PICARDIE ·· ~ uuu! uuu! ·- sur le uide tri e t ' I d GEPOP Q S I' I 9 LI _ r k° 15 Septembre 1981 SOMMAIRE; Réferendum anti—chasse en Italie p.2 Enquête nationale sur la destruction -'oiseaux et de mammifères protégés p•4 Au Calendrier p•ô Sachez les reconnaître p.ô U La loutre en Picardie 9.9 ig Analyse bibliographique ;.9 Ng Le Rat musque dans la Soxme p.lu Pour agir p.12 Histoire d'arbres p.l6 s GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - ORNITHOLOGIE en Picardie - Affilié à la Fédération Francaise des Sociétés de Protection de la Nature · Agréé par les Ministères chargés de l‘Environnement, de I'Equipement (Loi sur le protection dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports - MUSÉE DE PICARDIE - 80000 AMIENS · iC.C.P. LILLE 872.02I President : M. Noël RANSON - Directeur dela Publication : Royer Pi €I‘I`@ Abonnement : 10 fr (somme réduite à 5 fr pour les membres du G.E.P.O.P.l Prix du numéro 3 ir Adhésions de soutien : à partir de 50 ir, normale : 25 fr, moins de 16 ans : 10 fr · . » __ _ i.s.s.~. 0 182-4201 DGPOÈ lêëel 3e trimestre 19ol
Nouvelles d’ltalie - Référendum anti-chasse Le référendum national sur la chasse n'aura pas lieu. Ainsi en a décidé souverainement une Cour Constitutionne/le pour qui la raison politicienne a prévalu sur la raison démocratique exprimée clairement par la majorité des Italiens qui rejette la violence de l'homme envers l'homme et de l'homme envers les animaux. Mais rien n'est perdu. 1-IIALII; est l’un des pa) s europeens comptant la plus forte densite de chasseurs par Fonds lnwnmünnal pour la ltiloiiietre carre, soit environ 7 chasseurs, pour Pmtccünn des Oiseaux migrateurs Ullll IlIUylllUlC Cüllllllklllllliü de 0,8 Lil BC bilàiifu uniquement sur le nombre dc chasseurs par I.000 A «1U€¤¤ ¤\0F¤¢¤l dt: lu VIC. MUS ¤'üVU¤$ h.:I>tt.:nts, ce pays Vttsltl en omc place (28,3) l¤ Ul'UllU¤ lülbïlîf ïülllbëf W5 blüï dû)/üül à derriere I.: Iirance (39,9), Malte (30,0), la Norvege Ull ¢€h¢¤· Nous ll)/0¤$ Püf €0¤ll'¢ IE lJ¢V0l\’ (14,:), :::st:et:e(11,2) et le Llartetuarlt (28,3). La de iwsêvèrer dans l’¤¤ti¤¤ dom les buts Belgique (3,0) dcvattçç les Pays-Bas (2,5) (,l't_m¢ SOIN IUUUIJICS ct les 0bjCClIi`S tt pûflêê de courte tète. Mais ces cotes nïtcquterent t0utc müllï I-`üllàünlîüllûll dc la Cümpülàmî _ [cur yülçuf qu; |0|·5qu'Un ujgutç (_|'uU[fç5 :.tIlll·tJi`|it§SC CH ilüiltî SUI' itî Dlîlü I'é§IO(l21i parttmetres trés délavorables, principalement ü¤¤l¤1l<l¢l'~\=¢¤¤0F¤ I)lU$d'¢l1i0ll$hUmüIü$ I pour la France et l‘ltalie, tels que Vexcesstve Ion- et Ilüülltllsîfà LIUÈ PUF ls P¤$5é· U gue periode d'ouverture de la chasse et le nombre UITICC il l'¤bl¢¤l10¤ dc ü0¤¤ mülllplëî ¢l d'especes pouvant être tirées. Tandis que pour DH)/CES, Ill Lîlàlllî UCIEU PUUF lu Pl'0l¤Cll0¤ Malte par exemple, en plus du nombre rela- des Oiscauxlutamême de verserl60.00() tivement eleve de chasseurs par rapport si une l'U il lit Lltsllü lltlllëflflsî IJGUF l'Ab0llll0¤ pente population et gi ai: territoire retrait, tt Iaut de lu Clwsc nresîdèc tw lc l’wl`· Carlo ; ajouter s.: situation geographique QUI avantage C0¤$lBll¤· Lu Li-WO l¤¤€¢ Ull ¤¤¤v¤l i eiioruiement le tir des oiseaux migrateurs qu: ~lI‘IlCi il l11t;¢¤€t`05ll¢ ü¢ MUS Clüë l0¤l¢>· ` atteignent, epuises, cette ile, mais aussi I’absence V¢F$¤¢ UM müllllcüülll ‘/Ulm düll. ¤¤$$l d‘une lo: stricte sur la protection des oiseaux et le lllllglïüî >0ll·ll; ül-I 3 I d [ L B P 0 à tn.:n ue de contrôle. CC UUUU‘U—”‘>S U'U C il · · · ·` Làcuc cxccgsjyg pœnign çynèggtiquc çi] Z IÃU “|`HhStZiI2lil( · Pfüjüi Z Réf. lhtlltê. GfÃCC Italie, au point de voir disparaître en beaucoup il V0ll`¤ ¤0¤ltJl'Éh¢¤5l0ll ël à V0lf¢ d‘cnd|·0|(g (Out;) yi; guuyugm cgt dcpuig dc gûlïéfûhllû, itîb UISIJHUX (`I\igI`ülCUt'S SÉ(`Ol'll. nombreuses années dénoncee it l`étranger, prin- IIIWUX lJl'0lêëÉ> là où ils sont WS Vlülïmtîs ctpalement en Allemagne et aux Pays-Bas. Ce CIC lil SIUDIUIIÉ U¤ ~lU€l<lU¢$·¤¤$· ntouveuient anti-chasse ou mieux encore, cette lame de fond pour une meilleure conservation , des oiseaux migrateurs, secoue également l’ItaIte ou les derniers sondages d`opinion ont révèle que , 67 7.. de la population était favorable ii I‘aboIitio1t totale dt: la chasse, contre 30 “/t. seulement qu: opinait pour son maintien. f d Q Mais le Parlement Italien restant sourd à i l`opinion publique, sous la pression des associations cynégétiques. des marchands • d`armes et de munitions ainsi que de l‘industric florissante de l’armement, il ne restait aux oppo- sants dela violence que la solution de demander un référendum populaire sur cette question. Italie 1980 i 800000 signatures Iêgnüséeg Cour (`onstIt::tionneIle : Ie droit cède le pas contre Ia chasse à la nnlmnne _ Cs référândum ¤¤¤=<l~=r¤¤¤<1¤r•`¤l*r¤r¤¤i<·§1 fous les espoirs étaient donc permis pourles d une lol "_at'°mI€_°U_U"€ mmc ds Celtc i°'· opposants a la chasse,d`autanl plus quelajustili- Pour Oiiœnir I`am°"'Sat'°T1 de wm C°n_§U|m'°" cation iuridique de cette consultation nationale ‘ p°p“I“"î°· 'I ram l°"°d“"É 500090 "g""'“"°‘ avait étc étudiée et analysée par différents juris- authenttliées par un oflicier public. Cc furent mn nvnnl le lancement de In cnmnagnn 800.000 signatures Icgalisces qui furent récoltées Hélnn le I1'2'IQR|’ œnc com CnnSnnninn_ - 'dans I°S mamcs Fl sur la l"“°° l“'m'q‘È° iv_°" nellc déclara irrecevable le référendum contre la “["H°mme s¤l’0·$s¤¤?·· Hmqgm Ct '°m'S°S ii la chasse, prétcstanl que sa formulation n`était «ni com de C“S°ü°“ qU'· Èn_ date du _2·_|?·I°R0· simple. ni claircw I Elle se retrancha également déciam la demand? dc Tcl-°'°"‘i_”m '€g't‘mÉ et derrièrc l'argument que «toute matière concer- recevable. Le Iîaftl I3tttlICI\l ll8IlCl'I et lîl LIEIW mint |'ç·(çrçi(;c de la chasse élttit du I'€SSO|'l d€$ nahenne pquil ^h°I't'9Ñ dr la Cmlsœ (pmi- Dr régions et que donc un référendum national ne Carlo C°“5'g"°) °"g‘m'S’È"_°m É" dsssmhrs low pouvait avoir Iie::»... Elle s`appuyait pour ce faire un Collgfês NÉC I? p‘m'Cll`m'°" des plus cm" sur I`article 75 de la Constitution qui n'admet nerim J“È'5't°$ lmhcns qu" al’p'°“"" i" CO"$li' explicitement aucun référendum sur les lois lis- wtlonname ds cette p"°°°d“"°· cales, lc budget. l`amnistic ou la ratification de trailés internationaux... Mais pour mieux comprendre cette décision inattendue, il faut savoir que la Cour Constitutinnnelle est composée de IS memhrcs dont seulement 5 d‘entt·e·eux sont cholsis par la Hnule Maglstralttret
le reste des nominations l`ait l’objet de marchan- Précisons que S2 “/· des Italiens sont contre le port dages politiques et ce sont les chefs de partis qui d`armes. désignent leurs candidats. Cette politisation rend n La seconde solution est le dépôt de demandes caduque toute séparation des pouvoirs, pourtant de référenduiiis au niveau régional. Cette pro- indispensable a toute démocratie veritables. cédure a dela démarré en Lombardie (région ou Cette sentence lit scandale en ltalie car sontconcentrees les fabriques d’armes de chasse considérée par tous comme une décision et ou les opposants ai la chasse eurent dans le politique et nonjuridique, et plus encore, comme proche passe a subir des agressions physiques de une faillite de toute crédibilité a l‘égard du plus la part de chasseurs excédés), dans les Pouilles, haut organe judiciaire de l`Etat. mais également en Emilie-Romagne et en Toscane. ‘ Q1 Cette campagne régionale sera plus dillicile i _' ·- ‘ . car les moyens d'inl`ormations sont moins acces- \ .`_ sables et d`autie part la télévision nationale (très , t` · _ politisée également) se refuse ta toute coopé- t\ _ ` 5 Enron, Isaul la deuxieme chaine". apres 22 . `/ 4 eures .... h \ L Conclusion : l’esp0ir subsiste ' ._ â . nlvlais il reste encore une possibilité et un espoir: Q MAUARI ·· le Parlement pourrait — sinon voter l‘ab0lition·de X; t/ U la chasse — tout au moins rendre plus stricte CONLEDEBSERO l`CXCfLZlCC de celle-ci,. tout en prenant des E UERGMTOLO mesures conservzttionntstes plus fermes envers __ un grand nombre d‘especes d’01seaux migra- ; _ ‘P teurs. D’autant plus que les chasseurs ltaliens `ük, ` _ eux-mêmes cherchent fébrilement zi désamorcer .. • ' la situation en proposant rapidement quelques /g-î " yggtrictioris a la réglementation présente, C6 QUI C. '*· ·» ,,‘ aurait pour ellet de minimiser l‘action destruc- ,.,5/f 'ii trice de la chasse et rendre ainsi, au regard du ..` " - "` ___,, grand public, une certaine image dela chasse en C général. léum " ‘ " Comme on peut donc le remarquer. cette " \" campagne anti·chasse, avec Vimpossihililé d`un _ référendum national remplacé par des référen- Éîtl/tl/ll le/H.llI tjlll le Illtlltlttï, IUI.\t’UL4 I/II[Ilt1I'U iti nullll LI dums régionaux Où la chasse est la [nus meuf. lt‘ll t]tl I].! IIUUJ Utcr.)rt]L’I|f lt bdyIlL' al ]Ic’I'['¢’lllHc‘... M, LUI trière)` mais aussi par sa force de pcrsuation et pour/ui, en [lu/ie, 1/n_» u qu une ultemtmtz /ep/o/nb uu . . . . . lu t-age ses moyens dhnformations diffuses dans Point- nion publique depuis tant de mois. a ès Tout est à recomtnencer mais Ilctl ll’CS( aujourd'hui et aura cncore Et l`avcnir une complètement perdu importance indéniable sur famélioration cons- Dcyünl Cul cm du r,,u_ ros Oppuàunls de lu tante dc la protection des oiscau·< migrateurs en chasse et de la violence relancent lu campagne en Malic- deux phases bien differentes, mais qui tendent Tous C‘?" Cfl-(im "C scrom PM l"\'l|l€< et toutes deux a aboutir au même resultat : l‘abo- "0U‘ "‘“*‘ <lC"°"‘$ (l`i‘l‘l‘U}'CVmüfillîmnl ct n¤¤¤· pilon dc la Chuggc cièremcnt. auiourtl`hui comme demain. tous I La premiere solution est celle qui consistera a CEUX (WL "" l'i'llC· Vîlllcnl Pmlègü nm ¤t<€¤UX· transférer une partie du referendum refuse sur la Roger Amhem chasse dans le rèféreiiduiii national sur le port d’armes qui l`ut admis par la Cour Constitution- dxtl-·&Ài ig de tl]_ lh_©mjj5- 5 ig ]_ ' Qj_5@3,1,,1" nelle. _; _,ç. -__.W QQ. Ce réI`érendumaural¤eu le l7 mai l98I et,au `- vl tl rl J ul;. 1 ’ L I moment d'écrire ces lignes, nul ne peut prevoir l't$sue de cette consultation populaire. Mais en cas de victoire, cela permettrait d`abolir la chasse au l`usil puisqu’en abolissant le port d’armes on mettra en question le port de l’arme de chasse. _ I ALLIS Ii.3CTeîURS PICARDIE. N.-tTU'RI:·` ,le guide trimestriel du G .E.P.©.I’. 2 est votre journa.l.N0us serions très heureux de connaître votre opinion. ï Vous avez sûrement quelque chose à dire .Vos lettres , et , eventuellement, vos articles seront toujours les bienvenus .
Crïii Tf " REÈITEEOLOGÉQ GEPCÉJ 17 -··,~ · -, ·.î·,·.--·,-,-s.-.: t .., ,.1,,.*-* ‘] ,,,... .`-t. ._` `;.-.,·,,.,_, , t.tZ1Vu_],,Z a/Oz; L,*».)c,:L v t,;Csl2:: ·.1- Itl Èf1©s.©_:;lQcte:; ·: ., ;.·&i. c;z,l;i:L Etui enquetes lanceee par le eection ornithol©gique.P©ur tout renseignement ecrire et : Xavier Commecy cen crale BEPC? zaueee de Picardie Rue de la Republlque E-C600 Assi en e _ .È.¤L' jîrl ILELE G' AULT frfizt ct. ~· yleter =.r.2·;e ti;. C euzre ,·.~‘ . Érigl t de recevoir . lee 4 2,;; var tt;s,z:s— unir zicu cs 2 2 Sl·:=r1îr;iiq1.z—a-2 anciennes et ac tu-elles 3; l ; îîtble ci' Au gf; To Lite L1î,;l;îA§.i3l·î EEE tli©î'.l' eêâ Sêïê, ·:‘.CC©î1ïîï··?tgl2=è€ Ci?}. BOXE de 1 ' 3.L1t€L1I‘ H Envoyer; vos; obs-·,·;:·</eti©1.e : PA'PRl É`É DRIÉLET Ecole primaire Rue de Crequi ecezc îeauvas L.P.O.-F.F.S.P.N. I SUR LA DESTRUCTIQN D OISEAUX E MAMMIFÈRES PROTÉGÉS La Ligue Francaise pourla Protection des Oiseaux et la Fédération Francaise des Sociétés de protection dela Nature lancent une enquête nationale sur la destruction des espèces protégées. NL)MlJltl;USl;b sont les informations que nous recevons par courrier et par telephone, en provenance dïtdherents de la L P O , de la l*.l:.S.|’N., d‘associanons de protection de la lli,llLl|`K$, Liitlllllb Liêh OIBCJUX UIJ dc centres de §UIH§ |lt)Ul` UIBCJUÀ et IIlt|lUlT\liCI`¢: hitZSbC§ et QUI CUH· - cernent les cas de destruction d’especes le plus souvent piotegees par la loi sur la protection de la , _ nature liste publtee dans le l`ome l\' l979 de '\ .,_ . · `Ãf · "' ' ” . ·.; I · ‘ v - _ _ . _ _, —_ __ `J ou- l—«l·lonune et l0tseau»·, et le «Courrier de la “ ' __;M_ Nature » n" ol, mai—Juin lU79. L‘annulatton des ,;,;·_ '··' É}; It",·;;.Q- arrêtes de protection par le Conseil d‘Etat le 27 :v`.__F_,· a _' fevrier l92$l ne remet pas en cause la composition A ` ` " ' " ` ` ` de ces listes. · Or ml-CS wm les ws Uù Ulm mlcrvclmon cu illuuenas et Gua/tirids trouves empoisonné.: au bord d'un justice ou sous une autre l`orme a été possible, sont b"""" ‘]" ‘/"”'""'"°"' · , .. •' ¤ i , . _ ti , . - ' , , _ _ prucequril n y ipascu de elnioinidnect,soitparce Comment participer à lienquêœ que le delai de depot de plainte s etait écoule, sont parce que les témoins n`etaient pas des personnes Vous ¢l¢$ Uî¤lO¤¤ U`U¤¢ lormc quclconque assermentees, soit parce que la cause de destruc- de ü¤$l\’U€UO¤ U`O\$¢1\UP< Ol U6 mümmlîêfüâ non est involontaire ou lortuite. Or, ces données U`~=SD¢¢¤$ PFOl¢B€¤$ î D\€ë¤U§¢. lill! U¢ Ch¤S5€, recueillies pourraient s’avérer utiles car elles per- ¤OUDUf¢ de Df¤$$¢· OISOUUX Ol mümmllêfü i rnettraient d‘intervenir plus ellicacement auprés F<=€U¢¤lll$ mOFl$ OU bl¢$$€$·--. VOUS F€mPll$$¢2 le des organismes responsables avec des preuves UU¤>UO¤¤i·Uf€ Ci·JOUU€OFF<¢Cl¢m¢¤îCOmDlêïÉ.¢¤ qui, trés souvent, nous l`ont défaut, üyüûl le souci d`apporter éventuellement la lïrgguygjg pur çxçmplç g DFCUVC (ICS lit1ll.$ Z.l.lI`|Si collectés Z |JhOlOgl'i.tphiCS, ~ . tc ws dag pgtçüux ntgtulliquci vémubtcg radiographie des oiseauxou mammifères blessés pièges pour oiseaux cavernicoles et petits passe- PUF plomb POU? IOS €¢¤U€$ dû 50l¤$··· QUC VOUS reaux connue les mesangcs (nos protestations ¤¤V¢FF¢Z 11 lu 1 aupres du Ministre des P.T,T. et nos recomman- LP-O- · Lu C<>rd¢¤·¤== Royale · BP- 263 · N30) dattons ont eté théoriquement suivies d’el`l`ets - Rochclorr C€d¢X- voir 'l`on1e l/ l98U de <« l‘l·lomme et l‘©iseau » - et L¢$ UïlOl’mUUOO$ •~lU¢ VOUS UVOZ PU FOCUOÃIUF ceci it l'appui des nombreux témoignages relatil`s IOS UUUOUS l)Fê€éU¤¤l¢$· notamment OO 1980, $0¤ï aux cadavres d’oiseaux découverts it la base des ulilisublw ëï SON U COVOYOF 1% la mêmtî UOFOSSO- porcuux); l98l demeure cependant la première année d’en- I Ou |; gu; d;;5 3 Sputuœg dolu rcgpèggg gg[ (|L1êl.¢§ Bl SCI`Vil'2t de IÉHIOÃH POU! les 2lI`lHéCS devenue tres rare, blessées ou tuées par lait de Ulï¢fl¤U¤'¢$· chasse dans l`lle de Re en septembre l98t). M- Méîülü
Fiche de destruction d’oiseaux ou de mammifères d’espèceS protégées ESPECE ; ____._. .__.__- -_..____ ..--.. -- _ . ...__. DATE DE LA DÉCOUVERTE ____ï____ CAUSE DE LA DESTRUCTION il Ligne E.D.F. [3 Fait de chasse U Choc avec voiture ou autre véhicule Inconnue ’ I E Piégeage, empoisonnement. muzoutage... ANIMAL 2 * KI Trouvé mort Ti [__] Trouvé blessé il-I mort par la suite C] relâché · E C] confié à un centre de som I I ij non relâchable, tenu en captivité I PREUVE DE LA DESTI2ucTIoN i Traccs de plomh U Témoignage ou procès-verbal Radiographic CI Coupurc(s) de presse L`AUTEUR DE LA DEsTRL·cTIoN A·T-IL ÉTÉ IDENTIFIÉ Oui lui Non · v A·T·IL EU DES SUITES JUDICIAIRFS . Oui 1 Non E PREcISIo~s LITILES; __ _____,_i__ -..._-.-.--_ .-. ._..-- . . I Nom ET ADRESSE DE L'|NFORM.»\TFUR Z L · · x e PCZFÉICIPGZ FIOWZUVÉZJX Cl 4 I il ^ — W cette enquete sur la `\ destruction des oiseaux I n · r I ' et mammferes proteges |EeLfÈîe¤e au comité uE1¤cE»\ \ Elles sont desormais ouvertes et tous les membres de le sociéte,qui peuvent y exposer leurs idees,leurs suggestions ~ Elles ont lieu place Louis Dewailly à Amiens et 201150 le: Vendredi I I Septezzzbre __h__ _ _à___;;____r.,...î· * __ Vendredi 16 Octobre _· fi —jî;;,.<· ~_ ·_ Vêndredï 20 N<>V€m`¤1^€ ..;î;_:¤¢*—rv· ,` V€¤d1·sd1 I8 D뤀m`¤1*e Ac·· I‘:s;;I*tf-z';îë;;§t·isa-; Ve¤d1*sdi ·> J e¤v1s1^ — < *·’ 0- . .·., ·'Iec‘· ·"i lil VOUS AIMEZ "““ LA NATURE ‘ RESPECTEZ-LA
Au Calendrier Pour toutes nos sorties,se munir de vêtements cnauds,bottes,livres d‘identiîication (le JÉPCP fournit des guides au cours des sorties) jumelles (prêt de jumelles possible) et d'un repas tiré du sac pour le midi. les enfants d'àge scolaire sont vivement encouragés a participer j accompagnés de leurs parents,mêre non adhérents. EC Septembre: Recensement â'oiseaux sur tout le littoral et _ "—'_"""' ramassage par petits groupes.Responsable:JK Thiery Rendez vous a Eh3© place du cirque à Amiens ou a 9h§© a Abbeville ou a 1©hC© a la gare de Loyelles sur mer · pour la constitution des equipes et la répartition par secteurs en voitures particulieres.Pour parti- -ciper à cette opération prévoir des grands sacs plastiques. 15 Cctsbre : Pour inaugurer la création d'une section botanique “"““”*'““' GEP©P,Maurice uuquef nous présentera un montage de diapositives sur les orchidées sauvages de la région bien souvent inconnues du grand public. La biologie jarticuliere de ces plantes les rend vulnérables aux agressions de la vie moderne (dispa— -rition ies ;alus,roto verte etc...) Venez les découvrir a la Faculté des sciences Rue Saint Leu à Ariens a 2Ch5Clé 15 Octobre. 18 Octobre: Sertie ornithologique au"marais du boutdu monde"a ““”"`“"" Amiens dirigée par Claude Delanoche. Découverte de l'avifaune d'un marais situé aux portes de la ville, enacé par l'urbanisne et qui mériterait 1· · v·:. '^r· :·"F" · " . UMLES FERRY j '“=*¤¤«.,,,,. ue 1er.Rendez E x a p8l_k¥,ElJ,ë..— sur le ··î··ï—,’_H_`|"·‘ Che nin de É. À üuœu ·—·—*····· fer ëà \$\ P 9 à — . E m \\ iyqggçqgg D9 BOUT DU WWD E2 F©Vémbfé2 Les preaiers ©lS¤aUX biv nants,initiation a l' "'“'””‘”'”' ornitboleôiedirigée par un crnithologue: Olivier Eernarde:. Scrtie seulement LG matin,rendez vous au cimetière ae la Madeleine a amiens, à 9 heures Techniques de l'cbservation et principes de la _ détermination des oistaux hivernant en ville. Utilisation ie livres de détermination et de jumelles conseils pour le nourrissage nivernal. EC Décembre: Recensegent i'oiseaux sur le littoral,comme le 2© ————····ï Septembre. 1C Janvier: Les oiseaux de l'niver a l'lle ste nragone.Techniques ‘·”*‘·“"“' d'observation,déterminations.Lombreuses espèces atten- -dues.Rendes vous a 9h à la pointe Herbet a Etouvie; la matinée seulement.Responsable: C. Delahoche.
o p©1lI' SOU. È Gfllï gI`€€Il`p€3..C€... I , . h' ||\ll|I_¤ ES Ioûâ îil —· .. · · ADRESSE ~ il _ _ , , prit Egg, — t ‘=·` ' Attention : le ler mai ça deme- 25 FDENTIF a F ` _ .- ~ nage pour Greenpeace. *1 - 2¥··G: nl. Nouvelle adresse. T—SHIRTS Greenpeace 35 F + 5 F de on ` mmm mm 3, rue de la Bûcherie P E · _ · __lA VIE 7 5005 Paris SWEAT-SHIRTS "‘.21_ , ret. z 325-91-37. 70 F " 5 F de ven a CARTES DE VCEUX sliuvoiis tes aatsinss 5 emes + 5*°¤"‘îl°PP°$ 15 F port compns SAINEH LMI]! L , î( -—m_~—m` -‘ Q Membre adhérent (1 an) .... 50 F Y _ _ ___.Y_§ Membre donateur ....... 500 F ··—‘ ` ---· Membre bienfaiteur 1 000 F p A PIE AUTOCOLLANT S Abonnement au joumal ,, F R A LETTRE \ 2 F I’un (4 numéros) ............ 20 F 50 ENVELOPPES 15 F les dix S F NON AU 100 F les 100 (JW P¤Pl`€i‘ rctgvczgj NUMEÃIBE + 2 F de port + 6.50 F dc port ` LIGUE ERANCÃÉSE Potin LA PROTECTION DES OISEAUX ` BULLETIN D’ADHESION 1981 AX? (à retourner à Ia L.P.0. .· La Corderie Royale - B.P. 263 -17305 ROCHEFORTCEDEX) à Je soussigné. _ ~j I NOM (en majuscules) .. Prénom ADRESSE (en majuscules) souhaite adhérer a la L.P.©., verse la somme de : (1) Cl 30 F : cotisation (adhésion simple): (l) Cl 70 F : cotisation et abonnement à «L’Homme et I’Oiseau» (4 numéros par an); (1) [I 100 F : cotisation personne morale: Q°((g(iAPku;R% (1) CI ...... F : cotisation de soutien; É? s` .\\ (I) [I 200 F : cotisation membre bienfaiteur; É _\ È -_"`\_~ Ci—joint : I “ 7 (1) CI un chèque bancaire libellé au nom de la L.P.©.; """"/ (I) Cl un chèque postal libellé an nom de la L.P.©. (prière d’adresser les 3 volets). ‘ A r . . le NOUVEL signature AUTO- ' LCI Protection 61,85 Rapaces €}‘Z FVCZVICÉ colïglg __ _ Le Fonds d’Interventîon La Ligue Française pour Ia Protection des _ ij _l? _ pour les Rapaces vient d’éditer Oiseaux édite un nouvel autocollant repre- _«';·;_g’·;è;;:e;%_rî·.' deux nouvelles affiches en couleurs Sentant une tète de Macareux moine, 1,:,] 'Aîfîf" I- ' BALBUZARD PÈCHEUR emblème de l'lOl|'€ ÀSSOClâllOl'| depuis plus QQ? _; _` :_ (62,5 x 44 cm - quadrichromie) de 10 ans- $` "=_g;î ;_§—_ Prix ; 15 FF ruriite - a FF par 10 ex. min. f);*:$t*;°';¤2::4 COFÉSUVÈ G 10 em- Prix 2 5 FFà r_ · . _··_,, . par pi ces minimum, ' ` — *1* ~ · il0,§ï"⧒î`tÉ?iî,T!ÈcîÉEltS, Emi *e~·?·> de en à mr de 5¤ rr- ,. _ _ _ _ _ Les bénéfices retirés de cette vente nous ` ·` " Pm · î L‘;':'::èe;1t2 FF par 10 permettront diintensifîer notre action de pro- ` ‘ Expedition contre paiement par cheque ou CCP, Ècîëîsagâîslîeaux enéïrênîa Franco de port et d'embal|age à partir de 50 FF accompagnée: dîecgaiîrzîntdîaia F_I_R_ F-92250 Iî;·iè·a}§nî1§?C0IOmbeS bancaire ou postal, enciossable dans une CCP 34340fGO La Source bïigue française (pas d Eurocheques).
viennois admirée par les uns,décriée par les autres,la Loutre fait actuellement l'objet d'études très approfondies tant en Grande Bretagne qu'en France. La neutre était encore commune dans la somme il y a quarante ans.Elle pouvait alors être rencontrée dans no: deux rivières, la Senme,et l'Authie ainsi que dans d'autres cours d'eau.Elle J fut observée E Amiens jusqu'à la guerre et disparut au début des années 50 QG la vallée de l';uthie.Les causes de disparition sont nultiples.La principale est la pollution des eaux qui a Q pour conséquence une diminution des poissons disponibles ,un empoisonnement par ingestion et une peste de perméabilité du pelage par contact avec des substances chimiques. ll est inutile d'évoquer les destructions importantes par fusil et par piégés Ces deux moyens furent utilisés soit direc- —tement (cas de destruction au fusil entre Boves et Feuencamps) soit indirectement (quelques loutres furent détruites par des pièges a rat nusqué). La dégradation des sites par différents aménagements est bien connue mais on oublie souvent les conséquences des asséchements des zones humides La Leutre a disparu de la vallée de l'Authie a cause de peupleraies qui ont abaissé le niveau des eaux , permettant l'installatien de phraguitaies et entrainant ainsi un asséchenent des sites ^u'elle occupait. àctuellement,la neutre paraît avzir disparu te:alenent,etat de fait confirmé par ·lusi:urs gardes—p%cEe.Les mentions dans les hortillonages sont douteuses et tout au plus peut on adaettre avec réserves des observations au Hamel et a Thézy en i978. La Somme conpte t'elle une nouvelle espèce en moins? Ne le souhaitons pas mais déja pouvons nous/peus demander quelle sera la suivante. LNRE5 SUR LA Q 4 NATURE, ’ 7 lldnlf J1? TEÉLZQUE: _T Le ____ ;Z îles Uëx uves àieuris Salvayre (19.EO ln in un ouvrage sur les chauves souris accessible aux profanes, H. Salvayre a réussi a présenter de façon simple une partie du sonde de la nuit.ll nous décrit les Chéireptères(ou chauves sou- —ris)en présentant divers aspects de leur biologiezles déplace- —ments,la chasse et la nutrition,la reproduction,l'hibernation, les relations avec le milieu naturel Le livre s'acheve par deux chapitres tres intéressants sur les etudes régionales et sur les rapports entre ces mammifères et l'H©£üE.UB §l©SS&lP5 très détaln- -le permet a chacun de comprendre certains ternes assez particuliers Citons toutefois deux critiques:l‘auteur a voulu présenter * ‘ chacune des 51 especes,mais ne disposant que de peu de place il n'a pu donner que quelques éléments de description insuffisants pour une détermination et pour la même raison les données sur la A biologie de chaque espèce sont fort incomplètes.La deuxième critique est le prix (S9 Frs) bien trop élevé pour une collection destinée au grand public. Patrick Triplet KW »É§î*se âïïvv cézëîî \\\ l î,f—
Le Rat nuscué (Ondatra zibethicusï dans la Somme P.Triplet _ si la colonisation de la Somme car divers ciseaux, notanment la ‘ Tourterelle turque, a été déja bien étudiée, l'l;,la;tati:n de mammifères allochtones n'a presque jamais fait l’>bjet de lublications. Pourtant le Rat _ musixé dont nous allons parler dans ce texte est devenu un élément important ‘ de l'écologie des milieux aquatiques et il est curieux de constater qu'une seule étude lui a été consacrée dans notre décartement. ' 1. Criaines du Rat muszué en Eurooe Occidentale Le Rat musqué a été introduit en Europe en l9©5 et son implanta- tion en France remonte aux années l92E-1929. Douze foyers français existent en 1939 (Aubry l959). Ce même auteur signale qu'en 25 ans le Rat musqué a colonisé 82 500 km2 du sol français avec une cadence moyenne ie 3 3CO km2 gar année. Be ce fait l'élevage et le transbyrt en France furent interdits par un arrêté ministériel en date du lî déceotre l95l. 2. lmolantation dans la Somme Ce texte est tiré du travail de Lzrel (l9£9). Les Rats masqués de la Somme proviennent d'un élevage ie Eeaucourt sur Ancre situé è 1C zz i'$lbert. Cet élevage fut créé en l928 au moment ie la grande vogue ;our.la fourrure de cet aniaal, zeis il périclita ralideaent, et en 193G le seigneur de ses rongeurs reçut ccggî. Pgur se venger, il yerça les grillages ie l'enclos et garnit ainsi la fuite de jeunes inîivifus, issus de l’l:;ortation de quatre zîles et ieu: femelles proventrt du Canada. En l?ÈÈ Ces Rats musqués occupent EO ha de marais en slant et en aval ie leur point de lâcher et on note déja quelques captures isolées à Grancourt et Airaumont. L'extension se ;c;rsxit progressivegent et en l939 l'Authie est colonisée. Le préfet de la Sozne classe alors l'Ondatra parmi les especes nuisibles. Pendant l'enquéte de Morel lors des années 1946 a l948, le Rat musqué a dépassé Amiens, nais cette nouvelle situation géogra- phique semble précaire et seule subsiste une tache lixitée a Ailly sur Somme. En aout 1947, deux sujets plus petits et plus roux sont ca;turés a Ault. Ces animaux d'une autre souche génétique comnencent a cette époque à coloniser le littoral à partir d'un foyer existant sur la Bresle. • L’enquête de Korel s'arrête È cette situation. Pour la souche issue de Beaucourt il est évident que l'a;;ort d'individus extérieurs permet d'éviter la consanguinité car souvenons nous que 1'élevage de Beau- ‘ court ne comptait que six individus au départ. Kais comment s'est effectuée la jonction entre les deux foyers d'infections ? Xul ne le sait ou tout au moins aucun texte nia été écrit ultérieurement a Morel sur ce sujet. 3. Situation actuelle Actuellement le Rat musqué a colonisé tous les milieux aquatiques, des berges des rivières aux marais, en passant par les plus petites mares (1 terrier pour seulement l© m2 d'eau pres de Doullens). ll est présent dans
toute la Somme (Triglet lëêl}. Les destructions locales n'ont aucun effet sur lui, le milieu assaini étant ragidement recoloniâe. La raison en est simple : le °a* wuscué est tres ·roli?‘~ue (en 1o"enne 3 ortee rer en eve rr ¤ 4.- .». u ... ....L , cou - :,-· ....11 - .. .1. _] .-«·- Q - --S :;·,.- c~.· <:·~,C 2:..:. Yl(.ÉH' bre de jeunes compris entre 2 et l2 - Le Louarn et Saint Girons l97T). Dès que le milieu est saturé en animaux, certains se livrent à des iéplacements qu; ceuvent atteindre et meme dépasser l5 kilometres. Dans ces cas comme le signale egalement Morel ll s'en tue en èleine canpagne alors ou'il n'existe pèfî de point iî'eaU. za EZLÀELSLITS k;l©:être·s aux alenîeurs. Un m;l;eu r1©n encore _ touclze ou ezebaïasâe ses 2^t=`.ïge1.rs est alors I‘€;}ll·'JëL21êl'!È reconquls. Le regime al;:enta;re est essent;ellement constitue ce végétaux _ aquatiques, mais également i'écorces de légumes ou de oozmes. L'Cndatre • ... ,.: ‘ ·· ‘ , ..·-· ...-. .··: J ,.... .· .· .~ - est aus;- tres attiré oa: le maïs. Ce fart est conflraé par l'analyse de elgsleurs centaines d'estomacs. Quant aux oiseaux il faut constater que foul- Qllfêî, 5·?.l"C~î^l:.êS 9'È C©l’7êl"ÈS EE ÉFSEGHÈ E.LlCU.’îê &Èï6l’l4·Sl·3l‘L Bil? :‘,`£.SC,_î.3É QI‘É· sent a quelques décimetres d'eux. Eê2iEJY§ d'oiseaux nichent mêze sur leurs · ·' · .- ,·.L‘r.- ,..~ ···.' T ··· -·.· 1 .·:.·. - -·. nuttes tles Éyônes a nôgêllca sl; mer). ll est guaâlhlê ma-s non certain que *— •— »— ’ . .·-». ‘··· · T ·.··.-·"·. »— .·- <"· ,·. » 1-. LC Rat nusquc capture occaslcnnellement iueloues an,hlo1ens. Il est tres ·• · ,.· .· · .· .... . / : u ·» rriand de Lamellibrancnes d'€au douce \UNlo et Anodonte). L'impact le glus imçortant qu'il semble avoir concerne la dispa- rition des grands Éampagnols du genre Arvicola flampagnol equatigue et Rat ,\ -.. ,· ..- ..,.`· ..·. .-: 1.. ,,.·· .· : ·.·. na; ..,.4 - I: ..« ..·; JÉt··;.L*'€·Il· Cc; TEM?. ·E‘,c.i,r:©·:.; "«_·-'îIî.t -r:cll" i.,·.)2J.«.l:.:È;©-- dl;..lTlLl‘î·l` v·J.«.l": (._SQcI`¤:lu`Y.`Èr ions certaines localités ou le Rat musqué s'est implanté. lai: lc concurrence entre les trois especes (auxquelles il falt rajouter le Rat s;r;tl‘t) est mal êtiblie ;uisqu'en certains lieux elle? cohohitent. La véritable nuisance gzcasionnfe car le Rat nuszue reste le creu- ge ent de terriers dans les berges ie: cours d'eau, terriers gui contribuent `··.`.f ..:· .·· · · ‘ -.`.·.: , :,,,, ··~1.·- .· La ..:l·: :I‘©ol©Zl l"c.}_2ldB JE C9-ll€S·2".· UXIE ë,·:¤È.;i.‘I1 &ypI‘©§I`.lé=·: y·:l"f.’.@È -«I’l·: .4.,HH: lînitation de l'espece et évite les îfgats. ” Eï`f~`È : 1:**1: -11i:: altrj JP (l95?É le Rat musqué en Éretzgce. Penn Ar Eei vcl 2 n°lÃ, Ess; 1 *Q-19 L ·._• le l-u;r;.ï, Saint Girons LC îl?”T) Les Rongeurs de France. annales ie zoologie - Ecologie animale n° hors série 159; *,1 - / \ ·*. J · L l. -1. .· ···..·.·! ·— .· .· .— Morel P tl949; Contrioutlon a Tetlde ud Rat massue en France. Le foyer de la Somme et du Pas ce Calais. These sour le doctorat ?etér;naire. Ecole Nationale Vétérinaire i'Alfort. ÈOÉ p. Triglet P (lQ9l) üammif`res ie Picardie (Lammiferes marins exceçtéc). ‘ Bilan au jl-l2=8©. Documents Zoolosioues (È garaitre}. o - ' <‘¤¤<\ • \ ~~—¢ ~'·~z&¢âE;§î$îë— \¤Va Jînîîî q° °°' et Y J- '.-·...`X·" . —î ~ à ¢’%»"É .\ \¤_\··_·`-¤t\•z.¤\•-*'• · ` '— r@'· *-%;.4% -:* \§~ , \î ~`\. ‘ *.Éï*«-~1?,Z>¢$;;E;ES32É$§\£°$É '<*.\¥` ‘ ·‘””‘”‘ ~',‘ I- ;. ·*·—— — \\ ‘ ·\ · ' .ueî:—§;·__—1<;î- · ·—î`\ \ §§`§§\\ . =» ‘ <—— \k \$ §l\\.—;y\ Y ·· · E <w,. ·-al--~'?" ` \?'~_ >,> `· ,` .‘.«· `É?§S§ÈF**?é:;; Àgâplp "*B'?>§·;¤—~', - gN\` —` \\ '~ \\ 72 ,;,;·,J,\'&\1\;jI;·~§R\_ \ \ _ .\\\;\\\\ @5, " •·` T ·'1éh\` `. `=· `\ *‘\` "—`-. ' ' ~ç,_~3y\\\¥Ãy__â<`g·§\k ` \ à \ ` Ã\ / ( 4 \ « .a····<··,«·· ·- ‘··.·· ‘ ‘ .\ \ \ \·\\ I ‘\ ¤ 1 ,\\\\~ _ \ \ _· ` _ J —\\‘»\®t\\\\\ Ã"_` `\ ·` t\'\: `\` t` \ [ 7 -;§\_ *\.>s-—>\,_ __ï_._ gl , »—;,:;_>;.·\}·· ç·??:»__ · '/··* · É, ëêx .(#= ` 5 flo /êÀ, "§;ȧ§§§§S> É,`:"··ç il 0 \ "J· \
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• P.Triplet P.Rcyer Dans ce deuxième volet de notre rubrique,nous ne parlerons que des oies communes dans la region,exception faite pour l'oie a · bec court.En plus des ouvrages generaux sur les oiseaux que nous publierons en fin de rubrique,nous avons utilise la synthèse des observations effectuees dans la Somme en 1979 et publiées ~ dans la revue ornithologique du GEPCP : l'Avo©ette. ©lE DES }©lSS©NS:(Anser fabalis) De taille comprise entre 7© et 80 cm pour une envergure moyenne de 150 cm,l‘©ie des moissons se distingue a ses teintes,tres sombres,notamment sur le cou et la tete.Les ailes ne pres ntent pas de contraste de couleur important.Au sol on notera les pattes oranges et le bec divise en trois zonesznoir à la base orange ensuite,noir a la pointe.ll convient de ne pas confondre cette espèce avec une proche parente tres rare dans la region : l‘©ie a bec court (Anser brachyrhynchus)qui se distingue à sa taille plus petite,au contraste important entre le dessus gris bleu pâle et le cou très sonbre.Les pattes sont roses,le bec est rose et noir.L‘Cie ies uoissons niche dans le nord de la Scandinavie et de l'URSS ,ëlle lliverno en nombre variable dans la Sonne avec parfîis quelques belles concentrotionszjusque 15CC en Janvier 1979 au nori de la Baie ie somme. gli îljlîi :§Anser albifronsg negerenent plus petite que l‘©ie des noissons(longueur 70 cn et envergure 11Q cn) l'Oie rieuse a un plumage gris sombre et montre un dessous-rayé iesnoir Les pattes sont oranges et le bec rosàtre est cerne J9 blanc.Les jeunes re presentent ni rayures ni marques nais ils restent reconnaissables à leurs pattes oranges les distin- -guant des oies cendrees et a leur bec non marqué de noir con- -trairement a l‘©îe des moissons Elle niche dans l'entêne nord de l'Europe.Entre 15©© et 2©©© individus ont hiverne en baie de somme en 979 QLE CEEDREE §Anser anser2 ancêtre des oies dosestiques l'Cie cendree est la plus grosse des oies europeennes.De longueur atteignant o5 cm elle presente un jlumage beaucoup plus clair avec de larges zones grisâtrss sur les ailes qui permettent de la distinguer inmédiatement en vol. Le bec est orange uniforme non bordure par une zone blanche,les u pattes sont roses Elle est commune et nicne en Scandinavie,en ?ologne et en URSS.Elle a té lntloduite au nord de la Baie de Somme où 7 couples volants se sont reproduits en 1979 A vendre: _ _ Longue vue d'observation grossissement 15x5Cxu5x6©`x eo avec trépied s‘adresser a Pierre Royer
W F•:;—¢,` A · *2 , , ·~ ‘ . — 4/ g ,. li , z _.' • 4/ ‘ \ `-` /-I Yh ous meu se \ tw un ·¤ï..;iiï« · P5; 2 -·-··-—ir· _'î'ërî } _ -_Ã:,S'E;È _ " · M1, _ — .·,, ;-. : `_.3"‘b'_'>H}’);} ' Q _ Hz C$\E. DES v\¤\%<.¤»>.$ \\\ \_\ ,J _·J ' H / \$ ./ - ·î·*·?;•‘(/ À ‘· à \ — _ ., · — " .· té — .'·‘ ·‘ J -:1 il b‘ (R ‘îZ\""} \ Q} h-'ÉJ': Il -.:;;:;_ J -. ·\ . \i si xt Q ` ` _. r sg I- - \ ' ! Ij’f` `qgnïgk ` ' - · 1 I · \ —/î _` \\\§ I < %--- " *`i.*·;-,,*‘2k
xtrupîdüi Cv.TiÀ.1rJES. GJLMU dun [Inc u,_:Cn|;)J C:’iJs:cî_)· Tuulus lc> espèces de ;:Èr..;.-c:·c..ux (C«.rii.:;; xp), (_•uTJciîd·é;_ Fra?-g]7!î.LÃÉS. . · "`0ulcs lcs cs uccs d b·- ké (L -1 Y’·l"c;· ""·`u:··r · C ·r:·:.:s c;rrul··x . ‘ P C '··L° Crm·· S °*‘° $7)- `J l‘ " L "~'“ ` ` ` 9 " ) Qrchlbcc 6Cuc¢ut}.r¢:ustc.s coccuthrcustct). _ _'_ \urdnux· (Chlurxs chlurisj. L;·..;:x.zcs. +0u_I.cs gus cspuccs dc pin>0r.s (Fringilfc xp). Jnrm ( rzrducixs minus: È ,., , · _ 'Q Y · .,.· .· ·· ‘l · ' I ··,-1.-.* IJ -°>**~¤l.L1&î·'~ *F°i!·¤)- Churdomxcrct (Ccrduchs cgrzzuclas), __' 'IjoqLc>_1•gs gwcccs dc linomg. cz de si.::rl;.: (A:.:r.!hix sp). L zC:i·cî1:·:L<. bûrxn L.:zx (.Scrn1u: scnnus). _ _ _ Vcnluron montagnard <ScrIuus cîirineïîc). P»:xd«;.~:. )&¤u\'rc1xLl (}’yrr1«lhu pyrrulhc). · · · , . |• · · » , , . .T:_u.vô M, wwccg UC plus `I,m,!Jc am- ëiuan} y~x0;·¢.x·(LEz(»b«.ïz.a c::l_cnc?,ra), 1.,;.-..1 :.-¤·...¤:;¢: mn.: zomunsar. i,1;"··f‘x§ }··“"fF '-,·'·'"F'·-‘- °)‘·"'·°·~°>· 1 .!2.|· n HU .7:tucTlZll CJU . `. P^$;5m?bh_I:LS ...«..-nl u..x (LI!·Uüf·.3 c...«as). .¤.!¤ud·d«is. Piocéidéx. .àä:x,·l!4· <·;;I..r·d1`ul]1: (CU!U~HJTCHU h1'¤Cï·=··Éü11y!·’1). 7·ÉOɤ...u fI`i«3L:t·l ·I’«...·.cr· u.ur.f::::2.:), i‘..‘.·nu.·:1-c «5:·l-:;:Qrc €.`:îcl_unucvrypî»: :r.?·.mîrc). È·È.:î:.x:Jx: wxslcia; tI'.;:n»:.ic ;»Ll·un£.:). n*c:·uv:··—12;1;·;;L· (Gr:=uf::i¤ CNSZCICJ. }C:v«:r.:ëi«; (!»!.,:·Z;;’rl..;;.ZI.z :.x:.:Z::). .:·:l¤lU‘:ÉL' lulu i!.:.!!a;I·: grburuul. _ ;2É.·uc11c· ]lJU.·bL'·CO7 €Ercmupf.:1¤ cïpcsirix). Orwhdés. Hzrundxuidés. I.·:;·i0t j;.;znc (0ri.JI:.x LT·d:T•]). Tuzzius lus «.~—;»i·;cs dïiirundullcu (Hirundi:.id.:c xp). Corcidës. H · ·¤T- . . ,. . 1,- ·~-zz x·; !.~·: ·:fr·:g: c¤f_;0c¢;!Jctu.s). 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L ..I ;·T·__·:;cur (Cimîns «..:.Li·z:). _ _ _ fîaèlx. ·' :rgu:até =`l.nr:z:: nzrgcnrszrzzs). 1`r·;»g:.z::_,'.<:vs. ].î.m¤; c rzcuàu (I..;r;zs r£dibu:¢.1:;s;. ·- ··‘ ·'.· '. .· ·‘ ' .» ..· u- . « '- ', ··' _, ·` __·:__ ... « . · T·~·¤···~1.·î¤ ¤'~¤$·~¤¤1(T70.«·f·—»;··L- ···#£,?·»—.····J· A?. .. — Snnt lntczum, dans les ccmdzzmns dutermmccs par lc îl·C·`¤:L Jv.: 25 n0·.·cmbx·a 5.977 susvinè, la C3!§U1'[L1QC, lu mins: en }>T,;._Cg5_d,j$_ ·.·ç:.·;, Lx! ·.·n·nLc ou laicnut, qu'Us soicnl vL·.·:mL:s ou muris, des 0:.··;;·>. -`·;¤p.:n:r:.~s mm r..:m12·sLîquc.s sL1i*·'·.m1u¤ : ' Tuzxkcs les cspuccs d';.cn·Lnî«:-1;:s (I’r::z.·:I!e; rp). ' ··· ·- · ·\)J'iE.ïUï·.r‘·‘~*î..$ 4z.rz.xdcs. ‘ ` Toutes lus n·>.pùcL·— dc lu.-:;..015 4Sc:icuZ:: sp c: Ccx...::€?.c ap). Anuzâciiz. ?·7u.·lc de ruche t.'J·.···!·c.·'.z :.::x:filis). ·•~_ v yi". rvf '·,_. 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Iv «'·;:· ·4`.1·`: ¤.·‘2m,·: «g1tcr¤guu·Ãu·'c), ·l'··11!;·.~ Er-} (·~gm;:;·u> .: ;‘.:;·_«·‘:u. ~)î ,,_'..;,=‘;;.»_ A I · î_\·;;·_\.; ,,É;,,m,` 4_.gî,;;;,£ !d,·m,1,_ _ ä—î?¤¤ ll`: C ;1='5=¤> yïu 1`··~ L wi i ·î _ `=:· ¤~'···· ï ·` '?. Euh: Ju |i\·)'l\\)l1·\f1 (Ayiîzzu murilu), n<·'·'lCi$p]1.'fÃîl$ .-.3, `Lctiz: agp. _ î·'L.·._.,··'·· n.·.m\l m r:\y:i:i»x luliyuïup, '|`u11f<:>: lcs cgpcccs dc ï· .2 i·"u¤ !_!.·.··-..S .. Élu.; 1:.. LJ mici:-1 :·;;ji7:::). Cxalxculc dc> jnmcs iC:;!::¢·F:; Ja. .-...:5). . ., ëu'xz"';.*··?‘ !»._;1:!...c‘s. . G ' "' `”‘° ’ Iiuiicluxs (R.·_;:xlus sp). I—laiZi«1.ê:. _ Mnscicapîdés. R — ' . f.';'!.. .;,.·.tî;·..). G<·L::z..·uc!.c>. iêlxxscicczgnz sp), ' Cn.'ax¤—,::?; ..; Txmclxzués. È·ï&..:·:‘:gc à mouatuuhcs (Punuru: L.i7'77l£CU3). `S';""°;;':·:;"""' _ .. F!. ' · x!;·. Lui. (.\`··r,È·.:··î .·1;,§f.··,È.;)_ PL!-|Uc:' ii . .1 x¤..=n.l.· 3]:-- ¥('. :.i·;4 ;,.;·;·;';.;)_ 'lïsuics lus mpuëccs de mùbungcs (Pcridae sp), È ·`_·"" ‘ë""_) (Q] M- €*'U€h1'¤?U·9). ‘ (e . · ,;,·.:·|¤uî·.«: flr.»·g,··: tulznus). _ _ ')`0 ' · Z. · u·=¤¤L··=·· d·· bv- ·.—î·1·-5 (C··"`n.: u $9] S‘m°€’—‘î· Tn __ ·~ ··:.;>y·;·;. du c0.;;·l1s (4\u.:::.:r:;:ls Sp). 'T`QUI.0S IUS mpcccs tic Mllcllcs (Sms sp), T, ’.‘_fw_“_ ¤j*·':·I1g"I_ xîïtgcë €L**j'·0·`·G TP)- ’l`1chc·drumc (‘l’ici:ud1·wnc 1:.ur«.ru1). ‘ " ·""" “ "°‘ " ‘ ""m"" ‘"':'”-"'€‘)· ·
Churzzdriidéx. Tm, _ It·~ u>;:_u;·.s de plu·.·îcx·s ct de gr;·.·;!¤Ls (Chcmdrlus sp). V... · .1 îx·;;»‘»·. (‘·'un·_·'l:x vczxullue). C -U. ·· sui: OT vzmo s àà? Colunsbzdés. fr /3 'I‘u¤.:·i:.·cZ§,: des bois fStr·:pîepe•Zi·; tuner). A; a -1 ' P.a··Ã.<:ï—‘·.:··e1 I ` `wêh . \ê ;.·.,_r:ij`:. 3.·,~_- ,_-· ‘. J-` " à _ Ay; 4. -—— fo.: :x ;.';: le xnminîiszx des Éïxïlîbrcx bE©Éa.,î.;::t·>, .«} 2 ·.... ·.`-L €£i.·L';: C.; .11 [1t'¤•.¤JJl.•f'l (Ã.} il :;xture üëlùîi, xjfl CJ> , ' .1.; ,, j- cl ap. . cv. " .ië·=:x .1:4 :- ·. · .î ;; ;£.«:· .l c!·— 2.. ··:·uL :· -"· ( - _ï= ü-:-‘*?·· L-· jïjïî _'!¢_ü=rJ ·'·r1· des ¤»_îE· ·.J··*îs€§cs ; · . .:. _- .€ =.·.a î' J T .· izo ; ·;.. . . :·... :'·-tim E ' °` *ï.. . ‘-ii" ` ’ `.·' ·. ) g·· ~‘ ;· ' mi..,i .. 'Art. 5. - Le dïx·cc!c·::· Je lu pr·!·:ci.·m Je la nature: et lc d!r;c- Leur dela q·\.xi,£·§ >or·£ cb.r;·b~, chacun 0:1 ce qui le concerne, de M1 Luxpculznn du prqsczu g·r:..·:, qex sera pzzîsîîl au Journal ¤j]i.;..:L Éy _ 0 il :.·:;>Lx!)|!¤j..¤ .r.1:!f;1: ·:. Fait 4 ?..:.;, le 17 :1··:;1 l.=:.L. Le yngufgfrg gi-} Ã'g'·ï,`:f·»7A7lE'?€€?ïî ÉC Liu Cadre de Ui':l H Pour le znînîstrz cz par d·}Èèg.;tî0¤: ’, · Le d;r:·;·ic·;r cl: c;aI:€v.a:, ¤. Làzzsz. · 1 Lg m.·1;€r: zic i'.;jri··.Z'·.ra, Pour lu n..s.l~zr·.· cl par dll; ':.:..:;; L ’£ g#·:;a.r:1’1a .·.‘ ·.;:, · · . 6 L r c. c.u::..x. Ji Gücgbb OQQ. griation d'une"secticn botanique" au sein du G5PCP. Lors de la réunion mensuelle de mai oï,le comité d'administration sur proposition de “Maurice Duquef,a retenu le principe de la création d'une section botanique. Certains nous dirpnt que c'est faire un peu concurrence a la So- -ciete Linneenne,zais notre but est differentzen effet,s’il nous paraît interessant de connaître les plantes,il est encore plus urgent de les prctéger.Certaines espèces ont déja disparu de notre region et un nombre encore plus grand de plantes est en danger. Si dans toutes les familles botaniques des especes sont menacees, c'est surtout parni les orchidées que l'on constate la plus grande régression (I).Depuis cinquante ans cinq espèces d'orchi- -dees sauvages,sur la quarantaine que comptait la flore picarde, ont été totalement détruites.L'une des plus belles,le Limodore, aura peut être disparu l'an prochain du département de la Somme. La plupart des orchidées poussent dans des biotopes tres spéciaux et ne supportent aucune agression tant chimique cue physique. Malheureusement les marais et les coteaux ou elles vivent sont de _ plus en plus degrades,et c'est pour tenter d'enrayer ce regretta- -ble processus qu'une section botanique vient d'être creée au sein du GEPOP. , Dans un premier temps une soirée de projection de diapositives sur les orchidees de Eicardie aura lieu le Hardi 15 ©ctobre,tres pro- -bablement a la Faeulte des sciences,5§ sue Saint neu a Amiens (confirmation dans la presse locale) (I) Voir article sur les orchidées dans " ?icardie Ecologie " n°5 5f,disponible au GEPOP. Maurice Duquef
rflxl H ne D ARBRES V W N/%//v We ` ——*w}îWJï’....m+···*' W5 t Meg/Bahn 5 Chapitre troisième: Où il est question de productivité agricole. à Nous avons vu, dans le précédent bulletin, que les arbres et les haies abritent une faune variée favorable aux cultures et à la chasse qu'ils coupent le vent protégeant ainsi les cultures et les habitations, qu'ils régularisent l'écoulement des eaux de pluie, évitant les inondations et le ravinement, et que, de plus, ils participent à l'esthétique des paysages. Ce sont les avantages les plus évidents et les plus immé- diats, mais il y en a d'autres qui ont trait à la productivité agricole. Dans les zones d'élevage, les arbres et les haies protè- gent le sol qui se réchauffe plus vite au printemps et subit moins vite les gelees en automne. L'herbe pousse mieux et plus longtemps; les troupeaux peuvent donc rester d'avantage en pature. De plus, le betail est mieux protege dï soâeîl et dulveît, àl dîpenseèmoiîs d'e— nergie pour u er con re a c a eur e e roi . en r îyl e une production laitière accrue et un gain de poids plus rapide. Les arbres et les haies augmentent donc la rentabilité du troupeau en le rendant plus productif et en limitant les frais de logement l'hiver. Dans les zones de culture , outre leur effet de brise-vent, É les arbres et les haies évitent la sécheresse en retenant l'eau grâce ‘ à leurs racines. De ce fait le rendement global est accru malgré la production réduite aux abords immédiats des arbres. On voit donc que, même en raisonnant en termes de produc- tivité, les arbres et les haies sont rentables. Alors, pourquoi les cultivateurs n'en replantent-ils pas? Essentiellement parce qu'ils n'envisagent la rentabilité qu'à court terme. Pour eux, une bande boisée est une perte de surface cultivable, de par l'implantation des arbres et par le faible rendement qu'ils impliquent à leurs aïoëdî. En outïe, replînter impose un investisse- d men qui ne sera ren a 1 ise que orsque es ar res seron assez gran s. Malgré tout, certains agriculteurs font exception et re- plantent. Mais encore faut-il que la haie ou le rideau d'arbres soit réalisé suivant certaines règles pour lui donner le maximum d'effica- cité. * /) Nous verrons comment procéder dans le prochain bulletin. 4*U E?*»,*.. 1 " ,, R. DELCOURT · —`}·:·«:`·»;>~ ,’蔕 1, 6 ' Qïùl ·gg§W% ~ GQÉI Q _';>,`§/F4, « F , _ I ‘~•î,';,__’ HI I j A IJ, `2 '1î*’*? W isâï îêiê aï ' /€€@É?¤% / Ã, _,, www/ · M ’ Q 4 v ' ' ~ “·$ ' · · "7 . 'J xl ` °'\'îÈî” · -Eï__`,É.-?¤ -;:2 ’È`î#~· ^ LL ""‘*" · ,,h‘~