PICARDIE î Il À È U R È . . L" le gwde trtmestriel du GEPOP _ r n°15 mcJPs1982 dé trimestre 1982) 9 · ' «\ ` gw! //É ® n / // \\· \`\" É *\ \ I4 i4tn~ ¤ =.:· / îs..É.` / * =Z~'·:1_ L \ , -- · 2:*.*: _ ·· . ; - - *`i·*— ·· L / D©55| E R LES AN I MAUX ECRASES p2'! GROUPE ENVIRONNEMENT - PHOIECTION - ORNITNOLOGIE on Piœmao · Allihj 5 Ia Fètlétattun Francaise au Soclttln th Pwtectkm un la Natom · Agtâè pat las Ministèm chargés ala I'EnvItommnant_ du rêquipantent (Loi sut In pmtucunn th In Nntunl •|d•I• Jlunlul II du South · MUSEE DE PICARDIE · 80000 AMIENS IC,C,P, LILLE 872.02) Claude wirecteur de la publication :`Pierre Royenprésident int<·I‘im··aire:U€lah°°h° 222.1:2731;.!.?.Z££ff’!‘,;'!;.§?"..‘:‘;‘ï,1.?!.:’,t".:.'î‘2L;’i:î“.Zï,t;i"..ï·$23È"!.).. _;:'N““””°°" Commission paritaire 1··a° 65860 °° '"`”°'
È9§êÉÉîë.!QEâ.BE2.il9Lâ.£Q2£Ql§£l QheSSe¤Ala demande des chasaaurg , , M, Michel Cr p a r'd °t l d ’ na SNPN (Societé Nationale de dg la C§mD@gÃ6e]ë§]€,ëÈ2 dggêueee protection de la nature)rechérchc cggtains dépêgtgmgntâ pour ses animatéurs,des"Flore de , îournier"dans leur ancienne édition gîgîeggîelâE;rîhegëëîîeeâleP?3 d. un volu e .Si l vôt . , e . . s e lear le pere ee leegë pene ëîleîeeîïîeee mëëâàezzâëeïxàlzüëeâzzïesaU n us u . . ou ien • 5§PN È? Rue Cuvier de nombreuses demandes de modifica- 75005 PARIS —tion des dates de la campagne 1981 - 1982.L'ouverturé générale Hiver diffiC.l€ Our les Oies est fixée au ê7 Septembre dans la EEEE;g;§——·A‘·—lL——————————— plupart des departements des régions ———————— concernées. Par suite de la grande sécheresse A52; aë;îZP;;ïâ;' ' ' ‘ t t tt ’ ` . — ' Èëëeënîîïà pëëuîaîîenediâîëë îën- -felee¤ee·el¤F POUR PES elR¤elx.M· -drées hivérnant en Andalousie ârepeaudconâtete qu'l1 eet,impessible dame les meriemee du GUADALQUIVIP de pîentrel GS mîsïîeî eensrêlleeee a dû supporter des conditions râïeâï àppïïvgg î€uî°qâânÈ;ïbu€' d'ff` 'l ° l' t ’ ` ', . . . . aàréëëlî êânqëëjouînenpëëêâênî et reueel e maintenir des pepuietiene à faire des haltes de durée anOr_ suffisantes du résultat de leurs -malement longue dans notre pays, efferes‘Aussi’les eetee ee eeet à la fin de l.hiV€r d€rni€r_ modifiées que dans les departements La situation ne e•eet guère eme- °“ lee ”€SP9“Sabl€S Cynéëétiquee _liOré€ d€puiS’auSSi est il à l'ont demande aux autorites préfe- cràndre que l'hivermage soit écour- `cïereïesàpens ee êeî’%'euverture -té de la même manière cette année, Éîôîürêlle l ‘ t t ° T _ -îîr21ëîf?îSaÃîE”êE A£â§1§Eêi2?“rI* gee.;eeeeee ee 15 leveeeee S1 elle Cette population déjà soumise à rude 31 Cîës eâlîëîein 1 tt épreuve devra alors subir le feu Sôuligââît qu,Él êuïîraeavëî en des chasseurs français qui ne manque- . » . . . . _ -ront pas d'opérer comme l'an passé lîîêëît lgelggeëggeëlee leeelee des prélèvements.intolérables dans faîeur depîa Sauvegaîdîuëî îg faune sauvage,montrant ainsi qu'ils assu- -ment complètement la responsabili- jputes les gies saayages protégées te de leur activité. an Belgigue Les Oies rieusés et cendrées ne _ figuraient déjà plus sur la liste È>~ des espèces pouvant être tirées _ en 1980 dans les régions Bruxelloise ._1 et Wallone.Seule la région Flamande à en autorisait la chasse,mais seule- ' }T -ment du lever du soleil jusqu'à \ Q"' . . . \. \ · 10 heures du matin (et ceci afin k, *~`;x, d'octroyer à ces oiseaux migrateurs _ «a—. p" un maximum de tranquillité sur les 1 X \ /' terrains de nourrissagé).A présent ” \`\\`* * toutes les oies sont protégées en __ _ Belgique. É È ?.E\’Jc,vm•.
Une réserve naturelle à St Quentin voici ce projet de résolution: Par décret du premier ministre NQT · en date du 5 Octobre et publié au <<Chaȧgu%; dîu_ Journal Officiel du 8 0ctobre,uné -pert des neys d|EurOp€. P reeerve neturelle e ete ereee au INFORMEE de la chasse iàtensive coeur de la ville de St Quentin. exeroée sur les oiseaux mi ete Les nvarais d'Islé" Scnï dee0Pmeïe a travers la région meditegr neurs protégés en raison de leur flore -6nnG eussi bien que le len adee et de leur faune qui offrent un Cotes ouest de 1'EurOp€ quigreeuit milieu exceptionnellement riche. Souvent à néent les effets La fleré Cémpté TBO especes dent positifs des mesures nationales ccrtaines,telle la cigùe vireuse, de protection qui par Veie de sont rares.Les oiseaux comptent oonsénueneeee des’impiieetieee 50 especes nicheuses,de nombreux législatives internetieneiee migrateurs, ainsi que des hivernanu _ ‘ ° parfois nombreux (500 canards).IL CONSCIENTE que la Capture au filet faut ajouter l'observati0n de de Petïre Paeeeheaux est encore migrateurs rares qui fréquentent Pretleneeudane plusieurs pays d' nerfois ce Site. Europe,precisément en ltalie,en Cette création est intervenue FPan¤e·e¤ Belëlqne et a Malte; aprèé dé longues procédures au COUTS CONSCIENTE de 1'incompatibi1ité desquelles diverses lassociations quvil existe entre dgune sert s'étaient constituées en comité lee efforts feits en ee ni eene de défense.Serge Boutinot,conseil- ne la oonservetion des Zgnee he_€r` -ler biologiste de l'Aisne n'a -miueeeen nertioulier en matiere Pae ménagé ea Peine dans lee d'habitats pour les oiseaux et démarches qui ont abéutiee à la d'autre part,la chasse intensiee création de cette réserve.0n peut auquœlle de nombreuses especes ViSitér_Cétté réservé accompagné de sauvagine sont encore soumises· d'un guidezles demandes sont a CONSCIENTE de le mer ’ adresser à: ,‘ }eee que Nr le Député Maire de st Quentin Genetlïne P¤¤P_1€S equilibres Hotel de Ville écologiques l'1ntr0duction massive ozloo St Quentin d'especes souvent non indigènes Précisez i,ebjet de le visite: lQt§OqUCtlOH effectuée au seul Observation des oiseaux, des beneflce dea eheeeeurei p1antes,reconnaissancé déS fleure, CONSIDERANT que la chasse peut des arbres etc ..... (uék \hAuu rio) âenetituer une nuisenoe pour le erangement de l'environnement une ree ut. d , naturel qurelle occasionne, et la EOrsv€ gg§§g1g1¤;;1¤gig€Sd$¤aS alimen- en Europe a été déposée sur le ner le giemâ 9 une Pollution bureau de 1'assemblée générale ° triennale de 1'U.I.C.H. (Union CONSIDERANT que la chasse n'ayant . Internationale de Conservation pas pour mobile la subsistance de la Nature) qui se réunissait peut seulement trouver sa justifi- en Nouvelle Zélande en Octobre -cation dans une utilité ëecologi- 1981.Cette résolution est l'oeuvre _que reconnue scientifiquement de d' c' t' n d - - . -técë;§§Sâî î;S:aïîreO(êreên£ë;Ce î?ïâgDERîETdQuî lahnécessité ettv Amis de la terre,SNPN pour la eemmeaâeeîreeeeaeceîsëî Sportive France,Institut Royal de Sciences nepnletiene n,e egt ri 6 des , naturelles et reserves naturebles _tenr_ netureieydeeeplgspîâpgîîdâee n · · O ’ eteornitnologiques de Belgique ees n,eet pee ete dementreee par '° une analyse scientifique fondée sur les connaissances même ;e;îï;àâ;nges,de la dynamique des ' 2
L'assemblée générale de l'UICN,lors de sa 15e SESSION,à Christ church l en Nouvelle-Zélande,des 11 au 25 Céët wus lesvésr,-.1,;,, Octgbpg 1981; Rvtëcteurs de la Natun... recommande que toute chasse sportive ;r*%î' ` soit interdite en Europe,sauf si elle Étwpî ' " #!! est absolument nécessaire en tant que ’N§ Ã` __.· èyî mesure de gestion des populations F ` il kil · ge faune sauvage et de formuler des q ff Y a A A irec ives pour leur application à pratique.)? 1 7 t * ` MM 9 Voici le contenu de ce projet de n_ résolution qui fut rejeté après l' » intervention du C.I.C. Conseil Z É ' ` International de la Chasse,} ""·"" `· T L / BUDGET 1982 DE LA PROTECTION DE LA NATURE La Protection de la Nature connaître une augmentation de 28,6% dans le projet 1982 du Ministère de l'Environnement. Les grands axes de la politique suivie en ce domaine sont principale- -ment constitués par: -L'accentuation des créations de reserves naturelles. -Un soutien accru aux parcs nationaux et un développement des activités génératrices d'emploi dans les parcs naturels régionaux et les zones périphériques des parcs nationaux. -La mise en oeuvre d'opérations exemplaires de préservation et de gestion des milieux naturels. La création des reserves naturelles doit être poursuivie,notamment en favorisant la mise en place de reserves volontaires,à la demande des propriétaires,et en développant un programme de réserves sur le domaine public et privé de l'Etat (forêts domaniales,terrains mimli- -taires).Cette piitique de création s'accompagnera d'un soutien aux associations de gestion du milieu naturel,en recherchant toute for- -mule permettant d'assurer de façon contractuelle la gestion efficace des reserves.Un effort important sera cosenti pour résorber en 1982 le déficit de fonctionnement des parcs nationaux existants. Parallèlement,l'achèvement de la mise en place de leurs structures sera entrepris.P©ur ce qui est des parcs en cours d'aménagement ou à l'étude,il s'agit de dserminer les meilleures modalités de protec- -tion de la nature compte tenu des souhaits des populations locales. Les parcs naturels régionaux constituent des organismes d'intervention et de gestion décentralisés.Ils poursuivront à ce titre la réalisation d'actions prioritaires définies localement et régionalement.Enfin,ils doivent devenir,avec les zones périphériques des parcs nationaux,des supports privilegiés de l'action lancée par le Gouvernement pour le développement économique des régions concernées,se traduisant particulièrement par la création d'emplois d'initiative locale,liés à la gestion des espaces naturels. La préservation des milieux naturels constitue également une préoccu- -pation majeure.L'année 1982 verra ainsi le démarrage d'un plan quinquennal de développement des ressources piscicoles,à l'occasion du renouvellement des baux de pêche. De même sera élaborée une politique globale de protection des zones humides,par la mise en valeur du patrimoine naturel que constituent les écosystèmes aquatiques.
5'agissant de la préservation de la faune terrestre,l'accent sera mis sur les opérations de protection et de régulation des espèces menacées et sur le développement des inventaires d'espèces. En outre une politique d'organisation rationnelle de la chasse,dans un cadre associatif,sera favorisée. `, 17|| ·w"l']’¢ y · 2*%}* ;}f;l'<¢»»7*», `\§ H LA FEDERATION RHONES ALPES de protection e”%QâÉ?& de la nature présente un montage audio , \§ÉɧZ@} visuel sur le hérisson.Il comprend 76 `,i·#fQV%7f\wI' diapositives,une bande son stéréo sur (py-. ,}}'·}%Ã,,v}\)~)·;£_ cassette,une brochure et un numéro de •!»· g·” ”ggçgJ#(f®Q;; LA HULOTTE au sujet de cette petite (_ < ' ·_~· ·/g;»_î, bête "pleine de piquant(s).Prix:l+50frs «"•);) Q1}; port compris FRAPNA Isère 4 Rue H. Berlioz “· §·9 ZÉQQ9 58000 Grenoble ‘j ?j,?:g. ° =;'5O‘ï *.·l _'~· · , .=>,°*··(·‘vgi‘ D CW N1! *,***11* DESCOMBES R (1981) CES BETES MAL AIMEES Rennes Ouest France,20O pages Les premières pages de ce livre sont tout à fait séduisantes: l'auteur critique la chasse au lièvre en Septembre et souhaite la protection des espèces prédatrices du lapin de garenne,animal nuisible.Ce bon effet s'estompe dés que l'auteur traite des carnivores.A ce moment,tout en demandant la vie pour toutes les espèces (nuisibles y compris) R.Descombes donne la meilleure façon—(la plus propre estime t'il)de détruire le Blaireau,in- -dique les dimensions des pièges à fouine et les meilleurs moyens de détruire la Martre quand ces deux espèces prélèvent trop de "gibier". Traitant des corvidés l'auteur écrit:"sachant leurs caractéristiques nous aurons bonne conscience pour les détruire".Quelques lignes plus loin il préconise le tir au fusil sur les nids de ces oiseaux. Il semble alors oublier que de temps à autre un rapace,dont il ne parle pas,s'approprie un de ces nids. 0n ne peut passer non plus sur le peu de rigueur scientifique, l'auteur inventant diverses races de Hutois en fonction du pelage, de la taille et du régime alimentaire.D'autre part,il est le seul à connaître le Hamster sur le bord de la Sommeyalors que la limite de répartition de cette espèce s'arrète à l'est de la France (Alsace). Cette erreur est d'ailleurs compréhensible chez un auteur qui confond Loir et Lérot.Ce livre n'a au bout du compte aucune valeur.Il est l'oeuvre d'un chasseur qui ne raisonne qu'en terme de nuisibles et non nuisibles selon l'impact de chaque espèce sur le "gibier".0uest France nous avait habitué à des publications plus sérieuses. PATRICK TRIPLET
/ E5- CONSTRUCTI ©N D UN N |C1·1©|R . '2°"°`°”°°"‘ 1 . ' ‘ - - I I I À · - - ,,._.....Q L-·-J • . Boo · A. ' Z") ' ' /1/60 nm. Trous pour la fixation Charnière ¢ — Fermeture du couvercle _ Taillez la tranche de la P planche de façade en biseau afin que le couvercle repose correctement ` FOURNITURES: Une planche en bois blanc de 1,60 m x 20 cm de 15 à 20 mm d'épaisseur Une bande de caoutchouc pour la charnière de b x 20 cm I=y· J Deux crochets pour le couvercle Une quarantaine de clous de 50 à 40 mm de longueur Un peu de colle Un peu de peinture de teinte neutre REALISATION: Tracez puis découpez la planche comme indiqué ci déSS¤S·LéS dimensions sont donnees en millimètres.Le diametre "d" du trou d'envol est de 28 mm POUR LES MESANGES BLEUES et de j2 mm pour les MESANGES CHARBCNNIERES. Assemblez en clouant et collant comme indiqué'ci dessus Peignez l'extérieur du nichoir pour protéger le bois La fixation du nichoir est réalisée par deux fils de fer passant dans les trous du dos,ou par deux vis (songez a ne pas blesser les arbres avec des clous ou des vis).
/ POSE D UN N|C|·|©|R POURQUCI DES NICHOIRS ARTIFJCIELS ? Autrefois les vieux ·arbres pourrissaient sur place.Les oiseaux qui nichent dans les trous(les cavernicoles) y trouvaient des emplacements favorables pour se reproduire. Aujourd'hui on supprime tous les vieux arbres et on détruit les haies Pour permettre à ces oiseaux de se reproduire,il faut donc leur procurer des creux artificiels c'est le but des nichoirs. QUAND FAUT IL POSER UN NICHOIR? Dès la fin du mois de Février un certain nombre d'oiseaux commencent à chercher un territoire de nidification. Il faut donc placer les nichoirs avant le mois de Février. OU POSER UN NICHOIR? L On peut le fixer contre un tronc d'arbre ou contre un mur,dans un jardin,un parc,un bois,en le plaçant hors de portée des chats et.... des humains. COMMENT POSER UN NICHOIR? I L'orientation est importante.Le trou d'envol sera dirige vers l'Est ou le Sud Est ( à l'abri des vents dominants),ainsi,il recevra les premiers rayons du soleil. S'il est placé sur une branche inclinée,le nichoir devra être posé de telle sorte que le trou d'envol soit dirigé vers le bas. FAUT IL ENTRETENIR UN NICH&IR? ' Chaque annee,les oiseaux tapisseront le nichoir de materiaux neufs. Ceux ci s'accumuleront et amèneront des parasites. Il faut donc nettoyer l'intérieur du nichoir tous les ans en automne. PEUT ON REGARDER DANS UN NICHOIR LORS DE LA NIDIFICATIONT C'est vivement déconseillé car les oiseaux risqueraient d'abandonner leur nichée. If [ / I 4/ . 47 · ¤\ ( 4// I MAUUAIS Ã. f J BON__ /_ //r/ I / ///
N1CH©IRS CUVERTS A FIXER SUM Un MUR Q =;,‘É• pz E HI 60 M ku l rïàîr; .5; );g'f;;z:Ã,:•Ã_ j i? gw r;_· si ,—.— _ ,;_,; .·__ , _;·,;<. .¢:·;·-.,;»:,·;iz;·<:'-—;2;·1v;J'·*=é· M îïgïïï ',·T_qf gl »·‘}·È;··,:=È'·ifÉZ,•t5Ã;£!·À ·’;T ».ï:·É*z t:i;ï3:':_.'7·| '._.»," -_ , \';f~ l I I ,77; ' E" ‘ _·,m»>.-.;w;4/Mayuiyu 4/L l1| a . . ~. Certains oiseaux tels que î Bergeronnettes,Gobemouches 4 ROUEES QUEUES OU ROUQES gOI`gES exigent des nichoirs ouverts ·*; « du modele ci dessus. ’ V On peut aussi mettre ( 3 leur disposition _ ""`F un pot de fleurs ~ >__V , dont le fond a ` `_ 1 ete à demi retire · A — ‘_ A .,/, ·-fre, g " ¢Zîëxi¢j3_,_ A A Q·:fté‘·.‘=.‘·`ë£ 4 . ·· ` î ` ` 2 ’ l? ,,. ..» 5 S J · JI
mms Aswucus conœnw LES PR.¤AwEuRs : ee*¤¤¤,a¤22lzV 4E ¢ 5 â / ê (È()||`| » F UXGU 4/ / ê bon s g É 2 ¢ 2 ¢ la Pour éviter qu'un chat ou qu'un bn eut SS. 1 écureuil ne prenne les oeufs d î aï 1 P îcer un morcçeu dans le nichoir,on peut -···· pî SïïâE€)genre uyeu de matiere placer un coin en bois e juste sous le trou de vol 2GQ mm °*°··î li \ZO mm mm. Le Nicuoin A BALCON pO\lI‘ UDG mêl €llI‘€ protection des nichées. GO <—-——————······> \`}© mvm
Q partir d'une bûche à coeur pourri ,il suffit de creuser l'intérieur a l'a1de d'une tariere ou d'un couteau. Il Qu —/ x ._____ ' · ( L) \ \ $ \ Petite bûche ( courte pour \ Troglodyte \\ \ ' (trou de 17 mm) Nichoir à Grimpereau <·."· É J? ·g\ j s·§. Nichoir dans un tronc fendu en quatre 2H C: ` FW Choisissez n'importe quel bois pourvu qù'il ait le bon diamètre.Evitez cependant les bûches à noeuds et les bois pas trop durs.Si les bûches sont trop longues raccourcissez les à 25 cm. Les quatre parties formant les parois du nichoir sont assemblées avec n'importe quelle bonne colle du commerce,pourvu qu'elle colle bien et surtout qu'elle résiste à l'eau (le préciser à l'achat). Une solide ficelle demeure fixée autour de la bûche jusqu'à séchage parfa1t.Vous n'avez plus ensuite qu'à fixer le dessus e le dessous.
Une haie bien exposée représente pour les oiseaux qui nlchent à ciel ouvert le refuge idéal.0n trouve trop souvent autour des jardins,sinon du fil de fer,de pauvres haies formées d'une seule essence mal choisie:Thuya,Laurier ou Troène fournissant des empla- -cements de nidification qu'à peu d'espèces parfois une seule. Il convient tout d'abord de mélanger les essences,ainsi crée-t-on une diversité de types d'emplacements;ensuite la sécurité des oi- -seaux nécessite une haie assez largezsi l'on a suffisament de place on disposera les arbustes sur 2 à A m ( rangée double ou triple,en carré ou en quinconce ).Mais il n'est pas nécessaire de posséder des hectares pour organiser ces refuges:on se contente alors d'une largeur de 50 à 70 cm,d'essences à taille courte que l'on compense en créant des groupements plus touffus à l'intérieur des coins de la haie.La taille de nos haies ,elle aussi est capitale combien de fois n'a-t-on pas à se lamenter du dépérissement des rameaux inferieurs.ll s'agit du manque de soleil et voici nos efforts vains,il suffit de donner a la haie une forme tnpézoîdale pour y remédier. La meilleure époque pour planter des haies est le début de l'automne lorsque le sol humide permet aux racines de prendre pied facilement. La plantation se fera ci possible à proximité d'un bois déjà existant,afin que les oiseaux n'aient pas à survoler un vaste espace découvert pour y accéder.La haie devra comprendre des arbustes offrant de nombreux emplacements de nidification,parmi lesquels on intercalera quelques plantes à baies qui fourniront la nourriture nécessaire à certaines espèces.La distance d'un arbuste à l'autre pourra varier de 50 cm à 1m. Dans la mesure où votre sens de l'esthétique n'en souffre pas trop éviter de couper les ronces dont les oiseaux apprécient autant les fourrés impénétrables que les fruits.Quelques arbustes à feuillage persistant seront utiles l'hiver,mais il ne faut pas en abuser car ils appauvrissent le sol sur lequel ils poussent. lȧÈië;:__,ï;ÉÉj;ï Soleil £§%?qjMêEVAIS>“ ïïï V }\>;s~ \g~· ombre $‘.` ‘@§§§*’ se °É;é~>·~—~‘«ïîëF ¤i::’»œ~~z£Z>%Èâ;¢»l · \.$q,`_: ~.>-* \§-· ·» - s BQN- \.>·’ —`—z " É`·’ £îïT‘,¤FCgjj =èë§ÈÉE5;g; xl __~ $È;îîÉÉÈ;,Jît>*~ p ·*— sp `·’ \).>—’ ~»./Ã} \È>—`;\__,- JF, -%, È `-] h ` i-;ï`»l`~;§i xr ·.! >`)`\.^ x 'el _
lour vous guider dans votre choix voici une liste de quelques essences constitutives des haies: Espèces · Exigences Remarques _IL aime les sols frais et calcaires Feuillage persistant, croissance len- Taxus baccata supporte une ombre épaisse te. Les baies des pieds femelles sont mangées par les oiseaux. Méler pieds males et femelles pour obtenir une fructification: Erable cham tre Aime tous les sols sauf les trop Feuillage caduque, croissance peu humides supporte la pénombre rapide, doit être taillée pour rester buissonnant. Offre de nombreux em- placements pour oiseaux nicheurs Lilas prospère en sol frais mais aus- Feuillage caduque, croissance lente Syringa vulgaris si en terrain caillouteux. Suppo Forme des drageons, doit être tail- te une ombre épaisse lé, offre des emplacements de nidi- fication. Cornouiller san- Aime les sols meubles de préfé- Feuillage caduque, intéressant pour ggin Cornus rence calcaires supporte une om ses baies que mangent les oiseaux, sanguines bre épaisse donc ne pas trop tailler. Forme des fourrés grace à ses drageons. Rou- geâtrei à l'automne. Sureau noir Préfère les sols frais et calcai- Feuillage caduque, ne pas trop tail- Sambuscus nigra re. Supporte la pénombre. ler, très intéressant pour ses baies qui mangent les oiseaux. Thuya d'occident Exige un sol frais et même hu? Feuillage persistant, très souvent·_ 1 · Thuya occidenta- mlde. Très résistant au froid. employé mais peu d‘intéret pour la lis nid ification ou la nourriture des oi- seaux. Troène Aime les sols calcaires et fer- Feuillage plus ou moins persistant. Ligustrum vulga— tiles. Préfère la lumière mais Laisser fructifier. Les oiseaux man- re supporte la pénombre. _ gent les baies. Argousier Prospère en sol sablonneux et Mélanger pieds mâles et femelles pou llyppophae rham- pierreux. Exige une très grande faciliter la fructification. Fruits oran noides quantité de lumière. ge vif très décoratifs mangés par cer- tains oiseaux.
Espèces Exigences Remarques Prunellier Aime les sols secs, pierreux, Epineux à feuillage caduque, très Epine - noire) calcaires. A besoin de lumière touffu. Croissance assez lente. Les Prunus spinosa oiseaux mangent les fruits, refuge de choix pour un très grand nombre_ d'oiseaux. ·; Genévrier Préfère les sols secs aime la Pieds males et femelles à mélanger Juniperus com- lumière et le soleil Feuillage persistant, croissance len munis te. Refuge pour les oiseaux qui sont en plus très friands de ses baies. Charme Préfère les sols frais et meu- Croissance assez lente. Feuillage Carpinus betulus bles légèrement acides. Peu marcescent (feuilles mortes restent exigeant pour la lumière. sur les rameaux). Offre des empla- cements de nidification. Aubépine Aime les sols calcaires, peu Feuillage caduque, très touffu. Of- Epine - blanche) exigeant pour la lumière fre de bons emplacements pour la Crataegus oxycan- nidification. Les oiseaux mangent thus. les fruits. Lyciet Aime les sols chauds et meubles Forme des haies larges, épaisses, Lycium hamili- sablonneux par exemple. Beau- impénétrables, avec de nombreuses folium · coup de soleil. enfourchures favorables à la nidifl- cation. Fusain Exige un sol fertile argileux. A Feuillage caduque. Magnifiques Evonymus euro- besoin de lumière. fruits écarlates contenant des grai- paeus nes orangées, mangés par les oi- seaux. Houx Aime tous les sols sauf les trop Feuillage persistant, très touffu Ilex aquifolium humides peu exigeant pour la Refuge pour de très nombreux oi- lumière seaux. Fruits mangés par les oi- seaux. Groseiller des Préfère les terrains calcaires Feuillage caduque. Offre de nom- Alpes et fertiles. Supporte l'ombre. breux emplacements aux oiseaux. Ribes alpinum La variété touffue Ribes alpinum pumilum est conseillée. çûlql/Uhî (Z6 AA 'ZS
LES LIMICOLES NICHEURS DU LITTORAL PICARD par F. Sueur Huîtrier-pie Haematopus ostraleggs Nicheur présent toute l'année, la population de cet oiseau est estimée à une vingtaine de couples pour l'ensemble du Littoral picard (SUEUR 1979). Contrairement à ce que l'0n pouvait espèrer, celle-ci ne s'est pas accrue depuis la création de la réserve en baie de Somme en 1968 alors que les effectifs hivernants et estivants ont fortement augmenté. Vanneau huppé Vanellus vanellus Sa population compte de Go à 100 couples selon les années. Le Vanneau huppé est surtout répandu dans les prés humides du Marquenterre. Grand Gravelot Charadrius hiaticula Nicheur essentiellement nordique, le Grand Gravelot ne se reproduit que de manière épisodique sur le Littoral picard 2 1 couple en 1976 et M couples en 1977, Aucun cas de nidifi- cation semble s'être produit depuis cette date. Petit Gravelot Charadrius dubius Il niche actuellement dans les zones de galets (Hâble d'Ault, gravières...) et semble céder la place au Gravelot à collier interrompu Charadrius alexandrinus là où cette espèce se reproduit. Gravelot à collier interrompu Charadrius alexandrinus Ce Gravelot niche à la fois dans le secteur sud de la baie de Somme (6 couples en 1979 à Cayeux-sur-Mer) et dans le secteur nord (10 couples en 1971 dans le Marquenterre et dans la Réserve, 12 ou 13 en 1972, au moins 11 en 1975 et 27 en 1981). Bécassine des marais Gallinago gallinago Elle niche en très petit nombre dans certaines zones humides de la Plaine maritime picarde. Bécasse des bois Scolopax rusticola Un seul cas de nidification est connu sur le Littoral picard 2 découverte de poussins dans le courant des années 50 dans le Marquenterre. La reproduction était possible ou probable en 197M, 1980 et 1981. La Bécasse ne doit être qu'une nicheuse épisodique dans la Plaine maritime picarde.
Courlis cendré Numenius arguata Probable de 1973 à 1976, la nidification du Courlis cendré est prouvée en 1977 : un jeune non volant accompagné par deux adultes le 11 juillet dans les mollières de la Maye (SUEUR 1979). Barge à queue noire Limosa limosa et Chevalier gambette Tringg totanus Aucune preuve récente de nidification certaine n'a été obtenue ces dernières années pour ces 2 espèces. Chevalier guignette Tringa hxpoleucos 1 couple s'est reproduit en 197 et 1977 dans le Marquenterre. Avocette Recurvirostra avosetta Cette espèce niche dans le Marquenterre depuis 1975 : 12 couples (SUEUR 1975). Depuis la colonie ne cesse de Se développer : 26 couples en 1976, 31 en 1977, 52 en 1978 (SUEUR 1979), 57 en 1979, 58 en 1980 et 68 en 1981. Biblio ra hie Sueur F. 51975) Nidification de l'Avocette Recurvirostra avosetta en baie de Somme - Alauda M3 : Ã82-K8}. - (1979) Données complémentaires sur l'avifaune nicheuse de la Somme - 0Rf0 M9 : 39-M3. ·——-··-——·—·~··~———- Au Calendner -————————· 21 Mars: Découverte de la resèrve de chasse de la Baie de Somme """' A la découverte de la faune et de la flore du nord de la Baie de Somme.Observationsdes premiers migrateurs de printemps accompagnée par des ornithologues. Rendez vous à 8h5o place du cirque à Amiens,9h5O à Abbeville 10 h ©O_gare de Noyelles sur mer;Sortie la journée. 28 Mars: Sortie a La Madeleine,Rue St Maurice;initiation à l'ornitho- ‘······“·-logie:techniques d'observation et determination des oiseaux hivernants et premiers migrateurs.Rendez vous à 9h parc de la M¤d€l€1¤€•La matinée seulement. 18 Avril: Sortie en forêt de Crécy guidée par François Sueur.A la _ "'·*"" decouverte de la faune et de la flore de la forêt. Les oiseaux forestiers et les premiers nicheurs. Rendez vous à 8h5O place du cirque à Amiens,9h5% à Abbeville 101100 piece de la mairie à Crécy ( a J°“"1€¤ 25 Avril: Initiation à l'étude des amphibiens et ornithologie au """"‘ Hable d'Ault. Sortie guidée par Patrick Triplet. Rendez vous à 8h5O à Amiens,1©h©O à Cayeux sur l'esplanade devant la mer. (Sortie la journée) Èàx la X'? my EXF’©5IT|©N DU GEPOP ST Cpendent \es vacances de çâqvesb Fëopoces J [DSM TS CC||"fï|V©[`GS lu ))©f"C])
,··,~."_ · . '¢€'¢' ·· · . _ Yi; ,., W. A ( 'È1- •-‘. ?: ____ hîîï F . ‘% sz*g_Éu‘ · # ogg; i - à A E `. KM " .1*: T- I `\ _ · .»:\"h ‘ -' .; *.1-1:.. ~ vf" .._- ' ,` _`· ·;î ·· — _/ng À I. ,':,: f', ir-? 1 Faucon pèlerin À 452 rlfwf un u' `ÉQÉ _* .Q",, L _' _ NM., ru- ¢“U/ hais 'ë`îEÉTÃ%·%‘!·tT·î«;« ,_ "`·’ "`îî`*§·¥'7·—'*l`?'! ·=? 1 .siîï?‘*‘··?*"É%@ëï¢i€- • ¤-`·i":'-- \ ]¤'É=;:--.»?’-· A I " ` ïL:—.'. ' -'- à ` ._ u 2QÃ_.`__ "¤ ÃrÉ·!' ·.·· —’= Faucon ho bereau Q. _,. .-gg FHRCOA Cfécgïffg Faucon crecerelle Ã,;gâft>¤· r,. •..,;,.;,;. _,·· L __ëî_î_ > 'xîïs. ag ~ Q _ '• :î¥Z·" ,` , " * ” " ' t , Hg:/,1*+* ‘ 3.*, — î-·»;î_·~ ·x·_~ I! rlyvï War §·;_*£<:- Tr . _ dn. r·.·.. ·:< _g.u·. — · · g-·••-· : ‘ . " ·"* ~ F *"‘ Epevvior _ I' d'EU!‘0 fé ·uÃ~¤ '·f·| ;i1 · ` î~- .`·=·* - ·· J -·;-Ãîuïllf — · ·_·•·=-··¤‘· · , ,z·‘—;J ·-?·¤··— . . AL I n- ·€;£?:' ’·’·`-" ~· "*é·‘ . ·”î_ · "-,: · _ ** *6 1;. 7 · — ` 1*,.% ” ··. " * P " À ’Ñ“ Q ` "`*` ·· « « `•\ ' Qd ' *" ' `;‘·ïïÈ%-• 'w*» 9,* J4—¢·; F9 · ’ ·. WS- ‘ Au nous- des " `·' 7*y~l§'*‘** `*? ' ` "îàc " """"l` '* ‘ 'Y Q · "’:'·_. Palombes i ·· l' ' · ` ru dg" uw; u,M\\§·' U ‘·¢n÷ Dessins aîmgblement; execubés Bour le bulletin du GEl3QP__par_ ASCHL ET] ENNE
IV FAUCONS,EPERVIER ,AUTOUR Par P. ROYER P.TRIPLET Espèce autrefois abondante dans toute l'Europe,elle a regressé sans doute sous l'effet de l'empoisonnement de ses proies par les pesticides ((rganochlorés).©n le reconnaîtra à sa grande taille (la fem. plus grande que le mâle),à ses longues ailes pointues et à sa queue légèrement rétrécie à l'extrêmité. Le pèlerin posséde une paire de moustaches larges et prononcées On remarquera le contraste-entre le dessus foncé et le dessous clair.Vol puissant à tire d'aile,interrompu de vols planés,il capture ses proies en piqué foudroyant.Autrefois nicheur sur les falaises picardes,il a aujourd'hui complétement disparu et seuls quelques individus font des apparitions en hiver. EAüQQN_HQBEgEA§ (Falco subbuteo) On le reconnait en vol par ses ailes en forme de faucille,un peu comme celles d'un Martinet,à sa queue courte.Il a un vol rapide, élégant,et capture en vol des Hirondelles,Alouettes ..... et insectes volants surtout le soir.Il ressemble un peu à un petit Faucon pélerin.Sa nidification reste suspectée dans certains secteurs de la Somme, sans qu'une preuve ait été apportée . FAUCON CRECERELLE (Falco tinnunculus) C'est le Faucon que vous avez le plus de chance de rencontrer dans la Somme,au bord des routes,au dessus des champs,on le voit faire le "Saint Esprit",sorte de vol sur place pour guetter ses proies; on l'observe bien souvent dans cette attitude de chasse et c'est un des critères de reconnaissance de l'espèce.Il posséde une longue queue,des ailes pointues,le dessus est roux tachetê chez le mâle, brun roux barré chez la femelle et les jeunes.La queue porte à l'extrêmité une large rayure transversale noire.Chez nous,on le voit nicher dans les édifices,des cavités de rochers,dans des vieux nids de Pie ou de Corneille. §EERVlER(Accipiter nisus) Il se distingue des Faucons par ses ailes plus courtes et arrondies aux extrémités ainsi que par sa longue queue.La femelle est beaucoup plus grande que le màle.Il chasse surtout les petits oiseaux qu'il surprend en rasant les haies,les champs.ll nichait autrefois dans la Somme,aujourd'hui,la`nidification est suspectée en certains endroits (présence d'adultes en période de nidification) AQTOUR DES EAL©MBE§(ACcipiter gentilis} C'est en quelques sorte une version plus grande de l'Epervier d'Iurope.En vol,on remarquera le dessous barré de gris ou rayé (jeunes individus) ainsi que les sous caudales blanches. Il fréquente les grands massifs boisés,les forêts où il établit son nid.Sa nourriture est constituée d'oiseaux et de mammifères de grandeur moyenne. Il nichait autrefois dans la Somme,devenu rare aujourd'hui,il a subi des persécutions dues à sa réputation de destructeur (destruction du gibier ! .... )
· Dès le mois de Mars les premières v' fleurs deviennent abondantes dans ' • les sous bois.En effet,il s'agit de W fleurir vite avant que les arbres h , 1w*i n aient leum feuillesïce qui empec e- Éï / rait une lumiere suffisante de leur f parvenir.Découvrons les: An / ~ · la RENOACULE FICAIRE presente des en ”/ pétales jaunes,tandis que les feuilles ( sont vert foncé,un peu charnues, en coeur.On trouve cette jolie fleur dans tous les bois.Cette plante est K/ vivace,ses racines passent l'hiver dans la terre avant de îeprendîe d vigueur au printemps.A aisse e es feuilles on peut trouver des bulbilles sorte de bourgeonsûqui se îetîcherînt quand ils seront m rs.Ils om eron sur le sol et donneront naissance à une nouvelle Ficaire. L'©XALIDE PETITE OSEILLE fréquente les endroits ombrages.On la nomme ainsi car ses feuilles îenfeâgent de l'acide oxalique qui eur une ` une saveur acide.Ses feuilles ressem- blent un peu à celles du trefle,ses fleurs sont blanches veinees de mauve. ‘î§Q2' LA JONQUILLE OU FAUX NARCIÈSE d' <l Elle prend naissance à par ir un _, Tr} bulbe et tout le monde connaît ses grandes fleurs jaunes en trompette \ De nombreuses formes sont egalement cultivées.Son bulbe est ses feu1lles’ . longues à nervures paralleles caracte- I _ risent la famille des DICOTYLEDONES· È LA PAQUERETTE pousse surtout sur les pelouses et bien souvent"la fleur"est · confondue avec ce qui est en fait’un tg ensemble de petites fleurs regrîupees Q sur le plateau terminal en capi u e· Différentes pièces lui dînnent(l'asp§ît d'une seule fleur.L invo ucre ensem e qwww des bractées)simule le calice,les fleurs §S%«g¤ blanches du pourtour UDG Corolle §2J; (ensemble des pétales$,et les fleurs .@@\ jaune du centre une androcee(ensemble des étamines),
/ 7* l ga LA V]: . -1 .. » LLETT \ Sauva E DE ` C ge d S I / Ou 65 . IS « · L lêuy . bO1S G51; \ / Sur 1 ullles 6 mais Gurs S eur lx .r4_\ renf]-GS grainêoflt en Câêns Odtêgt de '\ ,/Il ` 16s fement bl S •O11 t Guraên r' /· Our . ëncho I`©uv TQS 1tS Ombfâëgs 165 b€paS• dont GS• Oissdan S les IME ·¤» M 1 VER id; \. P ant _ E OF nf mf p • G V]_ * `\¤ lrlntGmpSVaC€ qu'O NALE @81; ·«F` GS f · dan D V0 une / \\`.` L °I`@tS S les .1t f]_ '$'•` \¥ aÈÈCf1€¤rS'È;â"r11 ârâsglegegër au Ovaleun Calic t jaun€Sal• Ss La So G 6]] C]- ,OdQI• antïrimëvère Ochegà Ènïesb \ G51; Èëlêîîves Eîâsédg des ches . ’ 8 . * . partir deëe en ti§§Ã°t°r¤§îgpr1étéS L fleurs 0u€dpréPa1‘â`E1l€ 1 mënt, . P ° '/ Cîâ prairiâ "l°1¤tîES formê d Cettre pétàlÉ°¤nnaiSSa famillgîai 8 partlîlturgg Sgt Se r en Croi des rait? des Èlëîyprennââltêoduirêx âeproduêîçs advêàïles qui naissaîîë N; ge prolifëon p€1~mGÉ·C"€s.c€ âI`0duiSent ,1;,) ralne TG]? . Odê d ` lg? °‘“€ la Caîdpemt païaguritë â"*=€ ji amine tre 68 ' L est f ëtt · ( cg BWRSE a“°h€e.€l“t€ ` V. ?C1fèr€ A PASTEUR Z., qu; fle _annu€ll Sgt u / Elle urlt d €·· Qu .n€ aut ( \ tri n rêma; anches. 68 fle • _m angulai que pl êên gr urs ent un P€S (S- ,ut t 1 appêg 6 d 1],1 G3 f MZ M. Ouzai qu€S) . rllit ¢AQ 1,;- HQ d qul S .®ÈÉ? » G graînesrenfêr- `Ày \` . · ' — I, Efëïîï .'?·‘
"“*h L - à • • • _1ɧ§fI W ·)$@& lllll ? Il _`*·_ ` _·'-à I , 1) . A, —· ; · , ( yu '; ,· , _ ( :É~ ` I ` " . E1 "‘·"·~-·~·~*··`· Lg G_Q,N, (GROUPE ORNITHOLOGIQUE NORD) est une société régionale pour l'étude et la protection des oiseaux dans la nature (Nord et Pas de Calais). Siège et Secrétariat: 17 Rue Bel Air 59790 RONCHIN (tel 95.28.54 numéro futur: 88.08.54) Le G.0.N. est membre de la Société Fédérative Régionale NORD NATURE Il représente la LIGUE FRANCAISE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX dans le Nord. Le G.0.N. est membre de la F.F.S.P.N. (Fédération française des Sociétés de protection de la Nature). ’ C'est une association régie par la loi du 1/7/1901,agréée au titre de l'Article 40 de la loi du 10/7/1976 sur la Protection de la Nature dans le cadre interdépartemental Nord et Pas de Calais par Arrête Minis- -tériel du 11/5/1978,agréé comme Association de Jeunesse et d'Education populaire. COTISATION AU G.0.N. ET ABONNEMENT AU BULLETIN "LE HERON" Membre adhérent cotisation 9 frs Abonnement au bulletin "LE HERON"8Ifrs total 90.00frs Fembre bienfaiteur cotisation Abonnement 180.00frs aide bénévole à partir de Membre au service national cotisation 8.00frs Abonnement gratuit
-··s觩 - BUTS ET ACTIVITES INITIATION: Séances d'information et excursions guidées permettant aux membres de se perfectionner. ETUDES ORNITHOLOGIQUES I Sa Gentrale ornithologique permet aux debutants comme aux observateurs chevronnés de contribuer à l'étude de l'àvifaune régionale,en participant aux recherches collectives PROTECTION DES MILIEUX NATURELS Les études réalisées constituent une documentation indispensable à la connaissance de la richesse des milieux naturels à sauvegarder(dunes ,marais,forêts, etc ..·. )et à la gestion des reserv-es· PROTECTION DE L'AVIFAUNE ’ Le G.O.N. veille à l'application de la legilastion protégeant les oiseaux contre toutes formes de destruction(tir,piégeage,taxidermie,commerce) ,en liaison étroite avec les Gardes Nationaux et la L.P·O· INFORMATION DU PUBLIC Le G.O.N. participe à l'éducation du public en fournis- -sant des conseils sur la pose des nichoirs,le l nourrissage hivernal,les soins aux oiseaux blesses ou màzoutés,il met à la disposition de ses membres et des responsables de Clubs de jeunes des caisses documents pour les expositions. BULLETIN DE LIAISON La revue "LE HER©N" paraît chaque trimestre et apporte aux membres informations et études ornithologiques, LOCAL ET BIBLIOTHEQUE A la MAISON DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT DE LILLE M.N.E. 25 Rue Gosselet 59000 LILLE Tel : 52.12.02 à proximité du Muséum d'Histoire Naturelle PERMANENCE ET BIBLIOTHEQUE De SEPTEMBRE à JUIN Le 1er Mercredi de chaque mois de 17h30 à 19h5O CENTRALE NICHOIR Etudes,conseils sur la pose des nichoirs divers CENTRALE PHOTOS ’ Loue des montages audio visuels pour les debats et conférences CENTRALE FICHES DE NIDS Reçoit les informations sur les nids naturels,en vue de l'exploitation des renseignements,Etudes etc.··.
NAMMIFERES ECRASES SUR LA ROUTE AMIENS-BEAUVAL UN TYPE. D'ETUDE A LA PORTEE DE TOUS P. Triplet Pour des raisons professionnelles, nous avons effectué des allers-retours réguliers (3 à M par semaine) entre Amiens et Beauval situé à 5 km de Doullens. Nous avons donc relevé pen- dant cette période (h.II.8O au 25.0h.8I) les lammifères écrasés et visiblement morts sur place sur ce tronçon de 20 km de la N I6. A chaque contact, nous avons noté la position géographique du cadavre par rapport à la commune la plus proche et sa situation sur la 1/2 largeur de la route que nous avons divisée en dif- férentes zones ( fig. 1 ). Un chauffeur de voiture légère conduisant normalement emprùnte les zones I et 3. Nous avons ainsi déterminé 29 Mammifères sauvages et seulement H Oiseaux ( 1 Merle noir, 1 Bruant proyer, 1 Moineau domestique et 1 Corbeau freux ). Les résultats concernant les Mammifères ne sont que peu signi- ficatifs étant donné leur nombre limité. Nous avons néanmoins trouvé utile de les présenter et esquisser ainsi un protocole de recherches à la portée de tous les habitués d'un îtrajet régulier. Les résultats obtenus (tableau 1) laissent apparaître une nette dominance de l'écrasement en 1 et 2, fait compréhensible étant donné que les zones gauches des automobiles (V.L. et P.L.) empruntent régulièrement ces 2 zones. 0 et M totalisent plus de 29 %, ce qui est énorme. Ce chiffre laisse penser à une certaine préméditation du chauffeur n'hésitant pas à quitter son axe normal pour faire un "carton". Pourtant, selon Kempf et Dick ig Kempf et Baumgart sur l'écra- sement des animaux sauvages déclarent l'effectuer intention- nellement. Combien d'autres chauffeurs n'osent·pas l'admettre ! Il est également interessant de constater le nombre important de 2 espèces "gibierV': le Lièvre (2h,1j % ) et le Lapin ( 27,58 % ). Ces 2 pourcentages appellent à J interrogations 2 Tout d'abord, n'y a-t-il pas de la part du conducteur une certaine attraction gastronomique quand il voit un de ces
Mammifères sur la route ? Si ces pourcentages sont déjà élevés, qu'elle est leur valeur réelle si on conçoit qu'un certain nombre de chauffeurs s'arrête pour ramasser l'animal 7 Les chiffres cités ici correspondent peut-être à des Mammifères soit écrasés involontairement, soit restés sur place car le chauffeur pour des raisons diverses n'a pu s'arrêter. D'autre part, il est utile de faire connaître ces résultats à tous ceux qui estiment que ce sont les Rapaces ( et en parti- culier la Buse variable ) les vrais responsables de la diminu- tion du "gibierw. Ces personnes vont-elles préconiser l'éradi— cation de la voiture ? Les autres espèces, hormis le Hérisson, ne sont tués qu'en petit nombre et on peut constater une richesse spécifique peu élevée, fait très compréhensible si on se souvient de cette route bordée essentiellement de champs et de pâtures et où le bocage et les zones plus humides font défaut. Analyse des données datées ( tableau 3 ). Hormis la 1ère décade de novembre pendant laquelle nous avons pu notérégalement des Mammifères tués, lors de la 3ième décade d'octohre, nous constatons un léger mouvement jusque la fin du mois. Cet état de fait cesse alors pour ne reprendre que fin janvier et se continuer plus ou moins ensuite. Le tableau 3 montre de façon globale les derniers mouve- ments postnuptiaux d'animaux n'ayant pas ou plus de territoires et les premiers mouvements prénuptiaux d'animaux en cherchant un ou à la conquête d'une femelle. Les premiers mouvements prénuptiaux rencontrés concernent le Lièvre et le Lapin. Les chasseurs locaux savent que dès la mi-janvier certaines lapines sont déjà fécondées, preuve d'une activité reproductrice précoce ( incompatible avec certaines chasses printanières concernant cet animal ). Quant au Lièvre, nous l'avons vu bouquiner dès le II février à Velennes, la saison de reproduction dure de janvier à juillet ( Saint Girons I973 ). Cas particulier du!Hérisson. En diminution importante à la limite septentrionale de son aire en Scandinavie à cause de l”automobile qui détruit les animaux que le froid n'a pas tué ( Curry Lindhal 1971 ), le Hérisson paie sur cette route également un lourd tribut (2ü,13 %), pourcentage particulièrement élevé pour une route traversant un biotope si peu varié. Les animaux écrasés sont notés jusqu‘à la 2ième décade de novembre, date déjà tardive pour cette espèce mais signalons que Sueur ( 1979 ) note des observations le IH février I977 à
Fouilloy et le 29 décembre 1975 à Flixecourt et nous avons également trouvé des animaux morts en 1980 le 2 décembre à Abbeville et le 26 du même mois à Rue. Le maximum d'observations concerne en hiver des animaux aux abords des villes ou dans divers quartiers de celles—ci où les jardins et les terrains vagues sont nombreux. Contrairement à Berthoud (1978, 1979) qui signale une mise en boule de 1'animal au moindre danger, y compris l'automobile, nous avons pu observer que le Hérisson, comme le note Burton (1970), à l'approche d'une voituretend la tête en avant, ce qui explique les multiples cadavres au corps intact mais à la tête fracassée par les roues. Le Hérisson adopte dans ce cas deux positions : Il peut être aplati au sol (Burton 1970) ou être en position immobile debout sur les quatre pattes comme nous l'avons déjà observé. Quoiqu'il en soit, chaque auteur s'accorde sur l'immobi1isati0n de 1'animal face au danger. Conclusion : Malgré un nombre peu élevé de données, nous pouvons constater un impact différent selon les espèces : le Lièvre et le Lapin semblent être deux espèces "cib1es" des automobilistes. Le Hérisson supporte les effets de son adaptation à des habitats peu variés et de son immobilité face au danger. Signalons qu'en plus de la diminution du nombre total de Hérissons, Berthoud (1978) signale que ce sont surtout les mâles qui sont victimes de la route à cause des déplacements plus importants qu'ils effectuent. Il serait facile de diminuer le nombre d'animaux écrasés en recréant près des routes des milieux plus équilibrés à densité faunistique normale où chaque animal n'aurait plus à parcourir des distances considérables pour assurer sa reproduction. Nous remercions M. Bellart et V.Besserve d'avoir accepté de taper le manuscrit et de mettre en page les figures et les tableaux. Bibliographie. Berthoud G. (1978) Note préliminaire sur les déplacements du Hérisson européen (Erinaceus europaeus). 2g££g_g§_!}g 32 : 73 - 82. Berthoud G. (1980) Le Hérisson (Erinaceus eur0paeus)et la route. Terre et vie 3N : 361 · 372. Burton N, (1970) Le Hérisson — Stock éd. 15h p. Curry - Lindahl K. 1971) Les Mammifères eurdpéens en danger. Penn ar Bed 65 2) : M1 - 52. Kempf C. et Baumgard G, (1980) Mammifères d'%1s&ce. Les guides Cesta JB6 p. Saint—Girons N.C. (1973) Les Mammifères de France et du Benelux (Faune marine exceptée). Doin éd. K81 p. Sueur F. (1979) Quelques observations sur le Hérisson • Erinaceus europaeus dans la Somme. Picardie Ecologie 3 2 19·2O
Tableau 1 : nombre et pourcentage de Mammifères écrasés et déterminés sur 20 km, de novembre à avril entre Amiens et Beauval, et de mars à octobre entre Marmoutier et Ittenheim (Alsace) d'après Kempf et Baumgard (1980), Espèce Amiens - Beauval Marmoutier - Ittenheim - nombre % nombre % Hérisson 7 24,13 17 48,57 Fouine 1 3,34 1 2,85 Belette 2 6 ,68 0 0 , Hermine 1 3,34 0 O Putois 1 3,34 7 20 Surmulot 1 3,34 4 11,42 Lièvre 7 24,13 4 11,42 Lapin 9 27,58 2 5,71 totaux 29 100 % 35 100 %
Tableau 2 : nombre et pourcentage de Mammifères par zone (ne figurent pas sur ce tableau un Lapin écrasé sur un tronçon à 3 voies et une Hermine écrasée sur un bas—côté) îÈ É È N °mbr€ Pourcentage 11,11 33,33 25,92 11,11 18,51 Figure 1 : les différentes zones : O et 4 sont limitées à une bande.
Tableau 3 : Mammifères écrasés, décades de novembre à avril. H = Hérisson F = Fouine B = Belette He = Hermine P = Putois S = S\.1I‘HI\110‘È I L = Lièvre La = Lapin Chaque lettre est affectée d'un chiffre correspondant au nombre d'individus de 1'espèce écrasés pendant la décade· Décades _1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 ¤ 3 1 ¤ 3 Espèces H1 H1 L2 L1 La2 La2 H2 H1 B2 La2 La2 L1 F1 Hel La2 P1 S1 L3 Lal
27- a 0 ARBRES ~»»»» »~— 7»s·—j ‘ I I ^/ ` Cha itre uatrième (et dernier) : Où il est question de la façon de planter des arÉres et des haies. Nous avons vu, dans les articles précédents, l'incontestable utilité des arbres et des haies. Nous avons vu également avec quelle rapidité ils disparaissaient de nos campagnes. Il est donc urgent d'in- verser la tendance et de replanter pour remplacer ce qui a été détruit. Cependant, il est indispensable de suivre certaines règles pour replanter avec le maximum d'efficacité. Tout d'abord, comment planter? Mieux qu'un long discours, voici quelques schémas illustrant de façon succincte la méthode de plantation d'un arbre ou d'un arbuste: ` `â(· ’i%;(; P|d|’\,`B2 JB YIUVBMBYP- à FÉV/Y';G|” l "TQHBL bt‘¤û¢h6S F'] ' Awoscz &°"à*”'”* ·;;,h,u,. y` e|· v-sans; b ld, É |¤ pvmîiœ amën Têff! GIHBIB af / dur". lu _` @ . TQTTO JR. Mbits} s py TÃIYB É 6 , l ”/ \ / 1 / /// ' ' (î-"v / WÉÉ 7 , % , % ,g,ç;;%_ Ifrïu //,4/ /,,,;,4/// gas J , 0 F f;?· M g ’?”` * "< E " ""°î§É,"’<g4É.. ^’V'°’ ' T0 Gén V ·«%7§’zy î.*°‘ç,~· Pour plus de détails, si vous êtes abonné à La Hulotte, re- porbez—vous au bulletin n° 35. Si vous n•y êtes pas abonné, faîtes-le et achetez les numéros anciens afin de réparer au plus vite cette grave lacune. Maintenant que nous savons planter, il nous faut savoir où et sous quelle forne. Si nous désirons réaliser un brise-vent, il est utile de comprendre comment il agit. Ici encore quelques schémas faciliteront la compréhension. Un mur est un mauvais brise-vent: T; 'rèL|I'b;"0I|5 N il 1, [ [_. _ l I A[_____` ûj l \ / Ay ? ·ï ' .-· ff/, ·. / A, L\_l;1-. -*L•` ALL.:-î «È4;,_·, ._4;_¢d¤;a`\l ,·/ xu .·.« n' É ,//1%* ~.L‘·0'l·.AJ
Un mur crée une zone tourbillonnaire très défavorable. Un bon brise-vent laissera donc passer le vent en freinant sa vitesse. La haie ne sera donc pas trop touffue. ' ______,.a —————` \È‘ -/'E v —»— — — n l n k¢L..1^A»&p·»~.» Y tir rt. É zo_g_ç_,__pro|·ëgê_E_ÀO à BOH Plus le brise-vent est haut, plus il protège une grande dis- tance. Un bon brise-vent sera donc haut et peu épais. I /* >>2 I 1 [ · ` )(6`6 ( \ Y (O à .' à [ `yz L; ’ ` 1 ‘ ’ ,` ·( Q e 4 / ! Y I" [ `\ b /5 \?" / ·" ‘?¥\ü '\î" ·°"’ `E L » Wi; _,,e,_\\ / » r_\ N4 ell" \ /*2%* · . €!$ MW A 4x ,r».;"" '% g " ">" É? ra? K " '°`»°’ * rw Ã? ' wb: ,%W%W«gw AQÈÈLÃWMIMÈJ ' (AM Haie Arbre ékât-6 V¤¤ sw ¢¤¤F¢ Les endroits les plus propices pour ces plantations sont les limites de propriétés ou de pâtures, et les bords de chemins ou de ri- vières. Mais il est également profitable de planter des arbres au mi- lieu de propriétés et de pâtures afin de créer des vergers ou des bosquets. Il ne reste plus qp'à préciser qpelles essences employer. Pour choisir, il suffit de se rappeler une seule évidence: nous sommes en Picardie et non en Amérique, en Asie ou ailleurs; on plantera donc des essences régionales qui sont évidemment mieux adaptées à notre cli- mat et qui ne sont pas moins belles (loin s'en faut) que les essences exotiques. Elles presentent également un autre avantage: elles ne coû- tent rien. Il suffit de demander des boutures à des voisins, ou de pré- lever des plants sur des talus ou dans des bosquets (avec l*accord du propriétaire!). On obtient de belles haies en associant plusieurs essences: aubépine, charme, noisetier, troène, houx... Pour les arbres, il est bon d'observer quelles sont les essences que l'on trouve aux alentours pour éviter de planter une espèce qui ne serait pas adaptée au terrain. Les essences courantes dans la campagne picarde sont: l'orme (on trouve une espèce résistant à la maladie), le tilleul, le hêtre, le chêne, le frêne, le peuplier... Les espèces d'arbres fruitiers de plein vent sont extrêmement nombreuses, et sont souvent très éloignées de l‘espèce na- turelle d'origine. Il est recommandé de choisir des variétes rustiques cultivées dans la région depuis longtemps car elles sont plus résistan- tes aux gelées printanières, aux maladies et aux parasites, que les
espèces récentes, produisant, certes, de beaux fruits, mais trop fra- giles. Les arbres fruitiers courants en Picardie sont: le pommier, le poirier, le prunier et le cerisier. Maintenant à vous de jouer! Si vous possédez un terrain,vous pouvez planter des arbres; si vous avez des parents ou des amis proprié- ètaires d'un terrain, incitez-les à en planter; et agissez auprès des agriculteurs ou des municipalités pour qu'ils replantent le long des champs, des prairies et des chemins. R. DELCOURT Post Scriptum: Dans le premier chapitre nous avons énuméré les causes de la disparition des arbres. Nous en avons oublié une: la tronçonneuse. En effet autrefois pour abattre un arbre et le débiter il fallait plusieurs heures de travail. Maintenant avec une tronçonneuse il suffit d'une demi-heure sans grande fatigue. Alors pourquoi hésiter ? C'est presque un jeu ! _ Y ¢ ' x ig ;_¤_ I à il" Si VOUS trouvez une jeune gp .» a , CHOUE TT E hu|©He ·~ TT"; `·. dans les bois,en forêt, Q" nl 4 ‘ ‘ - , _ ` - T ·r I ` · _ N ·. .:-1;% . N Y T©LJ C H EZ PAS ··· l`A$*€êQJ, F? Q Q `· Ét *"""'”“"""""""""""-T ‘ . ' e A A · L Els mg msg _II_ É}; . j rs NT _ LL E N'EST AB N _ ' .~.& . 4 —î‘ r Qquy ‘;;£g°· Ses parents continueront de M T_ ‘;fi$T` 3] ;ï€Q7 la nourrir ‘ ~<¥«’lr.<v · `~e*· D- ·; •, · F ·‘ jrs.- -‘ · · ".I: \\,\ - hui'! , È I I `I:_ "_`; · ï"LE.-fi '\ F" ( À _ - ···~·,~ `· p _ À GE P©P 'J _ -._;·;° ï . Il ' - ` I Q .- _ / &** — - - xxîr * V :=' ·' , I [ rd ·_ N É- l I · ' ·· — T? , * }_, _ J;L " " ` _ · . — ·· AR ·;§ =J!_ r
.. 3 O - Huit ans de démarches pour la mise en réserve des marais d'lsle 'La réserve. naturelle des rnnrais (section du biotope et des espèces. L'ini d Isle de Saint-Quentin ra fini par tiution à la nature est le second aspect voir le your aprés huit années de de cette réalisation". î.’É2‘.î‘;°"îZ Z22,.;î°'§»?.î?t‘èEZ.t§’.î«J.î $*59 Cœw de d*$*"·=*· ¤i°a"¤· la est pau la 5 Octobre 1981 Our la Fléserve permet des observatrons scien- plus grand soulagement deicgux qui imques en àaœs atiOrdS' des éwdeâ lim- ont travaillé à cette création. 0gègsgsaîtîsilZîlëîgïîëoîzggaïgàîèbnaîà La ville de Saint-Quentin (Aisne) dans Municipalité avait eu recours à un : la Haute vallée de la Somme, possede (Jbl@Cl9\il de conscience. de Q' année les vestiges d'une immense zone maré D0"' ?l55¤lel le lôle de 9lll€le·elllmeîeUl’· cageuse qui a rétréci au cours des siè NOUS e$l’>elQll$_QUe_le Cemlîe de Qeeîloll cles comme une peau de chagrin, Des et lâ Municipalité tiendront à continuer draînages du XVIII' à Vurbanisation du la mleelell edllfîellve eme"' de_ le XlX• puis du XX·, il ne reste qu'une cen- RéS€rve et qu'un poste sera créé... ainsi taine d'hectares qui bénéficient de fron- OUIUTWQ Nlaison de la Nature, complé- · tières dissuasives : d'un côté une ligne ment llldlepelleôble à Ceîle Qeüf/le de Q de chemin de fer, de |'aU(rg un Can;g|___ Qlündë HÉCGSSIIÉ Z la féC0l’lCll|8l|O('l de I La Somme, fleuve paisible, traverse | Homme ef de la Namœm _ · ' cette étendue dont seule la partie aval, • Comité de défense des marars l ' hors Réserve! a reçu deg aménage- d'l8l6 d8 Sdlnt-OUBHIITI. C/0 SOIQG I ments sportifs ou destinés a la pèche Boutinot, Rouvray. 02100 Saint- La partie Bmont a gardé un caractère Quentin. Tél. (Bl 62.31.37 _ sauvage et la présence d'arbres reliques l devrait être confirmée par le Professeur I Q Bournérias. Mais l'intérêt de ce site, lié ` \s à la préhistoire et à l'histoire, est multi- · ple. _ ` Outre des plantes rares, curieuses ou ` _ _ banales, c'est un refuge pour la faune . . _ ——· ' (les oiseaux en particulier) dans une ,. __ _ l région où la nature a fortement Q-* i · ( régressé... C'est une halte pour les ”lÉéî’ i' ë‘ L, , É, \ _ migrateurs et les hivernants sont nom- _;¤§L§ î i . l` ·, .r, _, eh l>r¤¤¤··· ;~·= ` ,·i,, *¤>î=2s et r We 1 . _-·;» i Les dernières richesses naturelles ont à i i " É ·§ l i ligue de façon efficace des personnes et eêr *·:i, _ 5 · 1_:g;,_·;?;—;£;g§;i¢Q5 | des associations diverses sous I'impuI— . ï .. _z _ I fra ‘ sion d'un petit groupe de défenseurs de ri; , ài sk ·. . ' Lùq l la nature dont Serge Boutinot fut le , _ e coordinateur inlassable. ~ .âèi;‘;.·-ig t, r=j· · . .. . . la _},__' «··s,,;mÈ,;it•_ ! V,R’__E` t·§·r÷- .·,_ Réunions de sensibilisation, articles Egg-,i;,¢rt wf , 134;; s;,;g;ç:·:;%,·.»_;,;;· , i . de presse, tracts, expositions, tournage fgà @7 '1 ; d'un film, débats ont permis de trouver È? l le soutien d'associations et de Conseils -‘îf%j-§"' 1 ·:_ ; d'/ltdmînlstration d’établissements sco- ' ( (aires dont le nombre s’est élevé à ,=?,;j_ , 42 l... Le chan em nt de munici alité ?.F’i"+î=2’È'=i»‘§È€*î·"‘?€4" .·€?%*'L`1î‘i¥’ `¥` · i 9 8 p '1‘f·<É_r^;·::*..·4;;·;··~' :-il ·ns‘=_,: -ei--‘. '. È permit d'obtenir la Réserve dans la A forme souhaitée afin que prime la pro- ^""• * ‘"‘• “ · · '•'· `· _i _ · :»..;s·« " I '· . · d"|1·'< "·i ·- \ Il- 5, «' · | Q" * \ "‘ I ', · I A (z` · I`; ; I » _n`· A . . . ~: Je ·, il à ki"? ‘Ét` `·à,i , 1 1* ,· — · .- î , >· . ?,·‘—;‘r-îël · ` s È · , J - ÈÈ ‘î= - ' .j E. ~· . ._ 1 1 *~s:efk'î—·... ‘·· .·.. ·« , _ 3 .._·__·-1 . .. 5 fr M 'r' · "· ~ · _ · -· ,:· ' ': ·;'ï—=1ê ’,.'s:·:··: ,: ·.'i’ _`i;·· ==' _;· ,;,·'f·3;·;¤·· ~ _*§' ~ . l r-- — I- ` ' t #' "·=°`I· ®`°‘\ ·l#·iï*iÈ:. · ' ·‘·· F -· ·€=·¢àg«z·%·*ï'È‘·=îÉiÈ=·‘;?r::—î··:—';Éê` < "i·i`-“.¥îî?L’as.=$ 1î'*· " È? · · ‘·‘?i "—’#=¤·· ’“ ·ië;ri· *··"î.. ··:··· ··# . rr. li E t ·¢' e j i §·g;}`; · =@5ë·';'¢j;·—ij?"·E"·5î‘:§l D ~ Aline Z la rhone naturelle du murale d'l•|e Salnbûuentl _
I· I Il - - - -i.» H _ - _ nu N ny un ·¤ . Ir + Il - - - F! - '£ J Ip -:··‘ - dilll I + + V I- 1- ' u - - lh I EÈL j· . , ·f __ É _ u. :'f·Éï¤F'·-' hq, I ·· - - I w.‘·· H'! Et ' =»— ' ` : + _. .H - lh 'É- 1 I- I I : » I - ou Ilm I: Z-HL I É-Y I-JEF., _ :I¤- IIIIII-Ibht ·: _ a' '· `·' ' un Il ' ' _ -' il - 'Z I ' E I1I I Il- nnqu 5 Fi - Il i_'ÈI'|:i’ · ·1‘ '.|'«I - ‘ ¤` "`:·'î_iâ‘ . ` *’ —L - Il- - 1 à · ··. ,. , I . _ lh Qc, I}. ;f;,,r Éîfjîh I ` ·. -· · " " :·?:;—__ "·‘ÈÃ..§·`· .°2JI;· ` 1 QE jj! __ ·,F"FîÉI I : - - ur; 1 _ _ E - _I·‘?¤j· `·;'-L"T|;?FïJc_ Fri I Ni" ÉÃ. Il-:··· :1* ' r Y ···`-LIT J- I.- ·I I--¤ -4.- +-.·yl-¤ .  :
To [····"""""""""”'“"'”"""" 1-1 ,gQ£ ·C©T|5AT|©N 'I I Groups Environnment Protection Urithlooio un Pioordio (MO’PIîm€’MllG):IIOCIOO|lu•|||||••lOI|•Oll|I| Prénom:••¤•«··••••«·••··•·••·•·«•·«·»«·«»·•«•••••«•e•••• AdresgmllllllllllIlOIOIIIOUOOIIIOOIOIIOIIIIIOIIUUICIIIO ·§ Déclare adhérer au GEPOP àïwclare renouveler mon adhésion au GEPOP (Barrez la mention inutile) §·Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous adressezlllllllIIOOOIOIIIIOIII Verse la somme de: —50,00frs (adhésion de soutien) -25,00frs (adhésiolnormale) -10,00frs (moins de 16 ans) ABONNEMENT A PICARDIE NATURE -10,00frs -5,00frs pour les membres du GEPOP CHANGEMENT D'ADRESSE Si vous changez d'adresse en cours d'année renvoyez cet autre bulletin: NOM: PRENOM: ADR·SSE: ancienne ADRESSE: ' ` e uuuuu uuu! GEPOP -· G.E.P.O.P. Musée de Picardie Rue de la République . "' Q 80000 ÀMIENS . •â
LE BUN SENS PRES DE CHEZ VOUS. Je- E à 2” / E •/ .P : ·- L / ·|· r; ··,/_·_·«.. _ ·, ··, ·, f A ; ,. . . _ _ _· L A : I î 0, :' É. .].1 ~’ · · .'. · Ir";. . ' É °E FMÉV ·· '*«—,;?F îb”;~=· '9.··-ë>—"?`«·§:#* ""· '· 7*TÈî 'Ãlçv F FUN ·"` " ·(`.' ·· ' à ` " " " · .·v;·;‘i'. fîlïïfviâg H'; IE _ï,':j W `·'·, .,3 -}_ _· . ,_ Jaz-: . · V ' A . · ‘ - ..' ._ · "U·' T:/` · 7}--; ··.—:'*·`·¢É* " · · -` -·‘,, ïlï X •, ul", ··: _’ ' O ' àg WSI, I, 3 " I · '_ ·•' • nu.: I [lr ~ , ai-._ •À:..• . I "~. . ‘ \.. I ·, ~ J- '; `· , U ·. P.? '.' · . 'î«·/"§"·'? /5 ' 4 È ·'î`·’ l%·`·»f"—¢ D J'? §J%"?*·€i· `?' "T ··??‘· â " `} 'à if`}, `,·Ã:f`]É¢ .'}’,` ·ÃI · '·__ ···J¤•¥«.«- . _·§"_"È_‘ __ T · , ·. 'g7_ '· E |`. F; X11 _ ·' · À. “"·`- QT- ·• -· _- -;â?’;·` U ’·i J, im .*3 U ‘ QÉJ _ _g‘= i~·_.!\";,?·';¥•3··` ·:;ï_ _ — •=- ‘_ _-;;·—s~· · .g "_;,î:·a, \°/ £ · %_'!|··"j•`·ë·' al'. " "À* _ · É`. —_,`_ ·ù" ·· [ · · | ; }.·.?:· I. " ? · ` . •' ls L ,’• ` " ' " J ·· P "‘ ··a;.•»ï"'*,’,$§$` *;"l`.` .; · ··· . @ÈL`É}"; · .fî 7·'.È·:'-L' *-1- - ...»-- t ‘ .35:-'Z‘.·' ' _ L "