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GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTlON ORNITHOLOGIE EN PlCARDîE

Assocxatl-sn Lm 19H‘.

Ont participé à cette étude prélinünaire :

— Vincent BOULET

— Christine BRUNEL

— Henri CHEVIN

— Xavier COMMECY

— Marcel DOUCHET

- Maurice DUQUEF

— Gérard SULMONT

— Jean Roger WATTEZ

g. Input nrupcu
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de |'Er1-1.

54kg»- ‘o- - - x4 .

Amlué à la Fédàrauon Française des Snnérés de Protection de la Nature

n e-nenl de |'EQtIIpe-<=enl (Loa sur la prnzernon de la Nature) a: de la Jeunesse et des Sports

‘v- k’ rardae — 30 )00 AH-EVS

Etudiant en Phyto—sociologie, U.E.R. Sciences
de Lille — Membre de la Société Linnéenne du

Nord de la France.

Etudiante 3ème cycle en Ecologie, spécialité
Entomologie — U.E.R. Sciences d'Amiens

Université de Picardie

Ingénieur I.N.R.A. Versailles

Enseignant — Membre du Comité d'administration
du G.E.P.O.P.

Technicien — U.E.R Pharmacie, Université de

Picardie — Membre de la Société Linnéenne.

Technicien — U.E.R. Sciences, Université de
Picardie — Membre de la Société Linnéenne et

du Comité d'administration du G.E.P.O.P.

Maître—Assistant — U.E.R. Sciences , Universit

de Picardie — Membre de la Société Linéenne

Professeur — U.E.R. Pharmacie, Université de

Picardie — Président de la Société Linnéenne.

GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNFTHOLOCIE EN PICARDIE

— Agréé par les Mamslères charqàs

(C C P. LILLE 87?

‘c; - u .1: ‘ l0‘. me. Octave Tacn: — SCOGO AMIENS Tel

: ISÜÏ) “I-Ç‘. '

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Situés à 11 km en amont d'Amiens, dans la Vallée de
la Somme, les marais de Blangy—Tronville présentent plusieurs
aspects :

— une partie, privée et divisée en petites parcelles,

présente caravanes et pelouse; est donc sans intérêt écologique.

— plusieurs peupleraies communales possédent, quant à elles

une faune et une flore sans grande originalité.

— il en est par contre tout autrement des marais,communaux,
eux aussi,situés au nord—est de l'étang de l'OPAC, auquel on

accède par un petit chemin, après un lotissement tout au bout de
la rue du Mail.

Outre l'étang de l'OPAC, couvert de "nénuphars" en été
(Nymphaea alba L.) ces marais comportent trois autres étangs,
beaucoup plus petits dans lesquels, en juillet—aout, fleurit
l'Utriculaire (Utricularia vulgaris L.). C'est une plante
aquatique à feuillages submergés qui a la particularité d'être
carnivore ; en effet de petites vésicules gonflées et portant
des cils peuvent capturer de tout petits animaux, daphnies par
exemple, et les digérer grâce à des enzymes. Ses fleurs, qui
sortent à l'air libre, sont jaunes avec une gorge bossue et un
éperon court. Ce sont en outre des plantes en voie de régression,
partout en France, et qui, à ce titre, devraient être protégées.
La zone "terrestre" est une saulée à sphaignes, zone marécageuse
instable et dangereuse. C'est un paradis de mousses, notamment
de sphaignes, espèces acidophiles dont la présence dans le
département de la Somme est exceptionnelle. Il y en a notamment
dans la réserve naturelle de Bovés. Ces mousses forment un tapis
mouvant, gorgé d'eau, qui se développe constamment en surface
et dont la base forme la tourbe. Notons parmi elles la présence
du rare (malgré son nom) Polytricum commune et sur les arbres
parmi les lichens, l'exceptionnelle Usnée, indicatrice d'un air
pur et non polluée. En marge de cette saulée existe la grande

douve (Ranunculus Lingua) grand bouton d'or d'environ 1 m

d'hauteur, espèce protégée par les arrêtés ministériels de 1982.

D'autres plantes plus ou moins rares sont aussi présen

tel le pigamon jaune (Thalictrum flavum), la massette à feuilles

étroites (Typhü latifolia) ou l'orchidée Dactylorhyza praetermis

l'ensemble de la flore, comme de la faune n'est pas encore

connue, loin s'en faut, et ce sera le but d'études durant les
prochaines années.

Néanmoins, nous en avons déjà une vue d'ensemble qui

indique un biotope très riche, encore presqu'intact, et cela
aux portes d'Amiens.

Dans un but de protection, et bien qu'aucune menace ne
soit à craindre dans l'immédiat, il serait souhaitable qu'un
arrêté de biotope soit pris (article 4 du décret du 25.11.1977)
pour une surface de près de|g_Ha. La présence notamment de la
plante protégée Ranunculus lingua (la grande Douve) devrait

être le meilleur argument pour ce classement.

Un aménagement très léger serait à faire, surtout la

création d'un chemin de rondins, visant à éliminer les quelques

tôles ondulées qui s'y trouvent tout apport de calcaire

NI

(mortel pour les sphaignes) ou de rejets chimiques (désherbants)
devra être formellement proscrit. Il est bien entendu que toute
modification du niveau d'eau entrainerait soit la noyade, soit
le desséchement des diverses mousses et qu'il faut donc éviter

la création, notamment, de ballastières à proximité.

La pratique de la pêche et de la chasse pourra se
pratiquer comme auparavant, mais il ne semble pas souhaitable
de faire une large ouverture au public : une fréquentation

abusive serait nocive pour la faune et la flore.

Surface à protéger

Parcelle 30 (étang) 1 ha 46,50
Parcelle 12 (Marais 7 ha 74,09

(nous avons décompté 1 ha 50, surface de la peupleraie à
l'est de la parcelle 15)

Parcelle 13 (étang) 1 ha 62,80
Parcelle 14 (étang) 1 ha 93,60
Parcelle 15 (étang) 0 ha 59,75

soit un total de 13 ha 38, 83

      
   

       
        

 

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SULMONT
en haut à droite
photo M. DUQUEF à gauche

LD
O
4-’
O
L‘
D4

l'Utriculaire (Utricularia vulgaris) est une plante carnivore,
en voie de régression dans toute la France. Sa protection
s'imposerait. En haut : plante à la surface de l'eau.

A gauche la fleur et à droite grossissement d'une vésicule avec

ses cils destinés à la capture d'animalcu1es.

à sphaignes et autres mousses

biotope amphibie, saulée

photo G. SULMONT

Polytricum commune (au centre et à droite) parmi les sphaignes

à gauche)

(surtout en haut

photo G. SULMONT

photo G. SULMONŒ

Usnea subfloridana (touffe au centre) avec Parmelia physodes

L'Usnée indique un biotope dont l'air est pur.

La Grande Douve (Ranunculus lingua). C'est une plante figurant
dans la liste des plantes protégées. Photo M- DUQÜEF

BRYOPHYTES

Hégathigues

Lophocolea hetenaphglfla (Shrad.) Dum.
Chiîabcyphub paflfleaceua (Eheh.) Dum.

Sghaignes

Sphagnum acutifiofiium Warnst.
Sphagnum Aquannobum Crome.
Sphagnum patubtne Jensen
Sphagnum amblyphyîfium Russ.
Sphagnum fiimbniatum Wils
Sphagnum necunuum P. Beauv.

Mousses

Eunhynchium pnaeîongum (Hedw.) Hobk.

Hypnum cupnebbifionme Hedw.

Bnachythecium nutabulum (Hedw.) B., S. et G.
Mnium Aetigeni Jur.

Potytnichum commune Hedw.

Mnium honnum Hedw.

Mnium undulatum Hedw.

Thuidium tamanibcifiolium (Hedw.) Lindb.
Cafiliengonella cubpidata (Hedw.) Loeske (Fructifié)
Aulacomnium palubtne (Hedw.) Schwaegr.
Dicnanum Acopanium Hedw.

Onthotnichum Æyelîii Hook. et Tagl.
Onthotnichum diaphanum (Gme1.) Schrad.

LICHENS

Panmetia phyaodeé (L.) Ach.
Panmelia fiunfiunacea (L.) Ach.
Panmetia banneni (Sm.) Turn.
Panmefiia Auficata Tayl.

Ubnea Aubfilonidana Stirt.
Euennia pnunaétni (L.) Ach.
Ramaîina ganinacea (L.) Ach.
Panmefiia gfiabnatula Lamy
Cfiadonia fiimbniata (L.) FV.

Liste établie par C. BRUNEL et M. DUQLIEF

— Odonates (Libellules)

Zygoptères

Zygoptera = ailes jointes

Ailes jointes habituellement au repos, toutes quatre semblables,
presque toujours pédonculées, et portant (sauf chez les Caloptéryx)

un ptérostigma bien marqué.

Tête très étirée en largeur yeux bien espacés l'un de l'autre,
relativement petits et globuleux.

Thorax étroit et allongé. Pattes et abdomen grêles, ce dernier très
long, fin et cylindrique.

Femelles toujours pourvues d'un oviscapte pour enfoncer leurs oeufs
dans les végétaux riverains.

Insectes tranquilles, souvent posés, s'éloignant peu de l'eau. Vol
bas et pas très vif.

Larves allongées, à abdomen cylindrique, se terminant par trois
branchies caudales externes, généralement foliacées, que l'insecte
emploie, en guise de rame, quand il veut nager.

Au moment de l'éclosion, l'imago sort verticalement ou obliquement
de la dépouille nymphale et ne se penche pas en arrière, la tête

en bas. (d'après P.A. Robert. Les Libellules. Delachaux-Niestlé).

— Calopterygidae
Calopteryx splendens Harris

Très commune le long de la Somme et du contre—fossé ; rare et

égarée dans les étangs. Fin mai à juillet.

— Lestidae

Lestes viridis Van den Linden
_______________________________

Peu commune, en fin d'été.

— Platycnemididae

Platycnemis pennipes Pallas

Espèce commune tout l'été

- Coenagrionidae

Pyrrhosoma nymphula Sulzer

Très commun à partir de la fin avril

Ischnura elegans Van den Linden

Très commun dès le début mai ; cette espèce est parfois attirée par
la lumière ultraviolette.

Cpcnagrion puella Linné

Commun dès le début mai

Coenagrion pulchellum Hansemann

Commun dès le début de mai

Ceriagrion tenellum De Villers

Commun en Juillet

Erythromma najas Hansemann

Commun de juin à août

Anisoptères

Anisoptera = ailes dissemblables ou inégales

Ailes non pédonculées, les supérieures longuement ovales, les
inférieures s'élargissant à la base. Sauf pendant l'éclosion,
l'insecte les tient toujours grandes ouvertes. Toutes quatre ont
une surface portante plus grande que celle des zygoptères et des
nervures plus solides, en sorte que ces libellules volent non
seulement plus vite, mais d'une manière beaucoup plus soutenue.
Ptérostigmas allongés, toujours très marqués. Tête arrondie, yeux
très gros, parfois encore séparés, mais le plus souvent contigus.
Thorax grand et fort, pattes vigoureuses, abdomen toujours
cylindrique chez les espèces à ponte endophytique, cylindrique,
déprimé ou fusiforme chez les espèces à ponte exophytique.

Larves à corps plus large et plus trapu que chez les Zygoptères,
souvent velu et terminé par trois valves cornées appelées cerques
qui ferment l'entrée du rectum. C'est dans ce dernier que se trouvent
les branchies rectales, car il n'y a plus de branchies externes

caudales. Quand la larve veut nager, elle expulse brusquement l'eau

de son rectum, ce qui la pousse en avant.
Pendant l'éclosion la Libellule se penche en arrière jusqu'à être
suspendue la tête en bas à sa dépouille. Les Gomphides seuls font

exception et se tiennent comme les Zygoptères (d'après P.A. Robert.
Les Libellules. Delachaux—Niestlé).

Gomphidae
Gomphus pulchellus Selys

Un seul exemplaire rencontré en mai 1984

Aeshnidae

Aeshna cyanea Müller

Assez commun tout l'été

en haut:Orthetrum cance11é,feme11e.

on bas:Anax empereur,mä1c.

Acshna Grandis Linné

 

Assez commun tout l'été

Aeshna mixta Latreille
________________________

Commun surtout en Septembre

Anax imperator Leach

Assez commun tout l'été

- Corduliinae

 

Cordulia aenea Linné

 

Assez rare du début mai à début juillet

- Libellulidae

 

Libellula depressa Linné

Assez commune de juin à début août

Libellula fulva Müller

 

rare en mai-juin

Orthetrum cancellatum Linné
__________________________

Très commune en juillet

Orthetrum caerulescens Fabricius
__________________________________

Un seul exemplaire vu en juillet 1984

Crocothemis servilia ervthraea Brullé
 
Assez commun en juillet 1983, espèce d'origine méridionale,

migratrice mais dont la reproduction sur place est prouvée.

Sxmpetrum sanguineum Müller

Espèce commune surtout à la fin de l'été.

Sxmpetrum striolatum Charpentier

rare en août

Sxmpetrum vulgatum Linné

rare en août

Nous avons donc, dans un premier temps, recensé 23 espèces

\

différentes d'Odonates ; a titre de comparaison nous indiquerons
qu'à La Chaussée—Tirancourt, localité riche et bien étudiée, 24 espèces
ont été rencontrées, et que pour toute la Picardie nous connaissons,

à ce jour, 36 espèces.

LES LEPIDOPTERES

Maurice DUQUEF

Commencée en 1982, l'étude des papillons du Marais de

Blangy a surtout porté sur les espèces nocturnes. Celles diurnes
étant sans grand intérêt.

C'est grâce à l'emploi d'ampoules à vapeur de mercure
alimentées par un générateur portatif que les lépidoptères ont

été attirés, ceux—ci étant très sensibles à la lumière ultra-

violette.

Il est encore prématuré d'écrire une liste complète des
espèces vivant dans les marais : de nombreuses observations
nocturnes seront nécessaires ; néanmoins nous pouvons citer

deux espèces dont la présence à Blangy—Tronville a un intérêt

national :

Sous—famille Hadeninae

- gamestra_splendens_fiËbner : c'est une noctuelle dont la chenille
est polyphage. Nous l'avons rencontrée en mai 1984. Sa présence
en France semble rare, elle est connue des départements suivants :
Loir et Cher, Pyrénées Atlantiques, Gironde, Isère, Landes,
Charente—Maritime, Corrèze, Haute—Savoie, Dordogne, Savoie et Ain.
A ces onze départements il faut ajouter une autre localité
picarde, les marais de Cinqueux, près de Pont-Sainte Maxence dans

l'Oise (observation de F. Boudrane, en 1982). C'est donc un

papillon excessivement rare dans le Nord de la France (un article

doit être publié dans la littérature entomologique).

Sous—famille Hgpeninae

- fiypengdes_turËgsalis_ÿggËe : Minuscule noctuelle peu connue en
France, dont la biologie est encore ignorée. Ce petit papillon a
été rencontré dans les Landes, la Savoie, les Ardennes, le
Pas—de—Calais, la Seine—Maritime. En Picardie, H.turfosalis n'est
pas rare à Cessières (Aisne), il a été aussi rencontré à St Simon
(Aisne, un exemplaire, 1946) et à St Sauveur (Somme, deux

exemplaires, 1971). A Blangy, deux exemplaires furent attirés à
la lumière, durant l'été 1984.

en haut adulte grossi de Mamestra splendens

Photo WAMBEKE

à gauche Mamestra splendens, grandeur nature
Photo JB ZAZA<

 

en bas chenille grossie de Mamestra splendens

Photo WAMBEKE

D'autres noctuelles, paludicoles rares en France, mais plus

répandues dans le Nord de la France sont aussi présentes,

notamment :

Famille Noctuidae

 

Sous—famille Noctuinag

Xestia sextrigata Haworth : chenille sur graminées et plantes basses.

Sous-famille Hadeninae

 

Mythimna straminea Treitschke : chenille sur graminées.

Mythimna obsoleta Hübner : chenille sur Phragmites (roseau)

Senta flammea Curtis : chenille sur tiges de Phragmites

Sous—famille Acronictinae

 

Simyra albovenosa Goeze : chenille sur graminées de marais,

iris pseudacorus, Typha, Salix viminalis,

Rumex hydrolapathum, etc....

Sous-famille Amghigyrinae

Apamea ophiogramma Esper : chenille sur graminées de marais

et iris pseudacorus

Photedes pygmina Haworth : chenille sur cypéracées et graminées

de marais

Hydraecia micacea Esper : chenille polyphage sur plantes de marais.

Archanara gemini/puncta Haworth : chenille dans la tige des

roseaux

Archanara sparganii Esper : chenille dans les tiges d'Iris

pseudacdus, Typha, Sparganium.

Sedina buettneri O. Hering : chenille sur Carex acutiformis et

Glyceria aquatica.

Arenostola phragmitidis Hübner : chenille sur roseau

Coenobia rufa Haworth : chenille sur jonc.

Sous—famille Acontiinae

 

Eustntia uncula Clerck : chenille sur Carex et Cyperus

Sous-famille Chloeghorinae

Eariasclorana linnaeus : chenille sur Saules

Sous-famille_ÿ1usiinae

Diachrysia chryson Esper : chenille sur Eupatoire

Sous—fami1le Hxpeninae

Macrochilo cribrumalis Hübner : chenille sur graminées

Ajoutons à cette très courte liste provisoire la jolie

Callimorpha dominula linnaeus (Arctiidae Callimorphinae) .

chenille sur consoude (âymphytym officinale)

il faut aussi noter l'abondance des papillons de diverses

espèces de la famille des Notodontidae, les chenilles de

ceux—ci se nourrissant de peupliers et de saules .

INSECTES HYMENOPTERES

T E N T H R E D E S

Détermination Mr H. CHEVIN, Ingénieur

(INRA, Versailles)

avec indication de leurs plantes nourricières.

Aglaostigma fulvipes (Galium)

Monophadnus pallescens (Ranunculus)

Rhogogaster chlorosoma (Alnus, Populus, Salix, Sorbus, Filipendula
Hartigia limaris (Agrimonia, Eupatoria)
Dolerus megapterus (Cameron, Cyperacéesà

Athalia rosae (Crucifères)

Dolerus sanguinicollis

OISEAUX

liste établie par Xavier COMMECY (G.E.P.O.P.)

(Le Héron cendré, le flamant rose et le canard Colvert ont été
rajouté par Maurice DUQUEF ; les espèces protégées par la loi,
arrêtés ministériels des 17 Avril et 29 Septembre 1981, sont
précédées d'un astérisque).

Systématique d'après PETERSON, MOUNTFORT, HOLLOM, GEROUDET
(guide des Oiseaux d'Europe. Delachaux et Niestlé. 1981).

— Podicipedidae
* Grèbe huppé (Podiceps cristatus),quatre couples nicheurs

— Ardeidae

Héron cendré (Ardea cinerea)

* Blongios nain (Ixobrychus minutus).Un couple minimun, espèce en

net déclin, devenue rare en France.
— Phoenicopteridae
_________________
Flamant rose (Phoenocopterus ruber).Un vol de dix individus,
en migration, a survolé le marais le 5 Mars 1983.

— Anatidae

 

Canard colvert (Anas platyrhynchus). Nicheur.

Accipitridae

 

* Faucon crécerelle (Falco tinninculus). Non nicheur, terrain de chasse.

— Rallidae

Poule d'eau (Gallinula chloropus). Nicheuse.

Foulque macroule (Fulica atra). Nicheuse.

— Laridae

Mouette rieuse (Larus ridibundus). Zone de nourrissage.

— Columbidae

 

Pigeon ramier (Columba palumbus)

Tourterelle des bois (Streptopelia turtur)

— Cuculidae

 

* coucou gris (Cuculus canorus)

Stricidae

Chouette hulotte (Strix aluco)

Apodidae

Martinet noir (Apus apus) zone de nourrissage

Alcedinidae

 

Martin—pêcheur (Alcedo atthis)

Upupidae

Huppe fasciée (Upupa epops). Un couple nicheur en 1973.
Picidae

Pic épeiche (Dendrocopos major)

Hirundinidae

Hirondelle de rivage (Riparia riparia). Zone de nourrissage.
Hirondelle de cheminées (Hirundo rustica). Zone de nourrissage.

Hirondelle de fenêtre (Delichon urtica). Zone de nourrissage.

Motacillidae

 

Pipit des arbres (Anthus trivialis)

Bergeronnette grise (Motacilla alba)

Laniidae
Pie grièche grise (Lanius excubitor). Nicheuse, espèce rare en Picardie

Troglodytidae
Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes)

Prunellidae

Accenteur mouchet (Prunella collaris)

Muscicapidae

(Turdinae)

Traquet pâtre (Saxicola torquata)
Traquet motteux (Oenanthe oenanthe)
Rouge—queue noir (Phoenicurus ochruros)
Rouge—gorge (Erithacus rubecula)

Rossignol philomèle (Luscina megarhynchos)

Merle noir (Turdus merula)

Grive musicienne (Turdus philomelos)

Grive draine (Turdus viscivorus)

(Sylviinae)

* Bouscarle de Cetti (Cettia cetti)

* Locustelle tachetée (Locustella naevia)

* Phragmite des joncs (Acrocephalus schoenobaenus)

* Hypolaîs ictérine (Hippolais icterina)

* Fauvette des jardins (Sylvia borin)

* Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla)

* Pouillot fitis (Phylloscopus trochilus)

* Pouillot véloce (Phylloscopus collybita)

— Paridae

* Mésange à longue queue (Aegithales caudatus)

* Mésange nonnette (Parus palustris)

* Mésange bleue (Parus caeruleus)

* Mésange charbonnière (Parus major)

— Certhiidae

* Grimpereau des jardins (Certhia brachydactyla)

— Emberizidae

* Bruant jaune (Emberiza citrinella)

* Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus)

- Fringiliidae

* Pinson des arbres (Pringilla coelebs)

* Verdier (Carduelis chloris)

* Chardonneret (Carduelis carduelis)

* Linotte mélodieuse (Carduelis cannabina)

* Serin cini (Serinus serinus)

* Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula)

— Ploceidae

Moineau domestique (Passer domesticus)

* Moineau friquet (Passer montanus)

— Sturnidae

Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)

- Oriolidae

Loriot jaune (Oriolus oriolus)

— Corvidae

Pie bavarde (Pica pica)

Corneille noire (Corvus corone corone)

Note (d'après Maurice CRAMPON, Le Canton de Boves. CRDP Amiens 1974).

"La chasse aux cygnes : Dès le XIIIe siècle, l'évèque d'Amiens,

son chapitre, son vidame, l'abbé de Corbie, le Sire de Rivery
partagent avec le Sire de Blangy le droit seigneurial de posséder

des cygnes. Les jeunes oiseaux étaient rabattus vers Lamotte—Brebière
où avait lieu leur marquage au fer chaud. Ceux du Sire de Blangy dont
les propriétés étaient riveraines de la Somme se reconnaissaient par
un écusson au côté gauche du bec".

Actuellement les cygnes sont totalement disparus des étangs de Blangy.

les mammifères, Reptiles et Amphibiens, sont encore à étudier
exhaustivement. Cependant citons la présence du Chevreuil et du

Rat musqué, de la couleuvre à collier (Natrix natrix), du crapaud

commun (Bufo bufo) (ces deux dernières espéces étant protégées)et de

la grenouille verte (Rana esculenta, espèce partiellement protégée).