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Ë. P. Û. P.
Groupe Environnement Protection Ornithologie en Picar
Musée de Picardie - Rue de la République - 80009 AMiEN
AVIFAUNE
cle
bassins décanfafion
de la
sucrerie
AULNOIS - SOUS - LAON
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KDŒN
G.E.P.O.P
PLAN
PREFACE PAR S . BOUTINOT
DIFFÉRENTS COURANTS NEGRATOIBES ET SITUATION GÉOGRAPHIQUE
HISTORIQUE ET FONCTIONNEMENT DES BASSINS
ANALYSE D'EAU
INVENTAIRE BOTANIQUE PAR OLIVIER CORMONT
E TUDE ORNI THOLOGIQUE — LA MIGRATI ON
L ‘ HIVERNAGE
LA NIDI FI CATI ON
GRAPHIQUE D'EVOLUTION DE QUELQUES ESPECES
COMPARAISON AVEC D'AUTRES SUCRERIES
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
6 O !!
Groupe Envïronnemenî Pr t ction Orni I m0 en Picarrfi
Musée de Pncardue Rue I Repu hque- 800 O A
P R E F A C E
L'ornithologie est une activité scientifique qui rencontre de
plus en plus d'adeptes parmi les jeunes. Mais ceux—ci ne se conten-
tent pas d'études livresques portant trop souvent — dans les revues
ornithologiques — sur des espèces exotiques. Il leur faut un contact
direct avec l'oiseau ...
C'est ce qu'a fort justement compris un jeune ornithologue
laonnois, Patrick PIGEON qui, joignant à sa passion pour les oiseaux
une rigueur scientifique remarquable, a consacré de longs mois d'obê
servation à un site tout particulier.
Ses connaissances approfondies de l'avifaune de notre pays, sa
patience, ses dons d'observation lui ont permis de réaliser ce travail.
Qu'il en soit vivement remercié.
Espérons que ce même genre d'étude se multipliera dans notre pays,
la synthèse de ces travaux permettant alors une meilleure connaissance
et une protection plus efficace de la flore et de la faune.
Les zones humides régressent en France. Ce sont pourtant des bio-
topes remarquables, des sites privilégiés qui, pour les échassiers et
les palmipèdes en particulier, sont des lieux de reproduction ou des
étapes indispensables lors des migrations.
Soucieux des problèmes écologiques et de protection de la Nature,
Patrick PIGEON suggère, avec juste raison, la possibilité de créer une
Réserve sur une partie de la zone étudiée. Cette réalisation permet-
trait alors la sauvegarde de l'avifaune de ce "petit coin", et il
serait bon de l'envisager rapidement.
Souhaitons que la voix de ce jeune et sympathique naturaliste
soit entendue, et que son désir devienne réalité.
Serge BOUTINOT
1 DIFFÉRENTS s COURANTS
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Cette carte a pour But de situer les bassins par rapport aux
éléments naturels environnants qui ont de grandes conséquences
sur les déplacements dès oiseaux.
Il semble que les bassins soient un emplacement privilégié
correspondant à un axe de migration important. Il est aussi
intéressant de noter que l'Oise et l'Aisne se trouvent assez
proches de ce site, et amènent certainement bon nombre de
migrateurs. Le marais de Pierrepont, ainsi que le marais
longeant le Rû des Barentons ont une action non négligeable.
Les vanet-vient entre les bassins de la sucrerie et les marais
avoisinants sont fort nombreux en ce qui concerne les anatidés.
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2 — HISTORIQUE
...... _.—...._._. —._. _.
La création des bassins d'épuration de la sucrerie d'AULNOIS
date de 1924. De cette période à l'année 1975 la superficie
des bassins s'élevait à 55 hectares utiles et 50 hectares réels.
Les eaux, une fois épurées, s'écoulaient dans les failles de
craie.
L'année 1975 a vu une grande évolution due à La nouvelle régle-
mentation et à la mise en place progressive des agences de bas-
sins. Cela contraint donc la sucrerie à rénover son système d'
épuration des eaux. Pour ce faire, de nouveaux bassins ont dû
être construits d'une surface de 20 hectares utiles et 25 hecta-
res réels. Cela nous donne une superficie totale de 55 hectares
utiles et 20 hectares occupés par les berges, fossés, et les
anciennes failles d'écoulement.
FONCTIONNEMENT ET PHYSIONOMŒE
Cette partie explique les différents types de bassins
existants et leur intérêt pour l'avifaune ailée. Il sera
fait mention également de quelques données techniques afin
d'avoir une vue d'ensemble sur le fonctionnement.
La campagne sucrière dure environ 2000 heures et les
besoins en eau sont de 700 Ê/h, ce qui fait donc à peu
près 1.400.000 Ê d'eau utilisée durant cette période.
Pour mener à bien cette opération, 500 67h viennent des
bassins d'épuration, et un supplément de 200 Ê/h d'eau
est pompé dans la nappe phréatique. Il arrive donc 700 É/h
\
dans les bassine de décantation. Ils se décantent de 2 a
5 jours dans un circuit fermé, ensuite 200 Ê sont orientés
vers les nouveaux bassins, et les 500 autres É sont ensuite
réemployés pour le lavage des betteraves à raison de 500 É/ .
-7-
DIFFÉRENTS TYPES DE BASSINS ET PHYSIONONEE
1) - Bassins anciens servant à la décantation des eaux avant
leur réutilisation.
De grand intérêt ornithologique, car ils sont à peu près vides
à partir de février (quelques centimètres d'eau stagnante et
d'importantes vasières). Leurs dignues sont généralement re-
haussées d'un mètre tous les ans à partir de Juillet. Cela ne
provoque pas trop de perturbation en ce qui concerne les pas-
sereaux nichant sur ces digues.
La coupe suivante montre l'évolution de ces bassins depuis
leur création
\
\
\
Rû des Barentons - 1924 l Rü des Barentons
Le niveau entre le Rû des Le niveau des bassins se trouve
Barentons et les bassins actuellement relevé de 7 à 10 m
est équivalent par rapport au Rü des Barentons
ce qui change profondément la
physionomie du paysage
-8-
2) - Bassins a eaux chargées très fortement en éléments fertili-
sants et en chlorure de calcium, potassium et magnésium. L'inté-
rêt ornithologique est nul lorsque les bassins sont pleins, mais
une fois vides, à partir du mois d'août, ils sont visités par
les limicoles. Nous avons de très grandes incertitudes quant à
la qualité de la nourriture que trouvent les oiseaux sur ces
deux bassins.
5) — Bassins a eaux dégradées thermiquement. Il s'agit d'eau
chaude refroidie et oxygénée en la projetant dans l'air, puis
rejetée dans le Rû des Barentons.
Il est intéressant pour les oiseaux car peu profond et de petite
superficie, mais le mouvement permanent de l'eau les apeure un
peu g
4) — Bassins de défécation. Aucune végétation ne peut pousser sur
ces bassins, mais ils accueillent les petits gravelots et les
vanneaux, ainsi que quelques échassiers quand il existe des pe-
tites vasières dues aux dépressions.
5) — Nouveaux bassins. Leur hauteur d'eau maximum peut atteindre
2,40 m, ce qui est fort apprécié par les anatidés et les grèbes.
Leur vidange est beaucoup plus longue que les autres. Le dernier
se vide en Septembre, et les autres se remplissent de fin sep-
tembre a début janvier avec la campagne sucrière.
La vidange des bassins crée de grandes vasières a l'époque de
la migration post—nuptiale, et l'on peut y voir d'importants
rassemblements d'oiseaux.
Suivant les campagnes les bcsoins en eau sont différents. On
peut, en année sèche, laisser un bassin complètement vide, ce
qui est fort intéressant pour les hivernages et les migrations.
_ 9 _
ANALYSE D'EAU
5 ...
STATION AGRONOMIQUE DE L'AISNE
Composition : mgr/litre
55.0
(N)CCCIIICCCCCÛCCC 0C1
Azote ooooooonsonooooosoo
Azote ammoniacal (N)............. 25.1
Acide phosphotique total (2205).. 21.0
Acide phos.sol.eau et cit.(P205).
Acide phos. soluble eau (P205)...
Acide phos. soluble citrique(P2o5)
Potasse soluble eau (K2o)........ 279.0
Sodium (Na2o).................... 821.
Chaux (Ca0) ..................... 1287.
Magnésie (Mg0)................... 121
Carbonateg (CaCO5)...............
Solubilité carbonique % du cacoa,
DenSitéIIIIIIQIIIIIIIIIIIDIIIIIII
PH = 7 - 8
DATE DE L'ANALYSE : 11 mai 1976
à la demande de la GENERALE SUCRIERE
0.998
106.0
0.5
84.4
6.2
689.
698.
1018.
169
0.999
106.0
0.5
97.6
5.5
820.
590.
1866.
295
1.000
Différents points de prélèvement
117.8
0.4
108.8
5.5
888.
856.
889.
209
0.998
-10-
4 — INVENTAIRE BOTANIQUE
FLORE DES BASSINS DE DECANTATION
DE LA SÜCRERIE D'AULNOISgSOUS(LAON
Le procédé d'épuration des effluents de la sucrerie se composant
d'une succession de bacs de décantation mis en service à des épo-
ques différentes, il sera nécessaire de distinguer la flore des
bacs anciens de celle des bacs récents.
D'autre part, nous examinerons la végétation des berges du Rû
des Barentons jouxtant les bacs et qui reçoit les effluents
théoriquement épurés.
BACS RECENTS
1/ — Le creusement de ces bacs datant de moins cinq ans, on
observe sur les talus et les chemins une flore relativement pau-
vre. Ces groupements anthropiques sont composés en majeure par-
tie d'annuelles à croissance rapide, souvent de grandes dimen-
sions.
. Les remblais — y dominent :
Matricaria inodora
Mélilotus alba
Papaver rhoeas
Sonchus deraceus
accompagnés de :
Lolium perenne
Poa annua
Capsella bursa—pastoris
Epilobium adnatum (rare)
angustifolium
hirsutum
Reseda lutea
luteola
Calystegia sepium
Galeopsis tetrahit (rare)
Stachys palustris (Rare)
Solanum nigrum
Artemisia vulgaris
Cirsium
Erigeron canadensis
Urtica urens
Rumex obtusifolius
-11-
au bas des talus, endroits plus humides, on observe :
Ranunculus sceleratus
Polygonum persicaria
lapathifolium
. La flore des chemins qui relie entre eux les différents
bacs est dominée par :
Sinapis arvensis Matricaria inodora
Papaver rhoeas
se rencontrent également :
Lolium perenne
Poa annua
Capsella bursa—pastoris
Fumaria officinalis
Medicago lupulina
Trifolium repens
Melilotus alba
altissima
Potentilla anserina
Euphorbia helioscopia
Lamium album
Lycopsis arvensis
Artemisia vulgaris
Carduus crispus
Cirsium arvense
Erigeron canadensis
Seneci jacobea
vulgaris
Arctium lappa
Veronica persicae
Galium mollugo
verum
Melandrium album
Stellaria media
Amaranthus rctroflexus (rare)
Plantago lanceolata
media
Polygonum aviculare
2/ — La flore des bacs eux—mêmes, où le niveau d'eauvarie sui-
vant la fréquence et l'importance des rejets, se compose essen-
tiellement d'espèces nitrophiles du fait de la teneur élevée des
effluents en composés azotés.
Il faut mentionner particulièrement :
Atriplex hastata
Chenopodium rubrum
On observe en effet, dans certains bacs, des peuplements très
denses de ces deux chénopodiacées :
. Ceinturant les nappes d'eau résiduaires : exclusivement
Atriplex hastata
-12-
. Dans les parties plus sèches, donc à la périphérie des
bacs dominent :
Chenopodium rubrun surtout,
et Atriplex hastata
Polygonum aviculare et Atriplex patula sont
également assez fréquents sur ces vases asséchées.
Se joignent à ces espèces, par pieds isolés :
Chenopodium album
Polygonum persicaria
convolvulus
Matricaria inodora
Solanum nigrum
Quand le sol n'est plus que rarement inondé, quelques plantes
colonisent :
Chenopodium glaucum
Juncus butonius
Polygonum aviculare
Medicago lupilina
Trifolium repens
Anagallis arvensis
foemina
Achillea millefolium
Artemisia vulgaris
Matricaria inodora
matricarioïdes
Par endroits, quelques peuplements de :
Arundo phragmites
Polygonum lapathifolium
BACS ANCIENS
Ces bacs n'étant plus utilisés dcpuis quelques années, et le
substrat étant par conséquent moins riche en azote, on note
surtout :
. dans les parties sèches
Melilotus alba
altissima
Ranunculus repens
Geranium molle
Mentha arvensis
Plantago major
Polygonum convolvulus
. dans les parties humides
Ranunculus sceleratus
Epilobium hirsutum
Veronica anagallis-aquatica
Juncus effusus
Myosoton aquaticum
Barbarea intermedia
Arundo phragmites
-13...
BERGES DU RU DES BARENTONS
La flore des rives de ce ruisseau est tout—à—fait différente de
celle des remblais ceinturant les bacs, puisqu'il n'y a pas eu
d'action humaine récente ; les groupements végétaux sont donc
d'implantation ancienne.
Le sol étant d'autre part plus humide, on remarque en général
une végétation plus hygrophile, classique du bord des eaux
(Eupatorium cannabinum, Cirsium oleraceus entre autres).
Notons pourtant que Stachys palustris, observé en un point
près d'un bac, n'a pas été rencontré dans ce biotope.
Ulmus campestre Mentha aquatica
Salix caprea Galeopsis tetrahit
cinerea Galium aparine
Sambucus ebulus Cirsium oleraceus
nigra Arctium lappa
Aethusa cynapium Eupatorium cannabinum
Heracleum sphondylium Bryonia dioïca
Epilobium hirsutum Melandrium album
Filipendula ulmaria Myosoton aquatium
Rosa canina Urtica dioïca
Geranium columbinum Amaranthus retroflexus
Lysimachia vulgaris
-14-
._.._.__..__
5 - ETUDE ORNITHOLOGIQUE
PRESENTATION
C'est la partie la plus importante qui a motivé cette étude.
Les observations s'étendent de l'année 1976 au mois d'août 1977.
Pour certaines assez rares, nous ferons mention de dates anté-
rieures à l'année 1976.
Pour arriver à cette synthèse, il aura fallu environ 55 sorties
représentant 220 heures d'observation !
Comme le note Jean-Christophe GIGAULŒ dans une étude similaire,
la variété de l'avifaune sur ces bacs est surprenante. En un an
et demi, 105 espèces ont été vues, dont 10 espèces de canards
(dont une espèce de canard marin : tadorne), 2 espèces de grands
échassiers, 6 espèces de grands limicoles, 15 de limicoles plus
petits et 5 espèces de laridés. La quantité des effectifs est
aussi importante. On peut voir des concentrations de 100 à 150
oiseaux (limicoles et anatidés).
La meilleure période est de loin la migration post-nuptiale.
L'hivernage est lui aussi intéressant quant au nombre de pas-
sereaux granivores.
La synthèse des observations sera présentée en trois parties :
1 — LA MIGRATION
2 — L'HIVERNAGE
5 — LA NIDIFICATION
Pour les oiseaux les plus intéressants, un graphique aidera à
voir l'évolution de l'espèce durant l'année.
-15-
LA MIGRATION
1) — GREBE HUPPE (PODICEPS CRISTATUS)
Deux observations de cet oiseau : deux adultes le 25 octobre 1976,
un autre le 1er avril 1977. L'espèce est nicheuse dans des étangs
assez proches.
2) — GREBE A COU NOIR (PODICEPS NIGRICOLLIS)
Un seul individu en plumage nuptial le 14 jufllet 1977. Cela pa-
raît assez tôt pour un début de migration, d'autant plus que les
premiers nicheurs sont éloignés de la région. Mais une observation
de cette espèce a été faite à une période identique en baie de
Somme le 28 juillet 1974.
5) - GREBE CASTAGNEUX (PODICEPS RUFICOLLIS)
Cette espèce est nicheuse, mais l'observation de six individus
restés du 9 octobre au 50 octobre 1976 prouve un déplacement
migratoire.
4) — HRON CENDRE (ARDEA CIEEREA)
Un seul individu observé le 18 juillet 1976, et un autre à la
même époque de l'année le 25 juillet 1977 (ce qui prouve l'errap
tisme de cet oiseau).
5) — TADORNE DE BELON (TADORNA TADORNA)
Le maximum observé est de 7 oiseaux (dont 5 5'et 4 Q) qui
sont restés du 25 octobre 1976 au 26 décembre 1976. Au printemps
un couple a également séjourné du 7 mai 1977 au 15 juin 1977,
dates très tardives, car c'est la pleine époque de reproduction.
Le point le plus proche de nidification se trouve à environ
160 km de là, en baie de Somme.
6) _ COLVERT (ANAS PLATYRHINCHOS) — voir graphique —
L'espèce est nicheuse, mais l'observation de 65 individus le 4
Septembre 1976 prouve bien une migration importante. Relative-
ment commun au printemps et en automne. Nicheur dans la région.
7) - SAECELEE D'HIVER (ANAS CRECCA) — voir graphique
Cette espèce hiverne mais avec des fluctuations importantes. Le
nombre le plus grand est de 85 oiseaux le 27 mars 1976.
8) — CANARD CHIPEAU (ANAS STREPERA)
Une seule observation avec 2 couples le 4 avril 1977. Ce canard
est très discret et d'autre part, peu facile à identifier quand
il s'envole dans une bande de colverts. Canard très rare dans
la région.
9) - CANARD SIFFLEUR (ANAS PENLOPE)
Il a été observé deux fois à la même époque : 1 ofile 4 avril
1976, et un couple le 1er avril 1977. Ces dates semblent indiquer
que la remontée se situe durant le mois d'avril.
10) — CANARD PILET (ANAS ACUTA)
Ce canard était présent avec un couple du 1er mars 1976 au 4
avril 1976 et 3 couples le 4 avril 1976, mais aussi à la des-
cente avec 4 individus le 23 octobre 1976.
11) - SARCELLE D'ETB (ANAS QUERQUEDULA)
Seulement trois observations avec un maximum de 11 individus le
14 juillet 1977, et deux fois un oiseau durant le mois d'avril
1977. Niche en petit nombre dans la région.
12) — CANARD SOUCHET (ANAS CLYPEATA)
Cette espèce est régulièrement observée en avril avec des effec-
tifs pouvant aller jusqu'à 12 individus qui ont séjourné du 4
avril 1976 au 25 avril 1976. D'autre part, trois individus ont
été observés le 14 juillet 1977. Ce canard est nicheur dans le
département.
13) - FULICUDE MILOUIN (AYTHYA FERINA)
Ce canard a été vu quatre fois avec un maximum de 3 67et 2 2
le 26 novembre 1976. Les autres observations n'intéressent qu'
un individu le 9 octobre 1976 et un le 9 janvier 1977. Mais
jamais au printemps, ce qui semble curieux car ce canard niche
dans le département.
14) - FULIGULE MORILLON (AYTHYA FULIGULA)
Une observation : 2 d'et 1 2 le 1er avril 1977. Cela parait
normal car le passage s'étend de début mars à fin avril.
-17-
15) — BUSE VARIABLE (BUTEO BUTEO)
On observe un individu qui vient souvent chasser sur les bacs
durant toute l'année 1976. On note également 6 individus le
29 août 1976 en migration et se ravitaillant sur les bacs.
16) — EPERVIER D'EUROPE (ACCIPITER UISUS)
Une seule observation le 20 mars 1976 d'un individu chassant
et utilisant un arbre mort, en bordure des bacs, comme per-
choir.
17) — BUSARD DES ROSEAUX (CIRCUS AEEUGIUOSUS)
L'espèce n'a été vue qu'une fois : 1 371e 5 octobre 1976.
Aucune observation au printemps, pourtant l'espèce est ni-
cheuse a moins d'1 km.
18) — BUSARD ST—MARTIN (CIRCUS CYANEUS)
Observé a 2 reprises, une première fois 2 3 le 21 janvier 1976,
et une seconde fois 1 3 le 13 mars 1977. Il semble que ce soit
des hivernants. D'autre part, l'espèce est nicheuse très près
des bacs.
19) — FAUCON CRECEREIŒE (FALCO TINNUNCULUS)
Cet oiseau est vu toute l'année sur les bacs où il y chasse
très fréquemment, avec un maximum de 3 individus le 1er avril
1977.
20) — PERDRIX GRISE (PERDIX EEEDIX)
Cette espèce est présente toute l'année et même très abondante
(10 couples en 1977).
21) — FAISAN DE COLCHIDE (PHASIANUS COLCHICUS)
En petit nombre sur les talus des bassins, mais on peut pré-
ciser que ce sont véritablement des oiseaux sauvages.
22) — EALE D'EAU (EALLUS AQUATICUS)
Une seule observation de 3 individus le 4 septembre 1976.
L'espèce niche pourtant a 50 m des bacs.
— 18 _
23) _ FOULQUE MACROULE (FUIŒCA AŒRA)
Une observation de 4 individus le 14 mars 1977. Cela semble peu
car le biotope pourrait accueillir de nombreux oiseaux, mais
peut—être y a—t—il manque de nourriture ?
24) — HUITRIER PIE (HAEMATOPUS OSTRALEGUS)
Nous n'avons observé cette espèce qu'une seule fois : un oiseau le
20 août 1975, oiseau qui est resté trois jours. Sans doute s'est-
il nourri abondamment afin de pouvoir continuer son parcours ?
25) — VANNEAU HUPPE (VANELLUS VANELLUS)
Observé très régulièrement avec un maximum de 600 le 21 novembre
1976. Cette concentration est due à la quantité de nourriture
disponible et aux champs de betteraves proches. Ils font régu-
lièrement la navette entre les bassins et les champs. Ils sont
beaucoup moins communs au printemps.
26) — GRAND GRAVELOT (CHARADHIUS HYATICULA)
Deux oiseaux sont restés du 5 septembre 1976 au 17 octobre 1976,
et 5 ont été observés le 15 juin 1977, ce qui paraît assez sur-
prenant ! Six individus ont été vus le 25 juillet 1977, ce qui
semble plus normal pour un début de migration.
27) — PETIT GRAVEIDT (CHARADRIUS DUBIUS)
Cet oiseau est nicheur. La migration a eu lieu de fin mars à
fin avril. Les premiers arrivants ont été notés le 29 mars 1976.
La migration post—nuptiale s'est produite de fin juillet à août,
avec un maximum de 22 le 50 juillet 1977. Le départ le plus tar-
dif a eu lieu le 1er novembre 1976.
28) — BECASSINE DES MARAIS (GALLINAGO GALLINAGO) — voir graphique —
Cet oiseau est présent toute l'année sauf de janvier à début
avril. L'effectif maximum observé est de 52 individus.
29) — BECASSINE SOURDE (LXMNOCRYPTES MINIMUS)
Une seule observation d'un oiseau le 11 décembre 1976. Peut—être
l'espèce est—elle plus nombreuse qu'on ne le croit, mais l'i-
dentification est difficile car elle se même souvent aux bécas-
sines des marais.
-19-
5o) — COURLIS CENDRE (NUMNIUS ARQUATA)
Ce bel échassier a été vu deux fois : 5 individus le 26 septembre
1976, et 1 le 10 avril 1974. Ce dernier est resté toute la jour-
née. Cet oiseau est un nicheur rare dans le département.
51) — BARGE A QUEUE NOIRE (LIMDSA LIMDSA)
Elle a été observée 2 fois : 1 individu a séjourné 5 jours à
partir du 27 juin 1976 et 5 autres sont restés 8 jours a partir
du 5 avril 1977. Remarquons que l'espèce est maintenant ni-
cheuse (très rare) dans le nord de la France.
52) _ BARGE ROUSSE (LIMOSA LAPPONICA)
Une seule observation le 5 septembre 1976. Cet individu avait
la particularité d'être très peu sauvage : j'ai pu l'approcher
à moins de 5 mètres !
55) — CHEVALIER ARLEQUIN (TRINGA ERYTHROPUS)
Il est présent de fin avril a début mai, avec des effectifs
très réduits (2 le 2 mai 1976). D'autre part, 1 oiseau le
25 octobre 1976, mais il n'est resté que 5 jours.
54) — CHVALIER GAMBETTE (TRINGA TOTANUS) — voir graphique —
Cet oiseau est présent de début mars a mi—juin avec un effectif
maximum de 25 le 4 avril 1976. Il est noté également en août
(1 le 4 août 1976).
55) — CHEVALIER ABOYEUR (TRINGA NEBULARIA) — voir graphique —
Noté d'avril a la mi—mai, avec un maximum de 2 le 5 juin 1976.
Mais on le trouve en plus grand nombre en migration post-
nuptiale (15 individus le 17 septembre 1976) , le dernier dé-
part se situe le 1er novembre 1976.
56) — CHVALIER CUL BLANC (TRINGA OCHROPUS) _ voir graphique —
Il est observé de la mi—mars a la mi—novembre. Le maximum d'
individus se situe entre la fin juillet et le début d'août
(15 individus le 5o juillet 1976).
-20-
37) _ CHVALIER SYLVAIN (TRINGA GIAREOLA)
Cet oiseau s'est fait attendre, et la première observation date
du 14 juillet 1977 avec 26 sujets, puis l'effectif a baissé
jusqu'à 6 individus le 26 juillet 1977. Il semble anormal que
l'espèce ne soit plus visible en août, époque où la migration
est la plus importante !
38) — CHEVALIER GUIGNETTE (TRINGA HYPOLEUCOS) — voir graphique —
Il est beaucoup plus nombreux à la migration post—nuptiale, avec
un maximum de la fin juillet à la mi—août (26 le 30 juillet 1977)
Le dernier oiseau a été vu le 23 octobre 1976. La migration
post—nuptiale n'intéresse au plus que 4 individus le 15 mai 1977.
39) — BECASSEAU MINUTE (CALIDRIS MINUTA)
Les premiers arrivants groupent 20 individus le 26 septembre 1976.
Le maximum est atteint le 3 octobre 1976 (31 oiseaux), puis l'
effectif baisse régulièrement. Le dernier est observé le 14 no-
vembre 1976. Il est à noter que le bécasseau variable migre aux
mêmes dates, et que leur association est constante.
40) — BECASSEAU VARIABLE (CALIDRIS ALPINA) — voir graphique —
C'est le petit échassier le plus nombreux sur les bassins. Le
mouvement migratoire coïncide avec celui du bécasseau minute,
mais l'effectif maximum a été de 40 individus le 21 octobre
1976.Quelques oiseaux ont été observés en avril (6 le 4 avril 1977).
41) — BECASSEAU SANDERLING (CALIDRIS AIBA)
C'est avec grande surprise que nous avons pu observer 2 oiseaux
mélés aux bécasseaux minuteset variables les 2 et 3 octobre 1976.
Leur comportement différe des autres bécasseaux par un retrait
assez net du groupe, et une activité beaucoup plus grande.
42) — COMBATTANT (PHILOMACHUS PUGNAX) — voir graphique —
Le passage pré—nuptial est le plus important avec 8 oiseaux le
6 avril 1976. Il s'étend de début avril à la mi—mai. Par contre,
le passage post—nuptial a commencé de la mi—août jusqu'à la fin
novembre avec des effectifs très réduits, 5 le 17 octobre 1976.
On peut noter également 9 oiseaux le 14 juillet 1977, ce qui
est tôt pour un début de migration.
-21-
45) — AVOCETTE (RECURVIROSTRA AVOSETTA)
Ce magnifique échassier a déjà visité 4 fois les bassins :
. 1 le 5 mai 1975
1 est resté du 26 novembre au 26 décembre 1976. Les deux derniers
.
jours les bassins étaient gelés, et l‘avocette restait sur la glace.
Sa marche était très saccadée, et elle était beaucoup moins sauva-
ge que les jours précédents, pcut—être cela est—il dû au manque de
nourriture ?
lcs deux autres observations eurent lieu au mois de mai : 1 su-
jet le 12 mai 1976
. 2 le 15 mai 1977.
44) — GOEIAND MARIN (IARUS MARINUS)
Observé deux fois sur les bassins : 1 le 4 avril 1976 et un autre
le 14 novembre 1976 (oiseau du 1er hiver)
45) — MOUETTE RIEUSE (LARUS RIDIBUNDUS)
Elle est très courantsur les bassins, et aurait pu nicher si des
travaux n'avaient été effectués. Nous l'avons observée de début
mars a la mi—juillet avec un maximum de 56 oiseaux le 25 avril
1977. On la retrouve de début septembre a la mi—novembre (40 le
14 novembre 1976).
46) — GUIFETTE NoIRE (CHLIDONIAS NIGER)
Elle a été observée unc fois lors de la migration pré—nuptiale
5 oiseaux le 6 avril 1975.
47) — MARTINET NOIR (APUS APUS)
Les premiers sont arrivés début avril. Aux mois de juillet et
août on a pu voir des regroupements assez nombreux : 150 le
25 juillet 1977 cela peut être dû à la nourriture abondante.
un
48) — HUPPE FACIEE (UPUPA EPOPS)
Un individu le 2 août 1977 ; cela est intéressant, car cet
oiseau devient rare dans la région.
49) - HIRONDELLE DE RIVAGE (RIPARIA RIPARIA)
Le passage se sttue d'avril à mai. Les effectifs sont peu nom-
breux (1 a 10 oiseaux), mais en août—septembre ils augmentent
(50 le 10 août 1976). Il est difficile de difiërencier les mi-
grateurs des nicheurs locaux.
_ 22 _
5o) _ HIRONDELLE DE CHEMINE (HIRUNDO RUSTICA)
Les premières sont notées début avril, mais avec un nombre
restreint. Par contre, en août et septembre elles sont plus
nombreuses : 80 le 1er août 1976. Les dernières sont vues le
15 octobre 1976.
51) — HIRONDEIŒE DE FENETRE (DELICHDN URBICA)
Les passages sont peu nombreux en général. De août à la mi-
octobre, les effectifs augmentent (80 le 22 septembre 1976)
dus certainement à la nourriture plus abondante.
52) — PIPIT DES ARBRES (ANTHUS TRIVIALIS)
Quelques individus en mars 1976 sont restés trois jours.
55) — PIPIT FARLOUSE (ANTHUS PRATENSIS)
En petit nombre au passage post—nuptial (4 le 7 septembre 1976)
Le dernier a été vu le 30 octobre 1976.
54) — TRAQUET MOTTEUX (OENANTEŒ OENANTHLE)
Cet oiseau passe régulièrement au printemps ; les premiers
ont été vus le 25 avril 1977. Le maximum atteint : 10 oiseaux
le 8 mai 1977, aucun n'a été signalé en automne.
55) — ROUGE QUEUE NOIR (PHENICURUS ocHRURos)
Quelques individus au passage post—nuptial en octobre. L'espèce
hiverne régulièrement.
56) — GRIVE LITORNE (TURDUS PILARIS)
Sept sujets vus le 21 novembre 1976 et 15 le 26 décembre 1976
prouvent un déplacement assez important.
57) — GRIVE MAUVIS (TURDUS ILIACUS)
Seulement 3 le 26 décembre 1976 qui sont restées deux jours
sur les bassins.
58) — GRIVE DRAINE (TURDUS VISCIVORUS)
Un groupe de 12 individus le 21 novembre 1976 se ravitaillant
sur les bassins.
59) _ ROUSSEROLLE TURDOIDE (ACROCEPHALUS ARUNDINACEUS)
Seulement deux individus le 9 mai 1975.
-23-
60) — FAUVETTE A TETE NOIRE (SYINIA ATRICAPILLA)
En très grand nombre dëoût à fin septembre, cela est sans doute
dû aux quantités énormes de baies de sureau.
61) — FAUVETTE GRISETTE (SYLVIA COMMUNIS)
Même statut que la précédente.
62) — POUILLOT FITIS (PHYLLOSCOPUS TROCHILUS)
Les premiers sont notés fin mars avec 20 le 29 mars 1977.
62bis) — POUILLOT VELOCE (PHYLLOSCOPUS COLLYBITA)
Les premiers arrivent durant le mois de mars (2 le 12 mars 1977)
65) — GRIMPEREAU DES JARDINS (CERTHIA NANILIAEIS)
Quelques—uns en novembre et décembre 1976, jamais plus de 5
à 4 individus.
64) — BRUANT DES ROSEAUX (EMERIZA SCHOENICLUS)
Plus de 80 le 26 octobre 1975, ce qui prouve un déplacement
important.
65) — PINSON DES ARBRES (FRINGILLA COEIEBS)
Un passage de 55 le 26 octobre 1975
66) — PINSON DU NORD (FRINGIILA MONTIFRINGILLA)
Plus de 50 le 28 décembre 1975, ce qui prouve aussi un fort
déplacement.
67) — TARIN DES AULNES (CARDUELIS SPINUS)
Quelques individus en novembre 1976 se nourrissant sur les
bouleaux.
68) — LINOTTE MELODIEUSE (CARDUELIS CANNABINA)
Un passage d'environ 55 le 5 septembre 1976 en plus des séden-
taires.
69) — BOUVREUIL PIVOINE (PYRRHULA PYRRHULA)
Douze le 4 septembre 1976 prouvant un déplacement important.
7O) - CORBEAU FREUX (CORVUS NRUGILEGUS)
En grand nombre sur les bassins en novembre et décembre 1977
(environ 50 à 60 individus).
-24...
L'HVERNAGE
5) — TADORNE DE BELON (TADORNA TADORNA)
Sept oiseaux sont restés du 25 octobre 1976 au 26 décembre 1976.
6) — CANARD COLVERT (ANAS PLATYRHYNCHOS)
Une trentaine d'individus a séjourné de janvier a la mi—mars 1976
14) — FULŒGULE MORILLON (AYTHYA FULIGULA)
Un individu séjourna du 11 décembre 1976 au 9 janvier 1977.
7) — SARCELLE D'HVER (ANAS CRECCA)
Elle hiverne en grand nombre de la mi—février à la mi—avril
avec des effectifs pouvant aller jusqu'à 80 oiseaux.
19) — FAUCON CRECEBELLE (FALCO TINNUNCULUS)
Un couple est observé régulièrement pendant l'hiver 76/77
54) — CHEVALIER GAMBETTE (TRINGA TOTANUS)
Deux individus le 24 décembre 1976.
76) — AIOUETTE DES CHAMPS (ALAUDA ARVEHSIS)
Chaque année une dizaine d'individus hiverne sur les bassins.
78) _ BERGERONNETTE GRISE (MOTACILLA ALBA)
Une petite dizaine d'oiseaux a séjourné de janvier à mars 1977.
79) — TROGLODYTE (TROGLODYTES TROGLODYTES)
Six a huit oiseaux ont séjourné de décembre a fin février.
102) — ACCENTEUR MOUCHET (PRUNELLA MODULARIS)
Il hiverne en petit nombre de la mi—novembre a fin mars.
82) — ROUGE—GORGE (ERITHACUS RUBECULA)
Très gros hivernage en 76 avec plus de 40 oiseaux de fin octo-
bre a fin février.
84) — MRLE NOIR (TURDUS MRULA)
Quelques individus en plus des sédentaires.
-25-
87) — POUILLOT VELOCE (PHYLOSCOPUS COLLYBITA)
Trois ou quatre oiseaux ont hiverné en 1976 (premier chant le
15 mars 1976).
88) — MSANGE A LONGUE QUEUE (AEGITHALUS CAUDALUS)
Elle ne niche pas sur les bassins, mais elle est observée de
novembre a fin mars avec une bande de 20 oiseaux.
9o) — NIESANGE BIEUE (PARUS CAERUIEUS)
En plus des sédentaires, 20 oiseaux sont restés de novembre à
mi—février 1976.
91) — IVJESANGE CHARBONNIERE (PARUS INAJOR)
Elles sont arrivées le 25 octobre 1976 avec 10 individus,
puis sont reparties fin mars.
93) — BRUANT JAUNE (EIVIBERIZA CITRINELLA)
Peu d'individus hivernent : 6 a 8 en 1976 restent jusqu'à
sa:
la fin mars.
64) — BRUANT DES ROSEAUX (EMBERIZA SCHOENICLUS)
Environ 30 a 40 oiseaux restent de la fin novembre à mi-
février 1976 et 1977.
65) - PINSON DES ARBRES (FRINGILLA COEIEBS)
Hiverne de la fin octobre a fin janvier (en 1976) avec envi-
ron 3O individus.
66) — PINSON DU NORD (FRINGILLA MONTIFRINGILLA)
Il a hiverné du 28 décembre 1975 au 1er mars 1976 avec un
effectif maximum de 50 oiseaux.
94) — VERDIER (CARDUELIS CHLORIS)
Seulement 10 a 12 oiseaux de novembre a février 1976 mêlés
aux linottes et bruants des roseaux.
95) — CHARDONNEBET (CARDUELIS CAKDUELIS)
Ils sont généralement assez nombreux avec environ 20 a 30 in-
dividus qui séjournent chaque hiver de la fin octobre a la
fin mars.
-26-
68) — LINOTTE MELODIEUSE (CARDUELIS CANNABINA)
C'est sans doute le passereau le plus nombreux en hivernage
avec environ 40 a 50 oiseaux. Elles sont restées de début dé-
cembre à mi—février en 1976. Il est intéressant d'observer que
linottes, chardonnerets, bruants des roseaux, verdiers, pinsons
des arbres et pinsons du Nord forment un groupe homogène d'en-
viron 150 à 200 oiseaux. Ceci prouve bien la richesse de ce
milieu en quantité de nourriture disponible.
96) — MOINEAU DOMESTIQUE (PASSER DOMESTICUS)
Très grosse concentration, jusqu'à 300 oiseaux chaque hiver.
97) — MOINEAU FRIQUET (PASSER MONTANUS)
Situation identique, mais avec des effectifs plus faibles.
98) — ETOURNEAU SANSONNET (STURNUS VALGARIS)
Il hiverne en grand nombre : à peu près 100 à 150 oiseaux en
1977, de novembre à fin février.
103) - GEAI DES CHENES (GAREULUS GLANDARIUS)
5 à 4 individus sont restés aux alentours des bassins, de dé-
cembre à fin février.
1oo) — PIE BAVARDE (PICA PICA)
5 à 6 oiseaux venaient régulièrement se nourrir de janvier à
février 1977.
7o) — CORBEAU EREUX (CORVUS FRUGIIEGUS)
De décembre à fin février 1976, 10 a 40 individus se ravitail-
lent journellement.
101) - coREEILIE NOIRE (CORVUS CORONE COROIŒ)
Elle se présente de janvier à fin février avec de petits ef-
fectifs (généralement 3 à 6 oiseaux).
-27-
LA NIDIFICATION
Nous trouvons sur les bassins :
— 41 espèces avec un indice de nidification certaine
— 2 espèces avec nidification probable :
. mésange à longue queue
. mésange boréale
— 5 espèces nichant à moins de 50 m des bassins :
. faucon crécerelle
. pic—vert
. rossignol
. pie
. bouscarle
5) _ GREBE CASTAGNEUX (PODICEPS RUFIC-OLLIS)
En 1977 la population s'élève à 5 couples. Les nids n'ont pu
être découverts car inaccessibles. Néanmoins, par 2 fois, trois
jeunes ont été observés le 14 juillet 1977.
6) _ CANIARD COLVERT (ANAs PLATYRHYNCHOS)
Pour l'année 1977 3 couples ont niché sur les bacs. Il est in-
téressant de noter qu'en 1976 une femelle fut observée avec 8
jeunes de 5 jours, le 27 juin 1976. Ceci montre bien le non-
S515 biologique d'une ouverture de la chasse à fin juillet où
bon nombre de jeunes oiseaux ne volent pas encore.
19) — FAUCON CRECERELIE (FALCO TINNUNCULUS)
Il niche à moins de 40 mètres des bacs dans des peupliers.
Son terrain de chasse couvre une bonne partie des bacs.
2o) _ PERDRIX GRISE (PERDIX PERDIX)
La population était très nombreuse : environ 10 couples. Mais
en 1977, les premières couvées en général ont échoué à cause
du temps. Nous n'avons pu observer qu'une compagnie de 10
oiseaux volants le 28 juillet 1977.
21) — FAISAN DE COLCIDÇDE (PHASIANÜS COLCHICUS)
Seulement 1 ou 2 couples sur les bacs. Il est nombreux aux
alentours.
71) — POULE D'EAU (RALLUS AQUATICUS)
Cet oiseau est assez commun et on compte une dizaine de nids.
Un nid de 6 oeufs fut trouvé le 14 juillet 1977, puis trois
jours plus tard les petits furent observés avec leur mère dans
les alentours. Cela concerne sans doute une deuxième couvée
ou une ponte de remplacement.
-28-
23) — FOULQUE MACROULE (FULICA ATRA)
Deux couples nichent sur les bacs. Trois jeunes ont été vus le
27 juillet 1977.
25) — VANNEAU HUPPE (VANELLUS VANELLUS)
Un couple seulement a niché en 1977 au milieu du bac de défé-
cation. Les 4 petits se sont envolés normalement.
27) — PETIT GRAVELOT (CHABADRIUS DUBIUS)
Pour la première couvée 2 nids furent trouvés : un avec 2 oeufs
le 15 mai 1977, et l'autre avec 4 oeufs le même jour. Il est
presque certain que deux autres couples ont niché, mais ces nids
sont assez difficiles à trouver, car les possibilités de sites
sont nombreuses. Deux fois, trois jeunes ne sachant pas voler
ont été vus début juillet.
Pour la deuxième ponte, nous n'avons découvert qu'un nid de 3
oeufs. La naissance a eu lieu le 30 juillet (un oeuf était
clair). Le 2 août les petits couraient déjà très vite, ce dis-
simulant aisément car la végétation est abondante.
Notons encore une fois l'absurdité de pouvoir tirer ces oiseaux
à fin juillet alors que la période de nidification n'est pas
terminée.
72) — PIGEON RANEIER (COLUMBA PALUMBUS)
Nicheurs assez nombreux et assez difficiles à compter (environ
10 couples). Les berges couvertes de sureau ont leur préférence.
73) — TOURTERELLE DES BOIS (STREPTOPELIA TURTUR)
Elle est très fréquente, et elle aussi niche dans les sureaux
des berges. Un cas de nidification dans des grandes herbes
(moutarde des champs) : un nid à 0,60 m du sol ! Cela paraît
assez rare ; nous n'avons pu vérifier si les jeunes se sont
envolés (étant absent), mais le nid était intact le 14 juillet
1977.
74) — COUCOU (CUCULUS CANORUS)
Nous n'avons pas trouvé de nid parasité, mais le 29 juillet
1977 un jeune ne sachant pas voler circule sur les digues.
En nous cachant, nous avons vu un rouge—gorge le nourrissant.
Il y a donc de grandes chances qu'il ait "niché" sur les bacs.
—29_
75) — PIC VERT (PICUS VIRIDIS)
Il nicne très près des bacs et vient souvent se nourrir sur
les arbres morts qui sont assez nombreux.
76) _ ALOUETTE DES CHAMPS (ALAUDA ARVEHSIS)
Deux à trois couples seulement nichent sur les bacs. Un nid
a été trouvé à proximité de celui du vanneau huppé.
49) — HIRONDELLE DE RIVAGE (RIPARIA RIPARIA)
Environ 8 galeries occupées en 1976. Pendant l'année 1977 les
berges se sont à moitié effondrées, et aucune nidification
n'a eu lieu cette année là.
77) — BERGERONNETTE PRINTANIERE (MOTACILLA FLAVA)
Elle est peu nombreuse. La population compte environ 6 couples
Un seul nid a été trouvé. Le dernier oiseau est parti le 17
octobre 1976.
78) — BERGERONNETTE GRISE (MOTACILLA ALBA)
Il y a environ 8 couples, mais aucun nid n'a été trouvé. La
présence d'un jeune non volant prouve la nidification.
79) — TROGLODYTE (TROGLODYTES TROGIDDYTES)
Nicheur commun.
ao) _ ACCENTEUR MOUCHT (PRUNELLA MODULARIS)
Environ 4 couples nicheurs.
81) — TRAQUET PATRE (SAXICOLA TORQUATA)
Un couple seulement : nid ayant abrité 4 petits.
55) — ROUGE QUEUE NOIR (PHOENICURUS GGRRURGS)
Un couple a niché dans les bâtiments de la sucrerie.
82) _ RoUGE GORGE (ERITHACUS RUREGULA)
Nicheur commun.
85) _ ROSSIGNOL (LUSCINIA MEGARHYRGHGS)
Environ 5 couples ont niché en limite des bacs.
- 50 q
84) - MRLE NOIR (TURDUS MERULA)
Nicheur commun et abondant sur les digues.
85) — BOUSCARLE DE GETTI (GETTIA CETTI)
Niche à 50 m des bacs dans des marais.
86) — ROUSSEROLLE EFFARVATTE (ACROCEPHALUS SCIRPACEUS)
Environ 6 couples nichent sur les bacs. Trois nids ont été
trouvés et chacun contenait respectivement 4, 5 et 4 jeunes.
60) _ FAUVETTE A TETE NOIRE (SYLVIA ATRICAPILLA)
Nicheur commun. Environ 6 couples
61) - FAUVETTE GRISETTE (SYLVIA COMMUNIS)
C'est sans doute, avec la linotte mélodieuse, le passereau le
plus abondant. Environ 20 couples se reproduisent sur les bacs.
Plusieurs nids ont été trouvés.
87) — POUILLOT VELOGE (PHYLLOSCOPUS COLLYBITA)
Quatre couples nichent sur les bacs.
88) - MSANŒE A LONGUE QUEUE (AEGITHALOS CAUDATUS)
Observée régulièrement, mais sans preuve de nidification.
89) - MESANGE BOEEAEE (PARUS MONTANUS)
Ni cheur probabl e .
90) - MSANŒE BIEUE (PARUS CAERULEUS)
Nichcur commun. Environ 4 couples.
91) — MESANŒE CHARBONNIERE (PARUS MAJOR)
Une population d'environ 6 à 7 couples. Un nid a été trouvé.
92) — BRUANT PROYER (EMBERIZA CALANDRA)
Deux couples ont niché cette année sur les bacs de la sucrerie.
95) — BRUANT JAUNE (EMERIZA UITRINELLA)
Trois couples nichent. Nous avons pu observer 4 jeunes commen-
çant à voler.
-31-
64) — BRUANT DES ROSEAUX (EMŒERIZA SCHOENICEUS)
Environ 4 à 6 couples nichent sur les bacs. un nid a été
trouvé avec 5 oeufs.
65) — PINSON DES ARRRES (FRINGILLA COELEBS)
Nicheur commun, 2 à 4 couples. Un nid a été trouvé dans un saule.
94) — VERDIER (CAREUELIS cHLoRIS)
Environ 2 couples nichent sur les bacs, 3 jeunes ont été trouvés.
95) — CHARDONNERET (CARDUEIIS CARDUELIS)
4 à 6 couples nichent, 2 nids ont été trouvés, dont un avec
5 petits et l'autre 4.
68) — LINOTTE MLODIEUSE (CARDUELIS CANNABINA)
C'est sans doute le passereau le plus abondant avec environ 22
couples. Ses abris préférés sont les talus couverts de végétation
relativement haute (0,60 à 0,80 m). Au mois d'août on peut voir
facilement 80 à 100 oiseaux.
96) — MOINEAU DOMSTIQUE (PASSER DOMŒSTICUS)
Il niche dans les bâtiments de la sucrerie, et dans les hangars
proches.
97) — MDINEAU FRIQUET (PASSER MDNTANUS)
Même statut que le précédent mais en moins grand nombre.
98) — ETOURNEAU SANSONNET (STURNUS VULGARIS)
Environ une quinzaine de couples nichent dans les arbres morts.
En juillet et août, on observe environ 250 à 300 oiseaux qui
viennent se nourrir sur les bacs.
99) — LORIOT (ORIOLUS ORIOLUS)
Un couple niche dans les grands peupliers qui bordent les bacs.
1oo) — PIE BAVARDE (PICA PICA)
Un couple niche à 100 m des bacs et vient souvent y chasser.
101) — CORNEIIIE NOIRE (CORVUS CORONE CORONE)
Un ou deux couples nichent très près des bacs, et viennent régu-
lièrement chasser au—dessus.
-52-
6 - GRAPHIQUE D‘EVOLUTION DE QUELQUES ESPECES
________________________...._ __.__..—.————._._
________._____—___..._______.___.______________.._._
AVERTISSEMENT
Il aurait été plus logique de commencer tous les graphiques
a la même date, mais ayant été absent durant certaines épo-
ques, nous avons préféré les étaler sur différentes périodes
afin d'avoir les observations sur une année complète sans in-
terruption.
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-43-
7 — COMPARAISON AVEC DEUX SUCRERIES
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l'une dans le PUY-DE-DOIVDB
et l'autre dans le NORD
-44-
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B — CONCLUSION
Il est incontestable, comme on peut le voir dans le tableau
comparatif, que les bassins de décantation des sucreries sont
des lieux très importants de repos et de nourrissage pour la
population avienne. Pour protéger et conserver cet état de
choses, nous avons trois voeux à formuler :
. Le premier souhait serait de pouvoir pousser les recherches
sur la gualité de la nourriture que trouvent les oiseaux sur
les bassins. Ce sont en effet de véritables cloaques, et dans
les eaux croupissantes certains organismes ne se développent
plus. Il serait intéressant de connaître exactement la quan-
tité et la qualité de la nourriture, et de chercher si les
oiseaux n'en subissent pas des conséquences néfastes (voire
mortelles).
. Le deuxième souhait serait de réaliser un travail de synthèse
avec tous les ornithologues intéressés par les problèmes de
ces milieux (bassins de décantation des sucreries), car l'abon-
dance et la diversité de l’avifaune que nous observons sur ces
bassins sont sans doute la conséquence de l'assèchement des
zones humides.
. Le troisième souhait se rapporte aux bassins de la sucrerie
d‘AULNOIS—sous—LAON. Il serait capital de mettre en réserve
la bassin n° 7 afin de compléter la très bonne réserve formée
par les nouveaux bassins n° 1, 2, 5 et 4. De ce fait, tout
cet ensemble ne serait jamais livré aux chasseurs et les oi-
seaux pourraient alors avoir une certaine tranquilité (ni-
dification, repos).
Nous pensons que cette oeuvre serait exemplaire pour l‘Aisne
où seulement une réserve officielle existe : celle des Marais
d'Isle à ST—QUENTIN
_ 49 -
AULNOIS est le seul endroit accueillant à la fois limicoles
et anatidés. Cela démontrerait d'autre part, que la protec-
tion de la nature peut parfois s‘allier avec une certaine
pression de l‘industrialisation ! Faudrait—il encore que
les hommes le désirent !
Il est certain que la sucrerie d‘AULNOIS serait la première
en France a prendre unc telle initiative, et ce serait tout
a son honneur.
Espérons que l‘homme saura préserver ce précieux patrimoine
de la Nature avant qu‘il ne soit trop tard.
9 - REMRCIEMEUTS
Cette étude n'aurait pu voir le jour sans la collaboration
de Monsieur DULPHY et de Jean—Christophe GIGAULT qui a fait
une étude similaire.
De même, les observations de Monsieur KERAUTRET sur une
sucrerie du Pas—de—Calais nous ont été très précieuses.
Olivier CORMONT s'est chargé de l'inventaire botanique,
et aura permis une étude un peu plus complète.
Monsieur DUPUIS m'a fourni de précieux renseignements
sur le fonctionnement des bassins.
Et enfin Monsieur Serge BOUTINOT a bien voulu relire et
préfacer cette étude.
Que tous ici trouvent mes sincères remerciements.