trimestre 1901 : Procès-verbaux des séances. — R. Tao- uss. La question parasitaire du Cancer. Omis. T. XI. N° 1. —— Compte rendu des séances du ' lIl° Congrès ornithologique international. Itevue générale de Botanique. 190t. — Mai: F. Kovsssx. Recherches biologiques sur Vaoûtement des sarments de la l vigne. — N. Monxownve. Recherches sur l’intluence des alca- loïdes sur la respiration des plantes (suite). —,E. Gmrrou. · Revue des Travaux de physiologie et de chimie végétales — parus de 1893 à 1900. — L. Génsw ne Lsmnziàns. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1•* janvier 1895 jusqu'au 1** janvier 1900. — Juin: Enousno Humm,. Sur l’Aracauria Rulei F. V. M. de la Nouvelle-Calédonie et ' sur la composition de sa gomme-résine. — Hartmann. ln- tluence des blessures sur la formation des matières protéiques dans les plantes. — F. Kovsssx. Recherches biologiques sur Vaoûtement des sarments de la vigne (suite). — N. Momo- wms. Recherches sur l’influence des alcaloîdes sur la respi- ration des plantes (fin). — E. Gmrrou. Revue des Travaux de physiologie et de chimie végétales parus de t893 à 1900 (suite). —— L. Gamma on Lunnaiùma. Revue des 'l‘ravaux publiés sur les Muscinées depuis le 1** janvier 1895 jusqu’au · 1** janvier 1900 (suite). . Bulletin de la Société botanique de France. 1899. — Session extraordinaire à. Hyères (Var), première partie. — Gaiman. Les fruits tri et quadriloculaires des crucifères, leur valeur théorique. — Dunes. Note sur le sac embryonnaire des Orchidées. — Lsens. La botanique en Provence au xv' siècle: Louis Aguillara et Rauwolll`. — Msmwsuo. Une lettre d’Au· guste Pyrame de Candolle à Prost. _
- 254 - Koninklyke Namur Kundige Vereenigùtg in Neder!-Indië. Vol. LX. 10* Série. 4* partie. — A.-G. Vonnamum. Aperçu systématique des Oiseaux indigènes de Java; liste des Oiseaux de Java. — D' S.·H. Kooannns. Contributions à la tlore des arbres et des Phanérogames de Java. Naturforschcnder Verein in Brünn. Verhandlungen.·XXXVIIl° volume, 1899. - Homcwa Huoo. La faune Ornithologique de · Silésie. Verein zur Verbreituoig Naturwzlssenschaftliche1· Kenntnisse in Wien.·Sch1·i/`ten ; XLI° volume 1900-1901. — Prol`. D' Fa. Toum. Géologie de la Mer noire. — Prof. Max Gaiman. L’ori- · gine de la force musculaire. — D' R.-V. Zavmax. Sur les ferments. — D' Josnr Soneo. Importance de la glande thyroïde. — Prof. KARL Hassacx. Le Caoutchouc et son industrie. — D' Haus Rnsnt. Biologie des Plantes. — Prol`. “'ETTS‘l‘EIN V. IWESTBRHEII. D’où provenaient nos plantes de . jardin. — Prof. Ennsr Lunwxe. Sur les eaux minérales. - Prof. Fnzmz Bacxa. Sur la structure des roches. ‘ Bolanischer Verein in Landshut (Bayern). Bericht 16° 1898- 1900. - Fnariz X. Ginasrnn. Les Roses de la vallée du Scheibelbach. — D' Fum.r.En. Contributions à la flore des Mousses du bailliage de Mitterfels. ` Y Société Impériale des Naturalùtes de Moscou. Bulletin année'1899. ·— N' 4 : M. Gowmmv. Communications algolo- giques. — 'Fnmz Smcn. Note sur la première météorite trouvée en Moravie. — Emwivo Rsirren. Tableaux pour la détermination des Coléoptères (Carabidaa, section des Har- palini). — Mara Bam. Liste des Mousses trouvées depuis deux ans dans les environs de Napagedl. — D' Entfltnn Fan- nuax.·Sixième contribution à. la Flore de Macédoine. -—= ' Orrona Lnacsn. Origine de l’instinct du Coucou. — J. Swmxns. Les Foraminifères miocènes des environs de Kolo- mea. —-XVlll• Rapport de la Commission météorologique. Compte rendu des ObservationsMétéorologiques en 1898.
_ Q5§ ... OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34". Juin 1901. _ q ai É z 1; _ Q É nnouürnl. nurlnrunl E É È É É É É nnnqun. ¤m1n1nn~~ . · ~ Eg ‘·g g-S 2 ng ` I 55,5 758 15,6 27,2 62 3,6 S. 5 _ 4 Orage à 3h. 30 soir. \ 57 761 13,0 24,5 65 0,0 S. W. 2 I3 Cheud orageux. , 61 763 12,4 22, 65 0.3 N. 0 9 Pluie le soir. J 4 62 763 II.0 23, 56 0,0 N.W. 0 I2, K 61,5 763 11,0 27, 58 0,0 S.W. 0 Il ' 62 764 I3,0 26, 67 0,0 S. E. 0 Il f 62 764 12,3 22, 57 0,0 N.E. 0 9, ' _ : 59,5 762,5 10,0 23,5 61 0,0 S. E. 0 I2 1 ' 56,5 760 I0,4 27, 55 0,0 N. 2 10 E n 57 760,5 15,0 24,5 63 0,0 W. 5 13 I1 60 76I,5 8,8 19, 60 0,0 W. 5 5 ` 52 761 8,6 I9,2 58 4,7 W. 8 3, Pluie lesoiretle nuit. l `~ 51 753,5 7,8 16 4 50 0.0 W. 5 7 , I 52 756 I0,0 I6:2 79 0,0 W. 10 5 I 56 760,5 4,8 18, 50 0,0 N .W. 5 4 Nuageux. È . 60 760,5 8,2 17, 68 0.0 W. 10 4 ‘« 59 760 8,-1 17, 62 5,7 W. 10 2 Pluie la null,. · ‘ :· 61 764 9,0 15, 58 2,5 W. 8 4,3 Averses. E " 61,5 764 6,5 20, 61 0,0 N. 2 4,3 7 64 764 12,0 22, 57 0,0 S. W. 10 0. Couvert. V 60 763,5 14, 28, 52 0,0 S. W. I0 I. id. W. 56 760 18,0 32, 46 0,0 S. IO 8 j _ 57 762,5 18,5 24. 56 0,0 W. 5 6 · ; sa 766 . 10.4 I9, 60 0.0 W. ·:. s j " 66 768 7,6 22, 59 0,0 '2 I2 ‘ 6 66 768 7,0 23, 52 0,0 .E. 0 9 · _ Il 63 766 9,5 24. 56 0,0 E. 0 13.3 #2 60 763,5 11,6 28, 5l 0,0 N.E. 0 6, Ã 9 59 76I 10,0 31, 56 |0,6 E. · 0 .8, Pluie. , ,. I 56,5 760 I3,8 21, 88 13,8 S. 10 0 Pluie orage. , .T0lnl de le pluie en millimètres: 41,2 ` Ã Abréviation: ctobeervalioms B. Bourrnsque.—Br. Bruuillsrd. -EcI. Bclnlr. - GI. bl. Gelee blanche. ,- Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - Le lempérntnre de_le 80m¤1e_ esl prise à 6 h. du mnllneli 6 lu. du soir. — l,’élnl du clel, la dlrecllon du vent, l’élel· liygtomètrlquerpnl observés 5 9 I1. du melln. -L’élal du ciel est mesuré de 0 I 10, en dixièmes de nébuleeilé. +; Lee heures de nolell sont mesurées avec Phéllogrnpha de Campbell. _ _
— 256 — OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34"'. Juillet 4901. A . ` si É Z __: ‘ un E É Bmoukmz. }fBIPÉ1\A'|‘URB É È É É ÉE È É É É |1B|1ARQUBS· ·~« maximnmlnimannxl Ex; *2 E5 2 lg il 1 54 756,5 13,8 23, 87 4,4 S. 10 2 Pluie la. nuit. 2 54 752,5 13,2 21, 85 0,0 W. 10 6, I Pluie le matin. 3 52,5 756 11,6 22, 67 0,0 S. E. 10 1, -. 56 762,5 14,4 25, 62 0,0 E. 2 11 5 62 763 12,8 24, 62 0,0 W. 0 8, I 4 . 62 763 14,0 25, 74 0,0 N W. 0 9 62,5 764 15.0 26, 66 0,0 W. 0 |0 8 62 764 11,5 25, 64 0,0 N. E. 0 12, I 9 58,5 761,5 12,2 29, 61 0,0 N. E.· 0 13 1 60 761 14,6 30, 66 0,0 N. E. 0 11 ‘ 11 60 761 15,4 30, 73 0,0 E. 0 Il l 2 59 760 14,0 32, 67 0,0 N. E. 0 11 3 13 59 759,5 16,5 26, 67 1,2 N. 2 6: I Orage. 4 59 759,5 15,0 20, 86 0,0 N. E. 10 0 15 59,5 763,5 11,0 24, 74 0,0 N. 8 10,3 16 63,5 765 12,8 28, 56 0,0 W. 0 13,3 _ 17 64 766 16,0 31, 57 0,0 N .W. 2 9 1 62 765 15,6 31, 41 0,0 N. E. 0 11,3 1 60 763 16,2 32, 50 0,0 E. 0 11, I É 60 762 15,2 30,_ 4l 0,0 E. 0 13 I 56 760 15,0 31, 50 0,0 8. 2 7 Nuageux. l « 57 758,0 l2,s 23, 71 0,0 w s 1. ¤ id- » · 57 ne 12.0 22, 62 0,4 W. 5 3 Peüw pluie- # ·· 51 757 12,8 20, 57 11,5 S.W· 8 2 AV0l`$9$· ¢ 52 753 14,0 21, 75 11,0 S·W. 8 2, I Al/€|`$68· · I- 53 755 13,0 19, 80 3,5 W. 10 3,3 ÀV°|‘$68· l e 54,5 756 1I,6 23, 65 0,0 S.W. 5 6, I i a 1 56 758 12,2 23, 62 0,0 8.W. 2 9 ·’ t 58 762 12,8 25. 63 1,4 N. 5 9 <I~ 63 765 14,4 27,0 72 0,0 E. 0 11 1 61,5 765 15.0 29,0 56 0,0 N.N.E. 0 7 ` Total de le. pluie en millimètres: 33,4 Abréviations et observations: B. Bonrrasque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Nelge. -• Or. Orage. -’l‘on. Tonnerre. - L`éln\ du clel,la dlrec- tlon du vent, |’étal hygmmétrlque sont observés 4 9 h. du malin. - Ilétat du ciel est mesuré de 3-:12êün dixièmes de nèlwloslté. - Les heures de aolell sont mesurées avec Phéllographe de p .
ill·l.·1.llU l)ltl.A la llll`IllTE I lNNEll'lllE‘ Nllllll · l`|lllll`F BULLETIN ~ · ' >* 8'UEL W311-312.- Septe ll bre-Octolire 1901.- 30°Année.-T.XV. Aonssssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), à M. le D' Srtnsux, rue S*-Louis. 32, Amiens. Le Bulletin est envové gratuitement à tous ies Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 11 Octobre 1901, p. 257. — Les Muscinées de la Somme, de Pherbier Boucnsn on Caàvsccsun, par M. E. Gonss, p. 258. - Ouvrages reçus, p. 265. —- Observations météorologiques, p. 271-272. EXTRAIT DES PIi00È8·VE|iBAUX. · seance osnénats ou 11 ocrosnn 1901. Présidence de M. GONSE. Connasronoancs : 1° Lettres du Ministère de l‘lnstruction publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des États-Unis, de Russie, d’Allemagne, de Belgique et d’Italie. ‘ . 2° Lettre du Ministère de l'lnstructi0n publique et des Beaux—Arts accusant réception de 168 exemplaires du Tome XV de notre Bulletin. 3° Le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts envoie le programme du 40** Congrès des Sociétés savantes qui s’ouvrit·a à la Sorbonne le 1*** avril 1902. Les mémoires devront parvenir avant le 30 janvierprochain, au 5° bureau de la· direction de Venseignement supérieur. ll ne sera, en effet, tenu aucun compte des notices postérieures _ à cette date. 30° Annan. 17
... 253 .. Nous publierons, comme nous en avons l'habitude, la · partie scientifique de ce programme dans notre prochain Bulletin. — M. Duchaussoy donne lecture de quelques notes géolo- giques qui lui ont été remises par M. Delambre, Conservateur " ` du Musée de Picardie. M. Gouse dépose sur le bureau quelques échantillons d’Atriplex Halimus L. qu’il a récoltés à Cayeux·sur-Mer, dans un enclos au bord de la mer et à l’extrémité de la plage vers Ault. Cette plante y a été évidemment introduite, et depuis assez longtemps; car les 5 ou 6 pieds qui existent en cet endroit sont bien développés et semblent etre les restes d’une haie au-devant de laquelle on a élevé un petit mur qui tombe actuellement en ruines. Le Secrétaire-Adjoint : F. Cnooumrr. I LES MUsc1NEEs DE LA SOMME de l’Herbier Boucnen ns •CRÈVECœUR ‘ Dans son Extrait de la Flore d’Abbeville et du département ‘ de la Somme, 1803, Boucher de Crèvecœur a donné une liste de Muscinées, dont un certain nombre paraissent fort dou- teuses pour notre région. A la recherche de renseignements nouveaux, j'eus l‘idée d'explorer son herbier avec plus d’at· tention que je ne l'avais fait une première fois. Cet Herbier avait été, avant moi, visité par Tillette de Clermont, qui y a laissé quelques annotations. Je donne ci-dessous la liste des espèces que j’ai pu recon- naitre, négligeant celles qui, sur une méme feuille, sont
.. 259 ..& ' accompagnées d'étiquettes indiquant des provenances diver- ses, aussi bien que des hypnacées non fructiliées dont l’élat ne pouvait permettre une détermination sérieuse. MOUSSES. Phascum cuspidatum Schreb. — Remparts d’Abbeville près des Casernes, mai 1797. · Plenridium subnlatum Br. lâ. — Bois Duval ; bois de Saint- Riquier. Dieranella varia Schp. — Bois Duval. V D. heteromalla Schp. —- Abbeville et bois de Saint-Riquier. Dicranum scoparium Hedw. —- Bois de Mareuil; bois de (Jaubert. Gampylopns tnrtacens Br. E. — Bois de Mareuil et de Gouy, avril 1795 (sub nomine Bryum fleamosum L.) . Iueucobryum glancnm Hpe. - Bois de Mareuil; bois de Caubert (fructilié). Piuidens bryoides Hedw. — Bois de Gouy; de Saint- Riquier, 1792; de Laviers. » . P. taxifolius Hedw. — Bois de Gouy, 1793. ` F. adianteides Hedw. — Marais de Gouy; marais de Gau- bert; Abbeville, sur la digue près du pont rouge. W Geratodon purpurens Brid. — Cambron; Mareuil. Leptotrichum pallidum Hampe. — Bois de Caubert; bois de Mareuil, avril 1795. Pottia caviiolia Ehrh. - Abbeville, demi·lunes Marcadé, février 1794. P. Heimii Br. E. - Digues du canal à Saint·Valery, 20 mars 1794. Barbula tmgniculata Hedw. - Abbeville.
_ 260 - B. fallax Hedw. - Bois de Mareuil, mars 1794 (sub nomine Bryum laxum Brid.). . B. convoluta Hedw. — Abbeville, murs. t B. subulata P. Beauv. — Bois de Saint—Riquier; bois de Laviers. B. muralis Hedw. — Murs d’Abbeville. W — Var. œstiva Schp. —— Murs d’Abbeville (sub uomine Tortula acuminata). B. ruralis Hedw. — Abbeville. Ginclidetus fontinaleides P. Beauv. - Au Pàti, à Abbe- ville, sur un vieux pont. Grimmia apocarpa Hedw. - Sur les grès dans la forêt de Vignacourt, 1794. G. pnlvinata Son. — Murs d’Abbeville. Orthotrichum anomalum Hedw. — Abbeville, sur la digue, près du pont rouge. _ 0. affine Schrad. — Abbeville, sur les arbres à la Bouvaque, mars 1794 (sub nomine 0. striatum). Encalypta vnlgaris Hedw. — Abbeville; entre Saigneville et Boismont. Physcomitrium pyriferme Brid. —— Abbeville, à la Bouvaque. Punaria hygrometrica Hedw. — Abbeville. Brynm capillare L. ·— Bois de (Jaubert. B. cœapititium Br. E. — Abbeville. B. argenteum L. — Abbeville ; Menchecourt, au bord dela Somme, 1793. B. bimum Schreb. - Marais de (Jaubert (sub nomine Mcesea uliginosa). B. pseudo-triquetrum Hedw. — Marais de Bray, avril 1796 (sub nomine Mnium annolinum).
· — 261 — lninm rontntrum Schut. — Marais de Caubert, mars 1794 (sub nominc Mnium cuspidalum Hedw). I. affine Schw. — Bois de Gouy. Var. elatum Br. E. — Bois de (Jaubert (sub nomine Mnium punctatum). I. imdulatum Hedw. - Cavée du bois de Caubert (en fruits). I. hornum L. —— Bois de Gouy, de Popincourt, de Mareuil, ° de Saint-Riquier. — Bois de Cambron (sub nomine Mnium annotinum). Aulacomium paluntro Schw. — Marais de Gouy, mai 1795. Bartramia pomiformis Hedw. — Bois de Mareuil, avril 1795; bois de Saint-Riquier, février 1794. ` Pogonatum nauum Pal. Beauv. — Bois Watée à Drucat; ` bois de Villers. ' P. aloidos P. Beauv. — Bois de Mareuil, avril 1793. Polytrichnm juniperum Hedw. — Bois Watée à Drucat; bois de Bray; bois de Laviers. P. piliterum Schreb. —- Près de nos limites, entre le Pas- d'Autl1ie et Waben (Pas-de-Calais). P. iormosum Hedw. — Forêt de Crécy. ' · b P. commune L. — Près de nos limites à la foret d’Eu, août 1793. Pontinalix antipyretica L. - Abbeville dans la Somme. (Une forme robuste recueillie au Pati me semble bien voisine de la var. gigantca Sulb.). Cryphœa heteromalla Mohr. — Bois de Gaubert. Neckera pnmila Hedw. — Foret de Crécy (sub nomine · Hypnum silvaticum L,). — On pourrait rapporter quelques échantillons à la var. Philippeana. Homalîa trichomanoidos Brid. — Bois de Mareuil; bois de
.. 252-- Saint-Riquier; bois de Cambron, décembre 1793; bois de M. Wignier. Leucodon scinroides Schw. — Epagnette. Pterygophyllum lucens Brid. — Près de nos limites au bois de Saint-Josse (de Belleval). Anomodon viticulosux Hook. et Tayl. — Bois de Gambron; 1 _ bois de Mareuil. · Thuidium tamarieeinum Br. E. — Abbeville, bois de Saint- Riquier; bois de Laviers. T. abietinum Br. E. — Bois d'Epagne. Climacium dendroides W. et M. —- Marais de Cambron, de · Bray, de Mareuil, de Saint·Gilles. i Homalothecium sericeum Br. E. - La Bouvaque à Abbe- ville ; foret de Crécy (sub nomine Hypnum plumosum Hedw.). Gamptothecium lutescens Br. E. — Marais de Gouy (sub nomine Hypnum nitem) ; Abbeville. Brachythecium rutahulnm Br. E. — Abbeville. B. velutinum Br. E. —— Abbeville; bois de Popincourt. Eurynchium myosuroides Schp. - Abbeville; bois Watée près Drucat.— ' E. strintum Br. E. — Abbeville. _ E. Stokesii Br. E. — Bois de Gouy ; bois Watée près Drucat (sub nomine Hypnum prœlongum). B. prœlongum Br. E. - Abbeville; bois de Saint-Riquier, · décembre 1793 (sub nomine Hypnum inlricatum Schreb.). Rhynehostegium murale Schp. — Remparts d’Abbeville, 1798. Thamninm alopecnrum Br. E. - Bois de Saint-Riquier; bois de Gouy. Plngiothecium undnlatum Br. E.
` —- 263 — Une mousse recueillie dans le marais de Cambron, peu développée et étiquetée Leskea palustris L., H. luridum Hedw., me parait se rapporter à cette espèce ? Amhlystegium serpens Br. E. — Abbeville. A. riparium Br. E. — Abbeville, au bas de la tour près du Pont rouge et le long du fossé qui va de la fontaine de Caux à la chaussée Marcadée, 1792; marais de Caubert, mars 1794 (sub nomine Hypnum repens Poll,). Hypnum stelhtum Schreb. — Marais Saint-Gilles à Abbe- ville, 1795; marais de Caubert; marais de Bray; marais de ' Cambron. ll. seorpioides Dell. — Saint-Quentin-en—'l`ourmont. Var. fluitans. Marais de Gouy. W ll. lycopodioides Schw. — Saint·Quentin·en-Tourmont (en mélange avec le précédent, sur la même feuille). H. iluiuns L. —- Marais de Caubert (sub nomine Hypnum flagelliforme); fossés à Laviers. · ll. intermedlum Lindb. —— Marais au pied des monts Cau- bert, avril 1795 (sub nomine Leskca palustris). H. cupressliorme L. — Abbeville. · Var. uncinatum Boulay. - Marais de Gouy (sub nomine H. comprcssum). Var. tectorum Brid. - Sur un toit de chaume à Caubert, janvier 1797. ( Var. elatum Schp. — Coteaux à Épagne (sub nomine _ lhypnum rugosum). p , Var. resupinatum Schp. — Saint—Riquie1·, Popinconrt et forét de Crécy (sub nomine Hypnum compressum). ll. molluscum Hedw. ·—- Bois de Cambron ; marais de Gouy. II. gigantenm Schp. — Marais de Mareuil (sub nomine Hypnum cordifolium Hedw.).
.. 264 .. H. cuspidatum L. — Abbeville. ll. Schreberi Willd. — Bois dc Cauberl.; bois de Lavicrs. H. pumm L, — Bois de Laviers ; bois de Saint-Riquier. llylocomium splondens B. E. — Abbeville. H. triquetrum Br. E. — Abbcville. II. squarromm Br. E. — Abbeville. ll. loroum Br. E. —— Bois de Gouy. . SPHAIGNES Sphagnum cymhiiolium Ehrh. — Marais de Cambron ; près de nos limites à la forêt d’Eu, 27 août 1793. S. acutitolium Ehrh. — Marais de Gouy, près Cambron. HÉPATIQUES . Plagiochila aspleiiioides Dum. — Bois de Saint-Riquier; bois de (Jaubert (sub nomine Jungermannia viticulosa). Lophocolea bidentata Nees. — Bois de Saint-Riquier; bois dc Gouy, près Cambron. Ghiloscyphus polyanthns Corda. - Cavéc du bois de Cau- bert; bois de Gouy. Galypogein trîchomanis Corda. — Bois de Mareuil ; bois de Bray, avril 1795 (sub nomine Jungermannia fissa). ladotheca platyphylla Dumort. — Forêt de Crécy; bois de Mareuil, août 1795. Prullania dilatata Dum. — Monts de Caubert; bois de Gouy et de Saint-Riquier (sub nomine Frullania Thmarisci). Pellin epiphylla Corda. — Abbeville ; marais de Gouy. Aneura pinguis Dum. — Bords du fossé du bois de Gouy. Hotzgoria turcnta Dum. — Foret de Crécy ; bois de Gouy.
— 265 — Iarchantia polymorpha L. -— Abbeville, février 1796. Anthoceros punctatus L. — Bois de Gouy. Riccia glauca L. — Caubert; Cambron; Franleu; Abbe- ville, 1820. » It. natans L. — Caubert; dans un trou à tourbe à Cambron, juin 1795. R. fluitans L. - Marais de Saint-Gilles àAbbeville; marais de Bernay, 1792. Var. canaliculata; lt. canaliculata Hotfm. — Menchecourt, vis·à-vis la Corderie, août 1798 (sub nominé Itzbcia nodosa Boucher). · ER. Goivsn. Ouvrages reçus. · Naturzvzlssensc/tafzlicher Verein für New- Vorpommern und Rügen in Grcifswald. Mittheilzmgen, 32° année 1900. — E. Gonna. Les fers météoriques de Kokstad, Béthanie et Mucha· chos ; liste des Météorites de la Collection de Greifswald au 1" Janvier 1901. — F. RlCHARZ· Observations du bureau Météorologique de Greifswald depuis le 1** Avril 1898. Natur/`orschende Gesellschaft in Basel. Ver/zandlungen, Vol. XIII, livraison 1. — D' Gone HENNING. Samuel Braun, le premier explorateur scientifique allemand en Afrique. — E. Lmsr. Observations météorologiques faites a Moscou en 1899. — M. Aimonoi. Contributions àl’histoire de la morpho- logie et du développement de quelques gymnospermes. - L. lwauorr. Note sur quelques Algues trouvées à la station biologique de Bologoje. Zoologisch-Botanische Gesellschaft ùz Wien. L° volume. Année 1900. — M. lieues. Remarques sur les Bryozoaires d’eau douce de la Moravie septentrionale. — C. vox Hoauu- xsm. Contributions à la faune des Lépidoptères des Alpes
. — 266 — autrichiennes. — M. Benmulvnn. Suites de Staphylinides nou- veaux d’Europe. — Fa. Srxwrn. Note sur le Notiophilus awientalis. — M. Benunwnn. Les Staphylinides du genre Lepmsa Krantz, avec un tableau analytique des espèces palé- arctiques. — P. Ksiumv. La faune des Perlides de Norwège. ·— A. Hzmnunscn. La conversion des spermatozoaires en excédant dans l’organisme des insectes femelles; diagnoses de fouisseurs nouveaux, Stizus et Nysson; note sur les faunes locales et en particulier sur les Hémiptères de Styrie de G. Strobl; nouvelles contributions pour l‘étude des organes de la stridulation chez les Rhynchotes. -— L. Gxnemwnn. Revision des espèces européennes de la Méditerranée des genres de Bembidius aveugles; trois coléoptères nouveaux de l’Europe centrale; deux Carabides nouveaux des Alpes Lessiniennes. — Fnn. Wnimnn. Contributions à la faune des Reptiles et des Batraciens de Colombie et de la Trinité. — Haan. Knwss. Nouveaux Staphylinides méditerranéens. - An. Sremnn. Etude sur quelques Diaptomides d'Autriche. —- — Fa. Hnunu. Recherches sur les especes européennes du genre Tetanocera dans` le sens de Schiner. — C. R. vxu mm Osrxm-Sxcxzn. Notice sur le premier travail de C. Duméril sur la Classification entomologique avec des considérations spéciales sur le genre Tetanoccra. — Ea. Gxnvxeui. Contri- butions à la faune des Lépidoptères du Brenner. — C. Waim- sronr. Contributions à la tlore des Mousses du Tyrol méri- dional. - J. Lü·rn¤uüL1.aa. Desmidiées des environs du lac de Millstatt en Corinthie. — C. Farrscu. Sur le cycle des formes de l’0robus lutcw: L. — P. Sraxssnn. Flore des Cham- pignons de la montagne Sonntag (Basse-Autriche). — Fa. Mxrouscunx. Compte rendu sur la faune bryologique d‘Au- triche, de Hongrie, de Suisse et de Bavière; les deux plus · vieux Exsiccatas de Mousses de Bohème - J. Bnumvrnxnnn. Etudes sur le Plunkton. — P. Mxeiws, J. Bonunünnaa. Voyage en Syrie en 1897 : Champignons. ·
.. 267 - Académie royale de Belgique. Annuaire i900 et 190l. — Bulletin de la Classe des Sciences 1899: Lno Henman. Béré- dité d`un caractère acquis chez un Champignon pluricellu- laire. — Cu. News. Un nouveau détail de structure du pro- toplasme des cellules nerveuses. L’apparition du Centrosome dans les cellules nerveuses au cours de l’infection rabique. — 1900: Bonunan et Rousseau. Note préliminaire sur les Champignons recueillis par Vexpédition antarctique belge. — E. ne Wnwmum. Note préliminaire sur les algues rap- portées par M. E. Rcovitza de l’expédition antarctique belge. 4- L. Donne. Poissons abyssins recueillis par l'expédition · antarctique belge. — R. Kœnuza. Note préliminaire sur les Echinides et les Ophiures de l’expédition antarctique belge. Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées · Orientales, ·t2' volume. u · Société des Secours des Amis des Sciences. Compte rendu des quarantième et quarante et unième exercices. I Mémoires de Facadémie de Stanislas, 1900-1901. Société d’hist0ire naturelle d'Autun, 13* bulletin I 900. — H,. et A. Manciunuou D'ÀYMÉRIC· Catalogue raisonné des plantes phanérogames et cryptogames indigènes du bassin de la Haute·Ariège (2° partie). - F. GAenera11v.·Topograpbie botanique des environs de Cercy-la-Tour (Nièvre). — B. · Rsmvnr. Considérations nouvelles sur les Tourbes et les Houilles. — Lzmeunox. Contribution à la tlore fossile de Sézanne (2• fascicule). — B. RENAULT. Sur un nouveau genre de tige fossile. ‘ Congrès des Sociétés Savantes à Nancy. — Discours pro- noncés à la séance générale du 13 avril, par MM. Mascanr, ' membre de l’lnstitut et du Comité des travaux historiques et scientifiques; Prisren, professeur à la faculté des Lettres de l’université de Nancy ; Le Momunn, professeunà la faculté des Sciences de Nancy; Decims, ministre des colonies. ` _ Revue générale de botanique; 1901 . -Juillet : Hemu J UIBLLE.
— 268 — Les Plantes à Caoutchouc du Nord-Ouest de Madagascar. — —— F. Kovnssx. Recherches biologiques sur l'a0ù|,ement des sarments de la vigne (fin). - E. Gnirrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales, parus de 1893 à 1900 (suite). — L. Géunw ne LAuAnLn·‘:nE. Revue des travaux publiés sur les Muscinées, depuis le 1*** janvier l895 jusqu’au 1*** janvier 1900 (suite). — Août: L. Genmu ne Lauanniùne. Sur quelques anomalies de la tleur de l’Hemerocallis fulva L. ~ — Hmm: lunette. Les Plantes à Caoutchouc du Nord·0uest de Madagascar. — E. Gmvrou. Revue des Travaux de Physio- logie et de Chimie végétales, parus de 1893 211900. ' Annales de la Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes. T. XVII. — J uLi·:s Gavnr. Essai sur la Spé- léologie des Alpes-Maritimes. — A. Guennann. Carte géolo- gique de la commune d’Escragn0llés. Bulletin de la Société d’études scientifiques de l'Aude. T. e XI. — Ltzorow Gmv. Note sur les puits artésiens de Castel- naudary. —- L. Gavov. Catalogue des Insectes Coléoptères trouvés jusqu’à ce jour dans le département de l'Aude (3° partie). — G Sicano. L’Aude préhistorique. — G. REBELLE. Plantes nouvelles pour la llore des environs de Carcassonne. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. 2° série. T. I, 1°' et 2"‘° trimestre. — G. Fnnnoniùnu. Études biologiques sur les zones supra littorales de la Loire- Inférieure. Bulletin de la Société botanique de France 1900, N° 9: Revue bibliographique. — Nouvelles. — Liste des Membres de la Société botanique au 31 décembre 1900. — Lucent:. L‘indigénat en province du Styraxofllcinal; Fabri de Peiréoc et Piere Pena.- Genmu ne Lmantiùne. Contributions a la flore de la Marne (2** note). — Gwnovn. Sur le voyage bota- nique de 1900 en Andalousie de M. Reverchon. —- Fu. Smvmzu. Compte rendu des recherches botaniques faites par les frères des Ecoles Chrétiennes de La Nouvelle (Aude). - 1901, N°' _
- 259 ... 1-2: MAURICE ni: Vmtonm. Notice sur M. l’Abbé Harmand David.- Abbé Hvl Note sur le Rosa macrantha Desp. — M"' Bsnazn. Plantes des environs de Montfort-l’Amaury, etc. (3* supplément). — Eu. Bnsouznemiz. Deuxième supplément à la flore bryologique de Tahiti. — Josisrn Couùnia. Note sur quelques Diatomées récoltées à Saint-Jean-de-Luz (Basses- Pyrénées). — D' Bomwr. Notice sur Ad. Chatin (Portrait). - Gf:m=:Au on LAnAaLuî:ne. Contributions à la flore de la ' Marne (3* note). — E.-G. CAMUS. Quelques plantes nouvelles pour le département de l'Oise. — L. Linz. Additions à la flore de Corse. — D' Cnos. Lettre à M. Malinvaud, sur le ° Sonchus lacerus. — Revue bibliographique. — Nouvelles. Publications de l’1nst:'lul du Grand-Duché du Luxembourg. T. XXVI. Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. 4* Série. Vol. XXVII, N° IAO. — D' PAUL JAocAnn. Distribu- tion de la flore alpine dans le bassin des Dranses et dans quelques régions voisines. — Airriwn Bominn. Etude pétro- __. graphique des roches du soubassement cristallin des dents de Marches-Dents du Midi. — B. GALL]-VALERIO. La collection de parasites du laboratoire d’Hygiène et de parasitologie de l'Université de Lausanne. La Feuille des Jeunes Naturalistes, 190l. — Juillet : P. Founmsn. Tableaux analytiques des Desmidiées de la France. - F.-G. DernA·r. Etude sur les roches éruptives de la série ancienne dans le Jura Franc-Comtois. - H. MARTEL. Liste des Coquilles marines recueillies à Cancale. —— Abbé C. Fniomusr. Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analytiques pour la détermination des principales chenilles des Macrolépidoptères. —Notes spéciales et locales. ·— Août: E. Monitor et HouLm·:n1·. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques de la famille des Longicornes. —J. Cueoi:vm.L¤. Guide géologique au Fayel. — P. Founmnn. Tableaux analytiques des Desmidiées de la France (suite).
- MQ .. -— Abbé C. Fnionnwr. Faune entomologique de la Haute- Marne. Tableaux analytiques illustrés pour la détermination , des principales chenilles de Macrolépidoptères. —·Notes spéciales et locales. ·- Septembre: E. Monnor et Cu. Hour.- nnnr. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la famille des Longicornes (suite). —— H.-V. Bam- _ LBMANN. Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France, (nouvelle série). - P. Founmen. Tableaux analy- tiques des Desmidiées de France (suite). - Abbé G. Fnlonnsr. Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analyti- ` ques illustrés pour la détermination des principales Chenilles de Macrolépidoptères (suite). — Notes spéciales et locales. — Octobre: Gusnvs F. Donwus. Classification des couches ` tertiaires du Nord-Est du bassin de Paris. — Prof. Gioaccmno de Ancenis n’0ssA·r. Sur une forme singulière d'une colonie d’Aspidiscus cristatus Kônig, sp. fossile dans le système crétacique de la France. — P. Founnmn. Tableaux analyti- ques des Desmidiées de la France (suite). — E. Monnet et C. Hounnnnr. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la famille des Longicornes de la' France (suite). — Notes spéciales et locales. — Revue des faits scientifiques. Société Neuchdtcloisc des Sciences naturelles; Bulletin: T. XXVI. Année 1897-1898. — Louis Roman. Excursions géologiques à travers l'Ardenne. — Max nu Pasovuan. Les moyens mis en œuvre par la nature pour opérer le reboise- ment des pâturages. - F. ma Rouemnonr. Découverte d’un nouveau diptère, Chilvlsia Dombrcssonensis (Th. Becker). - D' En. Connaz. Recherches sur les principales maladies observées à la tin du xv1° et au commencement du XVll° siècle. — E. Bwunnnosn et H. Mouun. La série néocomienne » à'Valangin. - H. Scanner. Notice sur l'origine des sources Vauclusiennes du Mont·de—Cbamblon.
— Q7] _ OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIOUES. Station agronomùyue d' A miens. — Altitude 34"'. Août. 1901. .; . 5 5 s 21 2 J J S 2 É mnqumms. m‘:‘PÉ|\A1'¤'R¤ E E êâ È È, | É? nammquns. . • D IIII IIII • '* É E S 3-5 G •• Q 60,5 761,5 14,0 24, 7l 0,0 N.E. ,10 6 . 62 765 14,0 26, 64 0,0 N. E. 0 11, 64 766 13,0 24, 60 0,0 N. E. 4 8 60 764 11,8 26, 52 0,0 W. · 0 9, _ 60 761 16,0 23, 57 1,2 `N. 5 7, Pluie la nuit. . 56 761 13,0 18, 93 0,4 W. 10 2, Pluvieux. 57 762 14,0 22, 57 0,0 W.N. 2 Il :· 62 763 13,4 23, 71 0,0 W. 10 8 ' ' 57 762 10,0 30, 64 0,0 E. 10 3 • 55,5 758 17,2 29, 67 0,8 S. 8 4,3 Couvert. 57 760 14,2 24, 86 0,0 N.W. 8 ll, 59 76I,5 11,4 24, 54 0,0 .N. 0 8,3 60,5 763 12,0 24, 56 0,0 W. 5 6, ~ 58,5 763 9,0 27, 54 4,2 E. 0 9 Pluie la nuit. 57 759,5 15,4 21, 89 0,6 S- 10 4 Pluie le matin. l 9,5 764,5 14,0 22, 68 0,0 W. 8 I3 62,5 764,5 7,5 24, 68 0,0 E. 0 9 ï 61,5 763 13,8 28, 56 0,0 E. 0 9 _ ‘ 62 765 13,0 30, 62 0,0_ E. 0 12 M 65 767 16,0 24, 51 0,0 ·N· E. 0 12 66 767,5 12,0 23, 52 0,0 N. E. 0 12. M 65 766,5 12,0 26, 52 0,0 E. 0 I2,3 œ 62,5 765 13,4 28, 65 0,0 E- 0 8,3 Q 60,5 763 14,4 28, 62 0,0 E. 0 I2 ·’ 52,5 761 13,4 29, 50 9,5 E. 0 6,3 Pluie le soir. E 50 754 13,2 I8, 70 6,6 W. 5 3,3 Pluie le matin. t 54 757 9,5 18,4 72 4,6 W. 10 8 Pl. matin et la nuit. É 52,5 760 11,6 16,4 58 0,0 N.W. 5 9 Q 60 763,5 11,2 18. 72 0,0 N.W. 10 8 <• 65 763,5 11,4 22, 68 0,0 W. 10 11 I 59,5 762 11,2 23,4 74 0,0 W. 0 8 Total de la pluie en millimètres: 27,9 Abréviations: et observation: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Eul. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'é\at du clel,la direc- tion du vent, l'6Ial hygrométrlqne sont observés i 9 ln. du matin. — L'état du ciel est mesuré de àztmn dlxümes de nébulesllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phétiographe de p .
— 272 — . OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amiens. - Altitude 34"'. b Septembre 1901. É nanouirrnn ·1·e111>111u.·1·u111: É É E É êeà " É È E S . E ,_ 3 É 3 g E 5 g È uauanouss. ¤m1n1ma maxi amnximaëë °'g ES É gg 1759,5 762 14,0 20,0 88 0,0 N. 10 0,30 A 761 762 9,4 19,6 68 0,0 N.E. 8 6,3 I 57,5 761 9,5 21,6 60 0,0 N. E. 2 9,30 1 . 4 56 758 10,8 20, 55 0,0 E. 2 10 54,5 757 7,2 20,4 68 0,0 E. 0 9,3 55,5 757 6,0 19,2 65 0,0 E. 0 8 57 759 5,2 21, 72 0,0 E. 10 7,30 · 57,5 758,5 11,4 *27,5 88 0,7 S. IO 6 Phlîû 16 ¤1&ü¤· 57,5 759 15,4 20, 94 2,6 N. 10 0 Pluie tout le jour. 1 58,5 760 14,5 22,5 88 0,0 N.W. 8 4,30 11 58,5 760 14,6 19,0 88 2,8 W. 8 0,3 Pluie tout le jour. 12 55 758 · 10,2 20,0 83 0,0 N. 2 6 13 55 757,5 12,5 21,4 73 0.0 N. 0 9 14 52 755 9,5 I9,8 80 0,0 N. 10 6,30 1 53 755 12,0 18,2 89 3,6 N .W. 2 2,30 AVèF`88S· 1 55 756,5 8,2 19, 75 4,5 S.W. 10 6 Phlîü 18 |I¤î1·· 17 50 755 12,0 19,5 95 8,3 W. 10 0 Pluie tout le jour. 1 54 763 14,6 17, 76 0,0 N.W. 10 7, 1 57 763 0,0 16, 83 1,2 s. 10 0 Pluie. 52 756,5 10,6 21, 85 3,0 S. 10 1 Plüîü I3 DUN- 1 49,5 752 15,0 20, B4 0,8 S. 10 0 P|¤V1¢>¤X· 2 51 752,5 12,0 20,0 80 0,0 S. 10 2 2 50,5 755 12,8 22, 78 0,8 s. 10 1,3 Pluvioux 4 58 765 13,0 19, 91 0,5 S. 2 0 id- 5 57 758 13,8 19, 85 0,0 N. 5 2 58 764 9,2 21, 93 0,3 N. 10 7,3 Pluie le soir. 27 64 767 1I,0 19. 98 0,0 N.W. 0 5 8 65 767,5 6,6 21, 78 0,0 N. 0 9, 9 63 763 6,6 23,4 79 0,0 E. 0 7,3 Brouillard. 0162 764 12,0 24, 96 0,0 S. E. 5 8,3 T01111 de le plune en millimètres: 29,1 Abréviations ctobrcrvations: B. Bourrnsque.— Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. — GI. 111. Gelee blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ten. Tonnerre. - La température de la Somme est prlse Il 6 11. du malin cli 6 11. du soir. - Délai du ciel, la dlrectlon du vent, l’éla1 hygromélrique sont observés 11 9 11. du malin. — L’é\a1 du ciel est mesuré de 0 I 10, en dlxlèmes de nébuloallé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell.
' ' ' 'lll Nllllll lllllNGll Sll0ll1'l`l1 l.lNNE|ll1 ne nm ti BULLETIN ~·• H 8'UEL 4 N°·3i3·3Ui.-Novembre-Décembre 1001.- 30°Année.-T.XV. Annnssnn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la rédaction du Bulletin, ai M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’ab0nnement et les cotisations, (en timbres-poste), à M. le 1)* Srmzux, rue S'-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est ' adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d‘échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verhaux: Séance générale du 8 Novembre 1901, p. 273. - Séance générale du 13 Décembre 1901. — Notes géolo- giques, par M. L. Dzmxenz, p. 275. — Extrait du Programme du Congrès des Sociétés Savantes, p. 278. — Ouvrages reçus, p. 280. — Observations météorologiques, p. 289-290. EXTRAIT DES PRDBÈSWEIIBAUX. sémcs eiznénann ou 8 Novsunnn 1901. ' Présidence de M. GONSE. Conassroxoaucsz 1° Lettres du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d'ouvrages ` venant des Etats-Unis et d'ltalie. a M. le Président se fait Pinterprète de la Société en félici- tant nos deux collègues, MM. le D' Du Roselle et Laurent, nommés Officiers d’Académie. M. Gonse dépose sur le Bureau plusieurs pieds de Plantage Coronopus, recueillis à Saint·Valery-sur-Somme sur les bords de la digue, dont les uns montrent un épi bifurqué et les autres ont en même temps la hampe fasciée et contournée. Il entretient ensuite la Société de ses dernières observations sur la flore de la Somme, notamment en ce qui concerne les variétés et les hybrides qu’on avait jusqu’ici négligés ou méconnus dans notre région. 30* Année. 18
1 — 274 — M. Duchaussoy dépose sur le Bureau au nom de M. De- lambre des exemplaires d’Inocérame minuscule provenant de la partie supérieure de la falaise de Daours. Par sa forme et · ` ses petites dimensions, elle se rapproche de l’0sh·ea vesrcu- lariv. Elle est peu commune dans la région, excepté aux environs de Montdidier. _ séance eeuenatz nu t3 nécnimnn t90l. Présidence de M. GONSE. Connnsrounancn: 1° Lettres du Ministère de l'Instruction ' publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant de Russie et des Etats—Unis. 2° Le Ministère de l‘lnstruction publique et des Beaux- Arts envoie le Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux- Arts des départements. M. Delagarde, juge au Tribunal civil, rue Saint·Fuscien, 75, présenté dans la dernière Séance, est admis en qualité de membre résidant. ` M. Berthier, pharmacien à Montdidicr, présenté dans la der- _ nière Séance, est admis en qualité de membre non résidant. ' La Société, sur la proposition de M. Gonse, vote l’acqui- sition des ouvrages suivants: Prodrome de la flore du plateau central, par Lamothe. Observations sur les plantes nouvelles, rares ou critiques, par Jordan, en 7 fascicules. ' La Société procède ensuite au renouvellement partiel du Bureau qui se trouve constitué comme suitpour l’année 1902: MM. Ducnwssov, Président. Caarnxrxaa, Vïce-Président. . Bmmnicounr, Secrétaire. Cuoouaar, Secrétaire-Adjoint. ' Srmaux, Trésorier. Lnnnw, Bibliothécaire. Le Secrétaire-Adjoint .· F. Cuoouairr.
.. 275 .. Notes géologiques. Ces jours derniers, des ouvriers occupés à la briqueterie ouverte contre le chemin des Morts, qui mène du fond de · la vallée dite de Grace, où est installé le champ de tir, au cimetière du Pont-de-Metz en passant au~dessus de Renan- court, sont venus m'apporter la partie antérieure du maxil- laire d’un cheval. G’est, à quelques mètres de ce chemin, dans un dépot de limou argilo-sableux recouvert par la terre à briques que la trouvaille avait été faite. Je (is emplette de ce débris et le lendemain je me rendis sur place à l’endroit précis qui me , fut indiqué parle chef de chantier. Le point de gisement se trouvait étre à la hauteur d’un mince iilet de tous petits graviers accompagnés de quelques éléments crayeux, déviantle dépot d’argile qui, en cet endroit, repose sur les graviers peu épais recouvrant la craie. Par rapport à la surface du sol le filon de petits graviers était à 5 m. de profondeur. ` Mon guide interrogé m‘apprit que des silex avaient été rencontrés dans le voisinage des dcntures et, en elfet, je pus ramasser gisant sur le sol un double grattoir pris au dépens ` d’une lame, un burin bien caractérisé, un nucléus et plu- sieurs fragments de couteaux. Ces outils ont été façonnés avec un silex noir qui olîre un commencement de patine bleuatre déjà très apparente sur le burin, ce qui semble démontrer que leur séjour à la surface, dont le niveau nous est donné par le mince lit de graviers, fut de courte durée. [/inclinaison des couches étaittrès visiblement dans le sens de la vallée de Grace. Las Iivsrnuusrrrs Le burin. — Fig. 1. Burin. —- Cet outil, inconnu des ouvriers, avait été rejeté avec d’autres. ll présente sur la
— 276 — face dorsale une patine bleuàtre et marbrée qui mérite toute l'attenlion des préhistoriens et nous aurons l`occa· sion de revenir sur cette question. ll est en silex d’un noir d'indigo et présente deux faces: l ;· ·_ ii-; -' lr · ~= i ·iQ··' iii s , il si È Ã——@Éïï;TÉ·;"·, i 4 L ‘ J `· ‘<' ·î·-.:îï<.>é·`·· `..—-. · im F . `Q '~' ·l,_f?"" I lî É Il l- ·.·,;\~_^_,, ,-2î}-’ . ___ |I . I fI,;;,r;, .- \É.Q__ % |· ||_'|_ll.f'I,·',i" 'lîjf'- % I ".'I *_,-‘,' ,;,1;-.‘ - rl /·— « / IE"] JI ~ % le _.·- f . — `lï / il I · É ·-_·r.- , :·· · _È- ~î‘ - _ »». 4;;-*-;, .;‘;"§.J —/ `rlk / F10. 1. F10. 2. l’une uniforme, l’autre ayant trois plans : 1° latéral gauche, ' incliné en dehors, avec éclat longitudinal à une extrémité; 2° un moyen parallèle au plan uniforme et 3° un plan dorsal · restreint brusquement incliné en dehors. Remarquons que, en face de l’éclat longitudinal gauche, nous avons un autre éclat de semblable dimension à droite.
— 277 — Quant aux extrémités, l'une, supérieure, présente d’abord' un groupe de quatre éclats transversaux obtenus de dedans en dehors, et deux autres éclats plus larges, vers la pointe, enlevés de dehors en dedans. Ce sont ces deux derniers éclats qui, avec l'arréte gauche abattue, ont formé le petit tranchant oblique tout à fait analogue à celui des burins en acier qu'emp|oient nos graveurs actuels. L’autre extrémité, plus mince, est quelque peu arrondie pour ne pas blesser la main à la hauteur du métacarpien de l’index, long. 0***,08, larg. 0***,03. On sait que cet instrument servait à graver des figures sur les os des animaux. ll est superllu de dire que nous avons, en vain, cherché des traces d’images gravées sur les ossements que nous avons recueillis. Comme l'époque Magdalénienne est celle qui coïncide avec l’apparition et le développement de l’art du graveur, le burin est l’instrument en silex le plus caractéristique de cette époque. Le notre est simple, mais il y en avait de doubles comme _ le grattoir qui l’accompagnait et aussi des burins complétés par des grattoirs (1). Voici donc établi ce fait nouveau pour notre région, savoir : V que l'époque magdalénienne a laissé des traces incontes- tables sinon nombreuses dans le bassin de la Somme; le burin dont nous venons de donner la description en témoigne. Le grattoir. — Fig. 2. Grattoir double. — Il est double, ainsi que nous l’av0ns dit et en silex noir bleuàtre, mais non pur comme le précédent outil, en ce sens qu’il pré- ` sente des nœuds alumineux gris dans sa masse. Une face est plane et l‘autre irrégulière et d'apparence rébarbative malgré la grande habileté avec laquelle elle a été ouvrée. Nous y remarquons une portion épaisse, la plus étroite, déprimée et réduite en forme de col par une encoche (·l) Voir Musée Prühislorique, pl. XXI. _
- 273 - laborieusement élaborée pour l’adaptation du médius, et sur l'arréte médiane un éclat enlevé formant un méplat sur lequel s'adaptait l’index. Ouantau pouce, il s'étendait le long de la face plane opposée. Ainsi saisi, l’instrument présentait un grattoir plat et mince dont le bord était arrondi par de lines retouches. Tenu inversement le médius s'appliquant dans Yéclatement latéral à droite et l’index dans celui plus long à gauche, un grattoir à bord épais vers l'index et tranchantà l’opposé apparaissait. Les autres pièces recueillies sont quatre fragments im- portants de lames de 0***,08 de long. et un éclat large et épais dont la pointe est brisée. _ Quant aux ossements ils sont ceux de chevaux d'une taille _ relativement petite. Nous avons pensé que la Société Linnéenne accueillerait avec intérêt une communication qui est la première faite jusqu’à ce jour sur la période magdalénienne dans la Somme. Nous pouvons ajouter que ce ne sera pas la dernière. 9 Octobre 1901. L. Denuaae. ~ EXTRAIT DU PROGRAMME DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES · _ A LA Somxoxxia, EN |902. SECTION DES SCIENCES. 1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l‘on y trouve. 2" Minéraux que l‘on rencontre dans la région parisienne. Examen spécial de leurs gisements.
— 279 — ` 3** Etude minéralogique des roches sédimentaires. ' ·i° Du mode de remplissage des cavernesf 5° Recherche de documents anciens sur les observations météorologiques en France et sur les variations des cultures. 6° Etudes locales sur les orages, leur fréquence et les dégats produits par la gréle. 7° Analyse biologique des eaux douces; leur nature re- connue par l’étude des animaux sans vertèbres et des plantes qu’on y rencontre. 8° Etude du bas cours d’un fleuve en vue de déterminer le point où cesse l’influence des eaux marines sur la faune et la flore et·celui où s’arrête le reflux. ‘ 9** Monographies relatives à la faune et à la flore des lacs français. . 10° Etude géologique et biologique des cavernes. _ 11* A quelles altitudes sont ou peuvent étre portées, en France, les cultures d‘arbres fruitiers, de prairies artificielles, de céréales et de plantes herbacées alimentaires. 12** Signaler les points de la France où la flore a été insuf- fisamment explorée. 13** Photographie des parties invisibles du spectre. Photo- graphie dans l'obscurité. 14** De l’action des différents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. Photographie ortl1ochro- matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle de l’œil. ‘ 15** Recherches relatives à l'optique photographique et aux obturateurs. 16* Recherches sur la préparation d‘une surface photogra- phique ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des prépa- rations actuelles au gélatinobromure d'argent. 17* Etude des réactions chimiques et physiques concernant l’impression, le développement, le virage ou le llxage des
— 280 — épreuves négatives et positives. Influence de la température sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur conser- vation et le développement de l’image. l8° Etudes astronomiques, météorologiques et radiogra- phiques par la photographie. ‘ 19° Recherches sur les méthodes microphotographiques; applications, notamment aux études minéralogiques, histo- logiques et médicales. 20° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos· copiques. 21° La tuberculose et les moyens d'eu diminuer la con- tagion. ‘ · 22** Les sanatoria d’altitudc et les sanatoria marins. 23° La salubrité dans les milieux habités. 24** Les méthodes de désinfection contre les maladies con- teieuses et les résultats obtenus dans les villes où la désin- · fection des locaux habités est pratiquée. 25** Les fièvres éruptives en 1901 et leurs conséquences, spécialement pour la scarlatine. · _ 26° De l’amenée des eaux dans les villes. - Etude des eaux provenant des émergences secondaires et de la pollution des nappes souterraines par Ilssures en terrain calcaire. 27° La peste ; ses diverses formes, sa propagation et l'étude de la possibilité de sa propagation en France. 28° Etude du diabète ; sa contagiosité possible. — Les diverses |`orm<·s du diabète. — Les conséquences du diabète au point ilo vue dr la génération ‘:?.U° Du role des insectes et spécialement de la mouche vulgaire dans la propagation des maladies contagieuses. Ouvrages reçus. Nalm·/`orschende Gesellschaft Graübundcns: Jahresàcricht. Nouvelle série XLlll° volume, 1899-1900. - Prof. D' G. Tan-
— 281 — xuzznn, Prof. D' G. Nvssaimoan et D' Loannz. Notice sur quelques gisements métallifères du canton des Grisons. —- D' E. Ku.i.1As. 3* supplément à la faune des Lépidoptères du canton des Grisons. Naturforschende Gesellschaft in Bern: Mittheilungen. 1898 et 1899. N°‘ 145t à 1477. —— Tn. Srumsn. Note sur les osse- ments fossiles de Wadi-Natrun (Basse—Egypte). — Eon. vox F1-:x.LnNaEne et C. Scnmnr. Nouvelles recherches sur le tronc du Gneiss de Guttannen. — A. Banzna. Contributions à la connaissance des Glaciers diluviens Suisses. —- W.u.·rEn Voiz. La dispersion de quelques turbellariés dans les eaux des environs d'Aarberg. l Jlhturwzlvsenschaftlicher Verein hir Sachsen und Thz7ringm· Zeitschrift für 1Vatu1·wissenschaften. 73° volume; 3° et 4° livraisons. - D' Emvsr vou Oramism. Un nouveau genre de Distomide. — D' J. Faniszvnansr. Sur la présence de la Dolo- mite aux environs de Magdebourg. — D' \vAL'1‘HER Sonom- cnmv. Sur l'ame des hommes et des betes. — D' Eawiiv Sciwnzs. Catalogue des Mammifères européens. Société impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin. Année 1900. N°' 1 et 2. — W. WAGNER. L’Araignée aquatique (Argyroneta aqualica Cl.) ; son industrie et sa vie, matériaux de Psychologie comparée. — S. Ussow. Contributions à 1’anatomie et àl’histoire du développement de la colonne vertébrale chez les Téléostiens. Naturhistorische Gesellschaft sûr Hannover. 48 et 49* bulle- tins 1897 à 1899. - D' Rusr. 1°' supplément au Catalogue systématique de la Collection des Oiseaux du musée provin- cial du Hanovre. — C. Eiveanxs. Contributions à la flore des Champignons du Hanovre. — W. Bnwnns. Nouvelles con- tributions et modifications dans la flore de la province du Hanovre. Société iiibourgeozlve des Sciences naturelles. Bulletin N° VIII. Compte rendu des Séances 1898·1899. — Mémoires 19
.. 232 - vol. I, fasc. t. — Fnnm Jsounr. Contributions à l'étude de la flore fribourgeoise. Verein der Freunde der Naturgeschichte in Hecklenburg. Archive. 54* et 55* année. — C. Wüsrxm et G. Cnomcs. Les Oiseaux du Grand-Duché de Mecklenbourg. — A. Tosrrrsn. Les Saules du Mecklenbourg. — M. Büxrs. Les couches à Diatomées de Lümbourg, Lauenbourg, Boizenhourg et Weidisch-·Wehningen. Physi/salisch-Okonomische Gesellschaft zû Kônigsberg in Pr. Sehriften. 21* année l900. — Gesmw CHHIELBWSKL Les Leperditias de la couche du Silurien supérieur du gouverne- ment de Kowno et des provinces de la Prusse Orientale et Occidentale. — D' M. Lüne. La Zoologie au x1x• siècle. — Hmsmcn Kun. Les fouilles dans le Cimetière de Bart- lickshof. Musée Zoologique de l’Acad•ëmie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire. T. V, N' L. — H. TAUBBR. Contributions à la Morphologie des Stylommatophores. - N.-A. Wsnrucuowsxn. Les Poissons du lac Téletzki. — O. Henz. Les chasses Lépidoptérologiques dans le Nord de Boukara et dans le pays de Seravschan. — C. Jsconsox. Sur un cas intéressant de Mimicrisme entre les Coléoptères russes. Nalurforschende Gesellschaft in Basel. Mémoires l898. — L. Rüriueven. (Euvres complètes, offertes par la Société. (2 volumes). Société Archéologique de Sens. t90t. — Josern Psnnm. Sièges de Sens. Défense de l’Yonne et campagne du général A1.1.xx. — C. Houmanr. Flore du Sénonais. Mémoires de l’Académie d'Am1ens, T. XLVII. . Societé de Secours des Amis des Sciences. Compte rendu des quarantième et quarante et unième exercices. Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besancon, 1900. Bulletin de la Société d’Histoire naturelle de Met:. 2l°
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.. 5,; - st:. - Hzvzzzz. Le crâne de BeauIa·n.— Bzrrzirnzzx- Le sérum a:1ti·ve:.Emeux- —— Lzvssrez. Les ;îerr¢-s Jzmathres 'Creuse . — Réunion scie:.tÃfi;·;e. (ne excursian en Auver- gne. L'.tro·»·:ar·'a du parc du P·-i:.t—·iu—.I t·ur.-J1.iÃlet :Dt·Lis. Les Coqullies terrestres du B' ·1rb·;·nnais suite . — Le Picon nîgra Doumetil planche`. — Réunion sciepüâqnez I4 règle de Gauss. La Termierite- — Août : Liman}:. Les monuments de Pierre brute.- Réunion soiezztiüque : L`.-Iuracaria imbri- cala dltuverzjne. Les coups de foudre du 2l juillet à Houlins. Un broussin de chêne à Sloladier. Bulletin de la Socîef»‘ de: Science: naturelle: de I'Ou»rsl de la France. T. IO, ·t° trimestre |9·)ï). — boris Bnmt. Rapport à ll. le Directeur du Service dela Carte géologique détaillée de la France. Feuille d`Angers. — Cu. Bauer. Eclogite à disthène de Saint-Philibert·de—Grandlien 'L;ire—luférieur~e}. — Abbé J. Doxmotz. Encore quelques mots sur l`élevage des Bacilles. — Ensesr Mnncuaxn. Xotules de Tératologie ichtyologique. A propos de diverses anomalies observées en lill) chez quelques Poissons de la faune de la I1Jire·lnfé— rieure. Sur le retour au nid du Bembex rostrala Fabr. Bulletin de la Société d` E tudes scientifiques de l`.·|ude. T. Xll. — D' Cotznmaxr. Padern. ses forges, ses mines. — H. M•:i.w·r. De la détermination des origines des intlltrations par la Fluorescéine. — L. Gavov. Catalogue des Insectes Coléoptères trouvés jusqu'à ce jour dans le département de l’Aude. — Ptznznsnnn. Notes pour servir à I`inspection des viandes de boucherie au moyen âge dans quelques villes de Yarrondissement de Carcassonne. — G. Sicnn. Note sur un Cubitus humain percé par une pointe de tlèche. — A. Bnzssox. Note sur la Géologie de l’Aude. — J. Roussin. Contribution à l’Etude géologique de l’Aude. Bulletin de la Société entomologique de France. 1900. — N°'7: M. Borizn. Note surle I'yz·rochor:'s apterus L. macroptère. — E. Smox. Note sur une Araignée exotique (Hasarius .-t dan-
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— 286 — 1’Hypera pastinacœ Rossi var. tigrina Boh. — M. un Vaunocen. Description d’un Phaenotherion nouveau du Nord de l’Afrique. — E. ÀBEILLE nn Psaum. Description de deux Coléoptères _ nouveaux du Nord de l’Afrique. — M. Pu:. Note sur Strangalia emmipoda Muls. et espèces voisines. — A. Tueur. Description d'un Carcinops nouveau. — E. Sinon. Note sur les Arachnides ' capturés par M. MAZAURIC dans la grotte de Trabuc (Gard). -· H. Bnômuauu. Note sur un Polydesmus monstrueux. Bulletin de la Société Botanique de France, l90l. N°' 3-4. Pavor et Haruumn. Lichens recueillis sur le massif du Mont- Blanc. — Du Commninn. Catalogue des Lîchens recueillis aux environs d’Orléans. Le Karschia, Champignon rencontré près d’0rléans. — Disnman. Le Bryum pallescens Schl. aux environs de Paris. Découvertes du frère Sennen dans le — département de l‘Aude. — Eo. HECKEL. Sur une nouvelle variété de Dioscorea pentaphylla L. Observations de M. Bois sur les Dioscorea Fargesii et pentaphylla. — En. BUREAU. Discours prononcé sur la tombe de M. Connu au nom de la V ~ Société botanique de France. - En. Bonmsr. L'œuvre bota- nique de M. Max Comm. ·-?Hv. Sur le Peucedanum Schollii Bess. —- D. Bois. L’Ousounillng (Plectranthus Coppini Cornu). — Bounmn. Note sur deux nouvelles espèces de Champignons Cercosporella Narcissz} Scorpularia clerciana. — L. LEGRÉ. La botanique en Provence au xv1° siècle: Pierre Belon, Antoine Constantin. — Revue bibliologique. Annales de la Société entomologique de Belgique, T. M'. -— Aivnmë Enmzsr. Diagnoses d'lnsectes recueillis par l’expédition antarctiqne belge: Thynnidœ. — J. BOURGEOIS. Diagnoses d’lnsectes recueillis par l’expédition antarclique belge : Dascillidœ. Etude sur les Lycides du Musée royal d’Histoire naturelle de Belgique (espèces du Congo et pays voisins). -— E. Biuiv. Lépidoptères capturés aux environs de Virton. —— E. Bm·:1vsx¤.Diagnoses d’Insectes recueillis par Vexpédition antarctiquc belge: Scarabaeidœ. — Bnuumzn vou WA·r·rnuwvr..
— 287 — Diagnoses des Insectes recueillis par Pexpédition antarctique belge: Orthoplères. — MAr.cor.u Bonn. Forlicules exotiques du Musée royal d’Histoire naturelle de Bruxelles. —— D' Ennesr Canoèze. Elatérides nouveaux. — Henni Cmvxneav. Catalogue des Sagrides. — L. CL0uei1· nes Pesnucnes. Notes sur diverses espèces d’Aphodiides, genres Psammobius et Sicardia, et description d’une espèce nouvelle. Description d’un genre nouveau et deux nouvelles espèces d‘Aphodiides. — PAUL Doemn. Hétérocères nouveaux de l’Amérique du Sud. — Leon F.unuA1ne.’Diagnoses d’lnsectes recueillis par l’expédition antaretique belge: Hétéromères. Description de Coléoptères Malgaches. — D' A. Fonee. Un nouveau genre et une nouvelle espèce de Myrmicide. Poneriua: et Dorylinzv d’Australie. — A. Gnouveue. Contribution à l’étude de la faune entomologique de Sumatra: Nitidulides, Colydiides, Rhysodides, Cucujides, Monotomides, Cryptophagides,Trito- mides,Dryopides. Diagnosesd’insectes duCongo : Clavicornes. — D' F.—J. M. Hermenrs. Remarques psychidilogiques et descriptions de nouvelles espèces et variétés. — D' Cu. Jacoes. Diagnoses d’insectes recueillis par l’expédition antarctique belge: Diptères. Diptères de Belgique: Muscidaz. · — Ouven-E. Jenson. Species of Gnat/wcera. — Cu. Kenne- mmvs. Buprestides nouveaux et remarques synomyniques. — Cn. Kinnunv. Diagnoses d’insectes du Congo: Hémiptères. — Aveusre Lxueene. Quelques Orthoptèrcs de Belgique. Diagnoses d’insectes recueillis par l'expédition antarctique belge: Cerambycidze. Insectes nouveaux ou rares pour la Belgique. Notes pour la classification des Coléoptères. La _ mort du baron de Selys-Longchamps. Discours du Président. — A. Leve1L1.e. Contribution à l’étude de la faune entomo- logique de Sumatra : Trogositides. — Pienne Lesne. Contri- bution àl l’étude de la faune entomologique de Sumatra: Bostrychides. Diagnoses d’lnsectes du Congo: Bostrychides. _-· G.-C.-H. Merene. Matériaux pour l’étude des Diptères de
— 288 - la Belgique. - Emu-:s1· Omviea. Contribution à l'étude de la faune de Sumatra: Lampyrides. — Mwmce Pic. Contribu- tion à l'étude des Cerambycidœ de Chine et du Japon. Con- tribution à l'étude des Ptinidœ de l’Amérique centrale et méridionale. Diagnoses du Congo: Anthicides. — Feux PLATEAU. Expériences sur l'attraction des insectes par les étolfes colorées et les objets brillants. — D' M. BÉGIHBART. Contribution à l'étude de la faune de Sumatra: Dytiscides. — D' Ennzsr Roossew. Diagnoses d’lnsectes recueillis par l’expédition antarctique belge: Carabidœ. Contribution à l’étude des Carabides dc l’Afrique centrale: Omophronini, Odacanthini. — Hmm Scnournoen. Catalogue raisonné des Pucerons de Belgique. Note sur les Hémiptères de Belgique. — E. Sinon. Description d'Arachnides nouveaux de la famille des Attidœ. — DBFRANZ SrA1:1·n. Contribution à l’étude de la faune entomologique de Sumatra : Cassides. — D' Jumas Tosoumer. Diagnoses d’insectes recueillis par l'expédition antarctique belge : Hyménoptères. Notice sur quelques Ichneumonides inédits de l’Europe méridionale. ——— VICTOR WILLEM. Un type nouveau de Sminthuride: Megalothorax. Deux formes nouvelles d’Isotomiens : lsotoma stagnalis et Isotoma tencbricola. Annales dc la Société belge de rllicroscnpic, 26** année 1899- 1900. — RENÉ SAxo. Etudes monographiques sur le groupe des lnfusoires tentaculifères (suite). — J. on Marsa. Notes sur la signification morphologique des ganglions sus—œso- phagiens du Lumbricus agricole.
——- 289 — OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùjue d'A miens. — Altitude 34"'. Octobre 1901. · È emoum . 1 Is A n È E B É, E; 5 E3 REMARQUES- |¤ minim lnmxlmn minima ninxînnulë °‘ E Éâ "" = 2 I 1 59 763 10,2 24,4 8I 3,9 S. 0 7 Pluie ln nuit. ·2 57 759 14,8 17,4 91 12,8 S, 10 0 Pluie jour et nuit. `3759 762 10,2 18,4 98 0,0 W. 10 4,30 ‘ I 4759 761,5 8,5 17, 87 1,8 S. W. 8 0,30 Pluie soir et nuit. 5755 759,5 11,0 17, 83 0,4 N W. I0 1,30 Pluie la nuit. l 742,5 765 10,8 16, 80 9,0 W. 5 2 Pluie, vent fort. ,7 48 1753,5 6,5 13, 68 2,4 N.W. 5 3,30 Averses. , '75l,5 754,5 6,0 15, 77 3.2 S.W. 10 0 Pluie jour et nuit. 1 750 762 9,0 15, 71 0,0 W. 10 3,30 Nuageux. _l 162 765 5,5 14,4 SO 0,0 N.W. 10 4 ,11 63, 764,5 9,2 15,5 83 0,0 S.W. 10 2,30 ,l2760,5 763 4,6 I5, 77 0,0 N, E. 0 6,30 I3 760,5 762 5,0 14,4 $8 0,0 N.W. IO 1,30 ,14 752 760,5 4,2 14, 97 0,0 N. E. 8 5,30 515154,5 757 4,5 14,1 89 2,6 E. 10 0 Pluie le soir. llô 51,5 754,5 8,6 17,' 90 0,8 E, 2 3 Pluie la nuit. ,17 51,5 753 10.6 17,4 98 0,0 W. 10 1,3 il 150,5 753 11,0 16, 79 8,3 S. 10 2 Pluie soir et nuit. 719151 756,5 8,5 16,4 S8 0,0 W. 0 2 11 756,5 758 5,5 _14,' 74 6,4 W. 4 2 pluiela mm, È1154 756 8,2 10,2 98 2,4 \\'.S.\\` 10 0 plujg, 2 55 752 3,0 11,2 99 0,0 Si 10 0 1l 157 763,5 2,5 13, 99 0,3 S. 10 1 pluie 16 Soap, 762 765 2,5 14, 89 0,5 S. 0 3 id, ,:-1760 762 7,6 13,0 85 0,2 W. 10 0 id, 26î60,5 765,5 1,0 13,0 91 0,0 N. 2 1,30 1î7765,5 768 0,2 13,6 94. 0,0 N.W. 0 5,30 ,28 62 `6' 06 14,0 88 0,0 S E. 0 ' i 29:60,5 762 1:5 12.8 87 0,0 E. 0 6 0761 762 2,0 11,8 90 0,0 S. 10 0 l‘761 763 5.0 12,0 78 0,0 W. 0 6,30 Total de la pluie en millimètres: 55 Abréviation: ct observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair, — GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘é1at du ciel,la direc- 1lon da vent, l’éla1 hygrométrique sont observés à 9 h. du malin. ;— L’é1x1 du ciel est mesuré de gânlgêüa dixièmes de nébulosilé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘hé1iog1iphe de P .
.. 290 .. OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES. Station agronomique d’ A miens. — A ltitudc 34"‘. ’ Novembre 1901. . 2 ··i a = _, · ' ê mulouàrnn. TBIPÉBATURB 3 È É È É 5 î É É É ngumquss « . . E = É = Ez ··.= g 2 2 · ° ms maxi mxmn maxima tg E-; · R ¤ É 1763 766 — 1,6 11,6 74 0,0 E. 0 6,30 766 . 767 -— 1,6 10,2 78 0,0 E. 0 6,30 66 767 —- 4,0* 9,5 98 0,0 E. 0 4,30 4 66 767 - 4,0 9,6 98 0,0 N. E. 10 5 67 768 - 4,2 9,4 99 0,0 N. E. 10 4,30 64,5 767 — 4,8 8, 98 0,0 E. 10 4 7 64 766 — 2,0 5,2 99 0,0 S. 10 0 63 765,5 2,5 7,4 99 0,0 S. 10 0 _ 63 764 2,0 10,0 96 0,0 W. IO 0 1 61,5 761 6,8 10,0 94 0,8 W. 10 0 Pluie. 11 56,5 761 7,5 10,6 86 0,3 S. W. 10 0 . 12746 756,5 5,5 10,5 81 0,3 W. 10 1,30 13 41,5 746 4,6 10,5 87 1,4 S W. 10 0 Pluie. 14 41 748,5 5,2 8,4 99 4,7 W. 10 0 Pluie llne. 1 48,5 754,5 1,0 6,5 89 0,0 VV. 8 5 1 54,5 765,5 — 4,0 6,5 98 0,0 N.W. 2 4,30 1 66 768,5 4,4 3,6 98 0,0 E. 0 2,3 1 66 768 - 4,4 9, 98 0,3 S.W. 10 .0 Petite pluie ln nuit. 1 65 766 6,4 11,6 90 0,0 W. 10 0 61 763 8,8 13,4 76 0,3 W. 8 0 Petites averses. l 57,5 761 8,5 14, 82 1,4 W. 5 0,3 Pluie Is. nuit. 2 57,5 762 8,8 13, 92 0,0 W. 10 2,3 2 62 770 0,8 7, 93 0,0 E. 0 5,3 4 70 770,5 - 3,8 4,0 98 0,0 N.E. 0 5 ’ 5 69,5 770,5 — 2,0 5,6 93 0,0 E. 10 2,3 _ 66 770 — 2,5 5, 88 0,5 W. 10 0 Pluie. 7 65,5 766 — 0,5 4. 89 0,0 N. 5 3,3 8 64 767,5 —- 2,0 8,0 93 0,4 N. 8 0 Averses. 9 68 770 1,4 7,2 84 0,0 N. 10 2,3 68,5 769,5 1,0 10, 85 0,2 W. 10 0 Total de ln pluie en millimètres: 10,6 Abréviations ctobseruatiom: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Bclslr. — GI. bl. Gelee blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - La lcmpérsture de la Somme est prise à 6 h. du mutln clà 6 h. du soir. - Délai du elel, ls dlrection du vent, l‘é\nl hygromèlrlque sont observés à 9 lx. du mstin. — L’éls1 du ciel est mesure de 0 à IO, en dixièmes de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec Pbéllogrsphe de Campbell.
TABLE DES AUTEURS UBS TRAVAUX BT UBSBRVATIUIS IIISÉRÉS DANS LB TUIB XV DU BULLETIN., Berlrand', 114. A ' Dunois (M.), 50, 55., Bnmnxcoum (V.), 5, 34, 145,177, ' Ducuwssov (H.), 23, 34, 38, 66, 178. l 98,130, 146, 168, 194, 210, 226, . Brcddinf G. ), 68, 82, 99. I 227. · CAm>nm·|¤n (L.), 132. Goxsz (E.), 34, 146, 161, 194, 225, Cnoquurr (F.), 161, 225. 243, 258. Dnnnnnn (L.), 275. LAum:m· (11.), 68, 82, 99. DnQusvA¤vn.¤.¤n (Ch.), 5, 195. ’ Les noms imprimés en italique sontccux des savants étrangers à la Société.
_ TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES DU TOME QUINZIÉME (N°• 323 a 344). Anmssrou de Membres, 4, 18, 34, Hznnnzn des plantes de la Somme, 49. 34. Amaésué·ré0noLociounAAm¤:ns(L‘), Lacluca saligna, 145, 179. 23, 38, 50, 168, 179. llatricaria dtlwoidea, 145. À Pnoros ns: romans A cmns, 195. Méréonotociouss (Observations), Atriplex Halimus, 258. 16, 32, 48, 64, 80, 96, 111,112, Avis, 238. 127, 128, 144, 160, 176, 208, Bombus dzlstinguendus, 55. 224, 239, 240, 255, 256, 271, _ Bos Urus, 225. 272, 289, 290. Bum-mu (Renouvellement du), 4, Mimârisuz chezles Hémiptères(Le), 178, 274. 68, 82, 99. Cotonuiou artificielle des fleurs, Muscimîss de la Somme (Les), 258. 98, 130. ' Nécnonooin, 66, 113, 177. Dc historia stirpium de Fusch, 5, Nora botanique, 178. Duscouns prononcé aux obsèques NOTES géol0giques,'275. de F. Debray, 114. Ouvmloss nzçns, 11, 19, 35, 57, Dons à. la Société, 4, 18, 81, 97, 71, 88, 104, 118, 137, 151, 162, 194. 186, 202, 216, 237, 250,265, 280. Elephas primigenius, 225. Pachytylus cinerasccm, 56. Erucaslrum b1·a¢·lca1um, 146. PAnAanà1.ss en paille de Lapostolle Excumsiox botanique au bois Ma- (Les), 227. rotin tt Fescamps, 146. Pnooiuimiz du Congrès des Socié- Fauxs locale (Contributions à. la), tés savantes, 10, 135, 278. 18, 50, 55, 132. Séaxcizs ciîxémnas, 3, 17, 34, 49, From: locale (Contributions à la), 65, 81, 97, 113, 129, 145, 161, _ 145, 146, 162, 178, 243, 258. 177, 193, 209, 225, 226, 241, ' FORMATION de la Grèle (Note sur la), 257, 273, 274. 210. Trîmronocin végétale, 66, 273. Hznmzn Boucher de Crèvecœur, Vxononta dans la Somme (Recons- 258. titution de), 130.
BULLETIN I DE LA DU NORD DE LA FRANCE. D TOME XVI (1 902 - u 903) N·• 343 à 356. AMIENS IMPRIMERIE PITEUX FRERES 2I, nus nus Aucusrms 32, aux nn LA névunmovs amïsoa
l DIQMUZEG by
l I B U LLETI N _ ns LA I I T T I T · T SOCIETE LIN A EE}. A E DU XORD DE LA FRAXCE Ne 3lâ. - Janvier·Pèvrier t902. - 3t= année. — 'I'. XVI. Anarssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Piésideut de la Société, i Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres—postel, i M. le D' Srxsscx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoye gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'èchauge. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des |0.lanvier et ii Fevrier I90J, p. 3-5. — L'Aunée météorologique à Amiens, par M. H. Ducmwssov, p. 6. — Ouvrages reçus, p. ll. ·—- Observations météorologiques, p. IS-t6. EXTRAIT DES PROCÈS-YERBAUX séance otmênns ou lt) Jaxvnsn l902. U A Présidence de M. DUCHAUSSOY. D Gonnssromvmcs: t° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d’ouvrages · venant de Belgique, de Suisse, d’Italie et des Etats-Unis. 2° Lettre du Ministère de l`lnstruction publique et des Beaux·Arts informant la Société que le Congrés des Sociétés savantes s’ouvrira à la Sorbonne, le mardi l" avril prochain, à deux heures précises, et que ses travaux se poursuivront durant les journées des mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 avril. · ` M. le Président adresse, au nom de la Société, ses félici-
p tations à notre collègue, M. Doublet, nommé chevalier du ' Mérite agricole. . M. Henri Gadeau de Kerville fait hommage à la Société Linnéenne des ouvrages suivants : I. Recherches sur les Faunes marine et maritime de la Normandie. 3° voyage. È ll. Note sur une récolte de Clu'roptères, faite le 20 mars Q 1901, dans la carrière souterraine de la briqueterie à Manny È (Seine-Inférieure). É III. Le cinquième Congrès international de Zoologie tenu ? à Berlin du 12 au 16 août 190t. ` IV. Les Cécidpzoaires et leurs cécidies. V. L'accouplement des Lépidoptères. M. J. P. Hoschedé fait hommage à la Société des extraits suivants: L · 1. Note sur quelques hybrides trouvés aux environs de Vernon, Les Andelys (Eure) et La Roche-Guyon (Seine—et-Oise). II. Catalogue des Plantes adventives des environs de Ver- non, Les Andelys et La Roche·Guyon. ' La Société vote des remerciements à M. Gadeau de Kerville et à M. Hoschedé. M. Leleu, proviseur honoraire du Lycée d‘Amiens, envoie sa démission de membre de la Société Linnéenne, pour raison d’àge et de santé. La Société regrette que la santé de M. Leleu ne lui per— mette plus de continuer à prendre part à ses travaux. M. Duchaussoy signale dans l‘0rnis (Tome Xl, pp. 285-306), _ une note très intéressante de M. le D' Louis Bureau, sur les plumages de la Mouette de Sabine (Xema Sabinci), toujours rare en France, sur les côtes de la Manche et de l`0céan. Le passage des adultes se fait surtout du 20.au 30 août. Les jeunes en premier plumage approchent davantage du rivage ; ils commencent seulement à se montrer vers la mi-septembre. Dans la liste des Xcma Sabinei jeunes il faut relever un exemplaire Q de la collection Marmottan, tué au Cvotoy, le 23 septembre 1869.
1 - 5 ... M. Spineux, trésorier, donne lecture de sa gestion des tinances pour Pexercice de i90l. Des remerciements lui sont votés par la Société. sénat: eéxànnn nu ll révmsa t90t. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Conmasroxnaxcs : t° Lettrcs du Ministère de l'lnstruction publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis. ' 2° La Société ornithologique de Munich demande l'échange de ses publications avec celles de la Société. Cet échange est accepté. M. Delagarde donne communication de plusieurs notes ornithologiques très intéressantes sur la destruction des petits oiseaux en temps de neige au Crotoy dans la baie de Somme et sur le Goéland pygmée observé au Crotoy. M. Gonse dépose sur le bureau des fascies de Planlago lanceolata et de Slachys annua. M. Delagarde dépose sur le bureau un moulage de poisson Vandoise qu'il a exécuté et qui est très bien réussi. ll est à souhaiter que le moulage de tous les poissons de la Faune picarde soit fait dans ces conditions, pour figurer parmi les collections du Musée d’Histoire naturelle. M. Delagarde dépose également sur le bureau trois aqua- relles d’oiseaux artistement exécutées d'après nature: 1° un ~ Corbeau freux, 2° un Corbeau choucas, 3° un Grèbe oreillard; aussi la Société lui adresse ses plus vivcs félicitations. Sur la proposition de M. Michel Dubois et de plusieurs membres, la Société décide l’acl1at d’un ouvrage sur les « Apides », et celui des « Oiseaux » de Brehm. Le Secrétaire-A djoint .° F. Cnoovanr.
I L'Ànnée météorologique à Amiens (Déœmbre 1900 — Novembre 1901) Le service météorologique du département de la Somme est à peu près désorganisé, par suite de la réduction du crédit voté par le Conseil général. Le Bulletin annuel de la Commission météorologique a d’ailleurs cessé de paraitre. Les observateurs, découragés, se font de plus en plus rares, surtout pour les postes pluviomètriques. Ci-dessous les documents recueillis à la Station agronomique, sous la direc- tion de M. Roger. · I. — Pression atmosphérique. Le baromètre a varié de 741"“" à 771""‘,5, soit une varia- tion totale de 30"““,5. La moyenne annuelle est de 759'"',2. -— _ PRESSION ATMOSISEIÉRIQUE (S.-A.), « :‘;Yh· mixnui._ ` mmnui. l’DII‘l· mm. IIIIII. [ Décembre 1900. 759,97 771,0 le 16, 17 741,0le 31 Janvier 1901 . . 760,87 771,5le 23 747,0le27,30,31 Février ..... 759,32 771,0 les 15, 16 741,0le 5 Mars ...... 753,95 767,0le 23 743,5le 2 ' Avril . .... 756,75 766,0 les 17, 18 I 747,0Ie 1, 11 Mai ....... 757,06 766,0 les 12, 13 ' 746,0Ie 7, 8 ` Juin ...... 760,80 768,0 les 25, 26 751,0le 13 1 Juillet ..... 759,51 706,0 le 17 751,0le 24 ; Août ...... 761,35 767,5 le 2l 750,0le 26 I j Septembre . . . 758,11 767,5le 28 749,5le 21 I Octobre ..... 758,77 768,0 le 27 742,5le 6 I Novembre . . . 763,46 770,5le 24, 25 741,0le14 | -————— É--- —————— ———i ' , 771¤¤ 5 I 'î41¤¤ I Année wo" ' 7o9mm’|6 le 23 Janvier. (3 fois). I
'Éî 7 77 7 77777 7 7777 7 .. 7 - II. — Température. La température est notée régulièrement à Doullens, Saint- Valery et Amiens. Les tableaux ci·joints donnent, pour ces trois localités, 1’ensemble des observations. Les moyennes saisonnières sont les suivantes: . Armée 1901. Aunzus. Doutnxus. S*-Vunnr. Hiver ........ 3*,33 3*,04 ` 4**,19 Printemps ...... 9**,66 10*,09 10*,23 Eté ......... 18•,47 19*,19 19*,00 Automne ...... 10**,43 10**,70 _ 11*,25 Armé: ..... 10*,47 10*,76 11*,17 ll serait désirable d’av0ir un abri de Montsouris à l'Ecole du Paraclet, où le service serait assuré par les élèves. La nuit la plus froide est celle du 13 au 14 février; le minimum est -9*,7 à Saint-Valery, -11* à la Station agronomique et -16* à Doullens. . l MOYENNES TEIPÉRATURBS BXTBÉIES. (nurns) (mms) · MOIS —-—·§/~4-> :ma%îna!mg1ïna nlsxlâlles Mam"' Mi°i'“‘ I Dècem.1900' 9°,58; 4**,30 6*,94 15*,0Ie 5. — 1*,8 le 3. I Janvier 1901l 5*,42 ·-0*,20 2*,61 11*,61e 27. - 9*,51e 6. j Fevrier . . ., 3*,67 -2*,77 0**,45 11*,0 le 27. -11*,0 le 14. Mars .... ï 8*,44 1**,03 4*,74 14**,5 le 17. g 6**,0 le 29. i Avril .... 115*,43t 5**,28 10**,35 24*,810 22. 0*,0 le 2. Mai ..... l19**,98 7*,80 13**,89 30**,2 le 29. 2**,5 le 19. Juin ..... 22**,88 11*,00 16**,94 32**,4 le 22. 4*,8 le 15. Jùillet .... Ã26**,02 13**,75 19*,89 32**,2le19. 1I•,01e 15. Août .... ;24*,36 12**,77 18*,57 30*,6 le 9. 7*,5 le 17. Septembre ,,20*,50 l10*,98 15*,74 27*,5 le 8. 5*,2 le 7. Octobre . .' ._14°,97 i 6*,43 10*,70 24*4, le 1***. 0•,2 le 27. Novembre . 8*,68; 0*,99 4**,84 14*,2 le 21. - 4*,8 le 6. Année 1901. 15**,00I 5*,94 10**,47 le g§';’ân_ le ,îî,·ï£îe,,_
.. 8 _ · · MOYENNES TEIPÉRATURES BXTRÉIES A · ·(MULLZN8) (DOULLBIIS) 1 · ..·.‘lï.. ...3}...; .‘à‘§lT;. ***¤*··*•· ***·**····· i Déc. 1900. . 10*,12 2*,79 6*,45 15**,0 le 5. - 1*,0 le 3. Janvier 1901 5*,24 -0*,43 2*,40 12*,0 le 20. -10*,0 le 6. Février . . . 1**,28 -3*,73 0*,28 12*,0 le 27. -16*,0 le 14. Mars .... 9*,29 0*,85 5*,07 14*,0 le 17. —- 7*,0 le 29. Avril. .... 16*,96 4**,33 10*,64 27**,0 le 22. — 1**,0 le 2. Mu ..... 22*,08 7*,06 14**,57 32*,0 le 27. 1*,0 le 19. Juin ..... 25*,20 9*,96 17**,58 34*,0 le 22. 4*,0le15. Juillet .... 28*,50 12*,88 20*,69 35**,5 le18,'t9 10*,0 le 15. Août. .... 27*,70 10*,80 19*,30 3î*,0 le 9. 6°,5 le 17. Septembre., 23**,21 9**,00 16**,10 29**,5 le 8. 4**,0 le 7. Octobre. . . |5*,75 5*,67 10*,71 27*,0Ie1". 0°les2ft,27,28 Novembre. . 9*,88 0**,75 5*,3l 16*,5 le 21. — 5*,5 le 6. ,, .., . .. 35* 5 — 16* ^“'î‘** "’°*· '° -*2 *°·°° *°°··* le_as,lâJui1. xeltrèwaer. MOYENNES TEMPÈRATURES uxrunuus l · ( SAINT -vALBnY) (SAIHT-VALBRY) . ·...‘É.‘iî... ...S.îî... .ZÉ‘âl`.Z. **==*·**· ***··*·*· Déc. 1900. . |0°,16 4*,54 7*,35 13**,2Ie 5,10. 0*,0Ie 3. Janvier 1901 6**,23 0*,71 3**,47 11*,0le 21. -8*,5 le 6. Février . . . 5*,00 -1*,48 1*,76 11**,6le 28. -9*,7 le 14. Mars .... 9*,30 1*,80 5*,55 14*,6le 17. -3*,7Ie 29. Avril .... 16*,50 5*,00 10*,75 28*,3le 22. 0*,1 le 2. Mai ..... 21°,10 7*,70 14**,40 30*,0le 9. 2-,7le 19. Juin. . . . 24*,20 11**,20 17*,70 32*,5le 22. 6*,7le 15. Juillet .... 27220 13*,30 20*,25 34*,9le 19. 10·,7le 15. Août .... 25*,90 12**,20 19*,05 34*,0le 9. 8*,0Ie17. Septembre . 22*,80 9*,50 16*,15 28*,6le 8. 4*,8 le 7. Octobre. . . 16*,80 6**,50 11*,65 28•,4Ie1•*. 0·,0le 27. Novembre. . 10*,20 1*,70 5*,95 14*,0le 21. -5*,5 le 6. ' .. 34* 9 _ —9°," ^““é° “’°‘· ***28 °°·"° "°·" le 19 Jillllet. le14 Feviler. Le maximum de l‘amnée il été observé le 19juîl|e|.: 31*,3 à Saint·VaIery; 35*,5 à Doullcns. A la Station, où les thermo·
- 9 .. mètres sont trop abrités, on n’a eu que 32°,2. Le 22 juin on a relevé 32°,4 à Amiens, 34° à Doullens et 34°,9 à Saint- Valery. · Dans l’année, on compte 62 jours de gelée pour Amiens : 1 en décembre, 18 en janvier, 20 en février, 9 en mars, 1 en avril et 13 en novembre. La moyenne diurne a été égale ou inférieure à zéro, 8 fois en janvier, 13 en février, 5 enmars et 1 on novembre. , Nous avons observé /5 jours de neige, dont 6 en janvier, 6 en février et 3 en mars. III. — Pluie, État hygrométrique et Divers. Les tableaux suivants donnent la nébulosité et l'état hygr0— métrique à Qheures du matin, les totaux mensuels des heures de soleil à Amiens et Arras, les observations du vent a la E Station agronomique et les hauteurs de pluie dans 6 postes du département. ÉTÃT lllïms Mi $°|·¤"·· É’l`AT mm: Ã mmus. du ciel /·à.a`?> hygronh si hàm ' Amiens A51. ^° *=· ··~· **·:······* «.É,`î.§'¤L‘.· l d°·u' 'de neige. I _ h. h. mm. I Déc._1900. . 79,0 I 60,0 23,4 88.7 65,1 18 Janvier 1901 60,3 . 78,5 63,4 94,7 50,5 I *17 Février . . . 84,5 I 50,5 39,8 92,9 31,-4 12 Mars .... 70,9 ' 93,0 84,8 82,5 55,7 19 Avril .... 53,4 193,5 199,6 67,0 51,8 * 14 Mai ..... 39,3 238,5 235,3 68,5 28,7 *10 Juin ..... 43,0 _ 217,5 249,2 59,3 41,2 7 Juillet .... 35,1 251,0 256,1 68,4 33,4 7 Août .... 38,7 1 273,0 259,5 64,3 27,9 8 Septembre . 61,3 | 145,0 144,9 | 81,0 29,1 12 Octobre. . . 63,2 ` 81,5 117,3 86,4 55,0 15 Novembre. . 72,0 ’ 66,5 53,9 L 91,7 10,6 11 è "" T`T`|`— TT? _Année 1901. 58,4 1748,5 1727,2 I 78,8 480,4 150 __--.._-|. --
_ — 10 — · NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ _ M0[S_ DES DIRECTIONS — __ ' N NW VV SW S SE E NE Déc. 1900. . 0 2 10 11 5 1 2 0 Ja.nvier1901. 1 4 9 1 4 2 10 0 Février .` . . 4 3 7 2 5 0 5 2 Mars .... 9 1 5 3 5 0 2 6 Avril .... 2 1 10 2 4 0 6 5 Mai. . . 9 4 2 1 4 0 9 2 Juin ..... 3 3 10 4 3 2 3 2 Juillet .... 3 2 7 4 2 1 5 7 Août .... 1 6 9 0 1 0 9 5 Septembre . 8 4 2 1 7 1 5 2 Octobre. . . 1 5 8 4 7 1 3 2 Novembre. . 3 ·1 11 4 3 2 0 7 3 ' Année 1901. 44 36 90 _ 36 49 8 :66 36 l ` Observations pluviomètriques. . F Gt- A ' Sn` le- M0IS• Hggaye. [gw; Ioreuil. Nesle. Péronne. Bnîam nom'] 35***. 34·¤. 40¤. 70***. 54¤·. I42¤·. mm. mm. mm. Il'lfll· ml!). mm. IDH!. Décepib. 1900 82,1 65,1 58,8 55,5 59,6 64,5 64,3 Janvier 1901. 60,4 50,5 43,1 53,8 34,2 59,0 50,1 Février .... 24,8 31,4 19,6 19,8 22,8 37,5 26,0 Murs ..... 49,2 55,7 49,7 52,7 65,6 89,0 60,3 Avril ..... 79,7 51,8 66,7 80,9 92,4 113,5 80,8 Mai. ...,. 79,9 28,7 18,0 44,8 25,6 34,0 38,5 Juin ..... 36,6 41,2 14,9 31,3 21,4 36,0 30,2 Juillet .... 42,7 33,4 43,4 42,4 64,9 38,5 44,2 Août ..... 19,1 27,9 27,5 36,0 21,5 24,0 26,0 Septembre . . 29,9 29,1 31,4 33,8 30,4 47,0 33,6 Octobre . . . 52,5 55,0 36,8 43,8 44,3 64,0 49,4 Novembre . . 57,0 10,6 10,7 15,2 16,8 20,5 21,8 Hiver ..... 167,3 147,0 121,5 129,1 116,6 161,0 140,4 Printemps. . 208,8 136,2 134,4 178,4 183,6 236,5 179,6 Été ...... 98,4 102,5 85,8 109,7 107,8 98,5 100,4 Automne. . . 139,4 94,7 78,9 92,8 91,5 131,5 104,8 Année 1901. 613,9 480,4 420,6 510,0 499,5 627,5 525,2°
.. H - Nous comparons ci-dessous la quantité de pluie tombée dans le département avec la moyenne des 6 dernières années: ' Pwm 1895-1900 1901 Dirrànzucn mm. mm. lill)- Hiver ....... 160,1 110,4 --19,7 Printemps .... 135,0 179,6 +44,6 ‘ ‘ Eté ........ 168,2 100,4' -67,8 _ Automne ..... 183,2 104,8 -78,4 IIIIIL lI1l1‘.|. mm. Armée ...... 646,5 525,2 -121,3 · L’année a donc été relativement sèche, le printemps seul ayant reçu plus d’eau que la moyenne correspondante. (A suivre.) ‘ H. Ducnsussov. Ouvrages reçus (1). Comité géologique de Saint-Pétersbourg. Bulletins. Vol. XlX. N° 1 à N° 6. — S. Nixrrm. Deux sondages profonds et les anomalies ou magnétisme terrestre dans le gouvernement de Koursk. — A. Bomssulx. Recherches géologiques dans les districts d’Isioum et de Pavlograd. — N. Ysxowmaw. Note sur le Palézoïque supérieur du bassin du Donetz et de la presqu’île de Samora. — A. Dmuavm. Recherches géolo- giques dans Le district de Maloarkhangelsk. — S. Nmmn. La vallée de la Soura aux environs de la ville de Penza, ses modi- tîcations récentes et séculaires. · Musée zoologique de l’A cadémie impériale des Sciences de Sam!-Pétersbourg. Annuaire 1901. TomeVI. N° 1 . — N .YvANov. Les Elatérides du gouvernement de Saint-Péterbourg. — N. Kmrowrrscn. Résultats zoologiques de Pexpédition russe au Spitzberg. Poissons récoltés dans la région du Spitzberg en 1899-1900; — K. Danwein. Matériaux pour Pherpétologie du ' (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception.
.. gg .. Sud—0uest du Transcaucase et des environs de Trébizonde. — N. Bononm. Résultats d'une excursion zoologique dans la ` mer d’Azof du 10 au 20 mai sur le « Ljedokol Donskih Girl ». Revue générale de l’excursion. — G.-0. Sans. Sur la Faune des Crustacés de l’Asie centrale. Societas Historico-Naturalis d’Agram. Vol. XII. Parties 4 à 6. —- M. Manon. Note sur la Faune ornithologique de Zengg. — D' Lann Can. Prodome à la Faune des Crustacés. Naturwissenschaftlichcr Verein für Bohmen « Lotos » ·in Prag. Année 1900, nouvelle série. 20° volume. — E. Smi- mcn. Sur les muscles Chromatophores des Céphalopodes. — Ricn-Jon. Scnumanr. Sur la Faune des Foraminifères et l'étendue de la glaise dans le Nord de la Moravie. — Prof. Fnauz Myrouscnnx. Communication sur la Faune bryolo- gique de Boheme. — V. Scnirrmzn. Renseignements sur quelques Bryophites nouveaux pour la Faune de Bohème. Etudes critiques sur la Jungermannia sinuata, etc. Vcrcin für Naturkunde in (Estcrrcich ob der Emu in Lin:. 30° Volume. - Fxmtz Harman. Supplément à la Faune des Macrolépidoptèrcs de l’Autriche de l’Enns supérieur. Nalurforschcnde Gesellschaft in E mdcn. 85° Volume annuel _ pour 1899-1900. — Runonr Bmnarnnn. Sur les modifications dans l’état de la Flore entre Jade et Dollart. Sicbcnbürgisrher Vercin für I\2zturzvi.ssensclzaftcn zu Her- mannstadt. Mémoires. L. Volume. Année 1900. — Prof. D' K. Dznnxz et D' M. Bunxeunonn. Compte rendu sur un voyage d’études géologiques en Transylvanie. — Prof. Gaanm. Snonen. Hyménoptères de Hongrie et de Transylvanie: lch- neumonides et Tenthrédinidcs. — D' D. Czmmnms. Supplé- ments à la Faune des Papillons de Transylvanie. — W. V. Wnsr. Etudes sur les Coquilles bivalves. Nalurwisscnscha/tlicher Vercin für Sachscn und T hûringen .· _ _ Zrrilsclwi/'t für Ahturuüssensr/zaften. Vol. 7-1. Fascicules 1 et 2. — D' Faunacu. Recherches et observations sur l’os cornu.
_ l _. 43 .. — H. Klzasrnn. L’explication post vitale de Yaccommodation organique dans le Darwinisme et le Lamarckisme. — D'Eou. 0. Von LIPPIAMN. La Théorie des couleurs dc Gœthe. — Womuxn Os·rwALn. Sur la variabilité dans la formation des étuis des Trichoptères. — D' Scam-:c. Quelques remarques sur la formation de l’Atoll de Jalnit (Iles Marshall). - D' EWALD WUs·r. Note sur un gravier fossilifère à Nicheteritz près Weissenfels. — J. ZAwonmr. Germinalion du Cucumis sativus L. Natur/`orschende Gesellschaft in Freiburg in. Br. Berzchte. XI' volume, 3° fascicule. — F. Hmsrnnr et W. A. NAGEL. Note sur l’inlluence des rayons de Becquerel et de Rôntgen sur l’œil. — Prof. D' G. TR1wrRL. Note sur la Malaria et des moyens de la combattre. - D' KARL SCHNARRENBERGER. Sur la constitution calcaire de la chaînedu mont d’0cre dans les Abruzzes d’Aquila. Vcrein fur Vaterlaüdische Naturkzmdc in Wurttemberg, d Stuttgart. Jalv•eshefte.· 57° année 1901. — E. FRANS. Le Labyrinthodon dans les grés bigarrés de Teinach ; le Croco- dile marin (Thaluttosuchia, nov. gen); un groupe nouveau de Sauriens du terrain Jurassique. — PAUL Gateau. Les Nérinées du Jura de Souabe. — Tu. Huanna. Synopsis des Hémiptères hétéroptères d‘Allemagne, Fam. des Capsidœ Vl°partie. — Prof. D' 0. Kmcnmza. Mémoires surla disposition du pollen chez les fleurs. -5 C. B. KLUNSINGER. Recherches sur les causes physiques, chimiques et biologiquesde la couleur de nos eaux. — H.-I. LANG. Les périodes glaciaires et leurs divisions. — X. Ruznsn. Suppléments à la faune du Württem· berg et du Hohenzollern. - E. Scnürzs. Suppléments pour la connaissance des Conilères à l’époque triasique: Pagio— phyllum, Voltzia, Widdringtonites. — KARL W. Vsanœrr. Supplémentà la connaissance des Myriapodes paléarctiques, ` XVlll° note; les Diplopodes de l’Allemagne méridionale et du Tyrol. `
- gg - Naturwùsenschafllicher Verein in Hamburg : Abhandlungen au: dem Gebiete der Naturwissenschaflen. 16° volume; seconde `· partie. — Prof. D' Cusnzxs Hzmrucn. Revision des espèces de Sertularella. — Haus Hsmsa. Des rapports de parenté entre les Tubillores et les Ebenales. L’origine polyphétique u — des Sympétales et des Apétales, et la disposition des Angie- . ` spermes en général. _. Mztur/orschende Gesellschaft in Basel Abhandlungen. T. t Xlll, 2• partie, T. XIV. — A. Gurzwitnnu. Sur la question de Page du Lôss. — Aueusr Bmz. Les recherchessur notre ilore depuis Banhin jusqu’aqiourd’hui. — Faxnmucn Gorrst.s· g · nœnnn. L’analyse capillaire reposant sur les phénomènes de J capillarité et d‘absorption, avec une conclusion sur l'ascen- sion de la matière colorante dans les plantes. — Gsone W. A. Ksnnnsuu. Répertoire systématique et alphabétique des matières contenues dans les volumes 6 à 12 (1875-1900), des . Mémoires de la Naturforschende Gesellschaft in Basel. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. 3* série. Vol. g Vlll, 1900.- Prot'. D' E. Zxcnxmxs. Sur les cellules sexuelles et la fructillcation. — F. Emcassu. Les Rubus des `environs de Hambourg. — D' W. Mucnssnsszv. Nouveaux Tubiücides de l‘Elbe inférieure. Verein für Schlesische Inseklenkunde, in Breslau. Nouvelle série, livraison 26. — J. Gnanxnnr. Note sur les Xantholinus linearis Kr. et hmgiventris Heer. Nouvelles localités et remar- ques sur quelques Coléoptères rares pour la faune de Silésie. Nouveautés pour la faune des Coléoptères de Silésie en 1900. Une nouvelle espèce de Goléoptère, Salpingus Gabrieli. - Scumast. Sur l’élcvage d’A1·ctia flava. - Gnürznma. Sur la ponte d’Endr0mïs versicolora. Naturwisscnschaftliche Gesellschaft « Isis » in Dresden. Année 1901, Janvier à Juillet. — D' Roaznr Nsssxe. Les sondages dans la foret de Dresde. - H. Wxscnsn. Les plus · vieilles routes de la Saxe.
_ 45 _ OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùjue d'A miens. - Altitude 34***. Décembre 4904. ” '—` W Wîîî É"-`Ã T —__“ — È · » É É M S 2 ": A 2 E É B«\l\0I|ETRB· uvnmvrunx E È E E ëê É É É É RBMRQUBS. ¤ inlma maxi minima maxîn =~È °· È É, 2 :¤ É I 66,5 769 5,5 I0, 94 0,0 W. I0 2,3 A 2 65,5. 767 6,6 I0, 89 0,2 W. I0 0 Petite pluie. 64 766 8,5 9,5 90 0,0 W. I I0 4 66 767 I,6 8,6 92 0,0 W. 8 1,3 W ' 5 63 767 · -3,5 I, 90 0,0 E. I0 0 . 63 766 -6,0 4, 98 0,0 E. I0 0 62 766 —I,0 II,4 8l 0,2 S.W. I0 0 Pluie le soir. : 54,5 762 4,2 I2,8 S2 II,2 S.W. 10 0 Pluie jour et nuit. * 52,5 755 5,6 9,2 99 I3,2 W. 2 0 Id. Vient fort. l 50,5 756 2,2 7,4 90 8,2 W. 5 3 Averses. Il 5l 756 2,0 6, 89 I,5 W. I0 0 Pluie. l2 40 756 I,0 7, 93 2,2 8. E. I0 0 Pluie jour et nuit. I3 37,5 740 I,8 6, 92 3,5 S.W. I0 0 Pluie tout le jour. I4 39 747 4,2 5, 99 0,8 S. 0 I,30 l5 47 753 0,8 3, 94 0,0 N. 10 2,30 I6 5I 755,5 —I,0 3, 90 0,0 S.W. 0 3 I7 5I 756 -5,5 I, 98 0,0 S. E I0 0 I l 46 75I -5,0 I, 98 0,2 S. I0 0 I 47 748 -2,0 I, 98 0,0 S.W. I0 0 `ai 48 75l,5 -2,0 I, 96 l,8 W. l0 0 la 49,5 75I -0,8 2, 96 0,0 S. 10 0 ` 46,5 749,5 —I,0 2, 98 0,0 S. 0 0 1 ‘ 49,5 754,5 -2,8 4, 98 2,2 W. 0 3,3 Pluie le soir. 34 748 0,0 10, 96 8,2 S.W. 8 2 Averses le soir. 3* 733 740 3,0 I0, 89 I,4 S. l0 0 740 747 3,0 6, 94 0,2 W. l0 0 Pluie la nuit. ! 747 753,5 1,5 5, 96 0,0 W. I0 0 P ï 45 754 -l,0 8,5 96 2,0 S. 10 0 Averses. ‘ 44 75I I,0 l0.4 98 2,1 W. I0 2 ·<| 5l 760 6,0 I2, 92 0,0 W. S.\\’ I0 0 I 60 762,5 9.0 I2, 90 0,6 S.W. 8 I,30 Total de le pluie en millimètres : 59,7 Abréviation: et observations: B. Bourrssqne. - Br. Brouillard. — Eel. Eclair, - GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. -— Ng. Neige. -• Or. Orage. —'l‘0n. Tonnerre. - L'état du ciel, ln direc- tion du vent, Pétat hygrométrique sont observés à 9 lx. du matin. - L'étut du ciel est mesuré de gl en 16;: au dixièmes de nébnlosllé. - Les heures de soleil sont mesurées svcc Phéllogrnphs de p .
- 16 - _ OBSERVATIONS MÉ'1‘ÉOROLOGIO.UESz Station agronomique d'Amiens; — A ltilude 34"'. Janvier 4902. ' _ là ' Z _, s :1: . L nnneuèns. ·rsu1>ân1u·un¤ É É É È E E É É Q ` ,m,M,°,,"_ I; minima ··· înîma maxi :-4; E: E5 Q É É: " ' " r- z o ca , · ïi 1752 760 7,8 Il,6 98 6,0 , W. 10 0 Pluie jour et nuit. 747,5 753 8,8 11,8 99 0,4 , W. 10 2 Pluie le matin. 53 762 6.6 110 86 · 0,2 · W. 0 2 ' 4759 762 7,0 ll: 85 0,0 W. 10 2,30 I 60,5 768,5 5,0 9, 86 0,4 W. 5 2,30 Averses. ' 68 771 2,0 10, 89 0,0 W. 10 0 777I 774 2,0 9,2 S6 0,0 W. 8 4 0 : 68,5 773,5 5,5 7,4 92 0,0 S. 10 0 ' ' 67 768 -0,2 7,0 92 0,0 W. 10 0 [ 64 767,5 3,0 9,0 82 0,0 W. 5 0,3 11763 764,5 6,6 10,0 95 0,0 W. 10 0 12761,5 764 7,0 10,5 92 0,0 S.W. 10 3,30 13 763 768,5 2,0 6, 93 `0.0 S. 10 0 14 68,5 775 1,6 5, 86 0,0 N.W. 10 0 . 15 75 776 -2,0 6, 96 0,0 N. 10 2 16 73.5 775,5 0,0 8,0 88 0,0_ W. 10 0 17 68 773 5,0 7,0 91 0,0 VV. 10 0 ' ` 1 766 768 1,8 5, 99 0,0 S.W. 10 0 1 67,5 769,5 -1,8 4, 98 0,0 E. 10 0 1 767,5 769 -2,0 5,4 94 0,0 W. 10 0 I 168 769 -2,0 10,5 96 0,5 W. 10 0 Pluie la null;. 2767 769 5,2 10, 98 0,5 S.W. 10 0 Pluie le soir. 23 61 767 7,0 10, 98 0,4 W. 10 0 Pluie le matin. 4 47,5 761 0,8 7.5 89 4,,5 S.W. 10 0 Pluie ln nuit. 5 42,5 747,5 1,6 4, 98 0,3 S.W. 10 1 Neige le matin. • 148,5 756 -1,0 4,0 98 l8,2 N. 0 1,3 Averses, P1. etNeige. 9 48 754 0,0 10,0 99 4,7 S. 10 0 Pluie. 8 44 750,5 2,5 9, 99 2,4 S.W. 10 0 Pluie. 9 49 763,5 0,8 6,8 92 1,0 N. 8 1,3 Neige le nuit. 0 63 769,5 —I,5 2,8 98 0,4 W. 10 2,3 Neige le matin. 1 167,5 769,5 -1,2 3,2 98 0,0 N. E. 10 3 Totsl de le pluie en millimètres: 39,9 i Abréviation: eloluervalions: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Eclair. - G1. bl. üelee blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - Uétut du clel, hl dlrecllon du vent, l'èlnt bygrométrique sont observés A 9 h. dn mstln. —L'éln1 du ciel est mesuré_ de 0 A 10,Ien dixièmes de nébulosilé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Pbèllognphe de Clmpbc 1.
` B U LL ETI N ‘ on LA D DU NORD DE LA FRANCE N° 346. - Mars-Avril 1902. - 31· année. - T. XVI. Aonsssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. ‘ Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), al M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. I Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des 14 Mars et 11 Avril 1902, p. 17-18. —- L’Année météorologique _ il Amiens, par M. ll. Ducxulussov, p. 18. — Ouvrages reçus, p. 29. — Observations météorologiques, p. 31-32. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smmcs eémëziumn nu 14 mns 1902. · D Présidence de M. SPINEUX, Trésorier. Coimssrounsncs : 1° Lettres du Ministère de l’Instructi0n A publique et des Beaux·Arts annonçant l‘envoi d’ouvrages venant de Russie et des Etats-Unis. M. Delagarde dépose sur le bureau le moulagebien exé- cuté d’un Chabot et le moulage d’une Loche franche. M. Choquart dépose sur le bureau un fossile bien conservé · d'Ostrea, qu’il a trouvé dans un moellon provenant des carrières de Saint-Maurice. V Le nom de ce fossile sera déterminé plus tard. Le Secrétaire-Adjoint .· F. Gnoouswr. 3l° Armé z . i 2
` . · I . ' = - 43 - v · sàaucn etmâimma nn 11 avtm. 1902. i ` L 5 Présidence lle M. DUCHAUSSOY. Connusrounaùce : Lettres du Ministère de l’lnstruction · ` publiqute et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’0uvrages venant de Suisse et des États-Unis. ~¢ M. le Président informe la Société Linnéenne qu’une sub- _ vention de 500 francs était accordée à la Société par M. le Ministre de l’Instruction publique pour la publication par M. Duchaussoy,.dans nos Mémoires, des observations météo- rologiques faites à Montdidier par MM. V. et C. Chandon, de 1783 à 1869. Des remerciements sont votés à M. le Ministre. M. Duchaussoy fait hommage à la Société d’un tirage à part de cette publication. ` La Société lui adresse des remerciements. M. le Président demande l'achat de l'ouvrage suivant, de Von Friedrich Goppels : « Analyse capillaire et absorption des matières colorantes dans les plantes ». Cet achat est accepté. _ Le Secrétaire-A djoint : ` F. Cnoouairr. L’Annèe météorologique à Amiens (Déœmbre1900 — l|0vembre1901) (Suite). IV. — Journal météorologique. Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers. DÉCEMBRE 1900. — Temps doux et pluvieux. Un seul jour de gelée: —1°,8 le 3. Le 5, maximum de 15°. Pluie le
V 1 » 1 ~ . · io - 1, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 13, 18, 24, 26, 27, 28, 30 et 31. iüei généralement couvert. Le soleil ne s’est pas montré pendant l 19 jours: 1 à 5, 9, 11, 12, 13, 18, 24, 26, 27, 28, 30 et 31. · Tempétes du SW dans la nuit du 5 au 6 et dans celle du 27 au 28. Le 28, à 5 h. m. il faisait des éclairs à l'WSW de la ville. Une barque de pèche, l’Espérancc, a essayé vainement d‘en· trer dans la rade de Tréport; après avoir brisé son beaupré et perdu 3 hommes, elle est venue s’échouer près de Cayeux. Le 29, halo irisé autour de la Lune. Les premiers blés sont assez avancés à la lin du mois. JANVIER 1901. — Température assez basse au commen- cement du mois. Le thermomètre descend le 6 à —9°,5. Gelée le 4, 5, 6, 7, 8, 9,10, 11, 12, 14, 15, 16,17, 18, 19, 29, 30, 31 (1). Pluie le 1, 2, 11, 16,,18, 19, 20, 21, 24, 25, 26, 27 et 28. Neige le 8, 29, 30 et 31. Le 22, j'ai entendu crier un merle. · Le 23, à 11 h. du soir, bolide passant au Nord d’Amiens. Le 26, orage à 1 h. 1/2 du matin. ET fort. A 2 h., pluie l avec grele. Le matin, grésil abondant à 7 h. et 10 h. Encore W un coup de tonnerre à 10 h. 1/2. ' Tempête de S W à W dans la journée du 27. FEVRIER. — Température basse. Gelée le 1, 2, 3, 6, 7, 8, 9, 1(L 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23. Pluie le 3, 4, 5, 10, 16, 17, 22, 23, 24, 26, 27, 28. Neige lc 3, 4, 5, 6, 13, 16, 17, 19, 20, 22. Grésil le 13. Les récoltes ont été protégées par la neige. Les emblavures de décembre ont été atteintes par le froid. Nous avons eu —11° le 14. Cependant le pimon chante le 23 et le merle le 24. (1) Nous employons les caractères romains pour les gelées ordinaires; les italiques pour moyennes inférieures à zéro, et les égyptiennes pour les jours les plus froids.
- 20 .. MARS. — Température moyenne inférieure à la normale. Pluie le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 15, 17, 18, 19, 20, 30 et 311. Neige le 25, 26, 27, 28. Gelée le 22, 23, 24,25,26, 27, 28, 29, 30. Arc-en-ciel double le 1" à 4 h. 1-/2. Halo très grand à la Lune le 1, 4, 30. ' ‘ Le 10, floraison du Pcrcc·Neige, du Comouillcr et des pre- miers Crocus. Le 28, l’l·Iépatique trilobée est en tleur. On a vu des hirondelles le 30 mars sur les étangs des environs de Péronne. Le coucou a chanté le 31. Les merles recommen- cent à sifller. Il y a un retard appréciable dans la végétation des céréales d’hiver. 2 ` AVRIL. — La première quinzaine a été assez pluvieuse, sombre et un peu froide. La seconde partie du mois a été chaude et très ensoleillée. Pluie le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 29. Le thermomètre est descendu à 0° le 2. Dans la nuit, les minimas sont voisins de 1°,5 le 6, 13, 17, 18 et 19. Neige londante le 5. Grésil le 1, 15, 16. ' Le 1°', orage à 3 h. s. Il éclaire au S W le 15 à 8 h. 1/2 s. Le 16, giboulées toute la journée. ll a tonné à Amiens de 2h. 1/4 à 2 h. 1/2 et de 4h. 50 à 5 h. 1/4 s. A Moreuil, l'orage venant de Sains, s’est dirigé sur Mézières; au moment du maximum, vers 5 h. 45 s , la foudre est tombée sur une maison, en produisant quelques dégats: une per- sonne a reçu au même moment une légère commotion. A Paris, le tonnerre s'est fait entendre vers midi. Les hirondelles sont signalées le 2 à O//‘0y, le 4 à Hatten— court, le 5 à Airaines, Combles, Doullens, Vaux, Albert, Gagny, Corbie. Elles sont aussi nombreuœsà la Hotoie à partir du 5. Chant du rossignol le 7. Départ des bourgeons de lilas dans les premiers jours d’avril. La feuillaison ne se fait que vers le 15; les chèvre- feuilles, sureaux et groseillers sont aussi verdoyants.
l ' — 21 — Le 18, lloraison du Prunier myrobolan, de la Bruyère précoce et de la Doronique du Caucase. Dans les jardins, floraison générale des abricotier:. Sont aussi fleuris narcisses, paquerettes et tlcaires. Les Martinets sont arrivés le 19, par une journée de forte chaleur; le soir nombreuses chauves-souris. . Le samedi 20 on vend au Marché des Primevères (Primula elatior) provenant du bois de Gentelles et d’Aveluy. Le 21 tloraison de l’Erable sycomore, du Groseiller san- guin et du Cerisier sauvage. La végétation fait de rapides progrès. Le 22 les boulevards plantés de marronniers sont verts, surtout à l’exposition sud. Le 25 nombreuses morilles. Floraison du Primus triloba; 5 début de l’arbre de Sainte Lucie. l Le 28 tloraison des Pruniers et Poiriers de plein vent. A la tin du mois les blés sont beaux; les prairies promettent ' une bonne récolte. À MAI. — Le thermomètre a varié de 2•,9 le 19 à 30°,2 le 29. A Pluie le 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 29, 30, 31. Dans le département 4jours d’orage: le 2,7, 8 et 29. Le 2 quelques coups de tonnerre, vers 3 h. 1/2 soir, à Péronne. p Le 7 orage du SW au NE, passant sur Amiens, Mailly- Raineval et Moreuil, de 4 h. 1/2 a 5 h. 207 du soir. La foudre ` est tombée sur un attelage de 3 chevaux, traînant un rouleau métallique, sur la cote de Genouville : le cheval du milieu fut tué sur le coup. On releva le domestique qui reprit bientôt connaissance. Un peu de grésil à Amiens et Péronne. Le 8 averses de grésil. A 5 h. 1/4 quelques coups de ton- nerre à Amiens avec un peu de pluie et de grele. Celle-ci est encore observée à Gentelles et Cachy. Le 29 orage assez important pour la Somme, noté de » l .. I
.. gg .. midi 1/2 à 1 h. A5', dans les postes d’Amiens, Foret·l’Abbaye, Péronne et Sainte-Emilie. . A Paris orage violent à 3 h. 1(Y. Dans la cour de la Biblio- thèque nationale j’observe des grèlons de la grosseur de fortes noisettes: on a eu 32****** de pluie A la Tour Saint- Jacques, 50*°'* a Montsouris et 80****** au Jardin des Plantes : ‘ cette hauteur est la plus grande qu’«m ait jamais relevée à Paris. Le 1•*' floraison, au Jardin botanique, de la Tulipe sauvage, ' la Nivéole d’été, la Mahonia rampante, le Trolle d’Europe, le Poirier du Japon, le Groseiller sanguin et la Pulmonaire oflicinale. . Le 4 on a vu quelques hannetons ordinaires; le soir de nombreux Amphimallus solstitialis volent au·dessus des haies de nos jardins. Le 5 pleine floraison du Lilas blanc, de l’arbre de Sainte . Lucie et de la Giro/lée des murailles. On vend du Muguet à clochettes (Convallaria majalis). Le 9 feuillaison complète des tilleuls et du Hêtre pourpre. Floraison des pommiers (Malus spactabilis) qui ornent les ‘ petits jardins de la place Montplaisir. Le 10 tloraison générale des Marronniers et Lilas communs. Le 16 mai, jour de l'Ascension,je remarque le Genet à balais, le Sorbier des oiseaux, le Marronnier à ileurs rouges et l’Aspérule odorante. . Le 18, Pastel (Isatis tinctoria) en fleur sur les talus de la Citadelle. Au Jardin botanique je note la lloraison de nom- breuses espèces: Myosotis des jardins, Tulipe de Gesner, Iris de Germanie, Narcisse des poètes, Ail des ours, Bugle rampante, Azalée visqueuse, Myrride musquée, Populage _ des marais, Renoncule bulbeuse, Magnolia pourpre, Grande Chélidoine, Barbarée précoce, Houx commun, Euphorbe d’Orient, Benoîte des rivages, Potentille du printemps, Sceau de Salomon et Boule de neige. Le 19 beaucoup de hannetons â la ferme de Sotteville ; les ..4
- 23 - _ feuilles des arbres de l’avenue sont mangées presque totale- Le 25 floraison des Aubépines blanches ou roses et des Paulownias à fleurs mauves. Le 31 mai, iloraison des Trètles incarnats aux environs r d’Amiens. JUIN. — Temps sec et assez chaud. Pluie le 1, 3, 12, 17, 18, 29 et 30. Arc-en-ciel le 3. On a eu 32•,·1 le 22 et 31** le 29. Le 1" petit orage, observé de 3 h. 1/2 à ·1heures du soir, à Sainte—Emilie, Péronne, Nesle, Amiens et Foret-l'Abbaye. Dans la nuit du 29 au 30, orage plus important; observé de 1 h. 1/2 à 3 heures du matin dans tous les postes du département. Un nouvel orage, de 7 h. 1/2 à 10 heures du matin, achève de démettre le temps pour la grande caval- cade organisée par le Sport nautique d’Amiens. Pluie de . 25‘“',4 à Moreuil. _ Le 4, tloraison des Gueules de lion sur les murailles de la ville et des Pivoines roses et blanches de nos jardins. Par- tout, on perçoit l'odeur pénétrante des Seringats et des Robiniers. Le 6, au Jardin botanique, je remarque les fleurs de l’Iris de Florence, de l’Hémérocalle jaune, du~Pavot d’0rient et de la Grande Marguerite. ` Le 13, parmi les roses épanouies, ont peut admirer la · Coquette des blanches, MM Alfred Carrière, Gloire de Dijon, Clùnbourg Capitaine Christy et M”" Bérard. ~ Le 22, tloraison des tilleuls du boulevard du Mail. Les avoines soutfrent de la sécheresse. Les seigles sont beaux. Les sainfoins ont donné sufûsamment. U JUILLET. — Température élevée, lumière abondante et sécheresse assez forte. Pluie le 1, 13, 23, 24, 25, 26'et 29. Hauteur d'eau : 33‘“‘,4, dont 22'“‘,5 pour le 24 et le 25. Dix- huit maxima supérieurs ou égaux à 25°. Le thermomètre a l 1
I I .. 24 - • marqué 30° le 10; 30°,5 le 11 ; 32° le 12 ; 31°,5 le 17 et le 18; 32**,2 le 19 ; 30° le 20, et 31°,2 le 21. Orages dans la Somme, I le 13, 21, 24, 25, 28 et 29 juillet. Le 1°", floraison du Lys blanc. j Le 2, sont fleuries au Jardin botanique, les especes sui- I vantes : Hémérocalle rouge, Lysimaque commune, Digitale , pourpre, Sauge verticillée, Molène commune. Phlox de Drummond, Buglosse d’ltalie, Consoude hérissée, Herbe à la · ouate, (Billet d’Inde, Chardon des Pyrénées, Herbe à mille I feuilles, Cinéraire maritime, Scabieuse du Caucase, Silène î enflée, (Enothère élégante, Circée des bois, Mélilot des ; champs. Les abeilles butinent sur Nepeta diffuse et Phlomis A tuberosa. É Le 6, floraison de l’Ailan¢e glanduleux, dont l'odeur est plutot désagréable. - ' I Le 10, maturité des seigles et des orges, que l'on com- mence a couper dans les champs voisins de la rue Dufour. Le 12, dans un voyage à Lille, je note sur les talus de Longueau, les tiges dressées de la Gaude et du Bouillon blanc, se mêlant aux fleurs jaunes de la Jacobée. A Daours, on rentre de l’orge; les bords de la Somme sont d’un vert éclatant; les prairies sont couvertes de Spirées. Pres d'Achict, œïllette: en fleur. On arrache du lin, prèsd'Arras.Entre cette ville et Corbie, de nombreux champs sont remplis de Coque- licots. I Le 13, orage à Amiens de 2 h. 1/2 à 3 h. 20', allant de NE à SW. A Yzeux, la foudre a incendié une grange. Un peu de grêle à Paris, vers 1 heures. Le 15, floraison du Tilleul blanc et du Troene toujours vert. Le 19, les Roses trémières du jardin de la Bibliothèque sont en pleine floraison: ce sont les bâton: de Saint-Jacques des paysans picards. _ La floraison du froment s’est faite dans de bonnes condi- ‘ I I
I — 25 — · tions ; les épis sont bien garnis ; mais on a peur que les grains soient échaudés. Le 20, les lauriers-roses sont fleuris. Les premières bette- raves sont belles; les dernières levées sont clairsemées et h réclament de l’eai1. Le 2l, tonnerre lointain, à 9 heures du matin entendu à Hangest·sur-Somme. Grain d'orage à 5 heures du soir: le I ciel se couvre, la température baisse, le vent passe au NW. Il a tonné à Tréport et Picquigny. A 8 heures du soir, il éclaire au NE d’Amiens. Les Digitales jaunes des laris d’Ailly sont en fleur ; nos i entailles sont embellies par les Nénuphars blancs. Sur les I bords des fossés, Sagittaires et br0ngoérc:(Typha latifolia) se É dressent non loin des Reines des prés aux fleurs blanches si parfumées. Le 24, petit orage d Amiens, de 6 h. 50' à 7 h. l/2 soir, venant du SW. · Le 25, forte pluie à 3 h. l/2. ll a tonné à 3 h.'|/2, 4 h. I/2 et 5 heures du soir. L’orage allait du SW au NE. Le soir, un deuxième orage est observé à Rue, Quend et Villers·sur- Authie, de 9 heures à 10 heures. Une vache a été tuée par la foudre dans une pâture de Rue. 1 A la fin de juillet, plus de IOO plantes sont fleuries au Jardin botanique. Parmi elles, je citerai les suivantes : Ama- ranthe créte de coq, Acanthe épineuse. Lycope d’Eur0pe, Monarde flstuleuse, Toute-Bonne, Germandrée du Canada, Jusquiame noire, Mélisse ollicinale, Lyciet d'Europe, Helio- trope du Pérou, Liseron des haies, Barkhausia rouge, Echi- nope à tete ronde, Absinthe officinale, Cinéraire maritime, Aster des Pyrénées, Hélénie d’automne, Souci des jardins, Grand Soleil, Cardère sauvage, Guimauve ofllcinale, Epilobe · en épi, Bryone dioîque, Capucines, Dahlias et Abutilons Le 28, petit orage: il a tonné vers 3 heures du coté de Boves, et à 6 heures soir au S W d’Amiens.
I ’ "1 Q 1 , — 26 — ·Le lendemain, temps très chaud. Pluieà4 heures du soir; il tonne au loin. A 4 h. 1/4 ETP, et vent du NW. A 4 h. 40' fort coup deT au NE d’Amiens. A 5 heures il tonne à l'Est et l au SE; le ciel se dégage à l`W. L’orage est au SE à 5 h. 2G' l où il disparaît à 6 heures. On a aussi entendu gronder le tonnerre à Saint-Valery et Foret-l'Abbaye. La mer était phosphorescente dans la soirée du 31 juillet. · AOUT. - Le 1" août je fais quelques observations l d’Amiens à Tréport. Beaucoup de blés sont fauchés aux p environs de la ville. A Dreuil je vois une moissonneusc u entamer un champ d’avoine. Près de Crouy et d’Hangest, les œillettes sont arracbées. Non loin d’Abbeville, entre Epagne et Fontaine, il y a encore quelques pièces de chanvre. Autrefois, toute la vallée de Somme était couverte de riga. Celui·ci, arraché plé à plé, était. d’abord séché sur le sol, puis mis en «bordés». Lorsqueles feuilles étaient bien fanées, on battait bouquet. Dans mon enfance, la grande entaille du pays servait pour le rouissage; le chanvre était écouché par tous les ménagers, pendant la saison d’hiver; les grosses bulottes servaient pour faire des allumettes au soufre, les petites donnaient une bonne foi dans les grandes cheminées de nos villages. L'écoucheur passait les libres textiles au cherin avant de les livrer aux fileuses; celles-ci avaient pour compagnes des trameuses ou bobineuses. Le soir, le métier chauffé rassemblait toute la famille ; les enfants apprenaient leurs leçons ou faisaient des verbes, tandis que le père tissait la toile, se démenant des mains et des jambes; le tisserand était d‘abord un lancheu. Aujourd’hui la machine a tout envahi et a supprimé, non le dur labeur, mais ces petits ateliers groupant tous les etres d’un méme foyer! ` Les prés sont blancs ou jaunes, suivant que les ombelles de la Carotte sauvage l’emportent ou non sur les grappes des capitules de la Jacobée. n
n - 27 - Q ' Nous n’avons eu que 8 jours de pluie: le 5, 6, 10, 14, 15, 25, 26 et 27. Les journées chaudes dont les maxima ont atteint au moins'25°, sont celles du 2, ·1, 9, 10, 14, 18, 19, 22, 23, 24 et 25. On a observé 30°,6 le 9 et 30° le 19. E Dans le Vimeu, les moissons présentent un retard de 15 g jours sur celles des environs d’Amiens. En général, il y aura E peu de pailles, mais beaucoup de grains. Les secondes coupes . de sainfoin rendent peu, à cause de la sécheresse. _ A noter la phosphorescence de la mer le 2 août; des E étoiles filantes les 9, 10 et 11 ; le départ des Martinet: le 15; I un passage de Vanneaux le 14; un magnifique bolide le 16 de la grosseur de Vénus, passant à. l'Est de Cassiopée, en g laissant une trainée blanche, vers 9 h. 20' soir. Ce bolide a I d‘ailleurs été observé à Picquigny, Mons et Jemmapes. Les orages sont résumés ci-apres. Eclairs le 11, de 9 heures a 9 h. 1 /2 soir, à l’W de Mers. Le 25 ciel clair le matin avec Q vent de NE et température assez élevée; le vent passe au SE I dans l’après-midi : un orage a eu lieu à Paris et dans la région des Pyrénées. Le lendemain grande pluie, vent de SW fort, mer démontée; à 8h.1/4 du soir un éclair suivi d’un seul coup de tonnerre; arc-en-ciel à 5 h. 4(Y ;` il éclaire encore à 9 heures dans le fond de la vallée de la Bresle. Le 30 août grand halo autour de la lune, observé aussi à Q Amiens, vers 10 heures soir. Le 31 la moisson est terminée. É On vend les premiers maquereaua:. W SEPTEMBRE. — Le 1°', ouverture de la chasse. Le 2 il y a encore des Compagnons rouges au bois de Rompval. Je fais remarquer aux enfants l’action du vent sur les arbres des bords de la mer; la plupart sontrabougris et couchés ; leur cou- ronne asymétriqueest presque dépourvue de branchesducété de la mer. Le phénomène est bien caractérisé dans les creux de Cize et de Rompval; on l`observe aussi sur les arbres du plateau et notamment sur ceux qui bordent la route d'Ault.
I · · ê | 1 ; I , — *8 — . Le 5 on arrache du chanvre à Mesnil-Val. ' Eclairs dans la soiréelle 8. Le 13 vent fort de NW; grandes vagues à Pextrémité de la î digue de Mers, vis·à-vis de la gare de Tréport. Le·17 tempete de SW à W. Les Sorbiers des oiseaux ont déjà des fruits rouges le 20. Le 24 tonnerre à 2 h. 1/2 au SE de Mers. · Le 26 tioraison de l’Herbe des Pampas. · Le 31 départ des hirondelles. f Dans le mois il ya eu 12 jours de pluie: les 8, 9, 11, 15, Ã 16, 17,19, 20, 21, 23, 24 et 26. ` l OCTOBRE. — Pluie les 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 15, 16, 18, 20, I 21, 23, 24 et 25. Le 6 tempête du SW; arc-en·ciel à 4 h. 1/4 ~ soir. Grésil le 7. Brouillard très fort le 13, 14, 15, 22, 23, 25, au matin. Petite gelée blanche le 28. ` Les semailles sont com mencées dans de bonnes conditions. On continue Parrachage des betteraves sucrieres. NOVEMBRE. — Pluie peu abondante; 10****,6 d’eau en 11 jours : le 10, 11, 12, 13, 14, 18, 20, 21, 26, 28, 30. Gelée le 2, 3, 4, 5, 6, 7, 16, 17, 18, 24,25, 26, 28. Gelée blanche le 1°'. Très fort brouillard le 5, 6 et 7. Celui du 5 était exceptionnel à Londres. Tempête du Sud les 12, 13; ·à Calais la mer est caline, a l'abri du Gris·Nez; au large elle est I , mauvaise et cause des naufrages. Oiseaux de passage le.16, volant très haut. Le brouillard est très fort le 17, à partir de 3 h. 1/2 du soir. A la fin du mois il y a en ville de la variole, de la scarlatine et de la fièvre typhoîde. On a encore vu voler des chauves-souris à Bray·lès·Mareuil le 28. H. Dccnaussov.
L -— 99. — Ouvrages reçus. I Senckenbergirche Naturforsc/rende Gesellschaft in Frankfurt am Main. Bericht: 4904. — J. Bwu. La botanique à Franc- fort et les botanistes qui ont travaillé pour le musée de Senckenberg. — D' W. Wo1.·r¤ns·r0nr1-·. Sur un exemplaire de Rana Mariani v. Meyer au musée Senckenberg, dé Francfort- sur-le·Mein. — D' O. Bœrresn. Liste de Reptiles et de Batra- ciens de l’Annam. — Aootr Roma. De l‘état actuel de nos connaissances sur les Cervidés. Développement et formation de leurs bois. s Société Hollandaise des Sciences à Harlem. Série II. Tome E IV. 2• et 3° livraisons. — M. W. Bsusnmcx. Sur diverses formes de variation héréditaire chez les microbes. . Societas Enlomolngica de Zürich-Hottingen. XV' année. Avril à septembre 4904. N°' 4 à 42. — G. Bnsnnm. Descrip- tions de nouveaux Hémiptères hétéroptères du Cameron, des Célèbes, et de l'Amérique du Sud. — Pam. Bonn. Mes Excursions en 4900. — Faso. Hmst. Prodrome d’une Faune des Macrolépidoptères de Traun et de Mühl dans la Haute- ; Autriche. — Gsm. Fnmes. Etudes sur les hautes températures ; supportées par les Lépidoptères. -— W. Cnsrxm. Quelques remarques sur la question de la poursuite des papillons par les oiseaux. — D' E. Fxscnan. Recherches sur le nombre des observations dans l’élevage dos Vanesses. — Cam. Fames. Réponse à W. Caspari. Les papillons sont-ils réellement la proie en grand nombre des oiseaux. —- D' K. Maman. Note sur le développement du Ienebrio molitor L. — B. Srsvoor. _ Réponse à MM. Frings et Caspari sur la question de la pour- ] suite des papillons par les oiseaux. — H. Faunsrsnrzn. Dia- W gnoses de Papillons de l'Annam et d’lndo-Chine. Mémoire: de t”Académie des Sciences, Lettres et A rts d’A1·ras. Il• série, T. XXXII.
.. 30 .. Bulletin de la Société des Sciences, Lettre: et Arts de Pau, |898-l899. Comptes rendus du Congrés des Sociétés Savantes de Pari: A et des départements, tenu â Nancy en 1901. e- Section des A · Sciences. — Gonram. Anatomie des Agaricinées. — Bsnnoc. Observations sur les barrages lacustres des régions d'Oo. — É D' Pneuswr. Cellules et cils vibratils. — .|oLve·r. Introduction A dans les exploitations forestières d’essences étrangères à la ; région. -- Cauusxr. Etude sur la géogénie des minerais de : fer oolithique de l’Hettangien de la région de Mazenay. — Disinnn. Flore bryologique du bois de La Grange (Seine-et- · Oise). -— Bnuuorrs. Flore des marais salés de la Lorraine. A A — L. Couùae. La Flore du Canal du Midi dans la région l toulousaine. — M"' Bsnàze. —— Sur la tlorure calaminaire. — C Tuounm. Analyse des fonds sous-marins. — Sunisnas Meu- nnsa. Sur les causes de la disparition des anciens glaciers des Vosges. - E. Rivuëae. La Grotte de la Mothe. — A. Bnessou. Etude des éléments tectoniques du massif ancien des Haut.es·Corbières de Mouthoumet (Aude). - J. Roussin. Sur l'émersion primitive des Pyrénées. —- Hsnar. Sur le role de la foret dans la circulation de l'eau à la sur- face des continents. — · Bulletin de la Société des Amù des Sciences de Rochechouart. T. X, 4 -6. — N. Masmum. De Pexistence des Saigas dans la vallée de la Tardoire a l’époque du Renne. - A. Pnecxeou. Le retour des Martinets à Rochechouart. Uancien dolmen de Beaureil. (Edicnème criard. — O. n‘Anz.4c. Les chênes des tourbières du plateau de Millevaches. — Savor : . Monuments mégalithiques du département de Saone-et·Loire. — S. MEU- men. De la sédimentation souterraine. — A. Pmêctcov. La _ nidification des Cailles et des Bécassines ordinaires dans le département de la Haute-Vienne.
' I I . I OBSERVATIONS unrnononooxouns. . I Station agronomùyue d' Amiens. — Altitude 51'“562. ' Février 1902. à ‘ P' il, E É É 1- Q É É nniinusrhn. I BHLTURB E É E É É G E HMMBQUHS, ¤ lnimn Illllillll minîml mnxim. É J" ÉÃ I" É Z 2 I ‘%¢ |1 02 708,5 —— 3,0 0,5 90 0,0 N.E. 0 3 `2 58,5 702 3,0 0, 98 0,0 N. 10 U I3 57,5 759 — 5,5 I. 98 0,0 E. I0 0 Ã 59 701 - 1,2 1, 98 0,0 N. 10 0 I 5 55 751 — 0,2 3,2 94 0,0 E. 10 0 ' 6 -15 755 0,0 I, 96 IBA I:}. I0 0 Pluie jour et nuit. 1 -15 718 1,0 3, 99 0,9 N. I0 0 Pluie`|e matin. I ·i7 718,5 0,à 7, 91 2,0 S. 10 0 Pluie mntîn et la nuit. I ·17 750 1,0 0, 99 0,0 W. 10 I, 1 •17 753 —- 2.*1 1,0 98 8,2 B .E. I0 0 Neige tûut 16 jour. Ill 53 757,5 —— 4,5 5,5 99 0,0 W. 8 4, I1? 57,5 758 -10,0 3,=1 98 0,0 B.W. 0 5,3 |13 50 757,5 -— 0,0 3, 98 0,0 N. I0 2,3 I1·I 57,5 70I —- 7,5 2, 99 0,0 N. 5 3 I II5 61 700 — 8,0 U, 98 0,0 E. 10 2 .10 58 700 10,0 0, 98 0,0 N. E 10 2,3 I17 55 758,5 -11,0 I, 98 0,0 N. E. 0 2,3 Il 58,5 701,5 - 2,0 3, 98 0,0 E. 10 0 I , 1 60 76l - 7,0 4, 98 0,41 E. 10 l, Pluie la nuit. I I2 60 701 0,0 5, 90 0,0 N. E. 10 2,3 |`1l 61 702 1,2 9, 98 0,0 E. 0 7,3 I IE? 58 701,5 1,1. 8, 90 2,5 E. 0 0 Pluie la nuit. · I.` :50 758 2,0 9, 99 0,0 S. 10 0 Pluie le mulin. I I2 52,5 755,5 3,0 9, S8 11,0 S 10 0 Pluie tout le jnul'. I 51,5 752,5 Ã,5 9, 97 0,0 S. 10 U ' 2 TIE 752 1,8 9, B7 I7,2 S. 10 0,30 Pluicle soir et In nuit I 745 7119 3.0 11,8 95 2,0 W. 10 3 Averses, , 749 751,5 0,0 13, 89 0,0 S. 5 ti I ï· I I I Total de ln pluie en millimètres : 56,8 Abriviations et observation: B. Bourruqne. ·— Br. Brouillard. - Ecl. Eclair. ·— GI. bl. Gelée I blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. —· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'élel du clel,l•direc- tion dn vent, Peint hygrométriqne sont observés A 9 h. du muln. — Uélet dn ciel est mesure de gànlgzün dixièmes de nébnlosilé. - Les heures de solell sont mesurées avec l‘h6llogrnphe de I P ·
. OBSERVATIONS HÉTEOROLOGIQUES. · Station agronomique d’Amiens. - Altitude 51**562. Q Mars 4902. I . ¢ É · É z .: É anouina. nurfnmll É È É É È É É É numuquu. a I maxima<·É °‘%> gg E ua: I E ic euï I 1 50,5 754,5 2,8I 14, 95 0,0 W. 5 7, I . u 54,5 759,5 -0,2 14, 90 0,0 B. 0 7 l 759,5 761 0,2 12, 94 0,0 E. 0 6, ; T 4 59,5 761 1,8 14, 98 0,0 B 10 8 ‘ 60 761 1,0 13, 88 0,0 B. 4 9 _ , r 58 761 0,0 14,' 92 0,0 B. 0 8, I · 56,5 758 -1,0 13, 92 0,0 S. 0 6 I :· 56 759 4, 9, 88 0,5 N.W. 10 0 Pluie le soir. 1 z 54 757,5 5,0 13, 89 2,5 W. 10 4, Pluie le mnün. I 1 57,5 761 4,0 12, 92 0,0 S. 10 3,3L , . . 11 60 761 -1,2 11, 90 0,0 S. E. 5 3, ' A 60 761 0,6 12, 86 0,0 E. 5 3, f A , 60,5 761,5 0,0 14,4 96 0,0 S. E. 0 8,3 ' ' , 1 55 762 0,0 15, 90 3,5 E. 0 8 Pl et vent I'. la nuit. 1 53 761 3,2 12,4 85 0,2 W. 10 6, ï , · 61 764,5 6,5 134 86 0,0 W. 4 9 ` 61,5 65,5 4,0 13, 93 0,0 W. 10 0 É ? 61 764,5 7,5 14, 84 0,0 W. 8 1, " 56 761 7,5 18, 78 0,0 S. 5 6,3 _ M 49 756 4,6 13, 81 2,5 W. 5 2,° Pluie le nuit. « . Q 46 747 6,2 10, 76 2,5 8.W. 10 1 Pluie l'nprès·midi. I au 45 747 2,0 I1, 80 1,0 S. 2 3.3 Averses le matin. w 47 750 1,0 ll, 84 0,8 W. 5 4,3 Pluie et Grèle la nuit. L 4 45,5 752,5 1,6 11. 94 4,6 W. 10 2,3 Pluiele soir. · I 44,5 756 4,0 8; 94 0,0 w. 10 8 | J 56 760,5 0,0 ll, 82 9,4 W. 0 3, Averses le soir. 54 759,5 2,8 13, 96 0,4 W. 10 0 Pluie. 1 57,5 759,5 8,5 12, 94 0,0 W. 10 0 . ‘ 5,5 759,5 5,2 12,0 90 7,4 W. |0 0 Pluie. Ã < • 55 759 2,6 9, 90 2,3 W. l0 0 Pluie. I 1 56 758,5 5,0 12, 98 0,0 S.W. 1,30 10 Total de ln. pluie en millimètres: 37,6 Abréviations et observations: B. Bo¤rr¤.sque.—1lr. Brouillard. -Bcl. Belair. — (Il. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. ·- Uélat du ciel, la dlredlon du veut, l'èIal hygmmetrlque aonl observés 4 9 lx. du matin. —L’6la1 du clel est menu! É: gàn ïn dixièmes de nébuloaltè. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phellognphe
I B U LLETI N I DB LA DU NORD DE LA FRANCE Na 347. — Mai-Juin 1902. - 31¤ année. - T. XVI. Anussaa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de lafSociété, ‘ à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séances générales des 9 Mai et 13 Juin 1902, p. 33-34. — Les Chardons, par M. V. Bam- mcouar, p. 35. — Ouvrages reçus, p. 40. — Observations météo- V rologiques, p. 47-48. | I r EXTRAIT DES PROCES-VERBAUX ‘ sssucs osnsnzu. nu 9 uuu 1902. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Gonnxsrounsucn : 1° Lettres du Ministère de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d'ouvrages venant des Etats·Unis. . 2° L’Université de Montana demande l’échange de ses publications avec celles de la Société. Cet échange est accepté. 3° La Société d’Horticulture de Picardie organise une exposition florale du 28 au 30 juin, et uneautre exposition de fruits de table du 16 au 19 octobre suivant. . 31‘ Auxois. 3 1
. . . . .. 34 .. . ‘ A cet effet, M. Decaix-Matifas, président, demande que la Q Société Linnéenne veuille bien offrir une récompense. La Société décide qu'une médaille d'argent moyen module ` sera offerte et attribuée à la principale exposition des fruits de table. 4° Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux- Arts envoie le bulletin du Comité des Sociétés des Beaux- i Arts des départements. Ã Notre collègue, M. Delagarde, dépose sur le bureau des moulages représentant les métamorphoses de la grenouille. 'M. Duohaussoy, président, à. propos de la récente catas- trophe de la Martinique, fait une causerie très intéressante sur les effets produits le plus souvent par les éruptions I volcaniques. Le Secrétaire-A djoint .· F. Cnoouanr. A ssxucs esusnns ou I3 sont 1902. Présidence de M. DUCHAUSSOY. I Connnsrouomcs : l° Lettre de M. le Président de la Société d’Horticulture de Picardie, remerciant la Société Linnéenne de la médaille qu'el|e a off`erte pour l’Exposition des fruits de table du f6 octobre prochain. La Société décide qu’une nouvelle médaille d'argent moyen module sera offerte pour l’exposition florale qui doit · avoir lieu fin juin. 2° M. le Directeur du Musée national de Buenos-Ayres informe la Société Linnéenne qu’une nouvelle organisation était donnée à ce Musée et demande a continuer l'échange _ des publications du Musée avec celles de notre Société. I 3° L’Académie des Sciences, Lettres et Arts du Wisconsin annonce l’envoi de ses publications.
ï — 35 - r ·t° La Société d’Histoire Naturelle de Prague envoie un , volume de ses publications sur les plantes. Ã Notre collègue, M. V. Brandicourt, dépose sur le bureau, au nom de M. l’abbé Marchandise, le Lathrœa squamaria, l trouvé au bois de Longueval, du côté de Ginchy. ` C’est une localité nouvelle pour cette plante, qui est tres rare dans la Somme. Le Sec1·étaire—Adjoint .· É F. Cnoowurr. Les Chardons. , Si les plantes étaient classées d’après leurs qualités i morales, les Chardons occuperaient de droit le premier rang I dans la classe des plantes rébarbatives. Petits ou grands, maigres ou plantureux, tous ont a peu ‘ près la méme physionomie et le méme instinct; tous sc sont ligués et constitués en armée envahissante et dévastatrice. Vigoureux de leur nature, les Chardons sont sobres et se contentent de peu : tout leur convient, le moindre coin de terre leur suffit. Certains d’entre eux, qui ne manquent pas de majesté, étalent avec une opulente impertinence leurs E robustes feuilles hérissées; d’autres, au contraire, rasant la ` terre ou ratatinés, déchiquetés, étiques, deviennent tout ’ aiguillons, pointus de la tete aux pieds : on ne sait par quel bout les prendre. C’est pour eux qu'a été créé le proverbe « qui s’y frotte s’y pique ». En un mot, ce sont de très mauvaises herbes qu’il faut couper quand elles sont vertes et brûler quand elles sont sèches. · Le Chardon n’est pas une plante; c’est une légion, une armée, toujours prete à voler à quelque conquête. Et ce n’est pas une simple métaphore, mais bien une réalité.
l E ‘· “" ‘· L Retenus au sol par leurs racines et incapables de se dé- Ã placer, ils possèdent cependant une puissance de reproduc- l tion qui dépasse toute idée et qui lasse les destructeurs les plus obstinés. · Les graines du Chardon, soutenues par de petits para- · chutes, sont réunies en boules soyenses et légères que le moindre souffle emporte; elles s'en vont ainsi par-dessus monts et vallées et s’envolent parfois d’un continentà l’autre. Partout où la main de l’homme ne leur oppose pas une barrière infranchissable, les Chardons se répandent avec une profusion et une rapidité inquiétantes. Les rives du Jourdain, certaines parties de la Grèce, que néglige la culture, sont devenues d’arides solitudes où le Chardon règne en maître l incontesté. Que sont ces envahissements comparés aux r l déserts que les Chardons ont faits en Amérique? Dans les pampas de Buenos-Ayres, ils se sont emparés de centaines — de lieues carrées et, dans ces terrains vierges, ont atteint un développement extraordinaire. Leurs vigoureuses ramifica- tions forment des fourrés très épais, dont la hauteur dépasse la tete du cavalier monté. « Dans de pareils massifs, dit De Humboldt, le voyageur éprouve plus de peine à s’orienter que dans une foret, car ces plantes l’empechent de regarder autour de lui et nulle . part il ne trouvera d’arbre sur lequel il pourrait monter afin de reconnaître sa route ». ` Malgré la guerre acharnée qui lui est faite dans les pays de bonne culture, le Chardon réussit a s’implanter quand méme. Les grasses prairies de la Hollande, notamment aux envi- rons de Rotterdam, où l’on ne rencontre que des herbages . livrés à des betes d’engraissement, produisent le Chardon en quantité prodigieuse. On voit de tous cotés des légions de femmes armées d'une pince en bois, d’une forme particulière, occupées à extirper des herbages la terrible plante.
... Q7 - [ En France, on échardonne les céréales en mars. Dans ce I cas, on n'arrache pas le Chardon, on le coupe quand il a acquis un certain développement. Coupé trop jeune, il repousserait vigoureusement et se hàterait de donner ses , graines avant la maturité de la céréale. Malheureusement, on a beau extirper les chardons que l’on a chez soi, si les voisins négligent de les détruire, si les chemins, les bois, les friches les produisent sans que personne les empeche de grandir et de porter au loin les semences qui les propagent dans le voisinage! Il faudrait que les arrétés prescrivant l’échardonnage fussent scrupuleusementobservés par tous et que les Chardons fussent détruits partout où ils se rencontrent. Les Chardons ne se contentent pas toujours de piquer, de déchirer; certains sont réputés assassins et un savant amé- ricain a décrit un Chardon, le Cmlcus discolor, dont les écailles entourant la tleur sont munies d’une glande qui ` secrete une humeur visqueuse dans laquelle s’engluent des insectes. Ce savant a vu ainsi des tetes de Chardons entourées de cadavres de mouches et de coléoptères qui y avaient trouvé la mort. Maintenant que nous avons fait connaissance avec cette i famille de plantes, sortes de nomades encombrants et enva- hisseurs, entrons plus avant dans son intimité. Voyons quels sont les individus qui la composent et peut-étre, dans cette tribu de rustres porte-épines, découvrirons-nous quelques bourrus bienfaisants qui sauveront l‘honneur de la famille. Voici d’abox·d leur état civil : famille des Composées — une des plus nombreuses du règne végétal; —- tribu des Flosculeuses, caractérisées par des fleurs en tubes, réunies en masse sur un réceptacle et formant ainsi un capitule entouré de bractées, sortes d’écailles, ou luisantes ou velues, terminées en pointe plus ou moins aigue. Maintenant, quelques types : I
- 33 .. 2 Le Chardon Acanthe (ûnopordon A cunthiim}, appelé aussi ' Pet d'ane, est un des plus vigoureux. S'il a la chance de cmitre dans un terrain qui lui convient et surtout d'échapper i la machoire solide et gourmande des maitres Aliboron d'a|en- tour, friands i l’excès de ses feuilles pourtant eoriaces et acérées, il atteindra quelquefois 2 metres de hauteur. Le Chardon penché montre, sur les coteaux, sur le bord des chemins, ses capitules d'un beau rouge violacé, recher- chés par les abeilles et les papillons. Les Ciises sont partout : le Cirse des champs fait le déses- poir des moîssonneurs, dont il ensanglante les mains. Le Cirse des marais dresse au milieu des herbes sa tige haute de près de 2 mètres, toute béiissée de pointes, a côté du Cirse des Anglais, une très mauvaise plante, quoique d'un * aspect beaucoup moins rébarbatif. Plus loin, le pied baignant dans l’eau, le Cirse oléracé, dont les leurs blanc·jaunatre A ressemblent à des petits artichauts. Les feuilles, d’une A vigueur et d’une ampleur exceptionnelles. ne sont pas sans grace et, dans les jardins, ce Chardon concourt parfois à la décoration des parties humides. Le Chardon Marie, avec ses feuilles aux découpures si nettes, d'un vert gai luisant, tachetées de belles marbrures ' blanches que le populaire déclare etre faites par le lait de la sainte Vierge — d’où son nom — est utilisé avec avantage dans certains jardins paysagers. Sur les coteaux secs pousse la maigre et épineuse Carline vulgaire, image de la pauvreté de la végétation; elle s‘allie · très bien avec l’aspérité des lieux où elle croît. Elle reste sur L pied même après sa mort et ce squelette semble encore ‘ décorer les lieux arides. Plus étrange encore est la Carline § acanle des prés montagneux et des terrains calcaires des Alpes. Elle cache dans le sol sa courte tige et montre, au milieu de ses feuilles très découpées, étalées par terre, un large capitule d'un jaune tendre. Tant que la fleur est ouverte, .1
- 39 .. } dit M. Clavarino, il n’y a pas lieu de craindre le mauvais temps; mais, lorsqu’elle se ferme, la pluie s‘ensuit sans , faute, méme si aucun autre indice ne l’annonce. Elle est É donc un excellent baromètre pour les alpinistes et elle f conserve sa propriété hygrométrique longtemps après avoir _ g été déracinée. . î Mais descendons de ces hauteurs pour retrouver, le long i des routes, la Bardane, plante peu gracieuse, avec ses feuilles larges, molles — non épineuses cependant- cotonneuses, naturellement ternes et recouvertes de toute la poussière du — chemin, qui s'y attache. Ses fleurs purpurines, à peine l visibles, sortent, en juin, d’une boule ayant l’aspect peu É confortable d’uu artichaut minuscule dont chaque feuille È serait terminée par un crochet recourbé. Pourquoi décrire cette plante, d'ailleurs? Qui de nous, étant écolier, ne s’est amusé à lancer, sur les vetements de ses camarades, les boules de la Bardane ou, ce qui était pire, dans les longs fg cheveux des petites filles, qui ne parvenaient à les arracher ·' qu’avec les cheveux eux-memes? Ce n’est pas pour étre complice de ce jeu que la Nature a pourvu le fruit de la Bardane de ces grappins perüdes. ll faut reconnaître là un des procédés qu’elle emploie pour répandre les semences des végétaux. Betes et gens jouent, bon gré, mal gré, un role dans la dissémination de la Bardane. Au xvm• siècle, les racines et les fleurs de cette plante I étaient employées avec succes dans la pleurésie. M. de Tour- ; nefort dit meme que l’eau distillée de la Bardane est très S bonne dans cette maladie, surtout si on y dissout une douzaine de germes d’œufs frais (?). (A suivre). V. Bnxnnicounr.
.. ag .. Ouvrages reçus (1). Bulletin historique etscientifîque de l’Auvergne, 1899. N °‘ 1-6. D' Bnunur. Prodrome d’nne géographie zoologique du Pla- teau central. — 1900, n" 1-10. D' Pousser. Note sur des pierres à bassins et à cupules du Puy-de-Dôme. — 1901, n° 1 . C. Bnunur. Premières recherches sur la Faune des eaux minérales de l’Auvergne. Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France. Janvier, février, mars 1901. — ns Rocou1oin·Ana1•son. ·Le Noyer cendré. - D" Ponmsnon. Un Hémiptère destructeur des Chenilles du pommier. Coléoptères nouveaux pour l’Al- lier. Un Mammifère rare. Un poisson nouveau. Les monu- ments de Montomel. — Comte de Cnannmtss. La défense de la Vigne contre la gréle. — Llmouns et Gzmmnn. Une explo- ration botanique à Saint-Victor. _ Bulletin de la Société d’Etudes scientzfques d’Angers, 1900. - Pnfzsunnnr. A propos de topographie botanique. —- Cn. Bauer. Catalogue de la collection de minéralogie de Maine- et-Loire. — Pnssnssnr. Contribution à l’étude des Saules de Maine-et-Loire. — A. Gnxnuno. Les Champignons de l’Her- bier üuépin. — D' Bain. Les monuments préhistoriques du Baugeois. —»0. Dssinziùnns. Note sur des plaques perfo- rées trouvées au Fief-Sauvin (Maine-et-Loire). —`A. Gaintsnn. Note sur quelques Champignons rares ou critiques recueillis dans les serres du Jardin des Plantes d’Angers. — O. Des- nzisnss. Note sur un Stercularia du grès de Saint-Saturnin (Maine-et-Loire). - Note sur la collection de M. Bas donnée au musée paléontologique de la ville d‘Angers. ` Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy et de la réunion biologique, série Ill. T. ll. fasc. 1, 2, 3. (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer Yinscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception. 1 l
.. gg .. Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires , de la Section des Sciences. 2° série. T. Ill, n• 1. Société d’Histoire naturelle de Toulouse 1900, n° 8. 1901, · n°• t, 2, 3. — Vicomte F. ne Sausuac-Ftusnon. Origines et distribution géographique de la Faune d’Enrope. La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1901. Novembre: A. Lavu.Ls. Fosse préhistorique de Bagneux (Seine). — Anssirr Gama ne PALLUEL. Notes sur quelques Oiseaux du Nord-Ouest et du Midi de la France. —— P. Founmsn. Tableaux analytiques des Desmidiées de la France (lin). — E. Monitor et G. Hour.- nanr. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la famille des Longicornes (suite). — Abbé C. Fmonmrr. Faune entomologiqne de la Haute-Marne. Tableaux analytiques illustrés pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères (suite). - Notes spéciales et locales. —- Décembre : E. Mounor et C. Houmairr. Faune élé- mentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la famille des Longicornes (tin). — Abbé G. Fmomurr. Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux illustrés pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères (suite). —· Notes spéciales et locales. H. Gansan n Kanvius. Recherches sur les faunes marine et maritime de la Normandie. 3• voyage. — L’acconplement des Lépidoptères. — Le 5• congrès de Zoologie tenu à Berlin. — Canseries scientiliqnes de la Société zoologique de France. — Note sur une récolte de Chiroptères dans la carrière son- terraine de la briqneterie à Manny (Seine·lnférieure). J. P. Hoscnaoé. Catalogne des plantes advéntices des environs de Vernon, les Andelys et la Roche—Guyon. — Note sur quelques hybrides trouvés aux environs de Vernon, les Andelys et la Roche-Guyon. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. Septembre-Décembre 190l. —- M. Pic. Insectes capturés dans l’Archipel. - Laaoxos. Lichens des environs de Moulins
- gg .. (suite). ——- ne Rocouiemr-Ansnsou. Le Papillon Machaon. -— Abbé Prenant. Nouvelles cécidologiques. - Pwnzs »’Ivo¥ on La Povrn. Deux légendes sur le Saumon. -— Enmzsr Omvtsn. Les deux formes du Saumon. — Peaor. Les Blancs de la Bourgogne. Société d' Agriculture, Sciences et Arts de Parrondissement de Valenciennes. Revue agricole, industrielle, historique et artis- tique. 1900. ` Annales de la Société d’émulation des Vosges. 1901. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de Scmur-en—Au.z·ois. 1901 et Table des noms d’auteurs de 1864 à 1897. _ Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l’Y6nne. 1900. 2' partie. Abbé A. Panxr. Les Grottes de la Cure. Société d’histoire naturelle d’Autun. 13° bulletin, 1900. — H. et A. Manczunaou n’AruEmc. Catalogue raisonné des plantes phanérogames et cryptogames indigènes du bassin de la Haute-Ariège. - E. GAGNEPMN. Topographie botanique des environs de Cercy-la-Tour (Nièvre). — B. RENAULT. Con- sidérations nouvelles sur les Tourbes et les Houilles. — Mwnrce Lzmeanox. Contributions à l'étude de la flore fossile de Sézanne. — B. Rnitauzr. Sur un nouveau genre de tige fossile. Mémoires de l’Académie des Sciences, l>’elles—Lettres et Arts de Clermont-Ferrand. 14* fascicule, 1899. — Les Muscinées d’Auvergne, par le Frère Hsmmwo Josnru. Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Nîmes. 1900. T. XXVIII. — Puanna on Bnulv. Excursions géo- logiques dans le canton d’Alzon (Gard). — Gusnva CAn.4m?.s. Maladie de l’0livier produite par un Champignon parasite: Cycloconium oleaginum Castagne. — J mm Paona. Le Parasite des pluies d'été. — Gusravs Cannes. Lichens observés dans les environs de Nimes. — D' Cmmur. Insectes indigènes l I
} ' *3 ‘ g adaptés à un arbre d’origine exotique. Insectes des carrières _ des Angles (Gard). Les Rhyssemus de France. — Pnznne on Bmm. Essai de Minéralogie du département du Gard. — Gxusu Mmowu. Note sur les dégats occasionnés aux bou- chons par la Tinea cioacclla. L’Aw·igena unicolor dans le Gard. Omis. T. Xl (1900-190I). N°• 2 et 3. — E. Ousunr. Recher- ches sur1’origine de la Tourterelle à collier. - R. Buncxnzmn. Le Poussin du Rhinoc/actus jubatus. — Tn. Srunna. Note sur le Poussin du Chionis minor. — L. Tnamnn. Distribution géographique en France de l’Outarde canepetière. — G.‘CocU. Observations ornithologiques. — D' L. Bomzw. Sur les plu- mages dela Mouette de Sabine. - Professeur E. H. Giouoni. · Note sur un spécimen d’Emeu noir. — D"L. Bunaau. Note F sur la présence de la Mésange à longue queue dans le Midi F de la France. - Cu. Mowrnnsnx. Premiers résultats de } l‘enquéte sur les migrations de l’Etourneau vulgaire. — I, D' Oumar. Considérations sur la migration des Oiseaux et " sur le régime alimentaire des Oiseaux. —— R. R aoussm. Note sur un cas de nidification anormale du Martin-Pecheur. Note sur un nid d'l•lt0urneau vulgaire. — C. Rxvsner-Warren. Note sur la nécessité de classer le Martin-Pecheur parmi les Oiseaux nuisibles. — H. Fnnicu. vou Bennrscn. Der Krammets Wogelfang. — Ao. Boucxno. Les Oiseaux utiles et nuisibles. — Prof. Mxrnnx-Durnu. La protection des Oiseaux. — D' Oumar. Observations sur la question de la protection des ` Oiseaux. — D' Ga. Onssn. La protection des Oiseaux. — I A. A1moULo. Etude des mesures internationales de protection des Oiseaux utiles à l‘agriculture. — R. Szmrr-Leur. Quel- ques réponses au questionnaire concernant les œufs et l'in- cubation chez les Oiseaux domestiques. — C11. vou Knurmw. Note sur la vitalité du poulet dans l’œuf. — Cu. Feat. Réponses à quelques questions au questionnaire concernant les œufs et l'incubation chez les Oiseaux domestiques. — I
- M .. H. Scxumu. Ueber die geographische Verbreitung der afri- kanischen struthioniden. Revue générale de botanique. Novembre 1901. — .I. Cos- ·rAu·ruv et L. Marnucuorr. Sur la culture du Champignon comestible, du Champignon dit « Pied bleu » (Tricholoma nudum). — E. Gmrrou. Revue des Travaux de physiologie et de chimie végétales parus de 1893 à 1900. Annales de la Société royale malacologique de Belgique, T. XXXV. —- E. Vmcnwr. Contributions à la paléontologie de l’Eocène belge. Cephalopodes dibranchiaux. Geogolical Survey des Etat:-Unis. — 20° Compterendu. 1898·99. Part. ll. Dam;. Etude de la Bird Mountain dans le Vermont. — Gmrv. La faune fossile du sud-ouest du Colo- rado. — Wenn. ‘Etat des flores mésozoîques des Etats·Unis. — Wnrrs, Devin. La succession stratigraphique des flores fos- siles, en Pensylvanie. — Part. lll. Luvnonau. Les veines d’or et d'argent dans l’ldaho. Wenn and Pirsson. Géologie des monts Little Belt. — Part. IV. Nsrvs1.x.. Rapport sur les jau- geages de cours d’eau en 1898. — Davis. Hydrographie du Nicaragua. ·- Part. V. Consacré entièrement à des notices sur les forets de divers districts des Etats-Unis..Nombreuses et tres belles illustrations et cartes. — Part. Vll Renferme cinq travaux tous relatifs a la description, au point de vue pitto- resque et géologique de cette curieuse partie de l’Amérique septentrionale, l’Alaska, qui a tant occupé l'opinion publique l ces dernieres années. Monographie:. T. XXXIX. Wavmivu VAUGBAN. Les faiences des coraux éocèue et oligocene inférieur aux Etats-Unis. — T. XL. Sauver. Scunosn. Les coléoptères des bancs tertiaires du Colorado. y Bulletin du Geological Survey des E tats—Unis. N° 163 : Knownrou. Flore fossile des montagnes rocheuses. — N° 164: Vwenau. Excursion dans les mines de charbons du Texas. - N° 165: WILLIAIS et Gnéoonv. Contribution à la Géologie du
... 45 .. Maine. — N° 166: Gemwrr. Description de l‘Utah. ·-· Cnenxn. Analyses de roches. — N" 169-170: Goonn. Opérations de nivellement dans l’lda|io. — N° 171: Geunrrr. Nivellement dans les Etats-Unis. — N° 172 : Wnnns. Bibliographie et Index dela géologie, paléontologie, pétrographie et minéralogie des Etats-Unis pour 1899. — N° 173: Nicxuzs et Beutnn. Svnopsis des bryozoaires fossiles. — N° 174: Bennn. Nivellement des Etats-Unis, 1857-61. -— N° 175 : Frrcn. Triangulation du ter- ritoire indien. -· N° 176: Principes et méthodes de l’analyse des roches. Rapport de l’Institut Smithsonien, 1897. T. ll: Gnomes _ Bnowu Gonna. Histoire du Muséum des Etats-Unis. — 1898. Rapport du Musée national des Etats-Unis. — Rapport des secrétaires, curateurs et assistants. -1899. Dnwen. L‘hydro· gène liquide. — Cnoonns. Quelques-uns des derniers perfec- tionnements de la science. — Lssrnn Wenn. Les forets pétri· fléesde l'Arizona.—Lvnnnnnn. L’ivoire de Mammouth.- Fnnn. Wenn Purueu. Un problème d’Anthi·opologie américaine. — _ Winmeu Wnrrn. Les progrès de la navigation à vapeur. — ¤ Bonnon Sennsnson. Relation entre le mouvement dans les animaux et les plantes et les phénomènes électriques. — Eninann. Les poissons ont-ils de la mémoire. — Peur. Fenxnu- nnne. Le Jardin et son développement. -— Fnenénic Luces. La vérité sur le Mammouth. Mémoires de la Société de l'Académie royale des Sciences, Lettres et Arts de Modène, série lll, vol. ll. — Measemm ct Znmuo. Appareil pour la détermination caloritique du pou- voir des combustibles fossiles. - Gino et nn Vnccnn. Contri- bution à l’étude du magnétisme permanent, vol. Vl,.fasc. Ill. O — Prof. Pevnsi. L’abbé Spallanzani à Pavie. Société Hollandailre des Sciences à Harlem. Série ll, T. IV, 4° et 5' livraisons; Série II, T. VI. — M. W. Bsimnmcx. Sur les ferments lactiques de l’industrie. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin, 4** série.
.. 46 ... Vol. XXXVII. N° 141. — Maumce Lueuou. Sur la fréquence dans les Alpes de gorges épigéuétiques et sur ~l'existence de quelques bancs calcaires dans les vallées suisses. — D' PAUL Jaccano. Plantes du Turkestan. - Geonces Rosssmcen et Anrnun Bommn. Les blocs cristallins de la Horntluth. Société entomologique Suisse â Scha/fouse. Bulletin.Vol. X. Livraison 8. - D' A., Fonsn. Quelques nouvelles Fourmis du Brésil, de Java, du Natal et de Mossamédés. - E. Fmzv- Gsssmaa. Remarques sur les espèces d’Apides décrites par Imhoif dans 1’Isis en 1834. — Eme Monvcnen. Quelques _ hybrides dans les Sphingides (famille des Deilephila) et description d’un nouvel hybride de Deilephila vespertilio Esp. — E. Favnn. Nouvelle étude sur les Eupithécies du Valais. - D' Srinnnm. Descriptions de quelques Curculionides nou- veaux. Nassauischer Verein für Naturkunde Wiesbaden. Année 54. q D' Amaxsuoan Fucns. Sur quelques observations faites dans r le dévonien inférieur des environs de Lorelei (Région rhénane . moyenne). — Aususr Fucns. Cinq nouvelles formes de Macro- lépidoptères européens; Note sur les dilférences spécifiques de Betis (Pyrausta) fluvialis S. V. et B. citralzs H. S. (lutealis Dup.) ; Note sur Pleurota schlaœgeriella Z. ; Remarques sur deux Ptérophorines du Nassau. - Wsnnusnor. Observations sur quelques Lépidoptères paléarctiques remarquables. — D' ÀRNOLD Pasnusrecnen. Note sur le genre Nycthemera et les genres voisins (suppléments à la faune des Lépidoptères de l'archipel Malais). - Laure-Wmnnom. Catalogue des Reptiles de la Collection du Musée d’histoire naturelle. — Enouane Laure. Observations météorologiques à la Station de Wiesbaden. — D' Gnüunur. Note sur le climat de Wiesbaden.
.. 4*] ... OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d' A miens. — A ltilude 51"‘562. Avril 1902. IE nnouizrnn. ·1·nu1-énxrunx È É É É ,,,,,,,,,,__,,,,,,,_ 1·‘m1¤.i.m|·|nu:1m ' mnmaxlnnnlzw °'.'= É-É È 1 I- 2 ¤ - ·: I 1752 757 7,0l 17,1 88 0,0 S.W. 8 3,3 2752 757 7.5 13,0 71 0,0 N. 5 2 3155 757 1,2 11,0 81 0,0 E. 10 2 Pluie ln nuit. I -1 156 761 3,5 12,5 75 0,0 W. 0 9 Pluie. ll 156 761 5,0 13, 75 0,5 W. 8 0 P1u1u1.1 uuil. 51,5 701 1,0 9,1 89 0,8 W. 10 3 61 765,5 3,2 11,2 88 0,0 N. |0 1, , 61.5 765 -0,8 9,5 70 0,0 N.E. 10 6 1 59 751,5 2 0 12 5 71 0,0 E. 0 8 I 1 1 51,5 759 3:0 12î0 91 5,1 N. E. I0 L1 Pluie soir et nuit. · .1I 53 756,5 0,2 I0,6 78 |,0 N. 10 0 Pluie. I ' 11 53,5 755 1,0 18,2 68 ` 0,0 S.W. 2 8 ' , Il 55 759 0,0 18,0 00 0.0 N.W. 0 7,3 I ' '1 51 759 2,0 17 90 |,0 N. E, 2 3 Pluie. 3,1 1 52 756 0,8 22: 98 0,8 S. 10 -1 Pluie la mail. i . 16156 758 9,6 11,5 99 1,8 N.W. 10 0 Pluie tout le jnur. .1 58 761,5 7,2 15,5 96 0,0 N.W. 0 5 \ 1 60 762 2,0 18, 81 0,0 S. 2 Il 1 58 701 6,0 21,1 75 2,7 ‘W. É 3,3 1'1uie la mail .. 59 703 I0,2 18, 89 0,0 S.W. 8 1 1 I 59,5 761 9,6 19, 7I 0,0 S.W. 8 7 53 759,5 9,0 17, 92 5,1 S. 10 2,31 Pluie. 1 ,13 51,5 759 7,8 18,1 65 0,0 W. 5 0 ;21 59 762,5 6,2 19,1 75 0,0 N. 0 0, 1 ~ ` 57,5 762,5 1,6 20, 53 0,0 E. 0 1, I I Ã 52,5 757 4,0 11, 82 1,2 N. 10 0 Pluie. , I 7 52.5 757 8,8 I5, 96 0,0 N. E. I0 0 8 57 759,5 2,6 11,1 76 0,0 E. 0 I2.30 59,5 763 2,0 13, 65 0,0 E. U 8 50,5 763 2,0 11,5 71 2,5 W. 5 2,3 Pluie. Toul de le pluie en millimètres: 21,3 Abréviatùmr et observations: B. Bourrnsqne.-Br. Brouillard. —EcI. Bclslr. — GI. bl. Gelée hlmche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L’é|.nt du clel, ls dlredion du vent, Peut hdygrométrlque sont observée à 9 11. du mnlln. —L’6I.s! du clel est mesure ge gàlgüîn dixièmes e nébnloslle. — Les heures de soleil sont mesurées svec l'héll0grsphe . Q D
.. Q .. î OBSERVATIONS HETEOROLOGIGUES. Station agronomùyuc d' Amiens. — Altitude 5I"'562. I I Mai 4902. , § . ·s ~I Es J .a ·» =‘ g E nmouirrus. IIPÉRATURB E É É É EE È É É È ILBIAIQUIL ‘ ¢-· : I mnlms maxlmaminima ~~ ·~~ °'g É-, 2 E: I 1 53 756,5 8,0 14, 98 0,6 W. 10 8 Pluie le matin. 2 55,5 756,5 2,6 I4, · 59 1,6 W. 5 I, I Averses. 3 53 755 7,0 I4, 59 2,4 W. 5 9 Id. ~ 54 760 6,0 I4, « 65 0,2 W. 8 8 5 60 761,5 3,6 I3, 56 5,5 W. 5 5 Pluie et Grele le soir. . 61,5 763 2,4 I0. 52 4,0 W. 0 2 Averses le soir. 62 763 0,8 9, ·· 98 I,5 N. 10 2 Pl. et Ng. le matin. ¤· 61 763 I,5 I1, 84 1.5 N. B. 8 3 Averses, Pluie et Gr. ' 60 76|,5 3,6 11,2 79 1,6 N. E. 8 6, I ld· I 59 760,5 3.0 13,2 60 0,7 N. E. 5 4, I Id. ' II 58 760 2,0 I2, 75 0,6 N. 5 2, I Averses. I 56 758,5 1,8 12, 66 1,0 S. ·0 3 Pluie le soir. I3 56,5 757 2.0 I2, 90 1.4 N. 8 10 ld. 1 57 757,5 0,5 I2, 71 0,5 N. 2 3,3 Petites Averses. 15 54 757 3,5 I2, 98 I,7 W. I0 0 Pluie tout le jour. 16 52 754 9,0 I4, 7l 7,0 W I0 0 ld. 17 47 752 9,0 I4, 96 6,6 W. 10 0 Id. I 47 751 6,0 I3, 98 3,4 W. 10 5.30 Averses le matin. 1 5I 756 4,0 I0,1· 95 3,0 W. 8 2 Pluie. . I 56 760,5 3,8 II, 66 0,3 W. 8 3 ld. I 60,5 766 6,8 I3, 71 0,3 N. 10 I, I Id. ` < 65 766.5 4.0 15, 50 6,2 W. 2 I Pluie le soir. ‘ 63,5 767,5 7.2 15, 92 0,2 S. E. I0 1 · 67 768,5 10.0 20, 86 0,0 N.W. 10 3 ` 68 769 11,0 2l, 74 0,0 W. 5 5,3 ` , I 65 768 10,0 20,· 77 » 0,0 W. 5 8,30 , l 55,5 760 7.0 22, 52 0,0 W. 0 12 a ï 55 760 9,0 26, 51 0,0 8.W. 0 9 I 54 757 9,0 18, 78 30,2 W. 10 0 Pluie, Orage. _ I 52 754,5 13,0 25,0 76 0,0 S. 5 7 ` 1 53,5 754,5 14,5 22,0 78 0,6 S. 8 4, I Pluie le soir. Total de la pluie en millImètres:81,6 4 · Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Fasl. Eclair. -— G1. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘é1at dn cleI,1a direœ tlon dn vent, l’é1a1 hygrométriqne sont observés i 9 h. du matin. — L’éts1 du ciel est mesuré de 0 A 10, en dixièmes de nélmlosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec Phéllographe de Campbell. ‘ · I 1
B U LL ETI N on LA DU NORD DE LA FRANCE N¤ 348. - Juillet-Août 1902. - 3l•= année. - T. XVI. Annnssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à ll. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à ll. le D' Srmsvx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. · Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du ' Il Juillet l902, p. 49. — Contributions à la Faune locale, par I. L. Cxarnrmza, p. 50. -- Les Chardons (suite), par M. V. Bam- nicounr, p. 53. — Ouvrages reçus, p. 5'I. — Observations météo- rologiques, p. 63-64. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX l séance GÉNÉRALE ou H Juxnwr l902. I Présidence de M. DOCHAUSSOY. ` Connssronmncn : l° Le Ministère de l‘lnstruction publique et des Beaux-Arts annonce l‘envoi de publications venant de Belgique, de Russie et des Etats-Unis. 2° Le Ministere de l’|nstruction publique et des Beaux- Arts envoie le Bulletin du Comité des Beaux·Arts des dépar- tements. 3° L’Académie royale des Sciences et des Lettres du Dane- marck accuse réception des ouvrages qui lui ont été adressés. M. V. Brandicourt donne lecture d‘une communication de 3l° ANNÉE. 4
.. 50 - M. l'abbé Dequevanviller, sur des observations botaniques faites à l’lle Sainte-Aragone à Amiens. M. le Président dépose sur le bureau une magnifique gerbe de lys multicolores qu’il est parvenu à colorer artificiellement. Des félicitations lui sont adressées. Le Scc1·étaire·Adj0int : F. Cnoouanr. CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE coLÉor·rÈnEs (1). Harpalu: cordatus Duft. — Septembre. Boutillerie. ' Crataraza (Microglossa) pulla Gyll. — Avril, août. Bois de Gentelles. Fouencamps. A leocliara bisignata Er. — Avril. Amiens, cadavre de poule. A. maculata Bris, — Mai. Bois de Boves. - " Ocyusa maura Er. —- Mars. Marais de Longpré—lez-Amiens, dans les foins coupés. Homalota elegantula Bris. — Avril. Boutillerie. H. basicomis Rey. — Avril. Marais du Petit-Saint-Jean. H. subsinuata Er. - Mai. Marais de Blangy-Trouville. ` H. Aubei Bris. —— Mai. Marais de Blangy-Trouville. * H. macrocera Thoms. — Juin. Blangy-Trouville. (L’H. macrocera du catalogue Obert était H. Cauta Er.) Myllœna infuscata Kr. — Février. Marais de Fortmanoir, sous les bottes de foin. Marais de Blangy-Trouville. Quedius myriceps Kr. — Mars. Bois de la Longue-Remise. Philonthus signaticomis Muls.— Février. Marais de Longpré- (1) Les espèces précédées d'un astérisque n'ont pas encore été signalées dans le département de la Somme. l
... 54 - lez-Amiens. — Avril. Marais de Salouel. — Juin. Marais de Fortmanoir. Slilicus ru/ipes Germ. — Février. lle Sainte-Aragone, sous les feuilles mortes. Blediusprocerulus Er. — Septembre. Marais de Boulillerie. Psclaphus Dresdemis Herbsl. — Mai. Marais de Blangy- Trouville. Scydmamus longicollis. Mots. - Mai. Boutillerie. Silpha dispar Herbst. — Juin. Marais de Fortmanoir. Calops tristis Panz. — Mai. Boulillerie. C. mario F. — Marais du Pont-de-Metz, dans les bottes de roseaux. · Clambus pubescens Redt. — Mars. Marais du Petit·Saint- Jean. _ ' Hister helluo Trnqui. — Juin. La Faloise. Ontophilus sulcatus l·‘. ·—· Avril. Amiens, plaine d’Henriville, sous un cadavre de poule. 4 Epurœa diffusa Bris. — Août. Bois d'Ailly-sur-Somme. E. limbata F. - Juin. Longneau. Nitidula obscura F. — Mai. Saveuse. [ps quadripzmctata Ol. — Avril. Dury, sur une betterave gàtée dans un silo. , 1. ferruginea Payk. — Avril. Bois de la Longue-Remise, à Boves. Boutillerie. Rhizophagus dcpressus F. — Mars, avril. Bois de la Longue- Remise. Boutillerie. . /Eraphibus gcminus Kr. — L0ngpré·lez—Amiens. · Cortica7·ia·umbili¢·ife1·a Manh. —— Août. Boulillerîe. Dermestcs Frischi Kug. — Décembre. Amiens, trouvé récemment transformé à coté de sa dépouille nymphale, dans une tige de sureau. Anthaxia quadripunctata L. — Juin. Bois de la Longue- liemise, à Boves. Agrilus sinuatus Ol. - Juin. Saveuse, sur une aubépine.
I · - 52 - ; A. laticomis lllig. — Août. Bois d’Ailly-sur-Somme. É Elatcr clongatulu: Ol. — Mai. Bois de la Longue-Remise. Q Telephorus pulicarius F. — Mai. Boves. _ Opilu: domesticus Sturm. — Août. Marais de Gagny, éclos ! de bois mort de saule. Ci: oblongus Mel. — Juillet. Bois de Blangy-Trouville. Priobium tricolor Oliv. — Juin. Longuenu. Amphibolus gentilis Rosh. — Mai. Boutillerie. Emobius parvicollzls Muls. — Juillet. Bois du Trou War- gnier, à Saint-Fuscién. _ | · Ptilinus costatus Gyl. — Juin, juillet. Amiens. Marais de I Blangy-Trouville. Xyletinus aœr Panz. — Juin. Saveuse. Mordellistcna abdominalis F. — Juin. Marais de Blangy- Tronville. M. humcralis L. — Juillet. Marais de Blangy-Tronville. Anaspzb tlwracica L.- Juillet. Marais de Blangy·Tronville. Meloe brcvicollis Panz. — Mai. Boutillerie. Pissodes notam.: F. - Mars. Bois de la Longue-Remise. Mecùms dorsalis Aubé. — Avril. Boutillerie. . ` Magdalinus duplicata: Germ — Juin. Bois de Blangy- Trouville, sur les pins. Balanînus brassicœ F. — Avril. Amiens, éclos des cécidies de Pontania gallicola. Lignyodes enuclcat01·Panz. -— Avril. Boves. Boutillerie. Tychius pusillus Germ. — Juin. Longueau. I Gymnetron collinus Gyl. — Août. Boutillerie. Ccutorhynchus mixtw Muls. — Mai. Boutillerie. C. hepaticus Gyl. — Octobre. Marais de Boutillerie. C. angulosus Bohm. — Mai. Marais de Gamon. Baridiu: laticollis Marsh. — Amiens, éclos des cécidies des racines de Sinapis arvensis. ` Hylesinus oleipcrda F. — Juin. Boutillerie et Fortmanoir, sur F raxinus excelsior.
.. 53 ... Thamnurgus ramulorum Perris. — Avril. Bois du Trou Wargnier, sur les pins. Callidium femoratum L. — Juin. Gagny. Clytus mysticus L. — Juin. Bois du Trou WargnierQ à Saint·Fuscien. Saveuse. Obrîum brunneum F. — Juin. Gagny. Necydalis major L. - Juillet. Marais de Boutillerie. q N. umbellatorum L. — Juin. Saveuse. A gapanlhia mîcans Panz. — Mai. Boutillerie. Cortodcra quadriguttata F. var. suturalis F. — Mai. Amiens, sur une aubépine en ileur. ` Donacia bidons Ol. — Mai. Marais de L0ngpré—lez·Amiens. Zeugophora scutcllarù suli'. — Juillet. Blangy-Tronville. Cryptoccphalw coryli L. — Juin. Bois du Trou Wargnier, _ à Saint-Fuscien. · Clvysomcla lamina F. — Juillet. Marais de Blangy·Tronville. Gonioctena rufpcs De Geer. —- Mai. Bois de Boves. Phyllotreta ochripes Gurt. — Mai. Saveuse. Thyamis gibbosa Fond. — Mai. Boves. T. obliœrata Rosenh. — Mars. Bois de la Longue-Remise, sur les Thymus serpillum desséchés. Psylliodes lauticollis All. -— Février. Marais de Fortmanoir. L. Gsarnwrxen. Les Chardons. (suite). N’ayons garde d'oublier I`honnete artichaut qui n'a pas de piquants, lui, mais des feuilles d’une amertume intolé- rable. Nous mangeons la base des écailles de l’inv0lucre et le fond de l’artichaut qui est le réceptacle sur lequel reposent les petites fleurs auxquelles on ne laisse pas le temps de
... 5; .. s’épanouir et qui constituent ce déchet que les ménagères nomment le foin. Oui croirait que le gracieux bluet, « mignonne étoile teinte ' avec l'azur du ciel ·>, appartient aussi à cette grincheuse famille des Chardons? Pour les botanistes, gens positifs, c`est la Centaurée bleue et à peine la distinguent-ils de la Centaurée Chausse-trape, aux fleurs en étoiles roses, munies de pointes acérées qui déchirent les jambes des promeneurs. . · Si la Cardère n'est pas tout à fait de la famille des Chardons — c'est une dipsacée très voisine des composées, — du ` moins elle en a bien l‘aspect avec sa tige droite, raide, .de plus d‘uu mètre, hérissée de courts aignillons, de meme que ses feuilles, aiguillonnées sur la nervure centrale, ses tleurs aussi sont entremèlées de paillettes raides et crochues. Dans la Cardère 'à foulon, le capitule, garni de ses crochets, a - on plutot avait - une importance industrielle considé- rable. ll servait au cardage et au peignage des draps et cette carde naturelle, instrument parfait, n’a jamais pu etre remplacée par des cardes métalliques. L’usage dela Cardère remonte assez loin, puisque Charle- magne, dans ses Capitulaires, en recommandait la culture autour des fermes. La Cardère porte un nom populaire assez gracieux : on l‘appelle Cabaret des oiseaux ou Baignoire de Vénus. Les feuilles de la base, soudées ensemble, forment une sorte de cuvette où séjourne l’eau de pluie. Ce réservoir est bien connu de la gent ailée et aussi des abeilles qui viennent s'y désaltérer. Souvent, les apiculteurs sèment des Carclères dans le voisinage de leurs ruches pour que l’essaim trouve à sa portée des abreuvoirs naturels. D‘autres plantes porte-épines ont hérité de cette dénomi- nation pen enviable de Chardons, bien que n‘appartenant pas à la famille des composées. C'est le cas pour les panicauts, !
... 55 .... de la famille des Omhellifères. Franchement, il faut etre bo- taniste et connaître les caractères de classification pour voir dans le Panicaut des champs, ou Chardon à cent tetes, un parent très proche de la carotte, du fenouil ou de l’angélique. Le Panicaut des champs est très commun sur le bord des routes: on le reconnaît à sa tige très rameuse, à ses feuilles d’un vert très pale qui devient blanc gris en vieillissant, pro- fondément découpées, très coriaces et pointues, et à ses fleurs blanchàtres. La racine est très grosse et peut atteindre et . méme dépasser deux mètres de longueur. Son nom populaire de Chardon roulant lui vient de ce que les vents d'automne · brisent sa tige desséchée et le roulent au loin. Dans certains _ pays on l’appelle Chardon levraut. On prétend, pour expliquer . cette appellation, que des chasseurs, aussi novices que y myopes, ont pris ces plantes desséchées roulant sur la plaine L pour des lièvres et qu‘ils ont tiré dessusl (authentique). Le Panicaut des Alpes est une très belle plante s’élevantià près d’un mètre de haut et dont les grandes fleurs termina— les, entourées d’une collerette de lanières épineuses, brillent de l’azur le plus pur ou d’un violet agréable, melé de vert, de blanc et d’un reflet doré. Cette superbe plante est l’objet de la convoitise de tous les touristes alpins et elle disparaîtra dans peu de temps si cette rage de dévastation ne s’arrete. Le Panicaut améthyste, qui vient de Hongrie, tient aussi une place très honorable avec ses fleurs bleues. Toute la i partie supérieure de la plante prend, en juillet, une teinte améthyste qui se conserve jusqu’aux gelées. Coupées et sé- chées, ces tiges gardent longtemps leur jolie couleur métal- lique, ce qui permet de les employer à la décoration des jardinières. . Moins beau, mais aussi très apprécié, le Panicaut des , dunes, qui étale dans le sable du bord de la mer ses feuilles qu’on dirait découpées dans du métal bleuàtre et ses fleurs d’un si beau violet. L
.. 55 ... · Le Chardon, malgré sa mauvaise réputation; est l’insigne 1 national des Ecossais. Ou raconte qu’une fois, pendant la nuit, les Danois s’étaient approchés du camp écossais; mais, tandis qu'il avançait en silence, uu soldat danois ayant mis » le pied sur un Chardon, s’y piqua et jeta un cri qui donna l’alarme aux Ecossais (1). Le Chardon a sauvé l'Ecosse comme les oies du Capitole ont sauvé Rome. Peut-étre eslrce en souvenir de cet épisode — plus ou moins légendaire — que fut créé en 1540 l’ordre du Chardon, dont l'insigne portait la devise : Nemo me impune · lacesset. Que personne ne m’attaque impunément I . Les armes de la ville de Nancy portent un Chardon tleuri, feuillé et tigé, avec la devise: Non inultus premor. L’art aussi a utilisé le Chardon. Les sculpteurs du moyen age, qui ont fait jaillir de la pierre de nos cathédrales une tlore ornementale si riche et si variée, I n’ont eu garde d’0ublier le Chardon. ll faut cependant arriver au xv° siècle avant de le rencontrer. Dans les stalles de la 1 cathédrale d’Amiens, on peut en voir des spécimens, feuilles et fleurs superbement sculptées dans le bois. L’art moderne` — le moderne style -— aaussi interprété le Chardon et l’a fait servir à Pornementation de nos maisons, de notre mobilier, de nos livres. Nous le voyons sculpté dans la pierre, martelé en fer, serti dans les plombs d’un vitrail, incrusté dans le cuir d’une reliure, voire même transformé en bijou et nous admirons la souplesse de nos artistes qui savent, suivant la E matière employée, plier le farouche Chardon à toutes leurs fantaisies. V. Bnaunicounr. (l) Cc n`est pas la seule fois que les Chardons ont joué des tours aux ‘ guerriers. Nous lisons, en e|l`et, dans les mémoires de Commines que les explorateurs de Charles, duc de Bourgogne, ont pris un champ dc Char- dons pour les lances de l’armée ennemie. A l . ! l
.. 57 - Ouvrages reçus (1). Natw·wissenschaftliche1· Verein zu Bremen: Abhandlungen. Vol. XVII, 1'° partie. — Cam. Bôiman. Les Aptérygotes de Brême et des cantons voisins. — J. D. Anrxnn. Nouveaux Orthoptères de la Nouvelle-Zélande et des îles Hawaï. — K. Pwmxucu. Arctia purpurata L. et l’E'rig0rgus purpuratœ. — E. Lsiuienuann. Supplément à la flore des mousses du grand duché d'Oldenburg; Seconde contribution à la flore des Champignons des îles de la Frise orientale; Les Cham- pignons parasites et saprophytes des Algues. — Roman. Qua- trième supplément au Catalogue systématique des Coléoptères ` trouvés dans le grand duché d’0ldenbourg. — A. C. Oups- l · mms. Trois nouveaux Acariens de l‘île J uist. ‘ . — Naturwzlrscnsc/za/tliche1· Vercin zu Regensburg. Bulletin n° 8 pour 1900. — D' Hmmulcn. La théorie de la descendance et et les questions annexes. — D' Bnunnuesa. Une excursion géologique au Plateau central de France. Verein für Naturwisseraschaftlzbhe Unterhaltung zu Ham- burg. Abhandlungen. 1898-1900. XI° volume. — W. KOLTZE. Catalogue des Coléoptères trouvés dans les environs de Ham- bourg. —Gaonu Umuan. Lophophus cristalline: dans les envi- rons de Hambourg. — M. Berne. Note sur une ancienne tourbière sur la rive de l’Elbe en avant du Schulan. Verein für Naturkunde zu O/fenbach. 37 à 42. Bulletins 1895 à 1901 . - D' Prannuütwn. Les empoisonnements par le plomb. — Fmaniucu Jasnnicxa. L’lf. Toœus baccata. Etude au ~ ‘ point de vue naturel et cultural. — Jason Zismnonr. Études sur la constitution de la baie d’Oll`enbach, géologie et paléon- tologie. Naturforschendc Gesellschaft Graubündens in Char. Nou- (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer l'inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception. n l
.. 58 - velle série. XLlV° volume. Année l900-l90|. — H. Tnonrm. - C Observations sur une Symbiose entre Lycœna argus L. et l·`o:·mica cinerea Mayr. — M. V. Guennanae. Contributions à la tlore des Sphagnums et des Hépatiques de l’Engadine. - D' Cim. Tamwzzea. Restes glaciaires à Coire et à Filisur découverts en l900. Naturforschende Gesellschaft eh Dantzig .· Schriften. Nouvelle série. i0° volume. 2° et 3° livraisons. — A. Tnnicnan. Etude sur la faune des Lépidoptères du Cercle du Berent. — E.Tnnr·row. Histoire de l’exploitation des Mines au xix• siècle. — D' J. Kmuee. Les Ruchers dans les arbres dans les pro- _ vinces de la Baltique Orientale et les conifères servant à Yétablissement des ruches dans la Prusse Occidentale. Natw·forscher Gesellschaft bei der Universitat von Dorpat. XlI° volume. 3° livraison. 1900. — Tn. Ptesxi-2. Etudes et · Contributions à la faune des Stratiomyes de l’ancien monde. I —— C. Gnsva. La dispersion géographique du bœuf musqué (Ovibos moschatus Blainv.) autrefois et aujourd’hui. Note sur N le Bos prùnigenius Boj. - F. Hovumosu-Housse. Supplément à la faune des Lépidoptères de la Baltique de C. A. Tmcu et à son catalogue complété. — O. Tnsnoux. Liste de quelques Algues vertes de Pernau et des environs de cette ville. Natunvissenscha/tlichc Gesellschaft « Isis » in Dresden. Sitzungsberichte et Abhandlungen. l900. Juillet à décembre. — W. Bauer. Diabus de Lansitz avec les éboulis en forme d’arétes. — J. Deicnuütnsn. Deux nouvelles stations de pote· ries ornementées en Saxe. Cimetière Slave d’époque récente près de Niedersedlitz. -- O. Daum:. Considérations sur la ` Cartographie iloristique de Saxe. L'histoire du développe~ ment post-glaciaire de la formation des collines hercyniennes. — P. Mrmznn. Les Gymnospermes de l'époque du Carbo~ nifère brun dans le Nord de la Bohème. — H. Nurrscnn. Remarques sur la présence du Siflleur d’eau à ventre noir et de quelques autres oiseaux rares dans le royaume de Saxe.
... 59 .. La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1902. Janvier : Pisnmz Manrr. Un nymphœa fossile. — E. Manutan. Notes de géo- graphie malacologique. Un mollusque terrestre à grande dispersion: Pupa cylindracea da Costa. —- Abbé G. Fmouunr. Faune entomologique de la Haute·Marne. Tableaux analy- tiques illustrés pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères. — Notes spéciales et locales. — Février: D' Louis llouinn. Les Lapiés dans le Jura français. —Hsmu-W. Bnœnmnuu. Matériaux pour servir à une faune _ des Myriapodes de France. — Abbé G. Fnxomwr. Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analytiques illustrés pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères. —— Notes spéciales et locales. Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai. T. LIV. Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles·Lettres et Arts de Savoie. 4° série. T. IX. Recueil de Travaux de la Société libre d'Agriculture, Scien- ces, Arts et Belles-Lettres de l’Eure. 1900. A cadémie d’H:)1pone. — Comptes rendus des Réunions.1901 . Journal des Savants. Novembre, Décembre 190t. Janvier 1902. Bulletin de la Société d'Horticulture de Picardie. 1901. L'Apiculteur. 1901. S Bulletin de la Société d’Apiculture de la Somme. 1901. La Ruche. - Bulletin de la Société d'Apiculture de l’Aube. 1901. Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de l’Aube. 1901. Bulletin de la Société des Sciences naturelles et d’Archéo- logie de l’A in. 1901. - Abbé J. M.Bnnouo. Excursion géolo— ' gique dans la vallée du Suran. — Bozon. Flore des environs de Goligny (Ain). - Abbé Caansr. Traduction des Heteroce- ridœ de Kuwert. Revue générale de botanique. Décembre 1901. — E. Fmnr.
.. 50 .. . Les Orchidées de l’Asie orientale. — E. Gmrroxt; Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales, parus de . 1893 à 1900. — Janvier 1902: Nos:. Bnauann. Etude sur la [ tubérisation. — H. Rtcone. Action de la lumière sur les S plantes préalablement étiolées. — L. Gûunau ne Lzuunraùas. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées, depuis le 1** janvier 1895 jusqu’au 1** janvier 1900. —— E. Gmrrox. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales, parus de 1893 à 1900. Bulletin de la Société botanique de France 1901, N°‘ 5-6: Fmcun. Note sur les hybrides du genre Sorbus dans le Jura français. — Husiwr. Deux Graminées de d'Urville. — D. Ctos. Les genres de Graminées au xvm° siécle. — Gaeueram. Revision des genres Mautisia de Globba (Zingibérées) de I‘herbier du Muséum. —. Hoscnoné. Note sur quelques hybrides trouvés aux environs de Vernon, les Andelys (Eure) A et la Roche-Guyon (Seine-et·0ise). · Bulletin de la Société entomologique de France 1901, N° 14. — Abbé C. Favmn. Note sur les voyages aériens de certaines araignées. - Abbé J. ne Jozmms. Note sur les variations du Monema jlavescens W. — M. Pic. Liste de quelques Coléop- tères recueillis en Grèce en 1901. — Abbé R. ne Smû·rr. Prétendue absorption de graisse par le jabot chez les Blattes. -— G. A. Basn. Sur la distribution géographique des Cicin- dèles au Pérou. —A. Litcarnnon. Recherches sur la structure et le développement postembryonnaire de l’ovaire des Insec- tes. — N• 15 : A. Gumn. Sur un Thrips (Physopus rubrocincta n. sp.) nuisible au Cacaoyer. — L. Fainuainn. Descriptions de ` Coléoptères des montagnes de Sikkim. — J. Bounenots. Malthodes et Podistrina. —— J. Saturn-Crainn-Dnvxrns. Des- ` cription d’un Psélaphide nouveau de France. — Cn. Oman- · ` ruün. Note sur la Phragmatobia fuliginosa L. var. nouvelle: flavida Oberthür. - N° 16: L., Fmnnmnn. Description d’un Staphilinide nouveau de l’Al'rique australe. — A. Cnoswr. 1 l
.. 61 - ' Description d’un Mylabris nouveau du Sahara algérien. Des- cription d’un Agathidium nouveau du Nord de l’At'rique. — H. Boinaau. Description sommaire de Lucanides nouveaux de l’Annam. — N° 47 : A. Launann. Note sur le genre Pseu- domyrmccion. — M. Boucaann. Sur quelques Cicindelètes de Sumatra. —- P. on Pevnnmnorr. Notes sur les groupes Tychobythinus, Bythoxcnus et Xenobythus du genre Bythinus. - A. Cnonatrr. Description d’un Ptinide nouveau du midi de la France. — M. Pic. Un nouveau Ptinus du Mexique. -—- G. A. Pomann. Sur I’éclosion à Paris d’une Saturnide de Madagascar. — P. Cnaûrtnu. Note sur l‘Ancylolomia palpella Schitf. — J. Ananas. Quelques caractères essentiels de l’his· r tolyse pendant la métamorphose. — En. Bonnaen. Contri- · bution à l’étude de la régénération des appendices chez les I Arthropodes. — Cu. Pém-zz. Histolyse des Tubes de Malpighi et des glandes séricigènes chez la Fourmi rousse. —- N° 18 : A Litvmnniz. Description de deux Temnochilides nouveaux. ‘ — V. Bmvrnouuiau. 6° supplément aux lchneumonides d'Eu- rope. — D' M. Rnetunanr. Note sur quelques Dytiscides d'Europe. — A Canam. Contribution à la faune française. I Nccrophorus nigricomis Fald. dans nos Alpes. — M. Pic. Un genre nouveau de Coléoptère de l’lle Maurice. — P. Cunnrinn. , Description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France. — M. Rowan. Captures d’Hémiptères de la région i parisienne. — N° 19: E. Simon. Note sur un cocon d’araignée de la Guyane appartenant probablement au genre Gclanor. ' — J.-J. Knzrrnn. Note sur les Cynipides. — L. Cnnvanusn. } La larve du Mecaspis alœrnans lzlerbst , nouvel ennemi de la W Carotte cultivée. — A. Taorrna. Cécidomyies nouvelles. — W P. nn Pmrzmuuorr. Description d’un nouveau Staphylinide de la Haute Provence Aleochara (Ceranota) penicillata, n. v sp,). — P. Lasnn. Diagnose dsun type générique nouveau de la tribu des Psoinae. — H. Bonneau. Note sur Cychrus Sikki- memzîs Fairm. - R. Oamrrnün. Sur la coloration des taches k .
- 59 - de certains Batocera. — Un. Pnnnz. Sur les (Enocytes de la Fourmi rousse. — N° 20: L. Benin. A propos du genre Pseudomyrmecùm. Description et mœurs d’un nouveau genre 1 de Curculionides de Franco. — A. Poussins. Observations sur l'Atemeles paradoxus. — P. Lnsms. Diagnose d’un Cicin- délide nouveau du genre Collyris. — C. Duuorvr. Sur Heme- rophila nycthemeraria Hb., espèce nouvelle pour les environs de Paris. — M. Pic. Notes correctives et synonymiques. Flore de France par Rouy et Foucaud, continuée pa.r Rouy et Camus, T. VII. Bulletin de la Société des Amis des Sciences et Arts de Rochechouart. T. XI, N°' 1-4. —- A. Pmicieox. Les Mésanges. Exploitation des gisements stannifères du Limousin durant I’àge de bronze'- Savovn. Les monuments mégalithiques du département de Saone-et-Loire. Bulletin de la Société de Borda. XXVI' année. — Larmrnmuz. Flore du département des Landes (suite). Bulletin scientifique et historique de l’A uvergne i90| , N°' 7, 8, 9 et IO. — Bulletin de la Société botanique de France l899. — Session extraordinaire à Hyères (Var), deuxième et dernière partie. — Mamnvwn. Lettres.de botanîstes célèbres (A. P. et Alph. de Candolle, A. Jordan). — Hun. Lichens du Massif des Maures et des environs d‘Hyères (Var), récoltés par M. Ch. Flahaut et déterminés par M. I‘abbé Hue. — Davsw. Le Quercus occidentalis Gay. — C11. Fnauwr. La naturalisation et les plantes naturalisées en France. — Gnnnnn. Les Posse- W rina provençaux; essai de classification et recherches sur la nature du disque hypogyne et des écailles perianthiques. Enxesr Ouvinn. Note sur l’herbîer de Gérard. Remarques de M. le D' A. Chabert, sur le genre Rhinanthus. · Mzmnvaun. Questions d’orthographe : œ'nothera et non Onothera. -— Rapports sur les excursions de la Société et les visites faites à divers établissements.
1 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’ .4 miens. - Altitude 51'°562. Juin 1902. . vi ui " .; · ` É nnouiznl. TRIPÉIATUII E É É É ÈE É É È É uunqusl. ]¤ mni mn maxime °' 8 gg É = É 1 53,5 759 14,8 25, 64 0,0 S. 5 5 59 762 12,0 22, 70 0,0 S. 5 8,3 60 762 11,2 28,4 76 21,8 E. 0 8,3 Orage le soir. 4 62 762,5 13,0 16,4 96 2,6 N.W. 10 2 Pluie le matin. 62 763 9,0 18, 84 0,0 W. 10 4 55,5 762 9,0 17,5 71 8,6 W. 10 1 Plnio le soir. 50 755 10,0 15, 96 6,5 W. I0 2 Averses. 50,5 753,5 9,0 15,4 80 0,8 W. 10 4 Pluie le matin. 53,5 755 9,8 16, 96 1,2 N.B. 10 2,30 Pluie. l 55 757 5,0 14,5 71 0,0 N. 10 6 _ 11 55,5 757 2,4 16,5 55 0,0 E. 5 3,3 1 48 755 9,0 17,2 71 19,4 S. 10 0 Pluie, or. le soir. 1 48 753 11,4 16, 96 0.4 S.W. 10 3,3 Averses. 1 53 755 7,5 13, ' 98 0,0 W. 10 0,3 1 54 755 6,5 13, 92 4,0 W. 10 1 Averses. 1 55 756 8,6 14, 98 4,0 W. 10 0 Pluie tout le jour. 17 56 761 8,0 17, 74 1,2 S.W. 10 2 Averses. 1 61 762,5 8,5 19, 76 0,0 W. 8 11,3 1 52,5 761 9,5 23, 60 1,4 E. 0 8,3 P1¤î0· 51,5 754,5 13,0 17, 98 3,3 · .14. 10 0 Pluie tout l¤j¤ur· 1 54,5 762,5 12,4 20, 82 0,0 W. 8 3,3 2 62,5 764,5 10,0 23, 76 0,0 W. 2 9,3 64,5 766 14,4 26, 74 0,0 S.W. 2 9 64,5 766 12,8 25,1 77 0,0 W. 5 12, _ 62 765 14,0 25, 64 0,0 E. 0 12,3 . 61 763 12,5 26,1· 48 0,0 E. 0 14 63 763,5 13,4 27, 53 0,0 E. 0 13,3 59,5 763,5 14,0 29, 50 0,4 E. 0 10,3 Petite p|ui¤· 60 761 16,6 25, 76 0,3 W. 10 5,3 Pluie le mutln· ' 56,5 761 13,4 28,2 57 0,0 E. 0 7,3 Toul de le plnie en millimètres: 75,9 Abréviations et observations: B. Bonrrnsque.—Br. Brouillard. —-Ecl. Eclair. - G1. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'é1n1 dn clel, le dlreetlon dn vent, Peb.! hygromètrlque sont observés à 9 11. du mnlln. —-L’él•.l du clel est mesuré ag: ga. ign en dixièmes de nélmloeilé. — Les heures de nolell sont mesurées avec l’héllogr¤pI1e p .
. _ 64 ____ OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'A miam. - Altitude 51"‘562. .111111111 1902. 1 É ;g1111gu2·rn11. t‘m1PBI\A'1`¤F1!î È 5 É 11p;«111111)1:1=s. '~ ¤ mjnimn nunximn minima ntaxlmu L :5 Éèz Id E É l 58 750 13,2 23, 63 5,-1 W. 1 10 Pluie la nuit. 2759 766 6,1 20, 77 0,0 N. 10 0 3761 766 0,5 20.1 68 0,0 Ii. 1 11 | 1 63 761.5 12,0 25,1 61 0,0 W. 2 11,3 5 163 761,5 I5,0 26, 63 0,0 W. 0 11,3 62 76-1 13,5 27. 73 0,0 N. 0 12, 62 763,5 13,1 20,5 58 0,0 W. 0 13 762,5 761 11,5 28,1 61 0,0 W. 0 13 757 763 1-1,2 20,1 61 1,8 W. 2 11 Pluie 111 nuit. 1 751 757 12,5 10,6 73 0,5 W. 8 3, Averses 11 156 1761 0,6 10,‘ 77 0,0 W. ll] 5,30 12763 763 I0,0 22,1 50 0,0 E. 5 8 13762 763,5 11,5 25,2 56 0,0 W. S 6 11 60 762 15,5 31, 50 6,1 S. E. 0 13 Pluie. 15 60 761 15,2 22, 02 8,0 N.W. 10 0 Pluie, Orage. 16 50 760 12,2 27, 68 0,0 E. 0 0,3 I7 60 761 11,1 25, 57 0,0 S. E. 0 5 18 60 761 9,0 23,2 70 0,0 W. 5 5 19 58 761 12,0 20, 65 0,8 W. 0 6 Pluie. 55,5 758 8,0 18, 72 0,0 W. 10 2 I 56 750,5 11,6 17, 71 2,1 N. W 5 2,3 Pluie la nuit. · ` 750 760,5 11,8 17,2 91 2,3 S.W· 10 0 Pluie. 56,5 760 10,0 20,2 B5 0,0 W. 10 5 1 L 757 760 13,0 2l, 85 0,3 S. W. 10 6 2’ 57 750 15.0 22.,0 63 0,0 W. 8 2,3 L2 752,5 757 17,0 *20,0 78 0,0 E. 10 8 77511 701 11,0 21,8 51 1,1 W. 5 6, Pluie la nuit. 61 765,5 10,8 20,5 61 0,8 W. 5 1 Pluie le soir. ,20761 765 11,0 21.0 85 0,0 W. 10 7,36 · 162,5 76-1,5 12,0 21,6 60 0,3 W. 5 3 Petite pluie la nuit. F1 161 762 8,1 16,6 83 0,0 N. 10 6 Total de le pluie en millimètres 1 36,1 Abréviation: et observations: B. Bourrasque. -— Br. Brouillard. — Bel. Eclair. -— GI. bl. Gelée blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — 1`on. Tonnerre. — L'é\et du c1eI,le dIrec— llon du vent, Pélal hygrométrlque sont observés à 9 h. du malin. — L’état du ciel eat mesuré de È.; 12Lün dlxlèmes de nébuloslle. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘héliogrephe de p .
B U LLETI N na LA · l DU NORD DE LA FRANCE ' N° 349. - Septembre-Octobre 1902.- 31s année. - T. XVI. Anaxssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à, Amiens. Les demandes d‘ab0nnement et les cotisations (en timbres·poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens. . Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du 10 Octobre 1902, p. 65. — Les Canons gréliluges, par M. H. DU- cuwssov, p. 66. - Extrait du programme du Congrès des Sociétés savantes, p. 78. -— Ouvrages reçus, p. 57. - Observa- tions météorologiques, pp. 83-84. » EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX séance eizrtûazttsz nu 10 ocroam: 1902. I’7·ésiclcnce de M. DUCIIAUSSOY. _ Coaassrounzmcsz 1° Lettres du Ministère de l‘lnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvragcs venant de Belgique, des États—Unis, de Suisse, de Russie et d’Italie. 2° La Geological Survey, de Washington, l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie et la Smithsonian Insti- tution accusent réception du tome X de nos Mémoires, années 1899 à 1902. 3° Le Muséum d’Hist0ire naturelle de Hambourg accuse réception du tome XIV de notre Bulletin, n"' 271 à 282 3|° ANNEE. 5
- 55 .. 4• Lettre du Ministère de l’|nstruction publique et des Beaux-Arts annonçant que le 4i' Congrès des Sociétés savantes s’ouvrira à Bordeaux, le H avril l903. Les mémoires devront parvenir au 5° bureau de la Direction de Plânseignement supérieur, avant le 20 janvier prochain. _ 5° L’institut géologique du Mexique informe la Société de · son changement de résidence et espère que l'échange des publications sera continué entre les deux Sociétés. M. Duchaussoy, en calculant la résultante générale des vents pour la période de l784 à 1869, a constaté que cette i résultante oscille chaque année entre deux valeurs extremes. M. Alphonse Lefebvre signale la présence de nombreux exemplaires d‘Apus cancriformis dans le marais de Renan- court. M. Delagarde signale une Orobranche trouvée dans un pot de Pelargonium, chez M. Lequet, horticulteur, rue Saint- Fuscien. M. Delagarde signale qu’a La Fère·Champenoise on a tué un Stercoraire, un Grand Courlis de mer et plusieurs Cor- morans. Ces oiseaux avaient été sans doute transportés loin des mers par une tempête. Notre collègue signale également le passage au Crotoy, dès le mois d’aoùt, de plusieurs espèces de Palmipèdes, notamment le Guillemot et l’Alca tarda. Le Secrétaire-Adjoint : · F. Cnoouaar. Les Canons grèlltuges Dans son Histoire naturelle de Pair et des météores, l'abhé Richard a nié formellement l'utilité du son des cloches pour chasser les nuages. « Il n’en est pas de mème, dit-il, du bruit de l'artillerie.· l’usage de tirer le canon a une utilité plus I
- 57 .. généralement reconnue ». D’après les mémoires de Forbin, nous savons que, dès 1680, le comte d’Estrées dissipait à coups de canon les orages qui se forment encore sur les cotes voisines de Carthagène. C · En 1760, M. de Jaucourt écrivait dans la première Ency- clopédie : « Nous avons ouî dire plus d’une fois à nos mili- taires que le bruit du canon dissipe les orages, et qu’on ne voit jamais de grêle dans les villes assiégées .... Cet elïet du canon ne me paraît pas hors de toute vraisemblance. Après tout, que risquerait-on à faire un essai? » ` ` Au moule de mai 1769, le comté de Chamb, en Bavière, essuya de violents orages; les campagnes furent ravagées, sauf celles dont les habitants avazent introduit l'usage de faire, aux premiers coups de tonnerre, « des décharges multipliéesi de boîtes et de petits canons ». Vers la méme époque, le marquis de Chevriers, ancien oflicier de marine, employait un procédé analogue, pour combattre la gréle, sur sa terre de Vaurenard en Maconnais. Le marquis consommait annuellement de 100 à 150 kilos de poudre de mine. A sa mort, les habitants, convaincus de Pexcellence de la méthode, persistèrent à l’employer. En 1806, les boîtes ou les canons étaient en usage dans les com- munes de Vaurenard, lger, Azé, Romanèche, Julnat, Thorins, Pouilly, Fleury, Saint-Sorlin, Viviers, les Bouteaux, etc. Les décharges se faisaient sur les hauteurs. A Fleury, le mortier _ recevait chaque fois 500 grammes de poudre (1). . D’après une enquete de M. Longepierre, de Maçon, le tir contre la gréle s’est conservé dans le Beaujolais et le Màcon· nais, notamment dans six localités précédentes du Rhone et de Saone-et-Loire. Chaque commune avait son artilleur, payé en nature à l'époque des vendanges ; au moment de la crise phylloxérique la rémunération devenant nulle, on (1) Amtoo. Notices scientifiques, I. p. 314.
.... 68 .. cessa de faire parler la poudre, sauf dans le village de Saint- Vérand (Rhône), où, depuis trois ans, on a adapté au-dessus du mortier un cone métallique le transformant en canon grélifuge moderne (1). On lutta aussi contre les orages dans diverses contrées, à l’aide de fusils trop chargés, blessant souvent les vignerons imprudents. « Aujourd’hui, on est revenu aux détonations avec une ' ardeur extraordinaire, justifiée par le caractère presque scientifique des expériences que l'on a entreprises » (2). Depuis longtemps, on a remarqué que les grandes batailles ‘ sont fréquemment suivies de pluies abondantes ; tel fut le cas des journées de Dresde, Eylau, Hohenlinden, lnkermann, ·Puebla et Magenta. M. Powers prétend que les 198 batailles de la guerre de Sécession furent suivies de fortes averses. Aussi, en 1891, nous voyons le général Dyrenforth, essayer de faire pleuvoir au Texas, par l’intermédiaire de l’artilIerie. Les expériences, poursuivies avec méthode pendant plu- sieurs mois, « montrèrent que la pluie venait quelquefois · avec le canon; qu’elle tombait encore plus souvent sans son secours, et qu’il n’était pas facile de faire pleuvoir à volonté (3) ». A ja suite de ces expériences,.M. Bombici, professeur de minéralogie à l’Université de Bologne (Italie), proposait à ses compatriotes de transformer « le grelon meurtrier en grésil inoffensif », à l’aide de projectiles éclatant dans les nuées orageuses. Déjà en 1884, M. Bombici écrivait : « .I'ai _ le courage de dire toute ma pensée ; il faut foudroyer le nuage avant qu’il ne nous frappe ». ll entrevoyait ainsi ce beau spectacle pour les expositions de l‘avenir, « celui du _ (1) Journal de l’Agricultur¢, 23 février 1901. — Cosuos, op. cit. l (2) J . R. Pnummnou. Les Orages et la Grêle, p. 9. J (3) F. Iloununuz. Les Orages à grêle et le Tir des canons, p. 3. ‘ lu
- 69 - canon réuni à. la charrue dans la catégorie des machines utiles au bien·étre dc l’humanité (1) ». C’est seulement en 1896, le jour de la Fete-Dieu, que M. Stiger eut l'idée de faire des détonations bruyantes pour L empécher la formation des orages a Windisch-Feistritz, près de Marburg, en Styrie, province de l’Autriche. A la suite du tir, une pluie tlne tomba et le nuage menaçant disparut. L'expérience fut répétée avec succès par M. Stiger, puis par son voisin, le D' Vosnjak, de Giesskübel. Le nombre de sta- tions créées, qui était de 12 en 1896, passait à 33 en 1897 et à 56 dans le courant de 1898. _ Le 21 janvier 1899, le premier Syndicat de tir créé en Italie fut organisé par M. Pétronio Véronèse dans la commune d’Arzignano. A la fin de l’année, il y avait 446 canons dans la province de Vicence, et 87 dans celle de Trévise. L’année suivante, 88 localités de la méme région avaient établi 2 964 stations de tir : il y en avait plus de 10000 protégeant la Lombardie, le Piémont, la Vénétie, l’Emilie et la Toscane. Un premier Congrès réuni à Casale-Montferrato, les 6, 7, 8 novembre 1899. eut un plein succès. Les 600 adhérents adop- tèrent à l'unanimité un ordre du jour déclarant « que nous sommes avec les tirs sur une voie encourageante pour résoudre le grave probleme d’éviter la grêle », et que « les résultats obtenus cette année ne pourrasent être plus pleins de promesses (2) ». En France, l’expérience de l’artillerie grelifuge a été orga- nisée par MM. Guinaud et Chatillon, à Denicé (Rhone), dans des conditions ne laissant rien à désirer. Gomme on pourra s’eu convaincre en lisant le rapport humoristique et très . documenté de M. Maquennehen (3), 52 canons furent répartis sur une superilcie de 1000 hectares environ, chaque canon (1) Hounaumn. Op. cit., p. 5. · (2) Hounuua. Op. cit., p. 12. (3) MAQIYENNEHEBL Artillerie grêlifuge.
- 70 ... ayant à défendre un cercle de 250 mètres de rayon. L’exemple de`Denicé fut suivi par les associations de Saint-Gengoux- le—National et de Burnand (Saone-et—Loire), de Boen, près de · Montbrison (Loire) et de Saint-Emilion (Gironde). Aux environs de Villefranche (Rhone), 20 sociétés de défense contre la grêle embrassent, presque totalement, les propriétés d’autant de communes. Plus de 10000 hectares sont ainsi protégés par 357 canons de divers calibres. Le Congrès de Padoue (25-27 novembre 1900) avait attiré plus del 000 personnes des différentes régions de l’ltalie. Ce Congrès regarda comme démontrée, d’une manùère irréfragable, la grande efficacité des tirs contre la grêle (1). Le professeur Pernter, directeur du Bureau central météo- rologique de Vienne, et plusieurs savants s‘eti`orcèrent vaine- ment de démontrer par des faits probants que c’était aller trop vite en besogne, et qn’il fallait au moins plusieurs années avant de pouvoir ériger en dogme le pouvoir grandi- nifuge des coups de canon. , L’attitude de la majorité des congressistes dénote un état d’esprit particulier, montrant qu’ils étaient gagnés d‘avance à la cause soumise à la discussion. L’enthousiasme des viticulteurs pour les canons à grêle paraît se justilier, lorsqu'on examine superficiellement les résultats obtenus, d’après les rapports qui ont été faits à Casale et Padoue. Parmi les observations les plus curieuses nous mentionnerons les suivantes : · 1° La canonnade a permis à notre pays, qui se trouve à V l'ouest de Gratz, d’échapper au désastre. La grêle ne tomba que pendant un instant coïncident avec la suspension du tir. 2° Le 29 mai 1899, à Ozzano, province de Novare, onze stations tirèrent 500 coups de canon. La grêle ne tomba pas. Mais à cinq cents métres de la dermëre pièce on reçut quelques (1) Hounmm. Op. cit., p. 215. _
- 74 .. grélons ramollù, et à 4 000 ou 1500 mètres la grele fut très ` forte. 3• Le 25 juin 4899, à Brescia, province de Pavie, quelques grelons commencèrent à tomber vers 5 heures du soir. Aux premiers coups de canon ils se transformercnt en gros [lecons de neige, puis en grosses gouttes de pluie, et enfin il survint une averse qui dura deux heures. 4° Le 9 juillet 4899, M. Ottavi a observé à San·Giorgio· Montferrato, province d’Alexandrie, que de 5 heures 4/2 à 6 heures 3/4 du soir le feu des canons fut très vif et admira- blement discipliné. On tera 3 000 coups et l'orage fut divisé. »5° Le 46 juillet suivant, à Provezze, dans la province de Bergame, la grêle tomba autour d’un canon qui fonctionnait mal. Dans la périphérie des autres, qui furent bien servis, il n’y eut qu'une espèce de petite neige. 6° Le 3 août 4899, à Coreggio, un canon isolé, tirant sans ` relache, a réduit le dommage a 40 °/.,, tandis qu‘autour la grêle détruisait les 70 °/. de la récolte. 7• Le 27 août 4900, à Rongaro, province de Come, Forage fut accueilli par une furieuse canonnade. La grêle cessa immédiatement de tomber et fut remplacée par de larges flocons de neige. 8° Le 8 septembre suivant, à Poma, province de Mantoue, deux lignes de canons, placées à 800 mètres l’une de l’autre, laissèrent tomber la grele dans la zone qui les séparait (4). A Denicé, les principales journées d’expériences furent les suivantes, en 4900: 4° 48 juillet 4900. Dès une heure du soir, le tonnerre grondeau Nord—0uest. Les artilleurs commencent le tir vers 2 heures 4/2, se conformant strictement aux signaux dn poste central. Après 4 097 coups de canon l’orage est entièrement dissipé et finit par une légère pluie. (1) Piuusunou, Op. cit., pp. 44-15.
.. 7Q - 2° Le 23 juillet. Nuages menaçants vers midi. De midi 1/2 à 2 h. 1/4, les postes tirent rapidement 1 158 coups de canon. ll n’est tombé que quelques gouttes d'eau. lforage, conjuré pour Denicé, va saccager plus loin les communes de Liergues, Pommiers et Limas. 3* Le 7 août, on a tiré 2 769 coups de canon. Au début du tir il tombait des grélons durs auxquels ont succédé des grëlons mous s’écrasant sur le sol, puis des flocons de neige fondue. 4• Le 20 août, un orage assez menaçant a été dissipé par ‘ 1 330 coups. La pluie seule est tombée (1). Comme preuves de la modification des orages à grêle on donne la chute fréquente d’une neige à demi fondue, nommée nevischio par les Italiens (2). Rappelons que les paragreles de Lapostolle semblaient produire aussi le méme elfet. Dans cette guerre à la grêle le matériel est très varié ; îl se compose toujours de mortiers, munis d’un entonnoir évasé, de 2 à 4 mètres de hauteur, chargés avec 60 à 200 grammes de poudre. En France, le matériel sort entièrement de la maison Vermorel, de Villefranche (Rhône). « Le canon Vermorel, de l'aveu de tous, répond aux exigences de simpli- cité, de solidité et de bon marché qui (imposent â l'a1·mement grélzfuge » (3). M. Maquennehen ajoute malicieusement, qu'au pays Beaujolais Jupiter lui-méme se tait lorsque les _ Vcrmorel parlent. La solidité du matériel n'est pas à dédaigner, surtout pour les artilleurs. Pendant l'été de 1900 on compte 78 blessures graves et 7 cas de mort pour la seule Vénétie. A l'hopital de — Padoue il y a eu, en même temps, 26 canonniers en traite- ment pour des blessures produites par des crachements de culasse et des accidents de tir (4). (1) Pwuaunorz. Op. cit., p. 18. (2) HOUDAILLE. Op. cit., p. 206. (3) Maouzmaeuzu. Rapport, p. 5. (4) La Grêlc et la défense des récoltes (n·· 2, p. 13)· — Bulletin de la J
... 73 - . L'actiou du tir est attribuée à des tourbillons annulaires, · lancés dans l’air par chaque détonation. Ces tourbillons. nommés tores ou vortex, ont jusqu’à deux mètres de diamètre, et vingt centimètres d’épaisseur. On a prétendu que les vortex allaient détruire la constitution orageuse des nuages. Les expériences de MM. Pernter et Trabert, de Vienne (Autriche), ont montré que le tore n’atteignai t pas 400 mètres avec des canons chargés à 180 grammes de poudre (1). Naturellement les insuccès même furent mis à l'actif des canons grèlifuges, tant il est facile d’interpréter les faits d'après ses propres désirs. Ainsi, le 24 juillet 1899, dans la région protégée d'Arzi— gnano qui s’étend sur une surface de 13 000 hectares, la grêle est tombée à l'intérîeur de la zone. « Il a été établi que les vignerons de la région atteinte, correspondant à Femplace- ment de cinq canons, n’avaient pas tiré, parce qu’ils craignaient que le tir n'éloignat, avec Forage, la pluie dont ils avaient besoin » (2). ` La même année, dans la vallée de la Brenta, où l'on cultive le tabac, la grêle s’est arrêtée à la ligne des canons, sauf en un point où la station de tir n'avait pu fonctionner. ` Le 8 juillet 1900, un terrible orage s'abattit sur le canton de Campo-Sampiero, ravageant toutes les communes du syndicat, malgré 332 canons. L'in:uccès fut attribue au mangue de munitions, au défaut de discipline des artilleurs et à la sou- daineté de l'orage. Le 8 août suivant, pendant un orage qui s‘est étendu sur Soc. nat. d'Agric. de France (Année 1900, p. 760. Communication de H. Sagnier). · (1) Bulletin de la Société nationale d'Agriculture de France (année 1900, pp. 759-796). — Acanmun nas Scizucss, C. H. du 5 novembre 1900. Communication de MM. Gastine et Vermorel, sur les projectiles gazeux des canons à grêle. (2) Hounzunnn. Op. cit., p. 17 et 200. 5C
- 74 .. tout le territoire du`consortz'uin d’Albizzate, le canon de Monte Cascina resta inactif: la grele tomba tout autour sur un cercle' de un kilomètre de diamètre, enlevant la moitié de la A récolte; _ l ` l Le 22 août 1900, un orage violent du Sud—0uest eut lieu â Denîcé. on tira 3266 coups de canon. La grêle déborda en deux endroits la première ligne d’artillerie, à Chazier et aux Bruyères où les munitions ont manqué (1). · U `.Lè` 3 juin 1902, le territoire de Bnxy (Saone-et-Loire) alété ravagé; on assure que le matériel n‘a fonctionné que tardi- vement! Dans le Beaujolais, la grêle est tombée malgré les 'eanons, les `artilleurs s'étant laissé surprendre (2). · _ " Ce sontlà des msvccàs HAL nscuisés. _ ' ‘Déjà, au Congrès de Padoue, qui manqua de « caractère scientifique >S, MM. Zago et Marenghi n'ont pas voulu se pro- noncer sur l‘el'ficacité des tirs pour combattre les orages vaoietils ia;. · ' · Arrivons aux notes complètement dzscordantes. (Test. d’ab0rd le ddésastre d’Asolo, en Vénétie, où, malgré des tirs asse: regu- 'liers, a la grêle lomlba druc et serrée, en causant à la surface défendue des dégâts assez considérables » (À). ` ` " A 'Le 22`juin 1900, malgré 2250 coups de canon, un sillon Ide grêle a traversé Volpago, dont le territoire étaît`parl`aitel `mentdéfendu. De mème à Monastier, le 11 août de la même 'année, cent stations ont tiré 6000 coups, avec des charges de 80 à .150 grammes, et cependant Forage a dévasté la lcommunefen causant des pertes de 90 °/. (5). A I _ A lfingénienulr Siàbilîriî a lait là statistiquemdes `gréleslqui, `bravant les canons, se sont abattues sur les contrées pour- (1) llo1'¤A||.|.1·:. Op. cit., p. 31. (2) Pmg,r«'·s agricole et vitir·0l€,_du .4 janvier 1903. p. 18 (article dc M. Battanclxon, professeur départemental d`agriculturc). (3) Note de Pnnxïnn (Météor.-Zeitsclw. - Janvier 190l). (4-5) ll,o1·n1m.1.r:. Op. cit., p. 22 et 223. `
- 75 - vues d’un réseau `de postes de tir. D’après Ciel et Terre, les résultats de ces recherches refroidiront l’enthousias'rne provoqué par les prétendus succès obtenus dans la lutte ‘¢&»«1t»e la grêle. . W. Koppen, dans un article_ documenté, s’est posé nette- `ment en adversaire du système, « affirmant que l’idée de combattre la grêle à coups de canon est illusoire ». Le tir contre la grele, ajoute le savant allemand, est basé sur un principe · psychologique, étant du domaine de la suggestion (1). · ' Nous ne parlerons pas ici du Congrès de Lyon, tenu en novembre l90|, où Vemballement fut moins grand qu'a Padoue. Cependant on y a admis que « la défense contre `la grêle mérite l'élude des savants et les easpériences des cultivaï . teurs ». On désire que les expériences et les observations soient répétées encore pendant plusieurs années. Enfin, on peut prévoir aujourd‘hui qu’il ne faut pas compter sur les tirs, comme moyen préservatif} lorsque les orages sont d’une inten- sité exceptionnelle (2). e ’ Le savant et vénéré M. Itenou, enlevé à la science en 1902, n'attachait aucune importance au tir contre la grêle: Lors du dernier Congrès tenu à Gratz, du 20 au 25 juillet 1902, organisé par le Ministre de Pagriculture d’Autriche, . les délégués italiens ont fait les communications intéressantes quisuivent. · _ · _ · . ·— Le professeur Rizzo déclare que « les observations sur l’ef- .fîc¢u·ité du tir ne doivent être considérées que comme des comme- W ··ezunm·s ne rnsùvBs». M. Ghellini affirme qu’en ltalie,‘.« les dernières années- ont été complètement perdues ». Le sénateur Blaserna veut marcher résolument à la solution du problème, îï —.. .. , __ ___. î._.il. (1) Cosuos. Op. cit. - · » (2) Bulletin de la Soc. natz d’Agric. de France. Année *l90l, p. 807. g _ — Communication de M.) ll. Sagnicr. — Voir les comptes rendus du Congrés de Lyon ·l90|. Le tome I est consacré à la grêle, et n‘a pas moins de 532 p. in-8. `
... gg - « mais il est nécessaire gue les études et les expériences soient continuées pendant plasieursannées. » _« S’il fallait juger sur quelques faits isolés, dit M . Vermorel. observés dernièrement sur les plantations du gouvernement Italien à Castelfranco·Veneto, on devrait conclure que, pour ne pas avoir de grêle, il ne faut pas tirer du tout, puisqu’on a eu un peu de grêle avec les petits canons et beaucoup avec les grands, alors que les parties sans canons n'ont pas été ravagées. » (l). ' _ Après de telles opinions, émises par les réprésentants du _ pays qui possède le plus grand nombre de syndicats orga- nisés pour le tir contre la grêle, on ne doit pas s’étonner que le congrès de Gratz ait hésité a se prononcer. ba question posée était la suivante : les tirs contre la grêle s0nt—ils oui ou non efficaces ? Par le procès-verbal des séances, publié par M. Pernter, nous connaissons maintenant les réponses motivées et signées : Tir efficace . . . , .... § voi;. Efficacité douteuse, mais possible. 9 — Efficacité douteuse . , . , . lâ T Eltlcacité invraisemblable. , , . Q4 1 Tir inefficace . . , . . , . 5 —- Uéparpillement des avis montre que le problème resto sans solution, et que la question du tir contre la grêle a encore besoin d'étre éclairée par Pexpérience. lïailleurs, comme le disait M. Mascart, dans une réunion de la Société des Agriculteurs de France: « les questions d‘0rdre ccientifque ne se résolvent pas par des votes d’une majorité dans une assemblée (2) ». (1) Vzmsonm., Compte rendu sommaire du congrès de Gratz, p. ii. (2) Bulletin de la Société nationale des Agriculteurs de France. — Année 1900, p. 585-593, et p. &J0-&)6.
... 77 .. Concurremment avec lc tir au canon, les fusées paragréles de Vum. devront etre étudiées. Ce savant prétend en effet, arriver au même but par une méthode moins coûteuse. Les fusées, s'élevant à plus de 500 metres, provoqueraient, par · leur explosion, un ébranlement de l’air capable de produire les résultats suivants: «· Faire, dans le milieu des plus sombres nuages, des trouées circulaires, laissant apercevoir le ciel bleu. « Arrêter des orages dans leur marche, les déchirer, les couper en deux, et les disperser. «Écarter ou méme supprimer instantanément les dé- ° charges électriques. « Apaiser les vents les plus violents. « Supprimer ou modérer la pluie. « Empêcher la formation de la grêle dans le sein des nuages, et enfin, préserver, à elles seules, une surface de 25 hectares de la chute des grelons » (1). Le D' Vidal a naturellement trouvé dans les variations capricieuses des orages des faits confirmant ses conclusions. Nous avouerons franchement, avec M. Plumandon, de Clermont-Ferrand, que l’énergie développée par les canons · ou les fusées « est absolument incapable de lutter contre les forces prodigieuses mises en jeu par les nuages ». C'est aussi l’opinion du professeur Fritz Erk, directeur de l'lnstitut météorologique de Bavière, à Munich. M. Angot, après avoir assisté aux expériences de Windisch-Feistritz, le célèbre vignoble de M. Stiger, écrit de meme ce qui suit: « Quand on voit d'une certaine distance le tir le mieux conduit, on ne peut s'empécher d’ètre frappé du peu d‘im· (1) Compte rendu du Congrès de Lyon, op. cit. - Bulletin de la Société nationale tl'Agriculture de F rance. (Anmir 1902, p. 586 2 Com- munication du Dr Vidal, d`Hyères.) - Revue scienti/ique, 12 juillet et 8 septembre 1900.
- 78 - pression qu’il produit et de Pextréme disproportion qui se ~ révèle entre la puissance des orages et la petitesse des moyens employés pour les combattre ». M. Angot ajoute que l’impression générale, dégagée des discussions de Gratz, est loin d'étre favorable à la pratique des tirs: « le doute, le scepticisme que les hommes de science avaient montré, dès le commencement, n’ont pas diminué et paraissent gagner nombre de praticiens et de viticulteurs, remplaçant chez eua: Penthousiasme immodéré des premiers jours » (1). Mais, dans l’intéret de tous, nous voulons la continuation d’expériences nombreuses, mieux organisées, soumises à une critique sévère. Si les résultats sontbien nets et concor- dants, nous ne demandons pas mieux d’etre convaincu. « Il faut malheureusement ajouter que, dans l'état actuel de nos connaissances scientifiques: LES cnaucns D'ÉCBECS Parmis- SENT mcouranastnlzur rws xvormmwszs ous: LES cmmcss mi succàs » (2). H. Ducnmssor. EXTRAIT DU PROGRAMME DU coNcnEs DES SOCIÉTÉS SAVANTES A Bonnnaux EN 1903. · SECTION DES SCIENCES 1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on y trouve. 2° Minéraux que l’on rencontre dans le sud~ouest de la (1) Alfred Amor. Rapport sur la Conférence internationale tenue à Gratz (Styrie}, du 20 au 25 juillet 1902, pour Pétude destin contre ’ la grêle. (2) I.-R. PLUiuN¤0N. Les Orages et la Gréle, op. cit., p. W.
.. 79 - France. Examen spécial de leurs gisements. Importance _ industrielle. 3° Études locales sur les orages, leur fréquence et les dégats produits par la gréle. 4° Analyse biologique des eaux douces; leur nature recon- nue par l’étude des animaux sans vertèbres et des plantes qu'on y rencontre. 5°»Étude du bas cours d’un fleuve en vue de déterminer le point où cesse l’influence des eaux marines sur la faune et la flore et celui où s’arréte le reflux. — 6° Monographies relatives à la faune et à la flore de lacs français. . 7° Étude géologique et biologique des cavernes. 8° A quelles altitudes sont ou peuvent ètre portées, en France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles, _ de céréales et de plantes herbacées alimentaires. 93 Jardins d’études : jardins coloniaux, jardins en mouta- gne, etc. l0° Photographie des radiations invisibles. H" De l’action des différents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro- · ' matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle de l’œil. , 42** Recherches relatives à l’optique photographique et aux obturateurs. 13° Sur la préparation d`une surface photographique ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collodion, albumine) et les qualités d’emploi des préparations actuelles · au gélatinobromure d’argent. ir Étude des réactions chimiques etphysiques concernant l'impression, le développement, le virage ou le üxage des épreuves négatives et positives. Influence de la température sur la sensibilité des plaques photographiques; leur conser- vation et le développement de l’image.
15° Applications de la photographie et de la radiographie aux diverses sciences. 16° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques. 1'7° La tuberculose et les moyensd'en diminuerla contagion. 18° Les sanatoria d’altitude et les sanatoria marins. 19° La salubrité dans les milieux habités: villes, campagnes et sanatoria. 20° Les méthodes de désinfection contre les maladies con- tagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les cam- pagnes et les établissements où la désinfection des locaux habités est pratiquée. 21° Adduction des eaux dans les villes. — Étude sur la pollution des nappes souterraines. 22° La peste, ses diverses formes et sa propagation; pos- _ sibilité de sa propagation en France. 23° Hygiène et salubrité des ports. 24° Questions d’hygiène coloniale. . 25° Role des insectes et spécialement de la mouche vul- gaire, dans la propagation des maladies contagieuses. _ Ouvrages reçus. Société Académique de l’arrondissement de Boulogne-sur- Mer. Bulletin 'l‘. V°, 1891-1899. —· Mémoires T. 18**, 19‘, premier fascicule, 20°, 21°. _ Bullctinde la Société d'étude des Sciences naturelles de Reims. T. X, 2*, 3** et 4· trimestres. — R. Tuouuis. La ques- tion parasitaire du Cancer. —- A. Bnntnvovs. Supplément au catalogue des Orthoptères des environs de Reims. — L. Gsnmu nr-: Lsmimitnn. Quelques mots à propos de la flore hygrophile et de la tlore xérophile. La Montagne de Reims. Revue générale de botanique. Février 1902. — Pam. Vim.- uzum. Une série de feuilles d’orme à ramiiication latérale. Nature de cette anomalie. — Nom. Bnammn. Etude sur la
- gg - tubérisation (suite). — H. Ricoun. Action de la lumière sur des plantes préalablement étiolées (suite). — L. Génmu ne Lsimamùne. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1** janvier 1895 jusqu'au 1** janvier 1900 (suite). o — E. Gairrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chi- mie végétales parus de 1893 à 1900 (suite). Bulletin de la Société entomologique de France 1901, N' 21. — Listes des membres et Table alphabétique. - 1902, N• 1 : H.-W. Bnôtemlun. Description d'un nouveau Polydesme d'Espagne. — E. Animé. Description de deux nouvelles Four- mis du Pérou. - N° 2: Cu. Deuison. Description de trois Coléoptères phytophages nouveaux d’Europe et d’Egypte. — A. Lumens. Note sur le genre Tetropiopsis. —— M. Pic. Note complémentaire sur le genre Pseudomyrmecion Bed. — N° 3 : C. Hovanu. Sur deux Zoocécidies recueillies en Corse. — Cu. Knamnnus. Description d'un nouveau Buprestide du Benguela. - L. Fainniae. Description d'un Capnodis nou- veau de l’Asie centrale. — M. Pic. Descriptions d'Anthicides exotiques nouveaux. La feuille des Jeunes naturalistes. 1902. Mars. — Pe·1·r1·cLEnc. Note géologique. Faunule du Vézulien (Batlionien inférieur) de la Cote d'Andelarre (Haute-Saone). - H. Baœtemmn. Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (tin). - Notes spéciales et locales. Société helvétique des Sciences naturelles. Actes et comptes rendus des travaux présentés à la 82* session tenue à Neuf- chatel en juillet et août 1899 et à Thusis en septembre 1900. Société havraise d’Etudes dzberses. 1900. Recueil des publi- cations, 3* et 4* trimestres 1900, 1** et 2* trimestres 1901. — L’Abeille havraise: Recueil d'œuvres couronnées aux con- cours Follope (1895-1900). — Bibliographie méthodique de l’arrondissement du Havre, 1** partie, 1**, 2* et 3* feuilles ; 2* partie, 2*, 3* et 4* fascicules. Mémoires de l’Aeadémie des Sciences, Inscriptions et Belles-
__ É; Mi} à l ' ë=î >· — se - Lettres de Toulouse, 2* série, T. I. — D' Cnos. La théorie du ”,î_ pétiole dans la fleur. — CARALP. Sur la composition et le — niveau géologique des Schistes ardoisiers pyrénéens. île Bulletin scientijïque de la France et de la Belgique publié par Anrnsn Gmw. T. XXXV. — E. A. Bnucxnaa. Monographie de Pédiculoïdes ventricosus Newport et Théorie dcs pièces buccales des Acariens. — J. Cnsmn. Anatomie comparée de ` certains muscles sushyoidiens. - Abbé J. ne Josums. Notes sur la faune du Haut-Tonkin. -— E. ne Rxnwcounr. Etude sur l'anatomie des Lombricides. — R. Peux. Les Lépidop- ‘ tères du département du Nord. Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de ·_·` Rouen. i" et 2* semestres 1900. — Abbé A.-L. Lenco. Le Vison à Sainte-Marguerite-de-Viette (Calvados) et à Aubry- i le·Panthon. Notes d’ornithologie ornaise. — Hsum Gsnsw ne Ksnvmna. Sur un Pic épeiche atteint d’albinisme impar- fait. Recherches sur les faunes marines et maritimes dela Normandie, 3° voyage, région d’Omonville-la—Rogue (Manche) et fosse de la Hogue, juin-juillet l899, suivies de quatre mémoires d'Eugène Canu et A. Cligny, d’Edouard Chevreux, de Paul Mayer, du D' E. Trouessart, sur les Copépodes, deux espèces nouvelles d‘Amphipodes et les Halacariens récoltés pendant ce voyage, et d’un supplément aux comptes rendus de ses deux précédents voyages zoologiques sur le littoral de la Normandie. ·—— NIBELLE. Sur le Tinamon roux (Rynchotus Q rufescens). — Ronsnr Bsuoisr. Note sur le Sparassis crispa Wulf. — Abbé A.-L. Lenco. Observations biologiques sur les Chauves~Souris faites dans les carrières de Neuville-sur- Q. Touques et de Samesle·au·Sap (Orne). — H. Gsnnw na Ken- ' vins. Description par l’abbé J.-J. Knmrizn d’une nouvelle `_ espèce de Diptère marin de la famille des Ghironomidés (Clunio bicolor) et renseignements sur cette espece décou- f , verte par M. H. Gadeau de Kerville dans l’anse de Saint·Martin L-L · (cote septentrionale du département de la Manche) et trouvée É par M. René Chevrel à Saint-Briac (llle-et-Vilaine).
... 83 .. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d' A miens. — A llitude 51'°562. Août 1902. 1 , 2 yi .5 v- ; .. `âë sasouàmx. rsnrâuarunn E É É É WNANPEBI inminlmsmsxl lnlms ¤uximsE·§ "É É-Ã `NÉ É; 17 760 762 11,5 21,2 68 0,0 N. E. 0 9,30 ) 60 767 9,8 2I,2 59 0,0 E. 0 5,30l 59 760 [3,2 20, 63 [,0 W. 8 4,30 Pluie le metin. 14 57,5 759,5 I4,0 20, 92 2,4 W. 10 0 Pluie toul le jour. | 57 759,5 14,6 2I,‘2 93 4,4 N.W. 10 2 Pluiematin elnuil. ` ' 56 759,5 14,6 25.8 79 1,3 8. 5 2 Orage le soir. '1 56 758 15,0 24,0 82 0,0 W. 5 6,3 58 760,5 12,0 22, 64 18,4 W. |0 1,30 Grande P1., Drnge _ 1 61 763.5 12,5 19,2 65 0,0 W. 8 6 1 60 753.5 10,0 19,4 79 0,8 W. I0 2 Averses. 1 111 60 762 9,0 16,4 65 0,8 N.W. 8 2,3 Pluie ln null. 1 60,5 762 6,0 16,4 91 4,2 W. I0 1 Averses. 11 59 761,5 12,5 18,8 85 0,0 E. 2 3 . .|·1 58,5 760 15,0 22,' 89 0,0 W. II) 2 1 1 59,5 76I 12,0 23, 83 0,0 8.W. 8 7,31 1 53 760 16,0 27, 65 2|,6 E. 0 8 Urngee. V 17 53,5 757,5 13,5 21,5 83 1,2 W. 10 3,3 Averses. I 56 759 16,6 20,4 77 0,6 S, 10 0 Pluie. 1 55 756 I4,4 23, 90 3,5 8.W. 10 1 Averses, Orages. , 56,5 760,5 [2,0 22, 82 0,0 W. 8 9 \ El 60,5 765 0,6 22,4 74 0,0 W. 5 0,3 64 765 10,6 23, 72 0,0 W. 2 ll 1 E3 :59 764 15,2 25, 70 1,4 S. 0 6 Pluie In null,. I 4 57 759 ll,8 17, 96 14,8 N.W. 10 0 Pluie tout lejour. 58 761,5 9,5 20, 82 0,0 W. 10 7,3 , 58 761 12,0 20, 83 0,4 W. 10 2 Piuie le mail., 57 759 10,6 22,5 61 0.0 W. 0 11 58 759,5 10,6 25. 74 0,0 E. 0 11,30 1 52 758 14,6 27,5 62 4,2 W. 0 9 Pluie, Orages, 51 757 14,0 20,4 84 0.7 W. 10 0 Pluie. '_ 1 57 758 14,2 20,4 92 3,4 W. 10 0 Pluie loutle jour. [ Total de la pluie en millimètres: 85,1 Abrévialions el observations: B. B0urro.sq¤e.—Br. Brouillard. -Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Nelge. — 0r. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uélnl du ciel, la dlrealon dn vent, Peut hygmmétrlqne sont observée il 9 11. du matin. -L'èI.s.t du ciel est mesuré de 0 i 10, en dlxlemes de nèbnloslté. — Les heures de solell sont mesurées avec ['héliegrsphe de Campbell. A
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. Station agronomùyuc d'/1 miens. - Altitude 51"’562. Septembre 1902. _i._.- _ï_- . Ã; ·a == . - .. =‘ É mlnouàmn. BIPÈRATURB È È E É ÉÉ É É É: È < · E = _, Z ,1,, È E ¤ É ,, irinulnonns. , ¤ minima maxima minima maxim I:-É: °' E Eg â — 2 *91 1 58 760 14,6 24, 92 0,0 W. 10 4, 2 56 760 16,0 25, 79 0,2 S.W. 10 2 Pluie lo soir. ° 3 54,5 760 13.2 27, 68 0,0 S. 10 8,3 1 4 59,5 760 14,0 22, 73 9,3 S. W. 0 7, Pluie le nuit. 1 5 59 762 9,8 18, 93 14,6 N .W. 10 0 Pluie tout le jour. 6 61,5 762,5 10,0 20.4 91 0,0 N. E. 0 7 1 62,5 764 10,2 22, 68 0,0 E. 5 7,30 1 62 764 12,0 22, 62 0,0 E. 0 8, 1 58 762 12,4 21,4 62 0,0 N. E. 10 3 Ã 1 59 760 13.0 24,0 65 9,0 W. 0 6, Pluie, Averses. 1 11 56 759,5 14,5 19, 92 0,6 W. 10 0 Averses. 1 12 51 756 8,5 17, 96 3,2 S. 10 0 Pluie le soir. ‘ 13 55 761 6.6 15, 82 0.0 N. 0 9 1 14 58 760,5 6,5 15, 84 3,0 N. W 10 0 Pluie. 1 15 59 761 12,5 17, 78 0,2 W 8 2,3 Pluie. E 16 56,5 760 10,8 17, 82 7,4 W. 10 I Pluie tout le jour. 1 I7 57,5 762.5 6,6 16, 91 0,0 W. I0 8, 1 1 62,5 767 3,0 16.2 75 0,0 W. 2 8,3 1 1 67 768 6,0 17,2 84 0,0 N. 0 9,3 ~ 64,5 767,5 5,4 18, 68 0,0 E. 0 9 1 1 63,5 765 9,2 20, 82 0,0` E. _ 0 9 61 764 9,0 20, 80 0,0 E. 0 9 1 57,5 761 13,2 23, 72 1,4 E. 2 7 Pluie le soir. 1 4 759 764 10,0 |8,' 85 0,0 W. 8 2 ` , ` 64 767,5 12,0 19,2 85 0,0 N. E. 5 5 1 767,5 768,5 9,5 13, 85 0,0 N. 10 0 766 768 10,6 19,0 82 0,0 N. E. 10 6, ` 65 767 6.2 . 16,6 82 0,0 N. 10 6,3 1 6l 765 7.8 14, 72 0,0 E. 0 5 1 55 760 8,8 11,5 82 0,0 E. I0 2 1 1 Total de le pluie en millimètres: 48,9 Abréviations et observation: B. Bonrrssque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. —— G1. bl. Gelée blanche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. -— Ton. Tonnerre. - L'éln1 du ciel,l•direc— tion du vcnl, l'é1nI hygrométrlque sont observés à 9 h. du ma.\l¤. — I.‘é1.s1 du ciel est mesuré de gàl ün dixièmes de nébulœllé. - Les heures de soleil sont mesurées azjec Pliéliogrsphe de
B U L L ETI N 1 DE LA ! l DU NORD DE LA .FRANCE · 1 Ne 350. -Novembre-Décembre 1902. - 3t¤ année.- T. XVI. Anssssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- , ressent la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux 2 Séances générales des t4 Novembre et t2 Décembre t902, pp. 85 et 87. - Les Assu- rances contre la gréle, par M. H. Ducuaussov, p. 88. — Ouvrages reçus, p. IOI. — Observations météorologiques, pp. IO7-t08. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX · simxcu cÉm€:nA1.1: nu I4 uovmmsns I902. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Cosnssrommucs : t° Lettres du Ministère de l’lnstruclion publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvrages venant de Belgique, d’ltalie et des États—Unis. 2** La Smithsonian Institution annonce l'envoi de ses publi- cations et demande accusé de réception. , 3** La Société Elisha Mitchell de Chapel Hill accuse récep- tion du tome X de nos Mémoires. 4° La Société de botanique des Deux—Sèvres envoie le Procès-verbal de sa séance tenue à Niort, le 20juiIlet dernier. 5** Lettre de M. Desclèves demandant divers renseigne- 3l° ANNEE. 6 l · `
- 86 ... ments sur l’historique de la Société Linnéenne, la liste des membres fondateurs et des membres décédés, l'organisation des statuts etc .... , pour son ouvrage qu`il prépare sur « Le rôle des Sociétés savantes françaises dans l’év0lution contem- poraine des Lettres, des Sciences et des Arts. D’après une communication faite au nom de M. Copineau, notre collègue a vu à Peruwels, en Belgique, une Orobanche sur l’Ageratum cœruleum du Mexique. M. V. Brandicourt a trouvé cette année, dans les dragages provenant du Port d‘Aval et déposés à l`lle S‘°—Aragone, le Verbascum Blattaria, et le Lactuca dubia observé l'an dernier au bout de la rue S‘-Fuscien y estdevenu très abon- dant. M. Van Kempen a publié dans l’0rnis, tome XI, 1900-190l, · n° 4, deux notes ornithologiques qui intéressent notre région. La première note est relative à l'invasion du Casse-Noix, en novembre 1900, dans les départements du Nord et du Pas-de~Calais. Un de ces oiseaux a été capturé le 23 novembre à Nielles-lès-Bléquin, canton de Lumbres, arrondissement de Saint-Omer. Cette espèce n'a pas été remarquée dans la région depuis très longtemps; peut-être re passage se sera-t-il étendu plus loin, surtout sur la frontière de la Belgique, limitro- phe de nos départements. Les Casse—Noix ne se trouvaient pas en bandes, mais toujours isolés. De nouveaux sujets ont été tués au commencement de décembre |900, dans la foret d'Eperlecques, située à 10 kilomètres de Saint-Omer. La deuxième note concerne une invasion de Becs-Croisés au mois de septembre 1900, dans les environs de Cassel (Nord). Ces oiseaux saccageaient les sapins et les autres arbres verts, dont toutes les pousses jonchaient la terre. Ils étaient d'une familiarité étonnante. Le coup de fusil qui en tuait l
I" _ 87 .. ' plusieurs ne les elfrayait pas, et ils venaient se replacer sur le même arbre où on les avait tirés. ' Le séjour de ces passereaux ne dura que deux ou trois jours dans la contrée. Le Secrétaire-Adjoint : F. Cuoouairr. séance oénéaane nu 12 nécsuane 1902. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Coaaasroummca: 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction i publique et des Beaux-Arts annonçant l‘envoi d’ouvrages venant de Belgique et des États-Unis. 2° Lettre du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts informant la Société que, par suite de nécessités budgétaires, le Journal des Savants est supprimé à partir du 1" janvier. - 3° M. Duchaussoy informe la Société que son travail sur l’œuvre de Chandon vient d’etre couronné par l’Académie des Sciences, Prix Monthyon (Statistique). · La Société lui adresse ses plus vives félicitations. M. Delagarde signale qu’on a tué au Crotoy, dans la pre- mière quinzaine de novembre, des Goelands pygmées. A Deux de ces animaux adultes en plumage complet ont été envoyés à Amiens. M. Duchaussoy donne lecture d’une note très intéressante sur le Merulius lacrymans ou Champignon des maisons, l`un des parasites les plus redoutables des bois de charpente, appartenant à l’ordre des Basidiomycètcs. ' ` Notre collègue, M. V. Brandicourt, donne communication d’une note de M. Josse sur le tarissement des sources dans ‘ l’arrondissement de Péronne. ll est à souhaiter qu'un travail semblable soit fait pour les X autres arrondissements de la Somme.
- 3 .. l. en ¢;e:.:e ;·..•·¤·:»é•ié 1: re:,:;·reà +::1: -i: î·:r¤·.: ;.i l se kine a.·.•Ã :;r.+:.t;·ê pt 2: Ã`a;;·§·»2 |Z•l} : ll. [iti:-. asser. P•f1- fn:- Dnasnzyz. |Yee·Pr··o ia:. Buvtezi T1:. .>·*e··~e·: -·e. Czugan. Se ·r·¢'·: ~·.| Q nr. Szzsztx. I'··:a·· ·r·. Lr;»::·:. Bâài. :â» ·:Èr·e. lx 5·:1·r·:!#•·1~—.|Ã:·`·•t : F. Ca:-;1·.nr. Les Assurances contre la grêle. Sous avons vu prétédemment que les sonneries des ci-:-rhes et les paragrèles de Lapostolie ont eu un succès éphémère. ~ Tous les magma, dit I. Plumandon. ont ob'cnu. aprés leur mire en pratique, la rëpulalùm de dissiper ou dïluigner les orages et la grêle. Pourquoi ces procédés plus ou moins infaillibles ne se sont·ils pas propagés partout ? Pourquoi ont-ils été abandonnés dans les pays mème où l'on disait avoir pu constater leur puissance ? Et l‘on est obligé de conclure que cette puissance de devait pas être bien réelle » (tj. Ilan: quelques armées tout le monde reconnaîtra que les canons grélihzges faisaient beaucoup de bruit et peu de besogne. Nous ne reviendrons pas sur les échecs notoires qui, d'ai|· leurs, nc se comptent. plus. Nous rappellerons cependant les insuccès de Czisalc, de Grignasco et de Saluces en Piémont. Cette dernière localité était défendue par 23 canons pour 400 hectares. I a En t90|, dit le président du Syndicat, nous avons eu 25 ll) J. ll. |'l.|'lA$DON. Lei orages et la grêle, p. 9. '
.. 89 .. orages pendant lesquels nous avons employé 800 kilos de pondre avec une moyenne de 170 coups par orage et par canon. ` Le résultat a été mauvais, à tel point que l’on dit chez nous que les canons sont bons quand il ne grele pas; mais que lorsgu’il grêle, les canons laissent grêler. Nos récoltes sont en grande partie détruites. LA conrmvce A DISPARU, et _ ‘ je crois pouvoir ajouter que dans trois ans on ne parlera plus de canons en Italie » (1). Le doute remplace donc de plus en plus Venthousiasme de la première heure. Voyons ce que coûte la guerre aux orages par le système de l’artillerie paragrële. « L'installation provisoire d’un poste couvrant 25 hectares ; revient à 250 fr. en chiffres ronds, soit une dépense de l 10 fr. à l’hectare. En tablant par poste, pour les débours = annuels, sur une moyenne de seo coups, c’est avec la prime _ d'assurance des artilleurs et l’annuité de t0 '/, pour l'amor- tissement du matériel, une dépense supplémentaire, celle-là annuellement renouvelable, de 79 fr. à prévoir: soit de 3 fr. V t6 c. à l’hectare. On considère à Denicé, qu’une dépense de 12 pour prenizere installation et de 4 fr. de frais annuels, par hectare, permettrait de parer à tout aléa et de const¢'tuer | un fonds de réserve » (2). A ce compte, diront tous les cultivateurs de notre région, il î est plus simple de s’assurer. C'est la conclusion du rapport de V M. Maquennehen sur l'artillerie grèlifuge; c'est aussi cellel qui résulte logiquement de nos'recherches. Avec le sympa- · thique président de la Caisse départementale de secours V contre la grêle, nous dirons à nos amis des campagnes: A ASSUREZ—VOUS ! (1) La grêle et les défenses des récoltes. Journal publié par la Station viticole de Villefranche (Rhône), ne 12, p. 12 ; rapport de M. Ottavi. V (2) MAQUENNEIIEN. Artillerie grétifuge.
1 .. QQ .. _ « L’assw·ance, dit M. Morvillez, est un contrat par lequel une compagnie ou un individu, — Fassureur, — garantit à . quelqu’un — l’assuré, ·— la possession d'un objet quelconque, _l· en s’obligeant, moyennant un prix convenu, — une prime, — àlui en remettre la valeur intégrale en argent, dans le li 3 cas où un accident ou un sinistre, en amènerait la destruc- _ tion ou la perte. Le contrat ainsi passé s‘appelle police » (1). É-: ` L'assurancc est donc une application particulière du prin- cipe de l'association, « non seulement quand elle prend le " il 'nom d'assurancc mutuelle, mais quand elle est faite par des capitalistes exigeantle paiement de primes ûxes » (2). `·`, On sait qu'il existe des assurances contre l‘incendie, les nau- 1'rages, la mortalité des bestiaux, les accidents du travail, etc. , En 1894, le très honorable M. Faton de Favernay écrivait: ' « On s’assure à des degrés dijférents contre ïincendie, on ne . ( s’assure pas du tout contre les risques de grêle n. ( ` Ainsi, en 1888, sur 9 468 immeubles incendiés, il y avait 4 _ 7 609 assurés, soit 80 °/,, tandis que sur les 283 193 victi~ 7 , mes des orages, 13 376 sinistrés seulement étaient assurés, ( e’est-à-dire 4,7 °/,. Les pertes pour la grele se sont élevées à 78 400 000 francs, pour lesquels on a accordé 1 600000 francs de secours et » ` un million de dégrèvements. J;. Pour 20 ans (1871-|890), 41 167 individus du département · de la Somme ont souffert de la gréle ; 4 642 étaient assurés (11,2 °/,,), 4 315 ont été secourus médiocrement. Le dommage total est de 12 millions 843 000 francs. Les secours s`élèvent à 116000 francs (0,9 °/.,) et les dégrèvements à W 248 000 francs (1,9 °/,,) ! (3). < (1) Monvituaz. Projet de Conférence sur Vassurance-grêle. 4 (2) Mouvumez. Op. cit. (3) H. Drcuaüssov. Les orages et les zones 12 grêle du département de la Somme.
_ gg ... Ainsi, malgré les dures leçons infligées aux cultivateurs imprévoyants, la plupart de nos populations agricoles sont rétives à Passurance-grêle. Nous pensons qu’il y a là un réel danger à maintenir cet état de choses et que c’est un devoir impérieux pour le légis- lateur, le savant et l'ée0nomiste de briser cette résistance cou- pable aux œuvres de Prévoyance. Nous irons même jusqu`}: DÉSIBER L,ASSU|lANCE GÉNÉRALE OBLXGATOIRE. . « Si les Sociétés contre la grêle, dit un projet parlemen- , taire, avaient pu remédier aux fléaux qu'elles étaient appe- lées à combattre, ne serait-ce que dans la mesure des Compagnies d’assurances sur la vie ou contre l’incendie, on · pourrait, à la rigueur, accepter la solution de la liberté en i fait d’assurances agricoles. « Mails elles se sont montrées ùnpuissantes ti soulager le mal l el, tandis que les autres genres d’assurances se développent de plus en plus, elles restent stationnaires, si même elles ne perdent P du terrain » (1). 1. STATISTIQUE GÉNÉRALE V Pour avoir une idée précise de l’importance relative des à dillérentes assurances contre la gréle, nous indiquerons _ i dabord, d‘après l'Argus, le résumé des opérations de l’an- née 1902. (Voir page suivante). ) Les Sociétés mutuelles et les Compagnies par actions se par- i tagent à peu près par moitié les assurances contre la gréle. n. socuâzre DE ·roui.ousE à ET CAISSE DEPARTEMENTALE DE LA SOMME l En tète des Mutuelles à cotisations fixes se place la É Société de Toulouse, fondée en 1826. Jusqu’en 1856 elle était = limitée aux quatorze départements du Sud-Ouest. Peu à peu, î (l) Rapport de la Commission spéciale du Conseil général de la · Somme, p. 9. l
sociétés MUTUELLES N b V I Cotisations Sinistres Fonds °°“’;"“"‘S . «·«‘î'?«?ë· ·=î$·`ëî’ï 11*1, ::,;::;:.:2 **1:::w La cam .............. 0 267 31 474 700 t. 34$B34 t. 237 509f. 212 071 L La Sociétd de Toulouse ...... 17 400 61 757 007 592 273 667 S35 769 958 La Mutu•lled•Sein0-et-Marne. . 3 355 41 920 514 X10 015 163 850 701 670 L'Ai:ne (Saint-Quentin) ..... 201 5 421 000 -19 008 47 121 141 8l6 · L’Et0il¤(P1ris) .......... 'I 681 55 357 000 037 091 382 214 912 579 La Beoucaronne-Vsxînoiss. . . . 2 607 20 408 000 198 261 108 877 138 236 La Mutu•tte1îaSeîm1-¢l—0i•s. . . 1 159 25 328 339 14 103 I4 103 » Lo Garantis agricole ....... 1 006 19 881 800 156 499 55 375 313 806 L’Eur•(Evreux). . . . , ..... · . » » ·. I.aRuchs du Pos-du-Calais . . . 5 598 26 217 553 129 960 104 092 162 000 La Regwmu du Nord ...... 1 4:10 9 148 810 78 214 45 701 os 451 La Grau (Paris) ..... . .... 5 544 13 ses 505 · 161 593 73 1511 2 517 La Mumuu ganerau ....... 8 762 19 402 150 274 629 129 409 . La Ferme (Paris) ......... 11 340 40 843 155 790 101 430 687 1 118 745 La Syndicat général agricole. . . 3 740 6 858 425 101 615 66 8l5 · Totaux.... 76090 380920788£3862665f.2526807f.46(17851f. COMPAGNIES PAR ACTIONS, Primes S' ' t F d ë’f·‘1‘â’¤ë· $$11 zzîiêzëiiz L·.411«iu« .............. 51 904 213 278 3031*. :1 852 276f. 2 446 0231*. 3 66r029 r. La Conytancs ............ 19 227 72 7ll 450 1 021 831 718 250 61 167 L'Etsrn¢tt•J ............ 7 555 Z3 497 417 497 352 249 755 · Lo Comervalrico ........ . 6 392 15 230 2l0 313 315 178 444 » Totaux .... 85 l38— 324 717 391 t. 5 184 477 11 :1 593 077f. :1 122 1901*. la Société chercha des clients dans les autres régions de la ‘ France. En 1870, 5 508 sociétaires assuraient déjà 15 600 000 francs de récoltes, avec 202 000 francs de cotisations. L'année dernière, 17 400 sociétaires assuraient près de 15 millions de récoltes, en versant 592 273 francs ; les 1 854 assurés grèlés ont reçu 632 907 francs d’indemnités ; les sinistres les plus importants ont eu lieu dans la C0te·d'0r, la Haute-Garonne, l’0ise et l’Indre. Les tarifs, appliqués dans chaque commune, sont établis d'après les données de la statistique décennale. Dans le cas de nécessité la moitié du fonds de réserve, qui s’élève à 769 958 francs à la fin de 1902, peut servir à régler les sinistres (1). (1) Société dc Toulouse. Compte rendu des opérations de VGIIIM;6 1902.
... Q3 - Depuis 1892 la Caisse départementale de la Somme se réassure à la Société de Toulouse. Notre Caisse de secouns contre la grêle a été créée par l’arrêté préfectoral du 18 décembre 1800. Au début, l'institution de la Caisse ayant pour but de protéger principalement la petite propriété contre les désastres de la grêle, aucune cotisation individuelle ne pouvait excéder cinquante francs (1). Uimportance des versements n’est plus limitée depuis 1877. _ Jusgu’en 1891 les récoltes comprennent deux classes: C dans la première sont placées les céréales et les plantes fourragères; dans la seconde nous trouvons le colza, l'œil— lette, la cameliue, la navette, le lin, le chanvre et les arbres E fruitiers. I Les cotisations sont libres; cependant, dans aucun cas, le l secours ne peut s’élever au-dessus de la perte réelle, ni dépasser 200 fois le don pour les récoltes de la première classe et 150 fois le don pour celles de la deuxième. Tout dommage rfatteignant pas au moins le vingtième de Ia valeur de la récolte ne donne droit à aucune indemnité. La distribution des secours se fait entre les souscripteurs sinistrés, proportionnellement au montant de leurs coti- g sations. j Il est utile de rappeler ici que les versements ne peuvent ‘ jamais s’appliquer à la fois qu’aux produits situés dans une méme section cadastrale. Le secours, accordé en première classe, a été de quinze fois la mise en 1875, vingt en 1877, trente en 1878, et cin- ’ quante-deux dezl8’79 à 1883. ( A partir de 1884 la Caisse départementale tient compte des sinistres précédents. Les communes sont divisées en trois (1) Comptes généraux et détaillés des recettes et dépenses de 1875.
— 94 — ¥ catégories, suivant qu‘il n'y avait pas en de grêle depuis dix I ans, ou que l`on avait été grèlé une ou plusieurs fois. ·‘ Ci·dess0us, à titre d’indication, la base de répartition pour 1885 : Iomtro d• (sin ls miss ou 185: Cotègorlc des Communes —· de récoltes. de récoltes. · I. Pas de gréleidepuis dix ans . . 26 19,5 Il. Une fois de la grêle .... 22 16,5 Ill. Plusieurs fois dela grêle. . . 16 12,0 Les secours ont été, relativement aux mises, deux fois plus considérables de 1886 à 1889. En 1891, les pertes s'élé· vant à 13 352 francs ont été remboursées totalement. Depuis 1892 les risques de grêle confés `à la Caisse de secours de la Somme sont réassurés à la Société de Toulouse, celle-ci imposant ses primes, la division des récoltes en cinq l catégories, et la classification des communes en six degrés ' de risques. Malgré tout la Caisse départementale ne rendait pas les services que l’on était en droit d’espérer. Une commission, nommée par le Conseil général, fut chargée de rechercher les modijïcations et améliorations susceptibles d’étre apportées à la. Caisse départementale de secours centre la grêle (1). Cette commission, présidée par M. Klotz, comprenait MM. Bourdon, Brouilly, Cauvin, Deneux, Derly, Gosselin, Potez-Leduc, Vaquette et Dutilloy, secrétaire-rapporteur. · Le Conseil général accorde depuis 1901 une subvention annuelle de 12* 000 francs. Dès cette époque l’assurance r des meules comprend, en sus du tarif habituel, un droit l supplémentaire dont le produit est versé à la Caisse de ( (1) Délibération du il) août 1899. 4
—- 95 — . secours contre la gréle. En 1901 cette taxe spéciale figure au compte des recettes pour une somme de 8 292 francs. Enfin, la même année, l’Etat accorda une subvention de 6 000 francs. Cest un total de 26 292 francs, s’ajoutant au produit net des collectes, qui s’élève seulement à 10 795 francs. ' Aussi â partir de la quête de 190/, il y a une nÉnUc'1'10N i ne 30 Potin 100 sur les tarifs de la Société de Toulouse. Voyons maintenant les résultats obtenus pendant les I ` quatre périodes décennales. Nous donnons en méme temps 1 les valeurs extremes comparées aux moyennes générales. L MOYENNES couuuuus souscmnwns rnusnslnu uîouîu f DÈOBNNALIGS. 8$8\lI‘É8|· c0TIs^T|°Ns• Ilnllîfél I Jëplremcnllll IBSUIBS. 1 1s01·70 ..... seo 4 ses ses 12 ois r. ss 614 r. s sm L l ll§’slîâ‘5: J 1 :1 É âîâât lîâ lâlîâït îëâââê làïsî |l89l—19(l) .... 224 1 3:14 sa 12 210 r. 11 135 t. 10 m r. ` Moyennes génlrales 265 1 3 001 163 13 l~14f. b 36 188 L 10 W7!. Minimum .... 137 918 n 3 733 f. » » Maximum .... set e 019 697 22 421f. als 571 t. av su t. Les nombres précédents montrent la déchéance constante de la Caisse départementale ,· après avoir eu 6 019 souscripteurs en 1862, elle est descendue à 908 en 1900 ! Sur les 836 com- munes de la Somme, 224 seulement se sont assurées à la Caisse, dans la dernière pértbde décennale. Depuis la réassurance les cultivateurs ont_un peu plus de confiance. Grâce à cette combinaison, 37 373 fr. 66 de secours, sur 44 568 fr. 20 de pertes, ont été accordés en _ 1899, les versements montant seulement â 11 535 fr. 60. Avec l’ancienne organisation la Caisse n'avait donné, en 1890, que 27 515 francs pour 47 938 francs de pertes cons- tatées. Donnons, pour terminer, le tarif des versements à elfectuer pour I’année 1903 2 W
I c — 96 — Caisse départementale de secours contre la grêle NATURE DES PRODUITS. COIIUNE DB lt 2 2 É I 2 t à' °° 9 5 %° S' Assurance de cent [Vance de récoltes. ·¤ È ·¤ ·¤ ·¤ -¤ L L À. L È. .È. Prairies naturelles ou artillcielles (Ml) ' I fr. l'hectare) . . . ...... 51••êBî‘,‘,f§`}3‘É°‘l°'f'·l·_l"f“‘f‘f°‘f"'f‘°'°°È0 L 4 0 L 5 0 L 6 0 L s·i L 2 1 L e Pommes de serre et autres tubercules I (fil) fr. Phectare) ........ § 2• Ble (450 fr.), orge ou Jumelle, avoine d’l1iver 0u_rnaIs (4lX) r.? ..... 0, 5·0, 7 I, 0 I, 2 I, 6 2, 0 §3• Seigle, méteil, sarrasin 350 (ng, orgel I etavoinedepnntemps (400fr. . . . 0, 6 0, 9 I, 2 I, 5 2, 0 2, 7 ¥Clianvre, lin on colza (450 fr.) . . . _.’ § 4* (Eillettes et plantes fourragères à Q'|'l.I· I, 7*2, 2 2, 6 3, · 0 3, 4 3, 8 nes (330 fr I .... . ..... l §5# Menues graines: fbven, vesces, hari-' ’ cota, peut millet (250 fr.) ..... ,2, I 2, 7 3, 2 3, 6 4, I 4, 6 Dans la Somme 574 communes sont classées dans le 1** degré, 133 dans le 2*, 83 dans le 3*, 33 dans le 4*, 8 dans le 5* et 5 dans le 6*. Cette classification est d’ailleurs celle de la Société de Toulouse et pourra etre comparée aux Zones à grêle que nous avons signalées dans le département. III. LA RUCBB DU PAS·DE·CALAI8. Pour compléter nos renseignements sur les Sociétés d’assu- E rances mutuelles, nous indiquerons les tarifs de la Ruche du Pas- de—Calais dont la fondation remonte à 1857. Après avoir eu de très mauvaises années, la Ruche semble prendre E un nouvel essor. En 1896, lors de sa réorganisation, elle avait A payer 238 910 fr. de frais généraux ou de sinistres, pour 184 636 fr. de cotisations : on n’a pu solder que 70 °/,, des indemnités ; les 30 °/,, complémentaires ont été payés l’année suivante, avec plus de 115 000 fr. de nouveaux sinistres, laissant à la réserve une somme de 21 500 fr. La Ruche du Pas~de-Calais assurait, en 1902, pour 26 217 553 fr. de récoltes, à 5 598 sociétaires qui ont versé J
- 97 .. 129 960 fr. ; les sinistres réglés dépassent une centaine de mille francs. Les assurances à la Ruche sont contractées pour la durée de la Société, avec la faculté de rompre le contrataprès chaque période de cinq ans d’engagement. — Les récoltes sont divisées en quatre classes. La première comprend les prairies naturelles et artitlcielles, pommes de terre, navets, betteraves fourragères ou sucrières, carottes, blés, avoines, seîgles, orges, mais, pamelles, hiver- naches et lentilles. Dans la deuxième nous trouvons les pois, haricots, fèves, bisailles, féverolles, vesces, sarrasins et betteraves à graines. È La troisième classe comporte les lins, chanvres, colzas, I œillettes, camelincs, navettes, pommes à cidre et fruits à poiré. i La quatrième classe ne renferme que les tabacs, cultivés . dans le Nord et le Pas—de-Calais. | Afin de rendre les charges de l’assurance les plus légères A possibles, chaque prime est divisée en deux parties. La première forme la cotisation ordinaire ou fonds de pré- voyance, qui est de 0 fr. 40 °/. pour les récoltes de 1'° classe (blés, seigles, escourgeons, orges, avoines, etc.); 1 fr. °/,, pour les récoltes de 2° classe (féverolles, bisailles, sarrasins, I betteraves à graines, etc.); 2fr. °/, pour les oléagineux et i 4 fr. °/, pour les tabacs. Cette quotité est payable chaque l année. _ E L’autre partie, formant le complément ou fonds de garantie, l n’est appelée que lorsque le Conseil d’Administrati0n en l reconnait la nécessité pour le paiement des sinistres dans les années particulièrement désastreuses; ce cas ne s’est présenté que quatre fois, d'après M. Crametz, directeur de , la Ruche. Elle ne peut être supérieure à 0 fr. 20 °/. pour l les récoltes de 1** classe; 0 fr. 50 °/,, en 2°; 1 fr. °/,, en 3° et pour les tabacs.
— ... 1 Pour quelques communes, situées notamment dans la Somme et dans l’Aisne, le tarzf de la Ruche a été augmenté. Les cotisations ordinaires de la Ruche sont celles de la Caisse départementale pour les prairies naturelles ou artiti- cielles, les betteraves sucrières et les pommes de terre ; mais elles sont plus faibles pour les céréales (blés, orges, seigles et avoines) ; plus élevées pour le sarrasin, les plantes textiles ou oléagiueuses. _ _ iv. LES GOMPAGNIES PAR ACTIONS. Actuellement nous avons en France quatre Compagnies par actions pratiquant l’assurance-grêle. La plus importante est l‘A beille, fondée en 1856; vient ensuite la Con/tance, remontant à 1879. La Consvrvatrice et l’Eternelle, sont de date plus récente. En 1902 L’ABElLLE AVAIT 51 964 Assumàs sur 85 138, soit les 60 °/,, des cultivateurs qui s’adressent de préférence aux Compagnies par actions. Celles-ci ont donné les résultats suivants, pendant les douze dernières années (1). Années Recettes Dépenses Diderencs 1890 3 448 220 fr. 2 428 993 fr. + 1 059 227 fr. 1891 2 973 131 2 353 648 + 619 483 1892 3 324 449 2 526 998 + 797 451 1893 3 072 194 2 216 679 -1- 855 515 1894 3 166 991 1 687 161 + 1 479 830 1895 2 952 121 4 064 937 — 1 112 816 ’ 1896 3 116 718 2 185 188 + 931 530 1897 3 620 709 4 659 624 — 1 038 915 È · 1898 5 592 866 2 880 061 + 2 712 805 1899 5 386 230 4 832 300 + 553 930 1900 5 141 006 4 446 968 ‘ + 694 038 1901 5 363 047 4 376 376 + 986 671 (I) Extrait du Mouilctn· des .·lsstn·ances. Rapport dc M. E. OLIVREAL', directeur.
I" 1 ` • î 'T Pour la période 1890-|901, les recettes sont supérieures aux dépenses de 8 millions 538749 francs; c’est donc un béné- fce moyen annuel de 71 1 562 huncs. v. r.`.1n¤n.1.s. D’après des renseignements officiels, publiés dans le Moni- teur des Assurances, nous indiquons ci—dessous les docu- ments qui concernent l’A beille, de 1890 à 1896. I MOYENNE SINISTRES mms JPURS m|'m"°” des PRIHES °° namur; , l "°""' "· P°"·· 111.1.111. ,,î,';îf,î,,, CE un î -1. fr. fr. fr. fr. 18£X) 85 3681 272 2668866 10890I:i -|- 9M61—l)' 1891 77 1191· 296 2327706 1167961 622343 f 1ggg· 68 3112 2173970 1299161 633291 1 18931 68 2587 41*1 2226088 111117:1 É 666809l . . 1891 11 2201 22o 2111831 .166912 1318781 1896_ 8l 5048 161 22}1872l231j0196 - 5ZB68()1 · 'IMI 71 1 2136 362 2203%*91 913099 -1- 828339 1 ··· ·*··——·····*—·· — ·· —·· *7ïî Les contrats frappés ont varié de 2 150 à 4 796, c’est·à-dire de 5,5 à 13,5 °/. des contrats en cours. Pour un total de 16 666 618 fin de primes FÀBEILLE n’a eu à payer que 8 millions 558 918 fin de sinistres, soit les 51 °/_,, le BÉNÉFICE s'ELev.1N·r vous ssrr Aus 1 4 umaons sr | asm, malgré l’année 1895, qui fut désastreuse pour la Com- pagnie. Rappelons ici que l'Abeille a un capital social de 8 millions, ' formé par 16000 actions d’une valeur nominale de 500 francs. 1 En nsA1.1·r1:, 100 rames SEULEMENT our Ere vsnses. Le divi- dende net d'imp6t a été de 5 "/, en 1888, 7 1/2 en 1889,15 _ en1890, 18 en 1900, 20 en 1891, 25 en 1901 et 35 RN 1894, 1898 sr 1899. On voit qu’il y a encore de beaux jours pour les pauvres actionnaires de l’Abeille! Examinons maintenant les tarifs de l’Abellle. Nous savons que ceux·ci varient chaque année et dépendent des sinistres l
— I00 — ° constatés dans les ditlérentes régions. D’après les cbilres communiqués à ll. Cauvin, sur 5l9 communes dela Somme, réparties dans 27 cantons, 78 terroirs étaient soumis à î des primes diverses, plus élevées que celles du tarif mini- mum. Tandis quela Caisse départementale a établi six degrés 3 ou zones plus ou moins dangereuses, I'Abcillc en a huit, neuf ou dix. Q Nous aurions voulu avoir les sommes demandées dans chaque village, pour les contrats signés en 1903. Malheureu- sement la direction de cette Compagnie a fait la sourde oreille, craignant sans doute la comparaison dc ses primes 2 avec celles dc la Caisse DÉPAItTBIBST»\I.E· Nos Lecteurs n'y· 1 perdront rien, car nous utiliserons, dans l'intérét de tous, les renseignements recueillis depuis longtemps à leur inten- tion. Donnons d’abord les cùiq classes adoptées par l’Abeille. I Dans la première classe nous trouvons les blés, le mais, ' les prairies naturelles ou artiticielles de sainfoins, trèlles et · luzernes, les pommes de terre et les betteraves fourragères. Les couvertures de batiments appartiennent à ce groupe. ' La deuxième classe comprend les seigles, méteils, avoines, orges, et hivernaches cultivés exclusivement pour fourrage. La troisième classe contient le sarrazin, le colza, la navette, la cameline, l'œillette, la moutarde, le lin, le chanvre, les légumineuses cultivées pour la graine, comme les fèves, lentilles, pois, haricots, vesces ou gesses. Ajoutons encore les vitres et les cloches des jardins. ` La quatrième classe comporte les vignes et le houblon, et la cinquième classe les tabacs seulement. ` L'assurance est contractée pour une durée de cinq ans, à moins de conventions contraires, sauf pour les tabacs dont les polices ne sont faites que pour une année. Lorsque ·les contrats sont faits pour un temps moins grand, les primes des quatre premières classes sont augmentées de 10 °/,,. ~Si
— 101 — les pailles sont exclues de Vassurance la prime applicable au grain des céréales est majorée de 20 °/.. . Pour un capital assuré de 100 fr. L'ABElLLE demande, sui- ' vant les communes, 0 /}·. 60- a I fr. 40 en première classe; V 70 cent. â l fr. 80 en deuxième classe; 2 fr. à 3 hu 40 en troisième classe; 6, 7 ou 9 /r., en quatrième classe. Nous mentionnons plutot celle-ci par curiosité, à cause des vignes du clos de l’l£pinette à Gagny, et des houblons cultivés encore autour de Lucheux, près de Doullens. (A suivre) H. Ducnwssov. y Ouvrages reçus. I ( Bulletin de la Societé des Sciences natw·elles de l‘0uest de la France. 2* série, T. l, 3° et 4° trimestres. — Cu. BAM-:r. Minéralogie des produits industriels. — Il Lecomru. Contri- bution à la minéralogie de la Loire-Inférieure. — Louis l Bunsw. Ptapportà M. le Directeur de la Carte géologique de la France. — Feuille d’Angers. — Abbé J. Dounuoun Con- tributions au Catalogue des Hyménoptères fouisseurs, Chry- sidides et Vespides de la Loire—lnl`érieure. Description d'un . Harpale nouveau. — Table des matières de la première T série (tomes I à X. 1891-l90l). l Annales de la Société d`Agriculture, Sciences, Arts et Belles Lettres du département d’Indre·et-Loire. 1900 et 190I. l La feuille des Jeunes naturalistes. Avril 1902. — Pnrircwnc. } Note géologique. Faunulc du Vésulien de la cote d'Andelarre (Haute-Saone). — E. Hnunv. La Pyrale grise (Tortrzlz pinico— lana) et les Mélèzes des Alpes. — L. Durour. A propos de la nouvelle édition du Catalogue Srauniuenn. Notes spéciales et locales. Revue générale de Botanique. 1902. Mars. —- H. Focnnu. Une monstruosité du Citrus Aurantium. — Nom. Bsnsann. Etudes
- mg - . sur la tubérisation (suite). ·—- H. Ricôinz. Action de la lumière sur les plantes préalablement étiolées. — E. Gmrrox. Revue ' des travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de l893 à 1900. — Avril: Lizcmanc nu Santos. Sur le tnbercule du Tamus communis. — Azvomfz Ricnren. Etude sur la photo- synthèse et sur l’absorption par la feuille verte des rayons de différentes longueurs d’onde. —— Nom. Bnnxanu. Etudes sur la tubérisation (suite). — L. Giznmu ne Luanuànz. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le i" janvier i895 jusqu’au l" janvier 1900. — E. Gntrrox. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de l893 à l900 (suite). Bulletin de la Société pliilomalique de Paris. i900-i90l. —— F. L. Bouvmn. A propos d'un travail de M. Sanger sur les Péripates. - N. Saxoen. Peripatus Caperms Sn. etPcr·ipatus l Lcuckartii n. sp. —- L. Lem. La délégation pour l‘adoption 4 d'une langue auxiliaire internationale; appel aux Sociétés ' savantes. — J. MAMLLE. Testarum novarum diagnoses. — H. Nnuvtnm. L‘intestin valvulaire dela Chimère monstrueuse (C/iimœra monslrosa Linné). — A. L£:c.m.Lo:v. Note sur l‘ha- bitat et les mœurs de quelques Collemboles. — E. Roumtuo. Sur deux types de diptères-fucicoles: Origma luctuosa Mei- gen, Cœlopa pilipes Holiday. — J. Peiuzoam. Les poissons à gibbosité frontale. — L. Bànoisr. Lois de transparence de la matière pour les rayons X. Bulletin de la Société Z oologùyue de France. 'I`. XXVI. — An·rAur.·r ne \'t~:vi·:v. A propos des règles de nomenclature proposées par M. le professeur V. Delage. —- E. Bnurmr. Mission du Vicomte Du Bourg de Bozar en Afrique centrale. l, note sur les Hirudinées du lac Arramaya (Abyssinie). — A. Cnnrrzs. Instructions sur le mode de récolte et. d‘envoi des sédiments d'eau douce, saumàtre ou salée, destinée aux recherches microscopiques. — E. Cui~:vm·:ux. Amphipodes des eaux souterraines de France et d’Algérie. - A. Dom-*us.
• — 103 — Etude préliminaire des Gnathiidae recueillies dans les cam- pagnes de l’Hirondelle et de la Princesse Alice. — A. Dunois. Le baron Edmond de Selys-Longchamps. — L. DYE et M. Ni·:v|w—Leu.Anne. Anomalies des palpes maxillaires chez quel- ques Moustiques du genre Culex. — E. Ewzvossu. Sur une espèce nouvelle d’Idr0bisium, genre des Pseudo-Scorpions d’Eur0pe. Sur deux espèces de Pseudo-Scorpions d'Asie. — J. Goran?. H. de Lacazc Duthiers. Notice nécrologique. —- Cinquième congrès international de Zoologie, tenu à Berlin en 1901. — Bxnon o’HAuoNviLx.e. La niditication de l’Aslur nisus Q dans le département de Meurthe-et·Moselle. — E. Hecirr. La Cigogne blanche dans les Vosges françaises. — I A. L. Hennmm. A propos de la nomenclature proposée par MM. Delage et Artault de Vevey. — Cu. Vxx Kenrrzx. Nidili- cation de l'Hirondelle de fenêtre (Hirundo urbica L.) et I arrivée prématurée d’un Rossignol (Philomela luscinia L.) dans le Nord de la France. — R. Kœnnen. Note préliminaire | sur les Echinides, Ophiures et Crinoides recueillis en 1898 g et 1899 par la Princesse Alice dans les régions arctiques. — T H. Mximn. Présentation d’un embryon de Vipera aspis, A monstre anophthalme. — Le Baron E. de Selys-Longchamps. -— M. Neveu-Lumine. Notes de tératologie. Quelques mots · sur la biologie des larves de Culex. Sur deux cas d’albinisme I partiel observés chez les Négres aux Iles du Cap Vert ; consi- · | dérations sur l’albinisme partiel chez l`homme et chez les I animaux. — J. Patnsonm. Présentation d’un fœtus de chat, I monstre synote. — L. Pm·11·. Les Oiseaux de la baie de V Somme et leur émigration tardive en 1901. — M. Pic. Notes A diverses sur le genre Zonabris Harold. - X. Rxsrxit. Les races maternelles chez les animaux. — Cérémonie de secon- des noces chez les Garuliens (Pica caudala et Garulus glan- du/osus). — F. Sacouas. Bibliographie et bibliothèques. — E. TROUESSART. Les pratiques d’l1ygiène chez les animaux. Les rapports de la zoologie et de la médecine. Sur deux
- 104 — espèces, formant un genre nouveau, de Sarcoptides détriti- _ coles parasites des fourrures. Description d’espèces nou- velles d’Halacaridae (2° et 3* notes); Halacarùlae des côtes de France. — P. VIGNON. Sur l’histologie du Ver à soie. V Catalogue dc la Bibliotheque de l’Acadt‘mie des Sciences et Lettres de Montpellier, 1*° partie par Emile Bonnet, docteur en droit, bibliothécaire de l’Académîe. C Omis. T. Xi, n° 4. -— Xavxsn Rasraxn. Le chant matinal du Merle noir. - Fnànsmc Amant. Les Buses du Chili. — Cnanuzs VaN KEMPEN. Invasion de Casses-Noix dans le Nord de la France. — Paur. Fnaxse. Observations ornithologiques. — VoN BEN¤nm·1· GRONDAL. Zur avi fauna Islands. — Cu. VaN Kmarnsu. Sur une invasion de Becs-Croisés dans le Nord. — Rouen Bxznoussm. Le Rossignol des murailles. — Nécro- logie: A. Mn.Ns·Eowaans, l'abbé Aimann Davm, le baron M. Eouono en Sams-LONocnam•s. Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy et de la réunion biologique de Nancy. Novembre-Décembre 1901 et J anvier-Février 1902. Societé des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure. Annales de 190I. — J. Foucauo. Un hybride nouveau. L’Agroxtis Castellana dans l`0ucst de la France. 1- A. DOLLOT. Note sur le sous-sol parisien. · , Société d'Ilistoire naturelle d’Autun. 1901. Procès—verbaux des séances. Mémoires de la Société Académique d‘A griculture, des Sciences, Arts ct llelles-Lettres du département de l’Aube. 3** série. T. XXXVlll. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’ Ouest de la France. 2* série. ’l‘. ll. t" trimestre 1902. — FERNAND Camus. Une hépatique nouvelle pour la France, l’Adelanthus deci- piens Ho ok.- Cn. VaN KEIPEN. Note sur un Faucon-Gerfaut _ blanc. ··- COSSMANN. Mollusques éocéniqucs dc la Loire·lnfé· rieure.
— 105 — Bulletin de l’(/niversité de Lille et de l’Académie de Lille. Février, Mars, Avril 1902. Mémoires de la Société Zoologique de liïance. 1901. — · E. Annné. Nouvelle contribution à la connaissance des Mutillides de l’Australie. - E. Cmavaaux. Mission scientifique de M. Alluaud aux Iles Séebelles (1892). Crustacés amphi- podes. — P. Gounmar. Documents sur les Térébellacées et les Ampharétiens du golfe de Marseille. - J. Gumrr. Con- tribution à l'étude des Gastéropodes Opistobranches et en particulier des Céphalopodes. - R. Maurin. Les Odonates du Continent Australien. -—— G. Ni-zunumu. Revision de la famille des lxodidés (4° mémoire). — R. Rontmxr. Sur le caractère et Pintelligence de quelques Reptiles du départe- ment de l’lndre. -E. Torserrr. Eponges nouvelles desAçores. Société d’histoire naturelle de Toulouse. T. XXXIV. 1901. — Mouaeui:. Oiseaux du Midi de la France. Localisation d’es- pèces. — Couèaa. Des Desmidiées de France. — Jaune et R. Maunoun. Note sur les Amphibiens de la région Toulou- I saine. — Caaaviza-Cacum. Aperçu historique sur l'exploita- tion des mines métalliques et des substances minérales dans le Midi de la Gaule. — 1902, Janvier-Avril: Couùae. Des Desmidiées de France. ’ Bulletin dela Société des Sciences historiques et naturelles de l' Yonne. 1901. q Bulletin de la Société botanique de Iôunce. 1902, n° 1-2. — Davmu. L’Helmintia spinosa DC. — Fa. SALTEL. Xanthosia concolor Th. Fr. — P. Vuu.r.i·:um. Sporange etSporocyste. - E. Guinea. Le Cerisier de Virginie et le Cerisier tardif. — F.GAennr.«m. Zingibéracées nouvelles de_l'herbier du Méusum. — L. Laoatz. L’Ellébore massaliote de Théophraste. — J. Human. Note sur les arbres à Caoutchouc de la région de l’Amazone. — P. Fucus. Note sur l’épiphytisme du Poly/po- 'dium vulgare. — A. D’ÀLVERNY. Le Pin à crochets spontané _ dans les Cévennes. — P. Guizam. Sur le Boisseria bromoides
.. [06 - Hochst. — G. Gnus. Note sur une monstruosité d’0rigine parasitaire du Salim hippophaefolia Thuill. · Annales de la Société académique de Nantes. 190I . Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François. 'I`. XXI. Académie des Sciences,Belles-LettresetArts deBesançon. 190I . Annales de la Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. 1899-1900. A ctes de la Société Linnéenne de Bordeaux. 6° série. T. VI. J. Pensz. Contribution à l’élude des Xylocopes. — Maumce Launaarie. Contribution à la faune des Hémiptères, Hété- roptères, Cicadines et Psyllides du Sud-Ouest de la France. — L. BEILLE· Recherches sur le développement tloral des Discitlores. — Extraits des comptes rendus des séances. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Mémoires, 6° série. T I. —- J. Pmlnn. Recherches sur l’évo- lution et la valeur anatomique et taxinomique du péricycle des Angiospermes. - Procès-verbaux des séances de 1900 et 1901. — Observations pluviométriques et thermométri-` ques de juin 1900 à mai 190l. Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. 3° série. T. VI. Annales de la Société Linnéenne de Lyon. 1900. —A. Locaao et Evoeise Cazior. Les coquilles marines des côtes de France. — E. Covvneun. Sur la prétendue digestion des Népenthés. — R. Dunois. Sur le sommeil hivernal chez les Invertébrés ` — C. Vauov et A. Cours. Sur deux nouveaux Sporozoaires endosporés, parasites de l‘A cerina cernua Cuv. — C Dere- msr. et G. Suu. Monographie de la faune fluvio terrestre du Miocène supérieur du Cueron (Vaucluse). — R. Dunois. Sur le pigment rouge de l‘Asterias rubeus. — 190I : Le capitaine Xamneu. Mœurs et métamorphoses des Insectes. — C1,. Roux. Etudes géologiques sur les monts lyonnais. — L. R. P. B1-:1.oN. Revision du genre Cortilena Motschulsky de la tribu des Corticariens.
— 107 — OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amiens. — A llitude 51"‘562. Octobre 1902. . I 2 -3 ·a == J — 4 ¤ n.•i1¤oui·:·rns. TBIPÉIIATUBB É 5 É Eg É É É É ,,E,m,Q,.Eâ_ l T . . 1-· •· E :: ·;, ¤¤ — uumma maxlm inima maxima ag 2 §·¤ Q .·:·. 2 F 1 75*1,5 755 7,6 10,8 95 9,0 N. IO O Pluic tout le jour. 1 ·3 î .1 760 4,5 11,6 85 0,0 N. E. 0 5,30 È $1151.1 761 5,0 7,5 82 0,0 N. E. I0 0 1750 761 4,4 8,2 88 0,0 N. E. I0 0 . 5 îàh 759 7,0 I0,4 82 0,0 N. E. 10 I 1`T55,5 756 3,6 14, S2 0,2 W. 0 3,3 Pluie le soir. 1755 757 3,0 15,4 99 0,0 E. 5 4 ‘ 5 756,5 757 5,0 10,4 87 0,3 E. 10 4 Pluie I11 nuit. 9 î5i.5 756,5 10,0 17, 79 0,0 S E. 10 1 IO 752 759,5 12,0 20,0 87 0,0 S.W. ° 0 7,3 ; 'II Z5': 754 ll,8 16,5 94 0,2 S. l0 0 |*1ui«; |·.· soir. 12 î5·1 767 5,0 14,0 88 0,0 N. 10 0 1 13764 767 8,6 16,8 88 0,0 S.W. 10 4 11750 764 8,8 15,4 85 5,7 S.W. 10 1 .·\mrses. 15 5*2 760,5 I0,0 15,4 8l 2,0 S. 10 2 Plulole nuit. 11; 51,5 753 6,0 14,5 85 5,8 W. 2 4 Averses. ` 17 753 757 6,0 I3, 82 3,0 W. 5 5 Avurses. 11:752 757 6,5 14,0 95 3,0 W. 5 2 1'Iuir:. I0 757 761 7,8 I3, 90 0,3 S. 10 0 P1ui·.·, . :11175.3.5 759,5 8,5 15,2 93 0,0 W. 10 0 ï i·ll`155.E¤ 764,5 6,5 14,4 88 0,0 W. 0 7 22 761,5 764 7,0 12,5 81 2,0 W. 5 2,3 1 513 765 77|,5 3,2 14,4 92 0,0 N. 10 1,3 ' *3-l 770,5 772 2,8 14, 99 0,0 E. 10 5 25 163 770,5 6,0 15, 99 0,0 N. 0 3 *21.761 768 6,0 15,2 95 0,0 W. 10 0 . 511 1IiU 767 8,5 12,5 92 0,0 W. 10 0 ir IGI 762,5 -0,5 14,2 95 0,0 W. 10 2,3 ‘l'.«|76l` 762,5 2,0 II,4 96 0,0 W. 0 4 ÉU îül 762,5 5,0 10,6 98 1,0 S. |0 0 Pluie le soir. I 1|762,5 764 4,8 12,' 94 0,5 N.W. 0 5 Pluie Ia. nuit. I Total de le pluie en millimètres: 33,0 Abréviations etobservatiom: B. Bourmsque.-Br. Brouillard. —Bcl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. -— Uélat du clel, ln direction du vent, l’6ls\ hygromélrlque soul observés 5 0 h. dn malin. - L‘éIat du ciel est mesuré É: gàn lîn dixièmes de nébnlosllé. —· Les heures de soleil sont mesurées avec I‘héli0grsphe
.. 468 - OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d'A miens. - Altitude 51"562. Novembre 1902. · ¤ ü hs É .: Ã W E É mnouàms. |'I’BIlPÈHATU|\E E È ê É È É É É REMARQUES- ¤ minima maxima minima max "· gg Éê É = É 1 162 763,5 8,5 11,5 98 0,2 W. 10 0 Pluie. 2 62,5 764 1,0 11,` 98 0,0 S. 10 0 3 62 764 1,6 12, 94 0,0 W. 8 0 ' 4 57 763 2,0 11, 93 0,5 E. 0 6 Pluie. 5 54 757 6.5 15, 92 0,0 S. 0 4 _ 6 50 755 10,0 17.2 95 0,7 8. E. 10 3 Pluie. 49,5 756,5 8,5 14, 98 6,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour. 53 756,5 6,5 12, 95 0,4 S. E. 10 0 Pluie. 53 756,5 5,6 l2,‘ 94 0,9 S. E. 0 4,30 Pluie. . 1 756,5 759,5 4,4 11, 94 0,0 W. 5 3 11 54 759 9,0 l2, 91 0,0 E. 10 2 12 55 763 4,8 I3, 92 0,5 S. 10 0 Pluie le soir. I3 63 763,5 5,0 8, 99 0,0 W. 10 0 14 65,5 767 4,4 9, 97 0,0 S. 10 1,3 I 15 65 767,5 2,4 7,4 88 0,0 N. 10 0 ' 16 64 765 -2,5 7, 89 0,0 E. 10 0 17 64,5 765.5 -5,0 3, 92 0,0 E. 0 1, 1 61 765,5 -6.0 0. 98 0,0 E. 0 4, I 59 761 -3,0 -0, 98 0,0 E. 10 0 J6] 766 -8,5 -0, 98 0,9 S. W. 10 0 Neige. l 63,5 766 -9,4 -0, 98 0,0 S. W 10 0 762 763,5 -5,5 0, 98 0,0 S. E. 0 3 _ 60 762 0,2 3, 98 0,2 S. 10 0 Dégel. Pluie le soir. ` 4 750 760,5 2,0 9,4 99 2,7 S. 10 0 Pluie tout le jour. ` 44 750 7,5 12,4 95 0,2 S. W. 10 0 Pluie la nuit. 744 749 6,4 11,0 93 0,0 S. 10 0 7749 752 0,0 10, 97 0,0 S. W.4 10 0 47 752 3,0 10, 94 1,2 S. 10 0 Averses. 746 749 5,5 9,2 97 6,6 S. 10 0 Pluie soir et nuit. ’ 46 750,5 6,8 10,0 99 7,4 S. 10 0 Pluie tout le jour. Total de la. pluie en millimètres : 28,4 Abréviations et observations: B. Bourrasque. - Br. Brouillard. - Bel. Belair. - GI. bl. Geléû blanche - Gr. Gréle. - Ng. Neige. -· Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'élat du elel,Ia dlrec· tlon du vent, l’étal hygromèlrlque aunl observés A 9 li. du matin. - L'é1at du ciel est mesure de gi; 1:; au dlxlèmes de uébulosllé. - Les heures de aolell sont mesurées avec l’l1eliographe de p .
;· . B U |.|. ETI N on LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA FRANCE ' N° 351.- Janvier-Février 1903. - 32• année. - T. XVI. Annassnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. ‘ Les demandes d`abonnement et les cotisations (en timbres·poste), à M. le D' Srmaux, rue Saint·Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. r SOMMAIRE : Extrait des Procés-Verbaux : Séances générales des 9 Janvier et 13 Février 1903, pp. 109 et 110. — Contributions à la Faune locale, par M. E. Coma, p. 112. — Les Assurances contre la grêle (suite), par M. H. Ducxnussor, p. 111. — Ouvrages reçus, I p. 119. — Observations météorologiques, pp. 123-124. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smmca oeusaana nu 9 uxviaa 1903. ’ Présidence de M. DUCHAUSSOY. y Conansroummcs : 1° Lettre du Ministère de l’Instruction ' publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des États-Unis. 2° Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux·Arts envoie le n° 22 du Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux-Arts des départements. 3° L’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Modène accuse réception de nos publications. A° Lettre du Ministère de Vlnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant que le 41° Congrès des Sociétés 32° Année. 7
_ —- 110 — - savantes s’ouvrira à Bordeaux dans le grand amphithéatre de l‘Athénée municipal, le mardi 14 avril prochain, à 2 heu- res précises et que ses travaux se poursuivront durant les journées des mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 avril. 5° La Société géologique de France réclame plusieurs numéros qui lui manquent de notre Bulletin. MM. Spineux et Gonse présentent comme membre non résident M.Caussin, docteur en médecine à Proyart (Somme). M. Spineux, trésorier, donne lecture des dépenses et `recettes faites par la Société dans le cours de l'année 1903. La Société lui adresse des félicitations pour sa bonne gestion. _ La Société Linnéenne adresse ses remerciements à M. P. Dubois pour don d’un volume des Mémoires de la Société Impériale d’Émulation d’AbbeviIle, 2° partie, années 186t·62. Plusieurs membres de la Société proposent de faire au printemps une excursion botanique à la foret de Crécy et une excursion géologique à Marcheville. M. le Président donne lecture d’un conflit nouveau dans un immeuble à propos du Merulius destruens, par le D' Labesse (extrait du Bulletin de la Société d'Etudes scien- _ tiüque d’Angers). ll donne ensuite communication de la note de M. N. de Mercey, sur des gites de phosphate de chaux de la Craie à Bélemnites, formés avant le soulèvement du Bray. . Le Secrétaire-,-1 djoinl : F. Cnoovaivr. séance otufznans ou 13 rtvnisn 1903. Présidence de M. DUCHAUSSOY. ‘ ( Comuasrouoancn : 1° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux—Arts annonçant I'envoi d‘ouvrages venantades Etats·Unis et de Belgique. ·
— ttt — ` 2° L’Académie royale des Sciences et des Lettres de Dane- i marck accuse réception du Tome X de nos Mémoires. 3° La Société d'Emulation de Cambrai envoie le programme des questions mises au concours pourlt)03. Les envois devront parvenir franco, au Secrétaire général de la Société, rue Vaucelette, avant le l" septembre. ' 4° La Société botanique des Deux·Sèvres pour l’étude de . la Flore du Poitou et Limites envoie son intermédiaire men- suel. 5° M. le Docteur Caussin à Proyart (Somme), présenté dans la dernière séance, est admis en qualité de membre non résidant. 6° Le Jardin royal botanique d'Edimbourg accuse récep- ` tion du Tome X de nos Mémoires. _ M. V. Brandicourt dépose sur le bureau, au nom de M. l’abbé Dequevauviller, une fascie de tige souterraine de Convolvulus arvensis, rencontrée à Guyencourt le il février. Dans une des précédentes séances, notre collègue M. Dela- garde avait signalé la présence d'une Orobanche sur un pied de Pelargonium. ll est heureux aujourd’hui de déposer ce_ , spécimen sur le bureau. . · ll présente en méme temps une vingtaine de cocons de l’Attacus de l'Ai|ante qu’il a recueillis dans les premiers jours de l903 à Paris, Place Linné. Ces cocons venaient d'étre détachés des Ailantes plantés sur la place. Notre collègue expose que les Attacus se sont acclimatés à Paris depuis l86'l et qu’à maintes reprises il en a recueilli i des cocons depuis cette époque, ce qui établit la parfaite acclimatation de l’insecte et sa résistance aux hivers parfois — très rigoureux qu’it a eu à traverser. M. Duchaussoy à propos d'une note de M. H. Fockeu, parue dans la Revue générale de Botanique du 15 décembre 1902, sur les Digitales monstrueuses, rappelle que des obser- vations de ce genre ont déjà été faites à Amiens et qu’elles
: . - U2 — ont été publiées dans le Bulletin de la Société Linnéenne. M. le Président présente au nom de M. Delambre, Conser- ‘ vateur du Musée de Picardie, des notes très intéressantes accompagnées de dessins, sur des instruments néolithiques ' recueillis à la briqueterie de M. Bultel à Amiens, entre le chemin de Gagny et la Vallée de Somme. Ces notes seront publiées prochainement dans notre bulletin. Le Secrétaire-Adjoint : F. Cnoomurr. CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE COLÉOPTÈRES (1). Cicindela germanica L. var. noire. — Août. Montdidier, sous les gerbes de blé. Licinus silphoides Rossi. — Juin. Bois de Bettencourt, sous la mousse au pied d’un arbre. L. depressus Payk. —Jujn. Airaines, en nombre sous les _ tas d'herbes. Fcronia punctulata F. — Septembre. En nombre, dans les marais sous le Forestel, près Montdidier.— Etelfay (Lecomte). Anchomenus angusticollis F. —- Courtemanche, en nombre (Lecomte). ' Quedius cruentus Ol. — Juin. Montdidier, sous les mousses. Q. obliteratus Er. — Juillet. Bouillancourt. Nitidula bipustulata L. —Juin. Montdidier, dans un bûcher. Q Illycelophagus 4 guttatus Mull. — Juillet. Airaines. Morychus nitens Panz. — Juin. Le Mesnil-Saint—Georges. (1) Les espèces précédées d’un astérisque n’ont pas encore été signalées dans le département de la Somme.
— H3 — Homaloplia ruricola Fr. var. atrata Fourc. — Juin. Mon- chel, pris en nombre. Anlhaxia 4 punctata L. -Juin. Bois de pins pres le Forestel. Agrilus tenais Batz. - Montdidier. Eclos en juillet dans du vieux bois. ' Cardiophorus nigcrrimus Er. — Mai Bois Marotin à Fes- camps. ` * Diaperis boleti L. — Juin. Pris cinq exemplaires dans un champignon, Polyporw sulphureus, sur un vieux poirier près du bois de Laboissiere. Mycetochares barbata Latr. —- Juin. Montdidier, Dans un vieux tronc d’arbre. Omop/dus brevicollis Muls. — Mai. Forestel, près de Mont- didier, sur les pommiers. Xylophilus populneus F. —Mai. Bois de pins près le Forestel. Phytonomus fasciculatus Herbst. — Juillet. Bois de Betten- court, dans les mousses. ‘ Lixus punctiventri: Bohm. — Le MesniI—Saint—Georgcs, près Montdidier, ' Mccinus longfusculus Bohm. - Mai. Montchel près de Montdidier, sur les aubépines. ' Magdalinus rufus Germ. - Montdidier, Lignyodes enucleatar Panz. — Mai. Bois de Laboissière. Hylastes ater Payk. — Montdidier. Dryocœtes villosus F. — Février. Montdidier, sous une écorce d’arbre abattu. Xqleborus Saxeseni Retz. - Onvillors, Eclos de vieux bois de pommier. Callidium femoratum L. - Juin. Bois de Fontaines. Exocentrus punctipennis Muls. — Juillet. Airaines, pris au vol. E. adxpersus Muls. — Juin. Etelfay (Lecomte). Rhamnusium salicis F. — Juillet. Montdidier, en nombre, dans un vieux tronc d’orme.
-— U4 — Donacîa reticulata Gyl. —Juin. Marais sous le Forestel. Cryptocephalus marginatus F. — Courtemanche (Lecomte). E. Coma. Les Assurances contre la grêle. (Suite). . VI. COIPARAISON DES TARIFS. Le tableau suivant donne une comparaison d’ensemble des prix du tarif minimum de ces Compagnies, en rapportant ces prix par hectare et par classe à la valeur des récoltes adoptée parla Caisse départementale de la Somme. La comparaison porte sur la Ruche du Pas-de-Calais, la Société de Toulouse et l’AbeilIe. I NATURE DES RÉCOLTES je 3 3 ,, ni s I ag E B Q} g '¤ 5 J) et ··· Q E ou- §·¤·¤ B i _ 51, Q c :1 I: ·_ rmx A Lnncrsnn l w vx g ¤_ < · 1 I Prairies naturelles ou artiticielles(400fr. ' àl’hectare) ......... 1f.60 2f.20 1f.60 2f.4-0 Betteravcs fourragères (600 fr.) . . . 2 40 3 30 2 40 3 60 ( Pommes de terre (500 fr.) ..... 2 00 2 75 2 00 3 00 Bits (450 fr.) .......... 2 25 2 70 1 80 2 70 IMaîs(40()fr.) ......... 200 240 1 60 240 l Orge et Pamelle (400 fr.) ..... 2 00 2 40 1 60 2 H) Seigle et miiteil SIL'!) fr.) ...... 2 10 2 62 I 40 2 8) Sarrasin (350 fr ......... 2 10 2 62 3 50 I 7 (Il ,0rge et avoine de printemps (400 fr.) . 2 40 3 00 1 60 I 2 Sl (Chanvre, lin, colza (450 fr.) .... 7 65 9 90 9 00 (9 (I) . · Gîillettes et plantes fourragères à grai- I ne-s(350fr.) ......... 5 95 7 70¤7 00l7 (X) ' Menues graines, fèves, vesces, haricots I , l(250t`r.) ........... 525(662250(500 A l' exception des menues graines, toutes les récoltes sont assurées à l’Abeille à des prix plus élevés qu'à la Caisse dépar· tementale. Les cotisations ordinaires de la Ruche sont celles de la
l I I I —— H5 — I Caisse départementale pour les prairies naturelles ou artifî-» I cielles, les betteraves sucrières et les pommes de terre; mais I elles sont plus faibles pour les céréales (blés, orges, seigles et I avoines) ; plus élevées pour le sarrazin, les plantes textiles ou E oléagineuses. I Il y a là des indications précises pour remanier les tarifs de I la Caisse départementale, si celle·ci ne veut pas être sérieu- I l sement concurrencée parla Ruche du Pas—de-Calais. _ ‘ É Ge qui précède montre que les Mutuelles n`ont pas autant de frais généraux que les Compagnies par actions: dans I celles·ci les 5t °/,, des primes perçues reviennent seulement aux sinistrés. I Le développement des Mutuelles aura pour conséquence I la diminution des primes. Plus les adhérents seront nombreux, I plus celles—ci seront réduites. I La Société de Toulouse est une Mutuelle à cotisations Ilxes, I dont le fonds de réserve s'élève à 770 000 francs. , I Dans la Somme les cultivateurs ont un avantage sérieux en s’assurant à la Caisse départementale plutôt qu’à la Société de Toulouse. ll n’y a cependant pas de règles sans exception. Supposons un orage épouvantable s‘abattantcette année sur un_e commune du premier degré : l'assuré de la Société de Toulouse, en l903, paiera sur ce premier degré pendant cinq I ans,' alors que l’assuré de la Caisse paiera beaucoup plus ' dans les quatre dernières années. Le cas s`est présenté à Roisel à la suite des orages de 1899. , Beaucoup de Mutuelles sont à primes variables. « Dans ce système l’assuré a Pavantage de ne rien débourser au- W delà des besoins de l'association. Mais cet avantage est compensé par d‘assez grands inconvénients, dont les prin- cipaux sont la variation annuelle des primes au moyen desquelles on achète sa sécurité, la crainte d’avoir peut- etre à supporter dans certaines années des sacrifices con- sidérables, et Vimpossibilité de réparer immédiatement
— 116 — les désastres, puisque les cotisations destinées à le faire ne peuvent etre fixées qu'à la lin de l'année » (1). L’examen des communes placées dans les zones dange- , reuses conduit aussi à quelques critiques. Il y a trop de ` _ différence entre les primes demandées dans les communes du ` premier degré et·celles qu’on exzye dans les villages éprouvés É plus souvent. _ lx. v A rnor ns zomas: trois ou quatre seraient suffisantes. ‘, Pourquoi, par exemple, la Caisse départementale ne réunirait· ‘ elle pas en un seul groupe les quarante-six communes qu'elle ï range dans le quatrième, le cinquième et le sixième degré. ' Pour ces communes les pria: sont trop élevés. La grêle est très capricieuse; cependant, Lons nss vous ossoss, LB SILLON sinisrns est nsc·m.iGm:: toutes les communes qui sont sur — la trajectoire éprouvent des dégâts plus ou moins impor- tants. Les points les plus menacés sont à Pintersection des chemins d' orages. ` Les Compagnies d’assurances, l’.·1beille comme la Ruche, ou la Société de Toulouse, ont pour chaque commune un compte spécial, dont les bénéfices ou les pertes font varier le tarif. Après une grande gréle des communes sautent trop brusquement dans une catégorie où les primes sont plus élevées. Pour nous la commune est une unité trop petite .· les zones doivent être tracées plus largement et se baser sur la plus grande période possible. Ma carte des zones à grêle du département de la Somme repose sur 1 355 cas survenus dans 509 communes: dans cette période, la Caisse départementale a eu 1 052 cas de grêle dans 424 communes, et l‘Abeille, 791 cas dans 315 communes. Les minutes des deux cartes, établies par les mêmes procédés, sont presque identiques pour la période l860—91. (1) A. Monvmuzz. L’Assurance·Gréle. Op. cit., p. 5.
- H7 — Les sinistres des dix dernières années apporteraient peu de moditications à cette carte, tout en l’améliorant. Le canton de Rosières est placé dans l’unc des troù zones dangereuses (I). Or, en t898, l‘A beille n’avait que six com- munes sur vingt—et·une payant un tarif majoré. A la suite de l’orage du 20juin 1899, quinze communes paient maintenant des primes variant de 0 fr. 90 à l fr. 40 pour l00 francs de récoltes appartenant à la première classe des récoltes. En Allemagne, les sociétés mutuelles contre la grêle sont plus nombreuses et plus importantes que les sociétés d’assu- rances montées par actions. Parmi elles, citons la Compa- — gnie d' assurances de l' Allemagne du Nord, la Magdebourg, la Compagnie d’assw·ances de Greifîswald, etc. La première ne paie pas d’indemnité au·dessous de 6 °/., de dommages, et si le souscripteur déclare ne point réclamer de dommages au- dessons de 12 °/,, sa prime est diminuée de 20 °/,,. De plus, lorsque pendant les quatre dernières années d'une période d’assurance le souscripteur n’a réclamé aucun dommage, il bénétlcie d'une réduction de 5 ‘/,, àpartir de la sixième prime; puis, pour chaque année ultérieure, ce rabais augmente et la prime peut étre abaissée de 50 °/.. « Les agriculteurs, dont les propriétés ne sont exposées aux orages qu’à de très rares intervalles, peuvent donc ainsi bénéficier de cette heureuse situation sans cependant se désintéresser de toute assurance » (2). Pour rendre commode et peu onéreuse une assurance aux petits cultivateurs, on a organisé, en Allemagne, des assu- rances communales qui épargnent des frais individuels de police (3). (1) H. Ducmmssov. Les orages et les zones à grêle dans le département de la Somme. Op. cit. (2) Du·rn.1,ov, op. cit. p. 2-3. (3) Cauvin. Rapport. Op. cit., p. 61-67. _
— 118 — En Bavière, on cherche à soumettre toutes les compagnies · régionales a la direction de l'Etat. ll y ala nn excellent ( exemple que nous suivrons un jour. b Si, dans les régions où les cas de grele sont rares ou inconnus, l'assurance rencontre peu de partisans, au grand l regret des compagnies, celles-ci ont assez d'expérience pour éviter les pays dangereux : « Le champ d'action, quoique ( vaste en apparence, dit le directeur de la Conjïance, se trouve l limité en réalité par la sélection qu’il y a lieu de faire, de certaines contrées où la prudence commande de ne pas abor- de? • .C’est-à-dire, Messieurs les cultivateurs, que les compa- gnies anonymes veulent bien assurer vos récoltes, à la condition que celles·ci aient peu de chances d’etre grélées. Dans le même rapport, nous voyons que ces compagnies « ont fourni une belle carrière, malgré la concurrence 3Ch&l* née des mutuelles et des mélinettes » (2). En France, la perte moyenne à l' hectare est de 1 fr. 6 2 par an; dans les bonnes années, elle est de I fr. I2. Pour être remboursé de 400 francs de perte, on ne paie pas moins de 1 fr. 60 de prime pour les récoltes de céréales. La pratique des assurances est insuffisante, non seulement à cause de l' indifférence coupable des cultivateurs, mais aussi grâce aux primes élevées exigées par les compagnies. . Personnellement nous désirons x.’.«ssunsncs aanaaans osniauoine, dont la prime, payée par le propriétaire du sol, serait proportionnelle à la valeur locative du terrain. « Par ce système, on pourrait rembourser intégralement tous les dégâts : les intermédiaires seraient supprimés, à l'exception des percepteurs recevant les différentes primes, et les agents de l’État qui établissent aujourd'hui l’importance des dom- (1-2) Moniteur des assurances du 15 octobre 1902. Rapport de la Con- fiance (n·* 409, p. 610-14). (
l — 119 —- mages. ll n’y aurait plus ni secours, ni dégrèvement, puisque tous les sinistrés auraient leurs pertes totalement rembour- sées. Cette mutualité agricole pourrait d’ailleurs s’appliqucr à tous les sinistres agricoles. » En attendant, je terminerai en clamant à nos amis des campagnes: As:w·ez·vous/ Assurez vos récoltes contre la grêle, comme vous assurez déjà votre ferme contre l’incendie. ` ~ H. Ducnwssov. _ Ouvrages reçus. La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1902. Mai : G. Coursen:. Les Mollusques de la Tarentaise. —- V. DEMANGE. Excursion à Lang-Son (Tonkin) et frontière de Chine. — Notes spéciales et locales. — Juin: G. Counonn. Les Mollusques de la l Tarentaise (lin). — Pnzans Manrv. Sur deux Asclépiadées V fossiles. — Abbé Fniouusr. Bombus et Psit/zyrus de France et de Belgique. — Notes spéciales et locales. — Juillet-Août : Abbé Fniormm. Bombus et Psithyrus de France et de Belgique (fin). — En. Cnwoon. Faunule malacologique de Saint- Raphaël (Var). — Notes spéciales et locales. — Septembre : Abbé CAFRIONNET. Bombus et Psithyrus de France et de ` Belgique. Légende hors texte de la planche parue au dernier I numéro. —- En. Cmuuou. Faunule malacologiqne de Saint- Raphael (Var) (fln). - Ronsnr Vn.t..vr1·s nes Pnuemss. Faune des Vertébrés du département dn Puy—de-Dome. -— Notes spéciales et locales. — Octobre Gavov. Contributions à la Faune entomologique du département des Alpes-Maritimes. . — Ronnntr Vn.x..«·r·1·2 nes Piwonss. Faune des Vertébrés du département du Puy-de-Dome. — R. Hicmzt et L. Paané. Les arbres étrangers du domaine d’Harcourt (Eure). — Notes spéciales et locales — Novembre : A, LAVILLE. Sur le dernier sol paléolithique aux environs de Paris. — ll. Hicxu. Le Pin à Sucre. - Notes spéciales et locales. —t Décembre : l . l
- gm - Gusuvs-F. Dommus. Classification des Couches crélacées tertiaires et quaternaires du Hainaut belge. — H. Duvan. Contribution à l’Histoire de la botanique en Provence. Frère Gaenim., capucin, botaniste provençal. — Notes spéciales et locales. · Revue générale de botanique. 1902. Juillet: A Dacunnmu. Observations sur la distribution des poils à la surface de la tige chez quelques espèces herbacées. - L. Géxeau ne L.u|.«m.u-Ens. Recherches sur le bois des Conifères des tour- bières. — L Mxrnucuor et M. Monmmo. Variations de struc— ture d’une Algue verte sous l’intluence du milieu nutritif. — E. Gmrrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. — Août: Jean Fmsnnn. Ifassiniilation chlorophyllienne aux pressions inférieures à la pression atmosphérique. L L. GENBAU ns Lauanmàna. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1°' janvier 1895 jusqu’au 1" janvier 1900. — E. Gmrrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. — Septembre: Jun Fnxanu. L'assimilation chlorophyllienne aux pressions inférieures à la pression atmosphériques (fin). -· E. Gnirrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. — Octobre : L. Mxrnucnor et M. Momano? Modilications pro- duites par le gel dans la structure des cellules végétales. — W. Russian,. Essai sur la localisation de la Daphnine chez le Daphne Laureola. — R. Zmnusn. Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1897- 1900. — L. Gamm: os Lauanrieaa. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1** janvier 1895jusqu'au 1°' janvier 1900. — E. Gnuwou. Revue des Travaux de Phy- siologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. —- Novembre : J. Kovcnomv. Intluence des blessures sur la for- mation des matieres protéiques non digestibles dans les plantes. — L. Mzrrnucnor et M. Monnuno. Modifications pro-
- 121 —· duites par le gel dans la structure des cellules végétales. — M"•• H. Kanarérovr et M. Sasaciumorr. La décomposition des matieres protéiques dans les plantes. — R. ZEILLEB. Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1897-1900. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de Ia France. 2• série, T. ll, 2* trimestre 1902. -— Abbé J. Dom- mous. Catalogue des Hémiptères (Hétéroptères, Homoptères, Psyllides) de la Loire~lnférieure. — Extraits et Analyses. Bulletin de la Société botanique de France 1902, N" 5-6. Ganscsw. Note sur un Carezc litigieux de la llore de l'0uest de la France. - G. Rouv. Le Galium commune Rouy dans la Flore française. —— F. Cairns. Le Harpanthus Flotowianus Nees . ab Es. en France. - E. Henry. Note sur quelques nouveaux Champignons parasites des Chênes. — G. Camus. Nouvelles observations sur les Saules. — De Rsv·PAiLnans. L’E'uphor- bia sulcata en France. — E. Psnnor. Sur une particularité de structure observée chez certaines feuilles d’A1~istoloch£a Sipho. — Abbé Hamumn. Note nécrologique sur Venus Pavor. — Mouxttsmaine. Question sur la Gentiana ciliata. — Picousmmn. Lichens nouveaux pour la ilore de Bretagne. - G. Gnus. Trois Orchidées nouvelles pour le département de l'0ise. — 1901, N• 7. G. Disiusa. Une Hépatique nouvelle pour la chaine des Vosges. — L. Gaiman ns LAKARLIÉRB. Sur la flore bryologique des grottes du midi de la France. — H. Hua. Le genre Neurotheca d’apres les récents documents africains.- E. Ganscsw. Liste de quelques espèces nouvelles pour la ilorule de Belle·lle-en-mer (Morbihan) et de quelques raretés retrouvées dans l'lIe. - H. ns Boissisu. Le Siayrin· cliium mucronatum Mich. dans l’Ain. — Frère Hemsaun. La flore d'Auvergne en 1901. —— Matmvaun et F. Hsiusaun. Un Carez nouveau pour la ilore française. — 1902, N°' 3 et 4. Bsarnmn et Coiumtts. Les caractéristiques de la feuille Ioliaire marathienne et de la trace foliaire ophioglosséenne
.. 439 .. à exemples et moditlcations de ees traces.- Gmusvaiu. Zingibéraires nouvelles pour l’herbier du MUSéUm.—MOUILI.E- Panini:. Sur une nouvelle localité du Viola cornuta. — F. CAMUS. Lettre à M. Malinvaud sur l'Hymenophyllum tuni- bridgence. — Dtsnuzn. Le Frullania fragilefolia aux environs de Paris; étude sur sa distribution géographique en France. — Banrnann et Coamitm. Les caractéristiques de la trace foliaire onocléenne et les principales modifications de cette · trace. — 1898, N° 10.· Revue bibliographique. — 1902. N° 7. Le frere Sansa. Découverte du Potamogeton sub/lavus dans le département de l’Aude. -— Manmvwu. Communications sur des faits de géographie botanique observés dans le départe- · ment du Lot. —— G. un Lnnnuàas. Quelques observations sur le Molybdate d'ammonium employé comme réactif des membranes cellulaires. —- Tounwr. Description de deux Rosiers appartenant à la tlore d‘lndre-et·Loire gli. cainonen- sis Tourlet et R. pseudofarinosa Tourlet. -· Disuien. Junger- mannia exsecta Sch. et J. eassectœformis Breidl. — DU Cown- nnm. Flore licbénologique des environs d`0rléans, 2* liste. — Revue bibliographique. Journal des Savants. 1902. Mars à Août. ` Université de Toulouse. Annuaire 1901 et 1902. — Rapport annuel (13 décembre 1901). — Thèses diverses. Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires · de la section des Sciences. 2° série. T. Ill, n° 2. Académie royale de Belgique. Bulletin de la Classe des Sciences. 1901 et 1902, n°• 1-8, — Annuaire 1902. Société Agricole, Scientijïque et Littéraire des Pyrénées Orientale:. 43* volume. Académie de Stanislas. Table alphabétique des publications de 1750 à 1900. — Mémoires 1901-1902. — Juillet, août, septembre 1902.
- 123 — OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34'”. Décembre 1902. , ai ui " · un É L É BA['|0IÈ1"RB· NTBIIPÈRATURB É È â É E É É É RBIABQURS. ¤ mn maxi minime maxi °' g ES Q = 2 I 50 753 7,5 9,2 96 6,5 W. 10 0 Pluie soir et nuit. ' 2 47 754,5 3,0 10,4 99 5,3 W. 10 0 Averses, vent fort. 3 54,5 764 -5,4 6 97 0,0 8.W. 10 0 4 64 769 -5,0 -0, 98 0,0 E. 0 4 5 63 766 -10,4 -0, 98 0,0 E. 10 3, _ 6 65 766 -10,6 -4. 99 0,0 E. 0 4 62 765,5 -8,0 -1,2 98 0,0 8. E. 8 2 59,5 761 -8,0 -2, 98 0,0 S. E. 10 3,3 54 759,5 -6,5 -1, 98 0,0 E. 0 3,3 1 159 762 -5,2 0,5 98 0,0 E. 5 2 11 61,5 762 -7,4 1, 98 0,0 E. 0 4 I2 61 762 -4,0 2, 97 0,0 E. 0 3 I3 62 766 2,6 8, 96 0.3 E. 10 0 Dégel. I4 66 768 1,8 6, 99 1,7 S. E. 10 0 Pluie le soir. II5 61 766,5 2,0 9, 99 0,6 S. 10 0 Pluie lo matin. 16 61 766,5 3,5 12,2 99 7,0 S. W. 10 0 Pluie tout le jour. 17 61 763 11,0 13, 95 2,6 W. 10 0 Pluie tout le jour. 1 59 763 7,0 11. 76 0,0 W. 10 1,3 1 64 767 5,2 9, 91 0,3 N. W. 5 2,3 Pluie. 64 767 7,5 10, 95 0,0 W. 10 0 I 65 768 6,2 10, 95 0.3 W. 10 0 Pluie. 68 772 -1 0 7, 94 0,0 N. 10 0 71 772 -4:4 5, 95 0,0 E. 0 4,3 68,5 770 -3,5 3, 98 0,0 8. 0 2,3 ' 63 769 3,0 10, 96 0,2 W. 10 0 Pluie. 63 765 8,2 11,' 96 0,2 W. 10 0 Petite Pluie le soir. 7 63 765 7,0 10, 72 0,0 W. 10 0 51 763 6.5 10, 89 0,2 W. 10 1,3 Pluie. i 41 751 1.2 9, 99 2,0 W. 10 0 Pluie le jour. · 40,5 742 0,6 5,* 89 0,2 W. 10 1, Averses. :31 42 749 0,6 4, 92 1,8 B. W. 5 1 Averses. Total de le pluie en millimètres : 28,2 Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. — 61. bl. Gelée blencbe - Gr. Grele. - Ng. Neige. —• Or. Orege. -‘l‘on. Tonnerre. - L‘étnt du elel,l•d1rec- tion dn vent, l’é1s1 bygmmetrlqne sont observés 4 9 b. du mstln. - L’étst du ciel est mesure de gain 10,sn dlnlenes de nebutœlté. - Les benres de soleil sont mesurées une Pbetlogrspbe de pbell.
.. [Q4 .. OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amien,1. — Altitude 34*. Janvier 1903. . I H ,; · É mmduàmx. rzurtnnwnn ÉÉ nuumqvxs. ¤ minime mnxlm mn maxime = I °' 2 Eg É ¤ É . I 49,5 754 I,5 6,4 92 3,4 W. 5 0 Pluie la nuit. 2 49,5 754 6,5 11,5 99 7,8 S.W· 10 0 Pluie tout le jour. ` 50 757,5 4,5 12,5 94 0,0 W. 10 2,3 4 54 759 6,6 13, 90 14,2 W. 10 0 Pluie. 54 757 6,0 13, 92 0,0 W. 10 2 ‘75l 756 7,0 1I, 98 0.0 S. 8 3,3 7 50 754 5,0 11,2 84 0,6 S. 10 2 Pluiela. nuit. 54 755 4,0 11, 98 0,0 S. 10 1,3 50 751 6,2 11,5 83 0,2 S E. 8 0,30 Pluie la nuit. 1 48 750 5,0 12, 92 6,6 8. ' I0 0 Pluie le soir. I1 48 755,5 -1,0 6,2 99 2,0 S. 10 0 Pluie. 1 î55,5 763,5 -5,5 2, 98 0,0 N. 4 2 I3 64,5 767 -7,4 -1, 98 0,0 N. 0 3, ` I4 67 769 -8,0 -3, 98 0,0 E. 0 4,3 1 64 768 -8,0 -2,2 98 0,0 E. 0 4,3 IC 163 764 -8,0 -0, 98 0,0 E. 0 4 17 63,5 764.5 -1,0 1, 98 0,5 E. 5 2 Pluie. I 64 765 -1,0 3,' 99 1,8 E. · 10 0 Dégel. 1 65 766 0,6 5, 99 2,2 S. 10 0 Pluie. 65,5 767 -3,5 6, 96 0,0 S. E. 10 0 l 60 767 -5,0 3,’ 98 0,0 E. 10 2 59 765 1,2 4, 98 1,0 E. 10 0 Pluie la nuit. 64 765 1,0 8, 92 0,2 W. 10 0 Pluie la nuit. 4 65 765,5 2,0 6, 99 0,2 S.W. 10 0 Pluie ln nuit. 5 66 768 5,8 9, 94 0,0 S. 10 0 ' 64 768 4,6 9, 96 0,0 8.W. 10 0 7 62 767 4,0 10, 90 0,0 S. 0 5,3 5 67 , 769,5 4,6 10, 94 0,0 8.W. 10 3 9 67 769,5 4,0 I0,0 94 0.0 S.W. 8 2 0 67 768 0,0 9,4 90 0.0 S.W. 10 0 1 155 767 0,5 6, 92 0,2 8. 10 2 Total de In pluie en millimètres: 40,9 Abréviation: et observation: B. Bourruque. -Br. Brouillnrd. — Ecl. Belair. - GI. bl. Gelée blanche. — Gr· Grèle. - Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uéht du clel, In dltecllon du vent, l’é1s.l hygromélrlque sont obeehee 4 9 h. du mnün. —L’4lel du ciel eet mesuré se 0 5 1:; En dixièmes de nebnloslle. - Les heures de solell sont mesurées avec l'he1Iogrephe e Camp .
B U I. I. ETI N · · · on LA _DU NORD DE LA FRANCE N° 352. - Mars-Avril1903. - 32¤ année. - T. XVI. Anassssa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, A M. le Président de la Société, A Amiens. ` Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste), A M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séances générales des 13 Mars et 10 Avril 1903bH>. 125 et 126. - L‘Année météoro- logique A Amiens (Déc. 1 -Nov. 1902), par M. H. Duauussor, p. 127. — Ouvrages reçus, p. 135. - Observations météorolo- giques, pp. 139-140. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX séance essaim.: nu 13 nas 1903. Présidence de M. DUCHAUSSOY. A Goaassromzmucsz 1* Lettres du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages ve- _ nant de Belgique, d’Italie et des Etats·Unis. 2° La Société royale des sciences d’Upsala demande l’é· change de ses publications avec celles de la Société. Cet échange est accepté. La Société décide l’impression d’un nouveau volume de Mémoires, tome XI. M. Van Kempen, A Saint·Omer, publie dans le Bulletin de la Société zoologique de France, année 1902, tome XXVII, une liste des Oiseaux dont la capture est rare ou fortuite dans les départements du-Nord et du Pas—de-Calais. ` 32• Amtss. 8
— ·‘. ; QQÉ L; · Extrait de cette liste les oiseaux dont les noms suivent et wguiiontgété capturés dans le département de la Somme: ' '\ -¥ Milan royal, Milou.: regalis Briss. Femelle adulte, en- virons d‘Abbeville, novembre 1883. ' — Auteur ordinaire, Astur palumbarius Bechst. Femelle de deuxans, Saint—'Valery, 1852. — Corbeau freux, Corvus frugilegus Linn. Male adulte, variété albine, pris au nid dans le bois de Montagu, commune de Molliens—Vidame, et conservé vivant jusqu’à l‘état adulte. .. - —Héron pourpre, Ardea purpurea Linn. Male adulte, Abbeville, 1855. ‘ — Bihoreau d’Europe, Nycticoraœ europaeus Steph. Jeune, . La FlT9l¤Y· 28 mi M01- ' _ — Labbe cataracte, Stercorarius cataractes Vieill. Male jeune, Cayeux, octobre 1855. h — Stercoraire parasite, S¢ercora1·z`us parasiticus Gray. Femelle adulte, Le Crotoy, 19 octobre 1881. '; Sterne Tschegrava, Stema caspia Pall. Male adulte, plumage `de noces, Cayeux, 28 mars 1856. — Sterne hansel, Stema anglica Montagu. Femelle adulte, Cayeux, 23 mai 1855. - Plongeon cat—marin, Colymbus septentrionalù Linn. Male adulte, Le Crotoy, 18 octobre 1881. Femelle adulte, Le Crotoy, 18 octobret1881. M. Ledîeu propose d’organîser dans le courant de l’année une exposition de champignons à Amiens. Cette proposition est accueillie favorablement par la So- ciété. - Le Secrétaire-Adjoint : · F. Gnoouairr. , · seance eeuûnaxn nn 10 Avmx. 1903. l . Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connnsrounaucez 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction
- 527 - ·publique et des Beaux··Ar·ts annonçant l'envoi d'ouvrages ve- nant de Belgique, de Russie, de Suisse et des Etats—Unis. 2° ll est donné lecture d’une lettre de M. Gonse relative à la transformation du mode de publicité de notre Bulletin. M. le Président appelle l’attenti0n de la Société sur une note très intéressante de M. F. Plateau, parue dans les Mé- moires de l'Académie royale de Belgique « les Pavots déco- lorés et les insectes visiteurs ». Expériences sur le Papaver orientale L; M. le Président donne communication de deux notes de M. Delambre. La i" sur un tibia de jeune Mammouth trouvé dans l’une des carrières de Saint—Acheul. Cette note très intéressante, accompagnée de deux dessins, sera insérée prochainement dans le Bulletin. . La 2• est relative à un astragale d’hippopotame trouvé dans une cave de la rue Vatable, à 2‘“,65 de profondeur, sous un lit de gravier de 0",25 d'épaisseur. Sur la proposition de M. Pierre Dubois, la Société décide de faire une excursion à Wanel dans le courant de Mai, pour la visite des ateliers de craie phosphatée. Le Secrétaire-A djoint : F. Cnoomnr. L’Année météorologique à Amiens (Décembre 1901 - Novembre 1902) La Commission météorologique du département de la Somme a été rétablie par un arrété préfectoral de 1902. Les bonnes volontés ne manquent point. Malheureusement, le Conseil général n’a voté qu’un crédit de 300 francs abso- lument insuffisant. Plusieurs stations pluviométriques ont cessé de fonctionner par suite de la rupture de l’éprouvette mesurant la hauteur d’eau tombée. Les thermomètres, mal installés, ne donnent que des indications assez médiocres et
·— 128 — hon comparables. Les correspondants pour les orages sont tropvpeu nombreux. Les observations des phénomènes pério- diques de la végétation sont rarement faites. Il faut d’abord · rétablir les postes abandonnés; puis organiser des observa- tions à Montdidier et Albert, pour reprendre les belles séries de MM. Chandon et Comte. Un abri, construit par des élèves ` du Paraclet, attend toujours des instruments. Si le Conseil général continue à se désintércsser des Observations météoro- logiques, le service actuellement désorganisé finira par dispa- raitre complètement. Ci-dessous les résultats obtenus à la Station agronomique dirigée par M. Roger. u I. — Pression atmosphérique. D’après le baromètre enregistreur Richard, la pression a varié de 733'“‘ le 25 décembre 1901 a 776****** le 16 janvier sui- vant. En 21 jours l’écart total a été de ·t3'“'. · PRESSION ATMOSPHERIQUE , l MOIS. '3"““ uxnui umnui \ 1 a 0 u. m. ' ‘ } · mm. mil. IIIIIL Décembre 1901. 753,2 769,0 le 1•' 733,0le 25 Janvier 1902 . . 763,1 776,0 le 15 742,5 le 25 Février ..... 756,7 768,5 le 1•* 745,0le 7 Mars ...... 757,5 765,5 le 17 714,5le 22 Avril ...... 758,0 765,5 le 7 752,0le 15 Mai ....... 758,7 769,0 le 25 747,0le 18 Juin ...... 758,5 766,0 le 23 748,0le 12 Juillet ..... 762,8 766,0 le 2 752,5le 26 Août ...... 759,1 765,0 le 22 751,0le 30 Septembre . . . 762,1 768,5le 26 751,0le 12 Octobre ..... 759,3 772,0 le 24 751,5le 16 f Novembre . . . 757,8 767,5 le 16 744,0le 26 p » Il III ^““°° *90% · ‘ 758°'°·° le15Ja:v. 1002. le 25 Eze. 4001. 4
— 129 — ‘ II. — Température, 5 Les tableaux ci-joints donnent le résumé des observations; thermométriques, faites à Saint-Valery, Amiens et Doullenslâ Nous comparons les moyennes saisonnières à celles d'Arras t' Amd: 1902 Sr-Vnnnnr Aimms Dounnms Annie t Èiver ..... 4*,36 3*,50 3*,45 2**,45 Printemps . . 9*,87 9*,53 9*,39 8*,61 EM ...... 17*,57 16*,71 17*,24 15*,72 Automne. . . 11*,03` 10*,05 10*,19 9*,30 Aigutn .... 10*,71 9*,95 10*,07 9*,02 · Le thermomètre est descendu à ·— 9*,8 à Saint-Valery, — 11*,0 à Amiens et- 13*,0 à Doullens dans la nuit du 16 au 17 février. Le minimum d’Arras est — 14* le 12 février. MOYENNES (mm) mrmrmuzs xmms. ' miüïnn sïâles Main"' Mmm" Décem. 1901 6*,70 1*,15 3*,93 12*,8 le 30. — 6*,0 le 6. Janvier 1902 7*,94 2*,51 5*,22 11*,8le 2. ~ 2*,0le 20. Février . . . 4*,87 -2*,14 1*,36 13*,0 le 28. -11*,0 le 17. Mers .... 12*,70 2*,88 7*,79 18*,0 le 19. — 1*,2 le 11. Avril .... 15*,40 5*,22 10*,31 22*,0 le 15. — 0*,8 le 8. Msi .... 15*,19 5*,82 10*,50 26*,5 le 28. + 0*,5 le 14. Juin ..... 20*,49 10*,63 15*,56 29*,2le 28. + 2*,4le 11. Juillet .... 23*,09 11*,94 17*,52 31*,0le 14. + 6*,4 le 2. Août .... 21*,63 12*,48 17*,06 27*,6 le 16. + 6*,0 le 11. Septembre . 19*,17 9*,99 14*,58 27*,0 le 3. + 3*,0le 18. · Octobre. . . 13*,90 6*,3I 10*,10 20*,0 le 10. — 0*,5 le 29. Novembre . 8*,81 2*,13 5*,47 17*,2le 6. — 9*,4 le 21. , 31* -11* ^**** *9**2- "*°·‘° 5°·"* °°·°” le 14 ruine. le17 ramer
_ |3Q ... MOYENNES (Num,) rmmimnns xmms mâeàl mfâsnn Maxim:. Minima,. l Déc. 1901. . 8*,00 0*,50 4*,25 13*,0 le 8. — 6*,0 le 6. Janvier 1902 8**,90 2**,45 5*,67 12**,0 le I2. - 2**,0 le 19. Février . . . 4*,57 -3*,68 0*,44 14*,0 le 28. ·—13°,0 le 17. Mm .... 13*,30 1*,48 7*,40 17*,0 le 14. — 2*,0 le 7. Avril. .... 15**,81 4*,35 10*,08 23*,0 le 19. + 1*,0 le 1. Mai ..... 16*,95 4*,43 10*,69 27*,0 le 31. — 1*,0 le 7. Juin ..... 23*,13 9**,83 16*,48 33**,0 le 29. + 2°,5’le 11. Juillet .... 25*,30 10*,96 18*,13 35**,0 le 14. + 5*,016 3. Août. . . . . 22*,96 11**,25 17**,10 31**,0 le 15. -1- 5*,0 le 13. Septembre. . 19*,66 9*,80 14*,73 28,*0 le 2. -|- 3*,0 le 19. Octobre. . . 14*,40 5*,80 10*,10 21*,0 le 10. — 1**,0 le 29. Novembre. . 9*,80} 1*,70 5*,75 16*,0 le 6. - 8*,0 le 22. 35* — 13* ^*“*°° ‘°°2· *5*23 '*'·°* ‘°°·‘” 19 ai Juillet. le17Février. MOYENNES (w“_w_m!) TBIPÉRATURE EXTRÉHBS MOIS i .2.1:.. ...‘î.‘;'... .*221;. **¤*·-•· _ ***·**··*· · Déc. 1901. . 7*,7 1**,7 4**,7 14**,5 le 8. -6*,0 le 6. Janvier 1902 8*,6 3*,7 6*,2 12*,6 le 12. -3*,2 le 19. Février . . . 6*,0 -1*,7 2**,2 11**,1Ie 28. -9**,8le 17. Mets .... 12*,8 3*,1 7*,9 18*,0 le 6. -0*,9 le 7. Avril . . . 16*,4 4*,9 10*,6 28*,0le 20. ·l·0°,9le 8. Mei ..... 16°,4 5*,8 11*,1 26**,0 le 30. +0*,8 le 14. Juin. . . . 22*,1 10*,6 16*,4 33**,5le 29. +4*,0 le 11. Juillet .... 25*,0 12**,5 18*,7 35**,9le 14. +6**,5 le 3. Août .... 23*,5 11*,8 17**,6 33*,6 le 16. +6*,7 le 13. Septembre . 22*,1 10*,2 16*,1 27*,810 21. ·1· 2*,7 le 19. Octobre. . . 15*,5 6*,3 10*,9 22*,8le 10. +0*,2 le 29. ü Novembre. . 9*,7 2*,5 6**,1 17**,9le 6. -7**,3 le 21. 9s** 9 -9* 8 ^‘“‘*° *9***- ****8 ***5 *°°·"* le 14 Jîlsuei. le 17 Fémier. . La température la plus élevée est celle du 14 Juillet: 31* à Amiens, 35* à Doullens et 35*,9 à Saînt·Valery. Le . -..-....¤d
— 131 — maximum thermique s’est produit le meme jour à Arras, sans dépasser 29°,7. · On a eu 58 jour: de gelée à la Station agronomique d’Amiens, dont11 en hiver, 8 au printemps et 9 à l’ai1tomne. î Les moyennes diurnes sont égales ou inférieures à zéro 21 fois, dont 6 en décembre, 12 en février et 6 en novembrei Les 19, 20 et 21 novembre, les maxima sont au-dessous Ide · zéro, avec un froid de —9°,»1 le 21, constituant pour l'hive1· 1902-1903, un début exceptionnel, comme précocité et ` rigueur de la saison. _ h III. — Pluie, État hygrométtique et Divers. Les 3 tableaux suivants [concernent la nébulosité et l’ét:it hygrométrique à 9 heures du matin, les heures de soleil à Arras et Amiens où les nombres paraissent faibles, `la direc- tion du vent et les hauteurs de pluie dans 9 stations; les observation: ne sont complètes que dans 5 postes: Forêt- l’Abbaye, Amiens, Nesle, Péronne et Sainte-Emilie. ‘ Les pluies les plus fortes ont eu lieu aux dates suivantes: , 30****,2 le 29 mai. ï 21******,8 le 3 juin. 21****,6 le 16 aout. i A . ; Les hauteurs totales par saison, donnent avec les moyennes 1 des 7 dernières années les différences ci-dessous: ` Pmrn 1895-1901 1902 Dwrtnnucne · _ mm. I mm. mm. . ` ` Hiver ..... 157,3 173,9 +16,6 ü Printemps . . 141,1 131,0 ··— 7,4 Eté .... — . . l58,5 199,0 +40,5 Automne. . . 172,0 117,5 -51,5 mlll. mm. mm. Amd: .... 629,2 624,4 -— 4,8 _'
— 432 — ÃÉTÀTI mm W $°|·F“·· mm rwm A mm. É MOIS. “ °'° "`^" ¤ye¤·¤¤¤· "*^—*" à i i L 9 h. m Hauteur 'hu?" 9 h. m. Amieno Arru ‘ yum dzepàngê :41 · h. h. mm. i D6c._4904. . 75,4 23,0 23,6 93,4 59,7 48 Janvyer 4902 86,4 24,5 25,9 93,2 39,9 44 Févmer . . . 70,6 50,0 63,6 96,4 56,8 40 Mars .... 59,3 434,5 424,7 89,2 37,6 43 0 Avril .... 59,0 436,5 447,4 79,8 24,3 43 0 Mm ..... 64,5 433,0 460,3 74,4 84 ,0 25 Juin ..... 63,3 472,0 496,4 75,6 74,9 45 « Jmllet. .... 53,5 244 ,0 242,8 69,3 36,4 42 Août .... 64,8 444,5 470,9 77,5 84,8 48 Septembre . 56,6 455,0 447,4 80,5 48,9 40 Octobre. . . 68,4 75,0 66,0 89,5 ' 34,5 43 Novembre. . 77,6 36,0 50,4 95,3 28,4 44 h. h. mm. Année 4902. 66,6 4295,0 |4445,8 84,5 607,2 475 NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ MOIS_ DES DIRECTIONS r N N W W S W S SE E N E Déc. 4904. . 4 0 42 8 6 2 2 0 Jenvier4902. 3 4 46 6 3 0 4 4 Février . . . 5 0 3 4 6 4 8 4 Mars .... 0 4 45 2 4 2 7 0 Avril .... 5 3 6 4 3 0 5 4 Mai ..... 5 4 47 4 3 4 0 3 Juin ..... 4 2 42 3 3 0 8 ·4 Juillet. .... 3 2 48 2 0 2 4 0 Août .... 0 3 48 2 3 0 4 4 Septembre . 4 2 8 2 2 0 8 4 Octobre. . . 4 4 44 3 4 4 3 4 Novembre. . 4 0 4 5 40 4 6 0 Année 4902. 32 46 440 39 47 43 56 22
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- 43; - IV. — Journal météorologique. Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végdtation et Divers. DECEMBRE 1901. — Mois humide à température variable. Pluie le 2, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 31. Neige le 14, 15, 16, 17, 19. Brouillard le 1, 5, 8, 12, 19. Gelée le 5, 6, 7,16, 17,18, 19, 20, 21,22, 23, 24, 28. · Le 1", temps humide et brumeux. Les Amiénois se rendent quand méme au monument de Dury. Triste journée, triste anniversaire! _ , Le 5, brouillard très fort. Un peu de givre argente les · feuilles de houx et les tlls des toiles d'araignée.· Grésil avec pluie le 10 à 4 h. 1/2 du matin. ll y a eu quel- · ques éclairs et un coup de tonnerre. Le 12, on a entendu le tonnerre à Rue et a Doullens de 4 h. à 5 h. du matin. La foudre est tombée sur les clochers de Domart-en-Ponthieu et de l’église Saint-Jacques d‘Abbeville. Le 13, dépression barométriqne nous amenant le lende- main les premiers flocons de neige. Petit halo autour de la Lune, le 17 à 5 heures du soir. Le 18, mauvaise journée avec pluie, neige et grésil. Le 20, la neige tombe vers midi à gros flocons. Le 25, nouvelle dépression: le baromètre descend a 733'“'*. Les céréales sont belles. Le temps favorise aussi la crois- sance des mauvaises herbes. Les prairies artificielles sont convenables. · JANVIER 1902. — Température douce, la moyenne dépassant la normale de plus de 2 degrés. Pluie le 1, 2, 3, 5, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30. Neige le 24, 25, 28, [ 29, 30. Sécheresse du 6 au 20. Pour le 26, pluie de 18****,2. Gelée le 9, 15, 19, 20, 21, 26, 27, 30, 31. Brouillard le 13, 17, 18, 19, 27. Tempéte de vent et de pluie le 2. a · I
. —- 135 — ‘ Le 5, temps très doux; j’entends crier les Merles dans les jardins. du voisinage. · Le 14; les noisetiers ont des chatons. ` Le 16, M. Bizet, de Bray-lès-Mareuil, signale des violettes en fleur dans les endroits abrités. Le soir, les chauves- souris Pipistrelles sortent depuis quelques jours. ll n’y a presque pas de sauvagines dans la Basse—Somme, au dire des chasseurs. Les récoltes s’annoncent bien . Les rhumatisants ont beaucoup soutïert de l‘humidité. (A suivre) H. Dvcmwssor. Ouvrages reçus (1); Bulletin de la Société botanique des Deux·Sevres. 1902. Recueil des Travaux de la Société libre d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Eure. 1901. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. 11° série. T. 29. Comité des Travaux historiques et scientifques. Liste des membres titulaires, honoraires et correspondants du minis- tère de l’Instructi0n publique 1902. Congrès des Sociétés savantes. Discours prononcés à la Séance générale du 5 avril 1902 par M. VIDAL ne LA Bnacms, vice-président de la section de Géographie historique et des- criptive du Comité des Travaux historiques et scientifiques et M. Bonousr ns LA Grma, membre de l’Institut, président de la section de Géographie historique et descriptive du Comité des Travaux historiques et scientitlques. Société de Secours des Amis des Sciences. Compte rendu du (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer ïinscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception. >
— 136 - quarante-deuxième exercice, séance publique annuelle tenue le 30 mai 1902. Annales de la Société d’émulation du département des Vosges. 1902. Rapport sur le Musée départemental des Vosges. — Don Scbérer comprenant 2,500 oiseaux provenant de France, d'Algérie et en grande partie de Lorraine et d’Alsace et une collection d’œuts d’oiseaux. Bulletin de la Société d’histoire naturelle de Toulouse. 1902. N°• 5, 6 et 7. Bulletin de l' Université et de l’Académie de Lille. 1902. ü Juin, juillet, octobre et novembre. Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et dela Réunion biologique. 1902. Mars, avril. . Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. T. XXXII. — J. Cannot. Re- cherches anatomiques sur les Leucobryacées. — Ave. Cna- vauan. Monographie des Myricacées. — Enounnn nn Jeno- zswsxx. Note sur le Ribestriste. Ornis. T. XI, n° 4. — Xnvnnn Rasrzun. Le chant matinal du Merle noir. — Fnûntmc Annnnr. Les Buses du Chili. — C11. Van Knurnu. Invasion de Casses-Noix dans le Nord de la · France. — BÉNÉDICT Gnôunn. Zur Avifauna Islands. — Cu. Vim Knurnn. Note sur une invasion de Becs-Croisés dans le ‘ Nord. — Rouen Rnnoussm. Le Rossignol des murailles. Annales de l’Académ:e de Macon. 3° série. T. V. Bulletin de la Société Neufchâteloise des Sciences naturelles. 1898-1899. — A. Junon. La faune entomologique de Delagoa. Annales de la Société entomologique de Belgique. T. XLV. — Fa. BALL. Note sur l’etl`et de la température sur les Chrysa- lides. — R.—P., 0.-P. Bsnou. Le genre Cortilena Motsch. et Synopsis de toutes les espèces actuellement connues. Petite contribution à la connaissance des Longicomes du Congo. —,H. Bomcw. Contribution à l’étude de la faune entomolo- gique de Sumatra: Lucanides. Description de Lucanides
- A31 ... nouveaux. — DE-CROIBIIUGGBB un Ptcounnnmte. Note sur quelques Microlépidoptères de la faune belge. — W. L. D1s·rAu·r. On the Rhyncota of the Congo region. - P. Doeum. Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud. - C. Enum. Note sur les sous·familles des Dorylines et Ponérines. A propos de la classification des Formicides. — L. FA1nuAms. Matériaux pour la faune Coléoptérîqne de la région malga- che. - D* A. Foam. Fourmis mexicaines. A propos de la classillcation des Fourmis. Variétés myrmécologiques. Four- mis termitophages, Lestoblose, Alta tartigrada, sous genres , d'Euponera. — D' F. J. M. Humeurs. Description d’une Psychide inédite de la République argentine,Chalia Kunckelii. — D' W. Bonn. Contribution à l’étude entomologique de Sumatra: Cicindélides. — D' J. L. JACOBS. Diptères de la ·Be|gique (Syrphides). - M. JACOBY· Descriptions of some new genera and species of Phytophagous Coleoptera from Madagascar. — Cu. Knansmus. Considérations sur les Bu- prestides. — A. Lumens. Etude sur la Phylogènie des Lon- gicornes. - R. Lasne. Liste des Bostrychides recueillis en Birmanie par feu M. G. Q. Corbett. — M. Pic. Diagnoses d’Anthicides exotiques. — Deuxième supplément à ma liste des Anthicides (1897-1900). — F. PLATEAU. Observations sur le phénomène de la constance chez quelques Hyménoptères. — S. Scnmixmee. Neue Cleriden des Konigl. Museums Zu Brussel. — H. Scnoursnsn. Le genre Siphonophara C. Koch. Hemgotera A/ricana. Hémiptères de Francorchamps. — E. Sinon. Descriptions d’Arachnides nouveaux de la famille des Attidœ. - J. Weiss. Contributions à l‘étude de la faune entomologique de Sumatra: Coccinellides. Neue Coccinell. iden. - W. M. Wnsctsa. Notices biologiques sur les Fourmis mexicaines (présentées par le D' A. Forel). — V. Wmmt. L’inlluence de la lumière sur la pigmentation de Isotoma tencbricola. Les Collemboles recueillis par l’expédition antarc- tique belge. .
- [38 .. Revue Scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. 1902. Mars-Mai. — Laaounn et Gaamaa. Herhorisa· tions ·à S‘-Jacques·des-Blats (Cantal). — Eau. Omvuta. Les mines d’étain de Vaulry. — Baunwr. Buprestide fossile de Ménat (llgure). - Eau. Ouvxaa. Catalogue des espèces du genre Luciola. — Juin, juillet, septembre: D' GtLLo·r. Le prétendu volcan de Drevain. — Abbé Baaraoumau. Flore carbonifère et permienne du centre de la France. Bulletin de la Société de Borda. 1902. 1" et 2° trimestres. — Laravaaaa. Flore du département des Landes. Bulletin de la Société d'E'tudes scientifique: d’Angers. XXXl• année, 1901. — D' Laaasss. A propos du Memlùas · destruens. — 0. Dasnziaans. Essai sur le Préhistorique dans le département de Maine·et-Loire. Troisième supplément. — H. Sunaa. Les Rubus de l’herbier Boreau. — A. Gaiman. Note sur le Lepiota cinerascene Guél., champignon vendu sur le marché d’Angers sous le nom de Potiron gri:. —— E. Pamu- aaar. Revision des Hieracium de la Flore du Maine-et-Loire. Clefs analytiques. —— A. Gaiman. Sur l’apparition à Angers de ‘l’Uncinula americana, forme parfaite de l’0îdium de la Vigne. · Bulletin de la Société des Sciences historique: et naturelle: de l'Yonne. 1901. - Panon. Le congres international de Géologie de 1900, compte rendu. Etudes paléontologiques sur les terrains du département de l'Yonne : les Nérinéidées des terrains jurassiques.
— 439 - OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Am£ens. - Altitude 34***. Février 4903. . É ,, Q É = .. ,3 s ' saaeuxns. nnrtnruns ; c D E E E < G S .“n°U“_ sg :3 E-S $2 Éî ¤ ¤ 48 755 -1,0 7, 95 0,6 W. 10 0 Neige. ‘ 50 764 -1,2 5,5 98 0,0 N.W· 0 2, ·~ 64 768,5 2,0 7,2 96 2,0 W. 8 0 Pluie. 4 68,5 770 5,2 1l, 98 0,0 S. 10 0 l 67 770 -0.6 11, 94 0,0 W. 10 0 1 r 62 767 -1,0 9,4 96 0,0 E. 10 4,3 I 63 765 1,6 9,4 94 0,0 E. 0 2 :· 65 767 8,8 13, 97 0,5 W. 8 1,3 Pluie le nuit. e 67 773 8,5 10,8 98 2,0 W. 10 0 Pluie la journée. u 3 774 6,0 11,4 97 0,0 W· IO 0 [ 0 773 3,0 8,4 92 0,0 W. 10 0 766 770 2,0 9, 98 I,3 W- 10 0 Pluie le soir. 0 * 67 769,5 1,0 8, 96 0,0 E. 8 1, • 61,5 768 5,0 8, 92 0,6 W· 8 0 Averses. 61,5 762,5 1,8 8. 98 1,2 W· 10 0 Pluie lsjouruée. = 62,5 772 -3,5 7, 94 0,0 E- 0 3 773,5 -4,5 6, 98 0,0 W. 0 6,3 l 2 1 772,5 -3,5 8, 98 0,0 S- E· 0 7 ¤ 68,5 771,5 2,5 11, 98 0,0 B- 0 7 M 68 772 6,5 11, 96 0,0 W· 10 0 Q 63 769 7,0 16, 65 0,0 S- 10 0 . vv 59 767 8,0 14, 94 1,0 B·W· 10 0 Pluie le nuit. 1 56,5 762 1,0 10, 98 0,8 W· 10 2 Averses. 1 58,5 768,5 3,0 10, 82 0,0 B· E- 0 4, • ¢ 57,5 760 7,8 13, 75 1,4 W· 8 3, • Averses. * ¤ 55 762 4,8 11, 62 0,0 8.W. `2 4, a 50,5 760,5 10,0 12, 75 3,6 B. 10 2 Pluie ls journée. ia 2 46,5 759 1,6 11, 92 2,0 S.W. 8 2 pme, 1 I Total de le pluie en millimètres: 17,0 Abréviation: et observations: B. Bourrssque.-Br. Brouillard. —EcI. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche. - Gr· Grele. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L’élat du clsl, la dlrecüon du veut, I’é1a\ Ixygrométrlque sont observés A 9 11. du malln. - L’é1sl du clel est mesuré ae 0 a 1:3611 dlxlèmes de uéhulosllè. — Les heures de solell sont mesurées avec 1‘hel1opuphe de Camp . ·
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'Ami¢m:. - Altitude 34"'. Mars 1903. . ' É z . ‘ un É E nmouiwns. urkxwrunn E E E É ÉÉ I; É É E _ ¤ _, Z ,,,> v ¤ ,,_ xmnnquns. ···»· °'¤ ‘·g En =¤ __ I 0 E ° ¤ 1 51 751,5 2,0 11, 85 3,0 W. 5 2, Pluie soir et nuit. 4 48 753,5 2,5 9, 98 10,5 S. 10 0 Pluie jour et nuit. , 3 47,5 755 2,0 10, 99 1.6 W. 10 0 Pluie 11ne. · 55 759,5 4,4 11, 94 0,3 B. E. 0 2 Pluie. , 5 57 759,5 4,0 14, 98 8,8 W. 10 2, Pluie soir et nuit. S 57 765,5 2,0 10, 90 0,0 W. 2 4, I 59,5 765 1,6 9, 95 1,0 W. 5 3 Pluie le nuit. 1· 62 767 -2,5 8, 88 2.2 N.W. 2 6 Pluie le soir. 1 I 61 767 -0.5 9, « 98 0,0 E. 0 7 1 59 761 _ -2,0 9,2 90 0,0 E. 8 1, 1 I 11 59 760 -2.0 11, 89 0.0 E. s 4, I 2 58,5 759,5 -2,0 12, 89 0,0 E. 0 7 1 13 58 759,5 1,6 15, 77 0,0 E. 2 6 14 57,5 758,5 2,6 16, · 88 0,2 B. E. 8 1, ' 15 55 758 4,0 11, 92 0,9 S. 10 0 Pluie le soir. 16 54 759 1,5 11, 78 0,0 W. 8 1, I 17 56 760 6,0 12, 71 3,6 S. 0 0, I Pluie le soir. . 1 53 765 3,2 10. 98 0,6 W. 10 2, I Pluie lo mutin.` I 65 768 4,6 12, 94 0,4 W. 10 0 Averses à 2 heures. I 67,5 768 3,0 12, 92 0,0 W. 10 4, I 1 È 65 768 6,2 18, 68 0,0 S. 0 9 , 63 765,5 7,0 20, 59 0,0 S. 0 9 ` t ‘ 54,5 763 6,8 20, 69 0,0 S. 0 9 54,5 759,5 6,0 l5, 67 0,0 S. 5 6,3 ` ¤ 48,5 757 10,6 25, 68 0,0 S. 2 7 I · 48 751 5,5 17, 78 0,0 S. 8 4 , 47,5 755 7,0 13, 81 0,6 S. 10 0 Pluie le matin. 1 54 758 5,8 15, · 81 1,2 W. I0 2 Pluie le soir. . 57,5 763,5 8,0 13, 84 0,0 W. 5 5 I 59 763 5,0 13, 71 5,2 W. 2 2,3 Pluie. I 58,5 763,5 6,0 13, 84 0,0 W. 5 8 I Total de le pluie en millimètres : 40,1 Abréviation et obncrontîomz B. Bourrseque. — Br. Brouillard. -— Bel. Eelslr. — GI. bl. Gelée blanche - Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. - 1'on. Tonnerre. - lient du clel,lnd1ree· tlon du vent, l‘6hl hygrometrlque sont observés i 9 la. du metlo. - lient du ciel est mesure de àtn ün dixièmes de nehuloslte. - Les heures de soleil sont mesurées avec l'l16llognphe de
- :I 1 È BULLETIN ` DE LA · DU NORD DE LA FRANCE N° 353. - Mai-Juin 4903. - 32• année.- T. XVI. Annnssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. ' SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des — 8 Mai et 42 Juin 4903, pp. 444 et 443. — L‘Année météoro- logique à Amiens (Déc. 4901-Nov. 4902), par M. II. Ducunssov, p. 445. — Ouvrages reçus, p. 453. — Observations météorolo- giques, pp. 455-456. EXTRAIT DES PROCÈS-VEBBAUX séance savants ou 8 im 4903. ` Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connssronoaucsz 4° Lettre du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis. 2** La Société Botanique des Deux-Sèvres envoie I'extrait des Proces·verbaux de ses séances tenues à Niort les 45 janvier, 49 Février et 49 Mars 4903. 3° La Société royale des sciences d’Upsal accuse récep- tion des tomes VIII à X de nos Mémoires. Elle offre en échange les tomes XII à XVIII de ses publi- cations scientifiques avec celles de la Société. Get échange est accepté. 5° La Société des Sciences Naturelles de Vienne (Isère) 32• ANNEE. 9
— 142 -·- envoie le 1°' fascicule de son bulletin et demande l’échange. La Société décide Pacquisition du journal 0/`Mycology. _ M. Brandicourt annonce que M. Bouvier, pharmacien à - Poix, a trouvé en abondance, dans le bois du Parc à Poix, le rare Lathrea squamariq, le lundi de Pâques 1903. M. Carpentier présente un travail de M. le D' Du Rosellesur ` les organes génitaux des mouches, accompagné de dessins; et son travail sur des anomalies observées sur les ailes de l’Aphalara picta Zett. M. Delambre dépose sur le bureau des notes accompagnées de coupes sur l’étude du quaternaire de Saint-Acheul. Sur sa proposition, une somme de 40 francs est votée ` pour l'acquisition d’une collection de silex provenant de Saint—Achoul. ' Par suite de l’extension du quartier Saint-Acheul, le terrain du quaternaire est appelé à disparaître dans un délai très rapproché. Pour en conserver le souvenir, la Société émet un vœu pour que la ville d’Amiens fasse l’acquisition d’une parcelle _de terrain à Saint-Acheul. Ge vœu sera transmis}: l’Admi- nistration Municipale. La Société décide qu’une réduction de 50 °/, sera accordée sur la cotisation annuelle aux membres de l’Enseignement primaire faisant partie de la Société. M. Delambre fait la communication suivante sur un instrument néolithique trouvé à Renancourt. Un ouvrier briquetier a trouvé dans la briqueterie Devalois, sur le chemin de Renancourt au Pont-de-Metz, une lame en silex jaune, d'aspect cireux et transparent, taillée en scie sur les aretes latérales et en grattoir à l’une des extrémités. Cet instrument est incontestablement originaire de Grand- ' Pressigny (Indre-et-Loire). A Ce gisement, découvert il y a trente ans par le D' Leveillé, a été reconnu comme étant d’une abondance prodigieuse. ‘
**143 — Il suftlra, pour en donner l’idée, de dire que les résidus de fabrication sont exploités pour la réparation des routes. Les outils y sont parfois localisés, comme par une sorte de division de travail; les scies A coches se rencontrent principalement autour du petit hameau de l’Epargne. « L’industrie litbique, a dit Philippe Salmon, s'y est déve- » loppée sur une grande échelle, non seulement pour la » consommation locale, mais aussi pour Vexportation. Le » rayon d’expansion est assez étendu et la carte encore à » faire serait intéressante au point de vue des mouvements » de population préhistoriques, émigrations et échanges. On » a reconnu des silex de Pressigny en Bretagne, dans les » bassins de la Loire, de la Garonne et de la Seine et jusqu’en » Suisse; des instruments pressiniens ont été recueillis » tantôt dans les dolmens et ailleurs dans les départements _ » de l’Ardèche, de la Côte-d’0r, des Cotes du Nord, des » Deux·Sèvres, de Loir·et-Cher, du Morbihan, de la Vendée, » de l'Yonne, de la Seine et de l'Oise. » A cette liste déjà nombreuse il faudra ajouter la Somme. Le Secrétaire-Adjoint: F. Cnoouimr. stmcn eûuenns nu l2 wm 1903. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connnsromnzmcs : 1° Le Ministère de l’Instruction publique (service des échanges internationaux) annonce l’envoi d'ou- vrages venant de Belgique et des Etats-Unis. 2° M. le Bibliothécaire de l’Université de Rennes demande l’envoi pour la bibliothèque d’une collection des Mémoires. — Accordé. 3° La Société de Secours des Amis des Sciences invite
- ut.- M. le Président a. assister a la séance publique annuelledu 24 Mai. ' — · M. Bertrand, professeur de botanique à la faculté des Sciences de Lille est nommé membre honoraire de la Société. MM. le D' Hautefeuille à Amiens et Bouvier, pharmacien à Poix, présentés dans la dernière séance, sont admis le premier comme membre résidant, et le second comme membre non résidant. ` M. Duchaussoy donne lecture d’un projet depétition à adresser au Conseil municipal pour lui demander l’acquisi· tion d’une parcelle de terrain à Saint-Acheul. Cette parcelle de terrain servirait aux géologues de témoin du sol, si inté- ressant au point de vue préhistorique. de Saint-Acheul. M. le Maire d'Amiens écrit à la date du 7 Juin qu'il est tout disposé à appuyer le vœu de la Société, qu’elle s'entende avec le propriétaire des terrains à acquérir, qu’elle se mette d'accord pour le prix d’achat et quelle fasse en conséquence des propositions fermes au Conseil municipal. · _ Une commission est nommée pour s'occuper de cette affaire 2 Elle comprend MM. Duchaussoy, Delambre, Spineux, Lefebvre et Commont. M. Duchaussoy fait circuler de très intéressantes photo- graphies de coupes de terrains à Saint-Acheul et àMontières. C’est dans ces terrains de Montières que M. F. Choquart a en la bonne fortune de trouver presque intact un humérus de 0"‘,87 de longueur de l'Elephas primigenius. , Une note détaillée de M. Delambre que l’on trouvera au Bulletin, relate toutes les circonstances de cette intéressante découverte. M. Brandicourt présente au nom de M. l‘Abbé Deque— vauviller des mâchoires de cheval et de sanglier trouvées dans une tourbière à ltemiencourt. ‘ M. Duchaussoy signale une Couleuvre à collier, Coluber natrix, tuée d’un coup de canne dans les marais de Longueau.
.. gg, - M.Copineau envoie les pattes d'un coq polydactyle ren-· contré à Doullens Cette anomalie consiste en une bifurca- tion des deux pouces. Le Secrétaire, V. Biunnicouar. L’Am1ée météorologique à Amiens (lléœmhrs 1901 — lermbre 1902) (Suite). FEVRIER. — Température basse. Dix·neut` jours de gelée: 1, 2, 3, 4, 5, 6,10,11,12,13, 14,15,16,17, 18,19, 20, 21, 22. Froid de —10• le 12 et le 16, de —11° le 17. Pluie le 6, 7, 8, 19, 22, 23, 24, 26, 27. Neige toute la journée du 10 ayant donné 8"*•,2 d'eau à la fusion. Hauteur de pluie : 18‘"',4 le 6, et 17'“,2 le 26. Brouillard le 3, 4. Le 1**, tempéte du NE, avec neige abondante sur quelques points de la France. Ladigue de Mers subit des dégats assez importants. Le 4, bourgeons avancés des fusains. Le 18, le Pinson essaie dehchanter dans le parc de la Préfecture. M. Durand, archiviste, lui fait dire : « Il fait si beau, si beau, que tout reluit ». Les Parisiens entendent l'oi- · seau chanter aux voisins: « J’ai de beaux petits dans mon nid: j’en ai sept ou huit ». Et avec Edouard David les patoisants Picards traduiront quand méme: «Riqui qui, Baptiste cuit ». Décidément, le langage des oiseaux est plus difficile à com- prendre que l’Espéranto ! Le 20, première réunion de la Commission météorolo- gique, enfin reconstituée. Le 22, le Merle siffle dans les jardins de la rue de la Pature. Le 26, au Jardin botanique, iloraison du Tussilage blanc,
- 146 — de l’Eranthe d’hiver, du Cornouiller male et de l’Hellébore vert. Les céréales ont étéprotégées du Froid par la neige qui les couvrait. ' MARS. — Mois sec n’ayant donné que 37******,6 d’eau en 13 jours: le 8, 9, 14, 15, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 27, 29, 30. _ Grésil le 23, 26. Petites gelées le 2, 6, 7, 11, 13, 14, 26. Gelée blanche le 5, 6. Brouillard le 1, 3, 4, 6, 7, 13. Halo lunaire le 15, 21, 22. Le 6, excursion à Gagny pour visiter le Clos de l’Epincttc. En 1901 les quatre hectares de. vigne ont donné 50 hecto- litres de vin agréable A boire; la richesse alcoolique est assez élevée par suite du sucrage de la vendange. Le 7, le vent soulève des nuées de poussière sur nos bon- levards desséchés. Bourgeonnement des Lilas, Sureaux et Chèvrefeuilles. Le 13, brouillard très fort ; visibilité à 10 mètres seule- ment. Les Aulnes ont des chatons. · Le 14, sont tleuris au Jardin botanique 2 Crocus vcmus, Scilla bifolia, Tussilago farfara, Petasites vulgaris. Les 4 abeilles butinent sur Helleborus fœtidus, Anemone Hcpatùsa, Erica camea. J’ai aussi remarqué deux papillons orangés. Dans la nuit du 14 au 15, forte dépression ; grand vent sur nos côtes. Le 15 au soir, oiseaux de passage. Le 16, floraison de la Doronique du Caucase. Le 18, beaucoup d’élèves sont grippés au Lycée. Le 19, nombreuses chauves~souris au crépuscule. Le 23, début de la lloraison des abricotiers. Les marron- niers précoces du square Saint-Denis ouvrent leurs bour- geons. Dans les jardins on voit quelques primevères et des Narcisses jaunes. Tempéte dans la nuit du 24 au 25. Le vent se calme dans
— 147 — la journée vers midi ; le soir, nombreux cirrus alignés du SW au NE. Les blés et les seigles sont beaux. Les colzas ont soufïert de la gelée aux environs de Doullens. La sécheresse est plutôt nuisible aux fourrages. ` AVRIL. — Pluie inférieure à la moyenne normale; on n'a eu que 24******,3 d’eau en 13 jours: le 3, 4, 5, 6, 10, 11, 14, 15, 16, 19, 22, 26, 30. Petite gelée le 8 de —0°8. Le 2, A Paris, floraison des Forsythia. Je présente a la réunion du B C M F mon travail sur les Observations météo- rologiques de MM. Chandon, de Montdidier. Le 5, floraison des Buissons ardents à Melun, où les plantes ont une avance de 12 jours sur celles des environs d’Amiens. Le 6, mort de M. Renou, le savant directeur de l’Obser- vatoire du Parc Saint—Maur. Les pechers sont en fleur près de Clermont (Oise). Le 7, au Jardin botanique, je note la floraison des espèces suivantes : Romarin officinal, Fritillaire impériale, Anémone sylvie, Corbeille d’argent, Prunier myrobolan. Feuillaison du Sorbier des Oiseaux. Pendant les vacances de Paques, des élèves ont observé l'arrivée des hirondelles .· le 29 mars à Saint··Christ, le 30 à Moreuil, le 31 à Boves. On en voit le 1°* avril à Camon, Pont- de-Metz, Salouel, Saleux, la Hotoie, Querrieux et Hailles; le 2, à Airaines, Albert, Belleuse, Glisy, Hangest-sur—Somme, Martinsart, Gamaches et Acbeux ; le 3, à Saint-Pierre, Lu- cheux, Quevauvillers et Corbie; le 4, au Crotoy, Daours, _ Frise et Cagny. Le 13 avril, début de la floraison des pruniers et cerisiers communs. Floraison du Pyrus indica. Le 15, feuillaison générale des marronniers du boulevard Carnot et floraison des Mahonias. Le 17, floraison des poiriers de plein vent. A Hangest je
— M8 —— 4 remarque le Lierre terrestre, le Narcisse des jardins, le Groseiller sanguin et la Giroflée des murailles. Le 18, j’examine un oignon développé dans de l’eau rougie avec l’az0/izchsine; pas la moindre trace de matière colorante _ après deux mois d’expérimentation : les radicelles absolu- · ment intactes n'absorbent pas les couleurs acides. Celles-ci montent bien sion a fait une blessure, coupé l’extrémîté des racines ou pratiqué une incision. Le 20, floraison des Sycomores. Le 24, floraison de I’arbre de Sainte·Lucie, du Lilas blanc et de l'Endymùm nutans. Le 25, visite au Jardin botanique. Sont fleuries les plantes qui suivent : Tulipe sauvage, Nivéole du Printemps, Muscari odorant, Polémoine rampante, Myrride musquée, Cochlearia officinal, Kerria du Japon et Cœur de Marie (Diclytra spec- tabilis). Le 26, début de la floraison des Iris de Germanie, sur les talus du chemin `de fer, touchant le boulevard Saint-Charles. Le 27, floraison du magnifique Pommier ornemental (Malus epectabilis) dont les boutons rouge corail s’épanouissent on corolles légèrement rosées de toute beauté. Le 29, floraison générale du Lilas commun. Début du CLm·rou, de l’0·r¤¤LLo et du Nom dans le jardin de la Société d’Horticulture de Picardie. Les Martinets arrivent le 30. MAI. —- Temps froid et humide. Vingt~cinq jours de pluie ayant donné 8l“““ d’eau au total, du l" au 23, le 29 et le 3l. Cinq jours de giboulées: le 5, 8, 9 et IO avec grésil et le 7 avec neige. Le méme jour la neige est tombée à Versailles, Trappes et Villepreux. A Saint-Maur elle était mêlée à une sorte de pluie d'encre, signalée par M. Moureaux. Le matin du 7 nous avons eu une forte gelée blanche ; à Arras, le l
-— 149 — thermomètre est méme descendu à —0°,2. Les vignes de Cagny ont été atteintes sérieusement. Le l", éclairs au SW à 11 heures du soir. Floraison de la Jacinthe des bois et du Lamier jaune. Le 7, au Jardin botanique, j’observe les tleurs des espèces suivantes: Tulipe de Gesner, Narcisse des poètes, Azalée visqueuse, Grande Chélidoine, Magnolia pourpre, Aspérule odorante, Populage des marais et Pivoine à feuilles menues. _ Le 8 mai, jour de l’Ascension, a eu lieu la catastrophe de la Martinique : la ville de Saint-Pierre a été détruite par l'éruption du Mont Pelé. Dans Amiens, lloraison générale des « labumons » et des Sorbiers des oiseaux. On a trouvé à Nesle~Hodange une morillle énorme mesurant 52 centimètres de diamètre et pesant 600 grammes. Le 14, la Waide (Isatis tinctoria) commence à fleurir sur les talus de la citadelle. Cette plante était autrefois cultivée en Picardie pour sa belle couleur bleue; des moulins écra- saient les tiges et les feuilles, dont on faisait des cocaignes exportées au loin. Des marchands de Waide sont représentés à la Cathédrale d’Amiens, du coté de la Vierge dorée. Le 18, au Jardin botanique, sont fleuris: Iris de Germanie, Sceau de Salomon, Muguet à clochettes, Asphodèle rameux, Ail des ours, Gazon d’Olympe, Jasmin triomphant, Lamier maculé, Bugle rampante, Grande Consoude, Pivoine velue, Corbeille d’0r, Ancolie des jardins, Renoncule acre, Bar~ barée précoce, Bunia d’0rient, Hélianthème poilu, Fusain d'Europe, des Géraniums, des Silenes, des Saxifrages et des Potentilles. Le 19, les avoines sont belles; quelques champs sont envahis par les sanves (Sinapis arvensis). Les carolines de la vallée de la Noye ont des feuilles d’un vert olive mélé de teintes fauves. A Cannes, le talus est couvert de Saœifraga ` granulata. Le 21, début de la floraison des Boule: de Neige.
— 150 — Le 22, les fraisiers de jardin promettent des fruits abon- dants. Le 25, floraison générale des marronniers. A la lin du mois dominent les lleurs mauves des grands Paulownias, les grappes d’or des Faux ébéniers, les thyrses rouges des Pavias, · les pompons des Boules de Neige, les corymbes des Aubé- pines blanches ou roses et les dernières grappes de Lilas violets. La chaleur se fait sentir seulement dans les derniers jours du mois ; lcs maxima dépassent 25° le 28 et le 30. Le 29, deuxième orage de l’année : à 6 heures du soir stratus noirs à l’horizon W; le vent de terre souffle de NW; les nuages viennent du SSW. Éclairs à 7 h. 20'. Premier coup de Tonnerre à 7 h. 1/2. Le maximum se produit à 8 h. 1/4. ll tonne par intervalles jusqu’à 9 h. 45’, l’orage étant alors à l'Est d’Amiens. ll a été observé à Gonty, Moreuil, Rosières et Ailly-sur-Noye. Dans la nuit du 29 au 30, reprise de l‘orage de 1 h. 1/4 à 1 h. 1/2 du matin avec forte pluie: on a recueüli 30"*"*,Q à Amiens et 30******,5 à Moreuil (1). Éclairs le 30 à 8 heures soir et le 31 vers minuit, à l’est d’Amiens. On désire le beau temps et de la chaleur pour activer la végétation des récoltes. JUIN. - Température moyenne un peu inférieure à la normale. Dix maxima supérieurs à 25°: le 1, 3, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29 et 30. Pluie assez abondante; hauteur totale de 74******,9 en 15 jours le: 3, 4, 6, 7, 8, 9, 12, 13, 15, 16, 17, 19, 20, 28 et 29. On a eu 21******,8 d'eau le 3 et 19******,4 le 11 pendant les orages correspondants. Le 1°*, temps chaud avec vcnt du SE jusqu'à 3 heures du ( (1) Pour les orages nous employons souvent les abréviations suivantes: ( E éclairs, T tonnerre, P pluie. I
— 151 — soir; celui-ci tourne rapidement au NW par le Sud vers 4 heures: grain d' orage, avec nuage de poussière sur les boulevards et abaissement sensible de la température. A 8 heures du soir le vent était revenu à sa direction première. Il a tonné à Conty vers 2 h. 1/2 et 5 heures. Le lendemain, il éclairait au Sud du méme poste. Le 3, excursion au Paraclet. Feuillaison des Acacias. Les Gueules de lion commencent à fleurir sur les murailles. Dans les prairies de Fossemanant, floraison du Lychnù [los cuculi et de la Dame de onze heures. Crépuscule rouge. Orage dam la soirée. E A 9 heures. Vent fort à 9 1/2. ETP à 10 heures. Pluie faible, mais roulement continu au SW, S et SE de 10 heures à 10 h. 1/2 ; l‘orage reprend à 11 heures avec maximum vers minuit. La foudre est tombée sans dégats à l’usine à gaz de Péronne, sur plusieurs arbres de Ham, à Canisy sur une grange, à Saucourt et Mesnil-Saint-Nicaise. Beaucoup d’eau à Moislains, un peu de gréle à Epehy, che~ minée démolie à Bourdon, un commencement d'incendie à l'école des frères de Montdidier, quelques dégats à Belley- sur-Somme, à Saint-Sauveur et près de l’Abbaye du Gard. A Moreuil pluie bienfaisante de 20""'*. L’orage a été observé de 9 heures du soir à 1 heure du matin à Conty, Belleuse, Esser- teaux, Corbie,Villers-Bretonneux, se dirigeant du SW au NE. Le 7, dépression barométrique. Le 8, tloraison des Iris jaunes, de la Grande Marguerite, des Weghelias, des Sureaux noirs et des Seringats odorants. Plus de cent plantes sont ileuries au Jardin botanique. _ Parmi elles citons : Iris de Florence, Rhubarbe olïicinale, Asphodèle jaune, Mutlier des jardins, Mimulus jaune, Digi- tale rouge, Buglosse d’ltalie, Scorzonère d’Espagne, Lis de Saint·Bruno, Aspérule des teinturiers, Valériane officinale, Férule commune, Cresson des fontaines, Fraxinelle blanche, Lotus corniculé et Galéga d’0rient. Les Ancolîes, les Juliennes et les Géraniums remplissent les plates-bandes.
- 152 ·— Le 12, début de la floraison des Acacias. Gros nuages noirs à 8 h. 1/2 du soir au SSW; à 8 h. 45', ET; maximum E'l‘P à 9 heures: l’eau coule jusqu’au milieu de la rue Cozette. Il tonne encore à 9 h. 20’. L’orage a été observé à Doullens, Gonty, Beaucamps-le-Vieux et Yvrench, de 8 h. 1/2 à 10 heures du soir. Un peu de grêle dans les deux dernières localités. La pluie a versé les prairies artificielles et retardé les binages des betteraves. Le 14, tloraison du Nénuphar blanc. Le 17, orage dans ïarrondissement d’Abbeville observé à Yvrench et Foret-l’Abbaye de 1 heures à 6 h. 1/2 du soir, allant de NW à SE. ll est tombé un peu de grêle. Une caroline a été fendue par la foudre, non loin de l’école d’Yvreuch: des éclats de bois ont été projetés au loin. _ Le 19, chaleur très forte. Je visite avec Madeleine l’Expo- sition de Lille. Les talus du chemin de fer sont couverts de coquelicots et de Grandes marguerites. Dans les orges beau- coup de bleuets. On enlève les fleurs de sanves avec des machines spéciales ; c’est plus pratique que l’emploi du sul- fate de fer : l’arrachage à la main ne peut se faire que dans les petites exploitations. Les derniers jours du mois sont assez chauds. Le temps est orageux le 29 ; la veille au soir, bandes de cirrus alignés de l’W à l’E. Le 30, coup de Tonnerre à 2 h. 1/4 du soir ; vent du SE; pluie faible de 2 h. 1/2 à 4 h. 1/1. E dans la soirée au N, NW et W d'Amiens, de 9 heures à 10 heures. Deux orages dans le département, l’un de 2 heures à 4 h. 1/2, observé à Forêt-l’Ab· baye, le Titre, Abbeville, Beaucamps-le·Jeune et Yvrench ; l’autre de 6 h. 1/2 à 7 heures, allant du S au N. Il y a eu un peu de grêle, mêlée à la pluie, sans dommages, aux environs d’Abbeville. L’orage s’est produit à Arras de 8 heures à 9 heures du soir et à Lille de 10 heures à minuit. (A suivre) H. Dvcnwssor.
» — 133 - ` Ouvrages reçus. Bulletin de l’l/niversité et de l’Académie de Lille. 1901. novembre et décembre. 1902, janvier. Bulletin de la Société académique de Brest. T. XXVI. Bulletin de la Société des Sciences et d’Arcliéologie de l’A in. 1902. — Abbé J .-P. Fan. Étude sur la végétation des bords de la Saone. — J. TOUBNIER. Un puits à pétrole à Thoissey (Ain). — Abbé 'Pounmnn. Grotte de la Cabatane près Tref- fort (Ain). — Abbé Canam. Tableau de détermination des Coléoptères d'Eur0pe. Le Natw·ali.•rte Canadien. 1902. - Vol. XIX 1903. —-ll. Am. l Esquisse géologique du Canada. — C.-J. 0um.u;·r. Liste des È Coléoptères les plus remarquables capturés dans la province i de Québec. — P. H. Dumais. Quelques aperçus sur la géolo- gie du Saguenay. • Bulletin de la Société entomologique de France. 1902. - , N° 4: A. Gnnu. A propos de la notice critique sur le cata- logue des Zoocécidies de MM. Darboux, Houard et Giard, par M. l’Abbé J.—J. Kieffer. -— A. Fmor. Description d’un Stenobothrus nouveau de l’île de Célaphonie. — J. PANTEL. Sur la biologie de Meigeniq floralis, Mg. — J. Bouncsous. l Notes sur quelques Podistrina du nord de l’Afrlque et " description de deux espèces nouvelles. ——— A. LÉCAILLON. Sur le testicule d’Anurida maritima. — H. Ganeau ne Knnvxun. Uaccouplement des Hémipteres. -— G. Dilnnoux et G. Mm- ewn. Sur la biologie de Laria obtecta. — G. Damtoux et C. Houann. Sur les dessins de J. Giraud, donnés par son fils au Muséum d’histoire naturelle de Paris. — L Fmnnmns. Buprestides nouveaux recueillis par M. Ch. Alluaud dans le Sud de Madagascar. — T. D. A. Cocmzmzu. Note sur le A genre Hemichionaspis. -— G.-A. Been. Observations sur quelques Calosomes du Pérou. — P. Lasne. Contribution A l’étude des premiers états des Gyrinides. — A. Cnoewr. l l
- I54 — Description d'un Carabique cavernicole nouveau du midi de la France. Description d'un Rhipiphoride nouveau du Nord de l'Afrique. — J. Mmsuan. Une curieuse anomalie sur une antenne de Cantharis L. — M. Pic. A propos du genre Xylotrechus, Chevr. Note sur Eurostus ancmophilu:. Rectiii- i cation à propos du genre Tetropiopsis Chob. Les Nanophycs 4 Schonh. de la collection Rey. -- A. Gnouvatm. Colydiides et Dryopides nouveaux de Madagascar. — P. Mancuan. Les Tarsoncmus des Graminées. Description d’une espèce nou- velle vivant sur l’avoine. — N° 5 . Q. Fnnuriaux. Description de quelques Elaterides nouveaux de ma collection (t" mé- moire). — A. Canam. A propos d’une note de la revue russe d‘Entomologie sur l’Acinopu: rotundicollis Carret. — A. Lavaiué. Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux du Brésil. - H. Jacoa ns Coanmrov. Sur trois zoocécidies de la région méditerranéenne. — A. Giaao. Sur une Psyllocécidie du Rhammus alatemus, L. faussement attribuée à une C Cochenille. - Ch. Anwavn. Descriptions de trois Stortho- dontus nouveaux de Madagascar. — H. Bomaau. Scaritides ` _ nouveaux de Madagascar. — N° 6: L. Faiiumnn. Coléoptères nouveaux de San·Thomé et du Benguéla. — E. Fnnurxaux. Projet d'un tableau des Lycoreus Gand. Descriptions de quelques Elaterides nouveaux de ma collection (2 mémoire). — M. Pic. Deux Coléoptères nouveaux du Congo portugais. — R. ou Buisson. Descriptions de trois Guépes nouvelles. - N° 7 : G.-P. Vonoz. Observations sur les espèces Corses des sous-genres Abacopcrcus Ganglb. et. Percus Bon. — L. Fam- uainn. Diagnoses de Coléoptères hétéromères recueillis par M. G. A. Baer au Pérou. — R. Hommno. Note sur quelques Lépidoptères nouveaux pour la Faune française. - P. Calm- riau. Note sur trois especes de Momphinae de la Faune fran- 4 çaise.
- Q55 .. OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. Station agronomique d`Amiens. — A ltitudc 34'*. Avril 1903. . 2 ·i ·s = _, ,, 5 nnonisna. rsurinrrrunn E É É É âê É É É ““n°u“_ gn minima ma °' E E-É 5 = 2 I 57 763 7,8 12, 76 8,5 W. 8 0 Pluie. 54 758 5,2 8,2 96 2,0 W. _ I0 0 Pluie. 58,5 762.5 4,0 11, 80 1,2 N.W. I0 I,30 Pluiola nuit. 4 56,5 762 5,5 12, 98 7,5 W. I0 0 Pluie la journée. 56,5 762,5 5,4 II, 94 0,0 W. 5 7 ' 60 763 7,5 I3, 96 0,0 W. 8 l, 7 56 760 3,6 11, 90 2,8 W. 10 0 Pluie. 56 761 4,2 9, 84 0,5 W. 8 2 Averses. 6l 764,5 1,0 Il,0 94 0,7 N.W. I0 I,30 Averses. l 64,5 766 —I,2 11,2 71 0,0 NE. 8 5 II 60 766 3,0 15,2 78 0,0 E. 0 6 ' I î68,5 760 2,0 11,0 74 0,4 N.W. 5 9,30 Pluie In nuit. I 56,5 759 -0,2 II, 84 0,5 N 5 7 Averses. I4 58 762 1,0 9, 78 0,0 N.W. 5 6 I 58 762 0,0 9, 74 5,0 N.W. 10 0 Pluie tout le juur. I 59,5 763,5 -0,8 9,0 75 2,0 N. 2 3 Pluie, Neige, Grésil. I7 63,5 765,5 -I,0 7,6 74 0,4 N. 8 4 Averses de Neige. I 65 765,5 I,6 8,2 82 0,0 N. 8 7 I 61,5 765 2,0 9, 65 0,0 N. 5 7,3 54 761,5 3,5 I3, 64 0,0 E. 0 9 I 47 753,5 3,5 13, 62 I2,0 S.S.E. 8 2 Pluie jour et nuit. 45 747 3,6 5, 90 6,3 E. I0 0 Pluie tout le jour. 45,5 749 3,0 6,4 92 1,7 N. 10 0 Pluie. 49 752 1,0 7, 96 3,4 N.W. 10 0 Pluie. 5 52 753 6,0 13, 86 1,2 W. 2 IO Pluie la nuit. 6 147,5 753 6,8 11,5 94 9,5 W. l0 0 Pluie tout le jour. 7 47 750 6,6 I5, 78 1,3 W. 10 2,3 Averses. 8 50 753 9,5 I6, 79 0,7 W. 10 4,3 Pluie la nuit. 9 47,5 751 8,0 17, 65 0,8 S.W. 5 4,3 Averses. 30 48 75l 7,0 l8. 74 0,8 S. 8 8 Averses. Total de la pluie en millimètres: 69,2 Abréviations ctobœrvaliom: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uétnt du ciel, la direction du vent, l‘6tal hygrométrlque sont observés à 9 h. dn matin. -L’état du ciel est mesure É: gân lïn dixièmes de nébuloelté. - Lee heures de eolell sont mesurées avec l’l1e1iegraphe
— $6 — OBSERVATIONS HETÉOROLOGIOUES. Station agronomtyue d'Amiens. — Altitude 34"'. Mai 1903. . È É É J J rn LI É mmouirrns. uremvrunn É È É É È É É ““mU“_ R 4 û lnlmsma î¤im·l¤¤¤| *; Ag Ev 2 =§ 1 49 754 7,0 16, 69 2,3 S.W. 5 4, • Pluie le soir. 2 53 755 6,0 17, 81 0,0 B.W. 0 10 3 47 753 6,6 17, 59 2,0 S. 8 3,3 Pluie le soir. 53,5 747 1l,0 I8, 77 5,2 W. 10 2, Orages. 5 44,5 749 8,2 17, 76 4,4 S. 10 3 Averses. . 49 752 7,0 14, 77 2,4 S. 10 1, I Averses ` 52 755 6,4 16, 71 6,2 S. 5 1, I Orages. 2· 52 755 7,0 14, 98 1,0 W. 10 6,3 Pluie. ' 53 754 5,2 15, 86 11,4 W. 10 4.3 Pluie la nuit. I 53,5 755 8,0 14, 98 0,2 S. 10 3 Pluie. 11 54 755 8,0 I5,‘ 78 5,6 S. 5 2 Plule tout le jour. 12 54 757 8,0 15, 99 0,5 N.W. 10 4,3 Averses. , 13 57 760 4,0 15, 50 0,0 W. 2 8 , 14 60 765 9,6 15, 78 0,0 W. 10 0 ` 1 65 765 9,4 15, 66 0,0 W. 5 3 ` I 61 765,5 9,0 I5, 64 0,0 W. 5 3, • È 17 55,5 761 8,8 13, 55 1,4 W. 10 7 Pluie, bourrasque. 4 :— 51 762 7,0 15, 58 0,0 N.B. 5 7 1 59 762 3,2 I7, 59 0,0 S. 2 6, I I 60 762,5 5,2 20, 47 0,0 8.W. 0 10 2 62,5 765,5 6,6 24, 54 0,0 W. 0 10, • P · 63 765,5 10,0 28, 56 0,0 E. 0 12 i ‘ 64 767,5 12,5 24, 67 0,0 E. 2 10, , ·’· 65 767,5 10,2 22, 68 0,0 N. 0 I2 * 63 766 9,8 24,4 55 0,0 E. O 11,3 , E 61 764 10,0 24, 62 0,0 N. E. 2 9, l ; 58 762 12,5 22, 60 0,6 E. 2 5 1 ; 55 758 13,0 23,2 55 0,0 E. 8 8 v' 54 755,5 15.0 28,2 66 1,9 S. E. 0 10 Pluie la nuit. 3 54 755,5 17,0 28, 69 0,0 E. 8 9 I 53,5 755,5 l4,0 28,0 62 0,0 N. W. 0 11 Total de la pluie en millimètres : 44,5 4 Abréviations et observations: B. Bournsque. -— Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - Gl. bl. Gelée 4 blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — 1'on. Tonnerre. — L`elat du clel,ls direc- lion dn vent, l’éIal hygrometrlque sont observés à 9 I1. du malle. — L’é1al du ciel est mesure de ëà ün dixièmes de néhnlosllé. - Les heures de soleil sont mesurées avec lüxéllognphe de
B U LLETI N nn LA DU NORD DE LA FRANCE · Ne 354. - Juillet~A0ùt 1903. - 32• année. - T. XVI. ' Annmsna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les deman des d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à I. le D' Srmwx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d'échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du 10 Juillet 1903, p. 157. — L`Année météorologique à Amiens (Déc. 1901-Nov. 1902), par M. H. Ducnussov, p. 160. — Ouvrages reçus, p. 167. — Observations météorologiques, pp. 171-172. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smmcs ennemis nu 10 1mx.r.n·r 1903. Présidence de M . SPINEUX, Trésorier. Coanssroumucs: 1° MM. Ducbaussoy et Delagarde, prési- dent et vice-président, se font excuser de ne pouvoir assister à, la séance. 2° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant de Belgique. 3° Lettre du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux·Arts, informant la Société Linnéenne qu’une Exposi- tion internationale se tiendra en 1904 à Saint·Louis, (Etats- Unis d’Amériq.ue), et demandant dans le cas où la Société 32° armés. i0
·- l58 - aurait l’intention d’y prendre part, de lui faire connaitre la liste et le titre des publications qu'elle désirerait exposer. Les envois devront etre elïectués avant le 15 septembre ° . et seront transmis en Amérique aux frais du Ministère. ` «t° Lettre de la Société de Secours des Amis des Sciences, . invitant M. le Président à assister a sa séance publique h annuelle tenue à la Sorbonne. 5° Lettre de la Société botanique des Deux-Sevres, invi- tant M. le Président à assister a sa séance mensuelle tenue à Niort. 6• Lettre de M. Bertrand père, remerciant la Société de l’avoir nommé membre honoraire. 7° M. Teulié, bibliothécaire de l’Université de Rennes, remercie la Société d’avoir bien voulu disposer d'une col- lection de ses publications en faveur de la bibliothèque de_ l’Université. ll annonce en méme temps l‘envoi de quelques feuilles de la Faune Armoricaine. 8° L’Académie de Manille (Philippines) demande l’échange de ses publications avec celles de la Société. L’échange est accepté. L · MM. Bertrand Paul, licencié ès sciences et Charles Cauet, présentés dans la derniere séance, sont admis comme mem- bres résidants. M. Duchaussoy informe la Société qu ’u ne médaille d'argent a été remise par M. le Maire, à M. Henri Tattegrain, pro- priétaire de la gravière rue Maberly, dans laquelle des osse- ments de Mammouth ont été trouvés. Sur la proposition de MM. Delambre et Duchaussoy, la È Société décide d'exposer sa collection d’outils préhistoriques, dans l‘une des salles du Musée de Picardie. I Notre collegue, M. Ledieu, dépose sur le bureau un os fossile qu'il a recueilli à Remy (Oise). MM. Delambre et Ducbaussoy présentent comme membre non résidant M. Duparc, instituteur à Broyes.
—- ISG — \ MM. Delambre et Comment font parvenir les renseigne- , ments qu’ils ont recueillis sur le sondage pratiqué le 5 juillet dernier, dans le terrain choisi par la Société, rue . dite « Rembault et Mosnier >= à Saint-Acbèul. Les déblais ont été extraits jusqu’à 4**,25 de profondeur et ont donné les résultats suivants : Limon argileux sableux (base de l’ergeron) . . . 0**,60 - Mince lit de graviers éclatés et galets (cailloutis) Ã 0**,05 Sable gras biéfeux ........... 0**,55 Sable jaune ............. 0**,90 Graviers .............. 0**,33 Sable aigre verdatre · .......... 0*,22 Graviers formés de silex tertiaires à croûte noire mélés à des sables de meme origine. Le banc de graviers présente des intercallations de sable .... · ........... 1**,60 Le gravier se continue. Soit. . . 4**,25 Dans ces conditions et quoique l’étage de la terre à briques soit absent, ils proposent de confirmer le choix fait sur cette parcelle de terrain. La Société donne son approbation. M . Duchaussoy fait la proposition suivante qui est acceptée par la Société: « Lorsqu’un membre nouveau sera admis » dans le 2* semestre, il ne paiera qu’une demi~cotisation, » c'est-à-dire 5 francs ». Le Secrétaire—Adj0int : ' F. Gnoouurr.
P - [60 - L’Année météorologique à Amiens (Décembre 1901 — llovemhm 1902) (Suite) JUILLET. — Maxima dépassant 25° le 4, 5, 6, 7, 8, 9, 13, 14, 16, 17 et 26. Grande sécheresse; dans le département, la moyenne de 9 postes pluviométriques accuse seulement 34******,3 d’eau. Pour Amiens, 12 jours de pluie: le 1, 9, 10, 14, 15, 19, 21, 22, 24, 27, 28, 30. A Paris, on n’a eu que 18'"' d’eau en 16 h. 1/2, réparties en 6 jours, avec 6 autres petites pluies inappréciables au pluviomètre : dans les 60 dernières années, la pluie, en juillet, n’a été, d'après Tb. Moureaux,que quatre fois inférieure a celle de cette année, en 1857, 1864, 1876 et 1885. Trois orages dans la Somme, le 15, 26 et 27 juillet. Les vents d'W ont dominé. Le 3, floraison des Tilleuls du boulevard du Mail. Au Jardin ' botanique, je note 75 espèces tleuries. Parmi elles, l’Hémé· rocalle rouge, la Buglosse d’ltalie, l’Herbe à la ouate, la Cen- taurée d'Afrique, la Scabieuse du Caucase, l'Epîlobe en épi, l’(Eillet des poètes ou Bouquet tout fait, l'Astragale de Mont- pellier et la Camomille romaine. Le 6, je remarque les roses suivantes : M***° Pierre Oger, Jeanne d’Arc, Berthe Mackart, Général Jacqueminot, M***• Hardy, Jean Goujon, Reve d’or, Coquette des Blanches, Gloire de Dijon, la France et Maréchal Suchet. Le 7, floraison du Lys blanc et du Mélilot jaune. Dans les champs de blé il y a beaucoup de brunettes. Le 9 juillet, vers 10 heures du soir, grain d'orage avec vent, dépression barométrique faible et abaissement brusque de température. Le 14 juillet, un peu de brume le matin, dissipée pour la Revue. Journée chaude. A 7 heures du soir ciel moutonné. Floraison de l’A:`lante glanduleua:.
.. gg] - Le I5, orage lrnatinlansfouœ notre région. Le ciel est couvert i l’W. Tonnerre lointain i 8 h. HY. A 8 li. 1]*2 ET. P i 8 h. 4U. A 8 h. 45' il tonne i l'W. La pluie cesse i 9 h. 1/2. Les nuages vont lentement de SW i NE. Pluie et tonnerre i 10 heures; celui-ci se fait entendre i l'Est d’Amiens jusqu'à 11 h. 27. Chute de foudre i l'école de la rue de Noyon où des lils électriques sont fondus, sur l’église d'Aubigny où les dégats sont insiguillants, sur une meule de Fresnoy·au-Val qui est détruite parle feu, et euûn sur deux peupliers de Corbie, l'un d’eux étant fendu et l'autre décortiqué. L'0rage a passé sur Beaucamps-le-Vieux, hloreuil, Dreuil, Saint·Sauveur, Sauvillers·Iong·ivaI et H6- zières, de 8 li. 217 à 10 heures, et sur Ham, de 10 h. 1/2 i midi. La pluie a versé les blés de Moreuil, Hangest-en- Santerre, Rosières et Villers·Bretonneux. Le 17, j’observe sur les murailles de Sèvres les jolies lieu- rettes du Corydalis lutea. Le 26, temps chaud et orageux. Vent du SW asser fort i 3 heures du soir. Il a tonné à llangest-sur-Somme. Nuages de poussière sur nos boulevards de 6 heures à 6 h. 1/2. Ciel pommelé à 6 h. 1/2. Tonnerre lointain à Beaucamps·le·Jeune de 8h. 407 à 9 h. 20’, et près d'Abbeville à 11 heures du matin. Le 27, on fauche les seigles, lentilles et hivernages des environs d’Amiens. ll a tonné à Abbeville de 2h. 3/4i 3 h. 1/4 du soir pendant un petit orage de l'W. AOUT. — Mois pluvieux ayant donné 84***,8 d’eau en 18 jours : le 3, 4, 5, 6, 8, 10, 11, I2, 16, 17, 18, 19, 23, 24, 26, 29, 30, 31. Cinq orages: le 6, 8, 16, 19 et 29. Les maxima _ supérieurs à 25° sont seulement ceux des 5, 16, 23, 28 et 29. Pluie de 21*****,6 le 16 et de 14****,8 le 24. ll n’y a eu que 145 heures de soleil, la présence totale de celui-ci au-dessus de l’horiz0n étant de 442 heures. La fraction d'ins0lati0n est donc seulement 0,32.
— 162 — Le 2 août départ pour Mers où nous séjournerons pendant les 2 mois de vacances. Tempéte la nuit du 2 au 3 : un . bateau du Tréport a été jeté à la cote en perdant un matelot. Le 5, floraison des secondes coupes de sainfoin. Do Dar- gnies à Incheville on coupe les fourrages. Partout lleurit le Chrysanthemum segetum, commun dans tout le Vimeu, man- quant aux environs d'Amiens. Les capitules dorés n’ont mal- heureusement pas une odeur agréable. Le 6, grand orage, surtout dans Parrondissennent d' A bbeoillc. Petite pluie i 1 heure et 2 heures du soir. T. à 2 h. 10' i Mers. Ea2 h. 1/4. ETP a 2 h. A0' Vent faible de NW. Maximum de l'orage à 3 h. 1/2. Grondement continu de 3 h. 1/2 i 3 h. A0': il semble qu’on écrase des galets avec un rouleau a vapeur. Pluie tres forte à 3 h. L5'. Des inondations se produisent à Mers, rue d’Ault et route Nationale, où il y a plus de60 cen- timètres d’eau. Le tonnerre reprend avec la pluie A 4 heures; le vent est du SW. A 5 heures ETP fort et à 5 h. L5'. Dans la soirée vers 9 heures, il éclaire encore au SW, S et SE. Les caves de la place du Pilori, i Abbeville, ont été remplies d’eau. Une grange de St~Valery a été incendiée par la foudre. A Doullens l’orage s’est produit de 4 h. I/2 à 5 heures don- nant en une demi-heure 32***** de pluie. Un pignon a été enlevé par le vent à Voie-des·Prés. Dans le Vimeu les blés · encore sur pied, et surtout les avoines, ont souîert beau- coup de la grele. Pour la Somme, il y a 2 025 sinistrés ayant perdu plus de 300 000 francs. Les communes les plus éprou- vées sont les suivantes : Moyenneville ..... 90 000 francs. · Nii)&l........Ã00(m» Gambron. . ' ..... 29 000 » Tœutles ..... · . . 27 000 » ` _ Acheux en Vimeu .... 27 000 » lliannay ....... 20 000 » Viennent ensuite Béhen, Mareui|,,Caubert, Chepy, Ercourt,
i l C E — IG! ·— Fressenneville, Beaumetz, le Meillard, Frohen-le ·Grand, Frohen-le-Petit, Heuzecourt, ltollot et Louvrechy. Près de ; Freschevillers un tourbillon de vent a déraciné ou cassé plus î de 60 arbres. Dans l’0ise, une trombe d’eau s’est abattue sur | Beauvais transformantles rues en véritables rivières. A Arras, ’ la hauteur de pluie atteint 39'“" et une inondation se pro- duit dans les rues du Bloc et de l’Arsin: la place du Wetz· , d’Amain oll're l'aspect d‘un vaste marécage et l’eau envahit la ' loge du concierge de l'H0pital St-.Iean(1). ' ï Le 8, petite pluie vers 11 heures soir; mer calme et beau , temps au Tréport. Un petit orage sur Amiens, de midi i | 1 heure. A la Station agronomique, la pluie donne une hau- ; teur d’eau de 17** en très peu de temps ; des caves ont été î inondées route de Paris. Le 9 on commence à moissonner les blés dans le Vimeu. Au bois de Bouvaincourt je recueille Lychnis sylvestris et Csrcea h Lutetiana. _ Le 13, une bande de Martinets se prépare à émigrer. Dans à le bois de Rompval, il y a encore des fleurs de Geranium sylvaticum. A i Le 15, très beau temps. Le lendemain 16, chaleur assez î forte dès le matin, et surtout vers 2 heures du soir. A 5 heures le ciel se couvre ; à 6 h. 1/2 grain d'orage, avec baisse du thermomètre; le vent est de NW. A 7 h. 1/2, ET au NW _ de Mers. P de 7 h. A5' à 8 heures, EP à 8h. L5'; ET a 9 heures; ETP à 9 h. 1/2. ll continue a éclairer de l’E il’W, ; par le Sud jusqu'à 10 h. 1/4. Dernier coup de tonnerre à [ 10 h. 1/2 du soir. [forage a été observé de 7 heures a 10 h. 4(Y ; à Abbeville, Forèt-l’Abbaye, Nouvion, Dury et Amiens où il est tombé un peu de grèle : d’après le Progrès, les caves , des rues de Riolan, du Pinceau, Delannoy et Le Notre I V (1) Messager de la Somme, Progrès de la Somme, Aeenir d'Arras et Journal dttmiens.
.. [gg .. ont été remplies par des eaux de ruissellement. Le pluvio- mètre de la Station indique une hauteur de 21"“°,6. _ ` Le 18, pluie tine toute la journée, contrariant la Fete des Fleurs. Le 19, petites averses de midi à 3 heures. Un orage a eu lieu a Amiens, Moreuil et Ham, passant de l'W à l'E de 4 h. 1/4 à 6 heures du soir. Pluie de 24'““,6 à Moreuil. La moisson est retardée dans le Santerre. Le 25, on coupe les avoines a Dargnies. Le 26, nous cueîllons au bois de Cise des capitules de Bardane : ce sont les tignons de Boussicourt, les attaquants de Molliens-au-Bois, les taquerons d’Hangest-sur-Somme, les roudoudoudous du Pas-de-Calais. Le 29, excursion au Paraclet pour les examens de sortie. Temps très chaud. E à 7 heures du soir de NE à SE. Il éclaire sur la gauche de la voie ferrée d’Abbeville au Tréport. Pluie à Woincourt vers 8 heures. Un seul coup de tonnerre a Mers et beaucoup d'éclairs. Pluie de 8 h. 1/2 à 10 heures. L’orage s’est produit à Abbeville et Amiens de 7 h. 40' à 9 h. 1/2, semblant marcher du Sud au Nord. Le 30, temps froid. Brouillard à l’horizon. La moisson a été contrariée par le mauvais temps. Les blés sont assez bons. Le manque de chaleur et de lumière a du nuire aux betteraves sucrières. SEPTEMBRE. - Temps relativement froid et assez sec. Deux maxima dépassent 25** : le 2 et le 3. Pluie le 2, 4, 5, 10, 11, 12, 14, 15, 16, 23. Le 1•', vent du SSE à midi passant au NW vers 2 h. Pluie dans l’après-midi. Brouillard très fort à 6 h. du soir descendait de Mont/mon ; les falaises de Tréport disparaissent en quel- ques minutes. Orage le 2 à Forét—l’Abbaye, Nouvion, le Titre, Lamotte- l
n ··· ies - ï Buleux et Abbeville, de 2 heures à 3 heures du soir, allant du SW au NE. ( Le 3, mer moutonnante, ciel clair et température modérée. _ Le 4, magnillque coucher de soleil. É Le 5, orage de Dargnies à Gamaches 9.11 heures du matin. _ ll éclaire de 9 à 10 heures du soir au SE et au NW de Mers. Le dimanche 7, le soleil se couche dans un ciel rouge feu, ’ donnant à la mer des couleurs d’nne vivacité incomparable, dignes de la palette des grands artistes. Le 9, il éclaire au SW de Mers à 8 h. 1/4 du soir. ET au SE ; de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/4. Le tonnerre gronde continuellement, et se fait entendre jusqu'à minuit. Nous n'avons pas eu de E pluie pendant cet orage resté lointain. = Le 10, forte averse à 10 heures du soir. Il y a des avoine: , germées. La chasse est remise au 14 dans beaucoup de . localités. Le 11, orage à Amiens, de 8 h. 20 à 9 h. du soir. I Le 12, vent du Nord soulevant de grosses vagues. É Le 15, j'observe près du Tréport et de Floques des champs de betteraves montant â graines ,· le fait se produit aussi ' pour les chicorées et les scorzonères des jardins. Un phéno- mène analogue a été signalé en 1887 et 1894 (1). D’après des expériences de M. Desprez, faites à Cappelle, « plus la bette- rave est améliorée, plus elle est riche en sucre, plus elle a de tendance à monter ». I Le 16, vent du Sud très fort. Le soir la mer est démontée I par une tempête soufflant alors du SW. · ! Le 18, je remarque des Colchiques en fleurs, dans les prai- I ries des environs de Beauvais. Le 19, on arrache du chanvre à Mesnil-Val. , Le 21, les hirondelles s’assemblent déjà sur les lils télé- i graphiques. (1) Voir le Progrès Agricole. Année 1HB, p. 39. I L
.. [55 - Le 24, magnifique crépuscule. Le 25, la moisson est terminée dans le Vimeu. Les pommes de terre donnent une récolte moyenne. Les belles journées de la iln du mois ont augmenté la richesse saccharine des betteraves. OCTOBRE. — Mois sec, faible insolation, nébulosité forte. Petite gelée le 29 de — 0°,5 à Amiens et — 1° à Doullens. Pluie le 1, 6, 8,11, 14 à 19, 22, 30 et 31. Le départ des hirondelles est terminé le 2. Faible brouillard le 6, 7, 8, et 9, le matin ou le soir. Ciel pommelé le 13. Le 24, on voit des Fils de la Vierge : nous les nommons à Hangest des Files Madame. L’arrachage des betteraves sucrières s’est fait dans de bonnes conditions ; la richesse est assez élevée et le rende- ment en poids un peu faible. NOVEMBRE. — Mois sec et froid. Pluie le 1, 4, 6, 7, 8, 9, 12, 23, 24, 25, 28, 29, 30. Neige le 20. Gelée le 3, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, avec un minimum de -9•,4 le 21. Les vents du Sud ont dominé pendant une partie du mois. Gelée blanche le 4. Brouillard le 3, 4. Crépuscule lumineux très rouge le 8 rappelant les belles lueurs observées après l’explosion du Krakatoa. Le 13, brouillard très fort et humide toute la journée. Le dimanche 16 novembre on a vendange à Cagny, par un temps froid et brumeux. Le thermomètre marquait seule- ment 4° a 3 heures. Les vignes de l'Epinette ont été gelées au mois de mai. La température des mois suivants n’a pas été favorable. Aussi la récolte est médiocre comme qualité et quantité. M. Deneux n’aura pas cette année plus de 20 hectolitres de vin. Le lendemain la gelée était forte et commençait une période très froidepour le Nord de la France.
- gm - Le 19, neige i Paris, Melun et Sèvres. W Le 20, nous avons à Amiens 6 centimètres de neige a ii heures du matin. Le 28, je fais i |'ALA une conférence sur les vignobles anciens de la Picardie. On se plaint partout du manque d’eau dans les puits; les rivières sont basses; le débit des sources est tres faible. Les froids ont nui un peu aux blés semés récemment. La gelée a contrarié les travaux des champs. H. Ducnwssov. Ouvrages reçus Versa}: für Natunoissensclm/t zu Braunschweig. Années i899 à |90i. |2• volume annuel. — A. Wottsnun. Le Séno- nien de Brewende. — J. Kmss. Sur les Sondages pour la ' recherche des sels de potasse dans le nord de la ville de Brunswick. — Jon Fnouus. Minéraux du Radauthal. — W. Busws. Spongillides, éponges d’eau douce des environs de Brunswick. — W. Busws. Note sur la continuation des fouilles dans les nouvelles parties de la caverne de Baumann près de Rübeland dans le Harz. — A. Womnus. Carrières ouvertes dans le Turonien du cercle de Brunswick et de Wolfenbüttel. — W. Bmsws. Les tombes mégalithiques de Neuhaldensleben. . Natunoùsemchaftlicher Wrein für Sachsen und Thûringsn Zeitsclarift für Naturwiuemchaften. 74• vol. fasc. 3 et 4. — D' Eim. Bsimuu. Recherches anatomiques, histologiques et embryologiques sur l’sppareiI gastrique de l'Eudypm chrysocome, phocide des iles Fackland et Kerguela. — Hueo Mouse. Note sur les foyers dans le tuf crétacé sablonneux de Taubach, et Page géologique du dépot de tu! crétacé de Taubach pres Weimar. — D' Scam:. Notices biologiques sur
- 168 .. le Lygosoma cyanurum et le Lepidodactylus lugubris (Geo- kotien) des îles Moluques et Célèbes. Zoologisch-Botanische Gesellschaft ài Wien. Verhandlungen. LI' vol., année 1901. — D' Aueusr v. Hama. Note sur quelques espèces de Centaurées. — Jos. Münmn. Supplément à la, connaissance des Silphides Cavernicoles. — D" Annan Buneensrsiu. Matériaux pour une monographie sur les phé- nomènes de la transpiration chez les plantes, lll° partie. — Fnauz Fmnnmcu Koen. Revision des espèces paléarctiques du genre Diodontus (hyménoptères fouisseurs). — Go·r·r1=n. Lvzs. Revision des espèces Européennes et Sibériennes des genres ` Tachyporus Grav. et Lamprinus Heer. Staphylinides. — Fnauz · Marouscnex Fmanmcn Hsunnn. Note sur quelques Muscaria Schizometopa Européens nouveaux ou peu connus. — Aueusr Scnnnrmnsn. Supplément à la Faune des Hyménopteres de l’Istrie méridionale. — H.-A. Knauss. Supplément à la Faune des Orthoptères de l’Afrique allemande sud·occiden- · tale. — Jossrn Bnuuu·1·naLsn. Les espèces de Dùiobryon formant des colonies. — L. Gauennauen. Supplément à la connaissance des Hydrophilides paléarctiques. — Faanz Sramn. Descriptions de nouvelles Cassidides et remarques synonymiques. — Amon Hammnscn. Quatre nouvelles espèces du genre Gorytes. — W. A. Scnunz. Note sur le nid du Bombus Cayennemis L. — D' Rrrr. Lomsnz V. Lmunnau. Addenda à l’histoire de l’algue Aegagropila Sauter:`Ky. — Cam. V. Ksissman. Note sur le Plankton du lac d'Atter (Haute- Autriche). — Pms Srnassnn. Flore des Champignons du Sonntagberg (Basse-Autriche). — Max Bsnnnaunn. Les Sta- phylinides de la Faune paléarctique. — M. F. Müuunn. Nouveaux Cynipides quercicoles et leurs galles. — V. Arres- nncx. Remarques critiques sur les espèces européennes du genre Otiorhynchus. - D' Fmrz Vxnnuarrsn. Troisième supplément à la tlore des plantes vasculaires du Lungan. — Fnanz Wsamzn. Étude sur les Reptiles et les Batraciens de
I I _ — i69 — I l’Équateur et de la Nouvelle-Guinée. Descriptions de nou- ‘ Q veaux Dendrobatides avec une revision des Batraciens de È cette famille. —- A. Ranzcmrrn-Gno·rn. Papillons fossiles et l'aile des Papillons. — Gorrrn. Luz:. Revision des Bolitobiini Européens; genres Bryocharis Boisd., Bolitobius Mannh., Bryoporu: Kraatz et Mycetoporus Mannh. — Fmnz Sranru. Note sur Chelysida et Oxylepus présentés comme deux genres différents des Cassides. — C.-E. Hscnnnn. Note sur quelques espèces du genre Thryophilus. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Année l900. ` N° 3. — D' Eamssr Zicxsnnnxrn. Supplément à l'étude de la Flore des Mousses de Russie, 2* partie. — W. Vnmnnsxv et A. Scnxnannwsxv. Sur les concrétions sphériques de graphite 5 des montagnes d’llmesy. I Académie Impériale des Sciences de Saint—Pétersb0urg, Annuaire du Musée Zoologique. T. VI. N"' 2 et 3. — N. Kvs- ceuxo. Stenocranius et Platyeranius, deux nouveaux sous- I genres d’Arvicolides de Sibérie. — J.-K. Temum. Note sur I les Thélyphonides des collections de quelques musées Russes. W — F. Wisenmw. Mollusques de l'intérieur de la Chine occi- dentale et de l’Asie centrale, Bulimides. — O.·V. Monnsnnonr. y Mollusques de l'intérieur de l’Asie centrale et de la Chine occidentale. - J.-A. Poncvusxn. Sur les nouveaux (Estrides I du genre Microcephalu: dans les collections du musée de , l’Académie Impériale des Sciences. I Société des Naturalistes de Kiew. Mémoires. T. XVI. Livrai- ` son 2. — C. Poumswrrscn. Aspergillus pscudoclavus, n. sp. Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie d Odessa. T. XXIII, I" et 2° parties. — A. Bnwmm. Remarques sur les Oiseaux de la Crimée. —— P. Cnssremxorr. Quelques suppléments sur la llore des environs d’Odessa, partie Sud- Ouest du gouvernement de Cherson. — A. Bnwrum. Remar- ques sur le Cerf noble de Crimée. - V. Lssnamv. Note sur les dépots Sarmatiques de la Transcaucasie. — J. Lmmniusxr. Note sur la faune des cavernes de Crimée.
` l — 170 — Societe: Entomologica Suisse de Zurich-Hottingcn. Journal de la Société entomologique internationale. 1** Octobre · ; · 1901 au 1** mai 1902. — H. Fnunsrlaren. Nouveaux Lépi- ` dopteres du Tonkin. - Junws Blum. L'élevage de la géné- ration d'été de Notodonta tritophus. -— Vicroa Arrnnnscx. Deux nouvelles races du genre Carabus d’Albanie. — G. gf Banonm. Hémiptères nouveaux de la` zone tropicale. — Prof. P. Bacnunrxew. Etudes sur la zoologie expérimentale au _ point de vue physico-chimique. — Pam. Beau. Mes excur- sions en 1901. — Fun: Rsnnseu. Rhyperochromus vulgaris Fïli Schell., un nouvel hémiptère·hétéroptère nuisible au hou- Èîq blon. —— Prot`. B. Bacnuzriew. Un moyen nouvellement dé- couvert pour protéger les chrysalides des Papillons contre li: ~ le froid. - Cam. Fautes. Note sur des expériences de tempé- rature faites sur des insectes en 1901. Societe: pro Faune et Flora fennica. Procès-verbaux 1900- 1901. Actes. 20* volume. - A.·K. Cuaunnn. Note sur la géographie du Larix Sibirica Led. — K.-M. Lsvaunna. Sur · la validité comme espèce d'Anurœa Ere/twaldi. Note sur les jf Spongillides de Finlande. — Sannssne. Les Coléoptères des , _ expéditions polaires. — Gum Senmunsn et D' K.-M. Lnvwnnn. Supplément ichthyologiques. Notes sur les Poissons rencon- 5,* trés sur les cotes méridionales de Finlande, pres d'Esbo. — A. Lurnnu. Liste des Mollusques terrestres et d’eau douce È C des environs de Revel. — IS. Onnnwanx. et T.-H. Janv:. Note sur quelques Araneldes nouvelles ou peu connues en Fin- ?1· .. lande. — K.-M. Lnvwnxn. Note pour l’étude du Planlston et · de la Faune du fond de quelques petits bois de peu de pro- fondeur. — Coup d’œil sur les animaux rencontrés dans l’eau de mer aux environs d'Esbo-Lôfô. — Matériaux pour la faune et la flore des Algues d'eau douce sur le littoral de Murman. — J.-L. Lmnaoorn. Communications mycologiques. 4 . u I Ã.
— IT! — OBSERVATIONS HÈTÈOROLOGIQUES. Station agronomùyue d' A miens. -— Altitude 34**. Juin 1903. · _ _ ai É Z . ' en É nmnuirrne. rnuvànvrumz E É È ‘; É _ ' , = tu , ; A ;_<> ,. J E 3 uexausguss. ¤ n1m|m| I'.|I.1.¤1¤\l Lg îë ` I 55 756 13,8 28, 75 4,8 E. 0 8,3 Umlüe. I I 2 56 761 13,6 10; 83 0.0 N. 5 1,3 ' 3761 764 10,0 14, 66 0,0 N.E. 10 3 4 64 765.5 8,8 19, 62 0,0 N.E. 4 10 5 64 705,5 8,5 21,4 53 0,0 N. E. 0 7,3 a· 61,5 766 11,8 17,2 83 0,0 N.E. I0 3 61.5 T65 7,8 18, 70 0,0 N.E. 10 4 ' :· 54 761.5 10,0 IB. 60 22.6 'E 10 1,3 Orages. · 51,5 751; 8,5 19, 80 13,4 N E. 10 1 Pluie soir et nuit. [ 155 756 11,0 18,0 80 0,4 S. W. 10 3 Petite pluie. I1 55,5 758 I0,5 22, 76 0,7 S. W. 5 6,3 Averses. , 1*2 58 76I I1,5 16, 86 0,0 N. 10 1 Il I3 56,5 761 7,5 17,4 55 3,4 N.E. 8 5, Pluie ln 111111.. I | 5·I 756,5 0,6 l0,’ B5 5,0 S. 10 2 Averses | 'I5 52 751,5 7,0 16,` 50 0,7 W. 5 8 Pluie la null., I 16 5I,5 753 0,0 15, 74 I3,7 W. I0 0,3 Pluie tout le jour. 1 17 53 755 0,4 I8,’ 81 0,6 S W. ü 4 Averses. | 5] 755 10,2 I8. 68 11,8 S.W. 10 0 Pluie 10t11 le jnur. , . 48 150.5 ¤|,s 20, 00 0,8 E. 10 0. Aremus. I l 50 756 12,0 T10. 78 5,0 S. 10 7. Pluie tout le jour. 58 764 0,0 15,` 47 0.0 N. W. 5 L ia 6à 765 5,4 17, 07 0,0 N. 6 6.3 la · 61 764,5 8,0 21, 52 0,0 E. 0 6 ·J 59,5 701 12,0 23. 74 0,0 E. 5 5,3 ; ' 61 764 12,0 21, 66 0,0 N. 2 7 i i 64 765 10,0 26, 67 0.0 E. 0 12 iï 62 764,5 I4,2 30, 59 0,0 5.8 W. 0 I2 Ia: 61,5 763,5 15,5 31,7 55 0,0 B. 0 10 63,5 766 111,5 23,4 02 0,0 N.W. 5 10,3 fu 65,5 767 11,8 24, 60 0,0 N. W. 0 7 n Total de le pluie en millimètres : 82,9 Alrrhialiom et observation: B. Bourreeque. — Br. Brouillard. - Kzl. Belair. — GI. bl. Gelée blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘on. Tonnerre. — L'6tet du c1el,1edIrec- tlen dn vent, l’61et hygmmétrlque sont observée i 9 lu. du metln. — L’etet du ciel eet meeurô de 0 A 10,en dixièmes de nébuloelté. — Lee beuree de eolell sont mclréee evee 1'hellogrephe de Campbell.
-— 172 ·- OBSERVATIONS HETÉOROLOGIOUES. Station agronomique d’Amien.s. — Altitude 34". Juillet 1903. ô . · | _ • 4: Il g Z J É BA.BOIÈ'l'BB· TBIPÉBÀTUHB E É É É EE È É É É Rgglnoggg ‘ ¤m1n1ma·· ·»· ¤· i -1 |l1I!iIlI|E*É ng E N: 1764,5 767 10,0 25,0 66 0,0 E. 0 12 59 764,5 12,6 29,0 56 0,0 E. 0 9, ' se 763,5 15,0 22,0 67 0,0 .N. 10 IO, , 4 62,5 764 10,0 22,0 56 1,0 W. 2 9 Pluie le nuit 57 762,5 10,0 24, 83 0,2 S.W. 10 1,3 Averses. s 56 758,5 15,0 18,6 63 0,0 S.W. 8 7,3 ' 58,5 762,5 10,3 18,6 52 0,0 N.W. 4 9 ° 2 63 764 7,8 20, 50 0,5 .N.W. 5 7, Pluie. · 64 766 15,0 23,8 84 0,0 N.W. 16 2,3 | 65 767 10,0 26.4 64 0,0 N.E. 5 IO 11 6l 765 12,6 29,4 59 0,0 E. 0 12 i î56 761 13,5 28,4 73 0,0 W. 0 9,3 l 56 759,5 14,4 20, 65 0,0 N.W. 5 9 • . 14 59 760 8,9 23,1 6l 0,0 S.W. 3 8, 1 56 760 8,8 27. 56 0,0 W. 0 IO,3 1 . 53 756 15,0 22, 47 0,9 W. 10 0 Pluie. 17 51,5 753 16,4 23, 79 4,2 W. 10 1 Orages. 1 51,5 755,5 15,5 21, 74 12,4 W. 8 5,3 Orages. 1 55,5 759 120 23, 78 0,0 W. 10 8,3 i 59 762 12:4 22, 71 4,2 W. 8 5 Orages, pl. la nuit. I 62 762,5 12,0 22, 83 0,2 W. 10 7 Petite pluie. ` 58 762 15,0 23, 78 3,0 W. 10 1 Orngenx, pluie. 51,5 758 15,0 24, 86 25,6 E. 10 2 Pluie, orages. · 52 761 13,5 20, 87 0,0 W. 5 12,3 5 59 761 10,0 23, 60 2,2 S. 0 10 Pluie le nuit. a. 56 759 15,0 19,8 86 4,7 .S.W. 10 5.3 Pluie le matin. v 56,5 760 11,2 23, 67 3,4 .8.W. 0 4,3 Pluie le soir. 8 52 756,5 14,8 20,2 88 11,5 W. 10 0 Pluie jour et nuit. ¤~ 52 756 14,6 19, 74 2,3 W. IO 5,3 Averses. 0 53,5 757 10,8 18,8 74 0,2 W. I0 4,3 Petite pluie. _·¢ 57,5 761 13,0 17, 75 0,0 W. 10 0 TOIn.l de le pluie en millimètres: 76,5 Abréviations et observations: B. Bourrssque.-Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - GI. hl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. -· Ng. Ne1ge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uèlat du ciel, la ütreetlon du vent, l’é1al hygrométrlque sont observés à 9 I1. du mslln. - Uélat du clel est mesuré ` de 0 i ‘i%;Ien dixièmes de nébnlosllé. — Les heures de soleil sont mesurées svec Phéllogrsphe ds Gsmp 1.
B U LLETI N DB LA DU NORD DE LA FRANCE N° 355. - Septembre·0ct0bre i903. - 32• année. - T. XVI. Annnssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), il I. le D' Srmecx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 9 Octobre l903, p. I73. —— Le Champignon des maisons, par M. H. Ducawssov, p. H5. — Ouvrages reçus, p. ISI. · Obser- , vations météorologiques, pp. l87-l88. EXTRAIT DES PROCÈS—VERBAlJX siëaxcs ctzxénux nu 9 Oc·ronni·: 1903. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connssrounaucn : I° Lettres du Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux-Arts, annonçant l'env0i d`ouvrages venant de Belgique, de llollande, <|`ltalie, des Etals·Unis, de Suisse et de llussie. · 2° Lettre de M. Bertrand Iils pour son admission dans la Société. 3• Le Jardin royal botanique d’Edimbourg accuse récep- tion de nos publications T. XIV n°‘ 3I3—322 et T. XV n‘·‘ 323- 332 du Bulletin. M; le Président adresse au nom de la Société Linnéenne, des remerciements à la municipalité, pour la décision rapide 32‘ Ammàe. Il
î - 174 ·¢· l qu’elle a prise, en vue de I’acquisition d’une parcelle de ter- rain quaternaire à St-Acheul. M. Emile Boulanger, pharmacien, fait don à la Société d’un exemplaire de son ouvrage sur la « Germination de l’Ascospore de la trulfe ». M. Veit Brecher Wittrock de Stockholm, fait hommage à la Société de son catalogue illustré de botanique. ‘ Le Ministère de l'lnstruction publique et des Beaux·Arts envoie le n° 24 du Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux- Arts des Départements. Il envoie également le programme du Congres des Sociétés Savantes qui sera tenu à la Sorbonne en I904. M. Duchaussoy donne lecture d’une étude très intéres- sante de M. Desmaisons, sur les collections d'araignées et sur un moyen d’y joindre les toiles. Cette étude accompagnée de photographies sera insérée dans le Bulletin. M. Cboquart communique un dessin des anomalies obser- l vées sur deux pattes de coq qui ont été envoyées par M. Co- · pineau à l'une des dernières séances. M. Alp. Lefebvre dépose sur le bureau un serpent qui lui a été envoyé de la Cote d’lvoire. M. Delambre donne lecture d’une note sur la découverte à Montières, près d’Etouvie, de fragments de dents d'Elephas primigenius, ainsi que des restes d’ossements empàtés trou- vés dans le Iimon argilo-calcaire enveloppant le tout sur une étendue de trois mètres carrés. Cette note très intéressante accompagnée d’une coupe géologique, sera publiée ultérieurement. M. Cauet lit une note sur les silex taillés qu’il a recueillis aux environs d’Amiens et dépose sur le bureau une grande quantité de ces silex. q Le Secrétaire-Adjoint : 4 F. Cnoouanr. ' l l
F l — i75 — .i Le Champignon des maisons (1) On désigne, en Allemagne, sous le nom de Hausschwamm, . ou Champignon des maisons, l'un des parasites les plus redou- tables des bois de charpente. C'est le dry·rot des Anglais, le _ Merulius destruen: des botanistes. Fries l'a encore appelé I Mendius lacrymans, parce que, dans les espaces fermés, l'eau qu’il n'a pu céderà du bois, est éliminée sons forme de ( gouttelettes ressemblant à des larmes. ll appartient à l’ordre des Basidiomycètes, étant ainsi le cousin germain des aga- rics, bolets, polypores et lycoperdons. Cette lèpre des bois mis en œuvre s’est propagée depuis vingt-cinq ans dans toutes les parties de l'Europe; récem- ment elle a causé des écroulements de planchers dans plu- sieurs maisons neuves de Saint·Pétersbourg; des ravages analogues ont été signalés en Autriche et en Allemagne. Le Queen Charlotte, de la marine anglaise, et le Foudroyant, ancien vaisseau de guerre français de 80 canons, furent détruits en quelques années, malgré tous les préservatifs È employés. D’après M. Crié, professeur a la Faculté des sciences de Rennes, le Champignon des maisons s’est mani- festé dans de nombreuses villes de France et notamment à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nancy, Douai, Toulouse, ' Brest, Rennes, St-Brieuc, Rochefort, Epinal, La Rochelle, \ Vannes et Cherbourg. La question de la lèpre des maisons intéresse donc tout le ‘ monde: architectes, constructeurs et propriétaires. En inet- tant hors d’usage des quantités considérables de poteaux télégraphiques, de planchers ou de charpentes, le terrible parasite a déjà coûté plusieurs millions à notre pays. ; (1) Note lue dans la séance de décembre 1902. I
I - lie - ` Dans la Somme, nous avons fait connaissance avec lui, dans deux localités, Raincheval et Amiens. A Raincheval, le Merulius a fait son apparition en 1896, dans l’école des filles, construite depuis cinq ou six ans. Le champignon se présentait sous la forme d’une laque, ressem- blant à une toile d’araignée qui s’étendait peu àpeu, ne lais- sant intacte que la couche de peinture; au-dessous de celle- ci, le bois s’e/fritait dans les doigts comme du pain d’épice sec; le parquet, les portes et toutes les boiseries furent attaqués jusqu’à un mètre de hauteur. Après avoir enlevé toutes les parties ligneuses, les briques furent lavées à l‘acide, et les trous boucbés avec du portland. Le parquet a été refait sur bitume, et toutes les boiseries furent renouvelées. Grâce à ces moyens énergiques, le parasite semble avoir disparu complètement du pays; il existe certainement, sans qu’on s’en doute, dans un grand nombre de localités (1). Pendant l’été chaud et humide de 1900, le champignon . des maisons a envahi deux appartements d’une ancienne école de la rue Vascosan, à Amiens. Les dégats pouvaient étre d’autant plus grands que l’immeuble abrite les belles collec- tions géologiques données à la ville par M. N. de Mercey. L’une des armoires du musée fut contaminée. En tirant les tiroirs, les planches se disloquaient. Le blanc formait, avec ‘ l'ouate des échantillons minéralogiques, une sorte de feutre qui envoyait des prolongements dans tous les sens. Les éti- ' guette.: en papier tombaient en poussiere. A distance, on voyait l sur le parquet une couche épaisse contenant des milliards ' de spores de couleur jaune cannelle: rappelons que un mil- limètre cube contient au moins quatre millions de spores, celles-ci n’ayant que un centième de millimètre de longueur et moitié moins de largeur. Un buffet placé dans une pièce voisine, présentait des plaques irrégulières, avec de larges (1) Lettre de M. Pilet, instituteur à Raincheval.
— 177 - plis anastomosés : ceux-ci formaient le chapeau étalé du champignon, d'abord blanchâtre, puis d’une teinte jaune orangé, ferrugineuse ou brunâtre sur sa plus grande éten- ' l due. Les plaques du Merulius, qui avaient été reconnues · par notre collègue M. Ledieu, furent enlevées et brulées i ainsi que les deux meubles. Les spores avaient été essuyées avec des chiffons imprégnés d’antiseptiques. Le plancher fut remplacé par un carrelage. M. E. Henry, professeur à l’Ecole forestière de Nancy, a bien voulu nous communiquer les résultats de ses recherches. Citons encore, d’après lui, trois cas d’invasion caractéris- tiques. l° Un négociant en vin avait fait établir autour des murs d’un grand escalier, un contre-mur, distant de 20 centi- mètres, afin de maintenir une lame d’air isolante contre les variations de température. Get air stagnant et humide devint un milieu excellent pour l’év0lution des parasites. On eut l’imprudence de faire porter les poutres sur les deux murs. En moins de deux ans, le champignon les avait envahies au ‘ niveau de leur encastrement dans la muraille; on dut les sectionner et les faire reposer sur des piliers en fer. l 2° Le propriétaire d’une maison neuve du quai Glaude·le- Lorrain, à Nancy, dut, au bout de trois ans, faire remplacer toutes les poutres du troisième étage, exposé à l‘humidité. L’architecte fut condamné à payer les réparations, avec I recours contre les entrepreneurs. i 3° La meme personne eut encore maille à partir avec ce champignon, dans une autre habitation, où, par un vice de construction des cabinets, le bois prenait contact avec l‘uriue. Sous l’intluence de celle-ci, toutes les poutres avoisinantes furent détruites par le Merulius. Uarchitecte dut encore payer les frais. ' On ne saurait donc faire trop attention à Vécoulement des urines des étables qui doivent se rendre facilement dans une
— 178 — · fosse à purin, loin des pièces de charpente. Nous rappellerons l ici que le D" Robert Hartig, professeur de botanique à l'Uni· i · versité de Munich, n’a réussi à faire germer les spores du l Merulius lacrymans, qu’en additionnant la solution qui le contenait d'un peu de liquide alcalin, soude, potasse ou ammoniaque. La durée de la faculté germinative peut, dans certaines conditions, persister plusieurs années. · Les filaments qui proviennent des spores sont d’abord invisibles et forment le blanc du maudit champignon. Ils enlèvent au bois les matières protéiques dont ils ont besoin, Z dissolvant de préférence la coniférine et la cellulose des parois Iigneuses. Les analyses d’Hartig montrent que le tissu , ` du champignon est beaucoup plus riche en cendres que le _ bois, méme profondément altéré. Pour 0,l9 dans le Pin à sylvestre, il y en a 6.33 dans le mycelium, et 9,66 dans les A fructifications du Merulius. Les cendres du blanc contiennent 1 48,50 d’acide phosphorique, pour 0,76 dans le bois champi· i gnonné. · 5 Les modifications précédentes dans la composition chimi- I que se traduisent nécessairement par des changements profonds dans l’é|.at physique. _ « Le bois, épuisé par le champignon, s'est transformé en une substance brune consistant en lignigomme, tannin et oxalate de chaux. Tant que le bois contient de Veau en abondance, il garde son volume primitif ; mais quand elle a disparu, il prend un tel retrait qu'il se produit des crevasses A ùangle droit, l’une sur l'autre, et que le bois tombe par fragments cubiques réguliers. » (E. Hana?.) l La destruction est accompagnée d’une coloration brune, due à la formation de corps humiques. Tendre, lorsqu‘il est î humide, le bois devientfriable en séchant, comme I'a si bien — remarqué notre correspondant de Raincheval (I). ~ (1)Bulletin des séances dela Société des Scœnces deNancy(3déc. 1900).
` — 479 — Q Jusqu’en 1885, on croyait que le Merulius lacrymans se I propageait toujours par contagion, et qu’il n’existait nulle _ part en forét. Depuis, il a été trouvé souvent, sur des Pins . sylvestres, près de Berlin et dans la Suisse saxonne. Le géné- S ral du génie russe T. von Baumgartcn, dit qu'il y a en Russie des forets dont on se garde d'employer les arbres comme · bois de construction, parce qu’ils sont envahis à bref délai par le champignon. i Sur la proposition du colonel du génie Tilschkert, direc- teur des travaux militaires à Vienne, en Autriche, l’Associa- tion internationale pour Pessai des matériaux a nomméen t898, une commission spéciale chargée de résoudre les deux ` problèmes suivants : ` i° Comment peut-on reconnaître, au moment de la récep- l tion des bois, s'ils renferment ou non des germes d'inl'ection, ' spores ou mycelium 7 y 2• Quels sont les moyens à prendre pour se préserver des l attaques du Merulius lacrymans, ou pour l'empécher de se | développer, si les bois le contiennent en germe ? É Malgré les nombreux essais, on n'a pas encore trouvé de réponse satisfaisante à la première question. Mais pour la seconde, de nombreuses expériences ont été faites en Russie, j en Autriche et en France, et ont donné de bons résultats. É Nous résumerons ces recherches d'après une communica- tion de M. E. Henry à la Société des Sciences de Nancy. W · Les essais d’Hartig ont établi que l’huile de créosote est effi- cace pour combattre le Champignon des maisons; elle peut étre remplacée par des substances qui en contiennent beau- coup, comme le carbolineum et les huiles lourdes de résine. On a breveté de nombreux ingrédients dont on vante l'e|'fi- cacité à coups de réclame. ll y a par exemple le microsol de Baumann, le mycothanaton de Vilain ou de Müller, l’antimé- rulion de Zehrener. Le plus récent et le plus iefiicace est YÀNTINONNINE, produite par les usines Bayer et C", à Elber-
- 180 - feld (1) ; d‘après le Manuel d’hygiène du D' Hueppe, c’est une dissolution savonneuse d’orthodinitro crésylate de potassium, ` ayant pour formule : ` C'H‘ (A z O') '(CH° ) (OK) ( Les expériences du colonel Tilschkert prouvent que l‘anti· nonnine, employée simplement en badigeonnage superficiel, empèche à la fois la pénétration des champignons par le dehors, et le développement des spores on filaments qui peuvent exister dans l'intérieur dela poutre badigeonnée (2). M. Bamgartan a obtenu de bons résultats avec le mycotha· naton de Müller. C‘est un mélange de 750 grammes de chlo- rure de calcium, f500 grammes de sulfate de soude, 2250 grammes d‘acide chlorhydrique et 66 grammes de sublimé. Il faut prendre quelques précautions en l'employant, ouvrir les fenetres et établir un courant d’air. C’est par ce moyen qu’à Brest-Litowski, ville du gouvernement de Grodno (Rus- sie) l'on a protégé de nombreuses constructions contre le Merulius. En France, on se sert pour préserver les bois contre les influences nuisibles de l’atmosphère ou des champignons, soit de badigeonnages, soit d'injections de produits dérivés du goudron, connus sous les noms de carbonyles, carbo- néines et carbolineums. Le carbolineum, inventé par M. Avenarius, a une densité de 1,1l ; il est formé en majeure partie des huiles de gou- dron, distillanl. de l80 à 360°; il contient de la naphtaline et du phénol. Malgré son odeur désagréable, on l'emploie surtout à cause de son prix modique, 0 fr. 40 lekilogramme. Le bois qu’il imprègne est rendu plus inflammable. A la suite de plusieurs essais, M. Fromont, chef de section à la gare de (I) L’Antinonnine sc vend en pâte au prix de 9 fr. le kilogramme. (2) E. HENRY. La lutte contre le Champignon des maisons. Bulletin des séances dc la Soc. des Scicuccs de Nancy. Süric III. — 3* Année, p. 93.
- 181 — Nancy, convaincu de l’ef|1cacité des badigeonnages au car- bolineum contre la pourriture des bois en contact avec le sol, fait imprégner de ce produit toutes les poutres ou planches des rez-de-chaussée des constructions qu’il édilie pour le compte de la C" des Chemins de fer de l'Est (1). En résumé, gràce à ces produits, on peutaujourd’hui uti- liser les bois de charpente, sans crainte de les voir attaquer parle Mérule destructeur. « Je suis absolument convaincu, nous écrit M. Henry, qu`en badigeonuant les bois en contact avec le sol ou avec les milieux humides, soit avec du carbo- lineum, avec l’antinonnine ou l’antimerulion, on empêchera la propagation de ce redoutable champignon, et les bois se conserveront sains et résistants (2) ». H. Ducaaussov. Ouvrages reçus- La Ruche. 1902 n" 1-6, 1903 ri°‘ 1-5. L’Apiculteur. 1902 n°‘ 1-12. Bulletin de la Société Industrielle. 1901 et 1902. Q Annales de la Société Horticole et Vigneronne de l‘Aube. T. X, n°' 1-12. Bulletin de la Société d'Apiculture de la Somme. 1902. Bulletin des Amis des Sciences et Arts de Rochechouart. È T. XI, n°• 5 et 6 et T. XII, n°• 1 et 6. Bulletin Historique et Scientifique de l'A uvergne. 1902. — J.-R. Biemwsxi. La montagne de Perrier près Issoire. — Ax.LU1lnn. Note sur les ébouloments du Puy-de-Dome. Bulletin de la Société d’Horticulture de Picardie. 1902. Bulletin mensuel de la Société centrale d'Agriculture, d’Hor- ticulture et d’Acclz'matatt'on de Nice et des Alpes-Maritimes. XLII° année. (1) E. Hnmw. Op. cit. p. 97. (2) Extrait du Progrès Agricole (14 ct 21 déc. 1902).
— l82 — A Bulletin de la Société entomologique de France, 1902. — ; N° 8 : E.-L. Bouvmn. Sur les organes sexuels des Peripa— Ã tus. — Cu. Oesnrnün. Observations sur un fait de mimétisme » fourni respectivement par les deux sexes des Limenitù alba i maculata et Athyma punctata. — E. Fnsurnux. Descriptions de quatre especes nouvelles du genre A grypnus. —- A. Cuo- nwtr. Identité des Illylabris hirtipennir, et kabylica Erch. A propos des variétés du Cryptocephalus crassus Ol. .. M. Pic. Sur le genre Polypria Ghevr. — N° 9 : J. S.m«·rs-Cuuns Dsvmx. Coléopteres nouveaux pour la Faune française. — Cu. Annuwn. Note sur la conformation de la suture des élytres chez les Coléoptères. — G. Dannoux. Sur quelques coléopterocécidies du Languedoc. — P. Marius. Descrip- . tion d’un genre et d’une espèce nouvelle d’Hespéride de ‘ l'Équateur. — C. Emmy. Description d’une nouvelle espèce A de Fourmi du Brésil.- P. Lssus. Diagnose d’un Bhipidius nouveau des environs de Paris. — J. Bovnesoxs. Description . d’une nouvelle Podistrina. — A. Boucouowr. Descriptions sommaires de quelques Bolbocerini. - M. Pic. Anthicides _ recueillis en Orient par M. P. de Peyerimhotl'. — N° IO: M. Pic. Description d’un Macratria nouveau de l’île Maurice. — G. Dneoux et C. llowum. Quelques mots à propos d’une Note récente de M. Chrétien. — E. Fneurmux. Eucnémides et Elaterides nouveaux des îles Mascareignes. — J. Bouaeeois. Note sur quelques Illalthinus paléarctiques. — A. Lsvexntù. Diagnoses de trois Temnochîlides nouveaux. —N• M : P. ns Psvmuunorr. Note surla position systématique des Cupedidae. — C. Gnnesn. Habitat de l’Apion cyanescen: Gyll. aux envi- rons de Marseille. — T. A. Mansxutn. Description d’un Anthribide nouveau de la Corse. — L. Bnnnt. Diagnose d’un Rhizotrogus inédit du Nord de l’At`rique. — E. Fnnurnux. · Description de deux Adctoccra nouvelles. - E. Sxuou. Note _ 1 sur le genre Caerostris. — N° I2 : A. Gumn. Note sur la larve de l’Athe1~i:r Ibxs Fabr. — l. Bomvm. Description d’un Orthop-
— 183 — tère nouveau de l'Atlas marocain. — P. Lasne. Les Bostry- chides indo-chinois du genre Hcterarlhron. - L. Fannnnanan;. Descriptions de deux nouvelles espèces de Coléoptères mal- ` gaches. —— E. Fmurnaux. Description de deux especes nou- velles d'Elateridac du genre Piczophyllus Gand. - M. Pnc. Descriptions de deux Hylophilu: d'Océauie, appartenant au Musée civique de Gènes. — H. nu Buvssou. Note sur le Car- diop/wrus argiolus Géné. ——- N°' 13 et 14 : J. un Joamvns Note sur un microlépidoptère nouveau du Portugal. — N° 15: E. L. Bouvnnn. Un Péripate de Costa·P·ica. — E. Snntou. Descriptions de quelques Arachnides nouveaux de la section des Cribellatés. — L. Fannmananz. Descriptions de quelques Longicorues de Mouy-Tsé. — P. ne Psveamnorr. Coléoptères nouveaux pour la faune française. — J . Saturn-Cnanns DEVILLE. Contribution à la Faune du Bassin dela Seine.- M. Pnc. Note sur Emobius Normandi Pic. —— R. on La Pnnnuavnnntnuz. Note sur C0rœb·usfa:ciatusVill. = bifasciatus Ol. — R. uu Bursson. ' Description d’une Polybie nouvelle d’Afrique. — N° 16: E. L. Bouvnen. Peripatus Biollcyi, Onychophore nouveau, de Costa-ltica. — A. Aenws. Description d'un Nevroptère fossile nouveau, Homozbptera giganœa. — P. Cunernnu. La Stagma- tophora divilella Gst n’est pas cécidogène. — A. Lausnan. Observations sur l’usage des sillons ti biaux chez les Lamiides. —- L. Fanannanne. Descriptions de Coléoptères de Mouy-Tsé. — Ga. An.waun. Les Georyssidœ de Madagascar. - L. Bonnas. Structure des tubes de Malpighi, du réceptacle urinaire et du canal excréteur (urètre) des Gryllidœ. — N° 17 : A. Vavs- snùanz. Description d’une espèce nouvelle d'Hyménoptère ' térébrant appartenant au genre Bracon. ·- P. ne Pnvunnunovr. Découverte en France du genre Kaenenia. — H. nu Buvssonw. Sur la ponte du Mylabris variabilis Pall. — H. Bonneau. Descriptions sommaires de Dorcides nouveaux. - N° 18: E.Fn.n:u·rnaux.Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Pogonostoma. — H. Bonneau. Descriptions sommaires de ` n
— 184 —— · Dorcides nouveaux ·— M. Pic. Notes sur le genre Cardzo- phorus Esch. — L. Dmunson. Observations sur les mœurs de la Nomophila noctuclla S. V. — N° t9 : A. Giano. Sur la présence d’Icerya Palmeri Riley et Howard dans les vignes du Chili et sur la femelle adulte de cette cochenille. — L. Famiulias. Descriptions de Coléoptères recueillis en Chine par M. de Latouche. ·— E. Omvmn. Description d’un Lampyride nouveau de la Jamaique. —- H. Bonneau. Descrip- tion de Dorcides nouveaux. — Cu. Anwaun. Note sur les Rhipiphorides de Madagascar, avec diagnose d'une espèce . nouvelle de Guinée. -— M. Lamnuimu. Notes sur Phyllomorpha laciniata Vill. -—N° 20 1 P.vn¤ Pnvnmunorr. Sur la nervation alaire des Caraboidca et particulièrement sur celle du genre Omma. — J. SAlNTE··CLAlRE Devine. Sur l‘existence en Corse d’espèces_ actuellement conlînées dans la zone arctique. — ' R. P. Bnnon. Description d’un Longicorne inédit de Bolivie. -— M. Pic. Diagnoses d'Héteromères recueillis par M. Ch. ÀLLUAUD, à Madagascar. — M. Roma. Complément à la note de M. Lambertie, sur Phyllomorpha laczniata. — N° 2l : Liste des membres et tables. Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. T. XXXIII. t" fascicule. Cinquantenaire de la Société. Annales de l’Académie de Mâcon. 3• Série. T. Vl. Bulletin de la Société de Statistique des Sciences naturelles et des Arts industriels du département de l’Isè1·e. 4° Série. T. VI. — Krnmv. Constatations géologiques faites dans la vallée de l’Uhaye. Curieux cas de Surimposition que présente le cours de la rivière. Dépôts calcaires à l’0uest du château de Tour- non (Ardèche). - Lonv. Quelques observations sur les phé- nomènes qui se sont succédés dans la vallée du Drac pendant la quaternaire et jusqu’à notre époque. Formes et dépots ` glaciaires dans la chaine de Belladone. — Savin. Quelques Echinides du Dauphiné.
— 185 — ‘ Revue générale de Botanique. ·~ Décembre 1902: W. PAL- muiuu et M"' A. Koutsw. Influence de la concentration des solutions sur l’énergie respiratoire et sur la transformation des substances dans les plantes. — H. Focxnu. Digitales monstrueuses (flg.). — L. MA·1·nucuo·1· et M. Motmann. Modifi- _ cations produites par le Gel dans la structure des cellules végétales (planches).- R. Z1zn.Len. Revue des travaux de · Paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1897-1900. — E. Gmrrou. ltevue des Travaux de physiologie g et de Chimie végétales parus de 1899 à 1900 (Suite).- ( Janvier 1903: JEAN Gniivrzizsço. Contribution à l‘étude des ) Protococcacées. C/zlorella vulgaris. — Luici Maccnum. La proto synthese chlorophyllienne en dehors de l’organisme. — S. Smnnorr. Influence des blessures sur la végétation normale et intramoléculaire. — R. Zalman. Revue des l Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des · années 1897-1900. Bulletin dela Société d'histoire naturelle de Metz. 22° cahier. — J.-J. Kiurrsn. Descriptions de quelques Cynipides nou- veaux et peu connus, et de deux de leurs parasites. Notice critique sur le catalogue des Zoocecidies de MM. Darboux, Houard et Giard. Revision du genre Aula.1: et des genres limitrophes, avec quelques notes sur divers autres Cynipides. — Abbé A. Futuna. Supplément au catalogue des Mousses de la Lorraine. Promenades bryologiques en Lorraine (2** série) : Le bois des Etangs; Landovillers ; Hombourg-l'Évèque ; de Monbronn à Papiermuhle; le ravin de l’Essel ; Merlebach. A ~ — Remi: Manu:. Contribution à l'étude dela flore mycolo- ` gique de la Lorraine. I Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série. I 5' volume 1901. — Hnum Micusnts. (Jarludovica plicata Vil. Esquisse anatomique d'une Cyclanthacée. — L.-J. LEGER. A propos de la dillérenciation nacrée. — Hmm Jouw. Le voyage de Dom Pernetty aux îles Malouines (1763-1764). — · n
-—- 186 — , ‘ P. Fwvam. Annélides polychètes de la Casamance rapportés par M. Aug. Chevalier. — O. Lnemsn. Sur la valeur morpho- . I logique des pièces florales chez le Dicentra spectabilis DC. — D' F. Gmon. Marche de la feuillaison des arbres à feuilles caduques à la Grande·Canarie. — O. Lxeuuza, L.-J. Lacan. Notice biographique. — 0. Liemen et R. Ln Roy. Liste des plantes vasculaires que renferme l’Herbier général de l’Uni- versité et de la ville de Caen. — L. BBASlL.'SUl‘ un micro-` organismed’originale pleurale. A Verein für Naturkunde zu Kassel. Memoires. 66° année 190l-!902. — M. Ansnnne. La race du Neanderthnl et la descendance de l`l1omme. — H. Ocns. Mes observations sur ‘ le Coucou. - H. Ennwr. Une nouvelle aberration de papillon. M. Zmsm;. Les variétés dans la tlore des hautes montagnes des Sudètes _ Société d’Histoire Naturelle de Colmar. Bulletin. Nouvelle série. T. VI. 190l et l902. J. Bounenots. Catalogue des Coléoptères de la chaîne des Vosges et des régions limitro- phes (suite Bryaxini-Scarabœidœ.) — D' Bocnnmzx. Descrip- tion des crânes trouvés dans un cimetière romain de la dernière période, pres le Weissthurmther à Strasbourg. — D' Mucxnn et Abbé Fsrrxe. 4° supplément au catalogue des Lépidoptères d’Alsace. — D' Aus. Hanrzoe. Les Anthropo- logues Allemands à Metz. — Les fouilles préhistoriques à Egisheim.
1 - [87 .. OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d‘A miens. - Altitude 34***. I Août 1903. î - _ "`_` s É Qîiw " E É \5A||(),BÈ",I'I|B. t$I|îI1PÈ1\^TU||EA;i È âë EE llm|,\m_¤l!1-îâ, I ¤ nimn|ms.xi · inimu n1¤xinlr¤IE °' ài E2 ' 3 -7- 2 I I iül I762 14 22, 67 0,5 8.W. 3 0,3 Pluie la nuit. · 2 59 761,5 15,6 21. 83 2.0 W. 10 2.3 Pluie In null. 3 54,5 759,5 13,8 21, 94 0,0 S.W. 10 9 4 u5*3,5 761 12,6 23. 64 0,2 W. 5 7,3 Pluie le suir. 5 60,5 764 13,5 21, 65 0,0 W. 2 I2,3 ni ni -1 766 11,0 21, 65 0,0 W. 2 12 ' î îüï 765 8,8 24, 78 0,0 S. E. 0 11 755,5 762 10,8 27, 59 0,0 E. 0 10 57 759 15,0 23,2 57 5,6 W. 8 5,3 Orage la null. I 1 55 760 13,4 20, 68 2,2 W. 5 7 Averses , ' 11 56 760 9,8 21,2 73 0,2 W. ll) U Petite pluie le soir. I2 55 759,5 15,2 20, 74 1,8 W. |0 2,3 Pluie In. nuit. 1|3 757 759,5 13,2 21, 91 0,2 N. W. 10 2 Il 48 757 I3,5 23, 86 2,2 W. 10 2 Pluie. II5 48,5 754 14,0 21, 76 0,8 W. 5 2 Averses. 16 54 759,5 1|,0 19, 74 8,0 W. 5 2,30 Pluie. I7 55 759 11,8 20, 98 3,2 W. 10 l,3 Pluie. 1 752 757 13,5 2|.' 82 0,0 W. I0 1 5 1 53 759 I·Z,0 20, 68 0,0 W. 5 U · 20 53.5 759 11,2 19, 68 3,8 W. 5 2 P1n1e_|u soir. il 52,5 756 14,4 23, 77 5,0 W. ll] U Pluie tout le jour. *:*2 56,5 758 13,0 18, 85 0,0 W. 10 U . ti 55 758,5 9,0 18, 83 3,6 N. W. 10 3,' Pluie le soir. II24 54,5 758 9,8 20, 83 6,4 S. 10 3,3 Aw:rsr·s. ,15 55,5 763 11,0 17, 68 0,4 8.W. 10 3,30 Averses. ÉE 63 766,5 9,0 21, 75 0,0 N. W. 0 0,30 I fla 62,5 766 13,8 24,4 59 0,0 W. I) 9 · *2 60 763 14.6 22, 74 0,0 W. 10 l IT r60 763 17,0 20,4 79 0,2 W. 10 4. Pluie 10 malin. 63 765 11,0 22, 75 0,0 W. il 7 1 62 763 15,0 24,5 60 0,0 W. 0 10,3 I Total de le pluie en millimètres z 46,3 Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée blmche — Gr. Grèle. — N3. Neige. —· Or. Orage. —‘l'on. Tonnerre. — L‘é1sl du cicI,ln direc- llon du vent, 1’61a1 hygrométrlque sont observés à 9 I1. du malin. -1.'è1xl du ciel est mesuré de 0 L 10, en dlxlèmes de nébuloslié. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéliogrnphe de Campbell.
1 ·- ass - É OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES. Station agronomique d` A miens. — Attitude 34"‘. I Scbtembre 1903. i _ ` ° Z , ' É mmouàrnn. rsurânatunn É É É È È; E É É É uumwu. F minima maxi lnîma maximaëë *:3 gê gg É; ` -1 615 ’ï3-— 14,0 31,5;; 0,0 E. 0 11 2756, 76l 16,0 31,4 69 6,8 S. 0 9.30 Omge. 59 764 16,0 22,4 62 1,4 S.W. 8 7 Pluiu la nui; 4 58 764 I3.2 26.2 63 0,0 S. 5 5 58 761.5 WJ? 2l.4 72 3.5 8-W- 10 0 Pluie tout la- jour. 761 763 15,0 2I.2 82 15,3 N.W. 10 0 Pluie mug lg jour, 7 63 763 12,8 20,0 79 0,0 W.N.W 10« 10 62 765,5 8,8 19,2 75 0,0 N.W. · ,0 3 57 762 14,2 19.5 78 0.3 W. 10 6 Av rses. 1 45 76|,5 5,0 18.0 80 2,0 W. 2 7 P1L1l11·1empèw 11 43 752 10,5 16,0 69 3,6 N.W. 10 5 Avcr>·»s. 12 751 754,5 7,2 16,0 78 0,4 N.W. 8 6,30 Av¢»r>··s, Orage. 1 54 758 5 6 0 16,5 84 0,0 S.W. 5 4 30 14 55,5 155 5Ã5 16, 72 2,2 N. 5 7'wi Averses. 1 65 5 767 8,0 16.1 79 0,5 N. IO 2. Averses. 1 63, 765.5 7,2 10, 78 0,0 W. 8 2 17 64,5 767 6,2 17, 72 0,0 E. 0 8 1 62,5 767 2,6 16,2 74 0,0 N.E. 10 2 1 59 762 8,0 19, 76 0,0 E. 2 9 59,5 760,5 10,8 22,8 72 0,0 .S. E. 0 9 I 57,5 759 11,4 23,4 63 0,0 S. E. 2 3 2 58,5 763 13,0 19,4 79 1,0 S. E. 10 0 Pluie 23 63 766 14,5 2l, 92 0,0 `.S.E. 10 1 .4 63 766 15,0 23, 83 4,8 E.S. E. 5 3,3 Pluie. 5 63 765,5 16,0 21,2 92 0,0 S. E. 8 5 2 63 766 7,5 2l, 93 0,0 S.W. 5 4 7 595 763 l1,0 21,0 79 0.6 S. 2 1 Orngeux. 8 58, 760 12,8 2|,5 98 0,2 S. 10 3 29 757 ~758 14,5 23,0 79 1,0 W.S. 10 0 Pluie lu. nuit. 3 58 |76| |5,0 22.0 88 30,4 W.S.W 10 2 Orugclu nuit Total de la pluie en millimètres: 79 l 1brévia1i011ael0bs¢·rvati0na:B. l10u¤rasqm·.-Br BmunI1ur«1 --15cl. Eclair -— G1 un Gelée DISIINJIIQ'. — Gr- Gram- ·- Ny. Neige. — Ur. unige. — Tou. Tnuuerrc. - 1.’«IuI du viœl, la GITHIIOII du vent, I`ë1¤l lnygrnmèlrnqms sont observés ii 9 11. du matin -1.'é1a1du mel est mesuré gc :1 A 1:, Iîn dixlèmw de néhulnsilë. — Les heures dc soleil sont mesurées awr |'hè1i0urap1¤«· e lamp e .
0 BULLETIN j na 1..4 ' È I V · 5 SOCIETE LINNÉENNE i DU NORD DE LA 'FRANCE J · Na 356. - Novembre-Décembre 1903. - 32• année. - T. XVI. Q Ananssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres·poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. ` Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d‘échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux: Séances générales du 13 Novembre et 11 Décembre 1903, pp. 189-191. — Extrait du Programme des Sociétés savantes, p. 193. — Sur des gites de phosphate de chaux de la Craie à Bélemnites, formés avant le soulèvement du Bray, gar M. N. ns Maacsv, . 195. -- Quelques ' plantes intéressantes à aint-Maurice, par M. Eh. Dnou|:vanvxLLsa, p. 197. — Ouvrages reçus p. 199. — Observations météorolo- Éques, pp. 201-202. — Table des Auteurs, p. 203. — Table des tieres du T. XVI, p. 204. EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX séance causait.: nu 13 l10VBMBRE_i903. Présidence de M. DUGHAUSSOY. Coaassronnaacs : 1° Lettres du Ministère de Vlnstruction publique et des Beaux-Arts, annonçant l’envoi d’0uvrages venant des Etats-Unis et d’ltalie. M. le Président informe la Société que l’année prochaine on pourra lire à la Bibliothèque communale la Revue d' An- thropologie. M. le Président souhaite la bienvenue à M. Bertrand ills, qui vient de déposer sur le bureau un travail très remar- quable de M. Bertrand père, « Sur les Coprolithes de Ber- 32* armés. 12
` 'È` ··+À90`—-1·` ·= ` .. nissart » attribués à tort aux Iguanodons, extrait des Mémoire? du Muséeroyal dTHistoire naturelle de_Belgique. bspèreque marchant surles traces de son père, M. Ber- trand fils pourra par ses futurs travaux intéresser la Société. Des remerciements sont adressés à M. Bertrand pour cet ‘ intéressant travail. · ' M. Delambre dépose sur le bureau une coupe géologique de la briqueterie de M. Boutmy, située route d’Abbeville à Montières. i Il signale la présence de l’Ours quaternaire (Ursu: prùcus), à Montieres, d’après les ossements qu’il a recueillis. :·M; Alphonse Lefebvre apporte une jeune carpe atteinte djintlrmité très apparente. i . M,. le D' Hautefeuille, notre collègue, qui s’occupe de la maladie chez les poissons, pourra donner à la Société les J causes qui ont pu produire cette inllrmité. î »_ M,_,Spineux dépose sur le bureau une poire « Var. Curé », a qui `présente un double calice. ` ? M. lelPrésident donne un compte rendu de l’excursion qttixétélaiteiïricot et dans les environs de Montdidier. M. Brandic0urt—lit_une·n0te de M. l’abbé Dequevauviller sur le Èiîsium àrvenlsë Var. mile, trouvé là l’Ile Sainte· Aragone, lêlôljuillet l90l.·i ' ' M. le Président rappelle à la Société ique le monument élevée. la mémoire des frères Haujï a été inauguré à Saint- Jnst·gen·Ghaussée, le 8 novembre dernier. » La ville d'Amiens a rappelé la mémoire de ces deux phi- lantropes, dont Pintelligence se consacra avec tant de dévoue- ' meut au soulagement des aveugles, en donnant leur nom à _ deux rues de la ville: la rue J ust·Hau§i, à l’Est du séminaire, ` dansle faubourg de Noyon; la rue Valentin·Hauy, dans le . faubourg Saint-Pierre, pres l’hospice Saint-Victor. ‘A propos de Pinauguration de ce monument, M. Brandi·
W — 191 — Ã court rappelle que Just Hauy dans ses correspondances avec }- Lhomond; parlait de botanique. » ll serait très heureux si quelqu’un pouvait lui donner des } renseignements sur cette correspondance. I M. le Président annonce à la Société que la feuille 21 de F la carte géologique de France (feuille de Montdidier), va ’ etre réimprimée. Les progrès réalisés dans cette nouvelle édition sont dus surtout aux excursions de M. de Mercey. ! Il propose à la Société de témoigner son intéret en faveur î de ces recherches utiles à la science comme a l'industrie, en votant a M. de Mercey une subvention de deux cents francs. La Société vote à l’nnanimité la subvention. · Lc Secrétaire-Adjoint : F. Gnoouawr. _ seance eentnarz ou 11 necmmaa 1903. ·Présidencc de M. DUGHAUSSOY. · ·· 1° Lettres du Ministère de l’lnstructîon publique 'et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'0uvrages venant de Belgique et des Etats·Unis. L " 2 ‘ . ‘ = ·· 2° Le Ministere de l’Instruction publique et·des Beaux- Arts informe la Société Linnéenne que l'ouvertureÉdu 42• Congrès des Sociétés savantes aura lieu le mardi 5 avril prochain, à 2 heures précises, à la Sorbonne. ` 3° L’Université de Montana envoie sa nouvelle adresse pour les futurs échanges. · ·‘ 4° Le Ministère de l'lnstructi0n publique et des Beaux- Arts envoie le n° 25 du Bulletin du Comité des Sociétés des _ Beaux-Arts des départements. ' · — S- " ' i 5* Lettre de M. de Mercey remerciant la Société de la ? subvention qu’elle a bien voulu lui accorder pour l'aider à terminer la carte géologiquede la feuille de Montdidier. 6° MM. Deyrolle fils, naturalistes à Paris, demandent la I
- [QQ .. liste des membres de la Société, afin de pouvoir leur adresser t le catalogue de leurs publications au fur et à mesure de leur apparition. Pour répondre à toutes les demandes de ce genre, la Société décide que des tirages à part de cette liste seront exécutés. '1° L’Association des Naturalistes de Levallois-Perret envoie . l’année 1902 de ses Annales et demande d'entrer en rela- tions d'échanges avec la Société. Après examen des travaux de cette jeune Société l’échange est accepté. M. Delambre dépose sur le bureau une Bhynchonelle trouvée à Etouvie (Montières-lès-Amiens), dans un banc de _ craie. _ M. le Président priera M. de Mercey de bien vouloir la déterminer. M. Delambre· dépose également deux silex taillés de . l'époque moustérienne, trouvés dans la partie supérieure de la carriere de M. Boutmy, située route d'Abbeville à Montières. M. le Président dépose un exemplaire des Annales de Géographie, publiées par la librairie Armand Colin, rue de Mézières, 5, à Paris. La Xll• Bibliographie géographique annuelle (15 sep- tembre 1903), consacrée aux principaux travaux parus en 1902, renferme un article de M. Raoul Blanchard, « Sur les Observation: météorologiques de Victor et Camille Cannon, de Montdidier, 1783-4 869 », par M. H. Duchaussoy. Notre collègue, M. le D' Hautefeuille informe la Société qu'il s’est occupé de la carpe apportée à la dernière séance par M. Alphonse Lefebvre. · D’apres ses observations ce poisson était atteint d’une sorte de tuberculose. De prochaines expériences vien- dront probablement conlirmer les résultats des premieres recherches. , .
’ — 198 — M. le Président dépose sur le bureau un certain nombre i d’ouvrages envoyés à la Société par M. H. Gadeau de Kerville i et M. A. Thieullen. ` Des remerciements sont adressés à M. H. Gadeau de Ker- E ville et à M. A. Thieullen. * Apres chaque séance, les membres de la Société ont pris _ l‘habitude d’emporter des livres chez eux. i M. le Président prie tous ceux qui ont des livres à leur I disposition de bien vouloir en remettre la liste au biblio- I thécaire. ` Le Secrétaire-Adjoint: I t F. CnoouAn·r. EXTRAIT DU PROGRAMME DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES A LA Sonnoman au i90·I. SECTION DES SCIENCES. 1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on y trouve. 2° Minéraux que l’on rencontre dans la région parisienne. Examen spécial de leurs gisements. 3° Etude minéralogique des roches sédimentaires. 4° Recherche de documents anciens sur les observations météorologiques en France et sur les variations des cultures. 5° Etudes locales sur les orages ; leur fréquence et les dégâts produits par la grêle. 6° Repeuplement en poissons des fleuves et cours d’eau. Aquiculture. I 7° Etude du bas cours d’un lleuve en vue de déterminer le H point où cesse Piniluence des eaux marines sur la faune et ` ‘ la ilore et celui où s’arréte le reflux.
~ 1 —- 1*94 - ·.8° Monographies relatives à la faune et a la flore des lacs kançaîs. = — r 9° Etude géologique et biologique des cavernes. . — lû° A quelles altitudes sont ou peuvent etre portées, en France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artitî- cielles, de céréales et de plantes herhacées alimentaires. M° Flore spéciale d’une des régions les moins explorées en France. 4 l2? Jardins d’études : jardins coloniaux (jardins en mon- tagne, etc. 13** Variations de la flore parisienne dans la période his- torique. i4° Photographie des radiations invisibles. 15° De l’action des dilférents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro- matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable a celle de l’œil. ` ~ · l6• Recherches relatives à l’optique photographique et aux obturateurs. l7° Sur la préparation d’une surface photographique ayant la finesse de grains des préparations anciennes (collodion ou albumine) et les qualités d'emploi des préparations actuelles au. gélatino-bromure d’argent. l8° Etude des réactions chimiques et physiques concer- nant l’impression, le développement, le virage ou le llxage des épreuves négatives et positives. lntluence de la tempé- rature sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur conservation et le développement de l’image. l9° Applications de la photographie et de la radiographie aux diverses sciences., 20° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques. 2l° La tuberculose et les moyens d’en diminuer la con- tagion. , 22** Les sanatoria d'altitude et les sanatoria marins. . — .
23° La salubrité dans les milieux habités. ` 24° Les méthodes de désinfection contre les maladies con- tagieuses et les résultats obtenus dans les vîlles,_les cami pagnes et les établissements où la désinfection des locaux habités est pratiquée. . A 25° Adduction des eaux dans les villes. - Etude sur la pollution des nappes souterraines. ' 26° La peste; ses diverses formes et sa propagation ; possi- bilité de sa propagation en France. _ U 27* La lèpre et la pellagre en France. · 28° Du role des insectes et spécialement de la mouche · vulgaire, dans la propagation des maladies contagieuses. ‘ 29* Hygiène de l’enfant à l’école. ` ' ! Sur des gites de phosphate de chaux de la Craie L à Belemnttes, formes avant le soulèvement du Par M. N. nn Msncsv. · « Des gites de phosphate de chaux, qui viennent d’ètre reconnus dans la Craie a Bélemnites, sur le bord mème de I la grande faille du Bray, à la hauteur d'Hanvoile, près de Songeons (Oise), fournissent une preuve évidente du dépot de cette craie sur le Bray, à une époque antérieure à son ` soulèvement. " « Déjà M. de Lapparent (t) avait admis avec moi que la limite actuelle de la Craie à Bélemnites, prolongée du Vexin jusqu‘aux î environs de Péronne,résultait évidemment de Pablation d‘u¤ dépôt F qui s‘étendait plus loin vers l‘0uest. La Craie à Bélemnites n'avait E oüert un aspect littoral que sur trois points situés très en dehors · de cette limite, à llardivillers, près de Breteuil; à Beauval, près . (1) Le Pays de Bray, 1879, p. 152. l 1 I __ J
.. gg; .. de Doullens et à Dreuil·Hamel, près d‘Abbeville où j'ava.is décou- vert des gisements du même étage dans lesquels la craie était grise, grenue, et n’avait plus les caractères typiques d’un dépôt de haute mer. Il était impossible de dire si des dépôts de ce genre s'étaient également formés en Normandie d’où l'érosion les aurait fait ensuite disparaitre. ' » Cette craie grise, indépendamment de ses caractères littoraux, possédait, comme je l'avais indiqué, une teneur en phosphaste de chaux susceptible d’amener son exploitation comme matière d’engrais. » On sait quelle a été, depuis une quinzaine d’années, Pimportance des recherches visant en Picardie la découverte de cette craie phosphatée et des sables riches qui en dérivent. » Il semblait possible d’établir, au moyen de ces décou- I vertes, deux lignes de rivages de la mer de la Craie à Bélemnites. » La première, bien jalonnée sur une longueur de 168****, du ` Nord-Ouest au Sud·Est, par de nombreuses exploitations, partait du Nord d'Auxi-Chateau pour passer notamment par les gites de Beauval, Ribemont-sur-l’Ancre, Éclusier—Vaux, Hardecourt, Tem- pieux-la-Fosse, Hargicourt, Étaves, Ribemont-sur-l’0ise, etc., pour aboutir à Villers-devant-le-Thour, au nord d’Asfeld, aux coniins de la Champagne. » La seconde ligne, formant le littoral sud-ouest de cette mer de la Craie xl Bélemnites sur une longueur de 75 *¤, n'était déter- minée que d‘une façon incomplète; car, partant de Crécy-en- Pontbîeu et Marcheville pour passer par Gorentlos et le groupe des gites de Sorel,Wanel, Hallencourt et Dreuil·Hemel, sa trace, après une lacune de 40'^•, disparaissait complètement au delà des gites d’Hardivillers. » Les gisements, qui viennent d’étre reconnus à Hanvoile et aux environs, constituent donc, à une distance de 27 lm, au sud-ouest du dernier gisement connu, un nouveau jalon qui, en raison de son emplacement sur le bord méme du
’ I ` I - B! — . I Bray, vient confirmer les prévisions géologiques antérieure- î ment formulées. ' I » Il a, de plus, l’avantage, tout en conduisant à compléter I les recherches dans cette partie de la Picardie, d’ouvrir, au delà du Bray, un nouveau champ d’expl0rations pénétrant en Normandie. · . » Et meme il ne semble pas impossible d'espérer que le contour de ce littoral ne puisse étre poursuivi, un jour, à. · travers la Champagne, pour venir rejoindre, Asfeld, en L fermant le tracé de ce golfe de la Craie a Bélemnites. , » ll est donc bien démontré que le Bray a été recouvert, ‘ par la mer de la Graie à Bélemnites, tout au moins dans sa ` partie orientale. Il n’est pas possible de dire s’il existait déjà _ un dome; mais ce qui est certain, c‘est que l'épaisseur des E couches de Craie à Mioraster Cor-anguùzum. et à Micraster f Cor-œstudinarium est très faible. » C'est au voisinage des afileurements de la Craie à Micraster breviporus qu’ont été effectuées des recherches ayant fait reconnaître divers gîtes composés de craie et de _ sables phosphates tout à fait analogues à ceux antérieure- ment connus ». (15 Décembre 1902). (Compte Rendu de l’Acaddm€¢ des Sciences ). QUELQUES PLANTES INTERESSANTES à Saint.-Maurice. (Cirsium arveme Var. mitc.) Le 16 juillet 1901 j’accompagnais un groupe d’élèves de I Saint-Martin dans le quartier Saint-Maurice. Dans la région vague que notre bienveillant collègue, M. Brandicourt, m'a nommée: lle Sainte·Aragone, une puissante végétation attira mes regards. . Des l’abord, une forte plante faisant tache se dresse luxu-
' zï’ if- i "" il riante et tloribonde avec ses grands airs de chardon. Mon ;_· ' premier mot aux élèves fut : « Voici du nouveau pour moi l » . È " . G’était exciter leur attention. Éà ‘Il y a satisfaction morale à rendre service. C‘est justice en E3;} ce qui me concerne — je ne crois pourtant pas faire excep- tion en l’espèce — d'aj0uter que presque toujours j'aî reçu gg un premier solde de mes agréables déplacements dans de » providentielles découvertes qui me rappellent à leur manière que les vertus de société sont récompensées en ce monde fut-ce par des « fagots » de chardons suivant l’expression _ pittoresque d’un ami. lp? Donc, le soir même du 16, je notais: grande analogie - Qi d’aspect, taille, intlorescence garnie, capitules étroits de Ã" neuf millimètres de diamètre, allongés, purpurins avec I î Cirsium arvense auquel les Flores me conduisent. ! ëg, S’en différencie par les feuilles entières, oblongues,étroites, I' 5_— ciliées, faiblement spinulées à la frange ; les feuilles cauli- ·, naires du bas plutot un peu embrassantes que décurrentes, ;#_ subdentées et cela de moins en moins au fur et à mesure à 1 que la tige s’élève ; les feuilles supérieures et toutes les feuilles raméales elliptiques-lauréolées, entières, non den- tées, ciliées, à sommet acuminé et terminé par un aiguillon jaunâtre, faible, peu blessant. Ces feuilles montent très haut sur les rameaux dont elles axillent toutes les ramifications · secondaires. Les capitules sont dégagés sur leurs courts pédi- .4 celles ; seules les folioles bractéoles inférieures qui entourent ._ W le capitule se terminent en spinule; les autres sont inermes à pointe noiratre écartée. Les capitules sont relativement , longs : 23 à 24 millimètres. Aigrette gris-brunâtre, plu- Q meuses. Fleurs hermaphrodites. Je suppose que cette plante n’est pas là de cette année, ·` qu’elle a commencé àypousser petitement peut-etre par un T`? pied unique et que grace à ses puissants stolons souterrains
\ I * - les ·- traçants elle y gagne du terrain. Le controle obligeant de M. Gagnepain reconnut Cirsium. arvensc Var. mite. Sur les memes décombres, je vois Astragalus glycyphyllos, P Nasturtium silvestre, deux plantes résistantes, la dernière F avec une nervure peu visible sur chaque valve; tout un [ monde de Chénopodées dont se distingue avec éclat le Poly- gonum orientale aux gaines originales, étalées en soucoupe, avec des épis denses du plus beau rose vif pendant avec grace a la longueur des rameaux. C'est une plante orne- mentale trop peu cultivée. ' Je laisse à M. Brandicourt le soin denous en dire davan- tage et mieux sur la végétation de cette station. Et je reviens avec mes pupilles par le quartier du Petit-Saint-Jean. En traversant a niveau la voie ferrée je cueille des pieds de Lepidium ruderale s’égrenant. Le chemin de ronde du champ de courses nous donne les plantes de marais. J'y note Agropyrum caninum que je ren- contre plus souvent dans les haies et dans les bois. L’abat- tage des grands tilleuls lui fut favorable. _ Nous lilons sur le macadam dans la sueur et la poussiere, mais contents. Un labeur aimé n'est jamais sans douceur. Ch. Dnouavauvutnsa. Ouvrages reçus. Verein der Freunde der Naturgeschichte in Mec/clenburg à Gustrow. Archives 55° et S6' années. 1** et 2• parties. — C. Wursnizi et G. Ctomus. La Cigogne blanche, Ciconia alba Bechst, dans le Mecklembourg.- O. Hem. Quelques remar- ques et suppléments au mémoire ornithologique, les Oiseaux du Grand·Duché de Mecklembourg de C. Wutsnei et G. Clodius. — Gmnrrz. Note sur la carte géologique du Meck- lembonrg. L
.. gg;) - Verein für Natur Kunde in Oesterreich ob der Eoms à Linz. XXXI• annuaire. — Prof. P. Fnauz Scnwas. Sur les sources dans les environs de Kremsmiinster. —— Fnznnnumn Huma Les Lycœnides de la Haute-Autriche. Contribution à la faune L des Lépidoptères de notre pays. Société Hollandaise des Sciences à Harlem. Archives des Sciences exactes et naturelles. Série ll. T. VII, livraisons 2 _ L à 5. —- E. Dunois. La structure géologique et l’origine du Hondsrng dans la province de Drenthe. ·- E. Vnnscnarrutr. Sur la présence de l’acide cyanhydrique dans les bourgeons de Prunus en voie d’éclosion. — C. A. J. A. Ounmwss et C.-J. Koume. Prodrome d’une tlore mycologique obtenue par la culture sur gélatine préparée humeuse du Spander- wond près de Bussum. U Société Entomologique Suisse ti Scha/fouse. Bulletin. Vol. X. livraison 9. — D' F. Ris. Les espèces suisses du genre Nemura. —— G. Mn¥¤n·Da11c1s. Supplément à l'étude du genre Coptolabrus Solier. — E. Fiusv-Gzssmza. Remarques sur les espèces d’Apides de lmhoiï parues dans l’lsis d’0ken en 1832 et 1834 (iln). —— Manu; ne Rusmcn. Monographie du genre Phantia Fieb. — D' E. S·r1nn1.u«. Descriptions de quelques nouvelles espèces de Goléoptères. Verein zur Verbreitung Naturwissensc/saftlicher Kenntnisse in Wien. Schriften. XLll• vol. 1901-1902. — Prof. D' R.-V. · Wn·r·rs·rmu. Les Lianes. Société Vaudoise des Sciences Naturelles. Bulletin, 4° série, Vol. XXXVlll. N°‘ 143 et M4. D' H. Scmnnt. Les blocs exotiques du Massif de la Horntluh. — D' PAUL Jaccano. Lois de la distribution tlorale dans la zone alpine. - D' Anzxanann Scanux. Les sépultures et les populations préhis- toriques de Ghamblandes.
— SOI —- ` OBSERVATIONS HETEOROLOGIQUES. Station agronomùyuc d'A miens. — Altitude 34"H Octobre 1903. É mlnoulrms. uvànnnns È S 5 IIIIIIIIII_,II,E5I ¤ lnimn maxima maxi ·· É E; M 5 = E I 1 756 760 15,0 *22,2 96 l,6 S. 10 2,3 Pluie matin et soir I 2 56,5 58 11,6 10. 80 1,6 S. W. 5 3,3 Pluie la nuit, I 3 56 57,5 13,8 19,4 78 4,6 S.W. 10 0 Pluie. 4 51; 59 14,0 18, 04 5,2 W. 10 3,3 Pluie le matin, . 5 55 59 12,5 IS, 78 7,0 W. S.W 10 ll Pluie le soir. I 6 55 58 13,2 21, 79 0,0 S.W. 10 3,3 '. 56 59,5 12,0 20,2 73 0,0 W. 0 3, 0 50,5 57 12,5 19,4 83 4.8 S. I0 1 Pluie le matin, I 50,5 58 12,0 17,0 71 2,3 .SW 5 6.30 Averses. I 1 55 59 6,2 14,0 62 18,0 W. 0 5,30 Pluie jour et nuit. I Il 50 58 6,0 15,5 B2 2I,à S. 10 0 Orage. `12 42,5 50 9,2 16,' 77 1,6 .3 W. 5 3 Averses. Il3 44 57 11,6 IB, H2 0,0 S. W. 5 5,3 @14 56 58 10,0 17, 77 6,0 W.S.W 10 1,30 Averses I 15 52 57 12,0 17, 80 13,4 W. S 3 Averses. I 45 55I5 57 8,6 13, 95 2,0 W. IU 1.30 Pluie le matin. · I IIT 54,5 60 8,8 13, 75 0,0 W. 10 1 '1 50 62 7,5 13.4 78 0,0 N. W. 111 2 I I19 62 63 5,0 15, 70 0,0 S. s 2 ' @0 57 62 7,0 13, 71 0,0 E-. E. 10 *2 I _f2l 55 57 7,5 14, 78 6,8 té. 10 2 Pluie Is soir. F2 50 56 7,5 14, 86 2,4 S.W· IU 2 Pluie le soir. I ·2 51 55 7,5 11, 96 3,8 W. 10 0 Pluie. | 55 58 5,5 13, 8*2 0.0 W. 2 41,3 ' 50,5 55 8,0 13, 72 0.8 B,W. S 0 Pluie. 41,5 52 10,0 13,S 93 5,4 W· 10 1.3 Pluie le soir. I 45 52 9,5 16, Sl 3,2 S. 11 2,30 Pluie. 44 52 11,4 14, 87 2,1 S. 10 2 Averses. 52,5 55 5,4 14, S9 0,0 S. W. 5 3 55 60 6,0 I3, 90 10,2 S. 10 0 Pluie tout le jour. 1 60 62 3,6 I5.8 S'2 1,3 W. 0 4,3 Pluisle soir. I Total de la pluie en millimètres: 125,4 ' Abrâvùztimu et observations: B. Bourraeqne. — Br. Broulllerd. — Bel. Belair. — GI. bl. Gelée hlmehe — Gr. Grelc. -— Ng. Nelge. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘6let du clel,1• direc- tion du veut, 1’6la1 hygmmétrtqne sont observée i 9 h. du metln. - L’elat du ciel est mesuré de ëà ün dixièmes de nébuloelté. — Les heures de soleil sont mesurés avec Phellegnphe de
_ 202 .. OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES. Station a ronomi ue d’Amicns. — Altitude 34"*. 9 9 Novembre 1903. . :“ #1 Tr' ; · É _ unnuèrns. teurénawnn É É E É É É umlnquzs. ¤ minlmn mmdm nimu maxima '“ É É-É m É àl É 1 760 -764 6,5, 14, 90 0,5 S.W. 10 0 Pûlîle pluie. \ 2 64 65.5 8,5 14,0 94 0,0 S.W. 10 1,3 64 69 6,0 12,0 87 I3,7 .3. E. 10 0 Pula jour el. nuit,. 4 60 71 9,5 12, 93 0,0 N. 10 0 69,5 71 4,È I1, 80 0,0 E.N.E. 10 3 · 69 70,5 2,5 ll, 91. 0,0 E. 10 4 1 69 70 1,0 10,0 88 0,0 E. 0 5 65 69 -0,8 10,2 93 0,0 E. 0 5,3 1 62 65 0,2 ll,0 94 0,0 B.E. 8 0 Pluie le soir. I1 65 03 4,0 13,2 81 1,:1 W. 10 0 Pluie soir et nuit,. _ 'll 67 68 8,0 12,2 93 1.0 W. I0 0 Pluie soir et nuit. \12 67 68 9,4 13,4 92 0,0 B.W· 10 0 1 62,5 67 9 0 11 6 87 0,1 W. 10 0 Illl 57 62,5 4:0 10:2 94 2,6 S. ID 0 Pluie le nuit. Il 56 57.5 4,5 9. B1 1,0 W. 8 0 Pluie le Soir. .1 56 57 2,5 9, 03 2,7 W. 10 0 Pluie Bl Gràle. ‘l7 56 58 1,0 8, 91 3,0 N.W. 8 0 Pluie eoîr et null. il 58 62 1,0 7,2 96 0,1 N. 10 0 I 1 62,5 64,5 0,8 6 93 0,0 N. 10 2 58 6-1,5 -2,2 12: 85 3,0 W. IU 0 Pluie. 1 55 60 2,0 12, 75 0,2 N.W. 10 0 60 65 6,0 I2, 74 0,7 E. 0 2 Petite pluie. 123 05 67,5 8,0 12, 94 1.0 W.S. [0 0 Pluie la nuit. 24 6-1 67 9,0 ll, 96 3.6 W, |0 0 Pluie tout le jour. @5 04 66 3,0 9, 92 0,7 N.W. 0 3 Pluie. 2 63 B4 4,0 9, 90 2.0 N. 8 0 Pluie. [27 43 B4 3,5 11,0 91 22,2 W. 10 0 Pluie tout le jour. E8 41 43 6,2 7,5 98 0,5 W. 10 0 Pluie 1.0111 la jour, ;29 #12,5 47,5 4,5 5,0 90 0,8 S. 10 0 Pluie el. Neige. §30 42,5 45,5 -1,0 1,5 84 S. 10 0 } I Totel de le pluie en millimètres: 69,4 · Abréviation: et obocroatiom: B. B0urrueque.—Br. Brouillard. —-Bel. Eclair. - GI. bl. Gelèr blanche. — Gr. Grèle. —- Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uélat du ciel, lu dlrectlon dn vent, l‘6lal hygrométrlque sont observée A 9 h. dn matin. — 1.'éla1 du clel est mesuré ge en dlxlàmee de nebulosllé. - Les heures de solell sont mesurées avec Phellograplae 0 p . . · ·
... 203 ... TABLE DES AUTEURS DES TRAVAUX ET OBSERVATIONS insérées dans lc Tome XVI du Bulletin. MM. MM. ` Bouvnm (L.), 142. Dmunn (L.), 112, 127, 142, BnAx«mcoun·r (V.), 35, 53, 86. 159, 174. ‘ Cmrmrxm (L.), 50. DsqusvAuvn.x.n(Ch.),111,144,197. CAuër,(Ch.), 174. Ducnwssov (H.), 4, 6, 18, 34, 66, Cuoqmar (F.), 17, 144, 174. I 88. 114, 127, 145, 160, 173. Coma (E.), 112. A Joss; (A.), 87. Couuonr, 159. _ Lnusvu (A.), 66. ·· Comznu (Ch.), 86, 145. MAnc1um¤1ss (Ch.), 35. Dnnoupnn (L.), 5, 17, 34, 66, î Mzncmr (N. ns), 195. 87, 111. ( Van Kompcn’, 125. ~ ' ' Les noms imprimés èn italique sont ceux des savants étrangers? à lo Société. ' `·
- qu _ TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES du`T0me XVI (N°• 345 à 356). Amussiox de Membres, 110, 144, Lathrea squasmaria, 142. 158. Mtrtonowoiouss (Observations), ANNÉIlÉ'1'É0l·'10L00lQUlAÀlllNS(L’), 15, 16, 31, 32, 47, 48, 63, 64, 6, 18, 127, 145, 160. 83, 84, 107, 108, 123, 124, 139, Assuamcns corsrnanaoaàns (Les), 140, 155, 156, 171, 172, 187, 88, 114. 188, 201, 202. Apus cancriformùs, 66. Ouvmiess nnçus, 11, 29, 40, 57, Attacus de l’Ailante, 111. 80, 101, 119, 135, 153, 167, ` Becs·C·r0isés, 86. 181, 199. Bunmu (Renouvellement du), 88. Pauàouronooia locale (Contribu- Carxous anàmruoas (Les), 66. tions à la), 127, 144, 158, 174. Casse-Noix, 86. Puuras interessantes a Saint- Cnmmonon nas nuusoas (Le), 175. Maurice (Quelques), 197. Cumoons (Les), 35, 53. Pnéuisroina locale (Contributions Dons a la Societé, 4, 18, 110,174. a la), 112, 142, 158, 174. Elcphas primüenius, 144, 174. Pnooruuma du Congrès des So- Fwnx locale (Contributions a la), ciétés savantes, 78, 193. · 4, 5, 50, 66, 87, 112, 126, 144. Séances aémtmmas, 3, 5, 17, 18, Fmaa locale (Contributions à. la), 33, 34, 49, 65, 85, 87, 109, 35, 66, 86. 110, 125, 126, 141, 143, 157, Géonooialocale(Contributionsala), 189, 191. 142, 144, 159. Titnxroweix animale, 145, 174. Gîras de phosphate de chaux de la Témrowuis végétale, 5, 111. Craie a Bélemnites, 195. Xema Sabinei, 4.
I = BULLETIN DI LA É DU NORD DE LA FRANCE. I I . . . TOME XVII (I 904 — u 905) N·· 35*1 A 368 I * AMIENS ` IMPRIMERIE PITEUX FRERES 2], RUE DIS AUGUSTIN! . 99, nus nus 3 cAu.¤.0ux woÃ90a
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B U I.. |.. ETI N · · on ni SOCIÉTÉ LINNEENNE DU NORD DE LA FRANCE N° 357;- Janvier-Février 1904. - 33• année. - T. XVII. Aonàssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres·poste) , à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement xl tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange. SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des 8 Janvier et I2 Février HI04, pp. 3-L -— L‘Année météorolo- gique à Amiens, par M. H. Ducnwssov, p. 6. — Ouvrages reçus, p. 27. - Observations météorologiques, pp. 3l·32. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX siiaucn GÉNÉRALE nu 8 umviea 1904. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Conassrounanca : 4° Lettres du Ministère de l'Inst1·uction publique et des Beaux-Arts, concernant l’envoi d’ouvrages venant de Russie et des Etats-Unis. 2° La « Smithsonian Institution » annonce l’envoi de ses publications et demande un accusé de réception. 3° La Société d’Histoire\ naturelle « Urbana Illinois » envoie le volume VI de son_ bulletin, Novembre 1903, et demande Péchange de ses publications avec celles de la Société. . . L’échange est accepté. 4° M. le Président appelle l’attent.ion des botanistes sur p
.. 4 - un article publié dans La Revue Botanique, sur les plantes ltalophiles. 5° M. Charles Itidez, ingénieur, rue Colbert n° 1, présenté dans la dernière séance, est admis en qualité de membre résidant. 6° M. Spineux, trésorier, donne lecture de son rapport annuel sur l’état des finances de la Société. Des remerciements lui sont adressés par la Société. 7° M. le Président propose de réserver chaque année une somme de 100 francs, qui serait destinée à l’achat de pièces diverses ou de collections concernant l’Histoire naturelle. ll propose également de voter un crédit de 100 francs, pour participer aux frais des excursions lointaines. . Ces deux propositions sont acceptées à Punanimité. Il est ensuite procédé au renouvellement du bureau qui se trouve ainsi constitué pour l'année |904: MM. Du Rosetta, Président; L. Dsnaomnsz, Vice-Président; · V. Biummcoowr, Secrétaire; l · F. Cnoouawr, Secrétaire-Adjoint; ` A Srmnox, Irésorier ; Lmmzu, Bibliothécaire. _ séance GÉNÉRALE ou 12 rtzvmnn 1904. Présidence de M. DUCHAUSSOY. M. Duchaussoy est chargé de présider nos séances, en l’absence de M. Du ttoselle, retenu loin de nous par la mala- die. Avant de lire la correspondance, il souhaite la bienvenue à M. Ridcz, ingénieur. ll espère que notre nouveau collègue communiquera à la Société les remarques géologiques qu’il pourra faire dans les terrains de S'-Acheul servant à agran- dir le cimetière. l
.. 5 - Connssronnmcn : 1• Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux·Arts annonce l`envoi d’ouvrages venantde Bel- gique et des États-Unis. 2** L‘Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Cler- mont—Ferrand prie la Société d'adresser toutes les publica- tions qui lui sont destinées, à la Bibliothèque de Clermont- Ferrand. _ _ 3° L’Association des Jeunes Naturalistes de Levallois-Perret renouvelle la demande qu’elle a faite en vue de l'échange des publications. M. le Président rappelle que l'échange a été accepté dans la dernière séance et prie le secrétaire d’en informer cette . · Société. Notre collègue M. Commont, dépose sur le bureau une pièce paléolithique qui a été découverte dans le cimetière — de S‘·Acheul. M. Alp. Lefebvre signale chez lui un Arum pourvu de deux spathes. Dans la séance du 13 novembre 1903, de la Société bota- nique de France, M. Morin-Molliard indique comme nou- veauté la présence du Matricaria discoïdea à la Hotoie, pro- menade d’Amiens. M. Gonse observe que cette plante avait déjà été indiquée par lui à Amiens en 1896, non seulement à la Hotoie, mais aussi dans les décombres au bord du chemin de Rumigny, localité distante de la première d`environ 1 kilomètre. (Bulle- tin dela Société Linnéenne, séance du 13 juin 1896). Depuis cette époque, on l’a trouvée dans un grand nom- bre de localités de la Somme. M. Duehaussoy donne lecture de l’Année météorologique ` 1903. Le Secrétaire-A djoint .· F. Cnoouanr.
- 3 .. _ L'Année météorologique à Amiens (Décembre 1902 — llovembre 1903) Le Conseil général n'a pas encore voté les fonds réclamés ‘ par la Commission météorologique du département de la Somme. Aussi le service des observations est—i1 de plus en plus désorganisé. Nous donnerons d’abord les résultats obtenus à la Station agronomique, dirigée par M. H. Roger. I. — Pression atmosphérique. En 1903, la pression atmosphérique moyenne s’élève à · 759“,6. Le baromètre Richard a enregistré les valeurs _ extremes suivantes: 774‘“ le 10 février, et 737""",5 le 3 mars, soit un écart total de 36"“",5. . L’année dernière nous avions une moyenne de 758""“,9 et une différence de L3", entre le maximum et le minimum baromélrique. ' PRESSION ATMOSPHÉBIQUE MOIS. “°"“"B I uaxnul umuul A 9 lx. m. ` ° IIIIIL mm. Ilm. Décembre 1902 760,9 772;0 le 22 710,5 le 30 Janvier 1903 . . 760,8 769,5 le 29 718,0 le 12 Février ..... 764,1 774,0 le 10 746,5le 28 Mars ...... 758,7 768,0 le 20 737,5le 3 Avril ...... 757,1 766,0 le 11 745,0le 22 Mai ....... 756,9 767,5 le 23 743,5le 4 Juin ...... 759,5 767,010 30 748,0le 19 Juillet ..... 759,1 767,0 le 10 751,5le 18 Aout ...... 758,6 766,5 le 26 71·8,0le 14 I Septembre . . . 760,9 767,0 le 17 743,0 le 11 I Octobre ..... 755,5 763,0 le 19 742,5le 12 I Novembre . . . 761,7 771,0 le 5 71»1,0le 28 _, 77&¤¤ 737¤¤ 5 ‘ ^““°° '°°3· · · 7"°""·5 le ao ramer. le 2. Mèt.
- *1 - II. — Température. Les deux tableaux ci-joints résument les observations thermométriques d’Amiens et Saint·Valery. Nous comparons les moyennes saisonnières obtenues à celles d’Arras et du Parc Saint-Maur : Axmh 1903. Pzmc S‘·Mwn. Anims. SF-Vauav. Anus. Hiver ..... 4*,39 4*,50 5*,17 3*,65 Printemps . . . 9*,63 9*,93 10*,67 9•,3& Été ....... 17*,14 16*,67 17*,97 16*,07 Automne .... 12*,00 11*,97 12•,43 11*,12 Aunis . . . 10**,70 10**,77 11•,58 10*,04 Le thermomètre est descendu à — 10*,6 dans la nuit du 6 au 7 décembre 1902; il marquait 31*,7 le 28juin 1903. Les maxima et minima ont été observés les memes jours _ à la Station agronomique dÉArras, et dans toute la région du Nord de la France. Nous avons eu à Amiens 43 jours de gelée, dont 30 en hiver, · 10 au printemps et 3 à l’automne. ll y a 20 moyennes diurnes ne dépassant pas zéro degré.Dix journées, dont 6 en décem- bre et4 en janvier, correspondent à des gelées permanentes. MOYENNES rmmrum xmms. Mois .-£,':"‘JL-` MTE;. ...1.3... .'â'&‘î§. **¤******· *******¤~ Décem.1902 6**,2 -0**,2 3*,0 13**,5Ie 17. -10*,6 le 7. Janvier 1903 7*,0 1*,1 4*,0 13*,6 le 5. - 8**,0 le 15. Février . . . 10**,2 2*,9 6*,5 16*,0 |e2t. — 4**,5 le 18. Mars . . . . 13*,3 ,3•,2 8*,2 25**,01e 2:1. - 2**,6 le 9. Avril .... 11*,4 3*,6 1**,5 18*,6 le 30. — 1**,2 le 11. Mai ..... 19*,3 8*,9 14*,1 28**,4le 22. + 3*,2 le 19. Juin ..... 20*,4 10*,5 15*,4 31**,7 le 28. + 5*,410 22. Juillet .... 22*,7 12**,3 17*,5 29*,4le11. + 7*,8 le 8. Août .... 21*,5 12*,6 17**,t 27*,5 le 8 + 8*,8 |e7. · Septembre . 20*,8 11*.3 16*,0 31**.5 le 1**. + 2*,6 le I8 Octobre., . 1â**,9 9*,3 12*,6 22*,2 le1•*. + 3•,6 le 31. Novembre . 10**,4 4*,2 7**,3 14*,0 le 2. — 2**,2-le 20. ·~¤¤*» ****1 **···* <*··¤ •<>··* 1.Éâ`}L.. 1.7B⣰ 1301.
. ··· 8 ··· . . MOYENNES - ., · (wmhnmy) rsuvsxwrunss sxmtuss è·‘”"‘ 4 l a - . · m.âî·.. alii;. .'&‘â`l.. *·*·=··=·· ****·****· Déc. 1902. . 6°,3 0**,8 3°,5 12°,1 le 17. —10?,7 le 7. Janvier 1903 8°,1 1**,7 ·4°,9 13**,5 le 5. —7°,8 le -15. Fevrier . . . 11*,1 3**,1 7**,1 17**,7 le 21. . -4%.4 le 18. 1 Mers .... 14°,5 4**,3 8°,9 25°,3le 24. 4 —2°,4 e 9. ‘ Avril .... 12°,6 4°,3 8**,5 20**,3le 30. —0°,5 le 11. Mai ..... 21°,2 8°,0 14°,6 32°,2 le 29. +3*,0 le 13. Juin ..... 21**,4 l0°,5 16*,0 34°,6 le 28·. ·l·4°,3 le 2l. Juillet .... 24**,3 13**,2 18°,8 33°,6le 2., _ ·l·8°,7 le 8. Août .... 25**,4 12**,7 19°,l 32°,0le 8. -l—6°,6 le 24. Septembre · . 22°,6 11°,3 16**,9 34**,7le 1•*'. -l-3**,8 le 18. Octobre. . . 16*,6 9**,1 12**.9 23°,1 le 1***‘. -l-2°,7 le 13. Novembre. . 11°,3 4**,7 7**,5 16**,1 le 2. -1*,4 le 20. Annee moa. 1e··,3 ·1··,0 w,o le ;’,É°§'ep,_ le f,§2°c;;nb_ III. — Pluie, État hygrometrique et Divers. A La nébulosité, l'état hygrométriqne à 9 heures du matin, les heures de soleil, la direction du vent et les hauteurs de _ pluie dans 8 stations sont résumés dans les 3 tableaux sui- vants. Les observations pluviométriques n’ont été complètes que dans 7 postes : S‘-Valery, Ault, Foret·l’Abbaye, Amiens, Doullens, Moreuil et Ncsle. . Les hauteurs d’eau tombée par saison donnent, avec les moyennes des 8 dernières années les différences cigdessous: Pwm ’ 18954902 1903 Drrvimsucss IIIIII. IBIIL |hII!._ _ ` Hiver ....... 159,4 138,5 — 20,9 Printemps .... 140,5 152,2 ·-|- 1|,7 Eté ........ 163,5 201,9 -4- 38,4 Automne ..... 165,2 276,8 -|-111,6 ' IIIIII. mm- mm. Année ...... 628,6 769,4 +140,8
.... 9 — FÀTI mm DE Sm"-- mm rnnm A mans. MOIS. °à°'° hygrom. /·î-î*·` 9 h. m. Amiens Annu à 0 h' m' l`§?::‘f,'f' dâopîniëggu I u. u. _ Déc. 1902. . 71,9 44,5 39,0 94,9 n2I8l,2 15 Janvier 1903 76,7 47,0 45,7 94,6 40,9 14 _ Février . . . 64,3 54,0 52,5 91,5 17,0 12 Mers .... 50,6 114,0 131,9 83,6 40,1 15 Avril .... 72,6 109,0 119,6 81,1 69,2 22 Mai ..... 49,6 20 1,0 204,6 71,3 44,5 13 Juin ..... 56,0 153,5 156,8 69,3 88,9 13 Juillet .... 61,2 201,0 182,0 69,5 76,5 16 Août .... 66,1 165,0 158,3 77,5 46,3 18 Septembre . 59,0 140,5 121,9 77,6 79,0 ` 16 Octobre. . . 77,1 73,0 66,8 81,4 125,4 22 Novembre. . 80,9 26,0 29,7 90,0 69,4 10 h. h. mm. Année 1903. 65,5 1328,5 1308,8 81,8 725,4 186 NOMBRE DE FOlS QUE LE VENT SOUFFLÉ MOIS. DES DIRECTIONS , N N W W S VV S SE E N E _ Déc. 1902. . 1 l 1 12 3 i 2 3 9 0 Jnnvier1903. 2 0 6 6 8 2 6 1 Février . . . 0 1 14 3 4 2 4 0 Murs .... 0 1 13 0 10 2 5 0 Avril .... 6 6 11 1 2 0 3 1 Mai ..... 1 2 9 3 7 1 6 2 Juin. .... 4 3 2 5 3 0 6 7 Juillet. .... 0 5 15 4 2 0 4 1 Août .... 0 4 21 3 1 1 1 0 Septembre . 2 4 4 5 4 6 4 1 Octobre. . . 0 1 12 10 8 0 0 0 Novembre. . 4 3 10 3 3 2 4 1 I Année 1903. 20 31 129 46 54 19 52 14 D 33* ANNEE. 2
· ¢%D$œ€¢·É' (QQ l` É ` É . \ "T`— â £ 5*1 î=:=1Q=:=~î==2=€=z~ï sq · ¤ · EE E··•·==p····a··~..¤c::e:==;x1 ::2* 2 8;-; 17 ***:.1œ-¤!•¢¥àI©G"|:© *gQ§ È , @ « · g·=a·:2·=;=a¤1·—<:¤a=·¢·>1=·~· °î°‘î°î"î .: É Em·a-t—=aœ¤c·a:`e=raocc·:6 Q 4 2 a.":~·!•~·¤¤'•‘:©r1*:.`·:.·ta:<"t2l* **.4 tb l ' °> ` E -c>:··>c«anœcm¢1«¢œ»1 "!.'É‘È.Q. - * B E:î«6¢€¢·§¤6cî6·!··•?£6c? ‘·"‘"°" E g Ec•v~a-—·—a-·:~¤-u—¤c:·ë·:12.¤ gp : l .· ¤ 2 g=:«z<=;=a¤2—;¤=.¢1~·z·:¤a *3*; É "‘ ®®@ NN 07 œû E Em·a·¢.~»3¤¤·a·Sg~+:e.~n¤¤ ëS§« É: « I'! __ Q . t È? É~.¤z·2·z~1·«a=z=1·a2·z—: I 2*52 É @©(` Gà~$'®© $50 ° ,3, g- •¢··¤omc>z—c~1©œc>¢o=o °lÈ"i°'l li . z É-S E~•7u$6c§`«§«Ã °v:¤6`«$u€`—·s:` "°§”° 3 • E 3:2 E¤¤.¤·a·¤>»noaîan·a·z—îc= 2,,2,*} N A ° ·= gî‘·'î‘î^î"î°‘L".?."î"".°‘ï°€· "*°'î°î'î. E É E~a·v—¤oan¢¤î.n¤.¤·a·¤nl~¢ I E' 1~ 2 g·:·>12»2·a=z=z~=n~2==:·1~z °,}‘î°î°‘î ..: É sœ¤¤e¤s~¤c¤-c=¤0r—~·¢c= N à ** · 3 .a.......«.. ·.¤-| I. ig··..·..···.|.··-iq u' · J , . . . . . · · · · I . . . - E au ""2.«.....·«. ,,,· É : g. , , · · . · 4E nf .É` Ié '— ' 2:...; ‘''‘‘ E-: ·É ·¤ m E_E_î.·......-QE k__¤i,E .0 g=*';ÉE.;::£’·§ë-SE ¤·¤¤2.=‘¤ É ..-2 ··-I ::.·...—· ·•-·• "·’§'@£“’°°:1:$:¤·¤° :•··-221 àl 'G T"! . a' ¤·•~· ¤ ¤..2—cE «;r:¤z =·.¢¤.:-c n
- M .. Suivant les postes pluviométriques, la hauteur d’eau tom- bée pendant l'année a varié de 668""" à Nesle 11 922•'° à Saint- Valery. La région maritime a reçu plus de pluie que la partie orientale du département. Dans toutes les stations, les nom- · bres sont supérieurs aux moyennes normales. Citons, à titre de comparaison, les résultats obtenus dans le Pas-de-Calais: III Il Arras ....... 796,9 Valhuon ...... 1 127,3 Calais ....... 900,5 Marconnelle .... 1 207,6 Boulogne ..... 921,6 Guigny ...... 1 257,3 Sorrus ....... 1 0238,0 Hucqueliers .... 1 454,5 Les heures de soleil, déterminées avec Pliéliographe de Campbell, sont toujours trop faibles, l‘appareil ne fonction- nant pas lorsque le soleil est près de l'horizon. Les observa- tions restent cependant comparables. Ci-dessous les totaux par saisons à Arras et Amiens : Hsunss nz Sernin., Aaaas. Anims. Hiver .......... 1317,2 1:.*1,5 Printemps ....... 456,1 424,0 Ete ........... 497,1 519,:. Automne ........ ` 218,4 239,5 Anne: 1903 ..... 1 308,8 1 328,5 L’insolation a été relativement élevée pendant les mois de mai et de juillet. ` IV. — Journal météorologique. Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers. DÉCEMBRE 1902. — Mois sec et assez froid. Pluie le 1, 2, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 21, 25, 26, 28, 29, 30 et 31, n'ayant donné que 28'“‘,2 d’eau à la Station agronomique d’Amiens. Gelée le 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9,10, 11,12, 22, 23, 24. On a eu - 10**,4 le 5 et -10**,6 le 6. Vents dominants W et E. Le 7, on patine à la Hotoie. Le 10, petit halo lunaire. ' Le 12, ciel pommelé à 8 h. s. avec tendance au dégel. a
.. 43 - Le 14, brouillard très fort le matin et le soir. Je vois a peine la route pour revenir d·’Aveluy à Albert. Le 15. couronne à la lune. Le 18, tempéte de vent toute la journée. , Le 23, beau crépuscule ; l'horiz0n est rouge vif vers 5 heures. Le 29, un peu de grésil. Le 30, tempéte la nuit. ll a tonné à Saint-Valery etéclairé à l’W d'Arras et au NW d’Amiens. Encore du grésil dans notre région. Le 31, fort vent. Giboulées à 1 heure. Un coup de tonnerre à 2 heures. Petit orage observé à Moreuil et Ham, de 4 h. 1 /2 à 5 h. 1/2 du s. Les gelées ont détruit une partie des blés semés en octobre. Les corbeaux et les mulots causent des dégats importants. JANVIER 1903. — Les 10 premiers jours ont été chauds pour la saison; les froids se sont fait sentir vers le milieu du l mois : on a eu. en e1l`et, -8° le 14, 15, 16. Gelée le 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 31. Pluie le 1, 2, 4, 7, 9,10, 11, 17, 18, 19, 22, 23, 24 et 31. Verglas le 18 accompagnant le dégel. Vents dominants du S, SW et W. Le 3, j’entends les Merles crier pour la première fois. Le 6 et le 8, grand halo lunaire vers 9 h. s. ° Le 10, j'entends sifller un merle dans le Jardin du Cirque. Le Cornouiller montre ses tleurettes dorées. Le Chèvrefeuille bourgeonne. Le 12. un peu de neige le soir et petite gelée. Le 13, grand vent: un bateau du Crotoy a été jeté à la côte en essayant de rentrer à Tréport. Le 18, fort verglas le matin, suivi d’un peu de pluie et de · l quelques flocons de neige. A 9 h. il fait très glissant, et quel- ques accidents se produisent en ville. Le verglas a été observé à Rouen, Le Havre, S‘-Quentin, Arras et Abbeville.
.. g3 .. Brouillard le 20, 21 et 23. Le 29, forte gelée blanche d’Amiens à Paris, jusqu'à 10 h. du m. sauf aux environs de Creil et de Clermont. Les seigles sont beaux. Les prairies ont bonne apparence. On resème du blé dans plusieurs cantons. FÉVRIER. — Mois chaud, la moyenne étant supérieure à la normale de 2**,5. Sécheresse assez grande: la hauteur d’eau tombée n'est que de 17'°'°, àAmiens. Neige le 1°'. Pluie le 8, 9, 12, 14, 15, 22,23, 25, 27 et 28. Gelée le 2, 3, 6, 7, 17, 18, 19. Les vents d’W sont dominants. Le 2, fort brouillard le matin. Le 5, l’Ajonc est fleuri à Béthencourt—sur-Mer. Le 7, cirrus dans la journée et halo le soir. · Le 12, pleine floraison du Cornu: mas. Le 17, au Jardin botanique, je remarque les fleurs de , l’Helléb0re vert et de la Bruyère précoce. Les Alouettes chantent le 19, par une belle journée de soleil. Le 25, bourgeonnementdes Lilas, Sureaux et Groseilliers. Dans la nuit du 26-27, tempête du SSW qui reprend dans la matinée du 28. Les plantes fourragères sont satisfaisantes. On continue à resemer du blé, dans les endroits où il a été atteint par les gelées de décembre. , MARS. — Température assez élevée, insolation forte et faible nébulosité. Maximum de 25° le 25. Gelée le 9, 10, 11, 12, 13. Quatre jours sans soleil. Vents dominants de W et du S. Pluie le 1, 2, 3,4,5, 7, 8, 14,15, 17,18,19, 27, 28 et30. ‘ Le 3, début de la floraison des Abricotiers. Le 4, on entend les Merles. La végétation est en avance de un mois. En fleurs, l’Hépatique trilobée, le Prunier myro- bolan, le Safran printanier, le Pas d'Ane et l'Hellébore fétide. Gelée blanche le 8 et grésil dans la journée. Premier c/tant du Pinson le 10. .l'ai indiqué souvent les
.. 14 .. curieuses notations populaires du chant du Riouiom. Les Pa- risiens`lui_ font dire cette phrase : fai de beaux petits dans mon nid ; j’en ai sept ou huit! Le 12 et le 13, brouillard le soir. ' Le 14, tonnerre dans l'après-midi à Amiens. On a vu des éclairs à Longpré. Le 19, les Hirondelles arrivent à Moreuîl. On en voit le 20 au Plessier. Elles sont signalées le 29 à Breilly, et dans les abords de la Hotoie. Le 21, très belle journée. Feuillaisoni des marronniers précoces et lloraison des Ficaires et des Pruniers. Dans la nuit du 23-24, tempête de vent et grain d’orage. Des éclairs à 2 h. 1/2 m. Le 24, température élevée pour la saison. Floraison de la Doronique. Le 26, je vais à Saint~Denis visiter l'usine Poirrier avec les élèves de la Société industrielle. Pèchers et Épines en fleurs avant Creil. · Le 28, on a entendu le Courlis. _ Le 29, le boulevard Carnot est vert. Feuillaison générale des Lilas. En fleurs la Corbeille d'argent, le Groseillier san- guin, la Pulmonaire ollicinale et le Poirier du Japon. ' On a commencé la plantation des pommes de terre, et l’on se prépare à semer les betteraves. AVRIL. — Mois remarquable par sa basse température (7°,5). D‘après M. Moureaux, « les mais d'avril 1860 et . /888 lmt seuls une moyenne thermomélrique aussi faiéle, inférieure mème cette année à celle de mars (8°,2), particu- larité tout à fait exceptionnelle et qui ne s’était pas présentée depuis 1838. » (1) __ __ _ _ _ ___ ______________ ___ _________ l (1) Bulletin mensuel dc llûbservatoire du Parc Saint-Maur. — N° 4 (2• série). . · · · s ·
_. 15 ... L'insolation a été très·faible, la nébulosité moyenne étant celle d'un mois d'hiver. ` Pluie le 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 11, 12, 14, 15, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30. Neige lc 15, 16 et 22. Gîboulées le 15 et le 22. Gelée le 11, 14, 16, 17 et 18. Vents dominants de SW et NW. Dans la nuit du 31 mars au 1** avril, orage de 1 h. 40 à 2 h. · du m., du NW. La pluie chasse sur les vitres avec des grèlons ayant la grosseur du pois. ll a tonné aussi à Moreuil et Ham. Le 2, feuillaison complète des Aubépines et des Sorbiers. Floraison des Mahonies. On voit les premières Girotlées des murailles. ' Le 5, floraison de la Potentille du printemps, de l’Erable plane, des Poiriers, Gerisiers et Prnniers. Le 9, floraison de la Corbeille d’argent et de la Cardamine des prés. Au Jardin botanique, on peut étudier la Tulipe sauvage, la Fritillaire impériale, la Nivéole printanière, le Muscari odorant, la Primevère commune, le Populage des marais, le Poirier du Japon, et le Groseillier sanguin. Gelée blanche le 10, avec vent du Nord ; giboulées le 13 ; averses de grésil le 14; forte gelée blanche dans la nuit du 14 au 15. Le 15, pluie forte toute la matinée: je compte plus de cent hirondelles à la Hotoie. Le 16, grésil le matin; la neige tombe à gros flocons vers 4 li. s. Celle-ci a été observée à Paris, Lille, Tours, Belfort, Macon, Troyes, Saint-Étienne et Privas. Les arbres fruitiers sont atteints par le froid, dans beaucoup de localités. Les primeurs sont détruites à la Rochelle. Le 17, au matin, il y a encore de la neige sur les toits. Le 18, grésil et petite gelée. Le froid a grillé les feuilles tendres des Symphorines et de quelques Marronniers tardifs. Le 26, feuillaison des tilleuls du boulevard du Mail. On voit les premières fleurs de lilas.
\ - 16 ... · Le 29, pluie forte avec un peu de grêle à Amiens et Mon- tières. ° Le 30, floraison des Lilas. Arrivée des Martinets. Les semailles d'avoine ont été retardées par le mauvais · temps. MAI. — Température basse dans la premièrequinzaine, assez élevée dans la seconde période. On a en des maxima dépassant 25° le 22, 26, 29, 30 et 31. L’éclairement a été ' surtout excellent dans la dernière décade; Phéliographe a enregistré plus de 10 heures de soleil le 2, 20, 21, 22, 23, 24, 25,29 et 31. · Pluie le 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17 et 29. Vents ‘ dominants de W, S et E. Le 3, floraison du Sorbier des oiseaux et du Cerisier à grappes. ~ Le 4, orage du SW, passant sur Amiens de 2h. 20 à 2 h. 50’ s., en donnant un peu de grêle. Il tonne à nouveau vers 7 h. s. Arc-en·ciel à 7 h. 1/4. Le deuxième orage se termine au SE vers 7 h. 40‘. Le même jour, beau crépuscule. ~ Le 5, tonnerre lointain à 2 h. 1/2 et à 2 h. 45 du s. Le 7, floraison des laburnons. Pluie d’orage à 4 h. s. Ton- nerre à 4 h. 1/4 ;` ET à 4 h. 1/2; pluie forte à 4 h. 35’ avec un peu de grêle; (in à 5 h. Trajectoire SW à NE. Le 10, sortie des premiers hannetons, peu nombreux cette année. · _ Le 11, temps un~peu orageux. Forte grêle à 10 h. 20' ;_ ' tonnerreà 11 h. 40'. C’est l'époque des Saints de glace, « saints grêleurs et querelleurs, casseurs de gobelets ». Il a éclairé et tonné à Moreuil et Ham. Le 12, il tonne au SE à 1h. s. Orage du coté de Ham entre 3 h. et 5 h. s. Pleine floraison des marronniers. Le 14, excursion à Airaines. Nous trouvons quelques Rhi- zotrogues solsticials; on les regarde à tort pour de petits
- U .. hannetons à Hangest-sur-Somme. A Breilly et Flixecourt on les désigne, sans doute à cause de leur couleur, sous le nom de f0uille·en·bren. Le 20, tloraison du Muguet de mai. Le 2t , jour de l‘Ascensi0u, température élevée. Bonne pro- menade aux ruines de Picquigny. Le 23, lloraison des Aubépines, des Boules de Neige et des Marronniers rouges. ` . Le 25, visite au Jardin botanique. En lleurs plus de soixante espèces. Je mentionnerai le Sceau de Salomon, l’Iris de Ger- manie, la Rhubarbe ondulée, l‘Asphodèle jaune, la grande Consoude, la Myrrbide musquée, le Magnolia yulan, le Pavot d'0rient, le Chou crambé, le Désespoir du peintre, l’Arbre de Judée, et l‘Euphorbe des Marais. Dans les prés, tleurissent les Boutons d’or. Des abeilles butinent sur l’Ail ûstuleux, la petite Germandrée et la Buglosse oftlcinale. Le 29, temps très chaud. Eclairs de 10h. à It h. s. de l'Est à SSW. Petit orage la nuit, vers 1 h. du m. ; il tonne encore à 2 h. m. Le 30, éclairs à Foret-l’Abbaye et Amiens de 9 h. a minuit. On vend des bouquets d'Adonis. Le 3l, beau temps et chaleur-toute la journée. Magnillque fete populaire en l'honneur d‘Emmanuel Bourgeois, le chan- tre de la ralatouille. ll éclaire au NE d'Amiens de 8 h. 1/2 à 10 h. s. Au même moment un petit orage est observé au NW de Ham. 4 Les avoines sont belles. La levée des betteraves est régu- lière. Les sainfoins ont bonne apparence. Les blés sont excel- lents dans le Santerre et médiocres dans les terres légères. · JUIN. — Température élevée le I", basse pendant 20 jours, moyenne ensuite avec un maximun de 31°,7 le 28. Quatre journées seulement ont eu plus de 25°. Vents dominants de NEet E. Pluie le 1, 8, 9, 10, 11, 13,14, 15, 16, I7, 18, 19 et 20.
, ... gg - Le |•*, début de la loraison des Digitales, Iufliers et Abu- ülons. Douzième orage de l‘anuée: E a 9 h. l]2 s.; ET à 9 h. 35’; pluie à 9 h. IO'; maximum de 9 h. A5' à 9 li. 50'. Coups de tonnerre secs, sans roulement, suivant l‘éclair. L'orage parait s'éloiguer à 10h. s., restant au NW de la ville, puis a l’W. Le 2, excursion A Paris. Partout des fleurs jaunes : Sanves, Genets, Chélidoines, hlinettes, Renoncules et Mèlilots. ça et là, teintes blanches du Sureau des haies, du Lychnis dioîque, et oe la grande Marguerite. Le Sainfoin fleurit. A Gannes, du Trèfle incaruat. Le 5,au Jardin botanique, je remarque l’(Eillet mîgnardise, le Lis de Saint Bruno, le Glaîeul cardinal, l'Hémérocalle jaune, la Sauge ofliciuale, et le Muscarî monstrueux. Le 8, grand vent le matin. Tonnerre de 2h. 20’ à 2h. A0'; ET à5 h. l/2 m.; TP a6 h. 50'. Forte averse à 7h.Le ton- nerre gronde encore à 8 b. et 9 h. 20' a l'Est et au NE. Le pluviomètre accuse 22""6 d‘eau. Le ll, avec les Lycéens, excursion à Cagny. Les grappes de raisin se montrent dans le Clos de l’Épinette. Tonnerre a 5 h. 50' du côté de Boves. Eclaîrs de IO h. à il h. I/2 au SE, S et SW. Le M, orage vers 6 h. s. : deux coups de tonnerre. Le f7, pluie dans la journée. A 4 h. s. gros temps au NE; un _coup de tonnerre ; quelques grèlons avec pluie assez forte a Saint·Pierre-Iès·Amiens. L’orage a passé sur Moreuil ; il y a eu un peu de grêle a Thennes et Hangard. Le lt), éclairs à 9 h. s. à l'Est d’Amiens. ll a tonné près de Ham au même moment. Lc 25, floraison des Tilleuls. A Le 28, très forte chaleur. Le Sedum acre fleurit sur les · murailles. On voit les premiers Lis blancs. Le 30, au Jardin botanique, floraison de la Polémoine . bleue, de la Buglosse·d’ltalie, de `l’Héliotrope du Pérou, de la
.. gg .. Centaurée d'Afrique, de la Scabieuse du Caucase, et de la Nigelle de Damas. ` L'épiage et la floraison des blés s‘ef1`ectuent dans de bonnes conditions. Les avoines et les orges sont belles. On butte les ' pommes de terre. . JUILLET. — Température modérée. Pluies fréquentes et orageuses. lnsolation faible pour la saison, le coefficient étant seulement 0,41. On a eu cependant plus de 10 heures de soleil le 1, 3, 10, 11, 15, 24 et 25. Uhéliographe n’a pas été _ impressionné le 16, 28 et 31; Sept jours d`orages : le 17, 18, 19, 20, 22, 23 et 29. Pluie le 4, 5, 8, 16, 17, 18, 20, 21, 22, 23, 25, 26, 27, 28, 29 et 30. Le thermomètre marque au- dessus de 25° le 1, 2, 10, 11, 12 et 15. Vents W dominants. Le 2, floraison des œillettes près de Crouy. · Le 4, je note la floraison, dans les marais, des ~ Rhinantes ‘ et des Spirées. . L Le 11, j’admire les magnifiques champs de blé de Lesquin: pas un brin d’herbe, pas un épi de seigle. v Le lendemain, excursion à Ypres: on arrache du lin à Houthen (Belgique). I Le 15, coupe des foins près d'Amiens. Dans les champs on voit des pièces pleines de coquelicots, de sanves ou de bleuets. Le sainfoin, la luzerne et le trèfle sont en calzots, bottelés ou rentrés. Le 17, orage àAmiens. lltonne à 12h. 20' et 3 b. 50's. au SSE.Lemaximum seproduitvers6h.dansle voisinage de Ham· T Le 18, deux orages dans la Somme. ET à 11 h. 1/2 du matin à l’0nest d’Amiens. Du coté de Ham, manifestations électriques de 1 h. 1/2 à 2 h. 45’ s. Autre orage dans la soi- rée de 7 h. 45' à 8 h. 10* S: la pluie est assez intense pour inonder le bas de la rue Gozette. Le meme jour il a tonné à Lillc, Calonne-sur—la-Lys et Laventie. u ‘· Le 19, lin arraché près de Calonne. Haricots en tleurs dans
. _ gg .. les champs. Les plants de tabac soutïrent de la sécheresse en Artois. Quelques pièces de seigle coupé entre Lambessart et Armentières. Dans la soirée, il éclaire au SE d’Amiens. (A. D,). . ` Le 20, petit orage à Amiens. On a entendu tonner à la . Station à 11 h. 1/2 m. et 1 h. 20’ s. ET à Arras de 1 h. à 3 h. 1/2. A Lille, j'observe deux orages dilférents, l'un de 1 h. 45' à 2 h. 50', l’antre de 5 h. à 6 h. s. La nuit, il tonne encore vers minuit. i La journée du 21, calme dans la Somme, est particuliere- — ment orageuse dans le Nord. Il tonne à Lille de 1 h. 45' s. à ` 2h.50',de5h.1/2à6h.etde6h.1/4à7b.1/2. Le 22, tonnerre à Amiens et Arras vers 4 h. 1/2 s. A Le 23, plusieurs orages passent dans la région amiénoise: il tonne vers 1 h. 10', 2 h. 1/4 et 3 h. 50'. Une forte averseà 5 h. donne 25'“,6 d’eau à la Station agronomique. Dans le Pas-de-Calais laipluie est exceptionnelle: 37""",1 à Valhuon ; . 40*****,2 à Calais et 52'*",9 à Arras. A Lille, j’observe deux orages: le 1" de 3 h. ·10' à 5 h. s., et le 2° de 8 b. à 9 h. s. Le dimanche 26, beaucoup de Mélilot blanc sur le talus du chemin de fer du Nord. Tous les seigles sont liés ou en moyettes à Hangest. On va couper les lentilles et les orges. Les céréales ont été versées par les pluies de la dernière quinzaine. Le 29, arc-en-ciel à 5 h. Éolairs vers minuit du N au NW d’Amiens. ’ Les blés et les avoines ont belle apparence. AOUT. — Température un peu plus faible que la moyenne ; un seul maximum dépasse 25°. Pluies nombreuses observées L le 1, 2, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 25 et 29. Les vents d‘W sont dominants. Ciel souvent nua- ‘ geux, couvert totalement le 11, 2l et 22. La fraction d'inso· lation est seulement 0,37. Nous restons à Mers du 2 aout au 24 septembre. Les obser-
... gg - vationspersonnelles sont donc faites dans la région de Tréport. Le 3. grand vent du SW; la mer moutonne fortement. Tempête pendant la nuit du 4 au 5. Le 8, nuages pommelés, et traits d'eau au soleil. Le 9, il tonne à 9 h. 1/2 du soir; un autre orage se pro- duit la nuit de 1 h. 1/2 à 2 h. 4(Y m. à Mers et Amiens. Forte marée avec de la houle le 10: deux baigneurs se noîent prés de Tréport à 6 h. s. Le 11, éclairs au SW dans la soirée. Le 12, grand vent du SW: grosses vagues à I1 h. m. ` Le 13, on fauche du blé à la ferme de Blingue. Le 14, petit orage, avec vent du Sud à 11 h. 50' m. ll y a toujours quelques martinets. Le 15, arc·en-ciel à 5 h. A0'. Une tempête du SW dure toute la journée : la mer houleuse le 16, moutonne encore le 17 et reste agitée jusqu’au 21 ; elle est absolument calme le 23 a li h. m. Le 23, Éclairs au SW, du côté de Tréport et orage àSaint- Valery. ~ Le 25, forte marée; une cabane est emportée par une L vague. Le vent, de SW le matin, souftle de l‘W à midi. La moisson se fait péniblement; le blé germe sur terre. Le 27, belle journée ensoleillée; vent faible de SW; à 5 h. s. des‘cirrus alignés NW~SE; la mer calme est de nuance émeraude. ‘· Le 28, ciel pommelé a 6 h. s. Tempête la nuit de WSW : un bateau de peche est jeté à la cote. Le 29, on coupe les avoines. En allant au Paraclet, je remarque partout des meules, des moyettes ou des dizeaux. · Sur le talus de Boves, il y a encore des Digitales jaunes. Le 30 et le 31, cirrus W-E. _ ° Les mauvais temps ont contrarié la récolte des céréales. Le rendementdes blés est assez bon. Les betteraves poussent
- gg .... vigoureusement. Les pommes de terre sont atteintes du Peronospora in/estans, dans un trop grand nombre de champs. A SEPTEMBRE. — Température variable supérieure à la normale. Éclairement faible : pas de soleil le 5, 6, 22 et 29. Pluie le 2, 3, 5, 6, 9, 10, 11,12, 13, 14, 15, 22, 24, 27, 28, 29 et 30. On a recueilli à la Station 15"““,3 d'eau le 6 et , 39""",4 le 30. Trois jours de forte chaleur: 31°,5 le 1**; 3 1**,4 le 2, et 26°,2 le 4. Jours d'orage : le 2, 3, 11, 12, 25, · 27 et 30. _ Le 2, ciel clair le m. Cirrus à 3 h. ; alto·cumulus à 5 h. s. A 6 h. le ciel se couvre de SW_à. W. A 6 h. 40' il éclaire dans la direction du cap d’Ail|y. Petit orage à Mers de 7 h. 20' à 7 h. 1/2. Des éclairs intenses indiquent dans la vallée de la Bresle. un orage sérieux de 7 h. 50’ à 8 h. 1/2 s. A Forêt- l’Abbaye, on entend gronder le tonnerre de 7 h. 1/2 à 10 h. s. Grand vent à Amiens à 8 h. s. avec E T P : 50 carolines abat- tues à la Neuville, 10 poteaux télégraphiques sont renversés ; la circulation est arrêtée à Longueau ; l’obscurité est com- plète par suite de l‘interruption du courant électrique; des arbres sont culbutés au Marais des Bœufs; des avoines sontroulées à Camon; des chemins sont ravinés à Boutillerie. Les effets de la bourrasque se sont fait sentir sur une lon- gueur de 10 kilomètres environ., . Let,EenmerdeWàNWde8à10h.s.ETauSWde . Mers et un peu de pluie à 10 h. V Le 8, observation du rayon vert au coucher du soleil. Le 9, vent de SW soufflant en tempête: fortes vagues vers midi à' Mers et Tréport. La Denise a été remorquée par le Pollet. Après un peu de calme, le vent reprend à 9h. s., et la _ tempête continue pendant la nuit. Un éboulement de la falaise se produit vis·à.-vis de Clift House. La mer, restant agitée, moutonne toute la journée du 10.
- Q3 - Nuit du 40 au H et matinée du H : T©mp6f·6 trè! lotto par vent de S W. Il y a eu à Arras une dépression de 24 millimètres en 20 heures (l). La bourrasque semble avoir un maximum de 2 h. à 3 h. l/2 du matin. Arbres déracînés, ardoises enlevées, oveaux retournés, cahots culbutés, parc Carto des Inobares (du li Septembre l903). Ti p 1 C » ‘ O l . [ la • I, I ( r·4 ' ` ,1i ' 1 A ‘ J H f" TE À ` ` . ‘ ** Ã it | " ï . •• • ` W ia ·= • *'*7 : I :’ L • 4 ,__- V J ··•• • ·I ïfç : 9* ' l · •‘ • ‘ _ _ (_ gif. E •· UL 4. ' , ' a ` TY Ã X ' . • ·'· ) QÈ • •• ’ \ ·•à° U, À àarr \ . •° s ` • J`!. ·d :o > ' · "·~·J·. ¢ “’? 'Q » `, 'Q E `·» l ( ·• ·» " ` de Blingue renversé, moutons dispersés allant à l’aventure. La mer est absolument démontée. Les lames, déferlant (1) Bulletin météorologique de la Station agronomique d'Arra·•.
· · _i 24 .7 . avec un roulement sinistre, projettent de nombreux galets. La digue de Mers est détruite en deux endroits;l’Espla- nade, ravinée par l’eau de mer, est couverte de gros cail- loux. L’eau, coulant ve’rs la Prairie, inonde le vélodrome , Dewez et remplit les creux des terrains à batir. Toutes l les cabines de Mers et de Tréport sont en miettes. La balustrade du Casino est totalement renversée au SW. Une drague, arnarrée au quai de l’Agence maritime, fut bas- culée et coulée a fond. Un canot de pèche, ayant brisé ses lilins d'attachc, est venu buter sur le pont de Chasses, coupant la canalisation en fonte du gaz qui alimente Mers et la gare de Tréport. Deux crevettiers sont anéantis; diverses barques ont leur mât brisé et leurs voiles déchirées. Arbres nombreux cassés ou déracinés à Dargnies, Ponts-et- Courbe baromètrique (des l0-il Septembre 1903). A I!QIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllll liIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllll lg!I!!!!llIIIIlIlIllIlIIIlIl llillllllïllllllllllllllllll IlllllllIll§!IIlIll!l!!!!!!! INüllllllllllll!_!!IllIlIIlIl IMIIIIIIIIIIIIullllllllllll IlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII lmllllllllllllllllllllllll IiIIIIIIIIIIILQIIIIIIIILH ill" B M e W B X\\ 6 NF Marais et Gouy-Cahon. A Onival, Ault, et Cayeux, les poti- nière: sont détruites. A Fécamp, six embarcations ont coulé dans le port; un bateau de peche a perdu 4 hommes à Wimereux. Le Lloyd estime à 60 le nombre des nautrages.
.. g5 - A Douvres, il y a un million de dégats. Les pertes totales dépassent cent millions; pendant cette tempête effrayante, on a enregistré pour le vent, une vitesse de 42 m. à la seconde, soit 150 km àl’heure. Près du sol, au Parc S‘~Maur, de 4 h. 20’ à 4 h 30' le vent WSW parcourait encore 12***,2 à la seconde, faisant ainsi du 44 à l’heure (l). Le vent diminue vers 3 h. du matin Deux orages se sont • produits: il éclairaitau NW, dans la journée du ll,de 4h. à 4 h. I/2 s.; ET lointain à 7 h. 20'; pluie avec grêle à 7 h. l/2; ET Pau SW à 9 h I/2. Le l2, je remarque les effets du vent sur les bette- raves cultivées à Tréport·Terrasse, Mont-Huon et Mesnil- Val; Toutes les feuilles, froissées par la tempéte, semblent avoir été grillées par une forte gelée. Même action sur les ormes, frenes, charmes, sureaux, aubépines, orties, vignes, topinambours, armoises, fraisiers, bardanes, pommiers et poiriers. Un champ de trèfle du terroir de Floques, a toutes les feuilles noircies. Sur la route d’Eu, des pommes de terre, de grands soleils et des lierres en espalier se trouvent dans le meme état. Toutes les plantes exposées au vent sont plus ou moins atteintes; quelquefois, pour les arbres, il n’y a que la moitié de la tête tournée au SW qui a été frappée. Si le vent a été arrêté par un obstacle, l'ell`et est tout à fait remarquable. Entre Mers et Rompvalyde En à lncheville, à S'-Quentin-Lamothe j’ai pu observer le méme phénomène sur des capucines, cerisiers, noisetiers, sorbiers, _ faux ébéniers, hêtres, carolines, houblons des haies, lyciets d’Europe et rosiers. Quelques jours après, les routes sont jonchées de feuilles: la tempête s’est fait sentir au·delà d’Abbeville et même jusqn’à Amiens; les arbres sont dessé- chés partiellement, d’autant moins qu'0n s’él0igne des cotes. Petit orage du Sud le i2, de tf h. à 11 h. t/2 du soir, à Mers et Tréport. (1) Voir le Messager eudois et le Progrès de la Somme.
— 26 - ' Le 13, un jeune homme, venu par train de plaisir, a été tué par une pierre détachée de la falaise de Mers. Le 14, arc·en·ciel à 3 h.; mer montonneuse toute la jour- née. Le vent souffle en tempéte: des vagues sont projetées au-dessus de la jetée Nord du Tréport. Le 15, vent du Nord. ll est tombé de la neige au col de la Faucille, sur le Colombier et dans le Forez. Le 17, 18, 19 et 20, belles journées d’automne, avec vent,. ` de NE. Le 21, la mer transparente est d’un bleu vert intense. La brise souffle toujours du NE. ` Le 22, pluie le matin, température douce et vent de SE. Coucher de soleil très beau suivi d’un magnifique crépuscule: une partie d'arc-en-ciel persiste quelques instants aprés la disparition du soleil. Le sable mouillé est comparable, par les jeux de lumière, à un dos de maquereau nouvellement péché. Le 23, belle journée ensoleillée ; quelques cirrus à 6 h. s. Le 24, temps brumeux: le ciel se confond avec la mer. Petite pluie a 9 h. s. a notre retour en ville. Le 26, visite au Jardin botanique. ll y a un retard de 15 jours dans la végétation. On voit encore des Mufliers, des Phlox, des Tabacs et des Sauges. En fleurs, Tagétes, Abuti- lons, Dahlias, Eupatoires etAsters. Belles inllorescences de la Queue de Renard. Les fruits rouges des Buissons ardents et des Sorbiers, les boules blanches des Symphorines, mille fruits variés attirent les yeux par la vivacité des nuances. · Le 27, on vend des noix et des cornouilles. Temps ora- geux à Amiens. ET P à Mers et Tréport à 7 h. s. Tonnerre à Rumigny et Quesnoy-sur-Airaines. ll éclaire le soir à Cayeux-en·Santerre. ' Le 29, arc·en-ciel à 5 h. 1/2 s. Le 30, crépuscule splendide. E à 11 h. s. au S et SE. Orage la nuit. _
— 27 — ` Le rendement du blé est moyen, mais la qualité laisse à désirer. · ` OCTOBRE. — Température douce. Mois très pluvieux. Vents dominants de W et SW. Hauteur d’eau tombée excep- tionnelle : 125****4 en 22jours, le 1, 2, 3, 4, 5, 8, 9, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 21, 22, 23, 25, 26, 27, 28, 30 et 31. Pas de soleil le 3, 5, 11, 23, 25 et 30. Orage le 1°' et le 12. · Le 1•', de 2 h. à 5 h. s., ETP. Gros coups de tonnerre. Pluie intense ayant donné 36"**4 d'eau à la Station. Le 9, arc-en·cielà 8 h. du matin. E à 8 h. s. au SW. Le 12, vent du Sud. ET à 1 h. 1/4 s. P a 1 h. 20. Forte averse à 1 h. 45'. Maximum ET PG a 2 h. 35. Pluie totale de 21***4 ; quelques caves sont inondées. . Le 15, 16, 17 et 18, ou voit encore des hirondelles chas- sant au—dessus des jardins. Le 22, j’en ai remarqué près de la gare d'Armentières; le 25, une bande passe rue Lamarck; le 26 et le 28 j’en vois quelques-unes au Lycée et rue de la · République. Ce sont les dernieres traineuses. Rarement les départs se terminent si tard en saison. Les prairies naturelles ou artificielles sont encore bien vertes, à cause de l’humidité. Les terres sont inondées à la fin du mois. Uarrachage des betteraves se fait difticilement. La fabrication du sucre est en pleine activité. Les carolines ' prennent leur teinte fauve. Les roseaux à balais sont fanés. Quelques arbres fleurissent pour la 2* fois: un lilas rue Colbert, 2 poiriers à Rue, des marronniers sur le boulevard Saint·Charles l _ NOVEMBRE. — Mois humide à température douce. Vingt- deux jours sans soleil : le 1, 3, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, ' 16, 17, 18, 20, 2l, 23, 24, 26, 27, 28, 29 et 30. La fraction d’insolation est seulement 0,1. La nébulosité est en moyenne 80,9 à 9 h. du m. Pluie le 1, 3, 10, 11, 13, 14, 15, f6, 17, 18, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 et 29. Grésil le 16. Neige le 29, 30. Gelée le 8, 20, 30. Vents dominants de W.
.. 28 .. · Le 4, j’ai vu une hirondelle se mettant à l’abri sur une corniche du Musée de Picardie; c‘est sans doute une pauvre petite malheureuse égarée. Le 14, température douce dépassant la normale de 2 degrés. Le 16, giboulées. Le 19, gelée blanche. Dans la nuit du 27-28, dépression barométrique; pluie de Q2'"2; le vent souffle en tempête de l'0uest. . Le 30, petite gelée le matin, avec un peu de neige sur les toits. Le mauvais temps a retardé les travaux agricoles. Les semailles ne sont pas terminées. La densité des betteraves est relativement faible : les sucreries achèvent leur fabrication. » H. Ducusussov. Ouvrages reçus (I). Omilhologischer Vcrein in München, 2° volume annuel • pour 1899 et 1900. D' C. Pumor. Note sur les Faucons voya- geurs à plumages anormaux. — Note sur l’apparition d’oiseaux rares pour Pornithologie bavaroise, avec la revision des espèces signalées dans la région. — Etude sur la faune ornithologique de l’Australie. — L. Von Bssssnsa. Enumé- ration des espèces signalées dans un voyage de printemps dans le Sud du pays. — J. Srics. Supplément à la faune des Oiseaux de la F ranconie-Inférieure. — A. Cxeviscn. Supplé- ment à la faune ornithologique d’Alsace-Lorraine. Societes cntomologica de Zurïch-Houîngen. Journal dela Société entomologique internationale. XVll• année. N°' 4 à 14. 15 mai à 15 octobre 1902. — Cam. Fmuos. Compte rendu (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi- dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages reçus comme un accusé de réception.
- gg .. sur des expériences faites en 1901 sur les températures sup- portées par des insectes. — Pau;. Bonn. Mes excursions en 1901. - Jumus Banni. Elevage hivernal d'Argynnzs latonia. — D' E. Fiscnmi. Trois nouvelles formes dans le groupe des Vanessides. — G. Bnnonxa. Nouveaux Homoptères malais de la famille des Cercopides. M. Gitmien. La plante nourri- cière, l'ceuf et la jeune chenille de la Lycœna alcon F. — J. Jutusu. Notes sur la Catocala puerpera. — Caux. Fmzscs. Quelques mots pour conclure sur la poursuite des papillons par les oiseaux. ` Mémoires du Comité géologique de Saint-Pétersbourg. Vol. Xlll. N° 3. — N. Wnssorzxr Les mines d’or du district de ' Kotchkse, dans l'0ural du Midi. Naturforscher Gesellsc/taff bei der Universitat zu Derpat. — A. Fnsnorr. Flore du gouvernement de Wladimir,. Société Fribourgeoise des Sciences naturelles. Vol. 1. Fasc. 3. — Fmum Jxouer. Contributions à la Flore Fribourgeoise, part.llI. Les éléments méridionaux de la Flore Fribourgeoise. Deutscher Nalurwissensc/ta/tlich Medicinischer Verein für t Bo/amen « Lotos » in Prag. Année |90l. Nouvelle série. XXl° vol. — Vicron Scnmvuun. Remarques critiques sur les Hépatiques d’Europe. — Ltoronn Rrr1·¤·:n von Portheim. Matériaux pour l’histoire des achènes et de l’embryon dans les Com posées, l" partie: Senecio vulgarù L.- D'An. Luznus. Quelques remarques complémentaires et corrections à la Faune de Fr. Matouschek intitulée « Faune microscopique de la marne à Baculites de Tetschen. —FUANZ·MA'1‘0USCHBCK. Flore bryologique des environs de Salzbourg. Verein für Naturlcunde zu Z wickau in Sachsen Jahresbericht pour 1900. — Rossnw Bancs. Observations sur la Faune ornithologique de la Saxe occidentale. Hollandsc/ie Muatschapij der Wetenschappen, a La Haye. Rapport sur la Société à l’occasi0n du |50° anniversaire. Nalursforschende Gesellschaft zu Freiburg in Brisgau
I - 3g _ Berichte. 12* volume. — Vansrmn Hacxen. Sur la repro- duction des Copépodes lininétiques du lac Titi, cycle de reproduction, séparation des sexes et comparaison des sexes. — Taeonons tonsnz. -— Etudes géologiques sur les horizons entre les Alpes helvétiques et les Alpes orientales. l 2° partie. Les Alpes rhétiques méridionales. La Feuille des Jeunes Naturalistes. l903. Janvier : F. un Pnvnnxunorr. Sur l’état de la systématique en entomologie, principalement chez les Coléoptères. — A. Gmnn. Les Argyn- nides de la France septentrionale. — Pemor. Note sur quel- ques fossiles des Faluns de la Touraine (Helvétien inférieur) et des environs d'0rthez (Helvétien supérieur). — Notes spé- ciales et locales. — Février: Pnvuor. Notes sur quelques fossiles des Faluns dela Touraine. — D' F. Sum. Contri- bution à l’histoire naturelle de Charmres Jasius. - Notes spéciales et locales. Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, publié par Amuzn Giann. T. XXXVI. — G. Bonn. Des mécanismes respiratoires chez les Crustacés décapodes: Essai de physo- logie évolutive, éthologique et phylogénique. — E.·H. Cuers. · Recherches sur l'histologie et l’anatomie microscopique de l'encéphale chez les Poissons. — P. Fauve;. Réponse à M. C. Cosmovici : Les Néphridies. » Bulletin de la _Snciété académique de Brest. 2* série. T. XXVII. Mémoires de l’A cadémie des Sciences, Inscriptions et Belles- Lettres de Toulouse. l0‘ série. T. ll. -— L. G. Nsmmm. La détermination des espèces en Zoologie à propos des lxodidés. — D' Louis Route. Analyse du livre récent de M. Maeterlenck sur la vie des Abeilles.
, — 3] ... OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. ' Station agronomùyue d'A mien:. - Altitude 34**. ‘ Décembre 4903. ,5 emoueree. urèmrun 5 E E Q? [_ E! Qté É ·-,,.·....·—·-· É É E, É S G E neunnoims. ¤ minime maxime lnlme mari “· É EQ É : É . I 45 752 -2,2 2,4 B5 11 N. . 8 2,5 Temps beau et froid. 2 52 62 -1,6 4. 92 » N.W. 0 4,5 id. 3 59 62,5 -4.4 3. 98 0,7 W. 0 3 Neige la nuit. 4 48,5 59 -2,0 4, 98 1,0 W. 10 .0 Pluie le nuit. 5 41 48 I,0 3: 93 l0,4 S. W. I0 0 Pletblgtoulelojourn. 43 53 0,0 3. 98 » N. W. 10 1] Couvert. . 46 53 -2,0 7. 98 3,4 ' S. 5 0 P1. et Ng. fondue. 46,5 51 1,0 T, 90 1,7 W. S 2,5 Belle matinée. 46 51,5 3,5 10, 98 6,5 8. W. 10 0 Pluie tout le jour. .1 46,5 48,5 5,4 10,5 85 » . S 0 3 Belle melinéo. 11 -46,5 52 6,8 9, 89 » 8. W. 10 0 Couvert. 12 49 52. 2,5 8, 84 1,0 B. 8 0 Couvert, Pl. la. nuit. 13 49 5I,5 5,0 9, 92 un W. 5 2,5 Assez beau temps. 14 51,5 56,5 4,0 6, 91 n S. 2 3,5 Beau temps. ·15 53 56,5 2,6 8, 93 ·· 8. E. IO 6 Belle journée. Il6 5I,5 53,5 0,2 4, 92 0,5 B. E. 5 2,5 Pluie le soir. l'1‘ 53,5 58 0,5 3, 98 n S. 10 0 Brumeux. 1 55 58 -0.8 5. 98 n 8.E. 10 0 Brumuux el 1`roid. 1 56,5 59 -1,2 2, 99 0,2 8.E. 10 0 se 64 -1,0 3, 96 1,:1 E. ID 0 . °"'· · . · ·““° *· 1 si se -0.1 5. 93 » E· 10 0 È`É°`É.:.È1`Ã`É.`ð·iÉ.T.`ÃÃ`1È`Ã'É: 63,5 68 1,5 4,2 99 » S. E. 10 0 l·h¤m-e. Il 58 B5«0 -29 L 98 P E- 10 0 ll. Les hauteurs d'eeu 51 59 -0,8 2, 93 5 S, ll) U provenant de lefosion de . ' la Neige sont soulignée!. , 59 60 -0,4 4, 92 » W. I0 0 . _ ,2 sa 61 -0,a 2, 94 ·. 21.1:. 10 0 §§‘.],É‘§,l§f,È*'° °“”°"‘ 60 61 -1.0 1, ' 89 11 E. I0 0 - - 61 61,5 0.2 1. 89 n E. 10 0 Ciel brumoux et '1 59 61,5 -5.2 -1. 98 0 E. 0 5,5 tempel’r¤iddu1Beu28; 58 61 -6,5 —2, 98 n N. E. B 4,5 Ciel clair et tempére- 4 55 58 -9,2 -2, 98 o N. E. 0 5,5 turebaseo du 2Beu31. Totel de le pluie en millimètres: 26,7 Abrloiolions et obœroatiomz B. Bourruqne. — Br. Brouillard. — Bel. Bclelr. - GI. bl. Gelée blmche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -• Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'&st du elel, le direc- Iton du vent Peut hygromélrlqoe sont observés 4 9 h. du mslln. — L’6l.st du ciel est mesure de àmn dixièmes de nèbulosllé. —- Les heures de soleil sont mesurées avec Plxéllognpbe de
- 3Q .. OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES. Station àgronomiquc d' A miens.-- Altitude 34"'. Janvier I904. . · nnnouèns. rsurûusruun 3* È I, Q EJ _; » 5 lâ ¤¤•w¤0U¤¤· |¤ mlnlrnsmsxi E'|lI|IIlIlIIlII«llI1'|II:*; "g ââ ‘ É gg |756,5 759,5 -8,6 0,0 98 ·•` E. · 0 4,5 Forte gelée. *1 59 60 -6,5 3,2 98 » E. I0 0 Gglég, 54 59,5 -2,2 5, 98 2,8 E. 0 3 Pluie ls nuit. 4 53 55 -I,0 6, 94 » S. 5 I Gelée. 54 63 -0,6 3, 98 » E- IO 0 Ciel couvert. : · 63 67 -3,0 3, 99 » N. 10 0 id. 7 6l 67 -3,0 3,0 98 9,8 E. I0 0 Pluie la. nuit. 52 60,5 -2,5 4,2 93 l7,8 S. IO 0 Pluie tout le jour. 54 64 0,5 6,0 94 I,0 W. 5 2,5 Pluie le soir. I 60,5 64 l,0 6, 96 I,3 W. 0 I,5 Pluie la nuit. ll 56 6I 0,5 5,5 98 2,2 S.W. l0 0 Pluie. l2 54 55 I,0 Il,4 96 3,2 S.W. l0 0 Pluie lsnuit. I 48 54 5,0 Il,6 86 |0,0 S.W. 10 0 PLV fort toutelnnuit I4 44 50 4,5 8,* 7I 4,2 W.S.W 10 0 Pl. et Vent fort. I' 50 56 3,6 7,4 87 3,0 W. 6 |,5 Pluie le soir, I 55 62,5 I,2 5, 92 » W.N.W 5 2,5 Assez beau. I7 63 67,5 -I,2 5, 96 » N. 0 4,5 Beau temps. I 63,5 67,5 3,0 _ 4, 85 5,4 S. l0 0 Pluie. l 64,5 70,5 I,5 4, 96 » N. I0 0 Froid. 70 7I -3,0 0, 98 » N. E. I0 0 Froid. I 68,5 7I -4,5 I,' 98 0,2 E. I0 0 Neige. 7l 73,5 -I,2 2, 93 » N. IO 0 Temps froid. · , ‘ 69 73 -I,0 0,' 96 » E. I0 0 Ciel couvert. 24 64 69 -2,0 •-0, 98 » E. l0 0 id. 64 64 -3,0 —I,5 96 » E. I0 0 id. ' 63 64,5 -4,0 3,5 98 » S. I0 5,5 Beau temps. 7 60 63 -I,0 7,0 74 0,7 S. .I0 0 Pluie le soir. 8 57 60 4,5 8, 78 3,6 S. l0 0 Pluie soir et nuit. 59 62 4,0 9,2 88 » W. 8 6,5 Been temps. _ 30 5l, 6l 2,2 ll, 87 0,4 W. I0 3 Pluie le soir. _ ‘| 44 5l 4,0 7,2 98 6,5 S. I0 2 Pluie. , '1`otel de le pluie en millimètres: 72,l Abréviations et observations: B. Bourrusque.-Br. Brouillard. -Bcl. Ealslr. - Gl. bl. Gelée blsnche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'ét•I du clel, ls · dlrsctlon du vent, I'étsI hygromélnque sont observés 4 9 lx. du mstln. -L’éIsI du ciel est maure É: gân ïn dlslèmes de nébuloslté. — Les heures de solell sont mesurées srec I'héliogrsphe
B U L L ETI N ns LA DU NORD DE LA FRANCE N° 358. - Mars-Avril 1904. - 33¤ année. - T. XVII. Annnssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ° ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’écl1ange. SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux: Séances générales des 1 12 Mars et 29 Avril 1904; pp. 33-36. — La Flore des rues d’Amiens, par M. V. Bmmnxcouar, p. 38. — Ouvrages reçus, p. 52. — Observations météorologiques, pp. 63-64. . EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smucn cituiznstn ou I2 mms 1904. Présidence de M . SPINEUX, Trésorier. Connnsrouomcsz 1° MM. Du Roselle et Delagarde,président et vice président, se font excuser de nepouvoir assister à la séance. 2° M. Choquart informe la Société que des ossements de Mammouth ont été découverts récemment dans la gravière de M. Henri Tattegrain, rue Maberly ; à la suite de démarches faites avec M. Duchaussoy, nous avons pu faire Pacquisition de ces restes fossiles pour la somme de seize francs. La piéce principale est une partie du bassin, voisine de Particulation cotyloïde. . La dépense sera imputée sur le crédit alloué parla Ville, 33* Annan:. 3
- 34 ... pour l’entretien et Vaugmentation des collections du Musée d'HistoireA naturelle. 3° M. V. Brandicourt demande l’ouverture d’un crédit de 20 francs pour l'achat du Bulletin de l'herbier Boissier. M. Hauteleuille désire également un livre publié à Berlin, sur les maladies des poissons; la dépense serait de 18 fr. 75. ` Ces deux crédits sont accordés. 4* M. Commont donne lecture des communications sui- vantes : 1. — Ciumtnn un S.«m·r·Acnnm.. . Au mois de décembre dernier, un ouvrier fossoyeur a trouvé, en creusant le caveau de la famille Canel, à 5 mètres de profondeur, dans le sable des fondeurs, une pièce paléo- lithique luinguiforme à patine blanche. Longueur: 0***105; largeur: 0***065; poids: 0 k. 150. Ce fait mérite d'ètre signalé car les silex ouvrés du Qua- ternaîre sont très rares dans Amiens à cette altitude (63***). Un outil analogue et de forme semblable, trouvé dans le mème cimetière en creusant la sépulture Paris en 1901, se trouve actuellement dans la collection de M. L. Delambre. II. — Fovnns ueonrrniouns. Il y a 15 jours, le jeudi 25 février, les ouvriers de la bri- queterie Devallois, à Montières, ont mis à découvert trois foyers néolitiques. _ Situés à 1 mètre de la sur- face du sol, au-dessous dela couche exploitée comme A ’ ·:I? ‘ terre à briques, ils étaient _ Il] l · l : ! Z F _· creusés à la partie supé- ‘ rieuredel’ergeron et appar- ` ` ` tenaient évidemment au ` H I néolithique ancien. Leur forme était circulaire avec
.. 35 - un diamètre de 0*50 environ, le fond en cuvette profonde de 0‘l5, distants les uns des autres de 0**25 et occupant à eux trois une superficie de 2 mètres carrés. Chacun d'eux était pavé de grès, parmi lesquels j'ai pu recueillir les instruments suivants: a) Meule en grès entière, à surface piquetée et plane: _ long. 0**22; larg. 0**14; haut. 0**08. l b) Meule en 2 morceaux (l’une des extrémités manque). Dimensions: 0**22, 0**22, 0***08; surface creuse plus lisse que la précédente. Le dos de cette dernière, poli par l’usage, porte des traces visibles`d'ocre rouge, et a du servir fort longtemps à la mani- pulation de cette substance, car la coloration pénètre dans Pépaisseur du grès assez profondément. c) Une petite meule en 7 morceaux, à surface très lisse. Dimensions: 0***17, 0**l3, 0***075. d) Une molette en forme de croissant. Dimensions : 0***17; 0***07; 0**06. e) Débris de polissoir assez épais: 0***15. fr Deux broyeurs, un concasseur, un os de ruminant, des débris de charbon, des silex éclatés par le feu, des grès noir- cis et pulvérulents. Dans le voisinage, M. Devallois fils a retiré deux petits fragments de poterie, qu'on peut rapporter à la mème épo- que. Leur coloration est noire dans la masse, et celle-ci est pénétrée de petits silex broyés après avoir été passés au feu. La paroi extérieure est de couleur rouge; celle de l'inté- rieur est brune. Les briquetiers avaient précédemment découvert 7 autres foyers, soit un total de 10 dans une surface de quelques ares. 5° M. Delambre dépose sur le bureau : 1° Deux échantillons paléolithiqucs trouvés à mi-chemin de la route de Senarpont et du Champ de tir.
.. 36 .. 2° Un silex de Pressigny trouvé a un mètre de profondeur dans la terre à briques, à Renancourt, au lieu dit • Le Bou- vier », contre un jardin de la rue David. 3° Deux grattoirs de l’époque néolitique, en silex gris alu- mineux, remarquables par leurs formes, trouvés au Chemin des Morts. . · 6° M. Delambre donne ensuite communication d’une note _ géologique très intéressanie, accompagnée de deux coupes faites: l’une route de Gagny, entre le cimetière de Saint- Acheul et le chemin du Pont—de—Metz au Pont de Longueau, l’autre à la briqueterie Sagniez, au—dessus du bois de la Garenne. 7° M. Cauet demande que la bibliotheque de la Société, située rue Vascosan, soit ouverte au moins une fois par mois. Pour diminuer le travail du Bibliothécaire, la Société nomme M. Cauet bibliothécaire-adjoint. Il devra s’entendre avec M. Ledieu, pour fixer le jour et l’heure d’ouverlure de notre bibliothèque. 8° M. Cauët dépose sur le bureau deux superbes photogra— ' phies de silex, destinées à etre reproduites dans le bulletin. 9• M. Hautefeuille donne quelques explications sur les recherches qu’il a faites récemment sur la tumeur d’une carpe malade, provenant de Paquarium de M. Alphonse Lefèvre. Sur la proposition de M. Duchaussoy, la Société décide que le travail de M. Hauteleuille sera publié dans le tome XI des Mémoires en cours d’impression. Le Secrétaire-Adjoint : F. Cnoousirr. séance GÉNÉRALE ou 29 Avnu. 1904. Présidence de M. SPINEUX, trésorier. _ Connnsroumncxz : l° Lettres du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
_ 31 _ venant des Etats·Unis, de Belgique de Norvège, d'ltalie et de Suisse. 2° Lettre de la Société des Naturalistes de l’Ain, deman- dant l'échange de ses publications avec celles de la Société. L'échange est accepté. 3° La Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux envoie le Tome Ill (6° série) de ses publications. 4* Lettre circulaire du Comité d’organisation du Congrès international de Botanique, qui se tiendra àVienne(Autriche), du 12 au 18 juin 1905. · 5• M. Delambre donné lecture d’un travail très intéressant sur un atelier préhistorique découvert à Belloy-sur-Somme. 6° M. Choquart dépose sur le bureau un dessin au 1/10* de la défense de Mammouth trouvée le 25 mars dernier dans la gravière de M. Henri Tattegrain, à Montières. Cette défense, bien conservée, reposait au-dessus du cail- loutis moustérien. Elle a été malheureusement brisée en deux parties parles ouvriers. La longueur totale est de 1**80 ; le milieu a une section presque ovalaire dont les axes ont ` 0"11 et 0*06. Bien que cette défense ait été trouvée à 150 mètres de Pemplacement de l’humérus do Mammouth découvert l’an dernier, il y a lieu de supposer qu'elle provient du méme animal. ` — 7° M. Cauet informe la Société que, conformément à la décision qui a été prise à la derniere séance, il se rendra à la bibliothèque, rue Vascosan, le troisième dimanche de chaque mois, de mai à septembre inclus, de 3 à 5 heures. 8° M. Hautefeuille fait part des renseignements qu’il a · · recueillis sur le serpent apporté dans une des dernières séances par notre collègue, M. Alp. Lefebvre. Cette couleuvre africaine, dont il n'a pu déterminer l’es— pèce, faute de documents, appartient à la famille des Dia- , crantériens, et présente les caractères suivants :
.. 38 - Dents recourbées, coniques, pleines, lisses, sans cannelures, implantées sur les deux machoires. Crochets lisses; deux derniers sus-maxillaires longs et séparés par un espace sans crochets. Museau rond; écailles des flancs carénées ; yeux latéraux. 9° M. V. Brandicourt donne lecture d’un Mémoire sur les plantes des murailles recueillies à Amiens. I Le Secrétaire-Adjoint : p _ F. Cnoouawr. La Flore des rues d'Amiens. Fixées au sol par leurs racines, les plantes semblent desti- nées à_ne jamais quitter les lieux de leur naissance. Mais le Créateur, qui voulait en remplir toute la terre, les a munies d’organes qui leur permettent de disperser leurs semences. _ Voyez, par exemple, le pissenlit et ses boules si légères sur lesquelles il n’est personne qui ne se soit amusé à souffler. Ce sont de petits parachutes : ils emportent avec eux une graine qui ira germer au loin. D’autres plantes, comme les érables, ont les fruits munis d’ailes qui donnent prise au vent. D’autres enfin, comme les insupportables gratterons, ont des épines recourbées qui s'accrochent aux jambes des promeneurs comme à la toison des `moutons, et se font ainsi transporter à de longues distances. Donc les plantes voyagent et beaucoup même quittent la campagne, les prairies et les bois, pour venir s‘établir en ville. Toutes n’y prospèrent pas de la même façon et, s’il en est qui occupent des situations élevées, il en est d’autres qui végètent misérablement, entre les pavés, foulées aux pieds par les passants. Bien certainement elles ne s’établissent pas rue des Trois- Cailloux: la police vigilante les en aurait bientot chassées, mais beaucoup de plantes ont su trouver de grasses
· — 39 — sinécures dans le quartier Henriville; leurs robustes toulfes fleuries s’étalent orgueilleusement sur les murs de la rue Ducange ou de la rue Lamarck. Si vous voulez me suivre a travers quelques rues d’Amiens, je vous signalerai, au hasard de la promenade, les plantes intéressantes que nous pourrons rencontrer. Voyons d'abord les murs. A peine les premieres neiges sont-elles fondues que le printemps s’empare de ces murs, « souffle dessus, y dépose mille graines qu’il a dans son haleine » et en peu de temps 'le mur végete, vit et fleurit. Les blanches étoiles de la Saxi- frage tridactyle, aux feuilles en forme de main à trois doigts, apparaissent d'abord. Abondante sur bien des murs, je l’ai rencontrée rue du Blamont, sur le mur du jardin de la Pré- fecture ; elle vit en colonie nombreuse, en compagnie de l’Ara- bette à la longue tige gréle surmontée d’une petite fleur blanche. Mais la reine des plantes murales du commence- ment du printemps, c'est la Giroflée, le Murailler ou Murc- ticr picard. Audacieusement elle établit ses épaisses touffes vertes aux fleurs odorantes, d’un si beau jaune, sur le faite des plus hauts édifices. Les frontons du séminaire en sont couronnés. Elle a escaladé la Cathédrale elle-meme et élu domicile au-dessus des portails de la Vierge dorée et de Saint-Christophe. Les braves femmes qui vont « à l’herbe » pour leurs lapins, seraient peut-étre bien étonnées de savoir qu’elles pourraient récolter de plantureux « lanchcrons » sur les murs des rues du Blamont et de Rumigny. Un mur de la rue Ducange, véritable jardin suspendu, présente une llore remarquable: au milieu d’une foret de graminées poussent la Laitue vivace ' aux fleurs violettes, le Lamier amplexieaule et un Sorbier de 2 m. de haut. Aussi abondants que les Giroilées, viennent ensuite les Muiliers ou Gueules de loup. Leurs tiges s’élancent raides
· 1 ... 40 - des fissures des briques et portent de °larges épis de fleurs rouges, jaunes ou blanches au masque d'animal. Très abondantes rue du Vivier, Dijon, Ducange, elles sont particulièrement remarquables rue Gribeauval, où j'ai pu v compter dans une touffe jusqu’à 40 tiges fleuries ou à fleurir. La Gaude, dont on tirait autrefois une couleur jaune, et qui atteint facilement un mètre, élève sa robuste tige sur un mur de la rue de Castille. Un sien cousin, le Réséda sauvage, aux feuilles étroites et comme chiffonnées, forme une belle touffe très étalée sur un mur de la rue Duthoit. . Puisque nous sommes rue Duthoit, entrons dans le minus- _ cule square de Forceville et admirous le groupe des Illustra- tions Picardes. En cherchant bien on découvre un jeune tilleul qui fait ses premiers pas — si j’ose m’exprimer ainsi — derrière la statue de l’astronome Delambre. A coté, dans la venelle d'une cave fermée par un grillage, vit, igno- rée et bien à l’ombre, une Fougère male. Cette plante parait affectionner les monuments de M. de Forceville, car j’en ai trouvé un autre pied sortant d’un joint dégarni du piédestal de la statue de Pierre l’Ermite, place Saint-Michel. Par quelle série de vicissitudes a pu passer la spore de ` Polypode vulgaire, autre espèce de fougère, qui a donné naissance au plant superbe que j'ai pu me procurer sur le fronton du Séminaire? Qui donc a pu amener une autre fougère à quitter les frais ombrages des bois pour venir embellir le pilastre de la porte d‘entrée de la Gendarmerie, rue Saint-Dominique ? Je ne suis pas étonné de rencontrer la Petite Rue des murailles sur le pont en pierre de la rue Dallery. C'est là sa station habituelle: elle est créée et mise au monde pour vivre dans la pierre. Combien je regrette les Scolopendres, aux feuilles d’un si beau vert luisant, du pont Piperesse. Elles y étaient encore il y a 2 ou 3 ans, mais les ingénieurs ont fait réparer le pont et les Scolopeudres ont disparu !
- M ._ . ‘ Quelle ample récolte de plantes variées on pourrait faire si on avait le temps de parcourir ct d’examiner en détail les berges des canaux qui serpentent capricieusement à travers le vieil Amiens. Dans l'eau, les Fontinales ressemblent à la longue chevelure d’une naïade antique. Dans les berges végète la Lycope d’Europe aux feuilles à dents de scie ; les gentilles Linaires cymbalaires aux belles feuilles rondes forment de larges taches de verdure, piquées de petites fleurs jaunes et mauves. Je vois encore sur le mur d’une brasserie de la rue Motte, une loufl`e de Polytric d’un vert et d’un velouté admirables ; on dirait un morceau de velours oublié là par un ouvrier de la fabrique d'Amiens. Je ne manquerai pas de signaler le magnifique figuier, avec fleurs et fruits, qui étend ses rameaux au·dessus du canal Taillefer et qui prend racine dans la berge, du coté de l’l·l0tel—Dieu. Depuis combien de temps est-il la et comment y est·il venu ? C’est un très beau spécimen d’une plante peu commune à Amiens, dans les jardins. Sur le mur bas, près de la chapelle de l‘l·lôtel-Dieu, pousse une Composée, sorte de laitue assez rare, au feuillage d’un rouge noiràtre (Prcnanthes muralis). Les plantes grasses ne sont pas très communes sur nos murs. Je n’ai rencontré le Sedum acre ou Pain des oiseaux, avec ses fleurs d’un beau jaune, que rue Vascosan, rue Duminy et rue Gribeauval. La Joubarde des, toits, qui res~ semble à un petit artichaut à feuilles très épaisses, forme de larges plaques sur le sommet d’une ancienne fontaine, place du Marché au Feurre. _ .* . ' Voyons maintenant la flore du pavé. Elle sera nécessaire- ment moins riche et moins brillante que celle qui s'épanouit sur les murs, étant exposée à beaucoup plus de causes de destruction. 33° ANNÉE. A L
` — 42 — Vers la Saint-Jean, le paradis terrestre des « herbes du pavé » c’est, sans contredit, la cour du Palais de Justice. , Outre lesnombreuses graminées qui forment le fond de la I végétation, on peut y récolter, comme dans un champ en ' friche, le Mélilot, le Grand plantain, des véroniques, le Réséda gaude, des chardons, des séneçons, des coquelicots, de la Petite oseille, des—0mbellifères et des Composées. — On aime les plantes au Palais de Justice — le concierge de la Justice de Paix en particulier. Est-ce un symbole de paix et de con- `corde que ce Vernis du Japon qu’il a laissé pousser devant sa porte d'entrée ? Cet arbre, maintenant gros comme le bras, mesure pres de 3 mètres de hauteur. De chaque coté de la porte, sortent de l’asphalle des spécimens magniiiques de Campanules pyramidales, qui donnent de longs épis de belles clochettes violettes. La rue Robert de Luzarches, peu fré- quentée, est envahie par de nombreuses Graminées qui repa- ` `raissent malgré les grattages énergiques pratiqués chaque année. Le parvis de la Cathédrale lui-meme n'est pas a l’abri des incursions des plantes. Entre les joints au ciment des grandes dalles devant le portail, la petite Sagine couchée, une proche parente du Mouron des oiseaux, étale ses rameaux touiïus et 'délicats chargés de petites fleurs incolores. — On rencontre 'dans plusieurs rues, au pied des murs, rue de Castille par Aexemple, le gentil Liseron des champs, qui ouvrira bientot ses W clochettes blanches et roses. Je rencontre moins qu'autrel‘ois, bien qu‘elle soit encore abondante, près de la porte Noyon, ‘ l'0rge des souris, dont les épillets barbelés faisaient autre- fois la joie des écoliers. — Ils les appelaient des « voyageurs », les mettaient dans leur cou ou leur manche et les retrou- _vaient plusieurs heures après... autre part. A signaler au méme endroit quelques chardons et des Chénopodes. On a fait pour Paris le dénombrement complet des plantes, meme les plus infimes, rencontrées dans l’enceinte des n
.. 43 .. fortifications. L’auteur, M. Vallot, raconte qu’en 1883 il a pu recueillir, sur la place du Carrousel, 43 espèces différentes. ll estlvrai de dire que la plupart de ces plantes étaient très petites, souvent rabougries, et visibles seulement pour l'œil du botaniste. Les passants, ne soupçonnant pas que l'on pût herboriser à pareille place, ne manquaient pas de demander à M. Vallot s’il n’avait pas perdu quelque chose. Plus les villes deviennent peuplées, plus la circulation augmente et moins il reste de place aux plantes pour naitre et grandir. Et cependant, il parait qu'à New-York — est·ce un canard ? -§ la circulation est si active sur certaines lignes · de cars `électriques que l’herbe pousse entre les rails : _ sa végétation n‘est pas entravée par les passants qui ne peuvent circuler sur ces lignes parcourues a chaque minute par les tramways! Dans quelques années peut·etre, on fau- cbera l’herbe rue des Trois-Cailloux. Comme quoi, dirait un moraliste grincheux, l’exces de civilisation est un retour à la barbarie (1). Pour compléter cette revue pittoresque de la Flore ‘ d‘Amiens, je donne ci—après une liste des plantes rencon- trées dans les rues, sur les murs qui les bordent ou sur les ponts qui enjambent nos canaux. Cette liste comprend, outre les espèces que j’ai moi-même récoltées ou aperçues, un grand nombre de plantes murales signalées par M. E. Gonse. • ABATTOIR (Murs de l'). Diplotaxis tenuifolia. Capsella bursa pastoris. i ` ' Rue ALLART. Sagina procumbens. (1) Voir la Chronique Picarde des 14 et_15 juin 1901.
.. 44 - Rue BEAUREGARD. Leucanthemum vulgare. · Cumpanula rotundifolia. llelilotus arvensis. Cheiranthus chciri. Antirrhinum majus. Poa compressa. Hue BERANGER. Bromus mollis. Sedum acre. Hordeum murinum. Sempervîvum tectorum. Antîrrhinum majus. Melilotns urvensis. Thlaspi bursa pastorls. Lapsana communîs. Lînum usîtatissîmum. Cheiranthus dheirî. Lactuca perennis. Taraxacum oillcînale. ‘ ] Rue du BLAMONT. · l Sur le mur du Séminaire. Taraxacum dans lconîs. Chcîranthns cheiri. Erlgcron acer. ' Sisymbrium sophia. Erîgeron canadonse. Saxilraga trldactylites. Papaver rheas. Antirrhinum majus. Au pied du mur. Poa pratensis. Stellaria media. Polygonum avîculare. · Rue BOUCHER-DE-PERTHES. Plusieurs lilas qui ont tlenrî. BOULANGERIE uEcAN1oUE (Pont de la). Faubourg de la llotoie. ` Asplenium trlchomanes. Aspleninm ruta murarla. ° Rue de CASTILLE. Antirrhinum majus. Reseda luteola. Au pied des murs. Resada luteola. Rue CHARLES-DUBOIS. Verbascum pulverulentun Erophila precox lord. 1 Linarîa cymbalaria. Erodiam cicutarium. Arenaria serpyllifolia. Cheiranthus cheiri. Alsîne tenuifolia. Pon compressa. Saxifraga tridaetylites. · Festuca tenuitlora.
— 66 — . Rue du CHATEAU-MILAN. Dans Pintervalle de deux clôtures qui ferment la propriété Drobecq. Figuier commun. Acer pseudo-plstauus. ·Vsrnîs du Jspou. Frsxinus sxcslsior. Rue du CHEVALBLANC. Rsssds lutsols. Rus ds ls CONTRESCABPE. · Linsris cymbslsris. Ssgins procumbsns. Sinspis srvonsis. Bus CORREE. Chsirsnthus chsiri. Sisymbrium sophia. Thlsspi burss psstoris. Dromus stsrilis. Arsnsris sspyllifolîs. Pos comprssss. Rue DALLERY. Sur le pont de grès. · Asplonium rutn mursris. Lînsris cymbslsrls. Rus DFJEAN. Artsmisis sbsinthium. Csrsstium glntînosum. Lînsrîa vulgsris. Onobrychis sstivs. Achillss millsfolîum. Chslidonium mnjus. Ilordsum murinum. Rue DIJON. Pos comprssss. Bsrksusis tsrsxscifolis. Pos prstsnsis. · Ssnscio vulgsris. Bromus stérilis. Sonchus sspcr. Bromus mollis. Tsrsxacum otïicîuals. Pont DUCANGE. Pos comprssss. Psristsrîs oüicinslis. Choirnnthus chsirî. Lîusris minor. ' Rua DUCANGE. Lsctuca peronnîs. Bromus mollîs. _ ' Lsmium amplexicsulc. Sorbus aucupsrîs (2* do haut). . Rue DUFOUR. Scolopendrîum ofticinsls. Verbsscum album. Polystichum filix mns. Mslilotus srvsnsîs. Carduus nutans.
. _ ... 45 .. Rue DUTHOIT. ‘ Hcseda iutea. · l _ _ D Rue DUMINY. _ Pon compressa. Tnruncum otlicinale. J Antirrhinum majus._ Sodum ncro. Choîrunthus cheiri. Scmporvivum tcctornm. ' Suithgn tridactylitas. Rue DUROYERI — Sur le glacis en grès qui borde la rampe de Pescalicr. Erigoron cnnadonso. Taraxacum otïicînnlo. Plnntngo major. Polygonum convolvnlns. Pon annua. Matricnria cnmomilla. Capsolln bursn pastoris. Agrostis vulgaris. , Sonchus oleracèus. _ Arenaria serpyllîfolia. · Modiongo lupulinu. Antirrhinum mqjus. Aronaria media. · Anngallis phœnicoa. Sonocio vulgaris. Rue ÉVRARD DE FOUILLOY. L Silono inilatar. ~ Plnco au munnn. ' ` " _ A Sur Pancùmnc fontaine. Sompervîvum toctorum. Rue GRIBEAUVAL. I Sambucns nigra. Crepis virons. ‘ Pon compressa. Tnraxacnm otïicînalo. Antirrhinum majus. · Sodum acro. ` Rue GUIDÉ. ` Linarin cymbalarîn. Erigeron cnnadense. Resoda luteoln. JARDIN DES PLANTES (Mur du). Linnrin minor. Arenarin sorpyllifolîa. Veronica arvonsis. Alsine Acnuifolîn.
— 47 —— . JARDIN DB Pl.A.\'|'§ (lor de la maison au ooîn du). Pos eompressa. Ceruslium glutinosum. Rue JULBS·BABNI. Sur les murs de soutènement du chemin de fer. Lsmium album. Erîgerou eanadense. Au bord dujardùs du bureau d’octroi. Dotura strnmonium. Ethusa cynapium. lurs du Séminaire. Sisymbrium sophia. Polypodium vulgare. Cheirunthns cheirî. Cours du Grand Séminaire, rue Jules-Bomi (I). Pon nnnna. Barkausie taraxpcifolîa. Bromus sterilis. Anogsllis phœnicea. Seneoio vulgaris. Acer pseudo platnnus. Seuecio arvensîs. Chenopodium album. ‘ Sonchus asper. Gnlium aparlne. Sonehns oleraoeus. Verbene oillcinnlis. Erigeron canodense. Vilis vinifera. Tnraxecum ollicinale. Menthe nrvensis. Plentago major. Menthe aquntica. Lamîum purpnrenm. Arenurio serpyllifolia. Viole tricolor. Senebiera coronopns. Cnpselle bursn paetoris. Sagîna procumbens. ' Epilobium rosenm. Crepis virens. Epilobium montnnum. Urtiou urens. Tîlîa. .Cheironthus cheiri. Populus. Solnnnm nîgrum. Ribes. Tussilngo furfam. Sambucus nigrn. Geum urbanum. Euphorbîe peplus. Agrimonium eupntorium. Sur les murailles. Antirrhînum mnjus. ' Plantago lanceolate. Pon compressa. Phleum pratense. Erlgeron acer. Chelidonium mejus. Lnpsana communis. Fragaria vesca. (1) Communication de M. l’Abbé Dmuxvavvnnxns.
Bass¢·c0w·. ' Sisymbrium sophia. · Lychnis dîoicum. Cirsium arvense. Mercurialis annua. Malvs rotuudifolia. Trifolium repens. Polygonum aviculare. Chenopodium polyspermum. Ru mex obtusîfolius. Anthemis cotula. nue JUST mûr. Bordée dans toute sa longueur par le mur du Séminaire, qui présente de nombreuses touffes d’Antin·hinum majus. On trouve au pied des murs: Papever rhcas. Capsella bursa pastoris. Urtica urens. Solanum nigrum. Cheuopodium vulvuria. Linaria cymbalarin. id. polyspermum. Senebiera eoronopus. Malva rotundifolia. Carduus tenuiilorus. Lamium amplexicaule. Veronica buxbaumii. Silene intlata. Rue LAIIARCK (mur dela Préfecture). Poa compressa. Saxifraga trîdactylites. Anthirrhinum majus. Arenaria serpyllifolia. Chelidouium majus. Alsine tenuifolia. Arahis hirsuta. Sedum acre. ` Cerastîum glutinosum. Taraxacum ofiicinale. _ Rue LAMORLIERE. Antirrhinum majus. Rue LAURENDEAU. Le mur de la maison qui fait le coin de la route de Paris est un des plus intéressants que je connaisse ; on y trouve: Poa compresse. Achîllea millefolîum. Bromus sterilis. Papaver rhœas. Hordeum murinum. Crepis virens. Festuca tenuitlora Schrad. Thlaspi bursa pastoris. Saxifraga tridactylites. Arenaria serpyllifolia. Erophila procox lord. Alsiue tenuifolia. Marrubium vulgare. Leucanthemum vulgnre.
v·· I9 ·· ` Les autres murs de cette rue donnent 2 Pua compreeea. Arenaria serpyllifolia. · Antirrhinum majus. Saxifraga tridactylitee. Chcitanthus cheiri. Corydalie lutea. Rue LEDIEU. Diplotaxis tenuifolia. Rue LEGRAND·DAUSSY. Lolium perenne. Lînarîa vulgarie. Rumex acetosella. Rue LEIERCHIER. Barkansia taraxecifolia. Rue de la MALMAISON. Resada lutaola. Arenaria serpylüfolia. Rue de POHATOIRE. Amarantus viridis (par terre). Chaussée PÉRIGORD. Au pied du mur. _ Hordeum murinum. Lolîum perennc. ` Bromus sterilis. Papaver rheas. Bromus mollis. Et sur la chaussée, près d’un poteau de tramway. Rauunculus repens. Rue QUINCAMPOIX. Cheiranthus cheiri. Stallaria media. Galîum aparine. Polygonum aviculara. Rue RIOLAN. Poa rigida. Dîplotaxîs muralis. Reeeda luteola. Taraxacum ofiicinale. Et à terre. ` Pon annua. Chenopodîum fœtidum. Polygonum aviculare. Chenopodium album. Convolvulus arvensis.
.. 50 .. A 'Route de ROUEN. V ' ‘ Poa compresea. Carduue nutane. Bromus sterilîs. Arenaria serpyllifolia. . Thlaspi bursa paetoris. Cheiranthus cheiri. ` Sednm album. Sonchus lœvis. Sodum acre. ' Sîsymbrinm sophia. Saxîfraga tridactylites. 4 Sonchus asper. Senccio vulgaris. Erigeron acte. Antirrhinum majus. ` Place SAINT-DENIS. Poa trivialis. Marchanüa polymorpha. Plantago media. Sagina procumbens. Rue SAINT-FUSCIEN. Poa pratonsis. Antîrrhinum majus. _ Poa compresse. Thlaspl bursa pastorîs. Cheiranthus cheîrî. Hieracium mnrorum. Hue SAINT-GEOFFROY. · Poa compressa. Plantago lanceolata. Poa pratensis. Linaria vulgarîs. Crepis virens. Taraxacum otïicinale. Antîrrhinum majus. Sinapis arveneis. Cheîranthus cheiri. Erigoron acrc. · Rue SAINT-LEU. ' Sur les murs de l’Hôtel-Dieu. Prenanthcs muralis. TAILLEFER (Mars du canal). _ ‘ Parîetarîa otllcinalis. Plantago major. Erigeron canadense. Bellis perennîs. Capsella burea pastoris. TEINTURIERS (Mure du canal des). Lycopus Europeus. Antirrhinum majas. Epîlobium. Ulmus campestris. Rumex obtosifolius. Rue des TEINTURIERS. Reseda lutea. lsatîs campestris. Resada luteoln. Erophila precox. Syeimbrium sophia. Corastium glutinosnm.
.. 55 .. Rue VAOUETTB. Hordeum murinum. Sinapis arvensis. _ Lolînm poranne. Galium aparine. Triticum rapcns. Agrostemma githago. Rua VASCOSAN. ' - · Sednm acra. Rue du VIVIER. Chairanthus choîrî. Linaria cymbalaria. . Antirxhinnm majus. Pdr terra. Lactuca porennis. Ccntauroa cyanus. Bromus mollis. Plantago major. Poa trivialis. Cerastium glutinosum. Papavcr argemono. Montha arvensis. · Anthamis cotula. Senacîo vulgaris. _ Lithospermum arven a. Daucus caxota. Rue VOITURE. Antirrhinum majus. Senacio vulgara. Poa pratansîs. Leucanthamum Parthanîum. Hiarucîum murornm. Rue VULFRAN·WARlIE. Erysimum chciranthoides. L Boutlllorie-lès·Am1eu•. · Rue da HOLLANDE. I Corydalîs lutoa. ' ° Hua du REL-AIR. _ Arabia hirsuta. Hyparicum. Resoda lut00la.. Chelîdoninm majus. Silano înflata. Linaria vulgarîs. Lilas. Fragaria. Daucus carota. Papavor argemono. Potenülla reptans. Pimpinolla saxifraga. ..
.. 52 .... Hûhiiètil. Rue du CHATEAU. . Chrysanthemum leucan- Asplenium ruta mnraria. themum. Sedum acre. ' Polypodium vulgare. Au point de vue des Mousses, nous rappellerons, avec M. Gonse, que la végétation bryologique des murs dans Pintérieur de la ville est restreinte à un petit nombre d'espèces: Barbula muralis Hedw. Bryum argenteum L. Barbula ruralis Hedw. Bryum capillare L. ' Grimmia pulvinata Sm_. Marchantia polymorpha L. Bryum cœspititium L. Dans les canaux, le pied des murs baignés par les eaux donne : Fontinalis antipyretica L. Amblystegium riparium Rhynchostegium rusci- Schp. ‘ forme Schp. Fissidens crassipes Wils. Virgile Bnsumeomrr. OIlV1‘&Q6B !‘6¢`|18. ` Bulletù: de la Société zoologique de France. 1902. — VAN Ksnrsiv. Oiseaux dont la capture est rare ou fortuite dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, conservés dans la collection Van Kempen à Saint·Omer. — D. S. An1·Am.·r on Vnvsr. Pseudo-parisitisme des Trips. - E. Bnmu>·1·. Ano- malies viscérales chez un veau hicéphale. — E. Cmaviuwx. Campagnes scientifiques de S. A. S. Albert l°' de Monaco. Description d’un Amphipode marin appartenant au genre Hyatella Smith. — P.-H. Dwrznussne. Observations sur . quelques Mollusques rapportés par M. Ch. Alluaud du sud de _ Madagascar. - D' J. Guumn. La fréquence du Demodex chez l’homme. — E. Hitnousno. Sur les genres Batyplotes et Her- pysidia. Sur l’anatomie comparée des Echinodermes. — A.-L. Hannsu. Note sur limitation du protoplasma. —
- 53 .. M. A. Hûnvnu. Sur certains éléments péritonéaux du· Phas- colosome. —- L. Jounm. Observations sur divers Céphalo- podes. Sur une nouvelle espèce du genre Rossia. — P. Man- CÉAL. Le parasitisme des Inostemma. — D' L.-J. Moaew. Note sur le Daman d’Abyssinie. Un Ecureuil de l’Est africain, le Xerua rutilus. - M. Nsvsu-Lsmuns. Description anato- mique d'un jeune chat monstrueux du genre Synote. Sur les réceptacles séminaux de quelques Culicides. Instructions relatives à la récolte des Moustiques. — D' J. PELLEGRIN. Un cas de jeûne de 2 ans 1/2 chez un Python.- L. Ps1·1·r. Note sur la destruction des Oiseaux et en particulierdes Chouettes. ' — Psnnoucrro. Sur une maladie mortelle du Lapin produite par la Lamblia intestinalis de l‘Homme et du Rat. — M. Pic. Diagnoses de douze Hyylophilides. Essai généalogique sur · les Xylotrechus paléarctiques. — X. RASPAIL. Le Martinet posé à terre peut·il prendre son vol ?— Deuxième note sur une Planaire. — D' J. Ricimm. Campagne scientifique de' la Princesse Alice en l90l. - D' Fnovassanr. Instructions aux naturalistes voyageurs pour la récolte des Arthropodes marins microscopiques. Notes sur les (/ropodinae et descrip- tion d’espèces nouvelles. Note préliminaire sur les Acariens marins recueillis par S. A. S. le Prince de M'onaco dans les mers arctiques. Addition et rectification à la note sur les Uropodsnae. Note sur le Gamasus Auris, type d’un genre . nouveau. · Bulletin de la Société des Ami: des Sciences naturelles de Rouen. l90l. — Eims Amvma. A propos des Casse-noix vule gaires. — En. Cnzvanux. Diagnose d’un Crustacé amphipode nouveau de lafamille des Stenothoidae capturé par M. H. Gadeau de Kerville. — Abbé A.·L. L ·rAco. Sur un Casse- noix vulgaire. — L. MULLER. Note sur un Narcissus pseudo· Narcxlssus à hampe biflore. — En. Cosrmat. ns COBAINVILLE. Observations sur les becs des Casse·noix vulgaires. —— Hmm Ganmu on KnnvxLL¤. Note sur une récolte de Chiroptàces
‘ — SI — _ faitele ilmarsltltlt dansla carrière souterraine de la Bri- queterie A launy (Seine-Inférieure,. — tous Duron. Note sur la présence en Normandie de la Hacrophya ev·yt1·odne¤a. — Gasms loan,. Btude de la préhension des Silex taillés de l'époque néolithique. — Abbé A.-L. Lnnoo. Note sur la présence de l'l/nia mm-gn:-ilifer Rossm, dans la Sarthe et dans l'0rne. Observations biologiques. — lacunes Nmnus. Note sur un Hémiptere (Dyrodem marginales). — Ému Annu. Sur un Balbusard tlnviatile capturé près de Lisieux (Calvados). -— Acensrnc Le lncnann et ltiom. Form:. Liste des fossiles du Kiméridgien recueillis i Sainte-Adresse. -- Abbé A.-L. Lenco. Excursions botaniques i l’étang des Personnes et au marais de Moutiers-an—Perche (Orne}. - Hmm Gannw ne Keavittn. Notes de Tératologie mammalo- gique et ornithologique. · Bulletin de la Société d' étude: des Sciences naturelles de Nîmes. l90l. —- Feux Mazauuc. Note sur la faune des grottes de Trabuc, près Mialet (Gard). — Locaan. Description d’une nouvelle espece de Lartetia. Liste des Mollusques trouvés par Félix Mazauric dans la grotte de Trabuc, pres Mialet (Gard). — Encens Sinon. Note sur des Arachnides capturés par Félix Mazauric dans la grotte de Trabuc (Gard). — Commandant Cszior. Liste des Mollusques aquatiques vivants dans la fontaine de Nimes. — Ca. Dorsnsr et G. Can- ' mean. Sur un nouveau gisement de Mammifères de l'Eocène É moyen à ltobiac, près Saint~Mamert (Gard). — Gusuv: ' Caunes. A propos de l'autonomie de Vicia Norbonensis L. , et de K Serratifolia. —- G. Darmon et G. Mmswn. Les deux ` formes lunaires de Laria obœcta. — G. Cannes. Notes de botanique: Plantes nouvelles pour la tlore du Gard ; plantes rares, localités nouvelles ; rectilicatious. - Puma: ns Bnnu. _ · Essai de minéralogie du departement du Gard. Bulletin de l' Université et de l’Académie de Lille. Décembre l902. .
L — 55 — Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Décembre 1902. Bulletin des séances de la Société des Sciences et de la réu- nion biologique de Nancy. Juin·Juillet 1902. — P. Gntwr. _ Recherches sur les laticiferes de la fleur des Convolvulacées. — ne Daomn nn Bouvmmz. Batraciens et Poissons de la Moselle supérieure. — Novembre·Décembre 1902. — PAUL Vux1.Lnmn. Evolution, anatomie et biologie du Gentiana ciliata. -— C. Mn.x.o·r. La Gelée à Nancy, de 1878 à 1902. Revue de Botanique systématique. Février et Mars 1903. Revue générale de Botanique. Février 1903. — A. Gu11.1.1en· loue. Recherches cytologiques sur les levures. — Juan Gmnrzasco. Contributions à. l’étude de Protococcacées. Chlo- rella vulgaris (suite). — R. Z¤ix.r.Ba.· Revue des Travaux de paléontologie végétale, publiés dans le cours des années 1897-1900. — E. Gmrron. Revue des Travaux de physiologie et de chimie végétales parus de 1899 a 1900. Bulletin de la Société botanique de France. 1902. N° 8. - GAGNBPAlN,ZlU8lbéI8Cé6S nouvelles de l’herbier du Muséum. — Général Pams. Lichens de Madagascar et de l’Afrique occidentale française. -· Vurtteum. Les organes souterrains 'du Gentiana ciliata — Mouinnnvaams. Le Chimaphila macu- lata aux environs de Paris. —· Rouv, Remarques sur la W floristique européenne. — Bxrnnnma. Notes sur quelques S plantes de la llore atlantique. — Mourtnnraaiue. Sur le Gen- · ; tiana ciliata (2° note). - Davmu. Lettre sur un Statice liti- i gieux de l’Hérault. — ne SALIGNAGFÉNELON. Limite Sud- Ouest des Sapins dans les Basses-Pyrénées ; excursion faite dans la foret d’lraty. — Gaemsram. Zingibéracées de l’her- bier du Muséum (6* note). Revue bibliographique. _ Bulletin de la Société entomologique de France. 1902. -— N° 8 : E. L. Bouvuaa. Sur les organes sexuels des Peripatus. — Gu. Onnnmüa. Observation sur un fait de mimétisme fourni respectivement par les deux sexes des Limenitis alba- maculata et Athyma punctata — E. Fmmlaux. Description de
- 56 .. quatre espèces nouvelles du genre Agrypuns. — A. Cnonwr. Identité des Mylabris hirtipenmls et Kabylica Esch. A propos V des variétés du Cryptocep/talus crassus Ol. — M. Pic. Sur le genre Polyjzria Chevr. - N° 9: J. Saturn-Cnaias Dsvmu:. Coléoptères nouveaux pour la faune française. — Ca. Ai.- wwn. Note sur la conformation de la suture des élythres chez les Coléoptères. - G. Dansoux. Sur quelques Coleoptero- Cécidies du Languedoc. — P. Masini-:. Description d'un genre et d’une espèce nouvelle d’Hespéride de l’Equateur. — C. Eunnv. Description d’une nouvelle espèce de Fourmi du Brésil. — P. Lnsun. Description d'un Rhipidiu: nouveau des - environs de Paris. — J. Bovnesois. Description d’une nou- velle Podistrina. — A. Boucouowr. Descriptions sommaires de quelques Bolboœrini. — M. Pic. Anthicides recueillis en Orient par M. P. de Peyerimhotl`. - N° 10 : M. Pic. Des- cription d'un Macratria nouveau de l‘lle Maurice. — G. Dan- noux et C. Homuin. Quelques mots à propos d’une note récente de M. Chrétien. —— E. F1.¤U·1·1aUx. Eucpémides et Elatérides nouveaux des lles Mascareignes. -— J. Botmonois. Note sur quelques Malthinus paléarctiques. — A. Lùvmunt. Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux. — N• H :— P. ne Psuninaorr. Note sur la position systématique des Cupedidœ. — C. Gaiman. Habitat de l’Apion cyanescens Gyll. aux environs de Marseille. — T.—A._Mxasno1.. Description d'un Anthribide nouveau de la Corse. — L. Banni., Diagnose d'un Rhyzotrogus inédit du Nord ce l'Afrique. — E. FLEU- ·ri.wx. Description de deux Adelocera nouvelles. — E. Salon. Note sur le genre Cacrostris. — N• l2 : A. Gumn. Note sur la ' larve de l’Atheria:-Ibis Fabr. ·- l. Bomvan. Description d’un Orthoptère nouveau de l’Atlas marocain. — P. Lssnn. Les Bostrychides indo-chinois du genre lleterarthron. — L. Fam- MAIRE. Description de deux nouvelles espèces de Coléoptères malgaches. - E. Fnsumwx. Description de deux espèces nouvelles d’Elaterù1œ du genre Piezophyllus Gand. — M. Pic.
- 57 - Description de deux Hylophilus d’Océanie, appartenant au Musée civique de Gènes. — H. ou Buvssonv. Note sur le Car- drophorus argtblus Gene. — N°' 13 et 14 : J. ne Joanvnvns. Note sur un Microlépidoptère nouveau du Portugal. — N° 15 : A E.-L. Bouvnsn. Un Péripate de Costa-Rica. — E. Snnon. Des- ‘ cription de quelques Arachnides nouveaux de la section des Cribellatés. - L. lïannuannne. Description _de quelques Lon- gicornes de Mouy-Tsé. — P. on; Pnzvnsnunnuorr. Coléoptères nouveaux pour la faune française. — J. Sanu·rns—Cn.annu: D¤vnn.n.E. Contribution à la faune du bassin de la Seine. — M. Pic. Note sur Ernobius Normandi Pic. — R. on; La Penn- naunnènnz. Note sur Corœbus fasciatus Vill.=bi fasciatus Ol. — R. nu Buisson. Description d’une Polybie nouvelle d’Afrique. — N° 16: E.-L. Bouvnen. Peripatus Bellyoi, Onychophore I nouveau de Costa-Rica. — A. Aonws. Description d’un Névrop- I tère fossile nouveau, Homoioptera gigantea. — P. Cn1nuE·n·nEN. l La Stagmatophora divitclla C S‘ n’est pas cécidogène. — A. Lausanne. Observations sur l'usage des sillons tibiaux chez les Lamiides. — L. Fannnnannm. Description de Coléoptères de I Mouy-Tsé. — Cu. Annuauo. Les Georyssidae de Madagascar. I -— L. Bonmas. Structure des tubes de Malpighi, du réceptacle urinaire et du canal excréteur(urèthn•e)dos Gryllidae. — N° 17 :· A. Varssnimn:. Description d’une espèce nouvelle d’Hyménoptère térébrant appartenant au genre Bracon. — P. mn Pnmannnnaorr. Découverte en France du genre Kaenenia. H. ou Buxsson. Sur la ponte du Mylabrù variabilis Pall. — H. Bonneau. Description sommaire de Doricides nouveaux. — . N° 18: E. Fnnaurnaux. Description de deux espèces nouvelles du genre Pogonostoma. — H. Bonneau. Descriptions som- . maires de Doricides nouveaux. — M. Pic. Note sur le genre ' Cardioplnorus Esch. — L. Dnsnnanson. Observations sur les mœurs de la Nomophila Noctuella S. V. — N° 19: A. Gnanno. ` Sur la présence d'Iœ2·ra Palmeri Riley et Howard dans les vignes du Chili et sur la famille adulte de cette Cochenille.
— 58 — 1 — L. Fsnunuuz. Description de Coléoptères recueillis en Chine par M. de la Touche. — E. Ouvusn. Description d’un Lampyride nouveau de la Jamaïque. — H. Bommu. Des- cription de Doricides nouveaux. — Cn. Atwaun. Note sur les Rhipiphorides de Madagascar avec diagnose d’une espèce nouvelle de Guinée. — M. Lsusunrns. Notes sur Phyllo- morpha laczniata Vill. — N° 20 : P. un Persnmnorr. Sur la nervation alaire des Caraboidea et particulièrement sur celle du genre Omma. — J. SAm·rB-Ctsmn Devu.1.B. Sur l’existence en Corse d’espèces actuellement conlinées dans la zone arctique. — R.-P. Bstou. Description d’un Longicorne inédit de Bolivie. — M. Pic. Diagnoses d'Hétéromères recueillis par M. Ch. Alluaud à Madagascar. — M. Bossu. Complément à la note de M. Lamhertie sur Phyllomorpha laciniata. — N° 21 : Listes des Membres et Tables. Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. T. XXXIII. l" fascicule. Cin- quantenaire de la Société. Annales de l’Académie de Mâcon. 3* série. T. VI. Bulletin dela Société de Statisque des Sciences naturelles et des Arts industriels du département de l’lsère. 4° série. T. VI. — Ktmu. Constatations géologiques faites dans la vallée de l’Uhaye. Curieux cas de surimposition que présente le cours de la rivière. Dépôts calcaires à l'0uest du chateau de Toumou (Ardèche). — Lonv. Quelques observations sur les phénomènes qui se sont succédé dans la vallée du Drac pendant le Quaternaire et jusqu’à notre époque. Formes et dépôts glaciaires dans la chaîne de Belledone. —- Savin. Quelques Echinides du Dauphiné. Revue générale de Botanique. Décembre 1902. — W. PAL- , mom et M"' A. Koutsrr. Inlluence de la concentration des · solutions sur Pénergie respiratoire et sur la transformation des substances dans les plantes. — H. Focxnu. Digitales monstrueuses (Iig.). — L. Msrnucuor et M. Mottunn. Modi-
... 59 .. flcations produites par le gel dans la structure des cellules végétales (planches). — R. Zsinnsa. Revue des travaux de paléontologie végétale publiés dans Je cours des années 1897-1900. — E. Gmrron. Revue des travaux de physiologie et de chimie végétales parus de 1899 à 1900 (suite). — Janvier 1903 : JEAN Gmurzssco. Contribution a l‘étude des Protococcacées, Chlorella vulgaris. — Lmsi Maccnxari. La proto synthèse chlorophyllienne en dehors de l’organisme.— S. Snmnorr. Intluence des blessures sur la végétation nor- male et intramoléculaire. —- R. Zsxnnsn. Revue des travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années · 1897-1900. Bulletin de la Societé d'Histoire naturelle de Metz. 22° cahier. — J.-J. Kisersa. Descriptions de quelques Cynipides nouveaux et peu connus, et de deux de leurs parasites. Notice critique sur le catalogue des Zoocécidies de MM. Dar- boux, Houard et Giard. Révision du genre Aulaa: et des _ genres limitrophes, avec quelques notes sur divers autres Cynipides. — Abbé A. Faisan. Supplément au Catalogue des Mousses de la Lorraine. Promenades bryologiques en Lor- raine (2* série) : le bois des étangs ; Landovillers; Hombourg l’éveque; de Monbronn à Papiermuhle ; le ravin de l’Essel ; Merlebuch. - RENE Mains. Contribution à l’étude de la v llore mycologique de la Lorraine. Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série. ' 5• volume. 1901. — Hamu M1cassLs. Carludovica plicata Vil. . Esquisse anatomique d’une Cyclanthacée. —- L.-J. Lsena. A W propos de la différenciation nacrée. — Hsmu Joum. Le voyage de Dom Pernetty aux Iles Malouines (1763-1764). — P. Fauvel., Annélides polychètes de la Casamance rapportés par M. Aug. Chevalier. —— 0. Lxemsn. Sur la valeur morpho- logique des pièces florales chez le Dicenlra spectabilis D C. — D' F. Ginoig. Marche de la feuillaison des arbres à feuilles caduques à la Grande—Canarie. - 0. Liamsa. L.-J. Léger,
- 50 - Notice biographique. — O. Liermzn et R. Le Bsv. Liste des plantes vasculaires que renferme l’Herbier général de l'Uni— versité et de la ville de Caen. — L. Beam., Sur un micro- organisme d’origine pleurale. A Société d' émulation d’Abbeville. Bulletin 1899 N" 3-4; _ Ã 1900 n°‘ 1-4. — Mémoires T. lV, 2* partie; T. IV Vol. l", A Géographie historique du département de la Somme. Ã Revue scientifique du Bourbonnais. 1902, Octobre : ne Roc-° QUIGNY-ÀNDANSON. Les digitales du Parc de Baleine. Novembre- Décembre : Bnnrnovuieu. Flore carbonifère et permienne du Centre. -— Abbé Pmnnn. Sur la ponte d’un Névroptère. — 1903, Janvier: C. Bnunnr. Faune de l’Auvergne, Orthop- teres. — ou Done. L’Acherontis Atropos. -— Février-Mars: Bswrnoumeu. Flore carbonifère du Centre. Revue générale de botanique, Mars 1903. - A. GUILLIBn· norm. Recherches cytologiques sur les levures. — M. Tnou- vunm. Observation sur les glandes pétiolaires du Viburnum Opulus. — Zeittun. Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années t897-1900. — E. Gmrron. Revue des Travaux de physiologie et de chimie- végétale parus de 1899 à 1900. _ Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’ Ouest de la France. 2• Série. T. ll. 3° et ·1°trimcstres. Enmssr Mancmmn. Inventaire des Tenthrodinides ou Mouches à scie recueillies ' aux environs de Nantes. — Fenomzmn Caiws. Muscinées rares ou nouvelles pour la région bretonne-vendéenne. -— Louis Buneau. Rapport à M. le Directeur du Service de la Carte géologique détaillée de la France : Feuille d'Angers. - Ennesr Mancmmn. Description de deux Arthropodes nou- veaux provenant du Soudan français. —Extraits et Analyses. Bulletin de la Société de Borda. 1902. 3* et 4° trimestres. — Larevnànn. Flore du département des Landes. Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l' Yonne. 1902. Don Aunemen VALETTE. Notes sur quelques
... 55 - p Stellérides de la Craie sénonienne du département de l'Yonne. — Max. La Courrnv nn LA Foam. Méthode employée par la Ville de Paris pour l`étude des Eaux de Sources. — Gmannm. Note sur un insecte nuisi_ble aux Ghrysanthèmes. Société d'histoi•·e naturelle de Toulouse. Juillet 1902. Rmavr et Urmn·r¤.. Les lrlémiptères des environs de Toulouse. Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des Sciences. 1902. u°' 9, 10, 11. Revue de botanique systématique par G. Rouy. 1902, n° 3. — G. Rouv. Le genre Doronicum dans la llore européenne et dans la llore atlantique (Suite). — D' X. Gn.Lo·r. Revue des Travaux des Sociétés savantes. Société d’histoire natu- relle d’Autun. — G. Rouv. Remarques surla tloristique euro- péenne (Artcmisia ùuspida Vill, Àchillea Schneideri Rouy). — Rectilications à des exsiccatas numérotés (Suite). -—- Indi- cations de localités nouvelles francaises pour des plantes rares ou peu communes. Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai. T. LV. Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon. 1902. La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1903. — Mars. -— Pr·:vno·r. Note sur quelques fossiles des lhlaises dé la Touraine. — L. C. Dwrmn. Catalogue des Champignons recueillis dans la partie moyenne du département du Var. - L. Durorrr. Les Argynnides de la Normandie. - Notes spéciales et locales. - Avril. — P. ns Pnvnmunorr. Sur la méthode dans les recherches de physiologie entomologique. — L. C. Dw- rnm. Catalogue des champignons recueillis dans la partie moyenne du département du Var. — Notes spéciales et locales. ( Bulletin de la Société botanique de France. 1902. N° 9. — Abbé Cosrn. Corduus Puechii (C. nutans x spiniger) hybride nouveau découvert dans l'Aveyron. - X. Gu.1.o·r. Notes sur quelques rosiers hybrides. — F. Cuws. Sur quelques Filici-
.. 5g .. nées de la Basse-Bretagne. — G. nn Lnnnuùns. Contribu- tions à la Flore de la lame. — Ieusvmn. Les vicissitudes i d’un Statice. — P. Duits et E. lauxvurn. Les Corydalys l lutea Dc. et oclroleuca Koch, dans la Flore française. — Fu. Suns. Herborisations aux environs de La Nouvelle (Aude). — Revue bibliographique. · Archives néerlandaises des Sczences exactes et naturelles. Série ll, T. VIII. 2‘ livraison. — M. W. Beijerinclx. Sur des microbes oligonitrophiles. Bulletin de l' Université de Lille et de (Académie de Lille. INS. N' L Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de Wenne (Isère). l903. l" trimestre. Revue de Botanique systématique et de Géographie bota- nique, publiée sous la direction de G. Rouy. Mai 1903. Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts I d’An·as. 2• série. T. XXXIII. 1 Bulletin de la Société botanique de France. i903. N° l. 1 Momann. Gas tératologique déterminé par une cause méca- nique. Sur certains rameaux de remplacement chez le chanvre. — G. Gains. Documents nouveaux sur la üore de ' France. — Abbé Hun. Causerie sur Lecanora subfusca. - ` Ravaz. Influence spécitique réciproque du gretfon et du ` sujet chez la Vigne. — Hour. Remarques sur la tlorèstique européenne. Présentation au nom de M. Le Grand, d’un Orchis hybride. O. devenensù (0. Myodes x arachnites). — Abbé BOULAY· Le Conopodium denudatum Koch dans le Pas- de-Calais. — G. Bowman. Modifications expérimentales de la biologie de la Rome. — Lurz. Sur le role des alcaloîdes envisagés comme source d’azote pour les végétaux. — Mztmixvsun. Quelques faits indicatifs de la durée des menthes hybrides. —- G. Gnus. Une rectification nécessaire. -— M01.- LIARD. Acer lanceolatum, nouvelle espèce d’Erable dela pro- vince chinoise du Kouang-Si. I
- 63 ... OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES. Station agronomùyue d'Amien:. -— Altitude 34***. Février 1904. · :15 i1An0MÈ'1‘nl¤. uvknamu E F É E m»-him-.: W f § E É 2 miumotlee. mn ¢ ·»·~ ·* _ .. -· 5 l.=1 11: 2 E : ’ *2 :. 1 745,5 749,5 2,0 5, BT 0,'l S, 5 2,5 Beau le matin. j ‘ 2 46 48 2,0 7. 98 3,3 S. 10 0 Pluie. , 1 3 45,5 49 1,2 10.2 88 au S. E. 5 2,5 Beau le malin. ' ' -1 49 50,5 2,0 9, 81 ·· S. â 8,5 Beau temps. [ ; 5 50,5 52,5 1,0 T, 87 0,5 S. 10 0 Pluie la nuit. 1 f 51 53 2,0 7.4 88 0,2 W. B 1,5 Pluie par averses. i I 52 54 1.0 10, 86 5,8 W, 8 6.5 Pluie la nuit. I 42 50 3,0 12, 84 3,2 W. 5 2,5 Averses. I 35 4T 4,0 8, 94 21.2 W, 10 0 Pl. la null. et l¤.10ur. \1 36,5 42 4.6 10,2 T9 5,4 S. 8 0 Pluie le eeir. 11 #40,5 52,5 6,2 10, T8 4,5 W. 2 3 id. `l2 52,5 60 3,2 9, 75 2,2 3, 0 2 id. 1 |13 -19 51 4,0 ll, T4 8,7 W. 2 2 Or, P. Ten. Gr. 14 43 50 3,8 7, 85 1.2 W. 10 2.5 Pluie. l \l5 43 50 2,0 7, 92 5,2 W. IO 0 Pluie et Neige. I |16 38 52 0,8 8, 98 8,8 S. 8 0 Pl., vent fort. la nuit. \ LIT 36 45 D,8 8, T7 3,2 W. B D PI., Ng., Vent F0 rt. I I 44 54 0,6 4, 99 2,6 S. 10 0 Pluie el. Neige. ' 1 5-1 62,5 -0,4 ’I, 91 N. 0 6,5 Beau. Pl. la nuit. 58 62 1,4 ID, 98 1,0 ‘W. 10 0 Pluie ,*11 57 ee e,s 12, en 0,1 W. 10 0 ad. 56 62 6,4 9, 68 1,8 W. ID 0 id. 62 63 2,0 7, 59 xa N. 5 6,5 Beau temps. 62,5 53,5 -2,0 5,' 90 sa E. 0 5 Gelée. B3 B4 -2,0 ·1, 90 n E. 5 2 icl. · 80 B4 —l,2 1, 92 ¤ S. 0 2,5 id. 81 G4 -1,0 2, 98 v N. E. 10 0 id. % 81,5 84 -4.2 I, 98 » N. 0 4,5 id. F‘ 56,5 B1 -—6,0 1, 98 » N. 5 4,5 Nuageux. Froid. Total de la pluie en millimètres z 85,8 Abréviation: et observations: B. Bourruque. — Br. Brouillard. - Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée blmche. — Gr. Grèle. — Ng. Nelge. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'e1nt dn clel,ladlrec- tion du vent Péht hygrométrlqne sont observée la 9 li. du melln. — L’6lnt du ciel est mesure de ümn dixièmes de nebuloslle. — Les heures de soleil sont menreee avec lüiellegnphe de
- 64 .. OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES. i Station agronomique d’Amicm. — Altitude 34**. Mars 1904. I · smonirrnn. rnurûnrunz Q É É É- ,,, ‘ · ·â-`.,,--`,~,-È° ÉE ÃÉ gg ¤¤w¤¤¤¤· }° mlnimn mnxl imn maxima °' lg ÉÉ É É 2 1 56,5 758,5 -5,6 1,4 98 à S·E· l0 0 Neige le nuit. 56,5 59 -2,0 2,2 99 ï N. 10 0 Neige jusqu'à 2 h. s. 57 59,5 -4,5 4,0 98 0,2 E. 10 0 Froid. ï 4 56,5 57,5 -0,5 8, 79 0.0 E- 8 0 Couvert. 55,5 57 0,5 4, 92 1,8 8. 10 0 Pluie lnnuit. 54 56,5 1,0 8, 96 » N. 10 0 Ciel couvert. 50,5 54 2,0 12,2 9l » E. 10 0 Temps doux. 51,5 55 1,8 15,0 82 0,2 S.W. 5 6,5 Or. à 5 h. 1/2 soir. 55 56,5 3,0 10,2 88 19.4 E. 10 0 Pluie. 1 55,5 64 6,0 6,4 96 0,2 N. 10 0 Pluie le soir. 11 64 65,5 1,0 8,8 97 » N. 10 3,0 Couvert. 1 61 65 0,5 4,8 82 » E. 10 0 Froid. 13 55 61 -1,5 8, 92 » E. 10 4 Assez beau. 14 53 55 -0,5 l2,2 73 » E. 5 5 Temps doux. 1 54,5 60,5 2,0 6, 88 » E. 10 0 Couvert. 1 59 61 -1,0 8, 73 » E. 0 6,5 Been temps. 17 55 59 -1,8 9,4 82 » N. 5 4,5 id. l 58 63 -1,5 11, 92 n N. W. 10 6 Br. Pl. le soir et nuit. ‘ 1 63 65 3,0 12, 92 _l.0 W. 10 0 Couvert. l 61 64,5 8,4 12, 97 » S. 10 0 Temps doux. 1 60 62 7,0 14, 88 » W. 10 0 id. 65,5 62 4,0 12, 82 » N. 0 8,5 Beau temps. 63 64,5 4,5 8,3 70 0,2 N.W. 8 3,3 Pluie. 4 60,5 64 4,0 10, 72 » E.N.E. 9 0,5 id. 5 58 60 2,5 7, 85 0,3 N. E. 10 0 id. 6 59 63 -0,5 12, 73 » .S.E. 9 0 Brouillard le matin. 7 63 65 -1,0 1l,0 86 » N. 10 2 id. 8 63,5 65,5 2,5 9, 90 4,2 N. 10 0 Pluie. 9 53,5 64,5 3,5 10, 91 8,4 W. 10 0 id. 0 46 59,5 1,5 8,0 70 2,5 N.W. 10 0,5 Gib., Pluie et Grésil. 3*1 49 55 2,0 11, 89 1,0 W. 8 I,5 Pluie la nuit. Total de ln pluie on millimètres: 41,6 Abréviations et observations: B. Bourrssque.—Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. —— 1..’é1st du clel, la dlrsctlon du vent, 1’elst hygrometrlque sont observés à 9 li. du mstln. —L’élst du ciel est mesure gs 0 A lgglîu dlxlemes de nélmlolllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’héllogrsphs e Csmp .
B U I.I.ET| N nn LA DU NORD DE LA FRANCE N° 359. - Mai-Juin I904. - 33e année. - T. XVII. Amixssna 2 Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), il M. le D' Srmrux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie'd’échange. SOMMAIRE : Extrait des Procés—Verbaux : Séances générales des I3 Mai et I0 Juin I904. p. 65. — Note sur un tibia dejeune Mammouth, trouvé à Saint—Acheul, par M. L. Dnuuens, p. 66. — Sur lcs Silex taillés, par M. Ch. Cxvzr, p. 68. —- Observa- tions de M. L. Dznunns sur les Silex anti-classiques et les Pierres artistiques de M. Ch. Cwnr, p.73. —· Ouvrages reçus, p. 76. - Observations météorologiques, pp. 9i»95·96. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX samer: sémtnsm nu I3 im‘I904. Présidence de M. SPINEUX, Trésorier. Conaicsrouomcs: I° Lettres du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d'ouvrages des Etats-Unis, de Norwège et d’ltalie. 2° M. Delambre donne lecture d’uue note résumant les observations qui lui ont été suggérées par la collection des silex de notre collègue, M. Cauet. 3° La Société Linnéenne, laissant leurs auteurs absolument libres d’exposer leurs opinions, décide qu’elle publiera dans son Bulletin la note de M. Cauét sur les Silex anti-classzyues 33° situés. 5
... 66 .. _ et les Pierres artistiques de sa collection, avec les deux planches présentées dans l’une des séances précédentes. La réponse de M. Delambre aux observations de M . Cauet sera insérée dans le même Bulletin. Le Secré¢aire·A djoint : · F. Gnoomurr. seance eéuenann ou 10 wm l904. Présidence de M. SPINEUX, trésorier. Conmesronnancs 2 l° Le Ministre de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts annonce l’envoi d'ouvrages venant de . Suisse, de Belgique, d’ltalie et des Etats-Unis. 2° M. Lefebvre présente des Bambous en pleine floraison, fait assez rare dans nos pays. 3° M. Brandicourt dépose sur le bureau une longue racine de Robinia pseudo-acacia, qui s'est fait jour à travers des fondations en briques, se faufilant le long des joints; elle présente des étranglements et rendements à angles droits ' très caractéristiques et bien curieux. 4° M. Dubois demande Pacquisition d’un ouvrage anglais sur les Syrphides. M. Brandicourt se chargera de l'acqnisîtion. 5** M. Bertrand signale la découverte dans un étang, près du boulevard de`Beauvillé, d’un infusoire vivant en colonies, Ophrùzm versatile, de la famille des Vorticelli. ` Le Secrétaire, W · V. Bnamaxcomrr. Note sur un tibia de jeune Mammouth, trouvé dans le lhem de Saint-Acheul. (1) _ Le 19 mars 1903, un ouvrier employé à extraire de l'argile pour le compte de M. Tellier, fit tomber avec la sonde un (1) Voir les procès-verbaux des séances du 10 avril et 8 mai 1ü)3.
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Bulletin de la Société Linnéomie du Nord de la france. P1. I. À î .• ` E ·!` ..·.. É ‘<g B G ê Il |". 2 f ·¤.. P` E 5 rgr . ql i ‘ · ï ,__` · · É î S 'llrlll J- |||-Il ~ ‘ g Q; ,|. g É! . irî — `~§ i ¢ ::1 ii; Y. `u *` . l É [AY; :É ' ·;· . i i »§f= ëë · 9; É q ê si! la t É'· î ? si i',] ( ê 3 ig! geo-], ,___ _ § Q .: F °·. j-; f = · > ~ 'ïl ¤·- ;‘ ï ·:Éë* ' K Il E né? gz '|¤ À s ‘ É î ..,, ,’.,,__î ;!]_ ’_` 5 l : I ' «·= le ·;' ·· ' · · : = , =¤ . f · '. 1 J sf; 5 § E ' z _ g · ‘}_;_ H 1 lt · z, E ····· É .0j .~' .... M;. "" I _ -·l'. ' .2ÉîV R 5 S ; ? ’ . ' ' _·|,! 3 -; ti; î · ! 2 ` É ." fï É · É i ‘·· si` .à"\ `· 2 _: tn 7 · ` i Q _______ _,· / _,_ , '1'ihta gauche d’un jeune mammouth. [SAm·r-Acnnv1.. — Lpoque moustérienne. En A. la face interne avec un essai de restitution. La longueur actuelle est de 0-02, la plus grande largeur (F2), la plus petite 0¤·l3 et la moyenne 0•15. La longueur totale pouvait être au minimum de 0•8‘2. — En B, la face antérieure : diamètre supérieur 0*10, diamètre inférieur 0¤07. — En C, la face externe.
Bulletin de la Société Linnéevme du Nord de la France. Pl. II. I I . II ":”,.. I I I ’I lTlT'_"_""i'T"'i""'_ _"`î[I__I I"? II ·I II ï:_II'·IIII|I·|I·II_!I·I·I.III IJT *.I. I . |—II _ . _II I,|IIT‘ ÃII ,.· , ; . `·`: I¤ 2.¤'..I«: 'F E-|' '·i' I ·· ·'I ¤·[ ,Z' .'.·"' ',,`I ·I= =I ·É È i Hill I` lI I.? I"|!|·|·|"||]'|`·'| Ñ|Il|'!". ·|'.—'.-'·· i `I··_|·|ɤ'|·`I I" I ||.| ' .'||I'I|Ill 2.. I5I·II,·I II I¤I|II'II Il I III I;RI·'· ,!I I·I. .·!II-¤_'| II II|I.·: 2 S ;S|IJÉ!| I I Il '·i'|liïî.’ I" "||I"I·"|· ·! " ‘I·]" ` ·"· I` " J|\î||Il|I' '· 'IH- I ï·I'Ii I';‘I.i| s; !·· '· .l····'·`¤·ï¤ -· -= .· ' '!"É·.! ·*' A · I I I I'II|_I.I -I.IIIIII I·IIIIII!I|III·IIIII_I IIIIII I' IIII·I. II IIII_.III.· I I I.I·III|II.IlI II II ¤I·|I¤ I Q \':II|iIIIIIII |I·I|II:II'I I I II |IIIIIII|III'l|IIII I IIIIIII IIII III III, 1 \ È II'·| | IIII-III"·I| |I_·III|I·|Ii| IIII··II'I! I Q I__- ·._- —·__ I \ -.\y.\ —`\_~. 0. ·— ;I— _‘ . \ ‘— -.__ I __ .I : . .\-.~=,\.·« —. ~ —.—. ·— ·- ·. .. - ~.—.—. .\¤.~`· S X~.`\`·\`;\}·; `· g` I \}'-J ‘ ·_`_ _ ·§_\‘(`~Èx‘· FS; fgîj ;<j~}._` —_·— I- —``— à \ ».IQ—ÉI«_I·î._j _ ji -`.` ;IÈ—`\ï·L‘—` _`—— ` ‘È‘Ij—È<j.`·É_§~.‘Qï`I—.ISj·ÃQ§§§f_~`§‘_yÉIÃli· .·_._ i_\Q;;?I—“I E \: I \ \ü\I ·_' `IIIT;I`II_Iî \IjII·\·\`\IIJ è‘I;_II,bI’È‘ ;'IIîîII\,r.;r'IIIà4T¥â?(‘ \È\'._I\ II ·t \ îî ·'I-— · .5 .- I : \ `\I'~\\I\_I É` _ .I‘\ \__ ·_I ·. ._·.__\I·, I_I\_I` ·_I\\\ I·._I\·-II·· .I.\.I\s,:\Y\\ `· ·_ ·1 \ ·._.~_.\,\_\\·~._·_\\ ·I·.-_·.~\ Z I k\\I\I.àQI II~_ ._I\_I __ ~ ·I ~_\ _I .I \\I `\_\__ \··__II. \ \ .\\\._\I .\\ .§<__\I,\ \·I I 5 I ¤\*·_x_I—_II·I .I. ~;i \\\__ ._ ~ ··.§_'—\‘.· \_'· - ‘\·.__\_‘\_~_§¤,}§\· ..'·. ' · ü '_*_-_"*"“‘· ? ?_·“ " E O F 0 _ . 0 Q —• · 0 0 0 Q: C O O O U o 0 o o <> O 0 0 C <.» c, C °° a ï <>¤o°e°§<>O°§¤¤§ QIÉà <> ¤©¤·=>I,¤.o°©°?.~`?>§»`; OO GO O Ozbb QQ <)<?<·>§7«_>¤v %~>©d.»C·© 0 l·#><.>§$>§C}g<>OOo É . §)©éî)oL·(;(£,(;oOO%%,~%§Cî`O0ûOQûooo 0 • C O · l~ 0 • •· ke. ng O OOC. IQ I QOQO . .· ~·· • •O . ' " " "- ' Argillere Tellier à Saint-Acheul. Coupe perpendiculaire à la Vallée de la Somme. A. Terre à briques (enlevée). — B. Limon blond argileux. — C. Mince lit de graviers blanchâtres éclatés. — D. Filon de sable et paquets de petits graviers. — d. Tîbia d‘Elephas primigcnue. -· E. Limon argilo sableux avec graviers d’autant plus nombreux qu'iIs sont plus voisine de la craie. — F. Craie.
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- 57 - bloc de terrain qui découvrit un os long d’Elcpha.s primi- genius, à |“*45 au dessous du niveau inférieur de la terre à briques, reposant dans le sens horizontal, et dont les extré- mités, plus spongieuses que le corps, avaient disparu. L’in- ventenr de la découverte prit soin d’envelopper cette pièce ' fort pesante dans un morceau d’étoü`e et de la recouvrir d’argîle; ayant été prévenu immédiatement, je la fis por- ter à mon domicile, le lendemain. J’annonçai alors la trouvaille à M. Duchaussoy. A cette note sont joints des croquis cotés donnant l’aspect, sous trois faces dilférentes de l'ossement fossile. Nous donnons aussi une coupe du terrain, faite perpendiculairement à la vallée de la Somme. (Pl. I et ll.) Il s‘agit ici du tibia gauche d'nn jeune sujet; l’os est rectiligne, quelque peu aplati, avec une légère torsion d’avant en arrière. ` En ajoutant 0***15 qui manquent pourl’articulation fémo- rale et 0***05 pour la tète inférieure, nous obtenons une hau- teur totale minima de 0***82. Celle-ci multipliée par 5, rap- port de la hauteur du pachyderme au-dessus de l’épaule à la grandeur du tibia, nous donne une taille de 4 mètres, qui ne S convient qu’à un jeune sujet. ' _ Quant à l'espèce, elle nous est indiquée par l`assise du ter- rain sur laquelle reposait l’ossement; cette assise mousté- riennea laissé comme témoignage indéniable des menus gra- viers adhérants sur les facesinterne et externe de l'os. Signa- lons la couche peu épaisse de sable, qui sépare l'assise de limon sableux en deux bancs à peu près égaux. Cette couche règne uniformement dans toute l’étendue de l’argi— lière suivant une faible pente de 0*°35 pour 10 mètres d’éten- due, soit 0***035 par mètre, dénotant une période plutôt calme. L. DnLAiuuu;.'
L _ __ i 9 Sur les Silex taillés (1). ' l Au cours de l'année |896, en cultivant un terrain composé . d’argile et de terre à briques, à usage de jardinage, situé entre le manège militaire et la route de Rouen, ma béche rencontrait. souvent un silex en forme de coin. Je Péloignais toujours en le rejetant hors de l‘endroit où je béchais, mais quelque temps après je le retrouvais; je finis par le 'mettre ( dans ma poche afin de m’en servir comme presse-papier. Le grain de ce silex est très tin, sa couleur gris-jaunatre et la patine d'un rouge foncé. < lntrigué par cette trouvaille, j’observai les autres cailloux que je rencontrai dans ce méme terrain; j'en ramassai quelques-uns qui ne ressemblaient pas aux cailioux ordi- naires. Je les pris. Vers l’automne, la terre étant débar- rassée de la récolte, je (ls quelques recherches sur les terrains de mes voisins. Alors, nouvelle découverte de pierres aux . formes qui n’étaieut pas communes. N’ayant pas fait d’études sur ce qui concerne l’age de pierre, et ayant appris que dans mon quartier habitait un instituteur communal, M. Héren, amateur de silex, je lui soumis mes trouvailles. Il me déclara que j’étais en possession de silex taillés; pour aider à mon instruction, il me procura un ouvrage de M. John Evans, traitant des pierres taillées. Cet ouvrage appartient à M. L. Delambre, Conservateur du Musée de Picardie. A partir de ce moment, lorsque j'en avais le loisir, je parcourais les terrains situés au sud d’Amiens, entre la rivière de Selle et la route de Paris. Mon fils René, alors agé de douze ans, m‘accompagnait. toujours. ll y prit un goût réel. Chaque jour de congé qu’il passait au Pont·de-Metz il se (1) Voir les Procès·Verbanx des Séances générales des 9 octobre 1tD3 et 12 mars 1904.
- 69 _ promenait sur le territoire de cette commune, au lieu dit les /'ranc/aes terres, et toujours il me rapportait de superbes silex taillés, haches, grattoirs, perçoirs et couteaux. J’ai appris depuis qu'ils appartenaient à la famille des silex dits mourtériens. Entre le Pont-de-Metz et Renancourt—lès-Amiens, se trouve ‘ une carrière exploitée par M. Boutmy; l’ayant parcourue, je remarquai des silex dont la patine ne laissait aucun doute sur leur ancienneté. En les observant, je crus voir que leur forme naturelle avait été modifiée, les uns par une espèce de taille assez grossière, les autres par un frottement. Je consultai de nouveau M. Héren; j’en revins avec une approbation et un encouragement. Je résolus alors de porter mes investigations vers les carrières de Montières-lès·Amiens. Je ne pouvais m‘y rendre que le dimanche, mais ce jour-là les terrassiers et les carriers se reposant, je ne pouvais continuer mes recherches que superllpiellement. Je ramassais quelques types se rappro- chant toujours des cailloux observés àltenancourt. .l‘ai appris depuis que la couche de sable mélangé de gravier qui se trouvait au—dessus s’appelait Diluvium, et que les silex qui paraissaient attirer mon attention étaient de l'époque quaternaire. Ayant su par un employé du service de la voirie de la ville d’Amiens que la carrière de Montières était destinée à entretenir les chaussées, routes, boulevards et promenades ` situés à l’ouest de la Ville jusqu’à la place Longueville, je me mis alors ia observer les travaux de voirie: avant le broyage de ces cailloux par le cylindre, il m’était facile de les inspecter quatre fois par jour, en me rendant a mon emploi. (D’après les ouvriers, je n’étais pas le seul.) Je trouvais toujours des silex se rapprochant de plusieurs types que j’avais adoptés et je les classais, suivant moi, par genres similaires. Pendant les vacances, je voulus étendre mon champ d’ex—
- 70 .. ploration. Je me dirigeai alors sur Clairy·Saulchoix, mais en marchant à travers champs: je ramassai encore des silex, · appartenant d’après la science, à la période néolithique. Je Fencontrai meme près de la route et voisin de la ferme de M. de Gilles, un Menhir, ' Je résolus alors de m'instruire sur l’époque de Page de pierre. Je me rendis à notre superbe Bibliothèque commu- nale, mais elle ne contient aucun ouvrage traitant spéciale- ment de cette époque; je me contentai de ce que renferment les dictionnaires de Larousse et autres. Sur la dernière page d'une publication mensuelle intitulée la Revue archéologique, je lus une réclame concernant des ouvrages sur les monuments mégalithiques de la Somme, publiés par M. C. Boulanger, ancien notaire et Conservateur du musée de Péronne. Apres l'échange d'une correspondance tres active, l'auteur m’oifrit gracieusement tous ses ouvrages. Lui ayant fait part de ma découverte à Clairy, j’eus l'hon- neur d‘aller attendre M. Boulanger à la gare d’Amiens pour de la nous rendre au dit Menhir, et en prendre la photogra- phie. Ceci se passait en mai t901. Au retour de cette agréable promenade, nous fîmes halte à mon domicile. Après avoir vu les principaux types de ma collection, que ie croyais inédite, M. Boulanger me déclara _ que M. A. Thieullen, demeurant à Paris, 72, rue d’Assas, ’ membre de la Société d’AnI.hropologie de Paris, auteur de nombreux mémoires sur les silex taillés, et, principalement sur les silex dits usuels, à retouches intentibnnelles, possé- dait une collection dans laquelle se trouvaient les memes silex que les miens. Nouvelle correspondance qui aboutit à un envoi, à mon adresse, de plusieurs collections complètes des œuvres de M. Thieullen. L'une de ces collections a été offerte à la Société des Antiquaires de Picardie, et accom- pagnée d’un rapport de M. I-léren, membre de la dite Société. Apres avoir lu les ouvrages de M. Thieullen, et vu son
‘ — 71 — superbe album, j'acquis la certitude que j‘avais réuni une · collection de silex dits anti-classiques ou usuels. Les silex classiques sont ceux qui présentent le bulbe de percussion produit par le choc qui a servi à les détacher, ou bien portent des tailles et des retouches qui doivent etre constamment les memes; ils se composent de haches, cou- teaux, grattoirs, perçoirs et pointes de flèches. En dehors de · cela, il ne peut eu exister d’autres. C'est là une prétention bien téméraire car c’est à_ peine si les travaux accomplis par M. Boucher de Perthes commencent à s’imposer. Or, comme le disait avec beaucoup d'à propos M. Duchaussoy, Président de la Société Linnéenne, cette science est encore dans l’en· fance. et ce n’est pas en quelques années d’études et de recherches faites pour projeter la lumière dans les ténèbres d'un passé remontant à plusieurs milliers de siècles, qu’une théorie peut se proclamer vraie et sans appel. Les silex anti-classiques sont ceux dont l’intelligence naissante de l’homme a su modifier la forme en utilisant son caractère naturel pour l’approprier à l‘usage auquel il le destinait. C’est ainsi que dans les pointes de flèches, ou de toute autre arme de trait, anti-classiques, il s’en trouve ayant un tranchant transversal; il est certain que cette forme avait pour objet de donner une plus grande certitude pour , atteindre le but visé. Dans un ouvrage sur les temps préhistoriques en Suède, par Oscar Montélius, Conservateur du Musée de Stockolm, ouvrage traduit par M. Salomon Reinach, on trouve, à la page 27, une description de ces pointes et plusieurs dessins àl’appui, entre autres une pointe emmanchée à une tige en bois. D'autres silex de forme plate et rectangulaire, ayant une base à angle droit, se trouvent terminés par un angle aigu, et rappellent ainsi la forme des Menhirs comme celui de Doingt, près Péronne, et d’autres plus nombreux en Bretagne.
—- 72 — ' M. Héren et votre serviteur, ont baptisé ces cailloux du nom de pierres cultuelles. Dans le courant de l’année 1902, M. Thieullen m'adressait plusieurs ouvrages traitant principalement des pierres figures à retouches intentionnelles. Guidé par les exemples contenus dans ces ouvrages, je me ‘ mis à en chercher. Le résultat ne se tit pas trop longtemps attendre, car, vers le mois d'avril 1903, en inspectant les silex amenés sur le boulevard de Chateaudun, j’eus le plaisir d’en ramasser plusieurs dont la photographie est ci-jointe. Les sculpteurs de cette époque choisissaient un silex pré- sentant une certaine cavité, souvent ronde, qui devait tîgurer l'œil, et s’inspirant de l’emplacement de cet œil, ils modi- llaient la forme primitive du silex pour lui donner celle de la tète d'un animal. C’est ainsi que l'on peut voir une tète ` de chien, de mouton, ou de canard. Je ne puis moins faire, pour terminer cette modeste étude, que de rappeler ce que M. Boucher de Pertbes écrivait dans l’un de ses ouvrages : « Cette étude de pierres, j’eu suis convaincu, mènera à d'importantes découvertes et lèvera une partie du voile qui couvre l’homme primitif et les premiers temps de la popula- tion sur la terre ; mais avant d’en arriver là, bien des recherches restent à faire, surtout bien des préventions à vaincre. « Hélas ! dans cette voie nouvelle, sauf quelques exceptions que je me suis plu à citer, j'ai trouvé peu d’aides. Les maîtres de la science Pont dédaignée ; non seulement ils n'ont pas voulu se prononcer, mais ils n'ont pas voulu voir. « Ces outils, il en est où la main de l’homme est manifeste, sauf pour ceux qui, inébranlables dans leur scepticisme, ne veulent pas ouvrir les yeux. Malheureusement le nombre en est grand, et si la science a enfin adopté les haches du diluvium, elle ne s’est pas prononcée encore en ce qui con-
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- 73 .. cerne les outils. Je ne me suis jamais expliqué pourquoi on ne veut pas croire aux outils de pierre. Les haches ne sont pas les seuls outils de pierre; il y en a bien d’autres auxquels leur forme brute empeche de faire attention. Ils sont cepen- dant non moins bien combinés que les haches. « Quant aux llgures, on n’y a· pas cru, et les conversions que j’ai faites sur ce point ont été rares. Je ne m'en suis pas préoccupé; re n’était que chose remise. On finit toujours par croire ce qui est vrai. Un peu de patience et arrive le jour où l'on ouvre les yeux, et tout le monde y voit clair. » Depuis cette époque d’autres hommes se sont inspirés des paroles du Maitre, et parmi eux se place au premier rang ‘ M. Thieullen, auquel je rends hommage, et dont je suis l’un des disciples. Charles Cwiir. MM. Duchaussoy, Comment et Delambre ont visité ma modeste collection, et ont pu constater que les types ras- semblés par moi étaient bien conformes à ceux décrits et dessinés dans les ouvrages de M. Thieullen. Les principales formes sont reproduites en photogravure, dans les planches ci-jointes (Pl. lll et IV.) , I Parmi les adhérents aux théories de M. Thieullen, je É remarque, entre beaucoup d'autres,les noms de MM.Delvaux, I de la Société d’authropologie de Bruxelles; Aurèle de Tôrrôk, V professeur à Budapest; Fréchon de ltouen ; Le Rouzic, Conservateur du Musée James Miln à Carnac, et tant d’autres savants. Observations sur les Silex anti-classiques ` et artistiques. Notre aimable collègue, M. Cauet, nous a présenté, dans , une réunion précédente, une série de petits silex ramassés par lui· sur divers points, soit à la surface du sol, soit dans 33° Aimes. ` 6
I - 74 — l ‘ ’ les allées des jardins et promenades de la Ville, ou même , sur les tas passés à la claie dans les chantiers d'extraction. , Avec une grande sincérité il nous a fait l’l1istorique de la ; nombreuse réunion d'échantillons patiemment formée et é qui compte quelques pièces, trop rares, sur lesquelles on ne l saurait élever aucun doute, quant aux caractères de forme et au mode de taille. En ce qui concerne les autres silex sur p lesquels nous difïérons d’opinion, M. Cauet a essayé de nous convaincre qu’ils avaient pu être utilisés comme armes de jet en les emmanchant à des hampes en bois. · - Le point sur lequel roule le débat est celui-ci: les échan- tillons apportés et présentés par M. Cauet sont-ils des outils et des armes façonnés par l’homme préhistorique? Offrent- ils tous les caractères qui peuvent déterminer une conviction, savoir : les tailles intentionnelles s’accusant par une succes- sion d’éclats enlevés, de façon à produire une lame, une pointe, une poignée, des arêtes ou des bords droits ou courbes, suivant |’usage auquel l’objet aurait été destiné? Lorsque nous uions que ces pierres, malgré de vagues ressemblances, puissent étre données comme étant le pro- duit d’un travail humain, M. Cauet nous objecte « que ces i pierres ne se sont pas faites elles-memes ce qu'elles sont; qu’ou les rencontre en grand nombre et qu’elles peuvent être attachées sur une hampe. » En effet, le silex peut étre éclaté accidentellement ou intentionnellement. Ceux qui nous ont été présentés ne portant pas les signes 'évidents de chocs intentionnels, il reste pour justifier leurs pointes et leurs arêtes les multiples accidents : éclatements dus aux variations atmosphériques, à des pressions ou des tassements, au manque d’homogé- néité, etc. C’est ainsi que nous avons de nombreux exemples de grattoirs moustériens retirés des gisements de Montières offrant des éclatements accidentels. Les formes accidentelles en triangle, en losange, en tra-
. -· 75 — pèze irrégulier, non seulement sont fréquentes mais innom- brables. M. Canet ne nous a pas montré la courbure des grat- toirs magdaléniens, la pointe moustérienne, les burins, les _ perçoirs et les alènes néolithiques. Ces formes, a t-il dit, sont classiques, ce dont les artisans préhistoriques ne s’étaient ' jamais doutés. Par formes classiques nous comprenons, nous, celles qui sont indiscutables et universellement reconnues. Nous nous permettrons de mettre notre excellent collègue en garde contre de nombreux mécomptes, en lui signalant le danger qui résulte de ces sortes de trouvailles demandées au hasard. Ainsi nous avons reconnu que beaucoup de ses échantillons provenaient des balastieres de Montiéres, et on ne connaissait pas, du moins jusqu'a ce jour, de pointes de flèches quaternaires. En effet, pour lancer une flèche, il faut la corde de l'arc et celle-ci n’a fait son apparition qu'aux temps néolithiques. Sans y insister, je signale le vice du _ système, le soumettant aux mûres réflexions de notrecollègue et ami. ll y a une autre série présentée par M. Cauet, dont il nous faut parler également; celle des silex artistiques, dénommés ainsi par M. Harroy, les totem: de M. Herbert. Certainement A M. Cauet a été précédé dans les recherches qu’il poursuit et, à Amiens méme, nous avons connu un chercheur zélé qui · ajoutait ce qui manquait à des silex nouvellement extraits dela craie, et cela pour montrer que le hasard pouvait mettre l’homme en face de formes rappelant celles des etres vivants. M. Cauet nous a cité Boucher de Perthes, non pas comme le fondateur du Préhistorique, mais parce qu’il avait, lui aussi, réuni des totems, des représentations d’hommes, des types égyptiens ou assyriens, voire méme des pierres levées, repré- sentations qu’il a qualifié monuments druidiques ou celtiques. ·Nous espérons que M. Cauet tiendra à se rapprocher des autres tendances de Boucher de Perthes, et qu’il recherchera
M l - 76 - . les silex ouvrés, deîpréféœnce à ceux qui semblent l’étre, nous I apportant ainsi une précieuse contribution à l’étude du Qua- I ternaire de la Somme. I _ - ` V L. Denausns. I Ouvrages reçus. · I Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des sciences 1902. N° 12. — Annuaire 1903. . Annales de la Société royale malacologique de Belgique. T. XXXVI. Pn. Dauwzssimne. Description de trois mollusques nouveaux provenant de l’Etat indépendant du Congo. - M. Cossimuin Appendice n° 3 au Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. — A. Imiesns. De l'origine des Eponges. — H. ne Coat. De la valeur marchande et du degré de rareté actuel de Pleuroto- maria Beyrichi. - 0. VAN Enrnonu. Puits artésiens de S‘-Nicolas. Un gisement de fossiles d’Edeghem. Contribution à l’étude des terrains quaternaires et de l’étage diestien dans la province d’Anvers. Les levées géologiques théoriques. Orographie de la Campine Limbourgeoise. Le Poederlien en Campine Limbourgeoise. — G. Dupuis et S. Ptrrznvs. Diag- noses de quelques espèces de coquilles nouvelles et d'un genre nouveau provenant de l’État indépendant du Congo. Bulletin de la Société philomatique de Paris. 9" série. T.IV. — E. L. Bouvmn. Le Peripatus ecuadorenris. — G. Cnwvmun. . Recherches sur le développement de l‘appareil conducteur dans la racine des Equisétacées. — J. J. Dlsscnaurs. Prin- cipes de la biologie rationnelle. ·— H. Fitnon. Contribution à l’étude des Félides fossiles, dont on a découvert les restes · dans les cavernes des Pyrénées. — A. LÉCAILLON· Sur le tes- ticule d’Anu:·ophorus laricis Nic. Sur la disposition, la struc- ture et le fonctionnement de l’appareil reproducteur male
.. 77 _ des Collemboles. — M"' Mann: Lovsz. Les premiers stades du développement dela vésicule gcrminaüve chez les Reptiles. —- F. Mocovnn. Sur une collection de Reptiles et de Batra- ciens recueillis par M. Alluaud dans le sud de Madagascar. — E. Ranann. Les états pathologiques et les états tératolo· giques. Mémoires de la Société zoologique de France. T. XV. — E. Anouk. Ouatrieme contribution a la connaissance des Mutillides de l'Australie. — F. A. Bxrnsn et H. Ktunen. Gerophyroerinus Grimaldii, Crinoide nouveau provenant des campagnes de la Princesse Alice. — E. Enwtesen. Sur la · forme des Pseudo·scorpions de l’Équateur. — L. Joueur. Révision des Septolidz. — M. Neveu-Lmtaine Classification de la famille des Culicidœ. — R. ROLLINAT. Observations sur quelques Reptiles du département de l’lndre. — L. Route. La Faune des Poissons actuellement connus qui habitent les côtes de la Corse. Notice préliminaire sur les Antipa- · thaires provenant de la collection du prince de Monaco. —- J. B Timex. Le Canal de Suez et sa faune ichthyologique. Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy. Série lll. T. 1V. Fascicule I.—MA·rnu:¤ Mec et H.G. Srenniu. Sur Page et la faune de la Station préhistorique d'lstein (Grand-Duché de Bade). - Fascicule ll : E Hsunv. Les forets de plaine et les Eaux souterraines. Expériences faites dans la foret de Mondon (Meurthe·et-Moselle). —.l.Gsonen.l. B. M. Dégâts causés aux forets par les balles des fusils de l‘armée, l‘indemnité qu’ils exigent et son règlement. — P. Fmcnn. Un Insecte triasique en Lorraine.- M Simanrn. Le llanneton du Marronier d’Inde en Russie. — L. Biwwrz. Excrétion et phagocytose chez les Anychophores. Revue générale de botanique l903.-—Avril. - Marcus. Obser- vations biologiques sur la végétation automnale des environs d'Alger. — L. Gtunw nn Lzummànn. Recherches sur quelques réactions de membranes liquéliées. — W. Russxma Surle siege
- 78 - de quelques principes actifs des végétaux pendant le repos hivernal. — A. Guinnxnauono. Recherches cytologiqnes sur les levûres. — R. Z1au.Lsn. Revue des travaux de paléonto- logie végétale publiés dans le cours des années 1897-1900. —· Mai. -L. Myraucnor etM. Monmaan. Variations de structure d’une algue verte, sous l’intluence du milieu nutritif. -- Auoné Ricnrna. Etude sur la photosynthèse et sur l’absorp- tion par la feuille verte des rayons de dilïérentes longueurs d‘onde (lin). — Amant Rxcnrsa. Études sur la tubérisation (suite). — E. Gmrrou. Revue des travaux de physiologie. et A dechimie végétales parus de 1893 à 1900 (suite). Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. ' Mémoires. 6° série. T. ll, i" cahier. — Procès-verbaux des séances 1901-1902. - J. Camus. Contribution A la myologie des Chondroptérygiens. —·GaAvsr.. Sur le male nain de Ibla quadrivalvis Cuvier. —— Cmuns. Sur le muscle mandibulo- auriculaire du Blaireau. — Caavsn. Sur un cas spécial d'œuf tératologique. — Observations pluviométriques et thermo- · métriques faites dans le département de la Gironde, de juin 1901 à mai 1902 (note de M. G. Ravnr). LaFeuille des Jeune: Naturalistes. 1903. - Mai. ·—D' Viam- mwvs. Contribution au catalogue des Dipteres de France.- G. on Rocomenv-Aoansoiv. Les Argynnides du Centre de la . France. —— A. Gtano. Évolution d’Acherontia Atropos. — A. Lonssus. A propos de l’évolution d’Acherontia A tropos. — Notes spéciales et locales. -Juin. —D' Erismve Ranwo. Lexique de Cytologie. - H. Bimnaan. Contribution à l'étude de la formation et de la nature de la matiere colorante des ailes de Lépidoptères. — D' Vrnnsnsnvs. Contribution au catalogue des Diptères de France (lin). - Notes spéciales et locales. Comité des Travaux historiques et sctentifques. — C0mptes— rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des départements, tenu à Paris en 1902. Section des sciences. ·
- 79 - Travaux acientijîques de fliicersilé de Itennes. T. I. 1902. Fascicule I. : L. Dunn,. Sur la valeur comparée du bourgeon terminal et des bourgeons latéraux dans la grelfe en fente. -· G. ne Larocse. Pbilogénie des Carabin. — Fascicule Il : L. Dimm,. Physiologie appliquée à Varboriculture. -— L. Jou- nul. Quelques observations sur Loligo media. — P. Lasse:. Première note sur l'inIluence du substratum dans la germi- nation des spores de Penieillium. — F. Kxnmnxs. Note sur quelques échantillons de Graptolites de Bretagne, intéres- sants au point de vue de l‘organisation et du développement. _ —— 'I`. Bazin. Sur quelques cas d'albinisme et de mimétisme. — E. Bomx. La nutrition chez les Bactéries. - G. un Laroxon. Philogénie des Carabus (suite). —— E Tnorsnirr. Les Artem- streptxdz. — Fascicule Ill: P. Ln Dnuuw. Quelques remar- ques sur l'évolution générale des membres dans la série des Vertébrés. — L. Daum,. Observations sur la Grelïe: expé- riences de 1902.- L. Joueur. Observations sur divers Cépha- lopodes. — L. Daum. et V. Tnoiuis. Sur l'utilisation des prin- cipes minéraux par les plantes greffées. — E. Boom. lntluence des agents extérieurs sur les Bactéries. — L. Dimm,. La théorie des capacités fonctionnelles et les conséquences en • Agriculture; études d'anatomie et de physiologie végétales appliquées. Bulletin de l'Univer:ité de Lille. Mai 1902 et 1903 n° 2. _ Revue de botanique systématique et de Géographie botanique. Juin l903. E. Sinon. Note sur quelques ®'nanthes. - G. Rouv. Remarques sur la tloristique européenne (Braya linearis Rouy, Braya purpurascens Bunge). Bulletin de la Société botanique de France, l903, n° 2. - Oazzszno. Etude sur les liestuca. — F. Gaouaraxn. Zingibé- racées nouvelles de l’l;lerbier du Muséum. — F. Cannes. Le Sphagnum Russowi: Warnst, aux environs de Paris"- Abbé Hv. Fumaria muraliformis Clavaud. — GLos. Hyperi- ` cum Leottardi, espèce annuelle et légitime. — Maman. Notes
.. gg - sur des plantes d'Australie. - G. Bouvuan. Note sur la végé- tation des Landes comparée à celle de Fontainebleau. — J. · Foucwn. Lettre à M. G. Camus (Spergularia). — L. Pn·ri·r. Procédés de coloration du liège par l'A lkanna et de la cellu- lose par les sels métalliques. — Husnor. Lettre à M. Malin- vaud (Poa Feratiana). — De Boissmo. Note sur quelques plantes adventives des environs de Pont-d'Ain (Ain). - F. Gaensrzun. Zingibéracées de l’Herbier du Muséum. — Moi.- mann. Recherches expérimentales sur le Chanvre. — Gan- noesn. Solidago Gakonensis. —— Foucwo. Lettre à M. Malinvaud , (Senecio bayonensis, ete.) · Revue générale de botanique. 1903. Mai : L. Mxraucnor et M. Momsan. Recherches sur la fermentation propre. ·e L. Génsw on Lauzmusas. Recherches sur quelques réactions de membranes liquéfiées. —- R. Zxmnan. Revue des Travaux de Paléontologie végétale publiés dans le cours des années 189'I-1900. — Juin : Hueo ou Vuas. Sur la relation entre le caractère des hybrides et ceux de leurs parents.- L. Maran- c¤o·r et M. Momann. Recherches sur la fermentation propre (Suite). T E. Gnmron. Revue des Travaux de physiologie et de chimi_e végétales parus de 1899 A 1900. Académie royale de Belgique. — Bulletin de la classe des , Sciences. 1903 n°' 1-4. Annales de la Société académique de Nantes. 1902. Bulletin de la Société arc/zéologzque, historique et scienti- jîque de Soissons, 3** série, 1899. Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres. 1902. E. Sinon. Anomalie florale de l’Orobanche epit/zymum. Sur la floraison du Trividia decumbens P. B. — A. Fouinnann. Note sur quelques Potentilles hybrides des environs de l`Absie. Note sur quelques Violettes hybrides des environs de l’Absie. — Eve. Sinon. Note sur les associations végétales maritimes. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. T. XXX. - D' Bxarnt. Contribution à la Géologie de la Vallée d’0ssau.
- gg .. . Ornis. Bulletin du Comité ornithologique international'. l T. Xll, n° 1. D' Quinn?. Considérations sur les Oiseaux d’Egypte. — J. Houna. Le Coucou et l’Engou|event. - C11. Hoss. List of Birds collected in Northern Celehes. —A. Cnsrré ne P.u.num.. Ennemis peu connus des Oiseaux d’eau. Notes sur les migrations des Oiseaux du Nord-Ouest de la France. Bulletin scientijique de la France et de la Belgique, publié par Alfred Giard, membre de l'|nstitut. T. XXXVII. — M. Csusann. Recherches sur la respiration branchiale chez les Myriapodes diplopodes. — G. Couuene. Recherches expérimentales sur l’hérédité chez les Vers à soie. — F. Le Damnc. Le mouvement rétrograde en biologie. - G. Loisst. La précocité et la périodicité chez l’homme. — C Psnsz. Contribution a l’étude des Métarnorphoses. =— E. Rxnwn. Fragments de Tératologie végétale 2 l'uni0n des parties similaires. Revue scientifgue du Bourbonnais et du Centre de la [trance, publiée sous la direction de M. Ernest Olivier. 1903. Avril-Mai- Juin. — Aeiws. Un nouvel insecte fossile carbonifére. — . Bsirrnomnsu. Flore carbonifére du Centre. — Fnaucis Pszor. Les phénomènes atmosphériques depuis les temps anciens. Société d’Histoù·e naturelle de Toulouse. 1903. N°‘ 1-4. — D' J. Lame. Excursion dans la région des lacs d’Auvergne. — Ils Semeuse-Féustou. Excursion dans la foret de lraty. — D' Ctos. Le Noyer noir d’Amérique. a Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. T. LVll. 1902. - H. Bouveuss. Structure, origine et développement de cer- taines formes vasculaires anormales du pétiole des.Dicoty· lédonées. — P. Rouoou. Catalogue des Lépidopteres des Pyrénées.- E. Dunkema. Contribution à l'étude des dunes anciennes de Gascogne. — H. Anuauo. Les Ec/iinocorys de Tercis (Landes). — J. Kuusrnsn. Observations sur le Calendra oriza. — Comptes rendus des séances. Société d’Histoire naturelle d' Autun. Quiuzième bulletin,
— 82 — . 1902.; St. Mnumna. Etudes géologiques sur le terrain qua- ternaire du canton de Vaud. — D' M. Laueaaon. Contribu- tion à lfétude de la tlore fossile de Sézanne. Note sur une ‘ empreinte remarquable provenant des Cinérites du Cantal, Paliurites Martyi. — B. lt¤u.wr.·r. Notes sur quelques micro et macrospores fossiles. —— Louis FaANcn¤·r. Le Ptutile et ses propriétés colorantes — F. Gaonnraxu. Les Zingibéracées du continent africain dans l’herbier du Muséum. — J. Cauuisxr, Les captations d’eaux modernes. —- H‘° et Ana. Mzmcamnou- n’A¥ut§mc Catalogue raisonné des plantes phanérogames et · cryptogames indigènes du bassin dela haute Ariège (canton d'Aix-les-Thermes). —· D' A Pnmr. Le Professeur Henri Filhol. La Feuille des Jeunes Naturalistes. l903. Juillet. 4 L. GE- NBAU ne Lauanmàne. Sur quelques anomalies de cladodes du Petit-Hou:. — H. Bamaan. Contribution à l’étude de la for- mation et de la nature de la matière colorante des ailes de Lépidopteres. - G. na ROCQUIGNY-ÀDANSON. Géonémie de Papilzb Podalirius L. ; limite septentrionale de son extension ' en France eten Belgique. — Notes spéciales et locales. — Août : D' ETIENNE Ramon. Lexique de Cytologie. —- Anrasn Gnan. 'Une ponte de Libellules. — D' J. VILLENEUVE. Cata- logue des Diptères de Belgique. — G. DUPUY. Les Argyn- nides de la Charente, dc la Dordogne, des Deux-Sèvres et de la Gironde. — D' Séevm. Description de l'Apex du·Cidaris elegans. ·— Notes spéciales et locales.- - Emma Boummotzn. Germination de l’Ascospore de la Trutfe. ` Bulletin de la Société d‘Hist0ire naturelle des Ardennes. T. VI — Bazor. Etude sur la flore de l'hémisphère boréal. Note sur I‘A coms calamus. — Pteeor. Des Cécidies en géné- ral. Biologie des Cynipides gallicoles. Parasitisme chez les Insectes (suite et tin). — Banorr. Sur la pollinisation des lleurs par les insectes. — Pnezor. 1*** note sur les Tenthrodi- nidœ. P. M.m.n1·r et L. Camx. Catalogue de la ilore des
.. 83 .. Ardennes (suite‘et fin). — T. VII. Benz:. Empoisonnement par les Chantrelles. — A. Bauorr. Etude géologique sur llevin. — E. Bounnien. Intluence de la nature du sol et des végétaux qui y croissent sur le développement des Champi- gnons. — P. Pieaor. 2• note surles Tenthrédinidav. —·Comptes- rendus d'excursions. —i T. Vlll. V. Hanmv. Sur la composi- tion des tubercules de l'Avoine àchapelets. —— P. l?ie¤o·r.3• · note sur les Tentln•édinid.·e.Cynipides gallicoles desArdennes. Société médicale d'Amùms. Discours prononcés dans la séance solennelle du 25 juin 1903, à l’occasion du Centenaire _ de la Société. Travaux des Conseils d'hygiene publique et de Salubrité du département de la Somme. Bulletin de la Société d’Hist0ire naturelle de Toulouse. 1903. N°' 5, 6, 7. — JULESCHALANDE. Myriopodes de France. — D' CLUZET. Sur l’examen des coupes d’os au microscope W polarisant. — Jonas Cnanuna. Sur le sens de la direction chez les, Reptiles. Cas d’hermaphrodisme chez un Myriopode. Bulletin de la Société linnéenne dc Normandie. 5° Série. 6• Vol. — A. Bieor. Guettard, le Kaolin d‘Alençon et la fabri- cation de la porcelaine. Observations géologiques sur la ` feuille de Laval. - A. Bicor, Laconuu, D' Louise, D' Ca. Nrcormz. Études des sources destinées éventuellement à l'ali· _ I mentation de Cherbourg en eau potable. — Nom. Baumann. , Mécanismes physiques d'actions parasitaires. — 0. Lxeruzn. Essai d’acclimation à Caen de l'Eucalyptu.r urnigera Hook. — A. B¤co·r et H. M.«·r·r¤. Catalogue critique de la collection Defrance, conservée au musée d’histoire naturelle de Caen. À — L. Leaoccnen et abbé A. L. Lenco, Catalogue des Mol- lusques observés dans le département de l’0rne. — Fmmçois Movrxnn. Contribution à l’étude des Lépîdoptères du Calva- dos. — 0. Liennm et B. La Bar. Liste des plantes vasculaires que renferme l'herbier général de l’Université de Caen (suite). — T. Husxor. Conservation des fruits.
- gg - Bulletin des Séances de la Faculté des Sciences de Nancy. Série lil, T. IV, fascicule Ill. P. Fucnu. Note sur des bois silicifiés permiens de la vallée de Celles. -— PAUL Vuinneuiu. Sur les organes reproducteurs chez les Bactéries. - ne Dnouw ne B0vvu.x.s. L'Èpicéa de Charmois. Travaux scientifiques de l’Univer.w'té de Rennes. T. Il, fasci- cule I-ll, G. ne Laroues. Degré d'évolution du gem·e Carabus à l’époque du pleistocène moyen. — T. Bézren. Gontribu- · tions à l’étude sttatigraphique des argiles inférieures au calcaire tertiaire des environs de Rennes. — G. Lucnsrrrxnn. De la Chaux en agriculture et dans I'industrie. Tangues. Sablons et calcaires du département d'Ille-et-Vilaine, prin- cipaux gisements exploités — P. Le Duauv. La transforma- tion du fémur dans la série des Vertébrés. — F. Knaronue. Gisements de Mispickel aux buttes de Couasme près de Rennes. Sur le Redonier d’Ille-et-Vilaine. — G. ne Larouee. Philogème des Carabus. . Exploration seientifque de la Ihnisù:. Catalogue raisonné des Reptiles et Batraciens de la Tunisie. Revue générale de botanique, 1903. Juillet: Dvroua et Dxssouvxus. Étude sur les caractères propres à distinguer les diverses variétés de l’Avena sativa. - L. Mxrnucnor et Monnmm. Recherches sur la fermentation — R. Zeintsn. Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années 18974900. - Août. Manu: Mouaann. Tératologie ej. traumatisme. — Heuer Hémesnv. Recherches chimiques et physiologiques sur la digestion des Mannanes et des Galactanes par la Séminase chez les végétaux. Revue de Botanique systématique et de Géographie botanique par G. Rouy. 1903 N° '1 E. Sinon. Note sur quelques (Enanthes. - G. Rouv. Remarque sur la tloristique euro- péenne (tlïnanthe peucedamfolia Pollini). Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de · Béziers. 1901. ÀLBERT Gnxuenn. Les Mollusques testaoés
- 5 - des cotes méditerranéennes de France. — lux Mroru. Le Plioeène dans la c···m·nnne de tîessenon. - Annu bonne. Fannnle malaeologiqne des sables qnaternaires de l'Etang de Capestan Hérault . Bulletin de la Société botanique de france. INB. S" 3-4. F. (hits. Notice sur Emile Ilescberelle. Catalogue des Spbaignes de la Iore parisienne. - D. Crus. Fîcoides, Iesenhianthenuin. — D2 Boimm:. Le Solenmnloes lanntus adventiee en Provence. — Gacxxuix. Zingibéracées de l`ber· bier du Muséum. — n'Ann11os1. Une tige anormale de Vipérine.— Gtxnu on Lannniizae. Sur la présence. dans cer- taines membranes cellulaires, d’nne substance à réaction aldéhydique. — Drsmnn. Le Lejeunea Rosseliana dans le Dauphiné. — G.-Bomu¤:n. Sur des formations secondaires anormales du cylindre central dans les racines aériennes d'0rchidées. — G -B. To•:m.s1·. Description de quelques plantes nouvelles ou peu connues observées dans le départe- ment d'|ndre·et-Loire. — D' Gn.i.orr. Notice nécrologique sur F. Crépin. — Gaoncxw. La llore bretonne et sa limite méri- dionale. — J Poisson. Observation sur la durée de vitalité des graines. — L. Linz. Notice nécrologique sur M. Baltié. — Gionsimn. Zingibéracées nouvelles de l’llerbier du i Muséum. — Fnun Dendrobium nouveaux de l‘Herbier du ï Muséum. - G. Guns. Plantes nouvelles on intéressantes des ï dunes situées entre Berck et Merlimont (Pas-de-Calais). Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l’ Yonne. t902. 56° volume. L’abbé A. Piau. Les grottes de la Cure, de la Trilobite, ete... — J. Liuraswr. Souvenirs géolo- giques sur le Sénonais. Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées Orientales, 44* volume. — (ln. Dnrsaxr. Aperçu géologique sur les montagnes de Calce. — Capitaine Xznnnw. Mélanges entomologiques. =— Maxence Pnurx. Le régime des eaux en Roussillon. ·
Mémoires de l' A cadémie des Sciences, Belles-Lettres et Artsde Clermont-Ferrand. Fascicule quinzième. 1900. — D' Enuonn Gnsssm. Les hôpitaux de Riom. Mémoires de la Société d’émulatzon de Cambrai. T. LVI. · Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie. 1901. 4* trimestre. — 1902. l", 2°, 3°, 4° trimestres. — 1903, 1** trimestre. _ . Mémoires de l' A cadémie de Stanislas, 5° série, T. XX. Annales de la Société d’agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. T. IX. — X. lmsnns. Observation de deux vaches, un coq et une cane pygomèles. — D' E. Cnéuewr. Défense contre la grêle au moyen de paragreles électriques. —— Lssnmz et Fonesor. Etudes d’un monstre bovin du genre céphalide. —- 1902. T. X. A. Locnlnn. Les Cerithium et les Cerithidœ des mers d`Europe. g Annales de la Société linnéenne deLyon. 1902. - Capitaine Xsusnu. Mœurs et métamorphoses des Insectes (suite). — Bam. et Mmornn. Cysticercose cérébrale chez les chiens. — l·l. Douxnn. Les phénomènes glaciaires et postglaciaires du massif du Platé (Haute-Savoie). — Moussu et Msnornn. La coccidiose du mouton. — D' S‘ Lsenn, La perlldie des homo- nymes: Aloès purgatif et bois d’aloes aromatique. Mémoires de l’Académùe des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon. 3• série. T. VII. — A. Loczmn. Sur quelques modill- cations récentes dans la faune zoologique lyonnaise: Hiron- delles et Moustiques ; Soaf et Hotu, Mouettes. V Bulletin de l’Université de Lille 1903, n° 3. Académie royale de Belgùgue. - Bulletin de la Classe des Sciences. 1903. N°' 5, 6, 7. Société helvétique des Sciences naturelles. Actes. 85° Session 1902. — Compte-rendu des travaux 1901. Bulletin T. X. · Mémoires de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles. Vol l, V et Vl. Contribution à l`étude de la flore fribour- geoise par Fnaum Jsousr. _
- 37 .. La F'euilledesJevnes.\'atu·alistzs 1903. Octobre : D' lênnxn Bnacmbexique deCytologie En ·. — Jun Ciunxon. Contri- bution à la (aune des lyriapodes de France. — Notes spé- ciales et locales. — Novembre : A l.svn.m.Gisement Cbelléo- loustiérien. — Abbé Focuuea. Pbycologie française. Chlo- ropbycées. Catalogue des Algues vertes observées en France. — Commandant Canot. Etude sur quelques coquilles de la région circa·méditerranéenne établie avec le concours de I. Fagot. — A. Gino. Une altise nuisible aux semis de Betleraves. — F. Picnn. llœurs de lïhnmopltila Tydei Guill. Note sur I’instinct du Pbilantbe apirore. —Notes spéciales et locales. Mémoires de la Société d'Agriculture, des Sciences, Arts et i Belles·Lettres de l’Aube. T. XXXIX. 3* série. P. Huuorr et l _A. Gvwr. Contribution à la Ilore pbanérogamique de l'Aube. Société d’Agricultw·e, Sciences et Arts de l' arrondissement . de Valenciennes. T. LI. — l90l. Recueil des Travaux de la Société libre d' A griculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l‘Eure, V' Série, T. X. Société scientijîque et médicale de l‘0uest. l903. — Faune entomologique armoricaine. Feuilles l··i4. · Bulletin de la Société d' étude des Sciences naturelles de I Reims. T. XI. 2° 3* et 4* trimestres l902. An. Bnusvors. . insectes des Bolets — Momr. Sur un gisement de calcaire i grossier inférieur, à Chenay. Les sables thannetiens de l Chenay. — L. Maunv. Simple coup d'œil sur la faune limi- cole de Chalons-sur—Marne et des environs. Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de Vienne. (Isère). l903. 2* trimestre : M. Pic. Fragments do · Souvenirs entomologiques. — M. A.V1tssv. Notice sur les pro- cédés d’extracti0n, de broyage et de lavage du minerai de Zinc de la Poype, près Vienne. — L. Famot et J. Punmrr. Contribution à la faunc entomologique des environs de Vienne. —- 3** trimestre: A. Caiuusr. La Nebria Faudrait Dej.
... 88 .. Revue de Botanique systématique et de Géographie bota- nique, publiée sous la direction de G. Rouy. 1903. N°6: A. Lnenaun. Série d’Hieracium, principalement des Alpes françaises, suivie de notes sur quelques plantes critiques et rares. — E. Sinon. Notice sur quelques (Enanthe. — N° 9 : G. Roux. Sur quelques plantes de Corse. — J. Foucwn. Lettre sur Pœnanthe peucedani/'oha. Ã- Diagnoses de plantes rares ou rarissimes de la tlorc européenne. — N° 10 : Cau- GNOLA. Revue des Travaux des Sociétés savantes (Société botanique italienne). G. Rouv. Sur quelques especes, formes ou variétés de Statice. _ Bulletin de la Société d'études scientifques de l'Aude. T. Xlll. A. llssvauo. Catalogue des Insectes Coléoptères trouvés jusqu’à ce jour dans le département de l’Aude (5* partie). — G. G.w·rn;n. Le Canigou et sa végétation. - A. Bnnssou. Notice sur la Géologie de l'Aude: Carte géologique de l’Aude, feuille de Quillan. Étude des éléments tectoniqnes du massif des Hautes Corbières. — L. Doucuwx. Notes sur la Géologie de la France, feuille de Narbonne. Note sur l’extension de l’étage de Rognac dans les Corbières Orientales. Bulletin de la Société botanique de France. 190t. Session extraordinaire en Corse, mai·juîn 190t (deuxième etdernière .partie). Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l‘0uest de la France. 2* série. T. lll. 1** trimestre: LomsG1·:nnm. Études des Mollusques terrestres et iluviatiles vivants des environs d’Angers et du département de Maine-et-Loire. —_2* tri- mestre : Louis Gamma. Études surles Mollusques terrestres et iluvialiles vivants des environs d’Angers et du départe- ment de Maine-et-Loire (suite et Iln des Gastropodes). — L. Davv. Bibliographie géologique, minéralogique et paléon- tologique du Nord·0uest dela France (Bretagne, Basse-Nor- mandie, Maine, Anjou et Vendée). La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1903. Décembre 2 P. on
- 89 - Pnvxsanmow. La larve des Insectes Merabola et les idées de Fr. Brauer. — Abbé Fomimna. Phycologie française. Chloro· phycées. Catalogue des Algues vertes d'eau douce observées en France (suite). — Prenez Mwav. Une station du Chatai- gnier fossile et vivant du Cantal. — J. BAILLON. Contribution à l’étude du Préhistorique en Provence. — Notes spéciales et locales. A. Tnuwnnsu. Lettre à M. Chauvet pour faire suite aux véritables instruments usuels de l’age de la pierre. — Silex anti-classiques. ï- Les pierres ligures a retouches intention- nelles à l’époque du creusement des vallées. — Deuxième étude sur les pierres llgures. — Varia Os travaillés à l’ép0que de Chelles, Tragos globularis, silex néolitiques préquater- naires, etc. — Le Préchelléen en Belgique. — Technologie néfaste. Industrie de la pierre taillée aux temps préhisto- ' riques. — Le Mammouth et le Renne à Paris. Congrès des Sociétés savantes à Bordeaux. Discours pro- noncés à la séance générale du Congrès le 18 avril 1903, par MM. H. Ouour de l'lnstitnt, G. JULLIAN, professeur à l'Uni— i versité de Bordeaux, GASTON Bieos, recteur de l’Académie de Bordeaux. A Bulletin de la Société botanique de France. T. 46**, n° 10 : Revue bibliographique. Table des matières du volume 46•. A cadémie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires de la Section des Sciences. 2° Série, 'l‘. Ill. N° 3 : A1.a¤n·r Souunn. Révision des Annélides de la Région de Cette (suite). Annales de l' Association des Naturalistes de Levallois-Pe1·ret. 1902: Tn. Goossens Iconographie des Chenilles (suite). — Mwmcz Roman et PAUL Duuomn Observations sur les antennes anormales des Coréides. -Aueus·re Meouienon. La chasse à domicile. Captures de Coléoptères dans la région parisienne. — MAURICE Bossa. Deux observations d’inl'anticide chez les Mammifères. —Hamn ROLLBT. Les gisements fossilifères du bassin parisien.
.. gg ... Revue générale de botanique. Septembre 1903. —- Hmm Hàmssnv. Recherches chimiques et physiologiques sur la digestion des Mannanes et des Galactanes par la Seminase chez les végétaux. — R.' Zlm.1.ea. Revue des Travaux de Paléontologie végétale, publiés dans le cours des années 1897-1900. Annales de la Société rl' émulation des Vosges. LXXlX° année. Mémoires de l'Académie des Science, Lettres et Arts d’Arras. 2° Série. T. XXXIV. . Académie royale de Belgique. Bulletin ‘de la classe des Sciences. 1903, n° 8. Louis Do1.Lo. Eochelone brabantica, Tortue nouvelle du Bruxellois (Eocène moyen de la Belgique). — Sur l’év0lution des Ghéloniens marins (considérations bionomiques et phylogéniques). ‘ Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. 4** Série, vol. XXXIX, n° 147. — Su. Auaawr. Sur une asso- ciation d'espèces calcicoles et calcifuges. — E. Bucmou. Observation relative à un cas de mimétisme (Blepharis men- dico). — W. Mouton. Sur l’élevage des Phyllies. Hmm Ganeau ne Kenvnun. Matériaux pour la Faune des Hyménoptères de la Normandie. — L'accouplement des Fon tlcules. — Description de Coléoptères anormaux. — L'accou- plement des Goléopteres. - Sur les moyens employés par les Oiseaux pour se faire comprendre de l’homme. - Notes de Tératologie mammalogique et ornithologique. — Allo- cution en prenant le fauteuil de la présidence à la Société des Amis des Sciences de Rouen, le 9 janvier 1902. — Veau et Poulain à double tète. -— Quelques réflexions sur l'intel- ‘ ligcnce du cheval domestique. Revue de Botanique systématique et de Géographie bota- nique dirigée par G. Rouy. 1"‘ année n° 12. — G. Rouv. Sur quelques espèces, formes et variétés de Statice. — Sur l’ha- bitat des Hymmorhylleme T undbridgense Sm. et unilatérale Bory. — Tables du Tome I.
- gg .. · Bulletin de la Société botanique de France. |903 n° 7. Gaza. Note sur la présence de l’Asplenium viride dans les . environs de Toulouse. — Ds Boissisu. Note sur une Ombel· lifère monstrueuse de Corée. — Sonnman. Lettre invitant les botanistes français à prendre part à une excursion que la Société botanique d'ltalie doit faire le mois prochain dans la vallée d'Aoste et au petit S‘—Bernard. Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims. T. XII. i" trimestre. — Junss Hnunor. Contribution _ à l’étude des Faux de S‘-Basle ou Hétres tortillards de la montagne de Verzy. Revue générale de botanique, dirigée par M. Gaston Bonnier. 190. Octobre: M. MOLLIARD et H. Cournv. lntluence du potas- sium sur la morphologie du Stersymatocystis nigraa. -— Hmm Hiëmssnzv. Recherches chimiques et physiologiques sur la digestion des Mannanes et des Galactanes par la Séminase _ chez les végétaux (suite). — E. Gatrron. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de l899 à l900. - Novembre : M. Momann. Le témoignage historique des ` plantes Halophiles dans la région du Marquenterre. — Hmm Htmsssr. Recherches chimiques et physiologiques sur la digestion des Mannanes et des Galactanes parla Séminase (lin). —- E. Gnmron. Revue des Travaux de Physiologie et de ‘ Chimie végétales parus de 1899 à l900 (suite). - R. Zaxnnsn. Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1897-t900 (tin). A Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes. |902. T XXX. — P. Faucnsn. Nouvelles captures de Cœcospheroma Faucheri. — J. GM et G. Mmown. Stanislas Clément; son œuvre scientifique. Le Muséum d'l·listoire natu- relle de Nimes, Uessor du Martinet.«J. Dannoux etC. Houmn. A propos d'une Notice critique de M. l’abbé J. J. Kielïer. — A. Lounano-Dons. Note sur la naturalisation de quelques plantes au Jardin de Praframe près Anduze. — Faux Mazwntc.
- gg .. Deux Avens de la Garique Nimoise. L’oppidum de S*-Julien et la Station néolithique de Labaou près Anduze (Gard). — D' Pam. Itavuoivn. Recherches sur |’Ethnographie du Gard. — Gustave Cannes. Herborisations dans le Gard en 1902. — J. Awiaaon. Notes biologiques pour servir à l’histoire natu- relle de Characes Jasius. -· J. Manue. Contribution à l’étude des eaux souterraines du Gard. Socielas historico-naluralis Croatica à A gram. Annales. Vol. XIII. Parties 1 à 3. — G1. Koca. Prodrome pour la faune des Lépidoptères de Slawonie et de Croatie. — D' Eavm Rossmn. Observations ornithologiques dans les environs d’Essek en 1899 et 1900. ' Nalurforscher Gesellschaft bei der (/niversitat Dorpat. Archives ll° série. Vol. XII. Fasc. 1. - Catalogue des papil- lons des provinces de la Baltique. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften ·zu Her- mannstadt. Mémoires et Comptes rendus. Ll° volume. Année 1901. — Prof. D' 0. Boiwrenn. Matériaux pour l’étude de la Faune des couches du Miocene moyen de Kostej dans le Comté de Krusso-Szôrény. Naturforschende Gesellschaft in Bern Mittheilungen. 1901. N°' 1500 à 1518. — D' Farrz Macnacsx de Vienne. Matériaux pour la connaissance des glaciers locaux de la Suisse et du Jura français. — A. Batznn. Note sur la géologie du·massil` de I’Aar. - E. Kxssmse. La molasse de l‘Emmenthal. lfonin/clijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch- lndië. Tidschrift. 10° série. Partie 5. — ls`. ni: Moirrnssus nn Batman. Les tremblements de terre des Philippines. — BAn·rm.s. Matériaux pour la faune ornithologique de Java. Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Isis » in Dresden. 1902. Janvier-Juillet. — D' B. Scnoamsn. Histoire de la tloris- tique jusqu’à Linné. — W. Bauer. Note sur quelques roches de Saxe. Q
... 93 .. Societas hzlstorfcomaturalis Croaticafà Agram. Annales. Vol. XII, fasc. 4 à 6. — I. Saaic. Matériaux phytogéogra- phiques pour la tlore des environs d’Agram. — G. KOL0lBA· ·1·ov1c. Contributions à la faune des Vertébrés de la Dalmatie. — D' S. Gguaasm. Matériaux pour la flore des environs de Saint-Georges (Croatie). — Prof. M. Mann:. Contributions à la faune ornithologique de Zeugg. Verein für Naturlcunde zu Z wickau in Sachsen. — Jahres- bericht. 1901. — Prof. D' Jonamuss Fxcxnn. La littérature sur le regne animal du royaume de Saxe. Société de Botanique du G1·an·l-Duché de Luxembourg. Recueil des mémoires et travaux. N° XV. 1900-1901. —— D' Jon FELTGEN. Prodrome d’une llore des champignons du Grand-Duché de Luxembourg. l" partie : Ascomycetes. Nassauischer Verei1tfürNatur·kunde.55° année. — E. Lnmz et W.-A Lmnomr. Catalogue de la collection des Reptiles et Amphibies du Musée d’histoire naturelle. - Aucus·1·`Fucus. Macrolépidoptères de la faune 'européenne anciens et nou- , veaux.—Supplément à la faune des Lépidoptères de Sumatra. 1'° note : Géométrides nouveaux. — Pau:. Pamss. ltésultats scientifiques du voyage du baron Carlo von Erlanger dans le Ghoa méridional, le pays des Gallas et des Somalis : Cato- nidœ. - D' Anuonn Pacnasrecnna. Papillons diurnes récoltés ' pendant le méme voyage. ï Natw•wissenschaftlichc1· Vcrcin für Sachsen und Thu- ! ringcn : Zeitsc/zrift für Naturwissenschaften. 'I5° volume, fasc. 1 et 2. —— D' P. Kôrnana. Les alchimistes du Moyen- Age et dans les temps présents. — F.-W.-E. Rom. Deux botanistes allemands au xvi° siècle, Hieronymus Bruns- chwyg et Walther Ry)?. — D' V. Scanacurnunat. 7'huja occi- dentalis-thuringîaca.
. - 94 -·· s OBSERVATIONS METEOBOLOGIQUES. Station agronomique d'Amiens. — Altitude 34"‘. Avril 1904. \ ,,; nanouàrnn. nuriuaruns Q È É É 4 ,_ ,5 ` E, __`^___ __`^’_ É E'. EE ÉE E § gg amulnouu. Q 1 53 762 5,5 11,0 79 n W. 5 5,5 Assez beau. 60 65 2,8 13,4 79 » W. 2 6,5 Beau. _ 60,5 64 6,8 11, 72 0,5 W. 10 3 Pluie à 1 h. hoir. 4 62 · 64,5 4,5 11,2 64 • W. 5 2,5 Très nuageux. 62,5 64,5 5,5 10,4 82 1,3 W. 10 0 Pl. toute la journée. 59 62 8,4 14, 97 1,0 W. 10 3,5 Pluie le matin. 7 58 61 3,0 11, 86 0,3 W. 10 6,5 Pluie la nuit. 60,5 6l,5 6,2 14, 95 » S. 10 0 Couvert. 60 61,5 8,0 17,2 83 » W. 5 4,5 Assez beau 1 6l,5 63 4,0 11,5 71 n W. 5 8,5 Vent fort. 11 61 62,5 2,2 14,5 87 » N.W. 5 9,5 Beau. 12 53,5 61 2,0 20,2 61 0,2 S. 5 4 Pluie la nuit. l 51 54 9,5 19,0 70 » S.W. I0 5,5 N uogeux. ' 14 50 54 8,5 23, 68 n S. E. 5 2,5 Temps doux. 1 48 52 12,0 25,2 74 0,5 E. 8 3 Pluie la nuit. 1 5l 58 9,0 14,4 95 0,2 N.W. 10 0 Couvert. 17 57,5 59 8,0 18, 80 I7,4 W. 5 4 Pl. le soir et la nuit. 1 58 62 8,6 19,4 82 r N. 10 3,5 Tonnerre à 4 lx. soir. 1 57 62 9,0 19, 81 n N. 10 6,5 Couvert le matin. 56 58 7,0 20, 69 » N.E. 0 l0 Beau. 1 58 62 5,5 10, 82 » N. 10 0 Couvert. ` · 2 55 62 5,2 12, 77 6,4 N.W. 8 4,5 Pl. le soir et la nuit. Z3 54 6l 6,0 14, 82 » W. 5 3 Nuageux. 4 61 63 5,0 15, 83 0,2 N. 10 6 Pluie la nuit. 5 61 64 7,2 14, 66 » N.E. 5 4,5 Assez beau. 63 64 2,0 13,2 50 » N. 0 6,5 Bean le matin. 7 62 63 3,0 13, 68 » N.W. 8 6,5 Assez beau. 8 63 ` 63 8,4 16, 69 ·· W. 8 4 Beau le matin. 60,5 61 I0,0 17, 69 » W. 10 0 Couvert. 60 61 10,0 17, 76 » W. 10 0 Couvert. Total de la pluie en millimètres: 28,0 Abréviation: et observation: B. Bourraeque.-Br. Brouillard. —Bel. Belair. - GI. hl. Gelée ' blanche. — Gr. Grèlv. — Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uélal du ciel, la dlreetlon du vent, l‘élal hygrométnque sont observe: i 9 11. dn malin — I..’è1A\ du ciel est mesuré gz gânàwn dlxlèmee de oéhuloallé. — Les heures de aolell aonl meanréee avec 1'hèllographe
_ Q _ OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUE8. Station agronnmùyuc d'A miens. — Altitude 34*. ' lai 4904. AW- è—· ~ Z — `—Ã` ` BMW 0 ai nanouirnn. nrànwrnnn § E E É 3 É I_ È 2 E É · E É E E 2 nuanouxs. , yy,. E ~; 3 E = = = É 1 I 60 76l I0,0 2l, 72 n W, 2 l0,5 Temps chaud. W 2 57 60,5 8,5 I4. 64 5,6 W. I0 0 Pluie. 3 58,5 6l,5 5,5 I6. TI 0.2 W. 2 8 Pluie la nuit. ~ 60 64,5 7,5 I6, 72 ·• N.W 5 7,5 Assez beau. ` 5 57,5 64,5 4,0 I9, 66 6,0 W. 8 6 Pluie le nuit. È . 53,5 57,5 6,8 I3, 95 2,8 W. I0 4,5 Pluie et Gréle. Fmid. Q l 50 53,5 3,8 I4, 73 I,4 S.W. 2 3,5 Pluie la nuit. l· 49 52 6,5 I4, 98 4,5 W. l0 2 Pluie. 0 ' 52 58 3,0 I2.4 R} 5,4 W. I0 2,5 Pluie , l 55,5 60 6.2 I5, 70 0,8 W. l0 3,5 Pluie ll 60 64 8.2 I7. 82 3,4 N. 6 5.5 Pluie la nuit. î I2 63 65 8,5 I6, 95 • W. I0 2,5 Couvert le matin. 1 I3 64 66 I0,0 2l, 80 » W. l0 2.5 id. I I4 60,5 64 I0,0 25,` 66 » S W. 0 4.5 Temps chaud. l5 62 ' 63 9,8 2l, 8l » W. 8 9 Beau temps. l6 59 63 5,8 25, 62 · S. 0 9 id. l7 57 60 I4,5 2l, 76 » W. l0 2,5 Couvert. 2* 60 6I,5 8.6 l8, 65 n W. 8 2,5 id. l 6l 65 6,5 I6, 54 · N.W 2 7,5 Beau temps • 49 65 5,5 l8, 47 8,6 N. 0 3,5 Pluie la nuit. È 57 59 8,6 I7, 98 » S. I0 0 Couvert. ~ É 59 60,5 I0,8 I6, 92 0,6 W. l0 2,5 Pluio In nuit. ` * 58,5 62 9,5 l7, 68 n W. 5 3 Très nuageux. É 60 62 8,5 22, 72 » S. IO 5,5 Assez nuageux. I 57 60 10,0 22, 69 0,7 S. 5 2 llluio le soir à 5 h. E 56 58 l3,0 30, 84 » S. l0 3 Temps chaud. É 57 62 |6,0 2l, 69 0,2 S. l0 I,5 Couvert. Pl. lo nuit. 1 62 64 14,0 22. 86 • W. l0 6 Benu le soir. gl 62 64 IO,5 22,5 59 » W. l0 2 Couvert. <·¤· 58 62 l3,0 26,2 82 2,8 N.E. IO 4,5 Beuu le soir. I 58 6l, I5,5 I7,0 98 ll,I W. IO 0,5 Pl. toute la journée. Total de la pluie en millimètres : 54,l ` Abréviations et observations: B. Bourraaque. — Br. Brouillard. — Bal. Bclalr. - GI. bl. Gelée blanche. —- Gr. Grèle. ·— Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘oo. Tonnerre. — L‘état du cleI,la dlrer- Ilon du vent, l'6Ial hygromelrlque sont observée à 9 h. du mallo. — l.’&at du ciel est mesuré de gànlggîn amena de nélguloslté. — Lea heures de aolell sont mesurées avec Phéliographe de p .
F 1 — 96 ·· 1 OBSERVATIONS MÉTEOBOLOGIQUES. 1 Station agronomique d’A miens. — Altitude 34'°. 1 Juin 1904. E BÃROIÈTRII. BIPÈ|\A1·gRg_ È Eg I 1 < · : E É Z N È: N S nauAno¤xs· 1 G mîmma maxlma mlnlma maxima 8 É E Q m S 1 1 1 58 760,5 ll,3 18,0 96 2,6 S.W. 5 1,5 Pluie et Vent la nuit. 1 1 « 60,5 62 10,3 I5,8 84 10,1 N.W. 10 0,5 Pl. toute la journée. 1 3 62 64,5 11,0 19,5 74 10,2 N. 8 1,5 Av. del h. 1/`2à5h· s. ~ 63,5 65 10,2 18,0 84 n N. 5 3,5 Belle matinée. 1 62 64 ll,2 25,6 68 _ » E. 0 6,5 Or. a4h. 1/4 s. E. le s. · 61 63 14,6 24,4 72 17,6 N.W. 0 5,5 Or.ù2h.1/2. Pl.1`or1e. 1 59 61,5 13,6 23,0 85 » N. 10 7,0 Beau temps. 1 î` 57 60,5 10,0 20,0 73 0,3 N. E. 0 7,5 Petite pluie la nuit. j 1 9 53 58 9.0 14,5 98 14,2 N. 10 0 Pl toute la journée. 1 l` 53 58 10,0 18,8 87 » W. 10 6,5 Beau temps. 1 Il 57 60 8,6 2l,5 89 » S E. 5 8,5 1:1. 1 1 60 64 12,4 15,5 83 n N. 10 2,0 Tempér. peu élevée. Q I 61 64 8,4 23,0 71 0,2 E. 0 12,5 Beau T. Pl. la nuit. 1 1 . 58 61,5 8,2 25,8 59 6,0 B. 0 7,0 Mat.belle. Pl. la nuit. _ 1' 58 61 14,0 21,2 77 » W. 10 6,5 Assez beau. · 1 1 61 63 15,4 18,2 91 0,7 N.W. 10 2,0 Pluie le matin. 1 l 59,5 63,5 13,8 22,2 77 3,8 N. 10 4,5 Or. Il 3 h. 1/2 soir. 1 1 î* 60 65,5 12,0 18,2 6l . W 5 11,5 Beau temps. 1 U 63,5 65 8,4 I8,8 62 » · W. 5 8,0 id. . 1 62 64 7,0 21,6 77 » W. 2 8,5 id. 1 1 62,5 67,5 10,6 20,5 83 n W. 8 7,0 Belle matinée. ‘ 2 67 68,5 7,0 21,6 66 » W. 2 9,5 Beau temps. 1 1 64 67,5 7,8 22,8 73 » E. 0 13,0 Très beau temps. . . 55 64 10.8 27,8 63 5.4 B. 0 11,5 T. chaud. Pl. la nuit. ‘ 1 53 55,5 11,4 19,0 71 . a W. 8 8,5 V‘ 1`ort. r 56 60 11,5 21,0 53 » N. 0 12,0 Beau. , 60 64 9,8 20,0 69 » N.W. 5 8,5 Assez beau. i· 63 64,5 6,5 22,5 64 » N.N.W. 0 11,5 Journée de soleil. 1 ¤ 59 64,5 9,0 24,0 51 » E. 0 11,5 ld. 1 1 57,5 59,5 11,5 27,0 60 u E. 0 13,5 Temps chaud. 1 = Total de la pluie en millimètres : 71,1. Abréviations et observations: B. Bourrasque. —- Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — G1. bl. Gelée blanche. - Gr. Grêlc. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'éta1. du elel, la direction du vent, l’é¢at lnygrométrlque sont observés A 9 11. du matln. — L'étal du clel est mesuré de 0 à 10, en dlxlèmes de nébulosité. — Les heures de soleil sont mesurées avec l'hét1o- graphe de Campbell.
B·U LI. ETI N on LA DU NORD DE LA FRANCE N° 360. - Juillet-Aout 1904. - 33e année. - T. XVII. Annxssxn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. · Les demandes d’ab0nnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint·Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; I il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. C SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du ‘ 8 Juillet l904, p. 97. — Note sur des Morsures ayant laissé leurs empreintes sur un os long de Mammifère quaternaire, par M. L. Dnmxnna, 98. - Promenade géologique de Tricot à Coivrel, par M. . Ducinussor, p. t00. —- Note sur les collec- A tions d’Araignées et sur un moyen d’y joindre les toiles, par M. H. Dasimsons, p. l07. Contribution à la Flore de la Somme, par M. le D' Cwssm, p. H0. —- Ouvrages reçus, p. H2. - Observations météorologiques, pp. l27-l28. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX staucs GÉNÉRALE ou 8 JUILLET I904. ' Présidence de M. SPINEUX, trésorier. CORRESPONDANCE: l° Lettres du Ministère de l'Instruc- tion publique et des Beaux-Arts, annonçant l‘envoi d’ou— vrages venant de Belgique et des Etats-Unis. 2° Lettre de la Société Linnéenne de Normandie, invitant notre Société à assister à la réunion générale qui sera tenue à Mortain, le 24 juillet prochain. 3° L’Université de Toulouse demande l'échange de ses publications avec celles de la Société. L’échange est accepté. 33° ANNEE. 7
L' La Société décide de souscrire une somme de 20 francs pour le XXIV• Congrès de la Ligue de l’Enseignement. L 5% M. Demailly envoie un spécimen de deux feuilles d’Ampelopsis Vetchii, soudées par la nervure centrale. i 6° M. V. Brandicourt dit qu’une étude très intéressante i pourrait ètre faite dans le ruisseau de la rue Gardon, où il i coule presque continuellement de l’eau chaude provenant de l’usine Cocquel. Les pavés baignés par l’eau tiède sont tapissés d’Algues nombreuses et ilorissantes. 7° Lettre de M. Edmond Perrier, Directeur du Muséum, pour la détermination du Rat géant, tué en 1903, à la Bou- langerie mécanique. C'est le Myopotamus Coypus, de l’Amé- rique du Sud. 8• M. Ghoquart donne lecture d'une note sur le Myopo- î tame. L 9° M. le D' Hautefeuille présente une série de coupes microscopiques faites pour ses recherches sur la Tuber- culose des poissons. Ces préparations, examinées au micros- cope, par les membres présents, seront reproduites dans le volume des Mémoires, en cours d’impression. Le Secrétaire-A djoint : F. Cuoouantr. Note sur des Horeures ayant laissé leurs empreintes · sur un oe long de Mammifère quaternaire. Nous avons eu, dans notre région, de si rares occasions d’observer des cas de morsures sur des os appartenant au Quaternaire ancien, que nous n’avons pas hésité à prier l’habile et heureux chercheur qu’est M. Duparc, instituteur à Broyes, de bien vouloir nous confier un fragment d’os long de mammifère qu’il a retiré des graviers de la carrière de Moulin Quignon, à Abbeville.
- gg .. Le fragment a 0"•,l4 de long et 0"‘,03 de large; il est éclaté et présente de nombreuses fissures longitudinales sur sa face externe. Ajoutons que l’oxyde de fer lui a donné une belle patine orangée et qu'il est maculé de dendrites de manganèse, Sur cette face externe les empreintes ont laissé des traces sur un développement total de 0"‘,i05 dans le sens 4 de la longeur. La forme des empreintes est celle d’une ove composée de trois arcs déprimés égaux avec un diamètre transverse de 0"‘,0l2 et de 0'°,0i5 dans le sens longitudinal; la plus grande profondeur bi-concave est de 0***,003. L’espace laissé vide entre la marque de chaque dent _ accuse, vers la gauche, 0"*,009 _et 0***,007. A la droite une superposition d’empreintes a effacé l'intervalle. Reste a gauche, une dernière dépression obscure en raison de son voisinage des bords éclatés. Enfin nous signa- lons une empreinte unique sur la face interne de l’os. Ces prélimhaires posés, voyons à quel animal il faut attribuer les morsures. Ecartant le groupe des Rongeurs dont les incisives taillées en lame de ciseau font des marques faciles à reconnaître, ‘ il reste les Carnassiers dont les empreintes se compren- nent mieux. · · Or, parmi ces derniers, deux genres laissent habituellement des traces de leurs morsures sur les os : ce sont les chiens · et les hyènes, entre lesquels nous avons à choisir. E Les Hyènes, armées de dents solides,massives, très fortes, ' rougent et triturent les os ; elles s’attaquent aux plus gros, . comme ceux du rhinocéros et de l’éléphant,et aux plus durs, l comme ceux du bœuf ou du cheval. Elles laissent des emprein- ' tes distribuées irrégulièrement, larges, nombreuses, souvent répétées. « On les a fréquemment observées sur les osse- ments des cavernes, a dit Mortillet et leur présence dans un gisement suffit pour faire admettre d’une manière certaine
.. 400 - l’existence de l’Hyène quand bien meme on n’y aurait trouvé aucun débris de cet animal. » Les empreintes des dents des chiens sont beaucoup moins nettes. Ge dernier agit avec hésitation; à plusieurs reprises, ` il mordille ; d’où les marques multiples et courtes, formant un pointillage irrégulier. L'Hyène, au contraire, saisit l‘os entre ses mâchoires comme ’ dans un étau ; appuyant les dents d’une manière continue, elle produit des empreintes franches, profondes et suivies. Aussi concluons-nous en disant : que les traces laissées par les dents d’un carnassier sur le fragment d'os (cheval _ ou bœuf), de la gravière de Moulin Quignon, doivent étre attribuées à l'Hyene, ces empreintes profondes et suivies se présentant sur les deux faces de l’os. L. Dsmxnas. Promenade géologique de Tricot à Colvrel. (25 Juin 1903). Par une belle journée de l’été 4903, nous avons eu le plaisir de faire, avec nos amis de la Société Linnéenne, une magnifique excursion scientifique, ayant principalement pour but l’étude géologique du mont de Goivrel. _ Le départ avait été fixé à 9 heures du matin. Sont au rendez-vous: MM. Ledieu, Comment, Delambre, Laurent et Duchaussoy. Cinq élèves du Lycée d’Amiens, MM. Durand, Farcy, Rué, Debary et Pierret ont eu la bonne idée de venir avec nous, completer sur le terrain,les leçons de géologie qu’ils avaient reçues de leur professeur. A Boves, les bas·cotés du chemin de fer sont toujours couverts de Mélilot blanc. Près de Braches, les tourbiers sont en pleine activité. Nous passons non loin de Hamel- Pierrepont, où se trouvent de belles carrières de craie servant à faire du blanc d’Espagne.
— 101 — A la gare de Montdidier, notre caravane est complétée par M. Duparc, instituteur à Broyes. . En arrivant à Tricot, nous commandons immédiatement _ notre déjeuner à l'Hotel du Chemin de Fer, tenu par M"' Leleu. . Le D'Lavoine et M. G. Louvet vont devenir, pendant toute la journée, nos aimables guides. D’abord nous allons chez M. Lavoine admirer sa belle collection d’outils préhistoriques. M. Delambre appelle notre attention sur quelques pièces provenant des environs de '. Montdidier, notamment de La Boissière et Lignières. . Chez M. Louvet, nous remarquons une coupe de la cen- drière, que nous devons explorer, faite avec les produits memes de l’exploitation. Le déjeuner, rapidement préparé, met en joie tous les excursionnistes. Un illet de vin, une bonne tasse de café et un cigare exquis sont bienvenus de nos jeunes potaches. Avant le départ, je donne quelques explications sur la carte géologique de la région. Les divisions établies par les Géologues dans l’Eocène inférieur sont les suivantes: 7. Sables de Guise. 6. Lignîtes du Soissonnais et Grès il végétaux. 5. Argile plastique de Meudon. 4. Conglomérat a Coryphodon et sables de Bracheux. 3. Calcaire de Billy et de Sézanne. 2. Sables de Billy. 1. Poudingue de Nemours. La coupe générale de Coivrel présente, d’après M. N. de _ Mercey, les assises suivantes: e. Dépôts superficiels. d. Sables et grès de Sinceny. c. Lignites. b. Calcaire de Mortemer et Argiles. · a. Sables de Bracheux.
— iî)2 — I -* * "" `— `Ã. Y . W .·1_ _· __ _ · I ._ . . ' . z, » ,,,.1 1 \·_. _ ‘ ·—·'· §\\`1' .·`î~———~ ‘· '-*· U É _-- ,_;;-il _ fr \§?_ 1l N -2 `I I §;§\'f;?', , _ I J T Ã} :;;;:ëê1=- f g ---``` ï··' *»;;÷ ·· -.1; .;?;É""’ z ··—-· " " "' É J'-. "' EÈ; `-"` |·/, '·2‘* 5* ‘`'‘' ``'`' r- - """ '·L*É` \*· ' F JJ ` ` 1 :·. .; l ff} .- |_ « nî ` jh-_'--1 j B I ·| ; ' ·`__ -· _g ly _· ' I-: Il- ‘._n4 '_‘;; _ ML -4-,=.§·‘§~ J '<‘·'··»·»».’- ‘\ W \ I_ Jri Il _'_I` l- sur ¢?·· .,_-\ -'_I_I_ï;F€·,· _·_._,_ · îï f_·_. 'TQÉ _ €Ã §¤l"|!· .`·.· -;··' -· >ÈïE§F-Inf 2% A · -=-<·'- "‘*··‘•··'î"·Ã" --4 P \ ` U Ã?È‘;~ I I L g g ¢ __§·—" " "I'*F`lîÉ« É: îë _· IIIII‘_·§Q [-·* _n` - lu t il-4 ls- ufr `_ %_- · - È *ë>”” - » Ã" _ `-ii C"- g . I nl C '`‘'7 5 *Ñ = I -I gm I;} '.,';';·_ - _ ` ‘ ¤·\'\' ·:¤'g· É ta" g' ' , I `_ ' Ex ‘ ·-T `,· __' " Éâ `\* ` f· );`·\‘L~`\ \\\ Éïîgî xi âè ësy ._`'· ._-·. .·;·='.; ·· . , ,»,«···n ,¤ ·J· . . ·hJ¥·\,3;.;`\ > ,·;—âî ——·".—î1 "É/=' .· a " "L2: · ·'-‘ %;,>·,.ï¤q% - "·· ‘ ·—·· / *# .-=. -/ ‘ë il-, *7:-fà ' ’ Il ‘ `· uw I J J zèïî? ;_.;___L__ ._.. z yfrf I.? m_=` 6 F pzçy; W. __ _ __i_ _ =,.__ · .#·\` swf- -`·‘ ·· ····' ,·. ·-ï . > . É ` Dngmïëd Dy
.. mg - An-dessous se trouvent les premiers bancs de craie. A 2 heures, nous sommes sur la route de Tricot à Mai- gnelay. Remarqné un superbe champ de Tréde incarnat, récolté en vert. Uempierremcnt du chemin se fait avec de gros silex à patine verdàtre, qu’on trouve entre les sables et la ' marne. Une pièce de blé présente de nombreux vides: les _ plantes ont été comme brûlées. C’est un elfet du crud d' am- moniaquc, employé en excès. ·` ` Ce produit, vendu aux agriculteurs, est le résidu de l’épu- ration chimique du gaz d’éclairage : c’est donc un mélange complexe de carbonate de chaux, de soufre, de sels ammo- niacaux, de composés cyanogénés et de sciure de bois. D'après des analyses faites par M. Müntz, il contient de 2,8 à H p. °/, d’azote, dont: Azote ammoniacal ..... l,i à 6,6 Sulfo-cyanure et cyanure . . . 0,7 à 2,2 Azote organique insoluble. . . l,0 à 5,2 Le crud d'ammoniaque est donc un excellent engrais azoté; mais la présence des composés du cyanogène, nuisi- bles à la végétation, nécessite des précautions particulières qui ont été étudiées par notre ami, M. Paul Bernard. D‘après lui, il ne faut jamais le répandre en couverture, mais sur la terre nue, au moins un mois avantles semailles, dansles sols légers un peu calcaires. On peut aussi l’utiliser pour la destruction des mauvaises herbes (I). Près de la borne 378, à droite de la route, M. Louvet nous fait visiter ses magasins pour engrais et une sablièrc importante. La terre végétale a une épaisseur variable, de 0“‘,80 à i"‘,50, recouvrant 5 m. de sable, employé pour la maçonnerie. · (1) P. Bznmnu. Le Crud d’ammoniaque. (Progrès agricole: 1896 et 1903).
— 101 - Un sentier montant, tout herbeux, nous conduit à la cendrière de M. Louvet. Nous pouvons relever la 'coupe suivante: Terre arable ........... 0***,50 Grès avec sable .......... 0*** ,70 Sable ferrugineux jaune ....... 2***,50 Sable humide melé à dela glaise .... 4***,50 Calcaire coquillier ......... 0***,60 ` Glaise pour poterie ......... 2***,50 Cendres pyriteuses ......... 2***,50 Glaise ............. 8***,00 Le calcaire coquillier se trouve souvent par poches ou lentilles ; quelquefois il forme une véritable couche de 30 à 40 centimètres d’épaisseur. . La glaise, qui est au—dessous des lignites, retient la nappe d’eau de Coivrel et des pays voisins. On expédie l’argile plastique jusqu’a Montières, Moreuil, et Conchy-les·Pots, pour servir à la fabrication des pannes, ou de briques semblables à celles de Gannes. A 3 heures 1/2, nous quittons la cendrière. Un chemin mitoyen, partant de la route de Maignelay, nous conduit vers le cimetière de Coivrel. Nous laissons à notre gauche la butte du vieux Moulin, utilisé autrefois comme signal de triangulation. Quelques débris de grès sont recueillis dans le voisinage d’une ancienne cendrière, encore exploitée en 1877. Elle fut étudiée par la. Société Géologique de France, sous la savante direction de notre vénéré collègue, M. N. de Mercey. Un y trouvait les dépôts suivants : e. Limon sableux avec galets et grès coquilliers, remaniés à la base, · formant une couche superficielle d’épaisseur variable, et au maximum de ........ O"',80 `_ d. SablesdeSinceny, jaunatres clairs ouassez blancs 6'“,00
- gt)5 - c. Lignites et argiles : 7. Argile sableuse gris vert ....... 0**,30 6. id. gris bleu ....... 0**,20 5. id. à Cérithes ....... 0•',l0 4. Falun coquillier .......... 0¤,30 3. Marne violette. . ., ........ 0**,30 2. Marnes fissiles grises et jaunes avec veines ' · de lignite ............ t¤,t0 I. Lignite avec argile jaune ....... 0*,60 Aujourd‘hui une végétation luxuriante couvre de son manteau les creux laissés par l'exploitation du sable (1). Un sentier qui croise la route de Tricot à Coivrel, nous conduit à la Tour signal de l’Élat-Major, par des champs remplis de bleuets, ou par des pâturages couverts de col- chiques. Dans le lointain, nous voyons se profiler le mont Soulflard, qui a la réputation de couper les orages; Nous descendons au cimetière du village. La sabliére de I M. Davenne, au·dessons de 1 m. de sol argileux, a 5 m. de sable, présentant à la partie supérieure un peu de grès en plaquette. Nous allons nous reposer quelques instants sur les gros ' blocs des Catelets, qui ont été étudiés par M. Rendu, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie. · Puis, par des sentiers herbeux, nous gagnons le Pigeonnier, à forme hexagonale. Les prairies nous olfrent des Pains. d’hù•ondclle, que l’on nomme, suivant les localités,anwu1·ettes, A langues de femme, ou tremblant:. _ ` Nous arrivons à Coivrel. Un peu au-dessous de l‘Eglise, nous étudions en place un dépot d’Écaülettcs présentant la ' coupe suivante : (1) N. nm Mnnczv. Course de la Société Gëologique de France à Mai- gnelay, le samedi 7 septembre 1878. (Bulletin de la Société Géologique de France, 3·• série, T. VI, p. 679). · 33• Amis:. ·8
q v - 106 Q _ Limon sablonneux ...... ` . 0**,50 Sable jaunatre ......... 2*,50 · Falun coquillier ........ ' 2*,40 Beaucoup de caves de Coivrel sont dans les écaillettcs. On nomme ainsi une ·importante couche de falun, formé par ` l'accumulation de petites coquilles de Cérithes ou de Cyrènes, presque toutes brisées. Au milieu nous trouvons des écailles complètes d'O.rtrea bellovacina. i La chaleur accablante fait tirer la langue aux excur- sionnistes, heureux de trouver, près de l’Eglise, de la bière très fraîche. Notre doyen, M. Delambre, toujours infati- gable, revient avec un beau grès de Sinccny présentant des empreintes de Mélanies et de Cérithes. Mais il nous faut repartir vers le bois de Montgerain, M. Lavoine veut bien me signaler les Vignettes de Coivrel ; à Tricot il y a aussiiun chemin des Vignes. Autrefois toute la région de Montdidier présentait des vignobles importants, dont on trouve encore quelques lambeaux à Marissel, près de Beauvais. Un sentier nous amène rapidement à la route de Coivrel `à Montgerain, traversant le bois du même nom. ' Nous nous rendons à une sabliere appartenant à M. Gossîn, Une coupe parfaite nous donne : Terre végétale ......... 1**,00 Eminence .......... a-·,00 _ La partie supérieure est formée de coquilles d’Huitres. Au·dessous, parmi les petites écailles, nous pouvons déter- miner Cerithùzm variabile et Cyrenea cuneiformzlr. Notre excursion est terminée. M. l’lnstituteur de Coivrel qui nous avait accompagné jusqu’à Montgerain, retourne vers sa butte. Des voitures, mobilisées par MM. Lavoine et Louvet, nous ramènent à Tricot. Nous avons àpeine le temps
.. 407 ... de prendre congé de M"' Lavoine, qui nous avait reçus si gracieusement dans sa belle propriété. · Le train siftle le départ à 6 h. 50'. Nous arrivons à 8 h. 1/4 à Amiens, tous recram et contents de notre belle journée de plein air (I). H. Dvcmmssov. Note sur les Collections d’Arsign6es et sur un moyen d’y joindre les toiles. ` Parmi les Arthropodes le groupe des Arachnides atoujours été jusqu’ici particulièrement négligé par les naturalistes et surtout par les collectionneurs. Soit répulsion, soit que les recherches présentent plus de difficultés, on s’est peu attaché à la récolte des Araignées. L'étude de ces bestioles est cependant des plus attrayantes et comme les collections un peu complètes manquent presque partout, méme dans les grands musées, il y a la encore de jolies découvertes à faire, pour les chercheurs ruraux qui ne se contentent pas de faire de·l’histoire naturelle à huis clos. Bien que je ne sois pas absolument spécialiste, je crois le département de , la Somme, ou tout au moins la région comprise entre Amiens, Péronne et Montdidier, particulièrement riche en Aranéides : j’ai très souvent remarqué, au cours de mes excursions, des espèces qui me semblaient rares et surtout fort curieuses. A Davenescourt, dans les marais, j‘ai trouvé un spécimen gigantesque d’Argyronete aquatique dont le corps et les pattes étaient entièrement couverts de longs poils noirs lui donnant l’aspect d'une petite Mygale, à tel ° (1) Communication faite le 13 Novembre 19(B. 4 I
I - gœ - à tel point que mon compagnon eut un mouvement de recul à la vue de cette énorme araignée. Le montage des Araignées en collection parait tout d’abord 1 assez difficile, car les moyens préconisés pour leur dessic· cation et leur préparation à l’instar des Coléoptères ou des Papillons, sont peu pratiques et ne permettent d’obtenir que des spécimens tres imparfaits ou brisés, ne rendant en rien ` le port naturel. Le meilleur moyen est le montage dans i l'alcool a 90°, par lequel on peut obtenir, sans beaucoup de l peine, un échantillon conservant absolument son port Z naturel et tous ses organes. E Ce procédé est indiqué dans le tres bon ouvrage de ` M. Albert Granges, mais sans grands détails, et les collec- tionneurs savent combien il est précieux, lorsqu’on veut se servir d'un procédé, d’avoir à son endroit des indications A précises. Le procédé est basé sur l’insolubilité de la gomme arabique dans l’alcool. Pour en obtenir de bons résultats, il est nécessaire de prendre quelques précautions. J ’opère de la façon suivante. Au retour de la chasse, les Araignées sont tuées par immer- sion dans un peu d’éther des pharmacies; ce moyen leur fait acquérir rapidement une certainerigidité qui est utile pour le montage ; aussitot les insectes morts, on les laisse se ressuyer sur une feuille de papier buvard, puis on enduit légérement une lamelle de verre dite porte objet, d’une couche d’une solution forte de gomme arabique et apres 2 ou 3 minutes on dispose dessus l’araignée, en lui donnant le port naturel, pattes et palpes étalées. On peut ainsi fixer, par les extrémités des pattes, les plus grands Faucheurs, sans que le corps touche la lamelle, par suite précisément de l’asphyxie au moyen de l'éther qui donne une rigidité suftisante. ll ne faut enduire les lamelles que d’une couche tres mince de gomme; sans cette précaution, il arrive qu’au bout de quelques mois la. gomme s'écaille et l'insecte ‘ D
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- [QQ .. risque de se détacher; j’ai cependant pu conserver depuis l plus de IO ans des spécimens qui avaient été montés sur des I lamelles trop enduites, sans qu’ils se soient détachés. Lorsque la lamelle est parfaitement sèche,,on l'intr0duit dans le tube rempli d’alcool destiné à la recevoir. ll faut se garder de · . vouloir aller trop vite: en effet si la gomme n'est pas assez sèche, ce qui arrive lorsque l’abdomen touche le verre et détermine un point où la dessiccation est plus lente, il se fait de suite un précipité blanc opaque de gomme qui dété- `riore la préparation. Ce procédé de conservation ne s’appli- que évidemment qu’à nos araignées communes et aux . espèces analogues; ce sont du reste les Arachnides les plus — nombreux. Quant aux Scorpions et Mygales, ils se montent parfaitement à la manière des Coléoptères. .|'ai voulu attirer particulièrement l’attention, sur l’addi- tion aux collections d’Araignées, des toiles de certaines espèces. Ces toiles n'ont encore été observées que bien imparfaitement et leur récolte est presque impossible. Après avoir tout essayé, capture sur un papier gommé, sur A verre ou sur miroir, j'ai dû renoncer à obtenir le moindre résultat. ll serait cependant intéressant de placer auprès des Epeires, par exemple, les travaux qu’ils exécutent si mer- veilleusement. Je mets sous les yeux des lecteurs une photo- graphie d’après nature de la toile de l’Epeire diadème, que j’ai pu obtenir au moyen d’un petit « truc » (1). Les fils des toiles sont si ténus, qu’appliqués sur un verre ou sur du papier, l‘œil ne les perçoit que très difficilement; il en est de même et plus encore sur le verre de la chambre noire de l’appareil photographique, par suite, nécessairement, de la distance plus grande de l’œil à l’objet. Voici alors comment j’opère. A l’aide d’un vaporisateur, pulvérisant très finement, (1) Voir la PLANCHE V donnant en Photo-gravure la toile de l’Epeire diadème, d’après un cliché de l’auteu1·. _ _ '
. 1 - HO — je recouvre la toile d'araignée à photographier d'une légère rosée, puis, rapidement on tend ou on agite derrière la toile un voile noir : la toile se détache alors très nettement avec ses moindres détails. ll faut poser une ou deux minutes environ. J’ai pu obtenir ainsi de très bons clichés et de belles épreuves sur lesquelles on peut suivre le réseau admirablement tissé; souvent meme, comme je l’ai fait, on · peut en opérant avec dextérité, photographier l’araignée pendant son travail (I). ' H. Dasimsons. Contribution à‘la Flore de la Somme. Je crois intéresser la Société en présentant quelques · observations recueillies dans le cours de mes herborisations en l903. J’ai trouvé dans la foret de Crécy, en plein taillis, le 25 juin, plusieurs échantillons de Dianthus barbatus, l’œil- ` let de poète du vulgaire. Cette plante ne figure pas dans la ilore locale. J ’ai fait part de ma découverte à notre collègue, M. E. Gonse, qui m’a demandé si j’avais remarqué une habitation voisine. Je n'ai vu ni chemin, ni maison à proxi- mité. Il est certain que ce Diant/ms est naturalisé dans la foret déjà. depuis plusieurs années. A Proyart, dans une promenade au bois Canaple, j`ai vu Ainemone pulsalilla L. en fleurs. Elle y est tres commune. Dans les bois de la vallée, Adoza moschatellina L., Saœifraga granulala L., Neottia nidus-avis Rich., Circœa lutetiana L. et Omithogalum umbellatum L. y sont assez communs. Dans la vallée meme, Gagea arvensis Schult. Quelques jours plus tard, dans une excursion aux marais , de Proyart et d'Etinehem, j’ai récolté Careai jïliformis L à (1) Communication faite le 9 Octobre 1903.
— U1 — Etinehem et Elodea canadensis Michx. a Proyart,. dans un petit canal que les tourbiers del'endroit appellent « coulette Turquet ». Très abondante dans ce petit cours d’eau, cette plante ne se rencontre pas ailleurs dans les marais voisins. Le 7 juillet, autour de Montdidier, j’ai remarqué que W . Papaver hybridum L. et Antirrhinum Orontium L. y sont assez communs et que partout où on les voit, on rencontre Calendula arvensis L.; Allium oleraceum L., n’y est pas rare. Le 15 juillet, j’ai recueilli à. Liomer, sur un coteau cal- caire bien exposé au Sud, plusieurspieds de Phalangium _ ramosum Lmk. en fleurs et un échantillon de Icucrium ` montanum L. A Le 25 juillet, j’ai récolté, à Proyart, sur un coteau calcaire boisé, plusieurs pieds disséminés d’E'uphorbia cyparissias L. Du reste, j’ai retrouvé cette plante dans`la mème localité, · 200 mètres environ plus loin, sur le mème coteau. Chlora perfoliata L. et Hyoscianus niger L., n’y sont pas rares. Quelques jours après, j’ai remarqué à Etinehem Digitalis lutea L., Hclleborus fœtidus L. et Wncetoxicum offcinale Mœnch., sur une colline peu boisée et bien exposée. Le 11 août, dans une excursion à Saint-Quentin-en-Toun mont, j’ai rencontré Bvunclla alba Sall. dans les dunes, près du marais. Elle y est très rare. Autour d’un verger, au milieu des dunes, j’ai trouvé de beaux échantillons d’(Èno- them bienmlr L. J‘ai recueilli aussi, à la même époque, à Morcourt, un superbe spécimen de la mème plante, dans un champ de betteraves. ll est probable qu'une graine aura été mèlée à la semence, puisque ce pied était sur la mème ligne que les betteraves. Dans cette localité, j’ai aperçu sur un vieux mur, de belles touffes de Corydalis luœa DC. A Chuignolles, Stachys gcrmanica L. est commun sur les bords des chemins; à Chuignes, Silybum Marianum Gœrtn. · Le 3 septembre, j’ai vu dans une petite mare des marais du Crotoy, plusieurs échantillons de Ilanunculustric/zophyllus
· l · — H2 — Chaix. et d’Alisma ranunculoïdes L. Dans les marais Carea: trinervis Desgl. et Erythrœa pulchella v. palustris (P. Fl.) n’y sont pas rares. Le l5 septembre, j’ai récolté dans le marais de Proyart ` Gentiana pneumonanthe L. qui n’y est pas commune, Cladium mariscus Br., Trzylochin palustre L., et, dans le marais de · Chipilly, Limnanthemum nymphoïdes Hotf. qui y est assez abondant. Dans les bois du marais de Proyart, on trouve assez communément Gentiana germanica Willd. Le 27 septembre, j’ai recueilli; à Rosières, au bord d’un » champ, Lactuca scari0la·L. et Datura stramonium L. (4). D' Cwssuw. ‘ Ouvrages reçus. ' Naturforscher- Verein zu Riga. Vol. XLV. e- D" G. Tnous. Etude sur la nature du bois chez le Taxus baccata. — C.-A. Tmcu. Supplément à la faune des Papillons. ·-C. Gnnvt. Un lézard à queue en forme de cuiller. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin. It série. Vol. XXXVIII. N° M5. — D' Avevsrn Roma. Contribution à l’étude du développement de la capsule surrénale de la souris. - Danis Caucus?. Contributions à la flore d'Yverdon: Phanérogames adventices et Micromycètes, Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire du Musée zoologique. Tome VII. N"' 1 à 3. — A.-M. Nmonsm. Note sur des Lacertiens nouveaux. — V. Bmtcm. Matériaux pour servir à Pornithofaune du gou- vernement d'Alcomolynsk. — N. Aoemme Matériaux pour l’étude des Sténopelmatides paléarctiques (ûrthoptera Locus- todea). — L. Memcnan. Homoptères de la Chine occidentale, (1) Communication faite le 24 Décembre 1903.
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.. 135 ... 16* exercice. Quarantième séance publique annuelle: — A. Lscnoxx. Uéruption de la Martinique. , " Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie. 1903, 2* et 3* trimestres. Revue générale de botanique. Décembre 1903. — V. S.wmœ. L'inf1uence des agents externes sur la division des noyaux dans les racines de Vicia Faba. — E. Gnnrrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de 1899 à 1900. . ' Bulletin de l’Université et de l'Académie de Lille. 1903, N° 1. Bulletin trimestriel de la Société du Borda. 1*', 2* et 3* trimestres 1903. - Larevnànn. Flore du département des Landes. · Revue de botanique systématique et de géographie botanique . publiée sous la direction de G. Rouy. 1903, N° 8: — E. J. Nevnwo. Une excursion botanique au Pégnère, dans les Pyrénées françaises. — Amman Rayman. Espèce conven- tionnelle Quercus miœta. - N° 11 : G. Rour. Sur quelques _ especes, formes ou variétés, de Statice. — Amman Rnvmsn. Espèce conventionnelle Quercus mizta. O Bulletin de la Société d'études scientifiques d’Angers. T. XXXII, 1902. — A. Gaxnmnn. Catalogue raisonné des l·Iyméno— mycètes et des Gastéromycètes observés dans le département de Maine·et-Loire pendant les années 1899-1902. - D' Tnezen. Epithélioma chez un Pigeon. — 0. Gourrou. Etude critique sur les falun's de Saint-Clément-de·la-Place. —— H. L. Jom. Étude sur les Trilobites aveugles par F. R. Cowper Reeds (Extrait de The Geological Magazine). —— Fausse. Le Pré- historique dans la commune de Pontigué. — G. Bouver. Muscinées du département de Maine·et·Loire (supplément n° 2). · Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des Sciences 1903, N°' 9, 10.
— 127 — · OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. · Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34"'. Juillet 1904. -— _ ,,, uxuouàma. Em·i:m·r¤:ua. E É I _ gg 1 É ·—·-··-.····--—·-—-··..F· È àl É 5 È É namauuas. C- minima maxima minimnjmagjma ·‘ I É É I E 1159 761 I3,5 21,6 53 2,4 W 2 5.0 Averses le malin. 61 62 l|,0 2I,0 65 0,4 W S 6,0 Petite pluie le malin. · ’ 61 62 14,8 2l,4 62 ·. W 4 3,0 Nungeaux · 62 B3 11,0 1 20.5 65 u W 5 12,0 Beau temps, - HI,5 63 8,0 23,8 60 n W 4 5,5 Nuageux. · 63 65 14,0 1 'II,8 'l4 » NW 111 4,5 Couvert le matin. 63.5 65,5 11,2 1 26,6 64 ll NW 4 11.5 Peu nuageux. î'- 62,5 65 12,0 u 2î,6 62 ·· NW 0 12,5 Heau temps. ‘— 63 05 11,6 29,6 57 al N I} 12,0 Beau tampa elchaud. I 62 64 14,8 28,3 53 » E 0 13,5 id. I1 59,5 63 14,3 28,8 52 .. FINE 0 12,0 id. 12 58,5 61 15,2 31,4 5l » E 2 9,5 T. chaud et orageux. 1 61 64 15,2 26,0 T0 » NW 2 12,0 Moine chaud. 14 60,5 64 13,0 30,7 63 » NE 2 13,5 llhaunl et orageux. 1 56 61 I5,5 34,2 49 ·. SSW 5 10,5 Tam pa très chaud. 1 60 64 l5,8 29,0 64 ·· W 0 I3,5 Halle journée. 1 02 64 15,4 34,2 5”l » NN W U 10,5 Très chaud. 1 63 B5 11*,8 29,0 63 . E 0 13,5 Beau temps. I 59 63,5 13,8 29,0 57 n E 2 10,5 Urugeux le soir. 1 59 60 15,5 26,0 46 0 SSW 5 |1,0 Petite PI. à 6h. du m. 60 61 I2,0 25,5 67 u N W 2 11,0 Aaaez beau. . 60,5 6*2 14,0 27,0 60 ·· NW 5 11,5 Girl peu nuageux. 58 62 13,2 31,0 48 » N 0 12,0 Beau temps 55 59 14,6 31,0 53 6,3 SW 2 6,0 Or. 3h. 1,12 ùîh. e. , 51 55 I5,B 26,E B4 2,5 B 11 3,5 Ciel couvert. : 50,5 53 14,2 23,8 78 16,7 SW 6 -1.5 Pluie toute la nuit. 52 56,5 14,4 19,5 90 0,3 W 10 1},0 Petites averâes le m. 2 56,5 61,5 14,6 , 2I,0 T8 ar W 8 'i,0 (}0uve1·1.Ie matin. 1 60,5 62 9.2 27,0 61 ·· W 0 13,0 Beau temps. 1 58,5 61 14,8 29,2 58 7,4 E 0 13,0 Orage lu nuit. _ 1 58,0 62,5 17,0 22,0 80 » W I0 8,0 Temps assez beau. Total de la pluie en millimètres z 38,0. _ Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — G1. bl. Gelée blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - L'état du ciel, la direction du veut, I’étst hygrométrlque sont observés à 9 h. du malin. - L'éts1 du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloellé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’hétio- graphe de Campbell. , · 1
. — 128 — OBSERVATIONS METÈOROLOGIQUBS. Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34". · Août 1904. 1 ,,; Banouma. uràmvruns E Ég ,_ E É É ,`__",_ ¤ E 5 Q §§ IE 5 É 3 nsnulnquas. I ¤ minima maxl inîma maxi Eg °' É ÉÉ É ¤ É I . .. .··- — *~ 1 1 61 763 11,4 26, 57 n N 4 12,0 Assez beau. 2 61,5 63,5 15,2 28. 58 » E 0 12,0 Temps chaud. · 3 62,5 64 14.0 30, 58 » E 0 12,5 id. 4 58 63 15,0 32, 61 0.2 E 0 11,5 0ragea8h.1]4 s. 5 59 62 17,0 26, 70 » NNW 2 9,0 Nuageux. 60,5 62 16,0 24, 64 7,8 W 10 1,5 P1. 11 5 h. s. et laîuit. 7 62 64 15,6 22,3 92 9,8 W 10 6.5 Pluie le matin. 62,5 63,5 14,4 23, 94 » NW 10 8,5 Couvert le matin. I 60,5 63,5 12,8 24, 64 » NW 0 10,0 Assez beau. 1 58,5 61 11,0 23,2 70 » NW 0 7,0 Ciel un peu nuageux. * Il 55,5 59 11.3 22,5 75 » NNW 8 6,5 Très nuageux. I 12 58,5 64 10,6 21, 6l · WN 5 12,0 Vent passe à W. I ,13 61 64 8,0 25, 63 » W 2 11,5 Assez beau. 4 14 58 61 11,0 27, 61 » W 0 11,5 Beau temps. É 15 57,5 61 14,6 22, 56 · W 5 10,0 Vent fort vers 5 h. s. g 16 61 62 11,5 24,2 58 » SW 5 12,0 Assez beau. 17 54 61 11,0 28, 58 0,4 SW 4 8,0 Belle mat. Petite Pl. g 1 54,5 59,5 12,5 19, 75 » W 8 4,0 Beau temps le soir. g 19 59 60 10,2 21, 75 0 NW 10 6,5 Pl. faible. Beau t. s. '_ 60 61 8,8 21, 77 » NW 4 8,5 Couvert le matin. . 1 58,5 61 9,2 21, 64 » NW 5 3,5 Très nuageux. ` 52 58,5 6,8 21, 70 10,8 SW 5 1,0 Or. avec Pl. à 4 h. s. 52 60 10,8 l9,' 76 0,4 N 5 1,5 Petite Pl. ll 11 h. m. 4 58 59,5 11,0 l7,` 68 0,2 N 7 3,5 Petite Pl. li 1 h. s. ' ` 59,5 62,5 9,0 20. 75 4.3 N 8 5,5 Averses. 60 62,5 9,4 19, 70 2,0 WS W 10 1,0 P. la nuit. Ciel couv. 60 63 15,2 22,4 84 0,1 W 8 10,5 Nuag. le m. B. t. les. 62 63,5 10.0 23, 70 » NE 0 9,5 Beau temps. 59 62 12.0 27. 66 ¤ E 0 11,0 Le vent passe au SE. 55 59 12,5 28,0 67 7,2 SE 5 5,5 Orage à 5 h. s. 1 54 55,5 16,0 21,0 79 2,6 SW 8 2,0 Temps pluvieux. Total de le pluie en millimètres: 45,8 · Abréviations et observations: B. Bourrasqne. — Br. Brouillard. - Ecl. Eclalr. — GI. bl. Gelü _ · blanche. — Gr. Grele. - Ng. Neige. -· Or.· Orage. — 'l'on. Tonnerre. ·- L‘élat du cieI,ladlrec· Iton du vent, 1’éla1 hygromélrlque sont observés à 9 h. du malin. - L‘6la1 dn clal est mesuré le 1:;:1 dixièmes de néhuloslté. — Les heures de aolell sont maures avec 1’h6l1ograpli• dt p . .
B U l.l.ET| N ns LA ‘ DU NORD DE LA FRANCE N° 361. - Septembre-Octobre 1904. - 33e année. - T. XVII. Annssssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques pur voie d`échange. ! SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 14 octobre 1904. p. 129. — Notice biographique du D" Du Rosms, par M. le D' Hsursrnuinnn, 131. - Extrait du pro- gramme des Sociétés savantes, p. 1 'l. - Dissèmination des ‘ I plantes par les poissons, par M. V. Bnsrtnicovsr, p. 139. — Note ‘ sur les ossements d`Elep as primigenius, trouvés à Montiéres, V par M. L. Dsutuens, p. I43. — La Ballastière d'Etouvy à Mon- ; tières, par M. L. Dsnztusnxc, p. 146. — Ossements découverts il l la Carrière Boutmy, dans ïi Ounternaire de Montières, par M. L. Dsutusnn, p. 148. — Le yopotame ou Rat géant, par M. F. Caooumr, p. 152. — Ouvrages reçus, p. 154. — Observations météorologiques, pp. 159-160. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX séance céuésnn nu 14 ocrosm; 1904. , · Présidence de M. DUCHAUSSOY. Nécrologie. —— En ouvrant la séance, M. Duchaussoy, rappelle la perte que vient de faire la Société Linnéenne, dans la personne du D' DU Rosutts, son Président, décédé à Amiens, le 29 Septembre. ll retrace en quelques mots les travaux scientifiques de notre regretté collègue, et prie M. le D' Hantefeuille de rédiger pour le Bulletin la notice biogra- ï phique de son savant prédécesseur à l’Ecole de Médecine. L 33' Année. 9
.. 130 .. Connnsrormaucuz 1° Lettre du Ministère de l’lnstructîon publique et des Beaux·Arts, annonçant l’envoi d'ouvrages venant de Belgique, de Norwège, de Suisse et des Etats·Unis. 2° Le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, envoie le programme du 43° Congrès des Sociétés savantes de _Paris et des Départements, qui se tiendra à Alger du 19 au 26 avril 1905. Les mémoires devront parvenir avant le 31 décembre pro- chain, au 5• bureau de la Direction de l’Enseignement supérieur. 3° La Bibliothèque de l'Université de Toulouse annonce - l’envoi de ses bulletins. 4° M. l’abbé Dequevauviller informe la Société qu‘il a reçu, de l’abbé Marchandise, le Lathrèa squamarùz, trouvé sur un petit rideau dans une ruelle de Combles (Somme). 5° M. Choquart, au nom de M. Michel Dubois, dépose sur — le bureau un nid de Bouvreuil avec quatre œufs, qu‘il a trouvé Ã abandonné dans son jardin au printemps dernier. ‘ 6° M. Bertrand donne lecture d’u ne note de M. Brandicourt, sur la dissémination des plantes par les poissons. ' 7° M. A. Thieullen fait don à lafSociété de plusieurs exem· plaires d’un ouvrage qu’il vient de publier: « Hommage à . Boucher de Pcrthcs. » D La Société lui adresse ses rertferciementsî 8° M. L. Carpentier présente un Sirex (Paumrus juvencus L. di), capturé par notre collègue M. (1. Copineau, sur un Weigelia rossa, à Hornoy. M. Brandicourt montre un insecte . . semblable capturé par M. Bouvier. ` Cette belle et rare espèce n’était encore représentée dans notre département que par un exemplaire Q trouvé à Tilloy- lès-Conty par notre très regretté collègue le D' Du Roseau:. . Elle vit à l’état larvaire dans le bois des sapins et des pins et pourrait causer de sérieux dégats dans nos pineraies si elle venait à s’y multiplier.
l I P
`\ Bull. de la Soc. lima. Pl. VI. \ I DR F. DU ROSELLE TRÉSIDENT DE LA _SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA TRANCE (1.854-1904)
— 131 —- ` 9° M. Brandicourt annonce qu'il a trouvé à Poix, sur un talus le long de la route de La Chapelle, le Melissa offcinalzls, paraissant parfaitement naturalisée et poussant là depuis longtemps. 4 · Il a récolté aussi dans le bois de Croixrault Ncottia nidus avis. Le Secrélaire—A djoint .· _ F. Cnoovanr. Notice biographique du Dr Du Roselle · Préddentdlleâoelété Llnnéonne du Ilorddele France ‘ Eugène—Jean-Baptiste-Fernand Du Rossua naquit à ` Amiens, le 18 décembre 1854. Dès l’enfance il témoigna un grand attrait pour l’histoire naturelle, occupant ses loisirs à la capture des animaux, courant la campagne pour faire la chasse aux papillons et les collectionnant avec soin. ll fit ses premières étudesa la Pension Dacheux, puis entra au Lycée d'Amiens dont il fut un des plus brillants élèves. Déjà, à ce moment, se manifesta son esprit observa- _ teur. Curieux, fureteur, il ne se contentait pas des enseigne- ments superficiels et n‘admettait rien sans raisonnements; il était avide de savoir jusqu’au bout et d’aller au fond des choses. i Son reve eût été de faire quelque grand voyage d’ex- ploration pour étudier la flore et la faune des régions exo- tiques. Mais la tendre affection qu'il avait vouée à sa mère ` restée veuve et dont il était l‘unique appui, le flt renoncer à ses projets. · Ses goûts, ses préférences le poussaient à faire de l’his- toire naturelle. Dans l'obligation de choisir une carriere, il s’orienta vers la médecine, non pas tant par vocation innée, mais pour pouvoir plus aisément s’adonner à ses travaux préférés.
· - lea - A Il commença ses études médicales à l’Ecole de médecine - d’Amiens et alla les terminer à Paris. Puis il revint se fixer dans sa ville natale en avril 1885. Son caractère doux et ‘ affectueux , son humeur toujours égale, sa gaîté calme jamais bruyante, la finesse de son esprit et la délicatesse de ses sentiments lui firent conquérir rapidement de solides et nombreuses amitiés. Quelques mois après son installation il épousa M"' Péru, issue, comme lui, d‘une ancienne famille amiénoise et devint, en quelques années, père d’une nombreuse famille. Mais en même temps la clientèle du jeune Docteur crois- sait de jour en jour. Sa physionomie douce, la franchise de son regard inspiraient la confiance et la sympathie. On aimait sa bonté, sa distinction, sa conversation si fine et si spirituelle, par laquelle il savait distraire et réconforter ses malades. _ Il avaitd’ailleurs pour principe d’ordonner peu de médica- ‘ ments sur l'action desquels il était très sceptique: il s’appli- quait surtout à remonter le moral du malade et à le rassurer sur son état. G’était le médecin consciencieux, plein de bon sens, d’un jugement très sûr, modéré dans ses appréciations et qui, sans le chercher, prenait rapidement un immense ascendant sur ceux qu'il fréquentait. Ses clients, au fur et à mesure qu’ils le connaissaient mieux, s’attachaient fortement à lui, et leur confiance, leur fidèle affection étaient la meilleure récompense de ses soins dévoués. _ _ Sa nombreuse clientèle ne Vempéchaitpas de perfectionner ses qualités professionnelles : il fut Chef de Clinique chirur- gicale dans le service du D' Peugnez pendant L ans, de 1887 à 1891. ll fut également Médecin suppléant à Saint-Victor, puis Médecin titulaire de Saint-Charles et il remplit ces diverses fonctions avec soin et dévouement. Du Roselle fut non seulement un excellent médecin, mais
— 133 — encore et surtout un vrai naturaliste. Malgré l’accroissement incessant de ses occupations; il n’abandonna jamais ses _ chères études entomologiques. C’était son meilleur délasse· men t, après une longue journée de fatigues, que de s'absorber dans la lecture de quelque revue entomologique et d'y noter les faits se rapportant a ses observations personnelles. Par les rares après-midi de liberté, son plaisir était de parcourir les bois ou les marais des environs pour y capturer les insectes qui étaient ses sujets d’étude. Que n’a·t-il publié le fruit de ses incessants travaux? ll laisserait de précieux documents à ses successeurs; mais son excessive modestie le rendait si défiant de lui-meme, si sévère pour tout ce qui émanait de lui, qu’il ne voulait publier ses notes qu’après avoir contrôlé ses recherches à plusieurs reprises. De plus, sa profession n`e lui laissait pas les loisirs nécessaires aux travaux qu’il rêvait et qu’il ne put jamais exécuter. ‘ Du Roselle fut un des membres les plus actifs de la Société Linnéenne du Nord de la France, dont il était membre rési- dant depuis le 1 juin 187·1,·ayant eu comme parrain son camarade et ami, M. Fernand Debray. Nommé secrétaîre·adjoint le 11 février 1888, il s‘acquitta de cette fonction ingrate avec beaucoup de zèle pendant quatre ans, jusqu'en décembre 1890. ll fut élu vice·président le 10 décembre 1898 et présida plusieurs de nos séances. Mais la maladie vint malheureusement l’él0igner de nous. , Nommé président le 8 janvier 1904, il ne cessa cependant de s’intéresser à nos travaux. En 1897 on établit à Amiens Penseignement du P. G. N. Le D' Moulonguet, directeur de l’École de Médecine, sachant apprécier la valeur de Du Roselle comme naturaliste, lui oll‘rit de se charger du cours de Zoologie. Malgré la rému- · l nération bien minime attribuée à cette fonction, Du Roselle accepta avec enthousiasme et y employa toute son activité. ll dessina une série de tableaux de démonstration et réunit une collection très complète d’animaux. L
( - 134 — . Doué de remarquables aptitudes pour l’enseignement, il _ savait, gràce à son esprit net et précis, donner une grande I clarté à ses explications. Ne se perdant jamais dans des , détails inutiles, il condensait et résumait les points princi- j paux avec une netteté parfaite. L’École de Médecine lui doit certes toute sa reconnaissance pour avoir contribué à établir l'enseignement du P. C. N. et assuré ainsi sa vitalité. On sut d’ailleurs reconnaître son mérite: en 1900, le Ministre P lui décernait les palmes d’0fûcier d’Académie. Du Roselle séjourna à plusieurs reprises au Laboratoire de Zoologie maritime de Wimereux. G’est là qu’il connut et fréquenta un des maîtres de la Science française, M. le professeur Giard qui avait pour lui la plus grande estime. Un jour, eh apprenant Vaggravation de la maladie de notre collègue, le savant Professeur de la Sorbonne Pappréciait ainsi: « Du Roselle est un naturaliste des plus distingués, un observateur des plus lins et nous devons regretter qu’il n`ait pu consacrer sa vie entière à l’Hîstoire naturelle. » ll fut aussi un esprit philosophique des plus élevés. Il avait sur toutes choses des opinions originales et trés justes, faites de son bon sens et de son jugement sain et éclairé. Aussi passait·on des heures à causer avec lui sans fatigue et sortait-on charmé de sa conversation, emportant toujours quelque idée nouvelle et intéressante._ Mais dans cette vie active, partagée entre sa clientèle, la préparation de ses cours et ses études personnelles, il dépassa la limite de ses forces. La maladie le força une première fois au repos en juin l90l. ll aurait alors fallu prolonger ce repos; mais comment persuader à un homme de son age, en pleine possession de ses facultés, au point culminant de sa carrière, père d'une nombreuse famille, qu’il faut abandonner tout travail? ll n’aurait pu, s’y résoudre. Quitter ses malades lui eût semblé une désertion. Se croyant guéri, il reprit donc ses occupations et se
- [35 - dépensa plus que jamais. Alors le mal, un instant endormi, ` se réveilla de nouveau. ll fallut se rendre à l'évidence et prendre un repos absolu, mais trop tardif l Qui pourra rendre le désespoir qu'il ressentit en abandon- nant cette profession à laquelle l'attachaient tant de sympa- thies. A la souffrance de renoncer à ses travaux, vint s'ajouter la A cruelle pensée de quitter les siens, qu’il avait toujours si profondément et si tendrement aimés et qui se désespéraient de voir leurs soins rester ineflicaces. ll fut soigné avec affection et dévouement par plusieurs de ses confrères; mais la maladie fit son œuvre et trois ans après la première atteinte, il succombe, le 29 septembre 1904. ' ll n’avait voulu aucun discours sur sa tombe : « Qu’on dise de moi: ce fut un brave homme, et ce sera assez », disait-il quinze jours avant sa mort. Et jamais qualilîcation ne fut mieux méritée: la loyauté, la droiture, la délicatesse, le désintéressement, il les porta jusqu’aux dernières limites. Il avait horreur du mensonge, de l'hypocrisie, du lucre. «Que ne suis-je assez riche, disait- il parfois, pour n’etre que le médecin des pauvres. » ll fut bon pour tous, aimé de tous et il laisse à sa veuve éplorée et à ses· enfants un héritage d’honneur et d’estime ` dont ils peuvent etre tiers. Du Roselle fut membre de notre Société Linnéenne pen- dant plus de 30 ans; il y entra presque à la fondation avec Michel Dubois, E. Delaby, René Vion, E. Gonse, N. de Mercey, F. Debray, Alphonse Lefebvre, Léon Carpentier et une foule de jeunes et enthousiastes naturalistes. ll s'occupa surtout des Arachnides et des Dipteres. ll publia dans le Bulletin de 1886-87 (1), sous le titre Contribution à la Faune araclmologique locale, une liste de (l) T. VIII, p. 229.
- 136 .. 46 espèces, déterminées avec l’aide de M. Simon, le grand arachnologiste français. A la page 373 du méme Bulletin il donnait une deuœième liste d’Aranét`des, trouvés dans le département de la Somme par M. Simon et Michel Dubois, dans leurs excursions ento- mologiques. Dans le T. IX du Bulletin, pages 37 et 55 et dans le T. X, page 340, il insérait encore plusieurs listes d'Arachnides de notre région. Du Roselle préparait, en effet, un travail d’ensemble sur les Arachnides ; la maladie ne lui laissa malheureusement pas le temps de terminer ses recherches. Il s'occupa aussi des caractères de détermination des Diptères. ~ Dans le T. IX de nos Mémoires, page 72,* nous trouvons une note très intéressante sur l’Inconstance de la conforma- tion de la 4° cellule postérieure de l'aile du genre TBEIABVA Latreille (Dipt.), travail accompagné d’une planche explica- tive. Enfin le T. XI des Mémoires contient son dernier travail imprimé pendant sa maladie : Sur les organes génitaux des Ssncornaaa et la nécessité de leur examen pour la détermina- tion des espèces, travail extrèmement intéressant, enrichi d’une série de dessins démonstratifs ' Du Roselle laisse donc des documents très curieux et très utiles pour la détermination des Diptères, et le cata- logue d’un grand nombre d’Arachnides de notre région. I Nous regrettons amèrement que sa mort prématurée ne lui ait pas laissé le temps de finir son œuvre. Espérons qu'un jour un jeune naturaliste de notre Société i voudra bien suivre la voie qu’iI avait tracée et utiliser les nombreux matériaux d’étude qu’il avait accumulés. tie serait la le meilleur hommage que nous puissions , rendre à sa science et à son activité : compléter et terminer |’œuvre qu’i| avait si bien commencée. D' Haurarsuiiw.
— t37 — · EXTRAIT DU PROGRAMME DU coNeREs DES soc1ETEs SAVANTES A Amun sa t905. ` SECTION DES SCIENCES I° Gisements de phosphate de chaux. —·— Fossiles que |’on ‘ y trouve. 2° Minéraux du nord de l'Afrique ; examen de leurs gise- · ments: nitrates du Sahara, etc. 3° Etude spéciale des terrains carbonifères dans le nord de l'Al‘rique. 4° Relations tectoniques des chaines atlantiques avec les axes orographiques du bassin méditerranéen. 5° Etude géologique des vallées du nord de l’Afrique. Age de creusement. Capture des cours d’eau des bassins fermés. 6° Études sur le climat du nord de l’Afrique. 'l° Études sur les pluies de sable. 8° Étude des poissons migrateurs. 9° Etude préparatoire des conditions dans lesquelles pour- ` rait étre tentée, sur les cotes d'Algérie, la culture artificielle des animaux marins économiques (poissons, crustacés, mollusques, éponges, etc.), l0° Crustacés amphipodes marins et d’eau douce de l’A|‘ri- que du Nord. H° Etude géologique et biologique des cavernes. • i2° Flore spéciale d’une ou de plusieurs régions de l’Afrique du Nord. · 13** Métissage et hybridation des plantes. i4• Jardins d’études: iardins coloniaux. 15** Maladies cryptogamiques des plantes cultivées en Algérie. · ` A 10
- 433 - i6° Les forets; moyens de protection; leur influence sur le régime des eaux. · i7°- La vigne et la vinification en Algérie. t8° De l’action des ditïérents rayons du spectre sur.les plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro- matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle de l’œil. 19** Sur la préparation d’une surface photographique ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des préparations actuelles ` au gélatino·bromure d’argent. 20° Étude des réactions chimiques et physiques concernant l'impression, le développement, le virage on le fixage des épreuves négatives et positives. Influence de la température sur la sensibilité des plaques photographiques; leur conser- vation et le développement de `l’image. 2l° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques. 22° Latuberculose etles moyens d’en diminuerlacontagion. 23° Les sanatoria d‘altitude et les sanatoria marins. 24° Hygiène des pays chauds. 25° Les méthodes de désinfection contre les maladies contagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les campagnes et les établissements où la désinfection des locaux habités est pratiquée. _ 26** Addnction des eaux dans les villes. — Etudes sur la pollution des nappes souterraines. » 2'1° La peste ; ses diverses formes et sa propagation. 28** Du role des insectes dans la propagation des maladies. 1 29** Prophylaxie du paludisme dans i'Afriqne dn Nord. 30° Les Trypanosomiases en Algérie. ' g
— l39 — ' Dlssèmination des plantes par les poissons. Quel est le rôle des poissons dans la dissémination des ' · plantes ? · . lncidemment, Darwin dit: « J’ai constaté que les pois- sons d‘eau douce absorbent certaines graines, bien qu’ils en rejettent d'autres après les avoir avalées. Des poissons, méme petits, peuvent ingérer des graines d’une certaine grosseur, telles que celles de Nénuphar et de Potamogeton ». · ' Puis, combinant l'action des oiseaux et des poissons, il ajoute que « les hérons et autres oiseaux, qui engloutissent certainement du poisson, rejettent au loin, sous forme ' d’excréments ou de boulettes, les graines contenues dans ces derniers ». (l) Les graines qui ont ainsi séjourné dans le canal digestif des poissons ont—elles,conservé leurs qualités germinatives? On en était encore réduit aux hypothèses quand M. Hochren· ‘ tiner, du Laboratoire de botanique générale de l’Université de Genève, a en l'idée d’instituer des expériences positives sur plusieurs espèces de poissons et de plantes. (2) ' Les poissons étaient : la Perche (Perca fluviatilis), le Vengeron (Lencùcus rutilus) et le Poisson rouge (Cyprinus auratus), qui passent tous pour être herbivores et dans l’intestin desquels on trouve très souvent des débris végétaux. ` Les plantes étaient: Menyanlhcs trzfoliala, Sparganium · simples}, Nympham cœrulea, Sagittaria sagittœ/'olia, Alisma plantage. ' Chaque fois, les expériences ont été faites en deux séries: on faisait avaler un certain nombre de graines par un poisson (1) Origine des espèces, page 414. (2) Cf. G. Hocnnsmmsn. Discéminalion des graine: par les Poissons. in Bulletin de l’He1·bler Boissier. 1899.
— no — _ et elles séjournaient un jour ou deux dans son estomac, puis ressortaient mêlées aux excréments et elles étaient semées dans des flacons remplis d’eau. · En même temps, on semait un certain nombre de graines fraiches et on notait la date de germination chez ces différents lots. - Les flacons étaient placés dans la serre chaude du Jardin botanique dans les conditions les plus favorables à une ger- mination rapide. On peut se demander comment on pouvait obliger les poissons àavaler les graines surlesquelles portaitl'expérience. . « Comme on le pense bien, les poissons n’étaiedt pas toujours très empressés pour avaler les graines que nous leur présentions,·aussi avons—nous du parfois employer la force. Pour cela, nous nous sommes servis du dispositif suivant: nous avons pris un tube de verre du diamètre des graines sur lesquelles nous voulions expérimenter. Dans ce tube, était placée une baguette de verre un peu plus longue que lui et exactement de même diamètre : tous deux étaient flambés à leur extrémité, pour ne pas blesser les muqueuses. Les graines en expérience étaient alors placées à l’extrémité du tube, ce dernier introduit au fond de la cavité buccale de l’animal et, au moyen de la baguette de verre, il était _ très facile de refouler les graines dans l’œsophage. Toutefois, nous devons remarquer que la gent ichthyologi- que possède une remarquable facilité pour rejeter les aliments introduits de trop brusque façon dans son tube digestif, et il est bon, après chaque gavage, de placer le sujet dans un ' bocal bien propre, où l’on retrouve facilement,après quelques l heures, les graines qui ont été expectorées. I Mais c’est là seulement une mesure de prudence, car ce qui doit étre rejeté l'est presque toujours dans l’espace de ' deux à cinq minutes. Quant aux graines digérées, on les retrouve dans les excré-
. ·— 141 — ments, au bout de deux ou trois jours, si l’on a soin de garder le poisson dans un aquarium à part. Cette méthode de gavage pourra etre critiquée ; on pourra objecter qu’il y a là quelque chose d'artiiiciel pouvant provo- quer des phénomènes pathologiques, qu’en outre les graines peuvent etre détériorées déjà dans la bouche de l'animal. A cela nous répondrons trois choses: i° Le poisson ne se sert jamais de ses dents pour mâcher, il happe sa nourriture, il ne mord que lorsque la‘proie est l trop grosse pour lui. ` . 2• Après chaque expérience, nous —avons conservé les poissons dans un grand aquarium où ils sont restés vivants et en bonne santé encore pendant un mois et demi ou deux mois. 3° Avec un peu de patience, on arrive facilement à faire ingérer volontairement des graines par des poissons. Nous l‘avons observé en particulier dans notre première et troi- sième expériences, où des Vengerons, avec une bonne volonté louable, ont avalé la plupart des graines que nous leur avions jetées ; ces dernières ont germé comme les autres·. » Nous ne donnerons pas le détail des 14 expériences faites pa1· notre patient et savant auteur. Nous en rapporterons seulement trois, à titre de spéci- mens. I. —- Deux graines de Mcnyanthes trifoliata L, ont été happées puis digérées par un Vengeron (Lenczkcus rutilus), dans le corps duquel elles ont séjourné un jour et demi. Au bout d’un mois et demi, aucune n’avait germé. Au bout de deux mois et demi, les deux graines avaient germé. — Deux graines témoins. Au bout d’un mois et demi, aucune n'avait germé. Au bout de deux mois et demi, les deux graines avaient germé.
— M2 — II. — Une vingtaine de graines d'A lima plantage L. ont été introduites dans l’œsophage d'uu Cyprin ( Cyprinus auratus) et, pour une cause ou pour une autre, elles ont disparu. Peut-étre, par inadvertance, a-t-on vidé le bocal sans que nous en ayons eu connaissance, le fait est que nous avons retrouvé seulement deux graines dans les excréments et pas trace des autres, quoique l’animal ait été observé pendant plus d'une semaine. Les deux graines retrouvées ont séjourné trois jours dans l’estomac du poisson. ' Au bout de 52 jours, aucune n'avait germé. — Deux graines témoins. Au bout de 52 jours, aucune n’avait germé. Ill. — Quatre graines de Potamogeton polygonifolius ont été avalées par un Vengeron (Lenciscus rutilus); elles y ont séjourné deux jours. Au bout de 46 jours, aucune n’avait germe. Au bout dc deux mois et demi, aucune n'avait germé. — Quatre graines témoins. Aucune germination. « De ces expériences, il nous paraît légitime de conclure que les poissons peuvent concourir à la dissémination des graines des plantes aquatiques. Lorsqu’elles sont peu résis- tantes, elles peuvent traverser facilement leur tube digestif sans étre attaquées par les sucs de la digestion, qui parait peu active chez cette classe d’animaux. Au reste, des recher- ches récentes de Frenzel, de Ferni, de Paul Otte, auraient démontré que le protoplasme vivant n'était pas attaqué par les ferments digestifs. Des animaux ou des plantes pour- raient continuer à vivre dans du suc pancréatique très ' actif, alors que des flocons de tibrine ou des tissus morts y sont rapidement attaqués et dissouts. ll semble donc que les graines encore vivantes traversent facilement le tube digestif d’un animal; alors méme que leur enveloppe ne
— 143 — suffirait pas à les protéger, le protoplasme lui-méme oppo- serait une résistance à l’action dissolvante du ferment, soit en fabricant peut-etre des antiferments comme le 'suppose Frenzel, soit parce qu’il constitue une combinaison insoluble dans les liquides digestifs comme le supposent Ferni et Mathes. » Le travail que nous venons d’analyser rapidement est une contribution très importante à cette'question intéressante · et très peu connue de la dissémination des graines par les poissons et c’est pour cela que nous avons cru bon de la signaler. · V. Bimmxooonr. Note sur les ossements d’E. prtmtgenius, trou- vés à la graviers Tattegrain à Hontieres, le 18 mat 1903 (1). C’est à l‘empressement louable de notre collègue M. Fer- nand Choquart, que notre Société doit la nouvelle de la découverte et, en grande partie, la possession de tout un ensemble d’ossements trouvés à Montieres, dans la gravière Tattegrain, exploitée surtout pour la ville d’Amiens. ‘ Ces ossements appartiennent tous à un E. primigenius. Parmi eux un humérus est presque intact. Actuellement il mesure 0***87 de haut, ayant perdu toute l’articulation glé- noïde en raison de sa texture friable et des cartilages qui la recouvraient. Cette perte étant représentée par 0***21, la longueur totale de l'humérus serait de 1***08. _ La plus grande largeur, de Vépitrochlée à l’épicondyle, est — de 0***29. Son bord inférieur, le condyle et la trochlée sont frustes. ` (1) Communication faite à la Séance générale du 12 juin 1903.
- 44; - Ces ossements reposaient à la base du lhem brun, au- dessus d’un banc épais de graviers presque horizontal. Ce lhem est divisé en deux assises d'épaisseur et de coloration différentes ; vers le midi, le mince filon de graviers se relève _ et s'épaissit; la méme allure se répète vers le nord. L’humé— rus était exactement au point inférieur, soit à l’arréte des deux plans inclinés du petit gravier du lhem. Les autres ` ossements se trouvaient à quelques mètres au midi. Dans cette assise, des instruments magdaléniens ônt été recueillis par l’un des ouvriers extracteurs. C'est : I" une forte pointe triangulaire de 0***125 de long, sur 0***05 de large et 0“0f5 d’épaisseur au talon. L'une de ses faces est plane, l’autre présente une arête médiane: les arêtes latérales sont toutes deux retouchées, celle du bord épais avec plus de soin. La pièce présente la patine marbrée blanc bleu avec larges taches brunatres et veines blondes. 2° Une lame épaisse avec arête médiane sur une de ses deux faces. Longueur 0***1l, largeur maxima 0***035. La pointe présente une cassure ancienne et la face plane est, en partie, couverte de menus graviers très adhérents. 4 3° Une lame fine, plane, courbe vers le talon ; meme patine. Les arêtes sont légèrement éraillées. Longueur 0***,095 et largeur 0***021. Le gisement qui nous occupe se trouve exactement au débouché de la vallée dé la Selle et du ravin de Grasse. Les restes de l‘E. primigenius étaient au point le plus bas où vient mourir le coteau que prend en écharpe la route de Senarpont. Ce point répond à la courbe de niveau portant la cote de 25 mètres, qui est celle du soubassement du Beffroi et de la Cathédrale. _ Mais, comme les couches enlevées étaient représentées par 1 mètre de terre à briques et par l**'80 à 2 mètres d'ar- gile, et que les deux lhems qui recouvraient les ossements avaient f mètre de puissance, la somme totale des dépots
- M5 - supérieurs était de 3"‘80 à 4 mètres; il ressort que ces osse- ments reposaient à une altitude de 21 mètres et à 4 mètres au-dessus du niveau moyen d‘érosiou de la craie, qui nous paraît étre celui des sources d’al0rs en cet endroit. Il faut reconnaître que cet habitat était tout à fait bien choisi, au confluent de deux belles et grasses vallées offrant des pâturages très herbeux, la Selle au SO, la Somme au N0 ; aussi nous sommes tout disposé à croire que cet endroit fut choisi comme lieu d’élection bien plus par l'homme que par l’anima|. La situation est si heureuse que le soleil peut l'éclairer en toute saison, depuis les premières jusqu’aux dernieres heures du jour; les eaux vives ne devaient pas manquer, en hiver meme, dans cette vallée de la Selle, où elles sourdent encore non loin de là pour etre captées au profit de la ville d’Amiens. L’h0mme des époques du Moustiers et de la Madeleine a laissé des traces nombreuses de son séjour aux points qui nous occupent, comme en témoignent les récoltes d’os— , sements et de dents de bœuf, de bison, de cheval, faites par notre ami F. Choquart, et les instruments magdalénïens que nous y avons recueillis depuis deux ans. A l’époque du Moustiers, la température s’était beaucoup refroidie : le chevreuil, contemporain de l'homme de Saint- Acheul, avait dû émigrer. La faune comprenait, outre FE. primigcnius et le Rhino- céros tichorinus, le Cheval, le Cerf, le Bœuf, l’Urus, le Bison, le Blaireau, le Putois, l’Hyène des cavernes, la Marmotte, le Castor et le Lièvre blanc. La flore, elle aussi, accusait une température humide et . froide. Suivant M. Fliche, c'ét.aient des arbres comme le tilleul, le hetre, le bouleau, l'orme, le tremble, le saule, le lierre, ` et des plantes herbacées comme la scolopendre, le roseau, la ` ronce, une synanthérée et une cypéracée. Quant aux coteaux
crayeux ils étaient plus on moins couverts de sapins, d‘ifs et de genévriers. Cet ensemble représente une végétation rappelant celle des foréts de plaine de la Suède, du nord de l'Écosse et des montagnes du Dauphiné. Quant aux instruments en silex taillés, ce ne sont plus des pieces lourdes, larges ou plates, mais bien des lames solides, des pointes présentant une extrémité soigneusement retaillée, telle la dague trouvée aux environs immédiats des ossements du Mammouth. Comme conclusion nous dirons que les restes d’E. primi- geniu: trouvés à Montières, furent apportés et laissés en place par les hommes des premiers temps magdaléniens. · L. Dnmnns. La Ballasttère d'Etouvy, à Montières (1). La ville d’Amiens fait extraire depuis longtemps déjà des cailloux pour ses chemins et allées, entre Montières et Etouvy, en bordure de la vallée de la Somme. Le faible îlot qui subsiste encore est le reste de la grande ballastiere, qui a fourni lc caillou pour la construction de A la ligne d’Amiens à Doullens. Dans le courant du mois de septembre dernier, les ouvriers employés à Penlèvement des terres qui recouvrent le cail- loutis du fond, ont mis à jour des fragments de dents d‘Ele· phns primigenius ainsi que des restes, bien faibles, d’osse· ments provenant du meme sujet, empatés dans un limon argilo-calcaire, sur une étendue de 3 m. carrés environ. (1) Communication du 9 octobre 1903.
— H7 — A (heavy. ^` ···~ ---—- 1 IM".-tu ' C ·— l·ïi·;—;`·Z·ï'··i‘ _ -j· ‘ —·.— î D _:;' _··`JÉ’¢;.,1• _::_:H'=:: 2 - l s d ———·——·-·,.,_ c' :';wi’q"°‘ °**'“"’·%—·e'=·—¢-è·=·.·2·· É? '· " T " Q TT" C -- --· · ` ‘* ‘· ---` -·; J A Terre noire de marais ........... 0-S) A' Terre grise de marais . . . 4 ........ 0-,% B Limon argileux (terre à briques) ....... 0-,40 C Limon argile calcaire ........... 2-,00 D Veine de cailloux; au-dessus se trouvaient les restes d’E. primigenius ............ d Lit de iin gravier ............ 0*,60 E Cailloutis du fond ............ 4-,(X} • La coupe précédente montre que les diverses pieces signa· lées, se trouvaient au tiers inférieur du limon atteignant sur ce point 2 m. de puissance. Cette assise était recouverte d’une couche de limon argi- leux panaché de glaise, employé plus loin comme terre à briques et contenant des spécimens de l'outillage de l'époque campignienne. La hauteur de cette couche est 0***,40; elle · est couronnée par deux lits, l’un de terre grise et l’autre de terre noire de marais, de 0***,20 chacun. Tout l'ensemble mesure 2*** à 2***80 et se superpose au ' cailloutis du fond, mêlé de menue craie souvent arrondie, ayant en ce point 4*** de puissance. I l
.. M3 - Quant au limon qui empatait les restes d'E. primigenius, il est formé de glaise pour une très grande partie et de limon crayeux ; il devient boueux et gras lorsqu’il est pénétré par l'eau des pluies et, par contre, acquiert en séchant une cohé- sion remarquable. Un peu au-dessous de l’aire occupée par les débris paléon- tologiques règne, suivant une ligne inégale, une veinule de cailloux de moyenne grosseur; sur d’autres points ces cail- loux se présentent en paquets. Enfin nous ajouterons que, entre le cailloutis du fond et l’assise de glaise crayeuse, on observe un lit de fin gravier d’épaisseur variable ne dépassant pas 0"',60. De même que les ossements de la carrière Tattegrain dé- ° couverts au mois de juillet dernier, ceux de la ballastière de la Ville gisaient dans un limon superposé au cailloutis mous- térien et, comme ils sont recouverts par les couches infé- rieures de la terre à briques renfermant des outils de l'in- dustrie campignienne, nous pouvons dire que le limon et · les ossements sont contemporains de l'e1·geron de Saint- Acheul, qui a donné, lui aussi, des ossements d’E. primi- ' genius, et que ces débris sont ceux des derniers Mammouths, . de l’ép0que de la Madeleine. L. Dntnnms. Ossemeuts découverts à la Carrière Boutmy, dans le Quaternaire de Montières (1). A Montières, près de Parrot des tramways, entre la route ' d’Abbeville et la ligne d’Amiens à Boulogne, se trouve une ballastière dont le niveau supérieur est à l’altitude de 35"‘. Nous donnons ci-desssous la coupe des diverses couches que nous y avons observées, permettant de se rendre compte (1) Communication du 13 Novembre 1903.
. -— 149 — de la position des ossements qui y ont été rencontrés à 4*** de profondeur, dans le sable jaunâtre mélé'au·cailloutis du haut. _ A Terre végétale et terre à briques ....... 0¤,60 B Ergeron ................ 1¤•,ü) (A ce niveau une veinule de petits cailloux). · · B' Le même limon plus grossier ........ 1***,80 C Sable jaunâtre en petits paquets mèlé au cailloutis moustérien (1) .......... 0¤¤,60 à 0¤,70 D Pilon de limon blond dans le cailloutis un peu plus ~ ’Fl‘0S.' ..... ..····. .... ;1m’w D Lit de sable blanc pénétré de glaxse ...... D" Limon brun qui devient rouge à la base .... E Cailloutis du fond, mêlé en haut ai la glaise . . . 1·¤,5() Epaisseur totale au-dessus de la craie .... 7¤,30 Les espèces représentées sont: l° le Grand Cerf, par un canon, un fragment de tibia, une dent et une portion supé-. rieure du frontal, côté droit; 2° le Cheval, par une dent molaire ; 3° l’Ursus prisws, par un radius gauche, l’extrémité inférieure d’un cubitus gauche, des fragments d’un os long (tibia probablement), un calcaneum et quelques petits os du tarse. · ' L’articulation radiœcubitale, formée par le pourtour 'du _radius de l’0urs, mesure sur son plus grand diamètre 0***.47 · et sur son plus petit ........... 0***,34 ll était brisé à la hauteur de la tubérosité bicipitale; l’empreinte du muscle rond pronateur est énergiquement affirmée avec des rugosités saillantes. Un peu plus bas, au milieu dela face interne, une proéminence osseuse, anor- male, légèrement transversale et en forme de croissant se trouve continuée sur l'aréte interne par une surface labourée qui dénonce une blessure reçue par l’animal et dont il aurait assez vite guéri. (1) A la base le limon passe à l’état rocheux et se trouve pénétré d’une quantité innombrable de petites coquilles brisées.
— 150 — . L’extrémité inférieure du meme os otfre les dimensions . · suivantes: largeur 0***,072 sur 0***,04. La longueur totale du radius, en tenant compte des pertes subies, était de .......... 0***,320 J Le même os du Grand Ours (Ursus xpelœus) de Gaylenreuth atteint ........... 0***,350 Celui d’0selle n’a seulement que . ._ .... 0***,285 L`extrémité inférieure du cubitus gauche, appartenant au meme individu, a les dimensions suivantes : Sa plus large face . 0***,055 Ex. d‘0selle .... 0***,05t Face transversale. . 0***,035 Hauteur de l'articula- tion jusqu’à l’apo- I i physe styloïde. . 0***,045 _ En établissant le rapport du radius avec la taille de l'0urs de Montières, nous obtiendronsz Em. de Montièrss. ` Ex. de Gaylenrcuth. " Haut*jusqu'àl'épaule t***,02 \ Haut*jusqu’àl‘épaule. l*,l3 Longueur totale . . l*,'I8 Longueur totale . . 2*,05 Le prolongement osseux, qui forme avec l'apophyse styloide la cavité articulaire emboitant le semilunaire et le pyramidal du carpe, manque. ‘ . Calcaneum du méme Ours. ' Hauteur ..... 0*,400 Hauteur: U. Spelœus Sa plus grande larg'. 0***,058 I d‘0selle .... 0*,ll Diam. max. super'. . 0***,042 Hauteur : U. Arctos » » transverse 0*,034 d’0selle .... 0**,09 Canon de Cerf (incomplet). Hauteur 0***,27 ; il manque environ 0***,0l5 ce qui donnerait une hauteur totale de ............. 0*,285 Diamètre du corps ou diaphyse ........ 0***,035 Grand diamètre : articulation supérieure .... 0*,050 Diamètre transverse ........... 0***,045 Le stylet latéral manque.
— 151 — Malgré les faibles restes du frontal du meme Grand Cerf, nous avons pensé qu’il était bon de l’examiner et de le com- ' parer avec les mêmes parties du frontal du Cerf des tour- bières. L’axe osseux, prolongement naturel du frontal, mesuré depuis le bord supérieur du trou sus orbitaire jusqu’à la base de la couronne de l'andouil|et, présente les , caractères suivants : Longueur pour le Grand Cerf de Montieres .... 0*•,l12 Le diamètre il Finsertiou de l‘and0ui|lct ..... 0***,051 Circonférence au même point ........ 0***,200 Longueur pour le Cerf des tourbières ...... 0*,085 Le diametre à Pinsertion de Pandouillet ..... 0***,042 Circonférence au même point ........ 0***,145 La réunion, dans le quaternaire de Montières, d’ossements ayant appartenu à ces divers animaux, est un cas nou- · veau pour nous. Les restes de l’0urs gris (U. prîscus), asso- _ ciés à ceux du Grand Cerf, représenté par des os longs, nous autorise à formuler l’opinion que nous avons ici des débris de repas. La chair de l’0urs est encore mangée, de nos jours, en Lithuanie et en Russie. L’M·:us priscus `qui habite la Californie, s’est montré plutot à la fln de l’époque miousterienne; il est moins fréquent que l’U. spelœus dont on a trouvé les restes à Abbeville et dans les cavernes du Midi de la France. Quant ` à l’0urs brun (U. arctos), il semble faire son apparition à l’époque de la Madeleine. Les trois espèces présentent des transitions comme taille et comme caractères ostéologiques. L. Dsmumne.
- 152 — _ Le Myopotame (1). ' Le 21 juin 1903, fut tué dans la Selle, près de la Boulan- gerie mécanique, une sorte de Rat géant échappé, disait—on, de la ménagerie Barnum, qui s’était installée l’année précé- ' dente, les 10, 11 et 12 octobre, dans les carrés de la Hotoie. Notre collègue, M. Duchaussoy, se souvient d’avoir vu un animal semblable dans une des baraques de la Foire en 1902. Peut-étre était-ce notre sujet? Cet animal qui n’est autre que le Myopotame ou Coypou et Coypu a été décrit par d’Azara sous le nom de Quouya, Mus coypus Mol. et Gmel., Hydromys coypus Geoff`., Myopntamus coypus Cuv. (2). C’est une des plus grandes espèces de l’ordre des Rongeurs, très commune dans les provinces du Chili, de Buénos·Ayres et du Tumman. On le trouve au contraire plus rarement au Paraguay. Quelques individus ont été rencontrés aussi dans le Brésil. Le Myopotame a, aux deux mâchoires, quatre molaires de méme forme rappelant celles des castors, composées comme d’un ruban osseux replié sur lui-méme. La seule différence qui existe entre les molaires supérieures et les molaires inférieures, c’est que les premieres présentent une échancrure à leur face interne, et trois à l’externe, tandis que les autres ofl`rent précisément le contraire. Les incisives sont fortes et teintées en jaune ; les pieds sont longs, pentadactyles, les antérieurs libres, et les postérieurs palmés; la queue est ronde et allongée; enfin la forme gé- nérale du corps se rapproche beaucoup de celle des castors. « Sa teinte générale, dit M . Geoffroy Saint-Hilaire (3) est, sur le dos, d’un brun marron; cette couleur s’éclaircit sur (1) Communication du 8 juillet M14. (2) Voir Plconographie du règne animal, Mammifères, pl. 29, fig. 3. (3) Annales du Muséum, T. VI, p. 86.
·-.153 — les llancs et passe au roux vil`; elle n’est. que d'un roux sale et presque obscur sous le ventre. Cependant cette couleur est ' assez changeante, suivant la manière dont le Coypou hérisse 4 ou abaisse ses poils. I Cette mobilité dans le ton du pelage, provient de ce que chaque poil est cendré brun a son origine et roux vit` à sa pointe. Le feutre caché sous de longs poils est d'un cendré brun, d'une teinte plus claire sous le ventre. . Les longs poils du dos n’ont que leur pointe rousse; · _ ceux des tlancs sont de cette derniere couleur dans la moitié de leur longueur. J Comme chez tous les animaux qui vontlréquemment à l'eau, les poils de la queue sont rares, courts, raides et d'un · roux sale; elle est écailleuse dans ses parties nues. Le contour de la bouche et l’extrémité du museau sont blancs; les moustaches, longues et raides, sont aussi de cette dernière couleur, à l’exception de quelques poils noirs. » Dans quelques individus, la couleur est plus pale et tend à passer au blanc. M. Geoffroy pense que cette variété dans le pelage doit tenir à une maladie albine. La femelle est en tout semblable au mâle. Par son pelage, le Coypu a encore des rapports avec le Castor; aussi sa pelleterie, comme celle de ce dernier a été principalement employée dans le commerce de la chapellerie. On l’importait encore par milliers chez nous, vers l830, sous le nom de Raconde. Cette branche de commerce est presque entièrement détruite. i Molina et d’Azara s’accordent à lui donner un caractère doux. On l’apprivoise aisément et il s’accoutume à l’état de domesticité. ll mange de tout ce qn’on lui donne et parait s’attacher à ceux qui en prennent soin. On ne l’entend crier · _ que lorsqu’il est maltraité; sa voix alors consiste en un petit cri perçant.
— 154 — ll habite les bords des rivières, dans des terriers qu’il se creuse et nage avec beaucoup de facilité. La femelle fait cinq à sept petits qu’elle conduit toujours avec elle. Grace à la générosité de M. Gaston Guénin, propriétaire, rue du Faubourg de la Ilotoie, n° 126, qui l’a offert à la ville d’Amiens, ce sujet pourra etre examiné dans les collections du Musée d'Histoire naturelle, au Ch9.teau—d’Eau. ` F. Cnoommr. Ouvrages reçus. ` Omis. T. XII, n° 2. P. Gama. Sur quelques oiseaux de l’lle Maurice. — Ch. Vim Kmnren. Notes ornithologiques. -· · Note sur la première capture connue de Rollier dans le département du Pas~de·OaIais. — Note sur un œuf de Caille commune trouvé dans un nid de Perdrix grise. — R. Rimous- · sm. Note sur des nidifications anormales ou remarquables de divers oiseaux. — L. Tsaman. Note sur la niditlcation de la Grive draine et du Pinson ordinaire, — A. Guerra on PALUEL. Le vol de l’Alouette pendant ses migrations. — Les Oiseaux imitateurs. — Singulier habitat de la Chevéche. — X. Rasrma Observations sur la durée de Vincubation et de l‘éducation des jeunes dans le nid, chez quelques oiseaux. -— P. Fausse. Observations sur les Oiseaux du département de la Loire. — X. Observations ornithologiques. — E. Ousu- wr. Note sur quelques Oiseaux du Nord qui se sont montrés en France pendant l'hiver de l902·l903. — Gaiman. Obser- vations ornithologiques de 1867 à 1885 (Extrait). — P. Bea- naan. Observations faites sur le Martinet noir dans l'arron· dissement de Montbéliard (Doubs). ·- J. ne Cmvimoona. Distribution géographique en France des Tetraonidés. _ · Bulletin de la Societad espanola de Historia vtatural. N°' 8 et 9. Octobre et Novembre 1903. - N° 8: Msnma. Contribu~ tion à la faune hyménoptérologique d’Espagne. - R. Gancia
.. 455 ... Msacrrr. Note sur Dasylabris egregia Klng. - P. Omnus. Quelques données sur le célèbre Dragonier de Orotava. — · L. Arxmno. Excursiorybolanique a Santander et plantes américaines natnralisées en Espagne. — C. Gnuuo. Notes sur quelques monstres recueillis récemment. — A. Canaan Lxronan. Note sur la ·voix du Hérisson. — D. Jiimmz DE · Cisivnaos. Gisement préhistorique de la grotte de Bermeja, dans le district de Lorca, et notes sur quelques autres pen connues de la province de Murai. — J. Mann nn LA Funwrs. Données sur la faune de la province de Ciudad-Real. XVI. Coléoptères. - J. M. Diaz Nxtnan v Mawrmnz. Hématozoaires des nninaux. — N° 9: M. Muses Rivas. Polymorphisme de · Medicago littoralis Rohde. — A. Caszmm Gu,. Note sur les Mousses de Catalogne. — V. et E. Gnu. Voyage ornithologique en Andalousie (Province de Séville, Huelva et Grenade) pen- dant les mois d’Avril, Mai et Juin 1902. Recueil des Publications de la Société havraise d’Études diverses. 4* trimestre 1901 et année 1902. Société havraise d’Études diverses : quatre fascicules. Notice sur la Société havraise d' E tudes diverses. Bulletin de la Société entomologique de France. 1904. — N° 1. E. Fteurunx. Description d’nn Cardiophorus nouveau de Madagascar (Co1..). — Maunxcn Pu:. Un nouveau Malaco· derme de l’Afrique australe (Cot). — Ca. Osnwrnün. Des- cription d’uue nouvelle espèce de Sphingides (LEP.), Bulletin de la Société botanique de France. —T. L.- 4° série. T. Ill. 1903. 8-9, Novembre et Décembre. —— N. Pxrovmimn. Notice nécrologique sur Albert Gaillard. - G. Bommzn. Notice nécrologique sur Léon Génean de Lamarliere. - Fnwr et Gaaummiv. Contribution à la Flore de l'Asie orientale d’après ' l’herbier du Muséum de Paris (genre Glematis). (Pl. XVI et XVII). - Mounttzunmn. A propos du dessèchement du Trou salé, — Daomnnon. Quelques observations tératologiques. (Fig. dans le texte). — Ivoms. Lettre à M. Malinvaud. (Ste-
— 156 — nactis annua et Impatiens parviflora en Indre~et·Loire). — ` Daurnme. Quelques expériences et observations sur la loi de niveau appliquée aux Rhizomes. - Ham. Un nouveau Cœlo- coccus des Nouvelles·Hébrides (Cœlococcus Werlrurgi). (Fig. _ dans le texte). - H. HUA. Une Plante problématique dela Haute-Guinée l`rançaise(Lepidagathis Pobeguini). (Pl. XVIII). — Mounnn. Sur l‘extension de deux plantes, Matricaria dascotdea et Helodea canadensis -dans le Nord de la France. - Observation de M. Foisson. Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles. Janvier 1904. N° 3. Mémoires de l' A cadémie des Sciences, Inscriptions et Belles- Lettres de Toulouse. Dixième série, T. Ill, 1903. l ·· La Ruche. -— Bulletin de la Société d'Apiculture de l'Aube. XLl• année. Janvier et Février 1904. N° 1. L’Apiculteur. — N° 2. Février 1904. — La Mouche de de l’Asperge: étude par M. A. Dmemzn (tin). —- L'Athalia l spinarum observée dans la plaine de Croissy (Seine-et-Oise) (suite). Bulletin de la Société des Amis des Smbnces naturelles de Rouen. l" et 2° semestre 1902. — Rznoussm. Note sur la nidiflcation artificielle du Rouge-queue Titbys (Ruticilla tithys Lath) en Seine·lnférieure. — T. Lzmcstnvea. Note sur le Chêne « Tata du Grand-Essart » (foret de Rouvray). - L’Abbé A. L. Lenco. Sur les migrations du Corbeau choucas (Corvus monedula L.) dans le département de l’0rne. - En. Cosrnri. ne Conainvinm. Observation sur le Guillemot Troile (Uria troïle Lath.) et Guillemot bridé (Uria ringvia Brûm). — T. Laucumvtza, Note sur la capture, en Norman- ‘ die, d'une espece rare d’l-lémiptère homoptère: la Cicadetta montana Scop. — E. Aurais. Le Serin méridional ou Gini (Fringilla Serinus L.) observé dans le Calvados. — L’Abbé A. Lenco. Découverte du Lézard des Souchos (Lacerta stirpium Dand.) sur la Butte Chaumont, près d’Alençon. —
— l57 — APEL. Note relative aux nids de l'Hi¢·undo rustica, vulgairement appelée Hirondelle de cheminée. — L. Parrr. Sur les glo- bulesréfringents du parenchyme chlorophyllien des feuilles. — L. Durowr. Catalogue des Lépidgptères des environs de Pont-de-l'Arche (Eure). — H. Diznanns. Les relations de la Physico-chimie avec la Biologie. — A. Bioor. Notes pour l’histoire physique de la Vallée de l'Orne. — Les anciennes terrasses de Feugerolles (Calvados) (2 planches). — L’Abbé A.-L. Lenco. Note sur la découverte du Devonien à Saint- Hilaire—le-Gérard (Orne). — H. Gaosau ne Kimvitta. Maté- riaux pour la faune des Hyménoptères de Normandie. Première note: Famille des Mutillides, Scoliides, Sapygides et Crabronides (sous·t`am. des Sphécines et Bembicines seulement). - L’Abhé A.—L. LE·r.«co Note sur un Pélican blanc tué à Saint-Jean—des·Bois (Orne). - Note sur la découverte du_ Pélodyte ponctué dans le département de l‘Orne. — A. Maooum. Observations sur le mode de distri- bution des Mollusques terrestres vivant soit en colonies, soit plus ou moins isolément. — G. Crrouinmnn. Note sur une anomalie dentaire observée chez un lapin domestique. — L’abbé A. Lenco. L’®’dicnemu: dans les plaines de Cham- bois et de Montmerrei. —- Captures ornithologiques dans le département de l'0me. — A. Toucam. Découverte du Gui de chene dans lc canton de Regmalard (Orne). — M. Touza. Champignons géants. — H. Ganaau na Knnvntts. Matériaux pour la faune des Hyménoptères de Normandie. 2* note: fam. des Lydides, Siricides, et partiellement 'l‘enthrédines. — A. Ductos. Note sur le Vanessa urticae var. ichnusoidcs. ' — H. Dnmnarn. Sur un fer oligiste micacé. — H. Ganmu on Ksnvxu . Matériaux pour la faune des Hyménoptères de Normandie. 3• note: fln de la famille des Tenthrédines. — H. Lasne. L’origine des phosphates de chaux de la Somme. —— G. CATOUILLARD. Un nouveau Streptothrix chromogenis l’Oospora chromogenes. ·— H. Gaume ne Knnvmm;. Note
- 458 — sur Pintéressant plumage d’un Fou de Bassan (Sala Bassana L.) (planche). Bulletin de la Société d’Ilorticulture de Picardie. 59° Ãnnée. N° 4. ' Bulletin de la Sociélé des Sciences naturelles de l’Ain. 3° Trimestre 4903. N° 32. — L’Abbé G.-P. Fan. Les Plantes rares ou peu communes de Marsonnas. —- Les Plantes rares ou peu communes des environs de Nantua. Le Naturaliste canadien. N° 4. Janvier 4904. Genera insec- torum. ·- J.-B. Pi.A1~z·1·¤. De la Mue des Volailles. Annales de l’Académie de Mâcon. 3° Série. T. Vll. Commission géologique du Canada. — Feuilles géologiques. N°' 42 à 40, 56 à 58, Nouvelle-Ecosse. Annales de la Société Horticole, Vigneronne et Forestière de l’Aube. 'l`. X. N• 34. Janvier 4904. Société de Secours des Amis des Sciences, fondée par L.-H. Nienard. ·— Compte-rendu du 46° exercice. Bulletin de la Société Vemdoise des Sciences naturelles. 4° s. Vol. XXXIX. N° 448. — Bmmo GALL:-Vsnimo et JEANNE J Rocmlz ne Jouou. - Sur la présence de Mochlonyx velutinus Ruttre dans le canton de Vaud (une planche). - F. Poncnnr. Action des sels de cuivre sur les végétaux. Anales de la Societad cientifca argentina. Novembre et Décembre 4903. — Espèces nouvelles de mammifères créta- cés et tertiaires de la République argentine par Fnonnivrmo Ausenmo. Bulletin de l‘Académic d'Hippone (4899-4900). Académie d’Hippone. -· Comptes-rendus des réunions. Années 4904 et 1902.
— 159 -— OBSERVATIONS METEOROLOGIQUEB. Station agronomùyue d’A miens. — Altitude 34". Septembre 1904. , U- ,1 W É 1HIt[JM'1iI111i. IïM1‘1`I1Jt`1`1·l1.1i. É _ I 1; · ,-·..,,_.. E È Z I gg É 5 I mamauuns, :· miniltlzl lunxirnn miulmfmugimn L ’ W É 1 T56 700 13,5 I 15,5 95 4,7 W 10 0.0 Pluie toute la nuit. · 60 üî 13,3 I9,0 92 ·· W 10 5,0 Beau temps le soir. 59 61,5 8,8 · 16,2 85 2,6 SW 10 I,5 Pluie line 1 60 62 8.5 I *20,2 75 u NW -1 6.0 Assez beau. ` 58 61 8,6 I 21,0 71 =¤ S L1 I0,0 Temps chaud. ' 58 58,5 I0,5 I 22,8 69 11:1,6 SSE 2 3,0 P1. le soir et la nuit. I ` 58.5 63 12,5 *20,*2 80 1,1 W 5 5,0 Av. it 5I1.el1.îl1.1,/2:1. ï GI,5 63,5 0,0 IT,6 85 1,6 W 111 0,0 Pl. à partirde 1011. m. ' 00 61,5 1*2,8 18,6 96 n FW 10 -1,0 Couvert le matin. I 1 61 6*2 8,8 13,6 77 ·· NW 2 3,0 Nuageux le malin. |l 60,5 62 6,2 20.6 75 .. WNW 2 7,0 Beau temps. 1*2 58 61 9,0 17,0 62 0,8 SE 24 0.0 Nombreuses averses. 1 56,5 58 I2,6 17,8 98 3,6 W 10 3,5 Pluie 1 matin. 11 53 57 11,*2 17,8 85 3,5 BW 5 1,5 Averses dans le jour. 1- 55 61 10,6 19,0 93 0,T W 10 6,0 |‘|aie le m. Beau le 5. 1 6l 62,5 9,6 I'1'.5 0.3 .. WNW ID 3.0 Llouvert le matin. 17 62 I 63,5 9,5 20,0 79 .. NE Ir 10,0 Beau temps. 1 63 65 7,0 I 20,5 59 . [1 0 10,0 1:1. I 62 61 6.5 | 20,11 77 s ESE 0 IU,5 B. temps. Nuit Froide ,·| 61 63 ·1,5 16,2 51 Il E 0 |0,5 id. .1 58,5 61,5 4,2 16,6 6*2 n E 0 9,0 id. 2 57 56,5 11,6 16,4 71 ·· E 0 5.0 111. 2 58 59 7,6 11,1 B5 ¤ E 0 1,0 Uouvert le soir. E4 55 59 6,0 I7,6 83 ¤ E B 6,5 Belle matinée. 51 56 3.0 16,6 97 ·~ E 10 -1,0 Brouillarrl le matin. . · i· 56 59,5 3,5 18,0 86 ·· SW 0 3,5 Beau temps. 2 58,5 60 7,0 20,0 76 ¤ E U 6,5 111. 1 59,5 60 5,0 |9.0 85 4,5 E 0 2,5 Plaie le soir. 2 59 60 9.0 ' 17,4 78 ·· NE 10 3,0 '1'cmpscouver1. 1 59,5 } 60 9,8 ‘ 17,6 87 0,3 NE 10 2,0 Uielnuageux oucûttv. Total de le pluie en millimètres: 51,3. . Abréviation: et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. ·— Gr. Gréle. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'état du ciel, la direction du vent, 1’étst bygrométrtque sont observés A 9 11. du metln. — L'élst du ciel est mesuré de 0 A 10, en dlxlèmes de nébuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’he\lo- grspbe de Campbell. I I
— 460 —· * OBSERVATION S METÉOROLOGIQUES. 4 Station agronomùyuc d' A mien:. — Altitude 34*. , Octobre 4904. ' l ,5 nliiouàrns. su1>imA·r¤nn § E E É-,-_g [_ Q 3 É · E5-`A,-— »-`^»— Eg S É Et: Ã 5 ëâ umulnouns. wnlmtmnxl ·· ··· <~u= °': E2 dâ lu 5 I 6 Q É I 56 759,5 9,8 I4, 93 2,8 W ll) 0,0 Pluie matin et soir. 9 2 58 59 9,0 I4. 96 1,2 SW 10 0,0 id. 2 3 58 64 Il.0 20_ 98 v E l0 4,5 Beau le soir. § 4 6I,5 64 7,0 I8, 90 v NE IO 6,5 Brouillard le mntin. 5 54 6I,5 9,2 I7, 85 2,0 W IO 0,0 Pluie matin et soir. · · · 50 54 ll,2 15, 77 I6,0 W 8 0,0 Pl. abond. Vent fort. , 44 53,5 IO,4 I6, 96 6,2 W 10 0,0 Vent et pluie. I :· 53 6I,5 5.2 I2, 77 0,4 W 5 5,5 Crépuscule rouge. · 6I,5 65 2.5 I2, 8I » NW 0 7,0 Beau temps. I I 64,5 65,5 2.5 I2,4 86 » NW 8 4.0 Couvert le matin. II 62 65 0,0 I4, 82 » SW 0 7,0 Beau temps. I2 62 66 0,0 I3, 88 0,4 NE 8 2,0 Pluie le soir. - I3 65 68 5,0 14,4 78 » E 0 7,5 Beau. 1 I4 59 64,5 2,2 I3, · 76 » E 0 7,0 Nuit froide. [ I5 57,5 59 -1,0 I2, 81 · E 0 7,0 Petite gelée. _ I6 57 59,5 2,5 I4, · 84 0,4 E 0 6,5 Pluie la nuit. I7 60 6l 7,0 I6, 86 I,6 W SW 10 0,0 Temps pluvieux. I 6l 65,5 Il.0 I7, 90 0,3 W IO 0,0 Couvert et pluvieux. I 66 68 ·lI,6 I7, 99 », W 10 2,5 Temps doux. I 62 67 I0,2 I9, . 97 » ENE 5 l,5 Ciel couv. T. doux. J I 57,5 62 IO,5 I6, 95 n E 10 -0,0 id. 4 55 57 l2,0 l5, 91 n W IO 0,0 id. . · 54,5 56 12,6 I7, 92 » S 10 0,0 id. 56 62 10,2 I6, 96 » W IO 0,0 id. ·’ 62 64,5 Il.0 I5,4 94 » NW 10 3,0 Beau temps le soir. V · 63 64,5 4,5 I4, 81 n NW IO l,5 Couvert. , ·’ 63 64 4,5 I2, 98 u NW I0 0,0 id. 1 6l 63 2.2 14, 88 » NE 5 7.0 Beau temps ' ü 60,5 62 3.5 |2.0 80 » E 0 2,5 Belle matinée. } ·<• 59,5 60,5 5,6 9,8 84 » E IO 0,0 Ciel couvert. . 1 59,5 62 7,0 II,2 87 » E IO 0,0 id. R Total de la pluie en millimètres : 3I,3 · Abréviation: et obeervationss B. Bourruque. — Br. Brouillard. - Eul. Eclair. - Glt hl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. - Or. Orage. —'l‘on. Tonnerre. — L‘6t¢t du •:u=I,la direc- tlon du vent, I’6lal hygrométrtque sont obsqvés à 9 ti. du matin. - Ifèlat du ciel est mesure de àînlgzün dlxlemes de nebulosllé. ·— Les heures de soleil sont ·meom·6e• avec Phèliogrnptio de P · . ·
B U LLETI N · ns LA E SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA FRANCE N° 362. - Novembre-Décembre 1904. - 33• année. — 'I'. XVII. Annssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- , ressant la rédaction du Bulletin, A M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmxux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envo_yé gratuitement à tons les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘echange. t SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du II novembre et 9 décembre 1904, p. 161. — Paul Bnsrnann. Résumé de la Conférence, faite par M. C. Eg. Bertrand, à la Société Industrielle d‘Amiens, le I3 janvier 1904, p. 164. — Lettre de Boucher de Perthes sur les Pierres Iigures, p. 170. — Couxonr. Les Phosphates de Templeux-la-Fosse, p. 171. —- L. Daumsss. Note sur les Calcaires et les Grès à Nummulites trouvés à Saint-Acheul, p. t78. —- L. Daumas:. La Sablière de Sailly·le-Sec, p. I82. — Ouvrages reçus, p. 184. — Observations météorologiques, p. 191-192. A EXTRAIT DES` PROCÈS-VERBAUX séance etznsaans nu 11 novsusas 1904. Présidence de M. DUGHAUSSOY. Coamzsronnancuz 1° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux-Arts, annonçant l’env0i d’onvrages venant d’AIlemagne, de Suisse, d’Italie et des Etats·Unis. 2** La Société des Sciences Naturelles de la Haute-Marne, demande l’échange de son bulletin avec les publications de la Société. Après examen, la proposition d'échange est acceptée. 3• A la demande de M. Gonse, la Société approuve l‘achat 33* Anmis. 10
·· tea -·· _· _ de l`ouvrage de M. E.-G. Camus, sur la Monographie des Saules de France. . Y Cet important travail, sur le point d'etre épuisé, a’été’tiré seulement à 600 exemplaires. u 4° M. Bertrand donne lecture du résumé de Pintéressante conférence faite par M. C. Eg. Bertrand, à la Société Indus- trielle d’Amiens, le 13 janvier 1904 sur les Charbons de terre. 5° M. Choqnartinforme la Société qu’un nouveau fragment d'hnmérus de Mammouth vient il `ètre découvert à Montières, dans la gravière de M. Henri Tattegrain, rue Maberly. ll donne une coupe géologique du terrain dans lequel cette trouvaille a été faite. 6° M. Cauet a trouvé dans le fonds Garnier, de notre bibliothèque, une lettre inédite de M. Boucher de Perthes sur les Pierres tlgures. Cette lettre sera insérée dans le Bulletin. 7° M. Comment donne lecture d’une note sur les Phos- phates de Templeux-la-Fosse et de Templeux—le-Guérard. Notrecollègue a dessiné sur place des coupes présentant un grand intéret géologique. La Société vote Pimpressiou de cette note et des deux gravures correspondantes. M. Com`mont dépose sur le bureau un bloc de craie phos- phatée, provenant de l’exploitation souterraine de Templeux- la-Fosse. Ce bloc, qui lui a été otïert par M. Jacquemin, présente des empreintes losaugiques bien marquées qu‘il faut attribuer, d’après M. Gosselet, à un tronc de Cycadée. Le Secrétaire-A djoint : F. Cnoouanr. seance etnenana nu 9 nacmusna 1904. B Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connnsroumncn: 1° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des Beaux—Arts, annonçant l’envoi d'ouvrages venant de Belgique, de Suisse et d’ltalîe.
— 163 — 2° M. Bertrand se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. 3° M. Brandicourt donne lecture de la bibliographie des ' ouvrages reçus. _ 4° M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Beuss, Inspecteur des Eaux et Forets à Fontainebleau, membre correspondant de la Société Linnéenne, qui ollre gratuite- ` ment les T. I à XV de notre Bulletin. 5° L’Université de Pensylvanie réclame un certain nombre de numéros du Bulletin. 6° M. Michel Dubois signale que dans la cour d’une bras- serie à Ailly·sur-Noye, il existe un marronnier assez vaste sur lequel se sont établis plus de 300 nids de Chardonnerets. ’1° M. Delambre donne lecture d’une note sur la Sablière de Sailly-le-Sec, qu’il a explorée pendant les dernières ` vacances. 8° M. Commont présente à la réunion des Silex paléolit/zi- ques trouvés à Templcux-le-Guérard, dans L’ARGlLE A smzx, par des ouvriers phosphatiers. Ces outils préhistoriques ont la forme amygdaloïde et la patine blanche lustrée des langues de chat rencontrées à. Saint-Acheul, dans le sable de fondeurs; elles sont aussi · peu épaisses et fort bien taillées. 9° Dans la même séance M. Comment présente des grès tertiaires avec empreintes, qu’il a recueillis près du bois des Flacques à Rococrm. Dans les empreintes végétales, on remarque des feuilles de saule, de hêtre, de palmier et d’une grande Graminée indéterminée. Les empreintes animales, très nombreuses, sont celles de Nummulites et de Cérithes. On procède ensuite au renouvellement du bureau qui se trouve ainsi constitué pour l'année 1905. Président: M. H. Duchaussoy; Wce—Président.· M. V. Brandicourt; Secrétaire: M. F. Choquart;
- 55.; - Secrétaire-adjoint .· M. Bertrand ; Trésorier : M. A. Spineux: _ · Bibliothécaire: M. Ledieu 2 Bibliotlcécaireauyoùit : M. C. Cauet. Le Secrétaire, F. Cnoouurr. Rnstrxm on LA conrnnmon I faite par M. C. Eg. Bsnrmun, . d la Société Industrielle d’Amiens, le I3 Janvier l90·l. Dans la grande salle, que la Société Industrielle met si ’ généreusement chaque semaine à la disposition des confé- renciers, M. C Eg. Bertrand, professeur à la Faculté des Sciences de Lille, a fait le 13 janvier l904, une causerie sur les Charbons de terre. Je vais essayer de vous en présenter ici un rapide compte rendu. Rappelons les deux théories principales proposées pour expliquer la formation de la houille : , La première imagine de vastes étendues marécageuses, couvertes de forets ; les végétaux morts tombent dans l'eau et se décomposent lentement à l‘abri de l’air, formant ainsi un dépôt vaseux, qui augmente graduellement. En méme temps le fond du marécage s’abaisse plus ou moins réguliè· . rement sous l’inlluence des mouvements de l’écorce terrestre, ce qui permet à de nouveaux dépots de se produire. La deuxieme théorie ou théorie des deltas suppose un apport de végétaux par des cours d'eau, suivi de l'accumu— lation de ces débris à divers états de décomposition dans des lacs, ou bien dans des lagunes le l0ng·du rivage de la mer. Ce n'est pas ici le lieu de rechercher la part de vérité qui revient à chacune de ces deux théories. Constatons seule-
- 155 .. ment qu’elles expliquent bien toutes deux la production ' d'accumulations végétales considérables à certaines époques géologiques. Mais elles sont peu précises en ce qui con- cerne la transformation de ces amas de houille ; elles lais- sent croire que la décomposition lente du bois dans l’eau l · suffit à donner du charbon; ce serait un peu trop simple. En réalité nous sommes là en présence de phénomènes complexes, qui n'ont pas encore été expliqués d’une façon satisfaisante, bien que plusieurs savants se soient occupés de la question. M. Bertrand est un de ceux qui ont consacré de longues années d’études, et ce sont quelques-unes de ses idées personnelles qu’il a exposées dans sa conférence; ' au lieu d’aborder de front le problème, il a commencé par étudier quelques types de charbons plus particulièrement faciles à comprendre : Le premier est le charbon d’algues ou boghead; les algues microscopiques qui constituent le boghead d’Australie sont analogues aux Volvox de nos cours d’eau ; ce sont des sphères creuses, dont la surface est formée de cellules placées cote à cote. Ce sont ces sphères affaissées, en parfait I état de conservation puisque l’on y distingue encore la masse A protoplasmique, qui composent le boghead. Elles sont dis- posées les unes au-dessus des autres, mais sans se toucher, sans s`écraser; il faut pour cela qu'au moment de leur fossili- sation, elles aient été suspendues dans une sorte de gelée, analogue à la gélose, que certains industriels emploient pour faire la confiture de groseille (1). Un caillou placé à la surface de cette gelée ne s’enfonce pas du tout ou seulement lentement. De_ semblables gelées peuvent-elles se trouver réalisées_dans la nature? Oui, cela est facile; il suffit de · (1) Le jour de la conférence, on pouvait se faire une idée assez exacte de la consistance de cette gelée, gràce à des dissolutions de gélose variant de 1 à 15 pour 1000 que M. Duchaussoy, professeur de physique au Lycée, · avait eu l’amabilité de préparer tout exprès.
- [66 - prendre des eaux brunes ou couleur café, telles que celles _ qui s'écouIent du fumier des fermes les jours de pluie pour se déverser dans lcs mares, telles encore que celles du Congo ou de l’Amazone, c'est·à-dire des eaux qui tiennent . en dissolution des matières organiques, grace à la présence d’une petite quantité d’ammoniaque ou de carbonate de potassium ; ces eaux possèdent en outre une autre propriété: de l’argile tinement pulvérisée peut y rester indéfiniment en suspension. ll n'y a plus maintenant qu’à ajouter un peu de sulfate d'alumine ou de sulfate de fer, pour amener la pré- cipitation simultanée des matières organiques et de l’argile, et donner naissance à une gelée, que divers auteurs ont qualitiée de gelée humique, Et tout de suite ceci va nous permettre de concevoir la dilférence qui existe entre le schiste (1) et le boghead : les algues du boghead se compor- taient comme les tleurs d’eau du lac de Genève ou de cer- taines régions de la mer. S’il fait beau, ces fleurs d’eau vien- nent flotter à la surface et se multiplient avec une grande rapidité; un simple changement de temps les précipite au fond de l'eau et amène la disparition du phénomène. ll en était. de meme au moment de la formation du boghead: aux époques d’abondante végétation succédaient des périodes de calme, les algues, tombées au fond de l‘eau et emprison- nées dans la gelée humique, donnaient du charbon d’algues ; la diminution du nombre des organismes végétaux, l'augmen· tation de la quantité d'argile contenue dans la gelée donnaient au contraire du schiste. _ .Mais la gelée humique tenant en suspension un plus ou moins grand nombre de végétaux est inapte à former à elle seule le charbon; elle est trop pauvre en carbone, et M. Ber- trand a été conduit à faire appelà un autre phénomène pour (1) Les bancs de boghead sont séparés par des bancs de schiste, tout comme les couches dc houille sont séparées par des bancs stériles.
. —~ 167 — expliquer Yenrichissement de la masse en carbone : c’est celui de la bituminisation. On désigne sous le nom un peu vague de bitume, un mélange de carbures d'hydr0gène, qui vont de |’éI.her de pétrole ordinaire aux termes solides de la série grasse. Ce bitume filtrant à travers la gelée humique a imprégné toute la masse en quantité plus ou moins grande, suivant la capacité de rétention des corps qui y étaient contenus, capacité qui varie avec la nature de chacun d’eux. C’est ce bitume qui a fourni le carbone nécessaire à l’obten- tion définitive du charbon. A D’où est venu le bitume? Il est difficile en l‘état actuel de _ nos connaissances de faire une réponse convenable à cette question. Ce qui est certain, c’est qu'il ne provient pas de la décomposition des organismes, qui constituent le boghead. Les préparations (1) que l’on fait dans le boghead montrent toujours des algues saisies dansla gelée humique et fossi- lisées alors qu’elles étaient en pleine prospérité, en pleine , - période de végétation; les cellules étalent encore aux regards de l’observateur leur protoplasme et leur noyau. Ce n’est pas la un phénomène de décomposition, de putréfaction, semblable à ceux que l’on regardait autrefois comme indisg pensables à la formation de la houille. Si le bitume résulte de la décomposition de végétaux, il a été produit en un point différent, très éloigné de celui où s’est constitué déflnitive= ment le charbon. Si nous ne pouvons pour l’instant savoir avec précision, quelle fut l’origine du bitume, du moins il semble bien que ce soit en toute certitude que nous constatons le phénomène de la bituminisation. Laissons de coté le boghead d’Autun et le boghead d’Ecosse, qui ne différent de celui d’Australie, (1) M. (Bertrand a fait passer sous les yeux du public des projections reproduisant les plus belles de ces préparations. L’une d’elles montrait une algue adulte en train de donner naissance à une jeune colonie.
— i68 — . que par la nature des algues et passons en revue les autres types de charbons. Nousallons y retrouver la preuve de ` plus en plus nette des inflltrations bitumineuses. Dans le charbon de spores, les algues sont remplacées par des spores de Cryptogames vasculaires. Ces spores ont été elles aussi saisies dans la gelée humique, et de méme que les algues, ce n’est que grace aune imprégnation de bitume qu’elles ont donné du charbon. ll y a quelque temps, la Compagnie des Mines de Lens a vendu des wagons entiers de ce charbon de spores; pour comprendre comment des organismes aussi minuscules ont pu former des amas pareils, ` il faut se rappeler les pluies de soufre que l’on observe dans certaines contrées au moment de latloraison des Conifères; le pollen de ces arbres peut s'accumuler et donner des dépôts de plusieurs centimètres d'épaisseur. Les spores de Cryptogames vasculaires produisent des phénomènes analo- ` gues ; le fond de la grotte du Piton des Roches dans l'ile de ’— la Réunion est formé par un dépôt pulvérulent de spores de fougères : c’est la sporite. On peut citer encore d'autres charbons végétaux: char- bons de feuilles, de plaques de liège, de racines, etc. Les débris animaux donnent eux aussi naissance à des charbons; ces charbons animaux sont à la vérité plus rares; les plus intéressants sont à coup sûr: le charbon de coprolit/ses et le charbon d’os. Le charbon de coprolithes est formé par des déjections résiduelles de reptiles et de poissons. Le charbon d’o: est fait de débris d'actinodon; la conservation y est souvent remarquable: machoire, omoplate y sont faciles à recon- . naitre ; on y distingue méme les cellules osseuses. Os et coprolithes, il faut l’avouer, sont des objets peu aptes à donner du carbone, et si auiourd’hui nous les retrouvons à . l’état de charbon, nous sommes bien obligés d’admettre qu’ils ont été imprégnés de bitume.
‘ — 169 — Enfin il existe des roches com me la Tasmanite et la Tourfh, dont la couleur blanche ou jaunâtre ne rappelle en rien celle du charbon; la Tasmanite, exploitée dans l'île de Tasmanie est un amas de spores et est par conséquent tout à fait comparable au charbon de spores ; la Tourfa, que l’on trouve sur les cotes du Brésil est formée par des algues et est comparable au boghead. L’une et l'autre brûlent avec facilité et sont considérées comme des charbons par l‘indus- trie; ce ne sont cependant pas des charhons ; elles en diffé- . rent par leur pauvreté en carbone, par leur légèreté. Ce l sont des amas de végétaux produits dans la gelée humiqne, fossilisés, mais dépourvus de bitume. Ainsi, d’après M. Bertrand, pour faire du charbon, il faut du bitume. L'algue, la spore, l’os, le coprolithe sont acces- soires; ils n’ont servi que de support, de snbstratum aux imprégnations et leur présence ne fait que modifier le carac- tère extérieur de la roche. Nous connaissons meme des charbons où ils font totalement défaut, où il n’y a que la gelée humique imprégnée de bitume: ce sont les schiste.: bitumineux de Findustrie ou c/tarbom humique:. _ ll faudrait maintenant aborder l'étude de la houille elle- meme. Remarquons seulement que le charbon de spores, dont il a été question ci·dessus, constitue des bancs impor- tants dans les mines du nord de la France. Faut-il étendreà tout le bassin houiller le mode de formation que nous avons admis pour quelques lits de cebassin? Pour répondre en toute certitude, il sera nécessaire non seulement d'entre- prendre de nouvelles recherches par la méthode des lames minces employées jusqu'ici, mais encore de procéder à des . vérifications expérimentales difficiles à réaliser. Ce n’est donc que dans quelques années peut—étre, que l’on sera définitivement fixé sur—la solution de ce problème si mysté- rieux et si passionnant. , P. Bearman. ff
— 170 — l Lettre de Boucher de Perthes (1) Abbeville, le 20 octobre 1866. A Monsieur Victor CHATEL. ' Monsieur, A la lettre que vous m’avez fait l'honneur de m’écrire le 17 courant, étaitjointe l’épreuve imprimée d’une au tre lettre que vous avez l’intention de m'adresser; je la trouve inté- ressante en tout point, et sa publication ne peut que faire ressortir vos découvertes. Mais il n’en serait pas de méme si j'y ajoutais quelque chose ; elle semblerait avoir été écrite sous mon inspiration et d'accord avec moi. Il faut que le mérite de vos utiles travaux reste à vous seul, et si je fais ` paraitre quelque chose sur la question, c’est en ce sens que j‘en parlerai. Ce n‘est certes pas chose facile que de faire admettre une vérité. Le bon sens dit que les peuples primitifs qui faisaient des haches et des outils ont pu faire des figures, et l'on n’a pas encore rencontré un peuple, quelque brut qu’il fût, qui ne l’ait tenté. Ce besoin d’imiter ce qui nous frappe est si bien dans la nature que les enfants de tous les pays, sans qu'on le leur enseigne, dessinent ou modèlent aussitôt qu 'ils peuvent trouver un crayon ou un morceau de pate. Il y a plus de vingt ans que j'écrivais: Je n'aurais pas trouvé une seule de ces figures, que je dirais encore qu’il y en a et qu'on en trouvera dans le diluvîum, comme on y trouve des haches, lorsqu’on en cherchera. Dès 1844, j‘en soumettais des spécimens à l’Institut etj'en publiais les dessins en 1846 dans mon premier volume des (1) La réalité des Pierres figures ayant été discutée dans l’une de nos séances, nous croyons devoir, publier dans notre Bulletin cette lettre pen connue de Boucher de Perches. Les disciples de M. Thieullen feront bien d'en méditer le dernier paragraphe. (H. D).
· ·- 171 — Antiquités, qui a paru à cette époque sous le titre de l’ln- . ` dustrie primitive. Depuis ce temps, ma collection a été ouverte à tout le monde et visitée par presque tous les géo- logues et archéologues célèbres de l'Europe. ll m'a fallu près de vingt ans pour faire croire aux haches non polies, où l‘on ne voulait voir que des accidents ; quant aux symbo- les et figures, bien que j‘en aie recueilli des types dont on voit chez moi jusqu'à cinquante analogues, où le travail humain est évident, je n’ai converti que bien peu de per- sonnes, et dans le nombre pas un seul Anglais. Pourquoi, me disaient-ils, étes-vous le seul qui trouviez de ces tigures ? En a-t-on jamais vu ailleurs qu'à Abbeville, et citez une collection autre que la votre où l‘on en montre ? Aujourd’hui, Monsieur, on citera aussi la vôtre. Je ne dis pas que j’aurai encore gagné mon procès, mais la vérité aura fait un pas de plus, et frappera davantage en venant de deux cotés., Dans votre exhibition à Paris, soyez sévère dans vos choix, n’exposez que les morceaux où la main humaine est mani- feste. Méfiez-vous des protlls ; j‘en ai trouvé par centaines, mais, après un examen attentif, j’ai reconnu que les trois j quarts n’étaient que des accidents. Les tétes d'oiseau four- millent, mais beaucoup aussi sont des empreintes ou des jeux de la nature. L'œil convenablement placé est un signe ~ _ certain de l'intention; lorsque les deux yeux y sont, il y a certitude, mais c’est rare. Boucnen un Penrues. Les phosphates de Templeuxds-Fosse. Le 21 septembre dernier je me rendis à Templeux—la- Fosse avec l’intentiou d’y visiter les extractions souterraines de craie phosphatée. Les exploitations actuelles sont au nombre de trois : l’une appartenant à M. Cazet, propriétaire; la deuxième à une
.—·· 172 — V Compagnie amiénoise dont le directeur est M. Jacquemin, ingénieur; la troisième à l’ancienne Compagnie Richer et C‘• U ` tFresne et C") de Paris, ayant pour directeur M. Leclercq. Je m’adressai tout d'abord à M. Cazet, qui, occupé à un montage de machine pour le moulin à phosphate, ne put — m’accompagner, mais me donna pour guide le chef mineur, Jules, dit Ch’Z0uave. ` · Une voie de Decauville relie l’usine à l'extraction. Suivant les rails nous arrivons en quelques minutes à l'entrée de la mine située à la sortie du village, à gauche du petit chemin creux qui remonte à Aizecourt.-le-Bas, pres de la carrière; c’est là qu’a|‘tleure l'extrémité sud-est du gisement. Les sables phosphatés de la surface ont été extraits dans le village il y a dix ans. Nous pénétrons de plain·pied dans une galerie souterraine dont les parois latérales et la voûte sont boisées et il semble bien que l`on s'enl`once dans une véritable mine, s’étendnnt sous la colline crayeuse sur laquelle une partie du village est bâtie. Des rats elfaïouchés tilent le long des murs: mon guide, une lanterne à la main, meprécède, car nous sommes dans l‘obscurité la plus complète et les yeux mal habitués encore n'y voient pas plus que dans un four. ` Nous parcourons ainsi 600 mètres environ; de temps à autre nous nous rangeons contre la paroi pour laisser passer un convoi de wagonnets, traîné par un cheval. Une odeur de poudre entlammée se fait alors sentir et des coups sourds nous avertissent que nous sommes au centre de Vextraction. En elfet, nous apercevons, au fond des galeries transver- sales, des ouvriers attaquant la roche à coups de mine. Un trou est pratiqué dans la craie: on y loge une cartouche renfermant 100 grammes de poudre comprimée; l’ouvrier allume la mèche qui brûle une minute et se retire cinquante pas en arrière. Un coup retentit: des blocs se détachent,
— t73 —s l'ouvrier achève de les briser à coups de masse ; chaque coup fournit en moyenne la charge d'un wagonnet; un ouvrier mineur fait partir environ de l8 à 20 coups par jour. Près de là, une équipe d’ouvriers est occupée à boiser les galeries à mesure qu'elles s’enfoncent davantage. A cet effet, ils emploient des troncs d’arbre de 30 centimètres environ de diamètre sur 2 mètres de hauteur qui proviennent des bois voisins. Pour extraire toute la couche on procède de la façon suivante: une galerie transversale étant pratiquée, lorsqu’elle a atteint la limite du gisement, on la fait tourner à angle · droit sur une longueur de 10 mètres, puis on fait un 2°, puis un 3* coude et on rejoint ainsi la galerie primitive en enca- , drant un espace carré central qui est extrait à son tour. On procède ensuite de la mème manière pour une zone avoisi- nantc. Des puits communiquent avec le niveau supérieur du sol alln de permettre aux ouvriers de remonter si un éboulement se produisait, obstruant la galerie d'entrée. La longueur totale de l‘exploitation de M. Cazet est de 700 mètres sur une largeur de 350 mètres. L’épaisseur de la couche où nous sommes est de 3 mètres et la craie phos- phatée y titre 40 °/,,. Nous montons alors dans les galeries supérieures d’une 2* couche de craie moins riche (30 °/,) ayant aussi environ 3 mètres d’épaisseur et séparée de celle que nous venons de quitter par une couche de craie faible (5 °/,) non utilisée. La craie la plus riche se reconnaît facilement à l’œil (ainsi que vous pouvez le remarquer sur les échantillons que j’ai déposés sous vos yeux), elle est plus grise à cause des petits nodules bruns, très nombreux qu’elle renferme. La couche supérieure est exploitée de la mème manière que la précédente, mais les wagonnets chargés sont culbutés sur l’orillce supérieur d'uu puits communiquant avec la
- 174 ·· z s 5 A É , Xç É É; —`î- ' î—Èë`i= “ É È g " »@~.î—·y ·«\. î . îëzë · il __ _ -· '\_ É É gg â È }î ‘ = —· *·<- ··‘ " ê ; = E î a : ; + z E2 É ëëëg * “'— >;;3§·É—.Éë.' $ È? Bâ É · ·a lëgï »( ~L ê·§t2‘§= aë 5 5 ·.._ -Àç_ -· ni :1 4 un tn x- m 8 É? `··—L_ É ' _ . "= `'·- ‘-: = `· · —’` î É ,:`——`:î5 \*. 1 - ‘ · ‘ · ‘ · · - —' ·a. V) E ê fé _..···— —..·· ¤·· ¤ --1*- ,-:-.1 j, o _ . \ TVN * · |_ ` ;.· '¤ É M ~l%W1`¤ W LM = ’Q-—·""": \ \ ··· » = ~ à î ,_.,-·- ‘ ` B `L —» ‘ ' ·· .1 É ;:î·== L R \·._ \ \ §;’._-_.;j;e_ È <=·_À-—-—-';*··—...'\ À à ;`-É E ”I_ . . ._ . _·,= -5-É _ ` î i ` Q EQ E `î.Z.ï sil _. ·‘-· ' .,-. _· . . . - " .``’ ç —`_. " ·`·‘·· É Qi 8 m »És ?’ i Jv +— .-É NFL}- Jr . _t- $ »» N ` gv Q`} x` îîî ' »- 7L 'V` , »·\~ ·;>·‘É,···_a». - · == À _-_ I Dngmzed by CIOOSIC
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— l76 — galerie inférieure, de sorte que les wagonnets qu'on amène au-dessous s'emplissent sans autre main-d`œuvre et sont de là transportés dans le village. _ Nous redescendons au rez—de·chaussée et regagnons l'ouvertnre par où nous sommes entrés. De là, nous gagnons l'usine où la craie phosphatée est _ enrichie par un traitement bien simple. Tout d’abord elle est broyée ; elle est ensuite lavée dans un courant d’cau, les nodules plus denses tombent au fond, la poussière crayeuse est entraînée La matière ainsi enrichie est décantée et séchée sur un four, puis pulvérisée et ensachée pour l’expédition qui se' fait en chariots pour la gare de Péronne. Je me rends alors à l’extraction voisine dirigée par M. Jacquemin, lequel m’accueille d’une façon très aimable. Nous allons de compagnie jusqu’à la carrière qui se trouve derrière l'usine et qui présente uneicoupe du gisement; la craie la plus riche se trouve à la base; nous y recueillons quelques fossiles: huîtres, bélemnites, pointes d'oursins, et · M. Jacquemin me donne rendez-vous pour l'après-midi afin d'aller visiter l'exploitation à ciel ouvert qui se fait à l’extréà mité nord-ouest du gisement, sur le territoire de Moislains. Derrière l’usine de M. Jacquemin se trouve une exploita- ' tion' souterraine de craie phosphatée analogue à celle de M. Cazet. ` L'après-midi, nous quittons Templeux et grimpons le sentier qui monte au bois de Gurlu (altitude l39 mètres) et suivons de nouveau la voie du Decauville qui dessert les autres extractions. Nous voici au bois de l’Epinette (altitude M8 mètres); c’est d’abord l‘usine de la maison Fresne et C", qui a acheté les terrains faisant suite à ceux exploités par MM. Cazet et Jacquemin (exploitation souterraine). Plus loin, nouvelle exploitation de la C‘° Amiénoise. lci, l’extraction rappelle encore plus une mine à charbon.
- 177· — Un puits a été creusé pour atteindre le gisement, des galeries rayonnantes ont été creusées, la craie extraite est amenée au voisinage du puits central et remontée à l’exté- rieur par des bennes suspendues à des cables d'acier actionnés par une machine à vapeur placée près de l'ori|lce du puits. La craie versée dans les wagonnets descend à l‘usine de Templeux par un Decauville. Un peu plus loin, nous sommes à la ferme Saint—Pierre, nous traversons la route de Nurlu et entrons sur le terroir de Moislains dont le clocher se profile dans le lointain. Nous sommes à une altitude de 148 mètres, près de là le signal du bois à 154 mètres. Nous entrohs dans Pextraction à ciel ouvert formant la ' limite nord-ouest du gisement de craie phosphatée. Sur une largeur de 200 mètres environ, on suit avec intéret les diverses couches du sol, on observe la diversité des poches à phosphates et des éléments qu,’elles renferment; derniers témoins des couches tertiaires. Ces cavités sont on ne peut plus irrégulières: les unes coniques ou cylindro·coniques, d’autres ont les parois verticales et le fond plat, en forme de puisards; la plupart ont des ramifications et leur profondeur est variable. Ci-joint une coupe d'une de ces poches. Les éléments renfermés sont de l’intérieur, vus à Pextérieur en partant de la craie phosphatée : 1° Sable phosphaté titrant 65 à 70 p. °/.. 2° Sable ferrugineux très rouge et bîef. 3° Sables verdàtres et glaise bleuàtre (témoins tertiaires). 4** Paquets de craie marneuse épars dans le sable. 5** Craie marneuse. 6** Argile à silex avec bief à la partie inférieure. Ces éléments: sables, glaise et craie qui remplissent les poches ont suivi le mouvement du sol lors de la dissolution de la craie phosphatée.
— 178 — Ã Les couches supérieures, argile et craie, sont enlevées successivement et transportées hors du gisement. Le sable est alors retiré des poches, puis conduit par le Decauville à Templeux. Les produits de l’usine Jacquemin sont transportés de la méme manière à la gare de Tincourt. 1 Contour. Note sur les Celcaires et les Grès à Nummulites trouvés à 8aiut·Acheul. C Depuis plus de trente années l’exploitation des sables et des cailloutis de Saiut·Acheul a fourni de nombreux échan- tillons de calcaires et de grès calcaires appartenant aux formations tertiaires. Il nous a semblé regrettable que ces épaves de l‘Eocène intérieur n’aientpas été recueillies comme elles le méritaient, non seulement à Saint·Acheul, mais encore aux environs immédiats de notre ville et que l’on n’ait pas essayé de déterminer leur horizon géodésique. En attendant que l'un de nos savants collègues accepte la mission de donner à notre Compagnie une étude sérieuse de la Zone du Calcaire à Nummulites dans le bassin de la Somme, nous avons pensé qu'il serait bon de poser un premier jalon et de présenter le résultat de nos recherches. Pendant deux ans nous avons suivi avec attention l'ex- ploitation des terrains toujours très riches de Saint—Acheul et nous avons pu constater que les débris de calcaire appar tenant à l’Eocène intérieur gisaient aussi bien dans le cail- loutis du Quaternaire supérieur à E. prùnigenius, qu'à la base du Ouaternaire ancien, à E. antiquus, jusqu’au milieu du sable blanc melé de galets, superposé au manteau du bief prétertiaire qui recouvre la craie. a Ces débris étaient surtout abondants à la carrière Tellier
-— 179 — · dont la situation répond a l'angle SE du cimetière de Saint- Acheul. · La nature du Calcaire nummulitique est bien connue. Il olïre une texture très serrée et fort résistante, s’éclate dilll- cilement sans clivage; ses surfaces présentent de nombreux vides produits par |’altération ou la disparition des divers Foraminifères, comme aussi par les moulages de coquilles des mers éocènes. Nous avons examiné avec attention ces restes fossiles; les uns appartiennent a Nummulitcs planulata et sa variété N. minor; les autres, en plus grand nombre, à N. lœvigata et N. scabra. Ces diverses espèces ont été trouvées dans le cailloutis mèlé de sable du Quaternaire ancien et dans les couches supérieures composées de silex éclatés, avec galets tertiaires amenés par les elfets du ruissellement. Les calcaires etgrès calcaires se répartissent ainsi, d’après leurs fossiles, à la carrière Tellier. I" Zone â Nummulîtes planulata. (Yprésien de M. Gosselet). L Calcaire à N. planulata et Cardium Edwardsi. 2. — N. planulata et C ytherea proxima. 3. -— N. planulata et Pcctunculus terebralularis. ~ 4. — N. planulala, Cardita planicosta et Cytherea ' proxima. 5. Grès calcaires a N. planulata (rencontré aussi entre Bussy et La Motte). Les sables inférieurs qui les contiennent, blancs ou légè- rement gris-verdatres, très llns et doux, mêlés à des galets, sont recouverts par des argiles plastiques remaniées vers l’0uest, et par le gros cailloutis vers l’Est. II• Zone â Nummulites lœvigita, de l’Eocène Parisien. L Grès calcaire à Terebratula Kickxi (rue Sire·Berna rd). 2. — — et N. lœvigata.
- gg) .. 3. Calcaire à Terebralula Kickxi et Ostrea fabellulu. ' 4. — N. lœvigata et N. scabra. 5. — N. lœvigata, N. scabru, Pecœn corncus et Oslrca in/lala. ·· ` 6. Grès calcaire à N. lœuigala et Cardium porulosum. . Nous avons aussi trouvé àtlagny, dans l'ancienne Sablière · Lengelé, au chemin de Cottenchy : 7. Grès calcaire à Rnstcllaria ample. 8. Grès calcaire à N. lœvigata et N. scabra. Dans les vignes de M. Deneux, au clos de l'Épinette et au bois de Boves, près de la Ferme Vagniez, nous avons aussi recueilli du Grès calcaire à N. lœvigata. g La t" zone à N. planulata nous semble avoir pris contact avec les couches des régions Veromanduenne et du Hainaut par Cardium Edwardxi et avec les sables d't)stricourt à Pec- tunculw terebratularis voisins des sables à Ostrea Bellovacina. M. Gosselet dit dans sou Esquisse liéolugique du Nord de la France que les sables d’0stricourl. se montrent en Picardie, entre Doullens et Amiens, ainsi qu'au Nord de Montdidier, autour de Péronne et de Saint-Quentin, puis au Nord du pays de Bray, qui formait peut-ètre déjà une légère proémi- nence terrestre. lls enveloppent presque complètement au Nord le bassin tertiaire de Paris. - Cette remarque de M Gosselet mérite d’ètre considérée, d’autant plus qu’à Montières, notre collègue M. Choquart a recueilli sur un grès un moulage de Laura: degener que l'on rencontre en nombre à Vervins dans la zone des sables d'0stricourt (1). C’est encore à cette zone qu'il faut rapp »rter le sable blanc ou gris de notre tertiaire éocène qui contient, à la partie supérieure, des bancs de grès durs, solides, mame- (1) Rappelons, d‘après lluttcux, l’cmprcinte du Flabcllaria raphifolia sur un grès dela foret de Vignacourt. - I ___î_,.î
—- ISI — lonnés sur la face inférieure tandis que la face supérieure est plus ou moins plane Nous avons pu observer ces grès à Saint—Acheul, Bavelincourt et Vignacourt. Généralement le sable qui enveloppait les grès à disparu, entraîné par les eaux du ruissellement. Les zones à N. planulata et N. lœvigata sont reliées par l‘intercalat.ion des sables de Guise qui peuvent aussi bien appartenir à l`nne qu'à l'autre et qui donnent une faune d’estuaire représentée à Saint-Acheul par une Cérithe (Cerilhium funatum). Vers les départements de l‘0ise et de l’Aisne apparaissent les Lignites (Coivrel et montSoufl’lard) ainsi que l‘argile plas- tique, melée de petits cristaux de gypse llbreux, comme à Fescamps. Ces points sont sur la limite du bassin de Paris. Enfin le Parisien est représenté par le calcaire de la I" zone à Itostellaria ampla; les sables de Cagny (Lengelé) et le calcaire de Saint-Acheul à N. lœvigata se rangent dans la 2° zone, par Pecœn corneus et Terebralula Kickxi. « ll y a incertitude sur le synchronisme des couches à Pecten crwneus avec les assises du Paiusnnu. Les géologues admettent que le calcaire grossier supérieur, les sables de Beauchamp et le gypse ne sont pas représentés dans le Nord de la France et en Belgique. Il y aurait eu pour le Nord une longue période d'émersion entre le dépôt d’ar- gilc glauconifère à Pectcn corneus et celui du terrain oligo- cène. ' Les géologues belges soutiennent que la sédimentation a été sensiblement continue. Les deux bassins étant différents et n’ayant eu de com- munication directe qu'à l'époque de la N. lœvigata, on ne doit point s‘attendre à trouver les diverses zones semblables dans leurs détails. . ' En attendant on peut s’en tenir au synchronisme général du calcaire grossier du bassin de Paris avec l’ensemb|e des
.. Q82 - sables glauconifères, depuis la zone à Rostcllaria ampla jusqu’à la zone à Pecten comms » (1). L. Dsnutaas. ` Sablière de Sailly-le-Sec. Pendant les vacances et en compagnie de M. Bacquet, directeur de l’Ec0le supérieure de Corbie, nous avons fait une excursion à la sablière de Sailly-le-Sec. · La situation du gisement s’inscrit entre la route de Corbie à Bray, d’un coté, et les deux chemins de Sailly—Laurette et de Sailly-le-Sec à Treux, à la naissance du ravin qui descend vers la vallée de la Somme et à.l‘altitude de t08 mètres. . ll est constitué par un ilot, aujonrd’hui considérablement amoindri ; il a dû, en effet, ètre modifié par des influences atmosphériques qui l’ont réduit à une bande sinueuse de l00 mètres de large sur une étendue orientée W. E attei- gnant 600 mètres environ, pour se continuer, après inflexion brusque, dans la direction N. S sur une nouvelle longueur de 600 mètres. Nous avons visité rapidement les excavations et relevé la coupe du terrain. La couche supérieure, de 0"*,80 à 1 mètre, est une argile remaniée de l’époque moustérienne, àE. pri- migenius. A la base, on trouve des galets disséminés et de rares éclats de silex à patine complètement blanche. Plus ` bas la couche d'argile se fond avec le sable qui domine sur 2 mètres de puissance et présente la plus grande analogie avec le limon lendillé. Une pénétration de la couche supé- rieure dessine d’un côté une paroi verticale et de l’autre un plan incliné avec liseré compacte mais peu épais de galets d'origine tertiaire. Inférieurement viennent les sables panachés de glaise, (1) Gossmm. Esquisse Géologique.
. '... 183 — produits d’un remaniement à l'époque du Quaternaire ancien à E. antiquu:. Dans les déblais de l’extraction nous relevons de petits blocs de sable ferrugineux plus consistants que le milieu · qui les contient et passant, dans certains cas, à l’état de grès. Ce sont ces blocs qui conservent les empreintes de fossiles représentés par Corbula Amouldi, Citherea lœvigata et une Turritella dont le moulage incomplet aux deux extrémités ne donne que 0*,05 de longueur avec 7 tours de spires au lieu de 0*,75 de longueur avec 12 tours de spires. Ces sables et le lit d’argile plastique qui les supporte semblent se rapporter aux couches de la série supérieure de Wolwicb, formée dans un estuaire. Suivant M. Gosselet, « les couches inférieures de Wool- wich appartiennent à la série des Sables d'0stri¢•ourt, elles sont limitées à la partie supérieure par un ravinement con- sidérable et surmontées par des sables avec ou sans galets, contenant une faune presque identique à la précédente, cependant plus riche en types marins dans la partie orientale. On a donné à ces couches le nom de série de 0ldhaven» (4). Le même auteur nous apprend qu’à partir d'Holnon, pres de Saint-Quentin, on trouve à la surface du sable de l’argile feuilletée avec bancs de sable, lignite et fossiles d'eau sau- matre. Ce sont: Cerithium funatum, Cyrano cunciformis, Melania inquinata, Corbula Arnouldi. Ces couches vont en se développant autour de Laon et dans tout le Nord du bassin de Paris où elles constituent la zone désignée sous le nom de Lignites du Smlssonnais. On y trouve intercalée vers la partie supérieure une couche sableuse remplie de silex bien arrondis et plus riche en . types marins que le reste de la zone. Ces circonstances l’0nt (1) Gossnm. Esquisse Géologique, p. 309. I
— 18-1 — . fait comparer à la série de Oldhaven. Elles portent dans le bassin de Paris, le nom de Couches de Sznceny. Les sables fossilifères à Cilherea lœvigala, Corbula Arnouldi et Ijurritella représenteraient donc le bord d’un bassin ter- tiaire qui se serait étendu sous la Manche et, probablement, ` se relierait au bassin du Hampshire au Sud de l‘Angleterre. Ces restes seraient contemporains du Calcaire grossier des environs de Paris, comme aussi des Sables de Beauchamp. Pour toutes ces raisons, nous avons pensé qu'il y avait quelque intéret à vous signaler le gisement dela sablière de Sailly-le-Sec. L. Dauumns. Amiens, 9 Décembre 1904. Ouvrages reçus. Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de Vienne (Isère). 4* trim. 1903. — M. Pic. Nouveaux fragments de souvenirs entomologiques. — E. Rnren. Revision des espèces du G. Ocysi — G. Ss|wm..tz. Coléopteres recueillis au col d’Allos. — L. Famoz et J. Penner. Contribution à la faune entomologique des environs de Vienne. Mémoires de la Société nationale des Science: naturelle: et mathématique: de Cherbourg. T. XXXIII (·1° série. T. Ill). 2* fascicule. — F. Picano. Recherches sur t’Ethologie du Sphex maxillosus F. ` · Mémoire: de la Société académique de Boulogne-sur—.|ler. T. 5*f18°, 19*, 2t* et 22*. United States Geogolical Survey - Bulletin n•209. Annwonn DAL!. Géologie de la montagne Ascutuey, Vermont. — N° 210. Snansn WILLIAIL La Corrélation des faunes géologiques. — N° 2t1. Anus, Gnmr et Wmre. Statigraphie et paléontolo- gie des roches carbonilères supérieures du Kansas. — N° 212. Havas et Ksmtenv. Les champs d’huile des plaines du v l
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... [90 - Archives Néerlandaises des Sciences exactes et Naturelles. T. IX, l'° et 2* livraisons. — C.-J. Koume. Connaissance de la vie des Champignons hunicols. — Bnusmtcx. Phénomènes de réduction produits parles microbes. Geological Survey des États- Unik. — Hsumr Gaumwr. Conditions des forets dans l’0regon. - Hnunr Srnrnsu Wasnmorou. Analyses chimiques des roches ignées. — _ W.-G. Tient. Les modifications obtenus par le drainage ` dans l’0hio S.O. - Warren Mmvneu Ham,. Reconnaissance du territoire de port Hamlin à Kotzebue. — Les ressources minérales du mont Wrangel. — Gnome Rarren. Relation entre la quantité de pluie et le débit des cours d’eau. — Jon. Banww. Hydrographie de la Californie. Bulletin scienti/ique de la France et de la Belgique. Année l904. — COTTE. Contribution à l’étude de la nutrition chez les Spongiaires. —— Dox.Lo. Les ancêtres des Mosasauriens. -— Homme. Recherches anatomiques sur les Galles des tiges Proceedings de l’A cadémie des Sciences naturelles de Phila- delphie. 1003. T. lll. — Cuarmu. Sur une collection d’An— thropoîdes. — Sroma Wrrusn. Variations dans les plantes et les animaux. - Vsuarm. Liste de coquilles rencontrés dans l’ouest de la Floride. A ctes de la Societé Linnéennc de Bordeaux. 6' série. T. Vill. — AL. Gmmenn. Revision des ‘espèces françaises, du genre Helia:. —— Sanrnou. Géologie et Hydrologie du bassin d’0r· léansville. — Datum. Le gisement quaternaire de Marignac. - Gaim. Études anatomiques sur les vignes et leurs hybrides.
— 191 —- QBSERVATIONS METEOROLOGIQUES`. Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34“‘. Novembre 1904. · 1, LIABDMÈTRR. I·€1II·I:IIIr1'I;III:. É _, I ___ ' 'É · :' " î T` H1 ··; È ; .: I 12 .· E Z ;f É ;I· II.: ·; É, I III·:M IIIIQI_:1:;=. C- minime I ' ` ` . `» Q ; n; : 14- " : ï . Imax nu I'|1lISIlII‘l.ll m.ImnI1 E É 3 I 2% L ., I 1762 705,5 6,0 ||,B B0 I —· NE 10 0.0 Ciel couvert. *2 65.5 BB 0,0 |0,0 8*1 ·= NE ID 0.0 ill. 3 00 08 5,11 I 12,8 52 II NE 8 3,5 Lluuvorl. l·a 111111.10. 1 63 BB 0,5 Il.? 78 ·· W 10 0,0 Cn¤II·I=I·t matin, soir. ` 59 B3 7,0 I |2,0 T5 I- WS Il 4,0 Bel1IamaI.i¤I’·II 00 01 2,0 I Il 5 S1 II W IU 0,0 1.:U11\’|:I(`I.. 7 53 00 5,2 I 10,0 TI ;l,î VV 10 0,0 Pluie le soir. _ 53,5 59 0,0 |l,'?. 75 2. 5 W 5 2,5 Pluie la nuit. I 53 59 7.5 I 11I,ù 08 §I,î W 10 0,0 Pluie et vent Fort. 1 53 G2 I0,S I I3,-1 T1 >I,;I W 10 0,0 Pluie In miîl. II 58 01 7,8 I5,0 05 ·· W 10 0,0 |j•:II1v·;I·l. IT 60 07 9,0 11,8 80 ·· W EI 3,5 Huau temps le soir. I 01 09.5 *2,0 ll,•i 90 I Id 10 Il,0 BrI:IuiIlaI··I le malin. I1 09,5 72 l,‘Z 11,0 92 ·· SSE 0 0,5 Hvnii lemps. I 09 T2 -1,0 0,1 03 II SE 2 0,5 P0l.il·.~ gelée. I 00 09 -2,0 I 3,8 92 · SW 5 0,0 III. II G7 05,5 5,0 0,-1 91 ·· NNE Ill 3,5 Ll0I.IvI:I·l. II: malin. I 65 68 2,0 I 8,1 98 ·· N I0 0,0 Coumert. I I 0*2 65 3,0 _ 9,0 E9 0,FI W I0 0,0 PIOI•+ le soir. 59 62 6,5 ' 'I',S 93 1.5 W IO 0,0 PIIIIU 0:10 le jouir. I 51 59 3,3 8,8 91 I,=l \V 10 I I,0 Pluie lc soir. 22 ·1"I' 51 2,0 0,8 B7 0.0 W 3 I 0,0 N¤:IIgII vt Ilrésil. 2 49 51 -1,*2 1,5 9*1 T,0 W 10 I 2,5 Neige III matin. Il 51 52 -4,0 2,0 S7 0.0 W I0 I 0,0 Neigle la nuit. 25 51 53,5 -11,5 11,0 92 ·· W 10 2,0 Temps froid. 2 53,5 50,5 -2,2 I 3,0 BB IJ VV [0 0,0 COUYEI`I..IîI'.IB malin. TI 53 50,5 - I,5 0,0 08 0,5 NW 10 0,0 Pluie II; malin. Z 53,5 56 -1,2 5.2 80 2,2 NW I0 2,0 1'luie la nuit 2 50 Bl 0,2 'I,0 09 ·· NW I0 0,0 C0I1v0I·t. ' 59,5 61 2,0 I 9,2 88 0,7 W 10 0,0 Pluie le soir. Total de la pluie en millimètres I 33,l. A Abréviations et observations: B. Bourresque. - Br. Brouillard. — Bol. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Nelgc. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'é¤t du ciel, le direction du ven!. I'élnt hygrométrique sont observés il 9 II. du malin. — L’élnl du clel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébulosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec l’hétlo• Bnphe de Campbell. .
- 49Q ... OBSERVATIONS umrnononoexauns. l Station agronomique d' Amiens. — Altitude 34"'. Décembre 4904. É nanouirras. urànnnnn fi E É ,2 É E É ` _ ,·`_,,,·`ÈE Ez ,,,> Ev gg umuaques. ~~···» imamxi É "g ES É lg I 59 760 6,0 II, 97 0,2 W -_ l0 0,0 Pluie à 6 h. soir. 2 55 59 6,4 9.0 95 n W I0 0,0 Ciel couvert. ~ 3 54 56 3,2 9,0 9I » W 5 2,0 Belle matinée. 9 4 55 57,5 4,5 I2, 95 0,4 SW I0 0,0 Pluie la nuit. 5 53 55 8,0 12,2 79 I2,3 W I0 0,0 Pl. toute la journee. ' . 46 ~54,5 6,2 I2, · 87 22,4 W S 8 0,0 Pl. depuis'I0 h. m. p 39 49,5 6,8 I3, 98 2l,2 BSW IO 0,0 Pl. jour et nuit. v : 49 56 3,0 7, 99 I,2 WSW l0 0,0 Averses le matin. 9 · 46 56 -0,8 7,5 85 6,2 SW I0 0,0 Pluie jour et nuit. I 45 47,5 ·7,0 9, 97 7,6 SSW I0 0.0 Pluie le soir. II 47 52 4,0 7, 92 3,4 NW IO 0,0 Pluie depuis 6 h. s. I2 38 49 2,0 9, · 99 3,0 W I0 2,5 Nuageuxle m. PI.les. I3 39 53 3,6 7, 97 0,2 NW 8 2.0 Pluie à 6 h. soir. I4 49 53,5 2,8 7, 87 7,5 SW 8 0,0 Pl. toute la journee. I5 50 57,5 3,2 9, 98 0,2 SW I0 0,0 Pluie le nuit. I6 58 63,5 5,8 I2, ` 98 l,0 SW I0 0,0 Pl. llne l‘après·midi. 9 I7 63,5 67 9,0 I3, r 95 » W S W I0 4,5 Assez beau. I 67 70 8,8 I3. 97 0,8 SW l0 2,5 Pluie à 4 h. du soir. I 70 70,5 6,4 7, 92 » NE I0 0,0 Ciel couv. T. Iroid. M 68,5 70 -l,4 3, 98 » E t0 3,5 Assez beau. Froid. l 67,5 68 -3.2 3. 98 » E 0 5,0 Beau temps Gelée. H 66,5 68 -4,0 3, · 98 ·• E 0 4,0 _ id. * 64 66,5 -5,2 3, 98 » E l0 3,0 Froidejournèe. I 6l 64 -4,0 I, 99 » ENE I0 0,0 Brouil. tout le jour. a 58 6I -2,5 2, 97 » E I0 0,0 ld. 0 ~ 56,5 58,5 -2,5 2, 96 n E IO 0,0 id. 1 a 58 . 67 -2,5 3, 95 » E I0 3,0 Beau temps le soir. a : 66,5 70 -5,0 5, 98 3,0 ESE 0 3,5 Belle matîn6e.PI.les. p 66 70 I,5 I0,4 96 I.0 WB I0 0,0 Temps doux et pluv. p I 56 65,5 4,2 I0, 85 0,6 W I0 2,5 Pluie le matin. , I 59,5 66 2,6 9, 84 0,4 N 0 4,0 Pl. le m. Belle soirée. ” Total de ln pluie en millimètres : 92,6 Abréviations lâ Bourr•0.•:;ue. - Br. lërmnllgrd. — Bel. GIE blkgelee blmch.—G. l.-`. -· .0rage.- on. onnerre.-‘ nciu, rec- tlon dnevent, 04lal h;gmm6u·lq¤e zut observés à 9 h. du malin. — L’&al du clel est meure de 0 i 40,en dixièmes de n6lmlo•Il6. - Les heures de solell sont maures avec Phülognphe de ùmpholl.
BULLETIN I ns LA DU NORD DE LA FRANCE N° 363.- Janvier-Février I905. - 34¤ année. — T. XVII. ' Annsssim : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, ai M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), L à M. le D" Sru~u·:ux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du I3 janvier et I0 février I905, p. I93. — H. Dccawssov. L'Année météorologique x\ Amiens, p. t96. — J. Lmounsux. Lettre sur les Tuls de a Celle-sous-Moret, p. 2i3. -- ll. Docmlossov. Le Climat de la vallée de la Seine, pendant la formation du Tufde de la Celle-sous-Moret, p. 2I4. — N. on Mencsv. Le projet de , Cnptage des Sources de l’ont—de-Metz, p. 2I5. -- Ouvrages reçus, p. 2l8. - Observations météorologiques, p. 223-224. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX seance oéuéimta ou I3 Jauvum 1905. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Coaassroumxca : 1** Lettres du Ministère de Vlnstruction ‘ publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant de Belgique et des États·Unis. 2° M. Bertrand se fait excuser de ne pouvoir assister à la séance et remercie la Société de l’avoir désigné comme Secrétaire-adjoint. . 3° M. Spineux, Trésorier, étant indisposé, prie la Société de remettre à uu mois la lecture du Compte-rendu linancier ` de l’exercice l904. . 34° ANNEE. I3
— 194 —- 4° Lettre de M. le docteur Caussin, à Proyart, informant la Société qu'un maxillaire inférieur de cerf et un fragment de corne du même animal, viennent d`étre découverts dans les tourbières de Proyart, à 8 mètres de profondeur, dans une couche compacte. 5° M. Duchaussoy propose l’abonnement aux Annales de lllycologic et l'achat du premier volume, afin d’avoir la collection complète. · La proposition est acceptée. 6• M. Delambre fait une communication au nom de . M. Lamoureux, sur des empreintes de feuilles, fruits et branches provenant des tnfs de La Celle, près de Moret (Seine·et-Marne). La Société adresse ses remerciements à M. Lamoureux. 7° M. Duchaussoy appelle l’attention de la Société sur une note parue dans le Pilote rlc la Somme, concernant les Pierres figures trouvées récemment dans les environs d'Abbeville. 8° M. Delambrc, qui a déjà entretenu la Société d'un ‘ atelier préhistorique de Belloy-sur-Somme, dépose sur le bureau une série d'instruments très intéressants recueillis au même endroit. Notre collègue a également trouvé dans la gravière de M. Boutmy, située route d’Abbcville à Montières, un astra- gale et un calcanéum de Cheval préhistorique de l‘époque moustérienne. 9° M. Ledieu dépose sur le bureau un champignon, le Pleurotus ostreatus, qu'il a recueilli à Béthencourt-Rivière. M. Brandicourt dit qu'il a trouvé le méme champignon au mois d'octobre 1904, à |‘usine Gervois du Petit—Saint—Jean. 10° M. Delagarde dit que les Martinets, dont le départ s’elt`ectue chaque année du 28 au 30 juillet, ont prolongé leur séjour d’une façon extraordinaire en 1904. ll en a observé un fort passage au Crotoy le 20 aout, émigrant du Nord au Sud, par bandes de quinze à vingt. Un chasseur
- 195 — qu'il a rencontré sur la plage, venait d'en tirer un pour s’assurer que les oiseaux dont il constatait la présence anormale étaient bien des Martinets. Le passage s’est continué le 24 du meme mois; le 28 on a encore observé un Martinet isolé. 11° Le Président donne lecture de son Année météorolo- gique (Décembre 1903-Novembre 1904). Le Secrétaire .· l F. Cnoouairr. seance eénénann uu 10 révmnn 1905. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connnsromnauciz : l° Lettres du Ministère de l'lustructi0n publique et des Beaux-Arts, annonçant l'envoi d’ouvrages venant de Russie et des États-Unis. · 2° Lettre de M. Spineux, retenu par la maladie, se faisant excuser de ne pouvoir assister à la séance. · 3** M. le Président donne lecture du Compte-rendu finan- cier de la Société. Des remerciements et des félicitations sont adressées à M. Spineux, notre dévoué Trésorier. 4** L’Académie de Mâcon envoie le programme du concours qu’elle organise le 9 septembre 1905, à l'occasion de son _ jubilé centenaire. 4 5** Le Comité d’organisation du 2** Congrès français de Climatolhérapie et d’l·lygiène urbaine, envoie les statuts et règlement du Congrès qui sera tenu à Arcachon du 24 au 28 avril, et à Pau le 29 avril 1905. Les manuscrits des rapports devront étre déposés entre les mains du secrétaire·général, le 15 février 1905. 6° M. Ledieu dépose sur le bureau 2 champignons qu‘il a trouvés à. Béthencourt-Rivière, Dedalea et Calocera corti- cali:.
- — 196 — "l° M. Brandicourt déclare qu’il a aussi trouvé le Dedalca sur un pieu retenant les berges du Canal de la Somme. à Amiens. 8° M. Duchaussoy donne lecture d’un extrait du Préhis- · torique, de M. G. ne Mon·rn.L·«:·r, concernant les empreintes fossiles trouvées dans les tufs de la Celle-sous-Moret (Seine- et-Marne). ` 9° M. Duchaussoy présente une note de M. de Mercey, donnant la coupe des terrains où se trouvent les sources du l Pont-de-Metz, qui alimentent la Ville. Le Secrétaire : F. Cnoouairr. L’Année météorologique à Amiens (Décembre 1903 — Novembre 1901) Le Conseil général, sur les instances de M. Vlngéuieur Pierret, a enfin voté les fonds nécessaires pour réorganiser le Service météorologique du département de la Somme. Ce n’est pas trop tot, comme le montre la lettre suivante d’un de nos plus zélés correspondants. a « .I’ai cessé, dit-il, de faire les observations météorolo- giques, parce que le mois de septembre était très incomplet, à cause des vacances. _ « D’un autre coté, je ne vous cacherai pas que ce service ne me sourit plus. Je l’ai fait gracieusement depuis plus de 25 ans, et je me demande s’il est bien nécessaire. « Autrefois, un certain nombre de postes étaient établis dans le département ; ils fonctionnaient très régulièrement, et un bulletin très intéressant publiait les résultats de cha- cun d’eux. « ’Il n'en est plus de méme à présent. ° « Ce n’est pas que les observations quotidiennes deman-
— 197 — _ dent beaucoup de temps, mais elles réclament une certaine attention ; elles sont assujettissantes et toujours quelque peu ennuyeuses, surtout quand Vobservateur a à cœur de les faire très règulièrement et d’une façon aussi exacte que possible. « Les envois se succèdent et j'ignore si ces observations ont le mérite de retenir l’attenti0n de la Commission. Je ne reçois jamais un mot à ce sujet; franchement c'est trop peu et meme décourageant. » Je donne ici, sans changer la moindre phrase, la plainte d’un de nos plus fidèles collaborateurs, fatigué de travailler malgré l’insouciance du Conseil général et l’inertie des, Bureaux de l’Administration. · · Sur ma demande, MM. Ponchon, 'l‘houry et Leulliot vont se charger des observations pluviométriques à Airaines, Albert et Montdidier ; M. Tillier va reprendre à Villers- Bocage, le service de M. Amand. Avec le concours de M. Houllier, Conducteur des Ponts et Chaussées, le poste d'Abbeville pourra etre réorganisé dans de bonnes condi- tions. L‘abri du Paraclet, construit depuis plusieurs années, l . sera enfin installé convenablement dans le courant de l’année 1905. A la Station agronomique, les observations·sont toujours faites par Vilbert, sous le controle du Directeur, M. Roger, ‘ secrétaire de la Commission météorologique du département de la Somme. · — Pression atmosphérique; En 1904, la pression atmosphérique moyenne s‘élève à 758******5 : les mois de février et de mars sont remarquables par le nombre des dépressions ; celui de juin a la moyenne la plus élevée. Les indications du baromètre ont oscillé entre les . valeurs suivantes: 773******5 le 22 janvier et 736******5 le 10 février, soit un écart total de 37******. La différence était égale à 36*****5 en 1903 et à. 43****** en 1902.
— 198 —· J U-- PRESSION ATMOSPHÉRIQUE î··` .. *’° —* I :‘;Yï: usxnm. mmm. I mm. mm. mm. Décembre 1903 755,4 768,0 les 21 , 22 741,0 le 5 Janvier 1904 . . 760,6 773,5 le 22 744,0 les 14, 31 I Fevrier ..... 751,7 764,0 les 25, 28 736,5 le 10 I Mars ...... 752,0 765,5 le 11 746,0 le 30 I Avril ...... 760,0 764,5 les 4, 5 748,0 le 15 Mai ....... 758,7 766,0 le 13 749,0 le 20 Juin ...... 761,6 768,5 le 22 753,0 les 10, 25 Juillet ..... 760,9 765,5 le 7 750,5 le 26 Aout ...... 760,2 764,0Ies7,12,13 752,0 les 22, 23 I Septembre . . . 760,0 765,0le 18 753,0 le 14 I Octobre ..... 760,6 768,0 les 13, 10 744,0 le 7 I I Novembre . . . 760,2 772,0 les 14, 15 747,0 le 22 I l 773****** 5 736****** 5 l I Anné° wok ‘ ' 7°8M*5 le 22 Janvier. le 10 Février. I II. — Temperature. Nous ne donnons ici que les observations thermométriques d'Amiens et de Saint-Valery. Ces dernières sont faites avec soin, dans des conditions passables, par M. Coiret. Il est très difficile d’avoir, pour les thermomètres, une bonne installation. Ceux de la Station sont sous un abri de Montsouris, près de batiments et de murailles, dans un jardin trop petit. A l'Ecole normale et au Paraclet, on fera de bonnes observations, quand on le voudra. Ci-après les moyennes des saisons. Les résultats sont trop élevés à Saint-Valery ; les nombres d’Amiens paraissent bien forts en hiver et à. l’automne. Armé: 1904. Panc S1·-Maun. Anims. Sr-VALBM. Anmls. Hiver .... 2**,68 2**,93 3*,73 2*,08 Printemps . 10**,40 10°,13 10**,47 9**,40 Ete ..... 18**,77 17**,97 18**,80 17**,1 Automne . . 0**,67 10**,12 10**,90 0**,35 Aunis . . . 10°;38 10°,29 10°,97 8°,50
— 199 —— Le froid le plus vif 11 été observé dans la matinée du 31 décembre 1903 : -8*,4 à Saint-Valery; -8*,5 à D0u1lens_; -8*,9 à Arras; —9°,2 à Amiens et —9°,5 au Parc Saint—_ MOYENNES 1 rmmrunns nxmms. Mois »-LAL` ,.·—.^..` mggîu.1 mgâîna szlâïs E Maxima. 1 Minima. Dècem. 1903 4*,2 *-0*,2 2*,0 110**,516 10. 1- 9*,2 le 31. Janvier 1904 5*,31-0*,6 2°,4 *11**,8 le 13. - 8**,6le1". Février . . . 7*,3 1*,5 4**,4 _12**,8 les 8, 21-- 6*,0 le 29. Mars .... 9*,2 I 1*,3 5*,2 |15**,0le 8. ,— 5**,6 le 1**. Avril .... 15°,5 6**,4 11**,0 25**,2`le 15. -1- 2**,0 le 26. Mei ..... 19*,2 9**,2 14**,2 130*,2 le 26. + 3*,0 le 9. Juin ..... 21*,0 · 10*,5 15**,8 27*,8 le 24. + 6*,5 le 28. Juillet .... 26*,6 13*,8 20**,2 34*,0les15,17 + 8*,0 le Août .... 23**,8 12*,1 18*,0 32*,8 le 4 + 8*,0 le 13. Septembre . 18*,4 8*,4 13**,1 24*,0 le 5. + 3*,0 le 25. Octobre . . . 14*,9, 6*,8 10*,9 20**,2 le 3. -— 1•,0 le 15. Novembre . 9**,2 3**,0 6**,1 15**,0 le 11. — 4*,5 le 25. 34**,0 _ - 9** 2 A'mé° moi 149*6 6*,*0 w°*3 les 15, 17 Juil. le31Déc.’1903. MOYENNES . (8m“__"m") TEMPÉRATURLS EXTRÉMES ,·- ·· -··~.4¤¤*’î ‘ ....‘Eî... ...$îâ?.... .'&‘â'î;. ***·*·*·· *******· · Déc. 1903. . 5*,0 1 0**,1 2**,7 11**,410 10. -8*,-1 le 31. Janvier 1904 5*,7 0**,9 3**,3 12*,5 le 13. -7**,5 le 1**. ' Février . . . 8°,5 1**,9 5**,2 12**,3le 8. -5**,4 le 29. Mars .... 10*,1 1**,7 5*,9 18**,4le 8. -5**,2 le 1**. Avril .... 16**,1 6*,4 11**,3 21**.5le 15. +3*,0 le 12. Mai ..... 19",8 8*,7 14*,2 31*,1 le 26. +3*,0 le 9. Juin. . . . 23*,0 10**,7 16*,9- 32*,0le 30. +7*,0le 13. Juillet .... 28*,0 13*,6 20*,8 35*,61e 15. +8*,4 le 5. Août .... 25**,1 12**,2 18*,7 38*,9le 4. +7*,811* 22. Septembre . 20**,2 8*,0 14**,4 27**,510 5. +3**,2 le 21. Octobre. . . 16*,0 7**,4 11°,7 21*0, le 4. -1*,0 le 15. Novembre. . 10*,2 3**,1 6**,6 14**,1le 13. -5**,7 le 24. 38* 9 -8*,4 ^***‘* *°°'*· ***°~° **°·"· **°·° le 4 Kom. iea1¤¢c.1m.
— 200 — . U Maur. Le lendemain nous avions encore à la Station —8•,6 l et -7**,5 à Saint-Valery. ' La journée la plus chaude est celle du 15 juillet, pendant laquelle le thermomètre a marqué 33°.2 à Arras; 34** à Amiens ; 35°,6 à Saint-Valery et 36° à Doullens. Le soleil a encore chau/fé dur le 5 août: on a relevé des maxima de 31°,8 à Arras ; 32°,8 à Amiens et 34°,2 au Parc Saint-Maur. Nous avons eu dans l’année 65 Jours ne Game, dont 43 en hiver, 11 en mars, 3 en octobre et 8 en novembre. Vingt moyennes diurnes ne dépassent pas zéro dégré. Enfin, la gelée n’a pas cessé les 29, 30 et 3I décembre 1903, ainsi que les 1*** 24 et 25 janvier 1904. ` III. — Pluie, État hygrométrique et Divers. La nébulosité, l’état hygrométrique à 9 heures du matin, les heures de soleil, la direction du vent et les hauteurs de pluie dans 10 stations, sont résumés dans les 3 tableaux suivants: · ÉT1\TI¤¤¤¤¤S¤¤$°¤\L·I www I num 1 nimes. du_clel /·§/»;=I hygrmm ' 9 ha U) Àl’¤?GKIS À:l‘&8 À 9 b' m' Heuœnr I d¢·:)ï\‘à.:0\1 · ‘ I decu. de Misc. ii. ii. mm, · Déc. 1903. . 94,0 45,5 38,0. 73,9 26,7 l 10 ‘ Janvier 1904 77,4 38,0 30,5 , 92,9 72,1 16 Février . . . 61,0 64,5 61,7 , 80,0 85,8 20 Mars .... 86,1 52,0 70,0 ’ 86,5 41,6 14 Avril . . . 71,6 124,0 148,0 75,6 28,0 _ 10 Mex ..... 69,3 126,5 158,4 76,5 54,1 15 Juin ..... 46,1) 222,0 196,7 · 77,4 I 71,1 11 Juillet .... 36,1 284,5 282,0 ' 62,0 38,0 7 I Aout .... 43,2 , 237,5 240,7 68,9 45,8 11 Septembre . 48,0 '. 154,5 147,0 80,4 51,3 ; 11 ' Uctobre. . . 70,6 82,5 72,4 ' 91,5 31,3 10 I Novembre. . 85,3 41,5 36,8 88,9 33,1 13 h. h, mm. I Année 1904. 65,7 1473,0 I1482,2 79,5 578,9 148 I I I ·
l ` _ — 201 — · E NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ È M0;S_ DES `DIRECTIONS i N N W W SW S SE E NE Déc. 1903. . 1 2 6 3 5 6 6 2 Janvieri'904. 4 1 5 4 7 U 9 1 ' Février . . . 4 0 12 0 · 9 1 2 1 Mars .... 8 3 4 1 2 2 9 2 Avril .... 5 4 14 1 2 1 1 2 Mai: .... 2 2 18 2 6 0 0 1 Juin ..... 7 5 8 1 2 1 5 1 Juillet .... 3 6 _10 3 2 0 5 2 i Août .... 5 7 8 5 0 1 4 1 l Septembre . 0 3 7 4 1 2 10 3 Octobre. . . 0 L 5 9 3 1 0 9 4 Novembre. . 2 3 · 17 2 1 1 1 3 Année 1904. 41 41 118 29 38 15 61 23 A 9 heures du matin, l‘état du ciel a varié de 36,1 en juillet à 94,0 en décembre, avec une moyenne de 65,7. Uinsolation de juillet n'a été dépassée qu’une seule fois depuis 20 ans; le minimum s’est produit en février. Ci~ dessous les totaux pour chacune des saisons à Arras, Amiens · et Paris : Heunss on Sor.su.. Amsns. Anus. Pmc S'-Mwn. n. h. ii. Hiver ........ 148 130 193 Printemps ..... 303 376 494 Ete ......... 744 720 924 Automne ...... 278 256 368 Année 1904. . . 1 473 1 482 1 979 Par suite de son installation au-dessus d’une cheminée du Boulevard de Guyeucourt, Vhéliographe de la Station ne fonctionne pas lorsque le soleil est près de l’horizon. Les nombres obtenus à Amiens sont donc trop petits, ainsi que ceux d’Arras. Les observations restent comparables d’une année à l’autre, l`installation de l'appareil n’ayant pas été modillée. 14
\ ` •¢¢*J¢~• É '@¤D®I`¢ê©®€¢¢9®lCNI‘ ‘d` " " Q I ‘ _ ¤ «·······«~·~··«·"·_:··· Q 0 <bàû~û•¤¢th¢®©©·| SCD ~.. 5- Côfûœxëêiahàhmâàûtû #9* <|I!Il« œ 2 A É .é Éî=L°,î.*‘î*‘î°’L"î*°.°.*‘2"‘ï ` îîûâ I **1 É Oàüâlàh ®:hœ¢à¢>¢> È 6] Ec•=—+a¤mÃ`É—+a::c•=¢~:¢o~a•; œ QIIIQIII L!) ·s É"î`°L°î*L·‘i°i'ï°î"îQ*1°i °'l"£.%î "1 "' oo •~c> co N ¢D É E;|‘(2îîî¢î:à•—ï‘3:gG‘IC*5 S É à°q"'l°'î.'È°i`É.°È·°'É.aZ·: 2 2 'Éqq tb?) CQ ©®<N8}R'¢· 2 ¢ E E È ÉG*l¤D3;Dâ:haû1ûC·"| _ ^ K É ·°i°î*î·t'ïî'ï'ï°i°L°'î*'. '·"1"£."2.°ï Q . È E¢•5>h¢D®®30àG*©¢#|`fN¢•’â ¢¢'I@¢§ É - ¤ E~$©!`<?l—•:!5P}|~+~¤¥·st2~1!•a.1 @¢§'|lD LD g 3 ·«-• <•~•¢¢¤-l tb ¤• ·ï ï—ï—~—————t·ïïî·î—··— · È 3; ·¤*.·1°%=â°.·;·;Q°=l*'à°‘i··L Q*i°1=i °î *0 0 E¤DG\I¤t1«®~+~¤®>¤««¢*¤ T E E E6`l|`®—+¢|Ih|*€¢~d•àh!”5¢¢ E q < É. É È éɧð:È:È·É°·.È·*·É*;·¤`EÈ·ÃÈ QÉÉQ ! Q Z "' I Q ' Es É É"·"`l°`î°‘î°`É·"É~"`£.°.°É."`î"?."'L "!.î*€'1 Q @6*1 © —'·I• ¢D©©œ E È E~·•~d¤ë'¤¢ât~¢~T:':.;¢¤a·'>·à·¢*> ê I À ° 4 É ·<==z**.=:¤·L·= =2¤'a¤~1=··.—¤··.- «·¤¤>·~ C: . .G*l—~â•¢*9¢><à~¤|•ah¤$¤¢©- I.`@¢C( "" *2 E¢·É~+:`=5`œîcÉ`:ÃcÃ`œ`œîaäÃh* ¤;L:·•; " F; É Eanîâmmmmwœwolw ll: È ·°2·;··*1°,¤*L·1·1*1°£·,·2*=; ·'i°‘à€··L "i ¤ ©(NfN¤!· QD ~•9¤I` 5 •• CCQUIUIU °°~ù•····.····· ·.·. ui ç·â••••••·o·Q .y>•• ê ···. È~· ....... E .5 .~» •-• 0 C É; gg .... __; . 5 ·. E .° 3 É ·:···; ua- œ,.¤«-Q4, k* 3E>·-'E--?,EEc‘,i9·> ?*·E·.'·?. “ wa,-¤;,§,*>_=;¢:,:·:·r;,_g«: —:».~:·.; F" C1¤£n.¢:<-c.-s-z·<'i»-.K I 2à.<·¤·t ·¢î
- 263 .. . L’état hygrométrique a une moyenne annuelle de 79,5 supérieure à celle de 1903. . MM. Coiret, Moignet, Wable, Détré, Baillon, Dumont et Vion, ont observé la pluie dans les postes de Saint-Valery, Ault, Forèt·l’Abbaye, Doullens, Moreuil, Nesle et Sainte- _ Emilie. On trouvera, dans un tableau d'ensemble, les hau- teurs d’eau recueillies mensuellement. Nous donnons en même temps les observations faites a Abbeville et à Saint- Riquier, que nous devons à l’obIigeance de M. le Directeur de la Sucrerie et à M. le Supérieur du Petit Séminaire : nous leur adressons nos remerciements les plus sincères. ' — `Les hauteurs d’eau tombée par saison dans le départe- ment, donnent, avec la moyenne des 9 dernières années, les dilférences suivantes : Pwu 1895-1903 l904 Dnvrànnncns ` If||h· mm. II1l!l· Hiver ....... 157,1 186,4 + 29,3 Printemps .... 141,8 122,3 — 19,5 Eté ........ 167,8 154,0 — 13,8 Automne ..... 177,6 148,1 — 29,5 llID· IIIIII. IIIII. Ames: ...... 644,3 6I0,8 — 33,5 IV. — Journal météorologique. · Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers. DÉCEMBRE 1903. — Temps froid. Pluie le 3, 4, 6, 7, 8, 11, 16, 19, 20. Neige le 3, 5. Gelée le 1, 2, 3, 4, 6, 7, 18, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 29, 30 et 31. Pas de soleil le 4, 5, 6, 7, 9, 11, 12, 17 à 28. Minimum de —9•,2 le 31. Vents dominants de l'E et du SE. Brouillard les 15, 17,18,19, 22et 23. Le 3, un peu`de givre. Ciel moutonné à 4 h. s. Halo lunaire dans la soirée. Le 6, temps doux et humide. Le 7, grésil, neige fondante et pluie tlne. Les 10, 11, I2, température assez élevée pour la saison. Le 13, beau temps. '
I . — 204 — . Le 17, brouillard épais toute la journée, très fort aux environs de Paris : la visibilité est nulle à 80 mètres. Tout le mois a été défavorable pour les rhumatisauts, à cause de _l’humidité et des brumes persistantes. La tempé- rature devient basse vers la fin de décembre. · Certaines exploitations des cantons betteraviers n’0nt pas terminé les semailles de blé. Les seîgles sont assez beaux. JANVIER 1904. — Froid dans la 1" et 3° décade. Gelée le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 17. 18, ,20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27. Gelée de -—8°,6 le 1**. Pluie le 3, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 18, 21, 27, 28, 30, 31. Neige le 8, 21. Brouillard le 7, 18, 19, 25 et 26. Orage le 14. Giboulées le 15. Grande nébu- losité et faible insolation. Pas de soleil le 2, 5, 6, 7, 8, 11, 12, 13, 14, 18, 19, 20, 2l, 22, 23, 24, 25, 27 et 28. Vents dominants de l’E et du S. Le 1" on patine à la Hotoie. Le 2, halo lunaire à 10 h. s. Le 3, givre le matin. Le 7, froid vif le soir malgré le vent du S. Le 8, dépression barométrique. Neige fondante à 8 h. s. Le 9, pluie générale dans le département. On recueille 17""",1 d'eau à Moreuil et 21"‘“‘,1 à Nesle. Gelée blanche le 11 m. _ Tempête dans la nuit du 13 au 14, et dans la matinée du 14. Le veut souffle du SW,. Il tonne à Amiens le 14, vers 2 h, du matin. Petit orage observé à 5 h. m. à Foret-l’Abbaye, Moreuil ct Amiens. ll éclaire encore à 6 h. s. dans·notre région : ET à Oresmaux de 6 h. à 6 h. 1/2 s. Le 15, il éclaire à 5 h. m. Fortes averses de pluie et de grésil de 5 à 7 h. ET d la ferme de Sottevülc, à 7 h. m. On entend les merles le soir pour la première fois de l‘année. Le 21, neige à 3 h. s. Du 22 au 25, froid avec veut des régions Est.
.. 295 - Le 29, vent du Sud. Le soleil se•m0ntre de 10 h. du matin à 5 h. du soir. La température reste douce le 30 et le 31. Les cultivateurs ont continué le battage des céréales avec d‘autanl plus d'aisance que les labours n’ont pu s'elfectuer à cause du mauvais temps. Les gelées ont facilité les char- rois de fumier. Les blés d’automne ont bel aspect à la fin du mois. Les prairies naturelles et artificielles sont bonnes pour la saison. On signale beaucoup de mulots dans les cantons de Molliens-Vidame et Villers-Bocage, des corbeaux un peu partout et des sangliers dans les environs de Gonty. Les renseignements précédents sur l'état des récoltes, recueillis par l'0f]ïce agricole du département, complètent · heureusement notre journal météorologique. W FÉVRIER.- Grande humidité et température douce dans les 2 premières décades ; sécheresse relative et froid dans la 3°. Pluie le I, 2, et du 5 au 22. Au total 85•"',8 d'eau dont 21““',2 le 9. Neige le 15, 16, 17, 18, 25, 26 et 28. Gelée le 19, 24, 25, 26, 27, 28, 29. Vents dominants de W et S. Orage ‘ le 13 avec grêle. · Le 2, raz de marée à Penmarck, vers 3 h. du matin, cau- sant des ravages. Le 4, floraison de l‘0reille d'ours (Primula acaulis). Le 6, le Merle chante à f0 h. du m. Les Noisetiers ont des barbizettex. On nomme ainsi les chatons males aux environs d’Aveluy. On les appelle barbillons à Saint·0uen et Ailly-le- ` Haut-Clocher. Le 7, première sortie des Chauves-sourir. Le 10, les merlcs sifflent dès 5 h. s. ll éclaire à l`0uest d’Amiens, vers 3 h. s., ainsi qu’à Oresmaux et Foret- l’Abbaye. Le 11, arc-cn—ciel à I I h. du matin. Le 13, nouvel arc·en·ciel à 10 h. 1/4 du matin. Le temps
se couvre à tel point qu'on est obligé d’allumer le gaz dans plusieurs magasins de la ville. ET à IO h. 45' m., suivi de ‘ PG chassant du SSW. Fort coup de tonnerre à 10 h. 55’ ; la foudre est tombée en plusieurs points : toutes les sonneries électriques du Progrès de la Somme fonctionnent au meme moment; chez M. Lamy, rue de la République, un fil télé- phonique est brûlé ; un court circuit fait fondre un tuyau de plomb à la Brasserie moderne, place Gambetta ; le para- tonnerre de M. Vagniez, rue des Jacobins, est aussi touché. Le vent souffle avec force, renversant des cheminées, et culbutant les tentes des camelots installés sur la place de l’l:l0tel de Ville. Dos grélons de la grosseur des pois blan- chissent les trottoirs de la rue des Trois·Caill0ux. Le beau temps revient vers 2 h. s. A Paris, l’orage éclate seulement à 3 h. de l’apres-midi. g Le 14, on vent des bouquets de Perce'-neige. Le 45, neige fondante à 3 h. 4/4. Le 46, floraison de la Rose de Noel et de l’Hellébore vert. Neige fondante à 8 h. avec pluie fine. Le vent souffle en tempête à 9 h. s. · Le 17, grésil à 1 h. 1/4 et neige dans la journée. Le 18, neige le matin à plusieurs reprises. Pluie par averses. Le 20, vent assez fort. Un navire de peche, en perdition sur les bancs de sable de l’embouchure de la Somme, a été sauvé par un bâteau de Cayeux. Le 21, premier chant du Pinson. Les merles se taisent depuis quelques jours. Une épidémie de petite vérole sévit à . Amiens. Le 23, florazson du Cornouiller. _ Le 25, vent de NE. Bonne gelée le matin. Un peu de neige à I h. 4/2 à Amiens, et vers 2 h. à Paris. Encore des flocons de neige le 26, à 8 h. m. et le 28, à 3 h. s. ·
- gm .. . Pendant la première quinzaine de février, les travaux agricoles se sont accomplis dans de mauvaises conditions, par suite des averses répétées. Dans la seconde période on a pu exécuter quelques labours. Les gelées tardives ont faci- lité les charrois de fumier et la rentrée des meules. Les blés d’automne ne paraissent pas avoir souffert de l’hiver; les seigles ont bonne apparence; les orges sont moins satisfaisantes. Les corbeaux causent toujours de grands dommages dans les cantons de Crécy, Moreuil et Montdidier. A Conty, les limaces produisent quelques dégats; aux alentours d’Hornoy, les mulets font de nou- velles irruptions. , En général, sauf de rares exceptions et à part le mal causé par des animaux nuisibles, l’état des cultures exis- tantes est convenable à la tin de février. MARS. — Eclairement faible et nébulosité forte: seule- lement 52 heures de soleil; à 9 h. du m., les 4/5 du ciel sont couverts de `nuages. Température moyenne inférieure de 1° à la normale. Courbe barométrique assez mouvementée. Pluie le 1, 2, 3, 5, 8, 9, 10, 19, 23, 25, 28, 29, 30 et 31. Neige le 1, 2, 30. Giboulées le 30. Le 9, on a recueilli 19'"'4 d'eau à Amiens et 24•“ àAult. Brouillard le 9, 15, 18, 26, 27 et 28. • Orage le _8. Gelée le 4, 2, 3, 4, 13, 14, 16, 17, 18, 26 et 27. Nous n’avons pas eu de soleil assez fort pour marquer le papier de l’héliographe le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 12, 15, 19, , 20, 21, 25, 26, 28 et 29. Vents dominants du Nord et de l’Est. Gelée blanche le 4, 16. Le 2, neige abondante formant le matin une couche de 8 centimètres. Temps doux le 6, 7. Le 8, journée de beau temps; le soleil donne jusqu‘à 4 heures. Vent du SE. Le ciel se couvre à 5 h. 1/2 s. Nous avons entendu tonner 4 ou 5 coups. Pluie à partir de 6 h. s.
- ggg .. Le 14, journée de printemps. Le 17, beau temps et vent du NE. Conférence à l’U. P. sur les rayons X et le radium. Le 20, floraison des Violetles de jardin ` Le 21, promenade au Jardin botanique. Sont en (leur, la Scille à deux feuilles, le Safran printanier, l’Andr0mède du Japon, la Bruyère précoce, le Tussilage blanc, le Pas d’àne, l’Hellébore fétide, l’Eranthe d'hiver et l’Hépatique tribolée. On voit dans les pelouses, les premières Paquerettes. · Le 26, fort brouillard le matin ; le soleil perce à 9 h. m. Vent du Sud et température douce. On a trouvé, rue Maberly, dans la ballastrière de M. Tattegrain, une défense de Mammouth ayant 1'“80 de développement. Le 27, retour des Courlzls. Le marronnier précoce du square Saint-Denis ouvre ses gros bourgeons luisants. — Le 30, vent du NW. Giboulées le matin. Neige à 10 heures. Pluie et grésil dans la journée. Le 31, floraison du Lamier pourpre et du Mouron des Oiseaux. On a vu deux hirondelles sur les étangs de Longueau. On est généralement satisfait de l’apparence des céréales. Les plantes fourragères sont belles. Les ensemencements de _ printemps sont en retard. Dans Varrondissement de Péronne, certains cultivateurs vont faire du lin. La réduction de la culture de la betterave n’aura pas l’importance qu’on pou— · A vait croire. _ AVRIL. -— Pluie très peu abondante et température moyenne supérieure à la normale. Pluie le 3, 5, 6, 7, 12, 15, 17,22, 24. Orage le 18. Maximum de température atteignant 25°,2 le 15. Pas de soleil le 5, 8, 16, 21, 29, 30. Les vents d'0uest sont dominants. Le 1°', floraison de la Corbeille d‘argent. Arrivée des Hirondallos à Dury. On en voit le 2 à Amiens, Daours, Frise et Aumont; le 3, à Boulainvillers, Epagne et Gamaches ;
.. ggg - le 4, à Chaulnes, Saleux, Moreuil et Roye. Deux de nos correspondants en ont vu plus d’une centaine à Fouen· camps et Thésy-Glimont. Chant du Coucou le 2, à Boves, et le 6, à Foret- l‘Ahbaye. _ .. _ Le 6, floraison des Abricotiers et des Péchers. On voit des Ficaires dans le gazon de la Hotoie et sur les talus du Chemin de fer. Lilas, Aubépines, Sureaux et Chèvrefeuilles commencent à verdoyer. Le 7, ciel gris et vent froid. Les Tisseurs et les Teinturiers P sont en grève. Nombreuses bagarres en ville. Le 9, chauvesÃsouris le soir. Le H, gelée blanche. ll y a un retard d’au moins dix jours dans la végétation. Les frondes des Fougères mâles commencent à se dérouler. Le I2, gelée blanche le matin à Sotteville. Température douce dans la journée. ll éclaire à 4 h. s. à l’ESE d’Amiens. Quelques gouttes de pluie à 5 h. Orage à Paris et à Sèvres, O de 4 h. à 6 h. Le 14, fcuillaison des Marronniers des boulevards Saint- Charles et Carnot. Floraison des Mahonias. Le l6, dans le jardin de la Bibliothèque, premieres fleurs à des Rhododendrons. Les Sorbiers, Lilas et Bouleaux sont en feuilles. Au Jardin botanique, on peut étudier la Fritillaire impériale, la Tulipe sauvage, la Nivéole du Printemps, le Muscari odorant, le Groseillier sanguin et le Magnolia blanc. Le Prunier myrobolan commence à défleurir. Dans les jar-_ dinets du boulevard Saint-Sulpice, on voit des pelouses de Narcisses porillons ou de Doroniques du Caucase, des bordures blanches de Corbeilles d`argent; quelques Pechers montrent leurs fleurs roses. Les Poitiers sont bien fleuris ` dans le Parc de la Préfecture. Les Merisiers du Chemin de fer sont aussi très beaux. · Le 17, les cyclistes reviennent avec des bouquets de
— 210 — Coucous. Les enfants d’Hangest en font de jolies balles avec lesquelles ils jouent à la pomme d’or. Le 18, M. Lefebvre entend à Sotteville le premier chant du Rossignol. A 3 h. 1/2 s. il tonne au S d’Amiens: c’est la . sixième manifestation électrique de l’année. Le 20, les Tilleuls du boulevard d'Alsace—Lorraine sont verdoyants. Le 21, floraison de la Giro/lée sur toutes les murailles dela ville, aux Feuillants et sur le bastion de Guyencourt. Les · Peupliers d’ltalie ont de petites feuilles dorées. Le 28, floraison du Prunier de Sainte-Lucie. La tin du mois est assez mauvaise pour les rhumatisants et les goutteux. Les récoltes ont belle apparence. Les blés de printemps lèvent dans de bonnes conditions ; ceux des terrains calcaires ont besoin d’eau. Les arbres fruitiers ont une magnifique floraison dans le Vimeu. La plantation des pommes de terre est terminée dans le Santerre. Les semailles de betteraves s’exécutent rapidement. Partout la végétation a été ralentie par des vents desséchants. ~ MAI. — Température moyenne un peu plus élevée que la normale. Humidité assez grande. Nombreuses averses. Faible insolation. Vents d’Ouest dominants. Pluie le 2, 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 22, 25, 27, 30 ct 3l. Grésil le 6 Minima assez I faibles le 5 (4**), le 7 (3°,81), et le 9 (3°) correspondant aux _Saints de glace. On a eu plus de 10 h. de soleil _le 1, 9, 15 et 16 ; le ciel est resté totalement couvert le 2 et le 21. Orages faibles le 5, 8, 31. Le 26, le thermomètre a marqué 30°,2. Ã Le 1°', apparition des Hannetons à Sotteville ct Foret- ' l'Abbaye. Floraison du Pommier du Japon. Le 2, mauvais temps, pluie et vent du SSW. _» Le 3, début de la floraison des Sorbiers, Marronniers et Q Cytises. A ` l
—— 211 - Le 4, pleine jloraison des Lilas. Le 5, on a entendu tonner vers 5 h. du m. Le 6, averses de grésil et de pluie. Le 7, on crie dans les rues « du Muguet à clochettes ! » _ Le 8, arrivée des Martinets. Pluie à 1 h. 1/2 du s. Vent du SW. Deux coups de tonnerre au SSE d’Amiens. Le 9, grand vent et baisse de température. Les Saints de glace n’ont pas volé leur mauvaise réputation. lls varient d’ailleurs avec les régions: Marquet, Georget, Philîppet, Croiset, Tous saints dont il faut se métier. (Cana). Saint Mamert, Saint Servais et Saint Pancrace, Sont toujours de vrais saints de glace. S (Hmrn-Lome). Georget, Marquet, Phalet, Sont trois casseurs de gobelets. (Amis). Sain t-Urbain , ' Dernier marchand de vin. ` (Manu:). Rabelais connaissait déjà les « saints gresleurs, geleurs et gasteurs de bourgeons » (l). Le 10, il y a beaucoup de hannetons dans les bois d'Hébé- court et de Querrieu ; ils sont assez abondants a Saint- Acheul, et sur les arbres des Boulevards extérieurs, où les enfants vont en chercher. Le 12, les marronniers sont tous fleuris. Le 13, je vois des Papillons blancs se poursuivre au soleil. Les abeilles butinent sur les fleurs des Sorbiers. (1) Les méchants garçonnets sont : saint Georges (23 Avril), saint ` Marc (25 avril), saint Eutropc (30 avril), saint Philippe (1•¤· mai), Croiset pour Invention de la Sainte Croix (3 mai), saint Nicolas (9 mai), saint Mamert (11 mai), saint Pancrace (12 mai), saint Servais (13 mai) et saint Urbain (25 mai).
— 2l2 — A noter les grappes d`or des faux Ebéniers et les fleurs mauves des Glycines. On voit aussi des Marronniers rouges et des Aubépines roses. V Le I4, journée chaude. En revenant le soir, du Cours public, je sens avec plaisir l’odeur des jardins ; certaines fleurs sont regardées, avec raison, comme la gaïté du nez. Les 15, 16 et 17, température assez élevée. Le l8, floraison des Tamaris et des Iris de Germanie. Je termine tardivement mes leçons du soir par une conférence sur Pasteur. Grand vent le 20. Pluie le 2l. Le 23, dans les jardins, sont fleuris les Boules de neige, les grands Paulownias et les grosses Pivoines. · . Le 24, je passe l’après-midi au Jardin botanique. Sont en fleur plus de cinquante espèces. Je mentionnerai seulement l’Asphodèle jaune, la grande Pervenche, la Centaurée des . montagnes, le Pavot d'Orient, le Bois de Judée et le Désespoir du Peintre. Le 28, sur notre muraille, floraison des Mu/lùzrs. Dans la rue Laurendeau, je remarque des Corydalis. ' Le 30, parmi les fleurs du Jardin botanique, j’indiquerai l’Iris de Florence, l’Ail doré, le Lis de Saint-Bruno, la Gloire de Dijon, le Seringat odorant, la Consoude hérissée et la Sauge officinale. Sur les talus de la Citadelle, nombreuses tou/fes jaunes de Pastel. i Le 3l, tonnerre à 5 h. du m. au SW d’Amiens. Pluie à 6 h. et toute la matinée. Température relativement forte. Le mois de mai a été favorable à toutes les récoltes en terre. Les blés d’hiver restent bons, et ceux de printemps ont une levée rapide et régulière. Les avoines seraient dans les meilleures conditions si, en certains points, elles n’étaient envahies par les sanves. Dans le canton d’Hornoy, les arbres fruitiers font espérer une abondante récolte. Les trèfles, luzernes, minettes et sainfoins sont beaux. La levée des
—· 213 — ~ betteraves s’est faite normalement aux environs de Péronne. On commence les démariages. La pomme de terre est d’une belle venue dans l'arrondissement de Montdidier. Beaucoup de hannetons dans le canton de Domart. Partoutla tloraison des Pommiers a été superbe. (A Suivre.; H. Ducnwssor. Lettre sur les Tufs de la Celle·sous-Moret Le gisement tull`eux de la Celle a été produit par les eaux d’une fontaine, chargées d’une grande quantité de carbonate de chaux. A cette époque le climat du canton de Moret-sur-Loing, présentait·les plus grandes analogies avec celui de nos départements méditerranéens. Ce qui le prouve c'est la présence d’empreintes telles que celles du Figuier et du Laurus nobüis qui alors se développaient à l‘état sauvage. Les coteaux des environs sont à l'altitude de 100 et 115*** ; un diluvium rouge les recouvre presque partout, souvent ' meme il s’applique directement sur le calcaire éocène. Ce diluvium ne saurait être confondu avec celui de la fin de la dernière période glaciaire; c'est celui des hauts niveaux appartenant au l" creusement des vallées, soit à la lin de l’époque pliocène. Une couche d‘argile glauconieuse apparaît vers 78 à 81*** d’altitude, et le gisement de la Celle repose sur une couche d’argile verte qui a été entraînée par la longue action des ` pluies, car elle se trouve, au moins, à 12*** plus bas. Le gisement de la Celle serait de l'époque dite intergla— ciaire; il.a été étudié par MM. de Saporta et Tournouer et plus récemment par M. S. Meunier, professeur au Muséum d’Histoire Naturelle. · Justin Lauoumzux. `
- — 214 — Le Climat de la vallée de la Seine, pendant la formation du Tu! de— la Celle-sous-Moret. La puissante formation tulfeuse de la Celle-sous—Moret, ' . est plaquée contre un escarpement calcaire, en aval du village, sur la rive droite de la Seine. Explorée avec succès par M. Chouquet, elle a fourni une tlore et une faune mala- cologique importantes. ` D’aprés M. de Mortillet, le tuf de la Celle est franchement acheuléen. Les plantes, déterminées par M. de Saporta, sont A les suivantes : Scolopendrum ofjicinarum . Scolopendre ollicinale. Corylus avellana ..... Noisetier commun. Populus carœscens .... Peuplier grisaille. Saliœ cîncrca ...... Saule cendré. Salix fragilis ...... Saule fragile. Ficus carica ...... Figuier sauvage. Laurus canariensis .... Laurier des Canaries. l·’ra.1.·imus ezcelsior .... Frêne ordinaire. Sambucus cbulus ..... Sureau Yèble. Hedera helia: .... ’ . . Lierre commun. Clzmatis vitalba ..... Clématite des haies. Buams sempcrvircns .... Buis toujours vert. _ Acer pseudo-platanus . . . Erable faux platane. Evonymus curopœus . . . Fusain d’Europe. Evonymus latifolius .... Fusain à larges feuilles. Prunus Mahaleb ..... Arbre de Sainte-Lucie. Ccrcis siliquastrum .... Arbre de Judée. « Sur les 17 espèces, 5 ne sont plus spontanées dans le bassin de la Seine: le Buis, qui actuellement ne dépasse pas la Bourgogne; le Fusain à larges feuilles, qui s'arréte au Jura; l’Arbre de Judée, qui ne dépasse pas les rochers de Douzère entre Montélimart et Orange; le Figuier sauvage, ‘ propre à la Provence, et le Laurier des Canaries qui n‘existe méme plus en France. Ces especes dénotent un climat très · doux et assez chaud. » Nous pouvons préciser davantage. « Dans la région médi- terranéenne, le Saule cendré n’existe que dans le fond des vallées les plus fraîches et dans le voisinage des eaux. Le
=·- 215 — V Fréne ordinaire est à peu près exclu de la région. Quant à l'Érable faux-platane, sa limite est encore plus au Nord dans les montagnes du Dauphiné. » Or ces trois espèces poussent, vigoureusement dans les pays du Nord, à une température douce et uniforme, sensiblement plus humide- que celle de la Provence. M. de Saporta a meme tenté de fixer le degré minimum de la température de la vallée de la Selle, quand le tuf de la Celle se déposait. Le Laurier des Canariesest en effet une variété du Laurus nobilis, qui vit anjourd’hui aux Canaries et dans l'Aurès: très sensible au froid, cette plante ne peut pas supporter une température inférieure à 8°. Des tufs analogues, observés aux Aygalades, près de Marseille, et à Meyrargues, près d’Aix, tous de la même époque, ont donné, à coté du Laurier d’Apollou, du Figuier sauvage et du Micocoulier, le Framboisier (Rubus idzus), . l’0rme montagnard (Ulmus montana), le Pommier sauvage (Pyrus malus), et diverses espèces ne descendant plus dans les plaines actuelles jusqu’au 44* degré de latitude. De sorte qu’il faisait plus chaud ala Celle et moins chaud en Provence que de nos jours. « La température était donc plus égale, plus uniforme, avec des écarts moins grands, résultats dus surtout à une très forte humidité » (1). H. Ducuwssor. Le Projet de Captage 'des sources de Pont-de·Metz. Les eaux de Pont—de—Metz utilisées pou1· l’alimentation de la ville d‘Amiens ne proviennent qu’en partie de véritables » sources. , (1) G. DE MORTILLEI`. Le Prëhistorique, p. 2l’î·227. — Voir aussi TOUnNOUr:n, Bulletin de la Société Géologiquc dc France, 18 juin l877, T. V, 3* série, p. 649.
- M5 .. Actuellement ces sources, dues aux faibles émergences d’une nappe inférieure, mêlent leurs eaux à celles de la nappe superficielle qui occupe la vallée de la Selle, et elles arrivent au bâtiment de captage, après avoir circulé à découvert dans des rigoles et des bassins. Dans le but d’augmenter sensiblement le rendement actuel des sources, tout en améliorant leur mode de captage, la Ville d’A miens a fait exécuter une série de sondages dont i les résultats m’ont été soumis par M. Thomas, Ingénieur de [ la ville, avec Vautorisation de M. Renouard, adjoint, chargé du Service des eaux et de M. Fiquet, maire d’Amiens. .l’ai pu, au moyen de l'exameu des échantillons recueillis et des documents qui m’ont été communiqués, établir, dans la coupe ci-contre, la concordance entre la disposition géolo- gique des couches rencontrées et leur figuré dans la coupe dressée par Plngénieur de la Ville. Le fait essentiel qui ressort de cette coupe géologique, réside dans l’existence d’une couche imperméable de vase glaiseuse calcaire blanche que je désigne sous le nom de glüe et qui sépare d’une façon complète la nappe d'eau superficielle, en principe impropre à t’alimentation, de la nappe sous-jacente contenue dans une épaisse couche de gros gravier, recouvrant la craie. Les eaux de cette dernière nappe, retenues sous pression par la couche imperméable de glüc qui les isole de toute contamination, présentent l‘avantage d'étre jaillissantes, lorsque par suite de circons- tances naturelles ou de travaux spéciaux, elles trouvent une issue. C'est ainsi, notamment que la principale des sources de Pont-de-Metz (la source S. André), émerge sur un point faible de la couche de glüe et vient jaillir dans un bassin où, en temps ordinaire, elle se mélange aussitot avec les eaux V de la nappe superficielle. Mais lorsqu'cn temps de forte crue, la vallée est plus ou moins recouverte par des eaux d’inondation, le jaillissement
Li kw É, wa . _ 0 . '·—.. 3 °‘ . L1 L ‘« _ w, L. E ·,4_· ·' A <E_‘ E L Z".,'2: .a S vv, ' ·. . "' • ¤*`v· ', "., É: .¤-E ·’î`· .,··*·; : *·«··¢ <· : ·.: »., _g .;7 . M , ha'. . -_r · È ‘r Q} .,'-· ·V‘, î 1; , -1. . 0 Q, · · ;z‘·;l.,:_— " « ‘ < ·:` '·;.‘¢ ' '? E V. 'ï '-.` ·· ' ·" · ·. . î·»,"' . É fg l- · I! · • ·' 'U A` .I ln";}./"V Q. ` , ’ ‘ | bz`,. * ) ` _ à . ·' `.'· ·`·'·.‘;=`°,?;’/;Ó; <\_' '.'j",},7«; . * [-0; 5 f _` ' ,>ë¤'«, bo I" ~_ · î’l· **5 .ïÉ"»îï1`=§· ·`~f~,"~*9',;Ã#/ ` o *? *.· ·, -··. ·,",,«=*·° T‘0,·)’> t - ,, 3 ê ài; ···. .,.,__ _E'j:¢¤`c:'c·CfÃ.«,` ` `\ g g "É ·!¤ u, *0 Q; É . ··" Y CV', 5/ ` ‘· 6 < 2 N ‘·" j? °; s. ’ ·· -—";‘)C·" · t U :¤ —. ·./ =. sy .· ’0·· _. <· 2 _ ° (É; ·. ·‘E*"··‘•·»Q*»`/) < È = W) 1* ,. ,'·—' .-Ã'? * 2 S â W; v`·‘ ûl."ÃZ,Z.° îë — · ~ gal-_' Al . . * ,_ 2 . . -;lgÀ· Api; 0.-,b / 2 'S 2 È, 'IQEJ s' "`11.=t;,“°§ `\ E B • _ `• ‘• · .g_ 0 *§ `v·` l"`·‘h.,'·§°b r \ W 3 2 (É" -.4 · `pu B'. \ ¤ :· «F’° si; ·.·, ‘,·` . eJ·`·?·°.:‘ M. \·. / 8 ___ E __ ,.~· ·_|\,È_’»·_·>..(;é À ¤ É `··` .ir,‘,‘É"T’ »°*= ,> g E g`j;L*`;;' ll g «$· ·f..".¤° y · g .,·A··-·u"‘,".f¢,··?* /\ Q `· ··.'>‘ ._ I·. hr".? t UN ` ‘ \ ·S É • U `“"·'¤`»*·‘~» g ·. ~» ‘Q:Q_ "··¤_:È·`·‘f·· ..9 ç" S È Ã i Éîe*` ` Ã&·`—°`a’§Q«$“· * T -8 9. : `, _; .4 Huîgïoagg "< ' ~·‘ à · 'ï ·.• 0 0 .8 = «. #11‘.~··f-t= ii ·‘.·· ·°.§m 5 ~, `U `,i;.‘—_`;;r' ?'•'·`·»(,§Z 0 ¢" ‘* V`] rr'; `K··"" U 0 É- 8- '*· ha-- ’·`¢'A" ‘ `s ’ :·«î · " "‘:‘i ¥-/ 0 nu · , I •‘ ` "'· u . 0 - PE ‘1·L î,`·‘ .· --·” ° ¢· 0 ê » S .2 I"; qu; (PAIX) \ '·. `. ‘ "" u A * . " E ~§§~·.°g§:—Ã> fl ji ÷ '· É·=°.·`,.»"'v‘: /A/` ¤ " ',r, ·(' o=_g£3` À 0 `¤°" ’ '?Lï*2 '.·'î‘°.#=¤¤\. ' · :3) v‘, =i :'·»*'î' 5 ' 9 â °2) 1 • 1:‘·~ , . ·: ‘u¤\ / un J vn.- ·Ã~ —r LA `·1_, .¤ « " ' · g uk ', ,·i L " '••, 7 k E ‘l"' ,‘.‘ Il ·r ·'î;,E§‘ »/ @@5- ` - ~’ Ã- A‘·` —' Ã! e.' -·',,·°U ` lu, ’ ·L:jD° W ‘:I2 ‘=î ·' ·j.<4»¤; È ÉÉ ··., ‘ j‘.,._` '`'' î,'··9*'Ã?'¤ v` '/ r` È`; * ’ ···.- *=·` \ ‘·s~g~,<> o · '«‘!' ‘, g I Ai . *n"° 5 . ·. i« ·"f?«r'·É / ·‘° *9 · ' Mi · "07<* g`},.__~ :_ gv) v", ‘»O,\_] 0 M $*1:; ATV. Ng, « "G@'¥* Ogg ";:_¤· V_-,[, ·_ Ml-; ji `»;"*ï ni']! "ï'Ãî>%°z /î*/ · V, (; _ A- .0,,92 ·¤\ `E s V (gd ""1K¤‘§¤ — 2 ¤` gm, `I‘,~9 ~y·j‘ ···° __ ¤ É 3, __>·> A " _·`;•‘3)·" un É " "’ ·`0#’° \ 2 W ·,;fwï nr"/V'.<;È·àujÈ°° , * ( g ._ , N, . · a ·' È yiîwjî WIN: A‘¤·'t'0<7zQ `V \ g g»~ · '· Uvgo / 2 @*2 " H5; · fn. .`·;ï?q,¤§ · ( â a©· ' . L 0 ' li ·_v •\> ¤ . /ï0Q f' `I
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— 218 — de la nappe inférieure peut se trouver empêché par une pression inverse, et l'alimentati0n au moyen d'eau d’une pureté suffisante devient impossible. Dans ces conditions le Service des eaux de la ville d’Amiens a préféré étudier un projet de captage à établir sur des bases nouvelles, exclusivement dans la nappe du gravier et sans avoir aucunement recours aux émergences actuelles. La mise à exécution de ce projet présentera de multiples avantages au point de vue de l‘économie, de l’augmentation du débit et de la qualité des caux. ll n'est pas inutile de faire remarquer que ce-mode de captage pourrait etre appliqué d’une façon assez générale pour Valimentation des localités situées sur les bords des vallées du bassin de la Somme où la disposition géologique du sol présente des conditions analogues (1). N. ne Mzncnv. Ouvrages reçus. Bulletin de la Société Botanique des Deux-Sèvres. 1903. Procès-verbaux de séances et récits d'excursions. Annales de la Société Entomologique de Belgique. T. 47°. — Bovins. Un Curculionide nouveau ¢l’Australie. —— l•`1umumu·:. Description de quelques Hétéromères du Haut Tonkin. — Fauvsn. Staphylinides nouveaux du Musée de Bruxelles. — Jacons. Catalogues de Diptères et d’lchueumonides de la Belgique. -— Laronots tlarabes de la tourbe. — Sntox. Des- cription d’Arachnides nouveaux. Annales de la Sociedad Cienti/ica Argentina. Février et Mars 1904. —— FLORENTINO Amaemno. Nouvelles espèces de Mammifères crétacés et tertiaires dela République Argentine. Mcmorias de la Sociedad Cienti/ira « Antonio Alzale. T. 20. N" l à 4. — Conzzurrx. Essai d‘application à la Flore mexi- (·l) Cette communication, adressée ii la Société Linnëenne. lr 26jan· A vier 19%, a été lue en Séance générale, le 10 Février suivant.
— 219 — caine de la nouvelle nomenclature du Prof. Herrera. - VILLARELLO. Genèse des gisements mercuriaux de Palomas. . Bulletin of the University of Kansas. Vol. ll. N°' 1 à 3. — Anus. Contributions diptérologiques. — Hzmms. Catalogue du genre Cambarus. · Bulletino della Societa Entomologica Italiana. 35° année. — Muuo Benz:. Sur une espèce inédite de Diptère italien ·_ appartenant à un genre nouveau pourla Faune d’Europe. — Mouuwnou. Trois espèces nouvelles du genre Ranatra. — Paoto Luenom. Une variété nouvelle du genre Carabus italicus. · Assmui. Un genre nouveau d’Amphipode de la Mer des Caraïbes. The American Museum of Natural History. 1903. Rapport du Président. Bulletin of the University of Montana. N° 7. Winsou Hamus. Lichens et Mousses de Montana. - Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des départements. 1903. Section des Sciences. -— Cozs·r·r¤. Catalogue des Algues terrestres et d’eau douce du Nord' de la France (1). — M"° Bnnnza. Notes botaniques. — Mmnu. Flore souterraine des Cavernes dela Cure (Yonne). Bulletin de la Société Botanique de France. —— Fuwr et Gaeuzvam. Contribution à la Flore de l’Asie orientale. — Gwnoesn. Myzodendron antarcticum. _ Revue Scientiyîque du Bourbonnais. N° 196. — E. Omvimi. _ Une fougère anormale. — Bassm. Jardin botanique d’un instituteur. N° 197. — Omvnm. Homoptères de l'Al|ier. Les ` empoisonnements par les Champignons en 1903. — ne Roc- omomr Anauson. Atnus serrulata. Annuaire du Musée Z oologique de l'Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 1903. T. VIII. 3-4. —- BIRULA. (1) Un certain nombre de ces Algues ont été rencontrées dans le dépar- tement de la Somme.
— 220 - Miscellanées scorpiologiques. — Anewne. Blattidées rap- portées de l’Abyssinie. - Fonen. Notes sur les Fourmis du | Musée zoologique de Saint—Pétersbourg. -— Micuaînowsxv. . Sur deux Corégonides peu connus du lac Onéga. , Bulletin de la Société Impériale des Naturalzlstes de Moscou. Année l903 (2 et 3). —-- Mame Pxnnow. Notes sur l’étude paléontologique des Ongulés. Innovaisxv. L’0xfordien et le Sequanien du gouvernement de Moscou. Transactions of the Wisconsin Academy of Sciences, Art: _ and Letters. t90l . — l·lAim.·r0N Gaeenwoon Tmeennxxe. Développement et structure de Hydrodictyon. — Rosswem. Him,. Bifurcation axiale chez les poissons. — Ausrm et RASTMAN. Relation entre la conductibilité de la chaleur et la densité dans les bois. Missouri Botantcal Garden. i5° rapport annuel. — Penwr S1>AULnxNc. Sur deux champignons croissant dans des trous faits par des insectes dans le bois. -· Wimax Taeanease. Sur des voiles aberrants restant sur des Agarics comestibles. · Yearbook of the united States Département of Agriculture. 1903. Hairrter. Culture du blé. - Teene. Préparation de la terre pour l’irrigation. —- Touuer, Relations entre les forets U et les cours d’eau. — Horxms. Insectes nuisibles aux forets. Ronuer Taue. Culture des plantes médicinales aux Etats- Unis. — \VELLS Cooke. Quelques faits nouveaux sur les migrations des oiseaux. —— Lrsren Dewev. Plantes dont les libres sont utilisées pour le commerce. — Dxieurea Plantes . oléagineuses. —— Heauamw vou Scnnemx. Progrès dans la pré- servation du bois. Atti della Societa italiana di Scienze natarali. Vol. 43. — G. Cxrreauix. Virus rabique et microbes. — De Anesstmnai. Sections géologiques à travers le groupe du mont Misma. — En. Mxaixui. Essai géologique sur les terrains secondaires de la Lombardie. — Zum Lexnni. Foraminifères éocènes de Saint-Genèse. Le Conultes aegyptzensis et le Baculogypsina sphaerulata.
— 221 - Transactions and proceedings of the botanical Society of Edimburg. Vol. XXII. Part. l. — Davis PAUL. Sur les Fou- gères et principalement les Fougères de la Jamaïque. — Svnnns MAcv|cAa. Etat comparatif de la flore des montagnes de l’0uest durant le xvu1°et le x¤x° siècle. — LLEWELLYN Cocxs. Rapport supplémentaire surles Mousses. —- Ronmrrsun. Sur la matière vivante. Part. ll. —- DAv1o PAUL. Les espèces · européennes du genre Primula. - Bmno. L’hérédité dans les plantes et les animaux. — FRASER HARRIS. Une propriété du protoplasma. —- STAIÈPER. Sur les Hépatiques de Bnlmoral. — Wnrroca. Sur les plantations en Irlande. Anales de la Sociedad Cienti/îca Argentina. Mai 1904. Rr·:mA, Giornale di entomologia. Vol. 1. 1903. — Fmrro _ Su.vns·rm. Contribution à la connaissance des Termites et des Termitophiles de l’Amérique méridionale. Transactions of the Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters. 1902. — Cnauotzn. Etude sur la longevité. —— _ Hownu et HAnr1·:a. Divisions nucléennes dans Coleosporium sonclzi arvensùs. — J .-J. DAv¤s Troisième liste de Champi- gnons de Wisconsin. — Pncmmu. Nouvelles notes sur la famille des Attides de l’Al`rique du sud. — HAna1m· Lenuama. Variations de forme et de grandeur chez les Cyclops. Académie Royale de Belgique. — Bulletin de la Classe des Sciences. 1904. N° 3. — P. ou Haan. Une interprétation du · mécanisme de l’lon. Nouvelle conception de l’al0me chi- mique. Le mécanisme gyrostatique de la matiere dans ses divers états etle cycle évolutif de l’univers. N° 4. — F. Fonnc. ` Un fait physique nouveau d’une importance capitale pour la géophysique et Pastronomie sphérique. — DE Hana. Rota- tion d’un courant par lui-mème. - Sams ne Lormcuurs. · Recherches sur le développement embryonnaire de l’appen- dice du premier segment abdominal chez Tenebris molitor. • Archùaes Néerlandaises des Sciences exactes et naturelles. Série ll. Tome IX. 3° livraison. — W.-H. JULIUS. Sur l’expli-
- 222 .. cation par la dispersion anomale de la lumière, de la pério- · dicité des phénomènes solaires. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'0uest de la France. Deuxième série. Tome IV. 1°' et 2• trimestres. - ‘ L. Gnmuuu. Catalogue des Mollusques terrestres et lluviatiles _ des environs d’Angers et du département de Maine-et-Loire. Bulletin Historique et Scientifique de l' Auvergne. 1903. N° 8. — Bnuwmr et Eusumo. Introduction à l'Agriculture , générale. — Knssten. Géologie. N° 9. — Biemusxx. Une page de la préhistoire dans le Puy·de-Dôme. N° 10. Procès- verbaux. 1904. N° 4. — Bieuusxi. Une branche de l’industrie arverno-gauloise. Mémoires de la Société d'E'mulation de Cambrai. T. LVI]. Travaux d’histoire. Bulleiin de la Société Botanique de France. 1904. N• 6. — ZmLt.en. Uflymenophyllum timbridgeme au Mondarrain (Basses—Pyrénées). — Dismen. Premières recherches bryolo- giques de la Haute-Marne. — Hua. Sur les Apocyanacées à graines à arêtes chalaziques plumeuses. - Tounwr. Plantes . introduites, naturalisées ou adventices, du département d‘Indro·et-Loire. — N° 7. F. Camus. Le Lobelia Dortmanna dans le Morbihan. — Fucue. Note sur la ilore du départe- ` ment des Ardennes. —-VUILLEHIN. Remarques sur les Bryones hexamères. — DUTMLLY. Note sur un Tulipa Sylvestris à verticelles tloraux dimères. — Gwnoeen. Notes sur la flore espagnole. — Husnor. Description d’un Lotus nouveau. —— l. Cauus. Sur une anomalie du Phascum cuspidalum. T. 492 Session extraordinaire. — Morena. Notes sur les plantes girondines indiquées par Thore dans un ouvrage peu connu. — Lzmünzaou. Note sur le role phytostatique des eaux limo- neuses. — BEILLE. Sur l’Heleocharis amphibia. - J, Pmmn. • Rapport sur les excursions de la Société. ' O
— 223 — OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUBS. Station agronomzïpze d'Amienx. - Altitude 34'“. Janvier ll-)05. BAIIONÈTHE.|fli§\!»•|'LIlAT|_1|l|iFÉ É I- \ â,§,_,.... ...·-..,,,__,.___,,..- î` T Q ¤ll<\lAl1¤_¤1¤l-ts, Q tinlma mnxim IIIIIIIIIIII lI.'lI'|.\IIlI;I|l1'i " É.? ‘ E 2 .' I 66 I773,5 - 0,*1 - 3,5 08 ·· H Il I 5,0 I·Iel\11Lem|Js=. 1 _2 70,5 73,5 —II,2‘ — 3.1 00 ·· Ii 0 I 4,0 Graml I`r‘0l<l. 3 65,5 | 70,5 -10.0 5 09 'i.'2 SSH 10 0,0 Nuigu et Pluie. 4 62 65 — '],ll 5,( 0î 0.-1 SVV III 0,0 U0ll\·’t`:[‘I.. 5 55 6I,5 -1,5. 5,0 07 2,0 WSW Il} 0,0 Pluie. 6 52 55,5 ZI,0 Il.? 00 T.4 \\·'t·lW I0 0,0 Vent Inrl. lia soir, · T 54 67,:1 0.0 II,0 55 ·» VV 5 3.5 Beau le maltln. 64 08 I,0j ll,l.¤ 0*2 ·· l·î 0 I 2,0 lil. 59 64 l,0' 0.0 00 9,0 W I0 2,5 Plulu le Soir. , l 63 70 0.0 0,0 0-1 Il NW 0 5,0 Hem:. '11 62 69,5 - 0,0 5.5 T0 0,2 \\' 5 1 1,5 Petite pluie ln null., Il? 61 ' 67 1,0 0,î 07 ·· \\":iW 0 5,0 Ilfmu temps. ·I3 67 69 — |.l} li,l` 97 ·· WNW 0 51,5 ill. I4 65,5 68,5 -— ‘2.1| 2,5 00 ·» EEE 0 4,0 lit. 1 I5 57.5 65,5 —- 5.0 — 0,5 05 la I-] 0 5,5 I*`I'¤Ide jcurmïe. ‘ l6 45 57 — 0,4 5, HS 1,-1 |·ÈI\I·I 10 0,l.l Pluiev·.rs0l1.<ius0iI'. 5 I7 42 52 — 5,0 5, 0-1 -¤ E¤S\N' 10 0,|l l]0L¤v+.·rl.. F IS 52 59 - 1.0 6.|.` 01 ·> XV H 6,0 Ham: l.¤·1·n|l$ _I9 61 65,5 — I.0 É.- HH ·· NY" [0 É,5 Ci--llrImg+',»1|,1. il 62 66 — I,-·1 I,"‘ lili » H [0 0,0 'I'¤l1mpS l`r¤I·I. î il 6l 64 — 3.5 É, 08 ·» E 0 $1,5 Beau temps |'r0i<I. ; 02 64 66 —— 5,0 0,‘2 08 ~¤ li 10 0,0 Couvert. · "È 66 69 — 4,0 3,5 08 0,5 I3 10 0,0 PIuîellnrsl|llh.dus0ir. I `I4 67 68,5 I,5 5, 07 02 SIC I0 0,0 llnuvert 25 68 I 70 —— 0,5\ 0,5 00 0,Fl S 10 ~ 0,0 Pluie|înl=53l1.:11::10ir. ' LR6 71 77 — 1,0l 5,5 0T ·· WY 0 3,0 Assez Iwnu. ` i 'E7 78 80 — ‘2,0l 5,5 00 0,-*1 W 10 5,0 1*Iui»sIi1 null. "J 79 8l 0.51 15,5 sli, Il VV ll) 3,5 (Èivl (I|i|lI·§I*llS· , 2 79 8l — I.0· 7.2 08 ·· NW ll 5,0 00511 Lawiapza. ' ' 3 74 79 0,5I 8,0 00 ·· W I Ill î 0,0 llinl c0:1vl·rt. ,31 67 70.5 4,H| 0,Eà 00 0,5 NW 0 | 4,5 Ileuu lcmps. I Total de ln pluie en millimètres: 13,4 Abréviatîmts ct observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. - Ftul. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -• Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'éln\ du ciel,ln dlrece lion du vent, l’élat hygrométrique sont observés à 9 ln. du malln. — l.’élet du ciel est mesuré d- l gàntgëün dlxlèmes de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phèliogrnpbe de p .
l . l Q - 224 - 1 l OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. , ‘ Station agronomùyuc d’Amicns. -·Alt£tudc 34**. 1 . 6 Février 1905. ` œ B^“o“Èl'RE. BIPÉRAT0nB· É :9. É É É H É É É ·-`.«'— E E B Q N S E G È 2 nmumouss. ¤ minime maxima Inima mmm °· E I É E É ¤: É . »1 63 769 4,0 9,2 94 1,4 WNW 10 0,0 Pluie le soir. 62 64,5 5,5 9,0 99 0 W 10 6,0 1`*I.1em. Beeu ensuite. · 64,5 71,5 2,2 9,6 80 0,2 W 0 7,0 Beau temps. 1 4 70,5 72 2,4 10,0 98 1,5 W 10 0,0 Pluie le soir. 71 72,5 8,0 11,4 99 0,4 W 10 0,0 Pluie ilne. 1 · 71 72,5 6,0 8,6 98 » W 10 0,0 Ciel couvert. 71,5 72 6,6 10,0 97 1,0 W 10 0,0 Pluie le soir. î' 72 72,5 6,8 11,0 99 0,2 W 10 0,0 id. ' 70 72 2,6 8,8 98 » NE 10 2,5 Couvert le matin. 1+ 69 71 0,6 7,6 98 » NE 10 2,0 Ciel couvert. ll 68 70 2,0 7,4 96 ·• E 0 7,0 Beau temps. 12 70 72 -1,0 4,5 89 I 0 NE 0 7,0 Beau temps 1`roid. I 70 72 -1,4 7,4 96 0.2 N 10 0,0 Breuil. Neige. Pluie. I4 70 73,5 6,0 10,0 99 0,5 NW 10 0,0 Pluie Is nuit l 72 74 6,0 9,4 98 0,3 NW 10 0,0 Pluie ù 7 h. s. 1 68 ' 72 6,2 10,0 96 0,4 W 10 1,5 Pluie à 2 h. s. 17 65 68 7,0 11,2 92 0,2 W 10 4,5 Pluie à Il h. m 1 62 67 0,4 11,4 99 1,3 W 0 4,5 Belle matinée. l ' 58 61,5 3,0 9,0 83 0,6 W 2 4,0 Pluie et grèsil. l l 57 63 0,0 3,6 98 2,0 W 10 I,5 Pluie ot neige. 1 63 67 0,8 5,5 94 0,3 NE 5 2,5 Averses de neige. 63 67 0.0 3,0 98 0 4 N 10 0,0 . id. y 60 63 -0,2 3,0 94 » E 10 0,0 Froid. 4 60 62 0,8 5,2 89 . N 10 I,5 Ciel couvert. 62 63 -0,4 8,6 88 » SW 10 4,0 Beau temps lesoir. ' 47 62 1,0 8,4 74 2,2 SW 5 1,5 Pluie et vent fort. 1 1 48 50 1,4 9,6 84 3,0 W 10 2,0 Pluie et neige. · l î· 49 50 0.8 6,8 98 1.0 W 10 3,5 id. Total de ln pluie en millimètres : 18,1. Abréviations et observations : B. Bourrnsque. - Br. Buoutllsrd. - Ecl. Eclair. —— GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uétst du ciel, In dlrectlon du vent, l'ém hygrométrlqne sont observés A 9 Ii. du matin. — Uétu du del ul mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec I’hëio- grnphe de Campbell.
B U LL ETI N ni: LA SOCIETE LINNEENNE _ DU NORD DE LA FRANCE _ N° 364. - Mars-Avril 1905. - 34•= année. - T. XVII. Aoaassna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, . . 9, rue Cozette, à Amiens. _ Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), . à M. le D' Srmizux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du IO mars et du 14 avril 1905, p. 225. — H. Dccnaussov. L’Année météorologique à Amiens (suite), p. 230. —— l.éopoId Honnnr. Les Ossements d un Mammouth, à Villers-Bocage, 241. ·— E. Gonsn. Contributions à la Flore des environs de ontdidier, p. 243. -- Ouvrages reçus, p. 254. — Observations météorologiques, p. 255-256. . EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smnca aE:m'aaAi.s ou 10 nas 1905. Présidence de M. DUGHAUSSOY. _ Connssroiwmmcsz 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux·Arts, annonçant l'envoi d’ouvrages venant de Belgique et des États—Unis. 2° Lettre dn Ministère de l'lnstructi«en publique et des lieaux·Arts accusant réception de 184 paquets contenant les exemplaires du T. XI des Mémoires etdu T. XVI du Bulletin. 3° Lettre du Ministère de Vlnstruction publique et des Beaux-Arts nous informant que le 43* Congres des Sociétés savantes s’ouvrira à Alger, dans le grand Amphithéâtre de l`École de Médecine et de Pharmacie, le 19 avril prochain. _ l 4• Lettre de faire part de la mort de M .lacques·Louis- p 3-i° A1~mF:i·:. i5
- 595 _. Ernest n’Acv, décédé le 1•' janvier |905 A Paris, dans sa _ 78° année. M. d'Acy, dont les travaux de Géologie préhistorique ont été remarqués du monde scientifique, était membre de la , Société Linnéenne depuis |87'l. 5° M. le Président fait part du décès de M. Victor Raulin, l professeur honoraire de la Faculté des Sciences de Bordeaux, L chevalier de la Légion d’honnenr. M. Raulin, qui s’était ` d’abord occupé de la géologie du Sancerrois, a publié de nombreux documents sur le régime des pluies dans une foule de régions. ll avait fait connaître notamment les hauteurs mensuelles de pluie, le nombre des orages et l’évaporation ’ à Montdidier, d’après les observations de MM. Chandon. 6° L’Académie d’Amiens envoie les conditions du concours qu'elle a décidé d’ouvrir en 1906, sur l’une des questions suivantes:. Étude sur Lapostolle, pharmacien à Amiens, sa vie et ses travaux; Les procédés efépuration des eaua: potables; A Une question de chimie ou de biologie, au choix des concur- rents, intéressant spécialement le département de la Somme. Elle décernera, s’il y a lieu, un prix de sept cents francs, qui pourra étre partagé. Les ouvrages des concurrents devront parvenir au Secré- taire perpétuel, M. Lenel, avant le 1*** Novembre 1906, au plus tard. Ils devront ètre inédits et n’avoir point été présentés à d’autres Sociétés. '1° La Bibliothèque de l’Université de Toulouse accuse réception de nos publications et demande que la Société Lin- néenne veuille bien lui envoyer les volumes de nos Mémoires et Bulletins, manquant à sa collection. Elle enverrait en échange quelques publications ayant un caractère scien- titique.
- 1 - 227 — . 8° La Société d’Émulation de Cambrai envoie le pro- gramme des questions mises au concours pour 1905. 9° L'Université de Rennes accuse réception de nos publi- cations et demande que dorénavant les ouvrages soient adressés directement au Bibliothécaire de l'Université. 10° M. lc Président informe la Société qu’il a reçu de M. l'Abbé Cauet, Supérieur du Petit—Séminaire de Saint- Riquier, les observations pluviométriques qui ont été faites dans cette ville depuis 1880. il° L'Académie des Sciences, Arts et Lettres du Wisconsin accuse réception des volumes des Mémoires et Bulletins qui lui ont été adressés et envoie les volumes l et 2 de ses publications. |2° L‘Académie de Halle a S_aale envoie sa nouvelle adresse: Bureau der Kaiserl. Leop. Carol. Halle a Saale Wilhelmtrasse, 37. 13° M. Commont donne le relevé suivant d’un sondage fait à l’usine Fresne et C", de 'Pempleux-la-Fosse, d’après les chiffres qui lui ont été communiqués par M. Leclercq, direc- teur de l’exploitation : 1° 7¤ d‘argile. 2° 40** de craie marneuse. 3° 50** de craie blanche avec bancs de silex. ·i° 95* de craie glauconieuse bleuàtre. 5° 28** de craie grise et verte un peu siliceuse. 6° 25** d‘argile noire pyriteuse avec nodules phosphates. · 7° 7** sables verts. V rom E5? _ 14° M. Delambre montre un fragment de crâne humain très épais (0***,015), dc l’époque néolithique, trouvé il y a dix ans dans le quartier Henriville. i5° M. Ledieu dépose sur le bureau deux champignons: Fomes îgniarius Var. Pomaceus Pers., trouvé à Blangy-
l · · *2** ‘ 3 Trouville, sur un Prunier commun; et Fame: salicinius Pers. A ' trouvé sur un Saule à Bettencourt—Rivière. ' t6• M. le Président donne lecture d'une note de M. E . Léopold Hodeut, agent·voyer, sur un fragment de machoire de.Mammonth, trouvé dans les environs de Villers-Bocage. ! i7° M. le Président signale un article de MM. Gauehetier- , Chapron et Ch. Gulfroy sur les Plantes rares ou nouvelles des environs de Montdidier. ll rappelle, à ce sujet, les travaux antérieurs de plusieurs collègues, dont un résumé complet a été fait pour le Bul- letin, par notre collègue, M. Gonse, toujours retenu loin de ' nous par une longue et pénible indisposition. Le Secrétaire, , ` F. Cnoouanr. séance eémtnats ou M avan. 1905. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Connnsronnmca. - 1° Lettres du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d'ouvrages venant de Belgique et des États·Unis. 2* La Société des Antiquaires de Picardie demande pour sa bibliothèque, les fascicules 303 et 304 de notre Bulletin. 3° La Société Entomologique de Prague (Boheme), de- mande l'échange de ses publications avec celles de la Société. Uéchange est accepté. 4** M. le Président dépose sur le bureau des échantillons de craie phosphatée provenant d`Hargicourt, des Polypiers trouvés dans les phosphates de Bouchavennes, un nodule de phosphorite du Quercy, et un bloc de phosphate de Tébessa. Les membres présents ont pu ainsi étudier les nombreuses variétés de phosphate de chaux, exploitées aujourd’hui pour les besoins de l'agriculture.
— 229 — 5° M. Duchaussoy présente ensuite une série de pierres taillées récoltées dans les gravières que l'0n exploite à la Porte du Bois, pres Abbeville, et un certain nombre de dents du petit Cheval et d’un ruminant trouvées dans les memes carrières. 6° La bibliothèque de l’Université de Toulouse envoie à la Société Linnéenne les ouvrages suivants: Congrès Universitaire Antialcooligue. — Énouann Htzamrr. , Les mers anciennes. — Ptaucuou. Les tufs de Montpellier. — L Dx-: Rouvttma. Description géologique des environs de Mont- pellier. — GENONVILLE. La conlractilité du muscle vésical. — Gmmwn. Muscilages chez les Malvacées. 7° M. le Président lit une note de M. Delval, vétérinaire à Conty, sur des calculs en phosphate ammoniaco-magnésien, trouvés dans le colon de trois chevaux de meuniers. L'un . des calculs pèse 0 kil. 498 ; un autre 3 kil. 350, et le plus gros 10 kil. 900. Ce dernier, de forme ovoïde a 26 centi- _ mètres de grand axe, 22 cent. 6 de petit axe, et 'H centimètres de circonférence dans la partie la plus rentlée: il provient d’un cheval de t6 ans, appartenant à M. Danelle, meunier à Croissy. 8° La Commission d`0rganisation du Congrès international de Botanique de Vienne, envoie trois exemplaires du Texte synoptique, rédigé par M. le D'.! . Briquet, rapporteur général, en vue des débats qui s'0uvriront le lundi 12 juin l905, à Vienne, relatifs aux questions de nomenclature botanique soumises à ce Congrès. ‘ 9° M. le D' Ca ussin envoie un exemplaire d‘une intéressante ` Flore topographique de Proyart, avec indication des lieux dits. l0° La Société des Naturalistes de Schleswig·H0lstein informe la Société Linnéenne qu’elle va célébrer son 50° anniversaire en juin prochain. U° M. le Président donne lecture du programme du Con-
— 230 — grès international d’0rnithologie, qui sera tenu à Londres en juin 1905. 12° Les membres dont les noms suivent présentés dans la dernière séance sont admis. Comme Membre perpétuel, M. E. Vaeunaz, Négociant à , Amiens. Comme Membre titulaire résidant, M. Jounnam, Professeur départemental d’Agriculture. Comme membres titulaires non résidants, M. lioutmsn, Conducteur des Ponts et Chaussées à Abbeville et M. le D' Lavoine, à Tricot. Le Secrétaire .· F. Cnoouanr. L’Année météorologique à Amiens (Décembre 1903 -— Novembre 1901) (Suite). JUIN. — Température moyenne un peu faible. Le maxi- mum se produit le 24 et atteint seulement 26°,6 à Arras ; 27°,8 à Amiens et 29**,9 au Parc Saint·Maur. Eclairement satisfaisant et pluie variable suivant les régions, à cause des orages du 5, 6 et 17. Pluie le 1, 2, 3, 6, 8, 9, 13, 14, 16, 17 et 24. Ciel entièrement couvert toute la journée du 9. Plus de 10 heures de soleil le 13, 18, 23, 24, 26, 28 et 29. Le thermomètre n’a monté que 4 fois au-dessus de 25°, le 5, . 14, 24 et 30. Vents dominants de W et du Nord. Le 5, forte chaleur l'après-midi. Orage au NE d'Amiens. Premier coup de tonnerre à 4 h. 10' ; le ciel se couvre de l'E à NE; un nuage de poussière et quelques gouttes de pluie 'dispersent les promeneurs réunis pour la Musique. L’orage disparaît à 4 h. 20'. Eclairs le soir de 9 h. à 11 h., de SE à l’W par le Sud. A Dompierre, des poteaux télégraphiques ont été brisés par le vent. La pluie a empêché les proces- sions de sortir à. Querrieu et Allonville.
.. 23] - Le 6, vent du Sud le matin. ll fait très chaud à 2 h. s. On entend le tonnerre gronder à 2 h. 1/4 au Sud et au SW. Ciel noir de l’Ouest au Nord. ET au SE, à 3h. 1/2 et 3 h. 45’. . Pluie à 3 h. 40. Roulement continu à 4 h., surtout au NE, à deux kilomètres du Lycée. ETP à 4 h. 5’. Pluie forte sans vent à 4 h. 8’. Magnifique éclair vertical à 4 h. 12'. Maximum de l'orage à 4 h. 1/4. A 4 h. 20', le ciel est moins obscur: on distingue un nuage allant lentement de WNW à ESE. L'orage venu par W, s’en va par E. Encore TP à 5 h. Peu à peu le tonnerre se fait moins entendre à 5 h. 1/2 et 6 h. Des caves ont été inondées dans le quartier de Noyon. On a eu 1 20*****6 de pluie à Moreuil et 34****** à Doullens. A 3 h. 1/2, la grele est tombée sur Picquigny, Saint·Sauveur et Argœuves, . broyant les verts de pomme de terre, et abimant les arbres fruitiers. Quelques grelons étaient melés à la pluie, dans le quartier Saint·Honoré. Une personne a été tuée parla foudre à Berteaucourt, non loin du moulin de Thennes. A Moreuil, on a observé deux orages distincts de 2 h. à 4 h. Les bulle- tins de Doullens, Foret-l'Abbaye et Nesle indiquent des manifestations électriques de 2 h. à 6 h. du soir. Dans le Pas-de-Calais, Forage a été plus violent: deux personnes sont tuées a lléty, sous un buisson ; 3 à Saint-Pol, près d’une meule ; un cultivateur et ses deux chevaux, à Ligny- Saint-Flochelle. Le 16, ciel gris. Floraison du Sedum dcrc. p Le 17, temps orageux. T à 3 h. 50 et 5 h. s. Le ciel se couvre à l’0uest, ET fort à 5 h. 1/4. Pluie à 5 h. 1/2 pendant 5 minutes. L’orage reste à l'W d’Amiens et prend tin vers · 5 h. 45’. A Moreuil, ETPG de 5 h 1/2 à 6 h. s. La grêle est tombée dans le département du Nord. Le 19, floraison du Tilleul. Le 22, maturité des Cerises. · Le 23, au Jardin botanique, sont tleuris les Pieds d'alouette et les Mutliers. Le 26, parmi les Roses, on peut admirer
r - ass - · Princesse Béatrice, la France, Céline Forestier; Paul Neyron, n Merveille de Lyon, M“'° Abel Carrière, Gustave Chandon, M"' André Durand. - Le 30, floraison des Lis blancs. l En général, les blés ont belle apparence. Les fourrages sont abondants et de qualité excellente. Dans l’arrondisse- ment d’Abbeville, les pommiers à cidre succombent déjà sous la charge des fruits. Le lin commence sa floraison et a une hauteur moyenne de 60 centim. Dans le canton de Corbie, les vers causent des dommages aux betteraves. ll y a beaucoup de chenilles aux environs de Roye. En général, les cultivateurs demandent de l’eau. JUILLET. — Mois chaud et sec. A Paris, la température moyenne est plus grande que la normale de 2°,6. Le mois de · juillet 1900 aété aussi très chaud ettrès ensoleillé; 21 maxima dépassent 25°, et 6 sont supérieurs à 30• : 31°,4 le 12 ; 30•,7 le 14; 34°,2 le 15 et le 17 ; 31° le 23 et le 24. Pas de pluie à Amiens du 3 au 23. Les 7 jours suivants, 1, 2, 24, 25, 26, 27 et 30, n’ont donné que 38""“0 d’eau, dont 18"“"7 le 26. Vents dominants de W et NW. Orages dans le département le 24, 25 et 31. ` Le 4, visite au Jardin botanique. Des abeilles butinent sur Nepeta di/fusa et Salvia verticillata. En fleur, les espèces suivantes: Statice de Tartarie, Sauge écarlate, Santoline commune, Souci des jardins, Scabieuse du Caucase, Nigelle de Damas, Epilobe en épi, Herbe aux ânes, Galéga oflicinal, Circée des bois, et l'Herbe à la ouate. Du 5 au 22 juillet, les observations personnelles sont faites à Lille, pendant la session du Baccalauréat. Le 5, d’Amiens à Arras, les foins sont coupés. 0n arrache · du lin à Seclin. Le 7, temps chaud. Excursion à Tournai, en compagnie de Rodrigues.
l — l ·· ses -· · Le 10, belle journée passée à Lesquin. Il y`a des cerises et des fraises en abondance. ` Le 12, forte chaleur dans le Nord de la France. Il éclaire à Lille et Amiens dans la soirée. Le 14, beau temps pour la Fete nationale. · Le 15, sécheresse persistante. Le 16, le D' Bertin me fait voir, à l’Hopital Saint-Sauveur, sa magnilique installation électrique pour le traitement des _ maladies à l’aide des différentes radiations. Le dimanche 17, je vais à Fourmies—en-Weppe, par une température sénégalienne. Une partie de la course se fait en omnibus: à l'intérieur, on cuit; sur l‘impériale on rissole, à ' cauee du toit en zinc chautfé à blanc. Tous les voyageurs se x font des couvre-nuques avec leur mouchoir. L‘habitation de l M. Philippe est une oasis où je suis heureux de passer la journée, en compagnie d’excellents amis. ' Le 22, orges et seigles fauchés près d’Amiens. Les blés jaunissent partout. _ Le 24, orage observé à Thory, Amiens, Hangest-sur- Somme, Dury, Saint—Fuscien, Foret-l’Abbaye, Nouvion, Ault, Nesle et Ham, de 3 h. 1/2 à 7 h. s. A Hangest, ET à t 3 h. 20’ et pluie à 3 h. 40'. Le tonnerre se fait entendre jusqu’à 6 heures. Pluie bienfaisante. Dans Amiens, à 5 h. 1/2, un parafoudre de la C‘• des Tramways est frappé par le tonnerre, rue des Jacobins: la circulation des voitures a été suspendue pendant quelque temps. A Paris, le maximum de l‘orage a en lieu vers 3 h. 1/2. Le 25, à 1 h. 1/1, T au SE d'Amiens. Il tonne encore à ` 3 h. 10. L’orage passe de SE a NW. On l’a observé de 3 h. à _ 6 h. à Moreuil, Ham, Forét·l’Abbaye et Ault, c’est-à·dire ` · dans tout le département. Le lendemain matin on notait, au pluviomètre, 26“'5 d'eau à Moreuil; 33"5 à Ault, et 52""' à Saint-Valery. l Le 26, au Jardin botanique, il y a plus de soixante plantes 16
... 234 .... fleuries. Parmi elles, citons l’Hémérocalle bleue, la Monarde listuleuse, la Menthe poivrée, le Liseron des haies, la Gen- taurée des montagnes, l’Herbe à éternuer, la Gaillarde vivace, a la Saponaire oftlcinale et les (Billets d'Inde. Le 30, beau temps et bonne journée. Distribution des prix au Lycée de jeunes filles, sous la présidence de — M. Bornecque. _ Orage dans la nuit du 30 au 31. ET fort, au Sud d’Amiens, q à 1 h. 40' m. P à 1 h. 50/. Fin à 2 h. Cette manifestation électrique a été aussi notée par nos correspondants de lforeuil et Foret-l’Abbaye. La moisson est tres avancée. Les orges et les seigles sont déjà rentrés dans beaucoup de communes; Les blés, nüris bativement, ne donneront pas toute la satisfaction que l‘on attendait. Les pommiers à cidre sont surchargés. La deuxième coupe des sainfoins est sérieusement compro- mise; les luzernes ont mieux résisté a la sécheresse, grace à leurs longues racines. Les pluies de la lin de juillet ont ranimé les betteraves qui commençaient à jaunir. Les lins, arrachés dans de bonnes conditions, se sont bien vendus dans la région de Doullens. AOUT. - Température normale et bonne insolation. Pluie moins abondante à l’Est du département. A la Station d’Amiens, 12 jours pluvieux: 3, 5, 6, 17, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 30 et 31. Il a fait plus de 10 heures de soleil le 1, 2, 3, 4,9, 12 a 16, 27 et 29. Orages le 4, 22, 24 et 30. Dix maxima dépassent 25*; on a eu 30*,2 le 3 et 32°,8 le 4. Les vents d’W et NW sont dominants. ` ' Le 4, journée tres chaude. A 5 h. 1/2 s. il y a des nuages pommelés au SW. A 7 h. s. grain d’orage: la poussière est soulevée sur les Boulevards par vent fort de W. A 8 h., gros cumulo-nimbus montant vite de W à SW. E à 8 h. IU ; T à 8h. 2B'; ET à 8h. 1/2; P à 8h. 50. Orage passe a l'W
- 233 .. d`Amiens. La pluie a mouillé à peine les pavés. E à 9 h. 45 et 10 h. 1/2 s. au NW. L’orage a été observé à Nosle et Foret- l’Abbaye. Le 5, je ne vois plus de Martinets. Les Roses trémières ont été grillées par le soleil. Au Jardin botanique j’ai·noté les fleurs jaunes de l’Hélénie d‘automne et du grand Tour- nesol, les fleurs rouges ou écarlates de l'Erythrine crete de coq et de la Lobélie cardinale, les corolles orangées du Faux Jasmin, les corymbes blancs de la Ptarmique et les épis l mauves des Acanthes aux feuilles ornementales. Le 10, départ pour Berne à 8 h. du soir, par lc Calais- ` Bale. Le lendemain, à 1 h., nous déjeùnons à 1Eschi, tout auprès du Niesen. Nous allons séjourner dans la vallée de la Kander, non loin du glacier de la Blümlisalp, dans un joli vil- lage qui domine le lac de Thoune. Les observations suivantes ont été faites à la Station agronomique d’Amiens. Je note quelques phénomènes étudiés en Suisse, à titre de curiosité. Orage à 1Eschi, le 11, dans le fond de la Kander; E le 14, du coté de Thoune. Le 17, il éclaire le soir dans le Simmen- thal ; ET à 10 h. 1/L ; le fohn souffle en tempête de 11 h. a minuit et de 1 h. à 5 h. s.: on se demande comment les chalets ne sont pas emportés par ce vent du SW. Orage le 21, à 7 h. s., à notre retour de Frutigen, d’où nous avons admiré l’Altells et le Balmhorn. Le 22, nuages bas ; mauvais temps toute la matinée. Pluie à midi. On ne voit plus le Niesen ni le Lac de Thoune. Le soleil se montre à 4 h. 1/2; la neige couvre les mon- tagnes des environs, jusqu ’à 1 800 mètres d’altitude. A 9h. s. arc·en·ciel lunaire, sur le lac. Le meme jour, orage dans la Somme. ETPG à Amiens, Moreuil, Saveuse de 3 h. à 4 h. 1/2 s. Deux granges ont été incendiées par la foudre à Lincheux et Hallivillers (1). I , (1) Progrès de la Somme.
— ·- 236 — ' Le 24, du côté de Kratigen, partout en fleurs la Parnassie ' des marais et la Gentiane asclépiade ; je recueille une Préle à , tige ivoirine et une Sauge glutineuse, à tleurs jaunes. En Picardie, petit orage à l’0uest, observé à F0rét—l’Abbaye, Aultet Saint—Valery, de i h. à`6 h. s. Le 26, belle excursion à Interlaken. L’air pur m’a redonné un peu de vigueur; il me semble que j'ai des jambes de i 30 ans : aussi, je gambade avec ivresse. Au retour, en sor- tant de Spiez, magnifique vue sur l’ensemble des glaciers, éclairés par le soleil couchant. Le lendemain, les enfants infatigables vont a la cascade de la Suld. Le 28, beau coucher de soleil rouge colorant la Jungfraü. Le 29, on ne voit plus ' de neige sur le Niesen ; Madeleine et Roger en font l'ascen- sion le 30, avec M"° Dubois: je les vois partir à regret, vers 4 h. du matin, par un magnifique clair de lune, éclairant divinement la Blumlisalp. La course est trop forte, pour un pauvre convalescentzvnos gens sont revenus pour 6 h. du soir, enchantés d’avoir pu contempler, à 2366 mètres d’alti- tnde, le panorama des Alpes bernoises. ll a éclairé le 30, de 8 h. à 10 h. du côté de Spiez et Thoune ; dans la Somme, un orage a été observé de 4 h. à. i 7 h. du soir, à Forét·l'Abbaye, Ault, Nouvion, Amiens, Nesle et Moreuil. Le 3I, des l-lirondelles se rassemblent sur les llls télégra- phiques. La récolte des céréales s‘est faite dans des conditions particulièrement favorables. On procède actuellement au déchaumage. Les battages commencent; suivant les terres, le blé rend de |8 à 22 hectolitres de grain à l’hectare, pesant en moyenne 75 kilogs. Les avoines sont meilleures et donnent 30 hectolitres. Les betteraves et les pommes de terre ont besoin d’eau. La seconde coupe des sainfoins est nulle ; celle de la luzerne est assez 'abondante. Les pommiers à cidre du Ponthien et du Vimeu ont bien résisté aux grands vents de la mi-août.
— 237 — SEPTEMBRE. — Température inférieure à la normale de I ` 1°,8. Nébulositémoyenne. Pluie le 1, 3,6, 7,8, 12, 13, 14,15, 28 et 30. Au total 51'",3 d’eau, dont 18'“*,6 le 6. Brouillard le 16, 25 et 26. Pas de soleil le 1, 8, 12. Vent dominant de l’Est. A Eschi, tres beau temps le 3. Le lendemain, belle pro- menade à Seeweneg et Suldhalten. Le 5, journée inoubliable. Nous allons au glacier de l'Eigger, par Lauterbrunnen et la Petite Scheideg. Retour par Grindelwald. Temps ensoleillé; visibilité très grande. Le soir la Jungfrau est toute rose. Le 6, nous allons au marché d’Erlanbach, où l'on vend des centaines de vaches et de taureaux de la célèbre race du Simmenthal. On entend partout des cloches tintinuabuler. Le 7, promenade au Lac bleu ; le Niesen avait son épée, pronostic de mauvais temps pour la région. A 3 h., la pluie tombe; nous sommes dans le nimbus qui lave les rochers de la vallée. Le lac reste divinement bleu et prend des teintes irisées, malgré l’averse persistante, qui nous mouille jus- qu'aux os. Nous revenons, Roger et moi, trempé: comme une soupe, contents quand meme d’avoir vu Bmusss, si bleu par un temps si gris et si pluvieux. Brouillard intense le 9. Je vais quitter la Suisse, retapé en- core une fois. Le 10, nous rentrons à Amiens vers 6 h. du soir. Le 11, il y a toujours des hirondelles en ville. • Le 13, je remarque à Rivery et Camon les pommiers chargés de fruits. Le 14, visite au Jardin botanique: les, Physalis ont des grelots orangés, les Asters des fleurs mauves, l‘Amaranthe queue de renard est rouge, le Datura arborea a de grands cornets blancs. Vu aussi les boules blanches des Sympho- rines et les fruits rouges des Buissons ardents et des Sor- biers. Les nuances jaunes dominent avec les tleurs des Hélianthèmes, Coréopsides, Hélénies et Silphium. Les Pieds _ d’alouette, le Kerria du Japon, les Aconits, la Valériane
— 238 — rouge, la Camomille, l’Agerate bleue, des Mulliers variés, ont une deuxième floraison, comme cela se produit chaque fois qu’un été sec est suivi d‘un automne pluvieux. Le 16, brouillard le matin. Maturité des Fourdraincs et des Comouilles. On vend les premières Noix. · Le 18, gelée blanche le matin. Sur les bords de l‘Ancre, dans le marais d’Aveluy, je vois les fruits rouges des Boules de neige sauvages. Abondance de pommes et.de poires à couteau, dans la région d’Albert. Beau coucher de soleil; le ciel est doré par le crépuscule. I Le 19, on proclame le ban des vendanges à Argenteuil. Beau temps et vent de NE.` ' Le 21. nouvelle gelée blanche. Le 25, à Hangest et Soues, je remarque les secondes fleurs des Nielles, Sanves et Coquelicots. A noter les fruits violets noirs du Troene et les baies rouges de la Bryone. Les _ enfants peuvent se faire de beaux colliers avec les fruits des Eglantiers. Au retour, vers 9 h. du soir, noms voyons le brouillard sa former dans les marais. Le 27, beau temps, ciel clair, vent faible de l‘Est. Nous allons visiter la Blanchisserie de M. Deneux à Gagny. Le 29, temps nuageux. Les Congressistes de la Ligue de ` l’Enseignement sont venus nombreux à Amiens. Les Rommes de terre donnent des rendements satisfai- sants; mais on leur reproche de se gâter peu de temps après l'arrachage. Les semailles d’automne sont peu avancées. La betterave à sucre aura une densité élevée et un poids moyen, d’après quelques essais de la Station agronomique. OCTOBRE.- Mois sec. On n'a eu que 31“,3 d’eau ; nor- malement, octobre est le mois le plus pluvieux dans la région du Nord de la France. Température moyenne légère- ment supérieure à la normale. Pluie le 1, 2, 5, 6, 7, 8, 12, 16, 17, 18. Sécheresse du 19 au 31. Gelée à glace le 11, 12
- Q3Q - et 15. Gelée blanche le 9 et le 14. Grésil le 8. Brouillard le 3, 19, 20, 24 et 26. Beaux crépuscules le 8 et le 25. Le 1", floraison des Gynerium du Musée. Le 2, fete des Ecoles. Pluie le soir et dans la nuit. _ Le 3, les hirondelles sont parties : je n'en vois plus depuis 3 jours. Quelques marronniers ont de nouvelles tleurs. Le Tulipier du Jardin botanique a des feuilles jaunes. On com- mence l’arrachage des betteraves sucrières. Le 7, journée pluvieuse. Fort vent de SW, puis de l'W; le lendemain, averses de grésil et vent de NW. ” Beau temps du 8 au 15; gelée blanche du matin le 9, 11, 0 12, 14 et 15. Le 13, nous avons eu un beau crépuscule rose; l'église Saint·Honoré, vue de la place Longueville, forme . avec les maisons du quartier de Beauvais, un paysage à la Rivière. Le 16, beau temps le matin, brouillard à Chantilly et pluie ' à Paris..Les platanes du boulevard Thiers ont la nuance d'un cuir jaune roux. Les carolines ont aussi leurs teintes autom- nales. Du 17 au 20, séjour à Lille, par temps doux et pluvieux. Toutes les gares du Réseau du Nord sont encombrées de wagons chargés de pulpe ou de betteraves: les fabriques de sucre sont en pleine activité. Le 19, dans la soirée, nous ' avons un brouillard ai couper au couteau. Le lendemain, le soleil se montre vers midi: les paysages radieux de la vallée de l'Ancre font battre mon cœur de Picard, amoureux de sa chère province. La température reste modérée jusqu’à la lln du mois; petite pluie line le 22 et le 23; brouillard dans la matinée du 24; beau crépuscule le 25. Le 26, brouillard général, sur les hauteurs de Sotteville, comme dans les creux des vallées. Le 28, petite gelée blanche. Le 31, on entend encore les ·Merles. . ·
.... gw - 'Les céréales d’automue sont superbes. La température exceptionnelle a produit une levée rapide, diminuant ainsi les dégats ordinaires des corbeaux et des limaces. L'arra- chage des betteraves se poursuit activement; si la qualité est bonne, le rendement moyen sera inférieur à celui d'une année normale. La récolte des pommes de terre est entière- ment terminée ; les saucisses paraissent se gâter plus que les l · autres variétés. Les mulots causent des dommages apprécia- p bles dans les prairies artificielles des environs de Doullens et de Gamaches. Les pommes à cidre sont très abondantes dans toute la région de Picardie: la vente sera difficile, l’hectolitre valant seulement de 1 fr. à 1 fr. 50 alentour d’H0rnoy. · NOVEMBRE. - Mois sec et froid. Eclairement défectueux. ` Pas de pluie, pendant 18jours, du 19 octobre au 6 novembre. Dix—huit jours sans ‘soleil: le 1, 2, 4, 6, 7, 9, 10. 11, I6, 18, 19, 20, 22, 24, 26, 27, 29, 30. ll a plu le 7, 8, 9, 10, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 27, 28 et 30. Grésil le 22. Neige le 22, 23, 9A et 25. Gelée le 15, 16, 23, 24, 25, 26, 27 et 28, avec mini- mum de —-4°,5 le 25. Brouillard le 12, 13, 15, 16, 18 et 26. Tempéte du SW le 9. Les vents de l’Ouest sont dominants. Du 1°* au 7, température assez douce. Le 8, grand vent la nuit. Tempête du SW sur la Manche. Le Salut a échoué à Tréport: les chalutiers ont du relâcher à Dieppe. Le 10, crépuscule rouge. Le 12, brouillard très fort le soir à partir de 9 h. 1/2 ; le lendemain matin la visibilité s'arréte à 150 mètres. Le 13, température douce de 11 h. à 3 h. s. Après le i coucher du soleil, le ciel est rouge violet, à l'0uest, de 4 h. 45 , à 5 h. 1/2. Ã Le 14, gelée blanche le matin; beau temps le jour; rougie au couchant vers 5h. s. . · l l
- gu .. Le 22. grand ventla nuit, augmentant jusqu'à midi ; neige fondaute à l h. s., par vent du SW, suivie de giboulées. Le 23, au matin, la neige couvre les talus du`Ghemin_ de fer; la boue porte à 8 h. du soir. Le 26, brouillard fort: on ne voit pas au delà de 50 m. à 7 h. du matin. Le 30, pluie et vent du SW. Les semailles d'automne se sont faites dans de bonnes conditions. L’état des récoltes en terre est satisfaisant. Dans la région de Crécy·en·Ponthieu, les champs de blé avoisinant les bois sont dévastés par les sangliers : les mauvaises langues prétendent que les meilleurs conservateurs de ces betes malfaisantes sont les Lieutenants de Louveterie. Dans la région de Montdidier, plus que partout ailleurs, les ' corbeaux s'abattent en bandes nombreuses sur les champs nouvellement ensemencés: c’est un tléau pour les cultiva- teurs. On se plaint aussi partout des mulots. ’ En terminant ce compte rendu annuel, j’adresse mes remercîments sincères à toutes les personnes de bonne volonté qui me communiquent leurs observations person- nelles. Je remercie tout spécialement M. Roger, de la Station agronomique, M. Bihoux, de l'Oftlce agricole du départe- ment, ainsi que nos correspondants pour la pluie et les orages. H. Ducinussov. Les Ossements d’un Mammouth à Villers—Bocage. En extrayant des cailloux dans une des berges du ravin de Naours, le sieur Carpentier, terrassier, vient de mettre au jour une machoire de Mammouth. Elle gisait, à l"',85 de profondeur, dans les alluvions cail- louteuses qui bordent ce ravin, au territoire deVillers·Bocage, i lieu dit : « Le Fonds du Bos Cate! », en aval et à deux cents
- gu - l · mètres environ du pont existant sous la Route nationale n° t6, l de Paris à Dunkerque. l Les molaires étaient énormes; les défenses, fortement recourbées, avaient l*',50 de longueur et 0***,42 de circonfé- rence. Malheureusement, ces ossements, très frustes et déjà « endommagés par la pioche de l’ouvrier, n'ont pu étre , recueillis que par fragments, qui s'el!`ritent lorsqu’on les r manie. P Les molaires, à lamelles nombreuses et étroites, à rubans d’émail, minces, droits, pen festonnés, se désagrègent et tombent en poussière. ° " Quant aux défenses, elles sont complètement décortiquées. l L’enveloppe seule est assez bien conservée ; les lamelles concentriques, dont l‘épaisseur varie entre 0***,006 et 0'*,0|2, sont réduites en petits fragments fendillés longitudinale- ment. Le plus gros tronçon que je possède ne mesure que 0**,46 de longueur et 0*',H de diamètre. L'ivoire a conservé sa blancheur primitive et sa linesse de grain ; mais il est devenu si tendre qu’il s’émiette sous la moindre pression des doigts. . Le Mammouth (Elephas primigenius), s'est montré en Picardie dès l’époque acheuléenne. Ses débris sont nom- breux dans notre ancienne province, meme dans la région . du Nord, car ce gigantesque Pachyderme, recouvert d'une laine épaisse, était organisé pour vivre sous les climats les plus froids. Les alluvions de notre canton en ont fourni plusieurs échantillons, notamment à Bavelincourt et à Villers·Bocage. Ge n’est point étonnant ; les Mammouths, comme tous les Eléphants, du reste, ayant été surtout des habitants des plaines et ayant recherché les cours d’eau pour s'y baigner, ont dû laisser habituellement leurs dépouilles auprès de ces cours d’eau qui, au moment des crues, les ont entraînées et ensevelies dans le sable, le gravier ou l’argile, en un mot
- 343 - dans les alluvions sableuses, caillouteuses ou lîmoneuses. Cette trouvaille permet de supposer que le ravin de Naours, — ainsi nommé parce qu’il se dirige vers cette commune, — ` est un cours d’eau desséché et que, aux temps quaternaires» la Naourde prenait sa source en amont du pont précité, vers Septenville, peut-étre méme plus loin, car le vallon se con- tinue du coté de Rubempré. _ Léopold Honawr. h _I·‘LORE DES ENVIRONS DE MONTDIDIER Dans la séance du 13 janvier 1905, le Secrétaire-rédacteur ` de la Socntrréz Bonutoua nn Faaucs donnait lecture d’une ' communication de MM. Cauchetier-Chapron et Ch. Gufïroy sur les Plantes rares ou nouvelles des environs de Montdidier. Déjà, les memes auteurs avaient commencé, en 1901, la publication dans le Bulletin de l'As:ociati0n française de Botanique, du Czvraweua nas Pmwrns vascumunas on Mom- nnmza ar nn sas amnnons. Cette publication ayant été inter- rompue, « nous avons jugé, écrivent MM. Cauchetier_et Ch. Gutfroy, qu’il serait peut-étre utile, en complétant nos notes d'alors par le résultat des herborisations faites depuis, de donner la liste des plantes nouvelles pour la flore du département de la Somme et de celles qui y sont rares ou très rares. » (1). Cette liste qui comprend 7 plantes nouvelles, 51 très rares et 58 rares, constitue dans son ensemble une bonne . contribution à la flore locale. En la parcourant attentive- ment, on est surpris de voir que les auteurs ignorent les découvertes botaniques faites aux environs de Moutdidier, depuis la publication de la Flore d’Eloy de Wcq, remontant à' 1883. 'V ( · (1) Bulletin de la Société botanique de France, T. 52• — 1905, p. 39. l
— 211 — ` On voudra bien permettre au Président de la Socüté Linnéenne du Nord de la [trance de signaler à MM. Cauchetier ` et Gulfroy les travaux de nos collègues: · E. Gosse. Supplément â la Flore de la Somme. (Mémoires de la Société Linnéenne du Nord de la France: T. VII, 1886- 1888) (1). A. Gvrnssnr. Contribution à la Flore locale. (Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la France: T. IX, p. 149; T. XIII, p. 146). Ch. Deousvwvinnsns. Flore sylvalique de la vallée de la Noye. (Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la France: T. XII, p. 290 et 321; T. XIII, p. 210 et 291: T. XIV, p. 210). ' Le 8 juillet 1899, M. l’abbé Ch. Dequevauviller nous adressait pour l‘herbier de la Société Linnéenne, un lot de plantes intéressantes, parmi lesquelles je trouve Matricaria discoidea, de Montdidier, et une plante nouvelle pour notre Flore, Leriniuu nunsnatn L. trouvée abondamment sur les bords de la voie ferrée, à la gare de Montdidier (2). Pour completer les renseignements de MM. Cauchetier et Gulfroy, notre savant collègue, M. Gonse, a bien voulu, sur ma demande, faire un relevé des plantes des environs de Montdidier, en y comprenant les espèces signalées comme assez rares dans la Flore d'Éloy de Weq. CeIles·ci permettent, en ellet, de bien étudier la variété des sols dans la région sud-est du département de la Somme. Divers renseignements, · puisés dans notre Bulletin, complètent les notes de M. Gonse, et indiquent les plantes trouvées par les membres de notre (1) Voir, p. 49 et 58, comme plantes nouvelles de la Somme, Euphorbia Cyparissias L. et Care.: tamentosa L. Cette dernière espèce est d’aiIlenrs indiquée par M. Gonsiz, dans les près à Fescamps, la seule station connue de notre région. (2) Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la France, T. XIV, p. 274.
··· 245 .·. Société. Le tout forme un ensemble dont MM.`Cauchetier et Gutfroy seront les premiers à en apprécier la valeur. _ . H. Ducmwssor. Contributions à la Flore des Environs de Montdidier (1883-1899). Ancmone Pulsatilla L. —— Bois de Forestel, près Montdidier (Durouxmv, in FI. E. ns Vico) ; Goullemelle, Villers—Tournelle, • Ainval, Guerbigny (Guu.m·:n·r); Le Csrdonnois (E. Gosse). Anemone Sylvestris L. ·— Bois de Grivesnes, de CouIIe· molle et de Braches (Guu.m·:n·r); bois de La Faloise (E. Gouss). Adonis ylammca Jacey. — Dans les moissons à Hargicourt (E. Gouss). Ranunculus Lingua L — Marais de Branches (E. Gonss). Papaver hybridum L. - Guerbigny (Gun.nsn1·). . Papaver dubium L. — La Faloise, Andechy, VilIers-T0ur- S nelle, Erches, Marquivillers, Guerbigny, Marestmontiers, \ Coullemelle (G¤u.¤sn·r). · , Fumarùz Vàillantii Lois. — La Faloise (E. ns Vico, FL). I Fumaria capre0lata` L. var. albi/lara Hamm. ; F. pallida Jord. — Dans les haies à Montdidier (Gumnswr). Sisymbrium Thalianum J. Gay. — Champ à Fescamps (E. Gousn). W Hcsperis matronalis L. - Pierrepont, Hargicourt, Bouil- É lancourt—sous·Montdidier (E. Gonsn). Boripa nasturtioides Spach. — Arvillers (G¤m.nsa·r). Iberia amara var. minor Koch. — Champs à Bouillancourt· I sous-Montdidier (E. Gouss). i Lepidium Draba L. -·— Villers-Tournelle, Coullemelle, ' Andechy, Marquivillers (Gun.¤¤n·r, |896). Lepidium rudcrale L. — Gare de Montdidier (Ds0usvw· vm.sn, 4899). ` Isati: tinctorùn L. - Guerbigny (GUlLBBIl’l')·
— 246 - · Wola hirita L. — Bois de Bouillancourt-sous-Montdidîer (E. Gonsn). Polygala vulgari: L. var. paroi/lara Goss. et G. — Le Car- donnois (E. Gousn, F!. d’E. nn VICQ). Gypsophila muralis L. — Erches, Andcchy, Guerbigny, Marquivillers, Etelfay (Guu.n¤n·r, 1896) ; Fescamps, Bus ‘ (E. Gousn). ' Saponaria of/ïcinalis L. —- Folleville, Sourdon (GUlLBBRT)§ ` abondant sur les bords de la route de Montdidier à Bouillan- court-sous-Montdidier (E. Gosse). ' Spergularia rubra Pers. - Villers-Tournelle, Esclainvil· lers, Marquivillers, Andechy, Damery, Bouchoir, Erches (Guu.m:n·r) ; Hargicourt (E. Gousn). Hemiarùz hirmta L. -— Fescamps (E. Gouss). . Linum tenuifolium L. -— Grivesnes, Septoutre près Ainval, Aubvillers, Fontaine-sous-Montdidier (Guinnsnr). Hypericum humifusum L. — Rollot, sablière à Hargicourt près Pîerrepont (E. Gousn). Hypcricum Dcsctangsii Lamotte. — Coteau boisé à Bouil- lancourt.·sous-Montdidier (E. Gousn). _ Geranium Phœum L. — Ferme de Forestel près Courte- manche (E. Gomez). Geranium pyrenaïcum L. — Plessier près Grîvesnes, Marestmontiers, Villers-Tournelle, Méharicourl., Marquivil· lers (Guu.nnn·1·). Rhamnus catharticus L. — Warsy, Datnery, Villers~T0ur- _ nelle, Davenescourt (Gunmmvr). Genista sagittalis L. - Grivesnes, Guerbigny, Fontaine- sous-Montdidier, Fignîères, Villers·T0urnelle (Guzman?). Medicago falcata L. - Cantigny, Folleville, Guerbigny, Warsy (Gumswr); Pierrepont (E. Goma). Mclilotus alba Lamk. - Andechy (G¤m.n¤n·r); Hargîcourt (E. Gonsn).
... QQ1 ... Tri/olium ochrokucum L. —- Bois de Fescamps, prés à Bus (E Gousn). Lathyrus hirsutus L. - Prés et bords des champs à Fes- camps et A Bus (E. Gousn). r Lathyrus Nissolia L. — Prés et bords des champs à Fos- , camps ct à Bus (E. Gousn). Lathyru: silvcstris L. - Bois de Foscamps (E. Gouss ; Fl. d'E un Vico). Sedum clegans Léj. — Villers-Tournollo (E. Gonsn, Fl. d’E. nx Vico) ; Guerbigny, Fontaine-sous-Moiididier (Gim.m:n1·). Spirœa Ulmaria var. denudata Koch.`— Warsy, Follsvillc, Laboissièro, Davonoscourt (Gun.nnn·r). . Bubus Idœus L. Bois do Coullcmelle et de Gucrbigny r (GU|Lnna·r). B Rosa stylosa Dosvaux var. sistyla ; R. sistyla Bast. — Bois do Foscamps (E. Gonsn). Rosa canina L. var. aciphylla; R. aciphylla Rau. — Bois ü do Foscamps. Rosa rubiginosa L. var. umbcllata ; R. umbellala Loers. — Brachos, Hargicourt (E. Gonsn). Rosa rubiginosa L. var. comosa ; R. comosa Ripart. — Hamel, près Piorrspont (E. Gousn). Rosa micrantha Sms; R. nemorosa Libort. — Ainval, Guer- bigny (G¤m.n¤n·r); Bois do Brachcs, la Forêt à Hargicourt (E. Gonsn). Rosa sepium DC. - Follevills(G¤m.mm1·); bois Marotin à Foscamps (E. Gonss). Rosa tomentosa Sm. — Bois do Brachos, bois dos Moines à Boussicourl., bois Marotin à Foscamps (E. Gonsn). · ' Mcxpilus Germanica L. - Cantigny, Quiry—lo—Sec, Bouil- I Iancourt·sous·M0ntdidicr (GUlLBEl\'l‘); bois Marotin à Fos- camps (E. Gonss). Pyrus communis L. — Andcchy, Marquivillsrs (Gumnmvr). \
... gg .. lahu¤œrbaL.—BoisdeG¤ivcsncsetdcGncrbigny (Gmunt,. Sorbus donation L. — Bois de Guerbigny et de Wusy (Gcmnr). Sorbus Auupcria L. — Bois de Gnerbigny (Gcn.|¤1·). Epilobimn spicumn Lamk. — Conllemelle, Bouillanoonrt- sons-Ionulidicr, bois de Laboissièrc Qüuunr). Circœa Luuliana L. — Davcnesconrt (Gmnnr). Epilobiun œtragonun L. — Conllemelle, Ainval(GUu.|¤n1·). Epilobium rascuoa Schreb. —- Prés à Pierrcpont (B. Goxss). Amnis najus L. — Goullcmcllc (Guuxnr). Carum bulbocastanun Koch. - Dans les moissons i Har- gicourt cl. à Pierrcponl (E. Goxsx). , Silau: pratcnsis Boss. — Prés et bois à Bus et à Pescamps (E. Gosss, Pl. d’E. on Vico). Saxifraga granulata L. Bocquigny, Laboissière (ûmmnnr) ; Fescamps (B. Goxss). Galium anglicum Huds. — Hargiconrt, Bonssicourt (E. Gonss). Valcrianclla auricula DC. — Dans les moissons à La Faloise ct à Bouillancourt·sous-Ilontdidicr (E. Gonss). Valerianclla eriocarpa Dcsv. — Dans les moissons à Borgi- courl. et à Bouillancourt-sous-Montdidier (E. (ions:). Cirsium criophorum Scop. — Foscamps (E. Gonsn). Cirsium anglicum Lamk. — Marais de Boussicourt, de Piorrcpont., de La Neuville-Siro-Bernard (E. Gousn). Lappa major DC. — Laboissière (Guu.nz|1·). Lappa nemorosa Koch ; L. inœrmedia Rchb. - Bois de La Faloise (E. Gouss). • Scrratula tinctoria L. - Bois do Tilloloy, bois Marotin à Fcscamps, Bus (E. Gonsn). Ccntaurea solstitialis L. — Champs de Trèllo et de Luzorno A Brachos et à Boussicourt (E. Gonsz).
- 2*9 .. Kentrophyllum lanatum Neck. — La Faloise, 0uiry~le-Sec (Gmx.nBn·r); Fescamps, Pierrepont (E. Gousn). Bidcns cemua L. — Marais de La Neuville-Sire·Be1·nard (Guimunr). Mutricaria discoidea DC — Voie ferrée à la gare de Mont- didier (DEOUEVAUVILLER, 1899). Calendula arvensis L. — Très répandu aux environs de Montdidier, Bouillancourl-sous-Montdidier, Davenescourt, Warsy, Lignières, Cantigny, Guerbigny, Fontaine-sous- Montdidier (GUILBERT) ; Hamel, Pierrepont (E. GONSE). - Filago montana L. — Champs argilo-siliceux près de ~ · La Foret. à I-largicourt (E. Gousn) ; Villers-Tournelle (GUILBBRT). Gnaphalium luteo-album L. — Ouiry-le·Sec, Rollot (Gun.- ' maar) ; champs argîlo-siliceux près de la Forêt à Hargicourt (E. Gousn). ' Hypoclaœris glabra L. — Champs argilo-siliceux à Hargi- court (E. Gousn). _ Helmintia cclaioides Garln. — Andechy, Grivesnes, Coulle· melle, Quîry-le-Sec (Guu.nmn·r); Braches (E. Gonsn). · Taraxacum lœvigatum DC. - Braches (E. Gousn). Crepis biennis L. — Prés à Hargicourt et à Braches I (E.·GONse). 4 É Bar/chausia setosa DC. — Villers-Tournelle (GUn.m:n1·). Specularia lzybrida DC. — La Faloise, Braches, Bouil- lancourb·sous·Montdidier (E. Gousn). 4 Monotropa Hypopitys L. —— Guerbigny (Guu.m·:n1·) ; bois de 4 Braches, la forêt à Hargicourt (E. Gorisn). · ` Vincetoxicum of/îcinale Mœnch. — Bois de Coullemelle (Gu1Ln¤n1·) ; Braches, la Forêt à Hargicourt (E. Goma). Gentiana Pncumonanthc L. — Marais de Braches(E. Gouss). I C/zlora perfoliata L. — F0ntaine·s0us-Montdidier (GAU- I carmen). V Erythrœa pulchella Fries. — Guerbigny (Gumnsnr).
I — 250 — 1 Cynoglossum of/icinale L.· — Marestmontièrs, Laboissière (GUu.nBn1·). . Datura Stramonium L. - Brachès (Gu1Ln¤n1·). i Hyosciamus niger L. — Ainval, Boussicourt, Laboissièrè, ‘ Picrropont, Fontaine-sous-Mondidier, Erchès, Lignières près 1 Roy, Guerbigny, Conllemolle, Villers-Tournellc, Grivèsnes I ; (Guimnm) ; ferme de Forostel à Grntibus (E. Gousn). Verbascum floccosum Waldst. — Gnèrbigny (GUILBERT). Verbascum Lyclmitis L. — Septoutre près Ainval, Guer- ‘ bigny (Gu1x.nEn·1·). Verbaacum Lychnitis s. v. album. - Guorbigny, Cantigny (GUn.nnn·r). Veronica prœcoa: All. —- Bracbcs (E. Gonsn). Veronica acinifolia L. — Grivesncs (GUILBERT). _ Orobanche Epithymum DC. —- Esclainvillèrs, Fontaine- sous-Montdidier, Grivesnos (GUILBBRTL Orobanche minor F. Schultz. — Champs de Trèilè à Brachès et à Bouillancourt-sous-Montdidior (E. GONBE). Nepeta Cataria L. — Warsy (GU1LnEn·1·). • Melittis melissop/tyllum L. — Bois du Parc à. Follovillo, bois dc Grivcsnes (Guu.nEn·r). Stachys Germanica L. — Gucrbigny, Grivesnès, Cantigny, Coullomcllc, Follèvillè, Soptoutrè près Ainval, La Faioisc (GUILBERT). Stachys Alpina L. — Bois d‘Andechy, dc Laboissièrs, de F0ntainc·s0ns·M0ntdidier (GUn.n¤n1·) ; bois de Brachos, La _ Forêt à Hargicourl; (E. Gousn). · Stachys recta L. — Picrrèpont, Follovilie (Gunmnnr). Leonurus Cardcaca L. - Folloville (GUILBERT). Brunella alba Pall. — Bocquigny, Lignières, Laboissièrè (Guxmanr). Pingnicula vulgaris L, — Marestmontiers (Cmws). Globularia Wil/comniri Nyland., G. vulgari: Auct. — Bra-
-— 251 — ches, Framicourbsous-Montdidier (Gun.nsn1·) ; Le Gardonnois (E. Gousn). Chenopodium Vulvaria L. — Montdidier, Guerbigny, Dave- nescourt, Warsy, Folleville, Fescamps (Gtm.m:n·r); Pierre- pont (E. Goxsm). Chenopodium hyàridum L. — La Faloise (E. Gouss). Blitum Bonus-Henricus Rchb. — Guerbigny, Montdidier, Framicouqt-sous·Montdidier (Guiwnwr). _ Parietaria 0//îcinalis var. erecta Wedd. — Château de Fol- leville (E. Gousn). Daphne Mezereum L. — Bois de Grivesnes, Folleville È (Guinnenr). Daphne Laureola L. - Folleville (Guummrr) ; bois de I La Faloise (Pwouv Fl.). Quercus sessili/lora Salisb. —- Bois de Grivesnes et de Laboissière, Guerbigny (ûumneirr) ; bois de Saint-Martin à ï La Faloise, de Fescamps, de Braches, la Foret à Hargicourt, ` Villers-Tournelle (E. Gousna). · Omithogalum umbellatum L. — Cantigny, Guerbigny, Tilloloy (Guu.man·1·) ; Boussicourt (E. Gosse). Gagea arvensis Schult. - Goullemelle, Quiry-le-Sec, Folle- É ville, Guerbigny (Gm1.m:m·). Tamus communis L. —- Guerbigny, Lignières, Coullemelle, Aînval-Septoutre, Escleinvillers (Guinnmvr) ; bois de Braches } et de Boussicourt (E. Gonse). Loroglossum hircinum Rich. - Cantigny, Guerbigny, Gri- l vesnes (GtJn.ma:n·r) ; coteau boisé près du marais à Bouillan- l com·t·sous-Montdidier (E. Gousn). l 01'6hi8i7lCl17‘7l(l(G G. et G. — Guerbigny (Guimenr) ; Bous- E sicourt (E. Gouse). i Orchis mascula L. - Bois de La Faloise (E. Gosse). Orchù Jacquini Godr. —· Guerbigny (GUiLnen·r). · Orchis Morin L. — Prés à Fescamps (E. Gousz). `
— 252 — Ophrys apifera Huds. - Guerbigny, Ainval-Septoutre, a Villers·Tournelle (Gun.nEn1·). _ Cephalanthera cnsifolia Rich. — Bois de Braches, où il est rare (E. Gouss). Epipactis lati/`olia All. ··· Marquivillcrs, Warsy, Gantigny (GUn.m:n1·) ; bois de Braches (E. Gouss). a Epipactis palustris Grantz. - Guerbigny (Guu.s¤n1·). Neottia N¢'du.s—avis Rich. 4 Bois de Guerbigny (GmLnsn1·) ; ° bois de Braches (E. Gosse). ' Potamogcton plantagincus Ducros. — Marais de Bonillan- court-sous~M0ntdidier (E. Gonse). Potamogeton pusillua L. — Marais de La Faloise (E. Gonsn). Sparganium minimum Fries. — Boussicourt, Davenescourt, Guerbigny, Marestmonticrs, La Neuville-sire-Bernard (Gun.- nnnr) ; Brachcs, Hargicourt (E. Gousx:). Luzula multiflora var. pallesccns G. et G. —— Bois de Braches et de B0uillancourt-sous-Montdidier (E. Gonsn). Luzula Forsterî DC. — Le Cardonnois, Villers-Tournelle (E. Gousn). ` Cyperus fuscus L. —— Guerbigny (Guu.n¤n1·). Sc/zœnus nigricam L. — Marais de Brachcs et do La Nou- vil|e—sire-Bernard (E. Goxss). · Carex remota L. — Guerbigny (Guimewr). Carex lcporina L. —- Bois de Fescamps (E. Gouss). Carcx ampullacea Good. - Guorbigriy (Gunnnnnr) ; La Nouville·sire·Bernard, Braches (E. Gosse). Carex vesicarùz L. - Fossés dans les prés boisés à Fes- camps (E. Gosse). Care.1: tomcntosa L. — Prés boisés à Fescamps (E. Gonsn). Carcx piluli/`era L. — Villers-Tournello (G¤m.nnn·r). Setaria glauca P. B. — Esclainvillers , Marquivîllers (Gun.mzn·r). Dexchampsia jîczuosa Nees. — Villars-Tournolle (G ciment); Bus, Fescamps (E. Gosse). O
- 253 — Bromus giganteus L. — Davenescourt, Becquigny, Marqui- villers, Goullemelle , Guerbigny (GUILBERT); La Faloise, Hargicourt, Pierrepont (E. Gonse). Holcus mollis L. — La Faloise (E. nx; Vico, Fl,). Molinia cœrulea var. sylvatica Brébisson. — Dans les prés · à Fescamps (E. Gosse). Lolium temulentum var. Speciosum Coss. et G. — Dans les moissons à Braches (E. Gosse). Ccterach of/îcinarum C. Bauhin. — Rollot, sur un mur contigu au bois (A. Danmnu). La plante récoltée par notre collègue est une forme curieuse dont les frondes ont tous les segments irrégulière- ment crénelés. Elle parait se rapprocher singulièrement d’un Ccterach à segments crénelés, que M. Arnaud, de Layrac, a adressé à la Société botanique de France en Décembre 1889, et que l’on a cru pouvoir rapporter au Cetcrach of/icinarum var. crcnatum de Milds. (E. G.). Scolopendrium 0/`/îcinale Sm. —- Villers—Tournclle, Guer- bigny, Warsy, Folleville, Ainval, Becquigny, Davenescourt , (Gun.asn·r); abondant dans les puits à Rollot (E. Gouse). ! Asplenium Trichomancs L. — Guerbigny, Warsy (Gumazar); ltollot(A. Dmmmr). É Polystichum Thelyptcris Roth. — Guerbigny (GuiLmm·1‘). W Polystichum spinulosum DC. - Guerbigny (GU1Lnmrr) ; bois de Bus et de Tiloloy (E. Gosse). , Aspidium aculeatum var. vulgare Gren. —- L`Échelle-Saint- } Aurin (Guimmrr). ( Botrychium Lunaria Sw. — Au fond d’Amiens à Montdi· È dier (Sounmvr) (l). _ I E. Gonss. (1) Extrait de la Flore de la Somme par Eloy de Vicq 1883, du Supplé- · ment à la Flore de la Somme par M. E. Gonse 1889, et du Bulletin de la } Société Linnéennc du Nord de la France, décembre 1896 et juillet 1899). | l I .
.. Q54 .. Ouvrages reçus. Bulletin de la Société d'Etudes scientifiques de l' A ude. — D' A. Pn1·1·r. Le Petasites fragans et ses habitats aux environs de Carcassonne. — L. Cnnnrnmn. Amanita cilrina, sa con- · fusion avec Psalliota campestris. —— Ssnyrinn. Influence des abris nocturnes sur la production végétale. -- G. REMLLE. Plantes nouvelles pour la région. — Gntvov. Action de la gelée sur l’existence des Insectes. Revue générale de Botanique. T. XVI. 15 juin 1904. — MOLLIART. Forme conidienne et Sclérotes de Morchella escu- lenta. ·— Bnoco-Roussnu. Sur un Streptot/n·ia:, cause de l'altération des avoines moisies. ·- Bsnemw. Influence de la culture en serre de quelques plantes des environs de Paris. Feuille des Jeunes Naturalistes. - Août 190:L — CAZIOT. Faune du tumulus de Saint-Christophe, près Grasse. - D' Vnnnnmwvn. Contribution au catalogue des Diptères de · _ France. — Founmsn. Phycologie française. - Septembre. — Gounv et L. Quieuou. Les Insectes parasites des Berbéridées. —— P. Bent:. Contribution à l’étude de la géologie de Sfax. — Octobre. Suite et tln des deux études précédentes. Bulletin de l’Unive1·sité de Lille et de l’A cadémie de Lille. 1904. N° 2 et n° 3. — Article nécrologique sur M. le Docteur Bax. ' Bulletin de la Société entomologique de France. 1904. — N°12. — Bouvuan. Sur une modification remarquable d'Api: mellifera observée au Muséum de Paris. - L Smucuon. Sur la ponte de Melecta armata Panzer. — Vinnennuvn. Capture , de Di ptères nouveaux pour la France. - N" 13. —— Remarques synonymiques sur quelques Euplectus des Pyrénées orien- tales Coléoptères cavernicoles inédits recueillis dans les Basses-Alpes.
- 255 — OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES. Station agronomùyue d’A miens. — Altitude 34"‘. 1 Mars 1905. . ` `,_î"""" `."`_'W`? 1 .,g Im;mn:mI=, I'I<I11111·j11A`[ mus. É ; É 1 3 ;j ,__ ,-[ië . 5: > -‘ T ’T ;î ;| Lg .·. .;.2 A 1; — -·...—·..··-——» —-·....—.....··-— E E _-g 5 , _; > 5 E 3 1 nsusnonns. I L |\|1'|'\iI1l1I1[I1J1!11I|$|1I]1]l1IT|.1tlllilliflllî L [ É I : E: _ 1719 752 -0,8 (1,6 90 «· W U 6,0 Assez Imuu. 2 52 60 -2,5 7,6 97 • I·I 5 7,0 Petite gelée. 3 GI 60 1,B 5,5 BI) => N 10 0,0 file! couvert. 66 6'1,5 1,-1 8,1 89 ·· NN W |0 7,0 Beau I¢!¤1]IS, ‘ 61 65 -2,6 8,6 9*2 0.8 ESE 10 0,0 Pluie I.-1 :11111 ` 60 63 0,0 0,1 97 1,2 i W 10 0,0 Pluie. 59,5 62 5,5 ll,0 97 1,0 _ W 10 0,0 1*10105 6 h. lg".! soir. 60 116 3,8 I0,1 B7 1,1 NW 5 8,0 Bellejour. P1. 10111.111. 5-1.5 63 6.0 I 11,1 87 1.0 W 10 0,0 Av. Io soir et In unit. 1 53,5 57 1,0 ' 10,1 7'1 I,7 W 10 1,0 id. ll 10,5 53 0,0 13,0 D6 I,G W 10 0,0 Av. dans la journée. 1*3 17,5 50 0,0 12,8 71 0,9. W 8 1:1,0 Vent fort. I3 19,5 53,5 13,8 13,G 76 1,1 SW 2 7.5 Pluie la nuit. 11 16 51 7,8 13,0 98 2,6 W 10 5,0 Urnge 11 2 h. r·. Grâle. 1 15 53,5 5,1 12,2 97 2,0 W I0 7,0 .·\v. Vont assez fort. 1l 50 S? 3,1} 13,0 83 U,1 \·\' 5 0,0 1’BlIIr: ]»1t11¤@. I7 52 56,5 1,2 11,8 B1 2,1 SW 1 ?.0 Pluio Porto la nuit. 1 53,5 60 7,5 |3,0 87 ·. SW IU 10,0 Henin temps. 1 60 61 5,0 I3,0 89 n NW 2 8,0 id. 2 57 61 1,6 13,8 B1 Il NE 5 8,0 id. 2l 57 58,5 1,8 I6,0 69 » E li 7,0 111. · ·3 58.5 59 ·H.0 I6,1 eo 0,2 ESE ro 5.0 Temps mm. 2 55,5 58,5 5,2 15,1 S5 2.1 13 11} 2,0 Couvert. 21 51,5 60,5 6,1 11,0 S5 » W I0 2,0 ial. 2 58,0 60,5 1,*2 11,1 89 n NW 10 , 0,0 id. 2 57,5 62 5,2 13,0 811 3,0 W 8 1 0,0 Beau temps. 2 53 62 5,0 11,2 98 0,5 511 10 0.0 Pluvieux 1out lujour. Z 57 (il 5.2 , 11,0 80 ·· BW 'l |0,0 HeI1oj0|1rnêe. t` 65* 63,5 5,0 g 15,1 72 1,5 W 8 |,0 PI. le soir et la nuit. 3 59 Bi 0,2 ' 13,6 86 5,1 W IU 0,0 P1. tout«· Io. journée. I 60,5 67 5,0 13,6 S7 » W 8 9,0 Beau temps. Total de Ia. pluie en millimètres : 32,2. ' 1 Abréviations et observations: B. Bonrrasque. — Br. Brouillard. - Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée blanche. -· Gr. Grele. — Ng. Nelge. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - L'état du ciel, la dlrecllon du vent, l’éIat hygrométrique sont observés A 9 h. du matin. — L’état du clel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloslté. — Les heures de solell sont mesurées avec I’hé1l0- graphe de Campbell.
. — 256 —-· . OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomùyue d' A miens. — Altitude 34*. Avril 1905. ,,3 nmouirrns. euràmvrunn QÉ gg 2 É E È 2 E E E ° S 5 É É nmun <»à.«~é`*î·^¢•·`Hâ :2 sa wi; QUB$•. ¤ lnlma nlma max1· É E, a ¤ tg I 66 769 3,5 15,4 91 » NW 0 4 9,0 Beau temps. 2 60,5 66 6,2 15,4 63 » W 10 5,0 Couvert le matin. 3 62 64 3.5 12,5 65 » N 8 6 0 ` id. 4 60 64,5 1,2 13, 79 6,7 W I0 2i5 Pl. Ievsoir et lo. nuit. 5 58 60 8,4 12, 98 1,2 W IO 2,0 Averses. 6 58 64,5 2,8 8,4 65 » NW 4 8,5 Beau temps. ~ 55 64 0,0 9, ¤· 67 2,6 W 10 0,0 Froid. Couv. P1. le s. : 57 62,5 I,2 · 9, 82 n N 4 7,5 Assez beau. · 53 62,5 — 0,2 13,0 7I » S 8 4,0 Nuageux. 1 :6 63 5,3 15,4 84 2,2 N I0 0,0 Pluie toute journee. 11 53 8 18, 88 8 SW 10 6,5 Beau le soir. 12 53 60 9:4 15, 92 1: W 10 4,0 id. 13 58,5 60 8,0 20, 72 » SE 0 11.5 Temps chaud. 14 55 59 8,2 19, 78 2,0 SE 4 4,0 Orage ii 3 h. du soir. 15 55.5 57,5 6,6 15, 83 1 1 W 10 7,0 Averses.} 16 54 55,5 5,0 16, 67 J SE 5 9,5 Beau temps. 17 56 58 6,5 11, 70 » ENE 10 2,5 Cielcouvmunuageux. :· 58 58,5 4,8 10. 68 · ENE 5 20 aa. 19 57 58 3,4 11, 82 » ENE 10 1:0 id. • 57 58 4,4 9,4 82 » ENE 10 1,5 id. 57 60 0.0 9. 87 » NE 10 1,0 id . 60 64 3,5 11, 69 » N 10 3,5 Nuageux. 60 64 2,0 12, 59 0,9 W 5 7,5 Petite pluie. 59 61 4,2 13, 78 n NW 4 8,0 Beau temps. 61 63,5 4,6 14, 71 » SW 8 4,5 Nuageux. · 62,5 64 8,0 I3, 78 0,5 _ W 10 1,5 Petite pl le soir à8 11. 60 64 8,2 18, 76 » W 8 8,0 Couvert le matin. 1 55 60 7.6 17, 64 0,6 W 10 6,5 id. — f 53 56 7.2 13, 62 4,2 WB 10 0,0 Averses de midi à 3 h. • 53 55,5 6,0 17, 83 0,5 SW 10 3,5 Pluie le matin. Total de lu pluie en millimètres: 24,3 Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Bui. Eclair. - GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -• Or. Orage. - 1'on. Tonnerre. - L‘e1at du ciel,1ad1œc- tion du vent, l'6ta1 hygrométrique sont observée 4 9 h. du matin. —- I.‘é1a1 du ciel est mesure de gâlltàün dixièmes de nébuloalté. — bea heures de aololl sont meaureea avec Phèliographe de p .
B U LLETI N . · ns LA · SOCIÉTÉ LINNÉENNE `DU NORD DE LA FRANCE N° 365.- Mai-Juin 1905.- 3l.•> année. · T. XVII. — Annssssa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant·la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmwx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. ‘ Le Bulletin est envoyé gratuitement a tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du 12 mai et du 9djuin 1905, p. 257. - H. Ducaaussor. La Flore topographique u territoire de Proyart, par le Dr Caussin, B. 261. - R. Fame. Contribution à l‘Étude de la Flore al ine du ord de la République Argentine. (Bibliographie par Bsa- ' mue), p. 270. — L. Dnmnaas. Une excursion à Lihons-en- Santerre (28 avril 1905), p. 276. -- Ouvrages reçus, p. 282. - Observations météorologiques, p. 287-288. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX sence ot·:néaA1.a nu 12 im 1905. Présidence de M. DUCHAUSSOY. Coaassrouoancs : 1° Lettres du Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, annonçant I’envoi d’ouvrages venant de Suisse, d’Italie et des États-Unis. 2° La Société Smithsonienne, l'Académie des Sciences ( naturelles de Philadelphie, le Muséum d’Histoire naturelle · de New-York, accusent réception du T. XI de nos Mémoires _ ` et du T. XVI de notre Bulletin. 3° La Société de Washington désire recevoir le T. V de nos ( Mémoires, manquant à sa collection. 4" MM. Jourdain, Houllier et le D' Lavoine envoient des ( 34° Amviza. 17
— 258 — lettres de remerciements pour leur admission dans la · Société. 5° M. Duchaussoy donne lecture d’une note sur la Flore topograp/zique de Proyart, par M. le D' Caussm. ' 6° M. Delambre fait une communication sur les coquilles de l’Eocèue et présente une quartzite roulée qu’il a trouvée près du chemin de Cottenchy. Cette roche a probablement pour origine la région de l’Ardenne. 7° M. le Président dépose sur le bureau plusieurs exem- plaires d’un travail de M. A. Thieullen sur les Eolithes et _ autres silex taillés. Des remerciements sont adressés au généreux donateur, qui est en méme temps nommé membre correspondant de la Société Linnéenne. 8° M. Duchaussoy présente une molaire de lihinocero: tichorhinus trouvée à Abbeville, dans la carrière Léon, non loin de la Porte du Bois. 9° Sur la proposition de M. le Président, la Société Lin- néenne souscrit 20 francs pour l’érection d’un monument à ` Jules Verne. l0‘ M. Commont dit qu’il a rencontré Cardamine hirsuta dans le marais de Glisy. M" MM. Duchaussoy et Delambre présentent comme membre titulaire non résidant, M. Joseph Pillette, institu- teur à Bernaville. |2° M. le Président dépose sur le Bureau une série de publications concernant Vesperanto et montre l'utilité scien- tifique d’une langue internationale auxiliaire. M. Léon Car- pentier dit que le latin reste la langue internationale des naturalistes, pour la nomenclature et la description des espèces. Un latin simplifié ne présenterait pas plus de difti- cultés que Pesperanto pour ceux qui ne le savent pas, et les lettrés de tous les pays civilisés n’auraient pas à l’apprendre, ce qui constituerait un appoint sérieux pour la propagation d’une langue internationale en usage depuis vingt siècles. M. Bertrand veut bien d’une langue auxiliaire, mais il désire l’allemand ou l’anglais. M. Duchaussoy réplique que les 50 p. °/, des élèves de Penseignement secondaire passent
- g5g - six am dans les lycées pour apprendre mal le latin ; d’autre part, une langue vivante ne peut etre acceptée à cause des rivalités. Il faut une langue neutre, que l'on peut apprendre, écrire et parler facilement. Le problème a été résolu par le D' Zamenhof, l’auteur de l’esperanto. Pour bien faire con- naître aux Linnéens le but poursuivi, M. le Président con- voquera pour la prochaine séance son collègue du Lycée, M. Queste, professeur d'esperanto, qui a traduit pour la Internacia Scienca Revue, l’Histoire du grand Pingouin, parue dans nos Mémoires. , Le Secrétaire .· F. Cuoouaar. seance GÉNÉRALE nu 9 wm 1905. ` · Présidence de M. DUCHAUSSOY. Conassrommucu : l° Lettres du Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvrages venant de Belgique et des États-Unis. ' 2. Le Geological Survey, la Société des Sciences du Mexique « Antonio Alzate », la Librairie de l’Université de , Montana, accusent réception du T. XI de nos Mémoires et du l T. XVI du Bulletin. 3. Lettres diverses de la « Smitlzsonian Institution », de la Société entomologique de Belgique et de la Société de Secours des Amis des Sciences. 4° M. le Président rappelle que le ll• Congrès International de Botanique commencera le l8 juin à Vienne (Autriche). 5° M. Joseph Pillette, instituteur à‘Bernaville, présenté dans la dernière séance, est admis cn qualité de membre non résidant. 6° M. le Président lit une lettre de M. Queuvron, institu- teur à Vecquemont, annonçant la naissance d'un poulet à quatre pattes et deux anus. 7* M. Delambre communique le résultat de ses recherches sur la butte tertiaire de Lihons-en-Santerre.
... 260 .. 8° M. Bertrand donne un résumé très intéressant sur la Flore alpine du Nord de la République Argentine, d'après l’ouvrage de M. R. Fries. · 9° Sur la proposition de MM. Delambre et Comment, M. Rutot, membre de l’Académie royale de Belgique, Direc- teur du Musée d’Histoire naturelle de Bruxelles, est nommé membre correspondant de la Société Linnéenne, en recon- I naissance des services rendus à la Science préhistorique. t0° Comment lit une première note sur les silex qu'il a récoltés à Saint-Acheul, et dépose sur le bureau une série d’instruments taillés grossièrement. Cette lecture, qui intéresse tous les membres présents, est É le premier chapitre d’un travail d’ensemble sur le Préhisto- riquc d’Amiens. ' ‘ |t° M. Queste, professeur d`Esperanto à la Société indus- trielle, invité par M. le Président à venir faire une causerie sur la nouvelle langue auxiliaire internationale, prend la parole. ° Il expose très rapidement tous les essais qui ont été tentés en vue de cette création, dont l'utilité n’est plus contestée par personne. t Après avoir parlé du volapück et de la langue bleue, il examine les règles grammaticales de l’Esperanto, et montre les avantages de cette nouvelle langue. La Société Linnéenne, après avoir entendu les explica- tions de M. Queste, adhère en principe aux etforts de la Délégation pour l'ad0ption d’une langue au:viliai1·e interna- tionale, vote une somme de t0 francs pour souscription de propagande, et délègue M. V. Brandicourt, vice-président, pour la représenter. Avant de lever la séance, M. le Président adresse des remerciements sincères au dévoué professeur, M. Queste, l’un des partisans les plus actifs de l’Esperant0. Le Secrétaire : F. Cnoouairr. I
— 261 - Flore topographique du territoire de Proyart, ~ par le D' Cwssm. Notre collègue, M. le D' Caussin a eu la bonne idée de publier la liste des plantes, que l’on peut observer dans les ditïérents lieux-dits du territoire de sa commune. L’ensemble forme une plaquette intéressante de 36 pages, imprimée à Rosières, chez Sar·Duval, sous le titre « Flore topographique du territoire de Proyart ». Voilà ce qu’on peut appeler de la bonne décentralisation. A Nous devrions avoir pour chaque village une histoire très simple, dans laquelle nous trouverions une foule de rensei- guements sur le sol, les carrières, les terrains à ballast, les tuileries, les fours à chaux, l'exploitation de la tourbe, les cultures d'autrefois et d'aujourd'hui, les cantons ravagés par la grele, le nom des fontaines, les bois défrichés, les dictons populaires, les contes des vieux tayons, les noms patois des plantes usuelles, et les propriétés des simples. Les curés des paroisses, les magisters des villages, les médecins des com- · munes, les gens instruits non déracinés devraient s’entendre pour écrire l’histoire de nos chers petits patetim. Le D' Caussin, amoureux dc la Botanique, s’est chargé du chapitre des plantes: toutes les espèces de Proyart sont classées par familles, sans oublier les herbes les plus com- munes. D’ailleurs les végétaux les plus abondants forment le fond du paysage et lui donnent sa nuance dominante : c’est une prairie envahie par les boutons d’or, un champ calcaire couvert de rouges mahons, une pièce d'avoine toute jaune de sanves; ce sont nos entailles avec leurs beaux nénuphars blancs, bordées de brongoéres et de roseaux à balai ; ce sont les dunes avec leurs chardons bleus et leurs toulfes d'oyats; c’est toute la vallée de Somme, aux sources limpides et aux ruisseaux chantants, protégés par
I n _ — 262 — les saules argentés, et les vertes frondaisons des grandes ‘ earolines. Nous indiquerons ci·dessous, d’après M. le D' Caussin, les plantes les plus intéressantes, rares ou assez rares, quelque- fois plus communes du territoire de Proyart. 1. Anemone nemorosa L. s. v. lilacina. 4 Bois Jean Henet. 2. Adonis autumnalù L. — Les Vignes Colnot, la Fosse _ l’Abby, la Violette, le Paradis. 3. Adonis jïammœa Jacq. — Les Vignes Colnot, la Fosse l’Abby, le Paradis, la Violette, les haies Houssoyes. 4. Ifanunculus sceleralux L. — Petits-Prés, première Cou- lette. 5. llellcborus fœtidus L. — Bois Marion. 6. Nuphar luteum Sibth. — Entailles et coulettes du · Marais. 7. Papaver dubium L. — La Violette, les haies Houssoyes, i le chemin de Méricourt. 8. Fumaria parviflora Link. — Les haies Houssoyes, la ` Montinette. . 9. Arabie sagiuata D. C. — Bords du chemin de Morcourt, le champ Gorin. 10. Nasturtium of/icinale R. Br. — Entre le Vier et la Cor- ' nette, le Petit Parc, la Fontaine à bousas de Chuignolles. 11. Nasturtium sylvestre R. Br. — Contrefossé, Coulette Turquet, les Carrières, la Grande Entaille, Trou à Chanvre. I2. Sisymbrium Irio L. — Marais. Trouvé un pied sur la ` lisière Nord-Est du bois Marion, presqu'en face de la Cou- lette Turquet, • 13. Diplataœis tcnuifolia D. C. — Dans ma cour. 14. Brassica napus L v. napobrassica. -— Cultivé. 15. Camelina sativa v. glabrata D. C. — Cultivée. 16. Thlaspi arvcnse L. — A l’0rme du chemin de Morcourt. 17. Viblahirta L. —Le bois Là·Haut, les haies Houssoyes.
- 263 — I8. Viola tricolor v. agrerlis Gren. et Godr. — La Broham, le Fief de Baque, la Merlière. ' ' 19. Wola tricolor v. segctalis Gren. et Godr. — Les Vignes Colnot, le Gorguet. 20. Parnassia palustris L. — La Canotcrie, le Baquet, la Cornette, le Vier, la Fontaine. 21. Spergularia rubra Pers. —- La Térage, la Sole du Tordoir, la Remise. 22. Sagina nodosa E. Meyer. — Les Petits-Prés. 23. Mœhringia trinervia Clairv. — Bois de la Vallée et prés de la Voie Saint-Furcy. 24. Malachiwn aquaticum Fries. — Fossé qui sépare le marais de Proyart de celui de Chuignolles. ` 25. Malva moschala L. — Bords du chemin de Méricourt à Ghuignolles, près du bois des Fillettes. . 26. Hypericum /tumi/`usum L. - Le bois des Pauvres, le ' ' chemin de Méricourt, la Broham. 27. Hypericum Dcsetangsii Lamotte. — Bords du chemin de Méricourt, les haies Houssoyes. 28. Geranium rotundifolium L. - Bords du chemin de Méricourt. à Ghuignolles. ` _ _ 29. Gcranium columbimim L. — Les Petits—Prés, la vallée Bidaut. 30. Oxalis stricte: L. — Allées. 3l. Sarothammcs scoparius Koch. — Bois Marion. 32. Melüotus offcinalis Villd. — Le bois Jean Henet, les haies Houssoyes. 33. Melilotus alba Luck. — Voie ferrée, près du Goguet. 34. Lotus uliginosus Schk. — La grande Entaille, les entailles de la Canoterie. 435. Vicia tctrasperma Mœnch. — Le bois Là—Haut, les vignes Colnot. 36. Scdum telephium L. — Bois Marion, bois de la Vallée, bois Genly, les haies Houssoyes.
`— 264 — 37. Cemms Mahaleb Mill. - Bois Marion. 38. Ilubus cwpinifolius Woihe. — Bois Mouton et Jean Henet. _ 39. Rosa rubiginosa L. —- Bois Genly et Marion. 40. Pyrus communis L. — Bois Jean Henet. 4l. Mala: communis Lmk. —— Bois Mouton. 42. Sorbus torminalis Crantz. —— Bois Genly. 43. Epilobium palustrc L. — La Canoterie, les Petits·Prés, la Fontaine. 44. (Enothera biermis L. — Quelques pieds dans la vallée Bidaut. 45. Bupleairum falcalum L. — Bois Marion et Genly. 46. (Egopodium podagraria L. — Le Paraguin, le champ ‘ Baron. 47. Carum bulbocastanum Koch. — La Montinette, les haies Houssoyes, la Violette. 48. Helosciadium nodiflorum Koch.- Entailles de la Cano- terie, Havequez et Catty. _ 49. (Fnanthe fistulosa L. — La Canolerie, le Baquet, la •grande Entaille. _· 50. (Enanthe phellandrium Lmk. — Coulette Turquet, entailles de la Canoterie et Havequez. 51. Scselî montanum L. — Talus de la Montinette, bois _ Là-Haut. ' 52. Fœniculum 0/'fîcinale All. —- Petite Vallée. 53. Pastinaca sativa v. sylvestris D. G. — La Violette, les haies Houssoyes. 54. Tnrilis nodosa Gœrtn. — Bois Genly et Marion. 55. Camus mas L. — Bois Jean Henet, Mouton et Marion. 56. Saxafuga granulata L. — Bois Jean Henet et Marion. 57. Adoxa moschatcllina L. - Bois Mouton, près de la Voie SaintrFurcy, haies Houssoycs. 58. Aspcrula odorata L. — Bois Mouton.
59. Galium cruciata Scop. — Bois Jean Honet, Mouton, Là-Haut, Genty, Marion et des Fillettes. 60. Galium palustre L. — La grande Entaille, la Canoterie, le Baquet, le Vier, les Osiers. b 61. Galium uliginosum L.·— `Entaille Simon, le Baquet. 62. Galium anglicum Huds. — Les haies _Houssoyes. 63. Valerianella auricula D. C. —Vallée Bidaut, bois Sercus, Maladrerie. 64. Carlina vulgaris L. — Bords du chemin dc Morcourt. 65. Cirsium eriophorum Scop. — Plaine du Marais, bois _ Marion. I a 66. Cenlaurea aolstitialis L._— Un seul échantillon dans un champ de betteraves, au bois Flet. ` 67. Matricàrfa inodorq L. — La Sole du Tordoir, le Térage, la Flaque, le bois a Cœur. ‘ _ 4 · 68. Matricaria discoidca L. — Bords du chemin de Méri- court, Gare. ‘ I 69. Tanacctum vulgare L. —· Bords duchemin de Péronne, la°Maladrerie, l’enclos du Chateau. 70. Filago germrmica L. — Le bois des Fillettes, le Court Chemin. ' 71. Erigeron acer L. - Les bois Genly et Marion. A 72. Erigeron canadensis L. — Voie ferrée, vers Framerville. 73. Tussilago farfara L. — Vallée Bidaut, le Plant, le Paraguin, la fosse l’Abby. 74. Helminthia echioîdc: Gœrtn. — Le Valory. · 75. Tragopogon pratensis L. — Les Petits Prés. 76. Lacluca pcrcnnù L. — Le bois des Fillettes, le fief de Baque, les vignes du Chateau, les Clochers, la Belle Bézière. 17. Crcpis bicnnis L. — Vallée Bidaut, fosse l‘Abby, le Paraguin. · 78. Hieracium murorum L. —~ Les haies Houssoyes, le bois La-Haut. ` 18
- 255 - 1 79. Cumpanula glomcrata L. —- Bois Genly et Marion, haies * Houssoyes. ï 80. Menyant/nes trifoliata L. — Le Baquet. 81. Limnanthemum nymphoides Holf. — Contre-fossé ; entailles Catty, de la Canoterie et Havequez. 82. Chlora per/'oliata L. — Bois Marion, dans un terrain vague entre ce bois et le terroir de Chuignolles. 83. Gentiana pneumonanthe L. — Le Baquet. 84. Gentîana germanica Willd. — Bois Marion. 85. Hyosciamus niger L. — Bords du chemin du Marais, plaine du Marais. 86. Veronica teucrfum L. — Sur le talus du chemin de Morcourt. 87. Linaria elatine Desf. — Les vignes Colnot, le Paradis, le bois des Fillettes. 88. Linaria supina Desf. — Haies Houssoyes, le bois Là·Haut. 89. Pedicularis palustris L. — Grande Entaille, le Baquet, le Vier. · · 90. Rhinanthus minor Ehrh. — Les Petits Prés, la Cornette, la Canoterie. 91. Melampyrum pratensc L. — Bois Jean Henet, Mouton, Marion et Là—l·laut. 92. Mentha rotundifolia L. — Fossé de la vallée Bidaut. 93. Menthe sylvcslris L. — Bords du chemin du Marais, · au Gorguet sur le talus. 94. Calamfnt/aa sylvatica Bromiield. — Les haies Hous- soyes, le bois Là-Haut. 95. Galeopsis Tetrahit L. — Bois Mouton, vallée Bidaut, les Osiers. 96. Stachys germanica L. — Bois Marion. 97. Stachys arvensù L. — La Maladrerie,` le chemin de Péronne, bois Guillaume.
· — 267 - 98. Stachys annua L. - La Montinette, bois Là-Haut et des Fillettes. ' 99. Brunella vulgaris v. pinnali/ida Gren. et Godr. —— Bords du chemin de Bray. 100. Scutellaria galericulata L. - Entailles de la Canoterie, Havequez et Catty ; coulelte Turquet. 101. A juga genevènsis L. — Bois Marion. · 102. Ajuga chamœpitys Schreb. - Haies Houssoyes el. bois Marion. 103. Tcucrium scorodonia L. — Bois Jean Henet. 104. Teucrium Botrys L. — Bois Marion, la Violette. 105. Utricularia vulgaris L. — Grande Entaille, coulette - Turquet. ` 106. Hottonia palustris R. — Entailles et coulettes des Marais. 107. Samolus valerandi L. — La Fontaine. 108. Anagallis cœrulea Schreb. — La Broham, bois Quézin, la Flaque. 109. Ccntunculus minimus L. — La Broham. 110. C/zcnopodium hybridum L. — Enclos du Château. 111. Rumex conglomeratus Murr. — Les Osîers. 112. Rumex ncmorosus Schrad. — Bois Jean Henet. 113. Polygonum amphibium L. —— Entailles de la Canoterie et Havequez. le Grand Etang, la Petite Coulette. _ 114. Parictaria ofpîcinalis L. — Enclos du Château. · 115. Euphorbia amygdaloides L. — Bois Jean Henet, · Marion et Mouton. 116. Callitriche stagnalis Kutz. — Coulette Turque!. '11'I. Salia: cincrca L. — Les Osiers. 118. Populus nigra L. — Bords du chemin de Bray. 119. Populus canadcnsis Mich. — Bords du chemin du Marais. 120. Castanca vulgari: Lmk. — Bois Jean Henet et Mouton.
·- 268 - ‘ 121. Quercus sessijlora Salisb..— Bois Mouton, près de la Voie Saint-Fursy. · 121. Sagiltaria sagitti/alia s. v. valisnerifolia Cos. et Germ. —- Coulette Turquet. Q Q 122. Omitfzogalum umbellatum L. - Bois Jean Henet, Marion et Mouton. K · ` 123. Gagca arvensis Schult. — Les` Vignes Colnot, le Paradis. A _ · '124. Allium olcraccum L. — Haies Houssoyes. 125. Convallaria maïalis L. — Bois Mouton. 126. Paris quadri/alia L. — Bois Jean Henet. 127. Tama: communis L. —— Lisière du bois Mouton. I 128. Ophrys muscifera Huds. — Bois Marion. · 4 129. Platanthcra montana Schmidt. — Bois Jean Henet. 130. Cephalanther·a grandi/lora Babingt. - Lisière Sud du · bois Genly. . 131. Epipactis atro rubens Schult. — Haies Houssoyes. 132. Epipactis palustris Crantz. - Le Baquet, le Vier, la Gornette. . 1334. Neotlianidus avis Rich. — Bois Genly, Mouton et Marion. _ _ , 134. Elodea canadensis Miehx. - Coulettc Turquet. 135. Triglochin palustre L. — Marais des Vaches. . 136. Potamogelon per/oliatus L. - Entailles Gatty. ,137. Naïas major Roth. — Entailles de la Catty et (ie la Canoterîe. _ _ _ ‘ i » 138. Sparganium minimum Fries. — Contrefossé, la E Somme, entailles de la Canoterîe. Ã 139. Ã/uncus glaucus Ehrh. ·—Ã Les Osiers, les Petits Prés. , 140. Luzula Iiorstcri D. G. -— Haies Houssojes. [ 141. Luzula multijlora Lej. — Bois Mouton. Ã . 142; Cladium mamkcus R.·Br. — Coulette du Cul-de#sac. ; 143. Eleocharis uniglumis Rehb. — Coulettes des entailles i dela Ganoterie. ' . ` ° l I i
- $69 .. 144. Eleocharis acicularzls R. Br. - Coulette Turquet._ ` 145. Sczïpus compressus Pers. —— Marais des Vaohes. 146. Scirpus Tabœrnemontani Gmel. — Entailles Catty. ` 147. Eriophorum angustifolium Roth. — La Ganoterie. " 148. Carea: paniculata L. — Entailles Simon, 'Coulette Turquet. 149. Carea: paradoxe Wild. — Entaille Simon. _ |50. Carex muricala L. — Bois Mouton. l 151. Carcx leporùm L. — Entaille Simon. [ 152. Carex Goodenovii J. Gray. — Boulette Turquet. l · 153. Carc.7: (Ifderi Ehrh. — La Gornette. 154. Carex ampullacea. — Entaille Simon. 155. Care.; hirta L. — Lisière Nord du bois Marion. l 156. Dzyilaria filiformis Kœl. — La Broham, la Merlière. 157. Calamagrostis cpigeios Rolh. — Bois Marion. 158. Phalaris arundinacea L. ~- Entailles Catty. 159. Phleum Bœhmeri Wib. — Haies Houssoyes. 160. Melica uni/Zora Retz. — Haies Houssoyes. 161. Holcus mollis L. — Bois Genly, Marion, Joan Henet, Mouton et Là Haut. _ 162. Bromus secalinus v. velutinm Koch. — Derrière Sainte- Hélène. ' 163. Fcstuca ovina v. duriuscu/a Coss. et Germ. - Bois Là Haut. 164. Festuca hcterophylla Lmk. — Bois Mouton. 165. Iëstuca pratcnxis Huds. —— Les Osiers. 166. Glyccria /luitans R. Br. — Mare de la rue de Péronne, marais des Vaches. 167, Glyceria aquatzba Whlb. — Entailles Catty. 168. Glyceria plicata Fries. — Les Osiers. 169. Poa bulbosa L. — La Montinette. ° ‘ ` 170. Agopyrum caninum Rœm. — Haies Houssoyes. 171. Lolium ilalicum A. Braun. — Vallée Bidauh · · 172. Eguisetum limosum L. -‘Entaille Simon, les Osiersi
l · - 270 — ' Cette liste un peu longue encouragera sans doute quelques Linnéens à faire une excursion fructueuse dans les bois et les marais de Proyart, sous la direction de leur collègue, le ( D' Caussin, auquel nous adressons nos remerciements pour sa contribution à la Flore de la Somme. H. Ducaaussor. Contribution à Pétude de la Flore alpine du Nord de la République Argentine, par R. Fmss. (Mémoires de la Société des Sciences d’Upsal). Dans cet ouvrage, M. Rob. E. Fries nous décrit avec détails la tlore d’une de ces dépressions quasi désertiques, qui constituent les Hauts Plateaux des Andes et qu'on appelle Puna:. Pour cette étude M. Fries a utilisé les observations des voyageurs qui l’ont précédé (Hieronymus et Lorentz. — Fr. Claren) et surtout les observations personnelles qu’il a pu faire lors d’un séjour de trois mois dans la région (Octobre l90l. - Janvier 1902) comme membre de l'expédi— tion suédoise Chaco-Cordilliere des Andes. Les Hauts Plateaux des Andes s’étendent entre la Bolivie, le Pérou, le Chili et la République Argentine; ils ont une altitude moyenne de 3500** et sont dominés à l’Est et à l’0uest par des chaînes de montagnes dépassant 6 000'°. lls sont divisés eux-mêmes par des chaines secondaires en une série de bassins fermés sans communication les uns avec les autres et sans écoule- ment vers la mer. L’une de ces dépressions (entre i4° et 20** de latitude sud) contient les lacs Titicaca et Poopo avec le cours d'eau qui les relie, le Desaguadcro. La Puna étudiée , par M. Fries se trouve plus éloignée de l‘Equateur que le lac Titicaca (entre 22 et 25° de latitude) et constitue au point de vue du climat et de la flore une région de transition entre les Andes tropicales et les Andes tempérées. Elle est située
.. 274 - ` presque toute entière sur le territoire de la province de Jujuy (Argentine septentrionale). C'est une vaste plaine couverte de sable lin, qui s'étend horizontalement pendant des kilo- mètres, sans présenter la moindre colline qui vienne rompre la monotonie du paysage. La caractéristique du climat est la sécheresse; cette sécheresse est due surtout à deux causes: la rareté des pluies et |’existence de vents violents et con-' tinuels, qu’aucun obstacle ne vient tempérer. Il ne pleut qu’en été; on compte en moyenne 34 jours de pluie fournissant 228'"' d'eau pour toute l'année. Le peu d'eau qui ne s’est pas perdu dans les sables disparaît rapi- dement par évaporation. La puissance desséchante des vents est encore accrue par leur passage sur les Saunas Giumnns, vaste lagune, où tout le sel de la région, amené par les ruisseaux à l’époque des pluies, vient se concentrer et cristalliser en croûtes brillantes donnant au voyageur l‘illu- sion d’un lac gelé. Aussi bien que la température se rapproche plutôt de celle de nos pays tempérés (la moyenne est de 6° en hiver, de 15° en été avec un maximum de 20** le jour), on conçoit que dans de pareilles conditions de sécheresse, il n'y ait qu’un petit nombre de plantes qui puissent subsister. La Puna ressemble à beaucoup d’égards aux steppes des déserts Sud-Africains et la végétation clairsemée qui la recouvre est une végétation de steppes. La plupart des végétaux que l’on y rencontre appartiennent à la formation Hoffmann- seggienne (I). Cette formation comprend des buissons toutfus, qui laissent entre eux de grands espaces sableux dénudés, où poussent çà et là quelques plantes herbacées. Les buis- sons sont épineux 'et rabougris; ceux qui atteignent 1***,50 comme le Prosopis fcrox sont une véritable rareté. Les _ (l) ljouvrage de M. B. Fries, est accompagné de nombreuses planches BUKQUOHCB BOU! l‘8I1V0y0llB le IGCKBIII'.
’ — 272 — espèces les plus fréquentes, comme le Fabiana viscosa, le Lippia haslulata, le Palagonium hyctri.1:,le Clauquiragua alaca- mensis, le Senecio viridis, ne dépassent guère 0*,50 à 1*. , Leurs racines s’enf0ncent profondément dans le sol pour y chercher quelque trace d’humidité; il en résulte que les _ parties souterraines sont toujours bien plus développées que les pousses aériennes: un buisson de Fabiana, avec une racine de 2* de long, s’éleve à peine de 0*,20 au-dessus du sol. Les plantes herbacées, elles aussi, se soucient bien moins d’ètre aperçues de loin que de se soustraire à l’action des- séchante du vent; les feuilles et la tige s'appliquent forte- ment sur le sable; le pédoncule des inllorescences, au lieu de se dresser, se recourbe vers la terre: telles sont l'Eu- phorbia ovali/'olia et l’Hofmam1scggia gracilis, Légumineuse à tige grèle et à entrenœuds allongés, que l’auteur a choisie pour caractériser la végétation des steppes de la Puna. Seules de rares Graminées, le Pennisctum chilense, le Gynerium argcnteum, s’élèvent le premier à 0*,50, le second à l*,50. ;Ce qui frappe dans toutes ces plantes, ce sont les dispo- sitifs variés qu’elles mettent en œuvre pour résister à la sécheresse. Elles essaient par tous les moyens possibles de _ limiter leur transpiration. Chez toutes, les feuilles sont très il réduites; chez quelques-unes, comme le Fabiana denudata et l’Ephcdra americana, les feuilles sont représentées par de minuscules écailles ou n’existent pas du tout; chez d`autres les feuilles tendent à se placer de profil, afln de ne pas étre frappées perpendiculairement par les rayons du soleil ; _presque toutes sont pourvues de glandes à résine; le revé- tement cireux, ainsi produit à la surface de la plante, la protège contre l‘action desséchante du vent et du soleil et contribue avec d’épaisses couches d’hypoderme à empecher ' l’eau de s’échapper au dehors: ce caractère gras est très accusé dans la flore de la Puna. Encore que l’hiver ne soit pas rigoureux, un grand nombre de plantes perdent leurs
... 273 .. feuilles, afin de supprimer complètement toute transpiration , pendant la saison sèche. Quant aux plantes herbacées, toutes les parties aériennes se dessèchent, et il ne subsiste que des rhizomes ou des tubercules souterrains, destinés à donner de nouvelles pousses l’année suivante. , ` Si nous nous rapprochons des hauteurs qui. forment la bordure de la Puna, nous trouvons un sol plus accidenté, couvert de pierres de toute taille provenant des éboulis des i montagnes. La végétation de ces champs de pierre est caracté- risée par la prédominance des Cactées, qui leur donnentun aspecttout différent de celui de la plaine sableuse, et justi- fient le nom de formation Cactécnnc. Les Gactées jouent ici le rôle des Euphorbes dans le sud de l‘Afrique; elles sont · représentées par un grand nombre d`individus, qui appar- tiennent surtout à trois genres : Echinocactus, Opuntia et Ceram; les deux premiers forment des touffes impénétrables de 1** à 1***,50 de haut, ce qui les fait ressembler deloin à de gros hérissons; quant au Cercus Pasacana, qui atteint 8** de haut, c’est la plus belle plante de ce pays désolé auquel il donne un aspect original. Les autres plantes de la formation Cactéennc se présentent avec les memes caractères que celles de la formation Hell`- mannseggienne: même défense épineuse, méme adaptation à la sécheresse. Beaucoup sont d'ailleurs communes aux deux formations. Toutefois les individus sont plus nombreux ' et mieux développés dans la formation Cactéenne; les espèces sont plus variées; en outre on voit apparaître à la surface des rochers quelques mousses et lichens, que l'on ne ren- contre jamais sur le sol sableux. A cette formation appartient * ' le seul représentant de la forme ligneuse arborescente dans cette région : le Polylepis tomcntella, un petit arbre de 5*** de j haut, mais qui est tellement rare que l’auteur n’a même pas pn constater sa présence. · —. A mesure que l’on s’élève sur les pentes des montagnes,
_ gu .. la formation Cactéenne se transforme à son tour et passe à la formation Azorellùmne, qui se distingue de la précédente . parce que les plantes y sont plus chétives et plus rabougries. (Test, dit l'auteur, une nouvelle édition abrégée de la forma- tion Cactéenne. Elle comprend des buissons nains ne dépas- sant pas 0**,20 de haut. La plante caractéristique est l’Azorella monanthos, une petite Ombellifère. ll est bon de noter que nous sommes ici sur un des points du globe où les Phanéro- games atteignent l’altitude la plus élevée. L'auteur a recueilli _ à 5 700** le Malrastrum obcuneatum, l’Hea.·aplera cuneata et V une Violette non déterminée; un autre voyageur, Spegazzini, a trouvé sur des montagnes voisines, à ti 800*, le Draba mandoniana. Toutefois à partir de 5 500‘ la formation Azo- rellienne diminue rapidement et bientot nous u’avons plus · devant nous que le désert de Lichens, caractérisé par l'absence compléte de Phanérogames et méme de Mousses. Seuls cinq ou six Lichens arrivent à subsister sur ces rochers arides et froids. A 6 i0O"' commencent les neiges éternelles à la sur- face desquelles on ne récolte que quelques Diatomées et microorganismes. Revenons à la Puna proprement dite; c’est comme nous l’avons dit la formation Holfmannseggienne, qui est de beaucoup la plus répandue et que l’on rencontre partout où le sol n'est pas complètement dépourvu de végétation. Cependant, il nous faut mentionner les autres formations végétales signalées par M. Fries qui, bien'que d’importance` secondaire, sont intéressantes à étudier pour le botaniste. Et d’abord, malgré la sécheresse extreme, il existe sur cer- tains points privilégiés de la Puna, quelques ruisseaux qui ne tarissent pas et qui renferment une végétation analogue à ‘ celle de nos cours d'eau; on y trouve des Algues, des Pomme- gcton, des Myriophyllum, des Zannichellia, des Cham, des Lemna, et naturellement des Azolla filiculoïdes en abondance. Ces ruisseaux entretiennent dans leur voisinage une cer-
- 215 - taine humidité; aussi on voit se développer parallèlement i leurs bords, 2 bandes de végétation de largeur variable, qui frappent par leur teinte verte et fraiche a côté de la végéta- i tion grise et clairsemée de la steppe. C’est la formation = Hypsclierme, c’est-à-dire un gazon, très courtgcomposé de plantes serrées les unes contre les autres, dont les parties souterraines (racines et rhizomes) se ramiiient, s'entre- croisent en tous sens, de maniere à former un feutrage épais et moelleux ; ce gazon est tout à fait comparable à celui qui i constitue nos pâturages alpins à partir de 4 800*** : point de l plantes qui s’élèvent à plus de 3 ou 4 centim. au—dessus du Q sol, si ce n'est quelques jones ; la plupart possèdent un \ rhizome situé profondément, diversement ramiflé suivant . les espèces et d'où partent des tiges dressées ;·chaque tige se termine au ras du sol par une rosette de feuilles, au milieu desquelles se cache une fleur sessile. Les tleurs sont ' construites en général de manière à assurer Vautoféconda- a tion, au cas où la fécondation par les insectes ferait défaut. Un phénomène remarquable est l'allongement des pédon- cules tloraux, qui a lieu sitôt la fécondation opérée et qui, en exposant le fruit au soleil, lui permet d’arriver à maturité. La formation Hypselienne ne comprend qu'un petit nombre de plantes ; nous citerons : l’Hypsela olegophylla, le Plantage tubulosa, la Gcntiana podocarpa, l’HcterolhaÉzmus acaulis et ' le Trxylochin maritimum v. dcscrticolar ~ p Ces 2 dernières plantes dénotent déjà la présence du sel ; l avec la Salicornia pulvinata et 2 ou 3 autres, elles composent toute la formation Salicornienne, qui caractérise les sols I humides et salés. La formation Hotfmannseggienne, elle-méme se modifie I au contactdu sel. Ce sont alors des Lepidophyllum, Composées à la fois xérophiles et halophiles, qui prédominent et forment des buissons de 1*** de`haut, très espacés. A mesure que l’on se rapproche des Saunas Gaauons, le l I 1
- gm - sol devient de plus en plus riche en chlorure de sodium, et seules des espèces fortement halophiles arrivent à subsister. La formation Sporobolicnne, qui caractérise les bords des Saunas Gnaumzs, ne comprend que 3 plantes: le Sporobolu: arundinaccus, le Distichlis humilis, le·Fs·ankenùz triandra, et ü c'est, paraît-il, un spectacle étrange que de voir jaillir entre les croûtes de sel, les toulfes de Frankeniu trùmdra ; quand il ne subsiste plus aucun interstice dans la nappe de sel, toute végétation disparait. . Ces quelques pages suffisent à montrer l`intérét que l'on trouvera à la lecture du travail de M. Fries. Nous ajouterons ' que cet ouvrage, très bien imprimé, renferme outre quelques jolies planches, une nomenclature très soignée des plantes connues jusqu'à ce jour dans la Puna de Jujuy et constitue par conséquent un document de premier ordre pour la tlore de ce pays peu.visité. . P. Bewrnaun. . Excursion à Lihons·en·Banterre ! ' 28 Avril 4905. g Mon objectif, en me rendant à Lihons, était de visiter les extractions de sables et d’argile, atln d ’intéresser nos collègues à l'étude de ce°t important lambeau du Tertiaire. Lihons se trouve dans la plaine du Santerre, à 35 kilomètres d'Amiens, à 14 de la rivière d‘Avre, à il de la Somme moyenne et à 15 de la Haute-Somme. Son altitude maximum est IO9 mètres, d‘après les cartes de l‘Etat·major. L'étendue de la colline, dont les pentes s’inclinent dans tous les sens vers la plaine qu‘elle domine, est : du Nord au Sud, de 2 kilom. 500, et de l’Est à l’0uest de 4 kilom. 400 (1). (1) Ces distances ont été relevées sur la Carte géologique de 1872, d`apri·s les travaux de MM, Edmond Fuchs, A. Pottier et A. de Lapparent.
_ 277 .;. _ Le sous-sol, au—dessous d'un lit de sable et de galets, est composé d’argile grasse imperméable ; il en résulte que la colline de Lihons constitue un vaste réservoir des eaux a pluviales, emmagasinées entre les sables à galets et les argiles imperméables. Aussi les habitants n'ont-ils pas besoin de creuser des puits dans la craie, ayant l‘eau en abondance à quelques mètres seulement de profondeur; 1 Chaque année, généralement en février, les caves et cer- taines prairies sont inondées, ainsi que laaroute de Bray et le chemin d’Herleville ; l’étang au nord de Grandmanoir déborde, présentant l'aspect d'un véritable afflux d'eaux. Cette sur- abondance de sources a eu pour effet d’échancrer et de réduire les bords de Pilot tertiaire, de les raviner et d’en- traîner leurs éléments vers les grandes vallées de l’Avre et de la Somme. Les vallonnements du S.-0. portent leurs caux, par le ravin de Méharicourt, par Vrély et Caix, au ruisseau de la Luce, qui apparait à 56 mètres d’altitude; celui du S.·E. va donner naissance au ruisseau du Lingon par Chilly, Hallu, Punchy et Fonches, où il sort à 70 mètres d'altitude. Le lit de ces deux ruisseaux s’est sensiblement obstrué depuis les temps préhistoriques (1). Quoi qu'il en soit, au- ` jourd’hui encore, ces deux affluents de l’Avre et de la Haute- Somme doivent leur existence au réservoir de Lihons. Les autres dépressions s'accusent au N.-E., près de Grand·. Q manoir et vers Lihons, pour se modeler plus profondément ( au-dessous de Soyécourt où le fond du vallon descend à V (1) Primitivement la Luce prenait sa source au-dessus de Caix, comme } Pattestent les trouvailles de fers à cheval, peut-être gaulois, trouvés à 7 m. de profondeur. et l’ancien pont de grès, à arche, sur lequel on a construit ` un autre pont de briques dans le village. Vers l’ancie¤¤e source, M. Leblan a trouvé unie dent d’hippopotame. Disons encore que la carte d‘Etat- I major la plus ancienne, 1830, place la source de la Luce à 3 kilomètres en amont de Caix, à 10 mètres au-dessus du niveau actuel.
- 373 .. 78 mètres; à Faye le méme vallon s’intlécbit vers l`0uest par Fontaines où, au-dessous du village de Ghuignes, il se réunit à un autre branchement qui prend naissance à l'0uest de l’ilot de Lihons et se poursuit par Herleville. Il y a lieu de croire que d’anciennes sources apparaissaient autrefois à Fontaines; aujourd’hui elles ne sont plus visibles qu’au débouché du vallon, à Froissy, où le niveau de la Somme est à 30 mètres, ce qui donne une pente de 70 mètres environ pour une distance de 13 kilom. 700. Enfin un quatrième vallon, à l’Est de Lihons ct au Nord de Chaulnes, portait les eaux par Marchélepot et Fresnes à la Somme, actuellement au chateau d'Applaiuc0urt. Les sablières ouvertes, l’une à la Panneterie, à droite de la route de Bray,_l’autre à gauche du chemin d’Harbonnières, extraction Favrel, permettent de se rendre compte de la nature et de la puissance des couches d'argiles plastiques et de sables qui constituent la colline éocène de Lihons. Cependant, nous avons préféré relever les trois coupes suivantes sur les pentes méridionales, aux emprises où M. Morel, maire de Lihons, nous a conduits et fait visiter avec la plus parfaite obligeance. La première de ces coupes se trouve à gauche du chemin de Rosières, la deuxième à 50 mètres à l’Est et la troisième au chemin de Méharicourt. Pnmnàan Cours. a Limon supérieur employé comme terre A briques. `. l*,30 b Galets mélés de glaise . . i ......... 0*,50 c Galets et sables ï l. sable rouge et gras . 3*,50 2 P 00 de Sinceny . 2. Sable marin pur . . 0*,50 ’ d Argile plastique grise avec tllons d'ocre jaune . . . l*,50 d' Argile plastique avec lllons de lignites . . 0*,70 à l*,00 l. blanc . . a Sables glauconieux de Bracheux. . :2. jaune . . z l0*,00 3. vert. . . Ensemble ...... l8*,30
... Q79 .. La dernière assise des sables, de couleur verte, contient des moulages de Vcnericardia pectuncularis, caractéristique des Saamas os Baacnsux. Dsuxisus Cours, à 50** vers l‘Est. a Limon supérieur ............. 0**,10 b Galets mêlés de glaise ........... 1**,00 _ c Galets et sables de Sinceny ......... 3**,00 d Sable et argile plastique grise veinée jaune et blanche. 1**,20 e Lignites ................ 1**,00 f Sables de Braclieux ............ 10**,00 · Ensemble ...... 1 6**,30 Taoisiime Cours, au chemin de Méharicourt. a Lîmon supérieur ............. 0**,25 ; b Glaise ................. 0**,80 c Argile plastique bariolée, grosse ..... 1** E 2n 00 c' Argile plastique bariolée, moins grasse . . 1** ' d Lignites ................ 1**,00 e Sables de Bracheux ...... ; ..... 10**,00 Ensemble ...... 14**,05 On remarquera, d'après ce tableau que, dans les trois coupes, la couche de lignites et les sables de Bracheux ne présentent pas de modification appréciable, tandis que les sables et galets de Sinceny varient d’épaisseur ou méme manquent dans la dernière, dont l‘emplacement correspond I à l’origine du ravin de Méharicourt, ce qui nous autorise à ‘ aflirmer que, de ce coté, les couches supérieures seules ont ' été altérées par les actions du·ruissellement. I Tout cet ensemble repose directement sur la craie qui ne présente aucune altération ni aucune trace du bief ni du [ conglomérat à silex prétertiaires (1). (1) Le même fait a été constaté à la Butte de la Justice, à Bracheux et sur d’autres points des environs de Beauvais. (V. A. Passy, Mém. Soc. I acad. de t'0i•e, T. IV, 1&i0, p. 550). 1 . \ C
- ggg .. Le 'cordon de galets s’étend depuis l’extraction Favrel, contre la route d'Harbonnières, A l’0uest de Lihons, altitude de l08 mètres, jusqu'au chemin de Méharicourt, où se pré- sente une lacune, pourre paraitre au chemin de Beaufort. _ Cette couronne de galets est d’une épaisseur variable; empàtée dans un sable ocreux ou argileux, elle n’est inter- rompue qu’A la naissance des ravinements superficiels qui se sont produits A l’époque de l‘Elephas primiyenius, ainsi que l’attestent les galets éclatés, entraînés A des niveaux · inférieurs et aussi la présence, dans ce même niveau, d'un nucleus en silex A patine blanchâtre que nous rapportons au moustérien et dont les surfaces ont été fendillées ou éclatées par les actions atmosphériques. Cette découverte a été faite par M. Morel. Nous n’avons pas vu que d’autres _ modifications se soient produites, aux époques précédentes, dans les couches plus profondes du Tertiaire.- Outre les Vencricardia pectuncularis disséminées A la base des sables de Bracheux, nous devons ajouter que d’autres fossiles ont été reconnus depuis plusieurs années, tels que: une Lucina de l'étage parisien et Voluta depressa, ainsi que des plaques isolées de grès lustrés A écorce brunâtre, géné- ralement remplis de coquilles marines (grès de Sinceny). Les faluns coquilliers ont été rencontrés par M. Morel, toujours heureux dans ses recherches, A proximité du chemin de Beaufort. Ils forment en cet endroit le couronnement des ' lignites et le lit A Ostrea bellovacnha A l’état de faluns recou- vrant le lit A Cérithes et Cyrèncs. M. Morel en nous remet- tant l’échantillon n’a pu n0us•renseigner sur l’épaisseur de ces couches A Huîtres et Cyrènes, A cause de la nappe d’eau qu’il·a rencontrée. Les galets et sables marins de Sinceny ont été enlevés sur une grande étendue, du chemin d'Harbonnières A la droite de la route de Bray; mais ils sont mentionnés, sur le plan cadastral, au lieu dit «` les Galets », comme
- 234 - nous l'avons vérifié. Des sondages, pratiqués dans le chemin raviné descendant à Herleville, nous les ont fait reconnaître · avec certitude. Notons que c’est grace à son éloignement des grands cours d’eau que la colline tertiaire de Lihons, comme celles de Broyes, de Coivrel et de Boulogne la Grasse, doit de ne pas otre rninée depuis longtemps. - , Trois lambeaux de meme origine sont encore apparents ` dans son voisinage : l'un aftleure contre le chemin d’Harbon— nieres à Caix et contourne le coteau ; un deuxième est en face, sur l’arote d’un autre coteau arrondi ; le troisième, situé contre le village de Marcelcave, à l’Est, se présente sous la forme d`une lentille allongée ayant 700 mètres de _ ° développement. Ces trois témoins sont à 94 mètres d’altitude. Maintenant, si nous cherchons la place qu`occupe l’îlot de Lihons dans l’ensemble des dépots de meme nature au N.-E. du pli synclinal de la Somme, nous reconnaissons ' · qu’il se trouve sur une ligne droite· menée de Talmas à Ercheu et Sinceny. Les ilots tertiaires, à droite de la Somme, forment deux_ rameaux, séparés par la petite rivière de la Nièvre. Le premier rameau comprend : a. Le plus proche du pli anticlinal de l’Authie et par consé- quent le plus élevé se trouve, au Sud et au S.·0. de Beauquesne à Paltitude de 144 mètres. b. Toutl'emplacement du village d‘Hérissart, à 133 mètres et le bois de Rubempré, à 127 métres, vers l’Hallue. c. Sur une ligue moyenne, près de Talmas, au Val-des-Maisons, trois îlots rapprochés à 141 mètres (entre la ferme et Talmas) et un quatrième au S.-0. en face de Flesselles. d. Entre Talmas et Septenville. Le deuxième rameau comprend : I a. Viguacourt; dans la foret, sables et grès de Sinceny et au Moulin près du chemin de Flesselles à 134 mètres. o ,
- 232 .. b. A la terme d‘0lincourt A 138 mètres. l _ c. Au nord de Raineville et vers Molliens, jusqu'à Saint-Gratien. Sur le versant gauche de l’Hallue, citons: ‘ d. Baizieux au N.-E. 118 mètres. 0. Bavelincourt à Parete du coteau. I. A La Houssoye, vers la N.-0. et à l'Est vers Bonnay, 115 et 112 mètres. Entre la rivière d‘Ancre et lu Somme, mentionnons lcs ilots suivants : g. Au bois de Sailly-le-Sec, t08 mètres. h. Lihons 109 mètres. , i. Ercheu 90 mètres. j. Esmery-Hallon 89 mètres. Ce tableau montre un abaissement graduel des lambeaux de l’Eocène, vers la plaine de Laon, contrairement à l'écou- lement des eaux de la Somme, qui vont à la Manche. L. Dsnuums. ‘ A _ Ouvrages reçus. Mémoires de la Société académique des Sciences, Belles- Lettres et Agriculture de l’Aube. Tome LXVll‘. — Cuaanss BA1.·rs·r. Histoire d'un pépin de pomme racontée par lui- mème. , Mémoires de la Société zoologique de France. Année 1903. ' Tom XVI. — Ounsmms. Notes sur les Acariens. X° série. Parasitidae, Thrombididac et Oribatidae. - Cazuor. Complé- ment à l’étude de la faune corse. - Pimsemu. Contribution à l’étude anatomique et taxinomique des poissons de la famille des Cichlidés. Mémoires de l’Académie de Stanislas. 1903-1904. — P. Fm- cus. F. F. Gooram, botaniste. 1749-1828. _
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.. 555 - miles flavipes, la fourmi blanche. — Max BAn·rm.. Deux Lépi- doptères du Caucase peu connus. Vers à Soie de l’Assam. — N°• 5 à 10. i" juin à 15 août l904 : M. Gn.1.usn. Supplé- ment à ma note sur les papillons de la Suisse et de l’Europe centrale de G. Wheeler. — Fsnn. Hunsr. Les Céométrides de la Haute-Autriche. — PAUL Bonn. Courte note sur une excur- _ sion en l903. — E. Fnnv-Gzssmm. Le male de l’And1·ena parviceps Kriechb. Naturwissenschaftlicher Vcrein für Sachxen und T hûringen Z¢I·¢3£’h1'É/`I. 76° volume, 6°·livraison. ·- D' A. Busownn. Quelques mots sur les Orchidées des environs d’Eisenach. — E. Haasn. Quelques remarques sur l‘introduction à la « Biologie théorique » de Reinke. — D' O. Scnmm. Dro- madaires sur les bords d`une oasis. — D' Fnamz Srnuxz. La Nature comme puissance psychique dans la vie intellectuelle antique. Verein der Frcundc der Naturgeschichte in Mecklenburg. 58° année. I" et 2** parties. — E. Gsmrrz et C. A. Wsnsn. Notes sur un gisement de tourbe à Muscinées de l'époque des Conifères post glaciaires sur le bord du lac de la lande de Rostock. — E. Gnmrrz. Le développement de la géologie dans le Mecklembourg. —— G. CLonws. Note sur l‘0rnithologie dans le Mecklembourg, de l90G à l903. — M. Gxnnuen. Note sur les Macrolépidoptères pris aux environs de Schwerin et Waren, par M. E. Busack. - C. ·wüS’l'NE|. Les Aigles du Mecklembourg. -— E. Busacn. Aperçu sur les grands papil- lons des environs de Schvvcrin et Waren. — A. Tosrrrsnn. Note sur la Flore du Mecklembourg. — D' Aurrannr. Trou- vaille de champignons rares. — H. Scunônnn. Papillons nou- veaux ou rares dela Faune Mecklembourgeoise. — A. Marx- uacnnn. La Faune de la glaise micacée miocène de Kummer, Hohcnwoos et Bockup.
— $7 —~ ` È OBSERVATIONS HÉTÉOROLOGIQUES. Stalion agrononàpœ d'A nniens. — Altitude IM'. lai 1905. g amouirrnx. .u1·1.r=•t1‘i·E É 2 É ;-É É ,_ f Q2 _,_,________,,_._ ,...,,,__,__,,...._ É É- È 5 I È s=£¤nr.l;wx5. , ..-- · ——,,,_,,,,,— ei; É; ·—E zë 1 -1 · 1 :52 ,T56 9,0| IT, 63 3,8 SW 5 5,0 Averses. " 53 59 ISA 16. 72 3,6 SW 0 1,5 Pluie et vent fort. · 3 59,5 \ 63 13,0* 13 89 15,2 W B 5,0 Ilrngesdemidiù6h.s. · 4 62.5 l 66,5 0,Gl ll, 92 2,5 N 10 0,0 Plnic. 5 61.5 , Iiû TJJI l6, B5 • NE I0 1.0 C0uveI‘|.. 63 · 6-1,5 8,8 ll. T5 0,I NE 10 10 Couvert. i 62.5 6-1 0,0l I3,' 82 5,8 N I0 0.0 Pluie depuis Il I1. m. i 62 06,5 8,à 15. 93 0,8 NNE 10 0,0 Pluie Iv soir. , li? T1 «1,ü| I5. T2 ·· NE 8 8,0 B1-au temps. 3 I 68 11 2.0¤ I8,‘ 81 ¤ NNE 0 8.5 id. 1 · Il 66 G8 ·i.S\ 19, 65 ·• NNE 0 8,5 id. = k I2 05,5 67,5 6,0 I8,` S3 ¤ NNE 10 6,0 Assez beau. ` I3 G? 68 3.8 15. 51 » NNE 5 0.5 icl. ) 11 65,5 68 ml 16.* 62 u ` Nl:} 2 10,0 Beau. } , lâ B4 60,5 1.2 19. G1 - E 0 0,0 ·· l IB 63 65 1,0 11,1 G·1 0,2 NE 8 2,0 Paille pluie. 17 GI B3 11,0 23,' 58 ¤ NE 0 |,0 Tcunpn clmud. l I ' B1 83 9.0 23. 58 » E 0 î,0 » l' 59 Bl 10,8 2l, B9 l.0 ENE 10 11,5 Asse: hmm. I "J 58 60 0,-1 l2,` EI? 0,0 N 10 0,0 Pluie llne. ·!l 59,5 60 8.0 Il.! 'H ¤ NW 10 0,0 Temps lïold. 12 00 61 3,5 I3, G4 0,3 N 10 5,5 Averses. E B0 [il 3,0 Ill, H ¤ ENE *1 5,0 Aàaez froid. M 50 GI,5 0,9. 15; Iîl ¤ ENE 2 3,0 Porte gelée blanche. 25 61,5 63 ’ï,Ii l8,` 04 · E D 3,0 Nuageux. E B2 G5 10,0 2l, 58 u W 5 3,5 id. 3 6-1 67.5 15,6 23," Bl u W 0 10,5 llenu temps clmud. \ Q 68 68 8.0 26. 55 u NW 0 10.5 id. 2 63,5 66 10,0 21.1 54 ·· NW 0 10,5 id. .1 62 65 10,0 28,2 52 [0,2 W 0 7,0 Orage la null. .31 62 1.13,5 I1,0 21,0 93 1,5 N I0 0,0 Uragedenslujuurnée. I Total de la pluie en millimètres: 45,6 Abréviations et observations: B. Bourneque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée · blanche. — Gr. Grele. ·- Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l'on. Tonnerre. — Hem du e|el,l• d|rec· 110n dn vent, Pehl hygromélrlqne sont observée i 9 h. du melln. — Ilelnl du ciel est nenni de É 0 i 10, en dlxlèmes de nébulosllé. — Les heures de soleil sont meenréee nvec l‘h6|legr•phe de · Gnmpliell. i- `
1 ` - 288 — OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES. Station agronomique d’A miens. — Altitude 34". · Juin 1905. 1 B^B0lÈmR· PkRATUR8' É É E É É É È É`; E É BRIAN . <'.`^"". ··E 5* 5* sa 53 ° · 1 ¢~ mmima maxlma mm1ma1maxlma gl E É Q un É 1 63 765 9,2 21,4 68 0,2 NW 5 7,0 Petite pluie le matin. · 64 66 11,6 24,2 74 » WNW 10 7,0 Beau le soir. , ' 62 66 1l,0 26,4 71 ¤ W 0 10,0 Temps chaud. . 1 1 60 62 14,0 27,0 80 16,0 N 0 4,0 Tempsorag.de4i6h. 1 56 61 15,2 21,8 82 0,l ENE 8 0,5 Orag.1a nuiti2h.1f2. ‘ 1 · 56,5 58 13,2 20,2 73 » SW 6 5,0 Nuageux. 1 56.5 58,5 11,0 18,2 81 3,0 W 10 0,0 Couvert. P1. le soir. ¤· 58 58,5 12,0 15,6 99 4,7 NW 10 0,5 Averses, ' 58 59 11,4 18,6 80 2,2 SE 8 3,0 Plule le soir et la nuit 1 57 58,5 11,8 22,6 66 11,0 E 5 5,5 Orage à 3 h. P1.à 5h. 11 56 58 12,8 21,6 98 ·• NE 10 3,0 Temps orageux. . 12 57 59 13,0 20,2 80 3,0 SE 10 1,0 Av. T. P1. à 8h.12s. 1 '· 58 59 · 9,5 23,4 78 » SE 2 9,5 Assez beau. 1 1 55,5 58 11,0 24,2 64 2,3 E 5 9,5 Orage 5. 7 h soir. 1 56 58 12,0 25,5 73 8,5 SE 2 9,5 Chaud. 0rageà3h.1f2 1 - 57 59 14,0 26,5 68 7,0 SSW 2 8,5 Pl.la nuit. Tempsch. 1 56 57 16,0 20,2 98 2,6 S 10 3,0 Pl. avec T. à 8 h. m. 1 E' 57 59 14,4 21,6 70 » W 5 I0,5 Beau temps. l' 59 64,5 12,4 23,6 63 4,5 W 3 11,5 Temps chaud et ong- u 65 68 11,4 23,0 75 · W 5 9,0 Beau le matin. 1 1 67,5 68,5 12,0 25,0 62 » W 2 8,5 Temps chaud. ig 68,5 69,5 13,6 24,8 78 n NNE 10 11,0 id. 1 1 67 69,5 11,0 23,8 59 » NE 0 11,0 id. 64 67 12,4 24,4 70 0.1 NE 8 4,0 Beau temps le soir. 1 6l 64 13,5 21,8 88 1,8 E 10 1,0 Pluie la nuit. 1 r 60 01 14,0 21,4 88 » N 10 5,0 Nuageux. , 60 61 12,8 25,6 70 » N W 8 5,0 Couvert le matin. P 59 60,5 13,0 22,2 79 » N W 10 5,5 id. , ' 55 59 12,0 24,4 75 7,7 ENE 8 2,5 Temps ch.0r.la nuit. ·< 1 55 · 59 17,2 25,0 93 24,5 ENE 10 0,0 Av.or.à 2 h 1/4de 16,5 1 d`eau en 15 minutes Total de la pluie en millimètres : 99,1. Abréviations et obaewatiom : B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. - G1. bl. Gelée blanche. -- Gr. Grèle. - Ng. Neige. ·— Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'éta1 du drh ·la tllreetlon du vent, l'état hygrométrlqne sont observés i 9 h. du malin. — L‘€·tat du del ti mesuré de 0 4 10, en dixièmes de nébulosité. — Les heures de soleil sont mesurées avec 1'1¤&î0· graphe de Campbell.
‘ B U LL ETI N ` A on LA _ ` } I P 4 SOCIETE LINNEENNE . DU NORD DE LA FRANCE- A N° 366.- Juillet-Août 1905. - 34• année. - T. XVII. ' Anasssxs : Les‘0uvrages, Manuscrits et Communications inté· ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, , 9, rue Cozette, xl Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (eu timbres—poste), · à M. le D' Srmaux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘écbange. SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 21 juillet 1905, p . 289. — Couuour. Contribution à l'Etude des Silex taillés de Saint-Acheul et de Montières (l" partie), p.292. — 0. F. Hnz. Mammouth gelé en Sibérie, p. 302., — Ouvrages reçus, p. 313. - Observations météorologiques, p. 319-320. EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX smucs GÉNÉRALE ou 2l JUILLET 1905. t Présidence de M. V. BRANDICOURT, Vice-Président. Connnsroumncn : 1° Lettres du Ministère de l’Instruction _ publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages de Belgique, d’Allemagne et des Etats-Unis. 2° Lettre de M. le Maire d'Amiens invitant M. le Président _ A assister à une réunion tenue à l’l-Iotel de Ville, en vue de la constitution d'un Comité spécial des fetes. 3° Lettre de la Société des Amis des Arts invitant M. le 34* Annan. 19
l . _ 290 _ I Président à la distribution des récompenses aux artistes qui A ; ont pris part à l'Exposition de 1905. A F 4* Lettre de faire part de la mort de M. Cav. Pio. Mingaz- ’ i zini, Professeur, Vice-Présidentde la Société Entomologique I · Italienne de Firenze. ‘ 5° La Société Royale des Sciences d'Upsala accuse récep- l tion des Tomes XV et XVI du Bulletin mensuel, et du V ` Tome XI de nos Mémoires. I `6° Lettres de MM. Gonse et Duchaussoy concernant une . collection des oiseaux d'Europe que nous espérions avoir à Amiens. Malheureusement le Musée d’Histoire naturelle, si défectueusement installé au Chateau d’Eau, ne permettait pas de loger dignement cette magnitlque collection: la famille de M. F. Vian vient de l’ot’|'rir à une autre ville. 7° Lettre du Comité formé en vue de l'érection d’un monu- ` ment au maître paysagiste Charles Daubigny à Auvers-sur- Oise (Seine-et·Oise). _ 8° Notre collègue, M. Delambre, dépose sur le bureau trois galets en quartzite dont un provient des sables jaunes des yextractions du boulevard de Bapaume à Saint·Acheul, et les · deux autres du banc de galets appartenant aux couches de Sinceny du Tertiaire de Lihons·en-Santerre, recueillis par M. A. Morel. ` 9° Lettre de M. Rutot, remerciant la Société Linnéenne de l’avoir nommé membre correspondant. M. ltutot saisit cette occasion pour inviter M. le Président _ ainsi que tous les membres de la Société Linnéenne, à venir . visiter le Musée Royal d’Histoire naturelle de Bruxelles, enrichi considérablement depuis plusieurs années. l0° Lettre de M. Lean, remerciant la Société Linnéenne de se montrer favorable à la Délégation pour l'adoption d’une langue auxiliaire internationale. M. Michel Dubois, absent à la dernière séance, déclare joindre ses critiques à celles de M. Léon Carpentier.
— 291 — U° Lettre de M. Thieullen, remerciant la Société Lin- néenne de l'avoir nommé membre actif non résidant. i2° M. J.~B. Leriche, ancien membre de la Société, demande sa réadmission. La Société émet un avis favorable et décide que notre collègue sera convoqué pour la prochaine séance. i3° M. Commont donne lecture d’un mémoire sur les Eonrrnns en silex non taillés, utilisés par l’homme et trouvé: à Saint·Acheul dans les plus bas niveaux. · Son intéressante lecture est accompagnée de nombreux spécimens qu'il dépose sur le bureau. M. Commont donne également communication d’une note sur les Silex Strépyiens. · ll fait circuler une dent delthinocérox trouvée à Montières, près d’Etouvie, non loin de la ferme, et un bois de cerf recueilli au même endroit. l4° M. V. Brandiconrt lit un résumé de M. Desmaisons sur la Florule de Saulchoia:. i5° M. Cauet donne lecture d’uue nouvelle note accom- pagnée de dessins, sur les silex qu'il désigne sous le nom de « Pierres figures »; il communique ensuite une lettre de M. Harroy, approuvant ses hypothèses. Les critiques de MM. Delambre, Commont, Dubois et _ Carpentier, prouventque les membres dela Société Linnéenne sont loin de partager les idées de M. Cauet. La séance est levée à dix heures. Le Secrétaire : F. Cnoouiurr.
.. 292 .. Contribution à l’ét.udo des silex taillés ' de Saint-Achoul et de Montières. Depuis plus de 50 ans, les carrières de Saint-Acheul-lès- Amiens ont été souvent visitées par des savants, géologues ou préhistoriens, qui sont venus y récolter des silex taillés, _ des « langues de chat », ces premiers outils de l’homme, sur lesquels l’attention du monde savant avait été attirée par les découvertes de Boucher de Perthes dans le diluvium d'Abbeville. Chacun se rappelle la résistance opiniatre qu’éprouva l’ap0tre de la préhistoire, pour faire admettre par les savants a · ofllciels des idées nouvelles ayant le grand tort de battre en brèche deux dogmes bien établis : celui de la science officielle représentée en France par Elie de Beaumont, déclarant vérité intangible cette parole de Cuvier « Il n’y a pas d'homme fossile », etle dogme religieux faisant remonter l’ancienneté de l`homme à quelques milliers d'années (l). « Dénégations, railleries, dédains, rien ne fut épargné à |’auteur. Il passa pour un reveur, pour une espèce d’illuminé et la science crut faire merveille en le laissant dire, sans s’occuper autrement des faits qu'il prétendait faire entrer · de vive force dans le domaine des connaissances positives ». (M. de Saulcy) (2). Cependant le D' Rigollot, d'Amiens, ayant visité les collec- tions du savant abbevillois, fut pleinement convaincu etdevint un de ses plus fervents disciples. Ses recherches de silex ouvrés dans les sablières de Saint-Acheul furent couronnées de succès et il publia en 1854 : « Mémoire sur les instruments en silex trouvés à Saint-Acheul, près Amiens et considérés (1) (V. Les mondes. Revue catholique de sciences, 7 août l763). (2) Les ancêtre: d'Adam, par V. Meunier. Edition Thieullen.
— 293 - · _ dans les rapports géologiques et archéologiques ». Il écrivait alors à Boucher de Perthes: « Je ne fais guère que suivre vos traces et ma seule ambition est de prouver que vous avez eu raison en annonçant le premier que notre pays avait I été habité par des hommes, avant le cataclysme qui a détruit les _Eléphants et les Rhinocéros. » A ce mémoire fut joint · ' une note descriptive de Buteux, membre de la Société géologique de France; les dessins et coupes des fouilles furent faits par Dutilleux, membre de la Société des Anti- quaires de Picardie. Mais les_trouvailles de Boucher de Perthes et les conclusions qu’il en tirait furent encore longtemps méconnues de ses ' compatriotes. V · G'est ainsi qu’aux Assises Archéologiques de Laon (1858), on s’accorda sur les points suivants : M. de Perthes n'a jamais rien trouvé lui-méme ; ll a été trompé par les ouvriers; Aucun géologue n'a établi la réalité des faits ; _ Les silex ne—sont pas taillés; ' lls n'ont pas été trouvés dans le diluvium, mais sur le diluvium. M. de Perthes eut beau protester, nul de ceux que cette protestation concernait n’en prit souci (1). Mais l'auteur des .4 ntiquités celtiques et antédiluviennes (2) . avaitété heureusement plus apprécié A l’étranger et la vérid- cation de ses découvertes, déjà commencée par Falconer, allait étre faite détinitivement par d’autres savants géologues · anglais. En 1859, Ch. Lyell, J. Prestwich, John Evans, vinrent à ‘ i (1) Ancêtres d'Adam, p. 72. ` (2) Trois volumes (1869, 1%) disparus presque complètement aujour- | d'hui, les héritiers de Boucher de Perthes ayant vendu pour le pilon la plupart de see œuvres. I I . A A » ' ' I s I
... gg; .. Abbeville, à ditférentes reprises, visiter et examiner les collec- _ tions de Boucher de Perthes et ils conlirmerent ses assertions. _ La méme année, M. et M" Gaudry se rendirent à Saint- Acheul où ils tirent exécuter des fouilles qu'ils surveillerent eux-memes de près, ayant soin de ne jamais s‘absenter en méme temps; ils trouvèrent en place des « coups de poing », des haches, disait-on alors. En 1860, l`Ecole d’Anthropologie de Paris, nouvellement créée, discuta à son tour cette grave question et le résultat de cette discussion fut favorable à Boucher de Perthes. Mais ce ne fut qu'après la découverte de la fameuse machoire de Moulin-Quignon, aujourd'hui cependant consi- dérée comme non trouvée en place, que l‘Académie des Sciences ordonna une enquete, et qu'une commission mixte · de savants français et anglais, présidée par Milne Edwards, vint à Abbeville contrôler cette trouvaille (1). Boucher de Perthes mourut en 1868, sans avoir eu le bonheur d’assister au triomphe complet de ses idées; mais grace à lui la science préhistorique était née. Des savants de tous les pays, par leurs découvertes, aidèrent au succès llnal. · Désormais il est certain que l’homme a été le contemporain des gigantesques animaux, composant la faune de l’époque . quaternaire. Bien plus les découvertes de Puy-Courny (mio- cène), du Chalk plateau de Kent et de Saint-Prest (pliocène), font encore remonter bien ·au delà l‘histoire des débuts de . l’humanité. Cette haute antiquité n’est plus contestée aujour- d‘hui et les « textes sacrés » eux-memes, dans lesquels on ( puisait depuis si longtemps la conception du monde et l’originc de l’homme, ont été autrement interprétés: les (1) V. Compte-Rendu de l'Académie des Sciences, séance du 16 mai 1&}3, et De la Ilachoîre humaine de Moulin-Quignon, par Boucher de · Perthes, 1$4.
.. 295 - dogmes se sont transformés et adaptés aux vérités scienti- tlques nouvelles. Désormais la science constitue seule les . archives de Phumanité. Depuis ces mémorables discussions, bien d'autres savants etdes collectionneurs sont venus à Saint·Acheul ; les uns étudier sur place le quaternaire et recueillir les restes si intéressants de l’industrie humaine et les ossements qui parfois les accompagnent; les autres, simplement acquérir des silex taillés pour enrichir leurs collections (l). Jusqu'à ces derniers temps, il ne s’est guère passé d'année sans que les carrières, qui se sont successivement étendues de la rue Jules Barni et la Chaussée Périgord (1854) jusqu'au cimetière Saint«Acheul et au delà (1905), n’aient reçu la visite d’étrangers, « ch’z’Anglés » disent les ouvriers du faubourg, car, pour eux, tous les visiteurs inconnus sont des Anglais (2). Comme ces voyageurs paient tres généreuse- ment (3) « chés langu’ d' cot », une industrie nouvelle, ·toute spéciale, s’est créée, florissante il y a 25 ans, à peu (1) M. Manouvrier considère certains collectionneurs comme de véritables vandales, faisant le plus grand tort, à la préhistoire, â cause des ravages qu‘ils exercent dans les stations préhistoriques, dont ils dispersent les pièces au détriment_de l’étude qui pourrait en ètre faite si elles étaient réunies. Ils détruisent parfois et dispersent les ossements qui n’ont pas d’intérét pour eux. V. Protection des antiques sépultures et des gisements préhistoriques. Revue d’anthropologie, Paris 1901. Ce sont les Anglais, en grande partie, qui ont dépouillé Saint-Acheul de ses richesses préhistoriques et, les demandes dépassant l‘otfre, ce sont eux qui ont amené les ouvriers à fabriquer des faux. (2) M. d’Acy était désigné par les ouvriers c ech’ l‘Anglé picard », parce qu'il les payait très largement et les tutoyait dans leur patois. (3) Certains silex taillés furent vendus 50 et 00 fr., les plus communs de 5 à |0 fr. la pièce. Pécourt a vendu 2) fr. une pierre cassée en huit morceaux.
- 296 .. près abandonnée aujourd’bni : la fabrication des silex taillés faux. Un ouvrier, Zidore, s'était fait une véritable spécialité en fabriquant très habilement et très vite (une manne par matinée du dimanche) des « tlcrons », des poignards, des « limandes » pièces plates amygdaloïdes, dont les arètes usées sur un grès, puis patinées par un procédé spécial, étaient exportées d‘Amiens par des collectionneurs (1). Nombre de pièces fausses, taillées et méme polies, furent ainsi fabriquées par Zidore, Fidèle, etc. Il arrivait même qu’on les mettait d'avance en place dans le sable ou les graviers de la 'carrièreet les visiteurs avaient la satisfaction de les voir découvrir en leur présence, toutes fraiches (attestations de Pécourt, des frères Lefèvre, Devau- chelle, Dominique, etc.) Aujourd’hui, ces artistes ont cessé leur production; les « Anglés » sont peut-ètre plus difticiles à duper et leurs pas- · sages moins fréquents. Lesstations préhistoriques plus nom- breuses ont étendu le champ des recherches ; d'autre part, les instruments deviennent rares dans les extractions qui subsistent à St-Acheul. Il semblerait donc qu’il n’y ait plus rien à dire sur une station aussi visitée et si connue que celle de St-Acheul. Cependant les discussions passionnées de MM. G. de Mor- tillet et d’Acy à la Société d’Anthropologie de Paris (V. Bul- letins de t88’1-1894) prouvent qu’il y a encore bien des points à élucider et pour reprendre les paroles de M. d’Ault du Mesnil (séance du 15 février 1894) : « Des recherches longues et minutieuses peuvent seules arriver è résoudre ce difficile problème. Et encore ces investigations nous ménagent plus d’une surprise .... ). (1) Les marchands, Potentier, Darty, Normand et bien d‘autres en ont acquis un bon nombre, le musée d’Amiens également. Nous en avons vu, nous-méme exposées dans différents musées avec la mention « St-Acheul n; ici, tout au moins, l’origine n’est pas suspecte!
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I n - gg)7 _ · ll m’a donc paru utile d'essayer de relever d’une manière précise la position stratigraphique des silex ouvrésjdans les ( alluvions de St-Acheul et de Montières, afin de déterminer le plus exactement possible les différents niveaux à indus- trie humaine. ' p · Pour cela, j’ai parcouru très régulièrement, dans ces der- nières années, à mes moments de loisir, les exploitations de A St-Acheul, récoltant une à une les pièces devenues rares que les ouvriers découvrent encore, fouillant le sol, questionnaut les plus anciens terrassiers pour leur faire raconter leurs trouvailles passées, faisant répéter leurs dires, plusieurs fois et à différents intervalles, comparant les coupes des extractions anciennes et nouvelles. J’ai pu ainsi recueillir quelques `indications, permettant de se rendre compte, en partie, des erreurs relatives, qui ont pu se produire dans l‘attribution de niveau aux pièces de §t-Acheul. t ' . Principales causes d’•rreurs (I) _ · En laissant de côté les fouilles conduites etsu rveillées parles personnalités savantes dont nous avons parlé précédemment, comment les récoltes de pièces ont-elles en lieu fort souvent ?= ‘ Le visiteur arrive dans la carrière, ordinairement pressé · par le temps, se fait présenter les trouvailles des ouvriers, choisit parmi elles, demande le lien du gisement et s‘en va. Mais les renseignements du vendeur ne sont pas toujours · sincères et ne peuvent· pas toujours etre exacts (2). · · ` (1) C'est M. Duchaussoy, notre dévoué président. qui m’a donné l‘idée de cette étude ; je l‘en remercie vivement ainsi que M. Delambre mon ` premier initiateur. Celui-ci, en me faisant part de ses observations èt de ses découvertes, m’a fait prendre goût à ces recherches qui sont pour moi d‘un vif intéret et une agréable distraction à mes fonctions sédentaires. (2) Si l‘étude méthodique de St-Acheul avait été faite après les pre- mières constatations, nul doute que les divergences et la confusion qui sesont produites chez les préhistoriens, n’aientété évitées et que chacun 20
F — 298 ·- ‘ L S‘ll pense que l’acheteur paiera plus généreusement une É pièce, suivant qu’elle a été trouvée à un niveau moins élevé ou F inversement, il n’bésitera pas toujours à l’induire en erreur. E On peut objecter que la patine sufllt pour indiquer le ` niveau, mais ce n’est pas un critérium absolu (V. G. de i Mortillet) ; d’ailleurs elle ne peut donner des renseigne- È ments utiles que pour une carrière déterminée, les extrac- _A à tions voisines dilfèrant trés souvent. A i D‘autre part, l’ouvrier, meme sincère, peut ne pas savoir à . exactement la provenance des piéces qu’il vend. En elfet, comment procède-t-il dans son extraction? Il mine d’abord la base de la paroi, puis un compagnon monte à la partie supérieure et, à l’aide d’une pince, détache un bloc qui peut avoir deux ou trois mètres de haut. La masse est écrasée et . ses éléments,cailloux et sables, sont criblés. Une « langue de chat » apparait-elle sur la vannette, on la range en lieu sûr: vendue à un amateur le plus cher possible, elle permettra à l’ouvrier de prendre quelques « consolations »:le métier est dur et peu rémunérateur. Mais ce qui importe à notre homme, ce n’est pas le lieu du gisement, que dans ce cas il ne saurait déterminer qu’approximativement, mais la beauté de la piece et le gain qu’il espère en tirer. A ll arrive aussi fréquemment que la trouvaille est portée . chez le collectionneur ou le marchand le plus proche, ou l encore vendue à un camarade plus malin, moins pressé, qui revend à bon compte aux étrangers dont il escompte la venue (Lameth et Laderrière à Saint-Acheul, Hérent à Montières). Lorsque leurs silex passeront dans les collections ou les · musées, le lieu du gisement, par eux indiqué, sera très problématique. fût tombé d'aecord dans Pattribntion des niveaux. Mais on peut affirmer qu’il n’y a pas eu de contrôle sérieux et que le plus souvent on s’en est tenu aux attestations des ouvriers auxquels on achetait simplement des silex ouvrés.
- QQQ - Nous avons connu des marchands baptisantsilexq de Saint- Acheul, des pièces de Thennes, d’Abbeville ou de tout autre localité. _ . N'est—il pas imprudent de discuter sur des documents aussi peu sincères ? ' · Une autre cause d’erreur peut encore se’produire fréquem- ment. ll existe dans le quaternaire des « poches » produites A par des afïaissements du sol sous-jacent; alors les éléments des couches supérieures, suivant le mouvement du terrain, arrivent au niveau des zones inférieures. N’est·ce pas ainsi que bon nombre de pièces moustériennes (t) ont été trouvées à la profondeur habituelle des pièces acheuléennes ou chelléennes 7 De plus la variété des coupes, dans les extractions, même voisines, est une autre cause de confusion. ( ( Dans telle' carriere l’ergeron et les graviers supérieurs manquent, dans telle autre il n’y a pas de limon fendillé, ni ( de sables gras. Ualtitude des dépots fait différer aussi l’industrie qu’on y rencontre. Quelques exemples d'extractiens dent les industries different. 4 Lors des premières découvertes ($54) les extractions se _ trouvaient en bordure de la rueJules Barni et de la Chaussée , Périgord ou sur la pente conduisant au Plainseau_(rue du Pinceau). Les graviers du fond fournissaient à cette époque de nombreux « coups de poing », silex chelléens d'aujourd'hui._ Les ouvriers d’une carrière en ont trouvé sept ou huit dans la mème journée (2). » ' (1) M. d’Acy, en 1887, a d'abord affirmé qu’on trouvait des silex- moustériens à tous les niveaux. En 1894, il revenait sur ses premières affirmations, insuffisamment contrôlées d'ailIeurs. Il est étonnant que certains antenne s’en rapportent à ses premières déclarations et omettent de parler de celles faites en dernier lieu. . . (2) M. Tellier en a vendu à lui seul des milliers; c‘était lui le fournisseur attitré des c Anglais ». .
- 300 - _ Peu à peu les extractions s'éloignèrent de la Chaussée Périgord en bordant la rue Abladène (aliée des Marronniers) et le boulevard de Ponl.—Noyelles. Plus tard, d'autres furent établies près du cimetière Saint—Acheul et dans ces dernières années boulevard de Bapaume et rue de Boves, Alors les trouvailles furent bien différentes de celles du V début. Prenons comme exemple la carrière Fréville, située en face le cimetière, dans un clos (aujourd'bui Bultel et Tellier). Les ouvriers qui l’ont ouverte, il y a plus de vingtans, existent encore aujourd’hui : Pécourt, Lefèvre etc. Pendant les premières années d'extraction, les sables gras ont fourni des pièces acheuléennes en assez grande quantité; dans ces dernières années, elles sontdevenues rares.Quantaux graviers du fond, ils n'ont donné, en vingt ans, que quelques pièces « brutes » ; depuis plusieurs années, les ouvriers n’y ont rien découvert. Cependant M. Delambre et moi avons récolté dans ces memes graviers quelques silex grossièrement taillées et des éclats paraissant retouchés sur un des côtés : ce sont sans doute des éolithes. · · ll en a été de même au boulevard de Bapaume où l'on a exploitédepuis quatre ansl’ancienne pépinière Rivière, faisant l'angle du boulevard et dela rue de Gagny. Les pièces trouvées, environ deux cents, sont acheuléennes et proviennent des sables gras; les sables aigres n'ont fourni que deux pièces chelléennes ; dans les graviers du fond, nous n'avons trouvé qu’une sorte d‘enclume. Nous parlerons plus tard des couches supérieures. Rue de Boves, sables et graviers sont mélangés, sauf les graviers supérieurs qui couronnenl tout le mélange; la car- rière actuelle donne des pièces, en grande partie acheu- léennes, mais aussi quelques pièces chelléennes. Dans cette sorte de brassage, le niveau ne peut pas donner d’indications
- 30] .. ` précises;seules, la taille et la patine permettent de classer les outils. Aussi, prise isolément, cette extraction ne peut fournir de renseignements bien intéressants au sujet des niveaux. · ll faut donc compter avec toutes ces difficultés si l’on veut avoir des documents certains. Recueillir des silex taillés est chose facile, certains ouvriers cités précédemment en possèdent un stock (t); ce qui est plus délicat et essentiel est de déterminer le lieu de leur gisement, sans omettre la date de la récolte, puisque la coupe change d'une année à l'autre. On ne doit pas se con- tenter de récolter les belles pièces, il faut aussi recueillir celles qui sont mal venues, les éclats de taille, les osse- ments qui les accompagnent parfois, en un mot tout ce qui est de nature à apporter quelque éclaircissement dans Phistoirede ces restes de l’industrie humaine. ÉPOQUES REPRESENTEES A SAINT-AGHEUL Avant de décrire les silex taillés de Saint-Acheul et de donner les coupes des ditïérentes extractions où on les trouve, _ voici le tableau récapitulatif des séries que nous avons trouvées dans ces dernières années, avec indication de leurs . niveaux respectifs. Des détails plus précis, tlgures, coupes etc., seront donnés pour chaque série. ' Panùonrrnioua. . 1• Pièces très anciennes, simplement écla- âüü d" f°“fi• f‘“` le tées, a patine tres profonde, aux arêtes usées ( ëaïéîâîgîggiàîg (très mr" Wj°“'d`h“i)· Barni sur la pente). (1) De temps à autre ils en expédiant un lot; nous aimons à penser qu‘on ne les achète que pour ce qu’ils valent et qn‘ils ne constituent pas des éléments de discussion. .
- 302 .. 2• Pièces chelléennes, très abondantes il y a trente ans, rue Croix-Saint-Firmin et rues S°b'° aim °“ mé' avoisinantes, assez rares aujourd’hui sur le mise de sable et de cailloux. plateau. .. 3° Pièces aeheuléennes, les seules que l'on Sam"' $"`°'_°“'d°" trouve encore communément. 2 ëïexîpmen su- 4• Pièces moustériennes: éclats Levallois ê gnvgen ,,,pé,;em., et pièces retaillées sur un ou deux bords. ala base de I'ergeron. 5° Lames magdaléniennes à patine blanche ou bleuatre (analogues à celles trouvées af Basedelaterreàbri. Montières, Renancourt, Ailly-sur-Somme et €l¤€· Wrfaœ €!‘8€|’°¤· Bell0y·sur-Somme (atelier: M. Delambre). } nsomrnious. Outils campignyisns et robenhausiens communs. ` ` Coinrowr. (A suivre). ` ` (Communication du 9 juin l905.) Mammouth gelé en Sibérie (1). (Vers le milieu d’avril l90|, l’Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg fut informée par V. N. Skri— pitsin, gouverneur de Yakoutsk, de la découverte d’nn mam- 'mouth gelé, dansun état presque parfait de conservation, dans la falaise qui longe la Berezovka, tributaire de droite de la Kolyma, à 200 milles environ au Nord·Est de Sredne— Kolymsk à 800 milles environ à l’Ouest du détroit de Behring . et à quelque 60 milles en deça du cercle arctique. (1) Tiré du Rapport annuel de la Smithsonianlnstitution (Washington). Traduit du rapport de O. F. Hem, chef de Vexpédition de l’Académle Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, envoyée sur les bords de la Berezovka pour extraire le mammouth gelé. Ceci n’est qu'un extrait. Le rapport entier se trouve en russe dans le Bullctinde l’Académie Impériale, Saint-Pétersbourg, avril lü)2 (cinq séries, vol. XVI, n• L). Toutes les dates appartiennent au vieux style. .
- 303 - Grace à la courtoisie du ministre des finances Wilte, 16,300 roubles furent assignés pour envoyer promptement ‘ une expédition, qui devait examiner cette trouvaille Impor- tante et la mettre en lieu sûr. 0. F. Herz, professeur de Zoologie à l`Académie Impériale des Sciences fut nommé chef de l’expédition; E. V. Pûzen- meyer préparateur de Zoologie au méme Institut et D. P. Sevastianoli', étudiant en géologie à l’Université d’Yuryevck Vaccompagnèrent. Uexpédition partit de Saint-Pétersbourg le 3 mai I90I et son chef atteignit la région où se trouvait le mammouth le 9 septembre. Le 28 août M. Horn officier de police de Sredne·Kolymsk rejoignit l’expédition). Sl Août-5 Septembre. — En atteignant Mysova sur la Kolyma, j’appris que, le cosaque Yavlovski ayant entendu dire que l'expédition envoyée par l’Académie n’atteindrait pas Sredne-Kolymsk avant l‘hiver, était allé quelques jours auparavant jusqu’à l’endroit où se trouvait le mammouth et · que, à son retour, c'est·à-dire dans trois ou quatre jours, je pourrais continuer ma route. Yavlovski arriva le 3 septembre ‘ et, bien que les nouvelles qu’il apportait fussent quelque peu décourageantes, on pouvait. cependant encore espérer le succès. Il avait eu l`intention de visiter la région au printemps, mais en avait été empéché par une maladie grave dont il venait seulement d’étre guéri. N'eût été ce contre- temps, il eût recouvert cette trouvaille de pierres et de terre afin de la préserver des injures de la pluie et des oiseaux de proie; grace a ces circonstances malheureuses, Yavlovski me dit que, durant l’été, la pluie avait détrempé la terre à l’extrémité inférieure de la pente dans laquelle se trouvait le mammouth, de sorte que les os avaient été arrachés de. la partie inférieure du corps, le dos tout entier se trouvait · exposé à l'air et la plus grande partie de la peau de la tete avait été dévorée par les ours et les loups. Dès le premier examen la trompe avait déja disparu. Yavlovski raconta qu’il
n î 304 î avait réuni tous les os qui ·se··trouvaient épars, les avait placés sur l’animal et avait recouvert le tout de terre et de pierres de façon à ce que, autant que possible, il ne lui ‘ _ arrivât plus rien de fâcheux avant mon arrivée. N 'ayant vu · — ni poils, ni laine sur les parties exposées à l'air, il pensa qu'il n'y en avait pas eu ou bien que les pluies les avaient entraînés. _ Je suis bien fâché de n’avoir pu voir S. Tarahykin qui a découvert le mammouth, mais il était absent àce moment- là, aussi ne puis-je donner sur cette découverte que les détails que je tiens de Yavlovski. Vers le milieu d‘aoùt 1900, Tarabykin étant à la chasse au daim, trouva une défense de mammouth, pesant environ l66 livres anglaises, un peu au- ” dessus du mammouth trouvé depuis lors et, continuant ses recherches, il découvrit bientot la tete bien conservée d’un second mammouth sortant du sol et sur laquelle, cependant, _ il n’y avait qu’une défense. En vertu de la terreur supersti- tieuse que les Lamuts ont des corps de mammouths, qui, · disent—ils, occasionnent des maladies, Tarabykin retourna âsa tente, distante de l5 milles environ, et parla de sa découverte â deux Lamuts M. Tapchin et V. Dietkor. Ces hommes vinrent me voir deux fois à l’endroit où avait été faite la découverte et, apres un long interrogatoire,me dirent qu'au moment où l’on avait trouvé l’animal, la peau de la tete était déjà en partie détruite et qu'il n'y avait pas de trompe ou de « nez ». Les Lamuts dirent qu’à l’endroit où ils trancherent la défense, le lendemain de la décou- verte, il n’y avait qu’un petit morceau de peau abimée. Ils , pensaient que la téte avait dû étre exposée à l'air pendant pres d’un an avant qu‘ils la découvrissent, mais affir- mèrent ne pas l’avoir vue auparavant, car c’était la première I fois qu‘ils venaient en cet endroit ; de plus, ajoutèrent-ils, g ils n’avaient jamais vu de mammouth dans toute leur vie. , Remarquez que le Lamut Tapchin avait 90 ans. l · L
.. 305 - ` A la tin d’aout l900, les trois Lamuts se rendirent à Kolyma où ils vendirent les deux défenses à Yavlovski, lui disant que la plus petite qui ïpesait plus de 63 livres appartenait à un mammouth qui se trouvait probablement enfoui dans le sol et en parfait état de conservation, mais qu'ils n’osaient y toucher. Le cosaque Yavlovski, plus intelligent qu’eux, com- prit l'importance de la découverte, leur tlxa un·rendez~vous pour le l" novembre afin d’aller avec eux voir le mammouth. ll dit aux Lamnts que, si ce qu'ils disaient était vrai il le ferait savoir à l'Empereur qui pourrait envoyer une expédi- tion chargée de transporter l’animal tout entier à Saint- Pétersbourg. Cela satisfit les Lamuts; maisil est regrettable que Yavlovski ne leur ait pas dit' de recouvrir de terre le mammouth. ' Au commencement de novembre 1900, Yavlovski, accom- pagné des Lamuts, alla voir le mammouth. il découpa un morceau de peau de latete, un morceau semblable de la cuisse gauche et recueillit une petite portion de l’estomac, avec ce qu’il contenait : il les porta, ainsi que la défense à Sredne·KolymsIr, en guise de témoignages de sa découverte et les donna au commissaire de police qui lui était adjoint, N. L. Horn, qui décida de juger par lui—meme de l’impor· tance de la découverte et ensuite de faire son rapport au gouverneur de·Yakoutsk. Les parties sus-mentionnées furent L alors envoyées à l'Académie Impériale des Sciences à Saint- Pétersbourg où elles arrivèrent après notre départ. An milieu de décembre. Horn et Yavlovski examinèrent tous deux lemammouth et tirent leur rapport au gouver- neur de Yakoutsk qui à son tour, envoya le rapport de Horn à Saint-Pétersbourg. 1 1 Septembre 1901. —— Il a fait si chaud aujourd’hui que le sol en se desséchant est devenu facilement maniable: j'ai pu commencer mon travail d’excavation. Le mammouth se trouve à un tiers de mille de nos tentes
.. 305 .. et à 35 mètres au·dessus du niveau actuel de l'eau, sur la rive gauche de la Berezovka. Le corps se trouve dans une falaise qui regarde l’Est et s’étend en hémicycle sur une longueur d‘un mille. La partie de la falaise qu'on a démolie s’incline vers la rivière en formant un angle de 35° à partir de la couche supérieure de terrain au-dessus de laquelle s’étend la « taiga » ou foret marécageuse de Sibérie. La surface de la falaise a 113 mètres de large et 55 mètres de haut. Le corps du mammouth est à 62 mètres en arrière de la rive. D'après les mesures que j’ai prises à diiférents endroits, la couche supérieure de terre, recouverte de mousses, a une épaisseur de 30 à 52 centimètres. Au-dessous se trouve une masse argileuse: 1/3 d’argile et 2/3 de terre, atteignant 2 mètres d’épaisseur et mème 4 mètres par endroits, mélan- gée de pierres, de racines, de morceaux de bois, de lamelles de glace épaisses de 15 à 18 centimètres qui s’étendent sous la masse. Au·dessous de cette assise d'alluvions se trouve une muraille de glace verticale qui s'élève, libre, à une dis- tance de 5 mètres et mème par endroits de 7 mètres au- dessus du mammouth. Cette muraille de glace s‘incline pro- bablement vers la rivière sous le méme angle que toute la falaise. J’ai l’intention de l’explorer plus tard. Sur cette muraille de glace, que je suppose etre inclinée, se trouvent d'immenses masses de terre informes ainsi que des monti- cules qui, évidemment, ont dû etre entraînés durant les . fortes pluies par le dégel graduel du mur de glace et par l’eau qui tombe de la « Taiga » et de la colline haute de 120 mètres qui s’élève en arrière de la muraille à environ i/6 de mille de la rive. Si l’on en croit les Lamuts natifs de la région, la tète du mammouth fut mise à nu il y a deux ans par ce mouvement d’éboulement ou par l'écroulement d’une grande màsse de terre, le reste du corps ne fut mis à découvert qu'à la fln d'Aoùt 1900.
- 361 - Après avoir fait quelques esquisses je commençai à creuser la masse de terre où se trouvait le mammouth. Bientôt je mis le crane à nu. Malheureusement la plus grande partie de la peau de la tète avait été dévorée par les carnassiers durant l’été demier. A ma grande surprise, je trouvai entre les dents des fragments de nourriture bien conservés, ce qui prouve qu’après une courte lutte contre la mort, notre mammouth mourut dans cette méme position. La preuve que ce que nous trouvàmes était de la nourriture et non des substances apportées récemment fut faite en comparant ceci _ avec le contenu de l'estomac.' Sur la moitié gauche de l’os des mâchoires, je vis les marques de la hache, qu’employèrent les Lamuts pour enlever la défense et je pus ainsi déterminer d’une manière déûnitive que la défense que j’avais vue à Sredne-Kolymsk appartenait bien à ce mammouth car j’avais soigneusement mesuré et étudié sur elle la façon dont elle avait été brisée. Evidemment la défense de drqite était tombée depuis long- temps car je ne pus découvrir sur la tete aucune traces de brisures de ce coté. La machoire inférieure qui tenait solide- ment au sol, reposait sur un grand morceau de peau qui, par la suite, me parut appartenir à la partie supérieure de la poitrine. » D’abord je donnai ordre de retirer soigneusement la masse de terre de dessus le mammouth, en commençant par la tete. A une profondeur de 68 centimètres nous trouvames la patte gauche de devant encore recouverte de poils sur tout le pourtour jusqu’à l’humérus. [/épiderme devait étre complè- tement détruit, mais étant donné l’humidité de la terre les poils tenaient encore à la peau. En l’entourant de glace, peut-étre pourrons·nous réussir à le transporter à Saint- Pétersbourg. Autant qu'on peut en juger après un premier examen, les poils dela partie supérieure de la patte gauche de devant
- 308 - . sont d’un'brun jaune, longs de 25 à 30 centimètres pour la partie inférieure, tandis que la partie supérieure longue de IO a I2 centimètres est d’un brun roux; l’extrémité en est brisée. La patte gauche est repliée ; il en ressort que le mam- mouth a essayé de ramper hors de la crevasse dans laquelle il était probablement tombé; mais il s’était sans doute blessé trop sérieusement dans sa chute; il ne put en sortir. En continuant à creuser, nous découvrlmes la patte droite de devant qui, durant la chute de l’animal, s'était trouvée placée presque horizontalement sous l'abdomeu. ' ‘ Seule une portion insignifiante de poils a été conservée. Sur la patte gauche de derrière j’ai trouvé aussi quelques débris de chair dans laquelle on pouvait facilement discerner les muscles. L’odeur dégagée par cette extrémité était insup- portable ; aussi était—il nécessaire d‘interr0mpre le travail à chaque instant. Un lavage soigné ne parvint pas a ôter à nos mains cette horrible odeur et cependant nous étions obligés d'opérer les mains nues. _ 12 septembre. — Après que nous eùmes enlevé la terre de dessous la patte gauche nous aperçumes les poils épais qui en recouvraient la partie inférieure, en particulier ceux qui se trouvaient à l'articulation du pied, Une partie de ces poils se détacha avec la terre mais la plus grande partie pourra étre conservée à l‘aide de bandages. Au milieu des poils d’un brun-jaunâtre, semblables par la couleur au vetement d'été d’un jeune chameau se trouvent d'épaisses toutfes de poils raides de 10 à 12 centimètres de long. La couleur de ces poils, dans la partie inférieure de la patte, est rouan, tandis que ceux quise trouventau dehors et en dedans, vers le milieu de l‘avant~bras, sont brun sombre, un peu plus clairs à leurs extrémités. Cinq ongles énormes en forme de sabot se trouvent à Pextrémité des doigts. · La laine dela patte gauche de derriere, dont la couleur varie entre le brun-roux et le rouan, n’était pas si épaisse
- 309 - que sur la patte de devant, si l'on en juge par les restes de poils, et la partie brun·jaune y était plus courte. La Ion- gueur de ces débris de poils varie de 4 a I2 centimètres. Les racines des poils se sont pourries avec l’épiderme. _ Après-midi nous creusàmes le monticule jusqu'a une pro- fondeur de 2* 4 à droite du mammouth. Nous y trouvàmes entre la couche supérieure de terre et la muraillle de glace verticale, des racines et des parties d'arbres ainsi que des pierres rondes. Sous cette couche de terre, épaisse de 2** 1/2,1 je heurtai d’abord de l’eau gelée d’une épaisseur de |8 cen- timètres ayant pour origine un dégel : puis une mince assise de terre, sous ce|le·ci une nouvelle couche de glace ; enfln la patte droite de devant du mammouth fut mise adécou- vert. La laine qui avait couvert la partie supérieure de la patte avait entièrement disparu, arrachée sans doute par ‘ les masses glissantes de glace et de terre. Il en était de méme de la laine qui couvrait les autres parties de l’animal.' La patte droite de devant était placée de telle façon, qu’elle semblait indiquer que l'animal après sa chute s’était soutenu sur cette patte tout en essayant d‘avancer avec la gauche. Nous en conclùmes que c’est dans cette position qu’il s’épuisa et mourut a cet endroit méme: il n'a pas, en ` aucun cas, été entraîné là par l‘eau. La présence d’une foun. · rure épaisse montre que l’animaI était fait pour endurer le froid et il est peu probable qu’il soit mort de faim, car il avait dans l’estomac une grande quantité de fragments d’ali« ments. La tete regarde le Midi. . · 13 Septembre - Aujourd'hui nous avons pris des photo- graphies. J’ai fouillé le voisinage pour y trouver des os d’autres animaux et j'ai trouvé ça et là des cornes de Daims du Nord. 4 4 Septembre. — Pour essayer de trouver les restes du tronc j'ordonnai de creuser le monticule vers le Sud ct le O Sud-Est; mais je ne les ai pas trouvés. Sans doute cette pare \
1 — 310 —- g tie a été mise à nu avant le reste et a depuis longtemps été détruite ou dévorée. J’examinai chaque pelletée de terre : j‘y trouvai seulement des débris de poils ; ce fut tout. Un os trouvé à 1'“ 82 au Sud de l'excavation fut reconnu dans la suite, pour appartenir au crane d’un Daim du Nord. _ Après le diner je commençai à déblayer la glace du coté droit. Tout près dela partie extérieure de la patte droite de devant, la glace était de couleur brune, épaisse de 23 cen- timètres, de 27 centimètres au-dessus de la patte qui regar- dait aussi vers le Sud comme la patte gauche de derrière. Au- dessous des deux pattes se trouvait une assise de glace de 3 centimètres d‘épaisseur: après avoir enlevé l’auimal, nous trouvàmes qu'elle s'6tendait sous le corps tout entier. Près de la patte droite de derrière, du coté Nord, dans la direction de l’éminence la glace s’épaississait, et atteignait 71 centi- mètres; puis on trouvait la couche de terre, celle-ci épaisse au plus de 11 centimètres s’étend jusqu'au milieu du côté droit de l’abdomen où elle atteint 10 centimètres d’épaisseur. Une découverte très intéressante fut faite à une distance de 13 centimètres entre la surface du sol et la patte droite de derrière : nous découvrlmes l'extrémité de la queue ' recouverte de poils que nous recueillîmes et examinames. (voir 21 septembre). 15 Septembre. - La neige a complètement disparu de la falaise. Cependant j’ai arreté les fouilles pour les reprendre quand arriveront mes compagnons que nous avons laissés en arrière et atln que M. Sevastianotï puisse faire son examen géologique. Aûn de pouvoir désarticuler le mammouth quand le froid sera venu, j’ai l’intention de construire au- dessus de l'animal un baraquement que l'on pourra chaulïer et à cet etïet je vais, un de ces jours, faire couper des arbres et les faire transformer en planches; En attendant j’ai recou- · vert l'animal de toile goudronnée pour le préserver de la neige, s’il y a lieu.
- 3|l` - ' l 6 Septembre •- Par un temps claim j’ai fait une excur- sion au sommet de la colline à l'Est de l’endroit où jeme trouve et j'en ai rapporté quelques spécimens de la flore de la montagne. J’y ajoute une esquisse de la Berezovka vue de là. 17 Septembre. — La région de la falaise s’étend le long de la boucle faite par la Berezovka et le long du profond canal de cette rivière à un mille vers le Sud où elle s’abaisse' graduellement. Au printemps de hautes masses de terre s’en détachent, des recherches géologiques plus approfondies détermineront comment est formée la falaise et cependant, bien que je ne sois pas un géologue, je considère comme un devoir d'ex- . poser ici mes vues personnelles. Selon moi, la région tout_ entière de la falaise repose sur un glacier qui se désagrége _ et dans lequel on peut voir de profondes crevasses. . · L’eau qui tombe de la « tafga » ou des collines voisines, mélangée de terre, de pierres, et de morceaux de bois, apeu à peu rempli ces crevasses. Plus tard le tout fut recouvert par une couche de terre sur laquelle, sans aucun doute, se 'développa une flore riche, qui·fut une nourriture excellente pour les mammouths et les autres animaux. l . · Si cette flore était identique à la flore actuelle; cela ne ‘ pourra étre déterminé que lorsque les fragments d’aliment.s trouvés dans la gueule et l'estomac du mammouth auront été examinés et comparés avec les plantes que j’ai recueil- lies sur la falaise. ‘ . A cette époque, la couche supérieure de terrain n'était sans doute pas partout assez ferme pour supporter le poids des mammouths et sans doute que notre. spécimen tomba dans une crevasse, ce_ qui expliquerait la position et la fracture de certains os trés lourds tels que le pelvis et l'avant~ bras droit.Après sa chute, le mammouth essaya sans nul doute · de ramper hors du trou, la position des deux pattes de devant
· ` '— 3f2 — étant particulièrement semblable à celle d’un animal qui fait un tel effort, mais ses blessures étaient si sérieuses que ses forces l'aband0nnèrent et il périt bientôt. Lafosse, large de 4 mètres carrés, que nous creusames après avoir enlevé le mammouth, montra que la muraille de glace devait etre très profonde et se prolonger sous le lit de la rivière. A une profondeur de l'“7, dans la fosse, je trouvai de la glace semblable à celle de la partie supérieure de la muraille. ' ° ` ` ' A environ l00 mètres au Nord, plus has meme que le tombeau du `mammouth, se trouve une falaise de glace recouverte par une couche de terre de 2 centimètres l/2 d’épaisseur, dont la structure est identique à celle de la muraille supérieure.`La glace qui est exposée à l‘air est d’un brun terreux et contient de nombreuses bulles d'air, quel- quesâuhes de forme allongée, longues de 2 à 5 millimètres ; d‘autres'sphériques d’un diamètre de I/2 à 2 millimètres. Parmi les bulles qui sont souvent réunies, se trouvent de minces couches de sable ou d’argile qui, par endroit, forment de petites masses. Vers le bas de la falaise, la glace devient plus solide et plus transparente, par place toute blanche et cassante. Après étre restée exposée à l‘air, meme pendant ' peu de temps, la glace reprend une couleur `d`un brun- A jaunâtre et ressemble alors à la vieille glace. D’un autre côté, la glace qui est formée de glace mélangée de neige est ~ toujours transparente, blanche et dure, et il semble qu‘elle soit rayée, à cause des bulles d’air allongées qui dépassent ' une longueur de plus de 20 millimètres. _ · ' ll me semble peu probable que la muraille de glace ait été formée de neige, le versant tout entier de la montagne faisant face à l'Est,et, durant l'été, étant soumis aux rayons du soleil à un tel point qu’une certaine quantité de neige a dû fondre sous l'intluence de ces rayons ainsi que sous celle de la masse chaude de pierres de .la montagne voisine. Ne
— 313 - voyons-nous pas ici devant nous la pierre primitive ou, ainsi que le baron Toll l’appelle, la pierre de glace qui provient de la période glaciaire? ' ll est difficile de concevoir, dans le cas présent, la forma- tion d’une vallée de glace qui aurait atteint 50 mètres de haut: on ne peut en elfet admettre qu’une telle quantité d’eau ait été interceptée, si l‘on considère la profondeur de la Berezovka. 18 Septembre. — Aujourdhui, nous nous sommes trans? portés de nos tentes dans notre nouvelle maison d’hiver, batie, d'après mes instructions, dans les bois, à un endroit protégé des vents du Nord. Vers le soir nous fûmes installés et nous nous sentimes à notre aise, soupant près du feu, dans une chambre bien chauffée. 19 Septembre. - Dans des crevasses du sol, j'ai trouvé des parties bien conservées de Betula nana, qui ne pousse ` plus a présent dans les endroits élevés quoique, dans les lieux bien abrités, on en trouve parfois des tiges de l’épais- seur d’un bras humain. _ Le bois désigné pour construire une maison au-dessus du mammouth est déjà coupé et préparé et nous pourrons commencer à travailler dès que nos compagnons de voyage seront arrivés. Bien que le mammouth soit gelé, l’odeur qn’il dégage est très désagréable. ' O. F. Hsnz. (A suivre) (1). · Ouvrages reçus. · Deutscher naturwissenschaftlicher medicinischer Verein für Bohmen: « Lo·r0s » à Prague. Bulletins des séances. Année _ 1903. 51* volume. - Alfred Fiscuan. Descendance de (1) Cet article intéressant a été traduit de Panglais par M"• Charlotte Lenel, à qui nous adressons nos plus sincères remerctments. (H. D.)
- 311 — l’homme et les plus vieilles races humaines. — A. Pascunn. Flore algologique du Bôhmerwald. — D' G. Liman. Débris de Batraciens et de Poissons dans la houille brune de Skiritz . près Brüx. — D' V. Scnumum. Exsiccata d’Hépatiques d'Europe; observations sur la troisieme série. - R. Ban. Matériaux pour l’étude du Mycelium de l’Ustilago vio- lacea Pers. Natur/`orschende Gesellschaft à Emden, 88° année 1902-1903. — P. Dnosr. Notes d'études sur la poussiere terrestre. — F. Fnumcns. Explications sur la carte historique des environs d'Ems dans la Frise Orientale. Naturwissenschaftliche Gesellschaft â Chemnitz. 15° volume. Octobre 1899 à Septembre 1903. — D' Gnîmz. Travail nouveau sur la sexualité des plantes. — D' A. Psnz. Etude sur la force de résistance_que peuvent offrir les montagnes de l’Allemagne centrale, dans le cas d’une dislocation de la terre. — D' J.-T. STBRZEL. Note sur l’état des Collections d’histoire naturelle de la ville de Chemnitz. — Pam. SÃumcn. Le Jardin scolaire de Chemnitz. — Prof. D' A. Gonnnnne. Les Eaux minérales naturelles du royaume de Saxe. - D' Fnrrz GnÃm·z. Émigrations ascendantes et descendantes des Plantes. Mxturwùsemchaftliche Gesellschaft « Isis » à Dresde. Procès- verbaux et Mémoires. — Année 1903. Juillet à Décembre. — A. Bsvruiniv. Controle de la moyenne de Palimentation à Dresde. — J. Horrnunorn. Nouvelles stations néolithiques dans les environs de Lommatzsch. — H. Eusnmannr. Remar- ques sur les végétaux tertiaires de Kônigsgnad. —Année1904. Janvier à Juin. — D' W. Pwrnascnncx. Note sur les couches les plus récentes de la Craie de Saxe. -— D' K. Dsmnonn. Sur les populations naines d’Europe. —— D' B. Scnonnnn. Acquisitions de la Flore saxonne en 1903. — 1901. Juillet à Décembre. —- Prof. D' Enusr Kanxowsxv. La Patine de Mar- cassite de la Néphrite des Palatlttes. ‘
— 315 — Société des Naturalxlstes Luxembourgeoù Faurta. Comptes rendus des Séances, l3° année, 1903. — Huazar Müunn- . annosa._Contributions à la faune des Papillons du Luxem- bourg. —— Prof. J. Kasm. Les Plantes en lutte avec leur voisinage; séries de conférences biologiques. Naturforschende Gesellschaft ai Leipzig. Procès-verbaux, 28 et 29** années 1901-1902. -— D' Rncaaao Scauurr. Des fasciations dans les Fougères. - Prof. D' Sruaovrn. Observa- tions sur un Loir et sur le genre de nourriture de quelques animaux. — Prof. D’ Hsume. Sur la vie dans les Hautes- Alpes: Mal de montagne. — Prof. D' Smnora. Notes sur les Plcilomycides et les Arionides. — D' Rrcmnn Scmun·r. Les Zoocécidies du Tyrol. Naturwiuemchaftlichw Vereîn à Hambourg : Verhandlun- gen, 1903. 3* série XI. — Gsono Umsn. Contributions à la Faune des marais d’Eppendor|' près de Hambourg. — Prot`. , E. Zacnamas. Note sur la production déficitaire du Fraisier des quatre~saisons. — D' R. Tutu. La Flore des Mousses de quelques marais élevés, en particulier le marais de Himmel, pres de Quickborn: ' Musée Zoologsyue de l'Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. 1903. T. VIII, N° 2. — N. Kmrowrrscn. Résultats zoologiques de l'expédition Russe au Spitzberg. · Mollusques et Brachiopodes, IV‘ supplément. Poissons, supplément. — G.-0. Saas. Travail sur la Faune des Crus- tacés de l’Asie Centrale; Cladocères; Copépodes et Ostracodes. Naturwissenschaftliclae Gesellsc/sa/'t (SOCÈÉGS scientiarum naturalium Croatica) « Glamik ». Vol. XVI. 1'• livraison pour 1904. D' E. llôssmzn. Note sur les travaux du Comité ornithologique Croate de Zagreb en 1903. Vol d’automne des oiseaux en Croatie et en Slavonie. — D' D. Gowmovnc- Knauaoeea. Note sur Page des dépots diluviens de Krapina. — M. Manon. L'0rnithologie de Zengg. — D' D. GovA¤ovxc· ` Bauanneaa. Les variations dans le squelette de l'homme aux · •
— 316 —- premiers ages du Dilivium. —— D' A. Lanenorren. Liste des poissons importés au Muséum de Zagreb en 1900. Verein für Vaterlandische Naturkunde in Württemberg à Stuttgart. 60° année: Jahreshefte. H. A. Dieremcn La Flore des deux Albmarkung. — Guen. Matériaux pour la faune des Vitrellines du Württemberg. — Tn. Hunaen. Contribu- tion à la biologie d’iusectes rares indigènes ; Catalogue systématique des Cicadines d'Allemagne. — C. Kerr. Contri- butions à la biologie des insectes. —- 0. Nüssuu. Note sur Corégones. — H. Scnusrsn. Sur la présence du Bactrgllium canaliculatum Herr. dans la formation carbonifère des Lettons du Württemberg. — E. Scuurze. La Faune de la Molasse souabe ; 1'° partie : Spongiaires et Echinodermes. - Wn.¤sx.u Snmow. Anatomie de la Vitrclla Quenstedtii Clefsin. Vereùt für Naturwissenschaftlzche Unterhaltung zu Ham- bourg. 1900-1903. XIl• volume. — A. Swann. Les Microlépi- doptères de Hambourg et des environs. -— H. Pnrnasmv. La Faune conchyliologique de l‘Elbe inférieure. — J. lrznnoor. Les Mammifères de l’Elbe inférieure. Koninklijke Vereeniging in Nederlandsch-Indië. Tiïdschrtft. Vol. LXllI. — D' S. H. Kooaonas. Notice sur la Flore des' Phanérogames de Java, Embryophyta siphonogama récoltées _ par les docteurs M. Brisgen et W. Bosse. Deuxième énumé- · ration des plantes phanérogames de Minahass. Evénements volcaniques et tremblements de terre survenus dans les iles de l'archipel Néerlandais pendant l’année 1902. Coup d’œil sur les phénomènes volcaniques qui se sont produits dans Parchipel Néerlandais depuis 1861. v Société Impériale des'Naturali.stes de Moscou. — Bulletin. Année 1904. N° 1. J. J. Geaassmov. La Physiologie de la cellule. — Bulletin n° 4: M. Wanna. Les Rhinocérotides tertiaires de l'I|e de Samos. ' Naturwis:crtschaftlichc1· Verein des Trencséner Comitates à Trcnczen. 25* et 26• années. Jahrcsheftc. Josnrn L. Homer.
- — 3|'7 -v Voyage dans le Petit Krivan, avec des remarques sur la botanique. — J. Nussnwunn. Faune des profondeurs des Bouches du Cattaro. • _ Société des Naturalistes de la Nouvelleëllursie, d Odessa. ' Mémoires. T. XV, parties I et 2. —— W. Rorusnr. Action de _ l’éther et du chloroforme sur la sensibilité des Microorga- nismes. — A. Bnwunn. Courtes notices sur les Reptiles et les Amphîbies de la Bessarabie, du gouvernement de Cher- son, de la Crimée et de la partie Nord-Occidentale du Cau- case entre Noworossysk et Adler. — N. Ganeonovrrcn- Bsnzsovsni. Les dépots postpliocenes du type Caspien dans le gouvernement de Noworossysk (dans le Caucase). —- N. Lxeiuu. Les Myriapodes du littoral du pont Caucasien. — A. Knossovsxv. Examen de la méthode de la prédiction du temps de M. N. Demtschinsky. — .l. Lnmanmsmr. Contri- butions à Ia faune cavernicole de la Crimée. -— Mam: Pxntow. Le Procamelus du gouvernement de Kherson. — P.-S. Tcnssrsnixov. Flore des Phanérogames d’0dessa: _ supplément aux mémoires de la Société des Naturalistes de . la Nouvelle- Russie. · - Société des Naturalistes de Kiev. Mémoires. T. XVIII. ·- W. LOUTSCHISKI. Quelques mots sur les sables et les grès du gouvernement de Kiev. Sur quelques gisements de minéraux • utiles au Sud du gouvernement de Kiev. Sur les restes orga- A niques dans les dépôts posttertiaires du district de Kaner. _ — W. Sovvmsxr. Introduction à l’étude de la Faune du bassin marin Ponto-Aralo-Caspien, sous le point de vue d’une province zoogéographique indépendante. _ Musée Zoologique de l’A cadémie Impériale des Science: de Saint-Pétersbourg. Annuaire 1904. T. IX, N°' I-2. — V. Bmucui. Note sur les formes du genre Dendrocoptes, famille des Picidœ. — 0.-M. Rnwrnn. Capsides récoltées en Perse par le D' N. A. Zarudny. — O.-V. Lmsrow. Sur deux nou- veaux Entozoaires des Acipenserides. — A. Binum. Mélanges
— 318 — - Scorpiologiques. — M. Mxcntunowsxv. Sur Pilerpétologie de la province Transcapienne. — R. Pisasiç. Note sur les Hydrachnides récoltés jusqu’à ce jour par la station biolo- gique du Wolga à· Saratov. -— G. Jacoasox. Matériaux pour la Connaissance des Termites de Russie. — V. Bmucm. Revision des espèces et des genres de la famille des Accen- toridœ, ordre des Passérxformes. —— M. Micnaiwwsnr. Les Echinodermes récoltés par le brise-glace le Yerma/¢ pendant _ l'été de t90i. Verein für Valerldndische Naturkunde in Württembrrg. 60° année 1904. Supplément. -— Liste des ouvrages parus sur la Minéralogie, la Géologie, la Préhistoire et l'Hydro· logie concernant le Württemberg, le llohenzollern et pays voisins. Societas Entomologica. Journal de la Société entomologique Internationale. XIX' année. N°‘ lt a 22. Octobre t904 a Février l905. - Fran. Hiust. Géométrides de la Haute- Autriche (suite). — PAUL Bonn. La faune des Carabus de la vallée d'A0ste. — CAM. Fmnos. Note sur mes essais de tem- wérature en 1903-I904. Expériences sur le genre Papilio. — Hsmiv Fnnsiunv. Smerinthus tremulac F. de W. en Finlande. Naturforschende Geselbchaft in Danzig. - Catalogue de la ` bibliothèque de la Société. t*• partie: Mathématiques et Astronomie. Senckenbergische Natur/'orschende Gesellschaft in Frankfurt · am Main: Bericht l904. -— Prof. D' R. Buacxnannr. La biolo- gie des Grecs. - D' J.-G. ns Man. Un nouveau Nématode de Patagonie: Plectus Patagonicus. — Prof. D' F. Ricnrans. Les œufs des Tardigrades. — D' F. Rônsn. La peau des Mammi- fères. ·
I — 319 — OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES. ' Station agronomùyue d' Amiens. — Altitude 31". · Juillet 1905. , I:·\1\C|M1-Z'I"1\E. TBIIPÈRATUHEIÉ E Q É; I È; REMARQUES. ICI minima msslm msxime 'L É êâ "' E . I I 1 51.5 757,5 16,2 21,5 87 -· W 10 5,5 Couvert le matin. ' ; 2 57,5 62,5 I3,8 26,5 60 ¤ SW 2 10,0 Beau temps. 3 62 61 I2,8 21,8 85 ¤ NW 8 10,0 ` id, · 1 57 61 13,5 26,1,1 B9 60,7 NNE I0 2,0 Orage av. pluie et gr. I I 5 57 60 15,5 I9,0 92 0,8 ENE 10 0,0 Pluie à 611. soir. · I 58 61 12,8 21,2 92 0.1 NE 10 10,0 Beau. Petite pl. iv s. I [ 7 61 62 10,2 23,0 66 » NE 0 11,0 Beau. 60,5 62 11,6 26.6 6'1 » NE 0 12,0 Temps chaud. I 59 61 16,2 29,0 71 7,1 Fl 2 8,0 2 orages l‘nprès-midi. `1 6l 62. 16,0 23,6 75 3,0 NW 5 1,0 Couv. P" pl, àî h s. I I11 61,5 62 16,8 23,0 85 » NNW I0 1,0 Bean le soir. ` I12 6|,5 62 IB,0 22.2 92 sa NNW 10 2,5 Couvert. 13 62 61 12,5 23,0 81 » NNW I0 6,5 Temps assez beau 11 02.5 B1 13,5 26,0 Bl r N 0 1},0 Beau temps. , -15 59,5 62,5 13,2 21,8 92 » NNW 10 7,0 Cowert le matin; ' I16 57,5 59,5 15,8 22,6 711 I2,5 NW 5 1,0 Dr. à 1l h H2 du 111. · 17 59 61 I2,0 23,8 75 » NNW 3 6,0 Assez beau. I 1 59,5 61,5 11,8 19,1 71 » N W 10 1,5 Couvert. 19 61,5 61_5 I3,0 22,8 60 » N 5 I0.5 Beau. I2 B2 81,5 8,5 23,5 51 » NE 0 1|,0 Temps chaud. 2l 60 62 12,1 27,0 61 1. N 5 9,0 id. *22 59 60,5 I1,0 28,0 82 ¤ N 0 8,5 id. l 56 59 I3 8 21,5 91 3,8 WNW 10 0.5 Pluvieux. II1 56,5 60 16,0 23,0 78 n NNW IO 7,0 Couvert le matin. I25 60 60.5 I2,0 21,5 82 » N 2 9,5 Been temps. ' IE 59 60,5 IB,2 27,2 87 e N 1 7,0 Uiel couvertle matin. 1 I-7 56,5 53,5 15.0 31,1 75 » N 2 5,0 Be1luma1..T.à1h. I;'2. I 2 et 5B 18,0 25,1 79 10,5 N 10 0,0 Urago dans lajouruée. *1 53 59 16,1 20,1 90 0,5 E 10 8,5 Temps chaud. ' 58,5 60 16,5 22,0 68 » N W 5 11,5 Beau. 1 59,5 60 I0,2 21,1 70 0,l W 1 6,0 Pluie la nuit. I Total de le pluie en millimètres : 100,6 · Abréviations et observations: B. Bonrrssqne. — Br. Brouillard. - Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Gràle. — Ng. Neige. — Or. Orsge. —‘1‘on. Tonnerre. - L'61.st du e1e1,ls direc- tion du vent, l'é1s1 hygrométrlque sont observés i 9 lt. du malin. — L'6ts1 du ciel est mesuré de 0 à 10,en dixièmes de nébnloslté. — Les heures de soiell sont mesurées avec Phéttogrspne de Campbell. _ . À
. - Eli) — OBSERVATIONS IETÉOROLOGIQUES. Station agronomique d’Amien:. — Altitude 34*. _ l Août 1905. . , 2 naaouàtaa. vàarruan. É E É É É I: E n- ¤ ., 3 , ,, > S u 1; 2 aaaanqnas. ` É minima mininnrmaxina °* lg E S 2 = · 4 ¤ I 56,5 760 13,0 22,5 92 · NNW 8 4,0 Nuageux. _ · 55 58 10,5 24,2 79 a NNW 5 6,5 Assez beau. 50,5 55 14,4· 25,5 74 19,0 SW 10 1,5 Pluie le s. et Io nuit. . V 52 54 14,8 20,4 94 0,9 S 10 2,5 Pluie le matin. 55 58 13,6 23,6 74 3,0 WSW 8 2,5 Orage 5 4 h soir. . 58 61 13,8 20,5 82 1,2 NW I0 4,5 Pluie la nuit. 58 61 . 10,2 19.0 96 17,8 W 10 0,0 Pluie tout le jour. P 58 60 14,0 23,5 86 • WSW 8 2,5 Couvert. ' 57,5 60 12,5 21,6 79 4,4 W 8 0,5 Pluie. 1 53, 60 14,0 21,0 93 a WN 10 2,5 Couvert. I1 60 63 11,2 20,8 73 1,3 NW 5 4,5 Aversesdanslajonrm I. 63 65 11,0 21,4 66 • N 2 8,5 Beau temps. l 62,5 65 .8,6 23,6 69 » N 2 7,0 id. , L ~ 60_ 63 12,0 27,0 73 n NE 0 8,0 Beau tempschaud. I` 58 60,5 12,5 28,0 64 1,0 NE 0 6,5 Chaud. Orage la nuit , · 57 60 16,8 2I,8 83 1,2 NE 10 0,0 Pluie Ilne le jour. I 60 61 14,0 23,6 76 n ENE 4 4,5 Beau le matin. 1 57,5 60,5 15,5 25,2 80 1,0 W 5 5,0 Plule la nuit. 1 57,5 61 15,0 21 8 71 » NNW 5 8 0 Assez beau. M 58 61 13,0 21:0 77 » NW 10 0:0 Ciel couvert. 59 61 5 13,5 22,8 81 » W 10 5 5 Assez beau. a 55,5 59, 12,0 22,6 64 1,2 W 2 6:5 Orage à 10 h. 1/2a. · 55,5 60 11,6 20,4 70 n W 8 9,5 Beau temps. u 57 60 8,0 208 72 » W 2 9,0 id. 52 57 l0,2 22:5 69 4,0 WSW 2 5,0 Orage le soir. ¤· 51 55 14,5 22,8 84 5,5 W 5 2,0 Pluie l‘après·midi. n 55 56 11,2 17,4 98 17,0 W l0 0,5 Pluie toute la journ· , P 46,5 55 5 10,0 18,4 98 6 6 W 10 2,5 Aveses 0 ' 45,5 48, 12,0 15,6 99 9:6 WN 10 1,5 Orage le s. et la ¤uiL ·< I 48 57 11 5 16,5 83 4,7 N W 8 2,0 Averses. 1 57 .65 11:8 18,8 80 4,0 NE 6 4,0 Pluie à Il h. 45. Total de la pluie en millimètres : 103,4. Abréviations et obaervatioas : B. Bourraaque. — Br. Brouillard. — Bet. Belair. — 6|·_l•|· Gelée blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'6tat du ¤¤\~ la dlreetlon du vent, l'élat hygrométrlque sont observés A 9 ln. du matin. - L‘état dn ciel 6* menage ad: 3.4 10t:c TF dlxlèmoa de nébuloslté. — Les heures de aolell sont mesurées avec |’¤ül°’ grap e mp . ,
B U I. I. ETI N ‘ C i . on LA · i DU NORD DE LA FRANCE · N° 367. - Septembre-Octobre 1905.- 31e année. - T. XVII. Ansxssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste), à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. . Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange. . SOMMAIRE: Extrait des Procès-Iferbaux: Séance générale du 13 octobre 1905, p. 321. — Couuom. Contribution àl‘Etude des Silex taillés de Saint-Acheul et de Montières (suite), p. 324. — _ 0. F. Hznz. Mammouth gelé en Sibérie (fln) p. 335. — G. Qussrs. Rapport sur la Délégation pour l’adoption d‘une langue auxi- liaire internationale et sur l'Esperanto, p. 343. — Extrait du . Programme du Congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne en 1906, p. 354. — Ouvrages reçus, p. 356. — Observations météo- rologiques, p. 367-368. l EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX seance GÉNÉRALE nu 13 ocronae 1905. U Présidence de M. H. DUCHAUSSOY. Coanssrounmcs 2 1° Lettres du Ministère de l’|nstruction publique et des Beaux-Arts, annonçant l‘envoi d’ouvrages venant d’Allemagne, d’ltalie, de Belgique, de Suisse, de Russie et des Etats-Unis. p 2** Le Ministère de Plnstruction publique et des Beaux- 34• armes. ` 21
"'É "' _, _ Arts envoie le programme du t4' Congrès des Sociétés savantes, qui sera tenu à la Sorbonne le mardi 17 avril 1906. Les mémoires devront parvenir au 5• bureau de la Direc- tion de l'Enseignement supérieur avant le 30 janvier pro- chain. 3• M. lt. Bigeard, Instituteur en retraite à Nolay (Côte- d’Or), offre à la Société le Supplément à la petite flore des Champignons les plus vulgaires, publiée en 1903. 4° Lettre de la Société des Sciences historiques et natu- relles de Semur invitant M. le Président à assister à la confé- rence tenue le lundi 18 septembre 1905 à Alise, célèbre par . la défense de Vercingétorix. . ` 5° La Société des Sciences naturelles de Endem et la Société d'Histoire naturelle de Braunschweig accusent récep- tion du Tome XI de nos Mémoires et des Tomes XV et XVI de notre Bulletin. ' 6° M. Fritz Lehmann, de Stuttgart, envoie le prospectus d’un ouvrage sur l‘oologie universelle. Une magnifique planche en couleur représente 16 anomalies observées dans les œufs du [tam: ridibundu:. 7° La Société d'Histoire naturelle d'Autun informe M. le . Président que grace à de nombreuses et sympathiques influences, une loterie de 300,000 billets à un franc l'un a été autorisée par arreté ministériel en date du 1À mars 1905. ‘ L‘émission de ces billets a été confiée a l‘agence Fournier, de Lyon. Les bénéfices de la loterie devant servir à cons- truire un Musée d'Histoire Naturelle, la Société fait appel à la générosité et à la bienveillance de tous ceux qui s'inté~ ressent aux sciences naturelles et à leur vulgarisation. M. le Président déclare que la Ville d'Amîens pourrait suivre l'exemple d’Autun et rappelle les collections de grande valeur échappées à la ville faute d’un local convenable. Celle de M. de Mercey, si précieuse pour l’étude géologique
— 323 - de notre région, reste enfouie dans les batiments commu- . naux de la rue Vascosan, en attendant la constitution du . Musée picard d’Hist0ire naturelle. 8° M. le Président lit une note de M. Desmaisons, sur ' les parasites et le chaulage des céréales. 9** M. Comment donne les résultats de ses recherches _ sur Pépoque chelléenne â S'·Acheul et fait circuler de ma- _ gnillques piéces trouvées dans les carrières exploitées actuellement. A . i0° M. Delambre dépose sur le bureau une série de galets en quartzite de l'Eocène·, provenant de Lihons-en-Santerre. M. Comment a ramassé des galets analogues sur le terri- _ toire de la Faloise. M. le Président rappelle les inconvénients survenus à différentes reprises pour des ouvrages empruntés et non ' numérotés; il invite tous les membres de la Société, qui ont chez eux des livres non revétus du cachet de la Société, de bien vouloir les rapporter, alin de les faire inventorier. M. Cauet propose quelques modifications dans l'agence- ment de la Bibliothèque, atin de faciliter le classement de nos collections. Avant d'autoriser les travaux, la Société invite M. Cauet à fournir un devis approximatif de la dépense. ‘ItECTIFlCATl0N. ï- Les Eolithes, présentés par M. Com- ' mont, dans la séance du 21 juillet, ne viennent pas de Saint- Acheul; ils lui ont été communiqués par M. Rutot, le savant Directeur du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles. La séance est levée a IO heures l/4. `
— 324 —— Contribution à 1'étude des silex taillés _ de Saint-Acheul et de Montlères. (Suite) Silex tailles tres anciens, simplement éclatée sans retouches. Nous commençons notre étude des silex de Saint-Acheul par ladescription des pièces les plus anciennes. Ces instruments se reconnaissent aisément à leur taille grossière : des éclats ont été enlevés sur un rognon de silex, de manière à obtenir une sorte de pointe ou de lame; mais il n’y a pas eu de retouches. Le talon est fréquemment réservé: il montre alors la croûte du silex corrodée, d‘un ' gris verdatre. Les arêtes sont très altérées; lorsque la pièce est en main, on ne sent aucun tranchant. La patine lus- trée, profonde, a des tons jaunes, roux, bruns ou complète- ment noirs, parfois melés de blanc et de vert. Il y a 20 ans, on trouvait ces instruments dans les extrac- tions de la rue Pointin, sur le versant NO du plateau Saint— Acheul (altitude 40***). Le cimetière est à 58** et le point culminant à 65***. . La coupe donnée ci·contre nous a été communiquée par M. Delambre et date de 1887. (Voir (lg. 1.) · Dans ces carrières les silex taillés anciens gisaient ala base ` des graviers du fond. A mesure que les sablières ont remonté vers le plateau, ces outils sont devenus très rares. Nous en avons encore récolté quelques-uns, rue de Boves, dans le · fond d’une sorte de dépression, sur la craie, et rue du Comte Raoul, dans un mélange de sable, de craie et de graviers. Nous donnons la photographie de quatre de ces pièces. Pmucas Il. -— Pièce presque circulaire, la croute réser-
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.. 335 - . vée sur la moitié de la surface est verdàtre; la patine jau- nàtre mêlée de brun et de vert. On voit que le silex est simplement éclaté et qu’il n’y a aucune retouche sur les bords. Les arêtes sont altérées. · ` Dimensions : 13** sur l2•= ; poids : 780 grammes. Pmucns Ill. — Deux pièces à talon réservé. Celle de gauche est en silex noir, présentant des nœuds jaunàtres; la croûte est verdàtre, mais les petits creux qu’elle présente ` sont remplis de craie, ce qui la fait paraitre blanche. Dimensions :14** sur 6°5; poids : 330 grammes. La pièceà droite qui est du méme silex, forme une espèce ` de pointe. Dimensions : ii° sur 7f5; poids : 280 grammes. Pumcun IV. — Cette pièce est posée sur la pointe qui a été cassée anciennement. Nous l’avons reproduite à cause _ de sa patine remarquable, mais que la photographie ne peut rendre. A ' Cette patine est de couleur marron avec des veines noi- , ràtres: elle est très profonde et brillante; la partie blanche que l’on voit sur la figure est en réalité marron clair et est produite par le reilet de la lumière. On. ne retrouve jamais ces patines dans les niveaux supérieurs. Comme les pièces ' précédentes, elle est taillée à larges éclats sans retouches. La croûte verdàtre est réservée sur la partie du talon qui est en arriere. _ _ Dimensions : 16°-9*=5 -8°; poids l,t00 grammes. ' Eclats rotouchôs. ‘ Des les bas niveaux, on trouve des éclats avec des retouches. La iigure 2, représente un de ces éclatstrouvé rue Pointin prolongée. Les retouches intentionnelles y sont nettement _ marquées et il y a un bulbe de percussion sur la face infé-
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rieure. La patine est la méme que celle des pièces précé- dentes, elle est marron et marbrée de bleu clair. É? =. ' v v - ij "‘f_ . 7% Eau »: ·«· . ¤î-·~·. a, · ¢- lslllqü ll: \ E ê V . ,r·.' . I. 5::2 · ._· "_' _' - . li --,·;_:;ë:!··‘ IS' ( '»»e l;.:· ·?-ai la M J ~ — ·— ' É l l e-·c ¤ jy , sg ( _ ‘ Fm. 2. (Grandeur naturelle). La figure 3 représente un éclat naturel avec retouches à -_.. " " ` lg " M €â"€%ë* si 1- ~. r Ã. ' 1- I È [ "P¥·' î¢?· . ·' ty ' ·"* " ` 'll` · ? ·-—`f“}Q?fîÉ- Fm. 3. (Grandeur naturelle). l’une des extrémités; sa patine est d’un blanc grisâtre; le ` gisement est le mème. _ Ces deux éclats ont-ils été utilisés comme grattoirs?
- 333 .. Epoque chelléenne à Saint-Acheul. Quelle est l’industrie désignée par ce terme de chelléen, _ - introduit dans la classitication préhistorique par G. de Mor- tillet et quelle place occupe cette industrie dans le Quater- ' naire de S‘-Acheul 7 ‘ Avant de répondre à ces questions il est utile de se rap- peler les premières découvertes. (En IS55, Rigollot ..... cons- tate qu’en cinq ou six mois on a trouvé 400« coups de poing». En 1859, M. et M"“ Gaudry ont recueilli dans leurs fouilles uniquement 9 coups de poing.) (1) Dans les vingt années qui suivirent, il n`est pas exagéré de dire qu‘on en trouva plus de 20,000 qui furent exportés en grande partie en Angleterre. Ces a coups de poing » de G. de Mortillet sont caractérisés par leur taille assez gros- sière et leurs bords sinueux. Leur base ou talon, épaisse, imparfaitement dégrossie, montre souvent la croûte du silex et est destinée à la préhension. L’extrémité opposée, moins épaisse, s’amincitfréquemment en une sortede pointe, d’où le nom de « licrons » que leur ont donné les ouvriers. Ces instruments, quoique grossiers, sont cependant déjà retaillés sur le pourtour et présentent des traces de retouches destinées à régularisèr le tranchant de la lame. C’est ce qui les distingue des pièces anciennes simplement taillées, dont ' nous avons parlé précédemment. Le nom d’acheuléen ad'abord servi à désigner cette indus- trie des graviers du fond de Saint·Acheul et ce n'était que ' justice : les découvertes de Saint-Acheul ayant contlrmé d’une manière éclatante celles de Boucher de Perthes à Abbeville. Comment cette industrie a-t·elle changé de nom et com- (1) G. ne Mon·m.1.r·:r. Bulletin de la Société d’ant}»·opologie, tül p. N4.
- 399 - _ ment le mot acheuléen a-t·il failli disparaitre de la classifi- cation préhistorique ? Nous avons déjà relaté les modifications qui apparurent dans l’industrie à mesure que les extractions remontèrent sur le plateau en avançant vers le cimetière. Des pièces mieux taillées furent trouvées dans les sables gras et des pièces moustériennes furent recueillies au niveau des gra- viers supérieurs. _ C’est alors que d'Acy commença à venir « acheter » a Saint—Acheul et prétendit avoir trouvé à tous les niveaux des pièces dilférentes du type primitif, du vieil acheuléen (I). D’après ses dires : pièces moustériennes, pièces amygda- n loîdes plus finement retouchées (acheuléennes d’auj0ur- d’hui), se trouvent indifféremment en bas ou en haut. l G. de Mortillet abandonna alors ce terme d’acheuléen i pour désigner les « coups de poing » du Quaternaire infé- i rieur et lui a substitué le nom de « chelléen » du nom de Chelles, commune de Seine-et-Marne, où l'on avait trouvé une station préhistorique sur les bords de la Marne. C « Chelles est plus ancien et plus pur, dit-il, Saint—Acheul est plus récent et présente déjà des caractères de transition. .... C’est pour cela et en partie d'après les belles découvertes de d'Acy, que Saint`-Acheul a été abandonné comme station type caractéristique de la premiére époque qua- ternaire » (2). C Il eut été aussi rationnel de conserver le nom d’acheuléen au type primitif, sauf à changer la dénomination des formes nouvelles qui se sont trouvées dans des niveaux supérieurs en superposition et non en mélange; Saint-Acheul avait tout au moins droit de priorité. (1) Le Dr Capitan a fait en partie justice de ces ailirmations témé- raires et non suffisamment contrôlées. V. Bulletin de la Société d’anthro- pologie de 1887, p. 1%. ~ ' (2) Bulletin de la Société dünthrapolegie, 3 mars et 7 avril 1887. A
.. 330 - Mais G. de Mortillet ne `fut guère plus heureux avec sa nouvelle station type, car d’Acy aflirma ensuite qu’à Chelles aussi les ditférentes industries, comme les faunes, se trouvent mélangées (Elcphas antiquus et Rhinoccros Merltii avec E. pri- migeniu: et R. tichorinus). En relisant les discussions passionnées qui s’élevèrent entre ces deux hommes, on se demande s'il n’y a pas la contradiction systématique et si la vérité n’a pas soulfert de ces questions personnelles. Pour ce qui est de Saint-Acheul, nous sommes pleinement convaincu qu’on a aftirmé des faits insuffisamment contro- lés(|) et qu’on s’en est rapporté trop souvent aux témoi- gnages d’ouvriers ou de marchands, lesquels payés très généreusement ont affirmé ce que désîraitl’acheteur (2). Le nom de chelléen désigne donc l’ancien acheuléen et correspond à une industrie caractérisée d’abord par les _ pieces a talon épais ou réservé et à la tranche sinueuse, dési- gnées primitivement sous le nom de « coups de poing », appel- lation qui, dans l’esprit de G. de Mortillet, signifie outil tenu à la main et propre à tout faire (couper, scier, raboter, etc.) Mais si primitivement l`industrie semblait ne comprendre qu’un seul type d’instruments, des recherches plus minu- i tieuses ont fait trouver au méme niveau d’autres outils qui avaient passé tout d’abord inaperçus, et notamment des éclats retaillés dont l’usage ne peut étre déterminé scienti- llquement et que l’on suppose étre des racloirs et des grat- toirs. Ces outils sont accompagnés d'éclats de débitage non retaillés, simplement reconnaissables A leur bulbe de per- ~ cussion et qui sont parfois d'assez grande taille. Peut-étre, ces éclats ont-ils fait dire à d’Acy qu’on trouvait des (1) Dr Carrrm. ·- Bulletin de la Société dhnthropologie, iœl. (2) De vieux ouvriers nous ont attesté, à M. Delambre et moi, qu’on achetait souvent des pièces en tas, provenant de ditlérentes GKÈIÉCÉOIIB et même d‘autres localités, sans s’occuper des niveaux.
l . - 331 - i pièces moustériennes à tous les niveaux. Cependant à Saint·Acbeul, il est facile d’en établir la distinction. , Güement des pièces chelléennes. Lors des extractions premières, près de la rue Jules Barni, les « coups de poing» chelléens se trouvèrent à la partie supé- rieure des graviers du fond, dans des intercalations de sable aigre. · Le souvenir de cette époque d’abondance est resté dans la mémoire de tous les vieux ouvriers qui racontent encore aujourd’hui aux jeunes leurs belles trouvailles d’autrefois. Dans les carrières Tattegrain et les extractions sises dans le quadrilatère compris entre les rues Jules Barni, rue Croix- St·Firmin, rue de Cagny, rue du Comte Raoul et rue de Cottenchy, les graviers inférieurs fournirent un nombre considérable de pièces chelléennes. Les ouvriers rappellent avec émotion et non sans regret les splendides llcrons, noirs, luisants, trouvés au·dess0us d'un beau sable blanc. · Nous avons assisté au creusement de plusieurs caves: — rue Croix-St-Firmin, rue Vatable, rue du Comte Raoul, rue Exiguerrand. Dans chacune des excavations, les ouvriers ont A retiré, des graviers mélés de sable aigre et de craie du fond des pièces chelléennes noires, à croûte blanche rappelant celle des silex de la craie. Sur le plateau mème, il en est tout autrement. Dans l’extraction Fréville, puis Bultel-Tellier @8824905), · près du cimetière, les ouvriers Pécourt et Lefèvre n’ont trouvé, dans les niveaux inférieurs et en 23 ans, que quelques ; ' ` pièces grossières. Nous avons fouillé les graviers du fond de cette carrière, nombre de fois, M. Delambre et moi, et n’avons trouvé que quelques pièces grossièrement taillées qu’il est bien difficile · de rapporter à une époque, et quelques éclats avec conchoîde de percussion et retouches paraissant intentionnelles. Nous
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.. 333 - signalons aussi un grand silex plat (0° sur 25) dont une des faces est épannelée par des tailles très nettes. Boulevard de Bapaume, la carrière Monier ne nous a donné, en 4 ans, que 3 pièces chelléennes provenant du sable aigre. En descendant la pente, nous avons récolté quelques pièces chelléennes, rue de Boves (sable aigre) et rue de Gagny (mélange de bief et de silex) sur la craie. Il est facile de constater qu’à mesure que l'on descend, les pièces chelléennes reparaissent. Ainsi, rue Jules Barni, on a aplani la cour de l'hospice des Petites Sœurs (l904), toutes les couches supérieures avaient été enlevées précé- demment: les graviers mélés de craie que l'on a enlevés ont fourni huit pièces chelléennes. J ’ai constaté des faits analogues : rue Vaquette et petite rue ( Vion. Donc quand on trouve une de ces pièces près de la surface, c’est que l’on se trouve sur une pente et que les couches supérieures ont été enlevées. Pmmcnz V. — Daux Pièces cusnnssmms. La pièce de gauche a une patine jaune pâle, la croûte réservée sur le talon est également jaunâtre; les arêtes quoique sinueuses présentent déjà des retouches. Dimensions : 16°- 6° 5 — 6°5; poids : 590 gr. _ La pièce de droite a une patine olive avec des taches jaunes, plus ou moins claires. La croûte du silex réservée _ est ocreuse avec des taches noiratres de manganèse. La taille est grossière, mais les arêtes sinueuses, sont également retouchées. · ' Dimensions : l7°-6°5 — 6**; poids : 600 gr. · Ces deux pièces proviennent des niveaux inférieurs : rue de Boves et rue Croix-S‘-Firmin. z
· — Gnwroms cunusnus. La figure 5 représente un grattoir chelléen en silex noir avec des nœuds d'un blanc jaunâtre. Le gisement est le meme que celui des « coups de poing » précédents : rue Jules Barni. Sa patine d’ailleurs indique un bas niveau. Ce vevu . viuz et - ;._jf;à<gs " \ /*" l _. »_ 2 J · —·>·;`—;iî`¤:?f"'?·, l K wëë-r» . _ T: · _ ·· -,--rl E1" l_',·___'î-I ___g;,/;_—j _- _ ··j.j;·,· _ _·_·_ ·· f__ ..—- 'I yu.- Tt- ·. · _ - I I j r `;:;t-;_;¢+/ki d _ III-_ Il :,. ll I 3:::.- tu} _. . I · I Il ‘ sixt; _î_<__' _·` F inf-.- _ I·_:,:II:- I-.I--A; I - 1 : |'L1_‘¤'.I-là · .__- g- :_g·=¤·· ;; ·___;;_i - . vii. ia.- L 2* .·.=.« a tg->.·;1._,···· ·`;_._~ ;|- .r i ' I ,—-È u ‘L '·_·‘T- ·‘<~ il ' é I I ·- »· · F10. 5. — Grattoir chelléen (grandeur naturelle). • grattoir est figuré en grandeur naturelle. Le profil montre i nettement le bulbe de percussion. Les retouches sont indis- cutables.
— 335 —~ ` · FAUNE. ` Les ossements sont rares dans les graviers inférieurs; d’aillenrs ils ont été souvent dispersés. Aujourd'hui comme il n'y a plus guère d’extraction de cailloux, il est difficile d’en a , trouver. M. l’ahbé Breuil a récolté, il y a sept ans, une dent d'Elephas antiquus dans les graviers inférieurs, rue du Comte Raoul, avec une pièce à taille grossière. D'Acy a acquis également autrefois deux dents du meme éléphant (V. Bulle- · tin de la Société d'Anthropol0gie, octobre l905). Couuoivr. ' . A suivre. · · Mammouth gelé en Sibérie. , (Suite et fin) 20 Septembre. —- A l'heure que j’avais prédite, M. Plizen- meyer arriva cet après-midi avec le reste de ce qui était nécessaire pour transporter le mammouth. A ma surprise, M. Sevastianolf n’était pas avec lui ; il était reparti de Mysova à Sredne-Kolymsk avec M. Horn. _ 24 Septembre. — Aujourd'hui, dans la maison d’hiver, ' nous avons commencé à faire fondre Vextrémité de la queue ; mais nous dùmes bientot nous arréter, les poils menaçant de se détacher.`L’extrémité de cette queue a une longueur A de 22centimètres et les poils de l’extrémité, entourés de terre gelée, ont 10 centimètres de long. Ils sont en paquets _ [ au bout de la queue. Cependant nous les chauifames, sépa- “ ' rés de la peau ainsi que l'épiderme, mais seulement à l'extré- mité. Une partie des poils adhère encore solidement àla • peau. Les poils de la base dc la queue et un peu plus en descendant, sont d’un jaune sale d’ocre; au bout, ils sont noirs, leur partie mince est en partie brisée. Au milieu de ' Yextrémité de la queue, ils sont plus longs que les autres de
— 336 — ' peu de centimètres et leur couleur est ocre à la base, puis noire, et à l'extrémité meme elle passe au blanchâtre. È · 25 septembre. — Le batiment que nous construisons au- i dessus du mammouth avance rapidement; comme nous Q nous proposîons de le construire au—dessous du niveau du 2 crane, nous enlevames celui-ci et nous pûmes alors prendre les morceaux d’aliments qui se trouvaient entre les molaires, du coté gauche. lls semblent avoir été mastiqués et ne pas · contenir de morceaux d'aignilles de pin ou de mélèze, mais seulement des fragments d’herbes variées. L‘empreinte des dents est bien conservée sur ces morceaux d'aliments. ll y a aussi un peu de nourriture sur la langue qui est bien _ conservée, mais je ne pourrai les prendre que Iorsqu'on aura enlevé la machoire inférieure. La mère la plus dévouée ne pourrait porter son enfant avec plus de soin que je portai à notre hutte d’hiver ces fragments de faune antédiluvienne. Quand les Lamuts décou- vrirent le mammouth, ils ne purent voir ces fragments d'ali- ments, car lamachoire inférieure était alors encore dans le sol. Cela fut confirmé par les compagnons de Tarabykin que j’ai questionnés sur ce point. 26 Septembre. — Aujourd‘hui, j’ai pris les principales mesures du mammouth telles que nous les donnons dans les gravures. .I’ai aussi recueilli les plantes qui se trouvent en partie sous la neige. 28 Septembre. — Aujourd’hui, nous avons fini le toit de la maison au-dessus du mammouth. 30 Septembreà —- Aujourd’hui, nous avons essayé de chaulfer la maison et tout a l'air de bien aller. Cependant, , nous avons encore à construire une partie en bois afin que l'animal ne soit pas directement exposé au feu. Mais pour que le mammouth ne gèle pas il faut garder du feu jour et nuit. I" Octobre. - La maison étant trop sombre, nous avons
r — 337 -— percé près de la porte une seconde ouverture. Pour rem- placer les vitres, nous nous sommes servis de morceaux de glace pourles fenetres et nous avons placé contre la°porte une peau d’élan. v 2 Octobre. — Aujourd’hui nous commençames à enlever ` la terre de l’occiput et du dos. Nous mîmes ainsi ànu plusieurs . cotes brisées. Nous relevames aussi des vertèbres lombaires A qui avaient été dérangées par les betes sauvages ou par la terre. Au milieu de l’abdomen, nous trouvames de la laine brun- jaunâtre de 20 à 30 centimètres de long qui était si mélangée de terre que nous n’en pûmes sauver que très peu. Nous recueillimes ainsi et déposames dans un sac la laine et les poils de la joue droite. Ces derniers ont 20 centimètres de long et ont leurs extrémités brisées; les poils noirs pré- dominent et sont plus clairs à leurs extrémités. 3 Octobre. L- Après avoir enlevé de dessus le dos la dernière couche de terre nous mimes à nu les restes d'aliments qui I 4 se trouvaient dans l’estomac. Ce' dernier était en très mauvais état. Nous ne pùmes continuer notre travail étant donné l’état de congélation de tout ceci. Après le dîner nous enle- i vames le côté droit de l’abdornen afin de laisser la chaleur pénétrer à l'intérieur du corps. ’ 4 Octobre. — Avant-midi, nous- enlevàmes l'omoplate . gauche et une partie des cotes ; puis nousnettoyàmes une partie de l‘estomac qui contenait une immense quantité de t restes d’aliments. Les parois de l'estomac que nous aper- l çumes les premières étaient d’un brun sombre, couleur de f café, presque noir; elles étaient en fort mauvais état. L’après·midi nous séparames la patte gauche de devant · , entre l’épau|e et l'avant-bras, espérant sauver la fourrure , qui y adhérait encore et qui aurait pu tomber si l’on avait continué à la dégeler. En outre cette amputation était rendue nécessaire du coté gauche de Pabdomen. ' _ 22 I
— 338 -—- 3 Octobre. — Aujourd’hui nous avons d'abord ôté la peau du côté gauche et mis ànu plusieurscotes, qui pourla plupart, ° I étaient bien conservées. L’estomac et son contenu appa- raissent de plus en plus, les autres organes ont été détruits. Ensuite nous enlevames la peau de la tete dont les parties · suivantes étaient conservées: les joues, la paupière droite avec les cils, une partie de la peau du sineiput, 3/4 de la lèvre supérieure et toute la lèvre inférieure. Cette dernière recouverte de poil; épais qui adhéraient au sol et étaient e mélés à d'autres poils, de sorte qu’il fut impossible de la recueillir. La peau de la tete, qui était déjà détruite en plusieurs endroits, fut traitée immédiatement au sel et à l‘alun. _ L’après·midi nous enlevames l'épaule gauche sur laquelle, cependant, nous laissames le tendon et les fibres musculaires. La chair de dessus l'épaule, qui esttlbreuse et marbrée de graisse, est sombre et a l’air aussi fraiche que du bœuf con- gelé ou de la viande de cheval. Elle semblait si appétissante que nous nous demandàmes un instant si nous n'en goûte- rions pas, mais personne ne voulut s’aventurer à en mettre dans sa bouche. Les chiens avalèrent tout ce qu'on leur en jeta. ' — La couche de graisse au-dessous de la peau a une épais- • seur de 9 centimètres. Elle est blanche, inodore, spongieuse et facile à découper. La chair entre les cotes et la peau, aussi bien que la membrane située au·dessous des cotes, peut facilement elre enlevée en couches successives sans effort spécial. La peau de l'épaule gauche a une épaisseur de 19 millimètres et, du côté droit, de 23 millimètres. Les épaisses touffes de poils qui adhéraient au sol gelé, près de la lèvre inférieure et qui appartiennent au menton e et à la poitrine, ont 36 centimètres de long bien qu'ils soient cassés. Si nous supposons que la partie disparue équivalait au 1/3 de la longueur totale (d’après l‘épaisseur du poil à l’en·
·- 339 —— ` . droit où il est brisé), nous pouvons affirmer que ces poils avaient environ 50 centimètres de long. Les poils raides qui adhèrent au sol, immédiatement au-dessous dela lèvre infé- , rieure sont noirs tandis que ceux des pattes de devant sont blond cendré. Comme il est impossible de recueillir ces poils sans les abîmerje vais prendre toute la masse de terre gelée. ' Les poils que nous avons enlevés au côté extérieur de ` l’omoplate gauche sont de la meme longueur que les précé- dents; je les ai enlevés. Si l’on en juge par les restes des poils durs, semblables à des piquants que j’ai vus sur la peau, _ils étaient de la meme longueur et s’étendaient peut-étre le , long du dos. En commençant par Vépiderme, qui est détruit, et en allant jusqu'à leurs extrémités, ces poils sont blond l cendré ou blond pale. L’épaule portait les poils les plus longs que nous ayons trouvés jusqu’ici : c'est probablement ce qu’on a appelé à tort : la crinière du mammouth. on ne pourra se servir de ce nom que lorsqu’il sera prouvé qu_'au- cune autre partie du corps du mammouth n’en porte d’aussi longs. . Les poils du ventre sont brun-rouge à la base, blond-chà- ’ tain au milieu et jaunatres à leurs extrémités. Les poils de _ la joue gauche ont 23 centimètres de long, ils sont en partie brun-châtain ou noirs, en partie blonds. Les poils du dessous ne sont pas aussi épais que sur les autres parties dela peau ; · ils sont jaunatres comme partout ailleurs et ont 35 centi- mètres de long. Les poils raides de l'épine dorsale conservent leur élasticité aussi longtemps qu’ils restent à l’air frais; mais, à la température de notre maison d'hiver, ils durcissent ` instantanément et deviennent cassauts. C’est pourquoi je conserve tout à l’air. 6 Octobre. —— Nous entourames de bandages la patte de · devant de gauche, Pempaquetàmes dans du foin, puis nous · Yenveloppàmes dans de la toile à sac; dela sorte la fourrure tout entière restera sans doute intacte. En outre, à Sredne- ‘ ·
s. 340 .... Kolymsk, nous envelopperons tout ceci dans des peaux : ici je n’en ai pas assez. Nous retirames de l‘estomac près de 27 livres de restes d’aliments. Ensuite nous enlevames la patte droite de devant au-dessus de l’omoplate, la coupàmes au-dessous de · l’avant-bras et primes l’os de l’épaule qui était brisé au ' milieu ; ce fait s'était sans doute produit au moment de la chute du mammouth. Nous aurions bien voulu emporter la patte intacte; mais elle était trop lourde pour un traîneau de chiens. La chair et la graisse sont bien conservées et nous les empaquetterons. Nous ne trouvames pas de poils sur les côtés extérieurs et antérieurs de la patte droite de devant et du coté inférieur de celle-ci j'ai réussi à eà sauver ce que j’ai trouvé dans la glace. à J’ai recueilli des petits morceaux de sang qui ressemblent à de petits morceaux de permanganate de potasse. Quand on les brise, ils prennent l'apparence de petites taches d’un rouge sombre sale, que l`on peut laver facilement. Au tou- cher, ils ressemblent à du gros sable sec. Nous trouvames de ce meme sang entre l‘estomac et le sternum, tandis que le sang que nous recueilltmes au-dessus du sternum et des omoplates était d’un jaune d’argile brillant : au toucher il s’ell'ritait comme de la craie. Je plaçai ces deux espèces de sang dans un sac, en les séparant par une couche de coton. L’odeur n'est pas près d'etre aussi intolérable que durant les deux premiers jours : peut-étre est·ce parce que nous nous y sommes habitués. 7 Octobre. - Aujourd'hui, nous avons d’abord empaqueté la patte droite : ensuite, nous avons terminé le nettoyage de l’estomac. Les parties de l‘estomac qui sont exposées à l’air pendant quelque temps se déchirent, quelques précau- tions qu’on prenne pour les toucher, de meme que la mem- brane située au-dessous des cotes. Cependant j‘arrivai à enlever du corps une portion considérable de l‘estomac avec son contenu : je l’emporte en bon état.
- 3.54 - L'après-midi, nous réussimes à mettre à nu la partie du ' corps que nous n'avions pas pu atteindre auparavant et qui était restée tout le temps dans le sol gelé. Cette partie se trouvait 9 centimètres plus bas que la patte antérieure gauche et 13 centimètres plus bas que le bas du pied de derrière correspondant et se trouva ètre les parties génitales du male : 86 centimètres de long au-dessus du méat urinaire; le diamètre du pénis aplati est de 19 centimètres. · ° 8 Octobre — Plus la partie postérieure est mise à décou- vert; plus le travail devient difficile. Nous enlevames le coté ` gauche du pelvis qui était brisé. La chair, en-dessous du pelvis, est encore gelée et aussi dure qu’une pierre, de même que la chair au-dessus des omoplates. Près de l’estomac se g . trouve une masse de glace que nous enlevames petit à petit. Le sacrum est intact. 9 Octobre. — Ce matin, nous avons détaché la jambe gauche de derrière et cette après-midi celle de droite. Les os de la cuisse que nous séparames avec beaucoup de diffi- culté de la terre gelée qui les entoure étaient si fortement soudés au tibia qu’il fut nécessaire d’enlever tous ces os à la fois et de les désarticuler le lendemain. , La couleur des poils de la cuisse droite, varie entre le ` brun—roux et le noir. Les poils du repli situé entre les parties génitales et la patte gauche de derrière étaient les mieux conservés. Les poils de la couche inférieure ont 30 è 35 centimètres de long; les poils raides ont 32 cen- timètres. J ’ai recueilli quelques excroissances pathologiques de l’os de l’épaule droite ainsi que quelques couches de poils ; . je ferai la description exacte de leur position sur le corps. W i0 Octobre. ··- Après avoir enlevé environ 270 livres de chair, nous commençàmes à enlever la peau de l‘abdomen, qui était encore très épaisse et que nous décidàmes de · couper. Après en avoir enlevé un morceau qui pesait environ 470 livres, nous découvrîmes à notre grande joie, la queue
- 343 - ` tout entière du mammouth. La joie que nous ressentimes à cette nouvelle découverte fut si grande que, posant. la peau sur le sol, nous poussames trois hourrahs! Nous ne pùmes nous décider à couper le morceau de peau encore intacte, car nous désirions apporter intact à l’Académie cet objet intéressant. La queue est courte et consiste évidemment en 22 ou 25 · vertèbres caudales. Elle n’est pas aussi longue que le dessin fait sous la direction de Von Brandt; elle ressemble davan- ° .tage a la queue dessinée par Boltunolï quoiqu’elle en ditïère. Les poils raides, brisés a peu près au tiers de leur longueur, montrent que l’extrémité de la queue était recouverte de _ _ longs poils qui ont adhéré à la glace sous le corps. Nous les enlevames de la glace avec beaucoup de soin. lls ont 20 à 25 centimètres de long ct, de méme que les poils raides de - la partie antérieure de la patte gauche de devant, sont brun-roux, cette couleur quelque peu sombre étant due à l’inf1uence détériorante de l'humidité. QueIques—uns de ces poils ont 4 millimètre de diamètre à la base de la queue.Sous la queue, ils sont très rapprochés. La longueur de la queue, mesurée en dessous n’est que de 36 centimètres, tandis que la circonférence à la base est de 32 centimètres. L’ouverture t de l’anus est de 28 centimètres et la longueur de la peau ' entre la base du pénis et celle de la queue est de i' 32. ' La base de la queue et l’anus étaient situés 41 centimètres ~ plusbas que le coté inférieur du tibia gauche. La raison pour laquelle Boltunoll', dans son dessin, figure l des excroissances sur les fanons ce qui indique la présence i d’os rudimentaires métacarpiens ou métatarsiens, s‘explique l par ce fait que le mammouth qu‘il a probablement vu avait l justement la mème masse de poils à I’articulation de la patte I que le mammouth trouvé près de la Berezovka. 1 I Octobre. — Aujourd'hui nous avons accompli les_der- ` nières opérations à l'égard du mammouth, après quoi nous l
‘— 343 - apportàmes dans notre maison d’hiver les différentes parties de l‘animal et les empaquetàmes pour les transporter (I). ' ' 0. F. Benz. Rapport sur la Délégation pour Padoption d’une langue auxiliaire internationale et sur l’Esperanto. Massieuns, Votre aimable Président m'a prié de venir au milieu de vous, afin de compléter sur quelques points l’exposé` qu’il A ( vous a fait de la question soumise à votre délibération. Déjà d‘un vote unanime vous avez aftirmé l’incontestable utilité d‘un idiome auxiliaire commun à tous les peuples civilisés, · d’une langue seconde destinée exclusivement aux relations internationales. Vous avez pu constater, en ell`et, par votre ' expérience personnelle, les difficultés presque insurmon- tables qui résultent de la diversité des langages dans le domaine particulier de vos études d’histoire naturelle, ` puisque, parmi les nombreuses revues étrangères qui vous sont adressées, il en est quelques-unes écrites dans telle ou telle langue inconnue de vous tous. Et cela est la conséquence fatale du progrès des sciences. Aujourd’hui, en effet, la science n’est plus localisée ou du moins centralisée dans quelques grandes Universités, dans quelques centres fameux : de toutes parts se sont formés _ des groupes de chercheurs désireux d’arracher à la nature ses secrets ; les plus petits peuples ont leurs académies, les moindres provinces ont leurs sociétés savantes. Et c'est gràce à cette multiplicité d'ell`orts combinés, à cette disper- sion immense de l’esprit scientifique, que de nouvelles __ découvertes ont pu venir au jour, et que des affirmations (1) Traduction faite par M"• Charlotte Lenel.
— 344 — trop hatives ont pu étre contrôlées sur place et parfois heureusement rectiiiées. Or, cette éclosion universelle d'académies et de sociétés — savantes a amené avec elle un réveil de l‘esprit national ; un des points sur lesquels s'est le plus exercée la curiosité intellectuellea été l'idiome national et parfois le dialecte provincial, et chaque peuple s'est attaché plus jalousement à sa langue et chaque association croirait trahir la cause nationale, si elle empruntait, pour la publication de ses tra- vaux, la langue d’un pays étranger. Voilà précisément la raison qui a déterminé la Délégation pour Fadoption d’une langue auxiliaire internationale à écarter tout d’abord de son choix toute langue nationale, parce qu’un tel choix donne- rait au peuple qui la parle un avantage marqué et une supé- riorité blessante pour les autres. D’ailleurs toutes les langues nationales sont d’une étude longue, difficile et coûteuse, et n’oublions pas que la langue auxiliaire universelle doit étre, non pas l'apanage exclusif du savant et du lettré, mais encore un outil commode à la portée du plus humble travailleur, du simple commis de magasin et du modeste comptable, et de tous ceux à qui le besoin s’en présentera. A plus forte raison la Délégation a·t-elle dû écarter les langues mortes, latin ou grec. Les langues latine et grecque présentent trop de difficultés, et si leur étude a pu être pour- suivie autrelois avec quelque profit par beaucoup d’intelli- gences moyennes, à une époque où l’enseignement secon- daire était basé tout entier sur cette étude, il faut recon- naitre que, de nos jours, la multiplicité et la diversité inévi- tables des matières de nos programmes ont tout transformé: · nos meilleurs bacheliers ès lettres anciennes savent peu de latin et à peine quelques éléments de grec vite oubliés, si la continuation des études dans une Faculté ne consolide en la complétant, l’ébauche à peine dégrossie.
... 345 .. Et puis, si le latin pouvait, à la rigueur, satisfaire aux besoins spéciaux des naturalistes et particulièrement des botanistes et des zoologistes, dont les nomenclatures, accep- tées presque universellement, sont d’origine latine ; pensez' vous que ce latin méme soit accessible à tous ceux qui veulent s’occuper de sciences naturelles ? Les nous ne sont pas tout dans une langue, et je crains bien que le savant, le plus familier avec tous les noms latins des végétaux et des _ animaux, ne soit vite égaré dans la lecture d’un exposé ou d’un rapport de quelque étendue écrit en latin. ` Il y a bien une solution à laquelle ont songé des hommes conciliants, convaincus de la nécessité d’un idiome interna- ' tional et en méme temps respectueux du vieux renom de la langue savante du moyen-age; ce serait de recourir à un latin simplifié : simplifié dans sa grammaire, dans ses décli- naisons, dans ses conjugaisons, dans sa syntaxe (et ce serait y une rude besogne), et modifié aussi nécessairement dans son vocabulaire, enrichi de toutes sortes de néologismes indispen sables pour exprimerlesidées nouvelles: termes scientifiques, industriels, commerciaux, sportiques, etc .... Mais sous cette métamorphose,qui ramènerait le papillon à l’état de chenille, les rares latinistes seront fort empêchés pour reconnaitre la vieille langue classique; ce ne serait plus qu’une contrefaçon de l’œuvre du D" Zamenhof, un Esperanto démarqué. Tout ce que l’on peut dire en faveur du latin et du grec, ' c’est que, ces deux langues ayant déjà fourni aux idiomes modernes les racines d’un grand nombre de mots qui sont d’ors et déjà internationaux, il convient que notre idiome v ` auxiliaire adopte aussi ces racines, dont la connaissance l , préalable allégera d’autant l'étude du vocabulaire ; et c’est j ce que n’a pas manqué de faire avec une souveraine logique È le créateur de la langue artificielle Esperanto. [ · Qu’une langue artificielle soit possible, le fait est la pour _ , le prouver. Depuis quinze ans on correspond, on converse F K
— 3&6·— en Esperanto. Il existe à Paris une imprimerie Espérantiste dont le directeur et les employés sont de trois ou quatre ' nationalités différentes et tous s’entretiennent en Esperanto . en attendant qu'ils aient le loisir et qu’ils sentent le besoin d’apprendre le français. n Le savant philologue anglais, Max Müller avait dit: «La con- ception d'une langue artiticielle jouant, à côté des idiomes _ nationaux, le rôle d’organe international, est certainement raisonnable. J’affirme que cette langue artificielle peut étre beaucoup plus régulière, plus parfaite, plus facile à apprendre que n'importe laquelle des langues naturelles de l’humanité.» ll semblerait que Max Müller en écrivant ces mots pres- sentait l’apparition de la langue Esperanto, tant son affir- ' mation répond avec exactitude aux caractères les plus frap- pants de cette langue. Permettez-moi, Messieurs, d’entrer dans quelques détails pour vous montrer combien, effec- t tivement, la langue artificielle organisée par le D' Zamenhof est plus régulière, plus parfaite, plus facile que n'importe laquelle des langues modernes. Remarquez d’ailleurs que le D' Zamenhof n`a rien inventé, à proprement parler; il a seulement choisi très judicieusement, dans les différentes langues européennes, ce qu’elles avaient de plus simple et de plus rationnel, et il a écarté résolument tous les illogismes et les irrégularités. , Louis Zameuhof naquit, sur les confins de la Pologne russe, à Bielostock, ville ~habitée par des Russes, des Polo- nais, des Allemands et des Juifs, qui parlaient chacun leur langue et s‘entendaient fort mal ; et, tout jeune, cet enfant ' d'une nature impressionnable sentit que la diversité de _ langage était la principale cause qui divise la famille . humaine en partis hostiles. « On m’enseignait, écrit-il lui- ' méme, que- les hommes sont frères et cependant à chaque pas, dans la rue, dans ma cour meme, tout me faisait sentir ` qu’il n’existait pas des hommes .... , mais qu’il existe seule-
— 341 — ment des Russes, des Juifs, des Polonais, des Allemands. » Et il aspirait après Page d'homme alin de travailler à faire disparaitre cette fâcheuse situation, et des son enfance il forma dans ce but vingt projets, dont un seul resta profon- dément enraciné dans son ame : celui de propager parmi les hommes un langage international, qui leur permit de se ' comprendre, qui rapprochàt les esprits et les cœurs, de ' méme que les progrès des moyens de transport ont rappro- · ché les corps. ` _ Au collège de Bielostok, au lycée de Varsovie, il poursuit son idée sans se décourager. Un jour deux enseignes de - commerçants, en frappant ses regards, font germer dans son esprit l'idée des aftlxes; des lors l’œuvre ébauchée se précise et s‘achève, et, le 5 décembre 1878, Louis Zamenhof, alors dans sa dernière année de lycée, féte avec quelques camarades les premiers vagissements de l’idiome nouveau, qui a reçu depuis le nom symbolique (YESPERANTO. Cependant l’adolescent comprend qu’il est trop jeune pour publier son œuvre; il se résout à attendre encore cinq ou six ans, pendant lesquels il se propose d'approfondir, de contrôler sa création et de lui donner la dernière main. · p Pendant toute la durée de ses études à l’Université, Zamen- hof ne parla à personne de la réalisation de son reve; absorbé dans ses pensées et ses méditations, il dut fuir le monde pour éviter les moqueries des sceptiques et vécut le · plus bel age de l’existence, les joyeuses années_de la vie d'étudiant, dans le plus triste isolement, épanchant sa · rêverie inquiète dans des poésies imprégnées d’une harmo- nieuse mélancolie. Ce fut en l887 seulement que l’auteur I de l’Esperanto put faire imprimer de ses deniers le premier , manuel de la nouvelle langue internationale. I Telle est, Messieurs, la genèse de cette langue artitlcielle; _ T voyons maintenant sur quels principes généraux elle repose. · La grammaire de l'Esperanto se compose de seize regles,
.. 348 .. occupant moins de deux pages d’impression, et ces deux pages n’en renferment pas moins un exposé précis,_ clair et complet de l’emploi de l’article, des ditlérentes formes du nom et de l’adjectif,-de la formation des comparatifs et superlatifs et des noms de nombre, de la conjugaison des ` verbes etc. Toutes ces regles sont absolument sans exception. Un des plus pénibles casse-tete pour celui qui apprend une langue étrangère (l’anglais excepté) est la distinction des genres : pour désigner le meme objet, l’allemand dit der Kopf au masculin, le français la tête au féminin, le latin disait caput au neutre, et il y a mille exemples semblables. En Esperanto le genre grammatical n’existe pas et tous les déterminatifs n’ont qu’une forme commune pour les deux sexes, et pour les choses. ' Toutefois pour distinguer le sexe féminin on forme des noms dérivés en ajoutant au radical le suffixe ino=femelle,on a ainsi : lcato (chat) et katino (chatte), leono (lion) et leonino (lionne), lupo (loup) et lupino (louve), kuzo (cousin) et ·kuzin0 (cousine), patro (père) et patrino (mère), onklo (oncle) et onklino (tante), bovo (bœuf) et bovùoo (vache) etc. Du · méme coup disparaissent du vocabulaire beaucoup de noms d’etres féminins à radical particulier comme : mère, tante, sœur, bru, marraine, biche, chèvre, vache, laie, etc., que l’on retrouve plus ou moins nombreux dans toutes les lan- · gues nationales. L'Esperanto a adopté une désinence spéciale unique pour chaque espèce de mot : tous les noms sont terminés par 0, les adjectifs par a, les infinitifs par i, les adverbes par e. ' Quelques personnes lui en ont fait un reproche, prétendant y voir une cause de monotonie dans la prononciation. ll suffit d'enteudre lire une page d’Esperant0 pour se con- vaincre qu’il n’en est rien, grace à l’accent tonique toujours placé sur l’avant-dernière syllabe. Mais par contre, quel avantage de pouvoir reconnaitre la nature d’un terme!
— $$9 ~—- Quelle simplicité et quelle régularité dans la formation des l dérivés l Avec le radical par-ol, nous formons parolo (parole), parola (oral ou verbal), paroli (parler), parole (verbalement); du radical demand on obtient demando (question), demanda (interrogatil'), demandi (demander ou interroger), demande · (interrogativement); à côté de patro (père) nous avons patra (paternel), paire (paternellement). Et ainsi de tout . radical on peut tirer sans hésitation les dérivés que la pensée réclame, meme lorsque le terme correspondant a n’existe pas dans notre langue. De la déclinaison l‘Esperanto n'a conservé que la forme de l’accusatif, marqué par l’addition de la lettre n au nom, à l’adjectil`, au pronom et aussi à l'adverbe de lieu. On met à l'accnsatil` le complément direct, certains compléments circonstantiels ayant en français la_ forme du complément direct et enfin le complément marquant le but du mouve- ment. Cet accusatif a aussi déplu à quelques-uns et je reconnais que les français qui n’ont pas fait d’études secon- daires l’oublient souvent au début ; mais il donne tant de_ ` ( liberté et d’aisance dans la construction de la phrase! Et ( puis, gràce à lui nous pouvons faire disparaitre les formes multiples des pronoms, où l'accusatif avait dû etre maintenu dans toutes les langues modernes. Le pronom', complément direct, rentre dans la règle; au lieu des formes disparates je, me, moi, tu, te, toi, il, le, lui, etc. du français, les pro- noms sujets de l’Esperanto mi, va`, li, ni, etc., deviennent, quand ils sont compléments directs min, vin, lin, nin, etc. Pas d’exception. Mais c’est surtout dans la conjugaison que le D' Zamenhof a véritablement imaginé une merveille de simplicité. A l‘aîde de nouzs terminaisons seulement et du seul auxiliaire eati (etre), il a réussi à exprimer les nuances les plus délicates, pour lesquelles notre langue doit recourir parfois à de longues périphrases.
_ 350 ... Les trois temps principaux sont marqués par les suffixes suivants : Indicatif ' Participe actif Participe passif Présent as ` ant - at ‘ Passé is int it Futur os ont ot. Ajoutez trois terminaisons: z` pour le mode infinitif, us pour le mode conditionnel, etu pour le mode impératif- subjonctif, et vous aurez le tableau complet de la conju- gaison. ll n'y a en elfet qu’une seule forme pour chaque temps, la distinction des personnes étant suffisamment indi- quée par les pronoms sujets. Les divers participes, employés le plus souvent comme adjectifs, prennent dans ce cas la finale a, mais ils peuvent étre pris substantivement avec la finale 0, ou adverbialement avec la finale e. Eiemple : audanta (entendant), audanto (un auditeur), audante (en entendant) —- kaptita (pris), kaptito (un prisonnier), kaptite '_ (ayant été pris). En résumé douze formes et un seul auxi- liaire pour tous les verbes sans exception; nous voilà bien loin des trois ou quatre cents formes que nosjeunes écoliers doivent apprendre pour connaitre les seules conjugaisons . ' dites régulières du français. 4 L'emploi convenable des prépositions est encore une grave ( difficulté dans l'étude des langues nationales; en français, | notamment, certaines prépositions présentent les acceptions > les plus variées; nous disons, par exemple: la clé dela ? maison est égarée; — je parle dela préposition; — j'ai entendu cela de mes oreilles; — l'oiseau s’est envolé de sa cage; — cet enfant est aimé de ses parents; — prenez un verre de biére ; -— ce vieillard est mort de faim, etc. Com- ment se reconnaître dans une telle diversité de sens. Sur ce point encore la langue auxiliaire internationale rétablit la régularité et l'unité : une préposition pour exprimer chacun ii
— 351 — l des rapports principaux et une seule acception pour chaque préposition. _ C’est la même règle qui a présidé a la formation du voca- bulaire : un seul sens pour chaque mot et un mot pour chaque idée. Toutefois il ne faudrait pas croire, qu'il va résulter de ° là une augmentation dans le nombre des vocables et une surcharge excessive pour la mémoire. Grace à un emploi rationnel d’afiixes, dont la valeur reste constante, autour de chaque mot-racine viennent se grouper un nombre indé; llni de dérivés, tous formés suivant des règles simples et rigoureuses. C’est ainsi que du seul radical parol cité déjà plus haut, l’Esperanto obtient par dérivation les équivalents des mots suivants, tous d’origine différente: parler, oral, verbal, discours, entretien, causerie, éloquence, orateur,· etc., etc. ll est vrai que toutes les langues se servent d’af- fixes, maisdans aucune leur emploi n’est soumis à des règles fixes et constantes. La langue française a une ving- taine de terminaisons rien que pour exprimer l’idée de ‘ · profession; nous disons : un chimiste, un pharmacien, un ` W photographe et un télégraphiste, un juge, un secrétaire, un · n boulanger, un voiturier, un bucheron, un peintre, un sculp— l . teur, un dessinateur, un médecin, un écrivain, un comp— l * table, un négociant, un tisserand, un orfèvre, un matelot. · Pour tous ces noms l’Esperanto adopte le seul suffixe ist et · donne: kemisto, farmacisto, fotografsto, skribisto, panisto, veturigisto, arbohalcisto, pentristo, skulptisto, desegnislo, etc., etc. Les autres aftlxes, au nombre d’une trentaine, sont d‘un emploi tout aussi facile_et régulier. L‘usage de ces afflxes, très judicieusement choisis, a permis d’alléger eon- sidérablement le vocabulaire, composé d’environ deux mille mots-racines, et en méme temps d’exprimer avec précision des idées pour lesquelles les langues nationales manquent souvent de mot spécial, et sont obligées de recourir à des circonlocutions. I
F — 352 — L Il restait à choisir convenablement les mots-racines pour § que l’étude en fût aussi peu laborieuse que possible. Nous avons déjà dit que le D'Zamenhof, se basant sur le principe y de la plus grande internationalité, avait tout d'abord adopté tous les termes fort nombreux d’origine latine ou grecque que l’on retrouve avec de légères modifications dans presque · toutes les langues de l’Europe, et ceux que la science et la civilisation contemporaines ont rendus internationaux. D’au· tres mots, fort nombreux encore, sont communs seulement à · `trois ou quatre langues, et pour le concepts pour lesquels les langues nationales n’oll`raient que des termes différents, l’auteur de l'l:}speranto s'est laissé guider surtout par la brièveté et par l'eupbonie, empruntant aux langues classi- . ques, qui sont encore les plus internationales, bon nombre de mots invariables : prépositions, adverbes et conjonctions. Si l’on remarque que la langue anglaise est constituée pour plus de moitié par des mots d’origine française et qu’un tiers de la population de l'Europe parle une des lan- gues néo-latines, il est tout naturel de constater que le . vocabulaire Esperanto est composé en majeure partie de racines·latines ou néo-latines. 75 0/0 des mots sont facile- ment reconnaissables par tous les peuples qui parlent |’anglais ou un idiome néo-latin, c’est-à-dire, dans toute l'Europe occidentale, dans les deux Amériques, l’Australie et diverses contrée de l’lnsulinde et de l'Al`rique. Les mots d'origine germanique ne sont pas aussi rares qu‘on pourrait le croire et les Allemands connaissent près de la moitié des radicaux de l’Esperanto. En etïet, beaucoup de racines sont communes à l’allemand et à l'anglais et ont été choisies comme étant plus internationales. De plus la langue allemande possède elIe·meme de nombreuses racines romanes introduites pendant la longue période où le latin continua d’etre la langue universelle de la civilisation. Pour la meme raison les Slaves eux-memes connaissent beaucoup
— 353 —- de racines de 'l’Esperanto. Quant aux peuples asiatiques, comme ils ne peuvent entrer en communication avec les nations de race blanche qu'en apprenant une de nos langues ' européennes, ils trouveront encore dans l’Esperanto un organe de relation internationale, d’une acquisition relati· ' vement facile. C’est donc à juste titre que quelques per- sonnes ont appelé l’Esperanto la langue auxiliaire univer- selle. » Ajouterai-je que toute difficulté d’orthographe est absolu- ment supprimée en Esperanto. L‘écriture est absolument phonétique : pas de lettre muette, un seul caractère pour chaque son et une seule prononciation pour chaque lettre. D‘ailleurs toute articulation et toute voyelle particulières à une nation et pouvant présenter aux autres une difficulté de prononciation ont été exclues de l'alphabet; tous les sons sont en quelque sorte internationaux; chacun d`eux a un équivalent dans toutes les langues, et peut ainsi y étre repré- senté, de sorte qu’il résulte de ce fait une uniformité presque absolue de prononciation et que tout homme qui sait écrire _ la langue sait du méme coup la parler. Il y a évidemment i des nuances dues à l'accent particulier des peuples, mais elles sont infiniment moins sensibles que la différence qui I existe entre le français d'un Picard et celui d’un Marseillais. J'ai terminé, Messieurs, et comme conclusion à cet exposé ‘ dont vous excuserez la longueur, je vous demanderai de voter : O 1° Une adhésion ferme à la Délégation pour l’adoption d’une langue auxiliaire internationale. 2° Une modique subvention pour aider à l’œuvre de pro- ` pagande entreprise par la Délégation. ` _ Q 3° Une motion de faveur pour la langue Esperanto, qui semble bien la meilleure solution de cette importante ques- tion. ' Et permettez-moi, en finissant, d’exprimer l’espoir et le ` · 23
—- 354 —— désir que l’autorité de votre exemple, Messieurs, entraîne d'autres adhésions et serve utilement la cause que j’ai défen- due devant vous et qui n’est au fond que la cause du progrès et de la civilisation. G. Oussrs, _ Professeur au Lycée d’Amîens. _ POS'l'·SCRlP'l‘UM. — Depuis que ces lignes ont été écrites, le Congrès universel d’Esperant0, tenu à Boulogne du 5 au 13 aout dernier, a confirmé de la façon la plus éclatante tout ce que nous affirmons de l’Esperanto. Plus de quinze cents congressistes, venus de vingt pays différents, se sont entretenus en Esperanto durant ces huitjours; ils ont écouté des orateurs de toute nationalité discourir en Esperanto sans éprouver aucune difficulté pour comprendre. Les plus ardents Espérantistes étaient eux-memes émerveillés de rencontrer si peu de différence dans la prononciation. Dans une des soirées on a joué une comédie de Molière · « Le Mariage forcé », devenu en Esperanto, Edzigo kontraù- vola ; les roles étaient tenus par des personnes de huit natio- nalités dilI'érentes. Or les rires et les applaudissements de tout l’auditoire prouvèrent une fois de plus que tout le ` monde comprenait parfaitement chacun des acteurs. Après cette épreuve décisive, personne ne peut plus con- tester que l’Esperanto est vraiment une langue de relations internationales. EXTRAIT DU PROGRAMME DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES . A LA Somsonmz tx 4903. SECTION DES SCIENCES I° Méthodes permettant de reconnaitre si un tres grand nombre est premier.
·~ 355 — ` 2** Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on y trouve. · ` ` 3* Minéraux que l’on rencontre dans la région parisienne. Examen spécial de leurs gisements. ` R ' 4° Étude minéralogique des roches sédimentaires. î 5* Recherche de documents anciens sur les observations ' météorologiques en France et sur les variations des cultures. 6* Études locales sur les orages; leur fréquence et les dégats produits par la gréle. ' · L 7° Repeuplement en poissons des fleuves et cours d’eau; ' . Aquiculture. s - 8° Monographies relatives à la faune et à la flore des lacs français. ' 9° Étude géologique et biologique des cavernes. 10* A quelles altitudes sont ou peuvent être portées, en France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles, ' de céréales et de plantes herbacées alimentaires. » 11* Flore spéciale d’une des régions les moins explorées en France. J 12° Jardins d'études zjardins coloniaux; jardins en mon- tagne, etc. _ · 13* Variations de la flore parisienne dans la période histo- rique. `· 14** Photographie des radiations de diverses natures. . 15* De l’action des différents rayons du spectre sur les plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro- _ I matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle de l’œil. Q 16** Recherches relatives à l’optique photographique et W aux obturateurs. . ' 17° Sur la préparation d’une surface ·photographique ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collo- dion on albumine) et les qualités d’emploi des préparations actuelles au gélatino-bromure d’argent. \ .
.. 355 .. 18* Étude des réactions chimiques et physiques concer- nant Yimpression, le développement, le virage ou le ûxage des épreuves négatives et positives. lnlluence de la tempé- rature sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur ' · conservation et le développement de Pimage. l9° Applications de la photographie et de la radiographie aux diverses sciences. 20‘ Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques. 2l• La tuberculose et les moyens d’en diminuer la conta- · gion. 22° Les sanatoria d’altitude et les sanatoria marins. I 23° Étiologie de la paralysie générale et du tabes. 24• Les méthodes de désinfection contre les maladies I contagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les g campagnes et les établissements où la désinfection des '· · locaux habités est pratiquée. 1 25° Adduction des eaux dans les villes. - Étude sur la pollution des nappes souterraines. `26• La peste; ses diverses formes et sa propagation; pos— sibilité de sa propagation en France. 2'l° La lèpre et la pellagre en France. 28* Du role des insectes et spécialement de la mouche vulgaire dans la propagation des maladies contagieuses. 29° Hygiene de l’enfant à l’école.- Ouvrages 1·eçus· Vercin für Schlerùche Imektenkunde in Brerlau. Zeüsclwifï für Entomologie. 29* livraison. Tn. Bacxça. Les formes paléarctiques du genre Lispa Latr. (Diptères).- J. Gxaunnr. Nouveautés et captures intéressantes de Coléoptères pour la Faune Silésîenne. — Gannnan. Un tableau pour aider à la détermination des A tomatres. - W. A. Scnmzrz. Contribution à la faunistique des Sphex paléarctiques. .
.·· 351 ... a Omithologische Gesellschaft ùz Bayern. München: Verhand- : lungen. Vol. IV. 1903. — L. Fnsmnnn V. Bnssnnnn. Observa- : ` tions sur les passages d’automne en Styrie. — D' Elsnunorna. ·_ Le goût pour les oiseaux. — J. Gsuoma. La Ciconia Ciconia L. nidifiant en Bavière. — Knnnnnnxm. Les Grives · ; aux environs de ·Ratisbonne. — J. A. Lim:. Le Coucou A d'Europe. - A. Miimza. Les Vers parasites. — F. Gear , Pocci. Le Faisan et son plus dangereux ennemi, le Ver E rouge (Syngamus trac/tealù). a Nalurforschende Gesellschaft in Bein. Mitteilungen. 1903. N°' 1551 à 1564. Tn. Srunsn. Note sur le chien de berger allemand et quelques remarques cynologiques.— A. Tnonscn. i Quelques corrections à'Ia Carte géologique dans le rayon _ : situé entre Kiental et Kandertal. — Moarrz Issuscmnn. Note ï ` sur la collection de Batraciens récoltés à Sumatra par le D' Walther Volz. L Naturforscher Verein zu Riga. Correspondenzblall. XLVlIl• volume. 1904. — Mac. F. B¤c¤o1.·rz. Les espèces de Bolets W des provinces de la Baltiqne Orientale. - D' Q. Scnmzmnn. ` L’Anophelis Claviger en hiver et en été. - Mae. F. Bucnomz. Sur la présence de l'Hordeum Secale dans les provinces baltiques. - C. Ganvs. Baleines fossiles et actuelles de ' Vempire russe. — K. R. Kurrrnn. Ditîérentes notes sur la Flore des provinces baltiques. Naturforschende Verein in Brünn. Veihandlungen. XLIII• volume 1903. Fnnnnumn Sxronv. Contributions au Catalogue des Lépidoptères de Brünn et des environs. — Faaivz Mxrouscnex. Suppléments à la Flore bryologique de la Moravie et de la Silésie autrichienne. —- Eoxonn Rexrrnn. Tableaux dichotomiques pour la détermination des sous- familles des Ténébrionides d'Europe et des pays limitrophes : Laclmogyni, Akidini, Opatrini et Trachyscelini. — D" P. L. Pnsven et A. Rzsnax. Note sur quelques Nummulites et Orbitolites de provenance autrichienne. — Fsnnmann Sonun. I I
- 358 .. Communications phytographiques sur les formes de plantes de différentes Flores de la Monarchie Austro-Hongroise. Naturforschende Gesellschaft in Brünn. Commission météo- rologique. XXlI° Compte rendu. Année 1902. Comité géologique de Saint-Pétersbourg. 1903. XXII' volume. Livraisons 5 à 10. — N. Soxomv. Recherches géo- logiques de Tzaritzyn et de Krivaïa-Mouzga. — luctmeun nes Mmes Komonscnsvsxv. Compte rendu préliminaire sur les recherches géologiques faites en 1902, dans l’Oural du Sud. — A. Micnsnsml Sur la présence du Wealdien et du Néocomien dans la partie Nord·Ouest de la Pologne. A. Dan- Javm. Observations géologiques entre le Voronej et le Don V et dans les bassins des affluents de droite du Don. — · N. Wissorzxr. Notice préliminaire sur les gisements de platine dans les bassins de rivières dans l'Oural. — V. Douar- cnnw. Observations géologiques dans le bassin de la rivière de Sal. — Observations géologiques dans la vallée de la rivière Mangth. - E. Joucuxm. Recherches géologiques dans la région Naphtifère de Grozny en 190I·1902. — Nouvelle série. Livraisons 10 à 13: A. Fans. Matériaux pour la Géologie des dépots tertiaires dans le rayon de Kriwoi Rog. - A. Bomssxax. Les Pélécypodes des dépots jurassiques de la Russie d’Europe, 1*• partie Nuculidœ. — M. Znessxr. Végé- taux fossiles du Terrain Carbonifère du bassin du Donetz, 1.** partie, Lycopodiales. Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. — D' R. Gorrcuanr. Table pour les volumes 1 à 12. Bibliothèque o/fcielle de Suède. — 17° Catalogue supplé- mentaire. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg in Brisgau. Berichte. Vol. XIV. A. Fnemuu vou Bnsrnau. La région à dolomites des Alpes de Lugano. - Wwrnnn Scniuza. Recherches géologiques de l’Engadine inférieure de l‘Est. ' 1. Groupe de Lischanna. — W. Paunxs. Observations géolo- giques dans l’Antirheticon.
— 359 — Naturwissertsc/iaftlicher Verein für Sachsen und Thûvingen zu Halle a. S. 77° Volume. 1" et 2' livraisons. —· D' HANS Hmmucu. Sur le pharynx de quelques Céphalopodes dibran· ches. — D' G. Courrsn. Le Keuper moyen dans les environs d'Apolda. — D' Auousrn Scuunz. Les variations du climat, de la Faune, de la Flore et du peuplement des Alpes et . des pays limitrophes, depuis le commencement de la der- nière période glaciaire jusqu’à l'àge de pierre le plus récent. `Ew.u.o Wüsr. Suites d‘obse1·vations sur les dépôts lluviaux ' fossilifères pleistocènes dans la région inférieure de l’Unst1•ut, Naturwissenschaftlic/cer Verein à Lansdshut (Bavière). 17* Compte rendu. Années 1900-1903. - P. Maenus. Supplément à l’étude des Champignons parasites de Mitterfels in Niederb. — Ginnsrnn. Liste des plantes trouvées depuis`l’apparition de la Flore de l‘lsar (1883). —- Supplément à l‘histoire du développement de la corne. l Verein für Naturkimde ài (Esterreùh ob der Enns zu Lùaz. XXXlll• volume. 1904. — Hans Coimsnm. Coup d'œil sur les minéraux de la Haute-Autriche. —— E. Rrrzmznesn. Pro- · , drome d’une Flore de la Haute-Autriche. — Fnauz·HAnnnn. i 2* supplément à la Faune des Macrolépidoptères de l’Autri— ' che au-delà de l’Enns. Naturforschende Gesellschaft zu Gorlitz : Ablzandlungen. Volume 2/L'. — D' Bnuno Lmnscmzn. Le Tiefland d’0berlau— sitz. — W. Been. Travail pour la Faune des Apides de l’Ober- ) lausitz prussienne. Note pour la Faune des Orthoptères de a ( l’0berlausitz prussienne. - Osclm Scnuxxrz. Sur quelques . observations intéressantes prises en Silésie des genres A patura G. et Limenitis F. Quelques formes septentrionales de papillons diurnes. K aiserlich-K ônigliche Zoologisc/1-Botanische Gesellschaft in Wien: Verhandlungen. 1904 LlV° Volume. — Max Bznmmusn. Nouveaux Staphylins exotiques. — L. Memcnsn. Nouveaux · Homoptères du Sud du Choa, des Gallos et du pays des
.. 350 ... Somalis. ·— V. Bnnnu et Zenannausn. Contributions à l'étude & du Plankton des lacs Alpestres. - Hnumucn V. Hanom.- Maçzsrri. Matériaux pour la Bryologie du Tyrol. -— Josnr Bxscnor. Matériaux pour la connaissance des Jlluscaria Schi- zomctopa. - Kant. Mam. Matériaux pour la Flore de la Bosnie et de l'Herzégovine. — J. Ponraaa. Suite de travaux pour la flore des Phanérogames et des plantes Vasculaires de Bohème. — Aueusra V. Haven. Etude pour la réglemen- tation de la nomenclature botanique. — W. Scummnn. Contributions pour Véclaircissement des groupes des espèces polymorphes des Hépatiques. Sur la Variabilité de Nardia creymlata et N. hyalina. - Kousr. V. Homwzam. Supplément · à la Faune des Lépidoptères de Bukowine. — Auron Httxnnn. 1'° Contribution à la Flore de la vallée d’Eisack. — Vtrron RITTER V. Tscnusi zu Scnumnorren. Littérature ornitholo- gique de l’Autriche-Hongrie et des territoires occupés. -. K.-E. Hemmun. Sur les Fringillides nouveaux ou peu connus du Brésil. —D'GUS'1'AV Mara. Mélanges Hyménoptérologiques. Les especes d’0rmyrus d’Europe. - Lunwxe Ganenaxunn. Liste des Coléoptères de l'île Meleda. Kaùerliche Leopoldino- Carolinische Deutsche Akademie der Natur/orscher. Comptes rendus des travaux de 1901 à 1903. Mémoires pour 1904. — Hsnuarm Hstame. Matériaux pour l’Anatomie et la Systématique des Lœmargides. Musée Zoologique de l'Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersb0w•g. 1904. T. IX. N° 3. — Cnn. G. Scnaros- cnmnov. Notes sur les Macrolépidoptères de la partie Cen- trale du Caucase Nord—0ccidental. — 0T’1'0·HERZ· Matériaux pour la Connaissance des Lépidoptères du Nord de la Russie. Lépidoptères de Corée: Noctuelles et Géométrides. Nassauischer Verein für Naturlmnde in Wiesbaden. Jahr— _ ` buch. Année 57. — Winnnm vou llmcnamw. Sur une nou- velle espèce d’0urs fossile Ursus Deningeri mihi du sable tluvial de Mosbaeh. — Pam. Pnnxss. Nouveaux cétonides de
.. 36[ .. . l‘A|‘rique orientale allemande. — Fsnnmann Fucns. Mélanges Lépidoptérologiques ; descriptions de deux espèces nouvelles et de quelques aberrations. — Wmnsw Scausrsn. Vie morale et intellectuelle chez l’animal et l‘homme. -- Oiseaux rares de la Hesse (environs de Mayence). - Les nids de Cicognes dans la Hesse supérieure. - W. V. Rsicusruu. Etude sur les Macrolépidopteres de nos environs_; dénombrement des especes. Captures et supplément à la Faune des Lépidoptères de Wiesbaden du D' Adolf Rôssler. 1·• partie. Diurnes, Cré- pusculaires et Bombycides. — H. Banana. Pierres striées gla- ciaires dans les sables de Mosbach. — En. Laure. Catalogue de la Collection ornithologique du Musée d’Histoire naturelle de Wiesbaden. 1** partie (Picarùœ et Psittaci). Société hollandaise des Sciences à Harlem. Série ll. T. X. _ 1** et 2* livraisons. — G. J. Srnacxs. Recherches sur l’immu- _ nité des plantes supérieures contre leur propre poison. . Societé desNaturalistes Luxembourgeois: Faune. - Comptes rendus des séances. 14* année. l904. - Gsoacss Rsmiunsr. Les principes chimiques des plantes de la Flore de France. Hunsar Miiansunsnesa. Contribution à la Faune des papil- ‘ p lons du grand Duché de Luxembourg. — J. Immo. Les | plantes en lutte avec leur entourage. Natur/'orscheude Gesellschaft in Basel. Vol. XV. 3* livraison. — R. Buncxuannr. Le système zoologique d’Aristote. — J. Roux. Reptiles et Amphibies des Célebes. -— C. Scnuuvr. ` Notice sur le profil géologique à travers les terrains pétroli- « fères de Boryslaw en Galicie. — K. Srnünm et M. Kazan. . L'étendue des blocs erratiques dans le Jura Balois. Natunuisserischa/ïlicher Verein in Hamburg. 1901. 3* série. i XII. — P. Juucs. Formes observées et hybrides dans le genre Carez:. — 0. Kamen. Polyphyllie dans les tleurs d’Ant/zryscus sylvcstris. — P. J unes. Les Plantes vasculaires du Marais d’Eppendorf pres de Hambourg. — Prof H. Hou- ` raw. Les Algues du Marais d'Eppendorf près de Hambourg.
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.. 365 - (Déc. I904). — D' Hwrsrnuxaas. Les microbes bienfaîsants ` utiles à Pagriculture, l'industrie et l'hygiène, p. 633. — A. Vaunsn Hum:. Un jardin piscicole, p. 649. Bulletin de la Société entomologique de France. (1904. · N°' 19-20-21). — E. Assm.1; on Psaam. Diagnoses de trois — ` Coléoptères francais nouveaux, p. .280. - A. Cnosaur. Sur 4 le genre Platynosum Muls. p. 283. — Caractères distinctifs des Rhipidiu: Vaulogeri Chob. et Guignoti Chob. p. 284. — Ch. Dmmsou. Notes sur le genre Ptosima Solier, p. 285. Description d'une variété et d'une espéce nouvelle d'Asie Mineure (Col.), p. 286. — Mlwmcn Pic. Coléoptères asia- . tiques nouveaux. p. 287. - J. ns Jomms. Description de deux Lépidoptères hétérocères nouveaux provenant du Bré- sil. p. 289. — M. Pic. Description d'un Cardiophorus de Syrie. p. 298. , _ Procès-verbau.1: et Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles·Let¢res et Arts de Besançon. 1904. — Journal du poète Jean Vuillemin, publié par M. Max. Palmer, p. 233..(Notes _ météorologiques, prix du vin et du blé, dates de vendanges, etc. de 1596 à 1610). I Société des Sciences et des Art: de Wtry-le-François. XXIII. (1902-1903). D' Cu. Lsanmms. Liste des plantes phanéro- games rares des environs de Blesmes, p. 481. — D' Mouam. , Études et recherches sur Phygiène locale. (Arrond‘ de Vitry- le-François), p. 577. — E. Durnnrns. Note sur un Schitzo- ` mycètc parasite des Diatomées, p. 699. Procèswerbauz des séances de la Société des Sciences phy-, W sique: et naturelles de Bordeaux. (Année 1903-1904). — ‘ li. Devaux. Sur une réaction nouvelle et générale des tissus g vivants. - Recherches sur les lames très minces, liquides ou solides. — Comparaison des pouvoirs absorbants des parois cellulaires et du sol pour les sels dissous. — Mem- branes de coagulation par simple contact de l'albumine avec _ l’eau ; application au protoplasma. — Comparaison de
< Qu — 366 -— I l'épaisseur critiquedes lames très minces avec le diamètre théorique de la molécule. -— J. Gamuz. Schémas de la : constitution du dépresseur de la machoire inférieure des oiseaux. — Sur le ligament mandibulo-operculaire des Téléostéens. — Contribution à la myologie du Chlamyphore 9 tronqué. — Sur une forme du digastrique. — Sur les muscles de la langue du Fou de Bassan. - Sur une disposition spé- ciale des muscles de la langue des Pics. — J. Kunsrmzn et J. Cnam-:. Notice ichthyologique (Beryx decadactylu: Cuv. et Val.), — Observations sur les os wormiens. - Cu. Ptite:. Résorption phagocytaire des spermatozoïdes chez les Tritons. — Sur l'histolyse musculaire chez les Muscides. — Sur la métamorphose des muscles abdominaux chez les Muscides. — Sur la digestion des sarcolytes dans les sphères de granules _ _ des Muscides. — Sur une Microsporidie nouvelle parasite des crabes du bassin d’Arcachon. — J. Lnonnn. Sur les ferments des vins gras ou tilants. _ Mémozres de la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. 6** s., T. ll, 2* cahier. (M. B. Eux, professeur A au collège d’Abbeville, a publié dans ce volume un travail sur la détermination des paramètre: canonique: des substitution: o•·t/togonales à n variables). _ Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des sciences. 1904 (N•‘ 9, 10, ll). — P. Psnsnnsen. La « ligne de Weber » , limite zoologique de l'Asie et de l'Australio, p. 100l. — Mxcnm. Mounnon. A propos du gisement de Mam- mouth de Meerdegat (Afken), pres de Hasselt, p. l046.
\ · ` OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. , Station agronomùyuc d'Amicm. — Altitude 34“'. Septembre 1905. ’ I —- · ·- -y--- »·J ii-- ' , qi nsnouirms. renrànamn § S E $31;; _ ' É Èë IFVNIAIIQLIHE, I · i amlnimamaxima Lg âê EE ' 1 ____ __.. i `““ .— É 1 162,5 766 I0,2 18,2 71 1,0 NW 8 3,5 Pluie la nuit. i 2 58 61,5 11,5 17,6 93 0.5 W 10 0,0 Journée pluvieuse. ‘ " 3 56,5 57,5 14.0 18,8 98 0 W 10 I,5 P1. (lue insiguîllente. L 4 58 62 15,5 20,6 87 » NW |0 1.0 Couvert. 5 58 61,5 I4,5 20,6 86 1,2 W IU 1,0 Pluie dans lajournée _ B 53 58 16,5 25,0 S9 -191 SW 8 3.0 'I`empseh.,or. ùüll s. ‘ 7 53 55 15,8 20,0 74 5,2 SW 0 5,0 Pluie. S 55 60 11,5 19,0 76 M W É 10,0 Beau temps. 9 55 60 11,0 I9,0 81 0,0 \\’:5\\' I0 0,0 Pluie le soir. I 53,5 57,5 14,4 20,0 98 13,4 SW 10 0,0 Pluie I." la journée. ll 57 60,5 11.5 14,4 99 8,0 WN W |0 0,0 id. I? 60,5 66 8,0 I8,5 91 » NNIS 5 7.5 Beau temps. I ,13 61 66 8,0 19,0 87 ¤ NE 0 7,5 id. ' 14 02 64 8,2 18,2 87 » N N E 5 5,5 Assez beau. I 15 62 63,5 7,6 18,0 80 ·> NE 2 10,0 [teau temps. 16 63 65,5 4,5 17,6 84 » N 0 5,5 Beaulempsass. froid, Il'? 63 66 7,6 18,0 74 0,2 I-] 0 10,0 Beau temps. `IS 58 63 9,6 16,6 85 0,5 E 8 5,5 Averses. ,10 58 66 10,0 17,0 85 3,5 8 0,0 Pluie la Il', ciel couv. · 2 58 63 12,0 17,0 89 » NE' B 1,5 Couvert. @21 01 63 8,0 16,6 89 » N 6 1,0 id. 1 L!2 57 61 ' 11,6 18,0 95 u N 10 4,0 Nuageux. fu! 52 57 9,5 16,6 73 8,5 ENE 0 7,0 Beau temps. Pl. la t1. ,24 50,5 52 7,4 13,0 94 2,2 ENI:} I0 0,0 Pluie le m. et le s. ,*15 50,5 55 8,0 I5,6 95 0,5 ENE 10 1,0 Pluto. , ~ |26 54 55 7,0 16,8 80 n W 4 3,0 Nuageux. 1 '27 53 54 10,6 16,6 84 0,-1 W 8 5,0 Assez beau. 2 5*3,5 53,5 10,0 17,4 89 2,5 SW 10 1,0 Couvert. Pl. Ie soir. 12 53 56 10,2 18,0 82 » SE l0 3,5 Nuageux. ` 56 59 8,6 13,2 84 2,1 S 6 I,5 Pluie. Total de la pluie en millimètres : 69 Abréviation: et obseroatùms: B. Bourresqne. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — G1. bl. Gelée blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. —• Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L`él.at dn c1e|,la direc- _tlon dn vent, 1’éIat hygrométrlqne sont observés à 9 h. du matin. - L’6tat du ciel est mesure de 0 a 10, en dlxlèmes de nébulosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l'h6t1ographe de Campbell. O L
. ... 368 .4 OBSERVATIONS METÉOBOLOGIQUES. Station agronomùyue d’Amiens. — Altitude 34*. I Octobre 1905. È I; É z . _ ,,i ai Bmoukmn. u¤~12m1·rr~nz. É ; E C 9 Q ,__ E] gg 5 È'} ÉE 1 S Qîû É É eantuuuss. Éminimamaai I'Il1.lI.1.IIIIIII·I.'l1·I'lI¤'; ·“:'¤ ED Qi? É: _: 2 0 I :. ¤ ** a I 1 51,5 759 6,5 13,0 B2 8,5 N I0 1,0 Pluie le s. et la unit. 53,5 54 7,0 13,0 B6 0,4 N 10 1,0 Couvert. P1. le soir. 3 54 57 8,0 .13,15 65 0,2 N 0 8,0 P" pluie la. nhit. Beau 4 47 57 8,0 15,2 91 16,0 W 10 0,0 Pluie- 47 sa sm 11,:. 86 3.3 uw s a,0 Armes. · 55 62 4,5 11,5 73 ¤ NW 2 8,5 Beau temps. 62.5 63 1,5 13,4 87 0,6 NNW 10 2,5 Couvert. P1. le solr. î' 62,5 65 7,8 12,4 S9 0,3 WN 10 I,0 id. " 64 65,5 5,6 13,0 S5 0,4 N 2 2,5 Pluie la null,. 1 63 65 10,0 13,8 99 2,2 N 10 1,5 Pluie le malin. Il 64 65,5 5,0 I3,B 79 0,5 E 0 6,5 Beau temps- Pl. la u', 1 60 64,5 3,5 I2,E S5 0,6 NE 10 0,0 Couvert. Pl. le soir. '· 60,5 66,5 9,0 *13,5 98 3,0 W 10 0.0 Pluie. 1 57 60 3,0 9,5 B2 0,4 N 2 7,0 Beau temps. PI. la :1*. l' 48,5 56.5 4,0 12,0 92 7,4 SW 10 1,0 Pluie. ' 1 49 59 -1,8 1D,•i 83 » N 2 8,5 Beau temps es. froid. 1 59 59,5 -1,2 3,0 93 » NE 2 2,0 Froid. 1 59 60 0,0 [1,2 S2 0,4 NW 5 5,5 Assez beau. 1 59 60 3,5 B,0 96 ·· W 10 0,0 Couvert. - 2 60 62 1.0 8,0 93 ·· ` E 8 4,5 Assez beau. 21 56,5 60,5 -1,4 9,3 8-0 0,3 SW 2 1,0 Petite pluie. 56 57 -2,0 9,0 90 0,6 NW 0 7,0 Beauj.5 11. s. P1. le B. 2 56,5 60,5 0,0 9,0 90 n NW 0 5,5 Assez beau. . 24 59 61 -0.8 9,6 90 n NNW 3 1,5 Temps fr. Ciel cour. · 60,5 62 — 0,2 8,6 83 n N 10 2,0 id. 2‘ 62,5 64,5 -3,0 7,0 98 » N E I0 0,0 id. 7 61 64 -0,8 10,4 S3 I,7 W 10 0,0 Br. le m. P1. Ilne. , 2 57 62 2,5 l2,0 80 n W 0 4,0 Belle matinée. 2 50 57,5 6,5 11,5 87 n SSW 8 0,0 Couvert. 45 50 8,0 I3,6 88 3,3 SW 10 1,5 Pluie à 3 11. 1;*2. . 31 15 47 7,4 I3,0 80 0,4 SW 2 3,0 Belle matinée. Total de la pluie en millimètres : 50,5. Àbréviations et observations: B. Bourrasque. è- Br. Brouillard. — Kel. Eclair. — 0l. bl. Gelée blanche. - Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. -»Ton. Tonnerre. — Uétat du ciel. la dlreellon du vent, l'élat hygromërlque sont observés i 9 h. du matin. — L’éxat du dsl mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nèbuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec 1'h6ll•· graphe de Galllpbüll. ' O
B U LI. ETI N · · ns LA a P I SOCIETE LINNEENNE ~.« ‘ DU NORD DE LA FRANCE N•> 368. — Novembre-Décembre 1905. - 34• année. - T. XVII. Annnsssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté; ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, 9, rue Cozette, à Amiens. Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres—poste), à M. le D' Srmsvx, rue Saiut—Louis, 32, Amiens. Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est adressé aux Sociétés scién tiiiques par voie d’échange. SOMMAIRE: Extrait des Proces-Verbaux: Séances générales du 10 novembre et du 8 décembre l905, p. 369. — P. Houasisa. Memoire sur la cause réelle de Yappauvrissement. des sources dans les régions de plaines, p. 373. — P. Houtmsa. Note sur Pappauvrissement des sources et sur l`influence des pluies d`hiver, p. 382. — Pim. Bsaramn. Quelques notes sur le South- Kensington Natural llùstory Museum, p. 390. — Ouvrages reçus, p. 395. — Observations météorologiques, p. H2. — Table des , Auteurs, p. M4. — Table des Matieres du T. XVII, p. H5. · EXTRAIT DES PROCÈS-VEBBAUX · séance censure nu I0 novmians l905. Présidence de M. H. DUCHAUSSOY. Connssronmmcs : l' Lettres du Ministere de l‘lnstruction publique annonçant l’envoi d'ouvrages venant des Etats- Unis, du Mexique, de Belgique et d'ltalie. 2° Lettre de M. Cauet signalant que des réparations _ urgentes sont à exécuter à la toiture du bâtiment qui abrite les. collections de la Société. ll évalue à l00 francs la 34 ANNEE. · 24 | .
1 - _····:·.·zo -·—__— g dépense nécessaire pour l’établissement de rayons en me- i ' nuiserie, destinés à agrandir notre bibliothèque. —— 3°-M. Brandicourt donne lecture du travail de M. Houllier 4 — sur Yappauvrissement des sources et sur l’intIuence des pluies d’hiver, complétant le Mémoire qu'il a présenté É récemment à l’Académie des Sciences et à la Société Natio- nale d`Agriculture de France. P M. le Président dépose sur le bureau, la Flore des Champignons de M. Biemnn, offerte par l’auteur à la Société Linnéenne.Nous ne saurions trop recommander ce livre très utile à nos amis les instituteurs, qui sont souvent consultés par les paysans sur la valeur comestible ou les dangers d'un grand nombre de champignons communs. 5° La Société d’Histoire naturelle de Hambourg accuse réception du tome Xl de nos Mémoires et des tomes XV et XVI de notre Bulletin. . 6° M. Comment donne lecture d'une note intéressante sur les Silex du type acheuléen, trouvés dans les carrières _ du quartier SaintÀAcheul, à Amiens. ll dépose sur le bureau de nombreux spécimens ainsi qu’une coupe géolo- gique du terrain. ‘ ` La Société lui adresse des remerciements et sur la propo- sition de M. Bertrand, décide de faire une excursion sur place sous la conduite de M. Commont. `Cette excursion est llxée au jeudi·23 novembre. ‘ · '1° M. Delagarde présente quelques échantillons de la _ grande Doronique (ûoronicum pardalianches), qu‘il a trou- vée dans un petit bois à Rumigny (Somme). Cette espèce, souvent cultivée dans les jardins, s’observe quelquefois dans le voisinage immédiat des habitations. 8° M. Duchaussoy informe la Société que Pimportante collection d’oiseaux de MJ Vian, vient d’étre offerte au · Muséum d’1·listoire naturelle de Nantes. Il fait voir en meme temps le plan de ce nouveau Musée.
- 374 - publié dans le Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’0uest, tome V, n° 3. · 9• M. Bertrand termine la séance par lalecture d’un compte rendu d’une visite qu’il a faite pendant les vacances scolaires au South Kensington Natural History Museum. ' Lc Secrétaire : F. Cnoouaar. _ séance oémtnsnn nu 8 nizcmman 1905. _ . Présidence de M. H. DUCLIAUSSOY. · Gonnesronnancn : t° Lettres du Ministère de l'lnstruction publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant des Etats-Unis et du Mexique. 2• Lettre de faire part de la mort de M. Ernest Colin, ' membre de la Société Linnéenne, décédé à Montdidier, le 12 novembre t905. Notre regretté collègue ·s’occupait avec zèle d'entomologie; ses recherches dans les environs de Montdidier ont enrichi notre catalogue de Coléoptères de la . Somme, de plusieurs espèces intéressantes. · 3° Le Syndicat d'lnitiative de la Savoie adresse à la _ Société un rapport présenté à son Conseil d‘Adtninistration, le 28 octobre t905, ayant trait à la déforestation du sol ‘ français. ll émet un vœu concernant la revision du Code forestier dans le sens d’une réglementation par région et ` , par nature du sol. _ w La Société s’associe entièrementàce vœu qui sera adressé à M. Ballif, président du Touring-Club de France, avenue A _ de la Grande Armée, Paris, chargé d’en remettre la collec- tivité à M. le Ministre de l'Agriculture. S — 4° M. Ch. Cauet donne lecture d’une note sur la station préhistorique du Chateau Fort, à Amiens. ll fait circuler ` — plusieurs silex appartenant à l'époque néolithique et quel- ques éclats moustériens qu’il a trouvés en cet endroit;
— 372 — I Notre collègue n'a pas ramassé moins de 200 pièces sur un E espace très restreint. _ ' ; ·5° M. le Président informe la Société que la collection de Champignons déposée au Musée d’Hist0ire naturelle, vient d'étre classée et étiquetée par les soins de MM. Spineux et Choquart. ll propose que des remerciements soient votés pour l'exé- cution de ce travail. 6° M. le Président tient à remercier également M. Com- mont de l'accueil bienveillant que la Société a reçu lors- qu'elle est allée visiter sa collection de silex et les carrières de Saint·Acheul. 7° M. Commont fait connaitre àla Société qu’il a décou- " vert tout récemment un atelier chelléen à Saint-Acheul, · dont il a pris aussitot plusieurs photographies. · Il demande que la Société désigne plusieurs de ses mem- bres pour vérifier ses déclarations. ` M. ·le Président félicite M. Comment de nous donner la _ primeur de ses travaux préhistoriques, et propose MM. De- lambre, Bertrand et Choquart comme délégués chargés d'autbentiquer la belle découverte de notre collègue. Ces ' Messieurs prennent ensuite rendez-vous pour le dimanche suivant à 9 heures. 8° Une nouvelle Société Géologiqite mexicaine adresse le _ tome l" de son Bulletin et demande en échange nos publi- cations. La Société accueille favorablement cette demande et enverra prochainement le tome XVII du Bulletin en cours de publication. 9** M. P. Bertrand dépose sur le bureau un tirage à part de la conférence faite à l‘Exposition de Liège (l905) par M. Eng. Bertrand, son père, dans la section géologique appliquée. . Cette conférence, qui a pour titre: « Ce que les coupes minces des charbon.: de terre nous ont appris sur leurs modes
— 373 —- de formation », est accompagnée de nombreuses gravures intéressantes. _ Des remerciements sont adressés à notre savant collègue. 10° La Société procède ensuite au renouvellement de son bureau qui se trouve ainsi constitué pour l'année 1906 : Président .· MM. H. Ducnnussor; Vice-Président : V. Bmmnicounr ; ` Secrétaire : F. Gnoounnr; Secrétaire·adjoint: P. Bnnrnmn ; ' Trésorier : A. Srmsux; Bibliothécaire: Gomiorrr ; Bibliothécaire-adjoint .· C. Gwnr. Le Secrétaire : F. Gnooumr. Memoire sur la Cause réelle de Pappsuvrissemeut des sources dans les ' regions de p1sines.t1) Depuis assez longtemps déjà, l’on observe généralement, · non seulement en France, mais encore dans toute l‘Europe, une diminution progressive du débit des sources, diminu- tion qui présente, en Russie par exemple et pour certaines régions, un caractère inquiétant. Ce phénomène a été l’objet de nombreuses études. Les causes qu'on lui attribue sont devenues tellement classiques qu‘il peut paraître téméraire de les mettre en doute et pour- tant si, délaissant le cas toujours cité des sources de mon- I I tagnes, nous portons notre attention sur les sources de plaines, nous sommes amené à reconnaître que toutes les raisons invoquées présentent une insuffisance ou une inexac— ~ titude manifeste. Un examen plus approfondi de la question (1) Présenté par M. nn LAPPARENT, membre de Plnstitut, À l’Académie des Sciences, le 6 février 1905, ct à la Société nationale d'Agricnlture de France, le 8 février 19tB.
- 374 ·.· nous permet méme, dans ce cas, d'attribuer Pappauvrisse- ment des réserves souterraines a des causes toutes dilfé- rentes de celles que l’on admet généralement. La présente étude est le résultat de plusieurs années de recherches et d`observations faites dans le bassin de la Somme. Nous n’avons pas voulu l’étendre de nous·méme aux régions identiques que nous ne connaissons pas person- nellement, car Vexpérience, en matière hydraulique, fait ` voir combien il est parfois imprudent de trop généraliser les questions; . Discussion ose causes Aomses. — 1° Diminution des pluies, notamment des pluies d’hiver·—et de la neige. — Les observa- tions pluviométriques faites depuis plus de cent ans, con- trouvent absolument cette hypothèse: de 1784 à 1869, la moyenne annuelle des hauteurs d'eau (pluie et neige) re- _ cueillies à Montdidier s’est élevée à·565 millimètres; la moyenne décennale 1791-1800 a donné 521 millimètres; pendant les 20 dernières années, la moyenne recueillie à Moreuil, localité distante de la première de quelques kilo- metres seulement, a été de 560 millimètres. La sécheresse qui a précédé la période d'eaux basses de _ 1902-1903 a elle-même des précédents: de 1895 à 1902, il est tombé une tranche d‘eau annuelle de 0" 53, or, il a été ‘ relevé: de 1861 à 1864: 0* 41; de 1832 à 1834 : 0"* 43; de 1793 à 1798: O" 46, et pourtant, à aucune époque, l’on n‘a constaté des tarissements de sources aussi importants que ceux observés en 1902-1903 . L’étude des pluies d’hiver conduit a des résultats identiques. _ · La neige n'intlue, dans nos régions perméables où le ruissellement estabsolument négligeable, que par le. volume d’eau qu’elle représente ; elle n‘a pas le pouvoir régulateur des neiges de montagnesfet la distinction que nous l'erons_ plus loin, au sujet des forets, lui est applicable. _ _
—- 375 - ll faut donc conçlure de ceci que la diminution des pluies n'est pour rien dans Fappauvrissement des sources; _ 2° Déboiscment. — Actuellement la surface des bois et forets couvrant le bassin de la Somme représente environ 7 ·/, soit 40.000 hectares. Les calculs les plus exacts font voir qu’il n’y avait, il y a cent ans, que 55.000 hectares de surface forestière. 4 , La destruction des bois a surtout accompagné les troubles de la Révolution; elle a cessé vers la fin du x1x°siècle,et l'on observe depuis ce temps une légère tendance au reboise- ment, sans que corresponde à cette nouvelle situation le stationnement ou la recrudescence du débit des sources. ` La question du déboisement présente d’ailleurs au point de vue général deux caractères essentiellement différents. Dans les montagnes, dans les terrains en pente, sur les sols difficilement perméables, partout où les pluies quelque peu abondantes provoquent le ruissellement superficiel, les ` forets régularisent l'arrivée et l'imbibition des eaux fluviales, empéchent le ravinement du sol, fixent les torrents, rédui- sent les crues, etc., tandis que les déboisements produisent les désastres inverses ; dans ce cas, et en raison de l’abon· dance des pluies de montagnes (0*** 80 à 1*** 50 par an) la _ foret retient assez d’eau pour qu'après avoir satisfaità sa transpiration propre, elle laisse encore un bénéfice au` profit des sources. . Dans nos plaines perméables, que l‘eau traverse avec facilité la foret perd ses principaux avantages; si elle aug- mente d’environ l5 °/,, et dans un très faible rayon, le volume des pluies, elle retient} par son couvert, 25 •/, de l'eau reçue; si, par ailleurs, elle réduit l`évap0ration directe dans des proportions qui, jusqu'à présent, n'0nt pas été déterminées d'une façon rationnelle, elle est le siège d'une transpiration foliacée considérable, comme |'attestent les modifications qu'el|e produitjusqn’à 1500 mètres de hau- `
- 376 — ` teur dans les couches aériennes. Von Hôhnel a trouvé qu'un massif séculaire de hetres évapore annuellement par trans- · piration, de 0*** 35 à. 0** 54 en tranche verticale soit les 2/3 de l’eau reçue dans nos régions — et les expériences faites en Russie et à l‘école forestière de Nancy ont démontré que le niveau des eaux phréatiques est toujours, toutes condi- tions égales, plus bas en foret qu'en sol cultivé. Le pouvoir asséchant des forets de plaines est encore démontré par les exemples connus du dessèchement des landes de Gascogne, des marécages de la Sologne, etc. ` — ll est impossible, après cela, de voir dans la suppression de quelques milliers d‘hectares de forets la cause d'une diminution des eaux souterraines qui n’est pas inférieure pour le bassin de la Somme_ à 250 millions de mètres cubes par an. 3° Erosion interne du sol. -· Une théorie nouvelle a surgi de divers travaux spéléologiques; c’est que la fuite des sources est due,àl‘usure, l’ablation, la fissuration de plus en plus grande,des substratums souterrains. Cette théorie subit, comme celle du déboisement et celle des neiges, une généralisation exagérée. Elle est controuvée de prime abord par l’uniformité et la régularité des phénomènes observés : l‘on ne peut évidem- ment admettre que les centaines de sources surgissent dans les vallées principales et aftluentes de la Somme, et possé- dant presque toutes leur bassin dalimentation distinct, aient, au meme moment, ct sans graves secousses sismi- ' ques, commencé à traverser leurs supports pour disparaître progressivement dans les profondeurs du sol. · La réapparition, à la suite des périodes humides, de certaines sources considérées comme perdues et d'autres constatations de détail qu'il serait superflu d'énumérer démontrent que la théorie citée constitue pour la Somme l’exception et non la regle.
` — 877 — ` Il résulte des explications précédentes que les causes énumérées sont susceptibles de justitier des cas excep- tionnels (sécheresses passagères, diminution ou tarissement avec ou sans résurgence de sources isolées, etc.) mais qu'elles ne donnent pas la solution du problème d'ordre général posé en téte du présent mémoire. Rscnaacua ne LA cAvsa nssnts ne LA nxumuriou nas sovncas. —- Nous allons maintenant faire connaitre les raisons qui nous portent à. attribuer à des causes toutes dilïérentes Vappauvrissement des réserves souterraines. La superticie du bassin de la Somme, comprenant les bassins affluents jusqu’à Abbeville inclusivement, est de 590.000 hectares ; la hauteur annuelle des pluies est, pour la méme zone, de O" 63, d’après les moyennes des vingt dernières années; le volume des eaux reçues s'éleve donc par an à 3.717 millions de mètres cubes soit M8 mètres cubes par seconde. . La rivière écoule, pendant le meme intervalle de temps, q 27 mètres cubes, soit 23 °/,, et en hauteur 0* M5 de la tran- che d’eau annuelle; dans la première moitié du xix• siècle elle en écoulait davantage puisque son débit moyen était alors au minimum de 35 mètres cubes par seconde. Ceci posé, examinons ce que devient le volume d’eau considérable amené par les pluies : Une partie, qui atteint sensiblement 60 °/,, est évaporée directement, ou ruisselle dans les mares, les citernes de nos villages et aussi dans les cours d'eau; son importance n’a pas varié depuis un siecle, puisque les observations faites pendant cette période démontrent que la température et les conditions climatologiques n’ont subi aucun changement appréciable. L’aùtre partie, soit 40 °/,,, est absorbée par le sol et con- court d'abord à Palimentation des plantes; le surplus est reçu parles nappes et les courants souterrains, par les puits I I l
— 378 —- ‘ ordinaires ou industriels et entln par les sources et les rivières. Or, le sol peut étre considéré comme un immense réser- voir dans lequel une multitude de petites pompes puisent l’humidité fertilisante nécessaire à la croissance et au déve- loppement des végétaux. ` ‘ Les travaux de Lawes, d'Haberlandt, d`Helbriegel,· etc. ont démontré qu'une plante évapore un volume d'eau de 250 à 350 fois supérieur au poids de matières sèches qu’elle produit. Les hydrologues ne tiennent pas suffisamment compte de cette évaporation formidable qui correspond, pour un champ de blé par exemple, et_ pendant la durée de ` la végétation, à une tranche verticale de 0*** 08 à 0'* 20 d’eau et parfois davantage. L’on comprend, dans ces conditions, que toute modification sensible du nombre ou de fimportance des plantes est susceptible d’in/luer considérablement sur le volume d'eau qui, non absorbé par la végétation, alimente _ seul les nappes et les courants souterrains. L'exploitation agricole du sol a subi, depuis 50 ans sur- · tout, un changement considérable. Les jachères nues, qui occupaient autrel`ois le l/3 de l'assolement, ont presque · totalement disparu; les terres médiocres, jadis abandonnées, A sont livrées à la culture. A l’beure actuelle, on ne compte plus que 25 .000 hectares de jacbères ou de terrains incultes; il y a cent ans, l‘on en comptait au minimum 195.000 pour 3l0.000 hectares de surface cultivée. La jachère ne subissant guère les effets de la transpira- tiou végétale doit laisser écouler une fraction notable de l’eau qu’elle reçoit. Ce fait est constaté expérimentalement b ·dans le drainage où, pendantles années sèches et pendant l’été, l'on remarque que les drains des jachères donnent seuls de l’eau. ll est également observé par les agronomes, · mais au point de vue spécial de la perte de nitrates qui en est la conséquence. .' Les observations faites à l’école de Grignon; avec les cor-
- 379 - rections résultant de la différence des pluies et de celle des rendements, démontrent que, dans la Somme, l’on peut ' évaluer au minimum à 0" 085 la tranche d’eau supplémen- taire que laissent passer les jachéres par comparaison avec les terres ernblavées. _Puisqu’il y avait autrefois 170.000 hectares de jachéres de plus qu’aujourd’hui, l’excédent de volume d’eau qu’elles laissaient écouler annuellement de 1.'100.000.000 m. q. >< O" 085 = 144.500.000 m. c. soit par seconde 4'°° 600 et en tranche verticale 0" 025. ' · ' Cet important changement n’est toutefois pas le seul que ` l'on puisse observer dans la culture du sol. · Le perfectionnementconsidérable du matériel agricole, la substitution aux araires de nos pères de charrues en acier, la diffusion des meilleurs procédés et l'introduction de nou- _ velles cultures, la sélection et l’emploi rationnel des se- I mences ou des plantes, la modification de la composition ; `chimique des terres, etc., ont transformé la production. l Le sol, ameublé par des labours profonds et par des soins · ' intelligents, permet aux racines de puiser plus loin et d'ab- _ . sorber plus complètementïhumidité fertilisante; la culture des prairies artificielles, celle des betteraves et des pommes de terre dont l‘énorme évaporation se poursuit tres tard dans la saison, a lieu maintenant sur une grande échelle _ (plus de 100.000 hectares.) Il est résulté de ces changements une augmentation de · rendement qui correspond, au bas mot, à une production de 1.000 kilogrammes de matières sèches à l'hectare. La surface cultivée il y a cent ans et ainsi améliorée s’élève, d'après ce que nous avonsindiqué précédemment., à 3|0.000 hectares; en tenant compte de ce que la fumure dusol est ordinairement meilleure aujourd'hui qu’autrefois, nous pouvons compter sur un chiffre d’évaporation de 250 kilogrammes d’eau par kilogramme de matière sèche,
.. 330 .. et la consommation supplémentaire annuelle de la super- ûcie des terres emblavées peut étre évaluée au moins à : 250 kilog. >< 310.000 >< 1.000 ou 77.500.000 m. c. correspon- dant à 2 m. c. 5 par seconde ou à O" 013 de hauteur. · Ainsi donc la suppression des jachères et l'améliorat.ion des cultures ont eu pour conséquence une augmentation de la transpiration végétale qui, répartie sur toute l'année, atteint 7 m.c. 100 par seconde (4 m. c. 600 + 2 m. c. 500) et correspond à une tranche verticale d'environ 0"‘ 04. Comme nous nous sommes toujours placé dans les hypo- thèses minimum, il est évident que les causes énumérées justifient facilement la diminution de 8 m. c. constatée dans le débit de la Somme. _ Il importe encore de remarquer que si nous avons fait porter nos calculs sur l’espace d’uu siècle pour compenser l‘elïet des périodes extrêmes qui peuvent influer sur une these générale et méme la controuver provisoirement, c'est en réalité depuis 50 ans, c’est—à-dire depuis le début des ‘ _ améliorations culturales du sol que l’on a observé la dimi- nution constatée. ` · En ce qui concerne les débits d’étiage dont Pimportance est à tous points de vue trés grande, la diminution est plus sen- p sible encore car, en réalité, la transpiration végétale n'est pas répartie uniformément. sur toute l'année9 elle eierce ` surtout son influence sur les pluies du printemps et d`été et l’on comprend que les basses eaux succédant à ces périodes ' sont particulièrement atteintes par le nouvel état de choses. Nous avons pu constater lors de l'cxtréme sécheresse de 1902 un débit de 12 m. c. par seconde seulement, tandis que dans la première moitié du xix• siècle ce chiffre tom- bait rarement au-dessous de 25 m. c.; nous avons remarqué également que l'étiage tend de plus en plus à se produire vers la fin de l'année et cette remarque corrobore manifes- tement toutes nos hypothèses.
— 381 - Concwsious. - ll est ainsi démontré que la cause réelle de Pappauvrissement progressif des sources du bassin de la Somme ne réside ni dans la diminution des pluies, nl dans le déboisement, ni dans des phénomènes d’érosion intense du sol, mais qu’elle résulte du perfectionnement de l’e.1:ploi- tation agricole des terres entraînant une augmentation impor- tante de Févaporation par transpiration végétale. Cette constatation, qui peut etre étendue à nombre de régions de plaines, ouvre le champ à d'amples discussions et pour le présent et surtout pour l’avenir, car la routine I tient encore en échec bien des progrès acquis et la science _ , agricole est loin d'avoir dit son dernier mot. De plus en plus, et comme le démontrent aujourd'hui par exemple les tentatives de cultures dérobées destinées à absorber les pluies d’automne, Fagronome cherche à s'ap- proprier toute l'eau recueillie par le sol, et cela pour deux raisons : d’abord parce que l'eau non utilisée entraîne avec elle en pure perte des matières fertilisantes, ensuite, parce que l’humidité est, suivant l’expression de M. Dehérain « la condition essentielle de la fertilité. » L’on peut penser, avec ce savant académicien, que l'avenir ne verra pas seule- ment l'utilisati0n plus complète des pluies directes, mais que, « le vingtième siècle sera le siecle des irrigations, » que le développement des moteurs inanimés permettra souvent d'etl'ectuer aux dépens des réserves souterraines. L’on peut donc, sans pessimisme exagéré, prévoir que le débit des sources émergeant des bassins cultivés subira _ dans l'avenir de nouvelles diminutions eten particulier que nombre de sources permanentes deviendront périodiques. I Ces diminutions qui sont liées à de grands intérêts éco- . nomiques et sociaux -— Papprovisionnement en eaux pota- · I bles, le développement de la « houille blanche », la conser- vation d'industries existantes, Palimentation des canaux, 1 etc. — ne pourraient être enrayées que par une limitation l
· — 382 — ' à priori impossible des laborieui: etforts de nos agriculteurs et·non par lesquelques reboisements que préconisent tous les auteurs. ll ne nous est pas permis, dans le cadre que nous nous sommes assigné, de poursuivre une discussion qui fourni- rait la matière de tout un volume. La présente étude donne, en tous cas, une conclusion immédiate: c’est qu’il appar- tient aux ingénieurs, aux industriels de tenir compte du nouveau et important facteur qui s’introduit dans les lois déjà si complètes de Phydrologie souterraine, en réservant, dans leurs projets, la part des éventualités futures, éven ` tualités que des observations entendues permettent le plus souvent de prévoir à longue échéance. P. Houmsa, Conducteur des Pont: et Chaussée: Abbeville, décembre 1904. ' Ã _ Note sur Yappauvrissement des sources et. sur Pintluence des pluies d'hiver. ' Observation: concernant le bassin de la Somme. i Gauss on LÃPPAUVRIBSEIENT constats osruis raàs n'un É ` siàcts. — Dans une communication faite, le 7 juin 1905, à la Société géologique du Nord, sous le titre : « Essai de Comparaison entre les pluies et les niveaux de certaines nappes aquifères » M. Gosselet, correspondant de l’Institut, ' s‘exprime ainsi : · ` ¤ Dernièrement, dans un travail qui a fait une grande t , » sensation dans le monde scientifique, (1) M. Houllier a i » insisté sur Vimportance de l’évaporation par les feuilles. » ll attribue la diminutionedu débit des sources, constatée (1) Note sur la cause de Pappauvrissement des sources dans les régions V de plaines : Académie des Sciences. - Comptes rendus, 6 février 1üB. ' Societé nationale d'Agriculture. — Bulletin des séances, 8 février 19(5.
... 333 ... »` depuis quelques années, (l) au perfectionnement de l’ex- » ploitation agricole qui, par la suppression des jachères et » par Pameublissement de la terre à une grande profondeur, W » a augmenté d’une manière importante l’évaporation due à » la transpiration végétale. ` » ll est très possible que le progrès agricole ait causé la » diminution des sources, quand on compare l'état actuel · ~g avec ce qui se passait il y a un siècle; mais il n’en est » plus de même quand on se préoccupe de la sécheresse . » qui sévit depuis plusieurs années .... A mon avis elle est » due à des causes essentiellement météorologiques. » M. Gosselet base son opinion sur ce fait que les pluies hivernales, comptées à. partir du 1°' novembre, ont été g moins abondantes de 1886 à 1904 (moyenne à Lille: 260·¤],,,) que pendant la_ période précédente, 1870-1885 (moyenne _ correspondante 330"*]m. · Les constatations du distingué géologue ne sont nulle- ment en contradiction avec les conclusions du travail pré- cédemment cité ; au contraire, ces constatations et ces conclusions se complètent réciproquement et l’occasion se · présente de fournir à ce sujet quelques explications utiles. L’alimentation des nappes souterraines est soumise à la ` double influence de causes passagère: et de causes générales. I Il est superflu de rappeler que le débit des sources et des cours d'eau suit les oscillations des apports pluviaus, avec . des retards et avec des modifications d'amplitude résultant ‘ È de circonstances diverses. _ l aux années ou aux périodes pluvieuses succèdent les I . grandes eaux allant jusqu’aux inondations. ` " Aux années ou aux périodes de sécheresse succède l’ap- | pauvrissement des sources allant jusqu‘au tarissement. (1) En réalité les observations citées portent sur la diminution du - débit de la Somme depuis un siècle, et surtout depuis 50 ans. I
— 38l - Les basses eaux qui, pour la Somme, ont atteint leur mi- i nimum en 1902-1903, ont eu pour cause directe une période ( de sécheresse dont l'importance a déjà été signalée (1). q ' ll est certain, d`ailleurs, que la période 1870-1885, citée par M. Gosselet, a été exceptionnellement pluvieuse puis- qu'elle a vu se produire les crues successives de 1872-73, 1879, 1881, 1882, 1883; aussi toute comparaison faite entre cette période anormale et la décade suivante doit donner pour résultat une diminution appréciable des apports pluvieux. Mais ces constatations n’intirment en rien nos précédents exposés et il est toujours exact de dire, en reprenant les termes de la communication faite à la Société nationale d’agriculture : « La sécheresse qui a précédé la période d'eaux basses » de 1902-1903 a elle-même des précédents: de 1895 à 1902, » il est tombé une tranche d‘eau annuelle de 0* 53. Or, il a ` » été relevé, de 1861 à186·1 : O" ·1t;de1832 à1831:0• 43; » de 4793 à 4798 .· O"' 46, et pourtant à aucune époque, » l'on n’a constaté des tarissements de sources aussi impor- » tants que ceux observés en 4902-4 903. » Uétude des pluies d`hiver conduit à des résultats iden- n tlqt1BS. » La question se résume toute entière dans la phrase que nous venons de souligner; si, en etïet, des influences météo- rologiques étaient seules intervenues, il n'y avait pas de raison pour que le débit des sources tombàt au-dessous des minima relevés dans des circonstances plus défavorables encore, pour que des usines séculaires fussent arrétéesnu lieu d’étre simplement genées, pour que des puits existant (1) C’est ainsi. par exemple, que dans une lettre du 4 mars tü)3 de M. Plngénieur en Chef des Ponts et Chaussées reproduite par la presse, il est dit : « La pénurie d‘eau est la conséquence de ee que, depuis six » ans, les chutes dé neige et les pluies d’hiver (les seules qui aient de e Pintluence sur le débit des sources) sont exceptionnellement peu » abondantes. »
« — 385 - ‘ de temps immémorial dussent etre approfondis, etc..·. La Somme aurait, comme autrefois après des sécheresses`idén« tiques, débité à l'étiage une vingtaine de mètres cubes par seconde et non les 12 mètres cubes que nous avons constatés. W · A ~ A Du moment où il n'en a pas été ainsi c’est qu’il est inters venu un facteur précédemment inexistant. — · Nous avons démontré comment l'exploitation agricole du sol s’est transformée depuis un siècle, comment la culture intensive s'approprie, aux dépens des réserves souterraines, , un volume d'eau important prélevé sur la fraction. des pluies qui, déjà absorbée par le sol, et presque totalement à l’abri de l’évaporation solaire se trouve toute prete à con- ‘ tribuer à l'alimentation des sources. ` _ E Dans un récent travail sur les eaux d’Arras, M. Pagnoul, correspondant de l’lnstitut et de la Société Nationale d’agri· culture, a repris avec la haute autorité que lui donnent ses travaux agronomiques et météorologiques la thèse exposée; il lla confirmée par ses observations personnelles et par des citations fort intéressantes (1). _ _ . l..’on peut résumer ce qui précède en disant que les basses eaux des dernières années ont eu pour cause directe et l apparente la· diminution passagère des pluies, circonstance naturelle ayant toujours existé, mais qui se trouve aggravée . par une cause générale et nouvelle, dont l'acti0n progressive pour la Somme depuis plus d’un demi-siècle est indéniable. ` Cette cause générale ne peut naturellement servir à (1) Notamment par l’extrait suivant d’un discours prononcé récem- ment à la Société Nationale d’agriculture par M. Tisserand, ancien directeur de l’Agriculture : « Au commencement du x1x• siècle, un tiers . des terres en culture restaient encore en jachere. En 1810, on récoltait en France 60 millions d'hectolitres de blé ; la moyenne de six dernieres années est de 116 millions. Les prairies naturelles occupaient à `peine un million d’hectares ; elles s‘étendent maintenant sur 3 millions et demi. Enfin la production agricole représentait en 1850, une valeur de L mil- · liards; elle représente aujourd’hui 10 milliards. . ‘ 25
) — 38** ~ ` l expliquer les diüérenceslexistant entre deux années ou . tnéme deux périodes de courte durée immédiatement con- sécutives, car, si les statistiques agricoles que nous possé- 5 dons sont susceptibles de servir de base à des comparaisons d’ensemble, leurs données sont trop vagues pour qu’iI soit possible dc les appliquer à des comparaisons de détail: Les indications qui précèdent ne méconnaissent pas davantage certaines causes d’appauvrissement (drainage, desséche- ments, épuisements industriels ou de mines, érosion interne, etc.,} que nous avons écartées afin de ne pas compliquer notre discussion, et qui, importantes peut étre ailleurs, sont négligeables en ce qui concerne le bassin de la Somme. 's Dnmwriou tvsnrusnnu nu nsnrr ms LA Soinie. - D`un autre coté, les nouvelles diminutions prévues comme con- clusion de notre précédente étude ne sont évidemment pas susceptibles de se produire d'une façon permanente et continue; une pareille conception serait contraire au bon sens et à. l’observation. Des périodes pluvieuses peuvent, doivent meme, dans l'ordre normal des choses, succéder à la sécheresse des dernieres années, amener une recrudescence des débits et provoquer à l'occasion des crues comparables à celles de i873-t8'I9. · La question se présente à la façon suivante : . ` Lesagronomes et notamment notre dis(ingué'collegue M. Jourdain, professeur départemental d’agriculture, esti- ment que le rendement du sol peut, en ce qui concerne le bassin de la Somme, et par l’extension des bonnes méthodes de culture, augmenter de 20 °/, dans un délai de vingt années. Dans cette hypothèse, l’bectare de terrain produira, de plus qu’aujourd'hui, 750 kilogrammes de matieres sèches .qui, avec la consommation réduite de 250 kilogrammes d’eau et les 505.000 hectares de terres cultivées que nous , · avons considérés, correspondent à une absorption d'eau de 250 kilog. >< 505.000 >< 750 ou 94.687.500 metres cubes
— 387 -— ou à 3 mètres cubes par seconde"et en tranche verticalewà I 0"‘ 016. 4 ' ' ~ ' Autrement dit, si l‘on s'en rapporte aux prévisions des ' agronomes, le débit moyen de la Somme (l) pourra, dans une vingtaine d‘années, tomber de`27 mètres cubes chiffre . actuel à 24 mètres cubes et, lorsque, à partir de la méme , époque se reproduira une période de sécheresse c0`rre`spoxi+ L dant À celle de 1895-1902, le débit d'étiage sera susceptible de descendre à 10 mètres cubes et mème au-dessous. ` î L'on comprend l`intéret que présente cette seule évenl tualité pour tous les projets intéressant lalvallée de la Somme. j _ ‘ î lurnvsnca nes rwiss D’HlVER. — L`intluence des pluies de la saison hivernale est reconnue depuis plus de 60 ans. _ Dans un travail couronné par l'Académie des Sciences le 13 juillet 1840 (2), M. Dausse aétudié l‘intluence des pluies sur le débit des cours d’eau. Pour mieux lixer les com_pa- raisons, il a divisé l‘année en deux semestres, l’un cbaud, compté du 1" mai au 31 octobre, l’autre froid, allant du 1*** novembre au 30 avril, et il a démontré que, pendant la saison chaude, les cours d’eau reçoivent 1/6 seulement du volume des pluies, tandis que, durant la période froide, ils en écoulent les 3/7, c'est·a-dire 2 fois et demie plus. _ La distinction ainsi faite a été étendue par la suite au delà des limites que lui aurait vraisemblablement assignées S son auteur; dès 1870, MM. Belgrand et Lemoine (3) ont i formulé des prévisions sur le débit de la Seine en admettant, ` d’après la loi de Dausse, que « les pluies des mois chauds ne (1) Par débit moyen il faut entendre le débit calculé sur un nombre d'a¤¤ées (15 ou il ans) suftisant pour compenser l’elI'et des périodes extrêmes d'humidité et de sécheresse. , (2) Statistique des principales rivièresde France. Annalesdes Ponts et Chaussées, 1842, ·l·¤ semestre. _ (3) Annales des Ponts et Chaussées, À juin 1870. i i i
I ! profitent point aux cours d’eau ». Cetteopinion, reprise dans ~ diverses communications à l`Académie des Sciences (I), a aujonrd’h°ui le caractère d'une vérité démontrée, et les évaluations de débit se calculent exclusivement sur les pluies . du dernier semestre froid, compté de novembre à avril. — ll est hors de doute que les pluies d’été, soumises à la double influence de l’évaporation solaire et de la transpi- ration végétale n'alimentent guère les sources; leur plus ou moins grande abondance joue pourtant un rôle indirect qui _ mérite de retenir l'attention. · . Dans un récent travail sur la cause de Pappauvrissement des. sources (2) nous avons fait ressortir que les plantes absorbent pendant la durée de la végétation un volume d’eau considérable, que la production d‘un kilogr. de matières sèchesentraine l’évaporation de 250 à 350 kilogr. d'eau et que cette évaporation formidable correspond à l'absorption annuelle d'une tranche pluviale de 0*** 08 à 0**20. · Les végétaux se procurent ïhumidité fertilisante qui leur 'est nécessaire par un double prélèvement sur les pluies directes et sur les réserves du sol; aussi lorsque les pluies d'été sont très abondantes, les plantes n’ont guère besoin de recourir au second moyen d’alimentation et le sol conserve presque son degré normal de saturation. Au contraire, lorsque les pluies sont très faiblcs, les plantes vont chercher l'eau profon- dément par le développement excessif des racines et par capil- larité, en épuisant `le sous·sol. · Ainsi, pendant l'été exceptionnellement sec de 1870, MM. Lawes et Gilbert ont constaté, à Rothamsted, que la ‘ ` différence d’humidité entre deux terres, l'une nue et norma- lement humide, l’autre cultivée, correspondait à une tran- che d’eau de 0*** 22. Par compte, à Grignon, en 1896, après · (1) Comptes rendus. — 1*** juin 1874 - 14 juin 1875 - 12 mai IND — 27 octobre et S!) novembre 1903 — 13 juin 1905. (2) Bulletin de la Société Linnéenne.
... 389 .. un été exceptionnellement pluvieux, la meme dilîérence n'ét·ait que de O" 04. Bien que l'on ne puisse donner a la comparaison d'observations faites en des milieux différents, un caractère de rigoureuse précision, Pécartlconsidérable existant entre les chiffres relevés par des observateurs qui, les uns et les autres font autorité, est des plus éloquente; n il y a lieu de remarquer, en passant, que cet écart dépasse la hauteur d'eau totale reçue par les nappes souterraines en année moyenne (O" 15 pour la,Somme). ` Les pluies de la saison froide ne peuvent évidemment pro- ' filer aux nappes inférieures que lorsqu‘une fraction plus ou moins importante de leur volume a été employée à restituer à la terre, desséchée par la végétation, son degré normal de saturation, et l‘on voit, d’aprés les explications précédentes, l combien cette fraction peut étre modifée par la préexistence ' d' un été pluvieux ou sec. ‘ L’on peut encore ajouter que les pluies, généralement abondantes, survenant en octobre (saison chaude d'après Dausse), au moment où en réalité, le sol est débarrassé des récoltes sur plus des 4/5 de son étendue, lorsque l'évapo- ration solaire se trouve notablement réduite, sont suscep· · tibles de donner bien plus d'eau d'inilltrati0n que les pluies, l ordinairement faibles, survenant en avril (semestre froid) et méme en mars, lorsque la végétation des céréales d’hiver est déjà active. 4 D'après des expériences faites à Botham- sted pendant 20 ans, si l‘on représente par 1 le volume des eaux de drainage d’avril, celui de mars est de l,5 et celui · d'octobre est de 4 (I). ` , Ces considérations font voir combien il est difficile `de fixer des époques précises au dela desquelles l'in/luence des . 1 (1) Dans la région septentrionale, les pluies intéressant davantage les ' nappes inférieures sont en réalité. celles d’octobre, novembre, décembre, . janvier et février. _ (
` - '390 - apports pluviau.1: se fait seule sentir et en deçà desquelles elle est négligeable, ou inversement; elles. montrent aussi com- .bien la conception exclusive et purement théorique,d'un semestre froid est susceptible de fausser dans ses données .le probleme de la prévision du débit des sources. » F Pour suivre d' aussi pres que possible les phénomènes natu- rels il est nécessaire de faire intervenir fintégralüé des pluies, ·en apportant à chaque hauteur fractionnaire ou mensuelle des réductions résultant de Pexpérîence et variant pour une · source donnée, avec l’époque de l'année, les conditions de perméabilité du sol, la température, la situation des cultures, etc. Le calcul des probabilités de débit peut se faire sur ces ` bases avec un degré de précision inconnu jusqu’à présent. P. Houmna, Conducteur des Ponts et Chaussées. · Abbeville, le 7 octobre 1905. , Quelques notes sur le South Kensington Natural History Museum. `Ayant séjourné à Londres pendant près d'un mois (Août _ 1905), j’ai eu I‘occasion de parcourir les galeries de ce _ musée. Bien que lors de cette visite, j’aie.commis la faute pimpardonnable pour un naturaliste de ne pas prendre de notes, Pimpression que j‘en ai gardée est encore si vive, que je ne (résiste pas à la tentation de vous donner un bref aperçu des richesses que j’ai vues. En entrant au South Kensington Museum, on pénètre d’abord dans un grand hall où les statues de R. Owen et de Darwin se font vis·à·vis ; ce hall est occupé seulement par i quelques g vitrines ; c’est là que sont exposées les plus récentes découvertes, les nouveautés du jour; l’an dernier
-.-39l — ' mon père et ma sœur ont pu voir à cette place la graine de Nevropterîs découverte par R. Kidston et les préparations anglaises contenant la microscopique Sélaginelle que mon pére a· nommée Miadesmia membranacea, le tout voisinant avec un des plus gros échantillons de bromure de radium, que l‘oi1 ait encore préparés. Cette année ce sont les Anky- lostomes et les Trypanosomes qui ont les honneurs de l‘ex- position. · , A droite du grand hall se trouve la Paléontologie. Voici ' ' d'abord la salle des Poissons fossiles. Elle contient 32 tables- vitrines etles côtés sont occupés par des vitrines verticales atteignant ensemble une longueur de 90 métres; c'es_t assez dire si les Anglais sont riches en poissons fossiles. Avant tout, il faut citer les poissons mystérieux de l'ép0que pri- maire, les Pleraspis, les Cephalaspis, les Coccosleus, les · Pterichthys, spécimens originaux dont l’étude a illustré les ·Traquair, les Ray Lankester, les Agassiz ; nous noterons · encore des poissons ganoïdes de grande taille: Palœonisçus, Lepidotus et les immenses plaques de calcaire de Syrie, décrites par Agassiz et couvertes de centaines de harengs, morts en bloc à la tleur de Page comme si un brusque cata- . l clysme les avait soudain pétrillés. i Des poissons fossiles nous passons dans une seconde salle, qui nous révèle une richesse égale en Ammonites, puis dans une troisieme où sont réunis les Acéphales, les Gastéropodes et les Crustacés. Je me suis arrété un peu plus longuement devant les Trilobites et les Graptolithes ; le Musée de Lille I en possède de magnifiques collections rassemblées par i MM. Gosselet et Barrois; j'ai constaté, non sans fierté, que ! celles du South Kensington Museum, ne l’emportent` que I par le nombre des échantillons. ' . Nous arrivons maintenant aux plantes fossiles; les beaux spécimens de Lepidodendrons, de Sigillaires, de Stigmarias, comme aussi les frondes d‘Aleth0pteris, de Pécopleris, de V
- 393 .. 'Nev}·0pteris, .... etc. y abondent. Ainsi que vous le savez. on ` a reconnu récemment que la majeure partie de ces grandes ' feuilles de fougères, qui avaient fait donner à l‘époque 'houillère ie nom d’époque des fougères appartenaient en réalité à des phanérogames; nombre de ces feuilles ont en effet porté des graines; c’étaient donc des Gymnospermes, lointains ancêtres de nos Cycadées actuelles. Toutefois · . _ beaucoup de savants, surtout Anglais et Allemands, frappés V ' de la ressemblance de ces feuilles avec des frondes de fou- ` gères, persistent à voir dans ces plantes des intermédiaires entre les Gymnospermes et les Filicinées; ils disent que ce ` sont des Cycadofilicinées; des Ptéridospernées : des fougères , à graines. Les savants Français ne partagent pas cette opi- `nlon; ils ne croient pas que Fougères et Gymnospermes ` ' proviennent les unes des autres par réduction de la phase — ' prothallienne, mais bien plutot qu'elles descendent d'une `souche commune beaucouplplus éloignée dans le temps ` qu’on ne le suppose. Le point sur lequel je veux insister ici, "c’est que la collection de plantes fossiles du South Kensing- ' ton est déjà classée d’après ces données nouvelles, et bien . entendu d’après les hypothèses des savants Anglais: tout est disposé dans ces vitrines pour démontrer le passage des Phanérogames aux Filicinées par les Gymnospermes houil- lères. Nous avons retrouvé dans toute l’étendue du Musée Ice même souci de se tenir au courant des dernières acqui- sitions de la Science. _ C’est ainsi, que, bien que le Musée possède déjà une ma- ' gnifique galerie de Reptiles où l'on trouve côte à cote: Pénigmatique Parciosawrus du grès de Karoo, des Plésio- saures, des lchtyosaures dont un avec ses petits dans le ventre, des Ptérodactyles, des Tortues, des SaIamandres..., on n' pas hésité à accueillir un squelette de Diplodocu: Camegii qui mesure 30 mètres de longueur avec la hauteur d‘un Mammouth, et pour lequel il a fallu aménager une
— 393 — ` nouvelle salle; ce n’est qu’un modèle en platre, mais par- faitement exécuté; on devine sans peine l'impressi0n que · produit sur le visiteur la vue de ce Dinosaurien, qui est peut-etre le plus grand animal que l’on connaisse. Nous avons lu sur l’étiquette la date d’installation l905. On juge par cet exemple que les Anglais ne reculent devant aucun sacrifice pour enrichir leur Musée; lorsqu'ils ne peuvent ' acquérirles spécimens originaux, ils leur substituent des reproductions aussi fidèles que possibles, de manière à tou- jours présenter au public un ensemble d`objet.s bien reliés · et bien classés. Dans la salle des type-collections, on trouve les collec- tions plus ou moins rudimentaires des premiers paléontolo- _ n gistes : William Smith, Sowerby, Frédérick Edwards, ) Davidson .... etc. La plus ancienne, composée d’une dizaine I de coquillages et d’à peu près autant de minéraux, occupe à peine une demi-vitrine; les suivantes par une gradation insensible arrivent à remplir deux vitrines, en méme temps V que le classement et le choix des objets s’améliorent; les Anglais conservent pieusement ces minuscules collections, l qui rappellent combien furent modestes les débuts de cet immense Musée. Ã De la galerie des Reptiles, nous passons à la salle des _ Oiseaux, dont le plus bel ornement est l’Archœopteryx, • i trouvé dans les calcaires lithographiques de Solenhofen; nous y voyons également des spécimens de Dinornis, (de la ' Nouvelle Zélande), de Dodos (de I’ile Maurice) et d'Alca q impcnnis (de Funk Island): le grand Pingouin est ici repré- “ senté partun oiseau naturalisé, un squelette et plusieurs l œufs. La salle des Mammifères contient des squelettes des grands . . V Proboscidiens : Dinothérium, Mastodonte , Mammouth, ' des ossements d'homme quaternaire, une collection de pierres taillées, qui aurait intéressé quelques·uns de nos l l . _
· —- 394 — membres; enfin nous y remarquons une collection d’ani· maux fossiles du Miocène de Pikermi, parmi lesquels l‘helia- dothérium ; au 1" étage du Musée .se trouve dlautre part à , côté des Girafes, un Okapi empaillé, représentant actuel de Phelladothérium, qui habite le~centre de l’Afrique; c’est en vain que sur les étiquettes placées devant l’Okapi et devant les fossiles de Pikermi, nous avons cherché le nom de M. Albert Gaudry. Nous n’y avons lu comme d'ailleurs sur toutes les étiquettes du South Kensington que des noms de savants Anglais : la Grande·Bretagne ignore systématique- ment les savants des autres pays. _ La Zoologie occupe l‘aile gauche du Musée. Gomme la Paléontologie, elle est traitée avec luxe et prodigalité, toute- fois je passerai rapidement sur cette partie ; je me conten- terai de_ citer la galerie des Oiseaux, qui est une des plus . visitées par le public; elle mérite bien la faveur dont elle est l‘objet: chaque oiseau a été monté avec les attitudes qui lui sont familières et souvent replacé dans son habitat naturel; c`est une excellente leçon de choses. Je signalerai aussi la galerie des Goralliaires, remarquable par ses poly- piers de toutes tailles et de toutes formes, aux sculptures fines et délicates : on se souvient que Darwin s’est occupé de la formation des récifs de coraux. ll y a enfin une collec- . ' tion d’Insectes et surtout de Papillons, que j’ai eu le regret de ne pas pouvoir visiter, mais où je suis convaincu que les entomologistes de notre Société trouveraient plus d‘un sujet digne de les captiver. Si j’ai paru, au cours de cet exposé, témoigner quelque partialité pour ce qui est anglais, c`est qu’il est, je crois, impossible de ne pas étre frappé d’admiration devant ce A , South Kensington Museum, qui est certainement l’un des plus beaux musées du monde et peut-étre le plus beau. J'ai visité jadis le Musée de Bruxelles; j’ai constaté que la ‘ aussi, il y avait beaucoup à apprendre; on y a rassemblé
i- 395 ·— avec un soin jaloux, tout ce qui a été trouvé de beau et de rare comme fossile sur la terre belge; il y a la des Mam- muuths, des Téléosaures, des Plésiosaures, des lguanodons, spécimens uniques soit à cause de leur état de conservation, soit parce qu'ils n’ont été découverts qu`en Belgique. Mais ce n’est qu’un Musée local, qui ne peut par suite etre com- paré au Musée de Londres où sont réunis des fossiles du monde entier. Parlerai·je du Muséum de Paris? Ce ne sera pas sans tristesse; si pour la Zoologie nous n'avons que peu de choses a envier aux Anglais, il n’en est pas de meme pour la Paléontologie; il y a quelque temps, la Paléontologie n‘avait pour s’abriter qu'une baraque en planches. Grace à M. Gaudry, Paris a été enfin doté d’une galerie de Paléon- ' tologie, qui est, il est vrai, fort belle. Mais hélas! combien cette galerie parait encore petite a coté des vastes salles du South Kensington Museum! combien de collections et de spécimens intéressants doivent rester enfouis dans la pous- sière des greniers, faute de place pour les exposer! ll nc peut étre question ici de se tenir au courant de la Science ; toute extension est impossible; certaines parties comme la Paléobotanique ont méme du etre laissées entierement de` côté! G‘est pourquoi en terminant, j'exprimerai avec vous le vœu, que de nouveaux batiments soient bientot élevés à coté des anciens, afin de permettre à la France de tenir en face de l’étranger le rang, auquel la valeur scientifique de ` ses savants n’a pas cessé de lui donner droit depuis les Cuvier, les Lamarck et les Geoll`roy·St·Hilaire. Pam. Bsarmmn.
.- 396 - Ouvrages reçus. f Annales de la Société royale malacologique de Belgique. . _T. XXXVII. Année·1902. — D' E. Rousseau. Note monogra- phique sur les Spongiaires de Belgique. - A. Lute e. Sur lbrigine des Sipl1onoph0res.,— E. Vincent. Contribution ·à la paléontologie de l’Eocène belge. — E. Dsumo. Quelques . mots sur un Sirénien de l’argi|e de Boom. — Un Gétacé zipbioîde bolderien. — A. Keanu. Sur le caractère naturel de la division des Foraminifères en lmperforés et Perforés. Annales de la Société royale zoologique et malacologique de ' Belgique. T. XXXVIII. 1903. — P. Dwrzeunenu. Récolte malacologique de M. Weyers dans le sultanat de Sambas ` · (Bornéo). -— D' lt. B1-mmm. La Faune des Mollusques fossiles néogènes du périmètre du golfe de Naples. — Dans les bulletins des séances : O. Vus Enreonx. L'étage sparnacien ·et sa faune en Belgique. Les dépôts quaternaires et leurs faunes. Causerie géologicœpaléontologique. — A. Lumens. Sur l‘évoluLion des Mollusques. — Oligochète et Rotifère nouveaux pour la Belgique. —— Origine des Cténophores. - D' Roussaw. Vers nouveaux pour la Belgique. — A. Kmuut. Sur les rapports entre Cnidaires et Polyclades. — Les carac- tères généraux des Vertébrés. — Coquilles des Foramini- ,fères llottants. — Disposition des poils chez le.Paresseux . didactyle. · Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de ,l’Allb¢· f· ' L'Apiculteur. — 1905. ' Bulletin mensuel de la Société d’Horticulture de Picardie. n ' 1905. Bulletin de l' Université de Lille. 1904. n° 4. Comptes rendus du Congrés des Sociétés savantes. (1904). (Section des Sciences)-. — Vsvcnm. Notes inédites sur deux Météores lumineux observés en Normandie. (1719-1771). --
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... 359 .. Lettres d'1ndroet-Loire; T. 84l NUL Observations météoro- logiques. · Mémmïes de l'Académie de: Sciences, Belles·Lettres et A rts de Clermont-Ferrand. 2* série. Fascicules t6', t'l• et. t8°. —· H. Panswrv. Les Tourbillons de Descartes et la science · moderne. Recueil des publications de la Société havraise d’E’tudes. i diverses. 1903.- ' Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’0uest de i A la France. 2° série. T. IV. I904. 3** et 4° trimestres. -— Coss- } mms. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. (Pélé· I cypodes). — L. Bunsw. Note sur la présence accidentelle de‘la Sterne fuligineuse, sur les côtes de la Loire-Inférieure. l . -— J. Ptzmzw. Notules hémiptérologiques : t" les llebrus de I la Loire·Int`érieure; 2° Hémiptères nouveaux pour la faune l des environs de Nantes. — L Davy. Bibliographie géologi- l que, minéralogique et paléontologique du Nord-Ouest de la I a France. · Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy. T. V. Fasc. III et IV. La castration femelle et Pandrogénie parasitaire du Lonicera Periclymenum. - E. Henin. Inva- sions récentes d’insectes forestiers en Lorraine et moyens de les combattre. — Cl Bauuorre. Observation d'une liane anormale de houblon bisexuée. — D' Guenm. Antagonisme physiologique entre l'alcool et la strychnine, — Tn. Ktona. Ifarnistérine de l’Arnica montana. · · Bulletin historique et scientifque de l’A uvergne. 1904. N° 5 à n° IO. D' Douma. Pluie de soufre. ; Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Vol. XL. N° t5t.· - F. Macnon. Le Maté. — E. Biwemon. Les œufs pédicellés de Rhyssa persuasoria (I-Iyménoptère). Joan Bniouirr. Texte synoptique des documents destinés à servir de base aux débats du Congrès international de no- menclature botanique de Wenne 1905. (3 Exemplaires). . E L
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— 411 — Gusnvs Cannes. Matériaux pour le Prodrome d‘histoire naturelle du Gard. L’herbier Anthouard . Catalogue des Lichens et des Muscinées du Gard. Floraison à Nîmes, en 1904, du Cocos australils. — Annsar Hueuss. De l’adoption des œufs étrangers chez les oiseaux. — J. GAL. Ponte du Bombyx mari. — F. ne CHAPEL Les Flamants en Camargue. — G. La Cours. Tableaux de détermination des Cétonides de France. — G. Caaaiùan. Traces du rivage pliocène aux · environs de Nîmes. — D' J. Rsnovn. Monstre double parasi- taire. — G. Mmeaun. Note sur l’acclimatation fortuite de l’Écrevisse dans les eaux de la Fontaine. — Mémoire: de la Société académique d’agrieulture, des sciences, arts et belleœlettres du département de l'Aube. (1904). —- D' M. Boiesv. Notice sur la vie de Pasteur. — J. Dunois. i Le vocabulaire troyen. Société d'Hist0ire naturelle d’A utun. (17* Bulletin). — Vicorrrs H. ne Cmieuou. Contribution à l’Histoire naturelle de la Tunisie. - D' F. X. G|LLO'r. Le Typha stenophylla, espèce nouvelle pour la Flore de France. — E. Amant. Cata- · ‘ i Iogue analytique et raisonné des Lépidoptères de Saône-et- l Loire et des départements limitrophes. (2°p ). — Vrcron : Amvou. L’époque acheuléenne à Rosereuil·lgornay, près Autun. — L. Fwconmrr et l’abbé VITURAT. Catalogue analy- tique et raisonné des Coléoptères de Saone-et-Loire et des· départements limitrophes (suite). — A. Rocm;. Vers fossiles _ du Culm et du Permien d’Autun. — C. Maacnan. Le Lérot commun. Les oiseaux ébourgeonneurs. Plongeon imbrin (Colymbus glacidlis L.). — D' X. 611.1.01*. Notes de Tératologie végétale. - B. R.smwr.1·.Quelques remarques sur les Crypto- l games anciennes et les sols fossiles de végétation. — A. Itocus. l Notes sur l’orage du tôjuillet 1904:à Autun et bizarreries . '_ de la foudre en boule. — D' X. Gri.i.o·r. Grenouille à trois pattes. l — M. Pic. Coléoptères recueillis en 1904. — En. Panama et È Poisson. Discours prononcés aux obsèques de M. Renault.
— M2 — OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. Station agronomique d'A mien:. — Altitude 34"'. Novembre 1905. .5 nmouirrns. rnurtznxruu eg Ez.: Ã Bâ i a¤ >· ¤ - 5; 5 as ‘·‘ 9 = - , :*'§··~·¢··"·%»~é·~'·=E Ez ;;> gu “‘IÃR°Ugs· i .° Inimnmnxlms Inimn ‘·;ë Eg É :§ I I 42 747 7,0 13,6 80 ·• S 10 1,5 Couvert. 2 43,5 47 5,6 l0,2 86 n S 10 0,0 id. 3 47 54 5,0 l3,2 92 - S IO 2,5 Nuageux. ` 4 46,5 54,5 2,5 9.2 90 9,2 S IO 0,0 Pluie abondante. U 5 44 46,5 4,0 11,0 96 43,0 SSW 1O 0,0 Pluie le soir. 44 50 5.0 10,4 88 » SW 2 6,0 Beau temps. · 50 54.5 3,5 12,4 97 0,2 SW 5 2,5 Nuageux. I 54.5 58 0,0 |I,O 95 0,1 S 5 3,5 Peu nuageux. | 58 60 I,6 10,0 98 0,1 NW 5 2,0 Nuageux. ~1 56,5 60 I 8 7,0 98 0,5 WSW 10 0,0 Pluie le soir. A11 37,5 56,5 2:4 9,4 99 35,4 SE 10 0,0 Pluie jour et nuit. , · 12 37,5 45,5 4,5 12.0 87 7,5 W 4 3,5 Plule la nuit. ' |13 33 39 6,0 9,2 98 1,7 SSW IO 0,0 PI. line tout le jour. ' II4 39 45 5,2 6,2 97 I,8 ENE IO 0,0 .PIuie dans lajournée I5 45 50 3,2 5.2 97 » E 10 0 O Couvert. IIS 50 55 -2,0 3,6 98 » E 6 3,0 Assez beau. II7 55 62 I,4 2,4 97 n NW 8 1,5 Temps couv. et froid. 18 54 62 -2 0 2 O 98 » SW 10 0 O id. I _ I ¤ • . 19 48 54 -2,0 2,2 98 2,0 ENE 10 0.0 Pluie et Neige. 49,5 59 -2,2 2,2 99 I I ,6 E 10 0.0 id. (4 c.). ÈI 59 61 -2,2 1.6 98 ». NE 10 0,0 Temps froid. V E 61 62,5 -2,2 0,5 98 3,7 NW 10 3.5 Couv. le m , Bt. le s. ‘ I ·' 50 6l 3 ,0 6,2 99 |3,5 W IO 0,0 Pluie t" la journée. Q B4 50 55 3,0 9,4 96 0,2 W 5 5.0 Beau temps. ‘ i ·> 50 56 0,0 12,0 98 0,3 W 10 0,0 Couvert ou pluvieux. I ` 43 49,5 0,5 14,0 98 I,8 SW 10 0,0 Dépression. V. 1`ort. ‘ 7 43 55 7.5 9,5 62 0,9 W 4 3,5 Assez beau, pl. Ie s. 2 46,5 55 I.5 6.5 87 0,8 SW 8 0,0 Couvert. PI. le soir. . 29 46 56 3,2 7,6 99 0,2 SSE 10 0,0 Petite pluie. O 56,5 6(L5 1.8 4,2 99 3,6 SE IO 0,0 Pluie. 1 '1'etul de la pluie en millimètres: 98,1 Abrévùstiom et observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. ·- Bel. Eclair. -· GI. bl. Gelée blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. - Or. Orage. -‘I'on. Tonnerre. - L`61&l du ciel,1a dim- tion du vent, 1‘61al hygrométrlque sont observés 4 9 h. du malin. — Uêlal du ciel est mesme de gai; 10.:, GB dlxlàmes de uéhuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘hélîogr•phe de p .
- 413 — OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUBS. Station agronomùjue d’A miens. — Altitude 34'“. Décembre 1905. nanoulzrne. eurànxronn. 5 S ,, S É ,__ Q É >- 2 5 5 S un < ·· es -1 -?«4-— E`; É Z É Z E; 2 REMARQUES. minime maxnm mnmma maxima É: É ' E Q sa m É 1 60 765,5 1,0 4,5 99 1,5 SE 10 I 0,0 Pluie line le jour. 2 65 67 1,5 4,5 94 » SSE l0 0,0 Temps fr. et couv. 3 64 66 0,2 2,4 96 » SE 10 0,0 Couvert. 4 61,5 64 -0,5 I 8 96 0,2 S 10 0,0 Pluie ln nuit. 57 61,5 0,0 7,0 98 3,2 SW I0 0.0 Averses. · 55 58 0,5 11,0 98 2,7 W I0 3,0 Temps doux. 57 62 7,0 14,0 96 » SW 8 0,0 id. etcouv. : 61 63 10,5 13,8 93 1,7 WSW IU 0,0 Pluie le soir. 63 66,5 5,6 9,8 98 n W N W 10 4,0 Assez beau. · 1 66,5 71,5 0,0 6,2 96 » WNW 5 2,0 Couvert. ll 71 74 -0,6 4,2 88 » NNE 10 4,0 Assez beau. ' I2 73,5 74,5 -2,5 4,0 98 »_ E 10 1,0 Couvert. 13 70 74 0,8 6,0 97 n ENE I0 0.0 id. - I4 67,5 70 1,2 7,4 99 ¤ NE 10 0,0 Tempsdoux et couv. 15 66 67,5 5,6 7,0 94 » NNE '10 0,0 id. l 64 66 5,0 6,6 86 n NNE 10 0,0 id. 17 64 65 4,0 5,8 94 » NE 10 0,0 id. 4 18 6I,5 64,5 -0,2 3,0 96 » NE 10 0,0 id. 1 60 62,5 0,0 '4,6 96 0,8 SSW 10 0,0 id. 1 62,5 66,5 1,0 6,5 99 0,2 WSW 10 2,0 Pluie le soir. I 66,5 68 3,0 8,0 96 0,1 W 10 0,0 id. 67 68 6,0 8,2 88 » W 10 0,0 Couvert. - 64 67 5,0 5,8 88 n SSW 10 0,0 id. 64,5 65,5 2,0 3,4 98 » S IO 0,0 id. 63,5 64.5 -1,0 2,0 96 n S 10 0,0 i·1. et froid. 59,5 64 -2,8 2,0 98 » 8 10 0,0 Id. id. 52,5 59 -2,4 6,0 98 » S 10 4,0 Beau. î 45 52 0,0 9,0 98 5,5 SSW 10 0,0 Pluie ln nuit. ` ' 40 50 6,0 8,8 98 5,2 W 10 0,0 Temps doux et pluv. , 1 50 65 5,2 6,0 98 ·• NNW .10 0,0 Couvert. ' 1 61 65,5 -4,0 5,8 98 » ESE 5 0,0 id. 1 Totel de la pluie en millimètres : 21,1. , Abréviations et observations: B. Bourresque. - Br. Brouillard. - Eel. Belair. — Gl. bl. Gelée blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uétat du ciel, In direction du vent, 1‘étnt hygrométrlque sont observés à 9 h. du matin. — L‘état du clel est menage 3: gi e? dlxlèmee denébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec 1'nétlo- SRP 6 v
— 414 — _ TABLE DES AUTEURS DES TRAVAUX ET OBSERVATIONS insérées dans le Tome XVII du Bulletin. MM. ‘ MM. Bnnrmun (P), 66, 162, 164, 260, f D¤ouzvwvu.u.m (Cu.), 130. 270, 390. É Dnsnmsons (H.), 107. Bmnnucounr (V.), 38, 66, 98, I Dunois (M.), 163. ` 139. _ Ducuwssor (H.), 6, 100, 196, 214, Boucher de Perl/ses ', 170. 229, 230, 243, 258, 270. CAm>n¤1·1m (L.), 130. 3 Gonsz (E.), 5, 245. Cwsr (Cu.), 68, 162, 291, 371. f HAUTBFIUILLI (D'), 36, 37, 98, 131. Cwssm (D'), 110, 194, 261. ‘ Herz (0. F.), 302, 335. Cuooumrr (F.), 33, 37, 152, 162. Hodent (L.), 241. . Contour, 5, 34, 162, 163, 171, 227, Hounuzn (P.) 373, 482. 258, 291, 292, 323, 324, 372. Lzmounnux (J.), 213. Dm.AoAan¤, 194, 370. Lsmnu, 194, 195, 227. , Dnumnns (L.), 35, 37, 66, 73, 98, Lsnavnn (A.), 5, 66. 143, 148, 178, 182, 258, 276. Msncn (N. nn), 215. Dxu.m.|.¥ (A.), 98. Queste (G.), 260, 343. ’ Les noms imprimés en italique sont ceux des savants étrangers in la ` Société.