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Sommaire \ Rapport moral du Président p. 4 Activités et fonctionnement de |’association p. 6 Pôle Observatoire de la faune sauvage p.11 Pôle Protection de la Faune Sauvage p.22 - Protection phoque p.22 - SOS Chiroptères p.31 - Protection busards p.32 - Protection des amphibiens p.33 - Centre de Sauvegarde de la faune sauvage p.35 Pôle Développement Durable p.45 Pôle Découverte Nature et Animation Nature p.51 Représentation au sein du Conseil Economique et Social Régional p.58 (CESR) : bilan 2010 ‘——~ .... __ ,
Il y a un peu plus d’un an, devant vous, je tenais les propos suivants : « En 2009 Picardie Nature a accru ses actions, a renforcé ses partenariats, tous ses secteurs ont connu un supplément d’activité ». Je terminais en annonçant qu’en 2010 nous aurions a surmonter les difficultés inhérentes a notre développement. Revenons encore un peu plus en arrière, si |’on compare le numéro spécial assemblée générale 2002 et le rapport d’activités 2010, on mesure le chemin parcouru. Au regard des années précé- dentes, |’accroissement de |’association s’est poursuivi, cette année, dans de nombreux secteurs : — Les activités ont augmenté en volume et en diversité, vous le constaterez au travers du rapport d’activités de chacun des pôles, — le nombre d’adhérents également, adhérents directs mais aussi les associations qui nous ont rejointes, — |’équipe de permanents s’est étoffée, — la mobilisation du bénévolat a été plus importante (voir |’éva|uation du bénévolat valo- risé dans le rapport financier) — des partenariats se sont développés, notamment dans le cadre de |’©bservatoire de la faune sauvage. Des liens se sont, par ailleurs, tissés ou consolidés avec |’ADEME, le ministère dela Justice, le Parc Naturel Oise Pays de France, le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie, le Conservatoire Botanique National, mais aussi avec les réseaux de notre fédération France Nature Environnement. Ces avancées résultent d’une cohérence entre notre projet associatif triennal élaboré en 2008 et le fonctionnement des pôles, structurant |’association. Elles sont aussi le fruit d’une implication remarquable, cette année encore, de |’équipe de perma- nents et son directeur et des bénévoles actifs, engagés dans de nombreuses actions. Pour autant, puis—je vous rassurer en vous disant que grâce a cette mobilisation la faune sauvage se porte globalement mieux, que les pollutions se réduisent? Ce serait vous mentir. En tout cas nous y travaillons en recherchant les moyens les plus appropriés pour y parvenir. C’est principalement la participation au débat public, |’action contentieuse quand les autres démarches sont inopérantes, |’amé|ioration de la connaissance en matiere de la biodiversité ou encore la sen- sibilisation du grand public, directement ou par les médias. Malheureusement, le principe de réalité nous rappelle, régulièrement — et c’est parfois assez ra- geant- que bien des fois notre action n’aura servi qu’a limiter le recul. En 2010, le contexte politique n’a pas été particulièrement favorable. Alors que le Grenelle de l’envi— ronnement, initié en 2008, apportait |’espoir d’un changement culturel de notre pays dans |’approche d’un développement soutenable, 2010 aura été |’année de la transcription des dispositions du Gre- nelle dans la réglementation mais aussi, comme nous le craignions ouvertement, |’enterrement de la déclinaison territoriale de cette démarche en Picardie. En parallele, centaines dispositions réglementaires comme par exemple la réalisation d’études d’in— cidence de certains travaux dans les zones Natura 2000 ont pu apparaître comme des avancées. Elles devraient l’être. |Vlais il s’agit en fait d’un rattrapage de la France fortement condamnée par
|’Europe pour défaut de transcription du droit européen l Et quid de |’opérationna|ité d’un tel dispo- sitif, pourtant utile, dans un contexte de réduction des moyens humains dans les services de |’Etat chargés d’instruire les dossiers ’? Nous né pouvons, malheureusement, qué constater, en 2010, une centaine inertie de |’Etat ét de notre représentation nationale. Malgré tout, nous devons faire preuve de discernement. Je citais tout a |’heure |’ADEME qui joué le jeu du Grenelle de |’Environnement ou des magistrats de la Cour d’Appe| d’Amiens, a |’écoute de nos préoccupations. J’ajouterai aussi la DREAL Picardie, soucieuse de travailler avec nous sur les continuités écolo- giques ét nos partenaires institutionnels qué sont le Conseil Régional de Picardie ét les Conseils généraux de la Somme ét de |’Aisne, notamment par leur soutien financier. Je poursuivrais cé rapport moral en citant les deux premiers articles de la Charte de l’Environne— ment adossée a la constitution française depuis 2005: Article 1er : chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé. Article 2 : toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à |’amé|ioration de |’environnement. Gardons bien ces phrases en mémoire, surtout quand nos détracteurs, dont certains ce sont encore agités en 2010, dénigrent Picardie Nature, dans la poursuite de ses objectifs. Elles sont a la fois un encouragement a poursuivre nos actions mais aussi, quelque part, une reconnaissance du bien fondé de notre engagement depuis 41 ans. Parmi les défis qui nous attendent dans les prochaines années, nous aurons a consolider nos avancées en favorisant une appropriation citoyenne qui est encore trop ponctuelle et peine a venir. Chacun d’entre nous, selon le niveau d’imp|ication qu’i| choisira, peut y contribuer. Notre association continuera a prendre toute sa place, avec la force de ces centaines d’adhérents, la force de ses associations sœurs et nous |’espérons le réveil de |’opinion publique auquel nous devons travailler. Picardie nature, fiere de ses revendications, continuera plus encore a combattre |’injustice qui est faite a la biodiversité, a la protection de notre environnement, contre le cynisme de ceux qui le prennent pour une POUBELLE et de ceux qui spéculent pour |’exp|oitation effrénée de ses richesses. Patrick THIERY Président
Aclrwvrés et r(¤v~¢·|rr¤yw»¢m«y»+ Je I m¤¢r«+r¤y» • L'kSSOCik+i0Y\ a pour objet Extraits des statuts : Article 3 : - CEuvrer a la préservation de l’environnement. - CEuvrera la conservation dela biodiversité (flore et faune sauvages, en particulier les vertébrés) partous les moyens légaux.· proposition etmise en œuvre de mesures visant a protéger les individus (sauvetage de couvées, gestion de centre de soins aux animaux sauvages...) et les espèces (mesures de gestion, interventions auprés des élus, autres responsables) -Contribuer a l’éducation populaire en matière d’étude et de protection de la nature et des oiseaux sauvages, de sauvegarde et d’aménagement rationnel de l’environnement et des sites. -Mener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur les especes protégées, les périmètres sensibles, la protection de la nature, l’urbanisme dans le cadre de la législation en vigueur -Réaliser des études, des recherches, des enquétes sur la flore et la faune sauvage, en particulier les vertébrés. • Les aâvémewh Agréments de |’association : Picardie Nature est agréée pour la protection de |’environnement au niveau régional par le ministere de |’éco|ogie, du développement durable, du logement et des trans- ports et pour |’éducation a |’environnement pour |’académie d’Amiens par le Rectorat. • L'kSSOCik+i0Y\ adhère i = Picardie Nature est membre de France Nature Environnement (FNE), qui la reconnaît comme Fédé- ration régionale. A ce titre et en accord avec ses statuts, des associations peuvent adhérer a Picar- die Nature et être affiliées a France Nature Environnement. Picardie Nature est membre de |’Union Française des Centres de Sauvegarde (UFCS). Picardie Nature est également membre actif de plusieurs réseaux (Réseau National Echouages de Mammifères Marins, Réseau national Busards, ...). • Foy\c·l’ioy\y\emewl’ des iysstayxces Je |'kSSOCik+i0Y\ Le Conseil d’administration : Le Président: Patrick THIERY Le Vice-Président : Régis DELCOURT Le Trésorier : Jean—C|aude GILBERT Le secrétaire : Frédéric BLIN Le secrétaire adjoint : Laurent GAVORY Les administrateurs : Sylvain BOURG, Bernard COUVREUR, Jean—C|aude DAMIENS, Thibaud DAUMAL, Michelle DELVIGNE, Véronique FEUTELAIS, Arnaud LUQUIN, William MATHOT, Rémi FRANCOIS, Gérard POIRIER, Pierre ROYER, Mathieu T’FLACHEBBA Le conseil d’administration s’est réuni 11 fois et le bureau 20 fois A cela s’ajoutent les réunions des groupes de travail des pôles.
1 assemblée des adhérents de |’Oise en février 2010 et 4 réunions du bureau de la section Oise Il y a eu 156 adhérents dans |’Oise en 2010 et deux associations (ACCID et Pas de Centrale en basse Automne) La section Oise est présidée par William Mathot Les membres du bureau étaient en 2010 : Danielle Leleu, Frédéric Bouchinet, Bernard Guyot, Alexandre Macquet et Gérard Poirier La section Oise a participé en 2010 aux actions du : édition de 3 bulletins naturalistes de |’Oise, enquêtes IW 2010, enquête STOC EPS, enquête Observatoire permanent des rapaces, enquête Atlas des oiseaux nicheurs de France, Enquête Atlas des oiseaux hivernants de France et les stages d’initiation naturaliste. Suivi des nichées de Busards, Barrages a batraciens (Gouvieux et Ples- sis—Brion). Sorties naturalistes, Salon de |’ABIV|ARS, Expositions photos (Jardins familiaux de Chantill)/). Stands 831 personnes physiques dont 53% de femmes 9 associations qui totalisaient, en 2010, 564 membres. Environ 300 personnes. Le temps consacré par les bénévoles et les déplacements a été valorisé pour 628 477€ en 2010. En 2010 les projets de |’association ont mobilisé 15,11 Emplois Temps Plein (ETP). Christophe HOSTEN Z Directeur (2009) , Aude DEKERVEL Z Assistante de communication (2010), Catherine BERTIN Z Secrétaire-comptable (2007) Observatoire faune : Sébastien MAILLIER : Chargé de mission faune (04/2009), Sébastien LEGRIS: Chargé d’étude faune (2002), Lucie DUTOUR : Chargé d’étude faune (03.2009), Thomas HERMANT : Chargé d’étude faune (12.2009), Nicolas DAMIENS Z Analyste programmeur SIG (11.2009) Protection faune : Laëtitia DUPUIS : Chargée de mission Phoques (2002), Stéphane SOYEZ : Responsable du Centre de Sauvegarde (2006), Julie GOBILLOT : Soigneuse Centre de Sauvegarde Faune Sauvage (2008), Alison LE GAREC : Technicienne protection Faune Sauvage (10.2010) Développement durable : Yves l\/IAQUINGHEN Z Chargé de mission environnement (2008) Découverte nature : Michèle ROUSSEL : Chargée de mission animation/éducation (2007) Picardie Nature a aussi fait appel en 2010 a des personnes en contrats a durée déterminée pour des renforts ou des remplacements. Il est composé de 8 membres bénévoles dont le référent est Arnaud LUOUIN, administrateur. Il intervient sur les projets informatiques de |’association, leur développement, |’administration et la maintenance. Dans la suite du développement des programmes informatiques lancés en 2009, en lien avec Nicolas Damiens, informaticien permanent, il a géré |’administration systeme de |’associa— tion, les logiciels de gestion des adhérents (GDTC), le logiciel de liste de discussions (SYMPA), le projet de développement du logiciel de gestion base de données naturalistes SIG de |’observatoire, le développement du logiciel de photo—identification des phoques, la mise en place des caméras de surveillance pour le Centre de sauvegarde phoques, le logiciel de gestion de projets (Egroupeware), le logiciel du site internet de |’association (SPIP), la mise en place du réseau dans les nouveaux
locaux ét du sérvéur téléphonique. Céla a réprésénté 13 jours dé bénévolat valorisé pour 2010. Buréaux d’Amiéns: la fin du bail précairé dé 2 ans avéc la CCI arrivant a son térmé ainsi qué lé souhait d’avoir dé méilléurés conditions d’accuéi| dés salariés ét bénévolés nous a améné a louér dés locaux plus grands (150m2) pour lés buréaux dés 13 pérmanénts basés a Amiéns, uné sallé dé réunion ét |’accuéi| dés bénévolés ét dés stagiairés. Lés travaux dé péinturés ét d’aménagémént dés partiés communés ont été réalisés par 9 bénévolés ét céux dés buréaux pris én chargé par lés pérmanénts. Lé déménagémént a été réalisé par nos soins. En 2010, un nouvéau local a été trouvé pour la mission phoqués baséé a Abbévillé pérméttant ainsi dé fairé baissér lés chargés sur cé pôlé. Budgéts par projéts 2010 én éuros 121 946 I Obsérvatoiré I Environnémént 326 318 Animation _ I Protéction fauné "rïl 147 081 I Phoqués ~. ‘··. 51 483 56 676 Bénévolat valorisé par projéts 2010 én éuios I Obsérvatoiré I Environnémént 168 000 Animation I Protéction faune I Phoqués 304 75 115 372 23 800 16 555 Un grand mérci a tous lés bénévolés sans qui la réalisation dés projéts né sérait pas possiblé.
— Durant l’annéé 2010, nous avons diffusé 34 communiqués dé préssé. Lé plus grand nombré d’éntré éux concérnaiént la promotion dés stagés naturalistés organisés par lé pôlé obsérvatoiré dé la fauné sauvagé. D’autrés communiqués ont égalémént étaiént diffusés lors du lancémént du récru- témént dés écovolontairés pour la survéillancé éstivalé dés phoqués én Baié dé Sommé. Lés communiqués dé préssé sont énvoyés a plus dé 80 contacts dans touté la Région Picardé ainsi qu’a uné dizainé d’autrés contacts sur lé plan national. Lés 34 communiqués dé préssé énvoyés tout au long dé |’annéé 2010 nous ont valus dé nombréux rétours dans la préssé ésséntiéllémént régionalé, mais aussi nationalé : — 97 articlés dans la préssé (dont 88 dans la préssé régionalé) — 11 chroniqués sur dés radios régionalés — 15 intérviéw téléviséés sur lé plan régional — 1 réportagé télévisé dés Racinés ét dés ailés Lé sité Intérnét dé I’association s’ést mé- Evolution du nombré dé visités du sité Intérnét tamorphosé courant 2010. Lés visuéls ét N,. — |’organisation du sité ont éntièrémént été 100000 il répénsés afin dé facilitér |’accès. 140000 ”" __ . . DG nombréux articlés paraissént tous lés 120000 %°" _ = mois. Nous pouvons comptabilisér 356 ar- ··~—··‘ ticlés parus cétté annéé. Tous cés articlés l I - - éntrainént uné augméntation dé la fréquén- ___¢,,—— · - - tation du sité. En éffét, nous obsérvons 00000 l . — I - uné haussé dé fréquéntation dé 12% par 40000 0 __ - rapport a |’annéé 2009. Nous avons pu dé- 20000 F"` _ ' - - nombrér 150 006 visitéurs én 2010 soit 12 0 -/"`0 500 visitéurs én moyénné par mois. 2008 2009 2010 Lés visitéurs s’intéréssént ésséntiéllémént a la présérvation du cotéau dé Chartèvés (12103 visités), mais aussi a la protéction dés phoqués (6321 visités). allih ogm? 50 La léttré d’informations dé Picardié Naturé traité dés différénts pôlés dé I’asso- `-È ciation. Ellé ést énvoyéé a tous lés adhérénts dé |’association. Cétté publica- É · -· tion dé 4 parutions tiréé a 800 éxémplairés, ést diffuséé gratuitémént a tous lés adhérénts. . . . , Z ·Jf:1_(”;()\]\"î-\:0`0'0`:. • Lé caléndriér dés sortiés récénsé toutés lés sortiés proposéés par · È • lés bénévolés dé I’association ét quélqués structurés parténairés. Z __: Il paraît bi—annué||émént ét ést diffusé gratuitémént a plus dé 1000 : : N P \ gg A RD ‘ IT- Q éxémplairés auprès dés adhérénts. Il ést égalémént disponiblé au- t L près dés officés dé tourismé ét dés structurés parténairés. 6
- Avocette : L’avocette est la publication naturaliste de Picardie Nature. Elle est envoyée a 146 abonnés et elle est disponible en téléchargement sur le site Internet. - Bulletin de I’Oise : Le Bulletin de |’Oise est une publication naturaliste de la Section Oise. En 2010, deux publications ont été envoyées aux 112 abonnés. • Lis·l’cs Je diffusion e·l’ aie discussion sur iwl’cvysc·l’ = Picardie Nature dispose d’un grand nombre de liste de diffusion et de discussion. - Picnat-infos : Cette liste de diffusion est utilisée pour faire circuler des informations et des invitations aupres des 820 abonnés. En 2010, nous avons communiqué 59 informations. - Bénévoles : Cette liste de diffusion permet de lancer des appels aux «coups de mains» aux bénévoles. En 2010, 78 messages ont été envoyés aux 651 abonnés. jl`; Il W! ' l' li- il 1* Ã _ ir C r* " ·: `- ``'' ‘ f ' ZT- I " I Il ' ·`·-_ _..` _ '~ ,§;;Ãl I;. I M" . T ’_: A - -' _, Il v E En I--- ‘ _-
Pôle Obsevvabive Je la Faune Saavaâe L’objectif est de constituer, d’a|imenter une base de données régionale a destination des acteurs publics et des citoyens picards. Les principaux axes de cette stratégie d’action sont : - acquérir des connaissances par la mobi|isa— îP¤@îg¤ § · . ~i _ ‘* _.,i gg,;-==; ,_,_ _ __,-. f ____ ’ ` "( jfî" tion des observateurs et la centralisation des , _._ `_ ' ,I§ données des différentes structures partenaires ii `''* en constituant une base de données unique ` SIG accessible via internet; i ç;' 'Éf!-Élîl Q} - valoriser les données afin de permettre la * I3` y 7-.· _ . _·—;· prise en compte des enjeux liés a la biodiversité ``'``. · . _ f—| __="`. dans le débat public et les politiques d’aména- _ " · · _ . - I _ gement ; - A j __ ,I —toucher un large public, bien au—dela des natu- F · _,§ l :,. ralistes habituels, pour sensibiliser a l’intérét de _;_ ! gs A; · r - É la connaissance dela biodiversité etgénérer de -··= = - T ` ' ` ' ` nouvelles vocations naturalistes. -) Mise eh place ale Iolasevvahaive e+ ·(oy\d’ioyw\ Le projet d’observatoire de la faune est coordonné par un chargé de mission. Ce chargé de mis- sion peut convoquer une commission permanente, dite Commission des Réseaux. Elle est consti- tuée des différents bénévoles responsables des réseaux naturalistes de |’association (9 réseaux constitués au 31/12/2010). Elle traite des questions techniques/scientifiques et en réfère au Conseil d’administration de Picardie Nature, instance politique. En 2010, une commission de réseaux a eu lieu le 24 février 2010 et a pu traiter des points suivants : plan de charge des activités 2010, orga- nisation d’évènements et de stages de perfectionnement, types de prospections (entrée territoire, habitat, ZNIEFF, taxon, continuité écologique), validation du règlement des réseaux et du projet de convention d’échanges de données... La commission des réseaux est composée d’ Antoine Meirland (chiroptères), Thibaud Daumal (Or- thoptères), Jean—François Delasalle (Odonates), Mathieu T’F|achebba (Mammifères terrestres), Laëtitia Dupuis (Mammifères marins), Xavier Cucherat (Mollusques), Laurent Gavory (Amphibiens- reptiles), Laurent Gavory puis Xavier Commecy (Oiseaux a partir de novembre 2010), Thibaut Gé- rard (Papillons). Le pôle observatoire faune, structuré progressivement en 2009 n’a pas sensiblement évolué en 2010 au niveau de |’équipe permanente. Il compte, aux côtés du chargé de mission, Sébastien Maillier, 3 chargés d’études scientifiques faune : Lucie Dutour, Thomas Hermant, Sébastien Legris ainsi qu’un ana|yste—programmeur pour le développement de la Base de données/SIG : Nicolas Damiens. • Res·l’mc·l’ava·l’ioy\ e·l’ véovâaysisahoys de la base Je Àoywsées - travail de conception sur le masque de saisie avec, en fin du 1er semestre, déploiement auprès des utilisateurs le 18 juin 2010. L’interface a été bien accueillie, quelques retouches nous ont été proposées et exécutées depuis cette date ; - migration des données de certaines bases partenariales (ex : base chiroptères du CENP) ;
_..., · _...= . ..__ ..T_·_..;x .=·= ..._ ...... _ __,_ _ - second semestre consacré a la poursuite du ` ·· ._·. -ï_ lï`É"""""`;-É, . _.:-. ._;'_j.; =:. —-¤-·- —- développement informatique de l’outi| avec tra- ···` · ' '''''- _·_- vail important surl’interface de restitution (extrac- ' '__' ·_';} L" " un __·· `lÉ:';JÃr tions, requêtes). Début de personnalisation par ____ _ __ _=._.: .___ `ijf ··_` ` ```'`.ï __*·.î·—·...·ë:i réseau naturaliste de |’interface de restitution de ` .;_ _. ‘ J ·`·‘‘*'i '*_ __.·—·‘ ._..aQf` __·_ ._,.; __·.' la base de données visible en fin d’année 2010 »5__§ m' _`, ' ··_·_ · ` " en lien avec les prospections de terrain (ex : at- ‘ gl. ._;__ ` ·· _.____ §-Q ·`_` ·· j r .._:: . . " _ _ las oiseaux hivernants de France et prospections ___·. . sit =‘' ._`_ _ -··- - ..._=1 hivernales chiropteres); ·#·= È _;, __ ·· pli-Q ·‘___ -—¤— ·- ‘ =__h '?>·` ''=-· ”= '‘·_,_- . zz, _··—_=_· Q}.; —importation de données transmises soustableur " `_`_ `-·`` ` --,`:_î __._Tj`f-;jf_-`·;—;· _—_··.··`·_ ``·· 'Ã .'=` `··` ` '-`—--.-;- Q ·` `-—._ _ `'--' - ‘_._ ._·· =l.§. `..,. par les différents fournisseurs : premiere version f _. ..:..·· -·== · ··=·· !_`_É ?_?È_`Ã`jÉï;·¥j_ijj;'i`î;È'Éî `—..` `:·‘ · ‘'· __ _ __ ` du programme d’import fonctionnelle mi—octobre, " A ```` I * " ·` optimisé un peu plus tard. • Eywickissemeyd Je la base Je aloywxécs 2010 est la premiere année synonyme de signatures de convention d’échanges de données effectives. Trois structures ont signé une convention d’échanges : le Syndicat Mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard (SMBSGLP), le Parc Naturel Régional Oise Pays—de—France (PNR60), et |’Association Des Entomologistes de Picardie (ADEP). Elles disposeront, début 2011, d’un compte d’acces aux données en fonction de leur territoire d’agrément et/ou de leur champ d’intervention propre. Le travail de conventionnement va se poursuivre. Ce sont surtout les données d’observations en e||es—mémes qui sont recherchées, |’obsen/atoire de la faune sauvage régionale devant viser l’exhaustivité et capitaliser un certain nombre de données échappant a notre base de données (données de bureaux d’études, données de naturalistes isolés, données du grand public...). • Misc i jour de la base Je Àohhécs Pour rappel, le nombre de citations de la base de données dépassait 365 771 citations fin 2009. En 2010, les relances aupres des observateurs se sont poursuivies et il nous esta présent possible de donner des statistiques plus fiables. En effet, les données issues des prospections 2009 et 2010 ont été, soit saisies directement en ligne (second semestre 2010), soit importées par migration vers la nouvelle base de données. La base de données compte ainsi 422 204 citations le 31/12/2010. Elilan des données lf= oitations] ajoutées par groupe faunistique - année 2lZI“llZl I _1¤ 1a4 ous 39% Eliseaux ·' T"i I lîhiroptéres ' |I'I'l.l'El`IZÉlZll'ëS I lt¤'lan1·rif·él·eslfaul1·es¤:|ue ohiroptéres] I Elarl1a·:iens- Fteptiles I Poissons
EIIEIFI lZIE‘·E· lîlû |'||'|E'· EE EEIIEJEE lZII|'E·û`IZE'·|`|`| E'·|'|`IZ E'·|'| II§||'|E'· |ZlEI|' lZIE‘·|Zl EI|`ICE'·|`|`| E'·|'|`IZ - EI|'| |'|E'·E'· ÉCVI D -----" ._§5|S I I ÉüI'|'II'|'I¤E· ûlse Plane I ITS BD I-I- Elilan récaapitulatifdes du nnées intégrées (état 31 Fl 2.¤"l III] I Else 1 I 5·:·n·rn•a I-‘·.isn·2 1391îB Les données de nouveaux groupes de faune étudiés par |’association : coccinelles, araignées et surtout papillons commencent a pleinement intégrer la base de données en ligne. Le processus de validation mis en place est le suivant : pour chaque groupe de faune, un salarié référent prévalide les obsen/ations transmises. Un comité d’homo|ogation régional existe pour les orthoptères et les oiseaux. L’éva|uation est dans ce cas, du seul ressort de ces CHR. Les salariés prévalidateurs sont, pour information : Lucie Dutour (orthoptères, chiroptères, mollusques), Tho- mas Hermant (oiseaux, mammifères terrestres, coccinelles), Sébastien Legris (amphibiens—repti|es, odonates), Sébastien Maillier (mammifères marins, certains coléoptères, papillons) et les valida- teurs définitifs sont les têtes de réseaux concernés. -> lÀcn,nisi+ioy\ de données ° P0ü.Y$ü.É‘|’€ du Y€CYH.‘|r€W\€Y\‘|' A8 Y\0H.\/BAAX Y\A+ü.YA|É$‘|’€$ €Y\ ÉY\·(0Y- wmvs·l’ les picard: sav lac·l’ivi·l’é e·l’ les vésaH’a·l’s ob·l’evsas Un indicateur majeur est le nombre de nouveaux contributeurs de la base de données. Cet indica- teur met en évidence le « plus » qu’apporte le projet observatoire faune via la dynamisation de don- nées saisies directement en ligne, la fidélisation des stagiaires d’initiation naturaliste, les nouveaux participants actifs aux sorties de prospections... Le nombre de nouveaux contributeurs a pu étre sui- vi assez finement en 2010 : 70 nouveaux contributeurs en 2010 dont 4 observateurs réguliers et importants (> 500 citations importées et/ou saisies en 2010). Ce bon
résultat est dû pour partie a |’imp|ication des stagiaires suite aux stages d’initiation (16 environ) ainsi qu’a des contributions de stagiaires et de salariés (11) sans oublier les contributeurs lors d’évene— ments ponctuels (week—end littoral picard, week—end avec CIVINF : 10 nouveaux fournisseurs de données dont 6 partenaires). L’impact de la mise en ligne du nouvel outil base de données/SIG est majeur, avec a lui seul 26 nouveaux fournisseurs. Nombre de nouveaux contributeurs en 2010 \, I Aisne I Oise 15 D Somme D Hors région D A préciser \\ //// Q! Au niveau régional, |’Avocette est le principal outil de diffusion de |’information naturaliste. Elle figure en bonne place sur le site Web de |’Association. Une Avocette « classique » est parue en 2010 : n°34-1. D’autres publications régionales, éditées en 2009 ont été portées a connaissance en 2010 comme par exemple, 4 rapports portant sur |’Agrion de |V|ercure, le Blongios nain, |’Oedicneme criard et un bilan des territoires a enjeux pour la préservation des chauves—souris. Ces rapports ont en effet, vocation a être diffusés aupres des décideurs publics tels que les commissaires enquêteurs, les préfets, certaines administrations et collectivités... L’ouvrage « Les Oiseaux de Picardie », coordonné par Xavier Commecy, prend forme en 2010. Cette année est consacrée a la rédaction de monographies pour chaque espece d’oiseau présente en Picardie. Signalons également une publication départementale : le bulletin de la section Oise dont 2 numéros sont parus en 2010. Cette revue synthétise les principales observations en provenance du dépar- tement de |’Oise. Plusieurs interventions mettant en avant les travaux de |’observatoire faune ont été réalisées aupres de divers médias : France 3 Picardie, Courrier Picard, journal « L’Aisne », Terre Sauvage... Le bilan journalier des comptages du suivi migratoire postnuptial de fin août a fin novembre est « publié » sur le site Internet de la Ligue de Protection des Oiseaux, mission migration. Cette valo- risation est donc nationale et met en avant le travail de Picardie Nature. — 16 articles portant sur le travail d’acquisition des données : plusieurs bilans de prospections ciblées, compte—rendus d’excursions et de stages ainsi que les principaux résultats des week—end d’étude. — 15 articles avec informations diverses telles que des annonces de stages ouverts aux béné- voles, des offres d’emp|oi et d’écovo|ontariat (ex : migration automnale au Banc de l’|lette ...)
En complément de |’organisation de stages d’initiation (voir plus loin), d’autres manifestations ont contribué au recrutement de nouveaux naturalistes. Elles sont valorisées au bilan du pôle décou- verte nature. Parmi 14 manifestations importantes, les plus porteuses pour le projet observatoire faune sont Fréquences Grenouilles, la fête dela Nature et la Nuit Européenne dela Chauve—Souris. Afin de clore la semaine de la biodiversité « Osons la biodiversité », organisée par Picardie Nature, un temps fort annuel a concerné le littoral picard. Il s’agissait d’associer le grand public a la réali- sation d’inventaires de terrain conduits pendant 24 heures mi—juin 2010. 56 participants (dont 5 enfants) ont été accueillis au stand de Saint—Va|ery—sur—Somme dont une dizaine ont pu inventorier aux côtés des naturalistes chevronnés. 32 stagiaires avaient suivi la 1ère session du stage d’initiation qui s’achevait en début d’année 2010 et avait démarré a |’automne 2009. Un second stage d’initiation naturaliste a été conduit en tota- lité en 2010 entre février et mai (31 stagiaires) et un troisième a été conduit a partir de septembre 2010 (53 stagiaires), s’achevant en janvier 2011. Le volet organisationnel a été réfléchi de manière a rendre attractive la démarche d’acquisition de connaissances dans un souci de démarche scien- tifique vulgarisée. Nous avons notamment pris le parti de départementaliser les stages (notion de proximité et d’appropriation locale par les stagiaires). 45 40 35 Q 30 E Q participation a 3 © 25 ou 4 cours w . . . t E I participation a 1 ¤. ou 2 cours GD 20 'O ua 5 ’I5 É Z 10 5 0 2ème session 1ère session 3ème session Particpation aux 3 sessions de stage d’initiation naturaliste 10 stages de perfectionnement / thématiques (non pluridisciplinaires) se sont déroulés tout au long de |’année 2010. La sélection des thèmes de stages prend en compte les aspirations des stagiaires
” · ' · H ayant suivi les sessions d’initiation de Q ·` . manière a démontrer toute |’importance _ · .— ’ que |’observatoire faune de Picardie Nature accorde aux « nouveaux » natu- . ,,,,,_ —. . Q ralistes ré ionaux. _ _ ·· ·.‘·= L b' ' gj t 't' I b ‘·i· ·-·.-u—, GS GIIGVO GS O" 6 6 P US "Om IGUX au .__; " . -· à stage de perfectionnement sur les pa- '‘-· .· '· ···É?’È"1 · . . Z I .·=.¤ '·—· . ..a~*"··--- · ` · · ,5, _-‘- ·--· ' ; ._·-g —· ·—·—= ;2ïSwëî.·_;.:·=$ · · - 'e;à·î” __.___ - · pillons, a celui sur le chant des oiseaux '-‘ ” -==· j ··-_^·.;.·_,.j,_· · ¥èw.%;·‘ _ '_‘·~:§g`Q ._ . .·‘= . . . . ____-· _- ··_·i --.—. = -·:î ;·.· -. ··_·· -· _-_._· .;·.l·*·;,.j;§IÉ%_ _.__ _·_-· ' --··— p urs au stage oiseaux forestiers et a — . `-._ . _ _____ · ‘··— il-‘ [ ,· -'_- _ -·-. ; ·'·-L` [ celui relatif aux mammifères terrestres. __ _ 5 _. ;_' -· Nous disposonsaprésentde davantage · L ` ·.\ —·._ ?'·.~ ·.._ ' . . ..·, J à _;, - --" ,, , ` ,· · · _ — ·____ __ - ______ I · ...__ If -—-_ . Ã_- ·..Ã, ___·· __ _._î_ -f d elements quant a limplication effec- `.`` .``` à jëgî ·_`-—· _g_ -_=’ _ tive, suite aux stages, dans |’étude dela Ãà ·· _—.· à ··`-. z ‘=-—.· È .»?ïz.Z,,_.·" ·‘'· "T ‘=- ÉC fl. nature en Picardie. Une estimation as- - __ _ - " .':j§j· 9 à .·Ã·% 'Ã=`:·È£#Ã'i·· Ã: Ã:"§'ÃÉ‘·?$%ÃMÃ` à ''`' à à Ãà SGZ p['éCiS@ de personnes (environ 14 dans la Somme, 7 dans |’©ise, 4 dans |’Aisne...) soit entre 20 et 25% des participants aux 3 premiers stages d’initiation (1 16) qui se sont inscrits dans les réseaux naturalistes et/ou com- mencent a fournir des données. - Programme spécifigue de collecte des données La planification de la collecte des données, dressée en début d’année 2010, a permis de définir les taxons devant faire |’objet de compléments d’inventaires. Cette sélection a été validée par la commission des réseaux du 24 février 2010. Elle s’appuie notamment sur le statut de rareté/me- nace du référentiel faune de Picardie. En 2010, le programme de collecte des données ne portait pas uniquement sur des espèces a enjeux mais également sur des inventaires de terrain au sein des périmètres ZNIEFF et sur leur pourtour, notamment la où le nombre d’espèces recensées est actuellement lacunaire. L’acquisition des connaissances de terrain s’est amplifiée en 2010 avec la poursuite de prospec- tions ciblées sur des espèces faunistiques a enjeux (une quarantaine au total). Une forte mobilisa- tion du réseau des ornithologues bénévoles a permis a ce|ui—ci de sillonner la région a la recherche d’indices de nidification dans le cadre de |’At|as des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine (2ème année de mobilisation bénévole). S’ajoute a ce travail d’amp|eur régionale les activités de comptage habituelles de |’association : oiseaux d’eau (Wet|ands International) de la mi—janvier, pro- gramme STOC—EPS (suivi temporel pr ·· _ _ I des oiseaux communs par échantillon- ` · " - g V nage ponctuel simple). Ajoutons éga- ` lement les prospections inhérentes au ài _ plan d’action régional butor étoilé et ;`,··,·h;` · " ' - · " celles portant sur le râle des genêts. ; _-·i ï . _ Enfin, l’accent a été mis sur la migra— · _j"§·;§‘ " — tion postnuptiale avec un suivi quoti— _ · - .,w- · `à dien au Banc de |’||ette (commune de É- ·· — .., Saint—Quentin en Tourmont, 80) de fin '_ · ' _ *··'·" ry août a fin novembre et une participa- è ==—à à .; _ · · ` , · · .· ·- ÃÃ'Ãà "` à · ·ëÉ`*î*·î - . —· · · tion active a I Eurobirdwatching des 2 RÈ _ __ . gg. ·___. ‘ '_ . et 3 octobre (9 sites de migration suivi ___ ` `·"*— -.2; . dans la région). ··`'· " . Un bilan des principaux résultats des campagnes de terrain de |’année écoulée est en cours. Il sera disponible sur demande auprès de |’équipe du pôle observatoire faune. Ce bilan fait état des principales découvertes de nouvelles stations d’espèces « prioritaires », de la liste des communes visitées a but d’inventaire et des principaux résultats.
Les contributeurs proviennent de toute la région mais ils sont moins nombreux en certains secteurs. Dans la Somme, le manque de couverture est visible en frange nord et au sud—est du département. Dans |’Aisne, les observateurs sont quasi absents a |’ouest du département (du nord au sud). Ceci se traduit par un déficit de données d’ou |’importance de recruter de nouveaux naturalistes au sein de ces secteurs géographiques. Le nombre de contributeurs de la base est présenté ci—dessous. Il met en évidence |’importance du réseau bénévole d’observateurs (auquel s’ajoutent plusieurs contributeurs salariés, stagiaires, partenaires techniques) avec 214 fournisseurs de données datées de 2010 dont 164 pour le seul groupe des oiseaux. Parmi ceux—ci, 24 fournisseurs ont transmis plus de 500 données. Nombre de contributeurs ayant transmis des données par groupe faunistique en 2010 180 160 140 120 100 80 60 A U U U 0 - E D _ é.£ë88ë$ë8g88 t¤ ¤— ...· ,*5 E O *5 ,m Q L 3 —¤> ¤> <¤ cn .,., ¤_ cn C ...· = ·q> ¤· : -@E98¤>—8¤88¤8—% Oëêëîeëâlêga 8 8 O 8 <> 8 E LE È É 'E g 2 È < 2 Afin d’atteindre |’objectif de dynamisation des réseaux, la communication a été renforcée, notam- ment via internet. Ainsi, nous avons consolidé les nouveaux outils de gestion des réseaux créés en 2009. La création d’une nouvelle liste de discussion « papillons » a vu le jour au premier semestre 2010, en lien direct avec la création du réseau Papillons. Création également d’une liste « réseau orthoptères » et d’une liste « réseau amphibiens—repti|es ». La « Mégaliste », qui correspond a |’agrégat de ces listes, est utilisée plusieurs fois en 2010 pour faire circuler des informations et des invitations (ex : annonce d’un week—end de prospections naturalistes).
Certains bénévoles, qui ne connaissaient pas |’association, ont parfois été rencontrés personnelle- ment pour les inciter a transmettre leurs observations a |’observatoire. Plus globalement, des qu’un visiteur dans nos locaux s’intéressait aux études et inventaires, |’outi| base de données en ligne lui a été décrit et commenté, de maniere a dynamiser la collecte de données d’observations dans la base. Enfin, un événement convivial organisé sur le terrain dans le but de collecter le maximum de don- nées en 24 heures en différents points du littoral picard et la plaine maritime s’est tenu durant le week—end du 19 et 20 juin. Nous regrettons que |’aff|uence des bénévoles fut limitée (40 participants dont 6 ou 7 seulement étaient des bénévoles naturalistes) mais il est vrai que la météorologie n’était pas de la partie (pluie et fraîcheur). Enfin, le(s) permanent(s) du pôle faune a pris part a 3 réunions qui ont ponctué la vie des réseaux suivants : avifaune, chiropteres, papillons. Le chargé de mission a également pris part a |’assem— blée générale et aux 2 réunions de la section Oise de Picardie Nature. L’observatoire faune de Picardie Nature a accueilli 6 stagiaires en 2010 dans le cadre dela déclinai- son des plans d’action régionaux. Ils ont concerné le plan d’action chiropteres, le plan d’action butor étoilé, et le plan d’action râle des genêts. L’association contribue ainsi a former de jeunes étudiants vers |’étude et la protection de la nature en Picardie. Elle joue un rôle en vue de leur future insertion dans la vie professionnelle. Les données accumulées seront mises a la disposition du grand public mais aussi de publics spé- cialisés au moyen de différents médias. En 2010, |’acces aux données en ligne est rendu effectif et offre la possibilité a un observateur de pouvoir visualiser, par exemple ses propres observations. Cette restitution aupres de |’observateur s’est progressivement affinée au cours du second semestre. — Diffusion d’une plaquette « aménager les clochers en faveur des chauves—souris », en début d’année, aupres de toutes les communes de Picardie et des 3 CPIE régionaux — Conception en fin d’année d’une exposition « biodiversité » comportant 12 panneaux, dans le cadre de |’année internationale de la biodiversité. —Au plan national et international, Picardie Nature a été associée a la rédaction d’artic|es portant sur les milieux tourbeux via le réseau des Conservatoires d’Espaces Naturels (Pô|e—re|ais tourbières). Un numéro spécial Picardie de l’ « Echo des Tourbieres » inclut des articles sur la faune des milieux tourbeux rédigés par les coordinateurs de réseaux et les chargés d’études scientifiques. Q
• Les COY\·(éY€Y\C€S * Animation le 21/10 sous la coordination de Picardie Nature d’un débat a la Chambre Nationale des Arts et Métiers (CNAM Picardie) concernant la biodiversité en ville. Ce débat faisait intervenir Anne Fingar du Sanctuaire des Hérissons et Bernard Lamidel du Syndicat des Apiculteurs Picards. 20 participants environ. * Conférence aupres du Lycée agricole Sainte—Co|ette a Corbie (80) le 22/10, destiné a des élèves de terminales et de BTS, sur la biodiversité dans les zones de grandes cultures et |’intérét des amé- nagements agricoles de type haies, bandes enherbées .... Rassemblement d’au moins 80 élèves. -> Aide mt »|s+aq ·... Plusieurs projets publics ont bénéficié de la mise a disposition d’informations naturalistes détenues par |’association. Parmi ceux—ci, citons |’étude d’aménagement des Bas Champs de Cayeux (com- manditaire DREAL Picardie), les contributions aux diagnostics Natura 2000 Vallée de la Somme (AMEVA), ainsi que deux expertises chiroptérologiques pour Voies Naviguables de France (VNF) concernant le projet de canal Seine Nord Europe d’une part, et le tronçon Crei|—Compiegne d’autre part. Un projet majeur pour lequel |’observatoire faune a investi beaucoup de temps afin de mettre a dis- position des informations naturalistes, est |’expertise cartographique concernant |’étude de priorisa- tion des enjeux régionaux Natura 2000 conduite par Ecotheme (faune/flore/habitats) pour le compte de la DREAL Picardie. 2010 est marqué par les suites du travail sur le référentiel « Situation, menace et état de conserva- tion » de la faune en Picardie (actualisé en avril) et de ses déclinaisons qui alimentent le porter—a— connaissance tant du côté de Picardie Nature que de celui de la DREAL Picardie. 15 principales réunions, comités et séminaires ont permis a |’observatoire faune de Picardie Nature d’intervenir en appui aux politiques publiques d’aménagement et de conservation de la nature. Citons par exemple le comité de suivi de |’Observatoire du Canal Seine—Nord—Europe, les comités relatifs aux plans d’actions nationaux « sonneur a ventre jaune », « odonates », et « phragmite aquatique » ou encore les contributions a |’at|as du patrimoine naturel régional (piloté parla DREAL Picardie). -) CoM’viInd’ioy\s de Iolasevvaâoivc (mme SKY à • kPav·l’ici1>a·l’ioy\ de I'obscrva·l’oiœ au plays J,'AC+i0Y\ réâioyml c ivo1>·l’èœs 7.00*1-7,043 ik;} ,·_H,ê3-· _,·_; _.___; i Dans le ca-dre de |’observatoi're faune, les pros- 4 ig. __._._ *__j,_j;,:; · - 55; pections hivernales de cavites souterraines se ·_·_ _·· _ . `*‘ sont poursuivies. 309 sites souterrains ont été I;. ` · L ' ·:¤· _ .___h prospectés en 2010 grâce a la mobilisation de Q , . . _` __ .4 pres de 71 personnes. 2 stages estivaux ciblés · . _ _, • ·‘* Q" _ sur la recherche de nouvelles colonies de partu- ~· · ._ " ï;· rition ont été organisés. En vallée de la Bresle, " ' ` , · = __? *· ` sur les 26 bâtiments visités, 3 nouvelles colonies _ •' ·. __—- t ____ ;» ont été découvertes alors que peu de résultats -· Q y .` ____ .;· ___Q _ ressortent de la visite de pres de 195 ponts sur =·_ .·-.- —'·· · _· P); le massif de Compiegne. Un week—end d’étude ` , ;. I interrégional a été organisé en-vallée d’Authie en ‘ ’· ‘ ·' " " ·‘‘‘‘‘ ' ’ "‘ ·‘ ’ juillet. 9 personnes de Picardie Nature et de la
Coordination Mammalogique du nord de la France se sont ainsi mobilisées pour réaliser 80 points d’écoute au détecteur a ultrasons. 8 especes de chiropteres dont |’exceptionne||e Barbastelle d’Eu— rope ont ainsi été contactées sur ce secteur peu connu. Un COPIL s’est déroulé pour valider le budget prévisionnel du plan et la priorisation des actions. Le plan d’action chiropteres a été validé lors du Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel du 9 mars 2010 • La1>ar·l’ici1>a·l’ioy~ au plays al ac·l’ioy~ réâioyml « râle ales âey~ê·l’s >> La campagne de terrain dans le cadre du plan conduite par Picardie Nature en dehors de la ZPS de la |V|oyenne Vallée de |’Oise s’est poursuivie en 2010. 2 stagiaires ont contribué aux campagnes de terrain et ont assuré |’essentie| des dénombrements nocturnes des râles des genéts en complé- ment de quelques prospections de bénévoles. Les prospections se sont portées sur différents sites : vallée de |’Oise et affluents (hors |V|oyenne Vallée de |’Oise) (60/02), secteur de Renansart (02), secteur de culture a |’ouest de Travecy (02), vallée dela Serre (02), marais dela Souche (02), vallée de la Bresle (80), Pays de Bray (60). Cette année, les conditions climatiques assez peu favorables au Râle des Genéts n’ont permis de contacter que deux mâles chanteurs. Ces effectifs concordent avec le faible nombre de Râles recensés par le CENP dans les prairies de la |V|oyenne Vallée de l’Oise. Picardie Nature a également participé au comité de pilotage du 9 juin 2010. • La 1>ar·l’ici1>a·l’ioy~ au plays alac·l’ioys réâioyml <* bu·l’or é·l’oilé >> La campagne de terrain dans le cadre du plan a été poursuivie. Cette année, seules les roselières occupées en 2009/2010 et celles potentielles ont fait |’objet de prospections visant a repérer des individus en vol et/ou en train de nourrir, avec le souci de faire progresser les connaissances sur la biologie de |’oiseau. Les interventions de 2 stagiaires ont été primordiales et ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances, notamment en plaine maritime picarde. Participation au comité de pilotage le 9 juin 2010. ° , Le 1>r0_je‘l’ <* Bioélix/ersi‘l’ê eh ârAY\al€S Cul‘l’ureS >> Ã AâY0+YûY\S-(BV" _ _ _. _ F __r_ _ L’étude est réalisée sur 3 exploitations situées "·" , î"‘*_ ' if-fg _ `,, —~*` •~t dans la Somme sur les territoires de Marcel- Q S ·_ ` jfg 'E · ·s . F1 cave, Omiécourt et Mesni|—Saint—Nicaise. A 5;,4 "· ‘ __ ," Q · · · " · — ` ss, Marcelcave, un suivi similaire était mené de- 2 7 i·¢`·‘.g_~üpî · ‘_ _ ? `-,,,—__-gg., _ puis 2003. Une partie du protocole a donc été ` . —·` QT- conservé. Un premier rapport présentant les ré- _<· sultats 2010 a été rédigé par Sébastien Legris. ~ _ E ? 43 séances de terrain, représentant une ving- ‘è'Ã<"` taine de journées de terrain, ont été néces- '?§$?""î"·;;l saires pour le suivi des 4 groupes, réparties de É '.$j·__, ,:;.1 —. —· la façon suivante : 8 séances pourles chauves- lg. __· ` ";•> - ' "' _ souris, 22 séances pour les micromammifères, ` ` ` ` 4 séances pour les oiseaux nicheurs, 2 séances pour les oiseaux hivernants et 7 séances pour les coccinelles. Les résultats figurent dans un bilan spécifique. • La 1>ar·l’ici1>a·l’ioys L AÃVEYSÈS réuysioyss réâioymles e·l’/ou ym·l’ioymles Le pôle observatoire a pris part a 25 réunions, pour la plupart des réunions de travail, au cours desquelles il intervient en tant qu’expert. Quelques exemples : comités consultatifs de plusieurs réserves naturelles, comité de suivi de plan de gestion de site, plan d’aménagement forestier de la Forét Domaniale de Creuse, contribution au programme d’observatoire des écosystèmes forestiers
du Centre régional de la Propriété Forestière (CRPF)... Ces réunions ainsi que plusieurs sémi- naires, colloques, conférences... portent sur des thématiques variées. Leur point commun est de constituer des occasions de mettre en avant le projet d’observatoire faune, ses qualités d’expertises et de valoriser les activités naturalistes de Picardie Nature. L’observatoire faune travaille sur |’étude et les inventaires. Il a pris part a 9 réunions de travail Natura 2000 qui requièrent souvent des compétences techniques et/ou scientifiques sur des questions de protection et de gestion. Les principaux documents d’objectifs Natura 2000 concernés sont « Selle et Evoissons »(80/60), « Vallée de la Somme »(80/02) et « Trois Forêts et Bois du Roi’ » (60). Afin de répondre a une demande du CENP concernant |’étude de la faune sur un certain nombre de sites gérés, Picardie Nature a assuré une partie des inventaires et du suivi faunistique sur plusieurs sites gérés. Cette prestation représentait 36 jours et couvrait une douzaine de sites situés dans les 3 départements. Pour répondre aux besoins en terme de données des bureaux d’études dans le cadre d’études d’impact et autres études environnementales, 30 devis ont été réalisés dont 16 acceptés en date du 31/12/10. 4 concernent la fourniture de données cartographiques, 10 la synthèse de données chiroptères, 1 la fourniture de données associée a une synthèse chiroptères et une correspond a un suivi post—aménagement éolien qui sera lancé en 2011. La plupart concernent des projets éoliens pnvés. Le pôle observatoire faune est en effet identifié auprès des bureaux d’études comme centre de ressources en matière de données naturalistes. La fourniture et la synthèse de données, en rensei- gnant les aménageurs, peuvent concourir a limiter les impacts des projets sur la faune. Répartition du bénévolat valorisé Ptsssssttstts ttatatattstss atvstsas _ Saisie données en ligne - Réunions de réseaux, commissions N Retour fiches bénévolat en ligne - Migration postnuptiale Banc de |'||ette - Week-end études et comptages concertés l Stages perfectionnement - Stages naturalistes initiation - 0 200 400 000 000 1000 1200 1400 1600 Journées En 2010, le temps de bénévolat valorisé du pôle observatoire faune est estimé a plus de 2850 jour- nées—hommes ce qui représente 304 750 € (barème journalier : 107€).
À • P¤le Pvo·l’ec‘l’wr\ ale lu Faune Suuvuâe L’objectif est de conforter les actions menées a partir du centre de sauvegarde en sen/ice (Caix pour l’avifaune et une annexe a la Maison de la baie a Lanchères pour les mammifères marins) mais aussi de développer les actions préventives menées sur |’ensemb|e du territoire sur des espèces particulières : phoques, chauves—souris, amphibiens, busards .... Si ces actions sont déterminantes pour leur protection, médiatisées, ces actions ont, pour nos conci- toyens, une signification concrète évidente et sont de fait d’exce||ents vecteurs de sensibilisation a la protection de la nature. Avec un effectif moyen annuel d’une centaine d’animaux, la colonie de Phoques veaux—marins Pho- ca vitulina de la baie de Somme rassemble plus de la moitié des effectifs français de cette espèce. Ce site revêt donc une grande importance pour la consen/ation de ce pinnipède dans notre pays. Mis en place en 1986, le programme d’étude et de protection des phoques de la baie de Somme par |’association Picardie Nature a évolué au cours du temps. Les objectifs des actions menées sont : - assurer le maintien d’une population viable de Phoques veaux—marins et de Phoques gris ; - empécher que les animaux fassent |’objet de dérangements trop fréquents et d’actes de bracon- nage. Il est également primordial que les usagers de |’estuaire comprennent et acceptent l’évolution naturelle de la colonie ; - contribuer a la connaissance des espèces (suivis des effectifs, suivis sanitaires, études particu- lières...) Certaines des actions menées sont inclues au plan de gestion de la Résen/e Naturelle de la baie de Somme. -> E+uJ.e e+ «pvo+ed’ioys • Suivi ale lu reproduction ales Pkogues veaux-muviyss eh baie ale Somme Ce suivi « sun/eillance estivale » s’est déroulé du samedi 12 juin au samedi 4 septembre 2010. - Organisation de la surveillance estivale Un suivi de la reproduction des phoques de la baie de Somme se tient en période estivale. Pour cela, des bénévoles (écovolontaires et stagiaires) sont recrutés a raison de 16 personnes par semaine en jui||et—août et 6 en juin et septembre. 52 bénévoles ont participé a cette mission : ils ont protégé les zones de repos des phoques a marée basse (=survei||ants) et ils ont sensibilisé le public au respect du rythme de vie des phoques et de leur environnement (=animateurs). Ils ont cumulé 990 jours de présence sur le site. - Pression d’observation en période estivale Les séances de terrain sont réalisées a marée basse lorsque les phoques sont les plus vulnérables. Les surveillants et animateurs se sont répartis sur |’estuaire en plusieurs équipes, mettant en place
249 « points de prospection » en baie de Somme (terrestres, maritimes et aériens). La présence sur le terrain représente en temps cumulé |’ équivalent de 564 journées homme, qui ont été réalisées a 95% bénévolement. - Effectifs en période estivale Les effectifs de phoques observés en période estivale sont variables. Sur les 12 semaines de « sur- veillance estivale », on a dénombré en moyenne 150 Phoques veaux—marins et 27 Phoques gris. Les effectifs maxima notés au cours de |’été sont de 279 Phoques veaux—marins et de 59 Phoques gris, les dénombrements sont plus importants en cette saison en raison de la venue d’animaux provenant de colonies limitrophes pour la mue et la reproduction. Evolution quotidienne des comptages estivaux 2010 Phoques veaux-marins (bleu) et Phoques gris (rouge) 200 250 200 A C " - CD . ” ul H 5 E 150 Il MI ul iïlii l k È jill jijlljlli ij l lllj E . . O .3 100 A » 'C L 50 _ « · H.l_..LÃ.AY r t r.F,l'.l"i'u _r__‘y rll Nul, Juillet SE Septembre SE Juin SE Août SE - Reproduction des Phogues veaux-marins 40 jeunes Phoques veaux—marins sont nés en baie de Somme au cours de |’été 2010. Le taux de reproduction constaté cette année est de 14,3%, ce qui est inférieur aux taux obtenus en 2008 et 2009. Tous ces jeunes phoques n’ont pas été sevrés naturellement parleur mere, au total 6 d’entre eux se sont échoués prématurément séparés de leur mere : le taux de réussite des naissances (= nombre de jeunes sevrés naturellement par leur mere) est de 80% ; ce|ui—ci est en nette améliora- tion par rapport a 2009. On peut noter parmi les naissances observées, la suspicion de présence de jumeaux, observés a 4 relrises en 2 semaines. Photo : femelle de Phoque veau-marin accompagnée de deux jeunes (photo C. Martin)
Au cours de |’année 2010, 6 reposoirs étaient utilisés par les phoques a marée basse dont les 3 principaux se situaient en Réserve Naturelle. Lors de la surveillance estivale, 223 interventions ont été réalisées, permettant de contacter 1529 personnes. 70% des interventions ont permis d’éviter une perturbation, 8,5% d’en réduire |’impact et 21,5% n’ont pu éviter une mise a |’eau. Ces interventions ont été menées, a 77,8% aupres de pro- meneurs, a 13% aupres de kayakistes et a 9,2% sur diverses autres activités. Malgré cette protec- tion, nous avons constaté 103 mises a |’eau des groupes de phoques, provoquées par 14 activités dont des kayaks a 35,9%, des promeneurs a 25,2%... La mise en place d’une surveillance estivale par Picardie Nature permet de diminuer considérable- ment les risques de dérangements des groupes de phoques a marée basse mais ne les supprime pas. Interventions et mises à |'eau en période estivale tntenenten nnee e ·ee~ 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% I Avion tourisme D Bateau de pèche D Bateau de plaisance I Cavalier I Chasseur D Cycliste I Groupe animation D Groupe animation maritime maritime I Hélicoptère militaire É Hélicoptère tourisme I Kayak I Kite-surf I Nageur I Pêcheur à pied É Promeneur Un suivi régulier dela colonie de phoques dela baie de Somme est mis en place toute |’année, hors période estivale, il s’est tenu du 1erjanvier au 11 juin et du 5 septembre au 31 décembre 2010. Les séances sont menées de maniere décadaire, sur une durée de 5 a 6 heures en fonction des heures des marées basses. L’aide bénévole est sollicitée pour la mise en place de séances de terrain décadaires, elles sont principalement réalisées depuis la terre (par 2 personnes) mais lorsque la météo le permet, des séances maritimes (par 5 personnes) sont mises en place. Au cours du printemps, des week—ends de protection sont organisés (par 6 a 10 personnes). 64 points de prospection ont été mis en place en baie de Somme (terrestres, maritimes et aériens) hors période estivale. La présence sur le terrain représente en temps cumulé |’équiva|ent de 72 journées homme, qui ont été réalisées a 89% bénévolement. Les effectifs de phoques observés sur |’année 2010 sont variables, avec des effectifs moyens an- nuels de 142 Phoques veaux—marins et 25 Phoques gris. Les deux especes présentent un pic de fréquentation en période estivale.
Effectifs de phoques observés en baie de Somme au cours de |'année 2010 Phoques veaux-marins (bleu) et Phoques gris (rouge) 300 250 4 · lil l l É 150 III L'-- A l` IN xii . l"J` _Jli É I I ll, I IF II I I I I' I 09 — ` . E 100 . · E I ` U I. _ N t` ·. .À _i l il À,. vii A ‘ - , I-1 — ,*1* P . , · ' * ~ vi 0 __ A ` · .. Ã; 2; us E 5 5 2 2 22 gg §< E î s 2 ëfg E2 Qu. " ca U ww ‘&<> E0 GJ ZG U') Plusieurs naissances ont été notées durant les hivers précédents. Toutes ces naissances s’étaient terminées parla mort du jeune. En 2010, aucun « blanchon » de Phoque gris n’a été observé. Les perturbations ont un impact moins important hors période estivale, mais elles ne sont pas à négliger (repos des femelles gestantes, jeux sexuels pendant la reproduction...). 20 mises à |’eau des groupes de phoques ont été relevées hors période estivale. Les perturbations proviennent des mêmes types d’activités qu’en période estivale. Origines des mises à |'eau hors période estivale Avion tourisme 5%- Autre activité terrestre 5% Bateau de plaisance 10° --"“~—~..__ ïromeneur 25% I ```' '· i \ Cavalier 5% Kayak 45% `~~--_____ _____,·« Kite—surf 5% La baie d’Authie est un site proche de la baie de Somme fréquenté régulièrement par les phoques. Des suivis mensuels sont réalisés afin de mieux connaître la fréquentation de ce site par les 2 espèces de phoques, d’identifier la fidélisation au site de certains individus et de rechercher la
présence éventuelle de couple mere—jeune dans la perspective d’organiser leur protection si elle s’avère nécessaire. Ce site est suivi en partenariat avec |’Association Découverte Nature ; des suivis quotidiens sont réalisés par Picardie Nature entre le 14 juillet et le 15 août. 136 séances d’observations terrestres ont été mises en place en baie d’Authie. La présence sur le terrain représente en temps cumulé |’équiva|ent de 55,7 journées homme, qui ont été réalisées a 95,7% bénévolement. Les effectifs de phoques observés sont variables, avec en moyenne 9 Phoques veaux—marins et 2 Phoques gris présents. Les deux especes présentent un pic de population en août. Effectifs de phoques observés en baie d'Authie au cours de |'année 2010 Phoques veaux-marins (bleu) et Phoques gris (rouge) 25 20 V 15 V l I _ _ ef w ,.là i .,1 il lill] l, e -— y ll! ' É 5 ~ A l lg Ã'_‘\ QL, , ,N A ji, A ‘ LVà ‘ V 0 Y Y È [ V I ' *— *— w E ‘· E ~ se 9 9 9 9 É eeee 2 u. _` B U gl 8 ¤. O o ~w fg Z D Lors des séances d’observation des phoques, certains individus peuvent être identifiés. Ainsi, 8 Phoques veaux—marins et 1 Phoque gris ont été photo—identifiés. A chaque séance de terrain, on essaie de repérer les individus connus, ainsi chaque individu a été revu entre 0,7% et 33,1% du nombre total d’observations. Au cours de |’année 2010, 5 reposoirs ont été utilisés. Les deux principaux se situaient sur la berge sud du chenal de |’Authie, a proximité du lieu dit « les sternes ». Lors du suivi de la population de phoques en baie d’Authie, 5 interventions ont été réalisées aupres de 3 activités et 33 mises a |’eau des phoques ont été relevées par 11 activités.
Interventions et mises à |'eau en Baie d'Authie en 2010 ¤~œ~€·~¤¤·~ mise È ··€a~ 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% I Hélicoptère de U Hélicoptère militaire U Bateau de plaisance I Jet-ski secours I Kayakistes D Kite-surf I Nageur D Cavaliers I Cycliste D Pêcheur à pieds I Promeneurs Picardie Nature est membre du Réseau National d’Echouage (RNE) et intervient sur les mammi- fères marins échoués entre Le Touquet et Le Tréport. 32 interventions sur des mammifères marins échoués ont été réalisées : il s’agissait a 75% de Phoques veaux marins. Répartition mensuelle des interventions sur les échouages 10 réalisées en 2010 9 I espèces indéterminées W 8 E l\/Iarsouin commun `Q 7 I Phoque gris É 6 I Phoque veau—marin 5 â E 4 E 3 R 2 9 -¤ 1 § I I I Z O E E 2 E E E *5 *5 9 9 9 9 " 'C > 3 2 ë;,È=¤E"iâ@‘ê.‘ê‘ê‘ê _m u- (D O (D (D ` É ° È —â’> œ : 'O Mois Au second semestre 2010, 5 Phoques veaux marins se sont échoués vivants : 1 jeune prématuré- ment séparé de sa mère et 4 animaux malades ou blessés. 4 d’entre eux ont retrouvé leur milieu naturel. Ils ont été marqués afin de pouvoir être suivis durant quelques semaines après leur retour en baie de Somme. 1 individu est mort au centre de soins, il présentait de multiples perforations du tube digestif a cause de |’ingestion d’un écarteur de lignes de pêche. 17 animaux ont été autopsiés au laboratoire vétérinaire de Dury. On remarque que 5 phoques sont morts de chocs traumatiques. L’origine de ces chocs est indéterminée mais on peut imaginer , par
exemple, un choc avec un véhicule nautique a moteur Lors des séances de terrain, nous nous attardons a repérer des signes cliniques de pathologies qui pourraient être problématiques pour la colonie toute entiere (exemple du Morbillivirus: toux, présence de mucus, dos arrondie, animal faib|e...) Aucun problème pathologique particulier n’a été relevé au cours de cette année. L’identification des individus par photographie peut s’effectuer grâce a la reconnaissance de marques artificielles (bagues, balises, p|aques...) et de marques naturelles (dessins du pelage, cicatrices...). Cette méthode est compliquée a mettre en place (conditions météorologiques, distance des ani- maux...). Elle a cependant |’avantage d’être utilisable a long terme pour tenter de comprendre les migrations des animaux. Cette année 2010, |’effort mené précédemment pour la photo—identification des phoques s’est poursuivi ; 21 phoques portent des bagues. Les animaux soignés puis remis en milieu naturel par le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature, sont marqués d’une bague numérotée (tenue plusieurs années) et d’une plaque colorée collée au sommet du crâne (tenue plusieurs mois). Le suivi des phoques ne s’effectue que visuellement, les données (date d’observation, lieu, heure et comportement) nécessitent donc d’être remontées a Picardie Nature. Les phoques soignés et remis en milieu naturel en 2009 ont été observés a 72 reprises. Ces obser- vations ont eu lieu a 93% en baie de Somme mais les phoques ont fréquenté également d’autres sites comme la baie d’Authie, la baie de Canche ou Wimereux. Les phoques soignés et remis en milieu naturel en 2010 ont été observés a 6 reprises. Aucune de ces observations n’a eu lieu en baie de Somme, mais les phoques ont fréquenté d’autres sites comme la baie d’Authie, la baie de Canche ou |’estuaire de la Seine. Ces individus sont toujours actuellement marqués et peuvent être observés. Parmi elles, |’étude sur le régime alimentaire des phoques de la baie de Somme entamée en 2008 a été continuée en 2010 : une quarantaine de prélèvements sont encore nécessaires pour que les analyses des résultats soient représentatives de la population. Les premiers résultats obtenus montrent une nette préférence des phoques pour les poissons plats (pleuronectidae et soleidae) et des dragonnets (Callionymus spp). En 2008, sur demande de la DREAL Normandie et d’|FREMER, un « réseau national phoques » a été mis en place, il est coordonné par C.Vincent (Université de La Rochelle) et permet une compila- tion des données phoques sur les côtes françaises entre janvier 2007 et septembre 2010. Au cours de |’année, |’association a participé a diverses réunions comme les commissions de la
faune sauvage captive, groupes de travail Parc Naturel |V|arin, Réseau National Échouage, Comité consultatif de la Réserve Naturelle de la baie de Somme. Ce programme d’étude et de protection des phoques de la baie de Somme est réalisé en coopéra- tion avec d’autres organismes : le SMBSGL, le laboratoire vétérinaire de Dury, le CRMIVI, |’associa— tion ADN... 228 animations (39 sorties, 162 points d’observation et 27 exposition/conférences) ont été réalisées au cours de |’année 2010. Ce||es—ci ont permis de sensibiliser 44 021 personnes. Pour mettre en place ces animations, les « animateurs » ont passé 302 journées homme d’animation, réalisées a 96,7% bénévolement (participants réguliers de |’action phoques, écovolontaires et stagiaires). Une dizaine de reportages sont parus a la télévision et plus d’une quinzaine ont été édités par la presse, toute cette médiatisation a permis de diffuser des informations sur les phoques de la baie de Somme et leur environnement au niveau national, régional et local. L’information des usagers de la baie est tres importante, elle est réalisée tout au long de |’année par des contacts réguliers. Une réunion annuelle s’est tenue en avril. L’information des partenaires de ce programme d’action (DREAL, Conseil Régional, Conseil Géné- ral, ONCFS, Réserve Naturelle de la baie de Somme...) se fait régulièrement, principalement par e—mail. Les deux especes de phoques qui fréquentent |’Europe sont présentes toute |’année en baie de Somme : le Phoque veau—marin et le Phoque gris. Le Phoque veau—marin est sédentaire et reproducteur, contrairement au Phoque gris. Sa population évolue d’environ 10% par an, suivant un modele comparable aux autres populations françaises et européennes. Malgré cela, le taux de reproduction paraît faible. Les dérangements dus aux activités humaines et provoquant des mises a |’eau des groupes de phoques sont, cette année encore, induites parla présence de promeneurs et de kayakistes a proximité des reposoirs. En 2011 nous aborderons le sujet : « quel impact la fréquentation humaine a—t—e||e sur le taux de reproduction des phoques ’? » C’est un sujet auquel nous attachons beaucoup d’importance. Des données antérieures montraient les especes proies des phoques et leur faible impact sur les stocks de ces especes. L’évo|ution du régime alimentaire démontrée par |’étude menée depuis 2008 grâce aux feces collectées, nous poussent a mettre a jour les informations disponibles sur les especes proies des phoques et leur abondance dans le milieu. Ainsi 2011 sera |’occasion de collecter de nouvelles feces et des informations sur la ressource halieutique en baie de Somme et Q
aux abords de |’estuaire. - L’attrait pour les phogues : La couverture nationale, dont |’émission « Des racines et des ailes » sur France 3 en janvier a influencé la fréquentation de la baie de Somme. De nombreuses per- sonnes nous ont dit étre venues visiter la Picardie suite au visionnage de ces reportages. Des le printemps, la fréquentation des animations phoques (points d’observation essentiellement) a été plus importante que les années précédentes. Pour un nombre d’animations annuelles quasi identiques (228 animations en 2010 contre 209 animations en 2009), le nombre total de personnes sensibilisées a plus que triplé par rapport a |’année passée : on a comptabilisé 13 778 personnes en 2009 et 44 021 personnes en 2010 ! - Soutien des actions : Les actions menées au programme d’étude et de protection des phoques de la baie de Somme, sont mises en place grâce au soutien financier de la DREAL Picardie, du Conseil Régional de Picar- die et du Conseil Général de la Somme. Ces actions sont réalisées grâce a |’investissement de nombreux bénévoles (participation aux séances de terrain, échouages, relecture de documents...). Cette année, ils ont cumulé un total de 1352 journées hommex et réalisé des déplacements a hauteur de 78164 km pour y participer. ·*—- -··· .` ·-t»¤¢*‘ E " I ·- - C- . ; h _ . . · ~_ ·`___ A " ··--y _;· Fffjî ‘ . ·;_ * - ’*—¢·-·_ »-—- ·—
SOS Cl-IAUVES · SOURIS Mené par par Picardie Nature depuis plusieurs années, le -» A--··— ` ·;f§î •—- _ *· SOS chauves-souris répond a trois objectifs : ‘ - éviter la destruction de colonies de chauves—souris, en trou- vant des solutions adaptées aux problèmes liés a leur pré- sence dans les habitations et autres constructions humaines, - Sensibiliser le grand public et les professionnels aux enjeux _ _ __ _ .i·î.` ·'`'' de protection des chauves—souris, ` " ·· ``‘· z " " - améliorer la connaissance sur les colonies de chauves—sou— ` `"` * ris de la région en permettant |’accès au bâti privé, qui ne peut être intégré dans les inventaires régionaux. Le SOS Chauves—Souris a fonctionné en 2010 avec le concours du Responsable du Centre de Sauvegarde de Picardie Nature et de bénévoles actifs membre du Réseau Chiroptères de |’Obser— vatoire de la Faune Sauvage de |’association. 39 sollicitations au total pour |’année 2010. 31 dans la région : 8 dans la Somme, 15 dans |’Oise, 8 dans |’Aisne, et 8 hors région - 25 sollicitations (64,1%) pendant la période d’éIevage des jeunes (de |V|ai a Août). - 1 6 sollicitations (41%) pour des chauves-souris trouvées vivantes dont 11 en Picardie. - 15 sollicitations (38,5%) liées à la présence une colonie de reproduction. - Parmi elles, la majeure partie était liée a |’aménagement de combles (53,3%). - L’une de ces sollicitations a permis de détecter la présence d’une colonie de reproduction de |V|urins a oreilles échancrées (Myotis emarginatus), espèce vulnérable a |’éche||e régio- nale. Nous avons donc collaboré avec le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie qui a pu apporter son expertise en matière d’aménagement d’habitat d’espèce sensible. 9 interventions (déplacement d’un spécialiste chez les requérants) ont été réalisées (23,1% des requêtes) : 4 dans |’Oise, 3 dans |’Aisne, 2 dans la Somme. - Investissement bénévole sur les reguêtes : 9 bénévoles, cumulant 31h soit 4,44 journées—homme, 663 km ont été engagés pour les interven- tions. Le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie a également joué le rôle de relais local dans certains cas particuliers. - Investissement salarié sur les reguêtes : 5 salariés, totalisant 23h de participation soit 3,32 journées—homme. n° de téléphone du SOS chauves-souris communiqué via la plaquette d’information « Connaître et Protéger les Chauves—souris en Picardie » réédité cette année par le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie. ·) Depuis Oc‘|’oBYe M10 (Jah Je vev\·(¤ «· » · · . · - Préparation de la saison 2011 et actualisation de la bibliographie disponible a |’association. - |V|ise en page et actualisation des consignes SOS chauves-souris a destination des bénévoles. - Actualisation du flyer spécifique SOS chauves—souris.
Le Busard cendré (Circus pygargus) est un rapace migrateur rejoignant au Printemps notre région pour s’y reproduire. Suite a la destruction de son habitat de nidification naturel, il a colonisé les plaines cultivées pour y installer et élever ses nichées. Or pour certaines cultures, les moissons ont lieu \ avant |’envo| des jeunes et ceux—ci sont alors systématique- _\` j ment détruits par les engins agricoles si aucune mesure n’est · ` prise pour les protéger. Au niveau régional, c’est un oiseau nicheur assez rare et vul- nérable, puisque seulement une trentaine de couples sont recensés chaque année. Pour faire face aux menaces qui pèsent sur |’espèce, les bénévoles de Picardie Nature mènent des actions de protection de busards sur le terrain depuis les années 1970, c’est la Mission Busards. Elle est gérée par un coordinateur bénévole. Depuis Octobre 2010, un salarié supplémentaire du Pôle Protection de la Faune Sauvage lui vient en appui. L’association fait partie d’un réseau natio- nal, mené parla Mission Rapaces de la LPO, auprès duquel elle est chargée de transmettre chaque année les informations acquises a |’éche||e régionale. -) Pvo+ed’ioh » 1 ' Nombre de Nombre de Nids avec _ , Nombre de Dont grâce à , . . , . . Nnds en echec . . , . couples observes nids localuses intervention jeunes a I envol la protection Busard cendré 5 4 2 1 5 4 Busard Sm-M...m. 20 u 1 1 13 3 Nombre de bénévoles ayant participé : 6 bénévoles + 2 stagiaires, Nombre de sorties sur le terrain effectuées par les bénévoles : 105 sorties, Temps bénévole consacré a cette action : 32 journées-homme, Kilomètres engagés dans cette action : 2943 kilomètres. 6 sorties sur le terrain menées par 3 bénévoles ont été organisées pour le grand public au cours de l’année 2010. 6 adultes ont participé a ces sorties. Difficultés de coordination des bénévoles pour |’année 2010. Un renfort salarié arrivé en octobre 2010 et pérennisé en 2011 devrait permettre de dynamiser le bénévolat. -> Depuis Oc·|’obve 2,040, parmi les ad" ’ · . Réunion bilan 2010 a laquelle 10 personnes (8 bénévoles et 2 salariés) ont participé.
Au début du printemps, les amphibiens quittent leurs zones 1 . __; d’hibernation (bois, ta|us...), pour rejoindre leurs lieux de j " A ·. · reproduction (mares, étangs...). Ces migrations, appelées . · .· I « migrations pré—nuptia|es », existent chez la plupart des MT; _ ' 16 especes d’amphibiens présentes en Picardie, et peuvent fg. s être particulierementspectaculaires chez certaines especes ___ "iï`*î?* ··_' " __ comme le Crapaud commun (Bufo bufo). Sont concernés no- . —· I tammentdes tritons crétés (Triturus cristatus), qui nécessitent _` —·‘*‘-·_ "'>* -` .__` ,_·· -_ une protection stricte au niveau européen. Les voies migra— " " ' ." ‘ . toires sont aujourd’hui souvent coupées par des axes routiers, et ce sont chaque année des milliers de batraciens qui sont écrasés sur les routes picardes. Les objectifs de la protection des amphibiens sont de : - limiter la mortalité des amphibiens sur les voies migratoires hautement fréquentées par les ani- maux, - mieux connaître les populations d’amphibiens a travers la Picardie, - sensibiliser le grand public aux enjeux de conservation des especes animales. -) Mise eh place · » T " · • Éilom Ju site Je Lœuillg (80) = Encadrement : Patrick Thiery Un barrage de 250m environ est installé chaque année depuis 2003 le long de la Coulée Verte a Loeuilly. L’intérét du site réside en la présence du Triton crêté. Sa localisation particuliere le rend aussi inté- ressant en terme de pédagogie. Investissement bénévole : 4 bénévoles (2 adultes et 2 enfants) ont participé aux ramassages quotidiens. Crapaud commun Grenouille Tritm? Triton crêté Alyte TOTAL rousse palme accoucheur Effectif collecté en 2010 824 1 65 5 2 897 .'.· î*"` ‘ Bilan ata $(+6 Je Ckoisg Au. BAC (60) 1 _— Encadrement:Agnes Eudelle __ ___. .· Existe depuis 2007. En collaboration avec l’association Sau- 'i``· — __ Q .___ ‘°`ç,;·,1 vegarde et Nature du P|essis—Brion I ·-.·. fl ·..._____ ` Une installation d’environ 400 m le long de la Départementale ` `?—É`—`;l`—_.a ···· Li 5* 66 qui relie Choisy—au—Baca Compiegne. ·' ·-.· ·j· ·-·_ î ··... ;;jj#=__· " Investussement benevole : 2 benevoles ont participe " ` ‘ aux ramassages quotidiens. Crapaud commun Gœnoume TOTAL rousse Effectif collecté en 2010 682 7 689
Sur le site de Choisy—au—Bac, M. et |V|me Eudelle apprécieraient du renfort bénévole pour les ramas- sages quotidiens. • Suivi du cvupuualuc du Éois Nuâyseux En avril 2008, un crapauduc a été installé au Bois I . — É |\(|agneux a Cottenchv (80), le long de la 0112. ~ _ 1 .` `•Z·`__• _ a •._ Q ··` Louvrage est constitue de quatre tunnels. Lobiectif · ‘ `__ ···..., _ Q • est de permettre aux amphibiens, essentiellement ‘ agp, — · "" . le Crapaud commun, le Triton palmé et |a Gre- ·. __! ···-- - un. T-· \ nouille rousse, de rejoindre leur zone de reproduc— ; __ ' —"··- __ F; tion (étangs du Paraclet) sans être victimes de la -`'_ je. =-_,,£__. ·-·_ ·.¤—_ _ circulation routiere. il ··-·Q '`·` iii ·__` _ . A la suite de |’insta||ation du crapauduc, il a paru ·-;·_‘_';,_` ` nécessaire de tester |’efficacité de |’aménagement. _ " ..._ ._··. ,_____ _ . Ainsi en mars 2009 et 2010, des équipes de béné— _ · —r ` " `iï "` voles et salariés du Pôle Obsen/atoire de Picardie ~i A · « Nature ont assuré plusieurs soirées de suivi. Le comptage des individus écrasés a permis de dénombrer 676 cadavres dont 70 seulement se trouvaient sur la partie couverte par le crapauduc (250 mètres). Dans |’ensemb|e, le crapauduc du Bois Magneux semble donc efficace. -> Depuis Oc·|’obve Z010, parmi les ucfioyl »· ° · · 1 article paru sur le site internet de |’association et dans la « lettre d’infos » en Décembre 2010 « Sauvetages d’amphibiens ». -) Béyuéi/olu·I’ des actions Je pvofecfioys = Ses actions de protection ont été possibles grâce a |’investissement des bénévoles représentant plus de 36 journées/homme et 3606 km soit 4977 € sachant que le bénévolat sur |’opération amphi- bien n’a pu être comptabilisé.
L’objectif du centre de sauvegarde est |’accuei| et la remise en milieu naturel d’espèces sauvages découvertes en détresse dans la nature. Depuis plus de trente ans Picardie—Nature fait partie de |’Union Française des Centres de Sauve- garde (UFCS) qui fédère |’action de ces centres au sein d’un réseau national de recueil et de réha- bilitation de la faune sauvage. Le travail du soigneur permanent a été renforcé en 2010 par deux soigneurs (CDD), 38 correspon- dants bénévoles et 32 écovolontaires tous coordonnés par le responsable du centre. Au cours de |’année 2010, le centre de sauvegarde a accueilli 257 animaux sauvages en situation de détresse. Suivant qu’i| s’agissait d’oiseaux, de mammifères terrestres, de reptiles, d’ amphibiens ou de mammifères marins (phoques), ces animaux ont été orientés et soignés sur |’un des 2 sites constituant le centre. Capacitaires : Stéphane Soyez (salarié)- Jean—|V|arie Thiery (bénévole) Référent vétérinaire : Sylvain Bourg (bénévole) Soigneur : Julie Gobillot (salariée) Localisation : Caix (80) • l:ov~c·I·ioy~y~emev~·I· âéyiéml __—`, H4; îë " ` au ( e i(1·.' · ( (îla ;, .vt - s. . .·.— __ - — ' =_· — !'ë('§ -·'_. g- _ fs'.:-sq ( vvvvr ( b u Il . u , 2 , c .),. ‘ .î"?`.É<_.. ,=*; I . ` g J .- L ¤¤¤à¤ë¤·Ã__**ÃjÉëâî"\ É -·`` ` `'‘((·-- ~ ; *" pi/Il É! lu, I \ · I l \\ \ N. La gestion des requêtes et des convoyages, les opérations d’accuei|, de soin, d’entretien des oi- seaux et des installations sont réalisées quotidiennement par le responsable du centre tout au long de |’année. Il est aidé par un soigneur salarié les 6 premiers mois de |’année. Ce dernier rejoint les installations dédiées a |’accuei| des phoques durant les 6 derniers mois. La permanence des activités durant les week—end etjours fériés, ainsi que des opérations ponctuelles d’assistance et de remplacement des soigneurs salariés dépendent donc étroitement de |’effort bénévole fournit par 10 adhérents de |’association. 228 interventions, soit 1051h ont été assurées par ces correspondants bénévoles formés localement par le responsable du centre et lors de sessions nationales par les instructeurs du réseau de |’Union Française des Centres de Sauvegarde.
Le centre de sauvegarde bénéficie des autorisations nécessaires a son fonctionnement et fait appel aux services d’un cabinet vétérinaire de proximité. — Les oiseaux nécessitant une chirurgie sont traités au cabinet vétérinaire de Rosières par le vété- rinaire référent bénévole des activités avifaunes du centre de sauvegarde. — Les oiseaux présentant des pathologies douteuses font |’objet de prélèvements et de tests en- voyés pour analyse ou pour autopsie (en cas de mort suspecte) au laboratoire vétérinaire départe- mental. — Le volume d’oiseaux traités en 2010 est inférieur a la capacité maximum annuelle d’accuei| de 250 oiseaux pour laquelle sont dimensionnées nos installations. Pour fonctionner correctement les installations réclament un entretien permanent et des aménage- ments supplémentaires. — Le programme de montage des structures modulaires de rééducation et de réadaptation étagées dans la pente du terrain se poursuit. Un tunnel de réadaptation au vol de 20m a été achevé fin mai 2010. Les filets de cette structure de longue portée n’ont malheureusement pas résisté aux chutes de neige de fin d’année ils devront être remplacés début 2011. — Des travaux de second œuvre et d’entretien régulier ont été réalisés durant 45 journées entière- ment assurés par les bénévoles de |’association en sessions régulières ou en chantiers exception- nels pour un total de 456 heures. Pour augmenter les effectifs et compétences des correspondants bénévoles plusieurs for- mations durant l’année permettent de s’initier ou de se remettre à niveau: — 16 stages a |’intention des convoyeurs et des soigneurs bénévoles, du 15/07 au 23/09 ont été réalisés pour répondre a la problématique de recueil rencontrée tout au long de l’année et plus spécifiquement en période estivale sur la façade maritime picarde. — Le responsable du centre de sauvegarde est intervenu comme formateur au stage national de remise a niveau des correspondants des centres de |’Ufcs les 18 et 19/12/10 a Armeaux (89) et a animé 3 réunions d’information, de dynamisation et de recrutement du réseau de convoyeurs béné- voles ( Caix 06/02/10, Amiens 24/04/10, Lanchères 20/11/10) — Une stagiaire en découverte d’entreprise du 3 au 5/02/10 a été accueillie au centre. Elle a accédé _ _ _ _ [ _ aux différents sites et participé aux activi- _ ` ' î· F . ` tés de soins et de relâchés d’ oiseaux en _ ·'—+'_§-_‘§·_- " -· - _ H, baie de Somme. \·§1'.. I- Il -_ I I à ·__. L"` F ·.·— i ‘ ,_ lh - Une stagiaire en 1ère STAV du Lycée du ’ · _ =· 5 Paraclet a été accueillie du 21 au 25/06/10, En ` ` £ __ ·_:__ ji,"`· - du 28/06 au 02/07/10 et du 05 au 09/07/10. __ _' Elle a participé a |’é|aboration d’un proto- §‘;;;_ `_`` ' _. ` _ cole simplifié d’utilisation d’un incubateur —_``· _ L; _- —-.;. l" — a destination d’opérateurs inexpérimentés. au ç ·j·‘;;;;;;î;; · gr ·— à ___-.¤ ‘ __ lm Le centre mène aussi des actions de _ [ communication et de sensibilisation en ; <i·;g,îf V I · _ I. direction des partenaires et du grand · —É . ' —· F ( \ public:
— Participation au séminaire réseau national échouage les 6 et 7/11/10, conseil d’administration a Maisons—A|fort le 11/12/10 et assemblée générale a Boucieu le roi les 27 et 28/03/10 de |’UFCS) — Le responsable du centre co—anime des séquences pédagogiques pour des élèves de maternelle a Abbeville le 15/03/10. — 2 remises en milieu naturel publiques sont réalisées sur le site de la maison de |’oiseau et a Cayeux/mer, les 04/02 et 11/03/10 avec diffusion du DVD de présentation des centres de sauve- garde . — Le centre expose son fonctionnement aux décideurs locaux en accueillant le 04/05/10 Monsieur Michel Delpuech, Préfet de Région accompagné du sous préfet de Montdidier, du Conseiller géné- ral du canton de Rosières en Santerre et du Maire de Caix. — Une Conférence/débat le 17/06/10 sur |’imp|ication des centres de sauvegarde dans la préser- vation de la biodiversité est animée par Monsieur Gérard Grolleau président fondateur de L’Union Française des Centres de Sauvegarde. — Les articles de présentation des travaux de construction en cours, des chantiers bénévoles, des oiseaux en soins et la plaquette d’information du centre sont réactualisés. Le centre de sauvegarde est bien identifié par le public et les services compétents. Il est donc régu- lièrement sollicité. Le traitement de ces requêtes occupe une part importante du travail du respon- sable du centre de sauvegarde. Il évite en premier lieu |’engorgement abusif de la structure d’accuei| tout en dispensant des conseils ou des indications adaptées aux recherches des demandeurs. Le responsable du centre ou un bénévole assure une permanence de renseignements a |’aide d’une ligne téléphonique fixe et GSM et d’une adresse internet. En 2010, le centre enregistre 1120 requêtes qui émanent a 86% de particuliers. Le reste provient de services professionnels (vétérinaires, parcs animaliers, fourrière, société autoroutière , gendarme- rie, police municipale, Sapeurs pompiers, ©NCFS...) — 455 requêtes téléphoniques n’ont pas généré d’accuei| au centre : soit la problématique a pu être réglée a distance (poussins nidifuges, oiseaux en cours d’émancipation, euthanasie chez le vétéri- naire local, autre centre de proximité, espèces exotiques). — 436 requêtes correspondent a des recherches d’informations diverses au sujet du centre de sau- vegarde — 229 requêtes ont abouti a |’accuei| d’oiseaux sur le centre (autour de 1% du recueil national tota- lisé par l’Union Française des Centres de Sauvegarde) En 2010, 28 convoyeurs volontaires réguliers interviennent à propos de 154 requêtes. Ils to- talisent 209 déplacements (un animal pouvant générer plusieurs déplacements) et cumulent pour cette année 517 heures d’opération et 20096km pour relayer les animaux jusqu’au centre. Le transport d’un oiseau blessé vers le centre ne pouvant pas toujours être pris en charge par le découvreur de |’anima|, un convoyage partiel ou total est organisé. Pour cela, |’association a mis en place un réseau de convoyeurs bénévoles. Ce réseau est systématiquement mis en alerte par téléphone et messagerie électronique a chaque requête. L’absence de réponse de ce réseau dans un délai d’une heure entraîne par défaut la solli- citation de tous les adhérents et sympathisants de |’association par courrier électronique Le recours aux convoyeurs bénévoles permet d’abaisser les délais de transport a 24h maximum
avec une moyenne de deux relais par requête. L’accent a été mis lors des entretiens de requêtes sur une plus grande implication des découvreurs dans les transports. Ainsi, alors que le nombre d’admission progressait encore cette année, le nombre de convoyages impliquant le réseau béné- vole s’est réduit dans le même temps. • Accueil aies oiseaux au cewhre · 5 Conformément aux axes de travail définis dans le projet de mise en place, les installations du site de Caix pour l’année , - 2010 ont principalement accueilli des oiseaux en prove- ` I ·=-· nance de Picardie. ··-- W ·· r" Q ·- __ _ " '____ - Nature des espèces accueillies _· ' Sur un total de 1120 requêtes concernant un animal en diffi- è __ _ culté, 229 oiseaux répartis sur 46 espèces en provenance de la il . * ‘ faune sauvage ont été accueillis. 3 F . , , . . \ — ‘ , Ces especes sont presentees en 6 groupes distincts : ··——- ¢ __ I - Rapaces diurnes représentant 14% du total des effectifs re- — I ·—·- r cueillis · _ _;_ ` ·` - Rapaces nocturnes représentant 15% du total des effectifs . f2l'_ \ ` _ __5__ __ X °` recueillis — , - Échassiers et oiseaux d’eau représentant 12% du total des — _ _* " ___, " effectifs recueillis ` _ - Limicoles et oiseaux marins représentant 15% du total des _] effectifs recueillis - Passereaux représentant 21% du total des effectifs recueillis - Divers autres (pigeons, faisans, tourtere||es...) représentant 22% du total des effectifs recueillis. Cette classification n’est pas d’origine scientifique mais elle correspond réglementairement a des traitements et/ou des équipements d’ élevage ou de rééducation spécifiques a des ensembles d’es— pèces. - Espèces les plus accueillies Si |’on prend en compte les espèces ayant franchi la barre symbolique des dix accueils annuels, on observe dans le graphique des especes les plus représentées. Au centre, 8 especes (dont plus d’ un tiers sont des rapaces) constituent a elles seules plus de 50% des accueils annuels . Espèces les plus représentées parmi les accueils au centre Goéland argenté 7,4‘V ne tuberculé 5,2% Martinet noir Chouette hulotte Faisan de coichiua 4,8·vi Fa"°°" °"é°°'°"° 4**% Pigeon (biset) citadin 7,9*7 R Usa variable @6% Autres 49,8% - Chez les rapaces diurnes, il s’agit des buses variables et des faucons crécerelles essentiellement a cause du trafic routier et de la recrudescence de tirs illégaux. - Chez les rapaces nocturnes, les chouettes hulottes elles aussi sont victimes du trafic routier mais
aussi du ramassage des poussins abandonnant naturellement le nid. — Parce qu’i|s passent difficilement inaperçus et affectionnent les zones urbaines, les cygnes tuber- culés heurtés par des véhicules ou entravés par des bas de lignes avec hameçons composent la plus abondante représentation des oiseaux d’eau et échassiers . — Chez les oiseaux marins et les limicoles, ce sont les goélands argentés évoluant et nichant abon- damment en zone côtière habitée qui totalisent le plus grand nombre de recueils. — Le recueil de jeunes tombés du nid mettent les martinets en tête du groupe des passereaux. — Les pigeons bisets (citadins) victimes de chocs avec des véhicules et les faisans de colchide issus, a deux exceptions pres, de la récupération d’une même ponte retirée avant fauche, sont les représentants principaux du groupe des « divers » . Ces 8 especes « phares »n’ont certes pas le même intérêt patrimonial. Elles n’en sont pas moins de bons indicateurs. Au travers de ce||es—ci, il est intéressant d’observer que si le volume des recueils est bien évidemment étroitement lié a une forte présence humaine et a la niche écologique que représente |’espace urbain, ce sont les activités qui en découlent qui sont a |’origine des dommages subis. Plus qu’un volume, il faut retenir que 32 des 46 espèces accueillies cette année ont le statut d’espèces protégées par la loi française (arrêté du 29/10/09, consolidé le 6/12/09) et que les rapaces représentent prés de 30% des recueils. till . ` .· — Sur la liste rouge des oiseaux nicheurs de Fin · __ ".-·! i v France métropolitaine. 1 d’entre—e||es est ij `_ · · ·..—` Q classée en danger (Guillemot de Troïl) et 5 ` . · . autres sont classées vulnérables (Buse va- ·É_—§- . _ · " riable, Butor étoilé, Spatule blanche, Goé— ÉÈ ___. ` _ _ _=_` Q land cendré, Sterne caugeck). ~ É_È " · ` É" ` ' . — Dans la liste des oiseaux nicheurs de Pi- . _ _ · _ cardie, 1 est considéré en Danger d’extinc— -5 `. _ · ·——· ’ - tion (Butor étoilé) 3 en danger (Sterne cau— Ã, _ ·-··~ ux, geck, Spatule blanche, Cigogne blanche) Gt ` _,÷»«|;—, · j . Il · " ` " __ 3 autres vulnérables (Chevêche d’Atheha, ·_ ________.. " ' "î`*···‘·—~`; Busard des roseaux, Fulmarboréal) · 'E \ "`z`·?._i,_* il ?· ` ` · -- _ "*f,.» · . _· - Pour un total de 110 communes identifiées, la répartition par département des 229 recueils de cette année est la suivante : 82,1% en provenance de la Somme, 9,2% en provenance de l’Oise, 7,4% hors Picardie (76-59-95), 1,3% pour l’Aisne. Si les apports en provenance de |’Aisne sont faibles car le département est déja pourvu de deux centres de sauvegarde, ceux en provenance de |’©ise restent constants du fait du fonctionnement aléatoire de la structure locale. L’Union Française des Centres de Sauvegarde a identifié et enregistre depuis plus de trente ans 14 causes relatives à l’accueil des animaux en centre. 6 d’entre elles ressortent au bilan de cette année. — 33% sont des especes nidifuges - 28,4% sont victimes du trafic routier *3
— 10,8% sont victimes de prédateurs domestiques — 9,1% ont percuté des objets fixes (essentiellement des baies vitrées) — 6,3% souffrent de dénutrition - 2,8% sont victimes de tirs. Le volume des accueils est inégal suivant le moment de |’année. On observe sur le tableau de répartition des accueils un pic d ‘activité de la mi mai a la fin aout, avec un mois de juillet représen- tant a lui seul 20% des effectifs d’accuei|s annuels. Au retour des beaux jours, suivi de la période estivale de congés, les activités de plein air reprennent et les vacanciers (découvreurs) sont plus disponibles. Parallèlement, la plupart des oiseaux sont en période de reproduction. Il s’agit d’une période sensible ou s’enregistre le plus grand nombre de cas de prédation, de destruction volontaire de nichées et de ramassage de jeunes. — Goélands argentés, martinets noirs* et chouettes hulottes constituent |’essentie| des jeunes nidi- fuges parfois abusivement ramassés en milieu naturel mais a juste titre en zone urbaine. Leur nombre augmente et devance même cette année les victimes de la route. Le trafic routier touche d’abord les rapaces nocturnes et diurnes en quête de proies le long des axes routiers mais aussi des espèces très présentes en milieu urbain tel le cygne tuberculé, le goéland argenté et le pigeon biset. — L’épervier d’Europe reste |’espèce la plus touchée par les heurts contre des baies vitrées. — Une légère augmentation des accueils est enregistrée durant les mois d’hiver. On l’explique par des températures très basses privant la plupart des oiseaux d’eau, d’a|imentation et une couverture neigeuse durable a |’origine de nombreux cas de dénutrition sévère quelque soit le régime alimen- taire. Répartition des accueils d'oiseaux au cours de I'année 2010 50 45 45 40 se 35 30 25 25 18 19 20 15 16 13 15 “ U U “ U U 9 10 7 5 D U U U U 0 février avril juin août octobre décembre janvier mars mai juillet septembre novembre Le centre de sauvegarde est assimilé réglementairement a une unité de transit. On y a traité des oiseaux en situation de détresse a seule fin de réintroduction dans leur milieu d’origine. Devenir des oiseaux accueillis au CSFS au 31/12/2010 relachés 38% euthanasie 19% transférés 1% relachables 2% infirmes 2% mort accueil À g en SOINS 6% mort dans les 24h 10%mOrt > 24h 9% Q
La moyenne nationale des relâchers enregistrés pour les oiseaux des centres de sauvegarde affi- liés a |’UFCS avoisine les 40% et les résultats pour notre centre sont conformes a ce chiffre. — 38% des oiseaux traités au centre ont bénéficié d’un retour en nature depuis les installations du centre ou dans des biotopes adaptés a leur espèce. — 2% sont «re|âchab|es» c’est a dire que leur état physique leur permet un retour en milieu naturel. — 1% a été transféré dans un autre centre (UFCS 02) pour y être regroupé avec des individus de la même espèce et y poursuivre sa réadaptation avant relâcher. — 6% des effectifs bénéficiaient encore de soins post—traumatiques au 31/12/2010. Constitution dossier d’extension en cours : ·"’ — V _ . , :__ _ ' Stephane Soyez (salarie) -;_È,ëg\%;‘¥)\l·§t;._·m Il I . Référent vétérinaire : Sylvain Bourg (béné— _ ' };É;_QT;Q;§gg..·~,;lg_,F}; =-_. l .; " —· vole) I ' - `F; È"?-·—·È " "÷;K~y` Ã,"=i·"'È__" · _ Soigneur : Julie Gobillot (salariée) —Ã_·’.?.à§_J` Z ;.. ’_·È_` -’]. ··.· É T _._- Z . . . _ ' -· '-·_·` " "-s, ·" ¤._ J Localisation : Caix (80) D- _· ·- ‘···î' jl} . Le centre de sauvegarde est assimilé régle- `-— ` - mentairement a une unité de transit. On ' . . ·· ,, . , , . , , y 5 "•¤·¤L..,g,,_ _ a traite 3 herissons d Europe, 2 lerots com- . _ .. ·— muns, 7 chauves souris, 1 rainette méridio— _ nale, 2 crapauds communs, 2 orvets fragiles _ et une couleuvre a collier. Ces animaux ont .4 reçu les premiers soins et ont été transférés sur les centres habilités du réseau UFCS |orsqu’i|s n’étaient pas relâchables sur place, ou nécessitaient des soins de longue durée. Capacitaire : Laëtitia Dupuis (salariée) Référent vétérinaire : Jean—Pierre Pellissier (bénévole) Soigneurs : Carine Delmas (sa|ariée)CDD 2 mois ; Gra- ziella Tenin (salariée)CDD 4mois ; Julie Gobillot (sala- \_ _, riée)CD| ; Stéphane Soyez (salarié) CDI ` . Localisation : Lanchères (80) A _` ·· _ If ,/ J} il ._ É J · ( îi—r;.- , " [fil-` I , . . . . , . _ «_ - «-·» - _ .· Lassociation Picardie Nature est membre du Reseau Na- »__ ` R \. tional d’Echouage coordonné par le Centre de Recherche _ _ .· _____ È · sur les mammifères marins de La Rochelle. Deux per- » `'·· ·F . · sonnes détentrices de la carte verte interviennent sur les `-’ ·_.·- ' ·j·; échouages de mammifères marins entre les communes ____; E.-; de Le Touquet (62) et de Le Tréport (76) dans le cadre du .,_·- . programme d’étude des phoques de la baie de Somme.
Les structures permettant d’accuei||ir les phoques échoués vivants se situent sur la commune de Lanchères, sur un terrain mis a disposition par le Syndicat Mixte Baie de Somme et Grand Littoral Picard. L’annexe phoques du centre de sauvegarde de Picardie Nature est constituée de 6 bâtiments mo- dulaires préfabriqués qui comprennent les structures d’accuei| des animaux mais également un bureau et une structure d’accuei| du personnel. Le centre dispose de deux bassins de réadaptation extérieurs. Préalablement a |’accuei| des phoques, 3 bénévoles ont consacré 11 journées hommes sur des travaux d’étanchéîté des quarantaines, de réfection des réseaux d’a|imentation en eau et des éva- cuations des eaux usées. L’annexe phoques du centre de sauvegarde de Picardie Nature a fonctionné du 12 juin au 8 dé- cembre 2010 durant 180 jours, soit 15 jours de plus que |’an passé. La prise en charge des phoques échoués nécessite la présence d’un soigneur salarié de 6h30 a 22h30. L’essentie| des échouages ayant eu lieu |’an passé de la fin juin a la fin Août, la constitution d’une équipe de trois soigneurs animaliers, dont deux CDD, a été retenue pour assurer la continuité des soins. En Septembre et octobre deux soigneurs demeurent en poste, renforcés par le respon- sable du centre pour permettre la continuité de service. L’éta|ement des accueils au centre a obligé au maintien d’un binôme de soigneurs en novembre et début décembre. Les accueils de fin de jour- née, la faiblesse de certains animaux ou les pathologies d’autres auront de plus exigé a 10 reprises cette année, |’intervention du responsable du centre pour assurer les gardes et interventions de nuit. 32 écovolontaires bénévoles ont été recrutés afin d’assister les soigneurs dans leurs tâches quo- tidiennes: soins, entretien des structures... Ils étaient logés et nourris par |’association Picardie Nature durant leur séjour qui s’éta|ait du samedi au samedi suivant. Une préférence a été donnée aux candidats provenant d’une formation en soins animaliers (écoles vétérinaires...) 46% des 567journées hommes nécessaires au fonctionnement ont été réalisées par des bénévoles et des écovolontaires. Les bénévoles aide—soigneurs ont été formés et encadrés parleur soigneur binôme. Les salariés soigneurs étaient disponibles pour répondre aux interrogations des bénévoles et les conseiller. Les salariés soigneurs non permanents ont pu compter sur le soutien du responsable du Centre de soins et de la Capacitaire aux soins aux phoques a tour de rôle disponibles 7 jours/7 et 24h/24. L’encadrement des permanents responsables du centre est assuré par le directeur de |’association et les référents bénévoles du centre qu’i|s peuvent solliciter des qu’un probleme surgit. Les protocoles de soins ont été mis en place sur les conseils de la Zeehondencreèche de Pieterbu- ren (Hollande), qui est un centre de soins pour phoques traitant plus de 100 individus a |’année, les soigneurs y sont donc spécialisés sur cette espece animale. L’entrée sur le centre de soins est réglementé et réservé au personnes autorisées. Les regles d’accès au local de quarantaine sont définies dans un protocole draconien pour des rai- sons de tranquillité des phoques en soins et pour des raisons de sécurité sanitaire. Q
Une première visite vétérinaire a lieu a |’arrivée d’un phoque au centre de soins. Ce||e—ci a été réa- lisée par différents pratiquants, tous provenant de la clinique vétérinaire du grand marché d’Abbe— ville, structure avec laquelle Picardie Nature est en convention. Une visite vétérinaire hebdomadaire a été réalisée pour vérifier |’évo|ution de |’état sanitaire des animaux. Ces visites ont été réalisées bénévolement a 20 reprises parle référent du pôle protection. 6 phoques veaux—marins ont intégré le -' ‘ . centre de sauvegarde au cours de l’été I; ' ___ ‘ ````` \ — 2010. Il s’agissait a 17% de jeunes non _ `· émancipés et a 83% d’animaux malades. — ·,.; ·· On note la présence d’un adulte. Cet ani- 1 · R mal aveugle et victime d’une tres sévère ·· ·_ .._·— 1 ·i"“: ·- dénutrition n’aura survécu que quelques ____ jours suite a son accueil en quarantaine. :·· s, "` _ _ Son autopsie par le laboratoire des ser- fr I vices vétérinaires de la Somme révélera · " -— |’ingestion d’un écarteur de ligne bardé ‘ d’hameçons. L’expérience néanmoins est ` riche d’enseignements et démontre que la gestion des adultes requiert un complé- ment indispensable de formation pour les soigneurs. Par ailleurs, cela a révélé le besoin de revoir les aménagements peu adaptés et trop fragiles pour |’accueil d’animaux adultes. Une mise en ligne des accueils sur le site internet permet a tout un chacun d’être informé des phoques pris en charge, de la cause d’entrée et de son état. Il est également possible de parrainer un animal et de recevoir en échange d’un don des informations régulieres par liste de diffusion. Ce sont les soigneurs qui, a |’issue de chaque visite vétérinaire, réactualisent les données et tiennent informés les « parrains » de la situation et de la progression du ou des phoques parrainés. Cette formule connaît un réel succes et ouvre la baie de Somme et ses phoques a des particu- liers et a des classes scolaires en France et a |’étranger souhaitant découvrir ou contribuer d’une maniere originale a la sauvegarde de cette espece . Identification Liste d'échouage Class. w Causes 17/07/10 Pv P cereibee Pointe du Heumiei JNE 11 Premaèuéîgâgrëepare 30/08/10 Pv F Béring Fort-Mahon JE 14,6 Pathologie 03/09/10 Pv F Oman Fort-Mahon JE 15,25 Pathologie 25/09/10 Pv F Kara Etaples JE 13,5 Pathologie 20/10/10 Pv m Aland Le Touquet AD 52 Lésions stomacales 09/11/10 Pv “ Baltique Berck JE 16 Pathologie Tableau 1 : Entrées des phoques A leur arrivée, les phoques sont nourris par intubation pendant une dizaine dejours puis par gavage. En moyenne les animaux soignés et relâchés ont passé 14 jours en nourrissage assisté. Un phoque qui entre au centre de sauvegarde ne peut en ressortir que si son état sanitaire le permet et qu’i| a atteint un poids minimum de 35 kg. En moyenne, les phoques soignés et relâchés ont passé 30 jours en quarantaine et 37 jours en bassin. 0
- Les remises en milieu naturel 4 phoques ont retrouvé leur milieu naturel après passage au centre de soins. 1 a été transféré dans un autre centre car les conditions climatiques de fin de saison ne permettaient plus d’assurer cor- rectement son émancipation, et mettait en péril une partie de la structure craignant le gel. Le dernier animal étant relâchable, le taux de réussite des soins dépasse les 83% cette année. Le tableau 2 présente les phoques qui ont retrouvé leur milieu naturel. Tous ont été relâchés depuis la plage du Hourdel. Les 4 premiers équipés d’une bague numérotée a la nageoire postérieure et d’une plaque circulaire colorée collée au sommet du crâne pour faciliter leur identification une fois retournés en baie. Le dernier individu transféré au centre du C.H.E.N.E (76) pour y poursuivre son émancipation en bassin sera relâché début 2011. Sur ces 4 remises en milieu naturel, la première, le 3 octobre a donné lieu a une opération de sen- sibilisation grand public relayée par les média. lelentitieatien [EQ Type de sortie Lieu Bague Plaque Cara`ibes 02/10/10 Remise en milieu naturel Le Hourdel 33,5 58377 rou e Berin 29/10/10 Remise en milieu naturel Le Hourdel 38,5 58397 Oman 29/10/10 Remise en milieu naturel Le Hourdel 39,5 58378 @ Kara 08/12/10 Remise en milieu naturel Le Hourdel 34,7 58398 violette Aland 22/10/10 DêCèS . Transfert vers CSFS Allouville- Baltique 08/12/10 EE CHENE EEIEESSE 29,3 Tableau 2 : Sorties des phoques A ce jour, plusieurs observations ont été rapportées (cf rapport phoques) et aucun d’entre eux n’a subi de nouvel échouage. • Ééytél/oIa·l’ valorisé = En 2010, le temps de bénévolat valorisé du Centre de sauvegarde est estimé a plus de 605 jour- nées—hommes ce qui représente 93 495 € (barème journalier : 107€ et 170€) et 47617 km soit 16900€ (0,299/km). Pour un total de 110 395 €. A ` . . · ‘· =: '*¥- . » r F] L 1 l' __; I I I E I _ E- EE E _ . Ir"? :.· _ _ l En É " . ‘ wbë- ~ _` t' - i l I" ` If -8 rg · ··—·· r , '· *4 " ··'‘·` ( g
P¤lc Dcveloyycmcys ar c " ’ ·l’ D abl L’objectif du projet vise a contribuer en premier lieu a : - une meilleure prise en compte de |’environnement dans les documents de cadrage en matière de politiques publiques, particulierement celles qui touchent au développement durable, a |’aménagement du territoire ; - mobiliser les citoyens au sein des instances d’information et de concertation autour des thèmes liés a |’environnement de façon a susciter une participation plus active ; - faire valoir des points de vue et avis techniques alternatifs dans le cadre de la définition de la conduite des politiques publiques ; - assurer la représentation de la société civile, en particulier des associations de protec- tion de l’environnement qui ont une place dans de nombreuses instances de concertation - veiller au respect de la réglementation en matière d’environnement. Afin de réaliser ces objectifs les missions du pôle sont : - assurer la représentation de la société civile ; - suivre les questions d’aménagement du territoire ; - organiser les actions de la Sentinelle de l’Environnement ; - participer aux politiques de gestion des déchets ; - promouvoir des solutions alternatives sur la question de |’énergie ; - être acteur dans la préservation de la ressource en eau ; - contribuer a une agriculture durable et respectueuse de |’environnement. Pour ce faire il est nécessaire de s’appuyer sur les démarches aux pouvoirs démultiplica- teurs et les plus structurantes et de focaliser l’intervention sur les nœuds décisionnels Le développement durable est une notion transversale a thématiques multiples, |’association a prio- risé des thèmes : Sentinelle de |’environnement (Biodiversité), Aménagement, Déchets, Eau, Agri- culture, Energie organisés en groupes de travail au sein d’un pôle « développement durable » Les groupes sont constitués de bénévoles et d’un référent qui travaillent en lien direct avec le chargé de mission. Ce|ui—ci a comme mission de contribuer a la formation des groupes non encore structurés (agriculture, eau..) En 2010, 3 référents du pôle coordonnaient le pôle afin d’assurer la coordination et la cohérence entre les thématiques et également avec les politiques de notre fédération nationale, France Nature Environnement. Ainsi, au cours de |’année 2010 le « Pôle développement durable en Picardie » a tenu 40 réunions hebdomadaires ou exceptionnelles, ce qui représente un total de 340 heures de bénévolat consa- crées a |’organisation du pôle. -> Assurer la rc1>réseM’a·I’ioys de r » L Les bénévoles ou associations bénéficient d’une aide a la préparation par le chargé de mission, ou inversement, le chargé de mission bénéficie de |’expertise d’un bénévole selon les thématiques abordées. Pour faciliter cette synergie, un groupe de travail sur les déchets a été mis en place. Il regroupe des bénévoles désirant partager et travailler sur la question de la gestion des déchets sur la Picardie,
quelque soit leur niveau d’expertise. Picardie Nature est représentée par 10 adhérents dans certaines commissions ou comités (CLIS, PREDD, PDEDMA..). Ce sont en tout 8 thématiques dans lesquelles |’association est amenée a se prononcer: déchets, urbanisme, biodiversité, société civile (CdD), milieu aquatique, énergie, justice. Au total ce sont 71 réunions qui ont été suivies par le chargé de mission et les bénévoles du pôle développement durable, et environ 100 heures de bénévolat. -) Améhmcmehl c·l’ alévelovvemehl durable - Commission départementale de la nature, des sites et paysage de la Somme Un bénévole, a titre d’expert en urbanisme et architecture, représente |’association au sein de com- mission dans sa formation des sites et paysages. Ont été traités dans cette année 2010 |’imp|anta— tion de zones de développement éolien sur |’arrière littoral Picard, dans le Bernavillois, ainsi que le Label Grand Site de La Baie de Somme. - Pro'|et de Parc naturel marin QPNMQ à I’ouvert des Estuaires Picards : Dès le début du projet et a la lecture des enjeux du territoire maritime concerné, Picardie Nature a défendu |’idée d’un parc naturel marin le plus large possible afin de prendre en compte non seulement la dynamique mais aussi les interactions entre les écosystèmes. - Pro'|et de parc éolien off-shore des 2 côtes « La Compagnie du Vent» : Picardie Nature a été associée dès le début au débat public sur le projet de parc éolien de la Compagnie du Vent. L’associa— tion, de par son expertise naturaliste, a contribué au débat en apportant des remarques et en posant des questions sur les études d’impacts. Le débat public étant un espace d’échanges et d’interrogations, Picardie Nature fera part de son avis sur le projet lors de |’enquéte publique et après réponses a ses interrogations. 185 heures de bénévolats ont été consacrées a cette thématique. -) Sewlihelle ale llehvivohhemehl (,9Y0+€C+i0Y\ » · L’implication de Picardie Nature dans la préservation de la biodiversité se fait a la fois par le suivi de la mise en place de la politique Natura 2000 et par la participation aux comités de pilotages ou groupes de travail. Ceci s’inscrit pleinement dans la démarche «Sentine||e de l’environnement» - Natura 2000 L’association a suivi 6 comités de pilotages Natura 2000 sur |’année 2010. Que ce soit la prise en compte des enjeux chiroptères dans un périmètre large ou |’abandon de la culture du peuplier en zone humide, |’association veille a ce que le document d’objectifs soit en cohérence avec les objec- tifs de présen/ation et de lutte contre |’érosion de la biodiversité.
- Incidences Nature 2000 Picardie Naturé a été invitéé a débattré sur cés projéts dans |’Oisé ét la Sommé. Céla a été |’occa— sion dé déféndré Iés propositions visant a élargir au maximum lé périmètré dés incidéncés sur Iés sités Natura 2000 ét dé soulévér dés inquiétudés quant aux moyéns consacrés a la misé én placé dé cés arrêtés. - Enguêtes publigues 4 énquêtés publiqués ont été consultés sur 2010. Aucuné n’a fait part dé rémarqués particulièrés. Céci conforté lé travail réalisé Iés annéés précédéntés pour |’amé|ioration dé la qualité dé cés énquêtés publiqués. - Les «'|eudi de I'ADEIVIE» Picardié Naturé a été invitéé au «Jéudi dé l’ADElVlE» lé 25/11 sur lé thêmé dés réssourcés forés- tièrés dans la filièré bois dé chauffagé. L’intérvéntion dé Picardié Naturé s’ést portéé sur |’impact dé l’éxploitation du bois sur la biodivérsité. Il ést possiblé dé distinguér 2 typés d’action « Séntinéllé dé |’énvironnémént » : Iés ménacés sur la biodivérsité ét Iés attéintés avéréés. • Menaces sur la Biodiversité - Protection des coteaux calcaires de la vallée de la Marne et extension de la T. ___ _ __ __ ,i._.,;__ ' gg zone de viticulture _ — · D€puiS dc nombréusés annéés lé cotéau Pséau- - _` " tiérs sur la Communé dé Chartèvés fait |’objét « d’un projét d’éxténsion dé la viticulturé. Cé sité Qi. _ ._%_ . ést éxcéptionnél par sa biodivérsité très riché .. · `g hf -ÈÉ« **` "_ , mais égalémént par sa position qui én fait un sité , . ·—-— _;· · ` majéur dans la présérvation dés continuités éco- ·‘'‘ ` _ . logiqués dés cotéaux calcairés du Sud dé |’Aisné. . " . L’annéé 2010 a été marquéé par la réalisation d’uné étudé sur lé récénsémént dés sités ét sur la présérvation dés cotéaux calcairés du Sud dé l’Aisné. Lés résultats préliminairés démontrént la richéssé ét |’importancé du cotéau dé Chartèvés, confirmant ainsi Iés étudés antériéurés. Céla conforté Iés révéndications dé Picardié Naturé déman- dant la protéction intégralé du cotéau dé Chartèvés. Plusiéurs opérations dé communication ét dé sénsibilisation ont été ménéés avéc 2 réportagés T.V, un articlé dans «Térré Sauvagé» ét uné journéé d’animation dans lé cadré dé |’opération «osons la biodivérsité» - Pro'|et de centrale Direct Énergie a Verberie Cé projét sé situé sur Iés hautéurs dé Vérbérié, a |’éndroit précis d’un biocorridor dé grandé impor- tancé pour Iés forêts du sud dé |’Oisé. Après |’énquêté publiqué ét modification du PLU, la Communé dé Vérbérié a été assignéé én justicé par Iés associations dé protéction dé la naturé, dont Picardié Naturé. Cé||és—ci ont éu gain dé causé én référé : suspénsion (procéduré d’urgéncé) pour vicé dé formé. - Centre d’enfouissement de déchets d’HardiviIIers de la S.A. GURDEBEKE Du fait du manqué d’un plan d’é|imination actualisé sur lé départémént dé |’Oisé, cé projét s’inscrit dans un contéxté préoccupant sur la géstion dés déchéts dé |’Oisé. Cé sont autant dé raisons qui poussént |’association a s’opposér a cé projét ét a éngagér uné procéduré én justicé.
Pour la mise en œuvre de cette démarche «Sentine||e de l’environnement», Picardie Nature a édité il y a 3 ans une brochure, intitulée «Guide Sentinelle de l’environnement», recensant les principales atteintes a |’environnement, le contexte réglementaire et législatif, un récapitulatif des services ayant un pouvoir de police de |’environnement et un annuaire de ces services (ONEMA, ©NCFS...) dans la région Picardie. Il y a eu 24 signalements «Sentine||e» sur |’année 2010. La plupart par téléphone et par mail. 75% des sollicitations concernent une demande de renseignements, une explication des procédures, des actions possibles et ne demandent pas de suites a engager par Picardie Nature. Le recul nous montre que le rôle de contrôleur, de police de |’environnement est de plus en plus « délégué » aux associations de protection de la nature, |’État abandonnant peu a peu ses préroga- tives régaliennes en matière de police environnementale. Il arrive, dans les cas les plus graves, que |’association n’ait pas d’autre recours que |’action en justice. Les affaires 2010 concernant essentiellement la détention illégale d’espèces protégées, la destruction d’un autour et d’un butor et la pollution d’une riviere. Des bénévoles, juristes de formation ou ayant acquis une expérience en 40 années de combats de Picardie Nature devant les tribunaux pour la préservation de |’environnement, avec |’aide du chargé de mission, élaborent les dossiers et les argumentaires nécessaires aux avocats défendant Picardie Nature. Un programme de sensibilisation des magistrats a la biodiversité et plus généralement a l’environ— nement a été mis en place. Picardie Nature a participé ensuite le 10/06, avec le Conservatoire botanique national de Bailleul, a une journée de formation sur le droit et la biodiversité. Cette journée de formation a été |’occasion pour Picardie Nature de présenter la biodiversité picarde mais aussi de conforter |’expertise de |’association auprès des magistrats. Les bénévoles ont assuré 160 heures de bénévolat sur la problématique de biodiversité. La réduction des déchets est un des défis pour _ _:__Z _ l_:__î É · —·,.· È __ . ` . les anl'1éeS a venir. Afin de lutter contre les -2; . u _ _‘'‘i _;- décharges sauvages, de limiter I’impact de la ..: ·· ..__ y F., ·I·_ ‘ ' ' - gestion des déchets sur |’environnement, Picar— ff ``·.__ _ _ die Nature s’attache a promouvoir une gestion ..___ _·*··É__L` " l' f durable et soutenable des déchets. Pour cela, _ _.¥"l ··'`` " ·' Picardie Nature a pour objectifs de 2 ```‘··¤ — — Produire en limitant les impacts sur l’environ- .·..; ·.·'î l ., nernent et la Sante ; .·—-r···‘' L '`:—··—··. 2 - Favoriser l’Eco—consommation ; ·'`, 2;,;; —-ïaïjl — Des rejets moins nombreux et moins polluants , _È "Ti§"1î‘:-xii t=_ Picardie Nature, membre de la fédération nationale France Nature Environnement, a organisé en collaboration avec cette dernière un séminaire de formation le 13 février 2010 a AMIENS sur la prévention des déchets (une demi—journée) et sur les plan climats territoriaux (une demi—journée). Il ressort de ce séminaire la nécessité d’une formation en continu des associations dans un contexte ou la réglementation communautaire et nationale évolue rapidement. Les exigences du droit com-
munautaire et les résultats du Grenelle de |’environnement ont fait évoluer les consciences tant sociales que politiques. Dans un domaine ou la planification de la gestion des déchets et de la prévention est prépondé- rante, Picardie Nature a décidé de constituer un groupe de travail de bénévoles sur la problématique des déchets. C’est ainsi que le 23 octobre a été lancé le groupe de travail «Déchets» de Picardie Nature. Réunissant 15 bénévoles, toutes expériences confondues, ce groupe a pour vocation de créer avant tout un espace de discussions et d’échanges sur les questions de la prévention et de la gestion des déchets en Picardie C’est un bénévole, membre du groupe «déchets» et expérimenté sur la gestion des déchets, qui suit les travaux de ce groupe de travail sur |’éco—consommation. Un équipement de traitement et de valorisation des déchets résiduels sera nécessaire dans une dizaine d’années pour le nord du département de |’Aisne. La démarche pour la recherche d’une solution de traitement et de valorisation des déchets résiduels du nord de |’Aisne s’appuie sur la notion clé de concertation. Cette concertation prend forme dans la COCETD. Un bénévole et une association membre de Picardie Nature suivent ces travaux de concertations. Le travail des bénévoles sur cette thématique est de 160 heures. Picardie Nature a été sollicitée pour participer a différentes commissions d’attribution des aides de l’ADEME. Ces commissions ont pour objectif d’étudier les dossiers de demandes de subvention pour des projets portant sur la question des énergies mais également des déchets. Cette thématique émergente dans |’association a été traitée par des bénévoles a hauteur de 20 heures de bénévolat. L’année 2010 a été marquée par le classement départemental des cours d’eau de la Somme. Cette procédure vise a identifier les enjeux de continuité écologique des cours d’eau et a prioriser les zones nécessitant des travaux de renaturation, de restauration des ouvrages ou d’adaptation pour rétablir la continuité de nos rivieres. Picardie Nature est présente aux seins des commissions thématiques du SAGE Haute Somme. Cette instance permet de définir les objectifs et les enjeux de préservation de la qualité des eaux de surface et des eaux souterraines. Il s’agit de lutter contre la pollution de nos nappes phréatiques et de préserver les écosystèmes aquatiques (rivieres, zones humides..) Picardie Nature, par son expertise naturaliste, contribue a ce SAGE, par des conseils de gestion des zones humides. L’association veille également a une lutte efficace contre la pollution des eaux. La Somme est marquée par une pollution historique au PCB. Picardie Nature s’est engagée dans un long combatjudiciaire. Pour surveiller cette pollution, un comité de suivi a été mis en œuvre. Ce comité a pour principale mission de suivre |’évo|ution de la pollution. Cette situation n’est pas suffi-
sante pour Picardie Nature. La thématique de |’eau est un des parents pauvres de Picardie Nature. Il n’y a pas beaucoup de bénévoles portés sur cette problématique pourtant tres importante. Cette situation n’est pas propre a Picardie Nature. Comparée a d’autres régions, la problématiques de |’eau est peu abordée par les réseaux associatifs picards. Il convient pour |’année qui vient de réaliser un travail de sensibilisation car la situation de |’eau en Picardie est assez préoccupante. ° A@vicuH’uve Pour une agricu ture respectueuse de |’environnement et de la santé, pour une agriculture de qua- lité, Picardie Nature s’attache a : - Résen/er une place a |’agricu|ture dans nos territoires ; — Réduire les impacts négatifs de |’agricu|ture sur |’environnement : eau, sol, biodiversité, climat ; - Promouvoir une production et une consommation de proximité et de qualité en agriculture biolo- gique ou a haute valeur environnementale. - Plan Ecophyto 2018 La réduction de moitié de la consommation des produits phytosanitaires est un engagement du Grenelle de |’environnement. Cet engagement ____ est traduit par le Plan Ecophyto 2018. `****P Ã '‘·· '“"f"' __ _ _ Cette démarche a été lancée en mai 2010 par T"· . ië ` il le comité régional plan Ecophyto. Cette p|ani— g `_·· `ÃÃFI ` ` fication représente un travail colossal de pré- ’ - · ·—=· '“ vention, de communication, de mesures des impacts, de recherche et de transfert de tech- nologie. Picardie Nature a ainsi suivi en 2010 un comité - · régional pour le lancement du plan en région et 3 groupes de travail. Ces groupes de travail portent sur la réduction de |’usage des produits phytosanitaires en zones non agricoles et |’organisation des réseaux de fermes de référence et d’expérimentation dans la région pour contribuer a faire évoluer les pratiques agricoles. - Replacer Pagriculture au cœur des territoires et du terroir C’est le défi que s’est un lancé un agriculteur de |’Aisne , bénévole de Picardie Nature. Ce bénévole, naturaliste amateur, souhaite faire de son exploitation et de sa commune un terrain propice a la sauvegarde de la biodiversité. Tout comme la thématique de |’eau, |’agricu|ture n’est pas tres développée au sein de |’association alors que les enjeux sont tres forts avec seulement 12 heures de bénévolat. Il n’y a pas beaucoup de bénévoles avec des compétences fortes sur les questions agricoles. Dans une région où |’agri— culture intensive est encore tres marquée, il convient de fédérer les compétences bénévoles pour promouvoir les alternatives a ce type de production. La création d’un groupe de bénévoles sur la thématique de |’agricu|ture est a envisager pour 2011 car le mode de production agricole a un impact sur l’environnement et cela permettrait d’étab|ir une gouvernance des plus équitables. Picardie Nature, par son réseau de bénévoles et avec le soutien de France Nature Environne- ment, est capable de s’inscrire dans une véritable démarche de gouvernance participative en étant capable d’étre une force de propositions. Le bénévolat consacré a |’ana|yse des projets, de repré- sentation de la société civile et de propositions de solutions représente 140 journées soit sur la base de 107€ la journée, 14980€.
Pôle Découverte et Animation Nature -> Ob\ec·|’i·(s du Pôle En cohérence avec les statuts de |’association, le Pôle Découverte Nature assure la transmission des savoirs acquis par |’association sur ses différents projets. Pour cela il contribue par les animations et la création d’outi|s pédagogiques a valoriser les activités des pôles de |’association en sensibilisant les différents publics. ·) FoV\C+ioY\Y\eMeY\+ JM. P$|e • Pvoje·l’s du pôle e·l’ mogevss kumaivss Une chargée de mission animation/éducation, assistée d’un référent bénévole et de 37 animateurs bénévoles, s’app|iquent a : - proposer et animer des activités de découverte nature - coordonner et dynamiser un réseau d’animateurs bénévoles - créer et poursuivre des actions avec des partenaires dans une démarche de sensibilisation des publics - créer ou actualiser des outils pédagogiques En 2010, 5 stagiaires ont intégré les activités d’animations. Il s’agissait d’é|eves de college, d’ étu- diants en BTS Gestion et Protection de la Nature, en BTS Tourisme et en formation de Conseiller Principal d’ Education. ° Mise eY\ oeuvre Le travail de la chargée de mission s’articu|e avec |’ensemb|e des autres pôles autour des actions suivantes : - Coordination d’un programme d’animations : 3 calendriers diffusés sur |’année proposant 346 sorties, conférences, ateliers, expositions gratuites, en cohésion avec le projet associatif et relayant différentes manifestations d’envergure nationale comme La Fête de la Nature. - Supervision pédagogigue _I___ ' _··_ des outils : g . ·` _ ' 12 outils créés ou actualisés en 2010 comme une ` · -— __·- Exposition Biodiversité, un livret «Connaître et pro- `_- z téger la faune sauvage au jardin », ou encore la .. .; création d’une animation spécifique pour les élèves ` " ` de maternelle : «Les animaux de la mer ». I "
Ces sorties et animations s’adressent a un large public familial. Le pôle coordonne le programme de ces animations afin d’éditer un « calendrier des sorties ». Celles—ci sont majoritairement réali- sées grâce a |’imp|ication des bénévoles de |’association, d’ associations membres ou partenaires comme la LPO Aisne ou la section Oise de Picardie Nature. Pour ses actions d’éducation populaire en matière d’étude et de protection de la nature, impliquant des bénévoles, Picardie Nature a reçu un prix « Agir » déli- vré par France Nature Environnement et le Crédit coo— __ f _ s :__ T pératif. _ ,_ ’ - ·—·-· " · · En 2010 figurent au calendrier 346 manifestations : _ `Ãa I — 86 sorties de découverte nature : 47 sorties mu|tithé— _ __._ Q _ matiques et 39 sorties phoques · ··· - " — 64 Expositions, Conférences et stands associatifs - 21 sorties d’étude : avifaune principalement - 13 chantiers et ateliers : principalement amphibiens ·— pour les chantiers . — 162 points d’observations des phoques : Baie de - ` = Somme et Baie d’Authie La majorité des interventions se sont déroulées dans le département de la Somme. Ceci s’exp|ique directement par le nombre d’actions de sensibilisation sur les phoques qui y sont menées : 228 sor- ties, points d’observations, expositions ou conférences. Pour |’ensemb|e des 118 manifestations, hors animations phoques, la localisation des interventions se précise comme suit : Répartition des animations au calendrier par département (hors animations phoques) Oise 21% Somme 57%
La prédominance du département de la Somme s’exp|ique par le nombre supérieur d’animateurs bénévoles présents sur ce département. Pour les 47 sorties de découverte multithématiques : 51 % concernent l’ornithologie, comme l’il— lustre le graphique ci—dessous. Thématiques des sorties découverte au calendrier (hors sorties phoques) ZI ORNITHOLOGIE 4 I MULTITHEIVIATIQUES I INVERTEBRES 60/ I CHIROPTERES ° D. ouRABi.E 17 AMPHIBIENS 19 0 5 10 15 20 25 Les animateurs ont accompagné 548 participants, soit une moyenne de 12 personnes par sortie, des adultes a 80 %. L’ensemb|e de ces sorties au calendrier a mobilisé les bénévoles sur une durée cumulée de plus de 160h d’animations et 42h pour les salariés venus en renfort sur certains événements. Pour les 39 sorties phoques : Les animateurs ont accompagné 1076 participants: soit une moyenne de 27 personnes par sortie, des adultes a 80 %. Principalement axées sur |’avifaune, 21 sorties d’étude ont été conduites par des bénévoles au cours de |’année. Elles ont mobilisé 135 participants, soit une moyenne de 8,5 personnes par chantier, des adultes a 97%. Les 13 manifestations proposées concernent pour les chantiers exclusivement des aménagements temporaires de passages a amphibiens et pour les ateliers : la biodiversité au jardin /aménage— ments en faveur de la faune. L’ensemb|e de ces animations a mobilisé 110 participants, soit une moyenne de 6 personnes par sorties, des adultes a 64 %. Les Conférences, stands, expositions Les 64 manifestations proposées ont permis de : de valoriser et de promouvoir les actions de |’association d’offrir des temps d’échanges aux bénévoles d’impliquer et d’initier de nouveaux adhérents de rencontrer de potentiels partenaires Elles ont également permis de diffuser la documentation et les outils pédagogiques de |’associa— tion : lettre d’informations , dépliants relatifs aux actions de protection, pétitions expositions...
Elles sont liées a des événements tels que : — Agora le forum des associations — Festival de |’Oiseau — Fête du Nautisme — Nuit de la Chauve souris — Fête de la Science Hors manifestations phoques, ce sont 2603 personnes qui ont pu découvrir les activités de |’asso— ciation, soit une moyenne de 70 personnes par manifestation, des adultes a 77 %. Les bénévoles se sont mobilisés sur ces manifestations sur une durée cumulée de plus 190 heures, les salariés sur plus de 33 heures et les stagiaires sur 50 heures. Pour les conférences et expositions phoques, ce sont 2958 personnes qui ont pu découvrir les acti- vités de |’association, soit une moyenne de 109 personnes par manifestation, des adultes a 79 %. Temps forts au calendrier Semaine du Développement Durable (Ministère de |’éco|ogie) : Picardie Nature a organisé 1 expo- sition Développement Durable : 42 participants Fête de la Nature (Union mondiale pour la protection de la nature) : Picardie Nature a organisé 15 animations, de la visite d’une ferme biologique, a un un atelier de sensibilisation sur |’anguille en passant par des découvertes forestières : 211 participants. Osons la Biodiversité (Picardie Nature) : Pour l’année internationale de la biodiversité, Picardie Nature a organisé une semaine « Osons la biodiversité » qui a permis 3 rencontres avec les acteurs de |’étude et de la protection de la nature, de |’éducation a |’environnement et de |’éducation popu- laire, 3 animations et visites de site, 1 week—end de prospections naturalistes mobilisant |’ensemb|e des pôles de |’association et réunissant 130 participants. Semaines Régionales de |’Environnement (Conseil régionale de Picardie) : Picardie Nature a orga- nisé 3 journées pour découvrir la faune sauvage au jardin : diaporamas, sorties, ateliers ont mobilisé 32 participants. Semaine Européenne de la réduction des déchets (FNE /ADEME / Ministere de |’éco|ogie) : Picar- die Nature a organisé 1 semaine d’expositions et 1 stand ; 100 participants Le Pôle initie et poursuit des partenariats afin de mener des actions de sensibilisation auprès du grand public. En partenariat avec le SMBSGL, 96 sorties de découverte des phoques ont été assurées auprès de 1790 participants, des adultes a 74%. 15 sorties sur les 3 départements ont été assurées par les bénévoles, et les salariés des pôle découverte nature et Observatoire de la Faune Sauvage. Les sorties proposées lors du festival concernaient |’observation, la découverte et le suivi des oi- seaux dans différents milieux naturels ainsi que les phoques en Baie de Somme. L’ensemb|e de ces sorties a accueilli 329 participants, soit un taux de remplissage moyen de 22 personnes par sortie, des adultes a 84% . 2 sorties de découverte nature assurées par les salariés des pôles Découverte Nature et Observa- toire de la Faune Sauvage auprès de 30 participants, des adultes a 80%. 6
Ombelliscience Picardie est une association de promotion dela culture scientifique. Picardie Nature a participé a |’organisation d’un rallye vélo grand public en réalisant un questionnaire et des pan- neaux sur les phoques et en animant un atelier insectes : 30 participants, des adultes a 80%. Le Pôle découverte nature a mené 18 interventions multithématiques auprès de différentes struc- tures : Fédération Française Randonnée, Caisse d’épargne Picardie, LPO Ile de France, Club de marche Seine Maritime, Communauté Agglomération du Beauvaisis, Conservatoire des Sites Natu- rels de Picardie, CPIE Vallée de Somme, Parc Naturel Régional Oise Pays de France, Maison du Tourisme 2 vallées, Maison de la Pierre L’ensemb|e de ces sorties a mobilisé 344 participants, des adultes a 83 %. 2 ateliers de découverte de la faune, spécifiquement destinés aux enfants ont été proposés en fin d’année au calendrier. Le premier atelier concernait la fabrication de mangeoires a oiseaux, le second a la fabrication de nichoirs. 5 enfants âgés de 5 a 12 ans accompagnés de 3 parents ont participé a ces ateliers. Le Pôle initie et poursuit des partenariats afin de mener des actions de sensibilisation auprès du jeune public. 29 animations ont été réalisées auprès de 520 élèves de cycle 2 et 3 du territoire du Parc. Elles concernent trois thématiques : cartographie, biodiversité du parc : 4 animations. ses états, sa répartition sur la planète, son cycle, sa consommation, les éco—gestes, étude de la qualité des rivières , pêche invertébrés aquatiques : 5 animations. accompagnement des classes dans la création et |’aménagement d’un jardin, ateliers relatifs a |’accuei| de la faune sauvage au jardin : 20 animations. Les élèves ont restitué les savoirs acquis dans |’année, a travers le journal des petits—écocitoyens du Parc. I I I ' · —._~. · A F '§‘ t g? ) , 3 animations, auprès de 76 élèves, dont une sortie a j - _ _ $—· ga · ;_, la découverte des phoques et un atelier mangeoires. ·· ‘ ,_ _ Elle concernaient les écoles St Gilles d’Abbeville, La — [ fi ._‘' .,-g. clé des champs d’Ai||y—sur—Somme et |’éco|e de la ville jv . fr de St Brice. ; __:. 7 Ii I un t. , . , . . -' _ _ ` -.·· ` . _- en Anoter la creation d une nouvelle animation en classe, ; · · ..·. .· ..—· 1 — "È*··.-aaa
testée auprès du public concerné pour découvrir les animaux de la mer. L’animation se décline en 9 ateliers sensoriels. Un retour sur ces ateliers a été réalisé avec le concours des enseignants satisfaits des ateliers pro- posés. Une classe a produit des travaux suite aux animations : un reportage papier sur les phoques, et sur la journée en Baie de Somme. 6 animations, auprès de 182 élèves des cycles 2 et 3 ont été menées lors des journées de la mer a Saint—Va|éry—sur—Somme et une fête de la nature pour les élèves de la communauté de communes du Pays des sources. Au programme : animations en classe, sorties de découverte des phoques et exposition pour les journées de la mer ; atelier de découverte des oiseaux : espèces, chants, nidification, aménage- ments au jardin, pour les élèves du Pays des sources. 8 animations auprès de 280 élèves des collèges de Bohain—en—Vermandois, Laon et de Conty. Au programme : découverte et protection de la faune sauvage, découverte des phoques, ateliers d’étude sur la rivière. Suite aux interventions, les élèves du collège de Bohain—en—Vermandois ont organisé des actions permettant le parrainage complet d’un phoque pris en charge au centre de sauvegarde. 3 animations auprès de 55 élèves de lycée technique : action écocitoyenne de ramassage des déchets pour le lycée de Bohain—en—Vermandois. Cette action a été valorisée par un reportage de la WebTV Régionale. Découverte du programme d’étude et de protection des phoques, lecture de paysage et gestion des milieux naturels étaient au programme d’une journée d’intervention auprès des élèves de BTS Gestion et Protection de la Nature de Chauny. Le Pôle Découverte Nature a organisé 2 formations a |’animation nature auprès des bénévoles de |’association. Celles-ci ont mobilisé 17 participants. 14 d’entre eux s’imp|iquent ponctuellement ou régulièrement dans les activités du pôle. Graphique 2 Bénévolat après formation sessions 2010 Peu actif 12% Très peu actif 6% Non actif 18% Actif 29% uper actif 6 Tres actif 29%
En 2010, 3 adhérents s’imp|iquant ponctuellement et/ou régulièrement dans les activités d’étude, de protection et d’animations ont engagé la démarche qualité aupres du Festival de |’Oiseau. La salariée du Pôle a suivi une formation de 5 niveaux en langue des signes française auprès de L’APAJH. La formations s’est portée sur 4 niveaux de langue (vocabulaire et grammaire) et 1 niveau spécialisé sur la faune et la flore. Iî!'l§I¤ Réaliséês EI!'lI¤@ T¤*¤l Calendrier Sorties Découvertes 47 441 107 548 § Calendrier Sorties Études 21 131 4 135 'É Calendrier Chantiers et Ateliers 13 71 39 110 .â' Calendrier Conférences Stands Expositions 37 2005 598 2603 § Partenariat Maison Oiseau Baie de Somme “ 1334 456 1790 È5 Partenariat Festival Oiseau 15 279 50 329 Partenariat Autres 16 305 W 394 _9 Scolaires Maternelles 3 n 76 82 É Scolaires Primaires 4 10 182 192 C; Scolaires Primaires PNR Cycle 2 et 3 29 15 520 535 § Scolaires college 280 288 g Scolaire Lycée/Université 3 4 55 59 4609 EK M5 3 Calendrier Sorties phoques 39 É Calendrler POIHÈS observation 162 35236 8785 44021 n. Calendrier Expositions Conférences phoques 27 - Total ï 39845 @ 51086 Pour 2010, hors activités phoques reprises dans le bilan phoques, on dénombre pour le pôle décou- verte nature : — 127 jours/hommes dédiées a |’animation : préparation, déplacements, animation. — 17 jours/hommes dédiées au suivi de |’action par un bénévole référent et a la supervision péda- gogique des différents outils. Soit après valorisation : 16 555 € 6
I 0 0 0 I 0 0 0 Bilan les ac‘l’ivi·l’cs du Conseil Ecohomigac Social c‘l’ Evsvivovwsemewlml de Picardie 2,010 Le CESER est une instance mise en place par le Préfet qui rassemble les représentants de la société civile. Il s’organise en 4 colleges : les entreprises et activités professionnelles non salariées, les organisations syndicales de salariés, les organismes qui participent a la vie et les personnalités qualifiées désignées par le Préfet de Région. Il doit se grononcer obligatoirement sur : - tout document de planification et schémas directeurs qui intéressent la Région - les différents documents budgétaires de la Région (Orientations Budgétaires, Budget Primitif, Décisions Modificatives) - les orientations générales dans les domaines pour lesquels le Conseil Régional est appelé a délibérer AI’initiative du Président du Conseil Régional ou du Préfet de Région, il peut être saisi de demandes d’avis et d’études sur tout projet a caractère économique, social ou culturel. Enfin, il peut s’autosaisir sur toute question entrant dans les compétences de la Région. Laurent Gavory, administrateur de Picardie Nature, y représente les associations de Protection de la Nature et de |’Environnement et est membre des commissions suivantes : Commission III- Cadre de Vie - politique dela ville — environnement qui est chargée du cadre de vie, du sport, de la politique de la ville, de |’environnement, de la gestion de |’espace naturel, et de |’eau et de |’assainissement, des déchets. Commission IV- Aménagement du territoire - transports — tourisme, s’occupant de |’aménagement du territoire, de la territorialité (pays, territoires), des routes, voies ferrées, voies navigables et aéro- ports, des transports, du tourisme, des Technologies de |’Information et de la Communication. Lau- rent Gavory est Vice—Président de cette commission ayant plus particulierement en charge ce qui concerne |’aménagement du territoire. En 2010, il a participé a 48 réunions dont 4 sessions qui rassemblent |’ensemb|e des membres. Les grincigaux travaux réalisés ont été les suivants : - |’examen du budget 2010 du Conseil Régional de Picardie et des orientations budgétaires 2011. - le traitement de divers sujets : Suivi de |’avis sur « la santé de |’éco|e a |’université : pour une meilleure réussite en Picardie », Suivi du rapport « Pour favoriser une meilleure insertion sociale et professionnelle des personnes en situation de handicap » du 28 juin 2005, et la Contribution du CESER dans le cadre de la consultation a mi—parcours portant sur le diagnostic du Schéma Régional des Infrastructures et des Transports du Conseil régional (SRIT), Cahier d’acteurs Roissy- Picardie — Contribution, Cahier d’acteurs relatif a |’éo|ien — Contribution, Contribution du CESER sur les Directives Régionales d’Aménagement du SRADDT qui concernent plus directement |’environnement. Il s’est plus particulièrement investi dans le groupe de travail « Picardie Maritime » dont |’objectif est d’assurer une évaluation des politiques publiques réalisées en matiere d’environnement sur la Picardie Maritime, notamment dans la perspective d’émettre un avis sur le projet de charte du Parc Naturel Régional en projet sur ce territoire. Il est co rapporteur du travail qui sortira en 2011. De méme, il a activement participé aux démarches engagées sur la construction du barreau de Ligne a Grande Vitesse « Creil/Roissy » tout comme sur le suivi des Directives Régionales d’Aménagement du Schéma Régional d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire.
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En 2010, les actions menées par Picardie Nature ont été réalisées grâce au soutien et à la participation des adhérents, donateurs et bénévoles ainsi que I’aide de différents partenaires dont : GEuEn·.m._ ap ` il 2 ai If!] . _·I Un dcpartearzexzi mmmmlu PICÀHDIE S gfgg §;;g;·:j¤·@ pgpfggégg "‘ “ |_·*A|5NE M"? rw · wm F l ,,,3;;;- Ènrdicat Mixte É· alE·daSQmm€· L Q, G5 Grand L¤tt0ralP¤card * R0? gdm mu; 4;,, :2* tu I, o' ·?\" \ il C z?::,z= Ã> »vIN\~6D PICARDIE NATURE 1 rue de Croii BP 70010 80 097 Amiens Cedex1 Tél : 03 62 72 22 50 www.picardie-nature.org