FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 ,‘ -1 4 E > Association régie par la loi du 1°'juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1€ \ '\€·' 1 •~. Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé 0 ‘ —7 La FÉDÉRATION FRANCAISE DES SoC1ETES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature. La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts). La FÉDÉRATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution. L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une équipe entièrement bénévole. Les auteurs ne perçoivent aucun droits, ni rétributions. L’essentiel des ressources financières provient de la vente des ouvrages. N’hésitez pas à aider notre association, consultez notre site (www.faunedefrance.org), et soutenez nos publications en achetant les ouvrages! La FÉDÉRATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la disposition de la communauté naturaliste l‘intégralité du texte de Lucien BERLAND consacré aux Hyménoptères vespîformes volume 2 publié en 1928. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité. Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de dupliquer, le diffuser et de modifier cette création ..... Montpellier, le 6 avril 2007 le Comité FAUNE DE FRANCE
Creative Commons ®Cf6aiiV9 C 0 hl hl U TC 5+ U I-1 li I) Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France Vous êtes libres : •de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public •de modifier cette création Selon les conditions suivantes: BYE Paternité. Vous devez citer le nom de |'auteur original. .·—r' Pas d'Utilisation Commerciale. Vous n'avez pas le droit .= d'uti|iser cette création à des fins commerciales. Partage des Conditions Initiales à l'ldentique. Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous n'avez le droit de distribuer la création qui en résulte que sous un ·-”' contrat identique à ce|ui—ci. •A chaque réutilisation ou distribution, vous devez faire apparaître clairement aux autres les conditions contractuelles de mise à disposition de cette création. •Chacune de ces conditions peut être levée si vous obtenez |'autorisation du titulaire des droits. Ce qui précède n'affecte en rien vos droits en tant qu'utilisateur (exceptions au droit d'auteur : copies réservées à |'usage privé du copiste, courtes citations, parodie...) Ceci est le Résumé Explicatif du Code luridique (la version intégrale du contrat). Avertissement El Découvrez comment diffuser votre création en utilisant ce contrat
FÉDÉRATION FRANQAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE I u HvMÉ~0PTÈREs vEsPn=0RMEs. I I ‘ (EUMENIUAEZ I/ESPIDAE, MASARIDAE, EETHYLIDAE, DRYINIDAE, EMBOLEMIDAE) mn L. BE R LA N D sous-ntxmcrnun DE LABORATOIRE AU wmstîum ¤’ms·r0m¤ NATURELLE Avec 232 figures - PA R I S · PAUL LECIIEVALIER, 12, num mm TOURNON (v1°) 1928 ' · Collection honorée de subventions de I'Acad6mle des Sciences de Paris (fondations I?. Bonàparle et Loutreull), de la Caisse des Recherches Scientifiques, du Ministère de l'AgrIcultur·e et du Ministère de Vlnstruction Publique.
PREFACE Avec ce volume S’RCllèVB l'étude des Hyménoptères vespilormes de la faune française. Le terme de Vespiformes dontj'ai fait usage — ce qui n'est d’ailleurs nullement une innovation — m’a permis de comprendre dans un seul groupe, très homogène tant au point de vue de la morphologie qu`:) celui de l'éthologie, les Fouisseurs, les Diploptères et les Béthyloïdes. Un bon nomhre d’anteurs ont une tendance ii séparer les Sphé- gides des autres Fouisseurs par suite d'un caractère morphologique qu'ils sont seuls à présenter : le pronotum n’atteint pas le bord antérieur des téigulas. Une discussion sur ce point n’a pas sa place dans un ouvrage de faunistiqne, mais j'indiquerai seulement que c’est, à mon avis, accorder une valeur excessive à un seul caractere, quelle que soit sa constance. Par ailleurs tous les Vespilormes sont étroitement liés entre eux in tous les points de vue et tout particu- lièremcnt par Péthologie; ils sontprédateurs d’autres Arthropodes qu’ils paralysent ou tuent pour en nourrir leurs larves, ai l’excepti0n d’une petite famille, dont les représentants sont mellifères. Le parasitisme peut n’étre pas direct, et s’ell`ectuer sur les proies capturées par d'autres prédateurs (cleptoparasitisme), ou sur les provisions et les larves de certains llyménoptères. Les Chrysides qui rentrent dans ce dernier cas aussi bien que les Mutillides pour- raient saus aucun illogisme être rangés parmi les Vespiformes. Si leur morphologie paraît les en éloigner, ce n’est que par suite d’une déformation secondaire, dont Péquivalent se retrouve dans les autres groupes (Béthyloîdes en particulier). Les Diploptères, qui constituent les Guêpes — solitaires on sociales. —- au sens étroit qu’on donne généralement à ce mot en l`rançais, ont déjà été l’objet de plusieurs études. Saussums, le pre- mier, a réuni les matériaux et jeté quelque clarté sur ce groupe; ses travaux sont excellents, et toujours consultés avec fruit; mais
vi 1-nÉrAcÉ ils sont déjà anciens, et ne permettent pas aisément une détermina— ` tion,par suite de l’absence presque totale de tableaux dichotomiques. Edmond ANDRÉ, dans son Species des Hyménoptères, s’était réservé l’étude des Guêpes d’Europe et d’At'rique du Nord. Ce travail remarquable, conçu à un point de vue réellement faunistique, a rendu les plus grands services car pour la première fois était pré- senté un ouvrage pratique sur ces Insectes. Mais il faut reconnaître qu'il11e donne plus entière satisfaction, ce qui tient aux conceptions particulières d’Edmond ANDRÉ qui accordait une trop grande impor- ' tance aux caractères tirés de la couleur et négligeait complètement tous les autres, ce qui est particulièrement fâcheux pour les Ody— _ nères où-le dessin est à la fois très uniforme dans l'ensemble, et variable individuellement; aussi les tableaux dichotomiques de cet auteur donnent-ils rarement une détermination certaine. Peu après, Scnunriisss-RÉc11nÉa_c a fait paraître un excellent travail sur les Diploptères de la Suisse où il est tenu compte, cette fois, de tous les caractères utiles à la détermination. Plus récemment l)UsMi·,T a fait sur les Guêpes d’Espagne une étude des plus utiles et complétant celle de Scxiuuriinss limitée à la faune helvétique. ' On connaît d’autre part la monographie de Robert DU Burssox sur les Guèpes sociales, en tous points parfaite, et` à laquelle il n`_y a rien à reprocher. Je me suis inspiré de ces divers travaux, pour élaborer le présent volume, basé cn outre sur le très important matériel'que j’ai pu réunir dans les collections du Muséum de Paris. Pratiquement un · très petit nombre d’espèces (deux ou trois) me sont restées inconnues, et par contre, _]'ai eu la chance de retrouver et d’identifier un bon nombre de types de SAUSSURE, aussi bien dans la collection S1cuÉL ' que dans la collection du Muséum, ce qui m’a ·permis de préciser certaines espèces, et d’en rectifier d`autres. . Les Béthyloïdes ont été longtemps considérés comme des Pr0ctotry— pides, mais dès 1902, ÀSHMEAD, se basant sur leurs caractères morphologiques, a fait remarquer leurs affinités avec les Fouisseurs, auxquels il a été le premier ai les rattacher; cette notion est devenue de plus en plus évidente, à mesure des découvertes faites sur leurs mœurs : ces Insectes, surtout les Béthylides, sont très nettement des paralysants, au même titre.que les autres Vespiformes, quoique d’une façon un peu différente. On s’accorde à les considérer comme très primitifs, au point de vue de l’éthologie, mais morphologique-
rnéracn · vu ment ils sont au contraire très évolués, ainsi que le m0ntre·la réduc- tion progressive de la nervulation alaire, et même.la tendance à l’aptérisme. i ` Nos connaissances sur ces Insectes reposent entierement sur les travaux de l’abbé J.·J. Kxisrrnn, qui en a été pendant_de longues années le spécialiste, et leur a consacré deux ouvrages importants : l`un dans le Species d'Edmond André, l’autre, une copieuse.mono- graphie, dans « Das Tierreich ». Ces travaux sont excellentset il n`y a qu`à les suivre. Toutefois je les ai soumis à la critique et n'ai pas cru devoir accepter aveuglément les conceptions de Kncrrnu. J'estime en elfet que ce savant auteur s`est un—pcu·trop laissé entraîner par la passion des espèces nouvelles, et dans bien des cas, vérification l`aite,j'en ai réduit le nombre. ll est vrai que, de mon coté, je me suis vu obligé d’en ajouter queIques·unes, lorsqu’il m’a été impossible de faire autrement. i Cela résulte de ce que le matériel, contrairement ii ce qui se passe pour les autres Vespi ormes, est très peu abondant : les collections ne contiennent en général qu'un tres petit nombre de Béthyloïdes, et les espèces sont souvent basées sur des exemplaires uniques; il faut donc prévoir de nombreuses rectifications dans l`avenir. Néan- moins, les diverses collections réunies au Muséum m`ont fourni un ensemble assez important. C’est le cas en particulier pour la collec- tion un GAULLE qui renfermait non seulement un nombre relative- ment élevé de Béthyloïdes, mais en outre, plusieurs types de Kinrrnn. Ce dernier avait la fâcheuse habitude de ne pas indiquer où se trouvent ses types, aussi ai—je cru utile de le mentioxmer ici, chaque fois que j'en ai identifié un, et j`ai fait de méme pour ceux ' de Swssuue. A quoi tient la rareté de ces Insectes? Probablement a des causes multiples dont la principale est leur petitesse et leur aspect insigni- liant : certains collecteurs, trop attirés par les formes grosses ou brillantes n`ont presque jamais recueilli de Béthyloïdes, qui sont petits, et de couleur presque uniformément noire. De plus, les for- mes aptères se confondent aisément avec des Fourmis. Mais il faut convenir malgré tout qu`ils doivent étreassez rares chez nous ct qu’ils sont probablement beaucoup plus abondants dans les pays tropicaux, ainsi que le montrent les récoltes extrêmement riches faites par PERKINS et BRID\VELL aux Philippines et à Hawaï; dans ce dernier lieu, plus de 100 espèces de Scleroderma ont été trouvées. Il faut espérer que chez nous plusieurs zoologistes s’intéresseront
· vm rniimcu à ces Insectes si curieux par leur forme et par leurs mœursi Il est probable qu’on pourra en trouver à la chasse au fauchoir, mais le · procédé le meilleur sera certainement l’élevage, ainsi que l'a fait Picmn qui en a obtenu un certain nombre parmi lesquels des formes nouvelles ou très curieuses, de bois attaqués par des Coléoptères. Cette 2° partie des Vespiformes estf écrite, naturellement, sur le plan de la 1“’. Toutefois, les renseignements biologiques fournis au sujet de chaque espèce ayant été accueillis très favorablement, je leur ai donné ici le plus d`imp0rtance qu`il m’a été possible; j’y 31 même a_]outé la l1ste des parasites, 1·ense1gnement que _]e crois utile; une espèce étant, à mon avis, non pas un échantillon mort de collection, mais un complexe biologique où les proies, les caractères thl sl aasts t tatd’ t l h é o ogique , es r· i e on au n im or ance ue a morp o- logie de l’individu. Cette manière de voir n’est pas contradictoire a l`esprit de la Faune, car il n’est pas douteux qu’on peut aussi bien « déterminer » un être par ses mœurs, son industrie, souvent par les proies ou parasites qui en dépendent, que par son aspect externe.
INTRODUCTION Cette partie sera fort courte, car il n’y a pas de différences essentielles avec ce qui a été exposé au début du volume précédent (Vespiformes, I). · Ce 2° volume comprend, comme il avait été annoncé, les familles suivan- tes :Eumem'dae, Vespidae, Masaridae, Betlzylidae, Dryinidae, Embole- midae. Ces troisdernières familles avaient été comprises par moi dans le premier volume sous le nom commun de Bethylîdae, notamment dans le tableau des familles (p. 3 et 4), suivant en cela le'savant monographe de ces Insectes J. .|. Krnrrnn; mais à la réflexion, et après une `étude sérieuse, j'estîme que les différences entre les trois groupes réunis sont si grandes qu`il est vraiment impossible de les considérer comme appartenant à une seule famille, il est préférable de suivre l’usage actuel- lement établi d’en faire trois familles distinctes, réunies en·une super- famille, les BETHYLOIDES. C’est donc ce dernier nom qu`il faut lire là où il y avait Bet/zylidae; les trois familles se distinguent par les carac- tères suivants : ‘ \ BETIIYLOIDES , , ' 1. Antennes insérées tout contre la partie supérieure du clypéus, ou au moins très près de ceIle·ci; bouche en général à la partie antérieure de la tète ............ i . . . 2 .··· Antennes insérées très loin du clypéus; bouche à la face ven- _ trale de la tête (fig. 231, p. 171)._ ..... _ ...... F. Embolemidae, p. 170 2. Antennes de 10 articles; tarse I de la femelle en forme de pince, sauf chez Ap/zelopus (fig. 194); éperon du tibia I bilobé. . I _ F. Dryinidae, p. 137 - Antennes de 11 à 15 articles; tarse I de la femelle non en forme i _ de pince; éperon du tibia I coudé ventralement ...... _ _ _ F. Bethylidae,'p. 96 l Les trois autres familles étudiées ici : Eunzenidae, Vespidae, Masa· ridae, se réunissent aussi très'naturellement_ en un groupe qui porte · `depuis longtemps déjà le nom`de DIPLOPTERES, caractérisé comme on le verra'plus loin par la plicature err long des ailes.·' ·=. · ·‘ l
2 raunn on manon. —- nvméuorrîaaas MORPHOLOGIE EXTERNE A) Diploptères. — Ces Insectes, qui sont les Guêpes proprement dites au sens étroit qu’on donne généralement à ce_ mot en français, ont tout à fait la forme et l’aspect des Vespiformes précédemment étudiés, en parti- · culier de certains Sphégides (comparer les fig. 20, 39, à la figure repré- 4 ° v. ( ' __ O · ‘ ô · Frs. 1. — Coupe des ailes pliées de Vespa crabo (d’après Ch. Jaxer); les renflements désignent la coupe des nervures. sentant un Gorytes, vol. I, p. 81); ils s’en distinguent par la longueur de la`première cellule discoïdàle, et par l’aspect des ailes au repos : elles sont alors pliées en long deux fois, de façon que leur largeur soit réduite à celle de*l’aile postérieure (voir fig. 1.54, p. 90). Ce fait si particulier a été étudié avec soin par Ch. Jannr (1903, p. 3 et suiv.) qui en a donné des coupes remarquables de netteté; cette plicature.n’existe pas à la naissance, mais elle s’établit peu après, et se répète dès lors toute la vie de la Guêpe, chaque fois qu`elle prend la position de repos, elle est par conséquent presque toujours représentée chez les Insectes en collection. Par contre si ce phénomène ne se· retrouve jamais chez les autres Vespi- formes, il n’est pas absolument spécial aux Diploptères car on le trouve en particulier chez le genre Leucospis de la famille des Chalcididae. Des deux plis, que 1’on voit nettement sur la fig. 1, l’un suit la suture des deux ailes, l‘autre coupe l’aile supérieure en deux sans respecter aucu· nement le trajet des nervures (fig. i54). Les Diploptères n’ont jamais de peignes aux tarses I, bien qu’ils soient souvent tout aussi fouisseurs que d‘mm—es·Vespîformes, ils n`0nt pas non plus Paire pygidiale, qui est si fréquente chez les Sphégides, les Scoliides ou les Mutillides. B1 Bethyloïdes. -—- Assez différents des Diploptères, ils ont avec ceux- ci peu d’affinités; ils' se rapprochent par contre des Scoliides, et, tout au moins par l’aspect, des Chrysides. Ils sont bien rattachés aux Aculéates par la forme des antennes, qui n’ont jamais plus de 13 articles, par la présence d’un aiguillon vnlnérant chez la femelle, par les trochanters toujours uniarticulés et par l’éth0logie (voir plus loin). Par contre chez engi les ailes ont une nervulation très réduite, jusqu’à ne plus avoir que la nervure sub-costale, le stigma, et un fragment de nervure radiale, comme chez les Chalcidides et les Proctotrypides, et c'est une des raisons I pour lesquelles on les a longtemps rangés parmi ces derniers; Kxerrnn
INTRODUCTION 3 était encore de cet avis en 1906, mais dès 1902, Asnmaan avait montré leurs aillnités avec les Fouisseurs, affinités qui sont encore rendues plus évidentes par ce que l’on connaît de leurs mœurs depuis. Uaptérisme est très fréquent chez les Béthyloïdes, il se manifeste soit par la réduction des ailes, soit par leur absence totale, avec même parfois l’absence de tégulas; le plus souvent le sexe femelle seul est aptère, mais cela s’étend· _ parfois à l‘autre sexe, et il y a même des cas où ce phénomène devient individuel, la même espèce présentant des exemplaires ailés ou aptères l · l L, Sono \ ii â` f ‘°,__É Fm. 2. — Vue schématique du thorax d’un Béthylide (partie antérieure) pour montrer les sillons parapsidaux. (Cep/zalonomial. Le thorax présente le plus souvent une particularité qui n’avait pas été signalée chez les autres Vespiformes, c`est Pexistence de sillons dits parapsidaux, qui se trouvent sur le mésonotum, soit longi- tudinalement, soit un peu obliquement (fig. 2). BIOLOGIE Mode de vie, habitat. —- Les Guêpes solitaires (Eumenidae) ont comme les Vespiformes étudiés précédemment un mode de vie très varié, elles sont fouisseuses, maçonnes, rubicoles, etc... Les Vespidae au contraire, sont des Guèpes sociales, dont la biologie sera exposée plus loin. Il ne semble pas que les Béthyloïdes exécutent aucun travail spécial pour abriter leurs larves : l0rsqu’ils ne les abandonnent pas simplement à l'air libre sur le dos de la proie, ils les dissimulent dans un abri quel- conque, qui est souvent le nid abandonné d’un autre Hyménoptère. Aucun des Diploptères ou Béthyloïdesme possède d’instrument spécialisé de _ travail tel en particulier que le peigne tarsal, si développé chez beaucoup de·Sphégides et de Pompilides, ce qui est d’autant plus remarquable que beaucoup d’entre eux exécutent des travaux aussi importants que ceux-ci. _ Alimentation des larves. — Tous sont prédateurs, et nourrissent leurs larves d‘autres Insectes, paralysés ou non, à l’exception des Masaridae,
4 moire nn rxumcn. —— nmréuorrànss qui sont mellifères. Ces proies sont moins variées que celles des familles précédentes : chez les Eumenidae ee sont des chenilles ou des larves de Coléoptères, rarement des larves de Tenthrèdes; chez les Vespidae, des chenilles et aussi toutes sortes d’Insectes; chez les Bethylidae, des larves de Coléoptères ou des chenilles; enfin chez les Anteonidae, des larves d’Hémiptères Homoptères. Paralysation des proies. - Les Eumeniâlae paralysent leurs proies aussi parfaitement que les Sphégides et se comportent, somme toute, exactement comme ceux·ei. Les Belhylidae paralysent aussi dans bien des cas, autant que l’on sache, mais ils s`écartent beaucoup des autres Vespiformes, par la suite : en particulier ils déposent souvent plusieurs œufs sur une seule proie. Les Vespidae ne paralysent pas et leur aiguillon n`a plus qu`un rôle d’organe vulnérant, ils dépècent l`lnsecte capturé et en font une sorte de bouillie. Les Antconidae ne semblent pas paralyser, et leurs larves vivent en ectoparasites sur le dos de la proie. MATÉRIEL Erunnï Les sources sont les mêmes que celles qui ont été indiquées pour le volume précédent, auxquelles j’ajouterai seulement les indications sui- vantes : · ` Vallouise, Embrun, Bourg d’Oisans ...... Gnmun Lyon (environs de) ............ Guitar (l) Je dois iles remerciements tout particuliers à MM. Boucaannnlw, Bau, Pxenor, Piclmn, qui m‘ont communiqué du matériel intéressant, à MÃ Dusmsr qui m`a donné de précieux avis, et à M. Gnnssn de Mont- pellier qui a bien voulu me communiquer des Insectes de la collection Pnnms, où se trouvent des types de Krnrrsn, DISTINCTION DES SEXES ` A. DIPLOPTÈRES· _ Mâle Femelle —— 7 segments visibles à l’abdomen. — 6 segments visibles à Pabdomen. ·- Pas d’aiguillon. —_ Un aiguillon. — 13 articles aux antennes; souvent -— 12 articles aux antennes, dont l’extrémité des antennes en l'extrémité n`estjamais enrou- crochet ou enroulée. Iée. _ (1) Dans le volume précédent (p. 89), j’avais émis quelques doutes au sujet de la localité de Lyon, rencontrée à diverses reprises dans les collections, sans indications précises. Depuis j‘ai eu des précisions fort utiles, gràceà Vamabilité de MM. Sanurmz et RIEL. Les insectes étiquetés: Lyon, proviennent des environs de Lyon, où ils ont eté recueillis par M. Gmnar qui dispersait ' entre divers hyménoptéristes les produits de ses chasses tres fructueuses.
EUMENIDAE 5 B. BÉ1·uYl.o1nEs. Les caractères valables pour la distinction des sexes chez la plupart des Vespiformes ne le sont plus dans ce groupe, notamment le nombre d’articles des antennes et de segments de l’abdomen est le plus souvent le même dans les deux sexes; mais il reste toujours la présence de l’aiguillon chez les femelles. F. EUMENIDAE (Guèpes solitaires). Famille comprenant les Guêpes solitaires, très voisines, tant par la forme que par les mœurs, des Fouisseurs, dont elles se distinguent par la plieature des ailes dans le sens longitudinal (voir p. 2). Pronotum formant toujours un angle très aigu, à sommet arrondi; face interne des yeux toujours fortement ' échancrée; clypéus à bord antérieur droit ou plus ou moins largement échan- cré,jamais prolongé; pattes I ne portant jamais de peigne; ongles des tarses toujours armés d'une dent; nervulation des ailes très uniforme, la 2• cellule cubitale recevant les deux nervures récurrentes; coloration d’un type très peu variable: couleur fondamentale noire, avec des dessinsjaune vif: le rouge est très rare dans les espèces de nos pays; dimorphisme sexuel nul ou peu pro- noncé, les màles ont le plus souvent l'extrémité des antennes modifiée (fig. 40 et 123). Taille moyenne, allant de 7 à 26 mm.; pas de très petites formes. Biologie.- La biologie des Guépes de cette famille ressemble beaucoup à celle des Fouisseurs mais avec une moins grande variété. Comme ceux—cî, elles vivent solitaires, quoique parfois réunies en petites colonies, et nourrissent leurs larves de larves d'lnsectes paralyséesg mais ces proies ofl`rent moins do diversité : ce sont exclusivement des chenilles, ou des larves de Coléoptères, parfois aussi des larves de Tenthrèdes. Elles fouîssent le sol, ou vivent dans des tiges sèches de plantes, ou encore font des nids de terre gàchée. TABLEAU nnstnxnas ((3* Q). 1. Abdomen pétiolé, le 1*** segment abdominal plus ou moins rétréci avant 1’insertion du 2** (fig. 3, 15, et 18) ..... 2 _ ——- Abdomen non pétiolé, le 2** segment abdominal faisant suite directement au 1*** (fig. 39, p. 27). ....... _. . . 4 2. Tibias Il munis de deux éperons. Deux espèces peu communes (fig. 18, p. 12). .......... G. Discoelius, p. 12 — Tibias Il munis d’un seul éperon ........... 3
6 mimi; ma mman. — nvménoprànss 3. Premier segment abdominal à partie dilatée plus longue que large ; 1°' sternite abdominal non strié transversalement; _clypéus non ou peu allongé, sa partie antérieure large, avec une large échancrure, ou non échancrée .... G. Eumenes, p. 6 — Partie dilatée du 1‘" segment abdominal au moins aussi large que longue (fig. 15, p. 11); 1" sternîte abdominal fortement strié transversalement (fig. 16, p. 11); clypéus allongé, sa partie antérieure étroite, avec une petite incision médiane (fig. 17, 'p. 11).' Une espèce, très rare ...... G. Nortonia, p. 11 4. Deuxième cellule cubitale pétiolée (fig. 19, p. 13) ..... .......... . ..... G. Alastor, p.13 — 2*3 cellule cubitale non pétiolée ............ 5 . 5. Palpes labiaux de trois articles, fortement plumeux (fig. 21, p. 15) ............. G. Pterochilus, p. 14 — Palpes labiaux de quatre articles, non plumeux ...... 6 6. Les trois derniers articles des palpes maxillaires réunis, à peine aussi longs que l`article précédent (fig. 24, p. 16). Une seule espèce, de la région méditerranéenne. . G. Rhynchium, p. 16 — Les trois derniers articles des palpes maxillaires égaux entre · eux et aussi longs que les précédents. Nombreuses espèces. ................ G. Odynerus, p. 17 G. EUMENES LATREILLE, 1802. Fig. 3. -—· Caractérisé par la forme de l'abdomen, qui est longuement pétiolé, ce pétiole étant de forme variée. Thorax court, et globuleux. Antennes du mâle formant un crochet à Yextrémité. » s / ' * ‘ * ) . ,/ ( î"` I \\ t // \ \ Fxc. 3. — Eumcnes pomiformis, Q, ><,5.
_ ‘ ÈUMENIDAE 7. È1`0Z0gie,_—- Les Eumenes chasseni. des chenilles. qu‘ils paralysent et dépo- sent dans des nids faits de ierre gàchée, et placés sur la paroi des rochers, ou sur les arbustes- TABLEAU ous Es1=ÈcEs (di 1. Bord antérieur du clypéus convexe (fig. 4). Grosse espèce méri- dionale. ............. E. arbustorum, p. 7 —— Bord antérieur du clypéus échancré (fig. 5, 6) ....... 2 2. Espèce de grande taille. Dessins en partie rouge sombre. ................ E. unguiculata, p.8` — Taille moyenne. Pas de couleur rouge, ou tout au plus sur le pétiole .................... 3 3. Premier segment abdominal d’abord élargi au milieu, ensuite un peu rétréci vers l’arrière (fig. 3). Espèce très commune. ......... · ....... E. pomiformis, p. 8 — i" segment abdominal long, à côtés parallèles (fig. 14). Très rare. . A ......... . .... E. picteti, p. 10 E. arbustorum Prmzsn. - Edmond Arxnmê, 1884, p. 624; Scnuurmass- Rscunsno, 1887, p. 24; DALLA Tonus, 1894, p. 17. E. amedei des auteurs. L. 6 15 mm. ; Q 18-20 mm.—Fig. 4, 7.- De couleur jaune zle clypéus, - avec parfois une tache noire au milieu, —une tache entre les antennes, à la face inférieure de l’échancrure oculaire et au bord postérieur des yeux, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, une tache sur les mésopleures, deux grosses taches sur le scutellum, le postscutellum, les côtés du segment médiaire, les pattes à partir des genoux, une bande api- cale aux tergites abdominauxl àV, et aux mêmes sternites, de plus deux taches jaunes sur le 1*** (pouvant manquer), sur le 2** tergite et sur lc 2** sternite; ailes légèrement enfumées; antennes rougeâtres en dessous, ' mandibules jaunes sur la face externe, mêlées plus ou moins de rou- geâtre. Corse; Var : Callian, Hyères; Drôme : Nyons; Vaucluse; llautes-Alpes: Vallouise, la Grave; Isère: Bourg·d‘©isans; Savoie: Moutiers; Pyrénées- Orientales: Vernet-les-Bains; Hautes—Pyrénées: Barèges, Aragnouet, Luz, Saint-Sauveur. — Remonte dans les Alpes jusque dans le sud de la Suisse et au Piémont: Suse. Italie, Espagne, Hongrie, Balkans: Salonique, Algérie, Tunisie. Bz'0Iogz'e. — FAsns (1855, p. 149-150; 1882, p. 57-76, sous le nom de Enamedei) (*); LucAs (1883 b); LICXITÈNSTEIN (1883); Clmérxsu (1896), Escman- Kurwm (1902). Nids appliqués contre des rochers, ou des pierres de murs bien (I) C'est à tort que Luczls et Licursnsrnix ont reproché à Final-: de parler de nids à une seule cellule; ils ont mal lu les Souvenirs, car Prune dit très nettement (p. 62), qu'à1a première cellule, plusieurs autres viennent s'sj0uter. ·
8 FAUNE DE FRANCE,-— I-x¥MÉNo1>'rÈRns exposés au soleil, la paroi en est faite de mortier où sont enchâssés de petits cailloux; le nid comprend d’ab0rd une seule cellule, recouverte d`un petit gou- lot évasé, mais il s’y ajoute ensuite de 2 à 6 autres cellules semblables, et le tout est finalement recouvert d'uu enduit général. Proies. — Cunérinn a trouvé dans des nids les chenilles suivantes : .SpiZazhy— rus alceae; Syricht/zus malvae, alveus; Lycaena, cyllarus, astrarcheplletoptria monogramma; Agrotera, trabealis; Colias cdusa; Plusia gamma; Pzerop/mms m0n0dactyIus_ _ Parasites. — Stilbum calensr Dasylabris maura. E. unguiculûta Vu.LeRs. —— EDMOND ANDRÉ, 1887, p. 635; Scnnurunss- Recnnunc, 1887, p. 25; DALLA Toune, 1894, p. 32. E. comzgustata, in- fundibulzforznis, unguiculus des auteurs. L. @*16-20 mm.; Q 22-26 mm. —— Fig. 5, 8. - 5* Q. Taille grande, thorax globuleux, bord antérieur du clypéus légèrement concave (fig. 5). — Q. Noire, teintée de jaune, les parties suivantes sont de couleur jaune rouge sombre, cette coloration caractérisant l’espèce : mandibules, pattes à partir du tiers ou de la moitié des fémurs (l’extrémité des tarses brune), les tégulas, la partie postérieure ~du pronotum, le scutellum, le postscu— tcllnm, les côtés du segment médiaire, les côtés et le bord postérieur du i" tergite abdominal (avec une fine bordure jaune), deux grosses taches à l`avant du 2° tergite. Ailes légèrement enfumées. Face inférieure rou- geâtre en dessous, surtout vers l’extrémité. —— (jl comme la Q, maudi- bules parfois noires, extrémité des antennes rougeâtre. Variation : le rouge peut être plus développé, et envahir le jaune, notamment sur lepronotum, le segment médiaire et les deux premiers tergites abdominaux. Variété Izuberti. — O', de petite taille, à ailes transparentes, et à couleur rouge très réduite ou disparue; se distingue alors de E. ar-Iauszorum par la forme du clypéus. · Tout le midi de la France [paraît manquer en Corse) et le centre; à l`est remonte jusqu’à Dijon, même au Morvan (Ed. ANDRÉ), et en Alsace à Strasbourg I (pris par BURH); dans les Alpes se trouve à Grenoble et Moutiers; dans l`ouest, où il est assez rare, a été trouvé jusqu’à Nantes, en Anjou, et à St-Epain (Indre-et-Loire). —— Espagne, Italie, Suisse, Hongrie, Balkans, sud de la Russie, Egypte [d’après Ed. ANDRÉ), Algérie (très rare, 1 exempl. de la coll. R. nu Buvssorz). - Biologie. - PrRR1s (1849) décrit et figure le nid et la larve; le nid vu par. lui était de trois cellules, à axe vertical, noyées dans un bloc de mortier dur, sans cailloux enchassés. ' Parasite : Chrysis ignim (Psnais). _ E. pomiformis F. — Edmond ANDRÉ, 1884, p. 612; DALLA Tonnn, 189êz, p. 29;.DUs1v1E'r, 1896. E. coarclatus Scumxrnnss-Rncnnnno, 1887, p. 26. L. 5‘ 10-11 mm.; Q 11-16 mm. —— Fig. 3,6, 9,10 à 13.- (5* Q, aspect
· uunsmoau 9l et coloration de E. arbustorum, mais taille toujours moindre. Clypéus à bord antérieur concave; 2° sternîte abdominal avec une tache jaune très variable (fig. 10 à 13). . Espèce à dessins variant beaucoup; le pétlole de l'abdomen est aussi variable, et sa largeur est plus ou moins grande d’un individu à·l‘autre. On a décrit plusieurs espèces qui, à mon avis et à celui de beaucoup L L , 10 11 12 @ 1 ` LJ 9 ‘\y V y``, r · 1,, llllIIl|l.lal » 4 l','1i l'v.i`1l' U iii i il wi, \/\/ `Ui ''"' ii il ill 5 ‘ ‘ llliil lill. X 5 8 Pro. 4 à. 14. - 4. Eumenes arbustorum, bord antérieur du clypéus. —— 5. E. unguiculata, . idem. — 6. E. pomiformis, idem. — 7. Eummes arbuslorum, Q, x 3. —- 8. E. ungul- culata, Q, x 3. --9. E. pomiformis, var. bipunctis, thorax. — 10, 11, 12, 13, dessins du 2** sternite abdominal, montrant le développement progressif de la tache jaune chez E.p0mi/`orvmis. -14. E. picteti, Q, X 3. d'auteurs, ne sont que des formes dc pomiformis. On les distingue ainsi qu’il suit : . . Sous-esp. pomiformis F.; abdomen presque glabre. — forme typique (E. pomi/brmis). Toute la France. — var. mediterranee, Kan-zcnu.; tache jaune du 2° sternite abdominal en occupant·au moins le tiers, au milieu de cette tache un point rou- geàtreü). — Midi de la France. (1) Les fig. M à 43 montrent le développement progressif de la tache jaune, depuis la forme typique (tig. 10), §usqu’a la terme medîtermmm (13); de plus elles sont faites sur des exem-
10 FAUNE ou FRANCE. ·— HYMÉNOPTÈRES — var. obscura. Ed. ANDRÉ; les 3= à 5° sternites abdominaux entièrement noirs, sans bande jaune. - Toute la France. Sous—esp. coarctatà L. Abdomen couvert de poils assez longs et serrés. — forme typique (E. p. ssp. coarctaza IJ.), . — var. bîpunctis Snuss. (= bimaculam Ed. Aivnné), 2 taches jaunes, le plus souventen virgule,sur le mésonotum (fig. 9). Taille toujours assez grande, pétiole souvent large. Midi de la France. E. pomiformis se trouve dans toute la France, toute l’Europe, l'Afrique du Nord. Plusieurs variétés en Asie, et même en Amérique. Très commune. Biologie.- Gonnmu (1839); Rnnow (1876, p. 210); FABRE (1882, p, 56T76); Fsnron (1901, p. 132; 1902, p. 521, pl. IV, f. 12; 1921, p. 366); Bouunrois (1894, 1895); CuRÉ·rxEN (1895, 18.96, 1897); LALOY (1906); XAMBEU (1907); Anrenz (1907). Le nid, toujours unicellulaire, a la forme d`une gracieuse petite coupole en mortier fin, surmontée en son milieu d’un petit goulot évasé, perforé pendant le travail, bouché par la suite; la paroi est mince; cette petite construction est appliquée à la face inférieure de pierres, contre des murs ou rochers, ou même, parfois, à des tiges ou feuilles de plantes. Proies. —- Plutella crucifer·a,rum,· Eupit/zecia oxycedrata; Cidarîa unifas- ciata; Pyrausm sanguinalis; Mimoeseoptilus serotinus (FEnToN). - Lythria abbreviazus (Èounerois). —— Pymusta, purpuralis; Eupithccia semtiata; Homoeo- soma nimbella; Plulella cruciferarum; Cidaria fulvata; Lylhria purpuraria; Leucania albipuncla; Heliotbis arrnigcr; Depressaria applana; Oxyptilus tris- tis; Amblypzilia acanthodactyla; T/zera jzmiperata; Lygdia adustata; Eupi- t/zecia pumilala, linariata; Heliotlzis dipsaceus; Pionea eœtimalis; Cochylis cruentana, lzybridella; Pterophorus monodactjlus (CHRÉTIEN). Parasites. —- Hyménoptères : Encyrms varicornis (Mnvn); Melittobia au- d0uini(Bo1vm~:ro1s);Mesostenus (Fniasr); Canidiapusilla (FER·ro1v)(‘); Mesolcp/zus abbreviams (Luccnmi, 1883); _C/zrysis cyanopyga (Fnnroiv), ignita (Runow); Hedyc/zrum roseum, purpurascens (liuuow); Diptère : Toxophora maculata _ (SÉGUY, 1926, p. 221). E. picteti SAUSSURE,1852, p. 67; Edmond ANnnÉ. 1884, p. 630. L. 12-13 mm. — (jt Q, espèce caractérisée par la forme de son pétiole (fig. 14). Dessins jaunes très semblables à ceux de pomzformis, mais le pétiole de la femelle est rouge sur les côtés; funicule rougeâtre on des- sous, les premiers articles rougeàtres en entier. Hérault: Montpellier (types dé Swssunrz, au Muséum de Paris, provenant ' d’AUnoum, 1834, de Dluné, 1835; 2 exempl. de la coll. Sicum.), Vias (1 Q de la coll. J. Pénaz, prise sur Eryngium le 20 juillet 1888). Très rare. —- Piémont (coll. Sicnen). Espagne. plaires provenant d’une seule localité, ce qui montre le peu de valeur de cette forme, dont on a voulu parfois faire une espèce distincte. (1) Fznrox ne demande s'i1 est un parasite de la Guêpe, ou des proies déposées pour sa larve.
EUMENIDAE · 1.1 G. NORTONIA Swssumz, 1869. . Fig. 1.5. - Genre très voisin des Eumenes, dont il se distingue principale- ment par le 1°' segment abdominal plus large, et le 1*** sternite strîé transver- salement (fig. 16). a , /··-î$··‘• • êf " lg j / U \ \ ' \ ,/7 —·..;’ \ 15 . 16 ji ' Q Ã . Fm. 15 à17. — 15. Nortonia intermedia, Q, >< 3. — 16. Id., vue du l" sternite . abdominal. — 17. ld., clypéus. N. illtermedîa Snussona. -· Odynerus E. Siwssunn, 1852; Edmond ANDRÉ, 1886, p. 865. — Nortonfa L Swssunn, 1869; DALLA Toune, 1894, p. 109. Q. L. 18 mm. — Fig. 15, 16, 17. — Taille et aspect do Eumenes arlwustorum, dont·il se distingue par les caractères indiqués ci-dessus, par les dessins de l’abdom`en, et par la forme du clypéus (fig. 17). 5* (d’après Swssunn), comme la Q, mais mandibules tachées de jaune, extrémité des antennes formant un crochet, 1" segment abdomi- nal noir avec quelqucs points jaunes. Var : Callian (1 Q, juillet 1925). — Grèce, 1 Q, von Hevnan, coll. Muséum; 1 çj', d’après Saussuna). · ·
I 12 mons ns rames. — umnnoprànss L`espèce a été décrite par Swssune sur un exemplaire de la collection LEPE- LETIER (type au Muséum) sans localité, et supposé, par l’auteur, de France méridionale ou d’Afrique du Nord. Ifexemplaire que j'ai pris à Callian est le seul qui soit authentiquement de France. Toutefois on peut admettre que la . localité du type doit être sud de la France et ·il y a lieu probablement de sup- primer l'Afrique du Nord de Faire d’extension de l'espèce. G. DISCOELIUS LATREILLE, 1809. · Fig. 18. —·- Corps allongé, de couleur noire, du jaune seulement sur l’abdo- I1181'1. _ ` TABLEAU DES ESPÈCES —- Clypéus jaune dan la· moitié antérieure, son bord convexe; bandes jaunes abdominales sur les tergitcs I·, II, lll. Assez com- mun. ............... D. zonalis, p. 12 —- Clypéus jaune dans la moitié postérieure, son bord antérieur `bidenté; bandes jaunes abdominales sur les tergites I, II, IV, V, le tergite III entièrement noir (d’après les auteurs; espèce dou- teuse, ou en tout cas très rare). ...... D. dufouri, p. 13 É`, 7/,. - ‘ "` _ ° ,Lï\ · K/-I • % si ':._` - » —,\»;fIë," j :,,1; ?""`,«î`?" ïlîïr/i`îî’ p/ F s \ , ' . / g" \, \ I , = I fl 1 i * l Aut`. Fm. 18. — Discoelms zcmalis, Q, >< 5. D. zonalis Panzer:. —— Edmond Annmî, 188% p. 616; Scnunrnsss-REcn— BERG, 1887, p. 22; DALLA Tonnn, 1894, p. 15. _' L. 5* 13 mm., Q 10-15 mm. - Fig. 18. - Corps allongé, pétiole
· EUMENIDAE 13 très distinct; thorax plus long que large; face supérieure du pétiole et avant du 2** tergitc rugueux. Tête, thorax, y compris les tégulas, pattes, noirs; abdomen noir avec une bandejaune aux tergites I, ll 'et souvent III, la 2° bande plus large ct sinueuse on avant. — Variation : 2 taches jaunes sur le pronotum etle postscutellum; une bande jaune au 3° et par- fois au 4* tergites abdominaux. — 5* comme la Q . extrémité des antennes en crochet. · Toute la France. Toute l‘Europe jusqu‘en Scandinavie. Assez rare partout. Biologie — Aunouix (1842) signale cette Guêpe comme prédatrice de la Pyrale de la Vigne; Laratrzriau (1841, p. 559) a trouvé le nid dans le trou laissé dans _ un mur par un clou enlevé; Ilxvnniionsr (De Levende Namur, XXIX, p. 180), étudie les larves; Bouwmx (1.910) en a fait une étude détaillée znid dans le bois mort, utilisant le trou foré par un Coléoptère, plusieurs cellules successives, séparées par des cloisons faites de feuilles comprimées, non réduites en pâte; Eustm (1921 a) a trouvé le nid dans une branche morte de Cerisier. · D. dufouri Lerxztnrmn. - Edmond Annniâ. 1889, p. 617; DMLA Toune, 1891, p. 15. L. 14 mm. Différerait (d'après les auteurs), de l‘espèco précédente par les caractères donnés au tableau. Landes : Saint-Sever. Remarque. —- Cette espèce est douteuse; elle ne semble pas avoir été trou- véo depuis Lsriztizrxsn; l'exemplaire étiqueté « type » dans la collection Larn- LETIER et celui de la collection Durouu nc correspondent nullement à la des- cription originale, mais sont des zonalis. Cependant Saussure semble avoir vu le I). dufouri et reconnaît l'espèce comme valable; il en décrit même le mâle (1854, p. 127), ce qui infirme l’assertion d’Edmond Axnné, d`après qui ce sexe serait inconnu. G. ALASTOR LEi>iatE·1·n:u, 1841. Fig. 19. — Guêpes de petite taille, bien reconnaissables à la 2° cellule cubi- tale, qui est pétiolée. · ku _ .· rg ; ·'î .· î ` É .·~— 4 / c' f·· \ l l / hé Fic. 19. — Alastor atropos, Q, >< b.
14 FAUNE DE FRANCE. —- HYMÉNOPTÈRES A. atropos LE1>ELE1·xEn. — Edmond Amana, 1884, p. 793; SCHULTHESS- Rncnnnnc, 1887, p. 120; DALLA Tonnn, 1894, p. 110. L. 5* 7 mm., Q 8 mm. -—— Fig. 19. —— Tête bombée en avant,' 1°" ter- gite abdominal globuleux, renflé en une sorte de· bourrelet au bord . postérieur; ponctuation trèsrforte. —- Q, de couleur jaune : un point. entre les antennes, un derrière les yeux, une petite tache dans l’échan- _ crure des yeux, le bord antérieur du pronotum, les tégulas; une bande apicale sur les trois 1°" tergites abdominaux, le plus souvent aussi une sur le 4e, n’atteignant pas les bords; pattes rougeâtres à partir des · genoux. -—— 5* comme la femelle, clypéus jaune ainsi que les mandibules et la face antérieure du scape, une bande jaune sur le 5° tergite abdominal. Toute la France jusqu`aux environs de Paris. — Sud de l’Europe. Nord de l’Afrique. Assez commun. _ G. PTEROCHILUS KLUG, 1805. Fig. 20. —- Genre caractérisé par les palpes labiaux, dont les articles sont très longs, et garnis de longs poils régulièrement disposés (fig. 21). _ ' TABLEAU DES Es1>ÈcEs 1. Bord antérieur du clypéus échancré. Rare . . P. terricola, p. 16 —— Bord antérieur du clypéus droit ou légèrement concave .... 2 2. Taille petite, ne dépassant pas 10 mm.; bord antérieur du ely- péus tronqué droit; langue très longue et fine (fig. 21); pas de tache au bord antérieur des tergites abdominaux I et ll. Espèce commune ............ P. phaleratus, p. 14 —- Taille grande, toujours au—dessus de 10 mm.; bord antérieur du clypéus concave; langue courte; 2 grosses taches à la partie antérieure des tergites abdominaux I et ll. Espèce très rare. ........... P. grandis, var. hispanica, p. 15 PQ. phaleratus PA1~1zEn. —— Edmond ANDRÉ, 1884, p. 808; SCHULTHESS·- · REcnnEnG, 1887, p. 118; DALLA Tonus, 1894, p. 107. L. 8-9 mm. — Fig. 20, 21. — Q, noire, avec des dessins jaune vif; langue et palpes labiaux très particuliers (fig. 21). — 5*, clypéus couvert d’une fine pruinosité argentée; extrémité des antennes enroulée. Saône-et-Loire : Mâcon; Morbihan : Vannes; Hautes-Alpes : Vallouise; Drôme : Nyons; B0uches—du-Rhône : Aix-en-Provence. Probablement toute la France, mais assez rare. -— Algérie. · Variété chevrîerana Siwssune. — Scnunrunss-Rrcnnnno, 1887, p. 119. —- Très semblable à l’espèce—type, maistbujours un peu plus petite, dessins blancs, les bandes abdominales presque toujours finement interrompues au.
numimxnnn 15 milieu; tache jaune du clypéus plus ou moins réduite, parfois absente; pattes I rougeàtres ` · Seine-et-Oise : le Vésinet. (série nombreuse prise jadis par Srcnax.); Nord : Dunkerque; L.oire—lnférieure : le Pouliguen; Seîne·et-Marne : Fontainebleau (collection Bnû). — Suisse. Biologie. — Fianron (1909, p. 419), décrit le forage du terrier etles provisions. i"·-—·\ /“/il .. 'x¢î ,_, bîî QE .‘ · î' x [ ` \ Fm. 20. — Plerochilusphaleralus, Q_, X 5. ' P. grandis var. bispanica. Mennvn. — P. hispanicus Mnnnm, 1892, Act. Soc. esp. hist. nat., p. 144; P. grandis var. hfspzmica Dusmn, 1903, p. 216. Q r à- ';` /7;- ` ?" ' _%’-a- \ \ > *· "' É ` ’_ .îIJ—& Ã}- .— · --4 ëi X / '/ % Fm. 21. -— Pterochilus phaleralus, vue de face, F10. 22. — P. grandis, var. montrant. la langue et. les palpes labiaux. hirpanica, Q,>< 3. L. 14-18 inm. —— Fig. 22. — Taille grande; dessins de l’abd0men:
16 mama na rmmca. -— nwanorranas · _ une bande blanc·jaunâtre apicale, sinneusc en avant, aux tergites [ à IV; de plus deux grosses taches jaune plus franc, parfois rougeâtres, à la partie antérieure du 1°' tergite abdominal et deux grosses taches pareilles au 29 tergite, ces taches s’unissant sur les côtés aux bandes apicales, langue courte. —— (j‘ (voir l\lEm1vA}. Bouches-du-Rhône : Aix-en—Provence(1 Q de Fonscotomaa, dans la collec- tion Sicrnzr). Très rare, paraît ne pas avoir été retrouvé depuis. - Espagne. La forme typique se trouve en Algérie. _ P. terricola MocsAnY. -— Odynerus lerricola. Mocslsav; Ed. ANDRÉ, 1884, p. 754 et 791; DMLA Tonnn, 18%, p. 100. L. 13 mm. —- Q, aspect et disposition des dessins de P. phaleratus, ‘ mais taille plus forte; clypéus échancré au bord antérieur; langue courte. Corse : (1 Q coll. Smart), Bonifacio (Ferron, juin 1903). —- Hongrie (type). Espagne (Dusmar). · ` G. RHYNGHIUM (') Srmom, 1806. Fig. 23. À Abdornen Sessile, large à la base; thorax trapu, tête un peu plus `.` r, l îë@ , t` ‘r '/ ( " \\ "/ 2 I "` — / ` \ , vr 23 É 24 _ Fia. 23. - Rhync/zium oculatum, Q, >< 3. — Fia. 24. Id., palpe maxillaîre. (1) L’orthograplne originale de cezuom est Rygchium, mais par raison d’euphonie on écrit le plus souxent Rhynchïum. ` ` ' ' · ·
" nuunxixmn '17 étroite que le thorax; antennes légèrement renflées à l'extrémité;·palpes maxil· laires de 6 articles, dont les trois derniers très petits (fig. 24). Genre très voisin de Odynerus; Bequasnr le considère comme un sous-genre de celui-ci (lf}18).` Nombreuses espèces tropicales, mais une seule européenne. R. Oculatum F. — Ed. Annan, 1884, p. 647; DALLA Tomua, 1894, p. 47. LZ <j"12·15 mm., Q 16-20 mm. — Fig. 23, 24. — Q, couleur générale rougeâtre, le mésonotum châtain foncé, antennes et pattes rougeâtres; 1"segment abdominal rougeâtre en entier, les autres rougeâtres au milieu, mais tachés de jaune sur les côtés; ailes jaune safran, les antérieures rem- brunies à l‘apex. — 5* semblable à la Q, clypéus jaune, dernier article des antennes aminci et formant un petit crochet replié sous les articles précédents. Hérault: Montpellier, Sète; Bouches-du-Rhône: Marseille, Aix-en·Provence, Port·de-Bouc; Hautes-Alpes : Serres. - Tout le bassin de la Méditerranée : Espagne, Italie, Balkans, Syrie, Nord de l'Afrique. Blologieu-— Licixrnnsrnxx (1869) l'a obse1·vé nidifiant dans les·roseaux cou- pés; nids de 15-20 loges dans chacune desquelles se trouve une douzaine de chenilles de Plusia gamma.? - G. ODYNERUS Lnrnmttn, 1802. Fig. 39. — Ce genre, extrêmement nombreux, compte près de 2.000 espèces . dans le monde entier. Si l`on n’envisage que la faune française, on peut le défi- ` nir par les caractères suivants: abdomen sessile, ailes sans cellule cubitale pétiolée, palpes lahiaux non plumeux, palpes maxillaires à articles diminuant graduellement de longueur, les trois derniers étant dans l‘ensemble plus longs que le 3**. L'aspect et la coloration sont des plus variables, toutefois, dans nos pays,·ils répondent à un type à peu près uniforme : celui d'une Guêpe noire, avec des dessins jaunes disposés sur l‘abdomen en bandes transversales; On reconnait dans le genre Odynerus environ une douzaine de subdivisions (voir Bnoumanr), mais cinq d’entre elles seulement ont des représentants en France. Ce sont : Symmorphus, Ancistrocerus, Lionolus, Illicrodynerus, Iloplo- pus, subdivisions établies depuis longtemps déjà comme sous-genres par \V¤as- mm. et Saussuns. Mais elles ne sontpas de valeur égale et je crois que la logique voudrait qu’elles fussent classées ainsi qu'il suit : Genre Sous-Genres · Sections Symmorphus (Antennes du d droites jusqu'à Symmorp/nus l’extrémité). . · Lionotus Ancistrocerus Odynerus (Extrémité des antennes du (j' Lionotus formantun crochet (fig. 40). Microdynerus lloplopus (Extrémité des antennes du Ci' Élloplopns ( enroplée en crosse (fig. 123). . 0
18 FAUNE on rnxucn. —- uvménorrianss · Pour éviter l’inconvénient de la nomenclature quadrinominale. on peut sup- primer les noms des sous-genres, et c’est ce qui a été fait dans le tableau et le texte ci-après. _ Biologie. — Les nids des Odynerus sont de types très divers, les uns sont établis dans des tiges sèches de ronce, de roseau, etc..., d'autres creusés dans la terre avec parfois une cheminée prolongeant l`ouverture; enfin certains sont faits de terre gâchée et cimentée, et appliqués à des murs ou rochers. Les proies sont des chenilles de petite taille, ou dans certains cas des larves de Coléoptères. Travaux principaux. — SCHULTHESS•RECHBEKG, 1887; DUSMET, 1903. TABLEAU nes sncrxoms I 1. Premier tergite abdominal portant, vers son milieu, un empâte- ment formant une sorte de carène transversale (fig. 26, 27). . 2 - 1*5* tergite abdominal sans carène transversale (‘) ..... 3 2. Premier tergîte abdominal avec un sillon (fig. 26) longitudinal médian assez large et profond; corps allongé (fig. 25) ; antenne du mâle simple, droite jusqu’à 1’extrémité. . . Symmorphus, p. 19 — 1°' tergite abdominal sans sillon longitudinal: corps plutôt _ ramassé (fig. 39); antenne du mâle formant un crochet à l`extré- mité (fig. 40) ........... Ancistrocerus, p. 25 · 3. Scutellum à peu près aussi long que large; bord postérieur du ` 2° segment abdominal prolongé par une petite lamelle transpa- rente; corps allongé (fig. 116); thorax cylindrique; tête longue; taille toujours petite; abdomen noir avec seulement deux bandes jaunes ou blanches. Antennes du mâle comme chez Ancistro- cerus .............. Microdynerus, p. 61 -— Scutellum plus large que long; bord postérieur du 2** segment abdominal en général non prolongé par une lamelle; quand il l’est, cette lamelle n’est pas transparente et elle est précédée d`un bourrelet de chitine assez épais; corps trapu, thorax plus large au milieu qu’aux extrémités; abdomen ayant, en général, plus de deux bandes jaunes ............... 4 4. Face postérieure du segment médiaire limitée sur les côtés par des carènes bien nettes, le plus souvent a1·mées d‘une dent vers le milieu; abdomen en général assez fortement ponctué (sauf dans les petites espèces), le 1°’ tergite sans traces de sillon lon- gitudinal. Antennes du mâle comme chez Ancistrocerus, for- mant un crochetà l’extrémité ...... . Lionotus, p. 33 -— Face postérieure du segment médiaire non carénée sur les côtés, · qui sont arrondis; abdomen toujours très finement ponctué. le (1) Par exception le Lionotus blanchardîanus porte un léger empàtement transversal sur le 1·* tergite abdominal. •
eumnmnan 19 1** tergite cupuliforme, portant un sillon médian très fin, peu visible. Antennes du mâle courbées en crosse à Pextrémité, les derniers articles plus ou moins aplatis (fig. 123). Hoplopus, p. 67 S.-G. Symmorphus. [1 seule section : Symmorphus]. Fig. 25. — Corps allongé, thorax nettement plus long que large, abdomen assez long, étroit, un très léger étranglement entre le 1°*‘ et le 2e segment; 1¤¤ tergite abdominal creusé de gros points,.portant un sillon longitudinal qui n‘occupe pas toute sa longueur, et une carène transversale à la partie anté- rieure, parfois réduiteà un léger empàtement (fig 26 et 27); 2* sternite creusé ` de gros points à sa base, le restant de l’abdomen très finement ponctué; anten- nes du mâle simples, Pextrémité ni déformée ni coudée (fig. 30, 31) ; tête de la femelle avec, en arrière des ocelles postérieurs, deux fossettes garnies de poils, parfois trés réduites, parfois très développées (fig. 28, 29). Taureau nes especes ’ Mâles. 1. Angles antérieurs du pronotum arrondis, jamais prolongés en · une pointe aiguë; taille assez grande: 8-12 mm ..... I 2 2 — Angles antérieurs du pronotum prolongés en une pointe plus ou moins aiguë (fig, 32); taille plus faible : 7-9 mm ...... 4 2. Corps de couleur générale noire, les dessins jaunes très réduits, en particulier 2 minces bandes jaunes seulement sur l‘abdomen; thorax entièrement noir (voir fig. 36). Rare ........ · .......... 0. (Symmorphus) allobrogus, p. 23 - Couleur jaune plus développée : des taches jaunes sur le thorax, ` bandes jaunes de l‘abdomen plus larges et plus nombreuses (voir fig, 25). Espèces communes .........., 3 3.l Dernier article des antennes presque deux fois plus long que large (fig. 31); face postérieure du segment médiaire striée transversalement; pas de carène longitudinale bien nette sur les cotés du tergite I abdominal. 0. (Symmorphus) murarius, p. 21 — Dernier article des antennes à peu près aussi long que large (fig. 30); face postérieure du segment médiaire lisse; une carène longitudinale bien nette sur les côtés du i" tergite abdominal. . .......... 0. (Symmorphus) crassicornîs, p. 22 4. Scape jaune en avant; abdomen avec 5 ou 6 bandes jaunes. . . . . . ' ....... _0. (Symmorphus) gracilis, p. 23 — Scape noir en avant; abdomen avec seulement 2 ou 3 bandes jaunes .................... 5 ‘ 5. Dernier article des antennes nettement plus large que long; .
~20 moua on ananas; -4 nvmiârzorrriënns 'rnésopleures presque entièrement lisses; thorax entièrement noir . . .' .... ·. . 0. (Symmorphus) bifasciatus, p. 24 —— Dernier article-des antennes pluslong que·large; mésopleures ponetuées; thorax souvent taché de jaune sur le pronotum et le scutellum., . . . ·, . ., 0.· (Symmorphus) sinuatus, p. 2lr Femèlles. ' . 1. Anglesantérieurs du pxftïnbtum arrondis, jamais prolongés en I une pointe aiguë (fig. 25);Étaille assez grande : 9715 mm. . Ã 2 - —- Angles antérieurs du pronotum prolongés en une pointe plus ou ' moins aiguë (fig. 32); taille en général plus faible : 7-10 mm. _ . 4 · 2. Couleur. générale noire, les dessins jaunes très réduits, deux · minces bandes seulement sur l’abd0men, thorax entièrement · noir (fig. 36).·Rare .- . ·. .· 0. (Symmorphus) allohrogus, p. 23 - Couleur jaune plus développée : des taches jaunes sur le thorax, · bandes jaunes de l`abdomen plus larges et plus nombreuses ` (fig. 25). .... '. ." l. . .' .......... 3 3. Derrière les ocelles postérieurs, deux fossettes beaucoup plus • grandes que les ocelles eux·mémes, garniesp de poils, se tou- bhant presque, allongéèslen angles vers les yeux (fig. 28); pas de carène longitudinale bien nette sur les côtés du tergite I. . ' ..... ` ...... 0. (Symmorphus) murarius, p. 21 ' — Fossettes post-ocellaires beaucoup plus réduites que dans l’es· °pèce précédente, à peine aussi grandes que les ocelles, largement 'séparées l’une de l’autre (fig. 29); une carène longitudinale bien nette sur les côtés du 1" tergite abdominal ........ ` .' . . ·. · .... · . . 0:(Symm0rphus) crassicornis, p. 22 4. ‘Th‘orax 'noir (au plus une tache jaune derrière les tubercules _ huméraux); abdomen ayant seulement deux minces bandes jau- nes; mésopleures luisantes, 11'ayant que·des points peu nom- breux ........ 0. (Symmorphus) bîfascîatus,·p. 24 -‘Tliorax taché de jaune sur le pronotum et sur le scutellum _ (fig; 35); abdomen ayant de trois à cinq bandes jaunes dorsales; mésopleures ponctuées. . . : ...... · .... 5 5. Corps fortementtaché de jaune : cinq bandes à Pabdomen, angles `antérieùrs du pronotum avec des taches jaunes qui s’étendent jusqu’au sommet des épines (fig. 35). . L ....... · . ‘ .... : ..... ·. 0. (Symmorphus) gracilis, p. 23 .. Corps moins fortement taehéde jaune; en général trois bandes jaunes à l’abdomen,· sur les tergites I, Il et IV, parfois une bande ‘at1ssi sur le tergite III; taches jaunes angulaires du pronotum l ‘· ne s‘étendant pas sur les épines (fig. 38) ...... · . . . ;· .` ·. I. '. t' . . . _. 0. (Symm0rphus)`·sinuatus,—p. za
: 'EUMENIDAE · ( · — ; 21· I ' . Ã____,, « E îî ’ · > `\` ` `, og gw A F"! ‘ • ¤ I . \ _ L 1. /¢ . " ` \ \ l`_"—- ` ` ··¤ï ' `’`' `——+____ ( i , · L _ 1.....·-»--—--- » «=··- î. l ·_ v , o C ùl î _ nn. îcà ,//i " ~ . / \ E \\ ' / LF ·. 1 _ \\ ` . 4, îiïl! \ _ il \ ll \` . Fra. 25. — Odynerus (Symmorphus) milrarius, Q, >< 5. 0. ¢Symm0rphus) murarius L. - Ed. Ammé, 1884, p. 655; Scnummzss- Rncnimnc, 1887, p.33; DALLA Toune, 18%, p. 80. ` L. 6 S-12 mm.; Q 11-17 mm. —Fig. 25,28,30,3B. —- Pilosité grisâtre, peu serrée; tête, pro- et mésonotum creusés de points assez gros, peu ser- rés; clypéus plus large que long, fortement échancré en avant, les angles de Péchancrure aigus; angles antérieurs du pronotum arrondis. De couleur [aune : le clypéus en plus ou moins grande partie, un point géminé entre les antennes, un très petit point derrière chaque œil, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, une grosse tache sous les tubercules huméraux, _ une tache géxninée sur le scutellum, quatre ·ou cinq bandes apicales sur l‘abdomen, la 1'° échanerée antérieurement, la 2° plus large, remontant en avant [chez la tfemelle surtout); antennes entièrement noires. ·Variété nîdulator Swssumz, Q : face antérieure du scape tachée de jaune; q' inséparable de la forme typique. Toute la France (var. nidulator seulement). Europe centrale et méridionale. — La forme typique paraît plus septentrionale, et ne se rencontre pas en France. · Biologie. - Omvmx (1791, p. 686, n° 85); VVALCKENAER (1802, p. 92, n° 7); Runow (1876, p. 220); Aunrvxttxus (1888, p. 608); Ax.r1u:N (1892); Faune (1891, p. 162-190); Anmznz (1907, p. 39); observations se rapportant en général à l‘0. murarius forme typique; nidilie dans les trous des murailles, Anrmm, signale le nid dans les tiges de roseau formant le toit d'une vieillegrange (‘). · ·(l) Ed. Anime a décrit par erreur cette Guêpe comme faisant son nid en terre, eten surmon~ tant l’entrée d’une cheminée. r -1 :
22' muni; un rames. -1 nvuiâwopmënus Proies. —· Larves de Chrysomélîdes [Coléoptères]; Aumvinnms signale les larves de Lina populi. · Parasites. — Anthrax sinuata [Dip£.]’; Chysis nilidula(AUmv1LL1Us), Chrysis ignita (Sci-mixcx, 1861, p. 127); Emanadia flabellata [C0lé0.] (Criomvr, 1891). " è .·1(=Q·iê§9?· .« 7 , ( Lf 1.,- 3 °;^‘·~“ gv ,,«"«l¢ /;»,_" 1 n W W 26 ~ 80 si 34 _v·«= ¤°¤ .l.,,.v A ` ,v18 ' >jï5î:.» Q ” 1. '·v' l ( \ 28 29 32 dz; ( ` tr. JÈ_ =_;V @.171/%% ·' _ '—,` wW’<·<·;*·=, ~ M 1 · 2 M", . ' M//1 l i"!. ’ fïi -««» W V ' ,/V Wbu plllpm , /'/, » ww} /7 rf » il _ ·~—; ~ * J C > )/1,, wïîîili . un " 35 36` 37 38 FIG. 26 à. 38. -— 26. Odynerus (Symmorphus) èrassicornis, Q, partie antérieure de Pab- domeu. -—- 27. Id., idem, vue de proûl. —— 28. 0. (S.) murarius, Q, tête. -— 29. O. (S.) cmssicornis, Q,tête. -30. O. (S.) murarius, gj', extrémité de Pantenne. — 31. O. (S·) cmssicornis, Q, idem. — 32. 0. (S.) gracilis, Q, partie antérieure d_u thorax. 4- 33. 0. (S.) mumrius, Q. clypéus. —— 34. 0. (S.) crassiaomis, Q, clypéus. — 35. 0. (S.) gmcilis, Q, >< 5. -36. 0. allobrogus, Q, >< 5. — 37. O. (S.) bifasciatus, Q, >< 5. -— 38. O. (S.) sinualus, Q, X 5. _ 0. (Symmorphus) crassicoruis Plmzzn. — Ed. Ammâ, 1887, p. 660; ScHm.*rHEss—RscuBEn,G, 1887, p. 34; DMLA Tonmz, 1894, p. 62. L. 5* 10-12 mm.; Q 11-15 mm. —— Fig. 26, 27, 29, 31, 34. ——— Espèce très voisine de la précédente, s’en distingue par les caractères donnés au tableau.
Eumerunae 23' Toute la France. —- Europe centrale et septentrionale. D’après Ed. Animé se rencontre jusqu’au Turkestan. Biologie. — L1cm·eNs·rmN (1874); Runow (1876, p. 218); Lôw (1879); nidifie dans la terre ou parfois dans le bois mort, le nid comprend plusieurs chambres ' séparées par de la terre (1). Proies. — Larves de Coléoptères: Plzyzonomus probablement variabilis ou subspiciosus (Lrcrrrsmsrrm). Parasites. —— C/zrysis ignita, fulgida, bidenzata, nitidula, violacea (Runow). 0. (Symmorphus) allobrogus·SAussunn. -- Ed. Ammé, 188û, p. 662; Scuurxrusss-Rucusunc, 1887, p. 36; DMLA Toune, 188Ã;, p. 51. L. 6 8-9 mm.; Q 10-12 mm. — Fig. 36. -— Aspect élancé. étroit; noire, les parties jaunes très réduites. ·-— Q , tète noire y compris le clypéus, _ deux points jaunes géminés entre les antennes (manquant parfois), deux très petits points jaunes derrière les yeux; thorax entièrement noir, par- fois avec une tache jaune en dessous des tubercules huméraux, très rare- ment les angles antérieurs du pronotum jaunes, rarement aussi deux points noirs surle scutellum: abdomen noir avec deux minces bandes apicales jaunes aux i" et 2° tergites, celle du 2° se prolongeant sur la face ventrale; pattes noires, tous les tarses, la base des tibias I et ll, fauves, ainsi quo la face antérieure des tibias I, celle-ci mêlée de jaune; ailes enfumées. Une petite fossette derrière les ocelles postérieurs. -— (5* comme la Q, le clypéus et la face antérieure des mandibules jaunes, pattes plus franche- ment jaunes. Cantal : le Lioran (nr: Gautte, gf Q, juillet 190-1); Drôme 2 Nyons; Alpes (coll. Fmnmins); Hautes-Pyrénées : Luz (1 Q). Rare, espèce surtout de mon- tagnes. — Europe centrale et méridionale. Biologie, — Nidifie dans le bois pourri 2 Scriunrrirss-Rscrlennc (1887, p. 37); Rvnow (1876, p. 222). 0. (Symmorphus) gracilis Bnur.r.É. ·—- DALLA Tonus, 189ér, p. 70. O. ele- gans Ed. Animé, 188!1, p. 657; Scnnxxruuss-Rncunsnc, 1887, p. 37. L. 5* 7-9 mm.; Q 9-12 mm. — Fig. 32, 35. —Dessins jaunes bien déve- loppés; angles du pronotum fortement saillants (fig. 32 ). - Q , de couleur jaune vif : la partie supérieure du clypéus, une tache entre les antennes, un point derrière les yeux, les angles du pronotum, les tégulas (avec une tache brune au milieu). la majeure partie du scutellum, parfois une ligne sur le postscutellum, une tache sous les tubercules huméraux, les pattes à partir des genoux (avec une tache brune sur la face antérieure des tibias), une bande apicale sur les cinq premiers tergites abdominaux, les _ 1'° et 2° de ces bandes larges et plus ou moins échancrées au milieu; scape jaune en avant; une petite fossette derrière les ocelles postérieurs. (1) Ed.Annnà admet que cette espece est celle dont Rrîwnxun a décrit les mœurs, sans lul don- ner de nom, mais c'est certalnement une erreur, e t la Guêpe solitaire de Réaumur est du sous- genre Hoplopus (voir plus \0ln).
24 FAUNE DE FRANCE. -—,HYMENor1·EEEs —— 5* comme la Q; clypéus jaune en entier; taches jaunes du thorax moins développées, celles du scutellum et des mésopleures peuvent être réduites, ou même manquer (manquent chez le type de BMJLLE, qui est au Muséum). ' · Toute la France. Commun, le 5' surtout. — Europe_centrale et méridionale. Type au Muséum. O. (Symm0I’phuS) sinuatus F. — Ed. ANDRÉ, 188â, p. 657; Scuuixrnnss- RECHBERG, 1887, p. 38; DALLA.TOR_l}_E_,g189é1, p. 97. L. 5*, 7-8 mm., Q, 8-10 mm. Eig. 38. — Espèce très voisine de la précédente, mais avec coloration jaune. moins développée; face antérieure du scape et tégulas noires, pour le reste, voir le tableau. _ V Variété : 1 bande jaune sur le 3° tergite abdominal. Toute la France; à l’inverse de O. gracilis la Q est plus commune que le 5'. Europe centrale et septentrionale, Biologie. — Runow (1896, p. 222) l’a obtenu de tiges creuses de chardon; Eivstm (1921, p. 279-282), le signale égalementcomme rubicole, et figure le nid et la larve; voir aussi Runow (1914). Parasites. ——— Hedyc/zrum mimitum; C/zrysis ignila; Nematopodius formosus; Hoplocryptus dubius [Hym.]. i i 0. (Symmorphus) bifasciatus L. — Ed. Amun, 188Q, p. 658; Scnnurnsss- Rncmmne, 1887, p. 39; DALLA TORRE, 1899, p. 56. L. 5* 7 mm., Q 8-9 mm. — Fig. 37. -— Q, antennes, tête et thorax entièrement noirs, sauf une' tache jaune entre les antennes, un point der- rière les yeux, une tache sous les tubercules huméraux; une bande apicale jaune très mince aux 1°# et 2** tergites abdominaux, celle du 2** passant sur la face ventrale; pattes noires, la face antérieure des tibias I et la base des tibias II et Ill fauves; une très petite fossette derrière les ocelles pos- térieurs. — 5* comme le Q , assez souvent une bande jaune sur le 4° ter- gite abdominal. Variété : Q avec parfois une indication de bande jaune sur le 4** tergite abdominal. Toute la France; peu commun. Europe centrale et méridionale. Biologie. -—- BRISCHKE (1862); Ptunow (1886, p. 223); Ann1vn.LxUs (1888, p. 610); ÀDLERZ (1907, p. 50); rubicole : obtenu de tiges de Ronce par Runow et aussi par BENOIST. Proies. —- Agelastica alni (DALLA Tomas), larves de Plzyllodecta vulgatissima et vitellinae (Aumvxntius), les uns et les autres sont des Coléoptères Chrys0mé· lides. Parasite. —— Meliztobia audouini [Hym.] (Aunivittius).
. . . EUMENIDAE · 25« ' S.—G. Lionotus. ` ` ` Corps plus trapu et moins allongé, en général, que chez les Symmorphzzs; le 2• segment abdominal faisant suite directement au premier sans étranglement sensible; antennes du mâle formant un crochet à l'extrémité; le dernier article assez long et rabattu contre les précédents qui sont souvent creusés pour le- loger (fig. 40). . Section Ancistrocerus. Fig. 39. -— Caractérisée par la présence d’une carène transversale au 1** ter- gite abdomlnal, mais sans sillon longitudinal; 1** segment abdominal beaucoup- plllS lîlrgô qtlê chez les Symmnrphusr - ·j .· _=, ranrnau mzsgnsrècss , ` . i il ' _` r McîIcs.' _”:_ '_ __ ', ·_ Ill" . Profil du 2** sternite abdominal rectiligne, ou_méme légèrement. concave en avant_(fîg. 41-42). ..... , . . : ,i j.Q._. _2' .·— Profil du 2° sternite abdominal convexe, ou formant un·angle droit en·avant . . ......... _.... .. ._ .· 3 2. Angles antérieurs du pronotum formant une pointe peu saillants; arrondie. Très commun. . .. 0. (Ancistrocerus) parietum; p. 27 ·- Anglesantérieurs du pron0t_um fortement saillants en une pointe conique (fig. 45). Très rare ......... . . . · ,... · .... 0 . (A.) parietum.var. longispinosa, p. 28 3. Clypéus profondément échancré en ellipse (fig. 48).. . . . 4— —— Clypéus modérément échancré en arc de cercle (fig. 50). . . 5 4. Profil du 2° sterniteabdominal formant un angle arrondi en avant. Commun. ._ .... 0. (Ancistrocerus) oviventris, p. 30 —— Profil du 2° sternite abdominal formant un angle bien net en avant. Rare ...... _. 0. (Ancistrocerus) exeîsus, p. 29· 5. Clypéus largement échaneré en avant, l’écartement des deux · pointes de Péchancrure supérieur a celui des insertions anten-_ naires, ou au moins égal (fig. 52) ........... 6 — Clypéus modérément échancré en avant, Pécartement des deux _ pointes de Péchanerure inférîeunà celui des insertions anten- , naires ........ _ . ._ .... _ ..... _ ._ 7 6. Côtés et face postérieure du segment médîaire lisses, au moins en partie, , . .· ._ . . . 0. (Ancistrocerus) antîlope, p. 3l· — Segment médiaire entièrement mat . _ . . . · .... · . ' . . . . ..... 0. (Ancistrocerus) parietinus, pi 32 7. Plus de quatre bandes jaunes à lfabdomen; tégulas le plus sou- vent jaunes, au moins en partie. .. . _. . . .;. . . ·. _ _8
26 _ muni; ne rnaucn. -— nrménorriznns -— Trois ou quatre bandes jaunes à l’abdomen; tégulas noires. . 9 8. Premier tergite abdominal nettement plus large que long, sa bande jaune largement échancrée en rectangle au milieu (comme dans la fig. 39). Commun . . . 0. (Ancistrocerus) callosus, p. 29 ——· 1°’ tergite abdominal à peine plus large que long, son dessin jaune très caractéristique : une large bande jaune étroitement incisée en angle au milieu (fig. 56, p. 41). Rare ...... .......... 0. (Ancîstrocerus) rlusmetiolus, p. 29 9. Thorax presque aussi large que long; abdomen large .... .... _ ..... 0. (Ancistrocerus) 3—marginatus, p. 32 —— Thorax nettement plus long que large; abdomen étroit et allongé. .......... 0. (Ancistrocerus) 3-fasciatus, p. 33 Femelles. 1 . Deuxième sternite abdominal d'abord horizontal, puis s’abaissant brusquement sur Particulation avec le premier, formant ainsi un angle droit très net, le bord antérieur du sternite parfois même un peu saillant (fig. 43) ........ _ ...... 2 ~—· Profil du 2° sternite abdominal droit, ou régulièrement etlégère- rement arqué, sans angle droit en avant (41) ....... 4 2. Bord antérieur du clypéus droit, ou presque, à peine échancré (fig. 51). Commun ..... 0. (Ancistrocerus) callosus, p. 29 —~ Bord antérieur du clypéus nettement échancré (fig. 49 et 54). Espèces rares ............. ' .... 3 3. Premier tergite abdominal nettement plus large que long, son dessin jaune formant une bande étroite, très largement échancrée en rectangle au milieu (comme dans la fig. 39) ;scute1lum presque toujours taché de jaune .... 0. (Ancistrocerus) excisus, p. 29 —— 1°' tergite abdominal à peine plus large que long, sa bande jaune large, éohancree en angle au milieu (fig. 55, p. 41); seutellum en général noir ...... 0.·(Ancistrocerus) dusmetiolus, p. 29 4. 2° sternite abdominal, vu de profil, tout à fait droit ou même un peu incurvé en avant (fig.' 41 et 42).' Très commun ..... .......... ‘ . 0. (Ancistrocerus) parietum, p. 27 ~— 2° sternite abdominal, vu de profil, plus ou moins convexe. . . 5 5. Taille grande, côtés et face postérieure du segment médiaire • lisses, au moins en partie; pilosité gris·roussâtre forte .... ........... O: (Ancistrocerus) antîlope, p. 31 ——· Taille moyenne, segment médiaire entièrement mat ou strié. . 6 6. Trois ou quatre bandes jaunes sur Pahdomen; clypéus, antennes et tégulas entièrement noirs. .· ........... 7 —- Cinq bandes jaunes sur l’abd0men, avec souvent, en plus, un point jaune sur le 6° tergite .... ' ......... 8 7. Thorax court et trapu, à peine plus long que large au niveau des
nummuma 27 tégulâs; abdomen assez large, particulièrement le 2° segment; pattes rougeàtres à partir des genoux; scape· entièrement noir, avec au plus une tache rougeâtre à l'apex. Très rare ..... ......... 0. (Ancîstroeerusl 3-marginatus, p. 32 — Thorax long, de moitié au moins plus long que large; abdomen étroit et allongé (aspect rappelant les Symmorp/zus); pattes jaunes à partir des genoux; scape· avec une bande jaune ou rou- geâtre à la face antérieure. Assez commun ........ .......... O. (Ancistrocerus) 3·fasciatus, p. 33 8. Clypéus et antennes entièrement noirs; thorax et tégulas le plus souvent noirs, une étroite bande jaune sur le pronotum, les tégu— las parfois en partie jaunes. Très rare ......... ' ............ 0. (Ancîstrocerus) pîctus, p. 32 — Clypéus, antennes et thorax au moins en partie jaunes .... 9 9. Face interne des funicules noire; angles de Péchancrure du oly- péus très arrondis .... 0. (Ancistroeerus) oviventris, p. 30 — Face interne des fuuicules rougeâtre sur toute sa longueur; angles de l‘échancrure du clypéus formant deux pointes aiguës. .......... 0. (Ancistrocerus) parietinus, p. 32 0. (Ancistrocerus) nrietum L. -- Ed. Annmâ, 1884, p. 679; Scmummss- Rucmmnc, 1887, p. 53; DMLA Toune, 189!1, p. 84. L. d' 9-11 mm.; Q 8-12 mm. — Fig. 39, 40, 41, 42. — Pilosité fauve- ._ / ,_,` `\ , ‘·‘Ia— -.. ` H *î' ‘ lllî rl/fïg î _ e- ;" · . / / \ \ // · \ " "— / ài \ // àw \ x T Fm. 39.-Odynerus (Ancislrocerus) parietum, Q, x 5. gris sur la tète, le thorax et le 1*** segment abdominal; ponctuation forte et serrée sur la tête et le thorax; clypéus fortement ponctué, convexe, un peu plus large que long, son bord antérieur avancé,plus ou moins échancré
‘28· FAUNE DE rnANc1z·.· ··- avMÉNor'rÈREs en avant; angles du pronotum anguleux, mais arrondis à Pextrémité et non aigus; face postérieure. du segment médiaire striée diagonalement, ses côtés en carène·tranchante,,élevésnen dent aiguë. vers le milieu; 1*** segment abdominalplus large que long, assez fortementponctué, sa carène transversale un peu échancrée au milieu. — Q , de couleur jaune vif : la face antérieure du clypéus, un point entre les antennes et un derrière les yeux, deux ou quatre taches (plus ou moins fusionnées) sur le clypéus, la partie antérieure du pronotum, une tache derrière les tuber- cules huméraux, les tégulas (avec le milieu taché de fauve), deux taches sur le scutellum, une bande apicale sur les cinq premiers tergites abdo- minaux; il y_a parfois aussi deux taches sur le postscutellum; la bande jaune du i" tergite abdominal est le plus souvent largement échancrée en rectangle (fig. 39), mais elle peut aussi être échancrée en angle (V) plus ou moins ouvert. - (jf comme la Q; clypéus jaune, postscutellum, et parfois scutellum, noirs, antennes rougeâtres à Fextrémité. Le profil du 2** sternite abdominal caractérise cette espèce : il est recti- ligne (fig. 41) et parfois un peu incurvé en avant (fig. 42). _ Toute la France. — Toute l’Europe. Afrique du Nord. Le plus commun des Odgînerus. · Le.dessin jaune de cette espèce est variable et l’on distingue, à ce point de vue, plusieurs varîétés`: . . -· V3Pl€lÉ.I6Hl1î18·Cll:18· Lriîarrririz- — Comme la forme typique, mais la couleur jaune plus développée, une grande tache jaune, réniforme, de chaque côté de la face postérieure du segment médiaire. Maine·et-Loire : St-P»émy·la-Varenne; Charentealnférieure : Royan; Hautes- Pyrénées : Barèges. Autriche (coll. GlRAUD).`C€l.l.B variété est assez commune en Afrique du Nord. — Variété claripemiis Tuomson. -¥ Six bandes jaunes à Fabdomen, au lieu de cinq; ailes hyalines au lieu d'être légèrement enfumées. Avec la forme typique, mais assez rare. — Variété gazella. Panzer. — Trois bandes jaunes à l’abdomen. Europe centrale. Des exemplaires de Corse paraissent se rapporter à cette variété. — Variété longlspînosa Saussunr. -— O", angles du pronotum très sail- lants (fig. 45). France méridionale. Bordeaux. Algérie. Biologie. — Snuri-1 (1854); Runow (1876, p. 214, etp. 2i4, sous le nom de tri- fasciatus); Farrroiv (1895, p. 225); Lnnov (1905). Nid placé dans une cavité quel- conque, mais de préférence dans les trous des murs (l), souvent l`entrée est surmontée d’une cheminée. Proies. — Chenilles (2). ` (1) Ed. Annmî (1884, p. 679) écrit par erreur que le nid est creusé en terre; il a mal compris Rimow, qu’il ne fait que répéter, cet auteur ayant trouvé un nid au pied d'un moulin, mais dans les trous du mur et non dansla terre. ' ” (2) Runow a trouvé dans un nid de grosses Mouches;ce sont évidemment des parasites.
· · eumemnan 29 Parasilesa-— C/irysfs micans, zgnùa, fulgida, cyanea; Hedychrum hzcidulum [Ilymén.]; —— Amabia_odyne;·i [Dipt.],(Ronmsau-Dssvoxnv, 1863). · 0. (Ancistrocerus) callosus Tuonsoiv. —- Ed., Amine, 1884, p. 674; Scuunrnnss-Recunnnc, 1887, p. 44; DALLA Tonus, 1894, p. ,58. , -, L. (jf 8-10 mm.; Q 9-13 mm. — Fig. 43, 44. -- Aspect de-1`espèce précédente. Caractérisé par la forme du 2° sternite abdominal, qui se _ termine sur Particulation avec le i" en formant un angle droit et dont le profil est rectiligne (fig. 43 et 44). . Toute la France. Assez commun. Europe centrale et méridionale.~ . Biologie. - Fsnroiv (1901, p. 132); Anuznz (1907, p. 34). Le nid a été vu dans le trou d'une pierre meulière (Fsaroiv). , O. (Ancîstrocerus) dtlsmetloltls Sraaivn. — O. sociaéilis DUSMET, 1903, p. 173 (nom préoccupé). 0. dusmetiolus STRAND, 1914, Arch. fl Natur- gesch., 80, A. H. 1, p. 163. · L: 5* 5-7 mrn.,_ Q 7-10 min. — Fig. 53, 54. 55, 56. - Espèce très voi- sine de 0. callosus ;comme chez celle-ci le 2** sternite abdominal fait un angle droit en avant, à l’articulation avec le 1" sternite; elle se distingue de callosus, et de parielum, par sa taille toujours plus faible, son corps plus étroit et plus élancé (fig. 53). le 1°' segment abdominal étant à peine plus large que long, sa ponctuation plus fine, le scutellum sans taches jaunes, le clypéus de la Q échancré en avant (fig. 54); le dessin du 1°' ter- gite abdominal est très caractéristique (fig. 55 et 56), il comprend une large bande jaune, échancrée en angle au milieu, cette échancrure est très étroite chez le dl ; à la suite viennent quatre bandes jaunes transversales (cinq chez le 5*). _ Ardèche: la Voulte (coll. Vacmu., capturé par Canérxeiv), Saint-Péray (Bou- cmnnsau); Drôme: Chàteauneuf·d‘Isère (Boucmmosau); Haute-Loire : Tence (l`IANEVAL)§ Gironde : Bordeaux (coll. J. Pénez): -— Espagne (type). Espèce rare, paraissant strictement méridionale. Biologie. -Nidifie en terre, dans les talus verticaux (Dusmzr). O. (AnciSl.r0c6rus)8XciSu$ Trxozwsox. - Ed. ANDRÉ, 1884, p. 672; DALLA Tonus, 1894, p. 67. ' L. (jl 9-10 mm.; Q 12 mm. — Fig. 48,,49. — Thorax trapu, à peine pluslong que large, pilosité gris-brun sale sur la tête et le thorax, ponc- tuation serrée sur la tête et le thorax, peu serrée sur le 1°' segment. abdo- minal, fine et très espacée sur le reste de l’abdomen, postscutellum élevé, face postérieure du segment médiaire à bords nettement carénés, avec.une dcnt.obtuse aux angles; 2° sternite abdominal à profil droit, se terminantoen angle·sur le sillon transverse, mais cet angle moins saillant que chez callosus. — Q, de couleur jaune : une tache entre les antennes, un point.derrière leszyeux, 2 ou ,4 taches plus ou moins con-
30 FAUNE ma manon. —— HYMÉNOPTÈRES fluentes sur le elypéus, le bordantérieur du pronotum, les tégulas (avec une tache brune au milieu), 2 taches sur le soutellum (pouvant manquer), 1 tache derrière les tubercules huméraux (pouvant être réduite à 1 point, ou même manquer), 1 bande apicale sur les 5 premiers tergites abdomi- naux, la 1‘° non dilatée sur les côtés, 1 point sur le 6°; pattes jaunes à · partir du genou; antennes noires, avec parfois un pointjaune à l’ext.rémité du scape du côté antérieur; bord antérieur du elypéus nettement échancré· (fig. 49). — (3*, comme la Q., parfois thorax entièrement noir, sauf _ le pronotum, elypéus profondément échancré, cette échancrure prolongée par une dépression (fig: 48). Nord: Lillei Seinelnférieure: Sotteville; Manche : Carteret (Promo); Ardè- che : Saint-Péray (Boucinmnmu); Gironde : Bordeaux; Hautes-Pyrénées : Barèges, Tarbes (coll. J. Pémzz). — Europe centrale et septentrionale. Rare. /,4;,%.4 44 _/¢,(#____,£ Ail 48 VV M W ’·"· W 46 49 \^/ 51 \,_/ . si \^/ / /_\ \ \/\/ 47 ` 45 52 Fia. 40 à 54. — 40. Odynerus (Ancistrocerus) parielum, extrémité de l’antenne du màle. — 41. Id., Q, profil de l’abd0men. -42. Id., Q, idem. — 43. 0. (A.) callosus, Q, idem. -- 44. Id., Q, idem. — 45. O. (A.) longispinosus. Ci', pronotum. — 46. 0. (A.) antilope, Q, profil de Pabdomen, partie antérieure. —-47. 0. (A.) dusmetiolus, 0*, idem. - 48. 0. (A.) ewcisus, Q', bord antérieur du elypéus. —— 49. Id., Q, idem. — 50- 0. (A.) callosus, çj', idem. -— 51. Id., Q, idem. — 52. 0. (A.) parietinus, (1, idem. —— 53. O. (A.) dusmetiolus, Q, >< 5. —- 54. Id., Q, bord antérieur du elypéus. O. (Ancistrocerus) oviventris VVEsMAEx.. - Scnutrnnss-Rscneanc, 1887, _ p. 48; DALLA Toune, 1894, p. 83. L. 5* 8-11 mm., Q 10-13 mm. —- Corps trapu, thorax non ou à peine plus long que large, non rétréci en avant; angles antérieurs du pronotum anguleux, prolongés chez le mâle en une petite pointe dirigée sur les côtés, mais non en avant; postscutellum formant une sorte de carène transversale, échancrée au milieu; 1" tergite abdominal très large, sa
· nomzmnan 31 longueur étant à peine la moitié de sa largeur, creusé de points assez forts, mais espacés, une fine striation entre ces points, sculpture semblable sur ' les autres tergites; 2° sternite abdominal régulièrement et légèrement _ convexe chez la femelle, formant un angle obtus au niveau du sillon transverse chez le male, le profil de ce st rnite est rectiligne; clypéus du mâle profondément échancré en avant. Dessins comme chez U. parietum; chez la femelle les deux taches jaunes du scutellum sont souvent fusion- nées, et il y a parfois deux taches jaunes sur le postscutellum. Manche : île Tatihou près Saint-Vaast-la-Hougue (Bsmzmo); Seine : Clamart (1 Q, coll. de GAULLE); Puy-de·Dôme: I Bourboule; Corrèze : Argentat; Hautes-Alpes: Briançon, Aiguilles, col du Lautaret (coll. Gmxno); Hautes- Pyrénées: Gèdre, Barèges, Eaux-Bonnes, Aragnonet, Tarbes (coll. J. Pxâmzz). Assez commun. — Europe centrale et septentrionale. Espèce paraissant habiter surtout les montagnes, où elle se trouve jusqu’à 2.000 m. ` Biologie. — SCHULTlIESS~R.ECHBERG (1887, p. 49); Fsnrorx (1895, p. 221); M10- nenc (1.90.9); Antanz (1907, p. 37). Cette espèce est maçonne, ce qui est assez exceptionnel chez les Odynerus, elle fait un nid de deux ou plusieurs cellules, en terre gàchée et imbibée de salive, qu’elle applique contre les rochers ou les pierres d’un mur; les cellules sont verticales; l‘ensemble ressemble à un nid de C/aalicodomo, muraria. J'aiobservé à Tatihou un nid de ce genre, collé contre une pierre d’un mur. _ 0. (Ancistrocerus) antilope Pxnznn. — Ed. Aunmê, 188fl, p. 671; Scaow- ness-Racuanno, 1887, p. 51; DALLA Tonus, 1894, p. 53. L. (jl 12 mm.; Q 12ï15 mm. — Fig. 46. — Taille assez grande; thorax alIongé,un peu plus étroit en avant, les angles antérieurs arrondis; clypéus bombé, modérément ponctué, son bord antérieur peu échancré; scutellum plan, postscutellum non crénelé; côtés et ooncavité postérieure du segment médiaire lisses dans leur partie inférieure, chagrinés au·des— sus; 1°' tergîte abdominal large, modérément ponctué, les suivants très ` finement ponctués; corps couvert de pubescence gris-rougeâtre, particu- lièrement abondante sur la tète, le thorax et le 1" segment abdominal. Dessins jaunes comme·chez O. parietum avec ces particularités: le scu- tellum n'a jamais de taches jaunes chez le male, ces taches manquent par- fois chez la femelle; les bandes transversales de l’abdomen sont assez étroites, et d’un jaune assez souvent orangé, la 1'° bandè*n'est pas, ou est à peine, dilatée sun les côtés. Seine-et-Oise: Maisons-Laffitte, Mesnil·le-Roi, Rocquencourt; Eure: Evreux; Maine-et-Loire: Angers; Hautes·Pyrénées : Aragnouet, Gèdre, Barèges. — Genève. Toute l’Europe. Assez commun. Biologie. — Wssrwoon (1836); Smrn (1846); Mxuvsznv (1886); Anpsaz (1907, p. 39); Pisnnu (1922). Nidifie dans les murailles ou les parois sableuses; Smrn décrit la larve et son développement; Mwvszm donne des observations sur la capture des proies placées dans des feuilles roulées, sur les détails de la piqûre et fait une discussion sur l’action du venin paralysant. _
32 nous ne rsANcu.i —— nxmiânorrànus Proîes. — Chenilles de Pyrales; \Vcsrwooo signale celles de Cmmbus. ' Parasite. -— C/zrysis ignita (Scanners, p. 127). ·· O. (AI1ciStI‘0ccI‘11S) parietinus L. —- SCHULTHESS·RECHBERG, 1887, p. 49; »D.u.LA Tonus, 1894, p. 84(parietum en partie). · ._ L. 5* 9-11 mm.:-Q 11-15 mm. — Fig. 52. —- Espèce voisine de_O. ovi- ventris, mais le Q se reconnaît aux antennes, rougeâtres à la face infé- rieure; voir en outre les caractères donnés au tableau. Eure : Évreux; Calvados: Lisieux; Seine-et—©ise : Mesnil-le-Roi, Champ- rosay}; Meurthe-et·Moselle : Manoncourt; Hàute-Saône : Gray; Corrèze : Argentat. Assez rare. - Europe centrale; paraît manquer dans le sud. Parasites. —— C/zrysis igniza (Scnmycx, p. 127). 0. (Ancistrocerus) pictus Cumxs. - Ed. Awnmâ, 1884, p. 678; DMLA 'Tonnu, 1894, p. 89. Q. L. 10-12 mm. —-Forme trapue; très noir : la tête entièrement, avec seulement un point jaune entre·les_ antennes et un derrière les yeux; thorax entièrement noir avec une mince bande jaune au pronotum, n`attei- gnant pas, ou à peine, les angles; tégulas noires (peut-être parfois en partie jaunes); pattes rougeàtres à partir des genoux; une bande blanc- jaunâtre aux cinq premiers tergites abdominaux, ces bandes assez étroites, la 1'° non dilatée sur les côtés. Pilosité roussâtre ou grise, forte et assez serrée; ponctuation fine. Les bandes de 1‘abdome_n peuvent être réduites à trois, ou au contraire il peut y avoir une tache jaune sur le 6** tergite. i Espèce nordique, d’Angleterre et Scandinavie, mais peu connue en France, où elle est peut-être localisée dans les montagnes : 1 exemplaire des Hautes- Pyrénées : Gripp et 1 de Savoie 2 col du Galibier, me paraissent s’y rattacher. · 0. (Ancistrocerus) trimarginatus Zmransranr. — Ed. Armmê, 1884, p. 676; Scnumusss-Rscnsanc, 1887, p. 46; DALLA Toanu, 1894, p. 102. L. (jl 7-10 mm.; Q 10-13 mm. - Aspect assez allongé, thorax un peu plus long que large; segment médiaire strié transversalement; tète et thorax assez fortement ponctués; pubescence gris-roussâtre, assez abondante sur la tête; 1" segment abdominal un peu plus large que long, creusé de points assez gros mais peu serrés, ainsi que les tergites suivants; carène transversale du 1" tergite abdominal échancrée au milieu en angle; profil du 2° sternite assez régulièrement convexe. — Q très noire, les dessins, qui sont blanc-jaunâtre, le plus souvent très réduits; antennes entièrement noires, y compris le scape, un point jaune fort petit entre les antennes, et un derrière les yeux, clypéus noir; thorax noir, y compris les tégulas, une mince bande jaune à la partie antérieure du pronotum, parfois deux taches jaunes sur le scutellum; abdomen avec une bande jaune étroite sur les tergites I, II, III; pattes noires jusqu'aux
nunnivnnan 33 genoux, une tache noire sur les tibias, tarses rougeàtres; bord antérieur du clypéus non éohancrè, mais ses angles bien nets. 4 (j' comme la Q, scape jaune sur la face antérieure, les derniers articles du funicule rougeatres en dessous, clypéus jaune, tibias sans tache noire. Eure : Igoville (1 çj', 1 Q , coll. du Muséum); Seine-Inférieure: Dieppe (1 Q, coll. nn GAULLE); Ilautes·Pyrénées : Gèdre (1 gi', coll.J. Pérez), Très rare. — Europe centrale et septentrionale. O. (AIlciStt‘0c8t‘t1S) trifascîatus F. — ScHUL·russs—Rxzc11nnnc, 1887, p. 52; Scmxinnexuncur, 1907, p. 287. O. parietum var. trifasciata DALLA Tonnn, 1892, p. 87. O. viduus IIEltRICH·SC}lAhFFER et divers auteurs. L. 5* 6-9 mm.; Q 9-11 mm. —- Aspect de O. trimarginatus, mais toujours plus faible, corps plus étroit et plus allongé : thorax beaucoup plus long que large. — Q très noire; tête entièrement noire, avec des points jaunes très petits: un entre les antennes, un derrière les yeux, et parfois deux s`ur la face, au côté externe des antennes, clypéus noir avec parfois deux points jaunes, face antérieure du scape rougeâtre; pronotum avec une bande jaune antérieure s‘étendant généralement sur les angles, une tache jaune sur les mésopleures, deux sur le scutellum (pouvant manquer), tégulas jaunes avec une tache brune, ou entièrement brunes; pattes noires jusqu‘aux genoux, jaunes au delà avec souvent une tache brune sur la face postérieure des tibias l et II; abdomen avec une bande jaune vif sur les trois ou quatre premiers tergites de la 1'° bande un peu dilatée en avant sur les côtés. — 6* comme la Q, mais clypéus et man- dibules entièrement jaunes, sauf l‘apex de celles-ci; thorax le plus sou- vent entièrement noir, y compris les tégulas. . Seine : Meudon, Saint-Mandé; Seine-et-Marne : Melun; Seine-et-Oise : Marly-le-Roi; Saône·et-Loire : Mâcon; Hautes-Pyrénées : Aragnouet. — Europe centrale. Plus commun que trimarginatus. ' Biologie (*). - llorrmen (1909, p. 266, 1912); Easnm (1921, p. 282-284). Rubi- cole, nidîfie dans des tiges de Ronces ou plantes analogues; Enstm figure la larve. · Parasites, —- lledychrum auratum (Scttsxcx, p. 127). Section Ltonotus. Se distinguent des Anciszrocerus par l'absence de carène transversale au 1°' tergite abdominal (sauf chez O. blanchardianus qui présente à cet endroit un léger empàtement transversal). Très nombreuses espèces répandues dans le monde entier, pouvant étre réparties en plusieurs groupes, ' (1) Ce que dit Itnnow ((876, p. QU) sous le nom de Ancixtrocerus trifasciatus F. s`applique en réalité à 0. parielum var. gazella. C’est bien à tort que Dun Tonus a considéré tri/'asciazus comme une var. de parietum, les mœurs si différentes montrent que ce sont deux espèces bien distinctes. t 3
34 rxmvn ma rnxzvcn. - HYMÉNOPTÈHES · TABLEAU ons Esràccs 1. Angles supérieurs du segment médiaire élevés chacun en une . lame qui est séparée du postscutellum par une incision profonde et souvent très étroite (fig. 72); postscutellum le plus souvent élevé en une carène transversale bien saillante (groupe de O. crenatus) .................. 2 —— Angles supérieurs du segment médiaire non élevés en une lame, même quand le postscutellum forme une carène transversale. 11 2. Postscutellum non élevé en une carène transversale crénelée, de sorte que les lames formant les angles du segment médiaire sont très saillantes (fig. 80). Rare. . 0. (Lionotus) egregius, p. 41 - Postscutellum élevé en une carène transversale crénclée (fig. 72). 3 3. Une tache jaune au milieu du mésonotum (Espèce douteuse). 0. (Lionotus) disconotatus, p. 42 — Mésonotum sans tache jaune ............ 4- 4. Màles ......... 1 .......... 5 — Femelles ............. _ . ..... 8 5. Clypéus aussi large que long, hexagonal (fig. 77), son bord antérieur droit; ponctuation forte, sur la face, le thorax et' _l`abdomen; angles du segment médiaire toujours taches de jaune. Q. (Lionotus) innumerabilis, p. 40 —- Clypéus plus long que large, son bord antérieur avancé et plus ou moins échancré ................ 6 6. Échancrure interne des yeux avec une tache jaune, au moins sur · le bord inférieur (fig. 73); scutellum avec une large bande jaune, · parfois divisée au milieu; ponctuation forte. Rare ...... . .... · ........ O. (Lionotus) crenatus, p. 39 — Pas de tache jaune à Péchancrure interne des yeux, ni sur le scutellum; ponctuation faible : formée sur le vertex de points petits mais serrés, sur l’abdomen de points assez petits et espacés. Segment médiaire entièrement noir ....... 7 7. Mandibules presque en entier jaunes, 26 sternite abdominal avec seulement une tache jaune plus ou moins longue, de chaque côté, au bord apical. Assez commun .......... .......... 0. (Lionotus) quadrifasciatus, p. 43 -· Mandibules noires avec seulement une tache jaune sur la face externe; 2° sternite abdominal avec une bande jaune apicale en général ininterrompue. Rare. . . 0. (Lionotus) nigripes, p. 43 ` 8. Scutellum avec une large bande ou deux taches plus ou moins · grosses; angles du segment médiaire taches de jaune; ponctua- tion forte, sur la face faire de tres gros points, sur le 2** tergite · abdominal de points moyens, séparés en général par un espace '
. ' . sumzninau · ·'*‘ 3’>i · inférieur à leur diamètre;. formes trapuos, thorax et abdomen ` ' larges·(fig.l57, 58).` ·. . L. ........ .. . ·. 9 — Scutellum et segment médiaires lentièrement noirsyponotuation plus faible, sur la face faite. de points petits·et·serrés, sur le 2° tcrgite abd0minal,.dc-p0ints petits, en général séparés par · ' plus que leur diamètre; formes allongées, thorax plus long que large ...... . .... . ..... · .... 10 9. Échancrure interne des yeux avec une large tache jaune, clypéus jaune (fig. 73]; scutellum avec une large bande jaune·(fig·. 57), presque toujours entière ;. sur· le vertex une fossette pilifère pro- fonde, mais très petite, punctiforme. Rare ........ · · ., ,...... . ..... 0. (Lionotus) crenatus, p. 39 - Echancrure interne des yeux noire, clypéus en partie noir (fig. 76); scutellum avec deux taches jaunes plus ou moins dé—· veloppées (fig. 58);.sur le vertex une large fossette pilifère, peu· profondekcloisonnée (fig. 78).'Assez commun ..... _. . . .. . .. .. . . . . . . . 0.- (Lionotus) innumerabilis; p. 40 10. Pattes jaunes à partir de la moitié des fémurs; 2* segment · abdominal p1us.large que long. Assez commun .... ·. . . ...... . '. . ·. . . 0; (Lîonotus) quadrifasciatus, p. 43 —— Pattes entièrementnoires; abdomen plus étroit, cylindrique, le 2° segment à peu.près aussi large que long. Rare ..... ` . . . .. .. ...... · . . 0. (Lionotus) nîgripes, p. 43 11. Postscutellum élevé en carène plus ou moins crénelée, souvent încisée au milieu, parfois accompagnée de dents aux angles .(fig.86,88,89). . .. ..... · ..... ·. . , z 12 — Postscutellum plan ou, quandil a une carène, celle—ci est lisse i et tranchante (groupe de O. gallîcus) J . . ' . . . · ; ·. . ' 17 12. Pas de dents aux angles du postscutellùm(groupe de O. dantici). 13 —- Une dent de·chaque côté du postscutellum (fig. 89}»(gm¤pg dg O.pa1·yulus) .... .. .... ·. .- . . ·. . ·. .` 16 ' 13. Abdomen en partie·roi1ge; au moins sur le 1"tergite. . . 14 y —— Abdomensans dessin rouge- . .. . .. , · . . ·. .· .' .· 15 14. Tliorax en partie rouge, 1*** et 2* segments abdominaux rouges, avec.trois taches noires sur. le 2° tergite (fig. 66). Rare; . ·. · . ` ..... . ...... · 0.·(Li0notus) tripunctatus, p. 47 — Pas de rougezaudliorax, tf? tergite abdominal avec une bande ' apicale jaune, et seulement deux grosses taches rouges latérales (fig.'•ü5). Très rare. L., .... _ 0. (Lionotus) lierrichi, p.’45 15. 1*** tergite abdomînal avec un léger empàtementtransversal à la partie antérieure,.analogue, mais en·moins développé, à la carene des.AnCz's¢F0c€ru§; Clypél1S b€8l1OGl}p plus large ·que long, · chez le·<j‘ fortement échancréïen avant: (fig.'82, 83): Rare;~· , .· ,_ .4 ,. _ . g . .2 0. ’Lî0notus] blanchardianusjp, 44
.· 36 muse un rames. —· m*MÉNoi>1·Èn1;s - 1°' tergite abdominal sans. empâtement transversal; clypéus plus long que large, non ou à peine échancré chez le 5*; taille · plus grande; Espèce méridionale, très commune ...... ............. 0. (Lionotus) dantiei, p. 46 16. Carène du postscutellum à profil sinueux, les dents angulaires ne dépassant pas la ligne supérieure de la carène (fig. 88). Commun .......... 0. (Lionotus) dubius, p. 49 . —- Carène du pronotum à profil concave, les dents angulaires dé- passant beaucoup la ligne supérieure de la·carène (fig..89). Assez commun ..... . . . 0. (Lionotus) parvulus, p. 49 17. Premier tergite abdominal fortement épaissi en bourrelet à son bord postérieur; 2° tergite·de forme très particulière pro- · longé postérieurement en un bord lamelleux. qui est placé sur un plan différent de celui du restant, et qui est creusé d`une ligne de points plus ou moins gros et réguliers (fig`. 92, 93) . . 18 ——· Les deux premiers tergites abdominaux de forme normale, tout · au plus le bord postérieur très légèrement épaissi ..... 22 18. Bord postérieur lamelleux du 2° tergite abdominal creusé d`une série bien régulière de gros points .......... 19 -—· Bord postérieur lamelleux du 2° tergite abdominal non ponctué, ou creusé seulement de quelques points petits ...... 20 19. Deuxième tergite abdominal portant deux taches isolées, oran- _ gécs, sur les côtés, vers le tiers antérieur. Très rare ,.... · ....... I ..... 0. (Lionotus) perforatus, p. 56 —— Pas de taches isolées sur le 2° tergite abdominal; dessins plutôt blanchàtres. Assez commun .... 0. (Lionotus) gallicus, p. 54 ‘ 20. Partie verticale du segment médiaire (le thorax vu de profil), commençant un peu après le postscutellum, laissant par consé- quent entre elle et ce dernier un espace assez important (fig. 94); i" tergite abdominal à peine plus large que long; échancrure antérieure du clypéus très faible, Pécartement de ses deux pointes angulaires n’étant que la moitié de celui des insertions anten- naires, bien moindre que la largeur du scape (fig. 96) . . , . ............. 0. (Lionotus) alpestris, p. 56 —- Partie verticale du segment médiaire (le thorax vu de profil), commençant immédiatement après le postscutellum, ne laissant par conséquent aucun espace en arrière de celui-ci (fig. 95); i" tergite abdominal à peu près deux fois plus large que long; échancrure antérieure du clypéus forte, Pécartement de ses deux pointes angulaires égalant à peu près Yécartement des inser- tions antennaires ou la largeur du scape (fig. 97) ...... 21 .21. Dessins jaunes un peu rougeàtres. à la partie antérieure du pro- notum, une bande faune presque ininterrompue; clypéus beau- coup plus large que long (fig. 97); tégulas rougeàtres, très
· suuamnan 37 ' longs, leur longueur à peu près égale à la distance qui sépare · . ' leur. bord antérieur de l’angle antérieur du pronotum; deux bandes jaunes à Pabdomen, rarement une 3• petite; (ji; dernier article des antennes long, dépassant le 11° article contre lequel il est replié (fig..100). Taille 8·10·mm. 0. (Lionotus) sazi, p. 57 — Dessins blancs, pronotum entièrement noir, ou avec deux très petits points au plus; clypéus à peine plus large que long; tégu- · las blancs, avec une grosse tache brune, normaux, leur longueur inférieure à la distance qui sépare leur bord antérieur de l’angle antérieur du pronotum; deux bandes blanches sur l‘abdomen avec en plus, deux ou trois plus petites aux tergites suivants; 5*, dernier article des antennes court, ne dépassant pas le 1i° ar- ticle (voir fig. 98). Taillo.6-7·mm. 0. (Lionotus) tarsatus, p. 58 22. Plus de deux bandes claires à l‘abdomcn (‘). Taille en général ‘supérieure à 8 mm. (groupe de O. /loricoIa) ....... . 23 —— Deux bandes claires seulement à l’abdomen. Taille en général inférieure à 8 mm. (groupe de O. minulus) ........ ' 28 23. Sur le 2° tergîte abdominal, de chaque côté une tache jaune, · libre de la bande apicale (fig. 68); bord postérieur du i" tergite légèrement épaissi en une sorte de mince bourrelet ..... .` ............ 0. (Lionotus) floricola, p. 50 ·— Pas de tache libre sur le 2° tergite abdominal; bord postérieur du i" tergite non épaissi .............. 24 · 24. Clypéus très large, plus large que long (fig. 91), chez la femelle, ' jaune avec une tache noire au milieu ..... ; . . . .... ` ........ 0. (Lionotus) delphinalis, p. 53 — Clypéus jamais plus large que long, souvent au contraire plus long que large .............. ·. . . 25 25. Deuxième sternite abdominal, vu de profil, formant en avant un angle saillant bien net, comme chez O. callosus (voir fig. 43, p. 30) ......... 0. (Lionotus) chevrieranus, p. G0~ · -— 2° sternite abdominal ne formant pas un angle saillant en avant. 26 ` 26. Une bande transversale jaune au scutellum et au postscutellum; . clypéus jaune avec une tache noire au milieu; segment médiaire portant sur les côtés une carène longitudinale qui se termine, _ vers le milieu du bord postérieur, par une dent aiguë .... ............ 0. (Lionotus) lativentris, p. 52 — Bande jaune au postscutellum seulement; clypéus noir en entier, ou.seulement en partie taché de jaune; segment médiaire sans carène ni épines latérales ............ ·. . 27 ll) Ces deux groupes sont très voisins. et ne se séparent pas aisément d’une façon absolue; de plus le caractere tiré du nombre des bandes claires souffre des exceptions, c’est ainsi que l'O. fastidiosiasimus var. punctuosa n’a que deux bandes jaunes (c’est pourquoi l'espèee figure au tableau des minutus); d'autre part, certains exemplaires de O. chevrieranus ont parfois plus de deux bandes claires (c’est pourquoi elle tlgure dans les deux tableaux). ·
· §8 muse on rnaivcn, ——— nvmsivorriznas 27. Corps étroitwetgallonggâ; 28 `tergite·abdominal pli1s·long· que large, ou au moins aussi tongtziaonctuation assez faible, les ' points des 1."·et 2° tergitesabdominaux laissant entre`eux un espace.plus grand que leur diamètre; angles antérieurs du pro- ~ notum formant une pointe saillante tantôt aiguë,.tantôt arrondie; Q, derrière les ocelles une plage ovale lisse.creusée d’une petite fossette. .,. ......... 0. (Lionotus) rossii,`p. 53 ~— Corps plus ramassé et trapu : 26 tergite abrlominal plus large que long; ponctuation forte, les points'des i" et 2“ tergites abdo- minaux séparés; en général; .par moins; que leur diamètre; angles antérieurs du pronotum arrondis; Q , derrière les ocelles pas de plage lisse, une~fossette peu profonde, noyée dans les I points du tégument. .. . 0. ·(Lionotus)~ fastîdiosîssiinus, p. 52 28. Deuxième sternite abdominal, vu de profil, formant en- avantiun angle saillant bien net;. comme cl1ezÈOF callosus (voir fig. 43,· p.·30). î .‘»¤. . .` 1. 0.` ·(Li0notus} chevrieranus; p. 60 ' —— 2** sternite abd0mi1=1al·ne*Forn·rant pas un anglesaillant en avant. 29 29. Thorax en_tièren’ient noir,. au, plus ’2 très petites taches jaunes sur lé seutellnm; corps allongé et étroit? . l. ^_l l. J i. . . ' : .· .· .· .· . . . `. '. . 0. l (Lionotus) xanthomelas`, p. et — Thorax plus ou moins taché` de jaune; corps plus large et`moins allongé. ....... ' ............ 30 ' 30. Clypéus large en avant, l`éeartèment'des deux pointes de l’é-chan- ` crure au _moins égal à celui de l’insertion des antennes; dessins clairs développés, jaunes ou jaune vii', les bandes abdominales toujours beaucoup plus larges que la bande claire `du`po'stscu- tellum; les deux taches jaunes du pronotum bien développées, à` peiné séparées au 'milied. . `. `. . . `. ` ..... 31 -— Clypéus étroit en avant, l’écartement des deux pointes de l’écl1an- , crure toujours plus étroit que celui de l’insertion des antennes; , dessins clairs très réduits, jaune clair ou blanc créineux; la bande abdominale étroite, non ou à peine plus large que celle du post- scutellum; les deux taches jaunes du pronotum réduites: n’attei- gnant pas les angles, largement séparées au milieu ..... 32 31 . Ponotuation très fine, les téguments presque lisses, brillants, sur l`abd0men les points très petits,) séparés par plusieurs fois leur diamètre; scape.noir,.segment médiaire non taché de jaune. Rare ..... . ...... 0. (Lîonotus) jurinei, p. 60 — Pfonçtuation forte, sur l'abdomen,les points sont gros, séparés par un espace à peine supérieur à leur diamètre; seape jaune en Z ` avant; segment médiairè taché'de jaune auxangles; dessins · d?un jaune très .vil'. Rare. » . ...... · . . - . . . . . "Q..(Lionotus) fastidiosissiinusjrvarapunctuosa., p. 52
Eumamnaa · · ' 39 32. .Tégulas blanchàtres, tous les dessins du corps blanc crémeux. Commun. L . ....... 0. (Lionotus) mînutus, p. 59 —- Tégulas rouge clair, au moins en partie, dessins du corps jaunes · ou jaune clair. ................. 33 33. Longueur : 9 à 10 mm. Q, clypéus à peine échancré en avant; fémurs noirs jusqu‘au milieu; 2° article du funiculenettement . deux fois plus long que large à la base. 5*, clypéus jaune, mais son bord supérieur taché de noir, les pointes de Péchancrure souvent noires; fémurs noirs jusque près de l’apex, le court espace qui suit rougeâtre; tibias jaunes. Rare. . . , . . _ ........... 0._ (Lionotus) punctifrons, p. 59 —- Longueur ne dépassant pas 8 mm. Q , clypéus fortement échan- cré en avant; fémurs noirs jusqu’au milieu, rouges au delà; 2° article du funicule moins de deux fois plus long que large ài la base. 5*, clypéus entièrement jaune, fémurs noirs jusqu’au milieu, rouges au delà, ainsi que les tibias. Très rare ....... . . . , ......... 0. (Lionotus) orbitalis, p. GO _ Groupe de O. crenatus [:: groupe de simple1:.d'E<l.' ANDRÉ]. _ Angles du postscutellum séparé du segment médiaire par une profonde inci- sion (‘) (fig. 72). ` ` 0. (Lionotus) crenatus Lnrutarran. - Ed. Aivnmâ, 188Q, p. 686; DAx.x..x Tonus, 1894, p. 62. L. 5"8-10 mm.; Q 9-12 mm. —- Fig. 57, 72, 73,74, 75. —— Corps trapu, thorax presque aussi large que long; clypéus un peu allongé vers le bas, plus long que large, sa ponctuation se transformant en strîation longi- tudinale en avant, le bord antérieur avec deux angles bien nets, cepen- dant l’échancrure entre les deux pointes nulle (Q) ou à peine sensible (5*) (fig. 75); postscutellum élevé en une crête transversale carénée, sa face postérieure lisse dans sa moitié basale, ponctuée au delà; face postérieure du segment médiaire avec un petit triangle lisse au·dessous du postscu- tellum, striée obliquement à partir de ce triangle et de la ligne médiane, ses côtés bien limités par une carène qui s’élève aux angles supérieurs en lamelles séparées du postscutellum (fig. 72) ; ponctuation forte, très serrée sur le thorax et la tête. — Q , couleur jaune très développée zclypéus jaune en entier, une tache entre les antennes, cordiforme, une dans l’écl1an— crure des yeux (fig. 73), une derrière les yeux, pronotum presque entiè- rement jaune, tégulas jaunes avec une tache fauve au-milieu; scutellum, côtés du segment médiaire, une tache sous les tégulas, une.bande sur le (1) tie caractère est généralement employé pour désigner un groupe`(groupe simples: d’Ed. Au- nur;) qui n'est certainement pas homogène; il paraît bien évident que les O. nigrzpes et O. qua- drifasciatus, d'orlgtne nordique, n’o11t rien de commun. en réalité, avec les O. crmatus et ennu- merabilis méditerranéens;
40 FAUNE DE FMNCE. — HYMÉNoP·rÈuEs postscutellum jaunes; pattes jaunes sauf les hanches et trochanters, base des fémurs rougeâtre; antennes : scape rougeâtre en entier, souvent aussi les premiers articles et la face inférieure du funicule; abdomen avec une forte bande jaune apicale aux cinq premiers tergites, largement dilatée en avant sur le 1*** ct le 2** tcrgites, la 1*** occupant presque toute la largeur sauf une échancrure médiane, souvent une tache jaune sur le 6** tergite (fig. 57). ·- (3* comme la Q. Variété : parfois (rarement) la bande jaune du scutellum divisée en deux. Corrèze: Argenlat (1 Q'); Vaucluse : Avignon (coll, J. Piinsz, 1 Q); Bouches- du-Rhône: Aix-en-Provence (coll. Sxcum., plusieurs Ci'); Var: Toulon (coll, Fmvrox, 1 Q); Corse:Propriano (coll. Fsaron, 1 Q). Rare. — Espagne, Afrique du Nord. Biologie. -— Fsivrox (1895, p. 227) l’a obtenu à Toulon de coquilles d’Helix aspersa. Parasite. — Stylopisé par Pseudoxenos seyrigi (Moxoo, 1925). 0. (Lionotus) innumerabilis Sxussxmu. ——S., 1852, p. 189; 1856, p. 233. O. simplex Ed. Aunmâ, 1884, p. 687. et divers auteurs (non simplex F. et DMLA Tonus) (‘). O. quadrifasciatus DALLA Tonnu, 1894, p. 91 (en partie). O. graphicus Siwssunn (2). L. 5* 9-11 mm.; Q 11-14 mm. -— Fig. 58, 76, 77, 78. ——Diffère de cre- natus par le clypéus moins allongé, aussi large que long (fig. 76, 77), for- tement ponctué mais non strié. Coloration comme chez crenatus, mais . couleur jaune moins étendue : clypéus non entièrement jaune, pas de tache jaune dans l’échancrure des yeux (fig. 76), scutellum avec deux · taches jaunes (et non une bande), antennes noires, la face antérieure du scape jaune; chez la Q une fossette garnie de poils sur le vertex, derrière les ocelles postérieurs; chez le (jl, clypéus entièrement jaune, scutellum _ souvent entièrement noir. Maine-et-Loire : Angers (coll. Fsnrou); Corrèze : Airgentat; Rhône : Lyon (FoUnnAs);Aveyron; Drôme : Nyons; Gironde : Bordeaux; Landes : M0nt-de- Marsan; Basses-Pyrénées : Tarbes; Pyrénées-Orientales : Banyuls-sur-Mer (Denis); Hérault: Montpellier (Promo); Vaucluse : Orange (coll, J. Pânsz); Bouches·du-Rhône : Aix-en·Provence (Fonsconomae dans la coll. Steam.); Var: Callian, juillet. Assez commun dans le midi. — Algérie, l\Iaroc. (1) Ed. Animé a completementembronîllé la synonymie de l'0. simplex F. en appliquant ce nom à une Guêpe méridionale que ni Flinmcws ni les auteurs de l’Europe septentrionale n'ont dû voir et qui ne correspond pas, d’ailleurs, à la description, puisque Flinmcms dit: abdomen nitidus alors qu’i1 est ici fortement ponctué. Je crois préférable de donner à cette espèce le nom de innumembilis Sxussmm, j’ai vu en effet un exemplaire proyenant d’Aix-en-Provence (Fonsco- toune) étiqueté innumerabilis par Ssnssuns lui—méme, et qui correspond tres bien à cette Guêpe, commune dans le midi. Quant à O. simples: F., c’est une espèce du nord que D.u.i.A Toune a, avec raison, mise en synonymie de O. quadri/'ascîatus (Voir plus loin, p. 43-44). _ (2) Syuonymie établie d’après un exemplaire qui est probablement le type de Susssuns. Ed. Anims a placé à tort cette espèce dans un autre groupe, et en a fait une description qui ne concorde pas avec celle de Smssunn nl avec Vexemplaire que fai vn; les deux taches isolées se rencontrent dans d'autres espèces et par conséquent ne sont pas caractéristiques.
suunzwxmxa · 41 Biologie. — Nxcons (1897, sous le nom de simplex) a décrit la larve et le cycle évolutif; Frnrom (1901, p. 131, sous le nom de simplex) dit que cette espèce nîdille dans les roseaux, mais aussi dans les trous d‘un talus. e 0 O U O ` E ' · I I _ 55 I “ ’ hi _ ii i __, `?' œ 57 58 59 56 _ O • • *=i=3뢥»* '~ »·Ã.$:1»; - •^‘ 1 ° L 6 3 M ji _ · ii } Q _ ài I §nnJ -—_- ài ' 63 ï _' . a Fm. 55 à63.— 55. Odynems (A.) dwmelîolus Q, >< 5. — 56. Id., 5*, premier tergine abdominal. -— 57. O. (Li07'lOlU3)CV€7lüÉ?l8, Q, X 5. —- 58. O. (L.) innumerabilis, Q, X 5. - 59. O. (L.) nigripes, Q, >< 5. - 60. 0. (L.) niqripes, var. notam, Q, X 5, ··· 61. 0. (L.) quadri/'asciatuî, Q, X 5.- 62. O. (L.) égrcgius, Q, >< 5. — 63. 0. (L,) bla,nchar· dianus, Q, X 5. O. (Lionotus) Ggregîus HEIlRlCl·[•SCHEFFER. — Ed. Ammé, 188la, p. 688; DALLA Tomuz, 189-Q, p. 66. L. 6 10mm. Q 11-12 mm.- Fig. 62, 79, 80. — Postscutellum non élevé
`42 muse ns rnrxivcia. ·-— nvméivorrànss en carène transversale; segment médiaire fortement échaneré en haut, ses angles supérieurs formant deux larges ailerons saillants qui enca- drent lepostscutellum, dont ils sont séparés par une incision (fig. 80); téguments fortement ponctués; corps plus allongé que chez 0. ùmume- rabilis. ·¢— Q, de couleur jaune : deux taches obliques sur le clypéus au bord postérieur, et parfois deux plus petites vers les angles antérieurs, une tache entre les antennes et une dans l‘échancrure des yeux qui n‘en est pas occupée en totalité (fig. 79), une tache derrière les yeux, la face antérieure du scape, la partie antérieure du pronotum, parfois une petite tache sur le mésonotum, le postscutellum, les tégulas (avec une tache médiane rougeâtre), une grosse tache derrière les tubercules huméraux, les angles postérieurs du segment médiaire; pattes jaunes sauf les han- ches, les trochanters et la base des fémurs; _ailes un peu enfumées; à l’abdomen, cinq bandes transversales assez étroites, sinueuses avec une · incision médiane en avant, les côtés des 1"’ et 2** dilatés en avant (fig. 62); clypéus plus large que long, vertex à fossette à peine marquée. — 5* comme la Q, clypéus entièrement jaune, ainsi que les mandibules sauf l’apex, clypéus assez fortement échancré en avant. Var :Cavalaire, Fréjus, jl1l.l'1(BERLAND); Alpes—l\Iaritimes z Menton, juin (Ber.- LAND); Bouches-du-Rhône :Aix·en-Provence (FoNsc0LoMnE, dans la coll. Sicnm), Ptognac (Fmvrox); Pyrénées-Orientales : Le Boulou, 25 mai _(coll. Vxcnm.), Banyuls—sur-Mer, mi-juin (Bsntmn); Ardèche 2 La Voulte, juin (Canérirn, dans la coll. Vncnatl. Rare. — Sud de l’Europe. Algérie. Asie Mineure. Caucase. Biologie. — Fsmoiv (1921, p. 131) a observé le nid dans un roseau, les cloi- sons des cellules étant de boue; il a obtenu l’éclosion d’une Q le 28 juin. O. (Lionotus) disconotatus Lxcnrnivsmxx. -- Ed. ANDRÉ, 188â, p. 683. L. 10 mm. -— Q. Clypéus plus long que large, son bord antérieur ' presque droit; postscutellum élevé en oarène transversale dentée, tégu- ments de la tête et duthorax fortement ponctués. Coloration : tête noire avec de couleur _jaune: deux taches allongées derrière les yeux, une tache entre les antennes, l‘échancrure des yeux, le clypéus en entier sauf une tache médiane; scape et face inférieure du funicule rougeàtres; thorax noir avec de couleur .jaune : la moitié antérieure du pronotum, une grosse tache sous les tégulas, celles-ci jaunes (le milieu brun), un gros point sur le mésonotum en avant du scutellum, deux taches sur le scutellum, une bande sur le postscutellum, les angles du segment mé- diaire; cinq bandes jaunes transversales sur l’abdomen, la 1’° dilatée sur les côtés, son échancrure médiane pentagonale, la 2** sinueuse au `milieu, fortement dilatée sur les côtés, une tache jaune sur le 6** tergite; ailes presque hyalines, un peu jaunes le long de la nervure costale. Hérault : Montpellier (’d’après Licnrsxsrsm, type) ; Bouches—du-Rhône :·Aix- en-Provence (lîoxscotomss, 1 Q dans la coll. Steam.), · — `-Remarque. —- Gettéespèce-a l’aspect de O.‘cz~enatus, toutefois elle porte sur
· EUMENIDAE .t 43 le scutellum deux tachestaulieu d`une bande; son caractère.le plus net est la présepce dfune assez., grosse tache jaunei sur le' mésonotum, mais on peut se demander s‘i1 justifie la distinction d’une espèce et sicette tache.n’est pas plutôt u_n accident individuel;_0n la voit en ettet apparaitre de temps à autre chez certaines eSpèCl3S,;n0tÉ\mltt8i1£.O. egyégius et nigripes. L'6XamBn du type serait ne-cessaire,‘mais`je n'a'i pu réussir ài le trouver. Ie crpis que cette espèce doit ètrelconsîdérée comme douteuse: pour le moment} _ 1 _ ` ` ,_, O. (Lionotusl`lnigripes‘_liE'ii_ai1c11îSç1iÀe'rrsnà ’—‘:O.` pubiè.<i}:`eizs '[`nonsori; Edf 1\NbriÉ,"188â,·pÉ (384; DALLA Toxiniîll, ,1804, pli êiaqiifïàscicîlus ' DA¤.r.AJ'Tdnm:j189fi, p. 91 (èn`pai·tieE1;igripés), ' _ "'n " ` “ L. 10-13‘mm.‘— Fig. 59, 605 Q _Postscu'te1lum'elevc?ep_ea`rèue_ brénelée. Q`, têttrnoire avec une tache jaune entre les anteniiès’et:'uri petitpoixit derrière ies jeux; antennés_·entièremenj:_‘ noiresx jîcdinprîs, lelseàpé; clypéus*n0ir÷parl`ois taché de jaune au bord 'postérieurf iineîtaciiejaune sur les mandibules, à la base; pronotum avec une bande jaune, assèâ étroite, à la.partie antérieure ;,tégulas jaunes; tachées dejauue au milieu, scutellum noir, postscutellum avec une bandetranversale jaune; zune tache _ jaune,.assez.petite, en dessous des tégulas; .pattes_n‘oires,..les·:genoi1x' et parfoisllcstibias plus ou moins taches: de `jaulnefailèsï légèrement -énl'u· mecs; 'abdomen avec cinq bandes jaunes 'triinsversalcsyla?f[*_’vtrè's large _ avec une échancrure médiane étroite, les bandéssuii>;aint_es'jêt`roites,, sur le 2° tergite, deux taches jaunes latérales détachées i1¢·1a'.·1iâîiae apicale (fig. 59); vertex avec une fossette pileuse plus large que le_.groupe des ocelles, rappelant celle de certains.Symm0rp/aus (voir figà 28); abdomen . allongé et étroit, le 2° segment presque aussi long que large. ponctuation de l'abdomen faible, formée de points petits et espacés. — dl comme la Q mais clypéus jaune, pattes jaunes à partir des tibias, abdomen moins étroit. Variétés de la Q : on rencontre des exemplaires chez qui Péchancrure de la i'¤ bande abdominale est beaucoup plus large, d’autres qui ont sur le mésonotum deux petites lignes jaunes longitudinales, et aussi parfois deux points jaunes sur le scutellum (var. notata Jurine) Isère : Grenoble, Allevard (coll. Gmane); Ilautes-Alpes : Vallouise (coll. Gmwo); Hautes-Pyrénées:·Eaux-Bonnes (coll;J. Pûmaz); Pyrénées-Orientales: Canigou (coll. Vacnan). Rare. -- Espèce nordique, connue surtout de l'Europe septentrionale et centrale. · Biologie. ·— Runow (1876, p. 226)§·.\URI\/ILLIUS (1888, p. 607, sous le nom de pubcsccnp); Anmanz (1907, p. 22, sous le nom de pubescens). Runow l'a obtenu, en juin, de tiges sèches_d’Ombellil`ères, le nid a plusieurs chambres à l'inté- rieur. , · _ Parasites. — Chrysis ignila [Uym]; Antbrax aethiops, tri/`asciata [Dipt.] (Auntvxtmus). 0. (Li0n0tus) quadrifasciatus F. - O. tomenlosus Tnorxsox; Scnurrnuss-
44 nous na rnsivcn. - uvmâvorrànns Rncuannc, 1887, p. 65; DALLA. Tonus, 18%, p. 101 (non quadri/`asciatus Dntnn Toune, p. 91). O. simple.: F. et divers auteurs. O. lindeni Larn- Lnrxsn et divers auteurs. _ — L. 10-15 mm. — Fig. 61, 81. ——· Postscntellum élevé en une carène transversale crénelée. — Q, très voisine de 0. (L.) nigrzpes, dont elle se distingue par la forte pilosité de longs poils gris sur la tête, le thorax, le 1°" segment abdominal, l’abdomen plus large, son 2° segment nette- ment plus large que long, la coloration des pattes qui sont jaunes à partir des genoux, la 1*° bande transvirsale de Pabdomen, qui est toujours étroite et à peine dilatée en avant. On reconnaît en outre cette espèce à l’examen du segment médiaire, dont les lobes supérieurs sont presque appliqués contre le postscutellum, 1’incision qui les sépare étant profonde, mais très étroite. —— 5* comme la Q, clypéus entièrement jaune, scape jaune sur la face antérieure, tête et thorax également avec une forte pilo- sité. Eure : Évreux (Gwenn ne Ksnvxtrs); Seine zia Varenne (coll. Steam.); Seine- _ et-Marne : Lardy, Bouray, Barbizon (Bsxoisrt, Melun (Bao); Ardennes (Pieaor); Corrèze : Argentat; Puy-de·Dôme: la Bourboule; Gironde: Bordeaux; Basses· Pyrénées : Tarbes; Hautes-Pyrénées :Gèdre, Barèges; Bouches—du-Rhône : Aix-en—Pr0vence·(Fonscotonnn, dans la collection Sxcmzi.); Alpes-Maritimes: St-Martin·Vésubie (Bnnoisr); Hautes~Alpes : Galibier (Bsivoxsr). —— Europe centrale et septentrionale (t). Assez commun. . Biologie. -— ScuU1.·1·mzss(1887_, p. 67) signale cette espèce comme nidifiant dans le bois sec, mais il l'a obtenue également du nid d'Odynerus (Hoplomerus) . spinipes, ou de Chalicodoma murarfa. Voir aussi ÀDLERZ (1907, p.·23, Sous le nom de tomentosus), qui figure le nid. _ Groupe de O. drmzici. Postscutellum élevé en carène plus ou moins crénelée, mais non séparé du segment médiaire par une profonde incision. O. (Liûllotus) blanchardiamls Snussunn, 1856, p. 276; Ed. Azvnniâ, 188'i, p. 692. L. 8-10 mm. — Fig. 63, 82, 83. - Premier tergite abdominal présen- tant en avant un léger empàtement transversal rappelant la carène des Anczstrocerus, mais moins développé; postscutellum.élevé en carène crénelée. ——- Q, tête noire avec une grande tache entre les antennes, le olypéus,,l’échancrure interne des yeux, une tache allongée derrière les yeux, de ooulcurjaune; mandibules jaunes, l’apex rougeâtre; scape jaune, funicule brun, la face inférieure rougeâtre; thorax : pronotum presque en entier, tégulas, une grosse tache parfois accompagnée d`une plus I (1) Les O. nigripes et quadrifasciatus appartiennent à un groupe d’orîgine nordique, visible- ment ditferents des Odynerus précédents, qui sont méditerranéens; le rapprochement entre ces espèces par le caractere du segment médiaire est certainement artitîciel.
Eumnvinan 45 I petite sous les ailes, une bande transversale sur le scutellum, les angles ' postérieurs du segment médiaire, jaunes; pattes jaunes sauf les troclian- ters, les hanches et parfois une partie plus ou moins étendue des fémurs; ailes à peine enfumées; abdomen largement tache de jaune sur tous les tergites, la 1" bande large, éohanerée au milieu, la 2° accompagnée de taches latérales, isolées, le dernier tergite avec une tache ronde; clypéus plus large que long, fortement écliancré en avant (fig. 82);·ponctua· tion forte et serrée sur la tête et le thorax, plus fine, mais assez serrée, su1· l‘abdomen. —· (jl comme la Q, clypéus un peu moins large, fortement éohancré au milieu (83), extrémité des antennes rougeâtre. ljempàtement transversal du 1°' tergite abdominal et la forme du clypéus caractérisent cette espèce. , Drôme : St-f'aul·Tr0îs-Chateaux (1 çj', coll. J. Psnsz); Var: Callian ; Bouches- du-Rhône : Ia Ciotat, Rognac; Aveyron : St·Aft`rique. - Espagne. Afrique du Nord (type au Muséum]. Syrie. ‘ Biologie. —- Frnros (1914, p. 108) signale que (en Algérie) cette espèce niditle dans le sol ou le pisé des vieux murs; l’entrée du nid est surmontée d`une cheminée et à l‘intérieur se trouvent plusieurs loges séparées par des cloisons de boue. Proies. — Petites chenilles de Coleoplmra incomplètement paralysées, et au nombre de 19 à 26 par loge. O. (Lionotus) herrichi Saussuna. - Ed. Aivnniâ, 1884, p. 697; Scam.- ·rness-Racnnnno, 1887, p. 74. L. 12-13 mm. — Fig. 65. ·— Postscutellum avec une carène transver- sale peu élevée, modérément crénelée; pilosité rare, presque nulle sur le thorax, très courte et grise sur la tête; dessins jaunes (parfois presque blancs) ou orangés. —- Q , de couleurjaune : un petit point entre les anten- nes, une tine ligne au bord inférieur de l’échancrure des yeux, la partie supérieure du clypéus, une tache derrière les yeux, une ligne (parfois rougeâtre) à la face antérieure du scape, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, une tache sous les ailes, une mince ligne transversale sur le scutellum (parfois interrompue au milieu), une encore plus mince sur le postscutellum, les angles du segment médiaire; une bande jaune clair (parfois presque blanche) aux quatre ou cinq premiers tergitcs abdomi- naux; pattes rougeâtres à partir de la base des fémurs; ailes un peu enfu- mées; de plus, au 1°' tergite abdominal, deux grosses taches latérales orangées, plus ou·m0ins convergentes vers l`avant, et caractéristiques de cette espèce. —- dt (d‘après Swssuna) comme la Q, clypéus plus large que long, fortement échancré en avant, funicule plus ou moins taché de rougeâtre; postscutellum et segment méîliaire sans dessins jaunes. Aveyron (1 Q, sans autre localité, dans la coll. Ernest Aivnmâ); Basses-Alpes : Eseaffarels (1 Q, coll. Fenrox). —— Rare. Sud de la Suisse et de l'Allemagne. Espagne. Sibérie. Chine : Shanghaï (coll. J. Pénuz).
A6 FAUNE DE FRANCE· ···* HTMÉNOPTÈRES ' ' Bi010gz'e.;î_b`Enr0N (1909, p, 418) 3 vu cem; Guêpe creuse1·1c.s01.p0.ur y·»|fr0u- ver des px·0§es,.semb1e·t-il, ce qui est rarq chez IeS:Odynerus. _ · ·Ã; 1 _ ...4 5 , \ ' " _ f • . ri c Ã' ` ‘ . N · ·— ' VT ' 1 ,.• » "`·, ///' / "_ · I •*· — -' — O Q4; \ —99`_ ,9 ` ‘:e·‘ “ . r I L » 5, ~ , ¥ J • • W 1% , • < ~·•·v `fî"` î ind _ 64 · 66 . 65 ' 5.-.; ç 5 aïe a iâ _ .-`._ ' É . 1/r —\ I « \\ , 0 (M·r J F l Y 1 1-;;,/9 ·_ • îr_u I/D , I ‘.}.`§1’ `x;_,,__.·" `î.' - · \*=*; · \'*fP’l · LJ · ,,.., _ ‘ l · X . , H . _ l ___ 1 ,` ( .‘ ·. ‘:' . · U :· ' ' ‘ M · ' 68_ w-1 l . _70 L _ · . . $7 . ~ î, . ' î . · . · 69. *—« . . ' · , î « · Fxc.;'64 ,à .71. - 64. Odynerus (Limwties) dantici, Q, >< 5. L- 65. 0. (L.) heziriclëi, Q >< 5. —- 66. 0. (L.) tripunctatus, Q, >< 5. — 67. 0. (L.) dubius, Q, >< 5. 4- 68. 0. (L.) fl0rib0la,`Q, >< 5. 69. 0. (L.) lalivenlris, Q, >< 5. — 70. 0. (L.) fcosiidiosissimus, Q , >< 5. -71.1). (L.) minutus, Q, >< 5. _ , '. . __ ‘ . O. (Li0n0tuS)_ dantîcî Rossx. — Ed. ANDRÉ, 1884, p. 700; Scuuxxmuss Racunnnu, 1887, p. 72; DALLA Tonms, 1894, p. 63. _ ` L. 5* 11-12; Q 12-14 mm. -5 Fig. 64, 84, 85,86, 87.'— Postscutçb
' Eunanxnae . !i7‘ lum élevé en une carène transversale fortement crénelée (fig. 86); côtés: du segment médiaire en carènes très nettes formant aux angles latéraux une dent assez aiguë; taille le plus souvent grande, corps trapu; thorax, aussi large que long, 2° segment abdominal plus large que long. - Q, de couleur jaune : une tache entre les antennes, le bord inférieur de ‘ l‘échancrure des yeux, une tache allongée derrière les yeux, le clypéus presque en entier (85), la face antérieure du scape, le pronotum presque en entier, les tégulas, une tache sous les ailes, deux grosses taches sur le scutellum, les angles du segment médiaire; pattes jaunes à partir du milieu des fémurs; ailes un peu enfumées; cinq bandes transversales jaunes sur le dos de l’abdomen, la 1** très large, échancrée en pentagone au milieu, la 2° dilatée sur les côtés, les suivantes sinueuses en avant, sur le 6° tergite une petite tache jaune; olypéus plus long que large, allongé et strié longitudinalement dans sa partie antérieure, le bord antérieur presque droit. —- 5* comme la Q, extrémité des antennes noires, clypéus entièrement jaune, son bord antérieur légèrement échancré (fig. 84); scutellum parfois entièrement noir; carène du postscutellum souvent échancrée au milieu (87). Var : Callian; Alpes-Maritimes : Cagnes, Cannes; Bouches-du·Rhone 1 Aix- en-Provence; Corse: Ajaccio; Pyrénées-Orientales : Vernet·les-Bains; Vau- cluse : Sérignan; Basses-Alpes: Manosque (Bannlmo); Drôme : Beaumont- lès-Valence (Banmvn); Rhone : Lyon (Fonnnas, 1836); Isère : Grenoble ; Hautes-Alpes: Vallouise; Corrèze : Argentat; Landes; Gironde : Bordeaux; Lot-et·Garonne: Villeneuve-sur-Lot; Charente-Inférieure : Royan, île de Ré; Maine-et-Loire: St-Rémy-la-Varenne; Seine—et·Oise: Mesnil·le-Roi; Seine—et- Marne : Grande-Paroisse (Bau). Espèce très commune dans le midi, rare dans le centre. Toute l’Europe centrale et méridionale. Afrique du Nord. Perse. Sud de la Sibérie. Parasite : Chrysîs basalis (Douns). O. (Lionotus) trîpunctâtus F. — Ed. Annnxê, 1884, p. 892; DALLA Tonus, 18%, p. 102. _ ' L. 5* 11, Q 13 mm. — Fig. 66. ·- Postscutellum élevé et avec une carène transversale crénelée. Cette Guêpe se distingue de toutes les espèces françaises (‘) par sa coloration où domine le rouge orangé (fig. 66). De couleur rouge orangé : le scape, les premiers articles du funicule, le cly- péus en entier, une tache derrière les yeux, le pronotum, une forte tache. sous l`insertion des ailes, les tégulas, deux points (ou (une bande) sur le scntellum, le postscutellum, les angles du segment médiaire;,les pattesià partir des trochanters, les deux premiers segments de l’abdomen; le 2° ter- gite abdominal porte trois taches rondes noires en triangle, Pantérienre plus grosse que les autres; les segments suivants noirs, avec parfois une (1). Dans le nord de 1’Atrique se trouvent plusieurs espèces d‘0dymr«ua présentant*la_couIeur I'OUg€~ '
48 FAUNE nu mmmcz. —- HYMÉNOPTÈRES tendance au rouge sur le 3* tergite; une tache entre les antennes et le bord inférieur de Péchancrure des yeux jaune plus ou moins orangé; ailes à nervures rougeâtres, le bord antérieur taché de brun. Bouches-du-Rhône : Marseille, Miramas; Hérault: Béziers; Basses·Alpes : Gréoule (Foxscotonae, dans la coll. Sxcuai.), Rare. — Espagne. Nord de l'Afrique. . 5 • • ’ . ».Éî1·Ã:‘···,, ,· · .§‘·Ã%. ”'·ê·:ï, · •,•.•·. >\· ·,_.', j;¤;v,·.î_a.1t?·;::§;;· ·.—~— a :ize2à4··__%g ' "¢ i' '«·» ~ r " . - ¤§w#'l· g·:l·;q‘:/ . \•¢•¢••' Mo 72 #:,3; 55% 73 · 74 C Q • » ,@î3 ·$•3-_ »f'#'••% !•::¢•’•\ é1‘1:?*" ~ ·4:¥:ë?$:¢·’ 7 5 q;,«,~·Q \m••y \ /°‘ 76 = ·" 9" O O · - x aa ° e ”‘*lE2]d7£ü.‘v"’ $2, . ·:¢¢·•‘· î*···~·. Qfoffëçl «©'•$ê\ ` ` · — _ _ Q ' · NF `F., 78 · _/i ·* É /· ‘ § r ·` /° W ` 1 °•°°«.. ' .1 r'# "-lr •· •n ° :.'0 ° , / X . ···· · , ' ' .2 n A B · n J 4 ts • · n · Jlà ,4 - ` 80 79 si FxG. 72 à. 81. - 72. Qdynerus ¤Li0n0tus) crenalus, segment médiaire, vu de Parrière. - '73. Id., 'Q, extrémité de Pantenne. -.74. Id., çj', extrémité de Vantenne. —- 75. Id., C3', clypeus. — 76. 0. (L.) mnumerabztzs, Q, face. — 77. Id., çj', clypéus. - 78. Id., tète, vue de dessus. — 79. 0. (L.) egregius, Q, face. — 80. Id., Q, segment médiaire. ·-· 81. 0. (L.) quadrzfasciatus, Q, partie du 2* tergite abdominal, montrant la lar- geur des points; la région hachurée est noire, Yautre jaune. Groupe de O. parvulus. Une petite épine de chaque côté du postscutellum, qui est plus ou moins caréné.
euxmmnan 49 0. (Lion0tus) dubius Siwssoaa. — Ed. Annné, 188Q, p. 707; Scnun.ruess— Racnnanc, 1887, p. 75; DALLA Toune, 18%, p. 65. O. opacus Monawxrz, Scmiienaxnacrxr. L. 5* 8-9 mm.; Q 10-11 mm. —· Fig. 67, 88, 90. —— Thorax large, tégu— ments fortement ponctués, postscutellum élevé en carène non ou à peine crénelée, ses angles formant de chaque côté une dent arrondie, séparée de la carène et ne la dépassant pas en hauteur (fig. 88). — Q , tête noire avec, de couleur jaune : une tache entre les antennes, l`écl1ancrure _ interne des yeux, une tache derrière les yeux, deux taches à la partie supérieure du clypéus (ces taches parfois réunies, ou développées au point d`occuper tout le clypéus), la face inférieure du scape, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, deux taches sur le scutellum (pou- vant manquer), le postscutellum, une grosse tache sous Pinscrtion des ailes, les angles du pronotum; ailes enfumées; pattes jaunes, à partir des genoux; abdomen avec une bande jaune apîcale aux deux premiers ter- gites, ces bandes relevées sur les côtés (tig. 67), les tergites suivants noirs, mais le 3° souvent avec une tache jaune, plus ou moins développée, . pouvant même en occuper toute la largeur; clypéus aussi long que large, un peu allongé vers le bas, strié longitudinalement, le bord antérieur tantôt presque droit, tantôt un peu échancré. -— 5* comme la Q, taches jaunes du scutellum souvent très réduites et même absentes, souvent une bande jaune sur le 4' tergite abdominal; clypéus plus long que large, net- tement échancré au bord antérieur. Alpes-Maritimes: Nice, Cagnes; Var : Callian; Bouches-du-Rhone : Mar- seille, llognac; Basses-Alpes: Manosque, Serres; Savoie : Moutiers; Isère : Grenoble; Rhône.: Lyon (Founuas, 1834); Aveyron: St-Affrique; Corrèze ; Argentat; Lot-et-Garonne : Villeneuve-sur·Lot; Gironde: Bordeaux; Charente- Inférieure : Royan, île de Ré; Landes: St—Sever (cet exempaire qui se trouve . au Muséum. est très probablement le type de Saussure) ; Seine-et·Marne : Melun (Ban). Espèce méridionale, commune dans le midi.:- Sud de 1'Europe. Biologie. — Fenrox (1895, p. 224; 1910, p. 173) signale que le nid de cette espèce est fait de terre gàchée, et a la forme d’un petit tonnelet comme celui des Pseudagenia, mais les rugosités des boulettes de mortier n`y sont pas dis- tinctes les unes des autres, de plus le nid est souvent aplati d’un 'côté et bombé de l’autre; Fsarox l`a trouvé dans un roseau, soqs une pierre, ou dans un trou creusé par un autre Insecte, les cellules peuvent être réunies; la construction est la même à Bonifacio qu'en Provence. _ Proies. — Nymphes d’un Coléoptère, de couleur jaune. 0. (Lionotus) parvulus Lerunwxan. —— Ed. Annan, 188û,’ p. 711; DMLA Toune, 18%, p. 88. L. 6 7-9, Q 7-10 mm. — Fig. 89, 90. — Très voisin de O. duàius, mais les épines angulaires du postscutellum sont aiguës et le dépassent en hauteur (fig. 89); le scutellum porte une large bande jaune non divi- sée Poccupant presque en entier, le postscutellum une bande jaune plus .
50 FAUNE ns ruaxcs. - H\MÉNOPTÈRES étroite, tous les tergits abdominaux ont une bande jaune. Taille toujours un peu plus faible que chez dubius. Alpes-Maritimes : Nice; Var : Callian, les Adrets; Corse : Calacuccia (Cao- _ mao) ; Bouches·du-Rhône : Aix-en-Provence (FONSCOLOMBE, dans la coll. Sxcurx.); Pyrénées-Orientales: Banyuls—sur-Mer; Hérault: Palavas (juillet, ne GAULLE); Landes :St-Sever: Charente-Inférieure : Royan, St-Palais.Assez commun dans le midi, mais moins que le précédent. ·- Sud de l’Europe. Nord de l’Afrique, où l’espèce est commune, tandis que la précédente en paraît absente. Biologie. —— Fmvroxv (1909, p. 419; 1910, p. 173; 1921, p. 363) l’a vu tenter A d'enlever une chenille (1) de son fourreau ou encore une antre chenille dissimulèe dans une feuille de Scabieuse roulée en cigare; il signale que cette Guêpe ' serait peut-être capable, en Algérie, de faire un approvisionnement progressif, dans une certaine mesure. Variété alpicola, n. var. — Se distingue. de la forme typique par la taille constamment un peu plus grande, le postscutellum entièrement noir, avec les deux angles en pointes saillantes (rarement avec une ligne jaune à la face pos- térieure). Alpes. —— Alpes-Maritimes : Sospel` (BERLAND, juin); Basses-Alpes: Digne (Cnnérmv, juin), Barcelonnette (Bsuoxsr, juillet): Hautes-Alpes : Cervières (Crmérisw, août). —- Connue aussi d'Espagne. Groupe de O. floricola. Postscutellum ni caréné ni élevé. Plus de deux bandes jaunes à l’abdomen. O. (Lionotus) floricola SAUSSURE. — Ed. Azvnmi, 1884, p. 735; Scam.- rnass-Rucnnunc, 1887, p. 81; DALLA Tonus, 18%, p. 69. _ L. (jl 9-10 mm.; Q 10-11 mm. — Fig. 68. — Q, de couleurjaune : un point entre les antennes, une ligne le long du bord intérieur de l’échan- crure des yeux, une tache allongée derrière les yeux, la partie supérieure du clypéus et deux points à la partie antérieure de celui-ci, l’avant du pronotum, les tégulas, une tache sous l’insertion des ailes, le postscutel- lum, deux points plus ou moins gros sur le scutellum, les angles du seg- ment médiaire, les pattes l à partir du milieu du fémur, ll et lll à partir des genoux; abdomen avec une bande apicale aux cinq premiers tergites, la i" assez étroite, mais dilatée sur les côtés, ces dilatations convergcant très souvent vers la ligne médiane, la 2° plus large, le 2° tergite ayant en ' plus de chaque côté une tache jaune isolée plus ou moins grosse, souvent` allongée en angle vers le milieu; face antérieure du scape jaune, le restant noir; clypéus aussi large que long, le bord antérieur étroit, légèrement échancré. — 5* comme la Q : scutellum entièrement noir, funicule brun rougeâtre en-dessous, au moins en partie. (I) Ferton dit avoir vu la Guêpe enlever · une Phrygane de son fourreau ¤, mais ll y a certaine- ment erreur de sa part, les larves de Phryganes étant aquatiques, et il a pris pourune Phrygane une chenille de Psychide (Lépidoptere) les deux fourreaux se ressemblant parfois beaucoup.
EUMENIDAE 51 ` Var : Callian; Bouches·du·Rhûne: Aix-en—Provence, Vitrolles; Pyrénées- Orientales : Banyuls-sur-Mer; Hérault: St-Guilhem—le·Désert; Aveyron : St- Alïrique; Gard : Margueritte (Fsnron); Lot-et—Garonne: Villeneuve—sur-Lot; Dordogne : Périgueux; Hautes-Pyrénées : Gèdre; Landes : St·Sever; Gi- ronde : Bordeaux; Charente-Inférieure : Royan; Vienne : Vivonne; Hautes- ê ` ' • ` $« · »·s— $‘•%‘• O ,¢·*‘~°‘ ëëëït wé ig', t »,•• *1 l , • g il Q V I g g ,· W 1 0 gâtîé ` ` . $é(}:•‘•*' (OÈAÉ `•·\ 1 • Ã O. ' ii ¢ 83 %i‘\ fi 82 85 i l 86 84 90 88 91 89 Fm, 82 it 91. — 82. Odynerus (Lionolus) blanchardianus, Q, face. — 83. Id., (5*, ciypéng, ..· 84, 0. (L.) dcmtici, C3', clypéus. - 85. Id., Q, face.- 86. Id., Q, proûl du postseu· tellum. —- 87. Id., idem, une variante. — 88. 0. (L.) dubius, profil du posvscntellum. .. 89, 0, (L,) parmilus, idem. - 90. 0. dubius ou parvulus, Q, c1ypéus.— 91. 0. (L,) delphinalis, Q, clypéus. Alpes: l'mbrun, Vallouise. Assez commun. — Espagne. Algérie. - Type au Muséum. Biologie. - Ferron (1900, p. 174; 1905, p. 88); le nid est dans une tige sèche d’Anîs ou dans une Ronce, l’entrée fermée par un tampon de boue où sont incrustés de petits cailloux. Parasites. - Cryptus sp.?
· 52 Muse on rnnucn. — Hwixâxorrànss 0. (Lionotus) fastidiosissimus Saussunn. —- Ed. Axoné, 1884, p. 740; DALLA Tonnn, 18%, p. G8. · L. 5* 7 mm.; Q 7-10 mm. - Fig. 70. — Thorax large, 2** segment abdominal plus large que long, segment médiaire à angles arrondis, mais à eoncavité de la face postérieure bien délimitée, sans dents; ponctuation assez forte.- Q , de couleur jaune :_un point entre les antennes, un derrière les yeux, une ligne au bord supérieur du clypéus, deux taches allongées sur le pronotum ayant tendance à se joindre, les tégulas, une tache sous l‘insertion des ailes, le postscutellum, les angles du segment médiaire; pattes: hanches, trochanters et base des fémurs noirs, le restant des fémurs rougeàtres, genoux, tibias et tarses jaunes; abdomen : une bande jaune apioale aux cinq premiers tergites, les 1*** et 2° dilatées surles côtés; clypéus aussi long que large, éehancré en avant,_angles du pronotum non dentés. — 5‘ comme la Q, face antérieure du scape jaune, funieule ' rougeâtre en dessous, clypéus jaune en entier, une ligne jaune au bord inférieur de Pécbancrure des yeux. Corse : Bonifacio; Var : Callian; Bouches-du-Rhône : Vitrolles, Pas-des-Lam ciers, liognac; Hérault : Montpellier (Picaan); Landes : Dax, St-Sever; Vienne: Vivonne; Maine-et-Loire: St-Rémy-la~Varenue; Yonne : Manny (Bsnnnxn); Seine-et-Oise; Etréchy(Bsuoxs1·), Rare. —Espagne.Al`rique du Nord. — Type au Muséum. Biologie. - Fraroiv (1901, p. 131, sous le nom de O. rossii) l`a trouvé nidifiant dans un terrier d’un autre insecte, les cloisons sont de boue, il n’ya pas de cheminée à l`entrée. Variété punctuûsa Fiznrox. -— O. punctuosus Fnnrou, Ann. Soc. ent. France, 1901. p. 130. — Deux bandes seulement à l`abdomen, dessins d’un jaune plus vif. -— Corse : Bonifacio. 0. (Lionotusl latîventris Snussu nu. - Scuuuruuss-Rncunnnc, 1887, p. 79. O. fastidioszlssimus, Ed. ANDRÉ (‘), 1884, p. 740 (en partie); DALLA Toune, 18%, p. 67. L. 5* 8-10 mm.; Q 9-13 mm. —- Fig. 69. — 5‘ Q, postscutellum légère- ment élevé, mais sans carène transversale; côtés du segment médiaireen carènes bien nettes, qui se terminent vers le bas en une pointe anguleuse; thorax large et court; clypéus allongé en avant, légèrement échancré au bord antérieur; 2** segment abdominal un peu plus large que long. De couleur jaune : un point entre les antennes, une tache allongée derrière les yeux, une ligue au bord inférieur de l‘échancrure des yeux, le clypéus (avec une tache médiane noire), lc bord antérieur des funicules, la partie antérieure du pronotum, les tégulas et une tache sous l’insertion des ailes, une bande transversale au bord postérieur du scutellun1 et une au postscutellum, les angles du segment médiaire; pattes jaunes à partir des (t) C‘està tort qu’Ed. Amont; a réuni fastidiosissimus et latz'ventr€s;ce sont deux espèces par- faitementdistinctes, quoique très voisines.
numamnaa 53 genoux ou du milieu des fémurs; une bande transversale aux cinq pre- miers tergites abdominaux, les 1*** et 2° bandes dilatées sur les côtés. Corse: Bonifacio; Var :Callian; Bouches-du·l\hône: Rognac, Vitrolles; Hérault: Montpellier (Prcxno); Aveyron : St-Atfrique; Lot-et-Garonne:Ville· neuve-sur-Lot; Landes : St·Sever; Charente-Inférieure : Royan, St-Palais; Maine-et-Loire : St-Rémy·la·Varenne. Rare. — Espagne. Suisse. —- Type au Muséum. Biologie. — Fznrox (1901, p. 131, sous le nom de flfaszidiosissimus). O. (Lionotus) rossli LEPx;r.E·rmn. - Ed. Axnné, 1884, p. 740; Sonom- · uass-Racuanno, 1887, p. 77; DALLA Tonnn, 1894, p. 94. L. (5* 8-9 mm.; Q 9-11 mm. - Postscutellum non élevé, sans carène, côtés du segment médiaire arrondis, non carénés; corps allongé, thorax plus long que large, abdomen cylindrique, 2° tergite plus long que large. - Q , de couleur jaune: un point entre les antennes, un derrière les yeux, une courte ligne du bord inférieur de l‘échancrure des yeux, quatre points sur le clypéus (pouvant manquer), le bord antérieur du scape, une tache au côté externe des mandibules, le bord antérieur du pronotum (cette bande interrompue au milieu), les tégula , une bande transversale sur ‘ le postscutellum, les pattes à partir du genou, une bande apicale aux quatre premiers tergites abdominaux, ces bandes étroites, en général non dilatées sur les côtés, la 4° manquant parfois. Espèce caractérisée par l’al- longement et l’étroitcsse du corps, et cn particulier du 2= segment abdo- minal. Eure : Evreux (Mocqusnvs), Bezu St·Éloi (Ch. Bnoxcxixur); Seine-et·0ise : . le Vésinet (coll. Steam.); Haute-Saône : Gray; Saône·et-Loire : Cuisery (Promo); Charente : Jarnac; Charente·Inférieure : Royan; Landes : Mont-de-Marsan; Bouches-du-Rhône : Aix-en-Provence; Corse : Bonifacio. Rare. —- Europe centrale. ` Biologie. — Fanrox (1905, p. 88, sous le nom de floricola) a trouvé le nid dans le trou d’un poteau de bois sec; la clôture est faite de petits cailloux cimentès avec de la boue (l’emploi de cailloux est inusité chez nos Odynorus). O. (Lionotus) delphinalîs Ginnuu. -— Gxnnun, 1886, p. 464; Ed. AN¤nÉ, 1884, p. 743. L. (3* 8 mm.; Q 10-12 mm. —- Fig. 91. — Postscutellum non élevé, ni caréné; clypéus très large, plus large que long; pilosité grise forte et serrée sur le vertex et le segment médiaire; côtés du segment médiairo formant une carène bien nette. - Q , de couleur jaune : deux points géminés ' entre les antennes, une tache allongée derrière les yeux, une ligne assez courte au bord inférieur de Péohancrure des yeux, le clypéus, sauf une tache médiane noire plus ou moins grande, le bord antérieur du pro- notum, les tégulas, une tache sous l’insertion des ailes, le postscutellum, les côtés du segment médiaire, les pattes à partir des genoux, une bande
54 FAUNE on FRANCE. -— HYMÉNOPTÈRES transversale aux cinq premiers tergites abdominaux; vertex avec une fossette petite, mais profonde, le pourtour de cette fossette presque lisse. —— 5* comme la Q , pas de tache jaune aux mésopleures, ni au segment médiaire (‘). Variétés : 1° Clypéus entièrement noir. - 2° Première bande jaune abdo- minale fortement dilatée sur les côtés, ces dilatations convergeant beau- coup vers la ligne médiane (Espagne). — 3° Deux points jaunes sur le scutellum. Isère: Grenoble (types de Gmsun, au Muséum de Paris); Dordogne (?) 2 Ste- Foy (coll. J. Piâmzz (*); Alpes-Maritimes : Sospel (Bsmmn); Corse: Bonifacio. -- Espagne. Afrique du Nord. Rare. ` Biologie. — Gmann (1866, p. 464) a obtenu cette espèce de tiges de Ronce, en juin, à Grenoble. Ensmi (1922) l`a obtenue dans les mêmes conditions, il figure le nid et la larve. Parasites. — C/zrysis sp.? avec, comme hyperparasite, Leucospis dorsigera (Eivsnm). Groupe de O. gallicus. Premier tergite abdominal à bord postérieur formant un bourrelet très sail- lant; Zetergite ne faisant pas suite au 19* directement, mais avec un léger étran- glement, son bord postérieur formant une bande placée sur un plan inférieur au tégument du tergite, cette bande mince et lamelleuse, plus ou moins creu- sée de gros points (fig. 93); le plus souvent seulement deux bandes claires à l’abdomen. O. (Lionotus) gallicus Sanssunn. —— Saussnnu, 1856, p. 273; Ed. Ammiâ, 1884, p. 720. L. 5-7 mm. —- Fig. 93. - Corps allongé, thorax et 2** segment abdominal plus longs que larges, angles du pronotum saillants en épine aiguë, post- scutellum élevé en carène tranchante, non crénelée, modérément sail- lante, angles du segment médiaire arrondis, non carénés mais portant, près de l`inserti0n du pétiole, une grande apophyse lamelliforme; 1°' tergite abdominal élevé en bourrelet au bord postérieur, zone déprimée du 2° ter- gite portant une série bien régulière de gros points enfoncés (fig. 93). — ' Q , tète entièrement noire, avec seulement un très petit point derrière les yeux, et une tache rougeâtre au bord supérieur du clypéus; face inférieure du scapc rougeâtre, ainsi que l’extrémité des mandibules; de couleur jaune _ sur le thorax : deux taches angulaires au pronotum, largement séparées l’une de l’autre, deux sur les mésopleures, les tégulas (sauf une tache · brune au milieu), deux petits points sur le scutellum; pattes jaunes aux (L) D’après un male que j’ai trouvé à Sospel et que j’att1·ibue à cette espece sans certitude absolue; c’est le seul mâle connu. (2) ljindicatiou est Ste·Foy, sans département, or il y a plusieurs localités de ce nom, mais î)Élpï· probable qu’i| s'agit de Ste-Foy-la-Grande, peu éloignée de Bordeaux, où habitait J.
EUMENIDAB . 55 genoux, la moitié apicale des fémurs, des tibias, et les tarses, rougeàtres; deux étroites bandes transversales jaune clair aux deux premiers ter- gites abdominaux; clypéus plus large que long, son bord antérieur échan- cré, avec les deux angles très saillants. - Q' comme la Q , clypéus jaune, au , $ . 1 / ) i / // / /1 / / la 92 ' ` 93 1%/// 1% Ft îi i Q . Q 98 ' 100 96 Q Z · _ 99 101 102 · 97 · Fm. 92 à. 102. — 92. Odynerus (L.) sazàabdomen vu de profil. - 93. O. (L.) gallicus, Q} abd0men.—96. 0.(L.)alpcstris, partie arrière du thorax, de profil. — 9530. (L.) sazz, idem. - 96. O. (L.)alpest1~is, Q, clypéus. — 97. 0. (L.) sazi, Q, clypéus. — 98. 0. (L.) alpcstris, Q', extrémité de l’antenne. — 99.`Id., Q, partie.del’antenne. - 100. O. (L.) sazi, Q', extrémité de 1'antenne. — 101. O. (L.) sazi, Q, partie de l’antenne. —- 102. 0. (L.) gallicus, idem.
56 FAUNE nn rnaivcs. ~— nvnrîmorrènss couvert de·poils blancs, face antérieure du scape jaune, derniers articles des antennes rougeàtres, clypéus presque plan, fortement échancré. Bouches-du-Rhône : Aix-en-Provence (type, au Muséum); Marseille; Alpes- Maritimes : Nice; Corse : Bonifacio; Drôme : Nyons; Aveyron : St-Affrique; Pyrénées—Orientales : Banyuls·sur-Mer (Danis); Hérault : Vias; Corrèze : Ar- gentat;· Hautes-Alpes: Va'l0uise; Saône-et-Loire : Mâcon. - Italie, Piémont: Suse (coll; Gmane). Espagne. Assez rare. Biologie. — Fsnroiv (1901, p. 129; 1914, p. 110); nidifie dans n‘importe quelle cavité : trous dans le bois, tiges sèches, rochers, coquilles d’Heli.z, etc...; cloi- sons épaisses de 4-5 mm. faites de terre, de petits cailloux et de débris, mais non cimentées; l’entrée clôturée par un tampon de terre gàchée. Parasite. —· Euryzoma nodularis [Hym. Chaleid.] (Fsnron). 0. (Lionotus) perforatus Dusmar, 1903, Mem. R. Soc. esp. Hist. nat., p. 194. . Q. L. 7 mm. — Corps allongé, thorax plus long que large, les angles antérieurs du pronotum non épineux, mais bien nets, le postscutellum élevé en carène assez peu saillante; côtés du segment médiaire arrondis, non caré- nés, maîs prolongés près du pétiole et avec une apophyse alîforme arrondie très saillante; 1" tergite abdomînal rentlé en bourrelet au bord apical, · 2° tergite à bord apîcal aminci formant une lame franchement séparée du reste du tergite et creusée d’une ligne de gros points réguliers; ponctua- tion forte; clypéus plus large que long, fortement ponctué-strié longitu- dinalement, son bord antérieur échancré et bidenté ; 2° segment abdominal plus long que large. Tête noire avec un très petitpoint rougeâtre derrière les yeux, bord supérieur du clypéus rougeâtre ainsi que Vextrémité des mandibules et la face antérieure du scape; thorax avec, de couleur jaune : une bande antérieure au pronotum, interrompue au milieu, une tache sur les mésopleures, les tégulas, deux taches sur le scutellum, une tache aux angles postérieurs du segment médiaire; pattes jaunes à partir des genoux, les tarses, la face postérieure des tibias et une partie des férnurs rougeàtres; abdomen avec une bande jaune aux deux premiers tergites, une_ bande également aux 3° et !i° tergites, mais n’en occupant pas toute la largeur, la 1'° bande dilatée sur les côtés, la 2° non, mais une tache · · jaune isolée de chaque côté du 2° tergite. —- 5* inconnu. · Vaucluse 2 Avignon (1 Q dans la coll. J. Piâasz). —-— Espagne. Très rare. 0.~(Lion0tus) alpestrisS.wssn1m. — Ed. ANMÉ, 1884, p. 724 (en partie); DALLA Tonus, 18%, p. 51 (en partie). O. abd-el-kader Fsnrozv. · L. (j*Q 7 mm. — Fig. 94, 96, 98, 1.00. —- Thorax plus long que large, les angles du pronotum un peu saillants, mais non épineux ; postscutcllum élevé en carène assez nette, maîs_non tranchante, un peu déprimée au milieu, segment médiaire commençant un peu après le postscutellum, ses côtés arrondis, ponctués, la face postérieure concave, striée transversale-
EUMENIDAE 57 ment, les bords de cette concavité très nets, formant presque une carene; i" segment abdominathémisphérique, son bord postérieur en bourrelet, bien séparé du segment suivant, 2° segment aussi large que long, son bord postérieur en lamelle double, 1’inférieure assez large, garnie d’une ligne de points assez petits et irréguliers : téguments, tête, thorax et les deux pre- miers segments abdominaux fortement ponctués. ——' Q. Tête entièrement noire, mandibules rouge foncé à l’extrémité; thorax noir avec deux points jaunes au pronotum, vers les angles antérieurs, les tégulas et les pattes à partir des genoux (I) ou de la.moitié des fémurs (ll·lli) rouge fcrrugi- · ncux; abdomen portant une fine bande jaune crémeux sur le bourrelet du i°' tergite et sur le bord apical du 2° avant la lamelle inférieure, qui est noire; clypéus aussi large que long, bidenté en avant, les deux dents très rapprochées. — (ji, clypéus jaune avec pilosité blanche, éehancrure anté- rieure petite. Bouches—du-Rhone : Ptognac, Pas-des-Lanciers, Gardane; Drôme : Nyons; Basses·AIpes. - Suisse. Sicile. Rare. Biologie. — Fsnrox (1895, p. 227, en note, sous le nom de O. abd-el-leader),. obtenu de Helix cysicensis. · 0. sazi Dossier. — Dusmet 1909, Act. y mem. del primer Congreso de Naturalistas espaîzolas, p. 179. O. aqvestris Ed. ANMÉ, Fsnrox, Fsnns, etc... (non alpestris Swssuns (i). L. (5* 8mm.; Q 9-10 mm. — Fig. 92, 95, 97,101. — Aspect de alpestzis Ssussuns, mais taille plus grande, tète et thorax plus trapus, ponctuation plus forte, les points se touchant, sur le thorax et l’abdomen, ie' tergite abdominal aussi large que long, clypéus proportionnellement plus large. — Q , de eouleurjaunc: un point surle clypéus (pouvant manquer), le bord antérieur du pronotum, une tache transversale à la face postérieure du · postscutellum (souvent ronge), une bande apicale mince aux i" et 2° ter- gites abdominaux; celle du 2° tergite un peu prolongée sur le 2* sternite; face antérieure du·scape, tégulas et pattes à partir du tiers apical des fémurs, rougeàtres. Clypéus plus large que long, fortement échancré en _ avant (fig. 97), les deux dents angulaires de l’échancrure d`un écartement égal à celui de l’insertion des antennes; 2° article du funicule plus de deux fois plus long que large à la base, presque deux fois plus long que le i" article, ou que· le 3° (101); tégulas très longs, leur plus grande lon- (i) Ed. Axnmt a appelé alpeatria Sirssuns une Odynere qui n‘cst pas celle·c|, mais en est seule- ment tres voisine; les auteurs ont suivi Annmî, ce qui crée une assez grande confusion. L’examen· d’un exemplaire dela coll. SlCIlEL,dét€l'lIilf|é par Swssuns lul-méme,et correspondant parfaitement àsadescrlption m’a montré1’errenr d’Axnns, et que, en réallté,se cachaient nous le nom longtemps employé d’a!pestr:'s, deux espèces, le vrai alpestris que j’al detinl ci-dessus, et une espèce long- temps méoonnue,mais à laquelle Dusmer a donné en 1909 le nom de sazî sans penser, d'allleu1·s, à Passlmllation possible avec Yalpestris de Amant, parce que son exemplaire·type - qu'lt a eu la grande obllgeance de me communiquer - a tous les dessins jaunes tournés au rouge acciden- tellement; j'al tout lieu de croire que ce changement de couleur est dû au séjour dans le llacon de chasse, ce fait se produisant assez fréquemment chez les Odyneres.
58 FAUNE DE Enaucss -- uYMÉNoi>1EnEs gueur égalantla largeur du scutellum; postscutellum élevé, mais sa par- tie saillante arrondie en dôme, ne formant pas une arête tranchante (95); segment médiaire commençant aussitôt après le postscutellum; face pos- térieure du segment médiaire striée transversalement, près de l'articulation du pédicule une forte épine anguleuse, mais arrondie au sommet; 1" ter- gite abdominal avec un très fort bourrelet apical; 2e tergite abdominal à bord postérieur sur un plan différent de la partie précédente (fig. 92), ce bord lamelleux à peine ponctué. — (jl, clypéus jaune, les pointes anté- rieures noires; dernier article du funicule long, s’encastrant dans les 10° et 11° articles (fig. 100)(dans le 11° seulement chez O. alpestris, 98). Var : Saint-Raphaël (coll. DE GAULLE) ; Bouches-du-Rhône: La Ciotat, Vitrolles, Rognac, Marseille, Gardane, Simiane; Vaucluse : Sérignan (coll. J. Piânaz); Ardèche: La Voulte (Cumârxm, dans la·coll. VACHAL). — Espagne. Moins rare que O. ahocstris qui n'habite pas la même région, mais est plus franchement alpin. _ Biologie. — FABRE (1891, p. 163); FEm·oN (1895, p. 227, sous le nom de O. ahaestris) ; nids dans coquilles d’Heli.z· et Cyclostoma; cloisons de grains de silex ou de quartz agglutinés par de laterre et de la salive sans résine. FABRE, à 1’inverse de FERTON, donne l'Odynère comme résinier. Proies. —· Chasse des chenilles cachées dans des paquets de feuilles. 0. (Lionotus) tarsatus Saussuma, 1851-1856, p. 290, pl. XIII, f. 1;Ed. ANDRÉ, 1884, p. 722. L. (5* 6mm. Q 6-7 mm. —Fig. 103.- Thorax peu allongé, à peine1 fois 1/3 aussi long que large; 1" segment abdominal plus large que long; tête et thorax fortement ponctués, 1°' tergite abdominal plus finement; postscu- tellum très élevé, en carène tranchante, un peu échancrée au milieu; bord apical du 1°' tergite abdominal formant un bourrelet assez peu saillant, du 2*3 tergite en lamelle mince et transparente,placée sur un plan différent du res- tant du tergite, non ponctuée. - Q noire,les tégulas blanches avec une forte ' tache noire, une fine bande transversale blanc d’ivoire aux 1" et 2° tergites abdominaux et une tache de même couleur aux trois suivants, celle du 3** punctiforme; pattes jaune-rougeâtre à partir des genoux, tarses bruns; clypéus nettement échancré; les angles de cette échancrure en dents aiguës. —— çï, clypéus blanc, échancré anguleusement en avant; caractérisé par les tarses Ill dont le 1" article est allongé et dilaté, fusiforme, noir_ du côté externe, brun-rouge du côté interne (fig. 103, p. 65) ; taches blanches sur les 4°, 5° et 6° tergites abdominaux. Maine-et-Loire: St-Rémy-la·Varenne; Rhône: Lyon; Ardèche : La Voulte (Crmérisiv), Hautes-Alpes: Briançon (juin), Vallouise; Drôme: Nyons; Var: Callian (1 Q, mai). Environs de Genève : Nyon et Jura (d’après SAUSSURE). — Piémont: Suse. Espagne. Assez rare.
auunmnan 59 Groupe de 0. minuzus. Abdomen portant seulement deux bandes jaunes (ou blanches) à l'abdomen, très rarementune 3° bande; pas de lamelle saillante au bord apical du 2** tergite abdominal. O. (Lionotusj minutus F. — Ed. Amana, 188!4, p. 719; DALLA Toune, 18%, p. 79. O. dentzisquama Txxonxsoiv, Scnunrriuss-Racnnnnn. L. 7-9 mm. —— Fig. 71, p. 46. — Postscutellum non élevé, 2** tergite abdomînal large, nettement séparé du 1°*; ponctuation faite de points assez forts, mais bien séparés; dessins blanc crémcux. — Q, de couleur blanc crémcux : un point entre les antennes, un à la base des mandibules, un derrière les yeux, deux petites taches sur le pronotum, les tégulas (avec une forte tache brune), une bande transversale sur le postscutellum, une mince bande apicale aux 1** et 2** tcrgites abdominaux.; pattes rougeàtres à partir des genoux, les féinurs l avec, en plus, une bande jaune à la face antérieure ; ailes légèrement enfumées; clypéus aussi large que long, légè- rement échancré en avant, les angles de 1’échancrure bien nets. -5*, des- sins plus jaunes, parfois jaune verdâtre; face antérieure du scape, clypéus, bord antérieur des mandibules entièrement jaunes, clypéus fortement échancré en avant. Oise : Liancourt-sous-Clermont; Seine-et-Oise : l‘lsle-Adam, le Vésinet, Saclas; Eure :Brosville; Côtes-du-Nord : Saint-Adrien; Haute-Saône : Gray; Vienne : Vivonne; Charente-Inférieure : Royan; Gironde : Bordeaux; Hautes- Pyrénées : Gèdre, Aragnouet; Isère : Grenoble; Drôme : Nyons; Basses-Alpes: Digne; Vaucluse :Avignon; Hérault:Montpellier; Aveyron: St·All`rique; Var: Callian. Assez commun. — Toute l'Europe, plus rare dans le nord. Biologie. — Runow (1876, p. 228) l'a obtenu d‘une tige sèche de Centaurea; Fnnrox (1902, p. 521, sous le nom de chevrieranus), d‘une Ronce. O. (Lionotus) punctifrons Tnoivisox, 1874, p. 57; Scuuurnnss-Racxxnanc, 1887, p. 84. L. 5* 8 mm.; Q 9-10 mm. — Postscutellum non élevé, corps trapu, thoraxà peine plus long que large, fortement rétréci en avant et en arrière, 1°' segment abdomînal hèmisphérique, 2** tergite un peu pluslarge que long, ponctuation assezforte, carènes du segment médiaire bien nettes. - Q , tête noire avec un point jaune entre les antennes, un derrière les yeux, et un sur la face antérieure des mandibules; scape avec une ligne rougeâtre à la face inférieure vers I’apex; thorax avec deux petites taches jaunes sur le pronotum, un sous l’insertion des ailes et une bandejaune crémcux sur le postseutellum; tégulas rouges ainsi que les pattes à partir des genoux; ailes légèrement enfumées; abdomen avec deux bandes blanc-crémeux très étroites; clypéus allongé en avant, son bord antérieur échancré et étroit. -— 5*, clypéus entièrement jaune, face inférieure du scape jaune;
60 rauxn on Fermes. —-— nrméworrànns pattes jaunes à partir des genoux, clypéus échancré en avant, les angles de l’échancrure saillants. Hautes-Pyrénées : Tarbes (coll. J. Pénrz); Hautes-Alpes · St·Véran (Beuoisr), La Grave (coll. Vacnxr). —— Suisse. Tyrol. Rare. O. (Lîonotus) erbitalis Tnousox. ——— SCHULTHESS·RECHBERG, 1887, p. 87. L. 8 mm. au maxim. —— Espèce très voisine de punctzjfrons Tn., s’en distingue par la taille toujours plus faible, et les caractères donnés au tableau. Charente—Int`érieure : Royan (coll. J . Péaez, 1 Q). Très rare. — Europe cen- trale. 0. (Lionotus) chevrieranus Siussuns. -- Ed. Annmà, 188Q, p. 715; SCHULTHESS·RECHBERG, 1887, p. 92; DALLA Tomas, 189li, p. 59. L. 5* 6 mm.; Q 7-8 mm. - Corps allongé, abdomen et thorax étroits, segment médiaire ne commençant pas immédiatement après le postscu— tellum, mais laissant entre lui et ce dernier un petit espace; postscutellum nou élevé, segment médiaire avec des côtés bien nets, mais non carénés; dessins jaune vif; ponctuation assez forte et serrée; angles du pronotum saillants, en épine aiguë; aspect de minutus, mais plus allongé. — Q , tête noire, un point jaune entre les antennes, un très petit derrière les yeux et un sur les mandibules; thorax noir, deux points jaunes sur le pronotum, une bande jaune sur le postscutellum, tégnlas jaunes, plus ou moins fortement tachées de brun, parfois presque entièrement brunes; pattes jaunes à partir des genoux; abdomen avec dem? bandes transversales jaunes sur les 1*** et 2° tergites; clypéus aussi large que long, sa partie antérieure un peu allongée, à peine échancrée, mais avec les angles bien nets; 2** sternite formant en avant un angle droit, comme chez callosus · [fig. 43, p. 30). — (3*, clypéus jaune, ainsi que la face antérieure du scape; 2° sternite abdominal normal. Environs de Genève (type); Seine-et·Marne : Melun (Bmx); Haute-Saône : Gray: Corrèze : Argentat; Charente-Inférieure: Royan; Lot-et-Garonne : Villeneuve-sur-Lot; Gironde : Bordeaux; Landes : Mont·de-Marsan. - Suisse. Afrique du Nord (1 Q de Bone, dans la coll. J. Pénaz). Variété dufouriana. Saussunn; dessins jaunes plus développés, notamment sur le pronotum où il y a deux assez grosses taches; une tachejaune sur les mésopleures. 0. (Lî0n0tus)jurinei Saussumz, 1856, p. 270; Ed. ANDRÉ, 188/4, p. 717. L. (5* 6-7 mm.; Q 8 mm.-Voisin de clzevrieranus, 2° segment abdomi- nal plus large, au moins aussi large que long, segment médiaire com· mençant immédiatement après le postscutellum, clypéus plus large en avant, téguments seulement finement ponctués, brillants: sur la tête et le thorax des points assez nombreux, mais petits, les espaces entre les
EUMEMDAE 61 points étant plus larges que le diamètre de ceux·ci, sur le 2° tergite ahdominal les points sont très petits et très largement séparés, laissant le tégument brillant; sur les espaces entre les points, une ponctuation microscopique; dessins jaune vif; angles du pronotum non épineux. — Q, de couleur jaune: un point entre les antennes, un derrière lesyeux, le bord supérieur du clypéus, le bord antérieur du pronotum, les tégulas, une tache sur les mésopleures, une bande transversale sur le postscu- tellum, une bande apicale, assez large, sur les i" et 3° tergitcs abdomi- naux; pattes jaune, rougeâtre à partir des genoux; clypéus plus large que long, sa partie antérieure large, échancrée, France méridionale (type aujluséum). —— Hautes-Pyrénées : Barèges, Gavar- nie, Gèdre, Tarbes; Pyrénées-Orientales : Iléas, Camporeil (Brivoisr). Rare espèce paraissant exclusivement pyrénéenne. . O. (Lîonottls) xanthomelas Hunnxcn-Scnaarrnn. - Ed. Aivomâ, 188-û, p. 728; Scuuurixnss-Reciinunc, 1887, p. 93; DALLA Toune, 189â, p. 104. -0. parz`sz'ensz'.s· Saussune et divers auteurs (‘). L. 7-9 mm. —— Postscutellum non élevé, segment médiaire commençant après le postscutellum, très concave, ses bords tranchants; pronotum non rebordé en avant, ses angles saillants en pointes divergentes; ponc- tuation forte sur la tête, le thorax et le i" tergite abdominal, moins forte sur le 2°; 2° stcrnite abdominal normal,ne formant pas un angle en avant; corps allongé, étroit, le thorax et le i" segment abdominal plus longs que larges.- Q entièrement noire, de couleur jaune : un point entre les anten- nes, un aux mandibules et un très petit derrière les yeux, une ligne sur le seape, le bord antérieur dts tégulas, deux points plus ou moins petits ' sur le postscutellum, une étroite bande apicale aux 1°*‘ et 2° tergites abdominaux, pattes noires sauf une partie des tibias qui est jaune; clypéus très convexe, partie antérieure large, légèrement écliancrée, ses angles saillants. — 5*, clypéus jaune, pattes jaunes à partir des genoux,` avec une tache noire sur les tibias I. Le thorax peut être entièrement noir, ou au contraire présenter deux points gaunes sur le pronotum. Maine·et-Loire : St-Rémy-la·Varenne; environs de Paris:Meudon, Le Vésinet tparisicnsis, coll. Sxcuai.); Ardennes : Vendresse; Isère: Grenoble; Corrèze: Argentat; Ilaute-Saone : Port-sur-Saône. Rare. — Europe centrale. Section Microdynerus. Guèpes de petite taille, très noires, presque sans dessins clairs, et n‘ayaut à· l’abdomen que deux bandes minces, généralement blauchâtres; corps étroit, (1) Le Muséum de Paris possède un exemplaire de zmnthomelas provenant de Ratisbonne, qui est probablement un cotype de Hsnmcu-Scuasrran, et le type de parisiensù, Il m‘est impossible de voir aucune difference entre ces deux Odyneres.
62 rwmz ne rnnxcs. — HYMÉNOPTÈRES allongé, cylindrique, thorax particulièrement long; téguments finement ponc· tués; scutellum aussi long que large. — Les Micmdynerus ressemblent beau- coup à certains Lionozus du groupe minuzus, mais ils s’en distinguent princi· palement par la forme du scutellum; des Lionozus du groupe gallicus, ils se séparent par l’absence de bourrelet postérieur au 1"tergîle abdominal, et par l’absence d’une lamelle placée sur un plan inférieur au bord postérieur du 2e tergite abdominal; chez les Microdynerus, ce tergite est prolongé par une lamelle transparente, mais celle-ci est sur le même plan que le tégument du segment. ' TABLEAU mas ssrizcns Mrîles. ' 1. Antennes très fortement dilatées aux articles précédant le cro- chet, Pantépénultième plus large que celui qui le précède (fi g. 105) ; tête grosse, moins que chez la femelle, mais cependant le front formant une forte saillie entre les yeux. Très rare ...... ........... O. (Microdynerus) helvetius, p. 63 — Antennes modérément dilatées vers l’apex : Pantépénultième arti- cle plus étroit que les précédents (fig. MO); tête à face plutôt plane (sauf chez perezz') .............. 2 2. Clypéus fortement échancré en avant (fig. 112, M3); tibias et tarses entièrement jaunes, les tibias au plus avec une tache noire sur la face postérieure ............... 3 — Clypéus modérément échancré en avant (fig. M4, M5); tibias en · grande partie noirs, tarses presque entièrement bruns .... 4- 3. Tête grosse surtout derrière les yeux, la distance entre les yeux et le bord postérieur des tempes au moins aussi large que l’œil lui-même au-dessus de l’échancrure; entre les ocelles postérieurs et le bord occipital, un espace plus grand quela largeur du groupe n des ocelles postérieurs; 1°' tergite abdominal fortement ponctué. Rare .......... 0. (Micmdynerus) perezi, p. 64 — Tête normalement épaissie derrière les yeux, la distance entre les yeux et le bord postérieur des tempes plus faible que la lar- geur de l’œil au-dessus de l’échancrure; entre les ocelles posté- rieurs et·le bord occipital, un espace a peine égal à la largeur du groupe des ocelles postérieurs; 1" tergite abdominal presque lisse, à ponctuation à peu près imperceptible. Commun .... .......... O. (Microdynerus) nugdunensis, p. 65 4. Face inférieure du scape noire; échancrure antérieure du cly- péus formant un angle obtus à sommet arrondi (fig. 114). Com- \ ' mun .......... 0. (Mîcrodynerusy timidus, p. 66 — Face inférieure du scape avec une bande blanche; échancrure antérieure du clypéus formant un angle droit à sommet net (115). Commun ......... 0. (Microdynerus) exilis, p. 66
sumaxima 63 Femelles. · 1. Tête très grosse, vue de profil, le front formant une forte saillie entre les yeux (fig. 104), cette saillie avec un sillon médian lon- gitudinal ................... 2 — Tête moins grosse, plutôt plate, front moins saillant et sans sil- lon longitudinal ................. 3 2. Sîllon médian de la face atteignant l’ocelle antérieur; antennes largement épaissies aux derniers articles (fig. 106); tibias Ill à profil sinueux (107); clypéus profondément échancré en avant (108) ......... 0. (Microdyuerus) helvetius. p. 63 — Sîllon médian dela face n’atteîgnant pas lbcelle antérieur; an- tennes peu épaissies à Pextrémité; tibias lll non sinueux; clypéus à échancrure antérieure non profonde, mais très large (111). . ...... · ...... 0. (Mîcrodynerus) perezi, p. 64 3. Segment médiaire portant des points petits et peu serrés, ses côtés arrondis ...... . .......... 4 — Segment médiaire fortement ponctué, ses côtés formant une sorte — de carène ................... 5 4. Thorax entièrement noir, y compris les tégulas; bord antérieur du pronotum nettement rebordé; 1" segment abdominal peu lui- sant, creusé de points assez gros, mais peu serrés; bandes claires de 1’abdomen jauncs.Très rare . 0. (Microdynerus)patagiatus, p. 64 — Thorax plus ou moins taché de jaune; bord antérieur du prono- tum non ou à peine rebordé; 1°' segment abdominal brillant, ponc- tuation très fine; bandes claires de l`abdomen blanches. Com- mun ........ ` 0. (Microdynerus) nugdunensis, p. 65· 5. Côtés et face inférieure du t" segment abdominal tachés de rouge; clypéus échancré en avant. 0. (Microdynerus) timidus, p. G6 — 1°" segment abdominal sans tache rouge ;'b0rd antérieur du cly- péus droit ou presque (fig. 115**). . 0.«(Microdynerus) exilis, p. 66 · 0. (Microdynerus) helvetius Saussunn. — Ed. Animé, 188Q, p. 732; Scxxunruuss-Rncunnnc, 1887, p. 99; DALLA Tonus, 1894, p`. 71. ' L. 5-6,5 mm. — Fig. 104, 105, 106, 1.07, 108. — Tête assez étroite, mais grosse,le vertex et la base fortement bombés, la région post-oculaire très large; un sillon de 1’ocelle antérieur au clypéus; bord antérieur du clypéus fortement échancré (fig. 108), bi—épineux; ponctuation de la tête _ et du thorax faite de points fins et espacés, les espaces entre eux finement ponctués, comme chagrinés; postscutellum un peu élevé en carène trans- verse; segment médiaire finement ehagriné, ses côtés non carénés, arron- dis; t°’ segment abdominal aussi long que large, ponctué et de plus fine- ment chagriné, 1 petit sillon longitudinal à sa moitié postérieure, 2° ter-
ôâ FAUNE DE mmivcs. -— HYMÉAOPTÈRES gite très finement ponctué. — Q , antennes assez fortement clavifor· mes (106), tibias lll sinucux (107); 2 points jaunes assez petits sur le pro- notum, 2 sur les mésopleures, 2 sur le scutellum, ces deux derniers sou- vent très petits, mais pouvant aussi se fusionner. — 5*, comme la Q, mais clypéus, face antérieure du soape, pattes à partir des genoux, jaunes; antennes très fortement claviformes (105); tête moins globuleuse, tibias III non sinueux (‘).‘ Savoie : Moutiers (1 Q, coll. S1cnEL; déterminée par Sanssuns); Hautes·Alpes: Briançon (1 5', coll. G1nAnn);Genève (?) (1 Q de Cnsvimzn); Bouches-du-Rhône: I’as·des-Lanciers, Gardane (coll. Fsarox); Pyrénées-Orientales : Montlouis coll. F'En1·ox). Rare. — Alpes. Suisse. Europe centrale. Biologie. — Ruoow (1876, p. 229), obtenu le 5 juillet d’une tige d'AchiZlea millefolium, avec Odynerus exilis; Fsnron (1901, p. 135), nid dans une Ronce, cloisons faites de petits cailloux cîmentés. O. (Microdynerus) perezi BERLAND, Arm. Soc. ent. France, 1927, p. 110. L. 6-7 mm. g- Fig. 109, 110, 111, 112. — Voisin de lzclvetius, a comme celui-ci la tête globuleuse, la face bombée et l’espace post-oculaire large, mais en diffère par les antennes non claviformes, et les tibias III de la Q non sinjueux; taille un peu plus forte; Péchancrure du clypéus est très caractéristique (fig. 111, 112). — Q, de couleur jaune vif : dcux taches sur le pronotum, près des angles, le bord externe des tégulas, une bande apicale aux 1°" et 2° tergites abdominaux, pattes jaune safran à partir des genoux, ailes légèrement enfumées. -—— 5*, clypéus et face antérieure du scape jaune citron, pattes jaunes à partir des genoux, funiciile ferrugineux à la face inférieure et à l’apex. Vienne : Vivonne (1 5', 1 Q, type dans la collection J. Pénsz) ; Ardèche : La Voulte (2) (P, Canérxen, coll, VACHAL, 1 Q); France méridionale (1 Q, coll. Steam). — Espagne (Castille, 2 Q , Dusuer, 1900). O. (Microdynerus) patagiatus Scnuixrnnss-RECHBERG, 1887, p. 102. · Q. L. 7 mm. -— Presque entièrement noire, thorax sans taches jaunes, une bande jaune_apicale aux 1" et 2î tergites abdominaux; pattes noires, sauf les genoux qui sont jaunes ou fauves, face antérieure des tibias et tarses Ijaune parfois mêlé de rougeâtre. Face longue et peu convexe, ponctuation peu serrée, segment médiaire presque lisse avec quelques points épars, ses côtés arrondis, avec cependant un commencement de carène en bas, vers le pédicule. - 5* inconnu. _ (1) La description que je donne de ce male ne correspond pas à celle de Swssnniz, ni à celle de certains auteurs, qui ne lui reconnaissent pas la tete globuleuse, les antennes fortement cla— viformes ni le sillon longitudinal de la face. Mais j’estime que Swssusz s’est trompé sur l'attri- button du màle, car ll s’est basé sur un exemplaire cles environs de Paris, que j’ai retrouvé dans la collection Sxcnm., déterminé par Swssnns, et qui pourtant n’est pas un helvclius. Par contre fexemplaire de Briançon, que j'aî entre les mains, me parait bien authentique, et c’est lui que Jetâeisllaiis Fexemplaire de La Voulte, Féchancrure antérieure du clypéus porte au milieu une dent très nette, qui est à peine indiquée dansle type d'apres lequel a été taite la tig. 111.
xwuamnas G5 Aveyron : Millau (1 Q dans la coll. Ernest Animé); Suisse :Lugau0. Espèce très rare et imparfaitement connue. 1/'âzâ 104 ’ • 105 106 107 Q 108 109_ 110 111 \\/\/ * 1 103 112 114 1 15 az Fm. 103 à, 115. — 103. Odynerus (Lionotus) larsalus, cj', patte lil. — 104. Odyngmg (Ali- crodynerus) helvetius, Q, tète Vue de pI‘0fil· — 105. ld., d, antenne. — 106. ld., Q, antenne, - 107.ld., Q, tibia III. —— 108. Id·, Q, Clypê¤S· — 109. O. (M.) perezi, tète vue de proûl. — 110. Id., O', extrémité de Panteune. — 111. Id., Q, clypéns. -· 112, ld., C5', elypéus. - 113. 0. (JI.) nugdunensîs, 0*, clypéus. -114. 0. (M.) timidus, Or, clypéus. — 115. O. (M.) cxilis, C3', clypéus. — 115 a. Id., Q, clypéug, 0. (Microdynerus) nugduuensîs Swssona. —— Ed. Amnmâ, 188h, p. 733; Scnuurxxsss-Rncunsnc, 1887, p`. 101; DALLA Tonus, 1891, p, 82, L. 5* 5,5-7 mm.; Q 6,5-8 mm. — Fig. 113. — Thorax modérément ' allongé, téguments peu ponctués, les points espacés, avec entre eux une ponctuation microscopique; 1" segment abdominal presque lisse, plus large que long, avec un petit sillon longitudinal au milieu, son bord postérieur jaune et en bourrelet très peu saillantg scutellum presque aussi long que large, segment médiaire lisse, ses côtés arrondis, sans aucune 5
66 FAUNE DE rn.4NcE. - riYMÉNoP·rÈnEs carène. —- Q entièrement noire avec deux points blanchàtres sur le prono- tum, une bande blanc jaunâtre au bord postérieur des 1" et 2° tergites abdominaux, tégulas bruns avec une bordure blnc—jaunâtre, pattes : genoux, face antérieure des tibias I, base des tibias Il et III jaunes, tarses I rougeâtres; clypéus convexe, échancré au bord antérieur, les angles de l’échancrure aigus. —— dt, clypéus, face antérieure du scape, pattes à partir des genoux blanc-crémeux; clypéus convexe, échancrure antérieure large et profonde (fig. 113). Seine et Seine-et-Oise : Issy, Chaville, Garches, Mesnil-le-Roi; Charente- Inférieure : Royan; Landes : Dax; Pyréuées—©rientales : Montlouis. Assez commun. - Suisse. Europe centrale. O. (Microdynerus) timidus Snussumz. — Ed. ANDRÉ, 1884, p. 731; SCHUL- THESS—RECHBERG, 1887, p. 103; DALLA Tonus, 1894, p. 101. L. 4-6 mm. — Fig. 114. — Aspect grêle, corps élancé, thorax étroit, à peu près deux fois plus long que large; téguments nettement ponctués, mais ces points assez petits, plus petits que les espaces qui les séparent, entre eux une ponctuation microscopique; 1" tergite abdominal plus rugueusement ponctué, à peu près aussi long que large; angles du pro- notum faiblement saillants, non spiniformes; postscutellum élevé en crête transversale tranchante, moins élevée que chez nugdunensis. — Q noire, deux taches blanc-jaunâtre sur le pronotum, une mince bande de même couleur apicale aux 1** et 2** tergites abdominaux, tégulas bruns bordés de jaune; pattes : base des tibias jaune ainsi que la face antérieure des tibias I en partie; côtés du tergite abdominal I rougeâtre clair, cette couleur, caractéristique, pouvant s’étendre sur le 1" sternite et parfois sur le 2° segment abdominal; bord antérieur du clypéus faiblement échancré, les angles de cette échancrure aigus; mandibules rougeâtres. - Cf, couleur rouge de la base de l’abdomen rarement présente; antennes entièrement noires, tibias plus ou moins entièrement jaunes, clypéus faiblement échanoré (fig. 114). Eure : Évreux; environs de Paris (coll. Stcnst); Allier (Du Bnvssov); Lyon (1 @*1 Q, Guitar); Isère : Grenoble; Corrèze: Argentat; Drôme: Nyons; Aveyron: St-Afirique; Haute-Garonne :Toulouse; Hautes-Pyrénées : Luz. Assez rare. — Europe centrale. Biologie. - Gmane (1866, p. 464) l’a obtenu de tiges de Ronce. O. (Microdynerus) exilis HERRICH·SCHAEFFER. —Ed. ANDRÉ, 1884, p. 731; Scnutrnnss-Rncnannc, 1887, p. 104; DALLA Toune, 1894, p. 67. L. 6-8 mm. -— Fig. 115, 115 a, 116. —— Corps allongé, thorax environ deux fois plus long que large, à peine plus étroit en arrière mais régu- lièrement rétréci en avant; tête brillante, la ponctuation bien nette, mais faite de points espacés; ponctuation plus forte sur le thorax, notamment sur le pronotum; postsoutellum rugueux, un peu élevé, mais sans crête
nuninivxnm 67 transversale tranchante; segment médiaire rugueuxjles côtés légèrement carénés; 1" tergite abdominal à peu près aussi long que large, fortement · ponctué, le 2** tergite bien plus ponctué que dans les autres espèces, cependant ces points assez petits et espacés; angles du pronotum légè- I rement anguleux. - Q, noire, deux points blanc-jaunâtre sur le prono- tum et au bord antérieur des tégulas; une bande apicale aux 1°' et 2" ter· gites abdominaux; clypéus très peu échancré en avant, les bords dc . Il :» f`. Je l 1 ¤ `fà g er - _ _e az e ââ " Fm. 116. -—- Odynems (lilicrodynerus) ezilis, Q, x 5. · l’échancrure à peine saillants; pattes noires, les genoux bruns ainsi que la face antérieure des tibias I, clypéus, fig. 116. -— 5*, clypéus, bord antérieur du scape, face antérieure des tibias I et II, base des tibias III blanc d`ivoire, en plus des dessins de la femelle; clypéus [plan sur sa . moitié antérieure, échancrure plus profonde que chez la femelle, en forme d'angle (115). Toute la France jusqu`aux environs de Paris. Assez commun. g- Europe centrale. Biologie. — Ruoow (l876, p. 299) l'a obtenu le 5 juillet d'une tige d’.tc/iillea mille/`olium. S.-G. Hoplopus. · [1 seule section : Hoplopus (:: Ho_plomerus)]. Fig. 133. — Mâle avec les antennes enroulées en crosse à l`extrémité (fig. 123), clypéus en général profondément échancré au milieu, les angles de cette échancrure formant deux pointes aiguës largement séparées (fig. 120). Femelle : bord antérieur du clypéus large, téguments de l'abdomen mats ou très finement ponctués, ne portant pas de gros points serrés, sauf parfois sur le 1<=¤· tergite; 1*** segment sans carène transversale, mais souvent avec une line strie longitudinale au milieu du bord postérieur, 1*** tergite toujours plus large que long, le 2** lui faisant suite directement (fig. 133).
68 munir on France. — nrnéworrùnns ` Taureau uns nsriaons Mdles. 1. Hanehes ll munies d’une longue apophyse spiniforme (fig. 121); ‘ une apopbyse semblable près de Yarticulation des mandibules (120) .......... 0. (Hoplopus) reniformis, p. 72 —— Hanclies ll et mandibules sans apophyses .... ` .... 2 2. Fémurs Il dentés au bord inférieur (fig.'124, 127) ...... 3 — Fémurs ll à bord inférieur droit, non denté ........ 6 3. Partie terminale enroulée des antennes (spire) entièrement noire; dessins abdominaux jaune vif, souvent les bandes Ill-VI de l’ab· domen n’atteignant pas les côtés. . 0. (Hoplopus) spinipes, p. 73 - Spire ferrugineuse ou jaune, au moins en partie ...... 4 4. Dernier article des antennes aplati, aussi large que long (fig. 126). Dessins abdominaux le plus souventblanchàtres ...... ........' . . 0. (Hoplopusl melanocephalus, p. 74 -— Dernier article des antennes non aplati, toujours sensiblement plus long que large ................ 5 5. Derniers articles des antennes entièrement jaunes, le dernier seulement un peu plus long que large (fig. 128) ....... _ ......... . . . 0. (Hoplopus) femoratus, p. 75 ' — Derniers articles des antennes bruns, au moins sur la face posté- rieure, le dernier beaucoup plus long que large (fig. 129). . . ............. 0. (Hopl0pus)p0ecilus, p. 75 6. Deuxième tergite abdominal avec une bande jaune apicale très festonnée et largement élargie sur les côtés, d‘après Ed. Arznnii (voir fig. 119 de la Q) . .· . . . 0. (Hoplopus)n0bilis, p. 71 ` — Bande du 2° tergite abdominal légèrement festonnée et très / faiblement élargie sur les côtés ............ 7 7. Taille grande (plus de 13 mm.); derniers articles des an- I teriues fortement dilatés du côté antérieur (fig. 117); fémurs Il comprimés en carène sur la face ventrale, avec une saillie conique sur la face antérieure, près de l`apex (fig. 118) .... ............ 0. (Hoplopus) spirîcornis, p. 70 — Taille toujours au—dessous de 13 mm.; derniers articles des antennes non ou à peine dilatés; fémurs Il sans carène ni saillie. 8 8. Funicule entièrement noir; fémurs I très fortement comprimés en carène sur la face ventrale, le profil de cette carène formant un angle largement obtus (fig. 132). Pilosité forte, ses poils très longs, les poils de la tête aussi longs que le scape. . . ............ 0. t'Hop1opus) consobrinus, p. 77 - Spire du funicule au moins en partie de couleur claire : les deux derniers articles bruns, mais les précédents fauve clair; fèmurs l
EUMENIDAE 69 non carénés. Pilosîté plus réduite : les poils de la tête à peine aussi longs que la moitié du scape. 0. (Hoplopus] laevipes, p. 76 - Fcmelles. 1. Bord antérieur du clypéus profondément échancré (fig. 130). . 2 - Bord antérieur du elypéus droit, ou à peine légèrement concave (122, 125,131) .................. 3 ‘ 2. Bande jaune du 2° tergite abdominal fortement dilatée sur les côtés (fig. 119); scape non entièrement noir : jaune dessous; ferrugineux dessus. Rare .... 0. (Hoplopus) nohilis, p. 71 — Bandes jaunes de l’abdomen étroites, non ou à peine dilatées sur les côtés ........ 0. (Hoplopus) laevipes, p. 76 3. Scape entièrement noir, tout au plus ferrugineux aux deux ` extrémités ......... 0. (Hoplopus] spinipes, p. 73 - Scape jaune ou ferrugineux en dessous ......... 4 4. Segment médiaire taché de jaune ........... 5 ——- Segment médiaire entièrement noir .......... 6 ‘ 5. Taille grande (14-17 mm.); bord antérieur du clypéus rectiligne ou presque; pilosité de la tête et du thorax claire, grisâtre; 1°’ et 2* tergites abdominaux ponctués de points assez gros, espacés, et entre eux d’une ponctuation microscopique très serrée. Espèce surtout des montagnes ......... ............ 0. (Hoplopus) spirîcornis, p. 70 —- Taille plus faible (10-12 mm.); bord antérieur du clypéus légè- rement concave ;.pilosité de la tête et du thorax foncée, roussàtre; 1" et 2** tergites abdominaux avec une fine ponctuation micros- copique, sans gros points espacés. 0. (Hoplopus) reniformis, p. 72 6. Bande claire du 2° tergite abdominal prolongée sur le 2° sternite, où elle occupe tout le bord apical, et est le plus souvent dilatée au milieu; presque toujours des taches ou bandes jaunes sur le scutellum ou le postscutellum; bandes claires de l’abdomen assez larges, jaune vif ............. . . . · 7 — Bande claire du 2° tergite abdominal non prolongée sur le 2° sternite, ou à peine sur les côtés, jamais dilatée au milieu; thorax le plus. souvent entièrement noir; bandes claires de l’abdomen étroites, blanc ou blanc-jaunâtre. . . · ....· 8 7. Pilosité de la tête et du thorax rousse, forte,· serrée, formée de poils aussi longs, sur la tête, que les 2/3 de la longueur du scape; 2** sternite abdominal avec seulement une ponctuation microscopique; postscutellum entièrement noir. ...... ...... ' .... . 0. (Hoplopus) consobrinus, p. 77 . -—- Pilosité de la tête et du thorax grisâtre, plus claire et plus courte que dans l’espèce précédente, la longueur de ses poils n'égalant
70 ' FAUNE ni; rnaivcn. - nvmiâuorrimns pas la moitié de la longueur du scape; 2" sternite abdominal avec une ponctuation de points fins et serrés, non microsco- piques; postscutellum avec une bande jaune; bande apicale du 2° sternite très relevée sur les côtés, segment médiaire noir. . ....... 0. (Hop10pus)reniformis var. reaumurî, p. 72 8 Scutellnm avec une bande jaune (parfois divisée) ...... ...... . ...... 0. (Hoplopus) poecilus, p. 75 ~—- Scutellnm noir ............. L . . . 9 9. Clypéus entièrement noir, ou avec deux taches blanchâtres; · funicule le plus souvent entièrement noir en dessous, au plus ferrugineux aux premiers segments, rarement sur toute sa lon- gueur; 2° sternite abdominal avec une ponctuation fine, mais irrégulière, très dispersée vers le milieu, où il y a un petit espace presque lisse. Très commun .......... .......... 0. (Hoplopus) melnocephalus, p. 74 — Clypéus avec une bordure blanchâtre au bord supérieur; funi- cule toujours de couleur claire en dessous sur toute sa longueur; ' 2* sternite avec une ponctuation fine, régulière, sur toute sa surface, sans espace lisse au milieu. Rare ........ ........... 0. iH0plopus) femoratus, p. 75 0. gHopl0pus] spiricornis Spnvotx. — Ed. Aunmâ, 188Q, p. 760, 779; ScHuLTuEss·REcnBEnc, 1887, p. 110; DALLA Tonmz, 1891, p. 98. L. 5* 13-16; Q 14-17 mm. —- Fig. 117, 118, 131. —- Q, de couleurjaune: le clypéus en entier ou avec une tache noire au milieu, la face antérieure du scape, une ligne au bord inférieur de l’échancrure des yeux, une tache derrière les yeux, une entre les antennes souvent réduite à une petite ligne, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, une grosse tache sur les mésopleures, deux sur le scutellum (souvent très petites, pouvant même manquer), une bande transversale sur le postscutellum, les angles postérieurs du segment médiaire, une bande apicale aux tergites abdominaux, la 1” incisée au milieu, les suivantes sinueuses à leur bord antérieur et dilatées en avant sur les côtés; face inférieure des funicules rougeâtre, pattes noires jusqu’au milieu des fémurs, jaunes au delà, ailes légèrement enfumées, jaunes entre l’articulati0n et le stigma; bord antérieur du clypéus droit. ·· d' dessins comme la Q, souvent les taches jaunes du scutellum manquent; angles du pronotum nets, un peu saillants; clypéus très fortement échancré en avant; face inférieure du funicule rougeâtre, face supérieure noire jusqu‘au 5° article, à partir du 6** mélangée de rougeâtre, presque entièrement jaune sur les antépénul- tièmes, le dernier et l`avant-dernier presque entièrement noirs; 2° article du funicule un peu plus long que le scape, le dernier article très aplati, à peine plus long que large; fémurs I et II un peu comprimés, formant une carène à la face inférieure, le fémur II portant une sorte de bosse
sunnnxnmz. 71 à la face antérieure près de l’articulati0n avec le tibia (fig. 118); antennes (117). Hautes-Alpes :Briançon, La Grave, Le Monétier, Cervières; Var : Callian; Drôme: Nyons; Aveyron : St-Aiïrique; Py1·énées·Orientales: Vernet-les—Bains. I — Suisse. Italie, Piémont: Suse. Espagne. Espèce surtout de montagnes. Biologie. — Gmwn (1863, p. 25) a trouvé des nids de cet Odynerus près de Suse, Piémont, et Cnnérxex (1896; à Briançon; les deux observations sont ` concordantes :i’0uverture en est couronnée d’une eheminée,le nid est creusé en (CITE 3I‘g‘il€11S8· Proies larves de Lydn inanim (Hymén. Tenthred.). C O' • . •Z§ ’•··£§•° is. a , 2 `—¢Ée'* y Q "’¢ 120 \;4I (pf 121 117 ’ / I *22 123 FIG. 117 à 123. — 117. Odynerus (lloplopus) spiricomis, 0*, antenne. — 118. Id., fémur II vu du dessus. — 119. O. (II.)n0bilis, Q, X 5. - 120. 0. (II.) reniformis, (j', tète vue de l'u.vant, montrant les longues apophyses de la base des mandibules. — 121. ld., Q', hanches ll. — 122. ld., Q, clypéus. — 123. O. (II.) spinipes, Q', antenne. O. (H0pl0puS) n0bîliS Srwssnns, 1856, p. 313; Ed. Arxnniâ, 188â, p. 758 et 790. ' Q . L. 14-15 mm. — Fig. 119. — De couleurjaune : deux taches sur le clypéus, une entre les antennes, une derrière les yeux, la partie infé-
72 FAUNE DE rnnivcnx —-— xxvmiâzivorrànns rieure de Péchancrure des yeux, la face inférieure du scape, la majeure partie du pronotum, les tégulas, une tache sur les mésopleures, deux taches, souvent fusionnées, sur le scutellum et le postscutellum, les angles · postérieurs du segment médiaire; abdomen fortement taché de jaune (fig. 119) : le 1“” et le 2° tergites en entier, sauf une échancrure médiane, les suivants avec une bande apicale fortement tri-échancréc en avant; ° mandibules rougeâtres, noires à l base; pattes : hanches; trochanters et le 1/3 ou la 1/2 des fémurs noirs, le restant rougeâtre; ailes assez fortement enfumées; clypéus strié longitudinalement, fortement échancré en avant, les bords de Péchancrure formant deux dents arrondies. — . 5* (d’après Ed. Axvnmê) : hanches II inermes, fémurs Il inermes, derniers articles du funicule noirs, mais les premiers articles de la spire fauves, clypéus échancré quadrangulairement. Bouches-du-Rhône: Aix-en~Provence, Pas—des-Lanciers, Berre; Vaucluse : Avignon; Hérault : Béziers. — Espagne. Rare. ' Biologie. — Fmxron (1895, p. 219) l’a observé en Crau, il creuse en terrain argileux, ramollissant la terre avec de l’eau, dépose les boulettes à quelque distance et s’en ressert ensuite; il rebouche son terrier chaque fois qu’il part eu chasse, malaxe les proies, boit avidement le liquide qu’il en tire et souvent ressort les proies déjà emmagasinées pour les malaxer à nouveau; l’œuf est pondu avant Fapprovisionnement. ' Proies. — Larveside Coléoptères, peut-être Curculionides, au nombre de ‘ 5 à 9 par loge. Parasites. - Fnnroiv indique, sans certitude, C/zrysis bidentata. · O. (Hoplopus) reniformis L. — Ed. Animé, 188ù, p. 765 et 778; Scam.- Tnsss-Rncnnnnc, 1887, p. 111; DALLA Tonus, 1894, p. 92. L. 0* Q-11 mm.; Q 10-12 mm. —- Fig. 120, 121, 122. -— Q, de couleur jaune : la moitié supérieure du clypéus, cette bande jaune bi-échancrée · · en avant, une tache transversale entre les antennes, une tache derrière les yeux, la face inférieure du scape, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, une tache sur les mésopleures, deux taches sur le scutellum, une bande transversale sur le postscutellum, les angles postérieurs du segment médiaire, une bande apicale aux cinq premiers tergites abdo- minaux, la 1'° et la 2** dilatees en avant sur les côtés; mandibules noires avec une tache jaune près de la base; pattes noiresjusqu’au tiers basal · des fémurs, jaunes au delà; ailes légèrement enfumées; clypéus ponctué, son bord antérieur légèrement arqué, mais non échancré (fig. 122). ——· ` 6* caractérisé par les deux apophyses des mandibules et celles des han- ches II (120 et 121). Toute la France: Toute l’Europe. Commun: · Variété reaumurî Duroun. — (j' Q, pas de tache jaune sur le segment médiaire; 5* apophyse des hanches II de même longueur que dans la forme typique, mais très souvent noires, au moins sur la face postérieure.
Eozuemnae 73 Sud—Ouest de la France: Gironde : Bordeaux; Landes : St-Sever (type). —— Espagne : l`Escorial. Biologie. - Aunouix (1839); BILLUPS (1884); Antznz (1907, p. 20). Nid en terre avec une cheminée très friable à l'entrée. Proîes. — Larves de Noczua, et aussi de Tenthrèdes (Binwrs). 124 . \"`/ 130 131 . i Q l Z Ã i 126 127 Z 132 128 129 h Fm. 124 à 132. — 124. Odynems (Iloplopus) spinipes, çj', patte 11. — 125. Id., Q, clypéus. - 126. 0. (II.) melanncephalus, (5*, dernier article de Pantenne. - 127. Id., g",fémurII. ·- 128. 0. (II.) femoratus, C3', dernier article de Famenne. —- 129. 0. (II.) ppecilus, O', idem.- 130. 0. (II.) laevipes, Q, clypéus. — 131. 0. (II.) spiricornis, Q, clypéus· — 132. 0. (II.) consobrinus, fémur I. 0. (Hoplopus) spinipes L. -—— Ed. Ammé, 1884, p. 762 et 770; Scxwr.· runss-Rncxxnnnc, 1887, p. 113; DALLA Toune, 18911, p. 97.~ L. (5* 9-11 mm.; Q 10-12 mm. —— Fig. 123, 124, 125.- Q, de couleur jaune : une tache transversale entre les antennes, une tache derrière les yeux, une plus ou moins visible au bord inférieur de 1'échancrure des ` ' yeux, le bord antérieur du pronotum, les tégnlas avec une tache brune au milieu, une bande apicale, étroite, à chaque tergite abdominal: pattes noires jusqu‘aux genoux, le restant jaune ou rougeâtre; ailes presque hyalines; antennes : funiculc entièrement noir, scape noir avec au plus une tache rougeâtre à ses extrémités; pubcscence noire assez forte; ` clypéus ponctué, son bord antérieur légèrement incurvé, ses angles très
74 FAUNE nn FRANCE. — nYMÉNor·rÈnEs arrondis (fig. 125); dessins jaune vil`. — 5* clypéus et mandibules jaunes, ainsi que la face antérieure du scape; face inférieure du funicule rougeâtre, spire entièrement noire; bandes Ill et IV de l‘abd0men n’occupant pas toute la largeur; fémur II avec 3 dents (124). Variétés : Q, parfois (rarement) une bande jaune sur le scutellum; parfois face postérieure des tibias noire. — çj', clypéus plus ou moins envahi par le noir dans sa partie antérieure. —— Var. alpine. : dessins blancs. _ Toute la France. — Toute l'Europe. Très commun. Afrique du Nord. ——La var. alpina est de St-Dalmas, du Galibier, de Bérisal. Biologie. —· RÉAUMUR (1742, t. VI, Mémoire VIII) (1); Aunounv (1839); Limoux.- BÈNE (1858); CHAPMAN (1870); Gmaun (1871); Rnnow (1876, p. 233); AU1>.1v11.L1us (1888, p. 606); Vmmorrr (1891, p. 40-56; 1892, p. 710); Caaraurxize (1888, 1891); Antsnz (1.907). Cet Odynerus, comme probablement tous les·Hoplopus, creuse un terrier dans la terre argileuse, et en général dans les parois verticales des talus; le terrier est peu profond et coudé, en le creusant, la Guêpe détache de petites boulettes de terre qu’elle vient placer les unes sur les autres en les agglutinant à l’entrée du nid de sorte que lorsque le travail de forage est ter- miné, l'entrée est prolongée par une élégante colonne courbe, ou cheminée, à paroi ajourée et très friable; cette construction est d'ailleurs éphémère, car les boulettes de terre sont reprises une à une pour le rebouchage du terrier, cette cheminée n’est en somme qu`une réserve de matière. Plusieurs auteurs ont vu cette construction, mais c’est Réaumur qui l’a le premier .décrite. — D’après Caarnmv les denticulations des fémurs II du mâle lui ser- viraient à maintenir les ailes de la femelle pendant l'accouplement. Proies. — Larves de Coléoptères : P/zytonomus variabilis, murinus, polygoni; nombreux exemplaires dans chaque loge. Parasites. —- Hyménoptères : Chrysis ignim, inzcgrella, bidentata, neglecta; Hedyc/zrum auratum, viridula, roseum; Canidia subcincta (probablement parasite des proies). Diptère : Argymmoeàa ant/zmz (: Ant/zrax sinuata, voir SÉGUY, 19.26, p. 201-206), Bombylius canescens (id., p. 2â8). -— Coléoptère : Tric/zodes alvearius. 0. (Hoplopus) melanocephalus Gmatm. —- Ed. Amana, 1884, p. 764 et 776; Scnuixrnnss-Racnneno, 1887, p. 115; DALLA Tonmz, 1894, p. 77. L. dl 8-9mm.; Q 8·10mm.— Fig.126,127, 133. —- Q de couleur blanche (parfois plus ou moins jaune); une tache transversale entre les antennes, une derrière les yeux, la partie antérieure du pronotum, une bande apicale aux tergites abdominaux; la face antérieure du scape rougeâtre; tégulas ° rougeâtres; pattes jaunes ou rougeâtres à partir du 1/3 apical des fémurs, face inférieure du funicule rougeâtre; pubesoence gris-rougeâtre. ——‘ 6*, clypéus et mandibules jaunes, spire rougeâtre, le dernier article des antennes aplati, plus large que long (fig. 126); 2° sternite abdominal (1) Je partage l’opini0n de Auooum et Gmwn, qui admettent que l’0dynerus, dont Rmuncu a décrit les mœurs sans le nommer, est O. spïnipes; je ne comprends pas comment Ed. ANDRE 11884, p. 660) a pu penser qu’11 s’agissait d’O. crassicornis, c’est là une erreur évidente.
eumzuxnau 75 avec une sorte de carène longitudinale très peu saillante et deux tuber- cules bas, arrondis, sur les côtes et·près du bord postérieur. Variété : des taches blanchâtres sur le clypéus, les mésopleures, le scutellum. Très voisin de spinipes, mais taille plus faible, eten général les des- ` sins de l’abdomen blancs. · Toute la France. Toute l’Eur0pe. Très commun. Biologie. - Runow (1876, p. 231) a trouvé le nid dans un mur au niveau du sol, le trou d'entrée entre les pierres; Vmmonrr (1891, p. 56-57); Anmnz (1907, p. 18). _ s 'Y 1 - i` * ' i ' Ã t · l / i, gl V, »/ É. *1} \\ ` Fm. 133. — Odynems (II.) melanocephalus, Q, >< 5. O. (H0plopus) femoratus Saussunn, 1856, p. 310; Ed. Animé, 1884, p. 764 ct. 772. L. (5* 10mm.; Q 11 mm. — Fig. 128. — Espèce très voisine dc melmzo- cep/zatus, notamment par l’aspect général et la coloration; en diffère par les caractères suivants : 5* Q , 2° tergite abdominal finement et uniformément ponctué; postscu- tellum avec, au milieu, un petit tubercule peu saillant, tégulas blancs le plus souvent. - Q, une bande jaune semi-circulaire au bord supérieur du Iolypéus. —- (5*, dernier article des antennes non aplati, plus long que large (lig. 1.28). Environs de Paris (types de Saussumz, dans la·c01lectiou Storm.): Maine·et- i Loire : St-Ptémy·la-Varenne; Pyrénées-Orientales : Llo (R. BENOIST). Très rare. O. (Hoplopus) pûecilus Saussuna, 1856, p. 314; Ed. Amnmê, 1884, p. 771. O. ru/ïcornis Huoow(‘). L. 5* 9-10 mm.; Q 10-11 mm. —— Fig. 129.- Q de couleurjaune :une tache transversale entre les antennes, la partie supérieure du clypéus, la face inférieure du soape, une tache derrière les yeux, la partie antérieure (7) D,âp|'èS un exemplaire Cülllflllllllqllé PHP SClIUI.·TlIESS·llEC[lDER(}·
76 mons ma Faamcn. —- nvMÉNo1>'rÈnEs du pronotum, une tache sur les mésopleures, les tégulas, le scutellumt presque en entier, les pattes à partir du 1/3 distal ou de la 1/2 des fémurs, une bande apicale aux tergites abdominaux mince, à peine dilatée sur les I côtés, légèrement sinueuse en avant; clypéus ponctué, son bord antérieur large, très légèrement concave; face inférieure du funicule rougeâtre; pilosité roussâtre, assez forte; 2° sternite abdominal uniformément et très _ finement ponctué. -— (5* (non encore décrit), coloration comme la femelle, mais clypéus et mandibules jaunes; funicule rougeâtre sur toute sa face . inférieure, spire mélangée de brun et de rougeâtre sur sa face supérieure, les trois derniers articles entièrement rougeâtres, le dernier article étroit, non aplati, plus de trois fois plus long que large (fig. 129), légèrement renflé à l’extrémité; tégulas bruns; 2* sternite abdominal uniformément ponctué, sans carène médiane, mais avec, sur les côtés, l`indication de · deux tubercules très bas; fémurs Il tridentés, la dent du milieu conique. Bouches-du-Rhône : Aix-en-Provence (types de Swssum-: au Muséum, dans la collection Smart), la Ciotat (Riâcmra); Alpes—Maritimes : Cannes; Var : Callian; Basses-Alpes: Digne (coll.VAcaM.). — Italie. Très rare. 0. (Hoplopus) lacvipes Suucmnn. ——~ Ed. Anima, 188li, p. 756 et 785; · Scnuxxrnass-Rncnsnnc, 1887, p. 108; DALLA Tonus, 18951, p. '75. L. 5* 9, Q 9-11 mm. — Fig. 130. —— Q de couleur jaune : une bande transversale entre les antennes, une à la partie supérieure du clypéus (souvent interrompue), une derrière les yeux, la partie antérieure du pronotum, les tégulas (avec une tache brune), une tache sur les méso- pleures, deux taches sur le scutellum, une bande étroite â la face posté- rieure du postscutellum, une bande apicale sur les cinq premiers tergites abdominaux, pattes noires jusqu‘au1r 2/3 du fémur, jaunes au delà, ailes légèrement enfumées; pubescence rousse, clypéus fortement échancré (fig. 130); sur le vertex une très petite fossette pilifère. — (jf, clypéus, mandibules en partie, face antérieure du scape jaunes, spire rougeâtre, les deux« derniers articles des antennes entièrement noirs, fémurs Il sans aucune modification, leur face inférieure lisse. Toute la France. — Toute l’Europe, sauf l’extrême nord. Assez commun. . Afrique du Nord. Biologie. — Duroun (1839, O. cognatus et rubicola); Gmwn (1866, p. 463); Siurm (1843, p. 264); HÉGIMBART (1874); Vannonrr (1891, p. 15-16; 1892, p. 739); Fmirox (1895, p. 227, en note); Bonnnas (1888, p. 202-211); Eivstm (1923); Suvnxc (1926, p. 159-160). Contrairement aux autres Hoplopus cette espèce est rubicole, et nidilie dans les tiges sèches de Ronce (Duroua, GIRAUD, FE1>u1·oN), plusieurs cellules étant placées bout â bout, séparées par des·débris de moelle et appro- visionnées de petites chenilles; Duroua a observé que le dernier pondu des œufs donne naissance à la 1m des guêpes; Vmmoarr (1892) a étudié le déve- loppement, décrit et figuré la larve (1891). Parasites. — Hyménoptères : Meliztobia audouini, Perit/tous diviztamr, car-
vnsrxma 77 bonarius; Iclmeumon odynericidus; Anomalon mandibulator; Cecîdonomus inimicus (hyperparasite); Kaltenbachia dentala, angusta; Crypzus bcllosus, ·omazus, bimaculatus; C/irysis splendidula, rutilans, violacea, ignita(‘). Coléop- tères : Emenadia praeusta; Zonitis flava. Proies. -- Petites chenilles; Siam: dit chenilles vertes régulièrement enrou- Iées. 0. (Hoplopus) c0llS0lJ1‘înuS Dvroun. - Ed. Animé, 188li, p. 750 et 774; DMLA Tonna, 1894, p. 61. L. 6 8-10 mm.; Q 9-12 mm. — Fig. 132. - Q de couleurjaune : une ~tache transversale entre les antennes, souvent une tache plus ou moins grande sur le clypéus, une tache derrière les yeux, la face antérieure du scape, la partie antérieure du pronotum, les tégulas, deux taches sur le scutellum (pouvant manquer), une bande assez large à chaque tergite abdominal, sinueuse en avant; pattes jaunes à partir du tiers apical; ailes légèrement enfumées, surtout le long de la nervure costale; pilosité roussàtre, forte, ses poils longs, clypéus large en avant, son bord antérieur légèrement concave. - 6* comme la Q, clypéus et man- . dibules (sauf l’apex) jaunes; funicule entièrement noir. Drôme : Nyons; Bouches-du-Rhone: Marseille; Haute-Garonne; Toulouse; Gironde : Bordeaux; Landes; St-Sever; Pyrénées-Orientales : Banyuls-sur-Mer (collection Dares). - Espagne. Assez rare sauf en Afrique du Nord où ilparaît être commun. · Biologie. — Ed. Animé (1884, p. 774) signale que le terrier est creusé dans .l’argile ou le sable gras, et surmonté d'une cheminée à parois ajourées. ’ 0. (Hoplopus) hospes Duroun. -— Cette espèce ne peut être reconnue d’après la description; de plus elle ne se trouve pas dans la collection Durona, ce qui m‘oblige à la laisser à l'écart. Cependant Gmauo (1866, p. 463) dit en avoir vu ·une femelle et n’avoir pu la rattacher à aucune des espèces de Swssuas. F. VESPIDAE . (Guépes sociales) Fig. 134. — Guépes se distinguant des Eumenidae par l'absence de dent aux· griffes. Deux genres seulement en France : Vespa et Polistes, construisant des nids en carton, ou guèpiers, où ils vivent en sociétés composées de mâles, femelles et ouvrières. Biologie. - Toutes les notions essentielles sur la·vie des Guêpes sociales (1) Il est possible que certains de ces Hyménoptères, en particulier les Ichneumonides, soient parasites des proies et non de la Guèpe. .
78 FAUNE DE FRANCE. — HYMÉNOPTÈRES sont contenues dans les travaux que leur a consacrés Ptéacunn (1721 et Mémoires, VI, 6° et 7** mémoires). Depuis, des faits supplémentaires ont été observés, notamment par Sxussnnn, Roncsrr, Charles Jam-:1*, llhucnnr., voN Surnom. On trouve l‘exposé de ces notions dans Ed. Annan (1884), Sxussnnr. (1852, 1855), Scunncx (1861), MARCHAL (1894 a), R. DU Burssort (1903), Bouvinn (1926), VVHEELER (1926), et dans la plupart des ouvrages généraux sur 1’ento- mologie. Les parasites des Vespides ont été étudiés par von Sinnonn (1843), Roucnrr (1873, a, I2), Srons (1864 a). L’évoIution de la colonie des Vespa est la même que celle des Bourdons. Le nid est créé au printemps par une femelle seule qui, fécondée à l’autonine ' précédent, a passé l’hiver(‘). Elle commence à construire quelques cellules hexagonales, entourées d’une enveloppe, puis elle y dépose des œufs; elle con- tinue ainsi son travail, construisant et nourrissant les larves elle-même, mais les premières Guêpes écloses sont des ouvrières qui aident leur mère à l`en- tretien de la colonie et se chargent des travaux : recolte du matériel, élevage des larves, agrandissement du nid, la femelle fondatrice n'ayant plus alors qu‘à continuer à pondre. Vers l’été les mâles et femelles apparaissent, mais il ne semble pas que ces jeunes femelles contribuent à la ponte. L'accouplement a lieu dans le nid ou sur l’enveloppe du nid. A l’automne, dès que les froids se font sentir, les ouvrières et les mâles périssent successivement (2). Au préalable a eu lieu le massacre des larves qui restent zles Guêpes les tirent des alvéoles et les jettent à terre ou les dév0rent(3). Les femelles se dispersent et vont hiverner sous des pierres, sous des écorces, dans des souches d’arbres morts ou dans des mousses (*‘); elles prennent alors une attitude tres spéciale : les antennes repliées le long du corps, les ailes pliées en long et placées entre le thorax et l’abdomen. Elles attendent ainsi le printemps pour recommencer le cycle. Les nids, ou guêpiers comme les appelait déjà Réaumur, sont faits entière- ment de carton(5); les Guêpes s’adressent à des morceaux de bois abattu et sec, parfois pourri, de leurs mandibules elles en dilacèrent les fibres, les malaxent et, l’humectant de leur salive, obtiennent une pate d`une certaine consistance. L’intérienr du guépier est composé d’un nombre variable de rayons, ou ga- teaux, tous horizontaux, et ne présentant qu’une seule couche d’alvéoles hexa- gonaux àouverture dirigée vers le sol. Ces rayons sont reliés les uns aux autres par de petits piliers en carton. L`enveloppe est faite de plusieurs cou- ches de carton, qui ne sont pas toujours concentriques, mais le plus souvent ont la forme de coquilles appliquées les unes sur les autres, la surface externe ayant un aspect écailleux; à la partie inférieure se trouve une ouverture. Les gruêpiers peuvent être aériens et accrochés à une branche d’arbre, ou àl (1) Voir Mizrru (I9/3) sur Fhibernation des Hyménopteres. (2) Snrssunn fait remarquer que Papproche de l’hiver ne suffit pas pour expliquer la disparition des Guepes. car le même phenomene se produit par exemple en Amérique tropicale ou il n’y a pîâ)dCllé;îlii tort que ce fait a été mis en doute par Encnwonru (1864). (À) FRDHAWK BH 8 ÈFOUVÉ lllbêfîlàllll (l€l‘I'lèI`8 UD C3(lI’8· (5) ll est intéressant de rappeler que Rmumuu, qui fut vraiment en tout un génial précurseur, préconisait déjà, il y a près de deux siècles, qu’on s‘inspirat des Guêpes pour extraire comme elles du papier du bois, afin de parerà la pénurie de papier qui commençait à se faire sentir a son époque, où on ne connaissait que le chiffon pour s’en procurer.
vssrxons 79* l'auvent d’un toit. Dans ce cas ils sont de faibles dimensions et ne compren- nent que peu de gâteaux etune population très réduite. Ils peuventencore être placés dans un tronc d’arbre creux, ou dans la terre, la fondatrice ayant utilisé la cavité creusée par un Rongeur par exemple; les ouvrières élargissent alors la cavité, à mesure que le guêpier s'accroît, en creusant le sol et portant au dehors les parcelles de terre extraites; elles savent très bien, si elles rencon- trent un gros caillou, creuser en dessous pour le faire tomber au fond de la cavité. Les nids souterrains peuvent atteindre de grandes dimensions : jusqu`à 8 ou 10 gâteaux, dont ceux du milieu peuvent avoir 25 centimètres de diamètre; la population totale de la colonie arrive alors à atteindre plusieurs dizaines de milliers d'individus. L`œuf est pondu dans un alvéole et collé à la paroi, l’ouverture restant ou- verte. Quelques jours après l’éclosion de la larve, la femelle ou les ouvrières commencent à la nourrir •¤ à la becquée », Pour cela elles vont chercher des· proies : Diptères, Abeilles, Lépidoptères, larves de divers Insectes, etc...,. qu`elles dépècent, leur coupant en général la tête, les pattes et les ailes, et faisant du reste une pàtée qu`elles ingurgitent; arrivant au guépier, elles la ' dégurgitent et en placent de petites boulettes sur la bouche des larves qui les· avalent avidement ('). Les Guépes recherchent aussi la viande de boucherie fraîche et le poisson cru dont elles prennent des lambeaux (2); elles sont aussi très friandes de substances sucrées, notamment de fruits bien mûrs sur les- quels elles causent, à l'automne, de sérieux dégâts. Elles donnent de ces subs- tances sucrées à leurs larves. Pour leur alimentation personnelle, en outre, elles butinent sur les fleurs, et lèchent aussi les exsudations de certains arbres. En échange, les Guépes sollicitent de leurs larves un liquide salivaire : si l'on touche la bouche des larves, on voit sourdre des gouttelettes d’un liquide dont les Guépes sont très avides (3). Lorsque la larve a atteint la limite de son développement, elle s’enferme dans l’alvéole en tilant un cocon de soie qui s‘applique aux parois et déborde l'ou· verture en forme d`un dôme; elle y subit sa métamorphose et en sort quelques jours après à 1’état d`imago. Les alvéoles des premiers gâteaux sont étroits et ne contiennent que des larves d‘ouvrières, avec toutefois des larves de mâles dans les suivants; les derniers gâteaux contiennent des alvéoles plus grands, destinés aux larves de femelles, dont la taille est plus forte et la nourriture plus abondante, et de _ mâles. Lorsque la femelle fondatrice disparaît ou ne pond plus, les ouvrières repren- nent leur activité sexuelle et pondent des œufs — parthénogénétiques, car dans certains cas il n’y a pas de males à ce moment- et qui donnent naissance uni- quement à des mâles. La ponte parthénogénétique peut exister lorsque la femelle est présente, mais elle est alors moindre. ll semble que la femelle fon- (1) Voir en particulier Gunn (multi, ni: LA Ponrz U903). (2) Rtxumun raconte qu'un boucher de Charenton, lmportuné par les Guèpes qul venalentcons- tamment lui dérober des parcelles de viande, avait imaginé de leur sacrifier chaque jour un morceau de foie, dont elles étaient encore plus friandes, et etait arrive à faire respecter la viande, par le moyen de cette sorte de contrat. [3) Ce phénomène a été remarqué par Ch. JANET en I895, par R.nu Bnvssox (l903), et particulière pl1ce1p:r|«ü1q`¢ëIe par Roumwn (IQIG). Wvusetsn lui a donne le nom de « trophallaxls ~ ou échange de
80 FAUNE DE FRANCE. — uvMÉNorrÈn1«;s datrice puisse donner naissance à des femelles ou à des mâles à son gré (voir à ce sujet les travaux de P. MAncnAx.). Piqûres des Guêpes. — Les ouvrières seules sont agressives, les femelles . piquent rarement, et seulement quand on les moleste, volontairement ou non; les Frelons en dépit de leur mauvaise réputation et de leur aspect redoutable sont très peu agressifs. La piqûre des Guêpes. est assez douloureuse, et peut causer des accidents locaux de plus ou moins grande étendue; il ne semble pas toutefois qu’elle puisse entraîner la mort sauf dans certains cas particuliers, par exemple lorsque la région piquée est l’intérieur de la bouche : l’oedème con- sécutif peut alors causer l‘asphyxie. (Voir sur les venins d’Insectes : Dr Marie PnrsA1.xx, Venins et Animaux venimeux, Paris, 1922). · · Ennemis et parasites des Guêpes. — Deux Oiseaux, le Guêpier (Mcrops apiaster) et un Falconide, la Bondrée apivore (Pemis apivorus) sont signalés comme se nourrissant principalement de Guépes et d'Abeilles. Certains Mammi- fères déterrent·les Guêpiers pour manger le couvain. Un bon nombre d`In- sectes, dont les noms seront donnés plus loin au sujet de chaque espèce corres- · pondante, vivent dans les Guêpiers soit en vrais parasites, soit en simples commensaux se nourrissant des débris de la colonie. Edmond Annan signale ·une Araignée, dont il ne donne pas le nom, mais qui est probablement T/zo- misus onuszus ou quelque autre Araignée floricole, qui se tient à l'affut dans les fleurs et saisit les Guêpes lorsqu’ellesviennent butiner. Enfin un Champignon: Torruàia sp/zecocep/zala se développe sur le corps des Guêpes, principalement Polistes, qui sont probablement tuées par le mycélium. TABLEAU nus cannes — ·— Abdomen tronqué droit en avant (fig. 134). Nids avec enveloppe. ................ G. Vespa, p. 80 —- Abdomen ovale, régulièrement rétréci en arrière et en avant (fig. 154). Nids sans enveloppe ..... G. Polistes, p. 89 G. VESPA L. 1758. Fig. 134. — Caractérisées par rapport aux Polistes, et aussi aux Odynerus auxquels ils ressemblent beaucoup, par l’abdomen tronqué droit en avant. — Les mâles se distinguent aisément par la présence de 7 segments à l`abdorne1i, .celui-ci étant en outre sensiblement allongé et laissant souvent passer les pièces génitales à l’extrémité, par la présence de 13 articles aux antennes, le dernier ne formant pas un crochet; les femelles et les ouvrières, qui ne sont que des femelles stériles, se ressemblent exactement, et ne se distinguent guère que par la plus grande taille des premières. Travail principal. -— R. nu Buvssoiv (1903-1904). 'l`AsLEAU uns Esriacns l Mâles. 1. Partie postérieure de la tête très élargie, ocelles postérieurs séparés du bord postérieur de la tête par un espace plus long que
vasmnan Si le groupe des ocelles (fig. 135). Taille grande, corps fortemcnt taché de roux-lerrugineux. . ..... V. crabx'0, p. 83 — Partie postérieure de la tête étroite, ocelles postérieurs séparés du bord postérieur de la tète par un espace plus court que le groupe des ocelles (fig. 137). Taille moyenne ou petite, corps non on à peine taché de rouge ............ 2 2. Pronotum caréné à son bord antérieur, cette carène surtout sen- sible sur les côtés .........,...... 3 — Pronotum non caréné à son bord antérieur ........ 5 `4—î` `î, / __,.· -i4"" . *· · __ `_ `Ã -1 __$` ( , \ I 4/’-/( % ,_•., iili / t""' r' ` / \llJ \ "Q," Fm. 134. — Vespa germanîca, Q, x 3. 3. Antennes garnies à la face antérieure de petits tubercules (tyloï- des, fig. 138); carène du pronotum jaune. . V. media, p. 85 — Antennes non tuberculées à la face inférieure; carène du prono- tum noire ................... 4 4. Clypéus régulièrement couvert de points épars devenant assez serrés près du bord antérieur; pièces génitales (fig. 145). . . ................ V. silvestris, p. 85 — Clypéus avec quelques gros points épars encore plus dispersés en avant; pièces génitales (fig. 146). . . V. ncrvegîca, p. 85 5. Septîème` tcrgite abdominal normal, régulièrement arrondi (fig. 139); premier tergite avec deux taches étroites, transver- sales, jaunes ou blanches, sur le haut de la troncature antérieure. 6 — Septième tergite abdominal échancré sur les côtés, vers la base (fig. 140), déprimé dans sa partie postérieure, qui est en forme de spatule; le premier tcrgite sans taches jaunes ni blanches sur le haut de la troncature antérieure .... · ...... 7 6
82 mom; ne rnamcu. —- nvméxorriznrs 6. Base de Pabdomen tachée de rouge; extrémité du forceps aiguë (fig. 141); crochet des pièces génitales (fig. 147). V. rufa, p. 88 ——— Base de l’abdomen non tachée de rouge; extrémité du forceps arrondie (fig. 142). ......... V. austriaca, p. 88 7. Premier tergite abdominal noir surla troncature antérieure, puis jaune en dessus avec trois taches noires touchant à la troncature antérieure (comme la femelle de la fig. 134); pièces génitales, ` . Hg. 143 ............. V. germanîca, p. 87 — Premier tergite abdominal noir, avec une bordure jaune échan- crée seulement au milieu (fig. 151); pièces génitales (fig. 144). . ................ V. vulgaris, p. 87 Femelles et ouvrières. ' 1. Partie postérieure de la tête très élargie, ocelles postérieurs séparés du bord postérieur de la tête par un espace plus long que le groupe des ocelles (fig. 135). Taille grande, corps forte- ment taché de roux ferrugineux ...... V. crabro, p. 83 —- Partie postérieure de la tète étroite, ocelles postérieurs séparés du bord postérieur de la tête par un espace plus court que le groupe des ocelles (137). Taille moyenne ou petite, corps non ou à peine taché de rouge ........... 2 2. Pronotum caréné à son bord antérieur, la carène surtout sensible sur les côtés .................. 3 ——- Pronotum non caréné à son bord antérieur ........ 5 3. Carène antérieure du pronotum tachée de jaune, au moins en partie. Très souvent le thorax, au moins chez la femelle, teinté de rougeâtre. Taille grande, intermédiaire entre celle de V. cmbro et celle des autres Vespa ...... V. media, p. 85 -— Carène antérieure du pronotum entièrement noire. Pas de rou- geâtre sur le corps. Taille petite ........... 4 4. Clypéus presque toujours entièrement jaune, avec seulement un petit point brun ou noir, au milieu, très rarement ce point élargi en une tache plus ou moins grande; surface du clypéus creusée depoints réguliers plus serrés en avant; les angles antérieurs du clypéus très arrondis et peu saillants; carène antérieure du pronotum forte; rarement une tache noire aux tibias I. ................ V. silvestris, p. 85 .. Clypéus toujours avec une forte tache noire qui atteint le bord antérieur, sa surface creusée de points irréguliers, très espacés, et moins nombreux en avant ; les angles antérieurs du clypéus assez nets; carène antérieure du pronotum faible, peu saillante, n’atteignant pas, en général, la bande jaune; toujours une tache noire aux tibias I .......... V. norvegica, p. 85
vaspinnn · 83` 5. Eehancrure interne des yeux teintée de jaune seulement dans sa partie inférieure ................. 6 — Ecliancrure interne des yeux entièrement remplie de couleur jaune .................... 7 6. Les deux premiers segments plus on moins teintés de rou- geâtre. .....·......... . V. rufa, p. 88 — Abdomen sans partie rougeâtre, 1°' tergite abdominal avec deux taches jaunes transversales dans la partie noire. Espèce parasite, ne présentant pas d’ouvrières ...... V. austriaca. p. 88 7. Première bande jaune de l’abdomen large avec trois échancrures en avant, la médiane en forme de fer de lance (fig. 134). Très commune ......... . . . V. germanica, p. 87 - 1"’ bande jaune de l’abdomen plus étroite, avec seulement une très large échancrure au milieu (fig. 151). Tête plus étroite que dans l’espèce précèdente ........ V. vulgaris, p. 87 V. crah1‘0L. — DALLA Tonnn, 1894, p. 141;R. nu Buvssox, 1901, p. 501. _ ·- Le Frelon (nom vulgaire). L. df 21-27, Q 26-55, Q 18-23. — Fig. 135, 136, 148. — Tête roux fer- , rugineux, l’espace entre les antennes, l’écliancrure des yeux et le clypéus jaunes; thorax noir, le pronotnm, deux bandes allongées sur le mésono- tum, le seutellum et le postscutellum, une tache sous les ailes et une autre un peu plus bas sur les mésopleures, le bord des stigmates du segment ' médiaire et souvent les côtés de celui-ci, roux ferrugineux; tégulas rousses; antennes et pattes rouge-feu, les premières en partie légèrement jaunes; abdomen : les premiers segments fortement ferrugineux, avec une bande jaune mince sur le 1" segment, large sur les autres (fig. 148). — 6*, antennes de forme particulière,. les articles du funicule portant une ` carène sinueuse (fig. 136). — Q , clypéus à bord antérieur échancré, ses angles très arrondis. — G difïérant de la femelle parla taille plus faible. Toute la France. Commune. — Toute l’Europe jusqu'en Laponie. Commune dans l'ouest de la région méditerranéenne, mais plus rare dans l’est; où elle est qemplacée par V. orienmlis (‘). Algérie. Toute l’Asie paléarctique. Amérique ; Etats·Unis. ./ïiologie. — liÉAUlllUf\§ Scnancx (1861. p. 2â et plus loin); Lncxis (1883 a); JAm:1·· (1903 et 1895 a);Am·z01.n(1927). Nidifie dans les troncs d‘arbres creux de prél`érenc`e, mais aussi dans les trous des murailles, sous la terre, ou mêmeà l’air libre sous le toit des granges ou des greniers; dans ce dernier cas le guêpiera une forme très régulière, et peut atteindre un diamètre de 35 à 40 centimètres. La popu- lation n`estjamais très nombreuse et ne dépasse guère quelques centaines d'in- dividus. Le carton qui forme le nid est très friable, l`enveloppe est d’aspect (H Les V. crabro ct orienlalis représentent seules en Europe un groupe de Vespa nettement dillérent des autres especes, et plus richement représenté dans d'autres parties du monde.
84 ruine ne rmmcn. —-— uvmîxorrianns écailleux. Jadis un observateur allemand, le pasteur Müntnn, avait réussi à apprivoiser des Frelons et les manipulait impunément (voir Scunncx). Les Fre- ‘ lons capturent toutes sortes d’Insectes; îls paraissent moins avides de subs- tauces carnées que les autres Guêpes, mais par contre sont très friands de fruits et en détruisent des quantités. On sait aussi qu’ils s’attaquent aux Aheilles, dont ils pillent le miel en pénétrant dans les ruchers; ils tuent sou- vent les Abeilles elles-mémes. Bouvmr (1873) signale que les Frelons cause- 0 ^ 6 0 ¤ a 141 137 135 · \ 136 C É: 142 143 144 138 www , C yy.) V lr V V); l \ î 1* 111 1 139 140 145 146 147 Fxc. 135 à147. -135. Vespa cmbro, tète vue de dessus. --136. Id., 0*. antenne. — 137. V. oulga1·is,tê1;6 vue de dessus. -— 138. V. media, tj', antenne. —- 139. V. ru/`vz, C3', dernier terglte abdominal. — 140. V. germanicu, Cf, idem. - 141. V. rufa, C5', ar- mure génitale, extrémité du forceps. — 142. V. auslriaca, Ci', idem. —-— 143. V. ger- manica, Cj', armure génitale, crochet. — 144. V. vulgaris, C3', idem. — 145. V. sitves- Lris, C5', armure génitale. —- 146. V. norvegica, C3', idem. ——— 147. V. rufa, C5', armure génitale, crochet. raient des dégâts appréciables sur les Frênes qu`ils décortiquent pour _en sucer la sève; Hum (1893) donne à ce propos un procédé de destruction des Frelons, en enduisant de solution de sublimé les branches d’arbres qu’ils vien- nent décortiquer. — Régime alimentaire : Bonms (1917). Parasites. —- Coléoptère : Queclius dilazatus (ERME, 1878). Diptères : ’ Ant/zomyia (Kuxciuar., 1875, p. 51); Volucella zonaria (Lerntnrxnn, I, p. 502 et 503); /'/lysoceplzala vitmm (Sr-Eaux, 1928); Vnznnnm. (1881) dit avoir obtenu des I'. oridae d’un Frelon mis dans une boîte, mais c’est probablement une erreur, et les Phorides ont dû être pondus sur le Frelon post-mortem. Voir encore aiwsnow (1849). `
vnsrinnn 85 V. media Du Gaim.- DALLA Tonus, 1894, p. 149; ll. ou BuvssoN,1904, p. 565. _ L. 5* 15-19, Q 18-22, G 15-17 mm. — Fig. 138,149, 150. —- Taille grande, la femelle pourrait être confondue avec 1`ouvrière de V. cmbro; sans les caractères de la tête de celle-ci; la femelle est presque toujours teintée de rouge au thorax; le mâle a les antennes sinueuses en dessous (fig. 138) comme chez V. cmbro. Clypéus de la femelle et de l‘ouvrière à angles arrondis mais bien nets. Ouvrière, dessins de 1’abdomen (fig. 149). Variétés :011 rencontre parfois des ouvrières chez qui les dessins jaunes sont très réduits : la carène transversale du pronotum n’est jaune que tout à fait au début, le scutellum est parfois entièrement noir, les bnndcs jaunes abdominales sont extrêmement minces (fig. 150); par contre, il y a des ouvrières chez qui lejaune est plus développé et même chez qui le noir est . en partie envahi par du rouge sur l’abdomen. Toute la France, peu commune. — Toute 1’Europe, saufl’extrê me sud où l’es- pèce est plutôt rare. Asie paléarctiquejusqu'à l’île Sakhaline. Amérique du Nord. ‘ Biologie. — Scusivcx (1861, p. 24) ; Bronson (1895); Jnxnr (1895 b et 1903). Le nid est aérien, accroché à des branches d’arbre ou d’arbustes ou même sous la _ corniche d‘une maison. · Parasites. —- Sphecophaga vesparum (Hyménoptère) obtenu du nid. V. silvestris Scoronx. — DALLA Tonnn, 1894, p. 156; R. nu Buvssow, 1904, p. 600. L. (jl 15-16, Q 16-19, Q 22-14. — Fig. 145. - Pilosité forte, brune ou grisâtre, dessins d’un jaune vif très semblables à ceux de V. vulgaris. Toute la France. -- Toute l’Eur0pe sauf l’extrême sud. Asie paléarctique. Amérique du Nord. ' · Biologie. —— Sxvnmisnonnr (1758, pl. XXI, fig. XIII); Larnmnte (1802): Scnsmcn (1861, p. 26); Enonxvonm (1864) ; Runow (1876, p. 206); JANET (1895b, p. 45, et 1903, p. 44); Banane (1924); Vsnmuxs (1926). Nid aérien, de faibles dimensions, ne dépassant pas parfois la grosseur du poing, déjà figuré par Swxmnsnnnn, et décrit etfiguré par Lunettes; ce nid est pendu à des branches d’arbustes ou dans des haies ou buissons à l’abri des feuilles, ou même dans des cavités d’arbres creux (rarement) ou au plafond de bâtiments inhabités. La population est très faible, et il n’y a généralement que 3 ou 4 gâteaux. L'enveloppe très mince, n’est cependant pas friable, les couches successives s’entourent l'une l'autre, et l'extérieur n’a pas l'aspect d’écailles imbriquées. _ Les travaux de Ramon et Ventama ont trait à l‘orientation et au retour au nid. Parasites, - Uyménoptère: Cryptus nzinaLorius(Rnnow). V. norvegica F. — DALLA Tonmz, 1894, p. 150; R. nu Buvssow, 1904, p. 595. V. saxonica F. et auteurs. V. britannica des auteurs. L. 5* 14-15, Q 14-17, É 11-14. — Fig. 146. — Aspect de la V. media
86 FAUNE DE FRANCE. —— HYMÉNOPTÈRES (fig. 149), mais taille plus faible, et carène transversale du pronotum, qui est forte, entièrement noire. Variété. ——— On reuçontre des ouvrières dont les premiers segments î · - ·· " · te . 7 \ Z ‘ % Je I ral gr} \- _/ \ ·_ —* » r%··u;u:r:”:' · @1 %_·î.·*·/ nz.-un "" U ‘·¤«' ·ê..... 148 ' r ` 149 V 150 É .6 ê . Q /• ê i "`~' `// `à ~‘È "—,.,," 1 ‘_ î; hd \n4l uu 152 ‘” 151 V . · Fm. 148 à153. -148. Vespa ombre, Q, >< 3 (les parties ombrées sont de couleur _ rouge). — 149. V. media, Q, >< 5. —— 150. Id., v2.riété.'— 151. V. vulgaris, Q, >< 5. -·· V. austriaca, Q, abdomen, >< 5. — 153. V. rufa, Q, abdomen, ?< 5. abdominaux sont plus ou moins taehés de rougeâtre (: saxonica), mais elles se trouvent dans des nids où les femelles sont tout à fait de la forme typique, et cette variété n’a probablement aucune valeur.
vssrwaa 87 Toute la France, peu commune. - Toute i'Europe et l’Asie paléarctique. ` Amérique du Nord : États-Unis, Canada, Alaska. Biologie. — SMmi(1852); Onm:non(1859); Scnancx (1861, p.25); Encrsxxonru (1864, p. 472); llunow (1876, p. 204, 205); Janet (1905 b, p. 46 et 1895, p. 54). Nid aérien, sur branches d'arbres, ou dans les buissons, généralement de faibles dimensions, mais pouvant atteindre la grosseur d’une tête, quelquefois le nid a un pédicule; d’après Runow, les Guépes sont peu craintives et peu agressives et laissent prendre le nid sans difliculté. Parasites. - llyménoptère : Chrysis auszriaca, aussi des Ichneumonides (Runow, Scaencn). Scnaivcic (1861, p. 128) a observé des chenilles de Galleria colanella en nombre dans un nid de V. norvegica. V. germanica F. — Daum Toune, 1894, p. 146; R. ou Buvssoiv, 1904, p. 609. . L. 0* 13-15, Q 16-20, Q 9-14 mm. - Fig. 134, 140, 143. — Dessins jaune citron; souvent les bandes abdominales jaunes sont larges et englobent complètement les petites taches noires, latérales, surtout chez la femelle. Toute la France. — Toute l’Europe. Asie paléarctique. Afrique du Nord. Amérique du Nord. C’est dans nos pays la Guêpe la plus commune partout, et celle qui édilie les guépiers les plus volumineux et les plus peuplés. Biologie. - RÉAUMUR (1721 et 1742); Bonn (1837); Scnnxcx (1861, p. 26), Sroivs (1864 b); Kuwnnr (1875); Bitwrs (1882); Puiveun (1897); Jmer (1905. p. 56); Vanmxna (1925); Gascann (1926). Le nid est souterrain, et établi à l'ori~ gine dans une cavité naturelle du sol, ou dans un terrier abandonné, que les Guèpes élargissent et aménagent, il arrive à atteindre de très grandes dimen- sions, les gàteaux du centre pouvant avoir jusqu’à 30 centimètres de diamètre, il y a quelquefois 7 gâteaux et même davantage; la population peut dépasser 10.000 individus et méme, d’après certains auteurs, atteindre de 80 à 100.000. C'est cette Guêpe qu'on voit partout en été, et qui pénètre dans les habitations pour dérober de la viande ou se livrer à la chasse des Mouches. Les ouvrières sont agressives et piquent fréquemment. Parasites. — Voir en particulier Pioneer (1875 a, b, c); Gnaor. (1879); Scmunr (1917); ERNÉ (1877); Kmvcnex. (1875, p. 49-62); Piznnxs (1876 et 1877); R|·rzeMA (1874); SÉGUY (1928]. — Coléoptèro : Rhipiphorus paradoxus. Lépidoptère : Melissoblaptes anellus (= Aphomia colonella?). llyménoptère : Tryphon ves- parum. Dîptèresz Volucella zonaria, inanis, pellucens; Phora mordellaria, pulicaria; Acanthiptera (Anthomyia) inanis; Physoceplzala vitlata; Brachyglos- sum coronazum, diademazum. ` V.·vulga!‘lS L. — DALLA Tonus, 1894, p. 157; R. ou Buvssoiv, 1904. p. 603. · L. 6 14-15 mm.; Q 16-18 mm.; ï 10-15 mm.- Fig. 137, 144, 151. -— Très voisine de V. germanica; les femelles et les ouvrières se reconnais- · sent bien par le dessin du 1°' tergite abdominal; les mâles se distinguent très nettement par la forme de l’appareil copulateur très différent dans les
88 FAUNE DE Fnaivciz. — uYMÉNo1>·rÈnEs deux espèces (fig. 144 et 1-13), ce qui empêche le croisement, fait observé expérimentalement par Mlincuat. Toute la France. — Toute l’Europe. Asie paléarotique. Amérique du Nord. bien moins commune que IC germanica. Plus répandue dans les pays froids que dans les pays chauds; paraît ne pas exister en Afrique du Nord. Biologie. — (ll y a souvent eu confusion entre V. vulgaris et V. germanica, de sorte que les observations relatives à l'une des deux espèces s’appliquent en réalité à l’autre). Davis (1855); Nawrour (1856); Sroxe (1860); VVMLES (1860); Scmaxcx (1864); Surru (1864); Enonwonm (1864); Runow (1876, p. 208); SAUN- · mans (1883); OUDEMANS (1901); FABRE (1903) ; JANET (1895 c, 1903, p. 57); VERLAINE (1924). Nid souterrain, cependant on en a trouvé parfois qui étaient aériens. Les mœurs des deux espèces sont semblables, et ce qui a été dit ci-dessus s’applique aussi à V. vulgaris. JANET a noté cependant que le carton dont sont faits les nids des deux Vespa est différent : dans vulgaris, il serait jaune clair, cassant, fait avec du bois pourri, dans germanica, gris et fait de fibres de vieux bois; une observation de Szvnrn est concordante. Parasites. — Cunius (1828, p. 198); Sicmzi. (1856); Rlvrzssuuc (1852, p. 128); STONE (1862); CHAPMAN (1870); Roucar (1875 zz, b, c); KUNcxE1. (1875, p. 49-62); GADEAU DE KERv11.1.E (1883); SEMICHON (1908); Séanv (1928). Coléoptères : Rhipi- phorus paradoxus; Quedius dilamtus; Dromius linearis, Hyménoptère : Sphe- cop/zaga vespzzrum. Diptères : Volucella zonaria, inanis, pellucens; Pegomyia inanis; Conops scutellaris,·Ant}z0myia; Biophila; Myopa. - Les Volucelles, d’après KUNCKEL, pénètrent dans le guêpier en automne et déposent leurs œufs entre les feuillets de l’enveloppe, les larves dévorent les nymphes des guêpes puis s’enfoncent dans la terre pour en sortir en mai-juillet suivant. V. rufa L. — DALLA Tonus, 1894, p. 153; R. ou Buvssoiv, 1904, p. 587. L. 5* 11-16 mm.; Q 1'7-19 mm.; 5 10-14 mm. —Fig. 141, 147, 153. —As· pect général de V. germanica; mais les deux premiers segments de l‘abdo- men sont largement teintes de rougeâtre, surtout chez l‘ouvrière. Parfois le jaune envahit tout l`abdomen, la bande rougeâtre des deux premiers seg- ments les occupe souvent en entier, faisant disparaître entièrement le noir. ~ Toute la France, mais surtout le nord et le centre, rare dans le sud où elle paraît ne se trouver que dans les montagnes. Toute l’Europe,Amérique du Nord. Biologie. —- Sisnru (1852, 1856); Scumcx (1861, p. 26); Enonwoma (1864, p, 472); Ptuoow (1876, p, 207); JANET (1905, p. 58). Nid souterrain, peu volumi- neux, population faible, Guêpes peu agressives. Parasites. — Hyménoptères : Sp/recophaga, vesparum (Cuerxs, 1928, p. 198: Siurm, 1862); Chrysisignita(Sc1iENcK, 1861, p. 127). V. aI1StI‘iaCa PANZER. ——· DALLA Toune, 1894, p. 138. — V. rufa var. ’ austriaca H. DU Buvssoiv, 1904, p. 589. —— Pseudovespa austriaca SCHMIEDEKNECHT, 1881, et 1907, p. 278. L. 6* 11-15 mm.; Q 17-19 mm. — Fig. 142, 152. — Voisine de V. rufzt mais les deux premiers segments de l'abdomen ne sont pas tachés de rougeâtre; très souvent, par contre, surtout chez la femelle, le 1*** tergite
vasrxnnn 89‘ a, contre son bo‘rd antérieur, deux taches jaunes transversales, isolées de la bande apicale; parfois le 2° tergite porte aussi des taches pareilles. mais c’est plus rare (fig. 152). Le mâle se distingue du màle de V. rufa · par l’absence de rouge et par les caractères des organes copulateurs (fig. 142). On ne connaît pas d’ouvrière pour cette espèce, qui vit en para- ' site de Vespa rufa. Vosges; Savoie : Moutiers; Ilaute-Savoie : Chamonix; Hautes·Pyrènées : Aragnouet, Gavarnie. Rare. -— Suisse. Europe centrale èt septentrionale. Sibérie. Amérique du Nord : Canada. Biologie. — Ross (1845); Runow (1876, p. 207); Saunnans (18.98); Monswnz (1864); Canrinvrnn et Paca-Bnmzsronn (1903); voir aussi Wixnnnna (1926, p. 339- 312). Cette Guêpe ne fait pas de nid, mais on la trouve en inquiline dans le nid de V. ru/‘a, ce qui explique l`absence d'ouvrières. L'observation de ltunow, d’après qui elle ferait un nid est certainement inexacte. Il existe en Amérique du Nord une espèce, V. are-rica, qui a des mœurs analogues, et vit dans les nids de K diabolica (\Vm~:|zm2n). ` G. POLISTES Larnnints, 1802. Fig. 154. — Aspect d’une Guêpe, mais abdomen aminci en avant et en arrière. Nid sans enveloppe, aérien, toujours de faibles dimensions, ne com- prenant qu`un seul gâteau 'l`AnLnAU nas nsrizcns — Mandibules normales, sans gouttière longitudinale (fig. 155). Bord antérieur du clypéus avancé au milieu en une pointe acu- minée ou arquée; pas d’échancrure sur les côtés de cette partie médiane. Très commun! ....... P. gallicus, p. 89 — Mandibules creusées d’une gouttière longitudinale (156). _Bord antérieur du clypéus avec une légère pointe peu avancée, au mi- lieu, de chaque côté de cette pointe une forte échancrure (156). Rüfê. . . . . . . . . . . · . . P.SGI'Il8I10Wl, p.91 P. gallîcus L. — Ed. ANDRÉ, 188û, p. 606; Scautxrnnss-Rncnnnnc, .1887, p. 20; DALLA Tonus, 1894, p. 128. P. biglumis L., P. diadema Lyra., P. geo;7`r0yz' Lnrnnnrinn, et divers auteurs. L. (jf 10-13 mm.; Q 14-16 mm.; É 10-13 mm. —- Fig. 154, 155, 157. —- Très distinct des Vespa par la forme de l’abdomen; dessins d’un jaune vif sur fond noir; les 4 taches du thorax et les 2 bandes du segment médiaire le font reconnaître aisément. On a créé de nombreuse variétés de coloration qui ·n’0nt que peu ou pas do valeur : d’après Runow, la forme typique et la var, bzglunzzîs se trou- veraient parfois dans le même nid. Les_principales de ces variétés sont. los suivantes 2
90 num; nu manon. -- uvmâxorrànus Forme typique : antennes rouges. · vr. biglumîs : face supérieure des antennes noire ou brune. · . var. geoffroyi : 1"tergite abdomînal sans taches jaunes. Très commun dans le sud et le centre de la France, jusqu’aux environs de Paris; se trouve aussi au nord de Paris, mais y devient rare, sa localité la plus septentrionale 'paraît être Beauvais (Javur). A l`est, se trouve en Alsace, jusqu’aux environs de Strasbourg, et dans les Ardennes (Vendresse, R. Ba- Noisr). A l’ouest,8xiste en Bretagne, jusque dans le Finistère (Hamon), aussi ,,,.g,*___`~ ·¢*l1Wr».. ·~·,,_". 4 _,·»’ J \‘·· . , /· ss ,4 , ) qr vnf, ) www" F Bui \· / ,/LÀ\( \ ’ 1 êfi \ // ' ‘â( ) I • la ` // ( ilâ \\ ' // E w 6 \\ ’ F10. 154. —- Potistea gazlicus, Q, >< 5, représentée à la position de repos, les ailes _ pliées en long. dans l’Eure (GADEAU ou Knavxnte), mais paraît manquer à Cherbourg (Pxoaan). LAMEERE le signale comme rare en Belgique, et ne se trouvant que dans des endroits chauds. LerP. gallicus n'existe pas en Angleterre, bien qu’on en ait publié plusieurs fois la capture (Monica, 1916; Pcnixrou, 1918), mais de l’avis même de ces auteurs, il s’ag·it d’importation accidentelle, jamais suivie d'accli- matatîon. Cette Guêpe se trouve dans toute i'Europe centrale et méridionale, dans l’ouest de l'Asie et le nord de l’Afrique. Biologie. — SWAMMERDAM (1758, nid figuré); RÉAUMU11 (1742, t. VI, fig, 6, nid figuré) ; LA·raa11.Lr: (1802); \Ves1·w0on(1845); ne STEFANI (1882); Vuanourr (1895); Runow (1876, p. 209); Mancim. (1896 b); JANET (1903, p. 65); Anmsnz (1904); BERLAND (1922). — Le nid qui est pédonculé, et fait d’un carton très peu friable, est accroché à. une branche, ou plus fréquemment abrité sous une pierre ou tout autre objet, son orientation est quelconque; il ne comprend en général qu’une cinquantaine d’alvé0les au maximum, mais dans des cas excep-
vusrinm 91 tionnels, il peut être plus volumineux. Les Poliszes entreposent parfois une sorte de miel dans certains alvéoles; ce miel serait donné aux larves en plus de la nourriture habituelle (hiver, vox Sn·:no1.o, 1lr1ARClIAL); pour JANE? ce serait ` plutôt un approvisionnement de réserve, servant à passer les mauvaises jour- ' . nées, car il se constitue par beau temps et disparaît lorsqu'il fait mauvais. —— La parthénogénèse a été observée par vor: Sxsnow (1869). Parasites. — Hyménoptères : Crypturus argiolus, Mesasœnus gladiazor, Ephialtes extensor. Coléoptère I Triclaodes alvcarius. Stvepslptères : Xenos $00 1 •• 0 ’ ‘ · I ^ u . ~0000¢è0•__ R 00000 V »*,• M W * ‘ 155 156 157 Fm. 155 à. 157. — 155. Id., çj', face. -— 156. P. semenovi, çj', face. -- 157. P. gallicus, Q', extrémité de Pantenne. , POSSii1DUFOUR, 1837), vesparum, Szylops (Rzteiwn et ÃIILLOT, 1927). Diptères : Amobia conica. (ltonxxnw-Dssvoxov, 1865, p. 131 et 868); Drosoplzila zwarunz (Bmor, 1881, douteux d’après Bmor lui-même). . P. semenowi F. Mounwnz. - DALLA Tonus, 18%, p. 134; F. F. Kom., 1898. L. 13-15 mm. — Fig: 156. -— Taille et aspect de P. gallicus, s'en distingue très nettement par les caractères indiqués au tableau. Savoie: Moutiers (coll. S1cus1.): Isère : Bourg d’Oisans (coll. Gnmuo), St- Martin d’Urîage (Mlmvnnoiv); Hérault: Montpellier (coll. Stoner.); Var : Callian (1 d, juillet 1927); Tarn : Pelissier près d‘Albi, 18 octobre (A. Panama); Cha- rente·Inl'érieure : Saint-Palais (Dm.v.u.), Royan, novembre (coll. J. Pénez). — Espagne. Algérie. Balkans. Caucase. Transcaspie. Perse. Très rare, se trouve en même temps que P. gallicus.
92 mom; nn rimivcn. -— HYMÉNOPTÈRES F. MASARIDAE Deux cellules cubitales seulement. Les ailes peuvent se plier longitudina- lement, comme chez les Vespides et Euménides, mais parfois cette plicature (Ceramius) ne se fait que rarement. Clypéus large. Antennes largement séparées à 1’insertion. Abdomen sessile. Biologie. —— Les Masaridae ne sont pas des Guêpes prédatrices, mais ils ap- provisionnent leur nid de miel. TABLEAU ons cannes —— Antennes renflées en massue à l’extrémité; thorax trapu, large, ses angles postérieurs prolongés en sortes de lamelles: abdomen tronqué droit en avant, sa face ventrale concave ....... ................ G..Ce10nîtes, p. 92 ·—— Antennes non rentlées en massue à l’extrémité; thorax arrondi postérieurement; abdomen ovale, arrondi en avant, sa face ventrale non concave ......... G. Ceramius, p. 93 G. GELONITES LATREILLE, 1802. Fig. 158. — Antennes renflées en massue à l’extrémité; thorax trapu, large, ses angles postérieurs prolongés en sortes de lamelles; abdomen large et tronqué droit en avant, la face ventrale concave, les côtés des tergites débor- dant vers le bas en carènes tranchantes (comme chez les Chrysis). L‘animal peut s`enrouler à la manière des Cloportes grâce à la flexibilité de son abdomen et dans ce cas, il arrive souvent qu`il engage entre le thorax et l'abdomen ses ailes, pliées longitudinalement, et qui sont cachées de cette manière. —- Corps noir et jaune, pas de couleur rouge. C. abbreviatus, p. 92 —- Dessins rouges sur le corps, remplaçant le jaune, ou s’y ajoutant. .................. C. afer, p. 93 C. ahbrevîatlls VILLERS. —· Ed. ANDRÉ, 188Cl, p.—827; DALLA Toune, 18%, p. 5. L. 7-9 mm. —; Fig. 158. - De couleur jaune 2 deux points au côté interne des yeux, une bande sur le pronotum, longeant le mésonotum et une tache aux angles du pronotum, parfois ces taches réunies, les tégulas, une tache sur les mésopleures, le scutellum et les angles postérieurs du segment médiaire; pattes jaunes à partir du milieu des fémurs; une bande°apicale à chacun des tergites abdominaux, ces bandes dilatees
Mnsnmnan 93 ' latéralement, parfois sectionnées chacune en trois taches: une médiane et deux latérales plus ou moins largement séparées. Ailes légèrement enfumées; antennes brunes en dessus, rougeâtres en dessous. — d' dernier tergitc abdominal de forme particulière, sinueux. va. r·•"` . `*\· " . g%;. 2 - ..4 gé *7} `\` t xl; ..€\ V) /Q¤nÃ\\ pppp \§;¢îi/ `· / ~..a \ ].’ \lf FlG.158· — Celonilcs abbreviatus, Q, >< 5. ' Commun dans la région méditerranéenne; remonte dans les Alpes jusqu’à ` Embrun, Cervières, Chamonix et en Suisse, dans la vallée du Rhône et de la Saône. jusqu'à Mâcon; se trouve dans les Pyrénées jusqu‘à Gèdre, Aragnouet; paraît peu s’étendre dans l'ouest, car Péaez ne l’a pas trouvéà Royan, non plus que Vlcnzu. à Argentat. - Italie. Espagne. Afrique du Nord. Biologie. -— Lxciirnnsrnix (1875); FEn·roN (1901, p. 139; 1910, p. 174). Nidilie contre une petite pierre isolée, les cellules sont cylindriques, arrondies à Fextrémité; l’œuf est pondu avant Papprovisîonnement, qui est fait de miellée blanche. C. afer Lnrnnnrnnix. — C. fischeri Ed. Animé, 188û, p. 828; DALLA Tonus, 18.%, p. 6. L. 10-11 mm. — Comme C. abbrevùztus, mais des dessins rouge-l'erru- gineux plus ou moins développés sur le pronotum, les tégulas, le scu- tellum. les mésopleures, une bande en avant de chaque bande claire des tcrgites abdominaux, antennes et pattes en partie ferrugineux, de plus les taches claires ne sont plus d’un jaune citron, mais blanc-crémeux. Camargue; Drôme : Nyons (1 (5* dans la coll. Ern. Animé); Var : Callian, juillet. Rare en France, plus commun dans le nord de l’At`rique. Biologie. j Licixrsnsrrm (1875), cellules en mortier, placées côte à côte contre une pierre. G. CERAMIUS LATREILLE, 1810. Fig. 159. -— Antennes non renllées à l'extrémité; thorax arrondi au bord postérieur; abdomen ovale, atténué en avant et en arrière, sa face ventrale non concave, ne s’enroulant pas.
` 94 FAUNE DE FRANCE. ——— HYMÉNOPTÈRES TABLEAU DES ESPÈCES i Mdles. 1. Antennes enroulées en spirale à l’extrémité ........ 2 — Antennes non enroulées en spirale à l`extrémité ...... ............... Cf fonscolombei, p. 95 2. Scutellum portant sur la ligne médiane une carène longitudinale. ................ C. lusîtanicus, p. 94 — Scutellum sans carène sur la ligne médiane. C. spiricornis, p. 95 Femelles. 1. Scutellum sans tubercule caréné à sa base. C. fonscolombei, p. 95 - Sculellum avec un tubereule oaréné à sa base .... . . 2 2. Face avec deux points jaunes au-dessus de 1’insertion des antennes; ............ C. spirîcornis, p. 95 ' - Face sans points gaunes ........ G. lusitanîcus, p. 94 'diii `," En à ’ ·:¢ . \.,,,`\ ’,...,,/ _ ’/É i' wî 9; ‘·*s ' f` \>\ sp ‘ j , 3 . " / \\\ É Fia. 159. — Ceramiuslusitanicus, Q, >< 5. C. lusitanicus KLUG. -— Ed. ANDRÉ, ISSÃ1, p. S13; DALLA TORRE, 18%,. p. 3. L. 12-15 mm. — Fig. 159. -— Tête quadratique, assez large; clypéus pro· longé en avant en une partie tronquée droit et à côtés parallèles; antennes séparées à leur insertion de plus que la longueur du scape, 2e article- du funicule aussi long que le scape; thorax globuleux, scutellum bombé, avec une carène médiane longitudinale à la base dans les deux sexes;
MAsAR1DAs , 95 pilosité grisàtre assez longue et serrée sur la tète, le thorax et le 1=' ter- gite abdominal; ponctuation assez faible, faite de points petits, mais serrés, sur la tête, plus gros et souvent réunis sur le thorax, très fins sur l’abdomen. — Q, de couleur jaune : une tache sur le clypéus, une dans l’échancrure des yeux, une derrière les yeux, deux taches sur le pro- notum, deux sur le mésonotum près des tégulas, une sur les mésopleures, une sur le scutellum, deux sur le segment médiaire; une bande apicale aux tergites abdominaux, la 1'° fortement interrompue au milieu, le dernier tergite entièrement jaune; pattes jaunes à partir des genoux; tégulas rougeàtres. —— 6*, clypéus blanc-jaunâtre ainsi que les mandi· bules sauf l’apex qui est brun, antennes rougeâtres à la face inférieure et à l’apex, qui est enroulé, fémursjaunes en dessous, hanches jaunes à la face antérieure. Pyrénées-Orientales : Montlouis (Fnnrox, en nombre), Vernet—les·Bains (nn GAULLE), Canigou (coll. VAcnAL), Montner (coll. Sxcmzx.); IIautes·Alpes L Vallouise, Briançon (Gnxaun, en nombre). —— Italie, Piémont : Suse (Gmann), Sud de l’Autriche. Espagne. Portugal. . Biologie. — Gnmnn (1871); FERTON (1.901, p. 157). Nidîfie sur terrain argileux, la terre est ramollie avec une goutte d‘eau, l‘entrée du terrier est surmontée d`une cheminée un peu coudée et dont la paroi est unie et non ajourée; les cellules sont horizontales et groupées en une seule masse; l'approvisionnement est fait de miel, et d‘après Gnmnn, la mère continuerait à apporter le miel après l’éclosion de la larve. Colonies souvent populeuses, Gmwn en a observé à Vallouise une qui comptait environ 400 individus. Coque et larve décrites par GIRAUD. ` Parasites. — Chrysis emarginulaza. C. follscolomhei LATREILLE. —- Ed. ANDRÉ, 188û, p. 817; DALLA Toune, 1894, p. 3. _ L. 13-16 mm. —— Dilfère de l’espèce précédente par les caractères donnés au tableau. ‘ B0uches·du-Rhône : Aix-en-Provence; Hérault : Béziers, Montpellier (coll. J. Piênnz). - Espagne. Biologie. - Bovnn DE FONSCOLOMBE (1835), terrier creusé dans un talus, entrée surmontée d`une cheminée ajourée. C. Spiricornis Swssunn. — Ed. ANDRÉ, 1889, p. 815; DALLA Tonnn, 1894, p. 3. L. 13-15 mm. — Dilfère de C. lusitanicus par les caractères donnés au tableau; deux taches jaunes sur la face, antennes du mâle avec un crochet, carène du scutellum présente chez la femelle, absente chez le mâle. France méridionale (type de Swssnns, sans autre localité). — Espagne: Barcelone. Afrique du Nord. , x
96 FAUNE DIQ FRANCE. - HYMÉnor'rÈnEs F. BETHYLIDAE Tête disposée horizontalement, la bouche étant à l’extrémité de la tête, dirigée en avant et non pas vers le bas, comme c'est le cas chez beaucoup d‘Hymé- noptèresg ocelles placés en arrière, près du bord occipital; antennes ayant le même nombre d’articles dans les deux sexes, ce nombre est généralement de 13, mais aussi dans certains cas seulement 12; ailes à nervulation très réduite, les antérieures n’ayant le plus souvent que les subcostale, médiane, anale, basale, le nervulus, le stigma et la nervure radiale, la cellule radiale est tou- jours ouverte à Pextrémité, la nervulation peut être encore plus réduite, les ailes postérieures n'ont généralement aucune nervure, mais elles sont toujours lobées à la base, le bord de ce lobe est cilié, ainsi que souvent tout le bord de l'aile et une partie de l’antérieure; la réduction des ailes et même l’apté- risme sont fréquents, particulièrement chez la femelle, pour qui c'est la règle dans certaines espèces, ce phénomène étant parfois accompagné de la perte des ocelles et de la réduction plus ou moins grande des yeux; il y a aussi souvent un dimorphisme sexuel très prononcé; fémurs le plus souvent épaissis, articles des pattes rarement épineux. Biologie. — Les Béthylides sont prédateurs de larves de Coléoptères ou de chenilles; ils paralysent leurs proies, mais ils déposent sur leur corps généra- lement plusieurs oeufs qui se développent en même temps; il ne semble pas qu’ils se livrent à aucun travail, mais, le plus souvent, ils traînent leur proie dans un abri de fortune. On a signalé certaines espèces comme gallicoles ou lignicoles, mais cela provient de ce qu‘elles ont été obtenues de proies elles- mêmes inquilines des galles ou des tiges. Travaux principaux. —- Kierren, 1904-06, 1014. TABLEAU nas GENRES 1. Des ailes bien développées ............. 2 —— Pas d’ailes ................. . . 17 2. Une nervure radiale bien développée, toujours plus longue que la nervure basale (fig. 160) ............. 3 — Pas de nervure radiale, et souvent pas de stigma; si la nervure radiale existe, elle est très réduite, et plus courte que la nervure basale (182, p. 122) ................ 13 3. Nervulus aboutissant sur la nervure médiane avant la nervure basale (fig. 160, 161, 162). . . · .......... 4 — Nervulus faisant suite directement à la nervure basale (168, 172). 6 4. Un stigma, mais pas de prostigma; la nervure basale émet à peine une amorce de petite nervure (fig. 160). G. Bethylus, p. 99 — Un stigma et un prostigma; la nervure basale, et parfois aussi O
BETHYLIDAE 97 le nervulus, émettent des nervures qui circonscrivent une aréole ' (161, 162) ................... 5 5. Aréole complètement fermée (fig. 162) . . G. Perisierola, p. 102 —— Aréole incomplète, la nervure basale émet seule une petite ner- vure (161) ............ G. Goniozus, p. 101 6. Le nervulus émet des nervures, moins fortes et moins colorées que les autres nervures, mais qui constituent une cellule rhom— boîdale bien distincte; aile postérieure avec des commencements de nervurels; pronotum à côtés très divergents, beaucoup plus large en arrière qu’en avant (fig. 164, 167, 168) ...... 7 ——- Pas de cellule contre le nervulus; ailes postérieures sans ner- vures, même rudimentaires; pronotum à côtés peu divergents, parfois presque parallèles ............. 9 7. Angles antérieurs du pronotum avec une dent saillante; sillons parapsidaux larges et profonds, allant d'un bord à l’autre du mésonotum (fig. 168, 169) ...... G. Ceratepyris, p. 108 — Angles antérieurs du pronotum sans dents saillantes; sillons parapsidaux peu profonds, n’ocoupant qu’une partie du mésono— · tum .................... . 8 8. Téguments de la tète et du thorax très fortement ponctués; cel- lule annexe dela cellule submédiane (cellule brachiale) complète, fermée du côté externe ........ G. Prîstocera, p. 103 — Tégnments très peu ponctués; cellule brachiale ouverte du côté externe (fig. 167) ....... G. Pseudîsobrachium, p. 103 9. Angles postérieurs du segment médiaire prolongés en forte épine; ailes antérieures généralement plus ou moins colorées; téguments de la tête et du thorax fortement ponctués (fig. 170). ................ G. Mesitius, p. 108 — Angles postérieurs du segment médiaire non prolongés en épine; ailes non colorées; tête et thorax modérément ponctuée. 10 10. Scutellum ayant à la base deux fossettes plus ou moins rappro- chées (fig. 174, 176) ............... 11 — Scutellum sans fossette à la base, mais avec un sillon transversal plus ou moins large (177, 178] ............ 12 11. Mésonotum avec deuxsillons parapsidaux (fig'. 174) ..... ........... . ..... G. Epyris, p. 111 ·- Mésonotum sans sillons parapsidaux . . G. Isobrachium, p. 117 12. Mésonotum avec deux sillons parapsidaux (fig. 177) .... ........ . ....... G. Rhabdepyris, p. 116 -- Mésonotum sans sillons parapsidaux (178) . G. Holepyris, p. 118 13. Nervure radiale très réduite, beaucoup plus courte que la ner- vure basale (fig. 182) ............... 14 — Pas de ncrvure radiale .............. 15 14. Stigma présent ........... G. Allepyris, p. 12l l
98 i rame un nuance. — nrMÉNoi>TÈnEs —— Pas de stigma, seulement un épaississement a l’extrémité de la nervure sub-costale .......... G. Laelius, p. 122 15.. Antennes de 12 articles; seulement une cellule aux ailes anté- rieures ............ G. Cephalonomia, p. 131 —- Antennes de 13 articles; souvent deux cellules aux ailes anté- rieures ......... . .......... 16 16. Cellule submédiane entièrement fermée . G. Ateleopteriis, p. 137 - Cellule submédiane ouverte ..... G. Scleroderma, p. 124 17. Antennes de 12 articles; taille très petite, environ 1 mm., le plus souvent les derniers segments abdominaux rentrant dans les précédents ......... G. Cephalonomia, p. 131 ——— Antennes de 13 articles; taille variable, mais toujours supé- rieure à 1 mm ................. 18 18. Thorax allongé, avec un étranglement au milieu (fig. 188) ou au delà (165, 166); le segment médiaire triangulaire ou ovale allongé, jamais avec les angles postérieurs bien nets .... 19 —- Thorax modérément allongé, sans étranglement; segment mé- diaire rectangulaire, à angles postérieurs très nets ..... 21 19. Tête rectangulaire', plus ou moins allongée, à côtés parallèles, yeux très réduits ou nuls, rapprochés des mandibules; segment médiaire en triangle à sommet antérieur, les angles de la base arrondis (fig. 165, 166) .............. 20 -— Tête ovale, à côtés non parallèles, yeux bien développés, quoique petits, assez éloignés des mandibules; segment médiaire étroit, en ellipse allongé, les deux extrémités arrondies (187) .... · ............. _G. Parascleroderma. p.129 20. Partie antérieure du segment médiaire pénétrant entre les Iobes latéraux du mésonotum au moins de la moitié de ceux·ci; tête à peine plus longue que large, faiblement ponctuée (fig. 165). ................ G. Pristocera, p. 103 -—- Partie antérieure du segment médiaire ne pénétrant pas entre les lobes latéraux du mésonotum; tête beaucoup plus longue que large, ponctuée de points gros, peu serrés (166) ...... ............. G. Pseudisobrachîum, p. 105 21. Pas d‘ocelles, scutellum absent; pas de trace de tégulas ni d’ai- les ............. G. Scleroderma, p. 12â —— Ocelles présents quoique parfois très réduits; scutellum pré- sent; tégulas et ailes présentes, celles-ci réduites à de très petits moîgnons pas plus longs que les tégulas . G. Glenosema, p. 130
_ BEYHYLIDAE 99 S,-F. BETHYLINAE _ Caractérisée par la nervation des ailes (fig. 160, 161, 162), le nervulus abou- tissant sur la nervure médiane bien avant la nervure basale, et ne faisant pas suite à celle-ci; segment médiaîre sans carènes longitudinales. Biologie. — Les Be:/iylinae sont prédateurs de chenilles, qu`i|s paralysent par une ou plusieurs piqûres de l'aiguillon, après quoi la femelle traîne sa proie dans un abri qu‘elle utilise sans l’avoir creusé elle·mème; elle pond sur le corps de sa victime plusieurs œuls qui se développent en même temps, ce qui dis- tingue les Bet/zylinae des autres Vespiformes, mais rappellerait plutôt les Téré- brants; les larves de la Guêpe prédatrice filent un cocon, leur repas fini, et se développent comme celles des autres Guêpesq _ _ ' G. BETHYLUS LA‘rne1Lx.e, 1802. Tête plus longue que large, plate :~ pronotum un pou plus long que large, mésonotum sans sillons Parapsidaux, mais avec des sillons latéraux, segment médiaire rebordé sur les cotés mais non en arrière, ailes pubescentes et avec une frange de poils surtout à l’aile postérieure, stigma court, sans prostigma. TABLEAU ons Espèces I ' ——- Ocelles postérieurs plus séparés du bord postérieur de la tête ' qu`ils ne le sont entre eux ...... `. B. cephalotes, pf 99 - ()celles bien moins séparés du bord postérieur de la tête qu'en- tre eux (souvent moitié moins) ..... B. fuscicornîs, p. 100 ` B. cephalotes Fônsrpn. —K1Erren, 1906, p. 275; 1914, p. 510. -— Pen`- senzus fulvicnrnîs var. cephaloles DALLA Toune, 1898, p. 550. L. 4-5 mm. -—Fig. 160. — Noir, l’apex du scape etle funicule rougeàtrcs (le plus souvent la moitié apicale du scape brune), fémurs, tibias Il et lll bruns, tibîas l ct tous les tarses rougeàtres; ailes-légèrement enfumées à partir du stigma; tête plate, très large, deux l'ois,plus large que le tho- rax, pentagonale, un peu plus large cn avant qu’en arrière, surface creu- sée do points ronds, peu profonds, régulièrement espacés, entre eux une réticulation régulière; en avant de l’occlle antérieur, une fossette longitu- dinale, courte et peu profonde, entre les aptcunes une petite carène aiguë, ocelles formant un triangle isocèle. les postérieurs au moins aussi éloi- gnés du bord postérieur de la tête qu'entre eux et souvent davantage, yeux séparés de Yangle postérieur par un peu plus que leur longueur; pronotum, mésonotum et scutellum ponctués comme la tête, mésonotum avec deux lius sillons latéraux; segment médiaire avec au milieu une
100 xmuxa nn rnimcs. —-·- HYMÉNOPTÈRES bande lisse un peu saillante, sur les côtés de celle-ci une réticulation régulière beaucoup plus faible sur les bords, qui sont marginés; ailes : nervure radiale d‘abord arquée, puis à son extrémité brusquement rele- vée; abdomen plutôt déprimé. —-· 5*, tête un peu moins large, ocelles un . peu plus gros. r"’ "'••¤. // ). ( \ x I1] ; • • g \ . [ ‘ ’ \ W l ww ' \ \ I / `%Q© .. ni, i l- /' ’ "\ / ‘ ` \ // l `\\ x 1 x / `\ ' 'É ` Y i Fia. 160:- Beth;/lus cephalotes, Q, >< 15. Nord : Lille; Calvados : entre Villers et Dives (Lasne, 3 sept.): Seine : Antony (Mmicnax., avril); Seine·et-Oise : Mesnil-le·Roi (juillet), Le Vésinet (Sxcnm., sept.); Ardennes : Charleville (Pmaor, juin); Moselle : Metz (coll. Sxcnm.); Haute-Saône: Pont-sur-Saône; Saône-et-Loire : Les Guerreaux (Pic, juin); ' Drome : Nyons; Pyrénées (coll. Jf Pénez, sept.), -— Assez commun. Angleterre, · Allemagne, Espagne. · Biologie. -— Nznzsax (1903) a trouvé un B. cephalozes (il lui donne le nom de Perisemus fulvicornis) traînant une chenille paralysée de Tortrix dans une tige de Ronce où se trouvait déjà une autre chenille paralysée que dévoraient. trois larves de la Guêpe. - M.' le Prof. MZARCHAL en a trouvé une Q, le 12 avril 1921, traînant une chenille relativement volumineuse (observation inédite;. B. fuscicornis Junxxn. —— Kmrrnn, 1906, p. 281 ; 191h, p. 513. — Iso- bmchium fuscicorne DALLA Tonus, 1898, p. 560. —— Perziseznus fulvz'- c0rm'.s· DALnA.'I`onnn, 1898, p. 549. (en partie). P. triareolatus Fônsran. L. 3 — 4,5 mm. -—- Comme l’espèce précédente, mais tête moins large, yeux séparés de l’angle postérieur de la tête par une distance au plus égale à leur grand diamètre, ocelles postérieurs séparés du bord occipital par une distance bien plus faible que celle qui les sépare l’un de 1’autre, sou- vent à peine la moitié; tibias souvent plus clairs.
nrarnvunaa ` · 101 Seine : Saint-Maur (oa GAULLE, avril); Seine-et-Oise : Garches (Srzvnto, juin), Dourdan (Mimonox, juin);Vendée: île de Noirmoutier (coll. na GAULLE); Maine- et-Loire: Saint-Rémy-la-Varenne (R. nu Buvssox); Hérault : Montpellier (Px- cxan,juin); Gard: Aigues—Mortes; Alpes-Maritimes : Nice (Gmwn); Corse : Bonifacio (Fsaron). Probablement toute la France. -—- Toute l'Europe. Afrique du Nord. Biologie, —- lIAL1ntv (183â) l'a vu transportant une chenille de Tinea vivant sur une toulfe de Rosa spinosissima; Kxrrren signale que Gxnrun en a obtenu 7 exemplaires d'une tige de Ronce, et Frrcn de galles de Biorhiza. pallida; Fanrox (1901, p. 145) l'a obtenu d’une chenille se trouvant dans une Ronce; Lxcnransrrxn et Promo l`ont vu sortir de branches d`Orme en juin (1920). De toutes ces observations, la plus probante étant celle de llrrinxv, et de oe qu‘on connaît par ailleurs de la biologie des Bezhylinae, on peut conclure que le · B. fuscicornis est prédateur de chenilles, celles-ci vivant dans des tiges ou Ronoes, ou même dans des galles. _ G. GONIOZUS liënsrrn, 1856. Très voisin de Bethylus; tête moins large, ocelles postérieurs très rappro- chés du bord occipital, ailes avec un stigma et un prostigma (fig. 161), amorce d’une aréole. G. claripennis Fônsran. — Krarran, 1906, p. 267; 191û, p. 525; DALLA Toune, 1898, p. 548. G. au·l0uz'ni \Vas·rw0oo et divers auteurs. -— Be*thy· ` lus formz'carz'us Auooum ('). L. 2,5-3,5 mm. — Fig. 161. -— Noir, antennes fauves clair, le scape et les derniers articles bruns, fémurs et tégulas brun noir, tibias et tarses en général plus clairs; ailes très légèrement enfumées, stigma et prostîgma · châtain foncé, nervures ambrées; tète,et thorax ponctuée comme chez Bethylus cephalotes, mais tète à peine plus large que le thorax, yeux presque deux fois plus longs que l’cspace qui les sépare de l’angle posté- rieur, ocelles postérieurs touchant presque le bord occipital, segment médiaire comme chez B. cephalotes, mais striation latérale plus fine; antennes courtes, les articles médians aussi longs que larges; ailes (fig. 161). Seine—et-Marne : Ozoir-la-Ferrière (Sarnia, 31 mai); Màconnais, La Rochelle, Montpellier (Aunoom); Ilaute-Garonne 1 Toulouse (mai, Vouxassovzrcn); Aude : Carcassonne (coll. Pncaor, en octobre). Commun, d’après Auooum et Voums- sovrrca, dans les régions ou il habite. — Europe centrale. Caucase. Sibérie. Maroc. Biologie. — Auooum (1842, p. 189, sous le nom de Bet/cylus formicarius) a trouvé cet Insecte courant sur des ceps de Vigne, aux environs de Mâcon et (1) Aunouxu et Wrzsrwoon indiquent pour le G. aurlouini un corps entiérement lisse, mais les exemplaires d'Au¤0u1N, conservés au Muséum de Paru sont parfaitement ponctués, autant que G. claripcnnia, ainsl que le supposant KIEFFER (IQOS), G. audouint est certainement synonyme de G. claripennis. _
102 - FAUNE DE. FRANCE. - HYMÉNOPIÈRES à La Rochelle; il l’a vu attaquer des chenilles de Pyrale (Oemp/izhira pille- riana Scmrr.), la tuer (d`après Aunoum, mais il faut sans doute lire paralyser), etil a obtenu l’Insecte parfait de chenilles portant chacune plusieurs larves en ectoparasites (jusqu’à8 par chenille). Voumssovxrcu (1923,1924) a fait une étude complète de la biologie de cette espèce; elle est parasite des chenilles de la Pyrale, fréquente les pieds de Vigne, pénètre dans les fourreaux de la che- ‘ nille et pique une seule fois au thorax cette dernière, qui devient immobile en peu de temps; ensuite la Guêpe lèche le liquide qui sourd de la plaie, puis · dépose plusieurs œufs (de 1 à 10) sur le corps de la chenille qui se réveille et redevient agile; mais les larves vivent en parasites sur la proie, si elles n’ont pas été éliminées par une mue, et finissent par la tuer; Yaccouplement des G. claripennis a lieu dans le cocon de la femelle où le mâle pénètre par effrac- · tion; les femelles non fécoudées donnent naissance à des mâles. —- De ces observations concordantes on peut conclure que cette Guêpe est spécifique- ment prédatrice de la Pyrale de la Vigne, ce qui explique qu'on la rencontre ' presque uniquement dans les régions viticoles. Parasîtes. — VOUKASSOVITCEI signale comme tels les Hyménoptères suivants : Eupelmus urozonus; Elasmus flabellatus; Ptcromalus cupreus, P. deplana- lus, P. eucerus; Calalaccus azer. G. PERISIEROLA Kisrrua, 1914. . [Parasierola CAMERON en partie] Très voisin de Bethylus et de Goniazus, mais les ailes avec un stigma, un prostigma, et une aréole, ou cellule médiane, fermée, les nervures qui la déli- mitent aussi fortes que les autres (fig. 162). · P. gallicola Kxurmsn. — Pm·asz'er0Ia gallicola Kmrrun, 1906, p. 261. — Perisierola g. Kxurmzn, 191â, p. 535. ` P'°î‘i3"*·* ,»·««>¤=;««·« | ‘ MU , *|«'/f/Ult/V . . j . 161 . EL ' 162 _ ` 163 à } U F1G. 161 à 163.‘ —- 161. Grmlozus claripennls, aile antérieure. -— 162. Perisierolœ gallicola, aile antérieure. —- 163. Id., antenne.
RETIIYLIDAE 103 Q. L. 2,5 mm. - Fig. 162. 163. —— Noire, antennes jaune clair, l base du scape et les derniers articles bruns. genoux, tibias (en partie) et tarses jaunes; pubescence grisâtre, courte et serrée; tète : ponctuation analogue à celle de Bethylus ccphalotes, mais les points beaucoup plus petits, entre eux une iine réticulation, tête moins plate, non plus large que le thorax, yeux séparés de l‘ang1e postérieur par moins que leur grand diametre, ocelles postérieurs touchant presque le bord occipital; antennes courtes, les articles, sauf le scape, aussi larges que longs, non cylindriques, mais élargis vers le milieu (fig. 163); sculpture du thorax comme celle de la tète; segment médiaire avec la ligne médiane lisse, un peu surélevée, les côtés tinement réticulés. · Hérault : Montpellier (Plcann), éclosion en janvier et en mars. ··- Italie. Biologie. — KIEFFER (1906) signale que le P. gallicola a été obtenu de galles de Cynips coriaria, lignicola et Ap/zelonyx cerricola par Gnlxerrl: à Trieste, et par Ernest Aanné de galles d'Aphelony.z: cerricola venant d’ltalie; il est aussi connu (Sxtvesral, .1912, p, 284-285) comme ectoparasite de Polychrosis bolrana, et de Caroubes infestées par Myelois ceratoniae, Ephcslia elutella, Crypto- blaszes gnidella. et.B0rk/iausenia; SILVESTRI ayant placé en août une chenille de Polychrosis avec une femelle de Pcrisierola, a trouvé plus tard un nruf sur la chenille, la larve de l’Hyménoptère s‘est développée en 12 jours, et a donné un image le 6 septembre. Picann (1920) l’a vu sortir en janvier de branches sèches d’Orme, et; plus récemment, mais toujours en hiver, de galles de Cy- nips linctoria sur Quercus pubesccns(*). En résumé on peut admettre comme certain que ce Béthylide est prédateur de chenilles, comme les précédents, mais que dans certains cas, ainsi que le fait remarquer Klrrrrn, il peut s'atta· quer à des chenilles logées dans des galles sèches abandonnées par l‘hôte légi- time; il ne doit pas être considéré comme parasite de l'Insecte cécidogène, mais bien des chenilles inquilines. Quant aux éclosions obtenues par PICARD en hiver, il est possible qu'il s’agisse là d‘Insectes éclos à l'automne et hiver- nant dans ces abris naturels. S.—F. PRISTOCERINAE l Ailes antérieures avec une cellule brachiale complète, partant de la cellule ` · submédîane, ou au moins des nervures partant du nervulus (fig. 164); ailes postérieures ayant des rudiments de nervures ; pronotum non plus long que large, plus étroit en avant qu’en `arrière; dimorphisme sexuel très prononcé. G. PRISTOCERA Kwc, 1810. ' Fig. 164. 165. — Mâle ailé, de taille assez grande, tête arrondie, ocelles prè- (1) Smlnic a obtenu en Espagne (Sierra Morena) un 'Perisierola dixjuncta Kxsrrrzn de Dzchelîa. hyemno vivant dans des tiges d‘Asphodèles. Le Bétliylide pique la chenille, la paralyse et lut dépose sur le corps plusieurs œufs qui se développent en ectoparasites (Kmrrnn, l!)26).
10Q nous on rames. — avnexoprènss sents, antennes insérées contre le clypéus, longues; pronotum court, plus étroit en avant que le mésonotum, celui-ci transverse, avec 2 ou 4 sillons longitudinaux; segment médiaire convexe, arrondi, réticulé, mais sans carènes longitudinales ni latérales; ailes (fig. 164}; abdomen fortement déprimé; téguments fortement ponctuée sauf sur l'abdomen. Femelle aptère, très différente du mâle (165), tête ' carrée, sans ccelles, antennes courtes; pronotum plus long que large, quadrati- gulaire, mésonotum fortement divisé par deux sillons en trois lobes, dont le médian grand, cordiïorme, seutellum nul, segment médiaire plus large en arrière qn`en avant; téguments lisses, très peu ponctués, pattes fortement epineuses. \.. xs, pf I `\ J; ./ /' M "".iël1¤liiills.t - ‘iiîÉâÃziÉ€iëiÃ. —' ,//Ai A X. fi \: if ii . _;· “|lt»|lit.iî§itë;’ '( . "ï?|Tlti*§ii’ \ pj 1. . K Fxs. 164. - Pristocera depressa, çj', >< T. P. depressa F. —- Kxnrrnn, 1906, p. 292; 1914, p. 456; DALLÀ Tonus, _ 1808, p. sea. ' ` V Cf, L. 7-10 mm. —— Fig. 164. Noir, saufles premiers segments abdomi- naux, qui sont rougeàtres, tégulas rouge sombre; ailes très légèrement enfumées, nervures brun clair, stigma grand, brun; pilosité forte sur la tête, le pro- et le mésonotum, ou les points se touchent presque; , antennes : le 2° article très court, plus court que le 3°, les suivants à peu près égaux sauf le dernier, qui est plus étroit et plus long que les pré- cédents. — Q, L. 5-7 mm. — Fig. 165. Corps très brillant, entièrement fauve rougeâtre clair; yeux très petits, placés àl`avant de la tête; antennes. _ courtes, les articles plus larges que longs; ponctuation faite de points assez gros mais très espacés, sur la tête, le pronotum et le mésonotum.
uia·rm'Llnluz 105 Autriche : Vienne (Gmwp). Allemagne. Italie : Rome. Espagne : Barcelone. Angleterre (Y). — Cette espèce n`est pas encore connue de France, mais étant donné sa répartition géographique actuellement établie on peut admettre qu’elle doit s`y trouver. _ · Biologie. -— Les mœurs des Pristocera d‘Europe ne paraissent pas connues, mais il` est utile de signaler que Hvsnor (1916) a fait connaître celles d’une espèce d'Amérique : Priszocem armi/em. qui s'attaque à la larve d'un Coléop- tère Elatéride : Limonzts agonus; Ilvswr a vu une seule larve parasite sur la proie, et même elle passe successivement d'une proie a une autre. . G. PSEUDISOBRÀCHIUM Kisrrsn, 1904. Fig. 166, 167. —— Mâle ailé, très voisin d’aspect de Priszocera, taille plus faible et ponctuation moins forte, tête subarrondie, yeux velus; pronotum bien plus large en arrière qu’en avant; mésonotum transverse, sillons parapsidaux peu distincts ou nuls; ailes (fig. 166), cellule brachîale indiquée seulement par une nervure; abdomen fortement déprimé. —— Femelle aptère, très semblable à celle de Priszocera, même dimorphisme sexuel que dans ce genre, mais tégu- ments plus fortement ponctués, mésonetum plus développé, ocelles absents, yeux réduits, très petits ou nuls, placés près de l’insertion des mandibules. }¤Ã . "\ . ·-/' _ ' ` \.1ll../ x_,|,,/ ’-¢\":,` ` . _,-·_ g, ( A., ( (Q 4 \.\ J É · j .\ — - à 165 166 Fna. 165, 166. -— 165. Prislvccra depressa, Q, >< 7. —- 166. Pseudisobmchium subcyancum, Q, X l5. P. subcyaneum liammuz —— Kiiarran, 1906, p. 303, pl. XV, f. 2; 1914, p. 475. P. carpentieri Knsrrnn, 1906, p. 301; 1914, p. 474 (‘). P. pubes- ccns Lrcrxrezvsmxn et PICARD, 1920 (‘). - Epyris sçtbcynnea DALLA Tonus, 1898, p. 554. (1) Les différences ludiquées par Knzrrsn entre P. subcyaneum et P. carpentieri sont faibles. et disparaissent lorsqu‘on possede une assez longue série comme celle recueillie par M. PIGEOI
106 FAUNE ne rimxcn. ——- nvniéivorriznns (j', L. li-5,5 mm. —— Fig. 166. Noir, le 2** article des antennes. les tégulas, les mandibules à l’apex, les genoux et parfois le bord posté- rieur des segments abdominaux rougeâtres, tarses jaune clair, au moins- les derniers articles; ailes hyalines, nervures jaunes, la subcostale vers l’apex et le stigma bruns; mandibules à 5 dents allant en croissant depuis la plus rapprochée du clypéus, la dernière et l’avant-dernière grosses; tête et thorax creusés de points assez gros, mais peu profonds et espacés, . ""·g——" /‘é¢$%—"` " • à • " / . , . \ `·\\ OOO /1 \ » — / i. ,·-nd À, ' à l t · ' //" ' "Q 1 / \ I » » \_ / - \ ` / \ . Y Fxe. 167. —— Pseudisobrachium sttbcyaneum. d', >< lb. les intervalles finement chagrinés; mésonotum presque aussi long que le pronotum, convexe, avec deux sillons parapsidaux bien marqués, n’at- teignant pas tout à fait le bord postérieur, scutellum plus long que large, avec en avant un sillon profond et large; segment médiaire long, ar- rondi, sans carènes latérales ou postérieure, mais avec une courte carène médiane longitudinale, les côtés de celle-ci réticulés. — Q, L. 3 mm. Fig. 167. J ’attribue à cette espèce la femelle suivante, non décrite jusqu` à Saintes, aussi je crois que ces deux especes n'en font qu'une seule. Il est bon de rappeler que le nom spécifique sttbcycmeum vient de ce que le type décrit pai· Hsmnnv avait été lavé au runtime corrosif et avait de ce tait été changé de couleur artificiellement. D’autre part Lmnrnxsrsm et Pxonim (I920) ont signalé la capture en France d’une femelle à laquelle ils ont donné le nom de Pseudisobrachium pubescens Kinrrsn. Et en effet c’esl il cette espece qu'on doit arriver en suivant le tableau de determination de Kirrrnn. Mais en réalité, le dimorphisme sexuel est si prononcé dans ce genre que les deux sexes sont décrits comme espèces differentes le plus souvent, et il est plus logique de penser qu'il s'aglt de la femelle de P. sub- cyaneum, inconnue jusqu’aIors mais dont le male est fort commun en France, que de croire à une autre espèce dont la lemelle serait seule connue. ,
HETHYLIDAB 107 présent : corps entièrement fauve clair, tête plus longue que large, for- tement ponctuée, pas d`ocelles, yeux très petits, non pigmentés, il peine visibles, très rapprochés de Farticulation des mandibules; pronotum beaucoup plus long que large, mésonotnm large, le lobe médian plus fort que les latéraux. Variété septezzifasciata liuzrreu (G'), bord postérieur des tergites abdomi- naux largement teinté de rougeâtre. Seine·el—Oise : Poissy, Mesnil-le-lloi (aout), Garches (sept.): Charente-Inlé- rieure : Saintes (Pxcxaor, septembre et octobre 1924, en nombre); Somme : Le Crotoy (1 Q, coll. Fmnmins) (l), Amiens (août, sept., oct., Canrrxrxnn, d’après »""\` ,/"`\ / * ·‘ \ 1 \ / x ( s g l \\ \ . I." ; ._ — J/ / ,-4; s ’ A;} ' . ` ,»·iëe=*·ï"\ \ = / / *1 \ 4,/ \\ , ' 168 È ' " ~ `wl [ ) . . /'/ l`\ 169 Fm. 168, 169. — 168. Ceratepyris sulcatifrous, qj', >< l5. — 169. Id., pronotuin, à. un plus fort grossissement. (1) La seule femelle connue, avec, sans doute, celle signalée par l.xcu·ri:r<srnu¤ et Incuxo nous le nom de Pipubescens.
108 FAUNE na France. -—- Hvuéxorrànss Knzrren); Landes : Mont-de-Marsan (Pennis, d’après Iîiarrnn). —- Angleterre. Suisse. Italie. Biologie. -· Kierren (1914) signale que d`après Caxrrv, ce Béthylide serait probablement parasite de Myrmecina latreillei. En effet, plusieurs Psendzso- brachium, surtout exotiques, sont connus comme vivant dans les nids de cer- taines Fourmis (voir Kisrren, 1914 et Wueeman, 1.910). G. GERATEPYRIS Kinrren, 1905. Fig. 168. —— Caractérisé par la forme du pronotum, qui porte en avant deux fortes saillies anguleuses (fig. 169); les ailes postérieures ont des nervures assez développées. G. sulcatifrons Kxerrnn, 1908, p. 1; 191â, p. 507. (ji, L. 4,5 mm. —- Fig. 168, 169. —— Entièrement noir, antennes brunes, le scape noir, ailes enfumées; tête arrondie, convexe, le Vertex plan, avec un large sillon longitudinal devant l’ocelle antérieur, groupe des oeelles beaucoup plus large que long; ponctuation peu distincte; pronotum forte- ment rugueux, avec les deux saillies antérieures tres fortes, plus court que le mésonotum, celui-ci avec deux sillons parapsidaux très accentués, larges, allant d`un bord à Feutre; scutellum légèrement ponctué, de plus finement cliagriné; segment médiaire court, carré, fortement réti- culé; ailes postérieures avec une nervure subcostale et une radiale. Seine : Vitry—sur·Seine (Esrior, obtenu d’éclosion en août, d’une branche de Tilleul, type au Muséum, coll. on GAULLE). S.·F. MESITINAE Angles postérieurs du segment médiaire prolongés en pointes fortemen anguleuses; téguments en général creusés, sur la tête et le pronotum, de gros points ombiliqués, ailes souvent réduites à des moignons. l G. MESITIUS Srmona, 1851. i Fig. 170. — Tête arrondie; pronotum à peu près aussi long que large en arrière, ayant presque toujours un profond sillon médian longitudinal; méso- notum transverse, étroit, avec deux sillons parapsidaux profonds; segment médiaire marginé sur les côtés et en arrière, portant 3 ou 5 fortes earènes longitudinales divergentes vers l'arrière, et réunies par de petites carènes transversales, bord postérieur arqué, angles postérieurs prolongés en de fortes dents. ·
BETHYLIDAE I Tannaau nas asrxëcns (Q). · 1. Ailes entières (fig. 170); taille grande (6-7 mm,). M. carcelî, p. 109 -— Ailes très réduites, ne comprenant que les nervures sub-costale, ‘ médiane et basale (171) .............. 2 2. Thorax noir en partie ........ M. ruficollis, p. 110 —· Thorax entièrement rougeâtre. M. rufîcollis var. pyrenaica, p. 110 ¢·,¤•-" ,¢"'•·· oo / o` \" ’ \ Il ~ /’ \ > ‘ / ·~ · ......__ r .€î` ·» ( Oî*·’“*‘¥¥' ‘ 7`1,?_.;1*· (grey, tt. ~ Z ·’4 fat; = ·ï»=11·' (I l§` `( / `\ \ M / se / \ ,1/ W `x 1 V x · 170. . \ Fm. 170, 171. — 170. .1Iesetius.ca1‘ccli, Q, >< l0. - 171. .1/. ru/îcollis, aile antérieure. M. carcoli \Nns·rwoon. — Kiarrnn, 1906, p. 404 et 411; 191û, p. 302. —— Epyris mger Ginwo, 1856 (non WEs·rw0on]. L. (j' 5 mm.; Q 6-7 mm. — Q. Fig. 170. Tête noire, antennes en entier; ou seulement le dessous, rougeàtres, mandibules brunes, prothorax et pattes rouge vif, le restant du thorax et l‘abd0men noirs; ailes fortement enfumées, sauf une bande claire transversale un peu avant le stigma, nervures brun clair, traces des nervures disparues hyalines; tète et prothorax très fortement ponctués, les points se touchant presque, pro-
110 FAUNE on FRANCE. —· riïnéxorrianias fonds, portant chacun un poil au milieu, sur le pronotum·ccs points sont moins serrés que sur la tête, et entre eux se trouvent des points plus petits; pronotum avec un sillon longitudinal médian profond, prolongé sur le mésonotum par un sillon plus faible, le mésonotum porte deux profonds sillons parapsidaux et en plus deuzé petits sillons latérauii; segment médîaire à surface creusée de fortes carènes longitudinales réunies par de petites carènes transversales, les angles fortement sail- lants. —— 5* [: Epyris niger Ginwn] très semblable à la femelle, mais taille plus faible, corps entièrement noir, ailes légèrement enfumées, sans zone claire. Drôme : Nyons (RAVOUX, coll. R. ou Bcvssox); Var : Hyères (Coounnst, coll. FAimiAiae); Bouches-du—Rhone : Aix·-en·Pr0vence (Fowscotouec, coll. Steam.); Corse (Kozioaowvcz, coll. FAIRMAIRE). Rare en France.- Italie. Espagne. Grèce . Autriche (Vienne : Prater, GIRAUD, en août). Tunisie, Algérie. Biologie. - NIARSHALL a trouvé à Ajaccio une femelle hivernant sous des débris végétaux au·pied diun‘Figuier. i ` · M. rtlflcollîs Kinrren. — Kinv1r1zn,·1906, p. 390; 1914, p. 295. Q, L. 4,5 mm. —- Fig. 171i —·-ïî Noir, prothorax rougeâtre, antennes et pattes châtain clair ou même rougeâtre, les fémurs I sur la face pos- térieure, ll et Ill presque en entier; pilosité blanc sale sur le corps; ailes hyalines, leurs nervures brun clair, les poils jaune clair; ailés très courtes, dépassant à peine le bord postérieur du segment médiaire, leur sommet aigu. leur nervulation réduite aux sub-costale et basale (fig. 171) ; 2= ter- gite abdominal finement mais assez dcnsément ponctué; pour le restant comme M. carrelz', ponctuation de la tête et du thorax un peu moins forte, les points aussi larges mais moins profonds. Pyrénées—©rientales: Piia (type au Muséum, coll. Ernest Aivnixé, probablement pris par Xmueizu, décembre); Corse (1 Q, coll. lt. on Buvssom). Variété pyrénaica Kleariza. — M. pyrenaicus Kiarrrn. 1906, p. 392; 1914, p. 296 -— Q, L. 3 mm. - Semblable a la forme typique, mais thorax presque entièrement jaune ambré, y compris les tégulas (1). Pyrénées (type au Muséum. coll. Ernest ANDRÉ, sous une pierre, le 10février). 1. La description de Kxnrrnn est en désaccord avec l`e·<émpl:lîré type sur plusieurs points, en ' particulier la tête est aussi nettement ponctuée que chez ru/ïcollis, le thorax est parfaitement ponctué, et les ailes n'atteignént nullement le milieu du 9* térgité abdominal, mais dépassent a peine le bord postérieur du segment mediaire, comme chez ruficollzs. D’autre part les caractères tires de la coloration sont certainement sujets à une certaine varia- tion; c'est ainsi que la var. pyrenrtica. se distingue par son thorax entierement rouge, tandis que ’ dans la formé typique seul le pronotum est de cette couleur; mais en realité. Yexemplaire de Corse cité plus haut est intermediaire entre les deux : la couleur rouge non seulement occupe le pronotum, mais tend a envahir le mesonotum et le scutellum: je suis persuadé que si l'on âV3ll. IIUB Séflë S|.l.l`flSâl'llH1B[1t I1OIIll)|`8lJS€ de CBUZG espece, Oil C0llSÈ(\l€I'iil( LIUB \r&l`l3lZIOD DFOSTCS- sivé de coloration: la forme pyrenaica, non seulement n'est pas une espèce, mais probablement 11,8SÈ qu‘une variété douteuse.
ne·rm·trnAn 1l1 S.·F. EPYRINAE. Tête arrondie; pronotum allongé, le plus souvent ses côtés parallèles ou presque; segment médiaîre rectangulaire, plus long que large, sa face supé- rieure à peu près plane, rebordée sur les côtés et en arrière, et portant de 1 a 5 carènes longitudinales partant du bord antérieur, et le plus souvent· réunies entre elles par de petites carènes transversales. G. EPYRIS vVEST\VOOD, 1832. Tête arrondie, un peu allongée; prothoraxplus long que large, plus large en arrière qu‘en avant; scutellum sans sillon antérieur, mais avec en avant deux fossettes plus ou moins rapprochées; segment médiaire avec 1, 3 ou 5 carènes longitudinales. ' . Biologie inconnue. Drsrmcrxoiv ons sexes. C3'. Antennes longues, articles du milieu bien plus longs que larges (fig. 172). . Q. Antennes plus courtes, tfatteignant pas le mésonotum, les articles du milieu non ou à peine plus longs que larges (fig. 173). TABLEAU nns nspizcns (5*Q). _1. Fosseltes antérieures du scutellum se touchant presque, trans- versales, grandes, séparées à peine par une carène ( fig. 174). . 2 —— Fossettes antérieures du scutellum en général petites et large- ment séparées par un espace supérieurà leur diamètre (fig. 176)- 3 2. Abdomen entièrement noir et entièrement lisse. Espèce com- mune .·............. E. niger, p. 112 ' —— Les dernicrssegments abdominaux rougeàtres et finement cha- grînés ..... . ......... E. foveatus, p. 112 3. Ailes normalement développées ........... 4 — Ailes très courtes, ne dépassant pas le bord postérieur du thorax. ............... E. brevipennis, p. 113 4. Segment médiaire avec 3 carènes longitudinales bien indiquées. 5 —— Segment médiaire avec seulement la carène médiane longitudi— nale, tout au plus l’indication de carènes latérales, toujours bien moins développées que la médiane ........... 6 5. Pronotum de moitié plus long que le mésonotum; tibias Il incr- mes .............. E. arcuatus, p. 113
112 FAUNE DE riimcn. -— urmâxorràmas —- Pronotum deux à trois fois aussi long que le mésonotum; tibias Il armés de fines épines sur la face externe. E. marshalli, p. 113 6. Tête et pronotum assez fortement ponctués, les points presque aussi larges que 1`espace qui les sépare .... E. gaullei, p. 114 ' — Tête et pronotum très finement ponctués, les points très petits, séparés par un espace toujours beaucoup plus large que leur diamètre. ' .................. 7 7. Articles moyens des antennes non plus longs que larges;taille ' ne dépassant pas 4 mm ....... E. multidentatus, p. 115 - Articles moyens des antennes beaucoup plus longs que larges, presque doubles; taille au-dessus de 4 mm. . E. maximus, p. 115 E. niger Wnsrwoon. —-— Kmrrua, 1906, p. 313, pl. X. f. 1; 1914, p. 314. E. nzgra DALLA Toune, 1898, p. 553. L. 3-4 mm. — Fig. 174. -— Noir, tégulas, mandibules, trochanter, genoux, extrémité des tibias couleur caramel; ailes hyalines, nervures ambrées ainsi que le stigma; pilosité blanc sale sur la tête et le thorax; tête, pronotum, mésonotum et scutellum mats, ponctués, les points peu serrés, mais les espaces entre eux finement chagrinés; pronotum plus long que large et deux fois plus long que le mésonotum, celui-ci avec deux sillons parapsidaux un peu convergents en arrière, occupant un peu plus de lai moitié du mésonotum, élargis postérieurement; scutellum aussi long que le mésonotum, en avant deux fossettes ovales, un peu obliques, se touchant presque au milieu, grandes et profondes, leur fond cloisonné. —— 5*, antennes plus longues, téguments un peu moins chagrinés et plus luisants, tête plus carrée, fovéoles du scutellum pareilles. Seine—etsOise : le Vésinet (prisjadis par Sicnist enjuillet, août et septembre); Seine—Inférieure : Rouen (d’après Kiarrsa); Finistère : Fouesnant(HÉno1v, août); Maine-et—Loire :St-Rémy·la·Varenne (H. nu Bcvssow); Loire-Inférieure: Nantes (d’après Kisrreu); Charentednférieure : Saintes (Picnor, août, septembre); Hérault : Montpellier (coll. Smam.); Corrèze : Argentat; Haut·Rhin 2 Steinbach (Semic, août). —- Allemagne. Angleterre. Italie. Hongrie. Egypte: ' E. foveatus Kxnrrun. — Kinresu, 1006, p. 315; 1914, p. 313. L. 4,8 mm. —— Noir, les mandibules, les deux derniers segments abdo- minaux, tégulas, genoux, tibias et tarses roux, antennes, sauf la base du scape, et fémurs bruns; ailes hyalines, nervures et stigma jaune brunâ- tres; têtelongue, mate et chagrinée avec une ponctuation peu dense, yeux velus, ocelles postérieurs également distants de l`ocelle antérieur et du bord occipital; mandibules élargies j usqu’à l’apex, qui est tronqué et armé de cinq dents aiguës, les deux externes longues', les trois internes très courtes; thorax mat et cliagriné comme la tête, pronotum deux fois plus long que le mésonotum, sillons parapsidaux convergents vers l’ar- rière, aboutissant aux fossettes du scutellum, celles-ci grandes, trans-
BETHYLIDAE 113 versales.sép1rées seulement par une earène; segment médîaire brillant, portanttrois carènes, les latérales plus rapprochées de la médiane que du bord, les intervalles ridées transversalement; fémurs peu épaissis; les derniers segments abdominaux ehagrinés. italie : Ligurie (Doria, d’après Kxerran). ` E. brevipennis Kuarrsn, 1906, p. 336; 19lQ, p. 316. Q, L. 3-4,5 mm. — Noir, mandibules, palpes, antennes et pattes roux sombre, fémurs bruns, hanches noires; tête un peu allongée, presque lisse avecrquelques points épars, yeux glabres, allongés, ocelles posté- rieurs très rapprochés du bord occipital; pronotum presque lisse avec seulement quelques points, 1 fois et demie plus long que large, trois fois ` plus long que le~mésonotum; sillons parapsidaux élargis en arrière en fossette; scutellum un peu plus long que le mésonotum, fossettes très largement séparées, presque punctitormes; segment médiaire rugueux au milieu, chagriné sur les côtés, avec une carène médiane; tibias Il armés d’épines sur la face externe, ainsi que les articles du tarse à l`extré~ mité; ailes très réduites, atteignant à peine Pextrémité du segment métliaire. - Nord: Dunkerque (type au Muséum, coll. oa Gaume); Somme : Amiens (d'après lîuansn, juillet): Landes : Mont-de-Marsan (Parmis). L- Angleterre. E. arcuatus Kinrrnn, 1906, p. 322; 191h, p. 320. CE'. L. 3.5-4mm. — Noir brillant; antennes brun noir, tégulas,genoux, tibias et tarses testaeés, tibias ll et lll brunis, ailes brunzltres; tête lisse. à ponctuation fine et serrée, yeux velus, pronotum en longueur une fois et demie le mésonotum, ponctué comme la tête mais moins den- sément; sillons parapsidaux élargis en arrière et à peine convergents; _ scutellum plus court que le mésonotum, fossettes ovalaires et tros espacées; fémurs épaîssis et comprimés, tibias sans spinules. B.uches-du-Rhône : Arles (l\IAnsuA1.1., d'après Kuzrrrzn). E: marshalli Kiarren, 1906, p. 323; 1919, p. 315. Q. L. 6 mm. — Noir brillant, antennes, mandibules, tégulas, troohan- ters, genoux, tibias et tarses roux; 2° segment abdominal roussàtre; ailes brunies; tête à ponctuation assez dense et grosse, lisse dans les intervalles, à bords parallèles en arrière, yeux faiblement velus, un peu plus longs que la distance qui les sépare de l’angle postérieur; prono- tum trois fois aussi long que le mésonotum, à ponctuation éparse; sillons parapsidaux larges et parallèles, scutellum à peine plus long que le mésonotum, fossettes ovalaires, très espacées, segment médiaire luisant, un peu ridétransversalement, avec trois carènes dont les externes · rt
FAUNE DE l?lh\NCE· —· HYMÉNOPTÈRIS sont obliques et convergent en arrière; fémurs l et ll fortement épaissis et élargis; tibias Il brièvement spinuleux sur le bord externe. Bouches-du—Bl1ôue : Arles (BIARSIIALL, d'ap1·ès Kxsrrmx). E. gaulleî Kiiarirxan, 1906, p. 331; 191â, p. 319. (jl, L. Q 4-5 mm. — Fig. 172. — Entièrement noir, mandibules et tégulas rougeâtre clair, troclianters bruns, tibias I, extrémité des tibias ll [--àà nfïî · `\ z" \ / \ / , \ / \` / \ I, \ A . \` ·`A°a / ` ïy ·t-.4à/ ' ' F oî \ / \ / \_ . ’ I / I \ . ` xl '· \\ Frs. 172. - Epyris gaullei, çj', >< 15. et Ill et tous les tarses testacés; ailes légèrement enfumées, nervures et sti ma bruns; tête densément onetuée, les oînts assez etits sé arés g P _ P P P PHP (l€S 8Sp3.C()S Pl\1S gI‘HIl(lS CILIB lGU.I‘ dlûmètfü, yBUX gI`OS, lll'l€II'1€I1l« VBl.l1S, plus longs que la distance qui les sépare de Pangle postérieur; antennes longues, c lindri ues, amincies, vers l`extrémité· ronotum lus lon¤· U y q 7 P P ¤ que large, ponctué comme la tête, ainsi que le mésonotum et le scutel- lum; mésonotum étroit, avec deux sillons parapsidaux élargis posté- rieurement; scutellum plus long que le mésonotum, avec deux fossetles ovales, obliques, fortemmt écartées l’une de l’autre; segment médiaire réticulé, avec une carène médiane longitudinale allant jusqu'au bord pos- térieur, et Vannonce de carènes latérales qui sont peu distinctes dans la
_ nurnrmnais M5 réticulation, celle-ci vermiculée; pilosité blanc sale sur la tête et le tho- rax, brune et plus forte sur lïablomen surtout postérieurement. Seine·et~Oise : Maîsons·Lal`fitte, Poissy (type au Muséum, ne Gautltn, août). E. multidentatus Kinrran, 1906, p. 333; 191â, p. 318. Q. L. 3,5-4 mm. — Noir, antennes rougeàtres, le scape brun sauf aux deux extrémités, mandibules rougeàtres, hanches, fémurs, tibias ` sauf l`apex, bruns, troelianters. extrémité des tibias et tarses jaune paille, tégulas et nervures ambrées, stigma brun, ailes hyalines; tète et thorax brillants, à peine ponctuée de points très petits et très espacés; sillons parapsidaux presque parallèles, élargis en arrière; scutellum à peine plus long que le mésonotum, les fossettes ovales fortement sépa- rées l‘une de l’autre; segment mediaire avec une carène médiane longi- tudinale et de chaque côté une carène plus fine et moins longue, l’es- pace entre la earène médiane et les latérales fortement réticulé, mais au delà la surface est lisse ou presque;` tibia_s ll portant quelques épines sur leur face externe. l ` I ' Seine·et-Oise : Maisons-Laffitte (type au Muséum, ne Gxvttr; mai); Var : Q Toulon (coll. I·`.smnAinr). , , E. maximus, n. sp. Q. L. 5,7 - 6 mm. — Fig. 175, 176. — Noir, scape, les deux ou trois articles suivants des antennes brun rougeàtrehmandibules, et pattes en entier rouge vif, tégulas jaune clair, ailes un peu enfumées, ncrvures couleur caramel, stigma brun; téguments très brillants, tête et thorax avec quelques points très petits et espacés, yeux peu saillants, allongés, les ocelles postérieurs plus rapprochés du bord occi- pital que deul'ocelle antérieur, celui-ci bien en arrière d`une ligne qui réu- nirait le bord postérieur des·yeux; scape gros et court, aussi long que les articles Il —|— lll + IV; articles Il et III égaux entre eux, à peine plus Iongs·que larges, les suivants plus [longs que les préoedents, à peu près deux fois plus longs que larges (lig. i.75); antennes atteignant presque en arrière l‘insertion des ailes; pronotum un peu plus long que large. en en arrière, deux fois et demie·plus long que le mésonotum, celui-ci très lisse, les sillons parapsidaux atteignant le bord antérieur, eonvergents en arrière, où ils sontélargis et aboutissent en dedans des fosscttcs, sillons latéraux petits; scutellum aussi long que le mésonotum, les fossettes assez grandes et profondes, un peu obliques, séparées par au moins deux .fois1èur grand diamètre; segment médiaire avec seulement une carène médiane longitudinale bien nette occupant toute la longueurpde chaque · côté 1`indication d’une petite earène mal délinie s‘arrètant aux deux tiers, entre celles-ci une réticulation vermieulée, sur les côtés des stries trans- verses (fig. 176); fémurs l et Il fortement élargis, tibias Il épineux sur la face externe. ·
116 mons ne rnaxce. »—— uxnéxorrànns Espèce très voisine de Iz`. mulzidenzazns, dont»·je l'auruis considérée comme une simple variété·de taille, s’il n`y avait eu en plus le caractère de la lon- gueur des articles des antennes. Allier (type au Muséum, coli. J. Pénsz); Pyrénées (coll. Sicnizt, juillet). Uexemplaire des Pyrénées a les lémurs non franchement rouges, mais teintes de brun. G. RHABDEPYRIS Kinrren, 190âL . Très voisin d‘Epyris, dont il se distingue par lc scntellum· qui n'a pas de _ fossettes antérieures, mais il en avant un sillon transversal (fig. 177}; segment médiaire avec 3 à 5 carènes longitudinales. 'l`Au1.EAu nes ESPÈCES. v 1. Tête ponctuée et chagrinée, ailes brunes, aves, le plussou- vent, une bande claire transversaleplus ou moins visible. . ............... R. hemipterus, p. 116. -— Tête cbagrinée, mais non ponctuée; ailes liyalines. Taille . petite, espèces myrmécopliiles .......... . 2 ' 2. Gcnoux, tibias et tarses clair, nervures et stignia bruns. . . ......·.. _ .... R. myrmecophilus, p. 117. · -— Pattes roux brun, nervures et stigma bruns ....... ` . .............. R. pallidinervis, p. 117.· R. hemipterus Kmrrsn, 1906, p. 3S0;·191&, p. 352. Q.L.3,5 mm,.-Noimmandibules, les deux premiers articles antennai· res, le cou,les tégulas, les pattes à partir des genoux, les troelianters et le bord apieal des segments abdominaux rougeàtres, antennes brunes à partir du 3° article, fémurs bruns, ailes brunes; tete arrondie, un peu plus longue que large, finement ponctuée et finement cbagrinée entre les points, yeux ovales assez gros, éloignés du bord occipital à peine de leur petit diamètre, ocelle antérieur sur une ligne qui réunit le bord postérieur des yeux; antennes 2 2° article un peu plus long que le 3' ou que le QE, aussi long que le 5*, les articles du flagellum-plus longs que larges; pronotum plus long que large, 2 fois plus long que le mésono· tum, graduellement élargi en arrière, sculpté comme la tête, ainsi que· le mésonotum, sillons parapsidaux fins, n’occupant que la moitié du mésonotum, celui—ci ayant une vague dépression médiane; scutellum ·carré, ayant en avant un sillon transverse large; segment médiaire un peu plus long que large, fortement réticulé, avec une carène médiane étideux latérales convergentes en arrière, cotés du segment médiaire fortement et régulièrement chagrinés; ailes n’atteignant, en arrière, ' que la moitié de Pabdomen; abdomen finement ponctué.
· ne·rm·i.xoAn 117 Landes : \lont-de·)Iarsa·1 ('Pnnnxs, lype dans la collection Pisnms, école, d'Agrieullure de Montpellier). . · R. myrmecophilus Kmrrnn, 1906. p. SS4; 1914, p. 352. Q. L. 2,5 mm. — Antennes, sauf la base du scape, mandibules, tégu- las, genoux, tibias et tarses testacés. fémurs et les deux derniers seg- ments abdominaux bruns, le restantnoir, ailes l1yalines,atteignant le milieu de l‘abdomen; tête brillante, finement chagrinée, yeux glabres, plus courts que In distance qui les sépare du bord postérieur; antennes longues, atteignant la base du segment médiaire; thorax finement cha- griné; pronotum plus long que le mésonotum, celui-ei avec des sillons parapsidaux parallèles; scutellum triangulaire, presque aussi long que le mésonotum; segment médiaire aussi long que seutellum+ mésonotum. avec trois carènes longitudinales, parallèles. les externes à peine plus · rapprochées de la médiane que du-bord. intervalles moins finement chagrinés que le restant. Allemagne :, Linz, sur le Rhin (\V.issMAw, d’après Kusrrun), avec Termino- ¥'lllITl· L`(lûSI)lllU7l. _ R. pallidinervls Kinrrnu, 1906, p. 384; 191G, p. 353. Q. L. 2.5 mm. —- Comme la précédente, mais scape, pattes sauf la base des hanches, tégulas et-dessous de l‘abdomen roux brun, funicule un peu plus clair, tête et prenotum brun sombre, dernier segment abdominal roussàtre, nervures et stigma presque hynlins. Hollande : Exeler, dans le nid de Itbrmica sanguinea (\V,issmxx, d’après Ktnrrnu). . G. ISOBRÀCHIUM Fônsrnn. t856. Voisin de Epyris, scutellum avec deux fovéoles près du bord antérieur, mais pas de sillons parapsidaux au mésonotumrsegment médiaire marginé sur les cotés et en arrière, et avec des enr-ènes longitudinnles. . I. nigrieorne Nans. - Kxurveu, 1906,p. 308; 1.914, p. 368. l. fuscicome DMLA Tonus, 1898, p. SUD. L. 5* 3,5 mm.; Q 4,4 mm. — Corps noir, mandibules, antennes sauf le scope, trochanters, genoux, base et apex des tibias, tarses·roux, le reste des pattes brun, ailes hyalines dans leur moitié basale, brunes dans le reste; tête lisse, très brillante; velue, avec une ponctuation éparse mais distincte, antennes peu épaissies du 4* au 8* article, 2° et 3° courts, égaux, presque plus larges que longs, les suivants plus longs que larges; thorax lisse, brillant, avec une ponctuation éparse, seutel-.· lum avec deux fosscttes profondes, arrondies, largement séparées: segment médiaire avec une carène médiane longitudinale atteignant le bord
118 mom; ne rzmxci:. —— mmâxorriàms postérieur et une carènelatérale de chaque c'ôté de la médiane, toutes les trois parallèles, intervalles ridés longitudinalement et transversalementn ·-— <j‘ plus petit, 2° article antennairc un peu plus court que le 32 celui-ci un peu plus court que le 4°, les suivants cylindriques, deux fois aussi longs`que larges. 4 ' 4 Allemagne z Aix-la-Chapelle, Francfort (d’après Kxarrau). G. HOLEPYRIS Knarren, 190Q. Voisin de Epyris, mésonotum sans sillons parapsidaux, au plus l'amorce de très fins sillons n`occupant que le tiers antérieur; scutellum sans fossettes, mais un sillon transversal au bord antérieur (Hg. 178). Tauwao nus especes 1. Angles postérieurs du segment médiaire inermes, o’cst-à-dire sans dentieulesf quoique parfois un peu saillants ...... 2 — Angles postérieurs du segment médiaire bidentés (fig. 178). . 3 2. Ailes bien développées, brunes avec une bande transversale Iiya- line ............. H._ maculîpennis, p. 120 — Ailes très réduites, nlatteignant pas lo bord postérieur du seg- ment médiaire .......... H. lavagneî, p. 120 3. Ailes très réduites, n’atteignant pas le bord postérieur du seg- ment médiaire, ou le dépassant à peine; tête et segment médiaire très allongés .......... H. erythroderes, p.12'l — Ailes normales ................. 4 4. Une carène entre les antennes, prolongée par un sillon attei- gnant l’ocelle antérieur. .· ..... H. crenulatus, p. 119 -— Pas de earène entre les antennes, ou, si elle existe, elle est pro- longée par un sillon qui n’atteint pas l’ocelle antérieur .... ............. H. breviseutellatus, p. 118 H. hreviscutellatus Kierrsu, 1906, p. 352; IDM, p. 382. Q. L. 5,5 mm. —— Noir, mandibules, les deux premiers articles·des antennes, les tégulas, les pattes sauf les hanches, rougeâtres, funieule et le dessus des fémurs bruns; ailes légèrementrembrunies, stigma brun, nervures brun clair; tête et pronotum fortement ponotués de points gros mais peu profonds, assezinégalement disposés, entre ces points le tégu- ment est très finement chagriné, sur la tête ils sont séparés d`un espace· égal à leur diamètre, maissur le'pronotum ils sont plus largement sépa- rés; ocelles bien nets, les postérieurs à pou près au niveau du bord pos- térieur des yeux; antennes : 2° article un peu plus long que large, 3” un peu plus long que le 2° ou que le 4**, ceux de Pextrémité vont en dimi- nuant progressivement; prouotum avec une ligne de gros points peu-
nsïuvtrnne 119 profonds en avant du bord postérieur; mésonotum sans sillons parapsi- daux, mais avec une amorce de deux fins sillons latéraux au tiers anté- rieur, en outre une ligne sinueuse de gros points serrés touchant presque le bord postérieur au milieu, se relevant sur les côtés: scutellum aussi long que le mésonotum, en avant un sillon transverse profond et large, cloisonné; segment médiaire avec 5 carènes longitudinales dont une médiane, en plus des oarèncs doubles aux bords latéraux et postérieur, A 173 •“If• -. I : · ï ; Q ¤o¤°°°°°°o¤ . ( É, i I. \ A ‘ ' v ~ ""` `· ¤uA•\¤hn...· ï F I \: ¢ ' É ï îâî I — Om! 111 178 .1 \ I ,' L , 119 ` "`W và ,,»/»«#M=w«»”,,,,, , ,£,,,w'””“"'=' · \ 4 î I ... Mvahlw M ir/ak}, I - A ~~ lr Fm. 173 à. 180. -- 173. Epyris niger, Q, antenne. -174. ld., thorav. — 175. E. maxt- mns, Q, antenne. -· 176. Id., thorax. —- 177. Ithczbrlepuris. thorax. — 178. llolcpyris, thorax.- 179. ll. lavaqnei, Q, d’aprè< Ducuwssov. -— 180.l<l.,ailc antérieure, d’ap1·ès Duonaussov. entre les carènes de petites carènes transversales, les angles postérieurs avec deux petits denticulcs. Drôme : Nyons (type au Muséum, coll. Ernest Ã\nnn£) ; Gers; Hérault: Mont- pellier (Picann, 1 Q dans le laboratoire le 22 nov. 1911); Var : Hyères (3 Q, I·`mo1·, février). H. CPGIIUIRÈUS Kinrrrn, l!}()!î, p. (M8; lfllû, p. 1380. L. 4,5 mm. — Très voisin du récédcnt, mais avec une carène . P . entre les antennes, réunie par un sillon à l’ooellc anter1eur('). Corse :i\jaccio (Mansnatt. sous écorce d`Olivier en octobre). i (li Cette espèce parait identlqueà E. breviscutellatus Kxerrnn. mais je n'ai pas vu le type de crennIatu.1; si Vldentlté se confirmait, c’eat cette dernière espece qui aurait la priorité; la
120 muse oi: ruaivca. — m'MÉNoi¤·ri;ues H. erythroderes l\lAusuAu.. — Kit rase, 1Ut}(i, p. 3âG: 191ét, p. 374. Q. L. 3,5 mm. — Coloration de breuzscutel/atus, mais bord posté- ri~ur des tergites abdominaux roure; taille moindre; ailes réduites, ifatteignant pas l'extrémité du segment mediaire; tète de moitié plus longue que large, mate, chagrinéc ainsi que le thorax, yeux plus courts que la distance qui les sépare du bord postérieur, pronotum presque trois lois aussi long que le mésonotum, celui-ei plus court que le scutellum; segment médiaire de moitie plus tong que large. peu distinctement rebordé en arrière, plus distinctement sur les côtés, trois carènes longi- tudinales, la médiane n`atteignant pas le bord postérieur, les latérales n‘oceupant que`la moitié. Corse : Bonifacio (Feurm). H. maculipennis l\lAusuAi,1,. -· Klarrnn. 1905, p. 364; 191Q, p. 378. Q. L. 4,6 mm. ——- Comme II. Izrevzîwztellatus, mais ailes brunes avec une bande hyaline transvers.1le vers le milieu, stigma linéaire, blanc. brun au bout; tête à ponctuation dense et peu grosse, intervalles lisses et brillants; thorax moins ponctué que la tète: pronotum un peu plus long que large, trois fois aussi long que le mésonotum, celui-ci plus court que · le scutellum, sillon antérieur du scutellum élargi en arrière aux extrémi- tés et au milieu; segment médiaire mat. carré, de la longueur du prono- tum, avec cinq carènes longitudinales, parallèles, les trois médianes rap- procbées, les deux externes plus près des carènes formant le bord laté- ral; angles sans dents. Corse (Maasuatt, d’après Ktnrrsu). H. lavagnei Ducuaussoy, 1916. Q. L. 3-4,2 mm. — Fig. 179, 180. -—- Noir. clypéus. mandibules, palpes, antennes, pattes en entier, tégulas, tout ou partie du cou, bordure des tergites abdominaux I-V, le 6** segment presque en entier et la totalité ‘ du 7° roux; tête un peu plus longue que large, mate et chagriiiée sur toute sa surface, yeux velus, plus courts que la distance qui les sépare du bord postérieur, ocelles plus ou moins distincts, parfois très réduits, les pos- térieurs plus éloignés entre eux que du bord occipital; antennes : scape plus gros que le funicule, 2* article un peu plus long que le 3° et que le 4°. les suivants un peu plus longs que larges; thorax mat et chagriné, pro- notum à peine aussi long que large, mésonotum transverse, quatre fois plus court que le pronoturn, sans trace de sillons; scutellum subtriangu-· laire, son sillon basal large et profond; segment médiaire sans dents aux angles postérieurs, faiblement luisant, une carène médiane longitu- dinale allant jusqu’au bord postérieur, de chaque côté une carène courte, carène entre les antennes existe chez breviscuteliatus, et ette est aussi prolongée par un sillon qui à vrai dire n’atteint pas l‘o«ette antérieur.
` unrnvi wan 12l ne dép issant pas le milieu, très rapprochée de la médiane; ailes n’attei— gnant pas lextrémité du segment médiaire, nervulation très réduite, comprenant 1 subcostale, 1 médiane et 1 rluliment de.radiale (fig. 180). des poils longs sur·ces nervures; fémurs renflés; 1" tergite abdominal lisse, les suivants très finement chagrinés. Hérault : environs de Montpellier, dans les garrigues (Ltvmxi:). S.-F. SGLERODERMINAE Ailes a nervulation très réduite : souvent une seule cellule, rarement deux, ncrvure radiale très courte, pas de stigma bien net; souvent pas d'ailes, et même pas d'ocel|es. Biologie. - Parasites de larves de. Coléoptères. G. ALLEPYRIS Kieirnn. 1905. · i Fig. 181. —- Tête arrondie, yeux gros, oeelles présents, antennes ile 13 arti- cles. téguments lisses, brillants sauf le segment médiaire qui est mat, cha- griné et porte des carènes longitudinales, quelques points très épars sur la tête et le thorax, quelques longs poils noirs, un réseau polygonal (visible au microscope) sur la tête et le pronotum; ailes avec deux cellules, comme chez Epyris, mais nervure radiale très réduite. A. microneurns Kxarrsn. — K., 1900, p. 417; 1914, p. 277. A. Illg7'}‘l’CI`ltS Kiarran, 1906, p. 417; 1914, p. 277 (']. Q. L. 3,5 mm. — Fig. 181. - Noir, mandibules, le 2* article des an- • tenues, les trochanters, tibias et tarses roux clair, antennes brun noir. plus claires vers l'extrémité, ailes Iiyalines, nervures jaune d’ambre; tète : yeux gros, plus longs que la distance qui les sépare du bord oceipital; antennes : scape plus long que large, 2* article un peu plus long que large, les suivants aussi longs que larges; pronotum aussi long que large en arrière, plus étroit en avant, mésonotum transverse, sillons parapsi- daux courts occupant seulement un tiers de la partie postérieure du méso- notum; Scutellnm séparé du mésonotum par un sillon transversal assez large et profond; segment médiaire plus long que large, ses côtés pres- que parallèles, plusieurs oarènes longitudiuales, la médiane et les margi- (1) Les deux types de ces especes sont au Muséum de Paris : celul de mîcroneurus provient de la collection on Gitans. celui de m'gn'crus de la collection Ernest Amont: il nfestimpnssible de trouver la moindre ditïërence entre eux; en particulier, contrairement a ce que dit Kirsten, À·‘H1-g1'l`('I'MS 3 tlêllï Slllôllâ p3l`3D$lG8llX· El. 83 IÉIG et SOI! \ll0I`3X BOU! ponctucs CDIIIIDE chez 7ïHC'I`O7'|·PMI‘M8·
122 FAUNE un rmivcn. —- nvniéxorwiamas nales allant seules jusqu’u bord postérieur; ailes (fig. 181) avec quelques longs poils noirs sur les nervures. i'-—I§"` \` ’ \\ I . *,.-14.,,1 •é·- ~ ww " ’“î ` s ~ è \ / I I , \\ WIN / · [ \ 1 \ · rl ` 181 182 É l • Fm., 181, 182. —— 181. Allepyris microneurus, Q, >< 20. — 182. Partie basale de l’ai1e antérieure d‘un Laelius. Seine-Inférieure : Dieppe (type au Muséum, coll. on GAULLE).; Haute·Saône`: Gray (type de A. nigricrus, coll. E. Animé). Une autre espèce se trouve dans le nord de l’Ita1ie. G. LAELIUS Asnmmn, 1893. Très voisin du genre précédent, ailes (fig. 182) sans stigma proprement dit, mais avec un léger épaississement de nervureà cet endroit. TABLEAU nus Esràciss (@‘ Q). 1 . Segment médiaire avec une seule carène longitudinale; mésono· tum avec deux sillons parapsidaux .... L. bipartitus, p. 123
. mmwmnae . 123 — Segment médiaire avec trois carènes longitudinales; sillons pa- rapsidaux nuls ou raccourcis ............ 2 — Segment médiaire avec cinq carènes longitudinales ..... , ............. L. anthrenivoras. p. 124 2. Mésonotum sans sillons parapsidaux .... . . . .` . . . 3 — Mésonotum avec deux sillons parapsidaux courts ..... 5 3. Pattes noires .... . ...... . L. tibialis, p. 12.3 ··- Pattes rougeûtres, sauf les hanches .......... 4 4. Nervulus presque parallèle sur la nervure médiane ..... .......... . ..... Lxfulvipes, p. l23— · — Nervulus aussi oblique qucla nervurebasale. . L. perrisi, p. 124 5. Fémurs brun de poix ........ L. femoralis, p. 124 _ — Fémurs rouges ........... L. rufipes, p. 124 L. fulvipes Kinrrnu, 1906, p. 421; 1914, p. 279. Q. L. 2.5 mm. -- Noir, scape et premier article des antennes fauve clair, le restant des antennes brun foncé, pattes fauve clair, tégulas jaune pâle, ` ailes hyalines, nervures jaune clair; tète et thorax brillants avec a la sur- face un tin réseau polygonal donnant au tégument un aspect ehagriué; de longs poils noirs dressés, très espacés, surla tête, le thorax, le scape, les fémurs et les nervures des ailes; tête sub-arrondie, yeux un peu plus longs que la distance qui les sépare du bord postérieur, oeelles présents; an- tennes : 2' article : 3°, un peu plus longs que`les suivants, ceux-ci aussi larges que longs, pronotum aussi large que long en arrière, plus étroit que la tête en avant; mésonotum moitié moins long que le pronotum, transverse, sans sillons parapsidaux; scutellum carré, bien net; segment médiaire chagriné, avec en plus trois carènes longitudinales. France : Allier (d'après liierrru). — Italie. Espagne. L. bipartitus Knarran, 1906, p. 419; 1914, p. 279. Q L. 2,5 mm. -— Comme L. htlwpes, mais une seule carène au segment métliaire; 2° tergite abdominal brun marron sombre au milieu; antennes et pattes jaune brunâtre, hanches brunes; des sillons parapsidaux, ii peine convergents en arrière; ailes légèrement enfumées. Landes: Mont de Marsan (Parmis). Biologie. - ()btenus par l·’x·:an1s de Ewccnn-us punctipennis. L.tibialis Kiarrxan, 1906, p. 420, pl. XI, f. 6; 1914, p. 279. Q. L. 2,5 mm. — Comme L. fulwloes, mais mandibules et 2° article des antennes brun rouge, pattes et antennes brun noir, pas de sillons parapsidaux; trois carènes longitudinales au segment médiaire. ` Landes : Mont-de-Marsan (Psnnxs). ' Bl·Ol0g`l·C’· ‘ Oblënu par PERRIS de ·$yI10.I’ylOTl Sf’.L'dBn((llllI7Z· • .
124 FAUNE nu. mmrzca. - H1·MÉNorTÈnEs L. perrisi K1err1:n,1906, p. 421; 1914, p. 280. Q. L. 3 mm. - Comme L. fuluipes, mais mandibules rouges, ncrvulus oblique, tête sans ponctuation. Landes : Mont-de·Marsau (Pmmxs). Biologie. - Oblenu par PERRIS de Synozylon serdcntatzmz et Anobium villo- . sum. L. femoralis Fônsrrmz. — Kliarman, 1906, p. 422;1914, p. 280. 5*. L. 2,65 mm. —- Comme L. flilvzpes, mais mandibules, tibias ct tarses roux, antennes roux sombre, scapc plus sombre, fémurs brun de poix, métnpleures séparées du métanotum par un bord tranchant nou longe par _ une carène; sillons parapsidaux courts; trois carcnes au segment mé- diaire. Allemagne : Aix—la—Chapelle (Fônsren). _ ' L. rllfipes Fôusrnu. — Kmrrsu, 1906, p. 422; 1914. p. 280. 5*. L. 2.3-3 mm. ~— Tout à fait semblable à l’espèce précédente, mais fémurs plus clairs, rougeâtre clair, métaplenres séparées du métanotum par un bord tranchant longe par une carène. Allemagne : Aix-la·Chapelle (Fjôasrsuj, L L. anthrenüorus 'TRANI. —- TRANI, 1909, p. S, pl. I, l'. _1-8; Kxnrrsn. 1914, p. 230. . Q. L. 3-4 mm. —— Noir, mandibulcs jaunes, palpes blaucliâtres, pattes jaune rougeâtre, ailes légèrement cnlumées à l`apex, nervures jauuâtres, garnies de longs poils noirs. antennes brunes plus foncées à l’extrémité, lt" et 2" articles jaune rougeâtre, le premier article claviforme, légèrement courbé, le 2° un peu plus long et plus large que les suivants; thorax allongé, mésonotum très court, sans sillons parapsidaux, scutellum grand, avec un sillon transversal en avant. —- 5* nc différent de la femelle que par la taille plus faible. Italie : Naples [TRANI)'. Biologie. -— Eutoparasite de larves de An:/menus museomm, dans les collec- tions d’Insectes (Team, 1909). Je cite cette espèce bien qu’elle ait été trouvée assez loin des limités géographiques de la France, à cause de Fintérêt de l'0b- servation biologique à laquelle elle a donné lieu, et aussi parce qu'il_ est fort possible qu`elle se 1·etr0uve chez nous, son hote étant des plus communs. G. SCLERODERMA Kwc, 1810. Fig. 183. —— Dans ce genre les femelles sont en général aptères, mais on en rencontre aussi qui sont ailées; les mâles sont pourvus d`ailes, très rarement aptères.
neruuinne 125 Q aptère. Fig. 183. Tête déprimée, un peu allongée, sub-carrée, pas · d`ocelles, yeux petits, non saillants, très rapprochés des mandibules, pronotum allongé, plus long que large, mésonotum aussi long que large, divisé en trois lobes, le médian plus étroit que le pronotum, les latéraux débordants, pas de _ scutellum distinct, segment médiaire plus long que large, ses côtés à peu près parallèles, tronqué droit- en arrière; abdomen étroit et allongé, le bord posté- . rieur des tergites abdominaux sculpté en sortes de grands festons; fémurs dilatés. Q ailée et male. Fig-185Ã Tête un peu plus courte que chez la forme aptère, les angles plus arrondis, ocellesprésents: scutellum bien développé, plus court que le mésonotum, presque semi·circulaire, muni a sa base d’un sillon · transversal; ailes ciliées, à nervulation très réduite : deux cellules, la médiane et la sub·médiane, mais souvent celle·ci ouverte en bas, la nervure anale étant absente ou à peine indiquée, pas de stigma ni de nervure radiale. l»’îolo,;,rie. —— Ces petits animaux sont parasites delarves de Coléoptères; leurs mœurs nous sont connues surtout par les études de Bmnweu. (1920) sur des espèces des Hawaï où le genre est abondamment représenté, et par celles de Wusutsn, ce dernier auteura résumé ce qui est connu dans son récent travail (1926); la femelles'attaque il la proie, même lorsqu‘e|le est beaucoup plus grosse qu'elle·méme, la paralysé par d’innombrables piqûres faites au hasard; quand la larve est immobile, la Scléroderme se nourrit pendant plusieurs jours de liquide qu`elle extrait de son corps, puis elle lui dépose sur le corps un cer- tain nombre d’oeut`s, les larves issues de ceux-ci se développent en cctopara- sites et, lorsqu’elles sontmûres, se détachent et filent des cocons réunis en une seule masse; la mère reste avec ses larves et semble leur donner quelques soins, elle survit à leur éclosion, peuts`accoupler avec un de ses fils et recom- mencer une nouvelle série de ponte. Sonoma (1919) rapporte que dans les pays balkaniques les Scleroderma sont nombreux, vivent souvent dans les maisons et se rendent nuisibles àl’homme qu`îls piquent fréquemment de leur aiguillon. Taenrxw nas raxnnmzs (M-rianns). 1. Thorax dorsalement de deux couleurs ......... 2 — Thorax dorsalement unicolore ............ _ 4 2. Abdomen noir ou brun de poix très foncé. . . . ..... 3 — Abdomen brun rougeâtre plus ou moins clair ....... ............... S. domestica, p. 126 3. Tête et thorax au moins en partie jaune ou rougeâtre clair. . . ............. 2 . S. abdominalis, p. 127 —· Tête et thorax trés foncés, presque noirs, à peine éclaircis par endroits .............. S. picea, p. 128 4. Entièremcntjaune clair ........ S. unicolor, p. 128 — Abdomen plus foncé que la tête et le thorax ....... 5 5. Abdomen brun roux ........ · S. brevicornis, p. 128 — Abdomen noir de poix, rougeâtre postérieurement et antérieure- ment.· .............. S. nitida, p. 128 ,
FAUNE DE FRANCE. ·* HYBÉXOPTÈIRES ·TAni.EAu nas Aimês 5* Q (d’après Kixarrnul. 1. Ncrvulus au moins deux fois aussi long que la nervure basale. . ............... S. fuscicornis, p. 128 . —— Nervulus au plus une fois et demie aussi long que la nervure hasale .................... 2 2. Yeux aussi longs que la partie postérieure de la tôle. . . . ........ _ ...... S. fonscolomhei, p. 128 . - Yeux plus courts que la partie postérieure de la tête ..... ............... S. domestica, p. 126 . · "_•'-, "\\ /l' -`—\ _ \ . / \\\ /] W ` l;··’ I *, t!` . /‘l'\ c c i * ** x / \` i I l// l l \\ . / \ x \ ` FIG. 183. -j Scâcrodermu domestica, Q, >< 20, S. dotnestica Larnninms. — Kiarrisn, 1906, p. 436; 191OQ p. 257; DALLA Toune, 1898, p. 559. Q. L. 3,5 -4 mm. ——- Fig. 183. — Aptère, corps brun de poix, lisse, presque glabre et brillant, antennes jaune clair, pattes brun plus clair que, le corps, surtout les tibias et les tarses, abdomen : le bord apical des segments plus clair que le reste, quelquefois aussi la partie antérieure, de Pabdomen plus claire; tête quadrangulaire, plane, un peu plus longue qllü l3·I‘gC, HXIÈBDHGS àpCl(16 £1l1SSll0IlgtlBS q|.1B ld Èêlllà, y€l1X petits, IIOD convexes, égalant a peine le tiers dela distance qui les sépare du bord occipital, pronotum plus long que le mésonotum, segment médiaire à _ angles postérieurs bien nets. — 5* tres rare, ailé, corps brun, glabre,
nisrurntnar. 127 lisse ct brillant, pattes et antennes d‘un brun plus clair, ailes subhya- lines, 'velues et cillécs, nervures brunes; yeux un peu plus courts que la distance qui les sépare du bord occipital, tête un peu plus lon- gue que large, convexe, oeelles présents, les postérieurs plus près l’un de l’autre que du bord occipital, pronotum de moitié plus long que le mésonotum, s’élargissant graduellement en arrière où il atteint la largeur de la tête, son bord postérieur non arqué; mésonotum plus large que le pronotum, transversal, sans sillons parapsidaux, scutellum présent, un peu plus court. que le mésonotum, séparé de lui par un mince É 1 8 z' i · e \À/ · ~\ \ / /$§\ les ,1 [ à i M ! 185 F10. 184, 185. -186. Scleroderma domeslica, G', partie basale de l‘aile, d'après Kinrrnn. — 185. S. /lMSL'iC0)`7’tl:8, O', d’après Wnsru ooo. sillon transversal, mais sans lossettes, segment médiaire aussi long que le mésonotum, le scutellum et le postscutellum réunis, un peu plus étroit que le mésonotum, faiblement convexe; ailes (fig. 184l, nervure sub- costale atteignant le bord au tiers basal, juxtaposée à lui sur tout son parcours sauf à l'cndroit de l’insertion de la basale où elle en est un peu écartée, la nervure basale un peu oblique, nervulus deux fois aussi long que la basale, nervure anale n‘cxistant que tout à fait à la base, de sorte que la cellule submédiane est largement ouverte en bas. (D’après Kier- ' ren). Paris_(Bn0Lrn.¤mN, coll. ne GAULLE); Charente-Inférieure : Saintes (Picizor, mai); Drôme : Nyons. Probablement toute la France. — Toute l'Europe. Mâle . 8XCCSSlV8lTl€I1i. X‘I1I'8. Biologie. -—- ltnomausmx a obtenu les exemplaires qui se trouvent dans la collection on G.wi.x.r: de bûches de Hêtre probablement habitées par des larves de Coléoptèrcs. S. abdomînalis WV1-zsrwoon. -— Kmrrsn, NM, p. 261. Q . L. 3-3,2 mm. -— Téte jaune brunâtre, rougeâtre ep arrière, anten- _
128 FAUNE on Fnnxcn. —‘ nvniânorriaiins nes et thorax jaune pâle, pronotumibrun postérieurement, pattes jaunes, le milieu des fémurs et tibias plus foncé. abdomen noir. Marseille (d`après Kisrrnnl. —— Italie : Gênes. ` [ S. unicolor ldfnsrwoon. — K!EFFER, 1906, p. M6; 191â, p. 261.. Q. L. 2,5-2,7 mm. -— Entièrement jaune pâle uniforme, antennes blancbâtres. Q entièrement brun jaune. Haute-Saône .· Gray (type au Muséum, coll. Ernest AADRÉ). —— Allemagne. Sicile. Espagne. Maroc. S. brevicornis KIEFFER, 1906, p. 447; 1914, p. 262. Q . L. 3 mm. — Abdomen brun marron, le bord postérieur des segments plus clair, tête et thorax fauve clair, antennes et pattes jaunes: scape ayant à peu près la moitié en longueur du funicule, abdomen la moitie de la longueur totale. Allier (d'après IÃIEFFERH Vernet (Pyrénées·©1·ientales? coll. Fammias). -—— Sicile : Palerme. S. nitida Vvssrwoon. —- KIEFFER, 191Ãi, p. 263. Q. L. 2,9 mm. — Jaune, très brillant, tête rougeâtre, abdomen brun de poix, antérieurement et postérieurement rougeâtre, longuement ovale, sensiblement convexe. Sud de la France (d`ap1·ès Kmrrza). Kisrrar. estime que ce S. nizida serait probablement une sous-espèce de ¤S`. abdominalis. S. [llcèa VVESTWVOOD. — KiEFrEn, 1919, p. 261. Q. L. 3-3,7 mm. -— Noir de poix, antennes blanchâtres, pattes brun plus clair, tibias et tarses rougeâtres, premier segment abdominal plus clair que le reste. Pyrénées·©rientales : Banyuls-sur-Mer (Drxis, lin d’avril, le soir). I S. fuscicornis VVEs·iwoon. —- l(1i2FFnn, 1911, p. 259. (jl. L. 1,6 mm. - Fig. 185. —— Rougeâtre, yeux et région des ocelles noirs, antennes brun foncé, 1*** et 2° articles brun rouge, aileshy alines avec une bande transversale obscure au delà du milieu, pattes jaune rougeâtre, nervulation très réduite. Bouches-du-Rhône : Aix-cn-Provence (Fonscoroinsa, d’après \Viasr— wooo); Paris (dïaprès Kn;F1=an). — Italie. Grece. S. 1`ûnscolombel Wiasiwooo. - KIEFFER, 1914, p. 258. (5*. L. 2,5 mm. —- Fig. 186. -— Brun, segmentinédiairc et base de l’ab- . domen en partie rougeàtres, antennes et tarses brun clair, ailes hyalines
u1a·rm·1.iuAa 129 ‘ ou blanchàtres avec les nervures jaunes; antennes iiliformes; abdomen brièvement ovale. \ . li """ -'*’;' `——`_ .-' » ` . \ /‘ fr · \\ // ""‘*' î. , - /l \ \ ,· /" I ‘*\ \"~ ~ /; ¤ — l" Fm. 186. -- S. fonscolombeî, 5, ¤l’après Wnsrwoon. Bouches-du·Rhône : Aix-en—Pr0vence (FONSCOLOHBE, d’après \Vasru oon); Nord de l’ltalie. Hongrie. Biologie. — Parasite de larves de Ilylesinus bicolor (Kinrran, 19M}. G. PARÀSCLERODERMA Kiarren, 1905. Fig. 187. —· 'l‘ête ovale allongée, yeux bien nets, mais pas d‘ocelles; thorax très étroit, allongé, divisé vers son milieu par un étranglement en deux parties, l'antérieure comprenantle pronolum et le mésonotum, la postérieure le segment médiaire; abdomen ovale moins allongé que chez Scleroderma. P. scohiciae Kxnrrnn, dans Pxcann, 1919, p. 45. . Q. L. 3.8 mm. ——- Fig. 187. —- Brun noir, tête et antennes roux clair, cotés du segment médiaire, mésonotum et trochanters roux clair, tarses jaune roussâtre pâle; téguments brillants avec quelques points espacés sur la tête et par places une fine gaufrure microscopique et une fine striation; tête plus longue que large, arrondie en avant, les deux angles postérieurs arrondis, une courte arête entre les antennes, yeux ronds, égalant le quart de la distancequi les sépare du bord postérieur; antennes: scape aussi long que les trois articles suivants, 2* article .: le 3°; thorax divisé en deux nœuds d`égale longueur par un étranglement 9
130 FAUNE on rnsxcn. -— nvmnxorrisnns médian; segment médiairc à côtés parallèles et face supérieure plane. U ,«"""` ’4'..`•` 4 \ ] O i \ / ' ` 0 e , ~. \ / \ \ .../ ` 'x )‘ Mil f ` /` ’) i""\ ' / \ » lot} / ` \· ‘ G , u \ yi . \ . · ‘ ` i V Fm. 187. —- Pamscleroderma scobiciae, Q, >< 20. Hérault ; Montpellier (Picaao, type dans la collection PICARD}. Biologie. —— Obtenu de Sciobicia chevrieri, Coléoptère parasite du Figuier (Pxcsno, 1919). · G. GLENOSEMA Kxsrrnn, 1905. — [Arysepyris Kxsrrnn, 19050).] Fig. 188. —- Tête subcarrée, plus large en avant; ocelles présents mais très réduits, placés en triangle en arrière des yeux, ceux-ci très légèrement saillants, assez gros; mandibnles longues, arquées, dépassant la tête en avant: pronotum (1) Kxsrnsn a décrit en 1905 deux genres, l'un a la page 10u : Glenosema, l’antre à la page 102 : Arysepyris; j’ai entre les mains les types de deux especes de ces genres : Glcnosema nigm, de La collection Ernest Annan, l’autre : Arysepyris merceti. de la collection Psnrns, et il xn’est~ absolument impossible de trouver entre eux la moindre difference, même specifique. Bien plus, , les seuls caractères différentiels que donne Kieffer dans la description de ces deux genres ne· se retrouvent pas sur les exemplaires-types; c’est ainsi que Glenosema nigm devrait avoir les yeux glabres, alors qu’ils sont aussi nettement velus que chez Aryscpyris,et qu’il existe des rudiments d’ailes dans les deux exemplaires, alors que, d’apres KIEFFER, il ne devrait pasy en avoir chez G. nigm. Dans ces conditions, je conclus à Videntité des deux genres, jusqu’à plus ample informé; Glenosema subsiste seul, comme ayant été décrit avant l’autre, mais par contre, ` merceli ayant été décrit à la page 310 (Knsrrrn, 1906) tandis que nigra l'est à la page 432 du même ouvrage, ce dernier nom doit s’efTacer devant le premier. Je conserve icl les figures représentant les deux espèces, les dessins ayant été faits avant que je me sois avisé qu’elles sont identiques.
BlîTHYLIDAE l3.l. long, mésonotum et scutellum présents, aussi longs l’un que l'autre ou le scutellum plus long; segment médiaire rectangulaire, les angles postérieurs très nets; tégulas présents, ailes vestigiales. G. merceti Kinrrnn. — Ar·ysepyrz's merceli Kinrrnn, 1906, p. 340; 1914, p. 407. — Glcrzosema nigra Kuzrrnn, 1906, p. 431: 1.91ü, p. 250. Q. L. 4-5 mm. -— Fig. 188 (G. nigra) et 189 (A. mercetz'). — Corps ·` z' ''-'`` `>*Ã M-"R » J",--"\ /'-—· "·· · w — ,» ' xAz ~ / ` . ""/ w \ "`\ //' ·····* ‘ "\./ ( U) . ¤_¢_¤ (util . I î lilià / / \ / H // \ H \ / \ 1 I \\ 1 \ · Il \` ' , î \ ' ,/ — \ ~ / È ( _ e' — = / i \ É /1 \\ 189 v 188 v Fm. 188, 189. -· 188. Glcnosvma merceti, Q, ><20. — 189. Arysepyris merceti, Q, >< 20. entièrement noir, avec quelques poils blancs, fins et courts, assez nom- breux sur l’abdomen; tète et thorax avec des points très espacés; man- dibules, antennes et pattes rougeàtres; antennes : scape élargi vers l’apex, 2° article plus long que large, les autres courts sauf le dernier qui _ est plus long et plus étroit que les précédents. 'Landes :M0nt-de-Marsan (type de A. mercezi, dans la collection Pmzms, à l’l£cole d’agriculture de Montpellier); Hérault : Montpellier (type de G. nigra, au Muséum, coll. Ernest Animé). G. CEPHALONOMIA \Vnsrwoon, 1833, \ ·. Fig. 190, 191. — Aspect des Scleroderma, taille généralement plus faible; tête des femelles souvent plus longue que large, antennes à 12 articles dans , les (l€'l1X SGXGSQ ocelles pHI'l`0lS PPÉSGHÈS , H`léS0l]0l.\1Iï1 OCCUPHDÈ l·Ol1lG 18. l8I'g`€\ll’ du thorax, non dépassé sur les côtés par un lobe latéral comme il l’est chez
132 FAUNE on rnaivcn. --· urmâxorriznas les Scleroderma; scutellum distinct chez les formes ailées, absent chez les ' ' aptères; abdomen plat, îssegrnent le plus souvent (chez la femelle) rentré dans le 6**. TABLEAU uns nsrixcns Formes ailées. 1. Corps rougeâtre ou brun marron; ailes brunies, hyalines à la base ..................... 2 -— Corps noir brillant; ailes blanches ou hyalines. ...... 3 2. Tête carrée, une fois et demie aussi longue que large, non ponctuée .............. C. giraudi, p. 133 — Tête arrondie, finement ponctuée. .... C. xambeui, p. 132 3. Nervures médiane et basale distinctes, mais très pâles, comme la subcostale ...... ï .... C. mycetophila, p. 133 —— Nervures médiane et basale absentes .......... 4 4. Scutellum avec un large sillon transversal en avant ..... 5· — Scutellum sans sillon en avant ............ 6î 5. Nervure médiane existant sur toute sa longueur, assez forte, arquée au milieu ........... C. hypobori, p. 136 — Nervure médiane absente ........ C. Sulcata, p. 133 6. Tête aussi longue que large ..... G. formiciformis, p. 134 —- Tête plus longue que large ....... C. polypori, p. 134 Formes aptères. 1. Corps roux ou brun noir; scutellum nul ou peutdistinct. . . 2' —- Corps noir brillant; scutellum bien marqué; ocelles distincts. . 4— 2. Tête finement ponctuée. ........ C. xambeui, p. 132 C —- Tête non ponctuée ............. . . . 3J 3. Jaune rougeâtre, antennes et pattes jaunes, pétiole et seg- ment lll·V de l’abdomen bruns .... U . . . C. rufa, p. 135» -· Brun noirâtre, articles ll-lV des antennes et pattes en partie jaunes ............. C. nigrescens, p. 135 _ 4. Scutellum avec un large sillon transversal en avant ..... 5 — Scutellum sans sillon en avant .... C. formicifcrmis, p. 134 5. Tête au moins de moitié plus longue que large. C. sulcata, p. 133 -- Tête d’un tiers plus longue que large. . C. mycetophila, p. 133 _ C. xambeui GIARD, Bull. Soc. ent. France, 1898, p. 50; Kxnrrnn, 1906, p. 455; 1914, p. 244. ' (5* Q. L. 1,8 mm.—5‘. Tête rougeâtre, finement ponctuée, déprimée, suborbiculaire; ocelles présents; yeux grands, noirs, en ovale transver- ` sal; antennes fines, aussi longues que la moitié du corps, scape rougeâtre, 1" article noir, annelé de testacé, les articles suivants noirs; pièces buc-
nnriivninaa 133 cales rougezltres, thorax rougeâtre avec deux ineisions transverses noires ; ailes à la base blanchàtres, enlumées ensuite; pattes rougeâtre pâle, fémurs enfumés ; abdomen rougeâtre; suture des tergites noiràtre ; segment anal saillant, bilobé, le milieu transversalement incisé; màle parfois aptère. —— Q aptère, à aspect de Fourmi, ocelles absents, tête carrée, antennes testacées, pattes longues, testacé pàle. France méridionale, probablement Pyrénées-Orientales où vivait Xamssu, à qui nous devons la connaissance de cet Insecte. Biologie. -— Xaunnu (1891, p. 468-470) décrit la larve, l’image et le cycle évolu- tif de cette espèce sous le nom de SCl€I‘0tlBI‘l7lû sp?; Giano (1898) lui a donné le nom de C. zamàezai en ajoutant quelques considérations sur Péthologie des (Éeplmlonomia. I C. giraudi litxawaii, 1906, p. 454; 1914, p. 246. L. (jt 1,8 - 2 mm. - Brun marron, lisse brillant, funicule brun noir, pronotnm, pattes et base de l'abdomen roux marron clair; ailes brunies, plus claires à la base, stigma très pàle, séparé de Pépaississement de Fextrémité de la sub-costale par une callosité blanche aussi large que lui, nervures médiane et anale indiquées par des lignes jaunàtres; tête non ponctuée, quadrangulaire, de moitié plus longue que large, ocelles pré- sents; pronotum aussi long que mésonotum —|- seutellum, celui-ci avec un sillon transverse. France : pris par Gmane sur son bureau en juillet 1870 ta cette époque Gmane habitait Paris, c`est donc vraisemblablement cette localité qu`il faut lire). C. mycetophila Kxarrnn, 1906, p. 455; 1914, p. 244. dl Q. L. 1,6 mm.; femelle aptère: imm. ——— Noir brillant, mandibules, antennes et pattes brun marron sombre, 2° article des antennes, base des tibias, extrémité des tibias l et tarses roux clair; ailes hyalines, nervures jaune très pâle, les callosités brunes; tête quadrangulaire, subquadran- gulaire chez lafemelle, d’nn tiers plus longue que large, oeelles présents même chez la femelle aptère ; scutellum à sillon transverse large; tégu- ments lisses, sauf au segment médiaire qui est chagriné au moins en pr- tie. Le male est ailé, la femelle peut être ailée ou aptère; ailes avec une nervure médiane et une nervure basale développée. Somme: Amiens (d’après Kusrrizn); lndre·et·Loire : Saint·Epain (Cuaeaxauo, coll. de Gaume). Biologie. — Ubtenus de Bolets ligneux habités par des larves de petits Coléoptères tliierrnnl. C. Sulcata Kinrren, 190lî, p. 458; 1914, p. 244. d Q. L. 1,2·1,4 mm. — Noir brillant, antennes et pattes brunes, articles antennaires ll·IV, tégulas, hanches, articulation des pattes, tarses roux, ailes blanches, nervures et callosités brunes; tête quadrangulaire,
134 FAUNE DE FRANCE. — HYMÉNOPTÈRES chez la femelle de moitié plus longue que large, chez le mâle aussi longue que large, ocelles présents, même chez les femelles aptères; base du scu- tellnm avec un large sillon transverse. (jl et Q ailés, rarement femelle aptère. Landes : Mont-de-Marsan (Parmis]. Biologie. —— Parasite de Dorcatoma selosella, Cis Iamirmtus, Synoxylon sexdematum (Coléopt.), observation de Psams, citée par GIRAUD (1877). C. formiciformis lvnsrwoon. —- KIEFFER, 1906, p. 456; 1914, p. 245. 6 Q . L. 1-1,4 mm. —-Fig. 190. —Noir brillant, parfois noir de poix chez, la femelle, antennes brun de poix, articles ll et Ill pâles chez la femelle, .,---4 /“"·-». . L ' · · r. ‘ _ 1, É _ \. ê `W \ - ) · zi. ? là Flu. 190._— Cephalonomia formioiformis, Q, allée, d'apr<`·s \VEST\\00D· pattes brunes, plus claires chez la femelle; base duiscutellum sans sillon transverse; ocelles présents, même chez la femelle aptère; ailes avec seu- lement une nervure subcostale, à Pextrémité de celle-ci un épaississement séparé du ptérostigma. Angleterre; présence possible en France. Biologie. - Obtenu de galles de Bior/zyza aprem, ou d'un Champignon (pro- bablement parce que des Coléoptères s’y trouvaient); H mm (1922) a trouvé cette espèce le 4 août, dans un jardin, sur un piquet, traînant une larve de Coléoptère (Cis ?) mesurantslx fois sa taille, il a continué à la traîner pendant deuxjours; le Cephalonomia a été tué le 6 août, mais la larve, quoique paralysée, était encore vivante et portait sur le corps quatre larves du Cap/lalonomia qui, par la suite, ont filé leur cocon après avoir quitté la proie, et ont donné l’imago le 4 octobre. C. p0lyp0l'i Fônsrmz. — Kuzrrsn, 1914, p. 245. · (jl Q. L. 1,35 mm. —- Noir, lisse et brillant: maudibules rousses; antennes brun noir, les articles II ou Il-V bruns, pattes brun sombre, genoux, extrémité des tibias et tarses jaune-rougeâtre; ailes hyalines, avec une sub-costale portant un épaississement à l’extrémité; tête allon- gée, plate, yeux très grands, oblongs, ocelles présents dans les deux sexes; prothorax beaucoup plus long que le mésothorax, dont il est séparé
BETIIYLIDAE · 135 par une fine ligne transverse; scutellum bien marqué, presque carré; segment médiaire coriacé, rugueux. d' et Q ailés, femelle rarement aptère. Allemagne: Aix-la-Chapelle (Fonsrnn). I Biologie. -— Obtenu d’un Polyporc sur une branche de Chêne. C. rufa Kuarrun, 1006, p. 460; 1914, p. 247. Q . L. 1,8 mm. —Fig. 191. — Fauvejaune clair, les derniers segments abdominaux bruns, antennes rt pattes jaune clair; tète quadrangulaire, I ‘._ Q X) — l`!/1 l i l / î \ .1 t \ i · I ‘ â Fm. 191. —· Cup/zalonomta ru/a, Q, d’après Kisrmn. ` presque aussi longue que le tl10rax·et plus large que celuiçci. yeux petits, n’ay&I1t que le cinquième de la distance qui.les sépare du bord occipitalç pas d’0celles ; pronotum plus long que le mésonotum, celui—ci transversal; scutellum nul; segment médiaire carré, les angles postérieurs bien nets ; pas d`ailes, tégulas non distincts; t" article du tarse Ill aussi long que les suivants réunis. I1aute·Èaône : Gray (type au Muséum, dans la c0llecti0n·Ernest Arinaé); Ca- margue (Pursn). ` Biologie. - Liciirmsrsxx et Pucann (l920): obtenu des tiges de .S`alz'cornia, /`rulic0sa 0ù il est parasite du Gaszrallus immargirzatus(COIe0pt.). · C. nigrescens Kxurmaxi, 1906, p. 461; 1914, p. 247. Q. L. 1,2 mm. —— Brun noir, lisse et brillant_, antennes brunes, arti- cles ll~IV, base et apex des tibias, tarses jaune. clair; tète rectangulaire,
136 ramvs ne rnxivca. — amiiâxovrànns un peu plus large que le thorax, et nettement plus courte que celui-ci ; yeux assez longs, ayant environ le tiers de la distance qui les sépare du bord occipital; pronotum plus long que le mésonotum, celui·ci transver- sal, scutellum peu marqué, sans sillon transverse; segment médiaire àpeu près aussi long que le pronotum; antennes : scape long, rentlé ài Papex, 2*’ article plus large, articles [ll et IV très courts, les suivantsi plus longs et larges, touiours plus larges que longs sauf le dernier quiest long et ovale; pas d’a1les. Pyrénées (type au Muséum dans la coll. Ernest.\snmî) . I `.,\Q ..»· A ., , /=\ \ 192 · M ’]][[[I”'”””"”'”””0lIIlll/I//lI ""ll¢·n;,;,”,”yg11ll”MIIM \/ - 193 . Fia, 192. 193. - 192. Cephalonomia hypobori, Q, allée, >< 20. — 193, Id., partie basale de l’ai1e antérieure. C. hypobori KIEFFER, dans Prcnno, 1919, p. 32. Q . L. 1,8 mm.-— Fig. 192, 193. ——Noir, brillant, mandibules rougeâtres, antennes noires, les articles lI—IV plus clairs, pattes noires, tarses clairs, ` ailes hyalines, nervures brunes; tête quadrangulaire, de moitié plus longue' que large, plus large que le thorax ou que l’abdomen : yeux ovales allon- gés, peu saillants, leur grand diamètre égalant la moitié de la distance qui les sépare du bord postérieur; ocelles bien visibles; antennes plus courtes que la tête, scape assez long, élargi àl’apex, 2" article ovoïde, plus long que large, les autres articles au contraire plus courts que larges,
nnrminns _ 137 s’élargissant progressivement à partir du 5**, le dernier plus long que large; thorax lisse, pronotum plus long que large, plus long que le mésonotum, celui-ci transverse; scutellum avec un sillon transverse en avant; segment ` médiaire un peu arrondi postérieurement; ailes : une nervure subeostale et une médiane longue et arquée (lig. 191) ; abdomen long et étroit, les derniers segments non rentrants dans les précédents. On rencontre des exemplaires avec des ailes normalement atrophiées. llérault : Montpellier (Promo, type dans la coll. Promo). Biologie. — Obtenu en élevage de branches de Figuier parasitées par le Coléoptère : Ilypoborns ficus. _ ct. ATELEOPTERUS Fimma, nasa. Ailes avec trois nervures : subcostale, médiane et anale, deux cellules fermées, pas de stigma, ni d'épaississement à Fextrémité de la nervure subcos- tale. ` A. ateleopterus Fonsrnn. —— A. ateleopterus Fonsrnn, DALLA Tonnn, 1897, p.,I>58. .1. fbrsteri Kisrrnii, IUUII, p. 424. d. L. 2,8 mm. — Noir, mandibulesjaunes sauf la base. antennesjaune brun, 2** article et apex du scape plus clairs, pattes brunàtres, genoux et tarse jaunâtres,bords du premier segment abdominal et bord postérieur des suivantsjaunàtres; tête et abdomen lisses, très brillants; antennes de 13 articles,le 2** plus long que le 3**, 3** : 4** : 5**, les articles un peu plus ` longs à partir du 6**, le dernier double des précédents: thorax très line- ment ridé et à ponctuation très éparse, bord postérieur du pronotum ' translucide ; segment médiaire lisse et brillant. France :1 exemplaire trouvé par Li Famnrams et décrit par Fonsrnsn. F. DRYINIDAE [Anzeoninae Kmrrsn, 1914.] Q. Corps plutôt allongé, parfois très allongé, ou déprimé; tête transver- sale, bouche à son extrémité antérieure mais en général dirigée vers le bas, mandibules à 3 ou 4 dents; antennes de 10 articles, insérées tout près du cly- péus, longues et lines, souvent iiliformes, parfois avec Fextrémité un peu epaissie; yeux gros, souvent proéminents, ovales, non échancrés; 3 ocelles, pouvant manquer dans les formes aptères; ailes parfois absentes, ainsi que les tégulas; pattes longues, les fémurs fusiformes, très notablement épaissis au
138 FAUNE on rnaivce. —- umxexorràmas milieu; chez les femelles (sauf dans le genre Aphelopus), les pattes I ont une forme très particulière : les hanches très allongées, ainsi que les trochanters, _ sont beaucoup plus longs que les articles correspondants des pattes lI'et III, le tibia I est plus court que les tibias II ou III, le tarse est très modifié en patte ravisseuse : l’articleI et l’article IV étant généralemenl longs, l’ar- ticle V transformé en une sorte de pince, par le prolongement de son extré- . mité en un long doigt fixe qui repose normalement contre le tarse, et la pré- sence d'un long doigt mobile, qui fait pince avec le précédent, les griffes et l’empodium (ou pulvillus) sont à la base de ce doigt mobile (fig. 196), les doigts, ou seulement l’un d’eux, peuvent porter des dents lamelliformes; lorsque l’ar- ticle V du tarse peut se mouvoir, les deux doigts sont mobiles (fig. 194), dans d’autres cas, le doigt fixe reste accolé aux articles précédents du tarse. 5* (connu seulement pour certaines espèces exotiques, toujours très rare), très différent de la femelle, taille plus faible, pattes I non modifiées, protho— rax non allongé. Biologie. -—- Autant qu’on sache, les Dryinidae sont parasites (ectopara- sites) d'Hémiptères homoptères; l'oeuf est déposé sur le corps de l’Hémiptère qui reste agile, se nourrit, et ne paraît nullement gêné dans ses mouvements; au bout de quelque temps, lalarve du Dryinide tombe à terre, fait un cocon et se transforme. Le développement des Dryinides a été étudié par Krzmx et Tn0M1>soN (1915). Taureau uns cewmas 1. Thorax non divisé par un étranglement; insectes ailés .... 2 —- Thorax divisé on deux parties par un fort étranglement; pas d’ailes (fig. 202). (S. F. Gonatopoclinae) ........ 12 2. Stîgma étroit, en Ianccttc (fig. 194). (S. F. Lestodryinae) . . 3 — Stigma large, formant une ellipse (fig. 215, p. 164) ..... 7 3. Femelles, tarse I en pince ............. 4- —— Mâle, pronotum non allongé, tarse I non en pince, bord posté- rieur de la tête fortement excavé (fig. 201). . G. Laberius, p. 144 ` 4-. Sillons parapsidaux complets ou presque; vertex légèrement concave ............ G. Lestodryinus, p. 139 — Sillons parapsidaux absents ou incomplets; vertex en général plan ou même convexe .............. 5 5. Segment médiaire long, divisé par deux sillons ..... ............... G. Campylonyx, p. 142 — Segment médianre sans sillons ............ 6 6. Branche fixe de la pince avec une rangée de lamelles ou d'é-. pines. . . · .......... G. Mesodryinus, p. 142 — Branche fixe de la pince inerme .... G. Chelothelius, p. 143 7. Ailes avec deux cellules basales; femelle avec les tarses I en pince (S. F. Anteonînae) ............. 8 ' — Ailes sans cellules basales; tarses I de lademelle normaux, non en pince(S. F. Aphelopinae) (fig. 229, p. 169;. G. Aphelopus, p. 169
` nnvimoaa 139 8. Nervure radiale arquée, sa partie proximale non plus longue que la partie distale (fig. 214) ...... G. Prenanteon, p. 153 — Nervure radile coudée en angle, sa partie proximale plus longue que la partie distale (215) ......... ·. . 9 9. Màles (pattes I normales) ....... G. Anteon i_'l, p. 157 — Femelles (tarse len pince) ............. 10 10. Branche fixe de la pince avec des soies, mais sans lamelles, ou tout au plus celles·cià l’extrémité (fig. 212-213). G. Antoon, p. 157 —· Branche fixe de la pince avec des lamelles dressées ..... 1 1 11. Article IV du tarsc I plus long que le premier fig. 215). ....... _ ........ G. Chelogynus, p. 162 — Article IV du tarse l plus court que le premier (fig.223). `. . . ................ G. Xenanteon, p. 167 12. Branche mobile de la pince armée de lamelles (fig· 205). . . 13 ` - Branche mobile de la pince inerme (206). .° ...... 14 13. Vertex plan; branche fixe sans dent avant Pextrémité. . . ' . . .` ........... G. Trigonatopus, p. 145 — Vertex concave; branche fixe avec une dent avant l`extrémité. ............... G. Dicondylus, p. 146 14. Vertex plan .......... G. Platygonatopus, p. 147 — Vertexconcave .......... G. Gonatopus, p. 150 S.-F. LESTRODRYINAE G. LESTRODRYINUS Kxsrren, 1911. [Dryinus Latreille, 1805, nom préoccupé par Dryinus F. 1804, employé pour un autre Hyménoptère. Dryinus Kieffer, 1905, et divers auteurs. Lcstodryinus Kieffer, 1911, 1914.] ` Fig. 194. — Tête transversale, plus large que le thorax, concave en dessus et en avant; yeux proéminents; mandibules à quatre dents; antennes de 10 articles, le 3° très long; thorax long, le pronotum allongé et bombé sur la ligne médiane; hanche et trochanter I extrêmement allongés; abdomen ovale, un peu déprimé latéralement en arrière. Tanmzw mas asriacas 1. Tête et prothorax en grande partie rouges, tête et mésonotum finement ponctués ................ . 2 (1) Tous les males d’Ante0nînae, saufceux de Prenanteem qu’on peut reconnaitre à la nervure radiale, sont rangés dans le genre Anleon, par suite de Plmpossibilité de les distinguer génè- riquement.
140 FAUNE ne FRANCE. —- HYMÉNOPTÈRES -- Tête et protborax presque entièrement noirs; tête et mésonotum non ponctués .......... L. tarraconensis, p. 141 2. Sillons parapsidaux presque parallèles, la partie médiane du bord postérieur du mésonotum aussilarge que les parties laté- rales ............. L. formicarius, p. 140 — Sillons parapsidaux fortement convergcnts vers 1’arrière, la partie médiane du bord postérieur du mésonotum nettement plus étroite que les parties latérales .... L. corsicae, p. 141 *~¤~~ \îo"il@F\È/ "‘? F \ ,/ ,/igix \, · 5 L/; ___\` » l I F, . E ` É F1C·.194. -— Leslodryimw jmamicaiius, Q, >< 6. L. formicarius LATREILLE. -— Drymus formicarius DALLA Tonmz, 1898, p. 543; Kinrrnn, 1905, p. 79 et 1906, p. 498, pl. III, fig. 1, 2, 3. - L. f. Kmrrun, 1914, p. 20. _ Q. L. 7-8 mm. —- Fig. 194, 195, 196, 197. — Couleiir : tête, antennes, pronotum, mésonotum, scutellum, pattes en entier, le premier segment de l’abdomen rougeâtre clair, une tache sur le vertex, le tour du scutel- lum, le postscutellum et le segment médiaire, l’abdomen noirs; ailes antérieures hyalines avec une bande brun clair au tiers basal, n’atteignant pas la base, et une autre partant du stigma et n'atteignant pas le bord postérieur ni l’apex; scapc, clypéus et mandibules jaune paille, l’apex de celles-ci rouge. Vertex et face concaves, chagrinés, les yeux en saillie, bord postérieur tronqué droit tout de suite après les ocelles pos- térieurs, très légèrement marginé, une arête fine allant de l’ocelle anté- rieur jusqu’entre les antennes; clypéus légèrement convexe, mandibules eourtesparquées, avec trois dents aiguës; antennes insérées au bord du clypéus, le seape gros, 1’article II plus mince, les suivants très grêles, le 36, le 4° et le if très longs, les derniers un peu épaissis (195); pro-
DRYINIDAE 141 notum plus long que le mésonotum, lisse, sa partie médiane bombée, mésonotum finement chagriné, avec deux sillons parapsidaux bien sépa- rés, un peu convergents en arrière; sculellum finement chagriné; seg- ment médiaire plus long que large, arrondi en arrière, couvert ainsi que le postscutellum, de petites carènes vermiculées; pattes (194), fémurs fusiformcs, hanches et troehanter I très allongés, métatarse I long, mais néanmoins plus court que le métatarse Il ou Ill; pince (196-197). _ Lyon (Guitar, coll. Ernest Axnné); Saône-et—Loire : les Guerraux (Pic, juin, _ à la lumière); Bassos·Alpes : Digne (coll. ne (lautre); Corse (coll. Parmis). ·- Italie. Autriche. Allemagne. Angleterre. Rare. · . 196 197 Fm. 195 à 197. — 195. Lestodryinus formicarius, Q, antenne. -—- 196. ld., tztrse I, lan pince ouverte. -197. Id., pince fermée. L. Corsicae Ktsrrnn. — Dryinus formicarius var., Kxsrrnn, 1905, p. 78. - L. c. Kmrrizn, 1014, p. 21. Q. L. 7 mm. —— Diffère de L. formzbarius par les sillons parapsidaux qui sont très fortement convergents vers l’arrière, de sorte que la par- ,tie médiane du bord postérieur du mésonotum est nettement plus courte que le bord latéral; mésosternum noir, 2° segment abdominal rouge (d’après Kmrmn). Corse (d’après Kxsrrrn). L. tarraconensis LIARSIXALL. -—- Dryinus t. Mnnsuam., 1808, p. 204, fig., Kiarrnu, 1005-1006, p. 82 et 498, pl. V, f. 1. —- L. t. Kmrren, 1914, p. 21. Q. L. 6, 5 mm. — Aspect de L. formicarius, mais s’en distingue par la couleur : tête et thorax entièrement noirs; pattes noires jusqu’aux genoux ; abdomen noir, le 1** et le dernier segments rouges ; ailes for- tement enfumées; antennes plus épaisses que chez L. formz'carz'us, scape
142 FAUNE nn raazvcn. -— avmnxorriznns rouge, les premiers articles suivants et les deux derniers jaunes, ceux du milieu noirs; pronotum finement strié longitudinalement (d’après Kmrrnn) . Pyrénées, trouvé sur le versant espagnol, Aragon, vallée qui mène du port, de la Cana à Bielsa (lthnsnxrt). G. MESODRYINUS Klarrnn, 1906. . Vertex et face non concaves, les yeux sur le même plan que cette partie de la tête; pronotum seulement un peu plus long que le mésonotum, sa partie médiane élevée, les côtés rapprochés des tégulas, mais ne les touchant pas ; mésonotum sans sillons parapsidaux; les deux branches de la pince garnîes de lamelles. M. COI'Sll'3IlS BIARSHALL. —-— Dryinus c. Mansnnm., 1874, p. 207; Kisrrnn, 1904, p. 84, pl. V, f. 2. -— M. c. Kinrrnn, 1906, p. 498; 1914, p. 31. ' Q. L. 6 mm. -— Corps entièrement noir, antennes noires au milieu, les cinq articles proximaux jaunâtres, le dernier blanc; ailes hyalines, avec un teint laiteux, deux bandes brunes transversales moins foncées que chez L. formicarius, stigma blanc ; articles des antennes beaucoup plus courts que chez L. formicarius, le dernier renflé. Corse: Ajaccio, trouvé une fois courant sur le sable au Campo del1’©ro (ltlansnxtr). G. GAMPYLONYX Wssrwoon, 1855. Tête large, yeux très proéminents; iront émarginé; antennes de la femelle grêles, allongées, légèrement épaissies apicalement; thorax trés allongé, non rétréci au milieu, mais continu; prothorax plus long que large; segment médiaire long, bicanaliculé; pattes antérieures très allongées, ravisseuses, crochets des tarses très grands, recourbés; nervation alaire comme chez Anzeon; diiïere de Gonazopus par le thorax continu et ailé, de Anœon par la structure du thorax et des antennes. . . C. ampuliciformis VVEsTwo0n. — Kxnrren, 1905, p. 85; 1914, p. 44. Q. L. 9 mm. -— Noir et ponctué; abdomen lisse et brillant; antennes sauf la base, côtés du pronotum, pattes sauf les fémurs et Pextrémité des tibias, et bords des segments abdominaux d’un roux testacé; devant de la tête d’un jaunâtre pâle, orné de deux bandes d’un brun noir (description de VVESTVVOOD, recopiée de Kinrrnn}. France, trouvé sur la terre dans une forêt prés de Lyon. ~
onïixiomz ° 143 G. CHELOTHELIUS ll. Rsmmnn, 1863. Fig. 196. — Tête transversale, vertex et face non concaves, bord postérieur nettement, mais finement rebordé; antennes grêles, très légèrement dilatées à l’apex (fig, 197); prothorax long et large, non bombé au milieu; mésonotum sans sillons parapsidaux; pince du tarse I plus courte que chez les Leszodryi- nus, le doigt mobile inerme (198). \\ · \ M ‘\ `\ 1 _ // \ a / / _ “ v _` tf`1 .l _/' 2 [ I ` . ,» p g j . · . ` f` \ · I W \. F10. 198. — Chelolhelius gryps, Q, X ID. 0. gryps ll. Rmuuann. -—- Kuarwnu, 1905, p. 127; 191h, p. 57. —— Dryinus gryps DALLA Tomm. 1898, p. 5%. ~ ·\ Q. L. 5 mm. -—- Fig. 198. 199, 200.- Noir, antennes, scape et premier article du funicule rougeàtres, patte I : trochanter, face antérieure du fémur, genoux, tibias et tarses rougeàtres, pattes II et III rougeàtres à partir des genoux, l‘apex des tibias brun; ailes hyalines avec deux bandes ` brunes, une près de la base et une plus large dans la région du stigma, cette dernière n’atteignant pas l'apex, tégulas brunes, tachées de rou- geâtre; tête et thorax chagrinés; pattesl : hanche et trochanter allongés, mais moins que chez L. f0rnzz'car·z'us, très dilatés, fémur fortement dilaté _ vers le milieu, pince (tig. 200). France méridionale (1 exemplaire sans autre localité, dans la collection Steam,). — Espèce découverte au Tyrol, à Bozen.
144 · FAUNE DE Fnmivcxa. - HYMÉNox>·rÈm;s M \ 200 Fm. 199, 200. —— 199. Chelothelius gryps, Q, antenne. — 200. Id., patte I. · G. LABERlll‘S Kxsrrsn, 1914. [Nom nouveau pour Labeo Hpmmv, 1833, non Labeo Cnvma, 1817]. (j' seul connu, fig. 201. - Tête transversale, découpée en arc de cercle au bord postérieur qui est nettement rebordé; yeux velus, ces poils courts, mais · serrés; une arête relie la base des yeux à la mandibule; pronotum 'non visible \\` '/ ` x I I_, ·-—_\' - * •». ·° °• ' 76% ,/ \ ` -` · , ¢/ \\ \ ‘ _ Frs. 201. — Lcberius excisus. çj', >< 20. en dessus, mésonotum tres convexe, sillons parapsidaux très convergents en arrière; scutellum séparé du mésonotum par un sillon transversal; ailes velues et cilîées au bord, avec une cellule médiane et une submédiane fermees, et une radiale largement ouverte; pattes I normales, sans pince; abdomen fortement déprimé.
nnvtxioan 143 Biologie. — Parasites des Jassides (Iyp/ilocyba), d‘après une observation sur L. lyplzlocyàae., espèce n0rd—américaine. · Remarque. — il serait possible, d’après certains auteurs, que les Lobcrius soient les males des Gonotopus, mais cela demande a être prouvé. L. excîsus \Vns'rwooo. — Labeo e. Kinrran, 1005, p. 223. —- Lrzberiuv n. l(mri=nu, lillü, p. 63. (3*. L. 1.8-2,5 mm. - Fig. 201. — Noir, tibias I et genoux jaunàtrcs, ailes un peu enlumées; tête et thorax mats et chagrinés, bord postérieur de la tète décou é en arc ou res ne en anvle; antennes «fi . 201 . P P q vn È _ N’a pas été trouvé en France avec certitude, mais s’y rencontre probablement, _ d‘après la répartition : Iles Britanniques, Autriche, Hongrie, Carpathes. S.-F. GONATOPODINAE Fig. 202..- Q. Aptères, tégulas absents. Tête transversale, plus large que le thorax, presque toujours vertex concave, yeux gros, saillants, non velus;thorax très allongé, divisé en deux nœuds par un étranglement médian, la partie anté- rieure comprend le prothorax et porte les pattes I, la partie postérieure porte les pattes ll et Ill; mésonotum et scutellum invisibles; pattes I comme chez les Lestrodryinae : hanche et trochanter allongés, tarse transformé en pince . (tig. 203. 20il. ' G" inconnu avec certitude, voir ci-dessus ce qui a été dit au sujet du genre Luberius. G. TRIGONATOPUS Knarren, 19I3. _ Vertex plan. Branche mobile de la pince droite, armée de deux rangées de chacune 3 lamelles distantes l’une de l’autre, et de 5 à 6 soies, près de l’extré— mité 2 lamelles plus longues. T. bifarîus Kinrrnn. — (lonalopus b. Kuarrizn, 1906, p. 502. -— T. I2. Kmrrnu, 101/1, p. 72. Q. L. 3 mm. —— Corps noir et glabre, prothorax. partie rétrécie du thorax, Face, les deux derniers articles des antennes et pattes jaunes, 1U° article des antennes roux sombre; antennes légèrement ôpaissics à _ partir du 4°article, 2° article de moitié plus long que large, 3° plus long que le 1°" mais plus c0urt'que 1 + 2, 5° plus count que le i"; premier nœud du thorax large, avec une impression transverse, partie postérieure déclive à stries transverses à peine perceptibles. Corse, décrit par Krsrrnu d’après un exemplaire de la collection Mnusiniit. 10
146 FAUNE DE manon. -— r1YMÉN0x>*rÈnEs ` G. DICONDYLUS Hatxoxv, 1833. Vertex concave; branche mobile avec quelques lamelles, branche fixe avec des lamelles plus nombreuses. Taureau uns Esriacus — Branche fixe de la pince avec 2 séries de 4-5 lamelles très écar- tées ................. D. dichromus —— Branche fixe de la pince avec 2 séries de lamelles nombreuses ' (environ 15) ............... D. Orliholabîs D. dicl1r0muS Kxurrnn, 1914, p. 74. —— Gonatopus d. Kinrren, 1906, p. 505. ' Q . L. 2,5 mm. —— Fig. 205. — Glabre; coloration générale jaune pâle, partie postérieure dela tête noire, antennes noires à partir du 4° article, abdomen noir, nœud postérieur du thorax roux; thorax : nœud antérieur à impression tranversale avant le milieu, nœud postérieur strié en arrière, partie étroite plus longue que large; branche mobile de la pince droite sauf à Yextrémité, avec une dent sub—apicale et 5 lamelles espacées, bran- che fixe avec deux rangées de lamelles espacées, une rangée de soies, et à l’extrémité, qui est un peu plus grosse, quelques lamelles serrées. Corse (collection Mans:-nm., d'après Iirarranl. D. ortholabis Kuarrnn, 1914, p. 74. - Gomztopus 0. Krarrsn, 1906, p. 506. Q . L. 3 mm. -— Noir, bord postérieur des segments abdominaux roux brun, joues, partie inférieure de la face, mandîbules, les deux premiers articles des antennes et la base du 3°, hanches 1 et tous les trochanters jaune rougeâtre, pattes jaune plus clair, fémursl ainsi que le dessus et le dessous des fémurs Il bruns, tibias l bruns, partie étroite du thorax rousse; vertex fortement excavé; article Ill des antennes plus long que I —|- ll; thorax : nœud antérieur plus large après Pimpression transverse qu‘avant, nœud postérieur à suture peu marquée, strié postérieurement, partie rétrécie aussi large que longue; pattes très grêles, partie rétrécie des îémurs Ill plus longue que la partie renllée; branche fixe dela pince avec deux rangées ininterrompues de 15 lamelles chacune, branche fixe droite sauf à Pextrémité, avec une dent sub-apicale et une rangée de 6 lamelles espacées. Corse: Ucciani (collection NIARSIIXLL, d'après Kuzrr tn)
nnrtxtnan 147 G. PLÀTYGONÀTOPUS Ktcrrnn, 1906. ‘l éte plane, non concave, branche mobile sans lamelles. Taitntzau ons tasràctas 1. Noeud postérieur du thorax divisé en deux lobes par un sillon longitudinal. . . . · .... 1 . . . P. buyssoni, p. 147 — Nœud postérieur du thorax sans sillon longitudinal. . . . 2 2. Tête et thorax presque entièrement noirs; pattes jaune citron. ................ P. pedestris, p. 147 — Tête et thorax en grande partie rougeâtres; pattes en partie blanches et brunes ........ P. polychromus, p. 148 P. pedestris DALMAN. — Kterreu. 1000, p. 500; 1914, p. 92. — (Sonate- pus p. Damian; Kxarrau, 1005, p. 96; DALLA Totxna, 1808, p. 546. Q. L. 3-4 mm. —— Noir, les deux premiers segments des antennes, la partie antérieure de la tête et les pattes jaune citron, fémurs bruns; tête plate en dessus, nullement concave; 3° article des antennes grêle, aussi long que I + II; nœud antérieur du thorax élevé postérieurement en bosse, presque tronqué, nœud postérieur strié transversalement en arrière. (Nans et T11oMsort,d‘après Kmrran). Allemagne. Suède (')· I ° . P. buyssoni, n. sp. Q. L. 3,5 mm. — Fig. 202-203. -—- Noir, tête noire, la face, le clypéus, les mandibules (sauf l`apex qui est rougeâtre), la face antérieure du scapo blanc crémeux, face supérieure du scape et les deux premiers articles du funiculejaunes, le reste des antennes brun; thorax et abdomen entièrement noir brillant, la région étroite du thorax en partie rougeâtre très foncé; hanches brunes. trochanter Ijaunos, la partie renflée brune, trochanters Il et III bruns; fémurs bruns, la région apicale jaune; tibias I jaunes à la base et sur la ligne antérieure et interne, le reste brun, tibias II et III rembrunis vers l’apex, tarses jaunes. Vertex presque plan, chagriné, mat; ocelles distincts, une longue arête part de l‘oeelle antérieur; sur le thorax et l’abd0mcn, quelques poils blancs très espacés, courts, courbés et cou- chés; nœud antérieur du thorax avec un sillon transverse qui le divise en _ deux, la partie antérieure beaucoup plus large que la partie postérieure, celle-ci n`est pas bombée, et pas plus élevée que Pantérieure; partie étroite (1) Perris dit avoir trouvé cette espece dans les Landes, et en a décrit la biologie (voir plus loin, p. 151);mais les eveniplaires tîgurant sous ce nom dans sa collection. ne sont pas des î;0,B;¢î;îêtI;z;l£t(;.gSië.: Llpagpfile vertcx fortement excaté, et sont bien plutôt de vrais Gomztopur,
' O 148 b mime ma mman. — nméxoprnuus du thorax à peu près aussi large que longue; nœud postérieur du thorax. très convexe, avec une forte dépression antérieure, ensuite un sillon longitudinal divisant le nœud en deux lobes arrondis; partie déclive pos- ‘* x I •* · '·§‘«` · . W » s ri il ,·. " ·`i ( \,; t " , L · ,i)'¢^ ï; Té? as îÉ;;..;· ïîii ï'*"' "|•"/ 7 '···` É, f \ . . · ' \ / ` x / \ \ • \ , / \ _ \ x Fm. 202. -— Platygonatopus buyssoni, Q, >< 20. térieure fortement striée transversalement; abdomenlisse, acuminé en arrière, large en avant; pinces (fig. 203) : branche mobile inerme, branche lixe avec·une série de lamelles interrompue un peu avant l’apex et des lamelles assez nombreuses en deux séries transversales, à la partie dilatée de l’extrémité. _ · . Maine-et-Loire z Saint-Rémy-la·Varenne (R. ou Buvsson, 1 Q, type, au Muséum). · Cette espèce se distingue de .P. polychromus par le sillon longitudinal du nœud thoracique postérieur, de P. pedeszris par ce même sillon et par la forme du thorax, le nœud antérieur n`étant pas plus élevé en arrière qu'en av ant, de P. albolineazus et inzerrunzus par la coloration, la forme de la tête, plus large et moins allongée, et la forme du nœud antérieur du thorax.
nnïxvinnn _ I 149 . P. p0lyChI‘0im1S MMisnALL. -·— (fonatopus p. A/IARSHALL, dans Kisrsian, 1905, p. 105, pl. IV, f. 0. —- P. ‘p. Knzmm,1906, p. 500, 506; 191h, p. 93, f. 51. . Q. L. 3,3 mm. — Fig. 204. — Tête et thorax en grande partie rougea- tres, abdomen noir, lacc et mandibules jaunes ; antennes jaunes, rouges vers 1’extrémité, le 10" article brun; prothorax noir en avant, noiràtre 204 B 206- pma; · ~ ·' mg;. / -%.7 M ate, 203 \ lm! _ É 1 207 I 1 J I . LU Flu. 203 à. 207. - 203. Platygonatopus buyssoni, tarse I. —· 204. P. polychromus, idem, d`après Kuzrrnn. — 205. Dicandylus dichromns, idem, d’après Kisrrnn. -206. Gonatopus gracilis, idem, d’après Knarmn. ;—207. Cicadine portant. une larve de Gonatapus pilo- sus, d’apr«\s Mix. . vers les hanches; partie postérieure du mésothorax brune; métathorax avec une tache dorsale noiràtre; pattes I : hanches blanchàtres, ven- tralcment noires, fémur et tibia bruns, ventralement blanchâtres. tarse brun, pince blanche; pattes II et III blanchàtres, hanches et iémûrs bruns au milieu, tibias avec·une tache noirâtre à chaquaextrémité, tarscs jaunes, le 5° article brun; vertcx presque plan(‘) ;pince : branche 1. Kirrrnn dit ~ verte: excnvè ·, l90.î, p. 105, mais corrige, IQOG, p. 506, en disant ~ vertex DTCSQUB plâïl •·
` · 150 ` FAUNE ns Fnance. ——— nvuéxowràaes mobile inerme, branche mobile avec de nombreuses lamelles en série ' continue, laissant un espace nu avant`l’apex, qui porte 3 longues lamelles et 3 autres plus petites (fig. 204). G. GONATOPUS Liuxcu, 1810. Voirfig. 202. — Tête il vertex plus ou moins excavé; mésonotum etscutellum . non visibles; pattes I avec hanche et trochanter très allongés, tarse : 1** et _ 4** articles longs, les autres courts, branche fixe avec des lamelles, branche mobile inerme, au plus avec une dent antèapicale. 'l`.tei.naU nas ESPÈCES (‘) 1. Thorax garni de forts poils dressés, sur les côtés et sur le dos. 2 —— Thorax glabre, rarement pileux en dessous. . . · . . . 3 2. Les deux nœuds du thorax pileux ..... G. pilosus, p. 150 —- Le nœud postérieur seul pileux .... G. fcrmicarius, p. 151 3. Article V des antennes plus court quele l", seulement deux fois aussi long que large ......... G. glaher, p. 151 —-— Article V des antennes au moins aussi long que le l", plus de trois fois plus long que large ............ 4— 4. Nœud postérieur du thorax ponctué sur la partie déclive, à peine quelques légères stries près du pédicule. G. graeilis, p. 152 -- Noeud postérieur du thorax strié transversalement sur toute la partie déclive postérieure. .,........... 5 5. Ocelles nuls ou peu distincts, une légère pilosité très éparse et courte. ..... . ,..... G. myrmecophilus, p. 152 . — Ocelles distincts; corps entièrement glabre ....... 6 6. Aréte frontale présente, extrémité distale de la branche fixe avec des lamelles .......... G. filicornis, p. 153 — Pas d’arête frontale; extrémité distale de la branche fixe` seule- ment avec des soies ......... G. marshalli, p. 153 G. pilosus Tnonsoiv. ——~ Kxsrrsn, 1995, p. 91; 1914, p. 108. Q . L. 2 mm. — Noir, face et bouche, ou tête en entier, les deux pre- miers articles antennaires, les pattes et parfois une bande sur le 1°" seg- ment abdominal roux; mandibules et dessous du. scape blanchàtres; fémurs I parfois assombris, pâles à l`extrémité; les deux nœuds du ‘thprax parsemés de longs poils blancs et dressés ; vertex excavé ; antennes (1) ll est fort propable qu‘il existe en France d’autres espèces que celles qui sont signalées ici, en particulier un certain nombre ont ete décrites d’Angleterre et d’Europe centrale. Mais les ' Gmuztopus sont actuellement fort mal connus. car il u’en existe dans les collections que des individus isolés des ditïérentes especes. Pour le moment on doit se rapporter au travail de KIEFFERU914), en attendant qu’on ait pu faire une révision de ces intéressants insectes, ce qui sera possible seulement le jour où on en aura réuni des series assez nombreuses.
nuvminau _ 151 épaissies; corps court et ramassé; thorax court, binodal; pronotum soudé au mésonotum et formant avec lui le premier nœud; partie rétrécie très courte et très épaisse; partie postérieure du mésonotum et du méta- notum également soudées; segment médiaire presque vertical en arrière, ' la déclivité striolée en travers (d’après Kmrrnn). Autriche. Angleterre. Suède. _ Biologie. — Mm (1882)a trouvé ce Gonatopus formant des vésicules externes (fig. 207) sur le corps de Cicadines : Delzocep/talus rant/ioneurus Fnznsu, tant nymphes qu`imagos; devenue adulte, la larve de Yllyménoptère se détache du corps de son hôte, erre librement quelque temps sans toutefois se nourrir, puis ille un cocon (7 septembre); l'année suivante (8 juin) le Gonatopus adulte en sort; Mm a pu observer que ses tarses l ne lui servent pas à la locomotion, il présume que les pinces ravisseuses ont pour role de maintenir la Cicadine pendant que l‘œul' est déposé sur elle. G. fermicarius Lwmzn. — Kxnrren, 1905,p.93; 191Q, p. 109. — DALLA Toimn, 1898, p. 545. ` Q. L. 3·7 mm. -— Tête rouge, lisse et brillante, un court espace der- rière les yeux, et l'espace entre les ocelles postérieurs et le milieu des yeux, noirs; pattes rougeâtres, sauf la partie renflée des fémurs I; thorax noir; abdomen noir avec une large bande transversale rousse sur le 2° tergite ; les deux premiers articles antennaires roux—jaunâtre ; vertex fortement concave; thorax luisant, noeud antérieur avec un sillon trans- verse prol'ond, avant le milieu, les deux parties d’égale hauteur, ünement striées latéralement; partie rétrécie et nœud postérieur couverts de longs poils dressés rougeàtres; branche mobile avec une dent antéapicale, · branche fixe avec des lamelles serrées; antennes : les derniers articles grossis, le 5** au moins trois fois aussi long que large. Hérault : Lattes (Licnrrzxsreix et Piexnu). Luxembourg, trouvé dans les mousses par le P. \V.isr1Anx. - Autriche. Suéde. G. glaber Krnrrnn, 1905, p. 111; 1906, p.500; 191û, p. 113. Q. L. 3 mm. — Corps glabre et noir; mandibules, les deux premiers articles des antennes et la base du 3°, face, partie perpendiculaire de l’occiput, bord antérieur du pronotum, mésonotum sauf les côtés, tro- chanters, extrémité des fémurs, tibias et tarses roux, scape blanc en avant; antennes graduellement épaissies àpartîr du milieu du 5* article, scape de moitié plus long que le 2= article, celui-ci deux fois et demie aussi long que large, le 3° de moitié plus long que le lis; nœud antérieur du thorax plus élevé en arrière qu’en avant, partie rétrécie moins longue que large; branche mobile inerme, branche fixe avec deux rangées de lamelles obtuses, interrompues avant Pextrémité. Landes: Mont-de·l\/larsan (Prznnis, d'après Kmrrsn). Biologie. — Parmis (1857, sous le nom de G. pedestris), à qui on doit la pre-
152 FAUNE DE rnnivcx-:. ——- nxnxéivorrisnss mière observation sur les mœurs des Dryinidae, a trouvé dans les Landes, à Biscarosse (fin juin] des Cicadines Athysanus marizimus, portant sur l’abdomen des vésicules d’où sortit, quelques jours plus tard, une larve qui fila un cocon et lui donna, peu de jours après, c’est—à-dire dans la même saison, le Gena- lûplts. G. fillGOI‘HlS KIEFFEII, 1905, p.`112: 1906, p. 500; 1910, p._114. Q. L. 3 mm. - Tête fauve foncé, tempes et face inférieure noirâtres, mandibules blanches; antennes noires, les deux premiers articles blan- châtres; thorax noir, dessus du nœud antérieur et partie rétrécie roux; hanches brunâtres, plus claires sur le dessous; troclnter roux blan- châtre; fémurs bruns, le tiers apical blanc brunâtre; abdomen noir, le 2" segment roux sombre; corps lisse et glabre, milieu du sternum sous le nœud postérieur avec une pubescence blanchâtre; scape deux fois aussi long que large, 2° article du funicule à peine plus court que le 1°', trois fois aussi long que large, funicule grêle, à peine élargi à'l’ex— trémité; nœud antérieur plus large en avant qu`en arrière, partie rétrécie aussi longue que large, noeud postérieur avec une impression transver- sale sur le devant, strié transversalernent sur la partie déclive posté- rieure; branche mobile inerme, branche fixe à lamelles serrées. Landes : Mont-de-Marsan (Psnms, type dans la collection Prams. à l'École d’Agriculture de Montpellier]. ` G. gracilis Kmrrsn, 1905, p. 115; 1906, p. 500; 1914, p. 115. · Q. L. 2,8 mm. — Tête brune, face, joues et mandibules roux très . pâle, antennes noires, les deux premiers articles roux pale; thorax : nœudantérieur brun, le dessus roux ainsi que la partie étroite du thorax, nœud postérieur noir; pattes roux pâle, la partie renflée des fémurs, Pextrémité des tibias, les genoux Il et Ill bruns; abdomen noir, la moitié basale du 2** segment rousse; vertex concave, arête frontale et ocelles distincts; antennes subfiliformes, les derniers articles à peine épaissis; scape à peine plus long que le 2° article, celui-ci deux fois et demie aussi long que large, le 3° double du 2°; pince (fig. 206), branche mobile inerme. branche fixe avec une rangée de lamelles serrées, arrêtée avant l’extrémité. Landes : Mont-de-Marsan [PERBIS, type dans la collection Psnais, à l’École d'Agriculture de Montpellierl. ‘ G. myrmecophilus Knirmzn, 1905, p. 113; 1906, p. 500: 191Q, p. 115. Q. L: 3,6 mm. ~— Noir, avec une pilosité éparse, tres courte; face jusqu’au tiers basal des yeux, joues, clypéus, mandibules Jaune rou- geâtre; bord antérieur du pronotum et une grande tache dorsale sur la partie postérieure du 1°' nœud thoracique roux, partie rétrécie du thorax jaune rougeâtre; hanche, trochanterl et tous les tibias jaune rougeâtre;
nnvimonu · 153 une tache sur les hanches I, la partie renllêe des fémurs. Ycxtrémité des fémurs Ill, dcuxlignes sur les tibias I, les deux extrémités des tibias Ill, le dessus des trois premiers articles des tarses l bruns; partie rétrécic des Iémurs blanchzltre, saufl’extrémité; vertex fortement concave, ocelles ' pcu distincts; antennes subliliformes, le l0° article seul un peu plus gros que les autres, scape avec une pubescence soyeuse sur le dessous, un peu plus long que le 2** article, qui est trois fois aussi long que large, 3° article : ll -|— lll, V : I; nœud postérieur du thorax à suture dis- tincte, strié transversalement sur la partie déclive; pince : branche mobile iuerme, branche fixe avec une rangée de lamelles et une de soies, _ toutes deux interrompues avant Pextrémité et manquant à la base (d‘après Kiarran). Luxembourg (trouvé une fois par le P. \VisuAxx dans un nid de Fornum a·up`Iuu·!n'sl. Aussi en Angleterre, dans le nid de la même Fourmi. G. marshalli Krurrun, 1905, p. 121; 1906, p. 510; 10M, p. 113. Q. L. 3 mm. -- Noir, tête rouge, face et pieces buccalcs jaunes, partie postérieure du vertex et occiput noirs; thorax : noeud antérieur rouge, . partie rétrécie jaune. nœud postérieur noir; pattes jaunàtres, Iémurs assombris à la base, fémurs III noirs en dessous, genoux et tibias Il et Ill noirs à Pextrémité, 5° article des tarses brun; antennes noires avec les articles I et ll testacés; abdomen noir, le 2° segment rouge en entier ou en partie; tête fortement concave; nœud antérieur du thorax creusé d`une forte impression transversale séparant le prothorax du mésothorax; nœud postérieur également avec une forte impression transversale; antennes légèrement épaissies à Pextrémité; pince : branche mobile inerme, branche fixe avec une rangée de lamelles et une rangée de soies. Corse (d’après Kxerrnn); Pyrénées-Orientales : Bolquère, 1.800 m. d`aIt. (Licmaxsrrix et Picann, en août, en fauchant sous les bois de Pins : ces auteurs signalent que les adultes étaient fort rares, et que cependant la plupa1·t des I Ilomoptères vus dans la région étaient porteurs de larves de Gonatopus). I S.—F. ANTEONINAE Les deux sexes ailés: stigma large, nervulation comprenant la subcostale, la médiane, l'anale, la basale, le nervulus, et une portion de la radiale; thorax non divisé en deux nœuds; tarse I en pince, hanche et trochanter I non parti- culièrement allongés (fig. 215). G. PRENANTEON littrrsa, 1913. Branche lixe de la pince avec des lamelles, article I du tarse I plus long que I’article IV (fig. 208, 210, 214).
154 muxn on rnaivca. — nvnéxorrizmas 'l`An1.nAu mas nsriacns Femelles. 1. Face jaune au moins en partie; 39 article des antennes plus court que le 1°‘” ............. IP. frontalis, p. 154 ~— Face entièrement noire: 3° article des antennes plus long que le 1" ..................... 2 2. Pronotum plus long que le mésonotum; antennes jaunes, le 3° article deux fois plus long que le 1". . P. crassîscapus, p. 156 — Pronotum plus court ou aussi long que le mésonotum; antennes le plus souvent brunes, au moins en partie, le 3° article plus long que le st", mais non deux fois ............ 3 3. Antennes brunes, sauf les premiers articles; extrémité de la branche fixe de la pince avec `des lamelles dressées ..... ............... P. luteîpes, p. 155 — Antennes le plus souvent jaunes, ou seulement brunes en par- tie; extrémité de la branche fixe de la pince sans lamelles dressées ............ P. longicornis, p. 157 Mcïles. — Mésonotum lisse, en avant finement chagriné, articles Ill et lV des antennes égaux ........ P. pyrenaicus, p. 156 —— Mésonotum nettement ponctué; article Ill des antennes plus court que IV .......... P. parvicollis, p. 156 P. frtmtalîs Damntx. - Kiurrnn, 1913, p. 301; 191â, p. 201. —- Anteorz f Kinrrun, 1905, p. 179. ` Q . L. 2 -2,5 mm. -— Caractérisé parla face.jusqu`au-dessus des ante n· nes, le clypéus et les mandibules jaune pâle (les dents rougeâtres) ; tégulas et pattes jaune pâle; antennes brunes, le scape jaune, le 2* article fauve; abdomen blanchâtre sur les côtés et en dessous; tête luisante, faiblement ponctuée, une fossette bien nette en avant de l’ocelle antérieur; antennes : 39 article seulement trois fois plus long que large, non plus long que le scape, 4° et 5" sensiblement aussi longs que le 3°, les Suivants un peu plus courts, les derniers à peine plus larges; pronotum et mésonotum très peu ponctués, au plus en avant, sillons parapsidanx visibles dans la moitié antérieure. Allemagne 2 Aix-la·Chapelle (1 exempl. Q de Fonsrsn, dans la coll. Siena;). Suède. _ Espèce caractérisée par la coloration jaune pâle de la partie frontale de la tête.
nnvimnnn 155 P. luteipes Kmwan, 1913, p. 301; IDM, p. 200. — Anteon I. lüarran, 1905, p. 187. Q. L. 3 mm. — Fig. 208, 209. -— Tête, thorax et abdomen entièrement noirs; clypéus noir; mandibulcs jaunes, l'apex rougeâtre; les deux pre- miers articles des antennes jaunes, les suivants bruns; tégulas et pattes iaune clair; stigma brun, nervures jaunes; vertex et pattes brillants, 201) _ · 211 ` 210 É 208 213 214 É Q ' 212 Fm. 208 àt 214. -— 208. Prcmmleon luteipcs, Q, tarse I. —- 209. Id., antenne. —— 210. P· ' crassiscapus, Q, tarse I. —ï 211. Id., antenne. -212. Anteon margimztus, Q, tarse I, «l`après Kuzwsa. —-· 213. .1. flacicomis. Q. tarse I, d’ap1‘ès Kiarrna. — 214. Prenan- lcon, aile antérieure, région du stigma. mais creusés de points assez gros et espacés; la ponctuation est plus fine entre les antennes, et à cet endroit il y a une carène mousse longitu- dinale; clypéus fortement convexe sur la ligne médiane, déprimé sur les ’ côtés, son bord antérieur sinueux, concave au milieu; antennes : 3* article, ainsi que le 4° à peu près double du 2·, les suivants vont en décroissant légèrement et ne sont guère en longueur qu'une fois et demie aussi longs que le 2°, ils vont par contre en s‘accroissant régulièrement à partir du 5**, le 10° est plus long que le 9°, et plus large; pronotum aussi long que le mésonotum, fortement rugueux. plus large que long; tarse I : article I —.: ll -|— lll -1- IV, article IV :-. deux fois lll, branche fixe dela pince avec deux rangées de lamelles et de soies, interrompues avant l'extré— mité, celle-ci avec quelques lamelles dressées (fig. 208). • Seine-et—Oise : Meudon (nn GAULLE, 24juin, type au Muséum) ; Mesnil·le-Roi (ne GAULLE). '
156 FAUNE DE FRANCE. — m'ME1voPTÈuEs P. crassiscapus K1ErrEn,191!i, p. 202. — Anteon c., 1905, p. 180. .-1. do/i- chocerus Kisrrsn, 1905, p. 190. —- Premmteon. dolichocerus Kisrrnn, 1919,p. 208 (l). Q. L. 3 mm. -— Noir, clypéus et mnndibules jaunes, l'apex des maudi- bules fauve; scape rougeâtre clair, funicule brun, un peu plus clair à l’extrémité; tégulas et pattes jaune rougeâtre; stigma et nervures jaunes; tête brillante, mais ponctuée d’assez gros points peu serrés; une petite dépression en avant de l’ocelle antérieur; antennes : scape gros (vu de côté), article Il moitié aussi long que le scape, un peu plus long que large, article lll plus de deux fois plus long que II, les suivants un peu plus courts, surtout à piartir du 68 (lig. 211); thorax : téguments brillants et ponctués, le pronotum au moins aussi long que le mésonotum; tarsc I (210) : article I presque deux.fois plus long que II —)— Ill, IV un peu plus long que Il —)— lll, V un peu plus long que IV; branche fixe de la pince avec deux rangées de lamelles et deux rangées de soies, interrom- pues avant Vextrémité. Seine-Inférieure : Dieppe (DE GAULLE, type de crassiscapus, au Muséum); Seine : Sèvres (DE GAULLE, 2 août, type de (/clic/zocerus, au Muséum); Seine·et- Oise : Maisons-Latlitte (UE GAULLE, 7 juillet). P. pyrenaicus KlEsEEu. -— Anteon p. KIEFFER, 1905, p. 207. - P. pyre- naicus, ssp. pyrenaicus et parcepunctatus KIE FFER, 1010, p. 209. 5*. L. 3 mm. —— Noir, mandibules noires à la base, jaune ensuite sauf l’apex qui est rougeâtre; tégulas rougeâtres ainsi que les pattes; antennes entièrement noires, fortement pileuses, les articles sensiblement égaux en longueur et en largeur à partir du 3°, celui-ci moins de deux fois plus long que lc 3P; pronotum fortement ponctué, mésonotum lisse, ponctué au bord antérieur. · Ariège : Ax-les-Thermes (juillet 1904, DE GAULLE, type au Muséum), Seine- et-Oise : Mesuil·le-Roi (ns GAULLE, 5 juillet). ‘ P. parvlcollis l<[E|·l·`ER, 1014, p. 209. —— A/zleozz paz·w2~0!Iis KIEFFER, 1905, p. 206. _ _ 5*. L. 3 mm. -— Noir, mandibules rougeàtres avec les dents brunes; tégulas et pattes rougeâtres, les hanches III noires à la base; antennes brunes, les deux premiers articles rougeàtres; article III des antennes plus court que IV; tête et thorax brillants mais nettement ponctués. Seine·et·©ise : Mesnil-le-Roi (DE GAULLE). — Autriche. Écosse. (1) Je place dolic/zocerus en synonymie de crassiscapus d’après la comparaison des Jeux types : les antennes sont semblables, 1e_ scape est egalement épais chez l’un et chez l’aut«e, la pouc- tuation de la tète est la même, et les deux ont une fossette devant l’0c€Ile antérieur. D'autre part la ditïerence donnée par KIEI-`FFR, et basée sur la longueur des deux parties de la nervure radiale n’est pas sensible, et même chez P. crassiscapus ce caractère varie légèrement d’une aile En l’autre, ce qui montre son peu de valeur.
nnvminxu 157 P. longicornis DALMAN. — liierxrrzni, 191G, p. 205. —- .lnte0n I. Kierrizn, 1905, p. 186; 1906, p. 519. · Q. L. 3-3,8 mm. — Noir, clypéus, mandibules et tégulas blancs, antennes, hanches et pattes d’un jaune vitellin; parfois bord postérieur du pronotum roux brun; fête très finement ponctuée, bas de la face avec une pubescence argentée; antennes sub-filiformes, de la longueur du corps, article ll presque deux fois aussi long que large, III : I + II, Ill à V d`égale longueur et largeur, 4 à 5 fois aussi longs que larges, les suivants à peine plus gros, graduellement raccourcis, le 9°’ encore deux fois et demie aussi long que large; pronotum à peine transversal, cha- griné, aussi long que le mésonotum; sillonsparapsidaux bien marqués, sauf en arrière; segment médiaire graduellement déclive, mat, rugueux, sans aire distincte; ailes hyalines, nervures et stîgma d'un jaune pâle, nervure radiale arquée, 1'° partie à peine plus courte que la 2°; méta- tarse l plus long que l’artiele V, IV un peu plus court que V, : Il -|— Ill; branche fixe de la pince découpée en arc avant l’extrémité, armée d’une rangée de lamelles et d'une de soies, ces deux rangées interrompues à la partie arquée; branche mobile inerme (d’après Kmrrxan). Nord : Lille (coll. de (hutte). — Angleterre. Allemagne, Scandinavie. Autri· che. fi. ÀNTEON Juaixe, 1807. Tête transversale, plus large que le thorax, vertex large et convexe, bord postérieur marginé, occiput légèrement concave, mandibules élargies à l‘apex, armées de 4 dents aiguës, ou de 3 seulement ; antennes de 10 articles, insérées immédiatement au-dessus du clypéus; pronotum plus étroitque le mésonotum, toujours court chez le male, souvent assez long chez la femelle: mésonotum _ convexe, court, sillons parapsidaux distincts, eonvergents vers Ferrière où ils n’atteignent pas le bord postérieur; segment médiaire mat et rugueux; ailes velues et ciliées, presque toujours présentes dans les deux sexes; pattes faibles, chez la femelle les tarses I sont transformés en pinces ravisseuscs dont la branche mobile est toujours inerme, la branche fixe assez variable, souvent armée de lamelles; abdomen déprimé. (Voir fig. 215, pour l`aspect. général). 'l`Am.EAo nes nsràcns (‘) . ` Femelles. 1. Tête avec 1 ou 3 arêtes frontales allant de l’ocelle antérieur au voisinage des antennes; thorax entièrement noir ...... 2 —- Tête sans arêtes frontales; t':orax en partie (pronotum) rouge ou jaune. ................... 3 (I) Kucrrrn a décrit un certain nombre d'Ante0n dïtngteterre et d’Ecosse qui ne figurent pas lof, mais plusieurs pourront être retrouvés en France. \oira ce sujet Kinrrnn. 1914.
158 rxuivs ne rinsxce. —- nvsiaxorrànns 2. Extrémité dela branche fixe de la pince portant deux on plu- sieurs lamelles; tête avec une arête frontale; segment médiaire avec une arête transversale, mais sans aire distincte .... ................ A. marginatus. p. 158 — Extrémité de la branche fixe de la pince sans lamelles; tête avec 3 arêtes frontales; segment médiaire sans arête transversale. mais avec une aire distincte; antennes jaunes. A. flavicornis, p. 159 3. Tête ponctuée; antennes un peu épaissies à 1’apex ...... ..... . .......... A. dorsalis, p. 159 — Tête non ponctuic; antennes filifoimes. . . A. collaris, p. 160 Zllzîles (d’après Kinrrn). 1. Tête avec 1 ou 3 arêtes frontales,.allant de l’0celle antérieur au _ voisinage des antennes .............. 2 - Tête sans arêtes frontales ............. 4 2. Segment médiaire avec une arête transversale, mais sans aire distincte ............ A. marginatus, p. 158 - Segment médiaire sans arête transversale, mais avec une aire distincte ................ J 3 3. Tête creusée de gros points se touchant; mandibules à trois dents ............. A. tridentatus, p. 160 — Tête chagrinée, non distinctement ponctuée. A. flavicornis, p. 159 - Tête lisse, brillante ........ A. punctulatus, p. 160 4. Scape plus court que le 36 article des antennes. A. nitidus, p. 160 — Scape aussi long que le 3** article des antennes. A. albicoxis, p. 161 -— Scape plus long que le 3° article des antennes ...... 5 5. Segment médiaire avec trois aires délimitées, les latérales sou- _ ,vent ouvertes; face et clypéus finement couverts de pilosité blan- che ............... A. sericeus, p. 161 - Segment médiaire avec une seule aire délimitée ...... 6 6. Tête mate, finement chagrinée ..... A. neglectus, p. 161 — Tête brillante, fortement ponctuée .... A. Vulgaris, p. 161 A. marginatus Kxnrrsn, 1005, p. 147; l91!i`, p. 147, fig. 70-71. ' Q. L. 2,5-2, 8 mm. —- Fig. 212. — Noir, mandibules et les li ou 5 premiers articles des antennes roux jaunâtre, les autres bruns, tégu- las et pattes roux jaunâtre; tête chagrinéc, mate, avec une arête fron- tale distincte, antennes courtes, èpaissies vers le haut, Scape aussi long que les articles Il -1,- lll, Il à peu près : lll, presque deux fois plus long que large, IV à peine plus long que large; pronotum et méso- notum luisants et finement chagrinés; pronotum moitié aussi long que le mésonotum; sillons parapsidaux à peine indiqués par des vestiges; scutellum lisse et brillant; ailes hyalines, stigma et nervure radiale bruns, les autres nervures pâles, nervure radiale anguleuse, la première
DRYINIDAE 159 partie 3 fois plus longue que la deuxième: tarse I (fig. 212), article I .—.: Il -(— III, IV court, V plus long que I, large, sa branche fixe avec deux lamelles à la base et deux séries de 6 grosses soies vers le milieu. — 5*, scape :: II + III, article Il deux fois aussi long que large, III deux fois et demie aussi long que large, plus court que IV; tête coriacée, arête allant de l'ocelle antérieur au clypéus; mandibules, palpes, pattes I et II jaunes, III brunes, scape jaune brun. Seine : Issy (oe GAULLE, mai); Seine-et-Oise : Maisons-Laffitte (mai-juin, ne GAULLE). A. ilavicornis DALMAN. -— A. flavicomis -|- A. flrwipes KLEEFER, 1905. p. 148, 192; A./Iavicor/zzfc Kmrren, 1914, p. 149, fig. 75, 76. Q. L. 4-4,5 mm. — Fig. 213. — Noir, mandibules, antennes en entier, tégulas et pattes jaune rougeâtre clair; tète mate, chagrinée, indistinctement ponctuée, face, clypéus, joues et base des tempes avec une pubesoence argentée; arête médiane partant de l’ocelle antérieur bien marquée; antennes : scape :2 articles II -(— III, II presque deux fois aussi long que large, III deux fois et demie aussi long que large, les suivants diminuant progressivement de longueur, les 4 derniers un peu épaissis; prouotum mat, chagriné, moitié aussi long que le mésonotum, celui-ci lisse et\ brillant, sillons parapsidaux distincts seulement sur les deux tiers du mésonotum; métathorax mat, réticulé, avec une aire bien délimitée; ailes hyalines, stigma et nervure radiale jaune clair, nervure radiale anguleuse, la 1"° partie double de la 2*; tarse I (fig. 213), article I : deux fois II -|- III, IV plus long que III, V : I. ——- (5* (L. 3 mm.), coloré comme la femelle, tête un peu luisante, arête frontale peu nette. Nord : Lille (coll. ne GAULLE); Aisne 2 La I·`erté·l\Iilon (ma GAULLE, 10 mai); Seine-et·Oise : Maisons-Laflitte (ne GAULLE, mai). -— Suède. Allemagne. Ecosse. Autriche (coll. GmAUo). · A. dorsalis NEEs. — Kmrrun, 1905, p. 154; 1914, p. 151. Q. L. 4,4 mm. -- Noir brillant, mandibules pâles, avec Yextrémitè brune; scape jaune, articles antennaires II, III et parfois IV et V roux; pro- thorax rouge, avec le bord antérieurnoirâtre, mésonotum rouge avant les ailes, noir en arrière; hanches et pattes jaune pâle, fémurs là la base, III à l’extrémité, de couleur noiràtre; tête ponctuée; antennes : les derniers articles plus courts que les précédents et assez fortement épaissis; aile hyaline, un peu enfumée vers le stigma, nervure radiale anguleuse, la 1'° partie plus longue que la 2°; segment médiaire fortement rugueux, avec une aire bien distincte; tarse I : articles II, III, IV très courts, I long, V le plus long, ou égal à I. _ Allemagne. Autriche (coll. Gmane). Suéde. — Cette espèce n‘a pas encore été trouvée en France.
160 muse ne Fxmxcs. — uvm-îivoriianes A. Gûllaris DALMAN. -·— Kunrrau, 1905, p. 155; 1914, p. 151. —-· C/zelogynus ep/zz)npz`ge1· DALLA Tonus, 1898, p. 540. - Q. L. 2,2-2,8 mm. - Très voisin dc l`espèce précédente, le prothorax est également rouge, ou jaune plus ou moins vif, mais la. tête et le pronotum sont lisses, non ponctués. , Allemagne. Suède. · ` A. tridentatus Kinrrnn. - Kinrran, 1914, p. 156. A. Z01zgzf0r·cep.s· ' Kxiamvnr., 1905, p. 151 (en partie). (jl. — L. 3,8-4 mm. —Noir, mandibules rougeâtre clair avec seulement 3 dents, plus foncées_; antennes rouge de rouille, les cinq articles proximaux dorsalement noirs; tégulas blanchàtres; pattes rouge clair, la moitié proximale des hanches III noire; tête mate, creusée de gros. points rapprochés, avec seulement une arête frontale allant de l`ocelle antérieur au clypéus; antennes : article là peine plus long que III, ll une fois et demie aussi long que large, III deux fois et demie aussi long que large, IV : I, IX trois fois aussi long que large; pronotum très court, mat, chagriné; mésonotum brillant, fortement ponctué sauf la partie antérieure, sillons parapsidaux visibles, mais incomplets; segment médiaire avec trois aires délimitées. Seine et Seine-et-Oise : Clamart (DE GAULLE), Mesnil-le-Roi (nn GAULLE). A. punctulatus Knarrnn, 1905, p. 194; 1914, p. 157. C}. L. 2,2 -2,8 mm. —— Noir,. mandibules et palpes jaune brunâtre, extrémité des hanches et tarses jaune brunâtre, tibias I et parfois le dessus des fémurs let II testacés; tête brillante, fortement ponctuée, avec une courte arête avant l'ocelle antérieur; sillons parapsidaux faiblement indiqués en avant: segment médiaire avec trois aires mates et rugueuses, les latérales ouvertes en dehors; ailes hyalines, stigma et. _ nervure radiale bruns, cette dernière anguleuse, la 1"’ partie double de la 2**; antennes : scape : article IV, Il moitié plus long que large, III deux fois plus long que large, IV.deux fois et demie plus long que large. Seine et Seine-et-Oise : Vincennes (DE GAULLE, avril): forêtde Saint-Germain. (nn GAULLE, 15 avril). — Autriche. A. nitidus Kinrrnu, 1905, p. 195; 1914, p. 157. — A. zzzïidellus Kine- Enn, 1906, p. 525. (jl. L. 2-2,8 mm. - Noir, mandibules. tégulas, pattes et parfois l’extré- mité des hanches jaune rougeâtre, les 4 dents des mandibules, la partie renflée des fémurs, suf parfois des fémurs I, brunes; ailes : nervure et stigma bruns, nervure radiale anguleuse, la 1*** partie double de la 2°; tête brillante, finement ponctuée, mésonotum finement ponctué, sillons. parapsidaux indiqués en avant; segment médiaire avec une aire·
\· nnvminae 161 rugueuse : antennes : scape un peu plus court que l’article III,.II non deux fois aussi long que large, III au moins trois fois aussi long que· · large, IV à peine plus long _que III. Seine : Sèvres (nn GAULLE, juillet). A. albicoxis Kxurrnn, 1905, p. 195; 191/4, p. 158. · 5*. L. 3,2 mm. — Noir, mandibules, tégulas, pattes et moitié apicale des hanches Ill jaune clair, hanches 1 et ll blanches; antennes ferrugi· neuses, les six premiers articles noirs sur Ie dessus, les deux suivants brun noir sur le dessus; ailes hyalines, nervures et stigma bruns; tête densément ponctuée, brillante, avec une arête frontale distincte, mandi- bules tridentées; mésonotum aussi densément ponctué que la tête, sillons parapsidaux distincts en avant; seutellum densément ponctué. mais un peu moins que le mésonotum; antennes : scape à peine aussi long que l'article Ill, Il moitié plus l0ng‘que large, Ill deux fois et demie aussi long que large, IV : Ill. ` Seîne·et-Oise : forêt de Saint-Germain (na GAULLE, juin). A. neglectus Kxarran. —A. dorsalis Kxarrnu, 1905, p. 202. A. negleclus lûerran, 1906. p. 523; 1914; p. 161. · 5*. L. 3,5 mm. —— Noir, mandibules, pattes et tégulas jaune brunâtre; fémurs III et partie renflée des autres fémurs brun noir; tête mate et chagrinée, scape un peu plus long que l’article Ill, ll moitié plus long que large, IV à peine plus long que Ill; mésonotum brillant, presque lisse, sillons parapsidaux nuls. ' Seine-et-Oise : Maisons-Laffitte (oa GAULLE, juin). A. vulgaris Kmrran, 1905, p. 202; 1914, p. 162. _ 5* L. 2-3 mm. —- Comme l'espèce précédente, mais la base du scape parlois testacée, tète brillante et densiement ponctuée, sillons parapsideux indiqués par des vestiges. ‘ Seine et Seine—et-Oise : Chaville (oa GAULLa,juîn); Mesnil—le-Roi (oi: GAULLE)i A. serieeus Kmrran, 1905, p. 198; 191Q, p. 162. . 5'. L. 2,5—3 mm. — Noir, mandibules, antennes, tégulas et pattes (sauf la base des hanches Ill) jaune· pâle; clypéus et base de la face, parfois les joues et la base des tempes avec une pubcscence dense blanche; tête coriacéc ou densément ponctuée, parfois avec une trace d’arête en avant de l’ocelle antérieur; antennes : scape un peu plus long que l‘artiele III, ll moitié plus long que large, Ill un peu plus de deux fois plus long que large, à peine plus long·que IV; mésonotum brillant, finement ponctué: • sillons parapsidaux peu distincts; segment médiaire—avcc une aire mé- diane brillante, presque lisse et deux aires latérales, ouvertes sur le coté externe, mates et rugueuses. ll
i 162 FAUNE ou mmivcs. - HYMÉNOPTÈRES Seine et Seine·et-Oise: Créteil (oa~GAULLn, 13 mai); Maisons-Laffitte (nn . GAULLE, 17 mai). ' ' Remarque. - Il est à peine besoin de dire que ces espèces·(à·partir de A. zridentatus), décrites parrlixerran sur le màle seulement, presque toujours d’après un ou deux individus, et avec des caractères différentiels infimes, sont extrêmement suspectes, d'autant plus que les types ne se trouvent pas dans la collection on GAULLE, où ils devraient figurer. Je n'ai pu me faire une opinion sur elles, et je les mentionne ici sous toutes réserves. -- Egalement douteuse est l’Ante0n jur-inearum LATREILLE, dont la description suivante pourrait s'ap- _ pliquer à n`importe quelle espèce : «—Anteon jurinearum, nobis; nigrum, nitidum,,pedibus flavescentibus. » Habitat in Gallia. ‘ G. CHELOGYNUS HAi.mAv, 1838. · _ [Anteon Kxnrrnr., 1905, en partie] Fig. 213. - Nervure radiale formant un angle, la partie proximale beaucoup plus longue que la partie distale; tarse I (Q) : article lcourt, non ou à peine plus long que les articles II et Ill, IV très long, beaucoup plus long que I, au . . moins aussi long que II -1- III, branche fixe de la pince garnie de lamelles le plus souvent en deux séries allant jusqu’à l’apex (fig. 215, p. 164). TABLEAU nes Espèces ' _ Femelles. · 1. Face non carénée ................ 2 —- Face avec 1 ou 3 carènes longitudinales ........ 3 2. Pronotum jaune-rougeâtre ..... . . C. gaullei, p. 163 ' —— Pronotum noir .......... C. punctatus, p. 166 3. Tête large, transversalehfortemtnt ponctuée ou réticulée; pro- notum court, en arrière aussi large que le mésonotum, ses côtés non parallèles, même en avant ...... · ...... 4` -—- Tête moins large, presque carrée, ses téguments presque lisses; pronotum plus long que le mésonotum, plus étroit que celui-ci, ses côtés parallèles ou presque, au moins en avant ..... 5 4. Tête simplement ponctuée, brillante entre les points, 3 carènes bien nettes, derniers articles des antennes modérément élargis, toujours plus longs que larges ..... G. carinatus, p. 163 --—'l`ête réticulée, mate, 1 seule carène médiane, peu distincte, noyée dans la réticulation ...... C. brevicornîs, p. 167 · 5. Tête et pronotum tachés, au moins en partie, de rougeâtre sombre, côtés du pronotum légèrement divergents dès le début; article IV du tarse I à peu près : I (fig. 218) ....... .............. C. rufovariegatus, p. 16à
DRYINIDAE 163 —— Pas de couleur rougeâtre; côtés du pronotum parallèles dans les , deux tiers antérieurs; article IV du tarse I beaucoup plus long que I (fig. 221) .......... C. angusticollis, p. 165 C.` gaulleî Kmrran, 191!4, p. 180. - Anteon gaullei Klnrran, 1905, , p. 161. Q L. 3-4,8 mm. —- Noir, mandibules'aune clair, les dents brunes; an- ` tennes)aunes,rembrunies à partir du /i° article, les derniers articles bruns; prothorax entièrementjaune rougeâtre ; tégulas et pattes jaunes, fémurs lll rembrunis vers l‘apex; ailes, stigma brun clair etjauneà la base, nervuxcs jaunes: tète brillante, avec une ponctuation forte sur le front, très éparse sur le vertex, clypéus et face avec une pubescence blanche; antennes : scape plus long que I’artîcle Ill, ll très allongé, deux fois et demie plus long que large, III à peine moitié plus long que ll, IV trois fois aussi long que large, à partir du 6° les articles notablement élargis; pronotum brillant, très peu ponctué, plus long que le mésonotum, celui-ci lisse et brillant, ainsi que le scutellum et le postscutellum; segment médiaire mat, avec une aire grande et mate, réticulée; tarse I : article I : ll + lll, plus grand que IV, branche fixe avec trois rangées de lamelles très serrées. Seine-et-Oise : forêt de Saint—Germain (ns GAULLE, juillet, type au Muséum), l\lesuil—le-Roi (ua GAULLE); Seine-Inférieure : Dieppe (ns GAULLE). — Angleterre. Autriche (coll. GIRAUD). C. carinatus Klarran. —- Antoon carinalus Kmrrlzn, 1905, p. 152. A. longzforceps Kxarran, 1905, p. 151. — C. carinatus Kmrraa, 191Q, p. 177. C. lungiforceps KxErrslt, 1914, p. 176(‘). Q. L. 5,5 mm. — Fig. 215. - Noir, mandibulcs fauve sombre, un peu éclaircies avant l’apex, ce dernier brun; antennes : scape rougeâtre clair en dessous, les articles suivants rougeàtres à la face inférieure, bruns à la face supérieure, le dernier entièrement brun; tégulas jaunes, pattes rougeàtres, les hanches, la base des fémurs I et ll, les fémurs Ill presque en entier bruns ;‘ ailes hyalines, stigma brun saut une petite partiejaune clair à la base, nervure radiale brune. les autres jaune clair; · tête avec 3 carènes longitudinales, la médiane allant de l’ocelle antérieur au clypéus, les latérales très rapprochées des yeux; face et vertex ` fortement ridés-rétieulés, cette réticulation remplacée par une forte ponc- tuation vers les ocelles, et même par un espace libre autour de l‘ocelle (1) C. rarinatus et longi/`orcrps sont. à mon avis, synonymes. les dilférences indlquees par Kisrrsn : taille plus ou moins faible, ponctuation de la tète plus ou moins forte, ne n.e parais- sent pas exister, de plus KIEFFER ne reconnait il C. Carinalus qu’t1nB carene frontale, 01* le type (IUE jiàl SOUS les }'€llX En 3 p3|'l3Il.€Ul€IllI trois. COIIIITIG lâ |lI|][)i·1!`È (165 BUÈPBS CSPCCBS, SEUICIIIEIIE les carcnes latérales ne sont distinctes que dans la partie antérieure. Le nom de lang:/`urcepa a la priorité. étant décrit une page avant carinalux. mais le type de longifm-ceps est en fort man- ' vais etat. Fabdomen et la presque totalité de la tète manquant, je ne crois pas qu'on puisse en reconnaitre Vcspvce, c’est pourquoi je donne Pavantage à carfnatus. dont le type est intact.
164 munis DE FRANCE. —- HYi1Éxoi-Times antérieur; face et joues avec une pilosité argentée; antennes: scape: deux fois Particle Il, celui-ci deux fois aussi long que large, Ill moitié plus long que II, plus court que le scape, IV et V : III, à partir du 6* les articles s`épaississent, mais sont un peu plus courts; pronotum fortement ponctué, mésonotum et scutellum ponctués mais moins, entre les points des espaces lisses, sillons parapsidaux visibles antérieu·— x \ / \\ // /" "'\ , \ \ ! `\` •·¤` I • 4/ /I!)-n§\ ” / à ' // \ 5 / \` · / \` Fm. 215. — Chelogynus carinatus, Q, x IO. rement; segment médiaire réticulé, avec une aire délimitée, à surface mate, réticulée seulement sur les côtés; tarse I : article I un peu plus long que large, Il et Ill courts, IV'plus long que II -|— III. Seine-et-Oise et Seine : Maisons-Laffitte (ns GAULLE, juin, type de carinams, l au Muséum), Clamart (DE GAULLE, juin, type de longiforceps). - Angleterre. Autriche (coll. GIRAUD). · C. rufovariegatus, n. sp. ' Q. 2,5 mm. - Fig. 217, 218, 219. —— Noir, mandibules jaunes. les dents brunes, face tachée de rouge sombre, ainsi que le vertex, tout, au moins au bord interne des yeux; pronotum également plus ou moins taché de rouge sombre; tégulas, stigma et nervures jaune paille clair; pattes jaune paille; antennes assez longues, mais n’atteignant pas l`ex·
nnvixinna 165 trémité du thorax, cylindriques, non rentlées, les articles à peu près de même largeur jusqu’au bout, article Il fusiforme, deux fois plus long que large, III un peu plus étroit, plus long que ll, IV : lll, à partir de V les articles diminuent légèrement de longueur; tête lisse et brillante, sans ponctuation appréciable, avec une fine carène médiane partant de l`0celle antérieur et deux fois plus longue que le diamètre de celui-ici, de plus deux carènes latérales, peu saillantes, très rapprochées des yeux; tête quadratique, assez longue, face un peu bombée; pronotum étroit mais long, un peu rugueux en dessus, mais néanmoins brillant; mésonotum et scutellum lisses et brillants; segment médiaire réticulé, avec sur la face postérieure une aire mal définie et à surface rétieulée comme le reste; nervure radiale : partie proximale plus de deux fois plus longue que la distale; tarse l : article I : Il -(- Ill, et à peu près aussi long que IV, branche fixe avec des lamelles sur toute sa longueur et un groupe à l’extrémité (fig. 218). Collection Fainmina (type au Muséum, localité illisible) : Landes : Préchacq I (oe GAULLE, juin). —Autriche (coll. Gmmn). Cette espèce se distingue par sa tète lisse, sans ponctuation, avec des carènes, son pronotum long et étroit, et sa coloration rouge par endroits. lfexemplaire de la collection Gmane était étiqueté C. ru/îcornis DALDIAN, et en effet C. rufava- riegatus semble, d’après la description, s‘en rapprocher, mais il en est cepen- dant différent par les antennes plus courtes et surtout par le segment médiaire réticulé (Dwuxx écrit : metathorace punctatissimon. haud cancellato). C. angusticollis, n. sp. Q . L. 2,8 mm. — Fig. 220, 221, 222. — Noir, mandibulesjaunes, les dents brunes; antennes : scape jaune, les a1·ticles suivants noirs; tégulas jaunes stigma brun ainsi que la nervure radiale, les autres nervuresjaunes; pattes I jaunes, les hanches et la face postérieure des fémurs brunes, pattes Il jaunes sauf les hanches qui sont brunes, III brune en grande partie, les tarses plus clairs; tête étroite et relativement allongée, le vertex brillant, plan, très peu ponctué, le front fortement ponctué, une carène médiane part de l’ocelle antérieur et va presque jusqu’au niveau des antennes, la face est perpendiculaire par rapport au vertex, la région qui les réunit étant très arrondie; antennes : scape long, article Il deux l`ois plus long que large, III seulement un peu plus long que large, à partir de V les articles sont très légèrement élargis et un peu plus courts (fig. 222) ; pro- notum étroit et long, sa surface ponctuée, mésonotum beaucoup plus court que le pronotum, ponctué; scutellum lisse; segment médiaire réti- eulé, avec sur la face postérieure une aire bien délimitée, à. surface réti- . culée, et les rudiments de deux aires latérales; tarse I : Il —(- lll, IV très long, beaucoup plus long que I, branche fixe longue, avec des lamelles jusqu’à Pextrémité, _cette dernière portant un groupe de lamelles plus longues que les autres (221). `
FAUNE DE FRANCE. ·· HYMENOPTÈRES ' Voisin de C. rufovariegatus, mais il n’y a pas trace de couleur rougeâtre, les côtés du pronotum sont parallèles dans les deux tiers antérieurs, les antennes et. le tarse I sont très différents. · Seine-et—©ise : Maisons-Laflitte (os GAULLE, mai, type au Muséum). _ 1 223 221 216 . ,..2 Q. [_` 219 333 226 .3%* Pâîîr vw %*• 24 ta ss? t2 `=1*’ zàëîëïw ¢.g£••'§··'· 218 âëiîiïëî • ·O1 220 225 ·%â·!·¢ • 1 -· Fia. 216 à 228. ——— 216. C/zelogynus ptmctatus, Q , antenne, —~ 217. C. rufovariegatus, Q, tète et prothorax. —- 218 Id., tarse I. — 219. Id., antenne. ——— 220. C'. amguslicollis, Q, tête et prothorax.— 221. Id., tarse I. - 222. Id., antenne. — 223. Xemmleon reti- culatus, Q; tarse I, d’après Kisrrsa. — 224. Id., Q, antenne. - 225. X. brunnipes, Q, tarse I. — 226. Id., Q, antenne. — 227. X. reticulatus, Q, face postérieure du seg- ment médiaire. —— 228. X. brwmipes, Q, idem. · C. punctatus Kxsrrsn. - Anteon p. Kissrsn, 1905, p. 168. —- Allanteon punctatus Kxerrnn, 1914, p. 198(‘). Q . L. 3,5 mm. — Fig. 216. —— Noir, mandibules jaunes, les dents brunes, antennes rougeàtres, les derniers articles bruns; tégulas jaunes; pattes I et II rougeâtres, pattes Ill : hanche et fémur noirs, tibias bruns, trochan-· ters, genoux et tarses jaunes; tête brillante, creusée de points petits et très i (1) Le genre Allcmteon KIEFFEIK, 19i4, est fondé sur ce que le 2~ article du tarse I serait le pl.i~= long de tous les articles; · von Chelogynus zu unterscheiden durch den Vordertarsus des Q. au dem das 2. Glied das làngste ist • (K. 19l4, p.198); or dans Pexemplairé type d'AlIanteon punc- talus, espèce qui est le genotype, et d’ailleurs l’espèce unique, ce caractère n’existe pas, et le , _ 2· article du tarsel est tres court, comme dans les Chelogynus. Le genre Allanteon, qui repose 1 sur une erreur doit étre supprimé et mis en synonymie de Chelogynus.
l nuvnvinrts 167 espacés, aucune carène 0u arête; ailes : stigma brun ainsi que la nervutn radiale, les autres nervures jaunes; prothorax court, brillant, à ponctua- tion faible, avant du pronotum avec des carènes transversales; mésonotum et scutellum brillants, ponctuation faible, points très espacés; antennes :·. scape long, : articles II -)— Ill, ll claviforme, moitié plus long que large, III etIV.à peu près égaux, un peu plus de deux fois plus longs que larges, à partir du 5** les articlestsont très élargis et courts (fig. 216); tarse I : article.I :II——)- III, ll et III égaux, courts, IV plus long que l, branche fixe avec deux rangées do lamelles interrompues, jusqu`à l’extrémité. Seine·et-Oise : Maisons-Lafllte (oi: GAULLE, mai, type au Muséum). · C. hrevicornis Damas. —- D.tLL\ Tonus, 1898, p. 540; Ktarran, 191lt, p. 185. Q . L. 3-3,2 mm. —Noir, mandibules jaunes, brunes àla base, antennes: les deux premiers articles bruns: ailes hyalines, les ncrvures jaunes, · stigma brun-noir; pattes brun rougeâtre, fémur III plus foncé; front fine- ment chagriné, avec une étroite ligne frontale; antennes courtes, le t" article le plus long, les articles nettement épaissis à partir du ll"; sillons parapsidaux à peine visibles; segment médiaire réticulé en avant, lo restant ponctué, avec un grand champ médian; tarse l : articles ll, III, IV courts, V le plus long. — (5* antennes noires, article l le plus long, II court, les suivants à peine deux fois aussi longs que larges; pattes brun- noir, tibias I, genoux et tarses jaunes (d’après Kiarrsn). Seine-et-Oise : Maisons·LafIitte (ns GAULLE, mai,type au Muséum): Seine-et- ' Marne : Fontainebleau ros GAULLE, mai). - Suède. Allemagne. Angleterre. L`espèce suivante est douteuse et sera probablement toujours diflicile a dis- tinguer. · C. lucidus IIALIDAY. — Antoon l. Ktarrsa, 1905, p. 213. —- C. I., Kuzrrsn, 1914, p. ISSÉIDALLÀ 'l`onna,1898, p, 541. Q. L. 2,7-3,7 mm. — Noir, antennes brunes, articles I et Il jaunes, VII à X fauves; pattes fauves, les antérieures jaunes, fémurs et tibias fauves en de- hors; trochanters genoux et tarses des pattes II et III jaunes, extrémité des fémurs III brune; sillons parapsidaux distincts; ailes hyalines, tégulas et ner- vures jaunes, nervure radiale brune, stigma ceintda brun; articles II et III des tarses I courts, IV long et libre, V plus court, soudé à la branche interne de la pince (llAt.m.w et \\’ALKëR, d'après Ktsrrrn, 1905). Angleterre, France (de mai à septembre). ' G. XENANTEON Ktrzrrrzn, 1913. ' ' Genre caractérisé par la forme des tarses I (fig. 223-225). 'FABLEAU nas asrizcas. l —- Segment médiaire avec sur la face postérieure une aire médiane
168 muse on rinmcr;. —— HYMÉNOPTÈRES bien distincte et les rudiments d’aires latérales, la surface de l’aire médiane occupée. par des earènes transversales (fig. 227); tête lor- tement réticulée, les carènes longitudinales bien nettes, même les latérales, la surface brillante ent1·e les carènes, ocelles posté- rieurs séparés du bord oeeipital par presque deux fois leur dia- mètre; articles des antennes relativement longs et étroits, les derniers modérément élargis, presque deux fois plus longs que larges . . . ....... -. ..... .- . . . X. retîculatus, p. 168 —— Segment médiaircsfortement rétieulé sur toute sa surface, cette réticulation très régulière, et sans trace d‘aire distincte (fig. 228); tête à rétieulation moins forte que dans l’espèce précédente, sa ` surface mate, les carènes longitudinales peu développées, les latérales à peu près indistinctes, ocelles postérieurs très rappro- chés du bord oceipital dont ils sont séparés à peine de leur dia- · mètre ;*articles des antennes plus courts et plus épaissis que dans — l’espèce précédente, les derniers presque aussi longs que larges. ........ . ............. . . . . X. brunneipes, p. 168 X. reticulatlls Kinrrsn, 191Q, p. 1.93, fig, 97. —-Anteon r. Kmrrrzn, 1905, p. 140. Q . L. 5 mm. —— Fig. 223, 224, 227- —— Caractères tres voisins de ceux de Chelogynzrspunctatus, mais tête fortement réticulée, avec trois carènes dont une médiane partant de l’0eel|e antéiieur; antennes (fig. 224); tarse l de . forme très particulière (fig. 223), article IV aussi court que Il et IIl(‘). Seine—et-Oise : i\Iaisons·Laliitte (nn Gacqta, août, type au Muséum). X. hrunneipes, n. sp. _ Q. L. 2,8 mm. - Fig, 225, 226, 228.——Noir, mandibules brunes,un peu éclaircies avant les dents, antennes entièrement brunes, tous les troehan- ters, hanches et fémurs bruns, tibias et tarses I brun clair, ll et Ill plus foncés que l, mais plus clairs que les fémurs; face avec une pubescence argentée à la base; ailes hyalines, stigma brun, éclairci au centre, nervures ' jaunes; tête entièrement réticulée, mais mate, trois carènes longitudi- nales, la médiane étroite mais longue et bien nette, les latérales peu dis- tinctes, perdues dans la réticulation; antennes (Hg. 226> : seape long et renflé vers le tiers apical, plus de quatre fois plus long que large à la base; article Il à peine moitié plus long que large, III à peine plus long 'que II, les suivants à peine plus longs que larges, sauf le dernier qui est plus long que les autres, à partir du 5** les articles sont sensiblement élargis; prothorax court et large, avec des carènes transversales en avant, une bande luisante un peu avant le bord postérieur; mésouotum chagriné mat, les sillons parapsidaux presque indistinets; postscutellum brillant; seg- (1) |.’cvemplaire—tyne est privé de ses deux Dàlllôî I. de sorte que le caractère si particulier dutarse I ne peut être connu que par le dessin donne par Kxerrrn et reproduit ici (Iig. 223).
nnvtxinmz 169 ment médiaiw avec une carène transvers ile, la face postérieure réticulée, sans aire distincte (fig. 228), tarse l (fig. 225), article l :; ll + III + IV. : V, branches de la pince courtes, la branche fixe avec des lamelles jusqu’à Pextrémité. ' · Seine-et-Oise : Maisons-Laffitte (nr Gavras, mai, type au Muséum). Outre les caractères différentiels donnés au tableau ci·dessus, on peut noter que cette espèce se distingue de X. reticulatus par sa taille plus faible, et par la pince, sensîblementdifférente. S.-F. APHELOPINAE Ailes n'ayant que les nervures sub-rostale et radiale et le stigma, abdomen assez fortement comprimé; pattes Inon transformées en pince. G. APHELOPUS DALMAN, 1823. · Tannmu mas nsrizcus. ' 1. Unelarête frontale. . l .......... ' .... 2 ·—- Pas d'aréte frontale. ....... A. melaleucus, p. 169 2. Segment médiaire graduellement déclive en arrière; tarses bruns ...... , ..... . . A. pîceîpes, p. 170 ·- Segment médiaire brusquement déclive en arrière; tarses blan- chatrea ........... '. . A. areolatus, p. 170· A. melaleucus DALMAN. — lixnrren, 1905, p. 218; 191û, p. 2l7; DALLA Toune, 1808, p. 536. C5' Q. L. 1,8-2,5 mm. — Fig. 229. — Noir, mandibules, clypéus et \\y _ `x\\` ’ r ·/ //à \ È / _ §——\` gg k »-I "`¤*" JW i / ,•¤~_' 2 _ A VI \ l` . ~ // \\_ ' Fm, 229, ·-· ,4 phglopus melaleucus, Q, >< 20.
170 FAUNE un rnaivcs. —- nYMÉNorTÈnus bord interne des yeux blancs; antennes brunes au milieu, plus claires à la base et à Yextrémité; tégulas blanchâtres; hanches et pattes l jaune clair, Il un peu plus foncé, Ill brun plus ou moins sombre; tête finement cliagrinée, sans arête frontale, le bord postérieur coupé nettement; pro· et mésonotum finement ehagrinés; scutellum et post-scntellum presque lisses; segment médiaire rëticulé; abdomen comprimé latéralement. Pas-de-Calais : Wimereux (Gnuzn}; Seine : Meudon (Gmnn). —— Toute l’Europe septentrionale et centrale. Biologie. -—— Gmnn (1889, ct et 6) a observé à \Nimereux et à Meudon que cet Hyménoptère parasite les Hémiptères homoptères, Typ/zlocyba hippocastani et douglasi, sur le corps desquels la larve de l’Hyménoptère cause une grosse excroissance; en même temps la présence du parasite provoque ce que Gmm a appelé la castration parasitaire qui se manifeste surtout par la réduction du. pénis ; en juin les Typhlocyba vivant sur l’écorce du Marronnier sont infestés par la larve de l'A_phcIopus qui, devenue adulte, se laisse tomber au sol et y file une coque; il y a deux générations par an : l’une provenant des nymphes for- mées pendant la 2= quinzaine dejuin, éclot au commencement de juillet, 1’autre infeste la 2** génération de Typhlocyba. et vraisemblablement passe l’hiver. A. piceîpes Kuarran. —— A. melaleucus var. picerpes Kxaarun, 1905, p. 219;.4. piceipes K. 191!1,p. 217. · Se distingue _de l'espèce précédente par les caractères donnés au tableau. Nord 1 Lille (d’après Kiarran). A. areolatus Kxsrren, 1905, p. 218; 1914, p. 216. I Differe de A. melaleucus par les caractères donnés au tableau. Seine-et-Oise : Maisons-Laffitte (d’après Kxarraa). F. EMBOLEMIDAE Caractérisée par la forme de la tête (lig. 231), qui est allongée, les antennes placées àl'avant, bien séparées de la bouche; antennes de 10 articles dans les deux sexes; lorsque les ailes existent, la nervulation est assez développée (fig. 232 ;. · TABLEAU uns cannes. — Tête allongée, conique, pas d‘ocelles, ailes rudimentaires ou ab- sentes; segment médiaire plus long que large, ses côtés presque para1lèles(fig. 230) ......... · G. Peclînomma, p. 171
nnnonumnnu 171 — Tête moins allongée, non conique, ocelles présents; ailes pré- sentes, longues, les antérieures avec de nombreuses nervures; segment médiaire plus large que long, régulièrement arrondi en arrière (232) .......... G. Embolemus, p. 172 (.}.' PEDINOMMA l·`ôns1·sn, 1856. [: Myrmecomorp/aus \Vt~:s·rwoon. 1833; non Myrmccomorpha Dvroun, 1833 (Diptère)]. _ Remarquable parla forme de la tête(lig. 230, 231), pas d’0celles, yeux petits, antennes très éloignées de labouche, filiformes, à peu près aussi longues que I \ / \ l \"`\É/"'/ l \\ ·-ï I Iî J /\¢wI\ · / · Ã", \ i , ’ \ 2 [ I ` // * \\ ' // V \\ ’ 230 \ _ ® 231 Fm. 230, 231. — 230. Pedinomma ru/'escens, Q, >< 20. — 231. Id., tête vue de profit.
172 · l muse on Fnaxcn. — aYMÉN0PrÈaEs le corps, insérées très près l’une de l’autre sur un petit prolongegnînt de la tête, le scape trés long, égalant presque les articles Il + Ill + IV, un peu plus long que large, III presque double de II; ailes réduites à des moîgluons ou même absentes. , TABLEAU nas asrncns. —— Article Ill des antennes à peu près double de ll; antennes aussi longues que le corps. ........... P. rufescens -—· Article Ill des antennes moins de deux fois aussi long que ll; antennes un peu plus courtes que le corps., . . . . P. antennalis P. rufescens Wusrwoon. — DALLA Tomua, 1898, p. 547; Kiarran, 1906, p. 469, pl. xvm, l'. 2, 3. 4. -— Myrmecoznorphus ru/escens Kmrrnu, 1914, p. 224, iig. 107, 108, 109. Q. L. 4-6 mm. - Fig. 230-231.. ——— Couleur uniformément rougeâtre, ailes réduites à deux petites écailles; corps mat, presque lisse; segment médiaire finement coriacé; abdomen lisse et brillant,. Seine—lni'érieure : Dieppe (coll. ou Gwnnn); Haute-Marne 2 Ptolampont. forêt du Val (R. Pnsouar, septembre); Meu_rthe—et-Moselle : Nancy (Bossoive, décem- bre); Drôme : Nyons; Gard : Camargue (Fxomez). —·· Angleterre. Allemagne. Ita- lie. Russie. ` Biologie. - A été trouvé en Angleterre courant parmi des Fourmis. L’exem- plaire de Nancy a été trouvé par M. Bossono en décembre 1925 dans un terrier de Taupe, au pied d’un arbre dans un bois. P.` antennalis Kinrrsn. —- P. rufëscens var. antennalzër Krarreu, 1906, p. 470. ·—- .llyI‘mec0m0rp/tus antennalzls Kxnrsna, 1914, p. 225. L. 3 mm. -— Dilîère de l’espèoe précédente par les caractères donnés au tableau. Hérault: Agde (hicurrzxsrnix et Pxcano, sous une pierre basaltique profondé- ment enfoncée).- Italie. Dalmatie. Hongrie. l G. EMBOLEMUS VVes1·woon, 1833. · Fig. 232. —— Tête arrondie, peu large, 'rappelant celle de Pedinomma, mais moins allongée, antennes très longues, perchées sur un prolongement conique de la tête, ocelles présents, yeuxlronds et saillants; thorax allongé, un peu étroit en avant, arrondi en arrière, mésopleures avec des sillons parapsidaux visibles seulement antérieurement; ailes normalement développées, avec une nervulation spéciale,. les postérieures ciliées.
nxnnonnnixnnn 173 - E. ruddî \Vl:ST\VOODà — DALLA Toune, 1898, p. 547; KllÈFFER,1g06, p. 473; 1914, p. 226. L. 2-5 3 mm. -— Fig. 232. — Rougeàtrc très foncé, les pattes et la base de l’abdomen plus claires; téguments lisses, segment médiaire for- tement réticulé; ailes hyalines, nervures et stigma fauve pâle. \ / \\\ /// \\ // i l \ r , L ,/ \ / \ E / — * •> I ‘•· /Mer , `§ë;~·;.' ' ./ ‘: \ ` //// _ \` Fm. 232. — Embolemus ruddi, X 20. - I France (coll. Fainimnu, localité illisible). —- Suisse: environs de Lucerne (coll. Sxcnet). Italie: Trieste. Angleterre (d'après Wesrwoon l'espèce y est très COIUHIUDB).
· ADDITIONS' ET CORRECTIONS au volume précédent. (Faune de France. 10 Hyménoptères vespiformes I. 1925). . l. Eniwrn Page 49. Au paragraphe 2 du tableau,-lire : 4° tergite au lieu de 3°. Page 49. 3° ligne à partir du bas, lire : striée ou ponctuée, au lieu de : lisse ou ponctuée. Page 51. 12** ligne à partir du haut, lire : fig. 65-66, au lieu de : fig. 64. Page 51. 16° ligne à partir du haut, lire : fig. 64, au lieu de : fig. 65-66. Page 118. Dans la légende de la fig. 213, lire : Q,antenne, au lieu de: 5*. Page 135. Dans la légende de la fig. 237, lire : antenne de Psen, au lieu de : aile de Psen. Page 138. Dans la légende de la fig. 252, lire : Ceratophorus, au lieu de Ceratoculus. _ Page 215. ô° et 10°_lignes à partir du haut, lire : cellule radiale, au lieu de cellule cubitale. Page 215. Dans la note 1, infrapaginale, lire : cellule radiale, au lieu de cellule cuhitale. Page 218. 10° et 16° 'lignes à partir du haut, lire : cellule radiale, au lieu de cellule cubitale. Page 253. 4° ligne du tableau des espèces, lire : E. albonotatus, au lieu de : E. tripunctatus. . Page 261. Dans la colonne de droite du tableau, intervertir les chiffres 24 et 25. ' ll. Anmrxoivs nr mzcriricnrioivs Introduction. ` P. 15. — Le manuscrit d’AnnoTr est daté de 1792 par Mac Coox; Wancxnuann l’a eu en sa possession, après, par suite de je ne sais quelles circonstances, il est parvenu au British Museum, où il est sans doute en- core actuellement. ‘ P. 16. —— Au sujet de la paralysation des proies, Voiv Imamive (1892, I, p. 246) remarque qu’il a paralysé de gros Xylocopes en leur injectant avec une seringue de Pravaz quelques gouttes d‘acide acétique dans le thorax; mais il a répété la même expérience avec une simple aiguille sans aucun liquide, ct il a obtenu le même résultat. Dans ce cas, comme
Anoxrxoxs AU vowma 1 175 dans celui des expériences de Faune ou de Bnàrx-ins. il est probable qu’il s'agit dïmmobilisationlréflexe, causée par le contact de Paiguille; le liquide n’y est pour rien et il n’y a non plus rien de comparable à la paralysie causée par les llyménoptères prédateurs. Sphegidae. Ammophila. — Biologie, p. 27. —— Ajouter : Picano (1925). A. sabulosa, p. 29. — Biologie. Ajouter: Mimayn (1926. p. 82). AZ heydeni, p. 30. —— /1’z'ologz'e. Ajouter: Guntar (1926, p.281); Pto1·u(1928). A. campestris, p. 31. —- Biologie. Ajouter : l`lANEVAL (1926, p. 81); Gnaxoi (1926 a, p, 271), 1926 I2, p. 188); Cuàvactnuu (1928, p. 308). — Mamsvm. et Gamm signalent la capture de larves de Tenthrèdes comme ` proies, Gamuz décrit l`œuf, la larve (fig.) et le travail de l'Insecte. Anhirsuta, p. 32. — Biologie. Ajouter : Gamm (1925 b); Ptoru (1928). · Sphex Occltanicus, p. 37. —- Biologie. Ajouter : BEIKLAND (1926, p. 173) l’a surpris traînant un male paralys_é d’Eplzi}7pzge1· terrestris. S. alhisectus, p. 38. -— Biologie. Ajouter : Horn (1925, p. 398). S. argyrius, p. 38 —- Localité nouvelle : Vaucluse: Brantes (coll. nn GAULLE). S. paludosus, p. 39. — Biologie. .l’ai omis ce paragraphe; la biologie de ce Spire.: estconnue par les observations de ne Srr.r.am (1896); qui m’ont été rappelées parle P. P1aL,Ie nid n’est pas souterrain, mais il rappelle celui de S. splendidulus et des autres espèces du sous-genre Isodontia : il est placé entre les pierres d’un mur, voire même entre deux ruches très rapprochées, les cocons, de couleur brune ou châtain foncé, de consis- tance dur'e, sont réunis en un certain nombre et séparés par un feutrage ' d’z-xrêtesl de Graminêes. — Proie : Phaneroptera guadrzjounctata. S. maxillosus, p. 40. — Localité nouvelle : Calvados : Lion·sur-Mer (Lucas). — Biologie. Ajouter : Roru (1925, p. 399). S. flavipennis, p. 40. —— Biologie. Ajouter : Zimox (1924, p. 6) au cours d’une forte invasion de Dectzbus albzfrons en Cyrénaïque a vu le S. flo vi- pcnnis capturer des Dccticus et les paralyser en les piquant au cou. Sceliphrou destillatorium, p. 43. —- Parasite : Cryptus seductorios (BIANSION, 1926). l Philanthus triangulum, p. 45-46. — Biologzeu Ajouter : Gnazwx (1926, p. 283). - Parasites : Metopia leucocephala (Gnmnr, 1926, p. 283), ce Diptère poursuitla femelle de Philanthe quand ellearrive à son nid avec la proie; Arabella argyrocephala Meig., Argyria phtlanthi R. D. (Hom- Nmn-Dasvoinr, 1863, p. 868, Diptères). Cercsris emarginata, p. 54-56. — Biologie. Ajouter aux proies Epeolus productus Th. 5* (Banmmn, à Callian, Var).
176` FAUNE DE Fmtxce. - HYMENOPTÈHES C. hupresticida, p. 56-57. -—- Biologie. Ajouter : (Pxcaan, 1927), proie : Coroelvus rubi. C. tuberculata, p. 57. -— Localité à ajouter: Basses-Alpes : Manosque (BERLAND). _ _ C. arenarîa, p. 58-59. -— Biologie. Ajouter : GIIANDI (1926, p. 290); proies : Caulostrophus subsulcatus, Sitona callosus. C. rubida var. julii, p. 62. — Biologie. Ajouter : Gnnivm (1926, p. 284); proies signalées : Meligethes bidentcztus; Olibrus bicolor, flavicornis; Tychius ru/ipennis, longfcollzlr; llliccotrogus picirostris; Exapion com- pactuzn; Apion seniculus, flavipes, apricans, aciculare, tenue, interme- clium; mœurs, nid, larve décrite et figurée. Parasites : Setulin melanura; Metopia leucoceplznla (Dipt. Tacl1.). Ampulex fasciata; p. 64. —- Localité nouvelle : Haute-Loire : Chene- reilles (l\lIANhVAL). Dolichurus cornirulus; p. 65. —-_ Biologie. Ajouter : Bmvoisrr (1927); BIANEVAL (1928). Srocxunar ayant trouvé cette espèce en mai et en août , pense qu’elle aurait deux générations par an. D..bic0lor, p. 65. ·— Localité à ajouter : Ardennes : Neufmanil (P1- caor). — Biologie. Ajouter : Bmvoxsr (1927). · · Bembex rostrata, p. 69-70. — Biologie. Ajouter: llnzuiumcsmr et E., Nmtsniv (1925). ` B. integre, p. 70. — Biologie. Ajouter : Guam: (1926, p. 293), descrip- tion du nid, retour au nid, larve décrite et figurée; proies à ajouter :Eri.s· talis arbustorum; Myiatropa florea; Eudoromyia. magnic01·n1's;Steve1zz'a bertoleti; Phasia crassipennis, soin; Pseudodemoticus geniculatus; Zeu- xia. nzgripes; Qrthellia caesarzbn; Villa czrcumdam, clarz)oennzÃs·; Sys- toechus ctenopterus; Anastoecnus nitiolulus; Tabanus fulvus. ' B. oculata, p. 71. —- Biologie. Ajouter : Gmmni (1926 I2, p. 189), larve décrite et figurée; proie : Cylindromyiopsis bezzii. Stizus, p. 74-76, tableau des espèces. La femelle seule de S. dzlvtinguendus a une fossette au Scutellum, le tableau doit donc être modifié ainsi_qu'il suit à partir du paragraphe 9 : 9. Scutellum sans fossette médiane ........... 10 -—- Scutellum avec une fossette médiane ......... 11 10. Femelle; dernier tergite abdomiual et face ventrale de l’abdomen entièrement noirs, scutellum noir sans tache jaune ..... .................. S. fasciatus, Q —- Mâle; dernier torgite abdominal et face ventrale de l‘abdomen plus ou moins tachés de jaune, une tache jaune au milieu du , L scutellum ............. S. distinguendus, 6 1 1 . Le dessin noir des sternites abdominaux a Ia forme d’un trian- ·
Aonrrioxs AU vommn i 177 gie à base antérieure (fig. 139), les taches jaunes latérales étant au début assez largement séparées ..... S. ruficornis — Les taches jaunes des sternites abdominaux sont grandes et se touchent presque sur la ligne médiane, de sorte que le dessin, noir est limité aux deux premiers sternites et se prolonge par une fine ligne noire (fig. 140) ....... S. distinguendus Q Stizus tridens, p. 79. — Biologie. Ajouter : Gamm (1626 b. p. 193), larve ligurée; proies : Ilysteropterum immaculatum; P/zilzzenus spama- rius; Teztigomezra impresszpunctata, var. fosciata; Dictgoplzora multi- reticulata. Gorytes latifrons, p. 88. —— Biologie. Ajouter : Gnixot (1926, p. 300; 1926 b, p. 198); proies : Tettigometra obliqua, sorurcula. P. 89, la note infrapaginale est à supprimer : les étiquettes qu`on ' trouve dans plusieurs collections et qui portent seulement comme localité : Lyon, proviennent de Gnixnrr, entomologiste lyonnais, et cette indication loit être interprétée par : environs de Lyon (voir Bnnnaxn, Ann. Soc. ant. France, 1926, p. 177). G. bîlunulatus, p. 90. — Localité à ajouter : Ardennes : Neufmanil `Pxonor). G. slogans, p. 90-9I. — Localité à ajouter : Allier : Moulins (Pmnor). G. tumidus, p. 91. — Localité à ajouter : Finistère: Fouesnant (Hamon). G. laevis, p. 91-92. — Biologie. Ajouter : l\lArznv1.x. (1928). Astata minor, p. 109. —- Biologie. Ajouter : Guium (1926, p. 309), arve décrite et figurée; proie 2 Sehirus luctuosus. A. stigma, p. 109. — Biologie. Uobservation de Fnmz·Gassmzn s’ap- iliq`ne à Astota /rey·gessneri (Cam., 1920). A. tricolor, p. 109-110. — Localités à ajouter : Var: Callian ; Charente- Ãnférieure : Saintes (Pnceor). A. massiliensis, p. 110. — La localité : Lyon, de Vexemplaire de la col- ection nu Gaume est exacte. · Dinetus pictus, p. 110-111. — Biologie. Ajouter : Sicxcmmv (1893, >. 86); Gnarzni (1926, p. 312), proie : Nabzls nzyrmecoides. Notogonia nigrita, p. 113-114. — Localité nouvelle : Pyrénées-Oriem ales : Banyuls-sur-Mer (Dnmsg. Tachysphex nitidus, p. 117. -—— Biologie. Ajouter: Anrnnz (1916, p. 100); 3ltANDI (1926 I2, p. 20G). T. panzeri, p. 119. — Localité nouvelle : F inistère: Fouesnant (Hamon). — Biologie. A ajouter : Gamm (1926 b. p. 199), proie : Callàztanzus ita- iicus; parasites slleteropleriiza multipunclata (Dipt.), Iledychridium roriaceum (Chrys.). 12
17'S FAUNE ne rnmcu. —— nmuânorrènus T. julliani, p. 120. —— Localités à ajouter : Alpes—Maritimes : Cagnes, Menton (BERLAND). T. Spoliatus, p. 120. - Localité à ajouter 2 Var : Callian (Bearnivn juin).` T. costai, p. 120-121. —— Biologie. Au sujet des Tachytes manticides voir Bnxsrolwa (1925). — Parasites: FABRE (1886, p. 253) a trouvé dans le terrier du Tachyte manticîde des larves d'un Meloïde, Cïzrocoma schae/Teri qui se nourrissent des Mantes apportés par le Tachysp/tex. T. pectinîpes, p. 121. ——- Biologie, ajouter: Gnaivnx (1926 I2, p. 202), proies : larves de Callzpmmus. T. lativalvis, p. 121. — Localités à ajouter: Seine-Inférieure: Sotte- ville; Cliarente-lnférieure : Royan (Pxcaorj; Finistère : Fouesnant (lle- Morz); Alpes-Maritimes :Menton (BERLAND). · T. acrobaties, p. 121-122. —— Localités à ajouter : Finistère : Fouesnant (Hiâmoiv); Allier (coll. Pioiaor). T. psammobius, p. 122. - A ajouter : Ardennes : Charleville (Piouorj Miseophus Spurius, p. 126. —- Localités à ajouter: Ardennes : Charle- ville; Allier; Charente-lniérieure : Saintes (P1oE01·); Pyrénées-Orien- tales :Banyuls-sur-Mer (Bennaivuj. M. concolor, p. 126-127. —— Localités à ajouter : Finistère : Fonesnan (Hxâmoiv); Charente-Inférieure : Saintes (PIGEOT). · M. bicolor, p. 127. — Biologie. C’est Gmiun (1858, p. 4561 qui a signalt comme proie de ce Miscop/aux l’Araignée : Asagemi phalerata. sous l« nom ancien: P/zalangium phaleratum, ce qui a fait croire que le Sphégidi capturait un Opilion, mais il n’en est rien. L`Asagena phalemta a éta retrouvée dans le nid par MA1vEv.u.. Sylaon compeditus, p. 129. -—— A ajouter: Charente-Inférieure : Pon, (Picnor). Psen pallipes. p. 131. -— Biologie : CRÈ\’EC(EUR (1927, p. 308) a trouvi le 6 juillet, en Belgique, après le coucher dusoleil, 17 males réunis étroi tement sous des feuilles de Poirier pour passer la nuit. ` Pemphredon unicolor, p. 139. —— Biologie. A ajouter : Hôppxnr. (1908 signale la concurrence pour Pemplacement du nid avec Trypoxylon flgu lus, ce dernier utilisant en partie la galerie du Pemp/zredon. ·— Parasites Ellampus pusillus; Caenocryptus nzalicentus ,· Hoplocryptus szgnato rius; Perithous divinator (Hôrrivnn, MAnÉcnA1.). Les deux Hyménoptère que j`ai indiqués par inadvertance comme proies: Omalus aumtus c Peritlzous mediator sont en réalité des parasites. P. schuckardi, p. 139. -~ Localité nouvelle : Finistère : Fouesnan (HÉMON). P. morio, p. 140. -— Localités nouvelles :Finistèrc :Fouesnant (lliânon) Haute-Loire : Tence (ÃIANEVAL).
Annrrxoivs AU vowna 1 _ 179 Passaloecus corniger, p. 146. - Localité nouvelle: Finistère :Fones- nantgllésxox). ‘ Stigmus pendulus, p. 147. ·— Localités nouvelles : Ardennes : Charle- Villo (P1(:1·:0'r); Finistère I Fouesnant (HÉMON). S. solskyi, p. 147. — Localité nouvelle : Ardennes : Charleville, Neuf- · manil (Pim-:o·r). Spilomena troglodytes, p. 148. —— Localité nouvelle : Charente-lnié- rieure : Saintes (Pioaor). —— Biologie. Scnancic (1857, p. 141) signale qu`il nidifie dans les poteaux et capture des T/zrqos; Ensnm (1922, p. 132- - · 137)`l'a vu nidifier dans des tiges de Groseillier et emmagasiner des larves de Thrios, nid et larve figurés, parasites : Eurytoma·nodzilar·z's, Lepzo- oryptus geniculosus, Perithous dz'vz'nator (Ilym.). Ammoplanes perrisi, p. 149. ·- Je ne connaissais pas cette espèce de France au moment de la publication du volume précédent, cependant sa présence y était fort probable, étant donné qu‘on l’avait trouvée en Espa- gne et en Allemagne; en effet, peu après, j’en ai trouvé un exemplaire parmi des llyménoptères indéterminés et provenant de : Saint—Rémy-la- Varenne (Maine—et—Loire, R. nn Buvssoiv, 1899); plus récemment M. P. · _ 'Mamâcnai. l’a trouvé en Belgique; il est probable- que cette espèce est répandue, mais sa très petite taille l’a fait échapper aux recherches jus- q11'à présent. Trypoxylon flgulus, p. 150. - Biologie, A ajouter : llôrrnan (1908; 1910, p. 93, 133, 161) l‘a vu utiliser en partie la galerie d'autres rubicoles; proies à ajouter : T/zerùlion simile; Mangor·a acalypha; Linyphia trian- ` gularis et marginata (en général jeunes). — Parasites : C/zrysis cyanea; Hoplocryptus dubius; Eurytoma rzodularis (llym.). T. attenuatum et clavicerum, p. 151. — Biologie : Bomuas (1897, _ p. 73-75). T. scutatum, p. 151-152. — Localité nouvelle: Alpes-Maritimes : Cagnes (Bannann). Pison atrum, p. 152. —- Localité nouvelle : Allier: Moulins ; Charente- Inférieure : Saintes (Pionor). Crabro, p. 166 et 174. — Le nom de rubicola est à substituer à celui de larvatus (voir plus loin). Pour la biologie des Crabro, il y a lieu de consulter le travail de Ham: . (1926) récemment paru, et qui renferme un très grand nombre d`indica- `tions nouvelles. _ C. brevis, p. 176. — Biologie. En réalité c’est Annanz qui a le premier étudié ce Crabro, et d’après Ilamx, Snrrn en· aurait déjà signalé les _ mœurs; la bibliographie biologique s`établit ainsi qu’il suit : Smrn (1849,
180 _ FAUNE ne Fuuivce. - umrxàxorriauns d’après Hmm); Anruuz (1912); BENOIST (1915); Gamm (1925); Hmm (1926, p. 320 et 329) ; MANEVAL (1928); proies: Cryptocephalus labiatus; Longz'tarsusjacobeae; (,`repidodera ferruginea; Thyamis succirzeus. C. albilabris, p. 176-177. - Parasites : rllyrmosa melanocephala; Hedychridium coriaceurn (Hamm). ` C. panzeri, p. 177-178. — IIAMM (1926, p. 320 et 329) donne une liste de proies. C. clavipes, p. 180-181. — Biologie. A ajouter: Hôrmvnu (1910, p. 167); B1LLUPS(1883); Lmruu (1913) ; HAMM (1926, 318 et 328, liste de proies). Parasites : Caenocrgptzis macilenzus; Hoploeryplus signalorius (MARÉ- 4:1+1.11.); Dibmorus arnmius; Ellampus aurœtus (HAMM) (Hymi). C. tihialis, p. 181. ——— Paresite : Diomorus armatus. C. elegantulus, p. 181-182. - Biologie. Ajouter : PEnK1Ns (1892); HAMM: (1926, p. 316 et 327, liste de'proies). Parasite : Macronyc/zia polyodon. C. Wesmaeli, p. 182.——Localiténouvelle : Finistère : Fouesnant (Hxânoiv). — Biologie. Ajouter : HALLETT (1916); Pissor (1888); HAMM (1926, p. 315 et 326, liste de proies). · ' C. palmarius, p. 183. ~ Localité nouvelle : Finistère: Fouesnant (He- Moiv). - Biologie. Ajouter : IHANINI (1926, p. 314 et 326, liste de proies)- ' C. palinipes, p. 183. — Biologie. Ajouter : HAMM (1926, p. 314 et 3213, liste de proies). ` C. anxius, p. 183. —Biologie. Ajouter : Hmm (1926, p. 315 et326, liste de proies). C. leucostoma, p. 184. —— Biologie. Ajouter: Pnuxms (1892); WVATKINS1 ` (1895, p. 10); WALLIS (1919); SAUNT (1925) (d':-iprès HAMM) ; HAMM (1926, · p. 309 et 323, liste de proies). Parasites: Crypzus analis, s'empupe dans le cocon du Crabro; Tryplion signaler; Habritys brevicornis (Hym.); Eustalomyia fèsiiea; Rampliamyia nzgrzjves (MANEVAL, 1928). _ C. ambiguus, p. 184. —~ Biologie. Ajouter : HAMM (1926, p. 312 et 324, liste de proies). , C. capitosus, p. 185. —— Biologie. Ajouter : Mnniâcnm. (1927) nirl, larve et nymphe figures; HAMM (1926, p. 324. liste de proies). Parasites : Macro- nychia polyodon;Ptgchoneura cylindrica, crabronum (Kurmnu, 1920). C. cetratus, p. 185. —— Biologie. Ajouter : Scorr signale la capture de Jo/iamzseniel a, nitzda, Dipt. (1925). G. puhesceus, p. 185-186. —· Biologie. Ajouter: Scorr (19.25); llnmn 1926, p. 311, liste des proies). . _ C. poilagricus, p. 186. — Localité nouvelle : Finistère : Fouesnant (Hiâivxox). .Bz'ologie. Ajouter : Romm, d’après Kom. (1915, p. 415); HAMM (1926, p. 314 et 328, liste de proies). _ _ · C. cfuadrimaculatus, p. 186-187. —— Biologie. Ajouter: Smru (1858, I p. 143); HALKmm> (1923) ; HAMM (1926, p. 317 et 327; listc des proies) ;* ·l`r.lANEVAL (1928).
Anorrions AU vo1.UME x 181 G. serripés, p. 187;-- Biologie. Ajouter: IIAMM (1926, p. 316 et 328 : Pollenia. rudis). C. signatus, p. 188. -—— Localité nouvelle : Finistère: Fouesnant (llxâuox). Biologie. Ajouter: Ihzsm (1926, p. 317), proie : Lcptzls tringaria. - G. vagabundus. p. 189. — Localité nouvelle : Finistère :. Fouesnant (Hénioiv). Biologie. Ajouter: Fannmeen (1922); Buxsrowe (1925); IIAMM. (1926, p. 316 et 328), proies : Nephrotoma guadrzfaria ; Tzpula lunam: Pachyrrhina flavescens; T1·imic1·a·pilQoes (T ipules). ' .. · U. cribrarius, p. 189-190. - Biologie. Ajouter: CAM (1916); Hmm (1926, p. 303 et 328, liste de proies). . · , C. alpinus, p. 190. — Localité nouvelle : Mont Pilat (Fancoz). Biologie. F .u.coz (1926) a trouvé le nid approvisionné de Hylemia variole, cardui; Pha oniapallida; Mydea lucorum j Hebecnema fiimosa ; Coenosia means; .Melinda coerulea (Dipt.). · C. peltarius, p. 190-191. — Biologie. Ajouter: HAMM (1926, p. 308). C. scutellatus, p. 191. — Biologie. Ajouter : HAMM (1926; p. 309 et 323, liste de proies); parasite : IIAMM signale Sp/zecapaia. conica Fall. qui suit la femelle du Crabro avec sa proie. ' ` C. clypeatus, p. 192. —— Biologie. Ajouter Fammvcen (1922), d’après [imm, auraitobservé le nid dans de vieux poteaux, les restes d‘alimentation seraient des débris de Lépicloptères, notamment de Sesiides. . C. massiliensis, p. 194. - Localité nouvelle : Var : Callian (1 5*, 1 Q, juillet 1927). C. suhterraneus, p. 195. —- Biologie. Ajouter: Miivavar. (1926, p. 81), proies signalées : Crambus tristellus et culnzellus; Glyphiyzlerix thraso- nella. . 0. vagus, p. 196. — Biologie. Ajouter : \VATKiNS (1895, p. 11); Vx-mama. (1901, p. 399); liorrxnn (1910, p. 133, nid iiguré); Fanmrxcnix (1922); Hmm (1926, p. 321, liste de proies). — Parasite : Diomorus lcolloris. C. larvatus, pi 196. — Pnemm (1926) a établi, par—l’examen du type, que le nom de cette espèce devait être C. rubicola Dufour et Perris, C. larva- tus en étant synonyme. — Biologie. Ajouter Duroun et.Panms; Hum, (1926, p. 304). C. laevigatus, p. 198. — Localité nouvelle, Charente-inférieure: Royan É (pxcnor). ' _ ' _ C. chrysostomus, p. 199-200. — Biologie. Ajouter : Warxins (1892, . p. 12); Faumxcnn (1922) ; IIAMM (1926, p. 321, liste des proies). —— Para- sites : Eustalomyia hilaris ; Pachyophthalmus signatus; Macronychia. polyodon (voir‘SÉcuv, Diptères Anthomyides, 1923, p. 138). 0. zonatus, p. 200. — Biologie. Ajouter : Fanmivoen (1922); Panxiws I (1923; p. 28). Proie: Catobombapymstri (IIAMM). C. lituratus, p. 200. - Biologie. Voir Hama (1926, p_. 307). ` 0. cavifrons, p. 200-201. - Biologie. Ajouter VVATKINS (1895); Hmm (1926, p. 320, liste de proies). `
182 rauxn nn rnaxcn. — nvniânorrianns G. planifrons, p. 201. -— Awxan (1914, p. 271), nid dans vieux troncs, t parasite, E/lampus auratus. C. quadricinctus, p. 202. ———· b’z'ol0gz'e. Ajouter: HAm1(1926. p. 306 et 321, liste de proies). _ Oxybelus bipunclatus, p. 208. —— B£ol0_gz’e: Ajouter Gaaivm (1926 In, p. 208); proie : Calythea albicincta; parasite : }I6l6I`OPl6I`l)2ü« multipzmc- tata. · · C. victor, p. 210. ——- Biologie. Ajouter Gnaxm (1926 a, p. 313) ; proie : .Sarcophaga nigriventris. C. melancholicus, p. 210. —— Bz'0l0gz'e. Ajouter Gamm (1926 li, p. 205), liste de proies, manœuvres de l’insecte. _ . Pompilidae. Travaux principaux. Ajouter Hnurr (H.) (1927). Monographie der Psam- mocharidae (Pompilidae) Mittel-, Nord- und Osteuropas (Beihefï d. Deuts- èhen Entomologzlsc/zen Zeilsclzri/t, 1926-1927). Ceropales variegata, p. 220. —- Localités nouvelles : Vaucluse : Folard (coll: P. Horn); Finistère : Fouesnant (Hxânox). ·C. albîcincta, p. 222. — Localités nouvelles : Vaucluse: Avignon (coll. P. Horn); Finistère : Fouesnant (Hnmox). C. crîbrata, p. 222., —— Localité nouvelle : Vaucluse : Folard (coll. P. Horn). Pseudagenia carbonaria, p. 223. -— Binlogùa. Ajouter: Gimvnx (1926, p. 314), larve décrite et figurée; proies: Chz'1·acant/zium pelasgicum, siedlitsi ; Pardosa morosa. P. albifrons, p. 224. — Biologie. Ajouter: Gnmvnx (1926 cz, p. 319), proie : Xysticus laleralis. · Agenîa hifasciata, p. 226.- Localité nouvelle·: Finistère : Fouesnant (HÉMo1v). —— Biologie, proie : Segestria senoculata, Clubiomz sp. (Mann- VAL). · ' Cryptochilus egregius, p. 232-233. ·-· Localité nouvelle : Pyrénées- · Orientales: Collioure (CoM1c1vAN): · Espèce à ajouter : C.‘ hispanicus Sustera. ——- Svsrnna, 1924, Jubil. Vestnik. ceskoslov. spo- lec. entomol., Prag, V-1924, p. 86, 92, 96; Bnanaivn, 1926, Arm. Soc.e1zt. . Fr., p. 175-177. —- C. egregius Fnnron, Bnnmnn, 1925, en partie. Voir les caractères dans Bnnnaivn (1926, p. 175-177). Cette espèce, bien caractérisée, se place au voisinage de C. egragius ` dont elle se distingue par la pruinosité argentée et, chez le mâle parl’abdo- . men entièrement noir, chez la femelle par l’absence de taches blanches sur le mésonotum et sur le 3° tergite abdominal.
Aonrrioms AU vonmua t - 183 Pyrénées-Orientales: Collioure (Comcmzv) ; Aude: île Sainte·Lucie (ll. Baxoisr, 30 août 1910); Aveyron: Saint-Alfrique (Ranma); Bouches- du-Rhône: Pas-des·Lanciers, Miramas, Vitrolles (Fnarorz); Vaucluse: Avignon (coll. P. IÃOTIII; Var ; Cavalaire (coll. lléniox). — Espagne. Biologie. —— Fxaurox (1897, p. 122 (p. 24], sons le nom de P. vulneratus et bisdecoratus); capture de grosses Lycoses: L. narbonensis, pasto- mlis. C. afiinis, p. 234. — Biologie. Ajouter : Cnàvacœuu (1927, p. 306). Prîocnemis tuscus, p. 240. — Biologie. Benoist en a capturé à' Lardy un ` exemplaire traînant un Drassodes pubescens Q, non mutilé. P. exaltatusnp. 244. —- Biologie. Ajouter : l\»lANev.u. (1927). P. 247, c’est Batozonus Asunman qu`il faut écrire, ct non pas Batazo- nus, comme l’ont fait la plupart des auteurs et moi-même en 1925. Anoplîus vîaticus, p. 251. - Biologie. Ajouter : Vantaiua (1925); MA- NEVAL (1926, p. 83); proies : Lycosa terricola ; Aelurillus inszgnitus. Pedinaspis crassitarsis, p. 256. - Localités nouvelles : Vaucluse : Avi- gnon (coll. P. Hora); Var: Callian. · Pompilus ciliatus, p. 266.- Localité nouvelle: Vaucluse : Morières ·(c0ll. P. Horn). P. plumbeus, p. 267. -- Biologie. Ajouter: Cnàvacazun (1927, p. 307). P. cingulatus, p. 267-268. — Biologie. Ajouter : Gimivni (1926 a, p. 320); proie : Lycosa albofasciata. P. sexmaculatus, p. 268. -— Localités nouvelles : Alpes-Maritimes : Cagnes, Menton (Bnntasn). — Biologie. Ajouter: Gnnmm (1926 b, p. 209); proie: Evarc/za falcata. P. spissus, p. 269. -— Localité nouvelle : Finistère: Fouesnant (coll. [lésion). _ P. fumipennis, p. 272. — Biologie. Maivnvu. (1926, p. 82); proie: Lycosa lerricola P. proximus, p. 27J. —— Localité nouvelle: Finistère: Fouesnant (lliiniox). P. magrettii, p. 273. — Localité nouvelle : Charente-Inférieure r Saintes (Picaor). ` Platyderes stygius, p. 277. -— Localité nouvelle: Hérault: Balaruc-les- Bains (coll. P. Rom). - Planiceps fulvivcntris, p. 278-279. — P. pollux Kohl est à ajouter à la _ faune française comme variété de P. fulviventrzk, d’après le travail de G. llloxrrrrr (1926). Evagetes filicoruis, p. 283. - Biologie. Ajouter: Gmuvni (1926 b, p, 211); proie : Pardosa agricola.
184 . mous ne rimivca. — urnxéxorrànas Scolîidae. Travail principal : D. Goxcnm, Gli Scoliidei della Ligurie (Ann. Mus. civico St. nat. Genova, Lll, 1928, p; 424-460). Myziue lineata, p. 288. — Localité nouvelle: Pyrénées-Orientales : Banyuls·sur·Mer (Dxzms). Scolia tlavifrons var. haemorrhoidalis, p. 297. — Ilsemarie Miou.; a établi récemment (Mitteil. Zoolog. Mus. Berlin, 1927, t. 13) que cette forme a été décrite antérieurement à Fanmcws par Daum: sous le nom de Sphex macalata Drury, 1773, de sorte que haemorr/zoiclalis devrait céder le pas à maculata qui deviendrait de plus le nom spécifique et dont flavifrons serait une variété. Mais, fort heureusement, Bnanmzr vient de faire remarquer que Dmmv avait, dans le même ouvrage, décrit quelques pages avant une Vespa maculata qui est une Scolia, de sorte que ce nom ne peut être employé deux fois dans un même genre, et que, après une chaude alerte, les noms de flavzfons et var. haemorrhoidalis restent valables (voir BnAnLEY, Eos, IV, 1928, p. 93-94). S. bidens, p. 298. - Cette espèce douteuse ou tout au moins fort rare en France se trouve non seulement dans le nord de l’Espagne, mais aussi dans le centre de 1’Italie : Rome, Emilie, Toscane (Guxema). S. unifasciata, p. 300. — La bande jaune de l’abdomen peut étre coupée au milieu. Localités nouvelles : Bordeaux; Var : la Seyne, Callian. Se trouve aussi en Espagne. Sapygidae. Polochrumrepandum, p. 302-303. —— Biologie. Ajouter : PARKER (1926), étude de la larve. Sapyga quinquepunctata, p. 303-304. —- Biologie. Ajouter : Ensnm (1895, p. 203, 208), parasite de Osmia gallarum. INDEX DES PROIES P. 362 [par erreur paginée 262]. — Supprimer : Opilions.
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INDEX SYSTEMATIQUE (Jet Index renferme tous les noms employés dans le vol. II; il ne renferme pas, non plus que les Index des proies, hotes et parasites, les noms des Additions et·Corroc· tlons* au I" vol. Les noms corrects des espèces et variétés (commençant par une minuscule). genres, sous-genres et sections (commençant par une majuscule) sont en romain, les synonymes en italique. Les noms de familles en égyptienne, de sous- famille en égyptienne italique. Les chiffres ordinaires renvoient aux pages, les chiffres gras aux figures. abbreviatus (Celonites), 92; 158. audouinî (Goniozus), 101. _a6d-el-/cader (Odynerus), 56. austriaoa(Vespa), 82, 83, 88; 142, 152. abdominalis (Scleroderma), 125, 127. Bethylidne, 96. afer (Celonites), 92, 93. Bethylinae, 99. Alastor, 6, 13. BETHYLOIDES, 1. ' albîcoxis (Anteon), 158, 161. Bethylus, 96, 99. Allanteon, 166. bi/`arius (Gonampus), 145. Allepyrîs, 97, 121. bîfarîus (Trîgonatopus), 146. allobrogus (Odynerus), 19, 20,·23; 36. hifasciatus (Odynerus), 20, 24; 37. alpestris (Odynerus), 36, 56; 94, 96, bimaculata (Eumenes pomiformis, 98, 100. ‘ var.), 10. ·alpesu·is (Odynerus), 57. bipartitus (Laelîus), 122, 123. .amedei (Eumenes), 7. bîpunctis (Eumenes pomiformis,var.), ampulicîformis (Campylonyx), 142. 10; 9. Ancîstrooerus, 18, 25. blanchardîanus (Odynerus), 35, 44; angusticollis (Chelogynus), 162, 165, 63, 82, 83. 220, 221, 222. brevicornis (Chelogynus), 162, 167. antennalîs (Pedinomna), 172. brevîcornîs (Scleroderma), 125, 128. Anteon, 139, 157, 162. brevîpennîs (Epyris), 111, 113. Anteoninae, 137, 153. brevîscutellatus (Holepyrîs), 118. anthrenîvorus (Laelius), 123, 124. brimnnica (Vespa), 85. antilope (Odynerus), 25, 26, 31; 46. brunneîpes (Xenanteon), 168; 225, 226, Aphelopînae, 169. 228. Aphelopus, 138, 169. buyssoni (Platygonatopus), 147; 202, arbustorum (Eumenes), 7; 4, 7. 203. arcuatus (Epyrîs), 111, 113. callosus (Odynerus), 26, 29; 43, 44. areolatus (Aphelopus), 170. Campylonyx, 138, 142. Arysepyris, 130. carcelî (Mesitius), 109; 170. \ Ateleopterusf 98, 137. carinaxus (Anzeon), 163. ateleopterus (Ateleopterus), 137. carinatus (Chelogynus), 162, 163; 215. atropos (Alastor), 14; 19. carpenticri (Pseudisobrachium), 105.
200 FAUNE DE FRANCE. —— uYMÉN01>TÈnEs Celonites, 92. dufouriana (©dynerus chcvrîeranus, Cephalonomia, 98, 131. var.), 60. cephalotes (Bethylus), 99; 160. dusmetiolus (Odynerus), 26, 29; 53, Ceramius, 92, 93. 54, 55, 56. Ceratepyrîs, 97,108. egregîus (©dynerus), 34, 41; 62, 79, Chclogynus, 139, 162. 80. Chelothelius, 138, 143. `elegans (Odynerusl, 23. chevrîeranus (©dynerus), 38, 60. Emholamidaa, 170. claripennîs (Odynerus parîetum, var.), Embolemus, 171, 172. 28. cp/zzfpiger (C/zelogynus), 160. clarîpennis (Gonîozus), 101; 161. Epyrinae, 111. I coangustata (Eumenes), 8. 'Epyrîs, 97, 111. , coarctata (Eumenes p0mif0I‘mîS SSP.), erythroderes (Holcpyris), 118, 120, 10. Eumenes, 6. coarczata. (Eumenes), 8. Eumenîdae, 5. collarîs (Auteon), 158, 160. excîsus (Laberius), 145; 201. consobrînus (Odynerus), 68, 69, 77; excisus (©dyn6;·u5), 25, 26, 29; 48, 49*, 132. exîlis (©dy11erus), 62, 63, 66; 115, corsîcae (Lestodryinus), 140, 141. 116. _ corsicus (Mesodryînus), 142. fastidiosîssîmus (Odynerus), 38, 52; 70. _ crabro (Vespa), 81, 32, 83; 135, 136, femoralîs (Laelius), 123, 124. 148. femoratus |Odynex*us), 68, 70, 75; 128. crassîcornîs (©dynez·us), 19, 20, 22; ülic0r11is(G0natopus), 150, 152. 26, 27, 29, 31, 34. fischeri (Celonites), 93. crassiscapus (Anteon), 156. flavicornîs (Anteon), 158, 159; 213. crassîscapus (Prenantc0n), 154, 156; /Zavipes‘(Antcon), 159. 210, 211. tlorîcola (©dynerus), 37, 50; 68. crenatus (Odynerus), 34, 35, 39; 57, fonscolombeî (Ceramius), 94,95. 72, 73, 74, 75. fonscolombei (Scleroderma), 126, 128; crenulatus (Holepyrïs), 118, 119. 186. danticî (Odynerus), 36, 46; 64, 84, S5, formicarius (Bet/zylus), 101, _ 86, 87. formîcarîus (Gonatopus), 150, 151. delphînalis (Odynerus), 37, 53; 91. · formicarius (Lestodryinus), 140; 192, dentisquama (Odyncms), 59. 193, 194, 195. depressa (Pristocera), 104; 164, 165. formîcîformîs (Cephalonomia), 132, dîchromus (Dîcondylus), 146; 205. 134; 189. dichromus (Gonatopus), 146. forsteri (Atelc0pterus),·137. Dicondylus, 139, 146. · foveatus (Epyrîs), 111, 112. DIPLOPTERES, 1. « Frelon (nom vulgaire, La] », 83. DîSCOeliuS, 5, 12. frontalis (Antcon), 154. dîsconotatus (©dynerus), 34, 42. frontalîs (Prenanteon), 154. dolichocerus (Anteon), 156. fulvipes (Laelius), 123. domestîca (Scleroderma), 125, 126; fuscicome(Isobmchium), 117. 184. fuscîcornîs (Bethylus), 99, 100. dorsalis (Anteon), 158,-159. fuscicornîs (Scleroderma), 126, 128. Dryinidue, 137. gallîcola (Perîsierola), 102; 162, 163. dubîus (Odynerus), 36, 49; 67, 88, 90. gallicus (Odynerus), 36, 54; 93. dufourî (Discoelîus), 12, 13. gallicus (Polistes), 89; 154, 155, 157.
INDEX sYs1·ÉMA·1*1QUE 201 gaullei (Ameon), 163. Lestodryinae, 139. gaulleî (Chelogynus), 162, 163. ' Lastodryinus, 138, 139. · gaullei (Epyris), 112, 114; 172. . lindeni (Odynerus), 41. gazella (Odyncrus parietum var.), 28. Lionotus, 17, 18, 25, 33. germanica (Vespa), 82, 83, 87; 134, longiforceps (Anleon), 163, 160. 140, 143. , longicornis (.1nte0n), 157. gîraudi (Cephalonomia), 132, 133., longîcornis (Prenanteon), 154, 157. glaber (Gonatopus), 150, 151. l0ngîspin0sa(Odyncx·usparietum,var.). Glanosema, 98, 130. 25, 28. Gonatopodinae, 145. lucîdus (Chelogynusi, 167. Gonatopus, 139, 150. lusîtanicus (Ceramîus), 94; 159. _ Goniozus, 97, 101. ` luteipcs (Antcon), 155. · gracilis (Gonatopus), 150, 152. luteipes (Prenanteon), 154, 155; 208, gracilîs (Odyncrus), 19, 20, 23; 32, 35. 209. grandis (Ptcrochilus), 15, maculîpcnnis (llolepyris), 118, 120. grap/zicus (Odynerus), 40. marginatus (Anteon), 157, 158; 212. gryps (Chelothelius), 143: 198, 199, marshallî (Epyris), 112, 113. 200. marshallî (Gonatopus), 150, 153. « Guêpes sociales », 77. Masaridae, 92. .. guêpes gomaîpgg », 2_ maximus (Epyris), 112, 115; 175, 176. helvetius (Odynerus), 62, 63; 104, 105, media (V€SP¤). 81, 82, 85; 138. 149. 106, 107, 108. 150. hemipterus (Rhabdepyris), 116. meditcrranea [Eumenes pomiformîs, herrichi (Odynerus), 35, 45; 65. var.), 9. hispanîca (Pterochilus grandis, var.), melaleucus (Aphelopus), 169: 229. 14, 15; 22. melanocephalus (Odynerus), 68, 70, 74; llolepyrîs, 97, 118. 126, 127, 133. Iloplomerus, 67. mcrccti (Arysepyris), 131. Iloplopus, 19, 67. merceti (Glenosema), 131; 188. hospes (Odynerus), 77. Mesitinae, 108. hubertî (Eumenes unguiculata, var.), Mesitîus, 97, 108. 8. Mesodryînus, 138, 142. hypobori (Cephalonomiai, 132, 136; Mîcrodyncrus, 18, 61. 192, 193. mîcroneurus (Allepyris), 121; 181. infundibuliformis (Eumcnes), 8, minutus (Odynerus), 39, 59; 71. innumerabîlis (Odynerus), 34, 35, 40; mllltîdèntatus (Epyris), 112, 115. · 58, 76, 77, 78. murarîus (Odynerus), 19, 20, 21 ; 25, 28, inte-rmedîa (Nortonia), 11; 15, 16, 17, 30, 33. Isobrachium, 97, 117. mycetophîla (Cephalonomia); 132, 133. jurincarum (Anteon), 162. Myrmecomorphus, 171. jurînei (Odynerus), 38, 60. myrmecophilus (Gonatopus), 150, 152. Labeo, 144. myrmecophilus (Rhabdepyrîs),116117. Laberius. 138, 144. nidulator (Odynerus murarius, var.), Laelius, 98, 122. 21. Iacvîpes (Odynerus), 69, 76; 130. neglectus (Antcon), 158, 161, latîventris (Odynerus), 37, 52; 69. niger (Epyris), 109, - lavagnei (Holepyris), 118, 120; 179, niger (Epyris), 111, 112; 174. 180. nigra (Epyris), 112. '
202 FAUNE DE FMNCE. — nY1~1ÉN01>1·ÈnEs nigra (Glenosema), 131.. poecîlus (Odynerus), 68, 70, 75; 129. nîgrescens (Cephalonomîa), 132, 135. Polîstes, 80, 89. nîgrîcorne (lsobrachîum), 117. polychromus (Platygonatopus), 147, nigrîpcs (©dynerus), 34, 35, 43; 59,60. 149; 204. nitida (Sclcroderma), 126, 128. polyporî (Cephalonomîa), 132, 134. nitidellus (Anteon), 160. pomiformis (Eumcnes), 7, 8; 3, 6, 9, nîtîdus (Anteon) 158, 160. 10, 11, 12, 13. nobilîs (Odynerus), 68, 69, 71; 119. Prcnante0n,_139, 153. Nortonia, 6, 11. Prîstocera, 97, 103. norvegica (Vespa), 81, 82, 85; 146. Pristocerînae, 103. _ nugdunensis (Odyne1·us),62,63,65;113. Pseudisobrachium, 97, 105. obscura (Eumenes pomîformîsvar.) , 10. Pseudovcspa, 88. oculatum (Rhynchîum), 17; 23, 24. Pterochilus, 6, 14. Odynerus, 6, 17. pubcscens (Oclynerus), 43. opacus (Odynerus), 49. pubescens (Pseudisobrachium), 105. orbîtalîs (Odynerus), 39, 60. punctatus (Allantcon), 166. · ortholabîs (Dicondylus), 146. pzmctatus (Anteun), 166. ortholabis (Gonatopus), 146. punctatus (Chelogynus), 162, 166; 216. oviventrîs (Odynerus). 25, 27, 30.` punctifrons (©dynerus), 39, 59. pallînîdervis (Rhabdepyris), 116, 117. punctulatus (Anteon), 158, 160. Parascleroderma, 98, 129, punctuosa (Odynerus fastîdiosissî- Parasîerola, 102. mus, var.), 38, 52. parcepunctatus (Prcnanteon pyrenai· pyreuaica(Mesitîusruficollis,van),110. cus, Ssp.), 156. pyrenaicus (Antcon), 156. ` parietinus (Odynerus), 25, 27, 32; 52. pyrenaîcus (Prenanteon), 154, 156. parîetum (Odynerus), 25, 26, 27; 39, quadrîfasciatus (Odynerus), 34, 35,43; 40, 41, 42. 61, 81. parisicnsis (Oclynerus), 61. quadrifasciatus (Odynerus), 40, 43. parvicollis (Anzeon), 156. reaumuri (Odynerus reniformis, var.), parvicollîs (Prenanteon), 154, 156. 72. parvulus (Odynerus), 36, 49; 89, 90. renîformîs (Odyncrus), 68, 69, 72; 120, patagîatus (Odynerus), 63, 64. 121, 122. pedesn-is (Gonazopus), 147. renîmacula (Odynerus parîetum, var.), pedcstrîs (Platygonatopus), 147. 28. Pedînomma, 170, 171. reticulatus (Anteon), 168. ` perezi (Odynerus), 62, 63, 64; 109, 110, retîculatus (Xenanteon), 168; 223, 227. 111, 112. Rhabdepyrîs, 97, 116. perforatus (Odynerus), 36, 56. Rhynchîum, 6, 16. Pcrziscmus, 99, 100. rossîî (Odynerus), 38, 53. Pcrîsierola, 97, 102. ruddî (Embolemus), 173; 232. perrisi (Laelius), 123, 124. rufa (Cephalonomia), 132, 135; 191. phaleratus (Pterochilus) 14; 20, 21. rufa (Vespa), 82, 83, 88; 141, 147, 153. pîcea (Scleroderma), 125, 128. rufesccns (Pedinomma), 172; 230, 231. piceîpes (Aphelopus), 170. rufîcollis (Mesîtius), 109, 110; 171. pîctetî (Eumeucs), 7, 10; 14. ruficornis (Odynerus), 75. pictus (Odynerus), 27, 32. rufîpes (Laelîus), 123, 124. pilosus (Gonatopus), 150. rufqvarîegatus (Chelogynus), 162, 164; _Platyg0nat0pus, 139, 147. 217, 218, 219.
mmax SYSTÉMATIQUE 203 R3/£,'¢‘MMm· 16- tarraconensîs (Lcstodryînus), 140, 141. wwvnîw (Vespa), 85· mmm (odyuerusy, 27. ss; 103. sazi (Odyncrus),`37, 57; 92, 95, 97, 101. terricola (Pterochîlus), 14, 16. Scleroderma, 98, 124. tîbialîs (Laelius), I23. Sçleroderminae, 121. tîmîdus(Odynerus), 62, 63, 66; 113. Scobîcîac (Parasclerodcrma), 129; 187. tomentosus (Odyncrus), 43. . semenowi (Polîstes), 89, 91; 156. trifascîatus (Odynerus), 26, 27, 33. septemfascîata(Psaudîsobrachîum sub- triarcolazus (Perisemus), 100. cyaneum, var.), 107. trîdentatus (Anteonl, 158, 160. sericeus (Anteon), 158, 161. Trîgonatopus, 139, 145. sîlvestrîs (Vespa), 81, 82, 85; 145. trîmargînatus (Odynerus), 26, 27, 32. simplex (Odynerus), 40, 44. tripunctatus (Odynerus), 35, 47; 66.· sînuatus (Odyncrus), 20, 24; 38. unguiculata (Eumenes), 7, 8; 5, 8. soriabilis (Odyncrus), 29. unguiculus (Eumenes), 8. spinîp0s·(Odynex·us), 68, 69, 73;`123, unîc010r(Scler0derma), 125, 128. 124, 125. Vespa, 80. spîricornis (Ceramîus), 94, 95. Vcspîdae,77. spîrîcornîs (Odyncrus), 68, 69, 70; 117, viduus (Udyncrus), 33. 118, 131. vulgarîs (Antcon), 158, 161. subcyanca (Epyris), 105. vulgarîs (Vespa], 85, 83, 87; 137, 144, subcyaneum (Pseudîsobrachium), 105; 151. 166, 167. xambeuî (Ccphalonomîa), 132. sulcata (Cephalonomiaj, 132, 133. ' xnthomelas (Odynerus), 38, 61. sulcatîfrons(Ccratepyrîs),108;168,169. Xenanteon, 139, 167. Symmorphus, 17, 18, 19. zonalîs (Dîscoelius), 12; 18. INDEX DES ESPECES ET VARIETES NOUVELLES · Chelogynus angustîcollis, n. sp., Odyncrus (Lionotus) parvulus, var. , p. 165. alpîcola, n. v., p. 50. Chelogynus rufovariegatus, n. sp., Platygonatopus buyssonî, n. sp., p. 147. p. 164. Xenanteon brunneipes, n. sp., p. 168. Epyrîs maximus, n. sp., p. 115.
204 FAUNE DE FRANcE. —— HYMÉNOPTÈRES INDEX DES PROIES ET HOTES c©LÉ0PTÈREs Agelastica alnî, 24. Limonus agonus, 105. Anobium villosum, 124. Lina populî, 22. Anthrenus museorum, 124. Phyllodecta vulgatîssîma, 24. Chrysomélides, 22. -· vîtellînac, 24. Cis laminatus, 134. Phytonomus murinus, 74. Dorcatoma setosella, 134. ·- polygoni, 74. Exocentrus punctipennîs, 123. - subspîcîosus, 23. Gastrallus îmargînatus, 135. - varîabîlis, 23, 74. Hylesînus bicolor, 129. Scobicia chevricri, 130. Hypoborus ficus, 137. Synoxylon sexdentatum, 123, 124,134. HYMÉN©PTÈ1=aEs Formica rufîbarbîs, 15. Myrmecîna latreillei, 108. — sanguînea 117. i Tenthrèdes, 73. Lyda înanita, 71. Tetramorîum caespîtum, 117. . LÉ1>1D©1>T1ë:REs Agrotera trabealîs, 8. I Lythrîa abbrevîatus, 10. Amblyptîlia acanthodactyla, 10. - purpurarîa, 10. Chenilles, 58, 100. Metoptrîa monogramma, 8. Cîdarîa fulvata, 10. Mîmoeseoptîlus serotinus, 10. — unîfascîata, 10. Noctua, 73.· . Cochylîs cruentana, 10. Oenophthîra pîllerîaua, 102. - hybridella, 10. Oxyptilus tristis, 10. Coleophora, 45. Pionea extimalis, 10. Colîas edusa, 8. Plusîa gamma, 8. 17. ~ Crambus, 32. Plutella crucîfcrarum, 10. · Depressaria applana, 10. · Polychrosîs botrana, 103. Eupithecîalîuarîata, 10. Pterophorus monodactylus, 8, 10. — oxycedrata, 10. Pyrale, 32, 102. ——- pumilata, 10. Pyrausta purpuralîs, 10. — sextîata, 10. - sanguînalîs, 10. Helîothis armiger, 10. Spîlothyrus alceae, 8. - dispaceus, 10. Syrîchthus alveus, 8. Homoeosoma nîmbella, 10. - malvae, 8. Leucania albîpuncta, 10. Thera junîperata, 10. Lycaena·ast1·arche, 8. Tînea, 101. ' _ - cyllarus, 8. l Tortrix, 100. _ Lygdîa adustata, 10. HÉMIPTÈRES Athysanus maritimus, 152. Typhlocyba douglasi, 170. Deltocephalus xanthoneurus, 151. I -— hippocastani, 170. Typhlocyba, 145.
mnnx SYSTÉMATIQUE 205 INDEX DES PARASITES c©LEOPTEREs Dromîus linearis, 88. Rhîpîphorus paradoxus, 87, 88. Emanadîa ilabellata, 22. Trîchodes alvearîus, 74. — pracusta, 77. Zonitîs flava, 77. Quedîus dilatatus, 84, 88. i . STREPSIPTÈRES · _ Pseudoxenos seyrigi, 40. I Xenos rossîî, 91. Stylops, 91. — vesparum, 91. LÉPIDOPTÈBES Gallerîa colonella, 87. l Melîssohlaptes anellus, 87. · · DIPTÈRES Acunthîptera (Anthognyîa) înanîs, 87. Conops scutellarîs, 88. ` Amobîa conica, 91. Drosophila uvarum, 91. - odyneri, 29. My0p\a, 88. Anthomyia, 84, 88. . Pegomyia înanîs, 88. Anthrax aethîops, 43. Phora mordellarîa, 87. — sînuata, 22, 74. pulîcaria, 87, — trifascîata. 43. Phoridae, 84. Argyramoeba anthrax, 74. Physocephala vîttata, 8-4, 87, Bîophila, 88. Toxophora maculata, 10. B0mby1îus cancsccns, 74. . V Volucella zonarîa, 84, 87, 88. Brachyglossum coronatum, 87. —- inanis, 87, 88. — dîadematum, 87. — pellucens, 87, 88. IIYMÉNOPTÈRES Anomalon mandibulator, 77. — fulgîda, 23, 29. (`nîdîa pusîlla, 10. — ignîta, 8,10, 22, 23, 24, 29, 32, — subcîncta, 74. 43, 74, 77, 88. Catalaccus ater, 102. — întcgrella, 74. · Cecîdonomus înimîcus, 77. — mîcans, 29. (hyperparasite), — neglccta, 74. Chrysîs austrîaca, 87. . - nîtîdula, 22, 23. - basalis, 47. ` —- rutîlans, 77. — bîdentata, 23, 72, 74. — splendîdula, 77. — cyanea, 29. — vîolacea, 23, 77.. — cyzmopyga, 10 Crypturus argîolus, 91. — ëmargînulata, 93. Cryptus, 51.
206 FAUNE DE FRANCE. ~— HYMÉN01>·rÈFEs Cryptus bellosus, 77. . Ichneumouîdes, 87. — bîmaculatus, 77. Kaltenbachîa angusta, 77. ' -— minatorîus, 85. — dentata, 77. - ornatus, 77. Leucospîs dorsîgcra, hyperparasîtc Dasylabris maura, 6. sur Chrysîs, 54. Elasmus flabellatus, 102. Melîttobîaàudouini, 10, 24, 76. Encyrtus varîcornîs, 10. Mesolephus abbrevîatus, 10. . Ephîaltes extensor, 91. Mesostenus, 10. Eupelmus urozonus, 102. —— gladîafor, 91. Eurytoma nodularîs, 56. Nematopodius formosus, 24. Hedychrum auratum, 33, 74. Perîthous carbonarîus. 76. —- lucîdulum, 29. — dîvînator, 76. —— mînutum, 24. Pteromalus deplauatus, 102. -— purpurasœns, 10. -— eucerus, 102. —-· roseum, 10, 74‘. - cupraeus, 102. — · virîdula, 74. Sphecophaga vcsparum, 85, 88. Hoplocryptus dubîus, 24. Stîlbum calcns, 6. ' Ichneumon odynerîcîdus, 77. Tryphon vesparum, 87. '
TABLE DES MATIERES l’nérAcr:. ....·..............··....... · .............. l ...·............., v IN1·nonuc1·1oN. .............·........................................... 1 Généralités. ...................................................... 1 Morphologie externe ..... . ...................................... . . 2 Biologie ...... . ...... . .......................... . ................. 3 Matériel étudié .. ........................... . .................... 4 Distinction des sexes ...............,......... . ...... · .........·.. 4 F. Eumenidae ......................··.··............·........... . .... 5 Tableau des genres (G. Eumenes, Nortonia. Discoelius, Alastor, Pterochilus, Rhynclaium, Odynerus) ....... . ................,. . . .. 5 F'. Vaspidaa ..... . ..................................................... 77 Biologie ................ . ..................................,..... 78 Tableau des genres (G. Vespa, Poliszes).. ............·...·.....·.. 80 F. Masaridne ....................... . .................................. 92 Biologie ......................................................... 92 Tableau des genres (G. Cclonitcs, Ceramius) ....,.................. 92 F. Bothylidae ......................................................... 96 Biologie ......................................................... 96 Tableau des genres .............................................. 96 ' S.-F. Bethylinae (G. Betlzylus, Goniozus, Perisierola)... 99 S.-F. Ptistocerinae (G. Pristocera, Pseudisobraclzium, Ceratepyris) ................................. . .... . 103 . S.-F. Mesîtinae (G. Mesizius) ........................... 108 S.-F'. Epyrinëtê (G. Epyris, Rhaôdcpyris, Isobrachium, Holcpyris) ......................................... 111 S.-F. Sc1er0de1·mina.e(G.Allepyris, Laelius, Sclcroderma, Parascleroderma, Glenosema, Cephalonomia, Ateleop- terus) ............................................. .. 121 F. Dryinidae ,................... . .......,............... . ............ 137 Biologie ........................ · ...... · ........................... 138 Tableau des genres .......,...............................,,..... 138 S.-F. Lestûdryînae (G. Lestodryinus, Mesodrymus, Canz- pylonyx, Chelothclius, Laberius .,.................... 139 S.-F. Gûnatûpûdînac (G. Trigonalopus, Dic0ndylus,Platy- gonazopus, Gonazopus). ........... . ........ . ..... 145
208 TABLE mas MATIÈRES S.-F. Anteoninaé (G. Prenanteon, Anteon, Chelogynus, Xcnanteon) ......................................... 153 S.—F. Aphelopinae (G. Aphelopus) ...................... 169 F. Embolcmidae ....................................................... 170 Tableau des genres (G. Pedinomma, Embolemus) .................. 170 Annmows ET nEc·m=xcA1·xoxs AU v0wME PRÉCÉDENT (HvMÉ1~:01>1·ÈnEs Vnsmron- Mas. 1) .................... .. ................ ° ..................... 174 INDEX« mBL10cEA1>mQUE .........,...........,,......... , .............., 185 INDEX SYSTÉMATIQUE ................................................... 199 Immx mas ESPÈCES ET VARIÉTÉS 1—10UvE1.1.Es .........,........... . ......... 203 INDEX DES 1>n01Es E1· HôTES ....... . ..................................... 204 Ixmax mas PARASITES ..... • .............................................. 205 TAB:. mas mrxànns ................................................ . . . 207 · TYPDGHAPIIKE rmuw-¤m01· ET de. — mzszxu. (1·;1nE). - 1928.