Bulletin Société Linnéenne du Nord de la France vol. 15 n 323 a 342
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I DU NORD DE LA FRANCE.
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BULLETIN NIENSUEL
:, N° 323. - Janvier 1900. - 29° Année. - T. XV.
É Annsssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
M rédaction du Bulletin. ai ll. le Président de la Société, à Amiens.
,. Les demandes d’abonnement et les' cotisations, (en timbres-poste), i
Q ll. le D' Smsrzux, rue S‘-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. ,
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 9 Décem-
bre l899, p. 3. — De historic stirpium de Fuchs, par MM. V. Bamnicounr
· et Ch. DKQUEVAUVILLEB, p.   — Extrait du programme du Con rés des
I Sociétés Savantes, à la Sorbonne en 1900 (Section des Sciencexg, p. 10.
_ — Ouvrages reçus, p. 11. -— Observations météorologiques, p. 16.
I
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX.
sémca caxeatts nu 9 née:-mana l899.
P1·e'sidence `de M. L. CARPENTIER. · C
Coanssronmmcs : 1° Lettre du Ministère de l’lnstruction
Publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d`ouvrages
venant des États-Unis et de Belgique.
2° Les Sociétés des Sciences naturelles de Batavia, du
Kansas et de Breslau accusent réception de nos publications.
3° Le Ministère de l`lnstruction Publique et des Beaux-
Arts envoie le programme du Congrès des Sociétés Savantes
qui sera tenu à la Sorbonne, en 1900. ·
4° Le Ministère de l’Instructi0n Publique et des Beaux-
Arts invite la Société Linnéenne à participer à l’Exposition
Universelle de 1900.
La Société décide que ses publications seront envoyées à
l’Exposition.
5° Lettre du Ministère de l‘Instruction Publique et des

.. 4 ..
Beaux—Arts invitant M. le Président à lui fournir les rensei-
gnements statistiques, bibliographiques et historiques sur
la Société, en vue de la participation des Sociétés Savantes
à l'Exposition Universelle de l900. · I
Ces renseignements devront parvenir au Ministère avant
le 20 décembre prochain.
6° Lettre du Ministere du Commerce, de l’lndustrie, des
Postes et Télégraphes demandant à'M. le Président de lui
fournir des renseignements sur la Société Linnéenne, qui
sont indispensables et sont chaque jour demandés sur les
Sociétés scientifiques, littéraires ou artistiques de la France
ou de l'Étranger.
7° M. Géneau de Lamarlière remercie la Société Linnéenne ·
des relations qu’elle a bien voulu renouer avec la Société
d‘Étude des Sciences naturelles de Reims.
M. Albert Noiret, étudiant en pharmacie, chaussée Péri-
· gord, 10l, à Amiens, présenté dans la dernière séance ,est
admis en qualité de membre résidant.
M. Henri Gadeau de Kerville fait hommage à la Société
Linnéenne du IV' fascicule des Vieux arbres de Normandie et
de plusieurs notes sur différents sujets d’histoire naturelle.
Des remerciements sont adressés à M. Gadeau de Kerville.
ll est ensuite procédé au renouvellement partiel du Bureau.
. Sont nommés : M. Gonse, président; M. Choquart, secré-
taire·adjoint.
Le bureau est donc composé comme suit pourl‘année 1900:
MM. Gonse, Président.
. Du Roselle, Vice-Président.
Brandicourt, Secrétaire. ,
Choquart, Secrétaire-Adjoùtt. i
Spineux, Trésorier. · i
Ledieu, Bibliothécaire. i
Le SOCI'É(ûif€·Adj0I•R(,
. F. Cnoousnr. +

; .. 5 _
DE HIST ORIA STIRPIUM de Fuchs.
Un ami m'a oifert dernièrement ce qu'il appelait un
« vénérable bouquin de botanique » et dont je crois inté-
ressant de dire quelques mots.
C'est un in-folio couvert en parchemin, malheureusement
en assez mauvais état. Le titre et les douze premières pages
manquent et en maint endroit il est rongé par l`humidité.
Seulement à la lin j’ai pu lire Commentariorum de stirpium
laistoria finis et au haut de quelques pages Plantarum hùtoria.
L'ouvrage est écrit en latin et comprend pour chaque
plante : son nom, sa description, son habitat et ses propriétés
médicinales d’après les Anciens (Pline, Dioscoride ou Galien).
Un grand nombre de lîgures, bien faites, beaucoup en gran-
deur naturelle, accompagnent ces descriptions. Leur nom
est imprimé, à gauche en latin et à droite en allemand. Des
annotations manuscrites, évidemment faites par un médecin,
indiquent le nom français et vulgaire de la plante, en mème
temps que de courtes notes en latin expliquent ou rectitlent
l'opinion des médecins de l’antiquité sur les vertus de ces
plantes.
J’étais très intrigué et j‘aurais bien voulu déterminer mon
bouquin, en trouver l’auteur et l’époque.
D’après les caractères d’imprimerie, on_me dit que l'ou—
vrage devait dater du commencement du xv1° siècle. D’un
autre côté, les noms étant écrits en allemand, il y avait
présomption pour que l’auteur fût un Allemand. .l'avais, en
outre, remarqué des appellations très bizarres des plantes
ûgurées. Ainsi, le Perce-neige est dénommé Viola alba; la `
Parisette, Aconitum pardalianches; les Ilanunculus aw·ico—
mus, sceleratus, bulbosus, etc., sont indiquées respectivement:
lfanunculi prima species sylveslris, Ilammculi secunda species,
Ranunculi tertia species, etc. Pour le Geranium il y a Gera-
nium I, ll, lll, IV, V et VI, De mème, à la page 350 on trouve
L·i....._ -

- 5 ..
la figure très exacte de la Bétoine, et aux pages suivantes on
voit flgurées trois sortes d'œilIets qui sont étiquetées : Belo-
_ nica sylvestris una, Belonica sylvcstris allera et Bctonica altilis.
_ Je feuilletai les histoires de la botanique et fus assez
heureux pour trouver dans l’Hist0ire de la` Botanique, par
Hoefer (1), les lignes suivantes que je transcris textuellement:
« Fuchs s’était, comme Bock, principalement attaché à
l`étude de la flore allemande. Ses descriptions des espèces
indigènes sont au nombre de 400 environ. On y remarque la
Véronique Beccabunga sous le nom de Sium, la Lysimaque
nummulaire sous le nom de Centummorbia, la Parisette ap-
pelée Aconitum pardalianchcs, l`0Eillct des chartreux, Beta-
nica sylvatica, les Géranium erodium, molle, Rubertianum,
dzlsscctum, prateme, sanguineum sont désignés par Geranium
I, ll, III, IV, V, VI » (2).
On peut voir, en rapprochant ee texte de ce que je dis plus
haut, que j'avais indiqué une partie des singularités signalées
par Hoefer. J’ai pu vérifier d’ai|leurs celles qui_ m‘avaient
échappé.
i L’ouvrage auquel Hoefer fait allusion est celui-là mémo
  qui fit connaître Fuchs comme botaniste; il a pour titre :
( De hilstoria stirpium commentarii inszynes. Bàle 1542. ln-folio.
  Get ouvrage a eu beaucoup d‘éditions. Celle étudiée par
  lloefer fut imprimée à Lyon en 1551, du vivant de l'auteur.
( Fuchs naquit en 1501 à Memblingen, en Bavière, et s’a-
( donna à la médecine. En 1526 il était à Anspach, médecin
du marcgrave Georges de Brandebourg et s’acquit une grande
renommée par le traitement de Vépidémie niiliairc (la suette)
qui sévissait en Allemagne. ll occupa ensuite la chaire de
médecine ·à l'Université de Tubingue, se maria deux fois ;
il avait eu dix enfants de son premier mariage. Il mourut en
(i) Hachette, i882.
(2) Op. cit., page 125.

I
l
I É. 7 ___
I
_ 1566 en laissant, outre l’ouvrage de botanique dont je parle,
des dissertations de médecine très estimées. C’est à lui que
le P. Plumier dédia une plante nouvelle, le Fuchsia, que tout
le monde connaît maintenant.
ll ne me parait pas douteux que mon vénérable bouquin
ne soit l’Hiatoria plantarum de Fuchs et qu’il ne remonte au
I milieu du xv1° siècle. '
F Je serais heureux si ces lignes pouvaient tomber sous les
yeux d`un savant amateur de l`histoire de la botanique, qui · b
·veuille bien vérifier mes déductions et me faire connaitre la
date exacte de l’exemplaîre que j’ai entre les mains.
Ces lignes étaient écrites quand j'ai eu l‘occasion de com-
muniquer mon bouquin à notre collègue, M. l’abbé Deque-
vauviller. L’étude très approfondie qu’il en a faite et qui est
résumée très succinctement ci-après confirme mes conclu-
sions.
Essayons de contrôler notre opinion. Deux ouvrages nous
· y aideront. Ils sontd'àge bien différent: l° Matthiole. Opera,
édit. de l598, 2° Kirscbleger, Flore V0géso—Rhénane, l870.
Le premier tient Fuchs enhaute estime. Il lui arrive bien
de juger autrement que lui sur certaines applications des
noms de Dioscoride aux végétaux qu’il a sous la main. Le
métier de Commentateur était particulièrement ingrat, nous
pouvons bien ajouter, infécond. La science eût tiré un bien
meilleur profit de l'observation directe l
Toutefois, Mattbiole, meme dans ces redressements del'opi—
nion de Fuchs, demeure des plus favorable à ce dernier. Ainsi:
Fuchs, après Ruel, croit voir le Lycopsis dans une plante
que Matthiole appelle Cynoglossum vulgarc. Après avoir salué
ses deux collègues : « Viros alioqui doctissimos... » (Matt.,
Cap. CXXllll). Au Cap. XCIX il écrit de Fuchs: « ...Medicus
nostrae aetatis celebris   » et deux pages plus loin « vir
eruditissimus   n.

1
.. 3 - '
Ne nous attardons pas à tout cueillir sous sa plume lau- l
dative, mais donnons de suite ce témoignage plus accentué l
encore de l'estime qu'il a vouée à notre Auteur. ·
Dans une critique à l’adresse d’Amatus Lusitanus, pour I
qui Acorum et Galanga ne faisaient qu’une seule espèce l
botanique, Matthiole, qui est pour la distinction de deux  
espèces sous ces deux noms, appuie son dire à la glose de
Fuchs, qu‘il commence par déclarer : <· vir profecto clans- `
· simus,   » assez philosophe pour revenir d’une erreur. É
Matthiole, en effet, veut que : « Acorus, Calamus est aroma- L
· ticus », opinion qui nous paraît lui survivre. ‘
Linné en fît, ah ! combien facilement ! l’Acorus Calamus,
que notre Lamarck dénomma: Acorus odoratus. Disons, sous
peu de mots, que la supériorité de l'épithète de notre com-
patriote se sent d'elle-meme. Elle a aussi l'avantage d’étre
en parfait accord avec les principes de linguistique formulés
par Linné.
Ouvrons notre volume, nous ytrouvons, p. I2, une bonne
figure avec nom : « Acorum ofjïcinarum ». La glose est à la
page suivante au Cap. llll. Fuchs affirme que sa plante n’est
pas le véritable Acorum de Dioscoride, mais une espèce
voisine dont on peut user.
En marge, écrit à la main, nous lisons : « Espèce de
Glayeul qui croist proche les rivières et dans les maresls, dont
la feuille est plus extraite. »   et au-dessous « A pibus placez ».
Nous avouons ne pas connaître cette plante dans le cata-
logue des mellifères. ll s’agit, en effet, de notre « Iris pseudo-
accrus », révélé manifestement par la figure, la glose et ce
mot manuscrit au haut de la figure : « porte-[leurs jaunes en
juin et juillet es lieux aquatiques ».
Ouvrons maintenant la Flore de Kirschleger, T. ll, p. 96.
La synonymie de l’Iris pseudo—acorus, porte en deuxième
rang : « Acorus of/icinarum. Fuchs, 12 ». C’est exact.
Ce n'est pas l’efl`et du hasard, car d’autres plantes sont

.. g ..
citées dans Kirschleger qui correspondent parfaitement à
celles de notre bouquin:
Fig. IOS, Urtica minor, aujourd’hui Urtica urens;
Fig. 482, Lunaria minor, aujourd'hui Botrychium Lunaria;
Fig. 680, Hedypnoïs, , anjourd’hui Taraxacum of/îcinale
et bien `d'autres que nous pourrions citer sans trop de travail.
Apres Pline, Fuchs reçoit hommage du genre Tussilago.
Le Cop. L de notre volume est intitulé DE BECHIO ct la
figure, p. MO, Tussilago. Le mot manuscrit au chevet de la
planche est bien bon : « porte-/leurs paste: en avril qui tour-
nent bientost en floccons de laine es lieux aquatiques. » Après .
quoi Kirschleger n’en indique pas moins comme synonyme
Becchion. Fuchs, t39, C., hona ic. Le volume contient des
figures autrement bonnes et que nous ne voyons pas indi-
quées. Celle-ci a le tort de fouiller trop fort un sujet qui ne fait
que commencer sa floraison. Pour l’espèce c’est prématuré.
Cruciata devient dans notre flore une section du sous-genre ,
Pneumonanlhe et Gentiana Cruciata y a pour synonyme
Cruciata. Fuchs, 420. Cfest ici que Kirschleger eût pu citer la
bonne exécution de la figure.
Béputée pour ses propriétés magiques, la Croisette tient
son nom, affirme Fuchs, de cc que sa racine est transpercée
en croix. Nous ne nous attendions pas à cette explication.
Nous en laissons, croyant qn’il est suffisamment démontré
que notre volume renferme les notions empruntées à Fuchs
et que sauf coquilles, car il y en a quelques—uues, la pagi·  
nation est celle indiquée par Kirschleger.
· V. Bnzlivoicouwr
et Ch. DEouu:vAuvu.L1·:n.
1

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· — 10 — I
EXTRAIT DU PROGRAMME l
DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES l
· A LA sonnonna en |900. l
SECTION DES SCIENCES;
i° Des gisements de phosphate de chanx. Fossiles que
l‘on y trouve.
2° Minéraux que l‘on rencontre dans la région parisienne.
Examen spécial des gisements de ces minéraux.
3° Étude minéralogique des roches sédimentaires.
4° Du mode de remplissage des cavernes.
5° Régime des cours d`eau. Inondations; alluvions. (
6** Recherche de documents anciens sur les observations I
météorologiques en France et sur les variations des cultures.
7° Des méthodes de pisciculture et d`aquiculture en eau
douce et dans les eaux marines.
8° Monographies relatives à la faune et à la ilore des lacs
, français.
9* Faune et tlore des eaux souterraines.
10° A quelles altitudes sont ou peuvent être portées, en
France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles,
de céréales et de plantes herbacées alimentaires ?
i1° Des faits comparatifs dans Pembryologie des vertébrés
et dans celle des invertébrés.
· 42° Photographie des parties invisibles du spectre. Résul-
tats obtenus et propositions de méthodes nouvelles.
l3° De l’action des différents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles. Photographie ortho-
chromatique, Plaques jouissant de sensibilité comparable à
celle de l’œil.
t4° Recherches relatives à l'0ptique photographique et
aux obturateurs.

I
il
Ã` - 11 -
É i5° Recherches sur la préparation d’nne surface photo-
q graphique ayant la finesse de grain des préparations an-
i ciennes (collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des
, préparations actuelles au gélatinobromure d’argent.
|6° Etude des réactions chimiques et physiques concer-
nant l’impression, le développement, le virage ou le iixage
des épreuves négatives et positives. Intluence de la tempé-
rature sur la sensibilité des plaques photographiques, leur
conservation et le développement de l'image.
i'I° Etudes astronomiques et météorologiques par la pho-
tographie.
l8° Recherches sur les méthodes micropbotographiques ;
applications notamment aux études minéralogiques, histo-
logiques et médicales.
i9° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos-
copiques.
20° Étude de la consanguinité dans les régions maritimes
et dans les régions de montagnes.
2l° L ss sanatoria d'altitude et les sanatoria marins.
22° De la constitution chimique et micrographique de `
l'air lors des épidémies. °
23° Des moyens de controle pouvant assurer la salubrité
et l°innocuité des substances alimentaires.
24° Des épidémies de peste et des mesures prophylactiques.
Ouvrages reçus :
Bulletin de la Société botanique dc France, 1898, N° 9. —
Boumv. Les llubus dela tlore française: llubi discolorcs. — °
CLOs. L’épitbète vulgaris ou vulgare et ses synonymes en
glossologie botanique. -— Gannoenn. Notes sur la flore espa-
gnole. — DE Colxcv. Note rectificative. — Abbé Bacu. Birlem
heterophylla, plante adventive. —· Revue bibliographique. —
  ·

.. gg _
1899, N°‘ 1-2 : Fmcuiz. Une nouvelle localité d’0strya carpini-
folia en France. — La·1·1=.LL1i·:n. L’électricité à l’état statique
exerce une action directrice sur les racines de la Fève vul-
gaire. — Gononr. Sur quelques Oscillariées nouvelles. — |
Avice. Lettre à M. Malinvaud sur le Solanum Dulcamara var. J
maritima. — Hxscxnn. Sur la présence du Cuivre dans les
plantes. —— Revue bibliographique. — T. XXXlV. Session
· extraordinaire à Barcelonnette en août 1897, 2** partie. — I
Abbé Cosma. l’Abbé Boissanade (suite et lin). Observations sur
quelques plantes de la vallée de l'Ubaye. — Mxmnvwo. I
Quelques plantes nouvelles pour la llore de France. Trois I
· lettres d’Alexis Jordan. Observations de M. Perrot sur le
genre Gentiana. — Lnené. — Notice sur le botaniste pro- I
vençal Jean Saurin, de Colmars. e Abbé Cos·r¤ et Soumis.
Note sur 200 plantes nouvelles pour l'Aveyron. Observations
de M. Malinvaud à propos d'un Sanguzsorba. - Bulnc et I
Dncnocx. Observations sur la distributiongéographique des
Primulacées. — Lizcna. Le Cnidium apioides Spreng. dans I
le département des Bouches-du·Rhone. ·
Société entomologique de Belgique. Tome XLll°. — M. J. I
Baron. Contributions à l'étude des Lathridiida: de l’Al'rique
méridionale. —A. Bivoivr. Matériaux pourla faune entomo- I
logique de la province de Hainaut. — G. C. Cnximon. A list
of the Lagriidas, Ol/miidœ, Nilionidœ, Petriidœ, Pyt/iidœ,
Melandryidœ, Pedilidœ (Part.), Pyrochroidze and Mordellidœ,
supplementary to the « Munich » Catalogue. - Cnommuoenn
ne Picouznnxnms (baron G. de). Note sur quelques Lépidop-
tères nouveaux pour la faune belge. Note sur quelques
Microlépidoptères capturés à Boitsfort et dans les environs.
` — Dia Joncx. Hémiptères d'Afrique. — PAUL Doonin. Hété-
rocères nouveaux de l’Equateur. Hétérocères nouveaux de
l’Amérique du Sud. -— Léon Fxmmamz. Matériaux pour la
` faune coléoptérique de la région malgache. - A. Gnouvnnnn.
Glavicornes nouveaux. —— Marrrin Jxconv. Description of Some

- 43 -
new species ol` indian phytophagous Coleoptera. New species
of phytophagous Coleoptera from Australia and the Malayan
regions. — Cu. Kennmmis. Buprestides nouveaux de l'Aus-
tralie et des régions voisines. Buprestides du Congo et des
régions voisines. — Aueusrn Lausanne. Jhr. Ed. Everts (Phil.
D'), Coleoptera neerlandica (analyse). Notice surle D'Ernest
Candèze, avec portrait. — Mwmcn Pic. Liste générale des
Coléoptères Hétéromères du genre Macratria Newman ou
Macrarthrius Laferté. Rectilications, addenda et corrigenda.
Xylophilides du Brésil. —- D' E. Rousseau. Essai sur l'histo-
logie des Insectes. — Baron E. ne SÉLYS·LONGCHAMPS. Cau-
series odonatologiques. — E Smou. Description d’Arachnides
nouveaux des familles des Agelenidœ, Pisauridœ, Lycosidœ
et Oxyopidœ. — T. Tscnirscnànms. Note sur quelques
Abacetu: de Zanzibar, du Musée d’Histoire naturelle de
Belgique. Note sur le genre Hnlconotus Chaudoir. — J. Weiss.
Coccinellen aus Usambara. ll. Verzeichniss von Coccinellîden
aus West-Africa. — J. L. Wnvmis. Description d’une nouvelle
espèce de Chrysochroa de Sumatra (Côte Ouest). — Vmron
Wm.¤u. Un nouvel Amphipode terrestre.
Bulletin of the Essex ‘Imtitut. Juillet-décembre 1894. —·
Joux Sx-mis. Notes géologiques et minéralogiques. Janvier-
juin 1895. — Revue des travaux de I’année. .Iuillet—décembre l
1895. — Geoneus Donsnv. La courbe des Vertèbres lombaires
dans quelques races américaines. — Rev. ALCOTT. Notes
botaniques. - Joan Suns. Nouvelles notes sur la géologie
et la minéralogie du Comté d’Essex. —— Cnosnv. Rochers de
grès dans le Colorado. Janvier—juin 1896.- Janvier-] uin 1897. ~
Revue de l’année.
Communications du Musée national de Buén0s·Ayres. T, I,
_ N° 1, 1898. - Canoto Bene. Description des hydromètres _
· nouvelles de la République argentine. Observations sur un
Crustacé, Eglea lœvis. Latr. - Communications ichtyolo- `
giques. — Canms Srsenzznm. Une nouvelle espèce de pro-

._ Q4 ..
sopanche, curieuse plante hypocarpogée du Rio de Colorado.
-· N? 2. Games Bene. Sur les ennemis de la Langouste com-
mune. Description des genres nouveaux de Cérambycides
de la République argentine. Sur deux Crustacés (Pleoticus
et Artemesia) trouvés dans les eaux du Mexique et de l'Uru··
guay. — Sn.v1;s·rm. Première notice sur les Thysanoures
argentins. — Srneazzmi. Plantes nouvelles de l’Amérique
australe.
Annales du Musée national de Montevideo. Fasc. VIII. -—
Prot`. Anncnavawra. Renonculacées. Berberidées. Papave-
racées. — Faso. IX. — Prof. Aniacnavatnn. Les Graminées
uruguaises. Crucilères. Cistinées. Violaries. — T. Ill, fasc. X.
_ — Prot'. Anecunvansu. Flore uruguaise, Caryophyllées, Por-
tulacées. Hypéricinées. Malvacécs. Sterculariées.
Commission géologique du Canada. Rapport annuel, |896.
-— J. TvnaE1.L. Rapport sur les rivières Doobaunt, Kasan et
Fergusson et la côte Nord-Ouest de la Baie d'Hudson. —
R. Dent. Rapport sur la géologie de la région couverte par
la feuille de la rivière des français (Ontario). — A. P. Low.
Rapport sur une exploration de la partie septentrionale de
la péninsule du Labrador, du golfe' de Richmond à la baie
d’Ungava. - L.W. Bacwv. Rapport sur la géologie de la
I Nouvellellîcosse.
Revue du Musée national de Iiio de Janeiro. i" vol. —
Joux Gmane. Sur les Trilobites de l’Etat de Para. - Onvims
Dmusv. Note sur la géologie et la paléontologie de Matto-
Grosso. — Enmssr Unia. Relation d'une excursion botanique
faite à la Sierra de ltatiaiaîa.
Bulletin de l’lnstitut géologique du Mexique. N° 10. -—
Bibliographie géologique et minière de la République mexi-
caine.
La Nuova notarisia. Janvier l898. — PAUL PETIT. Revision
' des Diatomées de l'herbier des Algues de la Guadeloupe et
de la Guyane. — Avril. Rizmnom. Les Algues de la baie de

_ 45 ..
Guichen (Sud Australie). — P. T. Curve. Les organismes
marins au service de Phydrographie. — Juillet. 0. Boucle.
Revue des travaux récents sur les Desmidiées. — Septembre.
A. Font!. Contribution à la connaissance de la florule phy-
cologique véronaise. — Janvier I899. A. Ganam. Algues du
lac de Garde. — G. B. ne Tom. Des études concernant l'ali—
mentation des poissons. .
Bulletin de la Société romaine pour les études géologiques.
I897. Fasc. III et IV. — Annu Ouais. La méthode zoologique
en anthropologie. -— CONDORELLI·FRANCAVlGLIA. Helminthes
trouvés dans un Hydrocolaeus minutus. — Ancmuu. Seconde
capture d'un Pic-vert oriental aux environs de Rome. —
G.4·r·ri Micasa. Contribution au genre Alburnus, en Italie. -
Fasc. V et VI. ltlanmuo Czuwccio. Sur quelques caractères
morphologiques du Jarcoptes ninios. —- Coxnonenm Fusea-
vicma. Notes helminthologiques. — Awssamnmm. Coléop-
tères de la province de Rome. Carabes. — 1898. Fasc. I à IV.
Connonisnm Fnancavicnm. Recherches sur les parasites du
Gobius arvernensis. Contribution à l’étude de la faune helm- ·
mthologique de quelques Poissons de la province de Rome.
— Axiomlm. Observations relatives il Saaricola melanolcuca et
S. occidenlalis. — Lnrm. Helminthes des Rapaces de la pro-
vince de Rome. — Meu Rouow. Sur les Anodontes pèchées
dans le lac de Bracciano. — Gmrrou. Lettre sur une nouvelle
capture faite en Italie de Chettusah gœgariia. -—— Nnvmu.
Bryozoaires néozoîques de quelques localités d’ltalie. Con-
tribution aux Bryozoaires de la Méditerranée. — DE Minus-
Sovicu. Sur une nouvelle espèce de Geckobia et sur les
caractères morphologiques du genre Pecori. Sur les Cépha-
lopodes du Musée zoologique de l’Université de Rome.

I
1 .
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[ ·— 16 -
OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES.
Station agronomùguc d'A miens. — Altitude 34"‘.
· Décembre 1899.
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É n.m0uirrn¤. |TBl|PÉRATUBB|î É É     E É     mmM,°U“_ |
¤ inima maxi minima maxima :.2: °‘:> E5 `œâ :1::
.. ...·Él' L " L.
1 164 767,5 2,0 9, 95 0,2 W. 10 1,30 Pluie le nuit.
2164 769,5 3,0 8,4 92 W. 0 4.30
769,5 771 — 2,0 7,2 96 ‘ N 5 4
4765 770 0,8 8,5 94 0,6 W. 8 2,30 Pluie. A
63 765,5 2,5 10,' 98 6,5 W. 10 0 id. l
6 57 763 2,5 9,6 99 17,5 W. 10 0 Pluie tout le jour.
52,5 757 7,0 10. 99 3,0 S. 10 0 ’
754 760 — 1,5 1, 98 E. 2 6.30
760 765 5,6 — 0,5 98 E. 0 6 I
10761,5 765 - 6,0 - 0,8 98 E. 0 6
11760,5 762 - 9,2 - 2,2 99 W. 0 0
12757 761 - 9,8 - 3. 98 N. E. 10 2,30
13 50 757,5 11,0 — 4, 99 E. 10 2,3
14 49 754 —1l,8 — 3, 98 N. 5 3,30
’ l5 54 760,5 - 7,5 0,4 98 S. 5 2
16 59 760,5 8,0 -4 1, 98 E. 5 0
17758 759 7,6 — 0, 98 N. E. 10 0
l 59 762,5 — 4,6 0, 98 E. 10 1,3 l
19 62 764 — 9,0 —- 1, 98 E. 10 1,3
763 764,5 - 8,2 0,2 98 E.S.E 0 0 Couvert. Verglas.
I 164,5 768 2,5 0, 98 E. 10 0 id.
2763 767,5 - 5,0 0, 98 3,4 E. 10 0 Pluie le. nuit.
-3 60 763,5 4,0 2, 98 0,8 E. 10 0 id.
24 59,5 763,5 0,0 6, 99 9,4 W. 10 0 Pluie.
"25 56,5 759,5 1,5 5, 99 1,6 N. 10 0, Pluie le matin.
26 50,5 758,5 - 0,8 4,8 95 2,3 W. S.W 10 0 Pluie et neige le soir.
7 48 753 0,2 4, 97 0,3 S. W. 10 _ 0 Pluvieux.
8 42 753 0,6 7, 98 2,0 S. 10 0 id.
9 36 742 2 8 10,2 77 3,4 B. 5 2, Pluie le soir.
30 39 747,5 6,6 9, 78 5,2 S. W. 0 2 Pluie.
` 1 47,5 757 4,0 9,2 81 1,0 S. 0 3,3 Pluie le nuit.
Tctnl de le pluie en millimètres: 57,2
Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Eel. Eclair. — G1. hl. Gelée
blanche — Gr. Guële. - Ng. Neige. —· Or. Orage. —— Ton. Tonnerre. — La température de la
homme est prise à 6 lx. du matin el il 6 h. du soir. — L'éla\ du ciel, la direclion du vent, 1‘6|at
Sygromélriquc sont observés il 9 h. du malin. - L’é1nl du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixièmes
de nébulosilé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’héli0grnpl1e de Campbell.

SUIIIETE Lllllllll ou t mi tt . . t
‘ ' ' ' v’E Nlllll Fltllllâ
BULLETIN MENSUEL-
. N° 324. - Février 1900. - 22l• Année. - T. XV.
Anaxssnz Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant Ia'
rédaction du Bulletin. à M. le President de la Société, à Amiens.
Les demandes d'abonn•>ment et les cotisations, (en timbres·poste), A
Il. le D" Srtssux, rue S'-Louis, 31, Amiens. ·
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Ilembres payants; il est
adressé aux Sociétés sctentitiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du I2 Janvier
1900, p. 17. — Ouvrages reçus, p. 11. — L'Année Metéorolntgique à
Amiens, par M. H. Ducnaussov, p. 23. — Observations météorologi-
ques, p. 32.
` EXTRAIT DE8 Pl'100È8·VE|lBAIIX.
·st:.tncs etzntnns nu`12 Janvrnn t900.
P1·c'aidence de M. E. GONSE.
Connasronnmcs: 1° Lettre du Ministere de I’Instrnction
publique ct des Beaux-Arts annonçant I’envoi d'ouvrages
venant des Etats·Unis.
2° Ijlnstitut des Sciences naturelles du Canada accuse
réception de nos Bulletins n°' 293 à 3I4. ‘
3° La Société historico-naturalis Croatica accuse réception
du tome IX de nos Mémoires 189t à 1898 et du tome XIII de
notre Bulletin 1896-1897.
A' L’Académie royale des Sciences et des Lettres du
Danemark accuse réception de nos publications.
5° Le Ministère de I'Instruc|.ion publique et des Beaux-
Arts envoie le Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux-
Arts des départements.
6° Le Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Postes
29* Année. 2

1
ï
n .
E . , — 48 — _
et des Télégraphes informe M. le Président qù’un Congrès
international de Botanique générale se tiendra à Paris, du
4" au 40 octobre 4900, à l’occasion de l'Exposition Univer-
verselle.
7° Le Field Columbian Museum Chicago demande Véchange
de ses publications avec celles de la Société Linnéenne.
L'échange est accepté.
8° Le Muséum d’Histoire naturelle de Central Park de
New-York envoie ses remerciements et annonce l’envoi de
ses publications.
9° Le Comité d‘organisation du Congrès international
d’Histoire comparée sollicite l’adhésion de la Société Lin-
néenne au Congrès d'Histoire des Sciences qui sera tenu à
Paris, à l’occasion de l`Exposition Universelle, et donne '
l’exposé du programme des questions qui y seront traitées.
Tout projet de communication devra être notifié avant le
4"juin 4900 au Secrétaire de la section. '
40° La Société départementale d'Agriculture, Sciences et
Arts de la Dordogne, invite M. le Président à assister à la
séance générale annuelle tenue le 40 janvier dernier.
M. Noiret, étudiant, remercie la Société de l’avoir admis
parmi ses membres.
M. Eugène Poitau, instituteur à Saint-Ouen (Seine), pré-
senté dans la dernière séance, est admis en qualité de mem-
- bre non résidant.
M.·le Président informe la Société que M. Richer, juge de
paix à Boves, lui a otfert un exemplaire du cours de bota-
nique que M. le Docteur Richer, son père, a professé pen-
dant de longues années au Jardin des plantes d`Amiens.
Des remerciements sont adressés à M. Richer.
M. Michel Dubois, à propos de la capture du llombus dis-
tingucndus dans une île normande, rappelle qu’il a rencontré
également un exemplaire 9 de cette rare espèce à Hailles,
en mai 1897.

.. 49 ...
M. le Docteur Spineux, trésorier, donne le compte rendu
dela situation financière de la Société, qui est satisfaisante.
Des remerciements sont adressés à M. Spineux pour les
soins qu'il apporte à la gestion de nos fonds.
M. H. Duchaussoy donne lecture de l`Année météorologi-
que à Amiens, pour l'année l899. Ce travail intéressant est
accompagné d'une carte d’un orage â grêle désastreux qui
a eu lieu le 20juin 1899.
Le Secrétaire-Adjoint,
F. Gnoouanr.
Ouvrages reçus (t).
Revue de Pathologie végétale. Vol. 5** et 6*. — Au. Benncsm.
Rapports entre la vigne et les Saccharomycètes. —~ G. Litzozunoi.
Monographie des genres Aspidiotus, Mytilaspis. —— A. N.
i Bsntsss. Sur la structure et le développement de Pileolaria
à Tcrebinthi. et sur son apparition en Italie. Essai d’une mo-
nographie des Péronosporées. — S. Caivximsa. Sur une rare g
Dermatose.
Bullettino deüa Società entomologica italiana. 29° année.
— Gtrsncto. Sur les larves qui menacent les fruits jeunes des
poiriers et sur les moyens d’en limiter la dispersion. —
Atsxaxoma Tosi. Notes biologiques sur les Apiarie. ——
A. Gzmmxi Libellules de la province de Vérone et des pro-
vinces limitrophes. - 30° année. Trimcstresl et II. Manio
Bszzn. Contribution à la faune diptérologique italienne. —
Anexaxonia Coooi. Description des espèces nouvelles d’0riba-
tidi italiennes.
. Actes de la Société des naturalistes de Modène. Année XXX.
j (l) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
j dérer l‘inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
È reçus comme un accusé de réception.
|

... go ..
— — Bnwrivoonlo. Observations relatives à la variété de l'espèce
Platycnemis pennipcs. — J. Nmms. Collection de Mollusques
pliocènes de Castellarquato. — Année XXXI. — Buscauom
et Mnncnwri. Sur les grains d’amidon rencontrés dans Vicîa
Narbonensis. — A. Tnorrsn. Zoocécidies de la llore de Man-
toue. Zoocécidies dela tlore de Modène. — Csvxnsnu. Notes
historiques sur les études relatives à la détermination des
sexes. — PANTANELLI. Principes pour un système de nomen-
clature des plantes et des animaux.
Memoirs and Proceedings of the Manchester Literary and
philosophical Society. l89`l·98. — Part. I. Pnrsn Cnwnoiv.
Notes sur une collection d’Hyménoptères de la Nouvelle
Zélande. Description de deux nouvelles espèces de Mutilla
du sud de l’Al'rique. — Part. II. Jauss Cosnio Ma|.vu.L. Nou-
velles recherches sur la faune des Mollusques de la mer
Arabique, de la mer d’0man et du golfe Persique.— Part. III.
Eoowlnn Svsss. Les nouvelles découvertes de mines d’or. —
Part. lV. Perse Camanon. Contributions à la connaissance des
· Hyménoptères de la région orientale. - |898—99. Part. I.
I Pmwzn Cuisson. Suite des Contributions ci—dessus. — Han-
nnnr Bo1.1·o1v. La Paléontologie dans l’île de Man. -— Joux
BUTTERWORTH. Nouvelles recherches sur la structure de Psa-
ronius, une fougère arborescente des houillières. Sur les
empreintes de feuilles surmontant les nœuds de Calamites,
dans les houillières du Lancashire. — Part V. Eurrn Pnxrr.
Contributions à la connaissance de la Faune marine des îles
Falkland.
Transactions 0/ the Academy 0/' Sciences of Saint-Louis.
Vol. VII. — N• I7. Ronnnr Comns. Plantes récoltées dans le
districtde Bienfuegos, province de Santa-Clara, Cuba, l895—96.
_ — N l8. \vILLlAM Tnntmsn. Un Phytobezoar extraordinaire.
° — N° l9. Jutws Ilvirrsn. Contribution à Vherpétologie du
Missouri. — N° 20. Titre, préface et table, de juillet |89i à
décembre l897. - Vol. Vlll. — N° l. Fiumcis Nurusn. Mé-

.. Q} 4..
thode pour mesurer la pression du vent agissant sur une
construction. — N° 2. Ht-znuan von Scnnsux. Uinlluence de
la tornade de I896 sur les arbres de Saint-Louis. ·— N° 3
Cmnuas Romznrsoxs. Abeilles nouvelles ou peu connues du
Q Nord-Amérique. —— N• 4. A. S. Hircncocx. Géographie bota-
nique du Kansas. — N° 5 Fnaux Comivs Bamzn. La faune
malacologique de l'ouest de l'Etat de New-York. — N° 6. _
Gamm Woonwann. Théorème sur la friction. — N° 7. Dis-
cussion sur les machines dynamo-électriques. _
The Kansas University quaterly. Vol. Vlll. Janvier i899. —
_ S. J. Hnursn. Les Coccidées du Kansas. — F. A. Lucas. Les
, caractères de Bison occidcntalis, le Bison fossile du Kansas et
  de l'Alaska. — Annan Srnwanr. Description préliminaire de
i quelques os du crâne de Àip/zactinus Leidy. Pachyrhizodus
l mininus, espèce nouvelle de poisson du crétacé du Kansas.
à — S. W. WILLISTON. Quelques caractères additionnels des
  Mosasaures. .
Z Belfast naturalists feld club. |897-98. Annual Report and
proceedings. — Divers récits d’excursions,
É Transactions of the Edinburgh Geological Society. Vol. Vll.
Part. Ill. — J. Gooocnmo. Histoire géologique de quelques
' composés hydrocarbonés. — H. M. Canam,. Geologie de la
. côte Ouest de l’Australie. Une visite à la zone volcanique de
. la Nouvelle-Zélande. — Cauvnsm.-Bnonw. Sur la présence de
  Gastéropodes (Platyostomella scotoburdigalensis) dans un
Q Lepidodendron trouvé près d'Edimbourg. — W. Gum:. Notes
l sur la géologie de l'Ile d`Arran. — Janus Gamuz. Sur la pré- `
sence de la Vivianite dans le fond d’un lac. Sur une Apo-
phyllite de la Colonie du Gap.
Botanical Society of America. l898. —- Joux Couixrsn.
L’origine des Gymnospermes.
Transactions of the llleriden Scientific Association. Vol. VIII.
—- Sinon Tauon Fnosr. Les lacs dela région de l’Adirondack.
— D' Davis. Les Commencements de la vie.'

I
-—i 22 —-`
Transactions 0/ the Canadian Institute. Mai I898. — Enwann
Jui-·1=·m:v. Fécondation de Botrychium virginiacum. - Srtmcza.
Les dernières formations et les changements importants de
niveau à la Jamaïque. Les hauts plateaux etles vallées sous-
marines des Antilles. `
Proceedings of the Canadian Institute. N°' 4 et 5. l898. —
Axni-mr Anno·r1·. Nouvelles théories des couleurs. — Sruranr.
Observations sismologiques à Toronto. —— N° 6. Pntunosu.
Anatomie de l'Orang-Outang. — Namun Damson. Origine des
ondulations secondaires de l‘Océan. - N° 7. A. B. Macawn
Les monuments préhistoriques de la Bretagne — Aacumaw
Btvs. Le Corindon dans l`Ontario. — Wn.r.1=.·r MILLER. Notes
sur la recherche du Corindon.
Entomological Society of Ontario. l898. - F. M. Wunsrun.
Quelques faits économiques d'entomologie internationale.
—~ Wma Notes sur Papilio breviconda. — Reveuznn Fvtas.
Le jardin de la ferme et ses ennemis. — F. M. Wuasrza. Le
collectionneur et ses rapports avec Pentomologie pure et
appliquée. -— Wu. Locnamo. L'Entomologie à l‘école. —
Dwienr Bnanvsan. La préparation des insectes pourles expo-
sitions d`histoire naturelle.
La Feuille des Jeune.: Naturalistes, 1899. Septembre. —
D' E. HECBT. Quelques idées sur Vorganisation des Musées
d’histoire naturelle. — Amman Dommus. Catalogue des Crus-
tacés lsopodes terrestres de France. Notes spéciales et loca-
les. Revue des faits scientifiques.- Octobre. L. Cuénor.
Collections de biologie générale. — Annan Comm. Notions
de Géographie physique. Formation du modelé terrestre. —
' H. W. Baœtrmtm. Foret de Lyons (Myriapodes). — Anniau
DoLL1·‘us. Catalogue des Crustacés Isopodes terrestres (Clopor`
tîdes) de France (tin). Notes spéciales et locales.
A. Gimp. La Station zoologique de Wimereux, de |874 à
l899. - Un coup d’œil sur la Faune et sur la Flore du
Boulonnais.

- Q3 ...
L’A.nnée météorologique à Amiens
tltéœmbre 1898-Novembre 1899).
Le service météorologique du département de la Somme est
en pleine décadence .· la réduction du crédit voté par lc Conseil
général a eu pour conséquence la suppression du Bulletin
annuel. Nous avons résumé dans les chapitres suivants les
observations, faites à la Station agronomique,s0us la direc-
I tion de M. Roger.
I I. - Pression atmosphérique.
  Les indications du baromètre ont varié de 733****** le 2 jan-
I Vicr à 778*****,5 le 28 février. Uoscillatiou totale, qui avait été
I de 43'****,5 en 1898, _a été de 45******,5 en 1899. La moyenne
» annuelle atteint 762*****. Au Parc Saint-Maur, cette moyenne
a dépassé la normale de 1*****,55.
I*P1ESSIO'N ATMOSPHÈRIQUE (S.·A.).  
MOIS. ··-— /·~_..j?‘— — I
I l";Y:I": nxmi. I mxum. I
I ····—·· ········—·î·—1
oeœmbœ isos zëiïis 77bm?le n I 742miè 29 I
Janvier 1899 . . 759,63 775,5Ie 25 I 733 le 2
Février ..... I 760,53 778,5le 28 747 le 2
Mars ...... 761,35 778 le 1** I 741,5le 9
Avril ...... 758,33 770 les 21, 23 I 734,5les 13, 14 .
Mai ....... 762,09 771 le 31 I 746 le15
[Juin ...... 763,21 770 les 8, 9 I 749 le 20
Iluillet ..... 761,92 769 les 28, 31 I 752 le 2
Août ...... 762,16 769 le 1•* I 7î6,5Ie 5
I Septembre . . . 758,25 764,5Ie 11 ' 747,5Ie 30
Octobre ..... 76l,85 768,5 les 21, 22 I745 le 1•*
Novembre . . . 765,46 I 774 le 17 I 732 le 8
*______.... _l___ ._._.iI m
' 778¤¤ 5 733¤*¤
Année i899' ' ' 7'nmm'00 I le 28 Févïrier. I le 2Janvier.

- gg -
Le 20 décembre 1898, le canot du Saint-Michel est renversé
par une vague, à quelques mètres de la jetée du Tréport:
quatre matelots du Crotoy sont malheureusement engloutis
par la mer.
_ Le 27 du méme mois, une nouvelle bourrasque amène des
gros temps sur la Manche. Le 31, nous avons à Amiens une
tempête de neige, tombant à gros flocons de 4 heures à
7 heures du soir. ‘
La dépression du 2 janvier 1899 produit une tempête
furieuse, causant sur le littoral de. réels désastres. Un
paquebot vient se briser sur la jetée de Dieppe, dont le
. musoir est démoli. « En de nombreux points de la côte, les
_ vagues, poussées par un vent violent, escaladent digues et
jetées, portant partout la dévastation et occasionnant des
dégats considérables. Entre Cayeux-sur-Mer et Onival, plus
particulièrement, où s’étendent les bancs de galets que la
mer a amassés, et qu’elle renforce chaque jour des débris
arrachés par elle aux falaises voisines, les eaux ont fait une
trouée et se sont répandues dans les terres. » Du fait de
cette irruption, la récolte des champs emblavés est entiè-
rement perdue (1).
Le 12 janvier, le vent, d'abord au Sud, passe au SSW et
au SW, soufflant en tempête de 6 heures à 8 heures du soir.
Dans Amiens, quelques arbres sont ébranchés ; les toits et
les cheminées sont fortement éprouvés. A Ault, le Casino
est endommagé par les galets, et à Onival, des cabines sont
entraînées. La mer, après avoir renversé 150 mètres de digue,
envahit la ferme des Granges, où les chevaux ont de l’eau
jusqu'au poitrail. A Mers, beaucoup de villas ont leurs caves
inondées; la Prairie et la place du Marché sont couvertes
d’eau, provenant des vagues furieuses projetées souvent au-
dessus de la nouvelle muraille. ·
(t) Susan. Action du sel sur le sol. (Progrès agricole du 9 avril t899,
page 228;.

... 25 ..
_ Les 16, 17, 18, 19 et 20 septembre, la mer a été conti-
nuellement houleuse; les vagues, très fortes, arrivent, le 17,  
jusqu’aux cabines de bains, au momentde la marée du soir. '
Le 18, elles grimpent au pied des falaises, poussées par un
vent très fort du SW. Le 19, je remarque des épaves couvertes
d’Anatifes : les pécheurs et les moulières affirment que ce
sont des œufs qui donneront naissance à des Macreuses l Le
I 20, haute mer à 11 h. 10’ ; des vagues énormes, projetées à
E 6 mètres de hauteur, sont quelquefois rabattues sur la plage `
v de Mers: des personnes sont douchées vis·à·vis du Casino,
l tandis que la route du Tréport est couverte de 20 centimètres
, d‘eau. Le spectacle est d’autant plus grandiose, que le soleil ·
É éclaire vivement la mer démontée et permet de faire de
| magnîtiques instantanés. A
î II. - Température. A
à On sait combien il est difficile de faire de bonnes obser-
i F MOYENNES mrtmuunrs nxmtuss.
(nmms) (noms)
, MOIS -··T-^··??  
|....‘Ãâî... mali;. ' .'.î‘âl‘;. ********·· i ***·*****~
é Décembre 98I 8°,98v·2•,21 | 5**,60 13**,2 le 3. -5**,5 le 23.
Janvier 1899· 8°,79 2**,47 5**,13 13** les 13,22. ! -4** le 29.
! Février . .` .|10°,43’ 0°,87 5**,65 ·19° le 10. ’—7**,5l¤27,2
, Mars .... *11**,76 .-0**,46 5**,65 20**,5 le 27. -6**,5 le 25.
É Avril .... (13**,95 A 5**,60 I 9*,77 ,19**Ie 28. |—1** le 23. l
_ I Msi ..... i17•,59| 6*,92 12**,25 25**,4 le 18. +0,°2le1•*'.
’ Juin ..... i22**,75 _10°,63 *16**.69 30** le 6. -I-5**,5 le 16.
Jante; ,_,, |2Q**,79 I13•,1e i8**,97 ·31**,4 le 22. +9** le 28.
Août .... _26•,89 |3°,~i»7 20°,18 35**,6 le 5. +9** le 21.
Septembre   |9°,92 11**,39 15**,65 |31°. le 6. +5° le 23.
Octobre. . 415**,43 4**,12 9**,77 ,19**,6 le 23. —1•,8 le 21.
Novembre .'l2**,63 I 5**,25 I 8**,91 20**,6 le 2. —1° le 17. (
lànnée 1899.l16**,16¥ 6**,30 i||°’23 l le°i:_';3î*\°£t» I les E;î;â¤Fév.I
1

A. 55 -
I l MOYENNES TEIPÉRATURBS BXTRÉIBS
MOIS | (DIIULLBIIS) tmmzns)
I I...§'.iî... ..33.... .â‘l;. **·****···· I *****·**·-
'   Decembre 98 9°,1i· 2•*,î3 5595 •3•,5 le 3. -5** le 2i.
l Janvier 1899 8**,45 2**,25 5**,35 13** le 16. I -5** le 29.
Février . . .' 9**,57 0°,92 5**,25 l7°,5 le 10. f—6° le 28. .
I Mare .... I|0°,79 -0**,51 5°,l4 18**,5 le 27. ‘ --6**,5 le 22.
I Avril. .... -13**,96 4**,98 9**,47 20** le 28. =0•les12,20,2.«·
l Mai ..... I1?**,85 7*,00 12**,43 24**,5 le 31._ 0** le 4.
I Juin ..... I24**,15 |0°,76 17°,45 30** le 0. 4-5° le 15.
I Juillet .... I25**,5l 12**,48 19**,00 31**les 20, 22. I+9** le 28. I
I Août. .... ·26°,98 13**,33 20°,16 3î·°,5 le 5. -I-6° le 21.
Septembre. Il9°,63 10**,40 15**,02 30**le 6. +3** le 23.
I Octobre. . .Il5°,90 2**,92 9**,41 21° le 27. -3° le 21.
I Novembre. . 13**,05 4**,56 8**,80 20**,5 le 2. -2** le 15. I
  îîi-   —     
I Année ia99.I1e•,2s s•,90 u·,s2 I ,°`§:’Ã*:É,_ I ,6 ;î,°,I',·§rs_ I
vations de température. L’abri de la Station agronomique
d’Amiens, trop voisin d’un batiment, abrité par une muraille,
se trouve actuellement à côté d’nn hangar dont le toit est en
zinc. Deux tableaux donnent les résultats obtenus à Doullens
et Amiens. Dans ce dernier poste le thermomètre n'est des-
cendu en hiver qu’à —'7°,5, les 21 et 28 février ; en été, on
aurait eu le 5 août. un maximum de —|-35°,6. °
' A titre de comparaison, nous indiquons les moyennes
mensuelles du Parr St~Maur et d‘Arras, où les observations
sont faites dans d'excellentes conditions, par MM. Renou et
Pagnoul.

.. fp :
Txurénxrunss uovsxnxs uzusalnnnss
MOIS.  
au I _ à L L
Pmsuum-. |Am«enss.A.1 Doullens. Arr•¤·
, Décembre 1898. . . 5**,36 5°,60 5**,95 5°,31
Janvier 1899 .... I 6**,11 I 5**,13 I 5**,35 4**,47
Février ....... ‘ 6**,30 5**,65 5**,25 4**,90
Mars. ........ ' 5**,99 5**,65 ' 5**,14 5**,26
Avril. ........ 9**,18 9**,77 9**,47 8**,75
-Mni ......... * 12**,87 12**,25 12**,43 11**,71
Juin ......... : 1'ï°,12 16**,69 17°,45 16°,‘l1 I '
Juillet ....... E 19**,64 18**,97 u 19**,00 18**,29 I
Août ......... 21**,00 20**,18 20**,16 19**,69 i
Septembre, _ _ _ ,   '16° 39 15°,65 i5°,02 1*É°,50 ` ,
Octobre ....... ' 10**,76 9**,77 9**,41 8**,87
Novembre ...... l 7*,75 8**,94 s¤,s0 8*-,30 ,
N Armes 1899 .....   11°,60 11**,23 11**,12 10**,53  
-_îï_____ __|_ _iï
Les saisons présentent les moyennes suivantes dans les
4 localités :
Aux:-in 1899. Pam: S‘-Mwn. Amzxs. Doutnens. Anims.
Hiver ....... 5**,93 5**,46 5**,51 4**,80
Printemps .... A 9*,45 9°,22 9**,01 8**,57
Été ........ 19**,37 18•,61 18**,87 18**,07
Automne ..... 11**,63 11**,45 11**,08 10**,59
La température moyenne du mois de février est supérieure
à la normale de 1°,7. Le 10, on observait un maixîmum de
17°,5 à Arras et â Doullens, 19° à Amiens, et 20**,7 au Parc
St-Maur, nombre sans exemple depuis un siècle et demi : le
plus grand maximum inscrit é\ait17°,9le 9 février 1831 à
l’Observatoire de Paris. (Renou.)
ll y a eu dans |'année 59 petites gelées : 8 en décembre,
8 en janvier, 14 en février, 21 en mars, 2 en avril, L en octo-

- 28 - ,
bre et 2 en novembre. La moyenne diurne a été 13 fois égale
uo inférieure à zéro .· le 22, 23 et 24 décembre; 25, 28, 29 et
30 janvier ; 1", 3, 4 et 27 février; 22 et 23 mars.
Nous avons observé 7 chutes de grésil : 23 et 24 janvier;
19, 20 el 21 mars; 8 et 11 avril. ll y a eu un peu de givre le
22 décembre, le 10 février et le 3 mars. La neige est tombée
plus ou moins fortement le 31 décembre, 5 février, 20, 21,
^ A 22, 24 et 26 mars. A signaler aussi deux petits verglas, le 5
février et le 7 mars.
Les petites gelées du mois de mars ont ralenti la végéta- ·
tion.
_ Pendant l'élé 10 maxima ont atteint ou dépassé 30 degrés .·
30**,0 le 6 juin. 34**,2 le 4 Août.
30**,0 le '1l juillet. 35°,6 le 5 —
` 30**,8 le 20 — 30**,0 le 14 — ·
3l°,4 le 22 - 31°,8 le 15 —-
32**,8 le 3 Août. 31**,4 le 25 -
Les mois de juillet et d’aoùt sont remarquables par leur
grande insolation. ll faut remonterà 1881 pour avoir un
mois de juillet aussi beau et à 1859 pour rencontrer un été
plus chaud. · ‘
Rappelons que c’est en 1881, le 19 juillet, qu’on a relevé
un maximum de 38°,4, « la plus grande chaleur qu’on ait
jamais authentiquement observée dans la région de Paris. »
(Renou).
III. — Pluie, Etat hygrométrique et divers.
Les 2 tableaux suivants donnent la nébulosité et l’élat hy-
grométrique à 9 h. du malin, les totaux mensuels des heures
de soleil à Amiens et Arras, et les observations du vent et
de la pluie à la Station agronomique. ,

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I A · ’° ”
I  ··"""‘î‘
ÉTÃT Imm W Sm"-- ÉTAT 4>4.u44: A Anims.
944.m.I 4mi.¤· Am. *° l·-¤·· *I,·:;·;;j·* I I_,ggIg;x_
I Décembre 98 7,44 I 55,0 34,2 94,06 TII,9 I 47
I Janvier 99 . 6,80 ' 62,5 64,6 94,42 80,9 _ 24
· Février. . .. 5,28 I 425,0 444,3 95,23 24,2 2 8
Mars .... I 4,80 . 479,5 464,5 85,90 40,2 I 9
Avril . . .; 7,86 ' 448,0 432,5 88,00 82,5 ' 48
,Maî .... I 6,00 ~ 493,0 466,5 80,32 47,9 I I3
Juin ..... 4,76 A 229,5 240,4 70,414 , 62,8 I 8
Juillet. . . I 5,00 , 243,0 257,0 74,29 67,9 42
Août .... I 3,35 265,0 275,3 67,22 29,7 I 5
Septembre .` 6,00 I 465,0 476,0I 77,43 92,4 I 20
Octobre. . .I 5,29 4 458,5 442,6I 83,07 30,6 , 8
Novembre. .‘ 7,03 I 74,5 78,8I 89,53 48,9 ' 9
î I h. h. mm. I
` Année 4899.I 5,78 4868,5I4837,4I 82,82 592,9 I 448 I U
` . I · _
NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ
MOIS' DE LA DIRÉCTKJN _ I
I N NW W SW S SE E N E
I Décembre 98 0 0 44 7 8 4 4 0
I Janvier 99 . 2 4 9 5 7 0 4 3
l Février . . . 2 0 6 3 8 0 44 0
I Mars .... , 5 2 40 2 5 4 4 2
Avril . . . _ 4 2. 46 5 3 4 2 0
I Mai ..... · 44 4 'I 4 3 0 5 O
I Juin ..... 9 4 ' 6 0 3 4 3 4
I Juillet .... 3 5 9 4 4 2 6 4
Août .... 5 4 5 4 0 4 44 4
Septembre .‘ 4 3 43 4 4 0 2 0
Octobre. .   3 3 4 5 I 0 0 45 4
I Novembre. .I 3 4 45 4 I 4 0 2 i
.îî. ....I._.. —.. ..... ï ..— î
I
Année 4899.I 48 I 26 409 I 44 I 46 7 72 43
1 _ .i__ îlî i ___

-— 80 ·-— '
Les vents dominants et sous dominants sont ceux de
I l'0uest et du Sud en hiver, de l’0uest et du Nord au prin-
temps, de l‘Est et de l’0uest en été, de l’()ues|. etde l’Esten
automne. A
On trouvera plus loin la répartition des pluies dans le I
département, pour 19. postes dilférents. La moyenne générale
est égale à 616****,4 ,· nous avons eu 591****.8 en 1898;
650*****,2 en 1897 ; 708*****,1 en 1896 et 634*****,5 en 1895.
Ci-dessous, les hauteurs saisonnières dc pluie des 5 dernières
années :  
Suaows. 1895. 1896. 1897. 1898. 1899. Moyennes I
IDIII. lI1|'|'|. mm. mm. IIIIII. |'|`|l1’I. I
Hiver ........ 121,7 121,7 164,2 147,4 176,6 146,3
Printemps .... 116,4 112,1 150,3 185,1 162,6 145,3
Eté .......... 218,7 156,8 223,0 140,5 115,2 170,8
Automne ..... 177,7 317,5 112,7 118,8 162,0 177,7
IDIII. mm. IIIID. mm. mm. IIIIIL ·
[ I Anim: ........ 634,5 708,1 650,2 591,8 GI6,6 640,1. I
I
I Les mois de janvier, avril et septembre ont été générale-  
I ment pluvieux; au contraire, ceux de février, mars, août, `
I octobre et novembre ont été très secs dans toute la région.
I La source de l’Authie était tarie à Coigneux, vers la tin de
[ 1'automne (1).
I A la Station agronomique on n’a relevé que 3 pluies ayant
) donné plus de 20 millimètres d‘eau: 22*****, le 24 mai, 27"'*"‘,4
I le 5 juillet et 26****,2 le 5 août. `
I (I) Journal de Péronnc (10 déc. 1899).
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-···· ·«·······»········ |§
 pâauacaâ ·>~~¤w·•·wc>·~¢o¤¤¤¤c§ · g
(_A mam) H. Ducmwssor.

-;- 32 —
OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUBS.
— Station agronomùyue d'A miens. —— Altitude 34“‘. .
Janvier 4900.
 ..
. |2 = g se .. sg
É ninouàrna. raurànnïvnklîê ëê     A   mwmQUEs_
¤ ma maxi minima maxi   °' ¤ Eë N É = ¤¤
3 O Q ¤ .
1755 759 4,6 10,' 98 0,6 S. 0 10 Pmie le soir.
2 52 55 5,5 11, 94 2,0 W. 0 10 Pluie.
49 52 6,5 10, 98 1,6 S. 0 IO Pluie le soir.
4 50 53,5 4,6 IO. 96 0,2 W 0 10
5 53,5 60 1,8 10, 98 0,2 W. 0 10 Petite pluie la nuit.
6 60 62,5 0,2 7, 99 1,0 S. E 0 10 Pluie Ia nuit.
55 60 0,0 3,4 99 1,3 S. 0 10 Pluie.
60 65 1,0 8,' 94 1,2 W. 4,3 0 Pluie le soir.
62 64,5 2,2 8, 98 3,0 S. W. 0 10 Pluie.
| 63 65,5 0,8 9.5 99 2,0 W 2,3 IO P1.1·mint.Be¤ules01r.
II 65,5 69 2,0 7, 94 0,2 N. W. 1,3 8 Couvert.
I2 68 69 0,5 4. 94 E. 5,3 0
13 64 68 4,8 4, 98 E. 1,3 10
14 60 64 6,5 1, 99 E. 0 10
15 51,5 60 — 5,5 7. 98 4,4 W. O 10 Pluie l'après·midi.
I6618,5 54 3,2 10, 99 15,5 S. W. 0 IO Pluie tout le jour.
17 52 55,5 4,0 12, 98 4,5 W. 0 10 Pluie.
1 52,5 65 2,5 7,4 95 N.W. 5,3 2
1 65 68 — 0,4 7, 96 1.2 W. 0 5 Pluie la nuit.
4 68 5,0 11,0 98 15,4 W. 0 10 Pluie tout le jour.
, I 61,5 66 2,0 10, 98 5,6 S. 0 10 id.
61 64 2,6 10,3 98 W. 1,3 8 Nuageux. Doux. |
3 64 65 8,0 11,4 85 W. 0 10 id. i
4 57 64 6,2 I2, 92 1,4 W. 0 10 ' Pluie le soir. I
È5 60 70 5,2 9,J 88 N. W. 6,3 ` 0
· 61 70 4,0 9,4 96 2,3 S. 0 10 Couvert. Pluie le soir.
7 47,5 60 3,2 7, 96 7,4 W. 0 10 Pluie tout Ie jour.
28 43 47,5 - 0.8 6, 96 W. 6 0
.9 46 50 0 5 3,4 98 0,5 N. 0 10 Petites averses.
30 49 51 1,0 2,tII 98 0.6 N 0 10 Pluvieux.
I 51 55 1,0 3,5I 91 N. O 10 Couvert.
V Total de la pluie en millimètres: 72,1
Abréviation: et observations: B. Bourrruque. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche — Gr. ûtète. — Ng Neige. -· Ur. Orage. - Ton. Tonnerre. - La température de la
homme est prlae A 6 ln. du matin et a 6 h. du a.»ir. — lfètat du ctel, la direction du vent, l’ètat
Sygrometi ique sont observés a 9 ln. du matin. — l.‘étaI du ciel est mesure deO i l0,e¤ dixièmes
de ndbulnalté. - Lea h•nr•• de •0I•ll sont meanrèea avec Phôtiographe de Campbell.

· î ' ' , lE
Slllillllll |.|N.NlillllN|l nu Nllllll ou LA FIIANL
— BULLETIN ÉKSUEL
' N° 325. — Mars 1900. - 29• Année. - 'I`. XV. _
r Annessn: |.es Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant ls
I rédactiondu Bulletin. à M. le Président de la Société, à Amiens. ·
Q Les demandes d’ubonnemcnt et les cotisations, (en timbres-poste), i
ll. le Dr Smxnux, rue S'-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement. ai tous les Membres payants ;_ il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 9 Février
|900, p. 33. — Ouvrages reçus, p. 35. — L'Année Météorologique il ,
Amiens, par M. H. Dmmussov, p. 38. — Observations météorologi-
ques, p. 48. . s
' EXTRAIT BES Plll)GÈ8·VEliBA|lX.
' sémvcn eéuénsnn ou 9 Fevnisn l900.
L I Présidence de M. E. GQNSE. q
Connxsronosucsz i° M. Choquart, secrétaire·adjoint, s’ex- I
cnse de ne pouvoir assister à la séance.
2* Le Ministère de Flnstruction publique, (service des
échanges intemationanx), annonce l’envoi d’ouvrages venant
d’ltalie, de Suisse et des Etats—Unis.
3° L’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie Ã
et l'Académie des Sciences, Arts et Lettres du Wisconsin
accusent réception des bulletins n° 293 à 3|2. I
4° La Société Veneto·trentine des Sciences naturelles
accuse réception des bulletins 293 à 322 et demande divers
volumes qui lui manquent.
5° Le Ministère de Vinstruction publique adresse les ren-
seignements utiles relatifs au 38° congrès des Sociétés
29° Annan. 3

— ai -
savantes; les renseignements pour la participation de la
Société à l’Exposition universelle et l`envoi des publications. g
M. Desmaisons, pharmacien de 4** classe à Arvillers ;
_ (Somme), est admis en qualité de membre non résidant.  
M. Brandicourt dépose sur le bureau quelques catalogues  
manuscrits trouvés dans les papiers de M. Garnier, ancien A
président de la Société, et relatifs àdes collections de miné-
raux olïerts à la ville d’Amiens, et une liste de noms picards t
de quelques oiseaux de marais.
A propos de cette communication, M. Duchaussoy fait  
savoir qu’il a trouvé aux archives du département une liasse 2
de documents qui peuvent offrir un certain intérêt pour la
Société. La premier Préfet de la Somme avait eu I'idée de
faire publier une histoire complète du département de la
Somme, au point de vue économique, géographique, géolo-
gique, botanique, etc, et avait centralisé les renseignements
qui lui avaient été envoyés par les personnes compétentes.
On `trouverait dans cette liasse des listes ou catalogues de
plantes ,d`oiseaux, de minéraux assez importants. M. Boucher
de Crévecœur entr’autres avait largement collaboré à cette
œuvre. '
M. Gonse donne quelques détails sur l’herbier des plantes _
de la Somme, qu’il a commencé il y a t2 ans, avec le con-
cours des membres botanistes de notre Société. Cet herbier
contient actuellement à peu près toutes les plantes de notre
région, passées au sublimé; les espèces rares ou intéres-
santes y sont représentées par de nombreuses parts prove-
, nant de dilférentes localités.
Le Secrétaire,
V. Bnaunicouar.

... 33. ..
Ouvrages reçus (t). I
Société d’émulation d'Abbevîlle. Mémoires. T. I, ll, IV.
l" partie. Bulletin trimestriel I898, n" I-4, et. 1899, n°' l-2.
Bulletin de la Société cntomologique de Mance. l899, n° I3.
— E. Sinon. Arachnides recueillis par M. C. J. Dewitz, en
l898, à Bir-Hooker, en Egypte. — A. Fauvnn. Sur la valeur
7 des glandes pygidiennes pour la classification destlarabiques,
i d`après le mémoire du P. Dierckx. — J. ne Joamus. Notes
Q sur quelques Microlépidoptères dont les chenilles se nourris- .
I sent de poils d'animaux. — M. Mznunnou. Description de
i nouveaux Chlaenùts de l’Asie orientale. - P. Canaries.
Note sur les premiers états de l'Hercina alpestralis. -
· E. FLBUTIAUX. Description d’un genre nouveau de Cicindeli-
dae. —— N• 14. E. Sinon. Observation d’un cocon double de
g Theridion bimaculatum L. — C11. Om-znruun. Description d’un
Papilio nouveau du Haut-Tonkin. - J. Pim!-zz. Sur l’appen·
dice céphalique de certaines chrysalides de Sphinx. Notes
sur quelques variations d’un Bombus Latreillellus K. - P.
Marine. Descriptions de Lépidoptères nouveaux de Mada-
gascar. — Il. Doucxnan ne Doxcazn. Description d’un Mor-
· molyce nouveau. Note sur le Bolbotritus Bainesii Bates. —
  P. Cnnfzrnzx. Notes sur les premiers états de la Cochylîs
  Purana Gn. — Cu. Piznaz. Note sur une Coccidie nouvelle
I (A delca Mesnili n. sp.), parasite cœlomique d’un Lépidoptère.
  — M. Pic. Description `de deux Coléoptères nouveaux de
  Palestine. — H. ou Buisson. Remarque sur quelques Elaté-
É rides et description d’un genre nouveau du même groupe.
ltevue scientiyïque du Bourbonnais et du Centre de la [france.
(I) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.

l
_ 36 ...
15 octobre. — Une lettre de Linné à Adanson. — Abbé
Benruoumeu. Bibliographie du Bourbonnais (suite).
Recueil des Pablications de la Société havraise d’études
diverse:. 1898 et 1899. 1°' trimestre. _
' Bulletin de ·la Société d’études scientifiques d’Angers. xxvm°
·année. — D' E. Tnouessanr. Diagnoses préliminaires d’espè-
ces nouvelles d’Acariens plumicoles; additions et corrections
à là ‘sous~famille des Analgésinés. — D' Labesse. Observa-
tion d‘empoisonnement par l'(Ènanthe crocata. — Pnéaueenr
et Bouvet. Observations sur quelques plantes critiques de
l'Ouest et plus particulièrement de l’Anjou.
Bulletin de la Société Linnéenne dc Normandie. 5' série,
·2° volume. — Cu; Gutznuv. Observations biologiques sur le
Gui. — Aue. Cnevsmen. Observations sur la castration des
plantes par le froid et sur la cléistogamie hivernale. —
A. Bxeor. Echinodermes bathoniens du Calvados. - Pienne
Fauvet. Observations sur l'Arenicola ecaudata Johnston. —
‘D' Cnrrois. Note sur l'anatomie microscopique de l’Encéphale
chez les Poissons. - A. Duroun ne LA Tnuineeie. Note sur
les Daucus Carota et Gummifer.
Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires
‘de la section des Sciences. 2• série. T. ll, n° 3. — Armand
Ssnxrien. De la spermato-génèse chez les Poissons sélaciens.
4- N° 4. N° 5. Eoousno Rocne. Recherche sur la Météorologie
et les Météorologistes à Montpellier, du xv1u° siècle jusqu'à
nos jours.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de
la France. 1899. 3* trimestre. — Pmneas Rousseau. Catalogue
des plantes vasculaires spontanées de l’lle de Ré et des
plantes qui y sont le plus communément cultivées. —
Cu. Bsner. Graphite de la cote du Croisic. — A. Oaieux. Les
v vers de terre. - Geonees Fennoumene. 11° contribution à
L 1’étude de la faune de la Loire-Inférieure. (Annélides oligo-
l chètes).

... 31 ...
ùenïté de secours des Anis des   Compte rendu du
38* exercice. 1898. — E. A. Mnrsn. La Spéléologie. dix
années d`explorations souterraines. Les abimes et cavernes
d`Burope.
Annales de (Académie de Macon. Troisième série, t. ll.
Revue générale de botanique. Septembre 1899.-1 .Gor.nasae.
Sur la formation des matieres protéîques pendant la germi·
nation du blé à l'obscurité. -— N. Moaxovnxs. Recherches
sur l'inIluence des anesthésiques sur la respiration des
_ plantes (Bu). — L. Maraccnor. Revue des travaux sur les
Champignons publiée en 1894, 1895, 1896 et 1897 (suite).
Revue des Travaux scientifques. T. XVIII, n•1:!. Table des
matières.
Bulletin de la Société nationale d’acclimatation de France.
. Avril 1899. — Xavlsn Rasrau., Le Lérot et son rôle dans la
» diminution des oiseaux. — L’Abbé A. Cnzmnuwn. Le Cardinal
· de Virginie, son élevage dans le midi de la France (suite et
lin). — Raruasn Lmxinautr. Sur l'habitat des Ophidiens du
genre Tropidonotus dans l`eau de mer. — D' D. Cx.os. Encore
l’Astragale en faux. — Extraits de la correspondance. — Jour·
nal, 6 mai 1899.
Société d’émulali0n des Vosges. Table alphabétique des
matières et des noms d’auteurs contenus dans les 10 volumes
des Annales, de 1890 à 1899.
A cadémie royale des Sciences, des Lettres et des Beau.z·.·lrts
de Belgique. Annuaire 1898 et 1899. — Bulletins: 3‘ série,
T. 34. E. Pmrnau. Comment les fleurs attirent les insectes
(lV°8l v' partie). — T. 35. —— T. 36. E. nn Wxnneinu. Sur la
réparation de quelques Algues. Prodome de la Flore belge.
(Thallophytes, fasc. PIII). — Tables générales du Recueil
des Bulletins. T. l à XXX.

... 38 ...
_ L’Année météorologique à Amiens .
S (Décembre 1808-llovembre 1800).
(Suite). V
· IV. - Les orages (1).
` Dans une année moyenne, on compte dans la Somme
cinquante journées orageuses et 75 manifestations élec-
triques. Les correspondants deviennent de plus en plus rares.
En t899, il n’a été adressé que 68 bulletins, nombre
insuffisant pour suivre les orages traversant la Picardie.
Cependant, les renseignements recueillis par quelques ins-
, tituteurs dévoués, ou publiés dans les journaux de la région,
complètent utilement nos observations personnelles. Nous
ne donnerons ici qu’un résumé succinct des orages ordi-
naires, pour étudier plus spécialement les orages à gréle du
20 jnln, 12 juillet et 5 août _l899. .
Le F" janvier, il éclaire au N E d’Amiens à 8 h. du soir.
Le lendemain, le 'vent souftle en tempéte.
Le 46 janvier, petit orage n0té_à Rue, de 7 h. à 9 h. 1/2 du
soir. ll tombe l9""'*,5 de pluie à Beaucamps—le-Jeune. En
ville, nous observons des éclairs de 8 h. à 9 h. 1/2 du soir,
d'abord au S W, puis au S et au S E. A Aire-sur·la-Lys, le
bell'roi de l’H6tel de Ville est atteint par la foudre.
ll n’y a pas eu de manifestations électriques pendant les
, mois de février et de mars.
Le 8 avril, orage faible à |’0uest du département. Grésil à .
Amiens. Pluie de 20"““ à Doullens.
Le H avril, tonnerre assez fort de 10 h. 45 à il h. du soir.
Il éclaire du coté de Dreuil et de St-Sauveur. La pluie est
accompagnée partout de grésil.
(l) Extrait du Progrès Agricole (4 mars 1900), qui a bien voulu nous
autoriser à reproduire la Carle de forage à grêle du Qûjuin 1899.
  A

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du 20 Juzh 1899. L
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3 ommunnchk Somme psrdont 5 597 000 Frgncg, Pgpnng ,1 A :1 go ng.
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- 4Q ..
Le f4 avril, orage de l h. I/2 à 2 h. s., allant du S W au
` N E. De la gréle fine se trouve mélée à la pluie. ,
Le 16 avril, journée orageuse; il tonne dans la matinée ï
à Rue, de 7 h. I/2 a l0 h. L'orage se produit à Amiens vers `
9 h. l/2 du' soir. '
. En mai, deux orages faibles sont observés, l’un le 12 mai,
de4h. 45 à 5 h. l/2 du soir, l’autre le I5 mai, de 5 h. l/2 à.
6 h. s., venant de l'W S W.
Le 6 juin, il éclaire dans la soirée; pendant la nuit du 6 |
au 7, le tonnerre se fait entendre; le maximum de l’orage a '
lieu, pour Amiens, de 1 h 45 à2 h. 45 du matin: pluie forte -
· à l’Ouest de la rue Cozette, et/aible à l’Est. .
’ . Le 20 juin, journée désastreuse pour les cultivateurs.
` Uue dépression se trouve à l’entrée de la Manche. Le vent est
_ du Sud à 9 h. du matin, etle thermomètre marque déjà 20°.
"·Des orages sont probables dans toute la France. A Paris, il
' tonne de 5 h. 20 à 5 h. 50, et la pluie donne en une demi-
heure 30""'* d’eau, inondant les travaux du Métropolitain, ou ·
` causant des dégâts dans les rues de Lyon et de Broca.
Nous entendons gronder le tonnerre à l’Est d'Amiens, dès
, 5 heures du soir, puis à 5 h. IO et à 5 h. 45.
W Un deuxième orage plus fort débute au S W, à 6 h. 50, a
son maximumvers 7 h. l/4 et disparaît au N E, à 7 h. 1/2
‘ soir. Les deux orages sont aussi observés à Moreuil et dans
toute la partie orientale du département.
A Montdidier, l`orage éclate vers 5 h. soir; les moindres
· grélons ont la grosseur des œufs de moineau. Un deuxième
orage suit la méme route de 6 h. I/2 à 7 h. : cette fois, les
‘ éclairs et les coups de tonnerre sont plus intenses ; une pluie
' diluvienne défonce les chemins et inonde les récoltes épar-
gnées par la grêle du premier orage.
‘ A Bouttencourt, la foudre tombe sur une maison et
en démolit la cheminée.
Aux environs de Péronne, une trombe d’eau et de gréle

.. gg ..
s‘abat sur la contrée, détruisant ou noyant tout sur son pas-
sage. A Saint-Christ, tousîles carreaux de la Mairie et ceux
de nombreuses habitations sont brisés par desgrelons de la
grosseur d’une noix. . 4
La plaine est dans un état pitoyable ; les blés et les
récoltes sont transformés en fumier. A Chaulnes, la gare est
inondée; les deux voies de Tergnier et de Picardie-Flandres,
sont converties en canaux sur une longueur de 400 mètres.
Des champs de betteravessont métamorphoses en lacs d'oi1
rien n’émerge. `
Mais le désastre est surtout irréparable, tout le long de la
trajectoire allant de Montdidier a Boisel: 18 communes sont
atteintes, perdant un total de 3 397 261 francs! La carte ci-
fointe indique la bande grélée qui se trouve entierement dans
l’nne des zones les plus menacées du département.
Les cultivateurs de la région, qui ont su interpréter notre
« Carte des nônesa grêle » ont dû contracter une assurance,
en prévision de la perte probable de leurs récoltes.
Nous indiquons ci·dessous, pour chaque commune, les
pertes totales, d’après les évaluations définitives, ayant servi .
à établir le dégrèvement de la contribution foncière afférente
au revenu perdu. Les nombres les plus forts correspondent aux
communes les plus voisines de la ligne droite suivie par l’orage,·
les pertes les plus faibles sont éprouvées par les communes
les plus éloignées dela trajectoire.
Il y a su 6 082 hectares de récoltes grelées, dont 3 382 hec-
tares dans l’arrondissement de Montdidier et 2 700 hectares
dans l’arrondissement de Péronne.
Bouillancourt ......... 2 3É'7 fr.
Cantigny .......... 18 M5
Fontaine-sous-Montdidier ..... 6l l70
Gratibus .......... 59 357
Maresmontiers ........ 7 085
Mesnil-Saint-Georges . . . _ ...` 65 765

I
.. 42 ..
Guerbigny .......... 19 474 fr.
Becquigny .......... 51 375
Babes ........... ILO 458
Montdidicr .......... 45 090 I
Aycncourt .......... 10 016 i
Boussicourt ......... 53 473
_ Courtemanche . ........ 80 8 1 5
Davencscourt ......... 92 21 5
Etolfay ........... 6 850
Fignièœs .......... 46 565
B0uch0ù· .......... 99 790
Folies ........... 23 340
Parvillers .......... 65 355 ,
Quesnoy-cn—San1orre ...... 36 315
Rouvray. . . Ã ....... 93 67 5
Chilly ........... 41 820
Pvnqnosoonrt ......... 109 360 A
Fransart ........... 36 505
Hallu .........- . . . 26 135
La Chavatto ......... 22 535
. Maucourt .......... 34 870
Punchy ........... 21 345
Warvillors .......... 10 325
I Saulchoy-souà-Davcnescourt .... 25 210 `
Warsy ........... 27 061 ‘
Hangest-cn·Santcrr0 ....... 1 120 .
Arvîllcrs . . . ·....... 45 638
Pîsrrepont ...... . . . . 7 930
_ Gurchy ........... 4 383
Fonches ........... 20 557
Fonchottc .......... 4 371
Hattcncourt ......... 33 450
Frosnoy-lès·R0yc ........ 25 680
Gruny ........... 36 846
Athies ........... 38 430
Enncmain . · . . · ....... 1 210
- Onrtigny . · ......... 122086

- gg ..
Bonvincourt ......... 9 383 fr.
Estrées-en-Chaussée ....... 36 384
Mons-en-Chaussée ........ 88 622
Brie ............ 76 400
Mesnil-Bruntel ........ 28 760
Villers-Carbonnel ........ 49 700
· Chaulnes .......... 63 380
Berny ..... ~ ...... 2 580
Frexncsdlazcncourt ....... 1 01 8 00
Hycnc0urt·le·Grand . ` ...... 40 680.
Puzeanx. . · ........ 76 640
Licourl. ........... 62 040
Cîzancourt ..... · ..... 28 240
Karohélopot ......... 117 760
Misery ........... 63 420
Saint-Christ-Briost . . ..... 103 650 `
Omiécourt. .......... 66 300
Hyencour1·le·Pet.it ....... 40 230
Pertain ........... 74 400
Ronssoy ........... 63 800 '
Roîsel ........... 69 230
Bernes ......,.... 46 307
Haucourt. .......... 44 356
Bervilly ........... 55 735
l-Iesbécourt .......... 43 594
Marquaix .......... 34 420
Pœuilly ........... 42 854
Templeux-le-Guérard ...... 40 944
Tinc0w·l·B0ucly ........ 91 1 37
Vraignes .......... 46 440
Les pertes cantonales sont donc les suivantes:
Montdîdier (46 communes grelées) . . 769 450
Rosières (43) ......... 624 360
Mareuil (5) .......... 406 959
Roye (6) ...... . .... 425 287 ·
Ham (2) ........... 39 640

- 4; ...
.’l>éronne (7) ........ _ . Ml 334 fr.
Cbaulnes (5) ..... _ . _ Ar . . 285 030
Nesle(8). ._ . . ._ .> . . ._i . 525440
Roisel lil). l ......... 5l2 724
Soitun totalde 1 623 096 francs pour farrondissement de
Montdidier, et 1 774 16 5' francs pour celui de Péronne.
L’Etat a accordé en _dégrèvements une somme de
4l 083 fr. 64 c., c’est-à·dlre l,2 °/,, de la perte dans le
département.
Le 28 juin, deux petits orages sont observés à Amiens de
8 h. 45 à IO h. 3/4 du soir. Une meule est nncendiée par le feu
du ciel à Bettencourt-Saint-Ouen. `
Le 7 juillet, journée orageuse. Tonnerre lointain à5 h. 45’
•· soir. Pluie de 6 h. à 7 h. I /2, très forte pendant l0 minutes;
. on a noté 25******,2 d’eau à la Station agronomique. Des caves  
sont inondées, rue Dom-Bouquet et rue Le Notre. î
' Le lendemain, 8 juillet, il a tonné à l’0uest et à I’Est
d’Amiens. · - ·
Le I} juillet, temps chaud et orageux. Tonn'erre lointain
à 3 h. l[2 soir; maximum de l’orage à5h. A Moreuil, le plu-
viomètre accuse 24*****,2 d‘eau. La grêle est encore venue
assaillir les communes de Gruny et de Fresnoy·lès·[loye. A `
Montdidier, la foudre est tombée en ,p1usièu¤—s endroits. A
, ` Castel, le tonnerre provoque un incendie dans lequel trois mai-
sons, une grange, des étable: sont brûlées; la perte, s'élevant
à 43 000 francs, est couverte par une assurance.
Le 22 juillet, petit orage à Rue, Foret-l’Abbaye, Yvrench,
Abbeville, Beaucamps·le—Jeune et Amiens. A l·langest—sur-
Somme, il tonnait à 4 h. I/2 du matin. Au meme moment,
' un violent coup de vent fait claquer brusquement les per-
siennes en ville et soulève sur les routes un nuage de pous-
siere. L’orage passe de 6 h. I/2 à 7 h. I/2 du matin, sans
rafraichir le temps. Il tonne à nouveau de 7 h. 50 à 9 h. 45
r

‘; [5 .;.
du soir. De la grêle tombet Vaoquerie, où les dégats sont
! heureusement tresfaibles. Chute defoudre à Saleux sur la
I cheminée d’une·usine, au Vélodrome et sur un poteau télé-
L graphique, à l’Asile de Bury sur Vhabitation du Directeur,
causant seulement des dégradations peu importantess
Le 5 août, nouvel orage A gr6le.A Beaucamps·le—Jeune, le
thermomètre s’est élevé à 36°,5 vers 3 h. 1/2; l'orage s’est
produit de 5 h. 1/2 s. à G h'. 50 s. En moins de 30 minutes,
il est tombé 35 millimètres de pluie, mélée d‘un peu de
grêle. A Mers, tonnerre lointain à 4 h. 45 au S.-E. ll éclaire
à 6 h. 10. Les éclairs sont vifs et les roulements du tonnerre
sont intenses. [forage qui allaitdu S.·0. au N.-E. disparait à
7 h. 20. Il éclairaitencore au S.-E. _à 10 du soir. Au Bosquel,
les grelons, dont la grosseur varie entre celle d'une noisette
et celle d‘un œuf de pigeon, causent des dégâts importants. ’
A Pissy, un moulin est renversé par le vent; les récoltes en
moyettes sont bouleversée: à Nampty; la mare de Bovelles
déborde ; les champs sont ravînés et les routes sont dégra-
dées partout. Les 8l communes suivante: ront plus ou moins
grëlées, et la perte totale .r‘éléoe à. 208 801 fr. s _
Poulainville ...· t ` ..... 480fr. L ·
Cardonnette .... L . ·' .... 11 315
.Croissy...‘..· ....   12600
LeBosquel. .   ...... 56281
Esserteaux . . ` . . · ...... 1 528
Oresmaux .......... 9 432
Fossemanaut ......... 3 177
Lœuilly. . .. ........ 28 774
Nampty ........... 37 636 ‘
Eaucourt·sur·S0mme ». . . ». . . 3 339
Fontaine-sur-Somme .....l . 8 335
Airaines ........... 10 917
Bettencourt-Rivière ....... I 1 579

I .
l
.. 46 ....
Dreuil-lès—Molliens ..... . . . 7 795 fr.
Rieucourt .......... 8 528 A
Condé-Folie ....... ·. . . 25 615
Hangest-sur-Somme ....... il 373
Le Mesge. .......... 3 444
Soues. ........... 6 308
Fourdrinoy. . , ....... 9 730 _
Cavillon ........... 5 155
Le 6 août, petit orage observé à la Station agronomique,
Beuucamps-le-Jeune et Abbeville. Il éclairait au S.—E. de
_ Mers à 10 h. s.
Le 15 août, tonnerre lointain à Abbeville; orage à Rue du
Sud au Nord, de 3 h. à 4 h. A Mers, il tonnait à 3 h. 10’.
Petite pluie de 3 h. 25 à 3 h. 40. ·
En Septembre, lesjournées des 2, 5, 6, 7, 16, 26, 27, 28 et
30 ont été plus ou moins orageuses. `
Le2 septembre, petit orage passant sur Amiens de il h. 1/4
à 11 h. 1/2 du m.
Le5 septembre, il éclaire à l’Est de Rue de 7 h. 1/2 à 10 h. s.
A Mers, il éclaire de 7 h. 1/2 à 8 h. s. du côté de Woincourt;
à 8 h. 1/4, l'orage semble à l‘E.-N.-E. et à 10 h. au N.-E.
Le même jour il a tonné à Arvillers.
Le 6 septembre, temps orageux toute la journée. A Mers,
il tombe quelques gouttes de pluie à 4 h. s., et l'on entend
tonner du coté de Cayeux à 6 h. s. lléclaire au N.-W. et au
S.-E. de 7 h. à 8h. s., ll tonnait encore à 10 h. s. du coté de
la Falaise. Cet orage de la vallée de Somme a été observé par
nos correspondants d’Abbevillc, Forêt-l'Abbaye et Rue. Dans
cette localité il est tombé un peu de gréle mêlée à la pluie. `
Dans Amiens, l’orage a été faible; le tonnerre est tombé
à l'extrémité de la route de Paris : les becs de ga: situés entre
la rue Sylvius et le boulevard extérieur ont été éteùzts par la
commotion électrique. Une meule a été incendiée par la foudre

I
.. A7 -
sur le territoire de Camon. L'0ragc semble avoir eu plus de
violence aux environs de Lille et de Paris.
Le 7 septembre, orage assez violent à l‘0uest d’Amicns cle
9h. 1/2 à 10 h. 2(Y du soir. A Rue, il éclaire au S.-E. de 8 h.
à 11 h . A Mers, T. à 6 h. 40l s., ET à7.h. : Forage est du .
' coté de Dieppe. ET au S.-E. à 7 h. 50f avec petite pluie ; à
. 10 h. s. il éclaire encore du coté d’Ault.
· Dans la nuit du 15 au 16 septembre, grand vent et forte
pluie; mer houleuse : à (Bayeux, petit orage à gréle : des
cabines ont été endommagées.
Le 16 septembre, orage de 3 li. à 5 h. s. à Abbeville,
Foret-l’Abbaye, Crécy et Rue. A Mers, T.lointain à 3 h. 45' s.
ET a 3 b. `50' ; maximum à 4 h. avec ETPG. Pluie très forte
dans la vallée de la Bresle, de Eu à Tréport. L‘0rage venu
de l’WNW disparaît à 4 lx. 1/4.
Des éclairs sont notés à Rue, le 26 septembre à 8 h. du
soir et le 27 à 3 h. du matin.
Le 28 septembre, petit orage vers la baie d’Autbie de 7 h.
1/2 à 11 h. s.. J‘observe des éclairs très intenses àl’0uest du
département à partir de 7 h. 1/4, jusqu’à 10 h. du soir. A
Hangest-sur·S0mme, Picquigny, Ailly et Daours, il a éclairé
aussi fortement du côté de la mer.
Le 30, il éclairait au S.-E. d'Amiens à 7 h. s. et au SW
vers minuit.A Rue, M. Auguste signale un petit orage vers
la -baie d'Authie de 7 h. 1/2 à 11 h. s.
Le 2 et le 8 novembre on a vu des éclairs à Amiens, de 8 h.
à 10 h. du soir. '
En résumé, nous avons eu en 1899, trente-six jours
aïorages dans le département, dont 25 à. Amiens. Les gréles
du 2) juin, 12 juillet et 5 août ont ravagé 95 communes,
détruisant pour 8 000 000 fr. de récoltes.
(A suivre) H. DUCI]AUSSOY· A

É — 48 -
' OBSERVATIDNS MÉTÉOROLGGIQUES. ·.
‘ Station agronomùyuc d' A miens. — Altitude 34“'. ·
· ` · Février 1900. i
~ .—.... _—. - —. _..—- ii.    
· A · _ C É É Z J · w· _-3
É nmouèrnn. ITBIPÉRATUFBÈ É É É   È É É É ' m;uAnQUBs·
Q mlnlma maxlmaminima maxima   F É Eg É = 2
1 5l isa 0,4 1,2 E 5,8 N. E. IO` O Pluieet. neige fondue.
2 50,5 53 — 0.5 4,0 99 8,0 S. 10 0 Pluie tout le jour.
53 56 0,8 5, 98 . S. IO 0
4 5l 56 0.2 6, 98 1,5 ,S. IO O Pluie le nuit.
49 51 0,0 4,6 99 6,2 N. E. IO 0 Pl. le jour et Ia. nuit.
49 55 l,5 3,8 99 0,5 N. E. IO 0 Pluie.
55 56,5 3,8 4, 98 N. 0 7,
56,5 59,5 — 5,2 3,6 98 E. 0 4,3
57 59 — 4,8 2. 97 E. 0 - 7,
1 50 57,5 — 7,8 3,2 98 3,9 E. 0 0 Neige la nuit.
Il 44 49 6,0 3,2 99 2,4 W. I0 2, Neige Je matin.
12 46 50 5.5 2 98 S. E. 5 0
I3 4I 52 — 5,2 2.8 98 13,3 E. IO I. Pluie melée de neige.
I4 37 62,5 3,0 3,6 99 0.8 W. IO 0 Pluie. Vent violent.
I5 48 63. — 1,8 5, .98 12,2 S. IO 0 Neige et pluie le soir.
16 42 53,5 I,0 IO,4 99 10,2 W. IO 1,3 Averses. Vent fort.
17 39,5 53 3,4 10, 95 · 4,4 S. W. 10 0 Pluie. Vent fort.
1 44 48 3,0 12,0 98 2,2 W. IO . 6,3 Pluie le nuit. ,
I 34,5 40 5,0 13,4 99 1,2 W 10 0 Averses.
34,5 4l 5,2 1l, 98 3,0 W. I0 0 Pluie le soir.
I 41 55 1,0 7,0 83 2,6 W. 0 9 Pluie la nuit.
2 50,5 54 1,0 11,0 96 3,0 S. I0 O Pluie. _
54 56,5 4,0 14,6 96 W. 5 2
24 56 56,5 8,5 I6,5 97 0,8 S. E. 10 2 Pluie In nuit.
|25 55 57,5 8,6 17.8 94 3,5 B. 5 5,30 Id.
52 55 8,4 16,0 99 I,2 W. 10 4,30
7 51 53 9,0 I3,5 92 2,0 S. 8 _ 5,30 Pluie la nuit. ,
53 60 7,5 9,8 99 W. IO 0
Total de le pluie en millimètres: 88,7
Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - l:`4:l. Eclair. — Gl. bl. Gelè
blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La température du I.
homme est prise à 6 ln. du matin et à 6 h. du noir. - L`état du ciel, la direction du vent, l‘6ta
Sygrométrlque sont observés à 9 ln. dn matin. - I.‘ètaI du clelesl mesuré de O a 10, en dixième
de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurces avec l'l1elmg1·aphe de Campbell.
À Z , ,

|
I , ·
I l 1 . DU DE LA ·
È 2Slll`IEl`E LINNÈENNE Nllllll ll|llNl}|l
a BULLETIN ~»· >+— BUEL
N° 326. - Avril l900. - 29* Année. · ‘l`. XV.
q Aonnssea : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin. à M. le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’sbonneme¤t et les cotisations, (en timbras·poste), à
ll. le D' Sruesux, rue S'-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientiliques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du 9 Mars
i900, p. 49. — L‘Année Météorologique à Amiens (suite), par M. H.
Ducnsussor, p. 50. — Contributions a la Faune entomolognque de la
Somme, par M. Michel Dunois, p. 55. — Ouvrages reçus, p. 57. —
Observations météorologiques, p. 64.
· EXTRAIT DES P|l06È8·VEIlllAl|ll.
seance centaine ou 9 mns l900.
Présidence de AM. E. GONSE.
Connssrouomcs : i• Le Ministre de l'Instruction publique
(service des échanges internationaux) annonce l'env0i d’ou·
‘ vrages venant de Belgique et des États—Unis.
2° La Société d’Histoire naturelle de Brunswick et l'0f!ice
de géologie (Geological Survey) des États-Unis accusent récep-
tion du Bulletin, Tomes Xlll et XIV.
3** La Société d’Histoire naturelle de Emden (Hanovre)
accuse réception du Bulletin, T. Xlll.
4° La Société d`Histoire naturelle de Vienne annonce qu'elle
` fétera, le H mars, le 40° anniversaire de sa fondation.
M. Demangeon, agrégé d'histoire, professeur au Lycée
d’Amiens, présenté dans la dernière séance, est admis à titre
f de membre résidant. A `
A 29* Année. 4

' ~ · — 50 + '
i M. Michel Dubois donne quelques notes entomologiqucs
sur un Orthoptère nouveau pour la Somme, Pachytylus
cinerascens F., et sur quelques autres qu'on y pourra ren-
S contrer. · ` M
M. Laurent donne lecture d’une traduction qu’il a faite
` d'un travail de M. G. Breddin, sur le mimétisme chez les
Hémiptères.
La Société décide l’achat de la monographie des Chilosîa
(Diptères syrphides) et de la monographie des Apides de
Nassau, par Scbenck.
Le Secrétaire,
_ V. Bnannicounr.
· L'Année météorologique à Amiens
(Décembre l898·ll0vembre 1899).
_ (Suite).
V. —— Observations phénologiques.
JANVIER. - Le IQ, premières chauves-souris. Les noi-
setiers ont des chatons.
Le 2l , nous faisons chez Tarlier des bouquets de violettes
et de primevères.
Des gelées se produisent à la fin du mois, sans nuire aux
céréales, malgré l'absence de neige. Le dimanche 29, on
patine à la Hotoîe.
FÉVRIER. — Le I", brouillard et givre lc matin. J`entends
crier des merles dans les jardins du voisinage.
Le lt), les pinsons chantent. Morvillez a entendu la
« lulronnc » à Régnière-Écluse; A
Le I3, les marronniers ont des bourgeons poisseux. Départ
de la végétation des rosiers, sureaux et chèvrefeuilles. On
voit les premières pàquerettes et quelques pissenlits. Les
cornouillers sont en tleurs.

— Sl — -
( Le f5, au Jardin botanique sont fleuries les Ilellébores, la
v Bruyère précoce et l'Hépatique trilobée. _
Le f6. Premier chant du merle, à 6 h. s. ,
i La lin du mois est relativement froide et ralentit heureu-
sement la végétation.
MARS. — Le |0, bourgeonnement du Lilas. Les poiriers de _
plein vent sont avancés.
Le I4, on plante des pommes de terre aux environs d’A-
miens. Les sureaux et les saules ont de petites feuilles.
Le 16, début de la floraison des abricotiers. Le marronnier
précoce du Square St-Denis a des feuilles de 8 c. sur les
branches exposées au soleil de midi. '
Le 23, floraison de la Corbeille d’arent.
Le 28, les plantes du Jardin botanique paraissent en retard
de dix jours à cause des derniers froids. Sont en fleurs, le
Narcisse jaune, le Safran printanier, le Bois gentil et la
Scille à deux feuilles. A
Le 29, les blés sont beaux, d'Amiens à Paris. A Melun il I
y a des pruniers et quelques pechers en fleurs.
Le 30, on a vu des hirondelles à Sainte-Scgrée et C arépuits.
Le 3l, il yen avait à Vignacourt, Chaulnes, Hattencourt et
Villers-lès·Roye.
AVRIL. — Le I", il y a des boulris, c'est—à-dire des Nar-
cisses jaunes, dans tous les bois des environs de Melun.
Plusieurs élèves ont vu des hirondelles à la Hotoie, Breteuil
ct Rosières.
Le 2, premier chant du Coucou à Sainte-Segrée et Allery.
Le 4, je note près de Paris la floraison des Epines blanches
et des merisiers. ~
Le fi, nos boulevards amiénois commencent à verdoycr.
Les poirîers et les ccrisiers sont fleuris.
Le H. Feuillaison des sorbiers. Floraison de la Giroflée
des murailles. ·

- 59 ...
Le 23, on fait des bouquets de carcaillous (Primula ve:-is).
` En fleurs : Ribes sanguineum, Malus spectabilis et Pirus
sinensis.
Le 27, floraison du Muscari monstrueux, de la Tulipe sau-
` vage, de la Nivéole d’été et du Trolle d’Europe.
Le 30, les marronniers sont entièrement feuillés .Pleine
floraison de l'Arbre de sainte Lucie.
A la fin d’avril, les champs de blé et d'esc0urgeon présen-
tent une belle apparence. Les pluies ont contrarié les
semailles de printemps.
MAI. — Le l", arrivée des Martinet:.
Le 2, début de la floraison des lilas. Dans les bois on
. recueille Endimyon nutons. Les Populages défleurissent.
Le 4, feuîllaison complète des tilleuls.
Le 5, les Lilas blancs sont en pleine floraison.
. Le 7, floraison du Sorbier des oiseaux. ·
Le 9, floraison générale des marronnier:. Au Jardin bota-
nique, on peut étudier l'Ail des ours, la Jacinthe d’0rient, la
Tulipe de Gesner, la Gyroselle de Virginie, la Palémoine ram-
pante, la Consoude tubéreuse, la Corbeille d’or, le Kerria
du4Japon et le Cochlearia offlcinal. .
Le t6, Feuillaison des acacias.
Le]i8, il y a des fleurs dc Silènes d’O1·ient, de Renon-
cules bulbeuses, de Saxifrages granulées, et de Muguets
d e mai.
Le 2l, j‘observe les faux ébéniers aux grappes d’or, les
marronniers rouges, les fleurs blanches des aubépines et des
boules de neige, les thyrses des derniers lilas, et les premières
fleurs mauves des paulownias.
Le 22, floraison du Genet à balais, dans les bois envi-
ronuants.
Le 30, je compte une soixantaine de plantes fleuries au
Jardin botanique. Avec le Pavot d‘Orient, la Consoude offici-

I
  ·
I
l .
L ` ·· sa -
nale, le Sceau de Salomon, la Rhubarbe compacte, l'Hémé-
rocalle jaune, la Renouée bistorte, la Sauge des prés, la Férule
commune, l’Aconit napel, il faut citer : Linum tenuifolium,
Cerastium lomenlosum, Wola comula, Diclytra spectabilis,
Rlcododendron maximum, Menyanthes trifoliata, Iris sam-
bucina, Veronica orientalis, Achillea dracunculoîdes, Pœonia
albaïlora, Geranium roseum, Dianthus moschatus, Saxifraga
sarmentosa, Potentilla alba,·Eupho1·bia esula, et Lupinux
polyphyllus.
JUIN. — Le 4, floraison des Weghelias et des Sureaux.
Le 6, je colore artificiellement les fleurs du Lis de saint
Bruno, de l'Ail doré, de l‘lris de Florence, et de la Julienne
desjardins.
Le 8, excursion à Villers-Bretonneux, Cachy, Gentelles et
Boves. Les blés sont très beaux ainsi que les plantes fourra-
gères. Floraison du Sainfoin, du Trèfle incarnat, du Sénevé
des champs, de la Nielle des blés, de l’Ail à toupet, du
Compagnon blanc, et de l`Adonis d’été.
Le 9, au Jardin botanique sont fleuries les plantes qui sui-
vent: la Digitale pourpre, la Scorzonère d'Espagne, la grande
Marguerite, la Valériane rouge et l’Aspérule odorante.
r Le li. Pleine florazleon des Acacias.
Le I3. Parmi les roses en fleurs, je citerai quelques
variétés : MM Pierre Oger, M“'° Alfred Carrière, Gloire de
Dijon, Louise Péronnais, Rève d’0r, Préfet Limbour, Abel
Grant, M"' Georges Bruant. Dansles pivoines, je remarque :
Rose d’Amour, Emile Lemoine, Alice Crousse et Prince de
Salyndick,
Le l8. Début de la floraison du Sedum àcre.
Le 23. Floraison des Tilleuls.
Le 30. Floraison des Lis blanc. Au Jardin botanique je
note quelques espèces : Scabiosa caucasica, Crucianella
molluginoîdes, Sempervivum Fun/cii , œhothera speciosa ,

- 54 ...
Lat/iyrus lati/`olia, Trifolium ochroleucum, Lomcera capri-
fôlia, _
JUILLET. — Le 2, excursion au Crotoy. En pleine tlorai-
son, le grand Lîseron des duncs.
Le 3. Floraison des œillettes à H:mgest·sur·Somme.
‘Le 4, sont tleuries : la Nummulaire, la Ptarmique et la
. Rue.
Le 9, je remarque au Jardin botanique : Epipactispalus-
tris, Aslragalus glycyphyllos, Potentilla fruticosa, Jlalope
trifda, Astrantia major, Dimorphoz/aeca pluvialis et ltea vir-
ginica. '
Le 12. Floraison du Vernis du Japon, dont l'0deur est
désagréable.
Le l9. Floraison du Tilleul argenté, du Phlox de Drum-
mond, de la Guîmauve et de la Verge d'or.
Le 30. La moisson des seigles est faite. On commence
celle du méleil. On fauche les premiers blés dans le Vimeu.
Les avoines sont toujours vertes. '
AOUT. — Les céréales ont été récoltées dans de bonnes
conditions. ll y avait beaucoup de blés versés.
Le l5. On se plaint de la sécheresse. Les betteraves à sucre
et les prairies artificielles soulfrent du manque d’eau.
SEPTEMBRE. — Le temps a été favorable pour la pré-
paration des terres. Les betteraves sont arrachées dans de
bonnes conditions. La densité moyenne est 7**.5 d'après M.
Pagnoul.
OCTOBRE. — Il y a encore des hirondelles le 4.
Le 5, on peut voir les fruits rouges des sorbiers et les
boules blanches des symphorines,
Le 8, il y a une bande d'hirondelles volant autour de
l’l·1ospice Saint·Victor. .
u
I L .

.. 55 -
Le l9, je reçois un panier des ditférentes variétés de raùùxs,
cultivées par M. Deneux, dans le clos de l’Épincltc. On pourra
faire du vis on Caeuv, car les grappes sont en parfaite matu-
rité. Les raisins blancs ·sont le Noah-et le Triumph ;·les
raisins noirs proviennent des cépages américains Othello,
Canada, Clinton et Cinthiana. ` ' ·
Le 24. Les feuilles très larges des lilas, qui ont été coupés ‘
du pied au commencement de l’année, sont d’un vert foncé l
caractéristique.
La récolte des pommes de terre est satisfaisante. Les ·' `
regains sont médiocres.
A la tin du mois, les marronniers, les platanes, et les
carolines ont leurs feuilles automnales. ' .
NOVEMBRE. — Le I", je remarque les feuilles rouges des
Berberis et des Merisiers ; elles sont dorées dans l’Érable
plane, le Tilleul argenté, le Marronnier et le Bouleau.
Le 4, j’observe encore beaucoup de tleurettes : Orties l
blanches, Verveines des jardins, Sénevé des champs, etc. Les
frénes, les sureaux et les saules sont toujours verts.
Le 7. Feuilles pourpres de Fagus purpurea et de Primus
Pissardi, feuilles vertes du Juglans nigra, feuilles vert noir
du buis. Les symphorines sont vert olive, et les platanes ont
la nuance du vieux cuir. Les sorbiers et les « bonnets de
curé » ont des fruits rouges très abondants.
Les céréales d'hiver sont bien levées partout. On se plaint l
de la sécheresse aux environs de Doullens. Les puits'd’Authie
sont à sec.
H. Ducmussor.
Contributions à la Faune entomologique
- · de la Somme. 1
J`aipris une femelle du rare Bombus distinguendusMorawitz,

°.
... 55 ..
à Renancourt-les-Amiens, dans les prairies de la Rosière ( 1),
le |8 mai 4897, sur la Grande Consoude (Symphytum ofjïci-
nale). Cet exemplaire m'a été obligeamment déterminé par
M. Robert du Buysson. Le Bombes distinguendus a été
égalementcapturé par notre collègue, M. Gadeau de Kerville,
aux îles St-Marcouf (Manche), en septembre 1894. Tres peu
répandu en France, ce Bombus, d’après le D'Sçhmiedeknecht,
semble plus commun dans·le Nord. ll se trouve dans toute
la presqu’île Scandinave, très commun en Angleterre dans
le Yorkshire; il se rencontre fréquemment dans la Russie
septentrionale et centrale, et son aire de dispersion s’étend
jusqu'à la Sibérie orientale aux environs d’Irkoutsk et
d’Yak0utsk. En Allemagne on n’en cite que quelques captures
isolées, ainsi qu’w Hongrie, Les femelles apparaissent au
milieu de mai sur les prairies en tleurs ; les ouvrières et les
males fréquentent presqu’exclusivementles champs de trètle.
Les mâles apparaissent assez tard au commencement de
juillet et disparaissent au milieu d'août. Les femelles se
retrouventjusqu’à la tin de septembre.
. Notre collègue, le D' F. du Roselle, a rencontré dans les
premiers jours de septembre une femelle de Pachytylus
cinerascem Fabricius, à Airaines, dans un champ récemment
moissonné, sur les bords de la rivière d'Airaines. Cette
capture est remarquable gcar d’après M. A. Finot cette espèce,
qui est commune dans le Midi et déjà rare dans le centre de
la France, ne remonte que tres exceptionnellement au nord
` de·Paris : on la trouve dans les prés secs, les endroits
arides, les bruyères. Elle peut, certaines années, mais dans
le midi seulement, causer quelques dégats.
Le nombre des Orthoptères capturés dans la Somme
` s'éleve maintenant à 38, et, si l'on poussait plus activement
(I) Et non à Hailles, comme cela a été indiqué par erreur dans le _
bulletin de Février. _

.. 57 ..
ses investigations vers cet ordre d'insectes, on aurait chance,
quelque restreint que soit le nombre des Orthoptères picards,
de l'augmenter encore. —
Ainsi on pourrait trouver : Chelidura albipennis Mégerle,
sur les plantes au bord des eaux ; Chelidura acanthopygia
Gené, en automne sur les buissons ; Parapleurus alliaceus
Germar, dans certaines prairies humides, dans les mêmes
conditions que Mecostethus grossus Fieber, si commun dans
la Somme ; Stenobothrus stigmaticus Bambur, dans les clai-
rières de nosgrandes forets ; Stenobothrus hœmorrhoidalis
Charpentier, dans les bois et les marais; Stenobot/wus vagam
Fieber, qui doit se retrouver dans nos dunes ; car il a déjà
été pris dans les dunes de Dunkerque; Stenobothrus pulvi- '
natus Fischer de Waldheim, dans les prés secs et les clairières
des bois, déjà signalé dans la forét d`Halatte (Oise) ; Sphin-
gonotus cyanopterus Charpentier, dans les endroits sablon-
neux bien exposés au soleil, signalé dans les forets des
environs de Paris; Conocephalus mandibularis Charpentier,
dans les endroits humides au milieu des jones, doit se
trouver avec les Xiphidions.
Les prairies de la Haute-Somme, les vallées des rivières
du Sud·Est du département, n’ont pas encore été explorées
d’une manière assez complète ; c’est là que nous ferons les
captures les plus intéressantes.
Michel Dunois. ·
Ouvrages reçus :
La Feuille des Jeunes Naturalistes. Novembre l899. —
Decaux. Notes pour servir à l’étude des mœurs de quelques
Anisowma Scht., Liodes Latr. Description des espèces fran-
çaises d’après leurs auteurs. — Mwincn P1aou·r1z·r. Étude sur
le Préhistorique du Jura. La période hallstatienne dans le
Jura salinois. Fouille de quelques tumuli. — M. Pic. Contri-

...53 ..
bution à l'étude du genre Chrysanthia Schm. — Amine Couim.
Notions de géographie physique. Formation du modelé
terrestre (Suite). -— Notes spéciales et locales. — Décembre.
— R. Hicmsxa Les jardins botaniques des bords du Rhin au
point de vue dendrologiqne. - Decaux. Notes pour servir à
l'étude de quelques Anisotomu Scht. Liodes Latr. Description
des espèces françaises, d'après leurs auteurs (Suite). Notes
spéciales et locales.
Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude. T. X.
-— D' P. Counnmvr. Notice sur quelques fossiles intéressants
découverts dans les environs de Tuchan et dans le village
meme. — G. Siczmn. Note sur un gisement de fossiles situ-
' riens à La Gabrerisse, près Cannes. — D' A. PETIT. Une nou-
velle station de Thalictrum tuberosum. — C. CAUNELLB.
Excursion aux Gorges de Saint-Georges, près d`Axat. —
J. DELPONT. Plantes nouvelles pour la région de Montolieu. ·
Bulletin de la Société de Borda. t899, 4° trimestre. — E.
Larmmùms. Flore du département des Landes (Suite).
E.1,·plorati0n scientifique de la Tunisie. Mission géologique
_ en avril, mai, juin t898. Journal de voyage, par G. Li-: Mesma.
Bulletin de la Société entomologique de France, l899, N° t5.
- R. Bnowzs. Sur les mœurs de T ricophaga tapetzella L. —
P. un Pszvsanmorr. Sur la larve myrmécophile d‘Astenus
fîliformis Latr. — D' P. Mimcnaa. Sur les Chrysomphalus
fîcus et minor, cochenilles récemment importées. - J.
a SAlNTE·CLAlRE DEVILLE. Description d`un A gathidium nouveau
de France, Coléoptères capturés récemment dans les Alpes-
Maritimes et nouveaux pour la faune française. — E. Beu-
enoru. Diagnose d’une nouvelle espèce du gen re Arachnocoris
Scott. Anisosphaera problematica Tom. = Cephennium larva.
— H. BOILEAU. Sur quelques Lucanides nouveaux ou peu
connus de l’Amérique du Sud. —— M. Pic. Description d'nne
variété nouvelle d'Alleculidae de l‘Espagne centrale. Descrip-
tion d'nne variété nouvelle de liorcadion de t`lle de Rhodes. .

>
...A5g i ' .
— N' t6: L. l·`AmuAuuc. Description d’un nouveau genre de
Ténébrionide de Bornéo. Description de Coléoptères termi-
tophiles et myrmécophiles de Madagascar. — lt. nx-: Smsrv.
Remarques sur le système nerveux viscéral, le vaisseau dorsal
et les organes génitaux des Phasmides. — H. Bonneau. Descrip-
tions sommaires d‘Acgus nouveaux. — F. lllwmzn. Note sur
les Dolichopodida: de l’Ambre tertiaire. — M. Pic. Note sur .
les variétés de Penlaria abdcroides Chob., et observation sur
le sous—genre Larisia. Rectiücations relatives à quelques An-
lhicus. — N° H : J. nu: Joaruus. Note sur une espèce nouvelle
de Coleophora provenant de Sicile. —— J. ltlaexm. Captures
de Coléoptères dans les environs de Paris. — E. BRABANT.
Note sur un Microlépidoptère du genre E idophaaia Stph. -
F. Mnumsn. Études sur quelques Diptères de l’ambre ter-
tiaire (l" note). —N° l8: J. Bounoeois. Description de deux ,
Podistrina nouvelles de la faune française. — C. Anwwn.
Contributions à la faune entomologique de la Région mal-
gache. — C. Luwnv. Sur les mœurs de l`habitat de Trico-
phaga lapelzella L. Sur les générations d'Alispa angustclla
H. B. — J. V1LLizmsuv1:. Étude sur Erigone viridescens H. Dcsv.
— J. Aseuis. Sur l‘histolyse et lhistogénèse des muscles
des Hyménoptères pendant la métamorphose. — L. Tenue. _
Contribution à I'étude de l'histolysc et de Vhistogénèse des
tissus musculaires chez l`AbeilIe.— A.LÉcm.x.oN. Sur les pro-
longements ciliformes de certaines cellules du Cousin adulte,
Culex pipicns. —- P. Cnni:·m:1v. Les Chenilles du Vcralrum
album. —' A. Cuo¤.w1·. Description d’un genre nouveau et
d`une espèce nouvelle de Longicorno de la Tunisie méri-
dionale. — M. Pic. Description d’un Coléoptère malaco-
derme d'Asie Mineure. -—- F. ltlrzmvnzn. Études de quelques
Diptères de l'Ambre tertiaire (2* note). —- N° l9: E. Smoxv.
Note sur le cocon ovigère d’un Sicarius du Pérou. — J. Boun-
ezois. Notes sur quelques Jlalthinus paléarctiques et des-
cription d'une espèce nouvelle. — M. Rézoiunnmr. Diagnoses ·

d’espèces nouvelles de Dytiscidœ de la Région malgache. —
H. C0u1·xEaE. Sur le genre Metabetaeus Borradaile. — S.
Jouanam. Apparition tardive des Lampyres en 4899. - Cn.
A1.w.wn. Contributions à la faune entomologique de la'
Région malgache. —- L. BEnEr.. Diagnose d’un nouveau
Mylabre sabarien. — L. Bmausa. Description d’un Mylabre
' du Sud-0ranais._— E. F1.x·:u·r|.wx. Notes rectiticatives sur deux
4 Cicindelidœ et description d’une espèce nouvelle. — L. Fam-
MAIRE. Descriptions de quelques Coléoptères nouveaux de
Madagascar. — A. Cuonaur. Description de deux espèces et
d’une variété nouvelles de Pachybrachis de la Tunisie méri-
dionale. —M. Pic. Renseignements suifles types des Polyar-
thron d’AIgérie. Description d’une variété de P/zytœcia
Astartc Ganglb. — F. Mnzumen. Etudes sur quelques Dip-
tères de l’Ambre tertiaire. — N° 20: C11. Pensz. Sur la méta-
· morphose des Insectes.- M. Msmnnon. A proposldes pelotes
habitées par les Chenilles de _Tricophaga. — M. nn Vwnoosn.
Synopsis des Ocladius Schœnh. du Nord de l'Afrique et de
l‘Asie occidentale. ·— E. Anmnts ne Psaam. Description
d’une espèce nouvelle de Colydien des Alpes—Maritimes. —-
A. Cnonwr. Description d’une espèce nouvelle de Zophosis
· de la Tunisie méridionale.- M. Pic. Diagnoses prélimi-
minaires d’Hel0pidœ d’Asie. Note sur trois Anthicus de la
Région méditerranéenne.
Bulletin de l’A ssociation française de botanique, 1899.
— Octobre. Fnavmzv Bnacnsr. Excursions botaniques de
· Briançon aux sources de la Clarée et de la Durance. — L.
CoNu.L. Une excursion botanique au Canigou. — GEORGES
_ Rnawnsr. Notes et observations sur la llore mycologique de
la Vienne. - Abbé Ouviea. Exposé systématique et descrip-
tion des Lichens de l'0uest et du Nord-Ouest de la France
(suite). — Abbé A. L. LETACQ. L'Elc0cha1·is ovata R. Br. aux
étangs du Mortier et des Rablais (Sarthe). — Novembre:
D' GiL1.o·r. Note sur une plante nouvelle, Vicia Marchandi. — ‘

.. 6[ _
G. Rous. Coronilla pentaphylloides Rouy Var. transiens
Reynier. — Geonoss Rsmvnsr. Notes et observations sur la
flore mycologique de la Vienne. - H. lnnns. Excursions
batologiques dans les Pyrénées (suite). - Eu. Psncsvan.
L‘Eleochar~is ovata R. Br. à l`étang de Villebon. — H. Liàvn-:u.LÉ,
Fzozmn, Noex.. A propos du deutocycle foliaire et tlorifère de
l'.¤Esculus Hzppocastanum. — Abbé Omvmn, Exposé systé-
' matique et description des Lichens de l’0uest et du Nord- `
Ouest de la France (suite). — Décembre : H. Suomi. Excur- `
sions hatologiques dans les Pyrénées (suite). — Abbé H.
Omvuan. Exposé systématique et description des Lichens de
l`0uest et du Nord-Ouest de la France (suite).
Conseil général de la Somme. Sessions d’Août 1899. -
Rapports du Préfet, de la Commission départementale et
des chefs de service. — Procès-verbaux des délibérations.
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de l’Yonne. 4I1• volume, 2** partie. '
Becueildes travaux de la Société libre d’A griculture, Sciences,
Arts et Belles Lettres de l’Eure. 5° série, T. VI.
Bulletin de l’Unz`versité de Toulouse. Juillet 1899. — E. `
Mnmss. L’enseignement de la physique. — Angleterre. —
Thèses : Etudes botanique et chimique des Murraya e.1:otz`ca et
Kœnigii par Eueèma Lanosna. - Contribution à l’étude des
Gangrènes de la Verge, par M. PIERRE-JEAN Dames.
Société botanique des lieux-Sèvres. Flore du Haut-Poitou,
2° partie, 6° fascicule. · `
Congrès des Sociétés Savantes à Toulouse. Discours pro-
noncés à la Séance générale du Congrès, le Samedi 8 avril
ISQ9, par MM. Htznon ns Vnnmrossn, conservateur du musée
du Louvre, B. Bainutuo, directeur de l`0bservatoire de
Toulouse, Gasron Pams, administrateur du Collège de France,
`et Gsonoas Lsreuss, ministre de l'lnstruction publique et
des Beaux-Arts. .
Bulletin de la Société de Borda. 1899, 3° trimestre. —

` ; QQ ;
E. Lxmzvnizne. Flore du département des Landes (suite).
Hsmu Ganexu ne Knnvitne. Les Vieux arbres de Normandie,
fascicule IV, avec 2l planches en photocollographie. Note
sur un jeune Lapin monstrueux du genre Acéphale, apparte-
nant au musée d'l1ist0ire naturelle d’Elbœuf'. Simples réflé-
xions sur les rapports entre l’hybridisme et le problème de
_ la détermination du sexe. Simples observations sur la radio-
graphie dans les travaux entomologiqucs. Description d’un
Coléoptère anomal Calosoma scrutalor F. Capture du Bom-
· bus distinguendus F. Moraw, en France.
Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Vol.
XXXV, N° 132. - Emma Hana. Les régions dites exotiques
du versant Nord des Alpes (Suisse). — H. A. Juon. La faune
entomologique du Delagoa.
Ornis. Bulletin du Comité ornithologique international.
T. IX, N° 11. — S. A. V. le prince Albert l" de Monaco.
Exploration océanographique aux régions polaires. — E.
OUSTALET. Liste des Oiseaux recueillis dans le cours de la
_ dernière campagne scientifique de S. A. S. le prince ÀLBERT
1** de Moxxco. — L. Teamen. Note sur le Pinson ordinaire.
Note sur le lîygargne ordinaire. — W. Exam Cnxnxe. lle
d'Ouessant as an Ornithological station. - Baron D'HAHON·
. vn.Le.·Brève description de quelques variétés de Trochilidés.
— Fnmuenn vou Bear. Ornithologischc Boobachtungen aus
' lâlssass-Lothingen. — L. Tenxinn. Note sur une Outarde
Canepetière. T. X, n°' 1-2. — H. C. Onennonsen. The flam-
mulated Schreech owis (Megascops flammeolus Kaup and
M. /Iammeolus idalzoensis Merriam). — Baron A. Cns·r·rE ne
PALLUEL. Note sur quelques Oiseaux dn Midi et du Nord-
Ouest de la France. — G. Cocu. Observations sur le régime
alimentaire de divers Oiseaux de la France. — P. Benxxnn.
Un trait des mœurs de l’lIirondelle de cheminées. - L.
Pe·rr1·. Sur la présence simultanée au Congo de l’Hirundo
cucullata Bodd. et de l’H. rustica L. — G. ne Roconioiw-
 

I
... 53- -
·Ananson. Le retour du Loriot dans le centre de la France.
- E. Ocs·ra1.1z·r. Note sur la Longévité des Oiseaux. — Cn.
Dueneum. Sur un cas d'atl'ection conjugale entre deux
oiseaux d’ordre ditlérent. — X. Rasran.. Durée de l'incuba·
'tion et de l’éducation des jeunes chez le Bouvreuil. — D' R.
W. Scnuretnr. Notes on the Mountain Partridge in captivity.
L. T1-:mu1·:a. Distribution en France du Vanneau huppé.
Etude sur les passages en France du Pluvier doré ; migra-
tions et distribution géographique. Enquete sur le passage
de l’Et0urneau vulgaire.
Journal des Savants. Septembre-octobre-n0vembre et
décembre 1899.
Revue générale de botanique. Octobre 1899. — E. C. TÉOno— '
nnsco. Action directe dela lumière sur les tiges et les feuilles.
— L. Mawnucnor. Revue des Travaux sur les Champignons
publiés en 189·1,1895,1896 et 1897.- Novembre.- Enouann _
Hecxet. Sur le processus germinatif dansla graine de Ximonia
Americana L. et sur la nature des écailles radiciformes pro-
pres à cette cspècè. — E. Jacoe ne Coanonor. Revision des I
Orchidées de la ltéunion (planches). — E -C. Teononnsco.
Action indirecte de la lumière sur la tige et les feuilles. —
Manix Monuann. Itevue des Travaux d'Anatomic végétale
parus en 1895 et 1896 (suite).- Décembre. — L. Marnucnor
et Cu. Dassonvsme. Recherches expérimentales sur une Der-
matomycose des Poules et sur son parasite. — E.—C. Teom-
BBSCO. Intluence de l'acide carbonique sur la forme et la
structure des plantes. — L. Marnucnor. Revue des Travaux
sur les Champignons, publiée en 1894, 1896 et 1897 (suite).
Maxim Momaann. Revue des Travaux d‘Anatomie végétale
parus en 1895 et 1896 (suite).

l
. -· 64 e-·
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. '
Station agronomique d' Amiens. - Altitude 34"'.
Mars 1900.
' ‘··——‘aî if; _ . ng *·——ï*
É nmouirrnn. nurànnwn E É É É ÉÉ 1; É É È
5 ¤= E ,,. z ,,, > S ° gg ,,, RBIIABQUBS.
¤ minime minime un '   °· 8 Éâ É = 2
_ 1 160 765 2.0 7, 96 E. 10 4
2763 765 - 2,0 5, 94 0,8 N 10 2.30 Pluvieux.
3 61 763,5 0,2 5, 99 0,8 N. 10 0 ld.
4 59 5 761 - 1,0 5 96 E. 2 8
5 62, 764,5 2,0 si 96 N. 10 2
_ 6 764,5 765,5 0,2 4, 96 N. 10 0
` 7 65 765,5 2.2 8,2 87 N. 10 0
_ 164,5 765,5 ` 1,8 6, 85 E. `10 0
64 765 - 1,0 8 79 E. 10 6,3
,1 65 766 - 1,0 15, 85 E. 10 7 ·
ill 763,5 765 2,5 16, 87 E. 0 5,
il? 764,5 769 , 3,4 14, 9l E. 5 4,3
il?. 768 771,5 1,0 8,2 92 N. 10 0
I14 69,5 771,5 1,8 9, 94 N. 10 4,
II5 758 770 5,0 9, 94 W 10 2 .
16750 758 4,5 8, 93 3,5 S. W. 10 1 Pluie.
II7 748 751 0,0 ' 5, 92 2,8 N.W. 4 7 Neige.
I 48 75|,5 - 3.5 8, 98 5,3 S.W. 0 4 Pluie le soir. I
Ly 46,5 750 - 3,2 8, 72 3,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour.
750 756 1,0 12, 90 S.\‘V. 0 8
:2l 48 756 2,0 10, 75 0,7 E. 0 2 Pluir le soir.
,22 747 750 6,4 ll, 98 0,5 E. 10 0 Pluie ln nuit.
:23 .30 755 5,2 6,· 98 0,6 N. 10 0 Pluvieux.
|24 55 756 2,0 5, 92 0.4 N. 10 0 Pluie ln. nuit.
.25 54 756 1,0 5,5 94 0,5 N. 10 4, Averses de neige.
I2 752,5 754 0,6 6,0 98 1,8 W. 10 0 Giboulées.
27 53 754 —— 2,5 6,5 98 0,6 W. 10 1 Averses.
428 52,5 754 —· 1,0 10,' 90 3,0 W. 5 10,3 Pluie la nuit.
29 54 759,5 0,2 8, 96 N .W. 10 4
|3 60 765 - 1,0 7, 94 N. 10 2
IBI 64 768 — 0,5 8,8 88 N. 2 S,
Total de la pluie en millimètres :24,3
Abréviations: et observation: B. Bourrasque. - Br. Brouillard. — Bzl. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche - Gr. Grèle. — Ng. Neige. —· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Le température de ln
homme est prise L 6 h. dn matin et I 6 h. du soir. — L`étn\ du ciel, le direction du vent, 1‘ètet
Sygmmètrlque sont observés i 9 h. du mstln. — L’ètet du ciel est mesuré de 0 i 10, en dixièmes
de nébulostté. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéliognphe de Campbell.
L

  -
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SEEIETE LlNNEENNE·»u NEEE ns ti EEANEE
BULLETIN ··• >• 8'UEL
N° 327. - Mai 1900. - 29* Année. - T. XV.
Annnssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. _
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), i
M. le Dr Srixnux, rue S‘-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès·Verbaux: Séance générale du 13 Avril
1900, p. 65. — Le mimètisme chez les Hémiptères, par M. G. Bnsoom
(Traduction de M. H. Launsxr), p. 68. — Ouvrages reçus, p. 14. -
Observations météorologiques, p. 80.
EXTRAIT DES Pl`l00ÈS·V!il8lt|ll.
séance csmênsnrz nu 13 Avnu. 1900.
Présidence dc M. GONSE.
Connssronmmc  : 1• Lettres du Ministère de Ylnstruction
publique annoncantl’envoi d’ouvrages venant des États-Unis _
et d‘ltalie.
2° L’Académîe des Sciences, Lettres et Arts de Modène
fait part à la Société Linnéenne de la mort de M. Arsenio
Crespellani, archiviste de la `dite Académie.
3° Les membres du bureau de la Société de Borda font
, également part de la mort de M. Jean-Joseph-Eugène Du-
‘ fourcet, président de cette Société.
4° La Société des Sciences naturelles Veneto-Trentina
(Padova) fait aussi part de la mort de son président,
  M. Giovanni Canestrini, professeur de zoologie et d’anatomie
  comparée.
; 5° La Société littéraire et philosophique de Manchester,
` la Smithsonian Institution, la Société des Sciences naturelles
29** année. 5

· ..4 66 ...
de Gôrlitz accusent réception des tomes XIII et XIV de notre
Bulletin, n" 293 à 3l2.
6° Lettre de la Société départementale d’Agriculture,
_ Sciences et Arts de la Dordogne invitant M. le Président à
assister à la séance générale annuelle, tenue le 2l mars l900.
7° Le Ministère du Commerce, de l‘lndustrie, des Postes
' et Télégraphes envoie: l° Le programme du Congrès Orni-
thologique international, qui se tiendra à Paris, pendant
· l’Exp0sition universelle de l900, du 26 au 30 juin; —- 2° le
programme des questions soumises actuellement à la Com-
mission pour le Congrès international de Botanique générale,
et qui sont approuvées par elle.
. 8** Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux-
Arts envoie à M. le Président une « note relative à la déli-
vrance des cartes d'entrée aux exposants de la section fran-
çaise », et qui précise les conditions dans lesquelles ces
cartes seront mises à la disposition des intéressés.
9° Le Ministère de Vlnstrnction publique et des Beaux-
’ Arts informe M. le Président qu’il a reçu les publications de _
la Société Linnéenne envoyées pour figurer à l'Exposition
· y de l900.
l0° La Société nationale d’Acclimatation de France in-
forme M. le Président qu’il va étre procédé au renouvelle-
ment du Bureau et d’un tiers du Conseil et l’invite à envoyer
le bulletin de vote à M. le Secrétaire général de la Société.
La Société Linnéenne accepte l’échange de ses publica-
tions avec celle du Jardin botanique du Missouri.
M. Duchaussoy présente deux fascies intéressantes, l'une
du Sarothamnus scoparius, l`autre du Corylus avellana.
Il fait part ensuite de la mort de notre sympathique
· collègue, M. Émile Comte, décédé à Albert, le6 avril 1900,
dans sa 79° année. Tout le monde sait, dit-il, la part de
notre ami dans I‘étude météorologique du département de
la Somme.

l
I
n
... 67 -
Des observations trihoraires, faites avec le plus grand soin, `
forment une première série, allant du f••ljuillet i865 au IO l
janvier f8'1f. La direction du vent, l'état du ciel, la pression '
atmosphérique, la hauteur de pluie, les journées orageuses L
sont notées régulièrement. Ces observations furent inter-
rompues pendant l’învasion prussienne, à la suite du « bris
du thermomètre à minima, provoqué ·par l’irruption d’une
bande d’ennemis ».
Depuis cette époque, jusqu’en l892, M. Comte n'observait
plus que le débit de l’Ancre et les hauteurs pluviométriques.
Sur notre demande, le savant météorologiste d‘Albert a bien
voulu faire une nouvelle série d’observations concernant les
orages, la température de l’air et les phénomènes pério-
diques de la végétation. Pendant quatre années complètes
(l894-95-96-97), M. Comte a aussi mesuré tous les jours la
température de la rivière d’Ancre, et tous les dimanches
celle du puits de la filature d'Albert. Le f8 janvier 1898,
celle-ci était détruite en quelques heures, le jour méme du
mariage de M"° Hénique, belle—lille de M. Comte. Celui-ci,
dont la vue était très affaiblie, terminait alors sa carrière
a d’observateur météorologiste.
Nous avons dit souvent tout le bien que nous pensions
des observations de M. Comte, dont les travaux seront con-
sultés avec profit par ceux qui s'intéressent au climat de
notre région.
Les principaux résultats ont été publiés par nous, soit
dans le Bulletin de la Société Linnéenne, soit dans la
a Météorologie du département de la Somme ».
Rappelons que, sur la proposition de M. Mascart, le Mi-
nistre de l’lnstruction publique a bien voulu décerner à notre
collègue une médaille rappelant ses travaux scientifiques.
É Le Secrétaire-Adjoint,
\ F. Cnoouairr.

s., 68 ...
I Le mimétisme chez les I-Iémiptères
Par G. BREDDIN
(Zeitschrift für Naturwissenschaften, 69• vol., livraisons l et 2, 1896).
L’étude du mimétisme chez les Hémiptères n’a séduit
jusqu’ici qu’un très petit nombre d'entomologistes. Ces in-
sectes ne font cependant pas un moindre usage des moyens
de défense ou d’attaque dont on a un si grand nombre
d`exemples chez les Coléoptères, les Orthoptères et les Lépi-
_ doptères.
Je me suis inspiré, dans cette étude, des travaux de
_ O. Reuter et de E. Haase ; j'y ai ajouté mes observations per-
sonnelles, et si quelques explications paraissent obscures la
faute en est au manque de matériaux sur la biologie de ces
intéressants insectes.
Toutes les fois qu’il nous sera donné d’observer un cas de
mimétisme nous nous efforcerons de découvrir le mobile
auquel obéit l’insecte.
Or, deux cas sont à considérer. Ou bien l'insecte cherche
à se protéger contre ses ennemis, ou bien il essaie de dissi-
muler une attaque. Dans le premier cas, le phénomène a un
caractère défensif; dans le second, un caractère offensif.
Ce dernier cas a été très souvent mentionné. Chacun sait
que nos grands félins s'harmonisent avec le milieu qui les
entoure: le lion, par exemple, prend la couleur du sable du
désert; le tigre a la peau couverte de bandes noires qui
imitent à s'y méprendre les ombres aux contours si nets des
roseaux de la jungle. ll s’agit bien là de phénomènes dont le
caractère est offensif. La même ruse de guerre a été maintes
fois observée chez les carnassiers du monde des insectes.
Certaines Mantes prennent la couleur et la forme des feuilles
au milieu desquelles elles guettent leur proie. E. Haase
décrit une espèce de Sauterelle carnassière, lfymenopus

[ . ' .
i - 69 —
Q bicomis, qui, pour surprendre plus sûrement sa proie, imite
à s‘y méprendre les fleurs de certaines Orchidées, sur les-
quelles les abeilles du genre Andrena viennent bûtiner. Une
araignée de l'lnde prend la forme et la couleur des excré-
ments d'oiseaux, non pour échapper A ses ennemis, mais
pour s’emparer à coup sûr des animaux dont ces excréments
constituent la nourriture habituelle. ·
Cette forme de mimétisme, « Mimétisme agre.m7'», comme
l’a si justement désigné Poulton, a une importance beaucoup
plus grande qu’on ne le suppose dans la lutte pour la vie
chez les insectes. Cette importance, il semble qu'on ne l’ait
pas encore bien comprise; j’ajouterai aussi que nombreux
sont les phénomènes de mimétisme où l’on n’a pas vu le but
poursuivi par l'insecte, et où l’on a souvent considéré comme
un moyen de défense ce qui, au contraire, avait un caractère
nettement agressif.
On est disposé à admettre que, chez les Hémiptères, les
cas de mimétisme défensif doivent être fort rares. Chacun
sait, en effet, que la nature a pourvu ces insectes d’une
arme redoutable, située entre le mésothorax etle métathorax,
je veux parler de cette poche remplie d’un liquide corrosif
et à odeur repoussante, de la glande à venin. L'insecte est
capable de lancer ce liquide à plusieurs pieds de distance
sur ses ennemis. S‘il s’agit d’un animal de petite taille, d’un
insecte par exemple, l’ell`et produit sur celui-ci sera une
immobilité momentanée qui permettra à l'assaillant_de saisir
sa proie sans courir aucun risque. Le venin ne causera la
mort que s’il est répandu dans un espace clos tout autour
de la victime.
Cependant, il peut arriver que tout ce formidable appareil
de guerre manque complètement son effet. Témoin le fait
suivant, que j’ai observé chez une fourmi des bois munie
d’une semblable glande à venin.
Dans une allée sablonneuse d’une forêt, se promène devant

.. 74) ..
moi un ‘ de ces coléoptères agiles auquels les Anglais ont
donné le nom significatif de Coléoptère tigre, à cause de ses
instincts carnassiers (Cicindela silvicola Dej.). Une grosse
fourmi s’avance péniblement ; vive comme l’éclair, la cicindèle
se précipite sur sa proie, les pinces largement ouvertes ; mais A
notre fourmi a aperçu son ennemie et, sans retard, elle lance
sur l'assailIant le contenu de sa glande à venin. La cicindèle '
recule, demeure un instantimmobîle, puis recommence une
seconde fois Vattaque, mais c’est pour reculer encore, car la
fourmi vient d'envoyer une nouvelle décharge. Plusieurs fois,
le meme manège se répète. Cependant, les munitions de la
pauvre fourmi s'épuisant, la voici maintenant sans défense.
En un instant elle est déchirée et dévorée.
Il n’est donc pas douteux que les Hémiptères aient aussi
des ennemis devant la patience et l'habileté desquels le
liquide venimeux est sans effet. Bien des familles qui passent
pour redoutables possèdent par suite bon nombre de repré-
sentants qui sont obligés de chercher dans le mimétisme ou
autrement le moyen d'échapper·à leurs ennemis.
Prenons pour débuter la famille des « Punaises à bou-
cliers » (Macropeltidœ), nous y choisirons les insectes les plus
connus: Carpocoris àaccarum L. et Eurydema olcraceum L.
Leur corps trapu, mais lourd, les faibles dimensions des
élytres et des ailes, nous permettent d’aff1rmer que ces in-
sectes sont maladroits, lents à la course et médiocres voiliers.
Le rostre long, fragile, indique que nous avons affaire à des
mangeurs de plantes. Certains vivent en effet sur les feuilles,
~ les branches et les troncs d’arbres. .
Le rostre, plongé en suçoir dans le tissu du végétal, oblige
l’insecte à une immobilité presque complète. En cas de
danger, toute fuite précipitée lui est interdite. Il est donc
g pour l'animal d'une importance extrème de prendre la cou-
É leur du milieu dans lequel il est obligé de vivre. C·’est ce qui
i se produit chez bon nombre d’espèces septentrionales, où les
l
n

... 75 ..
' deux colorations verte et jaune-rougeâtre sont largement
représentées. Citons au hasard les genres Palomemz, Pen-
tatoma, Braclaynema, Nezara, Piczodorus, Acantlzosoma, E las-
moslethus et C yphostethus.
Le corps de certaines espèces est coloré de telle façon
qu’il imite à s’y méprendre l'éc0rce des arbres sur lesquels
elles vivent. C’est à ce groupe qu'appartient la caractéristique J
et célèbre Phlœa cortica de l’Amérique du Sud. Chez ces ani-
maux le corps a pris non seulement la couleur, mais encore
la forme de l’écorce. La ressemblance est si grande que dans
ce petit morceau d’écorce il est très difficile de reconnaître
un animal.
Une série d’exemples également très intéressants nous est
fournie par la famille des Ietyridz, à laquelle appartient la
punaise hottentote bien connue, Eurygaster hottentota. _
Cette famille, très voisine des Macropeltzdac, en dérive; le
bouclier, de dimensions moyennes chez ces punaises, prend ici
des proportions telles qu'il recouvre presque tout l'abdomen.
' Uavantage de cette transformation du type originel saute
, aux yeux. Cette partie du corps est, chez les insectes,
I . l'endroit le moins protégé. Chez les Orthoptères, chez les
W Punaises, et particulièrement chez les Coléoptères, les pla-
ques chitineuses rigides des élytres servent à protéger cette
place faible de l'exosquelette. Et encore, cet organe de pro-
tection est-il bien imparfait, car les plaques peuvent etre
facilement déplacées. Le grand coléoptère carnassier (Ca-
rabus), qui s’attaque au maladroit et faible hanneton,.en fonce
la tète entre les dures élytres de sa victime, et ce n’est plus
pour lui qu’un jeu de percer le mou tissu chitineux du p
dos. A
Les punaises sont en partie à l’abri d'une semblable attaque
et cela gràce à une disposition très ingénieuse des ailes. Le
bord interne des hémélytres est en effet fixé solidement à
· une aréte externe du bouclier, et ce n’est que par une pesée
â
î

.. 72 -
très adroitement faite qu'il est possible de dégager les ailes `
de cette solide fermeture. _
~ Mais ce qui prouve que cette espèce de serrure ne joue
pas toujours convenablement son role, c’est le développement
caractéristique du bouclier; chez les Tétyrides, si riches en
espèces et en genres, il s’est transformé en une longue et
large plaque chitineuse qui recouvre tout l’abdomen.
Une semblable plaque protectrice n'est vraiment utile que
si elle est rigide et dure; or, l'animal n'a à sa disposition
qu’une quantité limitée de chitine, il est alors obligé de
distribuer avec économie les matériaux dont il dispose. Le
corps tout entier cherche alors à occuper le moins de place
possible, de façon à étre complètement à l’abri. ll prend une
forme sphérique ou ellipsoïdale; l’abdomen et le dos se
rentlent considérablement. . I
ll est facile de prévoir que ce bouclier rond, poli, à la
i courbure régulière, est un organe protecteur par excellence
contre les gros insectes carnassiers. Il est en ell`et difficile à
un Carabus ou à une araignée de trouver sur ce dome glis— '
sant et solide une place faible où elle puisse enfoncer les
pinces de ses pattes ravisseuses. ·
Get avantage ne va, pas sans un grave inconvénient. Le
ventre bombé de ces insectes alourdit leur marche, les jambes
sont trop courtes et ces « tortues des hémiptères » devien-
nent facilement la proie d'ennemis plus redoutables que les
Carabes et autres insectes carnassiers, je veux parler des
oiseaux.
Pour échapper à ces infatigables chasseurs, il était néces-
saire de trouver un nouveau moyen de protection ; le mimé·
’ tisme va nous le fournir. Nous reconnaîtrons alors que plus
l’insecte est maladroit et inhabile à se mouvoir, plus parfaite
sera l’adaptation.
L’insecte qui se meut avec le plus de difficulté parmi les
Tétyrides est certainement le Psacasta exanthemica Scop.

.. 73 -
' Le corps est très bombé sur les deux faces, les jambes sont
I particulierement courtes et faibles. Aussi est-ce avec une
extrème lenteur que l'animal progresse.
A première vue, le corps de l’insecte semble coloré en
rouge-brun plus ou moins clair. Mais une observation plus
sérieuse permettra de distinguer sur la face supérieure une
infinité de taches blanchatres, nettement séparées les unes
des autres, tantôt plus grandes, tantôt plus petites, toutes
rondes et dépourvues de poils. Le dessin est si net et diffère
tellement de celui que l’on rencontre chez les espèces voisines
et, d`une manière générale, chez les Hémiptères, qu'on se
demande quelle peut bien étre la cause d'un semblable
phénomène.
Un hasard vint faciliter mes recherches et me mettre sur
le chemin de la vérité. Faisant une excursion dans le Wallis,
je descendais une colline couverte de fleurs, lorsque, dans un
buisson d’Echium, je vis se produire ce mouvement rapide
comme l'éclair et bien connu de l'ent0mologiste; un insecte
` devait être là, un coléoptère sans doute ; craignant quelque
surprise, il s’était laissé tomber de sa feuille. Vivement je
m’approchai et je vis, au milieu des feuilles sèches qui en-
tourent le pied dela Vipérine, notre Psacasla, et en même
temps j'avais découvert la solution de l’énigme. Les feuilles
de l`Echium vulgare sont, en effet, comme celles de presque
tous les représentants de la famille des Borraginées, cou-
I vertes de petits poils raides, serrés comme ceux d'une brosse.
La feuille vient·elle à se dessécher, aussitot il se forme à
la base de chacun des poils un petit point rond et blanc et
la feuille tout entiere se couvre d'une multitude de sem-
blables petites taches. Si nous comparons alors le Psarasta
à une de ces feuilles, nous sommes étonnés de voir avec
quelle exactitude l’animal est parvenu à imiter la coloration
de la feuille et à en rendre les plus petits détails. Des obser-
vations répétées me permettent d'affirmer qu’à l’approche

.. 74 -
du danger, l’insecte se laisse tomber au milieu des feuilles
sèches qui entourent le pied de la plante ; il trouve là un sûr
abri, d’autant plus sur qu’il a soin de faire le mort.
Le Wlpianus Galii Wolff fait aussi usage de ce moyen
pour échapper à ses ennemis; lui aussi imite à s’y méprendre
la couleur de la fleur sur laquelle il vit, le Galrum verum.
_ Un autre exemple tout aussi intéressant nous est fourni
par le Phimodera galgulina H. S. et ses p_roches. On trouve
ces insectes rares dans le sable mouvant, parmi les herbes
sèches du Carex arenaria et les Leontodon autumnalis, qui
forment leur nourriture. La ressemblance de ces animaux
avec le sable qui recouvre le sol est tellement parfaite que
même Pentomologiste le plus exercé les distingue diffici-
lement.
Traduit par·H. LAU1u-:m·. · (A suivre).
_ Ouvrages reçus;
Bulletin dc la Société nationale d’A cclimalation de France.
l899 Mai. — G. PAYS-MELLIER. Acclimatation, reproduction
. et élevages de Mammifères ayant vécu ou vivant encore dans
' le parc de la Pataudière (Indre·et—Loire). — PAUL CHAPPEL·
Lren. Sur les Ignames de Chine envoyées à la Société d'Ac-
( climatation par le professeur Heckel et sur deux espèces
d’lgnames nouvellement introduites de la Chine. — Juin
I899. — C. PAYS·MELLlER· Acclimatation, reproduction et
élevages de Mammifères ayant vécu ou vivant encore dans le
parc de la Pataudière (Indre-et·Loirel (suite). — ÀLEXANDRE
SIBILLOT. Note sur la faune et la tlore du I·laut·Boueni (Mada-
gascar).
Bulletin de la Société botanique de France. l899, n°' L
et 5. — Mo·r·rE·r. Note sur une collection de plantes alpines,
rares ou intéressantes, cultivées àVerrières·le·Buisson (Seine-
et-Oise) et présentées au nom de M. H. Vilmorin. — Az1vA-

- 75 ..
/ voun. Nouvelle contribution à la tlore des environs de Cons- `
. tantinople. — Abbé Hun. William Nylandor (planche). ——
Lxssnioxun. Sur une Rose prolifère. — Comme. Conjuguées
des environs de Toulouse. — G. Cuus Fleurs faussement
hermaphrodites et anomalies florales dans le genre Salix. ·—·-
( Roux. Hieraciotheca gallica ethispanica (Auct. C. Arvet-Touvet
et G. Gautier). — Fmer et _Fnwcnn·r. Sur une collection de
plantes réunies dans le Fokien par M. et M“• de la Touche.
— Revue bibliographique. — 1896, N° 10. Revue bibliogra-
phique et Tables du Volume. — 1899, N° 3. lunm;. Revision
des Rubus de l'herbier du Tarn de Martrin-Donos. — Smwnu.
Mes herborisntions dans les Pyrénées-Orientales. — G. Cuus.
Communication sur les anomalies tlorales dans le genre
Salix. — PM·o·r. Enumération des Lichens des Grands Mulets .
(chemin du Mont-Blanc). — Tn. Damcoun. Sur le Viola
Wlmoriniana. — Revue bibliographique.
Revue scientijïque du Bourbonnais et du centre de la France.
Novembre. Décembre 1899. - Enmzsï Omvxzn. Deux plantes
nouvelles pour l’Al|ier. Les Hémiptères de l’Allier. — Btzoum.
Coléoptères nouveaux pour l’AIlier. —D¤ Rocouiemr-Anansou.
Ce qu'on voit dans la lune. — Ptmor. Une nuée de mouche- a
rons.
Annales de la Société royale malacologique de Belgique.
T. XXXII. Mémoires et Bulletin des séances.
Société belge de Microscopie. 1898-1899. Bulletin des
séances.
Société de Secours des amis des Sciences. Compte rendu du
trente-neuvième exercice.
La Feuille des Jeunes naturalistes. 1900. — Janvier: H. Dou-
vittt. Une découverte géologique à Villers-sur-Mer. -
H. Hicxu. Les Jardins botaniques des bords du Rhin au `
point de vue dendrologique (tin). — Decaux. Notes pour
servir à l’étude des mœurs de quelques Anisotoma Scht.,
Liodes Latr. Description des espèces françaises, d'après leurs

.. 76 ..
auteurs (fin). ·-— Notes spéciales et locales. — Février: A. L.
Hnnnetm. Sur I'organisation des Musées d'histoire naturelle.
— Abbé H. Bnsum. Dédoublement des feuilles chez l'Orme,
. l'0rtie et le Sycomore. — Mwnicc Pic. Contribution à I’étude
des Notoxus d’Eur0pe et des régions avoisinantes. — G. DE
R.0CQUlGNY·ADANSON. Mœurs et habitudes des Lépidoptères. —
Notes spéciales et locales. _ ·
Exploration scientifque de la Tunisie. Mission géologique
en novembre, décembre, janvier, février 1890-1891. Journal
` de voyage par M. Gizonons La Messe.
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de Semur. 3° série, n° 1, 1898. — Lacnor. Flore de l’arron-
dissement de Semur (tin). — Abbé Conrwr. La Douix de
Darcey et son régime.
Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles
de Bordeauœ. 5° série, T. Ill, 3* cahier. — T. V, 1°' cahier:
A. Gnuvnt. Sur quelques stations zoologiques de la Médi-
terranée. — Procès-verbaux des séances de 1898-1899. — '
Observations pluviométriques et thermométriques de juin
1898 à mai 1899.
Bulletin de l’Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-
Lettres de Toulouse. T. Il, 1898-1899, n° 1. - N° 2 : Giinmoou.
Les glaciers anciens des Pyrénées.- CARALP. Les Phosphates
des Pyrénées.—N° 3 : D' Cros. Glane de faits de morphologie
végétale. — Boum;. Considérations sur le développement
embryonaire des Phoronidiens. —· N° 4.
L. Gtmsw ne Lmnntiènn. Sur la production expérimentale
r de tiges et d’intlorescences fasciées. `
Bulletin de la Société académique de Brest. 2° série. T. XXIV.
Comité des Travaux historiques et scientafques. Comptes
rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des
Départements, tenu àToulousc en 1899. Session des Sciences.
Bulletin de la Société botanique de France. 3° série, T. VI,
N°• 6-7. —— Dimm nm. CASTILLO. Les Vemonia de Madagascar.

- 71 ..
·-Picouxnnn. La dispersion des Lichens bretons, étudiée
dans ses rapports avec l’état hygrométrique habituel de l'air
ambiant. — Gaxnoesn. Plantes nouvelles pour les lles Açores.
— L. Vmn. Une lleur de Fuchsia virescente et zygomorphe.
— Dunes et Mmxvacn. Un Vicia nouveau pour la llore fran-
çaise. — Barraxnnsn. Revision des Paronyques algériennes
à grandes bractées argentées. — Gtxmu ns, Lnuauànn.
Contribution à la llore de la Marne. — Picounxann. Lettre à
M. hlalinvaud sur quelques Lichens bretons. — Barraxulsn.
Note sur quelques plantes de la tlore atlantique. - Bniouer.
Sur quelques Buplèvres de l`Herbier de Linné. - Foccavn.
Recherches sur le Trisetum Bumoufii. — Jmxrenr et nx
Vsnoxs. Le Denlaria pimuua aux environs de Paris. — Lnrz.
Observations sur l’ovaire du C ytinu: hypocistis. — Fnaxcner.
Les Swerlia et quelques autres Gentianées de la Chine. —
Gonrms. Double coloration par le violet neutre. - Fmsr.
Sur une lleur monstrueuse de Calanllza veratrifolia R. Br.
Bulletin scientijîque de la France et de la Belgique, publié
par A. Gmtn. XXXll• vol. — A. Cmenr. Vertèbres et cœurs ‘ I
lymphatiques des Ophidiens. —L ·C. Cosnovucn. Les Néphri-
dies. — L. Cuésor. Sur la détermination du sexe chez les
animaux. — F. Dsenav. Florule des Algues marines du nord
de la France. — P. Facvsn. Sur les stades Clymenides et
Branchiomaldane des Arénicoles. — H. Fiscnen. Notes sur la
faune du Haut-Tonkin. Description d’une espèce nouvelle de
Plectopyl:is.— A. Gulnn et G. Rocni:. Sur la réforme du Service
central des pêches maritimes. —- A. Màxâcaux. Sur la gras-
serie du Ver à soie. Un curieux parasite du Ver à soie
(Ugimyia Sericarize). — F. Mnsmn. Les genres C lymenide: et
Branchiomaldane et les stades post·larvaires des Arénicoles.
— A. Psaum. Contribution à l’étude de la myologie et de
l’osté0logie comparée : membre antérieur chez un certain
nombre de Batraciens et de Sauriens. ‘
Annales de la Société belge de Microscopie. T. XXIV. —

..‘ 78 ..
P. Nvrnns. Maladies des plantes cultivées. Les parasites du
Bois de la Cainbre. — D' Éuma Rousseau. Quelques mots à
propos de la technique microscopique dans l’étude des
- Spongiaires. -— RENÉ Sumo. Etude monographique sur le
groupe des lnfusoires.
_ ‘ Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de
' l’A ube. 1899. ·
Annales de la Société d’Agriculture, Sciences et Arts de la
Dordogne. 1899.
. Bulletin mensuel de la Société centrale d’A griculture,·d'Hor-
_ ticalture et d’Acclimatati0n de Nice et des Alpes·Maritimes.
2 1899.
' Bulletin de la Société entomologique de France. — 1900,
` N• 1: P. ne Pnvnniunorr. Description de deux nouveaux
. Staphylinidze de la haute Provence. —- P. Lesm;. Sur les
L Xylopertha pustulata Fabr. et C/zevrieri Villa. — L. Benen.
EZ Diagnoses de deux nouveaux Dromius de Barbarie. — N° 2:
· Cu. Amuauo. Contributions à la faune entomologique de la
' ` Région malgacbe(8° note). —— L. Dmuusou. Observations sur la
W nourriture de quelques chenilles de Bombycites. — L. '|`nnn¤.
~ Sur l’histolyse musculaire des Hyménoptères. — L. Bonoxs.
Sur le revetement épithélial cilié de l’intestin moyen et des
cœcums intestinaux chez les Insectes. —A. Gixnn. Cilslvibra·
: tiles et prolongements ciliformes chez les Arthropodes. —
‘ H. Gxnew on KERVILLE. Observation relative à une note de
S. Jounoxm, intitulée : « Apparition tardive des Lampyres en
~ 1899.»- M. Pic. Description du Bruchus scapularis (`Reiche),
W du Brésil. Quelques mots sur le genre T etropiopsù Cbob. —
A. Cnonxvr. Description d’un Opatride nouveau de la Tunisie
méridionale. — A. Tueur. Description de deux Coléoptères
nouveaux du Sud·Est algérien. — 1899, N° 21 : Liste des
membres et tables des matières. — 1900, N° 3: E. Sinon.
Q Liste des Aracbnides recueillis à Uclès (Espagne) par le P. J.
i Pantel. — L. Fxmmimz. Description d’un genre nouveau de
I
I `
1
J

` - 79 —-
. Coléoptère du groupe des Rhyzopaussides. Description d’une
espèce nouvelle du genre Sh·0ngyl:`um. — P. Lasne. Notes
syuonymiques et rectitlcatives sur quelques Bostrychides. —
Eux. 01.msn. Description de deux nouvelles especes de Lam- `
pyrides. — M. Pic. Description de trois Ptinus d'Ori•nt. — I
M. Rizenrnawr. Coléoptères aquatiques capturés dans l’ile
d'Aldabra, près des Comores, par le D' Wœltzkow, de Stras-
bourg, et communiqués par le D' Bergroth. — LL Bteuss.
Anomalies observées chez deux Lépidoptères. — C11. Ouen-
ruiin. Anomalies de Doleschalîa amboinermls Stgr. —- A. Gman. i
Observations à propos des notes de MM. L. Bleuse et Ch.
Oberthür. La métamorphose est—elle une cause de maturité
génitale. — E. BA·rm.x.orv. Théorie des Métamorphoses de
M. Ch. Pérez. — L. Terms. Contribution à l'étude de l'histolyse
du corps adipeux chez les Abeilles. —— E. L. Bouvnzn. Nouveau
Péripate des environs de Rio·de—Janeiro. - N° 4: A. Guieu.
Description d'une nouvelle espèce d'Hymén0ptère(Eupclmus
Xambcui). — J. Azau. Description d’un Orthoptère nouveau
de France. — L. Famxwiuz. Descriptions de Coléoptères re-
cueillis, par M. H. Perier de la Bàthie, à Madagascar. - P.
Cnnérinx. Description d’une nouvelle espèce de Microlépi· .
doptère de France. — J. Bouneeois. Notes sur quelques
lllalthùms paléarctiques (suite) et description d’une espèce
nouvelle. —— A. Làcmmox. Recherches sur la structure et le
développement postembryonaire de l'ovaire des insectes.
i' Culex pipiens L. -· T. Sar-znow. Sur les aberrations de 1
l’Aglia Tau L. — S. Jounnam. A propos de l’apparition tardive
des Lampyres en 1899, réponse à M. Gadeau de Kerville.—
H. Gzlnsw ne Kenvittn. L’accouplement des Coléoptères. —
M. Pic. Description d’un Ocladius nouveau de l'Abyssinie.
Quelques notes coléoptériques. — F. Mszumen. Etudes sur
quelques Diptères de l’Ambre tertiaire (4° note). — E. Omvmn.
Sur une larve de Lycide.

.. 80 ...
GBSEBVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34"‘.
Avril 1900.
- êj · - ;_. -_?_A  
·: ·‘ S Eë 2 = ~ ëë
.5 ninouèms. rnurànnrvnz E- Aî 3 É.   É É   É ,mm,QUB8_
¤ `nimalmaxi minima maxima  °· 2 Éâ É = É '
·Ls1
      -1 lïl •   
1763 767,5 0,5 5,2 97 N 10 3
2 59 ' 762 0.5 7, 88 I,7 N. 0 7.3 Pluie le soir.
5I 759 1,6 10,0 96 5.4 W I0 0 Pluie. I
4 47 751 4.5 12.6 99 6.2 S.W. I0 5.3 Pluie le matin. 2
5 51 756 4.5 12,4 94 1,3 S.W. I0 2.3 Pluie le nuit. · ‘
6 56 759 4.5 12.2 96 1.3 N.W. 10 7,3 Pluie.
7 53 756 2.5 12,0 85 0.4 N. 10 0 Petite pluie.
54,5 756,5 4,5 I2. ‘ 88 N. 10 3
54 756 3.8 12,2 90 0,4   I0 S.
I 755,5 759 2,2 13,5| 92 1,0 VV 10 8.3 Pluie.
III 54 759 04,8 16,5 96 W. 10 3
12 54 759,5 8,0 15,5 77 2,2 W. 5 8 PI. la nuit. Vent fort.
I3 56 762 10,4 44.4 64 W. 5 8.3 Vent, fort.
14 62 764 5,0 16,8 68 VV. 6 3.3 `
15758,5 764 7,5 22.6 64 VV. 2 10,3
l6760 764 6,0 13.8 94 0,4 W. 10 9,3 Pluie. Vent fort.
17764 766,5 5,5 13,0 64 W. 5 1.3 l
1 766,5 771 7,5 180 76 W. 0 6,30
19 71 772 3,5 18,5 68 E. 0 11,3
0766,5 770 6,5 22,6 49 E. 0 12
|766 769 5,6 25.5 51 E. 0 I2 I
763,5 767 7,4 2559 58 N.W. 0 I2
I 760,5 763,5 6,0 18,5 64 N. 5 8,3
24 6l 768,5 4.5 18.14 64 N. 0 10,3
|2.>76I 763 2,0 14.4 90 1,4 N. 10 6 Pluie.
‘ I2 762 764,5 0,0 13.6 88 N. E. 5 I2
I27 159 762 ·— 1,0 16,2 88 N. E. 0 10,3
I2 59,5 762 2.2 15,0 74 N. E. 5 9,3 I
29 757 760 6,4 17,5 68 W. 10 9,2
i30757 759 6.8| 18,0 69 W. 5 1
Totnl de la pluie en millimètres : 21,7
Abréviations et observations: B. Bourrasqne. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. -— Ton. Tonnerre. - La température de la
homme est prise à 6 h. du matin et à 6 h. du soir. - L’éIet du ciel, la direction du vent, l‘éta\
Sygrométriquc sont observés à 9 h. du matin. - L'état du ciel est mesuré de 0 à 10, en dixième!
de nébnloslté. — Les heures de soleil sont mtzwtu um 1’l»(lîtgw|·I.t il (anita!.

Süllllllll LINNÉENNE Nllllll FRANCE A l
BULLETIN ·»•>*‘  i
N° 328. - Juin l900. - 29• Année. - T. XV. È
Aanssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la A
rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), a
I. le D' Srisimx, rue S'-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du li Mai l900,
. 8l. — Le mimétisme chez les Hémiptères (suite), par M. G. Bnznnxx
âfraduction de M. H. Launsnr), p. 82. - Ouvrages reçus, p. 88. —
bservations météorologiques, p. 96.
_ EXTRAIT DES P|l0CÈS·VEllBAlIX.
séance eizminass au lt MA: l900.
' Présidence de M. DU ROSELLE.
Connesronnancez t°M. Gonse s’excuse de ne pouvoir assister
à la séance.
2** Le Ministère de l’Instruction publique, (service des
échanges internationaux), annonce l’envoi d’ouvrages venant
des États—Unis (Geological Survey) et d’Italie.
3° Le « Royal botanical Garden » d‘Edimbourg accuse
réception des Bulletins T. Xlll et XIV.
4° Lettre circulaire de M. le Ministre du Commerce rela-
tive au Congrès international de botanique qui aura lieu à
l‘Exposition au mois d’octobre.
y M. Paul Hubault remercie de son admission dans la
i Société.
` M"• Hovelacque a bien voulu envoyer une série de notes ·
et de travaux d'histoire naturelle, œuvre de son mari décédé.
I La Société adresse ses remerciements à M"' Hovelacque.
\ 29° Armée. 6

- gg ..
` La Société, après échange de vues, décide en principe
qu’une excursion aura lieu le Dimanche 10 Juin au bois de
Fescamps près Montdidier. Les détails de cette excursion en
seront réglés à la prochaine réunion.
Le Secrétaire,
V. Bnannxcounr.
Le mimétisme chez les Hémipteres (Suizè)
Par G. BREDDIN
(Zeitschrift für Naturwissenschaften, 69• vol., livraisons 1 et 2, t896).
Parmi les autres Tétyrides pouvant aussi nous intéresser
· au point de vue particulier qui nous occupe, citons encore
le genre Odontoscelis aux représentants couleur de sable,
ainsi que notre Podops fnuncta Fab. qui vit dans les prairies
au pied des plantes et a pris, avec assez de fldélité, la
teinte grise du sol.
Les insectes, du genre Arctocoris, ont l'allure fort disgra·
cieuse et sont très difficiles à distinguer à cause de leurs
longs poils gris. On ignore à quelle influence a pu obéir
l'animal pour prendre cet étrange aspect.
A la méme famille appartient l`espèce Tarisa, caractérisée
par lacoloration vert-feuille. Cette coloration est toujours
celle de la plante sur laquelle l’insecte a élu domicile : nous
avons affaire ici, sans aucun doute, à un mimétisme défensif.
(Tarisa vxrescens et dimidiatipcs Puton).
Ces différents exemples, joints à ceux que peuvent offrir
les espèces exotiques voisines, montrent assez que la famille ·
des Tétyrides possède, à un degré fort élevé, ces facultés
d'adaptation que nous désignons sous le nom de mimétisme. (
Voici maintenant des animaux aux couleurs éclatantes et
criardes chez lesquels le mimétisme est tout différent. j

... 33 .. \
Quelle utilité peuvent bien présenter ces bandes alternati- 1
vement rouges et noires dont est orné le corps de notre °
intéressant Graphosoma lineata L. ?
Conslatons tout d’abord que le Graphosoma se meut et I
vole moins lourdement que le Psacatla par exemple. Le E
bouclier ne recouvre pas le corps tout entier, les ailes et les Ã
·· jambes sont mieux développées. Ce sont là de bien faibles
avantages qui ne peuvent justifier une semblable exception
dans une famille où la majorité des représentants présente ·
des facultés d’adaptation si marquées. ll faut aller chercher
ailleurs les raisons auxquelles obéit l'insecte pour aimer à se
recouvrir ainsi de couleurs aussi vives.
Nous avons essayé de les découvrir et ce qui va suivre
permettra de montrer combien sont variés les moyens
qu'emploient les etres organisés pour se protéger.
C‘est encore au genre de vie de l’animal que nous aurons
recours.
Recherchons donc comment et où vit le Graphosoma
lincala. ·
Tous les naturalistes s’accordent pour reconnaître que
c'est sur les Ombellifères qu’on le rencontre le plus souvent.
Considérons un instant la réunion d’insectes qui a pris son
siège sur une ombellifère. Ce qui nous frappe tout d'ab0rd
c’est le nombre relativement considérable de genres qui s‘y
trouvent. Hermann Müller en fait mention dans son célèbre
ouvrage: « La fécondation par les insectes ».
Sur Aegopodium Podagraria il en a compté l04, sur Hera-
cleum Sp/wndylium l I8, sur Daucus Carota 6l, sur Anth•·iscus`
V silveslris 73.
L’entomologiste n’ignore pas que les Ombellifères sont
; une source précieuse d’insectes rares. ll sait aussi que la
i société qu’il y rencontrera n’est pas seulement nombreuse
mais qu’elle est surtout remarquable parla variété, l’élégance
et l'éclat deseouleurs. ·

T' Éd "‘
_ Outre les Diptères et les Hyménoptères aux riches colora-
tions, nous y voyons aussi de magnifiques Coléoptères, prin-
cipalement des Cérambycides dont il m'a été permis d’établir
une liste complete grace à l’obligeance de Pentomologiste
Halm de Magdebourg et de mon frère Paul. Tous les genres
cités sont brillamment colorés et autant que j'ai pu l'0b-
server presque tous manquent d’organes de défense; aussi
ai-je cru me permettre d’établirla loi suivante: Les insectes
qui vivent sur les ombellifères et d’une manière générale sur
les fleurs, montrent rarement des dispositions bien marquées
pour le mimétisme défensif.
La raison est facile à donner: La vie sur les Ombellifères
ou sur les fleurs à large surface età pédoncule grele et long
est pleine de sécurité et les habitants n’ont guère besoîn·
d‘organes protecteurs, ils ne craignent pas de se désigner à
leurs ennemis par les couleurs les plus éclatantes et partant
les plus dangereuses.
ll est impossible aux Carabides, par exemple, d'atteindre
le sommet d'une Ombellifère, la difficulté est encore plus
grande pour l’oiseau qui ne trouve pas d’endroit assez résis-
. tant pour se poser. .
Les insectes à parure éclatante peuvent donc demeurer
sans crainte sur ees fleurs. Nous allons montrer maintenant
qu’une semblable parure est obligatoire.
(Test, en efl`et, sur les fleurs que ces animaux s'accouplent;
les sexes ne se désigneront donc nettement les uns aux
autres que si la couleur de leur corps contraste violemment
avec celle de la fleur. Or chacun sait de quelles vives nuances
' elle b1·ille. `
Rien d’étonnant par conséquent à ce que notre Graphosoma
soit recouvert. de cet habit d’arlequin aux raies rouges et
noires. `
ll ne faut donc pas s’étonner que les autres Tétyrides qui _
vivent sur les plantes se parent de couleurs plus ou moins ;
I

I
\
.. 85 ..
brillantes. Sur Hieracium et Sèatiosa on trouve, par exemple,
\as deux Odontarsus.
Une autre famille toute indiquée, car ses représentants se
nourrissent aussi de plantes, est celle des Capsides. A pre-
mière vue nous reconnaissons là des animaux beaucoup
plus agiles que les précédents. Au moindre danger on les
voit partir d'un vol léger et rapide ou prendre la fuite par
bonds démesurée. D'ailleurs leur corps n’est recouvert que
d'une mince couche de chitine et la glande chargée de
secréter ce liquide bien connu, à odeur repoussante, que
possèdent les Tétyrides, n’existe pour ainsi dire plus.
Mais les Capsides, comme les Tétyrides, sont exposés A
mille dangers et là encore l'existencc d'un mimétisme
défensif se trouve pleinement justifiée. Le vert mélangé de
teintes jaunatres et grises·verdàtres y domine.
La faune de nos prés salés nous fournit de nombreux
exemples de ce fait. Les Orthotylus ont pris presque tous la
couleur verte des Atriplex sur lesquels ils vivent. Legentil
Orthotylus rubidu: Fieb. fait exception; il est rouge foncé et
se rencontre sur deux plantes couleur rouge-feu des régions
maritimes: Salîcornia herbacca et Shoberia maritima. Un
autre, le Conostethus Salùzus Sahlb., se recouvre d'une
teinte grise et vit sur les feuilles gris-argent de Obionc
pcdunculala Moq.
Particulièrement intéressant est le genre Phytocoris Fall.,
dont plusieurs espèces, aux teintes, tantôt sombres, tantôt
claires, se tiennent sur les troncs des arbres de nos bois et
de nos jardins. Ces insectes prennent d'une façon si fidèle la .
couleur de l'écorce et du lichen qui la recouvre qu’il est
presque impossible, par un temps gris, de les distinguer.
r Citons le Phytocoris tiliœ F., qui est d'un vert·blanchàtre
i parsemé de taches noires, coloration qui est tout à fait celle
È de l'écorce. On ne sait pas de quelle façon l'insecte se
‘ nourrit. Quelques naturalistes prétendent qu’il perce l'écorce,
I
i

_. 86 ...
d'autres qu’il guette les petits insectes inotfensifs ; une
chose cependant est certaine c’est que le mimétisme dont il
vient d‘etre question a un caractère purement défensif. '
Un autre exemple souvent cité nous est offert par le genre
Myrmecoris Gorski, qui prend, à s’y méprendre, l'aspect
d’une fourmi. Ce n’est qu'en examinant les antennes et les
mandibules qu’il est possible de savoir à qui on a affaire.
Les ailes sont presque toujours réduites à des écailles; la
tete, le thorax et l’abdomen présentent les étranglements
caractéristiques du genre Formica.
0. Reuter a découvert que l’espèce se divise en deux
variétés basées sur la couleur: l’une plus jaune-rouge Var.
ru/`uscula Reut. semblable à la Fomhicq rufa, l'autre plus
noir-brun rappelant la Formica fusca. ‘
' Un autre cas, non moins intéressant, d’i_nsectes prenant la
_ forme d’une fourmi, nous est fourni par le Systellonotus
Ariguttatus L. Le male, un joli petit animal, possede des
élytres noires bien développées et coupées transversalement
par deux bandes blanc—argent; on le rencontre assez souvent
sur les plantes de nos prairies et sur la lisière de nos bois;
il est connu depuis longtemps. La femelle, par contre, n’a
été trouvée qu'en 1855 par l‘entomologiste Kirschbaum; _
c’est un petit étre vif, coloré et ayant complètement l'aspect
d’une fourmi. Douglas prétendit le premier qu’elle se trouve
dans les galeries de la Formica fusca; après lui 0. Reuter l’a
rencontrée plusieurs fois en petit nombre dans les colonies
du Lasius niger qui a la méme couleur.
J’eus souvent l’occasion d‘observer le méme phénomène
chez un autre représentant de la même famille. Pendant de
longues années je remarquai souvent sur un gros pied de
vigne du jardin de vifs et gentils insectes, de couleur brune,
qui sans cesse montaient et deseendaient le long du tronc.
Je crus longtemps que cos petits animaux étaient des
fourmis; ils en avaient la grosseur, la couleur, et surtout

- 81 ...
Pallure; mais un beau jour je m’aperçus que je m'étais
trompé et que j’avais devant moi un petit Capside: le
Pilophorus (Cammamnotus) clavatus L.; et cependant ni le
P. clavatus ni les autres représentants de cette espèce ne
· ressemblent d’une façon quelconque à une fourmi. Les
I élytres, contrairement à ce que l’on voit chez les Myrmecoris
ou chez la femelle du Systellonotus, ne sont jamais avortées.
Le corps est droit, à peine rétréci au milieu et ne diffère en
rien du type des Gapsides ; les élytres sont de couleur jaune-
rougeàtre ou noir-brun et possèdent deux bandes transver-
sales étroites et argentées.
Cependant l'illusion est complète, lorsqu’un de ees insec-
tes se meut sous les yeux de l’observateur; celui-ci croit
avoir devant lui une véritable fourmi. Voilà un exemple de
mimétisme fort intéressant qui diffère essentiellement des
cas précédents, où nous avons vu l’insecte prendre fidèle-
ment la forme et la couleur de sa victime ou de son ennemi.
Pour atteindre son but notre Capside choisit un insecte à _
l'allure rapide et dont la couleur fondamentale est à peu
près la méme que la sienne. ll lui suffira alors d’imiter les ·
mouvements de son modèle pour que la ressemblance soit `
parfaite.
Nous rencontrons chez les Capsides toute une série de
types offrant une ressemblance de plus en plus complète
avec les fourmis. Hahn cite Pilophoru: qui possède les
dimensions, les couleurs fondamentales et les mouvements
d’une fourmi. L’espèce voisine Systcllonolus Freb., mérite
aussi une mention spéciale. Les femelles seules ont imité
les fourmis, sans doute pour échapper à leurs attaques.
Si nous cherchons les causes qui ont déterminé ces
insectes à imiter de cette façon les fourmis, nous devons les
attribuer à la vie commune que mènent les uns et les autres.
Mais cette vie en commun suppose un changement com-
plet,de nourriture, car il ne faut pas oublier que les Capsides

-— 88 — ‘
sont éminemment phytophages, et chacun sait iqu·
fourmis se nourrissent de substances animales. Le pie
vigne, sur lequel j'observais chaque année le Piloph
clavatus, était couvert de Coccus. V
Puton et Reuter prétendent avoir rencontré souvent P _
phorus cinnamomeus Rbm. et P. con/`usus Rbm. sur t E
vigne où un grand nombre d’Aphidides avaient élu domici
` Traduit par H. LAURENT. (A suivre.)
` Ouvrages reçus.
Bulletin de la Société industrielle d’Amiens. 1899.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles d·
Rouen. l" et 2° semestres l898. — Louis Gemutm. Note sur
un rameau anomal de Genista tinctoria. De l’etl'et des poisons
minéraux sur quelques Mollusques terrestres et iluviatiles
de la France. Description d'une nouvelle espèce d'Helix. —-
i Abbé Lenco. Le Lézard vert existe-t—il aux environs de
Falaise (Calvados). Sur quelques Vertébrés albins observés
dans le département de l'0rne. Note sur les Chauves-Souris
observées dans les carrières de Coulonges-sur-Sarthe, de
Rémalard (Orne) et de Villaines·la-Carelle (Sarthe). Obser-
vations biologiques sur les Chauves-Souris, faites dans les
carrières de Coulonges-sur-Sarthe et de Hémalard (Orne).
Le Vison à l’étang des Personnes (Orne). Note sur la collec-
tion ornithologique de l’abhé Louis—Dominique Tousche,
curé dc Coulonges-les-Sablons (Orne), Sur la présence du
Serin méridional ou Gini dans le département de l’Orne.
Notes ornithologiques sur le département de l'Orne. — Énme
Anrnii:. Coloration anomale de quelques Vertébrés observés
dans la région de Lisieux (Calvados). Le Labbe pomaria
(Stercorarius pomarinus Wiell.). — EMM: BALLE. Du bois
secondaire des Angiospernes dicotylédonées indigènes. —

I .
, — 89 — _
D' Henin Botmenois. Notes sur quelques Oiseaux observés
É accidentellement en 1897 à Eu. — GAs·1·oN‘ Money,. Introduc-
tion à l`étude dela préhension de certains instruments (outils
ou armes) des ages dela pierre. Préhension et usage de deux
silex taillés. — Abbé Kmrrnn. Énumération des Cécidies re-
cueillies aux Petites-Dalles (Seine-Inférieure) avec description
de deux Cécidomyies nouvelles. - J. GALLOIS. Le Paléoli-
thique, le Néolithique et les monuments néogalithiques de
la Seine-Inférieure. 2* partie, publiée par R. Fortin, sur
les notes manuscrites de J. Gallois. — Hawai Ganew ne
Knnviun. Description et figure de la tète d’un Veau mons-
trueux appartenant au genre Iniodyme. Les vieux arbres de
la Normandie, fascicule IV avec 21 planches en photocollo-
graphie. Les Chénes porte·Gui de la Normandie. - R. Fonrm.
Notes de géologie normandes: sur la Craie blanche de Lou-
viers (Eure) et sur un Echinide irrégulier (Micraster corma-
rinum Park.) nouveau pour la faune fossile de la Normandie.
— Comptes rendus d’excursions.
Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. 4*
série. Vol. XXXV. N* 131. - A. Scnnmc. Étude préliminaire
sur la Craniologie Vaudoise. — F. Comaoz. Flora aclensis,
Contributions à l’étude des plantes de la flore Suisse crois-
sant sur le territoire de la commune d‘Aclens et dans ses
environs immédiats. - D' B. GALL!-VALÉRIO. L'hygiène à
l'au1·ore du xx° siècle. — Enum Pievnr. Notice sur la répar-
tition de quelques Vers Oligochétes dans le lac Léman.
Verein für Valcrllindzleche Naturkunde in Württemberg
Jqhreshe/te. 55** Jahrgang 1899. — E. Fans. La formation
du Trias germanique, étude pétrogénétique. — Exam,. Note
sur l’état de conservation des Ammonites dans le Jura de
Souabe. — W. Branco. Le gisement de sel de Kochendorf,
et étude sur sa disparition possible par les eaux. — 0·r·1·o `
, Bucmuan. Étude sur l’Helia: pomatia L. — Tu. Ilueenn.
l Synopsis des Hémiptères Hétéroptères d'Allemagne. lV°

- gg -
partie: Capsidœ. — J. Pnoner. Observations sur l’ouvrage
d’Eugène Dubois: Les climats dans les âges géologiques. —
E. Fans. Présence du tut' basaltique à Mollendorf, au sud-
est de Weilheim en Limbourg. — Le Proganolechys Quens-
tedlii Baur, une nouvelle station de la Tortue du trias Kem-
périen.
Naturforscher Gesellschaft bei der Universitat von Dorpat.
12* volume, 1°' fascicule 1898. — E. von Tou., Recherches
géologiques dans la Courlande. - G. Gnsvs. Note sur la
dispersion du Bouquetin autrefois et aujourd’hui. — F.
Siurnms. Observations Entomologiques pendant les années
1897 et 1898. — Bonssmw Hnvmewizcm. La Flore de l’Oural.
Verein für Naturkunde in (Esterreich ob der Emu, zu Linz.
28° volume 1899. — Observations météorologiques.
Oberhessischc Gesellschaft für Natur und Heilkunde in
Giessen. Volume 32, 1897-1899. —- Jaun. Observations phé- '
· nologiques. - Fmmx. Supplément à la géologie du Taunus
Sud·Oriental, principalement des Porphyroïdes de ce rayon.
— Biwms. Une nouvelle roche de contact dans le Kaiserstuhl.
Naturforschende Gesellschaft zu Leipzig. Silzungsberùzhtet
24° et 25° années. — D' R. Kmeean. Sur quelques genres
‘ d‘Ichneumonides voisins des Pimpla.—MAm•u1mN. Matériaux
pour la théorie des roches Schisteuses. — D' Sumorn. Sur
le Mimicrisme chez le Philomycus du Japon.
Siebenbûrgzscher Verein_ für- Naturwissenschaft zu Her-
mannstadt. Verhandlungen. 18* volume 1898. — D' J. Cara-
sms. Notice sur Edouard-Albert Bielz, liste de ses travaux.
—- W. vox Wssr. Sur la formation et le développement de
la charnière chez les bivalves. Essai d’une division des
bivalves vivants d'api·ès la forme de la charnière. — D' D.
Czamus. Supplémcntà la faune des Papillons de Transylvanie.
Naluvvvissenschaftliche Gesellschaft « Isis » in Dresden, 1899,
Janvier à Juin. — A. M. Scuniuranr. Les formes des Roses
des environs de Meissen. — Prof. D' F. Nouan. Note sur les

. ... 94 -
bronzes antiques trouvés dans le jardin forestier à Tharandt.
e- Prof. D' J. Dsicniwnnsn. Nouvelles stations d'ateliers
céramiques en Saxe.
Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft in Frankfurt
am Main. Bericht. 4899. — Prof. D' O. Bozrresn. Structure,
biologie et classification des Serpents. — D' W. Konsirr. Les
plateaux des Indes: étude zoogéographique. — D' A. Lxsnmrrz.
Note sur les parasites du sang et leur dissémination par les
insectes suceurs de sang. ` ·
Naturwissmscha/Tlicher Verein in Elberfeld.Jahresbericht,
4899. D' Winner.: Loncn et D' Kami. Lxunemwne. Les Cryp-
togames de la zone montagneuse, 4°' volume. Ptéridophytes p
et Bryophites. l
Socibtas Entomologica derZurich-Hottingen. XlV° année.
N°' 7 à 44. — H. Fnunsronmm. Trois nouveaux iépidoptères
du genre Papilio. — Pnor. P. Bscnusrxsw. Sur les dimen-
sions comparées des Lépidopteres de la Bulgarie et de ceux de
l’Europe occidentale. — Cam. Fnmas. Essai sur des insectes
soumis à de basses températures. - Eme Mouv. Courtes
excursions entomologiques dans la vallée de Joux. — PAuL·
Bnmv. Note sur les variétés nouvelles de Platycarabus +
cyckroîdes Baudi. — Atnxsnnma Hevus. Formes nouvelles , I
ou peu connues de mélanisme chez les Macrolépidoptères
d‘Eur0pe. XIV• année. N°• 45 et 46. — PAUL Bonn. Mes
excursions en 4899. - Ju1.wsBnsrr. La ponte des phalènes
diurnes en captivité. — B. S1.¤voe·r. Sur l’apparition abon-
dante d'Argynnis Laodice Poll, en août 4899.
I(0ninkly'/ce Natuurkundige Vcreenigùzg in Neder!. Indnî.
Natuurkundig Iydschrift. 40• série, 2° partie. — A. G. Von-
nimnn. Oiseaux des Célèbes; Oiseaux des Moluques. — J.-J.
Surrn. Quelques nouvelles Orchidées des Gélèhes. i
Verein /ïu· Naturwissenschaft zu Braunschwcig. — 44°
Jahresbericht. 4897 à 4899. — D' Wotnsinu. Les Serpules du ‘
Néocomien des environs de Brunschwick.

.. gg -
Nassauîscher Vevein für Naturkunde. Jahrbuch. 52* année.
1899. — Ainxmnnn Fucns. Le dévonien inférieur des envi-
rons de Lorelei. — Auousre Fucns. Macrolépidoptbres des
environs de Lorelei : note sur les dernières recherches
lépidoptérologiques dans les environs de Lorelei. — W. Cas-
imu. — Supplément au travail sur les Acronyctes des envi-
rons de Wiesbaden. Note sur l’Agrotir saucia Hbn et nou-
velles aberrations.
Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. —
Annuaire du musée zoologique. l899. N" 1 et 2. -Décembre.
G. Jaconson. Ghrysomélides paléarctiques nouveaux ou peu
` ‘ connus. Note sur la structure externe des Coléoptères aptères.
—- A. Braun. Recherches sur la biologie et la zoogéographie,
principalement des mers russes : Décapodes recueillis dans
la mer Mourmane par l’expédition du comité des Pomores.
-G.JAconson. Goléoptères paléarctiques nouveaux ou peu
connus. — O. Von Motnsimonr. Mollusques de l’inté1·ieur de
la Chine occidentale et du centre de l’Asie. — A. M. Nmonsxi.
Deux nouvelles especes de Teratoscincus de la Perse orientale.
- K. M. Dsawem. Matériaux pour Pichthyofaune de la
Transcaucasie sud-occidentale. — A. M. Nixonsxx. Reptiles
amphibies recueillis par M. A. Kaznakow au Choughnan et
Rochan. — M. Ssowwinw. Etudes sur les Polychœtes : les
Térébellides de la mer Blanche. — V. Bumcm. Note sur les
Phymatides de l’ancien monde.
Verein zur Verbreitung Naturwissenscba/`tlicher Vcreim in
Wien. Sc/wiftcn, 29• volume. 1898-99. — Amant Paucx. Le
quatrième age glaciaire dans les Alpes. — D' Jonamr Borne.
Le Ver à soie du mùrier, son élevage, ses maladies; moyens
de les combattre. — Paor. H. Oaaasrmuaa. Explication des
· dilïérences individuelles dans les crânes. — Pnor. D' Max
Gruber. Empoisonnements par la viande et les conserves de
viandes. — Kan:. Baumann vou Wxr·rauvm.. La couleur des
insectes. — D' Anrome Laura. Du mouvement des Vertèhres.

F
— 93 — · ‘
Naturwissensclaaftlicher Verein zu Bremen: Abhandlungen.
X‘Jl• volume, 2°fascicule. l899. — W. 0. Focus. Remarques
sur les Rosa des environs de Brème. ·— G. Hxnruun. Deux
suppléments à la faune ornithologique d'Asie. —— F. Motus.
La ilore des Mousses de Borkum. - E. Lsuusnmmi. Compte
rendu d’un voyage dans le Pacillque.
Natw·wissenschaftl:`che1· Verein für Sachsen und Thüringen.
72• volume, t" et 2° fascicules. -— D' G. Bnxunzs. Cestodes
tératologiques. — W. 0s·rwx1.n. Recherches expérimentales
sur la structure des fourreaux des larves des Phryganides.
Société Vaudoùe des Sciences naturelles. Bulletin. Vol.
XXXV, n° 132. — Ein.: Hwv. Les régions dites exotiques du
versant des Alpes suisses. — H. A. Junon. La faune entomo· .
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Verein für scltlesirche Inseklenkunde zu Breslau : Zeitsclrrift
für Enlomologie. 2·t° fascicule. 1899. — GABRIEL. Note sur
les Goléoptères de Tatra. —-J. Genuxnnr. Nouvelles localités
de Goléopteres nouveaux pour la faune de Silésie, suivie
d’observations. Une nouvelle espèce de Stenus. — W. Kom;.
Suppléments à la faune des Coléoptères de Silésie. Sur le
sommeil estival des Chrysomélides. — Nxcat. Remarques
biologiques. Note sur l’intluence d’un hiver doux sur l'appa·
rition des premiers Géométrides. Note sur Féducation des
chenilles d’A rclia Quenselii.
1 Revue Scientifque du Bourbonnais et du Centre de la
France. — 1900 Janvier : Lavisrnn. Les monuments de
pierre brute du Montoncel (Suite). - Rourou. Sur les anneaux
de fumée. - Février: Ds Rocouiemr-Anxnsou. Le Noyer noir _
d’Amérique. — Abbé Lxnoxnn. Les Lichens des environs de
Moulins (Suite). — Abbé Bsnrnouimzu. Essai bibliographique
sur l'bistoire naturelle du Bourbonnais (Suite). — Mars:
D'nsLA MA1.1.¤ntn. La propagation du Charbon. -· F. Ptnor.
Incendie des mines de Commentry. — Abbé Dunes. Les
Mollusques de l’Allier.

· —- 94 — ·
Journal des Savants. Janvier et février 1900. 4
Journal d’agriculture pratique et·d’économie rurale pour le
. midi de la France. 1899. ·
Bulletin trimestriel de la Société d'Hist0ire naturelle de
Mâcon. — N° 15, Septembre 1899: M. Pic. Les Coléoptères
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bution au catalogue des Diptères du Maconnais. — N° 16,
Mars 1900: M. Lxssaxoxm. Crinoides des environs de Macon.
— G. LA Fu. Archéologie préhistorique. — M. Pic. Note
sur les Ichneumoniens de Digoin et des environs. — E.
Amine. Une éducation de Caligula Japonica.
Bulletin de la Société d’lI1L¢toire naturelle des Ardennes.
T. V. — Buster., Note sur la flore de Wasigny. Les Trèfles
de la flore ardennaise (suite et lin). — Piesor. Le parasi-
tisme chez les Insectes. — HANO’l‘EL· La grotte de Nichet
près Fromelennes. — Mm.rArr et Camx. Catalogue de la
flore du département des Ardennes (Suite). — HARLAY. Note
sur deux Champignons intéressants :· (/rmula crateruim Fr.
et Pleurotus olearius Dc. trouvés aux environs de Charleville.
— Comptes rendus d'excursions.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de
la France. T. 9, 4° trimestre. — Gsoners Feanomene. lll•
Contribution à l’étude de la faune dela Loire-Inférieure(1in).
— Abbé J. Dominique. Note sur l'Ibalia leucospoides liochenw.
S - lll;Cossn.mx. Mollusques éocéniques de la Loire—Inférieure.
T. 2, 1** fascicule. — Extraits et analyses.
Revue générale de botanique. — 1900 .Ianvier:D' S. Pos-
~ Tenriak. Contribution à l’étude chimique de l’assimilation
chlorophyllienne. Sur le premier produit d’organisation de
l'acide phosphorique dans les plantes à chlorophylle, avec
quelques remarques sur le rôle physiologique de l’lnosite. -—
L. MATRUCHOTB Revue des Travaux sur les Champignons
publiés en 1891, 1895, 1896 et 1897. — Février: L. Mxrnu-
cnor. Sur une structure particulière chez une Mucoriuée et 4

, — 95 -
Z sur une propriété générale des pigments bactériens et fon-
l giques. — M. Montana. Sur une nouvelle Phalloidée, le
' Lysurus Beauvaisi. — D' S. Pasranmm. Contribution à
I l'étude chimique de Passimilation chlorophyllienne. Sur le
premier produit d’organisati0n de l'acide phosphorique dans
les plantes à chlorophylle, avec quelques remarques sur le
rôle physiologique de l’Inosite (tin). -— E. Dune nm. CASTlLLO·
Revue des Travaux de botanique systématique publiés pen-
dant les années 1894~1899. - Mars: Lucar et Coxsrzmrm.
Ilhizomucor parasiticus, espèce pathogène de l’homme. —
F. Boeacnssn et Ovn PwLsEN. La végétation des Antilles
Danoises. — Nom. Btznmnn. Sur quelques germinations
difficiles. — E. Drum-: nm. CAs·m.1.0. Revue des travaux de
botanique systématique publiés pendant les années 1894-
1899.
La Ruche. Bulletin de la Société d’Apiculture de l'Aubc,
1899. R
L’Apicultew•, 1899.
Bulletin historique et scientifque de l‘Auvergne, 1898.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences et Arts de
Rochechouart. T. Vlll. — N° II: A. Pm-Ecicou. Oiseaux de
; passage observés en Limousin en 1763. — N°V : A. Pouuun.
Monographie végétale du canton de Rochechouart (Suite).
Bulletin trùnestrzel de la Société d'Histoire naturelle de
Mâcon. — N°12: E. Amont:. Le Gate—Bois. Suicide de Che-
nilles. — G. Lamy. Sur la présence d’une station de la
période néolitique à Charbonnières près Macon. — E. Amant:.
Contributions àla faune locale.- A. Fuunnv. Contributions —
au catalogue des Diptères du Màconnais. — N° 13, N• 14.
  `
i
l

.. 96 ...
` OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d'A miens. —- Altitude 34"'.
' Mai 1900.
i — _ É-FW; A 5} Ã--—¤-T _ · Ã,-.:‘_ ———_———;—_
É 3An0ui-:1'|\B. "IBSLPÈRATURB   É ê É EE È É É É REMARQUES-
3 minima nmximaminirnn maxlm   °‘ 2 EÉ É = É
    lh:  
1 59 762,5 9,0 19,4 77 W. 5 5.30
2 58 762,5 7.0 23, 74 W. 0 12
54 760 7.0 19, 64 W. 5 6,30 Vent fort.
4 60 763 5,6 21, 68 W. 0 10,30
58 761 6,0 25, 66 E. 0 12
6 50 758 10,0 28,4 62 4,5 S. 5 8
52 753,5 12,0 16, 96 11.8 S.W. 10 1.30 0*3189-
8 51 753 9,0 15, 98 3,4 W. 10 0 Pluie.
51,5 754 9,0 18 94 W. 10 10 Pluie tout le jour.
1 54 758 4,0 17, 96 N.W. 10 3.
11 57,5 758,5 5,0 17, 84 N. 2 8.
12 57 759 2,8 15, 67 N. 8 6
I3 57,5 758 4,0 15,2 61 E. N. E. 0 12 Vent fort.
(14 52,5 755,5 4.0 14,4 43 N. 0 8,3
15755 757,5 4,6 15, 50 N. E. 0 9
16 757,5 760 4,5 15. 56 N. 5 9,3 Vent fort.
17 57 760 4,4 17, 69 N. 10 10,3 ’
1 56 758 4,5 16, 64 0,2 N. E. 10 0 Couvert.
1 57,5 761,5 4,5 14, 75 N. E. 8 3
760,5 762 1,6 18,2 68 W. 10 8,30 . _ _ !
1 57 760 6,0 22, 75 W. 7 6,30 I
2753 757 12,0 21,4 75 1,3 W. 8 7.30 Pluie le soir. |
754 755 9,8 21,0 66 0,7 S. 2 7 Aversc.
4 52,5 754,5 10,0 20, 90 10,7 S. 10 3,30 Pluie. I
5754,5 761 9,0 16, 98 10.0 W. 10 6 Pluie. |
761 765 7,0 21,4 96 W. 10 7,30 _
7 64 765,5 5,4 21,5 68 W. 0 12,30
2 65 765,5 4,5 20, 64 W. 8 2,30 l
9764 765 9,5 21, 62 W. 0 9
63,5 764,5 9,0 14,0 90 0,2 W. 10 6 Averses. I
1 61 764 9,0 14,0 65 7,2 N. 10 0 Pluie la. nuit. I
Total de la. pluie en millimètres : 50,0
Abréviation: et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Eel. Eclair. — G1. hl. Gelée
blanche —— Gr. Grèle. — Sg. Neige. —· Or. Orage. — 'l`on. Tonnerre. —_La température du la
homme est prise 4 6 h. du malm et à 6 h. du som.- L ètut du csel, la dnrectuon du vent, l'6tn\
Sygmmétrlque sont observes à 9 h. du matin. - Uelnt du cxel est mesuré de 0 à 10, en dlxlèmes
de néhulosité. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phèliogruphe de Glmpbell.

D 1 1 l . DU DE LA 3
‘ll|‘IETIl I INNEENNE Nllllll lllllNl}E  
BULLETIN ··· >+· 8'UEL . E
N° 329. - JuilIet·Août l90D. - 29• Année. - T. XV. '
Anasssn : Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à   le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement·et les cotisations, (en timbres·poste), à
ll. le Dr Smiaux, rue St-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 81uin l900,
p. 97. — Le mimétisme chez les Hémiptères (jin), par M. G. Bnsnnuv
(Traduction de M. .H. Lnunxsr), p. 99. -— Ouvrages reçus, p. l04. -
Observations météorologiques, p. lil, U2.
EXTRAIT DES P|lDGÈ8·VE|lllAllll.
séance eiëuânann nu 8 Juin l900. p
Présidence de M. GONSE, Président. ·
Connssrouoaucsz t° Le Ministère de l’lnstructi0n publique
(service des échanges internationaux) annonce l’envoi
d’ouvrages venant des Etats-Unis et de Suisse.
2° a) United States Geological Survey, b) Wisconsin Aca-
demy of Sciences, Arts and letters, c) Academy of Natural
Sciences of Philadelphia, accusent réception des bulletins
, n" 3l3 à 322 (année l899). .
3° Le Ministère de l’lnstruction publique accuse réception
de l68 exemplaires de nos bulletins 3l3 à 321 qui ont été
distribués aux Sociétés Savantes auxquelles ils sont destinés.
M. le Président fait savoir que M. de Puisieux a bien voulu,
sur ses instances, céder it la Société quelques rares opuscules
trèsintéressants pour l'hist0ire dmlardinbotanîque d'Amiens,
Ces opuscules sont les suivants: Notice historique sur l’éta—
blissement du Jardin des plantes d'Amiens, par M. Trannoy,
g 29° Aimes. 7
n
l

— 98 — .
docteur en médecine et professeur d’l:listoire naturelle, chez
Marielle. Amiens, an XII (1804).
· Tableau des plantes du Jardin de botanique d‘Amiens, par
Trannoy, an Xlll (1805).
Discours historique sur le Jardin des plantes et le cours de
botaniqued'Amiens, par le D'James, chez Yvert, Amiens 1858.
Tableau de l’école de botanique du Jardin des plantes de
Paris, chez Méquignon, an IX (1801).
M. Duchaussoy dépose sur le bureau un certain nombre
de tleurs qu'il a colorées artificiellement, en plongeant leurs
tiges dans des solutions diversement colorées. Rien de plus
original que de voir des fleurs comme la Reine des Prés, le
Mille feuilles ordinairement blanches, de les voir dis-je, ou
rouges, ou bleues, ou vertes. M. Duchaussoy donne de très
intéressants détails sur la manière d’opérer et surtout sur la
manière bien ditïérente dont la teinture se distribue dans
les Ileurs suivant les familles auxquelles celles·ci appartien-
nent. Ainsi dans les Lis de S‘-Bruno, dans les Allium trois
nervures des pétales sont seules colorées, le reste de la ileur
garde sa couleur naturelle. Dans d'autres familles, la couleur
se rend d’abord à la périphérie des pétales et ne gagne le
centre que si l'expérience se prolonge plus longtemps.
M. Duchaussoy a essayé, avec beaucoup de persévérance,
d'arroser les plantes avec des solutions colorées; il a toujours
obtenu un résultat négatif.
Des jacinthes ont été cultivées dans l’eau colorée : les tleurs `
n'ont présenté aucune trace de coloration. Les racines étaient
colorées extérieurement par suite du dépôt des matieres
colorantes; mais il n’y avaiteu aucune absorption de couleurs.
M. le Président remercie M. Duchaussoy de ses très inté-
ressantes explications et exprime le vœu que l’auteur pré-
sente un travail d’ensemhle sur la question.
Le Secrétaire,
V. Baaunicouwr.

I
.. gg -
Le mimétisme chez les Hémiptères (Fin)
I Par G. BREDDIN
(Zeitschrift für Naturwissènschaften, 69* vol., livraisons f et 2, 1896).
Les Myrmecoris et les Systellonotus que l’on rencontre
dans le voisinage des colonies de fourmis, doivent se nourrir ·
de fourmis mortes ; d'ailleurs la structure de leur corps ne
le dispose guère à l’attaque.
Une larve que l`on rencontre communément, celle de
notre Nabis lativentris Bohem., ressemble aussi à une fourmi,
mais pour des raisons bien différentes ; et c’est peut—ètre la
un des phénomènes les plus intéressants qu’il soit donné d’é-
tudier. L’insecte est de couleur noir-brun etles contours du
corps ne rappellent en aucune façon ceux d’une fourmi.
Mais par un véritable trait de génie la nature a travesti mer-
veilleusement l’animal. A la base du métathorax et de chaque
côté du corps se trouve une tache blanche, translucide qui
s’étend sur le dos de sorte que la coloration brune de l’in-
secte disparaît en partie, et l`étroite bande brune qu’on aper-
çoit alors donne à la partie inférieure du corps une forme
telle qu’on le prendrait pour celui d’une fourmi. Pour com-
pléter lc travestissement, les pointes saillautes de la partie
antérieure du dos ont été rendues invisibles au moyen d’une
petite tache blanche : la ressemblance est alors parfaite.
Cette adaptation est d’autant plus étonnante que la colo-
ration des larves chez les Mzbix n’ofl`re rien de particulier,
surtout chez les insectes voisins, Nabzls brevipennis Hahn.
La différence .de couleur qui existe entre la larve et l’insecte
parfait est tellement grande que Ventomologiste, non initié
dans le secret, considère la larve brunâtre tàchetée de blanc
et l’insecte parfait de couleur gris-noir comme deux ani-
maux essentiellement différents. Costa lui meme s’y est
trompé. C’est dans le genre de vie de l’animal qu‘il faut

— 100 -
chercher l'explication de ce phénomène. Tandis que nous
rencontrons les autres espèces de Nabis, par exemple l’espèce
voisine, N. brevipcnnis à l'état de larve et d’insecte parfait
sur les buissons et les arbustes, nous trouvons notre N. lati-
vcntrîs et sa larve rampant le plus souvent sur le sol, à l‘afl`ût
parmi les racines des plantes robustes et entre les pierres,
_ et presque toujours dans le voisinage des galeries creusées
par les fourmis forestières à l’intérieur desquelles on les a
quelquefois rencontrés.
Le groupe des Nabis appartient à la famille des Réduvides, 4
ou punaises carnassières, qui ne se compose que d’insectes
carnassiers tous terribles chasscurs.Aussi n’est-il pas douteux
que notre larve poursuive les fourmis, avec lesquelles sa
ressemblance est si parfaite. Ce loup d’un nouveau genre
caché sous la toison du mouton se glisse auprès de sa proie,
qui, pleine de confiance, laisse venir à elle sa nouvelle amie.
Alors l’assaillant saisit l'insecte au moyen de ses pattes
ravisseuses et enfonce sa trompe dans le corps de la mal-
heureuse victime. Nous avonsdonc ici un exemple de mimé-
tisme agressif. A cette meme famille appartient l'espèce
Plœaria Scop. Ces petits insectes dont le corps est si délicat
méritent ainsi que les Neïdc: le nom de « punaises mouches »
car seul un œil exercé est capable de les distinguer au
milieu des mouches qui les environnent. Il ne peut venir à
l’esprit de personne que ces punaises carnassières imitent
les mouches pour se protéger; qu’out elles en efl'et à crain-
dre de la pauvre mouche sans défense que mille ennemis
poursuivent?
Il faut voir dans cette ressemblance le seul moyen que
possède notre chasseur, de se glisser auprès de sa proie dont
le vol est beaucoup plus rapide que le sien.
Citons encore un exemple tiré de la meme famille. L’es· ‘
pèce Dysdcrcus Am. est répandue dans les Tropiques. Elle ;
appartient à la famille des Pyrrhocorides composée comme I

— 10l —-
on le sait d‘insectes sans défense et se nourrissant de plantes;
un des représentants les plus connus est notre punaise
rouge-feu, Pyrrhocnris aptcrus L. Les Dysdercus vivent
I souvent de la méme façon et peut·étre aussi comme leurs
I voisins les Pyrrhocoris réunis en essaims sur les feuilles et
  sur les troncs d’arbres. Les jambes longues et souples, les
ailes suffisamment bien développées, peut-être encore plus
l'extrème fécondité de l'espèce, sont pour ces insectes une
protection suffisante contre lcurs ennemis. C’est ainsi qu’ils · '
peuvent se parer de couleurs éclatantes où domine le rouge
avec quelques grandes taches noires ou des bandes trans-
versales. Nos tîgures nous montrent deux espèces de l'Afrique
Occidentale, le Dysdercus superstitiosus Fab. rouge tacheté
de noir et le D. melanodercs Karsch. recouvert d’un man-
teau de couleur jaune—rouge sale. Je reçus ces deux espèces
de la Guinée.
. A mon grand ét0nnement_j’aperçus parmi les D. supers-
titiosus un insecte qui avait avec eux la plus grande ressem-
blance et que je n'avais pas remarqué tout d’abord. C’était
un Phonoctonus qui appartient vraisemblablement à l’espèce
immitis Stal. Un autre envoi contenait le D. melanodcrcs et
de nouveau ce dernier était accompagné d’un Phonoctonus
de méme couleur et absolument semblable, le Ph. subim-
piclus Stal.
CesPIwnoct0nu·s, qui ne se trouvent d’ailleurs qu’en Afrique,
sont d’autres animaux que les innocents Dysdcrcus. Ils
appartiennent aux Réduvides que nous avons déjà appris à
connaître.
C’est une merveille de voir l'ingéniosité que déploie la
nature pour faire du Phonoctonus un insecte ayant toutes
les apparences extérieures du Dysdercus. `
Prenons le Phonoctomxs immitis, nous trouverons sur la
moitié antérieure de la partie antérieure du dos la même
callosité rouge trouble sur fond jaune·rougeàtre que chez le

— 102 —
Dysdercus supci·stitiosus,· sur le bord postérieur du dos entre
les épaules la même bande noire transversale ; sur les élytres
la même tache noire ; entin d’un côté comme de l’autre la
membrane des demi·élytres est noire. De plus comme cette
· membrane est beaucoup plus grande chez les Réduvides que
chez les Dysdercus la nature est parvenue à tr0mpe1· le
regard de la façon suivante : le long de la base de la mem-
brane se trouve un alvéole transversal de forme rhomboïdale,
et de même couleur. En outre les pointes du Corium sont
tachées de noir de sorte que cette partie des élytres semble
former un seul et même tout avec la membrane.
La ressemblance est alors parfaite. Le phénomène n’est
pas moins intéressant chez le Phonoctonus subimpictus qui
i imite ainsi que nous l’avons dit le Dysdercus melanodcres.
Ces deux cas dé mimétisme sont deux exemples d’imita-
tion agressive; sous le masque d’un ami, ou d’un insecte en
quete d’aventures amoureuses notre Phonoctonus se glisse_
près de l’innocent Dysdcrcus non pour s’accoupler mais pour
le percer de son terrible aiguillon. '
Nabis lativcntris, Plœaria, Phonoctonus, tous ces brigands
masqués, sont de la famille des Réduvides. Ils sont tous moins
agiles que leur proie; aussi n’arrivent·ils à s’emparer de
leurs victimes qu’au moyen de ruses de guerre raffinées.
Voisine des Réduvides est la famille des Saldida: ou
« punaises des rives n. La plus grande partie des espèces,
i parmi lesquelles nous citerons le Salda saltatoria L. cou~
rent, sautentet volent dans les endroits humides ; les Leptopus
Latr. au contraire vivent sur les pierres plates exposées au
soleil des collines erayeuses. Si les Leptopus par leur couleur
gris-lumière ne sont visibles sur leurs pierres plates que
pour un œil bien exercé, il faut reconnaître que les Salda
Fab. ne montrent pas moins ·de ressemblance avec le sol
sur lequel ils vivent. ll est bien possible qu`il ne s’agisse ici
que d’un mimétisme défensif, mais dans bien des cas il

' l
, I
I — t03 - '
faudra y voir une imitation agressive. Grâce à mes observa- '
tions je puis affirmer que les espèces de Salda ressemblent de
telle façon aux mouches des ruisseaux dont elles semblent ,
se nourrir que je m’y suis souvent trompé moi-mème.
Comme les mouches ont pris la couleur du sol, rien d’éton-
g nant alors à ce que cette couleur soit aussi celle des Salda.
Parmi les autres phénomènes de mimétisme que nous
_ offre le groupe [thym:/oota Iceteroptera, je mentionnerai celui
qui se produit chez les P/zyllomorplza laciniata Vill., in-
sectes du Sud de l’Europe dont le corps est couvert d’épines
et d’aspérités qui les rendent méconnaissables. Ici, nous
devons voir une imitation d’une partie d’une plante dans un
but de protection ; mais on ne peut rien affirmer de positif
à ce sujet car les manières de vivre de ces animaux semblent
se contredire.
Viennent ensuite les Amdidaz ou comme on les appelle en
Allemand les « punaises d’écorce ». Ces insectes ont en effet
de l’écorce d’un arbre la forme et la couleur, mais ne con-
naissant pas leur manière de vivre je ne me prononcerai
pas sur le but de cette imitation.
A citer aussi les Neïdes Latr. et les Berytus Fab. J'ai peine
à croire que ces insectes cherchent à. imiter les mouches,
car on les rencontre dans les lieux que celles-ci ne fréquen-
tent guère. Mais leur ressemblance avec le chaume desséché  
des plantes sur lesquelles ils vivent mérite une mention
toute spéciale.
ll sembleraitque la famille des Cicadùnes dut nous fournir
une ample moisson d’exemples de mimétisme, car chez ces
insectes l’arme principale, notamment le liquide corrosifà
odeur repoussante, fait défaut, mais toutes proportions
gardées nous ne trouvons guère qu’un très petit nombre de
cas. Peut-étre l’insecte se trouve-t·il suffisamment à l’abri
des attaques de ses ennemis par les sauts brusques et désor-
donnés qu’il est capable d’etl'ectuer.

` - 104 —
Le Ledra aurita assez commun dans nos bruyèresest un
insecte à l’aIIure lente et lourde qui cherche, en prenant la
couleur du milieu dans lequel il vit, à échapper à ses ennemis.
Il faut en elïet un œil bien exercé pour le découvrir.
Beaucoup plus connu est le Centrotus comutus L. de nos
noisetiers. Il doit son nom aux aspérités que portent la
partie antérieure du dos et de l’abdomen. Ces aspérités sont
surtout remarquables chez les espèces tropicales où alors l
elles imitent à s’y méprendre les épines des branches de
l’A cacia.
Citons aussi l'espèce Umtonia de Ia mémefamille des
Membracidœ que l’on trouve au Guatemala. Mais ici c’est la
femelle seule qui prend la forme d’une épine.
_ A noter un fait analogue chez les Systellonotus trigutlatus L.
Le male, aprés la copulation, par son accoutrement bizarre
et multicolore attire seul les yeux des chasseurs et la femelle
se trouve à l’abri de toute attaque.
La nature offre ainsi à l’amateur comme au savant une
série d’énigmes à résoudre, nous avons cru donner la solu-
tion de quelques-unes mais il est certain que beaucoup
nous ont échappé.
Traduit par H. LAURENT.
Ouvrages reçus.
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.. mg ..
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tige des Bignoniacées. — Sur la formation des coins libériens
des Bignoniacées. - Sur les caractères anatomiques des
Lepidodcndron selaginnides Sternb. — Sur la structure du
système libéroligneux primaire et sur la disposition des
traces foliaires dans les rameaux de Lepidodendron selagi-
noidcs Sternb. — Structure de la trace foliaire du Lcpidoden-
dron selaginoidcs Sternb. — Sur la forme du coussinet foli-
aire chez les Lepidodendron selaginoidcs Sternb. -— Structure
du coussinet foliaire et de la ligule chez les Lepidodendron
selaginoides Sternb. — Structure et organogénie des feuilles
souterraines écailleuses des Lat/zrœa. —— Surle développement
et la structure des jeunes Orobanches. — Caractères anatomi-
ques généraux des organes végétatifs des Rhinantacées et
des Orobanchées. — Développement et valeur morphologique
du suçoir des Orobanches. - Sur les propagules du Pingui-
cula vulgaris. — Sur les tiges souterraines de l'Utricula1·ia
montana. - Structure et valeur morphologique des cordons
souterrains de l'Utrù:ularia montana. ·
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I
I
I

È —— 109 ->
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, ment à la tlore des plantes vasculaires du Lungan. — Fiumz
; Wsnmm. Note sur les Reptiles et les Batraciens de Colombie
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des Anthropoîdes dans le Bohnerz des Alpes, de Souabe, et
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Capsidœ. 3* partie. —D' E. PBILIPPI. La faune de la Dolomite ·
‘ inférieure à Trigonodus de Hühnerfeld près Schwieber-
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vitriol vert, dite bouillie de Bordeaux employée contre la
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Un profil à travers la zone principale de Muschelkalk à Vai-
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série, i0° volume, 1** fascicule. Bsimuano Sonoma. Note sur
la connaissance del’organe de l’ouïe des Pterotrachea mutica. ‘
— Prof. D' J. Kxssow. Remarques sur les genres Cyclacrinus,
Cœlosphœridium et Apedium. ·
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Schriften. 24° volume |899. — Geono '1`¤scm.en. Sur la trans-
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pour 1897 et1898, 80° et 8l°_ sessions. — Rapports généraux
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genre Phasia (Diptères Muscides). — W. Sausnsm. Sur le
développement des nageoires impaires des Acipensérides.
I

— 411 — .
OBSERVATIONS Mnrnononoexauns.
Station agronomùyue d'A mien:. — Altitude 34*.
Juin 1900.
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1 nanoukms. hnuvànarnnn E É É É   E É E É mmmQUBs·
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 3 57,5 762,5 14,0 19,0 98 3,3 W. 10 2.3  Pluie 1.0u1.le~j0ur. ‘
 -· 62,5 764 11,0 21,6 79 14,5 W. 5 2 Pl. le soir et ln nuit.
1 61 763 14,0 23,0 96 14,2 W. 10 1, • Pluie le soir. I
1  62 763 12,5 23,0 94 W. 5 4,3  '
17 61.5 767.5 13,2 23,0 88 W. 10 Il
` ï· 60,5 762 19,2 · 24.0 84 W. 5 10,3 
 1 158 76|,5 13,0 25,6 68 3,8 W. 0 10,3  Pluie le nuit.
M 54 758 13,0 22,2 79 0,5 W. 5 3, l` Averses.
É 54 ;760 ll.8 18,0 74 0,3 S. 10 0 Petites pluie.
  54 758 14,0 20,2 67 2,0 N.W. 8 7 Averses.
* ‘ 57 761 9.8 18,0 85 0,8 W. 10 7.3  Averses. I
  57 761 10,5 20,4 62 2,2 W. 8 3, 1 Averses.
 153 757 12,0 20,4 67 3,4 W. 8 2 Pluie. I K
  54 760 11,5 17,0 85 S.W. 10 3
j 60 760,5 10,0 12, 60 W. 4 5. •
1 1 59 760,5 7,0 23, 77 W. 0 8,3  `
*' 58 760 9,5 24,4 74 N.W. 0 8
,<• 56 758 12,2 18, 86 5,8 W. 10 0 Pluie tout le jour. I
Total de la pluie en millimètres : 55,6
Abréviation: et observations: B. Bonrrasqne. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La température de la
homme est prise à 6 11. du matln et 11 6 li. du soir. — L'é1at du ciel, la direction du vent, 1'é1a1
Sygmmétrique sont observés i 9 h. du melin. -— Ilétat du ciel eat mesuré de 0 i 10, en dixièmes
lds nèbuloslté. — Les heures de solell sont mœnréee avec l'h61iographe de Campbell.
  ‘

‘ — H2 —
4 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d' Amiens, — Altitude 34"‘.
Juillet 1900. .
. au si si z .: ·
É muuouizrnn. rnurâurrunn E È É É ÉE È É É É ,mw,°,,“_
nmlnlmn ' mn mnximaiisâw °'â ES 2 É:
1 754,5 756 13,4 21, 88 4,4 W. 10 0 Pluie.
751 755 14,2 23,0 84 8,4 S. W. 10 2,3 Pluie orage.
52 758 13.2 19, 64 W. 5 10
4 58 763 9,8 21,2 71 N W. 5 11 ' · ·
60,5 763 8,2 22,* 54 0,6 W, 5 1, Petite pluie le sour.
758,5 760 14,2 20,2 74 W. 8 10,3
7759,5 763 12,2 17,5 76 1,4 N. 10 7 Averses.
63 765 7,4 I8, 58 0,7 N. 5 7,3 Plllîü 18 111111-
63,5 765 12,0 21,6 83 W. 10 3
1 761 763 12,0 25,6 61 W. 2 14,
11756 761,5 12,2 29,0 50 E. 0 13,
12 52,5 756 14,0 28, 54 E. 0 13 '
13 54 759 15,8 28, 56 N.W. ~ 0 13 \
14 59,5 760,5 13,0 29, 54 E. 2 13,30
1 60,5 761 13,0 31, 60 E 0 14
1 59 761,5 13,0 35, 62 3,8 E. 0 11 Orage la. nuit.
· 17 6I,5 765 19,0 28, 62 W. 0 13,4' `
1 62 765 11,6 30, 59 E. 0 13,4' ·
1 59 762 15,2 33, 57 E 0 13,30
59 761,5 19,0 36, 57 E. 0 11
l 62 764 16,0 28, 59 W. 0 10
62 764 15,0 28,0 54 W. 4 , 10 Z
Z3 60,5 762,5 15,2 26. 69 W. 8 3,3 `
` .. 4 60 761,5 14,6 30,2 55 E. 0 13.3
··’ . 5 57,5 760 16,6 34,5 52 E. 0 12,4
' :59 761 17,6 28, 59 N. 0 11
7 56 761 16,6 30,2 64 3,8 N.E. 2 8,30 Orage le soir. ·
8 55,5 757 17,0 25,0 75 11,8 W. 10 3,3 Orage le matin.
9 55 757 I5,2_ 2l,0 92 0,6 W. 10 6,3 Orage le metin.
0 157 760 14,0 22,8 82 W. 8 13
1 60 761 13,5, 24,0 70 W. 6 13  
n
Total de le pluie en millimètres: 35,5
Abréviations et observations: B. Bourmsque.-Br. Brouillard. —Ecl. Eclelr. - GI. bl. Gelee
blanche. - Gr· Grele. -— Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — La tempèntnre de le
Somme est prise i 6 h. du matin ete 6 lx. du soir. - Uetat du ciel, le dlrectlon du vent, Pètst
hygrométrlque sont observés à 9 11. du matin. —L’étstdu ciel est mesuré de 0 A 10, en dixièmes
de nebulosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllognphe de Campbell.

I '
î Sllli . au mn ti
  `IETE LINNEENNEL L Nlllill FRANCE
  BULLETIN IIZBNSUEL ,
I N° 330. - Septembre-0elol•re 1900. - 29° Année. - 'l`. XV.
Annnssns Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens. .
Les demandes d’abonnement et les_ cotisations, (en timbres#poste), A
Il. le D" Srixsux, rue S‘-Louis, 32, Amiens. · ‘ · ~
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est
adressé aux Sociétés seientiliques, par voie d’éehange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès·Verbau1r : Séance générale du 13 Juillet
1900, p. 1|3. — Discours prononcé aux obsèques de M. Ferdinand
Dnnnu, par M. Bsaraaxn, doyen de la.Faculté des Sciences de Lille,p. 114.
- Ouvrages reçus, p. 118. — Observations météorologiques, p. 127, 128.
EXTRAIT DES P|l06È8·VEllBA|.|X.
séance cénéaane ou 13 JUILLET 1900.
Présidence de M. GONSE, Président. ` ` l
Coimnsronnaiscn: 1° Le Ministère de l’lnstruction -publique
(Service des Echanges internationaux) annonce l’envoi d’ou-
vrages venant des Etats-Unis, de Belgique et d'Italie. ·
2** La Société d’Histoire naturelle de Hambourg, l’Aca—
démie des Sciences naturelles de Philadelphie et la Société
littéraire et philosophique de Manchester accusent réception
des Bulletins BIB à 322. , _ _
M. le Président paye unjuste tribut d'hommages à. M. Fer-.
dinand Debray, professeur à l‘Ecole supérieure des Sciences
d’Alger, décédé le 26 juin dernier, à l'àge de 46 ans.
M. F. Debray avait appartenu à notre Société pendant
longtemps comme membre titulaire; il en était devenu`
membre correspondant. · i · ~ ·
~ Nous reproduisons dans le Bulletin le discours prononcé
È · 29° aimés. 8

· — M4 —
sur sa tombe par M. Bertrand, doyen de la Faculté des.
l Sciences de Lille.
La Société décide de souscrire àla Flore illustrée de la
France, de M.Coste, en coursde publication.
M. Duchaussoy donne quelques détails sur la culture de
deux plantes tinctoriales, le Pastel et la Gaude, qui étaient
autrefois cultivées dans le département de la Somme et
surtout aux environs d'Amiens.
Le Secrétaire,
V. Bnaunicounr.
‘ DISCOURS .
prononcé aux obsèques de Al. Ferdinand DEBRAY,
par M. BERTRAND,
oovsiv on LA FACULTÉ nus sonmcns on LILLE.
C’était le premier maitre de Dammv, son grand ami, M. Giard,
qui devait lui adresser le dernier adieu au moment où la tombe
va se refermer sur lui. Iléminent professeur de la Sorbonne
devait vous dire, avec sa grande autorité, ce que les sciences
biologiques perdent par cette mort prématurée. M. Giard, malade,
n’a pu venir de Paris. J’ai accepté de le remplacer. Puissé—je
dans ces quelques mots vous rendre sa pensée et réuœir à vous
tracer une image de cette vie de travail si courte et pourtant si
bien remplie.
DEBRAY a eu la rare fortune de trouver dans Pentourage de son
enfance et de sa jeunesse les influences décisives qui devaient
orienter son activité vers l’étude des sciences dela nature. Son
oncle, M. Lefebvre-Maréchal, est un naturaliste. DEBRAY, enfant,
s’intéressa aux observations de son oncle, à ses cultures d’ani-
maux et de plantes. ll prit de lui l’habitude de regarder la nature .
et d’observer tout ce qui vit. L‘llistoire naturelle devint de très
bonne heure pour DmznA¥ une passion précieuse, l`occasion d'un

— H5 - `
travail qui excitait sans cesse sa jeune lmaginatlon curieuse de  
découvertes, qui élevait sa pensée. ~ l
A coté de lui, Dnnnav a trouvé aussi dans sa ville natale cette `
pleîade de naturalistes qui sont Phonneur d’Amiens, le Dr Richer,
Gonse, René Vion, Copineau, Michel Dubois, Carpentier, son ami
et son camarade d’études le Dr Du Roselle, en un mot toute cette `
Société Linnèenne des naturalistes picards qui nous donnent un sl I
bel exemple. Gens d‘atfaires ou d’industrie pendant la journée, 1
ils se reposent des soucis du commerce en s’occupant de sciences. É
Comme eux, Dzemv songea aussi à se livrerà Plndustrie et aux ‘
affaires, mais sa passion pour la Science et le grand exemple de
son glorieux ami Louis Thuillier devaient l‘entralner dans une
autre voie. Il vint à la Botanique, il y a consacré sa vie.
Prés de cestravailleurs d’élite de la Société Linnéenne d’Amiens
qui sont tous devenus, malgré leur modestie et leur absence
d‘attaches ol’llcielles,·les spécialistes éminents et toujours consultés
des groupes qu‘ils étudient, Dzsmv acquit cette faculté fonda-`
mentale du naturaliste « la détermination exacte des espèces »;' Le'
Dr Richer, Gonse, Copineau, Eloy de Vicq ont été ses initiateurs
dans la récolte et dans la détermination précise des espèces végé-‘
tales. `
DEBRAY a conservé dans toute sa carrière la marque du milieu
ou se sont formées ses premières idées scientifiques. Comme ses
amls d’Amiens, il a toujours aimé la récolte des plantes. ll·s’y
intéressait prodigieusement, il s’y paœionnait. C’est même cette
qualité qui a signalé D mv à M. Giard. C’est à elle que nous
devons Pentralnement de Dmnmr vers l’étude des algues marines,
les nombreuses récoltes qu’il en a faites, les catalogues qu‘il en
a donnés. t · · ‘
La connaissance que Dzamv avait acquise des plantes marines
W le rendit précieux a M. Giard, elle détermina celui-cl à le prendre
I avec lui dans ses séjours à Concarneau, au Pouliguen, à Wime-
reux. C’est dans les longues pêcheries à» marée basse, dans les
• courses en mer, dans les promenades du soir au bord des grèves
bretonnes, sur les falaises et dans les dunes du Boulonnais qu’est
î' née cette amitié profonde qui unit le maitre et I’èlève. C’estlà que
É l’éléve reçut dans des causeries a cœur ouvert qui étaient autant

I
—— 116 -
deleçons particulières d'un prix inestimable ces trésors de savoir
et d’observations que le maitre bien-aimé lui donnait à pleines
mains. ·
C’est en 1877, qu’obéissant à sa vocation, D  nav prit la résoe
lution de se faire botaniste. Dans la période des vacances il vint
travailler au Laboratoire de Wimereux pour la première fois.
M. Giard le remarqua. Je l’entrevis à Paris l’aunée suivante, le
jour où je donnai ma dernière séance de travaux pratiques à la
Sorbonne. Les hasards de la vie devaient nous rapprocher bien-
tot. Je rencontrai de nouveau ce bon garçon dont l’abord si
cordial attirait l’amitié, j’appréciai son intelligence, sa valeur, son
enthousiasme. Je lui demandai de venir à Lille travailler sa bota- ·
nique quand il serait licencié. Dnnmv fut reçu licencié en juillet
1879. ll consacra les quelques mois qui suivirent sa licence ai se
perfectionner dans l’usage de la langue allemande.
A ceteftet il alla s'installer à Vienne; et c'est à son retour en
France, en novembre 1879, qu’il vint au laboratoire de botanique
de la Faculté des sciences de Lille se livrer ai l’étude des algues.
Heureux temps où je voyais groupés autour de ma table de
travail : Lignier, Bo1u·iez, Hovelacque, Debray, Gravis, Queva,
Splette, Fockeu, Canu, Louis Bonnier, et plus tard Thibout. On
` sentait dans tout cette jeunesse un même élan généreux vers le
travail. L’attralt de la découverte scientillque était son idéal. Que
de vides déja dans cette phalange des travailleurs de Lille. Dsnnav
devait prolonger son séjour à Lille pendant près de trois années.
C’est à Lille qu’il se mit a la détermination des algues.
C’est de Lille qu’il partit avec ll. Giard pour faire ses excursions
de Bretagne et du Boulonnais. La Société des sciences de Lille
lui décerna sa médaille d’or pour 1881.
En 1881, pressé par le temps, ses parents étant soutirants, il
lnterrompit pour quelques mois ses recherches sur les algues, il
étudia incldemment la structure des Pipéracées: c’est ce travail
qui a fait l‘objet de sa thèse soutenue à Paris en 1884.
Au cours de ces années 1879 à 1882, Debray, dans ses séjours a
Paris,.revoyait son ami Louis Thuillier, qui Pinitiait aux travaux
bactériologiques de son illustre Maitre, notre grand Pasteur.
Vers la lin de l’annèe scolaire 1882, nous apprlmes a Lille la
I
· I
I

— H7 — '
mort de Roux, mon élève lui aussi, qui fut le premier professeur
de botanique de l’Ecole des sciences d’Alger. D an, dont la
thèse était presque achevée, fut appelé à la place de Roux.
Alger, c’était pour D rwr la tlore méditerranéenne, c’était le
voisinage de la région désertique, c’était aussi la riche végétation
marine de la cote d’Afriqne. Aprés avoir parcouru l’Algérie et les
contlns du désert, l’algologue sublt l'attirance de ses études
favorites, il revint à la mer dont ll explora la côte de Tunis au
Maroc. Nous lui devons les premiers catalogues complets qui
aient été dressés des algues de ces régions. La précision des
déterminations spécifiques de Dsnmw appela bientot lfattention
des savants sur ses travaux. Dnsnmr devint une autorité dans ces
étudœ sl difficiles de la répartition des plantes marines de l’Al-
gérle. Il a consacré plusieurs années à ce travail.
En même temps, chaque année, a l’époque des vacances, il
vient poursuivre en France ses explorations des cotes de la
lanche. Il visite successivement Salut-Valery, le Tréport, le
Havre, Langrune, où il retrouve son ami Llgnier devenu pro-
fesseur à Caen. On le voit à Cherbourg, à Saint-Vaast-la·Hougue,
à Dinard. ll revient à Wimereux. L’immense labeur qu’il a donné
pour ces recherches est résumé dans son catalogue des algues
marines du Pas-de·Calais paru, comme la plupart de ses travaux
sur les algues, dans le Recueil de M. Gîard. `
Des intérêts particuliers devaient peu à peu amener Dmmu à
étudier la culture de la vigne et ses maladies. Ces travaux d’un
antre ordre ont absorbé les derniéres années de sa vie. Parmi les
maux qui frappent la vigne, Dsenxv eut à observer plus particu-
'liérement la Brunissure. C’est dans ses recherches sur ce sujet
qu’il tit ses découvertes les plus originales. La Brunlssure est une
maladie parasitaire. L’agent infectieux est une sorte de myxo-
mycéte à protoplasme trés réfringent, voisin de ces plasmodioa
phores qui déterminent la hernie des choux et les galles des
racines des aulnes. V · g , .
Dmmu étudia l’étre de la Brunissure dans ses diverses mani-
festations. Avec le concours de son préparate1u· M. Brives, il
essaya de reproduire expérimentalement les lésions constatées.
Il reconnut avec toute la rigueur désirable ce fait trés singulier

- 118 —
qu’on se trouvait ici, non en présence d’un mal spécitlque propre
à la vigne, mais au contraire d’un mal infiniment varié dans ses
_ manifestations et extraordinairement répandu. La belle monogra-
phie que DEBRAY a donné de son Pseudo commis vitis a paru en mai
1898. Ce fut une révélation pour l’étude des maladies des plantes.
DEBRAY fut aussi conduit à étudier la taille scientiilque de la
vigne, l’apoplexie de cette plante, et_divers autres sujets que je ne
puis rappeler ici. Vous le voyez, son œuvre est étendue, elle est
· · variée, elle porte la marque d’un travailleur consciencieux et
d’un observateur sagace. Le nom de Ferdinand DEBRAY sera tou-
jours rappelé avec honneur dans notre science.
D’autres amis de DEBRAY vous rappelleront le succés de son
enseignement et l’heureuse intluence que sa valeur scientitique
lui a permis d’exercer sur les destinées de l’école d’Alger. Mais au
moment de me séparer de lui pour toujours, permettez à l’ami de
vous dire ce qu’il a aimé dans DEBRAY, ce pourquoi je lui étais
profondément attaché. C’est votre pensée à tous que je vais
exprimer. _
J’ai aimé dans DEBRAY, non seulement le brillant élève dont
j’étais Iier, mais j’ai aimé toutes ses bonnes qualités, son entrain,
sa bonté, son esprit libéral si largement ouvert à tout progrès et·
à toute vérité; une affection que je sentais partagée et profondé-
ment sincère. C’est tout cela que je regrette en le voyant dispa-
raitre. C’est tout cela que vous regrettez aussi. C’est tout cela,
mon cher DEBRAY, qui conservera parmi nous votre souvenir et
qui nous fera reporter sur les votres l’amitié que nous avions pour
I vous. , .
Ouvrages reçus. .
Naturwincmchaftlicher Verein für Schleswig-Holstein.
Schriften. Vol. XI, 2° fascicule. — 0·r·ro JAAP. Note pour la
tlore des Muscinées de l‘ile de Sylt. Note pour la flore des
Champignons de l’ile de Sylt. - P. Kxvurn. Observations
' phénologiques dans le Schleswig·Holstein en 1897. — H.
W Lonmmv. La coquille des Appendiculaires, sa structure, sa
î fonction et sa formation. ` » ·

— 119 —
E Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire du
Musée zoologique. N° 4. — N. Wxnmcnowsxi. Sur la faune (
ichthyologique du bassin du fleuve Obi, Il• partie. —- A. M.
Nnxonsxi. Reptiles amphibies, recueillis pendant le voyage
de M. N. A. Zaroudny en 1898 dans la Perse. — A. Bnwna.
Recherches sur la biologie et zoogéographie principalement
des mers russes. vu. (Note sur les Crustacés recueillis par le
sD' A. S. Botkin en 1896 et 189'I dans la mer de Kara et daqs
la région sud·est de la mer Mourmane). - Ga. Gaun-
Gnsnuulnno. Lépidoptères nouveaux ou peu connus de la
région paléarctique. — D' R. PIBRSlG· Hydrachnides des lacs
salés près Slaviansk.
Naturwissernschaftlicher Verein für Neu- Vorpommern und
Itûgen in Grezfswald. 31* année, 1899. Mittheilungen. —
W. Dscae. Note sur une brèche à Echinodermes paléocène ·
considérée comme cailloux. Cailloux roulés ou Diluvium. —
Lunwns HOLTZ. Les Characées des cercles de Stettin et de
Kôslin.
Deutscher Naturwissenscltaftlich·Medi:inischer Verein für
Bohmen « Lotos »‘ in Prag. Année 1899. Nouvelle suite. lX•
volume. Sitzungsberitehte. -— D' A. Nes·1·Lr·:n. Recherches sur
le Lolium temulentum L. — D' B. F. Focus. Note sur la régu-
larisation de la circulation du sang dans le cerveau. — Enuesr
Bwsn. Nouveaux suppléments à la faune des Mousses de la
Bohème centrale. — D' Rica. Jon. Scuuasnr. Faune des
foramînifères miocènes de Karwin. — D' Josern Lnmosn.
Note sur la piqûre et le poison des abeilles. - D' Gusuv. C.
Lwen. Les dents des Mammifères du tuf basaltîque de ·
Wallsch.
Société vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin n• 133.
Vol. XXXVI. — A. ne Scnutrnnss —- Scnmn1.1·:n..Faune en-
tomologique du Delagoa (llyméuoptères). - E. Buemou.
Faune entomologique du Delagoa : Mollusques recueillis
par M. H. A. Jnnod. — N•· 134 et 135. — San. Ausem.

.. 520 ..
Nouvelles notes sur la flore de la vallée du lac de Joux. —
E. Canaan et F. Poncnnr. Influence des composés cupriques
sur les phénomènes de la végétation. ·
q Natzwwissenschaftlichcr Vercin für Sachsen und Thüringcn.
Zeitschrift für Naturwissensc/zaften. 72* volume. 3° fascicule.
Décembre 1899. — D' Scnnnn. Quelques notes sur les tortues
molles. —— D' G. Baannas. Note sur l’appareil odorant des
Goléoptères. — 4° et 5° fascicules. — D' Farrz Wnncnns.
Notice pour la connaissance du diluvium des environs de
Lünebourg. — D' O. VON Lnnsrow. Histoire de la reproduction
de.l'anguille. `
Verein fur Naturkunde zu Z wickau in Sachsen. Jarhesbericht
1898. — Runonr Dannsanae. Sur les états solides de l’eau,
avec une étude spéciale sur la théorie de la fonction des
p glaciers.
Socictas Entomologica de Ziirich—Hottingen. XlV• année,
n°• 17 et 18. —— D' Bunnsnsne. Stenelmis consobrinus Duftsch.
- D' Hmssmm. L'élevage de Pl. matronula L. — Osxum
Scnumz. Aberrationde Cosmùz paleacea. — Jumus Bm:x·1·.
L’élevage de Parargc megœra. — PAUL Bonn. Mes excursions
en 1899. — XlV•.année, n°' 19 à 24. — PAUL Bonn. Mes
' excursions en 1899. —— Gnons. Knuonn. Note sur les Lépi-
doptères de l’Andalousie. — Gan Fxunes. Note sur le Dim0r·
phisme des espèces de Piérides se trouvant dans le pays
rhénan. -— W. Casimu. La Plusia aurifcra appartient-elle a
la Flore allemande? — Fnanz Zannanxa. Quelques commu-
nications sur les Lépidoptères du Comitat de Grau en
Hongrie. -e-.L. Bnna. Les formes de transition chez les
Carabus. i
, Natunvissenschaftlichc Gesellschaft « Isis » in Dresden. ,
Sitzzmgaberilchtc und abhandlsmgen. 1899. Juillet à Décem—
bre. — J. Dmcnnunnan. Nouveaux ateliers de céramique en '
Saxe. Ils partie. — F. Nouan. Sur la découverte de bronzes ·
antiques dans le jardin forestier académique de Tharandt.

; ··· l2l —
—- A. M. ScnLum=;n·r. Nouvelles formes de Rosa des environs
de Meissen. — W. Psrnascnncx. Étude sur la craie en Saxe.
XV* année, n°‘ i, 2, 3 et 4. — Prof. P. B.«cnnn1·.u·:w. La
variation du point critique chez différents exemplaires d'une
seule et même espèce. — PAUL Bonn. Mes excursions en
|899. — D' K. Maman. Coléoptères dans la paraffine. ——
W. Casrxiu. Note sur les Acronyètes. - Osxan Scnurz. Des- ‘
cription de quelques lépidoptères aberrants. — Cam. Fnmes.
Expériences sur des insectes soumis à de basses températures
en l899. — D' K. Mzmesn. Suppléments à la faune des
Coléoptères du Palatinat allemand. 1 r
Physikalisch-(E’k0nomische Gesellschaft zu Kanigsberj in
Pr. Schri/ten. 39* année, l898. — Josnrn Scnonz. Le cycle
des formes du Corydalis cava Schwgg et Koerte. — G. Voeux.,
R. Srnmen et P. Smsnn. Etablissement de la Faune des
Lépidoptères de la Prusse orientale et occidentale. — D' 0·r·1·o
Arrsn. Note sur les Zoo et Phytomorphoses.
Société hollandaise des Sciences à Harlem. Série II. Tome lll.
3*, 4* et 5* livraisons. — Huco nn Viuns. Sur la périodicité
des anomalies dans les plantes monstrueuses. —- J. M. vou
Bmnu-:x.su. Sur la teneur en lluorure de calcium d’un os l
d’éléphant fossile de l’époque tertiaire; sur le phénomène
de l’absorption, en particulier Yaccumulation du tluorure de
calcium, de chaux et de phosphates dans les os fossiles. —
M. W. Bsvmmicx. Sur la production du quinone par le
Streptothrex chromogena et la biologie de ce microbe.
Société entomologique Suisse. Bulletin. Vol. X. 6* fascicule.
l900. — Fnnr-Gassmzn. Description de deux nouvelles espèces
de Prosopis. — D' F. Ris. Remarques sur les Odonates de
l’Europe centrale. - D' S·1·um.m. Descriptions de quelques
_ Curculionides nouveaux d’Europe. — D' E. Fanv—Gi·:ssm·:n.
Ilyménoptères de Suisse (suite). -— G. Aeassxc. Catalogue
des variétés et aberrations de ma collection.
Naturforschender Verein in Brûnn. t7* Compte rendu mé-

— 122 —
téorologique, 1897. — 38* volume, 1898. Verlaandlungen —
Emtoxn Rewren. Tableaux dichotomiques pour la détermi-
nation des Curculionides, Cossonines et Calandrines de la
Faune européenne. — D' Cam. Hauacex. Contributions à la
Flore de la Moravie. - Fnanz Bunax. Troisième supplément
à la Flore des Champignons de Moravie. -— D' Enouano
Fommvcx. Cinquième supplément à la Flore de la Macédoine. '
Nalurwissenschaftlicher Verein des T rencziner Comitates.
Jahresheft. 1898-99. 21• à 22° année. — D' C. Bmmcznx.
Supplément àla Faunedes Coléoptères du comté de Trenczen.
lV° série. — Josern L. Howav. Quelques communications
sur la Flore du comtat de Nyitra. — D' C. Bmnczm. Quelques
Coléoptères de la Nouvelle-Russie asiatique. — D' KARL
Bnmczux. Excursions botaniques en 1899; Note sur la Faune
des Orthoptères de l'At'rique centrale.
La Feuille des Jeunes Naturalzlvtes. 1900. — Mai: L. Ganzw
ne LAu.uu.u§nE. Sur l’homologie de la tige feuîllée du proto·
néma et des rhizoîdes des Muscinées. — Cousnnr Hounasnr.
Faune analytique illustrée des Orthoptères de France (suite).
—- Eriaiwe Ranwn. Qu’est-ce qu’une anomalie? (tin). —
H. MARTEL. Liste des coquilles marines, terrestres et d'eau
douce, recueillies aux environs de Cancale (suite). — Notes
spéciales et locales. — Juin :
Actes de la Société Linnécnne ·de Bordeawc. Vol. LIV.
Sixième série. T. V. — J. Pinnn. Recherches sur Panatomie
comparée des pédicelles üoraux et fructifères (suite et tin).
— J. LAFFl’I‘E·DUPON'I`. Morphologie générale de l’articulation
du genou. '— Cu. Fmvron. Observation sur l‘instinct des
Bembeœ Fabr. (Hyménoptères); Seconde note sur l’histoire
de Bonifacio à l’époque néolithique. — Extraits et comptes
_ rendus des séances. — Dunàem:. Sur l’aire de dispersion de _
l'Arbutus unedo L. aux environs d’Arcachon. — Robien.
Note sur le Lichia glaucus Cuv. de la famille des Scombridés.
— BEJLLE. Application de la technique microscopique mo- `
· n

— 123 —
derne à l’organogénie végétale; Notes sur le développement
du Cyathium des Euphorbes; Note sur Vorganogénie florale
des biercuriales; Note sur le développement de la tleur male
du Ricinus communis. — DB Names. Recherches sur le système
nerveux des Gastéropodes pulmonés aquatiques, cerveau des
Limnées (Limnaea stagnalis). — J. Foucaun. Recherches sur
A le Trisetum Burnoufi Reg. — J. Parano. Evolution des paren-
chymes corticaux primaires et des péricycles hétéromères;
De l'évolution des péricycles hétérogènes des plantes ligneu-
ses ; Des productions thyllaires intra-péricycliques.4 Comptes
rendus d’excursions. _
Journal des Savants. Mars et avril 1900. 4
Société d’Agriculture, Sciences et Arts du département du
l Nord. Mémoires. Troisième série. T. VI. — T. Vl1: Goanemu. A
Contributions à la Flore des environs de Douai. — D' Bumc. V
De la fermentation alcoolique et de l’Amyl0myces Roweii
dans la distillerie. — Fetes du Centenaire. — Bulletin du
Comice agricole, 1897, 2° partie; 1898, 1'° et 2‘·parties; 1899,
1** partie.
Bulletin de la Société des Sciences de Nancy. Série ll.
T. XVI, fascicule XXXIV. - Abbé Hanmmn. Catalogue des-
criptil‘ des Lichens observés en Lorraine. — Ave. Mossna
et Remi: Mame. Sur lîintluence du calcaire sur la végétation
et sur la valeur de l’analyse calcimétrique des terres.-
Fmcnn. Contribution à la Flore fossile de la Haute-Marne. _
— D' Bmxennn. Recherches sur l'origine et la nature des
éléments du grès des Vosges. — R. Nicxtùs. Sur un Aptychus
de Sonninia du Bajocien des environs de Nancy.
Bulletin des Séances de la Societé des Sciences de Nancy et
dela réunion biologique. Sérielll, 1'° année, 1900. —- Février: .
E. Hsnav. Les vers de terreen forêt. — Gonrnm. Double
` coloration par le violet neutre. — Pau:. Vuinnsum. Cancer et
` tumeurs végétales. - Mars: A. Pnuzuamn La notion cellu-
laire et les cellules trachéales; Les cellules trachéales de la

— 124 —
larve de l'(Estre du cheval. - A. Pasinnr et P. Boum. Ditfé-
renciation des cils vibratiles sur les cellules de la granulosa
dans des follicules ovariens kystiques. — E. Mtmm. Con-
tractions tibrillaires des veines-caves des mammifères adultes.
Bulletin historique et scientifique de l' A uvergne. 1899. N"7,
8, 9, 10.
Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts
de Clermont-Ferrand. Fascicules 12 et 13.
Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Toulouse. 1895,
1896, 1897. - M. Maaouar. Catalogue des Coléopteres du
Languedoc. -— 1898-1899, 1** fascicule: E. Haute. Catalogue
de Paléontologie quaternaire des collections de Toulouse.
— D' Cros. La région méditerranéenne et le Chêne Kermès.
D' J. Lame. La région tlorale du Sud-Ouest de la France. —
J. Coutu:. L’Hydrodi?.·tyon utriculatum de Roth et l’Hya'r0·
dictyon femorale d'Arr0ndeau. — 2° fascicule: E. Tnu·rA·r.
Matériaux pour l’étude des anciens glaciers des Pyrénées;
blocs erratiques du versant Nord.
Revue générale de Botanique. Avril 1900. — Hueo un Vmrzs.
Sur la fécondation hybride de Pendosperme chez le Maïs.
— F. Boeneasan et Ove Paunseu. La végétation des Antilles
danoises (suite). — H. Focxeo. Note de tératologie végétale.
— Miam Momana. Sur quelques caractères histologiqnes
des cécidies produites par l’Heterodera radicicola Greif. —
E. Dimm max. C.4s·m.Lo. Revue des Travaux de Botanique
systématique publiés pendant les années 1891-1899 (suite).
Bulletin de la Société d’ëtude des Sciences naturelles de
Reims. Tomes I à VII.
Mémoires de la Société zoologique de France. T. XII. ·-
J. Bouneuons. Liste des Coléoptères recueillis à Madagascar
par MM. le commandant Dorr (1896-97) et le lieutenant Jobit
(1895-96). — L. Funumne, En. Fneurnux, A. Gnouveue,
H. Lasne, G. Lewis, D’ Rsemaanr. Coléoptèros de Madagascar.
— Cu. Inner. Sur les nerfs céphalîques, les corpora allattret 4

- 435 -
le teutorium de la Fourmi. —- G. Nsununn. Revision de la
famille des Izodidz. — L. Pimr. Ornithologie anglaise. ——
F. Pursau. Nouvelles recherches sur les rapports entre les
Insectes et les Fleurs. Deuxième partie: le choix des couleurs
par les Insectes. — D' J. Vsnswvs. Hydraires colyptoblastes
recueillis dans la mer des Antilles pendant l'une des croi-
sieres accomplies par le comte de Delmas sur son yacht
Chazalie.
Bulletin de la Socùftd enlomologique de France. |900. N° 5.
— J. Bôuncsots. Description de deux Malncodermes nouveaux
de l’Amérique méridionale. — E.·L. Bouvma. Observations l
sur le Peripatopsi: Moseleyi. — M. Rsemnanr. Description <
d’un Dytiscide nouveau de Perse. — L. Cmusr ass Pssiwcnss. D
Description d’un nouveau genre et d’une espèce nouvelle
d'Aphodiide et note sur le genre Epilissus. —· M. Pic. Des-
criptions et habitats de divers Coléoptères d’Algérie et
d’0rient. — N° 6. — H. W. Bnonmnzw. Myriapodes recueillis
en Espagne par le P. J. Pantel. — L. Fmuuuns. Description
de quelques Coléopteres malgaches. — E. Aasiun ne Psaum
et A. Gaouvnus. Description de deux Elmides nouveaux de
France. — L. Bsoum Biuscoco. Note sur la nymphe de
Cœlostoma Iriapamcum Kiist.— P. Cnaârisu. Description d’une
espece nouvelle de Microlépidoptère de France. — M. Pic.
Note sur des Phytœcia du sous-genre Helladia. — N° 7. -
E. Sinon. Note sur le Conothele bùmanica Thorell. -— A. LÉ-
wnwn. Recherches sur la structure et le développement
postembryonnaire des Insectes. ll. Campodea staphylinus
Westw. — 0. M. Rsurss. Description d’une espèce et d’une
variété nouvelles du genre Acanthia Latr. —- J. Vinsnusuvs.
Observations sur quelques types de Meigen. -— P. Cnntmsu.
Description d’une nouvelle espece de Microlépidoptère de
France. — R. au Bvvsson. Sur le Pimpla jlaviper Grav. -
M. Pic. Contribution à l’étude des Coléoptères de la Tripoli-
taine et de la Tunisie. — F. Msurusn. Sur des élytres de —

— l26 —
Coléoptères de la tourbe préglaciaire de Lauenburg (Elbe).
— E. Gouunus. Sur des bruits produits par deux espaces
américaines de Fourmis et de Termites. — G. A. POUIADE;
Mœurs des Anthrènes. — L. Bansn. Description d'un Platy·
_dcru: nouveau de la Tunisie méridionale. — ll. Pic. Captures
de Coléoptères myrmécophiles en Orient. - N° 8. — A.
Taorran. Descriplion de deux nouveaux Eriophyes de Chine.
— J. Bouneaois. Description d’unevariété nouvelle de Can-
thari: discoidea et notes sur l’habitat de quelques autres
( , Malacodermes. - A. GIARD. Un nouvel ennemi des Abeilles
(Phyllotocus Maclcayi Fischer). — H. nu Bvvssou. Dégâts du
Fo1·;€cula auricularia L. dans les ruches des Abeilles.
Omis. — F. Pnsvosr. Observations sur le régime alimen-
taire des Oiseaux. — Fnmansn von Bene. Ornithologische
Beobachtungen aus Elsass~Lothringen. — E. Aamsom DE01.:
Oum. Relazione sulla riunione ornithologica di Sarajevo (25-
28 settembre 1899). — J.—D. na LA Toucas. Note sur des
exemplaires du Microhierax mclanolcucus Blyth. obtenus
vivants au Fokien (Chine). — Comte n’Es·rnmio. Observations
sur de jeunes Chouettes. — A. Boumirr. Note sur des cas de
niditication anormale du Martin-Pecheur. - F. Manu. Note
sur l’élevage en France du Colin de Virginie. — H. E. SAUVAGE.
Sur quelques apparitions et passages d’Oiseaux dans le Bou-
lonnais. — H. Daoust et le comte ns SAIN'l‘E·SUZANlIE. La
Héroniere d’Ecury. — L. Tnnman. Note sur les migrations et
la distribution géographique en France de la Grue cendrée.
— R. Raaoussm. Notes ornithologiques. — L. Taamaa. Note
. sur la distribution géographique et les migrations en France
de la Cigogne blanche. — E. 0US'l‘ALET· La Mouette à tete
noire en Vendée. — R. Gounm. Sur la niditication du Flamant
en Camargue. — Baron Cnwrrs na PALLUEL. Notessur les
effets produits par le froid sur les Oiseaux pendant les hivers
|894-·95 et décembre l899 dans le département des Côtes-
du·Nord. -— G. MAa·ron¤1.1.1. Les apparitions de Turdidés
sibériens en Europe.

1 —- 127 - . .
I
_ OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES.
Station agronomique d' A miens. — Altitude 34***.
Août 1900.
.  ·   ·= ·¤ É. .. ·» =‘
1 É nnnoaàrne. urànnuan E É ëë     ëê HNMQUBSU _
 ·~¤~«·  •·~ :·¢¤ LD E-: É lu
, »· z o ¤ au
| _. .—. EL. .— ...
1 57 761 12,8 28 5 53 W. 0 9
1 ` 1 57,5 758,5 13,0 22, 66 0,3 W. 5 8,3 Petite pluie.
* 1 50 758 14,0 22,2 75 14,7 S. 10 5,3 Pluie.
1 50 756,5 13,4 19,  93 1,2 W. 5 I2 Pluie.
`  ,5 757 10,6 19,  74 1,6 W. 10 0 Pluie.
1 1 r 50 754 12,2 19,  68 11.6 W. 10 5 Pluie.
1 É 52 754 12,4 20,  64 1,2 S.W. 10 7 Pluie.
1 :· 54 759 10,8 19, 67 W. 5 3,3
§ · 54,5 759 9,2 21,  74 2,3 S.W. 5 2,3 Pluie tout le jour.
î » 1 54,5 763,5 13,0 17,  93 6,4 W. 10 _ 3,3 Pluic le matin.
F 63 768 8,0 21,5 68 N.W. 0 8,3
ï « 7 »· 768 9,0 24,0 63 W. 0 12,3
= A · 67 768 9,0 26,(` 63 E. 0 10,3
. 55 768 1I,5 26,4 78 N, 0 11 _
63 766 14,5 24,2 62 N. E. 2 12
· 58.5 763 12,5 25,  60 N. 5 9,
57 759 16,0 28, 64 E. 0 11,3
P 58,5 760 15,8 29,  74 W. 0 11
' 57,5 760 15,8 30, 64 15.2 N. 0 7, Orages le soir.
I M ,5 757,5 15,0 23,  91 1,5 N. 10 3, Orage.
È 53 756 13,0 22,  85 0,2 S.W. 10 2 Petite pluie.
àà 2 754 l4,8 23,2 85 4,5 S. 10 8 Averses. ·
M 754,5 12,0 22,4 65 W. 0 7.3
Q ,5 755 13,8 22,  69 S.W. 8 4
Q 55 758 13,5 22,. 83 17.8 W. 10 6.3 Orage.
'   56 758,5 11,0 21,  68 2,7 E. 8 6 Pluie lo matin. 1
w 54,5 757 12,2 19.  86 · N. 10 3.3
Pv? 57 762 12,8 17 P 79 N. 10 0
  62 765 14,0 24:  87 N.E. 10 9 1
.=·· 65 766 11,4 *21,  73 N. E. 0 7 ·
< l 63,5 766 12,8 21,  85 N. E. 10 5,3
Total de la pluie en millimètres :81,2
Abréviations et observations: B. Bourrasqae. — Br. Brouillard. — Eul. Eclalr. —— Gl. bl. Gelée
Ilmelxe — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — La température de la
Somme est prise à 6 11. du Utilln et 4 6 lt. du autr. - L'étst du clel, la dlrectlon du vent, l’é|at
Iygrométrlque sont observés i 9 ln. du matln. — I.*état du clel est mesuré de 0 A t0, en dixièmes
de néhulœtté, - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell. ·

_ — 128 —
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’.·1 miens. — Altitude 34***.
Septembre 1900.
.     É Z .: ·
É emeuànn. reurâelml       Eg   enulnouss. ' i
'a mamaxi lnlmnmaxi ai °‘â ÉÈ 2 II: E
I 59,5 763,5 II,5 23, 79 0,5 W. 8 1 Pluie le soir.
59,5 762,5 16,0 20,2 64 2,6 W. 10 1,3  Pluie.
 762,5 767 9,0 18, 77 N .W. 8 5
4 65,5 767,5 7,0 20, 76 E. 8 11
64 766 5,5 19, 83 S. W: 0 ll ,
  62 763,5 7,5 23, 83 S. 0 10 1
7 59 762 4,-1 24, 83 N.E. 0 8
1 57 759 7,6 24,2 80 N.W. 5 7» "
· 59 760,5 8,2 21,4 88 W. 10 3
|  60,5 764 7,4 21, 73 W· 10 5 ~
11 64 768 10,0 20, 78 N. 5 7. '
12 67,5 769 10,0 20, 68 N.E. 8 9
1 I 66,5 768 10,6 22,4 68 N. 0 10,30
14 64 767,5 10,6 22, 78 E, 0 10
‘ 1 61 764 9,0 27, 77 E. 0 10
IS   Zââ. tââ §.§·.ââ â·î E 2 Ã °·*·°‘·*°‘··
· · . . « · Averses.
1  58 761 12,8 27, 78 16,4 S. 5 5, ` Omgg  
 '· 59 765 14,5 20, 74 N.W. 8 10
f I 65 767 7,0 20, 86 N.E. 0 9
 I 65,5 767,5 5,2 20, 77 N. 5 8,3 
W 64,5 766 4,5 22, 95 S. 0 10
60 765 8,6 26. 64 E. 0 935
4 55,5 759,5 13,5 24,4 67 9,2 S. 0 5 0,.,,8,,
I 56 761,5 13,2 17,8 83 W. 10 6, I
I 60 762 7,4 17, 82 S.W· 5 3, I
 7 53,5 760 7,4 20,2 57 0,5 S.W. 0 9, ' pluie la nuit
8 525 756 12,0 20,2 77 S. W. 10 5.3 
9 56, 757,5 8,8 20, 80 W. 0 7,3 
·<I 5 756 11,0 20, 84 8,2 W. 10 4 Pluie la nuit.
Total de la pluie en millimètres: 40,6
Abréviationsclobses1:atio1ls:B. Bou .-13 . B illard. —Ecl. Ecl . — . ,
blanche. - Gr. Grele. - Ng. Neige. Lmgïûûrageï —·r?1":wn. Tonnerre. - Itirtempguge 'ÉZ'îî
Somme est prise i B ll. du malln ele 6 h. du soir. — Uétnt du elel, la dlrecllon du vent, l'6tat
hygromèlrlque sont observés A 9 h, du malin. —L‘6lat du elel est mesure de 0 i II), en dlxlèmea
de nébnlosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec I’h6llograplle de Gsmphell.

Sllilllllll LINNEENNE ou Nllllll os LA Flilllllll
BULLETIN ··'>*  SUEL
N° 331. - Novembre 1900. - 29• Année. - T. XV.
Annnssn: Les Ouvraâes, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), i
It. le Dr Srizenux, rue S*-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientiliques, par voie d'éehange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 12 Octobre
1900, p. 129. — Contributions à la Faune locale, par 111.1,. Cmrmrrirzn,
. 132. — Extrait du Programme du Congrés des Sociétés Savantes à
Rancy, en 1901, p. 135. — Ouvrages reçus, p. 137. — Observations
g météorologiques, p. 144.
g EXTRAIT DES Pll0(îÈ8·VEllBAUX.
É séance eéuéaans ou 12 ocrosns 1900.
Présidence de M. GONSE, Président.
Conassrommvcs : 1° Lettres du Ministere de l'lnstruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant l’env0i d'0uvrages
venant de Belgique, des Pays-Bas, de Russie, d’ltalie et des ~
Etats-Unis.
2° La « Smithsonian Institution » annonce l'envoi d’ou-
vrages et demande accusé de réception.
3° Le Ministère de l'lnstruction publique et 'dcs Beaux-
Arts envoie dix exemplaires du programme du 39° congrès
des Sociétés savantes qui s’ouvrira à Nancy, le 9 avril 1901.
Les Mémoires devront parvenir au 5° bureau de la Direction
de l’Enseignement supérieur, avant le 20 janvier prochain.
v 4° La Société de secours des Amis des Sciences fait appel
à la générosité de la Société Linnéenne, alin dc venir en
aide aux savants malheureux.
T _ 29** amies. 9

... [30 -
La Société décide qu’elle continuera sa souscription
annuelle. ·
5° Le bureau de la Société d'Histoire naturelle d’Autun
demande le concours de la Société Linnéenne, pour une
réclamation à adresser à M. le Ministre des Travaux publics,
contre le tarif des chemins de fer qui retire aux Sociétés
savantes le bénéfice d‘une réduction de transport en cas de
voyages collectifs, en méme temps qu’elle entrave les excur-
sions, quand elle ne les empeche pas complètement, par le
fait d‘exigences nouvelles impossibles à satisfaire.
La Société décide de s’associer à cette réclamation. C
Notre collègue, M. Duchaussoy, dépose sur le bureau une
superbe collection de Dahlias qu‘il est parvenu a colorer
artificiellement; aussi la Société lui adresse ses plus vives
félicitations.
M. Duchaussoy présente aussi plusieurs variétés de raisin,
provenant du clos de l'Epinette à Gagny, où M. Adalbert
Deneux a reconstitué l’un des plus anciens vignobles de la
Picardie. Au xv° siecle, dit·i|, les vignes de Gagny, de Bou-
. tillerie, de Longueau et de Saint-Acheul, sont souvent men-
tionnées. A la veille de la Révolution, nos pères allaient
encore s’esbaudir à la fete de Gagny, pour y déguster le vin
nouveau.
` La première plantation de vignes par M. Deneux a eu lieu
en 1895, sur un sol argilo-calcaire, à Pexposition du Sud·Est.
En l897, un nouveau champ était défoncé à 0** 80, et rece-
vait de nouveaux ceps. Le guano de poisson, le sang desséché,
et surtout les radicelles d’orge, ont fait merveille.
Les variétés cultivées sont des Viemas Axenicmms à pro-
duction directe, le Jacquez, l‘0thello, le Clinton, le Canada,
le Triumph et le Noah; quelques Gamay etle Portugais bleu
· ont été essayés sans donner de bons résultats.
Le Canada qui fleurit le dernier est le plus précoce au
point de vue de la maturité. .

— 131 —
Le Clinton et le Jacquez ont un faible. rendement; l’Othello
; est beaucoup plus généreux.
È Le Noah donne des grappes petites, à grains serrés, riches
en sucre, avec un goût très fin. I
Dans toutes les variétés, Pincision de la grappe a empêché
le coulage, et les grains sont devenus plus gros.
· Cette année, le Noah et l‘0thello étaient en fleurs le20
juin; le Canada, qui n'a fleuri que le 28 juin, était parfaite-
ment mûr le 10 octobre.
En 1899, on a récolté 500 kilogrammes de raisin; deux
hectolitrcs de vin, agréable à boire, ont été fabriqués avec ,
une addition de 6 à 7 p. 0/0 de sucre pour augmenter la
richesse alcoolique.
A l'analyse ce « Vin de Somme À nous a donné les résultats
suivants : ' b
Degré alcoolique à |5° .... 9**, 8
Densité ......... 0, 995
Extrait sec à 100• ...... 20 8*- 120
Acidité totale en acide sulfurique._ 5, 7
Glucose par litre ...... 1 e=· 390
Sulfate acide de potassium . . . 0 224
Cendres ......... 2 040
Cette année la vendange sera supérieure en qualité et
quantité.
Certains ceps d’Othello portaient de 25 à 30 belles grappes
bien fournies.
M. A. Deneux se propose d'utiliser les levures sélection-
nées pour améliorer le vin de Cagny. . `
Actuellement le clos de l’Epinette s’étend sur plusieurs
hectares qui seront en plein rapport dans quelques années.
Il sera utile d’essayer les vignes Caplat et les variétés
anciennes encore cultivées à Marissel, près de Beauvais.

— 132 —
M. Fischer-Thory, horticultenr distingué, a dirigé la plan-
tation avec un soin digne de tous nos éloges.
La Société adresse à M. A. Dcneux ses félicitations les plus
sincères: la reconstitution d’un vignoble picard aussi impor-
tant constitue une expérience scientifique depuis longtemps
désirée par les météorologistes. `
Le Secrétaire-A djoint .· ‘
_ F. Cnoouzmr.
CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE
. COLÉOPTÈRES (1).
Dyschirius chalceus Er. — Juillet. Dunes du Crotoy.
Harpalus ptmclalulus Du|` t. — Juillet. Rideau de Bontillerie.
Amara plebeja Gyl. — Bois des Bruyères près Saint-Valery-
snr—Somme.
Laccophilus variegatus Gerin. — Bois de Pendé près Saint-
Valery-sur-Somme.
Homoeusa aouminala Maerk. — Mai. Dury.
Aleochara brunneipennis Kr. —Juillet. Rideau de Boutillerie.
* Myrmcdonia plicata Er. — Mai. Trou Wargnier à Saint-
Fuscien.
Callicerus obscurus Grav. — Avril. Marais de Blangy-
Tronville. — Mai. Bois des Faux-Timons à Boves.
Calodera ru/`a Kr. — Juillet. Rideau de Boutillerie.
Oxypoda amama Fairm. - Août. Trou Wargnier à Saint-
Fuscien.
Homalola graminicola Er. — Avril. Marais de Blangy-
Trouville.
(1) Les espèces prècédées d’uu astérisque n`ont pas encore été
signalées dans le département de lu Somme.

— 133 —
H. languida Er., var. longicollis Rey. — Mai. Marais du ‘
Isctit-Saint-Jean.
H. œgra Heer. — Novembre. Trou Wargnier à Saint-
Fuscien.
H. scapularis. Sahlb. — Août. Trou Wargnier à Saint-
Fuscien.
' H. rotundicollis Sahlb. — Octobre. Marais de Longueau
(Collection Delaby). ·
‘ H. canescens Sharp. —- Mai. Marais du Petit-Saint-Jean.
H. pulchra Kr. —- Avril. Marais de Blangy-Trouville.
' Phlœopora reptam Grav. — Mars. Ile Sainte-Aragone à .
Amiens, sous l’écorce d’un peuplier abattu.
(Le P. reptans du cat. Obert était P. corticalis).
Hypocyptus scminulum Er. — Novembre. Saint·Fuscien. 4
Quedius maurus Sahlb. — Juin. Bois du Galtois à La Faloise.
" Stenus subglaber Thoms. — Avril. Marais de Blangy-
Trouville. I
Trogophlœus xubtilis Er. — Avril. Blangy-Trouville.
Omalium salicis Gyl. — Juin. Marais de Thézy.
Scydmaenus Wetterhali Gyl. —- Mai. Marais du Petit-
Saint-Jean.
Nccrophorus sepultor Charpf — Septembre. Amiens,
lienriville.
Choleva xpadicea Sturm. — Avril. Hailles, dans la mousse
au pied des pins.
Camps tristis Panz. - Novembre. Trou Wargnier à Saint-
Fuscien.
' Anisotoma oblonga Er. — Août. Marais de Dommartin.
Ant/wrophagus pallem L. - Août. Amiens, dans un nid '
de Bombus pomorum.
Cryptophagus sctulosus Sturm. — Août. Amiens, dans un
nid de Bombus pomorum.
' Corticaria similata Gyl. — Avril. Marcelcave. — Août. Bois
Semé à Saint-Fuscien. — Décembre. Amiens (C"' Delaby).

.. Q3}. ..
A phodius testudinarçîas F. — Mai. Boutillerie, sur un meri-
sier en tleurs.
Psammodius sulcicollis lllig. — Juillet. Dunes du Crotoy.
E later clongalulus F. — Mai. Bois des Faux-Timons à Boves.
Culs oblongus Mel. - Juin. Fescamps, sous une écorce dc
chene abattu. '
' C. festivus Panz. — Avril. Bois de Fouencamps.
Ermearthron cornutum Gyl. — Mai. Bois Magneu à Cot-
tenchy et marais du Petit·Saint-Jean, dans les champignons.
Dryophilus pusillus Gyl. — Juin. Bois des Bruyères à
Neuville près Saint-Valery-sur-Somme.
' Anobium viitidum Herbst. — Juillet. Boutillerie.
(L'A. nitidum du cat. Obert était A. striatum Ol,).
Xeitabium plumbcum Illig. — Boutillerie, éclos de bois
mort de Robinia pseudo-acacsh. F
A mphibolus thoracicus Gozis. — Mai. Bois du Trou Wargnier.
' Tomoxia biguttata Gyl. — Marais de Fortmanoir, éclos en
juin debois mort de peuplier. à
Mordellùtena humeralis L. — Juillet. Rideau de Boutillerie.
Mecinus dorsalis Aubé. - Avril. Marais de Blangy-Tronville.
Apion Lzvvigatum Kirby. —· Octobre. Bois Ducorroy à Saint-
Fuscien. ‘
A. lanigcrum Gemm. — Octobre. Bois de la Longue·Remise
à Gagny. °
Tychius pusillus Germ. — Juin. Bois des Bruyères à Neu-
ville près Saint·Valery-sur·Somme.
Ceutorhynchus rotundatus Bris. — Juin. Bois du Petit-Léon.
C. fzculcnlus Gyl. — Octobre. Bois du Petit-Léon.
· Phytobius 4 nodosus Gyl. — Février. Marais de Saint-
Acheul, dans les feuilles mortes.
Hylastcs ater Payk. — Novembre. Saint-Fuscien.
Hylcsinus thuyae Perris. — Juillet. Bois de Boves.
Necydalis umbellatarum L. — Juillet. Rideau de Boutillerie. ·
Agapanthia micans Pauz.· — Juin. Gagny. l

I
I ` — 15 -
I Donaciabidens Ol. - Octobre. Boves. C `
* Lema scptentrionis Weise. — Mai, juin, juillet. lle Sainte-
I Aragone. — Renancourt. — Bois des Bruyères près Saint-
Valery·sur-Somme.
  Clythra cyanea F. — Juin. Bois du Gallois à La Faloise.
I Cryptocephalus 10 maculatus Geoll`. — Juillet. Amiens.
  C. populi Sufl`. — Juillet. Marais de l’Ile Sainte-Aragone.
Thyamis ballotœ Marsb. — Octobre. Boutillerie, sur Mar-
rubium vulgarc.
T. obliœrata Rosenb. — Novembre. Trou Wargnier il
Saint—Fuscien.
T. atricapilla Duft.= senecionis Bris. —- Juin. Bois Magneu
_ près Boves. A
T. caslanea Duft. — Décembre. Marais de Lonèpré-lez-
  _ Amiens, dans les foins coupés. ,
* T. agihls Rye. — Septembre, octobre. Boves, sur Scroplzu- I
È laria aguatica.
L. CARPENTIER. ~
EXTRAIT DU PROGRAMME
ou c0Ne1>.Es DES soc1ÉTEs SAVANTES ·
A NANCY, BN i90l.
SECTION DES SCIENCES.
l• Recherches sur les meilleures méthodes de fermentation
alcoolique.
2° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on ,
y trouve. I
3° Minéraux que l’on rencontre dans le bassin parisien. I
Examen spécial des gisements de ces minéraux. ï I

l
— l36 -
4° Étude minéralogique des roches sédimentaires, et, en
particulier, des minerais de fer : les gisements de fer dans
la région de l‘Est.
5° Etude géologique et biologique des cavernes.
6° Gisements salifères de la Lorraine. ·
7° Les roches cristallines des Vosges.
8° Étude des niveaux fossilifères paléozoîques des Pyrénées.
9° Figures de corrosion des cristaux.
i0° Recherche de documents anciens sur les observations
météorologiques en France et sur les variations des cultures.
tt° Des méthodes de pisciculture et d'aquiculture en eau
douce et dans les eaux marines. Échelles établies sur un
cours d’eau de France pour le passage des poissons migra-
teurs; systèmes adoptés; résultats obtenus.
l2° Monographies relatives à la faune et. à la flore des lacs
français. .
t3° Photographie des parties invisibles du spectre. Résul-
tats obtenus et propositions de méthodes nouvelles.
l4° De l’action des_difl`érents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles.
i5° Recherches relatives à l’optiqne photographique et
aux obturateurs.
t6° Recherches sur la préparation d’une surface photo-
graphique ayant la finesse de grain des préparations anciennes
(collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des prépara-
tions actuelles au gélatinobromure d‘argent.
17° Étude des réactions chimiques et physiques concernant
l’impression, le développement, le virage ou le flxage des
épreuves négatives et positives. Influence de la température
sur la sensibilité des plaques photographiques, leur conser-
vation et le développement de l’image.
i8° Études astronomiques et météorologiques par la pho-
tographie.
l9° Recherches sur les méthodes microphotographiques;

— I37 —
applications, notamment aux études minéralogiques, histo-
logiques et médicales.
20° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos-
copiques.
2t° Les sanatoria d‘altitude et les sanatoria marins.
22° Des moyens de controle pouvant assurer Vinnocuité
des substances alimentaires.
23° La salubrité dans les milieux habités.
24° La tuberculose et les moyens d'en diminuer la con- ` i
tagion.
25** Les méthodes de désinfection contre les maladies
contagieuses. I
26** Les iièvres éruptives en t900. *
2’1° Etudier la loi de la santé publique et dela vaccination ·
obligatoire.
28° Conséquences physiologiques de l’abus des boissons
_ alcooliques.
Ouvrages reçus : W
Bulletin de la Société botanique des l)eu:c-Sèvres. t899. —
L. Gll|:lLi·l’I‘· Un mot. sur les formes de l’Ophrys aranifcra
Huds. - P. CORNNAUL1'. Salz'.1: divaricata X. — Fouituton.
No|.e sur Nigella gallzca Jord. — Herborisations.
Académie des Sciences et Lettres dc Montpellier. — Mémoires
de la section des sciences, 2° série, T. II., n°* 6 et 7.
Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. ‘
T. XXVI et XXVII, 2° série.
E. Rzuss. Notice sommaire sur la Foret de Fontainebleau.
Ilevue générale de botanique. Mai t900. — Henin Courm.
Sur la toxicité des composés du sodium, du potassium et de
l’ammonium à l‘égard des végétaux supérieurs. — L. Giznnw
ne L.nmu.iF:n¤. Note sur la flore maritime du cap Gris-Nez
(Pas-de-Calais). — E. Dimm nm; CASTELLO. ltevue des tra-

— 138 —
vaux de botanique systématique publiés pendant les années
1894-1899 (suite).
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de l’Yonne. 53* volume. — J. Launsivr. Etude sur quelques
Echinides de l’Infra-Lias et du Lias.
Annales de la Société royale malacologique de Belgique.
T. XXXI. -— M. Cossuami. Appendice n° 2 au catalogue
( illustré des coquilles fossiles de l’Eocène des environs de
Paris. - H. `nr: Coirr. Compte rendu de l'excursi0n faite à
Ostende le 1" septembre 1895. — T. XXXIII. G. Vsme.
Compte rendu de l’excursion annuelle de la Société aux envi- ·
rons de Namur, les 29 et 30 août 1897.
Annales de la Société entomologique de Belgique. T. XLIII.
- Iemcio Bomvan. Orthoptères du voyage de M. Martinez
Escalera dans l’Asie mineure. — E. Banusun. Melolonthiden
der collection Colmant vou Bahr-al—Ghazal, von Ober _
M'Bomu und vom Obcrem Uellé. —-— G. C. CnMmou._A list of
the Rbipidophoridae and (Edemeridee, supplementary to ·
the « Munich » Catalogue. — A list to the Cantharidœ, supple-
mentary of the « Munich » Catalogue. — Cnounnueeun nn
· Picoununamu (baron de). Note sur quelques Microlépidop-
tères nouveaux pour la faune belge. Note sur les premiers .
états de l’0lindia ulmana Hb. - DE Joucx. Matériaux pour
l'étude des Hémiptères de Belgique. — PAUL Doeruu. Hété-
rocères nouveaux de l'Amérique du Sud. Lépidoptères de
l’Amérique du Sud. — C. Eusnr. Fourmis d'Al‘rique. -—
Léon Fzunnmmz. Matériaux pour la faune coléoptérique dela
région malgache (8** note). — J. Faust. Curculioniden aus
dem Congo Gebiet in der Sammlung des Brüsseler Kônigli-
chen Museums. — En. Ftnuriaux. Notes sur quelques Euc-
némides et descriptions d’espèces nouvelles. Eucnemidze de la
collection Fry. — F. Fonnsrsn. Contributions à la faune
odonatologique indo·austraIc. — D' A. Foam., Trois notices
myrmécologiques. Lettre de Faisons. — D' R. Gusrno. Con-

— 139 —
tributions à l’étude de la faune de Sumatra (Hispîdes recueil-
lies par M. J .-L. Weyers). — A. GROUVELLE. Clavicornes nou-
veaux. — Cu. Ksaneuzms. Buprestides de l’Al`rique équato-
riale et de Madagascar. Contributions à l’étude de la faune
intertropicale américaine (Buprestides). — G. W. KmxALnv.
Aquatic Rhyncota in the collection of the Royal Museum of
Belgium. — Nnm·A Koxoumw. Sur quelques noms préoc-
cupés de Braconides. — D' G. KRAATZ. Contributions uà
l’étude de la faune de Sumatra (Clerida: et Langurida:
‘ recueillis _i Sumatra par M. J.-L. Weyers). - Aueusrn
LAiu:mu;. La raison d'ètre des métamorphoses chez les Insec-
tes. — Ronan! MAc LAcuLAu. Remarques sur quelques Odo-
_ nates de l'Asie Mineure méridionale. —e A. L. MONTANDON.
Hémiptères, hétéroptères et Plataspidinaz. — MAURICE Pic.
Essai d’une étude sur les Ptinus du Brésil. Essai d'une étude
synoptique sur les Mallhinus Latr. d’Orient. -— F. PLATEAU.
La vision chez l’Anthidium manicatum L. — A. Pnnunnouun
na Boum;. Sur le Sargus nitidus Meigen et sur sa capture en
Belgique. - D' E. Roussnw. Sur un procédé permettant
l’étude de l’anat0mie interne des insectes sans dissection. i
Entretien sur l'histologie des Insectes. — Baron E. un Saus-
IANGCHAIPS. Note comparative sur la distribution géogra-
phique des Orthoptères de Belgique en Angleterre et en
Hollande. — E. Sinon. Contribution à la faune de Sumatra
(Arachnides recueillis par M. J.-L. Weyers). — A. Tnûnv.
Description d’un Histéride nouveau de Madagascar. -— PAUL
Tninnav-Mme. Descriptions de Lépidoptères nocturnes.
Bulletin de la Societé Vaudoise des Sciences naturelles.
4° série. Vol. XXXVI, n° 136. — D' PAUL JAccAno. Contribu-
tion au problème de Pimmigration post·glaciaire de la tlore.
alpine. — H. FAES. Contribution à l’étude des Myriapodes '
de la Suisse. - F. Connoz. Flora Aclensis. Contribution à
l’étude des plantes de la llore suisse croissant sur le terri-
toire de la commune d'Aclens et dans les environsimmédiats.

— 140 —
D' Bnuuo GALL1-VA1.En1o et P. N.um¤L. Observations sur
quelques formes de gale des animaux.
Jahrbücher des Nassauisc/zen Vereins für Naturkunde, in
Wiesbaden. J ahrgang 53. — Cm:. Leonnxnn. Nouvelles plantes
de la Flore du Nassau. — Aueusr Fucns. Macrolépîdoptères
des environs de Lorelei et leurs formes affines. Quatre
nouvelles formes de Pyralides des environs de Lorelei. —
D' Buonnasne. Coléoptères du Nassau et de Francfort,
_ 8°supplément. — D'AaN01.o Pnouzusrscnen. Sur la distribution
géographique des Lépidoptères diurnes dans l’archipel
malais.- D' Bxsrsnnsneen. Sur la Zonosoma lenigiarza Fuchs, A
et ses rapports avec l’albiscellaria Hb. — Aueusr Fucns.
Supplément à la septième liste des Microlépidoptères dn
Rhin moyen. ·
Natw·wissenschaftliche2· Verein zu Regensburg: Berichte,
'1° livraison pour I898 et t899. — Aurora Musa. Les saules
des environs de Ratisbonne, description des espèces, de leurs
formes et de leurs hybrides. — Enum. Srnsxn. Matériaux
pour la connaissance de la faune des Lépidoptères de la
Norwège arctique. — D' Bnumwnnn. Tertiaire dans les fon-
dations de la sucrerie.
· Naturforschende Gesellschaft in Basel: Verhandlungen. Vol.
XII, 3° livraison. -— F. vou Humm. Description géologique
des environs de Liesthal dans le Jura suisse. — E. Srnrosn.
Rapports entre l’habitat et la forme chez les Crucifères. —
En. Gmzrrm. Note sur le parallélisme des couches de gravier
dans la chainejurassiqne. — Run. Buncxaannr. Les premiers _
âges du Rhinochetusjubatus.  
Verein fü1·Naturkunde zu Kassel. 64** année, I899-I900,  
Abhandlungen. —- M. Zmsmz. Les déformations des plantes
dans la Hesse et le Nassau. — D' L. Wanna. Les insectes
considérés comme parasites et propagateurs des maladies
chei l’homme et les animaux supérieurs.
Societas Enlomologica de Zürich-Iluttingen. XV° année.

' - 111 -
ê Juin à Octobre t900. N°‘ 5 à M. — Cam. Fluxus. Expériences
E sur des insectes soumis à de basses températures en 1899. —-
[ Prof. P. Bacnmmsw. Le minimum de la température vitale
chez les insectes. -— O. Scnumz. Renseignements sur les
caractères des Papilio podalzrius L. et Papilio machaon L. —
E Prof. Fa. W. Kouow. Supplément à la Synonymie des Cha-
» lastogastra (Hym.) - Prof. P. Bacummsw. Remarque sur
la continuation de la reproduction des aberrations chez les
lépidoptères. — H. Sssiuum-Jassr. Sur la Tarentùle. — Prof.
P. BACBIBTJRW. Aspbyxie chez les lépidoptères ala suite d'unc
élévation de température de leur corps. — Jumus Bnerr. Sur
l’obscurcissement progressif de la couleur chez certaines ·
espèces de lépidoptères dans les environs de Düsseldorf. —
l:l.`F. Wxcxnau. Notes sur quelques Cieindélides sud-occi-
dentaux des États—Unis. — Fnan. Hu1sL. Supplément à la
Faune des papillons de la Haute·Autriche (Linz et environs).
—— G. V. Hoauuszuu. Observation remarquable sur les variétés
temporaires de la Lycœna argiades Pall. en Bukowinc.
Senckenbergische Naturforsc/rende Gesellschaft in Frankfurt
um Main. Bericht. t900. — H. Bucxme. La Cordiérite des
Célèbes septentrionales etles pierres vitriflées de l’Allemagne
centrale. — Prof. D' F. Ricnrna. Supplément à la faune des
environs de Francfort. — Fa. Wisren. Quelques mots sur
l'expédition allemande en eau profonde. —- W. Kom·:1.·r. Le
bœuf musqué. — D' H. Hasan. Sur le développement et les
problèmes de Vanthropologie. — Prof. D' F. KINKELIN. Con-
tributions à la géologie des environs de Francfort—sur·le-Main.
Verein zur Verbreitung Naturwzlvsenschafllicher Kenntnisxe
in Wien. XL° volume l899-1900. — Prof. D' ll. VON wE'l"1‘STElN·
Le monde végétal autour du Pôle. — D'EMlL vox MA1u;Nz1·:LLEn.
Les animaux dans le sang humain et leur action. — Prof.
D' Aneascnr Pmzcx. La période glaciaire aux antipodes.
Verein für Naturwissenschafllicher Unterhaltung zu Ham-
burg. 48964898. X' volume. — VERIIANDLUNGEN. J.l1·zsaon·r.

— 142 —
Quelques colonies d’oiseaux dans les environs de Hambourg.
- D' H. Bnurnm. Les Cicindèles des environs de Hambourg.
` — Tn. Wumma Goléoptères nouveaux oularves des environs
de Hambourg. — O. Larmes. Supplément il la faune desLépi·
doptères de Hambourg. — A. J unes. Les Chenilles herbivorcs
des Macrolépidoptères de la faune de l’Elbe inférieure. Les
Ghenilles des Macrolépidoptères d‘Enrope vivant dans l'inté-
rieur des plantes. — Vxcron Von Bôumuesnwssn. Les Ura-
nides de l'ancien et du nouveau Monde. -·- A. Saunen.
Nouveaux Microlépidoptères de l’Asie centrale.
Verein der Freundc der Nalurgeschichte in Mecklenburg.
53** année, 2° partie, 1899, et 54* année, 1'° partie, 1900. —
E. Gmmrz. 1'1° supplément à la géologie du Mecklembourg.
— Anonrn Toerrrnn. Note sur la tlore occidentale du Mec-
klembourg. - GOTTFRIED Mii1.x.x·:n. Dépôts marins préglaciaires
· et dépots d'eau douce aux environs deBoizenbourg-sur-l’Elbe.
— P. PnAn1.. Les Hybrides de Calamagrostis Hartmaniana
Fr. et C. acutifolzh (Schrad) D. G., trouvés dans le Mecklem-
bourg. — G. Wursmai et G. Gtonws. Les Oiseaux du Grand-
Duché de Mecklembourg. .
Naturwissenschaftlichc7• Verein inlfamburg. Verhandlungen
1899, 3° série, VII. — O·r·ro JAAP. Contributions à la flore des
mousses des environs de Hambourg. L
Naturwisscnschaftlicher Gesellschaft « Isis » in Dresden.
Abhandlnngen. Année 1900: janvier à juin. -— H. Dônmo.
Note sur les découvertes en Saxe de stations de l’époque du
feu. — Prof. D' G. Diaicnxiîusn. Découverte de deux nou-
veaux vases néolithiques à cordons en Saxe. Cimetières
slaves près de Niedersedtlitz. — D' O. Daum:. Remarques
sur la cartographie iloristique de la Saxe. ·- D' H. Nrrscns.
Observations sur la présence du Cinclus à ventre noir et de
quelques autres oiseaux assez rares dans le `royaumede
Saxe. ·
Naturforschende Gesellschaftzu Freiburg in Brùgau:Berichte. ·

g — 143 —
; XP volume, 2* livraison. — Exmssr Musa. Contributions à
l la géologie du Harz supérieur. — Gsone vou Guaml. Seconde
E note sur les essais de croisement des différentes races de
3 souris domestiques.
F Vereîn für Vaterltindischc Naturkunde in Wûrttcmberg .'
Jahreshefte. 56° année. — E.-A. Wiiwme. Recherches sur la
marne irisée de la formation Keupérienne et sa composition
l chimique et minéralogique. ·- E. Fnaus. La structure géolo-
l gique du golfe de Steinheim. — 0. Bucimen. Contributions
à la connaissance des formes des Anodontes indigènes et
Q considérations sur leur présence dans les eaux du Würt-
` _ temberg. Supplément pour la revision des variétés d'Helix
Pomatia L. — C. Scnilrrnn. Note sur les Collembola du
Württemberg. — Gama. Contributions à la faune des mol-
_ lusques du Württemberg. - Gnausn. La structure géologique
l et le boisement de l’Allemagne. — 0. Kmcumzn. Communi-
cations sur les directions du pollen des ileurs. — Kommn
MILLER. La faune des Mollusques du Mîocène supérieur de
Steinheim. — Tn. Human. Synopsis des Hémiptères, Hété-
roptères d’Allemagne, famille des Capsidœ, V° partie. —
Fa. HOLLAND. Sur les formes alpines de Psilocerus de Souabe.
— E. Fiums. Le Zanclodon Schülzii, nov. sp. de la dolomite
à Trigonodus de Hall. — ENGEL. Les plantes échappées de nos
jardins dans notre ilore indigène. e C.-B. Kumzmeen. Les
races naines de poissons et particulièrement de Corégones.
— Rapport de la commission de géographie végétale dans le
Württemberg et le Hohenzollern.
Koninklijke Natuurkundye Vereeniging in Neder]. lndië,
à Batavia. Volume LIX, 10° série, 3° partie.- P. VAN Lnnnsuu.
10* étude sur les Kinas. — A. Vonnnnmw. Deux poissons
lumineux de Banda: l’Heter0phthalmus palpcbratus Lac. et
l’H. Kapoptron Blkr. — G. Vonnnmnu. Noms indigènes
javanais des plantes et des simples.

É - ut e ·
1 OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34"‘.
'° Octobre 1900.
2 .s .a = _, . ·
É mmeuirrne. TBNPÉHATUFB É É É É Éê È É È É ansanquse.
ûmlnlmamaxi îllîmimlii   àg E1: 2 lg
—    1          
I 755 759 7,8 I4, 80 4,3 W. 10 0 Pluie le matin.
2 756 759 3,4 17,0 9I 4,0 E.S.E 2 4 Pluie.
756 761 7,5 16,0 75 0,8 W. 5 5 Pluie le matin.
4 754 761 4.6 18,2 78 2,4 S. E. 8 2 Averses.
57 760 11,0 19, 78 S. W. 5 6,30
60 764 12,0 21,0 79 W. 0 6
7 64 767 10,2 21,2 79 S. W. 0 9 I
765,5 766,5 9,4 26, 71 E. 0 9 I
9 63,5 766,5 11,0 26,0 76 W. 0 7,30
I 762 763,5 12,0 17, 92 0,2 W. 10 0 Petite pluie. ’
1I 762 764,5 4,0 16,* 89 N.W. 0 6,3 1
1 759,5 762 4,6 16, 94 N. 0 7
13756 760 2,0 I5, 78 I,0 N .W. 4 2,3 Pluie.
14 54,5 756 9,0 I2, 74 4,0 S. W. 10 4,3 Averses
1 56 758 4,5 12,4 81 W. 5 6,30
l 57· 759,5 6,0 13, 56 W. 5 3
17 56 757,5 8,0 13, 74 6,7 S. 8 0,3 Pluie le malin.
1 56,5 758 8,6 I4, 90 2,0 W. 10 3 Averses.
1 58 762,5 10,0 14, 75 1,5 N. 10 6.3 Petite pluie.
51,5 762,5 3,6 l2, 81 N. 10 0 <
I 61,5 765 5,0 ll, 91 1,2 N. 10 3 Averses.
2 165 769,5 2,8 11, 88 N. 6 6
Z3 66 769 1,6 I3, 85 S. 0 3,3 1
4 i63 765 6,0 13,2 92 S. I0 6
5 54,5 763 8,4 14, 94 W. 10 2
746,5 754,5 9,0 12, 92 12,2 W. 10 0 Pluie tout le jour.
7 49 755 4,0 12, 95 9,6 W. 10 0 id.
8 55 759 5,0 13, 84 3.4 W. 10 0 id.
9 54,5 757,5 7,5 14, 85 13,6 S. W. 10 0 id.
0 757 760 10,0 14, 95 7,3 W. 10 0 id.
I 59 761 11,0 18,` 95 LS. 10 6,30 id.
Total de la pluie cn millimètres: 74,2
Abréviations et observation: B. Bourrnsque.·—Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelee
blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage.- Ton. Tonnerre. — La température de la
Somme est prise i 6 b. du malin età 6 h. du solr. - L’état du ciel, la direction du vent, l‘è\al
bygrométrique sont observés à 9 11. du matln. —L‘é1at du ciel est mesure de 0 à 10, en dixièmes
de nèbnlosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Iübéllograpbe de Campbell.

· P I I
BULLETIN ·~· >+· 8'UEL
, N° 332. - Décembre 1900. - 29* Année. - T. XV.
Ananssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à bl. le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à
I. le Dr Srissux, rue S'-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adremé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès—Verbaux: Séance générale du 9 Novembre
l900, p. H5. — Une excursion botanique au bois Marotin, A Fescamps,
par M. H. Ducusussov, p. M6. - Ouvrages reçus, p. l5l. — Observa-
tions météorologiques, p. 460.
EXTRAIT DES Pllll0È8·VEllBllIX. '
séance céuéaans nu 9 Novsimns l900.
Présidence de'M. GONSE, Président. y
Connnsroxnsucs : Le Ministere de l'lnstruction publique
et des Beaux-Arts (Service des échanges internationaux)
annonce l’envoi d'ouvrages venant des Etats-Unis et de
Russie. `
M. Duchaussoy donne lecture du compte rendu de l’excur-
sion faite à Fescamps le l" juillet dernier.
M. V. Brandicourt fait une communication sur quelques
plantes qu’il a récoltées à Amiens l’été dernier. Il signale
notamment dans les terrains plantés près du pont·de Beau-
villé Lactuca saligna qui n’avait pas été observé depuis fort
longtemps dans le département.
Relativement au compte rendu de l'excursion faite à
Fescamps et à propos du Matricaria dxlscoidea trouvé à
29° Armée. t0

· 1
I
  A
" — M6 —- '
Montdidier, M. Gonse dit que cette plante s'est tellement
, développée le long de toutes nos voies l'crrées qu’on n’en l
est plus à compter les localités.  
` Notre collègue dépose sur le bureau quelques exemplaires j
d’Emcaslrum baclcalum (E. Pollichii Spenn.) qu’il a récoltés Ã
sur le talus du chemin de fer, à la gare de Villers-Breton- i
neux. Cette espèce avait été signalée pour la première fois
dans le département, il y a quelques années, sur le talus du
. chemin de fer à Itemiencourt, par notre collègue, M. l’Abbé
Deqnevauviller.
' Le Secrélai1·e-A djoint .‘
m F. Cnoouanr.
. i
Une excursion îvotanique au bois Marotin, '
à Fescamps.
Depuis quelques années, je me proposais de faire une
promenade scientifique dans le sud-est du département.
Cette région, très intéressante au point de vue géologique,
est suffisamment boisée pour promettre de bonnes récoltes
aux botanistes, et assez variée comme sol pour assurer
d'excellentes prises aux chasseurs d'insectes. Aussi c'est
avec plaisir que j'ai participé à l’exeursion organisée par la
Société Linnéenne du Nord de la France, ayant pour but
principal l'exploration du bois Marotin, déjà visité par notre
doyen,} M. Gonse.
Le départ pour Montdidier fut fixé au dimanche l"juilIet,
par le train de 9 heures du matin. Malheureusement une
pluie persistante découragea les entomologistcs; seuls, les
botanistës se trouvèrent au rendez-vous, malgré de fortes
l averses, ne présageant rien de bon. Je rassure un peu nos
amis, en leur annonçant que le baromètre Richard trace une
courbe légèrement ascensionnelle. MM. Commont et Ledieu
partagent mon espoir de beau temps, tandis que MM. Gonse

l
-— M7 —
et Laurent, cachant difficilement leur scepticisme, croient
plutot à la faillite des météorologistes. Et cependant nous
partons tous joyeux, en compagnie de M. Lipot, directeur
de l’école Saint-Germain, se rendant aussi à La Boissière.
Nous remontons la vallée de l'Avre, si verdoyante, dont
É les coteaux étaient autrefois couverts de vignobles. D'après
` un inventaire de |539, Simon Clabault, ancien mayeur
d‘Amicns, avait dans sa cave des vins d_e Somme, provenant
` des crus de Boves, Longueau et Cottenchy. La gare de Thézy
nous fait penser au brave Eloy Morel, I’inventeur du grand
louchèt, utilisé pour Pextraction des tourbes, dont nous
voyons les piles, non loin des cnlailles, couvertes de Nénu-
phars blancs. Voici Bouillancourt, où l'on a trouvé quelques
vignes demi-sauvages, semblables à celles qui persistent
dans les haies du Cardonnois. Le ciel paraît s'éclaircir. Nous
sommes maintenant dans la petite vallée des Doms; près de
Gratibus, il y a aussi des larris, jadis plantés de cépages
variés. L’Histoire raconte que les échevins de Montdidier
otfrirenl au roi quelques paniers du vin de Gratibus. En
1792, le garde champêtre de Marestmontiers devait constater
les dommages dans les vignes et autres récoltes.
A dix heures et demie, nous arrivons à Montdidier, avec
25 minutes de retard, qui font manquer la correspondance
à tous lesvoyageurs pour la ligne de Roye. Ceux-ci protes-
tent énergiquement; miais nous avons la chance de nous
trouver en face d'un chef de gare très aimable qui veut bien
nous otfrir un omnibus pour La Boissière. La pluie a cessé
complètement, et nous sommes très contents d'achever
notre voyage, empilés huit dans une voiture à quatre places!
Une plume alerte dirait ici la pinte de bon sang que nous
nous sommes fait de Montdidier à Fescamps, pendant que
deux de nos collègues, MM. Desmaisons d’Arvillers et
Guilbert de Guerbigny, se morfondaient à la gare de La
Boissière, espérantnous trouver là. l'arrivée du train. Grande

—- M8 —
fut la déception de nos amis en ne voyant descendre aucun
Linnéen, et plus grands furent nos regrets de n’avoir pu ,
rencontrer d’aussi aimables compagnons. È
Nous nous rendons directement à Fescamps, chez M. 4
Faucon, où nous devons nous restaurer. Le village, qui n’a  
plus que 300 habitants, se compose d’une longue rue, avec  
de belles fermes, et plusieurs tuileries. On sent le voisinage N
de l’argile plastique, exploitée depuis longtemps; sur le
terroir, on trouve le canton des Potières. Aussi, d'après un
proverbe picard, « entre Bus et Fescampx, 0 s'im·aque in tout
temp: ». Dans le cimetière qui entoure une pauvre vieille
église, je remarque une croix en pierre datant de l6l5. Prés
de la un Jeu d’Arc. Nous sommes en effet dans le pays des
disciples de S‘—Sébastien : La Boissière, Etelfay, Guerbigny,
Becquigny, Warsy, Bus, Fescamps, Rollot, Boulogne-la- ,
Grasse, et vingt autres paroisses, avaient leur Compagnie .
d‘Archersl ;
— Une omelette au lard, préparée par le camarade Ledieu,
complète notre frugal déjeuner. Les amateurs grillent « une
sèche » en dégustant une bonne tasse de Cofea arabica, et
nous partons de suite pour le Bois Mxnorm.
Près de la route, des ormes et des peupliers sont couverts
de galles. Dans les haies, quelques pieds de Chèvrefeuille
des jardins, en pleine floraison.
Avant d’arriver aux anciennes mares, nous récoltons :
Galium silvestre, Rhînanthus minor, Onomls repens. ,
Une coupe du terrain nous fait voir la section suivante: ·
40 c. de terre végétale silico-argileuse.
30 c. de limon argileux grisâtre.
60 c. d'argile plastique noire.
h. > 3 m. de sable blanchâtre.
En certains endroits la puissance du banc sablonneux
atteint près de 10 mètres. Des ouvriers ont préparé des_ tas
d‘argile pour oxyder la pyrite sulfureuse.

— 149 —
A signaler ici quelques espèces intéressantes: Calamagrostis
E pigeios, C omus mas, Ranunculus Flammula, Care.: leporina,
Danthonia decumbem, Epilobium spicatum, Hypochœris radi-
cata.
Près d'une mare: Hypnum splendens, H. cupùlatum, Betula
alba, Salix cinerea, Quercus sessili/lara.
Le sol est entièrement bouleversé; la plupart des mares
sont desséchées, ou couvertes d'arbustes. Notre guide en
perd la tramontane.
Un sentier nous conduit dans un pré, rempli de feuilles
de colchique, où nous pourrions faire des centuries de Silaus
pratenxis, toujours rare dans la Somme.
Des mares sont envahies par Typha angustifolia, mais la
récolte en est rendue dangereuse par le sol glissant et les
parois taillées à pic.
Le soleil chaulïe maintenant Vatmosphère, et le temps
devient orageux. Nous revenons sur nos pas, pour nous di-
riger vers le nous nn Rmuiuems. .
Sur la route Cynoglosmm 0/`fîcinale et Lycopsis arvenszk.
Un champ d’Anthylli: vulneraria attire notre attention; cette
légumineuse est souvent cultivée aujourd’hui comme plante
fourragère. `
Les champs silico-argileux, voisins du bois, nous donnent:
Gnaphalium luteo-album, Hypericum humi/`u.vum, Campanula
Rapunculus, Rumex acetosella, Gnaphalium germanicum, Rhi-
nanlhus minor, Colchicum autumnale. Nous retrouvons encore
Silaus pratcnsis, signalé déjà dans la région de Fescamps.
La bordure du bois de Remaugies, voisine de Boulogne-
la-Grasse, nous permet de récolter Hypericum hirsutum et
Seneczb erucifnlius, non tleuri. A quelques mètres du massif
couvert, vivent côte à cote trois espèces voisines: Lathyrus
Nissolia, L. aphaca, L. hirsutus. La pelouse herbeuse est
couverte de blanches marguerites ; les troènes dégagent
une odeur mielleuse; les Rubus nous olfrent leurs mûrons,

— 150 —
mais touspréfèrent les savoureuses petites fraises des bois,
dont les moins gourmands se font un vrai régal.
Des champs de blé et de seigle sont remplis de bleuets.
Nous reprenons le chemin de Fescamps, recueillant encore
Galùzm erectum, Allium vineale, Convallaria majalis, Epilo-
bium montanum.
Avant de rentrer dans le village, nous battons quelques
prairies entourées de hayures. Nous retrouvons Lathyms
hirsutus, à côté de L. pratensis, Lysimachia vulgaris, Ery-
· t/zrza centaurium_, Ervum tetraspermum et Malva moschala
v. laciniata. Des touffes de tanaisies attirent les yeux par
l’or de leurs capitules en corymbe.
A la bifurcation de deux routes, nous voyons une seconde
belle croix en grès, portant la date de 1574.  
Nous regagnons notre auberge, ayant à peine le temps de ,
prendre un verre de bière, dont nous apprécions la fraîcheur
délicieuse. Quelques minutes après nous sommes à la gare
de La Boissière. Des coups de tonnerre lointains annoncent
l'arrivée de l'orage. A 6 h. 1/2 nous regagnons Montdidier. `
Pendant l’attente du train, M. Gonse, infatigable, récolte
près de la gare Mclilotus alba, Matricaria discoïdea et Lapi-
dium ruderale qui y avait été signalé déjà par notre collègue,
M. l’Abbé Dequevauviller. .
A 8 h. 1/4 du soir nous étions dans Amiens, contents de
notre journée de plein air, nous promettant bien de retourner
visiter la région, si intéressante pour les naturalistes, de
Rollot et de Boulogne-la-Grasse.
H. Ducnwssor.

` — 151 —
Ouvrages reçus.
]\î1tw·wissenscha/llicher· Verein für Sac/isen und T/iûringcn.
Zeilschrift für Natur. Wissenschaften. 72° volume, 6° livraison,
et 73° volume, t" et 2* livraisons. — D" Gorrian. Mama.
Matériaux pour Panatomie des Cinchonas cultivés à Java. —
D' Fnrrz Kxnnsnmn. Sur la moelle dorsale des Plagiostomes.
Contributions à l’anatomie du système nerveux central. ——
HUG0 MIILLER. L’Elephas antiquus et le Rhinoceros Marc/ci
considérés comme animaux de chasse des hommes de l’ancien
diluvium en Thüringe et note sur la première apparition de
Phomme en Europe. — Prot`. D' W. Mxnsnxn. Le monde
animal en Chine. — D' Wxixrnnn Scnœmcniau. Images sché- .
matiques pour la biologie des ileurs. Contributions à l’étude
méthodique de l‘histoire naturelle.
Soczëtd des Naturalistes luxembourgeois « Fazma ». Comptes
rendus des séances. 8° année l898 et 9° année l899. — Cu.
Konx. La culture de la vigne et la fabrication des vins dans
le Luxembourg. — H. Scnmsr. Le serpent dans la légende
et la réalité.
Ahlurwissenscliaftlicher Verein in Hamburg. Abhandlungen.
XVl• volume, i"livraison. — W. MICIIAELSEN. Les Lombricides
du Nord de l'Amérique. — E. Zxcmuuxs. Les Cyanophycées.
Gzone. Duncxzn. Remarques biologiques sur les Lopho-
branches. — K. Knxerzim. Diagnoses d'araignées nouvelles.
Société impériale des Naturalistcs de Moscou. Bulletin. _
i898, n°' 2, 3 et 4. l899, 2 et 3. — M. Gnoimxow. Sur la
modification du Yotanus Tcrekius Lath dans le district de
Kossikow (gouvernement de Rjasan). — A. N. Snwenrzaorr.
Études pour l’histoire du développement de la tete des
vertébrés. La métamérie de la tete de la raie électrique. —
. P. W. Srouzaw. Matériaux pour la ilore hryologique de
Perm. Matériaux pour la mycologie de Perm. —— L. Knoum-
xowsxr. Essai d’un catalogue des Lépidoptères de Kasan. —-

`- 152 —
H. Tn.w·rscno1.n. Note sur les travaux des géologues de
l’Amérique du Nord. — .|.—J. 'GERASSIIOFF. Sur la place et la
fonction du noyau cellulaire. — M. PAVLOW· Études sur
l’histoire paléontologique des Ongulés. — W. Anrzotm. Sup-
plément à la morphologie de quelques Gymnospermes.
Nouveaux Mémoires de la Société impériale des Naluralisles
de Moscou. Tome XV, livraison 7. — H. Tnwrscnow. Les
restes des Reptiles permiens au cabinet paléontologique de
l’Université de Kasan. — S. Nnmm. Le Jura des environs
d’Elatma. — N. A. Sewenrzow. Deux faucons de chasse de
Russie, nouveaux ou peu connus. Études sur les variations
d’age des Aquilinés paléarctiques et leur valeur taxonomique.
H. Tmiurscnow. Le Néocomien de Sably en Crimée. — A.
Jaczawsxi. Monographie du genre Sphaeronema Fries. —
D. Srnenoouxuorr. Note sur le P/tylloeeras Zignodianum
d’Orb. et le Lytoeera.1 Adela: d'Orb. des schistes de Balaclava.
— Tome XVI, livraison I. - W. Gonouowrrscn. Recherches
sur la première pièce des nerfs du crâne chez le Salma fario.
— Tome XVI, livraison 2. — P. Suscnimv. Morphologie du
squelette de l’Oiseau. I. Un crane du Tinnunculus.
Ministère des colonies à La Haye. — L.·J. Vim As:-mieu et
D" J. A: C. Ouommvs. La triangulation de Java, publiée avec
le concours du service géographique des Indes néerlandaises.
Comité géologique de Saint-Pétersbourg. I898, T. XVII,
Bulletins n°' 6 à IO, et t899, T. XVIII, Bulletins n°‘| à t0. —
P. Kaorow. Recherches hydrologiques et géologiques dans le
` territoire des sources sulfureuses de Varzi—Yatchi. — J. Mono-
zzwinz. Recherches géologiques dans le district de Marioupol.
— S. Nixrrm. Explorations géologiques le long des lignes de
chemin de fer de Moscou-Windau. —— Tn. Tscnamvvscnuw et
N. Yaxovmzw. La faune des calcaires du cap Grebessi sur
l’île de Vaïgatch et de Nova Zemlia. —- N. Gaàooanaw. La
Ilore paléarctique supérieure recueillie aux environs des
villages Troïts kolé et Lougans koïé dans le bassin du Donetz.

— 153 —
N. A. Bocomvsxv. Explorations géologiques dans la partie
nord-occidentale du gouvernement de Pensa. — S. Nucrrm.
Sur les minerais de fer du district de Livny, gouv. d'Orel
et des régions avoisinantes. — N. Namvmmz. Recherches
géologiques faites en 1898 dans le district d’lsi0um, gouv.
de Kharkow. -— V. Lasnnew. Recherches géologiques au
partage des eaux entre le cours supérieur de la Goryn et de
la Sloutch. — F. on Mowrsssus. Description sismique de
l’Empire russe. -— N. Bocowvtsxv. Sur quelques phénomènes
d'altération des dépôts superficiels dans la plaine russe.
. Recherches géologiques le long du chemin de fer entre
Paveletz, Moscou et Savélovo. — A. Dmuavrrm. Aperçu géo-
logique du bassin de la Zuncha, affluent de droite de l’Oka,
— N. J. Aunnusow. Remarques sur le Miocène des pays
Caspiens. — S. Nimrm. Notes sur les gisements de minerais
de fer du gouv. de Saratow, et les nouveaux gisements
de manganèse: une trouvaille de charbon minéral dans la
partie occidentale du gouv. de Moscou.
C omilé géologique de Saint-Pétersbourg. Mémoires. Vol. VII,
n° 4. — A. Brrrxlan. Les pétritications des dépots triasiques
du sud de l’0ussouri (province maritime de la Sibérie
orientale). — P. Zzuurrscuznsmr. Recherches sur la géo-
logie et les mouvements du sol dans le cercle de Borowitschi.
— Vol. Vlll, ·n° 4. Mama Tzmc·rAi·:v. Les Nautiloïdes et les
Ammonoîdes de la section inférieure du calcaire carbonifère
de la Russie centrale. — Vol. IX, n° 5. D' N. Soxotov. Les
couches à Venus Konkenszlr sur le fleuve Konka. — Vol. Xll.
n° 3. E. lloLz.u>rnL. Les Céphalopodes du Domauik dans
le Liman méridional. — Vol. XV, n° 3. N. Jaxowuzw. La
faune de quelques dépots paléozoïques supérieurs de Russie.
Céphalopodes et Gastéropodes.
Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie à Odessa.
Mémoire:. T. XXll. — L. Siiaznnune et M. Wismaano. Sur ·
les Bactéries du Liman de Konjalnik. —— A. YVASSILIEF. L’in-

— 154 — '
vestigation du Liman de Koujalnik, partie topographique.
Académie impériale des Sciences de Samt-Pétersbourg.
1900. T. V, n°· 1-2. — F. Wieemuu. Mollusques de la Chine
occidentale et de l’Asie centrale. - A. Sxoamow. Résultats
zoologiques de l'expédition russe au Spitzberg en 1899 :
Collembola. - M. Bmuàzowsni et V. Bulueui. De deux oiseaux
nouveaux de la Chine occidentale. — W. Micncmsalv. Les
lombricides de la faune de l'Asie occidentale. — G.-O. Sans.
L`Epa'schura baïcalensis, nouveau Calanoïde du lac Baîkal. —
A. M. Nu<o1.s1u. Un nouveau Discognatlzus de Russie. —
` E. Lomvaeno. Lampris pelagicus (gunnerus) trouvé sur la _
côte de Murman, espèce nouvelle pour la faune de Russie.
—- A. A. Bmux.A. Mélanges scorpiologiques. — A. M. Nuxonsm.
Chiromantals Kac/wwskii, espèce nouvelle d’Amphibien pro-
venant d'Abyssinie.
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France (suite). — G. ne Rocouiouv-Anmsou. Géonémie de
Saturnia piri Schill`. —- H. lllanran. Liste des coquilles
marines, terrestres et d’eau douce, recueillies aux environs
de Cancale (tin). — G. Rmoivn. La Géographie physique et
la Géologie à l’Exposition universelle de 1900. — A. DoLL1·*us.
Liste sommaire des collections d’histoire naturelle à l’Ex-
position universelle.- Notes spéciales et locales. - Juillet: _
Co1vs·1·1uv1· Hounmmr. Flore analytique illustrée des Orthop-
tères de France (suite). — lliwnics PIROUTET. Note préli-
minaire sur quelques lambeaux de dépots glaciaires et
d’alluvions anciennes des environs de Salins (Jura). —Notes
spéciales et locales. - Août: A. Doinrus. Liste sommaire
des collections d’histoire naturelle à l’Exposition universelle
(suite). — G. Rauoxn. La~Géographie physique et la Géologie
' à l`Expositi0n universelle de i900 (suite). — Hmvav-W.
Baœniimm. Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes

— 155 —
de France. - Septembre: G. Rxuoivn. La Géographie physique
et la Géologie à l’Exposition universelle de l9U0 (lin). — .
Hs:mv—\V. Bnœusuan. Matériaux pour servir à une faune des
myriapodes de France. — Coxvsunr Houwsnr. Faune ana-
lytique illustrée des Orthoptères de France (suite). — Notes
spéciales et locales.
Journal des Savants. Mai, Juin, Juillet; Août 1900.
Bulletin de la Sociélé de Borda. 1'·" et 2° trimestres 1900.
— Larnvnàns. Flore du département des Landes (suite). .
Bulletin de la Société botanique de France. T. 44°, session
extraordinaire de 1897 à Barcelonnette, 3* et dernière partie.
— T. 4‘7° (1900) n° 1 : Fnaxcnsun Les Scrofulaires de la
Chine dans l’herbier du Muséum de Paris. — Manmvaun.
Orlhographe de quelques noms botaniques. -— Demcounr.
Sur divers Carex hybrides. —— N°* 2-3: Bois. Le Dioscorea
Fargesii Franchet, nouvelle igname alimentaire. — Guizomau.
Recherches histologiques, sur le style et le stigmate des
Composées. — VIULLEMIN. Remarques sur la phyllotaxie de
l’Impatiens glanduligera. — LU'l'Z· Sur la végétation dans
l’huile. — Disumn. Une nouvelle localité française de Sphag·
num molle. — Foucwn. Additions à; la flore de Corse. —
Daeuiuon. Sur un fruit anormal de Pim.: Malus. -· lîmcui:.
Note sur le Pirus Cordata. — Ch. Gurrnov et Cxronoune.
Notes tératologiques. — Micuvzm. Note sur le voyage bota- —
nique d’Eug. Langlassé au Mexique et en Colombie. —
Lseuiz. Note sur le Saxi/}·aga Seguieri Spreng. — Gaivnoosn.
Voyage botanique aux îles Baléares. — N°‘ 4-5: JEANPERT.
Une nouvelle station de l’lsopya·um thalictroides dans ·
l`Aisne. — Gzwnocnn. Voyage botanique aux îles Baléares
(tin). —— Gurrnov et Caronounu. Notes tératologiques. —
Guiommn. Discours prononcé aux obsèques de M. G. Plan- —
chon. - Prcousmnn. Comment le mot Mala.: est dérivé des
dialectes britanniques de la langue Celtique. — Leone. Lettre
à M. Malinvaud sur la découverte de l’Arceuthobium Oxyccdri

- 155 -
près de Marseille. — Hamer. Deux plantes nouvelles pour
· Seine-et-Marne (Viola stagnîna, Nitella capitata). — Drums
ns!. CASTELLO. Note sur la vie et les travaux d'Adrien Franchet.
Bulletin de la Societé d’étude des Sciences naturelles de
Nimes. T. XXVII. — A. Lounann-Dmuls. Althœa Narbonensis
Pourret ou A lt/nœa Nemausensis Grenier ? — Glmnu Mmewn.
Nouvelles captures : i° de Castors dans le Gardon et dans le
Rhone; 2° de Platypsillux Castoris Ritsema et de larves de î
~ ce Goléoptère. — D' Awmzo Cnoewr. La chasse aux Coléop- Ã
tères, en hiver, sous les écorces de platane dans le Gard, en
face d’Avignon. — A. LoueAnn·Du1ns. Autonomie des Vicia
Narbonenszs L. et Vicia serratifolia Jacquîn. — D' Aueusrn
Mmmm,. Contributions à l‘étude du Castoréum du Rhone. —
Gusnvn Cannes. Les loupes ou broussins. Note sur un cas
observé à Aujargue sur le Populus alba. — Gssrou Daneoux.
Sur une Galle d‘Ephedra distachya. — D' Vxcron Mnnmzv. Gas
d’exencéphalie notencéphale. — Jumas GAL. Etude sur les vers
à soie (4** note). — Gamma Mmewn. La Phyllotoma aceris
Kalt. dans le Gard et l'Hérault. — Gusuve Canam-Es. Notes
de tératologie végétale. — Gasron Daneoux. Sur le role phy-
siologique de Gœcums intestinaux des Aphroditines. — JEAN
Pannn. Sur le Spiroptère réticulé. - D' A. Cnonwr. Mœurs
et métamorphoses du Platypsyllus Castoris Ritsema. —
D' Jumzs Renoun. Monstres ectromèle et sternopage. — Gatien
Mmewn. Pupes de Diptères trouvées dans une momie. —
Gaueu Mmeaun. Le Bruchus zïreseetus Fahr., Insecte Coléop-
tère, parasite des haricots cultivés. — Feux Mszwme. Les
dérivations souterraines des ruisseaux en terrain calcaire. —
A. Lounann-Dums. La botanique dans le Gard. De Pouzolz
et son œuvre.
Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France.
l900. — Avril : Abbé Dumas. Les Mollusques de l’Allier. —
Abbé Bmrruouureu. Essai bibliographique surl’histoire natu-
relle du Bourbonnais (suite). — DE Guaueunn. Le triomphe

— 15'1 -
à l’Exposition de 1900. — Mai: Abbé Bsnruouumu. Essai
bibliographique sur l’histoire naturelle du Bourbonnais
(suite).- Baeunr. Les rayons X en biologie.- Juin: Lnv1s·rm?:.
Les monuments de pierre brute de Montencel (suite). -·
Emvss·r Ouvmn. Matériaux pour la Flore d’Algérie. - Juillet:
‘ Dons. Les Coquilles terrestres du département de l‘Alliei·.
- Abbé Bsivrnounmu. Bibliographie de l’histoire naturelle
du Bourbonnais (fin).
Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure.
Annales de 1899. Flore de France par Rouv et Foucaun.
T. Vl° par G. Rouv et E. G. Cuws.
Revue générale de botanique. 1900. — Juin : En. Gmrron.
Uassimilation chlorophyllienne dans la lumière solaire qui
a traversé des feuilles. — F. Bosaessim et Ovn Paunseu. La
végétation des Antilles danoises. — L. Géusw ns Lauaniaànn.
Note sur la flore maritime du Cap Gris-Nez. - Juillet: Hueo
4 nn Vmss. Sur les unités des caractères spécifiques et leur
application à l'étude des hybrides. — En. Gnirrorx. L’assimi-
lation chlorophyllienne dansla lumière solaire qui a traversé
des feuilles (tin). - F. Bonnensim et Ovo Pautsnn. La végé-
tation des Antilles danoises. — E. Dimrs nn!. CASTILLO. Revue
des travaux de botanique systématique, publiés pendantles
années 1894-1899 (suite). - Août : Lscnnac au SAn1.on.
Recherches sur les fleurs cleistogames. - V. BOULET. Sur la
membrane de l’hydroleucite. - Manix Monmann. Gas de
virescence et de fasciation d’origine parasitaire. — E. Daum
nm. CAs1·11.1.o. Revue des travaux de botanique systématique,
nubliés pendant les années 1894-1899 (suite). — Septembre :
M"' Mami: Manmnx. Recherches surla formation des matières
protéiques à l'obscurité dans les végétaux supérieurs. -
F. Bosncnsnx et *0vo Pwtsnn. La végétation des Antilles
danoises (suite). - Lucnm DANIEL. Les conditions de réussite
des greffes.
Société d’I1zLvtoi1·e naturelle d’A utun. Xl° Bulletin, seconde '

— l58 —
partie. — M. Pic. A propos de la synonymie. —— F'. GAGNE-
· r·A1N. Notes tératologiques. -— D'GILLO‘I'. Altération des eaux
de la ville de Chalon-sur-Saône. — B. RENAULT et A. Room;.
Sur la constitution des Lignitcs et sur les Organismes qu’ils
contiennent. — J. CAuUsAT. Altération des eaux potables par
les végétations. — E. CHATEAU. Contribution à la flore de
Saone-et-Loire. — P. PAnuEN·ruan. — L’anatomie appliquée
à la classification. - M. Pic. Description de nouveaux Colé0·
ptères. — B. RENAULT et A. Room:. Note _sur la tourbière de
. Pragny. Du mode de propagation des Bactériacées dans les
combustibles fossiles et du rôle qu’eIles ont joué dans leur
formation.- M. Pic. Coléoptères rares ou nouveaux récoltés
dans les Alpes. — D' G¤LLoT. Note sur les Hyponomeutes.
— C. BASSET. Contribution à la flore de Saone-et-Loire. —
D' Gu.Lo·1·. Anomalie de la Fougère commune, Ptcris aquiltna
var. cristata. - Cu. QU1Ncv. Florule des alluvions de la Saone
aux environs de Chalon. - F. GAGNEPAIN. A travers les
pollens indigènes.
I Société agricole, sczcnti/ique et littéraire des Pyrénées--
Orientales. 4I° vol.
Mémoires de l’Académie de Stanislas. 5° série, T. XVII.
Bulletin dc la Société archéologique, historique et scientifque
de Soissons. 3° série, T. VII.
Mémoires de l’A cadémic des Sciences, Belles-Lettres et Arts
d’Arras, 2° Série, T. XXX.
Congrès des Sociétés savantes. — Discours prononcé par
M. AUx.Ann, membre du Comité des Travaux historiques et
scientifiques, à la Séance générale du Congrès, le 9juin l900.
Bulletin de l’A ssociation française de Botanique. Juin,
juillet, août et septembre 1900. — GAoNErA1N. Sur un nouvel
hybride artificiel : Onothera suavcoens x biènnis. - H. Sunne.
Excursions batologiques dans les Pyrénées.- M"° MNBELÉZE.
Liste de quelques Mousses et Hépatiques de la foret de
Rambouillet. — Abbé Ouvnsn. Exposé systématique et des-

— 159 ·-—
criptions des Lichens de l’0uest et du Nord-Ouest de la I
France. — J. Orrnnn. Notes sur la tlore printanière de
l’0isans. — Tn. Bmucmnn`. Liste des noms patois de plantes
aux environs de Maillezais (Vendée).
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l‘0uest de
la France. 1"et 2° trimestres 1900. - Anromn Pizox. Etudes
biologiques sur les Tuniciers coloniaux fixés. - Abbé J.  
Douimoue. Additions et annotations au Catalogue des Ortho-
pteres de la Loire-Inférieure. — C. A. Picouizmnn. Herbori-
sations lichénologiques dans le Finistère. — Cu. Bauer.
Notes pour servir à la minéralogie de la Loire-Inférieure. p
Bulletin de la Société philomatique de Paris. 9° série, T. I.
_ A- E. L. Bouvusn. Les Crustacés parasites du genre Dolops
Audoin. Sur les voies respiratoires des Crabes oxystomcs de
la tribu des Cyclodorippae Ortmann. — L. F. Hizumceuv. Les
modes de reproduction des insectes. — A. Ltzcsinnox. Sur
les rapports de la larve et de la nymphe du Cousin avec le
milieu ambiant. — F. Mocouann. Reptiles et Batraciens ·
recueillis au Mexique, par M. Léon Diguet, en 1896 et 1897.
Bulletin de la Société Belge de Microscope}:. 25° année. — i
H. G11.1.o·r. Sur la fermentation du rafünose par le Schizo-  
saccharomyces Pombe. — Reut: Saxo. Esquisse de l’évolution
nucléaire chez·les êtres vivants. — PAUL Nvrens. Une maladie
épîdémique de l'Anne commun. —— J. Canon. Notes de
Technique.
Bulletin de l’Académic des Sciences, Inscriptions et Belles-
Lettres de Toulouse. T. II, N" 1, 2, 3, 4.
Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et
de la réunion Biologique de Nancy. T. I, fascicules IV et V.
Bulletin de la Société Archéologique, Historique et Scienti-
fique de Soissons. 3* série, T. V et VI.

· 1
.. M50 -
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d' Amiens. — Altitude 34".
Novembre I900.
. E la É â _; · ¤  
E nnouàna. ·r¤urûnA·¤mI É È 4:   E5 È É É É ammlouu.
Émlnima maxi ma   °'g Eg É =§
1759 760 10,2 17,8 85 I-4,3 S. W. 0 3, Averses soir et nuit.
· 2 59,5 763 11,2 15, 94 N.W. IO 0
762 763 10,8 15,5 90 N. 10 3 `
4 60.5 762 SA 13,5 85 W. 5 2,3 ·
55,5 760 7,0 13, 88 0,7 8. 10 0 Pluvîeux.
‘ 49,5 755 7,4 14, 88 0,2 S. IO 2 Averses.
7 49,5 757,5 9,5 13, 74 S. 5 4 ·
57,5 761 3,5 12,5 78 . S. 0 6,
55 760 5,0 12,5 84 S. 10 0 »
I 55 755,5 5,0 11,2 89 W. 10 3,
I1 54,5 759 0,8 8,0 95 W. IO 0
I2 57 760 — 1,2 8,5 92 6,0 S. 10 2 Pluie soir et nuit.
I 53 757 8,0 10, 88 3,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour.
· I4 52,5 754,5 7,0 12,5 97 I,7 W. 5 2,3 Pluie eolr et nuit,.
I 47 755 5,5 9,2 78 2,0 S. 10 0 Pluie tout le jour.
I 43,5 747 5,5 1|,' 86 7,8 W. 5 1 Pluie le soir.
I7 46 756 7,0 10, 92 N. IO 0
I 56 763 5,0 9, 89 N. 10 0 t
I 61 763 3,5 4,5 80 0,5 N.- 10 0 Pluie.
55,5 761 2,5 6, 92 N. 10 O
I 51 755,5 3,8 7, 85 3,5 N. IO 0 Pluie le nuit.
2 53 756,5 5,0 10, 94 W. IO O
54 756.5 3,0 7,2 88 S. 10 0
4 53 754,5 7,0 9, 88 8,0 S. 10 0 Pluie le nuit.
5 49 753 4,5 12,6 98 1,4 S. 10 1,3 id.
51 754,5 6,4 12,0 94 1,2 S. W. 10 1.3 id.
7 49,5 753 6,0 I1, 92 30, S.W. 8 1.3 id.
8 42,5 749,5 6,0 10, 98 3,7 W. l0 0 Pluie soir et nuit.
9 41 749 6,2 8, 75 S. 10 O
0 49 751 4,5 6, 82 N.W. 10 0
Total de le pluie en millimètres: 57,2
Abréviations ctobœrvatiom: B. Bourrasqoe.—Br. Brouillard. -—Bcl. Eclalr. - GI. bl. Güèe
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -— Or. Orage. — Ton. Tonnerre. —- La température de la
Somme est prise à 6 h. du matin età 6 I1. du solr. — L‘état du ciel, la dlrectlon du vent, l‘6Ial
hygromélrlque sont observés I 9 h. du malin. — L'èIal du elel est mesure de 0 L 10, en dlxlèmea
de nébulosllé. — Leu heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell.

SUIT nu na ni ,
‘lETl1L|NNEI1NNE SNIIRII FRANCE
BULLETIN ~·'>*~ SUEL
N° 33. - Janvier 1901. - 30* Année. - T. XV.
Annessn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres—poste), ai
q M. le Dr Srixsux, rue 8*-Louis, 32, Amiens.
1 Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
1 adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange. ·
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 14 Décembre
1900, p. 161. — Ouvrages reçus, p. 162. — L'Année Météorologique
à Amiens, par M. H. Ducuaussov, p. 168. - Observations météoro-
logiques, p. 176.
EXTRAIT DES P|l00È8·VE|iBAl|X.
séance eémênans no 14 nécsusns 1900.
Présidence de M. GONSE.
Connssronoance : Le Ministère de l’Instruction publique
et des Beaux-Arts (Service des Echanges internationaux)
annonce l’envoi d’ouvrages venant des Etats—Unis et d’un
paquet de nos volumes de Mémoires et Bulletins adressés
pour l‘Exposition de 1900.
M. Choquart signale la présence d’une Hirondelle de
cheminée dans la rue de l’Amiral Courbet, le '1 novembre
dernier.
M. Gonse. parlant du déclassement de la citadelle et de la
vente des terrains qui l’avoisinent pour y construire des
maisons, dit que de ce fait nous allons perdre encore une
bonne localité botanique aux environs immédiats d’Amiens.
Q 30•.umsn. · ' · 11

— 162 —
Déjà du coté Ouest on a démoli quelques parties de mu-
railles pour en enlever les grès qui en formaient la base,
faisant ainsi disparaitre plusieurs plantes intéressantes, parmi I
lesquelles il faut citer Bromux ercctus var. macroslachys G. et
G. et Grimmia orbiculamls B. E. Heureusement, la première
de ces espèces se retrouve un peu plus loin, aux carrières
de Saint··Maurice, et l'autre sur les murs du chateau de
Mailly-Raineval, où elle est très peu abondante.
M. Duchaussoy donne lecture du compte rendu météoro-
logique pour l’année l900. .
Le Secrétaire,
V. Bimtnicomrr.
Ouvrages reçus : (I)
United States Geological Survey. l9° Rapport. Part Il :
Haras C.W. Physiographie du district de Chattanooga dans le `
Tennessee, la Géorgie et l'Alabama. — Tn. Kmo. Principes
et conditions du mouvement de l'eau tombant sur la terre.
— Cnanmzs Smcnrsn. Investigations théoriques sur le passage
de l’eau à travers les sols poreux et les roches. — Snumn
et Woonwonrn. Géologie du bassin de Richmond, Virginie.
—Wam>. La formation crétacée de Black Hills indiquée par
les plantes fossiles. (Nombreuses et superbes planches repré-
sentant des Cycadées fossiles). — Part III : Cntunurs, Surrn,
Bauer et VAN Hrss. Les Crystal Stalls du district de Michigan.
(Belles planches représentant des coupes de minéraux divers).
— Dam. La Géologie de l’Est de l'Etat de New—York et de
(1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer Yinscriptlon de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme unaccuse de réception.

I
- usa - à
l’0uest de Vermont. — Dinan. Les champs de charbon de '
Coos Bay. — Kaurs J. S. Les dépots titanifères des Adiron-
dacks. — Tarr, Wmra, Davao et Gmrv. La Géologie de
Mc. Alester·Lehigh dans le territoire indien et rapport sur
les Vcrtébrés paléozoïques de la région. — Townn G. et Surru
G. Géologie et industries minières du district de Tintic dans
l’Utah. — Part V: Hsumr Ganunr. Les forets des Etats-Unis.
— Forets réservées de Black Hills, de Bighorn, de Tetou, de
Yellestown Park, de Bitterrool, de Washington, de Priest
River, par divers auteurs. (Très intéressante étude accom-
pagnée d'un grand nombre de photographies de forets). —
20° Rapport. Part l; Rapport du Directeur sur la marche du
service pendant l'année finissant en juin 4899, avec un
appendice relatif à la triangulation et au nivellement. —
Part VI: Ressources minérales des Etats-Unis. Le fer, l'or,
l’argent, le manganèse, le cuivre, le plomb, le zinc, l‘alumi—
nium, l'antimoine, le platine, le charbon et les autres pro-
duits naturels sont successivement étudiés par différents
auteurs.
United States Geological Survey. T. XXV. Monographies:
Joux Srnome Nswnsnnr. Les flores éteintes du Nord-Amérique.
Description très complète de toutes les plantes fossiles cryp-
togames et phanérogames, illustrée de près de 70 planches
magnifiques, teintées et représentant des empreintes de
végétaux. — T. XXX : Cnanmzs DOOLITTLE WaLco·r·r. Les
Méduses fossiles, avec une cinquantaine de planches en
couleurs. - T. XXXIV : Gsoaea Srom;. Les graviers glaciaires
du Maine. - T. XXXI: Josutn Enwann Srun. Géologie du
district minier de l’Aspen. — T. XXXII: Haemz, Watan, etc.
Géologie du parc national deïellowstone, avec une profusion
de gravures représentant soit des paysages, des coupes de
terrains ou des fossiles. — T. XXXIII : SEALER, Woonworrru
et Nosnsrn. Géologie du bassin du Farragausett. — T.XXXIV:
Cnsxmrrs, Sxrra, Bauer et Van Hxsn. Les Crystal! Stalls du
L

. — 164 —
district de Michigan. — T. XXXVII: Davin Wim:. La flore
fossile du charbon du Missouri, avec beaucoup de reproduc-
tions d’empreintes de fougères, de lycopodes fossiles. —
T. XXXVIII : Fnmx Lnvsnnrr. Les formations glaciaires
dans l'lllinois.
Société entomologiquc d’Onta•·i0. 1899, 30‘ année. — JAIBS
Fwrcnnn. Quelques insectes intéressants. — W. Locuusan.
Quelques insectes communs du verger, du jardin et de la
ferme. — Les insectes nuisibles en 1899. - Leçons sur la
Piéride du chou. — Awrnun Gmsou. La lumière électrique et
son action attirante sur les Papillons. — A. Morryr. La struc-
ture des ailes de papillon. — T. W. FYLES. Les araignées.-
C. J. S. Bfrrnuus. L’utilité de l'Entomologie.
A Bullctùz de la Société entomologiquc de France, 1900. —
N° 9: O. M. Rsutrnn. Quelques Hémiptères du Maroc. —— J. ne
Joaums. Note sur Enconista miniosaria Dup. — P. Cnnérrnem.
Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de
France. — F. Msumnn. Sur quelques Mymaridœ du Copal
fossile. — R. nr. S1m§·ri·. Sur la parthénogénèse des Phasmes.
·- N° 10: P. un Pnvnnmnorr. Description d'un nouvel Histé-
ride fouisseur, de Biskra. — E. Anainms nx-: Pnnnm. Description
de deux Staphytinides nouveaux circaméditerranéens. — A.
Lfzcainnou. Recherches sur la structure et le développement
post-embryonnaire de l’Ovaire des insectes. Ill Machilis mari-
tùna Latr. — N° 11 : E. Sinon. Note complémentaire sur le·
, Conothelc birmanica Thorell. - P. on Psvmuuaorr. Sur l’ap·
plication de la loi phylogénique de Brauer. - P. Cnnfmsu.
Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de
France. — A. Tnorrzn. Description d'une espèce nouvelle `
d’E¢·i0p/nyc: de l’Amérique du Sud. - V. Mnm. Note sur
le Cœnoptcra Marmottani Ch. Brisout et description du male
de cette espèce. — R. ne Sxmfrrv. La mue chez les Phasmes
du genre Lcptynia. — V. MAVET. Note sur l'Aurigena unicolor
01. — P. MAnu.r.s. Description d'une Hespéride nouvelle. —
n
` I
L

M. Plc. Notes synonymiques. — H. nu Burssou. Description
d’une espèce et d’une variété nouvelles d'Elatérides. — J. ·
Vscnan. Rectillcation d'un nom de genre préoccupé. —
J.-J. Kisrrsa et A. Tnorrnn. Description d’une Cécydomyie
nouvelle de Chine. — E. Bonnses. Sur les dilïérentes colo-
rations des Chrysalides de Papilio Demoleus et de Danois
Cln·y:ippus.. — N° 12: J. Bouncaoxs. Sur l’habitat de trois
Coléoptères algériens. — L. Banni,. Diagnose d'un Harpalide _
nouveau de Tunisie. Notes synonymiques d’après les types ~
de`la collection R. Oberthür. — A. Cnaurnnois. Description
d’une espèce nouvelle d'Amphic0ma. — V. Bzimiouuisu.
Cinquième supplément aux lchneumonides d‘Europe. -- P.
Cnanmun et M. Rorsn. Sur un phénomène tératologique
observé chez Enoplops scapha Fabr. — N° 13: J. PAMEL.
Sur le vaisseau dorsal des larves de Tachinaires. — A. Gmnn.
Sur Pexistence probable de Rhopalomyia Giraldü dans le
Sud Oranais. — J. Bounesois. Sur un mode particulier de
progression souterraine chez quelques larves d’lnsectes. —-
J. nn Joaums. Description d'un Microlépidoptère nouveau,
nuisible au Vanillier et provenant de l’lle de la Réunion. -—
A. Cnonwr. De la place à assigner, parmi les Longicornes,
au genre Tctropiopsis. Description d'un Longicorne nouveau
du Nord de l'Algé1·ie. — M. Pic. Description d'un nouveau
genre d'Elmides, de Tunisie. — E. Llmr. Note sur l’appareil
respiratoire trachéen des Aranéides. — L. Vuinn. Note sur
Phrealcia brevipalpella Chr. — N° M: Cu. Onenrnun. Sur le
Biston Hûnii Ch. Oberth., hybride appartenant à la tribu des
Phalénites. Aberration de Melitœa didyma Ochs. et de Mali- q
tœaPa1·thenie Blés. — L. Bsm·:1.. Note sur les Paussus du l
Nord de l’Afrique et sur les espèces du groupe de P. comutus
Chevr. — J. ns Jomnus. Description de trois Lépidoptères
de Cao·Bang. — A. Fwvst. A propos de deux Staphylîuides
décrits par M. E. Assur.: on Psaum. — J. Bouncsois. Notes
sur quelques Podistrina et description d’une espèce nouvelle

v·· [B6 - .
de l’Algérie. — E. Omvinn. Description d’un Lampyride
nouveau . de Bornéo. — A. Tno·r·rEn. Description d·’une
nouvelle Ilhopalomyia d'Italie. — M. Pic. Note sur le genre
Malthinus. Notes synonymiques.
La Feuille desleunes Naturalistes. l900.— Octobre : Cousrawr
. Hounnenr. Faune analytique illustrée des Orthoptéres de
France (lin). - Notes spéciales et locales. — Novembre :
E. BEN0lS'I.‘· Note pour servir à l’étude de la géologie du
rdépartement de l’lndre. — L. Gsnsw us Lsuanmàns. Sur
les enveloppes ilorales de quelques Anémones. — Cu. Oman- I
· ruun. Observations sur la faune anglaise comparée des Lépi- ;
· doptères et leurs variations. —- G. ou Rocouieur-Ammsou.
Géonémie de Saturnia pyri. — Mwmcs Pmou·rs·r. Nouvelles i
stations préhistoriques aux environs de Salins et d’Arbois,
— Notes spéciales et locales.
Annales de l’A cadémie de Mâcon. 3° série. T. IV.
A nnales de la Société d’Emulati0n des Vosges. LXXVl° année.
— A. Founmen. Topographie ancienne du département des
Vosges. - C. Cx..wno·r. Du progrès en Sylviculture et dans
.l’utilisation des produits forestiers. — R. Omv. Des prairies
irriguées dans les Vosges. —— J. on Liocomrr. Du régime des
eaux dans les hautes Vosges. — P. Cusvimux. Le musée
départemental des Vosges.
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de Reims.
T. IX. 2° et 3° trimestres. — Anima Guinnsuua. Etudes sur la
géographie botanique de la Marne. 2° étude : Flore xérophile
de la Marne. — L. Gixnsw un Lamnniànn. Etudes sur la géo-
· graphie botanique de la Marne. 2° étude: Le Soissonnais.
Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et
mathématiques de Cherbourg. T. XXXI. — Lm·¤1.r.1¤n. Essai
sur l’histoire géologique du pays d’Alençon. —Puannn Fwvsa. ·
Observations sur les Arénicoliens; anatomie comparée et l
systématique. — A. L. Joms. Deux points de nomenclature:
Bqnunculus acer, Sonchus oleraceus. — H. Jouw. Trois pois-

— 167 —
sons rares à Cherbourg. — P1enn_e' FAUVEL.`Àl'1l’1ÉIÃd_BS poly-
chetes recuelllies à Cherbourg. Q
Bulletin de la Société des Sciences hùtorsyues et naturelles
de l’Yonne. 1899. 53' volume. — Ravm. Découvertes bota-
niques dans l’Yonne depuis la publication de la tlore de
l’Yonne en 1883. - Penou. Etudes paléontologiques sur les
terrains du département de l’Yonne : Céphalopodes et Gasté-
ropodes de l’étage néocomien. ,
Bulletin de la Société des Sciences naturelles ds l’ Ouest de
la France. T. X. N° 3. — F. Gauus. Notes sur les Muscinées
de Parchipel de Bréhat (Côtes-du-Nord) et études prélimi-
naires sur les Muscinées du département des Cotes-du-Nord.
— Abbé J. Doumtoue. Fourmis jardinières. — Louis Buneau.
Le Lycte canaliculé (Lyctus canaliculatus Fabr.) et les ravages
qu’il fait dans les parquets et autres bois ouvrés. — Abbé J.
Dommoue. Trois Orthoptères nouveaux du Congo. — Eououn
Bocouxen. Pénéplaines vendéennes.
Société ¢PAgriculturc, Sciences et Arts de Fanrondissement
de Valenciennes. Revue agricole, industrielle, historique et
artistique. 1899.
Revue générale de botanique. Octobre 1900. -— Eouonn Gem.
Sur la tricotylie et l’anatomie des plantules de Phaseolus
tricotylés. — Josern Tnoiuls. Anatomie comparée et expéri-
mentale des feuilles souterraines. — Lucien Damet. Les
conditions de réussite des gretïes.
Mémoires de PA cadémie des Sciences, Lettres et Arts d'Arras.
2° série, T. XXXI. — Abbé Rauaune. Visite aux souterrains-
refuges de Naours (Somme). — L. Anunac. Notes sur les
origines de la houille.

I
•
L’Année météorologique à Amiens .
(Décembre 1899-It0ve bre1900).
I. - Pression atmosphérique.
A la Station agronomique d’Amiens, le baromètre a varié,
en 1900, de 734'°“‘,5 le 19 février, à 772‘“' le 19 avril, soit
une oscillation totale de 37"“°,5. La moyenne de l'année
égale 758“,69, inférieure à la normale de O'",31.
‘ Une tempête de l’W, du 13 au 14 février, a interrompu en
France les communications électriques d'une centaine de
villes. Les mauvais temps. continuent plusieurs jours; une
bourrasque du SW accompagne la dépression du 19-20
février. Dans le mois la pression moyenne est seulement de
751"“°,6.
Le 14 mai, tempête du NE froissant les jeunes feuilles des
arbres. Ci·dessous les principaux résultats mensuels:
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE (S.-A,).
1 MOIS. -l'°""' mxnui. mmm.
i A 9 h. m.
à mm. mm. Mill. ` :
Décembre 1899. 758,76 771 le 3 736 le 29 .
, Janvier 1900 . . 759,22 770 les 25,26 743 le 28
V Février ..... 751,64 763 le 15 734,5les 19, 20 |
Mars ...... 761,00 771,5les 13, 14 746,5le 19
Avril ...... 760,53 772 le 19 747 le4
l Mai ....... 758,49 765,5les 27, 28 750 le 6
Juin ...... 758,91 764 le 14 753 le 25
Juillet ..... 759,80 765 le8,9,17,18 751 le 2
Août ...... 758,95 768le11,12,13,14 750 les 3, 4
Septembre . . . 762,25 769 le 12 752,5le 28
Octobre ..... 759,98 769,5le 22 754 le 4
Novembre . . . 754,78 763 le 2, 3 741 le 29
nm · inn 5
^"°°° ‘°°°· · · ’”‘ï"""‘·"° igîrviii. Qiesigîeorêvaer.

`— 469 —
II. — Température.
La température moyenne de l’année a été de 44°,38 au
Parc Saint.-Maur; l0°,53 à la Station agronomique d’Amiens;
40*,60 à Doullens et 9*,64 à Arras. On trouvera ci·joint les
observations de Doullens et Amiens. Dans ce dernier poste,
on a eu un froid de -—44°,8 le 44 décembre 4899 et un maxi-
mum de 36*,4 le 20 juillet 4900, soit une ditïérence de 48*,2.
Les saisons ont présenté les moyennes suivantes:
Aimé: 4900. Panc Sr-Mann. Aunsxs. Dou4.4.m«s. Anus.
Hiver . . .· .· 3*,32 3*,23 2*,47 2•,49
Printemps . ,. 8**,80 8**,99 8**,88 · 8*,03
Été ..... 48*,97 48*,29 40•,50 47*,48 ·
Automne . . . 44**,38 44*,64 4|*,54 40**,74
Le mois de juin a été relativement chaud. Le 44, le maxi-
MOYENNES murmwmzs mnms.
(num:) wuzns)
|....?.;..| mât;. .'.1‘:4‘l;. **·=*····- ***·=*·····
Deeembretw} 3*,46 ·2•,65 0*,40 40**,5 le 5. -44*,8 le 44.
Janvier 4900 7**,95 4*,87 4**,94 42* les 47,24. - 6*,5 le 44.
Février . .   7**,85 0**,89 4**,37 47**,8 1025. — 7**,8le 40. _
Mare .... I 8*,24 0*,70 4*,47 46* lell. - 3*,5 le 48.
Avril .... 45*,45 4*,44 9*,80 25*,6le 24. — 4*lo 27.
Mai ..... 48*,67 6*,76 42*,74 28**,4 le 6. +4*,6le 20.
Juin ..... 22*,59 44*,66 47*,42 32*,6 le 44. +7* le 28.
Juillet .... i26*,42 43*,64 20*,03 36*,4 le 20. +7*,4 le 8.
Août .... 22*,88 ·42*,56 I7*,72 30*,4 le 49. +8* le 44.
Septembre . 22*,00 9*,65 45*,82 29*, le 46. +4*,4 le 7.
Octobre. . . 45*,60 7**,44 44*,37 |26* le 8, 6. +4*,6 le 23.
Novembre . 40*,82 4*,63 | 7*,72 47*,8 le 4**. -4*,2 le 42. 1
^*****° ‘°°°· ‘“°·*‘îl 5‘É·°' ,‘°°·*° leeâiiliixet. îielîdëïisegll

— 470 -·
· MOYENNES rrurmrmuzs xmms I
(mmm) (mmm) |
. MOIS m-mam   4
i |...:’.°J... ...£’.â'.... .'.§‘§·l;. ~-=*~···- ¤~*··*·=··-
Décembre 99 3**,90 -2**,5I 0*,70 42** le 6. -42* le 44. -
Janvier 4900 4*,54 0*,54 2*,54 44•,5le 3. -8* le 44.
Février . . . 8*,24 0**,46 4**,48 48* le 25. —40' le 40.
Mars .... 8**,80 0**,47 4*,64 45*,5 le 44. -4e le 48.
Avril. .... ‘44*,80 3**,42 9*,44 26** le 24. —2•les27,28.
Mai ..... 49**,16 6*,06 42*,94 30* le 6. 0** le 20.
` Juin. . L . . 24**,48 44**,25 47*,74 35·• le 42. +8* le 28.
Juillet .... 28*,45 43*,47 20**,96 39** le 25. ;|—6** le 5.
Août. .... |27°,32 42*,35 49**,83 34*les47,49, +6* (3 fois).
Septembre. . 23**,45 7*,05 45*,40 30* le 46. +3** (2 fois).
Octobre. . . |6**,35 6**,49 44**,27 27* les 8, 9. 0* le 23.
I Novembre. . 4|**,46 5*,02 8**,24 47* le 4**. 0* le 44. · A
^****** *9**- I**°·‘** ***9 *°°·°° le asaiiiarei. reitïeliies 
mum atteint 32*,6 à Amiens; le lendemain on note 35* à
Doullens. Au Parc Saint-Maur, 30*,8 le 44; à Arras, 34*,8
le 42. Sur le sol gazonné un thermomètre a marqué 45*,7
le 44 et 45* le 42, à la Station agronomique du Pas·de·Calais.
Le mais de Juillet est remarquable par sa haute tempéra-
ture: à Paris, la moyenne qui est de 24*,78, dépasse de 3*,58
la moyenne normale. Dans la journée du 46, le thermomètre
a marqué 30* à Tunis, 35* à Limoges, 36*7 à Paris. Le 47, il
y a un maximum de 36*,5 à Bordeaux. Le 48, on observe
38* à Biarritz, et le 49, 38*,7 à Nantes. Le 20, nous Avons .
36*,4 à Amiens, tandis que M. Renou releve au parc St-Maur
un maximum de 37*,7. Depuis 450 ans ce nombre a été rare-
ment atteint ou dépassé : '
· 39*,0 le 20 Juin 4755.
38*,4 le 8 Juillet 4793.
38*,4 le 49 Juillet 4884.

— 171 —
Au lieu de 223 heures de soleil, Vhéliographe en a compté
. plus de 300. .
« Ce que ce mois a oifert de plus remarquable, écrit
M. Renou, c'est l'intensité des rayons solaires. Nous avons
observé, à 2 h. du soir, avec un thermomètre â mercure à boule
verdie, posé sur des gazons desséchés, 7 0°, 69° et 7522, les
16, I 9 et 27. Je ne croyais pas que de tels chiffres puissent
etre observés en dehors du Sahara où ils doivent étre·d'ail-
leurs bien rares.
« La grande intensité de la radiation solaire aproduit des
températures tout à fait insolites dans la Seine et la Marne;
cette dernière `a atteint 28°,38 le 25 dans l'après-midi ;
d’après les observations de M. Jaubert à la Tour S‘-Jacques,
la Seine a atteint 2'1° le matin ; elle a dû par conséquent
offrir dans la journée la méme température que la Marne. '
Je n'avais jamais vu jusqu’ici la température de la Seine
s’élever aussi haut ; je l‘ai vue à 27°,1 en juin 1858 ».
Dans l'année on compte 55 jours de gelée, dont 20 bn
décembre, 7 en janvier, 11 en février, 14 en mars, 2en avril
et 1 en novembre. La moyenne dàzme a été 24 fois égale ou
inférieureàzéro. La période la plus froide a présenté un mini-
mum de — 11•,8 le 14 décembre à. Amiens, et- 13°,3 à
Arras. I `
III. — Pluie, État hygrométriqne et divers.
On trouvera dans les tableaux ci-joints l’état du ciel,
l'humidité relative, le nombre des heures de soleil et des
jours de pluie, ainsi que les vents dominants.
Le service météorologique est en soutfrance depuis plu-
sieurs années: la réduction du crédit vole par le Conseil général
n‘a fait qu'augmenter la désorganisation des postes pluvio-
métriques. Les observations n’ont pas été faites régulière-
ment à Quend, Aigneville, Conty, le Paraclet etBeaucamps·
le-Jeune. Nous donnons les résultats obtenus dans 11

— 172 —
ÉTAT Bmw WW-m·· mwr rwn: A mms.
MOIS- "“£‘°‘ "E. . W-  
9 h. m. l ÃmlOI`l· AIT!] i 0 h. mi   `  
| I h. n. ,,,,,,_
Décembre 99 69,6 , 54,0 39,9 95,97 57,2 15
Janvier 1900 81,6 · 35,0 35,6 96,16 72,1 22
Février . . . 72,4 l 60,0 66,1 96,90 88,7 21
Mars . . . . 77,0 99,0 88,9 91,80 24,3 14
Avril .... 58,0 l 212,0 182,4 77,96 21,7 11
Mai ..... 59,0 2|1,0 202,2 73,00 50,0 10
Juin ..... 61,0 204,0 199,4 76,50 55,6 12
Juillet .... 38,7 304,5 308,4 65,64 35,5 9
Aoùt .... 55,8 213,0 210,7 73,55 ` 81,2 14
Septembre . 47,0 214,5 214,8I 76,33 40,6 8
Octobre. . . 63,8 ‘ 110,0 129,9 83,45 74,0 16
Novembre. . 82,6 t 35,0 33,0l 87,93 57,2 15
l h. h. E mm.
Année 1900. 63,9 *1752,0 1711,3 82,93 658,1 167
?__L___L___ï.-
NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ
M0IS_ DES DIRECTIONS
-·  _..i"*"’î—
» N NW W SW S SE E NE
Décembre 99 2 0 8 3 5 ' 1 10 2
Jnnvier1900. 3 3 14 2 5 1 3 0
Février . . . 1 0 10 1 7 2 4 3
Mers .... 12 2 4 4 0 0 9 0 I
Avril .... 7 3 12 2 0 0 3 3 a
. Mai ..... 6 1 15 1 3 0 1 4 I
Juin ..... 2 2 20 2 1 0 2 1
Juillet .... '3 3 13 1 0 0 10 1
Août .... 6 1 11 4 2 0 3 4
Septembre . 3 3 7 4 5 0 5 3'
Octobre. . .· 5 2 13 4 4 2 I 0
Novembre. . 5 2 8 4 11 0 0 0
Année 1900. 55 22 135 32 _43 6 51 21
 

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~·-av-a UJOZ :¤_·m` Ã

— 174 4-
stations. La moyenne générale est égaled 679**; nous avons
eu 616**,4 en 1899 et 591**,8 en 1898. Gi-dessous, pour le
département, les hauteurs saisonniéres de pluie des six
dernières années: · A
Snsom. l895 I806 INI 18% I890 1900 Moyennes
llllll. mm. lill!}. IIIIII. Illm. IIIIIL DIL
Hiver ........... 121,7 121,7 164,2 147,4 176,6 229,4 180,1
Printemps ..... 116,4 112,1 150,3 185,1 162,6 83,9 135,0
Eté .............. 218,7 156,8 223,0 140,5 115,2 155,0 188,2
Automne ...... 177,7 317,5 112,7 118,8 162,0 210,7 183,2
mm. Ilm. lill]!. IIIIII. mm. IIIIII. IIIIII.
Amis .......... 634,5 708,1 650,2 591,8 616,4 679,0 646,5
IV. — Journal météorologique:
les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation
et Divers.
DÉCEMBRE. — Le 2, j’observe des épis d’orge, cultivée
comme fourrage.
3. Givre dans la matinée. A 8 h. 45’ s. bolide très brillant
laissant une trace lumineuse.
10. La sécheresse est heureusement terminée. A Coigneux,
la source de l’Authie est tarie; Vétablissement des Pères de
Dom Bosco, à Rossignol, manque d'ean depuis 4 ou 5 mois. ‘
12. On patine à la Hotoie. _ I
13. Grand halo lunaire à 7 h. 1/2 s.
14. Petit grésil suivi de verglas.
· 15. Forte gelée. Brouillard épais le matin et le soir. Le ·
canal est pris à Amiens, un peu en aval de l’Ecluse._A Macon,
on patine sur la Saone qui est gelée sur une longueur de
3 kilomètres.
` 16 et 17. Givre très intense. Nos boulevards et jardins sont
poudrés à frimas. Les boules des symphorines paraissent
d’un blanc jaunâtre.

- 175 -··
20 et 22. Verglas rendant les chemins très glissants. Sur
des feuilles de fusainj’ai recueilli des glaçons pesant 2 gr. 8.
26 et 27. Petite neige fondant rapidement.
Les céréales ont soulfert de la gelée; quelques champs
sont mémes à ressemer. Les orges ont été bien éprouvées.
JANVIER. — Nuit du A au 5. Eboulement d'un pan de
falaise à Mers.
7. Pluie avec neige à l/2 fondue.
IO. On entend crier les merles de la rue de la Pature.
15. Grésil et petit verglas.
_ 20. Il y a une épidémie d‘intluenza à Londres et Boulogne-
sur·Mer. La grippe règne aussi dans Amiens. A Rouen, les
élèves de l’Ecole Normale et du Petit-Séminaire ont été
licenciés. ·
29 et 30. Un peu de neige fondante.
Les prairies artillcielles ont bonne apparence.
FEVRIER. -— Neige le l, 6Q il et 43. Pluie avec grésil le
14; neige le 15.
l8. Le merle aime pour la 1" fois. i
22. Premier chant du pinson. A Hangest-sur-Somme on
lui fait dire riquiquibatiscui; les gens du Santerre entendent
ripipiripipiouparion, ce que les Berrichons traduisent par
ranplanplanplanlachicorée.
23. Réveil des chauves-souris.
24. Bourgeonnement des sureaux, lilas, symphorines et ·
groseilliers. Les Saules pleureurs ont des feuilles de 2 centi-
mètres. Les noisetiers sont en pleine floraison et montrent
partout leurs barbisetles (1). `
(A suivre). H. Ducnwssov.
(I) Nom vulgaire des chatons males.

— 176 - w
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUBS.
Station agronomique d' A mien:. — Altitude 34".
Décembre 1900.
È nhtinouzrnk. IP8R:;RB E É È 2 Eg È É É É stmmnculs.
"" ‘“‘“""‘ 5*;.* â a·= = 2 _
1 52,5 753,5 4,5 4 85 0,3 N .W. 10 0 Petite pluie le soir.
53,5 757,5 4,0 4, 84 E. 10 0
3 55 758,5 1,8 12, 96 1,0 E. 10 0 Pluie nuit et soir.
4 52,5 754 4,0 14, 98 8,7 W. 10 0 Pluie lo nuit.
5 5l 754 10,0 15, 98 16,5 S.W. 10 0 Pluie tout le jour.
6 45,5 757 10,0 12, 80 5,8 W. 5 l, Pluie le soir.
51 764,5 6,2 11, 89 0,2 W. 8 | Petites averses.
64,5 766,5 2,2 9, 92 S.W. IO 2,
64 765 5,0 10,5 86 3,8 S. 10 0 Pluie la nuit.
1 65 768,5 7,4 10, 95 N.W. 10 4, ‘
11 65 768 1,2 9, 90 S. 10 0
12 65 765,5 5,0 1l, 82 S.W. 10 0 A
l3 62 765 7,0 9, 84 5,5 W. 10 0 Pluie.
14 65 769 4,0 10, 94 W. 5 6,3
15 66 768,5 5,0 8, 82 S.W. 10 1,
I6 67 771 4,0 10, 85 W. 0 6,
17 65 771 2.5 5, 86 S.W· 10 2,3
1 63 764,5 1,6 8, 78 0,9 S. 8 0 Pluie ln nuit.
1 61 766,5 3,8 8, 94 W. 10 5.
55,5 766 ·1,5 10, 78 5,3 S.W. 10 3 Pluie le soir.
1 55 760 4,2 10, 72 1,5 W. 0 4, Pluie la. nuit.
60 763 3,0 8, 94 W. 4 6,3
3 57,5 759 2,0 8, 89 0,3 S. E. 0 5.3 Pluie ln nuit.
4 58 764,5 2,4 8,0 94 S.W. 10 0
IT 762 764,5 4,0 8,· 88 S.W. 5 4
758 762 2,5 9, 76 0,9 S.W. 10 0 Pluie le soir.
49 758 5,0 ll,5 97 4,2 S. 10 0 Averses. . .
45 75l 7,0 9,0 94 5,6 S.W. 10 0 Pluie.
9 51 755,5 2,0 8, 88 0,2 W. 0 4,3 Pluie. I
43 755,5 3,0 11,6 96 1,8 S.W. 10 0 Pluie le soir. ·
l 41 745 6,5 7,5 98 2,6 S. 10 0 Pluie.
. Total de ln pluie en millimètres : 65,1
Abréviations et observations: B. Bonrrssque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclslr. - Gl. bl. Gelée
blsnche — Gr. Gréte. — Ng. Neige. -· Or. Orsge. — Ton. Tonnerre. — La tempérsture de ls
Somme est prise à 6 ts. du matin et il 6 h. du solr. -— L`ètst du ciel, ls dlrectlon du vent, 1*6tnt
hygrométrlqne sont observés à 9 ln. du mstln. — L’étst du clel est mesure de 0 à 10, en dlxümes
de nébulostté. — Les heures de solell sont mesurées svec l‘1161log·nphe de Csmpbell. l

1 1 . · ·1 1 llll DE LA
SOI`lE'lE |lNNÉE’llE Nilllll FRANCE
BULLETIN ··~ >• SUB!.
N° 33/1. - Février 1901. - 30* Année. - T. XV.
Anassssn: l.es Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la 4
rédaction du Bulletin, à   le Président de la Société, à Amiens.
l Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à
il. le Dr Srmaux, rue S*-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement ai tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d'échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 12 Janvier
1901, p. 177. - Note botanique par M. V. Bnannxcouar, p. 178. —
L‘Année Météorologique 11 Amiens, par M. H. Ducnwssov, p. 179. ——
Ouvrages reçus, p. 186. — Observations météorologiques, p. 192.
EXTRAIT llE8 Plill0È8·VEll|lAl|X.
séance oanéaam nu 12 nuvian 1901. `
Présidence de M. GONSE, Président. »
Coanssronnaxcs : 1° Le Ministère de l’Instruction Publique
et des Beaux-Arts (service des échanges internationaux)
annonce l’envoi d’ouvrages venant de Suisse, de Belgique,
des Etats-Unis et du Mexique.
· 2° La Société cntomologique de Belgique lait part de la
mort de M. de Sélys-Longcliamps.
M. le Président exprime tous les regrets que vient de
causer à ses amis la mort de M. Io D' Lenoël, Directeur
1 honoraire de l’Ecole de médecine etde pharmacie d'Amiens,
premier adjoint au maire de notre ville. Le D' Lcnoel était
membre fondateur de notre Société.
g M. V. Brandicourt signale la végétation luxuriante, sans
É 30** Année. 12

' 2
` — 178 — ‘ 4 î
être cependant très variée, qui s'est développée sur des tas É
de phosphates près du barrage de la Chaudière à Amiens. `
M. l'Abbé Dequevauviller nous adresse pour le Bulletin ·
une note sur « les Pommes à cidre ».
M. Spineux donne lecture du compte rendu tinancier pour
h l'annéc 1900. ll cn résulte que notre situation financière est A
prospère. Les comptes sont approuvés et des remerciements ·
sont votés à notre dévoué trésorier.
ll est ensuite procédé au renouvellement du bureau pour
1901, qui se trouve ainsi constitué :
MM. Gonse, Président.
Carpentier, Vice-PrésidentÃ
Brandicourt, Secrétaire.
Choquart, Secrétaire-Adjoùit. l
· Spineux, Trésorier.
Ledieu, Bibliothécaire. Z
` ` " Le Secrétaire,
V. Bnaunioounr.
Note botanique.
Depuis quelque temps déjà mon attention avait été attirée
par une belle toutfe de verdure placée sur une corniche
dominant les batiments du Séminaire, le long de la rue
_ Jules Barni, à 10 ou 12 mètres de hauteur. .l’ai profité des
travaux d'installation de l’éclairage électrique pour me pro-
curer un échantillon de la plante qui m’intriguait. J'ai été
assez étonné quand l`ouvrier électricien, qui avait bien voulu
aller herboriser à ma place dans ces hauteurs, m’a apporté
un beau pied de Polypodium vulgare, composé de frondes
très vigoureuses. La découverte de cette plante me parait
d’autant plus intéressante que je ne connais pas le Polypo-
dium dans les environs immédiats d’Amiens.

- 179 — i
Sur les murs du meme établissemen., qui longent la rue  
du Blamont, se développe une tlore rudérale assez abon·  
dante, mais qui ne présente rien de remarquable. La plante
la plus intéressante est l’Erigev·on acre, aux petites fleurs
d'un violet pale.
.l’ai également remarqué une fougère (Polystichum Filiz-
_ mas) poussant entre les briques du pilastre dela grand’porte
, de la gendarmerie, rue Saint-Dominique.
Les petits jardins situés aux abords du pont de Beauvillé
m’ont fourni, au mois de juillet, une plante dont il sera
intéressant de surveiller la réapparition l’année prochaine.
C'est le Lactuca xaligna, avec ses longues feuilles lancéolées
caractéristiques.
Pour terminer mon herborisation dans Amiens, je signa-
lerai, par contre, la disparition du Scolopcndrium 0/`/icinalc
qui avait élu domicile dans les joints des pierres du pont
Piperesse, sur le canal des ltainchevaux, et qui, depuis de
longues années, égayait de ses feuilles luisantes d'un si
beau vert le vieux pont de pierre. Les ingénieurs ont passé
par là : ils ont fait rejointoyer le pont et la Scolopendre a
péri sous la truelle des maçons. ·
Disparu aussi, et de la meme façon, le Corydalis lutea dont
les gentilles lleurs jaunes égayaient naguère un vieux mur
de la rue Masclef.
i V. Balmoicovar.
L’Année météorologique à Amiens
(Décembre l899·l|ovembre 1890).
(Suite).
MARS. - Gibouléesle l, 2.
W _ 3. Floraison du Gornouiller. On vend des Perce-Neige.
i ll. Primevères et violettes en fleurs. ` `
5

.. [80 ..
l5. Au Jardin botanique sont fleuris le Safran printanier,
la Bruyère précoce, le Bois joli, la Nivéolc du Printemps, le
Tussilage blanc, l’Hellébore vert, l'Eranthie d’Hiver et l’Hé-
patique trilobée.
l7. Neige abondante de H heures à midi.
20. Saules en fleurs. ·
25. Dans la garnison d’Arras il y a eu l3 décès par une ·
épidémie de méningite cérébro·spinale. ‘
26 et 29. Neige fondante et averses de grésil.
30. En fleurs, au Jardin botanique, les espèces suivantes :
Scilla bifolia et Alyssum spinosum. Début des Narcisses
jaunes. .
Les gelées ont retardé la végétation et' les semailles de
printemps.
AVRIL. — 1. Ficaires en fleurs sur les talus du chemin
de fer.
3. Arrivée des Hirondelles à Hangest-sur-Somme.
` 4. Arc-en—ciel à 7 h. 50' m. ,
6. Chant du Rossignol.,
_ 7. Vu des hirondelles près du boulevard de Beauvillé. _
9. Beaucoup d’hirondclles à la Hotoie; un jardinier me
dit en avoir vu sur le Bassin depuis le 3.
l2. Floraison des Populages et des Pàquerettes. Au Jardin
botanique je note parmi les plantes fleuries: Prunus myrn-
bolana, Muscari raccmosum, Cochlearia 0/`jïcinalis, Doronicum
caucasicum, Saxi/l·aga crassi/`olia.
H. Début de la floraison des Péchers et des Mahonins.
Dans les jardins, le Forsythia, la Pervenche, la Corbeille
· d’argent et les primcvères sont bien épanouis.
f6. Floraison du Groseillier sanguin.
20. Le boulevard Carnot est bien vert. Les poiriers précoces
commencent à fleurir. Premier chant du Coucou.

- l8t — •
24. Le Prunus trilo/za des jardins du Cirque a les branches
couvertes de belles fleurs roses.
25. Arrivée des Martinet:.
26. Floraison générale des poiriers et de l'Arbre de Sainte
Lucie. La Persicaire a des tiges de 1 mètre.
30. Feuillaison des Tilleuls. Floraison des Bouleaux, des
Erables planes et des Lauriers d’Apollon.
MAI. — L Pleine floraison de la Giroflée des murailles. ·
Début des Lilas. Quelques pommiers sont fleuris, notam-
ment le Caville blanc et le grand Alexandre. Au Jardin v
botanique, sont en lleurs les plantes qui suivent: Nivéole
d'été, Muscari odorant,Consoude tubéreuse, Trolle d'Europe,
Epimède des Alpes, Poirier du Japon, Coignassier de Chine,
Euphorbe d‘0rient, Potentille blanche et Amelanchier à
grappes.
5. Le soir, on voit voler Amphimallus sol.stitialis,` ou petit `
hanneton d'été. Floraison générale des lilas.
6. 'l`emps chaud de 2 h. à 4 h. soir; quelques coups de
tonnerre à 6 h. t /2 avec pluie forte et un peu de gréle. ll a
éclairé à Albert et Abbeville de 7 h. f/2 à 8 h. soir. Un coup
de vent, qui n'a duré que quelques minutes, a fait chavirer
3 chalutiers de Berck-sur-Mer.
9. Floraison du Sorbzer des oiseaux. Début du Pastel sur les
talus de la Citadelle.
10. Au Jardin botanique on peut étudier le Merisier à
grappes, l'Ail des ours, la Jacinthe d'0rient, l'Asph0dèle
rameux, le Narcisse des poètes, la Tulipe de Gesner, la
Bnglosse oflicinale, l’Aznlée visqueuse, la Pivoine velue, le
Géranium des bois, le Diclytra gracieux et la grande Chéli-
doine. l
I3. Floraison des Glycines. On vend du Muguet à clo- l
chettes.
M-l5. Dans la nuit, forte gelée blanche: les feuilles de

· —- 482 —·
l’Epine-vinette, du Sureaupauaché, et du Hétre pourpre ont
été atteintes. ~ A ·
46. Floraison des Marronniers, de l’Arbre de Judée et des
Tamarix. .
22. Visite au Jardin botanique. Sont fleuries les espèces
suivantes: Iris pale, Iris écailleux, lris de Germanie, Aspho-
dèle jaune, Gazon d'0lympe, Aspérule odorante, Pivoine en
arbre, Bugle rampante, Consoude officinale, Aucolie des
. Jardins, Violette cornue, Stellaire des haies, Poteutilles et
Véroniques.
— 24. Les haies d’aubépines sont toutes blanches. Les champs
calcaires ont des céréales bien maigres, au milieu desquelles
se dressent les Adonis d'été. A Boves, nous faisons des gerbes
avec les rameaux fleuris du Genet à balais.
26. Floraison de la Saxifrage granulée et de l’0rnithogale
Dame de onze heures. Dans les jardins, les pivoines écarlates, A
les premières roses, les chèvrefeuilles, les pavias rouges,
les boules de neige rivalisent de beauté.
34. Floraison des aillots (Iris pseud0·Ac0rus) dans · les
marais de Saint-Maurice. ·
La végétation des blés est languîssante. Les avoines
soutl`rent de la sécheresse. Les betteraves laissent à désirer.
JUIN. .— 2. Tonnerre lointain au Nord d’Amiens. De
4 h. 4/2 à 6 h. 4/2 s. Orage à Rue et Forest-l’Abbaye. A 5 h.
il tonne aussi aux environs de Doullens, où il tombe un peu
de grêle. Une femme a été tuée par la foudre, dans les champs
de Mézerolles; ses épingles à cheveux ont disparu. A Rozières,
’ il y a 2,000 fr. de dégats au clocher frappé par le tonnerre.
3. Feuillaison de l’Ailante glanduleux.
‘ _ 5. Floraison du Robinier faux acacia. Les belles grappes
odorantes s’épanouissent en 2 jours. ·
6.'Les abeilles butinent sur les sainfoins. Les verdures
sont de petite taille, à cause de la sécheresse du printemps.

.— 183 — .
Il y a des champs·tricolores où dominent les bleuets, les
coquelicots et les Anthemis. ·
7. Floraison du Lis de Saint·Bruno, de la Grande Margue-
rite, des sureauxet de Spiraea aruncus.
10. A 9 h. 1/2 du m., tonnerre à Beaucamp·le-Jcuneî
12. Vent du SE. Temps chaud. Il tonne à Forest-l’Abbaye
de 7 h. à9 h. m. et àBeaucamp de 1 h. à 2 h. s.
13. ll tonne au SW, d'Amiens de 1 h. 20’ à 6 h. s. ‘
14. Floraison sur les murailles des Gueules de lion.
20. Orage du SE,_à Forest·l'Abbaye, de 2 h. 1/2 à 3 h. 1/2 s.
21. A Gagny, floraison au clos de l’Epînette, du Noah et
de l’0thello. Le Canada et le Clinton sont moins avancés.
_ 29. Floraison des tilleuls et des Lis blancs.
JUILLET. — 1. Pendant une herhorisationau boishfarotin,
j'ai entendu tonner à 5 h. s. près de Laboissière.
_ 2. — Tonnerre à 5 h. 20’ à Amiens. Petit orage à Moreuil ‘
de 5 h. 25 à 5 h. 45', avec pluie de 19"“ 8.
3. Au Jardin botanique, fleurs blanches de Phalangùtm
Lîliago, Achillea Ptarmica, Itea virgùtica ; fleurs mauves de
Stalice plantaginea, Knautia arvencis, Scabiosa caucasica;
fleurs rouges d’Anagallis rubra, Monartlia purpurea, Cen-
thranthus ruber ; fleurs jaunes de Lysimachia vulgartls,
Cerintlte major, Tanaœtum vulgarc; fleurs bleues de la bour-
raclîe et du Pied d’alouetto; fleurs saumonées de Collomia
grandi/lara et d’Asclepias syriaca.
1l. On sent l’odeur désagréable des fleurs de l’Ailante
glanduleux.
12. Éclaîrs de 8 h. 1/2 à 10 h. s. au sud d’Amiens.
Tonnerre lointain à 9 h. 1/2. On commence à faucher les
seigles. ·
16. Température tropicale. Orage à Lille, du SSW, de
5 lx. 20’ à 6 h. s. A 11 h. il éclairait au SW. A Amiens il a
tonné de 3 h. à 4 h. 1/2, à 7 h. 50, à 9 h. et à minuit. Un

— 184 —
orage à grêle a causé quelquesdégâls à Mailly (45,000 fr.),
Colincamps (28,000 fr.), Senlis (25,000 fr.) et llédauville, de
Parrondissement de Doullens. Les pertes sont importantes
dans les cantons de Seclin, Lens, Carvin, Lannoy et Pont-
à·Marcq.
18. Floraison des œillettes. On arrache du lin près d’Arras.
Dans les entailles, tleurissentlcs beaux Nénuphars blancs.
' 21. Floraison des Catalpa. Eclairs le soir, au SE, de 8 h.
à 11 h.
26. Il tonne du coté de Boves, vers 8 h. 1/2 s. Pluie d’orage
à Amiens, à 10 h. s., pendant quelques minutes.
27. Journée orageuse. Il tonne à Amiens de 5 h. 1/2 à
6 h. 1/2 du m., à 10 h. 1/2 m. Deuxième orage de 5 h. à7 h.
disparaissent vers le nord. Eclairs de 11 h. à minuit. Il est
tombé de la grêle dans l’arrondissement d’Abbeu:'lle. à Pendé,
Estrebœut', Nibas et Arrest.
28. Oragella nuit, du SSW, vers 2 h. 1/2 m. Eclairs le soir
à l'W.
29. Tonnerre et pluie de 6 h. à9h. 1/2 du m. Orage à
Moreuil de 6 h. 50' à 7 h. 1/2 m. _
30. Floraison du Jasmin de Virginie, du Mélilot blanc, de L
la Digitale jaune et des Roses trémières.
AOUT. — 1. On fauche les avoines aux environs de St—Just.
g 3. Arc-en-ciel à Barbizon vers 6 h. 1/2 s. l
7. Il tonne au SW de Barbizon à 6 h. 1/4.
10. Tonnerre à 4 h. 1/2 s., pendant une promenade au l
Chaos d’Apremont.
12. Une centaine d’Hirondel|es à ventre blanc se rassem-
blent sur les fils télégraphiques.
16. Tonnerre lointain, du coté de Fontainebleau, à4h.1/2s.
17. A la Station agronomique d'Amiens, orage de 8 h. à
9 h. 1/4 s., avec vent d’ouest.
19. Temps orageux. Orage à Amiens de 5 h. à 5 h. 40’ s.
I

- ]85 ..
et de 6 ln. à 8 h. 20’, allant de l’W à l’Est. Le tonnerre est i
tombé sur le he1l`roi d'Arras et a incendié un moulin à Aix-
Noulettc. `
20. Orage à Barbizon de 5 h. 40' à 7 h. 1/2 m., de 9 h. à
9 h. 1/2 venant du SW. De la Caverne des Brigands j‘observe
un 3° orage de 3 h. 45’ à 4 h. 1/2 s.
22. Arc-en·ciel à 4 h. 1/2, pendant une course à la Mare
aux Evées.
24. Tonnerre à 5 h. s. et éclairs à 8 h. 1/2 s. à Barbizon.
25. Beau coucher de soleil, avec crépuscule magnitique,
observé de la Villa Madeleine, où nous passons nos vacances.
Petit orage à Amiens de 3 h. 50’ à 4 h. 1/2.
26. Tonnerre lointain de 8 h. 40’ à 9 h. s. à Barbizon.
27. Ciel noir du S W à S E. Orage de 3 h.1/4 à 4 h. s.,
restant au sud de la foret. Eclairs dans la soirée. ‘
SEPTEMBRE. — Beaux couchers de soleil, sur la plaine
de Bière, le 4 et le 7.
15. Départ des premières hirondelles, à Amiens, d'après
le Progrès de la Somme. ll y a beaucoup de fruits à noyaux,
prunes et pêches.
17. Arc-en·ciel très bas à 2 h. 1/4 s. Tonnerre à 2 h. 1/2
et à 4 h.
18. Eclairs à 8 h. s. Orage de 3 h. à 10 h. s.
23. Eclairs toute la soirée du SW à N E, jusqu'à 11 h. s.
Vendangc des petits clos de Chailly.
24. Eclairs à Melun et à Barbizon de 8 h. 1/2 à 10 h. 1/2 s.
30. Il y a des inondations dans le midi. La plus grande
partie des marronniers sont déjà dépouillés. D’après les `
analyses de M. Pagnoul, les betteraves à sucre ont une
densité moyenne de 7•,38.
OCTOBRE. — 1. Maturité à Gagny des divers cépages:
Jacqnez, Canada, Clinton, Othello et Noah.

.. 433 ..
' H . Le Canada _est tout à fait mûr. L’0thello peut encore
attendre 8 jours avant d'étre vendange. Dans les grappes
incisées les raisins sont plus beaux.
42. Expérience de coloration artiticielle, avec l5 variétés
de Dahlias et les beaux plumets du Gyncrium argenleum.
Effets obtenus très gracieux.
17. Arc-en·ciel à 4 h. 20’ s.
27. Arc-en-ciel à 7 h. l/4 s. Grésil de la journée.
· NOVEMBRE. — 7. M. Choquart a observé une Hirondelle
de cheminée, rue de l’Amiral-Courbet, à Amiens.
H. M. Deneux a fait 6 pièces de vin de Gagny, d’un goût
agréable. · `
` H. Dccnaussov.
_ Ouvrages reçus : (1) I
Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série, I
3° volume. l899. ·- Baom. Le Ssmicuat. Catalogue des Coléo-
ptères de la famille des Carabiques recueillis dans le dépar- _
· tement dc l'0rne. —Hi·:1vm Jonas. La Baleine de Querqueville.
‘ —- L. J. LEGER. Perloration de racines vivantes par des
rhizomes de graminées.‘— Abbé A. L. Lenco. Coup d‘œil ·
sur la faune des Vertébrés du département de l'0rne. — l
0. Lucarne. Dissémination et implantation du Wscum album
sur le Pinus .sylve.m·is. - L. Conmàar:. Sur la llore des landes
, de Lessay.—F. Giuou. Théorie anatomique de Vanomalie des
tiges chez les Dicotylédones du groupe des Cyclospermées.
(I) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer l'inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.

-— 187 —
— Rime Cnsvmzi. et D' Pom-:·1·. Un· singulier Pseudelminthe
(Ifadules de Patolles). —- T. Husuor. Le dessin `d’histoire
naturelle par l’illustration des livres.
Bulletin scientqîgue de la France et de la Belgzyue, publié
par Amman Gumn. T. XXXIII. — L. Bonnns. Contribution à.
l’étnde du système nerveux sympathique sus-intestinal ou
somatogastrique des Orthoptères. -— G. Dlmnonx. Recherches
sur les Aphroditiens. ~— L. DoLLo. Le pied du Diprotodon et
l'origine arboricole des Marsupiaux. —G. Gnnnen. Recherches
sur le nombredes feuilles carpellaires qui entre dans la
constitution du Gynécée des Crucifères. Recherches morpho-
logiques, anatomiques, systématiques et tératologiques sur
_ les Ihymalaea des environs de Marseille. — A. NALEPA.
Diagnose d'E'ri0phyes passerinœ nov. sp. — G. PÉREZ. Sur un
Epicaride nouveau, Crinonzîscus equitans. — P. STEPHAN.
Recherches histologiques sur la structure du tissu osseux
des Poissons.
La Feuille des Jeunes Naturalistes. — l900. Décembre:
D' W. Wotrensronrr. Revision des espèces de Tritons du.
genre Euprbctus Gené, suivi d’un aperçu des Urodèles de
la région paléarctique. — Pu. Dnurzrmsmne et P. Dunoucnoux.
Faunule malacologique des environs de Saint-Malo. — E. R.
Dunois. Note sur. l'habitat des Pseudo-Névroptères de la ,
Gironde(suile). — Notes spéciales et locales. — l90i . Janvier:
D' W. Wonrensronrr. Revision des espèces de Trilons du
genre Euproclus Gené, suivi d’un aperçu des Urodèles de
la région paléarctique du Sud—0uest(fin). — Pimmn Fwvsn.
Les variations de la Faune marine. — Msuiucz Pinourer.
Nouvelles stations préhistoriques aux environs de Salins et
d’Arbois (lin). — Notes spéciales et locales. — Février: Piennn
Fauve;. Les variations de la Faune marine (tin). — lllnumcu ’
Plc. Sur le groupe Podistrina. — Abbé P. FOURNIER. Note
pour servir à la flore bryologique de la Haute-Marne. —
H. Mmret. Liste des coquilles marines, terrestres et d’eau
i

— t88 — '
douce recueillies aux environs de Cancale (suite). — Notes
spéciales et locales.
Bulletin de la Société botanique de France. l899. — N° 8:
Cn. Fnauwr. Henri Léveque de Vilmorin. — o’Ann.w¤0m·.
Notice sur MM. Emery et Viallanes. - Fmnaur. Notices sur
MM. Tempié, Leutwein de‘Fallenberg et Legrelle. — M. on Vit.-
uonm. Sur un chene hybride (Quercus Phellos >< rubra). —
Ganoocan. Note sur la llore du mont Kosciusko (Australie
méridionale). —F1.icn1:. Lettre à M. Malinvaud sur le Goodeyra
repens dans l’Yonne. — C1.os. Les tuberculoïdes des Légu-
minenses, d’après Charles Naudin. — L. Pnaxcnom. Sur le
polymorphisme des Alternaria. — Bonouzn. Notice sur le
D' Quélet. — Gmnoeian. Notes sur quelques plantes nouvelles
— · de l’Himalaya occidental. — Reza. Charles de l'Escluse et l
l’idée de la sexualité végétale. — Jnaurenr. Le Carex punctata
Gand. aux environs de Paris. — M. on Vmtonm. Decaisnca
Fargesii Franch. — F1m·:·r. Quelques espèces nouvelles du
genre Calanthe. — N° 9: Picousmmn. Note sur quelques
Parmella du Finistère. — D. CLOS. L‘Agrostis dispar Mich.
a-t·il qualité d’espèce ? —- Lassiuonue. Observations térato· `
logiques. — |900. N° 6: BA·r·1·A1vnmn. Hommage rendu à la
mémoire de M. Marès. - Liceuic. Deuxième note sur le Saxi-
' fïaga Seguicri. — F. Cmus. Présence en France du Lejeunea
Rossclliana Mass. et remarques sur les espèces françaises du
genre Lejeunea. — Lurz. Lettre sur les premières observa- I
tions recueillies au cours d'nn voyage dans l’île de Corse. — !
Gaouamm. Espèces rares ou nouvelles pour la Nièvre. — F
on Boissmv. Un nouveau Staphylca du Japon (Staphylea
Fïancheti sp. n.), — N° 7: Disiuen. Catalogue méthodique
des Muscinées des environs d’Arcachon et des bords de la
' Leyre à la pointe du Sud. — Barnnoinn. Résultats botaniques
de la mission Flamand. — E. G. Camus. Les Saules de la
vallée de l'Oise. — Mamnvwn. Orthographe de quelques
noms botaniques. — Picovsuaao. Lettre sur quelques plantes

— 189 —
du Finistère. — Hmmm Lettre sur un Juniperu: communis
anomal. — Hncxsn. Sur l’IIondo des M’pongués ou Enzémazî
des Pahouins, espèce nouvelle du genre Dorstenia au Congo
français. — Fmsr. Les Orchidées du Japon. - Table générale
des articles originaux contenus dans les quarante premiers
volumes. '
Société neufchdteloise des Sciences naturelles. ·- Table des
matières des 4 volumes de Mémoires et des 35 premiers
volumes du Bulletin. - T. XXVI. 1899 : PAUL Gomar. L’An-
guille et son développement. — F. on Roussuowr. Découverte
. d'un nouveau Diptère. — Louis Romana. Une poche d'Albien
dans les gorges de la Heuse. - E. Bauunsnasn et H. Moumu.
La série néocomienne à Valangin. — H. Scmuurr. Notice sur
l’origine des sources vauclusiennes du Mont-de—Chamblon.
La Ruche, Bulletin dela Société d’apiculture del’Aube. 1900.
Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière dc
l’Aube. 1900. '
Bulletin de la Société d’Apiculture de la Somme. 1900.
Bulletin de la Société centrale d’Horticulture et d’Acclima<
tation de Nice et des Alpes·Maritimes. 1900.
L’Apiculteur. 1900.
Journal des Savants. Septembre, Octobre, Novembre,
Décembre 1900.
Bulletin de la Société enlomologique de France, 19()0. —
N° 15: P. ns Pnvsninnorr. Sur la valeur phylogénique et le
nombre primitif des tubes de Malpighi chez les Coléoptères.
— J. on Jolmms. Note sur quelques Lépidoptères observés
par H. Lhotte aux environs de Paris. — M. Pic. Note com-
plémentaire sur Cœnoptera (Molorchus) Marmottani Ch. Bris.
- J. Bounsxois. Notes sur quelques Malthinus paléarctiques.
— L. Biznzn. Descriptiond‘une espèce nouvelle de Nanophyes
parasite du Sedum Iëlephium. — A. Rxrrnu. Description de
deux Psélaphides nouveaux. — R. Bnowu. Sur les antennes
anormales des Hémiptères. —— N° 16 : A. Gizmo. Sur la bio-

- 490 ..
logie de Chyliza vittata Meig. — M. Pic. Description d’un
`ûtiorhynchus nouveau du Nord de l'Al'rique. — N• I7: F.
Tscnrrscmîauvs. Description d’une nouvelle espèce du sous-
genre Pscudoderus Seidl. — P. Mmcnn. Sur le rôle utile de
Nabis lativcntris Boh. — A. Gmin. Sur un cas singulier de
ravages causéslpar Lyctus unipunctatus I-lerbst. — R. ne
‘ Sixers. Les tubes de Malpighi chez les Phasmes. — L. Banni.,
Description de deux Coléoptères nouveaux du nord de
l’Afrique. -— J. Bouneeois. Description d’un Lampyride euro-
péen nouveau. —- J .-J. Kinrren. Note sur le genre Prùtau-
lacus Kiell`; Description d’un Aulaa: nouveau. — A. Cuonwr. .
Description_ d’une Phaleria nouvelle d'Algérie. — J. Vnune-
ueuvs. Notes complémentaires sur quelques types de Meigen
` du Muséum de Paris. - R. nv Bnrssoxv. Notes sur divers
Hyménoptères. —- N° l8: R. de Suufmr. Homologation du
testicule chez les Phasmes. — Cu. Onnnrnun. Observations
sur Cerastzs intricata Bdv. et Dasycampa Staudingcri de
g Graslin. — li. ou Buvsson. Notes sur quelques Cynipides. —
T. 'l`scurrsc¤sn11v¤. Note sur quelques Amara dela montagne
de Blayeul (Basses-Alpes). — A. Gmm. Sur un Hémiptère
(Atractotomus mali Meg.), parasite des chenilles d‘Hyp0no-
meuta malincllus Zeller et H. padcllus L. — C. VANEY. Notes
' sur les tubes de Malpighi des larves de Stratiomys. — L.
Fmumne. Description d’une Luciole nouvelle de Mada-
gascar et de sa larve. — J. Vnnnsnzuvs. Observations sur
quelques types de Meigen du Muséum de Paris. — F. MEU-
nuan. Sur les Mymaridz de l‘Ambre et du Copal. — N° l9:
A. Gizmo. Sur un nouveau Tyroglyphide (Trichotarsus
A manicati, n.sp.) parasite d’Anth£d:`um manicatum L., et sur
.le genre Iisichotarsus. — P. Cunérieu. Lépidoptères capturés
dans l’Hérault. — J. Bounesois. Description d’une nouvelle
espèce française du genre Podistrina et notes d‘babitat. — ·
J. Vinnemauvs. Observations sur quelques type: de Meigeu,
·du Muséum de Paris. — A. FAUVEL. A propos de Cœnoptera

— 494 -— '
Marmottani Bris. — J.-J. Kizrrnn. Remarques sur deux
Cécidomyies. — M. Pic. Note complémentaire sur Malthinus
maritimus Pic. - N° 20 : J. ni-: Jomms. Description d’une
nouvelle espèce de Microlépidoptère de France, Zelleria
ribesellia. — P. Cmn'·:1·um. Description de la chenille de
Zelleria ribescllia de Joann. — P. L. Bouvinn. Observations
nouvelles sur les Perîpatus. — A. Gumo. Sur un type oublié
dela famille des Monstrillidae(Thaumatoessa armoricana Hesse)
et sur un cas nouveau de parasitisme chez les Monstrilla.
— C. Bnuvawr et A. Eussmo. Notes pour servir a la faune
entomologique de l'Auvergne. — J. Vxmsmsuvs. Notes syno-
. nymiques sur quelques especes de Muscides créées par M.
Pandellé. —- M. Plc. Notes sur les Bythinus de Tunisie et
description d’une espèce nouvelle. Synonymies de quelques
espèces et variétés de Dorcadion.
Revue générale de Botanique. — 1900. Novembre: Josnrn
Tuonuis. Anatomie comparée et expérimentale des feuilles
souterraines — F. Bonnasses et Ovs Pautssu. La végétation
des Antilles danoises (suite). — Lucien Datum., Les conditions
de réussite des greffes. — L. Mxrnucnor. ltevue des travaux
sur les Champignons publiés en 4894, 1895, 4896 et 4897 ·
(suite). — Décembre: Guinnxsnxoun. Etude sur le développe-
ment de l’0ïdium lacti:. — F. Bosnesssn et Ovs PAULSEN.
· La végétation des Antilles danoises. — Lucien Damn., Les
conditions de réussite des grelfes.
Recueü des T ravaua: de la Société libre d’Agriculture,
Sciences, Art: et Belles-Lettres de l’Eure. 4899.V° série, T. VII.
Comité des Travauœ historzgues et scientifques. — Comptes _
rendus du Congres des Sociétés savantes de Paris et des
départements, tenu à Paris en 4900. Section des Sciences.
Archive: néerlandaises des Sciences exactes et naturelles.,
Série Il, T. V. ·
Mémoire: de la Société d’Emulation de Cambrai. T. LIII. _
Bulletin de la Société archéologique de Sens. T. XIX.

l · — 492 —·
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.
· Station agronomique d'A miens. — Altitude 34'“.
Janvier 4904. _ .
.   ni É Z J ' an E
É mnouàïnn. IIPÈBATURE E É É É EE É É É É l\B31ABQUBS·
¤ minima maxima minima maxim   °' É E5 2 = lg
I 56 760,5 3,6 6 SE 0,5 N.W.  10 0 Pluie le soir.
2 60,5 765 3,5 6, 94 0,2 N.W. 8 1, Pluie.
3 64,5 767,5 6,2 8,2 96 N.W. 8 2,
4 67 768.5 — 2,0 2, 90 E. 5 5
5 64 768 — 5,0 — 0, 98 E. 0 6,3 I
6 60 764 - 9,5 — 4,4 98 E. 0 7,
59 760,5 — 9,0 — 3, 98 3,0 E. 0 4,3 Neige la nuit.
: 57 759 - 7,0 3, 98 S. I0 0 .
'* 56,5 758,5 - 2,5 6,2 96 8.W. 8 3,3
1 758,5 760 — 1,2 5,5 97 E. 5 6
11 60 763 — 2,5 5, 95 6,0 E. 8 4 Pluie.
12 63 767,5 0,0 4, 99 S. 10 0
13 68 770 — 0,4 1, 98 S. E. 10 2
14 67,5 769 — 2,5 2, 98 E. 5 6
15 61 767,5 - 5,5 1, 99 E. 0 7,3
16 58,5 760,5 - 5,0 5, 98 0,7 E. 5 I, Pluie le soir.
17 60,5 762 ··- 0,8 6, 96 S. E. 0 3,3
1  62 763 - 2,0 5, 97 0,5 E. 2 0 Pluie.
19 53,5 762 0,0 8, 98 2,6 S. 8 0 Pluie.
• 54 76"L5 4,0 9,` 90 2,3 N.W. 10 4, Pluie soir et nuit.
1 62 767 5,0 11, 96 0,4 W. 10 0
66,5 768,5 7,5 9, 96 ` W. 0 0
68,5 771.5 8.2 8, 90 N. 10 0
·’ 563, 769 3,0 8, 94 0,6 S. 10 0 Pluie.
759 766 4,0 10, 88 7,2 W. 10 4,3 Pluie, orage.
784 759,5 3,0 1l, 90 7,0 W. 10 2,3 Pluie et grêle.
747 754 4,6 11, 78 4,6 W. 0 0 Pluie et grêle.
ï 48 752 3,5 6,2 94 13,5 W. 8 0 Pluie et neige.
48 750 - 0,6 5, 92 2,7 W. 2 4 Neige.
• 47 750 — 0,6 3,0 94 3,5 W 10 0 Neige tout le jour.
I 47 751,5 — 1,0 4,0 92 1,2 W. 5 1,3 Averses pl. et neige.
Total de ln. pluie en millimètres: 56,5
Abréviatiom et observatùms: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orngc. - Ton. Tonnerre. ·— l.‘èm du cieI,la direc-
llon du vent, l'é1nl hygmmétrique sont observés à 9 11. du malin. — L’éla1 du ciel est mesuni de
àztgàün dixièmes de nébuloslté. — Les heures de eolell sont mesurées avec Phéllographe de
p .

` ' A ' ‘EE Nllllll EEANEE \
SEEIETE LINNEEE1 nr na ti a
BULLETIN ~·¤>+~ SUEL _ A
N° 335. - Mars 1901. - 30°Année. — T. XV. È
Annzssn: Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à   le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), à
M. le Dr Sussex, rue S‘-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scieutiliques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès·Verbaux: Séance générale du 8 Février
1901, p. 193. — A propos de pommes à cidre, par M. Dsousv·xuv¤x.r.rn,
p. 195. — Ctuvrages reçus, p. 202. - Observations météorologiques,
p. 208.
EXTRAIT DES Pll0BÈ$·VEllBl\|X.
séance eénénans nu 8 revmsn 1901.
Présidence de M. GONSE. E
Goaassroxnaxce : 1° Le Ministère de l'Instruction publique
(Service des Échanges internationaux) annonce l`cnv0i d’ou-
vrages venant des États-Unis et du Mexique.
2° Circulaire de M. le Ministre de l’Instruction publique et
des Beaux-Arts relative au 3° Congrès des Sociétés savantes
qui doit se tenir à Nancy, dans la salle Poirel, du 9 au 13
avril prochain.
3• L’Académie royale des Sciences, Lettres et Arts de
Danemark accuse réception du Bulletin mensuel, tome IX,
313-322.
4° La Société zoologico-botanique de Vienne fait part de
la célébration, le 30 mai 1901, du jubilé de fondation de la
Société, établie en l8'I6.
30** Année. 13 _

- 494 — 4
1 5° M. Gadeau de Kerville adresse un certain nombre de
brochures (tirages à part) dont la liste paraîtra au Bulletin
` avec les ouvrages reçus. ·
É Des remerciements sont votés à M Gadeau de Kerville.
M. Gonse dépose sur le bureau un ouvrage otïert par
M. Victor Richer et intitulé Causerie botanique. C’est la
réunion en volume d’une partie de ces charmantes causeries
sur la botanique par lesquelles M. le D' Richer, notre regretté
_ collègue, inaugurait le cours qu’il a professé pendant 30 ans
au Jardin des Plantes. (Pest une excellente idée d'avoir réuni
ces causeries, dont la plupart ont paru dans notre Bulletin.
Un portrait très bien réussi de M. Richer et de gracieux
dessins dus au talent de sa belle—tille ornent cet ouvrage.
La Société adresse ses remerciements à M. Victor Richer.
M. Brandicourt présente, au nom de M. l’abbé Dequevau~
viller, une note relative à ditïérentes observations faites au
V cours de cette année sur la culture des pommiers.
M. Duchaussoy donne communication de son important
travail sur la météorologie du département de la Somme.
· ll fait passer sous les yeux de l’asscmblée les tableaux qui
. traduisent, en notations modernes, toutes les observations
faites à Montdidier par MM. Victor et Camille Chandon, de
4784 à 4869 inclusivement. _
Pour chacune des 86 années, deux tableaux donnent les
principaux résultats mensuels : pression atmosphérique
moyenne, la plus grande et la plus petite; température _à
six heures du matin, deux heures et dix heures du soir; les
températures extrêmes, valeur et date; la hauteur de pluie;
les jours de pluie, de neige, de brouillard, de gelée, de
tonnerre, de grèle, avec le nombre de fois que le vent a
souftlé des huit directions principales.
Les 472 tableaux sont suivis d’un Journal météorologique.
Notre collègue ·a relevé dans les Manuscrits de Chandon la
date des différents phénomènes: pluie, gelée, brouillard, ‘

·~ i95 —- `
orage, etc. Les grands froids et les fortes chaleurs sont notés,
ainsi que l’arrivée et le départ des hirondelles, la sortie des .
hannetons, le premier chant du coucou et du rossignol,
l’épiage et la floraison des céréales, la date des moissons et
des vendanges. G’est une vraie mine de renseignements que
les météorologistes, médecins et agriculteurs pourront con-
sulter dans notre prochain volume de Mémoires.
M. Duchaussoy a entrepris et mené à bonne fin un véri-
table travail de bénédictin et la Société lui adresse ses plus
sincères félicitations. `
Le Secrétaire,
V. Bnannicounr.
A propos de pommes à cidre. '
La récolte des fruits à cidre de la dernière année du
xix° siècle sera consignée dans les annales de la Pomologie
pour l’une des meilleures en quantité, sinon en qualité.
ll est d’observation courante que l’état atmosphérique de
la fin de l’été, et notamment des mois d’août et de septembre,
a une influence marquée sur le développement et la valeur
des fruits. `
- On a eu chaud et fort chaud en l900 et, on ne l’oublie
pas davantage, il lit sec, les cultivateurs disent trop sec. ‘
Notre sympathique et érudit collègue M. Duchaussoy nous
en causera documents en main.
En 1900 la récolte fourragère fut insuffisante et la récolte
en céréales médiocre. La sécheresse prolongée leur occa-
sionna de sérieux dommages. Mais allez donc mettre ordre
à ces choses-là l Nombreux furent les villages entiers et les
exploitations agricoles qui manquèrent d’eau, tant pour les
besoins domestiques que pour les bestiaux. Et combien de
mares et de citernes que l’on vit à sec dont on n’avait pu

 
·- 196 —
curer le fond depuis un temps considérable. ll fallut dans  
toute la vallée de la Noye réapprofondir les puits. Tout cela 1
surcroît de travail stérile, pertes de temps et d'argent. Q
Partout donc, l’homme des champs où pousse le pommier ·
caressait l’espoir de cueillir pour sa boisson de famille, sans 1
négliger la pièce de gros pour les amis ou les grands jours.
’ Espoir légitime! On n’avait de longtemps autant bu — et
pas toujours à sa soif —- et les fûts sonnaient creux. Et puis
elles ne se donnaient pas les pommes ces dernières années!
Les réserves étaient mesurées.
Ici surgirent les appréhensions. Les arbres promettaient,
il est vrai, une moisson remarquable, copieuse; certains
excessive. Je connais tels vieux arbres qui ne s’en rcmettront
pas. Toute récolte exagérée nuit, ne serait-ce qu’aux récoltes
subséquentes et parfois — je pourrais citer des cas déjà
assez nombreux — jusqu‘à tuer l'arbre. Mais ces fruits par
bouquets rapprochés en grappes denses, plus drus que
feuilles, n’étaient souvent que difl`ormes, malingres, sans
venue parce que surchau/fés et sans nourriture.
Aout modiiia heureusement cet état. La moitié ou à peu
près de ses jours furent plus ou moins pluvieux, c'est-à·dire
·que l'état hygrométrique de l’atmosphère s'accrut favora-
blement pour toute végétation.`Car indépendamment de
l'eau apportée au sol par les pluies qui avivèrent la nitrifl-
cation de ses engrais, l'humidité dut jouer un autre role et
tout direct sur le fruit et les autres parties du végétal. J’ai
effectivement joui, quelque dix ans, à Remiencourt, d'un
phénomène qui toujours excita et émerveilla ma curiosité.
'Un cep de vigne fort vieux décorait par un jet unique
toute une aile du château. C’est là un fait commun à la
campagne. Environ à mi—course il passait au-dessus de la
porte de la cuisine ouverte tout le jour. Or le cep épuisé,
ruineux, ne donnait guère que de maigres pousses à feuilles
petites, débiles et à raisins rares et singulièrement petits.

' ° — 197 — `
Uextrémité du cep, comme toujours, était mieux alimentée; .
toutefois l’épuisement s’y faisait grandement sentir par de
la chlorose et une végétation au-dessous de la moyenne,
habituel asile de l'oïdium. Seule la partie du cep qui sur-
montait la porte s’ornait de feuilles amples et d'aspect sain,
de grappes longues, garnies de forts jolis grains doublant
la grosseur de ses demi—convives. Elle mangeait à deux
tables.
N’est·ce pas quelque chose d`analogue que recherchent
les amateurs qui emprisonnent à perpétuité de jeunes fruits
dans des carafons aux formes multiples, contenant dans
leur fond de Peau? Et qui ne sail que les énormes fruits des
concours ou même du commerce, et j’en ai vus de mécon-
naissables de grosseur, ne doivent eux aussi le meilleur de
leur embonpoint qu’aux pulvérisations répétées avec ou sans
sulfate de fer? On croit à l’action de la vapeur d‘eau sur la
végétation du fruit. Une chaude humidité est donc un mer-
veilleux excitant, je dis plus, agent de végétation. On connaît
les applications variées que sait en tirer l’horticulture, dans
les plates—bandes de laquelle je n’ai pas la témérité de faire
d’incursion. »
J’extrais de mes notes pomologiques ce menu détail : le
24 mars t896 je visite à Dommartin trois pommiers à cidre,
dont deux de la variété si estimée le Hoquet rouge — le
Marin—0n/'roy de la Normandie — et l’autre plus vigoureux
et plus fertile d’une variété dont j’ignore le nom; j'y relate
que chez les deux variétés les boutons sont plus avancés en `
végétation — il ne peut ètre question à cette époque que de
la grosseur des boutons — du coté de la rivière. Or, les trois
arbres sont sur la rive droite de la Noye, ce qui indique à
qui se rappelle la direction du cours d’eau quela Noye coule
au nord des pommiers.
Août fut humide sans cesser d’ètre chaud. Partout les
arbres furent mis en sève par l’alimentation du pied en terre

' — 198 -— '
moite et chaude (I)', puisque la terre est essentiellement la
grande nourrice des végétaux.
Cependant, chez nos arbres, aux parties vertes et parti-
cnlièrement aux fruits non mûrs et aux feuilles on peut
reconnaître un second mode de nutrition. ll y existe « deux
actions simultanées et inverses, l’une comburante, l’autre
réductrice, et c'est à la prédominance de l’etfet de la seconde
sur celui de la première qu'est due l’accumulation du carbone
dans les plantes. En raison de la simnltanéité de ces
deux actes opposés on doit considérer le premier comme
constituant la respiration des plantes, le second comme
faisant partie des fonctions plus spécialement nutritives »
(M. Carreau).
Juillet dut énormément gêner cette nutrition aérienne.
J ’ai parlé de Àl’aspect des fruits durant ce mois; voyons celui
. des feuilles, organes si utiles, si indispensables, par où les
plantes respirent et digèrent tout à la fois. (D' Richer). Par
la chaleur et la sécheresse de juillet leur transpiration fut '
outrée et déprimante. Cette transpiration les a comme con-
gestionnées et endurcies en modifiant les dimensions des
cellules et le nombre de leurs assises, en favorisant le déve-
loppement de leurs faisceaux fibro·vasculaires. (M. Vesque).
Aussi, elles si molles, si souples, elles se déchiraient sèche-
ment comme du papier de bois au moindre choc. Sans doute
qu’elles tirent un puissant appel de sève aux racines, appel
_ non toujours et complètement satisfait. On les voyait se
contracter en gouttière à bords rentrants, diminuant par le
fait leur surface de chautle et d’éclairage et restreignant
tant mal que bien l’énorme évaporation d’eau qu’elles jetaient. !
incessamment dans l’atmosphère. Leur épuisement n’était
(1) Nul doute que nous prenions tous un grand plaisir à nous renseigner l
sur cet éclnautïement du sol qui me partit considérable on lt)00, si quolqu’un
nous y intéresse par des documents précis.

.. 199 ..
que trop manifeste chez beaucoup d’arbres où elles étaient
mortitiées ou sur la marge ou à fort peu près en totalité.
Des arbres, heureusement l‘exception, ne portaient plus que
leurs trochets de fruits et des restes de feuilles grillées à .
tabac. Il m'a semblé que le phénomène accusait la marche
suivante decrescendo :
l° Prés bas, à air stagnant et sans aucun abri. Ici ce n’est
certes pas l'eau du pied qui manque, mais la chaleur y était
intense, insoutenable. _
2° Argile blonde. Dans les hauts prés de ce sol la végétation
était plus saine encore que dans les champs à céréales.
3° Argile brune à silex ou bief. De culture laborieuse et
non praticable par tous les temps, ce terrain est le meilleur
producteur du pommier et le meilleur cru du cidre. Au reste
tout ce qu'0n y peut produire est de qualité supérieure.
Les variétés cidrières ofl`rent une résistance variable aux '
mauvais éléments, ce qui constitue leur rusticité relative.
Je pense pouvoir indiquer, pour le milieu que j’habite et
particulièrement parmes observations de l90t) sur les terroirs
d’Ailly-sur-Noye, Jumel, Estrées, Dommartin, Guyencourl.
et Rouvrel, que les fruits dits amers, à exszttlation visqueuse
abondante leur formant un fort revêtement cireu.r qui leur
donne un aspect glauque, proviennent des arbres les plus rusti-
ques de la contre?.
L’humidité d‘aoùt est parvenue à détendre les feuilles et
les jeunes tissus des arbres, à modifier leur organisme, à
restaurer leurs fonctions vitales. L’évaporation fut, en plus, g
considérablement amoindrie et la nutrition s’affirma par
la poussée de quelques feuilles nouvelles aux axes terminaux
des principales ramifications, mais surtout par l’alimentati0n
et le développement des fruits, terme de toute activité dans
le végétal. Le résultat final fut une récolte excessivement
abondante, on peut dire exceptionnelle. Les fruits, par suite
de leur trop grand nombre, se maintinrent dans un volume,

.. gw -
pour l’ensemble, un peu au-dessous de leur moyenne des
années précédentes. Je dis pour l`ensemble, car ceux qui
surent, comme le Petit·dou.z··z·¢‘ret, dont je ne rencontre que
deux pieds à Jumel, limiter leur récolte la dépassèrent sensi-
blement. Sa résistance au soleil n’en fut que meilleure.
Le producteur sait parfaitement tirer des conclusions
pratiques qui ne sont pas toujours sans surprise. Les années
précédentes où la pomme manquait on demandait aux pépi-
niéristes les variétés les plus productives à la tete desquelles
il faut toujours inscrire la Médaille d’or, peut-être l'arbre le
plus fertile que l'on connaisse. Cette année les planteurs ont
changé d'avis et ce fut presque comme un mot d’ordre:
surtout pas de Médaille d’0r/ Sa charpente n’est pas constituée
pour les lourdes charges et ce n’est pas son seul défaut.
’ Cette année elle a grillé.
Septembre est le mois du coloris et de la maturation pour
la première saison. De sa lumière et de son calorique
dépend la qualité du fruit. ll fut tel en l900 qu’on souhaite- |
rait le voir toujours. A l’état sauvage la pomme mùrit à |
l’arbre dans la première semaine d'octobre. C’est, dans les
vergers, l'époque de la maturité du plus grand nombre des
variétés. Elle se continua jusqu’au 20 novembre et dans les
conditions atmosphériques les plus propices.
J’entends quelques plaintes sur la qualité. On m’apportait
la semaine dernière, on me faisait goûter tout récemment des
cidres qui restent troubles. C’est le revers de la médaille.
Dans les années chaudes, beaucoup de variétés développent,
dans la période de garde, des matières pectiques. Or, affirme
le chimiste de la pomme, M. Truelle, « l’excès de matières
pectiques, voilà l'ennemi des cidres! C’est ce qui explique
que certains cidres demandentdeux années pour se clarifier ».
Un tel cidre est de conserve. On l’a brassé seulement un
peu tard.
Une seule loi de croissance et de décadence régit tous les

- 204 ....
étrcs organisés: germer, croître, arriver à la plénitude nor-
male pour commencer par un ralentissement d’activité
physiologique à descendre vers l’amas de poussière où sont _
réunies les générations finies, voilà ce qui se passe chaque
année dans la verte feuillée... et ailleurs. (Chaudé). Qui n’a
considéré avec admiration la grande poésie des paysages
d’automne, tout colorés de l’or éclatant, du rouge splendide,
du saphir, des émeraudes et de toutes les teintes ravissantes
·des feuilles tombantes? Après m’etre laissé bercer, pour la
centième fois, par le charme de cette coloration du feuillage
automnal, en jetant un regard lointain sur le massif de bois
de Remiencourt, je pénétrai, le 5 novembre dernier, dans
le verger du bois Racineuse (à Sains) pour ajouter à mes
études sur les fruits quelques notes sur les arbres où je les
avais recueillies auparavant. Je m'apercus bien vite d’une
variante de tonalité dans le coloris des feuilles mourantes.
A cela rien d'étonnant, pense-je, ce sont détails qui aftlrment
l'individualité. Mais avec les notes sur les fruits que je tenais
en main je fus amené à comparer le coloris des feuilles au
coloris des pommes et ravi d ’y trouver une constanteharmonie.
Ma lecture ne me rappelant de mes livres aucune notion de
cette nature, je chercbai à ma rentrée et voici ce que je
trouvai dans les Eléments de M. Duchartre : :« Dans la
vigne, les variétés à fruits·rouges ou noirs rougissent à partir
des bords, tandis que celles à fruits blancs deviennent jaunes
ou ne rougissent que faiblement ». Chez les feuilles comme
chez les fruits, c’est un étiolement précurseur de la mort .
que M. Frémy croit pouvoir expliquer par la séparation de ·
la matière jaune de la matiere bleue de la chlorophylle.
Unité d'organisati0n, richesse et simplicité de vie. Tel est
le mot final.
D¤ou1=:v.wv|LL¤n.

... 209 ...
OIIVPSQGS !‘6ç'|.1S.
Société ¢l’Histoire naturelle d’Autun. l899, l2° Bulletin,
` seconde partie. - J. Cauusxr. Les hypothèses modernes sur
la génèse du Pétrole, suivies de considérations géologiques
sur la formation du Boghead autunois. -—- V. Benrninn. Le
· Pingouin brachyptère. - R. Biersann etA. Jacoum. La flore
, des Champignons supérieurs du département de Saone-et-
Loire. — A. Rocna. Note sur les Trilobites. —J. Cauusxr.
Le Grisou au point de vue géologique. — M. Pie. Diagnoses
de Coléoptères d’0rient. — D' F. B. nn Monressus. Le monde
des Houillères; variété remarquable de Souris commune.
— C. MAncuA1.. Aperçu sur la faune vivante des mines. —
B. RENAULT. Note sur la tourbière de Frugny. — D' X. Gn.Lo·r.
` Note sur une plante nouvelle: >< Vicia Marclnmdi Gillot et
Rony. — V‘° Gaurnon on Counmlv. Notice sur les argiles
kaolinîques de Grandry, Nièvre.
Bulletin de la Société de Statistique des Sciences naturelles
et des Arts industriels de l’I.w‘re. 4° série, T. V. — H. Ftzmunn.
Les grottes du massif de la Chartreuse. — M. Kinman. Micro-
photographie de calcaires alpins et la microstrncture de
roches sédimentaires. T P. Lom'. Histoire géologique du
massif de la Mure. Les principaux types de vallées des chaînes
subalpines dans l’Isère et les Hautes-Alpes et leurs rapports
avec la Tectonique. — V. Pasounaa. Constatation de la pré-
sence de Méduses dans le crétacé supérieur du Dauphiné.
, Du parallélisme des calcaires urgoniens avec les couches à
Céphalopodes dans la région delphino-rhodanienne.
Bulletin de la Société botanique de France. 1900. N° 8. —
Gn.1.o·r. Une journée d'herborisation à. Souk—el—Khemis
(Tunisie). — Ilncm·:1.. Contributions à l'étude des plantes
médicinales et toxiques employées par les indigènes de la
Cote d’lvoire (Afrique occidentale). — Gimoooea. La flore de
la Tasmanie‘(0céanie). — on Boissnau. Liste de localités et

—— 203 —
espèces nouvelles pour la flore du Japon, d’après les collec-
tions parisiennes de M. l`abbé Fnurie. — n’Annwu0N·r. Note sur
une prune double. — Nizrnaur. Nouvelle localité française de
l'E rica Watsoni et de quelques formes ou variétés de l'Ez·ica
Tetralix et de l’E. ciliaris. — Bunmrr. Lettre à M. Malin-
vaud(Ca1·ex desAlpes—Mâritimes). — Gaouemiu. Deux espèces
nouvelles du Yunan (Chine occidentale) : Triplostegia grandi-
flora ct S treptolirion longifolium ; quelques plantes rudérales
parisiennes. — Ganuoenn. Sur la flore d'lslande. — Kecxnt.
Sur la formation de fruits monstrueux dans le Passi/lora
quadrangularis L. ou Barbadine des Antilles. `
Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon.
1899.
Recueil des Publications de la Société havraise d’Etudes
diverses. 1899, 2*, 3* et 4* trimestres. 1900, 1** et 2* trimestres.
Société d’Hist0i7·e naturelle de Toulouse. T. XXXII, 1899,
3* et dernier fascicule; T. XXX]ll, 1900, janvier-juillet. —
Rinaur. Remarques sur les Geotrupes stercorarius L. et spi-
niger Marsh. — un Mowrnozou. Une Loutre de taille extra- `
ordinaire. - Rumrr. Hémiptères hétéropteres recueillis en
août et septembre dans la vallée de la Garonne, entre Saint- _
Béat et la frontière espagnole. — ne Monuozou. Sur un
Lézard des souches à queue bitide. — Urrnnrn. Contributions
à ·la faune entomologique de la région de Cauterets. —
nz Snieuac-Ftzuiznon. La flore des Cryptogames dans l’Af‘rique
tropicale. — D* E. Maunnn. Influence comparée du pere et
de la mère sur les produits. — Bzsaucùw. Carnet ornitho-
logique. '— JuL1·:s Cnanannn. Sur le nouveau genre Polixcnus
lucidus (Myriapodes).
Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et
de la Réunion biologique de Nancy. 1** année. Novembre-
décembre 1900. —- Jumnm Gonrnm. Caractères anatomiques
des Agaricinées. - ll. lluxnv. Le Champignon des maisons ·
(lllerulius lacrymans Fr.).

- gg; -
Journal d’Agriculture pratique et d’Economie rurale pour
le Midi de la France. 1900.
Journal des Savants. Janvier et février 1901.
Bulletin de la Société d’Ho7·ticulture de Picardie. T. XVII,
1899 et 1900. _
La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1901, Mars.- J. Basrann.
Contribution à l‘étude de la falaise jurassique de Villers-sur-
Mer. — Ravuono ROLLINAT. La Couleuvre d'Esculape et sa
variété dite à quatre raies. — H. Maurin,. Liste des Coquilles  
terrestres et d‘eau douce recueillies aux environs de Cancale |
(fin). — Notes spéciales et locales. I
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de E
Rouen. 1°' et 2° semestres 1899. ·— Abbé A. L. Lenco. Notes È
sur les Chauves-Souris observées dans les carrieres de Mou-
tiers-Hubert (Calvados) et quelques autres des environs _de E
Vimoutiers (Orne). —— En. Cosrnlsr. on Coninvums. Note sur
la capture d'une Rubiette titis (E rithacus titis L.) à Gefosse-
Fontenay (Calvados). — Raour. Fowrin. Sur les véritables
instruments usuels de Page de la pierre. — Enmasr on Ban-
ezvuv. Note sur le Bryum gemmiparum de Not. — Josnrn
' Cnnvnxsn. Note sur quelques plantes adventices récoltées
dans le bassin de la Seine-Inférieure. — R. Hanmvr. Le Mimé-
tisme, conférence. — Gasron Momzn. Etude sur la préhension;
des silex taillés de l’époque néolithique. — Abbé A. L. Lenco.
Moineaux et Rats blancs; sur une Truite arc·en—ciel capturée
dans la Thouanne à Tanville (Orne); notes ornîthologiques
recueillies à Sées, Vrigny et La Ferté-Macé (Orne); sur un
Orthoptère (Bacillus gallicus Charp.) observé à Alençon et
nouveau pour la Normandie. — Emuasr ns Bnnesvm. Sur un
type bryologique probablement ancestral, l’Hephemerop.si.s
tjibodensis Gab. avec planche. - G. CA·rouu.1.An1>. Catalogue
de l'herbier de la Société. — H. Gannu on Ksnvmu. Des-
cription et tiguration d’actîniaires monstrueux de l'espece

.. 205 ..
Actinoloba dianthus, par feu l’abbé_ Dicquemarre, du Havre ·
, (publiées et annotées).
Bulletin de la Société de Borda. l900, 3* et 4• trimestres.
— Larsvniàns. Flore du département des Landes (suite).
Bulletin et Mémoires de l’Académie des Sciences, Inscriptions
et Belles·Lettres de Toulouse. 1899-l900. — Lsvocrr. Revue
chronologique des Mammifères anciens et actuels. — J.
Caesar. Contribution à l’étude du Trias pyrénéen. - D' D.
Cnos. De quelques faits all`érents à la sexualité végétale et de
Pavortement d’un groupe de tleurs. — L. Houmt. Description
de deux os humains trouvés dans des cavernes du Sud-Ouest
de la France.
Revue générale de Botanique. Janvier l90| . — Hueo ns Vmns.
Recherches expérimentales sur l’origine des espèces. — W.
Patmninn. Influence de la nutrition par diverses substances
organiques sur la respiration des plantes. — C. Homme.
Sur quelques Zoocécidies nouvelles récoltées en Algérie. —
E. Dimm nai. CASTILLO. Revue des travaux de botanique
systématique publiés pendant les années l894-l899. —
•Février: M"° Mxrnitns Gotnrms. Recherches sur l'assimilation
chlorophyllienne à travers le liège. — W. PALLADINE.ll`lllI.18llC6
de la nutrition par diverses substances organiques sur la
respiration des plantes.
Bulletin de la Société d’Etudes scientifiques d'Angers. XXlX°
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d’Halaca:~idœ. - 0. Dssinzianss. Essai sur le Prébistorique
dans le département de Maine-et-Loire, deuxième supplé-
ment, nouvelles découvertes. — Quéuu. Halo parabolique ,
du lt janvier l900. —- 0. Dssnzisass. Note sur la collection
des objets préhistoriques donnée par M. Préaubert au Musée
de Paléontologie de la ville d‘Angers. — D' L. Tnouessanr.
Note préliminaire sur les Acariens marins (Halacaridœ)
recueillis aux Açores par son A. I. le prince de Monaco. -
Cu. Beam et 0. Dssinziinss. Note sur le quartz sédimentaire

i — 206 - '
  · de la Changerie, commune de Beaucouzé (Maine-et-Loire).
- G. Bouvm. Un poisson nouveau pour nos rivières, le
Leponia Megalotis Ralf.
Omis. T. X, N° 4. - Prof. D' R. Bnasws. Vogelleben an
den Deutschen Lenckthurmen. — D' lt. W. Sm:rm.m·. A
remarquable growth on the bill of a Carlew (.Vumenàts
arquatus). — Cu. von Keurau. Observations ornithologiques.
Annales de la Société belge de Microscopie. T. XXV. — ltrzmî
Sana. Etude monographique sur le groupe des infusoires
tentaculifères. ·
Annales de la Société d’Agricultu1·e d’Indre-et-Loire. 1899.
Bulletin dela Société des A mis des Sciences de Rochechouart.
T. IX. - A. Paécicou. La Chouette-Elïraie. — A. Masrrumn.
( Le souterrain de Lapouge, commune de _Saint—Auvent; le
  souterrain de Royer, commune de Saint-Auvent. -—A. Pae-
E cxoou. La disparition des Ecrevisses. — A. Pocwwu. Le
I Pinson et la Grive. — A. Masrmixn. Le souterraimrefuge de
( Sansac, commune de Saint—Quentin ; les haches en bronze.
' — A. Pounun. Monstruosité végétale constatée sur unpied
d’A Ilium ampeloprasum; contribution à la tlore du Limousin;
/ indices d'après lesquels les anciens attribuaient aux plantes
des vertus médicinales.
Bulletin de l’A:sociation française de Botanique. Octobre-
Décembre t900 ct Janvier 190t. — H. Sumu;. Excursions
. batologiques dans les Pyrénées. — Fr,. Bmcuer. Excursions
botaniques de Briançon aux sources de la Clarée et de la
Durance (suite). — J . Canaonm. Florule de la commune de
Saint-Hippolyte. — Tu. Bnaxcuann. Liste des noms patois de
plantes aux environs de Maillezais, Vendée (suite). — J. P.
Iloscnnne. Iberis intermedia introduit dans le département
de l’Eure. — Cu. Gurraov. Un nouveau classeur pour herbier. _
— Abbé H. Omvnan. Exposé systématique et description des
Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France (suite).
D' Rxcnnn. Causerie botanique publiée par Victor Richer.

... 207 ..
l·l. Gsnaw ma Knnvimz. Sur un Pic-Epeiche (Picus major
L.) atteint d’albinisme imparfait. — Note sur la faune de la
Fosse de la Hague (Manche). — Uaccouplement des .Coléo-
ptères. — Les jeux des oiseaux. — Oie domestique à tète
anomale. — Description et figuration d’Actiniaires mons- ·
trueux de l’espèce Actinoloba dicenthus (Ellis), par feu l’abbé
Dicoumumn du Havre. — Description, par M. l’abbé J. Z. _
Kimvrnn, d’une nouvelle espèce de Diptère marin de la
famille des Chironomidés (Clunio bicolor), et renseignements `
sur cette espèce découverte dans l`anse de Saint-Martin l
(côte septentrionale du département de la Manche)~et trouvée l
par M. René Chevrel à Saint·Brieuc (Ille-et-Vilaine).  
Société des Sciences et Arts de Vitry-lc-Itiançois. T. XIX. (
— E. Du·1·mr1·1u:. Muscinées des environs de Vitry-le-François. r
Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France. l
1900. — N°' 152-156 : Emwzsr Omvmn. Le Congrès géologique  
international à Commentry. -— Lsvnsrms. Les monuments
de Pierre brute de Montcel (suite). -— Enm·:s·r Ouvnsn. Une
fasciation de Marsaule. — F. PEn0'r. Péronés de chevaux
, employés aux temps quaternaires. - DE Rocouiomr-Ananson.
Le petit Paon de nuit. — M. P1c.Coléoptères des inondations »
de la Loire. — Rouiox. Phénomènes cosmiques. l
Société archéologique, historique et scientifique de Soissons. I
3° Série. T. Vlll. I
Exploration scientifique de ]'unisie. — Catalogue raisonné
des Coléoptères de la Tunisie par Louis Beam,. 1*** partie:
Cicindelidze-Staphylinidœ.
Bulletin de la Société Industrielle d’A1niens. 1900.
Société d’agriculture, Sciences et Arts centrale du départe-
ment dit Nord. — Célébration du Centenaire.

-— 208 — ,
OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES.
Station agranomùyue d'A miens. — Altitude 34"'.
Février 4901. .
· , ·‘ " É É—= -1 2 É
É ggnouvms. IPÉBATURB É É É E Eg È S É È mzsulnoüks. I
° ···*··*···· ·····* :2* " 2 §·= É ‘ S .
1 51,5 755 - 0,8 4 98 0,0 W. 10 1
2 51,5 753 - 0,8 3, 94 0,0 S.W. 10 0 ·
48 751 1.0 3, 90 0,6 E. 10 0 Pluie.
4 45 748 0,4 4, 98 4,8 E. 10 2,3 Neige le nuit.
5 41 747 0,5 2, 98 7,8 E. 10 0 Neige tout le jour.
6 47 760,5 -1,6 1, 98 0,0 N. 10 0
60,5 765.5 — 6,5 1, 98 0,0 N. E. 0 6,
65 767 — 6,6 3, 99 0.0 W.S.W 10 0
67 767,5 — 3,0 2, 94 0,0 W. 10 . 0
1 67 768 0,0 4,8 92 0,5 W. 10 0 Pluie le soir.
11 63,5 767 1,0 4,4 98 0,0 W. 10 0 I
12 62 764,5 — 5,2 3, 96 0,0 E. 0 4,
13 62 768 - 2,2 2, 92 0,0 N.W. 10 2,3
14 66,5 769 -11,0 — 3, 99 0,0 E. 0 4 ,
15 66,5 771 ·- 9,4 - 1, 98 0,0 N. 10 6, ·
1 62,5 771 -10,0 5, 98 0,6 N.W. 10 2, Pluie le soir. ,
17 60 762 5,0 3. 92 0,8 W. 10 0 Averses de neige. I
1 62 766,5 - 2,0 3, 88 0,0 N. 10 5 I
1 64 766 - 2,6 3, 89 0,0 N.W. 10 0 I
63 764,5 — 2.8 1, 93 0,0 N. 10 4,
64 765 — 9,2 0, 86 0,0 N. E. 0 6 ï
63 764 5,0 1,‘ 85 0,2 S. 10 0 Flocons de neige. I 5
6l 763,5 — 5,0 6, 94 0,6 S. 10 0 Pluie le soir. I
57 762 0,5 7,4 95 0,3 S. 10 0 ld. I .
' 54 757 1,8 7, 92 0,0 W- 10 1, I
50 754 2,0 7, 84 2,4 S. 10 1,3 Pluie.
747 ' 751.5 2.8 11. 85 0,8 W. 8 2 Averses. I
49 752 3,0 9, 88 I2,0 S. 10 0 Pluie le soir.
I
I
I
Total de le pluie en millimètres: 31,4
Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — G1. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. - Ng. Neige. —· Or. Orage. —’l‘0n. Tonnerre. — L‘éta\ du ciel,1ndlrec·
tion du vent, l’élat hygrométrlque sont observés A 9 h. du malin. -· L’é1al du ciel est mesuré de
gltntgzlîx dixièmes de uébulœllé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllognphe de
P

i 1 . ·1 l DU DE LA
sormu IINNEEDE Nomi mici
BULLETIN —·* >*~ CURL
N° 336. - Avril 1901. - 3D°Année. - 'I`. XV.
Ananssn: Les Ouvra es, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à   le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à
M. le D' Srmaux, rue S‘-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du 12 Avril
l901, p. 209. — Note sur Ia formation dela Gréle, par M. H. Ducnaussov,
p. 210. - Ouvrages reçus, p. 2l6. — Observations météorologiques,
p. 224.
EXTRAIT IIES PIIDIBÈS-VERBAIIX.
séance oiimtasnn nu l2 Avmr. 1901.
Présidence de M. GONSE.
Gonnssronmurca : 1° Lettres du Ministère de Plnstruction
publique et des Beaux~Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des Etats-Unis.
2* La Société des Sciences naturelles de l’Ain demande
la continuation d’échange de ses publications avec celles de
la Société,.
_ M. H. Duchaussoy donne lecture d’une note sur la forma-
tion de la grêle.
Le Secrétaire-A djoint .·
F. Cnoouanr.
30° Annex. ' 14

' — 210 — V
Note sur la formation de la Grèle.
Nous avons publié en 1891 la carte des zones à gréle du
département de la Somme. Depuis cette époque, le fléau
s’est chargé de démontrer Pexactitude de nos renseigne-
ments. Comme exemple, nous ne citerons que l'orage du
20 juin 1899: les dégats ont dépassé trois millions de francs
pour 73 communes alignées de Montdidier à Roisel. « La
première zone dangereuse comprend les environs de Moyen-
neville; la seconde forme les cantons de Roye, Montdidier
et Rosières, c'est-à—dire la partie supérieure de la vallée de
l’Avre et le petit bassin de la rivière des Trois-Dons; enfin
la troisième s’étend de Roisel à Doullens, englobant les
` cantons limitrophes du Nord—Est, d’oi1 descendent la Cologne,
  là Tortille et l‘Ancre, affluents de la rive droite de la Somme. `
Les cantons les plus éprouvés sont ceux d’Acheux et de
Doullens où se trouvent les sources qui alimentent l'Au—
thîé »   `
Cette répartition de la grêle n’est point spéciale à la
Somme. En dépouillant les observations du Berry, j’ai prouvé
que les cantons de Graçay et de Sancerre sont souvent grélés, _
parce qu’ils se trouvent à Vintersection de plusieurs routes
d’orages (2).
De 1873 à 1892, la perte totale, en France, a dépassé
1.600 millions, avec une moyenne annuelle de 83 millions.
Un maximum paraît se produire tous les six ans:
(1) Mémoires de la Société Linnéenne du Nord de la France. (Tome
VIII, pp. 210-237). -— Annales du Bureau central météorologique de
France. 1. Mémoires de 1893 (A. 19-25; carte A. 15). — Bulletin de la Soc.
Linn. du Nord de la France. T. XIII, pp. 263-279; T. XV, p. 38.
(2) Revue encyclopédique Larousse (7 janv. 1899). Article sur la grêle
de J. Mascart.

— 211 —
1874 ....... 134 millions.
1880 ....... 124 —
1886 .... . . . 119 — J
1892 ....... 117 —  
‘ ll y a eu, au contraire, un minimum de dégâts en 1876-77, l
avec une moyenne de 48 millions, et en 1882-83 avec une
perte de 62 millions.
D’après Turquan, la Normandie, la Bretagne et l'Anjou
sont très peu maltraités, à cause du voisinage de la mer. '
Chez nous, les cantons de Nouvion, Rue et Crécy sont aussi
privilégiés pour la même raison.
Le Lyonnais et la Gascogne subissent des dommages
énormes. Les départements les plus grêlés sont ceux du
Gers et du Rhône. Viennent ensuite les suivants: Lot-et-
Garonne, Hautes-Pyrénées, Loire, Haute—Garonne, Saône-
et-Loire, Jura, Lot, Aude, Hérault, Puy-de-Dôme et Tarn-
et-Garonne.
Pour le x1x• siècle, le tribut total est certainement voisin de ·
huit milliards.
La question de la grele reste donc toujours à l'ordre du
jour des préoccupations des cultivateurs et des vignerons.
Nous nous proposons de donner les idées actuelles sur la
formation des grêlons.
Dans les statistiques des météorologistes les jours de grêle
ou de grésil sont souvent confondus.
Le grésil est formé de globules sphériques de glace spon-
gieuse, friable et blanche, paraissant de simples gouttes de
pluie congelées, dont l’opacité est due à de nombreuses
bulles d’air disséminées dans la masse.
La grêle est constituée par des masses compactes et dures
de glace opaque ou transparente (1).
La grêle se produit toujours pendant les orages, surtout
(1) A. Amor. Traité élémentaire de Météorologie. _

— 212 —
en été. De 1861 à 1890, nous avons pu retrouver la date de
222 orages à grele, ayant causé des dégats constatés par la i
Caisse départementale (1). La répartition mensuelle est la
suivante: avril, 2; mai, 31; juin, 76; juillet, 66; août, 35; 1
septembre, 10, et octobre, 2. _
La grele a un maximum de fréquence dans les latitudes
moyennes, diminuant au fur et à mesure qu’on s'avance 1
vers l’équateur ou qu’on se dirige vers les régions polaires. 4
Le grésil est, au contraire, plus fréquent en hiver qu’en I
été, et dans les latitudes élevées que dans les latitudes
A moyennes ou basses; il parait etre la forme que revet sur-
tout la gréle dans les orages qui se produisent à basse l
température (2). ` »
La grosseur et l’aspect des grelons sont très variables. a
Souvent, ils sont plus ou moins sphériques, de la dimension
d’un pois ou d'une noisette, quelquefois d'une forte cerise,
d’un œuf de pigeon ou de poule._On en trouve qui rappellent
une poire simplement allongée ou munie d’un appendice.
pointu. L'éclatement de grelons sphériques donne des cônes `”
ou des pyramides de glace àbase convexe.
Dans l’orage du 13 juillet 1788, les plus gros grains,
' observés par Victor Chandon, de Montdidier, étaient comme
des œufs de dinde; la forme la plus générale était en navette
de tixserand, constituée par deux troncs de cone réunis par
leur base, le noyau très opaque, et le reste transparent comme
' du cristal. '
Le 26 mars 1790, les grains avaient la grosseur d'une forte
aveline et rappelaient, par leur forme, celle d’un champi-
gnon ; ils étaient arrondis à une extrémité et pourvus d’un
pied mince du coté opposé (3).
(1) Il. Dvcmiussov. Météorologie du Département de la Somme.
(2) Amor. Op. cit.
(3) Obs. météorologiques de MM. Cnmnon, de Montdidier. ·

— 213 —
Le 16 août 1791, la gréle cassait 226.000 carreaux dans
Amiens. A Querrieu, des moissonneurs ont été blessés en
cherchant un abri pour se dérober à des glaçons aussi gro:
qafaigus. `
Le,5 juillet 1819, il est tombé, à Montdidier, de la grêle
de /0rme cubique, ayant la dimension de forts dés à jouer.
Le 17 juin 1839, on a vu à Clairy-Saulchoix des grèlons
de la grosseur d’un œuf de poule, « couverts d’aspdrités ».
Le 5 juillet 1857, Camille Chandon mesurait des grélons
semblables à des biscaïens, ayant cinq centimètres de dia-
mètre. `
Le 20 octobre 1898, à Bizerte, il est tombé sur un navire
des grèlons pesant 620 grammes; quelques-uns dépassaîent '
1 kilogramme et avaient la grosseur d’une carafe.
En faisant la coupe de gros grélons, on trouve toujours
au centre un noyau formé par un grain de grésil; celui-ci
est entouré de couches concentriques, composées alterna-
tivement de glace transparente et de glace opaque.
« Le phénomène général que l’on retrouve à l’origine de
tous les orages, est un état instable de Patmosphère, par
suite duquel un mouvement ascendant rapide se produit
dans les couches inférieures. Si les conditions de température
et d’humidité sont convenables, une condensation abondante
est la conséquence de ce mouvement ascendant et donne
naissance à un cumulo·nimbus puissant, au sein duquel se
développent les manifestations électriques caractéristiques
de l’orage » (1).
Dans les orages de chaleur, qui sont souvent des phéno-
mènes locaux de faible étendue, l’instabilité est due à un
excès de température des couches inférieures de Patmosphère
en contact avec le sol.
Les orages de dépression sont au contraire plus vastes et
(1) Amor. Op. cit.

- 214 —
accompagnent les systèmes cycloniques. D’après Sonrel,
Fron et Marié-Davy, ces météores se produisent 85 l'ois sur
100, dans le secteur Sud-Est des dépressionsàfaible gradient,
qui abordent les côtes de la Manche et de l'Atlantique.
De 1784 à 1869, on a noté à. Montdidier, 1630 orages,
1 présentant la répartition mensuelle suivante :
Janvier 19 _ ` Juillet 304
Février 10 Août 231
· Mars 41 Septembre 145
Avril 136 Octobre 67
·Mai 335 Novembre 10
Juin 316 Décembre 16
Pour notre pays, les 2,8 °/., des orages éclatent en hiver;
31,4 °/,,, au printemps; 52,2 °/.,, en été, et 13,6 °/, en
automne. Les 72,7 °/, des jours de tonnerre, se produisent
de mai à tin août (1). ·
. Le plus souvent au début de l'orage, il se produit un grain,
caractérisé par un coup de vent violent, avec changement
subit de direction, et hausse brusque du baromètre. Sur la
_ courbe des enregistreurs, le crochet d’oragc indique souvent `
une augmentation de pression de un millimètre.
Les cumulo-nimbus orageux, formés dans un courant
ascendant puissant, élèvent souvent leurs sommets à 4 ou
50001 mètres de hauteur. A cette altitude, la température
est inférieure à0°, méme par les journées les plus chaudes
de l’été.
Dans ces conditions, les gouttelettes très petites qui
constituent les nuages, conservent d’ordinaire l’état liquide,
restant en surfusion jusqu’à — 10° et mème -15**. ·
« Tant que ces températures ne sont pas atteintes, le haut
du cumulo·nimbus reste liquide, mais dans un état très
instable, puisqu’il suffit d'un choc ou du contact d’une
(1) Obs. de Cambon. Op. cit.

- 2i5 —
particule de glace pour que les goutteletteslsurfondues se
congèlents (I). ( _. j_
Lorsque la surfusion cesse, la température remonte à 09,
et une partie de la goutte reste à l’état liquide, la partie
solidîliée étant d’autant plus grande que la température
initiale était plus basse. 4 ` ~
Si le mouvement ascendant du cumulo-nimbus orageux
est suflisant, la température baisse encore, et l’on v•oit
_ apparaître à la partie supérieure des filaments de cirrus. ll
y aura donc, en meme temps, dans diverses parties du nuage,
des gouttelettes liquides en surf‘usion et des cristaux de
glace. Le mélange de ces parties produira la grêle.
« En effet, dès qu’un cristal de glace rencontre une goutte-
lette en surfusion, celle-ci se congèle en partie et accroît le
cristal primitif qui finit par constituer un grelon de dimen-
sions appréciables. La fraction de l’eau qui reste liquide au
· moment où cesse la surfusion, peut se congeler lentement
à son tour, si le tout séjourne dans une couche d'air dont la
température soit inférieure à 0°; dans ce cas, on aura sur le
grelon une couche de glace compacte, dure et transparente.
Si, au contraire, une partie de l’eau reste liquide, le mélange
de cristaux de glace, de gouttelettes liquides interposées et
de bulles d'air petites, mais en très grand nombre, donne
une masse blanche, opaque, et beaucoup moins résistante.
La partie centrale des grelons oll`re d’ordinaire une apparence ·
radiée et se compose d’aiguilles de glace qui divergent dans
tous les sens, tout autour du centre » (2).
Rappelons ici que le meme phénomène se produit |orsqu’on
indroduit un petit cristal de sulfate de soude dans une
dissolution sursaturée correspondante.
Uaccroissement progressif des grelons s’efI'ectue dans la
(1) Amor. Op. cit.
(2) Amor. Op. cit. _

- 216 —
descente à travers des couches contenant de l’eau en surfa-
sion. Boussingault, en observant dans les Andes un nuage
à grèle, a vu que les grèlons qui étaient très petits vers le
A haut, augmentaient de grosseur au fur et à mesure qu’ils
tombaient. Si le grèlon entre dans un tourbillon à axe hori-
zontal, la vitesse du vent pourra le contraindre de remonter _i
et de redescendre plusieurs fois dans le nuage; une nouvelle
couche de glace se formera chaque fois qu’il entrera dans
la partie en surfusion. Le calcul montre qu'un vent ascen-
dant de 10"5 sufiit pour soutenir un grélon de 5 millimètres
et un vent de 15 mètres pour un grèlon de 1 centimètre.
Par ce qui précède, on voit que la formation de la gréle
s’explique en dehors de toute action électrique. La théorie
de Volta, abandonnée par les physiciens, a cependant été
rajeunie par le professeur Marangoni, de Florence.
H. Dvcnnussov.
Ouvrages reçus.
Naturforscher- Verein bei der Universitat Dorpat : Sitzungs—
berichte. Xll• volume, seconde partie. 1899. - F. Smmms.
Insectes forestiers des provinces baltiques. — C. Gnnve. Les
Chèvres sauvages de l’Asie russe et leur distribution géo-
graphique.
Société vaudoise des Sciences naturelles à Lausanne. Bulletin.
Vol. XXXVI. N° 137. — C. Bünmza. Les causes des tempéra-
tures anormales. — D' Aueusrn Homo. Contribution à l’étude
de l’0rigine et de l’évolution de la thyroïde latérale et du
thymus chez le Campagnol.
Naturwissenschaftliche2· Verein zu Bremen; Abhandlungen,
XVl• volume, 3° fascicule. — J. Maurin. Courte remarque
sur l’érosion glaciaire. — Gzone Rr1··1·nn. Souvenirs d`un l
voyage dans le Pacilique; les plantes phanérogames de l’île l
l

— 217 —
de Luçon. - E. Lanuznuzmu. Premier supplément à la
ilore des Champignons des iles de la Frise orientale.
Vcrein für Naturwissenschaft in Braumchweig. 8° volume,
pour les années 1891-92 et 1892-93 paru en 1900. — Prof.
D' Wim. Bmsws. Liste des ouvrages intéressant l'histoire
du duché de Brunswick, 4* partie: Anthropologie et Pré-
histoire. Enumération de la littérature anthropologique du
Brunswick et des pays voisins (y compris le Harz).
Siebcnbürgischer Verein für Naturwissenschaft in Hermann-
stadt. Vol. XLIX. Année 1899. — Anomv Gorrscnnmo. Obser-
vations météorologiques faites à Hermanustadt de 1895 à `
1899.
Naturforscher Vereùz zu Riga .· Correspondenzblatt. Vol.
XLlll. —·- P. Wzsrsano. Esquisse sur la biologie des Araignées.
— C. Gnavt. Distribution géographique des Ovidés sauvages. '
` —G. Wasranno. Excursion botanique dans le gouvernement
de Kowno. — D' Ba. Doss. Des dépôts limoneux dans le sud
de la Russie et formations analogues dans les provinces de
la mer Baltique.
Societes Enlomologica de Züri¢·h·Hottingen. XV° année.
N°• 15, 16, 17 et 18. - Fmroiucn Scnima. Nouvelles formes
` aberrantes de Lépidoptères de Galicie. - D' Pwm. Amphi-
dasis v. Doubledoyaria dans le Harz. — Aauow Voenscnow.
Description de quelques aberrations de Lépidoptères. —
H. Szmnxm. Neuronia popularis, nuisible au maïs. — Fnnn.
Hnasn. Prodrome d’une faune des Macrolépidoptères des
cercles de Traunn et de Mühl dans la Haute-Autriche. —
B. Snzvoer. Les ennemis de nos papillons. — Pam. Bonn.
Mes excursions en 1900.
Musée zoologique de l'Académ:`e impériale des Sciences de
Saint-Pétersbourg. Annuaire 1900. Tome V. N° 3. - K. M.
Dxnnxuem. Matériaux pour servir à la Faune des Oiseaux du
district de « Tschoroch » (Sud-Ouest de la Transcaucasie)
et des environs de la ville de Trébizonde. - A. Sxouxow.

— 218 -
Une nouvelle espèce de Japyx (Thysanoures) de la Boukarie
orientale. - L. S. Bene. Les Poissons du Lac Balkal.
Societas historicomaturalis croatica, de Zagreb-Agram.
Mémoires. Vol, Xll, parties 1 à 3. — Envm Rosswn. Faune I
des Odonates de Slavonie et de Dalmatie. '
La Feuille de: Jeunes Naturaliste:. 1901. Avril, — J. RAS-
rain. Coupe de la falaise jurassique au promontoire d’Auber·
ville (suite). — Gustave-F. Domus. L’étage cénomonien en
Angleterre. —- Abbé C. Fnionner. Faune entomologique de
la Haute-Marne. Tableaux analytiques pour la détermination
· des principales Chenilles de Macrolépidoptères. — Abbé
J.-J. Kumuzn. Revision des Eucoélines. - Notes spéciales
et locales.
Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres. 1900. — .
· D' Monmu. Etude médicale sur Vempoisonnement par des
Champignons. — Eve. Smon. Contribution à l’étude du genre
Asphodelus. Note sur l’étude des Characées. — Duner.
Fécondation artificielle du Noisetier. - FOUILLADE. Contri-
bution à l’étude rhodologique des Deux-Sèvres.
Bulletùt dela Société entomologique de France. 1900. N° 21.
— Liste des Membres de la Société. Table alphabétique par
noms d’auteurs. — 1901. N° 1: P. Cnnerinn. Description '
d’une nouvelle espèce de Teleia. — N° 2: C11. Ptmnz. Sur
quelques points de la métamorphose des Fourmis. —
E. Lun. Sur les différentes formes de l’appareil trachéen
dans une méme famille d’A1·anéides. —— P. Cnnimun. Note
' complémentaire sur Tcleia scriptella Hb. — C; Houmnnr.
Capture d’Isophya pyrenaea Serv. aux environs de Sens
(Yonne). — A. Guen. Observation sur la note précédente`. I
— R. ou Buvsson. Sur Ch1·y.·:i.·: Shangaiensis Smith. — V.  
Mayer. Contribution à la faune entomologique des Cévennes I
et du Velay. — N° 3 : J. on Joamms. Observations sur quelques
espèces du genre Sesia. — Cn. Onnnruün. Observations sur
le dimorphisme et le mimétisme de Paromia pulchra Q . —

— 2l9 —
G. Hominn. Descriptions de deux Zoocécidies nouvelles sur
Fagonia cretica. T- A. Gulnn. Sur deux Champignons para-
sites des Cécidies. — J. Viusneuvs. Sur Mcdoria digramma ‘
Meig. — J.-J. Kinrrsn. Remarques sur les Figitines avec
description d’une nouvelle espèce. — A. LÉCAILLON. Recher-
ches sur la structure et le développement postembryonnaire
de l’ovaire des insectes. — N° 4: J. Px.An·1·nL. Sur quelques
détails de l’appareil respiratoire et de ses annexes dans les
larves de Muscides. — C. Fznron. Description de l’0:mia i
corsica n. sp. et observations sur la faune Corse. — V. Mns?.
Sur les métamorphoses de deux Coléoptères coprophages.
— A. LÉCAILLON. Recherches sur la structure et le développe-
ment postembryonnaire des Insectes. — V. Sur les diverses
cellules de l’ovaire qui interviennent dans la formation de
l’œul`. —- E. L. Bouvnsa. A propos des Onychophores du Cap,
désignés sous les noms de Peripalus Capensis Grube et de
P. brevis Blainville. — H. Gwenn ne Kenvnuu. L’accouple·
ment des Lépidoptères. — J. Vmnsneuvn. Observations sur
quelques types de Meigen, du Muséum de Paris. — M. Sunn-
russ. Deux nouveaux hybrides du genre Smcrinlhut O. —
A. Boucmmn. Note sur les Serrimargo et les Peo~ipri.stu.¢ de
la tribu des Coptodérides. — C. Houaan. Quelques mots sur
les` Zoocécidies de l’Artemisia hcrba·alba. - L. Fainuxnn.
Description de Coléoptères nouveaux ' de Madagascar. —
E. FLBUTIAUX. Sur le genre Pachyderes Latr. et description
d’une espèce nouvelle. — M. Rûexunxnr. Description d'un
ilqdroporus du Liban. — A. Gnouvsnm. Description d’un
nouveau genre de Nitidulides du Nord et de l’Est de l’Afrique.
— H. ou Bvvsson. Observation sur la dispersion de Barbi-
tùœs serricauda Fabr. — J. Ananas. Quelques remarques
sur les métamorphoses internes des Hyménoplères. — A.
Tnenv. Description d'un genre nouveau de Buprestides du
Congo français. Description de deux Buprestides exotiques.
—— M. Pic. Sur quelques variétés de Zonabmls du Turkestan.

- 234) ..
` Diagnoses préliminaires de deux Malthlnus du nord de
l’Afrique. Synonymie probable du Maltlzinus tuniseu: Fairm.
' Quelques mots sur l'accouplement des Goléoptères. —
N° 5 2 G. Ensnv. Remarques sur un petit groupe de
Pheidole de la région Sonorienne. - E. Sinon. Description .
d’une espèce nouvelle du genre Micrat/zena. — E. L. Bouvnen.
La V circulation branchiale chez les Bathynomes. — A.
Rarrnav. Description d’un Thorictide nouveau de l'Afrique
Australe. — H. DU Buvsson. Remarques sur quelques Elaté~
rides et description de deux espèces nouvelles. - L. Fam-
namn. Description de Coléoptères nouveaux de Madagascar.
- M. Bossa. Note sur quelques Hémiptères peu communs,
capturés dans le parc de Saint»Cloud. — N° 6: Cu. Onnnrnün.
Note sur les Hadena alpigena et Meù:s0nm`e•·i. - S. Jounoain.
Pièces buccales des Ixodidés. — E. Bnucxnn. La bouche des 1
Ixodes. - J. Bouncnois. Description d'une nouvelle espèce  
de Malthodes d’Algérie. — L. VILLARD. Description d’un
. Cérambycide nouveau d’At`rique.`.- A. Lecainnon. Recher-
ches sur la structure et le développement postembryonnaire
de l’ovaire des insectes. — VI. Sur la prétendue cellule
pariétale de l'ovaire des Gollemboles et des Thysanoures. —
' H. Neumann. Description d’un Pselap/zu.: nouveau de Tunisie. `
Bulletin scientifique du Nord de la France. T. XXXVIV. —
J. Ananas. Observations sur les métamorphoses internes de
la Guêpe et de_l’Abeille. — M. Caumnnv et E. Mnsnin. .
Recherches sur l'Hemioniscus balani Buchholz, Epicaride
parasite des Balanes. — M. Mmanon. Recherches anatomi-
ques et physiologiques sur les Cuscutacées. — E. Ranaun.  
Fragments de tératologie générale : l'arret et 1’excès de É
développement. — A.Vavssiànn. Etude comparée des Opisto— l
branches des cotes françaises de l’Océan Atlantique et de la !
Manche avec ceux de nos côtes méditerranéennes. — V.
W1x.r.¤n. Description de Actaletes Neptuni.
Revue générale de Botanique. Mars 190l. — Gaston Bon-  

- 22] ...
HIER. Adolphe Ghatin. — N. Monxowms. Recherches sur
l'in1luence des alcaloïdes sur la respiration des plantes. -
W. Panmniue. lntluence de la nutrition par diverses subs-
tances organiques sur la respiration des plantes. -— En.
Gmvrou. Revue des travaux de physiologie et de chimie
végétales parus de 1893 à 1900.
Mémoires de la Société académique des Sciences, A rts, Belles-
Lettres, Agriculture et Industrie de Saint-Quentin. 1897-1898.
Bulletin de la Société zoologùjue de France. 1900. —— E.
Bsaezn.Transformation de loupe simple en loupe binoculaire
et stéréoscopique. — R. Bnancnann. A. Milne-Edwards. —
E.-L. Bouvuan et A. Mime-Enwanns. Heterocarpus Grimaldii,
espèce nouvelle recueillie par le Talùman, l’Hirondelle et la
Prùzcesse Alice. - H. V. Baonmurm. Sur le travail du D' J
Verhietf intitulé: « Uber Dappelmânnchon bei Diplopoden. »
— Baucx n et Tnousssanr. Description d’un genre nouveau
de la famille des Halacaridœ. — E. Bnmwr. Reproduction
des Hirudinées. Formation du cocon chez Piscicola et Herpo-
badella. Reproduction des Hirudinées, recherches expéri-
' mentales sur la fécondation. — Eu. Cnnvnsvn. Campagne de
la Melita. Description d’un Ampiphode nouveau appartenant
au genre Grabia Czerniawski. — L. G. Cosuovxci. Contribution
à l‘étude de la faune de la Roumanie. Faune carcinologique.
- G. ma Danns. Note sur quelques espèces d’oiseaux amé-
ricains du genre Capito. — V. Demos. La question de la
Sacculine. Pourquoi les canaux demi-circulaires sont dis-
posés et conformés comme ils le sont. — H. Gaunau un
Knnvmm. Note sur la faune de la fosse dela Hague (Manche).
— J. Gutnr. Le nouveau local de la Société zoologique de
France à l’H6tel des Sociétés savantes. Les méfaits du Poulpe
(Octopus vulgaris) en Bretagne. — Hanuzz. Sur deux causes
d’erreur en zoologie. — G¤..|1me·r. L’esthétique et les sciences
naturelles. — L. J. Monnw. L’extinctîon des espèces ani-
males. — M. Neveu-Lmums. Notes de tératologie sino-

— 222 -
japonaise. —— J. Panmenm. Les Nases dans le_ bassin de la
` Loire. Sur une Baie monstrueuse de la famille des Cyclo-
I céphaliens. — M. Pic. Contributions à l’étude des Coléoptères
d'Europe et des régions voisines. Quelques mots au sujet des
ouvrages écrits en collaboration. Quelques mots au sujet
des publications délaissées. Coléoptères nouveaux de la faune
paléarctique. — L. Rouu;. Description d’une nouvelle espèce
méditerranéenne de Zoanthidé, commensale des Pagures,
Palythoa (Gemmaria) paguricola. — X. R.4sPAu.. Sur Faction
morbifique d’une impression morale chez un chien. — L.
Roots. Notice sur les Anthozoaires des côtes de Corse. -
V. THIBAULT. Note sur l’existence d’une veine-cave accessoire
normale chez les Oiseaux. — Tnounssawr. Description d’es-
_ pèces nouvelles d,HdldCG1’ld&? et d’un genre nouveau. Note
préliminaire sur,les Acariens marins (Halacaridœ) recueillis
L aux Açores par S. A. le Prince de Monaco (campagnes de
1886-1888).
NG(üTwi8881|8C]1dftll'Ch8 Gesellschaft zu Chemnitz : Bericht.
vol. XIV. 1•' Janvier 1896 à Octobre 1899. — D' J. T. Srsnzsn.
Sur deux espèces nouvelles de Palmoscylon de Poligocene de
l’ile de Sardaigne. Note sur un groupe de troncs pétriliés
d’Araucarites provenant de la foret pétritlée de Chemnitz-
Hilbersdorf, installés dans le jardin du musée de la ville de
Chemnitz. — Prof. D' Liam;. Les phénomènes de la_Vie. —
' En. Haurex,. Le Loir (Myoœus Glis) dans la vallée de Chemnitz,
àWechselburg et Bürgstadt. — D' Prof. E.-R. Znmnmunm.
Les Bactéries dans nos eaux potables et en particulier dans
l’eau de la conduite de Chemnitz.
Nalurwifscnschaflicher Verein zu Osnabrûck : Bericht XIV.
— Années 1899 et 1900. O. Müecs. Sur les éboulisà facettes
de Hiltrup près Münster en Westphalie. — G. Mônmmm.
Matériaux pour la flore de l’arrondissement d’0snabrück. (
Naturforschende Gesellschaft zu Gôrlitz. Abhandlungen, l
1901, 23* volume. — E. Banana. Flore dela partie Prussieune

ï
— 223 — 1
et Saxonne de l’Oberlausitz, en y comprenant le Nord de la
Bohème. — Eu. Srnann. Observations sur les Laterigrades
de Norwège, et description de trois espèces nouvelles ou peu
connues. — O·r·ro Wonnaemzwr. Excursion conchyologique
dans le Montenegro et liste des Mollusques trouvés jusqu'à
ce jour. — E. Banana. Itubus iseranus Barber nov. sp.
Société d’Hzstoire Naturelle de Colmar. Bulletin. Nouvelle
série. T. V. Années 1899 et 1900. — J. Bounonois. Catalogue
des Coléoptères de la chaîne des Vosges et des régions limi-
trophes (suite). — D' Aueusrnz Hmvrzoe. La caverne des
Payens à Llubschwihr. La faune vertébrée de la station Pré-
historique de Vüklinshofen.
Naturwifsenschaftlicher Vcrcin für Schleswig-Holstein.
Schriften. Vol. XII. 1'° livraison. L. Wnasn. La température
à Kiel en 1898. Essai d’une nouvelle méthode pour prédire
les orages. — P. Kmurn. Observations phénologiques dans
le Schleswig-Holstein en 1898. — W. Wus·rm·:1. Contribu-
tions à la faune insectologique du Schleswig-Holstein. Liste
des Névroptères planipennes, rencontrés jusqu’ici dans le
Schleswig-Holstein. ` `

— 224 -—
OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d' A miens. — Altitude 34***.
Mars 1901.
.,  2 E; É-: .4 sa =` —
É.È.§I`,È,"È""" .,É.È.'.`Ã.É".È,`È    E:   ëî   *°*·*  
É I È É`: ¤ a
I 46 750 3,5 9,  96 7,4 S, 10 1 Averses. y
2 43,5 748 1,8 12,  84 4,5 S;W. 10 3,3 Pluie ls nuit. 1
3 44 754 3,6 10, 90 0,4 B.W. 0 4,3 Averses.
4 56 758,5 2,0 10,  81 2,2 W. I0 0 Pluie.
5 53 759 3,8 12,  92 4,8 B.W. l0 0 Pluie tout le jour. ,
2 49 759,5 3,0 9,  85 4,7 W. I0 0 Pluie orage. ,
44,5 749 3,4 8,4 76 4,8 W. 8 0,30 Pluie tout le jour. l
:< 45,5 758 2,4 8, 94 0,2 N. I0 I Pluie.
' 59 764,5 3,2 8,5 96 0,0 E. I0 5,3
 |· 58 759,5 I,0 4,  90 0,0 N. 10 0
Il 54 758 1,0 5,  93 0,2 N. 10 0 \
12 55,5 760 1,2 9,2 94 0,0 N. 10 2,4 i
I3 58 760 2,0 6,4 90 0,0 N. E. 10 0
I4 54,5 758 1,0 I3, 90 0.0 E. 0 9
l5 52 754 5 3,6 12,4 67 l,8 N. E, 2 1 Pluie.
16 52,5 755,5 4,0 9,  79 0,0 S. 10 0 \
17 50 . 755,5 4,0 14, 90 0,3 N. 10 0 Petite pluie le soir. l
_ 18 47 750 5,0 7,  95 2,0 N. 10 0 Pluie ilne.
I 45 747,5 1,8 6,  93 1,5 N. 10 0 Pluie.
• 45 748 2,2 6,  95 0,4 N. 10 0 Pluie le soir. I
1 48 757 l,0 5,  91 0,0 N. E. 10 0 l
57 766 1,8 6,  82 0,0 N. E. 10 8,3
‘ 66 767 — 2,2 ` 8,  75 0,0 N. 0 6
60 766 — 0,8 9,  67 0,0 N.E. 2 8,3
54 760 — 3,4 7, 68 0,8 N.W. 8 1,3 Neige.
 756,5 757,5 3,8 5,  67 0,7 N. E. 0 9,3 ld. ·
52 756,5 — 4,0 5,  67 0,0 W. 2 6,3
1 51,5 755,5 — 4,5 4,  66 I,2 W. 2 6
f 55 756 — 6,0 7,2 65 0,0 S. 9 8
·=• 47 755 0,0 12.5 59 0,8 S. 8 5 Averses. '
l .45,5 748 4,0 10,4 79 17,0 B. 10 0 Pluie tout le jour.
Total de la. pluie en millimètres: 55,7
Abréviations et observation: B. Bourrnsque. - Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée
blsnche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘en. Tonnerre. ·- L‘ém dn clel,Isdlrec-
lion du vent, l’élsl hygroméulque sont observés i 9 h. du mstln. — Dem du ciel est mesuré de
" ëàlgêün dlxlàmes de nébulesitè. — Les heures de selell sont mesurées avec Plxétiognphe de
p .

·» . .
i 1 . _1 1 DU DE LA
Sil|‘I|1TE|lNN|1|1'llE Nilllll FIIANEE
BULLETIN ÉNSUEL 1
S°• 337-338.-- lai-Juin 1901. - 30• Année. - T. KV.
Anasssn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), a ·
ll. le 0* Srtnaux, rue S‘·Louis, 3%, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procés-Verbaux: Séance générale du 10 Mai 1901,
p. 225. —— Séance générale du 12 Juin 1901, p. 226. — Les Paragréles
en paille de Lapostolle, par M. H. Ducuaussov, p. 227. - Ouvrages
reçus, p. 237. — Avis, p. 238. — Observations météorologiques,
p. 239-240.
EXTRAIT DES Pll00È8—VE|lBAl|ll.
· séance oérntaana ou 10 mu 1901.
` Présidence de M. GONSE.
Conaasrounaucs : Lettre du Ministère de I‘Instruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des Etats-Unis.
M. Choquart dépose sur le bureau une moitié inférieure
d’hnmérus, coté gauche, de Bos Urus.
Cet os a 0***,25 de longueur et a été trouvé dans les carrières
de Montières, près la rue Maberly. '
M. Gonse dépose aussi sur le bureau une dent complète
d'Elephas primigenius mais en plusieurs morceaux faciles à
rassembler.
Cette dent a été trouvée également dans les carrières de
Montières, près la rue d'Etouvy, dans le méme terrain.
ll est donné lecture d’une note de M. H. Duchaussoy sur
les Paragréles en paille de Lapostolle.
30° aimés. 15

. — 226 — '
séance oénénaan ou 12 wm 1901.
Présidence de M. GONSE.
Conmzsrounaucn : Lettres du Ministère de l'Instructîon
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des États-Unis, de Russie et d’ltalie.
M. Duchaussoy donne lecture de Pintroduction de son
travail sur les Observations météorologiques de Victor et
Camille Chandon, de Montdidier. Celles-ci se sont poursuivies
sans interruption de 1784 à 1869.
Elles étaient faites trois fois par jour, à six heures du
matin, deux heures de l’après-midi et dix heures du soir,
comprenant la pression atmosphérique, la température, la '
pluie, la direction du vent, l’état du ciel, les maladies
régnantes et les phénomènes périodiques de la végétation.
Notre collègue décrit les appareils employés.
Jusqu’au 16 mai 1829, la cuvette du baromètre était à
l'altitude de 99***,6. Dans la rue des Juifs, il était à 86***,1.
Le mémoire de M. Duchaussoy comprend trois parties :
1° Les résumés mensuels de 1784 à 1869; 2** Le Journal
météorologique et 3° Les Tableaux récapitulatif:. _
La première partie forme une série de 172 tableaux, soit
deux par année, contenant 32.422 nombres dont 11.180 ont
dû étre traduits, pour évaluer les dimensions linéaires, en
millimètres et les températures en degrés centigrades.
Le Journal météorologique fait connaître la date de 12.486
' jours de pluie,. 1.344 de neige, 8.679 de brouillard, 1.628 de
tonnerre, 5.118 de gelée dont 1.583 à midi. Les orages à `
grêle, les dégats causés par les mulots et les hannetons, les •
épizooties, les grandes sécheresses, les comètes, les bolides
et les aurores boréales ont donné lieu à des notes intéres-
santes. ·
Les Tableaux récapitulatifs permettent d’avoir des idées p
générales sur la pression atmosphérique, la température, la 1

, l
l
.. 337 - L
pluie, les orages, les jours de gelée et la direction du vent ~
d’après 94.233 observations.
De 1784 à 1869, le baromètre a oscillé de 710°'“,6 le 24
décembre 1821 à 774'“,9 le 11 février 1849, la pression
atmosphérique moyenne étant à Montdidier de 752'"‘,7. Le
thermomètre a varié de —21°,3 le 31 décembre 1788 à 38°,8
le 15 juillet 1808 et le 19 juillet 1825. La température, qui
est 7•,48 à six heures du matin, 14°,02 à deux heures de
l’après—midi et 9*,25 à dix heures du soir, vaut en moyenne
10*,25. ll tombe annuellement 566""',5 d’eau en 145 jours.
On compte 128 jours de pluie, 16 de neige, 19 de ton-
nerre et 60 de gelée, dont 18 à midi. O
Le Sec1·étaire·A djoint .·
· F. Cnoouanr.
Les Paragréles en paille de Lapostolle
L'Histoire nous raconte que les Thraces et les Gaulois
tùaient des fléchcs sur les nuées orageuses, atln d'écarter le
· tonnerre et la gréle. Malheureusement ce beau geste de
courageuse protestation était tout à fait inefficace.
Au vn1• siècle, les Francs plantaient de grandes perche: dans
les champs pour chasser les orages: d’après une légende,
on obtenait de bons résultats, si _on avait eu la précaution
d'y joindre un parchemin couvert de caractères magiques. _
Charlemagne proscrivit cet usage par un capitulaire de 789, ` ~
en le qualifiant de superstition. A vrai dire cette pratique
n’avait pas moins de valeur que les sentences d’excommuni-
cation, prononcées au moyen âge, soit contre les «w·bets» (1)
· destructeurs de vignes, soit contre les mulots prolifiques
ravageant nos récoltes.
(1) Gribouri.

.. 223 ..
~ ;Des·ex;périences ‘de Volta ont fait supposer que de grands
feux sont capables d’enlever aux nuées la matière fulminante
qu’elles charrient, prévenant ainsi les orages ou les rendant
peu dangereux. Il y a soixante ans environ, des paysans de ‘
la ljomagne placaient dans leurs vignes des tas de paille et .
de bois léger, de 15 mètres en 15 mètres, sur une étendue
gie plus de 12 kilomètres à la ronde. Lorsque le tonnerre
grondait, on allumait ces « fus d'ous », et le territoire était
préversé de la gréle (1).
_ Un` procédé, très ancien, utilisé dès le xm° siècle, est la
sonnerie des cloches. Pendant leur bénédiction solennelle le
prètre demande à Dieu qu’elles chassent l?arrivée des tour-
À · billons, les dommages des tonnerres, le fracas de la grêle, la
chute rapide des pierres et les désastres des tempètes.
Dans les Mémoires de l’A cadémie des Sciences, pour |'année
1703, nous voyons que les environs d’Il|iers (Perche) ont
été ravagés par la grèle « Il y eut 30 paroisses dont les blés
furent coupés comme si on y eût passé la faucille ». Mais les
habitants d’llliers sonnèrent leurs cloches avec tant de
vigueur que « la nuée se fendit, au-dessus de leur territoire,
en deux parties qui s’écarI.èrent chacune de leur côté », de
sorte que cette seule commune ne fut presque pas endom-
magée (2). Cependant, dès 1680, I’abbé Richard niait for-
mellement, dans son Histoire de l' Air et des Météores, l’uülité
du son des cloches pour dissiper les orages. On sait mainte-
nant que les arbres, les meules et les clochers sont souvent
foudroyés. « Dans la nuit du 14 au 15 Avril 1718, le tonnerre
tomba, de Landerneau à S‘ Pol-de·Léon, en Bretagne, sur
24 églises, et précisèment, dit Fontenelle, sur celles ou l‘on
sonnait pour l’écarter » (3). Plus récemment, le 15 février
(1) Anaco. Notices scientifques. I. Le Tonnerre, p. 312.
(2) C. MAzE. La lutte contre Ia grêle autrefois et auj0urd'hui. (Cosmos
du 27 Avril 1901). ·
(3) Anaco. Op. cit.

; QQQ _
1860, 25 clochers de Belgique furent aussi atteints dans là
même journée. ·
En 1747, l’Académie des Sciences déclarait qn’il' était
dangereux « de sonner les cloches ou d'exciter quelque autre
violente commotion dans l’air, lorsqu'on a un orage au-
dessus de soi » (1). Trente·cinq ans plus tard, dans le Pala-
tinat, l'électeur Charles-Théodore défendit expressément de
sonner les cloches quand il tonne. Le 21 mai 1784, un arret
du Parlement homologuait une ordonnance du bailliage de
Langres faisant la méme défense.
Aujourd’huî la cause est entendue : la sonnerie des cloches
n’a pas d’aclion sur les orages et ne chasse point la grêle.
D‘autre part, comme la foudre tombe souvent sur les endroits
élevés, il est imprudent pour les sonneurs de mettre les
cloches en branle lorsque le tonnerre gronde au-dessus du
village.
Nous arrivons maintenant aux paragréles de Lapostolle
qui n‘ont pas eu moins de vogue que les canons grelifuges
de la Styrie et du Beaujolais.
C’est en 1820 que notre concitoyen publia, chez Caron-
Vi tet, son « Traité des Parafoudres ct des Paragrêles en cordes
dd paille ».
Un mot de biographie ne sera pas inutile pour rappeler
la mémoire du célèbre pharmacien. Alexandre Lapostolle
est né à Maubeuge, le 21 décembre 1749. Après de bonnes
études à Paris, où il fut l’élève de Rouelle et de Beaumé, il
vint s'établir à Amiens en 1774. La variété de ses connais-
sances et son` habileté expérimentale le tirent rechercher
des médecins, malgré la jalousie de ses confrères. ll inaugura
des cours de Physique et de Chimie dans l’une des salles du
couvent des Jacobins, et professa successivement à l’Ecole
Centrale, au Jardin du Roi et à l’École Préparatoire de
(1) Histoire de l’Académi¢, 1747, p. 52.

- g3g -
Médecine d’Amiens. Lorsqu’il tit connaître ses paragreles, il
avait dépassé Page de 70 ans. On l’appréciait partout pour
ses nombreuses recherches, parmi lesquelles nous pouvons
citer celles qu’il fit sur la carie du blé, les engrais, la con-
servation des pommes de terre, la betterave champetre,
l’extraction du sucre, la taxe du pain d’après le prix des
farines, les dangers des batteries de cuisine en cuivre et la
' valeur alimentaire des champignons. Vers |786 il avait fait,
en collaboration avec d’Hervillers, un travail important sur
l’Analyse des eaux de puits, rivières et fontaines d’Amiens.
Lapostolle mourut dans notre ville, le 19 décembre 1831, à
Page de_82 ans. Les frères Duthoit ont représenté sur sa
, tombe, dans un bas relief curieux, la principale invention
du savant amiénois (1).
Le Traité des Parafoudres et des Paragréles en cordes de
paille est divisé en 23 chapitres dont l'ensemble forme un
volume in·8 de 320 pages. Dans ce livre, Lapostolle indique ·
la construction d’appareils, « moins dispendieux et moins
dangereux » que ceux de Franklin, pour préserver nos habi~
tations de la foudre, et mettre nos champs à l’abri des
ravages de la grêle.
« Les avantages que promet une découverte de cette
nature doivent etre communs à toutes les nations; ce n’est
donc pas à ma patrie seule que j’ai cru devoir dédier l’ou-
vrage dans lequel j’en ai consigné les résultats et les preuves:
c'est à toutes les nations que j’en adresse l’hommage.
» En le leur dédiant, je le soumets au jugement de tous
les savants, quel que soit le pays qu’ils habitent. Je les
invite à vérilier toutes les expériences que j’indique, à exa-
miner toutes les conséquences que j’en tire et à émettre
leur opinion sur les moyens que je propose » (2).
(1) N. DE1.Mt0m.1ànE, Éloge de Lapostolle.
(2) LAPOs1‘0i..LE. Traité des parafoudre: et des paragrêles en cordes
de paille, précédé d’unc météorologie électrique, présentée sous un jour
nouveau, et terminé par l'analyse de la bouteille de Leyde.

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- 232 —
Il est facile de ridiculiser l’œuvre du savant apothicaire,
en choisissant les passages les plus étranges; mais nous
savons que les expériences les mieux faites peuvent ètre mal
interprétées, et que des théories baroques peuvent expliquer
les découvertes les plus sérieuses. Gay-Lussac avait beau jeu
en déclarant que le Mémoire de Lapostolle n'était pas digne
de Pattention de l’Académie » (1).
La plupart des feuilles publiques célébrèrent la découverte
des paragréles, et l’Institut fut obligé de s’occuper à nouveau
de la question, pour condamner une fois de plus I’inventeur
par la plume de Biot, le célèbre physicien (2).
Nous ne pensons pas, avec Lapostolle, que l’électricité est
un fluide détonant comme le gaz hydrogène, ni qu’il s'en
forme de grandes quantités par le frottement des eaux sur
le fond des océans; nous ne croyons pas non plus que le
fluide électrique, uni au feu du soleil, est l’ame de la végé-
tation et que « les nuages orageux se forment le matin par
l’abondante secrétion des plantes » (3).
Mais ce n’est pas une raison suffisante pour rejeter à priori
les paragrèles en cordes de paille, comme le firent Biot et
Gay-Lussac.
« On a fait, dit Victor Meunier,·un calendrier républicain
dont chaque jour porte le nom d’une victoire; on pourrait
aisément faire un calendrier dont chaque jour rappellerait,
par une découverte, une humiliation que le génie de l’in-
vention a infligée aux Académies. Combien de choses, déclarées
absurdes au moment de leur naissance, font aujow·d’hui la
gloire de leurs auteurs ».
Aussi, malgré les Académiciens, les paragrèles se propa-
(1) LAPOSTOLLE. Op. cit. 1·¤‘ supplément. Appel à l’opinion publique.
Le rapport de Gay-Lussac est du 9A juillet l820.
(2) Larosroma:. Op. cit. 2~ supplément.
(3) LAPOSTOLLE. Op. cit., p. 128.

.. 333..
, gèrent rapidement et eurent un réel succès. Ci-dessous le
moyen d’en construire. É
« Prenez une perche de bois blanc de 15 à 20 pieds de
longueur, planez-la exactement pour en enlever l’écorce qui
l’exposerait à pourrir; mais sans diminuer le bois, afin de
ne pas nuire à sa solidité. Faites à Pextrérnité supérieure
un trou pour y enfoncer une pointe de bois dur et coriace,
comme, par exemple, de frêne ou de cornouiller; et pour
éviter que cette tige de bois pointue ne soit enlevée par les
vents, assujettissez-la avec deux clous de cuivre.
» Appliquez sur cette perche une corde de paille de même
longueur que vous lixerez à chaque extrémité avec une vis
de cuivre, en ayant soin qu’elle soit bien tendue. Tous les
18 pouces on mettra un lien en fil de cuivre rouge.
» La corde devra avoir 15 lignes de diametre; elle sera
composée de 4 cordons composés eux-memes de 4 fils
chacun; le tout sera câblé ensemble et formera une corde
bien solide. On aura soin de donner à chaque fil la grosseur
nécessaire pour que le tout étant cablé n’excède 'pas le
diamètre indiqué » (1).
Cette perche doit etre fixée dans un pied en bois de chene,
enfoncé dans la terre et solidement maintenu avec des
pierres.
« Il suffira qu’il y ait un de ces paragreles sur une surface
de 60 arpents ». Pour moins gêner les travaux agricoles, on
les placera de préférence sur la bordure des champs, près
des chemins ou des rideaux. La dépense est évaluée à 2 sols q
du journal, 1 paragrèle coûtant seulement 5 francs et pou-
vant durer une vingtaine d’années.
D’après Lapostolle, « la gréle est le résultat de la conver-
sion d’un nuage orageux en glace; le véritable moyen d'éviter
ses ravages c’est d'empécher les nuages orageux de se
(1) LAPOSTOLLE, Op. cit. p. 217-218.

I
|
.. 334 ..
former » (I); Ses appareils ont donc pour but de soutirer
insensiblement l'électricité atmosphérique; de là leur multi-
plicatiou nécessaire. Le paratonnerre de Melsens est basé
sur le méme principe.
Les ravages de la gréleétant presque toujours une calamité
publique, par l’étendue des pays qu’ils atteignent, « les
gouvernements seuls peuvent, par des mesures uniformes, pré-
server les peuples d' un fléau auquel les particuliers n‘opp0se-
raient que des précautùms inefficaces, parce qu'elles ne seraient
que partielles ». Notre savant veut donc charger les munici-  
palités de faire confectionner le nombre de paragréles jugés r
nécessaires, suivant la surface du terroir, les appareils étant
placés aux lieux indiqués par l’arpenteùr du village: « les
frais seraient avancés par le percepteur, qui en serait rem-
boursé le plus promptement possible, sur un role établi par
le maire » (2).
Voyons maintenant les résultats obtenus en différentes
régions.
Les premiers paragréles furent établis, eu France, dans les
Hautes-Pyrénées, vers la lin de mars 1821, par MM. His,
conseiller de préfecture, et Ch.-E. 'l‘hollard , professeur
de mathématiques et de physique au collège de Tarbes. Les
expériences furent faites sur le territoire d’Aureilham, Bou-
lin, Lizers, Oloac, Hourc, Lorigaux et Lastades, formant une
surface de 3.000 hectares, ravagés souvent par la grele. Toutes
ces communes ont vu passer des orages, mais aucune d'elles
n’en a été touchée. . ·
Le village d’lbos, qui n‘avait pas voulu se servir de para-
gréles, fut ravagé par le fléau pendant un orage de juin.
Celui·ci laissa tomber un peu de grêle sur la première ligne
(1) LAPOSTOLLE, Op. cit., p. 248.
(2) Lnrosroam, Op. cit., p. 259 et 262.

- 335 ..
des paragrëles d' Aureilham ; la seconde ligne fut à peine touchée
et la troisième ne le fut point du tout.
L’année suivante, les essais continuèrent sur un territoire
occupé par 38 communes, dont 18 étaient paragrelées. Des
orages éclatèrent le 28 avril, 8 mai, 3 juin, 15, 16, et 17 du
méme mois. Les villages protégés n’ont pas été atteints. Le
terroir de Collongues a reçu de la gréle sur la partie seule-
ment qui n’était pas armée de paragreles (1).
Ces résultats encourageants, obtenus en 1822, furent résu-
· més dansuu rapport de Thollard.
En 1823, les appareils de Lapostolle furent introduits en
Italie par P. Bertrami, physicien de Milan. Le 1°' septembre,
plus de cent localités les avaient accueillis avec enthousiasme.
Un opuscule de vulgarisation fut tiré à des milliers d’exem·
plaires à Sienne et Florence. La gréle occasionna de grands
dommages dans toutes les provinces de la Lombardie; « mais
tous les points paragrélés ont été préservés comme parmiracle » (2) .
Nous trouvons des paragreles, la meme année, dans les ·
cantons de Vaud et de Zurich; les départements du Haut-
Rhin, de la Marne, du Doubs et du Rhone les adoptent en
1824. ll y en a aussi près de Münich et aux Etats-Unis.
Cependant les paragréles sont toujours discutés. Un journal
de l’époque, le Drapeau blanc, nie leur efficacité et traite
l’invention d’absurde (3). M. Thollard met au milieu de la
paille un cordon de lin, conduisant mieux l’électricité, et
arme ses appareils d’une fleche en cuivre ou en laiton de
15 pouces de longueur (4). Sur les conseils de M. Orioli,
professeur de physique à l’Université de Bologne, on rem-
_ (1) LAPOSTOLLB. Op. cit. Deuxième supplément, p. 4-7.
(2) Ch.-E. THOLLARD. Moyens préservatifs de la Foudre et de la Grêle
(1822). Voir aussi, du même auteur: Précis des effets produits par les
paragrêles pendant Pannée 1823. ‘
(3) Drapeau blanc, du 6 aoùt18%.
(4) THOLLARD· Précis des effets dea paragrêles, p. 22.
I

- g3g ....
place avec succès les cordes de‘paille pai·`des'tlls métal-
liques (1).
°Des appareils de ce genre sont établis au pied des Apen·
nins par le baron Crud, sur sa terre de Massa-Lombarda.
En juin 1824, des métayers ont observé, plusieurs fois, que
des orages, venant sur eux, se séparaient en deux lorsqu’ils
approchaient de l’espace armé de paragréles.·Le docteur
` Astolsi raconte que le 19 juin de la méme année un orage
_ s’éleva au sud de Bentivoglio, ravageant les campagnes.
` « Dans cette région se trouvait précisément l’enceinte que
j’ai armée de cinquante paragréles, et il est arrivé dans cette
meme circonscription, qu’entre la première ligne de perches
et la seconde, il tomba quelques gréles, mais le dommage y
fut minime, comparé à celui qu’éprouvèrent les terres limi-
_ trophes non armées. Dans l’espace compris entre la seconde
_ et la troisieme ligne on ne vit, au grand étonnement des Itabi-
tants, que des grains ayant la consistance de la neige » (2).
Le Journal du Commerce de Lyon, du 3 août 1824, contient
un fait absolument semblable, arrivé dans le vignoble de
. Corsier. « Tandis que la gréle tombait assez abondamment
sur les prés et les champs situés hors de la ligne des para-
gréles, il ne tomba sur la vigne que des flocons de neige, ou
plutôt d’une matière blanchâtre peu consistante (3) ».
, L'el`(icacité des appareils employés semblait donc se vérifier
de plus en plus. Mais l‘enthousiasme de la première heure
fut remplacé bientot par le découragement.
• Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1826, la gréle a détruit
la moitié de la récolte dans le canton de Vaud, et ce sont
précisément les contrées munies des paragréles qui ont le plus
soufert ; plusieurs endroits où il n’y avait pas de paragreles
ont été épargnés ».
(1) F. Omou. Del la Formazione gragnuola ne temporali nuova ipotesi.
(2) et (3) LAPOSTOLLE. Op. cit. Troisième supplément, p. 13 et 22.

.. gf?) -
Tout étaitainsi remis en discussion. ll est vrai que
Lapostolle avait protesté contre le changement fait aux
paragréles en cordes de paille. a .|‘ai prévu, dit-il, les mal-
heurs qu'auraient à éprouver tôt ou tard les pays armésde
semblables appareils composés maintenant d'un simple til
de laiton fort mince, pénétrant dans la terre jusqu'à sa
profondeur humide, et maintenu·verticalement à une éléva-
tion de 15 pieds environ par un tuteur en bois b|anc.» (1).
. La ruine des cultivateurs du canton de Vaud entraine la
faillite des paragréles. L’année suivante, le sieur Liou,
ancien greflier du Tribunal civil d’Amiens, habitant au n° 15
de la rue de la Dodane, essaya vainement de lancer en
Picardie l’invention de Lapostolle: il oifrait aux maires des
communes de la Somme de traiter avec eux pour le place-
ment d'un paragréle par'30 arpents de terrain, moyennant
une rétribution de 60 centimes par journal ou mesure;
Personne ne répondit à son appel: Lapostolle ne put voir
dans notre région aucun village pourvu de ses parafoudres
ni un seul terroir couvert de ses appareils grelifuges en
cordes de paille (2). .
H. Ducuwssov.
· Ouvrages reçus.
Journal des Savants. Mars—avril 1901.
Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts
de Savoie. Quatrième série. T. VIII. J
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de fYonne. 1900. — Abbé Panar. Les Grottes de la Cure :
(1) LAPOSTOLLE, Parafoudres et paragrèles. (Extrait du Journal de la
Somme, du 2 septembre 1826).
(2) Lxou. Observations sur les parafoudres et paragrêles en cordes de ·
paille d'Amiens, destinés aux propriétaires et cultivateurs (1827).

 
- g3g -
le Repaire de Voutenay, la Roche-Moricard, la Grotte de
l'Hogane, l’Abri des Cbaumes, la Grosse·Borne. — Hmm .
Rouvnnn. Le Préhistorique à Bleigny·le-Carreau. Une station
préhistorique à Basson sur les bords de l'Yorme. — A. A
RAOUL. Notice sur le protll en long géologique de la ligne É
d’Auxerre à Gien. C _
Mémoires de la Socüté zoologique de France. T. XIII. — ·
H. W. Ba6LEuA¤N. Myriapodes d’Amérique. Voyage de M. Ch.
Alluaud aux îles Canaries 2 Myriapodes. - E. BRUNET. Repro-
duction des Hirudinées. ·— Comte R. DE DALIAS. Note sur une
collection d’0iseanx de l’lle de Tabago (mer des Antilles).
· -— PE. DAu·1·ze1mEuc. Croisières du yacht Chazalie dans
_ l’Atlantique : Mollusques. — A. KovAvsxi. Phénomènes de
la fécondation chez l'Hetobadella algera Moquin-Tandon.
— J. G. DE MAE. Note sur une petite collection de Crustacés
décapodes provenant de la côte d’Angola. — E. PLATEAU.
Nouvelles recherches sur les rapports entre les insectes et
les lleurs, 3* partie. Les Syrphides admirent—i|s les couleurs
des lleurs 7 — ILROLLINAT. Observations sur quelque Reptiles
du département de l’lndre. Le Lézard vert; mœurs et repro-
duction. I
Bulletin de la Société philomatique de Paris. Neuvième
série. T. Il. -— JoUssEAuuE. Mollusquesterrestres. — H.
a NEUWLLE. Système sus-hépatique des Sélàciens. -— F. Moc-
OUARD. Nouvelle contribution à la faune herpétologique de  
4 Madagascar. — JACQUES PELLEGRIN. Durée de la vie et perte Ã
de poids chez les Ophidiens en inanition.
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A partir du présent numéro le Bulletin ne paraîtra plus
que tous les deux mois. i
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·- 239 —•·
OBSERVATIONS HÉTÈOROLOGIQUES.
Station agronomxyue d' Amiens. — Altitude 34**.
Avril 1901.
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Total de ls pluie en millimètres : 5l,8
Abréviations et observations: B. Bourruque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'élsl du clel,ls dlrec-
Iion du vent, l‘6lnl lnygromélrlque sont observés à 9 ln. du mslln. — L’éIsl du clel est mesuré de
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OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIGUES.
· Station agronomique d’ .4 miens. — Altitude 34**.
Mai 1901.
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V î 57 758,5 10,0 27, 60 0,0 E. 0 Il
55,5 757,5 12,0 30, 63 1,5 S. 0 3,3 Pluie orage.
~4 l 54,5 756 16,0 24, 73 0,2 W. 5 1 Pluie.
31 55,5 757,5 16,0 24, 63 0,2 S. W. 10 2 Pluie. · -
Total de la pluie en millimètres: 28,7
4brév£atùm• et observations: B. B0urrn.sque.—Br. Brouillard. —Bc1. Eclair. - 01. bl. tlelee
blanche. — Gr. Greie. - Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tçnnerre. —- Lp température de ls
Somme est prise 4 6 11. du mstln ell 6 11, du soir. - Uélst du ciel, la direction du vent, l‘é1nla
hygrnmétrlque sont observés 4 9 h. du matin. —L’étst du ciel est mesure ile 0 A 10, en dlxlèmes
de nébulosllé. — Lu heures de uoleil sont mesurées svcc Phèllognphe de Gsmpbell.

1 1 . 1 l llll DE LA
Slll‘lFTE LlNNEllllE Nllllll FRANCE
· BULLETIN ~·• >• 8'UEL
5*** 339-340. - Juillet-Août 1901. - 30* Année. - T. XV.
Annssssa: l.es Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations, (en timbres-poste), à
M. le D' Srixsux, rue S'-Louis. 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 12 Juillet
1901, p. 241. - Contributions à la Flore locale, par M. H. Ducxmussor,
p. 243. — Ouvrages reçus, p. 250. —- Observations météorologiques,
p. 255-256.
. EXTRAIT DES Pll00É3·VE|lBllllX.
smmcn esuénsnn nu 12 m1r.1.t·:·r 1901.
Présidence de M. GONSE. ' '
C0nnssi>0NnANcE: 1° Lettres du Ministère de l’lnstructi0n
publique et des Beaux-Arts annonçant l’em·0i d’ouvrages
venant de Suisse, des Etats·Unis, de Russie et d’ltalie.
2° La Société de Secours des Amis des Sciences invite
M. le Président à assister à. la Séance publique annuelle tenue
dans l'Amphithéàtre Richelieu à la Sorbonne, en vue dela
nomination des membres de son Conseil et de son Bureau.
3° L’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des
· Beaux-Arts de Belgique adresse, par l'intermédiaire de la
Commission des échanges, un paquet concernant ses der-
niéres publications, et demande accusé de réception.
4° L’Université de Lille demande, our sa bibliothè ue les
p q I
publications faites par notre Société.
En échange, elle adresserait mensuellement à la Société
30* Aimes. 16

\
V · = ;· -·- 242 -· · - . · »
Linnéenne le Bulletin de l’Université et de l’Académie
_ de Lille. .
Cet échange est accepté.
· 5° Le Ministère de l’Instruction publique et des Beaux-
Arts informe la Société Linnéenne que la Société Royale de
Londres avait entrepris la publication d’un répertoire inter-
national de bibliographie scientifique, destiné à tenir les
‘ savants et chercheurs au courant de tout ce qui se publie
dans le domaine des sciences mathématiques, physiques et
·naturelles de l’univers entier, et demande que la Société
Linnéenne mette à sa disposition un exemplaire de ses tra-
vaux scientifiques, qui sera adressé à la Commission du,
répertoire debibliographie scientifique.
6° L’Association Française de Botanique invite M. le Pré-
sident à prendre part à la Session tenue à Quimper du 5 au `
11 août, et dont l’objecti|` est l'exploration de ces parages au '
point de vue botanique.
7° La Société Botanique de Genève sollicite de notre
Société l‘envoi d’un délégué officiel à la réunion tenue le
7 aout à Genève, sur l’iuitiative d’un Comité international.
Le but de cette réunion est de grouper des botanistes
en vue d’une meilleure concentration des comptes rendus
bibliographiques. q _`
8° L‘Académic des Sciences, Belles-Lettres et Arts de
Savoie envoie le programme des concours qu’elle organise
pour 1902, 1904, t905 et t906.
9° M. de Mercey informe la Société Linnéenne qu’uue
excursion géologique aura lieu à Hallencourt vers le mois
' de septembre et espere qu’un certain nombre de membres
de la Société y assisteront.
M. Michel Dubois donne communication des observations;
qu’il a faites sur le Philanthe apivore. .
Le Secrétaire-A djoint .·
· F. Cnoouanr, · _

.. 243 -
CONTRIBUTIONS A LA FLORE LOCALE
Clematis Vitalba L, -— Sur les bords de la route de Boves
au Paraclet, où cette espèce est très répandue, elle varie à
folioles entières (var. integrata Jord.), à folioles incisées—
lobées (var. lobata Corbières Fl. de Normandie), à folioles
plus petites et crénelées (var. Crenata .Iord.).
Anemone silvcstris L. — .I'ai recueilli plusieurs fois au
bois de Boves des exemplaires de cette espèce àbam pe biilore
et d’autres munis d’un involucre à 4 folioles.
A. ncmorosa L. var. grandi/Iora Rouy et Foucaud, Fl. de
France. — Bois de Bellay à Limercourt, près Huppy (Eloy
de Vicq, 4882).
Thalictrum heterophyllum Jord. — Prés à Montières et à
Petit-Saint-Jean. ‘ L
Je rapporte à cette sous-espèce du T. /lavum` la variété
nigrican: du marais de Mautort, près Abbeville (Eloy de
Vicq, Fl.) qui se trouve dans l’herbier Blondin de Brutelette.
T. duncnse Dumort (Rouy et Foucaud, Fl. de Fr.), — ll
faut lui rapporter la plante récoltée par l’abbé Cagé sur les
crocs des dunes de Monchaux près Quend (Eloy de Vicq,
Fl.; Herbier Blondin de Brutelette).
Adonis aestivalis L. — J'ai rencontré dans les moissons à
Dury plusieurs pieds de cette espèce dont les pétales étaient
mi-partie jaunes, mi-partie rouges.
A. aummnalis L. s.var. minor. ,— Plante de 5 à 6 centi-
mètres, grèle, à fleurs très petites. — Champs après la
moisson à Dury, Villers·Bocage, Le Bosquel. ·
Rammculus pseudo-/Iuitam Hiern. ; Rouy et Foucaud, Fl.
_de,Fr. — Ruisseaux et rivières à courant peu rapide. —- Fon-
` taines de Lheure et de Drucat, près Abbeville (Herbier
Blondin de Brutelette) ; rivière de Poix à Sainte-Segrée. C

+ 244 -;
· R. bulbosus L. var. valdcpubens Jord. — Terrains sablon·_
neux du littoral. — Lisières du bois du Cap Hornu à Saint-
Valery—sur·Somme; bords des fossés à Noyelles—sur-Mer.
Il. scelcratus L. var. pubesccns Corbières, Fl. de Normandie.
— Marais du faubourg Saint-Pierre à Amiens; Fortmanoir
près Boves.
Ficaria rammculoïdes Monch. var. grandiflora Lamotte. —
Talus d’un chemin creux, argileux, humide, à Canaples.
Var. minor. Plante beaucoup plus petite que le type dans
toutes ses parties, fleurs de 10-12 millimètres de diamètre.
-· Bords d’un fossé dans les près de Renancourt; pré sec à
Halloy-lès-Pernois.
Papavcr Argemonc L. var. glabratum Bouy et Foucaud,
Fl. de Fr. — Champs au faubourg de Beauvais et de Saint- '
Pierre à Amiens.
Var. glabmm Koch. — Champs au faubourg Saint-Maurice
à Amiens. ‘
Var. laciniatum Lamotte. — Champs a Longpré·lès-Amiens.
Fumaria of/icinalis L. var. jloribunda Clav. — Faubourg
de Beauvais à Amiens; moissons a Saint·Valery-sur-Somme
et à Pinchefalise.
Var. Wirtgeni Haussker. — Dans les moissons au faubourg
de Saint-Maurice à Amiens.
Chciranthus fruticulosus L. —Vieux murs de l'ancien bas-
tion de Guyencourt à Amiens.
Sinapis arvemis L. var. villosa Mérat. — Champs au fau-
bourg de Beauvais à Amiens.
Diplotaxis bracteata G. et G. -V0ie de garage à la gare de
Villers·Bretonneux.
D. tcnnif0lia’ Dc. — Remblais de la fosse au lait au fau-
bourg de Beauvais a Amiens. ‘
D. muralis Dc. var. intcrmcdia Schur. ; Rony et Foucaud,
Fl. de Fr. — Longpré·les-Amiens; bords du chemin d'accès
à la gare de Marcelcave.

- 245 — .
` Scncbiëra Coronopus Poiret var. maritime Eloy de Vicq, Fl.
— Dans les galets au Hourdel.
Capsclla Bursa-Pastoris Mœnch. var. virgala Rouy et Fou-
caud, FI. de Fr. ; C. virgata Jord. — Au pied des murs à
Pont-de-Metz.
Ixatis campestrù Ster. ; Rouy et Foucaud, Fl. de Fr. -
Carrières de Saint·Maurice a Amiens.
Erophila brachycarpa Jord. - paraît A. C.
E. glabresccm Jord. -— paraît assez C.
—- s. v. flore roseo. — Dans un vieux champ de luzerne à
Boutillerie.
— s. v. minor. - Plante naine, haute de l-3 centimètres,
à feuilles rougeàtres, tout à fait glabres ou munies de quel-
ques poils simples sur les bords, à silicule très petite, longue
de 2-3 millimètres, large de 1-t 1/2. — Amiens, sur les bas
côtés du boulevard de Saint-Quentin.
E. hirtclla Jord. — paraît assez rare. — Allées autour du
bassin de la Hotoie à Amiens, chaperon d’un mur en terre au
faubourg de Beauvais à Amiens.
E. majuscule Jord. — Vieux champs de trèlle à Dury et à
Boutillerie près Amiens.
E . stcnocarpa Jord. — Champs incultes à Dury, Longueau,
Saint-Fuscien.
Stcllaria media Vill. var. major Koch ; S. neglecta Weihe.
- Au pied des haies à Petit-Saint-Jean et à Pont-de-Metz.
Sagina nodosa Fenzl. s. var. elongata. - Plante complète-
ment glabre, grele, longue de 20 à 35 centimètres, à nœuds
A écartés de 2-3 centimètres, à feuilles radicales et caulinaires
plus longues et plus fines que dans le type.- Dunes de Saint-
Quentin-en-Tourmont; marais de Sailly-Bray près Noyelles-
sur-Mer.
Var. glandulosa Corbières, Fl. de Normandie; S. nodosa
var. vùcidula Coss. et G., Fl. — Sables maritimes humides

. —- 246 ——
dulittoral. — Dunes de Saint-Quentin—en~Tourmont; Saint-
Valery-sur-Som me, dans la prairie sous le bois du Gap Hornu.
e Portulaca oleracca L. — Au pied des haies à Saint-Valery-
sur-Somme. . · '
Geranium Robertianum L. var. rubricaule Hornem.; Rouy
et Foucaud, Fl.; de Fr. —— Ca et là dans les lieux très secs et
découverts. — Carrières de Saint-Maurice à Amiens; sur un
tas de cailloux à Bernay.
Oxalis corniculala L. — Plates-bandes d’un jardin‘à Que-
vauvillers; dans un jardin à Nesle._ _ ._
Gcmlsta tinctorùi L. var. pratensis Poll.; G. tinctoria var.
pubcscens Lang. — Lisières du bois d’AilIy-sur-Noye.
` Medicago falcata L. (p. p.); Fries; Scop. ; Rouy et Foucaud,
Fl. de Fr. — Saint·Valery-sur-Somme ; Le Grotoy.
· S. var. aurei/lara Rouy. — Saint-Valery-sur-Somme, bords
du chemin, près de la ferme du Gap Hornu.
Var. major Koch. —Bords du chemin de Rumigny àAmiens;
bords de la route d’Hangest-sur-Somme à Soues.
Var. difusa Schur. - Route de Saint-Fuscien.
Var. microphylla Gus. et A`nsb. e Route de Saint-Fuscien.
M. silvestris Fries. var. erectinscula, Rouy. — Rideaux de
la route de Rumigny à Amiens; Saint-Valery-sur-Somme;
champs près du bois du cap Hornu. u
Var. cyclocarpa Hy ; M. silvestris, var. procumbens Fries.
— Rideaux à Henriville et Saint-Acheul à Amiens; h`ortma· ·
noir,ptalus pres du passage à niveau; sables de la Pointe
Saint-Pierre au Grotoy; Boutillerie.
M. sativa L. s.var. flore alba. — Faubourg Saint-Pierre
à Amiens ; Le Crotoy; Cayeux-sur-Mer. `
X M. varia Thomas Martyn ; M. /`ulcato-sativa Reichb.
Var. pseudo-sativa Rouy. — M. xativa var. vcrszbolor
Koch. — Fortmanoir, pres Boves, talus pres du passage à
niveau; Cayeux-sur-Mer, dans les galets au bord du chemin
de New-Brighton; Amiens, bords du chemin de Boutillerie.

.. gg -
Var. pseudo-falcata Rouy; M falcala var. vcrsicalor Wallr.
— Dans les galets à Cayeux·sur·Mer; Lisières du bois du
cap liornu à Saint-Va|ery—sur—Somme.
M. Lupulina L. s. var. integristipula Rouy. — Saint-
Valery-snr—Somme, au pied de la falaise du cap Hornu.
S. var. eriocarpa Bouy. —— Saint-Valery-sur·Somme; car- `
rières de Saint-Maurice à Amiens.
Var. corymbosa Ser. in Dc. — Dans les galets à Cayeux—
sur·Mer, vers New-Brighton.
· M. liùpida Gartn. var. oligocarpa Rouy. — Moissons à ·
Henriville à Amiens.
M. arabica All. var. longslspina Rouy. — Champs derrière
la Visitation à Amiens.
M. minima Lamk. var. longùeta Dc. — Au milieu des
galets à Hautebut, près Woignarue.
Mclüotu: arvemù Wallr. s.var. humzfums Senen; R0uy`et
Foucaud, Fl. de Fr. — Saint-Valery-sur-Somme au pied de
la falaise du cap Hornu.
Trifolium elegans Savi. - Pelouse du jardin de la villa '
Saint·Acheul à Amiens.
T. hybridum L. — Amiens dans les moissons à Henriville;
Boutillerie.
Ornithopus perpusillus var. leiocarpus Coss. et G., Fl. —
Bois du cap Hornu à Saint-Valery.
Lathyrus silvcslrzls var. latifolius Peterm. — Bois de
l’Hôtel-Dieu à Bacouël ; bois du Quesnoy à Poix.
Rubus idœus L. — Bois des Bruyères à Neuville près Saint-
Valery.
B. Lejeunei W. et N. — Bois des 14 à Pinchefalise; bois
des Bruyères à Neuville. . `
R. rudis W. et N. — Bois des 14 à Pinchefalise; bois des
Bruyères à Neuville près Saint-Valery.
Geum rivale L. — Cette espèce est décrite comme ayant
les pétales tronqués ou rétus au sommet. Dans les prés de

— 248 —-
Petit-Saint-Jean et à Lœuilly, j’ai plusienrs fois rencontré
des pieds de Geum rivale dont les pétales de toutes les ileurs
étaient arrondis ou légèrement rétus et nettement apiculés
au sommet.
.l’ai également rencontré à Petit-Saint·Jean cette espèce
à fleurs completement d’un jaune pale.
Egalement aussi la variété Luxuriaus Tratt. (Geum hybri-
dum Wulf.) n'est pas très rare à Petit-Saint-Jean et à
Renancourt.
x G. inlermedium Ehrh. ; Geum urbanum x rivale Rouy
et Camus. — Prés au Petit-Saint-Jean et Renancourt.
x G. umbrosum Dumort.; Geum urbanum > rwale Rouy
et Camus. — Prés au Petit·Saint·Jean.
·_ Agrimonia Eupatoria var. sepium Brebisson. — Bois de
Rompval près Mers ; haies à Sailly-Bray.
œ'nanthe Lachenalii var. approzimata DC. ; (E. approxi-
mata Merat; Rouy et Camus, FI. de Fr.- Paraîtaussi répandu
que le type dans la Somme. — Longueau, Boves, Longpré-
les-Corps-Saints, Fontaine-sur·Somme, etc.
Var. minima Rouy et Camus, Fl. — Plante naine de 5 à
10 centimètres, ombelles à 3-5 rayons courts, feuilles à
segments oblongs, peu nombreux. — Le Crotoy, fontaine
de la Bassée (Chatin et E. de Vicq in herb. Ec. de Ph. Paris.
Rouy et Camus, Fl.); marais des Dunes de Saint-Quentin·en—
Tourmont, marais de Longueau.
x Galium Lamottei G. Camus et L. Chevallier (G. albo-
verum). — 'l‘alus du boulevard de Dury à la fosse au lait;
rideaux du Montjoie à Saint-Fnscien.
x G. eminem G. et G. ; G. verum x erectum. — Abondant
dans les pelouses de la petite Hotoie à Amiens; pelouse de
l’Abbaye à Saint·Valery·sur·S0mme.
G. verum var. littorale x neglectum. — Cayeux-sur-Mer,
sables au milieu des galets vers New-Brighton.

— 249 — '
Shcrardia arvevuis LÃ [lara alba. — Champs incultes à
Saint—Maurice à Amiens.
Valeriana sambucifalia Mik. —- Vallée Pavry au marais
de Boves.
Gnaphalium uliginasum var. lœvc Corbières, Fl. de Nor-
mandie. - Achalnes lisses. — R.-R. — Mers, champs incul-
tes près du bois de Rompval; Neuville près Saint-Valery-
sur·-Somme, route et champs sablonneux près du bois des
Bruyères.
(,'i1·sium acauli-aleraceum Koch, Ed. Ill. — Marais de
Thennes, contre la ligne de chemin de fer; Amiens, dans le
petit bosquet près de la Madeleine.
C . arvcnse var. harridum Koch. Talus du chemin de fer de
Saint-Valery à Noyelles·sur-Mer.
S. var. decurrens. -4 Feuilles nettement décurrentes sur
la tige. — Talus du éhemin de fer de Saint—Valery-sur-
Somme à Noyelles-sur-Mer; champs incultes à Petit—Saint·
Jean ; bords de la route de Pernois à Canaples.
Sanchus aspcr var. glandulasus Coss. et G. - Bords de la
digue à Saint-Valery-sur-Somme.
S. laccrus Wild. ——Gare de Boves; champs après la moisson
à Dury et au faubourg de Beauvais à Amiens.
Calluna vulgaris Salisb. jlarc alba. — Bois des Bruyères à.
Neuville près Saint-Valery-sur-Somme.
Salanum Dulcamara var. tamcntasum Koch. —- Dans les
haies à Saint-Valery-sur-Somme, à Mers, au Crotoy. _
Linaria striata DC. — Champs incultes du Montjoie à
Dury et à Saint-Fuscien. 4
x Lùzaria achraleuca Breb.; L. striata-vulgarù Timb. —
Champs incultes du Montjoie à Dury, au milieu des parents.
Odantites seratina var. divergens; O. dwergens Jord. —
Boulevard de Saint-Quentin à Amiens ; bords de la route de
Saint-Fuscien.
·T/cymus Serpyllum var. angusti/`alius; T. Angusti/`alius

- 355 ..
Pers. — Moreuil, grand rideau du chemin qui conduit au
bois. . ° °
Var. citriodoru.¢»Lloyd. - Lisières du bois du cap Hornu
à Saint-Valery-sur-Somme ; bords dc la route de Pinchefalise
au bois des Bruyères, près Neuville ; dans les galets àGayeux·
sur·Mer. · ,~ ·
Var. lanuginosus; T. lanuginosus Linlc — Bords du chemin
de Longueau à Fortmanoîr. .
Ballota fœtida flore alba. — Dans les haies à Saint-Valery·
sur-Somme. .
Utricularia neglecta Lehm. — Marais de Sailly-Bray, près
Noyelles-sur-Mer. '
Plantago lauceolata L. var. lanuginosa Koch. — Bords de
la digue à Saint·Valery-sur·Somme.
Atriplez: Halimus L. — Gayeux—sur-mer dans un terrain
inculte où il a été évidemment introduit depuis longtemps.
En. Gosse.
Ouvrages reçus.
Bulletin de la Société académique de Brest. 2° série. T. XXV. ` ·
Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5** série,
4• volume. — L. Jutns Lùcsn. Sur l’orientation de la feuille .
en anatomie. — F. Mourinn. Supplément au Catalogue des
Mollusques terrestres et tluviatiles des environs de Caen. —
L. Bassin. Faune marine de Luc-sur-Mer. — A. Vauntecmno.
Etude expérimentale et critique sur l'acti0n des Helminthes;
I. Cestodes et Nématodes. — A. Bicor. Notice explicative de
la feuille Les Pieux. # Abbé A.-L. Lenco. Recherches pour
servir à Phistoire des études géologiques dans le département
de l'0rne jusqu’en 1870, extraites en partie d’un manuscrit
de M. de la Sicotière.
Flore du Haul·Poilou, par B. Soucmt, 2* partie, publiée
par la Société botanique des Deux-Sèvres.

— 251 -
— Revue générale de Botanique. Avril 1901.- Jumzn Ru.
Les maladies cryptogamîques des végétaux. - D' Focxnu.
Les Potentilles: leurs parasites végétaux; leurs galles. — .
ANGEL Gstmnno. Notes morphologiques et statistiques sur
quelques anomalies héréditaires de la digitale — R. Moa-
xowims. Recherches sur l’influence des alcaloïdes sur la respi-
ration des plantes. C q
Bulletin de la Société botanique de France. 1897. N° 10. —
Fin de la revue bibliographique et Table des matières.
· Bulletin de la_ Société vaudoise des Sciences naturelles.
T. XXXVI. — SAMUEL Aunzar. La Flore de la vallée de Joux.
— T. XXXVII: Faux-F. Slmrscni. Recherches sur les para~
sites des sièges des cabinets d’aisance. — A. van Mmrosu.
Le régime du Lao Léman et de ses affluents. - P. Naanan.
Les Mammifères du canton de Vaud. — C. Banana. Le Climat
de la Haute-Savoie. — Tnizouoas Bianca. Modelé glaciaire et
paysage drumlinique. ~— F.-A. Foam., L‘origine dela faune
des Poissons du Lac Léman. Peche de la Fera dans le Lac
Léman. t ·
La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1901. — Mai : J. Rasi>.m..
Contribution a l’étude dela falaise jurassique de Villers-sur-
Mer. -— Abbé J.-J. Kimaa. Revision des Eucoelines. —
Abbé C. Faionusr. Faune entomologique de la Haute-Marne.
Notes spéciales et locales; — J uin : J. Rasmm,. Contribution à
l’étude de la falaise jurassique de Villers-sur-Me1·(lin). ·· Abbé
C. Fmomwr. Faune entomologique de la ` Haute—Marne.
Tableaux analytiques pour la détermination des principales
Cbenilles de Macrolépidoptères (suite). — J.-P. I-loscnnné.
Catalogue des plantes adventices des environs de Vernon,
Les Andelys (Eure) et La Roche·Guy0n (Seine-et·0ise). -
Notes spéciales et locales. .
Annales de la Société académique de Nantes, 1900. — J.
Seaasr. Les débordements de la Garonne et de ses affluents
depuis les temps anciens jusqu’a nos jours. — J. Cannon.

.. 252 ..
Inventaire mégalithiquc, iconographique, héraldique et
archéologique de Varrondissement de Châteaubriant.
Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. T. XLV. -
C.-A. Psnoniesxr. Anatomie comparée des Polygonées et
ses rapports avec la morphologie et la classification. — H.
Goum. Notes sur quelques variétés nouvelles ou intéressantes
de Lépidopteres du département de la Gironde. Sur quelques
cas d'asymétrie. — Bui:. on Benonnns, Bnounsr. ns Joueur et
G. Courunss. Contributions à la faune des Coléopteres de la
Gironde. — J. lvous et A. Psvnor. Contribution à_l'étude
paléontologique des Ialuns de la Touraine. —— Comptes
rendus des Séances. — Catalogue de la Bibliotheque.
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de
Béziers, 1899. —- Ds B.EY·PAlLBADE.· Les Sélaginelles de
France. — Amtounn Locann. Faunule malacologique des
sables quaternaires de l’étang de Capestang. — ALnEn·r
Gnzmesn. Les Mollusques testacés marins des côtes méditer-
, ranéennes de France. -— H. Tnsnou. Note sur le Dalmanites
dévonien de Cabrieres. Note sur les gisements de phosphate
de chaux du Pic de Cabrieres. Faune et tlore des Lydiennes
noires. — Jean Mxounn. Note sur la géologie des terrains
tertiaires du département de l’Hérault. Une journée d’ex-
ploration dans la commune de Puysserguier. — Cossnun.
Détermination d’espeoes nouvelles. — Ds Rev-Painnnnn. La
Rose de Jéricho. — Compte rendu des Séances.
Mémoires de la Société académique d’Agriculture, des
Sciences, Arts et Belles·Lettres de l’Aube, 1900.
Mémoires de la Société des Sciences physiques et naturelles
de Bordeaux. 5• série. T. V, 2** cahier. — A. Gnuvsn. Sur
quelques stations zoologiques de la Méditerranée. - H. DE-
vaux. Accroissement tangentiel des tissus situés à l’extérieur
du Cambium. — Proces·verbaux des séances. - Observations
pluviométriques et thermométriqnes faites dans le départe-
ment de la Gironde de juin 1899 à mai 1900.

- 953 ...
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de
Reims. — 4* trimestre 1900: Procès-verbaux des séances.-
A. Tumor. Note sur l’Ephestia kuchniella Zoll'. Excursion à
Vrigny. — A. Guinmuus. La plaine crayeuse des environs
de Reims. — Gémsw ne Lsnummàns. Le Soissonnais. —-
1** trimestre 1901 : Procès-verbaux des séances. — R. Tao-
uss. La question parasitaire du Cancer.
Omis. T. XI. N° 1. —— Compte rendu des séances du '
lIl° Congrès ornithologique international.
Itevue générale de Botanique. 190t. — Mai: F. Kovsssx.
Recherches biologiques sur Vaoûtement des sarments de la l
vigne. — N. Monxownve. Recherches sur l’intluence des alca-
loïdes sur la respiration des plantes (suite). —,E. Gmrrou. ·
Revue des Travaux de physiologie et de chimie végétales
— parus de 1893 à 1900. — L. Génsw ne Lsmnziàns. Revue
des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1•* janvier
1895 jusqu'au 1** janvier 1900. — Juin: Enousno Humm,.
Sur l’Aracauria Rulei F. V. M. de la Nouvelle-Calédonie et '
sur la composition de sa gomme-résine. — Hartmann. ln-
tluence des blessures sur la formation des matières protéiques
dans les plantes. — F. Kovsssx. Recherches biologiques sur
Vaoûtement des sarments de la vigne (suite). — N. Momo-
wms. Recherches sur l’influence des alcaloîdes sur la respi-
ration des plantes (fin). — E. Gmrrou. Revue des Travaux de
physiologie et de chimie végétales parus de t893 à 1900
(suite). —— L. Gamma on Lunnaiùma. Revue des 'l‘ravaux
publiés sur les Muscinées depuis le 1** janvier 1895 jusqu’au
· 1** janvier 1900 (suite). .
Bulletin de la Société botanique de France. 1899. — Session
extraordinaire à. Hyères (Var), première partie. — Gaiman.
Les fruits tri et quadriloculaires des crucifères, leur valeur
théorique. — Dunes. Note sur le sac embryonnaire des
Orchidées. — Lsens. La botanique en Provence au xv' siècle:
Louis Aguillara et Rauwolll`. — Msmwsuo. Une lettre d’Au·
guste Pyrame de Candolle à Prost. _

- 254 -
Koninklyke Namur Kundige Vereenigùtg in Neder!-Indië.
Vol. LX. 10* Série. 4* partie. — A.-G. Vonnamum. Aperçu
systématique des Oiseaux indigènes de Java; liste des
Oiseaux de Java. — D' S.·H. Kooannns. Contributions à la
tlore des arbres et des Phanérogames de Java.
Naturforschcnder Verein in Brünn. Verhandlungen.·XXXVIIl°
volume, 1899. - Homcwa Huoo. La faune Ornithologique de
· Silésie.
Verein zur Verbreituoig Naturwzlssenschaftliche1· Kenntnisse
in Wien.·Sch1·i/`ten ; XLI° volume 1900-1901. — Prol`. D' Fa.
Toum. Géologie de la Mer noire. — Prof. Max Gaiman. L’ori-
· gine de la force musculaire. — D' R.-V. Zavmax. Sur les
ferments. — D' Josnr Soneo. Importance de la glande
thyroïde. — Prof. KARL Hassacx. Le Caoutchouc et son
industrie. — D' Haus Rnsnt. Biologie des Plantes. — Prol`.
“'ETTS‘l‘EIN V. IWESTBRHEII. D’où provenaient nos plantes de .
jardin. — Prof. Ennsr Lunwxe. Sur les eaux minérales. -
Prof. Fnzmz Bacxa. Sur la structure des roches. ‘
Bolanischer Verein in Landshut (Bayern). Bericht 16° 1898-
1900. - Fnariz X. Ginasrnn. Les Roses de la vallée du
Scheibelbach. — D' Fum.r.En. Contributions à la flore des
Mousses du bailliage de Mitterfels. ` Y
Société Impériale des Naturalùtes de Moscou. Bulletin
année'1899. ·— N' 4 : M. Gowmmv. Communications algolo-
giques. — 'Fnmz Smcn. Note sur la première météorite
trouvée en Moravie. — Emwivo Rsirren. Tableaux pour la
détermination des Coléoptères (Carabidaa, section des Har-
palini). — Mara Bam. Liste des Mousses trouvées depuis
deux ans dans les environs de Napagedl. — D' Entfltnn Fan-
nuax.·Sixième contribution à. la Flore de Macédoine. -—=
' Orrona Lnacsn. Origine de l’instinct du Coucou. — J.
Swmxns. Les Foraminifères miocènes des environs de Kolo-
mea. —-XVlll• Rapport de la Commission météorologique.
Compte rendu des ObservationsMétéorologiques en 1898.

_ Q5§ ...
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34".
Juin 1901.
_ q ai É z 1; _ Q
É nnouürnl. nurlnrunl E É   È   É É É É nnnqun.
¤m1n1nn~~ .   · ~ Eg ‘·g g-S 2 ng
` I 55,5 758 15,6 27,2 62 3,6 S. 5 _ 4 Orage à 3h. 30 soir.
\ 57 761 13,0 24,5 65 0,0 S. W. 2 I3 Cheud orageux.
, 61 763 12,4 22, 65 0.3 N. 0 9 Pluie le soir.
J 4 62 763 II.0 23, 56 0,0 N.W. 0 I2,
K 61,5 763 11,0 27, 58 0,0 S.W. 0 Il
 ' 62 764 I3,0 26, 67 0,0 S. E. 0 Il
f 62 764 12,3 22, 57 0,0 N.E. 0 9, '
_ : 59,5 762,5 10,0 23,5 61 0,0 S. E. 0 I2
1 ' 56,5 760 I0,4 27, 55 0,0 N. 2 10
E n 57 760,5 15,0 24,5 63 0,0 W. 5 13
 I1 60 76I,5 8,8 19, 60 0,0 W. 5 5
  ` 52 761 8,6 I9,2 58 4,7 W. 8 3, Pluie lesoiretle nuit. l
 `~ 51 753,5 7,8 16 4 50 0.0 W. 5 7 ,
 I 52 756 I0,0 I6:2 79 0,0 W. 10 5
 I 56 760,5 4,8 18, 50 0,0 N .W. 5 4 Nuageux.
È . 60 760,5 8,2 17, 68 0.0 W. 10 4
‘« 59 760 8,-1 17, 62 5,7 W. 10 2 Pluie la null,. ·
‘ :· 61 764 9,0 15, 58 2,5 W. 8 4,3 Averses. E
"  61,5 764 6,5 20, 61 0,0 N. 2 4,3 7
  64 764 12,0 22, 57 0,0 S. W. 10 0. Couvert.
V 60 763,5 14, 28, 52 0,0 S. W. I0 I. id.  
W. 56 760 18,0 32, 46 0,0 S. IO 8 j _
  57 762,5 18,5 24. 56 0,0 W. 5 6 · ;
  sa 766 . 10.4 I9, 60 0.0 W. ·:. s j
" 66 768 7,6 22, 59 0,0   '2 I2 ‘ 6
  66 768 7,0 23, 52 0,0 .E. 0 9 · _
Il 63 766 9,5 24. 56 0,0 E. 0 13.3
#2 60 763,5 11,6 28, 5l 0,0 N.E. 0 6, Ã
 9 59 76I 10,0 31, 56 |0,6 E. · 0 .8, Pluie. ,
,. I 56,5 760 I3,8 21, 88 13,8 S. 10 0 Pluie orage. ,
.T0lnl de le pluie en millimètres: 41,2 ` Ã
Abréviation: ctobeervalioms B. Bourrnsque.—Br. Bruuillsrd. -EcI. Bclnlr. - GI. bl. Gelee
blanche. ,- Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - Le lempérntnre de_le
80m¤1e_ esl prise à 6 h. du mnllneli 6 lu. du soir. — l,’élnl du clel, la dlrecllon du vent, l’élel·
liygtomètrlquerpnl observés 5 9 I1. du melln. -L’élal du ciel est mesuré de 0 I 10, en dixièmes
de nébuleeilé. +; Lee heures de nolell sont mesurées avec Phéllogrnpha de Campbell. _ _

— 256 —
OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34"'.
Juillet 4901. A
. ` si É Z __: ‘ un E
É Bmoukmz. }fBIPÉ1\A'|‘URB É È É É ÉE È É É É |1B|1ARQUBS·
 ·~«  maximnmlnimannxl Ex; *2 E5 2 lg
il
1 54 756,5 13,8 23, 87 4,4 S. 10 2 Pluie la. nuit.
2 54 752,5 13,2 21, 85 0,0 W. 10 6,  I Pluie le matin.
3 52,5 756 11,6 22, 67 0,0 S. E. 10 1, 
-. 56 762,5 14,4 25, 62 0,0 E. 2 11
5 62 763 12,8 24, 62 0,0 W. 0 8,  I 4
. 62 763 14,0 25, 74 0,0 N W. 0 9
62,5 764 15.0 26, 66 0,0 W. 0 |0
8 62 764 11,5 25, 64 0,0 N. E. 0 12, I
9 58,5 761,5 12,2 29, 61 0,0 N. E.· 0 13
1  60 761 14,6 30, 66 0,0 N. E. 0 11 ‘
11 60 761 15,4 30, 73 0,0 E. 0 Il l
2 59 760 14,0 32, 67 0,0 N. E. 0 11 3 
13 59 759,5 16,5 26, 67 1,2 N. 2 6: I Orage.
4 59 759,5 15,0 20, 86 0,0 N. E. 10 0
15 59,5 763,5 11,0 24, 74 0,0 N. 8 10,3 
16 63,5 765 12,8 28, 56 0,0 W. 0 13,3  _
17 64 766 16,0 31, 57 0,0 N .W. 2 9
1  62 765 15,6 31, 41 0,0 N. E. 0 11,3 
1  60 763 16,2 32, 50 0,0 E. 0 11, I
É 60 762 15,2 30,_ 4l 0,0 E. 0 13
I 56 760 15,0 31, 50 0,0 8. 2 7 Nuageux. l
« 57 758,0 l2,s 23, 71 0,0 w s 1. ¤ id-
» · 57 ne 12.0 22, 62 0,4 W. 5 3 Peüw pluie-
# ·· 51 757 12,8 20, 57 11,5 S.W· 8 2 AV0l`$9$·
¢ 52 753 14,0 21, 75 11,0 S·W. 8 2, I Al/€|`$68·
· I- 53 755 13,0 19, 80 3,5 W. 10 3,3  ÀV°|‘$68· l
e 54,5 756 1I,6 23, 65 0,0 S.W. 5 6, I i
a 1 56 758 12,2 23, 62 0,0 8.W. 2 9
·’ t 58 762 12,8 25. 63 1,4 N. 5 9
<I~ 63 765 14,4 27,0 72 0,0 E. 0 11
 1 61,5 765 15.0 29,0 56 0,0 N.N.E. 0 7 `
Total de le. pluie en millimètres: 33,4
Abréviations et observations: B. Bonrrasque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Nelge. -• Or. Orage. -’l‘on. Tonnerre. - L`éln\ du clel,la dlrec-
tlon du vent, |’étal hygmmétrlque sont observés 4 9 h. du malin. - Ilétat du ciel est mesuré de
3-:12êün dixièmes de nèlwloslté. - Les heures de aolell sont mesurées avec Phéllographe de
p .

ill·l.·1.llU l)ltl.A la
llll`IllTE I lNNEll'lllE‘ Nllllll · l`|lllll`F
BULLETIN ~ · ' >* 8'UEL
W311-312.- Septe ll bre-Octolire 1901.- 30°Année.-T.XV.
Aonssssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant la
rédaction du Bulletin, à . le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations, (en timbres·poste), à
M. le D' Srtnsux, rue S*-Louis. 32, Amiens.
Le Bulletin est envové gratuitement à tous ies Membres payants; il est
adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du 11 Octobre
1901, p. 257. — Les Muscinées de la Somme, de Pherbier Boucnsn on
Caàvsccsun, par M. E. Gonss, p. 258. - Ouvrages reçus, p. 265. —-
Observations météorologiques, p. 271-272.
EXTRAIT DES PIi00È8·VE|iBAUX.
· seance osnénats ou 11 ocrosnn 1901.
Présidence de M. GONSE.
Connasronoancs : 1° Lettres du Ministère de l‘lnstruction
publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des États-Unis, de Russie, d’Allemagne, de Belgique
et d’Italie. ‘ .
2° Lettre du Ministère de l'lnstructi0n publique et des
Beaux—Arts accusant réception de 168 exemplaires du Tome
XV de notre Bulletin.
3° Le Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts
envoie le programme du 40** Congrès des Sociétés savantes
qui s’ouvrit·a à la Sorbonne le 1*** avril 1902.
Les mémoires devront parvenir avant le 30 janvierprochain,
au 5° bureau de la· direction de Venseignement supérieur. ll
ne sera, en effet, tenu aucun compte des notices postérieures
_ à cette date.
30° Annan. 17

... 253 ..
Nous publierons, comme nous en avons l'habitude, la ·
partie scientifique de ce programme dans notre prochain
Bulletin.
— M. Duchaussoy donne lecture de quelques notes géolo-
giques qui lui ont été remises par M. Delambre, Conservateur "
` du Musée de Picardie.
M. Gouse dépose sur le bureau quelques échantillons
d’Atriplex Halimus L. qu’il a récoltés à Cayeux·sur-Mer,
dans un enclos au bord de la mer et à l’extrémité de la plage
vers Ault. Cette plante y a été évidemment introduite, et
depuis assez longtemps; car les 5 ou 6 pieds qui existent en
cet endroit sont bien développés et semblent etre les restes
d’une haie au-devant de laquelle on a élevé un petit mur qui
tombe actuellement en ruines.
Le Secrétaire-Adjoint :
F. Cnooumrr.
I
LES MUsc1NEEs DE LA SOMME
de l’Herbier Boucnen ns •CRÈVECœUR
‘ Dans son Extrait de la Flore d’Abbeville et du département ‘
de la Somme, 1803, Boucher de Crèvecœur a donné une liste
de Muscinées, dont un certain nombre paraissent fort dou-
teuses pour notre région. A la recherche de renseignements
nouveaux, j'eus l‘idée d'explorer son herbier avec plus d’at·
tention que je ne l'avais fait une première fois.
Cet Herbier avait été, avant moi, visité par Tillette de
Clermont, qui y a laissé quelques annotations.
Je donne ci-dessous la liste des espèces que j’ai pu recon-
naitre, négligeant celles qui, sur une méme feuille, sont

.. 259 ..&
' accompagnées d'étiquettes indiquant des provenances diver-
ses, aussi bien que des hypnacées non fructiliées dont l’élat
ne pouvait permettre une détermination sérieuse.
MOUSSES.
Phascum cuspidatum Schreb. — Remparts d’Abbeville près
des Casernes, mai 1797. ·
Plenridium subnlatum Br. lâ. — Bois Duval ; bois de Saint-
Riquier.
Dieranella varia Schp. — Bois Duval.
V D. heteromalla Schp. —- Abbeville et bois de Saint-Riquier.
Dicranum scoparium Hedw. —- Bois de Mareuil; bois de
(Jaubert.
Gampylopns tnrtacens Br. E. — Bois de Mareuil et de Gouy,
avril 1795 (sub nomine Bryum fleamosum L.)
. Iueucobryum glancnm Hpe. - Bois de Mareuil; bois de
Caubert (fructilié).
Piuidens bryoides Hedw. — Bois de Gouy; de Saint-
Riquier, 1792; de Laviers. » .
P. taxifolius Hedw. — Bois de Gouy, 1793. `
F. adianteides Hedw. — Marais de Gouy; marais de Gau-
bert; Abbeville, sur la digue près du pont rouge.
W Geratodon purpurens Brid. — Cambron; Mareuil.
Leptotrichum pallidum Hampe. — Bois de Caubert; bois
de Mareuil, avril 1795.
Pottia caviiolia Ehrh. - Abbeville, demi·lunes Marcadé,
février 1794.
P. Heimii Br. E. - Digues du canal à Saint·Valery, 20
mars 1794.
Barbula tmgniculata Hedw. - Abbeville.

_ 260 -
B. fallax Hedw. - Bois de Mareuil, mars 1794 (sub nomine
Bryum laxum Brid.).
. B. convoluta Hedw. — Abbeville, murs. t
B. subulata P. Beauv. — Bois de Saint—Riquier; bois de
Laviers.
B. muralis Hedw. — Murs d’Abbeville. W
— Var. œstiva Schp. —— Murs d’Abbeville (sub uomine
Tortula acuminata).
B. ruralis Hedw. — Abbeville.
Ginclidetus fontinaleides P. Beauv. - Au Pàti, à Abbe-
ville, sur un vieux pont.
Grimmia apocarpa Hedw. - Sur les grès dans la forêt de
Vignacourt, 1794.
G. pnlvinata Son. — Murs d’Abbeville.
Orthotrichum anomalum Hedw. — Abbeville, sur la digue,
près du pont rouge. _
0. affine Schrad. — Abbeville, sur les arbres à la Bouvaque,
mars 1794 (sub nomine 0. striatum).
Encalypta vnlgaris Hedw. — Abbeville; entre Saigneville
et Boismont.
Physcomitrium pyriferme Brid. —— Abbeville, à la Bouvaque.
Punaria hygrometrica Hedw. — Abbeville.
Brynm capillare L. ·— Bois de (Jaubert.
B. cœapititium Br. E. — Abbeville.
B. argenteum L. — Abbeville ; Menchecourt, au bord dela
Somme, 1793.
B. bimum Schreb. - Marais de (Jaubert (sub nomine
Mcesea uliginosa).
B. pseudo-triquetrum Hedw. — Marais de Bray, avril 1796
(sub nomine Mnium annolinum).

· — 261 —
lninm rontntrum Schut. — Marais de Caubert, mars 1794
(sub nominc Mnium cuspidalum Hedw).
I. affine Schw. — Bois de Gouy.
Var. elatum Br. E. — Bois de (Jaubert (sub nomine Mnium
punctatum).
I. imdulatum Hedw. - Cavée du bois de Caubert (en fruits).
I. hornum L. —— Bois de Gouy, de Popincourt, de Mareuil, °
de Saint-Riquier. — Bois de Cambron (sub nomine Mnium
annotinum).
Aulacomium paluntro Schw. — Marais de Gouy, mai 1795.
Bartramia pomiformis Hedw. — Bois de Mareuil, avril 1795;
bois de Saint-Riquier, février 1794. `
Pogonatum nauum Pal. Beauv. — Bois Watée à Drucat; `
bois de Villers. '
P. aloidos P. Beauv. — Bois de Mareuil, avril 1793.
Polytrichnm juniperum Hedw. — Bois Watée à Drucat;
bois de Bray; bois de Laviers.
P. piliterum Schreb. —- Près de nos limites, entre le Pas-
d'Autl1ie et Waben (Pas-de-Calais).
P. iormosum Hedw. — Forêt de Crécy. ' ·
b P. commune L. — Près de nos limites à la foret d’Eu,
août 1793.
Pontinalix antipyretica L. - Abbeville dans la Somme.
(Une forme robuste recueillie au Pati me semble bien
voisine de la var. gigantca Sulb.).
Cryphœa heteromalla Mohr. — Bois de Gaubert.
Neckera pnmila Hedw. — Foret de Crécy (sub nomine ·
Hypnum silvaticum L,). — On pourrait rapporter quelques
échantillons à la var. Philippeana.
Homalîa trichomanoidos Brid. — Bois de Mareuil; bois de

.. 252--
Saint-Riquier; bois de Cambron, décembre 1793; bois de
M. Wignier.
Leucodon scinroides Schw. — Epagnette.
Pterygophyllum lucens Brid. — Près de nos limites au bois
de Saint-Josse (de Belleval).
Anomodon viticulosux Hook. et Tayl. — Bois de Gambron; 1
_ bois de Mareuil. ·
Thuidium tamarieeinum Br. E. — Abbeville, bois de Saint-
Riquier; bois de Laviers.
T. abietinum Br. E. — Bois d'Epagne.
Climacium dendroides W. et M. —- Marais de Cambron, de
· Bray, de Mareuil, de Saint·Gilles. i
Homalothecium sericeum Br. E. - La Bouvaque à Abbe-
ville ; foret de Crécy (sub nomine Hypnum plumosum Hedw.).
Gamptothecium lutescens Br. E. — Marais de Gouy (sub
nomine Hypnum nitem) ; Abbeville.
Brachythecium rutahulnm Br. E. — Abbeville.
B. velutinum Br. E. —— Abbeville; bois de Popincourt.
Eurynchium myosuroides Schp. - Abbeville; bois Watée
près Drucat.—
' E. strintum Br. E. — Abbeville. _
E. Stokesii Br. E. — Bois de Gouy ; bois Watée près
Drucat (sub nomine Hypnum prœlongum).
B. prœlongum Br. E. - Abbeville; bois de Saint-Riquier, ·
décembre 1793 (sub nomine Hypnum inlricatum Schreb.).
Rhynehostegium murale Schp. — Remparts d’Abbeville,
1798.
Thamninm alopecnrum Br. E. - Bois de Saint-Riquier;
bois de Gouy.
Plngiothecium undnlatum Br. E.

` —- 263 —
Une mousse recueillie dans le marais de Cambron, peu
développée et étiquetée Leskea palustris L., H. luridum
Hedw., me parait se rapporter à cette espèce ?
Amhlystegium serpens Br. E. — Abbeville.
A. riparium Br. E. — Abbeville, au bas de la tour près du
Pont rouge et le long du fossé qui va de la fontaine de Caux
à la chaussée Marcadée, 1792; marais de Caubert, mars 1794
(sub nomine Hypnum repens Poll,).
Hypnum stelhtum Schreb. — Marais Saint-Gilles à Abbe-
ville, 1795; marais de Caubert; marais de Bray; marais de '
Cambron.
ll. seorpioides Dell. — Saint-Quentin-en—'l`ourmont.
Var. fluitans. Marais de Gouy. W
ll. lycopodioides Schw. — Saint·Quentin·en-Tourmont (en
mélange avec le précédent, sur la même feuille).
H. iluiuns L. —- Marais de Caubert (sub nomine Hypnum
flagelliforme); fossés à Laviers. ·
ll. intermedlum Lindb. —— Marais au pied des monts Cau-
bert, avril 1795 (sub nomine Leskca palustris).
H. cupressliorme L. — Abbeville. ·
Var. uncinatum Boulay. - Marais de Gouy (sub nomine
H. comprcssum).
Var. tectorum Brid. - Sur un toit de chaume à Caubert,
janvier 1797. (
Var. elatum Schp. — Coteaux à Épagne (sub nomine _
lhypnum rugosum). p ,
Var. resupinatum Schp. — Saint—Riquie1·, Popinconrt et
forét de Crécy (sub nomine Hypnum compressum).
ll. molluscum Hedw. ·—- Bois de Cambron ; marais de Gouy.
II. gigantenm Schp. — Marais de Mareuil (sub nomine
Hypnum cordifolium Hedw.).

.. 264 ..
H. cuspidatum L. — Abbeville.
ll. Schreberi Willd. — Bois dc Cauberl.; bois de Lavicrs.
H. pumm L, — Bois de Laviers ; bois de Saint-Riquier.
llylocomium splondens B. E. — Abbeville.
H. triquetrum Br. E. — Abbcville.
II. squarromm Br. E. — Abbeville.
ll. loroum Br. E. —— Bois de Gouy.
. SPHAIGNES
Sphagnum cymhiiolium Ehrh. — Marais de Cambron ; près
de nos limites à la forêt d’Eu, 27 août 1793.
S. acutitolium Ehrh. — Marais de Gouy, près Cambron.
HÉPATIQUES
. Plagiochila aspleiiioides Dum. — Bois de Saint-Riquier;
bois de (Jaubert (sub nomine Jungermannia viticulosa).
Lophocolea bidentata Nees. — Bois de Saint-Riquier; bois
dc Gouy, près Cambron.
Ghiloscyphus polyanthns Corda. - Cavéc du bois de Cau-
bert; bois de Gouy.
Galypogein trîchomanis Corda. — Bois de Mareuil ; bois de
Bray, avril 1795 (sub nomine Jungermannia fissa).
ladotheca platyphylla Dumort. — Forêt de Crécy; bois de
Mareuil, août 1795.
Prullania dilatata Dum. — Monts de Caubert; bois de
Gouy et de Saint-Riquier (sub nomine Frullania Thmarisci).
Pellin epiphylla Corda. — Abbeville ; marais de Gouy.
Aneura pinguis Dum. — Bords du fossé du bois de Gouy.
Hotzgoria turcnta Dum. — Foret de Crécy ; bois de Gouy.

— 265 —
Iarchantia polymorpha L. -— Abbeville, février 1796.
Anthoceros punctatus L. — Bois de Gouy.
Riccia glauca L. — Caubert; Cambron; Franleu; Abbe-
ville, 1820. »
It. natans L. — Caubert; dans un trou à tourbe à Cambron,
juin 1795.
R. fluitans L. - Marais de Saint-Gilles àAbbeville; marais
de Bernay, 1792.
Var. canaliculata; lt. canaliculata Hotfm. — Menchecourt,
vis·à-vis la Corderie, août 1798 (sub nominé Itzbcia nodosa
Boucher). ·
ER. Goivsn.
Ouvrages reçus. ·
Naturzvzlssensc/tafzlicher Verein für New- Vorpommern und
Rügen in Grcifswald. Mittheilzmgen, 32° année 1900. — E.
Gonna. Les fers météoriques de Kokstad, Béthanie et Mucha·
chos ; liste des Météorites de la Collection de Greifswald au
1" Janvier 1901. — F. RlCHARZ· Observations du bureau
Météorologique de Greifswald depuis le 1** Avril 1898.
Natur/`orschende Gesellschaft in Basel. Ver/zandlungen, Vol.
XIII, livraison 1. — D' Gone HENNING. Samuel Braun, le
premier explorateur scientifique allemand en Afrique. —
E. Lmsr. Observations météorologiques faites a Moscou en
1899. — M. Aimonoi. Contributions àl’histoire de la morpho-
logie et du développement de quelques gymnospermes. -
L. lwauorr. Note sur quelques Algues trouvées à la station
biologique de Bologoje.
Zoologisch-Botanische Gesellschaft ùz Wien. L° volume.
Année 1900. — M. lieues. Remarques sur les Bryozoaires
d’eau douce de la Moravie septentrionale. — C. vox Hoauu-
xsm. Contributions à la faune des Lépidoptères des Alpes

. — 266 —
autrichiennes. — M. Benmulvnn. Suites de Staphylinides nou-
veaux d’Europe. — Fa. Srxwrn. Note sur le Notiophilus
awientalis. — M. Benunwnn. Les Staphylinides du genre
Lepmsa Krantz, avec un tableau analytique des espèces palé-
arctiques. — P. Ksiumv. La faune des Perlides de Norwège.
·— A. Hzmnunscn. La conversion des spermatozoaires en
excédant dans l’organisme des insectes femelles; diagnoses
de fouisseurs nouveaux, Stizus et Nysson; note sur les faunes
locales et en particulier sur les Hémiptères de Styrie de
G. Strobl; nouvelles contributions pour l‘étude des organes
de la stridulation chez les Rhynchotes. -— L. Gxnemwnn.
Revision des espèces européennes de la Méditerranée des
genres de Bembidius aveugles; trois coléoptères nouveaux
de l’Europe centrale; deux Carabides nouveaux des Alpes
Lessiniennes. — Fnn. Wnimnn. Contributions à la faune des
Reptiles et des Batraciens de Colombie et de la Trinité. —
Haan. Knwss. Nouveaux Staphylinides méditerranéens. -
An. Sremnn. Etude sur quelques Diaptomides d'Autriche. —-
— Fa. Hnunu. Recherches sur les especes européennes du
genre Tetanocera dans` le sens de Schiner. — C. R. vxu mm
Osrxm-Sxcxzn. Notice sur le premier travail de C. Duméril
sur la Classification entomologique avec des considérations
spéciales sur le genre Tetanoccra. — Ea. Gxnvxeui. Contri-
butions à la faune des Lépidoptères du Brenner. — C. Waim-
sronr. Contributions à la tlore des Mousses du Tyrol méri-
dional. - J. Lü·rn¤uüL1.aa. Desmidiées des environs du lac
de Millstatt en Corinthie. — C. Farrscu. Sur le cycle des
formes de l’0robus lutcw: L. — P. Sraxssnn. Flore des Cham-
pignons de la montagne Sonntag (Basse-Autriche). — Fa.
Mxrouscunx. Compte rendu sur la faune bryologique d‘Au-
triche, de Hongrie, de Suisse et de Bavière; les deux plus ·
vieux Exsiccatas de Mousses de Bohème - J. Bnumvrnxnnn.
Etudes sur le Plunkton. — P. Mxeiws, J. Bonunünnaa. Voyage
en Syrie en 1897 : Champignons. ·

.. 267 -
Académie royale de Belgique. Annuaire i900 et 190l. —
Bulletin de la Classe des Sciences 1899: Lno Henman. Béré-
dité d`un caractère acquis chez un Champignon pluricellu-
laire. — Cu. News. Un nouveau détail de structure du pro-
toplasme des cellules nerveuses. L’apparition du Centrosome
dans les cellules nerveuses au cours de l’infection rabique.
— 1900: Bonunan et Rousseau. Note préliminaire sur les
Champignons recueillis par Vexpédition antarctique belge.
— E. ne Wnwmum. Note préliminaire sur les algues rap-
portées par M. E. Rcovitza de l’expédition antarctique belge.
4- L. Donne. Poissons abyssins recueillis par l'expédition ·
antarctique belge. — R. Kœnuza. Note préliminaire sur les
Echinides et les Ophiures de l’expédition antarctique belge.
Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées ·
Orientales, ·t2' volume. u ·
Société des Secours des Amis des Sciences. Compte rendu
des quarantième et quarante et unième exercices. I
Mémoires de Facadémie de Stanislas, 1900-1901.
Société d’hist0ire naturelle d'Autun, 13* bulletin I 900. —
H,. et A. Manciunuou D'ÀYMÉRIC· Catalogue raisonné des
plantes phanérogames et cryptogames indigènes du bassin
de la Haute·Ariège (2° partie). - F. GAenera11v.·Topograpbie
botanique des environs de Cercy-la-Tour (Nièvre). — B. ·
Rsmvnr. Considérations nouvelles sur les Tourbes et les
Houilles. — Lzmeunox. Contribution à la tlore fossile de
Sézanne (2• fascicule). — B. RENAULT. Sur un nouveau genre
de tige fossile. ‘
Congrès des Sociétés Savantes à Nancy. — Discours pro-
noncés à la séance générale du 13 avril, par MM. Mascanr,
' membre de l’lnstitut et du Comité des travaux historiques
et scientifiques; Prisren, professeur à la faculté des Lettres
de l’université de Nancy ; Le Momunn, professeunà la faculté
des Sciences de Nancy; Decims, ministre des colonies. `
_ Revue générale de botanique; 1901 . -Juillet : Hemu J UIBLLE.

— 268 —
Les Plantes à Caoutchouc du Nord-Ouest de Madagascar. —
—— F. Kovnssx. Recherches biologiques sur l'a0ù|,ement des
sarments de la vigne (fin). - E. Gnirrou. Revue des Travaux
de Physiologie et de Chimie végétales, parus de 1893 à 1900
(suite). — L. Géunw ne LAuAnLn·‘:nE. Revue des travaux
publiés sur les Muscinées, depuis le 1*** janvier l895 jusqu’au
1*** janvier 1900 (suite). — Août: L. Genmu ne Lauanniùne.
Sur quelques anomalies de la tleur de l’Hemerocallis fulva L.
~ — Hmm: lunette. Les Plantes à Caoutchouc du Nord·0uest
de Madagascar. — E. Gmvrou. Revue des Travaux de Physio-
logie et de Chimie végétales, parus de 1893 211900. '
Annales de la Société des Lettres, Sciences et Arts des
Alpes-Maritimes. T. XVII. — J uLi·:s Gavnr. Essai sur la Spé-
léologie des Alpes-Maritimes. — A. Guennann. Carte géolo-
gique de la commune d’Escragn0llés.
Bulletin de la Société d’études scientifiques de l'Aude. T.
e XI. — Ltzorow Gmv. Note sur les puits artésiens de Castel-
naudary. —- L. Gavov. Catalogue des Insectes Coléoptères
trouvés jusqu’à ce jour dans le département de l'Aude
(3° partie). — G Sicano. L’Aude préhistorique. — G. REBELLE.
Plantes nouvelles pour la llore des environs de Carcassonne.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’Ouest de
la France. 2° série. T. I, 1°' et 2"‘° trimestre. — G. Fnnnoniùnu.
Études biologiques sur les zones supra littorales de la Loire-
Inférieure.
Bulletin de la Société botanique de France 1900, N° 9:
Revue bibliographique. — Nouvelles. — Liste des Membres
de la Société botanique au 31 décembre 1900. — Lucent:.
L‘indigénat en province du Styraxofllcinal; Fabri de Peiréoc
et Piere Pena.- Genmu ne Lmantiùne. Contributions a la
flore de la Marne (2** note). — Gwnovn. Sur le voyage bota-
nique de 1900 en Andalousie de M. Reverchon. —- Fu. Smvmzu.
Compte rendu des recherches botaniques faites par les frères
des Ecoles Chrétiennes de La Nouvelle (Aude). - 1901, N°' _

- 259 ...
1-2: MAURICE ni: Vmtonm. Notice sur M. l’Abbé Harmand
David.- Abbé Hvl Note sur le Rosa macrantha Desp. —
M"' Bsnazn. Plantes des environs de Montfort-l’Amaury, etc.
(3* supplément). — Eu. Bnsouznemiz. Deuxième supplément
à la flore bryologique de Tahiti. — Josisrn Couùnia. Note sur
quelques Diatomées récoltées à Saint-Jean-de-Luz (Basses-
Pyrénées). — D' Bomwr. Notice sur Ad. Chatin (Portrait).
- Gf:m=:Au on LAnAaLuî:ne. Contributions à la flore de la '
Marne (3* note). — E.-G. CAMUS. Quelques plantes nouvelles
pour le département de l'Oise. — L. Linz. Additions à la
flore de Corse. — D' Cnos. Lettre à M. Malinvaud, sur le °
Sonchus lacerus. — Revue bibliographique. — Nouvelles.
Publications de l’1nst:'lul du Grand-Duché du Luxembourg.
T. XXVI.
Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles.
4* Série. Vol. XXVII, N° IAO. — D' PAUL JAocAnn. Distribu-
tion de la flore alpine dans le bassin des Dranses et dans
quelques régions voisines. — Airriwn Bominn. Etude pétro- __.
graphique des roches du soubassement cristallin des dents
de Marches-Dents du Midi. — B. GALL]-VALERIO. La collection
de parasites du laboratoire d’Hygiène et de parasitologie de
l'Université de Lausanne.
La Feuille des Jeunes Naturalistes, 190l. — Juillet :
P. Founmsn. Tableaux analytiques des Desmidiées de la
France. - F.-G. DernA·r. Etude sur les roches éruptives de
la série ancienne dans le Jura Franc-Comtois. - H. MARTEL.
Liste des Coquilles marines recueillies à Cancale. —— Abbé
C. Fniomusr. Faune entomologique de la Haute-Marne.
Tableaux analytiques pour la détermination des principales
chenilles des Macrolépidoptères. —Notes spéciales et locales.
·— Août: E. Monitor et HouLm·:n1·. Faune élémentaire de la
France. Tableaux analytiques de la famille des Longicornes.
—J. Cueoi:vm.L¤. Guide géologique au Fayel. — P. Founmnn.
Tableaux analytiques des Desmidiées de la France (suite).

- MQ ..
-— Abbé C. Fnionnwr. Faune entomologique de la Haute-
Marne. Tableaux analytiques illustrés pour la détermination
, des principales chenilles de Macrolépidoptères. —·Notes
spéciales et locales. ·- Septembre: E. Monnor et Cu. Hour.-
nnnr. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques
illustrés de la famille des Longicornes (suite). —— H.-V. Bam-
_ LBMANN. Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes
de France, (nouvelle série). - P. Founmen. Tableaux analy-
tiques des Desmidiées de France (suite). - Abbé G. Fnlonnsr.
Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analyti-
` ques illustrés pour la détermination des principales Chenilles
de Macrolépidoptères (suite). — Notes spéciales et locales.
— Octobre: Gusnvs F. Donwus. Classification des couches
` tertiaires du Nord-Est du bassin de Paris. — Prof. Gioaccmno
de Ancenis n’0ssA·r. Sur une forme singulière d'une colonie
d’Aspidiscus cristatus Kônig, sp. fossile dans le système
crétacique de la France. — P. Founnmn. Tableaux analyti-
ques des Desmidiées de la France (suite). — E. Monnet et
C. Hounnnnr. Faune élémentaire de la France. Tableaux
analytiques illustrés de la famille des Longicornes de la'
France (suite). — Notes spéciales et locales. — Revue des
faits scientifiques.
Société Neuchdtcloisc des Sciences naturelles; Bulletin:
T. XXVI. Année 1897-1898. — Louis Roman. Excursions
géologiques à travers l'Ardenne. — Max nu Pasovuan. Les
moyens mis en œuvre par la nature pour opérer le reboise-
ment des pâturages. - F. ma Rouemnonr. Découverte d’un
nouveau diptère, Chilvlsia Dombrcssonensis (Th. Becker). -
D' En. Connaz. Recherches sur les principales maladies
observées à la tin du xv1° et au commencement du XVll°
siècle. — E. Bwunnnosn et H. Mouun. La série néocomienne »
à'Valangin. - H. Scanner. Notice sur l'origine des sources
Vauclusiennes du Mont·de—Cbamblon.

— Q7] _
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIOUES.
Station agronomùyue d' A miens. — Altitude 34"'.
Août. 1901.
 
.; . 5 5 s 21 2 J J S 2
É mnqumms. m‘:‘PÉ|\A1'¤'R¤ E     E êâ È È, | É? nammquns.
. • D IIII IIII • '* É E S 3-5 G •• Q
60,5 761,5 14,0 24,  7l 0,0 N.E. ,10 6 .
62 765 14,0 26,  64 0,0 N. E. 0 11,
64 766 13,0 24,  60 0,0 N. E. 4 8
60 764 11,8 26,  52 0,0 W. · 0 9, _
60 761 16,0 23,  57 1,2 `N. 5 7, Pluie la nuit.
. 56 761 13,0 18, 93 0,4 W. 10 2, Pluvieux.
57 762 14,0 22,  57 0,0 W.N. 2 Il
:· 62 763 13,4 23, 71 0,0 W. 10 8 '
' 57 762 10,0 30,  64 0,0 E. 10 3
• 55,5 758 17,2 29,  67 0,8 S. 8 4,3 Couvert.
57 760 14,2 24, 86 0,0 N.W. 8 ll,
59 76I,5 11,4 24,  54 0,0 .N. 0 8,3
60,5 763 12,0 24, 56 0,0 W. 5 6,
~ 58,5 763 9,0 27,  54 4,2 E. 0 9 Pluie la nuit.
57 759,5 15,4 21,  89 0,6 S- 10 4 Pluie le matin.
l 9,5 764,5 14,0 22, 68 0,0 W. 8 I3
62,5 764,5 7,5 24, 68 0,0 E. 0 9
ï 61,5 763 13,8 28,  56 0,0 E. 0 9 _
‘ 62 765 13,0 30,  62 0,0_ E. 0 12
M 65 767 16,0 24,  51 0,0 ·N· E. 0 12
  66 767,5 12,0 23,  52 0,0 N. E. 0 12.
M 65 766,5 12,0 26,  52 0,0 E. 0 I2,3
œ 62,5 765 13,4 28,  65 0,0 E- 0 8,3
Q 60,5 763 14,4 28,  62 0,0 E. 0 I2
·’ 52,5 761 13,4 29,  50 9,5 E. 0 6,3 Pluie le soir.
E 50 754 13,2 I8,  70 6,6 W. 5 3,3 Pluie le matin.
t 54 757 9,5 18,4 72 4,6 W. 10 8 Pl. matin et la nuit.
É 52,5 760 11,6 16,4 58 0,0 N.W. 5 9
Q 60 763,5 11,2 18.  72 0,0 N.W. 10 8
<• 65 763,5 11,4 22,  68 0,0 W. 10 11
 I 59,5 762 11,2 23,4 74 0,0 W. 0 8
Total de la pluie en millimètres: 27,9
Abréviations: et observation: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Eul. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'é\at du clel,la direc-
tion du vent, l'6Ial hygrométrlqne sont observés i 9 ln. du matin. — L'état du ciel est mesuré de
àztmn dlxümes de nébulesllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phétiographe de
p .

— 272 — .
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amiens. - Altitude 34"'. b
Septembre 1901.
É nanouirrnn ·1·e111>111u.·1·u111: É É E É êeà " É È E
S . E ,_ 3 É 3 g E 5 g È uauanouss.
¤m1n1ma maxi amnximaëë °'g ES É gg
1759,5 762 14,0 20,0 88 0,0 N. 10 0,30 A
761 762 9,4 19,6 68 0,0 N.E. 8 6,3 I
57,5 761 9,5 21,6 60 0,0 N. E. 2 9,30 1
. 4 56 758 10,8 20, 55 0,0 E. 2 10
54,5 757 7,2 20,4 68 0,0 E. 0 9,3
55,5 757 6,0 19,2 65 0,0 E. 0 8
57 759 5,2 21, 72 0,0 E. 10 7,30 ·
57,5 758,5 11,4 *27,5 88 0,7 S. IO 6 Phlîû 16 ¤1&ü¤·
57,5 759 15,4 20, 94 2,6 N. 10 0 Pluie tout le jour.
1 58,5 760 14,5 22,5 88 0,0 N.W. 8 4,30
11 58,5 760 14,6 19,0 88 2,8 W. 8 0,3 Pluie tout le jour.
12 55 758 · 10,2 20,0 83 0,0 N. 2 6
13 55 757,5 12,5 21,4 73 0.0 N. 0 9
14 52 755 9,5 I9,8 80 0,0 N. 10 6,30
1 53 755 12,0 18,2 89 3,6 N .W. 2 2,30 AVèF`88S·
1 55 756,5 8,2 19, 75 4,5 S.W. 10 6 Phlîü 18 |I¤î1··
17 50 755 12,0 19,5 95 8,3 W. 10 0 Pluie tout le jour.
1 54 763 14,6 17, 76 0,0 N.W. 10 7,
1 57 763 0,0 16, 83 1,2 s. 10 0 Pluie.
52 756,5 10,6 21, 85 3,0 S. 10 1 Plüîü I3 DUN-
1 49,5 752 15,0 20, B4 0,8 S. 10 0 P|¤V1¢>¤X·
2 51 752,5 12,0 20,0 80 0,0 S. 10 2
2 50,5 755 12,8 22, 78 0,8 s. 10 1,3 Pluvioux
4 58 765 13,0 19, 91 0,5 S. 2 0 id-
5 57 758 13,8 19, 85 0,0 N. 5 2
58 764 9,2 21, 93 0,3 N. 10 7,3 Pluie le soir.
27 64 767 1I,0 19. 98 0,0 N.W. 0 5
8 65 767,5 6,6 21, 78 0,0 N. 0 9,
9 63 763 6,6 23,4 79 0,0 E. 0 7,3 Brouillard.
0162 764 12,0 24, 96 0,0 S. E. 5 8,3
T01111 de le plune en millimètres: 29,1
Abréviations ctobrcrvations: B. Bourrnsque.— Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. — GI. 111. Gelee
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ten. Tonnerre. - La température de la
Somme est prlse Il 6 11. du malin cli 6 11. du soir. - Délai du ciel, la dlrectlon du vent, l’éla1
hygromélrique sont observés 11 9 11. du malin. — L’é\a1 du ciel est mesuré de 0 I 10, en dlxlèmes
de nébuloallé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phéllographe de Campbell.

' ' ' 'lll Nllllll lllllNGll
Sll0ll1'l`l1 l.lNNE|ll1 ne nm ti
BULLETIN ~·• H 8'UEL 4
N°·3i3·3Ui.-Novembre-Décembre 1001.- 30°Année.-T.XV.
Annnssnn: Les Ouvrages, Manuscrits et Communications intéressant
la rédaction du Bulletin, ai M. le Président de la Société, à Amiens.
Les demandes d’ab0nnement et les cotisations, (en timbres-poste), à
M. le 1)* Srmzux, rue S'-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants ; il est
' adressé aux Sociétés scientifiques, par voie d‘échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verhaux: Séance générale du 8 Novembre
1901, p. 273. - Séance générale du 13 Décembre 1901. — Notes géolo-
giques, par M. L. Dzmxenz, p. 275. — Extrait du Programme du
Congrès des Sociétés Savantes, p. 278. — Ouvrages reçus, p. 280. —
Observations météorologiques, p. 289-290.
EXTRAIT DES PRDBÈSWEIIBAUX.
sémcs eiznénann ou 8 Novsunnn 1901. '
Présidence de M. GONSE.
Conassroxoaucsz 1° Lettres du Ministère de l'Instruction
publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d'ouvrages `
venant des Etats-Unis et d'ltalie. a
M. le Président se fait Pinterprète de la Société en félici-
tant nos deux collègues, MM. le D' Du Roselle et Laurent,
nommés Officiers d’Académie.
M. Gonse dépose sur le Bureau plusieurs pieds de Plantage
Coronopus, recueillis à Saint·Valery-sur-Somme sur les bords
de la digue, dont les uns montrent un épi bifurqué et les
autres ont en même temps la hampe fasciée et contournée.
Il entretient ensuite la Société de ses dernières observations
sur la flore de la Somme, notamment en ce qui concerne les
variétés et les hybrides qu’on avait jusqu’ici négligés ou
méconnus dans notre région.
30* Année. 18

1 — 274 —
M. Duchaussoy dépose sur le Bureau au nom de M. De-
lambre des exemplaires d’Inocérame minuscule provenant de
la partie supérieure de la falaise de Daours. Par sa forme et
· ` ses petites dimensions, elle se rapproche de l’0sh·ea vesrcu-
lariv. Elle est peu commune dans la région, excepté aux
environs de Montdidier.
_ séance eeuenatz nu t3 nécnimnn t90l.
Présidence de M. GONSE.
Connnsrounancn: 1° Lettres du Ministère de l'Instruction
' publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant de Russie et des Etats—Unis.
2° Le Ministère de l‘lnstruction publique et des Beaux-
Arts envoie le Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux-
Arts des départements.
M. Delagarde, juge au Tribunal civil, rue Saint·Fuscien, 75,
présenté dans la dernière Séance, est admis en qualité de
membre résidant. `
M. Berthier, pharmacien à Montdidicr, présenté dans la der-
_ nière Séance, est admis en qualité de membre non résidant.
' La Société, sur la proposition de M. Gonse, vote l’acqui-
sition des ouvrages suivants:
Prodrome de la flore du plateau central, par Lamothe.
Observations sur les plantes nouvelles, rares ou critiques,
par Jordan, en 7 fascicules. '
La Société procède ensuite au renouvellement partiel du
Bureau qui se trouve constitué comme suitpour l’année 1902:
MM. Ducnwssov, Président.
Caarnxrxaa, Vïce-Président. .
Bmmnicounr, Secrétaire.
Cuoouaar, Secrétaire-Adjoint.
' Srmaux, Trésorier.
Lnnnw, Bibliothécaire.
Le Secrétaire-Adjoint .·
F. Cuoouairr.

.. 275 ..
Notes géologiques.
Ces jours derniers, des ouvriers occupés à la briqueterie
ouverte contre le chemin des Morts, qui mène du fond de ·
la vallée dite de Grace, où est installé le champ de tir, au
cimetière du Pont-de-Metz en passant au~dessus de Renan-
court, sont venus m'apporter la partie antérieure du maxil-
laire d’un cheval.
G’est, à quelques mètres de ce chemin, dans un dépot de
limou argilo-sableux recouvert par la terre à briques que la
trouvaille avait été faite. Je (is emplette de ce débris et le
lendemain je me rendis sur place à l’endroit précis qui me
, fut indiqué parle chef de chantier.
Le point de gisement se trouvait étre à la hauteur d’un
mince iilet de tous petits graviers accompagnés de quelques
éléments crayeux, déviantle dépot d’argile qui, en cet endroit,
repose sur les graviers peu épais recouvrant la craie. Par
rapport à la surface du sol le filon de petits graviers était à
5 m. de profondeur. `
Mon guide interrogé m‘apprit que des silex avaient été
rencontrés dans le voisinage des dcntures et, en elfet, je pus
ramasser gisant sur le sol un double grattoir pris au dépens `
d’une lame, un burin bien caractérisé, un nucléus et plu-
sieurs fragments de couteaux. Ces outils ont été façonnés
avec un silex noir qui olîre un commencement de patine
bleuatre déjà très apparente sur le burin, ce qui semble
démontrer que leur séjour à la surface, dont le niveau nous
est donné par le mince lit de graviers, fut de courte durée.
[/inclinaison des couches étaittrès visiblement dans le sens
de la vallée de Grace.
Las Iivsrnuusrrrs
Le burin. — Fig. 1. Burin. —- Cet outil, inconnu des
ouvriers, avait été rejeté avec d’autres. ll présente sur la

— 276 —
face dorsale une patine bleuàtre et marbrée qui mérite
toute l'attenlion des préhistoriens et nous aurons l`occa·
sion de revenir sur cette question.
ll est en silex d’un noir d'indigo et présente deux faces:
    l ;·    
·_   ii-;  -' lr
· ~=   i   ·iQ··' iii s ,
il si È    ×—@Éïï;TÉ·;"·,  
i 4 L      
‘ J `· ‘<' ·î·-.:îï<.>é·`·· `..—-. ·
  im F .  
`Q   '~' ·l,_f?""   I
lî É Il l- ·.·,;\~_^_,, ,-2î}-’
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\É.Q__ % |· ||_'|_ll.f'I,·',i" 'lîjf'-
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F10. 1. F10. 2.
l’une uniforme, l’autre ayant trois plans : 1° latéral gauche, '
incliné en dehors, avec éclat longitudinal à une extrémité;
2° un moyen parallèle au plan uniforme et 3° un plan dorsal
· restreint brusquement incliné en dehors.
Remarquons que, en face de l’éclat longitudinal gauche,
nous avons un autre éclat de semblable dimension à droite.

— 277 —
Quant aux extrémités, l'une, supérieure, présente d’abord'
un groupe de quatre éclats transversaux obtenus de dedans
en dehors, et deux autres éclats plus larges, vers la pointe,
enlevés de dehors en dedans. Ce sont ces deux derniers
éclats qui, avec l'arréte gauche abattue, ont formé le petit
tranchant oblique tout à fait analogue à celui des burins en
acier qu'emp|oient nos graveurs actuels.
L’autre extrémité, plus mince, est quelque peu arrondie
pour ne pas blesser la main à la hauteur du métacarpien de
l’index, long. 0***,08, larg. 0***,03. On sait que cet instrument
servait à graver des figures sur les os des animaux. ll est
superllu de dire que nous avons, en vain, cherché des traces
d’images gravées sur les ossements que nous avons recueillis.
Comme l'époque Magdalénienne est celle qui coïncide avec
l’apparition et le développement de l’art du graveur, le
burin est l’instrument en silex le plus caractéristique de
cette époque.
Le notre est simple, mais il y en avait de doubles comme _
le grattoir qui l’accompagnait et aussi des burins complétés
par des grattoirs (1).
Voici donc établi ce fait nouveau pour notre région, savoir : V
que l'époque magdalénienne a laissé des traces incontes-
tables sinon nombreuses dans le bassin de la Somme; le
burin dont nous venons de donner la description en témoigne.
Le grattoir. — Fig. 2. Grattoir double. — Il est double,
ainsi que nous l’av0ns dit et en silex noir bleuàtre, mais
non pur comme le précédent outil, en ce sens qu’il pré- `
sente des nœuds alumineux gris dans sa masse.
Une face est plane et l‘autre irrégulière et d'apparence
rébarbative malgré la grande habileté avec laquelle elle a
été ouvrée. Nous y remarquons une portion épaisse, la plus
étroite, déprimée et réduite en forme de col par une encoche
(·l) Voir Musée Prühislorique, pl. XXI. _

- 273 -
laborieusement élaborée pour l’adaptation du médius, et sur
l'arréte médiane un éclat enlevé formant un méplat sur
lequel s'adaptait l’index. Ouantau pouce, il s'étendait le long
de la face plane opposée.
Ainsi saisi, l’instrument présentait un grattoir plat et
mince dont le bord était arrondi par de lines retouches. Tenu
inversement le médius s'appliquant dans Yéclatement latéral
à droite et l’index dans celui plus long à gauche, un grattoir
à bord épais vers l'index et tranchantà l’opposé apparaissait.
Les autres pièces recueillies sont quatre fragments im-
portants de lames de 0***,08 de long. et un éclat large et
épais dont la pointe est brisée.
_ Quant aux ossements ils sont ceux de chevaux d'une taille _
relativement petite.
Nous avons pensé que la Société Linnéenne accueillerait
avec intérêt une communication qui est la première faite
jusqu’à ce jour sur la période magdalénienne dans la
Somme.
Nous pouvons ajouter que ce ne sera pas la dernière.
9 Octobre 1901.
L. Denuaae. ~
EXTRAIT DU PROGRAMME
DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES
· _ A LA Somxoxxia, EN |902.
SECTION DES SCIENCES.
1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l‘on
y trouve.
2" Minéraux que l‘on rencontre dans la région parisienne.
Examen spécial de leurs gisements.

— 279 — `
3** Etude minéralogique des roches sédimentaires. '
·i° Du mode de remplissage des cavernesf
5° Recherche de documents anciens sur les observations
météorologiques en France et sur les variations des cultures.
6° Etudes locales sur les orages, leur fréquence et les dégats
produits par la gréle.
7° Analyse biologique des eaux douces; leur nature re-
connue par l’étude des animaux sans vertèbres et des plantes
qu’on y rencontre.
8° Etude du bas cours d’un fleuve en vue de déterminer le
point où cesse l’influence des eaux marines sur la faune et la
flore et·celui où s’arrête le reflux. ‘
9** Monographies relatives à la faune et à la flore des lacs
français. .
10° Etude géologique et biologique des cavernes.
_ 11* A quelles altitudes sont ou peuvent étre portées, en
France, les cultures d‘arbres fruitiers, de prairies artificielles,
de céréales et de plantes herbacées alimentaires.
12** Signaler les points de la France où la flore a été insuf-
fisamment explorée.
13** Photographie des parties invisibles du spectre. Photo-
graphie dans l'obscurité.
14** De l’action des différents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles. Photographie ortl1ochro-
matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle
de l’œil. ‘
15** Recherches relatives à l'optique photographique et aux
obturateurs.
16* Recherches sur la préparation d‘une surface photogra-
phique ayant la finesse de grain des préparations anciennes
(collodion ou albumine) et les qualités d’emploi des prépa-
rations actuelles au gélatinobromure d'argent.
17* Etude des réactions chimiques et physiques concernant
l’impression, le développement, le virage ou le llxage des

— 280 —
épreuves négatives et positives. Influence de la température
sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur conser-
vation et le développement de l’image.
l8° Etudes astronomiques, météorologiques et radiogra-
phiques par la photographie. ‘
19° Recherches sur les méthodes microphotographiques;
applications, notamment aux études minéralogiques, histo-
logiques et médicales.
20° Perfectionnements à apporter aux méthodes stéréos·
copiques.
21° La tuberculose et les moyens d'eu diminuer la con-
tagion. ‘ ·
22** Les sanatoria d’altitudc et les sanatoria marins.
23° La salubrité dans les milieux habités.
24** Les méthodes de désinfection contre les maladies con-
teieuses et les résultats obtenus dans les villes où la désin- ·
fection des locaux habités est pratiquée.
25** Les fièvres éruptives en 1901 et leurs conséquences,
spécialement pour la scarlatine. · _
26° De l’amenée des eaux dans les villes. - Etude des eaux
provenant des émergences secondaires et de la pollution des
nappes souterraines par Ilssures en terrain calcaire.
27° La peste ; ses diverses formes, sa propagation et l'étude
de la possibilité de sa propagation en France.
28° Etude du diabète ; sa contagiosité possible. — Les
diverses |`orm<·s du diabète. — Les conséquences du diabète
au point ilo vue dr la génération
‘:?.U° Du role des insectes et spécialement de la mouche
vulgaire dans la propagation des maladies contagieuses.
Ouvrages reçus.
Nalm·/`orschende Gesellschaft Graübundcns: Jahresàcricht.
Nouvelle série XLlll° volume, 1899-1900. - Prof. D' G. Tan-

— 281 —
xuzznn, Prof. D' G. Nvssaimoan et D' Loannz. Notice sur
quelques gisements métallifères du canton des Grisons. —-
D' E. Ku.i.1As. 3* supplément à la faune des Lépidoptères du
canton des Grisons.
Naturforschende Gesellschaft in Bern: Mittheilungen. 1898
et 1899. N°‘ 145t à 1477. —— Tn. Srumsn. Note sur les osse-
ments fossiles de Wadi-Natrun (Basse—Egypte). — Eon. vox
F1-:x.LnNaEne et C. Scnmnr. Nouvelles recherches sur le tronc
du Gneiss de Guttannen. — A. Banzna. Contributions à la
connaissance des Glaciers diluviens Suisses. —- W.u.·rEn Voiz.
La dispersion de quelques turbellariés dans les eaux des
environs d'Aarberg. l
Jlhturwzlvsenschaftlicher Verein hir Sachsen und Thz7ringm·
Zeitschrift für 1Vatu1·wissenschaften. 73° volume; 3° et 4°
livraisons. - D' Emvsr vou Oramism. Un nouveau genre de
Distomide. — D' J. Faniszvnansr. Sur la présence de la Dolo-
mite aux environs de Magdebourg. — D' \vAL'1‘HER Sonom-
cnmv. Sur l'ame des hommes et des betes. — D' Eawiiv
Sciwnzs. Catalogue des Mammifères européens.
Société impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin.
Année 1900. N°' 1 et 2. — W. WAGNER. L’Araignée aquatique
(Argyroneta aqualica Cl.) ; son industrie et sa vie, matériaux
de Psychologie comparée. — S. Ussow. Contributions à
1’anatomie et àl’histoire du développement de la colonne
vertébrale chez les Téléostiens.
Naturhistorische Gesellschaft sûr Hannover. 48 et 49* bulle-
tins 1897 à 1899. - D' Rusr. 1°' supplément au Catalogue
systématique de la Collection des Oiseaux du musée provin-
cial du Hanovre. — C. Eiveanxs. Contributions à la flore des
Champignons du Hanovre. — W. Bnwnns. Nouvelles con-
tributions et modifications dans la flore de la province du
Hanovre.
Société iiibourgeozlve des Sciences naturelles. Bulletin N°
VIII. Compte rendu des Séances 1898·1899. — Mémoires
19

.. 232 -
vol. I, fasc. t. — Fnnm Jsounr. Contributions à l'étude de
la flore fribourgeoise.
Verein der Freunde der Naturgeschichte in Hecklenburg.
Archive. 54* et 55* année. — C. Wüsrxm et G. Cnomcs. Les
Oiseaux du Grand-Duché de Mecklenbourg. — A. Tosrrrsn.
Les Saules du Mecklenbourg. — M. Büxrs. Les couches à
Diatomées de Lümbourg, Lauenbourg, Boizenhourg et
Weidisch-·Wehningen.
Physi/salisch-Okonomische Gesellschaft zû Kônigsberg in
Pr. Sehriften. 21* année l900. — Gesmw CHHIELBWSKL Les
Leperditias de la couche du Silurien supérieur du gouverne-
ment de Kowno et des provinces de la Prusse Orientale et
Occidentale. — D' M. Lüne. La Zoologie au x1x• siècle. —
Hmsmcn Kun. Les fouilles dans le Cimetière de Bart-
lickshof.
Musée Zoologique de l’Acad•ëmie impériale des Sciences de
Saint-Pétersbourg. Annuaire. T. V, N' L. — H. TAUBBR.
Contributions à la Morphologie des Stylommatophores. -
N.-A. Wsnrucuowsxn. Les Poissons du lac Téletzki. — O.
Henz. Les chasses Lépidoptérologiques dans le Nord de
Boukara et dans le pays de Seravschan. — C. Jsconsox. Sur
un cas intéressant de Mimicrisme entre les Coléoptères russes.
Nalurforschende Gesellschaft in Basel. Mémoires l898.
— L. Rüriueven. (Euvres complètes, offertes par la Société.
(2 volumes).
Société Archéologique de Sens. t90t. — Josern Psnnm.
Sièges de Sens. Défense de l’Yonne et campagne du général
A1.1.xx. — C. Houmanr. Flore du Sénonais.
Mémoires de l’Académie d'Am1ens, T. XLVII. .
Societé de Secours des Amis des Sciences. Compte rendu des
quarantième et quarante et unième exercices.
Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besancon,
1900.
Bulletin de la Société d’Histoire naturelle de Met:. 2l°

— 283 —
cahier (2° série, T. IX). — Abbé J.-J. Kmrrea. Observations
ornithologiques. Suite à la Synopse des Gécidomyies d'Eu-
rope et d’Algérie, Synopse des représentants européens du
groupe Ceratopogon, avec description de quelques espèces
' nouvelles. — Abbé A. Fmaen. Catalogue des Hémiptères de
la Lorraine. Un botaniste lorrain. Promenades bryologiques
en Lorraine. ’
Corrélation des Lois Naturelles par Annan Mouim.
, Bulletin de I'!/nùzersité et de l’Académie de Lille. 2** série,
5° année. —— Octobre 1901.
Revue générale de Botanique. 1901. — Septembre: J.-C.
Consrawrmaamx. Contribution à la tlore mycologique de la
Roumanie. — Hana: J UMELLE. Les Plantes à Caoutchouc du
Nord·Ouest de Madagascar (lin) — G. Daum nai. Casriino.
Revue des Travaux de botanique systématique publiés
pendant les années 1894-1899 (suite). — E. Gairron. Revue
_ des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de
1893 à 1900 (suite). — Octobre: P. Gnawr. Nouvelles notes
tératologiques sur le Veronica prostrata L. — CAMILLE Bau-
HOTTE. Observations sur Yintlorescence de Leontopodium
· alpinum L. et sur deux Renoncules_de la tlore lorraine. —
E. Dnaxn DEL CAs'ru.1.o. Revue des Travaux de botanique
systématique publiés pendant les années 18914899(suite).
_ - L. Gûmzau nn Lauaaniùan. Revue des Travaux publiés sur
les Muscinées depuis le 1°' janvier 1895 jusqu‘au 1" janvier
1900 (suite). — E. Gnnuvou. Revue des Travaux de Physio- _ _
logie et de Chimie végétale parus de 1893 à 1900 (suite).
Revue Scientifique du Bourbonnais et du centre dela France,
1901. — Avril-Mai : on Rocouienv-Ananson. L’A bie: Pinsapo.
— Dune. Les Coquilles terrestres du Bourbonnais. Réunion
scientitîque du Bourbonnais. Le vol des Araignées. Un piège
à Crapauds. Coléoptèrocécidies. La source du Champ-de-
Corne à Vichy. La Foudre et les orages. Le Peuplier dela
_ _ Caroline. — Mai : nr-: Rocouicnr Ananson. Un dessin d’Adan-

.. 5,; -
st:. - Hzvzzzz. Le crâne de BeauIa·n.— Bzrrzirnzzx- Le
sérum a:1ti·ve:.Emeux- —— Lzvssrez. Les ;îerr¢-s Jzmathres
'Creuse . — Réunion scie:.tÃfi;·;e. (ne excursian en Auver-
gne. L'.tro·»·:ar·'a du parc du P·-i:.t—·iu—.I t·ur.-J1.iÃlet :Dt·Lis.
Les Coqullies terrestres du B' ·1rb·;·nnais suite . — Le Picon
nîgra Doumetil planche`. — Réunion sciepüâqnez I4 règle
de Gauss. La Termierite- — Août : Liman}:. Les monuments
de Pierre brute.- Réunion soiezztiüque : L`.-Iuracaria imbri-
cala dltuverzjne. Les coups de foudre du 2l juillet à Houlins.
Un broussin de chêne à Sloladier.
Bulletin de la Socîef»‘ de: Science: naturelle: de I'Ou»rsl de la
France. T. IO, ·t° trimestre |9·)ï). — boris Bnmt. Rapport
à ll. le Directeur du Service dela Carte géologique détaillée
de la France. Feuille d`Angers. — Cu. Bauer. Eclogite à
disthène de Saint-Philibert·de—Grandlien 'L;ire—luférieur~e}.
— Abbé J. Doxmotz. Encore quelques mots sur l`élevage
des Bacilles. — Ensesr Mnncuaxn. Xotules de Tératologie
ichtyologique. A propos de diverses anomalies observées en
lill) chez quelques Poissons de la faune de la I1Jire·lnfé—
rieure. Sur le retour au nid du Bembex rostrala Fabr.
Bulletin de la Société d` E tudes scientifiques de l`.·|ude.
T. Xll. — D' Cotznmaxr. Padern. ses forges, ses mines. —
H. M•:i.w·r. De la détermination des origines des intlltrations
par la Fluorescéine. — L. Gavov. Catalogue des Insectes
Coléoptères trouvés jusqu'à ce jour dans le département de
l’Aude. — Ptznznsnnn. Notes pour servir à I`inspection des
viandes de boucherie au moyen âge dans quelques villes
de Yarrondissement de Carcassonne. — G. Sicnn. Note
sur un Cubitus humain percé par une pointe de tlèche. —
A. Bnzssox. Note sur la Géologie de l’Aude. — J. Roussin.
Contribution à l’Etude géologique de l’Aude.
Bulletin de la Société entomologique de France. 1900. —
N°'7: M. Borizn. Note surle I'yz·rochor:'s apterus L. macroptère.
— E. Smox. Note sur une Araignée exotique (Hasarius .-t dan-

— 285 -
soni Aucl.) acclimatée dans les serres chaudes aux environs
de Paris. — M. Pic. Descriptions de Plinus nouveaux, de
l’lle Maurice. — J .-J . Kierrnn. ltcvision des Onychiinœ D. T.
Remarque sur lc genre Xyalapsis Hart. — N° 8: J. Px..m·1·nr.. _
A propos de la vésicule anale chez les larves de Diptères
. Cyclorhaphes. —- lt.-P. Benox. Note sur la validité spécifique
de l’}Iolopa:·amecus Truquii. — J. Boucuaau. Note sur les'
Feronii. — N° 9: A. Tnorrnn. Description de deux Cyni-
pides nouveaux. - L. Beam. et J. Botncnois. Tblephorus
geniculalus Luc. et Pygidia geniculala Mars. — E0. Lun.
Sur la terminaison des trachées chez les Aranéides. — G.-A.
Bana. Note sur le venin de divers Arthropodes du Pérou. —
En. FLEUTIAUX. Note sur une Bruche dc l’At`rique occidentale.
— N° IO : J. Azlm. Orthoptères recueillis dans l`lle de Chypre.
Complément à la note sur quelques Hémiptères peu com-
muns,`de M. Maumce Roma. — H. Renan. Notes synony-
miques sur deux espèces de Géométrides. —- N° li : A. RAF-
rnav. Braunsiella, nouveau genre de Clavigérides. — P. on
Psveniunorr. Description d‘un nouveau Psélaphide caver-
nicole des Alpes françaises. — A. Gumn. Sur un Acarien
(Uropoda sp.) vivant sur les chenilles d’Agr0h's segetum Schill`.
— J. ne Jonzvms. Note sur deux espèces de Dclias. — N° 12 :
A. Gmnn. Notes bibliographiques sur les Insectes nuisibles
aux livres et aux reliurcs. — A. Mnuoum. La T haumatoêssa
armoricana Hesse et les phénomènes de dégénérescence
pendant la vie libre des Monstrillides. - M. Rovnn. Note sur
l7ry0·leres marginalus F. — H. nu Buvssolv. Observation sur
la Q de P/zosphamus hemz`)»lm·us Goëse. - P. Lizsxic. Le régime
polyphage du Lixus algirus L. - N° 13 : L. Bonms. Insertion
des tubes de Malpighi chez les Gryllidœ. — Z. nx: Joinvms.
Observation sur un Lépidoptère de Ngan-Hœi (Chine). —
G.·A. Pounns. Sur l'}Iydrophilus piceus L. — M. Itoenn.
Nouvelle note sur Pyrrochoris apœru: L. macroptère. — A.
Gmm. Sur un Coléoptèrc nuisible aux carottes porte-graines,

— 286 —
1’Hypera pastinacœ Rossi var. tigrina Boh. — M. un Vaunocen.
Description d’un Phaenotherion nouveau du Nord de l’Afrique.
— E. ÀBEILLE nn Psaum. Description de deux Coléoptères
_ nouveaux du Nord de l’Afrique. — M. Pu:. Note sur Strangalia
emmipoda Muls. et espèces voisines. — A. Tueur. Description
d'un Carcinops nouveau. — E. Sinon. Note sur les Arachnides
' capturés par M. MAZAURIC dans la grotte de Trabuc (Gard). -·
H. Bnômuauu. Note sur un Polydesmus monstrueux.
Bulletin de la Société Botanique de France, l90l. N°' 3-4.
Pavor et Haruumn. Lichens recueillis sur le massif du Mont-
Blanc. — Du Commninn. Catalogue des Lîchens recueillis aux
environs d’Orléans. Le Karschia, Champignon rencontré
près d’0rléans. — Disnman. Le Bryum pallescens Schl. aux
environs de Paris. Découvertes du frère Sennen dans le
— département de l‘Aude. — Eo. HECKEL. Sur une nouvelle
variété de Dioscorea pentaphylla L. Observations de M. Bois
sur les Dioscorea Fargesii et pentaphylla. — En. BUREAU.
Discours prononcé sur la tombe de M. Connu au nom de la
V ~ Société botanique de France. - En. Bonmsr. L'œuvre bota-
nique de M. Max Comm. ·-?Hv. Sur le Peucedanum Schollii
Bess. —- D. Bois. L’Ousounillng (Plectranthus Coppini Cornu).
— Bounmn. Note sur deux nouvelles espèces de Champignons
Cercosporella Narcissz} Scorpularia clerciana. — L. LEGRÉ.
La botanique en Provence au xv1° siècle: Pierre Belon,
Antoine Constantin. — Revue bibliologique.
Annales de la Société entomologique de Belgique, T. M'. -—
Aivnmë Enmzsr. Diagnoses d'lnsectes recueillis par l’expédition
antarctiqne belge: Thynnidœ. — J. BOURGEOIS. Diagnoses
d’lnsectes recueillis par l’expédition antarclique belge :
Dascillidœ. Etude sur les Lycides du Musée royal d’Histoire
naturelle de Belgique (espèces du Congo et pays voisins). -—
E. Biuiv. Lépidoptères capturés aux environs de Virton. ——
E. Bm·:1vsx¤.Diagnoses d’Insectes recueillis par Vexpédition
antarctiquc belge: Scarabaeidœ. — Bnuumzn vou WA·r·rnuwvr..

— 287 —
Diagnoses des Insectes recueillis par Pexpédition antarctique
belge: Orthoplères. — MAr.cor.u Bonn. Forlicules exotiques
du Musée royal d’Histoire naturelle de Bruxelles. —— D'
Ennesr Canoèze. Elatérides nouveaux. — Henni Cmvxneav.
Catalogue des Sagrides. — L. CL0uei1· nes Pesnucnes. Notes
sur diverses espèces d’Aphodiides, genres Psammobius et
Sicardia, et description d’une espèce nouvelle. Description
d’un genre nouveau et deux nouvelles espèces d‘Aphodiides.
— PAUL Doemn. Hétérocères nouveaux de l’Amérique du
Sud. — Leon F.unuA1ne.’Diagnoses d’lnsectes recueillis par
l’expédition antaretique belge: Hétéromères. Description de
Coléoptères Malgaches. — D' A. Fonee. Un nouveau genre
et une nouvelle espèce de Myrmicide. Poneriua: et Dorylinzv
d’Australie. — A. Gnouveue. Contribution à l’étude de la
faune entomologique de Sumatra: Nitidulides, Colydiides,
Rhysodides, Cucujides, Monotomides, Cryptophagides,Trito-
mides,Dryopides. Diagnosesd’insectes duCongo : Clavicornes.
— D' F.—J. M. Hermenrs. Remarques psychidilogiques et
descriptions de nouvelles espèces et variétés. — D' Cu.
Jacoes. Diagnoses d’insectes recueillis par l’expédition
antarctique belge: Diptères. Diptères de Belgique: Muscidaz. ·
— Ouven-E. Jenson. Species of Gnat/wcera. — Cu. Kenne-
mmvs. Buprestides nouveaux et remarques synomyniques. —
Cn. Kinnunv. Diagnoses d’insectes du Congo: Hémiptères.
— Aveusre Lxueene. Quelques Orthoptèrcs de Belgique.
Diagnoses d’insectes recueillis par l'expédition antarctique
belge: Cerambycidze. Insectes nouveaux ou rares pour la
Belgique. Notes pour la classification des Coléoptères. La _
mort du baron de Selys-Longchamps. Discours du Président.
— A. Leve1L1.e. Contribution à l’étude de la faune entomo-
logique de Sumatra : Trogositides. — Pienne Lesne. Contri-
bution àl l’étude de la faune entomologique de Sumatra:
Bostrychides. Diagnoses d’lnsectes du Congo: Bostrychides.
_-· G.-C.-H. Merene. Matériaux pour l’étude des Diptères de

— 288 -
la Belgique. - Emu-:s1· Omviea. Contribution à l'étude de la
faune de Sumatra: Lampyrides. — Mwmce Pic. Contribu-
tion à l'étude des Cerambycidœ de Chine et du Japon. Con-
tribution à l'étude des Ptinidœ de l’Amérique centrale et
méridionale. Diagnoses du Congo: Anthicides. — Feux
PLATEAU. Expériences sur l'attraction des insectes par les
étolfes colorées et les objets brillants. — D' M. BÉGIHBART.
Contribution à l'étude de la faune de Sumatra: Dytiscides.
— D' Ennzsr Roossew. Diagnoses d’lnsectes recueillis par
l’expédition antarctique belge: Carabidœ. Contribution à
l’étude des Carabides dc l’Afrique centrale: Omophronini,
Odacanthini. — Hmm Scnournoen. Catalogue raisonné des
Pucerons de Belgique. Note sur les Hémiptères de Belgique.
— E. Sinon. Description d'Arachnides nouveaux de la famille
des Attidœ. — DBFRANZ SrA1:1·n. Contribution à l’étude de
la faune entomologique de Sumatra : Cassides. — D' Jumas
Tosoumer. Diagnoses d’insectes recueillis par l'expédition
antarctique belge : Hyménoptères. Notice sur quelques
Ichneumonides inédits de l’Europe méridionale. ——— VICTOR
WILLEM. Un type nouveau de Sminthuride: Megalothorax.
Deux formes nouvelles d’Isotomiens : lsotoma stagnalis et
Isotoma tencbricola.
Annales dc la Société belge de rllicroscnpic, 26** année 1899-
1900. — RENÉ SAxo. Etudes monographiques sur le groupe
des lnfusoires tentaculifères (suite). — J. on Marsa. Notes
sur la signification morphologique des ganglions sus—œso-
phagiens du Lumbricus agricole.

——- 289 —
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùjue d'A miens. — Altitude 34"'.
Octobre 1901. ·
È emoum . 1 Is A n È E B É, E;   5 E3 REMARQUES-
|¤ minim lnmxlmn minima ninxînnulë   °‘ E Éâ ""   = 2
I 1 59 763 10,2 24,4 8I 3,9 S. 0 7 Pluie ln nuit.
·2 57 759 14,8 17,4 91 12,8 S, 10 0 Pluie jour et nuit.
`3759 762 10,2 18,4 98 0,0 W. 10 4,30 ‘
I 4759 761,5 8,5 17, 87 1,8 S. W. 8 0,30 Pluie soir et nuit.
5755 759,5 11,0 17, 83 0,4 N W. I0 1,30 Pluie la nuit.
l 742,5 765 10,8 16, 80 9,0 W. 5 2 Pluie, vent fort.
,7 48 1753,5 6,5 13, 68 2,4 N.W. 5 3,30 Averses.
, '75l,5 754,5 6,0 15, 77 3.2 S.W. 10 0 Pluie jour et nuit.
1 750 762 9,0 15, 71 0,0 W. 10 3,30 Nuageux.
_l 162 765 5,5 14,4 SO 0,0 N.W. 10 4
,11 63, 764,5 9,2 15,5 83 0,0 S.W. 10 2,30
,l2760,5 763 4,6 I5, 77 0,0 N, E. 0 6,30
I3 760,5 762 5,0 14,4 $8 0,0 N.W. IO 1,30
,14 752 760,5 4,2 14, 97 0,0 N. E. 8 5,30
515154,5 757 4,5 14,1 89 2,6 E. 10 0 Pluie le soir.
llô 51,5 754,5 8,6 17,' 90 0,8 E, 2 3 Pluie la nuit.
,17 51,5 753 10.6 17,4 98 0,0 W. 10 1,3
il 150,5 753 11,0 16, 79 8,3 S. 10 2 Pluie soir et nuit.
719151 756,5 8,5 16,4 S8 0,0 W. 0 2
11 756,5 758 5,5 _14,' 74 6,4 W. 4 2 pluiela mm,
È1154 756 8,2 10,2 98 2,4 \\'.S.\\` 10 0 plujg,
2 55 752 3,0 11,2 99 0,0 Si 10 0
1l 157 763,5 2,5 13, 99 0,3 S. 10 1 pluie 16 Soap,
 762 765 2,5 14, 89 0,5 S. 0 3 id,
,:-1760 762 7,6 13,0 85 0,2 W. 10 0 id,
26î60,5 765,5 1,0 13,0 91 0,0 N. 2 1,30
1î7765,5 768 0,2 13,6 94. 0,0 N.W. 0 5,30
,28 62 `6' 06 14,0 88 0,0 S E. 0 ' i
29:60,5 762 1:5 12.8 87 0,0 E. 0 6
0761 762 2,0 11,8 90 0,0 S. 10 0
l‘761 763 5.0 12,0 78 0,0 W. 0 6,30
Total de la pluie en millimètres: 55
Abréviation: ct observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair, — GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘é1at du ciel,la direc-
1lon da vent, l’éla1 hygrométrique sont observés à 9 h. du malin. ;— L’é1x1 du ciel est mesuré de
gânlgêüa dixièmes de nébulosilé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘hé1iog1iphe de
P .

.. 290 ..
OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES.
Station agronomique d’ A miens. — A ltitudc 34"‘.
’ Novembre 1901.
. 2 ··i a = _, · '
ê mulouàrnn. TBIPÉBATURB 3 È É È É 5 î É É É ngumquss
« . . E = É = Ez ··.= g 2 2 ·
° ms maxi mxmn maxima   tg E-; · R ¤ É
1763 766 — 1,6 11,6 74 0,0 E. 0 6,30
766 . 767 -— 1,6 10,2 78 0,0 E. 0 6,30
66 767 —- 4,0* 9,5 98 0,0 E. 0 4,30
4 66 767 - 4,0 9,6 98 0,0 N. E. 10 5
67 768 - 4,2 9,4 99 0,0 N. E. 10 4,30
64,5 767 — 4,8 8, 98 0,0 E. 10 4
7 64 766 — 2,0 5,2 99 0,0 S. 10 0
63 765,5 2,5 7,4 99 0,0 S. 10 0 _
63 764 2,0 10,0 96 0,0 W. IO 0
1 61,5 761 6,8 10,0 94 0,8 W. 10 0 Pluie.
11 56,5 761 7,5 10,6 86 0,3 S. W. 10 0 .
12746 756,5 5,5 10,5 81 0,3 W. 10 1,30
13 41,5 746 4,6 10,5 87 1,4 S W. 10 0 Pluie.
14 41 748,5 5,2 8,4 99 4,7 W. 10 0 Pluie llne.
1 48,5 754,5 1,0 6,5 89 0,0 VV. 8 5
1 54,5 765,5 — 4,0 6,5 98 0,0 N.W. 2 4,30
1 66 768,5 4,4 3,6 98 0,0 E. 0 2,3
1 66 768 - 4,4 9, 98 0,3 S.W. 10 .0 Petite pluie ln nuit.
1 65 766 6,4 11,6 90 0,0 W. 10 0
61 763 8,8 13,4 76 0,3 W. 8 0 Petites averses.
l 57,5 761 8,5 14, 82 1,4 W. 5 0,3 Pluie Is. nuit.
2 57,5 762 8,8 13, 92 0,0 W. 10 2,3
2 62 770 0,8 7, 93 0,0 E. 0 5,3
4 70 770,5 - 3,8 4,0 98 0,0 N.E. 0 5
’ 5 69,5 770,5 — 2,0 5,6 93 0,0 E. 10 2,3 _
66 770 — 2,5 5, 88 0,5 W. 10 0 Pluie.
7 65,5 766 — 0,5 4. 89 0,0 N. 5 3,3
8 64 767,5 —- 2,0 8,0 93 0,4 N. 8 0 Averses.
9 68 770 1,4 7,2 84 0,0 N. 10 2,3
68,5 769,5 1,0 10, 85 0,2 W. 10 0
Total de ln pluie en millimètres: 10,6
Abréviations ctobseruatiom: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Bclslr. — GI. bl. Gelee
blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - La lcmpérsture de la
Somme est prise à 6 h. du mutln clà 6 h. du soir. - Délai du elel, ls dlrection du vent, l‘é\nl
hygromèlrlque sont observés à 9 lx. du mstin. — L’éls1 du ciel est mesure de 0 à IO, en dixièmes
de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec Pbéllogrsphe de Campbell.

TABLE DES AUTEURS
UBS TRAVAUX BT UBSBRVATIUIS IIISÉRÉS DANS LB TUIB XV DU BULLETIN.,
Berlrand', 114. A ' Dunois (M.), 50, 55.,
Bnmnxcoum (V.), 5, 34, 145,177, ' Ducuwssov (H.), 23, 34, 38, 66,
178. l 98,130, 146, 168, 194, 210, 226, .
Brcddinf G. ), 68, 82, 99. I 227. ·
CAm>nm·|¤n (L.), 132. Goxsz (E.), 34, 146, 161, 194, 225,
Cnoquurr (F.), 161, 225. 243, 258.
Dnnnnnn (L.), 275. LAum:m· (11.), 68, 82, 99.
DnQusvA¤vn.¤.¤n (Ch.), 5, 195.
’ Les noms imprimés en italique sontccux des savants étrangers à la Société.

_ TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES
DU TOME QUINZIÉME (N°• 323 a 344).
Anmssrou de Membres, 4, 18, 34, Hznnnzn des plantes de la Somme,
49. 34.
Amaésué·ré0noLociounAAm¤:ns(L‘), Lacluca saligna, 145, 179.
23, 38, 50, 168, 179. llatricaria dtlwoidea, 145.
À Pnoros ns: romans A cmns, 195. Méréonotociouss (Observations),
Atriplex Halimus, 258. 16, 32, 48, 64, 80, 96, 111,112,
Avis, 238. 127, 128, 144, 160, 176, 208,
Bombus dzlstinguendus, 55. 224, 239, 240, 255, 256, 271,
_ Bos Urus, 225. 272, 289, 290.
Bum-mu (Renouvellement du), 4, Mimârisuz chezles Hémiptères(Le),
178, 274. 68, 82, 99.
Cotonuiou artificielle des fleurs, Muscimîss de la Somme (Les), 258.
98, 130. ' Nécnonooin, 66, 113, 177.
Dc historia stirpium de Fusch, 5, Nora botanique, 178.
Duscouns prononcé aux obsèques NOTES géol0giques,'275.
de F. Debray, 114. Ouvmloss nzçns, 11, 19, 35, 57,
Dons à. la Société, 4, 18, 81, 97, 71, 88, 104, 118, 137, 151, 162,
194. 186, 202, 216, 237, 250,265, 280.
Elephas primigenius, 225. Pachytylus cinerasccm, 56.
Erucaslrum b1·a¢·lca1um, 146. PAnAanà1.ss en paille de Lapostolle
Excumsiox botanique au bois Ma- (Les), 227.
rotin tt Fescamps, 146. Pnooiuimiz du Congrès des Socié-
Fauxs locale (Contributions à. la), tés savantes, 10, 135, 278.
18, 50, 55, 132. Séaxcizs ciîxémnas, 3, 17, 34, 49,
From: locale (Contributions à la), 65, 81, 97, 113, 129, 145, 161, _
145, 146, 162, 178, 243, 258. 177, 193, 209, 225, 226, 241, '
FORMATION de la Grèle (Note sur la), 257, 273, 274.
210. Trîmronocin végétale, 66, 273.
Hznmzn Boucher de Crèvecœur, Vxononta dans la Somme (Recons-
258. titution de), 130.

BULLETIN I
DE LA
DU NORD DE LA FRANCE.
D TOME XVI
(1 902 - u 903)
N·• 343 à 356.
AMIENS
IMPRIMERIE PITEUX FRERES
2I, nus nus Aucusrms
32, aux nn LA névunmovs
amïsoa

l DIQMUZEG by  

l
I
B U LLETI N
_ ns LA
I I T T I T · T
SOCIETE LIN A EE}. A E
DU XORD DE LA FRAXCE
Ne 3lâ. - Janvier·Pèvrier t902. - 3t= année. — 'I'. XVI.
Anarssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Piésideut de la Société,
i Amiens.
Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres—postel,
i M. le D' Srxsscx, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoye gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'èchauge.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des
|0.lanvier et ii Fevrier I90J, p. 3-5. — L'Aunée météorologique
à Amiens, par M. H. Ducmwssov, p. 6. — Ouvrages reçus, p. ll.
·—- Observations météorologiques, p. IS-t6.
EXTRAIT DES PROCÈS-YERBAUX
séance otmênns ou lt) Jaxvnsn l902.
U A Présidence de M. DUCHAUSSOY. D
Gonnssromvmcs: t° Lettres du Ministère de Plnstruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d’ouvrages ·
venant de Belgique, de Suisse, d’Italie et des Etats-Unis.
2° Lettre du Ministère de l`lnstruction publique et des
Beaux·Arts informant la Société que le Congrés des Sociétés
savantes s’ouvrira à la Sorbonne, le mardi l" avril prochain,
à deux heures précises, et que ses travaux se poursuivront
durant les journées des mercredi 2, jeudi 3 et vendredi
4 avril. · `
M. le Président adresse, au nom de la Société, ses félici-

p tations à notre collègue, M. Doublet, nommé chevalier du
' Mérite agricole. .
M. Henri Gadeau de Kerville fait hommage à la Société
Linnéenne des ouvrages suivants :
I. Recherches sur les Faunes marine et maritime de la
Normandie. 3° voyage.
È ll. Note sur une récolte de Clu'roptères, faite le 20 mars
Q 1901, dans la carrière souterraine de la briqueterie à Manny
È (Seine-Inférieure).
É III. Le cinquième Congrès international de Zoologie tenu
? à Berlin du 12 au 16 août 190t. `
IV. Les Cécidpzoaires et leurs cécidies.
V. L'accouplement des Lépidoptères.
M. J. P. Hoschedé fait hommage à la Société des extraits
suivants: L
· 1. Note sur quelques hybrides trouvés aux environs de
Vernon, Les Andelys (Eure) et La Roche-Guyon (Seine—et-Oise).
II. Catalogue des Plantes adventives des environs de Ver-
non, Les Andelys et La Roche·Guyon.
' La Société vote des remerciements à M. Gadeau de Kerville
et à M. Hoschedé.
M. Leleu, proviseur honoraire du Lycée d‘Amiens, envoie
sa démission de membre de la Société Linnéenne, pour
raison d’àge et de santé.
La Société regrette que la santé de M. Leleu ne lui per—
mette plus de continuer à prendre part à ses travaux.
M. Duchaussoy signale dans l‘0rnis (Tome Xl, pp. 285-306),
_ une note très intéressante de M. le D' Louis Bureau, sur les
plumages de la Mouette de Sabine (Xema Sabinci), toujours
rare en France, sur les côtes de la Manche et de l`0céan.
Le passage des adultes se fait surtout du 20.au 30 août.
Les jeunes en premier plumage approchent davantage du
rivage ; ils commencent seulement à se montrer vers la
mi-septembre.
Dans la liste des Xcma Sabinei jeunes il faut relever un
exemplaire Q de la collection Marmottan, tué au Cvotoy, le
23 septembre 1869.

1
- 5 ...
M. Spineux, trésorier, donne lecture de sa gestion des
tinances pour Pexercice de i90l.
Des remerciements lui sont votés par la Société.
sénat: eéxànnn nu ll révmsa t90t.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Conmasroxnaxcs : t° Lettrcs du Ministère de l'lnstruction
publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des Etats-Unis. '
2° La Société ornithologique de Munich demande l'échange
de ses publications avec celles de la Société.
Cet échange est accepté.
M. Delagarde donne communication de plusieurs notes
ornithologiques très intéressantes sur la destruction des
petits oiseaux en temps de neige au Crotoy dans la baie de
Somme et sur le Goéland pygmée observé au Crotoy.
M. Gonse dépose sur le bureau des fascies de Planlago
lanceolata et de Slachys annua.
M. Delagarde dépose sur le bureau un moulage de poisson
Vandoise qu'il a exécuté et qui est très bien réussi.
ll est à souhaiter que le moulage de tous les poissons de
la Faune picarde soit fait dans ces conditions, pour figurer
parmi les collections du Musée d’Histoire naturelle.
M. Delagarde dépose également sur le bureau trois aqua-
relles d’oiseaux artistement exécutées d'après nature: 1° un ~
Corbeau freux, 2° un Corbeau choucas, 3° un Grèbe oreillard;
aussi la Société lui adresse ses plus vivcs félicitations.
Sur la proposition de M. Michel Dubois et de plusieurs
membres, la Société décide l’acl1at d’un ouvrage sur les
« Apides », et celui des « Oiseaux » de Brehm.
Le Secrétaire-A djoint .°
F. Cnoovanr.

I L'Ànnée météorologique à Amiens
(Déœmbre 1900 — Novembre 1901)
Le service météorologique du département de la Somme
est à peu près désorganisé, par suite de la réduction du
crédit voté par le Conseil général. Le Bulletin annuel de la
Commission météorologique a d’ailleurs cessé de paraitre.
Les observateurs, découragés, se font de plus en plus rares,
surtout pour les postes pluviomètriques. Ci-dessous les
documents recueillis à la Station agronomique, sous la direc-
tion de M. Roger. ·
I. — Pression atmosphérique.
Le baromètre a varié de 741"“" à 771""‘,5, soit une varia-
tion totale de 30"““,5. La moyenne annuelle est de 759'"',2.
  -— _ PRESSION ATMOSISEIÉRIQUE (S.-A.),
      «
:‘;Yh·   mixnui._ ` mmnui.
l’DII‘l· mm. IIIIII.
[ Décembre 1900. 759,97 771,0 le 16, 17 741,0le 31
Janvier 1901 . . 760,87 771,5le 23 747,0le27,30,31
Février ..... 759,32 771,0 les 15, 16 741,0le 5
Mars ...... 753,95 767,0le 23 743,5le 2
' Avril . .... 756,75 766,0 les 17, 18 I 747,0Ie 1, 11
Mai ....... 757,06 766,0 les 12, 13 ' 746,0Ie 7, 8
` Juin ...... 760,80 768,0 les 25, 26 751,0le 13
1 Juillet ..... 759,51 706,0 le 17 751,0le 24
; Août ...... 761,35 767,5 le 2l 750,0le 26
I j Septembre . . . 758,11 767,5le 28 749,5le 21
I Octobre ..... 758,77 768,0 le 27 742,5le 6
I Novembre . . . 763,46 770,5le 24, 25 741,0le14
| -————— É--- —————— ———i
' , 771¤¤ 5 I 'î41¤¤
I Année wo" '   7o9mm’|6 le 23 Janvier.   (3 fois).
I

'Éî 7 77 7 77777 7 7777 7 
.. 7 -
II. — Température.
La température est notée régulièrement à Doullens, Saint-
Valery et Amiens. Les tableaux ci·joints donnent, pour ces
trois localités, 1’ensemble des observations. Les moyennes
saisonnières sont les suivantes: .
Armée 1901. Aunzus. Doutnxus. S*-Vunnr.
Hiver ........ 3*,33 3*,04 ` 4**,19
Printemps ...... 9**,66 10*,09 10*,23
Eté ......... 18•,47 19*,19 19*,00
Automne ...... 10**,43 10**,70 _ 11*,25
Armé: ..... 10*,47 10*,76 11*,17
ll serait désirable d’av0ir un abri de Montsouris à l'Ecole
du Paraclet, où le service serait assuré par les élèves. La
nuit la plus froide est celle du 13 au 14 février; le minimum
est -9*,7 à Saint-Valery, -11* à la Station agronomique et
-16* à Doullens. .
l MOYENNES TEIPÉRATURBS BXTBÉIES.
(nurns) (mms) ·
MOIS —-—·§/~4->  
:ma%îna!mg1ïna nlsxlâlles Mam"' Mi°i'“‘ I
Dècem.1900' 9°,58; 4**,30 6*,94 15*,0Ie 5. — 1*,8 le 3. I
Janvier 1901l 5*,42 ·-0*,20 2*,61 11*,61e 27. - 9*,51e 6. j
Fevrier . . ., 3*,67 -2*,77 0**,45 11*,0 le 27. -11*,0 le 14.  
Mars .... ï 8*,44 1**,03 4*,74 14**,5 le 17. g 6**,0 le 29. i
Avril .... 115*,43t 5**,28 10**,35 24*,810 22. 0*,0 le 2.
Mai ..... l19**,98 7*,80 13**,89 30**,2 le 29. 2**,5 le 19.
Juin ..... 22**,88 11*,00 16**,94 32**,4 le 22. 4*,8 le 15.
Jùillet .... Ã26**,02 13**,75 19*,89 32**,2le19. 1I•,01e 15.
Août .... ;24*,36 12**,77 18*,57 30*,6 le 9. 7*,5 le 17.
Septembre ,,20*,50 l10*,98 15*,74 27*,5 le 8. 5*,2 le 7.
Octobre . .' ._14°,97 i 6*,43 10*,70 24*4, le 1***. 0•,2 le 27.
Novembre . 8*,68; 0*,99 4**,84 14*,2 le 21. - 4*,8 le 6.
Année 1901. 15**,00I 5*,94 10**,47 le g§';’ân_ le ,îî,·ï£îe,,_

.. 8 _ ·
· MOYENNES TEIPÉRATURES BXTRÉIES A
· ·(MULLZN8) (DOULLBIIS) 1
· ..·.‘lï.. ...3}...; .‘à‘§lT;. ***¤*··*•· ***·**·····
i Déc. 1900. . 10*,12 2*,79 6*,45 15**,0 le 5. - 1*,0 le 3.
Janvier 1901 5*,24 -0*,43 2*,40 12*,0 le 20. -10*,0 le 6.
Février . . . 1**,28 -3*,73 0*,28 12*,0 le 27. -16*,0 le 14.
Mars .... 9*,29 0*,85 5*,07 14*,0 le 17. —- 7*,0 le 29.
Avril. .... 16*,96 4**,33 10*,64 27**,0 le 22. — 1**,0 le 2.
Mu ..... 22*,08 7*,06 14**,57 32*,0 le 27. 1*,0 le 19.
Juin ..... 25*,20 9*,96 17**,58 34*,0 le 22. 4*,0le15.
Juillet .... 28*,50 12*,88 20*,69 35**,5 le18,'t9 10*,0 le 15.
Août. .... 27*,70 10*,80 19*,30 3î*,0 le 9. 6°,5 le 17.
Septembre., 23**,21 9**,00 16**,10 29**,5 le 8. 4**,0 le 7.
Octobre. . . |5*,75 5*,67 10*,71 27*,0Ie1". 0°les2ft,27,28
Novembre. . 9*,88 0**,75 5*,3l 16*,5 le 21. — 5*,5 le 6.
,, .., . .. 35* 5 — 16*
^“'î‘** "’°*· '° -*2 *°·°° *°°··* le_as,lâJui1. xeltrèwaer.
MOYENNES TEMPÈRATURES uxrunuus l
· ( SAINT -vALBnY) (SAIHT-VALBRY)
. ·...‘É.‘iî... ...S.îî... .ZÉ‘âl`.Z. **==*·**· ***··*·*·
Déc. 1900. . |0°,16 4*,54 7*,35 13**,2Ie 5,10. 0*,0Ie 3.
Janvier 1901 6**,23 0*,71 3**,47 11*,0le 21. -8*,5 le 6.
Février . . . 5*,00 -1*,48 1*,76 11**,6le 28. -9*,7 le 14.
Mars .... 9*,30 1*,80 5*,55 14*,6le 17. -3*,7Ie 29.
Avril .... 16*,50 5*,00 10*,75 28*,3le 22. 0*,1 le 2.
Mai ..... 21°,10 7*,70 14**,40 30*,0le 9. 2-,7le 19.
Juin. . . . 24*,20 11**,20 17*,70 32*,5le 22. 6*,7le 15.
Juillet .... 27220 13*,30 20*,25 34*,9le 19. 10·,7le 15.
Août .... 25*,90 12**,20 19*,05 34*,0le 9. 8*,0Ie17.
Septembre . 22*,80 9*,50 16*,15 28*,6le 8. 4*,8 le 7.
Octobre. . . 16*,80 6**,50 11*,65 28•,4Ie1•*. 0·,0le 27.
Novembre. . 10*,20 1*,70 5*,95 14*,0le 21. -5*,5 le 6.
' .. 34* 9 _ —9°,"
^““é° “’°‘· ***28 °°·"° "°·" le 19 Jillllet. le14 Feviler.
Le maximum de l‘amnée il été observé le 19juîl|e|.: 31*,3
à Saint·VaIery; 35*,5 à Doullcns. A la Station, où les thermo·

- 9 ..
mètres sont trop abrités, on n’a eu que 32°,2. Le 22 juin on
a relevé 32°,4 à Amiens, 34° à Doullens et 34°,9 à Saint-
Valery. ·
Dans l’année, on compte 62 jours de gelée pour Amiens :
1 en décembre, 18 en janvier, 20 en février, 9 en mars, 1 en
avril et 13 en novembre. La moyenne diurne a été égale ou
inférieure à zéro, 8 fois en janvier, 13 en février, 5 enmars
et 1 on novembre. ,
Nous avons observé /5 jours de neige, dont 6 en janvier,
6 en février et 3 en mars.
III. — Pluie, État hygrométrique et Divers.
Les tableaux suivants donnent la nébulosité et l'état hygr0—
métrique à Qheures du matin, les totaux mensuels des heures
de soleil à Amiens et Arras, les observations du vent a la
E Station agronomique et les hauteurs de pluie dans 6 postes
du département.
ÉTÃT lllïms Mi $°|·¤"·· É’l`AT mm: Ã mmus.
du ciel
  /·à.a`?> hygronh  
si hàm ' Amiens A51. ^° *=· ··~· **·:······* «.É,`î.§'¤L‘.·
l   d°·u' 'de neige.
I _ h. h. mm. I
Déc._1900. . 79,0 I 60,0 23,4 88.7 65,1 18
Janvier 1901 60,3 . 78,5 63,4 94,7 50,5 I *17
Février . . . 84,5 I 50,5 39,8 92,9 31,-4 12
Mars .... 70,9 ' 93,0 84,8 82,5 55,7 19
Avril .... 53,4 193,5 199,6 67,0 51,8 * 14
Mai ..... 39,3 238,5 235,3 68,5 28,7 *10
Juin ..... 43,0 _ 217,5 249,2 59,3 41,2 7
Juillet .... 35,1 251,0 256,1 68,4 33,4 7
Août .... 38,7 1 273,0 259,5 64,3 27,9 8
Septembre . 61,3 | 145,0 144,9 | 81,0 29,1 12
Octobre. . . 63,2 ` 81,5 117,3 86,4 55,0 15
Novembre. . 72,0 ’ 66,5 53,9 L 91,7 10,6 11
è "" T`T`|`— TT?
_Année 1901. 58,4 1748,5 1727,2 I 78,8 480,4 150
__--.._-|. --

_ — 10 —
· NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ
_ M0[S_ DES DIRECTIONS
— __   '
N NW VV SW S SE E NE
Déc. 1900. . 0 2 10 11 5 1 2 0
Ja.nvier1901. 1 4 9 1 4 2 10 0
Février .` . . 4 3 7 2 5 0 5 2
Mars .... 9 1 5 3 5 0 2 6
Avril .... 2 1 10 2 4 0 6 5
Mai.   . . 9 4 2 1 4 0 9 2
Juin ..... 3 3 10 4 3 2 3 2
Juillet .... 3 2 7 4 2 1 5 7
Août .... 1 6 9 0 1 0 9 5
Septembre . 8 4 2 1 7 1 5 2
Octobre. . . 1 5 8 4 7 1 3 2
Novembre. . 3 ·1 11 4 3 2 0 7 3
' Année 1901. 44 36 90 _ 36 49 8 :66 36 l `
Observations pluviomètriques. .
F Gt- A ' Sn` le-
M0IS• Hggaye. [gw; Ioreuil. Nesle. Péronne. Bnîam nom']
35***. 34·¤. 40¤. 70***. 54¤·. I42¤·.
mm. mm. mm. Il'lfll· ml!). mm. IDH!.
Décepib. 1900 82,1 65,1 58,8 55,5 59,6 64,5 64,3
Janvier 1901. 60,4 50,5 43,1 53,8 34,2 59,0 50,1
Février .... 24,8 31,4 19,6 19,8 22,8 37,5 26,0
Murs ..... 49,2 55,7 49,7 52,7 65,6 89,0 60,3
Avril ..... 79,7 51,8 66,7 80,9 92,4 113,5 80,8
Mai. ...,. 79,9 28,7 18,0 44,8 25,6 34,0 38,5
Juin ..... 36,6 41,2 14,9 31,3 21,4 36,0 30,2
Juillet .... 42,7 33,4 43,4 42,4 64,9 38,5 44,2
Août ..... 19,1 27,9 27,5 36,0 21,5 24,0 26,0
Septembre . . 29,9 29,1 31,4 33,8 30,4 47,0 33,6
Octobre . . . 52,5 55,0 36,8 43,8 44,3 64,0 49,4
Novembre . . 57,0 10,6 10,7 15,2 16,8 20,5 21,8
Hiver ..... 167,3 147,0 121,5 129,1 116,6 161,0 140,4
Printemps. . 208,8 136,2 134,4 178,4 183,6 236,5 179,6
Été ...... 98,4 102,5 85,8 109,7 107,8 98,5 100,4
Automne. . . 139,4 94,7 78,9 92,8 91,5 131,5 104,8
Année 1901. 613,9 480,4 420,6 510,0 499,5 627,5 525,2°

.. H -
Nous comparons ci-dessous la quantité de pluie tombée
dans le département avec la moyenne des 6 dernières années:
' Pwm 1895-1900 1901 Dirrànzucn
mm. mm. lill)-
Hiver ....... 160,1 110,4 --19,7
Printemps .... 135,0 179,6 +44,6 ‘
‘ Eté ........ 168,2 100,4' -67,8
_ Automne ..... 183,2 104,8 -78,4
IIIIIL lI1l1‘.|. mm.
Armée ...... 646,5 525,2 -121,3 ·
L’année a donc été relativement sèche, le printemps seul
ayant reçu plus d’eau que la moyenne correspondante.
(A suivre.) ‘ H. Ducnsussov.
Ouvrages reçus (1).
Comité géologique de Saint-Pétersbourg. Bulletins. Vol. XlX.
N° 1 à N° 6. — S. Nixrrm. Deux sondages profonds et les
anomalies ou magnétisme terrestre dans le gouvernement
de Koursk. — A. Bomssulx. Recherches géologiques dans les
districts d’Isioum et de Pavlograd. — N. Ysxowmaw. Note
sur le Palézoïque supérieur du bassin du Donetz et de la
presqu’île de Samora. — A. Dmuavm. Recherches géolo-
giques dans Le district de Maloarkhangelsk. — S. Nmmn. La
vallée de la Soura aux environs de la ville de Penza, ses modi-
tîcations récentes et séculaires. ·
Musée zoologique de l’A cadémie impériale des Sciences de
Sam!-Pétersbourg. Annuaire 1901. TomeVI. N° 1 . — N .YvANov.
Les Elatérides du gouvernement de Saint-Péterbourg. — N.
Kmrowrrscn. Résultats zoologiques de Pexpédition russe au
Spitzberg. Poissons récoltés dans la région du Spitzberg en
1899-1900; — K. Danwein. Matériaux pour Pherpétologie du
' (1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.

.. gg ..
Sud—0uest du Transcaucase et des environs de Trébizonde.
— N. Bononm. Résultats d'une excursion zoologique dans la
` mer d’Azof du 10 au 20 mai sur le « Ljedokol Donskih Girl ».
Revue générale de l’excursion. — G.-0. Sans. Sur la Faune
des Crustacés de l’Asie centrale.
Societas Historico-Naturalis d’Agram. Vol. XII. Parties 4 à
6. —- M. Manon. Note sur la Faune ornithologique de Zengg.
— D' Lann Can. Prodome à la Faune des Crustacés.
Naturwissenschaftlichcr Verein für Bohmen « Lotos » ·in
Prag. Année 1900, nouvelle série. 20° volume. — E. Smi-
mcn. Sur les muscles Chromatophores des Céphalopodes. —
Ricn-Jon. Scnumanr. Sur la Faune des Foraminifères et
l'étendue de la glaise dans le Nord de la Moravie. — Prof.
Fnauz Myrouscnnx. Communication sur la Faune bryolo-
gique de Boheme. — V. Scnirrmzn. Renseignements sur
quelques Bryophites nouveaux pour la Faune de Bohème.
Etudes critiques sur la Jungermannia sinuata, etc.
Vcrcin für Naturkunde in (Estcrrcich ob der Emu in Lin:.
30° Volume. - Fxmtz Harman. Supplément à la Faune des
Macrolépidoptèrcs de l’Autriche de l’Enns supérieur.
Nalurforschcnde Gesellschaft in E mdcn. 85° Volume annuel _
pour 1899-1900. — Runonr Bmnarnnn. Sur les modifications
dans l’état de la Flore entre Jade et Dollart.
Sicbcnbürgisrher Vercin für I\2zturzvi.ssensclzaftcn zu Her-
mannstadt. Mémoires. L. Volume. Année 1900. — Prof. D' K.
Dznnxz et D' M. Bunxeunonn. Compte rendu sur un voyage
d’études géologiques en Transylvanie. — Prof. Gaanm.
Snonen. Hyménoptères de Hongrie et de Transylvanie: lch-
neumonides et Tenthrédinidcs. — D' D. Czmmnms. Supplé-
ments à la Faune des Papillons de Transylvanie. — W. V.
Wnsr. Etudes sur les Coquilles bivalves.
Nalurwisscnscha/tlicher Vercin für Sachscn und T hûringen .· _
_ Zrrilsclwi/'t für Ahturuüssensr/zaften. Vol. 7-1. Fascicules 1 et
2. — D' Faunacu. Recherches et observations sur l’os cornu.  

  _
l
_. 43 ..
— H. Klzasrnn. L’explication post vitale de Yaccommodation
organique dans le Darwinisme et le Lamarckisme. — D'Eou.
0. Von LIPPIAMN. La Théorie des couleurs dc Gœthe. —
Womuxn Os·rwALn. Sur la variabilité dans la formation des
étuis des Trichoptères. — D' Scam-:c. Quelques remarques
sur la formation de l’Atoll de Jalnit (Iles Marshall). -
D' EWALD WUs·r. Note sur un gravier fossilifère à Nicheteritz
près Weissenfels. — J. ZAwonmr. Germinalion du Cucumis
sativus L.
Natur/`orschende Gesellschaft in Freiburg in. Br. Berzchte.
XI' volume, 3° fascicule. — F. Hmsrnnr et W. A. NAGEL.
Note sur l’inlluence des rayons de Becquerel et de Rôntgen
sur l’œil. — Prof. D' G. TR1wrRL. Note sur la Malaria et des
moyens de la combattre. - D' KARL SCHNARRENBERGER. Sur
la constitution calcaire de la chaînedu mont d’0cre dans
les Abruzzes d’Aquila.
Vcrein fur Vaterlaüdische Naturkzmdc in Wurttemberg, d
Stuttgart. Jalv•eshefte.· 57° année 1901. — E. FRANS. Le
Labyrinthodon dans les grés bigarrés de Teinach ; le Croco-
dile marin (Thaluttosuchia, nov. gen); un groupe nouveau
de Sauriens du terrain Jurassique. — PAUL Gateau. Les
Nérinées du Jura de Souabe. — Tu. Huanna. Synopsis des
Hémiptères hétéroptères d‘Allemagne, Fam. des Capsidœ
Vl°partie. — Prof. D' 0. Kmcnmza. Mémoires surla disposition
du pollen chez les fleurs. -5 C. B. KLUNSINGER. Recherches sur
les causes physiques, chimiques et biologiquesde la couleur
de nos eaux. — H.-I. LANG. Les périodes glaciaires et leurs
divisions. — X. Ruznsn. Suppléments à la faune du Württem·
berg et du Hohenzollern. - E. Scnürzs. Suppléments pour
la connaissance des Conilères à l’époque triasique: Pagio—
phyllum, Voltzia, Widdringtonites. — KARL W. Vsanœrr.
Supplémentà la connaissance des Myriapodes paléarctiques,
` XVlll° note; les Diplopodes de l’Allemagne méridionale et
du Tyrol. `

- gg -
Naturwùsenschafllicher Verein in Hamburg : Abhandlungen
au: dem Gebiete der Naturwissenschaflen. 16° volume; seconde
`· partie. — Prof. D' Cusnzxs Hzmrucn. Revision des espèces
de Sertularella. — Haus Hsmsa. Des rapports de parenté
entre les Tubillores et les Ebenales. L’origine polyphétique u
— des Sympétales et des Apétales, et la disposition des Angie- .
` spermes en général.  
_. Mztur/orschende Gesellschaft in Basel Abhandlungen. T. t
Xlll, 2• partie, T. XIV. — A. Gurzwitnnu. Sur la question
de Page du Lôss. — Aueusr Bmz. Les recherchessur notre
ilore depuis Banhin jusqu’aqiourd’hui. — Faxnmucn Gorrst.s· g
· nœnnn. L’analyse capillaire reposant sur les phénomènes de J
capillarité et d‘absorption, avec une conclusion sur l'ascen-
sion de la matière colorante dans les plantes. — Gsone W.
A. Ksnnnsuu. Répertoire systématique et alphabétique des
matières contenues dans les volumes 6 à 12 (1875-1900), des
. Mémoires de la Naturforschende Gesellschaft in Basel.
Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. 3* série. Vol.
g Vlll, 1900.- Prot'. D' E. Zxcnxmxs. Sur les cellules sexuelles
et la fructillcation. — F. Emcassu. Les Rubus des `environs
de Hambourg. — D' W. Mucnssnsszv. Nouveaux Tubiücides
de l‘Elbe inférieure.
Verein für Schlesische Inseklenkunde, in Breslau. Nouvelle
série, livraison 26. — J. Gnanxnnr. Note sur les Xantholinus
linearis Kr. et hmgiventris Heer. Nouvelles localités et remar-
ques sur quelques Coléoptères rares pour la faune de Silésie.
Nouveautés pour la faune des Coléoptères de Silésie en 1900.
Une nouvelle espèce de Goléoptère, Salpingus Gabrieli. -
Scumast. Sur l’élcvage d’A1·ctia flava. - Gnürznma. Sur la
ponte d’Endr0mïs versicolora.
Naturwisscnschaftliche Gesellschaft « Isis » in Dresden.
Année 1901, Janvier à Juillet. — D' Roaznr Nsssxe. Les
sondages dans la foret de Dresde. - H. Wxscnsn. Les plus
· vieilles routes de la Saxe.  

_ 45 _
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùjue d'A miens. - Altitude 34***.
Décembre 4904.
” '—` W Wîîî É"-`Ã   T —__“ —
È · » É É M S 2 ": A 2 E
É B«\l\0I|ETRB· uvnmvrunx E È E E ëê É É É É RBMRQUBS.
¤  inlma maxi minima maxîn =~È °· È É, 2 :¤ É
I 66,5 769 5,5 I0, 94 0,0 W. I0 2,3 A
2 65,5. 767 6,6 I0, 89 0,2 W. I0 0 Petite pluie.
64 766 8,5 9,5 90 0,0 W. I I0
4 66 767 I,6 8,6 92 0,0 W. 8 1,3 W '
5 63 767 · -3,5 I, 90 0,0 E. I0 0
. 63 766 -6,0 4, 98 0,0 E. I0 0
62 766 —I,0 II,4 8l 0,2 S.W. I0 0 Pluie le soir.
: 54,5 762 4,2 I2,8 S2 II,2 S.W. 10 0 Pluie jour et nuit.
* 52,5 755 5,6 9,2 99 I3,2 W. 2 0 Id. Vient fort.
l  50,5 756 2,2 7,4 90 8,2 W. 5 3 Averses.
Il 5l 756 2,0 6, 89 I,5 W. I0 0 Pluie.
l2 40 756 I,0 7, 93 2,2 8. E. I0 0 Pluie jour et nuit.
I3 37,5 740 I,8 6, 92 3,5 S.W. I0 0 Pluie tout le jour.
I4 39 747 4,2 5, 99 0,8 S. 0 I,30
l5 47 753 0,8 3, 94 0,0 N. 10 2,30
I6 5I 755,5 —I,0 3, 90 0,0 S.W. 0 3
 I7 5I 756 -5,5 I, 98 0,0 S. E I0 0
I l 46 75I -5,0 I, 98 0,2 S. I0 0
I  47 748 -2,0 I, 98 0,0 S.W. I0 0
`ai 48 75l,5 -2,0 I, 96 l,8 W. l0 0
la 49,5 75I -0,8 2, 96 0,0 S. 10 0
` 46,5 749,5 —I,0 2, 98 0,0 S. 0 0
1 ‘ 49,5 754,5 -2,8 4, 98 2,2 W. 0 3,3 Pluie le soir.
34 748 0,0 10, 96 8,2 S.W. 8 2 Averses le soir.
3* 733 740 3,0 I0, 89 I,4 S. l0 0
  740 747 3,0 6, 94 0,2 W. l0 0 Pluie la nuit.
! 747 753,5 1,5 5, 96 0,0 W. I0 0
P ï 45 754 -l,0 8,5 96 2,0 S. 10 0 Averses.
‘ 44 75I I,0 l0.4 98 2,1 W. I0 2
·<| 5l 760 6,0 I2, 92 0,0 W. S.\\’ I0 0
I 60 762,5 9.0 I2, 90 0,6 S.W. 8 I,30
Total de le pluie en millimètres : 59,7
Abréviation: et observations: B. Bourrssqne. - Br. Brouillard. — Eel. Eclair, - GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. -— Ng. Neige. -• Or. Orage. —'l‘0n. Tonnerre. - L'état du ciel, ln direc-
tion du vent, Pétat hygrométrique sont observés à 9 lx. du matin. - L'étut du ciel est mesuré de
gl en 16;: au dixièmes de nébnlosllé. - Les heures de soleil sont mesurées svcc Phéllogrnphs de
p .

- 16 - _
OBSERVATIONS MÉ'1‘ÉOROLOGIO.UESz
Station agronomique d'Amiens; — A ltilude 34"'.
Janvier 4902. '
_ là ' Z _, s :1: .
L   nnneuèns. ·rsu1>ân1u·un¤ É É   É È E E É É Q ` ,m,M,°,,"_
I; minima  ···  înîma maxi :-4; E: E5 Q É É: " ' "
r- z o ca , ·
  ïi        
1752 760 7,8 Il,6 98 6,0 , W. 10 0 Pluie jour et nuit.
747,5 753 8,8 11,8 99 0,4 , W. 10 2 Pluie le matin.
53 762 6.6 110 86 · 0,2 · W. 0 2
' 4759 762 7,0 ll: 85 0,0 W. 10 2,30 I
60,5 768,5 5,0 9, 86 0,4 W. 5 2,30 Averses.
 ' 68 771 2,0 10, 89 0,0 W. 10 0
777I 774 2,0 9,2 S6 0,0 W. 8 4 0
: 68,5 773,5 5,5 7,4 92 0,0 S. 10 0 '
' 67 768 -0,2 7,0 92 0,0 W. 10 0
[  64 767,5 3,0 9,0 82 0,0 W. 5 0,3
11763 764,5 6,6 10,0 95 0,0 W. 10 0
12761,5 764 7,0 10,5 92 0,0 S.W. 10 3,30
13 763 768,5 2,0 6, 93 `0.0 S. 10 0
14 68,5 775 1,6 5, 86 0,0 N.W. 10 0 .
15 75 776 -2,0 6, 96 0,0 N. 10 2
16 73.5 775,5 0,0 8,0 88 0,0_ W. 10 0
17 68 773 5,0 7,0 91 0,0 VV. 10 0 ' `
1 766 768 1,8 5, 99 0,0 S.W. 10 0
1  67,5 769,5 -1,8 4, 98 0,0 E. 10 0 1
 767,5 769 -2,0 5,4 94 0,0 W. 10 0
I 168 769 -2,0 10,5 96 0,5 W. 10 0 Pluie la null;.
2767 769 5,2 10, 98 0,5 S.W. 10 0 Pluie le soir.
23 61 767 7,0 10, 98 0,4 W. 10 0 Pluie le matin.
4 47,5 761 0,8 7.5 89 4,,5 S.W. 10 0 Pluie ln nuit.
 5 42,5 747,5 1,6 4, 98 0,3 S.W. 10 1 Neige le matin.
• 148,5 756 -1,0 4,0 98 l8,2 N. 0 1,3 Averses, P1. etNeige.
9 48 754 0,0 10,0 99 4,7 S. 10 0 Pluie.
 8 44 750,5 2,5 9, 99 2,4 S.W. 10 0 Pluie.
9 49 763,5 0,8 6,8 92 1,0 N. 8 1,3 Neige le nuit.
0 63 769,5 —I,5 2,8 98 0,4 W. 10 2,3 Neige le matin.
1 167,5 769,5 -1,2 3,2 98 0,0 N. E. 10 3
Totsl de le pluie en millimètres: 39,9 i
Abréviation: eloluervalions: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Eclair. - G1. bl. üelee
blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - Uétut du clel, hl
dlrecllon du vent, l'èlnt bygrométrique sont observés A 9 h. dn mstln. —L'éln1 du ciel est mesuré_
de 0 A 10,Ien dixièmes de nébulosilé. - Les heures de soleil sont mesurées avec Pbèllognphe
de Clmpbc 1.

` B U LL ETI N ‘
on LA D
DU NORD DE LA FRANCE
N° 346. - Mars-Avril 1902. - 31· année. - T. XVI.
Aonsssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens. ‘
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
al M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
I Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des
14 Mars et 11 Avril 1902, p. 17-18. —- L’Année météorologique _
il Amiens, par M. ll. Ducxulussov, p. 18. — Ouvrages reçus, p. 29.
— Observations météorologiques, p. 31-32.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smmcs eémëziumn nu 14 mns 1902. ·
D Présidence de M. SPINEUX, Trésorier.
Coimssrounsncs : 1° Lettres du Ministère de l’Instructi0n A
publique et des Beaux·Arts annonçant l‘envoi d’ouvrages
venant de Russie et des Etats-Unis.
M. Delagarde dépose sur le bureau le moulagebien exé-
cuté d’un Chabot et le moulage d’une Loche franche.
M. Choquart dépose sur le bureau un fossile bien conservé ·
d'Ostrea, qu’il a trouvé dans un moellon provenant des
carrières de Saint-Maurice.
V Le nom de ce fossile sera déterminé plus tard.
Le Secrétaire-Adjoint .·
F. Gnoouswr.
3l° Armé z . i 2

` . · I . ' =
- 43 -
v · sàaucn etmâimma nn 11 avtm. 1902.
i ` L 5 Présidence lle M. DUCHAUSSOY.
Connusrounaùce : Lettres du Ministère de l’lnstruction ·
` publiqute et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’0uvrages
venant de Suisse et des États-Unis. ~¢
M. le Président informe la Société Linnéenne qu’une sub-
_ vention de 500 francs était accordée à la Société par M. le
Ministre de l’Instruction publique pour la publication par
M. Duchaussoy,.dans nos Mémoires, des observations météo-
rologiques faites à Montdidier par MM. V. et C. Chandon,
de 1783 à 1869.
Des remerciements sont votés à M. le Ministre.
M. Duchaussoy fait hommage à la Société d’un tirage à
part de cette publication.
` La Société lui adresse des remerciements.
M. le Président demande l'achat de l'ouvrage suivant, de
Von Friedrich Goppels : « Analyse capillaire et absorption
des matières colorantes dans les plantes ».
Cet achat est accepté. _
Le Secrétaire-A djoint : `
F. Cnoouairr.
L’Annèe météorologique à Amiens
(Déœmbre1900 — l|0vembre1901)
(Suite).
IV. — Journal météorologique.
Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers.
DÉCEMBRE 1900. — Temps doux et pluvieux. Un seul
jour de gelée: —1°,8 le 3. Le 5, maximum de 15°. Pluie le

V 1
» 1
~ . · io -  
1, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 13, 18, 24, 26, 27, 28, 30 et 31. iüei  
généralement couvert. Le soleil ne s’est pas montré pendant l
19 jours: 1 à 5, 9, 11, 12, 13, 18, 24, 26, 27, 28, 30 et 31.  
· Tempétes du SW dans la nuit du 5 au 6 et dans celle du 27
au 28.
Le 28, à 5 h. m. il faisait des éclairs à l'WSW de la ville.
Une barque de pèche, l’Espérancc, a essayé vainement d‘en·
trer dans la rade de Tréport; après avoir brisé son beaupré
et perdu 3 hommes, elle est venue s’échouer près de Cayeux.
Le 29, halo irisé autour de la Lune.
Les premiers blés sont assez avancés à la lin du mois.
JANVIER 1901. — Température assez basse au commen-
cement du mois. Le thermomètre descend le 6 à —9°,5.
Gelée le 4, 5, 6, 7, 8, 9,10, 11, 12, 14, 15, 16,17, 18,
19, 29, 30, 31 (1). Pluie le 1, 2, 11, 16,,18, 19, 20, 21, 24, 25,
26, 27 et 28. Neige le 8, 29, 30 et 31.
  Le 22, j'ai entendu crier un merle.
· Le 23, à 11 h. du soir, bolide passant au Nord d’Amiens.
Le 26, orage à 1 h. 1/2 du matin. ET fort. A 2 h., pluie
l avec grele. Le matin, grésil abondant à 7 h. et 10 h. Encore
W un coup de tonnerre à 10 h. 1/2. '
Tempête de S W à W dans la journée du 27.
FEVRIER. — Température basse. Gelée le 1, 2, 3, 6, 7,
8, 9, 1(L 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23.
Pluie le 3, 4, 5, 10, 16, 17, 22, 23, 24, 26, 27, 28. Neige lc
3, 4, 5, 6, 13, 16, 17, 19, 20, 22. Grésil le 13.
Les récoltes ont été protégées par la neige. Les emblavures
de décembre ont été atteintes par le froid. Nous avons eu
—11° le 14. Cependant le pimon chante le 23 et le merle le 24.
(1) Nous employons les caractères romains pour les gelées ordinaires;
les italiques pour moyennes inférieures à zéro, et les égyptiennes pour
les jours les plus froids.

- 20 ..
MARS. — Température moyenne inférieure à la normale.
Pluie le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 15, 17, 18, 19, 20, 30 et 311.
Neige le 25, 26, 27, 28. Gelée le 22, 23, 24,25,26, 27, 28,
29, 30. Arc-en-ciel double le 1" à 4 h. 1-/2. Halo très grand
à la Lune le 1, 4, 30. ' ‘
Le 10, floraison du Pcrcc·Neige, du Comouillcr et des pre-  
miers Crocus. Le 28, l’l·Iépatique trilobée est en tleur. On a
vu des hirondelles le 30 mars sur les étangs des environs de
Péronne. Le coucou a chanté le 31. Les merles recommen-
cent à sifller.
Il y a un retard appréciable dans la végétation des céréales
d’hiver. 2
` AVRIL. — La première quinzaine a été assez pluvieuse,
sombre et un peu froide. La seconde partie du mois a été
chaude et très ensoleillée. Pluie le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 11,
13, 14, 15, 16, 29. Le thermomètre est descendu à 0° le 2.
Dans la nuit, les minimas sont voisins de 1°,5 le 6, 13, 17,
18 et 19. Neige londante le 5. Grésil le 1, 15, 16. '
Le 1°', orage à 3 h. s. Il éclaire au S W le 15 à 8 h. 1/2 s.
Le 16, giboulées toute la journée. ll a tonné à Amiens de
2h. 1/4 à 2 h. 1/2 et de 4h. 50 à 5 h. 1/4 s. A Moreuil,
l'orage venant de Sains, s’est dirigé sur Mézières; au
moment du maximum, vers 5 h. 45 s , la foudre est tombée
sur une maison, en produisant quelques dégats: une per-
sonne a reçu au même moment une légère commotion. A
Paris, le tonnerre s'est fait entendre vers midi.
Les hirondelles sont signalées le 2 à O//‘0y, le 4 à Hatten—
court, le 5 à Airaines, Combles, Doullens, Vaux, Albert,
Gagny, Corbie. Elles sont aussi nombreuœsà la Hotoie à partir
du 5. Chant du rossignol le 7.
Départ des bourgeons de lilas dans les premiers jours
d’avril. La feuillaison ne se fait que vers le 15; les chèvre-
feuilles, sureaux et groseillers sont aussi verdoyants.  

l
' — 21 —
Le 18, lloraison du Prunier myrobolan, de la Bruyère
précoce et de la Doronique du Caucase. Dans les jardins,
floraison générale des abricotier:. Sont aussi fleuris narcisses,
paquerettes et tlcaires.
Les Martinets sont arrivés le 19, par une journée de forte
chaleur; le soir nombreuses chauves-souris. .
Le samedi 20 on vend au Marché des Primevères (Primula
elatior) provenant du bois de Gentelles et d’Aveluy.
Le 21 tloraison de l’Erable sycomore, du Groseiller san-
guin et du Cerisier sauvage. La végétation fait de rapides
progrès.
Le 22 les boulevards plantés de marronniers sont verts,
surtout à l’exposition sud.
Le 25 nombreuses morilles. Floraison du Primus triloba;
5 début de l’arbre de Sainte Lucie.
l Le 28 tloraison des Pruniers et Poiriers de plein vent.
A la tin du mois les blés sont beaux; les prairies promettent
' une bonne récolte.
À MAI. — Le thermomètre a varié de 2•,9 le 19 à 30°,2 le 29.
A Pluie le 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 29, 30, 31. Dans le département
4jours d’orage: le 2,7, 8 et 29.
Le 2 quelques coups de tonnerre, vers 3 h. 1/2 soir, à
Péronne. p
Le 7 orage du SW au NE, passant sur Amiens, Mailly-
Raineval et Moreuil, de 4 h. 1/2 a 5 h. 207 du soir. La foudre `
est tombée sur un attelage de 3 chevaux, traînant un rouleau
métallique, sur la cote de Genouville : le cheval du milieu fut
tué sur le coup. On releva le domestique qui reprit bientôt
connaissance. Un peu de grésil à Amiens et Péronne.
Le 8 averses de grésil. A 5 h. 1/4 quelques coups de ton-
nerre à Amiens avec un peu de pluie et de grele. Celle-ci
est encore observée à Gentelles et Cachy.
Le 29 orage assez important pour la Somme, noté de
» l
.. I

.. gg ..
midi 1/2 à 1 h. A5', dans les postes d’Amiens, Foret·l’Abbaye,
Péronne et Sainte-Emilie. .
A Paris orage violent à 3 h. 1(Y. Dans la cour de la Biblio-
thèque nationale j’observe des grèlons de la grosseur de
fortes noisettes: on a eu 32****** de pluie A la Tour Saint-
Jacques, 50*°'* a Montsouris et 80****** au Jardin des Plantes :
‘ cette hauteur est la plus grande qu’«m ait jamais relevée à Paris.
Le 1•*' floraison, au Jardin botanique, de la Tulipe sauvage,
' la Nivéole d’été, la Mahonia rampante, le Trolle d’Europe,
le Poirier du Japon, le Groseiller sanguin et la Pulmonaire
oflicinale. .
Le 4 on a vu quelques hannetons ordinaires; le soir de
nombreux Amphimallus solstitialis volent au·dessus des
haies de nos jardins.
Le 5 pleine floraison du Lilas blanc, de l’arbre de Sainte .
Lucie et de la Giro/lée des murailles. On vend du Muguet à
clochettes (Convallaria majalis).
Le 9 feuillaison complète des tilleuls et du Hêtre pourpre.
Floraison des pommiers (Malus spactabilis) qui ornent les
‘ petits jardins de la place Montplaisir.
Le 10 tloraison générale des Marronniers et Lilas communs.
Le 16 mai, jour de l'Ascension,je remarque le Genet à
balais, le Sorbier des oiseaux, le Marronnier à ileurs rouges
et l’Aspérule odorante.
. Le 18, Pastel (Isatis tinctoria) en fleur sur les talus de la
Citadelle. Au Jardin botanique je note la lloraison de nom-
breuses espèces: Myosotis des jardins, Tulipe de Gesner,
Iris de Germanie, Narcisse des poètes, Ail des ours, Bugle
rampante, Azalée visqueuse, Myrride musquée, Populage
_ des marais, Renoncule bulbeuse, Magnolia pourpre, Grande
Chélidoine, Barbarée précoce, Houx commun, Euphorbe
d’Orient, Benoîte des rivages, Potentille du printemps, Sceau
de Salomon et Boule de neige.
Le 19 beaucoup de hannetons â la ferme de Sotteville ; les
..4

- 23 - _
feuilles des arbres de l’avenue sont mangées presque totale-
Le 25 floraison des Aubépines blanches ou roses et des
Paulownias à fleurs mauves.
Le 31 mai, iloraison des Trètles incarnats aux environs r
d’Amiens.
JUIN. — Temps sec et assez chaud. Pluie le 1, 3, 12, 17,
18, 29 et 30. Arc-en-ciel le 3. On a eu 32•,·1 le 22 et 31** le 29.
Le 1" petit orage, observé de 3 h. 1/2 à ·1heures du soir, à
Sainte—Emilie, Péronne, Nesle, Amiens et Foret-l'Abbaye.
Dans la nuit du 29 au 30, orage plus important; observé
de 1 h. 1/2 à 3 heures du matin dans tous les postes du
département. Un nouvel orage, de 7 h. 1/2 à 10 heures du
matin, achève de démettre le temps pour la grande caval-
cade organisée par le Sport nautique d’Amiens. Pluie de
. 25‘“',4 à Moreuil. _
Le 4, tloraison des Gueules de lion sur les murailles de la
ville et des Pivoines roses et blanches de nos jardins. Par-
tout, on perçoit l'odeur pénétrante des Seringats et des
Robiniers.
Le 6, au Jardin botanique, je remarque les fleurs de l’Iris
de Florence, de l’Hémérocalle jaune, du~Pavot d’0rient et de
la Grande Marguerite. `
Le 13, parmi les roses épanouies, ont peut admirer la
· Coquette des blanches, MM Alfred Carrière, Gloire de Dijon,
Clùnbourg Capitaine Christy et M”" Bérard. ~
Le 22, tloraison des tilleuls du boulevard du Mail.
Les avoines soutfrent de la sécheresse. Les seigles sont
beaux. Les sainfoins ont donné sufûsamment. U
JUILLET. — Température élevée, lumière abondante et
sécheresse assez forte. Pluie le 1, 13, 23, 24, 25, 26'et 29.
Hauteur d'eau : 33‘“‘,4, dont 22'“‘,5 pour le 24 et le 25. Dix-
huit maxima supérieurs ou égaux à 25°. Le thermomètre a
l
1

I
I
.. 24 - •
marqué 30° le 10; 30°,5 le 11 ; 32° le 12 ; 31°,5 le 17 et le 18;
32**,2 le 19 ; 30° le 20, et 31°,2 le 21. Orages dans la Somme, I
le 13, 21, 24, 25, 28 et 29 juillet.
Le 1°", floraison du Lys blanc. j
Le 2, sont fleuries au Jardin botanique, les especes sui- I
vantes : Hémérocalle rouge, Lysimaque commune, Digitale ,
pourpre, Sauge verticillée, Molène commune. Phlox de
Drummond, Buglosse d’ltalie, Consoude hérissée, Herbe à la ·
ouate, (Billet d’Inde, Chardon des Pyrénées, Herbe à mille I
feuilles, Cinéraire maritime, Scabieuse du Caucase, Silène î
enflée, (Enothère élégante, Circée des bois, Mélilot des ;
champs. Les abeilles butinent sur Nepeta diffuse et Phlomis A
tuberosa. É
Le 6, floraison de l’Ailan¢e glanduleux, dont l'odeur est
plutot désagréable. - '
I Le 10, maturité des seigles et des orges, que l'on com-
mence a couper dans les champs voisins de la rue Dufour.
Le 12, dans un voyage à Lille, je note sur les talus de
Longueau, les tiges dressées de la Gaude et du Bouillon
blanc, se mêlant aux fleurs jaunes de la Jacobée. A Daours,
on rentre de l’orge; les bords de la Somme sont d’un vert
éclatant; les prairies sont couvertes de Spirées. Pres d'Achict,
œïllette: en fleur. On arrache du lin, prèsd'Arras.Entre cette
ville et Corbie, de nombreux champs sont remplis de Coque-
licots. I
Le 13, orage à Amiens de 2 h. 1/2 à 3 h. 20', allant de NE
à SW. A Yzeux, la foudre a incendié une grange. Un peu de
grêle à Paris, vers 1 heures.
Le 15, floraison du Tilleul blanc et du Troene toujours vert.
Le 19, les Roses trémières du jardin de la Bibliothèque sont
en pleine floraison: ce sont les bâton: de Saint-Jacques des
paysans picards. _
La floraison du froment s’est faite dans de bonnes condi- ‘
I
I

  I — 25 —
· tions ; les épis sont bien garnis ; mais on a peur que les grains
soient échaudés.
Le 20, les lauriers-roses sont fleuris. Les premières bette-
raves sont belles; les dernières levées sont clairsemées et
h réclament de l’eai1.
Le 2l, tonnerre lointain, à 9 heures du matin entendu à
Hangest·sur-Somme. Grain d'orage à 5 heures du soir: le
I ciel se couvre, la température baisse, le vent passe au NW.
Il a tonné à Tréport et Picquigny. A 8 heures du soir, il
éclaire au NE d’Amiens.
Les Digitales jaunes des laris d’Ailly sont en fleur ; nos
i entailles sont embellies par les Nénuphars blancs. Sur les
I bords des fossés, Sagittaires et br0ngoérc:(Typha latifolia) se
É dressent non loin des Reines des prés aux fleurs blanches si
parfumées.
Le 24, petit orage d Amiens, de 6 h. 50' à 7 h. l/2 soir,
venant du SW.
· Le 25, forte pluie à 3 h. l/2. ll a tonné à 3 h.'|/2, 4 h. I/2
et 5 heures du soir. L’orage allait du SW au NE. Le soir,
un deuxième orage est observé à Rue, Quend et Villers·sur-
Authie, de 9 heures à 10 heures. Une vache a été tuée par la
foudre dans une pâture de Rue.
1 A la fin de juillet, plus de IOO plantes sont fleuries au
Jardin botanique. Parmi elles, je citerai les suivantes : Ama-
ranthe créte de coq, Acanthe épineuse. Lycope d’Eur0pe,
Monarde flstuleuse, Toute-Bonne, Germandrée du Canada,
Jusquiame noire, Mélisse ollicinale, Lyciet d'Europe, Helio-
trope du Pérou, Liseron des haies, Barkhausia rouge, Echi-
nope à tete ronde, Absinthe officinale, Cinéraire maritime,
Aster des Pyrénées, Hélénie d’automne, Souci des jardins,
Grand Soleil, Cardère sauvage, Guimauve ofllcinale, Epilobe ·
en épi, Bryone dioîque, Capucines, Dahlias et Abutilons
Le 28, petit orage: il a tonné vers 3 heures du coté de
Boves, et à 6 heures soir au S W d’Amiens.

I ’ "1
Q 1
, — 26 —
·Le lendemain, temps très chaud. Pluieà4 heures du soir;
il tonne au loin. A 4 h. 1/4 ETP, et vent du NW. A 4 h. 40'
fort coup deT au NE d’Amiens. A 5 heures il tonne à l'Est et l
au SE; le ciel se dégage à l`W. L’orage est au SE à 5 h. 2G' l
où il disparaît à 6 heures. On a aussi entendu gronder le
tonnerre à Saint-Valery et Foret-l'Abbaye.
La mer était phosphorescente dans la soirée du 31 juillet.
· AOUT. - Le 1" août je fais quelques observations l
d’Amiens à Tréport. Beaucoup de blés sont fauchés aux p
environs de la ville. A Dreuil je vois une moissonneusc u
entamer un champ d’avoine. Près de Crouy et d’Hangest,
les œillettes sont arracbées. Non loin d’Abbeville, entre
Epagne et Fontaine, il y a encore quelques pièces de chanvre.
Autrefois, toute la vallée de Somme était couverte de riga.
Celui·ci, arraché plé à plé, était. d’abord séché sur le sol, puis
mis en «bordés». Lorsqueles feuilles étaient bien fanées, on
battait bouquet. Dans mon enfance, la grande entaille du
pays servait pour le rouissage; le chanvre était écouché par
tous les ménagers, pendant la saison d’hiver; les grosses
bulottes servaient pour faire des allumettes au soufre, les
petites donnaient une bonne foi dans les grandes cheminées
de nos villages. L'écoucheur passait les libres textiles au
cherin avant de les livrer aux fileuses; celles-ci avaient pour
compagnes des trameuses ou bobineuses. Le soir, le métier
chauffé rassemblait toute la famille ; les enfants apprenaient
leurs leçons ou faisaient des verbes, tandis que le père tissait
la toile, se démenant des mains et des jambes; le tisserand
était d‘abord un lancheu. Aujourd’hui la machine a tout
envahi et a supprimé, non le dur labeur, mais ces petits
ateliers groupant tous les etres d’un méme foyer! `
Les prés sont blancs ou jaunes, suivant que les ombelles
de la Carotte sauvage l’emportent ou non sur les grappes
des capitules de la Jacobée. n

n
- 27 - Q
' Nous n’avons eu que 8 jours de pluie: le 5, 6, 10, 14, 15,
25, 26 et 27. Les journées chaudes dont les maxima ont
atteint au moins'25°, sont celles du 2, ·1, 9, 10, 14, 18, 19,
22, 23, 24 et 25. On a observé 30°,6 le 9 et 30° le 19.
E Dans le Vimeu, les moissons présentent un retard de 15
g jours sur celles des environs d’Amiens. En général, il y aura
E peu de pailles, mais beaucoup de grains. Les secondes coupes
. de sainfoin rendent peu, à cause de la sécheresse.
_ A noter la phosphorescence de la mer le 2 août; des
E étoiles filantes les 9, 10 et 11 ; le départ des Martinet: le 15;
I un passage de Vanneaux le 14; un magnifique bolide le 16
de la grosseur de Vénus, passant à. l'Est de Cassiopée, en
g laissant une trainée blanche, vers 9 h. 20' soir. Ce bolide a
I d‘ailleurs été observé à Picquigny, Mons et Jemmapes.
Les orages sont résumés ci-apres. Eclairs le 11, de 9 heures
a 9 h. 1 /2 soir, à l’W de Mers. Le 25 ciel clair le matin avec
Q vent de NE et température assez élevée; le vent passe au SE
I dans l’après-midi : un orage a eu lieu à Paris et dans la
région des Pyrénées. Le lendemain grande pluie, vent de
SW fort, mer démontée; à 8h.1/4 du soir un éclair suivi d’un
seul coup de tonnerre; arc-en-ciel à 5 h. 4(Y ;` il éclaire
encore à 9 heures dans le fond de la vallée de la Bresle.
Le 30 août grand halo autour de la lune, observé aussi à
Q Amiens, vers 10 heures soir. Le 31 la moisson est terminée.
É On vend les premiers maquereaua:.
W SEPTEMBRE. — Le 1°', ouverture de la chasse. Le 2 il y
a encore des Compagnons rouges au bois de Rompval. Je fais
remarquer aux enfants l’action du vent sur les arbres des
bords de la mer; la plupart sontrabougris et couchés ; leur cou-
ronne asymétriqueest presque dépourvue de branchesducété
de la mer. Le phénomène est bien caractérisé dans les creux
de Cize et de Rompval; on l`observe aussi sur les arbres du
plateau et notamment sur ceux qui bordent la route d'Ault.

I · · ê
| 1
; I
, — *8 — .
Le 5 on arrache du chanvre à Mesnil-Val. '
Eclairs dans la soiréelle 8.
Le 13 vent fort de NW; grandes vagues à Pextrémité de la î
digue de Mers, vis·à-vis de la gare de Tréport.  
Le·17 tempete de SW à W.  
Les Sorbiers des oiseaux ont déjà des fruits rouges le 20.  
Le 24 tonnerre à 2 h. 1/2 au SE de Mers. ·
Le 26 tioraison de l’Herbe des Pampas.
· Le 31 départ des hirondelles. f
Dans le mois il ya eu 12 jours de pluie: les 8, 9, 11, 15, Ã
16, 17,19, 20, 21, 23, 24 et 26. ` l
OCTOBRE. — Pluie les 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 15, 16, 18, 20, I
21, 23, 24 et 25. Le 6 tempête du SW; arc-en·ciel à 4 h. 1/4 ~
soir. Grésil le 7. Brouillard très fort le 13, 14, 15, 22, 23, 25,
au matin. Petite gelée blanche le 28.
` Les semailles sont com mencées dans de bonnes conditions.
On continue Parrachage des betteraves sucrieres.
NOVEMBRE. — Pluie peu abondante; 10****,6 d’eau en
11 jours : le 10, 11, 12, 13, 14, 18, 20, 21, 26, 28, 30. Gelée
le 2, 3, 4, 5, 6, 7, 16, 17, 18, 24,25, 26, 28. Gelée blanche
le 1°'. Très fort brouillard le 5, 6 et 7. Celui du 5 était
exceptionnel à Londres. Tempête du Sud les 12, 13; ·à Calais
la mer est caline, a l'abri du Gris·Nez; au large elle est I
, mauvaise et cause des naufrages. Oiseaux de passage le.16,
volant très haut. Le brouillard est très fort le 17, à partir de
3 h. 1/2 du soir. A la fin du mois il y a en ville de la variole,
de la scarlatine et de la fièvre typhoîde. On a encore vu
voler des chauves-souris à Bray·lès·Mareuil le 28.
H. Dccnaussov.

L -— 99. —
Ouvrages reçus.
I Senckenbergirche Naturforsc/rende Gesellschaft in Frankfurt
am Main. Bericht: 4904. — J. Bwu. La botanique à Franc-
fort et les botanistes qui ont travaillé pour le musée de
Senckenberg. — D' W. Wo1.·r¤ns·r0nr1-·. Sur un exemplaire de
Rana Mariani v. Meyer au musée Senckenberg, dé Francfort-
sur-le·Mein. — D' O. Bœrresn. Liste de Reptiles et de Batra-
ciens de l’Annam. — Aootr Roma. De l‘état actuel de nos
connaissances sur les Cervidés. Développement et formation
de leurs bois.
s Société Hollandaise des Sciences à Harlem. Série II. Tome
E IV. 2• et 3° livraisons. — M. W. Bsusnmcx. Sur diverses
formes de variation héréditaire chez les microbes. .
Societas Enlomolngica de Zürich-Hottingen. XV' année.
Avril à septembre 4904. N°' 4 à 42. — G. Bnsnnm. Descrip-
tions de nouveaux Hémiptères hétéroptères du Cameron,
des Célèbes, et de l'Amérique du Sud. — Pam. Bonn. Mes
Excursions en 4900. — Faso. Hmst. Prodrome d’une Faune
des Macrolépidoptères de Traun et de Mühl dans la Haute-
; Autriche. — Gsm. Fnmes. Etudes sur les hautes températures
; supportées par les Lépidoptères. -— W. Cnsrxm. Quelques
remarques sur la question de la poursuite des papillons par
les oiseaux. — D' E. Fxscnan. Recherches sur le nombre des
observations dans l’élevage dos Vanesses. — Cam. Fames.
Réponse à W. Caspari. Les papillons sont-ils réellement la
proie en grand nombre des oiseaux. —- D' K. Maman. Note
sur le développement du Ienebrio molitor L. — B. Srsvoor.
_ Réponse à MM. Frings et Caspari sur la question de la pour-
] suite des papillons par les oiseaux. — H. Faunsrsnrzn. Dia-
W gnoses de Papillons de l'Annam et d’lndo-Chine.
Mémoire: de t”Académie des Sciences, Lettres et A rts d’A1·ras.
Il• série, T. XXXII.

.. 30 ..
Bulletin de la Société des Sciences, Lettre: et Arts de Pau,
|898-l899.
Comptes rendus du Congrés des Sociétés Savantes de Pari: A
et des départements, tenu â Nancy en 1901. e- Section des A
· Sciences. — Gonram. Anatomie des Agaricinées. — Bsnnoc.  
Observations sur les barrages lacustres des régions d'Oo. — É
D' Pneuswr. Cellules et cils vibratils. — .|oLve·r. Introduction A
dans les exploitations forestières d’essences étrangères à la ;
région. -- Cauusxr. Etude sur la géogénie des minerais de :
fer oolithique de l’Hettangien de la région de Mazenay. —
Disinnn. Flore bryologique du bois de La Grange (Seine-et- ·
Oise). -— Bnuuorrs. Flore des marais salés de la Lorraine. A
A — L. Couùae. La Flore du Canal du Midi dans la région l
toulousaine. — M"' Bsnàze. —— Sur la tlorure calaminaire. — C
Tuounm. Analyse des fonds sous-marins. — Sunisnas Meu-
nnsa. Sur les causes de la disparition des anciens glaciers
des Vosges. - E. Rivuëae. La Grotte de la Mothe. —
A. Bnessou. Etude des éléments tectoniques du massif
ancien des Haut.es·Corbières de Mouthoumet (Aude). -
J. Roussin. Sur l'émersion primitive des Pyrénées. —- Hsnar.
Sur le role de la foret dans la circulation de l'eau à la sur-
face des continents. — ·
Bulletin de la Société des Amù des Sciences de Rochechouart.
T. X, 4 -6. — N. Masmum. De Pexistence des Saigas dans
la vallée de la Tardoire a l’époque du Renne. - A. Pnecxeou.
Le retour des Martinets à Rochechouart. Uancien dolmen de
Beaureil. (Edicnème criard. — O. n‘Anz.4c. Les chênes des
tourbières du plateau de Millevaches. — Savor : . Monuments
mégalithiques du département de Saone-et·Loire. — S. MEU-
men. De la sédimentation souterraine. — A. Pmêctcov. La _
nidification des Cailles et des Bécassines ordinaires dans le
département de la Haute-Vienne.

' I
I .
I OBSERVATIONS unrnononooxouns. .
I Station agronomùyue d' Amiens. — Altitude 51'“562. '
Février 1902.
à ‘ P'   il, E   É É 1-   Q É
É nniinusrhn. I BHLTURB E É E É   É G   E HMMBQUHS,
¤ lnimn Illllillll minîml mnxim.   É J"   ÉÃ I" É Z 2 I
‘%¢
|1 02 708,5 —— 3,0 0,5 90 0,0 N.E. 0 3
`2 58,5 702 3,0 0, 98 0,0 N. 10 U
I3 57,5 759 — 5,5 I. 98 0,0 E. I0 0
à 59 701 - 1,2 1, 98 0,0 N. 10 0
I 5 55 751 — 0,2 3,2 94 0,0 E. 10 0
' 6 -15 755 0,0 I, 96 IBA I:}. I0 0 Pluie jour et nuit.
1 -15 718 1,0 3, 99 0,9 N. I0 0 Pluie`|e matin.
I ·i7 718,5 0,à 7, 91 2,0 S. 10 0 Pluie mntîn et la nuit.
I ·17 750 1,0 0, 99 0,0 W. 10 I,
1 •17 753 —- 2.*1 1,0 98 8,2 B .E. I0 0 Neige tûut 16 jour.
Ill 53 757,5 —— 4,5 5,5 99 0,0 W. 8 4,
I1? 57,5 758 -10,0 3,=1 98 0,0 B.W. 0 5,3
|13 50 757,5 -— 0,0 3, 98 0,0 N. I0 2,3
I1·I 57,5 70I —- 7,5 2, 99 0,0 N. 5 3 I
II5 61 700 — 8,0 U, 98 0,0 E. 10 2
.10 58 700 10,0 0, 98 0,0 N. E 10 2,3
I17 55 758,5 -11,0 I, 98 0,0 N. E. 0 2,3  
Il 58,5 701,5 - 2,0 3, 98 0,0 E. 10 0 I ,
1 60 76l - 7,0 4, 98 0,41 E. 10 l, Pluie la nuit. I
I2 60 701 0,0 5, 90 0,0 N. E. 10 2,3  
|`1l 61 702 1,2 9, 98 0,0 E. 0 7,3 I
IE? 58 701,5 1,1. 8, 90 2,5 E. 0 0 Pluie la nuit. ·
I.` :50 758 2,0 9, 99 0,0 S. 10 0 Pluie le mulin. I
I2 52,5 755,5 3,0 9, S8 11,0 S 10 0 Pluie tout le jnul'. I
51,5 752,5 Ã,5 9, 97 0,0 S. 10 U '
2 TIE 752 1,8 9, B7 I7,2 S. 10 0,30 Pluicle soir et In nuit I
745 7119 3.0 11,8 95 2,0 W. 10 3 Averses, ,
749 751,5 0,0 13, 89 0,0 S. 5 ti I
ï· I I
I Total de ln pluie en millimètres : 56,8
Abriviations et observation: B. Bourruqne. ·— Br. Brouillard. - Ecl. Eclair. ·— GI. bl. Gelée
I blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. —· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'élel du clel,l•direc-
tion dn vent, Peint hygrométriqne sont observés A 9 h. du muln. — Uélet dn ciel est mesure de
gànlgzün dixièmes de nébnlosilé. - Les heures de solell sont mesurées avec l‘h6llogrnphe de
I P ·

. OBSERVATIONS HÉTEOROLOGIQUES.
  · Station agronomique d’Amiens. - Altitude 51**562.
Q Mars 4902.
I . ¢ É · É z .:  
  É anouina. nurfnmll É È É É   È É É É numuquu. a
I   maxima<·É °‘%> gg E ua: I
E   ic     euï    
I 1 50,5 754,5 2,8I 14, 95 0,0 W. 5 7, I
.   u 54,5 759,5 -0,2 14, 90 0,0 B. 0 7
l  759,5 761 0,2 12, 94 0,0 E. 0 6, ;
T   4 59,5 761 1,8 14, 98 0,0 B 10 8
‘ 60 761 1,0 13, 88 0,0 B. 4 9
_ , r 58 761 0,0 14,' 92 0,0 B. 0 8, I
· 56,5 758 -1,0 13, 92 0,0 S. 0 6 I
:· 56 759 4, 9, 88 0,5 N.W. 10 0 Pluie le soir.
1 z 54 757,5 5,0 13, 89 2,5 W. 10 4, Pluie le mnün. I
1  57,5 761 4,0 12, 92 0,0 S. 10 3,3L , .
. 11 60 761 -1,2 11, 90 0,0 S. E. 5 3, ' A
60 761 0,6 12, 86 0,0 E. 5 3, f A
,   60,5 761,5 0,0 14,4 96 0,0 S. E. 0 8,3 ' '
, 1 55 762 0,0 15, 90 3,5 E. 0 8 Pl et vent I'. la nuit.
 1 53 761 3,2 12,4 85 0,2 W. 10 6, ï
, · 61 764,5 6,5 134 86 0,0 W. 4 9
` 61,5 65,5 4,0 13, 93 0,0 W. 10 0
É ? 61 764,5 7,5 14, 84 0,0 W. 8 1,
"  56 761 7,5 18, 78 0,0 S. 5 6,3 _  
M 49 756 4,6 13, 81 2,5 W. 5 2,° Pluie le nuit. « .
Q 46 747 6,2 10, 76 2,5 8.W. 10 1 Pluie l'nprès·midi. I
au 45 747 2,0 I1, 80 1,0 S. 2 3.3 Averses le matin.  
w 47 750 1,0 ll, 84 0,8 W. 5 4,3 Pluie et Grèle la nuit.
L 4 45,5 752,5 1,6 11. 94 4,6 W. 10 2,3 Pluiele soir. ·
I 44,5 756 4,0 8; 94 0,0 w. 10 8 |
J 56 760,5 0,0 ll, 82 9,4 W. 0 3, Averses le soir.
54 759,5 2,8 13, 96 0,4 W. 10 0 Pluie.
1 57,5 759,5 8,5 12, 94 0,0 W. 10 0 .
‘ 5,5 759,5 5,2 12,0 90 7,4 W. |0 0 Pluie. Ã
< • 55 759 2,6 9, 90 2,3 W. l0 0 Pluie. I
 1 56 758,5 5,0 12, 98 0,0 S.W. 1,30 10
Total de ln. pluie en millimètres: 37,6
Abréviations et observations: B. Bo¤rr¤.sque.—1lr. Brouillard. -Bcl. Belair. — (Il. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. ·- Uélat du ciel, la
dlredlon du veut, l'èIal hygmmetrlque aonl observés 4 9 lx. du matin. —L’6la1 du clel est menu!
É: gàn ïn dixièmes de nébuloaltè. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phellognphe

I B U LLETI N
I DB LA
DU NORD DE LA FRANCE
Na 347. — Mai-Juin 1902. - 31¤ année. - T. XVI.
Anussaa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de lafSociété,
‘ à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séances générales des
9 Mai et 13 Juin 1902, p. 33-34. — Les Chardons, par M. V. Bam-
mcouar, p. 35. — Ouvrages reçus, p. 40. — Observations météo-
V rologiques, p. 47-48.
|  
I
r EXTRAIT DES PROCES-VERBAUX
‘ sssucs osnsnzu.  nu 9 uuu 1902.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Gonnxsrounsucn : 1° Lettres du Ministère de l'lnstruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d'ouvrages
venant des Etats·Unis. .
2° L’Université de Montana demande l’échange de ses
publications avec celles de la Société.
Cet échange est accepté.
3° La Société d’Horticulture de Picardie organise une
exposition florale du 28 au 30 juin, et uneautre exposition
de fruits de table du 16 au 19 octobre suivant. .
31‘ Auxois. 3
1

. . . . .. 34 .. . ‘
A cet effet, M. Decaix-Matifas, président, demande que la Q
Société Linnéenne veuille bien offrir une récompense.  
La Société décide qu'une médaille d'argent moyen module `
sera offerte et attribuée à la principale exposition des fruits
de table.
4° Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux-
Arts envoie le bulletin du Comité des Sociétés des Beaux- i
Arts des départements. Ã
Notre collègue, M. Delagarde, dépose sur le bureau des
moulages représentant les métamorphoses de la grenouille.
'M. Duohaussoy, président, à. propos de la récente catas-
trophe de la Martinique, fait une causerie très intéressante
sur les effets produits le plus souvent par les éruptions I
volcaniques.
Le Secrétaire-A djoint .·
F. Cnoouanr.
A ssxucs esusnns ou I3 sont 1902.
Présidence de M. DUCHAUSSOY. I
Connnsrouomcs : l° Lettre de M. le Président de la Société
d’Horticulture de Picardie, remerciant la Société Linnéenne
de la médaille qu'el|e a off`erte pour l’Exposition des fruits
de table du f6 octobre prochain.
La Société décide qu’une nouvelle médaille d'argent
moyen module sera offerte pour l’exposition florale qui doit ·
avoir lieu fin juin.
2° M. le Directeur du Musée national de Buenos-Ayres
informe la Société Linnéenne qu’une nouvelle organisation
était donnée à ce Musée et demande a continuer l'échange _
des publications du Musée avec celles de notre Société. I
3° L’Académie des Sciences, Lettres et Arts du Wisconsin
annonce l’envoi de ses publications.

ï — 35 -
r ·t° La Société d’Histoire Naturelle de Prague envoie un
, volume de ses publications sur les plantes.
à Notre collègue, M. V. Brandicourt, dépose sur le bureau,
  au nom de M. l’abbé Marchandise, le Lathrœa squamaria,
l trouvé au bois de Longueval, du côté de Ginchy. `
C’est une localité nouvelle pour cette plante, qui est tres
rare dans la Somme.
  Le Sec1·étaire—Adjoint .·
É F. Cnoowurr.
Les Chardons.
, Si les plantes étaient classées d’après leurs qualités
i morales, les Chardons occuperaient de droit le premier rang
I dans la classe des plantes rébarbatives.
Petits ou grands, maigres ou plantureux, tous ont a peu
‘ près la méme physionomie et le méme instinct; tous sc sont
ligués et constitués en armée envahissante et dévastatrice.
Vigoureux de leur nature, les Chardons sont sobres et se
contentent de peu : tout leur convient, le moindre coin de
terre leur suffit. Certains d’entre eux, qui ne manquent pas
de majesté, étalent avec une opulente impertinence leurs
E robustes feuilles hérissées; d’autres, au contraire, rasant la
` terre ou ratatinés, déchiquetés, étiques, deviennent tout
’ aiguillons, pointus de la tete aux pieds : on ne sait par quel
bout les prendre.
C’est pour eux qu'a été créé le proverbe « qui s’y frotte
s’y pique ». En un mot, ce sont de très mauvaises herbes
qu’il faut couper quand elles sont vertes et brûler quand
elles sont sèches. ·
Le Chardon n’est pas une plante; c’est une légion, une
armée, toujours prete à voler à quelque conquête. Et ce
n’est pas une simple métaphore, mais bien une réalité.

l
E ‘· “" ‘· L
  Retenus au sol par leurs racines et incapables de se dé-
à placer, ils possèdent cependant une puissance de reproduc-
l tion qui dépasse toute idée et qui lasse les destructeurs les
plus obstinés. ·
Les graines du Chardon, soutenues par de petits para-
· chutes, sont réunies en boules soyenses et légères que le
moindre souffle emporte; elles s'en vont ainsi par-dessus
monts et vallées et s’envolent parfois d’un continentà l’autre.
Partout où la main de l’homme ne leur oppose pas une
barrière infranchissable, les Chardons se répandent avec une
profusion et une rapidité inquiétantes. Les rives du Jourdain,
certaines parties de la Grèce, que néglige la culture, sont
devenues d’arides solitudes où le Chardon règne en maître
l incontesté. Que sont ces envahissements comparés aux r
l déserts que les Chardons ont faits en Amérique? Dans les
pampas de Buenos-Ayres, ils se sont emparés de centaines
— de lieues carrées et, dans ces terrains vierges, ont atteint un
développement extraordinaire. Leurs vigoureuses ramifica-
tions forment des fourrés très épais, dont la hauteur dépasse
la tete du cavalier monté.
« Dans de pareils massifs, dit De Humboldt, le voyageur
éprouve plus de peine à s’orienter que dans une foret, car
ces plantes l’empechent de regarder autour de lui et nulle
. part il ne trouvera d’arbre sur lequel il pourrait monter
afin de reconnaître sa route ». `
Malgré la guerre acharnée qui lui est faite dans les pays
de bonne culture, le Chardon réussit a s’implanter quand
méme.
Les grasses prairies de la Hollande, notamment aux envi-
rons de Rotterdam, où l’on ne rencontre que des herbages .
livrés à des betes d’engraissement, produisent le Chardon
en quantité prodigieuse. On voit de tous cotés des légions de
femmes armées d'une pince en bois, d’une forme particulière,
occupées à extirper des herbages la terrible plante.

... Q7 -
[ En France, on échardonne les céréales en mars. Dans ce
I cas, on n'arrache pas le Chardon, on le coupe quand il a
acquis un certain développement. Coupé trop jeune, il
repousserait vigoureusement et se hàterait de donner ses
, graines avant la maturité de la céréale.
Malheureusement, on a beau extirper les chardons que
l’on a chez soi, si les voisins négligent de les détruire, si les
chemins, les bois, les friches les produisent sans que personne
les empeche de grandir et de porter au loin les semences qui
les propagent dans le voisinage! Il faudrait que les arrétés
prescrivant l’échardonnage fussent scrupuleusementobservés
par tous et que les Chardons fussent détruits partout où ils
se rencontrent.
Les Chardons ne se contentent pas toujours de piquer, de
déchirer; certains sont réputés assassins et un savant amé-
ricain a décrit un Chardon, le Cmlcus discolor, dont les
écailles entourant la tleur sont munies d’une glande qui
` secrete une humeur visqueuse dans laquelle s’engluent des
insectes. Ce savant a vu ainsi des tetes de Chardons entourées
de cadavres de mouches et de coléoptères qui y avaient
trouvé la mort.
Maintenant que nous avons fait connaissance avec cette
i famille de plantes, sortes de nomades encombrants et enva-
hisseurs, entrons plus avant dans son intimité. Voyons quels
sont les individus qui la composent et peut-étre, dans cette
tribu de rustres porte-épines, découvrirons-nous quelques
bourrus bienfaisants qui sauveront l‘honneur de la famille.
Voici d’abox·d leur état civil : famille des Composées —
une des plus nombreuses du règne végétal; —- tribu des
Flosculeuses, caractérisées par des fleurs en tubes, réunies
en masse sur un réceptacle et formant ainsi un capitule
entouré de bractées, sortes d’écailles, ou luisantes ou velues,
terminées en pointe plus ou moins aigue.
Maintenant, quelques types :
I

- 33 .. 2
Le Chardon Acanthe (ûnopordon A cunthiim}, appelé aussi '
Pet d'ane, est un des plus vigoureux. S'il a la chance de cmitre
dans un terrain qui lui convient et surtout d'échapper i la
machoire solide et gourmande des maitres Aliboron d'a|en-
tour, friands i l’excès de ses feuilles pourtant eoriaces et
acérées, il atteindra quelquefois 2 metres de hauteur.
Le Chardon penché montre, sur les coteaux, sur le bord
des chemins, ses capitules d'un beau rouge violacé, recher-
chés par les abeilles et les papillons.
Les Ciises sont partout : le Cirse des champs fait le déses-
poir des moîssonneurs, dont il ensanglante les mains. Le
Cirse des marais dresse au milieu des herbes sa tige haute
de près de 2 mètres, toute béiissée de pointes, a côté du
Cirse des Anglais, une très mauvaise plante, quoique d'un *
aspect beaucoup moins rébarbatif. Plus loin, le pied baignant
dans l’eau, le Cirse oléracé, dont les leurs blanc·jaunatre A
ressemblent à des petits artichauts. Les feuilles, d’une A
vigueur et d’une ampleur exceptionnelles. ne sont pas sans
grace et, dans les jardins, ce Chardon concourt parfois à la
décoration des parties humides.
Le Chardon Marie, avec ses feuilles aux découpures si
nettes, d'un vert gai luisant, tachetées de belles marbrures '
blanches que le populaire déclare etre faites par le lait de la
sainte Vierge — d’où son nom — est utilisé avec avantage
dans certains jardins paysagers.
Sur les coteaux secs pousse la maigre et épineuse Carline
vulgaire, image de la pauvreté de la végétation; elle s‘allie ·
très bien avec l’aspérité des lieux où elle croît. Elle reste sur L
pied même après sa mort et ce squelette semble encore ‘
décorer les lieux arides. Plus étrange encore est la Carline §
acanle des prés montagneux et des terrains calcaires des
Alpes. Elle cache dans le sol sa courte tige et montre, au
milieu de ses feuilles très découpées, étalées par terre, un
large capitule d'un jaune tendre. Tant que la fleur est ouverte,
.1

- 39 ..
} dit M. Clavarino, il n’y a pas lieu de craindre le mauvais
  temps; mais, lorsqu’elle se ferme, la pluie s‘ensuit sans
, faute, méme si aucun autre indice ne l’annonce. Elle est
É donc un excellent baromètre pour les alpinistes et elle
f conserve sa propriété hygrométrique longtemps après avoir _
g été déracinée. .
î Mais descendons de ces hauteurs pour retrouver, le long
i des routes, la Bardane, plante peu gracieuse, avec ses feuilles
  larges, molles — non épineuses cependant- cotonneuses,
  naturellement ternes et recouvertes de toute la poussière du
— chemin, qui s'y attache. Ses fleurs purpurines, à peine
l visibles, sortent, en juin, d’une boule ayant l’aspect peu
É confortable d’uu artichaut minuscule dont chaque feuille
È serait terminée par un crochet recourbé. Pourquoi décrire
cette plante, d'ailleurs? Qui de nous, étant écolier, ne s’est
amusé à lancer, sur les vetements de ses camarades, les
boules de la Bardane ou, ce qui était pire, dans les longs
fg cheveux des petites filles, qui ne parvenaient à les arracher
·' qu’avec les cheveux eux-memes? Ce n’est pas pour étre
complice de ce jeu que la Nature a pourvu le fruit de la
Bardane de ces grappins perüdes. ll faut reconnaître là un
des procédés qu’elle emploie pour répandre les semences
des végétaux. Betes et gens jouent, bon gré, mal gré, un
role dans la dissémination de la Bardane.
Au xvm• siècle, les racines et les fleurs de cette plante
I étaient employées avec succes dans la pleurésie. M. de Tour-
; nefort dit meme que l’eau distillée de la Bardane est très
S bonne dans cette maladie, surtout si on y dissout une
douzaine de germes d’œufs frais (?).
(A suivre). V. Bnxnnicounr.

.. ag ..
Ouvrages reçus (1).
Bulletin historique etscientifîque de l’Auvergne, 1899. N °‘ 1-6.
D' Bnunur. Prodrome d’nne géographie zoologique du Pla-
teau central. — 1900, n" 1-10. D' Pousser. Note sur des
pierres à bassins et à cupules du Puy-de-Dôme. — 1901, n° 1 .
C. Bnunur. Premières recherches sur la Faune des eaux
minérales de l’Auvergne.
Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France.
Janvier, février, mars 1901. — ns Rocou1oin·Ana1•son. ·Le
Noyer cendré. - D" Ponmsnon. Un Hémiptère destructeur
des Chenilles du pommier. Coléoptères nouveaux pour l’Al-
lier. Un Mammifère rare. Un poisson nouveau. Les monu-
ments de Montomel. — Comte de Cnannmtss. La défense de
la Vigne contre la gréle. — Llmouns et Gzmmnn. Une explo-
ration botanique à Saint-Victor.
_ Bulletin de la Société d’Etudes scientzfques d’Angers, 1900.
- Pnfzsunnnr. A propos de topographie botanique. —- Cn.
Bauer. Catalogue de la collection de minéralogie de Maine-
et-Loire. — Pnssnssnr. Contribution à l’étude des Saules de
Maine-et-Loire. — A. Gnxnuno. Les Champignons de l’Her-
bier üuépin. — D' Bain. Les monuments préhistoriques du
Baugeois. —»0. Dssinziùnns. Note sur des plaques perfo-
rées trouvées au Fief-Sauvin (Maine-et-Loire). —`A. Gaintsnn.
Note sur quelques Champignons rares ou critiques recueillis
dans les serres du Jardin des Plantes d’Angers. — O. Des-
nzisnss. Note sur un Stercularia du grès de Saint-Saturnin
(Maine-et-Loire). - Note sur la collection de M. Bas donnée
au musée paléontologique de la ville d‘Angers. `
Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy et de
la réunion biologique, série Ill. T. ll. fasc. 1, 2, 3.
(1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer Yinscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception. 1
l

.. gg ..
Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires ,
de la Section des Sciences. 2° série. T. Ill, n• 1.
Société d’Histoire naturelle de Toulouse 1900, n° 8. 1901,
· n°• t, 2, 3. — Vicomte F. ne Sausuac-Ftusnon. Origines et
distribution géographique de la Faune d’Enrope.
La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1901. Novembre: A.
Lavu.Ls. Fosse préhistorique de Bagneux (Seine). — Anssirr
Gama ne PALLUEL. Notes sur quelques Oiseaux du Nord-Ouest
et du Midi de la France. —— P. Founmsn. Tableaux analytiques
des Desmidiées de la France (lin). — E. Monitor et G. Hour.-
nanr. Faune élémentaire de la France. Tableaux analytiques
illustrés de la famille des Longicornes (suite). — Abbé C.
Fmonmrr. Faune entomologiqne de la Haute-Marne. Tableaux
analytiques illustrés pour la détermination des principales
chenilles de Macrolépidoptères (suite). - Notes spéciales et
locales. —- Décembre : E. Mounor et C. Houmairr. Faune élé-
mentaire de la France. Tableaux analytiques illustrés de la
famille des Longicornes (tin). — Abbé G. Fmomurr. Faune
entomologique de la Haute-Marne. Tableaux illustrés pour la
détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères
(suite). —· Notes spéciales et locales.
H. Gansan n  Kanvius. Recherches sur les faunes marine
et maritime de la Normandie. 3• voyage. — L’acconplement
des Lépidoptères. — Le 5• congrès de Zoologie tenu à Berlin.
— Canseries scientiliqnes de la Société zoologique de France.
— Note sur une récolte de Chiroptères dans la carrière son-
terraine de la briqneterie à Manny (Seine·lnférieure).
J. P. Hoscnaoé. Catalogne des plantes advéntices des
environs de Vernon, les Andelys et la Roche—Guyon. — Note
sur quelques hybrides trouvés aux environs de Vernon, les
Andelys et la Roche-Guyon.
Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France.
Septembre-Décembre 190l. —- M. Pic. Insectes capturés dans
l’Archipel. - Laaoxos. Lichens des environs de Moulins

- gg ..
(suite). ——- ne Rocouiemr-Ansnsou. Le Papillon Machaon. -—
Abbé Prenant. Nouvelles cécidologiques. - Pwnzs »’Ivo¥ on
La Povrn. Deux légendes sur le Saumon. -— Enmzsr Omvtsn.
Les deux formes du Saumon. — Peaor. Les Blancs de la
Bourgogne.
Société d' Agriculture, Sciences et Arts de Parrondissement de
Valenciennes. Revue agricole, industrielle, historique et artis-
tique. 1900. `
Annales de la Société d’émulation des Vosges. 1901.
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de Scmur-en—Au.z·ois. 1901 et Table des noms d’auteurs de
1864 à 1897.
_ Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de
l’Y6nne. 1900. 2' partie. Abbé A. Panxr. Les Grottes de la
Cure.
Société d’histoire naturelle d’Autun. 13° bulletin, 1900. —
H. et A. Manczunaou n’AruEmc. Catalogue raisonné des
plantes phanérogames et cryptogames indigènes du bassin
de la Haute-Ariège. - E. GAGNEPMN. Topographie botanique
des environs de Cercy-la-Tour (Nièvre). — B. RENAULT. Con-
sidérations nouvelles sur les Tourbes et les Houilles. —
Mwnrce Lzmeanox. Contributions à l'étude de la flore fossile
de Sézanne. — B. Rnitauzr. Sur un nouveau genre de tige
fossile.
Mémoires de l’Académie des Sciences, l>’elles—Lettres et Arts
de Clermont-Ferrand. 14* fascicule, 1899. — Les Muscinées
d’Auvergne, par le Frère Hsmmwo Josnru.
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de
Nîmes. 1900. T. XXVIII. — Puanna on Bnulv. Excursions géo-
logiques dans le canton d’Alzon (Gard). — Gusnva CAn.4m?.s.
Maladie de l’0livier produite par un Champignon parasite:
Cycloconium oleaginum Castagne. — J mm Paona. Le Parasite
des pluies d'été. — Gusravs Cannes. Lichens observés dans
les environs de Nimes. — D' Cmmur. Insectes indigènes l
I

} ' *3 ‘
g adaptés à un arbre d’origine exotique. Insectes des carrières
_ des Angles (Gard). Les Rhyssemus de France. — Pnznne on
Bmm. Essai de Minéralogie du département du Gard. —
Gxusu Mmowu. Note sur les dégats occasionnés aux bou-
chons par la Tinea cioacclla. L’Aw·igena unicolor dans le
Gard.
Omis. T. Xl (1900-190I). N°• 2 et 3. — E. Ousunr. Recher-
ches sur1’origine de la Tourterelle à collier. - R. Buncxnzmn.
Le Poussin du Rhinoc/actus jubatus. — Tn. Srunna. Note sur
le Poussin du Chionis minor. — L. Tnamnn. Distribution
géographique en France de l’Outarde canepetière. — G.‘CocU.
Observations ornithologiques. — D' L. Bomzw. Sur les plu-
mages dela Mouette de Sabine. - Professeur E. H. Giouoni.
· Note sur un spécimen d’Emeu noir. — D"L. Bunaau. Note
F sur la présence de la Mésange à longue queue dans le Midi
F de la France. - Cu. Mowrnnsnx. Premiers résultats de
} l‘enquéte sur les migrations de l’Etourneau vulgaire. —
I, D' Oumar. Considérations sur la migration des Oiseaux et
" sur le régime alimentaire des Oiseaux. —— R. R  aoussm. Note
sur un cas de nidification anormale du Martin-Pecheur. Note
sur un nid d'l•lt0urneau vulgaire. — C. Rxvsner-Warren.
Note sur la nécessité de classer le Martin-Pecheur parmi les
Oiseaux nuisibles. — H. Fnnicu. vou Bennrscn. Der Krammets
Wogelfang. — Ao. Boucxno. Les Oiseaux utiles et nuisibles.
— Prof. Mxrnnx-Durnu. La protection des Oiseaux. —
D' Oumar. Observations sur la question de la protection des `
Oiseaux. — D' Ga. Onssn. La protection des Oiseaux. —
I A. A1moULo. Etude des mesures internationales de protection
des Oiseaux utiles à l‘agriculture. — R. Szmrr-Leur. Quel-
ques réponses au questionnaire concernant les œufs et l'in-
cubation chez les Oiseaux domestiques. — C11. vou Knurmw.
Note sur la vitalité du poulet dans l’œuf. — Cu. Feat.
Réponses à quelques questions au questionnaire concernant
les œufs et l'incubation chez les Oiseaux domestiques. —
I

- M ..
H. Scxumu. Ueber die geographische Verbreitung der afri-
kanischen struthioniden.
Revue générale de botanique. Novembre 1901. — .I. Cos-
·rAu·ruv et L. Marnucuorr. Sur la culture du Champignon
comestible, du Champignon dit « Pied bleu » (Tricholoma
nudum). — E. Gmrrou. Revue des Travaux de physiologie et
de chimie végétales parus de 1893 à 1900.
Annales de la Société royale malacologique de Belgique,
T. XXXV. —- E. Vmcnwr. Contributions à la paléontologie de
l’Eocène belge. Cephalopodes dibranchiaux.
Geogolical Survey des Etat:-Unis. — 20° Compterendu.
1898·99. Part. ll. Dam;. Etude de la Bird Mountain dans le
Vermont. — Gmrv. La faune fossile du sud-ouest du Colo-
rado. — Wenn. ‘Etat des flores mésozoîques des Etats·Unis.
— Wnrrs, Devin. La succession stratigraphique des flores fos-
siles, en Pensylvanie. — Part. lll. Luvnonau. Les veines d’or
et d'argent dans l’ldaho. Wenn and Pirsson. Géologie des
monts Little Belt. — Part. IV. Nsrvs1.x.. Rapport sur les jau-
geages de cours d’eau en 1898. — Davis. Hydrographie du
Nicaragua. ·- Part. V. Consacré entièrement à des notices sur
les forets de divers districts des Etats-Unis..Nombreuses et
tres belles illustrations et cartes. — Part. Vll Renferme cinq
travaux tous relatifs a la description, au point de vue pitto-
resque et géologique de cette curieuse partie de l’Amérique
septentrionale, l’Alaska, qui a tant occupé l'opinion publique
l ces dernieres années.
Monographie:. T. XXXIX. Wavmivu VAUGBAN. Les faiences
des coraux éocèue et oligocene inférieur aux Etats-Unis. —
T. XL. Sauver. Scunosn. Les coléoptères des bancs tertiaires
du Colorado.
y Bulletin du Geological Survey des E tats—Unis. N° 163 :
Knownrou. Flore fossile des montagnes rocheuses. — N° 164:
Vwenau. Excursion dans les mines de charbons du Texas. -
N° 165: WILLIAIS et Gnéoonv. Contribution à la Géologie du

... 45 ..
Maine. — N° 166: Gemwrr. Description de l‘Utah. ·-· Cnenxn.
Analyses de roches. — N" 169-170: Goonn. Opérations de
nivellement dans l’lda|io. — N° 171: Geunrrr. Nivellement
dans les Etats-Unis. — N° 172 : Wnnns. Bibliographie et Index
dela géologie, paléontologie, pétrographie et minéralogie des
Etats-Unis pour 1899. — N° 173: Nicxuzs et Beutnn. Svnopsis
des bryozoaires fossiles. — N° 174: Bennn. Nivellement des
Etats-Unis, 1857-61. -— N° 175 : Frrcn. Triangulation du ter-
ritoire indien. -· N° 176: Principes et méthodes de l’analyse
des roches.
Rapport de l’Institut Smithsonien, 1897. T. ll: Gnomes _
Bnowu Gonna. Histoire du Muséum des Etats-Unis. — 1898.
Rapport du Musée national des Etats-Unis. — Rapport des
secrétaires, curateurs et assistants. -1899. Dnwen. L‘hydro·
gène liquide. — Cnoonns. Quelques-uns des derniers perfec-
tionnements de la science. — Lssrnn Wenn. Les forets pétri·
fléesde l'Arizona.—Lvnnnnnn. L’ivoire de Mammouth.- Fnnn.
Wenn Purueu. Un problème d’Anthi·opologie américaine. —
_ Winmeu Wnrrn. Les progrès de la navigation à vapeur. —
¤ Bonnon Sennsnson. Relation entre le mouvement dans les
animaux et les plantes et les phénomènes électriques. —
Eninann. Les poissons ont-ils de la mémoire. — Peur. Fenxnu-
nnne. Le Jardin et son développement. -— Fnenénic Luces.
La vérité sur le Mammouth.
Mémoires de la Société de l'Académie royale des Sciences,
Lettres et Arts de Modène, série lll, vol. ll. — Measemm ct
Znmuo. Appareil pour la détermination caloritique du pou-
voir des combustibles fossiles. - Gino et nn Vnccnn. Contri-
bution à l’étude du magnétisme permanent, vol. Vl,.fasc. Ill.
O — Prof. Pevnsi. L’abbé Spallanzani à Pavie.
Société Hollandailre des Sciences à Harlem. Série ll, T. IV,
4° et 5' livraisons; Série II, T. VI. — M. W. Bsimnmcx. Sur
les ferments lactiques de l’industrie.
Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin, 4** série.

.. 46 ...
Vol. XXXVII. N° 141. — Maumce Lueuou. Sur la fréquence
dans les Alpes de gorges épigéuétiques et sur ~l'existence de
quelques bancs calcaires dans les vallées suisses. — D' PAUL
Jaccano. Plantes du Turkestan. - Geonces Rosssmcen et
Anrnun Bommn. Les blocs cristallins de la Horntluth.
Société entomologique Suisse â Scha/fouse. Bulletin.Vol. X.
Livraison 8. - D' A., Fonsn. Quelques nouvelles Fourmis du
Brésil, de Java, du Natal et de Mossamédés. - E. Fmzv-
Gsssmaa. Remarques sur les espèces d’Apides décrites par
Imhoif dans 1’Isis en 1834. — Eme Monvcnen. Quelques
_ hybrides dans les Sphingides (famille des Deilephila) et
description d’un nouvel hybride de Deilephila vespertilio Esp.
— E. Favnn. Nouvelle étude sur les Eupithécies du Valais.
- D' Srinnnm. Descriptions de quelques Curculionides nou-
veaux.
Nassauischer Verein für Naturkunde Wiesbaden. Année 54. q
D' Amaxsuoan Fucns. Sur quelques observations faites dans r
le dévonien inférieur des environs de Lorelei (Région rhénane .
moyenne). — Aususr Fucns. Cinq nouvelles formes de Macro-
lépidoptères européens; Note sur les dilférences spécifiques
de Betis (Pyrausta) fluvialis S. V. et B. citralzs H. S. (lutealis
Dup.) ; Note sur Pleurota schlaœgeriella Z. ; Remarques sur
deux Ptérophorines du Nassau. - Wsnnusnor. Observations
sur quelques Lépidoptères paléarctiques remarquables. —
D' ÀRNOLD Pasnusrecnen. Note sur le genre Nycthemera et
les genres voisins (suppléments à la faune des Lépidoptères
de l'archipel Malais). - Laure-Wmnnom. Catalogue des
Reptiles de la Collection du Musée d’histoire naturelle. —
Enouane Laure. Observations météorologiques à la Station de
Wiesbaden. — D' Gnüunur. Note sur le climat de Wiesbaden.

.. 4*] ...
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d' A miens. — A ltilude 51"‘562.
Avril 1902.
IE nnouizrnn. ·1·nu1-énxrunx   È     É É É   ,,,,,,,,,,__,,,,,,,_
1·‘m1¤.i.m|·|nu:1m ' mnmaxlnnnlzw °'.'= É-É È   1
I- 2 ¤ - ·:
I 1752 757 7,0l 17,1 88 0,0 S.W. 8 3,3
2752 757 7.5 13,0 71 0,0 N. 5 2
3155 757 1,2 11,0 81 0,0 E. 10 2 Pluie ln nuit. I
-1 156 761 3,5 12,5 75 0,0 W. 0 9 Pluie. ll
156 761 5,0 13, 75 0,5 W. 8 0 P1u1u1.1 uuil.
51,5 701 1,0 9,1 89 0,8 W. 10 3
61 765,5 3,2 11,2 88 0,0 N. |0 1,
, 61.5 765 -0,8 9,5 70 0,0 N.E. 10 6
1 59 751,5 2 0 12 5 71 0,0 E. 0 8 I
1 1 51,5 759 3:0 12î0 91 5,1 N. E. I0 L1 Pluie soir et nuit. ·
.1I 53 756,5 0,2 I0,6 78 |,0 N. 10 0 Pluie. I
' 11 53,5 755 1,0 18,2 68 ` 0,0 S.W. 2 8 '
, Il 55 759 0,0 18,0 00 0.0 N.W. 0 7,3 I
' '1 51 759 2,0 17 90 |,0 N. E, 2 3 Pluie.
3,1 1 52 756 0,8 22: 98 0,8 S. 10 -1 Pluie la mail. i .
16156 758 9,6 11,5 99 1,8 N.W. 10 0 Pluie tout le jnur.
.1 58 761,5 7,2 15,5 96 0,0 N.W. 0 5 \
1 60 762 2,0 18, 81 0,0 S. 2 Il
1 58 701 6,0 21,1 75 2,7 ‘W. É 3,3 1'1uie la mail
.. 59 703 I0,2 18, 89 0,0 S.W. 8 1 1
I 59,5 761 9,6 19, 7I 0,0 S.W. 8 7
53 759,5 9,0 17, 92 5,1 S. 10 2,31 Pluie. 1
,13 51,5 759 7,8 18,1 65 0,0 W. 5 0
;21 59 762,5 6,2 19,1 75 0,0 N. 0 0, 1
~ ` 57,5 762,5 1,6 20, 53 0,0 E. 0 1, I I
à 52,5 757 4,0 11, 82 1,2 N. 10 0 Pluie. ,
I 7 52.5 757 8,8 I5, 96 0,0 N. E. I0 0
8 57 759,5 2,6 11,1 76 0,0 E. 0 I2.30
59,5 763 2,0 13, 65 0,0 E. U 8
50,5 763 2,0 11,5 71 2,5 W. 5 2,3 Pluie.
Toul de le pluie en millimètres: 21,3
Abréviatùmr et observations: B. Bourrnsqne.-Br. Brouillard. —EcI. Bclslr. — GI. bl. Gelée
hlmche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L’é|.nt du clel, ls
dlredion du vent, Peut hdygrométrlque sont observée à 9 11. du mnlln. —L’6I.s! du clel est mesure
ge gàlgüîn dixièmes e nébnloslle. — Les heures de soleil sont mesurées svec l'héll0grsphe
. Q D

.. Q ..
î OBSERVATIONS HETEOROLOGIGUES.
Station agronomùyuc d' Amiens. — Altitude 5I"'562. I
I Mai 4902. ,
§ .   ·s ~I Es J .a ·» =‘
g E nmouirrus. IIPÉRATURB E É É É EE È É É È ILBIAIQUIL
‘ ¢-· :
I  mnlms maxlmaminima ~~ ·~~   °'g É-, 2 E:
I 1 53 756,5 8,0 14,  98 0,6 W. 10 8 Pluie le matin.
2 55,5 756,5 2,6 I4, · 59 1,6 W. 5 I, I Averses.
3 53 755 7,0 I4,  59 2,4 W. 5 9 Id. ~
54 760 6,0 I4, « 65 0,2 W. 8 8
5 60 761,5 3,6 I3,  56 5,5 W. 5 5 Pluie et Grele le soir.
. 61,5 763 2,4 I0.  52 4,0 W. 0 2 Averses le soir.
62 763 0,8 9, ·· 98 I,5 N. 10 2 Pl. et Ng. le matin.
¤· 61 763 I,5 I1,  84 1.5 N. B. 8 3 Averses, Pluie et Gr.
' 60 76|,5 3,6 11,2 79 1,6 N. E. 8 6, I ld·
I  59 760,5 3.0 13,2 60 0,7 N. E. 5 4, I Id. '
II 58 760 2,0 I2, 75 0,6 N. 5 2, I Averses.
I 56 758,5 1,8 12,  66 1,0 S. ·0 3 Pluie le soir.
I3 56,5 757 2.0 I2,  90 1.4 N. 8 10 ld.
1  57 757,5 0,5 I2,  71 0,5 N. 2 3,3  Petites Averses.
15 54 757 3,5 I2,  98 I,7 W. I0 0 Pluie tout le jour.
16 52 754 9,0 I4, 7l 7,0 W I0 0 ld.
17 47 752 9,0 I4,  96 6,6 W. 10 0 Id.
I  47 751 6,0 I3, 98 3,4 W. 10 5.30 Averses le matin.
1  5I 756 4,0 I0,1· 95 3,0 W. 8 2 Pluie.
. I 56 760,5 3,8 II,  66 0,3 W. 8 3 ld.
I 60,5 766 6,8 I3, 71 0,3 N. 10 I, I Id. `
< 65 766.5 4.0 15,  50 6,2 W. 2 I Pluie le soir.
‘ 63,5 767,5 7.2 15,  92 0,2 S. E. I0 1
· 67 768,5 10.0 20,  86 0,0 N.W. 10 3
` 68 769 11,0 2l,  74 0,0 W. 5 5,3  ` ,
I 65 768 10,0 20,· 77 » 0,0 W. 5 8,30 , l
55,5 760 7.0 22, 52 0,0 W. 0 12 a
ï 55 760 9,0 26, 51 0,0 8.W. 0 9
I 54 757 9,0 18, 78 30,2 W. 10 0 Pluie, Orage. _
I 52 754,5 13,0 25,0 76 0,0 S. 5 7 `
1 53,5 754,5 14,5 22,0 78 0,6 S. 8 4, I Pluie le soir.
Total de la pluie en millImètres:81,6 4
· Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Fasl. Eclair. -— G1. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘é1at dn cleI,1a direœ
tlon dn vent, l’é1a1 hygrométriqne sont observés i 9 h. du matin. — L’éts1 du ciel est mesuré de
0 A 10, en dixièmes de nélmlosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec Phéllographe de
Campbell. ‘ ·
I
1

B U LL ETI N
on LA
DU NORD DE LA FRANCE
N¤ 348. - Juillet-Août 1902. - 3l•= année. - T. XVI.
Annnssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à ll. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à ll. le D' Srmsvx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. ·
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange.
  SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du
' Il Juillet l902, p. 49. — Contributions à la Faune locale, par
I. L. Cxarnrmza, p. 50. -- Les Chardons (suite), par M. V. Bam-
nicounr, p. 53. — Ouvrages reçus, p. 5'I. — Observations météo-
rologiques, p. 63-64.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
l séance GÉNÉRALE ou H Juxnwr l902.
I Présidence de M. DOCHAUSSOY.
` Connssronmncn : l° Le Ministère de l‘lnstruction publique
et des Beaux-Arts annonce l‘envoi de publications venant de
  Belgique, de Russie et des Etats-Unis.
2° Le Ministere de l’|nstruction publique et des Beaux-
Arts envoie le Bulletin du Comité des Beaux·Arts des dépar-
tements.
3° L’Académie royale des Sciences et des Lettres du Dane-
marck accuse réception des ouvrages qui lui ont été adressés.
M. V. Brandicourt donne lecture d‘une communication de
3l° ANNÉE. 4

.. 50 -
M. l'abbé Dequevanviller, sur des observations botaniques
faites à l’lle Sainte-Aragone à Amiens.
M. le Président dépose sur le bureau une magnifique gerbe
de lys multicolores qu’il est parvenu à colorer artificiellement.
Des félicitations lui sont adressées.
Le Scc1·étaire·Adj0int :
F. Cnoouanr.
CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE
coLÉor·rÈnEs (1).
Harpalu: cordatus Duft. — Septembre. Boutillerie.
' Crataraza (Microglossa) pulla Gyll. — Avril, août. Bois de
Gentelles. Fouencamps.
A leocliara bisignata Er. — Avril. Amiens, cadavre de poule.
A. maculata Bris, — Mai. Bois de Boves. -
" Ocyusa maura Er. —- Mars. Marais de Longpré—lez-Amiens,
dans les foins coupés.
Homalota elegantula Bris. — Avril. Boutillerie.
H. basicomis Rey. — Avril. Marais du Petit-Saint-Jean.
H. subsinuata Er. - Mai. Marais de Blangy-Trouville. `
H. Aubei Bris. —— Mai. Marais de Blangy-Trouville.
* H. macrocera Thoms. — Juin. Blangy-Trouville. (L’H.
macrocera du catalogue Obert était H. Cauta Er.)
Myllœna infuscata Kr. — Février. Marais de Fortmanoir,
sous les bottes de foin. Marais de Blangy-Trouville.
Quedius myriceps Kr. — Mars. Bois de la Longue-Remise.
Philonthus signaticomis Muls.— Février. Marais de Longpré-
(1) Les espèces précédées d'un astérisque n'ont pas encore été signalées
dans le département de la Somme. l

... 54 -
lez-Amiens. — Avril. Marais de Salouel. — Juin. Marais de
Fortmanoir.
Slilicus ru/ipes Germ. — Février. lle Sainte-Aragone, sous
les feuilles mortes.
Blediusprocerulus Er. — Septembre. Marais de Boulillerie.
Psclaphus Dresdemis Herbsl. — Mai. Marais de Blangy-
Trouville.
Scydmamus longicollis. Mots. - Mai. Boutillerie.
Silpha dispar Herbst. — Juin. Marais de Fortmanoir.
Calops tristis Panz. — Mai. Boulillerie.
C. mario F. — Marais du Pont-de-Metz, dans les bottes
de roseaux. ·
Clambus pubescens Redt. — Mars. Marais du Petit·Saint-
Jean. _
' Hister helluo Trnqui. — Juin. La Faloise.
Ontophilus sulcatus l·‘. ·—· Avril. Amiens, plaine d’Henriville,
sous un cadavre de poule. 4
Epurœa diffusa Bris. — Août. Bois d'Ailly-sur-Somme.
E. limbata F. - Juin. Longneau.
Nitidula obscura F. — Mai. Saveuse.
[ps quadripzmctata Ol. — Avril. Dury, sur une betterave
gàtée dans un silo. ,
1. ferruginea Payk. — Avril. Bois de la Longue-Remise, à
Boves. Boutillerie.
Rhizophagus dcpressus F. — Mars, avril. Bois de la Longue-
Remise. Boutillerie. .
/Eraphibus gcminus Kr. — L0ngpré·lez—Amiens. ·
Cortica7·ia·umbili¢·ife1·a Manh. —— Août. Boulillerîe.
Dermestcs Frischi Kug. — Décembre. Amiens, trouvé
récemment transformé à coté de sa dépouille nymphale,
dans une tige de sureau.
Anthaxia quadripunctata L. — Juin. Bois de la Longue-
liemise, à Boves.
Agrilus sinuatus Ol. - Juin. Saveuse, sur une aubépine.

I ·
  - 52 -
; A. laticomis lllig. — Août. Bois d’Ailly-sur-Somme.
É Elatcr clongatulu: Ol. — Mai. Bois de la Longue-Remise.
Q Telephorus pulicarius F. — Mai. Boves.
_ Opilu: domesticus Sturm. — Août. Marais de Gagny, éclos
! de bois mort de saule.
Ci: oblongus Mel. — Juillet. Bois de Blangy-Trouville.
Priobium tricolor Oliv. — Juin. Longuenu.
Amphibolus gentilis Rosh. — Mai. Boutillerie.
Emobius parvicollzls Muls. — Juillet. Bois du Trou War-
gnier, à Saint-Fuscién. _ |
· Ptilinus costatus Gyl. — Juin, juillet. Amiens. Marais de I
Blangy-Trouville.
Xyletinus aœr Panz. — Juin. Saveuse.
Mordellistcna abdominalis F. — Juin. Marais de Blangy-
Tronville.
M. humcralis L. — Juillet. Marais de Blangy-Tronville.
Anaspzb tlwracica L.- Juillet. Marais de Blangy·Tronville.
Meloe brcvicollis Panz. — Mai. Boutillerie.
Pissodes notam.: F. - Mars. Bois de la Longue-Remise.
Mecùms dorsalis Aubé. — Avril. Boutillerie. . `
Magdalinus duplicata: Germ — Juin. Bois de Blangy-
Trouville, sur les pins.
Balanînus brassicœ F. — Avril. Amiens, éclos des cécidies
de Pontania gallicola.
Lignyodes enuclcat01·Panz. -— Avril. Boves. Boutillerie.
Tychius pusillus Germ. — Juin. Longueau.
I Gymnetron collinus Gyl. — Août. Boutillerie.
Ccutorhynchus mixtw Muls. — Mai. Boutillerie.
C. hepaticus Gyl. — Octobre. Marais de Boutillerie.
C. angulosus Bohm. — Mai. Marais de Gamon.
Baridiu: laticollis Marsh. — Amiens, éclos des cécidies
des racines de Sinapis arvensis. `
Hylesinus oleipcrda F. — Juin. Boutillerie et Fortmanoir,
sur F raxinus excelsior.

.. 53 ...
Thamnurgus ramulorum Perris. — Avril. Bois du Trou
Wargnier, sur les pins.
Callidium femoratum L. — Juin. Gagny.
Clytus mysticus L. — Juin. Bois du Trou WargnierQ à
Saint·Fuscien. Saveuse.
Obrîum brunneum F. — Juin. Gagny.
Necydalis major L. - Juillet. Marais de Boutillerie.
q N. umbellatorum L. — Juin. Saveuse.
A gapanlhia mîcans Panz. — Mai. Boutillerie.
Cortodcra quadriguttata F. var. suturalis F. — Mai. Amiens,
sur une aubépine en ileur. `
Donacia bidons Ol. — Mai. Marais de L0ngpré—lez·Amiens.
Zeugophora scutcllarù suli'. — Juillet. Blangy-Tronville.
Cryptoccphalw coryli L. — Juin. Bois du Trou Wargnier,
_ à Saint-Fuscien.
· Clvysomcla lamina F. — Juillet. Marais de Blangy·Tronville.
Gonioctena rufpcs De Geer. —- Mai. Bois de Boves.
Phyllotreta ochripes Gurt. — Mai. Saveuse.
Thyamis gibbosa Fond. — Mai. Boves.
T. obliœrata Rosenh. — Mars. Bois de la Longue-Remise,
sur les Thymus serpillum desséchés.
Psylliodes lauticollis All. -— Février. Marais de Fortmanoir.
L. Gsarnwrxen.
Les Chardons.
(suite).
N’ayons garde d'oublier I`honnete artichaut qui n'a pas
de piquants, lui, mais des feuilles d’une amertume intolé-
rable. Nous mangeons la base des écailles de l’inv0lucre et le
fond de l’artichaut qui est le réceptacle sur lequel reposent
les petites fleurs auxquelles on ne laisse pas le temps de

... 5; ..
s’épanouir et qui constituent ce déchet que les ménagères
nomment le foin.
Oui croirait que le gracieux bluet, « mignonne étoile teinte '
avec l'azur du ciel ·>, appartient aussi à cette grincheuse
famille des Chardons? Pour les botanistes, gens positifs,
c`est la Centaurée bleue et à peine la distinguent-ils de la
Centaurée Chausse-trape, aux fleurs en étoiles roses,
munies de pointes acérées qui déchirent les jambes des
promeneurs. . ·
Si la Cardère n'est pas tout à fait de la famille des Chardons
— c'est une dipsacée très voisine des composées, — du
` moins elle en a bien l‘aspect avec sa tige droite, raide, .de
plus d‘uu mètre, hérissée de courts aignillons, de meme que
ses feuilles, aiguillonnées sur la nervure centrale, ses tleurs
aussi sont entremèlées de paillettes raides et crochues. Dans
la Cardère 'à foulon, le capitule, garni de ses crochets, a
- on plutot avait - une importance industrielle considé-
rable. ll servait au cardage et au peignage des draps et cette
carde naturelle, instrument parfait, n’a jamais pu etre
remplacée par des cardes métalliques.
L’usage dela Cardère remonte assez loin, puisque Charle-
magne, dans ses Capitulaires, en recommandait la culture
autour des fermes.
La Cardère porte un nom populaire assez gracieux : on
l‘appelle Cabaret des oiseaux ou Baignoire de Vénus. Les
feuilles de la base, soudées ensemble, forment une sorte de
cuvette où séjourne l’eau de pluie. Ce réservoir est bien
connu de la gent ailée et aussi des abeilles qui viennent s'y
désaltérer. Souvent, les apiculteurs sèment des Carclères
dans le voisinage de leurs ruches pour que l’essaim trouve
à sa portée des abreuvoirs naturels.
D‘autres plantes porte-épines ont hérité de cette dénomi-
nation pen enviable de Chardons, bien que n‘appartenant pas
à la famille des composées. C'est le cas pour les panicauts, !

... 55 ....
de la famille des Omhellifères. Franchement, il faut etre bo-
taniste et connaître les caractères de classification pour voir
dans le Panicaut des champs, ou Chardon à cent tetes, un
parent très proche de la carotte, du fenouil ou de l’angélique.
Le Panicaut des champs est très commun sur le bord des
routes: on le reconnaît à sa tige très rameuse, à ses feuilles
d’un vert très pale qui devient blanc gris en vieillissant, pro-
fondément découpées, très coriaces et pointues, et à ses fleurs
blanchàtres. La racine est très grosse et peut atteindre et
. méme dépasser deux mètres de longueur. Son nom populaire
de Chardon roulant lui vient de ce que les vents d'automne
· brisent sa tige desséchée et le roulent au loin. Dans certains
_ pays on l’appelle Chardon levraut. On prétend, pour expliquer .
cette appellation, que des chasseurs, aussi novices que
y myopes, ont pris ces plantes desséchées roulant sur la plaine
L pour des lièvres et qu‘ils ont tiré dessusl (authentique).
Le Panicaut des Alpes est une très belle plante s’élevantià
près d’un mètre de haut et dont les grandes fleurs termina—
les, entourées d’une collerette de lanières épineuses, brillent
de l’azur le plus pur ou d’un violet agréable, melé de vert,
de blanc et d’un reflet doré. Cette superbe plante est l’objet
de la convoitise de tous les touristes alpins et elle disparaîtra
dans peu de temps si cette rage de dévastation ne s’arrete.
Le Panicaut améthyste, qui vient de Hongrie, tient aussi
une place très honorable avec ses fleurs bleues. Toute la
i partie supérieure de la plante prend, en juillet, une teinte
améthyste qui se conserve jusqu’aux gelées. Coupées et sé-
chées, ces tiges gardent longtemps leur jolie couleur métal-
lique, ce qui permet de les employer à la décoration des
jardinières. .
Moins beau, mais aussi très apprécié, le Panicaut des
, dunes, qui étale dans le sable du bord de la mer ses feuilles
qu’on dirait découpées dans du métal bleuàtre et ses fleurs
d’un si beau violet.
L

.. 55 ... ·
Le Chardon, malgré sa mauvaise réputation; est l’insigne 1
national des Ecossais. Ou raconte qu’une fois, pendant la
nuit, les Danois s’étaient approchés du camp écossais; mais,
tandis qu'il avançait en silence, uu soldat danois ayant mis »
le pied sur un Chardon, s’y piqua et jeta un cri qui donna
l’alarme aux Ecossais (1).
Le Chardon a sauvé l'Ecosse comme les oies du Capitole
ont sauvé Rome. Peut-étre eslrce en souvenir de cet épisode
— plus ou moins légendaire — que fut créé en 1540 l’ordre
du Chardon, dont l'insigne portait la devise : Nemo me impune ·
lacesset. Que personne ne m’attaque impunément I .
Les armes de la ville de Nancy portent un Chardon tleuri,
feuillé et tigé, avec la devise: Non inultus premor.
L’art aussi a utilisé le Chardon.
Les sculpteurs du moyen age, qui ont fait jaillir de la pierre
de nos cathédrales une tlore ornementale si riche et si variée, I
n’ont eu garde d’0ublier le Chardon. ll faut cependant arriver  
au xv° siècle avant de le rencontrer. Dans les stalles de la 1
cathédrale d’Amiens, on peut en voir des spécimens, feuilles
et fleurs superbement sculptées dans le bois. L’art moderne`
— le moderne style -— aaussi interprété le Chardon et l’a fait
servir à Pornementation de nos maisons, de notre mobilier,
de nos livres. Nous le voyons sculpté dans la pierre, martelé
en fer, serti dans les plombs d’un vitrail, incrusté dans le
cuir d’une reliure, voire même transformé en bijou et nous
admirons la souplesse de nos artistes qui savent, suivant la E
matière employée, plier le farouche Chardon à toutes leurs
fantaisies.
V. Bnaunicounr.
(l) Cc n`est pas la seule fois que les Chardons ont joué des tours aux ‘
guerriers. Nous lisons, en e|l`et, dans les mémoires de Commines que les
explorateurs de Charles, duc de Bourgogne, ont pris un champ dc Char-
dons pour les lances de l’armée ennemie.
A l
. !
l

.. 57 -
Ouvrages reçus (1).
Natw·wissenschaftliche1· Verein zu Bremen: Abhandlungen.
Vol. XVII, 1'° partie. — Cam. Bôiman. Les Aptérygotes de
Brême et des cantons voisins. — J. D. Anrxnn. Nouveaux
Orthoptères de la Nouvelle-Zélande et des îles Hawaï. —
K. Pwmxucu. Arctia purpurata L. et l’E'rig0rgus purpuratœ.
— E. Lsiuienuann. Supplément à la flore des mousses du
grand duché d'Oldenburg; Seconde contribution à la flore
des Champignons des îles de la Frise orientale; Les Cham-
pignons parasites et saprophytes des Algues. — Roman. Qua-
trième supplément au Catalogue systématique des Coléoptères
` trouvés dans le grand duché d’0ldenbourg. — A. C. Oups- l
· mms. Trois nouveaux Acariens de l‘île J uist. ‘
. — Naturwzlrscnsc/za/tliche1· Vercin zu Regensburg. Bulletin n° 8
pour 1900. — D' Hmmulcn. La théorie de la descendance et
et les questions annexes. — D' Bnunnuesa. Une excursion
géologique au Plateau central de France.
Verein für Naturwisseraschaftlzbhe Unterhaltung zu Ham-
burg. Abhandlungen. 1898-1900. XI° volume. — W. KOLTZE.
Catalogue des Coléoptères trouvés dans les environs de Ham-
bourg. —Gaonu Umuan. Lophophus cristalline: dans les envi-
rons de Hambourg. — M. Berne. Note sur une ancienne
tourbière sur la rive de l’Elbe en avant du Schulan.
Verein für Naturkunde zu O/fenbach. 37 à 42. Bulletins
1895 à 1901 . - D' Prannuütwn. Les empoisonnements par le
plomb. — Fmaniucu Jasnnicxa. L’lf. Toœus baccata. Etude au
~ ‘ point de vue naturel et cultural. — Jason Zismnonr. Études
sur la constitution de la baie d’Oll`enbach, géologie et paléon-
tologie.
Naturforschendc Gesellschaft Graubündens in Char. Nou-
(1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer l'inscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.
n
l

.. 58 -
velle série. XLlV° volume. Année l900-l90|. — H. Tnonrm. -
C Observations sur une Symbiose entre Lycœna argus L. et
l·`o:·mica cinerea Mayr. — M. V. Guennanae. Contributions à
la tlore des Sphagnums et des Hépatiques de l’Engadine. -
D' Cim. Tamwzzea. Restes glaciaires à Coire et à Filisur
découverts en l900.
Naturforschende Gesellschaft eh Dantzig .· Schriften. Nouvelle
série. i0° volume. 2° et 3° livraisons. — A. Tnnicnan. Etude
sur la faune des Lépidoptères du Cercle du Berent. —
E.Tnnr·row. Histoire de l’exploitation des Mines au xix• siècle.
— D' J. Kmuee. Les Ruchers dans les arbres dans les pro-
_ vinces de la Baltique Orientale et les conifères servant à
Yétablissement des ruches dans la Prusse Occidentale.
Natw·forscher Gesellschaft bei der Universitat von Dorpat.
XlI° volume. 3° livraison. 1900. — Tn. Ptesxi-2. Etudes et ·
Contributions à la faune des Stratiomyes de l’ancien monde. I
—— C. Gnsva. La dispersion géographique du bœuf musqué
(Ovibos moschatus Blainv.) autrefois et aujourd’hui. Note sur N
le Bos prùnigenius Boj. - F. Hovumosu-Housse. Supplément
à la faune des Lépidoptères de la Baltique de C. A. Tmcu et
à son catalogue complété. — O. Tnsnoux. Liste de quelques
Algues vertes de Pernau et des environs de cette ville.
Natunvissenscha/tlichc Gesellschaft « Isis » in Dresden.
Sitzungsberichte et Abhandlungen. l900. Juillet à décembre.
— W. Bauer. Diabus de Lansitz avec les éboulis en forme
d’arétes. — J. Deicnuütnsn. Deux nouvelles stations de pote·
ries ornementées en Saxe. Cimetière Slave d’époque récente
près de Niedersedlitz. -- O. Daum:. Considérations sur la `
Cartographie iloristique de Saxe. L'histoire du développe~
ment post-glaciaire de la formation des collines hercyniennes.
— P. Mrmznn. Les Gymnospermes de l'époque du Carbo~
nifère brun dans le Nord de la Bohème. — H. Nurrscnn.
Remarques sur la présence du Siflleur d’eau à ventre noir et
de quelques autres oiseaux rares dans le royaume de Saxe.

... 59 ..
La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1902. Janvier : Pisnmz
Manrr. Un nymphœa fossile. — E. Manutan. Notes de géo-
graphie malacologique. Un mollusque terrestre à grande
dispersion: Pupa cylindracea da Costa. —- Abbé G. Fmouunr.
Faune entomologique de la Haute·Marne. Tableaux analy-
tiques illustrés pour la détermination des principales chenilles
de Macrolépidoptères. — Notes spéciales et locales. —
Février: D' Louis llouinn. Les Lapiés dans le Jura français.
—Hsmu-W. Bnœnmnuu. Matériaux pour servir à une faune
_ des Myriapodes de France. — Abbé G. Fnxomwr. Faune
entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analytiques
illustrés pour la détermination des principales chenilles de
Macrolépidoptères. —— Notes spéciales et locales.
Mémoires de la Société d'émulation de Cambrai. T. LIV.
Mémoires de l’Académie des Sciences, Belles·Lettres et Arts
de Savoie. 4° série. T. IX.
Recueil de Travaux de la Société libre d'Agriculture, Scien-
ces, Arts et Belles-Lettres de l’Eure. 1900.
A cadémie d’H:)1pone. — Comptes rendus des Réunions.1901 .
Journal des Savants. Novembre, Décembre 190t. Janvier
1902.
Bulletin de la Société d'Horticulture de Picardie. 1901.
L'Apiculteur. 1901. S
Bulletin de la Société d’Apiculture de la Somme. 1901.
La Ruche. - Bulletin de la Société d'Apiculture de l’Aube.
1901.
Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de
l’Aube. 1901.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles et d’Archéo-
logie de l’A in. 1901. - Abbé J. M.Bnnouo. Excursion géolo— '
gique dans la vallée du Suran. — Bozon. Flore des environs
de Goligny (Ain). - Abbé Caansr. Traduction des Heteroce-
ridœ de Kuwert.
Revue générale de botanique. Décembre 1901. — E. Fmnr.

.. 50 ..
. Les Orchidées de l’Asie orientale. — E. Gmrroxt; Revue des
Travaux de Physiologie et de Chimie végétales, parus de .
1893 à 1900. — Janvier 1902: Nos:. Bnauann. Etude sur la [
tubérisation. — H. Rtcone. Action de la lumière sur les S
plantes préalablement étiolées. — L. Gûunau ne Lzuunraùas.
Revue des Travaux publiés sur les Muscinées, depuis le 1**
janvier 1895 jusqu’au 1** janvier 1900. —— E. Gmrrox. Revue
des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales, parus de
1893 à 1900.
Bulletin de la Société botanique de France 1901, N°‘ 5-6:
Fmcun. Note sur les hybrides du genre Sorbus dans le Jura
français. — Husiwr. Deux Graminées de d'Urville. — D. Ctos.
Les genres de Graminées au xvm° siécle. — Gaeueram.
Revision des genres Mautisia de Globba (Zingibérées) de
I‘herbier du Muséum. —. Hoscnoné. Note sur quelques
hybrides trouvés aux environs de Vernon, les Andelys (Eure) A
et la Roche-Guyon (Seine-et·0ise). ·
Bulletin de la Société entomologique de France 1901, N° 14.
— Abbé C. Favmn. Note sur les voyages aériens de certaines
araignées. - Abbé J. ne Jozmms. Note sur les variations du
Monema jlavescens W. — M. Pic. Liste de quelques Coléop-
tères recueillis en Grèce en 1901. — Abbé R. ne Smû·rr.
Prétendue absorption de graisse par le jabot chez les Blattes.
-— G. A. Basn. Sur la distribution géographique des Cicin-
dèles au Pérou. —A. Litcarnnon. Recherches sur la structure
et le développement postembryonnaire de l’ovaire des Insec-
tes. — N• 15 : A. Gumn. Sur un Thrips (Physopus rubrocincta
n. sp.) nuisible au Cacaoyer. — L. Fainuainn. Descriptions de `
Coléoptères des montagnes de Sikkim. — J. Bounenots.
Malthodes et Podistrina. —— J. Saturn-Crainn-Dnvxrns. Des- `
cription d’un Psélaphide nouveau de France. — Cn. Oman- ·
` ruün. Note sur la Phragmatobia fuliginosa L. var. nouvelle:
flavida Oberthür. - N° 16: L., Fmnnmnn. Description d’un
Staphilinide nouveau de l’Al'rique australe. — A. Cnoswr.
1
l

.. 61 -
' Description d’un Mylabris nouveau du Sahara algérien. Des-
cription d’un Agathidium nouveau du Nord de l’At'rique. —
H. Boinaau. Description sommaire de Lucanides nouveaux
de l’Annam. — N° 47 : A. Launann. Note sur le genre Pseu-
domyrmccion. — M. Boucaann. Sur quelques Cicindelètes de
Sumatra. —- P. on Pevnnmnorr. Notes sur les groupes
Tychobythinus, Bythoxcnus et Xenobythus du genre Bythinus.
- A. Cnonatrr. Description d’un Ptinide nouveau du midi de
la France. — M. Pic. Un nouveau Ptinus du Mexique. -—-
G. A. Pomann. Sur I’éclosion à Paris d’une Saturnide de
Madagascar. — P. Cnaûrtnu. Note sur l‘Ancylolomia palpella
Schitf. — J. Ananas. Quelques caractères essentiels de l’his·
r tolyse pendant la métamorphose. — En. Bonnaen. Contri-
· bution à l’étude de la régénération des appendices chez les
I Arthropodes. — Cu. Pém-zz. Histolyse des Tubes de Malpighi
et des glandes séricigènes chez la Fourmi rousse. —- N° 18 :
A Litvmnniz. Description de deux Temnochilides nouveaux.
‘ — V. Bmvrnouuiau. 6° supplément aux lchneumonides d'Eu-
rope. — D' M. Rnetunanr. Note sur quelques Dytiscides
d'Europe. — A Canam. Contribution à la faune française.
I Nccrophorus nigricomis Fald. dans nos Alpes. — M. Pic. Un
genre nouveau de Coléoptère de l’lle Maurice. — P. Cunnrinn.
, Description d’une nouvelle espèce de Microlépidoptère de
France. — M. Rowan. Captures d’Hémiptères de la région
i parisienne. — N° 19: E. Simon. Note sur un cocon d’araignée
  de la Guyane appartenant probablement au genre Gclanor.
' — J.-J. Knzrrnn. Note sur les Cynipides. — L. Cnnvanusn.
} La larve du Mecaspis alœrnans lzlerbst , nouvel ennemi de la
W Carotte cultivée. — A. Taorrna. Cécidomyies nouvelles. —
W P. nn Pmrzmuuorr. Description d’un nouveau Staphylinide
de la Haute Provence Aleochara (Ceranota) penicillata, n.
v sp,). — P. Lasnn. Diagnose dsun type générique nouveau de
la tribu des Psoinae. — H. Bonneau. Note sur Cychrus Sikki-
memzîs Fairm. - R. Oamrrnün. Sur la coloration des taches
k .

- 59 -
de certains Batocera. — Un. Pnnnz. Sur les (Enocytes de la
Fourmi rousse. — N° 20: L. Benin. A propos du genre
Pseudomyrmecùm. Description et mœurs d’un nouveau genre
1 de Curculionides de Franco. — A. Poussins. Observations
sur l'Atemeles paradoxus. — P. Lnsms. Diagnose d’un Cicin-
délide nouveau du genre Collyris. — C. Duuorvr. Sur Heme-
rophila nycthemeraria Hb., espèce nouvelle pour les environs
de Paris. — M. Pic. Notes correctives et synonymiques.
Flore de France par Rouy et Foucaud, continuée pa.r
Rouy et Camus, T. VII.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences et Arts de
Rochechouart. T. XI, N°' 1-4. —- A. Pmicieox. Les Mésanges.
Exploitation des gisements stannifères du Limousin durant
I’àge de bronze'- Savovn. Les monuments mégalithiques
du département de Saone-et-Loire.
Bulletin de la Société de Borda. XXVI' année. — Larmrnmuz.
Flore du département des Landes (suite).
Bulletin scientifique et historique de l’A uvergne i90| , N°' 7,
8, 9 et IO. —
Bulletin de la Société botanique de France l899. — Session
extraordinaire à Hyères (Var), deuxième et dernière partie.
— Mamnvwn. Lettres.de botanîstes célèbres (A. P. et Alph.
de Candolle, A. Jordan). — Hun. Lichens du Massif des
Maures et des environs d‘Hyères (Var), récoltés par M. Ch.
Flahaut et déterminés par M. I‘abbé Hue. — Davsw. Le
Quercus occidentalis Gay. — C11. Fnauwr. La naturalisation
et les plantes naturalisées en France. — Gnnnnn. Les Posse-
W rina provençaux; essai de classification et recherches sur la
nature du disque hypogyne et des écailles perianthiques.
Enxesr Ouvinn. Note sur l’herbîer de Gérard. Remarques de
M. le D' A. Chabert, sur le genre Rhinanthus. · Mzmnvaun.
Questions d’orthographe : œ'nothera et non Onothera. -—
Rapports sur les excursions de la Société et les visites faites
à divers établissements.

1
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’ .4 miens. - Altitude 51'°562.
Juin 1902.
.   vi ui " .; · `
É nnouiznl. TRIPÉIATUII E É É É ÈE É É È É uunqusl.
]¤ mni mn maxime   °' 8 gg É = É
1 53,5 759 14,8 25,  64 0,0 S. 5 5
59 762 12,0 22,  70 0,0 S. 5 8,3
60 762 11,2 28,4 76 21,8 E. 0 8,3 Orage le soir.
4 62 762,5 13,0 16,4 96 2,6 N.W. 10 2 Pluie le matin.
62 763 9,0 18,  84 0,0 W. 10 4
55,5 762 9,0 17,5 71 8,6 W. 10 1 Plnio le soir.
50 755 10,0 15,  96 6,5 W. I0 2 Averses.
50,5 753,5 9,0 15,4 80 0,8 W. 10 4 Pluie le matin.
53,5 755 9,8 16,  96 1,2 N.B. 10 2,30 Pluie.
l 55 757 5,0 14,5 71 0,0 N. 10 6
_ 11 55,5 757 2,4 16,5 55 0,0 E. 5 3,3
1 48 755 9,0 17,2 71 19,4 S. 10 0 Pluie, or. le soir.
1 48 753 11,4 16,  96 0.4 S.W. 10 3,3 Averses.
1 53 755 7,5 13, ' 98 0,0 W. 10 0,3
1 54 755 6,5 13,  92 4,0 W. 10 1 Averses.
1 55 756 8,6 14, 98 4,0 W. 10 0 Pluie tout le jour.
17 56 761 8,0 17, 74 1,2 S.W. 10 2 Averses.
1 61 762,5 8,5 19,  76 0,0 W. 8 11,3
1 52,5 761 9,5 23,  60 1,4 E. 0 8,3 P1¤î0·
51,5 754,5 13,0 17,  98 3,3 · .14.  10 0 Pluie tout l¤j¤ur·
1 54,5 762,5 12,4 20, 82 0,0 W. 8 3,3
2 62,5 764,5 10,0 23,  76 0,0 W. 2 9,3
64,5 766 14,4 26, 74 0,0 S.W. 2 9
64,5 766 12,8 25,1 77 0,0 W. 5 12, _
62 765 14,0 25, 64 0,0 E. 0 12,3
. 61 763 12,5 26,1· 48 0,0 E. 0 14
63 763,5 13,4 27,  53 0,0 E. 0 13,3
59,5 763,5 14,0 29, 50 0,4 E. 0 10,3 Petite p|ui¤·
60 761 16,6 25,  76 0,3 W. 10 5,3 Pluie le mutln·
' 56,5 761 13,4 28,2 57 0,0 E. 0 7,3
Toul de le plnie en millimètres: 75,9
Abréviations et observations: B. Bonrrnsque.—Br. Brouillard. —-Ecl. Eclair. - G1. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'é1n1 dn clel, le
dlreetlon dn vent, Peb.! hygromètrlque sont observés à 9 11. du mnlln. —-L’él•.l du clel est mesuré
ag: ga. ign en dixièmes de nélmloeilé. — Les heures de nolell sont mesurées avec l’héllogr¤pI1e
p .

. _ 64 ____
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'A miam. - Altitude 51"‘562.
.111111111 1902. 1
É ;g1111gu2·rn11. t‘m1PBI\A'1`¤F1!î È           5   É 11p;«111111)1:1=s. '~
¤ mjnimn nunximn minima ntaxlmu   L :5 Éèz Id   E É
l 58 750 13,2 23, 63 5,-1 W. 1 10 Pluie la nuit.
2759 766 6,1 20, 77 0,0 N. 10 0
3761 766 0,5 20.1 68 0,0 Ii. 1 11 |
1 63 761.5 12,0 25,1 61 0,0 W. 2 11,3
5 163 761,5 I5,0 26, 63 0,0 W. 0 11,3
62 76-1 13,5 27. 73 0,0 N. 0 12,
62 763,5 13,1 20,5 58 0,0 W. 0 13
762,5 761 11,5 28,1 61 0,0 W. 0 13
757 763 1-1,2 20,1 61 1,8 W. 2 11 Pluie 111 nuit.
1 751 757 12,5 10,6 73 0,5 W. 8 3, Averses
11 156 1761 0,6 10,‘ 77 0,0 W. ll] 5,30
12763 763 I0,0 22,1 50 0,0 E. 5 8
13762 763,5 11,5 25,2 56 0,0 W. S 6
11 60 762 15,5 31, 50 6,1 S. E. 0 13 Pluie.
15 60 761 15,2 22, 02 8,0 N.W. 10 0 Pluie, Orage.
16 50 760 12,2 27, 68 0,0 E. 0 0,3
I7 60 761 11,1 25, 57 0,0 S. E. 0 5
18 60 761 9,0 23,2 70 0,0 W. 5 5
19 58 761 12,0 20, 65 0,8 W. 0 6 Pluie.
55,5 758 8,0 18, 72 0,0 W. 10 2
I 56 750,5 11,6 17, 71 2,1 N. W 5 2,3 Pluie la nuit. ·
` 750 760,5 11,8 17,2 91 2,3 S.W· 10 0 Pluie.
56,5 760 10,0 20,2 B5 0,0 W. 10 5 1
L 757 760 13,0 2l, 85 0,3 S. W. 10 6
2’ 57 750 15.0 22.,0 63 0,0 W. 8 2,3
L2 752,5 757 17,0 *20,0 78 0,0 E. 10 8
77511 701 11,0 21,8 51 1,1 W. 5 6, Pluie la nuit.
61 765,5 10,8 20,5 61 0,8 W. 5 1 Pluie le soir.
,20761 765 11,0 21.0 85 0,0 W. 10 7,36
· 162,5 76-1,5 12,0 21,6 60 0,3 W. 5 3 Petite pluie la nuit.
F1 161 762 8,1 16,6 83 0,0 N. 10 6
Total de le pluie en millimètres 1 36,1
Abréviation: et observations: B. Bourrasque. -— Br. Brouillard. — Bel. Eclair. -— GI. bl. Gelée
blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — 1`on. Tonnerre. — L'é\et du c1eI,le dIrec—
llon du vent, Pélal hygrométrlque sont observés à 9 h. du malin. — L’état du ciel eat mesuré de
È.; 12Lün dlxlèmes de nébuloslle. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘héliogrephe de
p .

B U LLETI N
na LA · l
DU NORD DE LA FRANCE
' N° 349. - Septembre-Octobre 1902.- 31s année. - T. XVI.
Anaxssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à, Amiens.
Les demandes d‘ab0nnement et les cotisations (en timbres·poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens. .
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du
10 Octobre 1902, p. 65. — Les Canons gréliluges, par M. H. DU-
cuwssov, p. 66. - Extrait du programme du Congrès des
Sociétés savantes, p. 78. -— Ouvrages reçus, p. 57. - Observa-
tions météorologiques, pp. 83-84.
» EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX
séance eizrtûazttsz nu 10 ocroam: 1902.
I’7·ésiclcnce de M. DUCIIAUSSOY. _
Coaassrounzmcsz 1° Lettres du Ministère de l‘lnstruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvragcs
venant de Belgique, des États—Unis, de Suisse, de Russie et
d’Italie.
2° La Geological Survey, de Washington, l’Académie des
Sciences naturelles de Philadelphie et la Smithsonian Insti-
tution accusent réception du tome X de nos Mémoires,
années 1899 à 1902.
3° Le Muséum d’Hist0ire naturelle de Hambourg accuse
réception du tome XIV de notre Bulletin, n"' 271 à 282
3|° ANNEE. 5

- 55 ..
4• Lettre du Ministère de l’|nstruction publique et des
Beaux-Arts annonçant que le 4i' Congrès des Sociétés
savantes s’ouvrira à Bordeaux, le H avril l903.
Les mémoires devront parvenir au 5° bureau de la Direction
de Plânseignement supérieur, avant le 20 janvier prochain.
_ 5° L’institut géologique du Mexique informe la Société de ·
son changement de résidence et espère que l'échange des
publications sera continué entre les deux Sociétés.
M. Duchaussoy, en calculant la résultante générale des
vents pour la période de l784 à 1869, a constaté que cette i
résultante oscille chaque année entre deux valeurs extremes.
M. Alphonse Lefebvre signale la présence de nombreux
exemplaires d‘Apus cancriformis dans le marais de Renan-
court.
M. Delagarde signale une Orobranche trouvée dans un pot
de Pelargonium, chez M. Lequet, horticulteur, rue Saint-
Fuscien.
M. Delagarde signale qu’a La Fère·Champenoise on a tué
un Stercoraire, un Grand Courlis de mer et plusieurs Cor-
morans.
Ces oiseaux avaient été sans doute transportés loin des
mers par une tempête.
Notre collègue signale également le passage au Crotoy,
dès le mois d’aoùt, de plusieurs espèces de Palmipèdes,
notamment le Guillemot et l’Alca tarda.
Le Secrétaire-Adjoint : ·
F. Cnoouaar.
Les Canons grèlltuges
Dans son Histoire naturelle de Pair et des météores, l'abhé
Richard a nié formellement l'utilité du son des cloches pour
chasser les nuages. « Il n’en est pas de mème, dit-il, du bruit
de l'artillerie.· l’usage de tirer le canon a une utilité plus I

- 57 ..
généralement reconnue ». D’après les mémoires de Forbin,
nous savons que, dès 1680, le comte d’Estrées dissipait à
coups de canon les orages qui se forment encore sur les
cotes voisines de Carthagène. C
· En 1760, M. de Jaucourt écrivait dans la première Ency-
clopédie : « Nous avons ouî dire plus d’une fois à nos mili-
taires que le bruit du canon dissipe les orages, et qu’on ne
voit jamais de grêle dans les villes assiégées .... Cet elïet du
canon ne me paraît pas hors de toute vraisemblance. Après
tout, que risquerait-on à faire un essai? » ` `
Au moule de mai 1769, le comté de Chamb, en Bavière,
essuya de violents orages; les campagnes furent ravagées,
sauf celles dont les habitants avazent introduit l'usage de faire,
aux premiers coups de tonnerre, « des décharges multipliéesi
de boîtes et de petits canons ».
Vers la méme époque, le marquis de Chevriers, ancien
oflicier de marine, employait un procédé analogue, pour
combattre la gréle, sur sa terre de Vaurenard en Maconnais.
Le marquis consommait annuellement de 100 à 150 kilos
de poudre de mine. A sa mort, les habitants, convaincus de
Pexcellence de la méthode, persistèrent à l’employer. En
1806, les boîtes ou les canons étaient en usage dans les com-
munes de Vaurenard, lger, Azé, Romanèche, Julnat, Thorins,
Pouilly, Fleury, Saint-Sorlin, Viviers, les Bouteaux, etc. Les
décharges se faisaient sur les hauteurs. A Fleury, le mortier _
recevait chaque fois 500 grammes de poudre (1).
. D’après une enquete de M. Longepierre, de Maçon, le tir
contre la gréle s’est conservé dans le Beaujolais et le Màcon·
nais, notamment dans six localités précédentes du Rhone et
de Saone-et-Loire. Chaque commune avait son artilleur,
payé en nature à l'époque des vendanges ; au moment de
la crise phylloxérique la rémunération devenant nulle, on
(1) Amtoo. Notices scientifiques, I. p. 314.

.... 68 ..
cessa de faire parler la poudre, sauf dans le village de Saint-
Vérand (Rhône), où, depuis trois ans, on a adapté au-dessus
du mortier un cone métallique le transformant en canon
grélifuge moderne (1).
On lutta aussi contre les orages dans diverses contrées, à
l’aide de fusils trop chargés, blessant souvent les vignerons
imprudents.
« Aujourd’hui, on est revenu aux détonations avec une
' ardeur extraordinaire, justifiée par le caractère presque
scientifique des expériences que l'on a entreprises » (2).
Depuis longtemps, on a remarqué que les grandes batailles
‘ sont fréquemment suivies de pluies abondantes ; tel fut le
cas des journées de Dresde, Eylau, Hohenlinden, lnkermann,
·Puebla et Magenta. M. Powers prétend que les 198 batailles
de la guerre de Sécession furent suivies de fortes averses.
Aussi, en 1891, nous voyons le général Dyrenforth, essayer
de faire pleuvoir au Texas, par l’intermédiaire de l’artilIerie.
Les expériences, poursuivies avec méthode pendant plu-
sieurs mois, « montrèrent que la pluie venait quelquefois
· avec le canon; qu’elle tombait encore plus souvent sans
son secours, et qu’il n’était pas facile de faire pleuvoir à
volonté (3) ».
A ja suite de ces expériences,.M. Bombici, professeur de
minéralogie à l’Université de Bologne (Italie), proposait à
ses compatriotes de transformer « le grelon meurtrier en
grésil inoffensif », à l’aide de projectiles éclatant dans les
nuées orageuses. Déjà en 1884, M. Bombici écrivait : « .I'ai _
le courage de dire toute ma pensée ; il faut foudroyer le
nuage avant qu’il ne nous frappe ». ll entrevoyait ainsi ce
beau spectacle pour les expositions de l‘avenir, « celui du
_ (1) Journal de l’Agricultur¢, 23 février 1901. — Cosuos, op. cit. l
(2) J . R. Pnummnou. Les Orages et la Grêle, p. 9. J
(3) F. Iloununuz. Les Orages à grêle et le Tir des canons, p. 3. ‘
lu

- 69 -
canon réuni à. la charrue dans la catégorie des machines
utiles au bien·étre dc l’humanité (1) ».
C’est seulement en 1896, le jour de la Fete-Dieu, que
M. Stiger eut l'idée de faire des détonations bruyantes pour L
empécher la formation des orages a Windisch-Feistritz, près
de Marburg, en Styrie, province de l’Autriche. A la suite du
tir, une pluie tlne tomba et le nuage menaçant disparut.
L'expérience fut répétée avec succès par M. Stiger, puis par
son voisin, le D' Vosnjak, de Giesskübel. Le nombre de sta-
tions créées, qui était de 12 en 1896, passait à 33 en 1897 et
à 56 dans le courant de 1898.
_ Le 21 janvier 1899, le premier Syndicat de tir créé en Italie
fut organisé par M. Pétronio Véronèse dans la commune
d’Arzignano. A la fin de l’année, il y avait 446 canons dans
la province de Vicence, et 87 dans celle de Trévise. L’année
suivante, 88 localités de la méme région avaient établi 2 964
stations de tir : il y en avait plus de 10000 protégeant la
Lombardie, le Piémont, la Vénétie, l’Emilie et la Toscane.
Un premier Congrès réuni à Casale-Montferrato, les 6, 7, 8
novembre 1899. eut un plein succès. Les 600 adhérents adop-
tèrent à l'unanimité un ordre du jour déclarant « que nous
sommes avec les tirs sur une voie encourageante pour résoudre le
grave probleme d’éviter la grêle », et que « les résultats obtenus
cette année ne pourrasent être plus pleins de promesses (2) ».
En France, l’expérience de l’artillerie grelifuge a été orga-
nisée par MM. Guinaud et Chatillon, à Denicé (Rhone), dans
des conditions ne laissant rien à désirer. Gomme on pourra
s’eu convaincre en lisant le rapport humoristique et très
. documenté de M. Maquennehen (3), 52 canons furent répartis
sur une superilcie de 1000 hectares environ, chaque canon
(1) Hounaumn. Op. cit., p. 5. ·
(2) Hounuua. Op. cit., p. 12.
(3) MAQIYENNEHEBL Artillerie grêlifuge.

- 70 ...
ayant à défendre un cercle de 250 mètres de rayon. L’exemple
de`Denicé fut suivi par les associations de Saint-Gengoux-
le—National et de Burnand (Saone-et—Loire), de Boen, près de
· Montbrison (Loire) et de Saint-Emilion (Gironde).
Aux environs de Villefranche (Rhone), 20 sociétés de
défense contre la grêle embrassent, presque totalement, les
propriétés d’autant de communes. Plus de 10000 hectares
sont ainsi protégés par 357 canons de divers calibres.
Le Congrès de Padoue (25-27 novembre 1900) avait attiré
plus del 000 personnes des différentes régions de l’ltalie. Ce
Congrès regarda comme démontrée, d’une manùère irréfragable,
la grande efficacité des tirs contre la grêle (1).
Le professeur Pernter, directeur du Bureau central météo-
rologique de Vienne, et plusieurs savants s‘eti`orcèrent vaine-
ment de démontrer par des faits probants que c’était aller
trop vite en besogne, et qn’il fallait au moins plusieurs
années avant de pouvoir ériger en dogme le pouvoir grandi-
nifuge des coups de canon. ,
L’attitude de la majorité des congressistes dénote un état
d’esprit particulier, montrant qu’ils étaient gagnés d‘avance
à la cause soumise à la discussion.
L’enthousiasme des viticulteurs pour les canons à grêle
paraît se justilier, lorsqu'on examine superficiellement les
résultats obtenus, d’après les rapports qui ont été faits à
Casale et Padoue. Parmi les observations les plus curieuses
nous mentionnerons les suivantes :
· 1° La canonnade a permis à notre pays, qui se trouve à
V l'ouest de Gratz, d’échapper au désastre. La grêle ne tomba
que pendant un instant coïncident avec la suspension du tir.
2° Le 29 mai 1899, à Ozzano, province de Novare, onze
stations tirèrent 500 coups de canon. La grêle ne tomba pas.
Mais à cinq cents métres de la dermëre pièce on reçut quelques
(1) Hounmm. Op. cit., p. 215. _

- 74 ..
grélons ramollù, et à 4 000 ou 1500 mètres la grele fut très
` forte.
3• Le 25 juin 4899, à Brescia, province de Pavie, quelques
grelons commencèrent à tomber vers 5 heures du soir. Aux
premiers coups de canon ils se transformercnt en gros [lecons
de neige, puis en grosses gouttes de pluie, et enfin il survint
une averse qui dura deux heures.
4° Le 9 juillet 4899, M. Ottavi a observé à San·Giorgio·
Montferrato, province d’Alexandrie, que de 5 heures 4/2 à
6 heures 3/4 du soir le feu des canons fut très vif et admira-
blement discipliné. On tera 3 000 coups et l'orage fut divisé.
»5° Le 46 juillet suivant, à Provezze, dans la province de
Bergame, la grêle tomba autour d’un canon qui fonctionnait
mal. Dans la périphérie des autres, qui furent bien servis, il
n’y eut qu'une espèce de petite neige.
6° Le 3 août 4899, à Coreggio, un canon isolé, tirant sans `
relache, a réduit le dommage a 40 °/.,, tandis qu‘autour la
grêle détruisait les 70 °/. de la récolte.
7• Le 27 août 4900, à Rongaro, province de Come, Forage
fut accueilli par une furieuse canonnade. La grêle cessa
immédiatement de tomber et fut remplacée par de larges flocons
de neige.
8° Le 8 septembre suivant, à Poma, province de Mantoue,
deux lignes de canons, placées à 800 mètres l’une de l’autre,
laissèrent tomber la grele dans la zone qui les séparait (4).
A Denicé, les principales journées d’expériences furent les
suivantes, en 4900:
4° 48 juillet 4900. Dès une heure du soir, le tonnerre
grondeau Nord—0uest. Les artilleurs commencent le tir vers
2 heures 4/2, se conformant strictement aux signaux dn
poste central. Après 4 097 coups de canon l’orage est
entièrement dissipé et finit par une légère pluie.
(1) Piuusunou, Op. cit., pp. 44-15.

.. 7Q -
2° Le 23 juillet. Nuages menaçants vers midi. De midi 1/2
à 2 h. 1/4, les postes tirent rapidement 1 158 coups de
canon. ll n’est tombé que quelques gouttes d'eau. lforage,
conjuré pour Denicé, va saccager plus loin les communes
de Liergues, Pommiers et Limas.
3* Le 7 août, on a tiré 2 769 coups de canon. Au début du
tir il tombait des grélons durs auxquels ont succédé des grëlons
mous s’écrasant sur le sol, puis des flocons de neige fondue.
4• Le 20 août, un orage assez menaçant a été dissipé par ‘
1 330 coups. La pluie seule est tombée (1).
Comme preuves de la modification des orages à grêle on
donne la chute fréquente d’une neige à demi fondue, nommée
nevischio par les Italiens (2). Rappelons que les paragreles
de Lapostolle semblaient produire aussi le méme elfet.
Dans cette guerre à la grêle le matériel est très varié ; îl
se compose toujours de mortiers, munis d’un entonnoir
évasé, de 2 à 4 mètres de hauteur, chargés avec 60 à 200
grammes de poudre. En France, le matériel sort entièrement
de la maison Vermorel, de Villefranche (Rhône). « Le canon
Vermorel, de l'aveu de tous, répond aux exigences de simpli-
cité, de solidité et de bon marché qui (imposent â l'a1·mement
grélzfuge » (3). M. Maquennehen ajoute malicieusement,
qu'au pays Beaujolais Jupiter lui-méme se tait lorsque les _
Vcrmorel parlent.
La solidité du matériel n'est pas à dédaigner, surtout pour
les artilleurs. Pendant l'été de 1900 on compte 78 blessures
graves et 7 cas de mort pour la seule Vénétie. A l'hopital de —
Padoue il y a eu, en même temps, 26 canonniers en traite-
ment pour des blessures produites par des crachements de
culasse et des accidents de tir (4).
(1) Pwuaunorz. Op. cit., p. 18.
(2) HOUDAILLE. Op. cit., p. 206.
(3) Maouzmaeuzu. Rapport, p. 5.  
(4) La Grêlc et la défense des récoltes (n·· 2, p. 13)· — Bulletin de la J

... 73 - .
L'actiou du tir est attribuée à des tourbillons annulaires, ·
lancés dans l’air par chaque détonation. Ces tourbillons.
nommés tores ou vortex, ont jusqu’à deux mètres de diamètre,
et vingt centimètres d’épaisseur. On a prétendu que les
vortex allaient détruire la constitution orageuse des nuages.
Les expériences de MM. Pernter et Trabert, de Vienne
(Autriche), ont montré que le tore n’atteignai t pas 400 mètres
avec des canons chargés à 180 grammes de poudre (1).
Naturellement les insuccès même furent mis à l'actif des
canons grèlifuges, tant il est facile d’interpréter les faits
d'après ses propres désirs.
Ainsi, le 24 juillet 1899, dans la région protégée d'Arzi—
gnano qui s’étend sur une surface de 13 000 hectares, la
grêle est tombée à l'intérîeur de la zone. « Il a été établi que
les vignerons de la région atteinte, correspondant à Femplace-
ment de cinq canons, n’avaient pas tiré, parce qu’ils craignaient
que le tir n'éloignat, avec Forage, la pluie dont ils avaient
besoin » (2). `
La même année, dans la vallée de la Brenta, où l'on cultive
le tabac, la grêle s’est arrêtée à la ligne des canons, sauf en un
point où la station de tir n'avait pu fonctionner. `
Le 8 juillet 1900, un terrible orage s'abattit sur le canton
de Campo-Sampiero, ravageant toutes les communes du
syndicat, malgré 332 canons. L'in:uccès fut attribue au mangue
de munitions, au défaut de discipline des artilleurs et à la sou-
daineté de l'orage.
Le 8 août suivant, pendant un orage qui s‘est étendu sur
Soc. nat. d'Agric. de France (Année 1900, p. 760. Communication de
H. Sagnier).
· (1) Bulletin de la Société nationale d'Agriculture de France (année
1900, pp. 759-796). — Acanmun nas Scizucss, C. H. du 5 novembre 1900.
Communication de MM. Gastine et Vermorel, sur les projectiles gazeux
des canons à grêle.
(2) Hounzunnn. Op. cit., p. 17 et 200.
5C

- 74 ..
tout le territoire du`consortz'uin d’Albizzate, le canon de Monte
Cascina resta inactif: la grele tomba tout autour sur un
cercle' de un kilomètre de diamètre, enlevant la moitié de la A
récolte; _ l ` l
Le 22 août 1900, un orage violent du Sud—0uest eut lieu â
Denîcé. on tira 3266 coups de canon. La grêle déborda en
deux endroits la première ligne d’artillerie, à Chazier et aux
Bruyères où les munitions ont manqué (1). · U
`.Lè` 3 juin 1902, le territoire de Bnxy (Saone-et-Loire) alété
ravagé; on assure que le matériel n‘a fonctionné que tardi-
vement! Dans le Beaujolais, la grêle est tombée malgré les
'eanons, les `artilleurs s'étant laissé surprendre (2). · _
" Ce sontlà des msvccàs HAL nscuisés. _
' ‘Déjà, au Congrès de Padoue, qui manqua de « caractère
scientifique >S, MM. Zago et Marenghi n'ont pas voulu se pro-
noncer sur l‘el'ficacité des tirs pour combattre les orages
vaoietils ia;. · ' ·
Arrivons aux notes complètement dzscordantes. (Test. d’ab0rd
le ddésastre d’Asolo, en Vénétie, où, malgré des tirs asse: regu-
'liers, a la grêle lomlba druc et serrée, en causant à la surface
défendue des dégâts assez considérables » (À). ` `
" A 'Le 22`juin 1900, malgré 2250 coups de canon, un sillon
Ide grêle a traversé Volpago, dont le territoire étaît`parl`aitel
`mentdéfendu. De mème à Monastier, le 11 août de la même
'année, cent stations ont tiré 6000 coups, avec des charges
de 80 à .150 grammes, et cependant Forage a dévasté la
lcommunefen causant des pertes de 90 °/. (5). A I _
A lfingénienulr Siàbilîriî a lait là statistiquemdes `gréleslqui,
`bravant les canons, se sont abattues sur les contrées pour-
(1) llo1'¤A||.|.1·:. Op. cit., p. 31.
(2) Pmg,r«'·s agricole et vitir·0l€,_du .4 janvier 1903. p. 18 (article dc
M. Battanclxon, professeur départemental d`agriculturc).
(3) Note de Pnnxïnn (Météor.-Zeitsclw. - Janvier 190l).
(4-5) ll,o1·n1m.1.r:. Op. cit., p. 22 et 223. `

- 75 -
vues d’un réseau `de postes de tir. D’après Ciel et Terre, les
résultats de ces recherches refroidiront l’enthousias'rne
provoqué par les prétendus succès obtenus dans la lutte
‘¢&»«1t»e la grêle. .
W. Koppen, dans un article_ documenté, s’est posé nette-
`ment en adversaire du système, « affirmant que l’idée de
combattre la grêle à coups de canon est illusoire ». Le tir contre
la grele, ajoute le savant allemand, est basé sur un principe
· psychologique, étant du domaine de la suggestion (1). · '
Nous ne parlerons pas ici du Congrès de Lyon, tenu en
novembre l90|, où Vemballement fut moins grand qu'a
Padoue. Cependant on y a admis que « la défense contre `la
grêle mérite l'élude des savants et les easpériences des cultivaï .
teurs ». On désire que les expériences et les observations
soient répétées encore pendant plusieurs années. Enfin, on
peut prévoir aujourd‘hui qu’il ne faut pas compter sur les tirs,
comme moyen préservatif} lorsque les orages sont d’une inten-
sité exceptionnelle (2). e ’
Le savant et vénéré M. Itenou, enlevé à la science en 1902,
n'attachait aucune importance au tir contre la grêle:
Lors du dernier Congrès tenu à Gratz, du 20 au 25 juillet
1902, organisé par le Ministre de Pagriculture d’Autriche, .
les délégués italiens ont fait les communications intéressantes
quisuivent. · _ · _ · .
·— Le professeur Rizzo déclare que « les observations sur l’ef-
.fîc¢u·ité du tir ne doivent être considérées que comme des comme-
W ··ezunm·s ne rnsùvBs». M. Ghellini affirme qu’en ltalie,‘.« les
dernières années- ont été complètement perdues ». Le sénateur
Blaserna veut marcher résolument à la solution du problème,
îï —.. .. , __ ___. î._.il.
(1) Cosuos. Op. cit. - · »
(2) Bulletin de la Soc. natz d’Agric. de France. Année *l90l, p. 807. g
_ — Communication de M.) ll. Sagnicr. — Voir les comptes rendus du
Congrés de Lyon ·l90|. Le tome I est consacré à la grêle, et n‘a pas moins
de 532 p. in-8. `

... gg -
« mais il est nécessaire gue les études et les expériences soient
continuées pendant plasieursannées. »
_« S’il fallait juger sur quelques faits isolés, dit M . Vermorel.
observés dernièrement sur les plantations du gouvernement
Italien à Castelfranco·Veneto, on devrait conclure que, pour
ne pas avoir de grêle, il ne faut pas tirer du tout, puisqu’on
a eu un peu de grêle avec les petits canons et beaucoup avec
les grands, alors que les parties sans canons n'ont pas été
ravagées. » (l). ' _
Après de telles opinions, émises par les réprésentants du
_ pays qui possède le plus grand nombre de syndicats orga-
nisés pour le tir contre la grêle, on ne doit pas s’étonner que
le congrès de Gratz ait hésité a se prononcer.
ba question posée était la suivante : les tirs contre la grêle
s0nt—ils oui ou non efficaces ?
Par le procès-verbal des séances, publié par M. Pernter,
nous connaissons maintenant les réponses motivées et
signées :
Tir efficace . . . , .... § voi;.
Efficacité douteuse, mais possible. 9 —
Efficacité douteuse . , . , . lâ T
Eltlcacité invraisemblable. , , . Q4 1
Tir inefficace . . , . . , . 5 —-
Uéparpillement des avis montre que le problème resto
sans solution, et que la question du tir contre la grêle a
encore besoin d'étre éclairée par Pexpérience. lïailleurs,
comme le disait M. Mascart, dans une réunion de la Société
des Agriculteurs de France: « les questions d‘0rdre ccientifque
ne se résolvent pas par des votes d’une majorité dans une
assemblée (2) ».
(1) Vzmsonm., Compte rendu sommaire du congrès de Gratz, p. ii.
(2) Bulletin de la Société nationale des Agriculteurs de France. —
Année 1900, p. 585-593, et p. &J0-&)6.

... 77 ..
Concurremment avec lc tir au canon, les fusées paragréles
de Vum. devront etre étudiées. Ce savant prétend en effet,
arriver au même but par une méthode moins coûteuse. Les
fusées, s'élevant à plus de 500 metres, provoqueraient, par ·
leur explosion, un ébranlement de l’air capable de produire
les résultats suivants:
«· Faire, dans le milieu des plus sombres nuages, des
trouées circulaires, laissant apercevoir le ciel bleu.
« Arrêter des orages dans leur marche, les déchirer, les
couper en deux, et les disperser.
«Écarter ou méme supprimer instantanément les dé- °
charges électriques.
« Apaiser les vents les plus violents.
« Supprimer ou modérer la pluie.
« Empêcher la formation de la grêle dans le sein des
nuages, et enfin, préserver, à elles seules, une surface de
25 hectares de la chute des grelons » (1).
Le D' Vidal a naturellement trouvé dans les variations
capricieuses des orages des faits confirmant ses conclusions.
Nous avouerons franchement, avec M. Plumandon, de
Clermont-Ferrand, que l’énergie développée par les canons
· ou les fusées « est absolument incapable de lutter contre les
forces prodigieuses mises en jeu par les nuages ». C'est aussi
l’opinion du professeur Fritz Erk, directeur de l'lnstitut
météorologique de Bavière, à Munich. M. Angot, après avoir
assisté aux expériences de Windisch-Feistritz, le célèbre
vignoble de M. Stiger, écrit de meme ce qui suit:
« Quand on voit d'une certaine distance le tir le mieux
conduit, on ne peut s'empécher d’ètre frappé du peu d‘im·
(1) Compte rendu du Congrès de Lyon, op. cit. - Bulletin de la
Société nationale tl'Agriculture de F rance. (Anmir 1902, p. 586 2 Com-
munication du Dr Vidal, d`Hyères.) - Revue scienti/ique, 12 juillet et
8 septembre 1900.

- 78 -
pression qu’il produit et de Pextréme disproportion qui se
~ révèle entre la puissance des orages et la petitesse des
moyens employés pour les combattre ».
M. Angot ajoute que l’impression générale, dégagée des
discussions de Gratz, est loin d'étre favorable à la pratique
des tirs: « le doute, le scepticisme que les hommes de science
avaient montré, dès le commencement, n’ont pas diminué et
paraissent gagner nombre de praticiens et de viticulteurs,
remplaçant chez eua: Penthousiasme immodéré des premiers
jours » (1).
Mais, dans l’intéret de tous, nous voulons la continuation
d’expériences nombreuses, mieux organisées, soumises à
une critique sévère. Si les résultats sontbien nets et concor-
dants, nous ne demandons pas mieux d’etre convaincu.
« Il faut malheureusement ajouter que, dans l'état actuel de
nos connaissances scientifiques: LES cnaucns D'ÉCBECS Parmis-
SENT mcouranastnlzur rws xvormmwszs ous: LES cmmcss mi
succàs » (2).
H. Ducnmssor.
EXTRAIT DU PROGRAMME
DU coNcnEs DES SOCIÉTÉS SAVANTES
A Bonnnaux EN 1903.
· SECTION DES SCIENCES
1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que
l’on y trouve.
2° Minéraux que l’on rencontre dans le sud~ouest de la
(1) Alfred Amor. Rapport sur la Conférence internationale tenue à
Gratz (Styrie}, du 20 au 25 juillet 1902, pour Pétude destin contre ’
la grêle.
(2) I.-R. PLUiuN¤0N. Les Orages et la Gréle, op. cit., p. W.

.. 79 -
France. Examen spécial de leurs gisements. Importance _
industrielle.
3° Études locales sur les orages, leur fréquence et les
dégats produits par la gréle.
4° Analyse biologique des eaux douces; leur nature recon-
nue par l’étude des animaux sans vertèbres et des plantes
qu'on y rencontre.
5°»Étude du bas cours d’un fleuve en vue de déterminer le
point où cesse l’influence des eaux marines sur la faune et
la flore et celui où s’arréte le reflux. —
6° Monographies relatives à la faune et à la flore de lacs
français.
. 7° Étude géologique et biologique des cavernes.
8° A quelles altitudes sont ou peuvent ètre portées, en
France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles, _
de céréales et de plantes herbacées alimentaires.
93 Jardins d’études : jardins coloniaux, jardins en mouta-
gne, etc.
l0° Photographie des radiations invisibles.
H" De l’action des différents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro-
· ' matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle
de l’œil. ,
42** Recherches relatives à l’optique photographique et aux
obturateurs.
13° Sur la préparation d`une surface photographique ayant
la finesse de grain des préparations anciennes (collodion,
albumine) et les qualités d’emploi des préparations actuelles
· au gélatinobromure d’argent.
ir Étude des réactions chimiques etphysiques concernant
l'impression, le développement, le virage ou le üxage des
épreuves négatives et positives. Influence de la température
sur la sensibilité des plaques photographiques; leur conser-
vation et le développement de l’image.

15° Applications de la photographie et de la radiographie
aux diverses sciences.
16° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques.
1'7° La tuberculose et les moyensd'en diminuerla contagion.
18° Les sanatoria d’altitude et les sanatoria marins.
19° La salubrité dans les milieux habités: villes, campagnes
et sanatoria.
20° Les méthodes de désinfection contre les maladies con-
tagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les cam-
pagnes et les établissements où la désinfection des locaux
habités est pratiquée.
21° Adduction des eaux dans les villes. — Étude sur la
pollution des nappes souterraines.
22° La peste, ses diverses formes et sa propagation; pos-
_ sibilité de sa propagation en France.
23° Hygiène et salubrité des ports.
24° Questions d’hygiène coloniale. .
25° Role des insectes et spécialement de la mouche vul-
gaire, dans la propagation des maladies contagieuses.
_ Ouvrages reçus.
Société Académique de l’arrondissement de Boulogne-sur-
Mer. Bulletin 'l‘. V°, 1891-1899. —· Mémoires T. 18**, 19‘,
premier fascicule, 20°, 21°.
_ Bullctinde la Société d'étude des Sciences naturelles de
Reims. T. X, 2*, 3** et 4· trimestres. — R. Tuouuis. La ques-
tion parasitaire du Cancer. —- A. Bnntnvovs. Supplément au
catalogue des Orthoptères des environs de Reims. — L.
Gsnmu nr-: Lsmimitnn. Quelques mots à propos de la flore
hygrophile et de la tlore xérophile. La Montagne de Reims.
Revue générale de botanique. Février 1902. — Pam. Vim.-
uzum. Une série de feuilles d’orme à ramiiication latérale.
Nature de cette anomalie. — Nom. Bnammn. Etude sur la

- gg -
tubérisation (suite). — H. Ricoun. Action de la lumière sur
des plantes préalablement étiolées (suite). — L. Génmu ne
Lsimamùne. Revue des Travaux publiés sur les Muscinées
depuis le 1** janvier 1895 jusqu'au 1** janvier 1900 (suite). o
— E. Gairrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chi-
mie végétales parus de 1893 à 1900 (suite).
Bulletin de la Société entomologique de France 1901, N' 21.
— Listes des membres et Table alphabétique. - 1902, N• 1 :
H.-W. Bnôtemlun. Description d'un nouveau Polydesme
d'Espagne. — E. Animé. Description de deux nouvelles Four-
mis du Pérou. - N° 2: Cu. Deuison. Description de trois
Coléoptères phytophages nouveaux d’Europe et d’Egypte. —
A. Lumens. Note sur le genre Tetropiopsis. —— M. Pic. Note
complémentaire sur le genre Pseudomyrmecion Bed. — N° 3 :
C. Hovanu. Sur deux Zoocécidies recueillies en Corse. —
Cu. Knamnnus. Description d'un nouveau Buprestide du
Benguela. - L. Fainniae. Description d'un Capnodis nou-
veau de l’Asie centrale. — M. Pic. Descriptions d'Anthicides
exotiques nouveaux.
La feuille des Jeunes naturalistes. 1902. Mars. — Pe·1·r1·cLEnc.
Note géologique. Faunule du Vézulien (Batlionien inférieur)
de la Cote d'Andelarre (Haute-Saone). - H. Baœtemmn.
Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France
(tin). - Notes spéciales et locales.
Société helvétique des Sciences naturelles. Actes et comptes
rendus des travaux présentés à la 82* session tenue à Neuf-
chatel en juillet et août 1899 et à Thusis en septembre 1900.
Société havraise d’Etudes dzberses. 1900. Recueil des publi-
cations, 3* et 4* trimestres 1900, 1** et 2* trimestres 1901. —
L’Abeille havraise: Recueil d'œuvres couronnées aux con-
cours Follope (1895-1900). — Bibliographie méthodique de
l’arrondissement du Havre, 1** partie, 1**, 2* et 3* feuilles ;
2* partie, 2*, 3* et 4* fascicules.
Mémoires de l’Aeadémie des Sciences, Inscriptions et Belles-

 __ É;   Mi}  à l '
ë=î >· — se -
  Lettres de Toulouse, 2* série, T. I. — D' Cnos. La théorie du
 ”,î_ pétiole dans la fleur. — CARALP. Sur la composition et le
  — niveau géologique des Schistes ardoisiers pyrénéens.
  île Bulletin scientijïque de la France et de la Belgique publié par
  Anrnsn Gmw. T. XXXV. — E. A. Bnucxnaa. Monographie
  de Pédiculoïdes ventricosus Newport et Théorie dcs pièces
  buccales des Acariens. — J. Cnsmn. Anatomie comparée de
  ` certains muscles sushyoidiens. - Abbé J. ne Josums. Notes
  sur la faune du Haut-Tonkin. -— E. ne Rxnwcounr. Etude
  sur l'anatomie des Lombricides. — R. Peux. Les Lépidop-
  ‘ tères du département du Nord.
  Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de
  ·_·` Rouen. i" et 2* semestres 1900. — Abbé A.-L. Lenco. Le
  Vison à Sainte-Marguerite-de-Viette (Calvados) et à Aubry-
  i le·Panthon. Notes d’ornithologie ornaise. — Hsum Gsnsw
  ne Ksnvmna. Sur un Pic épeiche atteint d’albinisme impar-
  fait. Recherches sur les faunes marines et maritimes dela
  Normandie, 3° voyage, région d’Omonville-la—Rogue (Manche)
  et fosse de la Hogue, juin-juillet l899, suivies de quatre
    mémoires d'Eugène Canu et A. Cligny, d’Edouard Chevreux,
  de Paul Mayer, du D' E. Trouessart, sur les Copépodes, deux
  espèces nouvelles d‘Amphipodes et les Halacariens récoltés
  pendant ce voyage, et d’un supplément aux comptes rendus
  de ses deux précédents voyages zoologiques sur le littoral de
  la Normandie. ·—— NIBELLE. Sur le Tinamon roux (Rynchotus
Q rufescens). — Ronsnr Bsuoisr. Note sur le Sparassis crispa
  Wulf. — Abbé A.-L. Lenco. Observations biologiques sur
  les Chauves~Souris faites dans les carrières de Neuville-sur-
Q. Touques et de Samesle·au·Sap (Orne). — H. Gsnnw na Ken-
  ' vins. Description par l’abbé J.-J. Knmrizn d’une nouvelle
`_ espèce de Diptère marin de la famille des Ghironomidés
  (Clunio bicolor) et renseignements sur cette espece décou-
f , verte par M. H. Gadeau de Kerville dans l’anse de Saint·Martin
L-L · (cote septentrionale du département de la Manche) et trouvée
É par M. René Chevrel à Saint-Briac (llle-et-Vilaine).
 

... 83 ..
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d' A miens. — A llitude 51'°562.
Août 1902.
1 , 2 yi .5 v- ; ..
`âë sasouàmx. rsnrâuarunn           E É É É WNANPEBI
inminlmsmsxl lnlms ¤uximsE·§ "É É-Ã `NÉ É;
17 760 762 11,5 21,2 68 0,0 N. E. 0 9,30
) 60 767 9,8 2I,2 59 0,0 E. 0 5,30l
59 760 [3,2 20, 63 [,0 W. 8 4,30 Pluie le metin.
14 57,5 759,5 I4,0 20, 92 2,4 W. 10 0 Pluie toul le jour. |
57 759,5 14,6 2I,‘2 93 4,4 N.W. 10 2 Pluiematin elnuil. `
' 56 759,5 14,6 25.8 79 1,3 8. 5 2 Orage le soir.
'1 56 758 15,0 24,0 82 0,0 W. 5 6,3
58 760,5 12,0 22, 64 18,4 W. |0 1,30 Grande P1., Drnge _
1 61 763.5 12,5 19,2 65 0,0 W. 8 6
1 60 753.5 10,0 19,4 79 0,8 W. I0 2 Averses. 1
111 60 762 9,0 16,4 65 0,8 N.W. 8 2,3 Pluie ln null.
1 60,5 762 6,0 16,4 91 4,2 W. I0 1 Averses.
11 59 761,5 12,5 18,8 85 0,0 E. 2 3
. .|·1 58,5 760 15,0 22,' 89 0,0 W. II) 2
1 1 59,5 76I 12,0 23, 83 0,0 8.W. 8 7,31
1 53 760 16,0 27, 65 2|,6 E. 0 8 Urngee.
V 17 53,5 757,5 13,5 21,5 83 1,2 W. 10 3,3 Averses.
I 56 759 16,6 20,4 77 0,6 S, 10 0 Pluie.
1 55 756 I4,4 23, 90 3,5 8.W. 10 1 Averses, Orages.
, 56,5 760,5 [2,0 22, 82 0,0 W. 8 9 \
El 60,5 765 0,6 22,4 74 0,0 W. 5 0,3
64 765 10,6 23, 72 0,0 W. 2 ll 1
E3 :59 764 15,2 25, 70 1,4 S. 0 6 Pluie In null,. I
4 57 759 ll,8 17, 96 14,8 N.W. 10 0 Pluie tout lejour.
58 761,5 9,5 20, 82 0,0 W. 10 7,3
, 58 761 12,0 20, 83 0,4 W. 10 2 Piuie le mail.,
57 759 10,6 22,5 61 0.0 W. 0 11
58 759,5 10,6 25. 74 0,0 E. 0 11,30 1
52 758 14,6 27,5 62 4,2 W. 0 9 Pluie, Orages,
51 757 14,0 20,4 84 0.7 W. 10 0 Pluie. '_
1 57 758 14,2 20,4 92 3,4 W. 10 0 Pluie loutle jour. [
Total de la pluie en millimètres: 85,1
Abrévialions el observations: B. B0urro.sq¤e.—Br. Brouillard. -Ecl. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Nelge. — 0r. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uélnl du ciel, la
dlrealon dn vent, Peut hygmmétrlqne sont observée il 9 11. du matin. -L'èI.s.t du ciel est mesuré
de 0 i 10, en dlxlemes de nèbnloslté. — Les heures de solell sont mesurées avec ['héliegrsphe
de Campbell.
A

OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyuc d'/1 miens. - Altitude 51"’562.
Septembre 1902.
_i._.- _ï_-
. Ã; ·a == . - .. =‘
É mlnouàmn. BIPÈRATURB È È E É ÉÉ É É É: È
< · E = _, Z ,1,, È E ¤ É ,, irinulnonns.
, ¤ minima maxima minima maxim I:-É: °' E Eg â — 2
*91
1 58 760 14,6 24, 92 0,0 W. 10 4,  
2 56 760 16,0 25, 79 0,2 S.W. 10 2 Pluie lo soir. °
3 54,5 760 13.2 27, 68 0,0 S. 10 8,3 1
4 59,5 760 14,0 22, 73 9,3 S. W. 0 7, Pluie le nuit. 1
5 59 762 9,8 18, 93 14,6 N .W. 10 0 Pluie tout le jour.
6 61,5 762,5 10,0 20.4 91 0,0 N. E. 0 7 1
62,5 764 10,2 22, 68 0,0 E. 5 7,30 1
62 764 12,0 22, 62 0,0 E. 0 8, 1
58 762 12,4 21,4 62 0,0 N. E. 10 3 Ã
1 59 760 13.0 24,0 65 9,0 W. 0 6, Pluie, Averses. 1
11 56 759,5 14,5 19, 92 0,6 W. 10 0 Averses. 1
12 51 756 8,5 17, 96 3,2 S. 10 0 Pluie le soir. ‘
13 55 761 6.6 15, 82 0.0 N. 0 9 1
14 58 760,5 6,5 15, 84 3,0 N. W 10 0 Pluie. 1
15 59 761 12,5 17, 78 0,2 W 8 2,3 Pluie. E
16 56,5 760 10,8 17, 82 7,4 W. 10 I Pluie tout le jour. 1
I7 57,5 762.5 6,6 16, 91 0,0 W. I0 8, 1
1 62,5 767 3,0 16.2 75 0,0 W. 2 8,3 1
1 67 768 6,0 17,2 84 0,0 N. 0 9,3 ~
64,5 767,5 5,4 18, 68 0,0 E. 0 9 1
1 63,5 765 9,2 20, 82 0,0` E. _ 0 9  
61 764 9,0 20, 80 0,0 E. 0 9 1
57,5 761 13,2 23, 72 1,4 E. 2 7 Pluie le soir. 1
4 759 764 10,0 |8,' 85 0,0 W. 8 2 ` ,
` 64 767,5 12,0 19,2 85 0,0 N. E. 5 5 1
767,5 768,5 9,5 13, 85 0,0 N. 10 0
766 768 10,6 19,0 82 0,0 N. E. 10 6, `
65 767 6.2 . 16,6 82 0,0 N. 10 6,3 1
6l 765 7.8 14, 72 0,0 E. 0 5 1
55 760 8,8 11,5 82 0,0 E. I0 2 1
1
Total de le pluie en millimètres: 48,9
Abréviations et observation: B. Bonrrssque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. —— G1. bl. Gelée
blanche — Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. -— Ton. Tonnerre. - L'éln1 du ciel,l•direc—
tion du vcnl, l'é1nI hygrométrlque sont observés à 9 h. du ma.\l¤. — I.‘é1.s1 du ciel est mesuré de
gàl ün dixièmes de nébulœllé. - Les heures de soleil sont mesurées azjec Pliéliogrsphe de

B U L L ETI N 1
DE LA !
  l
DU NORD DE LA .FRANCE · 1
Ne 350. -Novembre-Décembre 1902. - 3t¤ année.- T. XVI.  
Anssssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- ,
ressent la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux 2 Séances générales des
t4 Novembre et t2 Décembre t902, pp. 85 et 87. - Les Assu-
rances contre la gréle, par M. H. Ducuaussov, p. 88. — Ouvrages
reçus, p. IOI. — Observations météorologiques, pp. IO7-t08.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
· simxcu cÉm€:nA1.1: nu I4 uovmmsns I902.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Cosnssrommucs : t° Lettres du Ministère de l’lnstruclion
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvrages
venant de Belgique, d’ltalie et des États—Unis.
2** La Smithsonian Institution annonce l'envoi de ses publi-
cations et demande accusé de réception.
, 3** La Société Elisha Mitchell de Chapel Hill accuse récep-
tion du tome X de nos Mémoires.
4° La Société de botanique des Deux—Sèvres envoie le
Procès-verbal de sa séance tenue à Niort, le 20juiIlet dernier.
5** Lettre de M. Desclèves demandant divers renseigne-
3l° ANNEE. 6
l · `

- 86 ...
ments sur l’historique de la Société Linnéenne, la liste des
membres fondateurs et des membres décédés, l'organisation
des statuts etc .... , pour son ouvrage qu`il prépare sur « Le
rôle des Sociétés savantes françaises dans l’év0lution contem-
poraine des Lettres, des Sciences et des Arts.
D’après une communication faite au nom de M. Copineau,
notre collègue a vu à Peruwels, en Belgique, une Orobanche
sur l’Ageratum cœruleum du Mexique.
M. V. Brandicourt a trouvé cette année, dans les dragages
provenant du Port d‘Aval et déposés à l`lle S‘°—Aragone,
le Verbascum Blattaria, et le Lactuca dubia observé l'an
dernier au bout de la rue S‘-Fuscien y estdevenu très abon-
dant.
M. Van Kempen a publié dans l’0rnis, tome XI, 1900-190l,
· n° 4, deux notes ornithologiques qui intéressent notre région.
La première note est relative à l'invasion du Casse-Noix,
en novembre 1900, dans les départements du Nord et du
Pas-de~Calais. Un de ces oiseaux a été capturé le 23 novembre
à Nielles-lès-Bléquin, canton de Lumbres, arrondissement
de Saint-Omer.
Cette espèce n'a pas été remarquée dans la région depuis
très longtemps; peut-être re passage se sera-t-il étendu
plus loin, surtout sur la frontière de la Belgique, limitro-
phe de nos départements. Les Casse—Noix ne se trouvaient
pas en bandes, mais toujours isolés.
De nouveaux sujets ont été tués au commencement de
décembre |900, dans la foret d'Eperlecques, située à 10
kilomètres de Saint-Omer.
La deuxième note concerne une invasion de Becs-Croisés
au mois de septembre 1900, dans les environs de Cassel
(Nord).
Ces oiseaux saccageaient les sapins et les autres arbres
verts, dont toutes les pousses jonchaient la terre. Ils étaient
d'une familiarité étonnante. Le coup de fusil qui en tuait l

I"
_ 87 .. '
plusieurs ne les elfrayait pas, et ils venaient se replacer sur
le même arbre où on les avait tirés. '
Le séjour de ces passereaux ne dura que deux ou trois
jours dans la contrée.
Le Secrétaire-Adjoint :
F. Cuoouairr.
séance oénéaane nu 12 nécsuane 1902.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.  
Coaaasroummca: 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction i
publique et des Beaux-Arts annonçant l‘envoi d’ouvrages
venant de Belgique et des États-Unis.
2° Lettre du Ministère de l’Instruction publique et des
Beaux-Arts informant la Société que, par suite de nécessités
budgétaires, le Journal des Savants est supprimé à partir du
1" janvier.
- 3° M. Duchaussoy informe la Société que son travail sur
l’œuvre de Chandon vient d’etre couronné par l’Académie
des Sciences, Prix Monthyon (Statistique). ·
La Société lui adresse ses plus vives félicitations.
M. Delagarde signale qu’on a tué au Crotoy, dans la pre-
mière quinzaine de novembre, des Goelands pygmées. A
Deux de ces animaux adultes en plumage complet ont été
envoyés à Amiens.
M. Duchaussoy donne lecture d’une note très intéressante
sur le Merulius lacrymans ou Champignon des maisons, l`un
des parasites les plus redoutables des bois de charpente,
appartenant à l’ordre des Basidiomycètcs.
' ` Notre collègue, M. V. Brandicourt, donne communication
d’une note de M. Josse sur le tarissement des sources dans
‘ l’arrondissement de Péronne.
  ll est à souhaiter qu'un travail semblable soit fait pour les
X autres arrondissements de la Somme.

- 3 ..
l. en ¢;e:.:e ;·..•·¤·:»é•ié 1: re:,:;·reà +::1: -i: î·:r¤·.: ;.i l
se kine a.·.•Ã :;r.+:.t;·ê pt 2: Ã`a;;·§·»2 |Z•l} :
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Lr;»::·:. Bâài. :â» ·:Èr·e.
lx 5·:1·r·:!#•·1~—.|Ã:·`·•t :
F. Ca:-;1·.nr.
Les Assurances contre la grêle.
Sous avons vu prétédemment que les sonneries des ci-:-rhes
et les paragrèles de Lapostolie ont eu un succès éphémère.
~ Tous les magma, dit I. Plumandon. ont ob'cnu. aprés
leur mire en pratique, la rëpulalùm de dissiper ou dïluigner
les orages et la grêle.
Pourquoi ces procédés plus ou moins infaillibles ne se
sont·ils pas propagés partout ?
Pourquoi ont-ils été abandonnés dans les pays mème où
l'on disait avoir pu constater leur puissance ? Et l‘on est
obligé de conclure que cette puissance de devait pas être
bien réelle » (tj.
Ilan: quelques armées tout le monde reconnaîtra que les
canons grélihzges faisaient beaucoup de bruit et peu de besogne.
Nous ne reviendrons pas sur les échecs notoires qui, d'ai|·
leurs, nc se comptent. plus. Nous rappellerons cependant les
insuccès de Czisalc, de Grignasco et de Saluces en Piémont.
Cette dernière localité était défendue par 23 canons pour
400 hectares. I
a En t90|, dit le président du Syndicat, nous avons eu 25
ll) J. ll. |'l.|'lA$DON. Lei orages et la grêle, p. 9. '

.. 89 ..
orages pendant lesquels nous avons employé 800 kilos de
pondre avec une moyenne de 170 coups par orage et par
canon.
` Le résultat a été mauvais, à tel point que l’on dit chez
nous que les canons sont bons quand il ne grele pas; mais
que lorsgu’il grêle, les canons laissent grêler. Nos récoltes
sont en grande partie détruites. LA conrmvce A DISPARU, et _
‘ je crois pouvoir ajouter que dans trois ans on ne parlera
plus de canons en Italie » (1).
Le doute remplace donc de plus en plus Venthousiasme
de la première heure. Voyons ce que coûte la guerre aux
orages par le système de l’artillerie paragrële.
« L'installation provisoire d’un poste couvrant 25 hectares
; revient à 250 fr. en chiffres ronds, soit une dépense de
l 10 fr. à l’hectare. En tablant par poste, pour les débours
= annuels, sur une moyenne de seo coups, c’est avec la prime
_ d'assurance des artilleurs et l’annuité de t0 '/, pour l'amor-
tissement du matériel, une dépense supplémentaire, celle-là
annuellement renouvelable, de 79 fr. à prévoir: soit de 3 fr.
V t6 c. à l’hectare. On considère à Denicé, qu’une dépense de
12   pour prenizere installation et de 4 fr. de frais annuels,
par hectare, permettrait de parer à tout aléa et de const¢'tuer
| un fonds de réserve » (2).
A ce compte, diront tous les cultivateurs de notre région, il
î est plus simple de s’assurer. C'est la conclusion du rapport de
V M. Maquennehen sur l'artillerie grèlifuge; c'est aussi cellel
qui résulte logiquement de nos'recherches. Avec le sympa-
· thique président de la Caisse départementale de secours
V contre la grêle, nous dirons à nos amis des campagnes:
A ASSUREZ—VOUS !
(1) La grêle et les défenses des récoltes. Journal publié par la Station
viticole de Villefranche (Rhône), ne 12, p. 12 ; rapport de M. Ottavi.
V (2) MAQUENNEIIEN. Artillerie grétifuge.

1
.. QQ ..
_ « L’assw·ance, dit M. Morvillez, est un contrat par lequel
une compagnie ou un individu, — Fassureur, — garantit à .
    quelqu’un — l’assuré, ·— la possession d'un objet quelconque,
_l· en s’obligeant, moyennant un prix convenu, — une prime,
  — àlui en remettre la valeur intégrale en argent, dans le
li 3 cas où un accident ou un sinistre, en amènerait la destruc-
  _ tion ou la perte. Le contrat ainsi passé s‘appelle police » (1).
É-: ` L'assurancc est donc une application particulière du prin-
  cipe de l'association, « non seulement quand elle prend le
" il 'nom d'assurancc mutuelle, mais quand elle est faite par des
  capitalistes exigeantle paiement de primes ûxes » (2).
`·`, On sait qu'il existe des assurances contre l‘incendie, les nau-
1'rages, la mortalité des bestiaux, les accidents du travail, etc.
 , En 1894, le très honorable M. Faton de Favernay écrivait:
' « On s’assure à des degrés dijférents contre ïincendie, on ne .
( s’assure pas du tout contre les risques de grêle n. (
` Ainsi, en 1888, sur 9 468 immeubles incendiés, il y avait 4
_ 7 609 assurés, soit 80 °/,, tandis que sur les 283 193 victi~
7 , mes des orages, 13 376 sinistrés seulement étaient assurés,
( e’est-à-dire 4,7 °/,.
  Les pertes pour la grele se sont élevées à 78 400 000 francs,
  pour lesquels on a accordé 1 600000 francs de secours et
» ` un million de dégrèvements.
J;. Pour 20 ans (1871-|890), 41 167 individus du département
  · de la Somme ont souffert de la gréle ; 4 642 étaient assurés
  (11,2 °/,,), 4 315 ont été secourus médiocrement. Le dommage
total est de 12 millions 843 000 francs. Les secours
s`élèvent à 116000 francs (0,9 °/.,) et les dégrèvements à
W 248 000 francs (1,9 °/,,) ! (3). <
(1) Monvituaz. Projet de Conférence sur Vassurance-grêle. 4
(2) Mouvumez. Op. cit.
(3) H. Drcuaüssov. Les orages et les zones 12 grêle du département de
la Somme.

_ gg ...
Ainsi, malgré les dures leçons infligées aux cultivateurs
imprévoyants, la plupart de nos populations agricoles sont
rétives à Passurance-grêle.
Nous pensons qu’il y a là un réel danger à maintenir cet
état de choses et que c’est un devoir impérieux pour le légis-
lateur, le savant et l'ée0nomiste de briser cette résistance cou-
pable aux œuvres de Prévoyance. Nous irons même jusqu`}:
DÉSIBER L,ASSU|lANCE GÉNÉRALE OBLXGATOIRE. .
« Si les Sociétés contre la grêle, dit un projet parlemen- ,
taire, avaient pu remédier aux fléaux qu'elles étaient appe-
lées à combattre, ne serait-ce que dans la mesure des
Compagnies d’assurances sur la vie ou contre l’incendie, on
· pourrait, à la rigueur, accepter la solution de la liberté en
i fait d’assurances agricoles.
« Mails elles se sont montrées ùnpuissantes ti soulager le mal
l el, tandis que les autres genres d’assurances se développent de
plus en plus, elles restent stationnaires, si même elles ne perdent
P du terrain » (1).
1. STATISTIQUE GÉNÉRALE
V Pour avoir une idée précise de l’importance relative des
à dillérentes assurances contre la gréle, nous indiquerons _
i dabord, d‘après l'Argus, le résumé des opérations de l’an-
née 1902. (Voir page suivante).
) Les Sociétés mutuelles et les Compagnies par actions se par-
i tagent à peu près par moitié les assurances contre la gréle.
  n. socuâzre DE ·roui.ousE
à ET CAISSE DEPARTEMENTALE DE LA SOMME
l En tète des Mutuelles à cotisations fixes se place la
É Société de Toulouse, fondée en 1826. Jusqu’en 1856 elle était
= limitée aux quatorze départements du Sud-Ouest. Peu à peu,
î (l) Rapport de la Commission spéciale du Conseil général de la
· Somme, p. 9.
l

sociétés MUTUELLES
N b V I Cotisations Sinistres Fonds
°°“’;"“"‘S . «·«‘î'?«?ë· ·=î$·`ëî’ï 11*1, ::,;::;:.:2 **1:::w
La cam .............. 0 267 31 474 700 t. 34$B34 t. 237 509f. 212 071 L
La Sociétd de Toulouse ...... 17 400 61 757 007 592 273 667 S35 769 958
La Mutu•lled•Sein0-et-Marne. . 3 355 41 920 514 X10 015 163 850 701 670
L'Ai:ne (Saint-Quentin) ..... 201 5 421 000 -19 008 47 121 141 8l6
· L’Et0il¤(P1ris) .......... 'I 681 55 357 000 037 091 382 214 912 579
La Beoucaronne-Vsxînoiss. . . . 2 607 20 408 000 198 261 108 877 138 236
La Mutu•tte1îaSeîm1-¢l—0i•s. . . 1 159 25 328 339 14 103 I4 103 »
Lo Garantis agricole ....... 1 006 19 881 800 156 499 55 375 313 806
L’Eur•(Evreux). . . . , ..... · . » » ·.
I.aRuchs du Pos-du-Calais . . . 5 598 26 217 553 129 960 104 092 162 000
La Regwmu du Nord ...... 1 4:10 9 148 810 78 214 45 701 os 451
La Grau (Paris) ..... . .... 5 544 13 ses 505 · 161 593 73 1511 2 517
La Mumuu ganerau ....... 8 762 19 402 150 274 629 129 409 .
La Ferme (Paris) ......... 11 340 40 843 155 790 101 430 687 1 118 745
La Syndicat général agricole. . . 3 740 6 858 425 101 615 66 8l5 ·
Totaux.... 76090 380920788£3862665f.2526807f.46(17851f.
COMPAGNIES PAR ACTIONS,
Primes S' ' t F d
  ë’f·‘1‘â’¤ë· $$11   zzîiêzëiiz  
L·.411«iu« .............. 51 904 213 278 3031*. :1 852 276f. 2 446 0231*. 3 66r029 r.
La Conytancs ............ 19 227 72 7ll 450 1 021 831 718 250 61 167
L'Etsrn¢tt•J ............ 7 555 Z3 497 417 497 352 249 755 ·
Lo Comervalrico ........ . 6 392 15 230 2l0 313 315 178 444 »
Totaux .... 85 l38— 324 717 391 t. 5 184 477 11 :1 593 077f. :1 122 1901*.
la Société chercha des clients dans les autres régions de la
‘ France. En 1870, 5 508 sociétaires assuraient déjà 15 600 000
francs de récoltes, avec 202 000 francs de cotisations.
L'année dernière, 17 400 sociétaires assuraient près de 15
millions de récoltes, en versant 592 273 francs ; les 1 854
assurés grèlés ont reçu 632 907 francs d’indemnités ; les
sinistres les plus importants ont eu lieu dans la C0te·d'0r,
la Haute-Garonne, l’0ise et l’Indre.
Les tarifs, appliqués dans chaque commune, sont établis
d'après les données de la statistique décennale. Dans le cas
de nécessité la moitié du fonds de réserve, qui s’élève à
769 958 francs à la fin de 1902, peut servir à régler les
sinistres (1).
(1) Société dc Toulouse. Compte rendu des opérations de VGIIIM;6 1902.

... Q3 -
Depuis 1892 la Caisse départementale de la Somme se
réassure à la Société de Toulouse.
Notre Caisse de secouns contre la grêle a été créée par
l’arrêté préfectoral du 18 décembre 1800.
Au début, l'institution de la Caisse ayant pour but de
protéger principalement la petite propriété contre les désastres
de la grêle, aucune cotisation individuelle ne pouvait excéder
cinquante francs (1). Uimportance des versements n’est
plus limitée depuis 1877. _
Jusgu’en 1891 les récoltes comprennent deux classes:
C dans la première sont placées les céréales et les plantes
fourragères; dans la seconde nous trouvons le colza, l'œil—
lette, la cameliue, la navette, le lin, le chanvre et les arbres
E fruitiers.
I Les cotisations sont libres; cependant, dans aucun cas, le
l secours ne peut s’élever au-dessus de la perte réelle, ni
dépasser 200 fois le don pour les récoltes de la première
classe et 150 fois le don pour celles de la deuxième.
Tout dommage rfatteignant pas au moins le vingtième de Ia
valeur de la récolte ne donne droit à aucune indemnité.
La distribution des secours se fait entre les souscripteurs
sinistrés, proportionnellement au montant de leurs coti-
g sations.
j Il est utile de rappeler ici que les versements ne peuvent
‘ jamais s’appliquer à la fois qu’aux produits situés dans une
méme section cadastrale.
Le secours, accordé en première classe, a été de quinze
fois la mise en 1875, vingt en 1877, trente en 1878, et cin-
’ quante-deux dezl8’79 à 1883. (
A partir de 1884 la Caisse départementale tient compte
des sinistres précédents. Les communes sont divisées en trois
(1) Comptes généraux et détaillés des recettes et dépenses de 1875.
 

— 94 — ¥
catégories, suivant qu‘il n'y avait pas en de grêle depuis dix I
ans, ou que l`on avait été grèlé une ou plusieurs fois. ·‘
Ci·dess0us, à titre d’indication, la base de répartition
pour 1885 :
Iomtro d• (sin ls miss ou 185:
Cotègorlc des Communes  
—· de récoltes. de récoltes.
· I. Pas de gréleidepuis dix ans . . 26 19,5
Il. Une fois de la grêle .... 22 16,5
Ill. Plusieurs fois dela grêle. . . 16 12,0
Les secours ont été, relativement aux mises, deux fois
plus considérables de 1886 à 1889. En 1891, les pertes s'élé·
vant à 13 352 francs ont été remboursées totalement.
Depuis 1892 les risques de grêle confés `à la Caisse de
secours de la Somme sont réassurés à la Société de Toulouse,
celle-ci imposant ses primes, la division des récoltes en cinq l
catégories, et la classification des communes en six degrés
' de risques.
Malgré tout la Caisse départementale ne rendait pas les
services que l’on était en droit d’espérer. Une commission,
nommée par le Conseil général, fut chargée de rechercher les
modijïcations et améliorations susceptibles d’étre apportées à la.
Caisse départementale de secours centre la grêle (1).
Cette commission, présidée par M. Klotz, comprenait
MM. Bourdon, Brouilly, Cauvin, Deneux, Derly, Gosselin,
Potez-Leduc, Vaquette et Dutilloy, secrétaire-rapporteur. ·
Le Conseil général accorde depuis 1901 une subvention
annuelle de 12* 000 francs. Dès cette époque l’assurance r
des meules comprend, en sus du tarif habituel, un droit l
supplémentaire dont le produit est versé à la Caisse de (
(1) Délibération du il) août 1899. 4

—- 95 — .
secours contre la gréle. En 1901 cette taxe spéciale figure au
compte des recettes pour une somme de 8 292 francs. Enfin,
la même année, l’Etat accorda une subvention de 6 000 francs.
Cest un total de 26 292 francs, s’ajoutant au produit net
des collectes, qui s’élève seulement à 10 795 francs. '
Aussi â partir de la quête de 190/, il y a une nÉnUc'1'10N i
ne 30 Potin 100 sur les tarifs de la Société de Toulouse.
Voyons maintenant les résultats obtenus pendant les I
` quatre périodes décennales. Nous donnons en méme temps 1
les valeurs extremes comparées aux moyennes générales. L
MOYENNES couuuuus souscmnwns rnusnslnu uîouîu
f DÈOBNNALIGS. 8$8\lI‘É8|·   c0TIs^T|°Ns•   Ilnllîfél
I Jëplremcnllll IBSUIBS.
1 1s01·70 ..... seo 4 ses ses 12 ois r. ss 614 r. s sm L
l ll§’slîâ‘5: J 1 :1 É âîâât lîâ lâlîâït îëâââê làïsî
|l89l—19(l) .... 224 1 3:14 sa 12 210 r. 11 135 t. 10 m r.
` Moyennes génlrales 265 1 3 001 163 13 l~14f. b 36 188 L 10 W7!.
Minimum .... 137 918 n 3 733 f. » »
Maximum .... set e 019 697 22 421f. als 571 t. av su t.
Les nombres précédents montrent la déchéance constante de
la Caisse départementale ,· après avoir eu 6 019 souscripteurs
en 1862, elle est descendue à 908 en 1900 ! Sur les 836 com-
munes de la Somme, 224 seulement se sont assurées à la
Caisse, dans la dernière pértbde décennale.
Depuis la réassurance les cultivateurs ont_un peu plus de
confiance. Grâce à cette combinaison, 37 373 fr. 66 de
secours, sur 44 568 fr. 20 de pertes, ont été accordés en _
1899, les versements montant seulement â 11 535 fr. 60.
Avec l’ancienne organisation la Caisse n'avait donné, en
1890, que 27 515 francs pour 47 938 francs de pertes cons-
tatées.
Donnons, pour terminer, le tarif des versements à elfectuer
pour I’année 1903 2 W

I
c — 96 —
Caisse départementale de secours contre la grêle
NATURE DES PRODUITS. COIIUNE DB
lt 2 2 É I 2 t
à' °° 9 5 %° S'
Assurance de cent [Vance de récoltes. ·¤ È ·¤ ·¤ ·¤ -¤
L L À. L È. .È.
Prairies naturelles ou artillcielles (Ml) ' I
fr. l'hectare) . . . ......
51••êBî‘,‘,f§`}3‘É°‘l°'f'·l·_l"f“‘f‘f°‘f"'f‘°'°°È0 L 4 0 L 5 0 L 6 0 L s·i L 2 1 L e
Pommes de serre et autres tubercules I
(fil) fr. Phectare) ........
§ 2• Ble (450 fr.), orge ou Jumelle, avoine
d’l1iver 0u_rnaIs (4lX) r.? ..... 0, 5·0, 7 I, 0 I, 2 I, 6 2, 0
§3• Seigle, méteil, sarrasin 350 (ng, orgel I
etavoinedepnntemps (400fr. . . . 0, 6 0, 9 I, 2 I, 5 2, 0 2, 7
¥Clianvre, lin on colza (450 fr.) . . . _.’
§ 4* (Eillettes et plantes fourragères à Q'|'l.I· I, 7*2, 2 2, 6 3, · 0 3, 4 3, 8
nes (330 fr I .... . ..... l
§5# Menues graines: fbven, vesces, hari-' ’
cota, peut millet (250 fr.) ..... ,2, I 2, 7 3, 2 3, 6 4, I 4, 6
Dans la Somme 574 communes sont classées dans le
1** degré, 133 dans le 2*, 83 dans le 3*, 33 dans le 4*, 8 dans
le 5* et 5 dans le 6*.
Cette classification est d’ailleurs celle de la Société de
Toulouse et pourra etre comparée aux Zones à grêle que
nous avons signalées dans le département.
III. LA RUCBB DU PAS·DE·CALAI8.
Pour compléter nos renseignements sur les Sociétés d’assu- E
rances mutuelles, nous indiquerons les tarifs de la Ruche du
Pas- de—Calais dont la fondation remonte à 1857. Après
avoir eu de très mauvaises années, la Ruche semble prendre E
un nouvel essor.
En 1896, lors de sa réorganisation, elle avait A payer
238 910 fr. de frais généraux ou de sinistres, pour 184 636 fr.
de cotisations : on n’a pu solder que 70 °/,, des indemnités ;
les 30 °/,, complémentaires ont été payés l’année suivante, avec
plus de 115 000 fr. de nouveaux sinistres, laissant à la réserve
une somme de 21 500 fr.
La Ruche du Pas~de-Calais assurait, en 1902, pour
26 217 553 fr. de récoltes, à 5 598 sociétaires qui ont versé
J

- 97 ..
129 960 fr. ; les sinistres réglés dépassent une centaine de
mille francs.
Les assurances à la Ruche sont contractées pour la durée
de la Société, avec la faculté de rompre le contrataprès chaque
période de cinq ans d’engagement.
— Les récoltes sont divisées en quatre classes.
La première comprend les prairies naturelles et artitlcielles,
pommes de terre, navets, betteraves fourragères ou sucrières,
carottes, blés, avoines, seîgles, orges, mais, pamelles, hiver-
naches et lentilles.
Dans la deuxième nous trouvons les pois, haricots, fèves,
  bisailles, féverolles, vesces, sarrasins et betteraves à graines.
È La troisième classe comporte les lins, chanvres, colzas,
I œillettes, camelincs, navettes, pommes à cidre et fruits à
poiré. i
La quatrième classe ne renferme que les tabacs, cultivés
. dans le Nord et le Pas—de-Calais.
| Afin de rendre les charges de l’assurance les plus légères
A possibles, chaque prime est divisée en deux parties.
La première forme la cotisation ordinaire ou fonds de pré-
voyance, qui est de 0 fr. 40 °/. pour les récoltes de 1'° classe
(blés, seigles, escourgeons, orges, avoines, etc.); 1 fr. °/,,
pour les récoltes de 2° classe (féverolles, bisailles, sarrasins,
I betteraves à graines, etc.); 2fr. °/, pour les oléagineux et
i 4 fr. °/, pour les tabacs. Cette quotité est payable chaque
l année. _
E L’autre partie, formant le complément ou fonds de garantie,
l n’est appelée que lorsque le Conseil d’Administrati0n en
l reconnait la nécessité pour le paiement des sinistres dans
les années particulièrement désastreuses; ce cas ne s’est
présenté que quatre fois, d'après M. Crametz, directeur de
, la Ruche. Elle ne peut être supérieure à 0 fr. 20 °/. pour
l les récoltes de 1** classe; 0 fr. 50 °/,, en 2°; 1 fr. °/,, en
3° et pour les tabacs.

—   ... 1
Pour quelques communes, situées notamment dans la Somme
et dans l’Aisne, le tarzf de la Ruche a été augmenté.
Les cotisations ordinaires de la Ruche sont celles de la
Caisse départementale pour les prairies naturelles ou artiti-
cielles, les betteraves sucrières et les pommes de terre ; mais
elles sont plus faibles pour les céréales (blés, orges, seigles et
avoines) ; plus élevées pour le sarrasin, les plantes textiles ou
oléagiueuses.
_ _ iv. LES GOMPAGNIES PAR ACTIONS.
Actuellement nous avons en France quatre Compagnies
par actions pratiquant l’assurance-grêle. La plus importante
est l‘A beille, fondée en 1856; vient ensuite la Con/tance,
remontant à 1879. La Consvrvatrice et l’Eternelle, sont de
date plus récente. En 1902 L’ABElLLE AVAIT 51 964 Assumàs
sur 85 138, soit les 60 °/,, des cultivateurs qui s’adressent de
préférence aux Compagnies par actions. Celles-ci ont donné
les résultats suivants, pendant les douze dernières années (1).
Années Recettes Dépenses Diderencs
1890 3 448 220 fr. 2 428 993 fr. + 1 059 227 fr.
1891 2 973 131 2 353 648 + 619 483
1892 3 324 449 2 526 998 + 797 451
1893 3 072 194 2 216 679 -1- 855 515
1894 3 166 991 1 687 161 + 1 479 830
1895 2 952 121 4 064 937 — 1 112 816
’ 1896 3 116 718 2 185 188 + 931 530
1897 3 620 709 4 659 624 — 1 038 915 È
· 1898 5 592 866 2 880 061 + 2 712 805
1899 5 386 230 4 832 300 + 553 930
1900 5 141 006 4 446 968 ‘ + 694 038
1901 5 363 047 4 376 376 + 986 671
(I) Extrait du Mouilctn· des .·lsstn·ances. Rapport dc M. E. OLIVREAL',
directeur.

I" 1
` • î   'T
Pour la période 1890-|901, les recettes sont supérieures
aux dépenses de 8 millions 538749 francs; c’est donc un béné-
fce moyen annuel de 71 1 562 huncs.
v. r.`.1n¤n.1.s.
D’après des renseignements officiels, publiés dans le Moni-
teur des Assurances, nous indiquons ci—dessous les docu-
ments qui concernent l’A beille, de 1890 à 1896.
I MOYENNE SINISTRES
mms JPURS m|'m"°” des PRIHES °° namur; ,
l "°""' "· P°"·· 111.1.111. ,,î,';îf,î,,, CE un
 î -1. fr. fr. fr. fr.
18£X) 85 3681 272 2668866 10890I:i -|- 9M61—l)'
1891 77 1191· 296 2327706 1167961 622343
f 1ggg· 68 3112   2173970 1299161 633291
1 18931 68 2587 41*1 2226088 111117:1 É 666809l .
. 1891 11 2201 22o 2111831 .166912 1318781
1896_ 8l 5048 161 22}1872l231j0196 - 5ZB68()1
· 'IMI 71 1 2136 362 2203%*91 913099 -1- 828339
1 ··· ·*··——·····*—·· — ·· —·· *7ïî
Les contrats frappés ont varié de 2 150 à 4 796, c’est·à-dire
de 5,5 à 13,5 °/. des contrats en cours.
Pour un total de 16 666 618 fin de primes FÀBEILLE n’a
eu à payer que 8 millions 558 918 fin de sinistres, soit les
51 °/_,, le BÉNÉFICE s'ELev.1N·r vous ssrr Aus 1 4 umaons sr
| asm, malgré l’année 1895, qui fut désastreuse pour la Com-
pagnie.
Rappelons ici que l'Abeille a un capital social de 8 millions,
' formé par 16000 actions d’une valeur nominale de 500 francs.
1 En nsA1.1·r1:, 100 rames SEULEMENT our Ere vsnses. Le divi-
dende net d'imp6t a été de 5 "/, en 1888, 7 1/2 en 1889,15 _
en1890, 18 en 1900, 20 en 1891, 25 en 1901 et 35 RN
1894, 1898 sr 1899. On voit qu’il y a encore de beaux jours
pour les pauvres actionnaires de l’Abeille!
Examinons maintenant les tarifs de l’Abellle. Nous savons
que ceux·ci varient chaque année et dépendent des sinistres
l

— I00 — °
constatés dans les ditlérentes régions. D’après les cbilres
communiqués à ll. Cauvin, sur 5l9 communes dela Somme,
réparties dans 27 cantons, 78 terroirs étaient soumis à î
des primes diverses, plus élevées que celles du tarif mini-
mum. Tandis quela Caisse départementale a établi six degrés 3
ou zones plus ou moins dangereuses, I'Abcillc en a huit,
neuf ou dix. Q
Nous aurions voulu avoir les sommes demandées dans
chaque village, pour les contrats signés en 1903. Malheureu-
sement la direction de cette Compagnie a fait la sourde
oreille, craignant sans doute la comparaison dc ses primes 2
avec celles dc la Caisse DÉPAItTBIBST»\I.E· Nos Lecteurs n'y· 1
perdront rien, car nous utiliserons, dans l'intérét de tous,
les renseignements recueillis depuis longtemps à leur inten-  
tion.
Donnons d’abord les cùiq classes adoptées par l’Abeille. I
Dans la première classe nous trouvons les blés, le mais, '
les prairies naturelles ou artiticielles de sainfoins, trèlles et ·
luzernes, les pommes de terre et les betteraves fourragères.
Les couvertures de batiments appartiennent à ce groupe.
' La deuxième classe comprend les seigles, méteils, avoines,
orges, et hivernaches cultivés exclusivement pour fourrage.
La troisième classe contient le sarrazin, le colza, la navette,
la cameline, l'œillette, la moutarde, le lin, le chanvre, les
légumineuses cultivées pour la graine, comme les fèves,
lentilles, pois, haricots, vesces ou gesses. Ajoutons encore
les vitres et les cloches des jardins. `
La quatrième classe comporte les vignes et le houblon, et
la cinquième classe les tabacs seulement. `
L'assurance est contractée pour une durée de cinq ans, à
moins de conventions contraires, sauf pour les tabacs dont
les polices ne sont faites que pour une année. Lorsque ·les
contrats sont faits pour un temps moins grand, les primes
des quatre premières classes sont augmentées de 10 °/,,. ~Si

— 101 —
les pailles sont exclues de Vassurance la prime applicable
au grain des céréales est majorée de 20 °/.. .
Pour un capital assuré de 100 fr. L'ABElLLE demande, sui- '
vant les communes, 0 /}·. 60- a I fr. 40 en première classe; V
70 cent. â l fr. 80 en deuxième classe; 2 fr. à 3 hu 40 en
troisième classe; 6, 7 ou 9 /r., en quatrième classe. Nous
mentionnons plutot celle-ci par curiosité, à cause des vignes
du clos de l’l£pinette à Gagny, et des houblons cultivés
encore autour de Lucheux, près de Doullens.
(A suivre) H. Ducnwssov.
y Ouvrages reçus. I
( Bulletin de la Societé des Sciences natw·elles de l‘0uest de
la France. 2* série, T. l, 3° et 4° trimestres. — Cu. BAM-:r.
  Minéralogie des produits industriels. — Il Lecomru. Contri-
bution à la minéralogie de la Loire-Inférieure. — Louis
l Bunsw. Ptapportà M. le Directeur de la Carte géologique de
la France. — Feuille d’Angers. — Abbé J. Dounuoun Con-
tributions au Catalogue des Hyménoptères fouisseurs, Chry-
sidides et Vespides de la Loire—lnl`érieure. Description d'un
. Harpale nouveau. — Table des matières de la première
T série (tomes I à X. 1891-l90l).
l Annales de la Société d`Agriculture, Sciences, Arts et Belles
  Lettres du département d’Indre·et-Loire. 1900 et 190I.
l La feuille des Jeunes naturalistes. Avril 1902. — Pnrircwnc.
} Note géologique. Faunulc du Vésulien de la cote d'Andelarre
(Haute-Saone). — E. Hnunv. La Pyrale grise (Tortrzlz pinico—
  lana) et les Mélèzes des Alpes. — L. Durour. A propos de la
nouvelle édition du Catalogue Srauniuenn. Notes spéciales
et locales.
Revue générale de Botanique. 1902. Mars. —- H. Focnnu. Une
monstruosité du Citrus Aurantium. — Nom. Bsnsann. Etudes

- mg - .
sur la tubérisation (suite). ·—- H. Ricôinz. Action de la lumière
sur les plantes préalablement étiolées. — E. Gmrrox. Revue
' des travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de
l893 à 1900. — Avril: Lizcmanc nu Santos. Sur le tnbercule
du Tamus communis. — Azvomfz Ricnren. Etude sur la photo-
synthèse et sur l’absorption par la feuille verte des rayons
de différentes longueurs d’onde. —— Nom. Bnnxanu. Etudes
sur la tubérisation (suite). — L. Giznmu ne Luanuànz.
Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le i"
janvier i895 jusqu’au l" janvier 1900. — E. Gntrrox. Revue
des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de
l893 à l900 (suite).
Bulletin de la Société pliilomalique de Paris. i900-i90l. ——
F. L. Bouvmn. A propos d'un travail de M. Sanger sur les
Péripates. - N. Saxoen. Peripatus Caperms Sn. etPcr·ipatus l
Lcuckartii n. sp. —- L. Lem. La délégation pour l‘adoption 4
d'une langue auxiliaire internationale; appel aux Sociétés '
savantes. — J. MAMLLE. Testarum novarum diagnoses. —
H. Nnuvtnm. L‘intestin valvulaire dela Chimère monstrueuse
(C/iimœra monslrosa Linné). — A. L£:c.m.Lo:v. Note sur l‘ha-
bitat et les mœurs de quelques Collemboles. — E. Roumtuo.
Sur deux types de diptères-fucicoles: Origma luctuosa Mei-
gen, Cœlopa pilipes Holiday. — J. Peiuzoam. Les poissons à
gibbosité frontale. — L. Bànoisr. Lois de transparence de la
matière pour les rayons X.
Bulletin de la Société Z oologùyue de France. 'I`. XXVI. —
An·rAur.·r ne \'t~:vi·:v. A propos des règles de nomenclature
proposées par M. le professeur V. Delage. —- E. Bnurmr.
Mission du Vicomte Du Bourg de Bozar en Afrique centrale.
l, note sur les Hirudinées du lac Arramaya (Abyssinie). —
A. Cnnrrzs. Instructions sur le mode de récolte et. d‘envoi des
sédiments d'eau douce, saumàtre ou salée, destinée aux
recherches microscopiques. — E. Cui~:vm·:ux. Amphipodes
des eaux souterraines de France et d’Algérie. - A. Dom-*us.

•
— 103 —
Etude préliminaire des Gnathiidae recueillies dans les cam-
pagnes de l’Hirondelle et de la Princesse Alice. — A. Dunois.
Le baron Edmond de Selys-Longchamps. — L. DYE et M.
Ni·:v|w—Leu.Anne. Anomalies des palpes maxillaires chez quel-
ques Moustiques du genre Culex. — E. Ewzvossu. Sur une
espèce nouvelle d’Idr0bisium, genre des Pseudo-Scorpions
d’Eur0pe. Sur deux espèces de Pseudo-Scorpions d'Asie. —
J. Goran?. H. de Lacazc Duthiers. Notice nécrologique. —-
Cinquième congrès international de Zoologie, tenu à Berlin
en 1901. — Bxnon o’HAuoNviLx.e. La niditication de l’Aslur
nisus Q dans le département de Meurthe-et·Moselle. —
E. Hecirr. La Cigogne blanche dans les Vosges françaises. —
I A. L. Hennmm. A propos de la nomenclature proposée par
MM. Delage et Artault de Vevey. — Cu. Vxx Kenrrzx. Nidili-
  cation de l'Hirondelle de fenêtre (Hirundo urbica L.) et
I arrivée prématurée d’un Rossignol (Philomela luscinia L.)
dans le Nord de la France. — R. Kœnnen. Note préliminaire
| sur les Echinides, Ophiures et Crinoides recueillis en 1898
g et 1899 par la Princesse Alice dans les régions arctiques. —
T H. Mximn. Présentation d’un embryon de Vipera aspis,
A monstre anophthalme. — Le Baron E. de Selys-Longchamps.
-— M. Neveu-Lumine. Notes de tératologie. Quelques mots
· sur la biologie des larves de Culex. Sur deux cas d’albinisme
I partiel observés chez les Négres aux Iles du Cap Vert ; consi- ·
| dérations sur l’albinisme partiel chez l`homme et chez les
I animaux. — J. Patnsonm. Présentation d’un fœtus de chat,
I monstre synote. — L. Pm·11·. Les Oiseaux de la baie de
V Somme et leur émigration tardive en 1901. — M. Pic. Notes
A diverses sur le genre Zonabris Harold. - X. Rxsrxit. Les
races maternelles chez les animaux. — Cérémonie de secon-
des noces chez les Garuliens (Pica caudala et Garulus glan-
du/osus). — F. Sacouas. Bibliographie et bibliothèques. —
E. TROUESSART. Les pratiques d’l1ygiène chez les animaux.
Les rapports de la zoologie et de la médecine. Sur deux

- 104 —
espèces, formant un genre nouveau, de Sarcoptides détriti- _
coles parasites des fourrures. Description d’espèces nou-
velles d’Halacaridae (2° et 3* notes); Halacarùlae des côtes
de France. — P. VIGNON. Sur l’histologie du Ver à soie.
V Catalogue dc la Bibliotheque de l’Acadt‘mie des Sciences et
Lettres de Montpellier, 1*° partie par Emile Bonnet, docteur
en droit, bibliothécaire de l’Académîe. C
Omis. T. Xi, n° 4. -— Xavxsn Rasraxn. Le chant matinal du
Merle noir. - Fnànsmc Amant. Les Buses du Chili. —
Cnanuzs VaN KEMPEN. Invasion de Casses-Noix dans le Nord
de la France. — Paur. Fnaxse. Observations ornithologiques.
— VoN BEN¤nm·1· GRONDAL. Zur avi fauna Islands. — Cu.
VaN Kmarnsu. Sur une invasion de Becs-Croisés dans le Nord.
— Rouen Bxznoussm. Le Rossignol des murailles. — Nécro-
logie: A. Mn.Ns·Eowaans, l'abbé Aimann Davm, le baron
M. Eouono en Sams-LONocnam•s.
Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy et
de la réunion biologique de Nancy. Novembre-Décembre 1901
et J anvier-Février 1902.
Societé des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure.
Annales de 190I. — J. Foucauo. Un hybride nouveau.
L’Agroxtis Castellana dans l`0ucst de la France. 1- A. DOLLOT.
Note sur le sous-sol parisien. ·
, Société d'Ilistoire naturelle d’Autun. 1901. Procès—verbaux
des séances.
Mémoires de la Société Académique d‘A griculture, des
Sciences, Arts ct llelles-Lettres du département de l’Aube.
3** série. T. XXXVlll.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’ Ouest de la
France. 2* série. ’l‘. ll. t" trimestre 1902. — FERNAND Camus.
Une hépatique nouvelle pour la France, l’Adelanthus deci-
piens Ho ok.- Cn. VaN KEIPEN. Note sur un Faucon-Gerfaut
_ blanc. ··- COSSMANN. Mollusques éocéniqucs dc la Loire·lnfé·
rieure.

— 105 —
Bulletin de l’(/niversité de Lille et de l’Académie de Lille.
Février, Mars, Avril 1902.
Mémoires de la Société Zoologique de liïance. 1901. — ·
E. Annné. Nouvelle contribution à la connaissance des
Mutillides de l’Australie. - E. Cmavaaux. Mission scientifique
de M. Alluaud aux Iles Séebelles (1892). Crustacés amphi-
podes. — P. Gounmar. Documents sur les Térébellacées et
les Ampharétiens du golfe de Marseille. - J. Gumrr. Con-
tribution à l'étude des Gastéropodes Opistobranches et en
particulier des Céphalopodes. - R. Maurin. Les Odonates
du Continent Australien. -—— G. Ni-zunumu. Revision de la
famille des lxodidés (4° mémoire). — R. Rontmxr. Sur le
caractère et Pintelligence de quelques Reptiles du départe-
ment de l’lndre. -E. Torserrr. Eponges nouvelles desAçores.
Société d’histoire naturelle de Toulouse. T. XXXIV. 1901. —
Mouaeui:. Oiseaux du Midi de la France. Localisation d’es-
pèces. — Couèaa. Des Desmidiées de France. — Jaune et
R. Maunoun. Note sur les Amphibiens de la région Toulou- I
saine. — Caaaviza-Cacum. Aperçu historique sur l'exploita-
tion des mines métalliques et des substances minérales dans
le Midi de la Gaule. — 1902, Janvier-Avril: Couùae. Des
Desmidiées de France. ’
Bulletin dela Société des Sciences historiques et naturelles
de l' Yonne. 1901. q
Bulletin de la Société botanique de Iôunce. 1902, n° 1-2. —
Davmu. L’Helmintia spinosa DC. — Fa. SALTEL. Xanthosia
concolor Th. Fr. — P. Vuu.r.i·:um. Sporange etSporocyste. -
E. Guinea. Le Cerisier de Virginie et le Cerisier tardif. —
F.GAennr.«m. Zingibéracées nouvelles de_l'herbier du Méusum.
— L. Laoatz. L’Ellébore massaliote de Théophraste. —
J. Human. Note sur les arbres à Caoutchouc de la région de
l’Amazone. — P. Fucus. Note sur l’épiphytisme du Poly/po-
'dium vulgare. — A. D’ÀLVERNY. Le Pin à crochets spontané _
dans les Cévennes. — P. Guizam. Sur le Boisseria bromoides

.. [06 -
Hochst. — G. Gnus. Note sur une monstruosité d’0rigine
parasitaire du Salim hippophaefolia Thuill.
· Annales de la Société académique de Nantes. 190I .
Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François. 'I`. XXI.
Académie des Sciences,Belles-LettresetArts deBesançon. 190I .
Annales de la Société d'Agriculture, Sciences et Industrie
de Lyon. 1899-1900.
A ctes de la Société Linnéenne de Bordeaux. 6° série. T. VI.
J. Pensz. Contribution à l’élude des Xylocopes. — Maumce
Launaarie. Contribution à la faune des Hémiptères, Hété-
roptères, Cicadines et Psyllides du Sud-Ouest de la France.
— L. BEILLE· Recherches sur le développement tloral des
Discitlores. — Extraits des comptes rendus des séances.
Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux.
Mémoires, 6° série. T I. —- J. Pmlnn. Recherches sur l’évo-
lution et la valeur anatomique et taxinomique du péricycle
des Angiospermes. - Procès-verbaux des séances de 1900
et 1901. — Observations pluviométriques et thermométri-`
ques de juin 1900 à mai 190l.
Mémoires de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts
de Lyon. 3° série. T. VI.
Annales de la Société Linnéenne de Lyon. 1900. —A. Locaao
et Evoeise Cazior. Les coquilles marines des côtes de France.
— E. Covvneun. Sur la prétendue digestion des Népenthés.
— R. Dunois. Sur le sommeil hivernal chez les Invertébrés `
— C. Vauov et A. Cours. Sur deux nouveaux Sporozoaires
endosporés, parasites de l‘A cerina cernua Cuv. — C Dere-
msr. et G. Suu. Monographie de la faune fluvio terrestre du
Miocène supérieur du Cueron (Vaucluse). — R. Dunois. Sur
le pigment rouge de l‘Asterias rubeus. — 190I : Le capitaine
Xamneu. Mœurs et métamorphoses des Insectes. — C1,. Roux.
Etudes géologiques sur les monts lyonnais. — L. R. P.
B1-:1.oN. Revision du genre Cortilena Motschulsky de la tribu
des Corticariens.

— 107 —
OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amiens. — A llitude 51"‘562.
Octobre 1902.
. I 2 -3 ·a == J — 4 ¤
  n.•i1¤oui·:·rns. TBIPÉIIATUBB   É 5 É Eg É É É É ,,E,m,Q,.Eâ_ l
T . . 1-· •· E :: ·;, ¤¤
— uumma maxlm inima maxima ag 2 §·¤ Q .·:·. 2 F
1 75*1,5 755 7,6 10,8 95 9,0 N. IO O Pluic tout le jour. 1
·3 î .1 760 4,5 11,6 85 0,0 N. E. 0 5,30 È
$1151.1 761 5,0 7,5 82 0,0 N. E. I0 0
1750 761 4,4 8,2 88 0,0 N. E. I0 0
. 5 îàh 759 7,0 I0,4 82 0,0 N. E. 10 I
1`T55,5 756 3,6 14, S2 0,2 W. 0 3,3 Pluie le soir.
1755 757 3,0 15,4 99 0,0 E. 5 4
‘ 5 756,5 757 5,0 10,4 87 0,3 E. 10 4 Pluie I11 nuit.
9 î5i.5 756,5 10,0 17, 79 0,0 S E. 10 1
IO 752 759,5 12,0 20,0 87 0,0 S.W. ° 0 7,3 ;
'II Z5': 754 ll,8 16,5 94 0,2 S. l0 0 |*1ui«; |·.· soir.
12 î5·1 767 5,0 14,0 88 0,0 N. 10 0
1 13764 767 8,6 16,8 88 0,0 S.W. 10 4  
11750 764 8,8 15,4 85 5,7 S.W. 10 1 .·\mrses.
15 5*2 760,5 I0,0 15,4 8l 2,0 S. 10 2 Plulole nuit.
11; 51,5 753 6,0 14,5 85 5,8 W. 2 4 Averses. `
17 753 757 6,0 I3, 82 3,0 W. 5 5 Avurses.
11:752 757 6,5 14,0 95 3,0 W. 5 2 1'Iuir:.
I0 757 761 7,8 I3, 90 0,3 S. 10 0 P1ui·.·, .
:11175.3.5 759,5 8,5 15,2 93 0,0 W. 10 0
ï i·ll`155.E¤ 764,5 6,5 14,4 88 0,0 W. 0 7
22 761,5 764 7,0 12,5 81 2,0 W. 5 2,3 1
513 765 77|,5 3,2 14,4 92 0,0 N. 10 1,3
' *3-l 770,5 772 2,8 14, 99 0,0 E. 10 5
25 163 770,5 6,0 15, 99 0,0 N. 0 3
*21.761 768 6,0 15,2 95 0,0 W. 10 0 .
511 1IiU 767 8,5 12,5 92 0,0 W. 10 0
ir IGI 762,5 -0,5 14,2 95 0,0 W. 10 2,3
‘l'.«|76l` 762,5 2,0 II,4 96 0,0 W. 0 4
ÉU îül 762,5 5,0 10,6 98 1,0 S. |0 0 Pluie le soir.
I 1|762,5 764 4,8 12,' 94 0,5 N.W. 0 5 Pluie Ia. nuit. I
Total de le pluie en millimètres: 33,0
Abréviations etobservatiom: B. Bourmsque.-Br. Brouillard. —Bcl. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. -— Uélat du clel, ln
direction du vent, l’6ls\ hygromélrlque soul observés 5 0 h. dn malin. - L‘éIat du ciel est mesuré
É: gàn lîn dixièmes de nébnlosllé. —· Les heures de soleil sont mesurées avec I‘héli0grsphe

 
.. 468 -
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d'A miens. - Altitude 51"562.
Novembre 1902.
· ¤ ü hs É .: Ã W E
É mnouàms. |'I’BIlPÈHATU|\E E È ê É   È É É É REMARQUES-
¤ minima maxima minima max   "· gg Éê É = É
1 162 763,5 8,5 11,5 98 0,2 W. 10 0 Pluie.
2 62,5 764 1,0 11,` 98 0,0 S. 10 0
3 62 764 1,6 12, 94 0,0 W. 8 0 '
4 57 763 2,0 11, 93 0,5 E. 0 6 Pluie.
5 54 757 6.5 15, 92 0,0 S. 0 4 _
6 50 755 10,0 17.2 95 0,7 8. E. 10 3 Pluie.
49,5 756,5 8,5 14, 98 6,0 S.W. 10 0 Pluie tout le jour.
53 756,5 6,5 12, 95 0,4 S. E. 10 0 Pluie.
53 756,5 5,6 l2,‘ 94 0,9 S. E. 0 4,30 Pluie. .
1 756,5 759,5 4,4 11, 94 0,0 W. 5 3
11 54 759 9,0 l2, 91 0,0 E. 10 2
12 55 763 4,8 I3, 92 0,5 S. 10 0 Pluie le soir.
I3 63 763,5 5,0 8, 99 0,0 W. 10 0
14 65,5 767 4,4 9, 97 0,0 S. 10 1,3 I
15 65 767,5 2,4 7,4 88 0,0 N. 10 0
' 16 64 765 -2,5 7, 89 0,0 E. 10 0
17 64,5 765.5 -5,0 3, 92 0,0 E. 0 1,
1 61 765,5 -6.0 0. 98 0,0 E. 0 4,
I 59 761 -3,0 -0, 98 0,0 E. 10 0
J6] 766 -8,5 -0, 98 0,9 S. W. 10 0 Neige.
l 63,5 766 -9,4 -0, 98 0,0 S. W 10 0
762 763,5 -5,5 0, 98 0,0 S. E. 0 3 _
60 762 0,2 3, 98 0,2 S. 10 0 Dégel. Pluie le soir. `
4 750 760,5 2,0 9,4 99 2,7 S. 10 0 Pluie tout le jour.
` 44 750 7,5 12,4 95 0,2 S. W. 10 0 Pluie la nuit.
744 749 6,4 11,0 93 0,0 S. 10 0
7749 752 0,0 10, 97 0,0 S. W.4 10 0
47 752 3,0 10, 94 1,2 S. 10 0 Averses.
746 749 5,5 9,2 97 6,6 S. 10 0 Pluie soir et nuit.
’ 46 750,5 6,8 10,0 99 7,4 S. 10 0 Pluie tout le jour.
Total de la. pluie en millimètres : 28,4
Abréviations et observations: B. Bourrasque. - Br. Brouillard. - Bel. Belair. - GI. bl. Geléû
blanche - Gr. Gréle. - Ng. Neige. -· Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'élat du elel,Ia dlrec·
tlon du vent, l’étal hygromèlrlque aunl observés A 9 li. du matin. - L'é1at du ciel est mesure de
gi; 1:; au dlxlèmes de uébulosllé. - Les heures de aolell sont mesurées avec l’l1eliographe de
p .

;· .
B U |.|. ETI N
on LA
SOCIÉTÉ LINNÉENNE  
DU NORD DE LA FRANCE
' N° 351.- Janvier-Février 1903. - 32• année. - T. XVI.
Annassnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens. ‘
Les demandes d`abonnement et les cotisations (en timbres·poste),
à M. le D' Srmaux, rue Saint·Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
r SOMMAIRE : Extrait des Procés-Verbaux : Séances générales des
9 Janvier et 13 Février 1903, pp. 109 et 110. — Contributions à
la Faune locale, par M. E. Coma, p. 112. — Les Assurances contre
la grêle (suite), par M. H. Ducxnussor, p. 111. — Ouvrages reçus,
I p. 119. — Observations météorologiques, pp. 123-124.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smmca oeusaana nu 9 uxviaa 1903.
’ Présidence de M. DUCHAUSSOY.
y Conansroummcs : 1° Lettre du Ministère de l’Instruction
' publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des États-Unis.
2° Le Ministère de l’lnstruction publique et des Beaux·Arts
envoie le n° 22 du Bulletin du Comité des Sociétés des
Beaux-Arts des départements.
3° L’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Modène
accuse réception de nos publications.
A° Lettre du Ministère de Vlnstruction publique et des
Beaux-Arts annonçant que le 41° Congrès des Sociétés
32° Année. 7

_ —- 110 — -
savantes s’ouvrira à Bordeaux dans le grand amphithéatre
de l‘Athénée municipal, le mardi 14 avril prochain, à 2 heu-
res précises et que ses travaux se poursuivront durant les
journées des mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 avril.
5° La Société géologique de France réclame plusieurs
numéros qui lui manquent de notre Bulletin.
MM. Spineux et Gonse présentent comme membre non
résident M.Caussin, docteur en médecine à Proyart (Somme).
M. Spineux, trésorier, donne lecture des dépenses et
`recettes faites par la Société dans le cours de l'année 1903.
La Société lui adresse des félicitations pour sa bonne
gestion. _
La Société Linnéenne adresse ses remerciements à M. P.
Dubois pour don d’un volume des Mémoires de la Société
Impériale d’Émulation d’AbbeviIle, 2° partie, années 186t·62.
Plusieurs membres de la Société proposent de faire au
printemps une excursion botanique à la foret de Crécy et
une excursion géologique à Marcheville.
M. le Président donne lecture d’un conflit nouveau dans
un immeuble à propos du Merulius destruens, par le
D' Labesse (extrait du Bulletin de la Société d'Etudes scien- _
tiüque d’Angers).
ll donne ensuite communication de la note de M. N. de
Mercey, sur des gites de phosphate de chaux de la Craie
à Bélemnites, formés avant le soulèvement du Bray.
. Le Secrétaire-,-1 djoinl :
F. Cnoovaivr.
séance otufznans ou 13 rtvnisn 1903.
Présidence de M. DUCHAUSSOY. ‘ (
Comuasrouoancn : 1° Lettres du Ministère de Plnstruction
publique et des Beaux—Arts annonçant I'envoi d‘ouvrages
venantades Etats·Unis et de Belgique. ·

— ttt — `
2° L’Académie royale des Sciences et des Lettres de Dane- i
marck accuse réception du Tome X de nos Mémoires.
3° La Société d'Emulation de Cambrai envoie le programme
des questions mises au concours pourlt)03. Les envois devront
parvenir franco, au Secrétaire général de la Société, rue
Vaucelette, avant le l" septembre. '
4° La Société botanique des Deux·Sèvres pour l’étude de .
la Flore du Poitou et Limites envoie son intermédiaire men-
suel.
5° M. le Docteur Caussin à Proyart (Somme), présenté
dans la dernière séance, est admis en qualité de membre non
résidant.
6° Le Jardin royal botanique d'Edimbourg accuse récep-
` tion du Tome X de nos Mémoires. _
M. V. Brandicourt dépose sur le bureau, au nom de
M. l’abbé Dequevauviller, une fascie de tige souterraine de
Convolvulus arvensis, rencontrée à Guyencourt le il février.
Dans une des précédentes séances, notre collègue M. Dela-
garde avait signalé la présence d'une Orobanche sur un pied
de Pelargonium. ll est heureux aujourd’hui de déposer ce_
, spécimen sur le bureau. . ·
ll présente en méme temps une vingtaine de cocons de
l’Attacus de l'Ai|ante qu’il a recueillis dans les premiers
jours de l903 à Paris, Place Linné. Ces cocons venaient
d'étre détachés des Ailantes plantés sur la place.
Notre collègue expose que les Attacus se sont acclimatés
à Paris depuis l86'l et qu’à maintes reprises il en a recueilli i
des cocons depuis cette époque, ce qui établit la parfaite
acclimatation de l’insecte et sa résistance aux hivers parfois —
très rigoureux qu’it a eu à traverser.
M. Duchaussoy à propos d'une note de M. H. Fockeu,
parue dans la Revue générale de Botanique du 15 décembre
1902, sur les Digitales monstrueuses, rappelle que des obser-
vations de ce genre ont déjà été faites à Amiens et qu’elles

: . - U2 —
ont été publiées dans le Bulletin de la Société Linnéenne.
M. le Président présente au nom de M. Delambre, Conser-
‘ vateur du Musée de Picardie, des notes très intéressantes
accompagnées de dessins, sur des instruments néolithiques
' recueillis à la briqueterie de M. Bultel à Amiens, entre le
chemin de Gagny et la Vallée de Somme.
Ces notes seront publiées prochainement dans notre
bulletin.
Le Secrétaire-Adjoint :
F. Cnoomurr.
CONTRIBUTIONS A LA FAUNE LOCALE
COLÉOPTÈRES (1).
Cicindela germanica L. var. noire. — Août. Montdidier,
sous les gerbes de blé.
Licinus silphoides Rossi. — Juin. Bois de Bettencourt, sous
la mousse au pied d’un arbre.
L. depressus Payk. —Jujn. Airaines, en nombre sous les _
tas d'herbes.
Fcronia punctulata F. — Septembre. En nombre, dans les
marais sous le Forestel, près Montdidier.— Etelfay (Lecomte).
Anchomenus angusticollis F. —- Courtemanche, en nombre
(Lecomte).
' Quedius cruentus Ol. — Juin. Montdidier, sous les mousses.
Q. obliteratus Er. — Juillet. Bouillancourt.
Nitidula bipustulata L. —Juin. Montdidier, dans un bûcher. Q
Illycelophagus 4 guttatus Mull. — Juillet. Airaines.
Morychus nitens Panz. — Juin. Le Mesnil-Saint—Georges.
(1) Les espèces précédées d’un astérisque n’ont pas encore été signalées
dans le département de la Somme.

— H3 —
Homaloplia ruricola Fr. var. atrata Fourc. — Juin. Mon-
chel, pris en nombre.
Anlhaxia 4 punctata L. -Juin. Bois de pins pres le Forestel.
Agrilus tenais Batz. - Montdidier. Eclos en juillet dans
du vieux bois.
' Cardiophorus nigcrrimus Er. — Mai Bois Marotin à Fes-
camps.
` * Diaperis boleti L. — Juin. Pris cinq exemplaires dans un
champignon, Polyporw sulphureus, sur un vieux poirier près
du bois de Laboissiere.
Mycetochares barbata Latr. —- Juin. Montdidier, Dans un
vieux tronc d’arbre.
Omop/dus brevicollis Muls. — Mai. Forestel, près de Mont-
didier, sur les pommiers.
Xylophilus populneus F. —Mai. Bois de pins près le Forestel.
Phytonomus fasciculatus Herbst. — Juillet. Bois de Betten-
court, dans les mousses. ‘
Lixus punctiventri: Bohm. — Le MesniI—Saint—Georgcs,
près Montdidier,
' Mccinus longfusculus Bohm. - Mai. Montchel près de
Montdidier, sur les aubépines.
' Magdalinus rufus Germ. - Montdidier,
Lignyodes enucleatar Panz. — Mai. Bois de Laboissière.
Hylastes ater Payk. — Montdidier.
Dryocœtes villosus F. — Février. Montdidier, sous une écorce
d’arbre abattu.
Xqleborus Saxeseni Retz. - Onvillors, Eclos de vieux bois
de pommier.
Callidium femoratum L. - Juin. Bois de Fontaines.
Exocentrus punctipennis Muls. — Juillet. Airaines, pris au
vol.
E. adxpersus Muls. — Juin. Etelfay (Lecomte).
Rhamnusium salicis F. — Juillet. Montdidier, en nombre,
dans un vieux tronc d’orme.

-— U4 —
Donacîa reticulata Gyl. —Juin. Marais sous le Forestel.
Cryptocephalus marginatus F. — Courtemanche (Lecomte).
E. Coma.
Les Assurances contre la grêle.
(Suite). .
VI. COIPARAISON DES TARIFS.
Le tableau suivant donne une comparaison d’ensemble
des prix du tarif minimum de ces Compagnies, en rapportant
ces prix par hectare et par classe à la valeur des récoltes
adoptée parla Caisse départementale de la Somme.
La comparaison porte sur la Ruche du Pas-de-Calais, la
Société de Toulouse et l’AbeilIe.
I NATURE DES RÉCOLTES je 3 3 ,, ni s I
ag E B Q} g '¤ 5 J)  
et ··· Q E ou- §·¤·¤ B i
_ 51, Q c :1 I: ·_
rmx A Lnncrsnn l w vx g ¤_ < ·
1
I Prairies naturelles ou artiticielles(400fr.
' àl’hectare) ......... 1f.60 2f.20 1f.60 2f.4-0
Betteravcs fourragères (600 fr.) . . . 2 40 3 30 2 40   3 60
( Pommes de terre (500 fr.) ..... 2 00 2 75 2 00 3 00
Bits (450 fr.) .......... 2 25 2 70 1 80 2 70
IMaîs(40()fr.) ......... 200 240 1 60 240
l Orge et Pamelle (400 fr.) ..... 2 00 2 40 1 60 2 H)
Seigle et miiteil SIL'!) fr.) ...... 2 10 2 62 I 40 2 8)
Sarrasin (350 fr ......... 2 10 2 62 3 50 I 7 (Il
,0rge et avoine de printemps (400 fr.) . 2 40 3 00 1 60 I 2 Sl
(Chanvre, lin, colza (450 fr.) .... 7 65 9 90 9 00 (9 (I) .
· Gîillettes et plantes fourragères à grai-
I ne-s(350fr.) ......... 5 95 7 70¤7 00l7 (X)
' Menues graines, fèves, vesces, haricots I ,
l(250t`r.) ........... 525(662250(500
A l' exception des menues graines, toutes les récoltes sont
assurées à l’Abeille à des prix plus élevés qu'à la Caisse dépar·
tementale.
Les cotisations ordinaires de la Ruche sont celles de la

l
I
I
I —— H5 —
I Caisse départementale pour les prairies naturelles ou artifî-»
I cielles, les betteraves sucrières et les pommes de terre; mais
I elles sont plus faibles pour les céréales (blés, orges, seigles et
I avoines) ; plus élevées pour le sarrazin, les plantes textiles ou
E oléagineuses.
I Il y a là des indications précises pour remanier les tarifs de
I la Caisse départementale, si celle·ci ne veut pas être sérieu-
I l sement concurrencée parla Ruche du Pas—de-Calais. _ ‘
É Ge qui précède montre que les Mutuelles n`ont pas autant
de frais généraux que les Compagnies par actions: dans
I celles·ci les 5t °/,, des primes perçues reviennent seulement
aux sinistrés.
I Le développement des Mutuelles aura pour conséquence
I la diminution des primes. Plus les adhérents seront nombreux,
I plus celles—ci seront réduites.
I La Société de Toulouse est une Mutuelle à cotisations Ilxes,
I dont le fonds de réserve s'élève à 770 000 francs. ,
I Dans la Somme les cultivateurs ont un avantage sérieux
en s’assurant à la Caisse départementale plutôt qu’à la Société
de Toulouse. ll n’y a cependant pas de règles sans exception.
Supposons un orage épouvantable s‘abattantcette année sur
un_e commune du premier degré : l'assuré de la Société de
Toulouse, en l903, paiera sur ce premier degré pendant cinq
I ans,' alors que l’assuré de la Caisse paiera beaucoup plus
' dans les quatre dernières années. Le cas s`est présenté à
Roisel à la suite des orages de 1899.
, Beaucoup de Mutuelles sont à primes variables. « Dans
  ce système l’assuré a Pavantage de ne rien débourser au-
W delà des besoins de l'association. Mais cet avantage est
compensé par d‘assez grands inconvénients, dont les prin-
cipaux sont la variation annuelle des primes au moyen
desquelles on achète sa sécurité, la crainte d’avoir peut-
etre à supporter dans certaines années des sacrifices con-
sidérables, et Vimpossibilité de réparer immédiatement

— 116 —
les désastres, puisque les cotisations destinées à le faire ne
peuvent etre fixées qu'à la lin de l'année » (1).
L’examen des communes placées dans les zones dange-
, reuses conduit aussi à quelques critiques. Il y a trop de
` _ différence entre les primes demandées dans les communes du
` premier degré et·celles qu’on exzye dans les villages éprouvés
É plus souvent.
_ lx. v A rnor ns zomas: trois ou quatre seraient suffisantes.
‘, Pourquoi, par exemple, la Caisse départementale ne réunirait·
‘ elle pas en un seul groupe les quarante-six communes qu'elle
ï range dans le quatrième, le cinquième et le sixième degré. '
Pour ces communes les pria: sont trop élevés. La grêle est
très capricieuse; cependant, Lons nss vous ossoss, LB SILLON
sinisrns est nsc·m.iGm:: toutes les communes qui sont sur
— la trajectoire éprouvent des dégâts plus ou moins impor-
tants. Les points les plus menacés sont à Pintersection des
chemins d' orages.
` Les Compagnies d’assurances, l’.·1beille comme la Ruche,
ou la Société de Toulouse, ont pour chaque commune un
compte spécial, dont les bénéfices ou les pertes font varier
le tarif. Après une grande gréle des communes sautent trop
brusquement dans une catégorie où les primes sont plus
élevées. Pour nous la commune est une unité trop petite .· les
zones doivent être tracées plus largement et se baser sur la
plus grande période possible. Ma carte des zones à grêle du
département de la Somme repose sur 1 355 cas survenus dans
509 communes: dans cette période, la Caisse départementale
a eu 1 052 cas de grêle dans 424 communes, et l‘Abeille, 791
cas dans 315 communes. Les minutes des deux cartes, établies
par les mêmes procédés, sont presque identiques pour la période
l860—91.
(1) A. Monvmuzz. L’Assurance·Gréle. Op. cit., p. 5.

- H7 —
Les sinistres des dix dernières années apporteraient peu
de moditications à cette carte, tout en l’améliorant.
Le canton de Rosières est placé dans l’unc des troù zones
dangereuses (I). Or, en t898, l‘A beille n’avait que six com-
munes sur vingt—et·une payant un tarif majoré. A la suite de
l’orage du 20juin 1899, quinze communes paient maintenant
des primes variant de 0 fr. 90 à l fr. 40 pour l00 francs de
récoltes appartenant à la première classe des récoltes.
En Allemagne, les sociétés mutuelles contre la grêle sont
plus nombreuses et plus importantes que les sociétés d’assu-
rances montées par actions. Parmi elles, citons la Compa-
— gnie d' assurances de l' Allemagne du Nord, la Magdebourg, la
Compagnie d’assw·ances de Greifîswald, etc. La première ne
paie pas d’indemnité au·dessous de 6 °/., de dommages, et si
le souscripteur déclare ne point réclamer de dommages au-
dessons de 12 °/,, sa prime est diminuée de 20 °/,,.
De plus, lorsque pendant les quatre dernières années
d'une période d’assurance le souscripteur n’a réclamé aucun
dommage, il bénétlcie d'une réduction de 5 ‘/,, àpartir de la
sixième prime; puis, pour chaque année ultérieure, ce
rabais augmente et la prime peut étre abaissée de 50 °/..
« Les agriculteurs, dont les propriétés ne sont exposées
aux orages qu’à de très rares intervalles, peuvent donc ainsi
bénéficier de cette heureuse situation sans cependant se
désintéresser de toute assurance » (2).
Pour rendre commode et peu onéreuse une assurance aux
petits cultivateurs, on a organisé, en Allemagne, des assu-
rances communales qui épargnent des frais individuels de
police (3).
(1) H. Ducmmssov. Les orages et les zones à grêle dans le département
de la Somme. Op. cit.
(2) Du·rn.1,ov, op. cit. p. 2-3.
(3) Cauvin. Rapport. Op. cit., p. 61-67. _

— 118 —
En Bavière, on cherche à soumettre toutes les compagnies ·
régionales a la direction de l'Etat. ll y ala nn excellent (
exemple que nous suivrons un jour. b
Si, dans les régions où les cas de grele sont rares ou
inconnus, l'assurance rencontre peu de partisans, au grand l
regret des compagnies, celles-ci ont assez d'expérience pour
éviter les pays dangereux : « Le champ d'action, quoique (
vaste en apparence, dit le directeur de la Conjïance, se trouve l
limité en réalité par la sélection qu’il y a lieu de faire, de
certaines contrées où la prudence commande de ne pas abor-
de? •  
.C’est-à-dire, Messieurs les cultivateurs, que les compa-
gnies anonymes veulent bien assurer vos récoltes, à la
condition que celles·ci aient peu de chances d’etre grélées.
Dans le même rapport, nous voyons que ces compagnies
« ont fourni une belle carrière, malgré la concurrence 3Ch&l*
née des mutuelles et des mélinettes » (2).
En France, la perte moyenne à l' hectare est de 1 fr. 6 2 par
an; dans les bonnes années, elle est de I fr. I2. Pour être
remboursé de 400 francs de perte, on ne paie pas moins de
1 fr. 60 de prime pour les récoltes de céréales.
La pratique des assurances est insuffisante, non seulement à
cause de l' indifférence coupable des cultivateurs, mais aussi
grâce aux primes élevées exigées par les compagnies.
. Personnellement nous désirons x.’.«ssunsncs aanaaans
osniauoine, dont la prime, payée par le propriétaire du sol,
serait proportionnelle à la valeur locative du terrain. « Par
ce système, on pourrait rembourser intégralement tous les
dégâts : les intermédiaires seraient supprimés, à l'exception
des percepteurs recevant les différentes primes, et les agents
de l’État qui établissent aujourd'hui l’importance des dom-
(1-2) Moniteur des assurances du 15 octobre 1902. Rapport de la Con-
fiance (n·* 409, p. 610-14). (

l
— 119 —-
mages. ll n’y aurait plus ni secours, ni dégrèvement, puisque
tous les sinistrés auraient leurs pertes totalement rembour-
sées. Cette mutualité agricole pourrait d’ailleurs s’appliqucr
à tous les sinistres agricoles. »
En attendant, je terminerai en clamant à nos amis des
campagnes: As:w·ez·vous/ Assurez vos récoltes contre la
grêle, comme vous assurez déjà votre ferme contre l’incendie.
` ~ H. Ducnwssov.
_ Ouvrages reçus.
La Feuille des Jeunes Naturalistes, 1902. Mai : G. Coursen:.
Les Mollusques de la Tarentaise. —- V. DEMANGE. Excursion
à Lang-Son (Tonkin) et frontière de Chine. — Notes spéciales
et locales. — Juin: G. Counonn. Les Mollusques de la
l Tarentaise (lin). — Pnzans Manrv. Sur deux Asclépiadées
V fossiles. — Abbé Fniouusr. Bombus et Psit/zyrus de France et
de Belgique. — Notes spéciales et locales. — Juillet-Août :
Abbé Fniormm. Bombus et Psithyrus de France et de Belgique
(fin). — En. Cnwoon. Faunule malacologique de Saint-
Raphaël (Var). — Notes spéciales et locales. — Septembre :
Abbé CAFRIONNET. Bombus et Psithyrus de France et de `
Belgique. Légende hors texte de la planche parue au dernier
I numéro. —- En. Cmuuou. Faunule malacologiqne de Saint-
Raphael (Var) (fln). - Ronsnr Vn.t..vr1·s nes Pnuemss. Faune
des Vertébrés du département dn Puy—de-Dome. -— Notes
spéciales et locales. — Octobre   Gavov. Contributions à la
Faune entomologique du département des Alpes-Maritimes.
. — Ronnntr Vn.x..«·r·1·2 nes Piwonss. Faune des Vertébrés du
département du Puy-de-Dome. — R. Hicmzt et L. Paané.
Les arbres étrangers du domaine d’Harcourt (Eure). — Notes
spéciales et locales — Novembre : A, LAVILLE. Sur le dernier
sol paléolithique aux environs de Paris. — ll. Hicxu. Le
Pin à Sucre. - Notes spéciales et locales. —t Décembre :
l .
l

- gm -
Gusuvs-F. Dommus. Classification des Couches crélacées
tertiaires et quaternaires du Hainaut belge. — H. Duvan.
Contribution à l’Histoire de la botanique en Provence. Frère
Gaenim., capucin, botaniste provençal. — Notes spéciales et
locales. ·
Revue générale de botanique. 1902. Juillet: A Dacunnmu.
Observations sur la distribution des poils à la surface de la
tige chez quelques espèces herbacées. - L. Géxeau ne
L.u|.«m.u-Ens. Recherches sur le bois des Conifères des tour-
bières. — L Mxrnucuor et M. Monmmo. Variations de struc—
ture d’une Algue verte sous l’intluence du milieu nutritif. —
E. Gmrrou. Revue des Travaux de Physiologie et de Chimie
végétales parus de 1893 à 1900. — Août: Jean Fmsnnn.
Ifassiniilation chlorophyllienne aux pressions inférieures à
la pression atmosphérique. L L. GENBAU ns Lauanmàna.
Revue des Travaux publiés sur les Muscinées depuis le 1°'
janvier 1895 jusqu’au 1" janvier 1900. — E. Gmrrou. Revue
des Travaux de Physiologie et de Chimie végétales parus de
1893 à 1900. — Septembre: Jun Fnxanu. L'assimilation
chlorophyllienne aux pressions inférieures à la pression
atmosphériques (fin). -· E. Gnirrou. Revue des Travaux de
Physiologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. —
Octobre : L. Mxrnucnor et M. Momano? Modilications pro-
duites par le gel dans la structure des cellules végétales. —
W. Russian,. Essai sur la localisation de la Daphnine chez le
Daphne Laureola. — R. Zmnusn. Revue des Travaux de
paléontologie végétale publiés dans le cours des années 1897-
1900. — L. Gamm: os Lauanrieaa. Revue des Travaux
publiés sur les Muscinées depuis le 1** janvier 1895jusqu'au
1°' janvier 1900. — E. Gnuwou. Revue des Travaux de Phy-
siologie et de Chimie végétales parus de 1893 à 1900. —-
Novembre : J. Kovcnomv. Intluence des blessures sur la for-
mation des matieres protéiques non digestibles dans les
plantes. — L. Mzrrnucnor et M. Monnuno. Modifications pro-

- 121 —·
duites par le gel dans la structure des cellules végétales. —
M"•• H. Kanarérovr et M. Sasaciumorr. La décomposition
des matieres protéiques dans les plantes. — R. ZEILLEB.
Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le
cours des années 1897-1900.
Bulletin de la Société des sciences naturelles de l’Ouest de
Ia France. 2• série, T. ll, 2* trimestre 1902. -— Abbé J. Dom-
mous. Catalogue des Hémiptères (Hétéroptères, Homoptères,
Psyllides) de la Loire~lnférieure. — Extraits et Analyses.
Bulletin de la Société botanique de France 1902, N" 5-6.
Ganscsw. Note sur un Carezc litigieux de la llore de l'0uest
de la France. - G. Rouv. Le Galium commune Rouy dans la
Flore française. —— F. Cairns. Le Harpanthus Flotowianus Nees .
ab Es. en France. - E. Henry. Note sur quelques nouveaux
Champignons parasites des Chênes. — G. Camus. Nouvelles
observations sur les Saules. — De Rsv·PAiLnans. L’E'uphor-
bia sulcata en France. — E. Psnnor. Sur une particularité
de structure observée chez certaines feuilles d’A1~istoloch£a
Sipho. — Abbé Hamumn. Note nécrologique sur Venus
Pavor. — Mouxttsmaine. Question sur la Gentiana ciliata. —
Picousmmn. Lichens nouveaux pour la ilore de Bretagne. -
G. Gnus. Trois Orchidées nouvelles pour le département de
l'0ise. — 1901, N• 7. G. Disiusa. Une Hépatique nouvelle
pour la chaine des Vosges. — L. Gaiman ns LAKARLIÉRB. Sur
la flore bryologique des grottes du midi de la France. —
H. Hua. Le genre Neurotheca d’apres les récents documents
africains.- E. Ganscsw. Liste de quelques espèces nouvelles
pour la ilorule de Belle·lle-en-mer (Morbihan) et de quelques
raretés retrouvées dans l'lIe. - H. ns Boissisu. Le Siayrin·
cliium mucronatum Mich. dans l’Ain. — Frère Hemsaun. La
flore d'Auvergne en 1901. —— Matmvaun et F. Hsiusaun. Un
Carez nouveau pour la ilore française. — 1902, N°' 3 et 4.
Bsarnmn et Coiumtts. Les caractéristiques de la feuille
Ioliaire marathienne et de la trace foliaire ophioglosséenne

.. 439 ..
à exemples et moditlcations de ees traces.- Gmusvaiu.
Zingibéraires nouvelles pour l’herbier du MUSéUm.—MOUILI.E-
Panini:. Sur une nouvelle localité du Viola cornuta. —
F. CAMUS. Lettre à M. Malinvaud sur l'Hymenophyllum tuni-
bridgence. — Dtsnuzn. Le Frullania fragilefolia aux environs
de Paris; étude sur sa distribution géographique en France.
— Banrnann et Coamitm. Les caractéristiques de la trace
foliaire onocléenne et les principales modifications de cette
· trace. — 1898, N° 10.· Revue bibliographique. — 1902. N° 7.
Le frere Sansa. Découverte du Potamogeton sub/lavus dans le
département de l’Aude. -— Manmvwu. Communications sur
des faits de géographie botanique observés dans le départe-
· ment du Lot. —— G. un Lnnnuàas. Quelques observations
sur le Molybdate d'ammonium employé comme réactif des
membranes cellulaires. —- Tounwr. Description de deux
Rosiers appartenant à la tlore d‘lndre-et·Loire gli. cainonen-
sis Tourlet et R. pseudofarinosa Tourlet. -· Disuien. Junger-
mannia exsecta Sch. et J. eassectœformis Breidl. — DU Cown-
nnm. Flore licbénologique des environs d`0rléans, 2* liste.
— Revue bibliographique.
Journal des Savants. 1902. Mars à Août. `
Université de Toulouse. Annuaire 1901 et 1902. — Rapport
annuel (13 décembre 1901). — Thèses diverses.
Académie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires ·
de la section des Sciences. 2° série. T. Ill, n° 2.
Académie royale de Belgique. Bulletin de la Classe des
Sciences. 1901 et 1902, n°• 1-8, — Annuaire 1902.
Société Agricole, Scientijïque et Littéraire des Pyrénées
Orientale:. 43* volume.
Académie de Stanislas. Table alphabétique des publications
de 1750 à 1900. — Mémoires 1901-1902. — Juillet, août,
septembre 1902.

- 123 —
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34'”.
Décembre 1902.
, ai ui " · un É L
É BA['|0IÈ1"RB· NTBIIPÈRATURB É È â É   E É É É RBIABQURS.
¤ mn maxi minime maxi   °' g ES Q = 2
I 50 753 7,5 9,2 96 6,5 W. 10 0 Pluie soir et nuit. '
2 47 754,5 3,0 10,4 99 5,3 W. 10 0 Averses, vent fort.
3 54,5 764 -5,4 6 97 0,0 8.W. 10 0
4 64 769 -5,0 -0, 98 0,0 E. 0 4
5 63 766 -10,4 -0, 98 0,0 E. 10 3,
_ 6 65 766 -10,6 -4. 99 0,0 E. 0 4
62 765,5 -8,0 -1,2 98 0,0 8. E. 8 2
59,5 761 -8,0 -2, 98 0,0 S. E. 10 3,3
54 759,5 -6,5 -1, 98 0,0 E. 0 3,3
1 159 762 -5,2 0,5 98 0,0 E. 5 2
11 61,5 762 -7,4 1, 98 0,0 E. 0 4
I2 61 762 -4,0 2, 97 0,0 E. 0 3
I3 62 766 2,6 8, 96 0.3 E. 10 0 Dégel.
I4 66 768 1,8 6, 99 1,7 S. E. 10 0 Pluie le soir.
II5 61 766,5 2,0 9, 99 0,6 S. 10 0 Pluie lo matin.
16 61 766,5 3,5 12,2 99 7,0 S. W. 10 0 Pluie tout le jour.
17 61 763 11,0 13, 95 2,6 W. 10 0 Pluie tout le jour.
1 59 763 7,0 11. 76 0,0 W. 10 1,3
1 64 767 5,2 9, 91 0,3 N. W. 5 2,3 Pluie.
64 767 7,5 10, 95 0,0 W. 10 0
I 65 768 6,2 10, 95 0.3 W. 10 0 Pluie.
68 772 -1 0 7, 94 0,0 N. 10 0
71 772 -4:4 5, 95 0,0 E. 0 4,3
68,5 770 -3,5 3, 98 0,0 8. 0 2,3
' 63 769 3,0 10, 96 0,2 W. 10 0 Pluie.
63 765 8,2 11,' 96 0,2 W. 10 0 Petite Pluie le soir.
7 63 765 7,0 10, 72 0,0 W. 10 0
51 763 6.5 10, 89 0,2 W. 10 1,3 Pluie.
i 41 751 1.2 9, 99 2,0 W. 10 0 Pluie le jour.
· 40,5 742 0,6 5,* 89 0,2 W. 10 1, Averses.
:31 42 749 0,6 4, 92 1,8 B. W. 5 1 Averses.
Total de le pluie en millimètres : 28,2
Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. — 61. bl. Gelée
blencbe - Gr. Grele. - Ng. Neige. —• Or. Orege. -‘l‘on. Tonnerre. - L‘étnt du elel,l•d1rec-
tion dn vent, l’é1s1 bygmmetrlqne sont observés 4 9 b. du mstln. - L’étst du ciel est mesure de
gain 10,sn dlnlenes de nebutœlté. - Les benres de soleil sont mesurées une Pbetlogrspbe de
pbell.

.. [Q4 ..
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amien,1. — Altitude 34*.
Janvier 1903.
. I H ,; ·
É mmduàmx. rzurtnnwnn ÉÉ         nuumqvxs.
¤ minime mnxlm mn maxime = I °' 2 Eg É ¤ É
. I 49,5 754 I,5 6,4 92 3,4 W. 5 0 Pluie la nuit.
2 49,5 754 6,5 11,5 99 7,8 S.W· 10 0 Pluie tout le jour. `
50 757,5 4,5 12,5 94 0,0 W. 10 2,3
4 54 759 6,6 13, 90 14,2 W. 10 0 Pluie.
54 757 6,0 13, 92 0,0 W. 10 2
‘75l 756 7,0 1I, 98 0.0 S. 8 3,3
7 50 754 5,0 11,2 84 0,6 S. 10 2 Pluiela. nuit.
54 755 4,0 11, 98 0,0 S. 10 1,3
50 751 6,2 11,5 83 0,2 S E. 8 0,30 Pluie la nuit.
1 48 750 5,0 12, 92 6,6 8. ' I0 0 Pluie le soir.
I1 48 755,5 -1,0 6,2 99 2,0 S. 10 0 Pluie.
1 î55,5 763,5 -5,5 2, 98 0,0 N. 4 2
I3 64,5 767 -7,4 -1, 98 0,0 N. 0 3,
` I4 67 769 -8,0 -3, 98 0,0 E. 0 4,3
1 64 768 -8,0 -2,2 98 0,0 E. 0 4,3
IC 163 764 -8,0 -0, 98 0,0 E. 0 4
17 63,5 764.5 -1,0 1, 98 0,5 E. 5 2 Pluie.
I 64 765 -1,0 3,' 99 1,8 E. · 10 0 Dégel.
1 65 766 0,6 5, 99 2,2 S. 10 0 Pluie.
65,5 767 -3,5 6, 96 0,0 S. E. 10 0
l 60 767 -5,0 3,’ 98 0,0 E. 10 2
59 765 1,2 4, 98 1,0 E. 10 0 Pluie la nuit.
64 765 1,0 8, 92 0,2 W. 10 0 Pluie la nuit.
4 65 765,5 2,0 6, 99 0,2 S.W. 10 0 Pluie ln nuit.
5 66 768 5,8 9, 94 0,0 S. 10 0
' 64 768 4,6 9, 96 0,0 8.W. 10 0
7 62 767 4,0 10, 90 0,0 S. 0 5,3
5 67 , 769,5 4,6 10, 94 0,0 8.W. 10 3
9 67 769,5 4,0 I0,0 94 0.0 S.W. 8 2
0 67 768 0,0 9,4 90 0.0 S.W. 10 0
1 155 767 0,5 6, 92 0,2 8. 10 2
Total de In pluie en millimètres: 40,9
Abréviation: et observation: B. Bourruque. -Br. Brouillnrd. — Ecl. Belair. - GI. bl. Gelée
blanche. — Gr· Grèle. - Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uéht du clel, In
dltecllon du vent, l’é1s.l hygromélrlque sont obeehee 4 9 h. du mnün. —L’4lel du ciel eet mesuré
se 0 5 1:; En dixièmes de nebnloslle. - Les heures de solell sont mesurées avec l'he1Iogrephe
e Camp .

B U I. I. ETI N
· · · on LA
_DU NORD DE LA FRANCE
N° 352. - Mars-Avril1903. - 32¤ année. - T. XVI.
Anassssa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, A M. le Président de la Société,
A Amiens. `
Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
A M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement A tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séances générales des
13 Mars et 10 Avril 1903bH>. 125 et 126. - L‘Année météoro-
logique A Amiens (Déc. 1 -Nov. 1902), par M. H. Duauussor,
p. 127. — Ouvrages reçus, p. 135. - Observations météorolo-
giques, pp. 139-140.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
séance essaim.: nu 13 nas 1903.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
A Goaassromzmucsz 1* Lettres du Ministère de l’Instruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages ve- _
nant de Belgique, d’Italie et des Etats·Unis.
2° La Société royale des sciences d’Upsala demande l’é·
change de ses publications avec celles de la Société. Cet
échange est accepté.
La Société décide l’impression d’un nouveau volume de
Mémoires, tome XI.
M. Van Kempen, A Saint·Omer, publie dans le Bulletin de
la Société zoologique de France, année 1902, tome XXVII, une
liste des Oiseaux dont la capture est rare ou fortuite dans les
départements du-Nord et du Pas—de-Calais. `
32• Amtss. 8

— ·‘. ; QQÉ L; ·
Extrait de cette liste les oiseaux dont les noms suivent et
wguiiontgété capturés dans le département de la Somme: '
'\ -¥ Milan royal, Milou.: regalis Briss. Femelle adulte, en-
virons d‘Abbeville, novembre 1883.
' — Auteur ordinaire, Astur palumbarius Bechst. Femelle
de deuxans, Saint—'Valery, 1852.
— Corbeau freux, Corvus frugilegus Linn. Male adulte,
variété albine, pris au nid dans le bois de Montagu, commune
de Molliens—Vidame, et conservé vivant jusqu’à l‘état adulte.
.. - —Héron pourpre, Ardea purpurea Linn. Male adulte,
Abbeville, 1855.
‘ — Bihoreau d’Europe, Nycticoraœ europaeus Steph. Jeune,
. La FlT9l¤Y· 28 mi M01- '
_ — Labbe cataracte, Stercorarius cataractes Vieill. Male
jeune, Cayeux, octobre 1855.
h — Stercoraire parasite, S¢ercora1·z`us parasiticus Gray.
Femelle adulte, Le Crotoy, 19 octobre 1881.
'; Sterne Tschegrava, Stema caspia Pall. Male adulte,
plumage `de noces, Cayeux, 28 mars 1856.
— Sterne hansel, Stema anglica Montagu. Femelle
adulte, Cayeux, 23 mai 1855.
- Plongeon cat—marin, Colymbus septentrionalù Linn.
Male adulte, Le Crotoy, 18 octobre 1881. Femelle adulte, Le
Crotoy, 18 octobret1881.
M. Ledîeu propose d’organîser dans le courant de l’année
une exposition de champignons à Amiens.
Cette proposition est accueillie favorablement par la So-
ciété.
- Le Secrétaire-Adjoint :
· F. Gnoouairr.
, · seance eeuûnaxn nn 10 Avmx. 1903. l
. Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connnsrounaucez 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction

- 527 -
·publique et des Beaux··Ar·ts annonçant l'envoi d'ouvrages ve-
nant de Belgique, de Russie, de Suisse et des Etats—Unis.
2° ll est donné lecture d’une lettre de M. Gonse relative à
la transformation du mode de publicité de notre Bulletin.
M. le Président appelle l’attenti0n de la Société sur une
note très intéressante de M. F. Plateau, parue dans les Mé-
moires de l'Académie royale de Belgique « les Pavots déco-
lorés et les insectes visiteurs ». Expériences sur le Papaver
orientale L;
M. le Président donne communication de deux notes de
M. Delambre.
La i" sur un tibia de jeune Mammouth trouvé dans l’une
des carrières de Saint—Acheul.
Cette note très intéressante, accompagnée de deux dessins,
sera insérée prochainement dans le Bulletin.
. La 2• est relative à un astragale d’hippopotame trouvé dans
une cave de la rue Vatable, à 2‘“,65 de profondeur, sous un
lit de gravier de 0",25 d'épaisseur.
Sur la proposition de M. Pierre Dubois, la Société décide
de faire une excursion à Wanel dans le courant de Mai, pour
la visite des ateliers de craie phosphatée.
Le Secrétaire-A djoint :
F. Cnoomnr.
L’Année météorologique à Amiens
(Décembre 1901 - Novembre 1902)
La Commission météorologique du département de la
Somme a été rétablie par un arrété préfectoral de 1902. Les
bonnes volontés ne manquent point. Malheureusement, le
Conseil général n’a voté qu’un crédit de 300 francs abso-
lument insuffisant. Plusieurs stations pluviométriques ont
cessé de fonctionner par suite de la rupture de l’éprouvette
mesurant la hauteur d’eau tombée. Les thermomètres, mal
installés, ne donnent que des indications assez médiocres et

·— 128 —
hon comparables. Les correspondants pour les orages sont
tropvpeu nombreux. Les observations des phénomènes pério-
diques de la végétation sont rarement faites. Il faut d’abord
· rétablir les postes abandonnés; puis organiser des observa-
tions à Montdidier et Albert, pour reprendre les belles séries
de MM. Chandon et Comte. Un abri, construit par des élèves
` du Paraclet, attend toujours des instruments. Si le Conseil
général continue à se désintércsser des Observations météoro-
logiques, le service actuellement désorganisé finira par dispa-
raitre complètement. Ci-dessous les résultats obtenus à la
Station agronomique dirigée par M. Roger.
u I. — Pression atmosphérique.
D’après le baromètre enregistreur Richard, la pression a
varié de 733'“‘ le 25 décembre 1901 a 776****** le 16 janvier sui-
vant. En 21 jours l’écart total a été de ·t3'“'. ·
PRESSION ATMOSPHERIQUE ,
l MOIS. '3"““ uxnui umnui \ 1
a 0 u. m. ' ‘ }
· mm. mil. IIIIIL
Décembre 1901. 753,2 769,0 le 1•' 733,0le 25
Janvier 1902 . . 763,1 776,0 le 15 742,5 le 25
Février ..... 756,7 768,5 le 1•* 745,0le 7
Mars ...... 757,5 765,5 le 17 714,5le 22
Avril ...... 758,0 765,5 le 7 752,0le 15
Mai ....... 758,7 769,0 le 25 747,0le 18
Juin ...... 758,5 766,0 le 23 748,0le 12
Juillet ..... 762,8 766,0 le 2 752,5le 26
Août ...... 759,1 765,0 le 22 751,0le 30
Septembre . . . 762,1 768,5le 26 751,0le 12
Octobre ..... 759,3 772,0 le 24 751,5le 16 f
Novembre . . . 757,8 767,5 le 16 744,0le 26 p
»   Il III
^““°° *90% · ‘ 758°'°·° le15Ja:v. 1002. le 25 Eze. 4001.  4

— 129 —
‘ II. — Température, 5  
Les tableaux ci-joints donnent le résumé des observations;
thermométriques, faites à Saint-Valery, Amiens et Doullenslâ
Nous comparons les moyennes saisonnières à celles d'Arras t'
Amd: 1902 Sr-Vnnnnr Aimms Dounnms Annie t
Èiver ..... 4*,36 3*,50 3*,45 2**,45
Printemps . . 9*,87 9*,53 9*,39 8*,61
EM ...... 17*,57 16*,71 17*,24 15*,72
Automne. . . 11*,03` 10*,05 10*,19 9*,30
Aigutn .... 10*,71 9*,95 10*,07 9*,02 ·
Le thermomètre est descendu à ·— 9*,8 à Saint-Valery,
— 11*,0 à Amiens et- 13*,0 à Doullens dans la nuit du 16 au
17 février. Le minimum d’Arras est — 14* le 12 février.
MOYENNES
(mm) mrmrmuzs xmms.
'   miüïnn sïâles Main"' Mmm"
Décem. 1901 6*,70 1*,15 3*,93 12*,8 le 30. — 6*,0 le 6.
Janvier 1902 7*,94 2*,51 5*,22 11*,8le 2. ~ 2*,0le 20.
Février . . . 4*,87 -2*,14 1*,36 13*,0 le 28. -11*,0 le 17.
Mers .... 12*,70 2*,88 7*,79 18*,0 le 19. — 1*,2 le 11.
Avril .... 15*,40 5*,22 10*,31 22*,0 le 15. — 0*,8 le 8.
Msi .... 15*,19 5*,82 10*,50 26*,5 le 28. + 0*,5 le 14.
Juin ..... 20*,49 10*,63 15*,56 29*,2le 28. + 2*,4le 11.
Juillet .... 23*,09 11*,94 17*,52 31*,0le 14. + 6*,4 le 2.
Août .... 21*,63 12*,48 17*,06 27*,6 le 16. + 6*,0 le 11.
Septembre . 19*,17 9*,99 14*,58 27*,0 le 3. + 3*,0le 18. ·
Octobre. . . 13*,90 6*,3I 10*,10 20*,0 le 10. — 0*,5 le 29.
Novembre . 8*,81 2*,13 5*,47 17*,2le 6. — 9*,4 le 21.
, 31* -11*
^**** *9**2- "*°·‘° 5°·"* °°·°” le 14 ruine. le17 ramer

_ |3Q ...
 
MOYENNES
(Num,) rmmimnns xmms
mâeàl mfâsnn   Maxim:. Minima,.
l Déc. 1901. . 8*,00 0*,50 4*,25 13*,0 le 8. — 6*,0 le 6.
Janvier 1902 8**,90 2**,45 5*,67 12**,0 le I2. - 2**,0 le 19.
Février . . . 4*,57 -3*,68 0*,44 14*,0 le 28. ·—13°,0 le 17.
Mm .... 13*,30 1*,48 7*,40 17*,0 le 14. — 2*,0 le 7.
Avril. .... 15**,81 4*,35 10*,08 23*,0 le 19. + 1*,0 le 1.
Mai ..... 16*,95 4*,43 10*,69 27*,0 le 31. — 1*,0 le 7.
Juin ..... 23*,13 9**,83 16*,48 33**,0 le 29. + 2°,5’le 11.
Juillet .... 25*,30 10*,96 18*,13 35**,0 le 14. + 5*,016 3.
Août. . . . . 22*,96 11**,25 17**,10 31**,0 le 15. -1- 5*,0 le 13.
Septembre. . 19*,66 9*,80 14*,73 28,*0 le 2. -|- 3*,0 le 19.
Octobre. . . 14*,40 5*,80 10*,10 21*,0 le 10. — 1**,0 le 29.
Novembre. . 9*,80} 1*,70 5*,75 16*,0 le 6. - 8*,0 le 22.  
35* — 13*
^*“*°° ‘°°2· *5*23 '*'·°* ‘°°·‘” 19 ai Juillet. le17Février.
MOYENNES
(w“_w_m!) TBIPÉRATURE EXTRÉHBS
MOIS i
.2.1:.. ...‘î.‘;'... .*221;. **¤*·-•· _ ***·**··*· ·
Déc. 1901. . 7*,7 1**,7 4**,7 14**,5 le 8. -6*,0 le 6.
Janvier 1902 8*,6 3*,7 6*,2 12*,6 le 12. -3*,2 le 19.
Février . . . 6*,0 -1*,7 2**,2 11**,1Ie 28. -9**,8le 17.
Mets .... 12*,8 3*,1 7*,9 18*,0 le 6. -0*,9 le 7.
Avril . . . 16*,4 4*,9 10*,6 28*,0le 20. ·l·0°,9le 8.
Mei ..... 16°,4 5*,8 11*,1 26**,0 le 30. +0*,8 le 14.
Juin. . . . 22*,1 10*,6 16*,4 33**,5le 29. +4*,0 le 11.
Juillet .... 25*,0 12**,5 18*,7 35**,9le 14. +6**,5 le 3.
Août .... 23*,5 11*,8 17**,6 33*,6 le 16. +6*,7 le 13.
Septembre . 22*,1 10*,2 16*,1 27*,810 21. ·1· 2*,7 le 19.
Octobre. . . 15*,5 6*,3 10*,9 22*,8le 10. +0*,2 le 29.
ü Novembre. . 9*,7 2*,5 6**,1 17**,9le 6. -7**,3 le 21.
9s** 9 -9* 8
^‘“‘*° *9***- ****8 ***5 *°°·"* le 14 Jîlsuei. le 17 Fémier. .
La température la plus élevée est celle du 14 Juillet: 31*
à Amiens, 35* à Doullens et 35*,9 à Saînt·Valery. Le
. -..-....¤d

— 131 —
maximum thermique s’est produit le meme jour à Arras,
sans dépasser 29°,7. ·
On a eu 58 jour: de gelée à la Station agronomique
d’Amiens, dont11 en hiver, 8 au printemps et 9 à l’ai1tomne. î
Les moyennes diurnes sont égales ou inférieures à zéro 21
fois, dont 6 en décembre, 12 en février et 6 en novembrei
Les 19, 20 et 21 novembre, les maxima sont au-dessous Ide ·
zéro, avec un froid de —9°,»1 le 21, constituant pour l'hive1·
1902-1903, un début exceptionnel, comme précocité et
` rigueur de la saison. _
h III. — Pluie, État hygrométtique et Divers.
Les 3 tableaux suivants [concernent la nébulosité et l’ét:it
hygrométrique à 9 heures du matin, les heures de soleil à
Arras et Amiens où les nombres paraissent faibles, `la direc-
tion du vent et les hauteurs de pluie dans 9 stations; les
observation: ne sont complètes que dans 5 postes: Forêt-
l’Abbaye, Amiens, Nesle, Péronne et Sainte-Emilie.
‘ Les pluies les plus fortes ont eu lieu aux dates suivantes: ,
30****,2 le 29 mai. ï
21******,8 le 3 juin.  
21****,6 le 16 aout. i A . ;
Les hauteurs totales par saison, donnent avec les moyennes 1
des 7 dernières années les différences ci-dessous: `
Pmrn 1895-1901 1902 Dwrtnnucne ·
_ mm. I mm. mm. . ` `
Hiver ..... 157,3 173,9 +16,6 ü
Printemps . . 141,1 131,0 ··— 7,4
Eté .... — . . l58,5 199,0 +40,5
Automne. . . 172,0 117,5 -51,5
mlll. mm. mm.
Amd: .... 629,2 624,4 -— 4,8 _'

— 432 —
ÃÉTÀTI mm W $°|·F“·· mm rwm A mm. É
MOIS. “ °'° "`^" ¤ye¤·¤¤¤· "*^—*"
à i i L 9 h. m Hauteur 'hu?"
9 h. m. Amieno Arru ‘ yum dzepàngê :41 
· h. h. mm. i
D6c._4904. . 75,4 23,0 23,6 93,4 59,7 48
Janvyer 4902 86,4 24,5 25,9 93,2 39,9 44
Févmer . . . 70,6 50,0 63,6 96,4 56,8 40  
Mars .... 59,3 434,5 424,7 89,2 37,6 43 0
Avril .... 59,0 436,5 447,4 79,8 24,3 43 0
Mm ..... 64,5 433,0 460,3 74,4 84 ,0 25
Juin ..... 63,3 472,0 496,4 75,6 74,9 45
« Jmllet. .... 53,5 244 ,0 242,8 69,3 36,4 42
Août .... 64,8 444,5 470,9 77,5 84,8 48
Septembre . 56,6 455,0 447,4 80,5 48,9 40
Octobre. . . 68,4 75,0 66,0 89,5 ' 34,5 43
Novembre. . 77,6 36,0 50,4 95,3 28,4 44
h. h. mm.
Année 4902. 66,6 4295,0 |4445,8 84,5 607,2 475
NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ
MOIS_ DES DIRECTIONS r
N N W W S W S SE E N E
Déc. 4904. . 4 0 42 8 6 2 2 0
Jenvier4902. 3 4 46 6 3 0 4 4
Février . . . 5 0 3 4 6 4 8 4
Mars .... 0 4 45 2 4 2 7 0
Avril .... 5 3 6 4 3 0 5 4
Mai ..... 5 4 47 4 3 4 0 3
Juin ..... 4 2 42 3 3 0 8 ·4
Juillet. .... 3 2 48 2 0 2 4 0
Août .... 0 3 48 2 3 0 4 4
Septembre . 4 2 8 2 2 0 8 4
Octobre. . . 4 4 44 3 4 4 3 4
Novembre. . 4 0 4 5 40 4 6 0
Année 4902. 32 46 440 39 47 43 56 22

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- 43; -
IV. — Journal météorologique.
Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végdtation et Divers.
DECEMBRE 1901. — Mois humide à température variable.
Pluie le 2, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 22, 23, 24, 25, 26, 27,
28, 29, 31. Neige le 14, 15, 16, 17, 19. Brouillard le 1, 5, 8,
12, 19. Gelée le 5, 6, 7,16, 17,18, 19, 20, 21,22, 23, 24, 28.
· Le 1", temps humide et brumeux. Les Amiénois se rendent
quand méme au monument de Dury. Triste journée, triste
anniversaire! _ ,
Le 5, brouillard très fort. Un peu de givre argente les ·
feuilles de houx et les tlls des toiles d'araignée.·
Grésil avec pluie le 10 à 4 h. 1/2 du matin. ll y a eu quel-
· ques éclairs et un coup de tonnerre.
Le 12, on a entendu le tonnerre à Rue et a Doullens de
4 h. à 5 h. du matin. La foudre est tombée sur les clochers de
Domart-en-Ponthieu et de l’église Saint-Jacques d‘Abbeville.
Le 13, dépression barométriqne nous amenant le lende-
main les premiers flocons de neige.
Petit halo autour de la Lune, le 17 à 5 heures du soir.
Le 18, mauvaise journée avec pluie, neige et grésil.
Le 20, la neige tombe vers midi à gros flocons.
Le 25, nouvelle dépression: le baromètre descend a 733'“'*.
Les céréales sont belles. Le temps favorise aussi la crois-
sance des mauvaises herbes. Les prairies artificielles sont
convenables. ·
JANVIER 1902. — Température douce, la moyenne
dépassant la normale de plus de 2 degrés. Pluie le 1, 2, 3,
5, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30. Neige le 24, 25, 28, [
29, 30. Sécheresse du 6 au 20. Pour le 26, pluie de 18****,2.
Gelée le 9, 15, 19, 20, 21, 26, 27, 30, 31. Brouillard le 13,
17, 18, 19, 27.
Tempéte de vent et de pluie le 2. a ·
I

. —- 135 —
‘ Le 5, temps très doux; j’entends crier les Merles dans
les jardins. du voisinage. ·
Le 14; les noisetiers ont des chatons. `
Le 16, M. Bizet, de Bray-lès-Mareuil, signale des violettes
en fleur dans les endroits abrités. Le soir, les chauves-
souris Pipistrelles sortent depuis quelques jours. ll n’y a
presque pas de sauvagines dans la Basse—Somme, au dire
des chasseurs.
Les récoltes s’annoncent bien . Les rhumatisants ont
beaucoup soutïert de l‘humidité.
(A suivre) H. Dvcmwssor.
Ouvrages reçus (1);
Bulletin de la Société botanique des Deux·Sevres. 1902.
Recueil des Travaux de la Société libre d’Agriculture,
Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Eure. 1901.
Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau.
11° série. T. 29.
Comité des Travaux historiques et scientifques. Liste des
membres titulaires, honoraires et correspondants du minis-
tère de l’Instructi0n publique 1902.
Congrès des Sociétés savantes. Discours prononcés à la
Séance générale du 5 avril 1902 par M. VIDAL ne LA Bnacms,
vice-président de la section de Géographie historique et des-
criptive du Comité des Travaux historiques et scientifiques
et M. Bonousr ns LA Grma, membre de l’Institut, président
de la section de Géographie historique et descriptive du
Comité des Travaux historiques et scientitlques.
Société de Secours des Amis des Sciences. Compte rendu du
(1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer ïinscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.
>

— 136 -
quarante-deuxième exercice, séance publique annuelle tenue
le 30 mai 1902.
Annales de la Société d’émulation du département des
Vosges. 1902. Rapport sur le Musée départemental des
Vosges. — Don Scbérer comprenant 2,500 oiseaux provenant
de France, d'Algérie et en grande partie de Lorraine et
d’Alsace et une collection d’œuts d’oiseaux.
Bulletin de la Société d’histoire naturelle de Toulouse.
1902. N°• 5, 6 et 7.
Bulletin de l' Université et de l’Académie de Lille. 1902. ü
Juin, juillet, octobre et novembre.
Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy et
dela Réunion biologique. 1902. Mars, avril. .
Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et
mathématiques de Cherbourg. T. XXXII. — J. Cannot. Re-
cherches anatomiques sur les Leucobryacées. — Ave. Cna-
vauan. Monographie des Myricacées. — Enounnn nn Jeno-
zswsxx. Note sur le Ribestriste.
Ornis. T. XI, n° 4. — Xnvnnn Rasrzun. Le chant matinal du
Merle noir. — Fnûntmc Annnnr. Les Buses du Chili. — C11.
Van Knurnu. Invasion de Casses-Noix dans le Nord de la
· France. — BÉNÉDICT Gnôunn. Zur Avifauna Islands. — Cu.
Vim Knurnn. Note sur une invasion de Becs-Croisés dans le
‘ Nord. — Rouen Rnnoussm. Le Rossignol des murailles.
Annales de l’Académ:e de Macon. 3° série. T. V.
Bulletin de la Société Neufchâteloise des Sciences naturelles.
1898-1899. — A. Junon. La faune entomologique de Delagoa.
Annales de la Société entomologique de Belgique. T. XLV. —
Fa. BALL. Note sur l’etl`et de la température sur les Chrysa-
lides. — R.—P., 0.-P. Bsnou. Le genre Cortilena Motsch. et
Synopsis de toutes les espèces actuellement connues. Petite
contribution à la connaissance des Longicomes du Congo.
—,H. Bomcw. Contribution à l’étude de la faune entomolo-
gique de Sumatra: Lucanides. Description de Lucanides

- A31 ...
nouveaux. — DE-CROIBIIUGGBB un Ptcounnnmte. Note sur
quelques Microlépidoptères de la faune belge. — W. L.
D1s·rAu·r. On the Rhyncota of the Congo region. - P. Doeum.
Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud. - C. Enum.
Note sur les sous·familles des Dorylines et Ponérines. A
propos de la classification des Formicides. — L. FA1nuAms.
Matériaux pour la faune Coléoptérîqne de la région malga-
che. - D* A. Foam. Fourmis mexicaines. A propos de la
classillcation des Fourmis. Variétés myrmécologiques. Four-
mis termitophages, Lestoblose, Alta tartigrada, sous genres ,
d'Euponera. — D' F. J. M. Humeurs. Description d’une
Psychide inédite de la République argentine,Chalia Kunckelii.
— D' W. Bonn. Contribution à l’étude entomologique de
Sumatra: Cicindélides. — D' J. L. JACOBS. Diptères de la
·Be|gique (Syrphides). - M. JACOBY· Descriptions of some
new genera and species of Phytophagous Coleoptera from
Madagascar. — Cu. Knansmus. Considérations sur les Bu-
prestides. — A. Lumens. Etude sur la Phylogènie des Lon-
gicornes. - R. Lasne. Liste des Bostrychides recueillis en
Birmanie par feu M. G. Q. Corbett. — M. Pic. Diagnoses
d’Anthicides exotiques. — Deuxième supplément à ma liste
des Anthicides (1897-1900). — F. PLATEAU. Observations sur
le phénomène de la constance chez quelques Hyménoptères.
— S. Scnmixmee. Neue Cleriden des Konigl. Museums Zu
Brussel. — H. Scnoursnsn. Le genre Siphonophara C. Koch.
Hemgotera A/ricana. Hémiptères de Francorchamps. — E.
Sinon. Descriptions d’Arachnides nouveaux de la famille des
Attidœ. - J. Weiss. Contributions à l‘étude de la faune
entomologique de Sumatra: Coccinellides. Neue Coccinell.
iden. - W. M. Wnsctsa. Notices biologiques sur les Fourmis
mexicaines (présentées par le D' A. Forel). — V. Wmmt.
L’inlluence de la lumière sur la pigmentation de Isotoma
tencbricola. Les Collemboles recueillis par l’expédition antarc-
tique belge. .

- [38 ..
Revue Scientifique du Bourbonnais et du Centre de la
France. 1902. Mars-Mai. — Laaounn et Gaamaa. Herhorisa·
tions ·à S‘-Jacques·des-Blats (Cantal). — Eau. Omvuta. Les
mines d’étain de Vaulry. — Baunwr. Buprestide fossile de
Ménat (llgure). - Eau. Ouvxaa. Catalogue des espèces du
genre Luciola. — Juin, juillet, septembre: D' GtLLo·r. Le
prétendu volcan de Drevain. — Abbé Baaraoumau. Flore
carbonifère et permienne du centre de la France.
Bulletin de la Société de Borda. 1902. 1" et 2° trimestres.
— Laravaaaa. Flore du département des Landes.
Bulletin de la Société d'E'tudes scientifique: d’Angers.
XXXl• année, 1901. — D' Laaasss. A propos du Memlùas
· destruens. — 0. Dasnziaans. Essai sur le Préhistorique dans
le département de Maine·et-Loire. Troisième supplément. —
H. Sunaa. Les Rubus de l’herbier Boreau. — A. Gaiman.
Note sur le Lepiota cinerascene Guél., champignon vendu sur
le marché d’Angers sous le nom de Potiron gri:. —— E. Pamu-
aaar. Revision des Hieracium de la Flore du Maine-et-Loire.
Clefs analytiques. —— A. Gaiman. Sur l’apparition à Angers
de ‘l’Uncinula americana, forme parfaite de l’0îdium de la
Vigne. ·
Bulletin de la Société des Sciences historique: et naturelle:
de l'Yonne. 1901. - Panon. Le congres international de
Géologie de 1900, compte rendu. Etudes paléontologiques
sur les terrains du département de l'Yonne : les Nérinéidées
des terrains jurassiques.

— 439 -
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Am£ens. - Altitude 34***.
Février 4903.
.  É ,, Q É = .. ,3 s  '
saaeuxns. nnrtnruns ; c D E E E < G S .“n°U“_
    sg :3 E-S $2 Éî
¤ ¤
48 755 -1,0 7, 95 0,6 W. 10 0 Neige.
‘ 50 764 -1,2 5,5 98 0,0 N.W· 0 2, 
·~ 64 768,5 2,0 7,2 96 2,0 W. 8 0 Pluie.
4 68,5 770 5,2 1l, 98 0,0 S. 10 0
l 67 770 -0.6 11, 94 0,0 W. 10 0
1 r 62 767 -1,0 9,4 96 0,0 E. 10 4,3  I
63 765 1,6 9,4 94 0,0 E. 0 2
:· 65 767 8,8 13, 97 0,5 W. 8 1,3  Pluie le nuit.
e 67 773 8,5 10,8 98 2,0 W. 10 0 Pluie la journée.
u 3 774 6,0 11,4 97 0,0 W· IO 0 [
0 773 3,0 8,4 92 0,0 W. 10 0
 766 770 2,0 9, 98 I,3 W- 10 0 Pluie le soir. 0
* 67 769,5 1,0 8, 96 0,0 E. 8 1, •
61,5 768 5,0 8, 92 0,6 W· 8 0 Averses.
61,5 762,5 1,8 8. 98 1,2 W· 10 0 Pluie lsjouruée.
= 62,5 772 -3,5 7, 94 0,0 E- 0 3
773,5 -4,5 6, 98 0,0 W. 0 6,3 l
2 1 772,5 -3,5 8, 98 0,0 S- E· 0 7
¤ 68,5 771,5 2,5 11, 98 0,0 B- 0 7
M 68 772 6,5 11, 96 0,0 W· 10 0
Q 63 769 7,0 16, 65 0,0 S- 10 0 .
vv 59 767 8,0 14, 94 1,0 B·W· 10 0 Pluie le nuit.
1 56,5 762 1,0 10, 98 0,8 W· 10 2 Averses.
1 58,5 768,5 3,0 10, 82 0,0 B· E- 0 4, •
¢ 57,5 760 7,8 13, 75 1,4 W· 8 3, • Averses.
* ¤ 55 762 4,8 11, 62 0,0 8.W. `2 4, 
a 50,5 760,5 10,0 12, 75 3,6 B. 10 2 Pluie ls journée.
ia 2 46,5 759 1,6 11, 92 2,0 S.W. 8 2 pme,
1
I
Total de le pluie en millimètres: 17,0
Abréviation: et observations: B. Bourrssque.-Br. Brouillard. —EcI. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche. - Gr· Grele. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L’élat du clsl, la
dlrecüon du veut, I’é1a\ Ixygrométrlque sont observés A 9 11. du malln. - L’é1sl du clel est mesuré
ae 0 a 1:3611 dlxlèmes de uéhulosllè. — Les heures de solell sont mesurées avec 1‘hel1opuphe
de Camp . ·

OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'Ami¢m:. - Altitude 34"'.
Mars 1903.
.   ' É z . ‘ un É
E nmouiwns. urkxwrunn E E E É ÉÉ I; É É E
_ ¤ _, Z ,,,> v ¤ ,,_ xmnnquns.
  ···»·   °'¤ ‘·g En =¤
__ I 0 E ° ¤
1 51 751,5 2,0 11,  85 3,0 W. 5 2,  Pluie soir et nuit. 4
48 753,5 2,5 9,  98 10,5 S. 10 0 Pluie jour et nuit. ,
3 47,5 755 2,0 10,  99 1.6 W. 10 0 Pluie 11ne.
· 55 759,5 4,4 11,  94 0,3 B. E. 0 2 Pluie. ,
5 57 759,5 4,0 14,  98 8,8 W. 10 2,  Pluie soir et nuit.
S 57 765,5 2,0 10,  90 0,0 W. 2 4,  I
59,5 765 1,6 9,  95 1,0 W. 5 3 Pluie le nuit.
1· 62 767 -2,5 8,  88 2.2 N.W. 2 6 Pluie le soir. 1
I 61 767 -0.5 9, « 98 0,0 E. 0 7
1  59 761 _ -2,0 9,2 90 0,0 E. 8 1,  1 I
11 59 760 -2.0 11, 89 0.0 E. s 4, I
2 58,5 759,5 -2,0 12,  89 0,0 E. 0 7 1
13 58 759,5 1,6 15,  77 0,0 E. 2 6
14 57,5 758,5 2,6 16, · 88 0,2 B. E. 8 1,  '
15 55 758 4,0 11,  92 0,9 S. 10 0 Pluie le soir.
16 54 759 1,5 11,  78 0,0 W. 8 1,  I
17 56 760 6,0 12,  71 3,6 S. 0 0,  I Pluie le soir. .
1  53 765 3,2 10. 98 0,6 W. 10 2,  I Pluie lo mutin.`
I  65 768 4,6 12,  94 0,4 W. 10 0 Averses à 2 heures.
I 67,5 768 3,0 12,  92 0,0 W. 10 4, I 1
È 65 768 6,2 18,  68 0,0 S. 0 9 ,
63 765,5 7,0 20,  59 0,0 S. 0 9 `
t ‘ 54,5 763 6,8 20,  69 0,0 S. 0 9
54,5 759,5 6,0 l5, 67 0,0 S. 5 6,3  ` ¤
48,5 757 10,6 25,  68 0,0 S. 2 7 I
· 48 751 5,5 17,  78 0,0 S. 8 4 ,
47,5 755 7,0 13,  81 0,6 S. 10 0 Pluie le matin.
1 54 758 5,8 15, · 81 1,2 W. I0 2 Pluie le soir. .
57,5 763,5 8,0 13,  84 0,0 W. 5 5
I 59 763 5,0 13,  71 5,2 W. 2 2,3  Pluie.
 I 58,5 763,5 6,0 13,  84 0,0 W. 5 8 I
Total de le pluie en millimètres : 40,1
Abréviation et obncrontîomz B. Bourrseque. — Br. Brouillard. -— Bel. Eelslr. — GI. bl. Gelée
blanche - Gr. Gréle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. - 1'on. Tonnerre. - lient du clel,lnd1ree·
tlon du vent, l‘6hl hygrometrlque sont observés i 9 la. du metlo. - lient du ciel est mesure de
àtn ün dixièmes de nehuloslte. - Les heures de soleil sont mesurées avec l'l16llognphe de

- :I
1
È
BULLETIN `
DE LA ·
DU NORD DE LA FRANCE
N° 353. - Mai-Juin 4903. - 32• année.- T. XVI.
Annnssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint—Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
' SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des —
8 Mai et 42 Juin 4903, pp. 444 et 443. — L‘Année météoro-
logique à Amiens (Déc. 4901-Nov. 4902), par M. II. Ducunssov,
p. 445. — Ouvrages reçus, p. 453. — Observations météorolo-
giques, pp. 455-456.
EXTRAIT DES PROCÈS-VEBBAUX
séance savants ou 8 im 4903. `
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connssronoaucsz 4° Lettre du Ministère de l’Instruction
publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des Etats-Unis.
2** La Société Botanique des Deux-Sèvres envoie I'extrait
des Proces·verbaux de ses séances tenues à Niort les 45
janvier, 49 Février et 49 Mars 4903.
3° La Société royale des sciences d’Upsal accuse récep-
tion des tomes VIII à X de nos Mémoires.
Elle offre en échange les tomes XII à XVIII de ses publi-
cations scientifiques avec celles de la Société. Get échange
est accepté.
5° La Société des Sciences Naturelles de Vienne (Isère)
32• ANNEE. 9

— 142 -·-
envoie le 1°' fascicule de son bulletin et demande l’échange.
La Société décide Pacquisition du journal 0/`Mycology.
_ M. Brandicourt annonce que M. Bouvier, pharmacien à -
Poix, a trouvé en abondance, dans le bois du Parc à Poix,
le rare Lathrea squamariq, le lundi de Pâques 1903.
M. Carpentier présente un travail de M. le D' Du Rosellesur
` les organes génitaux des mouches, accompagné de dessins;
et son travail sur des anomalies observées sur les ailes de
l’Aphalara picta Zett.
M. Delambre dépose sur le bureau des notes accompagnées
de coupes sur l’étude du quaternaire de Saint-Acheul.
Sur sa proposition, une somme de 40 francs est votée
` pour l'acquisition d’une collection de silex provenant de
Saint—Achoul.
' Par suite de l’extension du quartier Saint-Acheul, le terrain
du quaternaire est appelé à disparaître dans un délai très
rapproché.
Pour en conserver le souvenir, la Société émet un vœu
pour que la ville d’Amiens fasse l’acquisition d’une parcelle
_de terrain à Saint-Acheul. Ge vœu sera transmis}: l’Admi-
nistration Municipale.
La Société décide qu’une réduction de 50 °/, sera accordée
sur la cotisation annuelle aux membres de l’Enseignement
primaire faisant partie de la Société.
M. Delambre fait la communication suivante sur un
instrument néolithique trouvé à Renancourt.
Un ouvrier briquetier a trouvé dans la briqueterie Devalois,
sur le chemin de Renancourt au Pont-de-Metz, une lame en
silex jaune, d'aspect cireux et transparent, taillée en scie
sur les aretes latérales et en grattoir à l’une des extrémités.
Cet instrument est incontestablement originaire de Grand-
' Pressigny (Indre-et-Loire).
A Ce gisement, découvert il y a trente ans par le D' Leveillé,
a été reconnu comme étant d’une abondance prodigieuse. ‘

**143 —
Il suftlra, pour en donner l’idée, de dire que les résidus de
fabrication sont exploités pour la réparation des routes.
Les outils y sont parfois localisés, comme par une sorte
de division de travail; les scies A coches se rencontrent
principalement autour du petit hameau de l’Epargne.
« L’industrie litbique, a dit Philippe Salmon, s'y est déve-
» loppée sur une grande échelle, non seulement pour la
» consommation locale, mais aussi pour Vexportation. Le
» rayon d’expansion est assez étendu et la carte encore à
» faire serait intéressante au point de vue des mouvements
» de population préhistoriques, émigrations et échanges. On
» a reconnu des silex de Pressigny en Bretagne, dans les
» bassins de la Loire, de la Garonne et de la Seine et jusqu’en
» Suisse; des instruments pressiniens ont été recueillis
» tantôt dans les dolmens et ailleurs dans les départements
_ » de l’Ardèche, de la Côte-d’0r, des Cotes du Nord, des
» Deux·Sèvres, de Loir·et-Cher, du Morbihan, de la Vendée,
» de l'Yonne, de la Seine et de l'Oise. »
A cette liste déjà nombreuse il faudra ajouter la Somme.
Le Secrétaire-Adjoint:
F. Cnoouimr.
stmcn eûuenns nu l2 wm 1903.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connnsromnzmcs : 1° Le Ministère de l’Instruction publique
(service des échanges internationaux) annonce l’envoi d'ou-
vrages venant de Belgique et des Etats-Unis.
2° M. le Bibliothécaire de l’Université de Rennes demande
l’envoi pour la bibliothèque d’une collection des Mémoires.
— Accordé.
3° La Société de Secours des Amis des Sciences invite

- ut.-
M. le Président a. assister a la séance publique annuelledu
24 Mai. ' —
· M. Bertrand, professeur de botanique à la faculté des
Sciences de Lille est nommé membre honoraire de la Société.
MM. le D' Hautefeuille à Amiens et Bouvier, pharmacien
à Poix, présentés dans la dernière séance, sont admis le
premier comme membre résidant, et le second comme
membre non résidant.
` M. Duchaussoy donne lecture d’un projet depétition à
adresser au Conseil municipal pour lui demander l’acquisi·
tion d’une parcelle de terrain à Saint-Acheul. Cette parcelle
de terrain servirait aux géologues de témoin du sol, si inté-
ressant au point de vue préhistorique. de Saint-Acheul.
M. le Maire d'Amiens écrit à la date du 7 Juin qu'il est
tout disposé à appuyer le vœu de la Société, qu’elle s'entende
avec le propriétaire des terrains à acquérir, qu’elle se mette
d'accord pour le prix d’achat et quelle fasse en conséquence
des propositions fermes au Conseil municipal. ·
_ Une commission est nommée pour s'occuper de cette
affaire 2 Elle comprend MM. Duchaussoy, Delambre, Spineux,
Lefebvre et Commont.
M. Duchaussoy fait circuler de très intéressantes photo-
graphies de coupes de terrains à Saint-Acheul et àMontières.
C’est dans ces terrains de Montières que M. F. Choquart
a en la bonne fortune de trouver presque intact un humérus
de 0"‘,87 de longueur de l'Elephas primigenius.
, Une note détaillée de M. Delambre que l’on trouvera au
Bulletin, relate toutes les circonstances de cette intéressante
découverte.
M. Brandicourt présente au nom de M. l‘Abbé Deque—
vauviller des mâchoires de cheval et de sanglier trouvées
dans une tourbière à ltemiencourt. ‘
M. Duchaussoy signale une Couleuvre à collier, Coluber
natrix, tuée d’un coup de canne dans les marais de Longueau.  

.. gg, -
M.Copineau envoie les pattes d'un coq polydactyle ren-·
contré à Doullens Cette anomalie consiste en une bifurca-
tion des deux pouces.
Le Secrétaire,
V. Biunnicouar.
L’Am1ée météorologique à Amiens
(lléœmhrs 1901 — lermbre 1902)
(Suite).
FEVRIER. — Température basse. Dix·neut` jours de gelée:
1, 2, 3, 4, 5, 6,10,11,12,13, 14,15,16,17, 18,19,
20, 21, 22. Froid de —10• le 12 et le 16, de —11° le 17.
Pluie le 6, 7, 8, 19, 22, 23, 24, 26, 27. Neige toute la journée
du 10 ayant donné 8"*•,2 d'eau à la fusion. Hauteur de pluie :
18‘"',4 le 6, et 17'“,2 le 26. Brouillard le 3, 4.
Le 1**, tempéte du NE, avec neige abondante sur quelques
points de la France. Ladigue de Mers subit des dégats assez
importants.
Le 4, bourgeons avancés des fusains.
Le 18, le Pinson essaie dehchanter dans le parc de la
Préfecture. M. Durand, archiviste, lui fait dire : « Il fait si
beau, si beau, que tout reluit ». Les Parisiens entendent l'oi- ·
seau chanter aux voisins: « J’ai de beaux petits dans mon nid:
j’en ai sept ou huit ». Et avec Edouard David les patoisants
Picards traduiront quand méme: «Riqui qui, Baptiste cuit ».
Décidément, le langage des oiseaux est plus difficile à com-
prendre que l’Espéranto !
Le 20, première réunion de la Commission météorolo-
gique, enfin reconstituée.
Le 22, le Merle siffle dans les jardins de la rue de la
Pature.
Le 26, au Jardin botanique, iloraison du Tussilage blanc,

- 146 —
de l’Eranthe d’hiver, du Cornouiller male et de l’Hellébore
vert.
Les céréales ont étéprotégées du Froid par la neige qui les
couvrait. '
MARS. — Mois sec n’ayant donné que 37******,6 d’eau en
13 jours: le 8, 9, 14, 15, 20, 21, 22, 23, 24, 26, 27, 29, 30.
_ Grésil le 23, 26. Petites gelées le 2, 6, 7, 11, 13, 14, 26. Gelée
blanche le 5, 6. Brouillard le 1, 3, 4, 6, 7, 13. Halo lunaire le
15, 21, 22.
Le 6, excursion à Gagny pour visiter le Clos de l’Epincttc.
En 1901 les quatre hectares de. vigne ont donné 50 hecto-
litres de vin agréable A boire; la richesse alcoolique est
assez élevée par suite du sucrage de la vendange.
Le 7, le vent soulève des nuées de poussière sur nos bon-
levards desséchés. Bourgeonnement des Lilas, Sureaux et
Chèvrefeuilles.
Le 13, brouillard très fort ; visibilité à 10 mètres seule-
ment. Les Aulnes ont des chatons.
· Le 14, sont tleuris au Jardin botanique 2 Crocus vcmus,
Scilla bifolia, Tussilago farfara, Petasites vulgaris. Les
4 abeilles butinent sur Helleborus fœtidus, Anemone Hcpatùsa,
Erica camea. J’ai aussi remarqué deux papillons orangés.
Dans la nuit du 14 au 15, forte dépression ; grand vent sur
nos côtes. Le 15 au soir, oiseaux de passage.
Le 16, floraison de la Doronique du Caucase.
Le 18, beaucoup d’élèves sont grippés au Lycée.
Le 19, nombreuses chauves~souris au crépuscule.
Le 23, début de la lloraison des abricotiers. Les marron-
niers précoces du square Saint-Denis ouvrent leurs bour-
geons. Dans les jardins on voit quelques primevères et des
Narcisses jaunes.
Tempéte dans la nuit du 24 au 25. Le vent se calme dans

— 147 —
la journée vers midi ; le soir, nombreux cirrus alignés du
SW au NE.
Les blés et les seigles sont beaux. Les colzas ont soufïert
de la gelée aux environs de Doullens. La sécheresse est plutôt
nuisible aux fourrages.
` AVRIL. — Pluie inférieure à la moyenne normale; on n'a
eu que 24******,3 d’eau en 13 jours: le 3, 4, 5, 6, 10, 11, 14, 15,
16, 19, 22, 26, 30. Petite gelée le 8 de —0°8.
Le 2, A Paris, floraison des Forsythia. Je présente a la
réunion du B C M F mon travail sur les Observations météo-
rologiques de MM. Chandon, de Montdidier.
Le 5, floraison des Buissons ardents à Melun, où les plantes
ont une avance de 12 jours sur celles des environs d’Amiens.
Le 6, mort de M. Renou, le savant directeur de l’Obser-
vatoire du Parc Saint—Maur. Les pechers sont en fleur près
de Clermont (Oise).
Le 7, au Jardin botanique, je note la floraison des espèces
suivantes : Romarin officinal, Fritillaire impériale, Anémone
sylvie, Corbeille d’argent, Prunier myrobolan. Feuillaison du
Sorbier des Oiseaux.
Pendant les vacances de Paques, des élèves ont observé
l'arrivée des hirondelles .· le 29 mars à Saint··Christ, le 30 à
Moreuil, le 31 à Boves. On en voit le 1°* avril à Camon, Pont-
de-Metz, Salouel, Saleux, la Hotoie, Querrieux et Hailles;
le 2, à Airaines, Albert, Belleuse, Glisy, Hangest-sur—Somme,
Martinsart, Gamaches et Acbeux ; le 3, à Saint-Pierre, Lu-
cheux, Quevauvillers et Corbie; le 4, au Crotoy, Daours,
_ Frise et Cagny.
Le 13 avril, début de la floraison des pruniers et cerisiers
communs. Floraison du Pyrus indica.
Le 15, feuillaison générale des marronniers du boulevard
Carnot et floraison des Mahonias.
Le 17, floraison des poiriers de plein vent. A Hangest je

— M8 —— 4
remarque le Lierre terrestre, le Narcisse des jardins, le
Groseiller sanguin et la Giroflée des murailles.
Le 18, j’examine un oignon développé dans de l’eau rougie
avec l’az0/izchsine; pas la moindre trace de matière colorante
_ après deux mois d’expérimentation : les radicelles absolu-
· ment intactes n'absorbent pas les couleurs acides. Celles-ci
montent bien sion a fait une blessure, coupé l’extrémîté des
racines ou pratiqué une incision.
Le 20, floraison des Sycomores.
Le 24, floraison de I’arbre de Sainte·Lucie, du Lilas blanc
et de l'Endymùm nutans.
Le 25, visite au Jardin botanique. Sont fleuries les plantes
qui suivent : Tulipe sauvage, Nivéole du Printemps, Muscari
odorant, Polémoine rampante, Myrride musquée, Cochlearia
officinal, Kerria du Japon et Cœur de Marie (Diclytra spec-
tabilis).
Le 26, début de la floraison des Iris de Germanie, sur les
talus du chemin `de fer, touchant le boulevard Saint-Charles.
Le 27, floraison du magnifique Pommier ornemental (Malus
epectabilis) dont les boutons rouge corail s’épanouissent on
corolles légèrement rosées de toute beauté.
Le 29, floraison générale du Lilas commun. Début du
CLm·rou, de l’0·r¤¤LLo et du Nom dans le jardin de la Société
d’Horticulture de Picardie.
Les Martinets arrivent le 30.
MAI. —- Temps froid et humide. Vingt~cinq jours de pluie
ayant donné 8l“““ d’eau au total, du l" au 23, le 29 et le 3l.
Cinq jours de giboulées: le 5, 8, 9 et IO avec grésil et le 7
avec neige. Le méme jour la neige est tombée à Versailles,
Trappes et Villepreux. A Saint-Maur elle était mêlée à une
sorte de pluie d'encre, signalée par M. Moureaux. Le matin
du 7 nous avons eu une forte gelée blanche ; à Arras, le
l

-— 149 —
thermomètre est méme descendu à —0°,2. Les vignes de
Cagny ont été atteintes sérieusement.
Le l", éclairs au SW à 11 heures du soir. Floraison de la
Jacinthe des bois et du Lamier jaune.
Le 7, au Jardin botanique, j’observe les tleurs des espèces
suivantes: Tulipe de Gesner, Narcisse des poètes, Azalée
visqueuse, Grande Chélidoine, Magnolia pourpre, Aspérule
odorante, Populage des marais et Pivoine à feuilles menues. _
Le 8 mai, jour de l’Ascension, a eu lieu la catastrophe de
la Martinique : la ville de Saint-Pierre a été détruite par
l'éruption du Mont Pelé. Dans Amiens, lloraison générale
des « labumons » et des Sorbiers des oiseaux. On a trouvé à
Nesle~Hodange une morillle énorme mesurant 52 centimètres
de diamètre et pesant 600 grammes.
Le 14, la Waide (Isatis tinctoria) commence à fleurir sur
les talus de la citadelle. Cette plante était autrefois cultivée
en Picardie pour sa belle couleur bleue; des moulins écra-
saient les tiges et les feuilles, dont on faisait des cocaignes
exportées au loin. Des marchands de Waide sont représentés
à la Cathédrale d’Amiens, du coté de la Vierge dorée.
Le 18, au Jardin botanique, sont fleuris: Iris de Germanie,
Sceau de Salomon, Muguet à clochettes, Asphodèle rameux,
Ail des ours, Gazon d’Olympe, Jasmin triomphant, Lamier
maculé, Bugle rampante, Grande Consoude, Pivoine velue,
Corbeille d’0r, Ancolie des jardins, Renoncule acre, Bar~
barée précoce, Bunia d’0rient, Hélianthème poilu, Fusain
d'Europe, des Géraniums, des Silenes, des Saxifrages et des
Potentilles.
Le 19, les avoines sont belles; quelques champs sont
envahis par les sanves (Sinapis arvensis). Les carolines de la
vallée de la Noye ont des feuilles d’un vert olive mélé de
teintes fauves. A Cannes, le talus est couvert de Saœifraga `
granulata.
Le 21, début de la floraison des Boule: de Neige.

— 150 —
Le 22, les fraisiers de jardin promettent des fruits abon-
dants.
Le 25, floraison générale des marronniers. A la lin du
mois dominent les lleurs mauves des grands Paulownias, les
grappes d’or des Faux ébéniers, les thyrses rouges des Pavias, ·
les pompons des Boules de Neige, les corymbes des Aubé-
pines blanches ou roses et les dernières grappes de Lilas
violets.
La chaleur se fait sentir seulement dans les derniers jours
du mois ; lcs maxima dépassent 25° le 28 et le 30.
Le 29, deuxième orage de l’année : à 6 heures du soir
stratus noirs à l’horizon W; le vent de terre souffle de NW;
les nuages viennent du SSW. Éclairs à 7 h. 20'. Premier coup
de Tonnerre à 7 h. 1/2. Le maximum se produit à 8 h. 1/4.
ll tonne par intervalles jusqu’à 9 h. 45’, l’orage étant alors à
l'Est d’Amiens. ll a été observé à Gonty, Moreuil, Rosières
et Ailly-sur-Noye. Dans la nuit du 29 au 30, reprise de
l‘orage de 1 h. 1/4 à 1 h. 1/2 du matin avec forte pluie: on
a recueüli 30"*"*,Q à Amiens et 30******,5 à Moreuil (1).
Éclairs le 30 à 8 heures soir et le 31 vers minuit, à l’est
d’Amiens.
On désire le beau temps et de la chaleur pour activer la
végétation des récoltes.
JUIN. - Température moyenne un peu inférieure à la
normale. Dix maxima supérieurs à 25°: le 1, 3, 23, 24,
25, 26, 27, 28, 29 et 30. Pluie assez abondante; hauteur
totale de 74******,9 en 15 jours le: 3, 4, 6, 7, 8, 9, 12, 13, 15, 16,
17, 19, 20, 28 et 29. On a eu 21******,8 d'eau le 3 et 19******,4 le
11 pendant les orages correspondants.
Le 1°*, temps chaud avec vcnt du SE jusqu'à 3 heures du (
(1) Pour les orages nous employons souvent les abréviations suivantes: (
E éclairs, T tonnerre, P pluie. I

— 151 —
soir; celui-ci tourne rapidement au NW par le Sud vers
4 heures: grain d' orage, avec nuage de poussière sur les
boulevards et abaissement sensible de la température. A
8 heures du soir le vent était revenu à sa direction première.
Il a tonné à Conty vers 2 h. 1/2 et 5 heures. Le lendemain,
il éclairait au Sud du méme poste.
Le 3, excursion au Paraclet. Feuillaison des Acacias. Les
Gueules de lion commencent à fleurir sur les murailles. Dans
les prairies de Fossemanant, floraison du Lychnù [los cuculi
et de la Dame de onze heures. Crépuscule rouge. Orage dam
la soirée. E A 9 heures. Vent fort à 9 1/2. ETP à 10 heures.
Pluie faible, mais roulement continu au SW, S et SE de
10 heures à 10 h. 1/2 ; l‘orage reprend à 11 heures avec
maximum vers minuit. La foudre est tombée sans dégats à
l’usine à gaz de Péronne, sur plusieurs arbres de Ham, à
Canisy sur une grange, à Saucourt et Mesnil-Saint-Nicaise.
Beaucoup d’eau à Moislains, un peu de gréle à Epehy, che~
minée démolie à Bourdon, un commencement d'incendie à
l'école des frères de Montdidier, quelques dégats à Belley-
sur-Somme, à Saint-Sauveur et près de l’Abbaye du Gard. A
Moreuil pluie bienfaisante de 20""'*. L’orage a été observé de
9 heures du soir à 1 heure du matin à Conty, Belleuse, Esser-
teaux, Corbie,Villers-Bretonneux, se dirigeant du SW au NE.
Le 7, dépression barométrique.
Le 8, tloraison des Iris jaunes, de la Grande Marguerite,
des Weghelias, des Sureaux noirs et des Seringats odorants.
Plus de cent plantes sont ileuries au Jardin botanique. _
Parmi elles citons : Iris de Florence, Rhubarbe olïicinale,
Asphodèle jaune, Mutlier des jardins, Mimulus jaune, Digi-
tale rouge, Buglosse d’ltalie, Scorzonère d’Espagne, Lis de
Saint·Bruno, Aspérule des teinturiers, Valériane officinale,
Férule commune, Cresson des fontaines, Fraxinelle blanche,
Lotus corniculé et Galéga d’0rient. Les Ancolîes, les Juliennes
et les Géraniums remplissent les plates-bandes.

- 152 ·—
Le 12, début de la floraison des Acacias. Gros nuages noirs
à 8 h. 1/2 du soir au SSW; à 8 h. 45', ET; maximum E'l‘P à
9 heures: l’eau coule jusqu’au milieu de la rue Cozette. Il
tonne encore à 9 h. 20’. L’orage a été observé à Doullens,
Gonty, Beaucamps-le-Vieux et Yvrench, de 8 h. 1/2 à 10
heures du soir. Un peu de grêle dans les deux dernières
localités. La pluie a versé les prairies artificielles et retardé
les binages des betteraves.
Le 14, tloraison du Nénuphar blanc.
Le 17, orage dans ïarrondissement d’Abbeville observé à
Yvrench et Foret-l’Abbaye de 1 heures à 6 h. 1/2 du soir, allant
de NW à SE. ll est tombé un peu de grêle. Une caroline a
été fendue par la foudre, non loin de l’école d’Yvreuch: des
éclats de bois ont été projetés au loin.
_ Le 19, chaleur très forte. Je visite avec Madeleine l’Expo-
sition de Lille. Les talus du chemin de fer sont couverts de
coquelicots et de Grandes marguerites. Dans les orges beau-
coup de bleuets. On enlève les fleurs de sanves avec des
machines spéciales ; c’est plus pratique que l’emploi du sul-
fate de fer : l’arrachage à la main ne peut se faire que dans
les petites exploitations.
Les derniers jours du mois sont assez chauds. Le temps est
orageux le 29 ; la veille au soir, bandes de cirrus alignés de
l’W à l’E.
Le 30, coup de Tonnerre à 2 h. 1/4 du soir ; vent du SE;
pluie faible de 2 h. 1/2 à 4 h. 1/1. E dans la soirée au N, NW
et W d'Amiens, de 9 heures à 10 heures. Deux orages dans le
département, l’un de 2 heures à 4 h. 1/2, observé à Forêt-l’Ab·
baye, le Titre, Abbeville, Beaucamps-le·Jeune et Yvrench ;
l’autre de 6 h. 1/2 à 7 heures, allant du S au N. Il y a eu un
peu de grêle, mêlée à la pluie, sans dommages, aux environs
d’Abbeville. L’orage s’est produit à Arras de 8 heures à
9 heures du soir et à Lille de 10 heures à minuit.
(A suivre) H. Dvcnwssor.

» — 133 - `
Ouvrages reçus.
Bulletin de l’l/niversité et de l’Académie de Lille. 1901.
novembre et décembre. 1902, janvier.
Bulletin de la Société académique de Brest. T. XXVI.
Bulletin de la Société des Sciences et d’Arcliéologie de l’A in.
1902. — Abbé J .-P. Fan. Étude sur la végétation des bords
de la Saone. — J. TOUBNIER. Un puits à pétrole à Thoissey
(Ain). — Abbé 'Pounmnn. Grotte de la Cabatane près Tref-
fort (Ain). — Abbé Canam. Tableau de détermination des
Coléoptères d'Eur0pe.
Le Natw·ali.•rte Canadien. 1902. - Vol. XIX 1903. —-ll. Am.
l Esquisse géologique du Canada. — C.-J. 0um.u;·r. Liste des
È Coléoptères les plus remarquables capturés dans la province
i de Québec. — P. H. Dumais. Quelques aperçus sur la géolo-
gie du Saguenay. •
Bulletin de la Société entomologique de France. 1902. -
, N° 4: A. Gnnu. A propos de la notice critique sur le cata-
logue des Zoocécidies de MM. Darboux, Houard et Giard,
par M. l’Abbé J.—J. Kieffer. -— A. Fmor. Description d’un
Stenobothrus nouveau de l’île de Célaphonie. — J. PANTEL.
Sur la biologie de Meigeniq floralis, Mg. — J. Bouncsous.
l Notes sur quelques Podistrina du nord de l’Afrlque et
" description de deux espèces nouvelles. ——— A. LÉCAILLON. Sur
le testicule d’Anurida maritima. — H. Ganeau ne Knnvxun.
Uaccouplement des Hémipteres. -— G. Dilnnoux et G. Mm-
ewn. Sur la biologie de Laria obtecta. — G. Damtoux et C.
Houann. Sur les dessins de J. Giraud, donnés par son fils au
Muséum d’histoire naturelle de Paris. — L Fmnnmns.
Buprestides nouveaux recueillis par M. Ch. Alluaud dans le
Sud de Madagascar. — T. D. A. Cocmzmzu. Note sur le
A genre Hemichionaspis. -— G.-A. Been. Observations sur
quelques Calosomes du Pérou. — P. Lasne. Contribution A
l’étude des premiers états des Gyrinides. — A. Cnoewr.
l
l

- I54 —  
Description d'un Carabique cavernicole nouveau du midi de
la France. Description d'un Rhipiphoride nouveau du Nord
de l'Afrique. — J. Mmsuan. Une curieuse anomalie sur une
antenne de Cantharis L. — M. Pic. A propos du genre
Xylotrechus, Chevr. Note sur Eurostus ancmophilu:. Rectiii- i
cation à propos du genre Tetropiopsis Chob. Les Nanophycs 4
Schonh. de la collection Rey. -- A. Gnouvatm. Colydiides
et Dryopides nouveaux de Madagascar. — P. Mancuan. Les
Tarsoncmus des Graminées. Description d’une espèce nou-
velle vivant sur l’avoine. — N° 5 . Q. Fnnuriaux. Description
de quelques Elaterides nouveaux de ma collection (t" mé-
moire). — A. Canam. A propos d’une note de la revue russe
d‘Entomologie sur l’Acinopu: rotundicollis Carret. — A.
Lavaiué. Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux du
Brésil. - H. Jacoa ns Coanmrov. Sur trois zoocécidies de la
région méditerranéenne. — A. Giaao. Sur une Psyllocécidie
du Rhammus alatemus, L. faussement attribuée à une C
Cochenille. - Ch. Anwavn. Descriptions de trois Stortho-
dontus nouveaux de Madagascar. — H. Bomaau. Scaritides ` _
nouveaux de Madagascar. — N° 6: L. Faiiumnn. Coléoptères
nouveaux de San·Thomé et du Benguéla. — E. Fnnurxaux.
Projet d'un tableau des Lycoreus Gand. Descriptions de
quelques Elaterides nouveaux de ma collection (2 mémoire).
— M. Pic. Deux Coléoptères nouveaux du Congo portugais.
— R. ou Buisson. Descriptions de trois Guépes nouvelles. -
N° 7 : G.-P. Vonoz. Observations sur les espèces Corses des
sous-genres Abacopcrcus Ganglb. et. Percus Bon. — L. Fam-
uainn. Diagnoses de Coléoptères hétéromères recueillis par
M. G. A. Baer au Pérou. — R. Hommno. Note sur quelques
Lépidoptères nouveaux pour la Faune française. - P. Calm-
riau. Note sur trois especes de Momphinae de la Faune fran- 4
çaise.

- Q55 ..
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d`Amiens. — A ltitudc 34'*.
Avril 1903.
. 2 ·i ·s = _, ,, 5
  nnonisna. rsurinrrrunn E É É É âê É   É É ““n°u“_
gn minima ma   °' E E-É 5 = 2
I 57 763 7,8 12, 76 8,5 W. 8 0 Pluie.
54 758 5,2 8,2 96 2,0 W. _ I0 0 Pluie.
58,5 762.5 4,0 11, 80 1,2 N.W. I0 I,30 Pluiola nuit.
4 56,5 762 5,5 12, 98 7,5 W. I0 0 Pluie la journée.
56,5 762,5 5,4 II, 94 0,0 W. 5 7
' 60 763 7,5 I3, 96 0,0 W. 8 l,
7 56 760 3,6 11, 90 2,8 W. 10 0 Pluie.
56 761 4,2 9, 84 0,5 W. 8 2 Averses.
6l 764,5 1,0 Il,0 94 0,7 N.W. I0 I,30 Averses.
l 64,5 766 —I,2 11,2 71 0,0 NE. 8 5
II 60 766 3,0 15,2 78 0,0 E. 0 6
' I î68,5 760 2,0 11,0 74 0,4 N.W. 5 9,30 Pluie In nuit.
I 56,5 759 -0,2 II, 84 0,5 N 5 7 Averses.
I4 58 762 1,0 9, 78 0,0 N.W. 5 6
I 58 762 0,0 9, 74 5,0 N.W. 10 0 Pluie tout le juur.
I 59,5 763,5 -0,8 9,0 75 2,0 N. 2 3 Pluie, Neige, Grésil.
I7 63,5 765,5 -I,0 7,6 74 0,4 N. 8 4 Averses de Neige.
I 65 765,5 I,6 8,2 82 0,0 N. 8 7
I 61,5 765 2,0 9, 65 0,0 N. 5 7,3
54 761,5 3,5 I3, 64 0,0 E. 0 9
I 47 753,5 3,5 13, 62 I2,0 S.S.E. 8 2 Pluie jour et nuit.
45 747 3,6 5, 90 6,3 E. I0 0 Pluie tout le jour.
45,5 749 3,0 6,4 92 1,7 N. 10 0 Pluie.
49 752 1,0 7, 96 3,4 N.W. 10 0 Pluie.
5 52 753 6,0 13, 86 1,2 W. 2 IO Pluie la nuit.
6 147,5 753 6,8 11,5 94 9,5 W. l0 0 Pluie tout le jour.
7 47 750 6,6 I5, 78 1,3 W. 10 2,3 Averses.
8 50 753 9,5 I6, 79 0,7 W. 10 4,3 Pluie la nuit.
9 47,5 751 8,0 17, 65 0,8 S.W. 5 4,3 Averses.
30 48 75l 7,0 l8. 74 0,8 S. 8 8 Averses.
Total de la pluie en millimètres: 69,2
Abréviations ctobœrvaliom: B. Bourrnsque.-Br. Brouillard. -Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uétnt du ciel, la
direction du vent, l‘6tal hygrométrlque sont observés à 9 h. dn matin. -L’état du ciel est mesure
É: gân lïn dixièmes de nébuloelté. - Lee heures de eolell sont mesurées avec l’l1e1iegraphe

— $6 —
OBSERVATIONS HETÉOROLOGIOUES.
Station agronomtyue d'Amiens. — Altitude 34"'.
Mai 1903.
.   È É É J J rn LI
É mmouirrns. uremvrunn É È É É   È É É   ““mU“_ R 4
û lnlmsma î¤im·l¤¤¤| *; Ag Ev 2 =§
1 49 754 7,0 16,  69 2,3 S.W. 5 4, • Pluie le soir.
2 53 755 6,0 17, 81 0,0 B.W. 0 10
3 47 753 6,6 17,  59 2,0 S. 8 3,3  Pluie le soir.
53,5 747 1l,0 I8,  77 5,2 W. 10 2,  Orages.
5 44,5 749 8,2 17,  76 4,4 S. 10 3 Averses.
. 49 752 7,0 14,  77 2,4 S. 10 1, I Averses `
52 755 6,4 16,  71 6,2 S. 5 1, I Orages.
2· 52 755 7,0 14,  98 1,0 W. 10 6,3  Pluie.
' 53 754 5,2 15,  86 11,4 W. 10 4.3  Pluie la nuit.
I  53,5 755 8,0 14,  98 0,2 S. 10 3 Pluie.
11 54 755 8,0 I5,‘ 78 5,6 S. 5 2 Plule tout le jour.
12 54 757 8,0 15,  99 0,5 N.W. 10 4,3  Averses. ,
13 57 760 4,0 15,  50 0,0 W. 2 8 ,
14 60 765 9,6 15, 78 0,0 W. 10 0 `
1 65 765 9,4 15,  66 0,0 W. 5 3 `
I  61 765,5 9,0 I5,  64 0,0 W. 5 3, • È
17 55,5 761 8,8 13, 55 1,4 W. 10 7 Pluie, bourrasque. 4
 :— 51 762 7,0 15,  58 0,0 N.B. 5 7
1 59 762 3,2 I7,  59 0,0 S. 2 6, I
I 60 762,5 5,2 20, 47 0,0 8.W. 0 10
2 62,5 765,5 6,6 24,  54 0,0 W. 0 10, •
P · 63 765,5 10,0 28, 56 0,0 E. 0 12
i ‘ 64 767,5 12,5 24,  67 0,0 E. 2 10,  ,
·’· 65 767,5 10,2 22,  68 0,0 N. 0 I2  
* 63 766 9,8 24,4 55 0,0 E. O 11,3  ,
E 61 764 10,0 24, 62 0,0 N. E. 2 9, l ;
58 762 12,5 22,  60 0,6 E. 2 5 1
; 55 758 13,0 23,2 55 0,0 E. 8 8
v' 54 755,5 15.0 28,2 66 1,9 S. E. 0 10 Pluie la nuit.
3  54 755,5 17,0 28,  69 0,0 E. 8 9
 I 53,5 755,5 l4,0 28,0 62 0,0 N. W. 0 11
Total de la pluie en millimètres : 44,5 4
Abréviations et observations: B. Bournsque. -— Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - Gl. bl. Gelée 4
blanche — Gr. Grele. — Ng. Neige. -· Or. Orage. — 1'on. Tonnerre. — L`elat du clel,ls direc-
lion dn vent, l’éIal hygrometrlque sont observés à 9 I1. du malle. — L’é1al du ciel est mesure de
ëà ün dixièmes de néhnlosllé. - Les heures de soleil sont mesurées avec lüxéllognphe de

B U LLETI N
nn LA
DU NORD DE LA FRANCE ·
Ne 354. - Juillet~A0ùt 1903. - 32• année. - T. XVI. '
Annmsna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les deman des d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à I. le D' Srmwx, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d'échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux : Séance générale du
10 Juillet 1903, p. 157. — L`Année météorologique à Amiens
(Déc. 1901-Nov. 1902), par M. H. Ducnussov, p. 160. — Ouvrages
reçus, p. 167. — Observations météorologiques, pp. 171-172.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smmcs ennemis nu 10 1mx.r.n·r 1903.
Présidence de M . SPINEUX, Trésorier.
Coanssroumucs: 1° MM. Ducbaussoy et Delagarde, prési-
dent et vice-président, se font excuser de ne pouvoir assister
à, la séance.
2° Lettres du Ministère de Plnstruction publique et des
Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages venant de Belgique.
3° Lettre du Ministère de l’Instruction publique et des
Beaux·Arts, informant la Société Linnéenne qu’une Exposi-
tion internationale se tiendra en 1904 à Saint·Louis, (Etats-
Unis d’Amériq.ue), et demandant dans le cas où la Société
32° armés. i0

·- l58 -
aurait l’intention d’y prendre part, de lui faire connaitre la
liste et le titre des publications qu'elle désirerait exposer.
Les envois devront etre elïectués avant le 15 septembre
° . et seront transmis en Amérique aux frais du Ministère.
` «t° Lettre de la Société de Secours des Amis des Sciences,
. invitant M. le Président à assister a sa séance publique
h annuelle tenue à la Sorbonne.
5° Lettre de la Société botanique des Deux-Sevres, invi-
tant M. le Président à assister a sa séance mensuelle tenue
à Niort.
6• Lettre de M. Bertrand père, remerciant la Société de
l’avoir nommé membre honoraire.
7° M. Teulié, bibliothécaire de l’Université de Rennes,
remercie la Société d’avoir bien voulu disposer d'une col-
lection de ses publications en faveur de la bibliothèque de_
l’Université. ll annonce en méme temps l‘envoi de quelques
feuilles de la Faune Armoricaine.
8° L’Académie de Manille (Philippines) demande l’échange
de ses publications avec celles de la Société. L’échange est
accepté. L
· MM. Bertrand Paul, licencié ès sciences et Charles Cauet,
présentés dans la derniere séance, sont admis comme mem-
bres résidants.
M. Duchaussoy informe la Société qu ’u ne médaille d'argent
a été remise par M. le Maire, à M. Henri Tattegrain, pro-
priétaire de la gravière rue Maberly, dans laquelle des osse-
ments de Mammouth ont été trouvés.
Sur la proposition de MM. Delambre et Duchaussoy, la È
Société décide d'exposer sa collection d’outils préhistoriques,  
dans l‘une des salles du Musée de Picardie. I
Notre collegue, M. Ledieu, dépose sur le bureau un os
fossile qu'il a recueilli à Remy (Oise).
MM. Delambre et Ducbaussoy présentent comme membre
non résidant M. Duparc, instituteur à Broyes.

—- ISG — \
MM. Delambre et Comment font parvenir les renseigne- ,
ments qu’ils ont recueillis sur le sondage pratiqué le 5
juillet dernier, dans le terrain choisi par la Société, rue
. dite « Rembault et Mosnier >= à Saint-Acbèul.
Les déblais ont été extraits jusqu’à 4**,25 de profondeur
et ont donné les résultats suivants :
Limon argileux sableux (base de l’ergeron) . . . 0**,60 -
Mince lit de graviers éclatés et galets (cailloutis) Ã 0**,05
Sable gras biéfeux ........... 0**,55
Sable jaune ............. 0**,90
Graviers .............. 0**,33
Sable aigre verdatre · .......... 0*,22
Graviers formés de silex tertiaires à croûte noire
mélés à des sables de meme origine.
Le banc de graviers présente des intercallations de
sable .... · ........... 1**,60
Le gravier se continue. Soit. . . 4**,25
Dans ces conditions et quoique l’étage de la terre à briques
soit absent, ils proposent de confirmer le choix fait sur cette
parcelle de terrain.
La Société donne son approbation.
M . Duchaussoy fait la proposition suivante qui est acceptée
par la Société: « Lorsqu’un membre nouveau sera admis
» dans le 2* semestre, il ne paiera qu’une demi~cotisation,
» c'est-à-dire 5 francs ».
Le Secrétaire—Adj0int :
' F. Gnoouurr.

P
- [60 -
L’Année météorologique à Amiens
(Décembre 1901 — llovemhm 1902)
(Suite)
JUILLET. — Maxima dépassant 25° le 4, 5, 6, 7, 8, 9, 13,
14, 16, 17 et 26. Grande sécheresse; dans le département,
la moyenne de 9 postes pluviométriques accuse seulement
34******,3 d’eau. Pour Amiens, 12 jours de pluie: le 1, 9, 10,
14, 15, 19, 21, 22, 24, 27, 28, 30. A Paris, on n’a eu que 18'"'
d’eau en 16 h. 1/2, réparties en 6 jours, avec 6 autres petites
pluies inappréciables au pluviomètre : dans les 60 dernières
années, la pluie, en juillet, n’a été, d'après Tb. Moureaux,que
quatre fois inférieure a celle de cette année, en 1857, 1864,
1876 et 1885. Trois orages dans la Somme, le 15, 26 et 27
juillet. Les vents d'W ont dominé.
Le 3, floraison des Tilleuls du boulevard du Mail. Au Jardin '
botanique, je note 75 espèces tleuries. Parmi elles, l’Hémé·
rocalle rouge, la Buglosse d’ltalie, l’Herbe à la ouate, la Cen-
taurée d'Afrique, la Scabieuse du Caucase, l'Epîlobe en épi,
l’(Eillet des poètes ou Bouquet tout fait, l'Astragale de Mont-
pellier et la Camomille romaine.
Le 6, je remarque les roses suivantes : M***° Pierre Oger,
Jeanne d’Arc, Berthe Mackart, Général Jacqueminot, M***•
Hardy, Jean Goujon, Reve d’or, Coquette des Blanches, Gloire
de Dijon, la France et Maréchal Suchet.
Le 7, floraison du Lys blanc et du Mélilot jaune. Dans les
champs de blé il y a beaucoup de brunettes.
Le 9 juillet, vers 10 heures du soir, grain d'orage avec vent,
dépression barométrique faible et abaissement brusque de
température.
Le 14 juillet, un peu de brume le matin, dissipée pour la
Revue. Journée chaude. A 7 heures du soir ciel moutonné.
Floraison de l’A:`lante glanduleua:.

.. gg] -
Le I5, orage lrnatinlansfouœ notre région. Le ciel est
couvert i l’W. Tonnerre lointain i 8 h. HY. A 8 li. 1]*2 ET.
P i 8 h. 4U. A 8 h. 45' il tonne i l'W. La pluie cesse
i 9 h. 1/2. Les nuages vont lentement de SW i NE. Pluie
et tonnerre i 10 heures; celui-ci se fait entendre i l'Est
d’Amiens jusqu'à 11 h. 27. Chute de foudre i l'école de
la rue de Noyon où des lils électriques sont fondus, sur
l’église d'Aubigny où les dégats sont insiguillants, sur une
meule de Fresnoy·au-Val qui est détruite parle feu, et euûn
sur deux peupliers de Corbie, l'un d’eux étant fendu et
l'autre décortiqué. L'0rage a passé sur Beaucamps-le-Vieux,
hloreuil, Dreuil, Saint·Sauveur, Sauvillers·Iong·ivaI et H6-
zières, de 8 li. 217 à 10 heures, et sur Ham, de 10 h. 1/2 i
midi. La pluie a versé les blés de Moreuil, Hangest-en-
Santerre, Rosières et Villers·Bretonneux.
Le 17, j’observe sur les murailles de Sèvres les jolies lieu-
rettes du Corydalis lutea.
Le 26, temps chaud et orageux. Vent du SW asser fort i
3 heures du soir. Il a tonné à llangest-sur-Somme. Nuages
de poussière sur nos boulevards de 6 heures à 6 h. 1/2. Ciel
pommelé à 6 h. 1/2. Tonnerre lointain à Beaucamps·le·Jeune
de 8h. 407 à 9 h. 20’, et près d'Abbeville à 11 heures du matin.
Le 27, on fauche les seigles, lentilles et hivernages des
environs d’Amiens. ll a tonné à Abbeville de 2h. 3/4i
3 h. 1/4 du soir pendant un petit orage de l'W.
AOUT. — Mois pluvieux ayant donné 84***,8 d’eau en 18
jours : le 3, 4, 5, 6, 8, 10, 11, I2, 16, 17, 18, 19, 23, 24, 26,
29, 30, 31. Cinq orages: le 6, 8, 16, 19 et 29. Les maxima
_ supérieurs à 25° sont seulement ceux des 5, 16, 23, 28 et 29.
Pluie de 21*****,6 le 16 et de 14****,8 le 24. ll n’y a eu que
145 heures de soleil, la présence totale de celui-ci au-dessus
de l’horiz0n étant de 442 heures. La fraction d'ins0lati0n
est donc seulement 0,32.

— 162 —
Le 2 août départ pour Mers où nous séjournerons pendant
les 2 mois de vacances. Tempéte la nuit du 2 au 3 : un
. bateau du Tréport a été jeté à la cote en perdant un matelot.
Le 5, floraison des secondes coupes de sainfoin. Do Dar-
gnies à Incheville on coupe les fourrages. Partout lleurit le
Chrysanthemum segetum, commun dans tout le Vimeu, man-
quant aux environs d'Amiens. Les capitules dorés n’ont mal-
heureusement pas une odeur agréable.
Le 6, grand orage, surtout dans Parrondissennent d' A bbeoillc.
Petite pluie i 1 heure et 2 heures du soir. T. à 2 h. 10' i Mers.
Ea2 h. 1/4. ETP a 2 h. A0' Vent faible de NW. Maximum de
l'orage à 3 h. 1/2. Grondement continu de 3 h. 1/2 i 3 h. A0':
il semble qu’on écrase des galets avec un rouleau a vapeur.
Pluie tres forte à 3 h. L5'. Des inondations se produisent à
Mers, rue d’Ault et route Nationale, où il y a plus de60 cen-
timètres d’eau. Le tonnerre reprend avec la pluie A 4 heures;
le vent est du SW. A 5 heures ETP fort et à 5 h. L5'. Dans la
soirée vers 9 heures, il éclaire encore au SW, S et SE. Les
caves de la place du Pilori, i Abbeville, ont été remplies
d’eau. Une grange de St~Valery a été incendiée par la foudre.
A Doullens l’orage s’est produit de 4 h. I/2 à 5 heures don-
nant en une demi-heure 32***** de pluie. Un pignon a été
enlevé par le vent à Voie-des·Prés. Dans le Vimeu les blés
· encore sur pied, et surtout les avoines, ont souîert beau-
coup de la grele. Pour la Somme, il y a 2 025 sinistrés ayant
perdu plus de 300 000 francs. Les communes les plus éprou-
vées sont les suivantes :
Moyenneville ..... 90 000 francs.
· Nii)&l........Ã00(m»
Gambron. . ' ..... 29 000 »
Tœutles ..... · . . 27 000 » `
_ Acheux en Vimeu .... 27 000 »
lliannay ....... 20 000 »
Viennent ensuite Béhen, Mareui|,,Caubert, Chepy, Ercourt,

i l C
E — IG! ·—
Fressenneville, Beaumetz, le Meillard, Frohen-le ·Grand,
Frohen-le-Petit, Heuzecourt, ltollot et Louvrechy. Près de
; Freschevillers un tourbillon de vent a déraciné ou cassé plus
î de 60 arbres. Dans l’0ise, une trombe d’eau s’est abattue sur
| Beauvais transformantles rues en véritables rivières. A Arras,
’ la hauteur de pluie atteint 39'“" et une inondation se pro-
duit dans les rues du Bloc et de l’Arsin: la place du Wetz·
, d’Amain oll're l'aspect d‘un vaste marécage et l’eau envahit la
' loge du concierge de l'H0pital St-.Iean(1). '
ï Le 8, petite pluie vers 11 heures soir; mer calme et beau
, temps au Tréport. Un petit orage sur Amiens, de midi i
| 1 heure. A la Station agronomique, la pluie donne une hau-
; teur d’eau de 17** en très peu de temps ; des caves ont été
î inondées route de Paris.
Le 9 on commence à moissonner les blés dans le Vimeu. Au
bois de Bouvaincourt je recueille Lychnis sylvestris et Csrcea
h Lutetiana.
_ Le 13, une bande de Martinets se prépare à émigrer. Dans
à le bois de Rompval, il y a encore des fleurs de Geranium
sylvaticum. A
i Le 15, très beau temps. Le lendemain 16, chaleur assez
î forte dès le matin, et surtout vers 2 heures du soir. A 5 heures
le ciel se couvre ; à 6 h. 1/2 grain d'orage, avec baisse du
thermomètre; le vent est de NW. A 7 h. 1/2, ET au NW _
de Mers. P de 7 h. A5' à 8 heures, EP à 8h. L5'; ET a
9 heures; ETP à 9 h. 1/2. ll continue a éclairer de l’E il’W,
; par le Sud jusqu'à 10 h. 1/4. Dernier coup de tonnerre à
[ 10 h. 1/2 du soir. [forage a été observé de 7 heures a 10 h. 4(Y
; à Abbeville, Forèt-l’Abbaye, Nouvion, Dury et Amiens où
il est tombé un peu de grèle : d’après le Progrès, les caves
, des rues de Riolan, du Pinceau, Delannoy et Le Notre
I  
V (1) Messager de la Somme, Progrès de la Somme, Aeenir d'Arras
et Journal dttmiens.

.. [gg ..
ont été remplies par des eaux de ruissellement. Le pluvio-
mètre de la Station indique une hauteur de 21"“°,6.
_ ` Le 18, pluie tine toute la journée, contrariant la Fete des
Fleurs.
Le 19, petites averses de midi à 3 heures. Un orage a eu
lieu a Amiens, Moreuil et Ham, passant de l'W à l'E de
4 h. 1/4 à 6 heures du soir. Pluie de 24'““,6 à Moreuil. La
moisson est retardée dans le Santerre.
Le 25, on coupe les avoines a Dargnies.
Le 26, nous cueîllons au bois de Cise des capitules de
Bardane : ce sont les tignons de Boussicourt, les attaquants
de Molliens-au-Bois, les taquerons d’Hangest-sur-Somme,
les roudoudoudous du Pas-de-Calais.
Le 29, excursion au Paraclet pour les examens de sortie.
Temps très chaud. E à 7 heures du soir de NE à SE. Il éclaire
sur la gauche de la voie ferrée d’Abbeville au Tréport. Pluie
à Woincourt vers 8 heures. Un seul coup de tonnerre a
Mers et beaucoup d'éclairs. Pluie de 8 h. 1/2 à 10 heures.
L’orage s’est produit à Abbeville et Amiens de 7 h. 40' à
9 h. 1/2, semblant marcher du Sud au Nord.
Le 30, temps froid. Brouillard à l’horizon.
La moisson a été contrariée par le mauvais temps. Les
blés sont assez bons. Le manque de chaleur et de lumière a
du nuire aux betteraves sucrières.
SEPTEMBRE. - Temps relativement froid et assez sec.
Deux maxima dépassent 25** : le 2 et le 3. Pluie le 2, 4, 5,
10, 11, 12, 14, 15, 16, 23.
Le 1•', vent du SSE à midi passant au NW vers 2 h. Pluie
dans l’après-midi. Brouillard très fort à 6 h. du soir descendait
de Mont/mon ; les falaises de Tréport disparaissent en quel-
ques minutes.
Orage le 2 à Forét—l’Abbaye, Nouvion, le Titre, Lamotte- l

n
  ··· ies -
ï Buleux et Abbeville, de 2 heures à 3 heures du soir, allant
  du SW au NE.
( Le 3, mer moutonnante, ciel clair et température modérée.
_ Le 4, magnillque coucher de soleil.
É Le 5, orage de Dargnies à Gamaches 9.11 heures du matin.
_ ll éclaire de 9 à 10 heures du soir au SE et au NW de Mers.
Le dimanche 7, le soleil se couche dans un ciel rouge feu,
’ donnant à la mer des couleurs d’nne vivacité incomparable,
dignes de la palette des grands artistes.
Le 9, il éclaire au SW de Mers à 8 h. 1/4 du soir. ET au SE
; de 9 h. 1/2 à 10 h. 1/4. Le tonnerre gronde continuellement,
  et se fait entendre jusqu'à minuit. Nous n'avons pas eu de
E pluie pendant cet orage resté lointain.
= Le 10, forte averse à 10 heures du soir. Il y a des avoine:
, germées. La chasse est remise au 14 dans beaucoup de
. localités.
Le 11, orage à Amiens, de 8 h. 20 à 9 h. du soir.
I Le 12, vent du Nord soulevant de grosses vagues.
É Le 15, j'observe près du Tréport et de Floques des champs
  de betteraves montant â graines ,· le fait se produit aussi
' pour les chicorées et les scorzonères des jardins. Un phéno-
mène analogue a été signalé en 1887 et 1894 (1). D’après des
expériences de M. Desprez, faites à Cappelle, « plus la bette-
rave est améliorée, plus elle est riche en sucre, plus elle a
de tendance à monter ». I
Le 16, vent du Sud très fort. Le soir la mer est démontée
I par une tempête soufflant alors du SW. ·
! Le 18, je remarque des Colchiques en fleurs, dans les prai-
I ries des environs de Beauvais.
Le 19, on arrache du chanvre à Mesnil-Val.
, Le 21, les hirondelles s’assemblent déjà sur les lils télé-
i graphiques.
(1) Voir le Progrès Agricole. Année 1HB, p. 39.
I
L

.. [55 -
Le 24, magnifique crépuscule.
Le 25, la moisson est terminée dans le Vimeu.
Les pommes de terre donnent une récolte moyenne. Les
belles journées de la iln du mois ont augmenté la richesse
saccharine des betteraves.
OCTOBRE. — Mois sec, faible insolation, nébulosité forte.
Petite gelée le 29 de — 0°,5 à Amiens et — 1° à Doullens.
Pluie le 1, 6, 8,11, 14 à 19, 22, 30 et 31.
Le départ des hirondelles est terminé le 2.
Faible brouillard le 6, 7, 8, et 9, le matin ou le soir. Ciel
pommelé le 13. Le 24, on voit des Fils de la Vierge : nous
les nommons à Hangest des Files Madame.
L’arrachage des betteraves sucrières s’est fait dans de
bonnes conditions ; la richesse est assez élevée et le rende-
ment en poids un peu faible.
NOVEMBRE. — Mois sec et froid. Pluie le 1, 4, 6, 7, 8, 9,
12, 23, 24, 25, 28, 29, 30. Neige le 20. Gelée le 3, 16, 17,
18, 19, 20, 21, 22, avec un minimum de -9•,4 le 21. Les
vents du Sud ont dominé pendant une partie du mois. Gelée
blanche le 4. Brouillard le 3, 4.
Crépuscule lumineux très rouge le 8 rappelant les belles
lueurs observées après l’explosion du Krakatoa.
Le 13, brouillard très fort et humide toute la journée.
Le dimanche 16 novembre on a vendange à Cagny, par un
temps froid et brumeux. Le thermomètre marquait seule-
ment 4° a 3 heures. Les vignes de l'Epinette ont été gelées
au mois de mai. La température des mois suivants n’a pas
été favorable. Aussi la récolte est médiocre comme qualité
et quantité. M. Deneux n’aura pas cette année plus de
20 hectolitres de vin.
Le lendemain la gelée était forte et commençait une
période très froidepour le Nord de la France.

- gm -
Le 19, neige i Paris, Melun et Sèvres. W
Le 20, nous avons à Amiens 6 centimètres de neige a
ii heures du matin.
Le 28, je fais i |'ALA une conférence sur les vignobles
anciens de la Picardie.
On se plaint partout du manque d’eau dans les puits; les
rivières sont basses; le débit des sources est tres faible.
Les froids ont nui un peu aux blés semés récemment. La
gelée a contrarié les travaux des champs.
H. Ducnwssov.
Ouvrages reçus
Versa}: für Natunoissensclm/t zu Braunschweig. Années
i899 à |90i. |2• volume annuel. — A. Wottsnun. Le Séno-
nien de Brewende. — J. Kmss. Sur les Sondages pour la
' recherche des sels de potasse dans le nord de la ville de
Brunswick. — Jon Fnouus. Minéraux du Radauthal. — W.
Busws. Spongillides, éponges d’eau douce des environs de
Brunswick. — W. Busws. Note sur la continuation des
fouilles dans les nouvelles parties de la caverne de Baumann
près de Rübeland dans le Harz. — A. Womnus. Carrières
ouvertes dans le Turonien du cercle de Brunswick et de
Wolfenbüttel. — W. Bmsws. Les tombes mégalithiques de
Neuhaldensleben. .
Natunoùsemchaftlicher Wrein für Sachsen und Thûringsn
Zeitsclarift für Naturwiuemchaften. 74• vol. fasc. 3 et 4. —
D' Eim. Bsimuu. Recherches anatomiques, histologiques
et embryologiques sur l’sppareiI gastrique de l'Eudypm
chrysocome, phocide des iles Fackland et Kerguela. — Hueo
Mouse. Note sur les foyers dans le tuf crétacé sablonneux
de Taubach, et Page géologique du dépot de tu! crétacé de
Taubach pres Weimar. — D' Scam:. Notices biologiques sur

- 168 ..
le Lygosoma cyanurum et le Lepidodactylus lugubris (Geo-
kotien) des îles Moluques et Célèbes.
Zoologisch-Botanische Gesellschaft ài Wien. Verhandlungen.
LI' vol., année 1901. — D' Aueusr v. Hama. Note sur
quelques espèces de Centaurées. — Jos. Münmn. Supplément
à la, connaissance des Silphides Cavernicoles. — D" Annan
Buneensrsiu. Matériaux pour une monographie sur les phé-
nomènes de la transpiration chez les plantes, lll° partie. —
Fnauz Fmnnmcu Koen. Revision des espèces paléarctiques du
genre Diodontus (hyménoptères fouisseurs). — Go·r·r1=n. Lvzs.
Revision des espèces Européennes et Sibériennes des genres
` Tachyporus Grav. et Lamprinus Heer. Staphylinides. — Fnauz ·
Marouscnex Fmanmcn Hsunnn. Note sur quelques Muscaria
Schizometopa Européens nouveaux ou peu connus. — Aueusr
Scnnnrmnsn. Supplément à la Faune des Hyménopteres
de l’Istrie méridionale. — H.-A. Knauss. Supplément à la
Faune des Orthoptères de l’Afrique allemande sud·occiden-
· tale. — Jossrn Bnuuu·1·naLsn. Les espèces de Dùiobryon
formant des colonies. — L. Gauennauen. Supplément à la
connaissance des Hydrophilides paléarctiques. — Faanz
Sramn. Descriptions de nouvelles Cassidides et remarques
synonymiques. — Amon Hammnscn. Quatre nouvelles
espèces du genre Gorytes. — W. A. Scnunz. Note sur le nid
du Bombus Cayennemis L. — D' Rrrr. Lomsnz V. Lmunnau.
Addenda à l’histoire de l’algue Aegagropila Sauter:`Ky. —
Cam. V. Ksissman. Note sur le Plankton du lac d'Atter (Haute-
Autriche). — Pms Srnassnn. Flore des Champignons du
Sonntagberg (Basse-Autriche). — Max Bsnnnaunn. Les Sta-
phylinides de la Faune paléarctique. — M. F. Müuunn.
Nouveaux Cynipides quercicoles et leurs galles. — V. Arres-
nncx. Remarques critiques sur les espèces européennes du
genre Otiorhynchus. - D' Fmrz Vxnnuarrsn. Troisième
supplément à la tlore des plantes vasculaires du Lungan. —
Fnanz Wsamzn. Étude sur les Reptiles et les Batraciens de

I
I
_ — i69 — I
l’Équateur et de la Nouvelle-Guinée. Descriptions de nou- ‘
Q veaux Dendrobatides avec une revision des Batraciens de
È cette famille. —- A. Ranzcmrrn-Gno·rn. Papillons fossiles et
l'aile des Papillons. — Gorrrn. Luz:. Revision des Bolitobiini
Européens; genres Bryocharis Boisd., Bolitobius Mannh.,
Bryoporu: Kraatz et Mycetoporus Mannh. — Fmnz Sranru.
Note sur Chelysida et Oxylepus présentés comme deux genres
différents des Cassides. — C.-E. Hscnnnn. Note sur quelques
espèces du genre Thryophilus.
Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Année l900.
` N° 3. — D' Eamssr Zicxsnnnxrn. Supplément à l'étude de la
Flore des Mousses de Russie, 2* partie. — W. Vnmnnsxv et
A. Scnxnannwsxv. Sur les concrétions sphériques de graphite
5 des montagnes d’llmesy.
I Académie Impériale des Sciences de Saint—Pétersb0urg,
Annuaire du Musée Zoologique. T. VI. N"' 2 et 3. — N. Kvs-
ceuxo. Stenocranius et Platyeranius, deux nouveaux sous-
I genres d’Arvicolides de Sibérie. — J.-K. Temum. Note sur
I les Thélyphonides des collections de quelques musées Russes.
W — F. Wisenmw. Mollusques de l'intérieur de la Chine occi-
dentale et de l’Asie centrale, Bulimides. — O.·V. Monnsnnonr.
y Mollusques de l'intérieur de l’Asie centrale et de la Chine
occidentale. - J.-A. Poncvusxn. Sur les nouveaux (Estrides
I du genre Microcephalu: dans les collections du musée de
, l’Académie Impériale des Sciences.
I Société des Naturalistes de Kiew. Mémoires. T. XVI. Livrai-
` son 2. — C. Poumswrrscn. Aspergillus pscudoclavus, n. sp.
Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie d Odessa.
T. XXIII, I" et 2° parties. — A. Bnwmm. Remarques sur
les Oiseaux de la Crimée. —— P. Cnssremxorr. Quelques
suppléments sur la llore des environs d’Odessa, partie Sud-
Ouest du gouvernement de Cherson. — A. Bnwrum. Remar-
ques sur le Cerf noble de Crimée. - V. Lssnamv. Note sur
les dépots Sarmatiques de la Transcaucasie. — J. Lmmniusxr.
Note sur la faune des cavernes de Crimée.

`   l — 170 —
  Societe: Entomologica Suisse de Zurich-Hottingcn. Journal
  de la Société entomologique internationale. 1** Octobre ·
; · 1901 au 1** mai 1902. — H. Fnunsrlaren. Nouveaux Lépi-
  ` dopteres du Tonkin. - Junws Blum. L'élevage de la géné-
  ration d'été de Notodonta tritophus. -— Vicroa Arrnnnscx.
  Deux nouvelles races du genre Carabus d’Albanie. — G.
gf Banonm. Hémiptères nouveaux de la` zone tropicale. — Prof.
  P. Bacnunrxew. Etudes sur la zoologie expérimentale au
  _ point de vue physico-chimique. — Pam. Beau. Mes excur-
  sions en 1901. — Fun: Rsnnseu. Rhyperochromus vulgaris
Fïli Schell., un nouvel hémiptère·hétéroptère nuisible au hou-
Èîq blon. —— Prot`. B. Bacnuzriew. Un moyen nouvellement dé-
  couvert pour protéger les chrysalides des Papillons contre
li: ~ le froid. - Cam. Fautes. Note sur des expériences de tempé-
  rature faites sur des insectes en 1901.
  Societe: pro Faune et Flora fennica. Procès-verbaux 1900-
  1901. Actes. 20* volume. - A.·K. Cuaunnn. Note sur la
  géographie du Larix Sibirica Led. — K.-M. Lsvaunna. Sur
  · la validité comme espèce d'Anurœa Ere/twaldi. Note sur les
jf Spongillides de Finlande. — Sannssne. Les Coléoptères des
  , _ expéditions polaires. — Gum Senmunsn et D' K.-M. Lnvwnnn.
  Supplément ichthyologiques. Notes sur les Poissons rencon-
5,* trés sur les cotes méridionales de Finlande, pres d'Esbo. —
  A. Lurnnu. Liste des Mollusques terrestres et d’eau douce
È C des environs de Revel. — IS. Onnnwanx. et T.-H. Janv:. Note
  sur quelques Araneldes nouvelles ou peu connues en Fin-
?1· .. lande. — K.-M. Lnvwnxn. Note pour l’étude du Planlston et
  · de la Faune du fond de quelques petits bois de peu de pro-
  fondeur. — Coup d’œil sur les animaux rencontrés dans l’eau
  de mer aux environs d'Esbo-Lôfô. — Matériaux pour la faune
  et la flore des Algues d'eau douce sur le littoral de Murman.
  — J.-L. Lmnaoorn. Communications mycologiques. 4
  . u
I Ã.

— IT! —
OBSERVATIONS HÈTÈOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d' A miens. -— Altitude 34**.
Juin 1903. ·
_ _   ai É Z . ' en  
É nmnuirrne. rnuvànvrumz E É È    ‘;    É _ ' ,
= tu , ; A ;_<> ,. J E 3 uexausguss.
¤ n1m|m| I'.|I.1.¤1¤\l   Lg     îë
` I 55 756 13,8 28, 75 4,8 E. 0 8,3 Umlüe. I
I 2 56 761 13,6 10; 83 0.0 N. 5 1,3
 ' 3761 764 10,0 14, 66 0,0 N.E. 10 3
4 64 765.5 8,8 19, 62 0,0 N.E. 4 10
5 64 705,5 8,5 21,4 53 0,0 N. E. 0 7,3
a· 61,5 766 11,8 17,2 83 0,0 N.E. I0 3
61.5 T65 7,8 18, 70 0,0 N.E. 10 4
' :· 54 761.5 10,0 IB. 60 22.6 'E 10 1,3 Orages.
· 51,5 751; 8,5 19, 80 13,4 N E. 10 1 Pluie soir et nuit.
[  155 756 11,0 18,0 80 0,4 S. W. 10 3 Petite pluie.
I1 55,5 758 I0,5 22, 76 0,7 S. W. 5 6,3 Averses. ,
1*2 58 76I I1,5 16, 86 0,0 N. 10 1 Il
I3 56,5 761 7,5 17,4 55 3,4 N.E. 8 5, Pluie ln 111111.. I
| 5·I 756,5 0,6 l0,’ B5 5,0 S. 10 2 Averses |
'I5 52 751,5 7,0 16,` 50 0,7 W. 5 8 Pluie la null., I
16 5I,5 753 0,0 15, 74 I3,7 W. I0 0,3 Pluie tout le jour.
1 17 53 755 0,4 I8,’ 81 0,6 S W. ü 4 Averses.
|  5] 755 10,2 I8. 68 11,8 S.W. 10 0 Pluie 10t11 le jnur.
, . 48 150.5 ¤|,s 20, 00 0,8 E. 10 0. Aremus.
I l 50 756 12,0 T10. 78 5,0 S. 10 7. Pluie tout le jour.
  58 764 0,0 15,` 47 0.0 N. W. 5 L
ia 6à 765 5,4 17, 07 0,0 N. 6 6.3
la · 61 764,5 8,0 21, 52 0,0 E. 0 6
·J 59,5 701 12,0 23. 74 0,0 E. 5 5,3
; ' 61 764 12,0 21, 66 0,0 N. 2 7
i i 64 765 10,0 26, 67 0.0 E. 0 12
iï 62 764,5 I4,2 30, 59 0,0 5.8 W. 0 I2
Ia: 61,5 763,5 15,5 31,7 55 0,0 B. 0 10
  63,5 766 111,5 23,4 02 0,0 N.W. 5 10,3
fu 65,5 767 11,8 24, 60 0,0 N. W. 0 7
n
Total de le pluie en millimètres : 82,9
Alrrhialiom et observation: B. Bourreeque. — Br. Brouillard. - Kzl. Belair. — GI. bl. Gelée
blanche — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘on. Tonnerre. — L'6tet du c1el,1edIrec-
tlen dn vent, l’61et hygmmétrlque sont observée i 9 lu. du metln. — L’etet du ciel eet meeurô de
0 A 10,en dixièmes de nébuloelté. — Lee beuree de eolell sont mclréee evee 1'hellogrephe de
Campbell.

-— 172 ·-
OBSERVATIONS HETÉOROLOGIOUES.
Station agronomique d’Amien.s. — Altitude 34".
Juillet 1903.
ô . · |
_ • 4: Il g Z J
É BA.BOIÈ'l'BB· TBIPÉBÀTUHB E É É É EE È É É É Rgglnoggg ‘
¤m1n1ma·· ·»· ¤· i -1 |l1I!iIlI|E*É ng   E N:
1764,5 767 10,0 25,0 66 0,0 E. 0 12
59 764,5 12,6 29,0 56 0,0 E. 0 9,
' se 763,5 15,0 22,0 67 0,0 .N. 10 IO, ,
4 62,5 764 10,0 22,0 56 1,0 W. 2 9 Pluie le nuit
57 762,5 10,0 24, 83 0,2 S.W. 10 1,3 Averses.
s 56 758,5 15,0 18,6 63 0,0 S.W. 8 7,3 '
58,5 762,5 10,3 18,6 52 0,0 N.W. 4 9
° 2 63 764 7,8 20, 50 0,5 .N.W. 5 7, Pluie.  
· 64 766 15,0 23,8 84 0,0 N.W. 16 2,3
|  65 767 10,0 26.4 64 0,0 N.E. 5 IO
11 6l 765 12,6 29,4 59 0,0 E. 0 12
i î56 761 13,5 28,4 73 0,0 W. 0 9,3
l 56 759,5 14,4 20, 65 0,0 N.W. 5 9 •
. 14 59 760 8,9 23,1 6l 0,0 S.W. 3 8,
1 56 760 8,8 27. 56 0,0 W. 0 IO,3
1 . 53 756 15,0 22, 47 0,9 W. 10 0 Pluie.
17 51,5 753 16,4 23, 79 4,2 W. 10 1 Orages.
1  51,5 755,5 15,5 21, 74 12,4 W. 8 5,3 Orages.
1  55,5 759 120 23, 78 0,0 W. 10 8,3
i 59 762 12:4 22, 71 4,2 W. 8 5 Orages, pl. la nuit.
 I 62 762,5 12,0 22, 83 0,2 W. 10 7 Petite pluie. `
58 762 15,0 23, 78 3,0 W. 10 1 Orngenx, pluie.
51,5 758 15,0 24, 86 25,6 E. 10 2 Pluie, orages.
· 52 761 13,5 20, 87 0,0 W. 5 12,3
 5 59 761 10,0 23, 60 2,2 S. 0 10 Pluie le nuit.
a. 56 759 15,0 19,8 86 4,7 .S.W. 10 5.3 Pluie le matin.
v 56,5 760 11,2 23, 67 3,4 .8.W. 0 4,3 Pluie le soir.
 8 52 756,5 14,8 20,2 88 11,5 W. 10 0 Pluie jour et nuit.
¤~ 52 756 14,6 19, 74 2,3 W. IO 5,3 Averses.
 0 53,5 757 10,8 18,8 74 0,2 W. I0 4,3 Petite pluie.
_·¢  57,5 761 13,0 17, 75 0,0 W. 10 0
TOIn.l de le pluie en millimètres: 76,5
Abréviations et observations: B. Bourrssque.-Br. Brouillard. — Bel. Eclair. - GI. hl. Gelée
blanche. — Gr. Grèle. -· Ng. Ne1ge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uèlat du ciel, la
ütreetlon du vent, l’é1al hygrométrlque sont observés à 9 I1. du mslln. - Uélat du clel est mesuré
` de 0 i ‘i%;Ien dixièmes de nébnlosllé. — Les heures de soleil sont mesurées svec Phéllogrsphe
ds Gsmp 1.

B U LLETI N
DB LA
DU NORD DE LA FRANCE
N° 355. - Septembre·0ct0bre i903. - 32• année. - T. XVI.
Annnssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
il I. le D' Srmecx, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du
9 Octobre l903, p. I73. —— Le Champignon des maisons, par
M. H. Ducawssov, p. H5. — Ouvrages reçus, p. ISI. · Obser-
, vations météorologiques, pp. l87-l88.
EXTRAIT DES PROCÈS—VERBAlJX
siëaxcs ctzxénux nu 9 Oc·ronni·: 1903.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connssrounaucn : I° Lettres du Ministère de l’lnstruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant l'env0i d`ouvrages
venant de Belgique, de llollande, <|`ltalie, des Etals·Unis,
de Suisse et de llussie. ·
2° Lettre de M. Bertrand Iils pour son admission dans la
Société.
3• Le Jardin royal botanique d’Edimbourg accuse récep-
tion de nos publications T. XIV n°‘ 3I3—322 et T. XV n‘·‘ 323-
332 du Bulletin.
M; le Président adresse au nom de la Société Linnéenne,
des remerciements à la municipalité, pour la décision rapide
32‘ Ammàe. Il

î - 174 ·¢· l
qu’elle a prise, en vue de I’acquisition d’une parcelle de ter-
rain quaternaire à St-Acheul.
M. Emile Boulanger, pharmacien, fait don à la Société
d’un exemplaire de son ouvrage sur la « Germination de
l’Ascospore de la trulfe ».
M. Veit Brecher Wittrock de Stockholm, fait hommage à
la Société de son catalogue illustré de botanique.
‘ Le Ministère de l'lnstruction publique et des Beaux·Arts
envoie le n° 24 du Bulletin du Comité des Sociétés des Beaux-
Arts des Départements.
Il envoie également le programme du Congres des Sociétés
Savantes qui sera tenu à la Sorbonne en I904.
M. Duchaussoy donne lecture d’une étude très intéres-
sante de M. Desmaisons, sur les collections d'araignées et
sur un moyen d’y joindre les toiles.
Cette étude accompagnée de photographies sera insérée
dans le Bulletin.
M. Cboquart communique un dessin des anomalies obser- l
vées sur deux pattes de coq qui ont été envoyées par M. Co-
· pineau à l'une des dernières séances.
M. Alp. Lefebvre dépose sur le bureau un serpent qui lui
a été envoyé de la Cote d’lvoire.
M. Delambre donne lecture d’une note sur la découverte à
Montières, près d’Etouvie, de fragments de dents d'Elephas
primigenius, ainsi que des restes d’ossements empàtés trou-
vés dans le Iimon argilo-calcaire enveloppant le tout sur une
étendue de trois mètres carrés.
Cette note très intéressante accompagnée d’une coupe
géologique, sera publiée ultérieurement.
M. Cauet lit une note sur les silex taillés qu’il a recueillis
aux environs d’Amiens et dépose sur le bureau une grande
quantité de ces silex. q
Le Secrétaire-Adjoint : 4
F. Cnoouanr.
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l

F l
— i75 — .i
Le Champignon des maisons (1)
On désigne, en Allemagne, sous le nom de Hausschwamm, .
ou Champignon des maisons, l'un des parasites les plus redou-
tables des bois de charpente. C'est le dry·rot des Anglais, le _
Merulius destruen: des botanistes. Fries l'a encore appelé I
Mendius lacrymans, parce que, dans les espaces fermés, l'eau  
qu’il n'a pu céderà du bois, est éliminée sons forme de (
gouttelettes ressemblant à des larmes. ll appartient à l’ordre
des Basidiomycètes, étant ainsi le cousin germain des aga-
rics, bolets, polypores et lycoperdons.
Cette lèpre des bois mis en œuvre s’est propagée depuis
vingt-cinq ans dans toutes les parties de l'Europe; récem-
ment elle a causé des écroulements de planchers dans plu-
sieurs maisons neuves de Saint·Pétersbourg; des ravages
analogues ont été signalés en Autriche et en Allemagne.
Le Queen Charlotte, de la marine anglaise, et le Foudroyant,
ancien vaisseau de guerre français de 80 canons, furent
détruits en quelques années, malgré tous les préservatifs
È employés. D’après M. Crié, professeur a la Faculté des
sciences de Rennes, le Champignon des maisons s’est mani-
festé dans de nombreuses villes de France et notamment à
Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Nancy, Douai, Toulouse,
' Brest, Rennes, St-Brieuc, Rochefort, Epinal, La Rochelle,
\ Vannes et Cherbourg.
La question de la lèpre des maisons intéresse donc tout le
‘ monde: architectes, constructeurs et propriétaires. En inet-
tant hors d’usage des quantités considérables de poteaux
télégraphiques, de planchers ou de charpentes, le terrible
parasite a déjà coûté plusieurs millions à notre pays.
; (1) Note lue dans la séance de décembre 1902.
I

I
- lie -
` Dans la Somme, nous avons fait connaissance avec lui, dans
deux localités, Raincheval et Amiens.
A Raincheval, le Merulius a fait son apparition en 1896,
dans l’école des filles, construite depuis cinq ou six ans. Le
champignon se présentait sous la forme d’une laque, ressem-
blant à une toile d’araignée qui s’étendait peu àpeu, ne lais-
sant intacte que la couche de peinture; au-dessous de celle-
ci, le bois s’e/fritait dans les doigts comme du pain d’épice sec;
le parquet, les portes et toutes les boiseries furent attaqués
jusqu’à un mètre de hauteur. Après avoir enlevé toutes les
parties ligneuses, les briques furent lavées à l‘acide, et les
trous boucbés avec du portland. Le parquet a été refait sur
bitume, et toutes les boiseries furent renouvelées. Grâce à
ces moyens énergiques, le parasite semble avoir disparu
complètement du pays; il existe certainement, sans qu’on
s’en doute, dans un grand nombre de localités (1).
Pendant l’été chaud et humide de 1900, le champignon .
des maisons a envahi deux appartements d’une ancienne
école de la rue Vascosan, à Amiens. Les dégats pouvaient étre
d’autant plus grands que l’immeuble abrite les belles collec-
tions géologiques données à la ville par M. N. de Mercey.
L’une des armoires du musée fut contaminée. En tirant les
tiroirs, les planches se disloquaient. Le blanc formait, avec ‘
l'ouate des échantillons minéralogiques, une sorte de feutre
qui envoyait des prolongements dans tous les sens. Les éti- '
guette.: en papier tombaient en poussiere. A distance, on voyait l
sur le parquet une couche épaisse contenant des milliards '
de spores de couleur jaune cannelle: rappelons que un mil-
limètre cube contient au moins quatre millions de spores,
celles-ci n’ayant que un centième de millimètre de longueur
et moitié moins de largeur. Un buffet placé dans une pièce
voisine, présentait des plaques irrégulières, avec de larges
(1) Lettre de M. Pilet, instituteur à Raincheval.

— 177 -
plis anastomosés : ceux-ci formaient le chapeau étalé du
champignon, d'abord blanchâtre, puis d’une teinte jaune
orangé, ferrugineuse ou brunâtre sur sa plus grande éten- '
l due. Les plaques du Merulius, qui avaient été reconnues
· par notre collègue M. Ledieu, furent enlevées et brulées
i ainsi que les deux meubles. Les spores avaient été essuyées
avec des chiffons imprégnés d’antiseptiques. Le plancher
fut remplacé par un carrelage.
M. E. Henry, professeur à l’Ecole forestière de Nancy, a
bien voulu nous communiquer les résultats de ses recherches.
Citons encore, d’après lui, trois cas d’invasion caractéris-
tiques.
l° Un négociant en vin avait fait établir autour des murs
d’un grand escalier, un contre-mur, distant de 20 centi-
mètres, afin de maintenir une lame d’air isolante contre les
variations de température. Get air stagnant et humide devint
un milieu excellent pour l’év0lution des parasites. On eut
l’imprudence de faire porter les poutres sur les deux murs.
En moins de deux ans, le champignon les avait envahies au ‘
niveau de leur encastrement dans la muraille; on dut les
sectionner et les faire reposer sur des piliers en fer.
l 2° Le propriétaire d’une maison neuve du quai Glaude·le-
Lorrain, à Nancy, dut, au bout de trois ans, faire remplacer
toutes les poutres du troisième étage, exposé à l‘humidité.
L’architecte fut condamné à payer les réparations, avec
I recours contre les entrepreneurs.
i 3° La meme personne eut encore maille à partir avec ce
champignon, dans une autre habitation, où, par un vice de
construction des cabinets, le bois prenait contact avec l‘uriue.
Sous l’intluence de celle-ci, toutes les poutres avoisinantes
furent détruites par le Merulius. Uarchitecte dut encore
payer les frais. '
On ne saurait donc faire trop attention à Vécoulement des
urines des étables qui doivent se rendre facilement dans une

— 178 —  
· fosse à purin, loin des pièces de charpente. Nous rappellerons l
ici que le D" Robert Hartig, professeur de botanique à l'Uni· i
· versité de Munich, n’a réussi à faire germer les spores du l
Merulius lacrymans, qu’en additionnant la solution qui le
contenait d'un peu de liquide alcalin, soude, potasse ou
ammoniaque. La durée de la faculté germinative peut, dans
certaines conditions, persister plusieurs années. ·
Les filaments qui proviennent des spores sont d’abord
invisibles et forment le blanc du maudit champignon. Ils
enlèvent au bois les matières protéiques dont ils ont besoin, Z
dissolvant de préférence la coniférine et la cellulose des
parois Iigneuses. Les analyses d’Hartig montrent que le tissu ,
` du champignon est beaucoup plus riche en cendres que le _
bois, méme profondément altéré. Pour 0,l9 dans le Pin Ã
sylvestre, il y en a 6.33 dans le mycelium, et 9,66 dans les A
fructifications du Merulius. Les cendres du blanc contiennent 1
48,50 d’acide phosphorique, pour 0,76 dans le bois champi· i
gnonné. · 5
Les modifications précédentes dans la composition chimi-
I que se traduisent nécessairement par des changements
profonds dans l’é|.at physique. _
« Le bois, épuisé par le champignon, s'est transformé en
une substance brune consistant en lignigomme, tannin et
oxalate de chaux. Tant que le bois contient de Veau en
abondance, il garde son volume primitif ; mais quand elle a  
disparu, il prend un tel retrait qu'il se produit des crevasses  
A ùangle droit, l’une sur l'autre, et que le bois tombe par
fragments cubiques réguliers. » (E. Hana?.) l
La destruction est accompagnée d’une coloration brune,  
due à la formation de corps humiques. Tendre, lorsqu‘il est î
humide, le bois devientfriable en séchant, comme I'a si bien —
remarqué notre correspondant de Raincheval (I). ~
(1)Bulletin des séances dela Société des Scœnces deNancy(3déc. 1900).

` — 479 —
Q Jusqu’en 1885, on croyait que le Merulius lacrymans se
I propageait toujours par contagion, et qu’il n’existait nulle
_ part en forét. Depuis, il a été trouvé souvent, sur des Pins
. sylvestres, près de Berlin et dans la Suisse saxonne. Le géné-
S ral du génie russe T. von Baumgartcn, dit qu'il y a en Russie
des forets dont on se garde d'employer les arbres comme
· bois de construction, parce qu’ils sont envahis à bref délai
par le champignon.
i Sur la proposition du colonel du génie Tilschkert, direc-
teur des travaux militaires à Vienne, en Autriche, l’Associa-
tion internationale pour Pessai des matériaux a nomméen
t898, une commission spéciale chargée de résoudre les deux
` problèmes suivants :
` i° Comment peut-on reconnaître, au moment de la récep-
l tion des bois, s'ils renferment ou non des germes d'inl'ection,
' spores ou mycelium 7
y 2• Quels sont les moyens à prendre pour se préserver des
l attaques du Merulius lacrymans, ou pour l'empécher de se
| développer, si les bois le contiennent en germe ?
É Malgré les nombreux essais, on n'a pas encore trouvé de
réponse satisfaisante à la première question. Mais pour la
seconde, de nombreuses expériences ont été faites en Russie,
j en Autriche et en France, et ont donné de bons résultats.
É Nous résumerons ces recherches d'après une communica-
tion de M. E. Henry à la Société des Sciences de Nancy.
W · Les essais d’Hartig ont établi que l’huile de créosote est effi-
cace pour combattre le Champignon des maisons; elle peut
étre remplacée par des substances qui en contiennent beau-
coup, comme le carbolineum et les huiles lourdes de résine.
On a breveté de nombreux ingrédients dont on vante l'e|'fi-
cacité à coups de réclame. ll y a par exemple le microsol de
Baumann, le mycothanaton de Vilain ou de Müller, l’antimé-
rulion de Zehrener. Le plus récent et le plus iefiicace est
YÀNTINONNINE, produite par les usines Bayer et C", à Elber-

- 180 -
feld (1) ; d‘après le Manuel d’hygiène du D' Hueppe, c’est une
dissolution savonneuse d’orthodinitro crésylate de potassium,
` ayant pour formule : `
C'H‘ (A z O') '(CH° ) (OK) (
Les expériences du colonel Tilschkert prouvent que l‘anti·
nonnine, employée simplement en badigeonnage superficiel,
empèche à la fois la pénétration des champignons par le
dehors, et le développement des spores on filaments qui
peuvent exister dans l'intérieur dela poutre badigeonnée (2).
M. Bamgartan a obtenu de bons résultats avec le mycotha·
naton de Müller. C‘est un mélange de 750 grammes de chlo-
rure de calcium, f500 grammes de sulfate de soude, 2250
grammes d‘acide chlorhydrique et 66 grammes de sublimé.
Il faut prendre quelques précautions en l'employant, ouvrir
les fenetres et établir un courant d’air. C’est par ce moyen
qu’à Brest-Litowski, ville du gouvernement de Grodno (Rus-
sie) l'on a protégé de nombreuses constructions contre le
Merulius.
En France, on se sert pour préserver les bois contre les
influences nuisibles de l’atmosphère ou des champignons,
soit de badigeonnages, soit d'injections de produits dérivés
du goudron, connus sous les noms de carbonyles, carbo-
néines et carbolineums.
Le carbolineum, inventé par M. Avenarius, a une densité
de 1,1l ; il est formé en majeure partie des huiles de gou-
dron, distillanl. de l80 à 360°; il contient de la naphtaline
et du phénol. Malgré son odeur désagréable, on l'emploie
surtout à cause de son prix modique, 0 fr. 40 lekilogramme.
Le bois qu’il imprègne est rendu plus inflammable. A la suite
de plusieurs essais, M. Fromont, chef de section à la gare de
(I) L’Antinonnine sc vend en pâte au prix de 9 fr. le kilogramme.
(2) E. HENRY. La lutte contre le Champignon des maisons. Bulletin
des séances dc la Soc. des Scicuccs de Nancy. Süric III. — 3* Année,
p. 93.

- 181 —
Nancy, convaincu de l’ef|1cacité des badigeonnages au car-
bolineum contre la pourriture des bois en contact avec le
sol, fait imprégner de ce produit toutes les poutres ou
planches des rez-de-chaussée des constructions qu’il édilie
pour le compte de la C" des Chemins de fer de l'Est (1).
En résumé, gràce à ces produits, on peutaujourd’hui uti-
liser les bois de charpente, sans crainte de les voir attaquer
parle Mérule destructeur. « Je suis absolument convaincu,
nous écrit M. Henry, qu`en badigeonuant les bois en contact
avec le sol ou avec les milieux humides, soit avec du carbo-
lineum, avec l’antinonnine ou l’antimerulion, on empêchera
la propagation de ce redoutable champignon, et les bois se
conserveront sains et résistants (2) ».
H. Ducaaussov.
Ouvrages reçus-
La Ruche. 1902 n" 1-6, 1903 ri°‘ 1-5.
L’Apiculteur. 1902 n°‘ 1-12.
Bulletin de la Société Industrielle. 1901 et 1902. Q
Annales de la Société Horticole et Vigneronne de l‘Aube.
T. X, n°' 1-12.
Bulletin de la Société d'Apiculture de la Somme. 1902.
Bulletin des Amis des Sciences et Arts de Rochechouart.
È T. XI, n°• 5 et 6 et T. XII, n°• 1 et 6.
Bulletin Historique et Scientifique de l'A uvergne. 1902. —
J.-R. Biemwsxi. La montagne de Perrier près Issoire. —
Ax.LU1lnn. Note sur les ébouloments du Puy-de-Dome.
Bulletin de la Société d’Horticulture de Picardie. 1902.
Bulletin mensuel de la Société centrale d'Agriculture, d’Hor-
ticulture et d’Acclz'matatt'on de Nice et des Alpes-Maritimes.
XLII° année.
(1) E. Hnmw. Op. cit. p. 97.
(2) Extrait du Progrès Agricole (14 ct 21 déc. 1902).

— l82 — A
Bulletin de la Société entomologique de France, 1902. — ;
N° 8 : E.-L. Bouvmn. Sur les organes sexuels des Peripa— Ã
tus. — Cu. Oesnrnün. Observations sur un fait de mimétisme »
fourni respectivement par les deux sexes des Limenitù alba i
maculata et Athyma punctata. — E. Fnsurnux. Descriptions
de quatre especes nouvelles du genre A grypnus. —- A. Cuo-
nwtr. Identité des Illylabris hirtipennir, et kabylica Erch. A
propos des variétés du Cryptocephalus crassus Ol. .. M. Pic.
Sur le genre Polypria Ghevr. — N° 9 : J. S.m«·rs-Cuuns
Dsvmx. Coléopteres nouveaux pour la Faune française. —
Cu. Annuwn. Note sur la conformation de la suture des
élytres chez les Coléoptères. — G. Dannoux. Sur quelques
coléopterocécidies du Languedoc. — P. Marius. Descrip- .
tion d’un genre et d’une espèce nouvelle d’Hespéride de ‘
l'Équateur. — C. Emmy. Description d’une nouvelle espèce A
de Fourmi du Brésil.- P. Lssus. Diagnose d’un Bhipidius
nouveau des environs de Paris. — J. Bovnesoxs. Description .
d’une nouvelle Podistrina. — A. Boucouowr. Descriptions
sommaires de quelques Bolbocerini. - M. Pic. Anthicides
_ recueillis en Orient par M. P. de Peyerimhotl'. — N° IO:
M. Pic. Description d’un Macratria nouveau de l’île Maurice.
— G. Dneoux et C. llowum. Quelques mots à propos d’une
Note récente de M. Chrétien. — E. Fneurmux. Eucnémides
et Elaterides nouveaux des îles Mascareignes. — J. Bouaeeois.
Note sur quelques Illalthinus paléarctiques. — A. Lsvexntù.
Diagnoses de trois Temnochîlides nouveaux. —N• M : P. ns
Psvmuunorr. Note surla position systématique des Cupedidae.
— C. Gnnesn. Habitat de l’Apion cyanescen: Gyll. aux envi-
rons de Marseille. — T. A. Mansxutn. Description d’un
Anthribide nouveau de la Corse. — L. Bnnnt. Diagnose d’un
Rhizotrogus inédit du Nord de l’At`rique. — E. Fnnurnux. ·
Description de deux Adctoccra nouvelles. - E. Sxuou. Note _ 1
sur le genre Caerostris. — N° I2 : A. Gumn. Note sur la larve
de l’Athe1~i:r Ibxs Fabr. — l. Bomvm. Description d’un Orthop-

— 183 —
tère nouveau de l'Atlas marocain. — P. Lasne. Les Bostry-
chides indo-chinois du genre Hcterarlhron. - L. Fannnnanan;.
Descriptions de deux nouvelles espèces de Coléoptères mal- `
gaches. —— E. Fmurnaux. Description de deux especes nou-
velles d'Elateridac du genre Piczophyllus Gand. - M. Pnc.
Descriptions de deux Hylophilu: d'Océauie, appartenant au
Musée civique de Gènes. — H. nu Buvssou. Note sur le Car-
diop/wrus argiolus Géné. ——- N°' 13 et 14 : J. un Joamvns Note
sur un microlépidoptère nouveau du Portugal. — N° 15:
E. L. Bouvnnn. Un Péripate de Costa·P·ica. — E. Snntou.
Descriptions de quelques Arachnides nouveaux de la section
des Cribellatés. — L. Fannmananz. Descriptions de quelques
Longicorues de Mouy-Tsé. — P. ne Psveamnorr. Coléoptères
nouveaux pour la faune française. — J . Saturn-Cnanns DEVILLE.
Contribution à la Faune du Bassin dela Seine.- M. Pnc. Note
sur Emobius Normandi Pic. —— R. on La Pnnnuavnnntnuz. Note
sur C0rœb·usfa:ciatusVill. = bifasciatus Ol. — R. uu Bursson.
' Description d’une Polybie nouvelle d’Afrique. — N° 16:
E. L. Bouvnen. Peripatus Biollcyi, Onychophore nouveau, de
Costa-ltica. — A. Aenws. Description d'un Nevroptère fossile
nouveau, Homozbptera giganœa. — P. Cunernnu. La Stagma-
tophora divilella Gst n’est pas cécidogène. — A. Lausnan.
Observations sur l’usage des sillons ti biaux chez les Lamiides.
—- L. Fanannanne. Descriptions de Coléoptères de Mouy-Tsé.
— Ga. An.waun. Les Georyssidœ de Madagascar. - L. Bonnas.
Structure des tubes de Malpighi, du réceptacle urinaire et
du canal excréteur (urètre) des Gryllidœ. — N° 17 : A. Vavs-
snùanz. Description d’une espèce nouvelle d'Hyménoptère
' térébrant appartenant au genre Bracon. ·- P. ne Pnvunnunovr.
Découverte en France du genre Kaenenia. — H. nu Buvssonw.
Sur la ponte du Mylabris variabilis Pall. — H. Bonneau.
Descriptions sommaires de Dorcides nouveaux. - N° 18:
E.Fn.n:u·rnaux.Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Pogonostoma. — H. Bonneau. Descriptions sommaires de `
n

— 184 —— ·
Dorcides nouveaux ·— M. Pic. Notes sur le genre Cardzo-
phorus Esch. — L. Dmunson. Observations sur les mœurs de
la Nomophila noctuclla S. V. — N° t9 : A. Giano. Sur la
présence d’Icerya Palmeri Riley et Howard dans les vignes
du Chili et sur la femelle adulte de cette cochenille. —
L. Famiulias. Descriptions de Coléoptères recueillis en
Chine par M. de Latouche. ·— E. Omvmn. Description d’un
Lampyride nouveau de la Jamaique. —- H. Bonneau. Descrip-
tion de Dorcides nouveaux. — Cu. Anwaun. Note sur les
Rhipiphorides de Madagascar, avec diagnose d'une espèce .
nouvelle de Guinée. -— M. Lamnuimu. Notes sur Phyllomorpha
laciniata Vill. -—N° 20 1 P.vn¤ Pnvnmunorr. Sur la nervation
alaire des Caraboidca et particulièrement sur celle du genre
Omma. — J. SAlNTE··CLAlRE Devine. Sur l‘existence en Corse
d’espèces_ actuellement conlînées dans la zone arctique. —
' R. P. Bnnon. Description d’un Longicorne inédit de Bolivie.
-— M. Pic. Diagnoses d'Héteromères recueillis par M. Ch.
ÀLLUAUD, à Madagascar. — M. Roma. Complément à la note
de M. Lambertie, sur Phyllomorpha laczniata. — N° 2l : Liste
des membres et tables.
Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles
et mathématiques de Cherbourg. T. XXXIII. t" fascicule.
Cinquantenaire de la Société.
Annales de l’Académie de Mâcon. 3• Série. T. Vl.
Bulletin de la Société de Statistique des Sciences naturelles
et des Arts industriels du département de l’Isè1·e. 4° Série. T. VI.
— Krnmv. Constatations géologiques faites dans la vallée de
l’Uhaye. Curieux cas de Surimposition que présente le cours
de la rivière. Dépôts calcaires à l’0uest du château de Tour-
non (Ardèche). - Lonv. Quelques observations sur les phé-
nomènes qui se sont succédés dans la vallée du Drac pendant
la quaternaire et jusqu’à notre époque. Formes et dépots `
glaciaires dans la chaine de Belladone. — Savin. Quelques
Echinides du Dauphiné.

— 185 —
‘ Revue générale de Botanique. ·~ Décembre 1902: W. PAL-
muiuu et M"' A. Koutsw. Influence de la concentration des
solutions sur l’énergie respiratoire et sur la transformation
des substances dans les plantes. — H. Focxnu. Digitales
monstrueuses (flg.). — L. MA·1·nucuo·1· et M. Motmann. Modifi-
_ cations produites par le Gel dans la structure des cellules
  végétales (planches).- R. Z1zn.Len. Revue des travaux de
· Paléontologie végétale publiés dans le cours des années
  1897-1900. — E. Gmrrou. ltevue des Travaux de physiologie
g et de Chimie végétales parus de 1899 à 1900 (Suite).-
( Janvier 1903: JEAN Gniivrzizsço. Contribution à l‘étude des
) Protococcacées. C/zlorella vulgaris. — Luici Maccnum. La
proto synthese chlorophyllienne en dehors de l’organisme.
— S. Smnnorr. Influence des blessures sur la végétation
normale et intramoléculaire. — R. Zalman. Revue des
l Travaux de paléontologie végétale publiés dans le cours des ·
années 1897-1900.
Bulletin dela Société d'histoire naturelle de Metz. 22° cahier.
— J.-J. Kiurrsn. Descriptions de quelques Cynipides nou-
veaux et peu connus, et de deux de leurs parasites. Notice
critique sur le catalogue des Zoocecidies de MM. Darboux,
Houard et Giard. Revision du genre Aula.1: et des genres
limitrophes, avec quelques notes sur divers autres Cynipides.
— Abbé A. Futuna. Supplément au catalogue des Mousses
de la Lorraine. Promenades bryologiques en Lorraine (2**
série) : Le bois des Etangs; Landovillers ; Hombourg-l'Évèque ;
de Monbronn à Papiermuhle; le ravin de l’Essel ; Merlebach. A
~ — Remi: Manu:. Contribution à l'étude dela flore mycolo- `
gique de la Lorraine.
I Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série.
I 5' volume 1901. — Hnum Micusnts. (Jarludovica plicata Vil.
Esquisse anatomique d'une Cyclanthacée. — L.-J. LEGER.
A propos de la dillérenciation nacrée. — Hmm Jouw. Le
voyage de Dom Pernetty aux îles Malouines (1763-1764). — ·
n

-—- 186 — , ‘
P. Fwvam. Annélides polychètes de la Casamance rapportés
par M. Aug. Chevalier. — O. Lnemsn. Sur la valeur morpho- . I
logique des pièces florales chez le Dicentra spectabilis DC.
— D' F. Gmon. Marche de la feuillaison des arbres à feuilles
caduques à la Grande·Canarie. — O. Lxeuuza, L.-J. Lacan.
Notice biographique. — 0. Liemen et R. Ln Roy. Liste des
plantes vasculaires que renferme l’Herbier général de l’Uni-
versité et de la ville de Caen. — L. BBASlL.'SUl‘ un micro-`
organismed’originale pleurale. A
Verein für Naturkunde zu Kassel. Memoires. 66° année
190l-!902. — M. Ansnnne. La race du Neanderthnl et la
descendance de l`l1omme. — H. Ocns. Mes observations sur
‘ le Coucou. - H. Ennwr. Une nouvelle aberration de papillon.
M. Zmsm;. Les variétés dans la tlore des hautes montagnes
des Sudètes
_ Société d’Histoire Naturelle de Colmar. Bulletin. Nouvelle
série. T. VI. 190l et l902. J. Bounenots. Catalogue des
Coléoptères de la chaîne des Vosges et des régions limitro-
phes (suite Bryaxini-Scarabœidœ.) — D' Bocnnmzx. Descrip-
tion des crânes trouvés dans un cimetière romain de la
dernière période, pres le Weissthurmther à Strasbourg. —
D' Mucxnn et Abbé Fsrrxe. 4° supplément au catalogue des
Lépidoptères d’Alsace. — D' Aus. Hanrzoe. Les Anthropo-
logues Allemands à Metz. — Les fouilles préhistoriques à
Egisheim.

1
- [87 ..
OBSERVATIONS MÈTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d‘A miens. - Altitude 34***. I
Août 1903.
î - _ "`_`   s É   Qîiw " E
É \5A||(),BÈ",I'I|B. t$I|îI1PÈ1\^TU||EA;i È âë EE         llm|,\m_¤l!1-îâ, I
¤ nimn|ms.xi · inimu n1¤xinlr¤IE   °' ài E2 ' 3 -7- 2
I I iül I762 14 22, 67 0,5 8.W. 3 0,3 Pluie la nuit.
· 2 59 761,5 15,6 21. 83 2.0 W. 10 2.3 Pluie In null.
3 54,5 759,5 13,8 21, 94 0,0 S.W. 10 9
4 u5*3,5 761 12,6 23. 64 0,2 W. 5 7,3 Pluie le suir.
5 60,5 764 13,5 21, 65 0,0 W. 2 I2,3
ni ni -1 766 11,0 21, 65 0,0 W. 2 12 '
î îüï 765 8,8 24, 78 0,0 S. E. 0 11
755,5 762 10,8 27, 59 0,0 E. 0 10
57 759 15,0 23,2 57 5,6 W. 8 5,3 Orage la null. I
1 55 760 13,4 20, 68 2,2 W. 5 7 Averses ,
' 11 56 760 9,8 21,2 73 0,2 W. ll) U Petite pluie le soir.
I2 55 759,5 15,2 20, 74 1,8 W. |0 2,3 Pluie In. nuit.
1|3 757 759,5 13,2 21, 91 0,2 N. W. 10 2
Il 48 757 I3,5 23, 86 2,2 W. 10 2 Pluie.
II5 48,5 754 14,0 21, 76 0,8 W. 5 2 Averses.
16 54 759,5 1|,0 19, 74 8,0 W. 5 2,30 Pluie.
I7 55 759 11,8 20, 98 3,2 W. 10 l,3 Pluie.
1 752 757 13,5 2|.' 82 0,0 W. I0 1 5
1 53 759 I·Z,0 20, 68 0,0 W. 5 U ·
20 53.5 759 11,2 19, 68 3,8 W. 5 2 P1n1e_|u soir.
il 52,5 756 14,4 23, 77 5,0 W. ll] U Pluie tout le jour.
*:*2 56,5 758 13,0 18, 85 0,0 W. 10 U .
ti 55 758,5 9,0 18, 83 3,6 N. W. 10 3,' Pluie le soir.
II24 54,5 758 9,8 20, 83 6,4 S. 10 3,3 Aw:rsr·s.
,15 55,5 763 11,0 17, 68 0,4 8.W. 10 3,30 Averses.
ÉE 63 766,5 9,0 21, 75 0,0 N. W. 0 0,30 I
fla 62,5 766 13,8 24,4 59 0,0 W. I) 9 ·
*2 60 763 14.6 22, 74 0,0 W. 10 l
IT r60 763 17,0 20,4 79 0,2 W. 10 4. Pluie 10 malin.
63 765 11,0 22, 75 0,0 W. il 7
1 62 763 15,0 24,5 60 0,0 W. 0 10,3 I
Total de le pluie en millimètres z 46,3
Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée
blmche — Gr. Grèle. — N3. Neige. —· Or. Orage. —‘l'on. Tonnerre. — L‘é1sl du cicI,ln direc-
llon du vent, 1’61a1 hygrométrlque sont observés à 9 I1. du malin. -1.'è1xl du ciel est mesuré de
0 L 10, en dlxlèmes de nébuloslié. — Les heures de soleil sont mesurées avec Phéliogrnphe de
Campbell.

1
  ·- ass -
É OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES.
Station agronomique d` A miens. — Attitude 34"‘.
I Scbtembre 1903.
i _ ` ° Z , '
É mmouàrnn. rsurânatunn É É É È È; E É É É uumwu.  
F minima maxi lnîma maximaëë *:3 gê gg É; `
-1 615 ’ï3-— 14,0 31,5;; 0,0 E. 0 11
2756, 76l 16,0 31,4 69 6,8 S. 0 9.30 Omge.
59 764 16,0 22,4 62 1,4 S.W. 8 7 Pluiu la nui;
4 58 764 I3.2 26.2 63 0,0 S. 5 5
58 761.5 WJ? 2l.4 72 3.5 8-W- 10 0 Pluie tout la- jour.
761 763 15,0 2I.2 82 15,3 N.W. 10 0 Pluie mug lg jour,
7 63 763 12,8 20,0 79 0,0 W.N.W 10« 10
62 765,5 8,8 19,2 75 0,0 N.W. · ,0 3
57 762 14,2 19.5 78 0.3 W. 10 6 Av rses.
1 45 76|,5 5,0 18.0 80 2,0 W. 2 7 P1L1l11·1empèw
11 43 752 10,5 16,0 69 3,6 N.W. 10 5 Avcr>·»s.
12 751 754,5 7,2 16,0 78 0,4 N.W. 8 6,30 Av¢»r>··s, Orage.
1 54 758 5 6 0 16,5 84 0,0 S.W. 5 4 30
14 55,5 155 5Ã5 16, 72 2,2 N. 5 7'wi Averses.
1 65 5 767 8,0 16.1 79 0,5 N. IO 2. Averses.
1 63, 765.5 7,2 10, 78 0,0 W. 8 2
17 64,5 767 6,2 17, 72 0,0 E. 0 8
1 62,5 767 2,6 16,2 74 0,0 N.E. 10 2
1 59 762 8,0 19, 76 0,0 E. 2 9
59,5 760,5 10,8 22,8 72 0,0 .S. E. 0 9
I 57,5 759 11,4 23,4 63 0,0 S. E. 2 3
2 58,5 763 13,0 19,4 79 1,0 S. E. 10 0 Pluie
23 63 766 14,5 2l, 92 0,0 `.S.E. 10 1
.4 63 766 15,0 23, 83 4,8 E.S. E. 5 3,3 Pluie.
5 63 765,5 16,0 21,2 92 0,0 S. E. 8 5
2 63 766 7,5 2l, 93 0,0 S.W. 5 4
7 595 763 l1,0 21,0 79 0.6 S. 2 1 Orngeux.
8 58, 760 12,8 2|,5 98 0,2 S. 10 3
29 757 ~758 14,5 23,0 79 1,0 W.S. 10 0 Pluie lu. nuit.
3 58 |76| |5,0 22.0 88 30,4 W.S.W 10 2 Orugclu nuit
Total de la pluie en millimètres: 79 l
1brévia1i011ael0bs¢·rvati0na:B. l10u¤rasqm·.-Br BmunI1ur«1 --15cl. Eclair -— G1 un Gelée
DISIINJIIQ'. — Gr- Gram- ·- Ny. Neige. — Ur. unige. — Tou. Tnuuerrc. - 1.’«IuI du viœl, la
GITHIIOII du vent, I`ë1¤l lnygrnmèlrnqms sont observés ii 9 11. du matin -1.'é1a1du mel est mesuré
gc :1 A 1:, Iîn dixlèmw de néhulnsilë. — Les heures dc soleil sont mesurées awr |'hè1i0urap1¤«·
e lamp e .

0
BULLETIN j
na 1..4 ' È
I V · 5
SOCIETE LINNÉENNE i
DU NORD DE LA 'FRANCE J
· Na 356. - Novembre-Décembre 1903. - 32• année. - T. XVI. Q
Ananssna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres·poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
` Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d‘échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux: Séances générales du
13 Novembre et 11 Décembre 1903, pp. 189-191. — Extrait du
Programme des Sociétés savantes, p. 193. — Sur des gites de
phosphate de chaux de la Craie à Bélemnites, formés avant le
soulèvement du Bray, gar M. N. ns Maacsv, . 195. -- Quelques '
plantes intéressantes à aint-Maurice, par M. Eh. Dnou|:vanvxLLsa,
p. 197. — Ouvrages reçus p. 199. — Observations météorolo-
Éques, pp. 201-202. — Table des Auteurs, p. 203. — Table des
tieres du T. XVI, p. 204.
EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX
séance causait.: nu 13 l10VBMBRE_i903.
Présidence de M. DUGHAUSSOY.
Coaassronnaacs : 1° Lettres du Ministère de Vlnstruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant l’envoi d’0uvrages
venant des Etats-Unis et d’ltalie.
M. le Président informe la Société que l’année prochaine
on pourra lire à la Bibliothèque communale la Revue d' An-
thropologie.
M. le Président souhaite la bienvenue à M. Bertrand ills,
qui vient de déposer sur le bureau un travail très remar-
quable de M. Bertrand père, « Sur les Coprolithes de Ber-
32* armés. 12

` 'È` ··+À90`—-1·` ·= `
.. nissart » attribués à tort aux Iguanodons, extrait des
Mémoire? du Muséeroyal dTHistoire naturelle de_Belgique.
  bspèreque marchant surles traces de son père, M. Ber-
trand fils pourra par ses futurs travaux intéresser la Société.
Des remerciements sont adressés à M. Bertrand pour cet ‘
intéressant travail. · '
M. Delambre dépose sur le bureau une coupe géologique
de la briqueterie de M. Boutmy, située route d’Abbeville à
Montières.
i Il signale la présence de l’Ours quaternaire (Ursu: prùcus),
à Montieres, d’après les ossements qu’il a recueillis.
:·M; Alphonse Lefebvre apporte une jeune carpe atteinte
djintlrmité très apparente. i
. M,. le D' Hautefeuille, notre collègue, qui s’occupe de la
maladie chez les poissons, pourra donner à la Société les J
causes qui ont pu produire cette inllrmité. î
»_ M,_,Spineux dépose sur le bureau une poire « Var. Curé », a
qui `présente un double calice. `
? M. lelPrésident donne un compte rendu de l’excursion
qttixétélaiteiïricot et dans les environs de Montdidier.
M. Brandic0urt—lit_une·n0te de M. l’abbé Dequevauviller
sur le Èiîsium àrvenlsë Var. mile, trouvé là l’Ile Sainte·
Aragone, lêlôljuillet l90l.·i ' '
M. le Président rappelle à la Société ique le monument
élevée. la mémoire des frères Haujï a été inauguré à Saint-
Jnst·gen·Ghaussée, le 8 novembre dernier. »
La ville d'Amiens a rappelé la mémoire de ces deux phi-
lantropes, dont Pintelligence se consacra avec tant de dévoue-
' meut au soulagement des aveugles, en donnant leur nom à _
deux rues de la ville: la rue J ust·Hau§i, à l’Est du séminaire, `
dansle faubourg de Noyon; la rue Valentin·Hauy, dans le
. faubourg Saint-Pierre, pres l’hospice Saint-Victor.
‘A propos de Pinauguration de ce monument, M. Brandi·

W — 191 —
à court rappelle que Just Hauy dans ses correspondances avec
}- Lhomond; parlait de botanique. »
ll serait très heureux si quelqu’un pouvait lui donner des
} renseignements sur cette correspondance.
I M. le Président annonce à la Société que la feuille 21 de
F la carte géologique de France (feuille de Montdidier), va
’ etre réimprimée. Les progrès réalisés dans cette nouvelle
édition sont dus surtout aux excursions de M. de Mercey.
! Il propose à la Société de témoigner son intéret en faveur
î de ces recherches utiles à la science comme a l'industrie, en
votant a M. de Mercey une subvention de deux cents francs.
La Société vote à l’nnanimité la subvention. ·
Lc Secrétaire-Adjoint :
F. Gnoouawr. _
seance eentnarz ou 11 necmmaa 1903.
·Présidencc de M. DUGHAUSSOY. · ··
1° Lettres du Ministère de l’lnstructîon publique 'et des
Beaux-Arts annonçant l’envoi d'0uvrages venant de Belgique
et des Etats·Unis. L " 2 ‘ . ‘ = ··
2° Le Ministere de l’Instruction publique et·des Beaux-
Arts informe la Société Linnéenne que l'ouvertureÉdu 42•
Congrès des Sociétés savantes aura lieu le mardi 5 avril
prochain, à 2 heures précises, à la Sorbonne. `
3° L’Université de Montana envoie sa nouvelle adresse
pour les futurs échanges. · ·‘
4° Le Ministère de l'lnstructi0n publique et des Beaux-
Arts envoie le n° 25 du Bulletin du Comité des Sociétés des
_ Beaux-Arts des départements. ' · — S- " '
i 5* Lettre de M. de Mercey remerciant la Société de la
? subvention qu’elle a bien voulu lui accorder pour l'aider à
terminer la carte géologiquede la feuille de Montdidier.
6° MM. Deyrolle fils, naturalistes à Paris, demandent la
I

- [QQ ..
liste des membres de la Société, afin de pouvoir leur adresser
t le catalogue de leurs publications au fur et à mesure de leur
apparition.
Pour répondre à toutes les demandes de ce genre, la Société
décide que des tirages à part de cette liste seront exécutés.
'1° L’Association des Naturalistes de Levallois-Perret envoie
. l’année 1902 de ses Annales et demande d'entrer en rela-
tions d'échanges avec la Société.
Après examen des travaux de cette jeune Société l’échange
est accepté.
M. Delambre dépose sur le bureau une Bhynchonelle
trouvée à Etouvie (Montières-lès-Amiens), dans un banc de
_ craie. _
M. le Président priera M. de Mercey de bien vouloir la
déterminer.
M. Delambre· dépose également deux silex taillés de .
l'époque moustérienne, trouvés dans la partie supérieure
de la carriere de M. Boutmy, située route d'Abbeville à
Montières.
M. le Président dépose un exemplaire des Annales de
Géographie, publiées par la librairie Armand Colin, rue de
Mézières, 5, à Paris.
La Xll• Bibliographie géographique annuelle (15 sep-
tembre 1903), consacrée aux principaux travaux parus en
1902, renferme un article de M. Raoul Blanchard, « Sur les
Observation: météorologiques de Victor et Camille Cannon,
de Montdidier, 1783-4 869 », par M. H. Duchaussoy.
Notre collègue, M. le D' Hautefeuille informe la Société
qu'il s’est occupé de la carpe apportée à la dernière séance
par M. Alphonse Lefebvre. ·
D’apres ses observations ce poisson était atteint d’une
sorte de tuberculose. De prochaines expériences vien-
dront probablement conlirmer les résultats des premieres
recherches. , .

’ — 198 —
  M. le Président dépose sur le bureau un certain nombre
i d’ouvrages envoyés à la Société par M. H. Gadeau de Kerville
i et M. A. Thieullen.
` Des remerciements sont adressés à M. H. Gadeau de Ker-
E ville et à M. A. Thieullen.
* Apres chaque séance, les membres de la Société ont pris
_ l‘habitude d’emporter des livres chez eux.
i M. le Président prie tous ceux qui ont des livres à leur
I disposition de bien vouloir en remettre la liste au biblio-
I thécaire.
` Le Secrétaire-Adjoint:
I t F. CnoouAn·r.
EXTRAIT DU PROGRAMME
DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES
A LA Sonnoman au i90·I.
SECTION DES SCIENCES.
1° Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on
y trouve.
2° Minéraux que l’on rencontre dans la région parisienne.
Examen spécial de leurs gisements.
3° Etude minéralogique des roches sédimentaires.
4° Recherche de documents anciens sur les observations
météorologiques en France et sur les variations des cultures.
5° Etudes locales sur les orages ; leur fréquence et les
dégâts produits par la grêle.
6° Repeuplement en poissons des fleuves et cours d’eau.
Aquiculture.
I 7° Etude du bas cours d’un lleuve en vue de déterminer le
H point où cesse Piniluence des eaux marines sur la faune et `
‘ la ilore et celui où s’arréte le reflux.

~ 1
—- 1*94 -
·.8° Monographies relatives à la faune et a la flore des lacs
kançaîs. = — r
9° Etude géologique et biologique des cavernes.
. — lû° A quelles altitudes sont ou peuvent etre portées, en
France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artitî-
cielles, de céréales et de plantes herhacées alimentaires.
M° Flore spéciale d’une des régions les moins explorées
en France. 4
l2? Jardins d’études : jardins coloniaux (jardins en mon-
tagne, etc.
13** Variations de la flore parisienne dans la période his-
torique.
i4° Photographie des radiations invisibles.
15° De l’action des dilférents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro-
matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable a celle
de l’œil. ` ~ ·
l6• Recherches relatives à l’optique photographique et aux
obturateurs.
l7° Sur la préparation d’une surface photographique ayant
la finesse de grains des préparations anciennes (collodion ou
albumine) et les qualités d'emploi des préparations actuelles
au. gélatino-bromure d’argent.
l8° Etude des réactions chimiques et physiques concer-
nant l’impression, le développement, le virage ou le llxage
des épreuves négatives et positives. lntluence de la tempé-
rature sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur
conservation et le développement de l’image.
l9° Applications de la photographie et de la radiographie
aux diverses sciences.,
20° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques.
2l° La tuberculose et les moyens d’en diminuer la con-
tagion. ,
22** Les sanatoria d'altitude et les sanatoria marins. . — .

23° La salubrité dans les milieux habités. `
24° Les méthodes de désinfection contre les maladies con-
tagieuses et les résultats obtenus dans les vîlles,_les cami
pagnes et les établissements où la désinfection des locaux
habités est pratiquée. . A
25° Adduction des eaux dans les villes. - Etude sur la
pollution des nappes souterraines. '
26° La peste; ses diverses formes et sa propagation ; possi-
bilité de sa propagation en France. _ U
27* La lèpre et la pellagre en France. ·
28° Du role des insectes et spécialement de la mouche
· vulgaire, dans la propagation des maladies contagieuses. ‘
29* Hygiène de l’enfant à l’école. ` '
! Sur des gites de phosphate de chaux de la Craie
L à Belemnttes, formes avant le soulèvement du
Par M. N. nn Msncsv. ·
« Des gites de phosphate de chaux, qui viennent d’ètre
reconnus dans la Craie a Bélemnites, sur le bord mème de
I la grande faille du Bray, à la hauteur d'Hanvoile, près de
Songeons (Oise), fournissent une preuve évidente du dépot
de cette craie sur le Bray, à une époque antérieure à son `
soulèvement. "
« Déjà M. de Lapparent (t) avait admis avec moi que la limite
actuelle de la Craie à Bélemnites, prolongée du Vexin jusqu‘aux î
environs de Péronne,résultait évidemment de Pablation d‘u¤ dépôt F
qui s‘étendait plus loin vers l‘0uest. La Craie à Bélemnites n'avait E
oüert un aspect littoral que sur trois points situés très en dehors ·
de cette limite, à llardivillers, près de Breteuil; à Beauval, près .  
(1) Le Pays de Bray, 1879, p. 152. l
1
I
__ J

.. gg; ..
de Doullens et à Dreuil·Hamel, près d‘Abbeville où j'ava.is décou-
vert des gisements du même étage dans lesquels la craie était
grise, grenue, et n’avait plus les caractères typiques d’un dépôt de
haute mer. Il était impossible de dire si des dépôts de ce genre
s'étaient également formés en Normandie d’où l'érosion les aurait
fait ensuite disparaitre. '
» Cette craie grise, indépendamment de ses caractères littoraux,
possédait, comme je l'avais indiqué, une teneur en phosphaste de
chaux susceptible d’amener son exploitation comme matière
d’engrais.
» On sait quelle a été, depuis une quinzaine d’années,
Pimportance des recherches visant en Picardie la découverte
de cette craie phosphatée et des sables riches qui en dérivent.
» Il semblait possible d’établir, au moyen de ces décou- I
vertes, deux lignes de rivages de la mer de la Craie à
Bélemnites.  
» La première, bien jalonnée sur une longueur de 168****, du `
Nord-Ouest au Sud·Est, par de nombreuses exploitations, partait
du Nord d'Auxi-Chateau pour passer notamment par les gites de
Beauval, Ribemont-sur-l’Ancre, Éclusier—Vaux, Hardecourt, Tem-
pieux-la-Fosse, Hargicourt, Étaves, Ribemont-sur-l’0ise, etc., pour
aboutir à Villers-devant-le-Thour, au nord d’Asfeld, aux coniins
de la Champagne.
» La seconde ligne, formant le littoral sud-ouest de cette mer
de la Craie xl Bélemnites sur une longueur de 75 *¤, n'était déter-
minée que d‘une façon incomplète; car, partant de Crécy-en-
Pontbîeu et Marcheville pour passer par Gorentlos et le groupe des
gites de Sorel,Wanel, Hallencourt et Dreuil·Hemel, sa trace, après
une lacune de 40'^•, disparaissait complètement au delà des gites
d’Hardivillers.
» Les gisements, qui viennent d’étre reconnus à Hanvoile
et aux environs, constituent donc, à une distance de 27 lm,
au sud-ouest du dernier gisement connu, un nouveau jalon
qui, en raison de son emplacement sur le bord méme du

’ I
` I
- B! — .
I Bray, vient confirmer les prévisions géologiques antérieure-
î ment formulées. '
I » Il a, de plus, l’avantage, tout en conduisant à compléter
I les recherches dans cette partie de la Picardie, d’ouvrir, au
delà du Bray, un nouveau champ d’expl0rations pénétrant
en Normandie. · .
» Et meme il ne semble pas impossible d'espérer que le
contour de ce littoral ne puisse étre poursuivi, un jour, à.
· travers la Champagne, pour venir rejoindre, Asfeld, en
L fermant le tracé de ce golfe de la Craie a Bélemnites.
, » ll est donc bien démontré que le Bray a été recouvert,
‘ par la mer de la Graie à Bélemnites, tout au moins dans sa
` partie orientale. Il n’est pas possible de dire s’il existait déjà
_ un dome; mais ce qui est certain, c‘est que l'épaisseur des
E couches de Craie à Mioraster Cor-anguùzum. et à Micraster
f Cor-œstudinarium est très faible.
» C'est au voisinage des afileurements de la Craie à
Micraster breviporus qu’ont été effectuées des recherches
ayant fait reconnaître divers gîtes composés de craie et de _
sables phosphates tout à fait analogues à ceux antérieure-
ment connus ».
(15 Décembre 1902). (Compte Rendu de l’Acaddm€¢ des Sciences ).
QUELQUES PLANTES INTERESSANTES
à Saint.-Maurice.
(Cirsium arveme Var. mitc.)
Le 16 juillet 1901 j’accompagnais un groupe d’élèves de
I Saint-Martin dans le quartier Saint-Maurice. Dans la région
vague que notre bienveillant collègue, M. Brandicourt, m'a
nommée: lle Sainte·Aragone, une puissante végétation attira
mes regards. .
Des l’abord, une forte plante faisant tache se dresse luxu-

'   zï’ 
 if- i   ""
il  riante et tloribonde avec ses grands airs de chardon. Mon
 ;_· ' premier mot aux élèves fut : « Voici du nouveau pour moi l » .
  È " . G’était exciter leur attention.
 ÉÃ ‘Il y a satisfaction morale à rendre service. C‘est justice en
E3;} ce qui me concerne — je ne crois pourtant pas faire excep-
  tion en l’espèce — d'aj0uter que presque toujours j'aî reçu
gg un premier solde de mes agréables déplacements dans de »
  providentielles découvertes qui me rappellent à leur manière
  que les vertus de société sont récompensées en ce monde
  fut-ce par des « fagots » de chardons suivant l’expression
  _ pittoresque d’un ami.
lp? Donc, le soir même du 16, je notais: grande analogie -
Qi d’aspect, taille, intlorescence garnie, capitules étroits de
Ã" neuf millimètres de diamètre, allongés, purpurins avec I
î Cirsium arvense auquel les Flores me conduisent. !
ëg, S’en différencie par les feuilles entières, oblongues,étroites, I'
5_— ciliées, faiblement spinulées à la frange ; les feuilles cauli-
·, naires du bas plutot un peu embrassantes que décurrentes,
;#_ subdentées et cela de moins en moins au fur et à mesure
à 1 que la tige s’élève ; les feuilles supérieures et toutes les
  feuilles raméales elliptiques-lauréolées, entières, non den-
tées, ciliées, à sommet acuminé et terminé par un aiguillon
jaunâtre, faible, peu blessant. Ces feuilles montent très haut
  sur les rameaux dont elles axillent toutes les ramifications
· secondaires. Les capitules sont dégagés sur leurs courts pédi-
.4 celles ; seules les folioles bractéoles inférieures qui entourent
._ W le capitule se terminent en spinule; les autres sont inermes
à pointe noiratre écartée. Les capitules sont relativement
  , longs : 23 à 24 millimètres. Aigrette gris-brunâtre, plu-
Q meuses. Fleurs hermaphrodites.
  Je suppose que cette plante n’est pas là de cette année,
·` qu’elle a commencé àypousser petitement peut-etre par un
T`? pied unique et que grace à ses puissants stolons souterrains

\
I
* - les ·-
traçants elle y gagne du terrain. Le controle obligeant de
M. Gagnepain reconnut Cirsium. arvensc Var. mite.
Sur les memes décombres, je vois Astragalus glycyphyllos,
P Nasturtium silvestre, deux plantes résistantes, la dernière
F avec une nervure peu visible sur chaque valve; tout un
[ monde de Chénopodées dont se distingue avec éclat le Poly-
gonum orientale aux gaines originales, étalées en soucoupe,
avec des épis denses du plus beau rose vif pendant avec
grace a la longueur des rameaux. C'est une plante orne-
mentale trop peu cultivée. '
Je laisse à M. Brandicourt le soin denous en dire davan-
tage et mieux sur la végétation de cette station. Et je reviens
avec mes pupilles par le quartier du Petit-Saint-Jean. En
traversant a niveau la voie ferrée je cueille des pieds de
Lepidium ruderale s’égrenant.
Le chemin de ronde du champ de courses nous donne les
plantes de marais. J'y note Agropyrum caninum que je ren-
contre plus souvent dans les haies et dans les bois. L’abat-
tage des grands tilleuls lui fut favorable. _
Nous lilons sur le macadam dans la sueur et la poussiere,
mais contents. Un labeur aimé n'est jamais sans douceur.
Ch. Dnouavauvutnsa.
Ouvrages reçus.
Verein der Freunde der Naturgeschichte in Mec/clenburg à
Gustrow. Archives 55° et S6' années. 1** et 2• parties. —
C. Wursnizi et G. Ctomus. La Cigogne blanche, Ciconia alba
Bechst, dans le Mecklembourg.- O. Hem. Quelques remar-
ques et suppléments au mémoire ornithologique, les Oiseaux
du Grand·Duché de Mecklembourg de C. Wutsnei et G.
  Clodius. — Gmnrrz. Note sur la carte géologique du Meck-
lembonrg.
L

.. gg;) -
Verein für Natur Kunde in Oesterreich ob der Eoms à Linz.
XXXI• annuaire. — Prof. P. Fnauz Scnwas. Sur les sources
dans les environs de Kremsmiinster. —— Fnznnnumn Huma
Les Lycœnides de la Haute-Autriche. Contribution à la faune L
des Lépidoptères de notre pays.
Société Hollandaise des Sciences à Harlem. Archives des
Sciences exactes et naturelles. Série ll. T. VII, livraisons 2
_ L à 5. —- E. Dunois. La structure géologique et l’origine du
Hondsrng dans la province de Drenthe. ·- E. Vnnscnarrutr.
Sur la présence de l’acide cyanhydrique dans les bourgeons
de Prunus en voie d’éclosion. — C. A. J. A. Ounmwss et
C.-J. Koume. Prodrome d’une tlore mycologique obtenue
par la culture sur gélatine préparée humeuse du Spander-
wond près de Bussum. U
Société Entomologique Suisse ti Scha/fouse. Bulletin. Vol. X.
livraison 9. — D' F. Ris. Les espèces suisses du genre
Nemura. —— G. Mn¥¤n·Da11c1s. Supplément à l'étude du genre
Coptolabrus Solier. — E. Fiusv-Gzssmza. Remarques sur les
espèces d’Apides de lmhoiï parues dans l’lsis d’0ken en
1832 et 1834 (iln). —— Manu; ne Rusmcn. Monographie du
genre Phantia Fieb. — D' E. S·r1nn1.u«. Descriptions de
quelques nouvelles espèces de Goléoptères.
Verein zur Verbreitung Naturwissensc/saftlicher Kenntnisse
in Wien. Schriften. XLll• vol. 1901-1902. — Prof. D' R.-V. ·
Wn·r·rs·rmu. Les Lianes.
Société Vaudoise des Sciences Naturelles. Bulletin, 4°
série, Vol. XXXVlll. N°‘ 143 et M4. D' H. Scmnnt. Les blocs
exotiques du Massif de la Horntluh. — D' PAUL Jaccano.
Lois de la distribution tlorale dans la zone alpine. - D'
Anzxanann Scanux. Les sépultures et les populations préhis-
toriques de Ghamblandes.

   
— SOI —- `
OBSERVATIONS HETEOROLOGIQUES.
Station agronomùyuc d'A miens. — Altitude 34"H
Octobre 1903.
É mlnoulrms. uvànnnns È         S 5     IIIIIIIIII_,II,E5I
¤ lnimn maxima maxi   ·· É E; M 5 = E
I 1 756 760 15,0 *22,2 96 l,6 S. 10 2,3 Pluie matin et soir
I 2 56,5 58 11,6 10. 80 1,6 S. W. 5 3,3 Pluie la nuit,
I 3 56 57,5 13,8 19,4 78 4,6 S.W. 10 0 Pluie.
4 51; 59 14,0 18, 04 5,2 W. 10 3,3 Pluie le matin,
. 5 55 59 12,5 IS, 78 7,0 W. S.W 10 ll Pluie le soir.
I 6 55 58 13,2 21, 79 0,0 S.W. 10 3,3
'. 56 59,5 12,0 20,2 73 0,0 W. 0 3, 0
50,5 57 12,5 19,4 83 4.8 S. I0 1 Pluie le matin,
I 50,5 58 12,0 17,0 71 2,3 .SW 5 6.30 Averses. I
1 55 59 6,2 14,0 62 18,0 W. 0 5,30 Pluie jour et nuit. I
Il 50 58 6,0 15,5 B2 2I,à S. 10 0 Orage.
`12 42,5 50 9,2 16,' 77 1,6 .3 W. 5 3 Averses.
Il3 44 57 11,6 IB, H2 0,0 S. W. 5 5,3
@14 56 58 10,0 17, 77 6,0 W.S.W 10 1,30 Averses I
15 52 57 12,0 17, 80 13,4 W. S 3 Averses. I
45 55I5 57 8,6 13, 95 2,0 W. IU 1.30 Pluie le matin. ·
I IIT 54,5 60 8,8 13, 75 0,0 W. 10 1
'1 50 62 7,5 13.4 78 0,0 N. W. 111 2 I
I19 62 63 5,0 15, 70 0,0 S. s 2 '
@0 57 62 7,0 13, 71 0,0 E-. E. 10 *2 I
_f2l 55 57 7,5 14, 78 6,8 té. 10 2 Pluie Is soir.
F2 50 56 7,5 14, 86 2,4 S.W· IU 2 Pluie le soir. I
·2 51 55 7,5 11, 96 3,8 W. 10 0 Pluie. |
55 58 5,5 13, 8*2 0.0 W. 2 41,3  
' 50,5 55 8,0 13, 72 0.8 B,W. S 0 Pluie.
41,5 52 10,0 13,S 93 5,4 W· 10 1.3 Pluie le soir. I
45 52 9,5 16, Sl 3,2 S. 11 2,30 Pluie.
44 52 11,4 14, 87 2,1 S. 10 2 Averses.
52,5 55 5,4 14, S9 0,0 S. W. 5 3
55 60 6,0 I3, 90 10,2 S. 10 0 Pluie tout le jour.
1 60 62 3,6 I5.8 S'2 1,3 W. 0 4,3 Pluisle soir. I
Total de la pluie en millimètres: 125,4 '
Abrâvùztimu et observations: B. Bourraeqne. — Br. Broulllerd. — Bel. Belair. — GI. bl. Gelée
hlmehe — Gr. Grelc. -— Ng. Nelge. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L‘6let du clel,1• direc-
tion du veut, 1’6la1 hygmmétrtqne sont observée i 9 h. du metln. - L’elat du ciel est mesuré de
ëà ün dixièmes de nébuloelté. — Les heures de soleil sont mesurés avec Phellegnphe de

_ 202 ..
OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES.
Station a ronomi ue d’Amicns. — Altitude 34"*.
9 9
Novembre 1903.
. :“ #1 Tr' ; · É
_   unnuèrns. teurénawnn É   É     E É É É umlnquzs.
¤ minlmn mmdm nimu maxima   '“ É É-É m É àl É
1 760 -764 6,5, 14, 90 0,5 S.W. 10 0 Pûlîle pluie. \
2 64 65.5 8,5 14,0 94 0,0 S.W. 10 1,3
64 69 6,0 12,0 87 I3,7 .3. E. 10 0 Pula jour el. nuit,.
4 60 71 9,5 12, 93 0,0 N. 10 0
69,5 71 4,È I1, 80 0,0 E.N.E. 10 3 ·
69 70,5 2,5 ll, 91. 0,0 E. 10 4
1 69 70 1,0 10,0 88 0,0 E. 0 5
65 69 -0,8 10,2 93 0,0 E. 0 5,3
1 62 65 0,2 ll,0 94 0,0 B.E. 8 0 Pluie le soir.
I1 65 03 4,0 13,2 81 1,:1 W. 10 0 Pluie soir et nuit,. _
'll 67 68 8,0 12,2 93 1.0 W. I0 0 Pluie soir et nuit.
\12 67 68 9,4 13,4 92 0,0 B.W· 10 0
1 62,5 67 9 0 11 6 87 0,1 W. 10 0
Illl 57 62,5 4:0 10:2 94 2,6 S. ID 0 Pluie le nuit.
Il 56 57.5 4,5 9. B1 1,0 W. 8 0 Pluie le Soir.
.1 56 57 2,5 9, 03 2,7 W. 10 0 Pluie Bl Gràle.
‘l7 56 58 1,0 8, 91 3,0 N.W. 8 0 Pluie eoîr et null.
il 58 62 1,0 7,2 96 0,1 N. 10 0 I
1 62,5 64,5 0,8 6 93 0,0 N. 10 2
58 6-1,5 -2,2 12: 85 3,0 W. IU 0 Pluie.
1 55 60 2,0 12, 75 0,2 N.W. 10 0
60 65 6,0 I2, 74 0,7 E. 0 2 Petite pluie.
123 05 67,5 8,0 12, 94 1.0 W.S. [0 0 Pluie la nuit.
24 6-1 67 9,0 ll, 96 3.6 W, |0 0 Pluie tout le jour.
@5 04 66 3,0 9, 92 0,7 N.W. 0 3 Pluie.
2 63 B4 4,0 9, 90 2.0 N. 8 0 Pluie.
[27 43 B4 3,5 11,0 91 22,2 W. 10 0 Pluie tout le jour.
E8 41 43 6,2 7,5 98 0,5 W. 10 0 Pluie 1.0111 la jour,
;29 #12,5 47,5 4,5 5,0 90 0,8 S. 10 0 Pluie el. Neige.
§30 42,5 45,5 -1,0 1,5 84 S. 10 0 }
I
Totel de le pluie en millimètres: 69,4 ·
Abréviation: et obocroatiom: B. B0urrueque.—Br. Brouillard. —-Bel. Eclair. - GI. bl. Gelèr
blanche. — Gr. Grèle. —- Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uélat du ciel, lu
dlrectlon dn vent, l‘6lal hygrométrlque sont observée A 9 h. dn matin. — 1.'éla1 du clel est mesuré
ge  en dlxlàmee de nebulosllé. - Les heures de solell sont mesurées avec Phellograplae
0 p . . · ·

... 203 ...
TABLE DES AUTEURS
DES TRAVAUX ET OBSERVATIONS
insérées dans lc Tome XVI du Bulletin.
MM. MM. `
Bouvnm (L.), 142. Dmunn (L.), 112, 127, 142,
BnAx«mcoun·r (V.), 35, 53, 86. 159, 174. ‘
Cmrmrxm (L.), 50. DsqusvAuvn.x.n(Ch.),111,144,197.
CAuër,(Ch.), 174. Ducnwssov (H.), 4, 6, 18, 34, 66,
Cuoqmar (F.), 17, 144, 174. I 88. 114, 127, 145, 160, 173.
Coma (E.), 112. A Joss; (A.), 87.
Couuonr, 159. _ Lnusvu (A.), 66. ··
Comznu (Ch.), 86, 145. MAnc1um¤1ss (Ch.), 35.
Dnnoupnn (L.), 5, 17, 34, 66, î Mzncmr (N. ns), 195.
87, 111. ( Van Kompcn’, 125. ~
' ' Les noms imprimés èn italique sont ceux des savants étrangers? à lo
Société. ' `·

- qu _
TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES
du`T0me XVI (N°• 345 à 356).
Amussiox de Membres, 110, 144, Lathrea squasmaria, 142.
158. Mtrtonowoiouss (Observations),
ANNÉIlÉ'1'É0l·'10L00lQUlAÀlllNS(L’), 15, 16, 31, 32, 47, 48, 63, 64,
6, 18, 127, 145, 160. 83, 84, 107, 108, 123, 124, 139,
Assuamcns corsrnanaoaàns (Les), 140, 155, 156, 171, 172, 187,
88, 114. 188, 201, 202.
Apus cancriformùs, 66. Ouvmiess nnçus, 11, 29, 40, 57,
Attacus de l’Ailante, 111. 80, 101, 119, 135, 153, 167,
` Becs·C·r0isés, 86. 181, 199.
Bunmu (Renouvellement du), 88. Pauàouronooia locale (Contribu-
Carxous anàmruoas (Les), 66. tions à la), 127, 144, 158, 174.
Casse-Noix, 86. Puuras interessantes a Saint-
Cnmmonon nas nuusoas (Le), 175. Maurice (Quelques), 197.
Cumoons (Les), 35, 53. Pnéuisroina locale (Contributions
Dons a la Societé, 4, 18, 110,174. a la), 112, 142, 158, 174.
Elcphas primüenius, 144, 174. Pnooruuma du Congrès des So-
Fwnx locale (Contributions a la), ciétés savantes, 78, 193. ·
4, 5, 50, 66, 87, 112, 126, 144. Séances aémtmmas, 3, 5, 17, 18,
Fmaa locale (Contributions à. la), 33, 34, 49, 65, 85, 87, 109,
35, 66, 86. 110, 125, 126, 141, 143, 157,
Géonooialocale(Contributionsala), 189, 191.
142, 144, 159. Titnxroweix animale, 145, 174.
Gîras de phosphate de chaux de la Témrowuis végétale, 5, 111.
Craie a Bélemnites, 195. Xema Sabinei, 4.

I
= BULLETIN
DI LA
É DU NORD DE LA FRANCE.
I
I . .
. TOME XVII
(I 904 — u 905)
N·· 35*1 A 368
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  AMIENS
` IMPRIMERIE PITEUX FRERES
2], RUE DIS AUGUSTIN!
. 99, nus nus 3 cAu.¤.0ux
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SOCIÉTÉ LINNEENNE
DU NORD DE LA FRANCE
N° 357;- Janvier-Février 1904. - 33• année. - T. XVII.
Aonàssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d'abonnement et les cotisations (en timbres·poste) ,
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement xl tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séances générales des
8 Janvier et I2 Février HI04, pp. 3-L -— L‘Année météorolo-
gique à Amiens, par M. H. Ducnwssov, p. 6. — Ouvrages reçus,
p. 27. - Observations météorologiques, pp. 3l·32.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
siiaucn GÉNÉRALE nu 8 umviea 1904.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Conassrounanca : 4° Lettres du Ministère de l'Inst1·uction
publique et des Beaux-Arts, concernant l’envoi d’ouvrages
venant de Russie et des Etats-Unis.
2° La « Smithsonian Institution » annonce l’envoi de ses
publications et demande un accusé de réception.
3° La Société d’Histoire\ naturelle « Urbana Illinois »
envoie le volume VI de son_ bulletin, Novembre 1903, et
demande Péchange de ses publications avec celles de la
Société. . .
L’échange est accepté.
4° M. le Président appelle l’attent.ion des botanistes sur p

.. 4 -
un article publié dans La Revue Botanique, sur les plantes
ltalophiles.
5° M. Charles Itidez, ingénieur, rue Colbert n° 1, présenté
dans la dernière séance, est admis en qualité de membre
résidant.
6° M. Spineux, trésorier, donne lecture de son rapport
annuel sur l’état des finances de la Société.
Des remerciements lui sont adressés par la Société.
7° M. le Président propose de réserver chaque année une
somme de 100 francs, qui serait destinée à l’achat de pièces
diverses ou de collections concernant l’Histoire naturelle.
ll propose également de voter un crédit de 100 francs,
pour participer aux frais des excursions lointaines.
. Ces deux propositions sont acceptées à Punanimité.
Il est ensuite procédé au renouvellement du bureau qui
se trouve ainsi constitué pour l'année |904:
MM. Du Rosetta, Président;
L. Dsnaomnsz, Vice-Président;
· V. Biummcoowr, Secrétaire; l
· F. Cnoouawr, Secrétaire-Adjoint; `
A Srmnox, Irésorier ;
Lmmzu, Bibliothécaire. _
séance GÉNÉRALE ou 12 rtzvmnn 1904.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
M. Duchaussoy est chargé de présider nos séances, en
l’absence de M. Du ttoselle, retenu loin de nous par la mala-
die. Avant de lire la correspondance, il souhaite la bienvenue
à M. Ridcz, ingénieur. ll espère que notre nouveau collègue
communiquera à la Société les remarques géologiques qu’il
pourra faire dans les terrains de S'-Acheul servant à agran-
dir le cimetière. l

.. 5 -
Connssronnmcn : 1• Le Ministère de l’lnstruction publique
et des Beaux·Arts annonce l`envoi d’ouvrages venantde Bel-
gique et des États-Unis.
2** L‘Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Cler-
mont—Ferrand prie la Société d'adresser toutes les publica-
tions qui lui sont destinées, à la Bibliothèque de Clermont-
Ferrand. _ _
3° L’Association des Jeunes Naturalistes de Levallois-Perret
renouvelle la demande qu’elle a faite en vue de l'échange
des publications.
M. le Président rappelle que l'échange a été accepté dans
la dernière séance et prie le secrétaire d’en informer cette .
· Société.
Notre collègue M. Commont, dépose sur le bureau une
pièce paléolithique qui a été découverte dans le cimetière
— de S‘·Acheul.
M. Alp. Lefebvre signale chez lui un Arum pourvu de
deux spathes.
Dans la séance du 13 novembre 1903, de la Société bota-
nique de France, M. Morin-Molliard indique comme nou-
veauté la présence du Matricaria discoïdea à la Hotoie, pro-
menade d’Amiens.
M. Gonse observe que cette plante avait déjà été indiquée
par lui à Amiens en 1896, non seulement à la Hotoie, mais
aussi dans les décombres au bord du chemin de Rumigny,
localité distante de la première d`environ 1 kilomètre. (Bulle-
tin dela Société Linnéenne, séance du 13 juin 1896).
Depuis cette époque, on l’a trouvée dans un grand nom-
bre de localités de la Somme.
M. Duehaussoy donne lecture de l’Année météorologique `
1903.
Le Secrétaire-A djoint .·
F. Cnoouanr.

- 3 .. _
L'Année météorologique à Amiens
(Décembre 1902 — llovembre 1903)
Le Conseil général n'a pas encore voté les fonds réclamés ‘
par la Commission météorologique du département de la
Somme. Aussi le service des observations est—i1 de plus en
plus désorganisé.
Nous donnerons d’abord les résultats obtenus à la Station
agronomique, dirigée par M. H. Roger.
I. — Pression atmosphérique.
En 1903, la pression atmosphérique moyenne s’élève à
· 759“,6. Le baromètre Richard a enregistré les valeurs
_ extremes suivantes: 774‘“ le 10 février, et 737""",5 le 3 mars,
soit un écart total de 36"“",5. .
L’année dernière nous avions une moyenne de 758""“,9 et
une différence de L3", entre le maximum et le minimum
baromélrique. '
PRESSION ATMOSPHÉBIQUE
MOIS. “°"“"B I uaxnul umuul
A 9 lx. m. ` °
IIIIIL mm. Ilm.
Décembre 1902 760,9 772;0 le 22 710,5 le 30
Janvier 1903 . . 760,8 769,5 le 29 718,0 le 12
Février ..... 764,1 774,0 le 10 746,5le 28
Mars ...... 758,7 768,0 le 20 737,5le 3
Avril ...... 757,1 766,0 le 11 745,0le 22
Mai ....... 756,9 767,5 le 23 743,5le 4
Juin ...... 759,5 767,010 30 748,0le 19
Juillet ..... 759,1 767,0 le 10 751,5le 18
Aout ...... 758,6 766,5 le 26 71·8,0le 14
I Septembre . . . 760,9 767,0 le 17 743,0 le 11
I Octobre ..... 755,5 763,0 le 19 742,5le 12
I Novembre . . . 761,7 771,0 le 5 71»1,0le 28
_, 77&¤¤ 737¤¤ 5
‘ ^““°° '°°3· · · 7"°""·5 le ao ramer. le 2. Mèt.

- *1 -
II. — Température.
Les deux tableaux ci-joints résument les observations
thermométriques d’Amiens et Saint·Valery. Nous comparons
les moyennes saisonnières obtenues à celles d’Arras et du
Parc Saint-Maur :
Axmh 1903. Pzmc S‘·Mwn. Anims. SF-Vauav. Anus.
Hiver ..... 4*,39 4*,50 5*,17 3*,65
Printemps . . . 9*,63 9*,93 10*,67 9•,3&
Été ....... 17*,14 16*,67 17*,97 16*,07
Automne .... 12*,00 11*,97 12•,43 11*,12
Aunis . . . 10**,70 10**,77 11•,58 10*,04
Le thermomètre est descendu à — 10*,6 dans la nuit du
6 au 7 décembre 1902; il marquait 31*,7 le 28juin 1903.
Les maxima et minima ont été observés les memes jours
_ à la Station agronomique dÉArras, et dans toute la région du
Nord de la France.
Nous avons eu à Amiens 43 jours de gelée, dont 30 en hiver,
· 10 au printemps et 3 à l’automne. ll y a 20 moyennes diurnes
ne dépassant pas zéro degré.Dix journées, dont 6 en décem-
bre et4 en janvier, correspondent à des gelées permanentes.
MOYENNES rmmrum xmms.
Mois .-£,':"‘JL-`
MTE;. ...1.3... .'â'&‘î§. **¤******· *******¤~
Décem.1902 6**,2 -0**,2 3*,0 13**,5Ie 17. -10*,6 le 7.
Janvier 1903 7*,0 1*,1 4*,0 13*,6 le 5. - 8**,0 le 15.
Février . . . 10**,2 2*,9 6*,5 16*,0 |e2t. — 4**,5 le 18.
Mars . . . . 13*,3 ,3•,2 8*,2 25**,01e 2:1. - 2**,6 le 9.
Avril .... 11*,4 3*,6 1**,5 18*,6 le 30. — 1**,2 le 11.
Mai ..... 19*,3 8*,9 14*,1 28**,4le 22. + 3*,2 le 19.
Juin ..... 20*,4 10*,5 15*,4 31**,7 le 28. + 5*,410 22.
Juillet .... 22*,7 12**,3 17*,5 29*,4le11. + 7*,8 le 8.
Août .... 21*,5 12*,6 17**,t 27*,5 le 8 + 8*,8 |e7. ·
Septembre . 20*,8 11*.3 16*,0 31**.5 le 1**. + 2*,6 le I8
Octobre., . 1â**,9 9*,3 12*,6 22*,2 le1•*. + 3•,6 le 31.
Novembre . 10**,4 4*,2 7**,3 14*,0 le 2. — 2**,2-le 20.
·~¤¤*» ****1 **···* <*··¤ •<>··* 1.Éâ`}L.. 1.7B⣰ 1301.

. ··· 8 ···
. . MOYENNES -
., · (wmhnmy) rsuvsxwrunss sxmtuss
    è·‘”"‘ 4  l
a - .
· m.âî·.. alii;. .'&‘â`l.. *·*·=··=·· ****·****·
Déc. 1902. . 6°,3 0**,8 3°,5 12°,1 le 17. —10?,7 le 7.
Janvier 1903 8°,1 1**,7 ·4°,9 13**,5 le 5. —7°,8 le -15.
Fevrier . . . 11*,1 3**,1 7**,1 17**,7 le 21. . -4%.4 le 18. 1
Mers .... 14°,5 4**,3 8°,9 25°,3le 24. 4 —2°,4 e 9. ‘
Avril .... 12°,6 4°,3 8**,5 20**,3le 30. —0°,5 le 11.
Mai ..... 21°,2 8°,0 14°,6 32°,2 le 29. +3*,0 le 13.
Juin ..... 21**,4 l0°,5 16*,0 34°,6 le 28·. ·l·4°,3 le 2l.
Juillet .... 24**,3 13**,2 18°,8 33°,6le 2., _ ·l·8°,7 le 8.
Août .... 25**,4 12**,7 19°,l 32°,0le 8. -l—6°,6 le 24.
Septembre · . 22°,6 11°,3 16**,9 34**,7le 1•*'. -l-3**,8 le 18.
Octobre. . . 16*,6 9**,1 12**.9 23°,1 le 1***‘. -l-2°,7 le 13.
Novembre. . 11°,3 4**,7 7**,5 16**,1 le 2. -1*,4 le 20.
Annee moa. 1e··,3 ·1··,0 w,o le ;’,É°§'ep,_ le f,§2°c;;nb_
III. — Pluie, État hygrometrique et Divers. A
La nébulosité, l'état hygrométriqne à 9 heures du matin,
les heures de soleil, la direction du vent et les hauteurs de _
pluie dans 8 stations sont résumés dans les 3 tableaux sui-
vants. Les observations pluviométriques n’ont été complètes
que dans 7 postes : S‘-Valery, Ault, Foret·l’Abbaye, Amiens,
Doullens, Moreuil et Ncsle.
. Les hauteurs d’eau tombée par saison donnent, avec les
moyennes des 8 dernières années les différences cigdessous:
Pwm ’ 18954902 1903 Drrvimsucss
IIIIII. IBIIL |hII!._
_ ` Hiver ....... 159,4 138,5 — 20,9
Printemps .... 140,5 152,2 ·-|- 1|,7
Eté ........ 163,5 201,9 -4- 38,4
Automne ..... 165,2 276,8 -|-111,6
' IIIIII. mm- mm.
Année ...... 628,6 769,4 +140,8

.... 9 —
FÀTI mm DE Sm"-- mm rnnm A mans.
MOIS. °à°'°   hygrom. /·î-î*·`
9 h. m. Amiens Annu à 0 h' m' l`§?::‘f,'f' dâopîniëggu
I u. u. _
Déc. 1902. . 71,9 44,5 39,0 94,9 n2I8l,2 15
Janvier 1903 76,7 47,0 45,7 94,6 40,9 14
_ Février . . . 64,3 54,0 52,5 91,5 17,0 12
Mers .... 50,6 114,0 131,9 83,6 40,1 15
Avril .... 72,6 109,0 119,6 81,1 69,2 22
Mai ..... 49,6 20 1,0 204,6 71,3 44,5 13
Juin ..... 56,0 153,5 156,8 69,3 88,9 13
Juillet .... 61,2 201,0 182,0 69,5 76,5 16
Août .... 66,1 165,0 158,3 77,5 46,3 18
Septembre . 59,0 140,5 121,9 77,6 79,0 ` 16
Octobre. . . 77,1 73,0 66,8 81,4 125,4 22
Novembre. . 80,9 26,0 29,7 90,0 69,4 10
h. h. mm.
Année 1903. 65,5 1328,5 1308,8 81,8 725,4 186
NOMBRE DE FOlS QUE LE VENT   SOUFFLÉ
MOIS. DES DIRECTIONS ,
N N W W S VV S SE E N E _
Déc. 1902. . 1 l 1 12 3 i 2 3 9 0
Jnnvier1903. 2 0 6 6 8 2 6 1
Février . . . 0 1 14 3 4 2 4 0
Murs .... 0 1 13 0 10 2 5 0
Avril .... 6 6 11 1 2 0 3 1
Mai ..... 1 2 9 3 7 1 6 2
Juin. .... 4 3 2 5 3 0 6 7
Juillet. .... 0 5 15 4 2 0 4 1
Août .... 0 4 21 3 1 1 1 0
Septembre . 2 4 4 5 4 6 4 1
Octobre. . . 0 1 12 10 8 0 0 0
Novembre. . 4 3 10 3 3 2 4 1
I Année 1903. 20 31 129 46 54 19 52 14
D 33* ANNEE. 2

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- M ..
Suivant les postes pluviométriques, la hauteur d’eau tom-
bée pendant l'année a varié de 668""" à Nesle 11 922•'° à Saint-
Valery. La région maritime a reçu plus de pluie que la partie
orientale du département. Dans toutes les stations, les nom- ·
bres sont supérieurs aux moyennes normales. Citons, à titre
de comparaison, les résultats obtenus dans le Pas-de-Calais:
III Il
Arras ....... 796,9 Valhuon ...... 1 127,3
Calais ....... 900,5 Marconnelle .... 1 207,6
Boulogne ..... 921,6 Guigny ...... 1 257,3
Sorrus ....... 1 0238,0 Hucqueliers .... 1 454,5
Les heures de soleil, déterminées avec Pliéliographe de
Campbell, sont toujours trop faibles, l‘appareil ne fonction-
nant pas lorsque le soleil est près de l'horizon. Les observa-
tions restent cependant comparables. Ci-dessous les totaux
par saisons à Arras et Amiens :
Hsunss nz Sernin., Aaaas. Anims.
Hiver .......... 1317,2 1:.*1,5
Printemps ....... 456,1 424,0
Ete ........... 497,1 519,:.
Automne ........ ` 218,4 239,5
Anne: 1903 ..... 1 308,8 1 328,5
L’insolation a été relativement élevée pendant les mois de
mai et de juillet.
` IV. — Journal météorologique.
Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers.
DÉCEMBRE 1902. — Mois sec et assez froid. Pluie le 1, 2,
13, 14, 15, 16, 17, 19, 21, 25, 26, 28, 29, 30 et 31, n'ayant
donné que 28'“‘,2 d’eau à la Station agronomique d’Amiens.
Gelée le 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9,10, 11,12, 22, 23, 24. On a
eu - 10**,4 le 5 et -10**,6 le 6. Vents dominants W et E.
Le 7, on patine à la Hotoie.
Le 10, petit halo lunaire. '
Le 12, ciel pommelé à 8 h. s. avec tendance au dégel. a

.. 43 -
Le 14, brouillard très fort le matin et le soir. Je vois a
peine la route pour revenir d·’Aveluy à Albert.
Le 15. couronne à la lune.
Le 18, tempéte de vent toute la journée. ,
Le 23, beau crépuscule ; l'horiz0n est rouge vif vers
5 heures.
Le 29, un peu de grésil.
Le 30, tempéte la nuit. ll a tonné à Saint-Valery etéclairé
à l’W d'Arras et au NW d’Amiens. Encore du grésil dans
notre région.
Le 31, fort vent. Giboulées à 1 heure. Un coup de tonnerre
à 2 heures. Petit orage observé à Moreuil et Ham, de 4 h. 1 /2
à 5 h. 1/2 du s.
Les gelées ont détruit une partie des blés semés en
octobre. Les corbeaux et les mulots causent des dégats
importants.
JANVIER 1903. — Les 10 premiers jours ont été chauds
pour la saison; les froids se sont fait sentir vers le milieu du l
mois : on a eu. en e1l`et, -8° le 14, 15, 16. Gelée le 12, 13,
14, 15, 16, 17, 18, 20, 21, 31. Pluie le 1, 2, 4, 7, 9,10,
11, 17, 18, 19, 22, 23, 24 et 31. Verglas le 18 accompagnant
le dégel. Vents dominants du S, SW et W.
Le 3, j’entends les Merles crier pour la première fois.
Le 6 et le 8, grand halo lunaire vers 9 h. s. °
Le 10, j'entends sifller un merle dans le Jardin du Cirque.
Le Cornouiller montre ses tleurettes dorées. Le Chèvrefeuille
bourgeonne.
Le 12. un peu de neige le soir et petite gelée.
Le 13, grand vent: un bateau du Crotoy a été jeté à la
côte en essayant de rentrer à Tréport.
Le 18, fort verglas le matin, suivi d’un peu de pluie et de ·
l quelques flocons de neige. A 9 h. il fait très glissant, et quel-
ques accidents se produisent en ville. Le verglas a été observé
à Rouen, Le Havre, S‘-Quentin, Arras et Abbeville.

.. g3 ..
Brouillard le 20, 21 et 23.
Le 29, forte gelée blanche d’Amiens à Paris, jusqu'à 10 h.
du m. sauf aux environs de Creil et de Clermont.
Les seigles sont beaux. Les prairies ont bonne apparence.
On resème du blé dans plusieurs cantons.
FÉVRIER. — Mois chaud, la moyenne étant supérieure à
la normale de 2**,5. Sécheresse assez grande: la hauteur
d’eau tombée n'est que de 17'°'°, àAmiens. Neige le 1°'. Pluie
le 8, 9, 12, 14, 15, 22,23, 25, 27 et 28. Gelée le 2, 3, 6, 7,
17, 18, 19. Les vents d’W sont dominants.
Le 2, fort brouillard le matin.
Le 5, l’Ajonc est fleuri à Béthencourt—sur-Mer.
Le 7, cirrus dans la journée et halo le soir.
· Le 12, pleine floraison du Cornu: mas.
Le 17, au Jardin botanique, je remarque les fleurs de
, l’Helléb0re vert et de la Bruyère précoce.
Les Alouettes chantent le 19, par une belle journée de soleil.
Le 25, bourgeonnementdes Lilas, Sureaux et Groseilliers.
Dans la nuit du 26-27, tempête du SSW qui reprend dans
la matinée du 28.
Les plantes fourragères sont satisfaisantes. On continue à
resemer du blé, dans les endroits où il a été atteint par les
gelées de décembre. ,
MARS. — Température assez élevée, insolation forte et
faible nébulosité. Maximum de 25° le 25. Gelée le 9, 10, 11,
12, 13. Quatre jours sans soleil. Vents dominants de W et
du S. Pluie le 1, 2, 3,4,5, 7, 8, 14,15, 17,18,19, 27, 28 et30. ‘
Le 3, début de la floraison des Abricotiers.
Le 4, on entend les Merles. La végétation est en avance
de un mois. En fleurs, l’Hépatique trilobée, le Prunier myro-
bolan, le Safran printanier, le Pas d'Ane et l'Hellébore fétide.
Gelée blanche le 8 et grésil dans la journée.
Premier c/tant du Pinson le 10. .l'ai indiqué souvent les

.. 14 ..
curieuses notations populaires du chant du Riouiom. Les Pa-
risiens`lui_ font dire cette phrase : fai de beaux petits dans
mon nid ; j’en ai sept ou huit!
Le 12 et le 13, brouillard le soir. '
Le 14, tonnerre dans l'après-midi à Amiens. On a vu des
éclairs à Longpré.
Le 19, les Hirondelles arrivent à Moreuîl. On en voit le 20
au Plessier. Elles sont signalées le 29 à Breilly, et dans les
abords de la Hotoie.
Le 21, très belle journée. Feuillaisoni des marronniers
précoces et lloraison des Ficaires et des Pruniers.
Dans la nuit du 23-24, tempête de vent et grain d’orage.
Des éclairs à 2 h. 1/2 m.
Le 24, température élevée pour la saison. Floraison de la
Doronique.
Le 26, je vais à Saint~Denis visiter l'usine Poirrier avec les
élèves de la Société industrielle. Pèchers et Épines en fleurs
avant Creil.
· Le 28, on a entendu le Courlis. _
Le 29, le boulevard Carnot est vert. Feuillaison générale
des Lilas. En fleurs la Corbeille d'argent, le Groseillier san-
guin, la Pulmonaire ollicinale et le Poirier du Japon.
' On a commencé la plantation des pommes de terre, et
l’on se prépare à semer les betteraves.
AVRIL. — Mois remarquable par sa basse température
(7°,5). D‘après M. Moureaux, « les mais d'avril 1860 et
. /888 lmt seuls une moyenne thermomélrique aussi faiéle,
inférieure mème cette année à celle de mars (8°,2), particu-
larité tout à fait exceptionnelle et qui ne s’était pas présentée
depuis 1838. » (1)
__ __ _ _ _ ___ ______________ ___ _________ l
(1) Bulletin mensuel dc llûbservatoire du Parc Saint-Maur. — N° 4
(2• série). . · · · s ·

_. 15 ...
L'insolation a été très·faible, la nébulosité moyenne étant
celle d'un mois d'hiver. `
Pluie le 1, 2, 3, 4, 7, 8, 9, 11, 12, 14, 15, 21, 22, 23, 24,
25, 26, 27, 28, 29, 30. Neige lc 15, 16 et 22. Gîboulées le 15
et le 22. Gelée le 11, 14, 16, 17 et 18. Vents dominants de
SW et NW.
Dans la nuit du 31 mars au 1** avril, orage de 1 h. 40 à 2 h.
· du m., du NW. La pluie chasse sur les vitres avec des grèlons
ayant la grosseur du pois. ll a tonné aussi à Moreuil et Ham.
Le 2, feuillaison complète des Aubépines et des Sorbiers.
Floraison des Mahonies. On voit les premières Girotlées des
murailles. '
Le 5, floraison de la Potentille du printemps, de l’Erable
plane, des Poiriers, Gerisiers et Prnniers.
Le 9, floraison de la Corbeille d’argent et de la Cardamine
des prés. Au Jardin botanique, on peut étudier la Tulipe
sauvage, la Fritillaire impériale, la Nivéole printanière, le
Muscari odorant, la Primevère commune, le Populage des
marais, le Poirier du Japon, et le Groseillier sanguin.
Gelée blanche le 10, avec vent du Nord ; giboulées le 13 ;
averses de grésil le 14; forte gelée blanche dans la nuit du
14 au 15.
Le 15, pluie forte toute la matinée: je compte plus de
cent hirondelles à la Hotoie.
Le 16, grésil le matin; la neige tombe à gros flocons vers
4 li. s. Celle-ci a été observée à Paris, Lille, Tours, Belfort,
Macon, Troyes, Saint-Étienne et Privas. Les arbres fruitiers
sont atteints par le froid, dans beaucoup de localités. Les
primeurs sont détruites à la Rochelle.
Le 17, au matin, il y a encore de la neige sur les toits. Le
18, grésil et petite gelée. Le froid a grillé les feuilles tendres
des Symphorines et de quelques Marronniers tardifs.
Le 26, feuillaison des tilleuls du boulevard du Mail. On
voit les premières fleurs de lilas.

\
- 16 ...
· Le 29, pluie forte avec un peu de grêle à Amiens et Mon-
tières. °
Le 30, floraison des Lilas. Arrivée des Martinets.
Les semailles d'avoine ont été retardées par le mauvais ·
temps.
MAI. — Température basse dans la premièrequinzaine,
assez élevée dans la seconde période. On a en des maxima
dépassant 25° le 22, 26, 29, 30 et 31. L’éclairement a été '
surtout excellent dans la dernière décade; Phéliographe a
enregistré plus de 10 heures de soleil le 2, 20, 21, 22, 23,
24, 25,29 et 31. ·
Pluie le 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 17 et 29. Vents
‘ dominants de W, S et E.
Le 3, floraison du Sorbier des oiseaux et du Cerisier à
grappes. ~
Le 4, orage du SW, passant sur Amiens de 2h. 20 à
2 h. 50’ s., en donnant un peu de grêle. Il tonne à nouveau
vers 7 h. s. Arc-en·ciel à 7 h. 1/4. Le deuxième orage se
termine au SE vers 7 h. 40‘. Le même jour, beau crépuscule.
~ Le 5, tonnerre lointain à 2 h. 1/2 et à 2 h. 45 du s.
Le 7, floraison des laburnons. Pluie d’orage à 4 h. s. Ton-
nerre à 4 h. 1/4 ;` ET à 4 h. 1/2; pluie forte à 4 h. 35’ avec
un peu de grêle; (in à 5 h. Trajectoire SW à NE.
Le 10, sortie des premiers hannetons, peu nombreux cette
année. · _
Le 11, temps un~peu orageux. Forte grêle à 10 h. 20' ;_
' tonnerreà 11 h. 40'. C’est l'époque des Saints de glace, « saints
grêleurs et querelleurs, casseurs de gobelets ». Il a éclairé et
tonné à Moreuil et Ham.
Le 12, il tonne au SE à 1h. s. Orage du coté de Ham
entre 3 h. et 5 h. s. Pleine floraison des marronniers.
Le 14, excursion à Airaines. Nous trouvons quelques Rhi-
zotrogues solsticials; on les regarde à tort pour de petits

- U ..
hannetons à Hangest-sur-Somme. A Breilly et Flixecourt on
les désigne, sans doute à cause de leur couleur, sous le nom
de f0uille·en·bren.
Le 20, tloraison du Muguet de mai.
Le 2t , jour de l‘Ascensi0u, température élevée. Bonne pro-
menade aux ruines de Picquigny.
Le 23, lloraison des Aubépines, des Boules de Neige et des
Marronniers rouges. ` .
Le 25, visite au Jardin botanique. En lleurs plus de soixante
espèces. Je mentionnerai le Sceau de Salomon, l’Iris de Ger-
manie, la Rhubarbe ondulée, l‘Asphodèle jaune, la grande
Consoude, la Myrrbide musquée, le Magnolia yulan, le Pavot
d'0rient, le Chou crambé, le Désespoir du peintre, l’Arbre
de Judée, et l‘Euphorbe des Marais. Dans les prés, tleurissent
les Boutons d’or. Des abeilles butinent sur l’Ail ûstuleux,
la petite Germandrée et la Buglosse oftlcinale.
Le 29, temps très chaud. Eclairs de 10h. à It h. s. de
l'Est à SSW. Petit orage la nuit, vers 1 h. du m. ; il tonne
encore à 2 h. m.
Le 30, éclairs à Foret-l’Abbaye et Amiens de 9 h. a minuit.
On vend des bouquets d'Adonis.
Le 3l, beau temps et chaleur-toute la journée. Magnillque
fete populaire en l'honneur d‘Emmanuel Bourgeois, le chan-
tre de la ralatouille. ll éclaire au NE d'Amiens de 8 h. 1/2 à
10 h. s. Au même moment un petit orage est observé au
NW de Ham. 4
Les avoines sont belles. La levée des betteraves est régu-
lière. Les sainfoins ont bonne apparence. Les blés sont excel-
lents dans le Santerre et médiocres dans les terres légères.
· JUIN. — Température élevée le I", basse pendant 20 jours,
moyenne ensuite avec un maximun de 31°,7 le 28. Quatre
journées seulement ont eu plus de 25°. Vents dominants de
NEet E. Pluie le 1, 8, 9, 10, 11, 13,14, 15, 16, I7, 18, 19 et 20.

, ... gg -
Le |•*, début de la loraison des Digitales, Iufliers et Abu-
ülons. Douzième orage de l‘anuée: E a 9 h. l]2 s.; ET à
9 h. 35’; pluie à 9 h. IO'; maximum de 9 h. A5' à 9 li. 50'.
Coups de tonnerre secs, sans roulement, suivant l‘éclair.
L'orage parait s'éloiguer à 10h. s., restant au NW de la ville,
puis a l’W.
Le 2, excursion A Paris. Partout des fleurs jaunes : Sanves,
Genets, Chélidoines, hlinettes, Renoncules et Mèlilots. ça et
là, teintes blanches du Sureau des haies, du Lychnis
dioîque, et oe la grande Marguerite. Le Sainfoin fleurit. A
Gannes, du Trèfle incaruat.
Le 5,au Jardin botanique, je remarque l’(Eillet mîgnardise,
le Lis de Saint Bruno, le Glaîeul cardinal, l'Hémérocalle
jaune, la Sauge ofliciuale, et le Muscarî monstrueux.
Le 8, grand vent le matin. Tonnerre de 2h. 20’ à 2h. A0';
ET à5 h. l/2 m.; TP a6 h. 50'. Forte averse à 7h.Le ton-
nerre gronde encore à 8 b. et 9 h. 20' a l'Est et au NE. Le
pluviomètre accuse 22""6 d‘eau.
Le ll, avec les Lycéens, excursion à Cagny. Les grappes
de raisin se montrent dans le Clos de l’Épinette. Tonnerre
a 5 h. 50' du côté de Boves. Eclaîrs de IO h. à il h. I/2 au
SE, S et SW.
Le M, orage vers 6 h. s. : deux coups de tonnerre.
Le f7, pluie dans la journée. A 4 h. s. gros temps au NE;
un _coup de tonnerre ; quelques grèlons avec pluie assez
forte a Saint·Pierre-Iès·Amiens. L’orage a passé sur Moreuil ;
il y a eu un peu de grêle a Thennes et Hangard.
Le lt), éclairs à 9 h. s. à l'Est d’Amiens. ll a tonné près de
Ham au même moment.
Lc 25, floraison des Tilleuls. A
Le 28, très forte chaleur. Le Sedum acre fleurit sur les ·
murailles. On voit les premiers Lis blancs.
Le 30, au Jardin botanique, floraison de la Polémoine .
bleue, de la Buglosse·d’ltalie, de `l’Héliotrope du Pérou, de la

.. gg ..
Centaurée d'Afrique, de la Scabieuse du Caucase, et de la
Nigelle de Damas. `
L'épiage et la floraison des blés s‘ef1`ectuent dans de bonnes
conditions. Les avoines et les orges sont belles. On butte les '
pommes de terre. .
JUILLET. — Température modérée. Pluies fréquentes et
orageuses. lnsolation faible pour la saison, le coefficient étant
seulement 0,41. On a eu cependant plus de 10 heures de
soleil le 1, 3, 10, 11, 15, 24 et 25. Uhéliographe n’a pas été _
impressionné le 16, 28 et 31; Sept jours d`orages : le 17, 18,
19, 20, 22, 23 et 29. Pluie le 4, 5, 8, 16, 17, 18, 20, 21, 22,
23, 25, 26, 27, 28, 29 et 30. Le thermomètre marque au-
dessus de 25° le 1, 2, 10, 11, 12 et 15. Vents W dominants.
Le 2, floraison des œillettes près de Crouy. ·
Le 4, je note la floraison, dans les marais, des ~ Rhinantes
‘ et des Spirées. . L
Le 11, j’admire les magnifiques champs de blé de Lesquin:
pas un brin d’herbe, pas un épi de seigle. v
Le lendemain, excursion à Ypres: on arrache du lin à
Houthen (Belgique). I
Le 15, coupe des foins près d'Amiens. Dans les champs
on voit des pièces pleines de coquelicots, de sanves ou de
bleuets. Le sainfoin, la luzerne et le trèfle sont en calzots,
bottelés ou rentrés.
Le 17, orage àAmiens. lltonne à 12h. 20' et 3 b. 50's. au
SSE.Lemaximum seproduitvers6h.dansle voisinage de Ham·
T Le 18, deux orages dans la Somme. ET à 11 h. 1/2 du
matin à l’0nest d’Amiens. Du coté de Ham, manifestations
électriques de 1 h. 1/2 à 2 h. 45’ s. Autre orage dans la soi-
rée de 7 h. 45' à 8 h. 10* S: la pluie est assez intense pour
inonder le bas de la rue Gozette. Le meme jour il a tonné à
Lillc, Calonne-sur—la-Lys et Laventie.
u ‘· Le 19, lin arraché près de Calonne. Haricots en tleurs dans

. _ gg ..
les champs. Les plants de tabac soutïrent de la sécheresse en
Artois. Quelques pièces de seigle coupé entre Lambessart et
Armentières. Dans la soirée, il éclaire au SE d’Amiens. (A. D,).
. ` Le 20, petit orage à Amiens. On a entendu tonner à la .
Station à 11 h. 1/2 m. et 1 h. 20’ s. ET à Arras de 1 h. à
3 h. 1/2. A Lille, j'observe deux orages dilférents, l'un de
1 h. 45' à 2 h. 50', l’antre de 5 h. à 6 h. s. La nuit, il tonne
encore vers minuit. i
La journée du 21, calme dans la Somme, est particuliere-
— ment orageuse dans le Nord. Il tonne à Lille de 1 h. 45' s. à
` 2h.50',de5h.1/2à6h.etde6h.1/4à7b.1/2.
Le 22, tonnerre à Amiens et Arras vers 4 h. 1/2 s. A
Le 23, plusieurs orages passent dans la région amiénoise:
il tonne vers 1 h. 10', 2 h. 1/4 et 3 h. 50'. Une forte averseà
5 h. donne 25'“,6 d’eau à la Station agronomique. Dans le
Pas-de-Calais laipluie est exceptionnelle: 37""",1 à Valhuon ; .
40*****,2 à Calais et 52'*",9 à Arras. A Lille, j’observe deux
orages: le 1" de 3 h. ·10' à 5 h. s., et le 2° de 8 b. à 9 h. s.
Le dimanche 26, beaucoup de Mélilot blanc sur le talus
du chemin de fer du Nord. Tous les seigles sont liés ou en
moyettes à Hangest. On va couper les lentilles et les orges.
Les céréales ont été versées par les pluies de la dernière
quinzaine.
Le 29, arc-en-ciel à 5 h. Éolairs vers minuit du N au NW
d’Amiens. ’
Les blés et les avoines ont belle apparence.
AOUT. — Température un peu plus faible que la moyenne ;
un seul maximum dépasse 25°. Pluies nombreuses observées
L le 1, 2, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24,
25 et 29. Les vents d‘W sont dominants. Ciel souvent nua- ‘
geux, couvert totalement le 11, 2l et 22. La fraction d'inso·
lation est seulement 0,37.
Nous restons à Mers du 2 aout au 24 septembre. Les obser-

... gg -
vationspersonnelles sont donc faites dans la région de
Tréport.
Le 3. grand vent du SW; la mer moutonne fortement.
Tempête pendant la nuit du 4 au 5.
Le 8, nuages pommelés, et traits d'eau au soleil.
Le 9, il tonne à 9 h. 1/2 du soir; un autre orage se pro-
duit la nuit de 1 h. 1/2 à 2 h. 4(Y m. à Mers et Amiens.
Forte marée avec de la houle le 10: deux baigneurs se
noîent prés de Tréport à 6 h. s.
Le 11, éclairs au SW dans la soirée.
Le 12, grand vent du SW: grosses vagues à I1 h. m. `
Le 13, on fauche du blé à la ferme de Blingue.
Le 14, petit orage, avec vent du Sud à 11 h. 50' m. ll y a
toujours quelques martinets.
Le 15, arc·en-ciel à 5 h. A0'. Une tempête du SW dure
toute la journée : la mer houleuse le 16, moutonne encore le
17 et reste agitée jusqu’au 21 ; elle est absolument calme le
23 a li h. m.
Le 23, Éclairs au SW, du côté de Tréport et orage àSaint-
Valery. ~
Le 25, forte marée; une cabane est emportée par une
L vague. Le vent, de SW le matin, souftle de l‘W à midi. La
moisson se fait péniblement; le blé germe sur terre.
Le 27, belle journée ensoleillée; vent faible de SW; à 5 h. s.
des‘cirrus alignés NW~SE; la mer calme est de nuance
émeraude. ‘·
Le 28, ciel pommelé a 6 h. s. Tempête la nuit de WSW :
un bateau de peche est jeté à la cote.
Le 29, on coupe les avoines. En allant au Paraclet, je
remarque partout des meules, des moyettes ou des dizeaux.
· Sur le talus de Boves, il y a encore des Digitales jaunes.
Le 30 et le 31, cirrus W-E. _ °
Les mauvais temps ont contrarié la récolte des céréales.
Le rendementdes blés est assez bon. Les betteraves poussent

- gg ....
vigoureusement. Les pommes de terre sont atteintes du
Peronospora in/estans, dans un trop grand nombre de
champs.
A SEPTEMBRE. — Température variable supérieure à la
normale. Éclairement faible : pas de soleil le 5, 6, 22 et 29.
Pluie le 2, 3, 5, 6, 9, 10, 11,12, 13, 14, 15, 22, 24, 27, 28,
29 et 30. On a recueilli à la Station 15"““,3 d'eau le 6 et ,
39""",4 le 30. Trois jours de forte chaleur: 31°,5 le 1**;
3 1**,4 le 2, et 26°,2 le 4. Jours d'orage : le 2, 3, 11, 12, 25,
· 27 et 30. _
Le 2, ciel clair le m. Cirrus à 3 h. ; alto·cumulus à 5 h. s.
A 6 h. le ciel se couvre de SW_à. W. A 6 h. 40' il éclaire dans
la direction du cap d’Ail|y. Petit orage à Mers de 7 h. 20' à
7 h. 1/2. Des éclairs intenses indiquent dans la vallée de la
Bresle. un orage sérieux de 7 h. 50’ à 8 h. 1/2 s. A Forêt-
l’Abbaye, on entend gronder le tonnerre de 7 h. 1/2 à 10 h. s.
Grand vent à Amiens à 8 h. s. avec E T P : 50 carolines abat-
tues à la Neuville, 10 poteaux télégraphiques sont renversés ;
la circulation est arrêtée à Longueau ; l’obscurité est com-
plète par suite de l‘interruption du courant électrique; des
arbres sont culbutés au Marais des Bœufs; des avoines
sontroulées à Camon; des chemins sont ravinés à Boutillerie.
Les effets de la bourrasque se sont fait sentir sur une lon-
gueur de 10 kilomètres environ., .
Let,EenmerdeWàNWde8à10h.s.ETauSWde .
Mers et un peu de pluie à 10 h. V
Le 8, observation du rayon vert au coucher du soleil.
Le 9, vent de SW soufflant en tempête: fortes vagues vers
midi à' Mers et Tréport. La Denise a été remorquée par le
Pollet. Après un peu de calme, le vent reprend à 9h. s., et la _
tempête continue pendant la nuit. Un éboulement de la
falaise se produit vis·à.-vis de Clift House. La mer, restant
agitée, moutonne toute la journée du 10.

- Q3 -
Nuit du 40 au H et matinée du H : T©mp6f·6 trè!
lotto par vent de S W. Il y a eu à Arras une dépression de
24 millimètres en 20 heures (l). La bourrasque semble avoir
un maximum de 2 h. à 3 h. l/2 du matin. Arbres déracînés,
ardoises enlevées, oveaux retournés, cahots culbutés, parc
Carto des Inobares (du li Septembre l903).
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de Blingue renversé, moutons dispersés allant à l’aventure.
La mer est absolument démontée. Les lames, déferlant
(1) Bulletin météorologique de la Station agronomique d'Arra·•.

· · _i 24 .7
. avec un roulement sinistre, projettent de nombreux galets.
La digue de Mers est détruite en deux endroits;l’Espla-
nade, ravinée par l’eau de mer, est couverte de gros cail-
loux. L’eau, coulant ve’rs la Prairie, inonde le vélodrome ,
Dewez et remplit les creux des terrains à batir. Toutes l
les cabines de Mers et de Tréport sont en miettes.
La balustrade du Casino est totalement renversée au SW.
Une drague, arnarrée au quai de l’Agence maritime, fut bas-
culée et coulée a fond. Un canot de pèche, ayant brisé
ses lilins d'attachc, est venu buter sur le pont de Chasses,
coupant la canalisation en fonte du gaz qui alimente Mers
et la gare de Tréport. Deux crevettiers sont anéantis;
diverses barques ont leur mât brisé et leurs voiles déchirées.
Arbres nombreux cassés ou déracinés à Dargnies, Ponts-et-
Courbe baromètrique (des l0-il Septembre 1903). A
I!QIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllll
liIIIIIIIIIIIIIIIIIIIlllllll
lg!I!!!!llIIIIlIlIllIlIIIlIl
llillllllïllllllllllllllllll
IlllllllIll§!IIlIll!l!!!!!!!
INüllllllllllll!_!!IllIlIIlIl
IMIIIIIIIIIIIIullllllllllll
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IiIIIIIIIIIIILQIIIIIIIILH
ill" B M e W B X\\ 6 NF
Marais et Gouy-Cahon. A Onival, Ault, et Cayeux, les poti-
nière: sont détruites. A Fécamp, six embarcations ont coulé
dans le port; un bateau de peche a perdu 4 hommes à
Wimereux. Le Lloyd estime à 60 le nombre des nautrages.

.. g5 -
A Douvres, il y a un million de dégats. Les pertes totales
dépassent cent millions; pendant cette tempête effrayante,
on a enregistré pour le vent, une vitesse de 42 m. à la
seconde, soit 150 km àl’heure. Près du sol, au Parc S‘~Maur,
de 4 h. 20’ à 4 h 30' le vent WSW parcourait encore 12***,2
à la seconde, faisant ainsi du 44 à l’heure (l).
Le vent diminue vers 3 h. du matin Deux orages se sont
• produits: il éclairaitau NW, dans la journée du ll,de 4h. à
4 h. I/2 s.; ET lointain à 7 h. 20'; pluie avec grêle à 7 h. l/2;
ET Pau SW à 9 h I/2.
Le l2, je remarque les effets du vent sur les bette-
raves cultivées à Tréport·Terrasse, Mont-Huon et Mesnil-
Val; Toutes les feuilles, froissées par la tempéte, semblent
avoir été grillées par une forte gelée. Même action sur les
ormes, frenes, charmes, sureaux, aubépines, orties, vignes,
topinambours, armoises, fraisiers, bardanes, pommiers
et poiriers. Un champ de trèfle du terroir de Floques, a
toutes les feuilles noircies. Sur la route d’Eu, des pommes
de terre, de grands soleils et des lierres en espalier se
trouvent dans le meme état. Toutes les plantes exposées au
vent sont plus ou moins atteintes; quelquefois, pour les
arbres, il n’y a que la moitié de la tête tournée au SW qui
a été frappée. Si le vent a été arrêté par un obstacle, l'ell`et
est tout à fait remarquable. Entre Mers et Rompvalyde En
à lncheville, à S'-Quentin-Lamothe j’ai pu observer le méme
phénomène sur des capucines, cerisiers, noisetiers, sorbiers, _
faux ébéniers, hêtres, carolines, houblons des haies, lyciets
d’Europe et rosiers. Quelques jours après, les routes sont
jonchées de feuilles: la tempête s’est fait sentir au·delà
d’Abbeville et même jusqn’à Amiens; les arbres sont dessé-
chés partiellement, d’autant moins qu'0n s’él0igne des cotes.
Petit orage du Sud le i2, de tf h. à 11 h. t/2 du soir, à
Mers et Tréport.
(1) Voir le Messager eudois et le Progrès de la Somme.

— 26 - '
Le 13, un jeune homme, venu par train de plaisir, a été
tué par une pierre détachée de la falaise de Mers.
Le 14, arc·en·ciel à 3 h.; mer montonneuse toute la jour-
née. Le vent souffle en tempéte: des vagues sont projetées
au-dessus de la jetée Nord du Tréport.
Le 15, vent du Nord. ll est tombé de la neige au col de la
Faucille, sur le Colombier et dans le Forez.
Le 17, 18, 19 et 20, belles journées d’automne, avec vent,.
` de NE.
Le 21, la mer transparente est d’un bleu vert intense. La
brise souffle toujours du NE. `
Le 22, pluie le matin, température douce et vent de SE.
Coucher de soleil très beau suivi d’un magnifique crépuscule:
une partie d'arc-en-ciel persiste quelques instants aprés la
disparition du soleil. Le sable mouillé est comparable, par
les jeux de lumière, à un dos de maquereau nouvellement
péché.
Le 23, belle journée ensoleillée ; quelques cirrus à 6 h. s.
Le 24, temps brumeux: le ciel se confond avec la mer.
Petite pluie a 9 h. s. a notre retour en ville.
Le 26, visite au Jardin botanique. ll y a un retard de
15 jours dans la végétation. On voit encore des Mufliers, des
Phlox, des Tabacs et des Sauges. En fleurs, Tagétes, Abuti-
lons, Dahlias, Eupatoires etAsters. Belles inllorescences de
la Queue de Renard. Les fruits rouges des Buissons ardents
et des Sorbiers, les boules blanches des Symphorines, mille
fruits variés attirent les yeux par la vivacité des nuances. ·
Le 27, on vend des noix et des cornouilles. Temps ora-
geux à Amiens. ET P à Mers et Tréport à 7 h. s. Tonnerre
à Rumigny et Quesnoy-sur-Airaines. ll éclaire le soir à
Cayeux-en·Santerre. '
Le 29, arc·en-ciel à 5 h. 1/2 s.
Le 30, crépuscule splendide. E à 11 h. s. au S et SE. Orage
la nuit. _

— 27 — `
Le rendement du blé est moyen, mais la qualité laisse à
désirer. ·
` OCTOBRE. — Température douce. Mois très pluvieux.
Vents dominants de W et SW. Hauteur d’eau tombée excep-
tionnelle : 125****4 en 22jours, le 1, 2, 3, 4, 5, 8, 9, 11, 12,
13, 15, 16, 17, 21, 22, 23, 25, 26, 27, 28, 30 et 31. Pas de
soleil le 3, 5, 11, 23, 25 et 30. Orage le 1°' et le 12. ·
Le 1•', de 2 h. à 5 h. s., ETP. Gros coups de tonnerre.
Pluie intense ayant donné 36"**4 d'eau à la Station.
Le 9, arc-en·cielà 8 h. du matin. E à 8 h. s. au SW.
Le 12, vent du Sud. ET à 1 h. 1/4 s. P a 1 h. 20. Forte
averse à 1 h. 45'. Maximum ET PG a 2 h. 35. Pluie totale de
21***4 ; quelques caves sont inondées. .
Le 15, 16, 17 et 18, ou voit encore des hirondelles chas-
sant au—dessus des jardins. Le 22, j’en ai remarqué près de
la gare d'Armentières; le 25, une bande passe rue Lamarck;
le 26 et le 28 j’en vois quelques-unes au Lycée et rue de la
· République. Ce sont les dernieres traineuses. Rarement les
départs se terminent si tard en saison.
Les prairies naturelles ou artificielles sont encore bien
vertes, à cause de l’humidité. Les terres sont inondées à la
fin du mois. Uarrachage des betteraves se fait difticilement.
La fabrication du sucre est en pleine activité. Les carolines '
prennent leur teinte fauve. Les roseaux à balais sont fanés.
Quelques arbres fleurissent pour la 2* fois: un lilas rue
Colbert, 2 poiriers à Rue, des marronniers sur le boulevard
Saint·Charles l _
NOVEMBRE. — Mois humide à température douce. Vingt-
deux jours sans soleil : le 1, 3, 4, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15,
' 16, 17, 18, 20, 2l, 23, 24, 26, 27, 28, 29 et 30. La fraction
d’insolation est seulement 0,1. La nébulosité est en moyenne
80,9 à 9 h. du m. Pluie le 1, 3, 10, 11, 13, 14, 15, f6, 17,
18, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28 et 29. Grésil le 16. Neige
le 29, 30. Gelée le 8, 20, 30. Vents dominants de W.

.. 28 ..
· Le 4, j’ai vu une hirondelle se mettant à l’abri sur une
corniche du Musée de Picardie; c‘est sans doute une pauvre
petite malheureuse égarée.
Le 14, température douce dépassant la normale de
2 degrés.
Le 16, giboulées.
Le 19, gelée blanche.
Dans la nuit du 27-28, dépression barométrique; pluie de
Q2'"2; le vent souffle en tempête de l'0uest.
. Le 30, petite gelée le matin, avec un peu de neige sur les
toits.
Le mauvais temps a retardé les travaux agricoles. Les
semailles ne sont pas terminées. La densité des betteraves est
relativement faible : les sucreries achèvent leur fabrication.
» H. Ducusussov.
Ouvrages reçus (I).
Omilhologischer Vcrein in München, 2° volume annuel •
pour 1899 et 1900. D' C. Pumor. Note sur les Faucons voya-
geurs à plumages anormaux. — Note sur l’apparition
d’oiseaux rares pour Pornithologie bavaroise, avec la revision
des espèces signalées dans la région. — Etude sur la faune
ornithologique de l’Australie. — L. Von Bssssnsa. Enumé-
ration des espèces signalées dans un voyage de printemps
dans le Sud du pays. — J. Srics. Supplément à la faune des
Oiseaux de la F ranconie-Inférieure. — A. Cxeviscn. Supplé-
ment à la faune ornithologique d’Alsace-Lorraine.
Societes cntomologica de Zurïch-Houîngen. Journal dela
Société entomologique internationale. XVll• année. N°' 4 à
14. 15 mai à 15 octobre 1902. — Cam. Fmuos. Compte rendu
(1) Les Auteurs et les Sociétés correspondantes sont priés de consi-
dérer Finscription de leurs publications dans la liste des ouvrages
reçus comme un accusé de réception.

- gg ..
sur des expériences faites en 1901 sur les températures sup-
portées par des insectes. — Pau;. Bonn. Mes excursions en
1901. - Jumus Banni. Elevage hivernal d'Argynnzs latonia.
— D' E. Fiscnmi. Trois nouvelles formes dans le groupe des
Vanessides. — G. Bnnonxa. Nouveaux Homoptères malais de
la famille des Cercopides. M. Gitmien. La plante nourri-
cière, l'ceuf et la jeune chenille de la Lycœna alcon F. —
J. Jutusu. Notes sur la Catocala puerpera. — Caux. Fmzscs.
Quelques mots pour conclure sur la poursuite des papillons
par les oiseaux. `
Mémoires du Comité géologique de Saint-Pétersbourg. Vol.
Xlll. N° 3. — N. Wnssorzxr Les mines d’or du district de
' Kotchkse, dans l'0ural du Midi.
Naturforscher Gesellsc/taff bei der Universitat zu Derpat. —
A. Fnsnorr. Flore du gouvernement de Wladimir,.
Société Fribourgeoise des Sciences naturelles. Vol. 1. Fasc.
3. — Fmum Jxouer. Contributions à la Flore Fribourgeoise,
part.llI. Les éléments méridionaux de la Flore Fribourgeoise.
Deutscher Nalurwissensc/ta/tlich Medicinischer Verein für
t Bo/amen « Lotos » in Prag. Année |90l. Nouvelle série.
XXl° vol. — Vicron Scnmvuun. Remarques critiques sur les
Hépatiques d’Europe. — Ltoronn Rrr1·¤·:n von Portheim.
Matériaux pour l’histoire des achènes et de l’embryon dans
les Com posées, l" partie: Senecio vulgarù L.- D'An. Luznus.
Quelques remarques complémentaires et corrections à la
Faune de Fr. Matouschek intitulée « Faune microscopique
de la marne à Baculites de Tetschen. —FUANZ·MA'1‘0USCHBCK.
Flore bryologique des environs de Salzbourg.
Verein für Naturlcunde zu Z wickau in Sachsen Jahresbericht
pour 1900. — Rossnw Bancs. Observations sur la Faune
ornithologique de la Saxe occidentale.
Hollandsc/ie Muatschapij der Wetenschappen, a La Haye.
Rapport sur la Société à l’occasi0n du |50° anniversaire.
Nalursforschende Gesellschaft zu Freiburg in Brisgau

I
- 3g _
Berichte. 12* volume. — Vansrmn Hacxen. Sur la repro-
duction des Copépodes lininétiques du lac Titi, cycle de
reproduction, séparation des sexes et comparaison des
sexes. — Taeonons tonsnz. -— Etudes géologiques sur les  
horizons entre les Alpes helvétiques et les Alpes orientales. l
2° partie. Les Alpes rhétiques méridionales.
La Feuille des Jeunes Naturalistes. l903. Janvier : F. un
Pnvnnxunorr. Sur l’état de la systématique en entomologie,
principalement chez les Coléoptères. — A. Gmnn. Les Argyn-
nides de la France septentrionale. — Pemor. Note sur quel-
ques fossiles des Faluns de la Touraine (Helvétien inférieur)
et des environs d'0rthez (Helvétien supérieur). — Notes spé-
ciales et locales. — Février: Pnvuor. Notes sur quelques
fossiles des Faluns dela Touraine. — D' F. Sum. Contri-
bution à l’histoire naturelle de Charmres Jasius. - Notes
spéciales et locales.
Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, publié
par Amuzn Giann. T. XXXVI. — G. Bonn. Des mécanismes
respiratoires chez les Crustacés décapodes: Essai de physo-
logie évolutive, éthologique et phylogénique. — E.·H. Cuers. ·
Recherches sur l'histologie et l’anatomie microscopique de
l'encéphale chez les Poissons. — P. Fauve;. Réponse à
M. C. Cosmovici : Les Néphridies. »
Bulletin de la _Snciété académique de Brest. 2* série.
T. XXVII.
Mémoires de l’A cadémie des Sciences, Inscriptions et Belles-
Lettres de Toulouse. l0‘ série. T. ll. -— L. G. Nsmmm. La
détermination des espèces en Zoologie à propos des lxodidés.
— D' Louis Route. Analyse du livre récent de M. Maeterlenck
sur la vie des Abeilles.

, — 3] ...
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES. '
Station agronomùyue d'A mien:. - Altitude 34**. ‘
Décembre 4903.
,5 emoueree. urèmrun 5   E E Q? [_ E! Qté
É ·-,,.·....·—·-· É É E, É   S G   E neunnoims.
¤ minime maxime lnlme mari   “· É EQ   É : É .
I 45 752 -2,2 2,4 B5 11 N. . 8 2,5 Temps beau et froid.
2 52 62 -1,6 4. 92 » N.W. 0 4,5 id.
3 59 62,5 -4.4 3. 98 0,7 W. 0 3 Neige la nuit.
4 48,5 59 -2,0 4, 98 1,0 W. 10 .0 Pluie le nuit.
5 41 48 I,0 3: 93 l0,4 S. W. I0 0 Pletblgtoulelojourn.
43 53 0,0 3. 98 » N. W. 10 1] Couvert. .
46 53 -2,0 7. 98 3,4 ' S. 5 0 P1. et Ng. fondue.
46,5 51 1,0 T, 90 1,7 W. S 2,5 Belle matinée.
46 51,5 3,5 10, 98 6,5 8. W. 10 0 Pluie tout le jour.
.1 46,5 48,5 5,4 10,5 85 » . S 0 3 Belle melinéo.
11 -46,5 52 6,8 9, 89 » 8. W. 10 0 Couvert.
12 49 52. 2,5 8, 84 1,0 B. 8 0 Couvert, Pl. la. nuit.
13 49 5I,5 5,0 9, 92 un W. 5 2,5 Assez beau temps.
14 51,5 56,5 4,0 6, 91 n S. 2 3,5 Beau temps.
·15 53 56,5 2,6 8, 93 ·· 8. E. IO 6 Belle journée.
Il6 5I,5 53,5 0,2 4, 92 0,5 B. E. 5 2,5 Pluie le soir.
l'1‘ 53,5 58 0,5 3, 98 n S. 10 0 Brumeux.
1 55 58 -0.8 5. 98 n 8.E. 10 0 Brumuux el 1`roid.
1 56,5 59 -1,2 2, 99 0,2 8.E. 10 0  
se 64 -1,0 3, 96 1,:1 E. ID 0 . °"'· · . · ·““° *·
1 si se -0.1 5. 93 » E· 10 0 È`É°`É.:.È1`Ã`É.`ð·iÉ.T.`ÃÃ`1È`Ã'É:
63,5 68 1,5 4,2 99 » S. E. 10 0 l·h¤m-e.
Il 58 B5«0 -29 L 98 P E- 10 0 ll. Les hauteurs d'eeu
51 59 -0,8 2, 93 5 S, ll) U provenant de lefosion de
. ' la Neige sont soulignée!.
, 59 60 -0,4 4, 92 » W. I0 0 . _
,2 sa 61 -0,a 2, 94 ·. 21.1:. 10 0 §§‘.],É‘§,l§f,È*'° °“”°"‘
60 61 -1.0 1, ' 89 11 E. I0 0 - -
61 61,5 0.2 1. 89 n E. 10 0 Ciel brumoux et
'1 59 61,5 -5.2 -1. 98 0 E. 0 5,5 tempel’r¤iddu1Beu28;
58 61 -6,5 —2, 98 n N. E. B 4,5 Ciel clair et tempére-
4 55 58 -9,2 -2, 98 o N. E. 0 5,5 turebaseo du 2Beu31.
Totel de le pluie en millimètres: 26,7
Abrloiolions et obœroatiomz B. Bourruqne. — Br. Brouillard. — Bel. Bclelr. - GI. bl. Gelée
blmche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -• Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'&st du elel, le direc-
Iton du vent Peut hygromélrlqoe sont observés 4 9 h. du mslln. — L’6l.st du ciel est mesure de
àmn dixièmes de nèbulosllé. —- Les heures de soleil sont mesurées avec Plxéllognpbe de

- 3Q ..
OBSERVATIONS MÉTÈOROLOGIQUES.
Station àgronomiquc d' A miens.-- Altitude 34"'.
Janvier I904. .
· nnnouèns. rsurûusruun 3* È I, Q EJ _; » 5
lâ           ¤¤•w¤0U¤¤·
|¤ mlnlrnsmsxi E'|lI|IIlIlIIlII«llI1'|II:*; "g ââ ‘ É gg
|756,5 759,5 -8,6 0,0 98 ·•` E. · 0 4,5 Forte gelée.
*1 59 60 -6,5 3,2 98 » E. I0 0 Gglég,
54 59,5 -2,2 5, 98 2,8 E. 0 3 Pluie ls nuit.
4 53 55 -I,0 6, 94 » S. 5 I Gelée.
54 63 -0,6 3, 98 » E- IO 0 Ciel couvert. :
· 63 67 -3,0 3, 99 » N. 10 0 id.
7 6l 67 -3,0 3,0 98 9,8 E. I0 0 Pluie la. nuit.
52 60,5 -2,5 4,2 93 l7,8 S. IO 0 Pluie tout le jour.
54 64 0,5 6,0 94 I,0 W. 5 2,5 Pluie le soir.
I 60,5 64 l,0 6, 96 I,3 W. 0 I,5 Pluie la nuit.
ll 56 6I 0,5 5,5 98 2,2 S.W. l0 0 Pluie.
l2 54 55 I,0 Il,4 96 3,2 S.W. l0 0 Pluie lsnuit.
I 48 54 5,0 Il,6 86 |0,0 S.W. 10 0 PLV fort toutelnnuit
I4 44 50 4,5 8,* 7I 4,2 W.S.W 10 0 Pl. et Vent fort.
I' 50 56 3,6 7,4 87 3,0 W. 6 |,5 Pluie le soir,
I 55 62,5 I,2 5, 92 » W.N.W 5 2,5 Assez beau.
I7 63 67,5 -I,2 5, 96 » N. 0 4,5 Beau temps.
I 63,5 67,5 3,0 _ 4, 85 5,4 S. l0 0 Pluie.
l 64,5 70,5 I,5 4, 96 » N. I0 0 Froid.
70 7I -3,0 0, 98 » N. E. I0 0 Froid.
I 68,5 7I -4,5 I,' 98 0,2 E. I0 0 Neige.
7l 73,5 -I,2 2, 93 » N. IO 0 Temps froid.
· , ‘ 69 73 -I,0 0,' 96 » E. I0 0 Ciel couvert.
24 64 69 -2,0 •-0, 98 » E. l0 0 id.
64 64 -3,0 —I,5 96 » E. I0 0 id.
' 63 64,5 -4,0 3,5 98 » S. I0 5,5 Beau temps.
7 60 63 -I,0 7,0 74 0,7 S. .I0 0 Pluie le soir.
8 57 60 4,5 8, 78 3,6 S. l0 0 Pluie soir et nuit.
59 62 4,0 9,2 88 » W. 8 6,5 Been temps. _
30 5l, 6l 2,2 ll, 87 0,4 W. I0 3 Pluie le soir. _
‘| 44 5l 4,0 7,2 98 6,5 S. I0 2 Pluie. ,
'1`otel de le pluie en millimètres: 72,l
Abréviations et observations: B. Bourrusque.-Br. Brouillard. -Bcl. Ealslr. - Gl. bl. Gelée
blsnche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'ét•I du clel, ls
· dlrsctlon du vent, I'étsI hygromélnque sont observés 4 9 lx. du mstln. -L’éIsI du ciel est maure
É: gân ïn dlslèmes de nébuloslté. — Les heures de solell sont mesurées srec I'héliogrsphe

B U L L ETI N
ns LA
DU NORD DE LA FRANCE
N° 358. - Mars-Avril 1904. - 33¤ année. - T. XVII.
Annnssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté- °
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’écl1ange.
SOMMAIRE : Extrait des Procès—Verbaux: Séances générales des 1
12 Mars et 29 Avril 1904; pp. 33-36. — La Flore des rues
d’Amiens, par M. V. Bmmnxcouar, p. 38. — Ouvrages reçus, p. 52.
— Observations météorologiques, pp. 63-64. .
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smucn cituiznstn ou I2 mms 1904.
Présidence de M . SPINEUX, Trésorier.
Connnsrouomcsz 1° MM. Du Roselle et Delagarde,président
et vice président, se font excuser de nepouvoir assister à la
séance.
2° M. Choquart informe la Société que des ossements de
Mammouth ont été découverts récemment dans la gravière
de M. Henri Tattegrain, rue Maberly ; à la suite de démarches
faites avec M. Duchaussoy, nous avons pu faire Pacquisition
de ces restes fossiles pour la somme de seize francs. La piéce
principale est une partie du bassin, voisine de Particulation
cotyloïde.
. La dépense sera imputée sur le crédit alloué parla Ville,
33* Annan:. 3

- 34 ...
pour l’entretien et Vaugmentation des collections du Musée
d'HistoireA naturelle.
3° M. V. Brandicourt demande l’ouverture d’un crédit de
20 francs pour l'achat du Bulletin de l'herbier Boissier.
M. Hauteleuille désire également un livre publié à Berlin,
sur les maladies des poissons; la dépense serait de 18 fr. 75.
` Ces deux crédits sont accordés.
4* M. Commont donne lecture des communications sui-
vantes :
1. — Ciumtnn un S.«m·r·Acnnm..
. Au mois de décembre dernier, un ouvrier fossoyeur a
trouvé, en creusant le caveau de la famille Canel, à 5 mètres
de profondeur, dans le sable des fondeurs, une pièce paléo-
lithique luinguiforme à patine blanche. Longueur: 0***105;
largeur: 0***065; poids: 0 k. 150.
Ce fait mérite d'ètre signalé car les silex ouvrés du Qua-
ternaîre sont très rares dans Amiens à cette altitude (63***).
Un outil analogue et de forme semblable, trouvé dans le
mème cimetière en creusant la sépulture Paris en 1901, se
trouve actuellement dans la collection de M. L. Delambre.
II. — Fovnns ueonrrniouns.
Il y a 15 jours, le jeudi 25 février, les ouvriers de la bri-
queterie Devallois, à Montières, ont mis à découvert trois
foyers néolitiques. _
Situés à 1 mètre de la sur-
face du sol, au-dessous dela
    couche exploitée comme
  A ’ ·:I? ‘   terre à briques, ils étaient
_ Il] l · l : ! Z F _·   creusés à la partie supé-
  ‘ rieuredel’ergeron et appar-
` `   ` tenaient évidemment au
` H I néolithique ancien. Leur
forme était circulaire avec

.. 35 -
un diamètre de 0*50 environ, le fond en cuvette profonde de
0‘l5, distants les uns des autres de 0**25 et occupant à eux
trois une superficie de 2 mètres carrés.
Chacun d'eux était pavé de grès, parmi lesquels j'ai pu
recueillir les instruments suivants:
a) Meule en grès entière, à surface piquetée et plane:
_ long. 0**22; larg. 0**14; haut. 0**08. l
b) Meule en 2 morceaux (l’une des extrémités manque).
Dimensions: 0**22, 0**22, 0***08; surface creuse plus lisse que
la précédente.
Le dos de cette dernière, poli par l’usage, porte des traces
visibles`d'ocre rouge, et a du servir fort longtemps à la mani-
pulation de cette substance, car la coloration pénètre dans
Pépaisseur du grès assez profondément.
c) Une petite meule en 7 morceaux, à surface très lisse.
Dimensions: 0***17, 0**l3, 0***075.
d) Une molette en forme de croissant. Dimensions : 0***17;
0***07; 0**06.
e) Débris de polissoir assez épais: 0***15.
fr Deux broyeurs, un concasseur, un os de ruminant, des
débris de charbon, des silex éclatés par le feu, des grès noir-
cis et pulvérulents.
Dans le voisinage, M. Devallois fils a retiré deux petits
fragments de poterie, qu'on peut rapporter à la mème épo-
que. Leur coloration est noire dans la masse, et celle-ci est
pénétrée de petits silex broyés après avoir été passés au feu.
La paroi extérieure est de couleur rouge; celle de l'inté-
rieur est brune.
Les briquetiers avaient précédemment découvert 7 autres
foyers, soit un total de 10 dans une surface de quelques ares.
5° M. Delambre dépose sur le bureau :
1° Deux échantillons paléolithiqucs trouvés à mi-chemin
de la route de Senarpont et du Champ de tir.

.. 36 ..
2° Un silex de Pressigny trouvé a un mètre de profondeur
dans la terre à briques, à Renancourt, au lieu dit • Le Bou-
vier », contre un jardin de la rue David.
3° Deux grattoirs de l’époque néolitique, en silex gris alu-
mineux, remarquables par leurs formes, trouvés au Chemin
des Morts. . ·
6° M. Delambre donne ensuite communication d’une note _
géologique très intéressanie, accompagnée de deux coupes
faites: l’une route de Gagny, entre le cimetière de Saint-
Acheul et le chemin du Pont—de—Metz au Pont de Longueau,
l’autre à la briqueterie Sagniez, au—dessus du bois de la
Garenne.
7° M. Cauet demande que la bibliotheque de la Société,
située rue Vascosan, soit ouverte au moins une fois par mois.
Pour diminuer le travail du Bibliothécaire, la Société nomme
M. Cauet bibliothécaire-adjoint. Il devra s’entendre avec
M. Ledieu, pour fixer le jour et l’heure d’ouverlure de notre
bibliothèque.
8° M. Cauët dépose sur le bureau deux superbes photogra— '
phies de silex, destinées à etre reproduites dans le bulletin.
9• M. Hautefeuille donne quelques explications sur les
recherches qu’il a faites récemment sur la tumeur d’une
carpe malade, provenant de Paquarium de M. Alphonse
Lefèvre.
Sur la proposition de M. Duchaussoy, la Société décide
que le travail de M. Hauteleuille sera publié dans le tome XI
des Mémoires en cours d’impression.
Le Secrétaire-Adjoint :
F. Cnoousirr.
séance GÉNÉRALE ou 29 Avnu. 1904.
Présidence de M. SPINEUX, trésorier.
_ Connnsroumncxz : l° Lettres du Ministère de l’Instruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages

_ 31 _
venant des Etats·Unis, de Belgique de Norvège, d'ltalie et
de Suisse.
2° Lettre de la Société des Naturalistes de l’Ain, deman-
dant l'échange de ses publications avec celles de la Société.
L'échange est accepté.
3° La Société des Sciences physiques et naturelles de
Bordeaux envoie le Tome Ill (6° série) de ses publications.
4* Lettre circulaire du Comité d’organisation du Congrès
international de Botanique, qui se tiendra àVienne(Autriche),
du 12 au 18 juin 1905. ·
5• M. Delambre donné lecture d’un travail très intéressant
sur un atelier préhistorique découvert à Belloy-sur-Somme.
6° M. Choquart dépose sur le bureau un dessin au 1/10*
de la défense de Mammouth trouvée le 25 mars dernier dans
la gravière de M. Henri Tattegrain, à Montières.
Cette défense, bien conservée, reposait au-dessus du cail-
loutis moustérien. Elle a été malheureusement brisée en
deux parties parles ouvriers. La longueur totale est de 1**80 ;
le milieu a une section presque ovalaire dont les axes ont
` 0"11 et 0*06.
Bien que cette défense ait été trouvée à 150 mètres de
Pemplacement de l’humérus do Mammouth découvert l’an
dernier, il y a lieu de supposer qu'elle provient du méme
animal. ` —
7° M. Cauet informe la Société que, conformément à la
décision qui a été prise à la derniere séance, il se rendra à
la bibliothèque, rue Vascosan, le troisième dimanche de
chaque mois, de mai à septembre inclus, de 3 à 5 heures.
8° M. Hautefeuille fait part des renseignements qu’il a ·
· recueillis sur le serpent apporté dans une des dernières
séances par notre collègue, M. Alp. Lefebvre.
Cette couleuvre africaine, dont il n'a pu déterminer l’es—
pèce, faute de documents, appartient à la famille des Dia-
, crantériens, et présente les caractères suivants :

.. 38 -
Dents recourbées, coniques, pleines, lisses, sans cannelures,
implantées sur les deux machoires.
Crochets lisses; deux derniers sus-maxillaires longs et séparés
par un espace sans crochets.
Museau rond; écailles des flancs carénées ; yeux latéraux.
9° M. V. Brandicourt donne lecture d’un Mémoire sur les
plantes des murailles recueillies à Amiens. I
Le Secrétaire-Adjoint : p
_ F. Cnoouawr.
La Flore des rues d'Amiens.
Fixées au sol par leurs racines, les plantes semblent desti-
nées à_ne jamais quitter les lieux de leur naissance. Mais le
Créateur, qui voulait en remplir toute la terre, les a munies
d’organes qui leur permettent de disperser leurs semences.
_ Voyez, par exemple, le pissenlit et ses boules si légères sur
lesquelles il n’est personne qui ne se soit amusé à souffler.
Ce sont de petits parachutes : ils emportent avec eux une
graine qui ira germer au loin. D’autres plantes, comme les
érables, ont les fruits munis d’ailes qui donnent prise au
vent. D’autres enfin, comme les insupportables gratterons,
ont des épines recourbées qui s'accrochent aux jambes des
promeneurs comme à la toison des `moutons, et se font ainsi
transporter à de longues distances.
Donc les plantes voyagent et beaucoup même quittent la
campagne, les prairies et les bois, pour venir s‘établir en
ville. Toutes n’y prospèrent pas de la même façon et, s’il en
est qui occupent des situations élevées, il en est d’autres qui
végètent misérablement, entre les pavés, foulées aux pieds
par les passants.
Bien certainement elles ne s’établissent pas rue des Trois-
Cailloux: la police vigilante les en aurait bientot chassées,
mais beaucoup de plantes ont su trouver de grasses

· — 39 —
sinécures dans le quartier Henriville; leurs robustes toulfes
fleuries s’étalent orgueilleusement sur les murs de la rue
Ducange ou de la rue Lamarck.
Si vous voulez me suivre a travers quelques rues d’Amiens,
je vous signalerai, au hasard de la promenade, les plantes
intéressantes que nous pourrons rencontrer.
Voyons d'abord les murs.
A peine les premieres neiges sont-elles fondues que le
printemps s’empare de ces murs, « souffle dessus, y dépose
mille graines qu’il a dans son haleine » et en peu de temps
'le mur végete, vit et fleurit. Les blanches étoiles de la Saxi-
frage tridactyle, aux feuilles en forme de main à trois doigts,
apparaissent d'abord. Abondante sur bien des murs, je l’ai
rencontrée rue du Blamont, sur le mur du jardin de la Pré-
fecture ; elle vit en colonie nombreuse, en compagnie de l’Ara-
bette à la longue tige gréle surmontée d’une petite fleur
blanche. Mais la reine des plantes murales du commence-
ment du printemps, c'est la Giroflée, le Murailler ou Murc-
ticr picard. Audacieusement elle établit ses épaisses touffes
vertes aux fleurs odorantes, d’un si beau jaune, sur le faite
des plus hauts édifices. Les frontons du séminaire en sont
couronnés. Elle a escaladé la Cathédrale elle-meme et élu
domicile au-dessus des portails de la Vierge dorée et de
Saint-Christophe.
Les braves femmes qui vont « à l’herbe » pour leurs lapins,
seraient peut-étre bien étonnées de savoir qu’elles pourraient
récolter de plantureux « lanchcrons » sur les murs des rues
du Blamont et de Rumigny. Un mur de la rue Ducange,
véritable jardin suspendu, présente une llore remarquable:
au milieu d’une foret de graminées poussent la Laitue vivace
' aux fleurs violettes, le Lamier amplexieaule et un Sorbier de
2 m. de haut.
Aussi abondants que les Giroilées, viennent ensuite les
Muiliers ou Gueules de loup. Leurs tiges s’élancent raides

· 1
... 40 -
des fissures des briques et portent de °larges épis de fleurs
rouges, jaunes ou blanches au masque d'animal.
Très abondantes rue du Vivier, Dijon, Ducange, elles sont
particulièrement remarquables rue Gribeauval, où j'ai pu v
compter dans une touffe jusqu’à 40 tiges fleuries ou à fleurir.
La Gaude, dont on tirait autrefois une couleur jaune, et
qui atteint facilement un mètre, élève sa robuste tige sur un
mur de la rue de Castille. Un sien cousin, le Réséda sauvage,
aux feuilles étroites et comme chiffonnées, forme une belle
touffe très étalée sur un mur de la rue Duthoit. .
Puisque nous sommes rue Duthoit, entrons dans le minus-
_ cule square de Forceville et admirous le groupe des Illustra-
tions Picardes. En cherchant bien on découvre un jeune
tilleul qui fait ses premiers pas — si j’ose m’exprimer ainsi
— derrière la statue de l’astronome Delambre. A coté,
dans la venelle d'une cave fermée par un grillage, vit, igno-
rée et bien à l’ombre, une Fougère male. Cette plante parait
affectionner les monuments de M. de Forceville, car j’en ai
trouvé un autre pied sortant d’un joint dégarni du piédestal
de la statue de Pierre l’Ermite, place Saint-Michel.
Par quelle série de vicissitudes a pu passer la spore de
` Polypode vulgaire, autre espèce de fougère, qui a donné
naissance au plant superbe que j'ai pu me procurer sur le
fronton du Séminaire? Qui donc a pu amener une autre
fougère à quitter les frais ombrages des bois pour venir
embellir le pilastre de la porte d‘entrée de la Gendarmerie,
rue Saint-Dominique ?
Je ne suis pas étonné de rencontrer la Petite Rue des
murailles sur le pont en pierre de la rue Dallery. C'est là sa
station habituelle: elle est créée et mise au monde pour
vivre dans la pierre. Combien je regrette les Scolopendres,
aux feuilles d’un si beau vert luisant, du pont Piperesse.
Elles y étaient encore il y a 2 ou 3 ans, mais les ingénieurs
ont fait réparer le pont et les Scolopeudres ont disparu !

- M ._ . ‘
Quelle ample récolte de plantes variées on pourrait faire si
on avait le temps de parcourir ct d’examiner en détail les
berges des canaux qui serpentent capricieusement à travers
le vieil Amiens. Dans l'eau, les Fontinales ressemblent à la
longue chevelure d’une naïade antique. Dans les berges
végète la Lycope d’Europe aux feuilles à dents de scie ; les
gentilles Linaires cymbalaires aux belles feuilles rondes
forment de larges taches de verdure, piquées de petites fleurs
jaunes et mauves. Je vois encore sur le mur d’une brasserie
de la rue Motte, une loufl`e de Polytric d’un vert et d’un
velouté admirables ; on dirait un morceau de velours oublié
là par un ouvrier de la fabrique d'Amiens.
Je ne manquerai pas de signaler le magnifique figuier,
avec fleurs et fruits, qui étend ses rameaux au·dessus du
canal Taillefer et qui prend racine dans la berge, du coté de
l’l·l0tel—Dieu. Depuis combien de temps est-il la et comment
y est·il venu ? C’est un très beau spécimen d’une plante peu
commune à Amiens, dans les jardins. Sur le mur bas, près de
la chapelle de l‘l·lôtel-Dieu, pousse une Composée, sorte de
laitue assez rare, au feuillage d’un rouge noiràtre (Prcnanthes
muralis).
Les plantes grasses ne sont pas très communes sur nos
murs. Je n’ai rencontré le Sedum acre ou Pain des oiseaux,
avec ses fleurs d’un beau jaune, que rue Vascosan, rue
Duminy et rue Gribeauval. La Joubarde des, toits, qui res~
semble à un petit artichaut à feuilles très épaisses, forme de
larges plaques sur le sommet d’une ancienne fontaine, place
du Marché au Feurre. _
.* .
' Voyons maintenant la flore du pavé. Elle sera nécessaire-
ment moins riche et moins brillante que celle qui s'épanouit
sur les murs, étant exposée à beaucoup plus de causes de
destruction.
33° ANNÉE. A L

` — 42 —
Vers la Saint-Jean, le paradis terrestre des « herbes du
pavé » c’est, sans contredit, la cour du Palais de Justice.
, Outre lesnombreuses graminées qui forment le fond de la
I végétation, on peut y récolter, comme dans un champ en
' friche, le Mélilot, le Grand plantain, des véroniques, le Réséda
gaude, des chardons, des séneçons, des coquelicots, de la
Petite oseille, des—0mbellifères et des Composées. — On aime
les plantes au Palais de Justice — le concierge de la Justice
de Paix en particulier. Est-ce un symbole de paix et de con-
`corde que ce Vernis du Japon qu’il a laissé pousser devant
sa porte d'entrée ? Cet arbre, maintenant gros comme le bras,
mesure pres de 3 mètres de hauteur. De chaque coté de la
porte, sortent de l’asphalle des spécimens magniiiques de
Campanules pyramidales, qui donnent de longs épis de belles
clochettes violettes. La rue Robert de Luzarches, peu fré-
quentée, est envahie par de nombreuses Graminées qui repa-
` `raissent malgré les grattages énergiques pratiqués chaque
année.
Le parvis de la Cathédrale lui-meme n'est pas a l’abri des
incursions des plantes. Entre les joints au ciment des grandes
dalles devant le portail, la petite Sagine couchée, une proche
parente du Mouron des oiseaux, étale ses rameaux touiïus et
'délicats chargés de petites fleurs incolores. — On rencontre
'dans plusieurs rues, au pied des murs, rue de Castille par
Aexemple, le gentil Liseron des champs, qui ouvrira bientot ses
W clochettes blanches et roses. Je rencontre moins qu'autrel‘ois,
bien qu‘elle soit encore abondante, près de la porte Noyon,
‘ l'0rge des souris, dont les épillets barbelés faisaient autre-
fois la joie des écoliers. — Ils les appelaient des « voyageurs »,
les mettaient dans leur cou ou leur manche et les retrou-
_vaient plusieurs heures après... autre part. A signaler au
méme endroit quelques chardons et des Chénopodes.
On a fait pour Paris le dénombrement complet des plantes,
meme les plus infimes, rencontrées dans l’enceinte des
n

.. 43 ..
fortifications. L’auteur, M. Vallot, raconte qu’en 1883 il a pu
recueillir, sur la place du Carrousel, 43 espèces différentes.
ll estlvrai de dire que la plupart de ces plantes étaient très
petites, souvent rabougries, et visibles seulement pour l'œil
du botaniste. Les passants, ne soupçonnant pas que l'on pût
herboriser à pareille place, ne manquaient pas de demander
à M. Vallot s’il n’avait pas perdu quelque chose.
Plus les villes deviennent peuplées, plus la circulation
augmente et moins il reste de place aux plantes pour naitre
et grandir. Et cependant, il parait qu'à New-York — est·ce
un canard ? -§ la circulation est si active sur certaines lignes ·
de cars `électriques que l’herbe pousse entre les rails :
_ sa végétation n‘est pas entravée par les passants qui ne
peuvent circuler sur ces lignes parcourues a chaque minute
par les tramways! Dans quelques années peut·etre, on fau-
cbera l’herbe rue des Trois-Cailloux.
Comme quoi, dirait un moraliste grincheux, l’exces de
civilisation est un retour à la barbarie (1).
Pour compléter cette revue pittoresque de la Flore
‘ d‘Amiens, je donne ci—après une liste des plantes rencon-
trées dans les rues, sur les murs qui les bordent ou sur les
ponts qui enjambent nos canaux.
Cette liste comprend, outre les espèces que j’ai moi-même
récoltées ou aperçues, un grand nombre de plantes murales
signalées par M. E. Gonse. •
ABATTOIR (Murs de l').
Diplotaxis tenuifolia. Capsella bursa pastoris. i `
' Rue ALLART.
Sagina procumbens.
(1) Voir la Chronique Picarde des 14 et_15 juin 1901.

.. 44 -
Rue BEAUREGARD.
Leucanthemum vulgare. · Cumpanula rotundifolia.
llelilotus arvensis. Cheiranthus chciri.
Antirrhinum majus. Poa compressa.
Hue BERANGER.
Bromus mollis. Sedum acre.
Hordeum murinum. Sempervîvum tectorum.
Antîrrhinum majus. Melilotns urvensis.
Thlaspi bursa pastorls. Lapsana communîs.
Lînum usîtatissîmum. Cheiranthus dheirî.
Lactuca perennis. Taraxacum oillcînale. ‘ ]
Rue du BLAMONT. · l
Sur le mur du Séminaire.
Taraxacum dans lconîs. Chcîranthns cheiri.
Erlgcron acer. ' Sisymbrium sophia.
Erîgeron canadonse. Saxilraga trldactylites.
Papaver rheas. Antirrhinum majus.
Au pied du mur.
Poa pratensis. Stellaria media.
Polygonum avîculare.
· Rue BOUCHER-DE-PERTHES.
Plusieurs lilas qui ont tlenrî.
BOULANGERIE uEcAN1oUE (Pont de la).
Faubourg de la llotoie.
` Asplenium trlchomanes. Aspleninm ruta murarla.
° Rue de CASTILLE.
Antirrhinum majus. Reseda luteola.
Au pied des murs.
Resada luteola.
Rue CHARLES-DUBOIS.
Verbascum pulverulentun Erophila precox lord. 1
Linarîa cymbalaria. Erodiam cicutarium.
Arenaria serpyllifolia. Cheiranthus cheiri.
Alsîne tenuifolia. Pon compressa.
Saxifraga tridaetylites. · Festuca tenuitlora.

— 66 — .
Rue du CHATEAU-MILAN.
Dans Pintervalle de deux clôtures qui ferment la propriété Drobecq.
Figuier commun. Acer pseudo-plstauus.
·Vsrnîs du Jspou. Frsxinus sxcslsior.
Rue du CHEVALBLANC.
Rsssds lutsols.
Rus ds ls CONTRESCABPE. ·
Linsris cymbslsris. Ssgins procumbsns.
Sinspis srvonsis.
Bus CORREE.
Chsirsnthus chsiri. Sisymbrium sophia.
Thlsspi burss psstoris. Dromus stsrilis.
Arsnsris sspyllifolîs. Pos comprssss.
Rue DALLERY.
Sur le pont de grès. ·
Asplonium rutn mursris. Lînsris cymbslsrls.
Rus DFJEAN.
Artsmisis sbsinthium. Csrsstium glntînosum.
Lînsrîa vulgsris. Onobrychis sstivs.
Achillss millsfolîum. Chslidonium mnjus.
Ilordsum murinum.
Rue DIJON.
Pos comprssss. Bsrksusis tsrsxscifolis.
Pos prstsnsis. · Ssnscio vulgsris.
Bromus stérilis. Sonchus sspcr.
Bromus mollis. Tsrsxacum otïicîuals.
Pont DUCANGE.
Pos comprssss. Psristsrîs oüicinslis.
Choirnnthus chsirî. Lîusris minor.
' Rua DUCANGE.
Lsctuca peronnîs. Bromus mollîs. _ '
Lsmium amplexicsulc. Sorbus aucupsrîs (2* do haut).
. Rue DUFOUR.
Scolopendrîum ofticinsls. Verbsscum album.
Polystichum filix mns. Mslilotus srvsnsîs.
Carduus nutans.

 
. _ ... 45 ..
Rue DUTHOIT.
‘ Hcseda iutea. ·
l _ _ D Rue DUMINY. _
Pon compressa. Tnruncum otlicinale. J
Antirrhinum majus._ Sodum ncro.
Choîrunthus cheiri. Scmporvivum tcctornm.
' Suithgn tridactylitas.
Rue DUROYERI —
Sur le glacis en grès qui borde la rampe de Pescalicr.
Erigoron cnnadonso. Taraxacum otïicînnlo.
Plnntngo major. Polygonum convolvnlns.
Pon annua. Matricnria cnmomilla.
Capsolln bursn pastoris. Agrostis vulgaris.
, Sonchus oleracèus. _ Arenaria serpyllîfolia.
· Modiongo lupulinu. Antirrhinum mqjus.
Aronaria media. · Anngallis phœnicoa.
Sonocio vulgaris.
Rue ÉVRARD DE FOUILLOY. L
Silono inilatar. ~
Plnco au munnn. ' ` "
_ A Sur Pancùmnc fontaine.
Sompervîvum toctorum.
Rue GRIBEAUVAL. I
Sambucns nigra. Crepis virons.
‘ Pon compressa. Tnraxacnm otïicînalo.
Antirrhinum majus. · Sodum acro.
` Rue GUIDÉ. `
Linarin cymbalarîn. Erigeron cnnadense.
Resoda luteoln.
JARDIN DES PLANTES (Mur du).
Linnrin minor. Arenarin sorpyllifolîa.
Veronica arvonsis. Alsine Acnuifolîn.

— 47 —— .
JARDIN DB Pl.A.\'|'§ (lor de la maison au ooîn du).
Pos eompressa. Ceruslium glutinosum.
Rue JULBS·BABNI.
Sur les murs de soutènement du chemin de fer.
Lsmium album. Erîgerou eanadense.
Au bord dujardùs du bureau d’octroi.
Dotura strnmonium. Ethusa cynapium.
lurs du Séminaire.
Sisymbrium sophia. Polypodium vulgare.
Cheirunthns cheirî.
Cours du Grand Séminaire, rue Jules-Bomi (I).
Pon nnnna. Barkausie taraxpcifolîa.
Bromus sterilis. Anogsllis phœnicea.
Seneoio vulgaris. Acer pseudo platnnus.
Seuecio arvensîs. Chenopodium album. ‘
Sonchus asper. Gnlium aparlne.
Sonehns oleraoeus. Verbene oillcinnlis.
Erigeron canodense. Vilis vinifera.
Tnraxecum ollicinale. Menthe nrvensis.
Plentago major. Menthe aquntica.
Lamîum purpnrenm. Arenurio serpyllifolia.
Viole tricolor. Senebiera coronopns.
Cnpselle bursn paetoris. Sagîna procumbens. '
Epilobium rosenm. Crepis virens.
Epilobium montnnum. Urtiou urens.
Tîlîa. .Cheironthus cheiri.
Populus. Solnnnm nîgrum.
Ribes. Tussilngo furfam.
Sambucus nigrn. Geum urbanum.
Euphorbîe peplus. Agrimonium eupntorium.
Sur les murailles.
Antirrhînum mnjus. ' Plantago lanceolate.
Pon compressa. Phleum pratense.
Erlgeron acer. Chelidonium mejus.
Lnpsana communis. Fragaria vesca.
(1) Communication de M. l’Abbé Dmuxvavvnnxns.

Bass¢·c0w·. '
Sisymbrium sophia. · Lychnis dîoicum.
Cirsium arvense. Mercurialis annua.
Malvs rotuudifolia. Trifolium repens.
Polygonum aviculare. Chenopodium polyspermum.
Ru mex obtusîfolius. Anthemis cotula.
nue JUST mûr.
Bordée dans toute sa longueur par le mur du Séminaire, qui
présente de nombreuses touffes d’Antin·hinum majus. On trouve
au pied des murs:
Papever rhcas. Capsella bursa pastoris.
Urtica urens. Solanum nigrum.
Cheuopodium vulvuria. Linaria cymbalarin.
id. polyspermum. Senebiera eoronopus.
Malva rotundifolia. Carduus tenuiilorus.
Lamium amplexicaule. Veronica buxbaumii.
Silene intlata.
Rue LAIIARCK (mur dela Préfecture).
Poa compressa. Saxifraga trîdactylites.
Anthirrhinum majus. Arenaria serpyllifolia.
Chelidouium majus. Alsine tenuifolia.
Arahis hirsuta. Sedum acre.
` Cerastîum glutinosum. Taraxacum ofiicinale. _
Rue LAMORLIERE.
Antirrhinum majus.
Rue LAURENDEAU.
Le mur de la maison qui fait le coin de la route de Paris est un
des plus intéressants que je connaisse ; on y trouve:
Poa compresse. Achîllea millefolîum.
Bromus sterilis. Papaver rhœas.
Hordeum murinum. Crepis virens.
Festuca tenuitlora Schrad. Thlaspi bursa pastoris.
Saxifraga tridactylites. Arenaria serpyllifolia.
Erophila procox lord. Alsiue tenuifolia.
Marrubium vulgare. Leucanthemum vulgnre.

v·· I9 ·· `
Les autres murs de cette rue donnent 2
Pua compreeea. Arenaria serpyllifolia. ·
Antirrhinum majus. Saxifraga tridactylitee.
Chcitanthus cheiri. Corydalie lutea.
Rue LEDIEU.
Diplotaxis tenuifolia.
Rue LEGRAND·DAUSSY.
Lolium perenne. Lînarîa vulgarie.
Rumex acetosella.
Rue LEIERCHIER.
Barkansia taraxecifolia.
Rue de la MALMAISON.
Resada lutaola. Arenaria serpylüfolia.
Rue de POHATOIRE.
Amarantus viridis (par terre).
Chaussée PÉRIGORD.
Au pied du mur.
_ Hordeum murinum. Lolîum perennc. `
Bromus sterilis. Papaver rheas.
Bromus mollis.
Et sur la chaussée, près d’un poteau de tramway.
Rauunculus repens.
Rue QUINCAMPOIX.
Cheiranthus cheiri. Stallaria media.
Galîum aparine. Polygonum aviculara.
Rue RIOLAN.
Poa rigida. Dîplotaxîs muralis.
Reeeda luteola. Taraxacum ofiicinale.
Et à terre. `
Pon annua. Chenopodîum fœtidum.
Polygonum aviculare. Chenopodium album.
Convolvulus arvensis.

.. 50 .. A
'Route de ROUEN. V '
‘ Poa compresea. Carduue nutane.
Bromus sterilîs. Arenaria serpyllifolia. .
Thlaspi bursa paetoris. Cheiranthus cheiri. `
Sednm album. Sonchus lœvis.
Sodum acre. ' Sîsymbrinm sophia.
Saxîfraga tridactylites. 4 Sonchus asper.
Senccio vulgaris. Erigeron acte.
Antirrhinum majus.
` Place SAINT-DENIS.
Poa trivialis. Marchanüa polymorpha.
Plantago media. Sagina procumbens.
Rue SAINT-FUSCIEN.
Poa pratonsis. Antîrrhinum majus.
_ Poa compresse. Thlaspl bursa pastorîs.
Cheiranthus cheîrî. Hieracium mnrorum.
Hue SAINT-GEOFFROY.
· Poa compressa. Plantago lanceolata.
Poa pratensis. Linaria vulgarîs.
Crepis virens. Taraxacum otïicinale.
Antîrrhinum majus. Sinapis arveneis.
Cheîranthus cheiri. Erigoron acrc. ·
Rue SAINT-LEU.
' Sur les murs de l’Hôtel-Dieu.
Prenanthcs muralis.
TAILLEFER (Mars du canal). _
‘ Parîetarîa otllcinalis. Plantago major.
Erigeron canadense. Bellis perennîs.
Capsella burea pastoris.
TEINTURIERS (Mure du canal des).
Lycopus Europeus. Antirrhinum majas.
Epîlobium. Ulmus campestris.
Rumex obtosifolius.
Rue des TEINTURIERS.
Reseda lutea. lsatîs campestris.
Resada luteoln. Erophila precox.
Syeimbrium sophia. Corastium glutinosnm.

.. 55 ..
Rue VAOUETTB.
Hordeum murinum. Sinapis arvensis.
_ Lolînm poranne. Galium aparine.
Triticum rapcns. Agrostemma githago.
Rua VASCOSAN. ' -
· Sednm acra.
Rue du VIVIER.
Chairanthus choîrî. Linaria cymbalaria. .
Antirxhinnm majus.
Pdr terra.
Lactuca porennis. Ccntauroa cyanus.
Bromus mollis. Plantago major.
Poa trivialis. Cerastium glutinosum.
Papavcr argemono. Montha arvensis.
· Anthamis cotula. Senacîo vulgaris.
_ Lithospermum arven a. Daucus caxota.
Rue VOITURE.
Antirrhinum majus. Senacio vulgara.
Poa pratansîs. Leucanthamum Parthanîum.
Hiarucîum murornm.
Rue VULFRAN·WARlIE.
Erysimum chciranthoides.
L Boutlllorie-lès·Am1eu•. ·
Rue da HOLLANDE. I
Corydalîs lutoa. ' °
Hua du REL-AIR.
_ Arabia hirsuta. Hyparicum.
Resoda lut00la.. Chelîdoninm majus.
Silano înflata. Linaria vulgarîs.
Lilas. Fragaria.
Daucus carota. Papavor argemono.
Potenülla reptans. Pimpinolla saxifraga. ..

.. 52 ....
Hûhiiètil.
Rue du CHATEAU. .
Chrysanthemum leucan- Asplenium ruta mnraria.
themum. Sedum acre. '
Polypodium vulgare.
Au point de vue des Mousses, nous rappellerons, avec M. Gonse,
que la végétation bryologique des murs dans Pintérieur de la
ville est restreinte à un petit nombre d'espèces:
Barbula muralis Hedw. Bryum argenteum L.
Barbula ruralis Hedw. Bryum capillare L.
' Grimmia pulvinata Sm_. Marchantia polymorpha L.
Bryum cœspititium L.
Dans les canaux, le pied des murs baignés par les eaux donne :
Fontinalis antipyretica L. Amblystegium riparium
Rhynchostegium rusci- Schp. ‘
forme Schp. Fissidens crassipes Wils.
Virgile Bnsumeomrr.
OIlV1‘&Q6B !‘6¢`|18. `
Bulletù: de la Société zoologique de France. 1902. — VAN
Ksnrsiv. Oiseaux dont la capture est rare ou fortuite dans
les départements du Nord et du Pas-de-Calais, conservés
dans la collection Van Kempen à Saint·Omer. — D. S. An1·Am.·r
on Vnvsr. Pseudo-parisitisme des Trips. - E. Bnmu>·1·. Ano-
malies viscérales chez un veau hicéphale. — E. Cmaviuwx.
Campagnes scientifiques de S. A. S. Albert l°' de Monaco.
Description d’un Amphipode marin appartenant au genre
Hyatella Smith. — P.-H. Dwrznussne. Observations sur
. quelques Mollusques rapportés par M. Ch. Alluaud du sud de _
Madagascar. - D' J. Guumn. La fréquence du Demodex chez
l’homme. — E. Hitnousno. Sur les genres Batyplotes et Her-
pysidia. Sur l’anatomie comparée des Echinodermes. —
A.-L. Hannsu. Note sur limitation du protoplasma. —

- 53 ..
M. A. Hûnvnu. Sur certains éléments péritonéaux du· Phas-
colosome. —- L. Jounm. Observations sur divers Céphalo-
podes. Sur une nouvelle espèce du genre Rossia. — P. Man-
CÉAL. Le parasitisme des Inostemma. — D' L.-J. Moaew.
Note sur le Daman d’Abyssinie. Un Ecureuil de l’Est africain,
le Xerua rutilus. - M. Nsvsu-Lsmuns. Description anato-
mique d'un jeune chat monstrueux du genre Synote. Sur
les réceptacles séminaux de quelques Culicides. Instructions
relatives à la récolte des Moustiques. — D' J. PELLEGRIN. Un
cas de jeûne de 2 ans 1/2 chez un Python.- L. Ps1·1·r. Note
sur la destruction des Oiseaux et en particulierdes Chouettes. '
— Psnnoucrro. Sur une maladie mortelle du Lapin produite
par la Lamblia intestinalis de l‘Homme et du Rat. — M. Pic.
Diagnoses de douze Hyylophilides. Essai généalogique sur
· les Xylotrechus paléarctiques. — X. RASPAIL. Le Martinet
posé à terre peut·il prendre son vol ?— Deuxième note sur
une Planaire. — D' J. Ricimm. Campagne scientifique de' la
Princesse Alice en l90l. - D' Fnovassanr. Instructions aux
naturalistes voyageurs pour la récolte des Arthropodes
marins microscopiques. Notes sur les (/ropodinae et descrip-
tion d’espèces nouvelles. Note préliminaire sur les Acariens
marins recueillis par S. A. S. le Prince de M'onaco dans les
mers arctiques. Addition et rectification à la note sur les
Uropodsnae. Note sur le Gamasus Auris, type d’un genre .
nouveau. ·
Bulletin de la Société des Ami: des Sciences naturelles de
Rouen. l90l. — Eims Amvma. A propos des Casse-noix vule
gaires. — En. Cnzvanux. Diagnose d’un Crustacé amphipode
nouveau de lafamille des Stenothoidae capturé par M. H.
Gadeau de Kerville. — Abbé A.·L. L ·rAco. Sur un Casse-
noix vulgaire. — L. MULLER. Note sur un Narcissus pseudo·
Narcxlssus à hampe biflore. — En. Cosrmat. ns COBAINVILLE.
Observations sur les becs des Casse·noix vulgaires. —— Hmm
Ganmu on KnnvxLL¤. Note sur une récolte de Chiroptàces

‘ — SI —
_ faitele ilmarsltltlt dansla carrière souterraine de la Bri-
queterie A launy (Seine-Inférieure,. — tous Duron. Note
sur la présence en Normandie de la Hacrophya ev·yt1·odne¤a.
— Gasms loan,. Btude de la préhension des Silex taillés de
l'époque néolithique. — Abbé A.-L. Lnnoo. Note sur la
présence de l'l/nia mm-gn:-ilifer Rossm, dans la Sarthe et
dans l'0rne. Observations biologiques. — lacunes Nmnus.
Note sur un Hémiptere (Dyrodem marginales). — Ému
Annu. Sur un Balbusard tlnviatile capturé près de Lisieux
(Calvados). -— Acensrnc Le lncnann et ltiom. Form:. Liste
des fossiles du Kiméridgien recueillis i Sainte-Adresse. --
Abbé A.-L. Lenco. Excursions botaniques i l’étang des
Personnes et au marais de Moutiers-an—Perche (Orne}. -
Hmm Gannw ne Keavittn. Notes de Tératologie mammalo-
gique et ornithologique. ·
Bulletin de la Société d' étude: des Sciences naturelles de
Nîmes. l90l. —- Feux Mazauuc. Note sur la faune des
grottes de Trabuc, près Mialet (Gard). — Locaan. Description
d’une nouvelle espece de Lartetia. Liste des Mollusques
trouvés par Félix Mazauric dans la grotte de Trabuc, pres
Mialet (Gard). — Encens Sinon. Note sur des Arachnides
capturés par Félix Mazauric dans la grotte de Trabuc (Gard).
— Commandant Cszior. Liste des Mollusques aquatiques
vivants dans la fontaine de Nimes. — Ca. Dorsnsr et G. Can-
' mean. Sur un nouveau gisement de Mammifères de l'Eocène É
moyen à ltobiac, près Saint~Mamert (Gard). — Gusuv: '
Caunes. A propos de l'autonomie de Vicia Norbonensis L. ,
et de K Serratifolia. —- G. Darmon et G. Mmswn. Les deux `
formes lunaires de Laria obœcta. — G. Cannes. Notes de
botanique: Plantes nouvelles pour la tlore du Gard ; plantes
rares, localités nouvelles ; rectilicatious. - Puma: ns Bnnu. _
· Essai de minéralogie du departement du Gard.
Bulletin de l' Université et de l’Académie de Lille. Décembre
l902. .

L — 55 —
Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Décembre 1902.
Bulletin des séances de la Société des Sciences et de la réu-
nion biologique de Nancy. Juin·Juillet 1902. — P. Gntwr. _
Recherches sur les laticiferes de la fleur des Convolvulacées.
— ne Daomn nn Bouvmmz. Batraciens et Poissons de la
Moselle supérieure. — Novembre·Décembre 1902. — PAUL
Vux1.Lnmn. Evolution, anatomie et biologie du Gentiana
ciliata. -— C. Mn.x.o·r. La Gelée à Nancy, de 1878 à 1902.
Revue de Botanique systématique. Février et Mars 1903.
Revue générale de Botanique. Février 1903. — A. Gu11.1.1en·
loue. Recherches cytologiques sur les levures. — Juan
Gmnrzasco. Contributions à. l’étude de Protococcacées. Chlo-
rella vulgaris (suite). — R. Z¤ix.r.Ba.· Revue des Travaux
de paléontologie végétale, publiés dans le cours des années
1897-1900. — E. Gmrron. Revue des Travaux de physiologie
et de chimie végétales parus de 1899 a 1900.
Bulletin de la Société botanique de France. 1902. N° 8. -
GAGNBPAlN,ZlU8lbéI8Cé6S nouvelles de l’herbier du Muséum.
— Général Pams. Lichens de Madagascar et de l’Afrique
occidentale française. -· Vurtteum. Les organes souterrains
'du Gentiana ciliata — Mouinnnvaams. Le Chimaphila macu-
lata aux environs de Paris. —· Rouv, Remarques sur la
W floristique européenne. — Bxrnnnma. Notes sur quelques
S plantes de la llore atlantique. — Mourtnnraaiue. Sur le Gen- ·
; tiana ciliata (2° note). - Davmu. Lettre sur un Statice liti-
i gieux de l’Hérault. — ne SALIGNAGFÉNELON. Limite Sud-
Ouest des Sapins dans les Basses-Pyrénées ; excursion faite
dans la foret d’lraty. — Gaemsram. Zingibéracées de l’her-
bier du Muséum (6* note). Revue bibliographique. _
Bulletin de la Société entomologique de France. 1902. -—
N° 8 : E. L. Bouvuaa. Sur les organes sexuels des Peripatus.
— Gu. Onnnmüa. Observation sur un fait de mimétisme
fourni respectivement par les deux sexes des Limenitis alba-
maculata et Athyma punctata — E. Fmmlaux. Description de

- 56 ..
quatre espèces nouvelles du genre Agrypuns. — A. Cnonwr.
Identité des Mylabris hirtipenmls et Kabylica Esch. A propos
V des variétés du Cryptocep/talus crassus Ol. — M. Pic. Sur le
genre Polyjzria Chevr. - N° 9: J. Saturn-Cnaias Dsvmu:.
Coléoptères nouveaux pour la faune française. — Ca. Ai.-
wwn. Note sur la conformation de la suture des élythres
chez les Coléoptères. - G. Dansoux. Sur quelques Coleoptero-
Cécidies du Languedoc. — P. Masini-:. Description d'un
genre et d’une espèce nouvelle d’Hespéride de l’Equateur. —
C. Eunnv. Description d’une nouvelle espèce de Fourmi du
Brésil. — P. Lnsun. Description d'un Rhipidiu: nouveau des
- environs de Paris. — J. Bovnesois. Description d’une nou-
velle Podistrina. — A. Boucouowr. Descriptions sommaires
de quelques Bolboœrini. — M. Pic. Anthicides recueillis en
Orient par M. P. de Peyerimhotl`. - N° 10 : M. Pic. Des-
cription d'un Macratria nouveau de l‘lle Maurice. — G. Dan-
noux et C. Homuin. Quelques mots à propos d’une note
récente de M. Chrétien. —— E. F1.¤U·1·1aUx. Eucpémides et
Elatérides nouveaux des lles Mascareignes. -— J. Botmonois.
Note sur quelques Malthinus paléarctiques. — A. Lùvmunt.
Diagnoses de trois Temnochilides nouveaux. — N• H :—
P. ne Psuninaorr. Note sur la position systématique des
Cupedidœ. — C. Gaiman. Habitat de l’Apion cyanescens Gyll.
aux environs de Marseille. — T.—A._Mxasno1.. Description
d'un Anthribide nouveau de la Corse. — L. Banni., Diagnose
d'un Rhyzotrogus inédit du Nord ce l'Afrique. — E. FLEU-
·ri.wx. Description de deux Adelocera nouvelles. — E. Salon.
Note sur le genre Cacrostris. — N• l2 : A. Gumn. Note sur la
' larve de l’Atheria:-Ibis Fabr. ·- l. Bomvan. Description d’un
Orthoptère nouveau de l’Atlas marocain. — P. Lssnn. Les
Bostrychides indo-chinois du genre lleterarthron. — L. Fam-
MAIRE. Description de deux nouvelles espèces de Coléoptères
malgaches. - E. Fnsumwx. Description de deux espèces
nouvelles d’Elaterù1œ du genre Piezophyllus Gand. — M. Pic.

- 57 -
Description de deux Hylophilus d’Océanie, appartenant au
Musée civique de Gènes. — H. ou Buvssonv. Note sur le Car-
drophorus argtblus Gene. — N°' 13 et 14 : J. ne Joanvnvns. Note
sur un Microlépidoptère nouveau du Portugal. — N° 15 : A
E.-L. Bouvnsn. Un Péripate de Costa-Rica. — E. Snnon. Des-
‘ cription de quelques Arachnides nouveaux de la section des
Cribellatés. - L. lïannuannne. Description _de quelques Lon-
gicornes de Mouy-Tsé. — P. on; Pnzvnsnunnuorr. Coléoptères
nouveaux pour la faune française. — J. Sanu·rns—Cn.annu:
D¤vnn.n.E. Contribution à la faune du bassin de la Seine. —
M. Pic. Note sur Ernobius Normandi Pic. — R. on; La Penn-
naunnènnz. Note sur Corœbus fasciatus Vill.=bi fasciatus Ol. —
R. nu Buisson. Description d’une Polybie nouvelle d’Afrique.
— N° 16: E.-L. Bouvnen. Peripatus Bellyoi, Onychophore
I nouveau de Costa-Rica. — A. Aonws. Description d’un Névrop-
I tère fossile nouveau, Homoioptera gigantea. — P. Cn1nuE·n·nEN.
l La Stagmatophora divitclla C S‘ n’est pas cécidogène. —
A. Lausanne. Observations sur l'usage des sillons tibiaux chez
les Lamiides. — L. Fannnnannm. Description de Coléoptères de
I Mouy-Tsé. — Cu. Annuauo. Les Georyssidae de Madagascar.
I -— L. Bonmas. Structure des tubes de Malpighi, du réceptacle
urinaire et du canal excréteur(urèthn•e)dos Gryllidae. —
N° 17 :· A. Varssnimn:. Description d’une espèce nouvelle
d’Hyménoptère térébrant appartenant au genre Bracon. —
P. mn Pnmannnnaorr. Découverte en France du genre Kaenenia.
H. ou Buxsson. Sur la ponte du Mylabrù variabilis Pall. —
H. Bonneau. Description sommaire de Doricides nouveaux. —
. N° 18: E. Fnnaurnaux. Description de deux espèces nouvelles
du genre Pogonostoma. — H. Bonneau. Descriptions som-
. maires de Doricides nouveaux. — M. Pic. Note sur le genre
' Cardioplnorus Esch. — L. Dnsnnanson. Observations sur les
mœurs de la Nomophila Noctuella S. V. — N° 19: A. Gnanno. `
Sur la présence d'Iœ2·ra Palmeri Riley et Howard dans les
vignes du Chili et sur la famille adulte de cette Cochenille.

— 58 — 1
— L. Fsnunuuz. Description de Coléoptères recueillis en
Chine par M. de la Touche. — E. Ouvusn. Description d’un
Lampyride nouveau de la Jamaïque. — H. Bommu. Des-
cription de Doricides nouveaux. — Cn. Atwaun. Note sur
les Rhipiphorides de Madagascar avec diagnose d’une espèce
nouvelle de Guinée. — M. Lsusunrns. Notes sur Phyllo-
morpha laczniata Vill. — N° 20 : P. un Persnmnorr. Sur la
nervation alaire des Caraboidea et particulièrement sur celle
du genre Omma. — J. SAm·rB-Ctsmn Devu.1.B. Sur l’existence
en Corse d’espèces actuellement conlinées dans la zone
arctique. — R.-P. Bstou. Description d’un Longicorne inédit
de Bolivie. — M. Pic. Diagnoses d'Hétéromères recueillis
par M. Ch. Alluaud à Madagascar. — M. Bossu. Complément
à la note de M. Lamhertie sur Phyllomorpha laciniata. —
N° 21 : Listes des Membres et Tables.
Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et
mathématiques de Cherbourg. T. XXXIII. l" fascicule. Cin-
quantenaire de la Société.
Annales de l’Académie de Mâcon. 3* série. T. VI.
Bulletin dela Société de Statisque des Sciences naturelles et
des Arts industriels du département de l’lsère. 4° série. T. VI.
— Ktmu. Constatations géologiques faites dans la vallée de
l’Uhaye. Curieux cas de surimposition que présente le cours
de la rivière. Dépôts calcaires à l'0uest du chateau de
Toumou (Ardèche). — Lonv. Quelques observations sur les
phénomènes qui se sont succédé dans la vallée du Drac
pendant le Quaternaire et jusqu’à notre époque. Formes et
dépôts glaciaires dans la chaîne de Belledone. —- Savin.
Quelques Echinides du Dauphiné.
Revue générale de Botanique. Décembre 1902. — W. PAL-
, mom  et M"' A. Koutsrr. Inlluence de la concentration des
· solutions sur Pénergie respiratoire et sur la transformation
des substances dans les plantes. — H. Focxnu. Digitales
monstrueuses (Iig.). — L. Msrnucuor et M. Mottunn. Modi-

... 59 ..
flcations produites par le gel dans la structure des cellules
végétales (planches). — R. Zsinnsa. Revue des travaux de
paléontologie végétale publiés dans Je cours des années
1897-1900. — E. Gmrron. Revue des travaux de physiologie
et de chimie végétales parus de 1899 à 1900 (suite). —
Janvier 1903 : JEAN Gmurzssco. Contribution a l‘étude des
Protococcacées, Chlorella vulgaris. — Lmsi Maccnxari. La
proto synthèse chlorophyllienne en dehors de l’organisme.—
S. Snmnorr. Intluence des blessures sur la végétation nor-
male et intramoléculaire. —- R. Zsxnnsn. Revue des travaux
de paléontologie végétale publiés dans le cours des années ·
1897-1900.
Bulletin de la Societé d'Histoire naturelle de Metz. 22°
cahier. — J.-J. Kisersa. Descriptions de quelques Cynipides
nouveaux et peu connus, et de deux de leurs parasites.
Notice critique sur le catalogue des Zoocécidies de MM. Dar-
boux, Houard et Giard. Révision du genre Aulaa: et des _
genres limitrophes, avec quelques notes sur divers autres
Cynipides. — Abbé A. Faisan. Supplément au Catalogue des
Mousses de la Lorraine. Promenades bryologiques en Lor-
raine (2* série) : le bois des étangs ; Landovillers; Hombourg
l’éveque; de Monbronn à Papiermuhle ; le ravin de l’Essel ;
Merlebuch. - RENE Mains. Contribution à l’étude de la
v llore mycologique de la Lorraine.
Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. 5° série. '
5• volume. 1901. — Hamu M1cassLs. Carludovica plicata Vil.
. Esquisse anatomique d’une Cyclanthacée. —- L.-J. Lsena. A
W propos de la différenciation nacrée. — Hsmu Joum. Le
voyage de Dom Pernetty aux Iles Malouines (1763-1764). —
P. Fauvel., Annélides polychètes de la Casamance rapportés
par M. Aug. Chevalier. —— 0. Lxemsn. Sur la valeur morpho-
logique des pièces florales chez le Dicenlra spectabilis D C. —
D' F. Ginoig. Marche de la feuillaison des arbres à feuilles
caduques à la Grande—Canarie. - 0. Liamsa. L.-J. Léger,

- 50 -
Notice biographique. — O. Liermzn et R. Le Bsv. Liste des
plantes vasculaires que renferme l’Herbier général de l'Uni—
versité et de la ville de Caen. — L. Beam., Sur un micro-
organisme d’origine pleurale. A
Société d' émulation d’Abbeville. Bulletin 1899 N" 3-4; _ Ã
1900 n°‘ 1-4. — Mémoires T. lV, 2* partie; T. IV Vol. l", A
Géographie historique du département de la Somme. Ã
Revue scientifique du Bourbonnais. 1902, Octobre : ne Roc-°
QUIGNY-ÀNDANSON. Les digitales du Parc de Baleine. Novembre-
Décembre : Bnnrnovuieu. Flore carbonifère et permienne du
Centre. -— Abbé Pmnnn. Sur la ponte d’un Névroptère. —
1903, Janvier: C. Bnunnr. Faune de l’Auvergne, Orthop-
teres. — ou Done. L’Acherontis Atropos. -— Février-Mars:
Bswrnoumeu. Flore carbonifère du Centre.
Revue générale de botanique, Mars 1903. - A. GUILLIBn·
norm. Recherches cytologiques sur les levures. — M. Tnou-
vunm. Observation sur les glandes pétiolaires du Viburnum
Opulus. — Zeittun. Revue des Travaux de paléontologie
végétale publiés dans le cours des années t897-1900. —
E. Gmrron. Revue des Travaux de physiologie et de chimie-
végétale parus de 1899 à 1900.
_ Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’ Ouest de la
France. 2• Série. T. ll. 3° et ·1°trimcstres. Enmssr Mancmmn.
Inventaire des Tenthrodinides ou Mouches à scie recueillies
' aux environs de Nantes. — Fenomzmn Caiws. Muscinées rares
ou nouvelles pour la région bretonne-vendéenne. -— Louis
Buneau. Rapport à M. le Directeur du Service de la Carte
géologique détaillée de la France : Feuille d'Angers. -
Ennesr Mancmmn. Description de deux Arthropodes nou-
veaux provenant du Soudan français. —Extraits et Analyses.
Bulletin de la Société de Borda. 1902. 3* et 4° trimestres. —
Larevnànn. Flore du département des Landes.
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de l' Yonne. 1902. Don Aunemen VALETTE. Notes sur quelques

... 55 -
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l'Yonne. — Max. La Courrnv nn LA Foam. Méthode employée
par la Ville de Paris pour l`étude des Eaux de Sources. —
Gmannm. Note sur un insecte nuisi_ble aux Ghrysanthèmes.
Société d'histoi•·e naturelle de Toulouse. Juillet 1902. Rmavr
et Urmn·r¤.. Les lrlémiptères des environs de Toulouse.
Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des
Sciences. 1902. u°' 9, 10, 11.
Revue de botanique systématique par G. Rouy. 1902, n° 3.
— G. Rouv. Le genre Doronicum dans la llore européenne
et dans la llore atlantique (Suite). — D' X. Gn.Lo·r. Revue
des Travaux des Sociétés savantes. Société d’histoire natu-
relle d’Autun. — G. Rouv. Remarques surla tloristique euro-
péenne (Artcmisia ùuspida Vill, Àchillea Schneideri Rouy). —
Rectilications à des exsiccatas numérotés (Suite). -—- Indi-
cations de localités nouvelles francaises pour des plantes
rares ou peu communes.
Mémoires de la Société d’émulation de Cambrai. T. LV.
Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon.
1902.
La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1903. — Mars. -— Pr·:vno·r.
Note sur quelques fossiles des lhlaises dé la Touraine. —
L. C. Dwrmn. Catalogue des Champignons recueillis dans
la partie moyenne du département du Var. - L. Durorrr.
Les Argynnides de la Normandie. - Notes spéciales et
locales. - Avril. — P. ns Pnvnmunorr. Sur la méthode dans
les recherches de physiologie entomologique. — L. C. Dw-
rnm. Catalogue des champignons recueillis dans la partie
moyenne du département du Var. — Notes spéciales et
locales. (
Bulletin de la Société botanique de France. 1902. N° 9. —
Abbé Cosrn. Corduus Puechii (C. nutans x spiniger) hybride
nouveau découvert dans l'Aveyron. - X. Gu.1.o·r. Notes sur
quelques rosiers hybrides. — F. Cuws. Sur quelques Filici-

.. 5g ..
nées de la Basse-Bretagne. — G. nn Lnnnuùns. Contribu-
tions à la Flore de la lame. — Ieusvmn. Les vicissitudes i
d’un Statice. — P. Duits et E. lauxvurn. Les Corydalys l
lutea Dc. et oclroleuca Koch, dans la Flore française. — Fu.
Suns. Herborisations aux environs de La Nouvelle (Aude).
— Revue bibliographique. ·
Archives néerlandaises des Sczences exactes et naturelles.
Série ll, T. VIII. 2‘ livraison. — M. W. Beijerinclx. Sur des
microbes oligonitrophiles.
Bulletin de l' Université de Lille et de (Académie de Lille.
INS. N' L
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de
Wenne (Isère). l903. l" trimestre.
Revue de Botanique systématique et de Géographie bota-
nique, publiée sous la direction de G. Rouy. Mai 1903.
Mémoires de l'Académie des Sciences, Lettres et Arts I
d’An·as. 2• série. T. XXXIII. 1
Bulletin de la Société botanique de France. i903. N° l. 1
Momann. Gas tératologique déterminé par une cause méca-
nique. Sur certains rameaux de remplacement chez le  
chanvre. — G. Gains. Documents nouveaux sur la üore de '
France. — Abbé Hun. Causerie sur Lecanora subfusca. - `
Ravaz. Influence spécitique réciproque du gretfon et du `
sujet chez la Vigne. — Hour. Remarques sur la tlorèstique
européenne. Présentation au nom de M. Le Grand, d’un
Orchis hybride. O. devenensù (0. Myodes x arachnites). —
Abbé BOULAY· Le Conopodium denudatum Koch dans le Pas-
de-Calais. — G. Bowman. Modifications expérimentales de la
biologie de la Rome. — Lurz. Sur le role des alcaloîdes
envisagés comme source d’azote pour les végétaux. —
Mztmixvsun. Quelques faits indicatifs de la durée des menthes
hybrides. —- G. Gnus. Une rectification nécessaire. -— M01.-
LIARD. Acer lanceolatum, nouvelle espèce d’Erable dela pro-
vince chinoise du Kouang-Si.
I

- 63 ...
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d'Amien:. -— Altitude 34***.
Février 1904. ·
:15 i1An0MÈ'1‘nl¤. uvknamu     E     F  É 
E m»-him-.: W f §   E    É  2 miumotlee.
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11: 2 E : ’ *2 :.
1 745,5 749,5 2,0 5, BT 0,'l S, 5 2,5 Beau le matin. j
‘ 2 46 48 2,0 7. 98 3,3 S. 10 0 Pluie. ,
1 3 45,5 49 1,2 10.2 88 au S. E. 5 2,5 Beau le malin. '
' -1 49 50,5 2,0 9, 81 ·· S. â 8,5 Beau temps. [
; 5 50,5 52,5 1,0 T, 87 0,5 S. 10 0 Pluie la nuit. 1
f 51 53 2,0 7.4 88 0,2 W. B 1,5 Pluie par averses. i
I 52 54 1.0 10, 86 5,8 W, 8 6.5 Pluie la nuit. I
42 50 3,0 12, 84 3,2 W. 5 2,5 Averses. I
35 4T 4,0 8, 94 21.2 W, 10 0 Pl. la null. et l¤.10ur.
\1 36,5 42 4.6 10,2 T9 5,4 S. 8 0 Pluie le eeir.
11 #40,5 52,5 6,2 10, T8 4,5 W. 2 3 id.
`l2 52,5 60 3,2 9, 75 2,2 3, 0 2 id. 1
|13 -19 51 4,0 ll, T4 8,7 W. 2 2 Or, P. Ten. Gr.  
14 43 50 3,8 7, 85 1.2 W. 10 2.5 Pluie. l
\l5 43 50 2,0 7, 92 5,2 W. IO 0 Pluie et Neige. I
|16 38 52 0,8 8, 98 8,8 S. 8 0 Pl., vent fort. la nuit. \
LIT 36 45 D,8 8, T7 3,2 W. B D PI., Ng., Vent F0 rt. I
I 44 54 0,6 4, 99 2,6 S. 10 0 Pluie el. Neige. '
1 5-1 62,5 -0,4 ’I, 91   N. 0 6,5 Beau. Pl. la nuit.
58 62 1,4 ID, 98 1,0 ‘W. 10 0 Pluie
,*11 57 ee e,s 12, en 0,1 W. 10 0 ad.
56 62 6,4 9, 68 1,8 W. ID 0 id.
62 63 2,0 7, 59 xa N. 5 6,5 Beau temps.
62,5 53,5 -2,0 5,' 90 sa E. 0 5 Gelée.
B3 B4 -2,0 ·1, 90 n E. 5 2 icl.
· 80 B4 —l,2 1, 92 ¤ S. 0 2,5 id.
81 G4 -1,0 2, 98 v N. E. 10 0 id.
% 81,5 84 -4.2 I, 98 » N. 0 4,5 id.
F‘ 56,5 B1 -—6,0 1, 98 » N. 5 4,5 Nuageux. Froid.
Total de la pluie en millimètres z 85,8
Abréviation: et observations: B. Bourruque. — Br. Brouillard. - Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée
blmche. — Gr. Grèle. — Ng. Nelge. -· Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'e1nt dn clel,ladlrec-
tion du vent Péht hygrométrlqne sont observée la 9 li. du melln. — L’6lnt du ciel est mesure de
ümn dixièmes de nebuloslle. — Les heures de soleil sont menreee avec lüiellegnphe de

- 64 ..
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.
i Station agronomique d’Amicm. — Altitude 34**.
Mars 1904.
I · smonirrnn. rnurûnrunz Q É É É- ,,, ‘ ·
·â-`.,,--`,~,-È° ÉE   ÃÉ gg ¤¤w¤¤¤¤·
}° mlnimn mnxl imn maxima   °' lg ÉÉ É É 2
1 56,5 758,5 -5,6 1,4 98 Ã S·E· l0 0 Neige le nuit.
56,5 59 -2,0 2,2 99 ï N. 10 0 Neige jusqu'à 2 h. s.
57 59,5 -4,5 4,0 98 0,2 E. 10 0 Froid. ï
4 56,5 57,5 -0,5 8, 79 0.0 E- 8 0 Couvert.
55,5 57 0,5 4, 92 1,8 8. 10 0 Pluie lnnuit.
54 56,5 1,0 8, 96 » N. 10 0 Ciel couvert.
50,5 54 2,0 12,2 9l » E. 10 0 Temps doux.
51,5 55 1,8 15,0 82 0,2 S.W. 5 6,5 Or. à 5 h. 1/2 soir.
55 56,5 3,0 10,2 88 19.4 E. 10 0 Pluie.
1 55,5 64 6,0 6,4 96 0,2 N. 10 0 Pluie le soir.
11 64 65,5 1,0 8,8 97 » N. 10 3,0 Couvert.
1 61 65 0,5 4,8 82 » E. 10 0 Froid.
13 55 61 -1,5 8, 92 » E. 10 4 Assez beau.
14 53 55 -0,5 l2,2 73 » E. 5 5 Temps doux.
1 54,5 60,5 2,0 6, 88 » E. 10 0 Couvert.
1 59 61 -1,0 8, 73 » E. 0 6,5 Been temps.
17 55 59 -1,8 9,4 82 » N. 5 4,5 id.
l 58 63 -1,5 11, 92 n N. W. 10 6 Br. Pl. le soir et nuit.
‘ 1 63 65 3,0 12, 92 _l.0 W. 10 0 Couvert. l
61 64,5 8,4 12, 97 » S. 10 0 Temps doux.
1 60 62 7,0 14, 88 » W. 10 0 id.
65,5 62 4,0 12, 82 » N. 0 8,5 Beau temps.
63 64,5 4,5 8,3 70 0,2 N.W. 8 3,3 Pluie.
4 60,5 64 4,0 10, 72 » E.N.E. 9 0,5 id.
5 58 60 2,5 7, 85 0,3 N. E. 10 0 id.
6 59 63 -0,5 12, 73 » .S.E. 9 0 Brouillard le matin.
7 63 65 -1,0 1l,0 86 » N. 10 2 id.
8 63,5 65,5 2,5 9, 90 4,2 N. 10 0 Pluie.
9 53,5 64,5 3,5 10, 91 8,4 W. 10 0 id.
0 46 59,5 1,5 8,0 70 2,5 N.W. 10 0,5 Gib., Pluie et Grésil.
3*1 49 55 2,0 11, 89 1,0 W. 8 I,5 Pluie la nuit.
Total de ln pluie on millimètres: 41,6
Abréviations et observations: B. Bourrssque.—Br. Brouillard. —Ecl. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. —— 1..’é1st du clel, la
dlrsctlon du vent, 1’elst hygrometrlque sont observés à 9 li. du mstln. —L’élst du ciel est mesure
gs 0 A lgglîu dlxlemes de nélmlolllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’héllogrsphs
e Csmp .

B U I.I.ET| N
nn LA
DU NORD DE LA FRANCE
N° 359. - Mai-Juin I904. - 33e année. - T. XVII.
Amixssna 2 Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
il M. le D' Srmrux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie'd’échange.
SOMMAIRE : Extrait des Procés—Verbaux : Séances générales des
I3 Mai et I0 Juin I904. p. 65. — Note sur un tibia dejeune
Mammouth, trouvé à Saint—Acheul, par M. L. Dnuuens, p. 66.
— Sur lcs Silex taillés, par M. Ch. Cxvzr, p. 68. —- Observa-
tions de M. L. Dznunns sur les Silex anti-classiques et les
Pierres artistiques de M. Ch. Cwnr, p.73. —· Ouvrages reçus, p. 76.
- Observations météorologiques, pp. 9i»95·96.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
samer: sémtnsm nu I3 im‘I904.
Présidence de M. SPINEUX, Trésorier.
Conaicsrouomcs: I° Lettres du Ministère de l’Instruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l'envoi d'ouvrages
des Etats-Unis, de Norwège et d’ltalie.
2° M. Delambre donne lecture d’uue note résumant les
observations qui lui ont été suggérées par la collection des
silex de notre collègue, M. Cauet.
3° La Société Linnéenne, laissant leurs auteurs absolument
libres d’exposer leurs opinions, décide qu’elle publiera dans
son Bulletin la note de M. Cauét sur les Silex anti-classzyues
33° situés. 5

... 66 ..
_ et les Pierres artistiques de sa collection, avec les deux
planches présentées dans l’une des séances précédentes. La
réponse de M. Delambre aux observations de M . Cauet sera
insérée dans le même Bulletin.
Le Secré¢aire·A djoint :
· F. Gnoomurr.
seance eéuenann ou 10 wm l904.
Présidence de M. SPINEUX, trésorier.
Conmesronnancs 2 l° Le Ministre de l'lnstruction publique
et des Beaux-Arts annonce l’envoi d'ouvrages venant de
. Suisse, de Belgique, d’ltalie et des Etats-Unis.
2° M. Lefebvre présente des Bambous en pleine floraison,
fait assez rare dans nos pays.
3° M. Brandicourt dépose sur le bureau une longue racine
de Robinia pseudo-acacia, qui s'est fait jour à travers des
fondations en briques, se faufilant le long des joints; elle
présente des étranglements et rendements à angles droits
' très caractéristiques et bien curieux.
4° M. Dubois demande Pacquisition d’un ouvrage anglais
sur les Syrphides. M. Brandicourt se chargera de l'acqnisîtion.
5** M. Bertrand signale la découverte dans un étang, près
du boulevard de`Beauvillé, d’un infusoire vivant en colonies,
Ophrùzm versatile, de la famille des Vorticelli. `
Le Secrétaire,
W · V. Bnamaxcomrr.
Note sur un tibia de jeune Mammouth, trouvé
dans le lhem de Saint-Acheul. (1)
_ Le 19 mars 1903, un ouvrier employé à extraire de l'argile
pour le compte de M. Tellier, fit tomber avec la sonde un
(1) Voir les procès-verbaux des séances du 10 avril et 8 mai 1ü)3.

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Bulletin de la Société Linnéomie du Nord de la france. P1. I.
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5 S ; ? ’  . ' ' _·|,!  3 -; ti; î ·
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É i ‘··   si`   .à"\ `·
2   _: tn 7 · `
i Q   _______ _,· / _,_   ,
'1'ihta gauche d’un jeune mammouth.
[SAm·r-Acnnv1.. — Lpoque moustérienne.
En A. la face interne avec un essai de restitution. La longueur actuelle est de 0-02,
la plus grande largeur (F2), la plus petite 0¤·l3 et la moyenne 0•15. La longueur
totale pouvait être au minimum de 0•8‘2. — En B, la face antérieure : diamètre
supérieur 0*10, diamètre inférieur 0¤07. — En C, la face externe.

Bulletin de la Société Linnéevme du Nord de la France. Pl. II.
I I . II ":”,.. I I I ’I lTlT'_"_""i'T"'i""'_ _"`î[I__I I"?  
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2.. I5I·II,·I   II I¤I|II'II Il I III I;RI·'· ,!I I·I. .·!II-¤_'|   II II|I.·:
2 S ;S|IJÉ!| I I Il '·i'|liïî.’ I" "||I"I·"|· ·! " ‘I·]" ` ·"· I` " J|\î||Il|I' '·   'IH- I ï·I'Ii I';‘I.i|
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I I I I'II|_I.I -I.IIIIII I·IIIIII!I|III·IIIII_I IIIIII I' IIII·I.   II IIII_.III.· I I I.I·III|II.IlI II II ¤I·|I¤ I
Q   \':II|iIIIIIII     |I·I|II:II'I I I II |IIIIIII|III'l|IIII I IIIIIII IIII III     III, 1  \
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Argillere Tellier à Saint-Acheul.
Coupe perpendiculaire à la Vallée de la Somme.
A. Terre à briques (enlevée). — B. Limon blond argileux. — C. Mince lit de graviers
blanchâtres éclatés. — D. Filon de sable et paquets de petits graviers. — d. Tîbia
d‘Elephas primigcnue. -· E. Limon argilo sableux avec graviers d’autant plus
nombreux qu'iIs sont plus voisine de la craie. — F. Craie.

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- 57 -
bloc de terrain qui découvrit un os long d’Elcpha.s primi-
genius, à |“*45 au dessous du niveau inférieur de la terre à
briques, reposant dans le sens horizontal, et dont les extré-
mités, plus spongieuses que le corps, avaient disparu. L’in-
ventenr de la découverte prit soin d’envelopper cette pièce
' fort pesante dans un morceau d’étoü`e et de la recouvrir
d’argîle; ayant été prévenu immédiatement, je la fis por-
ter à mon domicile, le lendemain.
J’annonçai alors la trouvaille à M. Duchaussoy. A cette
note sont joints des croquis cotés donnant l’aspect, sous trois
faces dilférentes de l'ossement fossile. Nous donnons aussi
une coupe du terrain, faite perpendiculairement à la vallée
de la Somme. (Pl. I et ll.)
Il s‘agit ici du tibia gauche d'nn jeune sujet; l’os est
rectiligne, quelque peu aplati, avec une légère torsion d’avant
en arrière. `
En ajoutant 0***15 qui manquent pourl’articulation fémo-
rale et 0***05 pour la tète inférieure, nous obtenons une hau-
teur totale minima de 0***82. Celle-ci multipliée par 5, rap-
port de la hauteur du pachyderme au-dessus de l’épaule à la
grandeur du tibia, nous donne une taille de 4 mètres, qui ne S
convient qu’à un jeune sujet. ' _
Quant à l'espèce, elle nous est indiquée par l`assise du ter-
rain sur laquelle reposait l’ossement; cette assise mousté-
riennea laissé comme témoignage indéniable des menus gra-
viers adhérants sur les facesinterne et externe de l'os. Signa-
lons la couche peu épaisse de sable, qui sépare l'assise de
limon sableux en deux bancs à peu près égaux. Cette
couche règne uniformement dans toute l’étendue de l’argi—
lière suivant une faible pente de 0*°35 pour 10 mètres d’éten-
due, soit 0***035 par mètre, dénotant une période plutôt calme.
L. DnLAiuuu;.'

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9 Sur les Silex taillés (1). ' l
  Au cours de l'année |896, en cultivant un terrain composé
. d’argile et de terre à briques, à usage de jardinage, situé
entre le manège militaire et la route de Rouen, ma béche
rencontrait. souvent un silex en forme de coin. Je Péloignais
toujours en le rejetant hors de l‘endroit où je béchais, mais
quelque temps après je le retrouvais; je finis par le 'mettre (
dans ma poche afin de m’en servir comme presse-papier.  
Le grain de ce silex est très tin, sa couleur gris-jaunatre et
la patine d'un rouge foncé. <
lntrigué par cette trouvaille, j’observai les autres cailloux
que je rencontrai dans ce méme terrain; j'en ramassai
quelques-uns qui ne ressemblaient pas aux cailioux ordi-
naires. Je les pris. Vers l’automne, la terre étant débar-
rassée de la récolte, je (ls quelques recherches sur les terrains
de mes voisins. Alors, nouvelle découverte de pierres aux
. formes qui n’étaieut pas communes.
N’ayant pas fait d’études sur ce qui concerne l’age de
pierre, et ayant appris que dans mon quartier habitait un
instituteur communal, M. Héren, amateur de silex, je lui
soumis mes trouvailles. Il me déclara que j’étais en possession
de silex taillés; pour aider à mon instruction, il me procura
un ouvrage de M. John Evans, traitant des pierres taillées.
Cet ouvrage appartient à M. L. Delambre, Conservateur du
Musée de Picardie.
A partir de ce moment, lorsque j'en avais le loisir, je
parcourais les terrains situés au sud d’Amiens, entre la rivière
de Selle et la route de Paris. Mon fils René, alors agé de
douze ans, m‘accompagnait. toujours. ll y prit un goût réel.
Chaque jour de congé qu’il passait au Pont·de-Metz il se
(1) Voir les Procès·Verbanx des Séances générales des 9 octobre 1tD3
et 12 mars 1904.

- 69 _
promenait sur le territoire de cette commune, au lieu dit
les /'ranc/aes terres, et toujours il me rapportait de superbes
silex taillés, haches, grattoirs, perçoirs et couteaux. J’ai
appris depuis qu'ils appartenaient à la famille des silex dits
mourtériens.
Entre le Pont-de-Metz et Renancourt—lès-Amiens, se trouve ‘
une carrière exploitée par M. Boutmy; l’ayant parcourue,
je remarquai des silex dont la patine ne laissait aucun doute
sur leur ancienneté. En les observant, je crus voir que leur
forme naturelle avait été modifiée, les uns par une espèce
de taille assez grossière, les autres par un frottement.
Je consultai de nouveau M. Héren; j’en revins avec une
approbation et un encouragement.
Je résolus alors de porter mes investigations vers les
carrières de Montières-lès·Amiens. Je ne pouvais m‘y rendre
que le dimanche, mais ce jour-là les terrassiers et les carriers
se reposant, je ne pouvais continuer mes recherches que
superllpiellement. Je ramassais quelques types se rappro-
chant toujours des cailloux observés àltenancourt. .l‘ai appris
depuis que la couche de sable mélangé de gravier qui se
trouvait au—dessus s’appelait Diluvium, et que les silex
qui paraissaient attirer mon attention étaient de l'époque
quaternaire. Ayant su par un employé du service de la voirie
de la ville d’Amiens que la carrière de Montières était destinée
à entretenir les chaussées, routes, boulevards et promenades `
situés à l’ouest de la Ville jusqu’à la place Longueville, je
me mis alors ia observer les travaux de voirie: avant le
broyage de ces cailloux par le cylindre, il m’était facile de
les inspecter quatre fois par jour, en me rendant a mon
emploi. (D’après les ouvriers, je n’étais pas le seul.) Je
trouvais toujours des silex se rapprochant de plusieurs
types que j’avais adoptés et je les classais, suivant moi, par
genres similaires.
Pendant les vacances, je voulus étendre mon champ d’ex—

- 70 ..
ploration. Je me dirigeai alors sur Clairy·Saulchoix, mais en
marchant à travers champs: je ramassai encore des silex,
· appartenant d’après la science, à la période néolithique. Je
Fencontrai meme près de la route et voisin de la ferme de
M. de Gilles, un Menhir,
' Je résolus alors de m'instruire sur l’époque de Page de
pierre. Je me rendis à notre superbe Bibliothèque commu-
nale, mais elle ne contient aucun ouvrage traitant spéciale-
ment de cette époque; je me contentai de ce que renferment
les dictionnaires de Larousse et autres.
Sur la dernière page d'une publication mensuelle intitulée
la Revue archéologique, je lus une réclame concernant des
ouvrages sur les monuments mégalithiques de la Somme,
publiés par M. C. Boulanger, ancien notaire et Conservateur
du musée de Péronne. Apres l'échange d'une correspondance
tres active, l'auteur m’oifrit gracieusement tous ses ouvrages.
Lui ayant fait part de ma découverte à Clairy, j’eus l'hon-
neur d‘aller attendre M. Boulanger à la gare d’Amiens pour
de la nous rendre au dit Menhir, et en prendre la photogra-
phie. Ceci se passait en mai t901.
Au retour de cette agréable promenade, nous fîmes halte
à mon domicile. Après avoir vu les principaux types de ma
collection, que ie croyais inédite, M. Boulanger me déclara _
que M. A. Thieullen, demeurant à Paris, 72, rue d’Assas,
’ membre de la Société d’AnI.hropologie de Paris, auteur de
nombreux mémoires sur les silex taillés, et, principalement
sur les silex dits usuels, à retouches intentibnnelles, possé-
dait une collection dans laquelle se trouvaient les memes
silex que les miens. Nouvelle correspondance qui aboutit à
un envoi, à mon adresse, de plusieurs collections complètes
des œuvres de M. Thieullen. L'une de ces collections a été
offerte à la Société des Antiquaires de Picardie, et accom-
pagnée d’un rapport de M. I-léren, membre de la dite Société.
Apres avoir lu les ouvrages de M. Thieullen, et vu son

‘ — 71 —
superbe album, j'acquis la certitude que j‘avais réuni une
· collection de silex dits anti-classiques ou usuels.
Les silex classiques sont ceux qui présentent le bulbe de
percussion produit par le choc qui a servi à les détacher,
ou bien portent des tailles et des retouches qui doivent etre
constamment les memes; ils se composent de haches, cou-
teaux, grattoirs, perçoirs et pointes de flèches. En dehors de ·
cela, il ne peut eu exister d’autres. C'est là une prétention
bien téméraire car c’est à_ peine si les travaux accomplis par
M. Boucher de Perthes commencent à s’imposer. Or, comme
le disait avec beaucoup d'à propos M. Duchaussoy, Président
de la Société Linnéenne, cette science est encore dans l’en·
fance. et ce n’est pas en quelques années d’études et de
recherches faites pour projeter la lumière dans les ténèbres
d'un passé remontant à plusieurs milliers de siècles, qu’une
théorie peut se proclamer vraie et sans appel.
Les silex anti-classiques sont ceux dont l’intelligence
naissante de l’homme a su modifier la forme en utilisant son
caractère naturel pour l’approprier à l‘usage auquel il le
destinait. C’est ainsi que dans les pointes de flèches, ou de
toute autre arme de trait, anti-classiques, il s’en trouve ayant
un tranchant transversal; il est certain que cette forme avait
pour objet de donner une plus grande certitude pour
, atteindre le but visé.
Dans un ouvrage sur les temps préhistoriques en Suède,
par Oscar Montélius, Conservateur du Musée de Stockolm,
ouvrage traduit par M. Salomon Reinach, on trouve, à la
page 27, une description de ces pointes et plusieurs dessins
àl’appui, entre autres une pointe emmanchée à une tige
en bois.
D'autres silex de forme plate et rectangulaire, ayant une
base à angle droit, se trouvent terminés par un angle aigu,
et rappellent ainsi la forme des Menhirs comme celui de
Doingt, près Péronne, et d’autres plus nombreux en Bretagne.

—- 72 — '
M. Héren et votre serviteur, ont baptisé ces cailloux du nom
de pierres cultuelles.
Dans le courant de l’année 1902, M. Thieullen m'adressait
plusieurs ouvrages traitant principalement des pierres figures
à retouches intentionnelles.
Guidé par les exemples contenus dans ces ouvrages, je me
‘ mis à en chercher. Le résultat ne se tit pas trop longtemps
attendre, car, vers le mois d'avril 1903, en inspectant les
silex amenés sur le boulevard de Chateaudun, j’eus le plaisir
d’en ramasser plusieurs dont la photographie est ci-jointe.
Les sculpteurs de cette époque choisissaient un silex pré-
sentant une certaine cavité, souvent ronde, qui devait tîgurer
l'œil, et s’inspirant de l’emplacement de cet œil, ils modi-
llaient la forme primitive du silex pour lui donner celle de
la tète d'un animal. C’est ainsi que l'on peut voir une tète
` de chien, de mouton, ou de canard.
Je ne puis moins faire, pour terminer cette modeste étude,
que de rappeler ce que M. Boucher de Pertbes écrivait dans
l’un de ses ouvrages :
« Cette étude de pierres, j’eu suis convaincu, mènera à
d'importantes découvertes et lèvera une partie du voile qui
couvre l’homme primitif et les premiers temps de la popula-
tion sur la terre ; mais avant d’en arriver là, bien des
recherches restent à faire, surtout bien des préventions à
vaincre.
« Hélas ! dans cette voie nouvelle, sauf quelques exceptions
que je me suis plu à citer, j'ai trouvé peu d’aides. Les maîtres
de la science Pont dédaignée ; non seulement ils n'ont pas
voulu se prononcer, mais ils n'ont pas voulu voir.
« Ces outils, il en est où la main de l’homme est manifeste,
sauf pour ceux qui, inébranlables dans leur scepticisme, ne
veulent pas ouvrir les yeux. Malheureusement le nombre en
est grand, et si la science a enfin adopté les haches du
diluvium, elle ne s’est pas prononcée encore en ce qui con-

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- 73 ..
cerne les outils. Je ne me suis jamais expliqué pourquoi on
ne veut pas croire aux outils de pierre. Les haches ne sont
pas les seuls outils de pierre; il y en a bien d’autres auxquels
leur forme brute empeche de faire attention. Ils sont cepen-
dant non moins bien combinés que les haches.
« Quant aux llgures, on n’y a· pas cru, et les conversions
que j’ai faites sur ce point ont été rares. Je ne m'en suis pas
préoccupé; re n’était que chose remise. On finit toujours
par croire ce qui est vrai. Un peu de patience et arrive le
jour où l'on ouvre les yeux, et tout le monde y voit clair. »
Depuis cette époque d’autres hommes se sont inspirés des
paroles du Maitre, et parmi eux se place au premier rang ‘
M. Thieullen, auquel je rends hommage, et dont je suis l’un
des disciples.
Charles Cwiir.
MM. Duchaussoy, Comment et Delambre ont visité ma
modeste collection, et ont pu constater que les types ras-
semblés par moi étaient bien conformes à ceux décrits et
dessinés dans les ouvrages de M. Thieullen. Les principales
formes sont reproduites en photogravure, dans les planches
ci-jointes (Pl. lll et IV.)
, I Parmi les adhérents aux théories de M. Thieullen, je
É remarque, entre beaucoup d'autres,les noms de MM.Delvaux,
I de la Société d’authropologie de Bruxelles; Aurèle de Tôrrôk,
V professeur à Budapest; Fréchon de ltouen ; Le Rouzic,
Conservateur du Musée James Miln à Carnac, et tant d’autres
savants.
Observations sur les Silex anti-classiques
` et artistiques.
Notre aimable collègue, M. Cauet, nous a présenté, dans
, une réunion précédente, une série de petits silex ramassés
par lui· sur divers points, soit à la surface du sol, soit dans
33° Aimes. ` 6

I - 74 —
l ‘ ’ les allées des jardins et promenades de la Ville, ou même
, sur les tas passés à la claie dans les chantiers d'extraction.
, Avec une grande sincérité il nous a fait l’l1istorique de la
; nombreuse réunion d'échantillons patiemment formée et
é qui compte quelques pièces, trop rares, sur lesquelles on ne
l saurait élever aucun doute, quant aux caractères de forme et
au mode de taille. En ce qui concerne les autres silex sur
p lesquels nous difïérons d’opinion, M. Cauet a essayé de
nous convaincre qu’ils avaient pu être utilisés comme armes
de jet en les emmanchant à des hampes en bois. · -
Le point sur lequel roule le débat est celui-ci: les échan-
tillons apportés et présentés par M. Cauet sont-ils des outils
et des armes façonnés par l’homme préhistorique? Offrent-
ils tous les caractères qui peuvent déterminer une conviction,
savoir : les tailles intentionnelles s’accusant par une succes-
sion d’éclats enlevés, de façon à produire une lame, une
pointe, une poignée, des arêtes ou des bords droits ou
courbes, suivant |’usage auquel l’objet aurait été destiné?
Lorsque nous uions que ces pierres, malgré de vagues
ressemblances, puissent étre données comme étant le pro-
duit d’un travail humain, M. Cauet nous objecte « que ces
i pierres ne se sont pas faites elles-memes ce qu'elles sont;
qu’ou les rencontre en grand nombre et qu’elles peuvent
être attachées sur une hampe. »
En effet, le silex peut étre éclaté accidentellement ou
intentionnellement. Ceux qui nous ont été présentés ne
portant pas les signes 'évidents de chocs intentionnels, il
reste pour justifier leurs pointes et leurs arêtes les multiples
accidents : éclatements dus aux variations atmosphériques,
à des pressions ou des tassements, au manque d’homogé-
néité, etc. C’est ainsi que nous avons de nombreux exemples
de grattoirs moustériens retirés des gisements de Montières
offrant des éclatements accidentels.
Les formes accidentelles en triangle, en losange, en tra-

. -· 75 —
pèze irrégulier, non seulement sont fréquentes mais innom-
brables. M. Canet ne nous a pas montré la courbure des grat-
toirs magdaléniens, la pointe moustérienne, les burins, les _
perçoirs et les alènes néolithiques. Ces formes, a t-il dit, sont
classiques, ce dont les artisans préhistoriques ne s’étaient '
jamais doutés. Par formes classiques nous comprenons,
nous, celles qui sont indiscutables et universellement
reconnues.
Nous nous permettrons de mettre notre excellent collègue
en garde contre de nombreux mécomptes, en lui signalant
le danger qui résulte de ces sortes de trouvailles demandées
au hasard. Ainsi nous avons reconnu que beaucoup de ses
échantillons provenaient des balastieres de Montiéres, et on
ne connaissait pas, du moins jusqu'a ce jour, de pointes de
flèches quaternaires. En effet, pour lancer une flèche, il faut
la corde de l'arc et celle-ci n’a fait son apparition qu'aux
temps néolithiques. Sans y insister, je signale le vice du _
système, le soumettant aux mûres réflexions de notrecollègue
et ami.
ll y a une autre série présentée par M. Cauet, dont il nous
faut parler également; celle des silex artistiques, dénommés
ainsi par M. Harroy, les totem: de M. Herbert. Certainement
A M. Cauet a été précédé dans les recherches qu’il poursuit et,
à Amiens méme, nous avons connu un chercheur zélé qui
· ajoutait ce qui manquait à des silex nouvellement extraits
dela craie, et cela pour montrer que le hasard pouvait mettre
l’homme en face de formes rappelant celles des etres vivants.
M. Cauet nous a cité Boucher de Perthes, non pas comme
le fondateur du Préhistorique, mais parce qu’il avait, lui aussi,
réuni des totems, des représentations d’hommes, des types
égyptiens ou assyriens, voire méme des pierres levées, repré-
sentations qu’il a qualifié monuments druidiques ou celtiques.
·Nous espérons que M. Cauet tiendra à se rapprocher des
autres tendances de Boucher de Perthes, et qu’il recherchera

M
l - 76 - .
les silex ouvrés, deîpréféœnce à ceux qui semblent l’étre, nous
I apportant ainsi une précieuse contribution à l’étude du Qua-
I ternaire de la Somme.
I _ - ` V L. Denausns.
I Ouvrages reçus. ·
I Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des
sciences 1902. N° 12. — Annuaire 1903.
  . Annales de la Société royale malacologique de Belgique.
T. XXXVI. Pn. Dauwzssimne. Description de trois mollusques
nouveaux provenant de l’Etat indépendant du Congo. -
M. Cossimuin Appendice n° 3 au Catalogue illustré des
coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris. —
A. Imiesns. De l'origine des Eponges. — H. ne Coat. De la
valeur marchande et du degré de rareté actuel de Pleuroto-
maria Beyrichi. - 0. VAN Enrnonu. Puits artésiens de
S‘-Nicolas. Un gisement de fossiles d’Edeghem. Contribution
à l’étude des terrains quaternaires et de l’étage diestien dans
la province d’Anvers. Les levées géologiques théoriques.
Orographie de la Campine Limbourgeoise. Le Poederlien en
Campine Limbourgeoise. — G. Dupuis et S. Ptrrznvs. Diag-
noses de quelques espèces de coquilles nouvelles et d'un
genre nouveau provenant de l’État indépendant du Congo.
Bulletin de la Société philomatique de Paris. 9" série. T.IV.
— E. L. Bouvmn. Le Peripatus ecuadorenris. — G. Cnwvmun. .
Recherches sur le développement de l‘appareil conducteur
dans la racine des Equisétacées. — J. J. Dlsscnaurs. Prin-
cipes de la biologie rationnelle. ·— H. Fitnon. Contribution à
l’étude des Félides fossiles, dont on a découvert les restes ·
dans les cavernes des Pyrénées. — A. LÉCAILLON· Sur le tes-
ticule d’Anu:·ophorus laricis Nic. Sur la disposition, la struc-
ture et le fonctionnement de l’appareil reproducteur male

.. 77 _
des Collemboles. — M"' Mann: Lovsz. Les premiers stades
du développement dela vésicule gcrminaüve chez les Reptiles.
—- F. Mocovnn. Sur une collection de Reptiles et de Batra-
ciens recueillis par M. Alluaud dans le sud de Madagascar.
— E. Ranann. Les états pathologiques et les états tératolo·
giques.
Mémoires de la Société zoologique de France. T. XV. —
E. Anouk. Ouatrieme contribution a la connaissance des
Mutillides de l'Australie. — F. A. Bxrnsn et H. Ktunen.
Gerophyroerinus Grimaldii, Crinoide nouveau provenant des
campagnes de la Princesse Alice. — E. Enwtesen. Sur la
· forme des Pseudo·scorpions de l’Équateur. — L. Joueur.
Révision des Septolidz. — M. Neveu-Lmtaine Classification
de la famille des Culicidœ. — R. ROLLINAT. Observations sur
quelques Reptiles du département de l’lndre. — L. Route.
La Faune des Poissons actuellement connus qui habitent
les côtes de la Corse. Notice préliminaire sur les Antipa-
· thaires provenant de la collection du prince de Monaco. —-
J. B Timex. Le Canal de Suez et sa faune ichthyologique.
Bulletin des Séances de la Société des Sciences de Nancy.
Série lll. T. 1V. Fascicule I.—MA·rnu:¤ Mec et H.G. Srenniu.
Sur Page et la faune de la Station préhistorique d'lstein
(Grand-Duché de Bade). - Fascicule ll : E Hsunv. Les forets
de plaine et les Eaux souterraines. Expériences faites dans
la foret de Mondon (Meurthe·et-Moselle). —.l.Gsonen.l. B. M.
Dégâts causés aux forets par les balles des fusils de l‘armée,
l‘indemnité qu’ils exigent et son règlement. — P. Fmcnn.
Un Insecte triasique en Lorraine.- M Simanrn. Le llanneton
du Marronier d’Inde en Russie. — L. Biwwrz. Excrétion et
phagocytose chez les Anychophores.
Revue générale de botanique l903.-—Avril. - Marcus. Obser-
vations biologiques sur la végétation automnale des environs
d'Alger. — L. Gtunw nn Lzummànn. Recherches sur quelques
réactions de membranes liquéliées. — W. Russxma Surle siege

- 78 -
de quelques principes actifs des végétaux pendant le repos
hivernal. — A. Guinnxnauono. Recherches cytologiqnes sur
les levûres. — R. Z1au.Lsn. Revue des travaux de paléonto-
logie végétale publiés dans le cours des années 1897-1900. —·
Mai. -L. Myraucnor etM. Monmaan. Variations de structure
d’une algue verte, sous l’intluence du milieu nutritif. --
Auoné Ricnrna. Etude sur la photosynthèse et sur l’absorp-
tion par la feuille verte des rayons de dilïérentes longueurs
d‘onde (lin). — Amant Rxcnrsa. Études sur la tubérisation
(suite). — E. Gmrrou. Revue des travaux de physiologie. et
A dechimie végétales parus de 1893 à 1900 (suite).
Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux.
' Mémoires. 6° série. T. ll, i" cahier. — Procès-verbaux des
séances 1901-1902. - J. Camus. Contribution A la myologie
des Chondroptérygiens. —·GaAvsr.. Sur le male nain de Ibla
quadrivalvis Cuvier. —— Cmuns. Sur le muscle mandibulo-
auriculaire du Blaireau. — Caavsn. Sur un cas spécial d'œuf
tératologique. — Observations pluviométriques et thermo- ·
métriques faites dans le département de la Gironde, de juin
1901 à mai 1902 (note de M. G. Ravnr).
LaFeuille des Jeune: Naturalistes. 1903. - Mai. ·—D' Viam-
mwvs. Contribution au catalogue des Dipteres de France.-
G. on Rocomenv-Aoansoiv. Les Argynnides du Centre de la
. France. —— A. Gtano. Évolution d’Acherontia Atropos. —
A. Lonssus. A propos de l’évolution d’Acherontia A tropos. —
Notes spéciales et locales. -Juin. —D' Erismve Ranwo.
Lexique de Cytologie. - H. Bimnaan. Contribution à l'étude
de la formation et de la nature de la matiere colorante des
ailes de Lépidoptères. — D' Vrnnsnsnvs. Contribution au
catalogue des Diptères de France (lin). - Notes spéciales et
locales.
Comité des Travaux historiques et sctentifques. — C0mptes—
rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris et des
départements, tenu à Paris en 1902. Section des sciences. ·

- 79 -
Travaux acientijîques de fliicersilé de Itennes. T. I. 1902.
Fascicule I. : L. Dunn,. Sur la valeur comparée du bourgeon
terminal et des bourgeons latéraux dans la grelfe en fente.
-· G. ne Larocse. Pbilogénie des Carabin. — Fascicule Il :
L. Dimm,. Physiologie appliquée à Varboriculture. -— L. Jou-
nul. Quelques observations sur Loligo media. — P. Lasse:.
Première note sur l'inIluence du substratum dans la germi-
nation des spores de Penieillium. — F. Kxnmnxs. Note sur
quelques échantillons de Graptolites de Bretagne, intéres-
sants au point de vue de l‘organisation et du développement.
_ —— 'I`. Bazin. Sur quelques cas d'albinisme et de mimétisme.
— E. Bomx. La nutrition chez les Bactéries. - G. un Laroxon.
Philogénie des Carabus (suite). —— E Tnorsnirr. Les Artem-
streptxdz. — Fascicule Ill: P. Ln Dnuuw. Quelques remar-
ques sur l'évolution générale des membres dans la série des
Vertébrés. — L. Daum,. Observations sur la Grelïe: expé-
riences de 1902.- L. Joueur. Observations sur divers Cépha-
lopodes. — L. Daum. et V. Tnoiuis. Sur l'utilisation des prin-
cipes minéraux par les plantes greffées. — E. Boom. lntluence
des agents extérieurs sur les Bactéries. — L. Dimm,. La
théorie des capacités fonctionnelles et les conséquences en
• Agriculture; études d'anatomie et de physiologie végétales
appliquées.
Bulletin de l'Univer:ité de Lille. Mai 1902 et 1903 n° 2.
_ Revue de botanique systématique et de Géographie botanique.
Juin l903. E. Sinon. Note sur quelques ®'nanthes. - G. Rouv.
Remarques sur la tloristique européenne (Braya linearis
Rouy, Braya purpurascens Bunge).
Bulletin de la Société botanique de France, l903, n° 2. -
Oazzszno. Etude sur les liestuca. — F. Gaouaraxn. Zingibé-
racées nouvelles de l’l;lerbier du Muséum. — F. Cannes.
Le Sphagnum Russowi: Warnst, aux environs de Paris"-
Abbé Hv. Fumaria muraliformis Clavaud. — GLos. Hyperi- `
cum Leottardi, espèce annuelle et légitime. — Maman. Notes

.. gg -
sur des plantes d'Australie. - G. Bouvuan. Note sur la végé-
tation des Landes comparée à celle de Fontainebleau. — J.
· Foucwn. Lettre à M. G. Camus (Spergularia). — L. Pn·ri·r.
Procédés de coloration du liège par l'A lkanna et de la cellu-
lose par les sels métalliques. — Husnor. Lettre à M. Malin-
vaud (Poa Feratiana). — De Boissmo. Note sur quelques
plantes adventives des environs de Pont-d'Ain (Ain). - F.
Gaensrzun. Zingibéracées de l’Herbier du Muséum. — Moi.-
mann. Recherches expérimentales sur le Chanvre. — Gan-
noesn. Solidago Gakonensis. —— Foucwo. Lettre à M. Malinvaud
, (Senecio bayonensis, ete.) ·
Revue générale de botanique. 1903. Mai : L. Mxraucnor et
M. Momsan. Recherches sur la fermentation propre. ·e
L. Génsw on Lauzmusas. Recherches sur quelques réactions
de membranes liquéfiées. —- R. Zxmnan. Revue des Travaux
de Paléontologie végétale publiés dans le cours des années
189'I-1900. — Juin : Hueo ou Vuas. Sur la relation entre le
caractère des hybrides et ceux de leurs parents.- L. Maran-
c¤o·r et M. Momann. Recherches sur la fermentation propre
(Suite). T E. Gnmron. Revue des Travaux de physiologie et
de chimi_e végétales parus de 1899 A 1900.
Académie royale de Belgique. — Bulletin de la classe des ,
Sciences. 1903 n°' 1-4.
Annales de la Société académique de Nantes. 1902.
Bulletin de la Société arc/zéologzque, historique et scienti-
jîque de Soissons, 3** série, 1899.
Bulletin de la Société botanique des Deux-Sèvres. 1902.
E. Sinon. Anomalie florale de l’Orobanche epit/zymum. Sur la
floraison du Trividia decumbens P. B. — A. Fouinnann. Note
sur quelques Potentilles hybrides des environs de l`Absie.
Note sur quelques Violettes hybrides des environs de l’Absie.
— Eve. Sinon. Note sur les associations végétales maritimes.
Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau.
T. XXX. - D' Bxarnt. Contribution à la Géologie de la
Vallée d’0ssau.

- gg .. .
Ornis. Bulletin du Comité ornithologique international'. l
T. Xll, n° 1. D' Quinn?. Considérations sur les Oiseaux
d’Egypte. — J. Houna. Le Coucou et l’Engou|event. - C11.
Hoss. List of Birds collected in Northern Celehes. —A. Cnsrré
ne P.u.num.. Ennemis peu connus des Oiseaux d’eau. Notes
sur les migrations des Oiseaux du Nord-Ouest de la France.
Bulletin scientijique de la France et de la Belgique, publié
par Alfred Giard, membre de l'|nstitut. T. XXXVII. —
M. Csusann. Recherches sur la respiration branchiale chez
les Myriapodes diplopodes. — G. Couuene. Recherches
expérimentales sur l’hérédité chez les Vers à soie. — F. Le
Damnc. Le mouvement rétrograde en biologie. - G. Loisst.
La précocité et la périodicité chez l’homme. — C Psnsz.
Contribution a l’étude des Métarnorphoses. =— E. Rxnwn.
Fragments de Tératologie végétale 2 l'uni0n des parties
similaires.
Revue scientifgue du Bourbonnais et du Centre de la [trance,
publiée sous la direction de M. Ernest Olivier. 1903. Avril-Mai-
Juin. — Aeiws. Un nouvel insecte fossile carbonifére. —
. Bsirrnomnsu. Flore carbonifére du Centre. — Fnaucis Pszor.
Les phénomènes atmosphériques depuis les temps anciens.
Société d’Histoù·e naturelle de Toulouse. 1903. N°‘ 1-4. —
D' J. Lame. Excursion dans la région des lacs d’Auvergne.
— Ils Semeuse-Féustou. Excursion dans la foret de lraty.
— D' Ctos. Le Noyer noir d’Amérique. a
Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. T. LVll. 1902.
- H. Bouveuss. Structure, origine et développement de cer-
taines formes vasculaires anormales du pétiole des.Dicoty·
lédonées. — P. Rouoou. Catalogue des Lépidopteres des
Pyrénées.- E. Dunkema. Contribution à l'étude des dunes
anciennes de Gascogne. — H. Anuauo. Les Ec/iinocorys de
Tercis (Landes). — J. Kuusrnsn. Observations sur le Calendra
oriza. — Comptes rendus des séances.
Société d’Histoire naturelle d' Autun. Quiuzième bulletin,

— 82 — .
1902.; St. Mnumna. Etudes géologiques sur le terrain qua-
ternaire du canton de Vaud. — D' M. Laueaaon. Contribu-
tion à lfétude de la tlore fossile de Sézanne. Note sur une
‘ empreinte remarquable provenant des Cinérites du Cantal,
Paliurites Martyi. — B. lt¤u.wr.·r. Notes sur quelques micro
et macrospores fossiles. —— Louis FaANcn¤·r. Le Ptutile et ses
propriétés colorantes — F. Gaonnraxu. Les Zingibéracées du
continent africain dans l’herbier du Muséum. — J. Cauuisxr,
Les captations d’eaux modernes. —- H‘° et Ana. Mzmcamnou-
n’A¥ut§mc Catalogue raisonné des plantes phanérogames et
· cryptogames indigènes du bassin dela haute Ariège (canton
d'Aix-les-Thermes). —· D' A Pnmr. Le Professeur Henri
Filhol.
La Feuille des Jeunes Naturalistes. l903. Juillet. 4 L. GE-
NBAU ne Lauanmàne. Sur quelques anomalies de cladodes du
Petit-Hou:. — H. Bamaan. Contribution à l’étude de la for-
mation et de la nature de la matière colorante des ailes de
Lépidopteres. - G. na ROCQUIGNY-ÀDANSON. Géonémie de
Papilzb Podalirius L. ; limite septentrionale de son extension
' en France eten Belgique. — Notes spéciales et locales. —
Août : D' ETIENNE Ramon. Lexique de Cytologie. —- Anrasn
Gnan. 'Une ponte de Libellules. — D' J. VILLENEUVE. Cata-
logue des Diptères de Belgique. — G. DUPUY. Les Argyn-
nides de la Charente, dc la Dordogne, des Deux-Sèvres et
de la Gironde. — D' Séevm. Description de l'Apex du·Cidaris
elegans. ·— Notes spéciales et locales.- - Emma Boummotzn.
Germination de l’Ascospore de la Trutfe. `
Bulletin de la Société d‘Hist0ire naturelle des Ardennes.
T. VI — Bazor. Etude sur la flore de l'hémisphère boréal.
Note sur I‘A coms calamus. — Pteeor. Des Cécidies en géné-
ral. Biologie des Cynipides gallicoles. Parasitisme chez les
Insectes (suite et tin). — Banorr. Sur la pollinisation des
lleurs par les insectes. — Pnezor. 1*** note sur les Tenthrodi-
nidœ.   P. M.m.n1·r et L. Camx. Catalogue de la ilore des

.. 83 ..
Ardennes (suite‘et fin). — T. VII. Benz:. Empoisonnement
par les Chantrelles. — A. Bauorr. Etude géologique sur
llevin. — E. Bounnien. Intluence de la nature du sol et des
végétaux qui y croissent sur le développement des Champi-
gnons. — P. Pieaor. 2• note surles Tenthrédinidav. —·Comptes-
rendus d'excursions. —i T. Vlll. V. Hanmv. Sur la composi-
tion des tubercules de l'Avoine àchapelets. —— P. l?ie¤o·r.3•
· note sur les Tentln•édinid.·e.Cynipides gallicoles desArdennes.
Société médicale d'Amùms. Discours prononcés dans la
séance solennelle du 25 juin 1903, à l’occasion du Centenaire
_ de la Société.
Travaux des Conseils d'hygiene publique et de Salubrité
du département de la Somme.
Bulletin de la Société d’Hist0ire naturelle de Toulouse. 1903.
N°' 5, 6, 7. — JULESCHALANDE. Myriopodes de France. —
D' CLUZET. Sur l’examen des coupes d’os au microscope W
polarisant. — Jonas Cnanuna. Sur le sens de la direction
chez les, Reptiles. Cas d’hermaphrodisme chez un Myriopode.
Bulletin de la Société linnéenne dc Normandie. 5° Série.
6• Vol. — A. Bieor. Guettard, le Kaolin d‘Alençon et la fabri-
cation de la porcelaine. Observations géologiques sur la `
feuille de Laval. - A. Bicor, Laconuu, D' Louise, D' Ca.
Nrcormz. Études des sources destinées éventuellement à l'ali· _
I mentation de Cherbourg en eau potable. — Nom. Baumann.
, Mécanismes physiques d'actions parasitaires. — 0. Lxeruzn.
Essai d’acclimation à Caen de l'Eucalyptu.r urnigera Hook. —
A. B¤co·r et H. M.«·r·r¤. Catalogue critique de la collection
Defrance, conservée au musée d’histoire naturelle de Caen.
À — L. Leaoccnen et abbé A. L. Lenco, Catalogue des Mol-
lusques observés dans le département de l’0rne. — Fmmçois
Movrxnn. Contribution à l’étude des Lépîdoptères du Calva-
dos. — 0. Liennm et B. La Bar. Liste des plantes vasculaires
que renferme l'herbier général de l’Université de Caen
(suite). — T. Husxor. Conservation des fruits.

- gg -
Bulletin des Séances de la Faculté des Sciences de Nancy.
Série lil, T. IV, fascicule Ill. P. Fucnu. Note sur des bois
silicifiés permiens de la vallée de Celles. -— PAUL Vuinneuiu.
Sur les organes reproducteurs chez les Bactéries. - ne Dnouw
ne B0vvu.x.s. L'Èpicéa de Charmois.
Travaux scientifiques de l’Univer.w'té de Rennes. T. Il, fasci-
cule I-ll, G. ne Laroues. Degré d'évolution du gem·e Carabus
à l’époque du pleistocène moyen. — T. Bézren. Gontribu- ·
tions à l’étude sttatigraphique des argiles inférieures au
calcaire tertiaire des environs de Rennes. — G. Lucnsrrrxnn.
De la Chaux en agriculture et dans I'industrie. Tangues.
Sablons et calcaires du département d'Ille-et-Vilaine, prin-
cipaux gisements exploités — P. Le Duauv. La transforma-
tion du fémur dans la série des Vertébrés. — F. Knaronue.
Gisements de Mispickel aux buttes de Couasme près de
Rennes. Sur le Redonier d’Ille-et-Vilaine. — G. ne Larouee.
Philogème des Carabus. .
Exploration seientifque de la Ihnisù:. Catalogue raisonné
des Reptiles et Batraciens de la Tunisie.
Revue générale de botanique, 1903. Juillet: Dvroua et
Dxssouvxus. Étude sur les caractères propres à distinguer
les diverses variétés de l’Avena sativa. - L. Mxrnucnor
et Monnmm. Recherches sur la fermentation — R. Zeintsn.
Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans
le cours des années 18974900. - Août. Manu: Mouaann.
Tératologie ej. traumatisme. — Heuer Hémesnv. Recherches
chimiques et physiologiques sur la digestion des Mannanes
et des Galactanes par la Séminase chez les végétaux.
Revue de Botanique systématique et de Géographie botanique
par G. Rouy. 1903 N° '1 E. Sinon. Note sur quelques
(Enanthes. - G. Rouv. Remarque sur la tloristique euro-
péenne (tlïnanthe peucedamfolia Pollini).
Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de
· Béziers. 1901. ÀLBERT Gnxuenn. Les Mollusques testaoés

- 5 -
des cotes méditerranéennes de France. — lux Mroru. Le
Plioeène dans la c···m·nnne de tîessenon. - Annu bonne.
Fannnle malaeologiqne des sables qnaternaires de l'Etang
de Capestan Hérault .
Bulletin de la Société botanique de france. INB. S" 3-4.
F. (hits. Notice sur Emile Ilescberelle. Catalogue des
Spbaignes de la Iore parisienne. - D. Crus. Fîcoides,
Iesenhianthenuin. — D2 Boimm:. Le Solenmnloes lanntus
adventiee en Provence. — Gacxxuix. Zingibéracées de l`ber·
bier du Muséum. — n'Ann11os1. Une tige anormale de
Vipérine.— Gtxnu on Lannniizae. Sur la présence. dans cer-
taines membranes cellulaires, d’nne substance à réaction
aldéhydique. — Drsmnn. Le Lejeunea Rosseliana dans le
Dauphiné. — G.-Bomu¤:n. Sur des formations secondaires
anormales du cylindre central dans les racines aériennes
d'0rchidées. — G -B. To•:m.s1·. Description de quelques
plantes nouvelles ou peu connues observées dans le départe-
ment d'|ndre·et-Loire. — D' Gn.i.orr. Notice nécrologique sur
F. Crépin. — Gaoncxw. La llore bretonne et sa limite méri-
dionale. — J Poisson. Observation sur la durée de vitalité
des graines. — L. Linz. Notice nécrologique sur M. Baltié.
— Gionsimn. Zingibéracées nouvelles de l’llerbier du
i Muséum. — Fnun Dendrobium nouveaux de l‘Herbier du
ï Muséum. - G. Guns. Plantes nouvelles on intéressantes des
ï dunes situées entre Berck et Merlimont (Pas-de-Calais).
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de
l’ Yonne. t902. 56° volume. L’abbé A. Piau. Les grottes de la
Cure, de la Trilobite, ete... — J. Liuraswr. Souvenirs géolo-
giques sur le Sénonais.
Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées
Orientales, 44* volume. — (ln. Dnrsaxr. Aperçu géologique
sur les montagnes de Calce. — Capitaine Xznnnw. Mélanges
entomologiques. =— Maxence Pnurx. Le régime des eaux en
Roussillon. ·

Mémoires de l' A cadémie des Sciences, Belles-Lettres et
Artsde Clermont-Ferrand. Fascicule quinzième. 1900. —
D' Enuonn Gnsssm. Les hôpitaux de Riom.
Mémoires de la Société d’émulatzon de Cambrai. T. LVI.
· Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie. 1901.
4* trimestre. — 1902. l", 2°, 3°, 4° trimestres. — 1903,
1** trimestre. _ .
Mémoires de l' A cadémie de Stanislas, 5° série, T. XX.
Annales de la Société d’agriculture, Sciences et Industrie de
Lyon. T. IX. — X. lmsnns. Observation de deux vaches, un
coq et une cane pygomèles. — D' E. Cnéuewr. Défense contre
la grêle au moyen de paragreles électriques. —— Lssnmz et
Fonesor. Etudes d’un monstre bovin du genre céphalide. —-
1902. T. X. A. Locnlnn. Les Cerithium et les Cerithidœ des
mers d`Europe. g
Annales de la Société linnéenne deLyon. 1902. - Capitaine
Xsusnu. Mœurs et métamorphoses des Insectes (suite). —
Bam. et Mmornn. Cysticercose cérébrale chez les chiens. —
l·l. Douxnn. Les phénomènes glaciaires et postglaciaires du
massif du Platé (Haute-Savoie). — Moussu et Msnornn. La
coccidiose du mouton. — D' S‘ Lsenn, La perlldie des homo-
nymes: Aloès purgatif et bois d’aloes aromatique.
Mémoires de l’Académùe des Sciences, Belles-Lettres et Arts
de Lyon. 3• série. T. VII. — A. Loczmn. Sur quelques modill-
cations récentes dans la faune zoologique lyonnaise: Hiron-
delles et Moustiques ; Soaf et Hotu, Mouettes.
V Bulletin de l’Université de Lille 1903, n° 3.
Académie royale de Belgùgue. - Bulletin de la Classe des
Sciences. 1903. N°' 5, 6, 7.
Société helvétique des Sciences naturelles. Actes. 85° Session
1902. — Compte-rendu des travaux 1901. Bulletin T. X. ·
Mémoires de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles.
Vol l, V et Vl. Contribution à l`étude de la flore fribour-
geoise par Fnaum Jsousr. _

- 37 ..
La F'euilledesJevnes.\'atu·alistzs 1903. Octobre : D' lênnxn
Bnacmbexique deCytologie En ·. — Jun Ciunxon. Contri-
bution à la (aune des lyriapodes de France. — Notes spé-
ciales et locales. — Novembre : A l.svn.m.Gisement Cbelléo-
loustiérien. — Abbé Focuuea. Pbycologie française. Chlo-
ropbycées. Catalogue des Algues vertes observées en France.
— Commandant Canot. Etude sur quelques coquilles de la
région circa·méditerranéenne établie avec le concours de
I. Fagot. — A. Gino. Une altise nuisible aux semis de
Betleraves. — F. Picnn. llœurs de lïhnmopltila Tydei Guill.
Note sur I’instinct du Pbilantbe apirore. —Notes spéciales et
locales.
Mémoires de la Société d'Agriculture, des Sciences, Arts et
i Belles·Lettres de l’Aube. T. XXXIX. 3* série. P. Huuorr et
l _A. Gvwr. Contribution à la Ilore pbanérogamique de l'Aube.
Société d’Agricultw·e, Sciences et Arts de l' arrondissement
. de Valenciennes. T. LI. — l90l.
Recueil des Travaux de la Société libre d' A griculture,
Sciences, Arts et Belles-Lettres de l‘Eure, V' Série, T. X.
Société scientijîque et médicale de l‘0uest. l903. — Faune
entomologique armoricaine. Feuilles l··i4.
· Bulletin de la Société d' étude des Sciences naturelles de
I Reims. T. XI. 2° 3* et 4* trimestres l902. An. Bnusvors.
. insectes des Bolets — Momr. Sur un gisement de calcaire
i grossier inférieur, à Chenay. Les sables thannetiens de
l Chenay. — L. Maunv. Simple coup d'œil sur la faune limi-
cole de Chalons-sur—Marne et des environs.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de
Vienne. (Isère). l903. 2* trimestre : M. Pic. Fragments do
· Souvenirs entomologiques. — M. A.V1tssv. Notice sur les pro-
cédés d’extracti0n, de broyage et de lavage du minerai de
Zinc de la Poype, près Vienne. — L. Famot et J. Punmrr.
Contribution à la faunc entomologique des environs de
Vienne. —- 3** trimestre: A. Caiuusr. La Nebria Faudrait Dej.

... 88 ..
Revue de Botanique systématique et de Géographie bota-
nique, publiée sous la direction de G. Rouy. 1903. N°6:
A. Lnenaun. Série d’Hieracium, principalement des Alpes
françaises, suivie de notes sur quelques plantes critiques et
rares. — E. Sinon. Notice sur quelques (Enanthe. — N° 9 :
G. Roux. Sur quelques plantes de Corse. — J. Foucwn.
Lettre sur Pœnanthe peucedani/'oha. Ã- Diagnoses de plantes
rares ou rarissimes de la tlorc européenne. — N° 10 : Cau-
GNOLA. Revue des Travaux des Sociétés savantes (Société
botanique italienne). G. Rouv. Sur quelques especes, formes
ou variétés de Statice.
_ Bulletin de la Société d'études scientifques de l'Aude. T. Xlll.
A. llssvauo. Catalogue des Insectes Coléoptères trouvés
jusqu’à ce jour dans le département de l’Aude (5* partie). —
G. G.w·rn;n. Le Canigou et sa végétation. - A. Bnnssou.
Notice sur la Géologie de l'Aude: Carte géologique de l’Aude,
feuille de Quillan. Étude des éléments tectoniqnes du massif
des Hautes Corbières. — L. Doucuwx. Notes sur la Géologie
de la France, feuille de Narbonne. Note sur l’extension de
l’étage de Rognac dans les Corbières Orientales.
Bulletin de la Société botanique de France. 190t. Session
extraordinaire en Corse, mai·juîn 190t (deuxième etdernière
.partie).
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l‘0uest de la
France. 2* série. T. lll. 1** trimestre: LomsG1·:nnm. Études
des Mollusques terrestres et iluviatiles vivants des environs
d’Angers et du département de Maine-et-Loire. —_2* tri-
mestre : Louis Gamma. Études surles Mollusques terrestres
et iluvialiles vivants des environs d’Angers et du départe-
ment de Maine-et-Loire (suite et Iln des Gastropodes). —
L. Davv. Bibliographie géologique, minéralogique et paléon-
tologique du Nord·0uest dela France (Bretagne, Basse-Nor-
mandie, Maine, Anjou et Vendée).
La Feuille des Jeunes Naturalistes. 1903. Décembre 2 P. on

- 89 -
Pnvxsanmow. La larve des Insectes Merabola et les idées de
Fr. Brauer. — Abbé Fomimna. Phycologie française. Chloro·
phycées. Catalogue des Algues vertes d'eau douce observées
en France (suite). — Prenez Mwav. Une station du Chatai-
gnier fossile et vivant du Cantal. — J. BAILLON. Contribution
à l’étude du Préhistorique en Provence. — Notes spéciales
et locales.
A. Tnuwnnsu. Lettre à M. Chauvet pour faire suite aux
véritables instruments usuels de l’age de la pierre. — Silex
anti-classiques. ï- Les pierres ligures a retouches intention-
nelles à l’époque du creusement des vallées. — Deuxième
étude sur les pierres llgures. — Varia Os travaillés à l’ép0que
de Chelles, Tragos globularis, silex néolitiques préquater-
naires, etc. — Le Préchelléen en Belgique. — Technologie
néfaste. Industrie de la pierre taillée aux temps préhisto-
' riques. — Le Mammouth et le Renne à Paris.
Congrès des Sociétés savantes à Bordeaux. Discours pro-
noncés à la séance générale du Congrès le 18 avril 1903, par
MM. H. Ouour de l'lnstitnt, G. JULLIAN, professeur à l'Uni—
i versité de Bordeaux, GASTON Bieos, recteur de l’Académie
de Bordeaux. A
Bulletin de la Société botanique de France. T. 46**, n° 10 :
Revue bibliographique. Table des matières du volume 46•.
A cadémie des Sciences et Lettres de Montpellier. Mémoires de
la Section des Sciences. 2° Série, 'l‘. Ill. N° 3 : A1.a¤n·r Souunn.
Révision des Annélides de la Région de Cette (suite).
Annales de l' Association des Naturalistes de Levallois-Pe1·ret.
1902: Tn. Goossens Iconographie des Chenilles (suite). —
Mwmcz Roman et PAUL Duuomn Observations sur les antennes
anormales des Coréides. -Aueus·re Meouienon. La chasse à
domicile. Captures de Coléoptères dans la région parisienne.
— MAURICE Bossa. Deux observations d’inl'anticide chez les
Mammifères. —Hamn ROLLBT. Les gisements fossilifères du
bassin parisien.

.. gg ...
Revue générale de botanique. Septembre 1903. —- Hmm
Hàmssnv. Recherches chimiques et physiologiques sur la
digestion des Mannanes et des Galactanes par la Seminase
chez les végétaux. — R.' Zlm.1.ea. Revue des Travaux de
Paléontologie végétale, publiés dans le cours des années
1897-1900.
Annales de la Société rl' émulation des Vosges. LXXlX° année.
Mémoires de l'Académie des Science, Lettres et Arts d’Arras.
2° Série. T. XXXIV. .
Académie royale de Belgique. Bulletin ‘de la classe des
Sciences. 1903, n° 8. Louis Do1.Lo. Eochelone brabantica,
Tortue nouvelle du Bruxellois (Eocène moyen de la Belgique).
— Sur l’év0lution des Ghéloniens marins (considérations
bionomiques et phylogéniques).
‘ Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles.
4** Série, vol. XXXIX, n° 147. — Su. Auaawr. Sur une asso-
ciation d'espèces calcicoles et calcifuges. — E. Bucmou.
Observation relative à un cas de mimétisme (Blepharis men-
dico). — W. Mouton. Sur l’élevage des Phyllies.
Hmm Ganeau ne Kenvnun. Matériaux pour la Faune des
Hyménoptères de la Normandie. — L'accouplement des Fon
tlcules. — Description de Coléoptères anormaux. — L'accou-
plement des Goléopteres. - Sur les moyens employés par
les Oiseaux pour se faire comprendre de l’homme. - Notes
de Tératologie mammalogique et ornithologique. — Allo-
cution en prenant le fauteuil de la présidence à la Société
des Amis des Sciences de Rouen, le 9 janvier 1902. — Veau
et Poulain à double tète. -— Quelques réflexions sur l'intel-
‘ ligcnce du cheval domestique.
Revue de Botanique systématique et de Géographie bota-
nique dirigée par G. Rouy. 1"‘ année n° 12. — G. Rouv. Sur
quelques espèces, formes et variétés de Statice. — Sur l’ha-
bitat des Hymmorhylleme T undbridgense Sm. et unilatérale
Bory. — Tables du Tome I.

- gg ..
· Bulletin de la Société botanique de France. |903 n° 7.
Gaza. Note sur la présence de l’Asplenium viride dans les .
environs de Toulouse. — Ds Boissisu. Note sur une Ombel·
lifère monstrueuse de Corée. — Sonnman. Lettre invitant les
botanistes français à prendre part à une excursion que la
Société botanique d'ltalie doit faire le mois prochain dans
la vallée d'Aoste et au petit S‘—Bernard.
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de
Reims. T. XII. i" trimestre. — Junss Hnunor. Contribution
_ à l’étude des Faux de S‘-Basle ou Hétres tortillards de la
montagne de Verzy.
Revue générale de botanique, dirigée par M. Gaston Bonnier.
190. Octobre: M. MOLLIARD et H. Cournv. lntluence du potas-
sium sur la morphologie du Stersymatocystis nigraa. -— Hmm
Hiëmssnzv. Recherches chimiques et physiologiques sur la
digestion des Mannanes et des Galactanes par la Séminase _
chez les végétaux (suite). — E. Gatrron. Revue des Travaux
de Physiologie et de Chimie végétales parus de l899 à l900.
- Novembre : M. Momann. Le témoignage historique des `
plantes Halophiles dans la région du Marquenterre. — Hmm
Htmsssr. Recherches chimiques et physiologiques sur la
digestion des Mannanes et des Galactanes parla Séminase
(lin). —- E. Gnmron. Revue des Travaux de Physiologie et de ‘
Chimie végétales parus de 1899 à l900 (suite). - R. Zaxnnsn.
Revue des Travaux de paléontologie végétale publiés dans le
cours des années 1897-t900 (tin). A
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Nîmes. |902. T XXX. — P. Faucnsn. Nouvelles captures de
Cœcospheroma Faucheri. — J. GM et G. Mmown. Stanislas
Clément; son œuvre scientifique. Le Muséum d'l·listoire natu-
relle de Nimes, Uessor du Martinet.«J. Dannoux etC. Houmn.
A propos d'une Notice critique de M. l’abbé J. J. Kielïer. —
A. Lounano-Dons. Note sur la naturalisation de quelques
plantes au Jardin de Praframe près Anduze. — Faux Mazwntc.

- gg ..
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et la Station néolithique de Labaou près Anduze (Gard). —
D' Pam. Itavuoivn. Recherches sur |’Ethnographie du Gard.
— Gustave Cannes. Herborisations dans le Gard en 1902. —
J. Awiaaon. Notes biologiques pour servir à l’histoire natu-
relle de Characes Jasius. -· J. Manue. Contribution à l’étude
des eaux souterraines du Gard.
Socielas historico-naluralis Croatica à A gram. Annales.
Vol. XIII. Parties 1 à 3. — G1. Koca. Prodrome pour la faune
des Lépidoptères de Slawonie et de Croatie. — D' Eavm
Rossmn. Observations ornithologiques dans les environs
d’Essek en 1899 et 1900. '
Nalurforscher Gesellschaft bei der (/niversitat Dorpat.
Archives ll° série. Vol. XII. Fasc. 1. - Catalogue des papil-
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Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften ·zu Her-
mannstadt. Mémoires et Comptes rendus. Ll° volume. Année
1901. — Prof. D' 0. Boiwrenn. Matériaux pour l’étude de la
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Comté de Krusso-Szôrény.
Naturforschende Gesellschaft in Bern Mittheilungen. 1901.
N°' 1500 à 1518. — D' Farrz Macnacsx de Vienne. Matériaux
pour la connaissance des glaciers locaux de la Suisse et du
Jura français. — A. Batznn. Note sur la géologie du·massil`
de I’Aar. - E. Kxssmse. La molasse de l‘Emmenthal.
lfonin/clijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-
lndië. Tidschrift. 10° série. Partie 5. — ls`. ni: Moirrnssus nn
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  BAn·rm.s. Matériaux pour la faune ornithologique de
Java.
Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Isis » in Dresden.
1902. Janvier-Juillet. — D' B. Scnoamsn. Histoire de la tloris-
tique jusqu’à Linné. — W. Bauer. Note sur quelques roches
de Saxe. Q

... 93 ..
Societas hzlstorfcomaturalis Croaticafà Agram. Annales.
Vol. XII, fasc. 4 à 6. — I. Saaic. Matériaux phytogéogra-
phiques pour la tlore des environs d’Agram. — G. KOL0lBA·
·1·ov1c. Contributions à la faune des Vertébrés de la Dalmatie.
— D' S. Gguaasm. Matériaux pour la flore des environs de
Saint-Georges (Croatie). — Prof. M. Mann:. Contributions à
la faune ornithologique de Zeugg.
Verein für Naturlcunde zu Z wickau in Sachsen. — Jahres-
bericht. 1901. — Prof. D' Jonamuss Fxcxnn. La littérature sur
le regne animal du royaume de Saxe.
Société de Botanique du G1·an·l-Duché de Luxembourg.
Recueil des mémoires et travaux. N° XV. 1900-1901. ——
D' Jon FELTGEN. Prodrome d’une llore des champignons du
Grand-Duché de Luxembourg. l" partie : Ascomycetes.
Nassauischer Verei1tfürNatur·kunde.55° année. — E. Lnmz
et W.-A Lmnomr. Catalogue de la collection des Reptiles et
Amphibies du Musée d’histoire naturelle. - Aucus·1·`Fucus.
Macrolépidoptères de la faune 'européenne anciens et nou-
, veaux.—Supplément à la faune des Lépidoptères de Sumatra.
1'° note : Géométrides nouveaux. — Pau:. Pamss. ltésultats
scientifiques du voyage du baron Carlo von Erlanger dans le
Ghoa méridional, le pays des Gallas et des Somalis : Cato-
nidœ. - D' Anuonn Pacnasrecnna. Papillons diurnes récoltés
' pendant le méme voyage.
ï Natw•wissenschaftlichc1· Vcrcin für Sachsen und Thu-
! ringcn : Zeitsc/zrift für Naturwissenschaften. 'I5° volume,
fasc. 1 et 2. —— D' P. Kôrnana. Les alchimistes du Moyen-
Age et dans les temps présents. — F.-W.-E. Rom. Deux
botanistes allemands au xvi° siècle, Hieronymus Bruns-
chwyg et Walther Ry)?. — D' V. Scanacurnunat. 7'huja occi-
dentalis-thuringîaca.

. - 94 -··
s
OBSERVATIONS METEOBOLOGIQUES.
Station agronomique d'Amiens. — Altitude 34"‘.
Avril 1904.
\ ,,; nanouàrnn. nuriuaruns Q È É É 4 ,_ ,5
` E, __`^___ __`^’_ É E'. EE ÉE E § gg amulnouu.
Q
1 53 762 5,5 11,0 79 n W. 5 5,5 Assez beau.
60 65 2,8 13,4 79 » W. 2 6,5 Beau.
_ 60,5 64 6,8 11, 72 0,5 W. 10 3 Pluie à 1 h. hoir.
4 62 · 64,5 4,5 11,2 64 • W. 5 2,5 Très nuageux.
62,5 64,5 5,5 10,4 82 1,3 W. 10 0 Pl. toute la journée.
59 62 8,4 14, 97 1,0 W. 10 3,5 Pluie le matin.
7 58 61 3,0 11, 86 0,3 W. 10 6,5 Pluie la nuit.
60,5 6l,5 6,2 14, 95 » S. 10 0 Couvert.
60 61,5 8,0 17,2 83 » W. 5 4,5 Assez beau
1 6l,5 63 4,0 11,5 71 n W. 5 8,5 Vent fort.
11 61 62,5 2,2 14,5 87 » N.W. 5 9,5 Beau.
12 53,5 61 2,0 20,2 61 0,2 S. 5 4 Pluie la nuit.
l 51 54 9,5 19,0 70 » S.W. I0 5,5 N uogeux. '
14 50 54 8,5 23, 68 n S. E. 5 2,5 Temps doux.
1 48 52 12,0 25,2 74 0,5 E. 8 3 Pluie la nuit.
1 5l 58 9,0 14,4 95 0,2 N.W. 10 0 Couvert.
17 57,5 59 8,0 18, 80 I7,4 W. 5 4 Pl. le soir et la nuit.
1 58 62 8,6 19,4 82 r N. 10 3,5 Tonnerre à 4 lx. soir.
1 57 62 9,0 19, 81 n N. 10 6,5 Couvert le matin.
56 58 7,0 20, 69 » N.E. 0 l0 Beau.
1 58 62 5,5 10, 82 » N. 10 0 Couvert. `
· 2 55 62 5,2 12, 77 6,4 N.W. 8 4,5 Pl. le soir et la nuit.
Z3 54 6l 6,0 14, 82 » W. 5 3 Nuageux.
4 61 63 5,0 15, 83 0,2 N. 10 6 Pluie la nuit.
5 61 64 7,2 14, 66 » N.E. 5 4,5 Assez beau.
63 64 2,0 13,2 50 » N. 0 6,5 Bean le matin.
7 62 63 3,0 13, 68 » N.W. 8 6,5 Assez beau.
8 63 ` 63 8,4 16, 69 ·· W. 8 4 Beau le matin.
60,5 61 I0,0 17, 69 » W. 10 0 Couvert.
60 61 10,0 17, 76 » W. 10 0 Couvert.
Total de la pluie en millimètres: 28,0
Abréviation: et observation: B. Bourraeque.-Br. Brouillard. —Bel. Belair. - GI. hl. Gelée
' blanche. — Gr. Grèlv. — Ng. Nelge. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uélal du ciel, la
dlreetlon du vent, l‘élal hygrométnque sont observe: i 9 11. dn malin — I..’è1A\ du ciel est mesuré
gz gânàwn dlxlèmee de oéhuloallé. — Les heures de aolell aonl meanréee avec 1'hèllographe

_ Q _
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUE8.
Station agronnmùyuc d'A miens. — Altitude 34*.
' lai 4904.
AW- è—· ~ Z — `—Ã` ` BMW 0  
ai nanouirnn. nrànwrnnn § E E É 3 É I_ È 2 E
É · E     É   E E   2 nuanouxs.
, yy,. E ~; 3 E = = = É 1
I 60 76l I0,0 2l, 72 n W, 2 l0,5 Temps chaud. W
2 57 60,5 8,5 I4. 64 5,6 W. I0 0 Pluie.
3 58,5 6l,5 5,5 I6. TI 0.2 W. 2 8 Pluie la nuit.
~ 60 64,5 7,5 I6, 72 ·• N.W 5 7,5 Assez beau. `
5 57,5 64,5 4,0 I9, 66 6,0 W. 8 6 Pluie le nuit. È
. 53,5 57,5 6,8 I3, 95 2,8 W. I0 4,5 Pluie et Gréle. Fmid. Q
l 50 53,5 3,8 I4, 73 I,4 S.W. 2 3,5 Pluie la nuit.
l· 49 52 6,5 I4, 98 4,5 W. l0 2 Pluie. 0
' 52 58 3,0 I2.4 R} 5,4 W. I0 2,5 Pluie ,
l  55,5 60 6.2 I5, 70 0,8 W. l0 3,5 Pluie  
ll 60 64 8.2 I7. 82 3,4 N. 6 5.5 Pluie la nuit. î
I2 63 65 8,5 I6, 95 • W. I0 2,5 Couvert le matin. 1
I3 64 66 I0,0 2l, 80 » W. l0 2.5 id. I
I4 60,5 64 I0,0 25,` 66 » S W. 0 4.5 Temps chaud.  
l5 62 ' 63 9,8 2l, 8l » W. 8 9 Beau temps.
l6 59 63 5,8 25, 62 · S. 0 9 id.
l7 57 60 I4,5 2l, 76 » W. l0 2,5 Couvert.
 2* 60 6I,5 8.6 l8, 65 n W. 8 2,5 id.
l  6l 65 6,5 I6, 54 · N.W 2 7,5 Beau temps
• 49 65 5,5 l8, 47 8,6 N. 0 3,5 Pluie la nuit.
È 57 59 8,6 I7, 98 » S. I0 0 Couvert.
~ É 59 60,5 I0,8 I6, 92 0,6 W. l0 2,5 Pluio In nuit. `
* 58,5 62 9,5 l7, 68 n W. 5 3 Très nuageux.
É 60 62 8,5 22, 72 » S. IO 5,5 Assez nuageux.
I 57 60 10,0 22, 69 0,7 S. 5 2 llluio le soir à 5 h.
E 56 58 l3,0 30, 84 » S. l0 3 Temps chaud.
É 57 62 |6,0 2l, 69 0,2 S. l0 I,5 Couvert. Pl. lo nuit.
1 62 64 14,0 22. 86 • W. l0 6 Benu le soir.
gl 62 64 IO,5 22,5 59 » W. l0 2 Couvert.
<·¤· 58 62 l3,0 26,2 82 2,8 N.E. IO 4,5 Beuu le soir.
 I 58 6l, I5,5 I7,0 98 ll,I W. IO 0,5 Pl. toute la journée.
Total de la pluie en millimètres : 54,l `
Abréviations et observations: B. Bourraaque. — Br. Brouillard. — Bal. Bclalr. - GI. bl. Gelée
blanche. —- Gr. Grèle. ·— Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l‘oo. Tonnerre. — L‘état du cleI,la dlrer-
Ilon du vent, l'6Ial hygromelrlque sont observée à 9 h. du mallo. — l.’&at du ciel est mesuré de
gànlggîn amena de nélguloslté. — Lea heures de aolell sont mesurées avec Phéliographe de
p .

F
1 — 96 ··
1 OBSERVATIONS MÉTEOBOLOGIQUES.
1 Station agronomique d’A miens. — Altitude 34'°.
1 Juin 1904.
E BÃROIÈTRII. BIPÈ|\A1·gRg_   È Eg I       1  
< · : E É Z N È: N S nauAno¤xs· 1
G mîmma maxlma mlnlma maxima   8 É E Q m S 1 1
1 58 760,5 ll,3 18,0 96 2,6 S.W. 5 1,5 Pluie et Vent la nuit. 1
1 « 60,5 62 10,3 I5,8 84 10,1 N.W. 10 0,5 Pl. toute la journée. 1
3 62 64,5 11,0 19,5 74 10,2 N. 8 1,5 Av. del h. 1/`2à5h· s.
~ 63,5 65 10,2 18,0 84 n N. 5 3,5 Belle matinée. 1
62 64 ll,2 25,6 68 _ » E. 0 6,5 Or. a4h. 1/4 s. E. le s.
· 61 63 14,6 24,4 72 17,6 N.W. 0 5,5 Or.ù2h.1/2. Pl.1`or1e. 1
59 61,5 13,6 23,0 85 » N. 10 7,0 Beau temps. 1
î` 57 60,5 10,0 20,0 73 0,3 N. E. 0 7,5 Petite pluie la nuit. j
1 9 53 58 9.0 14,5 98 14,2 N. 10 0 Pl toute la journée. 1
 l` 53 58 10,0 18,8 87 » W. 10 6,5 Beau temps. 1
 Il 57 60 8,6 2l,5 89 » S E. 5 8,5 1:1. 1
1 60 64 12,4 15,5 83 n N. 10 2,0 Tempér. peu élevée. Q
 I 61 64 8,4 23,0 71 0,2 E. 0 12,5 Beau T. Pl. la nuit. 1
1 . 58 61,5 8,2 25,8 59 6,0 B. 0 7,0 Mat.belle. Pl. la nuit.
_ 1' 58 61 14,0 21,2 77 » W. 10 6,5 Assez beau. · 1
1  61 63 15,4 18,2 91 0,7 N.W. 10 2,0 Pluie le matin. 1
l 59,5 63,5 13,8 22,2 77 3,8 N. 10 4,5 Or. Il 3 h. 1/2 soir. 1
1 î* 60 65,5 12,0 18,2 6l . W 5 11,5 Beau temps. 1
U  63,5 65 8,4 I8,8 62 » · W. 5 8,0 id. .
1 62 64 7,0 21,6 77 » W. 2 8,5 id. 1
1 62,5 67,5 10,6 20,5 83 n W. 8 7,0 Belle matinée. ‘
 2 67 68,5 7,0 21,6 66 » W. 2 9,5 Beau temps. 1
1 64 67,5 7,8 22,8 73 » E. 0 13,0 Très beau temps.  
. . 55 64 10.8 27,8 63 5.4 B. 0 11,5 T. chaud. Pl. la nuit. ‘
1 53 55,5 11,4 19,0 71 . a W. 8 8,5 V‘ 1`ort.
r 56 60 11,5 21,0 53 » N. 0 12,0 Beau.
, 60 64 9,8 20,0 69 » N.W. 5 8,5 Assez beau.
 i· 63 64,5 6,5 22,5 64 » N.N.W. 0 11,5 Journée de soleil.
1 ¤ 59 64,5 9,0 24,0 51 » E. 0 11,5 ld.
1 1 57,5 59,5 11,5 27,0 60 u E. 0 13,5 Temps chaud.
  1 =
Total de la pluie en millimètres : 71,1.
Abréviations et observations: B. Bourrasque. —- Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — G1. bl.
Gelée blanche. - Gr. Grêlc. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'éta1. du elel,
la direction du vent, l’é¢at lnygrométrlque sont observés A 9 11. du matln. — L'étal du clel est
mesuré de 0 à 10, en dlxlèmes de nébulosité. — Les heures de soleil sont mesurées avec l'hét1o-
graphe de Campbell.

B·U LI. ETI N
on LA
DU NORD DE LA FRANCE
N° 360. - Juillet-Aout 1904. - 33e année. - T. XVII.
Annxssxn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
à Amiens.
· Les demandes d’ab0nnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint·Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
I il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
C SOMMAIRE : Extrait des Procès-Verbaux : Séance générale du
‘ 8 Juillet l904, p. 97. — Note sur des Morsures ayant laissé leurs
empreintes sur un os long de Mammifère quaternaire, par
M. L. Dnmxnna,  98. - Promenade géologique de Tricot à
Coivrel, par M. . Ducinussor, p. t00. —- Note sur les collec-
A tions d’Araignées et sur un moyen d’y joindre les toiles, par
M. H. Dasimsons, p. l07. Contribution à la Flore de la Somme,
par M. le D' Cwssm, p. H0. —- Ouvrages reçus, p. H2. -
Observations météorologiques, pp. l27-l28.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
staucs GÉNÉRALE ou 8 JUILLET I904.
' Présidence de M. SPINEUX, trésorier.
CORRESPONDANCE: l° Lettres du Ministère de l'Instruc-
tion publique et des Beaux-Arts, annonçant l‘envoi d’ou—
vrages venant de Belgique et des Etats-Unis.
2° Lettre de la Société Linnéenne de Normandie, invitant
notre Société à assister à la réunion générale qui sera tenue
à Mortain, le 24 juillet prochain.
3° L’Université de Toulouse demande l'échange de ses
publications avec celles de la Société. L’échange est accepté.
33° ANNEE. 7

L' La Société décide de souscrire une somme de 20 francs
pour le XXIV• Congrès de la Ligue de l’Enseignement.
L 5% M. Demailly envoie un spécimen de deux feuilles
d’Ampelopsis Vetchii, soudées par la nervure centrale.
i 6° M. V. Brandicourt dit qu’une étude très intéressante
i pourrait ètre faite dans le ruisseau de la rue Gardon, où il
i coule presque continuellement de l’eau chaude provenant
de l’usine Cocquel. Les pavés baignés par l’eau tiède sont
tapissés d’Algues nombreuses et ilorissantes.
7° Lettre de M. Edmond Perrier, Directeur du Muséum,
pour la détermination du Rat géant, tué en 1903, à la Bou-
langerie mécanique. C'est le Myopotamus Coypus, de l’Amé-
rique du Sud.
8• M. Ghoquart donne lecture d'une note sur le Myopo- î
tame. L
9° M. le D' Hautefeuille présente une série de coupes
microscopiques faites pour ses recherches sur la Tuber-
culose des poissons. Ces préparations, examinées au micros-
cope, par les membres présents, seront reproduites dans le
volume des Mémoires, en cours d’impression.
Le Secrétaire-A djoint :
F. Cuoouantr.
Note sur des Horeures ayant laissé leurs empreintes
· sur un oe long de Mammifère quaternaire.
Nous avons eu, dans notre région, de si rares occasions
d’observer des cas de morsures sur des os appartenant au
Quaternaire ancien, que nous n’avons pas hésité à prier
l’habile et heureux chercheur qu’est M. Duparc, instituteur
à Broyes, de bien vouloir nous confier un fragment d’os
long de mammifère qu’il a retiré des graviers de la carrière
de Moulin Quignon, à Abbeville.

- gg ..
Le fragment a 0"•,l4 de long et 0"‘,03 de large; il est
éclaté et présente de nombreuses fissures longitudinales sur
sa face externe. Ajoutons que l’oxyde de fer lui a donné une
belle patine orangée et qu'il est maculé de dendrites de
manganèse,
Sur cette face externe les empreintes ont laissé des
traces sur un développement total de 0"‘,i05 dans le sens 4
de la longeur. La forme des empreintes est celle d’une
ove composée de trois arcs déprimés égaux avec un diamètre
transverse de 0"‘,0l2 et de 0'°,0i5 dans le sens longitudinal;
la plus grande profondeur bi-concave est de 0***,003.
L’espace laissé vide entre la marque de chaque dent _
accuse, vers la gauche, 0"*,009 _et 0***,007. A la droite une
superposition d’empreintes a effacé l'intervalle.
Reste a gauche, une dernière dépression obscure en
raison de son voisinage des bords éclatés. Enfin nous signa-
lons une empreinte unique sur la face interne de l’os. Ces
prélimhaires posés, voyons à quel animal il faut attribuer
les morsures.
Ecartant le groupe des Rongeurs dont les incisives taillées
en lame de ciseau font des marques faciles à reconnaître, ‘
il reste les Carnassiers dont les empreintes se compren-
nent mieux. · ·
Or, parmi ces derniers, deux genres laissent habituellement
des traces de leurs morsures sur les os : ce sont les chiens
· et les hyènes, entre lesquels nous avons à choisir.
E Les Hyènes, armées de dents solides,massives, très fortes,
' rougent et triturent les os ; elles s’attaquent aux plus gros, .
comme ceux du rhinocéros et de l’éléphant,et aux plus durs,
l comme ceux du bœuf ou du cheval. Elles laissent des emprein-
' tes distribuées irrégulièrement, larges, nombreuses, souvent
répétées. « On les a fréquemment observées sur les osse-
ments des cavernes, a dit Mortillet et leur présence dans un
gisement suffit pour faire admettre d’une manière certaine

.. 400 -
l’existence de l’Hyène quand bien meme on n’y aurait trouvé
aucun débris de cet animal. »
Les empreintes des dents des chiens sont beaucoup moins
nettes. Ge dernier agit avec hésitation; à plusieurs reprises,
` il mordille ; d’où les marques multiples et courtes, formant
un pointillage irrégulier.
L'Hyène, au contraire, saisit l‘os entre ses mâchoires comme
’ dans un étau ; appuyant les dents d’une manière continue,
elle produit des empreintes franches, profondes et suivies.
Aussi concluons-nous en disant : que les traces laissées
par les dents d’un carnassier sur le fragment d'os (cheval
_ ou bœuf), de la gravière de Moulin Quignon, doivent étre
attribuées à l'Hyene, ces empreintes profondes et suivies se
présentant sur les deux faces de l’os.
L. Dsmxnas.
Promenade géologique de Tricot à Colvrel.
(25 Juin 1903).
Par une belle journée de l’été 4903, nous avons eu le
plaisir de faire, avec nos amis de la Société Linnéenne, une
magnifique excursion scientifique, ayant principalement
pour but l’étude géologique du mont de Goivrel. _
Le départ avait été fixé à 9 heures du matin. Sont au
rendez-vous: MM. Ledieu, Comment, Delambre, Laurent et
Duchaussoy. Cinq élèves du Lycée d’Amiens, MM. Durand,
Farcy, Rué, Debary et Pierret ont eu la bonne idée de venir
avec nous, completer sur le terrain,les leçons de géologie
qu’ils avaient reçues de leur professeur.
A Boves, les bas·cotés du chemin de fer sont toujours
couverts de Mélilot blanc. Près de Braches, les tourbiers
sont en pleine activité. Nous passons non loin de Hamel-
Pierrepont, où se trouvent de belles carrières de craie
servant à faire du blanc d’Espagne.

— 101 —
A la gare de Montdidier, notre caravane est complétée
par M. Duparc, instituteur à Broyes. .
En arrivant à Tricot, nous commandons immédiatement _
notre déjeuner à l'Hotel du Chemin de Fer, tenu par
M"' Leleu. .
Le D'Lavoine et M. G. Louvet vont devenir, pendant toute
la journée, nos aimables guides.
D’abord nous allons chez M. Lavoine admirer sa belle
collection d’outils préhistoriques. M. Delambre appelle notre
attention sur quelques pièces provenant des environs de '.
Montdidier, notamment de La Boissière et Lignières. .
Chez M. Louvet, nous remarquons une coupe de la cen-
drière, que nous devons explorer, faite avec les produits
memes de l’exploitation.
Le déjeuner, rapidement préparé, met en joie tous les
excursionnistes. Un illet de vin, une bonne tasse de café et
un cigare exquis sont bienvenus de nos jeunes potaches.
Avant le départ, je donne quelques explications sur la
carte géologique de la région. Les divisions établies par les
Géologues dans l’Eocène inférieur sont les suivantes:
7. Sables de Guise.
6. Lignîtes du Soissonnais et Grès il végétaux.
5. Argile plastique de Meudon.
4. Conglomérat a Coryphodon et sables de Bracheux.
3. Calcaire de Billy et de Sézanne.
2. Sables de Billy.
1. Poudingue de Nemours.
La coupe générale de Coivrel présente, d’après M. N. de
_ Mercey, les assises suivantes:
e. Dépôts superficiels.
d. Sables et grès de Sinceny.
c. Lignites.
b. Calcaire de Mortemer et Argiles. ·
a. Sables de Bracheux.

— iî)2 — I
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` Dngmïëd Dy  

.. mg -
An-dessous se trouvent les premiers bancs de craie.
A 2 heures, nous sommes sur la route de Tricot à Mai-
gnelay.
Remarqné un superbe champ de Tréde incarnat, récolté
en vert. Uempierremcnt du chemin se fait avec de gros
silex à patine verdàtre, qu’on trouve entre les sables et la '
marne. Une pièce de blé présente de nombreux vides: les _
plantes ont été comme brûlées. C’est un elfet du crud d' am-
moniaquc, employé en excès. ·` `
Ce produit, vendu aux agriculteurs, est le résidu de l’épu-
ration chimique du gaz d’éclairage : c’est donc un mélange
complexe de carbonate de chaux, de soufre, de sels ammo-
niacaux, de composés cyanogénés et de sciure de bois.
D'après des analyses faites par M. Müntz, il contient de
2,8 à H p. °/, d’azote, dont:
Azote ammoniacal ..... l,i à 6,6
Sulfo-cyanure et cyanure . . . 0,7 à 2,2
Azote organique insoluble. . . l,0 à 5,2
Le crud d'ammoniaque est donc un excellent engrais
azoté; mais la présence des composés du cyanogène, nuisi-
bles à la végétation, nécessite des précautions particulières
qui ont été étudiées par notre ami, M. Paul Bernard. D‘après
lui, il ne faut jamais le répandre en couverture, mais sur la
terre nue, au moins un mois avantles semailles, dansles sols
légers un peu calcaires. On peut aussi l’utiliser pour la
destruction des mauvaises herbes (I).
Près de la borne 378, à droite de la route, M. Louvet
nous fait visiter ses magasins pour engrais et une sablièrc
importante. La terre végétale a une épaisseur variable, de
0“‘,80 à i"‘,50, recouvrant 5 m. de sable, employé pour la
maçonnerie.
· (1) P. Bznmnu. Le Crud d’ammoniaque. (Progrès agricole: 1896 et 1903).

— 101 -
Un sentier montant, tout herbeux, nous conduit à la
cendrière de M. Louvet.
Nous pouvons relever la 'coupe suivante:
Terre arable ........... 0***,50
Grès avec sable .......... 0*** ,70
Sable ferrugineux jaune ....... 2***,50
Sable humide melé à dela glaise .... 4***,50
Calcaire coquillier ......... 0***,60
` Glaise pour poterie ......... 2***,50
Cendres pyriteuses ......... 2***,50
Glaise ............. 8***,00
Le calcaire coquillier se trouve souvent par poches ou
lentilles ; quelquefois il forme une véritable couche de 30 à
40 centimètres d’épaisseur.
. La glaise, qui est au—dessous des lignites, retient la nappe
d’eau de Coivrel et des pays voisins.
On expédie l’argile plastique jusqu’a Montières, Moreuil,
et Conchy-les·Pots, pour servir à la fabrication des pannes,
ou de briques semblables à celles de Gannes.
A 3 heures 1/2, nous quittons la cendrière. Un chemin
mitoyen, partant de la route de Maignelay, nous conduit
vers le cimetière de Coivrel.
Nous laissons à notre gauche la butte du vieux Moulin,
utilisé autrefois comme signal de triangulation. Quelques
débris de grès sont recueillis dans le voisinage d’une ancienne
cendrière, encore exploitée en 1877. Elle fut étudiée par la.
Société Géologique de France, sous la savante direction de
notre vénéré collègue, M. N. de Mercey. Un y trouvait les
dépôts suivants :
e. Limon sableux avec galets et grès coquilliers, remaniés
à la base, · formant une couche superficielle d’épaisseur
variable, et au maximum de ........ O"',80
`_ d. SablesdeSinceny, jaunatres clairs ouassez blancs 6'“,00

- gt)5 -
c. Lignites et argiles :
7. Argile sableuse gris vert ....... 0**,30
6. id. gris bleu ....... 0**,20
5. id. à Cérithes ....... 0•',l0
4. Falun coquillier .......... 0¤,30
3. Marne violette. . ., ........ 0**,30
2. Marnes fissiles grises et jaunes avec veines ' ·
de lignite ............ t¤,t0
I. Lignite avec argile jaune ....... 0*,60
Aujourd‘hui une végétation luxuriante couvre de son
manteau les creux laissés par l'exploitation du sable (1).
Un sentier qui croise la route de Tricot à Coivrel, nous
conduit à la Tour signal de l’Élat-Major, par des champs
remplis de bleuets, ou par des pâturages couverts de col-
chiques. Dans le lointain, nous voyons se profiler le mont
Soulflard, qui a la réputation de couper les orages;
Nous descendons au cimetière du village. La sabliére de
I M. Davenne, au·dessons de 1 m. de sol argileux, a 5 m. de
sable, présentant à la partie supérieure un peu de grès en
plaquette.
Nous allons nous reposer quelques instants sur les gros '
blocs des Catelets, qui ont été étudiés par M. Rendu, dans
les Mémoires de la Société des Antiquaires de Picardie.
· Puis, par des sentiers herbeux, nous gagnons le Pigeonnier,
à forme hexagonale. Les prairies nous olfrent des Pains.
d’hù•ondclle, que l’on nomme, suivant les localités,anwu1·ettes,
A langues de femme, ou tremblant:. _
` Nous arrivons à Coivrel. Un peu au-dessous de l‘Eglise,
nous étudions en place un dépot d’Écaülettcs présentant la '
coupe suivante :
(1) N. nm Mnnczv. Course de la Société Gëologique de France à Mai-
gnelay, le samedi 7 septembre 1878. (Bulletin de la Société Géologique
de France, 3·• série, T. VI, p. 679). ·
33• Amis:. ·8

q v - 106 Q _
Limon sablonneux ...... ` . 0**,50
Sable jaunatre ......... 2*,50 ·
Falun coquillier ........ ' 2*,40
Beaucoup de caves de Coivrel sont dans les écaillettcs. On
nomme ainsi une ·importante couche de falun, formé par
` l'accumulation de petites coquilles de Cérithes ou de Cyrènes,
presque toutes brisées. Au milieu nous trouvons des écailles
complètes d'O.rtrea bellovacina.
i La chaleur accablante fait tirer la langue aux excur-
sionnistes, heureux de trouver, près de l’Eglise, de la bière
très fraîche. Notre doyen, M. Delambre, toujours infati-
gable, revient avec un beau grès de Sinccny présentant des
empreintes de Mélanies et de Cérithes.
Mais il nous faut repartir vers le bois de Montgerain,
M. Lavoine veut bien me signaler les Vignettes de Coivrel ;
à Tricot il y a aussiiun chemin des Vignes. Autrefois toute
la région de Montdidier présentait des vignobles importants,
dont on trouve encore quelques lambeaux à Marissel, près
de Beauvais.
Un sentier nous amène rapidement à la route de Coivrel
`à Montgerain, traversant le bois du même nom.
' Nous nous rendons à une sabliere appartenant à M. Gossîn,
Une coupe parfaite nous donne :
Terre végétale ......... 1**,00
Eminence .......... a-·,00 _
La partie supérieure est formée de coquilles d’Huitres.
Au·dessous, parmi les petites écailles, nous pouvons déter-
miner Cerithùzm variabile et Cyrenea cuneiformzlr.
Notre excursion est terminée. M. l’lnstituteur de Coivrel
qui nous avait accompagné jusqu’à Montgerain, retourne
vers sa butte. Des voitures, mobilisées par MM. Lavoine et
Louvet, nous ramènent à Tricot. Nous avons àpeine le temps

.. 407 ...
de prendre congé de M"' Lavoine, qui nous avait reçus si
gracieusement dans sa belle propriété.
· Le train siftle le départ à 6 h. 50'. Nous arrivons à 8 h. 1/4
à Amiens, tous recram et contents de notre belle journée
de plein air (I).
H. Dvcmmssov.
Note sur les Collections d’Arsign6es
et sur
un moyen d’y joindre les toiles.
` Parmi les Arthropodes le groupe des Arachnides atoujours
été jusqu’ici particulièrement négligé par les naturalistes et
surtout par les collectionneurs. Soit répulsion, soit que les
recherches présentent plus de difficultés, on s’est peu
attaché à la récolte des Araignées. L'étude de ces bestioles
est cependant des plus attrayantes et comme les collections
un peu complètes manquent presque partout, méme dans
les grands musées, il y a la encore de jolies découvertes à
faire, pour les chercheurs ruraux qui ne se contentent pas
de faire de·l’histoire naturelle à huis clos. Bien que je ne
sois pas absolument spécialiste, je crois le département de
, la Somme, ou tout au moins la région comprise entre
Amiens, Péronne et Montdidier, particulièrement riche en
Aranéides : j’ai très souvent remarqué, au cours de mes
excursions, des espèces qui me semblaient rares et surtout
fort curieuses. A Davenescourt, dans les marais, j‘ai trouvé
un spécimen gigantesque d’Argyronete aquatique dont le
corps et les pattes étaient entièrement couverts de longs
poils noirs lui donnant l’aspect d'une petite Mygale, à tel
° (1) Communication faite le 13 Novembre 19(B.
4 I

I
- gœ -
à tel point que mon compagnon eut un mouvement de recul
à la vue de cette énorme araignée.
Le montage des Araignées en collection parait tout d’abord 1
assez difficile, car les moyens préconisés pour leur dessic·
cation et leur préparation à l’instar des Coléoptères ou des
Papillons, sont peu pratiques et ne permettent d’obtenir que
des spécimens tres imparfaits ou brisés, ne rendant en rien
` le port naturel. Le meilleur moyen est le montage dans i
l'alcool a 90°, par lequel on peut obtenir, sans beaucoup de l
peine, un échantillon conservant absolument son port Z
naturel et tous ses organes.
E Ce procédé est indiqué dans le tres bon ouvrage de
` M. Albert Granges, mais sans grands détails, et les collec-
tionneurs savent combien il est précieux, lorsqu’on veut se
servir d'un procédé, d’avoir à son endroit des indications A
précises. Le procédé est basé sur l’insolubilité de la gomme
arabique dans l’alcool.
Pour en obtenir de bons résultats, il est nécessaire de
prendre quelques précautions. J ’opère de la façon suivante.
Au retour de la chasse, les Araignées sont tuées par immer-
sion dans un peu d’éther des pharmacies; ce moyen leur
fait acquérir rapidement une certainerigidité qui est utile
pour le montage ; aussitot les insectes morts, on les laisse se
ressuyer sur une feuille de papier buvard, puis on enduit
légérement une lamelle de verre dite porte objet, d’une
couche d’une solution forte de gomme arabique et apres
2 ou 3 minutes on dispose dessus l’araignée, en lui donnant
le port naturel, pattes et palpes étalées. On peut ainsi fixer,
par les extrémités des pattes, les plus grands Faucheurs,
sans que le corps touche la lamelle, par suite précisément
de l’asphyxie au moyen de l'éther qui donne une rigidité
suftisante. ll ne faut enduire les lamelles que d’une couche
tres mince de gomme; sans cette précaution, il arrive
qu’au bout de quelques mois la. gomme s'écaille et l'insecte ‘
D

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·   ' i tr>:!«: de g·»u·x·1t- arabique et :q·ri~~
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V Toile d'araigné6 (Cliché de M. Dnsmnsoxs).

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risque de se détacher; j’ai cependant pu conserver depuis
l plus de IO ans des spécimens qui avaient été montés sur des
I lamelles trop enduites, sans qu’ils se soient détachés. Lorsque
la lamelle est parfaitement sèche,,on l'intr0duit dans le tube
rempli d’alcool destiné à la recevoir. ll faut se garder de ·
. vouloir aller trop vite: en effet si la gomme n'est pas assez
sèche, ce qui arrive lorsque l’abdomen touche le verre et
détermine un point où la dessiccation est plus lente, il se
fait de suite un précipité blanc opaque de gomme qui dété-
`riore la préparation. Ce procédé de conservation ne s’appli-
que évidemment qu’à nos araignées communes et aux
. espèces analogues; ce sont du reste les Arachnides les plus
— nombreux. Quant aux Scorpions et Mygales, ils se montent
parfaitement à la manière des Coléoptères.
.|'ai voulu attirer particulièrement l’attention, sur l’addi-
tion aux collections d’Araignées, des toiles de certaines
espèces. Ces toiles n'ont encore été observées que bien
imparfaitement et leur récolte est presque impossible.
Après avoir tout essayé, capture sur un papier gommé, sur
A verre ou sur miroir, j'ai dû renoncer à obtenir le moindre
résultat. ll serait cependant intéressant de placer auprès des
Epeires, par exemple, les travaux qu’ils exécutent si mer-
veilleusement. Je mets sous les yeux des lecteurs une photo-
graphie d’après nature de la toile de l’Epeire diadème, que
j’ai pu obtenir au moyen d’un petit « truc » (1). Les fils des
toiles sont si ténus, qu’appliqués sur un verre ou sur du
papier, l‘œil ne les perçoit que très difficilement; il en est
de même et plus encore sur le verre de la chambre noire de
l’appareil photographique, par suite, nécessairement, de la
distance plus grande de l’œil à l’objet. Voici alors comment
j’opère. A l’aide d’un vaporisateur, pulvérisant très finement,
(1) Voir la PLANCHE V donnant en Photo-gravure la toile de l’Epeire
diadème, d’après un cliché de l’auteu1·. _ _ '

. 1
- HO —
je recouvre la toile d'araignée à photographier d'une légère
rosée, puis, rapidement on tend ou on agite derrière la
toile un voile noir : la toile se détache alors très nettement
avec ses moindres détails. ll faut poser une ou deux minutes
environ. J’ai pu obtenir ainsi de très bons clichés et de
belles épreuves sur lesquelles on peut suivre le réseau
admirablement tissé; souvent meme, comme je l’ai fait, on
· peut en opérant avec dextérité, photographier l’araignée
pendant son travail (I). '
H. Dasimsons.
Contribution à‘la Flore de la Somme.
Je crois intéresser la Société en présentant quelques
· observations recueillies dans le cours de mes herborisations
en l903. J’ai trouvé dans la foret de Crécy, en plein taillis,
le 25 juin, plusieurs échantillons de Dianthus barbatus, l’œil- `
let de poète du vulgaire. Cette plante ne figure pas dans la
ilore locale. J ’ai fait part de ma découverte à notre collègue,
M. E. Gonse, qui m’a demandé si j’avais remarqué une
habitation voisine. Je n'ai vu ni chemin, ni maison à proxi-
mité. Il est certain que ce Diant/ms est naturalisé dans la
foret déjà. depuis plusieurs années.
A Proyart, dans une promenade au bois Canaple, j`ai vu
Ainemone pulsalilla L. en fleurs. Elle y est tres commune.
Dans les bois de la vallée, Adoza moschatellina L., Saœifraga
granulala L., Neottia nidus-avis Rich., Circœa lutetiana L.
et Omithogalum umbellatum L. y sont assez communs. Dans
la vallée meme, Gagea arvensis Schult.
Quelques jours plus tard, dans une excursion aux marais
, de Proyart et d'Etinehem, j’ai récolté Careai jïliformis L à
(1) Communication faite le 9 Octobre 1903.

— U1 —
Etinehem et Elodea canadensis Michx. a Proyart,. dans un
petit canal que les tourbiers del'endroit appellent « coulette
Turquet ». Très abondante dans ce petit cours d’eau, cette
plante ne se rencontre pas ailleurs dans les marais voisins.
Le 7 juillet, autour de Montdidier, j’ai remarqué que W .
Papaver hybridum L. et Antirrhinum Orontium L. y sont
assez communs et que partout où on les voit, on rencontre
Calendula arvensis L.; Allium oleraceum L., n’y est pas rare.
Le 15 juillet, j’ai recueilli à. Liomer, sur un coteau cal-
caire bien exposé au Sud, plusieurspieds de Phalangium
_ ramosum Lmk. en fleurs et un échantillon de Icucrium
` montanum L. A
Le 25 juillet, j’ai récolté, à Proyart, sur un coteau calcaire
boisé, plusieurs pieds disséminés d’E'uphorbia cyparissias L.
Du reste, j’ai retrouvé cette plante dans`la mème localité, ·
200 mètres environ plus loin, sur le mème coteau. Chlora
perfoliata L. et Hyoscianus niger L., n’y sont pas rares.
Quelques jours après, j’ai remarqué à Etinehem Digitalis
lutea L., Hclleborus fœtidus L. et Wncetoxicum offcinale
Mœnch., sur une colline peu boisée et bien exposée.
Le 11 août, dans une excursion à Saint-Quentin-en-Toun
mont, j’ai rencontré Bvunclla alba Sall. dans les dunes, près
du marais. Elle y est très rare. Autour d’un verger, au
milieu des dunes, j’ai trouvé de beaux échantillons d’(Èno-
them bienmlr L. J‘ai recueilli aussi, à la même époque, à
Morcourt, un superbe spécimen de la mème plante, dans
un champ de betteraves. ll est probable qu'une graine aura
été mèlée à la semence, puisque ce pied était sur la mème
ligne que les betteraves. Dans cette localité, j’ai aperçu sur
un vieux mur, de belles touffes de Corydalis luœa DC. A
Chuignolles, Stachys gcrmanica L. est commun sur les bords
des chemins; à Chuignes, Silybum Marianum Gœrtn. ·
Le 3 septembre, j’ai vu dans une petite mare des marais
du Crotoy, plusieurs échantillons de Ilanunculustric/zophyllus

· l
· — H2 —
Chaix. et d’Alisma ranunculoïdes L. Dans les marais Carea:
trinervis Desgl. et Erythrœa pulchella v. palustris (P. Fl.) n’y
sont pas rares.
Le l5 septembre, j’ai récolté dans le marais de Proyart
` Gentiana pneumonanthe L. qui n’y est pas commune, Cladium
mariscus Br., Trzylochin palustre L., et, dans le marais de ·
Chipilly, Limnanthemum nymphoïdes Hotf. qui y est assez
abondant. Dans les bois du marais de Proyart, on trouve
assez communément Gentiana germanica Willd.
Le 27 septembre, j’ai recueilli; à Rosières, au bord d’un
» champ, Lactuca scari0la·L. et Datura stramonium L. (4).
D' Cwssuw.
‘ Ouvrages reçus. '
Naturforscher- Verein zu Riga. Vol. XLV. e- D" G. Tnous.
Etude sur la nature du bois chez le Taxus baccata. —
C.-A. Tmcu. Supplément à la faune des Papillons. ·-C. Gnnvt.
Un lézard à queue en forme de cuiller.
Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin. It série.
Vol. XXXVIII. N° M5. — D' Avevsrn Roma. Contribution à
l’étude du développement de la capsule surrénale de la
souris. - Danis Caucus?. Contributions à la flore d'Yverdon:
Phanérogames adventices et Micromycètes,
Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg.
Annuaire du Musée zoologique. Tome VII. N"' 1 à 3. —
A.-M. Nmonsm. Note sur des Lacertiens nouveaux. —
V. Bmtcm. Matériaux pour servir à Pornithofaune du gou-
vernement d'Alcomolynsk. — N. Aoemme Matériaux pour
l’étude des Sténopelmatides paléarctiques (ûrthoptera Locus-
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(1) Communication faite le 24 Décembre 1903.

— 113 —
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presqu’ile de Talmyr de septembre 1900 à août 1901. ——
Fa. W. Kouow. Le genre des Nématides Pristiphora Latr.
(Hyménoptères, Tenthrédinides) de la faune paléarctique,
dans l’état actuel des connaissances. — V. Bumcm. Cata-
logue des espèces connues de la famille des Paridz. —
Matériaux ornithologiques de l'expédition pour l'exploration
scientilique et industrielle du Mourmane 1899-1901.
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am Main: Berîcht 1902. — Prof. D' F. Ricnrsns. Nouveaux
habitants des Mousses. — Fntenmcn Mavnen. Le quarzite de
Neuweilnarc, étude de paléontologie sur le Dévonieù rhénan.
- D' Joiuns Guns. Les glandes dorsales des larves des
Hémiptères-Hétéroptères. - Prof. D' F. Kmxnnm. Le déve-
loppement du monde végétal, surtout au point de vue des
nouvelles découvertes de plantes fossiles. — Canm vou
Eamnosn. Zoogéographie et ornithologie d’Abyssinie, et du
pays des Gallas et des Somalis. — Prof. D' E. Maux. Les
poisons des aliments.
' Naturforschende Gesellschaft in Brûnn. Mémoires. XL°
' volume. l901. — Emwnn R1a:1·r·r1aa. Aperçu analytique des
genres et des espedes des Coléoptères des familles Byrrhidœ
(Anobiidœ) et Cioidœ. — Tableaux pour la détermination
· des Mélolonthides de la faune européenne et des contrées
voisines contenant les groupes des Pachydemini, Scricini et
Melolonthîni. — Fnanz Mxrouscuen. Supplément à la flore
bryologique de la Moravie et de la Silésie autrichienne. —
Vxscenz Neuwiwra. Nouvelles notes minéralogiques sur les
environs de Zôptau.
Naturforschcnde Gesellschaft in Brünn : Mcteorologzlsche.
Commission. 20° volume. — Résultats des observations faites
en 1900. ·

I
— H4 —-
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flore algologique de la partie montagneuse de la région rhé-
nane et des pays voisins. — E. Esrnuscnino. Les Desmidiacées '
de la région montagneuse. — D' E. Wu.uscmun·1·. Les Dolües
dans la craie dévonienne moyenne autour d’Elberf'eld. 5
Natur/'orschende Gesellschaft zu Danzig .· Schri/`len. Nou- v
velle série. t6° volume, 4* fasc. - A. Rename. Insectes A
nuisibles dans la Prusse occidentale et des moyens de les
combattre. — 1** partie : Principaux insectes nuisibles aux
céréales encore en boutons. — B. Hmuuci. Supplément à la
faune ornithologique de la Prusse occidentale. 1** partie:
Faune du lac de Zarnotwitz et des environs.
Zoologisch-botanische Gesellschaft eh Wien .· Abdhand-
lungen. Année |902. LIl* volume. —— Gorrra. Luzs. Les Sta-
phylinides du genre Dictyon Fauv. et revision du genre
Conosoma Kr. — D' A. Ginznancnn et D' C. Racmuaan. La
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Katana. Troisième supplément à la flore de la Garinthie. ——
Tn. Müusrnn. Les espèces norvégiennes de la famille des
Byrrhùfœ. - Luow. Gzmcaswsn. Les coupes génériques du
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Apides du littoral autrichien. — Sie. Tndn. Note sur la classi-
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Cunazidœ. — Gorrra. Luza. Revision des espèces paléarc-
tiques de quelques genres de Stapbylinides.=— CM1:. Hononws.
Etudes coléoptérologiques. - D' A. Kruwss. Supplément à
la faune des Orthoptères du Sahara. — Amcxauona Zour.-
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Bohmen « Lotos » in Prag. Année 1902. Nouvelle série.

. — U6 —
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d’œufs dans le testicule de la Salamandra maculosa, note
pour l’étude de Phermaphroditisme choz les amphibies. —
Ruoonr Bam. Contributions à l’étude des conduits lactifères.
' —· Jossrn Burner. Structure anatomique du gynécée chez
le Lamium et le Romarin. y
Natur/orschende Gesellschaft in Basel Verhandlungen. Vol.
XV. Faso. 1 et vol. XVI. — Ruoomv Bcncxnannr. Note sur
l'histoire de la biologie. ·—- F.-A. Foam., Recherches sur
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Jossrn. L’indîvidu en zoologie. — Homm D' J. M. Psmersn.
Quelques méthodes pour prévoir le temps.
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Münmnsnnenn. Supplément à la faune des Papillons du
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nifères du Diluvium de Boizenburg. - M GILLIER. Un nou-
veau supplémentà la dispersion de Chrysophanus Virgaureœ
L. et Melanargia Galatea L., dans le Mecklembourg. —
G. Tassuauu. Papillons nouveaux et rares des environs de
Stavenhagen. — Liste des papillons pris à Lübeck. —
G. Gnonws. Quelques renseignements nouveaux sur le
Hamster.
Naturwissenschaftliche7· Verein in Hamburg. 1902. 3° série,
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toxide et autres Oligochœtes du lac de Telezki dans l’A|tai
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diaire entre la pomme et la prune. —— 0·r·ro Juir. Supplé-
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, Naturforschende Gesellschaft in Emden. 8'1• volume annuel

l- 119 —
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nes frontales, les bandes de blocs et les asars dans la partie
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nides du Caucase. ‘
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zu Halle a S. Zeitschift für Naturzvissenschaften. 75* volume,
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— 127 — ·
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
· Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34"'.
Juillet 1904.
 -— _
,,, uxuouàma. Em·i:m·r¤:ua.     E   É  I _   gg    1
É ·—·-··-.····--—·-—-··..F· È àl    É  5 È É namauuas.
C- minima maxima minimnjmagjma   ·‘   I É         É I E
1159 761 I3,5 21,6 53 2,4 W 2 5.0 Averses le malin.
61 62 l|,0 2I,0 65 0,4 W S 6,0 Petite pluie le malin. ·
’ 61 62 14,8 2l,4 62 ·. W 4 3,0 Nungeaux
· 62 B3 11,0 1 20.5 65 u W 5 12,0 Beau temps,
- HI,5 63 8,0 23,8 60 n W 4 5,5 Nuageux.
· 63 65 14,0 1 'II,8 'l4 » NW 111 4,5 Couvert le matin.
63.5 65,5 11,2 1 26,6 64 ll NW 4 11.5 Peu nuageux.
î'- 62,5 65 12,0 u 2î,6 62 ·· NW 0 12,5 Heau temps.
‘— 63 05 11,6 29,6 57 al N I} 12,0 Beau tampa elchaud.
I  62 64 14,8 28,3 53 » E 0 13,5 id.
I1 59,5 63 14,3 28,8 52 .. FINE 0 12,0 id.
12 58,5 61 15,2 31,4 5l » E 2 9,5 T. chaud et orageux.
1  61 64 15,2 26,0 T0 » NW 2 12,0 Moine chaud.
14 60,5 64 13,0 30,7 63 » NE 2 13,5 llhaunl et orageux.
1 56 61 I5,5 34,2 49 ·. SSW 5 10,5 Tam pa très chaud.
1  60 64 l5,8 29,0 64 ·· W 0 I3,5 Halle journée.
1 02 64 15,4 34,2 5”l » NN W U 10,5 Très chaud.
1  63 B5 11*,8 29,0 63 . E 0 13,5 Beau temps.
I  59 63,5 13,8 29,0 57 n E 2 10,5 Urugeux le soir.
1 59 60 15,5 26,0 46 0 SSW 5 |1,0 Petite PI. à 6h. du m.
60 61 I2,0 25,5 67 u N W 2 11,0 Aaaez beau.
. 60,5 6*2 14,0 27,0 60 ·· NW 5 11,5 Girl peu nuageux.
58 62 13,2 31,0 48 » N 0 12,0 Beau temps
  55 59 14,6 31,0 53 6,3 SW 2 6,0 Or. 3h. 1,12 ùîh. e.
, 51 55 I5,B 26,E B4 2,5 B 11 3,5 Ciel couvert.
: 50,5 53 14,2 23,8 78 16,7 SW 6 -1.5 Pluie toute la nuit.
52 56,5 14,4 19,5 90 0,3 W 10 1},0 Petites averâes le m.
2 56,5 61,5 14,6 , 2I,0 T8 ar W 8 'i,0 (}0uve1·1.Ie matin.
1 60,5 62 9.2 27,0 61 ·· W 0 13,0 Beau temps.
1 58,5 61 14,8 29,2 58 7,4 E 0 13,0 Orage lu nuit.
_ 1 58,0 62,5 17,0 22,0 80 » W I0 8,0 Temps assez beau.
Total de la pluie en millimètres z 38,0.
_ Abréviations et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — G1. bl.
Gelée blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - L'état du ciel,
la direction du veut, I’étst hygrométrlque sont observés à 9 h. du malin. - L'éts1 du ciel est
mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloellé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’hétio-
graphe de Campbell. , ·
1

. — 128 —
OBSERVATIONS METÈOROLOGIQUBS.
Station agronomùyue d'A miens. — Altitude 34". ·
Août 1904.
1 ,,; Banouma. uràmvruns     E   Ég ,_   E É
É ,`__",_ ¤ E 5 Q §§ IE 5 É 3 nsnulnquas.
I ¤ minima maxl inîma maxi  Eg °' É ÉÉ É ¤ É
I . .. .··- — *~
1 1 61 763 11,4 26,  57 n N 4 12,0 Assez beau.
2 61,5 63,5 15,2 28.  58 » E 0 12,0 Temps chaud.
· 3 62,5 64 14.0 30, 58 » E 0 12,5 id.
4 58 63 15,0 32,  61 0.2 E 0 11,5 0ragea8h.1]4 s.
5 59 62 17,0 26,  70 » NNW 2 9,0 Nuageux.
60,5 62 16,0 24,  64 7,8 W 10 1,5 P1. 11 5 h. s. et laîuit.
7 62 64 15,6 22,3 92 9,8 W 10 6.5 Pluie le matin.
62,5 63,5 14,4 23,  94 » NW 10 8,5 Couvert le matin.
I 60,5 63,5 12,8 24, 64 » NW 0 10,0 Assez beau.
1 58,5 61 11,0 23,2 70 » NW 0 7,0 Ciel un peu nuageux.
* Il 55,5 59 11.3 22,5 75 » NNW 8 6,5 Très nuageux.
I 12 58,5 64 10,6 21,  6l · WN 5 12,0 Vent passe à W.
I ,13 61 64 8,0 25,  63 » W 2 11,5 Assez beau.
4 14 58 61 11,0 27,  61 » W 0 11,5 Beau temps.
É 15 57,5 61 14,6 22,  56 · W 5 10,0 Vent fort vers 5 h. s.
g 16 61 62 11,5 24,2 58 » SW 5 12,0 Assez beau.
17 54 61 11,0 28,  58 0,4 SW 4 8,0 Belle mat. Petite Pl.
g 1 54,5 59,5 12,5 19, 75 » W 8 4,0 Beau temps le soir.
g 19 59 60 10,2 21,  75 0 NW 10 6,5 Pl. faible. Beau t. s.
'_ 60 61 8,8 21,  77 » NW 4 8,5 Couvert le matin.
. 1 58,5 61 9,2 21,  64 » NW 5 3,5 Très nuageux.
` 52 58,5 6,8 21,  70 10,8 SW 5 1,0 Or. avec Pl. à 4 h. s.
52 60 10,8 l9,' 76 0,4 N 5 1,5 Petite Pl. ll 11 h. m.
4 58 59,5 11,0 l7,` 68 0,2 N 7 3,5 Petite Pl. li 1 h. s.
' ` 59,5 62,5 9,0 20.  75 4.3 N 8 5,5 Averses.
60 62,5 9,4 19, 70 2,0 WS W 10 1,0 P. la nuit. Ciel couv.
60 63 15,2 22,4 84 0,1 W 8 10,5 Nuag. le m. B. t. les.
62 63,5 10.0 23, 70 » NE 0 9,5 Beau temps.
59 62 12.0 27.  66 ¤ E 0 11,0 Le vent passe au SE.
55 59 12,5 28,0 67 7,2 SE 5 5,5 Orage à 5 h. s.
1 54 55,5 16,0 21,0 79 2,6 SW 8 2,0 Temps pluvieux.
Total de le pluie en millimètres: 45,8
· Abréviations et observations: B. Bourrasqne. — Br. Brouillard. - Ecl. Eclalr. — GI. bl. Gelü _
· blanche. — Gr. Grele. - Ng. Neige. -· Or.· Orage. — 'l'on. Tonnerre. ·- L‘élat du cieI,ladlrec·
Iton du vent, 1’éla1 hygromélrlque sont observés à 9 h. du malin. - L‘6la1 dn clal est mesuré le
 1:;:1 dixièmes de néhuloslté. — Les heures de aolell sont maures avec 1’h6l1ograpli• dt
p . .

 
B U l.l.ET| N
ns LA ‘
DU NORD DE LA FRANCE
N° 361. - Septembre-Octobre 1904. - 33e année. - T. XVII.
Annssssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
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Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
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! SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du
  14 octobre 1904. p. 129. — Notice biographique du D" Du
Rosms, par M. le D' Hsursrnuinnn,   131. - Extrait du pro-
gramme des Sociétés savantes, p. 1 'l. - Dissèmination des ‘
I plantes par les poissons, par M. V. Bnsrtnicovsr, p. 139. — Note
‘ sur les ossements d`Elep as primigenius, trouvés à Montiéres,
V par M. L. Dsutuens, p. I43. — La Ballastière d'Etouvy à Mon-
; tières, par M. L. Dsnztusnxc, p. 146. — Ossements découverts il
l la Carrière Boutmy, dans ïi Ounternaire de Montières, par M.
L. Dsutusnn, p. 148. — Le yopotame ou Rat géant, par M. F.
Caooumr, p. 152. — Ouvrages reçus, p. 154. — Observations
météorologiques, pp. 159-160.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
séance céuésnn nu 14 ocrosm; 1904.
, · Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Nécrologie. —— En ouvrant la séance, M. Duchaussoy,
rappelle la perte que vient de faire la Société Linnéenne,
dans la personne du D' DU Rosutts, son Président, décédé à
Amiens, le 29 Septembre. ll retrace en quelques mots les
travaux scientifiques de notre regretté collègue, et prie M. le
D' Hantefeuille de rédiger pour le Bulletin la notice biogra-
ï phique de son savant prédécesseur à l’Ecole de Médecine.
L 33' Année. 9

.. 130 ..
Connnsrormaucuz 1° Lettre du Ministère de l’lnstructîon
publique et des Beaux·Arts, annonçant l’envoi d'ouvrages
venant de Belgique, de Norwège, de Suisse et des Etats·Unis.
2° Le Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts,
envoie le programme du 43° Congrès des Sociétés savantes de
_Paris et des Départements, qui se tiendra à Alger du 19 au
26 avril 1905.
Les mémoires devront parvenir avant le 31 décembre pro-
chain, au 5• bureau de la Direction de l’Enseignement
supérieur.
3° La Bibliothèque de l'Université de Toulouse annonce
- l’envoi de ses bulletins.
4° M. l’abbé Dequevauviller informe la Société qu‘il a reçu,
de l’abbé Marchandise, le Lathrèa squamarùz, trouvé sur un
petit rideau dans une ruelle de Combles (Somme).
5° M. Choquart, au nom de M. Michel Dubois, dépose sur
— le bureau un nid de Bouvreuil avec quatre œufs, qu‘il a trouvé
à abandonné dans son jardin au printemps dernier.
‘ 6° M. Bertrand donne lecture d’u ne note de M. Brandicourt,
sur la dissémination des plantes par les poissons. '
7° M. A. Thieullen fait don à lafSociété de plusieurs exem·
plaires d’un ouvrage qu’il vient de publier: « Hommage à
. Boucher de Pcrthcs. »
D La Société lui adresse ses rertferciementsî
8° M. L. Carpentier présente un Sirex (Paumrus juvencus
L. di), capturé par notre collègue M. (1. Copineau, sur un
Weigelia rossa, à Hornoy. M. Brandicourt montre un insecte .
. semblable capturé par M. Bouvier. `
Cette belle et rare espèce n’était encore représentée dans
notre département que par un exemplaire Q trouvé à Tilloy-
lès-Conty par notre très regretté collègue le D' Du Roseau:.
. Elle vit à l’état larvaire dans le bois des sapins et des pins
et pourrait causer de sérieux dégats dans nos pineraies si elle
venait à s’y multiplier.

l
I
P

`\
Bull. de la Soc. lima. Pl. VI. \
I
DR F. DU ROSELLE
TRÉSIDENT DE LA _SOCIÉTÉ LINNÉENNE DU NORD DE LA TRANCE
(1.854-1904)

— 131 —-
` 9° M. Brandicourt annonce qu'il a trouvé à Poix, sur un
talus le long de la route de La Chapelle, le Melissa offcinalzls,
paraissant parfaitement naturalisée et poussant là depuis
longtemps. 4 ·
Il a récolté aussi dans le bois de Croixrault Ncottia nidus
avis.
Le Secrélaire—A djoint .·
_ F. Cnoovanr.
Notice biographique du Dr Du Roselle ·
Préddentdlleâoelété Llnnéonne du Ilorddele France
‘ Eugène—Jean-Baptiste-Fernand Du Rossua naquit à
` Amiens, le 18 décembre 1854. Dès l’enfance il témoigna un
grand attrait pour l’histoire naturelle, occupant ses loisirs à
la capture des animaux, courant la campagne pour faire la
chasse aux papillons et les collectionnant avec soin.
ll fit ses premières étudesa la Pension Dacheux, puis
entra au Lycée d'Amiens dont il fut un des plus brillants
élèves. Déjà, à ce moment, se manifesta son esprit observa- _
teur. Curieux, fureteur, il ne se contentait pas des enseigne-
ments superficiels et n‘admettait rien sans raisonnements;
il était avide de savoir jusqu’au bout et d’aller au fond des
choses. i
Son reve eût été de faire quelque grand voyage d’ex-
ploration pour étudier la flore et la faune des régions exo-
tiques. Mais la tendre affection qu'il avait vouée à sa mère
` restée veuve et dont il était l‘unique appui, le flt renoncer
à ses projets. ·
Ses goûts, ses préférences le poussaient à faire de l’his-
toire naturelle. Dans l'obligation de choisir une carriere, il
s’orienta vers la médecine, non pas tant par vocation innée,
mais pour pouvoir plus aisément s’adonner à ses travaux
préférés.

· - lea - A
Il commença ses études médicales à l’Ecole de médecine -
d’Amiens et alla les terminer à Paris. Puis il revint se fixer
dans sa ville natale en avril 1885. Son caractère doux et
‘ affectueux , son humeur toujours égale, sa gaîté calme
jamais bruyante, la finesse de son esprit et la délicatesse de
ses sentiments lui firent conquérir rapidement de solides et
nombreuses amitiés.
Quelques mois après son installation il épousa M"' Péru,
issue, comme lui, d‘une ancienne famille amiénoise et devint,
en quelques années, père d’une nombreuse famille.
Mais en même temps la clientèle du jeune Docteur crois-
sait de jour en jour. Sa physionomie douce, la franchise de
son regard inspiraient la confiance et la sympathie. On
aimait sa bonté, sa distinction, sa conversation si fine et si
spirituelle, par laquelle il savait distraire et réconforter ses
malades. _
Il avaitd’ailleurs pour principe d’ordonner peu de médica-
‘ ments sur l'action desquels il était très sceptique: il s’appli-
quait surtout à remonter le moral du malade et à le rassurer
sur son état.
G’était le médecin consciencieux, plein de bon sens, d’un
jugement très sûr, modéré dans ses appréciations et qui,
sans le chercher, prenait rapidement un immense ascendant
sur ceux qu'il fréquentait. Ses clients, au fur et à mesure
qu’ils le connaissaient mieux, s’attachaient fortement à lui,
et leur confiance, leur fidèle affection étaient la meilleure
récompense de ses soins dévoués. _ _
Sa nombreuse clientèle ne Vempéchaitpas de perfectionner
ses qualités professionnelles : il fut Chef de Clinique chirur-
gicale dans le service du D' Peugnez pendant L ans, de 1887
à 1891. ll fut également Médecin suppléant à Saint-Victor,
puis Médecin titulaire de Saint-Charles et il remplit ces
diverses fonctions avec soin et dévouement.
Du Roselle fut non seulement un excellent médecin, mais

— 133 —
encore et surtout un vrai naturaliste. Malgré l’accroissement
incessant de ses occupations; il n’abandonna jamais ses _
chères études entomologiques. C’était son meilleur délasse·
men t, après une longue journée de fatigues, que de s'absorber
dans la lecture de quelque revue entomologique et d'y noter
les faits se rapportant a ses observations personnelles.
Par les rares après-midi de liberté, son plaisir était de
parcourir les bois ou les marais des environs pour y capturer
les insectes qui étaient ses sujets d’étude. Que n’a·t-il publié
le fruit de ses incessants travaux? ll laisserait de précieux
documents à ses successeurs; mais son excessive modestie
le rendait si défiant de lui-meme, si sévère pour tout ce qui
émanait de lui, qu’il ne voulait publier ses notes qu’après
avoir contrôlé ses recherches à plusieurs reprises. De plus,
sa profession n`e lui laissait pas les loisirs nécessaires aux
travaux qu’il rêvait et qu’il ne put jamais exécuter. ‘
Du Roselle fut un des membres les plus actifs de la Société
Linnéenne du Nord de la France, dont il était membre rési-
dant depuis le 1 juin 187·1,·ayant eu comme parrain son
camarade et ami, M. Fernand Debray.
Nommé secrétaîre·adjoint le 11 février 1888, il s‘acquitta
de cette fonction ingrate avec beaucoup de zèle pendant
quatre ans, jusqu'en décembre 1890. ll fut élu vice·président
le 10 décembre 1898 et présida plusieurs de nos séances.
Mais la maladie vint malheureusement l’él0igner de nous.
, Nommé président le 8 janvier 1904, il ne cessa cependant de
s’intéresser à nos travaux.
En 1897 on établit à Amiens Penseignement du P. G. N.
Le D' Moulonguet, directeur de l’École de Médecine, sachant
apprécier la valeur de Du Roselle comme naturaliste, lui
oll‘rit de se charger du cours de Zoologie. Malgré la rému- ·
l nération bien minime attribuée à cette fonction, Du Roselle
accepta avec enthousiasme et y employa toute son activité.
ll dessina une série de tableaux de démonstration et réunit
une collection très complète d’animaux.
L

(
- 134 — .
Doué de remarquables aptitudes pour l’enseignement, il
_ savait, gràce à son esprit net et précis, donner une grande I
clarté à ses explications. Ne se perdant jamais dans des ,
détails inutiles, il condensait et résumait les points princi- j
paux avec une netteté parfaite. L’École de Médecine lui doit
certes toute sa reconnaissance pour avoir contribué à établir
l'enseignement du P. C. N. et assuré ainsi sa vitalité. On
sut d’ailleurs reconnaître son mérite: en 1900, le Ministre P
lui décernait les palmes d’0fûcier d’Académie.
Du Roselle séjourna à plusieurs reprises au Laboratoire
de Zoologie maritime de Wimereux. G’est là qu’il connut et
fréquenta un des maîtres de la Science française, M. le
professeur Giard qui avait pour lui la plus grande estime.
Un jour, eh apprenant Vaggravation de la maladie de notre
collègue, le savant Professeur de la Sorbonne Pappréciait
ainsi: « Du Roselle est un naturaliste des plus distingués,
un observateur des plus lins et nous devons regretter qu’il
n`ait pu consacrer sa vie entière à l’Hîstoire naturelle. »
ll fut aussi un esprit philosophique des plus élevés. Il avait
sur toutes choses des opinions originales et trés justes,
faites de son bon sens et de son jugement sain et éclairé.
Aussi passait·on des heures à causer avec lui sans fatigue et
sortait-on charmé de sa conversation, emportant toujours
quelque idée nouvelle et intéressante._
Mais dans cette vie active, partagée entre sa clientèle, la
préparation de ses cours et ses études personnelles, il
dépassa la limite de ses forces. La maladie le força une
première fois au repos en juin l90l. ll aurait alors fallu
prolonger ce repos; mais comment persuader à un homme
de son age, en pleine possession de ses facultés, au point
culminant de sa carrière, père d'une nombreuse famille, qu’il
faut abandonner tout travail? ll n’aurait pu, s’y résoudre.
Quitter ses malades lui eût semblé une désertion.
Se croyant guéri, il reprit donc ses occupations et se

- [35 -
dépensa plus que jamais. Alors le mal, un instant endormi, `
se réveilla de nouveau. ll fallut se rendre à l'évidence et
prendre un repos absolu, mais trop tardif l
Qui pourra rendre le désespoir qu'il ressentit en abandon-
nant cette profession à laquelle l'attachaient tant de sympa-
thies.
A la souffrance de renoncer à ses travaux, vint s'ajouter la A
cruelle pensée de quitter les siens, qu’il avait toujours si
profondément et si tendrement aimés et qui se désespéraient
de voir leurs soins rester ineflicaces.
ll fut soigné avec affection et dévouement par plusieurs
de ses confrères; mais la maladie fit son œuvre et trois ans
après la première atteinte, il succombe, le 29 septembre 1904. '
ll n’avait voulu aucun discours sur sa tombe : « Qu’on dise
de moi: ce fut un brave homme, et ce sera assez », disait-il
quinze jours avant sa mort.
Et jamais qualilîcation ne fut mieux méritée: la loyauté,
la droiture, la délicatesse, le désintéressement, il les porta
jusqu’aux dernières limites. Il avait horreur du mensonge,
de l'hypocrisie, du lucre. «Que ne suis-je assez riche, disait-
il parfois, pour n’etre que le médecin des pauvres. »
ll fut bon pour tous, aimé de tous et il laisse à sa veuve
éplorée et à ses· enfants un héritage d’honneur et d’estime `
dont ils peuvent etre tiers.
Du Roselle fut membre de notre Société Linnéenne pen-
dant plus de 30 ans; il y entra presque à la fondation avec
Michel Dubois, E. Delaby, René Vion, E. Gonse, N. de Mercey,
F. Debray, Alphonse Lefebvre, Léon Carpentier et une foule
de jeunes et enthousiastes naturalistes.
ll s'occupa surtout des Arachnides et des Dipteres.
ll publia dans le Bulletin de 1886-87 (1), sous le titre
Contribution à la Faune araclmologique locale, une liste de
(l) T. VIII, p. 229.

- 136 ..
46 espèces, déterminées avec l’aide de M. Simon, le grand
arachnologiste français.
A la page 373 du méme Bulletin il donnait une deuœième
liste d’Aranét`des, trouvés dans le département de la Somme
par M. Simon et Michel Dubois, dans leurs excursions ento-
mologiques. Dans le T. IX du Bulletin, pages 37 et 55 et
dans le T. X, page 340, il insérait encore plusieurs listes
d'Arachnides de notre région.
Du Roselle préparait, en effet, un travail d’ensemble sur
les Arachnides ; la maladie ne lui laissa malheureusement
pas le temps de terminer ses recherches.
Il s'occupa aussi des caractères de détermination des
Diptères. ~
Dans le T. IX de nos Mémoires, page 72,* nous trouvons
une note très intéressante sur l’Inconstance de la conforma-
tion de la 4° cellule postérieure de l'aile du genre TBEIABVA
Latreille (Dipt.), travail accompagné d’une planche explica-
tive. Enfin le T. XI des Mémoires contient son dernier travail
imprimé pendant sa maladie : Sur les organes génitaux des
Ssncornaaa et la nécessité de leur examen pour la détermina-
tion des espèces, travail extrèmement intéressant, enrichi
d’une série de dessins démonstratifs
' Du Roselle laisse donc des documents très curieux et
très utiles pour la détermination des Diptères, et le cata-
logue d’un grand nombre d’Arachnides de notre région.
I Nous regrettons amèrement que sa mort prématurée ne
lui ait pas laissé le temps de finir son œuvre.
Espérons qu'un jour un jeune naturaliste de notre Société
i voudra bien suivre la voie qu’iI avait tracée et utiliser les
nombreux matériaux d’étude qu’il avait accumulés.
tie serait la le meilleur hommage que nous puissions ,
rendre à sa science et à son activité : compléter et terminer
|’œuvre qu’i| avait si bien commencée.
D' Haurarsuiiw.

— t37 —
· EXTRAIT DU PROGRAMME
DU coNeREs DES soc1ETEs SAVANTES
A Amun sa t905.
` SECTION DES SCIENCES
I° Gisements de phosphate de chaux. —·— Fossiles que |’on
‘ y trouve.
2° Minéraux du nord de l'Afrique ; examen de leurs gise- ·
ments: nitrates du Sahara, etc.
3° Etude spéciale des terrains carbonifères dans le nord
de l'Al‘rique.
4° Relations tectoniques des chaines atlantiques avec les
axes orographiques du bassin méditerranéen.
5° Etude géologique des vallées du nord de l’Afrique. Age
de creusement. Capture des cours d’eau des bassins fermés.
6° Études sur le climat du nord de l’Afrique.
'l° Études sur les pluies de sable.
8° Étude des poissons migrateurs.
9° Etude préparatoire des conditions dans lesquelles pour- `
rait étre tentée, sur les cotes d'Algérie, la culture artificielle
des animaux marins économiques (poissons, crustacés,
mollusques, éponges, etc.),
l0° Crustacés amphipodes marins et d’eau douce de l’A|‘ri-
que du Nord.
H° Etude géologique et biologique des cavernes.
• i2° Flore spéciale d’une ou de plusieurs régions de l’Afrique
du Nord. ·
13** Métissage et hybridation des plantes.
i4• Jardins d’études: iardins coloniaux.
15** Maladies cryptogamiques des plantes cultivées en
Algérie. · `
A 10

- 433 -
i6° Les forets; moyens de protection; leur influence sur
le régime des eaux. ·
i7°- La vigne et la vinification en Algérie.
t8° De l’action des ditïérents rayons du spectre sur.les
plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro-
matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle
de l’œil.
19** Sur la préparation d’une surface photographique ayant
la finesse de grain des préparations anciennes (collodion ou
albumine) et les qualités d’emploi des préparations actuelles
` au gélatino·bromure d’argent.
20° Étude des réactions chimiques et physiques concernant
l'impression, le développement, le virage on le fixage des
épreuves négatives et positives. Influence de la température
sur la sensibilité des plaques photographiques; leur conser-
vation et le développement de `l’image.
2l° Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques.
22° Latuberculose etles moyens d’en diminuerlacontagion.
23° Les sanatoria d‘altitude et les sanatoria marins.
24° Hygiène des pays chauds.
25° Les méthodes de désinfection contre les maladies
contagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les
campagnes et les établissements où la désinfection des locaux
habités est pratiquée. _
26** Addnction des eaux dans les villes. — Etudes sur la
pollution des nappes souterraines.
» 2'1° La peste ; ses diverses formes et sa propagation.
28** Du role des insectes dans la propagation des maladies. 1
29** Prophylaxie du paludisme dans i'Afriqne dn Nord.
30° Les Trypanosomiases en Algérie. ' g

— l39 — '
Dlssèmination des plantes par les poissons.
Quel est le rôle des poissons dans la dissémination des '
· plantes ? ·
. lncidemment, Darwin dit: « J’ai constaté que les pois-
sons d‘eau douce absorbent certaines graines, bien qu’ils
en rejettent d'autres après les avoir avalées. Des poissons,
méme petits, peuvent ingérer des graines d’une certaine
grosseur, telles que celles de Nénuphar et de Potamogeton ». ·
' Puis, combinant l'action des oiseaux et des poissons, il
ajoute que « les hérons et autres oiseaux, qui engloutissent
certainement du poisson, rejettent au loin, sous forme '
d’excréments ou de boulettes, les graines contenues dans
ces derniers ». (l)
Les graines qui ont ainsi séjourné dans le canal digestif
des poissons ont—elles,conservé leurs qualités germinatives?
On en était encore réduit aux hypothèses quand M. Hochren·
‘ tiner, du Laboratoire de botanique générale de l’Université
de Genève, a en l'idée d’instituer des expériences positives
sur plusieurs espèces de poissons et de plantes. (2)
' Les poissons étaient : la Perche (Perca fluviatilis), le
Vengeron (Lencùcus rutilus) et le Poisson rouge (Cyprinus
auratus), qui passent tous pour être herbivores et dans
l’intestin desquels on trouve très souvent des débris végétaux. `
Les plantes étaient: Menyanlhcs trzfoliala, Sparganium ·
simples}, Nympham cœrulea, Sagittaria sagittœ/'olia, Alisma
plantage.
' Chaque fois, les expériences ont été faites en deux séries:
on faisait avaler un certain nombre de graines par un poisson
(1) Origine des espèces, page 414.
(2) Cf. G. Hocnnsmmsn. Discéminalion des graine: par les Poissons.
in Bulletin de l’He1·bler Boissier. 1899.

— no — _
et elles séjournaient un jour ou deux dans son estomac, puis
ressortaient mêlées aux excréments et elles étaient semées
dans des flacons remplis d’eau. ·
En même temps, on semait un certain nombre de graines
fraiches et on notait la date de germination chez ces différents
lots. -
Les flacons étaient placés dans la serre chaude du Jardin
botanique dans les conditions les plus favorables à une ger-
mination rapide.
On peut se demander comment on pouvait obliger les
poissons àavaler les graines surlesquelles portaitl'expérience.
. « Comme on le pense bien, les poissons n’étaiedt pas
toujours très empressés pour avaler les graines que nous
leur présentions,·aussi avons—nous du parfois employer la
force. Pour cela, nous nous sommes servis du dispositif
suivant: nous avons pris un tube de verre du diamètre des
graines sur lesquelles nous voulions expérimenter. Dans ce
tube, était placée une baguette de verre un peu plus longue
que lui et exactement de même diamètre : tous deux étaient
flambés à leur extrémité, pour ne pas blesser les muqueuses.
Les graines en expérience étaient alors placées à l’extrémité
du tube, ce dernier introduit au fond de la cavité buccale
de l’animal et, au moyen de la baguette de verre, il était
_ très facile de refouler les graines dans l’œsophage.
Toutefois, nous devons remarquer que la gent ichthyologi-
que possède une remarquable facilité pour rejeter les aliments
introduits de trop brusque façon dans son tube digestif, et
il est bon, après chaque gavage, de placer le sujet dans un '
bocal bien propre, où l’on retrouve facilement,après quelques l
heures, les graines qui ont été expectorées. I
Mais c’est là seulement une mesure de prudence, car ce
qui doit étre rejeté l'est presque toujours dans l’espace de
' deux à cinq minutes.
Quant aux graines digérées, on les retrouve dans les excré-

. ·— 141 —
ments, au bout de deux ou trois jours, si l’on a soin de garder
le poisson dans un aquarium à part.
Cette méthode de gavage pourra etre critiquée ; on pourra
objecter qu’il y a là quelque chose d'artiiiciel pouvant provo-
quer des phénomènes pathologiques, qu’en outre les graines
peuvent etre détériorées déjà dans la bouche de l'animal.
A cela nous répondrons trois choses:
i° Le poisson ne se sert jamais de ses dents pour mâcher,
il happe sa nourriture, il ne mord que lorsque la‘proie est
l trop grosse pour lui. ` .
2• Après chaque expérience, nous —avons conservé les
poissons dans un grand aquarium où ils sont restés vivants
et en bonne santé encore pendant un mois et demi ou deux
mois.
3° Avec un peu de patience, on arrive facilement à faire
ingérer volontairement des graines par des poissons. Nous
l‘avons observé en particulier dans notre première et troi-
sième expériences, où des Vengerons, avec une bonne volonté
louable, ont avalé la plupart des graines que nous leur avions
jetées ; ces dernières ont germé comme les autres·. »
Nous ne donnerons pas le détail des 14 expériences faites
pa1· notre patient et savant auteur.
Nous en rapporterons seulement trois, à titre de spéci-
mens.
I. —- Deux graines de Mcnyanthes trifoliata L, ont été
happées puis digérées par un Vengeron (Lenczkcus rutilus),
dans le corps duquel elles ont séjourné un jour et demi.
Au bout d’un mois et demi, aucune n’avait germé.
Au bout de deux mois et demi, les deux graines avaient
germé.
— Deux graines témoins.
Au bout d’un mois et demi, aucune n'avait germé.
Au bout de deux mois et demi, les deux graines avaient
germé.

— M2 —
II. — Une vingtaine de graines d'A lima plantage L. ont été
introduites dans l’œsophage d'uu Cyprin ( Cyprinus auratus)
et, pour une cause ou pour une autre, elles ont disparu.
Peut-étre, par inadvertance, a-t-on vidé le bocal sans que
nous en ayons eu connaissance, le fait est que nous avons
retrouvé seulement deux graines dans les excréments et pas
trace des autres, quoique l’animal ait été observé pendant
plus d'une semaine.
Les deux graines retrouvées ont séjourné trois jours
dans l’estomac du poisson. '
Au bout de 52 jours, aucune n'avait germé.
— Deux graines témoins.
Au bout de 52 jours, aucune n’avait germé.
Ill. — Quatre graines de Potamogeton polygonifolius ont
été avalées par un Vengeron (Lenciscus rutilus); elles y ont
séjourné deux jours.
Au bout de 46 jours, aucune n’avait germe.
Au bout dc deux mois et demi, aucune n'avait germé.
— Quatre graines témoins.
Aucune germination.
« De ces expériences, il nous paraît légitime de conclure
que les poissons peuvent concourir à la dissémination des
graines des plantes aquatiques. Lorsqu’elles sont peu résis-
tantes, elles peuvent traverser facilement leur tube digestif
sans étre attaquées par les sucs de la digestion, qui parait
peu active chez cette classe d’animaux. Au reste, des recher-
ches récentes de Frenzel, de Ferni, de Paul Otte, auraient
démontré que le protoplasme vivant n'était pas attaqué par
les ferments digestifs. Des animaux ou des plantes pour-
raient continuer à vivre dans du suc pancréatique très '
actif, alors que des flocons de tibrine ou des tissus morts y
sont rapidement attaqués et dissouts. ll semble donc que
les graines encore vivantes traversent facilement le tube
digestif d’un animal; alors méme que leur enveloppe ne

— 143 —
suffirait pas à les protéger, le protoplasme lui-méme oppo-
serait une résistance à l’action dissolvante du ferment, soit
en fabricant peut-etre des antiferments comme le 'suppose
Frenzel, soit parce qu’il constitue une combinaison insoluble
dans les liquides digestifs comme le supposent Ferni et
Mathes. »
Le travail que nous venons d’analyser rapidement est une
contribution très importante à cette'question intéressante ·
et très peu connue de la dissémination des graines par les
poissons et c’est pour cela que nous avons cru bon de la
signaler. ·
V. Bimmxooonr.
Note sur les ossements d’E. prtmtgenius, trou-
vés à la graviers Tattegrain à Hontieres, le
18 mat 1903 (1).
C’est à l‘empressement louable de notre collègue M. Fer-
nand Choquart, que notre Société doit la nouvelle de la
découverte et, en grande partie, la possession de tout un
ensemble d’ossements trouvés à Montieres, dans la gravière
Tattegrain, exploitée surtout pour la ville d’Amiens.
‘ Ces ossements appartiennent tous à un E. primigenius.
Parmi eux un humérus est presque intact. Actuellement il
mesure 0***87 de haut, ayant perdu toute l’articulation glé-
noïde en raison de sa texture friable et des cartilages qui
la recouvraient. Cette perte étant représentée par 0***21, la
longueur totale de l'humérus serait de 1***08.
_ La plus grande largeur, de Vépitrochlée à l’épicondyle, est —
de 0***29. Son bord inférieur, le condyle et la trochlée sont
frustes. `
(1) Communication faite à la Séance générale du 12 juin 1903.

- 44; -
Ces ossements reposaient à la base du lhem brun, au-
dessus d’un banc épais de graviers presque horizontal. Ce
lhem est divisé en deux assises d'épaisseur et de coloration
différentes ; vers le midi, le mince filon de graviers se relève
_ et s'épaissit; la méme allure se répète vers le nord. L’humé—
rus était exactement au point inférieur, soit à l’arréte des
deux plans inclinés du petit gravier du lhem. Les autres
` ossements se trouvaient à quelques mètres au midi.
Dans cette assise, des instruments magdaléniens ônt été
recueillis par l’un des ouvriers extracteurs. C'est : I" une
forte pointe triangulaire de 0***125 de long, sur 0***05 de large
et 0“0f5 d’épaisseur au talon. L'une de ses faces est plane,
l’autre présente une arête médiane: les arêtes latérales
sont toutes deux retouchées, celle du bord épais avec plus
de soin. La pièce présente la patine marbrée blanc bleu avec
larges taches brunatres et veines blondes.
2° Une lame épaisse avec arête médiane sur une de ses
deux faces. Longueur 0***1l, largeur maxima 0***035. La pointe
présente une cassure ancienne et la face plane est, en partie,
couverte de menus graviers très adhérents.
4 3° Une lame fine, plane, courbe vers le talon ; meme
patine. Les arêtes sont légèrement éraillées. Longueur
0***,095 et largeur 0***021.
Le gisement qui nous occupe se trouve exactement au
débouché de la vallée dé la Selle et du ravin de Grasse. Les
restes de l‘E. primigenius étaient au point le plus bas où
vient mourir le coteau que prend en écharpe la route de
Senarpont. Ce point répond à la courbe de niveau portant
la cote de 25 mètres, qui est celle du soubassement du
Beffroi et de la Cathédrale. _
Mais, comme les couches enlevées étaient représentées
par 1 mètre de terre à briques et par l**'80 à 2 mètres d'ar-
gile, et que les deux lhems qui recouvraient les ossements
avaient f mètre de puissance, la somme totale des dépots

- M5 -
supérieurs était de 3"‘80 à 4 mètres; il ressort que ces osse-
ments reposaient à une altitude de 21 mètres et à 4 mètres
au-dessus du niveau moyen d‘érosiou de la craie, qui nous
paraît étre celui des sources d’al0rs en cet endroit.
Il faut reconnaître que cet habitat était tout à fait bien
choisi, au confluent de deux belles et grasses vallées offrant
des pâturages très herbeux, la Selle au SO, la Somme au
N0 ; aussi nous sommes tout disposé à croire que cet endroit
fut choisi comme lieu d’élection bien plus par l'homme que
par l’anima|.
La situation est si heureuse que le soleil peut l'éclairer
en toute saison, depuis les premières jusqu’aux dernieres
heures du jour; les eaux vives ne devaient pas manquer, en
hiver meme, dans cette vallée de la Selle, où elles sourdent
encore non loin de là pour etre captées au profit de la ville
d’Amiens.
L’h0mme des époques du Moustiers et de la Madeleine a
laissé des traces nombreuses de son séjour aux points qui
nous occupent, comme en témoignent les récoltes d’os— ,
sements et de dents de bœuf, de bison, de cheval, faites
par notre ami F. Choquart, et les instruments magdalénïens
que nous y avons recueillis depuis deux ans.
A l’époque du Moustiers, la température s’était beaucoup
refroidie : le chevreuil, contemporain de l'homme de Saint-
Acheul, avait dû émigrer.
La faune comprenait, outre FE. primigcnius et le Rhino-
céros tichorinus, le Cheval, le Cerf, le Bœuf, l’Urus, le Bison,
le Blaireau, le Putois, l’Hyène des cavernes, la Marmotte,
le Castor et le Lièvre blanc.
La flore, elle aussi, accusait une température humide et
. froide. Suivant M. Fliche, c'ét.aient des arbres comme le tilleul,
le hetre, le bouleau, l'orme, le tremble, le saule, le lierre, `
et des plantes herbacées comme la scolopendre, le roseau, la
` ronce, une synanthérée et une cypéracée. Quant aux coteaux

crayeux ils étaient plus on moins couverts de sapins, d‘ifs et
de genévriers.
Cet ensemble représente une végétation rappelant celle
des foréts de plaine de la Suède, du nord de l'Écosse et des
montagnes du Dauphiné.
Quant aux instruments en silex taillés, ce ne sont plus des
pieces lourdes, larges ou plates, mais bien des lames solides,
des pointes présentant une extrémité soigneusement retaillée,
telle la dague trouvée aux environs immédiats des ossements
du Mammouth.
Comme conclusion nous dirons que les restes d’E. primi-
geniu: trouvés à Montières, furent apportés et laissés en
place par les hommes des premiers temps magdaléniens.
· L. Dnmnns.
La Ballasttère d'Etouvy, à Montières (1).
La ville d’Amiens fait extraire depuis longtemps déjà des
cailloux pour ses chemins et allées, entre Montières et Etouvy,
en bordure de la vallée de la Somme.
Le faible îlot qui subsiste encore est le reste de la grande
ballastiere, qui a fourni lc caillou pour la construction de
A la ligne d’Amiens à Doullens.
Dans le courant du mois de septembre dernier, les ouvriers
employés à Penlèvement des terres qui recouvrent le cail-
loutis du fond, ont mis à jour des fragments de dents d‘Ele·
phns primigenius ainsi que des restes, bien faibles, d’osse·
ments provenant du meme sujet, empatés dans un limon
argilo-calcaire, sur une étendue de 3 m. carrés environ.
(1) Communication du 9 octobre 1903.

— H7 —
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É? '· " T  " Q  TT" C   -- --· ·
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A Terre noire de marais ........... 0-S)
A' Terre grise de marais . . . 4 ........ 0-,%
B Limon argileux (terre à briques) ....... 0-,40
C Limon argile calcaire ........... 2-,00
D Veine de cailloux; au-dessus se trouvaient les restes
d’E. primigenius ............
d Lit de iin gravier ............ 0*,60
E Cailloutis du fond ............ 4-,(X} •
La coupe précédente montre que les diverses pieces signa·
lées, se trouvaient au tiers inférieur du limon atteignant sur
ce point 2 m. de puissance.
Cette assise était recouverte d’une couche de limon argi-
leux panaché de glaise, employé plus loin comme terre à
briques et contenant des spécimens de l'outillage de l'époque
campignienne. La hauteur de cette couche est 0***,40; elle ·
est couronnée par deux lits, l’un de terre grise et l’autre de
terre noire de marais, de 0***,20 chacun.
Tout l'ensemble mesure 2*** à 2***80 et se superpose au
' cailloutis du fond, mêlé de menue craie souvent arrondie,
ayant en ce point 4*** de puissance.
I l

.. M3 -
Quant au limon qui empatait les restes d'E. primigenius,
il est formé de glaise pour une très grande partie et de limon
crayeux ; il devient boueux et gras lorsqu’il est pénétré par
l'eau des pluies et, par contre, acquiert en séchant une cohé-
sion remarquable.
Un peu au-dessous de l’aire occupée par les débris paléon-
tologiques règne, suivant une ligne inégale, une veinule de
cailloux de moyenne grosseur; sur d’autres points ces cail-
loux se présentent en paquets.
Enfin nous ajouterons que, entre le cailloutis du fond et
l’assise de glaise crayeuse, on observe un lit de fin gravier
d’épaisseur variable ne dépassant pas 0"',60.
De même que les ossements de la carrière Tattegrain dé-
° couverts au mois de juillet dernier, ceux de la ballastière de
la Ville gisaient dans un limon superposé au cailloutis mous-
térien et, comme ils sont recouverts par les couches infé-
rieures de la terre à briques renfermant des outils de l'in-
dustrie campignienne, nous pouvons dire que le limon et
· les ossements sont contemporains de l'e1·geron de Saint-
Acheul, qui a donné, lui aussi, des ossements d’E. primi-
' genius, et que ces débris sont ceux des derniers Mammouths,
. de l’ép0que de la Madeleine.
L. Dntnnms.
Ossemeuts découverts à la Carrière Boutmy,
dans le Quaternaire de Montières (1).
A Montières, près de Parrot des tramways, entre la route
' d’Abbeville et la ligne d’Amiens à Boulogne, se trouve une
ballastière dont le niveau supérieur est à l’altitude de 35"‘.
Nous donnons ci-desssous la coupe des diverses couches
que nous y avons observées, permettant de se rendre compte
(1) Communication du 13 Novembre 1903.

. -— 149 —
de la position des ossements qui y ont été rencontrés à 4*** de
profondeur, dans le sable jaunâtre mélé'au·cailloutis du haut.
_ A Terre végétale et terre à briques ....... 0¤,60
B Ergeron ................ 1¤•,ü)
(A ce niveau une veinule de petits cailloux). · ·
B' Le même limon plus grossier ........ 1***,80
C Sable jaunâtre en petits paquets mèlé au cailloutis
moustérien (1) .......... 0¤¤,60 à 0¤,70
D Pilon de limon blond dans le cailloutis un peu plus ~
’Fl‘0S.' ..... ..····. .... ;1m’w
D Lit de sable blanc pénétré de glaxse ......
D" Limon brun qui devient rouge à la base ....
E Cailloutis du fond, mêlé en haut ai la glaise . . . 1·¤,5()
Epaisseur totale au-dessus de la craie .... 7¤,30
Les espèces représentées sont: l° le Grand Cerf, par un
canon, un fragment de tibia, une dent et une portion supé-.
rieure du frontal, côté droit; 2° le Cheval, par une dent
molaire ; 3° l’Ursus prisws, par un radius gauche, l’extrémité
inférieure d’un cubitus gauche, des fragments d’un os long
(tibia probablement), un calcaneum et quelques petits os
du tarse. · '
L’articulation radiœcubitale, formée par le pourtour 'du
_radius de l’0urs, mesure sur son plus grand diamètre 0***.47
· et sur son plus petit ........... 0***,34
ll était brisé à la hauteur de la tubérosité bicipitale;
l’empreinte du muscle rond pronateur est énergiquement
affirmée avec des rugosités saillantes. Un peu plus bas, au
milieu dela face interne, une proéminence osseuse, anor-
male, légèrement transversale et en forme de croissant se
trouve continuée sur l'aréte interne par une surface labourée
qui dénonce une blessure reçue par l’animal et dont il aurait
assez vite guéri.
(1) A la base le limon passe à l’état rocheux et se trouve pénétré d’une
quantité innombrable de petites coquilles brisées.

— 150 — .
L’extrémité inférieure du meme os otfre les dimensions .
· suivantes: largeur 0***,072 sur 0***,04.
La longueur totale du radius, en tenant compte des
pertes subies, était de .......... 0***,320 J
Le même os du Grand Ours (Ursus xpelœus) de
Gaylenreuth atteint ........... 0***,350
Celui d’0selle n’a seulement que . ._ .... 0***,285
L`extrémité inférieure du cubitus gauche, appartenant au
meme individu, a les dimensions suivantes :
Sa plus large face . 0***,055 Ex. d‘0selle .... 0***,05t
Face transversale. . 0***,035
Hauteur de l'articula-
tion jusqu’à l’apo- I i
physe styloïde. . 0***,045
_ En établissant le rapport du radius avec la taille de l'0urs
de Montières, nous obtiendronsz
Em. de Montièrss. ` Ex. de Gaylenrcuth.
" Haut*jusqu'àl'épaule t***,02 \ Haut*jusqu’àl‘épaule. l*,l3
Longueur totale . . l*,'I8 Longueur totale . . 2*,05
Le prolongement osseux, qui forme avec l'apophyse
styloide la cavité articulaire emboitant le semilunaire et le
pyramidal du carpe, manque. ‘ .
Calcaneum du méme Ours. '
Hauteur ..... 0*,400 Hauteur: U. Spelœus
Sa plus grande larg'. 0***,058 I d‘0selle .... 0*,ll
Diam. max. super'. . 0***,042 Hauteur : U. Arctos
» » transverse 0*,034 d’0selle .... 0**,09
Canon de Cerf (incomplet).
Hauteur 0***,27 ; il manque environ 0***,0l5 ce qui donnerait une
hauteur totale de ............. 0*,285
Diamètre du corps ou diaphyse ........ 0***,035
Grand diamètre : articulation supérieure .... 0*,050
Diamètre transverse ........... 0***,045
Le stylet latéral manque.

— 151 —
Malgré les faibles restes du frontal du meme Grand Cerf,
nous avons pensé qu’il était bon de l’examiner et de le com- '
parer avec les mêmes parties du frontal du Cerf des tour-
bières. L’axe osseux, prolongement naturel du frontal,
mesuré depuis le bord supérieur du trou sus orbitaire
jusqu’à la base de la couronne de l'andouil|et, présente les
, caractères suivants :
Longueur pour le Grand Cerf de Montieres .... 0*•,l12
Le diamètre il Finsertiou de l‘and0ui|lct ..... 0***,051
Circonférence au même point ........ 0***,200
Longueur pour le Cerf des tourbières ...... 0*,085
Le diametre à Pinsertion de Pandouillet ..... 0***,042
Circonférence au même point ........ 0***,145
La réunion, dans le quaternaire de Montières, d’ossements
ayant appartenu à ces divers animaux, est un cas nou-
· veau pour nous. Les restes de l’0urs gris (U. prîscus), asso- _
ciés à ceux du Grand Cerf, représenté par des os longs, nous
autorise à formuler l’opinion que nous avons ici des débris
de repas. La chair de l’0urs est encore mangée, de nos
jours, en Lithuanie et en Russie.
L’M·:us priscus `qui habite la Californie, s’est montré
plutot à la fln de l’époque miousterienne; il est moins
fréquent que l’U. spelœus dont on a trouvé les restes à
Abbeville et dans les cavernes du Midi de la France. Quant `
à l’0urs brun (U. arctos), il semble faire son apparition à
l’époque de la Madeleine.
Les trois espèces présentent des transitions comme taille
et comme caractères ostéologiques.
L. Dsmumne.

- 152 —
_ Le Myopotame (1). '
Le 21 juin 1903, fut tué dans la Selle, près de la Boulan-
gerie mécanique, une sorte de Rat géant échappé, disait—on,
de la ménagerie Barnum, qui s’était installée l’année précé-
' dente, les 10, 11 et 12 octobre, dans les carrés de la Hotoie.
Notre collègue, M. Duchaussoy, se souvient d’avoir vu un
animal semblable dans une des baraques de la Foire en 1902.
Peut-étre était-ce notre sujet?
Cet animal qui n’est autre que le Myopotame ou Coypou et
Coypu a été décrit par d’Azara sous le nom de Quouya, Mus
coypus Mol. et Gmel., Hydromys coypus Geoff`., Myopntamus
coypus Cuv. (2).
C’est une des plus grandes espèces de l’ordre des Rongeurs,
très commune dans les provinces du Chili, de Buénos·Ayres
et du Tumman.
On le trouve au contraire plus rarement au Paraguay.
Quelques individus ont été rencontrés aussi dans le Brésil.
Le Myopotame a, aux deux mâchoires, quatre molaires de
méme forme rappelant celles des castors, composées comme
d’un ruban osseux replié sur lui-méme.
La seule différence qui existe entre les molaires supérieures
et les molaires inférieures, c’est que les premieres présentent
une échancrure à leur face interne, et trois à l’externe, tandis
que les autres ofl`rent précisément le contraire.
Les incisives sont fortes et teintées en jaune ; les pieds sont
longs, pentadactyles, les antérieurs libres, et les postérieurs
palmés; la queue est ronde et allongée; enfin la forme gé-
nérale du corps se rapproche beaucoup de celle des castors.
« Sa teinte générale, dit M . Geoffroy Saint-Hilaire (3) est,
sur le dos, d’un brun marron; cette couleur s’éclaircit sur
(1) Communication du 8 juillet M14.
(2) Voir Plconographie du règne animal, Mammifères, pl. 29, fig. 3.
(3) Annales du Muséum, T. VI, p. 86.

·-.153 —
les llancs et passe au roux vil`; elle n’est. que d'un roux sale
et presque obscur sous le ventre. Cependant cette couleur est
' assez changeante, suivant la manière dont le Coypou hérisse 4
ou abaisse ses poils. I
Cette mobilité dans le ton du pelage, provient de ce que
chaque poil est cendré brun a son origine et roux vit` à sa
pointe.
Le feutre caché sous de longs poils est d'un cendré brun,
d'une teinte plus claire sous le ventre. .
Les longs poils du dos n’ont que leur pointe rousse; ·
_ ceux des tlancs sont de cette derniere couleur dans la moitié
de leur longueur. J
Comme chez tous les animaux qui vontlréquemment à
l'eau, les poils de la queue sont rares, courts, raides et d'un ·
roux sale; elle est écailleuse dans ses parties nues.
Le contour de la bouche et l’extrémité du museau sont
blancs; les moustaches, longues et raides, sont aussi de cette
dernière couleur, à l’exception de quelques poils noirs. »
Dans quelques individus, la couleur est plus pale et tend
à passer au blanc. M. Geoffroy pense que cette variété dans
le pelage doit tenir à une maladie albine.
La femelle est en tout semblable au mâle. Par son pelage,
le Coypu a encore des rapports avec le Castor; aussi sa
pelleterie, comme celle de ce dernier a été principalement
employée dans le commerce de la chapellerie.
On l’importait encore par milliers chez nous, vers l830,
sous le nom de Raconde. Cette branche de commerce est
presque entièrement détruite.
i Molina et d’Azara s’accordent à lui donner un caractère
doux. On l’apprivoise aisément et il s’accoutume à l’état de
domesticité. ll mange de tout ce qn’on lui donne et parait
s’attacher à ceux qui en prennent soin. On ne l’entend crier · _
que lorsqu’il est maltraité; sa voix alors consiste en un petit
cri perçant.

— 154 —
ll habite les bords des rivières, dans des terriers qu’il se
creuse et nage avec beaucoup de facilité. La femelle fait
cinq à sept petits qu’elle conduit toujours avec elle.
Grace à la générosité de M. Gaston Guénin, propriétaire,
rue du Faubourg de la Ilotoie, n° 126, qui l’a offert à la ville
d’Amiens, ce sujet pourra etre examiné dans les collections
du Musée d'Histoire naturelle, au Ch9.teau—d’Eau.
` F. Cnoommr.
Ouvrages reçus.
` Omis. T. XII, n° 2. P. Gama. Sur quelques oiseaux de
l’lle Maurice. — Ch. Vim Kmnren. Notes ornithologiques. -·
· Note sur la première capture connue de Rollier dans le
département du Pas~de·OaIais. — Note sur un œuf de Caille
commune trouvé dans un nid de Perdrix grise. — R. Rimous-
· sm. Note sur des nidifications anormales ou remarquables
de divers oiseaux. — L. Tsaman. Note sur la niditlcation de
la Grive draine et du Pinson ordinaire, — A. Guerra on
PALUEL. Le vol de l’Alouette pendant ses migrations. — Les
Oiseaux imitateurs. — Singulier habitat de la Chevéche. —
X. Rasrma Observations sur la durée de Vincubation et de
l‘éducation des jeunes dans le nid, chez quelques oiseaux.
-— P. Fausse. Observations sur les Oiseaux du département
de la Loire. — X. Observations ornithologiques. — E. Ousu-
wr. Note sur quelques Oiseaux du Nord qui se sont montrés
en France pendant l'hiver de l902·l903. — Gaiman. Obser-
vations ornithologiques de 1867 à 1885 (Extrait). — P. Bea-
naan. Observations faites sur le Martinet noir dans l'arron·
dissement de Montbéliard (Doubs). ·- J. ne Cmvimoona.
Distribution géographique en France des Tetraonidés.
_ · Bulletin de la Societad espanola de Historia vtatural. N°' 8
et 9. Octobre et Novembre 1903. - N° 8: Msnma. Contribu~
tion à la faune hyménoptérologique d’Espagne. - R. Gancia

.. 455 ...
Msacrrr. Note sur Dasylabris egregia Klng. - P. Omnus.
Quelques données sur le célèbre Dragonier de Orotava. — ·
L. Arxmno. Excursiorybolanique a Santander et plantes
américaines natnralisées en Espagne. — C. Gnuuo. Notes
sur quelques monstres recueillis récemment. — A. Canaan
Lxronan. Note sur la ·voix du Hérisson. — D. Jiimmz DE ·
Cisivnaos. Gisement préhistorique de la grotte de Bermeja,
dans le district de Lorca, et notes sur quelques autres pen
connues de la province de Murai. — J. Mann nn LA Funwrs.
Données sur la faune de la province de Ciudad-Real. XVI.
Coléoptères. - J. M. Diaz Nxtnan v Mawrmnz. Hématozoaires
des nninaux. — N° 9: M. Muses Rivas. Polymorphisme de
· Medicago littoralis Rohde. — A. Caszmm Gu,. Note sur les
Mousses de Catalogne. — V. et E. Gnu. Voyage ornithologique
en Andalousie (Province de Séville, Huelva et Grenade) pen-
dant les mois d’Avril, Mai et Juin 1902.
Recueil des Publications de la Société havraise d’Études
diverses. 4* trimestre 1901 et année 1902.
Société havraise d’Études diverses : quatre fascicules.
Notice sur la Société havraise d' E tudes diverses.
Bulletin de la Société entomologique de France. 1904. —
N° 1. E. Fteurunx. Description d’nn Cardiophorus nouveau
de Madagascar (Co1..). — Maunxcn Pu:. Un nouveau Malaco·
derme de l’Afrique australe (Cot). — Ca. Osnwrnün. Des-
cription d’uue nouvelle espèce de Sphingides (LEP.),
Bulletin de la Société botanique de France. —T. L.- 4° série.
T. Ill. 1903. 8-9, Novembre et Décembre. —— N. Pxrovmimn.
Notice nécrologique sur Albert Gaillard. - G. Bommzn. Notice
nécrologique sur Léon Génean de Lamarliere. - Fnwr et
Gaaummiv. Contribution à la Flore de l'Asie orientale d’après '
l’herbier du Muséum de Paris (genre Glematis). (Pl. XVI et
XVII). - Mounttzunmn. A propos du dessèchement du Trou
salé, — Daomnnon. Quelques observations tératologiques.
(Fig. dans le texte). — Ivoms. Lettre à M. Malinvaud. (Ste-

— 156 —
nactis annua et Impatiens parviflora en Indre~et·Loire). —
` Daurnme. Quelques expériences et observations sur la loi de
niveau appliquée aux Rhizomes. - Ham. Un nouveau Cœlo-
coccus des Nouvelles·Hébrides (Cœlococcus Werlrurgi). (Fig.
_ dans le texte). - H. HUA. Une Plante problématique dela
Haute-Guinée l`rançaise(Lepidagathis Pobeguini). (Pl. XVIII).
— Mounnn. Sur l‘extension de deux plantes, Matricaria
dascotdea et Helodea canadensis -dans le Nord de la France.
- Observation de M. Foisson.
Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles.
Janvier 1904. N° 3.
Mémoires de l' A cadémie des Sciences, Inscriptions et Belles-
Lettres de Toulouse. Dixième série, T. Ill, 1903. l ··
La Ruche. -— Bulletin de la Société d'Apiculture de l'Aube.
XLl• année. Janvier et Février 1904. N° 1.
L’Apiculteur. — N° 2. Février 1904. — La Mouche de
de l’Asperge: étude par M. A. Dmemzn (tin). —- L'Athalia
l spinarum observée dans la plaine de Croissy (Seine-et-Oise)
(suite).
Bulletin de la Société des Amis des Smbnces naturelles de
Rouen. l" et 2° semestre 1902. — Rznoussm. Note sur la
nidiflcation artificielle du Rouge-queue Titbys (Ruticilla
tithys Lath) en Seine·lnférieure. — T. Lzmcstnvea. Note sur
le Chêne « Tata du Grand-Essart » (foret de Rouvray). -
L’Abbé A. L. Lenco. Sur les migrations du Corbeau choucas
(Corvus monedula L.) dans le département de l’0rne. -
En. Cosrnri. ne Conainvinm. Observation sur le Guillemot
Troile (Uria troïle Lath.) et Guillemot bridé (Uria ringvia
Brûm). — T. Laucumvtza, Note sur la capture, en Norman-
‘ die, d'une espece rare d’l-lémiptère homoptère: la Cicadetta
montana Scop. — E. Aurais. Le Serin méridional ou Gini
(Fringilla Serinus L.) observé dans le Calvados. — L’Abbé
A. Lenco. Découverte du Lézard des Souchos (Lacerta
stirpium Dand.) sur la Butte Chaumont, près d’Alençon. —

— l57 —
APEL. Note relative aux nids de l'Hi¢·undo rustica, vulgairement
appelée Hirondelle de cheminée. — L. Parrr. Sur les glo-
bulesréfringents du parenchyme chlorophyllien des feuilles.
— L. Durowr. Catalogue des Lépidgptères des environs de
Pont-de-l'Arche (Eure). — H. Diznanns. Les relations de
la Physico-chimie avec la Biologie. — A. Bioor. Notes pour
l’histoire physique de la Vallée de l'Orne. — Les anciennes
terrasses de Feugerolles (Calvados) (2 planches). — L’Abbé
A.-L. Lenco. Note sur la découverte du Devonien à Saint-
Hilaire—le-Gérard (Orne). — H. Gaosau ne Kimvitta. Maté-
riaux pour la faune des Hyménoptères de Normandie.
Première note: Famille des Mutillides, Scoliides, Sapygides
et Crabronides (sous·t`am. des Sphécines et Bembicines
seulement). - L’Abhé A.—L. LE·r.«co Note sur un Pélican
blanc tué à Saint-Jean—des·Bois (Orne). - Note sur la
découverte du_ Pélodyte ponctué dans le département de
l‘Orne. — A. Maooum. Observations sur le mode de distri-
bution des Mollusques terrestres vivant soit en colonies, soit
plus ou moins isolément. — G. Crrouinmnn. Note sur une
anomalie dentaire observée chez un lapin domestique. —
L’abbé A. Lenco. L’®’dicnemu: dans les plaines de Cham-
bois et de Montmerrei. —- Captures ornithologiques dans le
département de l'0me. — A. Toucam. Découverte du Gui
de chene dans lc canton de Regmalard (Orne). — M. Touza.
Champignons géants. — H. Ganaau na Knnvntts. Matériaux
pour la faune des Hyménoptères de Normandie. 2* note:
fam. des Lydides, Siricides, et partiellement 'l‘enthrédines.
— A. Ductos. Note sur le Vanessa urticae var. ichnusoidcs.
' — H. Dnmnarn. Sur un fer oligiste micacé. — H. Ganmu on
Ksnvxu . Matériaux pour la faune des Hyménoptères de
Normandie. 3• note: fln de la famille des Tenthrédines. —
H. Lasne. L’origine des phosphates de chaux de la Somme.
—— G. CATOUILLARD. Un nouveau Streptothrix chromogenis
l’Oospora chromogenes. ·— H. Gaume ne Knnvmm;. Note

- 458 —
sur Pintéressant plumage d’un Fou de Bassan (Sala Bassana
L.) (planche).
Bulletin de la Société d’Ilorticulture de Picardie. 59° Ãnnée.
N° 4. '
Bulletin de la Sociélé des Sciences naturelles de l’Ain.
3° Trimestre 4903. N° 32. — L’Abbé G.-P. Fan. Les Plantes
rares ou peu communes de Marsonnas. —- Les Plantes rares
ou peu communes des environs de Nantua.
Le Naturaliste canadien. N° 4. Janvier 4904. Genera insec-
torum. ·- J.-B. Pi.A1~z·1·¤. De la Mue des Volailles.
Annales de l’Académie de Mâcon. 3° Série. T. Vll.
Commission géologique du Canada. — Feuilles géologiques.
N°' 42 à 40, 56 à 58, Nouvelle-Ecosse.
Annales de la Société Horticole, Vigneronne et Forestière
de l’Aube. 'l`. X. N• 34. Janvier 4904.
Société de Secours des Amis des Sciences, fondée par L.-H.
Nienard. ·— Compte-rendu du 46° exercice.
Bulletin de la Société Vemdoise des Sciences naturelles.
4° s. Vol. XXXIX. N° 448. — Bmmo GALL:-Vsnimo et JEANNE J
Rocmlz ne Jouou. - Sur la présence de Mochlonyx velutinus
Ruttre dans le canton de Vaud (une planche). - F. Poncnnr.
Action des sels de cuivre sur les végétaux.
Anales de la Societad cientifca argentina. Novembre et
Décembre 4903. — Espèces nouvelles de mammifères créta-
cés et tertiaires de la République argentine par Fnonnivrmo
Ausenmo.
Bulletin de l‘Académic d'Hippone (4899-4900).
Académie d’Hippone. -· Comptes-rendus des réunions.
Années 4904 et 1902.

— 159 -—
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUEB.
Station agronomùyue d’A miens. — Altitude 34".
Septembre 1904. ,
    U- ,1 W  
É 1HIt[JM'1iI111i. IïM1‘1`I1Jt`1`1·l1.1i.     É     _    
I 1; · ,-·..,,_.. E È Z   I gg É  5     I mamauuns,
:· miniltlzl lunxirnn miulmfmugimn     L   ’   W   É  
1 T56 700 13,5 I 15,5 95 4,7 W 10 0.0 Pluie toute la nuit.
· 60 üî 13,3 I9,0 92 ·· W 10 5,0 Beau temps le soir.
59 61,5 8,8 · 16,2 85 2,6 SW 10 I,5 Pluie line
1 60 62 8.5 I *20,2 75 u NW -1 6.0 Assez beau.
` 58 61 8,6 I 21,0 71 =¤ S L1 I0,0 Temps chaud.
' 58 58,5 I0,5 I 22,8 69 11:1,6 SSE 2 3,0 P1. le soir et la nuit.
I ` 58.5 63 12,5 *20,*2 80 1,1 W 5 5,0 Av. it 5I1.el1.îl1.1,/2:1.
ï GI,5 63,5 0,0 IT,6 85 1,6 W 111 0,0 Pl. à partirde 1011. m.
' 00 61,5 1*2,8 18,6 96 n FW 10 -1,0 Couvert le matin.
I 1  61 6*2 8,8 13,6 77 ·· NW 2 3,0 Nuageux le malin.
|l 60,5 62 6,2 20.6 75 .. WNW 2 7,0 Beau temps.
1*2 58 61 9,0 17,0 62 0,8 SE 24 0.0 Nombreuses averses.
1  56,5 58 I2,6 17,8 98 3,6 W 10 3,5 Pluie 1 matin.
11 53 57 11,*2 17,8 85 3,5 BW 5 1,5 Averses dans le jour.
1- 55 61 10,6 19,0 93 0,T W 10 6,0 |‘|aie le m. Beau le 5.
1  6l 62,5 9,6 I'1'.5 0.3 .. WNW ID 3.0 Llouvert le matin.
17 62 I 63,5 9,5 20,0 79 .. NE Ir 10,0 Beau temps.
1  63 65 7,0 I 20,5 59 . [1 0 10,0 1:1.
I  62 61 6.5 | 20,11 77 s ESE 0 IU,5 B. temps. Nuit Froide
,·| 61 63 ·1,5 16,2 51 Il E 0 |0,5 id.
.1 58,5 61,5 4,2 16,6 6*2 n E 0 9,0 id.
 2 57 56,5 11,6 16,4 71 ·· E 0 5.0 111.
 2 58 59 7,6 11,1 B5 ¤ E 0 1,0 Uouvert le soir.
 E4 55 59 6,0 I7,6 83 ¤ E B 6,5 Belle matinée.
51 56 3.0 16,6 97 ·~ E 10 -1,0 Brouillarrl le matin. .
· i· 56 59,5 3,5 18,0 86 ·· SW 0 3,5 Beau temps.
2 58,5 60 7,0 20,0 76 ¤ E U 6,5 111.
1 59,5 60 5,0 |9.0 85 4,5 E 0 2,5 Plaie le soir.
2  59 60 9.0 ' 17,4 78 ·· NE 10 3,0 '1'cmpscouver1.
1 59,5 } 60 9,8 ‘ 17,6 87 0,3 NE 10 2,0 Uielnuageux oucûttv.
Total de le pluie en millimètres: 51,3. .
Abréviation: et observations: B. Bourresque. — Br. Brouillard. — Ecl. Eclair. — GI. bl.
Gelée blanche. ·— Gr. Gréle. — Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'état du ciel,
la direction du vent, 1’étst bygrométrtque sont observés A 9 11. du metln. — L'élst du ciel est
mesuré de 0 A 10, en dlxlèmes de nébuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec l’he\lo-
grspbe de Campbell.
I
I

— 460 —· *
OBSERVATION S METÉOROLOGIQUES. 4
Station agronomùyuc d' A mien:. — Altitude 34*. ,
Octobre 4904. ' l
,5 nliiouàrns. su1>imA·r¤nn §   E E É-,-_g [_ Q 3 É ·
E5-`A,-— »-`^»— Eg S É Et: Ã 5 ëâ umulnouns.
 wnlmtmnxl ·· ··· <~u= °': E2 dâ lu
5 I 6 Q É
I 56 759,5 9,8 I4,  93 2,8 W ll) 0,0 Pluie matin et soir. 9
2 58 59 9,0 I4.  96 1,2 SW 10 0,0 id. 2
3 58 64 Il.0 20_  98 v E l0 4,5 Beau le soir. §
4 6I,5 64 7,0 I8, 90 v NE IO 6,5 Brouillard le mntin.
5 54 6I,5 9,2 I7,  85 2,0 W IO 0,0 Pluie matin et soir. ·
· · 50 54 ll,2 15,  77 I6,0 W 8 0,0 Pl. abond. Vent fort. ,
44 53,5 IO,4 I6,  96 6,2 W 10 0,0 Vent et pluie. I
:· 53 6I,5 5.2 I2, 77 0,4 W 5 5,5 Crépuscule rouge.  
· 6I,5 65 2.5 I2,  8I » NW 0 7,0 Beau temps. I
I  64,5 65,5 2.5 I2,4 86 » NW 8 4.0 Couvert le matin.
II 62 65 0,0 I4,  82 » SW 0 7,0 Beau temps.  
I2 62 66 0,0 I3, 88 0,4 NE 8 2,0 Pluie le soir. -
I3 65 68 5,0 14,4 78 » E 0 7,5 Beau. 1
I4 59 64,5 2,2 I3, · 76 » E 0 7,0 Nuit froide. [
I5 57,5 59 -1,0 I2,  81 · E 0 7,0 Petite gelée. _
I6 57 59,5 2,5 I4, · 84 0,4 E 0 6,5 Pluie la nuit.
I7 60 6l 7,0 I6,  86 I,6 W SW 10 0,0 Temps pluvieux.
I  6l 65,5 Il.0 I7,  90 0,3 W IO 0,0 Couvert et pluvieux.
I 66 68 ·lI,6 I7,  99 », W 10 2,5 Temps doux.
I 62 67 I0,2 I9, . 97 » ENE 5 l,5 Ciel couv. T. doux.
J I 57,5 62 IO,5 I6,  95 n E 10 -0,0 id.  
4 55 57 l2,0 l5, 91 n W IO 0,0 id. .
· 54,5 56 12,6 I7,  92 » S 10 0,0 id.
56 62 10,2 I6,  96 » W IO 0,0 id.
·’ 62 64,5 Il.0 I5,4 94 » NW 10 3,0 Beau temps le soir.
V · 63 64,5 4,5 I4,  81 n NW IO l,5 Couvert. ,
·’ 63 64 4,5 I2,  98 u NW I0 0,0 id.
1 6l 63 2.2 14,  88 » NE 5 7.0 Beau temps '
ü 60,5 62 3.5 |2.0 80 » E 0 2,5 Belle matinée. }
·<• 59,5 60,5 5,6 9,8 84 » E IO 0,0 Ciel couvert. .
 1 59,5 62 7,0 II,2 87 » E IO 0,0 id. R
Total de la pluie en millimètres : 3I,3
· Abréviation: et obeervationss B. Bourruque. — Br. Brouillard. - Eul. Eclair. - Glt hl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. - Or. Orage. —'l‘on. Tonnerre. — L‘6t¢t du •:u=I,la direc-
tlon du vent, I’6lal hygrométrtque sont obsqvés à 9 ti. du matin. - Ifèlat du ciel est mesure de
àînlgzün dlxlemes de nebulosllé. ·— Les heures de soleil sont ·meom·6e• avec Phèliogrnptio de
P · . ·

B U LLETI N ·
ns LA
E SOCIÉTÉ LINNÉENNE
DU NORD DE LA FRANCE
N° 362. - Novembre-Décembre 1904. - 33• année. — 'I'. XVII.
Annssnn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
, ressant la rédaction du Bulletin, A M. le Président de la Société,
9, rue Cozette, à Amiens.
Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmxux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envo_yé gratuitement à tons les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘echange.
t SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du
II novembre et 9 décembre 1904, p. 161. — Paul Bnsrnann.
Résumé de la Conférence, faite par M. C. Eg. Bertrand, à la
Société Industrielle d‘Amiens, le I3 janvier 1904, p. 164. —
Lettre de Boucher de Perthes sur les Pierres Iigures, p. 170.
— Couxonr. Les Phosphates de Templeux-la-Fosse, p. 171. —-
L. Daumsss. Note sur les Calcaires et les Grès à Nummulites
trouvés à Saint-Acheul, p. t78. —- L. Daumas:. La Sablière de
Sailly·le-Sec, p. I82. — Ouvrages reçus, p. 184. — Observations
météorologiques, p. 191-192. A
EXTRAIT DES` PROCÈS-VERBAUX
séance etznsaans nu 11 novsusas 1904.
Présidence de M. DUGHAUSSOY.
Coamzsronnancuz 1° Lettres du Ministère de Plnstruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant l’env0i d’onvrages
venant d’AIlemagne, de Suisse, d’Italie et des Etats·Unis.
2** La Société des Sciences Naturelles de la Haute-Marne,
demande l’échange de son bulletin avec les publications de
la Société.
Après examen, la proposition d'échange est acceptée.
3• A la demande de M. Gonse, la Société approuve l‘achat
33* Anmis. 10

·· tea -·· _· _
de l`ouvrage de M. E.-G. Camus, sur la Monographie des
Saules de France. .
Y Cet important travail, sur le point d'etre épuisé, a’été’tiré
seulement à 600 exemplaires. u
4° M. Bertrand donne lecture du résumé de Pintéressante
conférence faite par M. C. Eg. Bertrand, à la Société Indus-
trielle d’Amiens, le 13 janvier 1904 sur les Charbons de terre.
5° M. Choqnartinforme la Société qu’un nouveau fragment
d'hnmérus de Mammouth vient il `ètre découvert à Montières,
dans la gravière de M. Henri Tattegrain, rue Maberly.
ll donne une coupe géologique du terrain dans lequel
cette trouvaille a été faite.
6° M. Cauet a trouvé dans le fonds Garnier, de notre
bibliothèque, une lettre inédite de M. Boucher de Perthes sur
les Pierres tlgures. Cette lettre sera insérée dans le Bulletin.
7° M. Comment donne lecture d’une note sur les Phos-
phates de Templeux-la-Fosse et de Templeux—le-Guérard.
Notrecollègue a dessiné sur place des coupes présentant un
grand intéret géologique. La Société vote Pimpressiou de
cette note et des deux gravures correspondantes.
M. Com`mont dépose sur le bureau un bloc de craie phos-
phatée, provenant de l’exploitation souterraine de Templeux-
la-Fosse. Ce bloc, qui lui a été otïert par M. Jacquemin,
présente des empreintes losaugiques bien marquées qu‘il
faut attribuer, d’après M. Gosselet, à un tronc de Cycadée.
Le Secrétaire-A djoint :
F. Cnoouanr.
seance etnenana nu 9 nacmusna 1904.
B Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connnsroumncn: 1° Lettres du Ministère de Plnstruction
publique et des Beaux—Arts, annonçant l’envoi d'ouvrages
venant de Belgique, de Suisse et d’ltalîe.

— 163 —
2° M. Bertrand se fait excuser de ne pouvoir assister à la
séance.
3° M. Brandicourt donne lecture de la bibliographie des '
ouvrages reçus. _
4° M. le Président donne lecture d’une lettre de M. Beuss,
Inspecteur des Eaux et Forets à Fontainebleau, membre
correspondant de la Société Linnéenne, qui ollre gratuite-
` ment les T. I à XV de notre Bulletin.
5° L’Université de Pensylvanie réclame un certain nombre
de numéros du Bulletin.
6° M. Michel Dubois signale que dans la cour d’une bras-
serie à Ailly·sur-Noye, il existe un marronnier assez vaste
sur lequel se sont établis plus de 300 nids de Chardonnerets.
’1° M. Delambre donne lecture d’une note sur la Sablière
de Sailly-le-Sec, qu’il a explorée pendant les dernières `
vacances.
8° M. Commont présente à la réunion des Silex paléolit/zi-
ques trouvés à Templcux-le-Guérard, dans L’ARGlLE A smzx,
par des ouvriers phosphatiers.
Ces outils préhistoriques ont la forme amygdaloïde et la
patine blanche lustrée des langues de chat rencontrées à.
Saint-Acheul, dans le sable de fondeurs; elles sont aussi
· peu épaisses et fort bien taillées.
9° Dans la même séance M. Comment présente des grès
tertiaires avec empreintes, qu’il a recueillis près du bois des
Flacques à Rococrm. Dans les empreintes végétales, on
remarque des feuilles de saule, de hêtre, de palmier et d’une
grande Graminée indéterminée. Les empreintes animales,
très nombreuses, sont celles de Nummulites et de Cérithes.
On procède ensuite au renouvellement du bureau qui se
trouve ainsi constitué pour l'année 1905.
Président: M. H. Duchaussoy;
Wce—Président.· M. V. Brandicourt;
Secrétaire: M. F. Choquart;

- 55.; -
Secrétaire-adjoint .· M. Bertrand ;
Trésorier : M. A. Spineux:
_ · Bibliothécaire: M. Ledieu 2
Bibliotlcécaireauyoùit : M. C. Cauet.
Le Secrétaire,
F. Cnoouurr.
Rnstrxm on LA conrnnmon I
faite par M. C. Eg. Bsnrmun, .
d la Société Industrielle d’Amiens, le I3 Janvier l90·l.
Dans la grande salle, que la Société Industrielle met si
’ généreusement chaque semaine à la disposition des confé-
renciers, M. C Eg. Bertrand, professeur à la Faculté des
Sciences de Lille, a fait le 13 janvier l904, une causerie sur
les Charbons de terre. Je vais essayer de vous en présenter
ici un rapide compte rendu.
Rappelons les deux théories principales proposées pour
expliquer la formation de la houille : ,
La première imagine de vastes étendues marécageuses,
couvertes de forets ; les végétaux morts tombent dans l'eau
et se décomposent lentement à l‘abri de l’air, formant ainsi
un dépôt vaseux, qui augmente graduellement. En méme
temps le fond du marécage s’abaisse plus ou moins réguliè· .
rement sous l’inlluence des mouvements de l’écorce terrestre,
ce qui permet à de nouveaux dépots de se produire.
La deuxieme théorie ou théorie des deltas suppose un
apport de végétaux par des cours d'eau, suivi de l'accumu—
lation de ces débris à divers états de décomposition dans des
lacs, ou bien dans des lagunes le l0ng·du rivage de la mer.
Ce n'est pas ici le lieu de rechercher la part de vérité qui
revient à chacune de ces deux théories. Constatons seule-

- 155 ..
ment qu’elles expliquent bien toutes deux la production '
d'accumulations végétales considérables à certaines époques
géologiques. Mais elles sont peu précises en ce qui con-
cerne la transformation de ces amas de houille ; elles lais-
sent croire que la décomposition lente du bois dans l’eau
l · suffit à donner du charbon; ce serait un peu trop simple.
En réalité nous sommes là en présence de phénomènes
complexes, qui n'ont pas encore été expliqués d’une façon
satisfaisante, bien que plusieurs savants se soient occupés
de la question. M. Bertrand est un de ceux qui ont consacré
de longues années d’études, et ce sont quelques-unes de
ses idées personnelles qu’il a exposées dans sa conférence; '
au lieu d’aborder de front le problème, il a commencé par
étudier quelques types de charbons plus particulièrement
faciles à comprendre :
Le premier est le charbon d’algues ou boghead; les algues
microscopiques qui constituent le boghead d’Australie sont
analogues aux Volvox de nos cours d’eau ; ce sont des
sphères creuses, dont la surface est formée de cellules
placées cote à cote. Ce sont ces sphères affaissées, en parfait
I état de conservation puisque l’on y distingue encore la masse
A protoplasmique, qui composent le boghead. Elles sont dis-
posées les unes au-dessus des autres, mais sans se toucher,
sans s`écraser; il faut pour cela qu'au moment de leur fossili-
sation, elles aient été suspendues dans une sorte de gelée,
analogue à la gélose, que certains industriels emploient
pour faire la confiture de groseille (1). Un caillou placé à la
surface de cette gelée ne s’enfonce pas du tout ou seulement
lentement. De_ semblables gelées peuvent-elles se trouver
réalisées_dans la nature? Oui, cela est facile; il suffit de ·
(1) Le jour de la conférence, on pouvait se faire une idée assez exacte
de la consistance de cette gelée, gràce à des dissolutions de gélose variant
de 1 à 15 pour 1000 que M. Duchaussoy, professeur de physique au Lycée,
· avait eu l’amabilité de préparer tout exprès.

- [66 -
prendre des eaux brunes ou couleur café, telles que celles _
qui s'écouIent du fumier des fermes les jours de pluie pour
se déverser dans lcs mares, telles encore que celles du
Congo ou de l’Amazone, c'est·à-dire des eaux qui tiennent .
en dissolution des matières organiques, grace à la présence
d’une petite quantité d’ammoniaque ou de carbonate de
potassium ; ces eaux possèdent en outre une autre propriété:
de l’argile tinement pulvérisée peut y rester indéfiniment en
suspension. ll n'y a plus maintenant qu’à ajouter un peu de
sulfate d'alumine ou de sulfate de fer, pour amener la pré-
cipitation simultanée des matières organiques et de l’argile,
et donner naissance à une gelée, que divers auteurs ont
qualitiée de gelée humique, Et tout de suite ceci va nous
permettre de concevoir la dilférence qui existe entre le
schiste (1) et le boghead : les algues du boghead se compor-
taient comme les tleurs d’eau du lac de Genève ou de cer-
taines régions de la mer. S’il fait beau, ces fleurs d’eau vien-
nent flotter à la surface et se multiplient avec une grande
rapidité; un simple changement de temps les précipite au
fond de l'eau et amène la disparition du phénomène. ll en
était. de meme au moment de la formation du boghead: aux
époques d’abondante végétation succédaient des périodes
de calme, les algues, tombées au fond de l‘eau et emprison-
nées dans la gelée humique, donnaient du charbon d’algues ;
la diminution du nombre des organismes végétaux, l'augmen·
tation de la quantité d'argile contenue dans la gelée donnaient
au contraire du schiste. _
.Mais la gelée humique tenant en suspension un plus ou
moins grand nombre de végétaux est inapte à former à elle
seule le charbon; elle est trop pauvre en carbone, et M. Ber-
trand a été conduit à faire appelà un autre phénomène pour
(1) Les bancs de boghead sont séparés par des bancs de schiste, tout
comme les couches dc houille sont séparées par des bancs stériles.

. —~ 167 —
expliquer Yenrichissement de la masse en carbone : c’est
celui de la bituminisation. On désigne sous le nom un peu
vague de bitume, un mélange de carbures d'hydr0gène, qui
vont de |’éI.her de pétrole ordinaire aux termes solides de la
série grasse. Ce bitume filtrant à travers la gelée humique a
imprégné toute la masse en quantité plus ou moins grande,
suivant la capacité de rétention des corps qui y étaient
contenus, capacité qui varie avec la nature de chacun d’eux.
C’est ce bitume qui a fourni le carbone nécessaire à l’obten-
tion définitive du charbon. A
D’où est venu le bitume? Il est difficile en l‘état actuel de _
nos connaissances de faire une réponse convenable à cette
question. Ce qui est certain, c’est qu'il ne provient pas de
la décomposition des organismes, qui constituent le boghead.
Les préparations (1) que l’on fait dans le boghead montrent
toujours des algues saisies dansla gelée humique et fossi-
lisées alors qu’elles étaient en pleine prospérité, en pleine ,
- période de végétation; les cellules étalent encore aux regards
de l’observateur leur protoplasme et leur noyau. Ce n’est
pas la un phénomène de décomposition, de putréfaction,
semblable à ceux que l’on regardait autrefois comme indisg
pensables à la formation de la houille. Si le bitume résulte
de la décomposition de végétaux, il a été produit en un point
différent, très éloigné de celui où s’est constitué déflnitive=
ment le charbon.
Si nous ne pouvons pour l’instant savoir avec précision,
quelle fut l’origine du bitume, du moins il semble bien que
ce soit en toute certitude que nous constatons le phénomène
de la bituminisation. Laissons de coté le boghead d’Autun
et le boghead d’Ecosse, qui ne différent de celui d’Australie,
(1) M. (Bertrand a fait passer sous les yeux du public des projections
reproduisant les plus belles de ces préparations. L’une d’elles montrait
une algue adulte en train de donner naissance à une jeune colonie.

— i68 — .
que par la nature des algues et passons en revue les autres
types de charbons. Nousallons y retrouver la preuve de
` plus en plus nette des inflltrations bitumineuses.
Dans le charbon de spores, les algues sont remplacées par
des spores de Cryptogames vasculaires. Ces spores ont été
elles aussi saisies dans la gelée humique, et de méme que
les algues, ce n’est que grace aune imprégnation de bitume
qu’elles ont donné du charbon. ll y a quelque temps, la
Compagnie des Mines de Lens a vendu des wagons entiers
de ce charbon de spores; pour comprendre comment des
organismes aussi minuscules ont pu former des amas pareils,
` il faut se rappeler les pluies de soufre que l’on observe dans
certaines contrées au moment de latloraison des Conifères;
le pollen de ces arbres peut s'accumuler et donner des
dépôts de plusieurs centimètres d'épaisseur. Les spores de
Cryptogames vasculaires produisent des phénomènes analo-
` gues ; le fond de la grotte du Piton des Roches dans l'ile de
’— la Réunion est formé par un dépôt pulvérulent de spores de
fougères : c’est la sporite.
On peut citer encore d'autres charbons végétaux: char-
bons de feuilles, de plaques de liège, de racines, etc. Les
débris animaux donnent eux aussi naissance à des charbons;
ces charbons animaux sont à la vérité plus rares; les plus
intéressants sont à coup sûr: le charbon de coprolit/ses et le
charbon d’os.
Le charbon de coprolithes est formé par des déjections
résiduelles de reptiles et de poissons. Le charbon d’o: est
fait de débris d'actinodon; la conservation y est souvent
remarquable: machoire, omoplate y sont faciles à recon-
. naitre ; on y distingue méme les cellules osseuses. Os et
coprolithes, il faut l’avouer, sont des objets peu aptes à
donner du carbone, et si auiourd’hui nous les retrouvons à .
l’état de charbon, nous sommes bien obligés d’admettre
qu’ils ont été imprégnés de bitume.

‘ — 169 —
Enfin il existe des roches com me la Tasmanite et la Tourfh,
dont la couleur blanche ou jaunâtre ne rappelle en rien
celle du charbon; la Tasmanite, exploitée dans l'île de
Tasmanie est un amas de spores et est par conséquent tout
à fait comparable au charbon de spores ; la Tourfa, que l’on
trouve sur les cotes du Brésil est formée par des algues et
est comparable au boghead. L’une et l'autre brûlent avec
facilité et sont considérées comme des charbons par l‘indus-
trie; ce ne sont cependant pas des charhons ; elles en diffé- .
rent par leur pauvreté en carbone, par leur légèreté. Ce l
sont des amas de végétaux produits dans la gelée humiqne,
fossilisés, mais dépourvus de bitume.
Ainsi, d’après M. Bertrand, pour faire du charbon, il faut
du bitume. L'algue, la spore, l’os, le coprolithe sont acces-
soires; ils n’ont servi que de support, de snbstratum aux
imprégnations et leur présence ne fait que modifier le carac-
tère extérieur de la roche. Nous connaissons meme des
charbons où ils font totalement défaut, où il n’y a que la
gelée humique imprégnée de bitume: ce sont les schiste.:
bitumineux de Findustrie ou c/tarbom humique:.
_ ll faudrait maintenant aborder l'étude de la houille elle-
meme. Remarquons seulement que le charbon de spores,
dont il a été question ci·dessus, constitue des bancs impor-
tants dans les mines du nord de la France. Faut-il étendreà
tout le bassin houiller le mode de formation que nous avons
admis pour quelques lits de cebassin? Pour répondre en
toute certitude, il sera nécessaire non seulement d'entre-
prendre de nouvelles recherches par la méthode des lames
minces employées jusqu'ici, mais encore de procéder à des .
vérifications expérimentales difficiles à réaliser. Ce n’est
donc que dans quelques années peut—étre, que l’on sera
définitivement fixé sur—la solution de ce problème si mysté-
rieux et si passionnant.
, P. Bearman.
ff

— 170 —
l Lettre de Boucher de Perthes (1)
Abbeville, le 20 octobre 1866.
A Monsieur Victor CHATEL. '
Monsieur,
A la lettre que vous m’avez fait l'honneur de m’écrire le
17 courant, étaitjointe l’épreuve imprimée d’une au tre lettre
que vous avez l’intention de m'adresser; je la trouve inté-
ressante en tout point, et sa publication ne peut que faire
ressortir vos découvertes. Mais il n’en serait pas de méme si
j'y ajoutais quelque chose ; elle semblerait avoir été écrite
sous mon inspiration et d'accord avec moi. Il faut que le
mérite de vos utiles travaux reste à vous seul, et si je fais
` paraitre quelque chose sur la question, c’est en ce sens que
j‘en parlerai.
Ce n‘est certes pas chose facile que de faire admettre une
vérité. Le bon sens dit que les peuples primitifs qui faisaient
des haches et des outils ont pu faire des figures, et l'on n’a
pas encore rencontré un peuple, quelque brut qu’il fût, qui
ne l’ait tenté. Ce besoin d’imiter ce qui nous frappe est si
bien dans la nature que les enfants de tous les pays, sans
qu'on le leur enseigne, dessinent ou modèlent aussitôt qu 'ils
peuvent trouver un crayon ou un morceau de pate.
Il y a plus de vingt ans que j'écrivais: Je n'aurais pas
trouvé une seule de ces figures, que je dirais encore qu’il y
en a et qu'on en trouvera dans le diluvîum, comme on y
trouve des haches, lorsqu’on en cherchera.
Dès 1844, j‘en soumettais des spécimens à l’Institut etj'en
publiais les dessins en 1846 dans mon premier volume des
(1) La réalité des Pierres figures ayant été discutée dans l’une de nos
séances, nous croyons devoir, publier dans notre Bulletin cette lettre pen
connue de Boucher de Perches. Les disciples de M. Thieullen feront bien
d'en méditer le dernier paragraphe. (H. D).

· ·- 171 —
Antiquités, qui a paru à cette époque sous le titre de l’ln-
. ` dustrie primitive. Depuis ce temps, ma collection a été
ouverte à tout le monde et visitée par presque tous les géo-
logues et archéologues célèbres de l'Europe. ll m'a fallu
près de vingt ans pour faire croire aux haches non polies,
où l‘on ne voulait voir que des accidents ; quant aux symbo-
les et figures, bien que j‘en aie recueilli des types dont on
voit chez moi jusqu'à cinquante analogues, où le travail
humain est évident, je n’ai converti que bien peu de per-
sonnes, et dans le nombre pas un seul Anglais. Pourquoi,
me disaient-ils, étes-vous le seul qui trouviez de ces tigures ?
En a-t-on jamais vu ailleurs qu'à Abbeville, et citez une
collection autre que la votre où l‘on en montre ?
Aujourd’hui, Monsieur, on citera aussi la vôtre. Je ne dis
pas que j’aurai encore gagné mon procès, mais la vérité aura
fait un pas de plus, et frappera davantage en venant de deux
cotés.,
Dans votre exhibition à Paris, soyez sévère dans vos choix,
n’exposez que les morceaux où la main humaine est mani-
feste. Méfiez-vous des protlls ; j‘en ai trouvé par centaines,
mais, après un examen attentif, j’ai reconnu que les trois
j quarts n’étaient que des accidents. Les tétes d'oiseau four-
millent, mais beaucoup aussi sont des empreintes ou des
jeux de la nature. L'œil convenablement placé est un signe ~
_ certain de l'intention; lorsque les deux yeux y sont, il y a
certitude, mais c’est rare. Boucnen un Penrues.
Les phosphates de Templeuxds-Fosse.
Le 21 septembre dernier je me rendis à Templeux—la-
Fosse avec l’intentiou d’y visiter les extractions souterraines
de craie phosphatée.
Les exploitations actuelles sont au nombre de trois : l’une
appartenant à M. Cazet, propriétaire; la deuxième à une

.—·· 172 —
V Compagnie amiénoise dont le directeur est M. Jacquemin,
ingénieur; la troisième à l’ancienne Compagnie Richer et C‘•
U ` tFresne et C") de Paris, ayant pour directeur M. Leclercq.
Je m’adressai tout d'abord à M. Cazet, qui, occupé à un
montage de machine pour le moulin à phosphate, ne put
— m’accompagner, mais me donna pour guide le chef mineur,
Jules, dit Ch’Z0uave. ` ·
Une voie de Decauville relie l’usine à l'extraction. Suivant
les rails nous arrivons en quelques minutes à l'entrée de la
mine située à la sortie du village, à gauche du petit chemin
creux qui remonte à Aizecourt.-le-Bas, pres de la carrière;
c’est là qu’a|‘tleure l'extrémité sud-est du gisement. Les
sables phosphatés de la surface ont été extraits dans le
village il y a dix ans.
Nous pénétrons de plain·pied dans une galerie souterraine
dont les parois latérales et la voûte sont boisées et il semble
bien que l`on s'enl`once dans une véritable mine, s’étendnnt
sous la colline crayeuse sur laquelle une partie du village
est bâtie.
Des rats elfaïouchés tilent le long des murs: mon guide,
une lanterne à la main, meprécède, car nous sommes dans
l‘obscurité la plus complète et les yeux mal habitués encore
n'y voient pas plus que dans un four. `
Nous parcourons ainsi 600 mètres environ; de temps à
autre nous nous rangeons contre la paroi pour laisser passer
un convoi de wagonnets, traîné par un cheval. Une odeur
de poudre entlammée se fait alors sentir et des coups sourds
nous avertissent que nous sommes au centre de Vextraction.
En elfet, nous apercevons, au fond des galeries transver-
sales, des ouvriers attaquant la roche à coups de mine. Un
trou est pratiqué dans la craie: on y loge une cartouche
renfermant 100 grammes de poudre comprimée; l’ouvrier
allume la mèche qui brûle une minute et se retire cinquante
pas en arrière. Un coup retentit: des blocs se détachent,

— t73 —s
l'ouvrier achève de les briser à coups de masse ; chaque coup
fournit en moyenne la charge d'un wagonnet; un ouvrier
mineur fait partir environ de l8 à 20 coups par jour. Près
de là, une équipe d’ouvriers est occupée à boiser les galeries
à mesure qu'elles s’enfoncent davantage. A cet effet, ils
emploient des troncs d’arbre de 30 centimètres environ de
diamètre sur 2 mètres de hauteur qui proviennent des bois
voisins.
Pour extraire toute la couche on procède de la façon
suivante: une galerie transversale étant pratiquée, lorsqu’elle
a atteint la limite du gisement, on la fait tourner à angle
· droit sur une longueur de 10 mètres, puis on fait un 2°, puis
un 3* coude et on rejoint ainsi la galerie primitive en enca- ,
drant un espace carré central qui est extrait à son tour. On
procède ensuite de la mème manière pour une zone avoisi-
nantc.
Des puits communiquent avec le niveau supérieur du sol
alln de permettre aux ouvriers de remonter si un éboulement
se produisait, obstruant la galerie d'entrée.
La longueur totale de l‘exploitation de M. Cazet est de
700 mètres sur une largeur de 350 mètres. L’épaisseur de la
couche où nous sommes est de 3 mètres et la craie phos-
phatée y titre 40 °/,,.
Nous montons alors dans les galeries supérieures d’une
2* couche de craie moins riche (30 °/,) ayant aussi environ
3 mètres d’épaisseur et séparée de celle que nous venons de
quitter par une couche de craie faible (5 °/,) non utilisée.
La craie la plus riche se reconnaît facilement à l’œil
(ainsi que vous pouvez le remarquer sur les échantillons que
j’ai déposés sous vos yeux), elle est plus grise à cause des
petits nodules bruns, très nombreux qu’elle renferme.
La couche supérieure est exploitée de la mème manière
que la précédente, mais les wagonnets chargés sont culbutés
sur l’orillce supérieur d'uu puits communiquant avec la

- 174 ··
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— l76 —
galerie inférieure, de sorte que les wagonnets qu'on amène
au-dessous s'emplissent sans autre main-d`œuvre et sont de
là transportés dans le village.
_ Nous redescendons au rez—de·chaussée et regagnons
l'ouvertnre par où nous sommes entrés.
De là, nous gagnons l'usine où la craie phosphatée est
_ enrichie par un traitement bien simple. Tout d’abord elle
est broyée ; elle est ensuite lavée dans un courant d’cau,
les nodules plus denses tombent au fond, la poussière
crayeuse est entraînée La matière ainsi enrichie est décantée
et séchée sur un four, puis pulvérisée et ensachée pour
l’expédition qui se' fait en chariots pour la gare de Péronne.
Je me rends alors à l’extraction voisine dirigée par M.
Jacquemin, lequel m’accueille d’une façon très aimable.
Nous allons de compagnie jusqu’à la carrière qui se trouve
derrière l'usine et qui présente uneicoupe du gisement; la
craie la plus riche se trouve à la base; nous y recueillons
quelques fossiles: huîtres, bélemnites, pointes d'oursins, et
· M. Jacquemin me donne rendez-vous pour l'après-midi afin
d'aller visiter l'exploitation à ciel ouvert qui se fait à l’extréÃ
mité nord-ouest du gisement, sur le territoire de Moislains.
Derrière l’usine de M. Jacquemin se trouve une exploita-
' tion' souterraine de craie phosphatée analogue à celle de
M. Cazet. `
L'après-midi, nous quittons Templeux et grimpons le
sentier qui monte au bois de Gurlu (altitude l39 mètres) et
suivons de nouveau la voie du Decauville qui dessert les
autres extractions.
Nous voici au bois de l’Epinette (altitude M8 mètres);
c’est d’abord l‘usine de la maison Fresne et C", qui a acheté
les terrains faisant suite à ceux exploités par MM. Cazet et
Jacquemin (exploitation souterraine). Plus loin, nouvelle
exploitation de la C‘° Amiénoise.
lci, l’extraction rappelle encore plus une mine à charbon.

- 177· —
Un puits a été creusé pour atteindre le gisement, des
galeries rayonnantes ont été creusées, la craie extraite est
amenée au voisinage du puits central et remontée à l’exté-
rieur par des bennes suspendues à des cables d'acier actionnés
par une machine à vapeur placée près de l'ori|lce du puits.
La craie versée dans les wagonnets descend à l‘usine de
Templeux par un Decauville.
Un peu plus loin, nous sommes à la ferme Saint—Pierre,
nous traversons la route de Nurlu et entrons sur le terroir
de Moislains dont le clocher se profile dans le lointain. Nous
sommes à une altitude de 148 mètres, près de là le signal du
bois à 154 mètres.
Nous entrohs dans Pextraction à ciel ouvert formant la '
limite nord-ouest du gisement de craie phosphatée.
Sur une largeur de 200 mètres environ, on suit avec
intéret les diverses couches du sol, on observe la diversité
des poches à phosphates et des éléments qu,’elles renferment;
derniers témoins des couches tertiaires.
Ces cavités sont on ne peut plus irrégulières: les unes
coniques ou cylindro·coniques, d’autres ont les parois
verticales et le fond plat, en forme de puisards; la plupart
ont des ramifications et leur profondeur est variable.
Ci-joint une coupe d'une de ces poches. Les éléments
renfermés sont de l’intérieur, vus à Pextérieur en partant
de la craie phosphatée :
1° Sable phosphaté titrant 65 à 70 p. °/..
2° Sable ferrugineux très rouge et bîef.
3° Sables verdàtres et glaise bleuàtre (témoins tertiaires).
4** Paquets de craie marneuse épars dans le sable.
5** Craie marneuse.
6** Argile à silex avec bief à la partie inférieure.
Ces éléments: sables, glaise et craie qui remplissent les
poches ont suivi le mouvement du sol lors de la dissolution
de la craie phosphatée.

— 178 — Ã
Les couches supérieures, argile et craie, sont enlevées
successivement et transportées hors du gisement.
Le sable est alors retiré des poches, puis conduit par le
Decauville à Templeux. Les produits de l’usine Jacquemin
sont transportés de la méme manière à la gare de Tincourt. 1
Contour.
Note sur les Celcaires et les Grès à Nummulites
trouvés à 8aiut·Acheul. C
Depuis plus de trente années l’exploitation des sables et
des cailloutis de Saiut·Acheul a fourni de nombreux échan-
tillons de calcaires et de grès calcaires appartenant aux
formations tertiaires.
Il nous a semblé regrettable que ces épaves de l‘Eocène
intérieur n’aientpas été recueillies comme elles le méritaient,
non seulement à Saint·Acheul, mais encore aux environs
immédiats de notre ville et que l’on n’ait pas essayé de
déterminer leur horizon géodésique.
En attendant que l'un de nos savants collègues accepte la
mission de donner à notre Compagnie une étude sérieuse
de la Zone du Calcaire à Nummulites dans le bassin de la
Somme, nous avons pensé qu'il serait bon de poser un
premier jalon et de présenter le résultat de nos recherches.
Pendant deux ans nous avons suivi avec attention l'ex-
ploitation des terrains toujours très riches de Saint—Acheul
et nous avons pu constater que les débris de calcaire appar
tenant à l’Eocène intérieur gisaient aussi bien dans le cail-
loutis du Quaternaire supérieur à E. prùnigenius, qu'à la
base du Ouaternaire ancien, à E. antiquus, jusqu’au milieu
du sable blanc melé de galets, superposé au manteau du
bief prétertiaire qui recouvre la craie. a
Ces débris étaient surtout abondants à la carrière Tellier

-— 179 — ·
dont la situation répond a l'angle SE du cimetière de Saint-
Acheul.
· La nature du Calcaire nummulitique est bien connue. Il
olïre une texture très serrée et fort résistante, s’éclate dilll-
cilement sans clivage; ses surfaces présentent de nombreux
vides produits par |’altération ou la disparition des divers
Foraminifères, comme aussi par les moulages de coquilles
des mers éocènes.
Nous avons examiné avec attention ces restes fossiles; les
uns appartiennent a Nummulitcs planulata et sa variété
N. minor; les autres, en plus grand nombre, à N. lœvigata
et N. scabra. Ces diverses espèces ont été trouvées dans le
cailloutis mèlé de sable du Quaternaire ancien et dans les
couches supérieures composées de silex éclatés, avec galets
tertiaires amenés par les elfets du ruissellement.
Les calcaires etgrès calcaires se répartissent ainsi, d’après
leurs fossiles, à la carrière Tellier.
I" Zone â Nummulîtes planulata. (Yprésien de M. Gosselet).
L Calcaire à N. planulata et Cardium Edwardsi.
2. — N. planulata et C ytherea proxima.
3. -— N. planulata et Pcctunculus terebralularis. ~
4. — N. planulala, Cardita planicosta et Cytherea
' proxima.
5. Grès calcaires a N. planulata (rencontré aussi entre
Bussy et La Motte).
Les sables inférieurs qui les contiennent, blancs ou légè-
rement gris-verdatres, très llns et doux, mêlés à des galets,
sont recouverts par des argiles plastiques remaniées vers
l’0uest, et par le gros cailloutis vers l’Est.
II• Zone â Nummulites lœvigita, de l’Eocène Parisien.
L Grès calcaire à Terebratula Kickxi (rue Sire·Berna rd).
2. — — et N. lœvigata.

- gg) ..
3. Calcaire à Terebralula Kickxi et Ostrea fabellulu. '
4. — N. lœvigata et N. scabra.
5. — N. lœvigata, N. scabru, Pecœn corncus et
Oslrca in/lala. ··
` 6. Grès calcaire à N. lœuigala et Cardium porulosum. .
Nous avons aussi trouvé àtlagny, dans l'ancienne Sablière ·
Lengelé, au chemin de Cottenchy :
7. Grès calcaire à Rnstcllaria ample.
8. Grès calcaire à N. lœvigata et N. scabra.
Dans les vignes de M. Deneux, au clos de l'Épinette et au
bois de Boves, près de la Ferme Vagniez, nous avons aussi
recueilli du Grès calcaire à N. lœvigata. g
La t" zone à N. planulata nous semble avoir pris contact
avec les couches des régions Veromanduenne et du Hainaut
par Cardium Edwardxi et avec les sables d't)stricourt à Pec-
tunculw terebratularis voisins des sables à Ostrea Bellovacina.
M. Gosselet dit dans sou Esquisse liéolugique du Nord de
la France que les sables d’0stricourl. se montrent en Picardie,
entre Doullens et Amiens, ainsi qu'au Nord de Montdidier,
autour de Péronne et de Saint-Quentin, puis au Nord du
pays de Bray, qui formait peut-ètre déjà une légère proémi-
nence terrestre. lls enveloppent presque complètement au
Nord le bassin tertiaire de Paris.
- Cette remarque de M Gosselet mérite d’ètre considérée,
d’autant plus qu’à Montières, notre collègue M. Choquart
a recueilli sur un grès un moulage de Laura: degener que
l'on rencontre en nombre à Vervins dans la zone des sables
d'0stricourt (1).
C’est encore à cette zone qu'il faut rapp »rter le sable
blanc ou gris de notre tertiaire éocène qui contient, à la
partie supérieure, des bancs de grès durs, solides, mame-
(1) Rappelons, d‘après lluttcux, l’cmprcinte du Flabcllaria raphifolia
sur un grès dela foret de Vignacourt. -
I
___î_,.î

—- ISI —
lonnés sur la face inférieure tandis que la face supérieure
est plus ou moins plane Nous avons pu observer ces grès à
Saint—Acheul, Bavelincourt et Vignacourt. Généralement le
sable qui enveloppait les grès à disparu, entraîné par les
eaux du ruissellement.
Les zones à N. planulata et N. lœvigata sont reliées par
l‘intercalat.ion des sables de Guise qui peuvent aussi bien
appartenir à l`nne qu'à l'autre et qui donnent une faune
d’estuaire représentée à Saint-Acheul par une Cérithe
(Cerilhium funatum).
Vers les départements de l‘0ise et de l’Aisne apparaissent
les Lignites (Coivrel et montSoufl’lard) ainsi que l‘argile plas-
tique, melée de petits cristaux de gypse llbreux, comme à
Fescamps. Ces points sont sur la limite du bassin de Paris.
Enfin le Parisien est représenté par le calcaire de la I"
zone à Itostellaria ampla; les sables de Cagny (Lengelé) et
le calcaire de Saint-Acheul à N. lœvigata se rangent dans la
2° zone, par Pecœn corneus et Terebralula Kickxi.
« ll y a incertitude sur le synchronisme des couches à
Pecten crwneus avec les assises du Paiusnnu. Les géologues
admettent que le calcaire grossier supérieur, les sables
de Beauchamp et le gypse ne sont pas représentés dans
le Nord de la France et en Belgique. Il y aurait eu pour
le Nord une longue période d'émersion entre le dépôt d’ar-
gilc glauconifère à Pectcn corneus et celui du terrain oligo-
cène. '
Les géologues belges soutiennent que la sédimentation a
été sensiblement continue.
Les deux bassins étant différents et n’ayant eu de com-
munication directe qu'à l'époque de la N. lœvigata, on ne
doit point s‘attendre à trouver les diverses zones semblables
dans leurs détails. .
' En attendant on peut s’en tenir au synchronisme général
du calcaire grossier du bassin de Paris avec l’ensemb|e des

.. Q82 -
sables glauconifères, depuis la zone à Rostcllaria ampla
jusqu’à la zone à Pecten comms » (1).
L. Dsnutaas. `
Sablière de Sailly-le-Sec.
Pendant les vacances et en compagnie de M. Bacquet,
directeur de l’Ec0le supérieure de Corbie, nous avons fait
une excursion à la sablière de Sailly-le-Sec. ·
La situation du gisement s’inscrit entre la route de Corbie
à Bray, d’un coté, et les deux chemins de Sailly—Laurette et
de Sailly-le-Sec à Treux, à la naissance du ravin qui descend
vers la vallée de la Somme et à.l‘altitude de t08 mètres. .
ll est constitué par un ilot, aujonrd’hui considérablement
amoindri ; il a dû, en effet, ètre modifié par des influences
atmosphériques qui l’ont réduit à une bande sinueuse de
l00 mètres de large sur une étendue orientée W. E attei-
gnant 600 mètres environ, pour se continuer, après inflexion
brusque, dans la direction N. S sur une nouvelle longueur
de 600 mètres.
Nous avons visité rapidement les excavations et relevé la
coupe du terrain. La couche supérieure, de 0"*,80 à 1 mètre,
est une argile remaniée de l’époque moustérienne, àE. pri-
migenius. A la base, on trouve des galets disséminés et de
rares éclats de silex à patine complètement blanche. Plus
` bas la couche d'argile se fond avec le sable qui domine sur
2 mètres de puissance et présente la plus grande analogie
avec le limon lendillé. Une pénétration de la couche supé-
rieure dessine d’un côté une paroi verticale et de l’autre un
plan incliné avec liseré compacte mais peu épais de galets
d'origine tertiaire.
Inférieurement viennent les sables panachés de glaise,
(1) Gossmm. Esquisse Géologique.

. '... 183 —
produits d’un remaniement à l'époque du Quaternaire ancien
à E. antiquu:.
Dans les déblais de l’extraction nous relevons de petits
blocs de sable ferrugineux plus consistants que le milieu
· qui les contient et passant, dans certains cas, à l’état de
grès.
Ce sont ces blocs qui conservent les empreintes de fossiles
représentés par Corbula Amouldi, Citherea lœvigata et une
Turritella dont le moulage incomplet aux deux extrémités ne
donne que 0*,05 de longueur avec 7 tours de spires au lieu
de 0*,75 de longueur avec 12 tours de spires.
Ces sables et le lit d’argile plastique qui les supporte
semblent se rapporter aux couches de la série supérieure de
Wolwicb, formée dans un estuaire.
Suivant M. Gosselet, « les couches inférieures de Wool-
wich appartiennent à la série des Sables d'0stri¢•ourt, elles
sont limitées à la partie supérieure par un ravinement con-
sidérable et surmontées par des sables avec ou sans galets,
contenant une faune presque identique à la précédente,
cependant plus riche en types marins dans la partie orientale.
On a donné à ces couches le nom de série de 0ldhaven» (4).
Le même auteur nous apprend qu’à partir d'Holnon, pres
de Saint-Quentin, on trouve à la surface du sable de l’argile
feuilletée avec bancs de sable, lignite et fossiles d'eau sau-
matre. Ce sont: Cerithium funatum, Cyrano cunciformis,
Melania inquinata, Corbula Arnouldi.
Ces couches vont en se développant autour de Laon et
dans tout le Nord du bassin de Paris où elles constituent la
zone désignée sous le nom de Lignites du Smlssonnais.
On y trouve intercalée vers la partie supérieure une couche
sableuse remplie de silex bien arrondis et plus riche en .
types marins que le reste de la zone. Ces circonstances l’0nt
(1) Gossnm. Esquisse Géologique, p. 309.
I

— 18-1 — .
fait comparer à la série de Oldhaven. Elles portent dans le
bassin de Paris, le nom de Couches de Sznceny.
Les sables fossilifères à Cilherea lœvigala, Corbula Arnouldi
et Ijurritella représenteraient donc le bord d’un bassin ter-
tiaire qui se serait étendu sous la Manche et, probablement,
` se relierait au bassin du Hampshire au Sud de l‘Angleterre.
Ces restes seraient contemporains du Calcaire grossier des
environs de Paris, comme aussi des Sables de Beauchamp.
Pour toutes ces raisons, nous avons pensé qu'il y avait
quelque intéret à vous signaler le gisement dela sablière
de Sailly-le-Sec.
L. Dauumns.
Amiens, 9 Décembre 1904.
Ouvrages reçus.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de
Vienne (Isère). 4* trim. 1903. — M. Pic. Nouveaux fragments
de souvenirs entomologiques. — E. Rnren. Revision des
espèces du G. Ocysi — G. Ss|wm..tz. Coléopteres recueillis
au col d’Allos. — L. Famoz et J. Penner. Contribution à la
faune entomologique des environs de Vienne.
Mémoires de la Société nationale des Science: naturelle: et
mathématique: de Cherbourg. T. XXXIII (·1° série. T. Ill).
2* fascicule. — F. Picano. Recherches sur t’Ethologie du
Sphex maxillosus F. `
· Mémoire: de la Société académique de Boulogne-sur—.|ler.
T. 5*f18°, 19*, 2t* et 22*.
United States Geogolical Survey - Bulletin n•209. Annwonn
DAL!. Géologie de la montagne Ascutuey, Vermont. — N° 210.
Snansn WILLIAIL La Corrélation des faunes géologiques. —
N° 2t1. Anus, Gnmr et Wmre. Statigraphie et paléontolo-
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Havas et Ksmtenv. Les champs d’huile des plaines du  
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l

.. 435 ..
Texas Louisiane. — N° 213. Eimons et Havas. Contribution à
la géologie économique. — N° 214. Sauna:. Gaiman. Tables
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N' 217. lsnnm. Russann. Notes sur la géologie du Sud-Ouest
de l’ldaho et du Sud-Est de l'0regon.
The Canadian Entomologist. Vol. XXXIV. Année 1902. —
Ce périodique contient dans chacun de ses numéros men-
suels un grand nombre d'artioles sur l'entomologie du Nord
de l’Amérique. '
Mémoires de la Société littéraire et philosophique de Man-
chester. 1903-1904. Part. I. — Nnwnu. Annan. Notes sur les
_ plantes fossiles des séries Ardurck. — F. Lzunulw. Considé-
ration sur la révision des Turbellaria.
Journal de Mycologie. Vol. 9. N' 68. —- Moneau. Nouvelle
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QBSERVATIONS METEOROLOGIQUES`.
Station agronomique d’Amiens. — Altitude 34“‘.
Novembre 1904. ·
1, LIABDMÈTRR. I·€1II·I:IIIr1'I;III:. É   _,   I     ___       '
'É · :' " î T` H1 ··; È ; .: I
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C- minime I ' ` ` . `» Q ; n; : 14- " : ï .
Imax nu I'|1lISIlII‘l.ll m.ImnI1 E É 3 I 2% L .,   I
1762 705,5 6,0 ||,B B0 I —· NE 10 0.0 Ciel couvert.
*2 65.5 BB 0,0 |0,0 8*1 ·= NE ID 0.0 ill.
3 00 08 5,11 I 12,8 52 II NE 8 3,5 Lluuvorl. l·a 111111.10.
1 63 BB 0,5 Il.? 78 ·· W 10 0,0 Cn¤II·I=I·t matin, soir.
` 59 B3 7,0 I |2,0 T5 I- WS Il 4,0 Bel1IamaI.i¤I’·II
00 01 2,0 I Il 5 S1 II W IU 0,0 1.:U11\’|:I(`I..
7 53 00 5,2 I 10,0 TI ;l,î VV 10 0,0 Pluie le soir. _
53,5 59 0,0 |l,'?. 75 2. 5 W 5 2,5 Pluie la nuit. I
53 59 7.5 I 11I,ù 08 §I,î W 10 0,0 Pluie et vent Fort.
1 53 G2 I0,S I I3,-1 T1 >I,;I W 10 0,0 Pluie In miîl.
II 58 01 7,8 I5,0 05 ·· W 10 0,0 |j•:II1v·;I·l.
IT 60 07 9,0 11,8 80 ·· W EI 3,5 Huau temps le soir.
I 01 09.5 *2,0 ll,•i 90 I Id 10 Il,0 BrI:IuiIlaI··I le malin.
I1 09,5 72 l,‘Z 11,0 92 ·· SSE 0 0,5 Hvnii lemps.
I 09 T2 -1,0 0,1 03 II SE 2 0,5 P0l.il·.~ gelée.
I 00 09 -2,0 I 3,8 92 · SW 5 0,0 III.
II G7 05,5 5,0 0,-1 91 ·· NNE Ill 3,5 Ll0I.IvI:I·l. II: malin.
I 65 68 2,0 I 8,1 98 ·· N I0 0,0 Coumert. I
I 0*2 65 3,0 _ 9,0 E9 0,FI W I0 0,0 PIOI•+ le soir.
59 62 6,5 ' 'I',S 93 1.5 W IO 0,0 PIIIIU 0:10 le jouir.
I 51 59 3,3 8,8 91 I,=l \V 10 I I,0 Pluie lc soir.
22 ·1"I' 51 2,0 0,8 B7 0.0 W 3 I 0,0 N¤:IIgII vt Ilrésil.
2 49 51 -1,*2 1,5 9*1 T,0 W 10 I 2,5 Neige III matin.
Il 51 52 -4,0 2,0 S7 0.0 W I0 I 0,0 Neigle la nuit.
25 51 53,5 -11,5 11,0 92 ·· W 10 2,0 Temps froid.
2 53,5 50,5 -2,2 I 3,0 BB IJ VV [0 0,0 COUYEI`I..IîI'.IB malin.
TI 53 50,5 - I,5 0,0 08 0,5 NW 10 0,0 Pluie II; malin.
Z 53,5 56 -1,2 5.2 80 2,2 NW I0 2,0 1'luie la nuit
2 50 Bl 0,2 'I,0 09 ·· NW I0 0,0 C0I1v0I·t.
' 59,5 61 2,0 I 9,2 88 0,7 W 10 0,0 Pluie le soir.
Total de la pluie en millimètres I 33,l. A
Abréviations et observations: B. Bourresque. - Br. Brouillard. — Bol. Eclair. — GI. bl.
Gelée blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Nelgc. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. — L'é¤t du ciel,
le direction du ven!. I'élnt hygrométrique sont observés il 9 II. du malin. — L’élnl du clel est
mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébulosllé. — Les heures de solell sont mesurées avec l’hétlo•
Bnphe de Campbell. .

- 49Q ...
OBSERVATIONS umrnononoexauns.
l Station agronomique d' Amiens. — Altitude 34"'.
Décembre 4904.
É nanouirras. urànnnnn   fi E É   ,2 É E É `
_ ,·`_,,,·`ÈE Ez ,,,> Ev gg umuaques.
 ~~···»  imamxi   É "g ES É lg
I 59 760 6,0 II,  97 0,2 W -_ l0 0,0 Pluie à 6 h. soir.
2 55 59 6,4 9.0 95 n W I0 0,0 Ciel couvert. ~
3 54 56 3,2 9,0 9I » W 5 2,0 Belle matinée. 9
4 55 57,5 4,5 I2,  95 0,4 SW I0 0,0 Pluie la nuit.
5 53 55 8,0 12,2 79 I2,3 W I0 0,0 Pl. toute la journee.
' . 46 ~54,5 6,2 I2, · 87 22,4 W S 8 0,0 Pl. depuis'I0 h. m. p
39 49,5 6,8 I3,  98 2l,2 BSW IO 0,0 Pl. jour et nuit. v
: 49 56 3,0 7,  99 I,2 WSW l0 0,0 Averses le matin. 9
· 46 56 -0,8 7,5 85 6,2 SW I0 0,0 Pluie jour et nuit.
I  45 47,5 ·7,0 9,  97 7,6 SSW I0 0.0 Pluie le soir.
II 47 52 4,0 7, 92 3,4 NW IO 0,0 Pluie depuis 6 h. s.
I2 38 49 2,0 9, · 99 3,0 W I0 2,5 Nuageuxle m. PI.les.
I3 39 53 3,6 7,  97 0,2 NW 8 2.0 Pluie à 6 h. soir.
I4 49 53,5 2,8 7, 87 7,5 SW 8 0,0 Pl. toute la journee.
I5 50 57,5 3,2 9,  98 0,2 SW I0 0,0 Pluie le nuit.  
I6 58 63,5 5,8 I2,  ` 98 l,0 SW I0 0,0 Pl. llne l‘après·midi. 9
I7 63,5 67 9,0 I3, r 95 » W S W I0 4,5 Assez beau.
I  67 70 8,8 I3. 97 0,8 SW l0 2,5 Pluie à 4 h. du soir.
I  70 70,5 6,4 7,  92 » NE I0 0,0 Ciel couv. T. Iroid.
M 68,5 70 -l,4 3,  98 » E t0 3,5 Assez beau. Froid.
l 67,5 68 -3.2 3.  98 » E 0 5,0 Beau temps Gelée.
H 66,5 68 -4,0 3, · 98 ·• E 0 4,0 _ id.
* 64 66,5 -5,2 3,  98 » E l0 3,0 Froidejournèe.
I 6l 64 -4,0 I,  99 » ENE I0 0,0 Brouil. tout le jour.
a 58 6I -2,5 2,  97 » E I0 0,0 ld. 0
~ 56,5 58,5 -2,5 2, 96 n E IO 0,0 id. 1
a 58 . 67 -2,5 3,  95 » E I0 3,0 Beau temps le soir.
a : 66,5 70 -5,0 5,  98 3,0 ESE 0 3,5 Belle matîn6e.PI.les. p
66 70 I,5 I0,4 96 I.0 WB I0 0,0 Temps doux et pluv. p
I 56 65,5 4,2 I0,  85 0,6 W I0 2,5 Pluie le matin. ,
 I 59,5 66 2,6 9,  84 0,4 N 0 4,0 Pl. le m. Belle soirée. ”
Total de ln pluie en millimètres : 92,6
Abréviations lâ  Bourr•0.•:;ue. - Br. lërmnllgrd. — Bel.   GIE blkgelee
blmch.—G. l.-`. -· .0rage.- on. onnerre.-‘ nciu, rec-
tlon dnevent, 04lal h;gmm6u·lq¤e zut observés à 9 h. du malin. — L’&al du clel est meure de
0 i 40,en dixièmes de n6lmlo•Il6. - Les heures de solell sont maures avec Phülognphe de
ùmpholl.

BULLETIN I
ns LA
DU NORD DE LA FRANCE
N° 363.- Janvier-Février I905. - 34¤ année. — T. XVII. '
 
Annsssim : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, ai M. le Président de la Société,
9, rue Cozette, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
L à M. le D" Sru~u·:ux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d'échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du
I3 janvier et I0 février I905, p. I93. — H. Dccawssov. L'Année
météorologique x\ Amiens, p. t96. — J. Lmounsux. Lettre sur
les Tuls de a Celle-sous-Moret, p. 2i3. -- ll. Docmlossov. Le
Climat de la vallée de la Seine, pendant la formation du Tufde
de la Celle-sous-Moret, p. 2I4. — N. on Mencsv. Le projet de ,
Cnptage des Sources de l’ont—de-Metz, p. 2I5. -- Ouvrages reçus,
p. 2l8. - Observations météorologiques, p. 223-224.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
seance oéuéimta ou I3 Jauvum 1905.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Coaassroumxca : 1** Lettres du Ministère de Vlnstruction ‘
publique et des Beaux·Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant de Belgique et des États·Unis.
2° M. Bertrand se fait excuser de ne pouvoir assister à la
séance et remercie la Société de l’avoir désigné comme
Secrétaire-adjoint. .
3° M. Spineux, Trésorier, étant indisposé, prie la Société
de remettre à uu mois la lecture du Compte-rendu linancier `
de l’exercice l904. .
34° ANNEE. I3

— 194 —-
4° Lettre de M. le docteur Caussin, à Proyart, informant
la Société qu'un maxillaire inférieur de cerf et un fragment
de corne du même animal, viennent d`étre découverts dans
les tourbières de Proyart, à 8 mètres de profondeur, dans
une couche compacte.
5° M. Duchaussoy propose l’abonnement aux Annales de
lllycologic et l'achat du premier volume, afin d’avoir la
collection complète. ·
La proposition est acceptée.
6• M. Delambre fait une communication au nom de
. M. Lamoureux, sur des empreintes de feuilles, fruits et
branches provenant des tnfs de La Celle, près de Moret
(Seine·et-Marne).
La Société adresse ses remerciements à M. Lamoureux.
7° M. Duchaussoy appelle l’attention de la Société sur une
note parue dans le Pilote rlc la Somme, concernant les Pierres
figures trouvées récemment dans les environs d'Abbeville.
8° M. Delambrc, qui a déjà entretenu la Société d'un
‘ atelier préhistorique de Belloy-sur-Somme, dépose sur le
bureau une série d'instruments très intéressants recueillis
au même endroit.
Notre collègue a également trouvé dans la gravière de
M. Boutmy, située route d’Abbcville à Montières, un astra-
gale et un calcanéum de Cheval préhistorique de l‘époque
moustérienne.
9° M. Ledieu dépose sur le bureau un champignon, le
Pleurotus ostreatus, qu'il a recueilli à Béthencourt-Rivière.
M. Brandicourt dit qu'il a trouvé le méme champignon au
mois d'octobre 1904, à |‘usine Gervois du Petit—Saint—Jean.
10° M. Delagarde dit que les Martinets, dont le départ
s’elt`ectue chaque année du 28 au 30 juillet, ont prolongé
leur séjour d’une façon extraordinaire en 1904. ll en a
observé un fort passage au Crotoy le 20 aout, émigrant du
Nord au Sud, par bandes de quinze à vingt. Un chasseur

- 195 —
qu'il a rencontré sur la plage, venait d'en tirer un pour
s’assurer que les oiseaux dont il constatait la présence
anormale étaient bien des Martinets.
Le passage s’est continué le 24 du meme mois; le 28
on a encore observé un Martinet isolé.
11° Le Président donne lecture de son Année météorolo-
gique (Décembre 1903-Novembre 1904).
Le Secrétaire .·
l F. Cnoouairr.
seance eénénann uu 10 révmnn 1905.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connnsromnauciz : l° Lettres du Ministère de l'lustructi0n
publique et des Beaux-Arts, annonçant l'envoi d’ouvrages
venant de Russie et des États-Unis. ·
2° Lettre de M. Spineux, retenu par la maladie, se faisant
excuser de ne pouvoir assister à la séance. ·
3** M. le Président donne lecture du Compte-rendu finan-
cier de la Société. Des remerciements et des félicitations
sont adressées à M. Spineux, notre dévoué Trésorier.
4** L’Académie de Mâcon envoie le programme du concours
qu’elle organise le 9 septembre 1905, à l'occasion de son
_ jubilé centenaire. 4
5** Le Comité d’organisation du 2** Congrès français de
Climatolhérapie et d’l·lygiène urbaine, envoie les statuts et
règlement du Congrès qui sera tenu à Arcachon du 24 au
28 avril, et à Pau le 29 avril 1905.
Les manuscrits des rapports devront étre déposés entre
les mains du secrétaire·général, le 15 février 1905.
6° M. Ledieu dépose sur le bureau 2 champignons qu‘il
a trouvés à. Béthencourt-Rivière, Dedalea et Calocera corti-
cali:.
 

- — 196 —
"l° M. Brandicourt déclare qu’il a aussi trouvé le Dedalca
sur un pieu retenant les berges du Canal de la Somme. à
Amiens.
8° M. Duchaussoy donne lecture d’un extrait du Préhis-
· torique, de M. G. ne Mon·rn.L·«:·r, concernant les empreintes
fossiles trouvées dans les tufs de la Celle-sous-Moret (Seine-
et-Marne). `
9° M. Duchaussoy présente une note de M. de Mercey,
donnant la coupe des terrains où se trouvent les sources du l
Pont-de-Metz, qui alimentent la Ville.
Le Secrétaire :
F. Cnoouairr.
L’Année météorologique à Amiens
(Décembre 1903 — Novembre 1901)
Le Conseil général, sur les instances de M. Vlngéuieur
Pierret, a enfin voté les fonds nécessaires pour réorganiser
le Service météorologique du département de la Somme. Ce
n’est pas trop tot, comme le montre la lettre suivante d’un
de nos plus zélés correspondants.
a « .I’ai cessé, dit-il, de faire les observations météorolo-
giques, parce que le mois de septembre était très incomplet,
à cause des vacances. _
« D’un autre coté, je ne vous cacherai pas que ce service
ne me sourit plus. Je l’ai fait gracieusement depuis plus de
25 ans, et je me demande s’il est bien nécessaire.
« Autrefois, un certain nombre de postes étaient établis
dans le département ; ils fonctionnaient très régulièrement,
et un bulletin très intéressant publiait les résultats de cha-
cun d’eux.
« ’Il n'en est plus de méme à présent.
° « Ce n’est pas que les observations quotidiennes deman-

— 197 — _
dent beaucoup de temps, mais elles réclament une certaine
attention ; elles sont assujettissantes et toujours quelque peu
ennuyeuses, surtout quand Vobservateur a à cœur de les faire
très règulièrement et d’une façon aussi exacte que possible.
« Les envois se succèdent et j'ignore si ces observations
ont le mérite de retenir l’attenti0n de la Commission. Je ne
reçois jamais un mot à ce sujet; franchement c'est trop peu
et meme décourageant. »
Je donne ici, sans changer la moindre phrase, la plainte
d’un de nos plus fidèles collaborateurs, fatigué de travailler
malgré l’insouciance du Conseil général et l’inertie des,
Bureaux de l’Administration. · ·
Sur ma demande, MM. Ponchon, 'l‘houry et Leulliot vont
se charger des observations pluviométriques à Airaines,
Albert et Montdidier ; M. Tillier va reprendre à Villers-
Bocage, le service de M. Amand. Avec le concours de
M. Houllier, Conducteur des Ponts et Chaussées, le poste
d'Abbeville pourra etre réorganisé dans de bonnes condi-
tions. L‘abri du Paraclet, construit depuis plusieurs années, l .
sera enfin installé convenablement dans le courant de
l’année 1905.
A la Station agronomique, les observations·sont toujours
faites par Vilbert, sous le controle du Directeur, M. Roger, ‘
secrétaire de la Commission météorologique du département
de la Somme.
·   — Pression atmosphérique;
En 1904, la pression atmosphérique moyenne s‘élève à
758******5 : les mois de février et de mars sont remarquables par
le nombre des dépressions ; celui de juin a la moyenne la plus
élevée. Les indications du baromètre ont oscillé entre les
. valeurs suivantes: 773******5 le 22 janvier et 736******5 le 10 février,
soit un écart total de 37******. La différence était égale à 36*****5
en 1903 et à. 43****** en 1902.

— 198 —·
J U-- PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
   î··` .. *’° —* I
:‘;Yï: usxnm. mmm. I
mm. mm. mm.
Décembre 1903 755,4 768,0 les 21 , 22 741,0 le 5
Janvier 1904 . . 760,6 773,5 le 22 744,0 les 14, 31 I
Fevrier ..... 751,7 764,0 les 25, 28 736,5 le 10 I
Mars ...... 752,0 765,5 le 11 746,0 le 30 I
Avril ...... 760,0 764,5 les 4, 5 748,0 le 15
Mai ....... 758,7 766,0 le 13 749,0 le 20
Juin ...... 761,6 768,5 le 22 753,0 les 10, 25
Juillet ..... 760,9 765,5 le 7 750,5 le 26
Aout ...... 760,2 764,0Ies7,12,13 752,0 les 22, 23
I Septembre . . . 760,0 765,0le 18 753,0 le 14 I
Octobre ..... 760,6 768,0 les 13, 10 744,0 le 7 I
I Novembre . . . 760,2 772,0 les 14, 15 747,0 le 22 I
l 773****** 5 736****** 5 l
I Anné° wok ‘ ' 7°8M*5 le 22 Janvier. le 10 Février. I
II. — Temperature.
Nous ne donnons ici que les observations thermométriques
d'Amiens et de Saint-Valery. Ces dernières sont faites avec
soin, dans des conditions passables, par M. Coiret.
Il est très difficile d’avoir, pour les thermomètres, une
bonne installation. Ceux de la Station sont sous un abri
de Montsouris, près de batiments et de murailles, dans un
jardin trop petit. A l'Ecole normale et au Paraclet, on fera
de bonnes observations, quand on le voudra.
Ci-après les moyennes des saisons. Les résultats sont trop
élevés à Saint-Valery ; les nombres d’Amiens paraissent bien
forts en hiver et à. l’automne.
Armé: 1904. Panc S1·-Maun. Anims. Sr-VALBM. Anmls.
Hiver .... 2**,68 2**,93 3*,73 2*,08
Printemps . 10**,40 10°,13 10**,47 9**,40
Ete ..... 18**,77 17**,97 18**,80 17**,1
Automne . . 0**,67 10**,12 10**,90 0**,35
Aunis . . . 10°;38 10°,29 10°,97 8°,50

— 199 ——
Le froid le plus vif 11 été observé dans la matinée du 31
décembre 1903 : -8*,4 à Saint-Valery; -8*,5 à D0u1lens_;
-8*,9 à Arras; —9°,2 à Amiens et —9°,5 au Parc Saint—_
MOYENNES 1 rmmrunns nxmms.
Mois »-LAL` ,.·—.^..`
mggîu.1 mgâîna szlâïs E Maxima. 1 Minima.
Dècem. 1903 4*,2 *-0*,2 2*,0 110**,516 10. 1- 9*,2 le 31.
Janvier 1904 5*,31-0*,6 2°,4 *11**,8 le 13. - 8**,6le1".
Février . . . 7*,3 1*,5 4**,4 _12**,8 les 8, 21-- 6*,0 le 29.
Mars .... 9*,2 I 1*,3 5*,2 |15**,0le 8. ,— 5**,6 le 1**.
Avril .... 15°,5 6**,4 11**,0 25**,2`le 15. -1- 2**,0 le 26.
Mei ..... 19*,2 9**,2 14**,2 130*,2 le 26. + 3*,0 le 9.
Juin ..... 21*,0 · 10*,5 15**,8 27*,8 le 24. + 6*,5 le 28.
Juillet .... 26*,6 13*,8 20**,2 34*,0les15,17 + 8*,0 le  
Août .... 23**,8 12*,1 18*,0 32*,8 le 4 + 8*,0 le 13.
Septembre . 18*,4 8*,4 13**,1 24*,0 le 5. + 3*,0 le 25.
Octobre . . . 14*,9, 6*,8 10*,9 20**,2 le 3. -— 1•,0 le 15.
Novembre . 9**,2 3**,0 6**,1 15**,0 le 11. — 4*,5 le 25.
34**,0 _ - 9** 2
A'mé° moi 149*6 6*,*0 w°*3 les 15, 17 Juil. le31Déc.’1903.
MOYENNES .
(8m“__"m") TEMPÉRATURLS EXTRÉMES
    ,·- ·· -··~.4¤¤*’î
‘ ....‘Eî... ...$îâ?.... .'&‘â'î;. ***·*·*·· *******· ·
Déc. 1903. . 5*,0 1 0**,1 2**,7 11**,410 10. -8*,-1 le 31.
Janvier 1904 5*,7 0**,9 3**,3 12*,5 le 13. -7**,5 le 1**. '
Février . . . 8°,5 1**,9 5**,2 12**,3le 8. -5**,4 le 29.
Mars .... 10*,1 1**,7 5*,9 18**,4le 8. -5**,2 le 1**.
Avril .... 16**,1 6*,4 11**,3 21**.5le 15. +3*,0 le 12.
Mai ..... 19",8 8*,7 14*,2 31*,1 le 26. +3*,0 le 9.
Juin. . . . 23*,0 10**,7 16*,9- 32*,0le 30. +7*,0le 13.
Juillet .... 28*,0 13*,6 20*,8 35*,61e 15. +8*,4 le 5.
Août .... 25**,1 12**,2 18*,7 38*,9le 4. +7*,811* 22.
Septembre . 20**,2 8*,0 14**,4 27**,510 5. +3**,2 le 21.
Octobre. . . 16*,0 7**,4 11°,7 21*0, le 4. -1*,0 le 15.
Novembre. . 10*,2 3**,1 6**,6 14**,1le 13. -5**,7 le 24.
38* 9 -8*,4
^***‘* *°°'*· ***°~° **°·"· **°·° le 4 Kom. iea1¤¢c.1m.

— 200 — . U
Maur. Le lendemain nous avions encore à la Station —8•,6
l et -7**,5 à Saint-Valery.
' La journée la plus chaude est celle du 15 juillet, pendant
laquelle le thermomètre a marqué 33°.2 à Arras; 34** à
Amiens ; 35°,6 à Saint-Valery et 36° à Doullens. Le soleil a
encore chau/fé dur le 5 août: on a relevé des maxima de
31°,8 à Arras ; 32°,8 à Amiens et 34°,2 au Parc Saint-Maur.
Nous avons eu dans l’année 65 Jours ne Game, dont 43 en
hiver, 11 en mars, 3 en octobre et 8 en novembre. Vingt
moyennes diurnes ne dépassent pas zéro dégré. Enfin, la
gelée n’a pas cessé les 29, 30 et 3I décembre 1903, ainsi que
les 1*** 24 et 25 janvier 1904.
` III. — Pluie, État hygrométrique et Divers.
La nébulosité, l’état hygrométrique à 9 heures du matin, les
heures de soleil, la direction du vent et les hauteurs de pluie
dans 10 stations, sont résumés dans les 3 tableaux suivants:
· ÉT1\TI¤¤¤¤¤S¤¤$°¤\L·I www I num 1 nimes.
  du_clel /·§/»;=I hygrmm  
' 9 ha U) Àl’¤?GKIS À:l‘&8 À 9 b' m' Heuœnr I d¢·:)ï\‘à.:0\1
· ‘ I decu. de Misc.
ii. ii.   mm, ·
Déc. 1903. . 94,0 45,5 38,0. 73,9 26,7 l 10
‘ Janvier 1904 77,4 38,0 30,5 , 92,9 72,1 16
Février . . . 61,0 64,5 61,7 , 80,0 85,8 20
Mars .... 86,1 52,0 70,0 ’ 86,5 41,6 14
Avril . . . 71,6 124,0 148,0 75,6 28,0 _ 10
Mex ..... 69,3 126,5 158,4 76,5 54,1 15
Juin ..... 46,1) 222,0 196,7 · 77,4 I 71,1 11
Juillet .... 36,1 284,5 282,0 ' 62,0 38,0 7 I
Aout .... 43,2 , 237,5 240,7 68,9 45,8 11
Septembre . 48,0 '. 154,5 147,0 80,4 51,3 ; 11 '
Uctobre. . . 70,6 82,5 72,4 ' 91,5 31,3 10 I
Novembre. . 85,3 41,5 36,8 88,9 33,1 13
h. h, mm. I
Année 1904. 65,7 1473,0 I1482,2 79,5 578,9 148
I I I ·

l
  `
_ — 201 — ·
E NOMBRE DE FOIS QUE LE VENT A SOUFFLÉ
È M0;S_ DES `DIRECTIONS
i N N W W SW S SE E NE
Déc. 1903. . 1 2 6 3 5 6 6 2
Janvieri'904. 4 1 5 4 7 U 9 1 '
Février . . . 4 0 12 0 · 9 1 2 1
Mars .... 8 3 4 1 2 2 9 2
Avril .... 5 4 14 1 2 1 1 2
Mai: .... 2 2 18 2 6 0 0 1
Juin ..... 7 5 8 1 2 1 5 1
Juillet .... 3 6 _10 3 2 0 5 2
i Août .... 5 7 8 5 0 1 4 1
l Septembre . 0 3 7 4 1 2 10 3
Octobre. . . 0 L 5 9 3 1 0 9 4
Novembre. . 2 3 · 17 2 1 1 1 3
Année 1904. 41 41 118 29 38 15 61 23
A 9 heures du matin, l‘état du ciel a varié de 36,1 en
juillet à 94,0 en décembre, avec une moyenne de 65,7.
Uinsolation de juillet n'a été dépassée qu’une seule fois
depuis 20 ans; le minimum s’est produit en février. Ci~
dessous les totaux pour chacune des saisons à Arras, Amiens ·
et Paris :
Heunss on Sor.su.. Amsns. Anus. Pmc S'-Mwn.
n. h. ii.
Hiver ........ 148 130 193
Printemps ..... 303 376 494
Ete ......... 744 720 924
Automne ...... 278 256 368
Année 1904. . . 1 473 1 482 1 979
Par suite de son installation au-dessus d’une cheminée
du Boulevard de Guyeucourt, Vhéliographe de la Station ne
fonctionne pas lorsque le soleil est près de l’horizon. Les
nombres obtenus à Amiens sont donc trop petits, ainsi que
ceux d’Arras. Les observations restent comparables d’une
année à l’autre, l`installation de l'appareil n’ayant pas été
modillée.
14

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- 263 .. .
L’état hygrométrique a une moyenne annuelle de 79,5
supérieure à celle de 1903. .
MM. Coiret, Moignet, Wable, Détré, Baillon, Dumont et
Vion, ont observé la pluie dans les postes de Saint-Valery,
Ault, Forèt·l’Abbaye, Doullens, Moreuil, Nesle et Sainte-
_ Emilie. On trouvera, dans un tableau d'ensemble, les hau-
teurs d’eau recueillies mensuellement. Nous donnons en
même temps les observations faites a Abbeville et à Saint-
Riquier, que nous devons à l’obIigeance de M. le Directeur
de la Sucrerie et à M. le Supérieur du Petit Séminaire : nous
leur adressons nos remerciements les plus sincères. '
— `Les hauteurs d’eau tombée par saison dans le départe-
ment, donnent, avec la moyenne des 9 dernières années,
les dilférences suivantes :
Pwu 1895-1903 l904 Dnvrànnncns `
If||h· mm. II1l!l·
Hiver ....... 157,1 186,4 + 29,3
Printemps .... 141,8 122,3 — 19,5
Eté ........ 167,8 154,0 — 13,8
Automne ..... 177,6 148,1 — 29,5
llID· IIIIII. IIIII.
Ames: ...... 644,3 6I0,8 — 33,5
IV. — Journal météorologique.
· Les Orages, les Phénomènes périodiques de la Végétation et Divers.
DÉCEMBRE 1903. — Temps froid. Pluie le 3, 4, 6, 7, 8,
11, 16, 19, 20. Neige le 3, 5. Gelée le 1, 2, 3, 4, 6, 7, 18, 19,
20, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 29, 30 et 31. Pas de soleil le 4,
5, 6, 7, 9, 11, 12, 17 à 28. Minimum de —9•,2 le 31. Vents
dominants de l'E et du SE. Brouillard les 15, 17,18,19, 22et 23.
Le 3, un peu`de givre. Ciel moutonné à 4 h. s. Halo
lunaire dans la soirée.
Le 6, temps doux et humide.
Le 7, grésil, neige fondante et pluie tlne.
Les 10, 11, I2, température assez élevée pour la saison.
Le 13, beau temps. '

I .
— 204 —
. Le 17, brouillard épais toute la journée, très fort aux
environs de Paris : la visibilité est nulle à 80 mètres.
Tout le mois a été défavorable pour les rhumatisauts, à
cause de _l’humidité et des brumes persistantes. La tempé-
rature devient basse vers la fin de décembre.
· Certaines exploitations des cantons betteraviers n’0nt pas
terminé les semailles de blé. Les seîgles sont assez beaux.
JANVIER 1904. — Froid dans la 1" et 3° décade. Gelée le
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 17. 18, ,20, 21, 22, 23, 24, 25, 26,
27. Gelée de -—8°,6 le 1**. Pluie le 3, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13,
14, 15, 18, 21, 27, 28, 30, 31. Neige le 8, 21. Brouillard le 7,
18, 19, 25 et 26. Orage le 14. Giboulées le 15. Grande nébu-
losité et faible insolation. Pas de soleil le 2, 5, 6, 7, 8, 11,
12, 13, 14, 18, 19, 20, 2l, 22, 23, 24, 25, 27 et 28. Vents
dominants de l’E et du S.
Le 1" on patine à la Hotoie.
Le 2, halo lunaire à 10 h. s.
Le 3, givre le matin.
Le 7, froid vif le soir malgré le vent du S.
Le 8, dépression barométrique. Neige fondante à 8 h. s.
Le 9, pluie générale dans le département. On recueille
17""",1 d'eau à Moreuil et 21"‘“‘,1 à Nesle. Gelée blanche
le 11 m. _
Tempête dans la nuit du 13 au 14, et dans la matinée
du 14. Le veut souffle du SW,. Il tonne à Amiens le 14, vers
2 h, du matin. Petit orage observé à 5 h. m. à Foret-l’Abbaye,
Moreuil ct Amiens. ll éclaire encore à 6 h. s. dans·notre
région : ET à Oresmaux de 6 h. à 6 h. 1/2 s.
Le 15, il éclaire à 5 h. m. Fortes averses de pluie et de
grésil de 5 à 7 h. ET d la ferme de Sottevülc, à 7 h. m. On
entend les merles le soir pour la première fois de l‘année.
Le 21, neige à 3 h. s.
Du 22 au 25, froid avec veut des régions Est.

.. 295 -
Le 29, vent du Sud. Le soleil se•m0ntre de 10 h. du matin
à 5 h. du soir. La température reste douce le 30 et le 31.
Les cultivateurs ont continué le battage des céréales avec
d‘autanl plus d'aisance que les labours n’ont pu s'elfectuer
à cause du mauvais temps. Les gelées ont facilité les char-
rois de fumier. Les blés d’automne ont bel aspect à la fin du
mois. Les prairies naturelles et artificielles sont bonnes pour
la saison.
On signale beaucoup de mulots dans les cantons de
Molliens-Vidame et Villers-Bocage, des corbeaux un peu
partout et des sangliers dans les environs de Gonty.
Les renseignements précédents sur l'état des récoltes,
recueillis par l'0f]ïce agricole du département, complètent ·
heureusement notre journal météorologique. W
FÉVRIER.- Grande humidité et température douce dans
les 2 premières décades ; sécheresse relative et froid dans
la 3°. Pluie le I, 2, et du 5 au 22. Au total 85•"',8 d'eau dont
21““',2 le 9. Neige le 15, 16, 17, 18, 25, 26 et 28. Gelée le 19,
24, 25, 26, 27, 28, 29. Vents dominants de W et S. Orage
‘ le 13 avec grêle. ·
Le 2, raz de marée à Penmarck, vers 3 h. du matin, cau-
sant des ravages.
Le 4, floraison de l‘0reille d'ours (Primula acaulis).
Le 6, le Merle chante à f0 h. du m. Les Noisetiers ont des
barbizettex. On nomme ainsi les chatons males aux environs
d’Aveluy. On les appelle barbillons à Saint·0uen et Ailly-le- `
Haut-Clocher.
Le 7, première sortie des Chauves-sourir.
Le 10, les merlcs sifflent dès 5 h. s. ll éclaire à l`0uest
d’Amiens, vers 3 h. s., ainsi qu’à Oresmaux et Foret-
l’Abbaye.
Le 11, arc-cn—ciel à I I h. du matin.
Le 13, nouvel arc·en·ciel à 10 h. 1/4 du matin. Le temps

se couvre à tel point qu'on est obligé d’allumer le gaz dans
plusieurs magasins de la ville. ET à IO h. 45' m., suivi de ‘
PG chassant du SSW. Fort coup de tonnerre à 10 h. 55’ ; la
foudre est tombée en plusieurs points : toutes les sonneries
électriques du Progrès de la Somme fonctionnent au meme
moment; chez M. Lamy, rue de la République, un fil télé-
phonique est brûlé ; un court circuit fait fondre un tuyau
de plomb à la Brasserie moderne, place Gambetta ; le para-
tonnerre de M. Vagniez, rue des Jacobins, est aussi touché.
Le vent souffle avec force, renversant des cheminées, et
culbutant les tentes des camelots installés sur la place de
l’l:l0tel de Ville. Dos grélons de la grosseur des pois blan-
chissent les trottoirs de la rue des Trois·Caill0ux. Le beau
temps revient vers 2 h. s. A Paris, l’orage éclate seulement
à 3 h. de l’apres-midi. g
Le 14, on vent des bouquets de Perce'-neige.
Le 45, neige fondante à 3 h. 4/4.
Le 46, floraison de la Rose de Noel et de l’Hellébore vert.
Neige fondante à 8 h. avec pluie fine. Le vent souffle en
tempête à 9 h. s.
· Le 17, grésil à 1 h. 1/4 et neige dans la journée.
Le 18, neige le matin à plusieurs reprises. Pluie par
averses.
Le 20, vent assez fort. Un navire de peche, en perdition
sur les bancs de sable de l’embouchure de la Somme, a été
sauvé par un bâteau de Cayeux.
Le 21, premier chant du Pinson. Les merles se taisent
depuis quelques jours. Une épidémie de petite vérole sévit à
. Amiens.
Le 23, florazson du Cornouiller. _
Le 25, vent de NE. Bonne gelée le matin. Un peu de
neige à I h. 4/2 à Amiens, et vers 2 h. à Paris.
Encore des flocons de neige le 26, à 8 h. m. et le 28, à
3 h. s. ·

- gm ..
. Pendant la première quinzaine de février, les travaux
agricoles se sont accomplis dans de mauvaises conditions,
par suite des averses répétées. Dans la seconde période on a
pu exécuter quelques labours. Les gelées tardives ont faci-
lité les charrois de fumier et la rentrée des meules.
Les blés d’automne ne paraissent pas avoir souffert de
l’hiver; les seigles ont bonne apparence; les orges sont
moins satisfaisantes. Les corbeaux causent toujours de
grands dommages dans les cantons de Crécy, Moreuil et
Montdidier. A Conty, les limaces produisent quelques
dégats; aux alentours d’Hornoy, les mulets font de nou-
velles irruptions. ,
En général, sauf de rares exceptions et à part le mal
causé par des animaux nuisibles, l’état des cultures exis-
tantes est convenable à la tin de février.
MARS. — Eclairement faible et nébulosité forte: seule-
lement 52 heures de soleil; à 9 h. du m., les 4/5 du ciel sont
couverts de `nuages. Température moyenne inférieure de 1°
à la normale. Courbe barométrique assez mouvementée.
Pluie le 1, 2, 3, 5, 8, 9, 10, 19, 23, 25, 28, 29, 30 et 31. Neige
le 1, 2, 30. Giboulées le 30. Le 9, on a recueilli 19'"'4 d'eau
à Amiens et 24•“ àAult. Brouillard le 9, 15, 18, 26, 27 et 28.
• Orage le _8. Gelée le 4, 2, 3, 4, 13, 14, 16, 17, 18, 26 et 27.
Nous n’avons pas eu de soleil assez fort pour marquer le
papier de l’héliographe le 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 9, 10, 12, 15, 19,
, 20, 21, 25, 26, 28 et 29. Vents dominants du Nord et de
l’Est. Gelée blanche le 4, 16.
Le 2, neige abondante formant le matin une couche de
8 centimètres.
Temps doux le 6, 7.
Le 8, journée de beau temps; le soleil donne jusqu‘à
4 heures. Vent du SE. Le ciel se couvre à 5 h. 1/2 s. Nous
avons entendu tonner 4 ou 5 coups. Pluie à partir de 6 h. s.

- ggg ..
Le 14, journée de printemps.
Le 17, beau temps et vent du NE. Conférence à l’U. P. sur
les rayons X et le radium.
Le 20, floraison des Violetles de jardin
` Le 21, promenade au Jardin botanique. Sont en (leur, la
Scille à deux feuilles, le Safran printanier, l’Andr0mède du
Japon, la Bruyère précoce, le Tussilage blanc, le Pas d’àne,
l’Hellébore fétide, l’Eranthe d'hiver et l’Hépatique tribolée.
On voit dans les pelouses, les premières Paquerettes.
· Le 26, fort brouillard le matin ; le soleil perce à 9 h. m.
Vent du Sud et température douce. On a trouvé, rue
Maberly, dans la ballastrière de M. Tattegrain, une défense
de Mammouth ayant 1'“80 de développement.
Le 27, retour des Courlzls. Le marronnier précoce du
square Saint-Denis ouvre ses gros bourgeons luisants.
— Le 30, vent du NW. Giboulées le matin. Neige à 10 heures.
Pluie et grésil dans la journée.
Le 31, floraison du Lamier pourpre et du Mouron des
Oiseaux. On a vu deux hirondelles sur les étangs de Longueau.
On est généralement satisfait de l’apparence des céréales.
Les plantes fourragères sont belles. Les ensemencements de _
printemps sont en retard. Dans Varrondissement de Péronne,
certains cultivateurs vont faire du lin. La réduction de la
culture de la betterave n’aura pas l’importance qu’on pou— ·
A vait croire. _
AVRIL. -— Pluie très peu abondante et température
moyenne supérieure à la normale. Pluie le 3, 5, 6, 7, 12, 15,
17,22, 24. Orage le 18. Maximum de température atteignant
25°,2 le 15. Pas de soleil le 5, 8, 16, 21, 29, 30. Les vents
d'0uest sont dominants.
Le 1°', floraison de la Corbeille d‘argent. Arrivée des
Hirondallos à Dury. On en voit le 2 à Amiens, Daours,
Frise et Aumont; le 3, à Boulainvillers, Epagne et Gamaches ;

.. ggg -
le 4, à Chaulnes, Saleux, Moreuil et Roye. Deux de nos
correspondants en ont vu plus d’une centaine à Fouen·
camps et Thésy-Glimont.
Chant du Coucou le 2, à Boves, et le 6, à Foret-
l‘Ahbaye. _ ..
_ Le 6, floraison des Abricotiers et des Péchers. On voit des
Ficaires dans le gazon de la Hotoie et sur les talus du
Chemin de fer. Lilas, Aubépines, Sureaux et Chèvrefeuilles
commencent à verdoyer.
Le 7, ciel gris et vent froid. Les Tisseurs et les Teinturiers
P sont en grève. Nombreuses bagarres en ville.
Le 9, chauvesÃsouris le soir.
Le H, gelée blanche. ll y a un retard d’au moins dix
jours dans la végétation. Les frondes des Fougères mâles
commencent à se dérouler.
Le I2, gelée blanche le matin à Sotteville. Température
douce dans la journée. ll éclaire à 4 h. s. à l’ESE d’Amiens.
Quelques gouttes de pluie à 5 h. Orage à Paris et à Sèvres,
O de 4 h. à 6 h.
Le 14, fcuillaison des Marronniers des boulevards Saint-
Charles et Carnot. Floraison des Mahonias.
Le l6, dans le jardin de la Bibliothèque, premieres fleurs à
des Rhododendrons. Les Sorbiers, Lilas et Bouleaux sont en
feuilles. Au Jardin botanique, on peut étudier la Fritillaire
impériale, la Tulipe sauvage, la Nivéole du Printemps, le
Muscari odorant, le Groseillier sanguin et le Magnolia blanc.
Le Prunier myrobolan commence à défleurir. Dans les jar-_
dinets du boulevard Saint-Sulpice, on voit des pelouses
de Narcisses porillons ou de Doroniques du Caucase, des
bordures blanches de Corbeilles d`argent; quelques Pechers
montrent leurs fleurs roses. Les Poitiers sont bien fleuris `
dans le Parc de la Préfecture. Les Merisiers du Chemin de
fer sont aussi très beaux. ·
Le 17, les cyclistes reviennent avec des bouquets de

— 210 —
Coucous. Les enfants d’Hangest en font de jolies balles avec
lesquelles ils jouent à la pomme d’or.
Le 18, M. Lefebvre entend à Sotteville le premier chant
du Rossignol. A 3 h. 1/2 s. il tonne au S d’Amiens: c’est la
. sixième manifestation électrique de l’année.
Le 20, les Tilleuls du boulevard d'Alsace—Lorraine sont
verdoyants.
Le 21, floraison de la Giro/lée sur toutes les murailles dela
ville, aux Feuillants et sur le bastion de Guyencourt. Les
· Peupliers d’ltalie ont de petites feuilles dorées.
Le 28, floraison du Prunier de Sainte-Lucie.
La tin du mois est assez mauvaise pour les rhumatisants
et les goutteux.
Les récoltes ont belle apparence. Les blés de printemps
lèvent dans de bonnes conditions ; ceux des terrains calcaires
ont besoin d’eau. Les arbres fruitiers ont une magnifique
floraison dans le Vimeu. La plantation des pommes de terre
est terminée dans le Santerre. Les semailles de betteraves
s’exécutent rapidement. Partout la végétation a été ralentie
par des vents desséchants. ~
MAI. — Température moyenne un peu plus élevée que la
normale. Humidité assez grande. Nombreuses averses. Faible
insolation. Vents d’Ouest dominants. Pluie le 2, 3, 5, 6, 7,
8, 9, 10, 11, 22, 25, 27, 30 ct 3l. Grésil le 6 Minima assez
I faibles le 5 (4**), le 7 (3°,81), et le 9 (3°) correspondant aux
_Saints de glace. On a eu plus de 10 h. de soleil _le 1, 9, 15 et
16 ; le ciel est resté totalement couvert le 2 et le 21. Orages
faibles le 5, 8, 31. Le 26, le thermomètre a marqué 30°,2. Ã
Le 1°', apparition des Hannetons à Sotteville ct Foret- '
l'Abbaye. Floraison du Pommier du Japon.
Le 2, mauvais temps, pluie et vent du SSW. _»
Le 3, début de la floraison des Sorbiers, Marronniers et Q
Cytises. A
` l

—— 211 -
Le 4, pleine jloraison des Lilas.
Le 5, on a entendu tonner vers 5 h. du m.
Le 6, averses de grésil et de pluie.
Le 7, on crie dans les rues « du Muguet à clochettes ! » _
Le 8, arrivée des Martinets. Pluie à 1 h. 1/2 du s. Vent du
SW. Deux coups de tonnerre au SSE d’Amiens.
Le 9, grand vent et baisse de température. Les Saints de
glace n’ont pas volé leur mauvaise réputation. lls varient
d’ailleurs avec les régions:
Marquet, Georget, Philîppet, Croiset,
Tous saints dont il faut se métier.
(Cana).
Saint Mamert, Saint Servais et Saint Pancrace,
Sont toujours de vrais saints de glace.
S (Hmrn-Lome).
Georget, Marquet, Phalet,
Sont trois casseurs de gobelets.
(Amis).
Sain t-Urbain ,
' Dernier marchand de vin.
` (Manu:).
Rabelais connaissait déjà les « saints gresleurs, geleurs et
gasteurs de bourgeons » (l).
Le 10, il y a beaucoup de hannetons dans les bois d'Hébé-
court et de Querrieu ; ils sont assez abondants a Saint-
Acheul, et sur les arbres des Boulevards extérieurs, où les
enfants vont en chercher.
Le 12, les marronniers sont tous fleuris.
Le 13, je vois des Papillons blancs se poursuivre au
soleil. Les abeilles butinent sur les fleurs des Sorbiers.
(1) Les méchants garçonnets sont : saint Georges (23 Avril), saint `
Marc (25 avril), saint Eutropc (30 avril), saint Philippe (1•¤· mai), Croiset
pour Invention de la Sainte Croix (3 mai), saint Nicolas (9 mai), saint
Mamert (11 mai), saint Pancrace (12 mai), saint Servais (13 mai) et saint
Urbain (25 mai).

— 2l2 —
A noter les grappes d`or des faux Ebéniers et les fleurs
mauves des Glycines. On voit aussi des Marronniers rouges
et des Aubépines roses.
V Le I4, journée chaude. En revenant le soir, du Cours
public, je sens avec plaisir l’odeur des jardins ; certaines
fleurs sont regardées, avec raison, comme la gaïté du nez.
Les 15, 16 et 17, température assez élevée.
Le l8, floraison des Tamaris et des Iris de Germanie. Je
termine tardivement mes leçons du soir par une conférence
sur Pasteur.
Grand vent le 20. Pluie le 2l.
Le 23, dans les jardins, sont fleuris les Boules de neige,
les grands Paulownias et les grosses Pivoines. ·
. Le 24, je passe l’après-midi au Jardin botanique. Sont en
fleur plus de cinquante espèces. Je mentionnerai seulement
l’Asphodèle jaune, la grande Pervenche, la Centaurée des
. montagnes, le Pavot d'Orient, le Bois de Judée et le Désespoir
du Peintre.
Le 28, sur notre muraille, floraison des Mu/lùzrs. Dans la
rue Laurendeau, je remarque des Corydalis. '
Le 30, parmi les fleurs du Jardin botanique, j’indiquerai
l’Iris de Florence, l’Ail doré, le Lis de Saint-Bruno, la Gloire
de Dijon, le Seringat odorant, la Consoude hérissée et la
Sauge officinale. Sur les talus de la Citadelle, nombreuses
tou/fes jaunes de Pastel. i
Le 3l, tonnerre à 5 h. du m. au SW d’Amiens. Pluie à
6 h. et toute la matinée. Température relativement forte.
Le mois de mai a été favorable à toutes les récoltes en
terre. Les blés d’hiver restent bons, et ceux de printemps
ont une levée rapide et régulière. Les avoines seraient dans
les meilleures conditions si, en certains points, elles n’étaient
envahies par les sanves. Dans le canton d’Hornoy, les arbres
fruitiers font espérer une abondante récolte. Les trèfles,
luzernes, minettes et sainfoins sont beaux. La levée des

—· 213 — ~
betteraves s’est faite normalement aux environs de Péronne.
On commence les démariages. La pomme de terre est d’une
belle venue dans l'arrondissement de Montdidier. Beaucoup
de hannetons dans le canton de Domart. Partoutla tloraison
des Pommiers a été superbe.
(A Suivre.; H. Ducnwssor.
Lettre sur les Tufs de la Celle·sous-Moret
Le gisement tull`eux de la Celle a été produit par les eaux
d’une fontaine, chargées d’une grande quantité de carbonate
de chaux.
A cette époque le climat du canton de Moret-sur-Loing,
présentait·les plus grandes analogies avec celui de nos
départements méditerranéens. Ce qui le prouve c'est la
présence d’empreintes telles que celles du Figuier et du
Laurus nobüis qui alors se développaient à l‘état sauvage.
Les coteaux des environs sont à l'altitude de 100 et 115*** ;
un diluvium rouge les recouvre presque partout, souvent
' meme il s’applique directement sur le calcaire éocène. Ce
diluvium ne saurait être confondu avec celui de la fin de la
dernière période glaciaire; c'est celui des hauts niveaux
appartenant au l" creusement des vallées, soit à la lin de
l’époque pliocène.
Une couche d‘argile glauconieuse apparaît vers 78 à 81***
d’altitude, et le gisement de la Celle repose sur une couche
d’argile verte qui a été entraînée par la longue action des `
pluies, car elle se trouve, au moins, à 12*** plus bas.
Le gisement de la Celle serait de l'époque dite intergla—
ciaire; il.a été étudié par MM. de Saporta et Tournouer et
plus récemment par M. S. Meunier, professeur au Muséum
d’Histoire Naturelle. ·
Justin Lauoumzux. `

- — 214 —
Le Climat de la vallée de la Seine, pendant la
formation du Tu! de— la Celle-sous-Moret.
La puissante formation tulfeuse de la Celle-sous—Moret,
' . est plaquée contre un escarpement calcaire, en aval du
village, sur la rive droite de la Seine. Explorée avec succès
par M. Chouquet, elle a fourni une tlore et une faune mala-
cologique importantes.
` D’aprés M. de Mortillet, le tuf de la Celle est franchement
acheuléen. Les plantes, déterminées par M. de Saporta, sont
A les suivantes :
Scolopendrum ofjicinarum . Scolopendre ollicinale.
Corylus avellana ..... Noisetier commun.
Populus carœscens .... Peuplier grisaille.
Saliœ cîncrca ...... Saule cendré.
Salix fragilis ...... Saule fragile.
Ficus carica ...... Figuier sauvage.
Laurus canariensis .... Laurier des Canaries.
l·’ra.1.·imus ezcelsior .... Frêne ordinaire.
Sambucus cbulus ..... Sureau Yèble.
Hedera helia: .... ’ . . Lierre commun.
Clzmatis vitalba ..... Clématite des haies.
Buams sempcrvircns .... Buis toujours vert. _
Acer pseudo-platanus . . . Erable faux platane.
Evonymus curopœus . . . Fusain d’Europe.
Evonymus latifolius .... Fusain à larges feuilles.
Prunus Mahaleb ..... Arbre de Sainte-Lucie.
Ccrcis siliquastrum .... Arbre de Judée.
« Sur les 17 espèces, 5 ne sont plus spontanées dans le
bassin de la Seine: le Buis, qui actuellement ne dépasse pas
la Bourgogne; le Fusain à larges feuilles, qui s'arréte au
Jura; l’Arbre de Judée, qui ne dépasse pas les rochers de
Douzère entre Montélimart et Orange; le Figuier sauvage,
‘ propre à la Provence, et le Laurier des Canaries qui n‘existe
méme plus en France. Ces especes dénotent un climat très ·
doux et assez chaud. »
Nous pouvons préciser davantage. « Dans la région médi-
terranéenne, le Saule cendré n’existe que dans le fond des
vallées les plus fraîches et dans le voisinage des eaux. Le

=·- 215 —
V Fréne ordinaire est à peu près exclu de la région. Quant à
l'Érable faux-platane, sa limite est encore plus au Nord dans
les montagnes du Dauphiné. » Or ces trois espèces poussent,
vigoureusement dans les pays du Nord, à une température
douce et uniforme, sensiblement plus humide- que celle de
la Provence.
M. de Saporta a meme tenté de fixer le degré minimum
de la température de la vallée de la Selle, quand le tuf de la
Celle se déposait. Le Laurier des Canariesest en effet une
variété du Laurus nobilis, qui vit anjourd’hui aux Canaries
et dans l'Aurès: très sensible au froid, cette plante ne peut
pas supporter une température inférieure à 8°.
Des tufs analogues, observés aux Aygalades, près de
Marseille, et à Meyrargues, près d’Aix, tous de la même
époque, ont donné, à coté du Laurier d’Apollou, du Figuier
sauvage et du Micocoulier, le Framboisier (Rubus idzus), .
l’0rme montagnard (Ulmus montana), le Pommier sauvage
(Pyrus malus), et diverses espèces ne descendant plus dans
les plaines actuelles jusqu’au 44* degré de latitude.
De sorte qu’il faisait plus chaud ala Celle et moins chaud
en Provence que de nos jours. « La température était donc
plus égale, plus uniforme, avec des écarts moins grands,
résultats dus surtout à une très forte humidité » (1).
H. Ducuwssor.
Le Projet de Captage
'des sources de Pont-de·Metz.
Les eaux de Pont—de—Metz utilisées pou1· l’alimentation
de la ville d‘Amiens ne proviennent qu’en partie de véritables
» sources. ,
(1) G. DE MORTILLEI`. Le Prëhistorique, p. 2l’î·227. — Voir aussi
TOUnNOUr:n, Bulletin de la Société Géologiquc dc France, 18 juin l877,
T. V, 3* série, p. 649.

- M5 ..
Actuellement ces sources, dues aux faibles émergences
d’une nappe inférieure, mêlent leurs eaux à celles de la nappe
superficielle qui occupe la vallée de la Selle, et elles arrivent
au bâtiment de captage, après avoir circulé à découvert
dans des rigoles et des bassins.
Dans le but d’augmenter sensiblement le rendement
actuel des sources, tout en améliorant leur mode de captage,
la Ville d’A miens a fait exécuter une série de sondages dont
i les résultats m’ont été soumis par M. Thomas, Ingénieur de
[ la ville, avec Vautorisation de M. Renouard, adjoint, chargé
du Service des eaux et de M. Fiquet, maire d’Amiens.
.l’ai pu, au moyen de l'exameu des échantillons recueillis
et des documents qui m’ont été communiqués, établir, dans
la coupe ci-contre, la concordance entre la disposition géolo-
gique des couches rencontrées et leur figuré dans la coupe
dressée par Plngénieur de la Ville.
Le fait essentiel qui ressort de cette coupe géologique,
réside dans l’existence d’une couche imperméable de vase
glaiseuse calcaire blanche que je désigne sous le nom de
glüe et qui sépare d’une façon complète la nappe d'eau
superficielle, en principe impropre à t’alimentation, de la
nappe sous-jacente contenue dans une épaisse couche de
gros gravier, recouvrant la craie. Les eaux de cette dernière
nappe, retenues sous pression par la couche imperméable
de glüc qui les isole de toute contamination, présentent
l‘avantage d'étre jaillissantes, lorsque par suite de circons-
tances naturelles ou de travaux spéciaux, elles trouvent une
issue. C'est ainsi, notamment que la principale des sources
de Pont-de-Metz (la source S. André), émerge sur un point
faible de la couche de glüe et vient jaillir dans un bassin où,
en temps ordinaire, elle se mélange aussitot avec les eaux
V de la nappe superficielle.
Mais lorsqu'cn temps de forte crue, la vallée est plus ou
moins recouverte par des eaux d’inondation, le jaillissement

 

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— 218 —
de la nappe inférieure peut se trouver empêché par une
pression inverse, et l'alimentati0n au moyen d'eau d’une
pureté suffisante devient impossible.
Dans ces conditions le Service des eaux de la ville d’Amiens
a préféré étudier un projet de captage à établir sur des bases
nouvelles, exclusivement dans la nappe du gravier et sans
avoir aucunement recours aux émergences actuelles.
La mise à exécution de ce projet présentera de multiples
avantages au point de vue de l‘économie, de l’augmentation
du débit et de la qualité des caux.
ll n'est pas inutile de faire remarquer que ce-mode de
captage pourrait etre appliqué d’une façon assez générale
pour Valimentation des localités situées sur les bords des
vallées du bassin de la Somme où la disposition géologique
du sol présente des conditions analogues (1).
N. ne Mzncnv.
Ouvrages reçus.
Bulletin de la Société Botanique des Deux-Sèvres. 1903.
Procès-verbaux de séances et récits d'excursions.
Annales de la Société Entomologique de Belgique. T. 47°. —
Bovins. Un Curculionide nouveau ¢l’Australie. —— l•`1umumu·:.
Description de quelques Hétéromères du Haut Tonkin. —
Fauvsn. Staphylinides nouveaux du Musée de Bruxelles. —
Jacons. Catalogues de Diptères et d’lchueumonides de la
Belgique. -— Laronots tlarabes de la tourbe. — Sntox. Des-
cription d’Arachnides nouveaux.
Annales de la Sociedad Cienti/ica Argentina. Février et
Mars 1904. —— FLORENTINO Amaemno. Nouvelles espèces de
Mammifères crétacés et tertiaires dela République Argentine.
Mcmorias de la Sociedad Cienti/ira « Antonio Alzale. T. 20.
N" l à 4. — Conzzurrx. Essai d‘application à la Flore mexi-
(·l) Cette communication, adressée ii la Société Linnëenne. lr 26jan·
A vier 19%, a été lue en Séance générale, le 10 Février suivant.

— 219 —
caine de la nouvelle nomenclature du Prof. Herrera. -
VILLARELLO. Genèse des gisements mercuriaux de Palomas.
. Bulletin of the University of Kansas. Vol. ll. N°' 1 à 3. —
Anus. Contributions diptérologiques. — Hzmms. Catalogue
du genre Cambarus. ·
Bulletino della Societa Entomologica Italiana. 35° année.
— Muuo Benz:. Sur une espèce inédite de Diptère italien ·_
appartenant à un genre nouveau pourla Faune d’Europe. —
Mouuwnou. Trois espèces nouvelles du genre Ranatra. —
Paoto Luenom. Une variété nouvelle du genre Carabus italicus. ·
Assmui. Un genre nouveau d’Amphipode de la Mer des
Caraïbes.
The American Museum of Natural History. 1903. Rapport
du Président.
Bulletin of the University of Montana. N° 7. Winsou Hamus.
Lichens et Mousses de Montana. -
Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes de Paris
et des départements. 1903. Section des Sciences. -— Cozs·r·r¤.
Catalogue des Algues terrestres et d’eau douce du Nord'
de la France (1). — M"° Bnnnza. Notes botaniques. —
Mmnu. Flore souterraine des Cavernes dela Cure (Yonne).
Bulletin de la Société Botanique de France. —— Fuwr et
Gaeuzvam. Contribution à la Flore de l’Asie orientale. —
Gwnoesn. Myzodendron antarcticum.
_ Revue Scientiyîque du Bourbonnais. N° 196. — E. Omvimi. _
Une fougère anormale. — Bassm. Jardin botanique d’un
instituteur. N° 197. — Omvnm. Homoptères de l'Al|ier. Les `
empoisonnements par les Champignons en 1903. — ne Roc-
omomr Anauson. Atnus serrulata.
Annuaire du Musée Z oologique de l'Académie Impériale des
Sciences de Saint-Pétersbourg. 1903. T. VIII. 3-4. —- BIRULA.
(1) Un certain nombre de ces Algues ont été rencontrées dans le dépar-
tement de la Somme.

— 220 -
Miscellanées scorpiologiques. — Anewne. Blattidées rap-
portées de l’Abyssinie. - Fonen. Notes sur les Fourmis du |
Musée zoologique de Saint—Pétersbourg. -— Micuaînowsxv. .
Sur deux Corégonides peu connus du lac Onéga.
, Bulletin de la Société Impériale des Naturalzlstes de Moscou.
Année l903 (2 et 3). —-- Mame Pxnnow. Notes sur l’étude
paléontologique des Ongulés. Innovaisxv. L’0xfordien et le
Sequanien du gouvernement de Moscou.  
Transactions of the Wisconsin Academy of Sciences, Art:
_ and Letters. t90l . — l·lAim.·r0N Gaeenwoon Tmeennxxe.
Développement et structure de Hydrodictyon. — Rosswem.
Him,. Bifurcation axiale chez les poissons. — Ausrm et
RASTMAN. Relation entre la conductibilité de la chaleur et la
densité dans les bois.
Missouri Botantcal Garden. i5° rapport annuel. — Penwr
S1>AULnxNc. Sur deux champignons croissant dans des trous
faits par des insectes dans le bois. -· Wimax Taeanease.
Sur des voiles aberrants restant sur des Agarics comestibles.
· Yearbook of the united States Département of Agriculture.
1903. Hairrter. Culture du blé. - Teene. Préparation de la
terre pour l’irrigation. —- Touuer, Relations entre les forets
U et les cours d’eau. — Horxms. Insectes nuisibles aux forets.
Ronuer Taue. Culture des plantes médicinales aux Etats-
Unis. — \VELLS Cooke. Quelques faits nouveaux sur les
migrations des oiseaux. —— Lrsren Dewev. Plantes dont les
libres sont utilisées pour le commerce. — Dxieurea Plantes .
oléagineuses. —— Heauamw vou Scnnemx. Progrès dans la pré-
servation du bois.
Atti della Societa italiana di Scienze natarali. Vol. 43. —
G. Cxrreauix. Virus rabique et microbes. — De Anesstmnai.
Sections géologiques à travers le groupe du mont Misma. —
En. Mxaixui. Essai géologique sur les terrains secondaires
de la Lombardie. — Zum Lexnni. Foraminifères éocènes de
Saint-Genèse. Le Conultes aegyptzensis et le Baculogypsina
sphaerulata.

— 221 -
Transactions and proceedings of the botanical Society of
Edimburg. Vol. XXII. Part. l. — Davis PAUL. Sur les Fou-
gères et principalement les Fougères de la Jamaïque. —
Svnnns MAcv|cAa. Etat comparatif de la flore des montagnes
de l’0uest durant le xvu1°et le x¤x° siècle. — LLEWELLYN Cocxs.
Rapport supplémentaire surles Mousses. —- Ronmrrsun. Sur
la matière vivante. Part. ll. —- DAv1o PAUL. Les espèces ·
européennes du genre Primula. - Bmno. L’hérédité dans
les plantes et les animaux. — FRASER HARRIS. Une propriété
du protoplasma. —- STAIÈPER. Sur les Hépatiques de Bnlmoral.
— Wnrroca. Sur les plantations en Irlande.
Anales de la Sociedad Cienti/îca Argentina. Mai 1904.
Rr·:mA, Giornale di entomologia. Vol. 1. 1903. — Fmrro _
Su.vns·rm. Contribution à la connaissance des Termites et
des Termitophiles de l’Amérique méridionale.
Transactions of the Wisconsin Academy of Sciences, Arts
and Letters. 1902. — Cnauotzn. Etude sur la longevité. —— _
Hownu et HAnr1·:a. Divisions nucléennes dans Coleosporium
sonclzi arvensùs. — J .-J. DAv¤s Troisième liste de Champi-
gnons de Wisconsin. — Pncmmu. Nouvelles notes sur la
famille des Attides de l’Al`rique du sud. — HAna1m· Lenuama.
Variations de forme et de grandeur chez les Cyclops.
Académie Royale de Belgique. — Bulletin de la Classe des
Sciences. 1904. N° 3. — P. ou Haan. Une interprétation du
· mécanisme de l’lon. Nouvelle conception de l’al0me chi-
mique. Le mécanisme gyrostatique de la matiere dans ses
divers états etle cycle évolutif de l’univers. N° 4. — F. Fonnc. `
Un fait physique nouveau d’une importance capitale pour la
géophysique et Pastronomie sphérique. — DE Hana. Rota-
tion d’un courant par lui-mème. - Sams ne Lormcuurs.
· Recherches sur le développement embryonnaire de l’appen-
dice du premier segment abdominal chez Tenebris molitor. •
Archùaes Néerlandaises des Sciences exactes et naturelles.
Série ll. Tome IX. 3° livraison. — W.-H. JULIUS. Sur l’expli-

- 222 ..
cation par la dispersion anomale de la lumière, de la pério-
· dicité des phénomènes solaires.
Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'0uest de
la France. Deuxième série. Tome IV. 1°' et 2• trimestres. - ‘
L. Gnmuuu. Catalogue des Mollusques terrestres et lluviatiles
_ des environs d’Angers et du département de Maine-et-Loire.
Bulletin Historique et Scientifique de l' Auvergne. 1903.
N° 8. — Bnuwmr et Eusumo. Introduction à l'Agriculture ,
générale. — Knssten. Géologie. N° 9. — Biemusxx. Une page
de la préhistoire dans le Puy·de-Dôme. N° 10. Procès-
verbaux. 1904. N° 4. — Bieuusxi. Une branche de l’industrie
arverno-gauloise.
Mémoires de la Société d'E'mulation de Cambrai. T. LVI].
Travaux d’histoire.
Bulleiin de la Société Botanique de France. 1904. N• 6.
— ZmLt.en. Uflymenophyllum timbridgeme au Mondarrain
(Basses—Pyrénées). — Dismen. Premières recherches bryolo-
giques de la Haute-Marne. — Hua. Sur les Apocyanacées à
graines à arêtes chalaziques plumeuses. - Tounwr. Plantes
. introduites, naturalisées ou adventices, du département
d‘Indro·et-Loire. — N° 7. F. Camus. Le Lobelia Dortmanna
dans le Morbihan. — Fucue. Note sur la ilore du départe-
` ment des Ardennes. —-VUILLEHIN. Remarques sur les Bryones
hexamères. — DUTMLLY. Note sur un Tulipa Sylvestris à
verticelles tloraux dimères. — Gwnoeen. Notes sur la flore
espagnole. — Husnor. Description d’un Lotus nouveau. ——
l. Cauus. Sur une anomalie du Phascum cuspidalum. T. 492
Session extraordinaire. — Morena. Notes sur les plantes
girondines indiquées par Thore dans un ouvrage peu connu.
— Lzmünzaou. Note sur le role phytostatique des eaux limo-
neuses. — BEILLE. Sur l’Heleocharis amphibia. - J, Pmmn.
• Rapport sur les excursions de la Société. '
O

— 223 —
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUBS.
Station agronomzïpze d'Amienx. - Altitude 34'“.
Janvier ll-)05.
  BAIIONÈTHE.|fli§\!»•|'LIlAT|_1|l|iFÉ   É       I-   \    
â,§,_,.... ...·-..,,,__,.___,,..-   î`     T  Q ¤ll<\lAl1¤_¤1¤l-ts,
Q tinlma mnxim IIIIIIIIIIII lI.'lI'|.\IIlI;I|l1'i "   É.? ‘ E 2    
.' I 66 I773,5 - 0,*1 - 3,5 08 ·· H Il I 5,0 I·Iel\11Lem|Js=. 1
_2 70,5 73,5 —II,2‘ — 3.1 00 ·· Ii 0 I 4,0 Graml I`r‘0l<l.
3 65,5 | 70,5 -10.0 5 09 'i.'2 SSH 10 0,0 Nuigu et Pluie.
4 62 65 — '],ll 5,( 0î 0.-1 SVV III 0,0 U0ll\·’t`:[‘I..
5 55 6I,5 -1,5. 5,0 07 2,0 WSW Il} 0,0 Pluie.
6 52 55,5 ZI,0 Il.? 00 T.4 \\·'t·lW I0 0,0 Vent Inrl. lia soir,
· T 54 67,:1 0.0 II,0 55 ·» VV 5 3.5 Beau le maltln.
64 08 I,0j ll,l.¤ 0*2 ·· l·î 0 I 2,0 lil.
59 64 l,0' 0.0 00 9,0 W I0 2,5 Plulu le Soir.
, l 63 70 0.0 0,0 0-1 Il NW 0   5,0 Hem:.
'11 62 69,5 - 0,0 5.5 T0 0,2 \\' 5 1 1,5 Petite pluie ln null.,
Il? 61 ' 67 1,0 0,î 07 ·· \\":iW 0 5,0 Ilfmu temps.
·I3 67 69 — |.l} li,l` 97 ·· WNW 0 51,5 ill.
I4 65,5 68,5 -— ‘2.1| 2,5 00 ·» EEE 0 4,0 lit.
1 I5 57.5 65,5 —- 5.0 — 0,5 05 la I-] 0 5,5 I*`I'¤Ide jcurmïe.
‘ l6 45 57 — 0,4 5, HS 1,-1 |·ÈI\I·I 10 0,l.l Pluiev·.rs0l1.<ius0iI'. 5
I7 42 52 — 5,0 5, 0-1 -¤ E¤S\N' 10 0,|l l]0L¤v+.·rl..
F IS 52 59 - 1.0 6.|.` 01 ·> XV H 6,0 Ham: l.¤·1·n|l$
_I9 61 65,5 — I.0 É.- HH ·· NY" [0 É,5 Ci--llrImg+',»1|,1.
il 62 66 — I,-·1 I,"‘ lili » H [0 0,0 'I'¤l1mpS l`r¤I·I. î
il 6l 64 — 3.5 É, 08 ·» E 0 $1,5 Beau temps |'r0i<I. ;
02 64 66 —— 5,0 0,‘2 08 ~¤ li 10 0,0 Couvert. ·
"È 66 69 — 4,0 3,5 08 0,5 I3 10 0,0 PIuîellnrsl|llh.dus0ir.
I `I4 67 68,5 I,5 5, 07 02 SIC I0 0,0 llnuvert
25 68 I 70 —— 0,5\ 0,5 00 0,Fl S 10 ~ 0,0 Pluie|înl=53l1.:11::10ir.
' LR6 71 77 — 1,0l 5,5 0T ·· WY 0 3,0 Assez Iwnu. `
i 'E7 78 80 — ‘2,0l 5,5 00 0,-*1 W 10 5,0 1*Iui»sIi1 null.
"J 79 8l 0.51 15,5 sli, Il VV ll) 3,5 (Èivl (I|i|lI·§I*llS·
, 2 79 8l — I.0· 7.2 08 ·· NW ll 5,0 00511 Lawiapza. '
' 3 74 79 0,5I 8,0 00 ·· W I Ill î 0,0 llinl c0:1vl·rt.
,31 67 70.5 4,H| 0,Eà 00 0,5 NW 0 | 4,5 Ileuu lcmps. I
Total de ln pluie en millimètres: 13,4
Abréviatîmts ct observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. - Ftul. Eclair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. -• Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'éln\ du ciel,ln dlrece
lion du vent, l’élat hygrométrique sont observés à 9 ln. du malln. — l.’élet du ciel est mesuré d-
l gàntgëün dlxlèmes de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec Phèliogrnpbe de
p .

l .
l
Q - 224 -
1
l OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
, ‘ Station agronomùyuc d’Amicns. -·Alt£tudc 34**.
1 .
6 Février 1905.
` œ B^“o“Èl'RE. BIPÉRAT0nB·   É :9. É É É H   É É
É ·-`.«'— E E B Q N S E G È 2 nmumouss.
¤ minime maxima Inima mmm   °· E I É E É ¤: É .
»1 63 769 4,0 9,2 94 1,4 WNW 10 0,0 Pluie le soir.
62 64,5 5,5 9,0 99 0 W 10 6,0 1`*I.1em. Beeu ensuite.
· 64,5 71,5 2,2 9,6 80 0,2 W 0 7,0 Beau temps. 1
4 70,5 72 2,4 10,0 98 1,5 W 10 0,0 Pluie le soir.
71 72,5 8,0 11,4 99 0,4 W 10 0,0 Pluie ilne.
1 · 71 72,5 6,0 8,6 98 » W 10 0,0 Ciel couvert.
71,5 72 6,6 10,0 97 1,0 W 10 0,0 Pluie le soir.
î' 72 72,5 6,8 11,0 99 0,2 W 10 0,0 id.
' 70 72 2,6 8,8 98 » NE 10 2,5 Couvert le matin.
 1+ 69 71 0,6 7,6 98 » NE 10 2,0 Ciel couvert.
ll 68 70 2,0 7,4 96 ·• E 0 7,0 Beau temps.
12 70 72 -1,0 4,5 89 I 0 NE 0 7,0 Beau temps 1`roid.
I 70 72 -1,4 7,4 96 0.2 N 10 0,0 Breuil. Neige. Pluie.
I4 70 73,5 6,0 10,0 99 0,5 NW 10 0,0 Pluie Is nuit
l 72 74 6,0 9,4 98 0,3 NW 10 0,0 Pluie ù 7 h. s.
1  68 ' 72 6,2 10,0 96 0,4 W 10 1,5 Pluie à 2 h. s.
17 65 68 7,0 11,2 92 0,2 W 10 4,5 Pluie à Il h. m
1  62 67 0,4 11,4 99 1,3 W 0 4,5 Belle matinée.
l ' 58 61,5 3,0 9,0 83 0,6 W 2 4,0 Pluie et grèsil.
l l 57 63 0,0 3,6 98 2,0 W 10 I,5 Pluie ot neige.
1 63 67 0,8 5,5 94 0,3 NE 5 2,5 Averses de neige.
63 67 0.0 3,0 98 0 4 N 10 0,0 . id.
y 60 63 -0,2 3,0 94 » E 10 0,0 Froid.
4 60 62 0,8 5,2 89 . N 10 I,5 Ciel couvert.
62 63 -0,4 8,6 88 » SW 10 4,0 Beau temps lesoir.
' 47 62 1,0 8,4 74 2,2 SW 5 1,5 Pluie et vent fort.
1 1 48 50 1,4 9,6 84 3,0 W 10 2,0 Pluie et neige.
· l î· 49 50 0.8 6,8 98 1.0 W 10 3,5 id.
Total de ln pluie en millimètres : 18,1.
Abréviations et observations : B. Bourrnsque. - Br. Buoutllsrd. - Ecl. Eclair. —— GI. bl.
Gelée blanche. — Gr. Grèle. — Ng. Neige. - Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - Uétst du ciel,
In dlrectlon du vent, l'ém hygrométrlqne sont observés A 9 Ii. du matin. — Uétu du del ul
mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec I’hëio-
grnphe de Campbell.

B U LL ETI N
ni: LA
SOCIETE LINNEENNE _
DU NORD DE LA FRANCE _
N° 364. - Mars-Avril 1905. - 34•= année. - T. XVII.
Aoaassna : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, . .
9, rue Cozette, à Amiens. _
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste), .
à M. le D' Srmizux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientitiques par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du
IO mars et du 14 avril 1905, p. 225. — H. Dccnaussov. L’Année
météorologique à Amiens (suite), p. 230. —— l.éopoId Honnnr. Les
Ossements d un Mammouth, à Villers-Bocage,  241. ·— E. Gonsn.
Contributions à la Flore des environs de ontdidier, p. 243.
-- Ouvrages reçus, p. 254. — Observations météorologiques,
p. 255-256. .
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smnca aE:m'aaAi.s ou 10 nas 1905.
Présidence de M. DUGHAUSSOY. _
Connssroiwmmcsz 1° Lettres du Ministère de l’lnstruction
publique et des Beaux·Arts, annonçant l'envoi d’ouvrages
venant de Belgique et des États—Unis.
2° Lettre dn Ministère de l'lnstructi«en publique et des
lieaux·Arts accusant réception de 184 paquets contenant les
exemplaires du T. XI des Mémoires etdu T. XVI du Bulletin.
3° Lettre du Ministère de Vlnstruction publique et des
Beaux-Arts nous informant que le 43* Congres des Sociétés
savantes s’ouvrira à Alger, dans le grand Amphithéâtre de
l`École de Médecine et de Pharmacie, le 19 avril prochain. _
l 4• Lettre de faire part de la mort de M .lacques·Louis-
p 3-i° A1~mF:i·:. i5

- 595 _.
Ernest n’Acv, décédé le 1•' janvier |905 A Paris, dans sa
_ 78° année.
M. d'Acy, dont les travaux de Géologie préhistorique ont
été remarqués du monde scientifique, était membre de la
, Société Linnéenne depuis |87'l.
5° M. le Président fait part du décès de M. Victor Raulin,
l professeur honoraire de la Faculté des Sciences de Bordeaux,
L chevalier de la Légion d’honnenr. M. Raulin, qui s’était
` d’abord occupé de la géologie du Sancerrois, a publié de
nombreux documents sur le régime des pluies dans une foule
de régions. ll avait fait connaître notamment les hauteurs
mensuelles de pluie, le nombre des orages et l’évaporation
’ à Montdidier, d’après les observations de MM. Chandon.
6° L’Académie d’Amiens envoie les conditions du concours
qu'elle a décidé d’ouvrir en 1906, sur l’une des questions
suivantes:.
Étude sur Lapostolle, pharmacien à Amiens, sa vie et ses
travaux;
Les procédés efépuration des eaua: potables; A
Une question de chimie ou de biologie, au choix des concur-
rents, intéressant spécialement le département de la Somme.
Elle décernera, s’il y a lieu, un prix de sept cents francs,
qui pourra étre partagé.
Les ouvrages des concurrents devront parvenir au Secré-
taire perpétuel, M. Lenel, avant le 1*** Novembre 1906, au
plus tard.
Ils devront ètre inédits et n’avoir point été présentés à
d’autres Sociétés.
'1° La Bibliothèque de l’Université de Toulouse accuse
réception de nos publications et demande que la Société Lin-
néenne veuille bien lui envoyer les volumes de nos Mémoires
et Bulletins, manquant à sa collection. Elle enverrait en
échange quelques publications ayant un caractère scien-
titique.

- 1
- 227 — .
8° La Société d’Émulation de Cambrai envoie le pro-
gramme des questions mises au concours pour 1905.
9° L'Université de Rennes accuse réception de nos publi-
cations et demande que dorénavant les ouvrages soient
adressés directement au Bibliothécaire de l'Université.
10° M. lc Président informe la Société qu’il a reçu de
M. l'Abbé Cauet, Supérieur du Petit—Séminaire de Saint-
Riquier, les observations pluviométriques qui ont été faites
dans cette ville depuis 1880.
il° L'Académie des Sciences, Arts et Lettres du Wisconsin
accuse réception des volumes des Mémoires et Bulletins qui
lui ont été adressés et envoie les volumes l et 2 de ses
publications.
|2° L‘Académie de Halle a S_aale envoie sa nouvelle adresse:
Bureau der Kaiserl. Leop. Carol.
Halle a Saale
Wilhelmtrasse, 37.
13° M. Commont donne le relevé suivant d’un sondage fait
à l’usine Fresne et C", de 'Pempleux-la-Fosse, d’après les
chiffres qui lui ont été communiqués par M. Leclercq, direc-
teur de l’exploitation :
1° 7¤ d‘argile.
2° 40** de craie marneuse.
3° 50** de craie blanche avec bancs de silex.
·i° 95* de craie glauconieuse bleuàtre.
5° 28** de craie grise et verte un peu siliceuse.
6° 25** d‘argile noire pyriteuse avec nodules phosphates. ·
7° 7** sables verts. V
rom E5? _
14° M. Delambre montre un fragment de crâne humain
très épais (0***,015), dc l’époque néolithique, trouvé il y a dix
ans dans le quartier Henriville.
i5° M. Ledieu dépose sur le bureau deux champignons:
Fomes îgniarius Var. Pomaceus Pers., trouvé à Blangy-

l · · *2** ‘
3 Trouville, sur un Prunier commun; et Fame: salicinius Pers. A
' trouvé sur un Saule à Bettencourt—Rivière.  
' t6• M. le Président donne lecture d'une note de M.
E . Léopold Hodeut, agent·voyer, sur un fragment de machoire
de.Mammonth, trouvé dans les environs de Villers-Bocage.
! i7° M. le Président signale un article de MM. Gauehetier-
, Chapron et Ch. Gulfroy sur les Plantes rares ou nouvelles des
environs de Montdidier.
ll rappelle, à ce sujet, les travaux antérieurs de plusieurs
collègues, dont un résumé complet a été fait pour le Bul-
letin, par notre collègue, M. Gonse, toujours retenu loin de
' nous par une longue et pénible indisposition.
Le Secrétaire,
, ` F. Cnoouanr.
séance eémtnats ou M avan. 1905.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Connnsronnmca. - 1° Lettres du Ministère de l'Instruction
publique et des Beaux—Arts annonçant l’envoi d'ouvrages
venant de Belgique et des États·Unis.
2* La Société des Antiquaires de Picardie demande pour
sa bibliothèque, les fascicules 303 et 304 de notre Bulletin.
3° La Société Entomologique de Prague (Boheme), de-
mande l'échange de ses publications avec celles de la Société.
Uéchange est accepté.
4** M. le Président dépose sur le bureau des échantillons
de craie phosphatée provenant d`Hargicourt, des Polypiers
trouvés dans les phosphates de Bouchavennes, un nodule
de phosphorite du Quercy, et un bloc de phosphate de
Tébessa.
Les membres présents ont pu ainsi étudier les nombreuses
variétés de phosphate de chaux, exploitées aujourd’hui pour
les besoins de l'agriculture.

— 229 —
5° M. Duchaussoy présente ensuite une série de pierres
taillées récoltées dans les gravières que l'0n exploite à la
Porte du Bois, pres Abbeville, et un certain nombre de dents
du petit Cheval et d’un ruminant trouvées dans les memes
carrières.
6° La bibliothèque de l’Université de Toulouse envoie à la
Société Linnéenne les ouvrages suivants:
Congrès Universitaire Antialcooligue. — Énouann Htzamrr.
, Les mers anciennes. — Ptaucuou. Les tufs de Montpellier. —
L Dx-: Rouvttma. Description géologique des environs de Mont-
pellier. — GENONVILLE. La conlractilité du muscle vésical. —
Gmmwn. Muscilages chez les Malvacées.
7° M. le Président lit une note de M. Delval, vétérinaire à
Conty, sur des calculs en phosphate ammoniaco-magnésien,
trouvés dans le colon de trois chevaux de meuniers. L'un
. des calculs pèse 0 kil. 498 ; un autre 3 kil. 350, et le plus
gros 10 kil. 900. Ce dernier, de forme ovoïde a 26 centi- _
mètres de grand axe, 22 cent. 6 de petit axe, et 'H centimètres
de circonférence dans la partie la plus rentlée: il provient
d’un cheval de t6 ans, appartenant à M. Danelle, meunier
à Croissy.
8° La Commission d`0rganisation du Congrès international
de Botanique de Vienne, envoie trois exemplaires du Texte
synoptique, rédigé par M. le D'.! . Briquet, rapporteur général,
en vue des débats qui s'0uvriront le lundi 12 juin l905, à
Vienne, relatifs aux questions de nomenclature botanique
soumises à ce Congrès. ‘
9° M. le D' Ca ussin envoie un exemplaire d‘une intéressante
` Flore topographique de Proyart, avec indication des lieux
dits.
l0° La Société des Naturalistes de Schleswig·H0lstein
informe la Société Linnéenne qu’elle va célébrer son 50°
anniversaire en juin prochain.
U° M. le Président donne lecture du programme du Con-

— 230 —
grès international d’0rnithologie, qui sera tenu à Londres en
juin 1905.
12° Les membres dont les noms suivent présentés dans la
dernière séance sont admis.
Comme Membre perpétuel, M. E. Vaeunaz, Négociant à
, Amiens.
Comme Membre titulaire résidant, M. Jounnam, Professeur
départemental d’Agriculture.
Comme membres titulaires non résidants, M. lioutmsn,
Conducteur des Ponts et Chaussées à Abbeville et M. le
D' Lavoine, à Tricot.
Le Secrétaire .·
F. Cnoouanr.
L’Année météorologique à Amiens
(Décembre 1903 -— Novembre 1901)
(Suite).
JUIN. — Température moyenne un peu faible. Le maxi-
mum se produit le 24 et atteint seulement 26°,6 à Arras ;
27°,8 à Amiens et 29**,9 au Parc Saint·Maur. Eclairement
satisfaisant et pluie variable suivant les régions, à cause des
orages du 5, 6 et 17. Pluie le 1, 2, 3, 6, 8, 9, 13, 14, 16, 17
et 24. Ciel entièrement couvert toute la journée du 9. Plus
de 10 heures de soleil le 13, 18, 23, 24, 26, 28 et 29. Le
thermomètre n’a monté que 4 fois au-dessus de 25°, le 5,
. 14, 24 et 30. Vents dominants de W et du Nord.
Le 5, forte chaleur l'après-midi. Orage au NE d'Amiens.
Premier coup de tonnerre à 4 h. 10' ; le ciel se couvre de l'E
à NE; un nuage de poussière et quelques gouttes de pluie
'dispersent les promeneurs réunis pour la Musique. L’orage
disparaît à 4 h. 20'. Eclairs le soir de 9 h. à 11 h., de SE à
l’W par le Sud. A Dompierre, des poteaux télégraphiques
ont été brisés par le vent. La pluie a empêché les proces-
sions de sortir à. Querrieu et Allonville.

.. 23] -
Le 6, vent du Sud le matin. ll fait très chaud à 2 h. s. On
entend le tonnerre gronder à 2 h. 1/4 au Sud et au SW.
Ciel noir de l’Ouest au Nord. ET au SE, à 3h. 1/2 et 3 h. 45’.
. Pluie à 3 h. 40. Roulement continu à 4 h., surtout au NE,
à deux kilomètres du Lycée. ETP à 4 h. 5’. Pluie forte sans
vent à 4 h. 8’. Magnifique éclair vertical à 4 h. 12'. Maximum
de l'orage à 4 h. 1/4. A 4 h. 20', le ciel est moins obscur: on
distingue un nuage allant lentement de WNW à ESE.
L'orage venu par W, s’en va par E. Encore TP à 5 h. Peu à
peu le tonnerre se fait moins entendre à 5 h. 1/2 et 6 h. Des
caves ont été inondées dans le quartier de Noyon. On a eu
1 20*****6 de pluie à Moreuil et 34****** à Doullens. A 3 h. 1/2, la
grele est tombée sur Picquigny, Saint·Sauveur et Argœuves,
. broyant les verts de pomme de terre, et abimant les arbres
fruitiers. Quelques grelons étaient melés à la pluie, dans le
quartier Saint·Honoré. Une personne a été tuée parla foudre
à Berteaucourt, non loin du moulin de Thennes. A Moreuil,
on a observé deux orages distincts de 2 h. à 4 h. Les bulle-
tins de Doullens, Foret-l'Abbaye et Nesle indiquent des
manifestations électriques de 2 h. à 6 h. du soir. Dans le
Pas-de-Calais, Forage a été plus violent: deux personnes
sont tuées a lléty, sous un buisson ; 3 à Saint-Pol, près
d’une meule ; un cultivateur et ses deux chevaux, à Ligny-
Saint-Flochelle.
Le 16, ciel gris. Floraison du Sedum dcrc. p
Le 17, temps orageux. T à 3 h. 50 et 5 h. s. Le ciel se
couvre à l’0uest, ET fort à 5 h. 1/4. Pluie à 5 h. 1/2 pendant
5 minutes. L’orage reste à l'W d’Amiens et prend tin vers
· 5 h. 45’. A Moreuil, ETPG de 5 h 1/2 à 6 h. s. La grêle est
tombée dans le département du Nord.
Le 19, floraison du Tilleul.
Le 22, maturité des Cerises. ·
Le 23, au Jardin botanique, sont tleuris les Pieds d'alouette
et les Mutliers. Le 26, parmi les Roses, on peut admirer

r
  - ass - ·
Princesse Béatrice, la France, Céline Forestier; Paul Neyron,
n Merveille de Lyon, M“'° Abel Carrière, Gustave Chandon,
  M"' André Durand. -
Le 30, floraison des Lis blancs.
l En général, les blés ont belle apparence. Les fourrages
sont abondants et de qualité excellente. Dans l’arrondisse-
ment d’Abbeville, les pommiers à cidre succombent déjà
sous la charge des fruits. Le lin commence sa floraison et a
une hauteur moyenne de 60 centim. Dans le canton de
Corbie, les vers causent des dommages aux betteraves. ll y
a beaucoup de chenilles aux environs de Roye. En général,
les cultivateurs demandent de l’eau.
JUILLET. — Mois chaud et sec. A Paris, la température
moyenne est plus grande que la normale de 2°,6. Le mois de
· juillet 1900 aété aussi très chaud ettrès ensoleillé; 21 maxima
dépassent 25°, et 6 sont supérieurs à 30• : 31°,4 le 12 ; 30•,7
le 14; 34°,2 le 15 et le 17 ; 31° le 23 et le 24. Pas de pluie
à Amiens du 3 au 23. Les 7 jours suivants, 1, 2, 24, 25, 26,
27 et 30, n’ont donné que 38""“0 d’eau, dont 18"“"7 le 26.
Vents dominants de W et NW. Orages dans le département
le 24, 25 et 31. `
Le 4, visite au Jardin botanique. Des abeilles butinent sur
Nepeta di/fusa et Salvia verticillata. En fleur, les espèces
suivantes: Statice de Tartarie, Sauge écarlate, Santoline
commune, Souci des jardins, Scabieuse du Caucase, Nigelle
de Damas, Epilobe en épi, Herbe aux ânes, Galéga oflicinal,
Circée des bois, et l'Herbe à la ouate.
Du 5 au 22 juillet, les observations personnelles sont faites
à Lille, pendant la session du Baccalauréat.
Le 5, d’Amiens à Arras, les foins sont coupés. 0n arrache
· du lin à Seclin.
Le 7, temps chaud. Excursion à Tournai, en compagnie
de Rodrigues.

l
— l
·· ses -·
· Le 10, belle journée passée à Lesquin. Il y`a des cerises et
des fraises en abondance. `
Le 12, forte chaleur dans le Nord de la France. Il éclaire
à Lille et Amiens dans la soirée.
Le 14, beau temps pour la Fete nationale.
· Le 15, sécheresse persistante.
Le 16, le D' Bertin me fait voir, à l’Hopital Saint-Sauveur,
sa magnilique installation électrique pour le traitement des
_ maladies à l’aide des différentes radiations.
Le dimanche 17, je vais à Fourmies—en-Weppe, par une
température sénégalienne. Une partie de la course se fait en
omnibus: à l'intérieur, on cuit; sur l‘impériale on rissole, à
' cauee du toit en zinc chautfé à blanc. Tous les voyageurs se
x font des couvre-nuques avec leur mouchoir. L‘habitation de
l M. Philippe est une oasis où je suis heureux de passer la
journée, en compagnie d’excellents amis.
' Le 22, orges et seigles fauchés près d’Amiens. Les blés
jaunissent partout. _
Le 24, orage observé à Thory, Amiens, Hangest-sur-
Somme, Dury, Saint—Fuscien, Foret-l’Abbaye, Nouvion,
Ault, Nesle et Ham, de 3 h. 1/2 à 7 h. s. A Hangest, ET à t
3 h. 20’ et pluie à 3 h. 40'. Le tonnerre se fait entendre
jusqu’à 6 heures. Pluie bienfaisante. Dans Amiens, à 5 h. 1/2,
un parafoudre de la C‘• des Tramways est frappé par le
tonnerre, rue des Jacobins: la circulation des voitures a été
suspendue pendant quelque temps. A Paris, le maximum de
l‘orage a en lieu vers 3 h. 1/2.
Le 25, à 1 h. 1/1, T au SE d'Amiens. Il tonne encore à `
3 h. 10. L’orage passe de SE a NW. On l’a observé de 3 h. à _
6 h. à Moreuil, Ham, Forét·l’Abbaye et Ault, c’est-à·dire ` ·
dans tout le département. Le lendemain matin on notait, au
pluviomètre, 26“'5 d'eau à Moreuil; 33"5 à Ault, et 52""'
à Saint-Valery.
l Le 26, au Jardin botanique, il y a plus de soixante plantes
16

... 234 ....
fleuries. Parmi elles, citons l’Hémérocalle bleue, la Monarde
listuleuse, la Menthe poivrée, le Liseron des haies, la Gen-
taurée des montagnes, l’Herbe à éternuer, la Gaillarde vivace,
a la Saponaire oftlcinale et les (Billets d'Inde.
Le 30, beau temps et bonne journée. Distribution des
prix au Lycée de jeunes filles, sous la présidence de
— M. Bornecque. _
Orage dans la nuit du 30 au 31. ET fort, au Sud d’Amiens, q
à 1 h. 40' m. P à 1 h. 50/. Fin à 2 h. Cette manifestation
électrique a été aussi notée par nos correspondants de
lforeuil et Foret-l’Abbaye.
La moisson est tres avancée. Les orges et les seigles sont
déjà rentrés dans beaucoup de communes; Les blés, nüris
bativement, ne donneront pas toute la satisfaction que l‘on
attendait. Les pommiers à cidre sont surchargés.
La deuxième coupe des sainfoins est sérieusement compro-
mise; les luzernes ont mieux résisté a la sécheresse, grace à
leurs longues racines. Les pluies de la lin de juillet ont
ranimé les betteraves qui commençaient à jaunir. Les lins,
arrachés dans de bonnes conditions, se sont bien vendus
dans la région de Doullens.
AOUT. - Température normale et bonne insolation. Pluie
moins abondante à l’Est du département. A la Station
d’Amiens, 12 jours pluvieux: 3, 5, 6, 17, 22, 23, 24, 25, 26,
27, 30 et 31. Il a fait plus de 10 heures de soleil le 1, 2, 3,
4,9, 12 a 16, 27 et 29. Orages le 4, 22, 24 et 30. Dix maxima
dépassent 25*; on a eu 30*,2 le 3 et 32°,8 le 4. Les vents
d’W et NW sont dominants. `
' Le 4, journée tres chaude. A 5 h. 1/2 s. il y a des nuages
pommelés au SW. A 7 h. s. grain d’orage: la poussière est
soulevée sur les Boulevards par vent fort de W. A 8 h., gros
cumulo-nimbus montant vite de W à SW. E à 8 h. IU ; T à
8h. 2B'; ET à 8h. 1/2; P à 8h. 50. Orage passe a l'W

- 233 ..
d`Amiens. La pluie a mouillé à peine les pavés. E à 9 h. 45
et 10 h. 1/2 s. au NW. L’orage a été observé à Nosle et Foret-
l’Abbaye.
Le 5, je ne vois plus de Martinets. Les Roses trémières
ont été grillées par le soleil. Au Jardin botanique j’ai·noté
les fleurs jaunes de l’Hélénie d‘automne et du grand Tour-
nesol, les fleurs rouges ou écarlates de l'Erythrine crete de
coq et de la Lobélie cardinale, les corolles orangées du Faux
Jasmin, les corymbes blancs de la Ptarmique et les épis
l mauves des Acanthes aux feuilles ornementales.
Le 10, départ pour Berne à 8 h. du soir, par lc Calais-
` Bale. Le lendemain, à 1 h., nous déjeùnons à 1Eschi, tout
auprès du Niesen. Nous allons séjourner dans la vallée de la
Kander, non loin du glacier de la Blümlisalp, dans un joli vil-
lage qui domine le lac de Thoune. Les observations suivantes
ont été faites à la Station agronomique d’Amiens. Je note
quelques phénomènes étudiés en Suisse, à titre de curiosité.
Orage à 1Eschi, le 11, dans le fond de la Kander; E le 14,
du coté de Thoune. Le 17, il éclaire le soir dans le Simmen-
thal ; ET à 10 h. 1/L ; le fohn souffle en tempête de 11 h. a
minuit et de 1 h. à 5 h. s.: on se demande comment les
chalets ne sont pas emportés par ce vent du SW. Orage
le 21, à 7 h. s., à notre retour de Frutigen, d’où nous avons
admiré l’Altells et le Balmhorn.
Le 22, nuages bas ; mauvais temps toute la matinée.
Pluie à midi. On ne voit plus le Niesen ni le Lac de Thoune.
Le soleil se montre à 4 h. 1/2; la neige couvre les mon-
tagnes des environs, jusqu ’à 1 800 mètres d’altitude. A 9h. s.
arc·en·ciel lunaire, sur le lac. Le meme jour, orage dans la
Somme. ETPG à Amiens, Moreuil, Saveuse de 3 h. à 4 h. 1/2 s.
Deux granges ont été incendiées par la foudre à Lincheux et
Hallivillers (1).
I  
, (1) Progrès de la Somme.

— ·- 236 —
' Le 24, du côté de Kratigen, partout en fleurs la Parnassie
' des marais et la Gentiane asclépiade ; je recueille une Préle à
, tige ivoirine et une Sauge glutineuse, à tleurs jaunes. En
  Picardie, petit orage à l’0uest, observé à F0rét—l’Abbaye,
Aultet Saint—Valery, de i h. à`6 h. s.
Le 26, belle excursion à Interlaken. L’air pur m’a redonné
un peu de vigueur; il me semble que j'ai des jambes de i
30 ans : aussi, je gambade avec ivresse. Au retour, en sor-
tant de Spiez, magnifique vue sur l’ensemble des glaciers,
éclairés par le soleil couchant. Le lendemain, les enfants
infatigables vont a la cascade de la Suld. Le 28, beau coucher
de soleil rouge colorant la Jungfraü. Le 29, on ne voit plus '
de neige sur le Niesen ; Madeleine et Roger en font l'ascen-
sion le 30, avec M"° Dubois: je les vois partir à regret, vers
4 h. du matin, par un magnifique clair de lune, éclairant
divinement la Blumlisalp. La course est trop forte, pour un
pauvre convalescentzvnos gens sont revenus pour 6 h. du
soir, enchantés d’avoir pu contempler, à 2366 mètres d’alti-
tnde, le panorama des Alpes bernoises.
ll a éclairé le 30, de 8 h. à 10 h. du côté de Spiez et
Thoune ; dans la Somme, un orage a été observé de 4 h. à.
i 7 h. du soir, à Forét·l'Abbaye, Ault, Nouvion, Amiens,
Nesle et Moreuil.
Le 3I, des l-lirondelles se rassemblent sur les llls télégra-
phiques.
La récolte des céréales s‘est faite dans des conditions
particulièrement favorables. On procède actuellement au
déchaumage. Les battages commencent; suivant les terres,
le blé rend de |8 à 22 hectolitres de grain à l’hectare, pesant
en moyenne 75 kilogs. Les avoines sont meilleures et
donnent 30 hectolitres. Les betteraves et les pommes de
terre ont besoin d’eau. La seconde coupe des sainfoins est
nulle ; celle de la luzerne est assez 'abondante. Les pommiers
à cidre du Ponthien et du Vimeu ont bien résisté aux grands
vents de la mi-août.

— 237 —
SEPTEMBRE. — Température inférieure à la normale de I `
1°,8. Nébulositémoyenne. Pluie le 1, 3,6, 7,8, 12, 13, 14,15,
28 et 30. Au total 51'",3 d’eau, dont 18'“*,6 le 6. Brouillard le
16, 25 et 26. Pas de soleil le 1, 8, 12. Vent dominant de l’Est.
A Eschi, tres beau temps le 3. Le lendemain, belle pro-
menade à Seeweneg et Suldhalten.
Le 5, journée inoubliable. Nous allons au glacier de
l'Eigger, par Lauterbrunnen et la Petite Scheideg. Retour
par Grindelwald. Temps ensoleillé; visibilité très grande. Le
soir la Jungfrau est toute rose.
Le 6, nous allons au marché d’Erlanbach, où l'on vend
des centaines de vaches et de taureaux de la célèbre race du
Simmenthal. On entend partout des cloches tintinuabuler.
Le 7, promenade au Lac bleu ; le Niesen avait son épée,
pronostic de mauvais temps pour la région. A 3 h., la pluie
tombe; nous sommes dans le nimbus qui lave les rochers de
la vallée. Le lac reste divinement bleu et prend des teintes
irisées, malgré l’averse persistante, qui nous mouille jus-
qu'aux os. Nous revenons, Roger et moi, trempé: comme une
soupe, contents quand meme d’avoir vu Bmusss, si bleu par
un temps si gris et si pluvieux.
Brouillard intense le 9. Je vais quitter la Suisse, retapé en-
core une fois. Le 10, nous rentrons à Amiens vers 6 h. du soir.
Le 11, il y a toujours des hirondelles en ville. •
Le 13, je remarque à Rivery et Camon les pommiers
chargés de fruits.
Le 14, visite au Jardin botanique: les, Physalis ont des
grelots orangés, les Asters des fleurs mauves, l‘Amaranthe
queue de renard est rouge, le Datura arborea a de grands
cornets blancs. Vu aussi les boules blanches des Sympho-
rines et les fruits rouges des Buissons ardents et des Sor-
biers. Les nuances jaunes dominent avec les tleurs des
Hélianthèmes, Coréopsides, Hélénies et Silphium. Les Pieds
_ d’alouette, le Kerria du Japon, les Aconits, la Valériane

— 238 —
rouge, la Camomille, l’Agerate bleue, des Mulliers variés, ont
une deuxième floraison, comme cela se produit chaque fois
qu’un été sec est suivi d‘un automne pluvieux.
Le 16, brouillard le matin. Maturité des Fourdraincs et des
Comouilles. On vend les premières Noix. ·
Le 18, gelée blanche le matin. Sur les bords de l‘Ancre,
dans le marais d’Aveluy, je vois les fruits rouges des Boules
de neige sauvages. Abondance de pommes et.de poires à
couteau, dans la région d’Albert. Beau coucher de soleil; le
ciel est doré par le crépuscule.
I Le 19, on proclame le ban des vendanges à Argenteuil.
Beau temps et vent de NE.` '
Le 21. nouvelle gelée blanche.
Le 25, à Hangest et Soues, je remarque les secondes
fleurs des Nielles, Sanves et Coquelicots. A noter les fruits
violets noirs du Troene et les baies rouges de la Bryone. Les
_ enfants peuvent se faire de beaux colliers avec les fruits
des Eglantiers. Au retour, vers 9 h. du soir, noms voyons le
brouillard sa former dans les marais.
Le 27, beau temps, ciel clair, vent faible de l‘Est. Nous
allons visiter la Blanchisserie de M. Deneux à Gagny.
Le 29, temps nuageux. Les Congressistes de la Ligue de `
l’Enseignement sont venus nombreux à Amiens.
Les Rommes de terre donnent des rendements satisfai-
sants; mais on leur reproche de se gâter peu de temps après
l'arrachage. Les semailles d’automne sont peu avancées. La
betterave à sucre aura une densité élevée et un poids moyen,
d’après quelques essais de la Station agronomique.
OCTOBRE.- Mois sec. On n'a eu que 31“,3 d’eau ; nor-
malement, octobre est le mois le plus pluvieux dans la
région du Nord de la France. Température moyenne légère-
ment supérieure à la normale. Pluie le 1, 2, 5, 6, 7, 8, 12,
16, 17, 18. Sécheresse du 19 au 31. Gelée à glace le 11, 12

- Q3Q -
et 15. Gelée blanche le 9 et le 14. Grésil le 8. Brouillard le
3, 19, 20, 24 et 26. Beaux crépuscules le 8 et le 25.
Le 1", floraison des Gynerium du Musée.
Le 2, fete des Ecoles. Pluie le soir et dans la nuit. _
Le 3, les hirondelles sont parties : je n'en vois plus depuis
3 jours. Quelques marronniers ont de nouvelles tleurs. Le
Tulipier du Jardin botanique a des feuilles jaunes. On com-
mence l’arrachage des betteraves sucrières.
Le 7, journée pluvieuse. Fort vent de SW, puis de l'W;
le lendemain, averses de grésil et vent de NW.
” Beau temps du 8 au 15; gelée blanche du matin le 9, 11,
0 12, 14 et 15. Le 13, nous avons eu un beau crépuscule rose;
l'église Saint·Honoré, vue de la place Longueville, forme
. avec les maisons du quartier de Beauvais, un paysage à la
Rivière.
Le 16, beau temps le matin, brouillard à Chantilly et pluie '
à Paris..Les platanes du boulevard Thiers ont la nuance d'un
cuir jaune roux. Les carolines ont aussi leurs teintes autom-
nales.
Du 17 au 20, séjour à Lille, par temps doux et pluvieux.
Toutes les gares du Réseau du Nord sont encombrées de
wagons chargés de pulpe ou de betteraves: les fabriques de
sucre sont en pleine activité. Le 19, dans la soirée, nous
' avons un brouillard ai couper au couteau. Le lendemain, le
soleil se montre vers midi: les paysages radieux de la vallée
de l'Ancre font battre mon cœur de Picard, amoureux de sa
chère province.
La température reste modérée jusqu’à la lln du mois;
petite pluie line le 22 et le 23; brouillard dans la matinée
du 24; beau crépuscule le 25.
Le 26, brouillard général, sur les hauteurs de Sotteville,
comme dans les creux des vallées.
Le 28, petite gelée blanche. Le 31, on entend encore les
·Merles. . ·

.... gw -
'Les céréales d’automue sont superbes. La température
exceptionnelle a produit une levée rapide, diminuant ainsi
les dégats ordinaires des corbeaux et des limaces. L'arra-
chage des betteraves se poursuit activement; si la qualité
est bonne, le rendement moyen sera inférieur à celui d'une
année normale. La récolte des pommes de terre est entière-
ment terminée ; les saucisses paraissent se gâter plus que les l
· autres variétés. Les mulots causent des dommages apprécia- p
bles dans les prairies artificielles des environs de Doullens
et de Gamaches. Les pommes à cidre sont très abondantes
dans toute la région de Picardie: la vente sera difficile,
l’hectolitre valant seulement de 1 fr. à 1 fr. 50 alentour
d’H0rnoy. ·
NOVEMBRE. - Mois sec et froid. Eclairement défectueux.
` Pas de pluie, pendant 18jours, du 19 octobre au 6 novembre.
Dix—huit jours sans ‘soleil: le 1, 2, 4, 6, 7, 9, 10. 11, I6, 18,
19, 20, 22, 24, 26, 27, 29, 30. ll a plu le 7, 8, 9, 10, 19, 20,
21, 22, 23, 24, 27, 28 et 30. Grésil le 22. Neige le 22, 23, 9A
et 25. Gelée le 15, 16, 23, 24, 25, 26, 27 et 28, avec mini-
mum de —-4°,5 le 25. Brouillard le 12, 13, 15, 16, 18 et 26.
Tempéte du SW le 9. Les vents de l’Ouest sont dominants.
Du 1°* au 7, température assez douce.
Le 8, grand vent la nuit. Tempête du SW sur la Manche.
Le Salut a échoué à Tréport: les chalutiers ont du relâcher à
Dieppe.
Le 10, crépuscule rouge.
Le 12, brouillard très fort le soir à partir de 9 h. 1/2 ; le
lendemain matin la visibilité s'arréte à 150 mètres.
Le 13, température douce de 11 h. à 3 h. s. Après le
i coucher du soleil, le ciel est rouge violet, à l'0uest, de 4 h. 45
, à 5 h. 1/2.
à Le 14, gelée blanche le matin; beau temps le jour; rougie
  au couchant vers 5h. s. . ·
l
l

- gu ..
Le 22. grand ventla nuit, augmentant jusqu'à midi ; neige
fondaute à l h. s., par vent du SW, suivie de giboulées.
Le 23, au matin, la neige couvre les talus du`Ghemin_ de fer;
la boue porte à 8 h. du soir. Le 26, brouillard fort: on ne
voit pas au delà de 50 m. à 7 h. du matin. Le 30, pluie et
vent du SW.
Les semailles d'automne se sont faites dans de bonnes
conditions. L’état des récoltes en terre est satisfaisant. Dans
la région de Crécy·en·Ponthieu, les champs de blé avoisinant
les bois sont dévastés par les sangliers : les mauvaises
langues prétendent que les meilleurs conservateurs de ces
betes malfaisantes sont les Lieutenants de Louveterie. Dans
la région de Montdidier, plus que partout ailleurs, les '
corbeaux s'abattent en bandes nombreuses sur les champs
nouvellement ensemencés: c’est un tléau pour les cultiva-
teurs. On se plaint aussi partout des mulots. ’
En terminant ce compte rendu annuel, j’adresse mes
remercîments sincères à toutes les personnes de bonne
volonté qui me communiquent leurs observations person-
nelles. Je remercie tout spécialement M. Roger, de la Station
agronomique, M. Bihoux, de l'Oftlce agricole du départe-
ment, ainsi que nos correspondants pour la pluie et les
orages.
H. Ducinussov.
Les Ossements d’un Mammouth
à Villers—Bocage.
En extrayant des cailloux dans une des berges du ravin de
Naours, le sieur Carpentier, terrassier, vient de mettre au
jour une machoire de Mammouth.
Elle gisait, à l"',85 de profondeur, dans les alluvions cail-
louteuses qui bordent ce ravin, au territoire deVillers·Bocage,
i lieu dit : « Le Fonds du Bos Cate! », en aval et à deux cents

- gu -
l · mètres environ du pont existant sous la Route nationale n° t6,
l de Paris à Dunkerque.
l Les molaires étaient énormes; les défenses, fortement
  recourbées, avaient l*',50 de longueur et 0***,42 de circonfé-
  rence. Malheureusement, ces ossements, très frustes et déjà
« endommagés par la pioche de l’ouvrier, n'ont pu étre
, recueillis que par fragments, qui s'el!`ritent lorsqu’on les
r manie.
P Les molaires, à lamelles nombreuses et étroites, à rubans
  d’émail, minces, droits, pen festonnés, se désagrègent et
  tombent en poussière. °
" Quant aux défenses, elles sont complètement décortiquées.
l L’enveloppe seule est assez bien conservée ; les lamelles
  concentriques, dont l‘épaisseur varie entre 0***,006 et 0'*,0|2,
sont réduites en petits fragments fendillés longitudinale-
ment. Le plus gros tronçon que je possède ne mesure que
0**,46 de longueur et 0*',H de diamètre.
L'ivoire a conservé sa blancheur primitive et sa linesse de
grain ; mais il est devenu si tendre qu’il s’émiette sous la
moindre pression des doigts. .
Le Mammouth (Elephas primigenius), s'est montré en
Picardie dès l’époque acheuléenne. Ses débris sont nom-
breux dans notre ancienne province, meme dans la région
. du Nord, car ce gigantesque Pachyderme, recouvert d'une
laine épaisse, était organisé pour vivre sous les climats les
plus froids.
Les alluvions de notre canton en ont fourni plusieurs
échantillons, notamment à Bavelincourt et à Villers·Bocage.
Ge n’est point étonnant ; les Mammouths, comme tous les
Eléphants, du reste, ayant été surtout des habitants des
plaines et ayant recherché les cours d’eau pour s'y baigner,
ont dû laisser habituellement leurs dépouilles auprès de
ces cours d’eau qui, au moment des crues, les ont entraînées
et ensevelies dans le sable, le gravier ou l’argile, en un mot

- 343 -
dans les alluvions sableuses, caillouteuses ou lîmoneuses.
Cette trouvaille permet de supposer que le ravin de Naours,
— ainsi nommé parce qu’il se dirige vers cette commune, — `
est un cours d’eau desséché et que, aux temps quaternaires»
la Naourde prenait sa source en amont du pont précité, vers
Septenville, peut-étre méme plus loin, car le vallon se con-
tinue du coté de Rubempré.
_ Léopold Honawr.
h _I·‘LORE DES ENVIRONS DE MONTDIDIER
Dans la séance du 13 janvier 1905, le Secrétaire-rédacteur
` de la Socntrréz Bonutoua nn Faaucs donnait lecture d’une
' communication de MM. Cauchetier-Chapron et Ch. Gufïroy
sur les Plantes rares ou nouvelles des environs de Montdidier.
Déjà, les memes auteurs avaient commencé, en 1901, la
publication dans le Bulletin de l'As:ociati0n française de
Botanique, du Czvraweua nas Pmwrns vascumunas on Mom-
nnmza ar nn sas amnnons. Cette publication ayant été inter-
rompue, « nous avons jugé, écrivent MM. Cauchetier_et
Ch. Gutfroy, qu’il serait peut-étre utile, en complétant nos
notes d'alors par le résultat des herborisations faites depuis,
de donner la liste des plantes nouvelles pour la flore du
département de la Somme et de celles qui y sont rares ou
très rares. » (1).
Cette liste qui comprend 7 plantes nouvelles, 51 très
rares et 58 rares, constitue dans son ensemble une bonne .
contribution à la flore locale. En la parcourant attentive-
ment, on est surpris de voir que les auteurs ignorent les
découvertes botaniques faites aux environs de Moutdidier,
depuis la publication de la Flore d’Eloy de Wcq, remontant
à' 1883. 'V
( · (1) Bulletin de la Société botanique de France, T. 52• — 1905, p. 39.
l

— 211 — `
On voudra bien permettre au Président de la Socüté
Linnéenne du Nord de la [trance de signaler à MM. Cauchetier
` et Gulfroy les travaux de nos collègues:
· E. Gosse. Supplément â la Flore de la Somme. (Mémoires
de la Société Linnéenne du Nord de la France: T. VII, 1886-
1888) (1).
A. Gvrnssnr. Contribution à la Flore locale. (Bulletin de la
Société Linnéenne du Nord de la France: T. IX, p. 149;
T. XIII, p. 146).
Ch. Deousvwvinnsns. Flore sylvalique de la vallée de la
Noye. (Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la
France: T. XII, p. 290 et 321; T. XIII, p. 210 et 291: T.
XIV, p. 210). '
Le 8 juillet 1899, M. l’abbé Ch. Dequevauviller nous
adressait pour l‘herbier de la Société Linnéenne, un lot de
plantes intéressantes, parmi lesquelles je trouve Matricaria
discoidea, de Montdidier, et une plante nouvelle pour notre
Flore, Leriniuu nunsnatn L. trouvée abondamment sur les
bords de la voie ferrée, à la gare de Montdidier (2).
Pour completer les renseignements de MM. Cauchetier et
Gulfroy, notre savant collègue, M. Gonse, a bien voulu, sur
ma demande, faire un relevé des plantes des environs de
Montdidier, en y comprenant les espèces signalées comme
assez rares dans la Flore d'Éloy de Weq. CeIles·ci permettent,
en ellet, de bien étudier la variété des sols dans la région
sud-est du département de la Somme. Divers renseignements,
· puisés dans notre Bulletin, complètent les notes de M. Gonse,
et indiquent les plantes trouvées par les membres de notre
(1) Voir, p. 49 et 58, comme plantes nouvelles de la Somme, Euphorbia
Cyparissias L. et Care.: tamentosa L. Cette dernière espèce est d’aiIlenrs
indiquée par M. Gonsiz, dans les près à Fescamps, la seule station connue
de notre région.
(2) Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la France, T. XIV,
p. 274.

··· 245 .·.
Société. Le tout forme un ensemble dont MM.`Cauchetier
et Gutfroy seront les premiers à en apprécier la valeur.
_ . H. Ducmwssor.
Contributions à la Flore
des Environs de Montdidier (1883-1899).
Ancmone Pulsatilla L. —— Bois de Forestel, près Montdidier
(Durouxmv, in FI. E. ns Vico) ; Goullemelle, Villers—Tournelle,
• Ainval, Guerbigny (Guu.m·:n·r); Le Csrdonnois (E. Gosse).
Anemone Sylvestris L. ·— Bois de Grivesnes, de CouIIe·
molle et de Braches (Guu.m·:n·r); bois de La Faloise (E. Gouss).
Adonis ylammca Jacey. — Dans les moissons à Hargicourt
(E. Gouss).
Ranunculus Lingua L — Marais de Branches (E. Gonss).
Papaver hybridum L. - Guerbigny (Gun.nsn1·).
. Papaver dubium L. — La Faloise, Andechy, VilIers-T0ur-
S nelle, Erches, Marquivillers, Guerbigny, Marestmontiers,
\ Coullemelle (G¤u.¤sn·r). ·
, Fumarùz Vàillantii Lois. — La Faloise (E. ns Vico, FL).
I Fumaria capre0lata` L. var. albi/lara Hamm. ; F. pallida
Jord. — Dans les haies à Montdidier (Gumnswr).
Sisymbrium Thalianum J. Gay. — Champ à Fescamps
(E. Gousn).
W Hcsperis matronalis L. - Pierrepont, Hargicourt, Bouil-
É lancourt—sous·Montdidier (E. Gonsn).
Boripa nasturtioides Spach. — Arvillers (G¤m.nsa·r).
Iberia amara var. minor Koch. — Champs à Bouillancourt·
I sous-Montdidier (E. Gouss).
i Lepidium Draba L. -·— Villers-Tournelle, Coullemelle,
' Andechy, Marquivillers (Gun.¤¤n·r, |896).
Lepidium rudcrale L. — Gare de Montdidier (Ds0usvw·
vm.sn, 4899).
` Isati: tinctorùn L. - Guerbigny (GUlLBBIl’l')·

— 246 -
· Wola hirita L. — Bois de Bouillancourt-sous-Montdidîer
(E. Gonsn).
Polygala vulgari: L. var. paroi/lara Goss. et G. — Le Car-
donnois (E. Gousn, F!. d’E. nn VICQ).
Gypsophila muralis L. — Erches, Andcchy, Guerbigny,
Marquivillers, Etelfay (Guu.n¤n·r, 1896) ; Fescamps, Bus
‘ (E. Gousn). '
Saponaria of/ïcinalis L. —- Folleville, Sourdon (GUlLBBRT)§
` abondant sur les bords de la route de Montdidier à Bouillan-
court-sous-Montdidier (E. Gosse). '
Spergularia rubra Pers. - Villers-Tournelle, Esclainvil·
lers, Marquivillers, Andechy, Damery, Bouchoir, Erches
(Guu.m:n·r) ; Hargicourt (E. Gousn).
Hemiarùz hirmta L. -— Fescamps (E. Gouss). .
Linum tenuifolium L. -— Grivesnes, Septoutre près Ainval,
Aubvillers, Fontaine-sous-Montdidier (Guinnsnr).
Hypericum humifusum L. — Rollot, sablière à Hargicourt
près Pîerrepont (E. Gousn).
Hypcricum Dcsctangsii Lamotte. — Coteau boisé à Bouil-
lancourt.·sous-Montdidier (E. Gousn). _
Geranium Phœum L. — Ferme de Forestel près Courte-
manche (E. Gomez).
Geranium pyrenaïcum L. — Plessier près Grîvesnes,
Marestmontiers, Villers-Tournelle, Méharicourl., Marquivil·
lers (Guu.nnn·1·).
Rhamnus catharticus L. — Warsy, Datnery, Villers~T0ur-
_ nelle, Davenescourt (Gunmmvr).
Genista sagittalis L. - Grivesnes, Guerbigny, Fontaine-
sous-Montdidier, Fignîères, Villers·T0urnelle (Guzman?).
Medicago falcata L. - Cantigny, Folleville, Guerbigny,
Warsy (Gumswr); Pierrepont (E. Goma).
Mclilotus alba Lamk. - Andechy (G¤m.n¤n·r); Hargîcourt
(E. Gonsn).

... QQ1 ...
Tri/olium ochrokucum L. —- Bois de Fescamps, prés à Bus
(E Gousn).
Lathyrus hirsutus L. - Prés et bords des champs à Fes-
camps et A Bus (E. Gousn).
r Lathyrus Nissolia L. — Prés et bords des champs à Fos-
, camps ct à Bus (E. Gousn).
Lathyru: silvcstris L. - Bois de Foscamps (E. Gouss ; Fl.
d'E un Vico).
Sedum clegans Léj. — Villers-Tournollo (E. Gonsn, Fl. d’E.
nx Vico) ; Guerbigny, Fontaine-sous-Moiididier (Gim.m:n1·).
Spirœa Ulmaria var. denudata Koch.`— Warsy, Follsvillc,
Laboissièro, Davonoscourt (Gun.nnn·r).
. Bubus Idœus L. Bois do Coullcmelle et de Gucrbigny
r (GU|Lnna·r).
B Rosa stylosa Dosvaux var. sistyla ; R. sistyla Bast. —
Bois do Foscamps (E. Gonsn).
Rosa canina L. var. aciphylla; R. aciphylla Rau. — Bois ü
do Foscamps.
Rosa rubiginosa L. var. umbcllata ; R. umbellala Loers. —
Brachos, Hargicourt (E. Gonsn).
Rosa rubiginosa L. var. comosa ; R. comosa Ripart. —
Hamel, près Piorrspont (E. Gousn).
Rosa micrantha Sms; R. nemorosa Libort. — Ainval, Guer-
bigny (G¤m.n¤n·r); Bois do Brachcs, la Forêt à Hargicourt
(E. Gonsn).
Rosa sepium DC. - Follevills(G¤m.mm1·); bois Marotin à
Foscamps (E. Gonss).
Rosa tomentosa Sm. — Bois do Brachos, bois dos Moines à
Boussicourl., bois Marotin à Foscamps (E. Gonsn). ·
' Mcxpilus Germanica L. - Cantigny, Quiry—lo—Sec, Bouil-
I Iancourt·sous·M0ntdidicr (GUlLBEl\'l‘); bois Marotin à Fos-
camps (E. Gonss).
Pyrus communis L. — Andcchy, Marquivillsrs (Gumnmvr).
\  

... gg ..
lahu¤œrbaL.—BoisdeG¤ivcsncsetdcGncrbigny
(Gmunt,.
Sorbus donation L. — Bois de Guerbigny et de Wusy
(Gcmnr).
Sorbus Auupcria L. — Bois de Gnerbigny (Gcn.|¤1·).
Epilobimn spicumn Lamk. — Conllemelle, Bouillanoonrt-
sons-Ionulidicr, bois de Laboissièrc Qüuunr).
Circœa Luuliana L. — Davcnesconrt (Gmnnr).
Epilobiun œtragonun L. — Conllemelle, Ainval(GUu.|¤n1·).
Epilobium rascuoa Schreb. —- Prés à Pierrcpont (B. Goxss).
Amnis najus L. — Goullcmcllc (Guuxnr).
Carum bulbocastanun Koch. - Dans les moissons i Har-
gicourt cl. à Pierrcponl (E. Goxsx). ,
Silau: pratcnsis Boss. — Prés et bois à Bus et à Pescamps
(E. Gosss, Pl. d’E. on Vico).
Saxifraga granulata L. Bocquigny, Laboissière (ûmmnnr) ;
Fescamps (B. Goxss).
Galium anglicum Huds. — Hargiconrt, Bonssicourt
(E. Gonss).
Valcrianclla auricula DC. — Dans les moissons à La Faloise
ct à Bouillancourt·sous-Ilontdidicr (E. Gonss).
Valerianclla eriocarpa Dcsv. — Dans les moissons à Borgi-
courl. et à Bouillancourt-sous-Montdidier (E. (ions:).
Cirsium criophorum Scop. — Foscamps (E. Gonsn).
Cirsium anglicum Lamk. — Marais de Boussicourt, de
Piorrcpont., de La Neuville-Siro-Bernard (E. Gousn).
Lappa major DC. — Laboissière (Guu.nz|1·).
Lappa nemorosa Koch ; L. inœrmedia Rchb. - Bois de
La Faloise (E. Gouss). •
Scrratula tinctoria L. - Bois do Tilloloy, bois Marotin à
Fcscamps, Bus (E. Gonsn).
Ccntaurea solstitialis L. — Champs de Trèllo et de Luzorno
A Brachos et à Boussicourt (E. Gonsz).

- 2*9 ..
Kentrophyllum lanatum Neck. — La Faloise, 0uiry~le-Sec
(Gmx.nBn·r); Fescamps, Pierrepont (E. Gousn).
Bidcns cemua L. — Marais de La Neuville-Sire·Be1·nard
(Guimunr).
Mutricaria discoidea DC — Voie ferrée à la gare de Mont-
didier (DEOUEVAUVILLER, 1899).
Calendula arvensis L. — Très répandu aux environs de
Montdidier, Bouillancourl-sous-Montdidier, Davenescourt,
Warsy, Lignières, Cantigny, Guerbigny, Fontaine-sous-
Montdidier (GUILBERT) ; Hamel, Pierrepont (E. GONSE). -
Filago montana L. — Champs argilo-siliceux près de ~ ·
La Foret. à I-largicourt (E. Gousn) ; Villers-Tournelle
(GUILBBRT).
Gnaphalium luteo-album L. — Ouiry-le·Sec, Rollot (Gun.- '
maar) ; champs argîlo-siliceux près de la Forêt à Hargicourt
(E. Gousn). '
Hypoclaœris glabra L. — Champs argilo-siliceux à Hargi-
court (E. Gousn). _
Helmintia cclaioides Garln. — Andechy, Grivesnes, Coulle·
melle, Quîry-le-Sec (Guu.nmn·r); Braches (E. Gonsn). ·
Taraxacum lœvigatum DC. - Braches (E. Gousn).
Crepis biennis L. — Prés à Hargicourt et à Braches
I (E.·GONse). 4
É Bar/chausia setosa DC. — Villers-Tournelle (GUn.m:n1·).
Specularia lzybrida DC. — La Faloise, Braches, Bouil-
lancourb·sous·Montdidier (E. Gousn). 4
Monotropa Hypopitys L. —— Guerbigny (Guu.m·:n1·) ; bois de
4 Braches, la forêt à Hargicourt (E. Gorisn). ·
` Vincetoxicum of/îcinale Mœnch. — Bois de Coullemelle
(Gu1Ln¤n1·) ; Braches, la Forêt à Hargicourt (E. Goma).
Gentiana Pncumonanthc L. — Marais de Braches(E. Gouss).
I C/zlora perfoliata L. — F0ntaine·s0us-Montdidier (GAU-
I carmen).
V Erythrœa pulchella Fries. — Guerbigny (Gumnsnr).

I
— 250 — 1
Cynoglossum of/icinale L.· — Marestmontièrs, Laboissière
(GUu.nBn1·). .
Datura Stramonium L. - Brachès (Gu1Ln¤n1·). i
Hyosciamus niger L. — Ainval, Boussicourt, Laboissièrè, ‘
Picrropont, Fontaine-sous-Mondidier, Erchès, Lignières près 1
Roy, Guerbigny, Conllemolle, Villers-Tournellc, Grivèsnes I
; (Guimnm) ; ferme de Forostel à Grntibus (E. Gousn).
Verbascum floccosum Waldst. — Gnèrbigny (GUILBERT).
Verbascum Lyclmitis L. — Septoutre près Ainval, Guer- ‘
bigny (Gu1x.nEn·1·).
Verbaacum Lychnitis s. v. album. - Guorbigny, Cantigny
(GUn.nnn·r).
Veronica prœcoa: All. —- Bracbcs (E. Gonsn).
Veronica acinifolia L. — Grivesncs (GUILBERT).
_ Orobanche Epithymum DC. —- Esclainvillèrs, Fontaine-
sous-Montdidier, Grivesnos (GUILBBRTL
Orobanche minor F. Schultz. — Champs de Trèilè à
Brachès et à Bouillancourt-sous-Montdidior (E. GONBE).
Nepeta Cataria L. — Warsy (GU1LnEn·1·).
• Melittis melissop/tyllum L. — Bois du Parc à. Follovillo,
bois dc Grivcsnes (Guu.nEn·r).
Stachys Germanica L. — Gucrbigny, Grivesnès, Cantigny,
Coullomcllc, Follèvillè, Soptoutrè près Ainval, La Faioisc
(GUILBERT).
Stachys Alpina L. — Bois d‘Andechy, dc Laboissièrs, de
F0ntainc·s0ns·M0ntdidier (GUn.n¤n1·) ; bois de Brachos, La
_ Forêt à Hargicourl; (E. Gousn). ·
Stachys recta L. — Picrrèpont, Follovilie (Gunmnnr).
Leonurus Cardcaca L. - Folloville (GUILBERT).
Brunella alba Pall. — Bocquigny, Lignières, Laboissièrè
(Guxmanr).
Pingnicula vulgaris L, — Marestmontiers (Cmws).
Globularia Wil/comniri Nyland., G. vulgari: Auct. — Bra-

-— 251 —
ches, Framicourbsous-Montdidier (Gun.nsn1·) ; Le Gardonnois
(E. Gousn).
Chenopodium Vulvaria L. — Montdidier, Guerbigny, Dave-
nescourt, Warsy, Folleville, Fescamps (Gtm.m:n·r); Pierre-
pont (E. Goxsm).
Chenopodium hyàridum L. — La Faloise (E. Gouss).
Blitum Bonus-Henricus Rchb. — Guerbigny, Montdidier,
Framicouqt-sous·Montdidier (Guiwnwr). _
Parietaria 0//îcinalis var. erecta Wedd. — Château de Fol-
leville (E. Gousn).
Daphne Mezereum L. — Bois de Grivesnes, Folleville
È (Guinnenr).
Daphne Laureola L. - Folleville (Guummrr) ; bois de
I La Faloise (Pwouv Fl.).
Quercus sessili/lora Salisb. —- Bois de Grivesnes et de
Laboissière, Guerbigny (ûumneirr) ; bois de Saint-Martin à
ï La Faloise, de Fescamps, de Braches, la Foret à Hargicourt,
` Villers-Tournelle (E. Gousna). ·
Omithogalum umbellatum L. — Cantigny, Guerbigny,
Tilloloy (Guu.man·1·) ; Boussicourt (E. Gosse).
Gagea arvensis Schult. - Goullemelle, Quiry-le-Sec, Folle-
É ville, Guerbigny (Gm1.m:m·).
Tamus communis L. —- Guerbigny, Lignières, Coullemelle,
Aînval-Septoutre, Escleinvillers (Guinnmvr) ; bois de Braches
} et de Boussicourt (E. Gonse).
Loroglossum hircinum Rich. - Cantigny, Guerbigny, Gri-
l vesnes (GtJn.ma:n·r) ; coteau boisé près du marais à Bouillan-
l com·t·sous-Montdidier (E. Gousn).
l 01'6hi8i7lCl17‘7l(l(G G. et G. — Guerbigny (Guimenr) ; Bous-
E sicourt (E. Gouse).
i Orchis mascula L. - Bois de La Faloise (E. Gosse).
Orchù Jacquini Godr. —· Guerbigny (GUiLnen·r).
· Orchis Morin L. — Prés à Fescamps (E. Gousz). `

— 252 —
Ophrys apifera Huds. - Guerbigny, Ainval-Septoutre,
a Villers·Tournelle (Gun.nEn1·). _
Cephalanthera cnsifolia Rich. — Bois de Braches, où il est
rare (E. Gouss).
Epipactis lati/`olia All. ··· Marquivillcrs, Warsy, Gantigny
(GUn.m:n1·) ; bois de Braches (E. Gouss). a
Epipactis palustris Grantz. - Guerbigny (Guu.s¤n1·).
Neottia N¢'du.s—avis Rich. 4 Bois de Guerbigny (GmLnsn1·) ;
° bois de Braches (E. Gosse). '
Potamogcton plantagincus Ducros. — Marais de Bonillan-
court-sous~M0ntdidier (E. Gonse).
Potamogeton pusillua L. — Marais de La Faloise (E. Gonsn).
Sparganium minimum Fries. — Boussicourt, Davenescourt,
Guerbigny, Marestmonticrs, La Neuville-sire-Bernard (Gun.-
nnnr) ; Brachcs, Hargicourt (E. Gousx:).
Luzula multiflora var. pallesccns G. et G. —— Bois de Braches
et de B0uillancourt-sous-Montdidier (E. Gonsn).
Luzula Forsterî DC. — Le Cardonnois, Villers-Tournelle
(E. Gousn). `
Cyperus fuscus L. —— Guerbigny (Guu.n¤n1·).
Sc/zœnus nigricam L. — Marais de Brachcs et do La Nou-
vil|e—sire-Bernard (E. Goxss). ·
Carex remota L. — Guerbigny (Guimewr).
Carex lcporina L. —- Bois de Fescamps (E. Gouss).
Carcx ampullacea Good. - Guorbigriy (Gunnnnnr) ; La
Nouville·sire·Bernard, Braches (E. Gosse).
Carex vesicarùz L. - Fossés dans les prés boisés à Fes-
camps (E. Gosse).
Care.1: tomcntosa L. — Prés boisés à Fescamps (E. Gonsn).
Carcx piluli/`era L. — Villers-Tournello (G¤m.nnn·r).
Setaria glauca P. B. — Esclainvillers , Marquivîllers
(Gun.mzn·r).
Dexchampsia jîczuosa Nees. — Villars-Tournolle (G ciment);
Bus, Fescamps (E. Gosse).
O

- 253 —
Bromus giganteus L. — Davenescourt, Becquigny, Marqui-
villers, Goullemelle , Guerbigny (GUILBERT); La Faloise,
Hargicourt, Pierrepont (E. Gonse).
Holcus mollis L. — La Faloise (E. nx; Vico, Fl,).
Molinia cœrulea var. sylvatica Brébisson. — Dans les prés ·
à Fescamps (E. Gosse).
Lolium temulentum var. Speciosum Coss. et G. — Dans
les moissons à Braches (E. Gosse).
Ccterach of/îcinarum C. Bauhin. — Rollot, sur un mur
contigu au bois (A. Danmnu).
La plante récoltée par notre collègue est une forme
curieuse dont les frondes ont tous les segments irrégulière-
ment crénelés. Elle parait se rapprocher singulièrement d’un
Ccterach à segments crénelés, que M. Arnaud, de Layrac, a
adressé à la Société botanique de France en Décembre 1889,
et que l’on a cru pouvoir rapporter au Cetcrach of/icinarum
var. crcnatum de Milds. (E. G.).
Scolopendrium 0/`/îcinale Sm. —- Villers—Tournclle, Guer-
bigny, Warsy, Folleville, Ainval, Becquigny, Davenescourt
, (Gun.asn·r); abondant dans les puits à Rollot (E. Gouse).
! Asplenium Trichomancs L. — Guerbigny, Warsy (Gumazar);
  ltollot(A. Dmmmr).
É Polystichum Thelyptcris Roth. — Guerbigny (GuiLmm·1‘).
W Polystichum spinulosum DC. - Guerbigny (GU1Lnmrr) ; bois
de Bus et de Tiloloy (E. Gosse).
, Aspidium aculeatum var. vulgare Gren. —- L`Échelle-Saint-
} Aurin (Guimmrr).
( Botrychium Lunaria Sw. — Au fond d’Amiens à Montdi·
È dier (Sounmvr) (l). _
I E. Gonss.
(1) Extrait de la Flore de la Somme par Eloy de Vicq 1883, du Supplé-
· ment à la Flore de la Somme par M. E. Gonse 1889, et du Bulletin de la
} Société Linnéennc du Nord de la France, décembre 1896 et juillet 1899).
| l
I .

.. Q54 ..
Ouvrages reçus.
Bulletin de la Société d'Etudes scientifiques de l' A ude. —
D' A. Pn1·1·r. Le Petasites fragans et ses habitats aux environs
de Carcassonne. — L. Cnnnrnmn. Amanita cilrina, sa con-
· fusion avec Psalliota campestris. —— Ssnyrinn. Influence des
abris nocturnes sur la production végétale. -- G. REMLLE.
Plantes nouvelles pour la région. — Gntvov. Action de la
gelée sur l’existence des Insectes.
Revue générale de Botanique. T. XVI. 15 juin 1904. —
MOLLIART. Forme conidienne et Sclérotes de Morchella escu-
lenta. ·— Bnoco-Roussnu. Sur un Streptot/n·ia:, cause de
l'altération des avoines moisies. ·- Bsnemw. Influence de la
culture en serre de quelques plantes des environs de Paris.
Feuille des Jeunes Naturalistes. - Août 190:L — CAZIOT.
Faune du tumulus de Saint-Christophe, près Grasse. -
D' Vnnnnmwvn. Contribution au catalogue des Diptères de
· _ France. — Founmsn. Phycologie française. - Septembre. —
Gounv et L. Quieuou. Les Insectes parasites des Berbéridées.
—— P. Bent:. Contribution à l’étude de la géologie de Sfax. —
Octobre. Suite et tln des deux études précédentes.
Bulletin de l’Unive1·sité de Lille et de l’A cadémie de Lille.
1904. N° 2 et n° 3. — Article nécrologique sur M. le Docteur
Bax. '
Bulletin de la Société entomologique de France. 1904. —
N°12. — Bouvuan. Sur une modification remarquable d'Api:
mellifera observée au Muséum de Paris. - L Smucuon. Sur
la ponte de Melecta armata Panzer. — Vinnennuvn. Capture
, de Di ptères nouveaux pour la France. - N" 13. —— Remarques
synonymiques sur quelques Euplectus des Pyrénées orien-
tales Coléoptères cavernicoles inédits recueillis dans les
Basses-Alpes.

- 255 —
OBSERVATIONS METEOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d’A miens. — Altitude 34"‘. 1
Mars 1905. .
`   `,_î"""" `."`_'W`? 1
.,g Im;mn:mI=, I'I<I11111·j11A`[ mus. É   ; É 1 3 ;j ,__   ,-[ië .
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L |\|1'|'\iI1l1I1[I1J1!11I|$|1I]1]l1IT|.1tlllilliflllî   L   [ É   I   : E: _
1719 752 -0,8 (1,6 90 «· W U 6,0 Assez Imuu.
2 52 60 -2,5 7,6 97 • I·I 5 7,0 Petite gelée.
3 GI 60 1,B 5,5 BI) => N 10 0,0 file! couvert.  
66 6'1,5 1,-1 8,1 89 ·· NN W |0 7,0 Beau I¢!¤1]IS,
‘ 61 65 -2,6 8,6 9*2 0.8 ESE 10 0,0 Pluie I.-1 :11111
` 60 63 0,0 0,1 97 1,2 i W 10 0,0 Pluie.
59,5 62 5,5 ll,0 97 1,0 _ W 10 0,0 1*10105 6 h. lg".! soir.
60 116 3,8 I0,1 B7 1,1 NW 5 8,0 Bellejour. P1. 10111.111.
5-1.5 63 6.0 I 11,1 87 1.0 W 10 0,0 Av. Io soir et In unit.
1 53,5 57 1,0 ' 10,1 7'1 I,7 W 10 1,0 id.
ll 10,5 53 0,0 13,0 D6 I,G W 10 0,0 Av. dans la journée.
1*3 17,5 50 0,0 12,8 71 0,9. W 8 1:1,0 Vent fort.
I3 19,5 53,5 13,8 13,G 76 1,1 SW 2 7.5 Pluie la nuit.
11 16 51 7,8 13,0 98 2,6 W 10 5,0 Urnge 11 2 h. r·. Grâle.
1 15 53,5 5,1 12,2 97 2,0 W I0 7,0 .·\v. Vont assez fort.
1l 50 S? 3,1} 13,0 83 U,1 \·\' 5 0,0 1’BlIIr: ]»1t11¤@.
I7 52 56,5 1,2 11,8 B1 2,1 SW 1 ?.0 Pluio Porto la nuit.
1 53,5 60 7,5 |3,0 87 ·. SW IU 10,0 Henin temps.
1 60 61 5,0 I3,0 89 n NW 2 8,0 id.
2 57 61 1,6 13,8 B1 Il NE 5 8,0 id.
2l 57 58,5 1,8 I6,0 69 » E li 7,0 111. ·
·3 58.5 59 ·H.0 I6,1 eo 0,2 ESE ro 5.0 Temps mm.
2 55,5 58,5 5,2 15,1 S5 2.1 13 11} 2,0 Couvert.
21 51,5 60,5 6,1 11,0 S5 » W I0 2,0 ial.
2 58,0 60,5 1,*2 11,1 89 n NW 10 , 0,0 id.
2 57,5 62 5,2 13,0 811 3,0  W 8 1 0,0 Beau temps.
2 53 62 5,0 11,2 98 0,5 511 10 0.0 Pluvieux 1out lujour.
Z 57 (il 5.2 , 11,0 80 ·· BW 'l |0,0 HeI1oj0|1rnêe.
t` 65* 63,5 5,0 g 15,1 72 1,5 W 8 |,0 PI. le soir et la nuit.
3 59 Bi 0,2 ' 13,6 86 5,1 W IU 0,0 P1. tout«· Io. journée.
I 60,5 67 5,0   13,6 S7 » W 8 9,0 Beau temps.
Total de Ia. pluie en millimètres : 32,2. '
1 Abréviations et observations: B. Bonrrasque. — Br. Brouillard. - Ecl. Eclair. — GI. bl.
Gelée blanche. -· Gr. Grele. — Ng. Nelge. — Or. Orage. - Ton. Tonnerre. - L'état du ciel,
la dlrecllon du vent, l’éIat hygrométrique sont observés A 9 h. du matin. — L’état du clel est
mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nébuloslté. — Les heures de solell sont mesurées avec I’hé1l0-
graphe de Campbell.

. — 256 —-·
. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomùyue d' A miens. — Altitude 34*.
Avril 1905.
,,3 nmouirrns. euràmvrunn     QÉ gg   2 É
E È 2 E E E ° S 5 É É nmun
<»à.«~é`*î·^¢•·`Hâ :2   sa wi; QUB$•.
¤  lnlma nlma max1·   É E, a ¤ tg
I 66 769 3,5 15,4 91 » NW 0 4 9,0 Beau temps.
2 60,5 66 6,2 15,4 63 » W 10 5,0 Couvert le matin.
3 62 64 3.5 12,5 65 » N 8 6 0 ` id.
4 60 64,5 1,2 13, 79 6,7 W I0 2i5 Pl. Ievsoir et lo. nuit.
5 58 60 8,4 12, 98 1,2 W IO 2,0 Averses.
6 58 64,5 2,8 8,4 65 » NW 4 8,5 Beau temps.
~ 55 64 0,0 9, ¤· 67 2,6 W 10 0,0 Froid. Couv. P1. le s.
: 57 62,5 I,2 · 9, 82 n N 4 7,5 Assez beau.
· 53 62,5 — 0,2 13,0 7I » S 8 4,0 Nuageux.
1  :6 63 5,3 15,4 84 2,2 N I0 0,0 Pluie toute journee.
11 53 8 18, 88 8 SW 10 6,5 Beau le soir.
12 53 60 9:4 15, 92 1: W 10 4,0 id.
13 58,5 60 8,0 20, 72 » SE 0 11.5 Temps chaud.
14 55 59 8,2 19, 78 2,0 SE 4 4,0 Orage ii 3 h. du soir.
15 55.5 57,5 6,6 15, 83 1 1 W 10 7,0 Averses.}
16 54 55,5 5,0 16, 67 J SE 5 9,5 Beau temps.
17 56 58 6,5 11, 70 » ENE 10 2,5 Cielcouvmunuageux.
 :· 58 58,5 4,8 10. 68 · ENE 5 20 aa.
19 57 58 3,4 11, 82 » ENE 10 1:0 id.
• 57 58 4,4 9,4 82 » ENE 10 1,5 id.
57 60 0.0 9. 87 » NE 10 1,0 id .
60 64 3,5 11, 69 » N 10 3,5 Nuageux.
60 64 2,0 12, 59 0,9 W 5 7,5 Petite pluie.
59 61 4,2 13, 78 n NW 4 8,0 Beau temps.
61 63,5 4,6 14, 71 » SW 8 4,5 Nuageux.
· 62,5 64 8,0 I3, 78 0,5 _ W 10 1,5 Petite pl le soir à8 11.
60 64 8,2 18, 76 » W 8 8,0 Couvert le matin.
1 55 60 7.6 17, 64 0,6 W 10 6,5 id. —
f 53 56 7.2 13, 62 4,2 WB 10 0,0 Averses de midi à 3 h.
• 53 55,5 6,0 17, 83 0,5 SW 10 3,5 Pluie le matin.
Total de lu pluie en millimètres: 24,3
Abréviations et observations: B. Bourrasque. — Br. Brouillard. - Bui. Eclair. - GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grele. — Ng. Neige. -• Or. Orage. - 1'on. Tonnerre. - L‘e1at du ciel,1ad1œc-
tion du vent, l'6ta1 hygrométrique sont observée 4 9 h. du matin. —- I.‘é1a1 du ciel est mesure de
gâlltàün dixièmes de nébuloalté. — bea heures de aololl sont meaureea avec Phèliographe de
p .

B U LLETI N .
· ns LA ·
SOCIÉTÉ LINNÉENNE
`DU NORD DE LA FRANCE
N° 365.- Mai-Juin 1905.- 3l.•> année. · T. XVII. —
Annssssa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant·la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
9, rue Cozette, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmwx, rue Saint-Louis, 32, Amiens. ‘
Le Bulletin est envoyé gratuitement a tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séances Générales du
12 mai et du 9djuin 1905, p. 257. - H. Ducaaussor. La Flore
topographique u territoire de Proyart, par le Dr Caussin,
B. 261. - R. Fame. Contribution à l‘Étude de la Flore al ine du
ord de la République Argentine. (Bibliographie par  Bsa- '
mue), p. 270. — L. Dnmnaas. Une excursion à Lihons-en-
Santerre (28 avril 1905), p. 276. -- Ouvrages reçus, p. 282. -
Observations météorologiques, p. 287-288.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
sence ot·:néaA1.a nu 12 im 1905.
Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Coaassrouoancs : 1° Lettres du Ministère de l’Instruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant I’envoi d’ouvrages
venant de Suisse, d’Italie et des États-Unis.
2° La Société Smithsonienne, l'Académie des Sciences
( naturelles de Philadelphie, le Muséum d’Histoire naturelle
· de New-York, accusent réception du T. XI de nos Mémoires _
` et du T. XVI de notre Bulletin.
3° La Société de Washington désire recevoir le T. V de nos
( Mémoires, manquant à sa collection.
4" MM. Jourdain, Houllier et le D' Lavoine envoient des
( 34° Amviza. 17

— 258 —
lettres de remerciements pour leur admission dans la ·
Société.
5° M. Duchaussoy donne lecture d’une note sur la Flore
topograp/zique de Proyart, par M. le D' Caussm.
' 6° M. Delambre fait une communication sur les coquilles
de l’Eocèue et présente une quartzite roulée qu’il a trouvée
près du chemin de Cottenchy. Cette roche a probablement
pour origine la région de l’Ardenne.
7° M. le Président dépose sur le bureau plusieurs exem-
plaires d’un travail de M. A. Thieullen sur les Eolithes et
_ autres silex taillés. Des remerciements sont adressés au
généreux donateur, qui est en méme temps nommé membre
correspondant de la Société Linnéenne.
8° M. Duchaussoy présente une molaire de lihinocero:
tichorhinus trouvée à Abbeville, dans la carrière Léon, non
loin de la Porte du Bois.
9° Sur la proposition de M. le Président, la Société Lin-
néenne souscrit 20 francs pour l’érection d’un monument à
` Jules Verne.
l0‘ M. Commont dit qu’il a rencontré Cardamine hirsuta
dans le marais de Glisy.
M" MM. Duchaussoy et Delambre présentent comme
membre titulaire non résidant, M. Joseph Pillette, institu-
teur à Bernaville.
|2° M. le Président dépose sur le Bureau une série de
publications concernant Vesperanto et montre l'utilité scien-
tifique d’une langue internationale auxiliaire. M. Léon Car-
pentier dit que le latin reste la langue internationale des
naturalistes, pour la nomenclature et la description des
espèces. Un latin simplifié ne présenterait pas plus de difti-
cultés que Pesperanto pour ceux qui ne le savent pas, et les
lettrés de tous les pays civilisés n’auraient pas à l’apprendre,
ce qui constituerait un appoint sérieux pour la propagation
d’une langue internationale en usage depuis vingt siècles.
M. Bertrand veut bien d’une langue auxiliaire, mais il désire
l’allemand ou l’anglais. M. Duchaussoy réplique que les
50 p. °/, des élèves de Penseignement secondaire passent

- g5g -
six am dans les lycées pour apprendre mal le latin ; d’autre
part, une langue vivante ne peut etre acceptée à cause des
rivalités. Il faut une langue neutre, que l'on peut apprendre,
écrire et parler facilement. Le problème a été résolu par le
D' Zamenhof, l’auteur de l’esperanto. Pour bien faire con-
naître aux Linnéens le but poursuivi, M. le Président con-
voquera pour la prochaine séance son collègue du Lycée,
M. Queste, professeur d'esperanto, qui a traduit pour la
Internacia Scienca Revue, l’Histoire du grand Pingouin, parue
dans nos Mémoires. ,
Le Secrétaire .·
F. Cuoouaar.
seance GÉNÉRALE nu 9 wm 1905. `
· Présidence de M. DUCHAUSSOY.
Conassrommucu : l° Lettres du Ministère de l'Instruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d'ouvrages
venant de Belgique et des États-Unis. '
2. Le Geological Survey, la Société des Sciences du
Mexique « Antonio Alzate », la Librairie de l’Université de ,
Montana, accusent réception du T. XI de nos Mémoires et du l
T. XVI du Bulletin.
3. Lettres diverses de la « Smitlzsonian Institution », de la
Société entomologique de Belgique et de la Société de
Secours des Amis des Sciences.
4° M. le Président rappelle que le ll• Congrès International
de Botanique commencera le l8 juin à Vienne (Autriche).
5° M. Joseph Pillette, instituteur à‘Bernaville, présenté
dans la dernière séance, est admis cn qualité de membre
non résidant.
6° M. le Président lit une lettre de M. Queuvron, institu-
teur à Vecquemont, annonçant la naissance d'un poulet à
quatre pattes et deux anus.
7* M. Delambre communique le résultat de ses recherches
sur la butte tertiaire de Lihons-en-Santerre.

... 260 ..
8° M. Bertrand donne un résumé très intéressant sur la
Flore alpine du Nord de la République Argentine, d'après
l’ouvrage de M. R. Fries. ·
9° Sur la proposition de MM. Delambre et Comment,
M. Rutot, membre de l’Académie royale de Belgique, Direc-
teur du Musée d’Histoire naturelle de Bruxelles, est nommé
membre correspondant de la Société Linnéenne, en recon- I
  naissance des services rendus à la Science préhistorique.
t0°   Comment lit une première note sur les silex qu'il
a récoltés à Saint-Acheul, et dépose sur le bureau une série
d’instruments taillés grossièrement.
  Cette lecture, qui intéresse tous les membres présents, est
É le premier chapitre d’un travail d’ensemble sur le Préhisto-
riquc d’Amiens. '
‘ |t° M. Queste, professeur d`Esperanto à la Société indus-
trielle, invité par M. le Président à venir faire une causerie
sur la nouvelle langue auxiliaire internationale, prend la
parole. °
Il expose très rapidement tous les essais qui ont été tentés
en vue de cette création, dont l'utilité n’est plus contestée
par personne.
t Après avoir parlé du volapück et de la langue bleue, il
examine les règles grammaticales de l’Esperanto, et montre
les avantages de cette nouvelle langue.
La Société Linnéenne, après avoir entendu les explica-
tions de M. Queste, adhère en principe aux etforts de la
Délégation pour l'ad0ption d’une langue au:viliai1·e interna-
tionale, vote une somme de t0 francs pour souscription de
propagande, et délègue M. V. Brandicourt, vice-président,
pour la représenter.
Avant de lever la séance, M. le Président adresse des
remerciements sincères au dévoué professeur, M. Queste,
l’un des partisans les plus actifs de l’Esperant0.
Le Secrétaire :
F. Cnoouairr.
I

— 261 -
Flore topographique du territoire de Proyart,
~ par le D' Cwssm.
Notre collègue, M. le D' Caussin a eu la bonne idée de
publier la liste des plantes, que l’on peut observer dans les
ditïérents lieux-dits du territoire de sa commune. L’ensemble
forme une plaquette intéressante de 36 pages, imprimée à
Rosières, chez Sar·Duval, sous le titre « Flore topographique
du territoire de Proyart ». Voilà ce qu’on peut appeler de la
bonne décentralisation. A
Nous devrions avoir pour chaque village une histoire très
simple, dans laquelle nous trouverions une foule de rensei-
guements sur le sol, les carrières, les terrains à ballast, les
tuileries, les fours à chaux, l'exploitation de la tourbe, les
cultures d'autrefois et d'aujourd'hui, les cantons ravagés par
la grele, le nom des fontaines, les bois défrichés, les dictons
populaires, les contes des vieux tayons, les noms patois des
plantes usuelles, et les propriétés des simples. Les curés des
paroisses, les magisters des villages, les médecins des com- ·
munes, les gens instruits non déracinés devraient s’entendre
pour écrire l’histoire de nos chers petits patetim.
Le D' Caussin, amoureux dc la Botanique, s’est chargé du
chapitre des plantes: toutes les espèces de Proyart sont
classées par familles, sans oublier les herbes les plus com-
munes. D’ailleurs les végétaux les plus abondants forment
le fond du paysage et lui donnent sa nuance dominante :
c’est une prairie envahie par les boutons d’or, un champ
calcaire couvert de rouges mahons, une pièce d'avoine toute
jaune de sanves; ce sont nos entailles avec leurs beaux
nénuphars blancs, bordées de brongoéres et de roseaux à
balai ; ce sont les dunes avec leurs chardons bleus et
leurs toulfes d'oyats; c’est toute la vallée de Somme, aux
sources limpides et aux ruisseaux chantants, protégés par

I
n
_ — 262 —
les saules argentés, et les vertes frondaisons des grandes
‘ earolines.
Nous indiquerons ci·dessous, d’après M. le D' Caussin, les
plantes les plus intéressantes, rares ou assez rares, quelque-
fois plus communes du territoire de Proyart.
1. Anemone nemorosa L. s. v. lilacina. 4 Bois Jean Henet.
2. Adonis autumnalù L. — Les Vignes Colnot, la Fosse
_ l’Abby, la Violette, le Paradis.
3. Adonis jïammœa Jacq. — Les Vignes Colnot, la Fosse
l’Abby, le Paradis, la Violette, les haies Houssoyes.
4. Ifanunculus sceleralux L. — Petits-Prés, première Cou-
lette.
5. llellcborus fœtidus L. — Bois Marion.
6. Nuphar luteum Sibth. — Entailles et coulettes du
· Marais.
7. Papaver dubium L. — La Violette, les haies Houssoyes,
i le chemin de Méricourt.
8. Fumaria parviflora Link. — Les haies Houssoyes, la
` Montinette. .
9. Arabie sagiuata D. C. — Bords du chemin de Morcourt,
le champ Gorin.
10. Nasturtium of/icinale R. Br. — Entre le Vier et la Cor-
' nette, le Petit Parc, la Fontaine à bousas de Chuignolles.
11. Nasturtium sylvestre R. Br. — Contrefossé, Coulette
Turquet, les Carrières, la Grande Entaille, Trou à Chanvre.
I2. Sisymbrium Irio L. — Marais. Trouvé un pied sur la `
lisière Nord-Est du bois Marion, presqu'en face de la Cou-
lette Turquet, •
13. Diplataœis tcnuifolia D. C. — Dans ma cour.
14. Brassica napus L v. napobrassica. -— Cultivé.
15. Camelina sativa v. glabrata D. C. — Cultivée.
16. Thlaspi arvcnse L. — A l’0rme du chemin de Morcourt.
17. Viblahirta L. —Le bois Là·Haut, les haies Houssoyes.

- 263 —
I8. Viola tricolor v. agrerlis Gren. et Godr. — La Broham,
le Fief de Baque, la Merlière. ' '
19. Wola tricolor v. segctalis Gren. et Godr. — Les Vignes
Colnot, le Gorguet.
20. Parnassia palustris L. — La Canotcrie, le Baquet, la
Cornette, le Vier, la Fontaine.
21. Spergularia rubra Pers. —- La Térage, la Sole du
Tordoir, la Remise.
22. Sagina nodosa E. Meyer. — Les Petits-Prés.
23. Mœhringia trinervia Clairv. — Bois de la Vallée et prés
de la Voie Saint-Furcy.
24. Malachiwn aquaticum Fries. — Fossé qui sépare le
marais de Proyart de celui de Chuignolles.
` 25. Malva moschala L. — Bords du chemin de Méricourt
à Ghuignolles, près du bois des Fillettes. .
26. Hypericum /tumi/`usum L. - Le bois des Pauvres, le
' ' chemin de Méricourt, la Broham.
27. Hypericum Dcsetangsii Lamotte. — Bords du chemin
de Méricourt, les haies Houssoyes.
28. Geranium rotundifolium L. - Bords du chemin de
Méricourt. à Ghuignolles. ` _
_ 29. Gcranium columbimim L. — Les Petits—Prés, la vallée
Bidaut.
30. Oxalis stricte: L. — Allées.
3l. Sarothammcs scoparius Koch. — Bois Marion.
32. Melüotus offcinalis Villd. — Le bois Jean Henet, les
haies Houssoyes.
33. Melilotus alba Luck. — Voie ferrée, près du Goguet.
34. Lotus uliginosus Schk. — La grande Entaille, les
entailles de la Canoterie.
435. Vicia tctrasperma Mœnch. — Le bois Là—Haut, les
vignes Colnot.
36. Scdum telephium L. — Bois Marion, bois de la Vallée,
bois Genly, les haies Houssoyes.

`— 264 —
37. Cemms Mahaleb Mill. - Bois Marion.
38. Ilubus cwpinifolius Woihe. — Bois Mouton et Jean
Henet. _
39. Rosa rubiginosa L. —- Bois Genly et Marion.
40. Pyrus communis L. — Bois Jean Henet.
4l. Mala: communis Lmk. —— Bois Mouton.
42. Sorbus torminalis Crantz. —— Bois Genly.
43. Epilobium palustrc L. — La Canoterie, les Petits·Prés,
la Fontaine.
44. (Enothera biermis L. — Quelques pieds dans la vallée
Bidaut.
45. Bupleairum falcalum L. — Bois Marion et Genly.
46. (Egopodium podagraria L. — Le Paraguin, le champ
‘ Baron.
47. Carum bulbocastanum Koch. — La Montinette, les haies
Houssoyes, la Violette.
48. Helosciadium nodiflorum Koch.- Entailles de la Cano-
terie, Havequez et Catty. _
49. (Fnanthe fistulosa L. — La Canolerie, le Baquet, la
•grande Entaille.
_· 50. (Enanthe phellandrium Lmk. — Coulette Turquet,
entailles de la Canoterie et Havequez.
51. Scselî montanum L. — Talus de la Montinette, bois _
Là-Haut. '
52. Fœniculum 0/'fîcinale All. —- Petite Vallée.
53. Pastinaca sativa v. sylvestris D. G. — La Violette, les
haies Houssoyes.
54. Tnrilis nodosa Gœrtn. — Bois Genly et Marion.
55. Camus mas L. — Bois Jean Henet, Mouton et Marion.
56. Saxafuga granulata L. — Bois Jean Henet et Marion.
57. Adoxa moschatcllina L. - Bois Mouton, près de la
Voie SaintrFurcy, haies Houssoycs.
58. Aspcrula odorata L. — Bois Mouton.

59. Galium cruciata Scop. — Bois Jean Honet, Mouton,
Là-Haut, Genty, Marion et des Fillettes.
60. Galium palustre L. — La grande Entaille, la Canoterie,
le Baquet, le Vier, les Osiers. b
61. Galium uliginosum L.·— `Entaille Simon, le Baquet.
62. Galium anglicum Huds. — Les haies _Houssoyes.
63. Valerianella auricula D. C. —Vallée Bidaut, bois Sercus,
Maladrerie.
64. Carlina vulgaris L. — Bords du chemin dc Morcourt.
65. Cirsium eriophorum Scop. — Plaine du Marais, bois _
Marion. I a
66. Cenlaurea aolstitialis L._— Un seul échantillon dans un
champ de betteraves, au bois Flet. `
67. Matricàrfa inodorq L. — La Sole du Tordoir, le Térage,
la Flaque, le bois a Cœur. ‘ _ 4 ·
68. Matricaria discoidca L. — Bords du chemin de Méri-
court, Gare. ‘ I
69. Tanacctum vulgare L. —· Bords duchemin de Péronne,
la°Maladrerie, l’enclos du Chateau.
70. Filago germrmica L. — Le bois des Fillettes, le Court
Chemin. '
71. Erigeron acer L. - Les bois Genly et Marion. A
72. Erigeron canadensis L. — Voie ferrée, vers Framerville.
73. Tussilago farfara L. — Vallée Bidaut, le Plant, le
Paraguin, la fosse l’Abby.
74. Helminthia echioîdc: Gœrtn. — Le Valory. ·
75. Tragopogon pratensis L. — Les Petits Prés.
76. Lacluca pcrcnnù L. — Le bois des Fillettes, le fief de
Baque, les vignes du Chateau, les Clochers, la Belle Bézière.
17. Crcpis bicnnis L. — Vallée Bidaut, fosse l‘Abby, le
Paraguin. ·
78. Hieracium murorum L. —~ Les haies Houssoyes, le bois
La-Haut. `
18

- 255 - 1
79. Cumpanula glomcrata L. —- Bois Genly et Marion, haies *
Houssoyes. ï
80. Menyant/nes trifoliata L. — Le Baquet.
81. Limnanthemum nymphoides Holf. — Contre-fossé ;
entailles Catty, de la Canoterie et Havequez.
82. Chlora per/'oliata L. — Bois Marion, dans un terrain
vague entre ce bois et le terroir de Chuignolles.
83. Gentiana pneumonanthe L. — Le Baquet.
84. Gentîana germanica Willd. — Bois Marion.
85. Hyosciamus niger L. — Bords du chemin du Marais,
plaine du Marais.
86. Veronica teucrfum L. — Sur le talus du chemin de
Morcourt.
87. Linaria elatine Desf. — Les vignes Colnot, le Paradis,
le bois des Fillettes.
88. Linaria supina Desf. — Haies Houssoyes, le bois
Là·Haut.
89. Pedicularis palustris L. — Grande Entaille, le Baquet,
le Vier. · ·
90. Rhinanthus minor Ehrh. — Les Petits Prés, la Cornette,
la Canoterie.
91. Melampyrum pratensc L. — Bois Jean Henet, Mouton,
Marion et Là—l·laut.
92. Mentha rotundifolia L. — Fossé de la vallée Bidaut.
93. Menthe sylvcslris L. — Bords du chemin du Marais,
· au Gorguet sur le talus.
94. Calamfnt/aa sylvatica Bromiield. — Les haies Hous-
soyes, le bois Là-Haut.
95. Galeopsis Tetrahit L. — Bois Mouton, vallée Bidaut,
les Osiers.
96. Stachys germanica L. — Bois Marion.
97. Stachys arvensù L. — La Maladrerie,` le chemin de
Péronne, bois Guillaume.

· — 267 -
98. Stachys annua L. - La Montinette, bois Là-Haut et
des Fillettes. '
99. Brunella vulgaris v. pinnali/ida Gren. et Godr. —— Bords
du chemin de Bray.
100. Scutellaria galericulata L. - Entailles de la Canoterie,
Havequez et Catty ; coulelte Turquet.
101. A juga genevènsis L. — Bois Marion.
· 102. Ajuga chamœpitys Schreb. - Haies Houssoyes el.
bois Marion.
103. Tcucrium scorodonia L. — Bois Jean Henet.
104. Teucrium Botrys L. — Bois Marion, la Violette.
105. Utricularia vulgaris L. — Grande Entaille, coulette
- Turquet. `
106. Hottonia palustris R. — Entailles et coulettes des
Marais.
107. Samolus valerandi L. — La Fontaine.
108. Anagallis cœrulea Schreb. — La Broham, bois Quézin,
la Flaque.
109. Ccntunculus minimus L. — La Broham.
110. C/zcnopodium hybridum L. — Enclos du Château.
111. Rumex conglomeratus Murr. — Les Osîers.
112. Rumex ncmorosus Schrad. — Bois Jean Henet.
113. Polygonum amphibium L. —— Entailles de la Canoterie
et Havequez. le Grand Etang, la Petite Coulette. _
114. Parictaria ofpîcinalis L. — Enclos du Château.
· 115. Euphorbia amygdaloides L. — Bois Jean Henet,
· Marion et Mouton.
116. Callitriche stagnalis Kutz. — Coulette Turque!.
'11'I. Salia: cincrca L. — Les Osiers.
118. Populus nigra L. — Bords du chemin de Bray.
119. Populus canadcnsis Mich. — Bords du chemin du
Marais.
120. Castanca vulgari: Lmk. — Bois Jean Henet et Mouton.

·- 268 -
‘ 121. Quercus sessijlora Salisb..— Bois Mouton, près de la
Voie Saint-Fursy. ·
121. Sagiltaria sagitti/alia s. v. valisnerifolia Cos. et Germ.
—- Coulette Turquet.
Q Q 122. Omitfzogalum umbellatum L. - Bois Jean Henet,
Marion et Mouton. K ·
` 123. Gagca arvensis Schult. — Les` Vignes Colnot, le
Paradis. A _
· '124. Allium olcraccum L. — Haies Houssoyes.
125. Convallaria maïalis L. — Bois Mouton.
126. Paris quadri/alia L. — Bois Jean Henet.
127. Tama: communis L. —— Lisière du bois Mouton.
I 128. Ophrys muscifera Huds. — Bois Marion. ·
4 129. Platanthcra montana Schmidt. — Bois Jean Henet.
130. Cephalanther·a grandi/lora Babingt. - Lisière Sud du ·
bois Genly. .
131. Epipactis atro rubens Schult. — Haies Houssoyes.
132. Epipactis palustris Crantz. - Le Baquet, le Vier, la
Gornette. .
1334. Neotlianidus avis Rich. — Bois Genly, Mouton et
Marion. _ _ ,
134. Elodea canadensis Miehx. - Coulettc Turquet.
135. Triglochin palustre L. — Marais des Vaches.
. 136. Potamogelon per/oliatus L. - Entailles Gatty.
,137. Naïas major Roth. — Entailles de la Catty et (ie la
Canoterîe. _ _ _ ‘
i » 138. Sparganium minimum Fries. — Contrefossé, la
E Somme, entailles de la Canoterîe.
à 139. Ã/uncus glaucus Ehrh. ·—à Les Osiers, les Petits Prés.
, 140. Luzula Iiorstcri D. G. -— Haies Houssojes.
[ 141. Luzula multijlora Lej. — Bois Mouton.
à . 142; Cladium mamkcus R.·Br. — Coulette du Cul-de#sac.
; 143. Eleocharis uniglumis Rehb. — Coulettes des entailles
i dela Ganoterie. ' . ` °  
l
I
i

- $69 ..
144. Eleocharis acicularzls R. Br. - Coulette Turquet._ `
145. Sczïpus compressus Pers. —— Marais des Vaohes.
146. Scirpus Tabœrnemontani Gmel. — Entailles Catty. `
147. Eriophorum angustifolium Roth. — La Ganoterie. "
148. Carea: paniculata L. — Entailles Simon, 'Coulette
Turquet.
149. Carea: paradoxe Wild. — Entaille Simon.
_ |50. Carex muricala L. — Bois Mouton.
l 151. Carcx leporùm L. — Entaille Simon.
[ 152. Carex Goodenovii J. Gray. — Boulette Turquet.
l · 153. Carc.7: (Ifderi Ehrh. — La Gornette.
154. Carex ampullacea. — Entaille Simon.
155. Care.; hirta L. — Lisière Nord du bois Marion.
l 156. Dzyilaria filiformis Kœl. — La Broham, la Merlière.
157. Calamagrostis cpigeios Rolh. — Bois Marion.
158. Phalaris arundinacea L. ~- Entailles Catty.
159. Phleum Bœhmeri Wib. — Haies Houssoyes.
160. Melica uni/Zora Retz. — Haies Houssoyes.
161. Holcus mollis L. — Bois Genly, Marion, Joan Henet,
Mouton et Là Haut.
_ 162. Bromus secalinus v. velutinm Koch. — Derrière Sainte-
Hélène. '
163. Fcstuca ovina v. duriuscu/a Coss. et Germ. - Bois
Là Haut.
164. Festuca hcterophylla Lmk. — Bois Mouton.
165. Iëstuca pratcnxis Huds. —— Les Osiers.
166. Glyccria /luitans R. Br. — Mare de la rue de
Péronne, marais des Vaches.
167, Glyceria aquatzba Whlb. — Entailles Catty.
168. Glyceria plicata Fries. — Les Osiers.
169. Poa bulbosa L. — La Montinette. ° ‘ `
170. Agopyrum caninum Rœm. — Haies Houssoyes.
171. Lolium ilalicum A. Braun. — Vallée Bidauh · ·
172. Eguisetum limosum L. -‘Entaille Simon, les Osiersi

l
· - 270 — '
Cette liste un peu longue encouragera sans doute quelques
Linnéens à faire une excursion fructueuse dans les bois et  
les marais de Proyart, sous la direction de leur collègue, le (
D' Caussin, auquel nous adressons nos remerciements pour
sa contribution à la Flore de la Somme.
H. Ducaaussor.
Contribution à Pétude de la Flore alpine
du Nord de la République Argentine, par R. Fmss.
(Mémoires de la Société des Sciences d’Upsal).
Dans cet ouvrage, M. Rob. E. Fries nous décrit avec détails
la tlore d’une de ces dépressions quasi désertiques, qui
constituent les Hauts Plateaux des Andes et qu'on appelle
Puna:. Pour cette étude M. Fries a utilisé les observations
des voyageurs qui l’ont précédé (Hieronymus et Lorentz. —
Fr. Claren) et surtout les observations personnelles qu’il a
pu faire lors d’un séjour de trois mois dans la région
(Octobre l90l. - Janvier 1902) comme membre de l'expédi—
tion suédoise Chaco-Cordilliere des Andes. Les Hauts Plateaux
des Andes s’étendent entre la Bolivie, le Pérou, le Chili et
la République Argentine; ils ont une altitude moyenne de
3500** et sont dominés à l’Est et à l’0uest par des chaînes
de montagnes dépassant 6 000'°. lls sont divisés eux-mêmes
par des chaines secondaires en une série de bassins fermés
sans communication les uns avec les autres et sans écoule-
ment vers la mer. L’une de ces dépressions (entre i4° et 20**
de latitude sud) contient les lacs Titicaca et Poopo avec le
cours d'eau qui les relie, le Desaguadcro. La Puna étudiée
, par M. Fries se trouve plus éloignée de l‘Equateur que le lac
Titicaca (entre 22 et 25° de latitude) et constitue au point de
vue du climat et de la flore une région de transition entre
les Andes tropicales et les Andes tempérées. Elle est située

.. 274 -
` presque toute entière sur le territoire de la province de Jujuy
(Argentine septentrionale). C'est une vaste plaine couverte
de sable lin, qui s'étend horizontalement pendant des kilo-
mètres, sans présenter la moindre colline qui vienne rompre
la monotonie du paysage. La caractéristique du climat est la
sécheresse; cette sécheresse est due surtout à deux causes:
la rareté des pluies et |’existence de vents violents et con-'
tinuels, qu’aucun obstacle ne vient tempérer.
Il ne pleut qu’en été; on compte en moyenne 34 jours de
pluie fournissant 228'"' d'eau pour toute l'année. Le peu
d'eau qui ne s’est pas perdu dans les sables disparaît rapi-
dement par évaporation. La puissance desséchante des
vents est encore accrue par leur passage sur les Saunas
Giumnns, vaste lagune, où tout le sel de la région, amené par
les ruisseaux à l’époque des pluies, vient se concentrer et
cristalliser en croûtes brillantes donnant au voyageur l‘illu-
sion d’un lac gelé.
Aussi bien que la température se rapproche plutôt de
celle de nos pays tempérés (la moyenne est de 6° en hiver,
de 15° en été avec un maximum de 20** le jour), on conçoit
que dans de pareilles conditions de sécheresse, il n'y ait
qu’un petit nombre de plantes qui puissent subsister. La
Puna ressemble à beaucoup d’égards aux steppes des déserts
Sud-Africains et la végétation clairsemée qui la recouvre est
une végétation de steppes. La plupart des végétaux que
l’on y rencontre appartiennent à la formation Hoffmann-
seggienne (I). Cette formation comprend des buissons toutfus,
qui laissent entre eux de grands espaces sableux dénudés,
où poussent çà et là quelques plantes herbacées. Les buis-
sons sont épineux 'et rabougris; ceux qui atteignent 1***,50
comme le Prosopis fcrox sont une véritable rareté. Les _
(l) ljouvrage de M. B. Fries, est accompagné de nombreuses planches
BUKQUOHCB BOU! l‘8I1V0y0llB le IGCKBIII'.

’ — 272 —
espèces les plus fréquentes, comme le Fabiana viscosa, le
Lippia haslulata, le Palagonium hyctri.1:,le Clauquiragua alaca-
mensis, le Senecio viridis, ne dépassent guère 0*,50 à 1*. ,
Leurs racines s’enf0ncent profondément dans le sol pour y
chercher quelque trace d’humidité; il en résulte que les _
parties souterraines sont toujours bien plus développées que
les pousses aériennes: un buisson de Fabiana, avec une
racine de 2* de long, s’éleve à peine de 0*,20 au-dessus du sol.
Les plantes herbacées, elles aussi, se soucient bien moins
d’ètre aperçues de loin que de se soustraire à l’action des-
séchante du vent; les feuilles et la tige s'appliquent forte-
ment sur le sable; le pédoncule des inllorescences, au lieu
de se dresser, se recourbe vers la terre: telles sont l'Eu-
phorbia ovali/'olia et l’Hofmam1scggia gracilis, Légumineuse
à tige grèle et à entrenœuds allongés, que l’auteur a choisie
pour caractériser la végétation des steppes de la Puna. Seules
de rares Graminées, le Pennisctum chilense, le Gynerium
argcnteum, s’élèvent le premier à 0*,50, le second à l*,50.
;Ce qui frappe dans toutes ces plantes, ce sont les dispo-
sitifs variés qu’elles mettent en œuvre pour résister à la
sécheresse. Elles essaient par tous les moyens possibles de _
limiter leur transpiration. Chez toutes, les feuilles sont très
il réduites; chez quelques-unes, comme le Fabiana denudata
et l’Ephcdra americana, les feuilles sont représentées par de
minuscules écailles ou n’existent pas du tout; chez d`autres
les feuilles tendent à se placer de profil, afln de ne pas étre
frappées perpendiculairement par les rayons du soleil ;
_presque toutes sont pourvues de glandes à résine; le revé-
tement cireux, ainsi produit à la surface de la plante, la
protège contre l‘action desséchante du vent et du soleil et
contribue avec d’épaisses couches d’hypoderme à empecher
' l’eau de s’échapper au dehors: ce caractère gras est très
accusé dans la flore de la Puna. Encore que l’hiver ne soit
pas rigoureux, un grand nombre de plantes perdent leurs

... 273 ..
feuilles, afin de supprimer complètement toute transpiration
, pendant la saison sèche. Quant aux plantes herbacées, toutes
les parties aériennes se dessèchent, et il ne subsiste que des
rhizomes ou des tubercules souterrains, destinés à donner de
nouvelles pousses l’année suivante. , `
Si nous nous rapprochons des hauteurs qui. forment la
bordure de la Puna, nous trouvons un sol plus accidenté,
couvert de pierres de toute taille provenant des éboulis des
i montagnes. La végétation de ces champs de pierre est caracté-
risée par la prédominance des Cactées, qui leur donnentun
aspecttout différent de celui de la plaine sableuse, et justi-
fient le nom de formation Cactécnnc. Les Gactées jouent ici
le rôle des Euphorbes dans le sud de l‘Afrique; elles sont
· représentées par un grand nombre d`individus, qui appar-
tiennent surtout à trois genres : Echinocactus, Opuntia et
Ceram; les deux premiers forment des touffes impénétrables
de 1** à 1***,50 de haut, ce qui les fait ressembler deloin à de
gros hérissons; quant au Cercus Pasacana, qui atteint 8** de
haut, c’est la plus belle plante de ce pays désolé auquel
il donne un aspect original.
Les autres plantes de la formation Cactéennc se présentent
avec les memes caractères que celles de la formation Hell`-
mannseggienne: même défense épineuse, méme adaptation
à la sécheresse. Beaucoup sont d'ailleurs communes aux
deux formations. Toutefois les individus sont plus nombreux
' et mieux développés dans la formation Cactéenne; les espèces
sont plus variées; en outre on voit apparaître à la surface
des rochers quelques mousses et lichens, que l'on ne ren-
contre jamais sur le sol sableux. A cette formation appartient
* ' le seul représentant de la forme ligneuse arborescente dans
cette région : le Polylepis tomcntella, un petit arbre de 5*** de
j haut, mais qui est tellement rare que l’auteur n’a même pas
pn constater sa présence. · —.
A mesure que l’on s’élève sur les pentes des montagnes,

_ gu ..
la formation Cactéenne se transforme à son tour et passe à
la formation Azorellùmne, qui se distingue de la précédente .
parce que les plantes y sont plus chétives et plus rabougries.
(Test, dit l'auteur, une nouvelle édition abrégée de la forma-
tion Cactéenne. Elle comprend des buissons nains ne dépas-
sant pas 0**,20 de haut. La plante caractéristique est l’Azorella
monanthos, une petite Ombellifère. ll est bon de noter que
nous sommes ici sur un des points du globe où les Phanéro-
games atteignent l’altitude la plus élevée. L'auteur a recueilli
_ à 5 700** le Malrastrum obcuneatum, l’Hea.·aplera cuneata et
V une Violette non déterminée; un autre voyageur, Spegazzini,
a trouvé sur des montagnes voisines, à ti 800*, le Draba
mandoniana. Toutefois à partir de 5 500‘ la formation Azo-
rellienne diminue rapidement et bientot nous u’avons plus ·
devant nous que le désert de Lichens, caractérisé par l'absence
compléte de Phanérogames et méme de Mousses. Seuls cinq
ou six Lichens arrivent à subsister sur ces rochers arides et
froids. A 6 i0O"' commencent les neiges éternelles à la sur-
face desquelles on ne récolte que quelques Diatomées et
microorganismes.
Revenons à la Puna proprement dite; c’est comme nous
l’avons dit la formation Holfmannseggienne, qui est de
beaucoup la plus répandue et que l’on rencontre partout où
le sol n'est pas complètement dépourvu de végétation.
Cependant, il nous faut mentionner les autres formations
végétales signalées par M. Fries qui, bien'que d’importance`
secondaire, sont intéressantes à étudier pour le botaniste.
Et d’abord, malgré la sécheresse extreme, il existe sur cer-
tains points privilégiés de la Puna, quelques ruisseaux qui ne
tarissent pas et qui renferment une végétation analogue à
‘ celle de nos cours d'eau; on y trouve des Algues, des Pomme-
gcton, des Myriophyllum, des Zannichellia, des Cham, des
Lemna, et naturellement des Azolla filiculoïdes en abondance.
Ces ruisseaux entretiennent dans leur voisinage une cer-

- 215 -
taine humidité; aussi on voit se développer parallèlement i
leurs bords, 2 bandes de végétation de largeur variable, qui
frappent par leur teinte verte et fraiche a côté de la végéta-
i tion grise et clairsemée de la steppe. C’est la formation
= Hypsclierme, c’est-à-dire un gazon, très courtgcomposé de
plantes serrées les unes contre les autres, dont les parties
souterraines (racines et rhizomes) se ramiiient, s'entre-
croisent en tous sens, de maniere à former un feutrage épais
et moelleux ; ce gazon est tout à fait comparable à celui qui
i constitue nos pâturages alpins à partir de 4 800*** : point de
l plantes qui s’élèvent à plus de 3 ou 4 centim. au—dessus du
Q sol, si ce n'est quelques jones ; la plupart possèdent un
\ rhizome situé profondément, diversement ramiflé suivant
. les espèces et d'où partent des tiges dressées ;·chaque tige
se termine au ras du sol par une rosette de feuilles, au
milieu desquelles se cache une fleur sessile. Les tleurs sont
' construites en général de manière à assurer Vautoféconda-
a tion, au cas où la fécondation par les insectes ferait défaut.
Un phénomène remarquable est l'allongement des pédon-
cules tloraux, qui a lieu sitôt la fécondation opérée et qui,
en exposant le fruit au soleil, lui permet d’arriver à maturité.
La formation Hypselienne ne comprend qu'un petit nombre
de plantes ; nous citerons : l’Hypsela olegophylla, le Plantage
tubulosa, la Gcntiana podocarpa, l’HcterolhaÉzmus acaulis et
' le Trxylochin maritimum v. dcscrticolar ~
p Ces 2 dernières plantes dénotent déjà la présence du sel ;
l avec la Salicornia pulvinata et 2 ou 3 autres, elles composent
  toute la formation Salicornienne, qui caractérise les sols
I humides et salés.
La formation Hotfmannseggienne, elle-méme se modifie
I au contactdu sel. Ce sont alors des Lepidophyllum, Composées
à la fois xérophiles et halophiles, qui prédominent et
forment des buissons de 1*** de`haut, très espacés.
A mesure que l’on se rapproche des Saunas Gaauons, le
l
I
1

- gm -
sol devient de plus en plus riche en chlorure de sodium, et
seules des espèces fortement halophiles arrivent à subsister.
La formation Sporobolicnne, qui caractérise les bords des
Saunas Gnaumzs, ne comprend que 3 plantes: le Sporobolu:
arundinaccus, le Distichlis humilis, le·Fs·ankenùz triandra, et ü
c'est, paraît-il, un spectacle étrange que de voir jaillir entre
les croûtes de sel, les toulfes de Frankeniu trùmdra ; quand
il ne subsiste plus aucun interstice dans la nappe de sel,
toute végétation disparait. .
Ces quelques pages suffisent à montrer l`intérét que l'on
trouvera à la lecture du travail de M. Fries. Nous ajouterons
' que cet ouvrage, très bien imprimé, renferme outre quelques
jolies planches, une nomenclature très soignée des plantes
connues jusqu'à ce jour dans la Puna de Jujuy et constitue
par conséquent un document de premier ordre pour la tlore
de ce pays peu.visité.
. P. Bewrnaun.
. Excursion à Lihons·en·Banterre
! ' 28 Avril 4905.
g Mon objectif, en me rendant à Lihons, était de visiter les
extractions de sables et d’argile, atln d ’intéresser nos collègues
à l'étude de ce°t important lambeau du Tertiaire.
Lihons se trouve dans la plaine du Santerre, à 35 kilomètres
d'Amiens, à 14 de la rivière d‘Avre, à il de la Somme
moyenne et à 15 de la Haute-Somme. Son altitude maximum
est IO9 mètres, d‘après les cartes de l‘Etat·major. L'étendue
de la colline, dont les pentes s’inclinent dans tous les sens
vers la plaine qu‘elle domine, est : du Nord au Sud, de
2 kilom. 500, et de l’Est à l’0uest de 4 kilom. 400 (1).
(1) Ces distances ont été relevées sur la Carte géologique de 1872, d`apri·s
les travaux de MM, Edmond Fuchs, A. Pottier et A. de Lapparent.

_ 277 .;.
_ Le sous-sol, au—dessous d'un lit de sable et de galets,
est composé d’argile grasse imperméable ; il en résulte que
la colline de Lihons constitue un vaste réservoir des eaux a
pluviales, emmagasinées entre les sables à galets et les
argiles imperméables. Aussi les habitants n'ont-ils pas
besoin de creuser des puits dans la craie, ayant l‘eau en
abondance à quelques mètres seulement de profondeur; 1
Chaque année, généralement en février, les caves et cer-
taines prairies sont inondées, ainsi que laaroute de Bray et le
chemin d’Herleville ; l’étang au nord de Grandmanoir déborde,
présentant l'aspect d'un véritable afflux d'eaux. Cette sur-
abondance de sources a eu pour effet d’échancrer et de
réduire les bords de Pilot tertiaire, de les raviner et d’en-
traîner leurs éléments vers les grandes vallées de l’Avre et
de la Somme.
Les vallonnements du S.-0. portent leurs caux, par le
ravin de Méharicourt, par Vrély et Caix, au ruisseau de la
Luce, qui apparait à 56 mètres d’altitude; celui du S.·E. va
donner naissance au ruisseau du Lingon par Chilly, Hallu,
Punchy et Fonches, où il sort à 70 mètres d'altitude.
Le lit de ces deux ruisseaux s’est sensiblement obstrué
depuis les temps préhistoriques (1). Quoi qu'il en soit, au- `
jourd’hui encore, ces deux affluents de l’Avre et de la Haute-
Somme doivent leur existence au réservoir de Lihons.
  Les autres dépressions s'accusent au N.-E., près de Grand·.
Q manoir et vers Lihons, pour se modeler plus profondément
( au-dessous de Soyécourt où le fond du vallon descend à
V  
(1) Primitivement la Luce prenait sa source au-dessus de Caix, comme
} Pattestent les trouvailles de fers à cheval, peut-être gaulois, trouvés à 7 m.
de profondeur. et l’ancien pont de grès, à arche, sur lequel on a construit
` un autre pont de briques dans le village. Vers l’ancie¤¤e source, M. Leblan
a trouvé unie dent d’hippopotame. Disons encore que la carte d‘Etat-
I major la plus ancienne, 1830, place la source de la Luce à 3 kilomètres
en amont de Caix, à 10 mètres au-dessus du niveau actuel.

- 373 ..
78 mètres; à Faye le méme vallon s’intlécbit vers l`0uest par
Fontaines où, au-dessous du village de Ghuignes, il se réunit
à un autre branchement qui prend naissance à l'0uest de
l’ilot de Lihons et se poursuit par Herleville. Il y a lieu de
croire que d’anciennes sources apparaissaient autrefois à
Fontaines; aujourd’hui elles ne sont plus visibles qu’au
débouché du vallon, à Froissy, où le niveau de la Somme
est à 30 mètres, ce qui donne une pente de 70 mètres environ
pour une distance de 13 kilom. 700. Enfin un quatrième
vallon, à l’Est de Lihons ct au Nord de Chaulnes, portait les
eaux par Marchélepot et Fresnes à la Somme, actuellement
au chateau d'Applaiuc0urt.
Les sablières ouvertes, l’une à la Panneterie, à droite de la
route de Bray,_l’autre à gauche du chemin d’Harbonnières,
extraction Favrel, permettent de se rendre compte de la nature
et de la puissance des couches d'argiles plastiques et de sables
qui constituent la colline éocène de Lihons. Cependant, nous
avons préféré relever les trois coupes suivantes sur les pentes
méridionales, aux emprises où M. Morel, maire de Lihons,
nous a conduits et fait visiter avec la plus parfaite obligeance.
La première de ces coupes se trouve à gauche du chemin
de Rosières, la deuxième à 50 mètres à l’Est et la troisième
au chemin de Méharicourt.
Pnmnàan Cours.
a Limon supérieur employé comme terre A briques. `. l*,30
b Galets mélés de glaise . . i ......... 0*,50
c Galets et sables ï l. sable rouge et gras . 3*,50 2 P 00
de Sinceny . 2. Sable marin pur . . 0*,50 ’
d Argile plastique grise avec tllons d'ocre jaune . . . l*,50
d' Argile plastique avec lllons de lignites . . 0*,70 à l*,00
l. blanc . .
a Sables glauconieux de Bracheux. . :2. jaune . . z l0*,00
3. vert. . .
Ensemble ...... l8*,30

... Q79 ..
La dernière assise des sables, de couleur verte, contient
des moulages de Vcnericardia pectuncularis, caractéristique
des Saamas os Baacnsux.
Dsuxisus Cours, à 50** vers l‘Est.
a Limon supérieur ............. 0**,10
b Galets mêlés de glaise ........... 1**,00
_ c Galets et sables de Sinceny ......... 3**,00
d Sable et argile plastique grise veinée jaune et blanche. 1**,20
e Lignites ................ 1**,00
f Sables de Braclieux ............ 10**,00 ·
Ensemble ...... 1 6**,30
Taoisiime Cours, au chemin de Méharicourt.
a Lîmon supérieur ............. 0**,25
; b Glaise ................. 0**,80
c Argile plastique bariolée, grosse ..... 1** E 2n 00
c' Argile plastique bariolée, moins grasse . . 1** '
d Lignites ................ 1**,00
e Sables de Bracheux ...... ; ..... 10**,00
Ensemble ...... 14**,05
On remarquera, d'après ce tableau que, dans les trois
coupes, la couche de lignites et les sables de Bracheux ne
présentent pas de modification appréciable, tandis que les
sables et galets de Sinceny varient d’épaisseur ou méme
manquent dans la dernière, dont l‘emplacement correspond
I à l’origine du ravin de Méharicourt, ce qui nous autorise à ‘
aflirmer que, de ce coté, les couches supérieures seules ont
' été altérées par les actions du·ruissellement.
I Tout cet ensemble repose directement sur la craie qui ne
présente aucune altération ni aucune trace du bief ni du
[ conglomérat à silex prétertiaires (1).
(1) Le même fait a été constaté à la Butte de la Justice, à Bracheux et
sur d’autres points des environs de Beauvais. (V. A. Passy, Mém. Soc.
I acad. de t'0i•e, T. IV, 1&i0, p. 550).
1 .
\ C

- ggg ..
Le 'cordon de galets s’étend depuis l’extraction Favrel,
contre la route d'Harbonnières, A l’0uest de Lihons, altitude
de l08 mètres, jusqu'au chemin de Méharicourt, où se pré-
sente une lacune, pourre paraitre au chemin de Beaufort.
_ Cette couronne de galets est d’une épaisseur variable;
empàtée dans un sable ocreux ou argileux, elle n’est inter-
rompue qu’A la naissance des ravinements superficiels qui
se sont produits A l’époque de l‘Elephas primiyenius, ainsi
que l’attestent les galets éclatés, entraînés A des niveaux
· inférieurs et aussi la présence, dans ce même niveau, d'un
nucleus en silex A patine blanchâtre que nous rapportons
au moustérien et dont les surfaces ont été fendillées ou
éclatées par les actions atmosphériques. Cette découverte a
été faite par M. Morel. Nous n’avons pas vu que d’autres
_ modifications se soient produites, aux époques précédentes,
dans les couches plus profondes du Tertiaire.-
Outre les Vencricardia pectuncularis disséminées A la base
des sables de Bracheux, nous devons ajouter que d’autres
fossiles ont été reconnus depuis plusieurs années, tels que:
une Lucina de l'étage parisien et Voluta depressa, ainsi que
des plaques isolées de grès lustrés A écorce brunâtre, géné-
ralement remplis de coquilles marines (grès de Sinceny). Les
faluns coquilliers ont été rencontrés par M. Morel, toujours
heureux dans ses recherches, A proximité du chemin de
Beaufort. Ils forment en cet endroit le couronnement des
' lignites et le lit A Ostrea bellovacnha A l’état de faluns recou-
vrant le lit A Cérithes et Cyrèncs. M. Morel en nous remet-
tant l’échantillon n’a pu n0us•renseigner sur l’épaisseur de
ces couches A Huîtres et Cyrènes, A cause de la nappe
d’eau qu’il·a rencontrée.
Les galets et sables marins de Sinceny ont été enlevés
sur une grande étendue, du chemin d'Harbonnières A la
droite de la route de Bray; mais ils sont mentionnés,
sur le plan cadastral, au lieu dit «` les Galets », comme

- 234 -
nous l'avons vérifié. Des sondages, pratiqués dans le chemin
raviné descendant à Herleville, nous les ont fait reconnaître ·
avec certitude.
Notons que c’est grace à son éloignement des grands cours
d’eau que la colline tertiaire de Lihons, comme celles de
Broyes, de Coivrel et de Boulogne la Grasse, doit de ne pas
otre rninée depuis longtemps. -
, Trois lambeaux de meme origine sont encore apparents
` dans son voisinage : l'un aftleure contre le chemin d’Harbon—
nieres à Caix et contourne le coteau ; un deuxième est en
face, sur l’arote d’un autre coteau arrondi ; le troisième,
situé contre le village de Marcelcave, à l’Est, se présente
sous la forme d`une lentille allongée ayant 700 mètres de _ °
développement. Ces trois témoins sont à 94 mètres d’altitude.
Maintenant, si nous cherchons la place qu`occupe l’îlot de
Lihons dans l’ensemble des dépots de meme nature au
N.-E. du pli synclinal de la Somme, nous reconnaissons ' ·
qu’il se trouve sur une ligne droite· menée de Talmas à
Ercheu et Sinceny.
Les ilots tertiaires, à droite de la Somme, forment deux_
rameaux, séparés par la petite rivière de la Nièvre.
Le premier rameau comprend :
a. Le plus proche du pli anticlinal de l’Authie et par consé-
quent le plus élevé se trouve, au Sud et au S.·0. de Beauquesne
à Paltitude de 144 mètres.
b. Toutl'emplacement du village d‘Hérissart, à 133 mètres et le
bois de Rubempré, à 127 métres, vers l’Hallue.
c. Sur une ligue moyenne, près de Talmas, au Val-des-Maisons,
trois îlots rapprochés à 141 mètres (entre la ferme et Talmas) et
un quatrième au S.-0. en face de Flesselles.
d. Entre Talmas et Septenville.
Le deuxième rameau comprend : I
a. Viguacourt; dans la foret, sables et grès de Sinceny et au
Moulin près du chemin de Flesselles à 134 mètres.
o ,

- 232 ..
b. A la terme d‘0lincourt A 138 mètres. l
_ c. Au nord de Raineville et vers Molliens, jusqu'à Saint-Gratien.
Sur le versant gauche de l’Hallue, citons:
‘ d. Baizieux au N.-E. 118 mètres.
0. Bavelincourt à Parete du coteau.
I. A La Houssoye, vers la N.-0. et à l'Est vers Bonnay, 115 et
112 mètres.
Entre la rivière d‘Ancre et lu Somme, mentionnons lcs ilots
suivants :
g. Au bois de Sailly-le-Sec, t08 mètres.
h. Lihons 109 mètres.
, i. Ercheu 90 mètres.
j. Esmery-Hallon 89 mètres.
Ce tableau montre un abaissement graduel des lambeaux
de l’Eocène, vers la plaine de Laon, contrairement à l'écou-
lement des eaux de la Somme, qui vont à la Manche.
L. Dsnuums. ‘
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l
I

.. 555 -
miles flavipes, la fourmi blanche. — Max BAn·rm.. Deux Lépi-
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— N°• 5 à 10. i" juin à 15 août l904 : M. Gn.1.usn. Supplé-
ment à ma note sur les papillons de la Suisse et de l’Europe
centrale de G. Wheeler. — Fsnn. Hunsr. Les Céométrides de
la Haute-Autriche. — PAUL Bonn. Courte note sur une excur-
_ sion en l903. — E. Fnnv-Gzssmm. Le male de l’And1·ena
parviceps Kriechb.
Naturwissenschaftlicher Vcrein für Sachxen und T hûringen
Z¢I·¢3£’h1'É/`I. 76° volume, 6°·livraison. ·- D' A. Busownn.
Quelques mots sur les Orchidées des environs d’Eisenach.
— E. Haasn. Quelques remarques sur l‘introduction à la
« Biologie théorique » de Reinke. — D' O. Scnmm. Dro-
madaires sur les bords d`une oasis. — D' Fnamz Srnuxz. La
Nature comme puissance psychique dans la vie intellectuelle
antique.
Verein der Frcundc der Naturgeschichte in Mecklenburg.
58° année. I" et 2** parties. — E. Gsmrrz et C. A. Wsnsn.
Notes sur un gisement de tourbe à Muscinées de l'époque
des Conifères post glaciaires sur le bord du lac de la lande
de Rostock. — E. Gnmrrz. Le développement de la géologie
dans le Mecklembourg. —— G. CLonws. Note sur l‘0rnithologie
dans le Mecklembourg, de l90G à l903. — M. Gxnnuen. Note
sur les Macrolépidoptères pris aux environs de Schwerin et
Waren, par M. E. Busack. - C. ·wüS’l'NE|. Les Aigles du
Mecklembourg. -— E. Busacn. Aperçu sur les grands papil-
lons des environs de Schvvcrin et Waren. — A. Tosrrrsnn.
Note sur la Flore du Mecklembourg. — D' Aurrannr. Trou-
vaille de champignons rares. — H. Scunônnn. Papillons nou-
veaux ou rares dela Faune Mecklembourgeoise. — A. Marx-
uacnnn. La Faune de la glaise micacée miocène de Kummer,
Hohcnwoos et Bockup.

— $7 —~ `
È OBSERVATIONS HÉTÉOROLOGIQUES.
Stalion agrononàpœ d'A nniens. — Altitude IM'.
lai 1905.
g amouirrnx. .u1·1.r=•t1‘i·E É  2 É ;-É É ,_ f Q2
 _,_,________,,_._ ,...,,,__,__,,...._ É É-  È    5 I  È s=£¤nr.l;wx5. ,
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1 :52 ,T56 9,0| IT, 63 3,8 SW 5 5,0 Averses.
" 53 59 ISA 16. 72 3,6 SW 0 1,5 Pluie et vent fort.
· 3 59,5 \ 63 13,0* 13 89 15,2 W B 5,0 Ilrngesdemidiù6h.s.
· 4 62.5 l 66,5 0,Gl ll, 92 2,5 N 10 0,0 Plnic.
5 61.5 , Iiû TJJI l6, B5 • NE I0 1.0 C0uveI‘|..
63 · 6-1,5 8,8 ll. T5 0,I NE 10 10 Couvert.
i 62.5 6-1 0,0l I3,' 82 5,8 N I0 0.0 Pluie depuis Il I1. m.
i 62 06,5 8,à 15. 93 0,8 NNE 10 0,0 Pluie Iv soir.
, li? T1 «1,ü| I5. T2 ·· NE 8 8,0 B1-au temps.
3 I 68 11 2.0¤ I8,‘ 81 ¤ NNE 0 8.5 id.
1 · Il 66 G8 ·i.S\ 19, 65 ·• NNE 0 8,5 id. =
k I2 05,5 67,5 6,0 I8,` S3 ¤ NNE 10 6,0 Assez beau. `
I3 G? 68 3.8 15. 51 » NNE 5 0.5 icl.
) 11 65,5 68 ml 16.* 62 u ` Nl:} 2 10,0 Beau. }
, lâ B4 60,5 1.2 19. G1 - E 0 0,0 ··
l IB 63 65 1,0 11,1 G·1 0,2 NE 8 2,0 Paille pluie.
17 GI B3 11,0 23,' 58 ¤ NE 0 |,0 Tcunpn clmud.
l I ' B1 83 9.0 23. 58 » E 0 î,0 »
l' 59 Bl 10,8 2l, B9 l.0 ENE 10 11,5 Asse: hmm. I
"J 58 60 0,-1 l2,` EI? 0,0 N 10 0,0 Pluie llne.
·!l 59,5 60 8.0 Il.! 'H ¤ NW 10 0,0 Temps lïold.
12 00 61 3,5 I3, G4 0,3 N 10 5,5 Averses.
E B0 [il 3,0 Ill, H ¤ ENE *1 5,0 Aàaez froid.
M 50 GI,5 0,9. 15; Iîl ¤ ENE 2 3,0 Porte gelée blanche.
25 61,5 63 ’ï,Ii l8,` 04 · E D 3,0 Nuageux.
E B2 G5 10,0 2l, 58 u W 5 3,5 id.
3 6-1 67.5 15,6 23," Bl u W 0 10,5 llenu temps clmud.
\ Q 68 68 8.0 26. 55 u NW 0 10.5 id.
2 63,5 66 10,0 21.1 54 ·· NW 0 10,5 id.
.1 62 65 10,0 28,2 52 [0,2 W 0 7,0 Orage la null.
.31 62 1.13,5 I1,0 21,0 93 1,5 N I0 0,0 Uragedenslujuurnée.
I Total de la pluie en millimètres: 45,6
Abréviations et observations: B. Bourneque. - Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — GI. bl. Gelée
· blanche. — Gr. Grele. ·- Ng. Neige. -· Or. Orage. —'l'on. Tonnerre. — Hem du e|el,l• d|rec·
110n dn vent, Pehl hygromélrlqne sont observée i 9 h. du melln. — Ilelnl du ciel est nenni de
É 0 i 10, en dlxlèmes de nébulosllé. — Les heures de soleil sont meenréee nvec l‘h6|legr•phe de
· Gnmpliell.
i- `

1
` - 288 —
OBSERVATIONS MÉTEOROLOGIQUES.
Station agronomique d’A miens. — Altitude 34".
· Juin 1905.
1   B^B0lÈmR· PkRATUR8' É É E É É É È É`; E É BRIAN  
.  <'.`^"". ··E 5* 5* sa 53 ° ·
1 ¢~ mmima maxlma mm1ma1maxlma   gl E É Q un É
   
1 63 765 9,2 21,4 68 0,2 NW 5 7,0 Petite pluie le matin.
· 64 66 11,6 24,2 74 » WNW 10 7,0 Beau le soir.
, ' 62 66 1l,0 26,4 71 ¤ W 0 10,0 Temps chaud.
. 1 1 60 62 14,0 27,0 80 16,0 N 0 4,0 Tempsorag.de4i6h.
1 56 61 15,2 21,8 82 0,l ENE 8 0,5 Orag.1a nuiti2h.1f2.
‘ 1 · 56,5 58 13,2 20,2 73 » SW 6 5,0 Nuageux.
1 56.5 58,5 11,0 18,2 81 3,0 W 10 0,0 Couvert. P1. le soir.
¤· 58 58,5 12,0 15,6 99 4,7 NW 10 0,5 Averses,
' 58 59 11,4 18,6 80 2,2 SE 8 3,0 Plule le soir et la nuit
1  57 58,5 11,8 22,6 66 11,0 E 5 5,5 Orage à 3 h. P1.à 5h.
 11 56 58 12,8 21,6 98 ·• NE 10 3,0 Temps orageux.
.  12 57 59 13,0 20,2 80 3,0 SE 10 1,0 Av. T. P1. à 8h.12s.
1 '· 58 59 · 9,5 23,4 78 » SE 2 9,5 Assez beau.
1 1 55,5 58 11,0 24,2 64 2,3 E 5 9,5 Orage 5. 7 h soir.
 1 56 58 12,0 25,5 73 8,5 SE 2 9,5 Chaud. 0rageà3h.1f2
1 - 57 59 14,0 26,5 68 7,0 SSW 2 8,5 Pl.la nuit. Tempsch.
 1 56 57 16,0 20,2 98 2,6 S 10 3,0 Pl. avec T. à 8 h. m.
1 E' 57 59 14,4 21,6 70 » W 5 I0,5 Beau temps.
l' 59 64,5 12,4 23,6 63 4,5 W 3 11,5 Temps chaud et ong-
  u 65 68 11,4 23,0 75 · W 5 9,0 Beau le matin.
1 1 67,5 68,5 12,0 25,0 62 » W 2 8,5 Temps chaud.
ig 68,5 69,5 13,6 24,8 78 n NNE 10 11,0 id.
1 1 67 69,5 11,0 23,8 59 » NE 0 11,0 id.
  64 67 12,4 24,4 70 0.1 NE 8 4,0 Beau temps le soir.
1 6l 64 13,5 21,8 88 1,8 E 10 1,0 Pluie la nuit.
1 r 60 01 14,0 21,4 88 » N 10 5,0 Nuageux.
, 60 61 12,8 25,6 70 » N W 8 5,0 Couvert le matin.
P 59 60,5 13,0 22,2 79 » N W 10 5,5 id.
, ' 55 59 12,0 24,4 75 7,7 ENE 8 2,5 Temps ch.0r.la nuit.
·< 1 55 · 59 17,2 25,0 93 24,5 ENE 10 0,0 Av.or.à 2 h 1/4de 16,5
1 d`eau en 15 minutes
Total de la pluie en millimètres : 99,1.
Abréviations et obaewatiom : B. Bourrasque. — Br. Brouillard. — Ecl. Belair. - G1. bl.
Gelée blanche. -- Gr. Grèle. - Ng. Neige. ·— Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — L'éta1 du drh
·la tllreetlon du vent, l'état hygrométrlqne sont observés i 9 h. du malin. — L‘€·tat du del ti
mesuré de 0 4 10, en dixièmes de nébulosité. — Les heures de soleil sont mesurées avec 1'1¤&î0·
graphe de Campbell.

‘ B U LL ETI N
` A on LA _ `
} I P 4
SOCIETE LINNEENNE .
DU NORD DE LA FRANCE- A
N° 366.- Juillet-Août 1905. - 34• année. - T. XVII.
' Anasssxs : Les‘0uvrages, Manuscrits et Communications inté·
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société, ,
9, rue Cozette, xl Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (eu timbres—poste),
· à M. le D' Srmaux, rue Saint-Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘écbange.
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Verbaux: Séance générale du
21 juillet 1905, p . 289. — Couuour. Contribution à l'Etude des
Silex taillés de Saint-Acheul et de Montières (l" partie), p.292. —
0. F. Hnz. Mammouth gelé en Sibérie, p. 302., — Ouvrages
reçus, p. 313. - Observations météorologiques, p. 319-320.
EXTRAIT DES PROCÈS-VERBAUX
smucs GÉNÉRALE ou 2l JUILLET 1905.
t Présidence de M. V. BRANDICOURT, Vice-Président.
Connnsroumncn : 1° Lettres du Ministère de l’Instruction _
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages de
Belgique, d’Allemagne et des Etats-Unis.
2° Lettre de M. le Maire d'Amiens invitant M. le Président _
A assister à une réunion tenue à l’l-Iotel de Ville, en vue de
la constitution d'un Comité spécial des fetes.
3° Lettre de la Société des Amis des Arts invitant M. le
34* Annan. 19

l
. _ 290 _ I
Président à la distribution des récompenses aux artistes qui A
; ont pris part à l'Exposition de 1905. A
F 4* Lettre de faire part de la mort de M. Cav. Pio. Mingaz- ’
i zini, Professeur, Vice-Présidentde la Société Entomologique I
· Italienne de Firenze. ‘
  5° La Société Royale des Sciences d'Upsala accuse récep- l
tion des Tomes XV et XVI du Bulletin mensuel, et du
V ` Tome XI de nos Mémoires. I
`6° Lettres de MM. Gonse et Duchaussoy concernant une .
collection des oiseaux d'Europe que nous espérions avoir à
Amiens. Malheureusement le Musée d’Histoire naturelle, si
défectueusement installé au Chateau d’Eau, ne permettait
pas de loger dignement cette magnitlque collection: la famille
de M. F. Vian vient de l’ot’|'rir à une autre ville.
7° Lettre du Comité formé en vue de l'érection d’un monu-
` ment au maître paysagiste Charles Daubigny à Auvers-sur-
Oise (Seine-et·Oise). _
8° Notre collègue, M. Delambre, dépose sur le bureau trois
galets en quartzite dont un provient des sables jaunes des
yextractions du boulevard de Bapaume à Saint·Acheul, et les
· deux autres du banc de galets appartenant aux couches de
Sinceny du Tertiaire de Lihons·en-Santerre, recueillis par
M. A. Morel. `
9° Lettre de M. Rutot, remerciant la Société Linnéenne
de l’avoir nommé membre correspondant.
M. ltutot saisit cette occasion pour inviter M. le Président _
ainsi que tous les membres de la Société Linnéenne, à venir
. visiter le Musée Royal d’Histoire naturelle de Bruxelles,
enrichi considérablement depuis plusieurs années.
l0° Lettre de M. Lean, remerciant la Société Linnéenne
de se montrer favorable à la Délégation pour l'adoption d’une
langue auxiliaire internationale.
M. Michel Dubois, absent à la dernière séance, déclare
joindre ses critiques à celles de M. Léon Carpentier.

— 291 —
U° Lettre de M. Thieullen, remerciant la Société Lin-
néenne de l'avoir nommé membre actif non résidant.
i2° M. J.~B. Leriche, ancien membre de la Société,
demande sa réadmission.
La Société émet un avis favorable et décide que notre
collègue sera convoqué pour la prochaine séance.
i3° M. Commont donne lecture d’un mémoire sur les
Eonrrnns en silex non taillés, utilisés par l’homme et trouvé:
à Saint·Acheul dans les plus bas niveaux. ·
Son intéressante lecture est accompagnée de nombreux
spécimens qu'il dépose sur le bureau.
M. Commont donne également communication d’une note
sur les Silex Strépyiens. ·
ll fait circuler une dent delthinocérox trouvée à Montières,
près d’Etouvie, non loin de la ferme, et un bois de cerf
recueilli au même endroit.
l4° M. V. Brandiconrt lit un résumé de M. Desmaisons sur
la Florule de Saulchoia:.
i5° M. Cauet donne lecture d’uue nouvelle note accom-
pagnée de dessins, sur les silex qu'il désigne sous le nom de
« Pierres figures »; il communique ensuite une lettre de
M. Harroy, approuvant ses hypothèses.
Les critiques de MM. Delambre, Commont, Dubois et _
Carpentier, prouventque les membres dela Société Linnéenne
sont loin de partager les idées de M. Cauet.
La séance est levée à dix heures.
Le Secrétaire :
F. Cnoouiurr.
 

.. 292 ..
Contribution à l’ét.udo des silex taillés
' de Saint-Achoul et de Montières.
Depuis plus de 50 ans, les carrières de Saint-Acheul-lès-
Amiens ont été souvent visitées par des savants, géologues
ou préhistoriens, qui sont venus y récolter des silex taillés, _
des « langues de chat », ces premiers outils de l’homme,
sur lesquels l’attention du monde savant avait été attirée
par les découvertes de Boucher de Perthes dans le diluvium
d'Abbeville.
Chacun se rappelle la résistance opiniatre qu’éprouva
l’ap0tre de la préhistoire, pour faire admettre par les savants a
· ofllciels des idées nouvelles ayant le grand tort de battre
en brèche deux dogmes bien établis : celui de la science
officielle représentée en France par Elie de Beaumont,
déclarant vérité intangible cette parole de Cuvier « Il n’y a
pas d'homme fossile », etle dogme religieux faisant remonter
l’ancienneté de l`homme à quelques milliers d'années (l).
« Dénégations, railleries, dédains, rien ne fut épargné à
|’auteur. Il passa pour un reveur, pour une espèce d’illuminé
et la science crut faire merveille en le laissant dire, sans
s’occuper autrement des faits qu'il prétendait faire entrer
· de vive force dans le domaine des connaissances positives ».
(M. de Saulcy) (2).
Cependant le D' Rigollot, d'Amiens, ayant visité les collec-
tions du savant abbevillois, fut pleinement convaincu etdevint
un de ses plus fervents disciples. Ses recherches de silex
ouvrés dans les sablières de Saint-Acheul furent couronnées
de succès et il publia en 1854 : « Mémoire sur les instruments
en silex trouvés à Saint-Acheul, près Amiens et considérés
(1) (V. Les mondes. Revue catholique de sciences, 7 août l763).
(2) Les ancêtre: d'Adam, par V. Meunier. Edition Thieullen.

— 293 - ·
_ dans les rapports géologiques et archéologiques ». Il écrivait
alors à Boucher de Perthes: « Je ne fais guère que suivre
vos traces et ma seule ambition est de prouver que vous
avez eu raison en annonçant le premier que notre pays avait I
été habité par des hommes, avant le cataclysme qui a détruit
les _Eléphants et les Rhinocéros. » A ce mémoire fut joint ·
' une note descriptive de Buteux, membre de la Société
géologique de France; les dessins et coupes des fouilles
furent faits par Dutilleux, membre de la Société des Anti-
quaires de Picardie.
Mais les_trouvailles de Boucher de Perthes et les conclusions
qu’il en tirait furent encore longtemps méconnues de ses '
compatriotes.
V · G'est ainsi qu’aux Assises Archéologiques de Laon (1858),
on s’accorda sur les points suivants :
M. de Perthes n'a jamais rien trouvé lui-méme ;
ll a été trompé par les ouvriers;
Aucun géologue n'a établi la réalité des faits ;
_ Les silex ne—sont pas taillés;
' lls n'ont pas été trouvés dans le diluvium, mais sur le
diluvium.
M. de Perthes eut beau protester, nul de ceux que cette
protestation concernait n’en prit souci (1).
Mais l'auteur des .4 ntiquités celtiques et antédiluviennes (2) .
avaitété heureusement plus apprécié A l’étranger et la vérid-
cation de ses découvertes, déjà commencée par Falconer,
allait étre faite détinitivement par d’autres savants géologues ·
anglais.
En 1859, Ch. Lyell, J. Prestwich, John Evans, vinrent à
‘ i (1) Ancêtres d'Adam, p. 72. `
(2) Trois volumes (1869, 1%) disparus presque complètement aujour-
| d'hui, les héritiers de Boucher de Perthes ayant vendu pour le pilon la
plupart de see œuvres.
I
I . A A » ' '
I s
I

... gg; ..
Abbeville, à ditférentes reprises, visiter et examiner les collec- _
tions de Boucher de Perthes et ils conlirmerent ses assertions.
_ La méme année, M. et M" Gaudry se rendirent à Saint-
Acheul où ils tirent exécuter des fouilles qu'ils surveillerent
eux-memes de près, ayant soin de ne jamais s‘absenter en
méme temps; ils trouvèrent en place des « coups de poing »,
des haches, disait-on alors.
En 1860, l`Ecole d’Anthropologie de Paris, nouvellement
créée, discuta à son tour cette grave question et le résultat
de cette discussion fut favorable à Boucher de Perthes.
Mais ce ne fut qu'après la découverte de la fameuse
machoire de Moulin-Quignon, aujourd'hui cependant consi-
dérée comme non trouvée en place, que l‘Académie des
Sciences ordonna une enquete, et qu'une commission mixte ·
de savants français et anglais, présidée par Milne Edwards,
vint à Abbeville contrôler cette trouvaille (1).
Boucher de Perthes mourut en 1868, sans avoir eu le
bonheur d’assister au triomphe complet de ses idées; mais
grace à lui la science préhistorique était née.
Des savants de tous les pays, par leurs découvertes,
aidèrent au succès llnal. ·
Désormais il est certain que l’homme a été le contemporain
des gigantesques animaux, composant la faune de l’époque
. quaternaire. Bien plus les découvertes de Puy-Courny (mio-
cène), du Chalk plateau de Kent et de Saint-Prest (pliocène),
font encore remonter bien ·au delà l‘histoire des débuts de
. l’humanité. Cette haute antiquité n’est plus contestée aujour-
d‘hui et les « textes sacrés » eux-memes, dans lesquels on
( puisait depuis si longtemps la conception du monde et
l’originc de l’homme, ont été autrement interprétés: les
(1) V. Compte-Rendu de l'Académie des Sciences, séance du 16 mai
1&}3, et De la Ilachoîre humaine de Moulin-Quignon, par Boucher de ·
Perthes, 1$4.

.. 295 -
dogmes se sont transformés et adaptés aux vérités scienti-
tlques nouvelles. Désormais la science constitue seule les .
archives de Phumanité.
Depuis ces mémorables discussions, bien d'autres savants
etdes collectionneurs sont venus à Saint·Acheul ; les uns
étudier sur place le quaternaire et recueillir les restes si
intéressants de l’industrie humaine et les ossements qui
parfois les accompagnent; les autres, simplement acquérir
des silex taillés pour enrichir leurs collections (l).
Jusqu'à ces derniers temps, il ne s’est guère passé d'année
sans que les carrières, qui se sont successivement étendues
de la rue Jules Barni et la Chaussée Périgord (1854) jusqu'au
cimetière Saint«Acheul et au delà (1905), n’aient reçu la
visite d’étrangers, « ch’z’Anglés » disent les ouvriers du
faubourg, car, pour eux, tous les visiteurs inconnus sont des
Anglais (2). Comme ces voyageurs paient tres généreuse-
ment (3) « chés langu’ d' cot », une industrie nouvelle,
·toute spéciale, s’est créée, florissante il y a 25 ans, à peu
(1) M. Manouvrier considère certains collectionneurs comme de
véritables vandales, faisant le plus grand tort, à la préhistoire, â cause
des ravages qu‘ils exercent dans les stations préhistoriques, dont ils
dispersent les pièces au détriment_de l’étude qui pourrait en ètre faite
si elles étaient réunies. Ils détruisent parfois et dispersent les ossements
qui n’ont pas d’intérét pour eux.
V. Protection des antiques sépultures et des gisements préhistoriques.
Revue d’anthropologie, Paris 1901.
Ce sont les Anglais, en grande partie, qui ont dépouillé Saint-Acheul
de ses richesses préhistoriques et, les demandes dépassant l‘otfre, ce sont
eux qui ont amené les ouvriers à fabriquer des faux.
(2) M. d’Acy était désigné par les ouvriers c ech’ l‘Anglé picard »,
parce qu'il les payait très largement et les tutoyait dans leur patois.
(3) Certains silex taillés furent vendus 50 et 00 fr., les plus communs
de 5 à |0 fr. la pièce. Pécourt a vendu 2) fr. une pierre cassée en huit
morceaux.

- 296 ..
près abandonnée aujourd’bni : la fabrication des silex taillés
faux. Un ouvrier, Zidore, s'était fait une véritable spécialité
en fabriquant très habilement et très vite (une manne par
matinée du dimanche) des « tlcrons », des poignards, des
« limandes » pièces plates amygdaloïdes, dont les arètes
usées sur un grès, puis patinées par un procédé spécial,
étaient exportées d‘Amiens par des collectionneurs (1).
Nombre de pièces fausses, taillées et méme polies, furent
ainsi fabriquées par Zidore, Fidèle, etc.
Il arrivait même qu’on les mettait d'avance en place dans
le sable ou les graviers de la 'carrièreet les visiteurs avaient
la satisfaction de les voir découvrir en leur présence, toutes
fraiches (attestations de Pécourt, des frères Lefèvre, Devau-
chelle, Dominique, etc.)
Aujourd’hui, ces artistes ont cessé leur production; les
« Anglés » sont peut-ètre plus difticiles à duper et leurs pas-
· sages moins fréquents. Lesstations préhistoriques plus nom-
breuses ont étendu le champ des recherches ; d'autre part,
les instruments deviennent rares dans les extractions qui
subsistent à St-Acheul.
Il semblerait donc qu’il n’y ait plus rien à dire sur une
station aussi visitée et si connue que celle de St-Acheul.
Cependant les discussions passionnées de MM. G. de Mor-
tillet et d’Acy à la Société d’Anthropologie de Paris (V. Bul-
letins de t88’1-1894) prouvent qu’il y a encore bien des
points à élucider et pour reprendre les paroles de M. d’Ault
du Mesnil (séance du 15 février 1894) : « Des recherches
longues et minutieuses peuvent seules arriver è résoudre
ce difficile problème. Et encore ces investigations nous
ménagent plus d’une surprise .... ).
(1) Les marchands, Potentier, Darty, Normand et bien d‘autres en ont
acquis un bon nombre, le musée d’Amiens également. Nous en avons vu,
nous-méme exposées dans différents musées avec la mention « St-Acheul n;
ici, tout au moins, l’origine n’est pas suspecte!

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- gg)7 _
· ll m’a donc paru utile d'essayer de relever d’une manière
précise la position stratigraphique des silex ouvrésjdans les (
alluvions de St-Acheul et de Montières, afin de déterminer
le plus exactement possible les différents niveaux à indus-
trie humaine. ' p
· Pour cela, j’ai parcouru très régulièrement, dans ces der-
nières années, à mes moments de loisir, les exploitations de A
St-Acheul, récoltant une à une les pièces devenues rares que
les ouvriers découvrent encore, fouillant le sol, questionnaut
les plus anciens terrassiers pour leur faire raconter leurs
trouvailles passées, faisant répéter leurs dires, plusieurs
fois et à différents intervalles, comparant les coupes des
extractions anciennes et nouvelles. J’ai pu ainsi recueillir
quelques `indications, permettant de se rendre compte,
en partie, des erreurs relatives, qui ont pu se produire dans
l‘attribution de niveau aux pièces de §t-Acheul. t '
. Principales causes d’•rreurs (I) _ ·
En laissant de côté les fouilles conduites etsu rveillées parles
personnalités savantes dont nous avons parlé précédemment,
comment les récoltes de pièces ont-elles en lieu fort souvent ?=
‘ Le visiteur arrive dans la carrière, ordinairement pressé
· par le temps, se fait présenter les trouvailles des ouvriers,
choisit parmi elles, demande le lien du gisement et s‘en va.
Mais les renseignements du vendeur ne sont pas toujours ·
sincères et ne peuvent· pas toujours etre exacts (2). · ·
` (1) C'est M. Duchaussoy, notre dévoué président. qui m’a donné l‘idée
de cette étude ; je l‘en remercie vivement ainsi que M. Delambre mon `
premier initiateur. Celui-ci, en me faisant part de ses observations èt de
ses découvertes, m’a fait prendre goût à ces recherches qui sont pour moi
d‘un vif intéret et une agréable distraction à mes fonctions sédentaires.
(2) Si l‘étude méthodique de St-Acheul avait été faite après les pre-
mières constatations, nul doute que les divergences et la confusion qui
sesont produites chez les préhistoriens, n’aientété évitées et que chacun
20

F — 298 ·- ‘
L S‘ll pense que l’acheteur paiera plus généreusement une
É pièce, suivant qu’elle a été trouvée à un niveau moins élevé ou
F inversement, il n’bésitera pas toujours à l’induire en erreur.
E On peut objecter que la patine sufllt pour indiquer le `
  niveau, mais ce n’est pas un critérium absolu (V. G. de
i Mortillet) ; d’ailleurs elle ne peut donner des renseigne-
È ments utiles que pour une carrière déterminée, les extrac- _A
à tions voisines dilfèrant trés souvent. A
i D‘autre part, l’ouvrier, meme sincère, peut ne pas savoir
à . exactement la provenance des piéces qu’il vend. En elfet,
comment procède-t-il dans son extraction? Il mine d’abord
la base de la paroi, puis un compagnon monte à la partie
supérieure et, à l’aide d’une pince, détache un bloc qui peut
avoir deux ou trois mètres de haut. La masse est écrasée et .
ses éléments,cailloux et sables, sont criblés. Une « langue de
chat » apparait-elle sur la vannette, on la range en lieu sûr:
vendue à un amateur le plus cher possible, elle permettra
à l’ouvrier de prendre quelques « consolations »:le métier
est dur et peu rémunérateur. Mais ce qui importe à notre
homme, ce n’est pas le lieu du gisement, que dans ce
cas il ne saurait déterminer qu’approximativement, mais la
beauté de la piece et le gain qu’il espère en tirer. A
ll arrive aussi fréquemment que la trouvaille est portée
. chez le collectionneur ou le marchand le plus proche, ou
l encore vendue à un camarade plus malin, moins pressé, qui
revend à bon compte aux étrangers dont il escompte la venue
(Lameth et Laderrière à Saint-Acheul, Hérent à Montières).
Lorsque leurs silex passeront dans les collections ou les ·
musées, le lieu du gisement, par eux indiqué, sera très
problématique.
fût tombé d'aecord dans Pattribntion des niveaux. Mais on peut affirmer
qu’il n’y a pas eu de contrôle sérieux et que le plus souvent on s’en est
tenu aux attestations des ouvriers auxquels on achetait simplement des
silex ouvrés.

- QQQ -
Nous avons connu des marchands baptisantsilexq de Saint-
Acheul, des pièces de Thennes, d’Abbeville ou de tout autre
localité. _ .
N'est—il pas imprudent de discuter sur des documents
aussi peu sincères ? '
· Une autre cause d’erreur peut encore se’produire fréquem-
ment. ll existe dans le quaternaire des « poches » produites A
par des afïaissements du sol sous-jacent; alors les éléments
des couches supérieures, suivant le mouvement du terrain,
arrivent au niveau des zones inférieures. N’est·ce pas ainsi
que bon nombre de pièces moustériennes (t) ont été trouvées
à la profondeur habituelle des pièces acheuléennes ou
chelléennes 7
De plus la variété des coupes, dans les extractions, même
voisines, est une autre cause de confusion. (
( Dans telle' carriere l’ergeron et les graviers supérieurs
manquent, dans telle autre il n’y a pas de limon fendillé, ni (
de sables gras. Ualtitude des dépots fait différer aussi
l’industrie qu’on y rencontre.
Quelques exemples d'extractiens dent les industries different. 4
Lors des premières découvertes ($54) les extractions se _
trouvaient en bordure de la rueJules Barni et de la Chaussée ,
Périgord ou sur la pente conduisant au Plainseau_(rue du
Pinceau). Les graviers du fond fournissaient à cette époque
de nombreux « coups de poing », silex chelléens d'aujourd'hui._
Les ouvriers d’une carrière en ont trouvé sept ou huit dans
la mème journée (2). »
' (1) M. d’Acy, en 1887, a d'abord affirmé qu’on trouvait des silex-
moustériens à tous les niveaux. En 1894, il revenait sur ses premières
affirmations, insuffisamment contrôlées d'ailIeurs. Il est étonnant que
certains antenne s’en rapportent à ses premières déclarations et omettent
de parler de celles faites en dernier lieu. . .
(2) M. Tellier en a vendu à lui seul des milliers; c‘était lui le fournisseur
attitré des c Anglais ». .

- 300 -
_ Peu à peu les extractions s'éloignèrent de la Chaussée
Périgord en bordant la rue Abladène (aliée des Marronniers)
et le boulevard de Ponl.—Noyelles. Plus tard, d'autres furent
établies près du cimetière Saint—Acheul et dans ces dernières
années boulevard de Bapaume et rue de Boves,
Alors les trouvailles furent bien différentes de celles du
V début.
Prenons comme exemple la carrière Fréville, située en face
le cimetière, dans un clos (aujourd'bui Bultel et Tellier). Les
ouvriers qui l’ont ouverte, il y a plus de vingtans, existent
encore aujourd’hui : Pécourt, Lefèvre etc. Pendant les
premières années d'extraction, les sables gras ont fourni
des pièces acheuléennes en assez grande quantité; dans ces
dernières années, elles sontdevenues rares.Quantaux graviers
du fond, ils n'ont donné, en vingt ans, que quelques pièces
« brutes » ; depuis plusieurs années, les ouvriers n’y ont
rien découvert.
Cependant M. Delambre et moi avons récolté dans ces
memes graviers quelques silex grossièrement taillées et
des éclats paraissant retouchés sur un des côtés : ce sont
sans doute des éolithes. ·
· ll en a été de même au boulevard de Bapaume où l'on a
exploitédepuis quatre ansl’ancienne pépinière Rivière, faisant
l'angle du boulevard et dela rue de Gagny. Les pièces trouvées,
environ deux cents, sont acheuléennes et proviennent des
sables gras; les sables aigres n'ont fourni que deux pièces
chelléennes ; dans les graviers du fond, nous n'avons trouvé
qu’une sorte d‘enclume. Nous parlerons plus tard des couches
supérieures.
Rue de Boves, sables et graviers sont mélangés, sauf les
graviers supérieurs qui couronnenl tout le mélange; la car-
rière actuelle donne des pièces, en grande partie acheu-
léennes, mais aussi quelques pièces chelléennes. Dans cette
sorte de brassage, le niveau ne peut pas donner d’indications

- 30] ..
` précises;seules, la taille et la patine permettent de classer
les outils. Aussi, prise isolément, cette extraction ne peut
fournir de renseignements bien intéressants au sujet des
niveaux.
· ll faut donc compter avec toutes ces difficultés si l’on veut
avoir des documents certains.
Recueillir des silex taillés est chose facile, certains ouvriers
cités précédemment en possèdent un stock (t); ce qui est
plus délicat et essentiel est de déterminer le lieu de leur
gisement, sans omettre la date de la récolte, puisque la
coupe change d'une année à l'autre. On ne doit pas se con-
tenter de récolter les belles pièces, il faut aussi recueillir
celles qui sont mal venues, les éclats de taille, les osse-
ments qui les accompagnent parfois, en un mot tout ce
qui est de nature à apporter quelque éclaircissement dans
Phistoirede ces restes de l’industrie humaine.
ÉPOQUES REPRESENTEES A SAINT-AGHEUL
Avant de décrire les silex taillés de Saint-Acheul et de
donner les coupes des ditïérentes extractions où on les trouve, _
voici le tableau récapitulatif des séries que nous avons
trouvées dans ces dernières années, avec indication de leurs
. niveaux respectifs. Des détails plus précis, tlgures, coupes
etc., seront donnés pour chaque série.
' Panùonrrnioua.
. 1• Pièces très anciennes, simplement écla- âüü d" f°“fi• f‘“` le
tées, a patine tres profonde, aux arêtes usées ( ëaïéîâîgîggiàîg
(très mr" Wj°“'d`h“i)· Barni sur la pente).
(1) De temps à autre ils en expédiant un lot; nous aimons à penser
qu‘on ne les achète que pour ce qu’ils valent et qn‘ils ne constituent pas
des éléments de discussion. .

- 302 ..
2• Pièces chelléennes, très abondantes il y
a trente ans, rue Croix-Saint-Firmin et rues S°b'° aim °“ mé'
avoisinantes, assez rares aujourd’hui sur le mise de sable et de
cailloux.
plateau.
.. 3° Pièces aeheuléennes, les seules que l'on Sam"' $"`°'_°“'d°"
trouve encore communément. 2 ëïexîpmen su-
4• Pièces moustériennes: éclats Levallois ê gnvgen ,,,pé,;em.,
et pièces retaillées sur un ou deux bords. ala base de I'ergeron.
5° Lames magdaléniennes à patine blanche
ou bleuatre (analogues à celles trouvées af Basedelaterreàbri.
Montières, Renancourt, Ailly-sur-Somme et €l¤€· Wrfaœ €!‘8€|’°¤·
Bell0y·sur-Somme (atelier: M. Delambre). }
nsomrnious.
Outils campignyisns et robenhausiens communs.
` ` Coinrowr.
(A suivre). `
` (Communication du 9 juin l905.)
Mammouth gelé en Sibérie (1).
(Vers le milieu d’avril l90|, l’Académie Impériale des
Sciences de Saint-Pétersbourg fut informée par V. N. Skri—
pitsin, gouverneur de Yakoutsk, de la découverte d’nn mam-
'mouth gelé, dansun état presque parfait de conservation,
dans la falaise qui longe la Berezovka, tributaire de droite
de la Kolyma, à 200 milles environ au Nord·Est de Sredne—
Kolymsk à 800 milles environ à l’Ouest du détroit de Behring
. et à quelque 60 milles en deça du cercle arctique.
(1) Tiré du Rapport annuel de la Smithsonianlnstitution (Washington).
Traduit du rapport de O. F. Hem, chef de Vexpédition de l’Académle
Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg, envoyée sur les bords de
la Berezovka pour extraire le mammouth gelé. Ceci n’est qu'un extrait.
Le rapport entier se trouve en russe dans le Bullctinde l’Académie
Impériale, Saint-Pétersbourg, avril lü)2 (cinq séries, vol. XVI, n• L).
Toutes les dates appartiennent au vieux style. .

- 303 -
Grace à la courtoisie du ministre des finances Wilte,
16,300 roubles furent assignés pour envoyer promptement
‘ une expédition, qui devait examiner cette trouvaille Impor-
tante et la mettre en lieu sûr.
0. F. Herz, professeur de Zoologie à l`Académie Impériale
des Sciences fut nommé chef de l’expédition; E. V. Pûzen-
meyer préparateur de Zoologie au méme Institut et D. P.
Sevastianoli', étudiant en géologie à l’Université d’Yuryevck
Vaccompagnèrent. Uexpédition partit de Saint-Pétersbourg
le 3 mai I90I et son chef atteignit la région où se trouvait
le mammouth le 9 septembre. Le 28 août M. Horn officier
de police de Sredne·Kolymsk rejoignit l’expédition).
Sl Août-5 Septembre. — En atteignant Mysova sur la
Kolyma, j’appris que, le cosaque Yavlovski ayant entendu
dire que l'expédition envoyée par l’Académie n’atteindrait
pas Sredne-Kolymsk avant l‘hiver, était allé quelques jours
auparavant jusqu’à l’endroit où se trouvait le mammouth et ·
que, à son retour, c'est·à-dire dans trois ou quatre jours, je
pourrais continuer ma route. Yavlovski arriva le 3 septembre ‘
et, bien que les nouvelles qu’il apportait fussent quelque
peu décourageantes, on pouvait. cependant encore espérer
le succès. Il avait eu l`intention de visiter la région au
printemps, mais en avait été empéché par une maladie grave
dont il venait seulement d’étre guéri. N'eût été ce contre-
temps, il eût recouvert cette trouvaille de pierres et de terre
afin de la préserver des injures de la pluie et des oiseaux de
proie; grace a ces circonstances malheureuses, Yavlovski
me dit que, durant l’été, la pluie avait détrempé la terre à
l’extrémité inférieure de la pente dans laquelle se trouvait
le mammouth, de sorte que les os avaient été arrachés de.
la partie inférieure du corps, le dos tout entier se trouvait
· exposé à l'air et la plus grande partie de la peau de la tete
avait été dévorée par les ours et les loups. Dès le premier
examen la trompe avait déja disparu. Yavlovski raconta qu’il

n î 304 î
avait réuni tous les os qui ·se··trouvaient épars, les avait
placés sur l’animal et avait recouvert le tout de terre et de
pierres de façon à ce que, autant que possible, il ne lui ‘
_ arrivât plus rien de fâcheux avant mon arrivée. N 'ayant vu ·
— ni poils, ni laine sur les parties exposées à l'air, il pensa
qu'il n'y en avait pas eu ou bien que les pluies les avaient
entraînés. _
Je suis bien fâché de n’avoir pu voir S. Tarahykin qui
a découvert le mammouth, mais il était absent àce moment-
là, aussi ne puis-je donner sur cette découverte que les
détails que je tiens de Yavlovski. Vers le milieu d‘aoùt 1900,
Tarabykin étant à la chasse au daim, trouva une défense de
mammouth, pesant environ l66 livres anglaises, un peu au-
” dessus du mammouth trouvé depuis lors et, continuant ses
recherches, il découvrit bientot la tete bien conservée d’un
second mammouth sortant du sol et sur laquelle, cependant,
_ il n’y avait qu’une défense. En vertu de la terreur supersti-
tieuse que les Lamuts ont des corps de mammouths, qui,
· disent—ils, occasionnent des maladies, Tarabykin retourna
âsa tente, distante de l5 milles environ, et parla de sa
découverte â deux Lamuts M. Tapchin et V. Dietkor. Ces
hommes vinrent me voir deux fois à l’endroit où avait été
faite la découverte et, apres un long interrogatoire,me dirent
qu'au moment où l’on avait trouvé l’animal, la peau de la
tete était déjà en partie détruite et qu'il n'y avait pas de
trompe ou de « nez ». Les Lamuts dirent qu’à l’endroit
où ils trancherent la défense, le lendemain de la décou-
verte, il n’y avait qu’un petit morceau de peau abimée. Ils
, pensaient que la téte avait dû étre exposée à l'air pendant
pres d’un an avant qu‘ils la découvrissent, mais affir-
mèrent ne pas l’avoir vue auparavant, car c’était la première
I fois qu‘ils venaient en cet endroit ; de plus, ajoutèrent-ils,
g ils n’avaient jamais vu de mammouth dans toute leur vie.
, Remarquez que le Lamut Tapchin avait 90 ans.
l
· L

.. 305 -
` A la tin d’aout l900, les trois Lamuts se rendirent à Kolyma
où ils vendirent les deux défenses à Yavlovski, lui disant que
la plus petite qui ïpesait plus de 63 livres appartenait à un
mammouth qui se trouvait probablement enfoui dans le sol
et en parfait état de conservation, mais qu'ils n’osaient y
toucher. Le cosaque Yavlovski, plus intelligent qu’eux, com-
prit l'importance de la découverte, leur tlxa un·rendez~vous
pour le l" novembre afin d’aller avec eux voir le mammouth.
ll dit aux Lamnts que, si ce qu'ils disaient était vrai il le
ferait savoir à l'Empereur qui pourrait envoyer une expédi-
tion chargée de transporter l’animal tout entier à Saint-
Pétersbourg. Cela satisfit les Lamuts; maisil est regrettable
que Yavlovski ne leur ait pas dit' de recouvrir de terre le
mammouth. '
Au commencement de novembre 1900, Yavlovski, accom-
pagné des Lamuts, alla voir le mammouth. il découpa un
morceau de peau de latete, un morceau semblable de la
cuisse gauche et recueillit une petite portion de l’estomac,
avec ce qu’il contenait : il les porta, ainsi que la défense à
Sredne·KolymsIr, en guise de témoignages de sa découverte
et les donna au commissaire de police qui lui était adjoint,
N. L. Horn, qui décida de juger par lui—meme de l’impor·
tance de la découverte et ensuite de faire son rapport au
gouverneur de·Yakoutsk. Les parties sus-mentionnées furent
L alors envoyées à l'Académie Impériale des Sciences à Saint-
Pétersbourg où elles arrivèrent après notre départ.
An milieu de décembre. Horn et Yavlovski examinèrent
tous deux lemammouth et tirent leur rapport au gouver-
neur de Yakoutsk qui à son tour, envoya le rapport de Horn
à Saint-Pétersbourg.
1 1 Septembre 1901. —— Il a fait si chaud aujourd’hui que
le sol en se desséchant est devenu facilement maniable:
j'ai pu commencer mon travail d’excavation.
Le mammouth se trouve à un tiers de mille de nos tentes

.. 305 ..
et à 35 mètres au·dessus du niveau actuel de l'eau, sur la
rive gauche de la Berezovka. Le corps se trouve dans une
falaise qui regarde l’Est et s’étend en hémicycle sur une
longueur d‘un mille. La partie de la falaise qu'on a démolie
s’incline vers la rivière en formant un angle de 35° à partir
de la couche supérieure de terrain au-dessus de laquelle
s’étend la « taiga » ou foret marécageuse de Sibérie. La
surface de la falaise a 113 mètres de large et 55 mètres de
haut. Le corps du mammouth est à 62 mètres en arrière de la
rive. D'après les mesures que j’ai prises à diiférents endroits,
la couche supérieure de terre, recouverte de mousses, a une
épaisseur de 30 à 52 centimètres. Au-dessous se trouve une
masse argileuse: 1/3 d’argile et 2/3 de terre, atteignant
2 mètres d’épaisseur et mème 4 mètres par endroits, mélan-
gée de pierres, de racines, de morceaux de bois, de lamelles
de glace épaisses de 15 à 18 centimètres qui s’étendent sous
la masse. Au·dessous de cette assise d'alluvions se trouve
une muraille de glace verticale qui s'élève, libre, à une dis-
tance de 5 mètres et mème par endroits de 7 mètres au-
dessus du mammouth. Cette muraille de glace s‘incline pro-
bablement vers la rivière sous le méme angle que toute la
falaise. J’ai l’intention de l’explorer plus tard. Sur cette
muraille de glace, que je suppose etre inclinée, se trouvent
d'immenses masses de terre informes ainsi que des monti-
cules qui, évidemment, ont dû etre entraînés durant les
. fortes pluies par le dégel graduel du mur de glace et par
l’eau qui tombe de la « Taiga » et de la colline haute de
120 mètres qui s’élève en arrière de la muraille à environ i/6
de mille de la rive.
Si l’on en croit les Lamuts natifs de la région, la tète du
mammouth fut mise à nu il y a deux ans par ce mouvement
d’éboulement ou par l'écroulement d’une grande màsse de
terre, le reste du corps ne fut mis à découvert qu'à la fln
d'Aoùt 1900.

- 361 -
Après avoir fait quelques esquisses je commençai à creuser
la masse de terre où se trouvait le mammouth. Bientôt je
mis le crane à nu. Malheureusement la plus grande partie
de la peau de la tète avait été dévorée par les carnassiers
durant l’été demier. A ma grande surprise, je trouvai entre
les dents des fragments de nourriture bien conservés, ce qui
prouve qu’après une courte lutte contre la mort, notre
mammouth mourut dans cette méme position. La preuve
que ce que nous trouvàmes était de la nourriture et non des
substances apportées récemment fut faite en comparant ceci _
avec le contenu de l'estomac.'
Sur la moitié gauche de l’os des mâchoires, je vis les
marques de la hache, qu’employèrent les Lamuts pour
enlever la défense et je pus ainsi déterminer d’une manière
déûnitive que la défense que j’avais vue à Sredne-Kolymsk
appartenait bien à ce mammouth car j’avais soigneusement
mesuré et étudié sur elle la façon dont elle avait été brisée.
Evidemment la défense de drqite était tombée depuis long-
temps car je ne pus découvrir sur la tete aucune traces de
brisures de ce coté. La machoire inférieure qui tenait solide-
ment au sol, reposait sur un grand morceau de peau qui,
par la suite, me parut appartenir à la partie supérieure de
la poitrine. »
D’abord je donnai ordre de retirer soigneusement la masse
de terre de dessus le mammouth, en commençant par la tete.
A une profondeur de 68 centimètres nous trouvames la patte
gauche de devant encore recouverte de poils sur tout le
pourtour jusqu’à l’humérus. [/épiderme devait étre complè-
tement détruit, mais étant donné l’humidité de la terre les
poils tenaient encore à la peau. En l’entourant de glace,
peut-étre pourrons·nous réussir à le transporter à Saint-
Pétersbourg.
Autant qu'on peut en juger après un premier examen, les
poils dela partie supérieure de la patte gauche de devant

- 308 - .
sont d’un'brun jaune, longs de 25 à 30 centimètres pour la
partie inférieure, tandis que la partie supérieure longue de
IO a I2 centimètres est d’un brun roux; l’extrémité en est
brisée. La patte gauche est repliée ; il en ressort que le mam-
mouth a essayé de ramper hors de la crevasse dans laquelle
il était probablement tombé; mais il s’était sans doute
blessé trop sérieusement dans sa chute; il ne put en sortir.
En continuant à creuser, nous découvrlmes la patte
droite de devant qui, durant la chute de l’animal, s'était
trouvée placée presque horizontalement sous l'abdomeu.
' ‘ Seule une portion insignifiante de poils a été conservée.
Sur la patte gauche de derrière j’ai trouvé aussi quelques
débris de chair dans laquelle on pouvait facilement discerner
les muscles. L’odeur dégagée par cette extrémité était insup-
portable ; aussi était—il nécessaire d‘interr0mpre le travail à
chaque instant. Un lavage soigné ne parvint pas a ôter à nos
mains cette horrible odeur et cependant nous étions obligés
d'opérer les mains nues. _
12 septembre. — Après que nous eùmes enlevé la terre
de dessous la patte gauche nous aperçumes les poils épais
qui en recouvraient la partie inférieure, en particulier ceux
qui se trouvaient à l'articulation du pied, Une partie de ces
poils se détacha avec la terre mais la plus grande partie
pourra étre conservée à l‘aide de bandages. Au milieu des
poils d’un brun-jaunâtre, semblables par la couleur au
vetement d'été d’un jeune chameau se trouvent d'épaisses
toutfes de poils raides de 10 à 12 centimètres de long. La
couleur de ces poils, dans la partie inférieure de la patte, est
rouan, tandis que ceux quise trouventau dehors et en dedans,
vers le milieu de l‘avant~bras, sont brun sombre, un peu
plus clairs à leurs extrémités. Cinq ongles énormes en
forme de sabot se trouvent à Pextrémité des doigts.
· La laine dela patte gauche de derriere, dont la couleur
varie entre le brun-roux et le rouan, n’était pas si épaisse

- 309 -
que sur la patte de devant, si l'on en juge par les restes de
poils, et la partie brun·jaune y était plus courte. La Ion-
gueur de ces débris de poils varie de 4 a I2 centimètres.
Les racines des poils se sont pourries avec l’épiderme.
_ Après-midi nous creusàmes le monticule jusqu'a une pro-
fondeur de 2* 4 à droite du mammouth. Nous y trouvàmes
entre la couche supérieure de terre et la muraillle de glace
verticale, des racines et des parties d'arbres ainsi que des
pierres rondes. Sous cette couche de terre, épaisse de 2** 1/2,1
je heurtai d’abord de l’eau gelée d’une épaisseur de |8 cen-
timètres ayant pour origine un dégel : puis une mince assise
de terre, sous ce|le·ci une nouvelle couche de glace ; enfln
la patte droite de devant du mammouth fut mise adécou-
vert. La laine qui avait couvert la partie supérieure de la
patte avait entièrement disparu, arrachée sans doute par
‘ les masses glissantes de glace et de terre. Il en était de
méme de la laine qui couvrait les autres parties de l’animal.'
La patte droite de devant était placée de telle façon,
qu’elle semblait indiquer que l'animal après sa chute s’était
soutenu sur cette patte tout en essayant d‘avancer avec la
gauche. Nous en conclùmes que c’est dans cette position
qu’il s’épuisa et mourut a cet endroit méme: il n'a pas, en `
aucun cas, été entraîné là par l‘eau. La présence d’une foun.
· rure épaisse montre que l’animaI était fait pour endurer le
froid et il est peu probable qu’il soit mort de faim, car il
avait dans l’estomac une grande quantité de fragments d’ali«
ments. La tete regarde le Midi. .
· 13 Septembre - Aujourd'hui nous avons pris des photo-
graphies. J’ai fouillé le voisinage pour y trouver des os
d’autres animaux et j'ai trouvé ça et là des cornes de Daims
du Nord.
4 4 Septembre. — Pour essayer de trouver les restes du
tronc j'ordonnai de creuser le monticule vers le Sud ct le O
Sud-Est; mais je ne les ai pas trouvés. Sans doute cette pare
\  

1 — 310 —-
g tie a été mise à nu avant le reste et a depuis longtemps été
détruite ou dévorée. J’examinai chaque pelletée de terre :
j‘y trouvai seulement des débris de poils ; ce fut tout.
Un os trouvé à 1'“ 82 au Sud de l'excavation fut reconnu
dans la suite, pour appartenir au crane d’un Daim du Nord. _
Après le diner je commençai à déblayer la glace du coté
droit. Tout près dela partie extérieure de la patte droite
de devant, la glace était de couleur brune, épaisse de 23 cen-
timètres, de 27 centimètres au-dessus de la patte qui regar-
dait aussi vers le Sud comme la patte gauche de derrière. Au-
dessous des deux pattes se trouvait une assise de glace de
3 centimètres d‘épaisseur: après avoir enlevé l’auimal, nous
trouvàmes qu'elle s'6tendait sous le corps tout entier. Près
de la patte droite de derrière, du coté Nord, dans la direction
de l’éminence la glace s’épaississait, et atteignait 71 centi-
mètres; puis on trouvait la couche de terre, celle-ci épaisse au
plus de 11 centimètres s’étend jusqu'au milieu du côté
droit de l’abdomen où elle atteint 10 centimètres d’épaisseur.
Une découverte très intéressante fut faite à une distance
de 13 centimètres entre la surface du sol et la patte droite
de derrière : nous découvrlmes l'extrémité de la queue
' recouverte de poils que nous recueillîmes et examinames.
(voir 21 septembre).
15 Septembre. - La neige a complètement disparu de la
falaise. Cependant j’ai arreté les fouilles pour les reprendre
quand arriveront mes compagnons que nous avons laissés
en arrière et atln que M. Sevastianotï puisse faire son examen
géologique. Aûn de pouvoir désarticuler le mammouth
quand le froid sera venu, j’ai l’intention de construire au-
dessus de l'animal un baraquement que l'on pourra chaulïer
et à cet etïet je vais, un de ces jours, faire couper des arbres
et les faire transformer en planches; En attendant j’ai recou-
· vert l'animal de toile goudronnée pour le préserver de la
neige, s’il y a lieu.

- 3|l` - '
l 6 Septembre •- Par un temps claim j’ai fait une excur-
sion au sommet de la colline à l'Est de l’endroit où jeme
trouve et j'en ai rapporté quelques spécimens de la flore de la
montagne. J’y ajoute une esquisse de la Berezovka vue de là.
17 Septembre. — La région de la falaise s’étend le long
de la boucle faite par la Berezovka et le long du profond
canal de cette rivière à un mille vers le Sud où elle s’abaisse'
graduellement.
Au printemps de hautes masses de terre s’en détachent,
des recherches géologiques plus approfondies détermineront
comment est formée la falaise et cependant, bien que je ne
sois pas un géologue, je considère comme un devoir d'ex-
. poser ici mes vues personnelles. Selon moi, la région tout_
entière de la falaise repose sur un glacier qui se désagrége
_ et dans lequel on peut voir de profondes crevasses. .
· L’eau qui tombe de la « tafga » ou des collines voisines,
mélangée de terre, de pierres, et de morceaux de bois, apeu
à peu rempli ces crevasses.
Plus tard le tout fut recouvert par une couche de terre sur
laquelle, sans aucun doute, se 'développa une flore riche,
qui·fut une nourriture excellente pour les mammouths et
les autres animaux. l .
· Si cette flore était identique à la flore actuelle; cela ne ‘
pourra étre déterminé que lorsque les fragments d’aliment.s
trouvés dans la gueule et l'estomac du mammouth auront
été examinés et comparés avec les plantes que j’ai recueil-
lies sur la falaise. ‘ .
A cette époque, la couche supérieure de terrain n'était
sans doute pas partout assez ferme pour supporter le poids
des mammouths et sans doute que notre. spécimen tomba
dans une crevasse, ce_ qui expliquerait la position et la
fracture de certains os trés lourds tels que le pelvis et l'avant~
bras droit.Après sa chute, le mammouth essaya sans nul doute ·
de ramper hors du trou, la position des deux pattes de devant

· ` '— 3f2 —
étant particulièrement semblable à celle d’un animal qui fait
un tel effort, mais ses blessures étaient si sérieuses que ses
forces l'aband0nnèrent et il périt bientôt.
Lafosse, large de 4 mètres carrés, que nous creusames
après avoir enlevé le mammouth, montra que la muraille de
glace devait etre très profonde et se prolonger sous le lit de
la rivière. A une profondeur de l'“7, dans la fosse, je trouvai
de la glace semblable à celle de la partie supérieure de la
muraille. ' ° ` ` '
A environ l00 mètres au Nord, plus has meme que le
tombeau du `mammouth, se trouve une falaise de glace
recouverte par une couche de terre de 2 centimètres l/2
d’épaisseur, dont la structure est identique à celle de la
muraille supérieure.`La glace qui est exposée à l‘air est d’un
brun terreux et contient de nombreuses bulles d'air, quel-
quesâuhes de forme allongée, longues de 2 à 5 millimètres ;
d‘autres'sphériques d’un diamètre de I/2 à 2 millimètres.
Parmi les bulles qui sont souvent réunies, se trouvent de
minces couches de sable ou d’argile qui, par endroit, forment
de petites masses. Vers le bas de la falaise, la glace devient
plus solide et plus transparente, par place toute blanche et
cassante. Après étre restée exposée à l‘air, meme pendant
' peu de temps, la glace reprend une couleur `d`un brun-
A jaunâtre et ressemble alors à la vieille glace. D’un autre côté,
la glace qui est formée de glace mélangée de neige est
~ toujours transparente, blanche et dure, et il semble qu‘elle
soit rayée, à cause des bulles d’air allongées qui dépassent
' une longueur de plus de 20 millimètres. _ · '
ll me semble peu probable que la muraille de glace ait
été formée de neige, le versant tout entier de la montagne
faisant face à l'Est,et, durant l'été, étant soumis aux rayons
du soleil à un tel point qu’une certaine quantité de neige a
dû fondre sous l'intluence de ces rayons ainsi que sous celle
de la masse chaude de pierres de .la montagne voisine. Ne

— 313 -
voyons-nous pas ici devant nous la pierre primitive ou, ainsi
que le baron Toll l’appelle, la pierre de glace qui provient
de la période glaciaire? '
ll est difficile de concevoir, dans le cas présent, la forma-
tion d’une vallée de glace qui aurait atteint 50 mètres de
haut: on ne peut en elfet admettre qu’une telle quantité
d’eau ait été interceptée, si l‘on considère la profondeur de
la Berezovka.
18 Septembre. — Aujourdhui, nous nous sommes trans?
portés de nos tentes dans notre nouvelle maison d’hiver,
batie, d'après mes instructions, dans les bois, à un endroit
protégé des vents du Nord. Vers le soir nous fûmes installés
et nous nous sentimes à notre aise, soupant près du feu,
dans une chambre bien chauffée.
19 Septembre. - Dans des crevasses du sol, j'ai trouvé
des parties bien conservées de Betula nana, qui ne pousse
` plus a présent dans les endroits élevés quoique, dans les
lieux bien abrités, on en trouve parfois des tiges de l’épais-
seur d’un bras humain. _
Le bois désigné pour construire une maison au-dessus du
mammouth est déjà coupé et préparé et nous pourrons
commencer à travailler dès que nos compagnons de voyage
seront arrivés.
Bien que le mammouth soit gelé, l’odeur qn’il dégage est
très désagréable. ' O. F. Hsnz.
(A suivre) (1). ·
Ouvrages reçus. ·
Deutscher naturwissenschaftlicher medicinischer Verein für
Bohmen: « Lo·r0s » à Prague. Bulletins des séances. Année
_ 1903. 51* volume. - Alfred Fiscuan. Descendance de
(1) Cet article intéressant a été traduit de Panglais par M"• Charlotte
Lenel, à qui nous adressons nos plus sincères remerctments. (H. D.)

- 311 —
l’homme et les plus vieilles races humaines. — A. Pascunn.
Flore algologique du Bôhmerwald. — D' G. Liman. Débris de
Batraciens et de Poissons dans la houille brune de Skiritz
. près Brüx. — D' V. Scnumum. Exsiccata d’Hépatiques
d'Europe; observations sur la troisieme série. - R. Ban.
Matériaux pour l’étude du Mycelium de l’Ustilago vio-
lacea Pers.
Natur/`orschende Gesellschaft à Emden, 88° année 1902-1903.
— P. Dnosr. Notes d'études sur la poussiere terrestre. —
F. Fnumcns. Explications sur la carte historique des environs
d'Ems dans la Frise Orientale.
Naturwissenschaftliche Gesellschaft â Chemnitz. 15° volume.
Octobre 1899 à Septembre 1903. — D' Gnîmz. Travail
nouveau sur la sexualité des plantes. — D' A. Psnz. Etude
sur la force de résistance_que peuvent offrir les montagnes
de l’Allemagne centrale, dans le cas d’une dislocation de la
terre. — D' J.-T. STBRZEL. Note sur l’état des Collections
d’histoire naturelle de la ville de Chemnitz. — Pam. SÃumcn.
Le Jardin scolaire de Chemnitz. — Prof. D' A. Gonnnnne.
Les Eaux minérales naturelles du royaume de Saxe. -
D' Fnrrz GnÃm·z. Émigrations ascendantes et descendantes
des Plantes.
Mxturwùsemchaftliche Gesellschaft « Isis » à Dresde. Procès-
verbaux et Mémoires. — Année 1903. Juillet à Décembre.
— A. Bsvruiniv. Controle de la moyenne de Palimentation à
Dresde. — J. Horrnunorn. Nouvelles stations néolithiques
dans les environs de Lommatzsch. — H. Eusnmannr. Remar-
ques sur les végétaux tertiaires de Kônigsgnad. —Année1904.
Janvier à Juin. — D' W. Pwrnascnncx. Note sur les couches
les plus récentes de la Craie de Saxe. -— D' K. Dsmnonn.
Sur les populations naines d’Europe. —— D' B. Scnonnnn.
Acquisitions de la Flore saxonne en 1903. — 1901. Juillet à
Décembre. —- Prof. D' Enusr Kanxowsxv. La Patine de Mar-
cassite de la Néphrite des Palatlttes. ‘

— 315 —
Société des Naturalxlstes Luxembourgeoù Faurta. Comptes
rendus des Séances, l3° année, 1903. — Huazar Müunn-
. annosa._Contributions à la faune des Papillons du Luxem-
bourg. —— Prof. J. Kasm. Les Plantes en lutte avec leur
voisinage; séries de conférences biologiques.
Naturforschende Gesellschaft ai Leipzig. Procès-verbaux,
28 et 29** années 1901-1902. -— D' Rncaaao Scauurr. Des
fasciations dans les Fougères. - Prof. D' Sruaovrn. Observa-
tions sur un Loir et sur le genre de nourriture de quelques
animaux. — Prof. D’ Hsume. Sur la vie dans les Hautes-
Alpes: Mal de montagne. — Prof. D' Smnora. Notes sur les
Plcilomycides et les Arionides. — D' Rrcmnn Scmun·r. Les
Zoocécidies du Tyrol.
Naturwiuemchaftlichw Vereîn à Hambourg : Verhandlun-
gen, 1903. 3* série XI. — Gsono Umsn. Contributions à la
Faune des marais d’Eppendor|' près de Hambourg. — Prot`. ,
E. Zacnamas. Note sur la production déficitaire du Fraisier
des quatre~saisons. — D' R. Tutu. La Flore des Mousses de
quelques marais élevés, en particulier le marais de Himmel,
pres de Quickborn:
' Musée Zoologsyue de l'Académie Impériale des Sciences de
Saint-Pétersbourg. 1903. T. VIII, N° 2. — N. Kmrowrrscn.
Résultats zoologiques de l'expédition Russe au Spitzberg.
· Mollusques et Brachiopodes, IV‘ supplément. Poissons,
supplément. — G.-0. Saas. Travail sur la Faune des Crus-
tacés de l’Asie Centrale; Cladocères; Copépodes et Ostracodes.
Naturwissenschaftliclae Gesellsc/sa/'t (SOCÈÉGS scientiarum
naturalium Croatica) « Glamik ». Vol. XVI. 1'• livraison
pour 1904. D' E. llôssmzn. Note sur les travaux du Comité
ornithologique Croate de Zagreb en 1903. Vol d’automne
des oiseaux en Croatie et en Slavonie. — D' D. Gowmovnc-
Knauaoeea. Note sur Page des dépots diluviens de Krapina.
— M. Manon. L'0rnithologie de Zengg. — D' D. GovA¤ovxc· `
Bauanneaa. Les variations dans le squelette de l'homme aux
· •  

— 316 —-
premiers ages du Dilivium. —— D' A. Lanenorren. Liste des
poissons importés au Muséum de Zagreb en 1900.
Verein für Vaterlandische Naturkunde in Württemberg à
Stuttgart. 60° année: Jahreshefte. H. A. Dieremcn La Flore
des deux Albmarkung. — Guen. Matériaux pour la faune
des Vitrellines du Württemberg. — Tn. Hunaen. Contribu-
tion à la biologie d’iusectes rares indigènes ; Catalogue
systématique des Cicadines d'Allemagne. — C. Kerr. Contri-
butions à la biologie des insectes. —- 0. Nüssuu. Note sur
Corégones. — H. Scnusrsn. Sur la présence du Bactrgllium
canaliculatum Herr. dans la formation carbonifère des Lettons
du Württemberg. — E. Scuurze. La Faune de la Molasse
souabe ; 1'° partie : Spongiaires et Echinodermes. -
Wn.¤sx.u Snmow. Anatomie de la Vitrclla Quenstedtii Clefsin.
Vereùt für Naturwissenschaftlzche Unterhaltung zu Ham-
bourg. 1900-1903. XIl• volume. — A. Swann. Les Microlépi-
doptères de Hambourg et des environs. -— H. Pnrnasmv. La
Faune conchyliologique de l‘Elbe inférieure. — J. lrznnoor.
Les Mammifères de l’Elbe inférieure.
Koninklijke Vereeniging in Nederlandsch-Indië. Tiïdschrtft.
Vol. LXllI. — D' S. H. Kooaonas. Notice sur la Flore des'
Phanérogames de Java, Embryophyta siphonogama récoltées
_ par les docteurs M. Brisgen et W. Bosse. Deuxième énumé-
· ration des plantes phanérogames de Minahass. Evénements
volcaniques et tremblements de terre survenus dans les iles
de l'archipel Néerlandais pendant l’année 1902. Coup d’œil
sur les phénomènes volcaniques qui se sont produits dans
Parchipel Néerlandais depuis 1861.
v Société Impériale des'Naturali.stes de Moscou. — Bulletin.
Année 1904. N° 1. J. J. Geaassmov. La Physiologie de la
cellule. — Bulletin n° 4: M. Wanna. Les Rhinocérotides
tertiaires de l'I|e de Samos.
' Naturwis:crtschaftlichc1· Verein des Trencséner Comitates à
Trcnczen. 25* et 26• années. Jahrcsheftc. Josnrn L. Homer.

- — 3|'7 -v
Voyage dans le Petit Krivan, avec des remarques sur la
botanique. — J. Nussnwunn. Faune des profondeurs des
Bouches du Cattaro. • _
Société des Naturalistes de la Nouvelleëllursie, d Odessa. '
Mémoires. T. XV, parties I et 2. —— W. Rorusnr. Action de
_ l’éther et du chloroforme sur la sensibilité des Microorga-
nismes. — A. Bnwunn. Courtes notices sur les Reptiles et
les Amphîbies de la Bessarabie, du gouvernement de Cher-
son, de la Crimée et de la partie Nord-Occidentale du Cau-
case entre Noworossysk et Adler. — N. Ganeonovrrcn-
Bsnzsovsni. Les dépots postpliocenes du type Caspien dans
le gouvernement de Noworossysk (dans le Caucase). —-
N. Lxeiuu. Les Myriapodes du littoral du pont Caucasien.
— A. Knossovsxv. Examen de la méthode de la prédiction
du temps de M. N. Demtschinsky. — .l. Lnmanmsmr. Contri-
butions à Ia faune cavernicole de la Crimée. -— Mam:
Pxntow. Le Procamelus du gouvernement de Kherson. —
P.-S. Tcnssrsnixov. Flore des Phanérogames d’0dessa: _
supplément aux mémoires de la Société des Naturalistes de .
la Nouvelle- Russie. · -
Société des Naturalistes de Kiev. Mémoires. T. XVIII. ·-
W. LOUTSCHISKI. Quelques mots sur les sables et les grès du
gouvernement de Kiev. Sur quelques gisements de minéraux •
utiles au Sud du gouvernement de Kiev. Sur les restes orga- A
niques dans les dépôts posttertiaires du district de Kaner. _
— W. Sovvmsxr. Introduction à l’étude de la Faune du
bassin marin Ponto-Aralo-Caspien, sous le point de vue
d’une province zoogéographique indépendante. _
Musée Zoologique de l’A cadémie Impériale des Science: de
Saint-Pétersbourg. Annuaire 1904. T. IX, N°' I-2. — V.
Bmucui. Note sur les formes du genre Dendrocoptes, famille
des Picidœ. — 0.-M. Rnwrnn. Capsides récoltées en Perse
par le D' N. A. Zarudny. — O.-V. Lmsrow. Sur deux nou-
veaux Entozoaires des Acipenserides. — A. Binum. Mélanges

— 318 — -
Scorpiologiques. — M. Mxcntunowsxv. Sur Pilerpétologie de
la province Transcapienne. — R. Pisasiç. Note sur les
Hydrachnides récoltés jusqu’à ce jour par la station biolo-
gique du Wolga à· Saratov. -— G. Jacoasox. Matériaux pour
la Connaissance des Termites de Russie. — V. Bmucm.
Revision des espèces et des genres de la famille des Accen-
toridœ, ordre des Passérxformes. —— M. Micnaiwwsnr. Les
Echinodermes récoltés par le brise-glace le Yerma/¢ pendant
_ l'été de t90i.
Verein für Valerldndische Naturkunde in Württembrrg.
60° année 1904. Supplément. -— Liste des ouvrages parus
sur la Minéralogie, la Géologie, la Préhistoire et l'Hydro·
logie concernant le Württemberg, le llohenzollern et pays
voisins.
Societas Entomologica. Journal de la Société entomologique
Internationale. XIX' année. N°‘ lt a 22. Octobre t904 a
Février l905. - Fran. Hiust. Géométrides de la Haute-
Autriche (suite). — PAUL Bonn. La faune des Carabus de la
vallée d'A0ste. — CAM. Fmnos. Note sur mes essais de tem-
wérature en 1903-I904. Expériences sur le genre Papilio. —
Hsmiv Fnnsiunv. Smerinthus tremulac F. de W. en Finlande.
Naturforschende Geselbchaft in Danzig. - Catalogue de la
` bibliothèque de la Société. t*• partie: Mathématiques et
Astronomie.
Senckenbergische Natur/'orschende Gesellschaft in Frankfurt
· am Main: Bericht l904. -— Prof. D' R. Buacxnannr. La biolo-
gie des Grecs. - D' J.-G. ns Man. Un nouveau Nématode de
Patagonie: Plectus Patagonicus. — Prof. D' F. Ricnrans. Les
œufs des Tardigrades. — D' F. Rônsn. La peau des Mammi-
fères. ·

I — 319 —
OBSERVATIONS METÉOROLOGIQUES.
' Station agronomùyue d' Amiens. — Altitude 31".
· Juillet 1905. ,
  I:·\1\C|M1-Z'I"1\E. TBIIPÈRATUHEIÉ   E    Q   É; I
  È;         REMARQUES.
ICI minima msslm msxime   'L É êâ "'   E  
.   I
I 1 51.5 757,5 16,2 21,5 87 -· W 10 5,5 Couvert le matin. '
; 2 57,5 62,5 I3,8 26,5 60 ¤ SW 2 10,0 Beau temps.
3 62 61 I2,8 21,8 85 ¤ NW 8 10,0 ` id,
· 1 57 61 13,5 26,1,1 B9 60,7 NNE I0 2,0 Orage av. pluie et gr. I
I 5 57 60 15,5 I9,0 92 0,8 ENE 10 0,0 Pluie à 611. soir. ·
I 58 61 12,8 21,2 92 0.1 NE 10 10,0 Beau. Petite pl. iv s. I
[ 7 61 62 10,2 23,0 66 » NE 0 11,0 Beau.
60,5 62 11,6 26.6 6'1 » NE 0 12,0 Temps chaud.
I 59 61 16,2 29,0 71 7,1 Fl 2 8,0 2 orages l‘nprès-midi.
`1 6l 62. 16,0 23,6 75 3,0 NW 5 1,0 Couv. P" pl, àî h s. I
I11 61,5 62 16,8 23,0 85 » NNW I0 1,0 Bean le soir. `
I12 6|,5 62 IB,0 22.2 92 sa NNW 10 2,5 Couvert.
13 62 61 12,5 23,0 81 » NNW I0 6,5 Temps assez beau
11 02.5 B1 13,5 26,0 Bl r N 0 1},0 Beau temps. ,
-15 59,5 62,5 13,2 21,8 92 » NNW 10 7,0 Cowert le matin; '
I16 57,5 59,5 15,8 22,6 711 I2,5 NW 5 1,0 Dr. à 1l h H2 du 111. ·
17 59 61 I2,0 23,8 75 » NNW 3 6,0 Assez beau. I
1 59,5 61,5 11,8 19,1 71 » N W 10 1,5 Couvert.
19 61,5 61_5 I3,0 22,8 60 » N 5 I0.5 Beau.
I2 B2 81,5 8,5 23,5 51 » NE 0 1|,0 Temps chaud.
2l 60 62 12,1 27,0 61 1. N 5 9,0 id.
*22 59 60,5 I1,0 28,0 82 ¤ N 0 8,5 id.
l 56 59 I3 8 21,5 91 3,8 WNW 10 0.5 Pluvieux.
II1 56,5 60 16,0 23,0 78 n NNW IO 7,0 Couvert le matin.
I25 60 60.5 I2,0 21,5 82 » N 2 9,5 Been temps. '
IE 59 60,5 IB,2 27,2 87 e N 1 7,0 Uiel couvertle matin. 1
I-7 56,5 53,5 15.0 31,1 75 » N 2 5,0 Be1luma1..T.à1h. I;'2. I
2 et 5B 18,0 25,1 79 10,5 N 10 0,0 Urago dans lajouruée.
*1 53 59 16,1 20,1 90 0,5 E 10 8,5 Temps chaud. '
58,5 60 16,5 22,0 68 » N W 5 11,5 Beau.
1 59,5 60 I0,2 21,1 70 0,l W 1 6,0 Pluie la nuit. I
Total de le pluie en millimètres : 100,6 ·
Abréviations et observations: B. Bonrrssqne. — Br. Brouillard. - Ecl. Belair. — GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Gràle. — Ng. Neige. — Or. Orsge. —‘1‘on. Tonnerre. - L'61.st du e1e1,ls direc-
tion du vent, l'é1s1 hygrométrlque sont observés i 9 lt. du malin. — L'6ts1 du ciel est mesuré de
0 à 10,en dixièmes de nébnloslté. — Les heures de soiell sont mesurées avec Phéttogrspne de
Campbell. _ .
À

. - Eli) —
OBSERVATIONS IETÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d’Amien:. — Altitude 34*.
_ l Août 1905. .
, 2 naaouàtaa. vàarruan.   É E É É É I:   E  
n- ¤ ., 3 , ,, > S u 1; 2 aaaanqnas.
` É minima mininnrmaxina   °* lg E S 2 = ·
4 ¤
I 56,5 760 13,0 22,5 92 · NNW 8 4,0 Nuageux.
_ · 55 58 10,5 24,2 79 a NNW 5 6,5 Assez beau.
50,5 55 14,4· 25,5 74 19,0 SW 10 1,5 Pluie le s. et Io nuit.
. V 52 54 14,8 20,4 94 0,9 S 10 2,5 Pluie le matin.
55 58 13,6 23,6 74 3,0 WSW 8 2,5 Orage 5 4 h soir.
. 58 61 13,8 20,5 82 1,2 NW I0 4,5 Pluie la nuit.
58 61 . 10,2 19.0 96 17,8 W 10 0,0 Pluie tout le jour.
P 58 60 14,0 23,5 86 • WSW 8 2,5 Couvert.
' 57,5 60 12,5 21,6 79 4,4 W 8 0,5 Pluie.
1  53, 60 14,0 21,0 93 a WN 10 2,5 Couvert.
 I1 60 63 11,2 20,8 73 1,3 NW 5 4,5 Aversesdanslajonrm
I. 63 65 11,0 21,4 66 • N 2 8,5 Beau temps.
 l 62,5 65 .8,6 23,6 69 » N 2 7,0 id.
, L ~ 60_ 63 12,0 27,0 73 n NE 0 8,0 Beau tempschaud.
I` 58 60,5 12,5 28,0 64 1,0 NE 0 6,5 Chaud. Orage la nuit
, · 57 60 16,8 2I,8 83 1,2 NE 10 0,0 Pluie Ilne le jour.
I 60 61 14,0 23,6 76 n ENE 4 4,5 Beau le matin.
1  57,5 60,5 15,5 25,2 80 1,0 W 5 5,0 Plule la nuit.
1  57,5 61 15,0 21 8 71 » NNW 5 8 0 Assez beau.
M 58 61 13,0 21:0 77 » NW 10 0:0 Ciel couvert.
59 61 5 13,5 22,8 81 » W 10 5 5 Assez beau.
a 55,5 59, 12,0 22,6 64 1,2 W 2 6:5 Orage à 10 h. 1/2a.
· 55,5 60 11,6 20,4 70 n W 8 9,5 Beau temps.
u 57 60 8,0 208 72 » W 2 9,0 id.
52 57 l0,2 22:5 69 4,0 WSW 2 5,0 Orage le soir.
¤· 51 55 14,5 22,8 84 5,5 W 5 2,0 Pluie l‘après·midi.
n 55 56 11,2 17,4 98 17,0 W l0 0,5 Pluie toute la journ·
, P 46,5 55 5 10,0 18,4 98 6 6 W 10 2,5 Aveses
0 ' 45,5 48, 12,0 15,6 99 9:6 WN 10 1,5 Orage le s. et la ¤uiL
·< I 48 57 11 5 16,5 83 4,7 N W 8 2,0 Averses.
 1 57 .65 11:8 18,8 80 4,0 NE 6 4,0 Pluie à Il h. 45.
Total de la pluie en millimètres : 103,4.
Abréviations et obaervatioas : B. Bourraaque. — Br. Brouillard. — Bet. Belair. — 6|·_l•|·
Gelée blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L'6tat du ¤¤\~
la dlreetlon du vent, l'élat hygrométrlque sont observés A 9 ln. du matin. - L‘état dn ciel 6*
menage ad: 3.4 10t:c TF dlxlèmoa de nébuloslté. — Les heures de aolell sont mesurées avec |’¤ül°’
grap e mp . ,

B U I. I. ETI N ‘
C i . on LA · i  
DU NORD DE LA FRANCE ·
N° 367. - Septembre-Octobre 1905.- 31e année. - T. XVII.
Ansxssxa : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté-
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
9, rue Cozette, à Amiens.
Les demandes d‘abonnement et les cotisations (en timbres-poste),
à M. le D' Srmsux, rue Saint-Louis, 32, Amiens. .
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scientifiques par voie d‘échange. .
SOMMAIRE: Extrait des Procès-Iferbaux: Séance générale du
13 octobre 1905, p. 321. — Couuom. Contribution àl‘Etude des
Silex taillés de Saint-Acheul et de Montières (suite), p. 324. —
_ 0. F. Hznz. Mammouth gelé en Sibérie (fln) p. 335. — G. Qussrs.
Rapport sur la Délégation pour l’adoption d‘une langue auxi-
liaire internationale et sur l'Esperanto, p. 343. — Extrait du
. Programme du Congrès des Sociétés savantes à la Sorbonne en
1906, p. 354. — Ouvrages reçus, p. 356. — Observations météo-
rologiques, p. 367-368.
l EXTRAIT DES PROCÈSNERBAUX
seance GÉNÉRALE nu 13 ocronae 1905.
U Présidence de M. H. DUCHAUSSOY.
Coanssrounmcs 2 1° Lettres du Ministère de l’|nstruction
publique et des Beaux-Arts, annonçant l‘envoi d’ouvrages
venant d’Allemagne, d’ltalie, de Belgique, de Suisse, de
Russie et des Etats-Unis. p
2** Le Ministère de Plnstruction publique et des Beaux-
34• armes. ` 21

"'É   "' _,
_ Arts envoie le programme du t4' Congrès des Sociétés
savantes, qui sera tenu à la Sorbonne le mardi 17 avril 1906.
Les mémoires devront parvenir au 5• bureau de la Direc-
tion de l'Enseignement supérieur avant le 30 janvier pro-
chain.
3• M. lt. Bigeard, Instituteur en retraite à Nolay (Côte-
d’Or), offre à la Société le Supplément à la petite flore des
Champignons les plus vulgaires, publiée en 1903.
4° Lettre de la Société des Sciences historiques et natu-
relles de Semur invitant M. le Président à assister à la confé-
rence tenue le lundi 18 septembre 1905 à Alise, célèbre par
. la défense de Vercingétorix. .
` 5° La Société des Sciences naturelles de Endem et la
Société d'Histoire naturelle de Braunschweig accusent récep-
tion du Tome XI de nos Mémoires et des Tomes XV et XVI
de notre Bulletin. '
6° M. Fritz Lehmann, de Stuttgart, envoie le prospectus
d’un ouvrage sur l‘oologie universelle. Une magnifique
planche en couleur représente 16 anomalies observées dans
les œufs du [tam: ridibundu:.
7° La Société d'Histoire naturelle d'Autun informe M. le .
Président que grace à de nombreuses et sympathiques
influences, une loterie de 300,000 billets à un franc l'un a
été autorisée par arreté ministériel en date du 1À mars 1905.
‘ L‘émission de ces billets a été confiée a l‘agence Fournier,
de Lyon. Les bénéfices de la loterie devant servir à cons-
truire un Musée d'Histoire Naturelle, la Société fait appel à
la générosité et à la bienveillance de tous ceux qui s'inté~
ressent aux sciences naturelles et à leur vulgarisation.
M. le Président déclare que la Ville d'Amîens pourrait
suivre l'exemple d’Autun et rappelle les collections de grande
valeur échappées à la ville faute d’un local convenable.
Celle de M. de Mercey, si précieuse pour l’étude géologique

— 323 -
de notre région, reste enfouie dans les batiments commu- .
naux de la rue Vascosan, en attendant la constitution du .
Musée picard d’Hist0ire naturelle.
8° M. le Président lit une note de M. Desmaisons, sur '
les parasites et le chaulage des céréales.
9** M. Comment donne les résultats de ses recherches _
sur Pépoque chelléenne â S'·Acheul et fait circuler de ma- _
gnillques piéces trouvées dans les carrières exploitées
actuellement. A .
i0° M. Delambre dépose sur le bureau une série de galets
en quartzite de l'Eocène·, provenant de Lihons-en-Santerre.
M. Comment a ramassé des galets analogues sur le terri-
_ toire de la Faloise.
M. le Président rappelle les inconvénients survenus à
différentes reprises pour des ouvrages empruntés et non '
numérotés; il invite tous les membres de la Société, qui
ont chez eux des livres non revétus du cachet de la Société,
de bien vouloir les rapporter, alin de les faire inventorier.
M. Cauet propose quelques modifications dans l'agence-
ment de la Bibliothèque, atin de faciliter le classement de
nos collections.
Avant d'autoriser les travaux, la Société invite M. Cauet à
fournir un devis approximatif de la dépense.
‘ItECTIFlCATl0N. ï- Les Eolithes, présentés par M. Com-
' mont, dans la séance du 21 juillet, ne viennent pas de Saint-
Acheul; ils lui ont été communiqués par M. Rutot, le savant
Directeur du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles.
La séance est levée a IO heures l/4. `

— 324 ——
Contribution à 1'étude des silex taillés
_ de Saint-Acheul et de Montlères.
(Suite)
Silex tailles tres anciens, simplement éclatée sans retouches.
Nous commençons notre étude des silex de Saint-Acheul
par ladescription des pièces les plus anciennes.
Ces instruments se reconnaissent aisément à leur taille
grossière : des éclats ont été enlevés sur un rognon de silex,
de manière à obtenir une sorte de pointe ou de lame; mais
il n’y a pas eu de retouches. Le talon est fréquemment
réservé: il montre alors la croûte du silex corrodée, d‘un
' gris verdatre. Les arêtes sont très altérées; lorsque la pièce
est en main, on ne sent aucun tranchant. La patine lus-
trée, profonde, a des tons jaunes, roux, bruns ou complète-
ment noirs, parfois melés de blanc et de vert.
Il y a 20 ans, on trouvait ces instruments dans les extrac-
tions de la rue Pointin, sur le versant NO du plateau Saint—
Acheul (altitude 40***). Le cimetière est à 58** et le point
culminant à 65***.
. La coupe donnée ci·contre nous a été communiquée par
M. Delambre et date de 1887. (Voir (lg. 1.) ·
Dans ces carrières les silex taillés anciens gisaient ala base `
des graviers du fond. A mesure que les sablières ont remonté
vers le plateau, ces outils sont devenus très rares. Nous en
avons encore récolté quelques-uns, rue de Boves, dans le ·
fond d’une sorte de dépression, sur la craie, et rue du Comte
Raoul, dans un mélange de sable, de craie et de graviers.
Nous donnons la photographie de quatre de ces pièces.
Pmucas Il. -— Pièce presque circulaire, la croute réser-

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.. 335 - .
vée sur la moitié de la surface est verdàtre; la patine jau-
nàtre mêlée de brun et de vert. On voit que le silex est
simplement éclaté et qu’il n’y a aucune retouche sur les
bords. Les arêtes sont altérées. ·
` Dimensions : 13** sur l2•= ; poids : 780 grammes.
Pmucns Ill. — Deux pièces à talon réservé. Celle de
gauche est en silex noir, présentant des nœuds jaunàtres;
la croûte est verdàtre, mais les petits creux qu’elle présente
` sont remplis de craie, ce qui la fait paraitre blanche.
Dimensions :14** sur 6°5; poids : 330 grammes.
La pièceà droite qui est du méme silex, forme une espèce
` de pointe.
Dimensions : ii° sur 7f5; poids : 280 grammes.
Pumcun IV. — Cette pièce est posée sur la pointe qui a
été cassée anciennement. Nous l’avons reproduite à cause
_ de sa patine remarquable, mais que la photographie ne peut
rendre.
A ' Cette patine est de couleur marron avec des veines noi-
, ràtres: elle est très profonde et brillante; la partie blanche
que l’on voit sur la figure est en réalité marron clair et est
produite par le reilet de la lumière. On. ne retrouve jamais
ces patines dans les niveaux supérieurs. Comme les pièces
' précédentes, elle est taillée à larges éclats sans retouches.
La croûte verdàtre est réservée sur la partie du talon qui
est en arriere. _ _
Dimensions : 16°-9*=5 -8°; poids l,t00 grammes.
' Eclats rotouchôs. ‘
Des les bas niveaux, on trouve des éclats avec des retouches.
La iigure 2, représente un de ces éclatstrouvé rue Pointin
prolongée. Les retouches intentionnelles y sont nettement
_ marquées et il y a un bulbe de percussion sur la face infé-

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. Silex taillé, très ancien.
 

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rieure. La patine est la méme que celle des pièces précé-
dentes, elle est marron et marbrée de bleu clair.
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Fm. 3. (Grandeur naturelle).
l’une des extrémités; sa patine est d’un blanc grisâtre; le `
gisement est le mème. _
Ces deux éclats ont-ils été utilisés comme grattoirs?

- 333 ..
Epoque chelléenne à Saint-Acheul.
Quelle est l’industrie désignée par ce terme de chelléen,
_ - introduit dans la classitication préhistorique par G. de Mor-
tillet et quelle place occupe cette industrie dans le Quater- '
naire de S‘-Acheul 7 ‘
Avant de répondre à ces questions il est utile de se rap-
peler les premières découvertes. (En IS55, Rigollot ..... cons-
tate qu’en cinq ou six mois on a trouvé 400« coups de poing».
En 1859, M. et M"“ Gaudry ont recueilli dans leurs fouilles
uniquement 9 coups de poing.) (1)
Dans les vingt années qui suivirent, il n`est pas exagéré
de dire qu‘on en trouva plus de 20,000 qui furent exportés
en grande partie en Angleterre. Ces a coups de poing » de
G. de Mortillet sont caractérisés par leur taille assez gros-
sière et leurs bords sinueux. Leur base ou talon, épaisse,
imparfaitement dégrossie, montre souvent la croûte du
silex et est destinée à la préhension. L’extrémité opposée,
moins épaisse, s’amincitfréquemment en une sortede pointe,
d’où le nom de « licrons » que leur ont donné les ouvriers.
Ces instruments, quoique grossiers, sont cependant déjà
retaillés sur le pourtour et présentent des traces de retouches
destinées à régularisèr le tranchant de la lame. C’est ce qui
les distingue des pièces anciennes simplement taillées, dont
' nous avons parlé précédemment.
Le nom d’acheuléen ad'abord servi à désigner cette indus-
trie des graviers du fond de Saint·Acheul et ce n'était que
' justice : les découvertes de Saint-Acheul ayant contlrmé
d’une manière éclatante celles de Boucher de Perthes à
Abbeville.
Comment cette industrie a-t·elle changé de nom et com-
(1) G. ne Mon·m.1.r·:r. Bulletin de la Société d’ant}»·opologie, tül
p. N4.

- 399 - _
ment le mot acheuléen a-t·il failli disparaitre de la classifi-
cation préhistorique ?
Nous avons déjà relaté les modifications qui apparurent
dans l’industrie à mesure que les extractions remontèrent
sur le plateau en avançant vers le cimetière. Des pièces
mieux taillées furent trouvées dans les sables gras et des
pièces moustériennes furent recueillies au niveau des gra-
viers supérieurs.
_ C’est alors que d'Acy commença à venir « acheter » a
Saint—Acheul et prétendit avoir trouvé à tous les niveaux des
pièces dilférentes du type primitif, du vieil acheuléen (I).
D’après ses dires : pièces moustériennes, pièces amygda-
n loîdes plus finement retouchées (acheuléennes d’auj0ur-
d’hui), se trouvent indifféremment en bas ou en haut.
l G. de Mortillet abandonna alors ce terme d’acheuléen
i pour désigner les « coups de poing » du Quaternaire infé-
i rieur et lui a substitué le nom de « chelléen » du nom de
Chelles, commune de Seine-et-Marne, où l'on avait trouvé
une station préhistorique sur les bords de la Marne. C
« Chelles est plus ancien et plus pur, dit-il, Saint—Acheul
est plus récent et présente déjà des caractères de transition.
.... C’est pour cela et en partie d'après les belles découvertes
de d'Acy, que Saint`-Acheul a été abandonné comme
station type caractéristique de la premiére époque qua-
ternaire » (2). C
Il eut été aussi rationnel de conserver le nom d’acheuléen
au type primitif, sauf à changer la dénomination des formes
nouvelles qui se sont trouvées dans des niveaux supérieurs
en superposition et non en mélange; Saint-Acheul avait
tout au moins droit de priorité.
(1) Le Dr Capitan a fait en partie justice de ces ailirmations témé-
raires et non suffisamment contrôlées. V. Bulletin de la Société d’anthro-
pologie de 1887, p. 1%. ~ '
(2) Bulletin de la Société dünthrapolegie, 3 mars et 7 avril 1887. A

.. 330 -
Mais G. de Mortillet ne `fut guère plus heureux avec sa
nouvelle station type, car d’Acy aflirma ensuite qu’à Chelles
aussi les ditférentes industries, comme les faunes, se trouvent
mélangées (Elcphas antiquus et Rhinoccros Merltii avec E. pri-
migeniu: et R. tichorinus).
En relisant les discussions passionnées qui s’élevèrent
entre ces deux hommes, on se demande s'il n’y a pas la
contradiction systématique et si la vérité n’a pas soulfert de
ces questions personnelles.
Pour ce qui est de Saint-Acheul, nous sommes pleinement
convaincu qu’on a aftirmé des faits insuffisamment contro-
lés(|) et qu’on s’en est rapporté trop souvent aux témoi-
gnages d’ouvriers ou de marchands, lesquels payés très
généreusement ont affirmé ce que désîraitl’acheteur (2).
Le nom de chelléen désigne donc l’ancien acheuléen et
correspond à une industrie caractérisée d’abord par les
_ pieces a talon épais ou réservé et à la tranche sinueuse, dési-
gnées primitivement sous le nom de « coups de poing », appel-
lation qui, dans l’esprit de G. de Mortillet, signifie outil tenu
à la main et propre à tout faire (couper, scier, raboter, etc.)
Mais si primitivement l`industrie semblait ne comprendre
qu’un seul type d’instruments, des recherches plus minu-
i tieuses ont fait trouver au méme niveau d’autres outils qui
avaient passé tout d’abord inaperçus, et notamment des
éclats retaillés dont l’usage ne peut étre déterminé scienti-
llquement et que l’on suppose étre des racloirs et des grat-
toirs. Ces outils sont accompagnés d'éclats de débitage non
retaillés, simplement reconnaissables A leur bulbe de per-
~ cussion et qui sont parfois d'assez grande taille. Peut-étre,
ces éclats ont-ils fait dire à d’Acy qu’on trouvait des
(1) Dr Carrrm. ·- Bulletin de la Société dhnthropologie, iœl.
(2) De vieux ouvriers nous ont attesté, à M. Delambre et moi, qu’on
achetait souvent des pièces en tas, provenant de ditlérentes GKÈIÉCÉOIIB
et même d‘autres localités, sans s’occuper des niveaux.

l . - 331 -
i pièces moustériennes à tous les niveaux. Cependant à
Saint·Acbeul, il est facile d’en établir la distinction. ,
Güement des pièces chelléennes.
Lors des extractions premières, près de la rue Jules Barni,
les « coups de poing» chelléens se trouvèrent à la partie supé-
rieure des graviers du fond, dans des intercalations de sable
aigre. ·
Le souvenir de cette époque d’abondance est resté dans
la mémoire de tous les vieux ouvriers qui racontent encore
aujourd’hui aux jeunes leurs belles trouvailles d’autrefois.
Dans les carrières Tattegrain et les extractions sises dans
le quadrilatère compris entre les rues Jules Barni, rue Croix-
St·Firmin, rue de Cagny, rue du Comte Raoul et rue de
Cottenchy, les graviers inférieurs fournirent un nombre
considérable de pièces chelléennes. Les ouvriers rappellent
avec émotion et non sans regret les splendides llcrons, noirs,
luisants, trouvés au·dess0us d'un beau sable blanc. ·
Nous avons assisté au creusement de plusieurs caves: —
rue Croix-St-Firmin, rue Vatable, rue du Comte Raoul, rue
Exiguerrand. Dans chacune des excavations, les ouvriers ont A
retiré, des graviers mélés de sable aigre et de craie du fond
des pièces chelléennes noires, à croûte blanche rappelant
celle des silex de la craie.
Sur le plateau mème, il en est tout autrement.
Dans l’extraction Fréville, puis Bultel-Tellier @8824905), ·
près du cimetière, les ouvriers Pécourt et Lefèvre n’ont
trouvé, dans les niveaux inférieurs et en 23 ans, que quelques ;
' ` pièces grossières.
Nous avons fouillé les graviers du fond de cette carrière,
nombre de fois, M. Delambre et moi, et n’avons trouvé que
quelques pièces grossièrement taillées qu’il est bien difficile ·
de rapporter à une époque, et quelques éclats avec conchoîde
de percussion et retouches paraissant intentionnelles. Nous

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Coups de poing chclléens.

.. 333 -
signalons aussi un grand silex plat (0° sur 25) dont une des
faces est épannelée par des tailles très nettes.
Boulevard de Bapaume, la carrière Monier ne nous a donné,
en 4 ans, que 3 pièces chelléennes provenant du sable aigre.
En descendant la pente, nous avons récolté quelques
pièces chelléennes, rue de Boves (sable aigre) et rue de
Gagny (mélange de bief et de silex) sur la craie.
Il est facile de constater qu’à mesure que l'on descend,
les pièces chelléennes reparaissent. Ainsi, rue Jules Barni,
on a aplani la cour de l'hospice des Petites Sœurs (l904),
toutes les couches supérieures avaient été enlevées précé-
demment: les graviers mélés de craie que l'on a enlevés
ont fourni huit pièces chelléennes.
J ’ai constaté des faits analogues : rue Vaquette et petite rue (
Vion. Donc quand on trouve une de ces pièces près de la
surface, c’est que l’on se trouve sur une pente et que les
couches supérieures ont été enlevées.
Pmmcnz V. — Daux Pièces cusnnssmms.
La pièce de gauche a une patine jaune pâle, la croûte
réservée sur le talon est également jaunâtre; les arêtes
quoique sinueuses présentent déjà des retouches.
Dimensions : 16°- 6° 5 — 6°5; poids : 590 gr.
_ La pièce de droite a une patine olive avec des taches
jaunes, plus ou moins claires. La croûte du silex réservée _
est ocreuse avec des taches noiratres de manganèse. La
taille est grossière, mais les arêtes sinueuses, sont également
retouchées. · '
Dimensions : l7°-6°5 — 6**; poids : 600 gr. ·
Ces deux pièces proviennent des niveaux inférieurs : rue
de Boves et rue Croix-S‘-Firmin. z

· — Gnwroms cunusnus.
La figure 5 représente un grattoir chelléen en silex noir
avec des nœuds d'un blanc jaunâtre. Le gisement est le
meme que celui des « coups de poing » précédents : rue
Jules Barni. Sa patine d’ailleurs indique un bas niveau. Ce
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·-   »· ·
F10. 5. — Grattoir chelléen (grandeur naturelle). •
grattoir est figuré en grandeur naturelle. Le profil montre
i nettement le bulbe de percussion. Les retouches sont indis-
cutables.

— 335 —~ `
· FAUNE. `
Les ossements sont rares dans les graviers inférieurs;
d’aillenrs ils ont été souvent dispersés. Aujourd'hui comme
il n'y a plus guère d’extraction de cailloux, il est difficile d’en a ,
trouver. M. l’ahbé Breuil a récolté, il y a sept ans, une dent
d'Elephas antiquus dans les graviers inférieurs, rue du Comte
Raoul, avec une pièce à taille grossière. D'Acy a acquis
également autrefois deux dents du meme éléphant (V. Bulle- ·
tin de la Société d'Anthropol0gie, octobre l905).
Couuoivr. ' .
A suivre. · ·
Mammouth gelé en Sibérie.
, (Suite et fin)
20 Septembre. —- A l'heure que j’avais prédite, M. Plizen-
meyer arriva cet après-midi avec le reste de ce qui était
nécessaire pour transporter le mammouth. A ma surprise,
M. Sevastianolf n’était pas avec lui ; il était reparti de Mysova
à Sredne-Kolymsk avec M. Horn.
_ 24 Septembre. — Aujourd'hui, dans la maison d’hiver,
' nous avons commencé à faire fondre Vextrémité de la queue ;
mais nous dùmes bientot nous arréter, les poils menaçant
de se détacher.`L’extrémité de cette queue a une longueur A
de 22centimètres et les poils de l’extrémité, entourés de
terre gelée, ont 10 centimètres de long. Ils sont en paquets _
[ au bout de la queue. Cependant nous les chauifames, sépa-
“ ' rés de la peau ainsi que l'épiderme, mais seulement à l'extré-
mité. Une partie des poils adhère encore solidement àla •
peau. Les poils de la base dc la queue et un peu plus en
descendant, sont d’un jaune sale d’ocre; au bout, ils sont
noirs, leur partie mince est en partie brisée. Au milieu de
' Yextrémité de la queue, ils sont plus longs que les autres de

— 336 — '
peu de centimètres et leur couleur est ocre à la base, puis  
noire, et à l'extrémité meme elle passe au blanchâtre. È
· 25 septembre. — Le batiment que nous construisons au- i
dessus du mammouth avance rapidement; comme nous Q
nous proposîons de le construire au—dessous du niveau du 2
crane, nous enlevames celui-ci et nous pûmes alors prendre
les morceaux d’aliments qui se trouvaient entre les molaires,
du coté gauche. lls semblent avoir été mastiqués et ne pas
· contenir de morceaux d'aignilles de pin ou de mélèze, mais
seulement des fragments d’herbes variées. L‘empreinte des
dents est bien conservée sur ces morceaux d'aliments. ll y
a aussi un peu de nourriture sur la langue qui est bien _
conservée, mais je ne pourrai les prendre que Iorsqu'on
aura enlevé la machoire inférieure.
La mère la plus dévouée ne pourrait porter son enfant
avec plus de soin que je portai à notre hutte d’hiver ces
fragments de faune antédiluvienne. Quand les Lamuts décou-
vrirent le mammouth, ils ne purent voir ces fragments d'ali-
ments, car lamachoire inférieure était alors encore dans le
sol. Cela fut confirmé par les compagnons de Tarabykin que
j’ai questionnés sur ce point.
26 Septembre. — Aujourd‘hui, j’ai pris les principales
mesures du mammouth telles que nous les donnons dans
les gravures. .I’ai aussi recueilli les plantes qui se trouvent
en partie sous la neige.
28 Septembre. — Aujourd’hui, nous avons fini le toit de
la maison au-dessus du mammouth.
30 Septembreà —- Aujourd’hui, nous avons essayé de
chaulfer la maison et tout a l'air de bien aller. Cependant,
, nous avons encore à construire une partie en bois afin que
l'animal ne soit pas directement exposé au feu. Mais pour
que le mammouth ne gèle pas il faut garder du feu jour et
nuit.
I" Octobre. - La maison étant trop sombre, nous avons

r — 337 -—
percé près de la porte une seconde ouverture. Pour rem-
placer les vitres, nous nous sommes servis de morceaux de
glace pourles fenetres et nous avons placé contre la°porte
une peau d’élan. v
2 Octobre. — Aujourd’hui nous commençames à enlever
` la terre de l’occiput et du dos. Nous mîmes ainsi ànu plusieurs .
cotes brisées. Nous relevames aussi des vertèbres lombaires A
qui avaient été dérangées par les betes sauvages ou par la
terre.
Au milieu de l’abdomen, nous trouvames de la laine brun-
jaunâtre de 20 à 30 centimètres de long qui était si mélangée
de terre que nous n’en pûmes sauver que très peu.
Nous recueillimes ainsi et déposames dans un sac la laine
et les poils de la joue droite. Ces derniers ont 20 centimètres
de long et ont leurs extrémités brisées; les poils noirs pré-
dominent et sont plus clairs à leurs extrémités.
3 Octobre. L- Après avoir enlevé de dessus le dos la dernière
couche de terre nous mimes à nu les restes d'aliments qui
I 4 se trouvaient dans l’estomac. Ce' dernier était en très mauvais
état. Nous ne pùmes continuer notre travail étant donné
l’état de congélation de tout ceci. Après le dîner nous enle-
i vames le côté droit de l’abdornen afin de laisser la chaleur
pénétrer à l'intérieur du corps. ’
4 Octobre. — Avant-midi, nous- enlevàmes l'omoplate .
gauche et une partie des cotes ; puis nousnettoyàmes une
partie de l‘estomac qui contenait une immense quantité de
t restes d’aliments. Les parois de l'estomac que nous aper-
l çumes les premières étaient d’un brun sombre, couleur de
f café, presque noir; elles étaient en fort mauvais état.
L’après·midi nous séparames la patte gauche de devant ·
, entre l’épau|e et l'avant-bras, espérant sauver la fourrure
, qui y adhérait encore et qui aurait pu tomber si l’on avait
continué à la dégeler. En outre cette amputation était rendue
nécessaire du coté gauche de Pabdomen. ' _
22
I

— 338 -—-
3 Octobre. — Aujourd’hui nous avons d'abord ôté la peau
du côté gauche et mis ànu plusieurscotes, qui pourla plupart, °
I étaient bien conservées. L’estomac et son contenu appa-
raissent de plus en plus, les autres organes ont été détruits.
Ensuite nous enlevames la peau de la tete dont les parties
· suivantes étaient conservées: les joues, la paupière droite
avec les cils, une partie de la peau du sineiput, 3/4 de la
lèvre supérieure et toute la lèvre inférieure. Cette dernière
recouverte de poil; épais qui adhéraient au sol et étaient
e mélés à d'autres poils, de sorte qu’il fut impossible de la
recueillir. La peau de la tete, qui était déjà détruite en
plusieurs endroits, fut traitée immédiatement au sel et à
l‘alun. _
L’après·midi nous enlevames l'épaule gauche sur laquelle,
cependant, nous laissames le tendon et les fibres musculaires.
La chair de dessus l'épaule, qui esttlbreuse et marbrée de
graisse, est sombre et a l’air aussi fraiche que du bœuf con-
gelé ou de la viande de cheval. Elle semblait si appétissante
que nous nous demandàmes un instant si nous n'en goûte-
rions pas, mais personne ne voulut s’aventurer à en mettre
dans sa bouche. Les chiens avalèrent tout ce qu'on leur en
jeta. ' —
La couche de graisse au-dessous de la peau a une épais-
• seur de 9 centimètres. Elle est blanche, inodore, spongieuse
et facile à découper. La chair entre les cotes et la peau, aussi
bien que la membrane située au·dessous des cotes, peut
facilement elre enlevée en couches successives sans effort
spécial. La peau de l'épaule gauche a une épaisseur de 19
millimètres et, du côté droit, de 23 millimètres.
Les épaisses touffes de poils qui adhéraient au sol gelé,
près de la lèvre inférieure et qui appartiennent au menton
e et à la poitrine, ont 36 centimètres de long bien qu'ils soient
cassés. Si nous supposons que la partie disparue équivalait
au 1/3 de la longueur totale (d’après l‘épaisseur du poil à l’en·

·- 339 —— `
. droit où il est brisé), nous pouvons affirmer que ces poils
avaient environ 50 centimètres de long. Les poils raides qui
adhèrent au sol, immédiatement au-dessous dela lèvre infé- ,
rieure sont noirs tandis que ceux des pattes de devant sont
blond cendré. Comme il est impossible de recueillir ces poils
sans les abîmerje vais prendre toute la masse de terre gelée. '
Les poils que nous avons enlevés au côté extérieur de `
l’omoplate gauche sont de la meme longueur que les précé-
dents; je les ai enlevés. Si l’on en juge par les restes des
poils durs, semblables à des piquants que j’ai vus sur la peau,
_ils étaient de la meme longueur et s’étendaient peut-étre le ,
long du dos. En commençant par Vépiderme, qui est détruit,
et en allant jusqu'à leurs extrémités, ces poils sont blond
l cendré ou blond pale. L’épaule portait les poils les plus longs
que nous ayons trouvés jusqu’ici : c'est probablement ce
qu’on a appelé à tort : la crinière du mammouth. on ne
pourra se servir de ce nom que lorsqu’il sera prouvé qu_'au-
cune autre partie du corps du mammouth n’en porte d’aussi
longs.
. Les poils du ventre sont brun-rouge à la base, blond-chà- ’
tain au milieu et jaunatres à leurs extrémités. Les poils de
_ la joue gauche ont 23 centimètres de long, ils sont en partie
brun-châtain ou noirs, en partie blonds. Les poils du dessous
ne sont pas aussi épais que sur les autres parties dela peau ; ·
ils sont jaunatres comme partout ailleurs et ont 35 centi-
mètres de long. Les poils raides de l'épine dorsale conservent
leur élasticité aussi longtemps qu’ils restent à l’air frais;
mais, à la température de notre maison d'hiver, ils durcissent
` instantanément et deviennent cassauts. C’est pourquoi je
conserve tout à l’air.
6 Octobre. —— Nous entourames de bandages la patte de ·
devant de gauche, Pempaquetàmes dans du foin, puis nous
· Yenveloppàmes dans de la toile à sac; dela sorte la fourrure
tout entière restera sans doute intacte. En outre, à Sredne-
‘ ·  

s. 340 ....
Kolymsk, nous envelopperons tout ceci dans des peaux : ici
je n’en ai pas assez.
Nous retirames de l‘estomac près de 27 livres de restes
d’aliments. Ensuite nous enlevames la patte droite de
devant au-dessus de l’omoplate, la coupàmes au-dessous de
· l’avant-bras et primes l’os de l’épaule qui était brisé au
' milieu ; ce fait s'était sans doute produit au moment de la
chute du mammouth. Nous aurions bien voulu emporter
la patte intacte; mais elle était trop lourde pour un traîneau
de chiens. La chair et la graisse sont bien conservées et
nous les empaquetterons. Nous ne trouvames pas de poils
sur les côtés extérieurs et antérieurs de la patte droite
de devant et du coté inférieur de celle-ci j'ai réussi à eà
sauver ce que j’ai trouvé dans la glace.
à J’ai recueilli des petits morceaux de sang qui ressemblent
à de petits morceaux de permanganate de potasse. Quand
on les brise, ils prennent l'apparence de petites taches d’un
rouge sombre sale, que l`on peut laver facilement. Au tou-
cher, ils ressemblent à du gros sable sec. Nous trouvames
de ce meme sang entre l‘estomac et le sternum, tandis que
le sang que nous recueilltmes au-dessus du sternum et des
omoplates était d’un jaune d’argile brillant : au toucher il
s’ell'ritait comme de la craie. Je plaçai ces deux espèces de
sang dans un sac, en les séparant par une couche de coton.
L’odeur n'est pas près d'etre aussi intolérable que durant
les deux premiers jours : peut-étre est·ce parce que nous
nous y sommes habitués.
7 Octobre. - Aujourd'hui, nous avons d’abord empaqueté
la patte droite : ensuite, nous avons terminé le nettoyage
de l’estomac. Les parties de l‘estomac qui sont exposées à
l’air pendant quelque temps se déchirent, quelques précau-
tions qu’on prenne pour les toucher, de meme que la mem-
brane située au-dessous des cotes. Cependant j‘arrivai à
enlever du corps une portion considérable de l‘estomac avec
son contenu : je l’emporte en bon état.

- 3.54 -
L'après-midi, nous réussimes à mettre à nu la partie du '
corps que nous n'avions pas pu atteindre auparavant et qui
était restée tout le temps dans le sol gelé. Cette partie se
trouvait 9 centimètres plus bas que la patte antérieure
gauche et 13 centimètres plus bas que le bas du pied de
derrière correspondant et se trouva ètre les parties génitales
du male : 86 centimètres de long au-dessus du méat urinaire;
le diamètre du pénis aplati est de 19 centimètres. · °
8 Octobre — Plus la partie postérieure est mise à décou-
vert; plus le travail devient difficile. Nous enlevames le coté `
gauche du pelvis qui était brisé. La chair, en-dessous du
pelvis, est encore gelée et aussi dure qu’une pierre, de même
que la chair au-dessus des omoplates. Près de l’estomac se g
. trouve une masse de glace que nous enlevames petit à petit.
Le sacrum est intact.
9 Octobre. — Ce matin, nous avons détaché la jambe
gauche de derrière et cette après-midi celle de droite. Les
os de la cuisse que nous séparames avec beaucoup de diffi-
culté de la terre gelée qui les entoure étaient si fortement
soudés au tibia qu’il fut nécessaire d’enlever tous ces os à
la fois et de les désarticuler le lendemain. ,
La couleur des poils de la cuisse droite, varie entre le `
brun—roux et le noir. Les poils du repli situé entre les
parties génitales et la patte gauche de derrière étaient
les mieux conservés. Les poils de la couche inférieure ont
30 è 35 centimètres de long; les poils raides ont 32 cen-
timètres. J ’ai recueilli quelques excroissances pathologiques
de l’os de l’épaule droite ainsi que quelques couches de poils ;
. je ferai la description exacte de leur position sur le corps.
W i0 Octobre. ··- Après avoir enlevé environ 270 livres de
chair, nous commençàmes à enlever la peau de l‘abdomen,
qui était encore très épaisse et que nous décidàmes de
· couper. Après en avoir enlevé un morceau qui pesait environ
470 livres, nous découvrîmes à notre grande joie, la queue

- 343 -
` tout entière du mammouth. La joie que nous ressentimes
à cette nouvelle découverte fut si grande que, posant. la peau
sur le sol, nous poussames trois hourrahs! Nous ne pùmes
nous décider à couper le morceau de peau encore intacte,
car nous désirions apporter intact à l’Académie cet objet
intéressant.
La queue est courte et consiste évidemment en 22 ou 25
· vertèbres caudales. Elle n’est pas aussi longue que le dessin
fait sous la direction de Von Brandt; elle ressemble davan-
° .tage a la queue dessinée par Boltunolï quoiqu’elle en ditïère.
Les poils raides, brisés a peu près au tiers de leur longueur,
montrent que l’extrémité de la queue était recouverte de
_ _ longs poils qui ont adhéré à la glace sous le corps. Nous les
enlevames de la glace avec beaucoup de soin. lls ont 20 à
25 centimètres de long ct, de méme que les poils raides de
- la partie antérieure de la patte gauche de devant, sont
brun-roux, cette couleur quelque peu sombre étant due à
l’inf1uence détériorante de l'humidité. QueIques—uns de ces
poils ont 4 millimètre de diamètre à la base de la queue.Sous
la queue, ils sont très rapprochés. La longueur de la queue,
mesurée en dessous n’est que de 36 centimètres, tandis que
la circonférence à la base est de 32 centimètres. L’ouverture
t de l’anus est de 28 centimètres et la longueur de la peau
' entre la base du pénis et celle de la queue est de i' 32.
' La base de la queue et l’anus étaient situés 41 centimètres
~ plusbas que le coté inférieur du tibia gauche.
La raison pour laquelle Boltunoll', dans son dessin, figure
l des excroissances sur les fanons ce qui indique la présence
i d’os rudimentaires métacarpiens ou métatarsiens, s‘explique
l par ce fait que le mammouth qu‘il a probablement vu avait
l justement la mème masse de poils à I’articulation de la patte
I que le mammouth trouvé près de la Berezovka.
1 I Octobre. — Aujourd'hui nous avons accompli les_der-
` nières opérations à l'égard du mammouth, après quoi nous
l

‘— 343 -
apportàmes dans notre maison d’hiver les différentes parties
de l‘animal et les empaquetàmes pour les transporter (I). '
' 0. F. Benz.
Rapport sur la Délégation pour Padoption
d’une langue auxiliaire internationale et sur
l’Esperanto.
Massieuns,
Votre aimable Président m'a prié de venir au milieu de
vous, afin de compléter sur quelques points l’exposé` qu’il A (
vous a fait de la question soumise à votre délibération. Déjà
d‘un vote unanime vous avez aftirmé l’incontestable utilité
d‘un idiome auxiliaire commun à tous les peuples civilisés, ·
d’une langue seconde destinée exclusivement aux relations
internationales. Vous avez pu constater, en ell`et, par votre '
expérience personnelle, les difficultés presque insurmon-
tables qui résultent de la diversité des langages dans le
domaine particulier de vos études d’histoire naturelle, `
puisque, parmi les nombreuses revues étrangères qui vous
sont adressées, il en est quelques-unes écrites dans telle ou
telle langue inconnue de vous tous.
Et cela est la conséquence fatale du progrès des sciences.
Aujourd’hui, en effet, la science n’est plus localisée ou du
moins centralisée dans quelques grandes Universités, dans
quelques centres fameux : de toutes parts se sont formés _
des groupes de chercheurs désireux d’arracher à la nature
ses secrets ; les plus petits peuples ont leurs académies, les
moindres provinces ont leurs sociétés savantes. Et c'est
gràce à cette multiplicité d'ell`orts combinés, à cette disper-
sion immense de l’esprit scientifique, que de nouvelles __
découvertes ont pu venir au jour, et que des affirmations
(1) Traduction faite par M"• Charlotte Lenel.

— 344 —
trop hatives ont pu étre contrôlées sur place et parfois
heureusement rectiiiées.
Or, cette éclosion universelle d'académies et de sociétés
— savantes a amené avec elle un réveil de l‘esprit national ; un
des points sur lesquels s'est le plus exercée la curiosité
intellectuellea été l'idiome national et parfois le dialecte
provincial, et chaque peuple s'est attaché plus jalousement
à sa langue et chaque association croirait trahir la cause
nationale, si elle empruntait, pour la publication de ses tra-
vaux, la langue d’un pays étranger. Voilà précisément la
raison qui a déterminé la Délégation pour Fadoption d’une
langue auxiliaire internationale à écarter tout d’abord de son
choix toute langue nationale, parce qu’un tel choix donne-
rait au peuple qui la parle un avantage marqué et une supé-
riorité blessante pour les autres.
D’ailleurs toutes les langues nationales sont d’une étude
longue, difficile et coûteuse, et n’oublions pas que la langue
auxiliaire universelle doit étre, non pas l'apanage exclusif
du savant et du lettré, mais encore un outil commode à la
portée du plus humble travailleur, du simple commis de
magasin et du modeste comptable, et de tous ceux à qui le
besoin s’en présentera.
A plus forte raison la Délégation a·t-elle dû écarter les
langues mortes, latin ou grec. Les langues latine et grecque
présentent trop de difficultés, et si leur étude a pu être pour-
suivie autrelois avec quelque profit par beaucoup d’intelli-
gences moyennes, à une époque où l’enseignement secon-
daire était basé tout entier sur cette étude, il faut recon-
naitre que, de nos jours, la multiplicité et la diversité inévi-
tables des matières de nos programmes ont tout transformé:
· nos meilleurs bacheliers ès lettres anciennes savent peu de
latin et à peine quelques éléments de grec vite oubliés, si la
continuation des études dans une Faculté ne consolide en la
complétant, l’ébauche à peine dégrossie.

... 345 ..
Et puis, si le latin pouvait, à la rigueur, satisfaire aux
besoins spéciaux des naturalistes et particulièrement des
botanistes et des zoologistes, dont les nomenclatures, accep-
tées presque universellement, sont d’origine latine ; pensez'
vous que ce latin méme soit accessible à tous ceux qui
veulent s’occuper de sciences naturelles ? Les nous ne sont
pas tout dans une langue, et je crains bien que le savant,
le plus familier avec tous les noms latins des végétaux et des _
animaux, ne soit vite égaré dans la lecture d’un exposé ou
d’un rapport de quelque étendue écrit en latin. `
Il y a bien une solution à laquelle ont songé des hommes
conciliants, convaincus de la nécessité d’un idiome interna- '
tional et en méme temps respectueux du vieux renom de la
langue savante du moyen-age; ce serait de recourir à un
latin simplifié : simplifié dans sa grammaire, dans ses décli-
naisons, dans ses conjugaisons, dans sa syntaxe (et ce serait
y une rude besogne), et modifié aussi nécessairement dans son
vocabulaire, enrichi de toutes sortes de néologismes indispen
sables pour exprimerlesidées nouvelles: termes scientifiques,
industriels, commerciaux, sportiques, etc .... Mais sous cette
métamorphose,qui ramènerait le papillon à l’état de chenille,
les rares latinistes seront fort empêchés pour reconnaitre la
vieille langue classique; ce ne serait plus qu’une contrefaçon
de l’œuvre du D" Zamenhof, un Esperanto démarqué.
Tout ce que l’on peut dire en faveur du latin et du grec,
' c’est que, ces deux langues ayant déjà fourni aux idiomes
modernes les racines d’un grand nombre de mots qui sont
d’ors et déjà internationaux, il convient que notre idiome v
` auxiliaire adopte aussi ces racines, dont la connaissance l
, préalable allégera d’autant l'étude du vocabulaire ; et c’est
j ce que n’a pas manqué de faire avec une souveraine logique È
le créateur de la langue artificielle Esperanto. [
· Qu’une langue artificielle soit possible, le fait est la pour _ ,
le prouver. Depuis quinze ans on correspond, on converse  
F K

— 3&6·—
en Esperanto. Il existe à Paris une imprimerie Espérantiste
dont le directeur et les employés sont de trois ou quatre '
nationalités différentes et tous s’entretiennent en Esperanto .
en attendant qu'ils aient le loisir et qu’ils sentent le besoin
d’apprendre le français.
n Le savant philologue anglais, Max Müller avait dit: «La con-
ception d'une langue artiticielle jouant, à côté des idiomes
_ nationaux, le rôle d’organe international, est certainement
raisonnable. J’affirme que cette langue artificielle peut étre
beaucoup plus régulière, plus parfaite, plus facile à apprendre
que n'importe laquelle des langues naturelles de l’humanité.»
ll semblerait que Max Müller en écrivant ces mots pres-
sentait l’apparition de la langue Esperanto, tant son affir-
' mation répond avec exactitude aux caractères les plus frap-
pants de cette langue. Permettez-moi, Messieurs, d’entrer
dans quelques détails pour vous montrer combien, effec-
t tivement, la langue artificielle organisée par le D' Zamenhof
est plus régulière, plus parfaite, plus facile que n'importe
laquelle des langues modernes. Remarquez d’ailleurs que le
D' Zamenhof n`a rien inventé, à proprement parler; il a
seulement choisi très judicieusement, dans les différentes
langues européennes, ce qu’elles avaient de plus simple et
de plus rationnel, et il a écarté résolument tous les illogismes
et les irrégularités. ,
Louis Zameuhof naquit, sur les confins de la Pologne
russe, à Bielostock, ville ~habitée par des Russes, des Polo-
nais, des Allemands et des Juifs, qui parlaient chacun leur
langue et s‘entendaient fort mal ; et, tout jeune, cet enfant
' d'une nature impressionnable sentit que la diversité de
_ langage était la principale cause qui divise la famille
. humaine en partis hostiles. « On m’enseignait, écrit-il lui-
' méme, que- les hommes sont frères et cependant à chaque
pas, dans la rue, dans ma cour meme, tout me faisait sentir
` qu’il n’existait pas des hommes .... , mais qu’il existe seule-

— 341 —
ment des Russes, des Juifs, des Polonais, des Allemands. »
Et il aspirait après Page d'homme alin de travailler à faire
disparaitre cette fâcheuse situation, et des son enfance il
forma dans ce but vingt projets, dont un seul resta profon-
dément enraciné dans son ame : celui de propager parmi
les hommes un langage international, qui leur permit de se '
comprendre, qui rapprochàt les esprits et les cœurs, de '
méme que les progrès des moyens de transport ont rappro- ·
ché les corps. ` _
Au collège de Bielostok, au lycée de Varsovie, il poursuit
son idée sans se décourager. Un jour deux enseignes de -
commerçants, en frappant ses regards, font germer dans
son esprit l'idée des aftlxes; des lors l’œuvre ébauchée se
précise et s‘achève, et, le 5 décembre 1878, Louis Zamenhof,
alors dans sa dernière année de lycée, féte avec quelques
camarades les premiers vagissements de l’idiome nouveau,
qui a reçu depuis le nom symbolique (YESPERANTO.
Cependant l’adolescent comprend qu’il est trop jeune
pour publier son œuvre; il se résout à attendre encore cinq
ou six ans, pendant lesquels il se propose d'approfondir, de
contrôler sa création et de lui donner la dernière main. ·
p Pendant toute la durée de ses études à l’Université, Zamen-
hof ne parla à personne de la réalisation de son reve;
absorbé dans ses pensées et ses méditations, il dut fuir le
monde pour éviter les moqueries des sceptiques et vécut le ·
plus bel age de l’existence, les joyeuses années_de la vie
d'étudiant, dans le plus triste isolement, épanchant sa
· rêverie inquiète dans des poésies imprégnées d’une harmo-
nieuse mélancolie. Ce fut en l887 seulement que l’auteur
I de l’Esperanto put faire imprimer de ses deniers le premier
, manuel de la nouvelle langue internationale.
I Telle est, Messieurs, la genèse de cette langue artitlcielle; _
T voyons maintenant sur quels principes généraux elle repose.
· La grammaire de l'Esperanto se compose de seize regles,

.. 348 ..
occupant moins de deux pages d’impression, et ces deux
pages n’en renferment pas moins un exposé précis,_ clair et
complet de l’emploi de l’article, des ditlérentes formes du
nom et de l’adjectif,-de la formation des comparatifs et
superlatifs et des noms de nombre, de la conjugaison des
` verbes etc. Toutes ces regles sont absolument sans exception.
Un des plus pénibles casse-tete pour celui qui apprend
une langue étrangère (l’anglais excepté) est la distinction
des genres : pour désigner le meme objet, l’allemand dit
der Kopf au masculin, le français la tête au féminin, le latin
disait caput au neutre, et il y a mille exemples semblables.
En Esperanto le genre grammatical n’existe pas et tous les
déterminatifs n’ont qu’une forme commune pour les deux
sexes, et pour les choses. '
Toutefois pour distinguer le sexe féminin on forme des
noms dérivés en ajoutant au radical le suffixe ino=femelle,on
a ainsi : lcato (chat) et katino (chatte), leono (lion) et leonino
(lionne), lupo (loup) et lupino (louve), kuzo (cousin) et
·kuzin0 (cousine), patro (père) et patrino (mère), onklo (oncle)
et onklino (tante), bovo (bœuf) et bovùoo (vache) etc. Du
· méme coup disparaissent du vocabulaire beaucoup de noms
d’etres féminins à radical particulier comme : mère, tante,
sœur, bru, marraine, biche, chèvre, vache, laie, etc., que
l’on retrouve plus ou moins nombreux dans toutes les lan-
· gues nationales.
L'Esperanto a adopté une désinence spéciale unique pour
chaque espèce de mot : tous les noms sont terminés par 0,
les adjectifs par a, les infinitifs par i, les adverbes par e.
' Quelques personnes lui en ont fait un reproche, prétendant
y voir une cause de monotonie dans la prononciation. ll
suffit d'enteudre lire une page d’Esperant0 pour se con-
vaincre qu’il n’en est rien, grace à l’accent tonique toujours
placé sur l’avant-dernière syllabe. Mais par contre, quel
avantage de pouvoir reconnaitre la nature d’un terme!

— $$9 ~—-
Quelle simplicité et quelle régularité dans la formation des l
dérivés l Avec le radical par-ol, nous formons parolo (parole),
parola (oral ou verbal), paroli (parler), parole (verbalement);
du radical demand on obtient demando (question), demanda
(interrogatil'), demandi (demander ou interroger), demande
· (interrogativement); à côté de patro (père) nous avons
patra (paternel), paire (paternellement). Et ainsi de tout .
radical on peut tirer sans hésitation les dérivés que la
pensée réclame, meme lorsque le terme correspondant a
n’existe pas dans notre langue.
De la déclinaison l‘Esperanto n'a conservé que la forme
de l’accusatif, marqué par l’addition de la lettre n au nom,
à l’adjectil`, au pronom et aussi à l'adverbe de lieu. On met
à l'accnsatil` le complément direct, certains compléments
circonstantiels ayant en français la_ forme du complément
direct et enfin le complément marquant le but du mouve-
ment. Cet accusatif a aussi déplu à quelques-uns et je
reconnais que les français qui n’ont pas fait d’études secon-
daires l’oublient souvent au début ; mais il donne tant de_ `
( liberté et d’aisance dans la construction de la phrase! Et (
puis, gràce à lui nous pouvons faire disparaitre les formes
multiples des pronoms, où l'accusatif avait dû etre maintenu
dans toutes les langues modernes. Le pronom', complément
direct, rentre dans la règle; au lieu des formes disparates
je, me, moi, tu, te, toi, il, le, lui, etc. du français, les pro-
noms sujets de l’Esperanto mi, va`, li, ni, etc., deviennent,
quand ils sont compléments directs min, vin, lin, nin, etc.
Pas d’exception.
Mais c’est surtout dans la conjugaison que le D' Zamenhof
a véritablement imaginé une merveille de simplicité. A l‘aîde
de nouzs terminaisons seulement et du seul auxiliaire eati
(etre), il a réussi à exprimer les nuances les plus délicates,
pour lesquelles notre langue doit recourir parfois à de
longues périphrases.

_ 350 ...
Les trois temps principaux sont marqués par les suffixes
suivants :
Indicatif ' Participe actif Participe passif
Présent as ` ant - at ‘
Passé is int it
Futur os ont ot.
Ajoutez trois terminaisons: z` pour le mode infinitif, us
pour le mode conditionnel, etu pour le mode impératif-
subjonctif, et vous aurez le tableau complet de la conju-
gaison. ll n'y a en elfet qu’une seule forme pour chaque
temps, la distinction des personnes étant suffisamment indi-
quée par les pronoms sujets. Les divers participes, employés
le plus souvent comme adjectifs, prennent dans ce cas la
finale a, mais ils peuvent étre pris substantivement avec la
finale 0, ou adverbialement avec la finale e. Eiemple :
audanta (entendant), audanto (un auditeur), audante (en
entendant) —- kaptita (pris), kaptito (un prisonnier), kaptite
'_ (ayant été pris). En résumé douze formes et un seul auxi-
liaire pour tous les verbes sans exception; nous voilà bien
loin des trois ou quatre cents formes que nosjeunes écoliers
doivent apprendre pour connaitre les seules conjugaisons
. ' dites régulières du français. 4
L'emploi convenable des prépositions est encore une grave (
difficulté dans l'étude des langues nationales; en français, |
notamment, certaines prépositions présentent les acceptions >
les plus variées; nous disons, par exemple: la clé dela ?
maison est égarée; — je parle dela préposition; — j'ai
entendu cela de mes oreilles; — l'oiseau s’est envolé de sa
cage; — cet enfant est aimé de ses parents; — prenez un
verre de biére ; -— ce vieillard est mort de faim, etc. Com-
ment se reconnaître dans une telle diversité de sens. Sur ce
point encore la langue auxiliaire internationale rétablit la
régularité et l'unité : une préposition pour exprimer chacun
ii

— 351 — l
des rapports principaux et une seule acception pour chaque
préposition.
_ C’est la même règle qui a présidé a la formation du voca-
bulaire : un seul sens pour chaque mot et un mot pour chaque
idée. Toutefois il ne faudrait pas croire, qu'il va résulter de
° là une augmentation dans le nombre des vocables et une
surcharge excessive pour la mémoire. Grace à un emploi
rationnel d’afiixes, dont la valeur reste constante, autour
de chaque mot-racine viennent se grouper un nombre indé;
llni de dérivés, tous formés suivant des règles simples et
rigoureuses. C’est ainsi que du seul radical parol cité déjà
plus haut, l’Esperanto obtient par dérivation les équivalents
des mots suivants, tous d’origine différente: parler, oral,
verbal, discours, entretien, causerie, éloquence, orateur,·
etc., etc. ll est vrai que toutes les langues se servent d’af-
fixes, maisdans aucune leur emploi n’est soumis à des
règles fixes et constantes. La langue française a une ving-
taine de terminaisons rien que pour exprimer l’idée de ‘
· profession; nous disons : un chimiste, un pharmacien, un `
W photographe et un télégraphiste, un juge, un secrétaire, un ·
  n boulanger, un voiturier, un bucheron, un peintre, un sculp—
l . teur, un dessinateur, un médecin, un écrivain, un comp— l
* table, un négociant, un tisserand, un orfèvre, un matelot. ·
Pour tous ces noms l’Esperanto adopte le seul suffixe ist et
· donne: kemisto, farmacisto, fotografsto, skribisto, panisto,
veturigisto, arbohalcisto, pentristo, skulptisto, desegnislo, etc.,
etc. Les autres aftlxes, au nombre d’une trentaine, sont
d‘un emploi tout aussi facile_et régulier. L‘usage de ces
afflxes, très judicieusement choisis, a permis d’alléger eon-
sidérablement le vocabulaire, composé d’environ deux mille
mots-racines, et en méme temps d’exprimer avec précision
des idées pour lesquelles les langues nationales manquent
souvent de mot spécial, et sont obligées de recourir à des
circonlocutions.
I

F — 352 —
L Il restait à choisir convenablement les mots-racines pour
§ que l’étude en fût aussi peu laborieuse que possible. Nous
  avons déjà dit que le D'Zamenhof, se basant sur le principe
y de la plus grande internationalité, avait tout d'abord adopté
tous les termes fort nombreux d’origine latine ou grecque
que l’on retrouve avec de légères modifications dans presque ·
toutes les langues de l’Europe, et ceux que la science et la
civilisation contemporaines ont rendus internationaux. D’au·
tres mots, fort nombreux encore, sont communs seulement à
· `trois ou quatre langues, et pour le concepts pour lesquels
les langues nationales n’oll`raient que des termes différents,
l’auteur de l'l:}speranto s'est laissé guider surtout par la
brièveté et par l'eupbonie, empruntant aux langues classi-
. ques, qui sont encore les plus internationales, bon nombre
de mots invariables : prépositions, adverbes et conjonctions.
Si l’on remarque que la langue anglaise est constituée
pour plus de moitié par des mots d’origine française et
qu’un tiers de la population de l'Europe parle une des lan-
gues néo-latines, il est tout naturel de constater que le
. vocabulaire Esperanto est composé en majeure partie de
racines·latines ou néo-latines. 75 0/0 des mots sont facile-
ment reconnaissables par tous les peuples qui parlent
|’anglais ou un idiome néo-latin, c’est-à-dire, dans toute
l'Europe occidentale, dans les deux Amériques, l’Australie
et diverses contrée de l’lnsulinde et de l'Al`rique.
Les mots d'origine germanique ne sont pas aussi rares
qu‘on pourrait le croire et les Allemands connaissent près
de la moitié des radicaux de l’Esperanto. En etïet, beaucoup
de racines sont communes à l’allemand et à l'anglais et ont
été choisies comme étant plus internationales. De plus la
langue allemande possède elIe·meme de nombreuses racines
romanes introduites pendant la longue période où le latin
continua d’etre la langue universelle de la civilisation. Pour
la meme raison les Slaves eux-memes connaissent beaucoup

— 353 —-
de racines de 'l’Esperanto. Quant aux peuples asiatiques,
comme ils ne peuvent entrer en communication avec les
nations de race blanche qu'en apprenant une de nos langues '
européennes, ils trouveront encore dans l’Esperanto un
organe de relation internationale, d’une acquisition relati· '
vement facile. C’est donc à juste titre que quelques per-
sonnes ont appelé l’Esperanto la langue auxiliaire univer-
selle. »
Ajouterai-je que toute difficulté d’orthographe est absolu-
ment supprimée en Esperanto. L‘écriture est absolument
phonétique : pas de lettre muette, un seul caractère pour
chaque son et une seule prononciation pour chaque lettre.
D‘ailleurs toute articulation et toute voyelle particulières à
une nation et pouvant présenter aux autres une difficulté
de prononciation ont été exclues de l'alphabet; tous les sons
sont en quelque sorte internationaux; chacun d`eux a un
équivalent dans toutes les langues, et peut ainsi y étre repré-
senté, de sorte qu’il résulte de ce fait une uniformité presque
absolue de prononciation et que tout homme qui sait écrire
_ la langue sait du méme coup la parler. Il y a évidemment i
des nuances dues à l'accent particulier des peuples, mais
elles sont infiniment moins sensibles que la différence qui
I existe entre le français d'un Picard et celui d’un Marseillais.
J'ai terminé, Messieurs, et comme conclusion à cet exposé
‘ dont vous excuserez la longueur, je vous demanderai de
voter : O
1° Une adhésion ferme à la Délégation pour l’adoption
d’une langue auxiliaire internationale.
2° Une modique subvention pour aider à l’œuvre de pro- `
pagande entreprise par la Délégation. ` _
Q 3° Une motion de faveur pour la langue Esperanto, qui
semble bien la meilleure solution de cette importante ques-
tion. '
Et permettez-moi, en finissant, d’exprimer l’espoir et le `
· 23

—- 354 ——
désir que l’autorité de votre exemple, Messieurs, entraîne
d'autres adhésions et serve utilement la cause que j’ai défen-
due devant vous et qui n’est au fond que la cause du progrès
et de la civilisation.
G. Oussrs,
_ Professeur au Lycée d’Amîens.
_ POS'l'·SCRlP'l‘UM. — Depuis que ces lignes ont été écrites, le
Congrès universel d’Esperant0, tenu à Boulogne du 5 au
13 aout dernier, a confirmé de la façon la plus éclatante
tout ce que nous affirmons de l’Esperanto. Plus de quinze
cents congressistes, venus de vingt pays différents, se sont
entretenus en Esperanto durant ces huitjours; ils ont écouté
des orateurs de toute nationalité discourir en Esperanto
sans éprouver aucune difficulté pour comprendre. Les plus
ardents Espérantistes étaient eux-memes émerveillés de
rencontrer si peu de différence dans la prononciation.
Dans une des soirées on a joué une comédie de Molière ·
« Le Mariage forcé », devenu en Esperanto, Edzigo kontraù-
vola ; les roles étaient tenus par des personnes de huit natio-
nalités dilI'érentes. Or les rires et les applaudissements de
tout l’auditoire prouvèrent une fois de plus que tout le `
monde comprenait parfaitement chacun des acteurs.
Après cette épreuve décisive, personne ne peut plus con-
tester que l’Esperanto est vraiment une langue de relations
internationales.
EXTRAIT DU PROGRAMME
DU CONGRÈS DES SOCIÉTÉS SAVANTES
. A LA Somsonmz tx 4903.
SECTION DES SCIENCES
I° Méthodes permettant de reconnaitre si un tres grand
nombre est premier.

·~ 355 — `
2** Des gisements de phosphate de chaux. Fossiles que l’on
y trouve. · ` `
3* Minéraux que l’on rencontre dans la région parisienne.
Examen spécial de leurs gisements. ` R '
4° Étude minéralogique des roches sédimentaires. î
5* Recherche de documents anciens sur les observations '
météorologiques en France et sur les variations des cultures.
6* Études locales sur les orages; leur fréquence et les
dégats produits par la gréle. ' ·
L 7° Repeuplement en poissons des fleuves et cours d’eau; '
. Aquiculture. s -
8° Monographies relatives à la faune et à la flore des lacs
français.
' 9° Étude géologique et biologique des cavernes.
10* A quelles altitudes sont ou peuvent être portées, en
France, les cultures d’arbres fruitiers, de prairies artificielles, '
de céréales et de plantes herbacées alimentaires. »
11* Flore spéciale d’une des régions les moins explorées
en France. J
12° Jardins d'études zjardins coloniaux; jardins en mon-
tagne, etc. _ ·
13* Variations de la flore parisienne dans la période histo-
rique. `·
14** Photographie des radiations de diverses natures. .
15* De l’action des différents rayons du spectre sur les
plaques photographiques sensibles. Photographie orthochro- _
I matique. Plaques jouissant de sensibilité comparable à celle
de l’œil. Q
16** Recherches relatives à l’optique photographique et
W aux obturateurs. .
' 17° Sur la préparation d’une surface ·photographique
ayant la finesse de grain des préparations anciennes (collo-
dion on albumine) et les qualités d’emploi des préparations
actuelles au gélatino-bromure d’argent.
\ .

.. 355 ..
18* Étude des réactions chimiques et physiques concer-
nant Yimpression, le développement, le virage ou le ûxage
des épreuves négatives et positives. lnlluence de la tempé-
rature sur la sensibilité des plaques photographiques ; leur
' · conservation et le développement de Pimage.
l9° Applications de la photographie et de la radiographie
aux diverses sciences.
20‘ Méthodes microphotographiques et stéréoscopiques.
2l• La tuberculose et les moyens d’en diminuer la conta-
· gion.
22° Les sanatoria d’altitude et les sanatoria marins. I
23° Étiologie de la paralysie générale et du tabes.
24• Les méthodes de désinfection contre les maladies I
contagieuses et les résultats obtenus dans les villes, les g
campagnes et les établissements où la désinfection des '·
· locaux habités est pratiquée. 1
25° Adduction des eaux dans les villes. - Étude sur la
pollution des nappes souterraines.
`26• La peste; ses diverses formes et sa propagation; pos—
sibilité de sa propagation en France.
2'l° La lèpre et la pellagre en France.
28* Du role des insectes et spécialement de la mouche
vulgaire dans la propagation des maladies contagieuses.
29° Hygiene de l’enfant à l’école.-
Ouvrages 1·eçus·
Vercin für Schlerùche Imektenkunde in Brerlau. Zeüsclwifï
für Entomologie. 29* livraison. Tn. Bacxça. Les formes
paléarctiques du genre Lispa Latr. (Diptères).- J. Gxaunnr.
Nouveautés et captures intéressantes de Coléoptères pour la
Faune Silésîenne. — Gannnan. Un tableau pour aider à la
détermination des A tomatres. - W. A. Scnmzrz. Contribution
à la faunistique des Sphex paléarctiques. .

.·· 351 ...
a Omithologische Gesellschaft ùz Bayern. München: Verhand-
: lungen. Vol. IV. 1903. — L. Fnsmnnn V. Bnssnnnn. Observa-
: ` tions sur les passages d’automne en Styrie. — D' Elsnunorna.
·_ Le goût pour les oiseaux. — J. Gsuoma. La Ciconia
Ciconia L. nidifiant en Bavière. — Knnnnnnxm. Les Grives ·
; aux environs de ·Ratisbonne. — J. A. Lim:. Le Coucou
A d'Europe. - A. Miimza. Les Vers parasites. — F. Gear
, Pocci. Le Faisan et son plus dangereux ennemi, le Ver
E rouge (Syngamus trac/tealù).
a Nalurforschende Gesellschaft in Bein. Mitteilungen. 1903.
N°' 1551 à 1564. Tn. Srunsn. Note sur le chien de berger
allemand et quelques remarques cynologiques.— A. Tnonscn.
i Quelques corrections à'Ia Carte géologique dans le rayon _
: situé entre Kiental et Kandertal. — Moarrz Issuscmnn. Note
ï ` sur la collection de Batraciens récoltés à Sumatra par le
D' Walther Volz.
L Naturforscher Verein zu Riga. Correspondenzblall. XLVlIl•
volume. 1904. — Mac. F. B¤c¤o1.·rz. Les espèces de Bolets
W des provinces de la Baltiqne Orientale. - D' Q. Scnmzmnn. `
L’Anophelis Claviger en hiver et en été. - Mae. F. Bucnomz.
Sur la présence de l'Hordeum Secale dans les provinces
baltiques. - C. Ganvs. Baleines fossiles et actuelles de '
Vempire russe. — K. R. Kurrrnn. Ditîérentes notes sur la
Flore des provinces baltiques.
Naturforschende Verein in Brünn. Veihandlungen. XLIII•
volume 1903. Fnnnnumn Sxronv. Contributions au Catalogue
des Lépidoptères de Brünn et des environs. — Faaivz
Mxrouscnex. Suppléments à la Flore bryologique de la
Moravie et de la Silésie autrichienne. —- Eoxonn Rexrrnn.
Tableaux dichotomiques pour la détermination des sous-
familles des Ténébrionides d'Europe et des pays limitrophes :
Laclmogyni, Akidini, Opatrini et Trachyscelini. — D" P. L.
Pnsven et A. Rzsnax. Note sur quelques Nummulites et
Orbitolites de provenance autrichienne. — Fsnnmann Sonun.
I
I

- 358 ..
Communications phytographiques sur les formes de plantes
de différentes Flores de la Monarchie Austro-Hongroise.
Naturforschende Gesellschaft in Brünn. Commission météo-
rologique. XXlI° Compte rendu. Année 1902.
Comité géologique de Saint-Pétersbourg. 1903. XXII'
volume. Livraisons 5 à 10. — N. Soxomv. Recherches géo-
logiques de Tzaritzyn et de Krivaïa-Mouzga. — luctmeun
nes Mmes Komonscnsvsxv. Compte rendu préliminaire sur
les recherches géologiques faites en 1902, dans l’Oural du
Sud. — A. Micnsnsml Sur la présence du Wealdien et du
Néocomien dans la partie Nord·Ouest de la Pologne. A. Dan-
Javm. Observations géologiques entre le Voronej et le Don V
et dans les bassins des affluents de droite du Don. —
· N. Wissorzxr. Notice préliminaire sur les gisements de
platine dans les bassins de rivières dans l'Oural. — V. Douar-
cnnw. Observations géologiques dans le bassin de la rivière
de Sal. — Observations géologiques dans la vallée de la
rivière Mangth. - E. Joucuxm. Recherches géologiques dans
la région Naphtifère de Grozny en 190I·1902. — Nouvelle
série. Livraisons 10 à 13: A. Fans. Matériaux pour la Géologie
des dépots tertiaires dans le rayon de Kriwoi Rog. - A.
Bomssxax. Les Pélécypodes des dépots jurassiques de la
Russie d’Europe, 1*• partie Nuculidœ. — M. Znessxr. Végé-
taux fossiles du Terrain Carbonifère du bassin du Donetz,
1.** partie, Lycopodiales.
Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. —
D' R. Gorrcuanr. Table pour les volumes 1 à 12.
Bibliothèque o/fcielle de Suède. — 17° Catalogue supplé-
mentaire.
Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg in Brisgau.
Berichte. Vol. XIV. A. Fnemuu vou Bnsrnau. La région à
dolomites des Alpes de Lugano. - Wwrnnn Scniuza.
Recherches géologiques de l’Engadine inférieure de l‘Est.
' 1. Groupe de Lischanna. — W. Paunxs. Observations géolo-
giques dans l’Antirheticon.

— 359 —
Naturwissertsc/iaftlicher Verein für Sachsen und Thûvingen
zu Halle a. S. 77° Volume. 1" et 2' livraisons. —· D' HANS
Hmmucu. Sur le pharynx de quelques Céphalopodes dibran·
ches. — D' G. Courrsn. Le Keuper moyen dans les environs
d'Apolda. — D' Auousrn Scuunz. Les variations du climat,
de la Faune, de la Flore et du peuplement des Alpes et
. des pays limitrophes, depuis le commencement de la der-
nière période glaciaire jusqu’à l'àge de pierre le plus récent.
`Ew.u.o Wüsr. Suites d‘obse1·vations sur les dépôts lluviaux
' fossilifères pleistocènes dans la région inférieure de l’Unst1•ut,
Naturwissenschaftlic/cer Verein à Lansdshut (Bavière). 17*
Compte rendu. Années 1900-1903. - P. Maenus. Supplément
à l’étude des Champignons parasites de Mitterfels in Niederb.
— Ginnsrnn. Liste des plantes trouvées depuis`l’apparition
de la Flore de l‘lsar (1883). —- Supplément à l‘histoire du
développement de la corne.
l Verein für Naturkimde ài (Esterreùh ob der Enns zu Lùaz.
XXXlll• volume. 1904. — Hans Coimsnm. Coup d'œil sur
  les minéraux de la Haute-Autriche. —— E. Rrrzmznesn. Pro- ·
, drome d’une Flore de la Haute-Autriche. — Fnauz·HAnnnn.
i 2* supplément à la Faune des Macrolépidoptères de l’Autri—
' che au-delà de l’Enns.
Naturforschende Gesellschaft zu Gorlitz : Ablzandlungen.
Volume 2/L'. — D' Bnuno Lmnscmzn. Le Tiefland d’0berlau—
sitz. — W. Been. Travail pour la Faune des Apides de l’Ober-
) lausitz prussienne. Note pour la Faune des Orthoptères de a
( l’0berlausitz prussienne. - Osclm Scnuxxrz. Sur quelques
. observations intéressantes prises en Silésie des genres
A patura G. et Limenitis F. Quelques formes septentrionales
de papillons diurnes.
K aiserlich-K ônigliche Zoologisc/1-Botanische Gesellschaft in
Wien: Verhandlungen. 1904 LlV° Volume. — Max Bznmmusn.
Nouveaux Staphylins exotiques. — L. Memcnsn. Nouveaux
· Homoptères du Sud du Choa, des Gallos et du pays des

.. 350 ...
Somalis. ·— V. Bnnnu et Zenannausn. Contributions à l'étude &
du Plankton des lacs Alpestres. - Hnumucn V. Hanom.-
Maçzsrri. Matériaux pour la Bryologie du Tyrol. -— Josnr
Bxscnor. Matériaux pour la connaissance des Jlluscaria Schi-
zomctopa. - Kant. Mam. Matériaux pour la Flore de la
Bosnie et de l'Herzégovine. — J. Ponraaa. Suite de travaux
pour la flore des Phanérogames et des plantes Vasculaires
de Bohème. — Aueusra V. Haven. Etude pour la réglemen-
tation de la nomenclature botanique. — W. Scummnn.
Contributions pour Véclaircissement des groupes des espèces
polymorphes des Hépatiques. Sur la Variabilité de Nardia
creymlata et N. hyalina. - Kousr. V. Homwzam. Supplément
· à la Faune des Lépidoptères de Bukowine. — Auron Httxnnn.
1'° Contribution à la Flore de la vallée d’Eisack. — Vtrron
RITTER V. Tscnusi zu Scnumnorren. Littérature ornitholo-
gique de l’Autriche-Hongrie et des territoires occupés. -.
K.-E. Hemmun. Sur les Fringillides nouveaux ou peu connus
du Brésil. —D'GUS'1'AV Mara. Mélanges Hyménoptérologiques.
Les especes d’0rmyrus d’Europe. - Lunwxe Ganenaxunn.
Liste des Coléoptères de l'île Meleda.
Kaùerliche Leopoldino- Carolinische Deutsche Akademie der
Natur/orscher. Comptes rendus des travaux de 1901 à 1903.
Mémoires pour 1904. — Hsnuarm Hstame. Matériaux pour
l’Anatomie et la Systématique des Lœmargides.
Musée Zoologique de l'Académie Impériale des Sciences de
Saint-Pétersb0w•g. 1904. T. IX. N° 3. — Cnn. G. Scnaros-
cnmnov. Notes sur les Macrolépidoptères de la partie Cen-
trale du Caucase Nord—0ccidental. — 0T’1'0·HERZ· Matériaux
pour la Connaissance des Lépidoptères du Nord de la Russie.
Lépidoptères de Corée: Noctuelles et Géométrides.
Nassauischer Verein für Naturlmnde in Wiesbaden. Jahr— _ `
buch. Année 57. — Winnnm vou llmcnamw. Sur une nou-
velle espèce d’0urs fossile Ursus Deningeri mihi du sable
tluvial de Mosbaeh. — Pam. Pnnxss. Nouveaux cétonides de

.. 36[ ..
. l‘A|‘rique orientale allemande. — Fsnnmann Fucns. Mélanges
Lépidoptérologiques ; descriptions de deux espèces nouvelles
et de quelques aberrations. — Wmnsw Scausrsn. Vie morale
et intellectuelle chez l’animal et l‘homme. -- Oiseaux rares
de la Hesse (environs de Mayence). - Les nids de Cicognes
dans la Hesse supérieure. - W. V. Rsicusruu. Etude sur les
Macrolépidopteres de nos environs_; dénombrement des
especes. Captures et supplément à la Faune des Lépidoptères
de Wiesbaden du D' Adolf Rôssler. 1·• partie. Diurnes, Cré-
pusculaires et Bombycides. — H. Banana. Pierres striées gla-
ciaires dans les sables de Mosbach. — En. Laure. Catalogue
de la Collection ornithologique du Musée d’Histoire naturelle
de Wiesbaden. 1** partie (Picarùœ et Psittaci).
Société hollandaise des Sciences à Harlem. Série ll. T. X.
_ 1** et 2* livraisons. — G. J. Srnacxs. Recherches sur l’immu- _
nité des plantes supérieures contre leur propre poison. .
Societé desNaturalistes Luxembourgeois: Faune. - Comptes
rendus des séances. 14* année. l904. - Gsoacss Rsmiunsr.
Les principes chimiques des plantes de la Flore de France.
Hunsar Miiansunsnesa. Contribution à la Faune des papil- ‘
p lons du grand Duché de Luxembourg. — J. Immo. Les
| plantes en lutte avec leur entourage.
  Natur/'orscheude Gesellschaft in Basel. Vol. XV. 3* livraison.
— R. Buncxuannr. Le système zoologique d’Aristote. —
J. Roux. Reptiles et Amphibies des Célebes. -— C. Scnuuvr. `
Notice sur le profil géologique à travers les terrains pétroli-
« fères de Boryslaw en Galicie. — K. Srnünm et M. Kazan. .
L'étendue des blocs erratiques dans le Jura Balois.
Natunuisserischa/ïlicher Verein in Hamburg. 1901. 3* série.
i XII. — P. Juucs. Formes observées et hybrides dans le
genre Carez:. — 0. Kamen. Polyphyllie dans les tleurs
d’Ant/zryscus sylvcstris. — P. J unes. Les Plantes vasculaires
du Marais d’Eppendorf pres de Hambourg. — Prof H. Hou- `
raw. Les Algues du Marais d'Eppendorf près de Hambourg.

-— 362 —
_ — Prof. Fn. Annnomz. Un verdissement remarquable chez la
Fritillaria llleleagris.
Annales Mycologici. Vol. Ill. N° 2. Avril I905. — RENÉ
Mame. Recherches cytologiques sur quelques Ascomycète:.
·-— J. Bmzsanom. Hyménomycètes nouveaux ou peu connus.
—- Enmssr S. Sanouou. Sur la spécialisation du parasitisme
chez les Erysiphacéesg
Société géographique de Russie. Vol. lV,` 5° livraison.
Résultats scientifiques de I’expédition dans l’Aral. — D'
Lrrvwon. Les plantes des boues du lac d’Aral.
Mcdizinischer Verein fur Bohmen Loros in Prag: t904.
XXlV• volume. — D' A. Wnxrnorsn. Les gisements houillers
de Boheme. — Anonr A. Pascimn. Aperçu sur les espèces du
genre Gagea. — Prof. D' G. Rrrrisn Bscx von Manmenrra.
_ Plantes des hautes montagnes dans les vallées profondes.
. — Abou A. Pascusn. Courtes notes sur la Flore de nos
Algues d’eau douce. ` '
Naturwi:semchaftliche1· Verein zu Bremen 1905. Vol. XVIII
I" livraison. - F. Kœmnn. Hydrachnides de 1a` Faune
‘ Allemande du Nord—0uest. — J.—D. Amman. Remarques sur
quelques apides du Nord-Ouest de I'Allemagne. La Mono-
graphie de Foerster des Prosopis, étude sur les Prosopîs de
sa collection. Note sur quelques Apides de Thomson. Le
groupe de l’Andrena variam K. — A.-C. Ounmnus. Acariens
de Borkum et Wangeroog Parasitidœ, Trombidiidœ, Oriba—
tidœ. — Gnono B1·r1·¤n. Parthénogenèse et variabilité de la
Bryone dioïque. — J.-D. A1.rn1m. Lépidoptères et Hyméno-
ptères récoltés par P. Knuth dans son voyage au Japon, en
Californie et à Java; plantes visitées par ces insectes. — K.
· Prunxncn. Quelques Hyménoptères fouisseurs rares des
environs de Bréme. — E. Lnuuenmmv. Note sur les Algues
d’eau douce récoltées par M. le D' Walter-Volz dans son
voyage autour du monde. — W.-0. Focxs. Changements
dans la Flore du Littoral de la mer du Nord. —- A. Hausen.

Le Vent et la Flore des étés de la Frise Orientale. — Hans
V01o·rs et C.-A. Ounzimts. Etude pour la Connaissance des
Acariens de la Faune de Brême. — Caux. Gmssmsa. Liste des
Libellules de Brême et des environs.
Société d’Histoire Naturelle de Colmar. Nouvelle Série.
T. Vll. Années 1903 et 1904. Bulletin. —J. Booaenois. Cata- -
logue des Coléopteres de la chaine des Vosges et des pays
limitrophes (suite). A phodiini à Phlœophilini. — A. Bonn.
Notices sur les Cimetières Alemanno-Francs à Colmar. — ·
J. Bounenois. L’origine des Fourmilières. (État actuel de la
question).
Mémoires de la Société d’Agriculture, Sciences et Arts du
Nord. (3° S., T. Vlll. 1900-1901-1902). - D' Daansanr. De la
cécité dans le Nord de la France. p. 319. —Etude sur la genèse
des fonctions visuelles. p. 515. —- Gossimu. Surla théorie de
V la photographie indirecte des couleurs, p. 557. — Mainmnn.
Notice nécrologique de M. Vuillemin, administrateur des
mines d’Aniche.
  _ Société d’Histoire naturelle de Toulouse. (XXXVII. — 1904).
( (Mai à déc,). — Janin-:s et Mtmnoun. Sur quelques propriétés
des sucs helminthiques. p. 43. — Rinwr. Notes myriapodo-
> logiques. p. 48. — Da Momnszuu. Capture de l'Avocette
r ordinaire dans les environs de Toulouse. p. 52. - J. Cousins,
( De l'utilité des Algues dans Pélevage et l‘alimentation des
( Poissons. p. 61. — Ds Moriuszun. Capture d’une loutre de  
r grande taille dans la commune de Blagnac. p. 68. Un cas .
. düilbinisme chez la bécasse. p. 69.
« Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
l de l’Yonne. (Année 1903. — 57• vol.), —— A. Paiwr. Les
r grottes de la Cure (coté d’Arcy), p. 141. — Pnaon. Au sujet
de l’excursion dans la forétd'0the. —P. Lsuoma: etC. Roman.
T L'étage kimmeridgien entre l'Aube et la Loire, p. 213.
Bulletin de la Société d’étude des Sciences naturelles de
Nimes. (1903-XXXI). F. Mazwmc. Le cagnon de la Cèze, p. 1. '
A I
L

' ·- aes - È
— U. Deus. Le préhistorique dans le Gard, p. 23. —-— F. ne 9
Curse. Observations sur les Perdrix rouges, p. 26. Note sur
l’Anhinga plotus, p. 28. — G. Caunes. Un Lichen intéres- (
sant pour la Flore française. p. 29. -· L. Viau,. L'int1uence
du climat méditerranéen sur la forme et la structure des
plantes, p. 32. — J. SAL. Ponte du Bombyx mari, p. 37. —
A. Hueuns. De Padoption des œufs étrangers chez les Oiseaux. I
p. 44. — F. Mazwnic, G. Mmewn et L. Venu. LaGrotte de
' Meyrannes (Gard), p. 52. — G. Caunes. Plantes observées à |
l’Aigoual. p. 71. — A. Cuonwr. Description d’un Goléop- _ g
tère cavernicole nouveau du Midi de la France. p. 76. Explo- A
. ration zoologique de la grotte de Tharaux (Gard), p. 84. (
Coléoptére du genét épineux, p. 92.
Société agricole, scientijïque et littéraire des Pyrénée:·Orien· A
tales. (45* vol. 2** p.). E. Coumas. Étude sur le Mimétisme,
p. 39. — · Xumzu. Mélanges entomologiques, p. 45. — "
G. Lournan. Le Gotlandien fossilifere de Fuilla. p. 73. —
Couwr. Table générale des matières contenues dans les
45 volumes publiés du bulletin, p. 193. —
Le Naturaliste canadien. (Vol. XXXI. Déc. 1904). L‘Histoire
naturelle dans l’0uest (suite), p. 137.
Annales de la Société horticole, vigneronne et forestierede
l’Aube. T. X. Déc. 190t. — Distances à`observer pour les
plantations des arbres et des arbustes, p. 759.
Bulletin du Comice agricole de Douai. (6 brochures, 1899
A à 1904).
Bulletin mensuel de la Société centrale d' Agriculture, d’Hor·
ticulturc et d’Acclimatation de Nice et des Alpe:·Maritimes.
Déc. 1904. ' ·
Revue scccntilïque du Bourbonnais et du Centre de la France.
Déc. 1904. — H. Mnuman. Les blocs erratiques alpins,
p. 177. -— Bnnrnouuxsu. Revision de l’Entomologie dans
l’antiquité (suite). p. 125. `
Bulletin mensuel de la Société d’I1orticulture de Picardie.

.. 365 -
(Déc. I904). — D' Hwrsrnuxaas. Les microbes bienfaîsants `
utiles à Pagriculture, l'industrie et l'hygiène, p. 633. —
A. Vaunsn Hum:. Un jardin piscicole, p. 649.
Bulletin de la Société entomologique de France. (1904. ·
N°' 19-20-21). — E. Assm.1; on Psaam. Diagnoses de trois — `
Coléoptères francais nouveaux, p. .280. - A. Cnosaur. Sur 4
le genre Platynosum Muls. p. 283. — Caractères distinctifs
des Rhipidiu: Vaulogeri Chob. et Guignoti Chob. p. 284. —
Ch. Dmmsou. Notes sur le genre Ptosima Solier, p. 285.
Description d'une variété et d'une espéce nouvelle d'Asie
Mineure (Col.), p. 286. — Mlwmcn Pic. Coléoptères asia- .
tiques nouveaux. p. 287. - J. ns Jomms. Description de
deux Lépidoptères hétérocères nouveaux provenant du Bré-
sil. p. 289. — M. Pic. Description d'un Cardiophorus de
Syrie. p. 298. , _
Procès-verbau.1: et Mémoires de l’Académie des Sciences,
Belles·Let¢res et Arts de Besançon. 1904. — Journal du poète
Jean Vuillemin, publié par M. Max. Palmer, p. 233..(Notes _
météorologiques, prix du vin et du blé, dates de vendanges,
etc. de 1596 à 1610).
I Société des Sciences et des Art: de Wtry-le-François. XXIII.
(1902-1903). D' Cu. Lsanmms. Liste des plantes phanéro-
games rares des environs de Blesmes, p. 481. — D' Mouam. ,
Études et recherches sur Phygiène locale. (Arrond‘ de Vitry-
le-François), p. 577. — E. Durnnrns. Note sur un Schitzo- `
mycètc parasite des Diatomées, p. 699.
Procèswerbauz des séances de la Société des Sciences phy-,
W sique: et naturelles de Bordeaux. (Année 1903-1904). —
‘ li. Devaux. Sur une réaction nouvelle et générale des tissus
g vivants. - Recherches sur les lames très minces, liquides
  ou solides. — Comparaison des pouvoirs absorbants des
parois cellulaires et du sol pour les sels dissous. — Mem-
branes de coagulation par simple contact de l'albumine avec
_ l’eau ; application au protoplasma. — Comparaison de

<
Qu
— 366 -— I
l'épaisseur critiquedes lames très minces avec le diamètre
théorique de la molécule. -— J. Gamuz. Schémas de la :
constitution du dépresseur de la machoire inférieure des
oiseaux. — Sur le ligament mandibulo-operculaire des
Téléostéens. — Contribution à la myologie du Chlamyphore 9
tronqué. — Sur une forme du digastrique. — Sur les muscles
de la langue du Fou de Bassan. - Sur une disposition spé-
ciale des muscles de la langue des Pics. — J. Kunsrmzn et
J. Cnam-:. Notice ichthyologique (Beryx decadactylu: Cuv.
et Val.), — Observations sur les os wormiens. - Cu. Ptite:.
Résorption phagocytaire des spermatozoïdes chez les Tritons.
— Sur l'histolyse musculaire chez les Muscides. — Sur la
métamorphose des muscles abdominaux chez les Muscides.
— Sur la digestion des sarcolytes dans les sphères de granules _
_ des Muscides. — Sur une Microsporidie nouvelle parasite des
crabes du bassin d’Arcachon. — J. Lnonnn. Sur les ferments
des vins gras ou tilants. _
Mémozres de la Société des Sciences physiques et naturelles
de Bordeaux. 6** s., T. ll, 2* cahier. (M. B. Eux, professeur
A au collège d’Abbeville, a publié dans ce volume un travail
sur la détermination des paramètre: canonique: des substitution:
o•·t/togonales à n variables). _
Académie royale de Belgique. Bulletin de la classe des
sciences. 1904 (N•‘ 9, 10, ll). — P. Psnsnnsen. La « ligne de
Weber » , limite zoologique de l'Asie et de l'Australio,
p. 100l. — Mxcnm. Mounnon. A propos du gisement de Mam-
mouth de Meerdegat (Afken), pres de Hasselt, p. l046.

\ ·
` OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
, Station agronomùyuc d'Amicm. — Altitude 34“'.
Septembre 1905. ’
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É 1 162,5 766 I0,2 18,2 71 1,0 NW 8 3,5 Pluie la nuit.
i 2 58 61,5 11,5 17,6 93 0.5 W 10 0,0 Journée pluvieuse.
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L 4 58 62 15,5 20,6 87 » NW |0 1.0 Couvert.
5 58 61,5 I4,5 20,6 86 1,2 W IU 1,0 Pluie dans lajournée
_ B 53 58 16,5 25,0 S9 -191 SW 8 3.0 'I`empseh.,or. ùüll s.
‘ 7 53 55 15,8 20,0 74 5,2 SW 0 5,0 Pluie.
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9 55 60 11,0 I9,0 81 0,0 \\’:5\\' I0 0,0 Pluie le soir.
I 53,5 57,5 14,4 20,0 98 13,4 SW 10 0,0 Pluie I." la journée.
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I? 60,5 66 8,0 I8,5 91 » NNIS 5 7.5 Beau temps. I
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14 02 64 8,2 18,2 87 » N N E 5 5,5 Assez beau. I
15 62 63,5 7,6 18,0 80 ·> NE 2 10,0 [teau temps.
16 63 65,5 4,5 17,6 84 » N 0 5,5 Beaulempsass. froid,
Il'? 63 66 7,6 18,0 74 0,2 I-] 0 10,0 Beau temps.
`IS 58 63 9,6 16,6 85 0,5 E 8 5,5 Averses.
,10 58 66 10,0 17,0 85 3,5   8 0,0 Pluie la Il', ciel couv. ·
2 58 63 12,0 17,0 89 » NE' B 1,5 Couvert.
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L!2 57 61 ' 11,6 18,0 95 u N 10 4,0 Nuageux.
fu! 52 57 9,5 16,6 73 8,5 ENE 0 7,0 Beau temps. Pl. la t1.
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~ |26 54 55 7,0 16,8 80 n W 4 3,0 Nuageux. 1
'27 53 54 10,6 16,6 84 0,-1 W 8 5,0 Assez beau.
2 5*3,5 53,5 10,0 17,4 89 2,5 SW 10 1,0 Couvert. Pl. Ie soir.
12 53 56 10,2 18,0 82 » SE l0 3,5 Nuageux.
` 56 59 8,6 13,2 84 2,1 S 6 I,5 Pluie.
Total de la pluie en millimètres : 69
Abréviation: et obseroatùms: B. Bourresqne. — Br. Brouillard. — Bel. Eclair. — G1. bl. Gelée
blanche. - Gr. Grèle. — Ng. Neige. —• Or. Orage. — Ton. Tonnerre. - L`él.at dn c1e|,la direc-
_tlon dn vent, 1’éIat hygrométrlqne sont observés à 9 h. du matin. - L’6tat du ciel est mesure de
0 a 10, en dlxlèmes de nébulosllé. — Les heures de soleil sont mesurées avec l'h6t1ographe de
Campbell.
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. ... 368 .4
OBSERVATIONS METÉOBOLOGIQUES.  
Station agronomùyue d’Amiens. — Altitude 34*. I
Octobre 1905.
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1 51,5 759 6,5 13,0 B2 8,5 N I0 1,0 Pluie le s. et la unit.
53,5 54 7,0 13,0 B6 0,4 N 10 1,0 Couvert. P1. le soir.
3 54 57 8,0 .13,15 65 0,2 N 0 8,0 P" pluie la. nhit. Beau
4 47 57 8,0 15,2 91 16,0 W 10 0,0 Pluie-
47 sa sm 11,:. 86 3.3 uw s a,0 Armes.
· 55 62 4,5 11,5 73 ¤ NW 2 8,5 Beau temps.
62.5 63 1,5 13,4 87 0,6 NNW 10 2,5 Couvert. P1. le solr.
î' 62,5 65 7,8 12,4 S9 0,3 WN 10 I,0 id.
" 64 65,5 5,6 13,0 S5 0,4 N 2 2,5 Pluie la null,.
1  63 65 10,0 13,8 99 2,2 N 10 1,5 Pluie le malin.
Il 64 65,5 5,0 I3,B 79 0,5 E 0 6,5 Beau temps- Pl. la u',
1  60 64,5 3,5 I2,E S5 0,6 NE 10 0,0 Couvert. Pl. le soir.
 '· 60,5 66,5 9,0 *13,5 98 3,0 W 10 0.0 Pluie.
1  57 60 3,0 9,5 B2 0,4 N 2 7,0 Beau temps. PI. la :1*.
l' 48,5 56.5 4,0 12,0 92 7,4 SW 10 1,0 Pluie. '
1  49 59 -1,8 1D,•i 83 » N 2 8,5 Beau temps es. froid.
1 59 59,5 -1,2 3,0 93 » NE 2 2,0 Froid.
1  59 60 0,0 [1,2 S2 0,4 NW 5 5,5 Assez beau.
1  59 60 3,5 B,0 96 ·· W 10 0,0 Couvert. -
2  60 62 1.0 8,0 93 ·· ` E 8 4,5 Assez beau.
21 56,5 60,5 -1,4 9,3 8-0 0,3 SW 2 1,0 Petite pluie.
56 57 -2,0 9,0 90 0,6 NW 0 7,0 Beauj.5 11. s. P1. le B.
2 56,5 60,5 0,0 9,0 90 n NW 0 5,5 Assez beau. .
24 59 61 -0.8 9,6 90 n NNW 3 1,5 Temps fr. Ciel cour. ·
60,5 62 — 0,2 8,6 83 n N 10 2,0 id.
2‘ 62,5 64,5 -3,0 7,0 98 » N E I0 0,0 id.
7 61 64 -0,8 10,4 S3 I,7 W 10 0,0 Br. le m. P1. Ilne.
, 2  57 62 2,5 l2,0 80 n W 0 4,0 Belle matinée.
2  50 57,5 6,5 11,5 87 n SSW 8 0,0 Couvert.
45 50 8,0 I3,6 88 3,3 SW 10 1,5 Pluie à 3 11. 1;*2. .
31 15 47 7,4 I3,0 80 0,4 SW 2 3,0 Belle matinée.
Total de la pluie en millimètres : 50,5.
Àbréviations et observations: B. Bourrasque. è- Br. Brouillard. — Kel. Eclair. — 0l. bl.
Gelée blanche. - Gr. Grele. — Ng. Neige. — Or. Orage. -»Ton. Tonnerre. — Uétat du ciel.
la dlreellon du vent, l'élat hygromërlque sont observés i 9 h. du matin. — L’éxat du dsl  
mesuré de 0 à 10, en dixièmes de nèbuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec 1'h6ll•·
graphe de Galllpbüll. '
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B U LI. ETI N ·
· ns LA
a P I
SOCIETE LINNEENNE ~.«
‘ DU NORD DE LA FRANCE
N•> 368. — Novembre-Décembre 1905. - 34• année. - T. XVII.
Annnsssn : Les Ouvrages, Manuscrits et Communications inté;
ressant la rédaction du Bulletin, à M. le Président de la Société,
9, rue Cozette, à Amiens.
Les demandes d’abonnement et les cotisations (en timbres—poste),
à M. le D' Srmsvx, rue Saiut—Louis, 32, Amiens.
Le Bulletin est envoyé gratuitement à tous les Membres payants;
il est adressé aux Sociétés scién tiiiques par voie d’échange.
SOMMAIRE: Extrait des Proces-Verbaux: Séances générales du
10 novembre et du 8 décembre l905, p. 369. — P. Houasisa.
Memoire sur la cause réelle de Yappauvrissement. des sources
dans les régions de plaines, p. 373. — P. Houtmsa. Note sur
Pappauvrissement des sources et sur l`influence des pluies
d`hiver, p. 382. — Pim. Bsaramn. Quelques notes sur le South-
Kensington Natural llùstory Museum, p. 390. — Ouvrages reçus,
p. 395. — Observations météorologiques, p. H2. — Table des
, Auteurs, p. M4. — Table des Matieres du T. XVII, p. H5.
· EXTRAIT DES PROCÈS-VEBBAUX ·
séance censure nu I0 novmians l905.
Présidence de M. H. DUCHAUSSOY.
Connssronmmcs : l' Lettres du Ministere de l‘lnstruction
publique annonçant l’envoi d'ouvrages venant des Etats-
Unis, du Mexique, de Belgique et d'ltalie.
2° Lettre de M. Cauet signalant que des réparations _
urgentes sont à exécuter à la toiture du bâtiment qui abrite
les. collections de la Société. ll évalue à l00 francs la
34 ANNEE. · 24
| .

1
- _····:·.·zo -·—__— g
dépense nécessaire pour l’établissement de rayons en me- i
' nuiserie, destinés à agrandir notre bibliothèque.
—— 3°-M. Brandicourt donne lecture du travail de M. Houllier 4
— sur Yappauvrissement des sources et sur l’intIuence des  
pluies d’hiver, complétant le Mémoire qu'il a présenté É
récemment à l’Académie des Sciences et à la Société Natio-
nale d`Agriculture de France.
P M. le Président dépose sur le bureau, la Flore des
Champignons de M. Biemnn, offerte par l’auteur à la Société
Linnéenne.Nous ne saurions trop recommander ce livre très
utile à nos amis les instituteurs, qui sont souvent consultés
par les paysans sur la valeur comestible ou les dangers d'un
grand nombre de champignons communs.
5° La Société d’Histoire naturelle de Hambourg accuse
réception du tome Xl de nos Mémoires et des tomes XV et
XVI de notre Bulletin.
. 6° M. Comment donne lecture d'une note intéressante
sur les Silex du type acheuléen, trouvés dans les carrières
_ du quartier SaintÀAcheul, à Amiens. ll dépose sur le
bureau de nombreux spécimens ainsi qu’une coupe géolo-
gique du terrain. ‘ `
La Société lui adresse des remerciements et sur la propo-
sition de M. Bertrand, décide de faire une excursion sur
place sous la conduite de M. Commont.
`Cette excursion est llxée au jeudi·23 novembre. ‘
· '1° M. Delagarde présente quelques échantillons de la
_ grande Doronique (ûoronicum pardalianches), qu‘il a trou-
vée dans un petit bois à Rumigny (Somme). Cette espèce,
souvent cultivée dans les jardins, s’observe quelquefois dans
le voisinage immédiat des habitations.
8° M. Duchaussoy informe la Société que Pimportante
collection d’oiseaux de MJ Vian, vient d’étre offerte au
· Muséum d’1·listoire naturelle de Nantes.
Il fait voir en meme temps le plan de ce nouveau Musée.

- 374 -
publié dans le Bulletin de la Société des Sciences naturelles
de l’0uest, tome V, n° 3. ·
9• M. Bertrand termine la séance par lalecture d’un
compte rendu d’une visite qu’il a faite pendant les vacances
scolaires au South Kensington Natural History Museum. '
Lc Secrétaire :
F. Cnoouaar. _
séance oémtnsnn nu 8 nizcmman 1905. _
. Présidence de M. H. DUCLIAUSSOY. ·
Gonnesronnancn : t° Lettres du Ministère de l'lnstruction
publique et des Beaux-Arts annonçant l’envoi d’ouvrages
venant des Etats-Unis et du Mexique.
2• Lettre de faire part de la mort de M. Ernest Colin,
' membre de la Société Linnéenne, décédé à Montdidier, le
12 novembre t905. Notre regretté collègue ·s’occupait avec
zèle d'entomologie; ses recherches dans les environs de
Montdidier ont enrichi notre catalogue de Coléoptères de la .
Somme, de plusieurs espèces intéressantes.
· 3° Le Syndicat d'lnitiative de la Savoie adresse à la _
Société un rapport présenté à son Conseil d‘Adtninistration,
le 28 octobre t905, ayant trait à la déforestation du sol ‘
français. ll émet un vœu concernant la revision du Code
forestier dans le sens d’une réglementation par région et `
, par nature du sol. _ w
La Société s’associe entièrementàce vœu qui sera adressé
à M. Ballif, président du Touring-Club de France, avenue A
_ de la Grande Armée, Paris, chargé d’en remettre la collec-
tivité à M. le Ministre de l'Agriculture. S —
4° M. Ch. Cauet donne lecture d’une note sur la station
préhistorique du Chateau Fort, à Amiens. ll fait circuler ` —
plusieurs silex appartenant à l'époque néolithique et quel-
ques éclats moustériens qu’il a trouvés en cet endroit;

— 372 — I
Notre collègue n'a pas ramassé moins de 200 pièces sur un E
espace très restreint. _ ' ;
·5° M. le Président informe la Société que la collection de
Champignons déposée au Musée d’Hist0ire naturelle, vient
d'étre classée et étiquetée par les soins de MM. Spineux et
Choquart.
ll propose que des remerciements soient votés pour l'exé-
cution de ce travail.
6° M. le Président tient à remercier également M. Com-
mont de l'accueil bienveillant que la Société a reçu lors-
qu'elle est allée visiter sa collection de silex et les carrières
de Saint·Acheul.
7° M. Commont fait connaitre àla Société qu’il a décou-
" vert tout récemment un atelier chelléen à Saint-Acheul, ·
dont il a pris aussitot plusieurs photographies.
· Il demande que la Société désigne plusieurs de ses mem-
bres pour vérifier ses déclarations. `
M. ·le Président félicite M. Comment de nous donner la
_ primeur de ses travaux préhistoriques, et propose MM. De-
lambre, Bertrand et Choquart comme délégués chargés
d'autbentiquer la belle découverte de notre collègue. Ces
' Messieurs prennent ensuite rendez-vous pour le dimanche
suivant à 9 heures.
8° Une nouvelle Société Géologiqite mexicaine adresse le _
tome l" de son Bulletin et demande en échange nos publi-
cations. La Société accueille favorablement cette demande
et enverra prochainement le tome XVII du Bulletin en
cours de publication.
9** M. P. Bertrand dépose sur le bureau un tirage à part
de la conférence faite à l‘Exposition de Liège (l905) par
M. Eng. Bertrand, son père, dans la section géologique
appliquée. .
Cette conférence, qui a pour titre: « Ce que les coupes
minces des charbon.: de terre nous ont appris sur leurs modes

— 373 —-
de formation », est accompagnée de nombreuses gravures
intéressantes. _
Des remerciements sont adressés à notre savant collègue.
10° La Société procède ensuite au renouvellement de son
bureau qui se trouve ainsi constitué pour l'année 1906 :
Président .· MM. H. Ducnnussor;
Vice-Président : V. Bmmnicounr ; `
Secrétaire : F. Gnoounnr;
Secrétaire·adjoint: P. Bnnrnmn ; '
Trésorier : A. Srmsux;
Bibliothécaire: Gomiorrr ;
Bibliothécaire-adjoint .· C. Gwnr.
Le Secrétaire :
F. Gnooumr.
Memoire sur la Cause réelle
de Pappsuvrissemeut des sources dans les '
regions de p1sines.t1)
Depuis assez longtemps déjà, l’on observe généralement, ·
non seulement en France, mais encore dans toute l‘Europe,
une diminution progressive du débit des sources, diminu-
tion qui présente, en Russie par exemple et pour certaines
régions, un caractère inquiétant.
Ce phénomène a été l’objet de nombreuses études. Les
causes qu'on lui attribue sont devenues tellement classiques
qu‘il peut paraître téméraire de les mettre en doute et pour-
tant si, délaissant le cas toujours cité des sources de mon-
I I tagnes, nous portons notre attention sur les sources de
plaines, nous sommes amené à reconnaître que toutes les
raisons invoquées présentent une insuffisance ou une inexac— ~
titude manifeste. Un examen plus approfondi de la question
(1) Présenté par M. nn LAPPARENT, membre de Plnstitut, À l’Académie
des Sciences, le 6 février 1905, ct à la Société nationale d'Agricnlture
de France, le 8 février 19tB.

- 374 ·.·
nous permet méme, dans ce cas, d'attribuer Pappauvrisse-
ment des réserves souterraines a des causes toutes dilfé-
rentes de celles que l’on admet généralement.
La présente étude est le résultat de plusieurs années de
recherches et d`observations faites dans le bassin de la
Somme. Nous n’avons pas voulu l’étendre de nous·méme
aux régions identiques que nous ne connaissons pas person-
nellement, car Vexpérience, en matière hydraulique, fait
` voir combien il est parfois imprudent de trop généraliser
les questions;
. Discussion ose causes Aomses. — 1° Diminution des pluies,
notamment des pluies d’hiver·—et de la neige. — Les observa-
tions pluviométriques faites depuis plus de cent ans, con-
trouvent absolument cette hypothèse: de 1784 à 1869, la
moyenne annuelle des hauteurs d'eau (pluie et neige) re-
_ cueillies à Montdidier s’est élevée à·565 millimètres; la
moyenne décennale 1791-1800 a donné 521 millimètres;
pendant les 20 dernières années, la moyenne recueillie à
Moreuil, localité distante de la première de quelques kilo-
metres seulement, a été de 560 millimètres.
La sécheresse qui a précédé la période d'eaux basses de
_ 1902-1903 a elle-même des précédents: de 1895 à 1902, il
est tombé une tranche d‘eau annuelle de 0" 53, or, il a été
‘ relevé: de 1861 à 1864: 0* 41; de 1832 à 1834 : 0"* 43; de
1793 à 1798: O" 46, et pourtant, à aucune époque, l’on n‘a
constaté des tarissements de sources aussi importants que
ceux observés en 1902-1903 .
L’étude des pluies d’hiver conduit a des résultats
identiques. _
· La neige n'intlue, dans nos régions perméables où le
ruissellement estabsolument négligeable, que par le. volume
d’eau qu’elle représente ; elle n‘a pas le pouvoir régulateur
des neiges de montagnesfet la distinction que nous l'erons_
plus loin, au sujet des forets, lui est applicable. _ _

—- 375 -
ll faut donc conçlure de ceci que la diminution des pluies
n'est pour rien dans Fappauvrissement des sources; _
2° Déboiscment. — Actuellement la surface des bois et
forets couvrant le bassin de la Somme représente environ
7 ·/, soit 40.000 hectares. Les calculs les plus exacts font
voir qu’il n’y avait, il y a cent ans, que 55.000 hectares de
surface forestière. 4
, La destruction des bois a surtout accompagné les troubles
de la Révolution; elle a cessé vers la fin du x1x°siècle,et l'on
observe depuis ce temps une légère tendance au reboise-
ment, sans que corresponde à cette nouvelle situation le
stationnement ou la recrudescence du débit des sources. `
La question du déboisement présente d’ailleurs au point
de vue général deux caractères essentiellement différents.
Dans les montagnes, dans les terrains en pente, sur les
sols difficilement perméables, partout où les pluies quelque
peu abondantes provoquent le ruissellement superficiel, les
` forets régularisent l'arrivée et l'imbibition des eaux fluviales,
empéchent le ravinement du sol, fixent les torrents, rédui-
sent les crues, etc., tandis que les déboisements produisent
les désastres inverses ; dans ce cas, et en raison de l’abon·
dance des pluies de montagnes (0*** 80 à 1*** 50 par an) la _
foret retient assez d’eau pour qu'après avoir satisfaità sa
transpiration propre, elle laisse encore un bénéfice au`
profit des sources. .
Dans nos plaines perméables, que l‘eau traverse avec
facilité la foret perd ses principaux avantages; si elle aug-
mente d’environ l5 °/,, et dans un très faible rayon, le
volume des pluies, elle retient} par son couvert, 25 •/, de
l'eau reçue; si, par ailleurs, elle réduit l`évap0ration directe
dans des proportions qui, jusqu'à présent, n'0nt pas été
déterminées d'une façon rationnelle, elle est le siège d'une
transpiration foliacée considérable, comme |'attestent les
modifications qu'el|e produitjusqn’à 1500 mètres de hau- `

- 376 — `
teur dans les couches aériennes. Von Hôhnel a trouvé qu'un
massif séculaire de hetres évapore annuellement par trans-
· piration, de 0*** 35 à. 0** 54 en tranche verticale soit les 2/3
de l’eau reçue dans nos régions — et les expériences faites
en Russie et à l‘école forestière de Nancy ont démontré que
le niveau des eaux phréatiques est toujours, toutes condi-
tions égales, plus bas en foret qu'en sol cultivé. Le pouvoir
asséchant des forets de plaines est encore démontré par les
exemples connus du dessèchement des landes de Gascogne,
des marécages de la Sologne, etc.
` — ll est impossible, après cela, de voir dans la suppression
de quelques milliers d‘hectares de forets la cause d'une
diminution des eaux souterraines qui n’est pas inférieure
pour le bassin de la Somme_ à 250 millions de mètres cubes
par an.
3° Erosion interne du sol. -· Une théorie nouvelle a surgi
de divers travaux spéléologiques; c’est que la fuite des
sources est due,àl‘usure, l’ablation, la fissuration de plus
en plus grande,des substratums souterrains. Cette théorie
subit, comme celle du déboisement et celle des neiges, une
généralisation exagérée.
Elle est controuvée de prime abord par l’uniformité et la
régularité des phénomènes observés : l‘on ne peut évidem-
ment admettre que les centaines de sources surgissent dans
les vallées principales et aftluentes de la Somme, et possé-
dant presque toutes leur bassin dalimentation distinct,
aient, au meme moment, ct sans graves secousses sismi-
' ques, commencé à traverser leurs supports pour disparaître
progressivement dans les profondeurs du sol. ·
La réapparition, à la suite des périodes humides, de
certaines sources considérées comme perdues et d'autres
constatations de détail qu'il serait superflu d'énumérer
démontrent que la théorie citée constitue pour la Somme
l’exception et non la regle.

` — 877 — `
Il résulte des explications précédentes que les causes
énumérées sont susceptibles de justitier des cas excep-
tionnels (sécheresses passagères, diminution ou tarissement
avec ou sans résurgence de sources isolées, etc.) mais
qu'elles ne donnent pas la solution du problème d'ordre
général posé en téte du présent mémoire.
Rscnaacua ne LA cAvsa nssnts ne LA nxumuriou nas
sovncas. —- Nous allons maintenant faire connaitre les
raisons qui nous portent à. attribuer à des causes toutes
dilïérentes Vappauvrissement des réserves souterraines.
La superticie du bassin de la Somme, comprenant les
bassins affluents jusqu’à Abbeville inclusivement, est de
590.000 hectares ; la hauteur annuelle des pluies est, pour
la méme zone, de O" 63, d’après les moyennes des vingt
dernières années; le volume des eaux reçues s'éleve donc
par an à 3.717 millions de mètres cubes soit M8 mètres
cubes par seconde. .
La rivière écoule, pendant le meme intervalle de temps,
q 27 mètres cubes, soit 23 °/,, et en hauteur 0* M5 de la tran-
che d’eau annuelle; dans la première moitié du xix• siècle
elle en écoulait davantage puisque son débit moyen était
alors au minimum de 35 mètres cubes par seconde.
Ceci posé, examinons ce que devient le volume d’eau
considérable amené par les pluies :
Une partie, qui atteint sensiblement 60 °/,, est évaporée
directement, ou ruisselle dans les mares, les citernes de nos
villages et aussi dans les cours d'eau; son importance n’a
pas varié depuis un siecle, puisque les observations faites
pendant cette période démontrent que la température et les
conditions climatologiques n’ont subi aucun changement
appréciable.
L’aùtre partie, soit 40 °/,,, est absorbée par le sol et con-
court d'abord à Palimentation des plantes; le surplus est
reçu parles nappes et les courants souterrains, par les puits
I
I  
l

— 378 —-
‘ ordinaires ou industriels et entln par les sources et les rivières.
Or, le sol peut étre considéré comme un immense réser-
voir dans lequel une multitude de petites pompes puisent
l’humidité fertilisante nécessaire à la croissance et au déve-
loppement des végétaux. ` ‘
Les travaux de Lawes, d'Haberlandt, d`Helbriegel,· etc.
ont démontré qu'une plante évapore un volume d'eau de
250 à 350 fois supérieur au poids de matières sèches qu’elle
produit. Les hydrologues ne tiennent pas suffisamment
compte de cette évaporation formidable qui correspond,
pour un champ de blé par exemple, et_ pendant la durée de
` la végétation, à une tranche verticale de 0*** 08 à 0'* 20 d’eau
et parfois davantage. L’on comprend, dans ces conditions,
que toute modification sensible du nombre ou de fimportance
des plantes est susceptible d’in/luer considérablement sur le
volume d'eau qui, non absorbé par la végétation, alimente
_ seul les nappes et les courants souterrains.
L'exploitation agricole du sol a subi, depuis 50 ans sur-
· tout, un changement considérable. Les jachères nues, qui
occupaient autrel`ois le l/3 de l'assolement, ont presque
· totalement disparu; les terres médiocres, jadis abandonnées,
A sont livrées à la culture. A l’beure actuelle, on ne compte
plus que 25 .000 hectares de jacbères ou de terrains incultes;
il y a cent ans, l‘on en comptait au minimum 195.000 pour
3l0.000 hectares de surface cultivée.
La jachère ne subissant guère les effets de la transpira-
tiou végétale doit laisser écouler une fraction notable de
l’eau qu’elle reçoit. Ce fait est constaté expérimentalement
b ·dans le drainage où, pendantles années sèches et pendant
l’été, l'on remarque que les drains des jachères donnent
seuls de l’eau. ll est également observé par les agronomes,
· mais au point de vue spécial de la perte de nitrates qui en
est la conséquence. .'
Les observations faites à l’école de Grignon; avec les cor-

- 379 -
rections résultant de la différence des pluies et de celle des
rendements, démontrent que, dans la Somme, l’on peut
' évaluer au minimum à 0" 085 la tranche d’eau supplémen-
taire que laissent passer les jachéres par comparaison avec
les terres ernblavées.
_Puisqu’il y avait autrefois 170.000 hectares de jachéres de
plus qu’aujourd’hui, l’excédent de volume d’eau qu’elles
laissaient écouler annuellement de 1.'100.000.000 m. q.
>< O" 085 = 144.500.000 m. c. soit par seconde 4'°° 600 et en
tranche verticale 0" 025. ' ·
' Cet important changement n’est toutefois pas le seul que
` l'on puisse observer dans la culture du sol. ·
Le perfectionnementconsidérable du matériel agricole, la
substitution aux araires de nos pères de charrues en acier,
la diffusion des meilleurs procédés et l'introduction de nou-
_ velles cultures, la sélection et l’emploi rationnel des se-
I mences ou des plantes, la modification de la composition
; `chimique des terres, etc., ont transformé la production.
l Le sol, ameublé par des labours profonds et par des soins ·
' intelligents, permet aux racines de puiser plus loin et d'ab- _
. sorber plus complètementïhumidité fertilisante; la culture
des prairies artificielles, celle des betteraves et des pommes
de terre dont l‘énorme évaporation se poursuit tres tard
dans la saison, a lieu maintenant sur une grande échelle _
(plus de 100.000 hectares.)
Il est résulté de ces changements une augmentation de ·
rendement qui correspond, au bas mot, à une production de
1.000 kilogrammes de matières sèches à l'hectare.
La surface cultivée il y a cent ans et ainsi améliorée
s’élève, d'après ce que nous avonsindiqué précédemment., à
3|0.000 hectares; en tenant compte de ce que la fumure
dusol est ordinairement meilleure aujourd'hui qu’autrefois,
nous pouvons compter sur un chiffre d’évaporation de
250 kilogrammes d’eau par kilogramme de matière sèche,

.. 330 ..
et la consommation supplémentaire annuelle de la super-
ûcie des terres emblavées peut étre évaluée au moins à :
250 kilog. >< 310.000 >< 1.000 ou 77.500.000 m. c. correspon-
dant à 2 m. c. 5 par seconde ou à O" 013 de hauteur.
· Ainsi donc la suppression des jachères et l'améliorat.ion
des cultures ont eu pour conséquence une augmentation de
la transpiration végétale qui, répartie sur toute l'année,
atteint 7 m.c. 100 par seconde (4 m. c. 600 + 2 m. c. 500)
et correspond à une tranche verticale d'environ 0"‘ 04.
Comme nous nous sommes toujours placé dans les hypo-
thèses minimum, il est évident que les causes énumérées
justifient facilement la diminution de 8 m. c. constatée dans
le débit de la Somme. _
Il importe encore de remarquer que si nous avons fait
porter nos calculs sur l’espace d’uu siècle pour compenser
l‘elïet des périodes extrêmes qui peuvent influer sur une
these générale et méme la controuver provisoirement, c'est
en réalité depuis 50 ans, c’est—à-dire depuis le début des ‘
_ améliorations culturales du sol que l’on a observé la dimi-
nution constatée. `
· En ce qui concerne les débits d’étiage dont Pimportance est
à tous points de vue trés grande, la diminution est plus sen-
p sible encore car, en réalité, la transpiration végétale n'est
pas répartie uniformément. sur toute l'année9 elle eierce
` surtout son influence sur les pluies du printemps et d`été et
l’on comprend que les basses eaux succédant à ces périodes
' sont particulièrement atteintes par le nouvel état de choses.
Nous avons pu constater lors de l'cxtréme sécheresse de
1902 un débit de 12 m. c. par seconde seulement, tandis
que dans la première moitié du xix• siècle ce chiffre tom-
bait rarement au-dessous de 25 m. c.; nous avons remarqué
également que l'étiage tend de plus en plus à se produire
vers la fin de l'année et cette remarque corrobore manifes-
tement toutes nos hypothèses.

— 381 -
Concwsious. - ll est ainsi démontré que la cause réelle
de Pappauvrissement progressif des sources du bassin de la
Somme ne réside ni dans la diminution des pluies, nl dans
le déboisement, ni dans des phénomènes d’érosion intense
du sol, mais qu’elle résulte du perfectionnement de l’e.1:ploi-
tation agricole des terres entraînant une augmentation impor-
tante de Févaporation par transpiration végétale.
Cette constatation, qui peut etre étendue à nombre de
régions de plaines, ouvre le champ à d'amples discussions
et pour le présent et surtout pour l’avenir, car la routine
I tient encore en échec bien des progrès acquis et la science _
, agricole est loin d'avoir dit son dernier mot.
De plus en plus, et comme le démontrent aujourd'hui par
exemple les tentatives de cultures dérobées destinées à
absorber les pluies d’automne, Fagronome cherche à s'ap-
proprier toute l'eau recueillie par le sol, et cela pour deux
raisons : d’abord parce que l'eau non utilisée entraîne avec
elle en pure perte des matières fertilisantes, ensuite, parce
que l’humidité est, suivant l’expression de M. Dehérain « la
condition essentielle de la fertilité. » L’on peut penser,
avec ce savant académicien, que l'avenir ne verra pas seule-
ment l'utilisati0n plus complète des pluies directes, mais
que, « le vingtième siècle sera le siecle des irrigations, »
que le développement des moteurs inanimés permettra
souvent d'etl'ectuer aux dépens des réserves souterraines.
L’on peut donc, sans pessimisme exagéré, prévoir que le
débit des sources émergeant des bassins cultivés subira
_ dans l'avenir de nouvelles diminutions eten particulier que
nombre de sources permanentes deviendront périodiques.
I Ces diminutions qui sont liées à de grands intérêts éco-
. nomiques et sociaux -— Papprovisionnement en eaux pota- ·
I bles, le développement de la « houille blanche », la conser-
vation d'industries existantes, Palimentation des canaux,
1 etc. — ne pourraient être enrayées que par une limitation
l

· — 382 —
' à priori impossible des laborieui: etforts de nos agriculteurs
et·non par lesquelques reboisements que préconisent tous
les auteurs.
ll ne nous est pas permis, dans le cadre que nous nous
sommes assigné, de poursuivre une discussion qui fourni-
rait la matière de tout un volume. La présente étude donne,
en tous cas, une conclusion immédiate: c’est qu’il appar-
tient aux ingénieurs, aux industriels de tenir compte du
nouveau et important facteur qui s’introduit dans les lois
déjà si complètes de Phydrologie souterraine, en réservant,
dans leurs projets, la part des éventualités futures, éven
` tualités que des observations entendues permettent le plus
souvent de prévoir à longue échéance.
P. Houmsa,
Conducteur des Pont: et Chaussée:
Abbeville, décembre 1904. '
à _ Note sur Yappauvrissement des sources
et. sur Pintluence des pluies d'hiver. '
Observation: concernant le bassin de la Somme.
i Gauss on LÃPPAUVRIBSEIENT constats osruis raàs n'un
É ` siàcts. — Dans une communication faite, le 7 juin 1905,
à la Société géologique du Nord, sous le titre : « Essai de
Comparaison entre les pluies et les niveaux de certaines
nappes aquifères » M. Gosselet, correspondant de l’Institut,
' s‘exprime ainsi : · `
¤ Dernièrement, dans un travail qui a fait une grande
t , » sensation dans le monde scientifique, (1) M. Houllier a
i » insisté sur Vimportance de l’évaporation par les feuilles.
» ll attribue la diminutionedu débit des sources, constatée
  (1) Note sur la cause de Pappauvrissement des sources dans les régions
V de plaines : Académie des Sciences. - Comptes rendus, 6 février 1üB.
' Societé nationale d'Agriculture. — Bulletin des séances, 8 février 19(5.

... 333 ...
»` depuis quelques années, (l) au perfectionnement de l’ex-
» ploitation agricole qui, par la suppression des jachères et
» par Pameublissement de la terre à une grande profondeur, W
» a augmenté d’une manière importante l’évaporation due à
» la transpiration végétale.
` » ll est très possible que le progrès agricole ait causé la
» diminution des sources, quand on compare l'état actuel ·
~g avec ce qui se passait il y a un siècle; mais il n’en est
» plus de même quand on se préoccupe de la sécheresse
. » qui sévit depuis plusieurs années .... A mon avis elle est
» due à des causes essentiellement météorologiques. »
M. Gosselet base son opinion sur ce fait que les pluies
hivernales, comptées à. partir du 1°' novembre, ont été g
moins abondantes de 1886 à 1904 (moyenne à Lille: 260·¤],,,)
que pendant la_ période précédente, 1870-1885 (moyenne _
correspondante 330"*]m.
· Les constatations du distingué géologue ne sont nulle-
ment en contradiction avec les conclusions du travail pré-
cédemment cité ; au contraire, ces constatations et ces
conclusions se complètent réciproquement et l’occasion se ·
présente de fournir à ce sujet quelques explications utiles.
L’alimentation des nappes souterraines est soumise à la
` double influence de causes passagère: et de causes générales.
I Il est superflu de rappeler que le débit des sources et des
cours d'eau suit les oscillations des apports pluviaus, avec
. des retards et avec des modifications d'amplitude résultant ‘
È de circonstances diverses. _
l aux années ou aux périodes pluvieuses succèdent les
I . grandes eaux allant jusqu’aux inondations. `
" Aux années ou aux périodes de sécheresse succède l’ap-
| pauvrissement des sources allant jusqu‘au tarissement.
(1) En réalité les observations citées portent sur la diminution du -
débit de la Somme depuis un siècle, et surtout depuis 50 ans. I

— 38l -
Les basses eaux qui, pour la Somme, ont atteint leur mi- i
nimum en 1902-1903, ont eu pour cause directe une période (
de sécheresse dont l'importance a déjà été signalée (1). q
' ll est certain, d`ailleurs, que la période 1870-1885, citée
par M. Gosselet, a été exceptionnellement pluvieuse puis-
qu'elle a vu se produire les crues successives de 1872-73,
1879, 1881, 1882, 1883; aussi toute comparaison faite entre
cette période anormale et la décade suivante doit donner pour
résultat une diminution appréciable des apports pluvieux.
Mais ces constatations n’intirment en rien nos précédents
exposés et il est toujours exact de dire, en reprenant les
termes de la communication faite à la Société nationale
d’agriculture :
« La sécheresse qui a précédé la période d'eaux basses
» de 1902-1903 a elle-même des précédents: de 1895 à 1902,
» il est tombé une tranche d‘eau annuelle de 0* 53. Or, il a
` » été relevé, de 1861 à186·1 : O" ·1t;de1832 à1831:0• 43;
» de 4793 à 4798 .· O"' 46, et pourtant à aucune époque,
» l'on n’a constaté des tarissements de sources aussi impor-
» tants que ceux observés en 4902-4 903.
» Uétude des pluies d`hiver conduit à des résultats iden-
n tlqt1BS. »
La question se résume toute entière dans la phrase que
nous venons de souligner; si, en etïet, des influences météo-
rologiques étaient seules intervenues, il n'y avait pas de
raison pour que le débit des sources tombàt au-dessous des
minima relevés dans des circonstances plus défavorables
encore, pour que des usines séculaires fussent arrétéesnu
lieu d’étre simplement genées, pour que des puits existant
(1) C’est ainsi. par exemple, que dans une lettre du 4 mars tü)3 de
M. Plngénieur en Chef des Ponts et Chaussées reproduite par la presse,
il est dit : « La pénurie d‘eau est la conséquence de ee que, depuis six
» ans, les chutes dé neige et les pluies d’hiver (les seules qui aient de
e Pintluence sur le débit des sources) sont exceptionnellement peu
» abondantes. »

« — 385 - ‘
de temps immémorial dussent etre approfondis, etc..·. La
Somme aurait, comme autrefois après des sécheresses`idén«
tiques, débité à l'étiage une vingtaine de mètres cubes par
seconde et non les 12 mètres cubes que nous avons
constatés. W · A ~ A
Du moment où il n'en a pas été ainsi c’est qu’il est inters
venu un facteur précédemment inexistant. — ·  
Nous avons démontré comment l'exploitation agricole du
sol s’est transformée depuis un siècle, comment la culture
intensive s'approprie, aux dépens des réserves souterraines, ,
un volume d'eau important prélevé sur la fraction. des
pluies qui, déjà absorbée par le sol, et presque totalement
à l’abri de l’évaporation solaire se trouve toute prete à con-
‘ tribuer à l'alimentation des sources. ` _
E Dans un récent travail sur les eaux d’Arras, M. Pagnoul,
correspondant de l’lnstitut et de la Société Nationale d’agri·
culture, a repris avec la haute autorité que lui donnent ses
travaux agronomiques et météorologiques la thèse exposée;
il lla confirmée par ses observations personnelles et par des
citations fort intéressantes (1). _ _
. l..’on peut résumer ce qui précède en disant que les basses
eaux des dernières années ont eu pour cause directe et
l apparente la· diminution passagère des pluies, circonstance
naturelle ayant toujours existé, mais qui se trouve aggravée .
par une cause générale et nouvelle, dont l'acti0n progressive
pour la Somme depuis plus d’un demi-siècle est indéniable. `
Cette cause générale ne peut naturellement servir à
(1) Notamment par l’extrait suivant d’un discours prononcé récem-
ment à la Société Nationale d’agriculture par M. Tisserand, ancien
directeur de l’Agriculture : « Au commencement du x1x• siècle, un tiers .
des terres en culture restaient encore en jachere. En 1810, on récoltait
en France 60 millions d'hectolitres de blé ; la moyenne de six dernieres
années est de 116 millions. Les prairies naturelles occupaient à `peine un
million d’hectares ; elles s‘étendent maintenant sur 3 millions et demi.
Enfin la production agricole représentait en 1850, une valeur de L mil- ·
liards; elle représente aujourd’hui 10 milliards. . ‘
25

) — 38** ~ `
l expliquer les diüérenceslexistant entre deux années ou
. tnéme deux périodes de courte durée immédiatement con-
sécutives, car, si les statistiques agricoles que nous possé-
5 dons sont susceptibles de servir de base à des comparaisons
d’ensemble, leurs données sont trop vagues pour qu’iI soit
possible dc les appliquer à des comparaisons de détail: Les
indications qui précèdent ne méconnaissent pas davantage
certaines causes d’appauvrissement (drainage, desséche-
ments, épuisements industriels ou de mines, érosion interne,
etc.,} que nous avons écartées afin de ne pas compliquer
notre discussion, et qui, importantes peut étre ailleurs, sont
négligeables en ce qui concerne le bassin de la Somme.
's Dnmwriou tvsnrusnnu nu nsnrr ms LA Soinie. - D`un
autre coté, les nouvelles diminutions prévues comme con-
clusion de notre précédente étude ne sont évidemment pas
susceptibles de se produire d'une façon permanente et
continue; une pareille conception serait contraire au bon
sens et à. l’observation. Des périodes pluvieuses peuvent,
doivent meme, dans l'ordre normal des choses, succéder à la
sécheresse des dernieres années, amener une recrudescence
des débits et provoquer à l'occasion des crues comparables
à celles de i873-t8'I9. ·
La question se présente à la façon suivante : .
` Lesagronomes et notamment notre dis(ingué'collegue
M. Jourdain, professeur départemental d’agriculture, esti-
ment que le rendement du sol peut, en ce qui concerne le
bassin de la Somme, et par l’extension des bonnes méthodes
de culture, augmenter de 20 °/, dans un délai de vingt
années. Dans cette hypothèse, l’bectare de terrain produira,
de plus qu’aujourd'hui, 750 kilogrammes de matieres sèches
.qui, avec la consommation réduite de 250 kilogrammes
d’eau et les 505.000 hectares de terres cultivées que nous
, · avons considérés, correspondent à une absorption d'eau
de 250 kilog. >< 505.000 >< 750 ou 94.687.500 metres cubes

— 387 -—
ou à 3 mètres cubes par seconde"et en tranche verticalewà I
0"‘ 016. 4 ' ' ~ '
Autrement dit, si l‘on s'en rapporte aux prévisions des '
agronomes, le débit moyen de la Somme (l) pourra, dans
une vingtaine d‘années, tomber de`27 mètres cubes chiffre
. actuel à 24 mètres cubes et, lorsque, à partir de la méme
, époque se reproduira une période de sécheresse c0`rre`spoxi+
L dant À celle de 1895-1902, le débit d'étiage sera susceptible
  de descendre à 10 mètres cubes et mème au-dessous. ` î
L'on comprend l`intéret que présente cette seule évenl
tualité pour tous les projets intéressant lalvallée de la
Somme. j _ ‘ î
lurnvsnca nes rwiss D’HlVER. — L`intluence des pluies de
la saison hivernale est reconnue depuis plus de 60 ans. _
Dans un travail couronné par l'Académie des Sciences le
13 juillet 1840 (2), M. Dausse aétudié l‘intluence des pluies
sur le débit des cours d’eau. Pour mieux lixer les com_pa-
raisons, il a divisé l‘année en deux semestres, l’un cbaud,
compté du 1" mai au 31 octobre, l’autre froid, allant du
1*** novembre au 30 avril, et il a démontré que, pendant la
saison chaude, les cours d’eau reçoivent 1/6 seulement du
volume des pluies, tandis que, durant la période froide, ils
en écoulent les 3/7, c'est·a-dire 2 fois et demie plus. _
La distinction ainsi faite a été étendue par la suite au
delà des limites que lui aurait vraisemblablement assignées S
son auteur; dès 1870, MM. Belgrand et Lemoine (3) ont
i formulé des prévisions sur le débit de la Seine en admettant, `
d’après la loi de Dausse, que « les pluies des mois chauds ne
(1) Par débit moyen il faut entendre le débit calculé sur un nombre
d'a¤¤ées (15 ou il ans) suftisant pour compenser l’elI'et des périodes
extrêmes d'humidité et de sécheresse.
, (2) Statistique des principales rivièresde France. Annalesdes Ponts et
Chaussées, 1842, ·l·¤ semestre. _
(3) Annales des Ponts et Chaussées, À juin 1870.
i
i
i

I !
profitent point aux cours d’eau ». Cetteopinion, reprise dans ~
diverses communications à l`Académie des Sciences (I), a
aujonrd’h°ui le caractère d'une vérité démontrée, et les
évaluations de débit se calculent exclusivement sur les pluies
. du dernier semestre froid, compté de novembre à avril.
— ll est hors de doute que les pluies d’été, soumises à la
double influence de l’évaporation solaire et de la transpi-
ration végétale n'alimentent guère les sources; leur plus ou
moins grande abondance joue pourtant un rôle indirect qui
_ mérite de retenir l'attention. ·
. Dans un récent travail sur la cause de Pappauvrissement
des. sources (2) nous avons fait ressortir que les plantes
absorbent pendant la durée de la végétation un volume d’eau
considérable, que la production d‘un kilogr. de matières
sèchesentraine l’évaporation de 250 à 350 kilogr. d'eau et
que cette évaporation formidable correspond à l'absorption
annuelle d'une tranche pluviale de 0*** 08 à 0**20.
· Les végétaux se procurent ïhumidité fertilisante qui leur
'est nécessaire par un double prélèvement sur les pluies directes
et sur les réserves du sol; aussi lorsque les pluies d'été sont
très abondantes, les plantes n’ont guère besoin de recourir
au second moyen d’alimentation et le sol conserve presque
son degré normal de saturation. Au contraire, lorsque les
pluies sont très faiblcs, les plantes vont chercher l'eau profon-
dément par le développement excessif des racines et par capil-
larité, en épuisant `le sous·sol.
· Ainsi, pendant l'été exceptionnellement sec de 1870,
MM. Lawes et Gilbert ont constaté, à Rothamsted, que la ‘
` différence d’humidité entre deux terres, l'une nue et norma-
lement humide, l’autre cultivée, correspondait à une tran-
che d’eau de 0*** 22. Par compte, à Grignon, en 1896, après
· (1) Comptes rendus. — 1*** juin 1874 - 14 juin 1875 - 12 mai IND —
27 octobre et S!) novembre 1903 — 13 juin 1905.
(2) Bulletin de la Société Linnéenne.

... 389 ..
un été exceptionnellement pluvieux, la meme dilîérence
n'ét·ait que de O" 04. Bien que l'on ne puisse donner a la
comparaison d'observations faites en des milieux différents,
un caractère de rigoureuse précision, Pécartlconsidérable
existant entre les chiffres relevés par des observateurs qui,
les uns et les autres font autorité, est des plus éloquente; n
il y a lieu de remarquer, en passant, que cet écart dépasse
la hauteur d'eau totale reçue par les nappes souterraines en
année moyenne (O" 15 pour la,Somme). `
Les pluies de la saison froide ne peuvent évidemment pro- '
filer aux nappes inférieures que lorsqu‘une fraction plus ou
moins importante de leur volume a été employée à restituer à
la terre, desséchée par la végétation, son degré normal de
saturation, et l‘on voit, d’aprés les explications précédentes, l
combien cette fraction peut étre modifée par la préexistence '
d' un été pluvieux ou sec. ‘
L’on peut encore ajouter que les pluies, généralement
abondantes, survenant en octobre (saison chaude d'après
Dausse), au moment où en réalité, le sol est débarrassé des
récoltes sur plus des 4/5 de son étendue, lorsque l'évapo-
ration solaire se trouve notablement réduite, sont suscep· ·
tibles de donner bien plus d'eau d'inilltrati0n que les pluies,
l ordinairement faibles, survenant en avril (semestre froid) et
méme en mars, lorsque la végétation des céréales d’hiver
est déjà active. 4 D'après des expériences faites à Botham-
sted pendant 20 ans, si l‘on représente par 1 le volume des
eaux de drainage d’avril, celui de mars est de l,5 et celui ·
d'octobre est de 4 (I). `
, Ces considérations font voir combien il est difficile `de
fixer des époques précises au dela desquelles l'in/luence des .
1 (1) Dans la région septentrionale, les pluies intéressant davantage les
' nappes inférieures sont en réalité. celles d’octobre, novembre, décembre,
. janvier et février. _ (

` - '390 -
apports pluviau.1: se fait seule sentir et en deçà desquelles elle
est négligeable, ou inversement; elles. montrent aussi com-
.bien la conception exclusive et purement théorique,d'un
semestre froid est susceptible de fausser dans ses données
.le probleme de la prévision du débit des sources. »
F Pour suivre d' aussi pres que possible les phénomènes natu-
rels il est nécessaire de faire intervenir fintégralüé des pluies,
·en apportant à chaque hauteur fractionnaire ou mensuelle
des réductions résultant de Pexpérîence et variant pour une
· source donnée, avec l’époque de l'année, les conditions de
perméabilité du sol, la température, la situation des cultures,
etc.
Le calcul des probabilités de débit peut se faire sur ces
` bases avec un degré de précision inconnu jusqu’à présent.
P. Houmna,
Conducteur des Ponts et Chaussées.
· Abbeville, le 7 octobre 1905.
, Quelques notes sur le South Kensington
Natural History Museum.
`Ayant séjourné à Londres pendant près d'un mois (Août
_ 1905), j’ai eu I‘occasion de parcourir les galeries de ce
_ musée. Bien que lors de cette visite, j’aie.commis la faute
pimpardonnable pour un naturaliste de ne pas prendre de
notes, Pimpression que j‘en ai gardée est encore si vive, que
je ne (résiste pas à la tentation de vous donner un bref
aperçu des richesses que j’ai vues.
En entrant au South Kensington Museum, on pénètre
d’abord dans un grand hall où les statues de R. Owen et de
Darwin se font vis·à·vis ; ce hall est occupé seulement par
i quelques g vitrines ; c’est là que sont exposées les plus
récentes découvertes, les nouveautés du jour; l’an dernier

-.-39l — '
mon père et ma sœur ont pu voir à cette place la graine de
Nevropterîs découverte par R. Kidston et les préparations
anglaises contenant la microscopique Sélaginelle que mon
pére a· nommée Miadesmia membranacea, le tout voisinant
avec un des plus gros échantillons de bromure de radium,
que l‘oi1 ait encore préparés. Cette année ce sont les Anky-
lostomes et les Trypanosomes qui ont les honneurs de l‘ex-
position. · ,
A droite du grand hall se trouve la Paléontologie. Voici ' '
d'abord la salle des Poissons fossiles. Elle contient 32 tables-
vitrines etles côtés sont occupés par des vitrines verticales
atteignant ensemble une longueur de 90 métres; c'es_t assez
dire si les Anglais sont riches en poissons fossiles. Avant
tout, il faut citer les poissons mystérieux de l'ép0que pri-
maire, les Pleraspis, les Cephalaspis, les Coccosleus, les ·
Pterichthys, spécimens originaux dont l’étude a illustré les
·Traquair, les Ray Lankester, les Agassiz ; nous noterons
· encore des poissons ganoïdes de grande taille: Palœonisçus,
Lepidotus et les immenses plaques de calcaire de Syrie,
décrites par Agassiz et couvertes de centaines de harengs,
morts en bloc à la tleur de Page comme si un brusque cata- .
l clysme les avait soudain pétrillés.
i Des poissons fossiles nous passons dans une seconde salle,
qui nous révèle une richesse égale en Ammonites, puis dans
une troisieme où sont réunis les Acéphales, les Gastéropodes
et les Crustacés. Je me suis arrété un peu plus longuement
devant les Trilobites et les Graptolithes ; le Musée de Lille
I en possède de magnifiques collections rassemblées par
i MM. Gosselet et Barrois; j'ai constaté, non sans fierté, que
! celles du South Kensington Museum, ne l’emportent` que
I par le nombre des échantillons. ' .
Nous arrivons maintenant aux plantes fossiles; les beaux
spécimens de Lepidodendrons, de Sigillaires, de Stigmarias,
comme aussi les frondes d‘Aleth0pteris, de Pécopleris, de
V

- 393 ..
'Nev}·0pteris, .... etc. y abondent. Ainsi que vous le savez. on `
a reconnu récemment que la majeure partie de ces grandes
' feuilles de fougères, qui avaient fait donner à l‘époque
'houillère ie nom d’époque des fougères appartenaient en
réalité à des phanérogames; nombre de ces feuilles ont en
effet porté des graines; c’étaient donc des Gymnospermes,
lointains ancêtres de nos Cycadées actuelles. Toutefois ·
. _ beaucoup de savants, surtout Anglais et Allemands, frappés
V ' de la ressemblance de ces feuilles avec des frondes de fou-
` gères, persistent à voir dans ces plantes des intermédiaires
entre les Gymnospermes et les Filicinées; ils disent que ce
` sont des Cycadofilicinées; des Ptéridospernées : des fougères
, à graines. Les savants Français ne partagent pas cette opi-
`nlon; ils ne croient pas que Fougères et Gymnospermes
` ' proviennent les unes des autres par réduction de la phase
— ' prothallienne, mais bien plutot qu'elles descendent d'une
`souche commune beaucouplplus éloignée dans le temps
` qu’on ne le suppose. Le point sur lequel je veux insister ici,
"c’est que la collection de plantes fossiles du South Kensing-
' ton est déjà classée d’après ces données nouvelles, et bien .
entendu d’après les hypothèses des savants Anglais: tout
est disposé dans ces vitrines pour démontrer le passage des
Phanérogames aux Filicinées par les Gymnospermes houil-
lères. Nous avons retrouvé dans toute l’étendue du Musée
Ice même souci de se tenir au courant des dernières acqui-
sitions de la Science. _
C’est ainsi, que, bien que le Musée possède déjà une ma-
' gnifique galerie de Reptiles où l'on trouve côte à cote:
Pénigmatique Parciosawrus du grès de Karoo, des Plésio-
saures, des lchtyosaures dont un avec ses petits dans le
ventre, des Ptérodactyles, des Tortues, des SaIamandres...,
on n' pas hésité à accueillir un squelette de Diplodocu:
Camegii qui mesure 30 mètres de longueur avec la hauteur
d‘un Mammouth, et pour lequel il a fallu aménager une

— 393 — `
nouvelle salle; ce n’est qu’un modèle en platre, mais par-
faitement exécuté; on devine sans peine l'impressi0n que
· produit sur le visiteur la vue de ce Dinosaurien, qui est
peut-etre le plus grand animal que l’on connaisse. Nous
avons lu sur l’étiquette la date d’installation l905. On juge
par cet exemple que les Anglais ne reculent devant aucun
sacrifice pour enrichir leur Musée; lorsqu'ils ne peuvent '
acquérirles spécimens originaux, ils leur substituent des
reproductions aussi fidèles que possibles, de manière à tou-
jours présenter au public un ensemble d`objet.s bien reliés ·
et bien classés.
Dans la salle des type-collections, on trouve les collec-
  tions plus ou moins rudimentaires des premiers paléontolo- _
n gistes : William Smith, Sowerby, Frédérick Edwards,
) Davidson .... etc. La plus ancienne, composée d’une dizaine I
de coquillages et d’à peu près autant de minéraux, occupe
à peine une demi-vitrine; les suivantes par une gradation
insensible arrivent à remplir deux vitrines, en méme temps V
que le classement et le choix des objets s’améliorent; les
Anglais conservent pieusement ces minuscules collections, l
qui rappellent combien furent modestes les débuts de cet
immense Musée. Ã
De la galerie des Reptiles, nous passons à la salle des _
Oiseaux, dont le plus bel ornement est l’Archœopteryx, • i
trouvé dans les calcaires lithographiques de Solenhofen;
nous y voyons également des spécimens de Dinornis, (de la
' Nouvelle Zélande), de Dodos (de I’ile Maurice) et d'Alca
q impcnnis (de Funk Island): le grand Pingouin est ici repré-
“ senté partun oiseau naturalisé, un squelette et plusieurs
l œufs.
La salle des Mammifères contient des squelettes des grands . .
V Proboscidiens : Dinothérium, Mastodonte , Mammouth,
' des ossements d'homme quaternaire, une collection de
pierres taillées, qui aurait intéressé quelques·uns de nos
l
l . _

· —- 394 —
membres; enfin nous y remarquons une collection d’ani·
maux fossiles du Miocène de Pikermi, parmi lesquels l‘helia-
dothérium ; au 1" étage du Musée .se trouve dlautre part à ,
côté des Girafes, un Okapi empaillé, représentant actuel de
Phelladothérium, qui habite le~centre de l’Afrique; c’est en
vain que sur les étiquettes placées devant l’Okapi et devant
les fossiles de Pikermi, nous avons cherché le nom de
M. Albert Gaudry. Nous n’y avons lu comme d'ailleurs sur
toutes les étiquettes du South Kensington que des noms de
savants Anglais : la Grande·Bretagne ignore systématique-
ment les savants des autres pays.
_ La Zoologie occupe l‘aile gauche du Musée. Gomme la
Paléontologie, elle est traitée avec luxe et prodigalité, toute-
fois je passerai rapidement sur cette partie ; je me conten-
terai de_ citer la galerie des Oiseaux, qui est une des plus
. visitées par le public; elle mérite bien la faveur dont elle
est l‘objet: chaque oiseau a été monté avec les attitudes qui
lui sont familières et souvent replacé dans son habitat
naturel; c`est une excellente leçon de choses. Je signalerai
aussi la galerie des Goralliaires, remarquable par ses poly-
piers de toutes tailles et de toutes formes, aux sculptures
fines et délicates : on se souvient que Darwin s’est occupé
de la formation des récifs de coraux. ll y a enfin une collec-
. ' tion d’Insectes et surtout de Papillons, que j’ai eu le regret
de ne pas pouvoir visiter, mais où je suis convaincu que les
entomologistes de notre Société trouveraient plus d‘un sujet
digne de les captiver.
Si j’ai paru, au cours de cet exposé, témoigner quelque
partialité pour ce qui est anglais, c`est qu’il est, je crois,
impossible de ne pas étre frappé d’admiration devant ce
A , South Kensington Museum, qui est certainement l’un des
plus beaux musées du monde et peut-étre le plus beau.
J'ai visité jadis le Musée de Bruxelles; j’ai constaté que la ‘
aussi, il y avait beaucoup à apprendre; on y a rassemblé

i- 395 ·—
avec un soin jaloux, tout ce qui a été trouvé de beau et de
rare comme fossile sur la terre belge; il y a la des Mam-
muuths, des Téléosaures, des Plésiosaures, des lguanodons,
spécimens uniques soit à cause de leur état de conservation,
soit parce qu'ils n’ont été découverts qu`en Belgique. Mais
ce n’est qu’un Musée local, qui ne peut par suite etre com-
paré au Musée de Londres où sont réunis des fossiles du
monde entier.
Parlerai·je du Muséum de Paris? Ce ne sera pas sans
tristesse; si pour la Zoologie nous n'avons que peu de
choses a envier aux Anglais, il n’en est pas de meme pour
la Paléontologie; il y a quelque temps, la Paléontologie
n‘avait pour s’abriter qu'une baraque en planches. Grace à
M. Gaudry, Paris a été enfin doté d’une galerie de Paléon- '
tologie, qui est, il est vrai, fort belle. Mais hélas! combien
cette galerie parait encore petite a coté des vastes salles du
South Kensington Museum! combien de collections et de
spécimens intéressants doivent rester enfouis dans la pous-
sière des greniers, faute de place pour les exposer! ll nc
peut étre question ici de se tenir au courant de la Science ;
toute extension est impossible; certaines parties comme la
Paléobotanique ont méme du etre laissées entierement de`
côté! G‘est pourquoi en terminant, j'exprimerai avec vous
le vœu, que de nouveaux batiments soient bientot élevés à
coté des anciens, afin de permettre à la France de tenir en
face de l’étranger le rang, auquel la valeur scientifique de `
ses savants n’a pas cessé de lui donner droit depuis les
Cuvier, les Lamarck et les Geoll`roy·St·Hilaire.
Pam. Bsarmmn.

.- 396 -
Ouvrages reçus.
f Annales de la Société royale malacologique de Belgique.
. _T. XXXVII. Année·1902. — D' E. Rousseau. Note monogra-
phique sur les Spongiaires de Belgique. - A. Lute  e.
Sur lbrigine des Sipl1onoph0res.,— E. Vincent. Contribution
·à la paléontologie de l’Eocène belge. — E. Dsumo. Quelques
. mots sur un Sirénien de l’argi|e de Boom. — Un Gétacé
zipbioîde bolderien. — A. Keanu. Sur le caractère naturel
de la division des Foraminifères en lmperforés et Perforés.
Annales de la Société royale zoologique et malacologique de
' Belgique. T. XXXVIII. 1903. — P. Dwrzeunenu. Récolte
malacologique de M. Weyers dans le sultanat de Sambas
` · (Bornéo). -— D' lt. B1-mmm. La Faune des Mollusques
fossiles néogènes du périmètre du golfe de Naples. — Dans
les bulletins des séances : O. Vus Enreonx. L'étage sparnacien
·et sa faune en Belgique. Les dépôts quaternaires et leurs
faunes. Causerie géologicœpaléontologique. — A. Lumens.
Sur l‘évoluLion des Mollusques. — Oligochète et Rotifère
nouveaux pour la Belgique. —— Origine des Cténophores. -
D' Roussaw. Vers nouveaux pour la Belgique. — A. Kmuut.
Sur les rapports entre Cnidaires et Polyclades. — Les carac-
tères généraux des Vertébrés. — Coquilles des Foramini-
,fères llottants. — Disposition des poils chez le.Paresseux
. didactyle.
· Annales de la Société horticole, vigneronne et forestière de
,l’Allb¢· f·   '
L'Apiculteur. — 1905.
' Bulletin mensuel de la Société d’Horticulture de Picardie.
n ' 1905.
Bulletin de l' Université de Lille. 1904. n° 4.
Comptes rendus du Congrés des Sociétés savantes. (1904).
(Section des Sciences)-. — Vsvcnm. Notes inédites sur deux
Météores lumineux observés en Normandie. (1719-1771). --

` . L   ï
A1uulrmV1aé. Note sur nn Isopode appartenant à la faune
souterraine du Nord de l'ltalie. — M"' Mancunairn Beaèzel
Liste des Lichens des environs de Montl'ort·l’Amaury et de
la foret de Rambouillet. — Jacques Mamsu. Étude géolo-
gique et llore des cavernes de la Haute Italie.- Cu. Dunant. _
` Les formations éoliennes du plateau landais. - Pxnnou. Les
gisements de phosphates du département de l‘Yonne. —
Sr. Mnumen. Sur quelques fossiles provenant du Niger.
Annuairede l’A cadémze royale de Belgique. 1905. Notice
sur Josnru Dsnaœur. ·
Académie royale de Belgique. —- Bulletin dela classe des
Sciencesl 1904, n° 12. — G. Ctzslkno. Contribution à l'étude
de quelques minéraux. — Josérnms Wnnv. Quelques expé-
riences sur l'attraction des Abeilles par les fleurs. — Laon
Fmtznâmco. La faune et la tlore glaciaires du plateau de la
l Baraque-Michel, point culminant de l`Ardenne. —- Auo.
Launane. L’évolntion des ornementssexuels. .
Annales de l’Académze de Mâcon. (Troisième série, Tome
VIII. — 1903). - E. ·Joc0·r·1·ou. Une cure d'air àThônes
(l·I‘°-Savoie). - Lax. La culture de la vigne et le commerce
des vins à Macon a la fin du XVIII' siècle.
Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et
mathématiques de Cherbourg. T. XXXIV. 1901. - Lucien
Momz. La Matière, l`Ether, et les Forces physiques. À-
J. Soimsm. Essai sur l’origine et les fondements de la géo-
métrie. `
Flore descriptive et illustrée de la France, par I'abbé .
· H. Cosrn. (T. Ill, fascicule 3). Famille des Daphnoidées à
celle des Conifères.
Bibliothèque de Nzniversîté de Toulouse. — E. HEBERT.
Terrainjurassique dans le bassin de Paris. — Congrès univer-
· sitaire antialcoolique et antituberculeux, à Montpellier, les
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de la localisation des Mucilages chez les Malvacées ofûci-

? au "‘ · •
nales. ·-· F. L. Gnxouvius. La contractilité du muscle
vésieal. - Gsnvais ne Rouvu.x.s. Description géologique des
environs de Montpellier. — G. Pnaxcnou. Etude des Tuls de
Montpellier au point de vue géologique et paléontologique.
_ · Mémoires de la Société d’Emulation de Cambrai. T. LVIII.
_ 1903. .
l Société des Sciences et Arts de Vitry-ledirançais. XXII.
1904. — Etudes patoises sur l’arrondissement de Vitry, par '
MM. Cuvillier, Despocq, E. Jovy, Varnier·Arnoud.
Bulletin de la Société de Borda (Landes). 1904. 4* tri-
mestre. —— Observations météorologiques.
Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de
Rouen. 39* année. 1903. — A.-L. Lnraco. Sur les observa-
tions du Bacillus gallicus Charp., faites dans l’Orne et la
Sarthe. Note sur un Milan royal tué à la Bellière (Orne).
Note sur une Graminée nouvelle pour la ilore normande '
(Airopsis agrostidea D. C.) découverte à l’étang des Noes,
près Carrouges (Orne). Le Chat sauvage existait-il encore au
xvn* siècle dans la foret du Perche ?Anomalie. du bec chez
la Pie vulgaire.'Liste de quelques Oiseaux observés aux
environs de Belleme (Orne). — Hmmm Gansau nn Kanviux.
Anomalie du bec d‘un Corbeau freux adulte. Matériaux
pour la faune des Hyménoptères de Normandie. (4* note :
Ghrysilidés, Vespidés et Euménidés). - L. Bouvisn. Note sur
le genre Lathrœa (ûrobanchées). — A. Maires. De l'ell`et du
sulfate de cuivre sur le développement d'Aspergillus dans le
liquide normal de Raulin, en milieu non stérile. — Gaston
Monsn. Etude de la préhension des silex taillés de l'époque
néolitique. — H. Densnavn. Sur une craie phosphatée de
Saint~.Iouin (Seine-Intérieure).-—Eo. Oos·ranL ou Conamvum:.
Observations sur un Goéland de Micbahelles tué dans la
rade de Cherbourg. Notes d'Ornithologie normande. —
Abbé Patrnav. Note sur un échantillon de tourbe.
Annales de la Société d‘Agriculture, Sciences, Arts et Belles-

... 359 ..
Lettres d'1ndroet-Loire; T. 84l NUL Observations météoro-
logiques. ·
Mémmïes de l'Académie de: Sciences, Belles·Lettres et A rts
de Clermont-Ferrand. 2* série. Fascicules t6', t'l• et. t8°. —·
H. Panswrv. Les Tourbillons de Descartes et la science
· moderne.
Recueil des publications de la Société havraise d’E’tudes.
i diverses. 1903.- '
  Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l’0uest de
i A la France. 2° série. T. IV. I904. 3** et 4° trimestres. -— Coss-
} mms. Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure. (Pélé·
I cypodes). — L. Bunsw. Note sur la présence accidentelle
de‘la Sterne fuligineuse, sur les côtes de la Loire-Inférieure.
l . -— J. Ptzmzw. Notules hémiptérologiques : t" les llebrus de
I la Loire·Int`érieure; 2° Hémiptères nouveaux pour la faune
l des environs de Nantes. — L Davy. Bibliographie géologi-
l que, minéralogique et paléontologique du Nord-Ouest de la
I a France. ·
Bulletin des séances de la Société des Sciences de Nancy.
T. V. Fasc. III et IV. La castration femelle et Pandrogénie
parasitaire du Lonicera Periclymenum. - E. Henin. Inva-
sions récentes d’insectes forestiers en Lorraine et moyens
de les combattre. — Cl Bauuorre. Observation d'une liane
anormale de houblon bisexuée. — D' Guenm. Antagonisme
physiologique entre l'alcool et la strychnine, — Tn. Ktona.
Ifarnistérine de l’Arnica montana. · ·
Bulletin historique et scientifque de l’A uvergne. 1904. N° 5
à n° IO. D' Douma. Pluie de soufre. ;
Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Vol.
XL. N° t5t.· - F. Macnon. Le Maté. — E. Biwemon. Les
œufs pédicellés de Rhyssa persuasoria (I-Iyménoptère).
Joan Bniouirr. Texte synoptique des documents destinés
à servir de base aux débats du Congrès international de no-
menclature botanique de Wenne 1905. (3 Exemplaires). .
E
L

- 409 -
, Bulletin de la Société des Sciences naturelles de ·la Haute- .
Marne. 1904. N° 2. — A. Dacuw. Contribution à l’étude des
Mammifères tant quaternaires que disparus de la Haute-
Marne. — Fmoxmsr, Essai _d'un catalogue raisonné des
Hyménoptères de la famille des Apides. — J. Sam·r¤~Guua|:-
Devin:. Excursion entomologique à Auberive. - E. Rovn.
` Monographie des Orchidées de la Haute—Marne (suite).
Houoaae et Tnouas. Note sur Agrimonia odorata Mill. —
P. Fouamna. Notes sur quelques plantes nouvelles pour la
Flore de la Haute-Marne (suite). — 2* année. Janvier-Février
1905. -— A. Daemu. Faune populaire de la Haute-Marne. -—
E. Roma (suite). — J. Hounann et G. Tnouas. Une excursion
_ botanique aux environs d’Auberive. -— P. Fouamsn (suite).
— C. Tuonuls. Présence en Haute-Marne de Crypsis alopc-
curoides Schrad. — C. Fniouum. Essai d’un catalogue rai-
sonné de la famille des Apides (suite). —-_ J. Saturn-Cumu-
Dnvxnns. Note sur l’Entom0logie de la Haute-Marne
(Goléoptères).
Hounman. La cause réelle de Yappauvrissement des sources ·
dans les régions de plaines. (Observations faites danslc bassin
de la Somme.) ` _
Tuisuunu. Eolithes et autres silex taillés.
D' Caussm. Flore topographique du territoire de Proyart.
Société des Sciences naturelles de la Charente-Inférieure.
(Annales de l901). Académie de la Rochelle. Flore de
France par G. Roux, J. Foocwn et E. G. Caiws, continuée
par G. Rouv. (Le Tome IX de la Flore est consacré à unc
partie des Composées: Carduées, Centauréées, Crépoîdécs,
etc. Voir notamment les genres Cinfum, Carduus, Centau-
rea, Crepis et Hieracium).
Bulletin de la Société philomatiquo de Paris. 1904. IX' série.
Tome Vl. — R. Arrruomr. Forme et structure des muscles
add ucteurs des Mollusques acéphales. —L. BULL. La chrono-
photographie des mouvements rapides. — H. Gourlàns.

. — 401 — `
Grandidierella maha/àlensis, ty>pe nouveau d’Ampl1ipode de
Madagascar. — A. Guiuvsse. Recherches sur l’appareil
digestif de la Langouste. La régression de la queue chez les 1
tetards de Bufo vulgaris. — F. Mzmccau. Structure du cœur ï
§ chez les Gastéropodes et les Lamellibranches. l
I Publications de l’1nstitut grand-ducal de Lu.z·embow·g. Tome É
xxvu (is). · . - F
Bulletin de la Société botanique des Deu.1:·Sèvres, pour  
l‘étude de la Flore régionale. 1904. — X. 611.1.01*. Fleurs
doubles de l'Orc/tis mario L. — Divans. Nombreux comptes l
rendus d'excursions botaniques vers Montaigu (Vendée); l
aux environs de Niort, à. Payré gVienne), à la Mothe-Saint-  
Héray (Deux-Sevres), à Fontenay-le-Conite, etc. — C11. ne
L1·1·A11¤11l:11¤.V0yage dans les Alpes rhétiques. llerborisation en
Algérie. — Bocano. Causerie sur les Champignons. — Fouin-
Lann. Note sur quelques Roses de l’Herbicr Sauzé et Maillard.
— Lettre de M. le D' F. Caiws à M. B. Souché : lîle d'Yeu.
. Bulletin de la Société Zoologique de France. 'l‘0me XXIX.
1904. — A. BAvAv. Mission de Créqui-Montfort et Sénéchal
de La Grange en Amérique du Sud. Mollusques récoltés par
le D' Neveu--Lemaire. - F. nn Bnaucnmr. Sur la tixation à
l`état d‘extension des•animalcules contractiles et spéciale-
ment des Vorticelles. Sur un nouveau Rotifère des envi-
rons de Paris. — R. Bmucnaan. Note complémentaire sur e
une anomalie de la carapace chez la Cistude d’Europe. Les
suites d'un combat de rennes. — l. Boacsa. Conformation
anormale de l’oviducte chez une petite ltoussette. Observa- `
tions sur une Epinocle. Appareil urinaire des Elasmobran-
ches. — H. Bnomuauu. Myriapodes de Guatémala recueillis `
par don Juan Rodriguez. — L. CA1.v1;·1·. Diaguoses de Bryo-
zoaires de la région subantarctique de l’0céan atlantique.-
CAz1o·1· et Facor. Etude de l’Hel1Lz: vermiculata. -—E. Can-
vanux. Amphipodes du lac Titicaca. — P, Dmrzaunnnc.
Observation sur le genre Vaucheria. é E. HBCIIT. La dimi-
26

... mg -
nution des Cigognes en Lorraine, en 1904. - E. Htnouaao.
` Nouveau procédé pour l’élevage de larves et des petits ani-
maux. Chlorella v-ulgaris en culture pure. — M. Hsnumzn.
_ Deux notes sur les Priapulides. — L. Eosr. Rapport au sujet
d’un animal inconnu rencontré en baie d’Along par la Décidée.
—— E. Omvuaa. Déformation pathologique d’un pied de san-
glier. — J. Pnuzenxn. Note sur les Poissons des lacs Titi- ·
caca et.Poop0. Note sur les Poissons de la cote chilienne.
Poissons nouveaux du lac Victoria. — M. Pic. Sur les Du-
prestides paléarctiques du Genera de Wytsman. - E. Raco-
‘ vrrza. Observation sur un banc d’Anchois rencontré près de
l‘lle Cabrera (Baléares). — X. Rasr.m.. Développement asy-
métrique d’un crane de Poulet. Existe-t-il deux especes
d’Etl'arvatte ? Durée de l’incubation,chez le Verdier ordinaire
et de la Linotte vulgaire. - F.V1.És. Locomotion dela Nucule.
— Bulletin de la Société académique de Brest. Tome XXIX
(2° série). 1903-1904. — Dsnrnucn. L'escadre de Louisbourg
et l’épidémie de Brest, en 1757. .
. Bulletin de la Société archéologique de Sens. Tome XXI
1" fascicule 1904. — Documents. Tome Ill : E. Cnanruinn.
Cartulaire du·Chapitre de Sens.
Annales de la Société académique de<Wantes. (8* série 5• vol.
— 1904). — D' Saounr. Une langue internationale : l’Espé·
1·ant0.— A. Aunouann. Les exigences de la vigne dans la
Loire·Inférieure.
i Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau.
‘ (lI• série. -· Tome 32*).
Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles
de l’Yonne.—Année 1904. 58° volume. —A.P.4na·1·.Le musée
d'Arcy·sur-Cure et les musées communaux. — La Covrrsr
ne LA Fonnsr. Les eaux d'alluvions de l’Yonne et l‘alimenta-
tion en eau potable de Goulanges-la·Vineuse. - Don Avat-
LIEN Valette. Description de quelques échinides nouveaux. —
Pnaon. La captation d’eau de Gy-l’Eveque.

- [Q3 - ‘
Acte: de la Société linnéennedeBo1fdeaux. (Vol. LIX. -7• série.
Tome lX. -— 1904 ). — J. Pemzz. Supplément au catalogue
des Mellifères du Sud-Ouest. — J. Lanmn. De quelques
plantes rares nouvelles pour la Flore de la Gironde. — MAU-
mcn Lausanne. Premier supplément à la Faune des Hémi-
ptéres (Hétéroptères, Cicadines et Psyllides) du Sud-Ouest
de la France. — J. Lannm. Les dépôts aquitaniens et les _
limites de la Mer aquitanienne entre deux mers. — F. G.
  Pamuous. Cladonies de la Flore de France. — H. Bouveuns. · ·
y Contribution à l’étude du systeme libéro-ligneux des Crypto-
games vasculaires. — Cu. Giuesrn. De Porganisation dela
substance vivante.
Annales de la Société entomologique de Belgique. — Tome
48. Année 1904. — E. Beaenorn. Scutellérides nouveaux. —
G. Bnnonnv. Une nouvelle espèce du genre Lycambes Stâl. —
J. Dasuuux. Notes termitologiques. — A propos de la phy-
logénie des Termites. e- P. Doemu. Hétérocères nouveaux
de l’Amérique du Sud. —H. n'0amouv. Espèces nouvelles
d’0n¢hophagus africains du Musée royal de Belgique._-
L. Faxmumn. Matériaux pour la faune coléoptérique mal-
gache (18* note). — A. Fons;. Fourmis du Musée de Bru-
xelles. Dimorphisme du male chez les Fourmis. — A. Gum.-
x.wx1:. Matériaux pour un catalogue des Trypetida: de Bel-
gique. — A. Gnouvsua. Descriptions de Clavicornes nou-
veaux du Musée de Bruxelles. — Fa. llavsnxurr. Note _sur
quelques aberrations intéressantes de Lépidoptères. -· F. J.
· M. Hsvunare. Description d’une nouvelle espèce de Psychide,
C/zalia Laminati. -r J. C. Jacons. Catalogue des Apides de
Belgique. — Hyménoptères parasites obtenus de quelques .
nymphos de Microlépidopteres. — A. Lumens. Revision des ·
Prionides (Callipogonines et 'Iitanines). — H. Scnournnnx.
Hémiptères d’Al`rique (Pentatomidœ). — Descriptions de `
Scutellériens nouveaux et peu connus (Pentatomides). — E.
·S1non. Etude sur les Arachnides du Chili recueillis en 1900,
 

.. gg; ...
l 1901 et 1902. par MM. C. Porter, D' Deltin, Barcey Wilson et
Edwards. —A. Tnénv. Buprestides récoltés par le D' Horn à
Ceylan. — E. Wasuamr. Remarques critiques sur la phylo-
génie et la division systématique des Tertuitides.
Bulletin de la Société botanique de France. 1904. Session
jubilaire à Paris. — C. L. Gum. Sur l'albumen de P/zytele—
phas macrocarpa. - En. Bonmar. Deux Chantransia corymbi-
fera Thuret. — Anvnr-Tovvsr et G. Gaurxnn. Hferaeium nou-
veaux pour la France ou pour l'Espagne (2• partie. Dia-
p gnoses). — Momann. Structure de quelques Tylenchocéci- ,
l dies foliaires. — C.-EG. Bmrrnaun et F. Conrmttn. Premieres
notionssur les caractéristiques tubicaules. — En. Bvnmn.
Notice sur Emm. Drake del Castillo. — Tome 52*. 1905.-
Janvier: Mouxnnn. Deux cas de duplicature florale provoquée
par une nutrition défectueuse et hérédité de cette anomalie.
E. on LESDAIN. Liste des Licheus recueillis à Spa. — Cau-
cntrrten-Cnarnou et Gurrnov. Plantes rares ou nouvelles des
environs de Montdidier. — F. Gutteunu. Structure des ligues
doubles. — Février : R. Zmntsn. Sur la découverte de
stations nouvelles du Trichomanes radicaux dans les Basses-
Pyrénées. — L. Bnnc. Questions techniques de cartogra-
phie. — Lassuroums. Capsella gracilii Grenier. —- Gu. Gur-
FROY. Les Aspidûam aculeatum et A. Lonchitis constituent·iIs
deux espèces distinctes? — G. Rom. Notices tloristiques
(Sambucu: Ebulus L var. laciniata). — F. Hr. Sur la Mœlla
con/`ervacea Braun. — L. Lurz. Nouvelles observations rela-
tives à l’emploi de la leucine et de la tyrosine comme sources
· d’azote pour les végétaux. — G. Cnwvmun. Sur les mouve-
_ ments provoqués des étamines de Sparmannia et des stig-
. mates de Mimulus. — Mars : G. ne Rav-Pnrnnnns. L‘0»·nitho-
pas ebracteatas dans le département de l’llérault. - A. Eter-
mnn. Un Pistacia prétendu hybride. — P. Dor. Physiologie
des mouvements des étamines de Mahonia nepalennls DC. —
H. Ltvmue. Quelques Amentacées nouvelles de l'Extreme-

.. 405 ..
Orient. — J. o'AscnNsÃo Gmu.înÃss. Divergences phyllota-
xiques. — P. Doe. lnlluence de quelques substances sur le
développement des Saprolégniées parasites des poissons. —
L. Lu·rz. Assimilabilité comparée des sels ammoniacaux, des
amines, des amides et des nitriles. — Revue bibliographique.
— Tome Ll• : déc. 1904. Bnrltuoisn. Nucularia Batt., nou-
veau genre des Salsolacées. -— Gnonsmin. Zingibéracées
nouvelles de |’Herbier du Muséum (13* note). — Finn'! et
Gaennimn. Contributions à la ilore de l’Asie orientale. ——
Gauooenn. Lettre sur deux plantes portugaises nouvelles pour ‘
la llore européenne. (Spergularia azorica et Carex Guthnic-
kiana). — Anaosr. Lettre sur Colchicum Bertolonii et Cyperue
vegelus aux environs de Nice.
Bulletin de la Société entomologigue de France. 1905. Jan-
vier: — O. M. ltnurzn. Trois Capsides nouveaux pour la
faune française. -— lt. nu Buisson. Sur quelques Hyménop-
tères d'Amérique. — P. Lesru:. Notes sur les mœurs et _
l'habitut des Platyparea pœclloplera Schrank et de l'Agro-
Ihyza de l`Asperge. — E. Aat·:n.i.u ne Psaum. Description
d’un hec/tus nouveau de France. — J. Bounenois. Descrip-
tion d'une nouvelle espece de Mallhodes. — Février: — E. L.
Bouvisn. Sur un Japyz gigantesque du Thibet. — E. Anx·:u.1.s `
· on Pmumv. Description d'un Byt/sinus nouveau de France.
q — L. Bi:eunv—Bim.acoco. Notes sur Mecolenus Wa/zlbergi Sch.,
Curculionide peu connu d'Al`rique australe. Description
d`une espèce nouvelle dïlpion Herbst, de Madagascar. -Ã-
Cn. Bucusn. Descriptions sommaires d'especes et de variétés
nouvelles de Lépidoptères puléarctiques. — H. Gaomu ne
I Ksnvittu. Note sur la présence, dans les cavernes, du
l T riphosa dubitata L. et du .Scoliopte1•ya: libatria: L. -
l C11. Osuwruün. Variations de Lépidoptères. — tt. Vénrrv.
Description et métamorphose d'une nouvelle Orgya. ——
’ O. M. Ranma. Les espèces du genre Phimodera Germ. trou-
vées en France. — D' P. Mancnan. Observations biologiques
l

- 406 ...
sur un parasite de la Galéruque de l‘0rme. — J. Vacnat.
Les Insectes actuels témoins des révolutions du globe. -
E. Sinon. Note sur la faune des llesJuan—Fernandez (Arach-
nide:). — Mars : —- L. Famwan. Description d’un Prione nou-
· veau de la faune paIéarctique._— H. SIBTTI. Sur un Aplw-
dius nouveau de France. — D' P. Maacaan. Identitication
. du parasite des œufs de la Galéruque de l'Orme. — L. Fam-
iuuas. Description d'un nouveau genre de Cétonides. —
A. LÉVElLLÉ· Diagnoses de `Temnochilides nouveaux. —
·· Maunica Mnnnnon. Notes synonymiques sur quelques Coléop-
tères de la famille des Carabidae. — R. Monnannon ne Boxssv.
Observation biologique sur Dicerca alni Fisch. — Mumca
Pic. Description de deux Anthicu: nouveaux. — Avril : —
J. Bounesois. Description d’un nouveau Malacoderme d’Al-
gérie. — E. Busienv. Note sur Platypsyllus cartorix Rits. -
A. Gnonvem;. Description d’un Colydien. — H. nu Bmrsson.
_ Nouvelle espèce d’Elatérides. — J. SAIN'l'B·CLAlI\8·DBVILLB.
Un Harpalide nouveau des Pyrénées. —- A. Cannet. Des-
cription· d’un nouveau Carahide appartenant à la fautfe
' syrienne. —- P. Es·r|o1·. Découverte de Sernanotus Lanrasi
Luc et capture de Caenoptera minor L. en Seine-et-Oise. —·
L. Dmmson. Observations sur la Lythria purpuraria L. -
R. nu Buvsson. Espèce nouvelle de Vespide. — L. Sénncuon.
Glandes latéro—abdominales chez quelques Mellifères.
. ' Annales de la Société dütgricullure, Sciences et Industrie
de Lyon (8** série. 'I‘ome ll. l904.) ·— A. Locann. Les 0pistho— `
branches et les Hétérobranches testacés des mers d'Europe.
— Gansout. Notice nécrologique·sur A. Locann. — Bunnnna.
Notice sur M. Léger. — Antoine. Conférence sur la tuber-
culose bovine.- Gaia. Transmission de Vélectricité à grande
distance par le courant continu et le courant alternatif. —
R1GOLLo·r. Le radium et la radioactivité. — Lasnns. Les cir-
convolutions cérébrales chez l’homme et les animaux. —
' Dunann. Communication sur l'hybridation de la vigne. —

.— 407 -
Foneeor. Mémoire sur l’étude anatomique de deux veaux
achondroplases. `
Mémoires de £’Académie des sciences, belles-lettres et arts
de Lyon (3° série. Tome VIII). —- Davin Mawrm. Faits nou-
veaux ou peu connus `relatifs à la période glaciaire. ——
A. Locann et L. Gmuum. Sur l’introduction d’espèces méri-
dionales dans la faune malacologique des environs de Paris.
-— D' E. Locann. La dactyloscopie: identitication des réci-
divistes par les empreintes digitales. — Anuaun. Mémoire de
la réfraction atmosphérique : courbure de la trajectoire
lumineuse dans I’air. J- G. Le C.«n¤·r. Etude de I’éIectricité
atmosphérique par beau temps au sommet du Mont Blanc.
— D' E. ViucnN·r.·Les œuvres de Cœlius Aurelianus, dernier
représentant de la secte médicale des Métbodistes. -
E. Panissr. Vers la terre polaire australe. — Benmovx. Le
Thibet et le champ géographique du boudhisme. — D' P.
Aunsnr. Comment s’est créée, perdue et retrouvée la notion
_ de contagion de la tuberculose.
Annales de la Société linnéenne de Lyon. T. 51*. — Année
1904. — H. Douxaui. Étude sur la mohsse rouge. — Mance:.
Connten. Action anticoagulante de la chlorophylle vis-à.-vis '
_ du sang. — Cazior. Étude sur les Helzlz du groupe Cespitum.
- E. Couvneun et CL. Gaurinn. Sur la polypnée thermique
des poïkilothermes. — E. Couvnnun. Étudede la respiration
des Chéloniens marins. -— Capitaine Xzmneu. Mœurs et méta
morphoses des Insectes (14** mémoire).
A nnalcs de l’Ass0ciation des Naturalistes de Levallois-Perret
(1904). — J. ns G.w1.1.s. Sur les Hyménoptères parasites (/in).
- I·‘. Li; Cenr. Note hyménoptérologique. — Tn. Goossens.
r Iconographie des Chenilles (suite). -MAUR|CBH·0YER. Note sur
V I’écl0sion de Callzp/wra Caesar L. (Dipt.) et opinion sur le rôle
. de I’ampoule frontale des Insectes diptères de la famille des
, _ Muscides. — F. I-Iuvenn. Sur un phénomène tératologiqne `
observé chez 1'icromcrus bidens L. (Hémipt.). -— L. Baumann.

... 405 .._
Note sur la capture d 'Euscorpius flavicaudis De Geer (Arachn.)
à Montmédy. — Abbé`I~lue. Description de deux espèces de
· Lichens et de céphalodies nouvelles. — H. Ronwr. Les gise'
ments fossilifères du bassin parisien (suite). La période gla-
ciaire et les déluges quaternaires.
Feuille des jeunes naturalistes. (35* année. 1905). Janvier
à Juin. -— A. Boneur. Sur quelques forlicules des Pyré-
nées. — Luonnte. Coquilles fossiles trouvées dans les
sables yprésiens de St-Gobain (Aisne). — P. Vuiusum.
· Nouveaux documents sur la répartition de la Mante dans
l’Est de la France. - J. VILLENEUVE. Contribution au cata-
logue des Diptères de France. -—· J. Cnamnns. Contribution
à la faune des Myriapodes de France (/in). — J. Rasraun.
Sur quelques espèces nouvelles ou peu connues des couches
calloviennes de Villers-sur-Mer. —_E. Manenzn. Sur la Pupa
· anglica, type de la faune dite lusitanienne. — P. Mancnan.
Recherches sur la biologie et le développement des Hymé-
noptères parasites. — A. Euensn. Plantes de·la zone tein-
pérée septentrionale, retrouvées. sur les hautes montagnes
de l’Al‘rique tropicald —- Marmsu Mme. Excursions géo-
` A logiques en Alsace et dans les pays voisins. — Cu. Corre.
Forme et age de quelques pointes de flèche provençales. _
— H. W. Baoneuarm. Matériaux pour servir àune faune
des Myriapodes de France. — R. Scnonnuru. Une mare
en Flandre. — V. Delaune. Un voyage sur la Rivière Noire
(Tonkin). — G. Gounv et J. Gmeuox. Insectes parasites
des Papavéracées et des Fumariacées. — Cazior. Etude
sur quelques espèces de la région circa- méditerra-
néenne. -— G. Gounr et J. Guieuox, Insectes parasites des
Papavéracées et des Fumariacées (fn). — D' Boutv un ·
Lnsnam. Liste des Muscinées recueillies dans les Fortitica-
tions de Bergues (Nord). - J. Ennneenr. Fidélité conjugale
de certains animaux. — Notes spéciales et locales de
A. Gumn, Duquesne, E. Rsvsmeas, D' Boueon et Eu. Dona.

- mg -
Bulletin de la Société des sciences naturelles et d‘Archéo-
logie de l’Aùi. 1904. — J. P. Fan. Souvenir d’une petite
société botanique d'échange dans le département de l’Ain.
— D. Fancouusr. Rapport sur une excursion botanique au
Lautaret. — J. P. Fan. Compte rendu d’une herborisation
faiteà Giron, et au Crét de Chalam.
` Hueo Scavonaanr. Rapport surle mouvement tendant à la A
création d’une langue internationale artillcielle.
L. Cowrunyr. Pour la langue internationale.
D' Saovm. Une langue internationale u l’Esperanto ».
.Bulletin de la Société des Amis des Sciences et Arts de
Rochechouart. T. XIV. — D' Knossrenn. Biologie du Gui ' '
(traduction Chazand des Granges).
Académie royale de Belgique. Bulletin ide la classe des
sciences. l905. (n° 1). — L. Hemav. Sur les alcools secon-
daires normaux C'. — P. na Heart. Démonstrations expéri-
mentales des phénomènes thermiques qui se développent '
dans les substances phosphorescentes. — H. Mxcneats et
P. ne Hmm. lntluence du radium sur l’énergie respiratoire
des graines en germination. — F. Parure. Les tractions
rythmées de la langue dans l’asphyxie chez le chien. — (n° 2).
` — P. Now. Des modifications de la coagulation du sang
chez le chien après extirpation du foie.
Tables du BULLETIN et des Mémomis de la Société zoologique
de France. (Années 1876 à l895) rédigées par F. Secouns.
Comité des Travaux historiques et scientifiques — Liste des
E Sociétés savantes de Paris et des départements.
’ · Bulletin de la Société d'étude des Sciences naturelles de
· Béziers. (XXVl° vol. — 1903). — Atsenr Gnaneaa. Les Mol-
( lusques testacés marins des cotes méditerranéennes de
t France (3° p. — fn). — Comptes rendus des excursions.
Mémoires de l‘Académie de Stanislas. (l90i-1905 ; l05° année).
i — N. ll.m.x.An·r. Notes de philologie vosgienne. — A. Mzmrm.
Les fouilles de M. Homolle à Délos et à Delphes.

— 410 — ·
Société agricole, scientifque et littéi·aù·e des Pyrénées—Orien-
v tales. — 46* vol. — F. D. Annee. Mouvement des raisins de
cuve et de table dans le département des Pyrénées-Oriem
tales pendant les années 1902, 1903 et 1904. — D' Sinon
Pons. Description et nouvelle classification des Roses de
France. - Ca. Dertnsr. Aperçu sommaire sur la géologie
du massif du Canigou.
‘ Bulletin de la Société d'Études scientifgues de l’Aude —
` Tome XV (l904). —- Comptes rendus d’excursions par
MM. Sîcard, Cathala, Gavoy, Blanquier et Fages. —- L. Don-
cuaux. Notes sur la géologie de la feuille de Narbonne. ·-
L. Cansz. Notes sur la géologie de la feuille de Quillan. —
L. Dm.rom·. Monographie botanique de Montolieu. —
L. Gavor. Catalogue des Coléoptères de l’Aude (6° partie).
Annales de la Société royale zoolojique et malacologzyue de
Belgique. (T. XXXIX. — 1904). — L. C.u.vs·r. Liste des Bryo-
zoaires marins des collections du Musée royal d’Hist. natu-
relle de Bruxelles. — A. Kmnn. La biologie des eaux
potables. — Morphologie des Foraminifères arénacés. —
La taille des animaux. — L’origine dela corde dorsale. ——Les
structures cérébrales dorsales chez les Vertébrés inférieurs.
- K. Lorrans. Bryozoaires et Cnidozoaires nouveaux pour
la faune belge. — Un Crustacé perforant (Limnoria terebrans).
-— M. ne Cowrnsnas. Introduction du Grouse en Belgique.
-— F. ne Pww. Quelques considérations sur l'Okapi.
Archives néerlandaises des sciences exactes etnaturelles. (Série
ll, 'l`. X. 3° et 4° liv ). — J. M. van Bmmntsn. Contributions
à la connaissance des produits de décomposition des sili-
cates dans les terrains argileux! volcaniques et latéritiques.
Bulletin de la Société d’étude des sciences naturelles de Nimes.
(1904. — '1‘. XXXII). — Vxnsnv Mrlwr. Description d’un
Ap/zodius nouveau de France. — A. Lounzmo-Dmns. Varia-
· tions sexuelles de l'Aucuba Japonica. — Louis Pom., Descrip
a tion d’un Anysodactylus nouveau du midi de la France. -

— 411 —
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naturelle du Gard. L’herbier Anthouard . Catalogue des
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1904, du Cocos australils. — Annsar Hueuss. De l’adoption
des œufs étrangers chez les oiseaux. — J. GAL. Ponte du
Bombyx mari. — F. ne CHAPEL Les Flamants en Camargue.
— G. La Cours. Tableaux de détermination des Cétonides
de France. — G. Caaaiùan. Traces du rivage pliocène aux ·
environs de Nîmes. — D' J. Rsnovn. Monstre double parasi-
taire. — G. Mmeaun. Note sur l’acclimatation fortuite de
l’Écrevisse dans les eaux de la Fontaine. —
Mémoire: de la Société académique d’agrieulture, des
sciences, arts et belleœlettres du département de l'Aube. (1904).
—- D' M. Boiesv. Notice sur la vie de Pasteur. — J. Dunois.
i Le vocabulaire troyen.
Société d'Hist0ire naturelle d’A utun. (17* Bulletin). —
Vicorrrs H. ne Cmieuou. Contribution à l’Histoire naturelle
de la Tunisie. - D' F. X. G|LLO'r. Le Typha stenophylla,
espèce nouvelle pour la Flore de France. — E. Amant. Cata- · ‘
i Iogue analytique et raisonné des Lépidoptères de Saône-et-
l Loire et des départements limitrophes. (2°p ). — Vrcron
: Amvou. L’époque acheuléenne à Rosereuil·lgornay, près
Autun. — L. Fwconmrr et l’abbé VITURAT. Catalogue analy-
tique et raisonné des Coléoptères de Saone-et-Loire et des·
départements limitrophes (suite). — A. Rocm;. Vers fossiles
_ du Culm et du Permien d’Autun. — C. Maacnan. Le Lérot
commun. Les oiseaux ébourgeonneurs. Plongeon imbrin
(Colymbus glacidlis L.). — D' X. 611.1.01*. Notes de Tératologie
végétale. - B. R.smwr.1·.Quelques remarques sur les Crypto-
l games anciennes et les sols fossiles de végétation. — A. Itocus.
l Notes sur l’orage du tôjuillet 1904:à Autun et bizarreries .
'_ de la foudre en boule. — D' X. Gri.i.o·r. Grenouille à trois pattes.
l — M. Pic. Coléoptères recueillis en 1904. — En. Panama et
È Poisson. Discours prononcés aux obsèques de M. Renault.

— M2 —
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
Station agronomique d'A mien:. — Altitude 34"'.
Novembre 1905.
.5 nmouirrns. rnurtznxruu     eg Ez.: Ã Bâ i
a¤ >· ¤ - 5; 5 as ‘·‘ 9 = -
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i .° Inimnmnxlms Inimn  ‘·;ë Eg É :§
I I 42 747 7,0 13,6 80 ·• S 10 1,5 Couvert.
2 43,5 47 5,6 l0,2 86 n S 10 0,0 id.
3 47 54 5,0 l3,2 92 - S IO 2,5 Nuageux.
` 4 46,5 54,5 2,5 9.2 90 9,2 S IO 0,0 Pluie abondante.
U 5 44 46,5 4,0 11,0 96 43,0 SSW 1O 0,0 Pluie le soir.
44 50 5.0 10,4 88 » SW 2 6,0 Beau temps. ·
50 54.5 3,5 12,4 97 0,2 SW 5 2,5 Nuageux.
I 54.5 58 0,0 |I,O 95 0,1 S 5 3,5 Peu nuageux.
| 58 60 I,6 10,0 98 0,1 NW 5 2,0 Nuageux.
~1 56,5 60 I 8 7,0 98 0,5 WSW 10 0,0 Pluie le soir.
A11 37,5 56,5 2:4 9,4 99 35,4 SE 10 0,0 Pluie jour et nuit. ,
· 12 37,5 45,5 4,5 12.0 87 7,5 W 4 3,5 Plule la nuit. '
  |13 33 39 6,0 9,2 98 1,7 SSW IO 0,0 PI. line tout le jour.
' II4 39 45 5,2 6,2 97 I,8 ENE IO 0,0 .PIuie dans lajournée
I5 45 50 3,2 5.2 97 » E 10 0 O Couvert.
IIS 50 55 -2,0 3,6 98 » E 6 3,0 Assez beau.
II7 55 62 I,4 2,4 97 n NW 8 1,5 Temps couv. et froid.
18 54 62 -2 0 2 O 98 » SW 10 0 O id. I
_ I ¤ • .
19 48 54 -2,0 2,2 98 2,0 ENE 10 0.0 Pluie et Neige.
49,5 59 -2,2 2,2 99 I I ,6 E 10 0.0 id. (4 c.).
ÈI 59 61 -2,2 1.6 98 ». NE 10 0,0 Temps froid.
V E 61 62,5 -2,2 0,5 98 3,7 NW 10 3.5 Couv. le m , Bt. le s. ‘
I ·' 50 6l 3 ,0 6,2 99 |3,5 W IO 0,0 Pluie t" la journée.
Q B4 50 55 3,0 9,4 96 0,2 W 5 5.0 Beau temps. ‘
i ·> 50 56 0,0 12,0 98 0,3 W 10 0,0 Couvert ou pluvieux.
I ` 43 49,5 0,5 14,0 98 I,8 SW 10 0,0 Dépression. V. 1`ort.  
‘ 7 43 55 7.5 9,5 62 0,9 W 4 3,5 Assez beau, pl. Ie s.
2 46,5 55 I.5 6.5 87 0,8 SW 8 0,0 Couvert. PI. le soir. .
29 46 56 3,2 7,6 99 0,2 SSE 10 0,0 Petite pluie.
O 56,5 6(L5 1.8 4,2 99 3,6 SE IO 0,0 Pluie.
1
'1'etul de la pluie en millimètres: 98,1
Abrévùstiom et observations: B. Bourrasquc. — Br. Brouillard. ·- Bel. Eclair. -· GI. bl. Gelée
blanche. — Gr. Grèle. - Ng. Neige. - Or. Orage. -‘I'on. Tonnerre. - L`61&l du ciel,1a dim-
tion du vent, 1‘61al hygrométrlque sont observés 4 9 h. du malin. — Uêlal du ciel est mesme de
gai; 10.:, GB dlxlàmes de uéhuloslté. — Les heures de soleil sont mesurées avec l‘hélîogr•phe de
p .

- 413 —
OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUBS.
Station agronomùjue d’A miens. — Altitude 34'“.
Décembre 1905.
nanoulzrne. eurànxronn. 5 S ,, S É   ,__   Q É
>- 2 5 5 S un < ·· es -1
-?«4-—   E`; É Z É Z E;   2 REMARQUES.
minime maxnm  mnmma maxima   É: É ' E Q sa m É
   
1 60 765,5 1,0 4,5 99 1,5 SE 10 I 0,0 Pluie line le jour.
2 65 67 1,5 4,5 94 » SSE l0 0,0 Temps fr. et couv.
3 64 66 0,2 2,4 96 » SE 10 0,0 Couvert.
4 61,5 64 -0,5 I 8 96 0,2 S 10 0,0 Pluie ln nuit.
57 61,5 0,0 7,0 98 3,2 SW I0 0.0 Averses.
· 55 58 0,5 11,0 98 2,7 W I0 3,0 Temps doux.
57 62 7,0 14,0 96 » SW 8 0,0 id. etcouv.
: 61 63 10,5 13,8 93 1,7 WSW IU 0,0 Pluie le soir.
63 66,5 5,6 9,8 98 n W N W 10 4,0 Assez beau.
· 1  66,5 71,5 0,0 6,2 96 » WNW 5 2,0 Couvert.
ll 71 74 -0,6 4,2 88 » NNE 10 4,0 Assez beau.
' I2 73,5 74,5 -2,5 4,0 98 »_ E 10 1,0 Couvert.
13 70 74 0,8 6,0 97 n ENE I0 0.0 id.
- I4 67,5 70 1,2 7,4 99 ¤ NE 10 0,0 Tempsdoux et couv.
15 66 67,5 5,6 7,0 94 » NNE '10 0,0 id.
l 64 66 5,0 6,6 86 n NNE 10 0,0 id.
17 64 65 4,0 5,8 94 » NE 10 0,0 id.
4 18 6I,5 64,5 -0,2 3,0 96 » NE 10 0,0 id.
1  60 62,5 0,0 '4,6 96 0,8 SSW 10 0,0 id.
1 62,5 66,5 1,0 6,5 99 0,2 WSW 10 2,0 Pluie le soir.
I 66,5 68 3,0 8,0 96 0,1 W 10 0,0 id.
67 68 6,0 8,2 88 » W 10 0,0 Couvert. -
64 67 5,0 5,8 88 n SSW 10 0,0 id.
64,5 65,5 2,0 3,4 98 » S IO 0,0 id.
63,5 64.5 -1,0 2,0 96 n S 10 0,0 i·1. et froid.
59,5 64 -2,8 2,0 98 » 8 10 0,0 Id. id.
52,5 59 -2,4 6,0 98 » S 10 4,0 Beau.
î 45 52 0,0 9,0 98 5,5 SSW 10 0,0 Pluie ln nuit.
` ' 40 50 6,0 8,8 98 5,2 W 10 0,0 Temps doux et pluv.
, 1 50 65 5,2 6,0 98 ·• NNW .10 0,0 Couvert.
' 1 61 65,5 -4,0 5,8 98 » ESE 5 0,0 id.
1
Totel de la pluie en millimètres : 21,1. ,
Abréviations et observations: B. Bourresque. - Br. Brouillard. - Eel. Belair. — Gl. bl.
Gelée blanche. - Gr. Grèle. - Ng. Neige. — Or. Orage. — Ton. Tonnerre. — Uétat du ciel,
In direction du vent, 1‘étnt hygrométrlque sont observés à 9 h. du matin. — L‘état du clel est
menage 3: gi e? dlxlèmee denébuloslté. - Les heures de soleil sont mesurées avec 1'nétlo-
SRP 6 v

— 414 —
_ TABLE DES AUTEURS
DES TRAVAUX ET OBSERVATIONS
insérées dans le Tome XVII du Bulletin.
MM. ‘ MM.
Bnnrmun (P), 66, 162, 164, 260, f D¤ouzvwvu.u.m (Cu.), 130.
270, 390. É Dnsnmsons (H.), 107.
Bmnnucounr (V.), 38, 66, 98, I Dunois (M.), 163.
` 139. _ Ducuwssor (H.), 6, 100, 196, 214,
Boucher de Perl/ses ', 170. 229, 230, 243, 258, 270.
CAm>n¤1·1m (L.), 130. 3 Gonsz (E.), 5, 245.
Cwsr (Cu.), 68, 162, 291, 371. f HAUTBFIUILLI (D'), 36, 37, 98, 131.
Cwssm (D'), 110, 194, 261. ‘ Herz (0. F.), 302, 335.
Cuooumrr (F.), 33, 37, 152, 162. Hodent (L.), 241. .
Contour, 5, 34, 162, 163, 171, 227, Hounuzn (P.) 373, 482.
258, 291, 292, 323, 324, 372. Lzmounnux (J.), 213.
Dm.AoAan¤, 194, 370. Lsmnu, 194, 195, 227. ,
Dnumnns (L.), 35, 37, 66, 73, 98, Lsnavnn (A.), 5, 66.
143, 148, 178, 182, 258, 276. Msncn (N. nn), 215.
Dxu.m.|.¥ (A.), 98. Queste (G.), 260, 343.
’ Les noms imprimés en italique sont ceux des savants étrangers in la `
Société.