SOCIÉTÉ LINNEENNE
NORD DE LA FRANCE.

· mmènsè par Google

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ÉIUIETE LINNEENNE
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JUIN A840.
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nu un nm-mns, ss. (`gêggfà MQ
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QUEEBEYRR mg,
   
 
WDIND INI IBA IIIBANOIL
 
Cnlllpln IUIMII du I1 I'. lelllnl.
 
Ln deuxième neuinn de ln Société Iinuéeuue du Noni
de li France, ienne I Amienu, n Été nuverbe le L2 et
fermée le 15 juillet IB39; I'uu¤ du ¤l.In¤ dz ln bi.hl.i4>
thèque nuit été mise par M. le Mnire, I hditponitinn
de la Société.
Unhlnenee du meuibrei fn! enusidénlwle, pluiieun
noubililéa ucienliâqnea vinrent tux Aàneen, et ne [nl
pour ln Société un bien gnnd encnungement d'¤v0rir vu
uuitter \ ie: débuts, M. de Cnumnnt, Yhnmme de France
qui nil le mieux aypréeier lu hienfaih de Ynnocinlinn.
Après ln furmnünn du `hurenu , le secrétaire général
rend wmpte de ee qui 1 été fuit pendent lïnbervnlln du
deux neninm; il ne diuimuln point ludilüeuxltéu que ln
Société renwuireri dam n mimhe, il démontre que
c‘ul par une giude pernévérmee que l'0u peu! réuliner
mutle bien q·u‘elle nx proyo•¤,ü init wnnu‘h·¤ quel; sont
E5 K 53 Z Z B

lea nouveaux mernhru qui ront venu: eet\e année appor«
Ier à l’snueisI.inn leurs tnvsux et leur bon vouloir.
Puunt i ln psrtie linnneière, il snnunee que les re-
oeltea se sont élevée: s 300 l'r, et les depensesî 230,
el qn'il reste en uixsc 130 fr.
Il termine slnai ce diewuri d’0uverture:
· Maintennnt, Messieuri, il me male un lsien pénible
devoir hswonzplir: i peine nous eompbom une année
nl’exintenoe ell: mort a pure au milieu de nour! Le même
jour ei presque i ln même beure, le À jsnvier IBSV,
vous perdiez M. Publié Mwquet, Yun de vos membres
bonorsim, et M. Guillon, l'un de vos membres résidnnx
et aeerétsire  
· M. Mseqnet(l:lu.hert), directeur dei dnmuhovpihlièrea
ile SL-liiquier, près d’LbbeviIle , quoique déj} ueœngg.
nsire, jouimit d‘une si belle et ai robuste ssntéque su
nombreux smis espéraient le oonsener encore long.
temps; une ennrte mnlsdie nous l': enlevé ei s terminé
tout-Ã-coup une longue vie pleine de vertus, q·u'une
uxquîse lwulé, une bieuveillnuee une borne et une déli-
cienne sméoilé rendaient clnque jour plus ottrsysntea,
` s M, Macqnet n’s rien laissé après lui, qu’un herbier et
du notes lsbnrieusemenl smnnnées en Frsnoe et surtout
en Allemagne, unil véenllong-tempsen exil. Ces oollec—
tions et une bibliollièquelieu elioiriu, sont tombées
entre   msius d'hér·itiers qui ne pnrsinenl point en
eormprenilre ls vsleur, et nous svum en lx douleur
d'sppnndr¤ que le tout avait été rudement enhsse
et empile sur ln msuvniee cluvrette d'un neveu , qui nm
doute ne asvsit pas onmmettre une sorte ale sscrilége en
delruiunt en un moment l'œnvre de hnt dünnéex. ll
vous est facile de prévoir ce que deviemlrs tout ce
précieux heritage , ('oubli dans qudqne grenier i le
rendra la proie des vers. `
·2 M1 Benjamin Gzillon étoit encore jeune usnd ln
mort l‘u frappé; connu dnnxi le monde sclenlizque par-

d‘impor\nus Ii-uvmx et per du idées n«uveIIe•, est homme
1 qui celui qui vous pnrlu doit le guât de Yhistoire un-
turelle dans Puoeeption large du mot, 1 laissé les plus
vifuregxets dans leeœnr decwnx qui ont éléuluiiudnns
son intimité.
· M. (`nillon étai! un de ou tnvnilleun laborieux , un
de ces uhservnteun consciencieux que rien ue sehute,
ni le temps ni les xliücullés de lbhsenntinn; il eut pensé
sn vie tout entiere s’i.l l'eut fullu pour wqnérir IA
pleine certitude d‘uu fait, nvnnt d‘cn Innrder lu puhli-
uliou. Ansi su tnvnux lui ont-il: wquix dès nou début,
une réputation qui depui: n‘s hit que fnoeroltue,
· ll A publié mceusivemeutz
1. Beni mr I’ëLud¤ deu Tlnlusiophyten, etc., M20.
2. Mémoire mr lu causes qui rendent les huîtres vertu
A esrhium époques du Fumée, 1820.
3. Aperçu minrmwpiquo et physiologique sur In fructi-
Emtiou ¢lon—Th¤l.u¤iophy|n¤ Symphyullénn, 4821.
A. Expériences mici-nsonpiquns et phyniologiqueu , sur
une espèce de oonferve marine, etn., 1823.
5. Résumé méthodique des dsssiûcntionn des 'l`inlns·io»
phyiei , 1828.
ü. Enlin un Genet-1 des Némuoniru.
. Aven cetleserupuleuselentzur dans le treuil, M. Guil-
lon est loin d'nvoir pululié toute: lu obserntions qu’il e
recueillies; mais ici, Mwieun , nous u’¤vnm rien I
cz-iiudre , Msdnme Guillon conserve religieusement les
collections de son mari, et pent—éh·e un jour poun-ni.:-je
oürir aux ssvnus les œuvres posthume; d’uu ami, dont
l’iil`¤c1iou~m¤ fut sipréuimue et dant le nouv  ir res-
ter: toujuun vivmt dms mon nm:.
i Pu- les trivnux qn‘il 1 publiés, ll. Guillon e éhbli
les caractères physiologiques st nmtomiqusu ds la l'ructi»
lication dei plante: cryptognmer dùiguées nous le num de
Tlzalaxsiophytes , <:ni·u;tères indéterminé: iunq·u‘aloi1.
·» Mais ce qui Iepréoceupsit surtou! etce qui remplisuit

toutes ses veilles, c'é|nil de faire adopter- par la science,
la création de ses Itëasusasiru; il désignait ainsi une
rlaue d`êtiu dont ln nature intime est. encore tbrt peu
connue: ce sont les oonferves, il les regardait comme des
uninmiix veritables dont lo vie se psrhgersit en deux
époqsms distinctes, l'une pleine de mouvement et d‘s.
nimslitc apparente. l’sutre immobile et présentant des
caracteres qui peuvent les faire considérer comme du
plantes. lrongrteinps eu discussion avec B0ry·St.-Vincent,
'l`urpiu et quelques autres naturalistes, il s eu la s¤tis·
faction de voir adopter ses idées par des mycologues du
premier ordre, tels que Desmzsiese, Chauvin, lngene
lions, ete.
» Je borne ici, Messieurs, cette eourte note surI`und¢s
olsxei-voteurs les plus distingués de notre époque, je ns’o<>-
cuye en ce moment de rédiger une notice sur les ouvrages
de notre oncien secretaire pour lu section de Boulogne. o
Le reste de la première séance fut entièrement con-
snerét ln discussion dn réglement dont tous les articles
furent soigneusement examines ; les statuts provi·
saires subirene ainsi de profondes modifications : ls
première porte sur ln circonscription territoriale ·em-
lirsssée primitivement par la Société, elle comprend
msintemoit les cinq tldpsrtemens du Nord , du Pss-de-
Calais, de l‘Aisne, de l'0ise et de la Somme. Une modi-
fication non moinsinspoitante est cellequi porte création
d'un comité permanent, composé de trois membres ,
dont les fonctions, durant cinq usinées, seront de veiller
i tous les intéieu de ls Societé et de lu diriger,
Dans les séances suivantes, un grand nombre (Youvrages
mnnuscrits ont été présentés h ls Société, plusieurs y ont
été lus en entier, Voici la liste des principaux :
t'. Influence de ln nature du sol sur ls distribution
des végétaux, démontrée par lu vegémtion des environs
de hou, ele Vervins, de Kocroy et de Givet, par M. de
_ la Fous de Melicceq,

2*. Catalogue deu plantes meneillics aux envimm du
St,—Amand (Nord), par le même.
3*. Elni rnr Yintrodnetion K l’étndo du colévpièru,
par M. Alfred ûundefroy,
A•. Bnni sur lu nécrophngee uîlphnlue de I1 Franoe,
etprincipnlement du Nord, par M. Victor Mamnae.
5·. Cahlogue des Lépiduptèrex der environs d'Amien¤,
par M. Dujardin.
6*. Notice rnr la Funrinm ti-emelloidea de Graville, et
le Dmryumyoa ortie: de Fries, par M. de Clermont.
7*. Un diioonri de M. Pnuquy. mg le clnniliution du
plante: cryptngnmeu, dans lequel ce boianiiie nnnonee
Yiotention de continuer In llare du département de la
Somme.
B'. Un mémoire sur un nouvuu mode de reproduction
dei plante: (par des frugmenx de feuilles), observe mr ln
manon de fontaine, par M· Cnaimir Pieird.
0*. Himaire dei mollnxqnu terrertrex et Huviitilu dn
elepurlcmenl de la Somme, par M. Caximir Pimrd,
l|]‘. Notice sur Linnée, sea ouvrage: et leur iulluenme
mrla ncienoe enhomologiquc, par M. Victor Mireou.
ll". Notice nur le genre liuberlîum (geraniéee), cré€
pu M. Cnnimir Pinnrd,
I2', M. Pauquy communique L la Société une carte
botanique et minénlngique du département de ln Somme.
43*. Catalogue des Longieorne: du département de la
I Somme, par M. Garnier.
M•, M. Boiatel fait une eommuniutinn verlule aur un
fait géologique uluervé dnnn nn vallon à l5 Lilomètiu d'Ar—
ru, qui donnerait le moyen de fixer l‘Age de la formnlion
ile la cuuvhe il’¤rgile jeune et molle que l`on rznoontre
dun nor plniner.
ln plupart de cu ouvrages ont peru digne: de figurer
dam lm Mémoirei de la Sodété. ll: feront iuceeuive-
ment partie des Bulletins, qui von! etre publié:.

La ameion eat terminée per uno ouune scientiüqun l
la forêt d’Ailly.
Avantdeae aéporer,l.aSociét.éproxidleaan·Qt1laruiva¤¤:
1*. La troieiêmz suxion de la Société Linnéennc du
nord de le Fmnce ann lieu, en 'l8&0, I Arm; le nomité
permanent fixera Yépoqne précis: de cette réunion.
2*, Sont nommés membres dn comité pennnnent :
MM. De Clermont, directeur-président.
Casimir Picard, secrétaire général.
llrunet, trésorier.
En conséquence , le comité permanent est établi a Ab
beville, pour cinq année: consécutive;.
3*. La cotisation pour Yaonée lB39~û0 est lixée I 10 fr.
La union etteloee le la juillet 1859, I 40 heurea du
soir.
Out existé Ã la suuion ,
Membre: de la Société :
MM. De Clermont/l`onnerre, d'Al>bevil.le.
` (hximir Picud, id.
Brunet, id,
Vian, id.
Dovergne père, d'Heuiin.
De Gontu de Bucemp, d’.trincourt.
Delaeourt. de Beauvoir,
Daudin, de Pouilly, prà Méru (Oise).
liavîn, dc St.-Valery—xnrrSommn·.
Ewan Hoislel, am-m.
Viguizr, de Monhiidier.
Manon, de Fmsneville, pie: Oisemonl.
Et lill. de Smytlière , Paupuy , Bnrbier , Bouchet
(Paul), Douche! (Louis) , James, Le Oorreur, Dujardin ,
Marente, Petit, Bar, Golluut, Dupont, Sequzval, Garnier;
d’Amiena.

12:.-insu-· i ln smam;
MM.
De (hnmnnt, com-ai-pandmt de l`in¤tituI , ncréniœ per.
péiunl de ln société du antiquaires cl: Normandie, ein,
Cheveruu . secrétaire de la nwiété rl'¤gr·icul!uœ d'É-
De Elinchnmp, mzmlvre dn conseil général, pràident de
in unciéué wulémiquz d‘Avnnclzei.
 

PARTIE ADMINISTRATIVE.
Nvu. Chaqu Ballotin nm, lw•yu'&l yuan lùmdivùl on hu
pyxùu; |• Wlüra uuxùnha mur ugui annu lu spin: drh
la desrüu nro znaowla unluüoou au tuoaunintifgum
 
ntuunmw.
Annan nnun. Il est créé, pour Pnuncement et In
pmpngntinn des sciences naturelles, une société nous ln
nom de Socxhl Lxnlixurx nv.1 Norm ne x.AFMr<c¤.
Sous cette dénomination est entendue In partie du
Izrliwire françai: onmprznmt lu rlépurlemnus du Nord,
du Pu-dpûnliis, de l‘Ai1n¢ , de l'Oi.¤e et de In Somme.
Ani. Z. La Société 1 pour but:
l·. Derépnndre le goût des sciencu naturelles et d'¢n
fncilltzr les progrès par hm lu moyen! paisibles;
1*. Wcxplorer tous Ins points mal connu; dn Nord de
In France, wu: Inu rnppnrti molagique, Iwhniqnu et
së¤l^*S"‘l¤¢;
Bu, De réunir tous Ins matériaux nénesuiru pour
fm-mu· uns hinlnire géologique, une Flm-¢ et une Faune
du pay:.
Ant. 3. Ln Société publi: sa travaux.
Amt Ã. Le nombre du nsuciés est illimité, les per-
sonne:   nnt adhéré zu réglement avant In En rh In
teldun de ISBD, parlent le fitr! du fonrhîznn.

— Q] â
Avr. 5· Les mseociéise divisent en membres honoraires,
réaidnne lt  
A11-, 6. Sont vnemlxrex hononimr:
l'. Les préfets, les mnspréfekx et lu mnixu du villu
où ne tiendront les nenionu; et seulement pendnnt lu
I'. Les pnnnnnou i   ln Société nnenvoie h diplàiûe
comme un hommage i leuuîxlem et un vémoigmge de
u rwonnninnue pour les uerviou qu’ell¤ ont rendus I
ln science.
Arr, 7, Beçoivent le Litre de réridxne tous lu membres
dont In résidence hnbituelle ne trouve dun: la oiroonscrip.
tion territm-inle de lx Société.
Arr. 8 Sont membres corruplllnnl ceux qui rénident
born de ln circonmription,
An. U. Deviendn menxlan norrenpondnnt de dmit,
tout membre résidant qui tvmrporkern ron dnmieile lion
de ln circonscription.
A1:. 10. les demander düdmiuion devront être ndrd-
uéu nnx necréleùun purüeulierl uu nu comité p211¤/mani;
il sera elntue mr ou dcmnndu pendant ln réunion un-
nuelle de la Société.
Am. U,. L‘ad.miesion een pmnoneén quand le nnndidni
in nm ai maa·nn, «1· wmrpnnam au ae mmm
honoraire, dévigné nu pnrngrœplze 2 de l‘¤r|icl¤ 6, ann
réuni lu deux Lieu du voix des membres prâenn \ ln
séance.
An. 12. Ln Societé donne le Litre de eorrcxpondnntu
aux moitié: uvnnbu de ln Fnnee et de Hlrunger,
éclnnge ses publications avec lu lcnri, et entretient zveo
elles le plni de nppom pouilzlen.
Air. aa. A crique union, n smim wam la cotisa-
tion i laquelle elucun du membres réiidnns uen xournix.
Avr, M. I4: rnemlwrvar résidnm ont seuls voix déliluérn-
tive dans les xénon, et oomourent I Iuntea les lbnciinni.
Les memhra correnpondam ont seulement voix eon-
tulhtive,

Arr. 16. Tous les membres reçoivent les nnvngee
pulllils psr ls Société.
hr. lb. ll sera institué nn comite permanent dent ls
durée ut fixée i cinq uns.
ll urs composé d'nn directeur etde deux secrétaires
dont nn trésorier.
Lesfoncticns dzceeomité centrslsemnt d'entre‘lenir des
relstinns avec le: sntoriter eunntitnécs et les membres
des dillérentu réirlencu, de prépnrer les suions et de
diriger les secrétuiru psrticuliers.
Arr. A7, Les cnllectiunx, lee smlsivns, ls l1il·»lioLl1èque
seront déposées dsns ls ville ois sers établi le comité
permnnsnt, ct seront communiquées aux membres ré-
rîdsns, pour trois mois su plus, sur récépissé.
Leamemlnres qui ne ponrront rendre les livres ou les
objets qui leur eurent été conüés, seront tenus d’en rem.
bonrser ls vslenr sn trésorier de ls Société.
Arr. 48. Chaque snnéa ls Société se réunira en ensem-
hlét génersle, nommée session. Tous les membres seront,
xntmt qo‘il dépendra d'e¤x, tenus d`y assister.
Ann |9· Cette réunion anrs lien dans chscnne des .
villes reconnues importantes sous le rapport scientifique
Als tin de olwque session, l‘époque et le lien de ls
union suivante seront rlédgnés.
An-. 20. Les sessions dnrerunt cinq jours sn plus; le \ `
knrpe en sers employé psrtie en séances pnlwliqnes 01
psrtivulieres; psrtic en connes scientiliqnu.
As!. 21, lly sem décidé quelles seront les pièces à im-
primer dsns les mémoires, entre les compterrendus des
lhnca et le rènltst des courses, pour les piicu  
sumnt ét! lues en sénnces, Le comité permanent décidera
pour   on note: qui lui semnt sdresées dans l‘in-
tsrvslle des sessions.
An':. 22. Toute discuuion étnngère snx sciences natu-
relles est interdite pendsnt les sésnw.
An'. 25. A l’ouvs1·t.um de ls session il sen établi un

bureau rpécial, composé d'nn préairlent, d‘un vice-pré.
aident et d'un secretaire, pour la durée de ln ..  'nn; il
sera nommé I la majorité relative. —
Arrr. M. Le comité permanent représente la Société,
aigue lea diplômex, vérilie et an-éte lu comptes du tré-
aorier. ll eat auui chargé de l‘impre.ssion du mémoires.
Aa-:. 25. Le lrhorier ext chargé de la receüc; il acquitte
les dépense: sur lea mandala rlélivréa par le directeur-
président; il rend ees oomptee pendant. la neaaion qui
mivra l'nnnéc de an gestion.
Arr. 26. Le comité permanent nppellera nn rnoia à
l’avnnne aux mernhru de la Société, Pépoque et le Lian
lixés pour la seaaion suivante.
Awr. 27. La Société aura dans choque ville un secrétaire
perpétuel, nommé par le eonaité permanent, avec le
Litre de secrétaire particulier , dont lea fonction seront
d‘¤ntreteuir des relations rniviu avec lmules memlzru
qui réaidernnt autour de cen villea, de pmvoquer leur
réunion en séances, de recevoir leurs communications,
Je recueillir tous lea docnmens qui eonœmeut lea inieuwt
mrmrm, ar un mrmenm nr mme pèmanenrquam
jours avan! lea aurions, et de recevoir lu coliaatioua du
menihreede leur nrrondinnmxnt.
An. 28, Dam l’int¢rvall.c du aeaaiona générales, des
séances partiellea, an moin: au nombre de deu, provnr
quéca perle: secrétaires particuliers, devront avoir lien
dam chaque villa qui préaentera lee élémene néceuairne.
la oornpiu rendna der travaux de ou réunion: par-
tieüu aeront wdreuée un comité permanent qui lea ien
connaîtra dam la aurions géné:-alu.
Amiena, 42 Juillet 1839.
La Swdloire , L1 Prùilent de la Sneian,
GARNIER. LE ü)l`iREUll.

DÉCIBIDIB DU (WIFI! PEIIIAIEIIT,
l'· Le comité décida que lc ümdnrprëdmt bl-
mera une dzmnnde suprèr de M. le minintm dn l'iu-
xtrnclion publique, pour obtenir una urdonmncn qui
nuwrise la Socilü.
Par suite de mtl: dénurclic, In Société Linnéenns u
AM autorisée par wdmnmne du 5 Inui IMO; lat pièca
qui wxuuœut ama nutmiptinn un mnt point mmm
parveuun nu comit!.
Exllill du Journal Général de Ylnxtructiun Publique,
n', du mzrcr¢di I3 msi IMG.
~ PARTI! 0IllCI!LLE. ( llûundn du um dan enn perth
·• Ahdbé du ministre. —— 5 mai IMO.
u Ln Société Linnéennc du nord de la Fn¤nq,in¤\·i»
tuée pour les dépurtzmtnn dz la Sùlwpc, de l'ûi|€, dz
l'Aisn¤, du lard et du Pts-d¢·Calui1,..¤¢ ¤\l|à.\·i|ä·
n San x·lgl¢r¤.«nt,¤0nFurmai l`¤Xl¤I•|Iliil€¢4I|¤¤AUx&î1ué,
est et demeure approuvé. »
2% la diltzîaurplélidnnhut cblgé ds faire l»•d•-
mmda dulundnu mmcîlgénàul dn |¤S¤u••,p¤r
uidu•l1S¢¢iû£i£|ir¤impIi1»nrsc¤ném•ï|.
Catia d¢mnnd¤·¤'¤ paint hé nnurdée.
B'. Sant nmnmù •e¢r¢hitns·p•r\iculien t
MM. Le Cvrreur, Ã Àmitnl.
Boixtcl, E Arras.
Ddmourt, l Beauvais.
Duvergul pin, ilhldin.
L'. Le cumité permanent décide que lu Blâmuirex
seront Iucncssivement publiés par Bulletins du trois I
cinq fnuillu dïrupuaiqu; dix du un Imlküns furmamut
ln vnlllllll.
 
 

LISTE
É IIIIIH ADIIS DAR! LA SHSIDN DB IIS9.
Hemlrul Iéallnlm
MM.
Daurl.in,mem.hre du cnuleil dïirrondixaementda Bnanvaia,
1 Pouilly, prèa Iéna (Oianj. Bvlauiqua , Entonr
logic, Gialagia.
 
Bar, taiuturier, Pnut du (lange. Enhmalugie.
Bur, pharmacien, membre de Pacademie d’Amiom, plmz
Périgord, Bvhnîqun.
Dnuchet (Loisir), membre correspondant de laâociété des
antiquaire: du Pinardis, în St.·Mnurice. Entomolngia,
Giulngia.
Donebet (Paul), docteur-médecin , rnambra de la Société
médîcalz, médecin des paume: du premier arrondis-
· nement, du comite de salubrité , rue St.-Lou. — Enla-
nmlugia, Erpalalugia, `
Jamaa, docteur en médecine, run au Lin, Botanique.
Pntit (Hyppulitc), avucat , mn Koyale. Entanalugir.
Pollet, profuaeur de plxyriqua au mllége royal d'Amieux,
pwfeaseur du cours nornrnunal de chimie, membre du
Yandémie d’Amie·na, nus St.-Dominiquo.
 
Bcaucouaîn. avocat, rue Hillzvoye. Enlvwmlagia.
Marcotte, i Thuîauu. Enlotalayie.
lnlllbfcl norreapnldnlm
Du Caumont, oornapondant de l'lustilut de Franœ , Je-
crétaire-perpéluel da la Société du antiquaiml de
Normandie, ekz., i Cum.

Le ûarreur (Émile), élève de l`6¢nle polyleehniqnm
Enlurnalagia.
Papin, chef du iudiu botanique du Paris, el:.
I•II•||It¤|.
Dejoan (le comle), lieutenant-génénl, pair dzlirnnce, elo.
Dunmil (Charlet), membre de I`lns\itut , pmfrseur nu
jardin du mi,
Dnrnyer (Frédéric), maire de la riLle d'Ami¢¤xs, secré.
hire perpétuel de l'acndéu\ie d'»\niien;.
Onfrvy de Bi-érille, préfet de Ln Somme,
 
CATALOGUE
DES OUVRAGES OFFERTS A IAA SOCIÉTÉ.
1*. l•`.¤ai mr lu Caralviqner du département dz la
Summe; bmcli. in-S'., 1836, par M. Gnrnier.
2*. Étude nur len Gerxniéuqui crnriveultponhndmcnt
dans lu dépurtemenx de ln Somme et du Pude Cnlaiiu,
P"}!. Cuirnir Piear·d;lzr·0cl1.in3'., l838.
3*. Observations botanique; sur le genre Sunchux , par
I. (hiimir Picard; lx•‘o¢l.i. in-5*., nrec planche.
â' Mémoire géologique mr le bassin 1.l’AniienA et en
prdicnlier iur les unions liltnnux du ln Somme. pur
I. F. P, llnvin; hmcli. in-S'., l836·
5A De ln bcllulnnue considérée wus les npportx lioh-
niqut. ebimiqne , pharmaceutique , plnrmnenlogiquz et
lbénpeutiqne, par M. C. L. (L Puuquy; lzmcli. in·A'.,
lm, avec plnuehe.
G'. Mémoire.; de la Suciéié Royale d'Èinulnti0n d'Ah-
hcrille, 1835-37, 1 vol. in-8*.
 

BUDGET DE 183849.
 
Ptudlîldunaünüau. · . . . 1 · SWE'. uu.
nlrnnll,
($00 üplûmu, cîhzuhîru ¤·li»
Vnrnueüêlude lettre:. . Pb ir, u 1:.
200 wmptu-xwdu de In pra-
mûm nnuùm ..... 88 ·
Kkchat dg ln Sociéd et meu-
mirni. . . . . · · · IS n
Kegütru .·.. . . . Ã 50
Fnîn de cnpîxh. . . . . 8 ·
Fnîl de burun ul path de
lcttru, sim ..... 10 56
Touldnu dépense:. , 225 35 225 55
 
I.«:bcm¢:¤iA•¤l»¤i5jni1Iat 1839. . . IM 65

PARTIE SCIENTIFIQUE.
 
 
PBINCIPALEMQENT DU NORD,
£«· ./6, 91 8. Www ‘lll·«»«.
Avncw A LA own mnt.! n`A1I¤|, Mtnux nu (bath
vA·r0n| un Muetnat ¤‘l·lu1·0¤u NAh7r.¤.u ux .I.Am·n
·v|Lu, Huvnusnun nucutrl Lnuvtznxxm Numntxh
1>·nn,¤an»¤mmm.»·E¤mnw¤·A¤nm,
lm LA mcxhl uanu Auntuquu nx &·r.·Q\1||rnI,
cnuaannnna nr mm nu Mm sum, nc.
 
hh-aille dans le vingt-quatrième volume du dictînu-
mlre unuvuu d’H.î1t. uu!. édit, Dokerville, avait indiqué
lu nul.: Silphlcn uuu I: Litre: Xl' fumllle; Iécmplzngen.
Gems famille fut uclnptée par lA plupart des euwmœ
lngùtu; plusieur: 1l'enLr‘eux y réunîrcut d’¤ul1u iu-
nctu forlvuiuinx cnmprh dan: les min famill  vuivmue
1l¢Luh·¢i.I.lc (mème ouvrage), il: En-,ut de cette réunion
la famille du Récroplmgnu, et du eluque famille en

—·· 21 ··
particulier une tribu dont la première, autrefoix famille
des Nécrophagu , fut nommée tribu der Silplrales,
Dana la derniere édition de son œhlogue, M. le comte
Defean supprime la famille des Nénroplrsges qu‘il réunit
I la grande et hétérogène famille des Clavieornes: cette
fnrnille des Néerophsgea nelui paraissant pas sulliaamment
bien établie. '
Cependant M, Léon Dufour ( Ann. des rel nat. deuxième
série soolog, tom. premier, page 56, rrtl anatomie des
` Cnléoptèrer) dit: · dans la deuxième édition du règne
· snirual de Cuvier (IEN), M. Latreille cédant sans doute
· A lanéeerailéde rertreindre le cadre enlomologique pour
· se conformer au plan de cet ouvrage, foudit en une seule
·· grande famille, celle der Clavinornea, des Coléoptères
s très-dissernlrlalzlea, dent il avait précédemment dans sou
·· imnronel généra eonatituéder familles diaünetu, telr
· que les Nécreplasgean. e|.c..· Toutefois en donnant un
. même pavillon â cette immense peuplade ds Doléoptèrea
a penlarnèrés, il u'a trahini lea principes sevèrea de classi-
s lisation naturelle, ni son tact heureux dansla phyriagnn-
· mie des insectes; il sdonc sous-divisé lu nombreux
~ Clavieornu en dix tribus diëémnlusnus les name  
r Silplnlu, Scaphiditer, lîitidulairea, ùrgiditea .... L’sr-
» rangement généalogique de nes tribus est à l'alrs·ide
· tout contrôle |ù·ieux et unua renouvelons seulement
·· le vœu qu'el|es soient pmmuées en grade de fainillea. ·
Depuis, du travaux sur eu iriaeetsa ont eoniluit quel.
ques auteurs 1 réaliser, du moins en parüe, le vœu de
M. Léon Dufour et les Néemphsgu forment maintenant
une famille parfaitement distincte et du mieux cano-
térirées.
Le: camelèrea de eetle famille sont:
Caaaukara xxrtrnauaa. — Pattes non ccntraetiles
(dilïérencc d'arec lu Byrrhu, ele. ) , insérées I égale
distance lea unes du autres. — Tarses A 5 arliclee (penta-
mèré:). — Antenne: nan eoudéea (dilféreunee sl‘aveelu

Biaur); terminéu en massue perfolile (ûlnvimmns). -
Mandibules wrnpriméu, ailnngéea, terminés un une
pointe furie matière (Silplnles) hîâds ¤¤ échancrée. —
Prutzrnnna non dilate I n partie antérieure, — Jambes
antérieures , nan dentée: nu ulïrant tnut au plus des cils
un de petite: épines.
Quant aux mraetàru anatomiques, ihauut iucnumu
tout 1 fait dans deux uibna et par mnnéquent ma n’e¤
peut tirer pour Yétsbliuement de In lhmilln que des '
mneluaious ane! vagues; ie donne dam les généralités de
la trîhu du Silpbalea eequ‘0n connaît da l‘anah1mi« de
cettetribn.
La famille deu Nécrophages xeru done eirconscrite dsm
lu limihu que je vien: d'inr.liq11er; elle ae composer:
de quatre tribu: Silpbalea, NiLidu]ai1u, Kngiditu et
Supbidilea.
TRIBU DES SILPBALES.
Danal’¤rigine, la bunclien (en partie lea lilpha us-
Inell), mmpnsërent I eux mais huh: cette dîvîliun du
Nérmpbagcs-Silpbalu; Linnâ avait euufunalu parmi eux
les liecuvplmrea sépareu par Fabricins et adoptés par
Laîteille, et les Néemdzs indiqnéa par Idlreîlln et
isolés parWilkin. Plus lard on y ajouta d'a¤trev genre:
fvyndû sur du individu: nouvellement déwnverb (Hy-
pncepbalux) ou rur du individu, réparti: dans d‘aut¤1s
grnupu fort etranger: b ceuxqni nom uccnxptntntqvfuna
meillzun etude pruuva identique: avec lu Silphalu on
du main; très-voisins d’eux; tel; mnt: les Agyrlu, dont .
l’nn, Agyrizn Cutaneus, (uit regardécwmme un Myse-
Iophage, par Fabriniua et Panzer et un autre Agyrtu
Glzber etait claué parmi la trimniu, par Pnyknll, etc.
.l’ai lniaaé lu Agyrtes parmi les Silpbalu, quuiqlfila
mn semblent devoir hire ln premier genie de la tribu
des Nilidulairu qui vient immédiatement après, et dont
lexmœun et pluaieun cumtèreucmhlamt les ruppmeberî

· zi ··
pau: un prononcer deûslitivsnmt fui bnsin de mieux
àudiar tous les Ciavioornem
` Le genre Splwwîtes de Duftwlsnsid, suit été classepsr
B. le comte Deiean entre le: geuns Necmplsilux et
Agyrtes; M, Laporte de (Lsstelunu et pluaieurs auteurs,
en1r'sutrea Fubriciue et Sturm l'ont nngé parmi ln: His-
tzmïdu, Le seul individu connu de ee genre : wut I
lhit le (amies d‘un llislerz faifdû le mpprimer.
Le genre Hypocephalua était rsngé par plusieuns :u—
tenu (M. Laporte de Csstelnen, etc.), entre les genres
ltécroplzursu et Néeroda, mais j‘¤i ern devoir le mettre
avant lea Nérrophm-ra, parue que ls trsnaitiuu est plus
ménsgée, l'lusmator fsisant purfuitement le pusage
entre les autres Nécrophuren et les Néemdes. (le genre
d'ai.lleun, §’en juge d’npràs les dessins que j'en si vus,
puumit bien uepaa rester eueusni nette place; son (scies
me pnralt n’srvoir que peu de supports aven celui des
Silplssles.
Les Silpbsles se eompoaewt dame maintenant desgnsxu
suivants: — IE Kypneéplulul, -- 1*. Nécmplsorus, —
|• N6u·odes,—- At Silplsa,-6* N6cmplsiIna,—6·. Agyrtep.
A toute: les épuquea de leur exiateuee, (le: larve:
vivent i peu d`excepti¤na près de ls mlm: manière que
Plsuede psrùit), ee: insecte: semblent destinés 1 nous
pvleerver de: usiasmes fuuutc que les matières unimales
n dénumpositien peuvent nipsudre autour de noue;
delh,Ie swmde Nécruphages imposé pu-ljtreille
i tente I: famille et que mésile psiucipnleusent la tribu
des Silphelen
Les wvsntagu que l‘lwmme retire du ees insectes sont
immenses, usr lens- utilité n'ext point cnutrehslsncée
comme hns les dermutins, Ie: lhlaendermes, lee Xyl¤·
plssges , les Dipteru, etc., pas- des ruvngu plus on moins
dénetsvux . (Lette utilité xlevrsit ttre d’nutnnt mieux :ppr6·
s:îée,xus1out mus une tempersture nonstsmment élevée,
q¤s’ils mnt lee plus etïicucesvidangeurset Ie: premiers d’e·n~

tra lulhuaclnrgùpsrlauaiure rlepurgerler alentour!
du habitation; et généralement tour lu lieux lxalzitalilna,
desehsmgnuet nutree immorndâoea animale: que l‘ineu·
rie du lrahihna sème an milieu et amour d'vu·x.
Orgsuîsér pour remplir ce lmt, ilr sont douù d’uuc
Euese d'odorat ri mbtile qu'on a peine I ien rtudrv
eumpte et \ iexpliquer leur pr&uoe preqfinttauhuêe
dam du lieux où auparavant un u‘m pouvait rléevuvrir
hhmami(de nru Antennarum, page 35), a fait des
expériences sur  ·. liécrophores et les Silplxa dans le but
de prouver que les Antenne: ne sont pu ln siège de
Pndont, main q¤x'il réside dans les orifices atigmaliques.
Après avoir pratiqué dans une bouteille de vent, une
ouverture arrondie, entoureo de cire et au centre de
laquelle était un diaphragme en papier, il perça en
dernier avec une épingle plus ou moins grosse et Et
entrer dans Yappareil lu anlenuu ou la tete entière du
inseelna, il intrnduirit ensuite dans la bouteille du mb-
thnent dant l’ndeur ul ln plut furie, telle: que rlnl
plumes brûlées, du soufre en comlzuatinn, ete., aucun
individu soumis à cur epreuver n’u parut alïecté, mai:
quand il approchait de lapaflie du noi-ps reatée en deliors
de l'appar¢il, les mêmes aulbahneer, l‘auimal se livrait
l du mouvemeutr violent: qui témoignaient de l‘impru·
sion qu`ell¢a exerçaient mr lui.
Cependant MM, Kirby et Spenee, signalent rourlea
tégumeuh qui reeouvrent la partie du front qu`ils
nomment rlinarùsas, deux corp: spongieux (chu le
lléerop. Verpillo) qui seraient l‘ar·gaue olfactil; main en
organes ont éehappé aux invntigatiom de tous les sna-
torninhx   lea ont cherehù depui: eux et dans lu
memes espèce: qu`il• avaient indiquées.
La question de nvoir où râsirle l’odurat chu lu
insectes u`e•t don: pas enenre résolue; cependant, il mu
aemble qu’il y a grande analogie entre les sutnuuu dns

insectes et les nnrinqrle lahnmimyl, per exemple, qui
sont portées comme du champignons. elraenne par un
peti!. pédicule . et la tête de cette espèce de elumpignon
contient la cavité de le nrriuu   (ouvre por deux
petih orilicex.
Je n’ai touché 1 cette quuüorr que pres q·u'el.Ie avait
un npport direct rvec lu insectes qui font l'ol1je! de
man travail.
M. Léon Dufour qui a diexéqué cee innecla, leur
assigne pour cnnetèree auawmiquu: crmpluge court et
suivi i·l'uu gésier olwlong ou eilipsoïde; —-ventricule
chyliliquc reree lang;-tube intestinal, liliforrue, très-
long, replié; le partie eulérieure ut lise et peut être
comparée \ Yintutiu grêle, rabue oûre un étranglement;
la partie line est rnivie d`un intestin, convert i sa
surface de pointe saillants et granuleux, qui •’ouvre dam
un renflemeut lime, qu’ou peut oomprrer au ezmrm,
il ne termine par un rectum; leu vaineoux lzilizirm
sont un nombre de quat1·e,grèlu et forte longe, très-
repliû et inrérér isolément autour du ventricnle chyli-
tique i am ein-émus.
A cet extrait j`.rjouter1i la note suivante de Latreille
(reg. anim. de Cuv. nouv. édit. 1829, wm Ã, page M2):
lu Bouclier: ou Silplza mnt les seule Ooléoptèrer peut;.
mérér qui présentent ainsi que Ier hnehèlytrer, nn
nppnreil ucrémentiel , eneure n‘erLil pas binaire comme
dune ceuxei, et le conduit extérieur ne dégorge diree·
tement dans le rectum, comme Yurèthre dee nireaux.
ll paraîtrait d'apr·èe cee rapports que les Bouclier:
devraient venir ainsi que d’autrer Cizvieornee immédii·
tement epi-ée lee Branhèlytrer. D’euires considération:
(préface de Youvrnge rle Lntreille, intitulé eoneid. géuénl.
rnr l‘or~dre naturel der eruetncée, exe. ), l‘rvaient wndnit
au même rapprochement.
Voici pour terminer et eornplûer ces documents eur.
Iomiques quelque; délnile pnirés dans Pintroduction Ã
Yerrlumolugie , par M. Lreordnîre (tom. 2), etc.

Les veiaaeaux urinaire: sont un appareil trènimple
chez la Silpha (noue nvona vu par la nole ile Latreille,
qu‘il u`éLai! par double comme dam le petit nomhre
d‘iniente1 ou il a été observé); e`ut un aeui vaisseau
liliforme ane: eulorlillé et qui, ( noua l’avoua encore vu)
finaère aur le conduit exerétwr ¢l’une très-petile versie;
le liquide, aelon lui, en semi!. roux et lédde (page Gd
et univ),
Lu cnpmlu spermntiqnee chu la Silphn chacun sont
de grandeurs dinïrentat , formant dea branehu ramilërea
qui üneèrent en déünitive aur le canal délérent, qui
ut courbé luirméme L son wmmet; lea plu: gmuea dz
cu capsule: débordent en dehora du teeticule (page 311).
La longueur de: canaux déférznn est de huit i dix foi:
In longueur du corps chez lu Nécrophorez (page 315 ).
ll n'y a pas dé vesiculeu aéminalu ches le Silpha
ohacura (page 315 et [Ann Dufour, ann. des ac, nal.
Iam, Vl, pl, 6, fig, 5).
Quant eux caracteres extérieurs , Ieevzvici:
Tnnuanlérieun lmivenl dilutù, lurloul. che! lu mllea;
- manne du anteunu composée de quatre article:
(Nécrophorea, Silpha I l'excep\ion de Sr Atrata,  
n’en e que troie) ou de cinq (Nécmdex, Agyrlu), elle est ,
lcujoure perfoliée malgré l'upini¤n émise par MM. La-
pnric de Caawelnau, Linear et Blanchard qu’elIe l'ut
prnqur tnuinun. —Pa.lpu un pen renlléee à leur extré-
milé (Nérrophores, etc.) ou Elilormee (ëilpha ). —· Mon.
dibuler terminée: en un: pointe forte et entière. —
Sleruum nu: saillie, foi-nié en mentnnnière et recevant
en partie la bouche, -Mmehoirea nudinnirement uniden·
téu au côté externer - Elytrea rebordéea (Silphn) un
nan (Né•:ruphcres).—L'abd/amen déborde ordinairement
lu élytres; cetle extériorilé de Yubdomen est remnr»
quable dans les Nécrnphnru, elle ect tvèvsenxihle dana
lu Nécrodu, nuaisclle décroît dans lea Silphe; cependant
chez le Silpha Sinuala, l‘ahd¤men dépasse la élylrea du

.â.,d.h..,w......4,îdîî;,,^,...,.,..“,,....,.
même ¤n,¤hu ln luignh deux segment: dépnnmt
sauvent lu élylru, chu lu mlru Silphn, ¤:’¤•t bien
moimmrmtériué,
Voizî düilleuulehhlun uynwptiqnndn au principaux
uncilrn yon: lu geuxu dz Fnnoc.
ïêêîî
ii,
â Fâëï
  ïë;
'   zêî
sgëëë  
Éëâë-É  
‘ë; ;_g;,=·
Éîë: çâàîîëë
. . ll. F
ëggïë J? È;
É—·à~¤1¢§.ilëë
îêgg :;-5:ag
· . -I¥ ·§2
. ·ê'§§_§ ·î!â-·¤s
ièëïê ïgêgiîï
: ; · ;
2 ê i ·§

In dois uvsul de terminer uns ginûrslilés him lu dua-
vsüuus mivnnlu I l’egn·d de lg syunuymio: lu sukun
mkériaun iïuhricîus si mlm: I Olivier, wniosdsitnt
plusizunupèoosou umsssule; ·la¤n¤:i¤u snlmn,
» ali! M. le oomte Dejseu, u’y rnprdsimt pu (hui
» près qu’ou y regnrdc mniutenmt et Inu: ceux   ont
· visité lusuzieuuev wllecüou:. y ont vu mus ln mémo
· nom et confondues eusembln du espèce: Ixèulistiua.
· tu. · fui fui!. L cluquo upics lus ohsenuüous uku-
uinso L ne sujet.
ll en pruquïmpouilwle de mivm Yurdre chrouolngîqus
dans lu citations du auteurs, ou- ou senit obligé dn
sépn-nr pu- un iularulln nouvuut uses gnnd les ouvngu
et los éditions du mémo nutuur; il m': pmu préfénbls
du suivra Pordrn nlphnbétiqun; gum! aux elarévinkious
ou h-ouvsn dans ln lnibliognphiv du M. Pernherou, la
déhil du titres si éditions; seulement le premier uhihe
qui suit la uom d’suleur indique le volume, le nleuxièmn,
l¤pags,l¤¤nùiAms,1euum£md'¤rdzœ, elc.
I GENBE.—HYPOCÈPHLLIJS (Dusunn).
Bp.   .... Ax-manu Dean, Msg. Lzol, 2•uu. Cl. IX,
pl. IA, iuürixur du Brésil.
ll GENRE. —NBGBOPH0l1I7S (fsnmxu).
Lu Ilécroplmros, ma: gnuds i¤su·:\¤•¤xlul¤u£l'odcut
du mmc, nu corps olwlong , ordiuaixumeut revllus du
poils Ixèv-hrllhuls et souvent iufodéu d`un• i grsudn
quulill dsmihu (gsmuus onleopîrdlamm, l-M·¤‘·)' ‘P'ils
tu pnnineut hidcux, furvnl. nugés par Liuné et ls
plqnrhlumlomnlogislupsrmils b¤¤cl.îu1;û¤oI.roy
ut Soopoli us ûrçnldu demain, colin Fnlzriciuslu
isolun on lit. un gsnro q·u‘il design; nous une dénomi-
ntiou ürée du grec, lx!¢·¤ru:\·érinéo, llduuphorus,
paru-maris [dsvllpüümorlutyüyüjeporlul, qluioun

leaenimnologirtu ae aont empruaé d`ailopter; déji avent
lui Gleditmla avait désigne par- un nom équivalent, le
aeul individu da ce genre qu’il oonnut, il l'avait nommé
Veaprilln, fuaaoyznr, paroa qu‘il enfouinit lea oadavrur
, de quelqun petita aniuuaux.
htraille raazmlzla leamateriaux epara, principalement
danr lea réeréntioua tirée: de Yhiatoire naturelle du
iuaectu (trad, frang., tom· l••., page M6 et xuiv,), par
Gladitrela et dana Fhistnira de la taupe pur- Cadet de'
Vaux; il lex coordonne et noua offrit ainri le travail le
plua oomplet aur lea mœurv ai curieuau de ou insectes,
Ie auivrei aou exemple , maiaeu u‘e:t.rayaut de chacun
que ce qui aera atriotnrnent néeeaaaira, en reînrmantlu
delaila uu peu ouranuéa, en ajoutant quelque: oluena·
tâona revente: ou qui me aout proprax.
Le Nécroplion Veapillo (et aea congenèru) est |.rèa»
bon coureur, aa manière da voler n cela de pertiunlicr
q·u’il serre lea rlenx élytrer tellement l‘une contre l‘nntre,
qu'uu u'en voit que le côté intérieur, ln longueur de aer
ailer memlnuuaurea lui permet de voler aeaer lentement,
aaua le aecoura de au élytraa dont le frottement rend
alors un aou aigu (Gled. lat., et=e.).
A oe auiet M. Laeordain (iutrod. I l'ext,, tom. ll,
page UI) dit: lea llécroplaorea lont entendre dea lwruita
en frottant lea derniere anneaux aupérieura de leur
abdomen oontre laa élytrae; ai l'on examine ou anneaux ,
A la loupe, on voit quîh aout oouvcrlr de atriu tranarér-.
ralea trèa-Guea et trèuenéaa.
ler Necrophnrea exhmleut une odeur de nnuao qui ae
communique aux doigte et \ la boite au ou ler enferme
et perairte aprèa leur mort pendant très-long-temps.
Cette odeur Iauteloia u`uetpu franche, il me aemlwle que
l’alcool qui a’au charge h·èr—l'ncilement, la developpe
au bien.
Cette odeur parait azrvir aux Nécropliorea I se trouver
plua l'wi.Itm¤nt entr‘eux l0raqu‘ila ont bemin l'un da

— M .·
l’sutre;CIsirville(cited‘spr1‘4l1. Sl11ussconsid.g6n,, mer,
p· 350, psrlli. Lmurdsire, L2; introd. \l'entnm. pr A57),
rspports uvoirvu nu Nécroplwre Vupille,   vuulsnt.
eulerrerune souris nwrieei. Lronvml. Is-vp dure ln terre
sur lsquelle ginit le esdsrn, fut creuser I quelque
distance un tron dsns uu ten-sin plus meuble; nette
rvpérstion terminée, il esneys d'en\srres- ls souris dans
cette usvilâ, msis n'y rénnimnt pu, il s‘e·nr¤ls et
revint quelques inslsuts sprès smornpsgnl de quatre
sutreodesapsreilsqui Vsidèrurt itrsnspururlsnnusis
et à l`euf0nir.
Cette odeur eert encore, selon Gleditseh, de pine
aux reusrds et snx msrtres qui ont feirn, pour tronvù
des ehsmgnes que ces insectes fréquentent de eompsgnie
nvee la Silphn. (kite ssnrtinn répetee pur Lslreille et
psr d’su¢ru naturalistes me semble bsssrrlée , ur l’0deur
seule de ls elmrogne eulïit pour nels, elle s’élend sn
loin, tandis que l‘odenr musquée du Néeroplioree en
restreinte dsns un snes fsihle espece et puiut sensilrlu
l quelque disisnco . si ce u‘est peut-être pour les insedss
eux-mému; cette odeur musquée est d’si.llmz.rx pruque
gémérsls l tous lu nninnux vivsnh de esdsvru.
Dunn Pet! si Yan jette le cedsne d'urr petit enimsl,
taupe, souris, crspsud , ou même un mornesu de cluir ou
de poumon , les lïéerophores ne tardent pusi dy rendre,
sans perdre de temps, pour n‘6tre pas devnnede, per
lu moueluen bleues dela viande (Calliplmrs Vomitorisy
Mnnq.) mais ils sont presque toujours préeétlés per du
esesrl>ut.s(hisler zneus, Lutr. ), qui deponillent le csdsvre
de se fourrure et le rssent en quelque sorte; les Nécro-
plrores lerwntrsignentise retirer. Les nuteun rfsjoutent
pu pourquoi et nomment; i mon avis, e'¤t perce qu’e¤
remuant et lrsllatsnt mns mme le petit cedevre, ils
mettent par nels même , les liister dsns lînrpossilrilité de
pruliter de ln euree; dsus une grande chsrngne il 'n'en
en pas de même , et l¤Muunhu,'Bi.lm·, Silplss , Nécrœ

·· 32 -
phoren Bnshllylru pruneut îmdiliuueuul pen un
hequnt.
·¤ade| de\'n¤¤ pdhmd qunlu Néaophnrne ne sont
imaie plus de cinq noue chaque ndavre de taupe,
Lalreilleardpéte Iamlmechoee, maieen réaliiéilemnz
plu ou moine nlnu le vnlume de hninzal i enhn·er.
he pu-mien venue iempennt du petit wdnvn, ocu:
qui viennent ensuite tmuvnnt le plane occupée el. vnu!
ohemhrr fennne eüieuuv, ei Gledibnh npporie i en
mju, eveir vu uu een.! Néemphnre enterrer une taupe
dane Pupece de deux jeun.
Ce non!. d'a'hord lu Vnepiile qui pmdentknn œuù et
iéluiguent; le Germauicua vict ensuite ooouper leur
plane, mais il arrive sen].
lu nécropheru, leur troupe formée, uaminent et-
ientivqment lo eadnnun dans tous lu neu, pui: ila
examinent nuni le terrain , dmrehanl. la plus nablouueux
«1lnmoimpierztux;¤uBu ile: glismtauueie uulavm
et Inu! I coup, ou voit ou dernier ne mouvoir en avant,
nue qu'uu aperçoive un ee¤.l des pnrteen,   le ion.-
Hvent avec leuntëluntlzunwrndzh, tantôt qu
devant. tenlôten erriàn, en uümetençequîlen
nuhnl. L putin la Ierre au-drnuue d’¢nx avec leur:
pûtu de rldvanl, de uunilre que le cadavre fenlunne
bujoun devmtap.
Si Pnpdntion ne vlnl pu bien eI.|u· d’un edit, un
voit penltre un da louoyeun, qui vient aheerver de
plmpnù, ce qui pentceuur lïmpôchemeut. le wup
d’mi| donul, il ne haiede reduuudre; elon letnvail
n reprend nvusun redoublement d’u2ivi|Ai I`¤ud.ruiI. où
ne trouve l‘m¤mv:·
Le eorpe mort continue K fuinoonr de plue en plus
d Iinit pu- d.iqnna‘tre h¤*|A·fait eux yeux de l’oI¤•¤-
utenqquinasubpetùncepourtenirbonpludexnl
quelqun huren. —
Denxlbupnu d‘u1vî¤un dix henne, Lnû B dnq de

eexNéemphnr·er, viennent à bout d‘enter1·er le taupe,
mais ruperlieizllernenl , le culuvre n’étunt recouvert que
de deux ou trois lignes de terre; environ au bout de
dix autres ireurea , la taupe est enfoneee rl'un denii pied;
deux foi: vingbquatu heures, après le commencement
de Yexforliation, le taupe est nrriveelr un peu plus rl'un
pied; c'est le terme sle la plus gm.url.e profondeur rle
le foune,
Le trait suivent est rapporte par Gleditseli (pliyri.
but, ceenn. ablrand, tonil 3, page 220): un de ses amis
voulant faire rlexeéelrer un crapaud · Yuvnit placé mu
sommet d’un lntton planté en terre, alin d’é»it.ex· que ler
Nérropliorer ne vinssent l'enlever; mei: eette précaution
ne servit ale rien , cer insectes ne pouvant pu atteindre
le crapaud, creurèrent roux le hiten, et après l'uvnir
lait. tomber Fensevelircnt ainsi que le cadavre. Ce trait
dïntelligence r été le sujet d’une foule d'enperieneer
analogues dans lesquelles lra résultats ont toujours été
satisfaisants.
Ailleumcvleditrch npporte encore, qu’ayant renfermé
quatre de ee: insectes dans u.n vue en verre , dont le Fond
était garni de terre et que leur ayant. fourni des cadavres
de petits animaux, ilr enlerrereut dans Yeepnœ de trente
jours, quatre grenouilles, trois oiseaux, deux poissons,
une taupe, deux muterelles, les entrailles ¤l'un poison et
deux morceaux des poumnnr rl un bœuf: e'est i peu pres
nomme si quatre linrnmes enterrrient , dans le même
espuee de temps, Jeux on truir baleines, dit M. larcordnire
lee sujet, et encore, ajoute-t—il, n'est1>e pas usrer. dire , car
l`l.mrnnre au moyen ales inslrument1qu’il emploie, •.\imi_
nue ennsinlérnlxlement le travail de ses niernhres.
Une couple rle jours apres Penlerrement, cer inreetu
reviennent au jour et shccnupleut. Cela arrive même
quelquefois dans le eourr du travail , ensuite les femelles
retournent à le inte sous tewe pour y deposer leurs oeuil
dans la charogne qu‘ils ont prix tant de peine} enterrer.
3

ll éclat de cen wml: des lnrveu longucr, d’u:a blanc
grisitœ, avec ln the hrune, dure, ànilleme, annde
de mandihnle: nnufortu et trauchantu, le corps muni
de six patte: courte: attachée anx trois premier-: nn.
neoux dn corps; ees anunux au nombre de doom sont
garnie mtérienuement \ leur partie mpérieure, d'n¤e
petite plaque énailleuxe, d’nn hrun rougeâtre; lu plaques
des dernier: anneaux sont munie: de petite: pointu
élevée:.
Culxrve: dévonent complètement nhair, peau etmëme
acuventjusqnhnx 0:, der eedavme qui le: logent. Aprè:
a’être eugraieséen sulüsamment et avoir anquis la groaseur
A laqudle elle: doivent parvenir comme insecte parfait. ,
cllu se conrtrnisent une loge ovale, lim, qn’elle• en-
dnisent d'une matiere gluante, pour en consolider lu
parois et dans laquelle, elles se repoaent aou: forme de
nymphe:.
Puis se montre nn hon! de trois on quatre nemninu,
l‘imect.e parfait qui va joyeusement K Peuqnéte de m
nourriture et dnnt ln varncihî ei! telle qn‘i.i dévore lei
semblable: , loxuqn’ou l'enl’erme avec mx.
(Feet, je croi: I la plus un moin: grande quantitl de
nourriture prise par la larve. qu’il faut nttrihuer cu
dillérenees xi notable: de taille dan: cen iuseetee; les
lnnuleo demieruédoaes, tmuvent souvent. lunourriture
prsque consommée par celles qui sont née: lu pre.
mieree, et n`en cherchent pu nue antre comme celle:
du Silpha.
Il me semble que les nom: :péciûqu:¤ le: plu: géné~
nlement adopté: pour lu Nécrophoru, ne sont pa: aueu
rip1i|icati[a;Sepn1|:zr, Vupillo, Cadaverinus, Murtuorum,
rignilient ln même chose et ne peignent pu l’inrl.ividn.
Mortnorum méme, tend à en donner une idée hnsee,
puieqne cette insecte 4:e trouve plus souvent dans les
champignon: gttéa que dan: les mdnvvu; interrnptua
seul exprime ce qu‘¤t l‘in¤ecte qui porte ce nom. Ne

vaudrait-il pu mieux appeler avec lllegerle , le Veapillo ,
Curvipea
Les mrnelêrex génériques Je ees insectes sont:
Tete uu pen inclinée, retrecie en nrrièœ, eynnt dan:
toute: lee espèce: une tlclze lmntale run ge plus ou moins
marquée ;— yeux olilnnga et point du tu nt suillanls, nue:
grund:;—an\ennu courte: de onze articles, lu qnnlre
dernier: en manne perfoliée , grnuz, pre¤qu‘nn·nndie;-
mandibulee nrquéu, édentées; - palpu h dernier in-.
ticle plu: etmit que lu nuire.! et cylinlriqne; -(`m·aelet
un peu upplati, h-nuque antérieurement. legènnncn!
lulwercnlé, largement relmrdé, urlnicnlaire, Feminenee
du milieu est divisée en deux pnr nue ninure lnngtn.
zlinnle plus nu moins visible; - éeunwu use: gmnil,
triangulaire: — elytrna aux applntiea . un peut élargies, .
lmnquées eu arrière et cnehnnl deux eîlea memlmn-ienses,
qui seule: suflîsenl pour le vol Ile ou imeclee; —·puttea
gone: et fumer; —- cuinen postérieures un peu renlléex;
-1:: jambes antérieure: ont une furie dent lnlemle et
nnnl terminées par deux épines assez Tartes; — mue:
lîlifnrrnex composées de ciuq ¤x1icle¤ , dont les quatre
premim deu tai-une anlerieuren ales mâle: , nlilntéx en
larme de peigne et garnie: exrdwaoux de lange poils.
Ce genre contient lu especu nuivunluz
1*. Vespillu.
2*. Sepullnr.
3*. Ventigutar.
A'. Marlnnrum.
5*. Coraicnu. Lep. Cane.
If. Marginalm. Fuhr. Amer: du llnvrl. lavelutinns Falir.
qui eatle tomenlmnx ile Welxeren aerailunevariété.
7*. Sayii Lap. Amen du Nord.
8*. Haheyi, petit el. mtl   Amer: du Nord; tree-vuiaiu
du mnrginatun Fnbrin. dant il ul peubètre une
variété.
9*. Qnudrilliaeulntna.  Amer: du Nord,c’¤t le qumdri
Signalux de M. Laporte delhi.

10*. Su pnstnlntm, Dcj: Amer: dn Nord.
11*. Mnritimns. Buchscholu, California.
I2'. Nigrioornis,   Dunrin. l‘Arinticns doïnldermmn
· (yen: occid.) en en une variété.
13*. Lnnatns D:] : Amar: rln Nord.
1A'. Modintus, Pub = Amor: dn Nord.
15*. Americsnuu, Oliva Amer: dn Nord, dut la grandir
de Fsbricins.
10. Anripilosnr, Eschscholh, Californie.
17*. hœnlù id. / id.
1BF. Stygins. Dahl: lllyrîm
19. Germmicns.
20*. Hnmnlor.
21*. Specnlîirnns , Escher, Run: Meridional. (Yat le
même que le Mugnlwoplulus d‘EsclucholL1,
22*. Morin, Gelzlcr, Siburîe. .
ünimnvz en Fruwe lu espèces don! mit le hhlun
synoptique st ln tlucripiion tynonimiqus. ·

-:1- llytmg
 
§. §.§-
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I'. 1. HECKOPHORUS VFÃPILLD.
Gledilœh , récrénlionn tirée: de Flnint: nalnrz inn:
trad. franc; tom: 1*'. page 116 et nd. lkml 1752,p. 53.
Venpillo. —Linné, nya: mt: mm. 2 pc 609 n*2ct Ennn
Suze, png. MA. Sllpha Vœpîlln. ·—· Dcnillen Lynn 1789 pa
73 !um.1. n'. 2, le fnnn«•ynnr.—Fnbriciu| nynt: éleut: 1.
535. 7 nl ent: syatz 1-747-A Nécmphm·u•Vupilln.—(}nol·
fmy 1.95, 1, 1*** pl: n* 1, llermule \ pninb de hongrie-
Dégéer inn. À, 158, phnc. U Eg: 1**. Benclier 1`oamyénx
·.0liviér inn. tom. 2,n* 10, pl: 1** Sg. 1** A B C D E
Nam-np. Vupilln; Diclî. Dekcrvîlle tam: 15 png : MS,
grav: 33 n• 5 Nmrop: fomyenra Encyclnp. méthonl. B,
151, 1. Nxrnpln. fonxnyzur \Vupi1|¤) — Lalreills 9. 170.
1. Nwrnp. foawycnr; gznzn Crnxl: él. inn. wm. Z pag. Er.
—Swpoli Cam. 33, Dermuten Vuyülu—M¤ullet tlxélh
im. page 1&9, lin. 7, Eg. 1. Canlharun Martina sw: —-Link:
üh: mnt. hb. 17, Sg. 5 etloq. page 381 n' 1 Surabuu
majnmnlm nîgnrdnahnslntnin funciîx, eu:.-—-Frinch. gum.
' 12 png: 25 Iam: 3lig:2ScanL¤nxmonchi0dnu1—
Ruy, inn. png. 106. Surab. feiîrlnn primnn n.I¢lmvandi.·—
Aldmvamlul, ins: pag: ÀSA lab: infenior Eg: 3 ncnrab:
fetidnn, ms: — Vïnlcnnauxïnnn, zut: mv: de Paria, —-
M:g¢1'le,irn:nn.n! : Cunipa.—Panur, Faunninn: german:
Fnac. 2 n• 21. —l\<¤¢linu inn: tom. A hb: 1- Hg: 1, 2.-
llligzr col. bar. 1-354-3.-Voël. col. hb: .1 Eg. 1* et nur.
wm. 30 Eg. 1. 2 et 3 pollinctor vulgarix ma]nr.—H¤n-hat.
ml. 6 tab. B0 Eg: 1~-Schœlînr iœn. tab. 9 fig. A et Elem.
inn. 11A, Sylphn.—'Muller lin: nat. nl. V, p. 123.-Bergn.
nmmcncl. 1. 10. 1&.wm. 1** Eg. 1A.—BIa¤ck im. 168 wm:
1.1 |ig:1*•.-Podainazhiuazgrnns. tnnn:1**: 1ig:2pqg:
23. Silph:Vexp.—Snl.¢.in1:l0m: 2 Eg: 11. —5c'hram;l
snnnn. ins: ansi: 71 Sîlp: Vup. —Imp. alt: 692 Iam: 2
Eg: 2.-Laiclxarl. im: wm: 1** page B7 n' 1. Sîlplx.'Vup.
—F0nrex·0y cnt. Pnrln: 1, 17, 1 Dermutan Venp. - Boi-
hrd, mannel d’nnt. wm. 1** pag: 286 pl. 69 Eg. 5 et 6.
Mnhant Int: sur I'cnt: Iam: 1** page 305 n' 1 pl: Ã n* 6.

-hport.dA Caaulnnn, bin: du artic: lumai page 1
If 9.
Lung: D I I3 lignlls lllillxr 3 IIS lh. Noir brillant, der
poilu jaunu aaau brillanln aux la partie anhârieun du
wi-aelei, leaoôtéaet lsaîroiaannoaux de Yadbomzn dun
leur: burdu inférieura, la pnitrhw et lu cniana pont
rlenau L lenrparlie inférieure et enlin les animzlaüou
da pamu; le oonelei eat auhirisnmmenl. moiua large
que daua le aepnltur et sa variélé caslavurinnn, il ut plus
allongé; êlytru courtes, avec Jeux bandea undées et
denheléea , variant de la couleur orangei la ferrugineuu;
la première bande anr le tien du l'ély|.r¤, allelnl la autnre
ai couvre le baa de l‘ûyh·¤ et l’angl¤ hunnéral; la den-
xièmo vus l'ex¢.rémi|A n'a|.leint pan tout i fait la rutum;
nelleoi a‘£|¤rgit a l`e1u~énnité et forma una ligne tran-
nvuule au bout de l‘élyh·e; lu lnncbes poatérieuru
inn! nonnbéea el. armée: d‘unu furie dent.; lea  
pnttérlenrœ axqné  , la muse deu anlzunu ul d’nn roux
fenugineux, variant zu couleur comme la bands du
élyhu.
Trèuaummun par tonte l’Enropo aou: lu cadavres du —
petit: animaux; je l’ai trouvé L Dury, nous du quaniera
decbeval et 5 la vallée de Guinea, dana du cmttin de
cheval au milieu de geolrupes nleronniree. (bt insecie
vole très-vîte , xxhala une odeur forte et fannmnznt
mnaqnén; il ut onuvu-t de miter; il varia pour la grandeur
et Yiniemiié de la couleur du bandu, que Linne trouva
rouge: et Geodroy jannu . contradiction qui dirparaîl
lnnqu’on a nous les yeux plusieur: individus.
Liune dit qn’on le trouve habituellement nurle.1 fleuri v
manu aulne natnraliite ne l‘y a trouve. Enlîn Fabriclua
et M. Walclnenaer, d'aprè¤ lui, font cette observation ,
que la raie antérieure du élytrev ut souvent éouurtée,
cela prouve q·n'il1 ont confondu en une même expènc lu
Vurpillo , le Sepultor et le Valîgator avec leurs variété:.
(`Aei,d`aîl.lenr1, nd. arrivé a toux les anlcnrt cités dans

la eynnnimie, i Yexception ale M. Laporte de Cnllzlnan
et. de Megerle. La pluport même ont confondu avec ou
erpenea la mortnorum, Les exception: sont en the de la
ducripüon du mortuorum.
N'. 2. NECROPROKUS SEPULTOK.
  Cat: Sepnlloret invextigatnr?—9!zpl.i ,« aillnah-.
ofhrit: ent: interrnptna. ·-Laporte n°. M. lnterrnplne.
Long. 8 hh à M lignex, larg, 3 2|5 h Ã.
Dilère dn Vupilln par la deuxième lsnnde rouge,
— rùtteignant pas l‘extrémi14S; le corselet est antérieurement
plue large, il cri proporiionnellenuenl plna oourt; les
hanches ont un rurlimenl d'épine comparativement an
Vupàllo, et, les   poderieuressont droites.
On le trouve partout où se rencontre le Vupillo, il
est anni comrnnn, et même davantage, dan: plnsienn
lomlités.
Selon une observation de Fnhricius, répétée par
M, Walclcnaer, le,xépultor nc serait qu’unc variété
dn Vespillo ~la rai; antérieure des élytree duïespillo
ut aonveut. énourtée, dit—il, a Décrit. par les auteurs aone
lenom dïnlerrnpmnx, il ne tronve den: presque tonus
lu collections nous oclni de Sépnllor. Stephen; et M. La-
porte paraissent, dfapuèe leura mlucriplionr , evnir con-
fondn avec le Sépultor ct ses variétés, le Veatigatur et ses
variétés Enfin notre Sépultor serait, d'aprês la plupart
du amateur: de Pari: et d'aprè1 les colleetiona de MM. le
cnmte Dejean, lïeiche et Gary. ai j’ai lionne mémoire,
1'insecte que fai décrit aune le num rle Veatignùor, tuurlia
q·n'il.r nommeraien! Sépnltor notre Vesligalor.
Variété A dite Cedaverimu.
Mac. Leayinr: ang: inrestigntor, —D2j :(ht: Ca¢lnvc«
rinus. — Lnport. n° M. i" var. de I'inIcr·rnplns.
Gmmlznr du Sépultnr dont elle ne rlillêre que par la
première bande rouge plus étroite prcqne linàire et

alîrant. l‘as·peet d’uu V ; la deuxième est fumée par une
taclae isolée , ohlongue , se prolongeant du milieu de
l’élytre vers son extrémité, L côté de eette hehe se
honvc vera la ruture comme un point dentelé.
Cette variété appartient au Nord du la France, elle ut
benueoup plus rare que son upèee. _
Variété B, nous variété A du Cadaverium.
Diüae de lavariété préeéxlente par le point de la deu-
xièmeligne réuni presqdimpereeptiblement à la taclae; ce
point est un peu plus gms dans le mile que dam la femelle, ‘
ce qui a‘expliq·ue dam les individus que fai vus, parla
plus grande Iaille du mâle.
M. Masson de Fresneville les a prix wcuupléu I In
ulzlière de St.—liocli , près Amiens. r
Variété G, nou: variété B du üdaverinnx.
Didëredex vuiélls A et B par la deuxième ligne qui
oonsiste en deux point.: nseagroi, un peu plus que dans la
variété B , égaux entre eux en groueur, isolés fana deux.
Je u’en ai trouvé q·u'un seul \ Amiens.
, N• 3. NÉGBOPHOKUS VESTIGATOB.
Cat: De]: Vutigatorf ou Sepultnr ?-llliger Ventigutorï
Longueur 6 l B lignes, larg. 2 lfl i Ã.
Semlalsblo, pour la forme et le plus souvent pour la
taille, au mortuorum. (`nnnne lui sans poils , ri ce n’¤t
i la poitrine. La première bande en comme dans ect
insecte; la deuxième comme dans le Veepillo et atteignant
wujoun dans plus que au deux tiers l'ex\rémité du
élyties; il y a quelquefois un peu de unir ven ls suture;
antennes fauves, jambes droites, eureelet presque carré,
la ligne enfoncée qui se trouve sur le protorax est plus
profondément marquée que xlnusles autres espèces,
Cet insecte remit le xepallor du (Jatal: Dejenn et dea
collections de Pari:. Ainsi que ie l’ai dit à l’ar1ide du
Sepullur, il faitlnh-emilion du sepultnr ou morluorum.

M. Dujudina d'Amiena me l'a communiqué. ll l‘avait
prit i Dufy; depuis, M. Manou m‘en a  voyé pluaieun
prin I Fruneville.
Variùd A. dite interruptns.
Brullé experl. de Marée, part. ent. page 160 n•.iU
nécrnp. interruptnn.—De]. Cet. interrupuuû (ùpaguel
—~ Laporte n' M, deuxième variété de Yinterrnptueâ
l'up¤ee compri: entre ler deux bander rouges ut inter-
rvmpu; il y a réunion complète de cee deux hanrlea au
. rncinr eur lea pointu des dentelure:.
Variété B. anni variété de l’interruptn1.
Laporte, n• ll, deuxième variété de l’iutzr-ruptun.
L'erpace c¤mpri.r entre lu deux lignes ronge: ut très-
étmit, lu dentelure: rouges ne touchent pranque eu
uartainu plaus, mai: il n'y a  réuninn eompllte.
Variété C.
Laporte, n' ll , première var. de l‘i¤terrupt¤.r.
M. Laporte de (hrtelnau décrit une variété de Pinter.
ruptua (notre aépultnr), q·u'il carndtérixe par une pre-
mière bande plu: étrnile; et la deuxième, remplxcée par
une tlcbe isolée, dentelée nur am bru·dn.—Pari1.
I’ai hvuvé cette variété l la vallée de Grlcu; nuit elle
appartient au veetigalar et nou au népulwr, ainsi que
l‘indi.qne l‘ahaeuce du poil:. Informe du eereelet, etc.
La première bande ressemble I nelle des variétés cada-
verirrur, etc. du Aepulmr, mai: la deuxième ressemble L
eellc du vutigutnr, I cette d.iB'ér·euce près, qu'elle est
euüèrement entourée par le fund nnir, excepté I l’extré-
mité de I‘élytre vera le milieu de cette extrémité. Cette
vuriété, fait  cure mieux que Pupèee, le partage au
mcriunrnm.
Nutri. Je ne eonnui.1 par le Buuliu indiqué wmme étant
de Fnuce dan: le catalogue de M, le camtn Dejmn.
l('ayant pu le voir dam la riche eulleeüou de ce savant ,

fui démauulé quelqun renseigncmzna à ¤¢ mjet; MM.
Kziclin et Gnry ne le cuuuaiamicol pu. Un antamophila,
dont j`ai oublié lz nom, m'u dit quo ca Nénrophnrn `
ne distinguait dar autre: par ann arpoct trèuveln; son
num ozpcndant me sembla devoir iudiqnnr un Nécro-
pbom ayant la hum du élytru colorée et non noire
comme elle Put dans lu nntru sspècu, ce n‘ut peubltrz
q·u`un¤ variété comme il y en a déji Ian! parmi lu
Nénvpboru.
l|' Ã. NECIOPKOKIIS MOKTUOIKIJM.
Falsr. Aya!. élan!. 1. 335, 5; nt. ryat. 1. 248, 5.-
Oliv, dict. Déterv. I. 15, page WD et encyclup. metb. B.
154. 2. —- Hsrbrl, coll. 5 Lab. 50 Sg. 6. - Pan:. luc.
M n' 3, — lllig. 1-SEA, L-Voel. pollinnior minor.-·
Payk, 1, 324, 2, 8, Necrvp. Vup. var,—hporle n' I2,
·—-Boihrd, page 286.
Lung. 5 Ã 6 lig. larg.! 1[3 I 3.
ll rmembl: au Verpllln, mai: il ut génénleanent plus
petit , le onrnalzi ul auui plus imprwionné quoiqun du
run fon semblable, lu cnirnu pnrtérieuru, lea côtes,
lu anneaux de l'¤b¢lome.n ai la articulation; du patin
n'¤nt pax de poilu il ne ien mauve qu’uu peu sur la
poitrine. La dmuiême bande ronge ut remplanéepnr une
lâche iaulée deubelée mr ron bord aupérieur; l‘au¢M
bands ca'!. hès-large et denüculée sur lu bords vera la
tier: de l'6lyI.x·¢; lei hancbu et la patte: pustérinurua
comme dans In aépnltnr, [4 manu: du anieonna est
noire, ne qui diningun osttn espèce de Kouna Iuautru
d‘Enmpe, *
Toute l‘Em·upn dnm ln: cadavres et mrlout lu cham- '
pignon; EMA:. ‘
Voët le panne une variété de taille du Vupilluz Paykull
peut anni que co n’ut qu‘un¢ variété du Vupillo, ll en
diüîm nepeudant par lu   postérieurs rlmitu et
aurwut par la murun du miennes min; et I ce ruieî. ,

Linn•S,et nprèa lui Fubrininx et anni M. W¤Ink aer(¤>e
dsuier upplique cette observation X I'hu¤nlm·) font eetle
réllexion: ln couleur de In uuaue du antennes dan: lu
Nécmplnoree ne variernibzlle pu mivnnt len sexes? Si
pureille chose ne fut rencontrée, ou u`eul pu manqué de
ln noter, Ln petiteue nrvlinnire de Pinceau  u uuürait
pu pour en frire nnz espèce , car on rencontre du Ven.
pilln muni petits que le Hnrluorum, et ce dernier
purvienl quelqnefoia X ln Iaille ordinaire du Vespillo,
et pui: , il ul. rure de rencnntrer ensemble lu deux
espèces, Toux les nuteun, dont la synoniunle ut en MIA
de ln description du Veupilln, ont confondu le mortuornm
avec le Veupillo, i l‘ex¤e·pü.nn des auteur: cida en tête
de ln clucriptinn du mnrknnrnm.
N*. 5, NECROPHDBUS GE BMANICUS.
Liuné kyo!. mt. 2. 569. 1, Silp. Germnnicv-Dnvilleru,
p.73 n' 1. Lennin-.·-Fnlvr. Syn. Eleut. 1, 333-1,Sy¤!. eut,
1,2À'I,1.—Geol¥,1,98,2, Legr¤n¤lDermc¤te nnir.—Dég4er
0, 173, Z, pl. 6, Eg. À, le gnml bouclier noir. —Oliv. I.
2. n* 10.pI. 1** Eg. 2,a. ln. llîcrop. Germnnicu1;cl|cL Dé·
len. tom. 15, pag. A99; eneycl, méth. B, 155-7,lWeemp.
Germanicux.-Wnlk. tom. 1** p. 101. Nccmp Germen.
—P¤uz. fue. M n• 1-illig. 1. 355-2.—Bzrb¤t,col. 5 hb.
Bflâg 2.-·Su.lz. im. tab. 2.  10. — Bergit. nom. 1 rnb.
10. Eg. 9. — Fonrcmy 1. 17.2. Dermesleu Cisterinmu-
lhturf. 5 hb. 1.-Pny}. 1. 322, 1, — Bay 107, 1.-
Sehzï icon. 218 li;. 1** · Voët Scam. tom. .10 f. A el 5
pollinctnr niger.-Ald.rnv.—png. ûâb lab. inferinr. lig. 1**
Lyxt. .lnq,p•ge 381, Snrnlnœur ex toto niger.-—-Buiturd
287—· Mnlsant 1, 305, 2. —l.¤porle, ¤'.7.
Lung, 10 ) 15 lignu, larg. A i 6
Noir luisnnt, bord extérieur des élyhu et une fiche ,
le plus couvent triangulaire, benucnup plus manquée que
dnnetonxlen Nénmplmren, sur le front, varient du rnnx
un jeune, ferrngincnx plu: ou moin: enfurné. Chrque

elyire \ troie ligne: élevées peu apparentes. La  
postérieures sont dentelées, enurlvéee et aeeirlenléen; le
boubou une mienne: et le deeuoue des tareu mnt brune,
I Fexception iles Inner anlérieurex clan! le Juwus est
' roumihwz.
Toute l'Europe. Smuler cadavres des pelile si grand.:
animaux, meu nre à Amiem, plus commun drm les
rlmzu qui sont proches d`Ablz¢vil.le.
Lister n regardé comme une variété du Vespillo eme
upèce qui ut nulle qui pm-vient i la plur gnnrle hilln
quniqu‘elle vnrie d‘nilleurs comme les entres.
Voët, Liu1er,Ge0|l`my, Linné, Dégâer, Snlx, Berget,
lhtnrf, Fnurcroy et Alrlrovnncli ont coninmlu le G¤·«
manicne avec l'Bumatnr.
N'. 6. NÉCKOPHOKUS BUMATOK.
Fahr. eye. elent. 1. 333. 2; ent. Syut. 1. 'LA7-2. —0lîv,
wm. 2, ¤• 10, pl. 1** li;. *2, G, D. E. Nierap. inhumenr;
dict. delerv. mm. 15, p. MQ id,eucy«:l¤p. méllr. 8. 155.
BNecmp. inImmenr(huma\,or).-Walcln. 1,1U*l—·Schœlî.
imm. pl. Sûr Hg. 1'•—Pan¤. fue. &1n· 2. —Herl»!. enl. 5
hb. 565. 5.—ll.I.ig. col. bar. 1, 352, 1.-Faykr 1, 323,
1,B.- Goëm Beytr. page 190, n' 2, Silp. Humator.—
Glecliucln ebhan, 11,p¤ge HA, u• 2. hum. 1" Eg. B. -
Boinrwl 281.-Import. u' 8. —K¤y, page 101 ¤·Z Aurel:.
mt. clavatin clnvix in mnulns xliviaîe, ete.
Long. 11 lign. larg. A llü.
Semblable au Gzrmenicm, mai: une fui: plm petit et
entierement mir, lee élytru préeenlent tmielignee Jlevéee
longitudinale:. Le boulou dumtennu et le dumun den
tune: enntrwuukru vnrimt. juxqdnu muge brun. Le (run!
ellulmrcle des élytrm ne mn!. pas coloré: numme dam
le Germanicue, mais tout nnin; il y a muvent exception
pour la lâche frontale; les jambes pudérieures sont plus
uniu que dm: le üermmicue, elle: ne mnt pu rleukléee
ni wcidenléu.

On le trouve partout lo nord de l‘Europ¤ et même
aprèslhris, nrnisil y extr-are,
Paykull regarda l`Hnmator· comme une variété du
Germanicua: vette opinion semble user plausible au
premier abord, en effet, le germanium et l’humator·
se trouvent quelqueloia ensemble, q¤oiqu'on nit dit que
leur rencontre fut tr·èa«nre; et puia dans la Germani-
ena lu bordure rouge du élytres r`embrunit quelque—
fois jusqu'} presque disparaître . et fai trouvé du
lrumator qui avaient ler rudimem de cette bordure
rouge, e'est—h-dire, qu’ilr reuemblent au Germcrnicus
dont la ligne eat presque nulle. Même analogie dan: la
" tiehe frontale existant dans lea deux espèces et qui dans
certains des Germanieua ayant la bordure dcr nflytrca
très-marquée est pr-eaqn’un point aussi fin qu’une piqure
d`aiguiIle, et cher d'uutr—er ayant la bordure des élytrer
presque nulle eat trèvlarge et bien apparenter La diEe·
rence dea accidens der jambes postérieures semble venir
prêter une nouvelle force À cette opinion, On nait que
plus la taille diminue, plut ou dentelure! et uwidenl
doivent devenir insensibles, comme cela a lieu, por
exemple, elree le lucanus eervua et aa variété de Iuille
capreolur, ainri que je l‘ai démontré dans une nota: rur-
la réduction de quelque: espèce: dam certains genru
d’insec\¤. (Echo du monde imm, ¤· sm; ).
Cependant il nxirln une dillérence fort marquée qui,
·ju1qu‘i ce qu‘un ait pu l`expliq¤er d‘n¤e manière satin
ùiraute, fera mnjoun séparer cer insneta. Cest la dif-
féreuoc de couleur du boutons du antenne: et du
demons des tnrsos dans le Germanieus et l‘Humator.
M. ldulrant dit que cette erpecc a trois ligues longitu-
dinales peu élevéuet. que le Germanicus n`en a que deux,
je n’ai rien trouvé de semblabler ber lignes sont en même
nombre sur len deux especes, seulement comme ou le
voit dans l‘Encyclapédi¤ ruétlrodique, ellu sont un peu
plu marquées ici que dans le Germanicns. Olin dam

— G7 -
PEM. méd:. dit ennui que IAIAM ut nn: llche, il ne
trompe , cnr fai Lvnnvé dans tour lu llécroplrnrer celle
lâche frontale mais plus un muim marquée.
lr’l·lnnrelm- fuit ln transition enue lee entree N6u·«>
phare: et les Necrvdzu
TROISIÈME GENRE NECRUDES (Wruxu).
Les Nàrodes, dérnembrù des Silpln per Willin ,
qui leur e impose leur nom, ont cependant lee mêmes
mœurs. Du peut voir dnur le précis rniunt de: eancwèrex
du genre quelle: dillérencen les en ont fait réparer.
Les rnnennee de même forme que eellen du Silpbe
on! cinq article: L la marre , undir que celle: de ee: der-«
nier: n'eu ont que quatre. Les pulpe: peu nillznr ont
le dernier article urne; court cylindrique , ceux du
Silplm sont lîliforme: et inégaux.-]; tète. er!. décon-
verle , lu Silplre l‘onI cachée nous le oorselet et rétreein
en arrière. —-I4 conelet ext orbicuhire, dans les Silplru
il m en écunou Acluncré nubériennruent ou non. — Les
élyirec sont plane: au lien d`étre plut on moine convcxu,
elles mnt presque urréer en lieu d`Ltre armndiu, elles
sont un pen élargies en arrière en lien d'être retrécies.
-··L’ubd¤meu déborde presque Ioujuurs ler élytren plu:
que dans tous le: Silphu.-Ler pattes sont grandu, le:
Silphx le: ont courte: et fortu proporiinnuellemerrt.
Drân, les eninee podlerienrex sont renûéea den: le mlle
avec nn nîllen eonrt, derrtelé sur lue deux bords pour
rmevoir le lave rleojrmhu quiront arquée: drm le même
sexe. Les ternes ne dilîërent pu danr les deux genres.
Le: reuleu espèce: connues ront:
1*. Liztor-rlin.
!•. Orienlulir de Haan. hu, déerit prr rpirrolu nous ..
la nom de Silpbe Bifueîula et parVigo¤, Zoolog. journal,
mue le nom d’0s•:nl¤ur.
3-. Snriueruerrris Fab. Amér. dn nonl,d‘npr·èe M. le
oom\e Deleau, et du end d‘aprèr M. hporte.

Le. Bnsiliensis. Dzj. Hreril. (Ted. le même individu que
l‘Annlis de Klug, trouvé Ã Mexico; et le Mnrginslis de
Mnnnern irnnvé nn Brésil n‘en esi qu'nn¤ variété.
5'. Bnnnriensis Klng. Bnenns·Ayresa été indiqué par le
mmle Dejenn dans le uulague , nous le nom de Colluris.
Non. Les Gnyeunemis Dej. lncrimnsa De]. notés par
Dejean mmme Nmrndes, sont du Silpha au dim de
MM. Laporte de Castelnau , Lune, Blandnrl el de quel-
Ls France ne renferme que Yupèce suivante:
NÉCKGDES Ll'l'l`URALlS.
Willln,Necrnd· lill.-·Liun,syx|.. nal. 2.574)-l1ekFsuu.
succ. A50. Silpluliimrulix ex380 ussirls ¤¢n?—De·vllIe¤,
pige 76 n' 8 (des rivages).-Feb. syn. eleul. 1. 336, 2
et sys. ent. 1. ZM!-Z, - Geoül 1, 120-3 le bouclier i
bosse:. — Dégéer &«17û-3. Le bouclier i boulons roux. .-
Lulr. 9-256l 1. bouclier litmrsl.-Olîv. wml 2 u· 11, pl.
1" Eg : 8 A, B.--Dick. Delerv. mme.? p¤g.À1§. - Gué-
rin, iuon, im, pl. 17 Eg. 1EL—Wa1cl.i 1. 103-1 Silpha
rîvemil. - Laporte 2-34 .-·-llaîlard 1-QM-1. —Mnlsnnt
1. 303·1.—Frisch 5-1Z-6 Seanb. numpeslrix ele.-lllig.
col. hun, 1. 352. 3. -«Voë!. col. hh.32 Eg. 1". Panmfesc.
44), tab. 15. -Snlz. hist. im. hom. 2 Eg. 1A.—S¤l¤nw;h
éuum. ins. sust. 75. Silpln lltlnnlis, »- Snopoli carn. 55
Silp. Iltt.—Déi.cst.(m£le), Nécmdes litlorelis. (femelle),
simpIicipe¤.—F¤ur•:r0y. 1. 30-3 PdLisgihbo¤,—I.•icharI
1-90-2. Silp. litt.- Bex-gxlr nom. 1. Z1. B. hh. 3, lig. 6,
hb. 11, li;. 3.
Long. environ 2 Iig: larg. G. .
Noir nllongéz lu muse des antennes en fauve dsm lex
train derniers articles; les élylns nn! trois lignes élevéu
et une gllxhnxité transversale vers les dcnx tiers cnh·e la
2***. eI.lu 3**. ligue. Ifnlulomen déborde ¢l'nn hou tien
les élylres, surtout dans les femelles, les luucl1esposté—·
rieures ont deux denls; cuisses postérieures des miles
plus grosses que celles du femelles. Sa larve est ovule,

:- AD :·
larune nl. tri-:-vornco. Ane: uoumnuu niulwiwuk 1`E\¤'¤*pz
ùnl lex elmmgnea. La diiîérence qui existe cnma le nulle
et le femelle mue le rnppurt de lu gmsœur de; ouiuen et
du dents, dont les mile: les ont armées, u donné lieu ii
des erreur:. Ainsi leSylphn elnvipu Suit. hist. ins. tab.
2, 6;, lb, que Fnlaricîui regarde eonime une variété du
Silpln littoralix. en est le mà¤\e, Le Necrodus ainiplicipei
du catalog. de M. le G". Dejcan, ne serait, t\‘n;-ue; l'imli·
viilu qui ni’n été donne pour tel et qui venait ile ln enl-
le•:tion_de M. Buquet de Pm-is, qifunn femelle uuu petite
du même insente. .
Vuiiité Liviilux.
(Bet insecte ut plus petit que la littnmiin; il perte le
plus ordinairement 6 lignes de lung sur 2 llï de large, nt
laseulu rlilierence entre eux, apte; la Laiilc qui varie
tuuinnis, c’est que lu antennes du Liviilua sont t\'uu noir
livide, ainsi que lu pnties et le rute du corps.
Olivier, dit,que lu anteuuessnnt «1`nn fermginnux pile;
elles sont muiràtrux nur les individus que fai vus. Un '
cependant, qui les nvnit noiiàti-ca comme lex autrea, nynnt
ÀIA trempé dun: l'erprit ile vin , ellu se ruppmnliêmnt
plu: de ln muleui- de celles du littomlia , ce qui pourrait
him iuppnur que cette ennlenr amine était duc à
un mrpa étranger, pzunètre ii un pollim végdtul. Illi·
gar, Puykuil et Walnkenaer le regnrilent nm raison ,
nomme une rurieté du Littnralix. D`antr¢.i en tout una
espèce diatiumu. Cu mnt Olîv. im. tam. 2, p. M, n•. 7.
pi. 1**. iig. B. Silpha Iirii14.—·· Latr. png, 'thü, tom, 9,
Bounlier livide.—Lap¤rte, n'. 3,—Fu¢sl. nmhiv. mleopt.
page BA, n'. 40. Silphn liritla.
Les autres anteun qui en nntpnrle, sont Degeer A-176 À.
- Herbe!. enl. ti. i7lt»3, mn. 50, ii;. D.
Cet inaecte, fuxquïdora, n’uvnit été trouvé qu’en Ailn·
uugne; Heat ile là, du moins, qu`i| nom venait. Il a ne
pendant été trwvé près r1`Amieua; un eutomoplnle digue
•it.l'nî, I!. Iluiuxiixi, mc i`u asuné, et E ne suietju fewi
4

cette observation que eeruins insectes, long·temp• consi.
deré: comme propres i l‘Allenrague et même 1 La Suède,
ont cependant été Lrouvù dans le nord de ls Frsnoe.
IV, GENRE, — SILPKA (Lsnrrh).
Les Sylpha, insectes de moyenne tsille aux couleurs
généralement sombres, répandsnt par ls bouche et l‘anu.r
une liqueur noirâzre et fétide, doivent leur dénonrinzu
tion L Liuné, qui lui—rneme emprunts ce nain \ Arixtnle.
_ Le nntnnliste grec le donnait, lui, I du iuseclés qu'on
pense d`nn ordre dilïérvnt; en eîet, il ne psrle qu'uue
fois et très-vsguemeut (puisque c'zst pour dire qn’il est
du nombre ds ceux qui nhsngml de peau), d'uu insecte
qn’il nomme Silpha (mïçnzlet q·u’ou soupçonne ëtrelx
blstle. Ce que Linne sppe rilphs, Geolroy Pappels
bouclier, en lstin psllù , L cause de Ln forme de lenr
wnelet. in dénomination de Silpln etant plus générale-
ment sdoptéeje lui donnerai la préférence et lsisœrsi
' mbsiner Ie nom lutin nlntûr que de le traduire en em.
suis, nomme l’a fruit M. Wslekeuaer (Silpha;ee mot silplze
exprime d’sil.leurr, dans notre langue, une clwee toule
opposée i l’idée que le nom de Finsecte doit rappeler),
ou de lui donner le nom de Bouclier , nomme Olivier et
Lntrdlle, avec d'¤ut·ant. plus de raison que peltis forme
un genre dû i lliiger, qu'on ne nnrsit induire slursssns
enr.broui.ller la vyounimie.
(lee iuseetes, ainsi que Is plupart des autres Nécro-
phager, ont été destinés per Is nature L purger la terre
du cadavres et der immondices   iufeetersieut l’sir
et le rzndnient nuisible à la ante. Aussi leslieux qu’il¢
recherchent sont des endroits sombru et retirés, qui
recèlent des mdavres ou du exerémens d'snimaux eten
générsl toute sorte de puuefactinn.
Cependuntlenr nourriture n’e¢t pas ri restreinte; sinsi
quelques espèeex rfsttenxlent pas ls num. et ls décompo-
sition des sniuursx; les uns paraissent vivre de chenilles,

telle ent lr A-Punelrh , qui fuit. une guerre d'eurbur¢•de
R oelien que i'on trouve sur lu ehenu; un lr voit. rou-
vent, der Le prenriere apparition der feuilles de cet arbre,
mur-ir rprù m proie. lïnutree , selon le témoignage de
Lrtreille, grimpeut sur les plrutee, sur les graminées sur-
tout., et y font la guerre aux Irelix qui nous sont si nuisi-
bles et se repninent. de leurehair malgré Fenveloppe pier-
reuee qui les protège; prrfoir rursi on en rencontre qui se
eontentent de pourriture végémle; d`rutrer enün vivent
rux dépens des carabes, des lombriu, des limrçonr, du
bannetour et d'uut.r¤r upèoex v.l‘insee\u ou dr. petits mi-
Leur- nourriture lrebituelle infoete communique uux
Silpln nue odeur fetide x Olivier prétend que les in—
dividru qui ne font. que de naitre et qui n'nnt encore prir
aucnn rliurent, u'ouI. point cette odeur qui réride prin- ,
cipalement dans une liqueur noirâtre qu'iI.s réprndeut
par Ln bouche et l’snu.r qurnd ou lei prend; ce n’ert pu,
di! Latreille, pur nn etïet de la pression qu‘il1 rejettent.
cette humeur , puisque selon Olivier , i mesure qu’0u
Yesxuie, die repnrnît aussitôt, jusqu') ne que In roume en
lait épuirée; elle leur r été donnée pour rrrnollir les
matières dont ils re unurrisent et en lilter la corruption,
peut—é¢re bien même pour ne défendre.
Le- mem. nam. ler meme rumeur, mr ne page
du larves. Noires, «.\’u.u oorpr plur ou moins rllonge dans
ln diféreules upèoer, rpplrti, composé de I2 rnneanx
terminés latéralement pu- un angle me: rigu, et dont. le
dernier er! garni de deux appendice: onniquu, elles out
six puma: www composées de trois pièce: seulement:
is dernière, reufernirut ine tuner, er! terminée prr un
seul eroelret; leur tête est petite et rrmée de deux foutu
maehnirns, Elles ont du rutennes liliformer un peu plus
lnngnes que lu mrclmoirei, et composée: seulement de
truix nrliclu. Elie: nourent. avec vitesse et se procurent
rinsi de nouveaux dimeur lorsque le lieu où elles sont

\ — 51 _
nwmuuhuémcul ne Inu: un ufr; plu. Ella nu mAhmnr-
placent en nymphe: dun; ln tzma; puis, (Alma dans ll
vin l'in•ee\¢ pi-fait.
Lei Silphn ont été dïborrl confondus avec lei Cnnidu,
lœ Elvphoru, Spheridia, Idcmplmra, Uputns et l\i!idu—
les, lala lu him Linué. Fnbricinm lu démerubrx end gen-
ru, dhyrù len nrgnnu dela mmduulion. Cesgem-en sont
ueuxdnx Iïécruplmrex, Eloplmrei Openre, Iitiduln, nu:.
Illigzr; séparé, de œqui r¢1!zil,’quclqnu upècu dun!
il n formé Iz genie Pelün que Fnlwiuiun n idnpté,«l qui
un distingue du Silpln par la [orme de la languette qui
ut dilatén et bilidz slam ceux—ci, tandis quklle nd lmn-
' quén nt dliéu dun ls: pzltin. Wîllniul u plus raireim en-
wu ce genre, ¢n un séparnul. plusieur: individu: dnul
il 1 fait la genre Nécrodu Euliu Lewh 1 hit quatre
gnnmndn cn q·ui reshi! nlun de Silpln.
En voici l'¤n¤ly»¢ :
i EI·'«a»»««m» *···ru=¤•—+
3¤·_,,·;;,*3;,···‘· ..'â?... ·.L'î.. . _,_
mam "j Ln rmuw. g-. n·»»,a«»· ‘;':"", ‘
É §.·:*··“"·* '...ÈÈ
É ïsnnmit ` A·p¤··în.
jl nI¤¢• cnlhu. . . `•. Eüapuiu hpuqin.
 
pntuilée, ml: Guutlu mu- ku; _
É 2:-si sua wauspwù  
Ernua u·ama¤<•m·¤s , - """"'
prelquc glnhulun. . . . p. Plmpnugu. [M-|\|l·

·• 5} -—
htmilia, et d'uuIr•s us!¤n.lis1¢¤, en nm contustâ de
divin: ln geuru silpha su deux uvünuuz '
'Zâ£'J.‘à,. ïïû »
mmm- A- smxn: '!"“:_ ‘E§:Q'§
·«·=·=·- Éfï w.....»i..
ùndet rrtieslsn psmrlsrs.
  .·,....:j;g,;;, 5*-··-,,,,_ =~·
lîsns un précédent mémoire adre  é i Pacndémie d‘A-
misur, j'si divisé lnsllénrnphagex en deux grouper: nécro-
plmritex et rilphalitex; de plunj'nvni.r divisé le genre Silpln
en plusieurs eousgenren, auxquels ]'avui¤ appliqué du
dlrromirmtione. Je n’ni paint parlé de ee trurail qui ue
punit être utile qn'en rassemblant toutes lu espèce:
eunnuea, et aujourdhui je me lwrne à partager ce gnnn
·~ six divisions, mais seulement wmmn auxiliuiru ds
clareilimtiou, et pourridurila détermination des cnpèœ.
Je dnnueni, en tète du division: , lu csrsctèru de ch¤·
mue. Je fersi seulement ohierver, qusnt L la vsleur du
mnctèree que i’iudiq·ue, que ches lu peltis lu seule fxmue
du ls languette a snili puur former un genre slirtiuct dns
Silpha.
l/ensemble du genre ne caractérise de ls manière
minute : eurp• déprimé plus ou mains , suivant les
upèces; -t6t¤¤rrr6a inclinée, eunhée sont le conelet,
Mrécie en srrière; — sritennex en massue perfoliée la
plus urdirnirement de La longueur du cnrsalet, unm-
ponéenxle euse nrüclu, dan! lu quatre derniers farmeutlu
msasne, excepté dans le S, AInta,oir il u ’y en s quetrnis;·-
plpu âlifnrmes iuéguux; — msndilrules wurtes, fortes,
rignë1;—- norselel. gnnd, dilaté, presque smsi large que
luélytru, srrondi latéralement et coupé plus ou moine
nnémeut en arrière, truuqué, &hancré au entier pur.
devint ; — élytru nbnrdéex eu gouttiàreg -— abdomen
rétréci en pointe i nu extrémité, surtout dsmla ferunlluî

-— BA ..
—patI.u connes et fnriea; -tai-ana Eliformu de eing
articlu, dont lea quatres prnnim , pour lu hi-sea ant$
rienis, sont dilatée; dans les mâles,
La réprngnnnce qn'on épronve généralement pour les
matières où vivent ou inaeetu, a été name que le nombre
du individna de ce genre, quoique wu grand , ne l'¤t
pax antant qu‘il devrait Fétré; elle limite oéux oonnna aux
py. nmpena ae riamp et du Emtunia.
En voici la catalogue 2
1 Lœvigahv
2 Diapar.
3 Atrata.
à Ubsunra.
5 Carineh.
U Gnnnlala.
1 Kngom.
8 Hirpanioa, Dej. esp. etlr, mérid?
9 Pnnctata, Dlivl, eapde Bonne ùpén
10 Opnca.
H Bnliculata.
I2 Tomentoaa,
43 Iïninoatata.
M Peuforala, Gebler, Sihéria.
J5 Orienulix,   Grèce.
M Cnyennenaia, Lapnrt: Cayenn. Bangë par Dej. parmi
lu nécmdu, et par Laporu parmi let silpha.
17 Linnawcollia, Laport: Chili. `
IB ligrita.
19 Crihrah, Fnldermnn, Bu. Mérid. '
20 Alpina, Bonzlli, Sniaue et Italie.
24 Montana, Findel, Hongriz.
22 Oblongn, Dahl, Hongrie. C‘¢1tlc mémo que I'a\p¤\.ria
de Frivaldjnky,
ll! Angnsta!a,De]. Tcnzrille.
ZA Tetraapîlola, Hop., Trans. aool. Népani.
25 Qnadx-i·pnnctaLa.

il Hmuh.
17 Subdnuh,   : Anlrîdn.
25 Cymu, Slnrrn., mpdn Bonn   (Tnt le minus
de Fuhridns
N_l¤tiI1h,I1Iig.,¤pd¤ Bmma Euptr. Cut la  
de ll. hs oornle   4
30 Chloroyisn, Lnpmûe, mn, mc. mt, nochînch.
Il Gzrurîu , ùchœh, Cnlifnmia.
32 (hlîfnrnin, id. id.
13 Lurymon, Schreiber, Linn. Inns. nam. Hall. A M
nngë, pu la comm Dcjun , puznî lu nécnrlu, ai
pu- MM. hporia at Schreiber, pnrmi lu Sîlphn.
il Silm-im, Pnchsch. Siherie, (Yet! l’h:m¤nnîdnli1dn
Pnrrnyu. lun. liérid.
35 hponiu, Fu.hr,, Herhnt. Laponie. Ucsth nmhh du
Sny, du l’Am6r. dn Noni.
36 Amzricmn, Fnbr., Amér. dn Noni
3'I Tnberculnh, Ds]., Eqxgnn.
38 Mnrginnlin, Fnhr., Amériq, du Nord.
SB lnœqmlis, Pnhr. id. id.
II] Thancicn.
H Gnnigsrn, (lhuvmlnl., Maxim. '
0nn'ntrvnv(j1uqu'i prëxnt, en Fnnm, qneluupèuu
üécritu cïnprù, si dant unil immddhluuent la hblnn
·r¤~1>*·î~1¤¤·

Mx- »· . ....».« .,.4.. ·.ë·«·..i..
ç N (:,z_':‘:l:É··_···rL«. .,,... ·.si.....«.s.
È ·· ¤“*‘·*l   .'É"! T"."’ 'î"`É .> 
, È ( ___‘_ L- ·g;.... »,··&;.,h,i·.`.4.L«A 4..;;.;. "CZ3IT""
p M ·»« I:·à:«me~·;·s-raerw iii;
i É ~.:-.::;E2;:,m.~.<;··v·‘-,·‘··*é—*-,·+·+¥î-r~*·ê ZÈÃM.,
aig\îg§;2!Z::}§ïî;‘î.ïÉ".;"'·.'J;;·»;.'..;«;»s.' J J J J îâîîâg
\ __ __ld_T§$ f§.... .3,.«...."’“‘£, J.... .. .,..,.
·«,«m..··.a,··· ···. , . .""'T‘T"',"È°"”TT’Z .«.S;l.'È;ÉÃ"'
9 aucun. psllnneut. ..,. . . . · ua, nmn.
lmsir lîïlhnl, edles et gîhbuize uuu
Tahleaulll.
laure, · . . . . .... uanmxaouan
·,,,,,,,,, ,v_ mt (.,.«.¤·i»·.. ·...s¤.·,. _. · N. mam.
laine « pme mmnue. . vn. mm,
Iaüve, ublea et gihbmité pu Ewi-
!'•. Duvmnx.
Tête curé: ; —autemi¢x de la lungueur du corœlnt,
.dant les articles sont trèwerrés, globulenpovnïdes, le
premier lang, les deuxième plus mur! que le troisième,
lenqustre autres égaux ct plu; couru que le deuxième ; _
massue de quatre arliclu, formée tout d’¤u coup d'ar.

linlesqui puniseul tnxmusuux à l’œil nu; ·· mxvudîhnlu
nmurlen l pointu mousses, les deme iùluiheu i l`ét¤t de
|.uhercu1e;——lmg¤•tIe lrèushagrinée nr lu côih supé-
rienn; -meulau hùlargz, eiuné, nues line, nùynntqun
qmlquupainu eu1'n¤cé¤;- pièœhuilaiœ use: line. bien
sépude puunn ligne enfermée de hpièee pvéluileire
quündenesliue, eu·0it2,c¤nrtn, pruquemnéaç-aw.
ulet rynul. le devant fortement édanncré, débmdent de
luuueoup le pbilrinn qui ut fort droite;-· élytmi hi-
blement siuuées dem lu l`e·m¢lleI;«¤rp¢\u褫1éprimé;··
les palm postérieurs mnt dmitea.
F'. 1 SILPBA THOKACICA. .
Falu-. syst. eleut. 1. 337-7 et syst. ent. 1. 250-7. -
Linn. syn. m¤!.Z·571 . 13 et Fnun nuec. 452. Sllplm Kestncu?
et œscida nisn. - Devlllen, le eonelet fauve. - Geotl.,
1-121-6, le B i cerselek jaune. — Lan-., 9-1574, Il thon-
niqne.- Oliv., ine. , wm. 'L, n'. 11 , pl. 1**., Eg. 3 AB;
dial. Deterv. tem, 3, p. M5; encye. mélh., lnm. 6, page
HG, n•. 6. — Svzliœlï, imm., pl.75, Eg. A. —Vnït, null.,
l.¤h.M, Eg. 6. -P¤nx. Feun. ine. germ. Fnc. A1, hb.1û.
»—- Dégéer, A-176, pl. 6, Eg. A7, l¤B n cnnelet rouillé,-
Illig., 1-362-8. —Herlm., coll. 5, hb. EU,|ig. 11.- Sulx,
hb. 2, Eg. 12. —P¤yk, 1-Elâlà-10. - llnluul, 1403. ·-
Bniurd , pag. 287 et pl. 70 , Eg. 1**. —- Vdel. 1403-B,
nilphe Lhnneîque. —Diat. pitt., mm. 1•'., page UM.-h·
pwrl«•,2·5·5. -Berp1 , 1-23-5, wm. 3, Eg. 5. —Swp¤li,
care. 5l. — Strœm. ect. nid:-nn. 3, pegeâü, lmn. 6,  
1**. ·· (indd. , din. 25, cnnidn nign, nlypen hlinimu,
pellidn rul'o, ete, - Sehrnnd,16. - llnll. Linn. nat., d.
V, p. 1I8. - Key, page 90 n'. 10, nmrnb. pfimilin, etc.
-Fuun¤\1y,p•gn91, u'. 6.—Podn. mm. gna:. p.I3.—
hidnrl, 1-%-5.
lang. 6 i7lig., lnrgâii 1|2.
loix, nvnle, déprimé , rugueux; nannlct nbdlnnx,
fauve, x-neillcux, velouté, soyeux; élylmuatuluut myli,

nyunt burin liguu loogiturliiuln, ln plu: exuhitue ézvù
on cirèns aigu: qui forma une deuk nu odlériulrrnu un
le milieu de nn longueur; alia mnt terminée: dans lu
mhlu un poinlz ubtuu à lu vuturv; dm: lufemellu dla
sont Lrèolégèrsmunt ninuénc nomme dun lu mnbea.
Il hxhile lu bois du l'Em·op¤, il se tmuve dam les
dumguu, mai; de pr§£érc·nc¢ dam lu petit: animaux:
lu uupeu, lu aînnux; il dévore lex lima: mnrbu. Du
la trouve nuui dam la végétaux pourris , lu gu boleu
si lu ngnrîca. Catia crpëoe ul commune.
Plnniznru nyunuimies la nommant Tn¤u::¤(I..inn€}, lui,
je le perm, on ln Pedemonhuu. Uiniecu qui nou.: oc-
cupe unil. la Ginidn Nigrn Glyyoo Fcrrugîneo, Blytrix
Line: Elevnu, Fnun. mu: , u•. 386, ai Süplu Nigrn,
Elylrîn Ohncm-ix, Linea Eleuh Unia, lllypen Keium
Tuhoeoçryst. n¤l.6d.it. IU, PE- MU, u'. l3·
Vnriété Oollarin,
Bschnclmlh n dlcrit, nouiln nom de Galltrix , une Ii-
ridté houvée I Kmuhhh.
2*. Duvmou.
TGI: presqu; carrée ; — nuwnuu de In longueur du
ovrnuletdnntlu urticlpnonttrès-n¢r¤ù,glod¤lr¤xx uvvïduç
In premier lang, le deuxième plus wurlqun le troiiiàme,
lu qunln nuire: dguux et plus oourla que la deuxièmla
uunue de quntre nrtinlm fnrmte hu! d'¤n coup Nin- .
Euh qui pcniuentmmvuiux iI’œi1 u¤;—mmd.ibu]u
wurlu L dun pntilu et \poi¤¤ indiquéu; - Imgnnwn
nymt une ligue Irmxverule enfoncée de chaque ublë; —
menton l;rg¢,cuur\,légèrcmen! mgulnx, légèrement
pninti1.\€;— pièce: huilnire et prfhuilnîre ne pu-sinon!
f¤ir• qu’uuo, converter de pointu eulonnéu et de peüb
poils, oounu, élargis; -mnd¢td'upp•r¢uoe velouün,
débwdml un pen In poitrine, mwquê un devint; -—

élyhu coupée: cnrremenl dam les mllee, nui: sinnéu
plus on moins dans les femelles; — enrpo nue: déprimé;
— les pattes pnelérienru mnt àrnilu. Le type de cette
division en le Sinuala.
ll'. 2. SILPHA SINUATA.
Fuhr. , eyel. eleul, 1. 311-'L0 ; nynl. ent. 1.252.-1l. -
Deville:-n, n•. 53, page 88, 1. Scnlzra (Ã cnnelet nlmlenx),
- Geolï'. 1. 119~2, B, nnir I oui-aelel. nbotenx. — 0Iiv.
ini. 2, 11, 18, 17,ub. 2, fig. 1*2. — Vnët. eull. hb. 33,
âg. 2 A.- Suis, l1ii1.iux1.,•.al>. Z, Eg. 15. — Illig., cal.
bor. 1. 3596. —Hex·I>x|.. cul. 5, kb. 51, lig. 7.- Payk.
Yann. mec. 1-332-8. —S¤hœl. imm. im, lnlz. 93, Iig. A.
—Lapm·te, 2%, 17;-dict. pitt., wm. 1**, png. À9ü.—Bnri-
hrd,pige 288, B, ainué.-Welch, 1. 105-10,'SilpIze
femmnée.
Long. 5 Ã Blign¢1,Iu·g· 2 I3.
Lea élylree, mns rizles par le dixpariüon dea lignu et
dela giblmnilé, rusemlzlant nn pen L nellu dn llécrodoa
lillnrnlix; la tête et le conelet, les elytrea, pur lena- forme,
mn! sunblnbleel nelle: dn Kmgnsa; il en plus illnngü;
l  femelle: ont les élytxu prolongée: ven le rntnrn en
une écluncrun mu forte; le mile n’n pas les âlytree
uppendiunléee.
Luce cammnn par tonte l’Bnr¤pe, Qnerrienx, emiwnr
.l‘Aniiens, eîc.
ll•. 3. SILPHA DISPAB.
Illig. Kiiù'. Prensa. 1. 3594. -—·l|,erl>•t., cnll. 5, png.
HM, pl. 2, âg. 1*. — Lnlr, 9.15-7, B Dirparate. — I.·a·
pnrlz 2. dll.
Long. 5 i 5 lignes, larg. 2 I 3.
Noir, yonciné, convert de ynilr jaunes inégalement
repartie; élylru ninnéa E Pextrémite dune lu femellu;
troie wus el une gihlwiité aux deux tien porlérienre.
Allemagne et Nord dela 'Fnnce. `

htruille dit qunle oondet ul ldnncré •|. l‘¢xh·émiM
du élyuu obtnxe; M. Leporle tlit. gn`il n le munie!. en-
tier et lu élytxu uinueu. Lntnille n’¤¤r¤ vn qn’un mile
qui n'; pu lu élytres tinuéeu; ln the nlevéc gba cu
insecte: étalée, donne un cmselet lippueuee d'êt.x·e en-
tier. Je pemeqdil peut n‘M.re qn'une vnrîété du Sinuntn.
N'. A. SIPHA IJNIGDSTATA.
Import. mn. , Soc. ent. 1—A|l|I·5; hb!. du Arlinnléu
2-61. ·
Long. Il 1IÀ, larg. 2 1`3dn ligne.
lïoir obscur, Iris-Bnement ponctué; Mie et mule!
convert; de poilu gri; et brillnm , nveu nn gnnd nombre
de petit: tubemule: liner; élytxen npplxtiu presque
tronquée: i l'extrémi\é avec une seuls côte élevée prèl
du bord extérieur; elle se prolonge jn.qn'nux 2‘3 de l'é-
lytxe un zlle forme une petite gibbonilé ; deuuun dn
eorpe grinltre. Puria.
M. hporme, qui l': décrit. ne l'n prix qu'une foie.
Ulndiviuln sur lequel u été fuite cette ducriptiun .
dei! certainement nn m1le;oumme on lc voit, il mnemhle
étonnamment un Sinunh et n'en diEéi·e guère que par tu
pull: gri: et nn seule oôle; ce n'¤t uuu doute qn’nnn vn-
rîélé de cet insecte comme est ln variété B du Lzvîglh.
N'. 5. SILPHA REIGOSA.
Liun. syn!. mt. 2. 571-16; Fnnn. mec. A55, Silphn Bur
som; Fnnn. mec. 1, n‘. 370, Gnnidx Ain? —l7eviLlers
1. 7B-13, la rnlmteux. - Falun xyû. elenI,, page 338, n•.
10, syn. ent. 1,251-10 —Geolf. 1. 12(N, le B. chillonné
)cor1elet nlmlenx.-· hir, 9458 5, B. nbotenx.-— Dlîv.
im. Iam. 1, n'. 11, pl. 2, Eg. 16; dict. Delerv. tom. 3,
page M5; eneyc. méth. 5-127-11. — Vuël, coll. hb. 32,
Eg. 1**. L4 Pam. Fw:. A0 , hb. 17. — I.ll.i.g. Col, hon L
358-Ã.—l·lerlm. cnl. 5, tab. 50,  12. - Payk. Penn.

— B1 ..
mec. 1. $328r -W¤lck. 1403-.1 , Silplxe ridée. —- Ln-
porte 25-14. — Dégéer A-1524. B rn.boteux· —-Boitird,
p•ge288. —Mulunt,tom. 1%, page BOL- Soap. cam.
59. —Bay ine. 90,sux-nb. Niger inter eadevere frequem,
ele. — Sehnuck 75. — Bergit. nomenc. 1-23-À, wm, A,
Eg. h. —Lnicher\. 1-99-1L-·l·`ued, irclaiv. ooleop. 33.
—F~1uri:roy i-304.
Long, 5 lig. A 5 M2, Ing. 2l 2 1]1.
D‘un noir ¤le;co¤-nelet relxotcux uinuépoehérienrvment,
eynnt der pointe eleve: d'nn¢ oonleur pine noire que le
rente dn oorpe; lefond en en noir cendré et ioyenx, le
the e un leger duvet ronuûire; il ressemble en Sinuah,
mei: Puhémite dr.: elytrei en benuoonp moins dunes
chu les (cruelles, el. lenr disque, done lu deux run , n
de petite: rides tnnrverenlu.
Sa lnrve ut oblangue, tente noire, une une petite tête.
Lues commun per voute l’Eumpe, dem lee cadavre. ,
Linné dit qu’il dévore le poison den: lu insee du
Lapono, bois de Querrieux, cl1nmpe,ete,
Dégéer le place entre lu Silplm et lee Tenelxrio, .\-Mn
prétendu, et L oe rujet Deviiicn dit qu’il ne conçoit
pu le rapport du S. Bugosu de Linué evee le Teuehrie
Bugou de Dégéera L mon nvir eertniun nulenrn ont
eonfondu l’0pnn·um Sebulnmm avec le Silphn Bugnon.
Voili um doute Yerreur; Devillern d’nil.le¤¤1 n prin le
'hnebrio Kugou de Dégéer pour son Isoudier rabotm.
3*. Dxvnwr.
Tete large; —m|»euneA de lx longueur du cornelet dont
leu qmtre premiere artielu diminuent chacun de lon—
gueux; lu troie entres plus couru que les préeédents mais
égiux en•r‘enx, lei articles sont serrés; massue formée
tout d'un coup d'artielex qui pnnimnt transversaux A
l’neil nu et dont le dernier est ovaide; les trois autre;
noniqner mais le premier de ceuxei , dut-à-dire celui
qui wmnmœ ne mmue, en ..1... p.m.-E1yue.p1·..

- 61 ~— .
ou moin: nvulea; - coreelet débordant lu poitrine qui ne
réuécit ccnoitlérulaleme nt i sa partie postérieure et. tron-
qné antérieurement. — Patte: putkérieurea arquéu; —
corp: nu pen déprimé.
N'. 6, SILPHA TOMENTOSA.
Payk. Tom ·« t»o¤.——l)cville¤ ln veine.--Dégéer B velu.
-Lat. 9—159·&.—Gyl]. 1. 168-7.-Buihrcl, page 288. ..
hport. i·$10.
Long. A I 5 lignes, larg. 2 \ 3.
Au premier mup-d‘œil il miaernble au Sinneh, il net
hrun ohmnr au deman, noir en deuone, de longs poils
ronuitreuh lu téte, ooraelnt borselé et convert de petit.:
poile gri: doré: et munlaén, élytrex ayant lu mêmes poile
moine rerrér, et trois lignesdont Fextérieure erten mrèue
avec une gihbuité unx deux tien; lu ligne mitoyenne
. eat moins marquée excepté au milieu; lu lig-nu na vont '
pax jmqu') l`extrémit6 de l'ély|.r¤; pntu poatérienuu
légèrement nrquéea,
Cel. insecte , rare i Parix, 1 été trouvé plusieur! foin
dun: les dune: proche: ¢l'A.hbeville, ju l'ai pria en marais
de Iiemncourt.
Latreille dit au mie! du Tomantoaaz « i en juger per
lu xynonimie, il punit qu‘l|liger prand cette espèce pour
le B. opaque de Linné. Nompensniu avec Puikull, qu‘ell¤
en ut dietiuguée. · ll y n eliectivemenl entxe ces denx
inrectes une grande rusemblnnce, et je croix que l’0pa¤u
nhl qn‘nne variété dans le genre de celle Pedernautauu.
N'. ’l. SILPHA OPACA.
Linu. ryat. uat.2-571-15. Faun. Suu, àEl.—Deviller¤,
78-12. l`Upaque.— Falar., iyat, eleut., page M1. n*·. 19,
et iyst..eut.. 1452-17.—Ge0B'., page 110, u·. 1, le H noir
i wiaelet nhoteux. — Lutr., 9-160-11. - Oliv. encyc.
méth., 5-129-18. —- lllig. cul. lwr. 1-360-7. —l:lei-lut.
col. 5, Lab. 51 li;. 16.-Puy}. F¤un.Suu:, 1-336-12· Ta-

-4 53 ..
menton.-ScluzlI`, icon. pl. 93, fig. A"-Wnlclx., 1-105-9.
Silphe 0paquu.—·'Builaid, page 238 et 289.- Mull. Zonl.
dan. prod. 63—585.—Scl.1raun\, 79.-Lnielurl. 1-100-12.
—F0ur¤·oy, 1-31-5.
Long. 5 i E Iiguu, larg. 2 âyâi 3.
Brun, finement ponctué, têle poiutillée, couverte rl’¤u
rlnvetjaunilxe, oorœlet ¢l’un brun unir au milieu avec
lu bords muvant d‘un brun plug clair, lea llytrei brunu
ont trois lignes ëlevéev dont Yextérieure est la plutcuurte
et une gibbnaité. (lei lignu ne vont pu ju:q·u`a¤ lxout
de l'£lytre; il ressemble une: au Sinuala etplm emma
au Iomentun dont il me parait une variete.
Cet iuncte propre nu nord de lu France se tmuve dam
ler poiuom gtléaet dam Iesdunea du com dela Pioaniiu.
M. Dujardin l'u prin au mani: de Kivery près d’Amiem,
dam une coquille (amwlonte) en décumpoiition. Devillen
fait cette observation que ui Linné ni Falrrieiux ne ripper- .
tzntcet imecle un u'. 2 de Geotïroy; cette rynouimie n’ext
q·u'iudiquee dune Selminek. Catnl. desinnee. d‘Aul.riuhe,
puin il dilïérencie ma Sîlpha nvee le Kngon. Cependant,
je cmi: qu'il ne trompe et que le n°. 2 de Geotïroy doit
ùpptiquer au Sinnitu. Je luisxe toutefois, cette iynnminie.
Ln description cl’0livier ùpplique plutôt nu Tomenlnn
qn’i l'0pnu.
N'. 5. SILPHA QUADRK-PUNCTATA.
Lion. ayrt. nat. 2-571-1Ã; Fnun. Suec. &53.—Fxbr.
nyul. eleut. Page, 3M et M2, n•. 21, et syst. eut. 1-253-
17.-Geoffroy, u·. 7, pl. 2, (ig. 1*. pige 122, le B. faune
I lâehen noires.-0liv.in1.lom. 2, n'. 11, pl. 1". lig. 7,
A, B; rlict. Delerv. tam. 3, page M5; eunyclop. metli, .
513(|~20.-Lnt..9-160-10, le B. A-poucl.¤é,—ll|ig. (lol. lmr,
1-353-9.-—Pan: Pm:. M), tab. 1S.—l·lerlut. col. 5, pl.
51, Eg. 8. ·-Voël., coll. tab. M, fig. 5. - Dégéer, in;.
I-181-6 , le B. I quatre points noir:. - Boitard , 285. ——
lulu., lmu. 1*. pige 304; —dieL pitt. lnm. 1".p¤g. MM,

¤ M -
pl. 7A, ut 8. — laporle, 2-U-15.--PeL gu. lons. I2,
Eg.1.— Schreiber, ins. 'L, fig. 5; Süplsa ni-Puneiutu Ni.
gm Elylris Pnllizlis, mn —Lepeeh, Silp. itin. 1-201,
· lab. 105, fig. li. — Lnichart. i—9?»d.
Long. 6 I 7 Iig., hr;. 3.
loir, ovale déprimé; disque du nnrselet, écusson, tAte,
antennes nt pattes noirs. Bordsdu uorseletut e'lyiras d’s»n
jaune pile; A gms points noirs disposés en une sur ls;
élyirnq l'écuuon at noir, sinsique leshnrdsdesdlytresqui
lui sont eontigux. Troie côtes peu distinctes, nmoumies ,
l‘¤x•ei-ieure plu: marquée;j.smbeslégèremeu\uqnée« dans
les femelles, plus fortement dsns les malus.
On le trouve par tonte l‘Em·ope, sur les ehënu, on il
fuit la guerre aux ehenillas et aux Lsrvu, pi·incipale•
ment i cellesde Cslusome. On l’u pris i Qunsienx et L
Allonvîlle.
A". Dnvmos, ,
Tete nuur1·¢,lsrge.- Antennes du ln longueur du c0r—
aelel; les quatre premiers nnieles diminuent de longueur,
les trois autres mnt plus couru que les préeéden; rusig
égaux entre eux ; les articles sont purluut tres-serrés et
cependant partout asexdistinets En l’œil nu ; snusxue l'nr·
men d’un¤ nssuière abrupte, Le dernier article ovbïde,
les troie entres coniques: le premier de cenxei, e'est—)-
dim celui qui eommenee ls manne,pluspctit.—-Mundibules
syunt, su côté externe, deux petites dents psrallèlu vers
Yextrlmité et une uutm plus bus ven le milieu; cette dei—
niôrelarge stiorte.--Langustue poiutillée,--Montana pour-
tour sngulenx, court, élngi, nyant nn grand nomlne da
peints enloneés, de chacun desquels sort un poil fauve
et x-side; —ln pièce basilaixe et lu pieuse pse'bn4i1uii·e ne
psrsiuent faire qu'un, eu deux pièces uses mnrtes sont
euuvei-tes du petit.: points enfoncé: svec des poils fsuvu.
—·1a om-ulct lronque e  devant, déboule un peu I1 pui-
¤·Ã¤¤·—·Blytsu ovules, non_si¤nAs.—P¤l\M pnlérinumi

;. Q7 .:.
kdb.- Corps pen xlêprimé et plntùl légënment coh-
Ls typa du wm division nl l'0h•cm1.
Nt D. SlLPl:l.A OBSGUBA.
` Linn. syrl. na!. 257248; Faim. mec. Ã57. -— Duilluu,
D0-l5.—F¤br.ay¤t. elmt. 1-3AII-17;xys!. enwm. 1-263-l5.
— Gwlroy, 4-543-I, ls B. \ huis rain: ul X corsalnl. lisan,
ur. B. —-Latr. 92|ll·l2. - Ollv. im. tom. 2, n'. H,
pl. 2, fig. 48; dict. Del., Iam. .1, pag. M5; tncyc. méth.
5, 129-lâ. — lllig. 1-367-M. —ll•«-bag col. 5, lab. 54,
ûg. Q'. —·Voû, tab. III, Eg. 2. —- Pnyk. Fun: nu: I.
328-5. — Walck. I-10&·7 , Silpha Obscur; — din!. pitt.
tom. 1*. page MR. — Mul:. , tam. l". pag. MIA. -·
Bai!. 288. — Lnp, 2-5-7. —- Scnp. nan. 57, — Urldm.
dits. 8, ùsairlx 0vn¤¤Ni§—a ’l`ri.l1ns Lincis, etc.-Scluranch,
hum. lu. avait. 77. —-· Pod:. gr. pagu I3.- Mnll. Linn.
ua!. cl. V, pag. HD. ·-— Hnppu S. (lamîoliu (lhlmaün).
— Sîllhll. S. Plnctàia (AlJ¢magnn).«.Dalnl, S.S¤l¤Iin•sl·l|
Lllongiit).-Banni-, S. Grannlnas |hI.ogn¤).·-Itnmih,
S. Cndata (Ku:. ldrirh). —·hSd:arI. #97-D. ·— Sclmfy ‘
hb. D3, Eg. 5.
Lo¤g.0Ã7lig,larg.3lIl]1.
loir,¤1¤ta1ah•o¤r;!lI•)ninüll6a;¤nr¤ktb•¤n(,Gu-
mega! pvlnfilléa train côha peu Alzvéuaurclnqim élytm,
œllaslu millmlapluu laugh; lea inhrnllns ponctué
moiua serrés que dans le mraakl; la nôtnuwériharc
rawnnmiu ams gllzluulü bien nppusnte \ son extrémité'.
ll rlifém de l'A¤\¤, dit un iuiuur, parue qua ss œu-
lznr uni male •tq¤‘il est autrement pointillé; il Eaudnit '
jouit: q¤'ü ut mains nunnxz. lu côùu mnt mains
muqnluetk e¤hnl¤tut6¤l.1am:r€e¤dnvant;¤n¤pr6—
indien des autres dilîércnn-za urganîqnu. La mnzmlvlnnm
$pl1·¤ frappante avec le ùuinnta.
Ba‘¤se0¤pd'Dl¢sc¤raun1 nnn gibMaibép|\¤;u‘inazn¤`bIz
ur In llytaea, mais q¤'on uperçnit haxiluuent salop `l’aa·
' 5

- 68 ~—
pcet de l’iu|ec!e; ilr uuiuml l’Ol»cun ordinaire à la
variété Tristis.
Communs par toute l'Bump¤ , dans les neutien, le
le lang des mules et dans les champs, llx mangent du
cunbcs, des hannetnue, etc. On lu trouve quelquefuin
trois ou quntre occupée à dévorer un de ces insectes; je
lu nivus plusieurs foie se mmger même entre eux.
Olivier dit qu'il ressemble un E. line (Silpln Lœvigatg),
qu‘ilert un peu main: convexe et que ses antenne: sont de
Inlnngueur de ln moitié du ccrselet, il dit encore qn'o¤ le
tmuve dans lu ciurognea, je ne trouve rien de cela. D
ajoute encore que cette erpèeu a été considérée pur
Genlîroy comme la femelle du B. Atre(Ah1ta);i.l ut ner-
t.¤in que Geulîroy en fait la vuriété B du lwnulisr line \
thai: ruiu.
Vnriété A dite Pnllida.
G¢|.in1u.•t»e url i l'0l>mura ne que le Pcdurnnntann 5
I l‘Atnta; lu ncul que j’¤i vuoà la couleur jsunttre ou
.pal.ln•ceutA éhil dans irmelnc, a été txvnvd I Allonvills,
par M. ûaudefroy. Je pouède uu Olucunquz fui pri;
nu buis de Querriunx etqni fait la tnuaitiou entre celui-
ci et l‘0hecur¤ ordinaire, eu ce neue qu'il ni que l'¤tr$·
mile der êlytru d‘uu ienne palluscent qui s‘ols•curcit
juqn'\ ruconfandm dans ln couleur propre I l'DI¤cur¤
en remontant vers ln bne. Cast une doute ausi À l'+
claim: comme pour la variété Pedemonhnn qu’i] fun!
ntribuur cette variété uen ture.
Vnriété B dite Triltin,
' Ditïère de l’0hscnr¤ par lu élyiren nue: brillantes, les
côtes plus fnrtu at par la gibbosité assez mnrquee qui
existe i Yextrénuilé de ln troisième côte élevée; le pain.
tillngn des élytres est plus large et plu: erpmé. Cet in-,
secte est quelquefois plus grnnd et. surtaut plu: luge que
l'0bscnrs. · ,
‘
(

On ne l'av¤iI. nlsservé d’abord que dam le Dauphiné,
puis aux envimns de Paris. ll doi! ccpenrlanl se trouver
partout avec lu Olxsenrn; je Fai prix I Amiens.
lllig. -Gyll. 1-2§5·4. — hparte, 2-5-M, en [nn! une
espèce I peut mm le nom de Trlrtiu.
0livier2—M-45,   1**. 6;. Len nvail fait un Atrsla,
et Pnyknll un Cu-anulxtn ; je pense qu’il n‘e•! qu’nne
variété de l`Obs¤nn, puisque  tmnvé hm: lu puaagu
de l‘un I l’au\re. M. Laporie dit que ln Gibhooiteut I
peine marquée, je l’ui lxouvée hù-furie tout autant que
dam le Tmenmi ezropm.
Variûd C dite Mann.
Ziegler a décrit, smu le aacnn de Sllpln Mann, uns
vnriéié de l’0h•eux·a trouvée eu Dnluutie.
l|•. 10 SLLPBA C)KlHATA·
lllig. Cnrinala. — Fnlsr. syst. eleut. 1-3MI-15 ; mt.
|y¤1· i·25l—H . Sîlpht Lunch. - Olivier, in!. pl. l"·
lig. 2; encyc. méth. 5, HS-M, Luna!n.—Payk. l-336-li.
Open. — hpone, 2-56. — Devillern, n•. lâ, Silpha
Lnnan (l’échaneMe).- Liam. syn. nat. 572, nh 21;
Faun. auec, n•. MS9. —llddm. Dina. 9.
Lung. 1 Hg., larg. Ã.
Brun noir, finement poanttuë , Mm poinlillée, ûyt¤¤
nvec trnin eôtu éleveu, Fextérieurn ncnnrcie, sans gibh0—
sitéllruenahle beanm¤upIl’0h«:ur¢, maixlen ligneasunt
plna saillantu et il estplua grmd,i.l ut nuni plus convexe,
plu hrillnnl. , dans beaucoup d’ind.îvidns i.l y a enr ln
unrselet qnntm points enfondt ditpneét en urre.
On l‘a Imuve en Autriche et I Pnriv ; on la prend mx
hui de Querrienx et de Boven nous la uwune, nu più;.
hupn dam œrtaiuu lmzlilbi i.l ùgi! ¢l%«:n»er quelqun
gms limnçous, un eetaûr quelques hnnrna npula de lu
wir wuvnrh du (hrimh. '
I. laposte rsypwh unite eupke •1uP¤*uctuln|e d‘0ll-

· 70 s-
vier, 2-11-13, pl. 2,5;. 19 ; je croi: qu‘il au Inmpc ot
q·u‘il (iut la npporhcr i mn Lunah. Düzilleurn Io Punc-
lnhui d’0l.iviu· ut du cap du Bonne-Ihpénnoe.
l Variété A.
ll. Mnnon rle Frrmevilie m'; fnitpurt d’une variété
jnunu do cet inume. Elle ut au ùrimh oe que le Po-
dainnnhnnnt \l’Ah-nn, et ln Pullieh I l’0luo¤n. Ella
est nm. Y
N'. 11. SILPKA GBANITLATA.
Oliv. inn. tom. 2, u'. 11, pl. 2 , Hg. 10; encyc. mélli.
loin. 5, p. 127, ¤•. B. -— Latr. 9-159-9, B· gr¤¤¤1£,...
Boinrd, png. 288. — Laporln, Imn. 2, png. 5,n•. D.
-Hei1¤t. , oull. B , pl. 129,   1**., Blah; vnriolnn.·-y
Fnbr. Plztinotex vuri0lo»siu?—Swp.(hrn. n'. 53, Silplu
Rugom.
_ Long. 8 lig., lnrg. B 1].%.
Noir, Iinement pointillé , trois lignes élevée! tux- ler
élytru, l’extéi·ieur¤ élan! lu plm oourtn oi nynnfuns
ïiblwxibé; deux ligne: de points cufoncén, uuu groi, rlnnc
'intenalle du ligne: et uu milieu un En poinülluçe
le slilféœncient de toux les autre:.
D’nl>or¢l trouvé Ã Gênes par lil. le wmv: Dcjean, en-
miie dim le mirlide ll Frunoe at eniinl Paris , où il
ut trèvnre.
Un enhamnphile, M. Gibert, ¢l’Amienx, nx': montré,
dans sn collectinn, un individu plu: petit que ilbrdinnire
q¤‘il m`: rlit avoir prin aux environ: de nelle ville.
IP. ll. SILPHA BETIUULATA.
UJF;. 1-366-13.-— Film nyn. ein!. pg- M1, lg.
1,8, nuyxl. ont. 1~2îi9«16·— Devillon, 1-81-17, la r¢·
Liwlém ·-Gooll 1-118-1, leB. unir K irai: riinot Ã
conclut Lino, nr. D.-·Berl»t, rnb. 51, 6;. 5. -—P¤yk.
l•3$7-Z. —-Wl¥X· hwâr I'- ¥, Silpbqmvîüuleï

-s·liet, pitt,,   l, p. A95, — Boihrrl, psg.2&1I.—Lu-
porte, 2-!»l3. — Uliv. encycl. suétls. 5-lill'].
Long. A Ã 6 Iig., larg. 2\ L
ll ressemble i l’0pncn, muitplus rugueux ut plus
grsud; il ne diûëre de l'0b¤cun que par lx rugœité du
Elytres et par sa lëtnplus large; noir, mal. rugueux; sa tête
u'ast pnsèwilun, elle est pointilléc, Corselet âuemeut
ponctué. lytm avec trois côtes dont deux ssillsntes, ln
plus nxtérieurn encore plus snillsnle; cer eôtes s'ns-rêteut
aux deux tiers et «·l’suti·e; côte: veriniculéu trnusveneut
avec les intervalles ponctué: de puinb carrés; une petite
gibbosité 1 l‘sxh·émité dn ls ligue extérieure, les nuté-
rieures un peu sinueum.
Lues commun sux envimns de Paris; il n`est pax très-
nre i Aruiem; je l'si prix plusieurs foin à la vallée de
Grâœs. ll u été prix use: souvent cette année (1839%
sur ls mute de St.-Foscien. Dlivier dit qu'il peut bien
n'êlre qu’u«e vsriété de l'0lis:un et qu’on le trnuvs
dans les elmrognes. La rugosilé si peu douteuse des e'ly-
trex, la lirgenr de ln tête ne me paraissent pas devoir être
regardée; comme ile simple: sccizlcnn. ll pe peut Jonny
uvoiraucun doute sur cette espèce; ensuite je ne l’ai jamais
pris que dans les sentiers qui xéparent lu propriété
snbles dans In nampagnei
N'. I3. SILPHA NIGRITA.
Kmutmv, snt. vers. l-1l6~B,pl· 2, (igt Il`!. — Laporte,
2-·‘}l2.
Long. 6 lgà de Iig. lnrg· Il 2]3.
Dilllre du Silplm Granulula pnr sn form: plus lmmlsée;
Palmune de rangées de gms points enfoncis le long des
côtes élevée:. ll y n une giblsosité sur ln troisième côte
près de l'exlrémit»é; les élytms sont uuni mains forte-
ment ponctuéos, ll ressemble nussi et plus encore au
llzticulsln, il ut or<linaireru«nt plus grand et plus bombé.
De la Styrie et de ln Fnnoe lrléridiauule.

— H ..
le penan qn`iI peut bien n'étre qn`nne variété du
Keticnlah faisant le paaaage mtra ce dernier et le Gra-
nnlata,
I9". Divine!.
'1`lte allcngée, étroite; — antennes plus longucsqne le
coraelet, lu articles partout très-distincts et pen serrés,
grèlex, ayant la forme d'nn cône reuvene; leacinq premier:
diminuent régulièrement de longueur, lu trola autre:
sont égaux, Manue se formant tout d'un eoup de lmia
articles , lea deux premiere glulzulenx , le troisième
ovoïile. La massue du Silplaa ne comporte ordinairement
ainsi: trois articles fauves, un de couleur plus lancée
qui commence la massue et ent beaucoup plus gros que
le rertexlefantenne, cet article semble le ealiee et les
tmia autrea article: terminant la em-olle. lei ce alice
n'estpaa dilférent de forme du reste de l'antenne, la
massue ne se compose réellement que du trois urtielu
termiuaux.«Mandihules ayant la pointe on première dent
. longue et Kurt aigue z plus bas la deuxième dent ext forte
et aeéree ; la dent du milieu ae révluita nn tuhercule. ——-
Lauguette assex liaae,-Menton orrcmli, luisont,aasex lisse,
n`ayant que qusiquee pointu enioncéa.-la pieu builaiae
eat étroite, couverte de points enfoncé: garnis nie poilu,
ellneat fortement aépanénpar une ligncde la pièce pue-
laaailain qui eat allongée, aaaas liaae, ¤'ayant que quelques '
puinta eni'om:e¤.—-Le conelet déborde un peu la poitrine,
Iedewantaat entier, arr¤odi.—F·lytau non sinn£u,arm¤»
dies. — Jambes postérieure: droite:. — Corps convexe.
N'. M. SILPHA ATBATA.
Linni syst. nat. 1«571-12. - Devillm , _!-76-7 , le
noirci.-Fabr. syst. dent. L330 H; uyat. ent, l-251-M.
..Geo|f. LUS-1 le B. noir i trois nieaet cunelet lime,
var. L -Dliv. ina. 2-41-16-15, tuh. 1, Eg. ai; dict.
Deterv. tom. 3, page M5; encycl· midi. li!2&l2. —

Snbml. icon. hl:. 03 , Eg. E. — Element. hh, M,
Eg. l•. — Ddglnr, A-177-5, pl. 8,   IS, le B, àpoinu
wncuvu. —L¤pcrte, 7.-b2l.—di::t. pitt. tom. l". pu;.
ÃM· —— Voët. hb. A, Eg. P'. -Illig. l-3ûLl|I.—P¤yl.
Penn. mec, A-3BlL5. — Wild. LIMA, Silphe noir. —
Soop· uro. 56. —!*`¤kl¢rmmn, im. pen. ou:. S. Nitirln.
—-Sclznnnl, énum. inn. nuit, 8. —·lhy M, n'. 33. —
Pod:. mue, gms:. 23. — Lnicluut, l»94»7. -Four¤my,
449-1.
Long. E I 6 lig, mr environ 3 de luge.
Trèvnoir, luinnl . nm-ida! Gnnnient ponctué ; élyîru
une bumhénn, clugrinéu, nyont troie lignes élevée: one:
uuillnnlu.
Les antenne: mnt pele: , plu; longnu que le nor-
uelet, plnx allongée; que dans lex autres ospèeu et lu'.
rnurue qui pyruît i Latreille n’êti·e oouipouée que de ‘
trois nrtielm, l'ei·t elfectivement. Cepemlnnt Olivierpré- .
tend que leo mteuncs sont presque de ln longueur rln
ooraelet.
Tru oomrnnn hnilantelïurope, ilse renoontre rl’or«·li·
naite dans les bois. mm lee momoon, pmoque loujnull l'
enterré nu pied du nrbrea et din; lu rnnrnii, Fuhriciun
le dit fréquent dans lu champs et les seulieri, Dégéer et
i·l'apiè¤ lui Olivier, rapportent qu’il se cache en hiver
dans lu tare et mue les gmwn pierres. Lutreille et
M. Boilanl disent que le oorselet est éeluncré nntkieu-
rement; je l'ui toujoum vu entier. Olivier le dit coupé
nrrémznt; il est nrronnli.
Variété A dite Pedemanumx.
Ne didère de l’Atn1n que par un oouleur d‘un
brun fxuve, obscur. Lee nnlennei paraissait plnl ncvirei I
leur extrémité, et un mille que le plupurt des nutenn
dirent être plu: gnmle que celle de l'Ati·nIn est ¤hwln—
ment ln mânie.
Welch. l-lflh-5, Silplie piémonhis. —L¤p¤rt. 14-22.

— 7l ··
.·0lîv. 2-MJS , pl. 1**. Hg. 6. - Fabr. syn. eleut. -
1-33*3-13; ryst. ent. 1-253-20, pement qu'il peut bien
n’être q1:‘une variété de fltratn.
lu autru auteuraqui on parlent sont Devillen, pag.
BB, n', Ed, Sîlpba Tcweea (le fauve). — Geol'. 1-1230,
ln B. fauve. —Sel>œE icon. pL 75, fig. 6. —- Bealzat. oeil.
5-19440, tab. 5, Eg. 9.
Un individu fut tmuvé en Piémont pr le docteur
Allioni, delàeon nnm, Un le treuve avec le: Ati-ah et
dans lu mêmes lieux. Olivier en perle comme propre
L l’Angl¢m-re et comme varilté de I‘Atnta , et pui: run:
la n•. 21 ildit : « Bannliu piémuu\xia.—!|eua nupçennonx
que l’in:ec!e decrit par Fabiicin: n‘ut pu le même qu':
décrit Gealrny, nu ila dilllranl beauenup en grandenr;
le B. du mvirona de Paris n'a que irai.: lignev, eelui de
Piémnnt ena 5c, »· Qnoiq·n‘il en soit, il en avéré main.
tenant qu’iI.e innt tune du variété: d'Ah·ata, earje me
mia umré qn‘il variait pour la taille comme l‘Atrat·a ;
j’en ai vu de ti—ni:ligne.: et de six lignes, ll existe, dans
la collection de M. Dupont, de Pnrix, un Perlunnntana
' d‘¤ne taille presque double ile la taille ordinaire , il ne
m'a pax paru nependnnt rlepaaier 6 lignes.
Au dire d’0livier, la larve trèrvornnze rend., ainai que
l‘in:ee\e parfait lnnqdelle eat pi-ine, une liqueur fétide
qui ntmnue rt nnn pi: nnirltre comme dinaleuutres
Silplm; je n’ai pu été i portée d‘exeminri- ne fait. ,
A quellz uuu attribuer cette dilïérencc de eenlnnr
qui, pur rlea gradetions pnaquïnsensiblu rm- un trè: grand
nombre d‘imlivi:lux, remonte xlnfanve au noirde l'Atn\a.
Qe n'e:t pn:au ien qn'ill'.ant la v-uppurter, ear M. Garnier,
d`Amiena, a tmuvé deux noire newuplei, deux brun; un-
eouplù, du noir: et dea brun: aemnpléi; ila rnêmevuun
individu avec nne élytre brnne et l’antre noire. Ln uuu
aenit-elle un eüet analogue nu niéleniame ou 1 l‘albi·
nixme du animaux vertébrés? le ne le cmi: pes. Faut-il
voir daa: en fait un résultat de l’€<:loaiou? Tout ma

— 15 ··
parie I le croire. Tai trouve nous la mouse du la ford!
d'Ailly, prèa a.l'Amien•, verr le milieu de juin ISM , un
use: gnurl nombre de nymphe: Ieutn hhnelios L |‘¤x-
ceptinu des yeux qui Aou! noirr. (ler nyurpher exécutent
de petits rautr oi par auite unannuvement do pregruuinu
) hide du aegmene de l`el¤lum »~ oo·n¤\e\û; cu segniunn
ont du poile longs cilier, |Ieail>loa,,é|anîq¤  qui servent
comme de rmoria X la nymphe lorsque l'iur1au! dela
dernière niémnerplwae ed arrivé . on voit le c¤r•e\et.'
devenir Cuve au milieu; les pointu de Yahrlomen , lu'
iuinluma du jarnbene comportent de même; le rente Q
hlane. lfinaecie nuuvellunent deloeextblane, eouirue In.
nymphe, \l‘exoeption der pu-tice que je vien; de rléii.
gner eemnn fauve: cher la nymphe, Lu Ixoir dernier:
artidm des autenner sont d’un Brun»fauve , le maine ed
hlnuu. —
Detoutcscuuymphu, fai obtenu Lourlu pungurlepuii
leblondduPedemonIarujusq¤x’auuoirdel'Ati·au,se·Innque
je lupiquaia aprîeuu plua ou moins long lempr de vie ; fai
fait lr même olnervation iur plmieura autres insootee , q
nuhmmeui rnr la Ceiairla Equealria qui, alu Inline passe
au vert, selon qu'elle est ecluee depui: un temps plur`
ou moina npproclié. Plua lu Silpln vieilliauient et plua
per eunréquent lenra e'lyu-er ae raûermisnient, plua ilx .
hrnniuaient, h maxeue der anlennee qui ¢l'abord punie-
nit plus brune, restait stationnaire, Le serie noireieaai!
et l’un avait ainsi «·l`un Pndemonhna, nn véritable Atratn,
Dana le Pedziuontana la massue paraiuait encore plus
foncée que dans le renie de l'in!enne; le eentnire irri-
vail qunml Piusede avait pauuéh l’ALmta. Je n'ai trouvé
aucune oxleur i I'insee\e nouvellement éelos. pu plur
qu'! la nymphe. Ln premier ne rendnît eueune erpàee
de liqueur par l'anu.r ou par la lmuelie. ll n'¤vait
pria aucune nourriture. Depuis, M. Garnier, d’Aniienr,
rn’a écrit que dam la menue innée (4830) , M. Bar, allé
entonwphile d'Auu¢ru, avait prix el wuaorvé vivani un

gram! nombre de Silplae Pedemnutana dana du nondi.
tinu I pen prix pareille: I cellu dana leequeller ila an.
raient ne en laur lrahitat et leurs atatioua neturda, at
qu'i.l ne lea a par ru azlungn-de couleurs, rela il lea avait.
pria, tele illu a conserver. ll ajouta que lea elytree avaient
lamhumeonriatance queeelledeavniaatratn, et de eea
laits il tirait la eoneluaion qua ce uïtait puI l‘é¤:|naiou
réœnte qu'il fallait attribuer nath d·iKér·e1we de couleur;
quautàla oauee veritable, il l'ignorait. Io tire tant dn
olaaervatiom de MM. Garnier at Har,qae dea rnianuea, du
uncluaiuna voutu autres. La aolidiüeation du elytru
par Févaporatiuu ayant lien I lbmhre, I euuvert, dana du
cireornatnneea donnés , devra fopérer mieenaiaemeut
d‘uue autre maniere que celle quia lien au soleil, I l‘airet
avec d'aul«¤ eireonauncex. Dana le reeond eaa lea gax, lea
arâder, lea Iluidea de l'at.ua0apl.»ère , pnurrout et devront
réagir avec plu: de facilité , de fume même, aur un corpo
encore presque patenx que sur un eorpe wml, eu bai-
gnant l'iuaecte de wutu paru, qu`en arrivant juequ‘à lui
diüeilement et presque dénaturé par les gu , lea fluide
divers qui naissent dan; la alatiau choisie par la larve
pourrer métnrnnrplioaea. Cererait, selon mai, une clame
semblable I Yétiolenaent des végétaux teuux loin dc la
lumiere et du grand air, avec cette diiïérence que lea
regétaux reprennent leur verrlenr I l’air et I la lumiere,
paree q·n'ila végêtent et creiasent, et que lu insectes une
fuis lea elytrea solirliliéea, ne peuvent changer ni leur V
nature ni leur eouleur, paree que la substance meme dea
élytreay eat un olratacle. Ceci me paraît d’au!ant plus
vrai que l'iuaecte quiaetmure le plus dam les endroits
ohecun eat celui rur lequel ae rencontre le plu: cette
dilférerrce, tandis que lei Olncura, par exemple ches
leaquelafeu ni pu ehaerver quelque: em rares, ee trou-
vent dans lu sentiera, I l`air et I la lumière, etc.
Variété B. dite (laeaideu.
Dalrl a décrit, nous le nom de Cauidea , une variété
da l‘Ili·ak trouvée en Hongrie.

6*. Dxrnumv. _
TMA allongée.-Antenna: muim langue quels wraelat
ullunl. en gruuinannt inaenxihlement juaqu'\ la manne, qui
est plna forte et gmail anni. Lu article: dnlînlennu
partout Lr褻<.lialinnla à l'œil nu , aout anea wrréa ; la
deux premiers diminuent de longueur , lu cinq aulrea
sont égaux et ooniquu. La maarne a q1u«|.r¤ arlielea 1 le
dernier nvdide, lea troie aulrer grnaxiaaant auut nouiquu
févuant par le hauI..·-Munililzulea nemlalalwlea à celle! de
I‘AI.n|.i , mais aven une pointe mains longue el. plu
mmnae. -hng¤etle plu: lange st plu: huma que dans lu
unpèœa prec6dentus;uaezIi§e.-Menton coupé mrrémeut
par ln liant, en ovale allongé dans le sens de au largeur
pu- la hu, nasea Liane. Pièce Izaxilnire et prébnailnire ne
parnixaaul faire q¤a'nn¤, wnrenes du poinh enfoncé et
de petih poils; la pièce haailaire et!. très com-14, la pré-
lusilairennu a.ll«.mgée.—Le wraelet débordxntlx poitrine
qui au rétréci!. cnnsidénblement i u partie postérieure,
u le devant entier, nvançnntsurln lêtn. - Elytrea num ai-
maeea, arronfliu; pallea pustéricuis droits; Curpx fort
N'. 15. SKLPHA LAEVIGATA,
Fahr. ay1l· eleut. 1-3ü0·16 ; nya!. un!. 5-252-là. -
Geol 1-122-B (la goutlière). — hir. B-262-15 , le H.
lime.-Oliv., bam, 2, n', 11, pl. 1".,fig. 1**. eucyc. mella.
5-12915. — Mnlsauat, wm 1**. pag. 30h. —Wa.lcln.
1-1014, la Silplau li:sc.—-Illig. 1-36945. ——~ Pehgnu
im. Galab. 7-28. — Lup. 2-6 23. —· Herbal. 5, lab, 51,
Eg. 3. — Sula. hist. im. mb. 2, lig, 16, Silplm Polila.-
Ray, pugn 9. his, n'. 96/I, Searala. preced. Similir, etc.-
Devillera, pngc 88, n'. 52, Silplxn Excavum (la gouttière).
Lung. 6 lig., larg. 3.
Noir, peu luiaanl, si linemen! puiutilIéqu’il paraît liaaa,
il n‘y apn de liguuaëlzvéea, nugiprarhunrdil yen a,

·- Tl —
alles sont) peine indiquées; lat individu: ehez lanqucln
on en remarque, sont plus gnnds que lu autres. Lu
élytru non! aaaex bombdu et très-mlwrdécs,
Dn le trouve par toute l’Europ«, dans les lmin pourris,
dans let prhiries humides et noni lnrnnuse des bei: de
Querrieux, Boven, ale. On le rencontre dans la vallée de
Guinea mu lex pierres et dnnulu sentier:. Il est commun.
Vurietâ A. dite Gibh.
D‘nprè•l¤ nhlngue de K. le comte Dejem, cnt iuucta
n’¤1 qu'un¤ variélé du Lusvigata, tronvù dam le midi,
etdnnt Megerle fui! une espèce som le mam dn Silplm
Gîbba. Faynnt en cnt imode qu`un imhnt mue les yeux,
je ne pnia Ie décrire; ie dirai Aenlementquîl m’a semblé
plu grand que le Lvrigah, nl. que lu lignes apparaissaient
auumanqnéeuur luélytru: ce peut Mm]: Gibba (ln
bonne) de Devilleru, n'. 34, pag. M.
Variété B. dim Tuanxvernlix.
Il m'a4t6 sommuniqué un Silpha prix aux envimvu
de St.Quentin,qui nm sembla un: variété du Lzvigah,
Il en dilfère par une seule côte use: millnnux oblique,
se dirigeant de l'angl¤ huméral vsn In moitié del‘élytr¤
aux deux tien de la nature. Cet inucte ed nouveiu; je
_ fzvais nommé S. Tnnivernlie; toutefois, ne u:rait—ce par
une de cu anomalie: ii fréquente: dans lei insectes , et
dont Vûnimmta nous a cléji fourni un exemple.
Variété C.
Fauve comme dnnu le Pedemontann, etc,
V'. GENRE. — NECKOPPLILUS (lAh·eille).
l', l·lydi··1philnïdet, Eachxclwlz. Onnnlaechh ot Amér,
llor. nce.
2*. Subternnenl. llllg. Styrie. ·

VP. BBIIB. —· ABYKTFS (lssàlizh).
Prœhlizn s formévne genre nux dépens du myo€|¤·
plnges de Fsbricius. Lstseille l's ndopûé, et puis d`s¤tr¤
znwmologistev y ant plss:6 des inssetes répsrlis dans
d'su¤¤ genres, tel ut le genre Trilonu de Puylull, de.
Cu insectes se tvouveut dsns l  ssblu et suusles écorou
desnrbre:. On les trouve snes communément sous les
êcorcu du henne L Fontainebleau. ll: ont des silu dnut
ils se servent quelquefois, surlnut quand ils sont svus
Yinûuuwe des nynns du soleil.
Tous leurs onrmclères les npproclzent des Iitidnlsiug
oepemlant mslgré lu raisons que j’si précédemment
dennéu pour retrsueher oes insectes du Silplnlu, fui
voulu sttendre, pour rue décidersur ce point, le rbulhs
de mes études mv tous les Clsviournes.
Voici lsusnniàrn du Agyflët
Antennes ds euse srticles Issu serrés. Il cinq dnninl `
formant un mllllle perfnliée. Pslpe nsxillsise ilnhil
srticle ovaüde et reullé. Corselet presque esrré àà-là
pmsnnmmu. nmm n-s·»g··1·1m Ayhos mm,
bombées, non rehordées, côtes ssse¢_fowu.
Voici le cntsloguedes Agyrtss menus: .
I'. (hshnens. Y
2*. Bieoiur.
3•. Suluigœ,   ¤st· Bslg., pcubkts ls fsmllls dn
neuneu?
A•. Gleber , nt.   hponicus . (Yen le Triûoms
Glnlvn de Pnykull.
E', JssIu.r,`Eschsehol: svn. bor. occ.
Quoique deux individus de ce genre nient été lrouvè
I Paris et qn‘¤n troisième l’·¤it été près de nous (Belgiq.),
on u‘en s pris ennuie aucun dun: le nord de la Fnuen, X
sus oonnnisnuoe du moins.
Ciaprù le hlwluu du d.id`éreuc¤ du deu: seules
upèoes de Frsnoe c

¤..,. ‘H...."f"..."".iJ.ï"'T","î"’T" ?‘T°‘î .·. »..·......
entier brunrmr, nuusnneu pnlpu on pntm
rwptuu . . ........ I-. Iùehr.
I'. 1. AGYILTF5 GASTANEIIS.
Fnbr. Jyrt. dent, 2-569-15; nyn. ent. 2.-ABD-11, Myco-
toplngu: Custnusm. ·— Gyll. 1-681. — Pam. 9-2à-10 ,
Mycevnplnagua Spinipnn. -— Pnyl. 3-31û-2. —-Lnporle,
1-7-1. — Boihrd, page 280.
hong, 1 1]3 lîlig., larg. 3Ià.
Nuir, ponctué, élytm lines Kun brun marron , ue:
la Aries de points aufancén; miznnnx pulpe: et paths:
d'¤u brun marron.
Allemngnn, nnvîmm de Pu-in, muglns écume: de hêlre
i Fonuinebluu.
hh-eille negu.:nim. de Cuv. nouv. édit. 1819,i·om,Ã,
dit qu‘il soupçonne quelügyrtnn Sulmiger dell. le comm
Dcjuu u'¤t que In femelle du Spinipu dn Pnmm- et pu-
mudqunm du (Luxueux.
N'. L AGYIKTES BICOLOI.
hpurlu , 1-7-1. — Fuh. :yi1. eleut, 1-566-5 ? ut lynt.
nn!. 1497-1, Myœtuplugux Bimlur P
Lung. 1lig,, lu;. 1.
Dillërn du ùahuvuupur un couleur d'n¤ brun noir,
nu mlcunn pulpe: et pnltu rmzgeltra. Il ee Orwuva I
I: ümliunut \ Purù; il::|. nu au ne dernier cndmi!.
Vlrrml HALBDE.

N°. 2.
PARTIE ADMINISTRATIVE.
 
IIEIIBII ¤·· ADIIIS DEPUIS LA SBSIIIIN DE 1839.
 
lllcmhrel llélldllin.
MII. Rullel , directeur de l'0cm·i. - Butnviqeu.
Vusul . piineptenr , che: M··. d’Han!e¤uurt , B
Mnrtuineville-lès-Hui:.——· Butuniguu.
Alluri, nvoca!. — Bmmiqxu, Glolegiu.
Bréguut, phnmzuien. pmfexseur I Yécale de médecine,
dinmnnv du jxrdin botanique, nic.- Bolnniquu.
ppm Jywu I·»nd«I¤«r»¤m au Cmiu pnnuwno. Lulhmrahu
[sim pu u annùr M lui laùmir nan upa? de 1¢¢·n«•«¢ nu
püm umnialln; il ngram da u puwir hin omnun |¢
vhlmh ¢n¤««n· un-quuh, wlnlu mmbrude la n¤mmd'An-u,
·.«,.«. ,..... nm. u..,..··,.z. uu.; @...1.... 1-..,..~,un.~;
hûmm n Gamm, 1'.¢·m»n; Pam n 0 Eau-mu, J‘Al>A«»iI1·;
M"lrx-mund dom l'x’npwu€6il¤’rl du buv Fanalyn du Hénin;
ln puma I4 nuinu.

Calin (Maurice), mnire de ln ville d'Arr|l.— Eefrrwlugia.
Duclxatenn , D. M. P. chevalier de ln légion dlhnnneur,
médecin de Yhbpilal, professeur ïa Yécnledz mûlecinn.
— Eoumrwlugiu, Anuhranù eonpurh.
il.’Kerlinenu•1 , prurpriélnire.
Fabien (Horace), ancien oûicier ile géni¢.—Géu|agi•,
Lulieu , miam".- Enlunwlogù.
Levier, docteur en ménleeinei
Warlella §Cn1nx1.¤¤!)Q uvocut.
Demar1y(CharI¤»(l11nihnl), juge Auppllmnt an tribunal de
Doullens.- Balnnique,
Bourlet (l‘al1bé ). — Enknnnlogiu.
Tupnrt, meclecin.—-Jlutnnigue . Enhnrwlugiu.
Termincln , ynrcepleur des Contributions à Snunlie; ·-·
Entunologù,
De Werbier , à Dievnl yrèn S!.-Pol (Par-Jelialninj, -·
Ornilhulugiu.
Buteux, membre du conseil général du xlépanemvnl de la
Somme , \ Framnrt. — Giulegiu, Agriculture,
Illlbrcl Cufrclpullnll.
Guérin-Mmneville, xlirœleur de ln revue molngique de la
Snciélé Gnvlerienne, membre de plnnienrs Snniilér
savantes, rue de Seine·5ain!-Germuiu, H, i Parix.-
Evnlnmulagiai
Moquezy , clnirnrgien-denlixle , rue rln Gi-am·l·P¤nl , i
Rouen. -—- Enluuwlugie.
Ghenunn , ancien principal du collège (hs Bayeux. -
Botnwique, Ornillwlagit, Entonwlegiu.
Tcsxnn, pmpriétuin, rue aux Lines, i CaBn.—-Glrlogia.
M. Kenizr, Ayant quitté Nulle depuis sleux nn: pour
luubitev Paris, ut vlevenu cnrresponnhntde droit.

ll. Seqneul, Ayant   Abbeville en wât 1MA) pour
hnbiter Puis, devient membre œrrenponwlmt.
MM. Hecquet«l’Or1¤l , i Purt·1¤«Gl’l¤,ü· nt Mgllel., Ã
Donllens, ont étépnrtét paruneur xurla lith dnmembru
ré¤iJaM;¤¢1M¤¤iznx1n’ontf¤m¤iul'¤i|p¤rIiad¤lxSociété.
nmurnn on nxcuns nr nas nirsnsns un 0:9-w.
Excédnnt mr les dépense: du Pexercice de 1888-59,
réglé le 15juil.Iet1S39, de. . . . . . 1îM'.GEc.
Prudnitdnzcotinatiousdel’nnnée1S39·Ã1)» M10 ·«·
TWIAL Dx! Manu. . . 5JÀ 65
nbnann,
A M. YA(brrenr,ponrl'raix occasionnés parla seuion de
1G39t=nue à Ami:¤s,da. . . . `, . , 15Ln c.
AM.Yvcrl,30(I¢x¢mplniresduréglement. 12 un
A M. Pnillnrt, A00 exnmplnirculu premier
bulletin ,... ........1%-.
A M. Puîllaft, 150 circulaire: ponrconvn-
uatinnllnnenion de 1540. . , . . . 6 un
A M. Pinnrd,ponr frais de bnrunx, port.:
deIet|I‘¤·e\e.......... SRO
Un registre pour inscrire ln sortie du pn-
blîcntionn de la Société ....... 1 M`!
A M. Dooqnincourl, mpirte, . , . . 3 ··
Twnr. DB DÉunn· . . 235 B0
Kube en caisse la 21 août. 1860. 29'I 85
rnivlxmll nu nzczïhzs nu IUIIGRI nl IAIILAL
1'· Exemice 1B38-39. Dix cotisations. . 100 I'. »» n.
Z'. Exercice 1839-MI. 26 eotinntionx. · 260 »··
A npurlnn,. I 360 M

Raporl"., 360 ···
Gotiulion pour 18û|)·M 1 la lixle du
membres réniclans pour ce! exercice éunt
del!} .·... ...... S10 ·..
Ilexlxnt en cuisse le 25 naûi IBM?. 297 85
Tvnn. . . · LM'] 85
BIA1 nu Iulluizn ma un QDCIETE, I.: 10 Amrr ww.
1*. (hehe! cle ls Snziété avan 'lwite et accessoires.
2*. M3 diplômes, W aymt été employés.
5*. 51 exemplaires cln oompteqcndn de ln première
session, MQ sysnt été distribués.
4*. 302 exemplaire: dn premier bulletin , 98 nysn! été
âistrihnér.
5*. À regixtruz le I'., pour la délibérations; le 2**.,
' pcurls enrrespnnrlnneeç le B"., pour la lm1lget;le A".,
pour Yinscriptinn de la dislrilunüan des Mémoires de ln
Société.

PARTIE SClEN'l`ll·`lQUE.
LEPIIIOPTERES. ·~ lIll`Al.lllihlL.
Les I,épirlnptî·res uu Papilluus, plusieurs l'uu rlil usant
naar, sent, sans eoutretlil, les inseetcs les plus beaux et
ceux que la nature .r le plus lïrvur-isds ssus lu rappuit
des arnemeus. Ces auiursnx sent , pur-mi les rrrseeles, ce
que les eulibris sunt parmi les oiseaux. Par la grande
facilité de leur vol, ils semblent ilestiués ii régner sur
les fleurs dent ilspexupeut îucessarnmerrt le sueuree leur
lungue tmrupe. Leurs ailes sont ornées des couleurs les
plus variées et les plus brillantes. (les euuleurs s‘y rué-
Iangcnl de mille manières; pour pmduirc des dessins de
la plus grande élégance , et, landis que la nature u’a
ilunne aux ailes des autres insectes que ls surface r·iguu—
reusernent necessaire i Yexéeuliun ile leurs mnuveurcus,
il semble r|u'elle s‘est plue Eis‘écurler de cette règle en
buveur- des Lépirluptères, afin rl'avuir la lireullsé ile pru-
iluire des tlessins plus grands et d`exereer rluvauluge sun
sublime pinceau. La ualure a ernplayé, pour l'nruerueut
de ees iuseeles pririlégiës , un genre de peinture que
l'nu connait suus le nam de nnrsaïque. Des écailles en
;:¤··uul nurulrre , euluriîes eliverseureut , el disposées par
irnhrientiurr avec une lumnouie .uluriral>le, cumpuseul,
par leur r-éuuiurr, ees dessins si iliversiliés qui surpreu-
nent et clrarnncut les regarsls, lüulin la nalure a été si
prmligue «l'nrnemeus Er l'dg·u·rl iles Ldpid«.rptères, qu'elle
avmrlu, neutre sun babilutle, que ees animaux eu eussent
jusque dans leur eularree, e'es\a—tliie sans la llmne ile
vlwrrîlle rl snnwnl cueure suus celle lle ~—|«r;s··lnl«·

Nou: avons pensé Etre ugnàblc et en même temps
ukiln aux nmnlzurn de nes jolis innecœx, en donnant Ir
ulnlogue méthudiqus de naux qui ont M tmuvéu,  
qu') présent, dun; lu envîmm d’A¤uien1, Tous lu Epi.
doptèru qua cn catalogue rmfm-mo, font partie du noirs
collocünn : os un wujnurn avec empressement que nom
la metlmm ï lu dîxpoaîüon du pemnnu qui croirout
devoir ln mnrultnn
Nom renvnyuus , pour In synonimie , qui aurait rendu
le cnhlaguu beauaoup trop înlumineux, Ã l'ouv1-mg: de
MM. Godnrt et Duponnhel, intitulé: Ilirtuin Nntunllu
du Ldyidoptàvu ou Pcpilluvu la Fvunor.
  j
\

’ ,
ûatalngus Rüetiwîteqtœ
À X
DES LEPIDOPTEBES
’I'r•lvé| Inn: lu environ: d‘A-Inns.
 
DIUIINI.
1 Podulirînn, 1.., etc. mai, juillet.
2 Mnchmn, L., etc, id.
3 Cntmgi, L., et:. juin.
A Bnninœ, L., etc. pruquetnntclknnée.
5 Knpœ, L., elc, id.
6 Nnpi, L., etc. id.
7 Drplîdine, L., etc. nvrîl, juillet.
8 Cardamîneu, L., nm. nu prînumps.
9 Sinnpis, L., etc. mai, jnill¢\.
ill Exlusa, F.,H.,Dcl¤.,ûmi. mai, septembre.
M Bynlc, L., F., Och. mai, mûi.
l2 Klnmnî, L., eu;. prnsqnetoulclünnée.

is ikl~i1À¤ê,’ " xi.; act ` won:.
· 1!| Pruui, L , etc juin.
15 W. Album, H.,l.l.|ig.,Oclz.,G0d. id., .
16 Lynueiis, F., Gm!. ' id.
17 Quereûx, l.,, etc. id.
18 Bnbi, Lzpuux. · mus, avril.
19 Tlnlœas, I·,, etu. inn-5, nuûl.
20 (lliryxheis, F., H., Ouh., Gad. juillet.
21 Xanthu, F., Rues , God. nini, août.
_ 'ZZ (Egon, B¤rk.,H.,Oi:h ,G¤d. id.
23 Argus, L.,F,,E»p.,ûç|1.,God. ivl.
2/L Aguxtin, Exp., l-l.,0uh,,Gn<l. id.
25 Alexis, F., H., 0vli.,(}n<1. prnsq. L. lïinnéc.
26 Adonis, F., Ocli., ll., Gini. mai, nuûn.
27 Curydnn, F.,Esj».,H.,0nh.,Gnd. id.
28 Auis, W. V., Ouh. Gail. mai, jnilluz.
29 Argiulns. L., Dcli., Gail. sm-ll, août,
30 Gyllai-ux, F·,Bm·li.,làip.,G·nl. mni, juin.
Zl`1 linplieinux, H., Oula., üuil. juillet.
32 Siliylln, F., H., Clcli., Liuil. juin,
33 Pnpuli, L., ctc, juin
31 Iris, L `,I·`.,H., 0cli.,Gud.jnil1«·I.
ilzi llin, F., H., Dali., Gml. jniu,
îîii Sulinw, F.,Ocl1,l-·l.,Gm.l.,lII¤g.inl¤i, août.
767 lînpluw=ynu,l.,, vlc iil.
 

101 Burn, L. juillet, mût.
102 lluuulz, l?nb.,H..O¢h..E~p.,G¤d.juin, mûr.
103 Plaulaginin, L., F., H., zic. juin.
101 Villicn, L. id.
106 Cnju, L. juin, juillet.
106 Halzé. L., zh:. nui, juin.
107 Fuliginon, L., etc. juin, neplembr.
10B Meudicn, I2. mai, juin.
100 Menllmstri, F., H., Oclu., Gail. juin.
110 Lubricipede, F., B., Ocli., Gad. mai, juin.
111 V. Nigruin, F.,0cl1., Gail. juillet.
112 (lhryxurxliœz, L., elo. id.
113 Auriflun, F., H., Ouh., God. id.
1M Snlicin, L., eh:. id.
115 Disjur, L., eh:. ill.
116 Mnuaclue, L., H., etc. juillet, août.
117 Antiqua, L., etc. juin, ieptemb.
118 (innuntigun, F., l-I., Ouh., Gad. id.
119 Euryli. L., ll., Dup. mii, juillet.
120 Fawelinn, L., F., Ocli., Gar!. juillet.
121 Pudilzuudx, L., etc. mai.
112 Bunephnln, L., H , etc. nui, juin.
413 €¤u1¤·1•. |--.1*-, H- m·s,j¤ax1.i_
12h Amunhroutu, L·.l·l.,Bxji.,0nl¤.,G«l. id.

' - BA —
1Mi Spinnln, 1·l.,Bm-k.,L«¤p.,Ti·. printemps, ailé.
M7 Falcula, H.,E.,Burk.,Lzsy.,Ti-. id.
M8 Fngi, L., nm. juin,
1M) Fuxcuh., L.,F.,Exp.,H.,Od1.,G0d. mni,juill¤|,.
150 Vinula, I..,F., H., Doh., God. mai.
151 ihuuzlinn, ll.,0ch , God. juillet.
152 Ti·itnphus,}`., W.V., Esp., abc. juin.
153 Zicrau, L., F., etc. juin, mu!.
151 1`mpidn, |:`..Bp. lI«u·ln.,0nh., Cmd. juin.
155 Veliuirix, hp., (Ich., God. jnin.
156 Divan, L., etc. m¤i,juille.L.
157 Pnlpinn, L., ck:. mai, juillzt.
155 Tunudo, Goxl. juin.
159 Octngcsima, ll., Tr. avril, nui.
'llill Or, Y , H., Tr., Dup. mai.

— 40l —-
290 Pemurin, Tr., H., Dup. mni,¤¢p1¢ml1.
291 Elingmria, Tr., H., F., Dup. sepumlum,
292 Prnnm-in, Tr., H., F.,Dup. jnillat.
393 Flexulu-in, 'l‘r., H., Dup. juillzk.
2M Advennria, Ti-., H., Dnp. nini.
295 Emarginzria, Tr., H., Dup, juillet.
sinus m=.m1·|1¤A, mn>Ã
296 lEnLivni·in, Ti-., Dup. mai, juillet.
297 Vernariz, Tr., S¤lu·nnk.,D¤p. id.
298 Gcniitaria, Tr., Devill., Buy. juin.
299 Papiliunma, Ti-., Fab., Dup. mai, juillet.
300 Bajuhi-in, Ti-., Duj;. juin.
301 Iietulnrh, Tr., L., Lat., Dup. m¤i,|epi.
302 Pmdmnmia, Tr., H., F., puy. man, nvril.
303 Hirlarin, Ti-., L., F., Dup. man.
30h Pilom-ia, Tr., Dup. m¤r1,uvi·LI.
505 Defuliarin, Tr., L., F., Dnp. nui, mp!.
306 (Dwulnrin, Ti-., Wim., Dup. id,
307 Mnwphœnrù, Tr., Wnin., Dup. fév;-ier,mn1.
308 Bnbonuia, Tr., H., F., Dup. avril, juillzt.
300 Cunmrlm-in, '.|'x·.,F4p., Bnrk.,Dup. id.

—— l02 .·
M0 Bejuuduin, Tu-., I-l., Dup. nwil, juillet.
311 Crepnmularin,'1‘i·., W, Dup, id.
312 Rliombuidaxiz, Ti-., l-L, lllig.. Dup. juin, août.
313 Wavnrin, Tr , L., Duji. juillet.
SM Punctnlm-ia,Tr., Dup, avril, nui.
315 Pumrin, Tr., L., F., Dup. nui, juillu.
Slû Cnnumlnaria,H., Dujà. juillet.
317 Punétaria, Tr., L., P., Dup. nini, mût.
318 Scululariu, Tr., W., H., Dup, juillet.
319 Reversuriu, Tr., Dup. ....,....., ·....
320 lmmutarin, Tr., Dup, juillet, août.
324 Averiai-ia, H., Dup. juillet, nuût.
322 Rubricaria, Tr., H., Dup. juiu,juillet.
37.3 Gilvurin, Tr., H., F.,Dup. avril, juillet.
324 Purparix, Tr., H., F., Dup. juillet, août.
325 Plumhurin, Tx-., Fx); , Dup. mai,jui|.,anî\t.
S25 Pnlrurîa, Tr., H., Dup. mai, juin.
327 Menxunria, Tr., lllig., 'Dup. juilleg août.
328 Ferrugnrin, Tr., Duj;. mai, juillet.
329 Sumlwunala, Tr., L., F., Dup. juin, juillet.
350 Mneuluu, Tr., F., lllig., Dup. inni,

—- 103 —
331 Gnmulai·i:u,Tr., Dev., Dnp. juillet, mât.
332 lllmuta, Tr., F., Lat., Dup. ......... . .....,
333 Temernta, Tr., Dup. nui, juillet.
33A 1`xminau, Ti-., lllig., Dup. id.
335 Albizillnh, Tr., L., F.,Dup. juillet.
33Il Iiduelun, Ti-., Dup. juin, wût.
337 Pronzllnta, Tr., Dnp.   ......
538 liubiginnta, Tr., Ilnp. juillet.
339 l-`luetuum, Tr., L., F., Dnp. icl. _
MU Galiatn, Ti-., lllig., H., Dup. mni, juin.
M1 Montanarin, Ti-., Dup. juin, mât.
3ü2 Mai-ginatu, Tr., L., `F.,lllig.,Du·p. juin.
3h3 lhitata, Tr., L.,F., lllig., Dup. nini, juin,
SM Luclnah, Tr., lllig., H., Dnju. juillet.
M5 Tristan, Tr., L., F., Dup. nini, juillet.
366 Pynliabi, Tr., F., H., lllig., Dup. juin, juillet.
3A7 Fulutn, Ti-., lllig., B., Dun. juillet.
M8 Prunnn, Tr., L., lllig., F., Buy. juilmûgnpn
3û9 Bumia, Tv., lllig., H., Dup. juin.
350 Ruplaia, Tr., ll., Dup. id.
351 Picnh, Tv., H., Dup. id.
352 Mini., Tr., lllig., Dup. juin,  
353 Plngiatn, Ti-., lllig,, L., l:l.,Dup . jui¤,juil.,mût.
35h Gonretzh, Ti-., F., H., Dup. juillet.
355 Dnluihh, Tr., L., F., lllig., Buy. nini, juillet.
356 (kmu, Ti-., H., Duji. id.

357 Blnmmle, '.l'r.,F., lllig., Dup. icl.
358 Undulnu, Tr., L., F., lllîg., Dup] juiu.
359 Biliueah, Tr., L., I·`,, Dup. id.
360 Dilunnln, Tr., lllig., H., Dup. acmb. , nav.
SM Lnlzulnu, Ti-., H., Dup. printemps.
362 Sei-um, Tr., H., Dup, id.
363 ûlnthmu, Ti-., L., F., lllig , Dup. mai, juillet.
BM ûrimaliu, Tn, H. juin.
365 Pmlmcidalîx, Schunk, L.,H., F.,ll1ig.,I). u.ui,¤uûx.
366 Pinguiualîx. T.,F.,l..,ll|.,Snhx.,Dup. juillet, inuit.
357 Prumlii, Tr., Illîg.,Dup. juillet.
368 Mnrprihli1,Tr., lllig., H., F,, Dup. juiu,juil·,¤¤iir..
360 Slnmmulii, 'l`i·.,Dup. juillei.
370 Urtiulix, Tr., H., Dup. juin, juillet.
371 Verlicnlix, Tr., L.,llIig., F., Dup. juillet.
372 Hyaliuulii, Tr., H., Snhrnuli, Dup. juiu, juillet.
373 Suuzluumlix, Tr., lllig., l-l., Dup. mi, umii.
37à Triuulix, Ti-., lllig., B., F.,Dup. juillet.
375 Polnmognlii/l`x·., Day., juiu,  
276 Nymphœalix, Tu-., Dup. id.

—- 105 —·
377 Fhmmealix, Ti-.,Illig., K., juin, juillet.
375 Pnrpunlin, Tr., L., lllig,, F., Day. mai , juillet.
579 Mn-xialix, Dup,   .·,.........
380 Dcwmxciilnlia, Tx-., Dnp. juin , juillet,
381 Quel-cana, llllg., H., Tr., Dup. juin.
382 Pnsinann, I..,lllig.,Snhmnk,H.,Tr. avril, ami.
383 Cnwzgnnn, H., Ti-., Dnp. juillet, août.
384 Amerinnnn, Ti-., Dup. juin,juillet.
385 Heyeniu, lllig , Ti-., Dnp, juillet.
386 Snliuua, llI.,L.,S¤lzx,,l:l.,T.,Duji. juin, juillet.
387 Caprennu, H., Ti-., Dup. juin.
388 Ponmnann, Scl·u~., lllig.,l1,, Tr.,D. 4 juiu, juillet,
389 Bnnnunninna, Y., lllig., Ti-.,Dnp. mni , juillet.
390 Fagann, lllig., H., Dnp, juin, juillet.
391 Chi-ysnnuulzellun, Ti-., Dup. mai, juin,
392 Perlellun, Ti-,, Dup, juin, juillet.

E93 Curnellh, L,,F., Illig., H.,T., [iup. juillet,
BM Tumidélla, Tr., Stcplicus. Dup. juillet,
395 Evonymelln,L·,F.;lllig.,H.,Tr., Dup. noût.
396 Pnggllu, F., lllig, H., Tr,, Dup. maux. avril.
Telle; sont lei espèces qui ont été prises, juxquâ pré,
seul, duunlux envimns «l'Ami¢nr. Nous uuwus le min de
tenir une nam znnté vlc nelle; qui pourront 1‘y reunion-
DUJARDIN.
 

. — — 107 —
Observation: surquebgnorvarütdsst movsatruo-
rité: nouvelles, tswuvér.1 dans kr urrondinmsom
de Laon, de Vervins si de Hwrozh wir Al. de lu
Fon-r, baromla Malsbocq.
Violu grundifons, D. C· M· Gay, prélenrl que le Wolo
gsondijlom ne dilîère du }’. Iricolor, que par aes rtipnles
dont le grand lobe, toujours très entier, ne prend jamais la
forme elliptique ou cvnlo. (Annales des scieuus naturelles,
1··. série, t. ZG, p.23'l). Le Viola tvicolor, n’a des stipulea
1 lobe terminal entier que dans le hsut dea tiges des
variétés naines, (Ibid., p, 1%].
Je dois faire observer que je possède plusieurs échan-
tillons récoltés près Koeruy, purani lu Viola gvaadijlona,
qui , néanmoins, ont le lobe terminal de leurs stipulus
ovule et lobe.
Piospiaallo oaonniais , Nobia. (Annales des ne-ieness
naturelles, 1-*. série, t, 9, p, 378.—Provlronie de la flore
des arrondissernens de Laon, ele., p. Sl ). Cetm varieuâ se
trouve aussi i Longueil, près Compiègne. J’ai acquis, au
reste, l'intime eonviction qu'elle n‘cstqu'une rnodiücation
dz Perpèoc due i ls nature du sol. Dans toutes lau localitls
où je l’si observée; le sol etuit très-burnirleet fort ombragé.
Dans l’ui·mndissemenl de Vervins, elle remplace l’ei-peee
qui y manque complètement. On la retrouve dan: les
nrrondissemens d’Ai·sas et de Saint-Pci, et sans doute aussi
dans le département dn Nord. Am: souvent, les feuilles
supérieures ont de petites folioles.
bibonotis enontono, All. Tai olneuvé, eu octobre 4B39,
àCharleniont,psèsGivèt,où cette plante cstfortoonimune, `
deux variétés remarquables. Dans la première, plusieurs
omlielles fécbnppent de l'oinlzelle ordinaire, de sorte que
l'on pourrait la nommer bimnballuao. Dans la seconde, lu
plupurt dei ouibelles unissent du collet de la moine.
Sevoglioluriu uquotico, li. V. ll. S. oppsndiuululu,
Ball:. V. D. Flore fuoo connu. Nolsis, .l'ai tmuvé cette

—- 108 ~— .
uounariété, i lleurs uouleurde clnir, un plutot, d‘un
jaune légèrement entremêlé de rose, entre Truely et Saint-
Aubin, czinton de Goney—le-Château,
Linavin culgnrù. Besl. .l’ai observé, le20 octobre lS39.
i Saint-Nieclonprèn Kevin, et B Chzrlemont, pates Givet,
deux monstruosité: encore inédites. Dans la première, la
camlle toujours i deux lèvres , est terminée par trois
éperons dont les deux latéraux sont plus petits. Celle de
Claarlemnnt, est surtout remarquable par les appendices
bisasue et diversement contonrnéx qui entourent mn
éperon.
Kocb , en admettant comme espèces les Amsyolir plus-
niam et cuwltu de Lumarels (Denhdla. Fl. H. 436), fait
·ti·è4·l:ien observer que la couleur seule établit enlre eux
quelque diüésenoe. Mais, comme on trouve aux environs
de Montpellier, disent MM. Aug. de Saint·Hilaire et de
Girard, des individus où la partie inférieure de la camlle
est bleue, tandis que le reste est muge, il ut clair que les
deux plsntes doivent être réunies. (Annales des sciences
nalnrelles, 2•·, série, t. il, p. 96). Lu variété à Ileurviu-
lette, que fai observée entre Autbeny et llumigny et A
Monidée (Ardennes), est done comme je le pensai , une
[orme transitoire bien digne de fixer Fattenlion des notu»
ralistes, (Prodrome dela flore des arrondisseniensde Laon,
etc., p. 51). En elïet, cette variétéencore inédite. remplace
dans les deux localités cidessus mentionnées l'A cuvrulen,
qui y manque eomplètement.
Phwtex du province: méridùmaku olzsewéu en
1830, d Rwîn at C/un-lsemu.
. Heliustkewsuos Cu mm , Dun. Le long de la rampe par
laquelle un monte l(1l.urlemont.—llyper€:«na evenem-
lavium, L. Ses rochers, i Kevin.- Smecio rnolicus,
lleitol. Entre Fumay et Givet, On ytmuve aussi i Char.
lemont, le Clngrorwso Linasyvù, L. Dans mon pmdrouie,
ps 29, fai indiqué par erreur, le S¤.v€[vugnAiroon, Marr.
A Mont:-rmé, c’est le Saeüfngn Stnibergii,Willd., que
]‘y ai olisewét

— 109 -
ï¥l®î¥@
SUR LE l)ll1llY0llYClîS URTICM FlllIiS,
LE PBZIZA FIJSARIOIDES BEBE,
Lns à ls Sérum de lu notion dv la Saciéll Limidsnne du
nord du la Pronos, pour Iüzrronzliusmnnt allbbxuilla,
Iv
.G»· ./é. '6'Jïm as @Lo·«···eGw«»«.
 
La simplicité de Yorganisation des etres placés nux
derniers échelons de ia série des especes composant le
règne végétal, laissa souventde lïncertikurle surleurnléter.
minslion exacte, et en init un ecueil ou viennent échouer
lerplus habiles naturalistes. Ce n'¤stqu‘à la suite de lou-
guex observations, aidé par un heureux liasaivl , qu`on
parvient quelquefois i reconnaître que des pmrluctions
élevées nu rang d’espèee, comme on l`en\end generale.
ment, sont encore dans un 'etnt impurfnit, susceptibles,
avec des eiwonstanees favorables, vfotteinrlre une org;.
nisntion qui permet de les classer cl'une manière invn.
rinhle. On Mgnrde, en botanique , l'ê\re muni d'org¤ne¤
iructilicatenrs développés, comme éunt: psrvenu à l'etut
ds perfection ; il semble que ce soit là la dernier clfort
lle le nature; que la reproduction assurée, elle n‘nit plus
qu') se reposer.
S`ile1t fnci le de reconnaître nes organes ches les plnntes
pbmerognmes, il n'en est pas de même dans ln nombreuse
classe dacryptogumes. Ln petitesse tles spores ou gongyles,
leclivewité de leur forme, les places viriees qu'ils oc-

— MO —
cupent, les rendent souvent trèseliflicilu `a olrserver. La
plupart de ces végétaux ont, comme ceux d'un ordre plus
élevé, la faculté de se reproduire par la simple division
d’eux-mêmes , avant d'svoir atteint tout leur dévelop.
pement; avec cette diiïérence que dans les phanéro—
games, quel que soit l'5ge de la plante au moment ou
r’opî>re cette division , elle conserve toujours ses princi-
paux caractères; tandis qu’il en est tout autrement chez
les végétaux cellulaires, qui peuvent, suivant les eircon»
stances , subir des métamorphoses telles , que sans des
observations minutieusement suivies il est impossible de
ne pas croire que certaines productions décrites Zi dil]`é»
rens âges, ne doivent pas être classées dans des genres qui '
paraissent n’avoir aucun rapport entre eus. V
Permettcrrrnoi, Messieurs, avant de rapporter l'ohser·—
ration qui fait le sujet de cette note, de citer- quelques
exemples qui ont de l'analogie avec elle, et qui vous
feront voir combien l'erreur est facile dans la elassitica.
tion des êtres placés a Yextréiniué des règnes organisés;
ils vous montreront des cryptognmcs, principalement des
algues, considérées comme espèces , quoique dans des
circonstances données, elles puissent prendre un rang
plus eleve dans la série végétale, si Yespèce, comme on
l’admet généralement, cst l'a«irmbla der individu nav
blabla: ui rr perpétuent ler méme: par la œpvodevüan.
Une dissolution de matière organisée , en quelque
petite quantité qu'elle soit, donne naissanco is un mu-
cilage on d`.ilrorr\ on ne découvre ni globules, ni lilarncns;
pcu après des globules incolores apparaissent au rnilieu
de cc rnncus et forment le genre Uryprocacour. L'enve-
lnppe muqueuse tlisparait-elle? Les glulrules sont-ils
colorés? Le genre Prutococeue Agard snrvientr Si les cir-
constances permettent ii ces globules colorés de s‘allonger
en tilaniens, soit par juxla position,suit par une croissance
laxérale;l(ntzing, E qui nous devons ces observations,
penche pour la prernière hypothèse; on voit surgir le
Cuoferm tanenrlmn, lequel, à son tour, se transforiners

4 Ml —
ea une algue d’un ordre plus élevé, par la réunion de
ses filamens disposés parallèlement et soudés en mern»
binnes lines superposées les unes aux autres, et renfer-
mant enlr`elles des spurules dispersées sans maire: ou en
a lait le genre [madame. Mais si les globules du Crypte- '
noaa: restant iueolares, s’ullnn;,·ent en lilanxens, ou verra
miître le genre Hygmeroeir, ou, suivant le milieu eu ils
setrouvsrout, le plus ou le moiustle lumlèredont ils
mont frappés, le degré tl’liutnillité qui les atteindra, des
Leptmnitus, des Chnmunsmn, dm Pulmella et même des
Osrëllntoria. Ce genre Cryploeoceus peut drum se métae
tovuplioser en six autres, selon les eireonstances Nous
avons vu le Pmtosoemu devenir le Covtpnm mtnrima;
tlpzut aussi donner naissance au Pmmrlia paristino,
i ne liehen si commun sur les orlsres et sur les murs :
nl':»utres luis il se tronsfonueuu en Pmtanema qui lui.
même préeètlera souvent la formation des mousses.
Kutsing cite encore le llougeutie genupsns qu’¤n peut
suivre ilepuis sa nuissaneejusqnxuu moment où il répand
xls vporules desqueller il renaît: qvfvn wit, lt7rsqu'il se
lmuve hm-s de l'eou et au moment de la enpulatiou,
émettre de toutes parts des exeroissances mamillaires
pu lesquelles les lilameus se soudent les uns aux autres,
lle maniere à présenter un tissu eelluluixe régulier, de
vérilalnlns (rondes dans lesquelles on remarque des fruits
'ormes parla reunion des mages de spovules Ce dernier
état, regutlé par Kutzing onmme l'ét.»¤t parfait du Mou- .
gratin genujlrn, a été décrit suus le nom de Rieeia _
tryslulline. La première de ees prerluetiens est une
algue qui, reslnut dans l’eau, ne eluauge point de nature,
yme par tous les degres qu'ent coutume de suivre les
Zygnevnu genre trèsaoisiu . et se perpétue semblable a
elle-même pur la repror1uetion·
le [lies-fu orywsllinu, pris séparément, fait partie des '
hépatiques, tîunille lxeaueuup plus élevée dans la série
végétale, donne des fruits qui probablement reproduisent
des lliuio; aucuns observation directe ne vient, ilen

vrai, 3 l'appui de cette assertion, mais on peut la déduire
par analogie, ses congénères se propageant dela même
manière. Des sporules du Illougsotio naitront des algues
qui pourront se uansfonner en hépatiques; mais les
Ilieeio ne s'al>ais·seront plus à donner naissance à des
algues. Élevés au rang d'hepatique, ils reniemut leur
origine et dédaigneront de perpétuer une race semblable
) celle d’oii ils sont sortis.
Un seul fait prix dans la famille des champignons vien-
dro prouver encore combien, en cryptogamie, il est'di1`ii·
cile d’eviter ls confusion des espècess
A la tin ilu siècle dernier, un botaniste vit sur un mur
plàtre, de nombreux Éilaineos rayonnant autour d'un
petit roi-px sphérique, solide et tomenteux , dans lequel,
hl'oi«.le «.l’un corps nnnplitiant, il découvrit une (ine pons-
sière ou romance (suivant l'<¤l>aervalcur). (Yetait dès lors,
sans aucun doute, une espèce bien earactérisée ; on lui a
trouve quelque ressemblance avec un Lycoprrdon, ct
Sowerby, dans ses English fimyë, en a tait, en 1799, le
Lycopordam mdiutuv».Vingt·«luatie sm plus tard, M. Des.
manières, observateur consciencieux, un de nos plus sa.
vans eryptugamisles, n jugé avec la sagacité qui le distinr
gue, qu’avant d'a¤.lupter deiinitivement celte espèce, il
était nécessaire ale la soumettre i de nouvelles investi»
gations. ll eut le bnnhenr , en 1523 , ile la voir naître
sur une paroi de la maison qu`iI habite près de Lille. Il
nrmsa le prétendu Lycopudon, suivit avec attention mn
développement, et nc vit pax, sans une grande surprise,
'plusieurs individus se trantormer au bout de quelques
semaines en un véritable Ayoriu, section des Copines,
auquel il a imposé le nom de mdiana; les autres se des-
séchèrent sous leur première forme, Si un observateur
moins attentif avait rencontré ce champignon à Fetat
partait, il l'aurait certainenicnl décrit sans se douter-
qu'il eût devant les yeux lc Lycopordon de Sowcrhy. Lo
même espèce aumi!. alors été inscrite dans les fastes du
règne végétal, non seulement sans deux noms distineh,

— M3 —
mai: dans deux genres éloignés l`nn de l’sutre etsneme
dans deux familles dillerentes.
Cepréarnbule peut nous aider i lixcr notre jugement
nu les productions faisant le sujet principal de cette
Les tiges desseclsées de l' Urlims diuiou sont très-souvent »
wuvertes de tâches orangéea, qu’à l'oeil nu on croirait
semblables; cependant en les examinant î l’aide d‘une
loupe ¢l`un gs·ossis\sement moyen, on y remorque déjà des
vlilïérences notables: sns· certaines tiges les lûclses sont
oouvexes, sur tl’autres elles sont creusées en soucoupe et
ordinairement <\’une couleur plus foncée. Observées au
microscope i un grossissement de 500 diamètres: la
première paraît composee entierement de Elamens
semis les uns canlre les autres, dicbotomcs, articulés;
lu articles allonges, ceux de l'extienai!é tronqués, se
nlétacliant facilement pour jouer le rôle de spos·i«.lies§
ls seconde atïre toute l'or·ganisation d'un Puixo; des
thèque: contenant lxuit sporidies, entresnêlees de para-
plsysex renüées à l'exts·emité.
Cesdeux cspèccs se trouvent tantôt séparées sur des
ügu sèches uliiérentes , tantôt entremêlees sur la même.
Ayant probablement une origine commune, elles ne s'é·
lomuent l‘une rle l’auts·e que par des causes qui nous sont
iuwnnnues. Confontlues par tous les auteurs et classees
dans plusieurs genres, elles ont été snal ou imp·—n·l§itesneut
dtcriles, ]usqu`a ce qu’;n 4835 Berkeley le premier,
In Mag. nflaul, und But., cul Lp. A6. lab, 2, fg,
B, ait se-paré le Pains famgiuidu du Fsuurium trs-
anllaidn des auteurs Je l'ignoi-ais en juillet 4839,
lnnque j'ai présenté le Praim funsriaidn comme une
espèce nouvelle: Berleley ne la citant pas dans ses
English fuvsgi, publiés en 4835, je n'avais aucune raison
decmire qu’il en eut parle antérieurement; M. Desma-
lièies s bien voulu sn’en donner connaissance. J‘ignora
même cequ’il endit: lssllug. o[Zoal.midBaL.n‘ayant
ylwousulter cet ouvrage peu répandu en Prsncc.

— 44/A «
Persnon n classé oettc production dun: le genre Zïe-
msllu, en srouunt toutefois qu’elle s'en éloigne p.n· ses
lilamens druétr et pnmllèln. Greville, en 4823, dans sn
Flore cryptoguiniquo (Ecosse, et Friu dans ron systema,
en ont 4`nit un Fnruriusn dont le curnctère est d'uroir les
sporiilies simples, acumineer, (uniformes, un peu oon;-.
l1ee«,(Voyer fig. 6 imitee de Gréville].
M. Dumsxiereu plantes cryptognmu du nord de ln
Fnnce, cite Greville en ajoutant: u Les rporidies de
~ cette espèce sont si allongée: , qu‘e1ler ressenrlileut à
r des [lumens. »· J`ui vu souvent ces lilumens tronquer
aux extrémités, nruiu je n‘ui point été assez heureux pour
rencontrer les sporidies 4'miformes, aouminees , légîov
ment eonrlrées, ligurdes par Gréville. En olmervont avec
un hon mycroscope et à un fort grossissement, desiudi.
riilus entièrement développés, j‘oi toujours remrrqué des
iilrmcni dichotomes , urticules, tels que Oordu les a
tigurés dans res [conn /«nguru•n. publiés en 4535. ll
range cette plante dans le genre Ducryunnycu qu'il u
rnoditié de maniere â circonscrire plus nrturellement les
upècer qui le composent.
Duur Peut ou se trouve actuellement la soienoe, cette
production doit former deux especes distinctes, et peut.
être trois, si l'on admet le Fosurium de Gréville, qui
nerout classées dans des genres et même dans des ordres
d.iB`érenr. .
Je n’en resta pas moins convaincu qu`elles ont la même
origine, que le Pssiru furorioidar si atteint le degré de
perfection dont oetle plante est susceptible, et que l'rulre
est un ehtnncrmrl dûî une muse qui me reste inconnue.
Pour faire psrtager cette conviction , il (undnit des
preuvu qn‘il rn’est impossible de fournir, et que ln diiïi
culte de suivre dans ses diiérentes pluies, la vie intime
d'un être aussi petit, ue me permet pas de conserver
Yeepéronce d'ohtenir. [Tailleurs ou ne pour-rnit, sans jeter
Is plus grrnde confusion dm: l'étud¢ de quelques parties
dela oryptognmie, réunir ler espèces d‘nn ordre élevé

I — M5 —
svec celles qui, partant d’un rsng inférieur, leur donnent
quelquefois nsissnnce, puisqtfelles peuvent se reproduire
tepnsmm.
Les olnervntions de Kuhiug font voir des productions:
'·pouvnnt se perpétuer semlslshles à elles-memes et qui
cependant, dans des eireonshnees donnee: , se transfor-
ment en espèces plus linut placées dans le règne végétal,
lesquelles pourront aussi se reproduire sous leur nouvelle
formel
Ces hits viennent K l’sppui du système de Lsninmln;
ilveut qn`nvec du temps et des circonstances hvorahles,
la êtres puissent ehnnger de nuture , s`éle·ver dans ln
lérie des règnes orgsnisés en eouxervnnt, par la repro-
duction, la position qu‘ils ourout scqniser
Des observations ultérieures permettront prohshlrment
un jour d'¤ppliquer cette théorie nu Ducvgomyu: etau
Prsiru des tiges sèches de l'ortie , et de prouver que ees
deux espèces ont une origine commune.
ln Mag. oflool. und Bot., vol. 1, pi A6, tsh. 2.
àinilù , gragurin . urovaumallis , glubro , auvuM€¤·
rubn, oupulù, plana-eonaoriu, wulibw.
Cette espèce, d‘uue condstance molle et presque géls·
tineuse lorsqu'elle est humide, devient dure et cornée
en séchant. Elle présente des petites coupes glulares,
mugeorsngéeu, ovules, irrégulières en vieillissant ; leur
plus grand diametre stteignsut à peine un millimètre.
Souventrangées en séries longitudinnlcs. Elles contiennent
des thèque: entrcmélées de pnrnpliysu et dans lesquelles
on trouve liuit rporidies, ovales linéaires.
Se reueontre principalement en mars et en nvril sur
les tiges sèches de l’I7rtieu dioioa.

— M6 — '
nmuannm muni, run
Cordn, lconu Fnngnn·uÀ, p· 32, L XIV, Eg. M3.: '»
Erunnnpuu, nlangnlun pnnleinntuu, aurnmliueun, nnxbggl
Iabîmuun , uninuhnx , intun fibrunun. Flwd nanurganlaû
dichulumi, upcnli, npm-6: oylindrioin ulrinque hun-
uulin, pelhwidù, imnqunlibun, (`mrd. ’
Forme de petin tubercnlen, mngeenngén , ovales ,
irréguliers, gelatineux, sonnent cnnllnens , nfecmnt des
séries longitudinnlzs ; ënlfuisunv, par la deuicaüon. Cum-
pcnés de lilamens drain , diehulannes, septén , les nrticlu
allongés, ceux de l'exh·émité sa séparant en nporidiess
I»on·sqn’0n l’ubsei·ve i l’œil nn, il ex! facile de le oon.
fondre avec lc Pmim finmnùidan; sa couleur ut cepen-
clxnt ordinairement un pen plus claire,
Tn·ès-oannnmnn, presque tnnle l'année , rnr les tiges
sèches rle l'I/diem diuicu.
1, Pexiu funriuides et Dacrynmycea nrti•2.—Grnnde\nr
naturelle.
2. P. fnsarioides, — Grnssi.
3. Tlnèques et puraplnysex ‘|.n·ê|-grouîes.
6. Thèquu his-grosxies.
5. Ducryamyou nrtiez, — Imitéde Corde.
6, Fnsaninnn urlicz. - lmilé de Grévillc.
Non: devons cu densinn 1 lbblîgeannc de noire hono-
rable collègue, Ms Picand, qui s'eAL usuré de Pexactitude
de notre oluernnüun. I `

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mmènsè nav Google

—-· M7 —
UINFLUENCE DE LA NATURE DU SOL
n nnnmvnol un v·6¤trA¤x»
dévmmlrta par la véglmtùm des amsimm ds Lann . ak
Vervins, de Rucray et de Giant.
in A. DD LA PONS, nnou DE MELICUUJ, Mlmnl
 
Funnlùm ualmiru (chum: uorbumxth granîlu), nn-
plnzda nuuvnut par un bmw du grh au du nbln.
Thnliclrum minm, L. Tnesdalîn lepidium, DC.
'Anemone lznlutilln, L. C. Cochleurin mnnmcin, L.
A. 1 lvutrm, L. C. Camelinn xntivn, Cu-nutz.
Helllbonu viridin, L. K. Alysxum cnlyninum, L.
Nigelln nrvnmiu, L. Hzlimlhemum vulgnre, Gœnn.
Acln spiuh, L. Vin]: hirw, L
Bcrberi: vulgnrix, L. Rewdn ïhyleuma, L. K.
Papxvcr hyhridum, L. R. lulec a, L. C.
Funurin pnrvülum, Lam. Polygala vulgnris, L.
F. vnillnnlii, Loin. Dînnlhux pmlifer, L.
F. media, Lois. D. Cnrlhnsînnornm, L. '
F. naprnnlnh, L. D. atmrnhens. Alliau.
Siuymbrinm mphia, L. D. dehnidu L.
. Arnbù himxn, Scnp. Sxponnrîn nlàcinnlix, L.
Turritig gluhrn, L. S. vnonnria, L.
Denmrin penkaphyllox, L. Silene utiles, Sm.
Euyximum nhdmnthoidzs, L. S. nnhm, L.
E. hiennifulium, L. S. camion, L.
Nalîn Inniculnfa, Den. làychnis dnicn, L. C.
Ind; hncinrin, L. olmîenm umbellnïnm, É.

- MS -
Aremria xegemlin, Lnm. Cornu: mamnla, L. C.
Linum tenuifulium, L. C. Loniccru xilnslgum, L. C.
Gemnium sanguineum, L. Rubia tinntnrum, L.
G. pmteme, L. Gnlium divaricatnm, Lnm.
Genislu lin¤\mia,L. G. nnglicum, Hnrh.
G. nfiluli.1, L. Asperula ai·ven '¤, L.
G. pi osa, L. Dipucns pilnnu. L.
G. angliea, L. Scnecio nemnremis, L.
Dnanis mtrix. L. C. Aster nmellua, L. C.
Galegn oflieinnliu, L. Erigemn canndenne, L.
Trifnlium un-intum, L. Con uxqnnrrou, L.
T. nchraleucun, L. Innlï heleuium, L.
T. monmnum, L C. I. mlicim, L.
Iutru nllnx I c h Ilm L. I. un-mu-, L. G.
Gamgilln vnï-ÃJÈ y ’ Gu:lP\nlinmlu!eo·dhnm, L.
Omithopns pzrpuxiiluu, L. G. dmicum, L.
Onohi-ychin supinu, DC. Artemizin campem-is, L. C.
Orobux tubm-asus, L. Calendula nrvensis, L. G.
0. niger. L. Dnopordum mnnuhmm, L.C.
German pudun, DC. C. Snlybum mu-i.mnm,G«znn,C.
Spirru filipemluln, L. Carduus pycnocephnlns, L.
Ruban nxaüüs, L. C. Centaure. whtimlin, L.
Snrbns aria. Crantz. C. Hypnchœrin ghhra, L.
~ S. tm-minalin, Cranu. Tnnxanum lzvignum . DC.
Gnolhern bicnnîx, L. Clmndrilln jnucea, L.
S¤mpervivumm¤nmnum,L. Luctnea nligm, I.,
Plnlyxpernum gn-andillamm, Luctnm virnsa, L.
M. et K. Trngnpagnn major, L.
Cancalin dnunoidca, L. Juione montana, 1..
Toriliu anüizisannn, Gmrln. Pbyuemna spicatnm, L.
Selinnm cu-vifnlin, L. Prumntnnarpnu Iiyluridm ,
Pimpinella nigva , Willrl. lflnérit.
Lnxcvpilium gallinnm, L. Cxmyannlz medium, L. (I.
Mlmnanh lilmnnxis, L. Vnccmium m rtillnx, L.
Sexeli glnucum, L. Pymla mtu nàiolia, L.
S. mnnlanum, L. Anclepiax vinceloxicum, L.
S. mnnum, L. Gentinnn crncinta, L.
S. elatum, L. G. germanica, Willd.
Funniculnm vulgare, Gavin. Chlnrn perfulian, L.
Bnplcvrum falcatum. L. C. Pulmounrin ofûcimüz, L.
Cuum buIbucuIznum,Knch. Anchuu iuiiu, Ren.
Conium maculalnnn, L. (2. Asperngu pxvcumheuu, L.

' - HO ..
Phynlis nlkelengi. L. Daphne meœrcum, L.
Alropa bellmlnnn, L. Thusium inlerm¤diuin,Snlu·an·l.
Datum xtrnmonium, I,. G, T. huinifuxum. DC.
Hyoscynmus niger, L. Orchis udm·ati¤inn, L.
Verhascuiu nigrum , L. et 0. usmlntn, L.
pl. var. 0. ximin, km.
V pulverulcnlum, Kit. 0. militarh, L.
Linaria Thuillicri, Mér. O. fnsm, Ja .
Lnlriah, DC. 0. galznhi,  
Ornhannhc npum, Thnil, 0. pyrnmidnlix, L.
0. epilhymum, HC. Uphrys xnyaden, L.
D. clatiur, Sultan. 0. uranil'eu·u, Smith.
0. cœrulca, Vil!. B. O apifnrn, Bud;.
Euphnsia lulu, L. C. Epipuctis rmdifloru, Gand.
Salvia pntnusitx, L. E. micmpiiuylln, Haliin,
5. miams, L. Limadorunu u.borLivum,Sw.
Ajugn chamœpitys, L. C. Iris pumilx, I.,
Tencrium botrys, L. Asparugus oiïicinuliu, L, C.
T. chamœxlrys, L. C, Convallnrin pni_vgnnnLum,L.
T. munlanum, L. (J. Mîgrnnlhemum bifolinm ,
Lsouurux curdinm, L. C. _
Mnrrubium vulgaire, L. Phnlangium Iiliagn, Schrnh.
Bnllnln nigru, L. P. raxnuaum, Lam.
Shchyn alpina, L, K, Suiiln Iiiîolin, L,
S. recta, L. Mumnri rnuosnm, Mill.
Nepela camria, L. Ornilhngnlum umbellntuni,
Thymus anynou, Chir. L. C.
Pruuclln graudiflnrylacq. C, Allium sphœrnoephalum, L,
Giobularia vnlgaris, L. Carex arenuriu, L. C,
Staline planlagin ~ , Will. G. C. huuuilia, Leyi.
Plnntn u amnnrin, Kit. C. Melica ciliuln, L.
Euphmîiz gnardiana,.|a«>q.R. M. mnulunn, Hudn,
E. cypnrissias, L. C. Kœleria crishma, Pan.
Formation nrzmulu anni-•u»·¤ry€Iauu.
Auemnne rauunculoides, L. Papaver dubîum, L,
Adonis œslivulis, L. Cnrulnmine hirsuia, L.
Hzllchnrux viridix, L. C. Nadia puiiculata, Den.
Actœu spicala, E., Thlaspi pariuimtum, L.

— 410 -
Cnmdinn ntîvn, Cnnu. ‘Lnnîcern xilnntzum, L.
Heli¤m}mnumwu|gzne,G<zrux. Gnlium Bocnoni, Alünn.
H. pilnsum, Pern. Dipsncnx yilnaun, L.
Pulygzla wsspitnsa, Pen. Tunsihgo pzmxiœn, L. C.
P. anstrizca, Grant:. Senecin serrncznicm, L. C.
Dianthnuûarthuxianurnm, L Gunim squm-rom, L.
Snponaria vaœarîn, L. Pyrechrnm carymbuxnm ,
Sngina ereela. L. C. Willd., K.
Aremria segelalix, Lam. Cirsium en-iaphorum, Swp.
A. seuoea, 1'huil. Tngnpogon major, L.
Impnlienn nnli-tangere, L. Phyieumn spicamm, L. C.‘
Iïlu. enmpœns, L. Primmtomrpnx hybridux ,
Genial.: tincwrh , L. L'hérit.
Onnnis hircina, Jmq. Pyrnh mtnndifolia, L.
Lnlh nu hh-xutus, L. Gentiana gen-manica, Wîlld.
L. tuïnrnsns, L. Hyascyumns niger, L.
Rnhux idœua, L. C. Atrnpz helhdona, L. C.
R. Inmentnens, Willd. Verbawnm phlumnidzs, L.
Alchcznilln vnlgnin, L. C. V. nigrum, L.
Snrhux lntifnlin, Pere. V. alnpecurnx, Thuil.
Ribes rnhmm,   Digilalin purpnren, L. K.
Chrywnpleninm opponiüfœ I inzrin xlriata, DC.
lium. L. Orohanche epythymum ,
(I. nllzrnîfolinm, L. DC.
Platyspernum grnndillm-um, O. elatîor, Sulmn.
M. et K. 0. cnernlen. Vil!. C.
Gancnlis dnnnoides, L. Luthnm sqnumm-in, L.
Selinnm canifnün, L. Lysimachin nemomm, L. C.
Pimpînella nxonensin, mv Pulygmmm bînwrn, L. C.
bis, C. (1) Orchis nimia, Lun.
Cnrnm eani, L. C. 0. miliurh, L.
C. bulhucastanuun, Koch. O. [nm, Jac .
Trinin henningü,M. et B.R. O. galeutn, DE.
Gnnium macnlatunw, L. Ophuys mymles, Jacq.
Snmhncux nczmnsn, L. C. 0. upxien, Ends.
(47 Voir le Pmamne, y. ai, 42 Aunalen deu miam: nnurellu,
nouv. uézie, mm. 9, p. 375. — .1'¤i unuvé, depnin, cem plmw I
Lnnpnîl, pré: Compiègne.

U. nrnchnitu, Hnllm. Luzuh mnltillora, Lcjcuna.
Epipnctis gxandillnrx, Gand, L. pallcmens, Whllwg.
Leuœium vemnm, L, L. maxima, DC,
Galantlnu nivnlis, L. (Lnwx divin, Ends.
Mayanthzmnm bifalinm , Brin vii-em, Lam.
DC. K.
Fammtôun mkiatawu.
Viola canins, L. Genistu Iinctnria, L,
V. b. V.m-icmarnm, Sclzrad, G. nagittnlis, L.
V. c. V. lucomm , Robin. G. nnglicn, L. C.
V. ruppii, Allîan. Ombus tnbemaux, L. C.
\'. riviniana, linhb, Primus iniilitia, L.
V. lanlca, Sm. . Potenlilla mnesnenu, Ben.
V. I:. V. xtagninn, Kit. P. inclinata, Vill.
V. lnlea, Ends. C. Alchemilla vnlgnris, L. C.
Polygala vnlgarix, L. Alclnemilln la bnda, Aut.
V. D. ahlugilblia (P. mnara, Pyru: bullwylleriana, DC,
Desv,) Sedum sexangnlare, L.
V. c. P. angnstîfnlia. ( P. Saxih-ag; »1¢mb¢rgii,Wi||d(i)
mnnspnliana, Vill.) Szlinum c.u·vilblia, L.
P. uxyplcra, Ruhb. Pimpinella uigrn, VVild.
P. xerpyllacna, Wcihc Sambucus racemoiaa, L.
P. amnrn, L. Gzlinm sylvestre, Poll,
Linum rudinla, L. V. b. montznum, Vill,
Bypcrîcnm dubium, Laux, Scabînsnlncida, Vil].
H. œpens, L, Senecio surrnccnicux, L. G,
Ulcx enrnpœns, L. Amina montana, L. C.
15:8, elle irai: en plrinn Irncmîcazian, pruqun mum wa (anima
jenna nn Fayml. Imnvèe qwuuprù du llalmuil (Belgique)-

Cl¤ry|antl.1cmnm leunxanllne- Kbînantlmx nngumifolins ,
nmm, L. Gmcl.
V. b. monlnnnm, Willd. Lnonnrns nurdiam, L.
Gnaplarnlinm dicicnm, I., C. Galcopsis ochmleucn, Lam.
Cenlnurca mnnlann, L. Stachyx alpins, L.
Hierncium pellelcrînnum , Lysimaclxia ncmomm , L.
Mér. Plnntngo lancculutn, L.
H. sabamlnm, L. V. b. Imnnnwsa, Guép.
Jnsione monhann, L. V. c. alpin:. Gand.
Phyteunm spicnlunu, L. llunwx inlcmicdius. DC.
Cnmpnnnln ccrviimria. L. iEpipactis·cnxi[0li.¤, Sw.
Vaccmmm myrtullus , L. C. Convnllann vcrhcullntn, L.
Pyraln minor, L. Mnynnlluemnm liilblinm ,
P. ratumlifolia, L. UC. (L.
Erica tctrnlix, L. C. Luzula maxima, DL].
Myosotis Xulca, Pers. ;L. mnltillnra, Lniznne.
Dngimlix pmpuim, L. C. L. pallcsccns, Whlhg.
V. b. (lor: albn, Vnill. C. iAgrnstis rul.u·n, DC .
Omhanchn rapnm, Tlmil. Futuna c4m·ulen, DC.
Melnmpyrnm xylvatioum L. V. b. M. liltmualis, llnsl.
- ` *r»i«.1;« aenummx, P, amv.
Faramtiun oalcaiu (valaain Mir au gris}.
Hellnlmms fœlidus, L. C. V. lychnilis, L. et sn var.
Amhis lmirmlz, Scnp. Digilnlis purpn1·m, L.
Tnrrilis glzbra, L. D. lutza, L, C.
Heliznthcmum \·n1g.¤m,Gm·tn. Salvin prawnxis, L.
Sapnnaria uilicirmlis, L. Tcucrium lmtrys, L.
Silcnc nutnns, L. T. chamœelrix, L.
Mlumanta libnnolix , L. Galnopsix nchrnleucn, Lam.
Buplevrum îalcatuxn, L. Slachis gnmmninn, L. C.
Clwysnntlwmnxn xcgntnm , 5. alpin:. L.
1.. c. \1>»;.m1.«x1sca·.«1a.,1.«;,
Arhcrnisia nlxsynllninm, l.. (Les Priwaln manquent nn.
A. nnmplvmxulu, Vil]. C. pris de Rucrny).
Onaporxlmn ucunlhinm , L. llumux ncntnlus, L. C.
Klnmpanulzu medium, L, ·l\uxn¤ sempervirens, L.
Asclepiax vinceîoxicum, L. Klinphnrhia uyparissiax, L.
Verlvawum tlnapsux, L. Iüamxrluum lcndigunm, Gand.
V. nîgrnm, L. et ses ur. ;

— 123 -
Ranunmlus lingua, L. C. Erin: iutrnlix, L.
Callha pnluxtris , L C. Gcntiann pneumomnths ,
Nymphma nlba, L. G. L. C. .
Nupluar lukna. Smith. Erythmua pnlchdln, Prim
Dmscrn mlundilulia. L· et xcx var.
D. inkermcdîa, Mnyn. Menyanthns trifnlînta, L. C.
D. anglica, Hnxls. Grnhula ulliuinalin, L.
Pnrnanin palnulrix, L, Pinguiculu vnlgaris, L,
Elnlinc hydmïiper. L. Utriculnrin vnlgarix, L.
Spevgnln xnbu uu, Swnrlx. ll.in!e1·m¢dia, Hayn.
Trifolium nwnnnum, L, Pedicnlarix pnlnsuiu, L.
Lotus xiliqnoms, L. P. sylvaulicn, L.
Lntluyrus pnluslrls, L. Teucrium xcurdinm, L.
Comm-um palustre, L. Sculellariu gulcricnluta, L.
Epilabium palustrc, L. Anngnllia tcnclla, L.
lsnnrdia puluntris, L. Samulus valerundi, L.
Hipynrix vulgnvis, L. Rzmex hydmlapathum , Hudx,
Mynnphyllnm spimtum, L. Bnluln puhesœns, Elxrh.
Callitrinhe nutumnnlîs, L. Salix rcpmns, L. ·
Mnnlia fontam , L. Bntomux umbellnius, L.
Peucerlgnnm paluszre, Munch. Alisma plantage, L.
C, A. 1·mum:nlm«.\u, L.
Clînantlne üslulasa, L. Szgîlnwin sagimziblîn, L.
CE. Indmnalîi. Gm. Tâglnclxin pulustre, L.
(I. pimpinellnidcs, Lam. Pammngnlan, L. nliv. var.
CE. ycunedanifnliz, Poll. Orchis palustris, Jacq.
IE. phcllnndxinm, L. C. Dphrys manm·chi.x, L.
Siumlutiialinm, L. Mahnxis lacszlii, Sw.
Hzlomindinm immdalum , Epipantis pdusxris, Cnmlz.
Knch, Jnnnus aqunrmsus, L. ll.
H. repens, Knch. Luzula nivna, DC.
Cicuin viwsa, L. C. Typha lalifolin, L,
Hydrocntylr. vnlgarin, L. T. angnslifolin, L
Galîum spinulasnm, Mér. Spnrgminm mmamm, Hwdn.
\îinzrm·ia xpn\ulwfolin,G¤nel. 5. simplsx, Huds.
Semzcîn pnlndnxus, L. 5. naaaus. L.
Cirsinm nlemceum, Allion. .Sclw~nn¤ nig¤·ic.¤ux, L. C.
V. I:. Cnicns pnlmlnxns. Lois. Llzdmxn gzrmanmum , Snhrad.
Tammcum pnlnslre, DC. lâoirpus bœathryon, Ehrh.
Sonchus pn|u.stris, L. Eriophurum manila. Koch.

Csltln pslnstris, L. C, fsnillzs étroites très-conn
Vinh pnlum-is, L. C. mmm.
Drosun rntundifnliu, L. Mcnyantlnu Krifnliata, L. K.
D. intermcdin, Hayn. Pcdicularis sylvntica, L. C.
D. mglicn, Ends. Scntellnrin gnl¤riculaln.L.K.
Polygnlu uliginnu, Rclih. S. minor, L. C.
Elntine hydmpipu-, L. Betnla puhesccus, Ehrh,
Spergula snbnlnh, Swurlx. Salix rcpens, L.
Hypcricum nludnx, L. K. Potzmogctnn, L. div. var.
llamurum pnlustw, L. Nnmissus pseudo un-cissus,
Epiluhinm ynlnxtre, L. L. E.
Ixmrdin pnlustrix, L. Iuncns xquurrusus, L. C,
'Montin funtnnn, L. L snpinus, Mhsnch.
V. 11. muinr. V. b. J. uliginonm, Ruth.
Czrum vcrlicillatum, Koch. C.lLuzula nigrimns, Dzsv.
Hyxlrucutylc Vulgaris, L. L. nivca, DC.
Gslium pslustrz, L. Vâcirpus lnœnthryon , Ehrh.
V. b. G. debile, Des!. ‘IÈ1·i0pl10rum vaginnturn, L.
` Arnim monunx, L. C. E. pnlyslnchion , L. — V. I1.
Vncninium nxynoccui L. Vaillantii , Mér.
Erica Iztrnlix, L. C. V. c. mnnlaunm.
Genlima pnenmunnnlhc, L. Carzx cannsccns, L.
lfespèce rm-e : ls vai-. h
0I1E|vA1'wx. Les lettres C et K plncéu K la |I.\.i\·e de la
uyxwnymie, xigniiiunl minimun, mrs.
 

LA RliPR0llUC'l‘l0N ANORllALIl DES PLANTES
SUR CELLE DU CRESSON s
 
us rxvmnu stnntu nn LA nnumnnhx.
Découvert du 1**. au Ezlvril 1350, par M. C. Ptctutn.
Cette note n été lue successivement E la séance du 19
avril 4539 de lu Société ¢l'Émulati¤n ¢l`Ablxevi|le, ct i
eelle de la Sneiété Linnéenne du 13 juillet l8i\D· Vuiei
Yentmit du prneès—vt—i·h«1 de la séance du ll'! avril ile
tu somme «1*Ei···.1at;m.
t· M, Pieux-:1 lit, wus le titre ele Mulléplirulîtm du
Plantes, des observations June haute pm-tée philoso-
phique, et qui d’:«ilIeurs s'n]¤puient sur une étude
nppmtbmlie de la nature et sur des expériences toutes
récentes que lui-même n exécutée;. (•) »
Nus pt·t>ci:everhaux constatent de même cette leetuw
à ln session il’Amie¤s.

— 425 ——-
Ce dust que le ll) nuvemhe 1839, que M. Turpin
vint prier de ne (ait 1l'InstÃtut d'une mnniêru qui pau-
vnit laisser supposer que ce fnit étai! déjà acquisà ln
science au qn’il l’nvnit lui·mEm¢ découvert.
Dans tous les cas, M, Tnrpin reçut de moi la 30 avril
1839, par Yentremise de M. L.-C. de Bcllnval, une boîte
contenant des échuntillonx frais de cresson en pleine rn-
pwduclinn et une lettre dont le compte rendu pur l'ln—
smnt est une xqmdncüan presque littérale.
 

— l‘Z7 ....
HWTIB '
 
PRINCIPALEBIENT SIJK CELLE DU CREBSON,
 
Avant de parler de l‘ohjet principal de ce mémoire,
il ne sem pas inutile de le faire précéder de considérs.
tions sur les sondes de reproduction dejà connus ches les
plantes; cette méthode aura Ysvnntiige de eonduire par
grndotion insensible, aux faits les plus singuliers , sans
causer trop de surprise. ni faire naitre Vineredulîté. ·
lle mode universel et le plus constant par lequel les
plmtteue multiplient ordinairement, c'est ln génétnlion :
des ovule: sont t`éc0n¢lé.s dans les [leurs, ils se développent, ,
deviennent des graines propres L donner naissance Pt un Ly
nouvel être qui n'est, en dernière analyse, que La com
iinunlion de ln plnnle—mî:t·e.
Celte vérité apparait dans tout son jour, si l‘on admet,
avec les pltyxiolugistes modernes, que lcs grnines sont de
véritables bourgeons développés dans Ynisselle de feuilles
averties ou snodiâées de diverses manières,
Nous ne nous étenclrons point ici sur cette tliéosic qui
enleve I1 la graine tout le merveilleux dont elle semlilnit
ieutourer. Elle n'e.st plus, aux yeux des bouusistes, qu`nn
bourgenn qui se rlétaclne de ln mete, conserve une vie
latente jusquksu moment ou les conditions favorables à
son évolution se présentent.

(krtsines plantes, les lilincées surtout, produisent dans
Yaisselle dc leurs vraies feuille» de véritables bourgeons
qui se détachent de la pl—¤nte»n»ère et peuvent conserver
leur faculté vital: pendant un long espace de temps
avant de commencer à se développer.
Tels sont le lis linlhitière et plusieurs autres espèces ,
du genre, telles sont presque toutes lesalliaoées, ooit natu-
rellement, soit accidentellement, etc.
Comme les graines, ees bourgeons soutiennent la plante
rudimentaire qui doit se développer plus tard, Le but de
la nature dans la production de ees bourgeons est évident;
ils remplacent presque toujours les gnines et en tiennent
lieu.
ll reste, î ln vérité, une bien grande différence entre
un bourgeon et une graine 1 c'est la fécondation de cette
dernière. Mais cette tlilïérenoe ne seroit qu'opparante
s'il était vrai, oomme Raspail le prétend, que les boui··
geons éprouvent une fécondation , une imprégnation vé-
ritable en tout semblable I celle que subit l'ovule, fécon-
dation sans laquelle le bourgeon nvorte de toute nécessité;
dans cette supposition, les organes féoondanl des lions-
geona seraient les feuilles et la matière glauque qui rc·
couvre lu plupart d'entr'ellu, ln poussière qui rempla-
' cerait cellc des étamines dans la fécondation florale.
ll n'est pas néoesaire dïadniettre cette fécondation
du bourgeon pour expliquer son évolution; nous verrons
plus tard qu’un xiniple globule végétal peut avoir reçu
l'irnpulsinn xuilisante pour donner naissance à une plante
nouvelle.
Soit que la faoulté de se développer lui ait été covnmu·
niquée du dehors par nue fécondation reelle, comme le
veut Raspail, soit que cette impulsion lui ait été commu-
niquée du dedans par la plnnte elle-même, toujours est-
il que cet organe possède tous lex éléniens propres à re-
produire la plante, et la faculte vitale snlâsante pour
opérer ee développement.
ll reste prouvé, d’ailleurs, que le bourgeon et la groino

— 119 -
sont deux organes analogues, qui tous deux renferment
une plante rudimentairv: possédant tous ses organes, soit
matériellement, soit virtuellement. et que si l'on admet- ·
tait avee Karpril la fécondation du lrourgeon par les
feuilles, la différence entre la graine et le lroargeon ne
serait plus qu’une atloire de forme.
Ainsi, a mesure qu`on avance, les faits qui d’alrord pa-
raissaient le plus étranges, deviennent très—sirnples et s‘ex»
pliqnent facilement,
Mais si nous remontons plus haut , si non: pérretrons
plus avant dans Parganiaation des plantes, nous verrons,
avec Turpin, que la graina et le hourgeon émiant or·igi»
nairement une petite vésicule, un globule rlarra la plus
simple acception du mot , glolmle qui pourrait rester
éternellement dans son état rudimennim, s'il ne rece-
vait un jour l‘impuIrion nécessaire ) son evolution.
.lasqu'ici nous avons vu ces globules, qu‘on peut ap·
peler reproducteurs , ayant aaquis déja tout leur deve-
loppement et devenua bourgeons ou graines avant de se
séparer complètement de la plantvemère. Feux allons voir
maintenant qu`il u‘est pas toujours nécessaire que ca de-
veloppement aoit termine ni même commencé, pour que
la partie de la plante qui contient les globules puisse être
détachée impunément, e‘ext·à-dire sans porter préjudice
i ce développement.
En d’autres tenues, toutes la parties d‘une plante oon-
teuant dns globules capables de donner naisaanca L un
lwurgeon , peuvent, apres leur separation les unes des
autres, reproduire des individus parfaitement semblables
à celui dont elles proviennent,
Or, il u’est aucune partie d‘une plante qui na oon.
tienne un nombre prodigieux de ees globules vivaces
(glolrnlins de Tur-pin); d’oia il résulte qu'il n‘est par un
fragment de plante, quelque pctit qu'i1 soit, qui ne puisse
donner naissarroe B une plante tout entière,
Cela est vrai théoriquement et reellement pour les
Irourgeonn des liliaeéu, comme nous venons de le voir;

- lill ,
mais cela est vrai aussi pour les bourgeons de toute: les
plnnluipar cette raison. nous pouvons faire des boutures,
Péeuuon et lu grelîe sont possibles: si l'on prend en etiet
nn hourgeon sur un arlsrz, et si on a soin de le conserver
parfaitemerit intact en laissant subsister autour de sa base
un petit rebord d'écnrce , on peut transporter oe hour-
genn dans des conditions telles qu'il donnera naissance
. à une plante en tout semblable à eelle dont il a été sle-
taelié. Gees est parfaitement connu; voiei un phénomène
qui ne l’mt pas enenre,
Dani l`IIydmclanr€a nmraua mou, la reproduction par
bourgeons rlétaelxes est constante; il est nécessaire qu'il
en soit ainsi pour que cette pl.¤n\e . qui est annuelle, ne
meure point sans postérité, ear ses fruits arrivent rare-
mcntà une maturité pmlbile. Et la cause qui a'y oppose,
c’est que l'l‘]y»Xmckarù sert de pâture, non pas aux gre-
nouillrs , comme Linnee semblait le croire , niais aux
· innombrables lëgioristle liunées, ile pnlutlines, de pliyses,
que recèlent les eaux xtngnuntes où elle croît; d'une tex.
ture molle, ti-agile et délicate, cette plante parait être leur
nourriture ile prédilection; aussi, non»seulement les
feuilles, mais les llcurs , mais toutes ses parties sont
attaquées, et les pedoncules sont fréquennnient eoupnfs
avant que les graines aient pris tout leur developpement.
. La nature, prévoyant la frequence et les suites fâcheuse:
de ces aceidcns, au vloue cette plante «l'une singulière fs-
culté: au tbnd rle Venu et par conséquent dans le lieu où
les mollusques tl'e«u douce ne vont point les attaquer,
car ils prélërent runger les parties qui uagent à ln surface
de l'e.¤u· se rléœlnppcnt des pétiales qui, au lieu de por-
ter une leuilte, portent une sorte de bourgeon, lequel
grossit jusquà ee qu'il ait atteint environ 6 h 7 lignes de
longueuret 2 h 2 'ly2 dc hrgeur.
Alors il se slctaclue vers l‘automne comme fernit un
fruit mûr, s'enl'once dans la vase, y passe l‘liiver, et
quand vient lc printemps il s'ouvre et duuue naissance Ia
une nouvelle plante.

—- 134 —
Cebourgeon est orulaire, un pen atténué en pointe
vers l‘extrémité supérieure, beaucoup plus large inté.
rieurement, et portant à ln base comme une serte da
mumelon; il est tl'un veml foncé et lsrunitre , sa densité
est très·granr.le; fai remarqué qu'il n'est jamais attaqué
par aucun animal.Si on le coupe soit loagitudinslement,
sait tmnsversslemrist, on est étonné d'y trouves- renfermée
une plante tout entière , de manièie que quansl le temps
est venu il n’y a plus il’outre opération â faire que l'é.
lougztion de toutes les parties qui y sont contenues , non
pas virtuellement eomme rlaus la graine et lesbourgeons
ordinaires, mais positivement et en ràlité, matérielle-
ment entînl Cet nilmii-able bourgeon est formé par les
stipule; qui, en se recouvrant mutuellement, renferment
dans I'aisselle de chacune tl'ellas les feuilles , les tleurs et
ju4qu’aux futurs bourgeons qui qe seront mûrs que six
ou liuit mois plus tai-sl. (V. tab, 3·., lil I, 2).
D‘apres ce qui précède, il est bien établi que la nature
emploie souvent leslwurgeonx su lieu des graines dans
la i·cprm‘lueti0n des plantes, et que c‘cst un moyen sup- ·
plémentaire beaucoup plus fréquent qu`on ne le croit
généralement.
Les faits confirment cette théorie dont l‘énoncé ri
priori pourrait paraître rl‘une singulière liarsliesse, si dép
le célêlne Turpin n'en avait pmuvé sutlisaniment la
vérité.
L’ou mit, en nlïet , que cet illustre naturaliste voulant
rlesséclier, pour la mettre en herbier, une plante de la q
famille des liliacees, la eonserva long-temps rlans un pa»
pier gris sans obtenir le résultat qu'il attendait, e’ext-a-
elirz la dessieatinn; mais il la vit se couvrir d’une sorte
rïeülorescenee grsnuleuse qui, observée a la loupe,lui
parut évidemment compwée d'une multitude cle plantes
rudimeatairen; ilenleva plusieurs sle ces gmines avec la
pointe «·l`une aiguille, les plaça sur du terreau eonvenahle-
ment arrosé. et il eut l'indicible satisfaction de voirse rlé-
velopper des plantes en tout identiques ti celle dont pro»

— 132 —
veunit La feuille qui nuit produit cette singulière géné.
ration.
Turpiu fest servi de ce fait pour établir sa belle
theorie de la globuliue que tout le monde connait.
Mais ce fait qui a eu lieu dans le cabinet, on pournrit
dire dans le lahonloire du savant, se passe-Lil eiïecti-
vement dans la nature, et ce mode si curieux cle repm-
duction qu`el|e possède réellement, le met·elle en usage
d‘elle»mênre et aens y être sollicitée,j’vi presque dit aidée,
pur la moin ile l`hornrne?
A cette question on peut répondre hardiment par l`af-
lirmslive, s’il est vrai, et nous n`en doutons pas, qu’ou
puisse faire des boutures <l‘aloës en liehant en terre une
feuille détachée de ees plantes. Mais iei encore l'on ren-
eoutre Yinterverrtion de l'hor.nme, et il peraiœait douleux
que cette multiplication pût se faire naturellement.
Nnua avons acquis la certitude qu‘en etlet ce mode de
reproductions entre dans le plan universel, et que c‘e:t
un moyeu de plus à ajouter à ceux que la nature posœde
pour perpétuer indéfiniment les espèces sur la terre.
Déjà, dans mon enfance, j'avais vu, et ce lait est encore
nettement gravé dans rna mémoire, tant j‘ai été vivement
frappé, j‘nvaisvu, dis—je, sur- la terre d'une eour humide
attenante i la maison de mon père , une grande quantite
do petits supports ou receptacles renflés qui soutiennent
les épillets de |'.rvoine ordinaire, donner naissance À une
herbe excessivement commune. Lorsque je Ss rues études
botaniques , je repuussai le témoignage de ma memoire
etje clrerclrai h me persuader- que j'avsis rnol vu, rnaisla
conviction me rerint quand je connus la decouverte de
Turpin ; cependant si Yautlrerrticité de cette observation
était snflisarrtc pour mai , elle n'était point telle que je
pume la publier, je me eonteutai de la comuonuiquer i
M, '1`urpin qui rr'eûI pas de peine à l`a«lrnettre avec moi.
Aujourd'lrui je viens armé de deux observations: l’nue
date d’un au et l’su\re de quelque: jours seulement.
Voici la première. Pendant l'antomne de 1837, eu re-

mnant La terre dans un tout petit coin de mon jardin, je
bi-ini un ognon de lis (Lilian oandiduna bin.), dcut je
jetai les débris. Le printemps suivant, avril lB38. je vit
sortir de terre, et i la ruQme place, de petite: feuillet de
liliacéœ. je fouillai et je soulevai une écaille de lis que
favais laissée Il, sansy prendre garde; cette feuille encore
succnlente , quoique un peu vidée, portait au sommet et
sur chaque côte un petit ognon muni de ses écailles, de
pelitu feuilles et de racines; il m’eût été facile de les aé-
parer et de les faire vivre isolément, fai mieux aimé lea
conserver en herbier; ee sont eux qui sont rcprmentéu `
planche I".
ll reste démontré maintenant que le lis peut se repro-
duire non-seulement par ses graines, quand il eu porte,
mais encore par les cayeux ou bourgeons qui naissent L la
buse de Fcgnon, au pourtour du plateau; que ces deux
moyens ne suilisant point, des bulbillei peuvent se déve·
lnpper dans l`aisselle des feuilles, ainsi que cela alieuqueI·
quefois; eulin, qu'aprèx la destruction de l'¤gnou et du
lmurgeun central, chacune des écailles isolées peut au
couvrir de bulbilles et fournir ainsi un quatrième moyen
de multiplication et de reproduction.
Quoique fort remarquable, lc fait que je viens de dé·
crire Vest moins que celui dont il me reste à parler; en
eLl'eI, comme dans la feuille observée par Turpin, le pa~
renebyrue des écailles de l’ognon de li: est épais, gonllé
de suce nourrieiers; il est recouvert d’un épiderme peu
pennéable qui empêche Yevaporalion de ees sum; ainsi
cette partie restant enfermée dans un lieu humide ,
comme la terre, a pu conserver long-temps asser de vie
pour donner naissance à un lvourgenn par Yévolulion
1l‘un ou de plusieurs de ses globules.
Ces conditions sont bien loin de se rencontrer dans la
cresson de Fontaine [Syùnbrium nautnrtfu•eLiu.), et ce-
pendant uoui allons voir que la plante peut se reproduire
et se multiplie aussi au moyen de fraguieus delachésdn
ses feuille:.

' " ~·— lili ;
ll est hon vlc Paire oluerver, <l'ailleurs, que les exemples
rlr générsliun lêssipwe observés jus<ju’iei ne sortcnt point
a·l’unc classe de plantes les mouocntyléalones, dont l'oa-ga.
nisatian parliiitcmcnt tnmeliéc pouvait faire croire qu’e1lc
lui était particulière; mais il n‘en est rien , puisque
voici une dicolyledone qui oiïre le même phénomène.
Voici commen! les chosesse passent et ee qu'iim'a
ete permis d‘ohs·ervcr.
Vers le milieu du mois de mar; alc cette annee, j'avais
rapporté d'uvae de unes promenades une poignée ale eonfea-·
vu, dans les fils de laquelle étaient engagés un grand
noruhre de coquille: a\'uae très-peaitc espèce (Pluannbir
evirtatur), qui m’int6ressait beaucoup; c'était la première
[ois que je la trouvais dans notre pays.
Arrivé eliex moi . je mis mes eonfervcs dans l'eau et
j'y decouvris un grand uouibrc de foliolu détachées alu
cresson de Fontaine; quelques·unes étaient dans l'état or»
alinnire. mais le plus grand nombre portait à la hue du
limbc et a la uaisunce du pedicelle , dc très»petitex ra-
dieelles qui ine paru rent Etrc le germe a.i'une plante uon·
velle; je ploçai sur Peau, dans un verre, ees folioler, et
je vis sous mes yeux se développer de petitcs plantes ala
cresson qui pawèrent par tous les degrés alüaccroisement
figurés dans la plnnelae 2**. Je rrtnurnai visiter le liasse
qui rnhveit fourni ces folioles, je le vis couvcrtd‘une mul·
titude alc ces petites feuilles portant chacune une ou plu-
sieurs plantules déjà liicn développées, la plupart longues
de 1 a 2 pouces, alhulres de A î 5, aujourdhui 15
nvril ABB!).
Quelle était la cause qui iiveit détaché tant de milliers
de pelitcs feuilles? Je bâtis d`nherd plusieuis hypothèses
our mc rendre compte de ce singulier phénomène, je
ïattribnai à ln voracité des mollusques (luviutiles , mais
je dus bientôt repousser- cette conjecture.
En clîcl, je p.u·vius En u¤'am·a¤-er que c’étnit l'neuva·e
rl‘une espèce de (ri one.
On suit que les îarves de ces inseeter ienveloppzut

- 155 —— ·
d’nn fourreau compose tantôt de petits grains de sables
disposés en mosaïque, tantôt de petites coquilles, de frag-
mens de feuilles, etc. Celle dont il est ici question lritit
sa maison portative avec des hrins de plantes, des pétioles.
Elle choisit de préférence le cresson de Fontaine et les
jeunes leuilles qui sont restées sulrmergées pendant l’hi-
ver; lc petiole tendre et succulent de ces feuilles se laisse
diviser. La larve coupe avecaa machoire la partie snpé—
rieure de la feuille et laisve échapper les fhlioles dont
elle n'a que faire . puis elle coupe, sur la portion de pé-
tiole restée en place, un lrout de la longueur qui lui cons
vient et Yngglutine autour d’elle de manière i former
par la suite un tube, un hexagone,
Ce sont ces lhliolcs abandonnées B elles·mémes qui
doivent produire sle nouvelles plantes de cresson. Dès
qu‘elles sont détachées de la tige, leur pesanteur spéci»
Equc étant moins grnrrsle que celle du liquide anilriant,
elles s’élèvent par leur propre poids et roguent ) la sns~
face, poussées d‘rilrorsl de côté et d’autre par le vent.
On sait qu une 1`cnillc placée sur l’eau par sa face infé-
rieure oontinue L vivre, lundis que placée par sa face
supérieure elle périt nécessairement et en peu de tempsà
ccla tient à ce que la fsee supérieure des feuilles est des-
tinée à l’al.raorption et la laee inférieure I Yexhalation.
Les î`olioles,en a`élevant au dessus de l`ean, se placent
d'clles—mêrnrs par leus· faee inférieure. et comme elles
sont légèrement pliées en lnrmc de nacelle et de cuvette,
ni le vcnt , ni Pagination de l'eau ne peuvent changer
cette position. .lnsqu’ici donc toutes les conditions né
cessaires ir la continuation, â la conservation dela vie
dans l`intéi-ieur de ces petites feuilles, sont rigoureuse
ment remplies, et l`on ne doit pas s'etonner de les voir
persister un temps,plus ou moins lang, surtout si l'on re-
rnnrque que ce plrcnonrène a lieu pendant les mais de
umra et d'avril, époque ois l'ar<lcur du soleil n’est point
encore assez grande por.u· altérer Yépiderme de la face
supérieure de ces fragmcus de plante.

» — M6 —
Qîelquu jours apres que cen folinleu ont été détachées,
il ut facile dïpereevnîr, avec une loupe, une petite élé-
vation comme nn peint blanchâtre qui se montre non-
•tamment à la face supérieure snr la nervnre médiane et
i aabase, précisément i la naissance dla pétiole secondaire.
Ce petit point d'ab¤rd imperceptihlei devient, en Vallon-
gnsnt, visilale i l'œi] nu; nn peu plus lard il et! facile d'y
reconnaitre une petite radîcnle qui,a'é|Ant d'a.hord allon-
gée perpendiculairement, se courbe sur la feuille, en suit
lu contours et va se plonger dans l'uau; peu après l'appa-
ritinn de la petite rae-ine, on rlstcnnvre une petite proémin
nence blanchâtre qui en shllongeant devient d’une couleur
v¢rte,c'esl lelsourgeon ou laplnanuleqtiiaedévelnppe bien;
lôt en une veritable feuille; cette premiere feuiI.le, ainsi
qn`0n peut le voir fig: 3, pl. 3, ne porte jamai: qu'une
seule folinle terminale, il en est ele même xle la seconde; la
troisième porte nlenx fnlioles latérales, et celles qui se nlê
veloppent. emnite ajoutent à ce nombre une paire de far .
lioles jusqu'} ce qu'eIles revêtent tous les caracteres de
La feuille complète du cresson (l).
Par suite de ce developpement on comprend que la
foliole isolée qni «.l’u.lwrd se soutenait facilement au-
dessus de l'eau , ut maintenant forcée de s'y enfoncer
sans cesse davanlngeà mesure qu’elley ut wllieitée d'une
part par Yaecwissement progressif du poinla de la plante,
d'autre côté par la tendance dns racines à s‘al.lnnger pour
atteindre la vase.
‘ Pour obvier i cet inconvénient qui, en sulsmergeant
(I) Il est evident que den, un globule intérieur reeuuvert enmre
d'alxm·li¤t£1ieuvement en soulevant et en poussant devant la pel·
q¤'ii pourra pin: tard, pour venir ai |'air libre, ae recouvrir ¤l`¤n

-— 137 ·-· .
la petite plante empêcherait son développment ultérieur
et la ferait périr , le vent on ls simple agitation de l'air
a poussé les fnlioles de otite et d’autrc, et celles-ei se sont
engsgéet et aceroelsées d’sl>oivl , soit dans les masses de
ounfervet , soit dans les mousses ou dans les herbes
plianérogsmes qui les soutiennent constamment an-dessus
de I’eau.
Tout a été prévu, tout s été admirsblement combiné
pour que des frsgmens xle feuilles isolée de la plante-mere,
si souvent détruite par les frigsnes, deviennent un moyen
de multiplication, et ee qui devait en apparenoe détruire
ln plante cn a fait naître une multitude.
Ainsi, par une cause ou psr une autre, le cresson n’s
pn fleurir, ses gninu n’unt pu atteindte leur maturité.
Quelques individus cependant se sont conservés malgré
les rigneurs ele l’ltiver; mais le printemps arrivé, les fri-
ganes · pour se bâtir lens- fourreau , les Iaillent, les cou-
pent de toutes les façons, en nsoreellent les tiges, en
coupent les petioles et en dispersent les folioles; qui ne
croirait nuire plante détruite ljamais? Bassurez-vnunr Nr
cette nlestrnetian apparente est une fécondation véri·
table, et de ees frsgnrens dispersés vs sortir une génération
vigoureuse qui vous rentlrs mille pour uno.
Ainsi donc celui qui vouxlrsilélalslir une cressonnière
n's plus besoin de chercher h se procurer des gnines;
il n‘a que faire, non plus, de trsnsplanter des individus
entier ; qu’il ramasse sn printemps quelques leuilles,
qu’iI les lsrise et les disperse sur l`esu , et il les verrn
germer en quelque sorte et donner de nouvelles plantes
onrnine s'il eût répandu de véritables graines.
Ici on le voit, les ell`orts de l'ltonsme n’ont été pour
rien, tout s‘est fait et tièsliien fait sans lui; ee qui n'énit
encore qu'une tlséorie est devenu un fait réel et ordi-
Sans doute la multiplication par les feuilles n‘cst pas
l’sttrilsut d’une seule plante; quant is moi, je suis con-
vaincu que ce moyen est employé fréquemment par ls

——- MD -
ayiu Ànmulù, (rnclifcrîs nucctîn, upalù ohlusis erwticù.
O ln agrîs, pucnix, ele.
2. S. ·¤petu]n(L. num,.) cnulc crzclo 1 hd rnmnso,
ramh lawrnlibns adsccndcntibus, [al. lîncarihut urislatin
Dani dlinlù, p•üum.·ulù deyînmlù aamyar enclin vix in-
nlinntîn, sepaliu nbtnsix , utcriorihus dnnbux brzviuimc
mucmnnlaüx, mncmnulo incurva. Q ln murix Abba-
vîllz (Picard], etc.
3· S. nhinla (Fries nov. ml, 2, p. 58), unnlv: n busi rn-
moso mmis que erzctis, fzl. linenrihna brzvîlzr npicnl¤·
Qi; gI¤brù,pudum;ul€u daflunztia nmpnr nructù, sepnlis
ohtnxis. Q Camhnm, ad rîpu Snmunzz.
 

— IM —
11>lhAR‘E!I  IBAIBJIB MBBIIXIVJIIIB
luna Ip; environs de l¢l¤l—l¤|¤d (Nnrd),
au IM'} ,
EM GL. a. Lim, EMM a. ‘l'fMm«r
 
Crncîfêren. Slnupis nîgra, L. V. b lnrgidn, Pm. -
Lupidinm mdzrnlz, L.
llmnémcéss. Drum-a rntundifolin, L.
Légnmiueuxs. Gznista mgüu, L. — Lnlhyrns adnr>
tus, L.
llnsanéu. Kuhn; cnrylîfcllnn, Sm.
Halungéeu. Myrîophyllnm xpicatum, L.
Jmsidnx. lsnnrdia pnluxtrin, L.
Lylhnrlécs. Peplix pannla. L.
Ombellîlëmu. Coninm mnculntnm, L.»Apinm dulce,
Mill.
Bubiacéu. Gnlinm Aylveltre , Poll. — V. I: G. |npi»
num, Lam. - Galînm xylvnticnm, L.
Synmthéréu. Cinzmria  mpntrîn , Kun. ——· Senocio
pnludoam , L. — Senanin nn-w¢ni»
cm, L.
Cbryunthemum nngetnm, L. — Cenlan.
rca jme:. L--V. lt cuculligern, Rchh.
Cmlauma punîculalu, L. - Hypnnhxzrîx
macnlntu, L.—Bypocluœris glnbra, L.
Vucniniénx. Vmcinium myrtillnx. Trèannmmun. Lu
tiges de ce! nrlzrinem servent \ hin
des hnlaisquz Ynnvend ïV¤lznci¢nne¤. .
Ericînéu. Erica tmnlix, L. Fort nr;.
Pu-mnnécx. Drolmmnhc mlzcnx, Wnllr. Paruile mr
les ncincx de ln lumme cultivée.
Lnhlées. Gnlonpslx tnnuzlzît, L. - V. b G. gmudè
flan, Mn!. .

-—- lb`! - `
Primulncéu. Bolton}; pnluntris, L. T¤·èx—conuuunc.
Phnlnginécn. Plnnlugn wrounpuu, L.
Chénapodéeu. Chnnnpodinm urbinum, L.
Arislolochiécs Asnmm europmum, L.
Urticéu. Urticn dinica, L.——V. bl!. hispida, DC.
Alîuuwéu. Alîxuu plnutagn, L. -—V. b angnslitblin.
.. Alismn rauunculoidcs, L. — Mîsmn
Dummminm, L.
Polaméu. Polnmogclnu nauus, L. — P. lucuns, L.
— V. b lnugifolixm, Guy. - P. cris-
pun, L. —V. b P. Iuelcrophyllum,
Snhmb. —P. pxuillus. L. —· Za¤ni·
challîa pnluxtrin, L.
Lîliacéca. Scilln pntuln, DC.
Jnucéu. Juucns squm-rnsux, L, Commun. - J.
wpinux, Munch. » V. b J. supinus
nliginosnu, Schr. —J, hufnnius, L. .·
V. b mpem. - J. tnnngein, L. - V. b
J. gvncüix. ·- I. Imltuicua, Wahleuls.
— Lnzuln multillum , Lejeune. - V.
b gignnteux, Gand.
Cypénoéax. Schœunx compreunx, L. —Snirpus uta-
czns, L. - S. ncicnlarîx, L.—S. oœ•yi»
mus, L. — Carcx cypsroidcs, L. (1...
Hardcîxüchnx, Vil!.
Graminéu. Hnlcus mollis, L.-Anthoxnnthnm ado-
ratnm, L.- V. b villnsum , Luis. —
Agmxljn nuninn, L.-—V. A rubrn, DC.
-·A. intnrrupb, L.- Aim onnesncus,
L.-Aven: dnüur, L.-—V. B. A. pm
cnwrin, Thnil. - Dnnthanîn docum-
hens. DC. — Funtuca «lurinsculn, L,-
F. longifnlia, Thuil.-F. mhrn, L,-
F. zlntinr, L. ·- F. luiiacnn, Und:. ——
Lulium multiflurum, L.
Abbevilln, imp. de C. PAxx.1.n1·.

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N2 3.
LES INSECTI-ZS DIPTÈIIES QUI IIUISENT AUX
uineeees mms 1.'si1·.u· ne vèaiârnrow,
QM ./6, J. Theme
Plus les seiences font ile pmgrès, plus Yunion qui
les lie entr‘elles se montre intime. et plus nous éprouvons
lu nécessité de ne pas nous renfermer deus Yetutle de
celles qui out pour nous un nttmit de prénlileetinn , et
ile nous initier uu moins A eelles qui en approchent pur
le plus de rapports. Cest ninsl que les dilïéieuten ln-anches
des sciences natumlles auxquelles nous veunns notre
culte , se pxêtent un mutuel secours; que lu mulogie est
devenue inséparable de ls géologie par tous les débris
<l'auimuus que renferment les cnuelxes de lu terre;
qu’elle ne l`est guère; moins de ln liatanique et de l`n.
grnnnmie par une multitude de relations qui existent
entr'ellzs.
Jlni cru qu‘il pnuvait être de quelqu’utilité de réunir
plusieurs ubservatious qui ont été kinites reeeinnient tant
par des naturslistes reemuumndnbles que per nini, sur
des insectes qui attaquent les céréales dans l`étx·t de vé-
gétntion , et qui sppurtienncnt A l'm~4lre des Diptères;
mais nvnnt de les signaler, il est nécessaire de rappeler
De qui avuil été nlxservé antérieurement.
Linnte, llont le grsml noni est inscrit sur notre lmn-
nièue, tit c<¤nnaîIre l.¤ Mumx 00, appzwleunnt actuel,

»— MÃ -
lement au genre Orcinia, Lnlreille; Chluropn Meigen, dont
la larve vit et se développe dans lea glnnias de Forge , et
qui exerce de grands ravages cu Suede. Après lui , l5jei·—
under signala Füwinù pumilionia qui devaste le seigle
nain auni en Suède, et la lllwcu awmu qui se jette sur
le: avoine:. Ensuite, Falsricius decrivit l’0»ci~:ù liuntu
qui lialaite le claaunie de Forge. Plus tard, Olivier fit
ounnaître le developpement de larves qui font périr les
plantes dn ble en les rongeant au eollet ile la racine , et
dans le:quelles il crut reeonnnitre celles de l’0minù
pumiliowis; mais ces diverse: descriptions se trouvèrent
insulnaantes pour enmeteriser ces insecte: avec oertitudc.
Depuis Olivier, un nm: grand nombre d’espècu de
ee genre avaient été décrite: par Meigen et par nous,
mais sans nouvonux uenseignemena sur leurs larve: et
lenrs liabitudea, et nos connaissances sur ees ennemis
de noa céréales étaient dans eet état ai peu avancé, lors-
que tout recemment plusieurs observations sont venues
nous apprendre quelque cliose de plus précis sur le
developpement de nes Dipleres.
M. l>hilippni·, professeur de culture i l‘école normale
de Versailles, a observé, en mars ISSO, des pieds dc seigle
d'auton:ne plus tuméûéa que les autres, et plusieurs brins
egalement plus gonflés. En ouvrant en deux les pieds
tnméûéa, un apcmevnit, plus facilement que dans Féht
normal, les Curculiun et le plateau. Ces parties avaient
acquis en général un cerlain degie de développement,
d‘apres les atteintes plus ou moins pmfonde: d`uue larve
qui se lenait au collet de la plante, dans lequel elle
intmduisnit la moitie ou les trois quarts de son corps.
Ces larves ont été suivies par M. le professeur Audaniu,
à Paris, etil est provenn deux Dipleres: Fun a été ra.
connu pour l`Ou.inia pumilionir; le second est encore
I determiner.
M. le docteur llngonet, membre de la Société Acade-
iuisjue de Châlons-.sui·-Marne, a observe, en juillct 4839,

—— M5 ..
une larve logée dans l`inter1eur du cbaurne alu froment.
En divisant longitudinalement la paille, Ã partir du nœud
supérieur, on découvrait un détritus abondant, opéré
par la larve qui rongwit les cloisons rnédullaires de ln
tige du haut en bas , en passant h travers les nœuds dn
chaume q·n'elle perçait avec une granrle facilité.
On apercevait de prime abord , dans ler champs cou-
verm de froment de la plus belle apparence , un gmnd
nornbra d'epis faisant contraste avec les autres. Ceux-ei
courbes. ceux-là droit.; et présentant les signe; d'une
maturité préoowe. Bien de plus titcile alors que rle tr·on·
ver la larve dont il est question. Chaque pied de (ro.
ment ft épi droit en r·eut`ermnit une.
Lorsque le moment de la moisson approcha, qu'allait
devenir la larve renfermé: dans l’irrter·ieur du chaume?
ll n’était paa probable qu`elle achevât de parcourir- las
périodes de son existence et qu'el.le arrivat a l`état d'in-
œcte parfait, avant que la moisson ne vînt lui disputer
la plante où elle avait établi son tlurnicile. Tout annon-
çait, dans ser habitudes, une prolongation d`cxistenee
nous sa formeslu moment. Il n’était pas plus vraisemblable
q·u'ellc se laisit emporter avec la récolte pour aller subir
sa transformation loin des lieux ou une nouvelle géne.
ration devait trouver son existence. Cependant elle avait
su éelrapper au rnoissormeur sans déserter la place. A la
En de juillet, les blés falsattaient de toutes parts; les
larves uvaieut gagne lo partie de la tige la plus voisine
xlcs racines, et s’y étaient reufcrrnees dans une retraite
eonnnode qu’clles s`étaienx oonstmites â la hâte , et dans
laquelle elles devaient passer l`liiver. Cette ratraitc con-
urte dans un l'ourr·cau qui descend presque toujours
juxqu‘au collet de la plante, et qui paraît compoxenl'une
sorte de papier formé de détritus de la plante, au moyen
dea snes salivaires fourni: par bouche de la larve.
Cette observation n‘a pu étrecontinuéc jusqu'a la
naissance de Pinseete parlait qui . suivant tonte appa-
rence, appartient aussi au genre Osciru. p

·— MB 4
Au commencement de juillet. je reçue de M. le dw
teur Herpin, hahitant liebouraiu, département de l’ludre,
un paquet de tiges et d'ép·ia de froment, contenant
- des nymplies d'insectes dont il mo priait d`ol>sex·verla
· derniere transformation et de determiner l‘espèce. Ces
nymplies etaient renfermées chacune dans une coque,
etmout.raientqu’elIcs appartenaient a1·onI»e des Diptères.
Chacune d’elles se trouvait au has d`un sillon creusé
sur la surface extérieure du chaume, mais cache par la
feuille qui entoure la tige, Ce sillon s’etendait depuis le
has de l'6pijuaqu'nu premier noeud. ll m`a paru evident
que la larve était sortie t·l'un œuf déposé au bas de |'cpi;
qn’el|e se nourrit en mngeant la surtace du chaume, de
maniere à s’y former un sillon, eta avancer en descendant
jusqu') cequ’elle atteigne le premier noeud qu'elIe ne
dépasse jamais. Gest li, qu'arrivee au terme de sa croise
lance, elle passe l l'etat de nymphe. Cependant il arrive
quelquefois que la nymphe. qui devrait être toujours I
Fextaeinité du sillon. se trouve plus ou moins vera le
milieu, ce qui semble prouver que la larve, npiia avoir
otteint le nuzud du chaume, a remonté vera l'épi.
Enfin, î la fin de juillet, les insectes parfaits sortirent
de leurs coques et je les reconnus pour des Omïnie lulu.
espèce que j’ai décrite en l’etat adulte dans les Suite: A
Bujfan, édition de Karel,
.l’:ii trouvé dans nn asser. grand nombre de chaumes,
au lieu de la nymphe de l’0acini:, des petits hyménop.
tei-u parasites dont la larve l'avait dévoree, lls sont de
deux especes : un cynips et un lchneumonide du genre
Bxaoon. ·
Les céréales sont cncoie exposées aux attaque: de deux
autres Diptères. mais d'une trilmwesrdifférente dela pri.
cetlcnte, ce sont du tipulaires: l’uu estla Iïpnle hitiei.
observée en Angleterre par Kirhy; l'autre est la Cat-idomyo
demonter, connue dans l’Itméi-ique septentrionale sous
lc nom de mouche de Hesse, pince que l'on croit que les

— M7 -
tmupes_ llessuises l`ont apportée avec ln paille de leurs
chevaux, pendant ls guerre de lïndépendsnce.
Voil) les principaux ennemis dont Yagrieulture doit
chercher iprészs-ver les eeréales dans Pelot de végétation,
et il y a un grand avantage 1 les connaitre; e'est la
moyen de parvenir à détruire on i diminuer les ravages
qu'ils commettent. Le plus ellicnoe et le seul peubêtre
est t'l’aIterner les cultures pour olivier à la lrop grande
multiplication de ces insectes. ll arrive trop souvent,
dans de nombreuses localités, que la terre qui produit
du linment est ensemencée d’orge ou d'avoine; qu'un
grand espace de terrain porie ainsi de? céréales pendant
plusieurs années consécutives, et que les insectes dese
tructeursy pullulent i I'inIini par le fxcilité de se nour—
. rir. Si, au contraire . ou fait succéder aux céréales des
plantes d'une autre nature, ils ne trouvent plus l'oliment
qui leur convient, et ilx doivent nécessairement périr
ou se disséminer. ·
(Test sans doute) cette cause, c’est au perfectionnement
d'un amolcment divcrsilié, que le Nord de lo France
doit Pavanlnge de n‘sv0ir que peu ou point à soul`li·ir
dc ce fléau qui se répand trop souvent sur des pmvinees
entières, Espérons que la cause en etant mieux connue.
grâce i l’n¤ocintion de l'En\omologie et de l’Agrouomle,
nous verrons disparaitre ces luneatcs devnstations.
J. MA(`·QllART.

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IOLLUSQUES '|‘EllllES'lRES ET FLUVIATILES
DANS LE DÉPARTEMENT DE LA SOMME Y
‘
En A @. ‘£»««z.
PI\Él?ACE· '
.l‘si lougàemps étudié les Mollusques de notre pays;
le tnvsil qui vs suivre est le resultat de ces études,
La l`0rmc nous laquelle je le luis parnltrz est Insee
inuxitee pour que je doive, l ce sujet, donner quelques
explications,
Mon premier projet avait été de suivie les tncesui
lsonorobles de MM. Millet, Clmrles des Moulins, Collard
des Cheries, Grateloup, Bouillet, Bouclurd, etre. , et de
tous les eoncliyliologues qui, écrivant seulement pour
ceux qui sont déjà prolbndéinant initiés nux iuyslèru
de la seienee, se sont contentes d`olîn-ir un catalogue i-si»
sonné , un tsblenn méthodique de ce qu’ils ont pu ula-
sei-ver dans les localités q¤’ils avuient explorées.
Tous les snvans, tons les hommes spéciaux ssvent quels
services ile pareils tmvnnx rendent à lu science, et nous
devons l`sire des vœux pour que ehaque province, ehaque

— 450 —
département puisse ûnirnir c1r ce genre son utile con-
tingent; e'est de cette maniere seulement, et en réunissant
ees préeieux matériaux . que dans l’a¤venir on pourra
connaitre lou! ne que pnsseilc notre France déja si riche.
Sous ce rapport , fespère que nouv: ouvrage ne sera
pns sans imporuinee. Malgré les reeherelies ineeuantes
desnntni-alistes, nous appmterons ia la listr des espèces
trançaises nom; contingent; un Cyclos nou décrit eneore,
si ce nïzsl en Allemagne , et un genre tout réeent le
Dveirserno, rnollusque extrêmement curieux et qui ine
qu’à présent n’nv§t été trouvé dans aucun (leave français·
Nous ne pouvons néanmoins avoir la prétention d‘avoir
indiqué tout re que l'on trouve dans les limites du dé.
partement de ln Somme; malgré nos rechemhen, malgré
un assezgrand nombre ¤l`espècns ajoutées pnr nous à la listé
de ee qui Mia y était eonuu , il est impossible que plu-
sieurs n’nient point échappé a nus investigations.
Pour apprécier l'ét.¤t des connaissances conchyliolo-
gique: dans notre pays, il nous sullira de dire que her;
M. Honcherxle Crêveeœurpère, M. Baillon et moi, je
doute que personne se soit jamais oocupé de cette hrnnelre
si intéressante de Fliisloiœ naturelle.
On devine aisément que le nosnhrc de points exploré:
· se trouve, par ee fait, extrêmement restreint; Amiens et
quelques localités Zi l`enlour par M. Gm-nier, Abbeville
' par MM. Eaillon, Boucher et moi, voili tout oe qui a été
ipeuprès exploré; maislcs arrondisemens de Montilielier-
de Doullens, de Péronne, les dunes du Marquenlcrre,
les plages maritimes de l'autre côté de ln baie rle Somme,
sont enem·e viergv: de mule investigation quelque pen
sérieuse,
Tout ilenc étaitk fnim, et notre histoire des Mollusques
n'ovnit été précédée d'uucun travail qui y ait rapport ou
qui pût servir de point de départ.
ll est vrni de dire cependant que le nombre des espèees
à découvrir est peu eonsislérruhle , et nous pouvons atïir-

— l5| ...
mer rhvnncn quiil ne dépassera pas une vingtaine. [A
wnnparniwn de notre nntnlogue icelui de M. H¤md.sar¤·i(l),
dnnnem un caxnclêre dïvixlenee En cette supposition.
h liste du P¤s·dn-(biais contient 99 espèces.
(klle de la Snmmm .,,.·., . . 95
Ditïéuenee en ùwenr du Paule Cuhis. A
Mais cette diliéwnce estlxien nuire si l'0n uonspare les
especes les unes aux sutres. Ainsi, le Pns»de-Calais fournit
les espèces snivinnles qui n’0nt point ennnre été rencon-
heex dans notre dépnrlensenl:
Arion (iavus. ·
-- liorlensix. . '
Limnx.
,- nrl.»m·xsm , species nova.
Helix scricen.
Suncinea nrenarin, species nova.
(llnnsilia solida,
,r~ ventsicosn,
Pnpo mcale·
—— winlcninlîs.
Cnryehium perxonatunx, .
(Lyciostnmo mnculstnm.
Plannrlxis imbricslnn.
Paludina anuhz. A
——— nchntîna.
Valvata minutn.
--- spirurbis.
Unio piclornm.
..·· tnmida. r
En tout alix-nenfespèces.
(4) Cnulngue des Mnllnnqnes xearsmas et h·vlstües,ob•n-vds A
lent viunt dun le dépsstuneni duPu·de·CuI~ia, pu M. Bm.

— I52 —
Mais de cette liste il fmt déduire Unia Munro qui
n’ut point une espèce , mais une sléfornmtion qui «·l‘uiI.
leurs es tmuve dans notre departement, et Sueeiuc
ni-annie que nous ne croyons point une espèoz; rente
donc dixupt espèces, parmi lesquelles nous n’su décon-
vrons pas une seule qui ne puisse habiter nolxe pays.
ll y a donc toute proha.hi1it.é que tôt ou tard elles feront
pertic de notre faune. Dine cette supposition , noos
aerionaplus rieha que le Boulonnais, mrlex espèceiqu'il
ne possède point eoot les suivantes :
Arion anbfnscos.
. Helix fulvn.
` î limbata.
—— lipieida,
-— eamlidnla.
Claueilie plicuta.
Pupa doliolum.
—— cincrea.
Vertigo pygmum. '
Ncritina iluvistilix.
Dreisene polyruorpbu.
Cycles nunleua, `
Unio crwiuima.
En tout quatorze espèces.
Si, griee i nos dunes et L la grande variété de oonli»
gurntion de noue aol, i non grandes forêts et à la Somme
dont le volume «·l’e¤u est plus important que celui du
rivières du Paula-(hlnis, nous pouvons esperer de dé
couvrir ches nous tout ce que possède le Boulonnais; il
n'en.estpos de même de ee dernier par rapport A nous.
* Trois especes nous paniuent appartenir exclusivement
i notre pays : le Nuitùw ;iu¤i•xtilis, dont Yabsenee done
le cntelogue de M, Bouchard est extremement remar-
quable, le Duùsmo palqmerph et le Iîwio ovsuùsùm
qui tous ileux hebitent du eaux profondos nt auei n·

— IES ..
pidea._Ains·i, en même tampa que le Pas-de-Calais peut
a’enrichir d'uur. dounine dkspècex, nous pouvons au
acquérir dix—sept, Non: nomma: donc nn peu moins
avancé dans nos recherches que M, Bouchard, ce que
courtate du rute le chiffre de la ditïereuce absolue entre
ler deux catalogues.
Si vingt coquilles sont peu de clrcxe en ellesmêmes,
c’e.at beaucoup néanmoirsa comparé L la tolalite de notre
faune, c‘en un cinquième. Maia fallait-il, awnt de publier
ce travail, attendre qu'il fût aussi complet que possible?
Nous ne Favons point cru.
Les recherches individuelles, los·squ‘ellea sont srriveea
L un certain point, ne peuvent guèoe aller au—delt; il
faut, pour avancer, obtenir la secours d‘un grand nom,.
bre de naturalistes,
I.! en donc toujour: hon et même néceaaaira de publier
lorsqu‘on a réuni dea matériaux asser irnpartans pour
que les omissions na dépensent pas un ljeaa, c’eet sur cette
base, une fois établie, que chacun peut ensuite travailler
et venir grouper ses observations,
Ou ne comprend que trèndiiâcilament Piuditîérence
du naturalistes pour la oouchyliologie terrestre et flu.
viatile; on trouve des botaniste: partout, dea entonno-
loguu ae rencontrent jusque dans les villagu; quant aux
géologue: nous n'cn parlons point , qui u‘cat pas uu peu
géologue en M40?
Par la même raiaon et cala est vrai, aurlout pour la
botanique , lu ouvrages qui tminent de ces bs-anches de
Yhiatoira naturelle sont dea ouvrages destinés h faim
couusltre ce que chaque localité possède, A
Chaque département a au moins une flore, non point.
des catalogues de planter, mais de véritables flores lo-
nlca. Ces ouvrages dont l'irnpor1.snce a peut—Atre été
méconnue, ont eu la plus heureuse influence sur les
études botaniques; Pextafme facilité avec laquelle ou se
procure une llore de son psys, la certitude d‘y trouver

décrits les nbjeh que l'un rencontre nnmur de mi, telles
mnt les num qui ont engagé benueoup de pmunnen
L foncuper ils plantes. qui sans ou cirennsunœs n'cu1-
mc iimnie abordé cem etude
la llnrns loules sont donc du ouvrzgesqui, qiwiquüu
niveau de ln science et quelquefois en nvnnt, remplissent
le précieux aiiins de livm e'lénwu‘\•iM•· Tou} homme
sage, en niùt, couimenne par chercher L eunnnîhe hrut
en qui l’entnxu~e , et ¤¤~n'ut que l0rsqu’i»l A. requis nette
cnnnaixnuw, quîil pnluu nu loin umiuvnntigntinne nt
qu'il seymuure d'uu|.re1 livres, Msi: mns ln flurenlomle
il ubut jinuis usé psnvelœ nlinrüer ou gnuds manga
qui dezmunlent uu grnnde lnnliituvlc. el. souvent une
ylrlibln initiation, ,
Lmsque fai vecherclié ln cause qui snnhlannnptclicr
qubn ne üwnupe de mnchylinlogie dans notre-pnys ,
j’¤i toujours h-unvé·que le manque ale livœxen étqit ln
unie. Ou din un; dnule que nous poniéilonn lbemelleut
ouvrage de Dœçnmnud et le supplément dis Midmudi
mniines deux volumes, 1l’¤n prix men 61né, ont lou:
lnimanvénienn du ouvnget généreux.
1’ni done puué que si pour ln science et surinut comme
nlnlislique naturelle, je devais mc lwrner à wlnnntuz un
onhlngue nvëfxqllelqueu notes sur hs objets nnuvenux qua
jëwuix i Mtrire, il serait utile deliiin une Launa Vériy
Iahle pnurles peisannex qui, désireuses «·l’é¤1•îîAA·, wt\·l¤¤§
ien unir dînlmrd hun productions indigènes.
cm n se que nous mm mns as nm. Psnunir
nous din si dut avec au/ech,

—— [5G —
 
I•lII||qu¢| lerrcntrcn ot lnvhtllel
nuls Ln uinrrkluxxï DE LA |0I|IE.
 
ANALYSE DES GBNBBS,
/Z’.âî«.¤...»â,.,.,
â;dqg;d;···;¢|;,f;5 ;·:e,mmmE ¤,«,¤··. .·..·m.......
nm we; ¤¤qnilI« biv«lv¤..·..,.. ...,.. llrd. nl. mhn¤.¤,
UIADILB I. GASTBIWPBDES.
. ···:~**¤»;g>··‘·~·~(îT.É‘§îÉIî‘. “°"é“'i"€T ’°“' "` 4 M.,
;‘"·*·* P'· ',»·««¤«.·m.....·, ·... «¤..,..e c.».
u ( c~ir««lim·«>a|¢)m¤»1¤wimm. 2 Lau.
mfumè dans uu: wquillen, ..... ·....... ......... ... ·. 3 Vitriu.
ORDRE Ii. TKACHELIPODES.
Tentanulcx »u`ocnléx nu summer, ·,·... , .,.. · S Thvulum T, 1--,
L ·, » .........,,.....,.........,.. S; MFM., M.

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§«P ·î;,·‘=. ·g•;;_E’¤:
路·'§ ·E¤·,z:
·i§· :4;;;:-

— 157 —
DKDKE L GASTEKOPOIIES.
Animal ayant une tête distincte et un pied en forme
de diaqne soudé dans tonte son étendue nous le ventre et
quelquefois pen distinct du eorpa.
§ Corp: nu.
Guam l··. Anniv. Ferme. Limooia spec, , Drap., Lin.
Animal mu coquille, por\ent une euiraare an-desrnua
de laquelle ae trouve une poche oontenant une oouelie
de granulea on graviers mleaires. Pied. séparé du corp
par un aillon. Orifioe de le cavité pulmonaire situé au·
Iérîeurernent sur le bord droit de la euirane et vera
aou extrémité antérieure. Oritiee des organes de la géné-
ration roua eelui de la rerpimtion, Pore muqneux L
Vextrémité postérieure du corps entre les deux bords
du plan loaoanoleur.
i..r..,.i* ;EZ`îîa,‘$.§'2i’!.?.§‘§§.,.°§?ê`IÉ.î't«iÉ·§..?¢2î'Eï; ’ E"` ’”'""'
Oum, ,... · ..,.... 4 r.·s,·...«·n.
Obnaroutiaru. Outre lea cruaetèrer indiqués plu.: haut,
lus Ariana en possèdent un autre qui, nu premier coup.
d’œil, lea fait distinguer facilement des Lima:. Quand
on irrite lea Limax, on les vait par un mouvement de ré.
tnotilité rentrer tou.: lea organes impor-una nous la oui.
mae, en même mmpa que le corps se raccourcir et
s‘e’largit; mais dans les Ariane, le eor-ps après a'être un
pen rétraete, se eourlme de maniere que les extrenrités
ae touchant , les deux moitiés du pied sont appliquée:
l’une contre l'autre, et le eorpa comme plie en deux se
roule délinitivement en houle.
Lee Arion: et lu Limaces , confondue aou; le nom
général de Lirnaou ou bimayonn, sont dea animaux lents
el erépuaeulairer. llssrwlaervhent Yhunaiilité et l‘ohs»cu.
rité; nuasi le soir, après une pluie douce , on les voit
ramper ça et la en grand nombre, sa-iruper aux plantes,
manger lex ieunes ponues et détruire souvent en un
instant l'erpoii· de l'laor‘ticulteur. Quand l'air eat vente

see pendant longtemps, ces animaux annnncenl ln pluie
en snrlsnt de leurs csclaettes pour ramper sur les chemins
et dans les endroits dénudes, souvent ils précèdent l'0-
rage de plusieurs heures.
Les Limnees cnt la peau gluunte; toute la surface de
leur eorps secrète un mucns diversement colore selon
lu espèues.
l.oraqu'on veut les conserver en vie pendant quelque
temps, il faut les plueer dans un vase assez spaeieux,
autrement elles périsaenl promptement, et bien plus vite
encore si on les réunit plusieurs enaenilale.
Les amateurs de (leurs ne connaissent pas de moyen
p gfliewe pour détrnaire cvs nnimnux qui lbnt leur deser-
puir. La manière la plus sûre de préserver les semis des
atteintes des Limnecs , est d'enluui-er les jeunes plantes
d'un cercle de sciurc de bois, eette snbstsnce s‘aglutinc
nntour de leur corps, gène et empêche leur innnvernent,
et ainène leur mort, Msis pour que ce remede réussisse ,
il faut nur. ln seiure se maintienne sèche et soit lvien
line.
Toute: les Limsees pondent leurs œufs en terre ct
savent fort bien les cacher entre les racines des plantes,
Leur féonndité eat très-gronde, et ces animaux n‘ont
guôre <l’autr¤s ennemis que les froids rigoureux et les
granules sécheresse:. _
1. Amor sunrusnus, Fer., p.962, pl. rm. D.,p. lt. Prod.,
p. 1'7, n·. 3.
..... -»~ l’feil1'erm, p. 51.
..- -··-—- Mich. coinpl.,p. Li, n°, 2.
_ bium: mb/iunur, Drap., hist. annll., p. 125, n°. 6,
pl. xx, lig. 8.
-... --4 Pfeil]'. 1, p. 20, n'. 1.
Car. rpée. Corp: marque de chaque mêle zl'une bande
A noire; pulviseules calcaires \res»tenues et en petite
quantite ; mucua jaune·safran et lâcliant le papier.
Long., 25,

- 159 -
Ihilaoulrs: les inférieur: courts; les supérieurs plus
épaix I la base; manteau grenn; pied dont le dessous ut
jaunâtre au milieu et d’un blanc sale sur les côtés , et
rlnnt le bord est gris et coupé pur ale petites lignes ron-
geltm; corps cylindrique couvert de petites ridcs et
marqué de chaque côté d‘unz bande nniie oni·act£i·is·
liqne. Sons la cuirasse, quelques pulviscules calcaires
lrèstines et en tres-petite quantité.
Cette jolie espèce est pen commune; on ln rencontre
quelquefois dans les jardins, sous les feuilles des plantes
qu‘ellc rnnge; elle habite les memes licnx que le Lino: 5
agnstia, mais sm bandes noires et son corps cylindrique
la feront touionrs distinguer nieément , nlnslraction fuite i
de son caractère générique.
2 Amon zurxeuouuu, Fer. liiat., p. 60, n". 96,.a. Prod.,
p. 17, pl. 1»3.
.i --i Hartmann, p. 2&6, n°. 95.
i otsr, Mich. compl , p. A, n°. 3.
-— rufua. Mich. compl., p. 3, n¤. 1.
Dimm: alu. Linn., syst. uu!. 1.
-- -·· Müller, verm. laistor. 200.
-- -—·-—- Drap , hist. mall., p. 123, n'. 3,
pl. sx. n". 3, li, 5.
... -- Pfeiil'. 1,p. 19, n". 1.
_... -—- · Nilxon, p. 1,n*. 1.
..·- nsfw. Linn., syel. net. 3.
-- -- Drap., hist. mall., p. 125, n'. 3,
pl. ix, n". 6.
..- -- Lamb. vx, 2, p. A9, n·. 1.
...· —- Brard, p. 123.
..- ·-··— Nilsaon, p. 2, n•. 3.
_... .... Pl`eiB.1. p.19, n'. 2.
(far. epic. Corps d’une seule couleur; pulviscnles cal-
caires moins lines et trèvobondantes; mucus variunt I
pour la couleur et ne üchant point la: papier.
Long. 70-B0 •.
 

Habite les jardins, lea mami.: et les lunis où elle se
nourrit de feuilles à derni-décomposer), de clnmpignoua
et de jeunes plantes, selon l'époque de l’année.
Get Arion, connu des pay  ni sous le nom de la Kongo
ou Limaçon Rouge, est regardé par beaucoup d’cnt:re
aux comme un excellent antiphlogistiqne; pour s'cn
servir, ils en mettent un certain nombre dans un linge
et placent ce cotnplasmc vivant sur la partie malade.
Ces pauvres bêta tinissent par périr après avoir ntürl
tout Ir canin. Cc remède. analogue aux cataplasmea
de veus da terre employés dans lu maux de gorge, aux
grenouilles vivantes dans le panoris, produisent en ellet
du soulagement et peuvent même guérir promptement,
comme le fait l'eau froide par arrosion oonLinne, o'est-
à·dire en xoutirant sans cese le calorique àmesure q·u'il
ne dégage dans la partia malade. Si ce moyen est continué
avec persistance et de manière à empêcher une réaction
funeste , il doit nécessairement ulitenir un véritable
succes.
La Limnce rouge est encore recherchée pour élu
appliquée sur certains ulcères atoniques des jambes; iei
Ydlicacité du remède est bien au»des»our du mal.
La mucosilé qui entoure l’Ar€¤n smpiricorum, varie
de couleur selon lea variétés. Quand cette nmcosité a
été enlevée exactement, ces animaux paraissent d'une
mateur unanime qui mie seaxemeni au man au grs,.
pàle; aucune des autres couleurs ne persiste et paraît dûe
exclusivement A la présence du mueus.
ours 2*. unix, Drap., Linn. - Lam., Ch. Dcsm. , etc.
mich. compl., p. 2,
Cor. gde. Corps allongécylindrique, terminé en pointe,
postérieurement cnriné en dcssus.» Cuirnsse contcnanl
un rmliment lestncé (limacelle) à sa partie postérieure.
-— Pied sans saillie , A peine distinct du corps. — Ori-
Ecc dc la cavité pulmonaire situé postérieurement. —

— IB] ——
Oriûee des nrgunes générateurs près du grand lentacule
slmi!. - Point de porc nxnqueux lurminul. — Iindiment
lestucé, (i·nnspxu*cnt, ovale, non spirul.
5 `quement; s»n···l}·ie_.&·.i wu., Inaaaelie ¢- I
Les Limax ne peuvent être distingués des Ariana que
pur les nnturulixtes; les deux genres n‘en forment qu'un
dans les ouvrages de Drapamzulal. il suivit en cela les
idée! du vulgaire, qui canfcml sous le nom rie Limncc
tous les mollusques terieslres dépourvus de coquille.
Peut-élit oepcndunl Dnparnnuld uvuil-il raison, el.
peut-Eire uussi que Ferrussac se liâlal imp cle créer
deux genre:. Nous sommes loin d'M.re placé de manière
i résoudre ce problême; nous ne possédons iei que trois
especes de chaque genre. et il fuudrnit xéunir toute: les
especes connues pour vider entièrement cette question,
Nous ne pouvons que Li soulever pur les remarques sui-
i°. Hun des enruelëres les plus saillnns den Limnx est,
¤ns contredit , lu présence rl'une limucellc sou: lu cui-
vasne, tandis que dans lex Ai-ions l‘on ue trouve à ln même
place que des cnrpnsuules un fmgmens de substunclu
stmlnniwss plu! cu moins ntténués. Eh! bien , le Lima:
uuiagulw Dmp. ie rapproche en cela des Avions; sa li-
nncelle est formée par une multitude de petits liugmens
calcaires, quelqileioit isolé: , quelquefois réunis par une
mcmbrnne mince.
22 La plsce occupée psr l’nrifice pulmonuire est un
caractere qui a le tort de rentmr dans la clme des co.
nctères en plus ou un main:. qui par conséquent est
variable et peut emburraxser. Ainsi , dun: les ties-jeunes
individus du Limuz mu-iaguliu, le trou pulmonaire est
moins en arrière qu`il le sem quand lknimul aura prix
tout son accroissement ; ck il xuiüt d’exominei· un eertnin

-— 462 —
nombre d'iudividu4 de Liman agrntîa, pour s‘asxurer
que oet arilice eat tantôt plus en avant et tantôt plus
en arrière.
3*. Un caractère encore moins sûr que les autres, est la
prsieenoe ou l’al·»ence du lzorxl du pied. Si, en effet, le
pied n’est pas clixtinot du corps dans le Lima: agrsnù,
il est visible et fait évidemment saillie dans le Lina:
urirgahu, et il est plus prononcé encore dans le Lima:
einureua. D‘un autre côté. si le pied de l’A:€an empiri-
ouruan est trenprononcc, 'il faut convenir que celui de
l‘Av€a1uubfuwua l'est fort peu.
De ees remarques, il ne faut sans doute pas eonclure
que lu Ariana et les Lima: ue forment qu’un aeulgenrea
nous avoua voulu seulement ramener l‘attentian sur ce
point et le laisser décider a plua habile ct mieux plaeé
que nous. M. llolandre , dans sa Faune de la Moselle,
semble avoir tranché la question, nur il ne fait qu’un
genre des Limax et des Arions en indiquant une division
fondée sur les caractères de la limaeelle.
L LIIAX vtutmrrus, Drap., hist. mull. , p. 127, n'. 9).
..- ..—...- Mich, compl., p. 6.
` ·-—- —à-— Hal., mall. de Meta, p, 42.
-.. jîaoua, Lin. (sec. Hol.)
Long. 60-70.
Animal al’un jaune verdâtm ou ronssâtaw: , mais cette
couleur est rupertîoielle, e'eat·â-dire produite par une
mueosite extrèmement abondante; quand un l’en dé-
pouille entièrement, la peau est grisâtre et couverte
«l‘une foule de macules hrunes,irr-égulières, très-serrées.
Tantamlu bleuâtœs. Manteau sti-ié eancentriquement.
'|`ul7ercule blanc au-demons du grsnd tentacule sli-uit.
Liauacelle eu fragment Irès-petits, isolés ou réunis, au
moyen d’une membrane âne.
Cette espèce habite les caves et tous les lieux sombres
et humides; on la connaît mus le nomde Liunaee du
aavu; elle ae nourrit indistinctement de toutes lu

— M3 -
ml-ntsuoes végétales qu'elle rencontre, mais elle fuit mr.
tout une guerre acharnée aux houclions de liege qu'elle
ronge et linit pnr détruire.
ll est aisé de la suivre dons tous ses développemens ,
depuis l'ueul jusqu') fige adulte; pour découvrir ses
œufs, il suüt ile soulever quelques pierres jetées dans
les ooins d’nue  ve humide . on est presque oertain
d'en rencontrer pendant tout Pete.
Ces œufs mnt gros, ovoïdes, l’une deoextréruiten pré,
sente fréquemment un point uillnnt ou une sorte de
queue; leur lsrgeur est de 5 à 5 millimètres et leur
longueur de 7 à B. ll: sont parfaitement tnnsparens lors
de la ponte; meis bientôt il se montre au centre un
point néhuleux lilonehâtre qui augmente rapidement et
remplit tout l'oeuf au moment de Péclosion. Les petits
qui en sortent sontforts iles et tellement entourés de mu.
eus, qu’ils paraissent îlencluitres. quoique leur peau
mit dejà swiuilortement maculee que nelle de leur:
psreus, Leur longueur eu sortent de I’œul` est de 0-M '
et leur largeur de Z-2 112.
Nous avons dit que le Lienoe rnnirgolus lushite lus
cuves; on le trouve aussi quelquefois, mais plus r¤re~
ment, thus les jardins. (Test l`h¤l1iL¤t indiqué per Dri-
porniuld, dans li Frnnee Meridionale , ou elle penlt
être une rare.
Psr les mraeteres de sa limueelle , eette erpèue
forme le psuage entre les Arion; et les Liniscu. ll
persil cepenslsnt que quelquefois on rencontre oette
sorte de uoquille interne sl`une seule pièce, ainsi que l’n
observe M, Holsndre.
2, Lnssx Aoeerrxs, Drap., hist. mall., p, HB, n°,7(5 pur
erreur), pl. 0. Eg. 9.
...- —-- Mich, compl., p. 6, n'. 4,
— ——— Lin., syst. net. 6.
—— ———— Müll., verm. hist., n•. ZM, p. 8.
Var. ws. L. Albùluu noh, ——AlbiJus. ùunuculolu
Drup. L.-C.

-— 164 -
Var, b.'L. Punctams nul;. ~AIb€du•; Mourir nigrù
aparsis Drap. , Loc.-C.
Long. Mi-25.
' Animal petit, svelte , gris-lrlanel.râ|r·e·s>endré, varie de
tàcl-rer noiràtres, petites et irrégulières, nomlsr-emes, qui
re réunissent quelquefois en une bande sur Ie côté du ,
corps. Cuirasse striee concentriquenaent, ouverture pul-
monaire souvent entourée r1’u.u bord lslanc ou jaunatre.
Mucosité extrêmement almnrlrantrz, lslanclregiisâtre, un
' peu spurneuse, ce qui rend l'animal très-gluant, facilite
se progression et Fempêche de tomber des laranclrex
auxquelles il s'est nglutine. Liniacelle rnince , transpa-
rente, très-eoncave, marquée de légères stries.
Cette petite espèce se vnultiplie avec une excessive ra—
pidilé, et e’est celle qui cause le plus de degat ¢L·rns lu
jardins, aussi u’est· elle que trop connue des jardiniers et
des amateurs de iîeurs. ELI: dévore err une nuit les jeunes
planter jusqu‘à la racine, mange et gâte les fraises et musles
fruits qu’elle peut atteindre. Elle pend ses œufs en terre,
il est rare «l'en trouver- plus de trois ou quatre ensemble;
ils sont parfaitement sphériques elle double âpeu près en
grœseur «·l'uue grainede moutarde. Les petits ne paraissent
pnintsortirde terre immédiatement apres leur éclosion; je
pense qrfilsconirneneent par mngerles ridicules des plan-
tes qu’ils rencontrent autour d'eux, et ne sortent entiè-
rement de terre que quand ils sont nn peu plus robustes.
(Belle espèce varie beaucoup pour ses couleurs, on en
distingue aisément deux varietes; l'une , entièrement
sans tâche et nniformemeut blanchâtre; dépouillée de
son mucus, elle est grise ou jaunâtre avec de légères ma-
eules pluafnncées; e’cst notre var. rs. L, albidru. L'antr·e
, paraît nniritre, parce que le corps est parsemé de points
nuirs très-nombreux et fort serres; c`e.xt notre var. D
L. prmclutru. ll est inutile de rlire que ces variélés se
rencontrent dans les mêmes lieux.
La lirnaeelle varie aussi quantis son épaisseur; le plus

— 165 -
héquemmsnt elle est pnpyrncée et trèsfrngile, mais il
urrive quelquefois qnfells ut épaisse, solide et d‘uu
lzlnnn mnt.
3. Linux csueuevs, lllieh. eompl., p. 5, n'. 2.
— ï—Dnp·, hist. mall., pt 124, n'. 4,
fol. 9, fig. 10(Eg. 11 par erreur,
repélee par Mich.)
—-— -l— Mulll, verm. hist., n'. 202, p. 5.
—- innsîawr, Liun,, syst. nnt. A,
t- onbiqoorwn, Ferr.
Long. 90·120 ·.
Var. m. L. monulolus nal:.-Vnr. e. (Xnnvw; olypeo
dorsoquc ououlis nôgrù, Drap., L.-C.
Vox-, lr. L. fowiumr nub.-Vnr, y. Cimrcu; ulypao
ancolie. rlavrufoaciin nîgvù, Drap, L.»C.
Anim} oendré ou roussâtre , marqué de tâches dispo.
nées sans ordre sur le dos et le manteau var. e, ou reu»
uies en bandes sur le oorps et épnrsu sur ls mnnlnn
var. b. Cuirnsse lisss, pied très-distinct et séparé du
corps par un xillon pmfund; Ientsculu, tête et mu
cendres ou mussâtres. '
Liimoellr grende en rnpport avec ln taille de l’¤nimal,
épuise, non trsnspsrenle, mais seulement lniteuse et un
pen translucide; elle stteint 10 et 15 · en longueur- et
7 A 10 en largeur; dans la jeunesse elle ut ooncnve et
snes. mince, plus lnrd elle devient presque plane et re·
quiert une épaisseur de 3 à A millim. La forme ile oem;
ooquille rudimentaire est ovale-olilougue, ler bords en
sont un pen éeliancrés, le droit l’est très-légèrement, le
gauche l‘ext beaucoup plus. Le face venlrale est d’un
blanc mnt, irrégulièrernent striés et bosrelée, msi; on re-
rnauqne toujours une petite fusse placée vers le milieu
de en longueur et cléjetée sur le bord gnucbe; le fnce
dorsale est d'un hlnne nneré, le centre est plus élevé
que les côtes et les extrérnites; mule- la surfsce at nm--
quée de stries eoneentriques dhcernissernsnt dont le

— M6 ..
point de départ est Is Pexlremite postérieure. (Pest. ven
cet cntlroit que l'an remarque une sorte de pointe (levée
et reeourhée, qui rr'est rien autre chose que le sommet
d'uue spire rudimentaire; ru-dessous dela spire, ler hordr
latéraux re relèvent et se joignent à elle. Lor·squ’ou re-
garde cette linracelle prr ea face dousele , ou croit voir
une sorte de patelle.
Cette espece est le plus grande de toutes nos espèces;
elle eslls plus facile B «.léLruir·e, aussi est·elle peu ourn-
vrrune et rarement on ls trouve dans tont ron dévelop-
pement; elle hshite les buis oir elle est mre, et les
jurdins où elle n’aIteint guere l'§ge adulte.
(1'est, de boules les limncos, celle qui estla moin:
muqueuse, et dont les couleurs changent le moins après
qu’elIe a été depouillée de son enveloppe. Son mucnr
est limpide et treetrrnrpur·eut.
§§ Corp: nrpnrrl dans une coquille.
scuvrns 3. Vrnlros, Drap., Lam. , Ch, Beam., Gnt.,
de BL , Minh.
_ Humn, Stmlor.
Hxmcosnx, De Ferr.
Car. gdn. Animal linraciforme, presque droit, séparé
postérieurement du pied ; A tenueules , les enté-
r·ieur·s hèucorrrls. Coquille très-petite, fragile, trun-
slucide, le dernier tour très-grand. Ouverture grande,
arrondie, L bords traunhsus vlésunis; le gauche treeer·
mvé et fléchi en dedans.
Vrrsrn rm.r.ncmA, Drap., lrirt, uroll., p. M9, pl. B.
' lig. Slt-37.
——-A -—-———— Mich. comp., p. 0, n*. L
Hàlie pellueida. Müll., verm. hist. , 215, p. l5.
Coublw, Geolï. 8, lr transparente.
l-laut. 003-0035. Lsrg. 007-00B. Diem. 005-006 ·.
Animal de oouleur pâle, tres-gros relativement E sa
eoquille qui ne peut le eoulenir entier-ernent. Appendice

— |67 -
en forme de ipitule sortant du manteau et recouvrant la
coquille lxec, Drap,)
Caqwillr déprimée, d‘nn verd·clair, luiaante, transpa-
rente, trèa—miuce et exeesaivernent frigile, Spire de troia
tour: , Yuterieur déniemrémeut grand; suture super-
ücielle. Ouaartura trèx»grande , ovule , éehunerée par ln
conrexité du tour intépénultièma. Bord columalleire
moins avancé que le latéral , et légèrement éclaancré L
aon insertion.
Cette coquille est trop petite pour arréter htteution
d’autr¤.i pexsnunea que dea naturaliste:. Elle habite lan
lacis, sous la monue, au pied des ai-lues. Je ne l'ii eu-
core rencontrée qu'anx envii-una de Mullieui»Vidume; il
est probable néanmoins qn'dla ne trouva dans beaucoup
d'auti-en localités; mais sa petiteiee et ea rareté eu reu-
deut la recherche longue et dillicile.
Les personnes qui commencent Fétude des rnolluaqnu
terrestres, doivent ae tenir en garde contre une erreur
am: facile A commettre; je veux dire de prendre pour
une vitrine le trèejenne état des Halir nenurnlie, hon
tamù, pnenaliu et même vupnm. Pour éviter cette faute,
il aulîiru de ne rappeler lt que l`animal de tous cu >
Hdlie, qui cont dea Tmohllipodu, rentru complètement
dnuaaa coquille; 2*, que la coquille dei IBIS: est tuu~ `
jour; perforée dans la jeuneue , que le bord eolnmel-
hire n’eit juniiii éeliunuré, et qn'euûn la dernier toni-
ert lr軫enail7lumeut caréué, Tout le eontmira axiate
dans les vitrines.
Maintenant qnepous avons puié en revue la courte
série de nue Gaxtéropoales, il ne ien par aaun intérêt de
les examiner dans leur ensemble et dans leun rapporte
mus le point de vue de l'oi-ganisalinn.
Nous venons, dans l‘oi·dre nuivant , que la coquille
prend une place importante din: Yorganinme, qu'eIle
devient un toit protecteur conne une multitude d’nuci—
denx, tandis que dans les Gutèropmles, où elle ut nulle

— 108 -
ou mdimenlaire , il semble que le but soit manqué et
que la nature les ait laissé sans protection. Maia il ne faut
point accuaer légèrement cette mère de tous lea etres,
et les Gazhéropodu sont anni bien protégé; que les
Ibmbélipodea.
Les Ariana et les Lima: ont une peau dure, épainc
et anuplc tout ) La fois; un mucus abondant etd‘une
grande viaoosité, enveloppe tout leur corps. (2 sont ll
des rnoysna protecteurs faibles en apparence, mais plus
puiasaus pen•·éI.re q·n’nne coquille; la limaee placée wm
le pied i’aplatit, glim , échappe b la preuion, undia
que la grosse vigneronne, ai form de sa ooquille, crt
broyee par le même atïort. Ausxi,no: limacei ne mi.
gnent point lei lieux habités; elle: lu recherchent, au
contraire, et vivent paisiblement parmi les lleurs de
noe jardini, au milieu des legumes de nos potagers, dans
noa cours, au fond ile nos caves; elles ont tant de moyens
dïëchapper, que l‘lionirne et son industrie ne peuvent
que tràs—peu contre elle. et elles croissent etse multiplient
auprès de lui, avides de Ioules les substances végétales
dont il se nourrit, ou de tonles lca llenrs qu'il clierclie
I laire éclore, ll faut être l.mrticult.exn· pour connaitre
wute la puisxance de ce petit ennemi. ,
ll n'en est point de même de notre jolie Vitrine;
petite, faible , A peine contenue dans une coquille plus
mines et bien autrement iragile que le papier le plus
fin , la pauvre mignonne fest réfngiée dans les bois; c’ext
la que la nature l'a placée pour qu’elle vécut inaperçue
au milieu de tapis de mousse épais·et moelleux. Ainsi
sa laibleue échappe i des périls qu’elle n'eût point
évités si elle eût choisi toute autre habitation.
Nous aurons plus d’nne fois l'occaai¤n de remarquer,
avec un indeliniasable sentiment al'ndmii·stion, l‘ordre
providentiel qui préside a la conservation et D la perpà
tuntion indelinie n.lcs·e1pèces animalea et végétales.
Maia tout en observant ces lois providentiellea anal

— MU —
étudiés et fort peu comprises, il faut nmarqner que la
nature n'en snjt pas moins et d'une manière invariahk,
une prognuùm organisatrice ri lsien démontrée, q¤‘elle
cet devenue maintenant la base de toutes les classifications
des ûlres organisés. Nous allons nous attacher À la dé-
montrer ici, et nous reelilierons en rnàine tempsquelquu
légèru erreurs de clasaificetion.
Depuis les Arïma i¤squ‘aux Hdlie , la coquille on ce
qui en tient lieu, prend une importance plus grande i
mesure que l‘on passe d’un genre h un autre et même
d`une espèce 1 une antre espèce. C’est la considération
du développement de l'organe crétacé qui nous a mm-
plèlenuent guidé dans l’si-rangement des espèces qui sont
dijà décrites. Voici cet ordre ; on verra que la placclde
cliaque espèce est lixée d`une manière irrévocable.
4. Avion nsbfunnu. Pulviwulea rares , fort petites ,
cryslalloïdes , en aiguilles i quatre pons et ii sommet ·
tronqué.
2. Avion soipiricumin. Pulviscules nrétaeées , nom-
l>reuses,1ea unes sous forme de cryslaux nciculaires, les
autres en petiles massesinformes et qui semblent des l‘rsg·
ment détachés et lsmyés.
3. Lima: cariagntus. Les crystaux de carbonate calcaire
ont disparu complètement; on ne trouve que des masser
irrégulières et fragmenténs , souvent réunies par une
membrane; le rudiment plus avancé de la limacclle que
l‘on trouve quelquefois nettement déterininéc, mais fort
mince et sans point spiral.
A. Ltlma: agrulis, Limacellc bien déterminée quoique
généralement mince, de fonnc variable et ne présentant
point encore de sommet spiral.
5. Linuw cinemas. La limscellc est devenue très-im-
portsnte par sa forme constante, son étendue, son épaise
seur, ses stries concentriques bien marquées et surtout
'por un point très—âlevé placé en arrière, recourlwé, évi-
demment spiral , et qui n`est que l'éIet le plus rudi-
mentaire possible de la spire.

— HD -
5. Pour anivre cette gradation , il en néceuaire d'in·
Iernaller ici une upèce étrangère A notre pay: , c’eat
Tuteaalla Luliotidan; son nrgnne crétace n'est par enaure
une coquille complète, quoiqu‘eIle ait un commencement
de apire, et c'ut déja plus qnkauelimacelle , car elle eut
extérieure; main elle ue contient nullement l’animal. et
au lieu da n‘etre adhérente comme lu vraie coquilles,
que parle aommat de la s·pire,elle ext i plantée dam
les daaira et ne fuit en dghora qu‘uue légère saillie. On
peut dire, avec raison , que la coquille des teshcellea ul
plua qu`uue limacelle, moine qu’une coquille, et forme
nn pesage entre lea deux surtce d’organer,
(lecnrieux molluaque, qui halzite la France méridio-
nale, acsouxtx-ait aux cames dutructives pnr ses habitudu;
ilse nourrit de vera de terre et e‘eufauce avec eux dans
la terre, aelnu la température et l'état hygromeh-ique de
l‘air, et pour se mieux preuerver encore de la sécheresse,
il puaède la faculte d'a1Ionger, de développer ron man-
teau junqu’\ ce qu‘il puisse en envelopper tout son corps.
7, Le genre Vihiaa, qui vient apres le Temusnlla,
poesede nue véritable coquille, quoiqu‘elle ne puise
encore enfermer tout son carpe et que aa fragilité soit
extreme, son ouverture excesuivement grande et rr spire
|.rAa,cour|.e.
B. Pour ne plus être obligé d‘y revenir, noni ferons
nneincnraion dans l'nrdre suivant et nous rencnutrerous
le genre Suewënou qui, par sa coquille mince , fragile,
pnuciapirée et sun iumtîiaauce A contenir Panimal, se
rapproche encore des Vitrine:.
Gest pour cette raison que l‘on trouvera les Ambrettu
en tête des Trnchelipodea, comme l’a fait M, Hnlaudre,
probablement pour une semblable raison,
9, Puia vient le très-nomlgreux genre Hélix où 1'on
peut observer touwn les gradntiona possibles dam l‘im-
partance de la coquille.

— 171 —
ORDRE Il. TBACHÉLIPODBS.
Animal ayant une tête distirwte; un enrpe terminé en
spirale (lortillon) et toujours enveloppé <l'une coquille.
Pied libre, aplati, attaché L la bare inférieure du cou.
Coquille extérieure, spirivelve, engnînrnte.
1**. racnorw. — Taaceinrwnner uraarraer.
Mollusque vivent toujours mr ln terre et   au
sein des naux.
§ Tltmolmr.
Quatre ten|a.cu.les , les Jeux rupérieun oeuléx au
sommet, lex inférieurs quelquefois trèseourtrr
Gnul. Slrncilln, Drap. , Lam., Ch. Dunn. , Mich.
Bumuux, llrugq Poîr.
lieux, Lim, Gmel., Müll.
Twins. Studer. . _
Aatmrrlunlxa, Lam.
Cocunûnvun, De Fer.
Arrrrr.·rr-x, Nom frrrrçnis.
Animal linraeiforme I peine contenu dans sa coquille,
tortillon grele et très-¤ourt;•]nntre teutaculer couru, les
@érieurs renllés i la base; les antérieurs h·ès·grèle1, I
peine visibles. .
Coquillr imperforée, ovale-conique , pointue, le der.
nier tour prenant presque tonte la ooquille ; ouverture
grmde et oblique; columelle formant une rampe en spi-
rale ; périntome simple et lrsrrclrnnt.
N. B. Dam les rlescriplious qui vont suivre, nom par—
leruns souvent de l’nxe de Youverture. ll est bon de
faire observer que nou: voulons entendre , par nes mou,
une ligne irlëale passant rurl’ourer1ure et par son plut
gnnd diamètre, c’est-Loire de lraut en lue.

1. Snccmzs Aurnvany Drap., hist. mall , p. 5S , n', 1,
p. 3. f. 2`1-23.
..`,... i-- Mich. compl., p. AB, n‘, 1.
Ihlir puni:. Lin., syst. mt., 7I)5.
..- suodnauz Miill., verm. luis!. , 296.
Caclulu. Geoll`. 22. Fwnphibîs, l'uibvJ«.
Buklsnenucdnewu. Eneycl. mélli., 18.—Poii· Prud.,
p. 41, u·. 9.
Gualt., t. 5, f. H.
Ambntu.
Long. $15. Larg. 342. Diam. 2-6.
Coquille ovalaire, mince, rliaphane, de couleur ¤l'asnbre
ou de suecin pâle, d'uu lui viennent ses noms français et
lutin; slriée légèrement; tpiru de trois tours ohliquu,
l'inl`érieur trèugrund, lei autres pelils; ouverture Lrès-
grande, ovalaim , dont la longueur dépasse luuiours la
moitie de celle de In coquille.
‘ Colusnellv dmih mu pli:.
Var. o. 5. inlintideu, nub. Cette rarc et curieuse
variété presente une spire si courte et une ouverture si
grande, que nous l`nvons comparés h une Ilnliotü. Ln
spire n‘s que deux tours fort petits; ln coquille, vue du
côté de Pouverturs, semble n'eu nvuir qu’uu; Yuuvertnre
très~gr«nrle et allongée, occupe plus des train quarts de
le coquille. — Lung. B12. — Larg. 007. Spire presque
droite, son ne étant parullêle à celui de l’ouverturs.
Var. L S. slungetulu, nah. —— VM. g. Illnliu msgû
alanyulm ataulorun, Drap. L.·C. Coquille ordinairement
plus colorée; treenllongee, .l`lueLIe, oounïde; spire dont
I`exe dévie peu de celui de Youvertuie, et dont les tours
sont peu saillnns , l'avant»¤lernier tresallongé el très-
élroit; ouverture des deux tiers de la coquille. (kite
vuriété itteint la même longueur que Pnspèee, mais elle
est toujours seurihlemeut moiux large.
Vu. 1:. S. limnoîdou. Spire de huis et demi i qunre

- H3 ..
tours, dont ,l‘axa est presque exnclemmt le même qua
celui de l’ouverture . avant-dernier tour large, ovvalaire;
ouverture 3 peine plus longue que la moitié de la oo«
quille. Cette variété est tràvremarqnelale, pou oornmunn
et mujonra grande
“ Cnlviulla visiblement marquis d'uri pli,
Vu, J. S. Vrntrioom. nob, Ooquille véritablement
ovale à trois on quutre tours de spira , axe de la apire
coupant ohliqnernerrt celui de l’ouverture; oetle dernière
grande, tri-elaige, ovalemccupnnt plus des deux tiers
de la coquille; bord columellaire marqué «·l‘un pli t.rAs·
superficiel sur le milieu de sn longueur.
Var. e. S, canarias Coquille comme pliée de manière
qu‘elle parait soudée du côté oolumellaire; l’axe de
1'ouver1ure et celui de le spire se renoontrant mus un
angle lrèoprononoé; onverinre petite proportionnelle-
ment, occupant un peu plus de Li moitié de la longueur
de la ooquille; pli columzllaire prononcé, placé au tiers
de la longueur de l’ouver·ture.
L‘Anilzretle amplailzic et toutes res variétà, habitent
les lieux marécagenx, parrni les laerlzes au bord des
étangs et des ruisseaux. Elles vivent sur les roseaux dont.
elles rongent quelque; espèces, prelîrentleslarges feuilles
du Rumee equations, du Menymatller triybliam, etl
défaut de ces plante; , se contentent rles feuilles momu
et amollias des graminéesr
Aucune localité n’zst spéciale aux variété: que nous
avons rlécrites;on peut, à la rigueur, les rencontrer
toutes ensemble et pücmêle, J’ni rencontré I l’etat
hwruxlile (semi-fossile contemporaine des éléphnns et des
rhinocéras), les variétés Elougolula et Limnoîdm; pr-o·
hablemeut qu'eu remuant avec soin les aablea quuheux
de Menclaecouit (sables aigre: des ouvriers), on rencon-
trerait les autres formes.
Le noni ¢l’:unplaihie donné) cette espèce, lui vient

- HA —-
de son habitation , et elle le mérite, en quelque sorte,
en ee qu'elle ne cnint pas l'ean et ssit fort bien se tirer
d'aû'airu lor¤qu’on l'y plonge. Cette espêce· dont la co-
quille est extremement fragile , n plusieurs moyens de
oomervatinn; elle se lixe d‘une manière assez pnirranle
aux feuilles du grandes plantes qui bordent les eaux , de
manière que les secousses inrlireetca qui lui sont impri-
màs per le vent ou par les animaux, ne lui font point
quitter un poste qui la niet si bien bore de danger; mais
ai ce malheur arrive et qu‘elle trombe ) l'ean , ee qui a
fréquemment lien, elle s‘en retire moitié ungeont, moitié
Pendant I’l¤iver, après 1'Llre enterrée, elle construit L
la porte de sn demeure, un épiphragme qui est nussi con-
sistant que sa coquille,
Cette espece n’est connue que des naturalistes , elle ne
fait guère de tort à. personne, mais lu grenouilles la
mangent avec plaiair lor¤qu'clle remue; il cnt probable
qu’elle devient quelquefois La proie des poisons et peut·
être des oiseaux nquntiquea.
Elle en fort commune, et il n'e.st pas d’endmit marée
eageux ou l‘on ne puisse en rai-nager un certain nombre
en peu d’inshant, Il est bon de remarquer, pour en faci-
liter lu recherche, que rarement ee mollusque vit isolé,
il remlale plutôt vivre en famille, ee qui fait que quand
on en a trouvé un individu, il sulïit de chercher autour
du point qn’il occupe dans nn rayon de un h deux pieds
pour en découvrir plusieurs autres.
2. Succmes oamruzs, Dnp., hist. moll , p. 59, ut 2,pl,
3, l'. ZA~25·
—— —-— Mich. compl. , p. A5. n·. 2.
Long. DM-008. Larg. 002-003, Diam. 003-004.
Coquille allongée ; ovnle·oblnngne , plus petite que
l'e¤pèee précédente, blanchàtre ou grisâtre, asser épaisse
et moins transparente; suture profonde; ouverture ovule,
de la longueur de la coquille; nn petit pli superliciel sur
la eolumelle.

— 175 —
(letm es-pèee , rare par toute la France , m’a été e¤»
voyée de MollieueVi<larne; maisje ne l’ai jamais pu voir
vivnnlae, Elle paraît habiter un plant. lserbeux situé dans
une vallée sèelse , quoique fort pmfonde; le aol de oe
plant est argileux et par conséquent garde long»tesnpq
l‘lsn  idité quïlaoontractéc l’hivar oùil est fs·équemment
inondé: de nouvelles reehes-claes feront renoontrer cette
espèce dans d'aulres lieux, nous n'en doutons pes.
Il est prol-sable que nous possédons une lraisiènse
espece, le Sueeiua onnoria, Bouchard in Litt. ; mais
nous n'svons jamais eu l’o¤casion de faire des reelaenehss
conchyliologiques dans nus dunes du Mnrquenterre , ou
elle pourrait lmbitert selon Piudication de M. Bouchard
Clsantereau, auteur du catalogue des Mollusques marins
des envimns de Boulogne. Dans un ouvrage qu‘il pré-
pare, ee naturaliste, dont le alle est swnnu, nous donnera
la ducription de cette nouvelle espèce.
Nous avons indiqué, pour les variétés oensviuom et
oontartn du S. omplsibio et pour le Suceima ohlarsgas, un
pli l la columelle. Ceci paraîtra sans doute étrange.
Miclsaud segardc Fabsence de pli connue caractere isn-
porlant et différentiel des Linnées, et avant lui Drapni-—
nauld avait émis la même opinion. Néanmoins il est
évident pour qui oliserwc sans prévention que la oolu-
snelle du Saeoinea oblonga présente un pli léger et très-
superûciel Ia la vérité , mais qui n'en existe pas moins; il
est surtout tres»prononcé sur notre variété oastmto,
Pour ne pas tenirc nspte de ce pli, il fauds·ait ue pas
faire plus d‘nt\enlion a l'éel·iancrure caractéristique du
genre Aehotinu et qui est si peu sensible dans Yespàee
Iolnioo. En histoire naturelle, il faut être rigoureuse·
ment conséquent et il faut se bien garder d’acco¤·ler un
degré dillérenl d'irnportanee is des caraclères placés sur
la même ligne et aussi peu saillans les uns que les autres.
Enfin l`un remarquera que la oolumelle des jaunes Ismae-
pnegra. ouah: et gluripsons, u‘esI: pas plus foi-lement
pliée que celle des Anulirettes quenous venons de désigner.
3

— 475 —
(hns 5. linux, Lin., (Inv., Du-up., Peur., Lnm.,NîIls. ,
Mich., etc.
llllioa , nom fmngnix.
Cu. g4»,—A«i«uxI : mantun en forms de collier en-
jnunn! ln mu et ne continuant en tunique memhmneuse
sur wu! le corp:. Tortîllnn très-eomidénble , queue
tentmulns uèmwbtun au wmmet, deux furt couru un-
terîenrement, deux plus longs oculéx nn sommet posté-
rîeuœuuem.
Cuquilla jamais turriculée, louimm courte , du vente
trèrurinbln. Sommet mouse et urmmli.

aîzmës ¤î Q G Q
Jiiïïîàïëiëèïèê;
‘:i:··ê1;·§ë·ê§:
i...ïi§.ëïâëï~=ë
—~·—-—  
iiiiïïâêîlëëîëâë
ëêèïïiêëêîsêësâë
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àà ai
ü,V`,
.·èë
 
"§2·z
` I

Le genre Hlli: ei! la plm nombreux de Inu: lu genree
de Mollnnquex lei-rertru, non seulement en Fnnee, mais
enlîurope et peut-être mr taule ln terre. On u tuihé
didférenlu couper afin d'eu rendre l'étud¤ plus huile;
edlun qui furent Anhliee par Drupnrnnuld, quoique fur!
empirique!. ont été préféréei,
Un grnnd. nombre d'l·lélix ut connu nous le nom de _
Iùwyon uu Colimxyun; quelques-uns tout employés
nomme aliment ut comme médinnment.
Igur luhilnliuu est tresvarinhla, et laur nombre plu:
gnnd den: la midi que dun: le nord.
L OOQUILLE IMPEBFOBÉE.
£.Hex.ix ru|.n. Dnp. , hist. mall., p. Bl, n•. 7, pl, 7,
Hg. 124,3.
î —- Mich, enmpl., p. IE, n', 0.
·ï ,— MiilI.,verm,hist,, 269.
Dimm, 005-0035. Hunt. Ill]!. Tour: de rpin 5.
Très-peliîe coquille nuuoïde, glolzuleuse, imperfnrëe,
brune qnnnd elle contient l’¤uim¤l, Fuuve on examen-
nlnim et trnmpnxente quand elle est vide; ouverture com—
primée beeneonp plu: large que houle; périxtomn simple. i
On ln eruiruit omhiliquée; il faut l'¤nmin¤r nilenüve-
ment pour ùuurer du eontrnire. La Hg. de Drupnrunuld
entre:-mnuveilez elle représenfe le bouche d’une mr
nière inexmte.
Trênure; elle habite lu lieux humide: etnnbmergxiu
pendant l‘l1iver. On Introuve mm ler pierres et dun: le
mousse, dans les fossés du fortilimtionx de la porte du
Bois, i Abbeville.
Su peiileue l’u hi! éclupper à l'¤t|.ention commune.
On peut, en premier «l>ord, ln confondre Avec dejenneu
Halia luuidm; main lu forme eonoide de le coquille el
ses numhreux Inurs de rpire et sun imperforation, inf-
ûnenl pour tirer d’er·reur et d’¤mlnrn¤.

1·H¤ux nrnx, Di-up.,laiat. rnull., p. UI, n'. 15, pi 5,
iig. Z3.
· ——· -—— Mich. ¤ompl,, p. I7, n". 20.
-— ··-- Miili., verin. hist., 251.
i ———·—- Poir., prod., p. 55, u'. ii
—« Iiyama, Müll.,verna. hist. , 252.
Ln jardinière . Genlî. 23,
Guult., t. 1 et 2, f. B, D, E.
Haut. 027-031*. Lang. 07484).15. Dinan, 027-030. Spin
de quatre tours.
Animal verd-noiritre en dessus, vev·d»pale ou gris en
dessous; cou ridé, aunrqué d’une bande jaunâtre.
Cvaquilla globuleuse, dure , épaisse , jaunâtre, grisâtre
etblsneliâtre, fnsasiée de bandes brunes; striée transver-
ulemenl, chagrinee longitudinnlement, i la loupe Pépi-
derme punit plissé; sommet de ln spire, c’est-H-dire un
tour et demi A deux tours , grisâtre , dépouillé d’épi-
dernae, trâslisae et comme élaurné. Spire nu peu co·
nique, obtuse au sommet, dernier tnur tres-grand, ou-
verture grande, périâwmu blanc-lncté, réfléchi, surtout
le bord eolumellaire q-ui recouvre le tron ovulailical, l‘ex-
trémité des deux lmrds se aeoourhe et ils cherchent i
se mpprnclaer sur leur insertion.
On peut aiainaent distinguer lea variétés suivantes.
1"· aivie. - Farmer at dinrnuiuna.
Oasizrvnious. Ln grosseur de l'HsIi.v aupsnaa varie
selon les localités; elle prend un accroissement plus
oonsidérnble dans le rnidi que dune le nord. Ccla ne
veut pas xliae qu‘on ne puisse en rencontrer d’aussi pe»
tites dans le midi que dans nos provinces septentrionulcs.
A. minor. On trouve irequeniurenh des individus dont
les dimensions n'excèdent pas 20 rniilinx. Je ne sais ce-
pendant si ees snianaux sont arrivés a l’étut adulte ,
quoique leur péristnme soit formé, fai cru ohaener dans
cette espèce et dans il'nutres, que dans certaines cirma¤»

rnrrm lhimal joui: dn la fsculll de dissoudre et de
faire disparaître entièrement le rebord du périalome '
pour ensuite agrandir au ooquille. fb fait paraîtra runs
dnuîc êlraugs, et révèle, de lu part de l’¤nima.l , une
action bien autrement puissante et ianmédiau qu‘on ne
l'aIait cru d‘a.bord. Au reste, jele répète, le fait nrérile
wnûnnation et fappelle 3 ce sujet l‘at\entiou desobser-
valeurs. &IIe forme se trouve plus fréquemment dans
lesjardina,
B. eoraoïdaa, noh. Si cette forme se présentait son-
vent, je rfhésiterais pas à en faire une vuriéle. Voici sea
caractères : spire très-allongée, conique; ouverture pekile,
l'ext.rémite des bords re rapprochant davantage que danse
l’er·pèce; test mince et fragile; cinq wurs de spin bien
complets.
Je n'ai jannir trouvé qu`un individu de oette forme
dans un verger.
C. glaboru. Coquille géurîralement plus grosse et glo-
huleuae; habite les Innier, lex vergers.
2**. adriu. — Coloration.
Yan I. nrfsrnuur. Coquille dont le fond de la couleur
est fauve ou roursâtre.
I', aunrlrande, H. fnnmsa , point de bande longitu-
dinale, mais des bandes flambées et trzrnrversales, irrç.
gulieres, tantôt étroites, tantôt plus larger et interrom-
P 2*. Paseiéea, H. fssoialrrr, A deux, trois, quatre ou
cinq bandes brunes ou lvrunàlres, plus ou moins die-
linclen, oontirrues ou interrorupuesr le nombre de ou
bandes catpruque toujours plus ,,r·r~nd dans le jeune Mge;
elle sont aussi plus nettement dessinées.
Var. r. slbvrowra. Te•t blanchâtre, fueié nu flambe
de rougnltre; oem: variété exl raw.
Uespàoe, ses variètév et ses formes, lralritent ler jardins
et Isa lraies; nn ne la trouve point dans ler boia.

Iüle rnultiplia beaucoup; elle pond du œufs suer. gms
en terre, ils sont sphériques et leur coquille est toute
formée de crystsxux cubiques et parfaitement transparens,
de chaux earbonatée. Cette es-pêee n'est pas la seule qui
presente ce phénomène, Nous citerons d‘avanee les
Hrlis xtrintu , cricelarum et esrthusiantllu , comme lui
etsrrt identiques sous ce rapport; il est même fort pro-
bable que huucoup d`aut.res sont rlsns le même cas;
mais il est très-dillicile de x’en assurer leause de l‘e»s—
uême difliculté qu‘on éprouve a se procurer des œnib
des Mollusques terrestres.
(Fest, au reste, un curieux phénomène que celui d‘urre
sécrétion de mntiî-re eslcaire qui se dépose en crystaux.
Nous n’entrepren<lrons pas, certes; de Pexpliquer. Nous
nous lrornerons E hire remarquer que les Arions pos-
sèdent la même faeulte, non plus pour leurs œufs, mais
pour les pulviscules contenues sous leur manteau, à cette
différence près que je n'ai vu que des crystaux cuhiques
i la surface des oeufs et des crystaux en aiguilles nous lu
uuirasse des Arions,
Si les Limaceo font une guerre aelinrnée sux jeunes
plantes et. B tout ee qui sort de la terre ou la touche, les
limaçons gris on jardinières, aidés en cela du cnlimaçon
· A bande que nous déerirons plus tard, fout des ravages
non moins grands parmi les fruits; ils savent grimper
sur les murs les plus élevés, atteindre les branches lee
plus hautes et attaquer ainsi toutes nos espèces de fruits;
on les voit, au printemps, sortir en troupes des creux des
murs et des trous qu'à l`automne ils se sont creusés err
terre; alors ils iéehelonnent sur les troncs des arbres, s'y
aeeoupleut, redeseendent en terre pour y pondre et
reviennent passer tout l’été et une partie de l'aut.onrnu
sur les arbres qui lu nourrissent. Pour n’êLve par dà
trinite complètement, il faut à cette espèce son éton-
nante féoondité. Ou lui fait la chasse dans notre paye
seulement pour s`en débarrasser. Dans le midi et dans

- IBS ·-
I’ouut, on la recherche beaucoup comme un aliment
nain et fort agréahle. Le seul usage auquel on Pemploie
ici, e’est rle remplacer ln vigneronne pour faire des
bouillons arlouoissans et peniornux. Le goût de ces houil-
lons est très-agréable , et eertainx cafés de Paris n’ont
dû lenr vogue qu’aux sorbets de limaçons , ne gardant
bien toutefois de dire leur secret.
la rléeoetion de la jardinière, comme médicament,
doit être préférée dans le norrl A celle de la vigneronne;
cette dernière espèce manque des qualités qui la font
rechercher Iorsqn'elle vit autre part que dans les vignes,
Avant l‘biver , cette espèce ferme aa coquille par un
épiphragane papyrncé , mince, comme feuilleté et d‘un
gris sombre; trè:-fréquemment plusieurs Hélix se rén-
nissent en groupe et aglutinent leur épipliragrne sur le
doc l’une de l’antre; on rencontre souvent, au prinlernpx, _
alu individus dont le test est encore Iont couvert des
débris de ce genre de fermeture.
3. linux anuoanxs, Drap., hist, rnoll. , p, Oh , n". 22 ,
pl. G, Eg. 3-5,
—- --—-—— Mich., p· 18, n·*. 25.
..- —-î Poir., piods, ps 69, u•. E.
..... .····~- Linn., syst, nat., ôlll, `
--· --——- Müll., verni. hin., M6.
Uochlna, Geoff. 3. Lu livrée.
Haut, l5-18*. Larg. 22-25. Diam. 19-12. Spire de
cinq boum. '
Animal gris ou un peu foncé, variable pour Is couleur.
Coquille glolzulense, finement slriée; ouverture i peu
près aussi baule que large; périrtorne un pen évué, ré-
fléchi, garni intérieurement d‘un lvourxelet lzrun,ilont la
oouleur se répand sur la convexite de l'¤vunt-dernier tour.
On peut compter les variétés suivantes ·
l". rhin. - Variété: ds couleur.
Var. a. . yîann , nah, Coquille d‘un trèsrbeau jaune
vit", érntant et txeepur,

Var. b. H. Iuiemuna, nob, Coquille ·d’un jaune pile.
Var. e. Ii. fmrorônaaam, noh. Coquille d`nn jaune
_ veialâtre.
Var. d. H. ruballa, nob. Coquille rosstendre on
jaunitre-ruse.
Var. e. H. albamu, uab. &q·uiIle jaune-blanche ou
presque blanche.
Var. [1 H. canwo. nnb. Coquille d‘u.ne couleur clu-
tain trèwslair ou eornéazlair.
Var. g. Ilr eaataua , nnb. Belle coquille d’une eau-
leur foneée approchant de eelle du maman d‘Ind.e.
2**, rlvù, — Variations dem lu muubn du bnadu
malaria:.
Ni L crmealar, Coquille sans bande. Elle revêt lnutea
les couleurs indiquées dans ls première série.
N". 2. uaifxrcîrxta. Coquille à une senle bande.
Var, h. H. farciulba, uab. Cette variété, fort rare, est
nl'un beau jaune vif (var, a. Flava); le dernier mur est en—
mure d‘uue bande étroite lslanclae, ue se eoutinuant pas
sur lesaulrestnurt etdautantplua pronouuéquïru fuvanee
vers Ialmuehe. Cette variete nous paraît rueore inédite.
Fanria nigra aut fume. Cut la couleur la plus ouali-
uaire des bandes.
Foncia palemm. Bandes piles ou même transparente:.
Les bandes varient pour la largeur; elles sont ou très-
etr·oites,à peine de l millimètre de largeur-, on plus lange;
' de 1 L 2 millimètres. La plus remarquable de toutes est la
}’ar·. i. H. aigre, nab. Ilnu seule bande tellement
. large qn’elle oeeupe presque toute la surface de la co,
quiller
N:. 3. bifamîata, Lau deux bandes sont tantrôt rl`une
oouleur foncée, tantôt his-pâles, et tantôt enfin la bande
aupérieure eat taw`>a-colorée, taudis que l'iul$5rieure eat à
peine sensible,
Ces laandea varient par leur largeur, tantôt linfuire,
tantôt plus large; la plus remarquable est

— ISE —
Ver. lt, H. funs bifurzéalnx uob, Deux bandes trèv
larges et très-rapprocliàs, leur intervslle est presque-
muiours de d]2l l millimètre; cette vnriété, quoique
nre, l'est rneins que la var. i. H, nigrr,
NM A, lrifnreinhz. Tunis hnndes, On peut compter
une dizaine de variations au moins pour Fngencement
et la largeur reeiprnque deshauder, Vnici ln plus rernsr-
quable.
Vur. l. H, inequelir. nob. Deux bandes étroites supe.
rieures, une très-large infé1·ieir.re, nu bien l‘inver·:e pour
la disposition.
N', 5, quatuor feminin. Plus grande veriutinn dans
Pageneement. des lrandeu et leur lurgeur réciproque.
Voici la plus remarquable.
Var, er. II. bignnierulo, Deux lsandes trèeetrniœm ·
repproehées, situées superieurement; deux autres bander
inférieures plus lnrges et séprrées des supérieures par un
large intervalle vide. Cette vnrîété est fort jolie; elle
N•, 6. quinque fereintn. Cinq bandes dont lu eorn—
lrinaisone sont extrêmement nombreuses. (Text la forme ·
la plus commune de toutes,
. N', 7. ser [modem. Six bander` trois supérieures et
trois inférieures, formant ainsi Jeux groupes sépare: par
un large intervalle, (Dette variété est extrèmement rare.
5** slrie.- Vuriotimu ds frme el de grandeur,
La hauteur- de lzr spire vsrie quelquefois, la forme
typique est glohuleuse, mais quelquefois la splre s‘alz¤i,sse
beaucoup.
Var. u. IL plamrrpim, nolr, Cette variété, ou plulôt
oette forrne , ext tv·ès·curiense et fort rare, Les quatre
premiers tours rurrnontent a peine le dernier qui parait
aiorx extrêmement grnml; ouverture presque ronde, très-
oblique; ernhilic superforé. Abstraction faite des autres
mraetèrcs, eette enquille n quelque chose dans la forme —

qui rappelle les II. aarpnilîna , H. spknlida. Cette va-
riété ertaualogue, quoique en sens invene, de l‘allon·
gement excessif de la spire (sculuril) que l‘ou renooutrc
quelquefois.
N". adrù. — Vuviulimu dou lbuwartura.
Var, u. H. biewrginolu, nah, Periztome brun eur
le bord de Pouvcrtum , uvec un rebord blnne laché plua
interieur.
ll ertfncile de comprendre iuaqu’à quel point cette
upêce peut varier, en combinant, pur la pensée, le no¤s»
br: du honda, leur couleur, leur diapoxition, leur lan
pur, avectoulen les variétés de ooulxnre,
lhtle capêoe, que tout le rnnnde connaît, liahim lc.:
boit. les luiu,le1jard.ina, lu marais, et partout dans ees
localités elle est en nnnrlzn prodigieux Elle vit sur lc:
arbre: et nur les plnnlnx; elle ne reste à terre que pour
y poudre des œuf: rond: dispoaes en paquet: et dont la
zoque u‘a aucun caraclère cuyatallin. Les petih. auuitôt
leur éclosion, grimpcnt sur la urlxree; on les y voit
pullulex- au printemps, et je ne devine pu de quoi ils
az nourrimeut pendunt le premier ign de leur vie.
La premiere année, elle atteint À peu pren la moitié de
au croissance; l‘an¤ée uuivaute, elle croît encore jusqu‘à
Paubnmne , dès loru elle ne gmuiru presque plus; la twi-
rieme annee est consacrée 1 terminer la coquille, ¢`eal»i»
dire L lcrrner le péristome et son lmurrelet. Ceci est la
marche normale; mais il arrive qu‘au lieu de formes-
l'onverture pendant la troisième annee. l‘aui¤1alconüuue
le développment de aa coquillc qui ulorx atleint du
grandes dimension;. Par conma, l‘auimal termine quel-
quefois uacoquille dans le second automne; maia alorn
il arrive que pressé par lc» froid il s'en¢err«, Youverturc
i damiten-niuée, et au printemps suivanlil la dissout
complètement, et un lieu du la refaire en la même place,
il continue i développer de nouveau la ooqnille pour lo
terminer pendant Pete.

Le mode de formation de la coquille du Molluaquea
et le degré de vitalité de cette enveloppe pieneuae , P-.
niaieut enoore une snrte de probléme.
Néanmoins, si l'on observe le: divenea époquea de la
vie d'une coquille, on reconnait airémeut eu elle deux
mode: vueceuife düecroisrementz le premier en élon.
gation, le ieeoud en épaineurt voiei , au rute, comment
ln chose; se passent. Juaqu‘à oe que l'animnl ait entre.
pria la formation de l’ouverture , lea bord: lihrea du
manteau. récrètent la matière de la coquille, matière
d’abord muqueuse et semblable i la bave, puia prenant
une legère oonaiatance qui va a`augmenlantjurqu'à ee
qu'elle soit égale i eelle du reate de la coquille. A eette
époque , l’apparem:e de la vitalité est telle, qu'ou ne
peutla nier. Les honda du manteau oontieunent reula
lu organe: destiné: À véereter In matière oolorante;
œa glandu mieroeoopiquea gruudiueut avec l’animal
etdanr une proportion souvent plu: grande, car ellea
Mont presque toujour: treuiespnoéea don: le jeune Age
et ae réuuinent rouvent et se confondent dans Page
adulte, ce qui fait que le nomlare des larnder eat souvent
plus gnnd dam la jeune, qu'a un Age avance. C‘ext un
fait qu’il eat oise de veriüer,
Lor-rque le manteau a fourni deux, troie et quelquefoir r
quatre lignes de matière i Yallougernent de la coquille,
alor: le bord ne fonctionne plua, et la rurface du man-
teau ogit en dedans de la coquille et dépose des couchee
nuoouniver rurla partie qui vient d'êtr·e créée · l“*lu’à ce
que son épaineur eit atteint celle du reste de la ooquille.
Cette opération, qui parait fort aimple loi·¤qu’elle ert aiuri
énoncée, utoependant asu compliquée. Si nou: pre,
nona la coquille dans ses momeur ¢l‘arret, on trouve que
troie au quatre lignes avant le bord de l’ouverture, on
r’aperçoit que le test, qui ert papyruee partout ailleure,
commence à Eépaiaeir; cet épaiasiumient va en augmen-
tant jusqu’au bord de Fouverture ou il eat bleue opaque

et.tm褷epnix, A td point qu’nn lieu de lpi ou IIS de
millimëm. il otteint lfl nu rnerne ZIS de nzillirrrùtre.
_ La section de cette partie, qui occupe moule la portion
la lplun récemment wgmâuée, représente dune un cône
trèeellongé dont la pointe se perd dun: le pmlnnçnrent
de lu coquille vers le commet de ln rpire, et dent la line
ut Knutà»tiait extérieure, puisque prcvisoiremcut elle
tonne une ouwcrtnre incomplète, Lette construction est
nüle sans plus <l'uri rapport; elle dnune uu rexte dela
coquille une plus gmmle solidité en éuryrrnt sa xpire rur-
rm demi-cercle épais et nolide; elle donne i lürnimul
la facilité de su bâtir, pour l’lriver, un épiphragrne plrra
solidement etoye; enfin la coquille et l'ouverl.ure sont
bien moins exposées I être la-isées pur les accideugque
1il`ouver·trrre eût été de même épeiueur que le nale
de ln coquille,
Cm sur la line de ce cône nolide , qn’¤u printemps
le rnuntezru construit une nouvelle crue; uellcd prbenle
quasi un cone misollongé rlont. la lmur fort étroite ut
unie à celui dont nous venons rle· parler , de manière
queln audace extérieure de lu coquille eut la seule qui
wit continue, tandis que l`iu!ér·ieur·e est lirunquement
interrompue par un retrait qui indique lo d.itl`éx·eru:e
d'épei.ueur des deux crue:. Gepenrluut les chou.; ne
Waleut pos lorrgdempr dnnr cet état; l’aniinel diuont
peu i peu lu coucher cnleairer exeérlantes de umnière à
ne lairper L l'av¤nt«dor·nièr·e crue que Fépuiseur du reste
de la coquille, hndii qu'elle repnne sur la crue récente
tante cette matière pour en former une lrorwlze provi-
eoi1e,et ainsi pour chaque crue ju1qu’à la formation de
l'ouv¤rtm·e où toute cette matière est remaniée de non-
veau, en partie du moins, pour- la tei·rniner·rlétinitivemeut.
Ainsi l‘lréliee dépoae chaque fois, pour- eonmlider ron
ouvrage, ler matériaux qn’elle reprendra pour étayer de
nouvelles oorretnwtioma on conçoit, du une, que la so-
Iiililé dc ln dernière crue semi! iuûninlent moindre,

si su lieu dc Yéhlilir sur une hns élargie et rùistante,
elle l’etnit sur une base excusivement étroite et tr&·
fngile. .
(les fnits, a.\'une olnervstion încile , conduisent à ad- ‘
mstts-e, xinai que nous l‘nvons dit, la possibilité de la
complète dissolution d‘uue` ouverture entièrement for-
mée pour l'}Isl£.i· uapemx; d'nprès ce qui précède, on
peut Vndnzettrs sens hésiter.
(lettre opération ne se pnxe point seulement dans
l')Isl£c nnnarnlù, mais elle 1 lieu probablement cher ls
plupart des mollusques terrestres; c'est ce qui rend
minpte du lsmea étagees que l'on rencontre dans l'inté-
rienr du test de certninu coquilles. On comprend qu’s.tura
ls manteau n‘s pasdiuout , ou bien n'¤ enlevé qu'une
partie de ln matière déposée dans chaque ernn.
Lorsqu: t'ouvsrture est terminée, c'ett-i dire que ls
mouvement d‘élongntiun s cessé, Lu cwiuunce en épniueur
commence; jusqn'à cette epoque, en.eiTet, le test est resté
mince, papyracé, transparent et rl‘une extrème fmgilité.
Iu.•qn`nlars le bord libre du muntenun seul fonctionné,
mnintznnnt c'est le msnteau tout entier, c'est«îa»dire la
membrane même enveloppen! le tortillon qui en est ls
wntinuntion; cet ovgsne dépose des couches successives
ds matière cslcnirc jusquà ce que le test sit snqnis toute
l'é·p¤isse·ur qu'il doit avoir. Dons notre opinion , ce mou-
vement de croissance ne s‘nrréte jamais complètement;
msi: il est de plus en plus restreint , quoique le test de-
vienne deux outrois fuis plus epnis qu’il ne l`éhi! d’n-
bord, en transparence diminue et lu coquille devient plus
ou moins opsque; les bandes colorées qui étaient ¢l’nne
couleur foncée et tièswive en dedans, n’nppar¤i1sent plus
que comme recouvertes d’un voile opalin et semblent
couvertes d‘un brillsnt verni qui en adàiltlit les teintes,
et les fait quelquefois presque dispsraitre complètement,
surtout ven l'ouvertuie.
Remarquons nànmoins que ce qui vicnt d'étre rlit de '

- M3 —
l’snirnnl en œfsit une nuuvellt; mei! tout uv qui nl.
rdgéneré revêt entièrement les même: cnnctüice qu
ceux des pièce: pnurlmueher un tmu; il nernble qu’ici le
utnnteeu travaille psi- son bord, mais il s perdu sa ei»·
vienne: fxcultéu de eréer un épvislerrne et dn nuancer la
coquille.
Tant qu’ou ne fait qu'enlever un morcmn, quelque
grand qu‘iI wit, de le coquille, pourvu que la culmnelle
miliuucIe,l’snimnl n`en mnlïre per; il travaille im¤ié—
dintement et svec une gronde activité h reparer le désordre;
main si evee benumnp de préuntiun l`on eépere le
sommet du reste de la coquille, de manière que le lor-
tillon ne soit point détaché et qu'nnlnisse le tout en pleee
une en enlever une parcelle , l'nnimsl se zenierrne dune
sa coquille pour n’en plus wrlir. Aucun trnvsil, ni inté-
rieur,ni extérieur , ne se rernnique; les pièces ne se
uourlent jamai: et l'aniinel périt nu bout de pluxieun
jouis.
Nour considérons la coquille nomseulement eonmw
un toit protecteur, mais enmme un organe dans lequel
nu sroniere moyens Ninvestigslion ne peuvent faire
apercevoir ni vaisseaux, ni nerfs, nini: comme un orgene
véritable et dont Pîntégrité, den: une certaine limite,
eet néewaiœ à l‘eni»tenee du tuut, ll est vrai que le
seul moyen de communication directe existe per I'exu·é·
mité seule du tnrlîllnn z qu’y n-t—il d'impnuil;le h ce que
cela suûise; meis que sait-en Je Yretinn indirecte tl'un
corpo vivent sur len corps inerte: qui Tenloureut et l'en—
vnloppent; comment se l'eiI.·il que les étuis des frignnss se _
conservent si bien tant que vit l'snimnl et dispereiseent,
ee dinolvent eprër la lrnnrfmmntion de le lnrve?
Il est alilücile de savoir combien de lempx vivent les
Mollusquu et en particulier- Pespèce qui nous occupe;
nous pensons néanmoins que se vie est de conne durée;
Peecouplement e lieu nvuut Yige sdulle, ¢'ut—à—tlii¤
nven! ln lerrninnisun de le liouclie.
4

— Ht —
Cette espèœ rl'Hélice ne sert K rien, on ne la mange
nulle part et on u‘en peut faire de bouillon B causa de son
amertume; elle mange les fruits, quelques planter vertes,
les éooroee des plantes mortes, etc. Je ue la crois pa.a
aussi nnisible qu’on l’a dit, néanmoins on lui fait une
chasse continuelle dans lex jardins; outre l`l1oninie, elle
a un autre ennemi qui n’¤t pm moins formidable,
quoique bien petit, Cet ennemi est une larve qui fait se
nourriture exclusive de notre Hrlixz une seule de ce:
lanea. qui se rencontrent plus fréquemment dans des
lieux un peu humides, auprès du fossés dusccliés, dé-
truit plusieurs coliuasçons avant de se renfcrnier défini-
tivement dans une dernière coquille pour y subir sa
métamorphose et en sortir sous la forme rl'inseete parfait.
Lorsqu’une larve a choisi une Held: pour cn faire sa
nourriture , elle grimpe sur la spire, s'y accroche et
attend patiemment que sa victime sorte de sa retraite
et so metle a marcher, alor: la larve se gliue sous le
mantenu et lilesse taerpromptement sa proie; il arrive
cependant que le colirnacon parvient L se débarrasser de
son ennemi en le collant et Pngglulinnnt aveesa bave
contre les corps environnana. Mais cz moyen de défense
ne parait pointle résultat de l‘in1linet, mais seulement
du lnuanl.
Lorsque cel insecte, que M. J. Mielzinsli a décrit sans
le nom de Cochin;-tnriu eoru, Ann. dei Sc. nat., L 1,
ien renfermé détinitivcment dans une coquille, il en
nettoie l‘intérirur avec un soin étonnant, et au moyen de
bouquets rle poils qu’il porte sur les côtés du corp: , il
rejette au dehors une sanie noirc et féliile, produit de ses
excrémena et de la décomposition ¢l‘une pnrlion du
liniaçon non dévoré.
C‘est a cette époque qn`il est facile de lrouver le
Cochleactamn caruz, et il sullit de jeter un coup d`œil
sur une ooquillc pour ùpercevoir ausixôt qu'elle s ete
attaquée par ret animal,

— 215 ..
ü,HnLxx norrnsrs, Drap., hirk. mulI.,,p 95, n•. 2.l(15
par erreur), pl 6, Eg. 6.
-—- -·———-— Mich. compl., p. 19, 11*.26,
—- ——--— Müll. , verni. hist., ZÀ7.-—·L1ol.
Don., prod., NUS.
i —i— Poir., prod., p. û7, n•. L
llsut. 012»l]13'. Larg. 017-020. Diem. 15—17. 5 laura .
de s·pire.
Awimol blanelnitre ou griillre , uni, transparent ,
comme gélnüncnx, quelquefois de couleur plus foncée.
Coquille glabuleuxe, linenxeut en-lea; ouverture sr.
rnunlio, peu snguleuse, aussi haute que large; périalome
réfléchi, garni d'un lmurrelel d’un lzIane·¢le-hit, avan:.
dernier tour non colore en brun.
1.**. rlrir. —· Variété du cuulaur.
Var. as. HZ luna, oob. Coquille d’un jaune plus uu
moin: vil'.
I’¤r. b. IL jlccodrma. nuls. Coquille d'un jeune ver.
ditre.
Ver. u. H. inuunrola, nob. Coquille d'un rose vil'.
Var. d. II. olbn , uob, Coquille, blanche muvent un
pen rerrlltrc. ‘
Z", Aria. — Varùltla d'apvia la Mmbm at la dirpoi
Ham du boulu oulol-ha.
ll'. 1. voneulor. Coquille aooa boude.
N‘. 2 unifaaeiala. Coquille i une seule bande.
Foncia [wan, Hsnde rl`un beau noir.
Faacia pallinla. Banda très-pile, peu visible ou I.rnns·
N'. 3. bifnuiato. Deux banales vnrinblu; les deux
formes la plus rernarqualnles mnt: 1*. deux bandes
étroites, égales, placées supérieuremznt; Z'. une lnande
|.rèe-Emzite , supérieure; nu-dessous ei Lrèrrappruchée
/

— MB -
une bande cxmsuivsmixnt large , occupent psesque taule
le coquille.
Nt A. trifmnziulvxt Trois bandes : una étroite infêrieurs,
une étroite supérieure, et une unessivaneut large, mé
disne, qui est la plus rem.1s~q·uslsl¢.
N·. 5. qsnxhuzr fnuintu, Quutre hands.; tantôt regu-
tièms, tantôt irrégulières; il faut distinguer celle qui
porte deux bandes l:n·ges médinnes entre deux étwitu,
l‘une intiârieure, l’nutre superieure.
Il'. 6, qainqus fnseinm. Cinq bandes régulières ounon.
Var. s. H. isshrmptn. Variété- à quatre, cinq, six ou
même sept bumlen très-irrégulières pour teur largeur;
une ou plusieurs «\’entre elles iuterrou·¤pue.s et etîseéesz
on dirait une tâche d‘eners I demi—eîlaeée; dans le sun
longitudinal, ce: petites tâches paraissent striées, in-
terrompues par lee petites lignes qui marquent l‘aocrnis-
sement de Is coquille.
I'. [Z H. Meulan Caqnille d’un jaune pile dans la
inoitiéaupéricure du tnurde spire,ct d’un jeune viresceut.
un peu livide, dans la moitié de la eoquille; la limite ds
ces deux couleurs est blanchâtre et ou y aperçoit, vers
Youverlure, des rudimens de bandes brunitsu, trèv
étroites, serrees et trèepâles. La ligne de déusamutinu
s'étend du point d‘insertiun du bord latéral et suivant le
demie: tam', almutit wu le milieu de l‘ouv•rtui~e; on le
voit s’entoncer dans l`nuvertur¢ en suivant les eontours
de l'avnnt-dernier tour. Cette vuriété est furt remar-
quable; je l’si trouvée deux fuis et toujours avec deux
bandes supérieures.
a--. mnt ·— r.·.·s«n». ·1· pm. n A gmam.
Vo:. g Il. s»xbs¢ui»atn, Coquille sul>cnrénée,ls earène
beaucoup plus forte vers l‘ouverture.
La spire est quelquefois remarquablement déprimée,
quelquefois hèeélevee; jai possédé un individu qui est

comme eurnque. La grosseur est ansai ts%s«vax·ial1le; ou
trouve des individus masi gi-ua que l‘erpèee précédente;
en rsvaunlae uu su trcuve de si petits, que jamais I'}!.
swararalia ne descend lx cette dimension. J'ai desiudi-
vidua qui,s•¤f la hauteur de la spire, ne sont pas aussi
gms que la chartreuse de grosseur ordinoirs, Toutes ces
variations ne sont pes même des variétés , tout cela el.
individuel.
d•·. rlvù, —· Variation dans Paucsvgisrs.
Yue, H, uparturd fsraorsuaetr. Les individus dont l’é-
·pirle·rme et'! uuloré en ruse ont rurement l‘ouvertnre
blanche: ordinairement elle se colore dspuis la œinte de
eorua pile iusqu‘aa brun , en passent par tous lea inter.
médiaires, comme nue, rose-lzrunltre, rougs»l`uuMou
uoiaitre, etc. Quand le péristnuse ut l1t·un,l'avaut-damier
tour re colore un peu.
On nous rep·roelsei·a peut-être a nous qui re'uni¤ona
insxonhlmzent, en une seule, des espèces qui unt été
séparées un peu légènument, on sera peut»Atre en droit
de nous reprocher d‘avoir maintenu lea lifhurtesssia et
nunamlia, Notre opinion , ll cetîguvd, n’est pas Bxée
mutplùtement, et dans le doute , nous avons dû laisser
les choses telles que nous les avons trouvées faites.
D’ailleurs, pour resoudre cette question de l'unite de ces
deux eapbeer, il faudrait connaitre toutes les varietes qui
se rencontrent dans toutes lor provinces de France , et
nous sonamn loin de posséder de pareils matériaux, et il
aurait fallu se livrer A des expârieuees dilûciler que nous
Ifavous pu faire. Cependant nous allons passer eu revue
les raisous pour ou contre cette question,
Celle qui la traucherait dh l’obuw.\, serait le non ac·
couplemeut dn deux espèens, ainsi que Faure»Beguet
l’at`lirme. Malheureusement ce fait est excessivement dit`-
ficils À constater, et l‘ou sait que mille preuve; négaüvet
en pareil cas sont détruites par une seule preuve positive.

—- MB —
(Qependant l’un doit observer quo l’iL Iurfnuia nat
tnnioun eamanne dans eerlainea lonlilésmu ue le trouve
pu inditféœmmeut partout, on le trouve dans une lnie
d'un village et plus dans le haie qui en ent à iinqunnne
yu; il habite le côté d'nn bois et pointl'autre. Ceci ne
aeml>lernit—il pas indiquer dei moeurs diderentea et ane
noneer que les deux espèces ne faoennpleul point en-
semble.
D'un autre côté, cependant, preeque tous les caractère:
qui nenililent distinguer les deux espèces un premier
ubnrd, fevanouissent eu examinant lei nombreuses va-
rieléa que chaenne d'el.les prùenle. Faisons le parallele.
Kali: Aurkvnù. Hdi: umrulia,
Animal pile, nui: quel- L’Ani«wl, â la verité,
quefoia il eat gri: et asaex est généralement plns ow
fonce. lore, mais fréquemment il
eat pile et gelntiniforme.
Coqroillr petilev plut gl0· Le vaquillr eat quelque-
bulenae. mais elle est quel· fnix an.¤i petite et auaai
quefoia anni groue et auaai glolauleuae.
aplatie que la nnmrulia.
Ouverture blanelieçnanis L'uuu•·Iun eat ordinai-
elle ext quelquefois mlnree ment brune . mais elle est
du mee aulnun. · aussi quelquefois blanche
Voili done tout lea mrnmères qui semblent lu plus
importuns, qniae confondent de manier: L en que le:
deux espèces ne iernlzlent plus eu former qu’une seule.
ll en poerible néannaoiua detronver 1 faire un parallèle
eontnire, e’e:t·i-dire qui tendrait à faire croire que ne
sont bien réellement deux eapàsu.
Grasorw, S’il ent vrai que l‘Iwrt«•uù devienne nn '
grande que ln Mmrulùet oelleasi ausai petite que la
furdênièva, oeei néanmoins ne peut s'entendi·¤ que pour
la dimemùzn nuyumr June upàca eampurla A au mule
du dinmuiana axtrlma du l'uuln et un M: dew.

— ZW —-
Ainsi les grands individus de H. Isodensis égalent les indi.
vidus nrdinairsesdeli. mnsarnlis, msisjamsis ils n’arriveu¢
aux dimensions des plus grands individus de cette espèce;
de même que la plus petits individus dn nsmorslis ne
descendent jamais au—dessous de la taille ordinaire au
moyenne de l‘Aut¢r.sis, pour atteindre les plus petits in»
dividus de cette dernière espèce.
ll y a certaines variations dans les bsudes de Yhsrtsnsis
que l‘on ne rsnoonts-e jamais dnus la nssssonslia; nous
uiterons notre variété biculsr et suriout non-s intarmptu,
(Je mnt des variéws singulièrement remarqunblu que
jamais ne pnkente la nsnwmlia. Mais si l'nn pousse plus
lnin net examen oomparalif, on voit que l’|nmnssis a
une propension bien remarquable A repousser ses bandes
vers le liant quand elles sont étroites et peu nombreuses.
Et nous ne connaissons pas , dans la nssnurulis, de varia-
tions semblables i celles que nous avons indiquées plus
luut sous lu uuméms 3 nt :5.
Cela suBit—il pour étalslir définitivement lu deux
espèces? Nous ne le pensons point; nous laissons i
d’autru le soin de décider. .
L'Heli: Mnwralis se tmuve h Meuchseoust, I Rou-
vroy, au bois ds Pupineomt, uux environs d'Alslieville;
lss varietes \ hsudea sont inoomparahlemsnt moins fre-
qnontn que les variétés sans lsnuuies. .
Elle ne sert i vieu, elle n`est pas distinguée par le vul-
gaire; elle exbale souvent une odeur ulliacée qui provient
sans doute des plantes dont elle se nourrit.
li COQl.lll.,liE PEKFOKÉE.
5.Hss.|x rosssrna, Ds·np,, hist. mall., p. H7, n•. 15, pi. 5,
Eg. 20-22.
1. ---—· Mich. comp., p· 16, n". 17.
.... --—— l.inn.,syxt.nat·, 677.
-- -·- Müll.,venn. hist., ZH. '
..- ·---- Pair., prud., p. 63,n*. 1. «

; gm ;
liilàr, ayunps., t. MA'. M.
Gualt , L I, I`. A.
le vignann. Geek`. much. 1. Cealha.
Bau!. 056-037*. Larg. 038-(M3. Diam. 03I-037. Spire
dc A ly! i E murs.
Animal gma , lxlanclihlre ou griaitie, rugueux; have
blanche et comme Iactncenu lorequ’on ielbule Pnulmd
dlana aa coquille.
ùqadlle hècgrosee , épuise, anllule. atrîée , ianulht
cu rvuaiatre, marquée de bande: alternativement pileu
etcoloréea, dernier tuur trèegraud; ouverture guilde,
colorée en mae ou en lzrun-mae peu fonce;  
reiiéclzi, aurwut sur i'ombilic; aumunet de la spire jm-
nkre, éburné; uu épiphragme cretncé, Gpaia et fragile
pendant l'hiver.
Cette espèce eat commune dnuslu jardin: maraleluara
etlea bois uu elle premi, lorsqu’ellewL morlz, une belle
on leur hluuche lactée. On ne la mange puinl. dans ce
pays; mais en revanche, elle a le privilège rl‘èI.r~e la hase
de lzouillom mé\lic•nx·Ql¤¢Iqu·:a personnes plvflendeuî
que rlana nos puya, qui n’¤nI. point de vignes, eette upèee
si moins bonne L manger,
Hle ne nourrit de fruits lambda I terre, de feuille: el
rl'liarhe; aèeluca, de champignona, ete. Elle ne paraît par
être bien nuisible ; own ne la Qrouve point grimpée pnriaul
mmmela némomle; elle aime lu endroits frais et abritè
par des arbres.
Les jeunes eaquillee sont parfaitement tranrparentzn
et d‘uua couleur eornee Lrex-claire, sum appa:-enoe de
handea colorée;.
Cetle eapène ae cache wu: lea feuillm et dans la ierre
pour y passer l'hiver, et elle ienfenne un moyen d`un
épîplmngvne épais et poreux; mais ee q1a'ily a cle remar-
quable, ¤'eit que cet épiphragme est double d'uue mcm—
brune mince, mais résismnle, qui sen En rendre la clôture
plua hermeliqueet I communiquer au loul un degré de

vizuliië excessivement olmeur, msi: qui ne nous punfl
pas iaselmiwihle. Celle membnne ne punit pus organisée;
on peut penser que ee n'c•t qu’une matière muqueuse,
épsiuie et solidiliée en Iomne de mxmhnne. Le fam
extérieure de Yépiphragme creheé est pereuse: un volt,
I lu loupe , une surface muvnduuuée ; les interstlœs
forment des venales irrégulières, au fond desquelles ssl
une msüèn brillante. La vuhstzubu en formée d’uue
multitude de gnnula qui pourrsieut bien être des crys-
hux eseesrlvemenl petits de uurhomtls de ohhut.
l. Hun Aumœosuu, Dmp,,lii.nt, vuoll., p. BE, u'. 16,
pl. 5. Eg. IB.
·..··· A--- B|iel1,cnmp,, p. I']. n'. K8.
—-— -———— Linu., syst. nut., 680.
-— —-——-——-—- Müll., verm. hist.,2l8.
—-- —--—-~—- Poir., pwd., p. B5, n•. 3.
List. sympa., t. 56. f. 55.
GunIt.. t, Z. f. BB. AA.
Haut. l3—!7'· Larg. 20-Z5. Diam. 17-22. Spiie de 5
mme ly! I 6 tours.
Coquillv dure , venlàhe ou brunitre , marquée de
petites üclues jnunllns ou grises, une seule bumleluruue;
perinwme l.vlsnc·lsclé, réfléchi, recouvrant presqu’entiè—
sement le trou omlsilieal, Ouverture semi-lunaire.
Var. u. II. refusant, uob. Vu. d. mfeszuu uulgvïmx
4lbe unueulafe, Dnp, L.~C. Coquille blanchâtre nu grlse.
Cette jolie espece est me: nue, elle se trouve deus lee
lieux humides et mnbrsgù. les jurrlins tuarnicltevs du
Planches et i Mautort. On ln remxintre quelquefois K
l’éL¤t humatile dans les sables quurlzeux de Mencheerrurt;
elle y ul mêlée svec l'H. vmuarulù. Il est iucile de ne
pas confondre ces deux espèces, même quand elles sont
entièrement déculorées 1 Yurbuulamm est tourjcurs re~
msnpable par son nmbilie perforé de manière R ne
hisser psrultre qu'une sorte de fente. UK. Mmomlù en
toujours oamplètemeut impsrlorée.

Celle etpèce ne parle par de nom vulgnirn, elle u'cet
employée I rien, elle vit de végétaux b demi—puLréEA1; je
ne connninpoiut. ser œufr. Gomme la nérrronle et ln jnr~·
dinièr-e, la porplrire conrlruit. un périitome provisoire
q·u‘elle dissout plus lard.
7. Kurt r.¢rr.aA·rA, Drap. , birt. moll. . p. 400 , n•. 28 (29
par erreur], pl. 6, iigi ID.
.. ï Minh. compl., p. ib, n'. SG.
Haut. Qi Ill ‘·. Diam. 15 *· Spire de 6 tours.
lkzguilla globnleure , conique, blaucbilre , mincc ,
transparente, Iinem¢nt itriéz, rmrùre du dernier war
marquée ¤l'une bande blnuche; ouverture rlemiovale,
urroudieg périsionre bordé et réllécbi. Trou ombilical
pruqu'znl.ièreneut recouvert par lr réflexion du périr-
Trouvée une ioir, par- M. Baillon, clrnr une brie ven
llhreuil.
8.Hr.Lrx cAa1·rrrrsrAn.r.r.A, Drap., lrixt. moll,, p,,lM,
rr'. 30, pl. 6, ig. M-32,
-- ----4- Mich. compl., p. 25, nt 38.
Coulrlm, Geolï. b. Ln uhcrfnun.
Haut, 8-lû ·. Larg. 13-10. Diam. U.-U. Spire •‘le5 M2
K B Ioure.
Animal pile, gélatinoïrle, tunique marquée de lielrne
rmirer et jaunes qui fnperçoivent h tnveru lncuquillei
Coquille tnuaparente, blanchâtre , grise ou brunâtre,
line, comr.ne cbrgrinée à lu loupe; ouverture oblique,
demi—ovale; périswme brun, borde intérieurement ¤i'uu
bourrelel blanc , extérieurement d’ur.re bande lactée.
Trou omlrilicul petit.
Celte coquille varie beaucoup pour ln bnnleur de IA
rpim; ou rencontre der iudividua presque conique: et
dfnutres aplutir comme l‘lI. aviautorun Quint l Iz taille,
elle vrrie singulièrement, et l’on peut, dans les même!
localités, en ramnuer depuis les plug graurler dimenrioua
]urqu’à Palicimi de M. Michaud.

Vars s. IL nsiewr, nols.
Var, I:. minor apsrtans sabrolunlc, Drap. L.rC. , pl.
7, fig. 3-Ã.
llsliz cliaisri, 'Micla. comp., p. 25, n¤. 39. .
Ilslicslla oliaieri, Ferr. prod., p. B3, n'. 255, V. G.
..Hist. rnoll., pl. 7, tig. 3»5.
Haut. •L5·, Diam. l0—1l. Spire de 5 tours i 5 ty!.
M. Miebaud a cru devoir faire une espèce de cette
coquille; mais c’est à tort. Aucun des caracteres qn'il in,
dique dans sa deacription , n‘a de valeur apéciûque. 1*. il
est facile de trouver, quant l la grandeur, tous les inter.
médiaires possibles entre Yerpàee et sa variété; 2*. elle
n’ert ni plus, ni moins déprimée, ear l'une comme l‘antre
tantôt t’eat beaucoup , tantôt au contraire est véritable-
ment conique; 3·. l`ouver·ture est plus arrondie , il est
vrai, mais il eu est de ee caractère comme dela taille: on
trouve tous les intermédiaires, et d'ailleurs cette iorrno
dé-pend de la grandeur du dernier tour; Ã'. la bande
lactée extérieure varie pour- sa coloration dans l'espèoe
et la variété; Be. la couleur est plus cornée et plus dia-
phanea cela n’ext qu’un¤ circonstance de localité, qui se
présente de même pour l‘espeee. Tous ou caractères ne
peuvent sutlire. comme on le voit, h soutenir une nou»
velle espion, et dans notre opinion, ce n’est q·u'une va·
riété. Et si ]'étais cer-Lrin que la ehartreuse sait dissoudre
son périslonrc, je sülnésiterais pra I regarder l'o|iaisri
comme une simple forme transitoire. La plupart du in-
dividus n`0nt, en elfet , que cinq tours, et ai l’on en
suppose un sixième beruoonp plus grand, ou a Pespèce
arm: sa forme et ses dimensions,
Var, b. H. lautncurs, Coquille rl’nu blanc-laiteux,
transparente, sans bande; ouverture de, même couleur,
bordée d’nn bourrelet plus blanc.
I./espèce et aes variétés habitent les mêmes lieux z lus
jardins, les prés, les bords des bois, les haies, etc. Ellc
se nourrit presque toujours de l‘éoor·oe des grands vdgé· '

.. QM .,
taux mwrtuur pied, euui est-on certain de ln trouver
enr les ehnrdnm, ln aiguë, ln jmobée, etc.
Elle pnnd des neufs peüuet par puqneb; ils mnt mous,
ne llélriuent en se deuéclnnt , leur enqne est une mem.
bnne mince, tnmparenœ, recouverte, 0u·, ai l’nvn veut,
nnpundxée de exyrlzux cuhiqnea de earlmmte deehnux.
Cette espèce ut extremement cdliimune, on lx ren.
'enntœ partant; elle se trouve à l'ë\‘1t luumnüle dem lu
emblée qunrtleux.
9,'Hu.|x cnrnnumu, Drap., p. 102, rr'. M, pl. 6, fr 33.
—Micln. c0mpl·. p· 26, n•. M.
Uerpèce n’n point encore été uenmntrée drm nous
FIL
Vu-. u. II. annuliens, 'l`m·t¤n,e¤ncb, diet., p. 52·
—·iï-— Munhgll. plt 23, Eg. L.
—-——·—-———-· Daum, cnt., pl. 49, Eg. 21.
——·-——-—— De Ferr, '
Hnrx ru.v.mA, Donovan, pl. 457. lig. 2.
Uehe variété parle le nom de umlùnus du comté de
Kent en Angleterre, on elle persil être eummune ainsi
que denieelni de llurelx.
Hunt. M-I3 •. Lnrg. 4548 *. Dim. 20-Z! ·. Spire de
B Innhi 6 ly!.
Anîmal iemhlahle à I`¤pèce précédente.
Coquille sub-glnlznleure, ntriée, eumrne elugrinée. mn-
géâtre dans innle son étendue et mu fréquemment blun-
châtre ou grise, exoeptédxns ln dernière moitié du dernier
lour, où elle devient d'nn onrné—purpnrin; elle est ton-
jnnrr semi-transpurente. Ouverture semi-lunaire . péris-
tn e enrné un rose , brnnlhe , peu un point réfléchi, si
ne n‘¤t ver: l‘0nnl.¤ilie, bordé intérieurement d‘un lmur-
relet blanchâtre; et extérieurement un nperçait quelque-
fuir une lnnde blnnehàtrer Dmbilic trèeauvert.
Nvu. L’e»pèee ext plus petite, pôle et lulunnliâlre, num
eunune onlwntion.
Elle ne trouve uhundamment nu bois de Pupinenurt,

où elle œ nourrit de végétaux morte dwlî ¤l«lA smog;
l’écnrce. Je ne connais pnint ses œufs; il ut probable
qn‘ils ressemblent à ceux de ls chartreuse, l's.llini¢A de.
ces deux espèœs étant fort grnnsle.
Un trouve quelquefois nom useslions ubenuréntent
smrénee nn bien masquée sl‘un¤ bande eirvulnire moine
colorée que le suie de ls coquille. Elle est trop rire
pour avoir reçu un nom vulgaire; elle n'ut employée i
Dsns le description du Cmwlgliogiuol Divtiomsug,
on trouve que ln coquille est dlune couleur plonslsée ou
· bleuhtre-pl1e(n pal: blauisnh ar hui color Engl); Qui
doit s’en|endre de l‘uspeet de ln coquille quand elle est
habitée par Yanimnl; mais slors msi elle paraît comme
üehelée de noir et ile jaunâtre i peu psès comme ln
eurllssssimsslln,
Turion ajoute que la musliono ruwsnshlz lart, i ln
grandeur pres, i ln ruforouss; eetts ressemblance nous
paraît, su contraire, fort éloignée. Ne pourrait-il pas ur-
river que leur coquille ne fu! pas la nôtre aussi positi-
vement qu‘on le croit en Fmnce?
ll). Hzmx cnssrsnssims, Drap , hist. n.soll.,p ll8,n'. 56,
pl. 8, Eg. 43-47.
-.- -··-·—- Mich. compl., p. A6, n'. 7ll.
à -—-—-—-· Miill., ves·m.   223, p. 7.3.
l-lnut. 1-l]2·, Larg. 3-3 Iii. Dinsn. 3-5. Spire de.
drh 4]*1 teurs.
Coquille déprimée, nisis fmgile, brillante, limpide et
tmnsparente, uvec nue légère teinte verxlàtre, blanche el
upaque qunutl elle ut conservée depuis lnuptenspe et
surtou! losuqsion La trouve morte. Ouvertuse plus large
que Jsnute, s¢¤si·lnnaire et déprimée; péristome sirnplo,
ambilic étroit et point évasi.
Cetu inlie espèce. habile les lieux un peu lsumlsluw.
sous les haies. pnrmi la mousse, slsns les marais seu, dant
lu tous aescsmneansn. 1..1.. porte du noi- dlsbhsville.,

— 216 -
K. Garnier l’¤ trouvée I Anrienr, etc. On la trouve I
l'état de demi—fouiIe, dana les erbles qunrtreux de Men-
dwoourt.
(lette petite ooquille crt diücile à trouver i came de
m petiteue et elle est asser rire; il faut bien se garder
de la confondre avec le jeune étrt de l'Krli: ssüids,
dont elle re rapproche beaucoup. Pour ne par faire cetœ
' erreur, il faudra ne rappeler que cette dernière espèce
est blanchâtre en deconne et fauve ou eor·nEe·claire en
deerns, et que ler tours de spire sont plua nombreux.
Uilrlis uryshxlliwx n‘eat employée i rien ; elle n'e¢
oonnuu que des naturalirlee; elle ae nourrit de végétaux ·
Ill. OOQIJILLE OMBILIQUÉIL
' Plristons bord!.
H.HIr.¤x aurarcxue, Turion, conclu. diet.,p. 52.
·-— ———« Lixler, pl. 74 (ligure tree-petite).
—- ti Montagu, plr 'L3, Eg. 2.
-— ——— Puruent, pI.8S, Eg·G·
-·— ·—»- Du Corb, plr A, L 5.
~—-· ——-—i Donov., pl. 157,Eg. L
—- ——— Dorsel, lat., pl 20, lig. 6.
Iirlù Mqzido, Donovan, pl. 154, li;. 1.
N. H. (Dette rynonimie appartient tout entière i Tur-
ton, de qui dle eat wpiée lextuellement.
Haut. A·û··. Diem. 12-13. Larg. 10-1‘l. $6 laura du
rpire.
Coquille user. épuissz, déprimée, striée rasee fortement,
roureitre, grisâtre on cendrée, plus ou moine urénée,
quelquefois elle ne l‘ut point; arène rendue plu: ap
parente pur une bande pâle, blanehitre. Souvent , en
deuour, on voit une petite hrnde brunâtre très-étroite;
onrlsilic nnvert, un pen rétréci per le bord culumellrire
de Youverture; celle-ei ert garnie intérieurement d’nn
lsourrelet inoomplet, beaucoup plu: sensible du côté de

limlwilic; ee lmurrelat est blanc on lavé d'u.ne teinte-
purpurine. lfnuverture en remi-lunaire, très-pen échnn.
uüpnrle dernier mur de spin, ce qui la rend au moin;
mari large que hauie et la fait panltre un pen deprimëe;
pérismme un pen évué ei un peu rélléchi à l‘extvemiI·é
eolumellaire, ses points d‘alI¤n:lae se repproclaeni beau.
wap et tendent ) donner i l`ou*verture une forme ar-
mndie.
Celte espèce ne parait paint être décrite en France.
llle Bmunlnrd, de Boulogne, me l’a fait connaître le pre.
mier; plus tard, M. Baillon l’a rapportée de Héron prêt
Iontreuilenr-Mer, et des dune: de Merlimont.
Cette coquille se rapproche de l‘II. hiopïdu des auteure
lrangaia ; main elle est plus gmnde et la forme de son nn.
verbure en heauenup plus circulaire; ler individus non
urénés se rapprochent auari un pen de l‘ll, miele; mais
ll nnuleur et les sirice et le nombre dea tours de spire
ei le bounele! incomplet du pérismme , snfüeent pour
l'en distinguer. Nous n'avons point vn l'anima1.
Turlau ai0w!9. A nue xlueripiinn asse:. longue, que lu
jeanne individus aont wuvent couveru de puils wam,
N qui la rapproche encore a cette époque. de l’l!uIie
Ãùpido , avec laquelle elle e lent daûnile,
La hauteur de la apire vnrie beaucoup, now! tree-
tléprimée et carénée; la coquille en souvent surbaiseée et
le dernier wnr arrondi.
Je ne lui connais pas de nom vulgaire.
lZ.Bu.1x marina, Drap., p. 403, n·. 35, pl. B, I`. 20-22.
—... --- Mich. comp., p. 25, n•. A5.
-- -- Linn., syst. ont , 575.
_.4 --- Mull., hist. verm·. 268.
-- -- Pair., prod., p. 75, n•. 11.
Truolsua biapidulw, Chenin., L 122 , lig. 40574058.
Cachlea, Gwû. M. La vrlontee.
Haut. AA l;2*. Larg, 6 ly!-9. Diam. 8-I2,
Animal pile, rarement hrunâtre, tenlacules elülù.

tbqrük hum wmnmiupiiuta. Knnuvrk mia,
lzériuéz du petite pniln xwtuitvu, reoourlslu. ¤• dt
petite: lulullus épidermiquu qui îwnlwnt fwzilcumnh ut
, promptement lorsqu: Vnnimal ut most Dm: cet that, le
¢9qui|·Ie devient. mluu wgriœ, etai ne n'étaît m petinniœ,
on }W¤t‘nit.la preutlu ynur l'H~ rw/nouv:. Spire wnvmt
un peu déprimée, qnelquelbin whique, Unvcrtwt ar·
romlie , semi-lunaire; périrtome un peu rëliéclii un
Famhilin et bordé «l`uu lmui-relnt épain, tiisappareul L
hnglc nnlumcllxire, mais qui te continua rammont mr
tante l’auvei·ture· Dmhilic étroit.
Cette coquille uit qnelqaufoix unrqnéo mr la du du
dernier tout d’nn¢b•nde blanchâtre , et, plu: rammnnt
encore d`une bamle bmnitm , très-étmitswnu eo dernier
tour.
Vu. s. H. minor. nob. Coquille otwniüle, tvIs·p¤ti1o·
(cinq mill. un largeur), annu épaim, seulement yertoree;
plrixtome gnrui d'un bnnrrnlet ou dent R hngle oolumnl-
laine, de un millim. euvimn de lnugunni-, >
Van B. H. pnllids, nah. — Vu. g. uriner, alba,
magic duprum, pnialnuh nuzrgimla, Drnp,, LAI.
Cvquille plus grande que Ln précédente, lalantzhàtm on
cornée pzule, tuuuapurcntnt fragile; Spire plu déprirnia
que dau Yenpèœ.
ll faut nvoirgruml soin dn ne recueillir que les i.nrli··
vidus vivana, ri l’on veut étu-¤ certain de posséder Feapèon
nu sen variétés; vnf loi-aqua cette erpèoe ent morte; elle
devient bientôt griau , opnque , puis blanche.
Se trouve dans Ian: Ins lieux liumidu, lu jmrdinx, mur
les haies, roux les vkétmx mom , au pied du muni, dans
les buis, sur les trnnm pourris , etc. (Put une der plu:
onmmnner du genre. Sn trnnvu A Têtu! humatile dune lu
sable: quaruzux de Mzmhenourt et umpitee dans nou
tnurbes.
Elle n‘a point de nam vnlgniic; elle Le nourrit d’£»
nurc¤ de végéuux niort:. Elle attaque aussi lu végétaux

— 219 -
vivnnc, et quoique petite, elle doit compter panùi lu
Mnnx des jardins humides,
IB. Hxux i1·xtn·A,Dr·p., hiet. mnll., p,106, u'. 39, pl.
6, fig. HL2!).
..- -- Mich., p. 32, n°. SI.
——- civunn, Pair., pmal., p. 75,112 B.
La gi-inde utriee, Geoff, 36.
Hunt. 3 lgi—1û·. Lnrg.5-18, Diam, ûlg2-16. Tomi de
rpir: Ã lfl-0.
Animal unir on brun en denim, pile en duwun, agile.
Cuquiih excessivement vnrinble pour la gnndzur, llé.
lévnlion de ln xpirz, la larme et la cnnleur dv: l'0uv¢r—
tune, ete. Enfin, ce qui ex! plan rumaiqunble, les striu
sont plus on moine nnaibles. .
Voici au reste lex s¤n·actère.¤ de nntiw espèce type . que
mus nppnflonu H nelle de Drnpnrnuulii
Cnqnîlle mbdéprimée, mince, de 5 i 6 ligne; dnluge,
de vnlornlihu vnriulwle , rdgulünntnl ntride, Jnrtnut rn
demie, moin: en deuoun. Ombilic profond, étroit, ne
Iiiimnt vain que hunt dernier lnur; dernier tnur non
ixrdnd de In xpire révnmnt trè:-nensiblemcnt veux Pan,
üerlure. Uuverluru urmntlic , plus larg! que hnnke. Bard
lllircl build ublique nur l'|¤mit ùvnilr tour, clan-}-
nlire que ln suture qui avril suivi la ligne de  rène (I)
¤'en éuarit \ quelque: lignes nvnnl son extrémité , et dévie
du plus en pluniuiqiü l'auvertur•: ; cette rlieparition rip
krminée.
5

proche beaucoup l'un de l'autre lea deux bords de l'o¤-
verture ct rend r:elle·ci un pen comprimée, Périatome
_ blsnc au blancbatre , bordé d'un bourrelet bleue plus ou
moins complet; boul columellnire un peu réfléchi sur
l’oan'bilic.
Tels sonllu caractères que nous avons remarqués mr la
plupart des coquilles que l'on peut rspporter a HL
rlrùxtu, Drop. Maintenant il rette à débrouiller les variétés
et les espèces qui ont été créées à tort. Gomme pour les
autres espèces, nous diviserons ces variétés en séries.
I". aéria. — Vovioliarr du caulsur.
VM. a. 11. ann, mh.- V«r.â.¤11>· rm, ump.
Coquille blanche, avec la ligne de carène marquée d'une
hnrrde moins colorée . atriu trèsrlinu.
Van I1. H. ablilerals, nobl -· Var. I. ulb: fuciù obli-
laretir, Drap.
Coquille blanche ou blnncbàtre, marquée de bandes
déenloréu , elîaedes et i peine sensibles.
Yu. a. H, arrrmtu, nob. — Fur. 01. urfmclu irrfnw
fuiir 2 ai B rlapictn, ruprmm crmlivwahx, Dr-ap. Coquille
blanchâtre ou fauve , nrnrquée de deux i aix bander
brunes, l‘une (Pelles plus large continuée sur les autres
Uespèee et ses trois variétés se trouvent dans les lieux
hunrirles et au l'rrnimal peut trouver une nourriture nbon-
dente, comme les vergers, les jardins maraîelaero fortement
fumés, aux Planclies, B Rouvray, ete. Ellevit en famille
nombreuse, dévore les légumes et au besoin les planter Ia
demi-pourries ,·et même le fumier. (Test même sur les
petits hrs de fumier qu'on est plus eeatsin de la trouver
en abondance. Elle paraît craindre un peu la sécheresse;
mais à la moindre pluie on la voit , comme toutes lea
variétés snivontcs , feanpresser de sortir de son trou et se
mettre en quêter
Se trouve L Yétnt lrumntile rlnrrs les sables qunrueux;
elle y est rare, '

Var. d. II. intarroofa, ucl).- Var. y, [`nciia inlermp- .
lia Incuù, Drap.
Enix nnlrzruxma, Poir., pr0d,, p. 81, n'. lb.
î —--- Lam. ani. sans vert, n'. 70.
— —— Brard, coq. des env, de Paris, p. 39,
pl. 2. ii;. 'I.
—   Minh., prod., p. 50, n°. 50.
— (hlicnlln) rtriotu, Fer. prosl., p. àà, n'. 2’IS·
(ktte variété élevée au rang d'¤:pèce par Poiret, puia
regardée avec raison par Drapurnanld comme une simple
variété, et eulin replacée comme espèce par Ferruavac,
Micliand, elcl, n'eat pas plus distincte de la xlrialn type
que les trois variétù qui précèdent. Elle ne |‘eu distingue
en elfe! que par ses lzandza colorées qui santinterrompnes
et ant une apparence rlenlelée , et anni parce que le bord
de Fouvertureest fréquemment rose nu d’nne teinte vi.
On conviendra aisément que de pareils caractères ne
sullisent pas pour établir une espèce distincte.
È'. rlrie. — rnriulion dans la guzndsur sl ln fimna uk
la eoquillr,
' Coquille lrivpalits.
VM. ·. 11. ···a··». mi.- Aa W. S, icmyi, fmaa
imnrruplir, ablilnntù. Drap.
Celte variété est assez constamment fort petite; elle n’a
xnuvent que 0,005 de largeur; elle alteinl fréquemment
0,007 et U,0l0. Je pense qu‘il remit facile de trouver
touales intermédiaires de granzlenrjunquü l‘e•p袢; elle
¤'en distingue ainsi: trou nmlnilical étroit, nc laiuant
apercevoir q·u'une trèepetitc portion (le IM) de l`avant-
dernier tour; uuverture tcmi-lunaire, plus haute que
large, garnie intérieurement nl'un bnnrrelet blanc plna
nn rnoina continué; apiie déprimée dont le dernier tour
ut caréné; aulnre peu ou point déviée dela ligne de
carène, La coquille est blanchitre ou rousse faxciéc de
f

— 232 —
lvnnrlu continue! ou interminpuu; ses ttrîes sont Lx-ea»
Enu et serrée:.
Cetle variete lmlaitelen eudroitxnridcl et sur Ieneôtnux,
les pelouux trèrnèclmea; elle est fort abondante à Tlnuison,
damier fortiâentiom, L Ganlzert, etc., et autour dïqnieus.
Elle vit de brindilles et de végétaux mom; sea petites
dimensions nous pumiuent être le uâenltat rl'une nourri-
ture pm abondante et aèehe.
Var. L H. aandidulu, noh. ·— Vu. i, alba cala aut
alba fueiula, labia bidunulu, Drap.
linux caanmvn, Mich., oompl., p. 32, pl.
.... --î Studer, eyat. veneielr., p. 15.
i. ..—î Grxtel., mall. Dax. Bulls. lin. Bowl.,
t. 3, p. 107, u°. 17.
—- etrïata, Erard, eaq. de Perla, p. M, uk 8,
pl. 2. Eg. 543.
i bidentala, Drap., tabl. moll., p, 85, n'. 25,
i. î--· Gmel., uyxt. naI.. 231.
—— Mimarun, Atten., pl. 5 (zz ]îd« de Fer.)
»—»— unifueiala, Poir , pr0d,, p, 81, Ii'. 17.
Helie (luliunlla) eandidula , de Fer. , prod. , p. M,
n°. 279.
Lnpulit ruban, Geoff., trait. eoq. de Paris, p. &9, n- M.
Haut. 3·. Diam. ü—7. Cinq toun de rpiras.
De toutes les varietes de la rhùxla, cette Helùv est la plu.:
rlintinete; elle pourrait être regardée eumme une espèce , ni
on ne la oomparnit quhvee In xtriata; mais lor.squ’on In
rnpproclia de lïrieetarum, on voit que ln taille ent à
peu près le seul earackère qui persiste.
Cequille blanche, 0-1 faaeiée, lima au î peine striée:
umbilie trèeetmit, perforé, ne laissant apemevnir qu'uae
faible portion del`avnnt»nlcrniertn¤r;ouver|ure arrondie,
plus large que hante, garnie intérieurement d’un bour-
mlot blane, epain, eontinu, quelquefois interrompu de
maniere A ligurer une ou plusieurs dents; dernier taur
armurli au mluaréné; suture ne s‘écartaut pas dela ligne

.. 133 -
de carène; spire un peu plus élevée que dans lo précé-
dente variété.
Halrite lu mème: lieux que la précédente; mai: elle
est beaucoup plus rare.
Cette ooquille se rapproche de l‘Heli.r urâcstown per
l’al.»rence presque complète de stries; mais elle r'en
éloigne par tons les autres caractères. Elle se rupproche
de notre van wrinar par son ouverture, rex stries et son
omhilie.
Var. g, H. mqoairuoulm, nob.
Holiz rugonfuamolu, Mich. compl., p. th, n•, 8,pl. 45,
Eg. M, 12, 13, UA. Spire asser. élevée et quelquefois ee·
pendant rlépidméez ombilic peribré ne laissant voir au-
cune portion de l`svant-dernier-tour-. Duvcrture arron-
die, un peu plushaute que large, garnis intérieur·er.nent
d‘un bourrelet plus ou moins prononcé, suture peu on
point déviée de la ligne ale earène; dernier tom- un peu
earéné; ooquille grise, striée, Aries beaucoup plus élevées
et moins serrées que dans toutes les autres variétés,
En créant cette espèce, M. Michaud a oublié de la
comparer avec la xlriota. dont. ellese rappwclae bien au-
trement que dela camion et de la cumpvrcuto, D’un autre
côté , la eoquille ut souvent déprimée , et quand même
elle ne Pest pas et qu'elie a pris toute son évolution, la
spirz n‘rnt certainement pas asser, eonique pour que nette
coquille soit placée dans la première eeetion, Ceci prouve
que la division de Draparnauld est mauvaise et qu’ellc
peut entniner , dans dc graves erreur·s , les esprits les
plus amoureux de la vérité.
La variété mgoaùnoulo diHèra de notre mirror par ser
stries, la forme de l'onverture et son omhilie; elle s‘en
rapproche parmi petituse et sacouleuryetquelquefois par
l’ahai  ement de sa rpire.
N. B. Nous ferons observer que nous avons pu étudier
des échantillons de la ruyoriurcula , nominés et envoyés
par lil Michaud, et que si nous nous sornines trompés ,
la faute en est h nous tout entière.

—— ISA ·-
“ Coquille uuuô grand: que Fespàou.
Vu. h, Il. dapnun, nob. Spire courte, aplatie, suture
inseree auulessus de ln ligue de cnrène, de manière que
le dernier tour est bombé, semble remonter, et que la
bande brune se trouve cachee et ne se continue pes sur
le reste de la coquille; ouverture semi-lunaire, à peu
pres aursi haute que large.
Var. 6. Il, rrsglacfu. uolx.
An Hrliz negleetu, Drap., birt. moll., p. 108, n•. M?
Coquille glolzuleuse , uu peu déprimée, str-iée h peu
près oomme Fespêue; dernier tour arrondi, point ea-
réne, suture suivant la lipe de carene ou en devient
trèspeu; ouverture arrondie, un peu plus haute que
large; périxtorne vineux avec un bourrelet plus pile ou
blanehàlre. Dmbilie ouvert, laissant voir un tour de
spire,ur·nctèi—e qui rapproche de l`H uientomn.
Cette coquille se rapproche. eonimeletlit Draparnauld,
de lu euriubilir par·!'elevetiun de la spire; u1sirl'omlrilie
de cette dernière est bien plus étroit.
Je asi: qu’on est fort en peine de retrouver la nsglrcto
Drap. ; nussi u`avons·nous donné ce nom A la nôtre qu’avec
doute; lu description se rapporte si exactement ïa ce que
nous avons nous les yeux, qu`il n'ext guère possible de
douter que ee ne soitfespèce de Dnup.
Les deux dernières variétés vivent avec l'espèce el se '
trouvent mêlées ensemble; ce n`est guère que dans le
cabinet qu’il est possible d'en Alive des espèces distinctes:
lorsqu‘on les étudie viv antes et sur place . de pareilles er·
reurs sont impossibles.
M. Hzmx zeme1oaurs,Drep., hist. moll., p. 107, u'. hl}.
pl. 6, Hg. 12.
-— —-—— Mich., eompl.,p, 34, n•. Sh.
»——- -—--— Poir., p. 79, n•. 16.
_.. *.4- Var.B.Y. Miill., verrn. hist, 136.
Cuultlro, Geoü'., lil. Le grand ruban ou ruban plat.
Gua1t.. L7. Eg, p. gn-!. 3, tig. p.

Cette jolie variété pzénonte des tonn plm lzomlsk el
plus détachés que Yespèce; u couleur et la hauteur de
sa spire ls font ressembler Is la ecnlinkla, il y a nénnmoins
une différence enonne dans la gmssrur, la mmdîda a 22•.
du largeur.
Cette variété est h ès-rare,
L’cspèce et snetvariiétés habitent à peu près ln memes
lieux. (lu coquilles sont fort communes purlout, et il nly
u pu un rideau, quelque petit qu'ilsoit, oùon n'en trvuve
au moins quelques individus, Elle se nourrit de végétaux
mort: et de brindilles, et comme die nîliabiœ que les
lieux incultes elle ne panît nuire L personne,
Elle pond du nzufs très-petits, agglornérés en petits
paquets; leur surlace est couverte de crystaux de carbo-
nate de cl-iaux.
15. Hzmx vrnxiairxs, Dmp. , hist. mall., p, B5 , u'. 13,
pl 5, fig. 9-10.
—» -—-— Minis., eornpl., p. 16, n". 1al.
Nous ne décrirons point Vespèee, elle ne se tmuve
point dans notre pays , nous ne possédons que:
Var. a, H. rnlunavillina , Chr Dumoulins , eat. du
nioll. terr. et tluv. de la Gironde ` in bull. de soc. linn,
de Bord., t, 3. p. 216.
Ilrlix rnarilious, Drap., hist, molI.( Minh., in litt.
V ucl. Ch. Desmoul.)
Haut. ‘I»1\)·. Larg, 8-12*% Diam, 7-11*. Spire deîilouru.
Animal transparent, le pied surtout resxemble Ã
une gelée ou brunâtre ou a.l’un cendré foncé; le mufle et
le dessus des tentacules sont de la même eouleur; tenta-
eules snférieurscoums; bord da manteau noir ou noiritre,
Coquilln canoïde ou ti·ocliil`orme , striée, blanche ,
faxciée de bandes brunes plus ou moins étroites: la supé-
rieure seule est continuée; suture profonde, ombilic seu-
lement perûrré ; ouverture arrondie , aussi hauts que
large; périrtome vineux . garni d'un hourrelet pâle ou
tout-à-lliit blanc et légèrement rélleclsi vert l’0mlailic·

Sub. em ln H. puissons. Goqniils www ou l'¤¤Ie,
una hands brune, et marquée sur la ligne de narène d’un«
bande blanche el. uen-étroite,
Cntlz espèce est abondante } Mers près la ville d’En,
mr des pelouses sèches snes proches de la mûr où
M, Baillon l’n lmuvée.
Haus n‘en¤·es·ons pas ici dans une discussion qui p0ur·
rait être longue touchant la validité spéciüque de l'll.
lusiünvs et vmdabilis; Nous nous sommes contenté de
naiss rnnger de l'nvis de notre savant et aimable norras.
pendant, M. Cb. Deaumulins. en laiaant una slriété d¤
notre coquille, Nous pnnsnns aven M, Michaud que WM
noqnille est bien la smuâtinm Drap,; mais ausi que nel
auteur s’e«t trompe en lélévnnt au rang d‘espère. ll n'y
a pas de coquille plus variable que La naviabilis , et eerlen
elle mérite bien le num qui lui n été imposé.
" Pnistame simpls,
lâ. Hsux wanna, Drap., bixt, moll., p, 103 , u"· ll, pl. I
8, iig, M-12.
·--·»·- --—- Mich., compl,. p· M, n'. 75.
—— nilida, Drap.,|al¤L du rnoll,, p,96, n". A'}.
-.. ·-·-· Müll., verm. hist., 2.%,
Caukleu. Genfl`. 7. La luisnnte,
Haut. 3*. Larg, IPP Diam, la·6, Spire de fi lg?-5 wus.
Animal noir; lenhcules ûlilbrmes.
Coquille petile , déprimée, lisse. luisnnte, mince, fra·
gile , trnnxpnrente, d‘un corne lancé, striée: ouverture
ar1·on:.\ie, s¤mi—lunairc; suture ne a'écai-tant point de la
ligne de earene; ombilie assez ample , laissant voir uu ou
deux laura de spire , dernier tour non cqrene même
dans le très-jeune fige.
Cette espece est commune; elle bnbite les Lieux très-
humides , les bords des ruisseaux et surtout sous le;
pierres et parmi les mousses; on la trouve dans les fossé: des
fortilicatienaà Abbeville, etc.

Il ne fsut pas confondre cette espèce avcc PII. Ãirpidn,
dont elle sa ruppnoche par sa apire, le nombre de ses
tourt; elle en ditïere parce qu’elle est mains striée, jumaia
arénée, jamais hispide; et enün son périslome n’e!t
iamnir garni d'nn hourrelet intérieur.
Nous avons, en parlant plnr haut de l‘)Iali.¢ fulvn, donne
lescaractères qui distingnientcetteespècerlnns le jeune état-.
Cette espèce n’est connue que des naturalistes.
. Elle se nourrit probablement de végétaux morts; elle
est usentiellernznt crépusculaire : elle se cache pendant
le jour et pour- Introuver il faut l'nllar chercher sous lea
pierres hurnidea, aux pieds et dans les fentes dea vieux
17.H.u.ix anim , Drap., hist. nmlll, p. 117, u'. 5A,
pL 8, lig. 23-25.
à î- Mich. compl., p. M, n'. 70.
— luoêda , Drap., cat. des molt., p. 06, n', A6.
·——- 1¤ilniaP Poir., prod., p, 75, n'. 10.
— nllurim, Miill., verm. hist., 230.
Uoclrlaa, GeoE. 7. La Lnisunte,
Gualt., t. 2, fig. G. '
Hnut· 56*, Larg. 13-16. Diam, M-14t. Tours de spitc 5.
Animal grisâtre, pile en dessus; tcntacules supérieurs
hleuàtres, les inférieurs courts, piles et gris au sornuiet.
Coquille aplatie, hrillante,luisante, mince, transparen-
te , cornée-claire en dessus , blanche-verdhtre en dessous;
le dernier tour beaucoup plus grand proportionnellement;
nmbilie assu: étroit, ne laimnt apercevoir aucun tour
de spin; ouverture oblique , semi-lunaire , fortement
et-hancrée par l'avant—¤lemier tour , plus haute que
large.
Var. za. II. nitîduln, noh.
Hull: nitîdula, Dnp. L.-C., et our.   minor ahioha,
D. L,—C.
Cette variété, que Draparnauld avait élevée lt tort au
rang d’espèce, re distingue du type en ce qn'elle est plus

— 239 —
yuan, mass lusnme, mam wine,. si iam-.: pres
que son omhilic est plus évasé et laiua apercevoir au
mins un wur ile tpire;l'nuv¤rture est plus large que
haute.
Cette jolie espèce et su wsriéle hahitent les lieux hn-
mides, frais et nnnhragés, nous les haies, dans les jardins
potagers et maraîchers , où elle sa nourrit de végétaux
fr-ais.
Draparnauld dit que quand elle marche , elle fait
mouvoir alternativement rex untaeules.
lB.B¤.xx ¤rmn•na1·a, Drap., hist. moll., p, MA, n•. 52,
pl. 8, Eg. la-7.
—— —--- Mich., p. M, n", 73.
—- ·—-——- Miill., verm. hist, 231.
-- ·——·— Poir., prod., p. 77, n•. I3.
. Uoehlaa, God. 9. Le Bnutinn.
Argenv, eonchyl., L ll, fig. A0.
Haut. 24 412 ·. Larg. 6-6 M2. Diam, 5 M2-6. Spire
de 6 Iouri.
Animal plle en desaoux , noiritre en desrna et anté-
rieurement; quelquefuia entièrement pâle et hamps-
ient, exeepté les ventaeules qui reatent hruna.
Caquilla nplatie , un peu bomhée en deuua, aaréuée,
marquée de stries élevées et régulières et rle taches rnu-
geàtrea nu eornéea, de forme cnrréemhlongue, et séparées
par des intenallea plus pâles et plua larges; omhilic
euse, laissant voir plusieurs tours de spire ; ouverture
arrondie , aulwanguleuae dans l’âge adulte, triangulaire
dans le jeune âge.
Vur, o. I], dapreaau, nah. Spire trèeenurte, eoquille
plus plûne, earène plaeee plus haut dans l'¢¢pèe¤,
Var. I:. H. auaplanatu, nel:. Toura de spire mus à la
même haulaur, le dernier plus élevé , earène tout i fait
supérieure ; ouveriure déprimée dans le sena transversal.
Cette variété n’est, L proprement pui-ler, qu‘un anci-
dent.

Cetle espèce esl. fort jolie i la luupe. Ou la uuu!
dans lu lieux humides, nous les pierres , dans lea fault:
dos vieux murs, nous les hnics, dans la hoia , wus la
mousse, les feuilles, dans les détritus du vieilles souche
à moitié pourries. Elle eat furt communs. Elle re nourrit
de champignon:. de végétaux mom , ete.
Ella cat abondants, I ‘l'6tat. humatile, dans nos tourbe:
et nos salilea quartmeux; toulu les rivières la rejettent
avec laas alluvions.
Ses œufs nous sont iumvunru.
l«oraqu’elle veut sortir de aa cnqnille, elle p¤uue~s•n
pied en avant nous la forme dun rnamelun, puit elle ae
dégage et a‘svancn beaucoup hors de sn anguille.
"' Plrùhmu rlfllehî.
l\l.HzI.|x umctus, Drap., hiat. moll,, p. Ml, u·. Ã'],
pl. 'lx ôg. 35-57.
—— --— llicli., p. 40, n*. 65.
..A 4--- Linn., syst nat., 656.
— -—— Miill.. verm. hist., R0.
Cunhluu, Geod`. lil. La Lamps.
List. sy¤opa.,t. 69, Eg. 68.
linut. 6-7•. Larg. l5» 18. Diam. !3«lB. Spire de 5—5 lg!
Aeuhal d’un bnuu noir, nou clmgriné (Drap.).
Coquille lenticraleire . c'ul-à·dire aplatic et humhéc
autant un dessus qu'en denous, fuuve ou cornée avec alu
taches fsrrugineuargclisgrinée (vu¤\lalu¤P¢)« fortement
carénée; casène trnncliante,uiguëuutureauperlieielleç om-
bilicpeuévasé, laissant voir un ou denxwursde spire; pé-
ristome unntinu, arrondi aur la columelle, aigu, noguleux
i Yendroi! de la easèus ; bord latéral droit en par|ie»
bord columellniœ rélléehi. Nous n'avons point trouv!
rmua-même cette espèce. M. Boucher père Yilldiqnn I
Maumrt. dans sa nollention, ld. Baillqn l'¤ trouvée auprël
d’Al.¤beville. _

2|7.Hxux |¤1.c¤¤.1.a, Drap., hist. mul.l,, p. U2, n', EU,
pl, 7, fig. 30-36,
..·· ·——- Mich, compl., p. U2. n'. 69.
.î. ·..··-—· Müll., venu. hist., 232,
-- -?- Poiret, prod., p. 83, n". 19.
-·- euvtaln . Nüll., verni. hixt., 233.
Cwhlae, 5. Geuûi La Petite Striée.
Baule il Larg. 2-3. Diam. 2-2 A12. Spire de 3 [ft-À
Animal pâle, transparent, yeux très-noir:.
Cuquilla très-petite , pâle , blanchâtre , lnnaparenle,
aplntie, nan carénée , enuvem de lamelles au côtu
espacées, caduques; nmbilic évaxéz pénstome lslanode-
lait, réfléchi, plane, très-arrondi et presque continu.
Var. a. H. ubliterata. nah.-—Va•·.   alba caslù 0bli»
valid, Drap. Coquille identique , ne partant point de
côte: en lamelle; mais xnnlement Iinemant, délicatement
et anperâciellement slriee,
Cette espece, appelée la mignonne à juxte titnu , le
lrnuve damien lieux frais et humides, mu les pienu,
parmi les mousses, nur les lmix morts cn denompaxition,
mua la lanune de vache dnuéchée, dans lu mani: , ele,
Elle est lrèsnnmvnune.
On la rencontre, dans nos nlzlu quartmeux, 3 l'etat
lxumatile.
uen: 6. livunlll, Lam., Ch. Deunmul., de Blainv., Pair.
Ilaliu, Linn,, Miill.
Tiwba, Punnat., Muntagu.
Helie (zoelulioalla et wuhlegnm), Ferruane.
Buliewl, Studer.
(Ier, gb:. -·A»imaI traulielipude à cullinr, mns cui»
une, paint rl‘0pur¢ule.
Coquille perfwée, nvnlemhlungue ou turriculée; una
venture ovale, entière, sans zlenla ni plia, I hurda rlesunis
aupérieurement et inégaux; cnlumelle droite, liase,.sans

— 262 —
yhvmcutute à lu bue. Coquille couverte <l`uu épiderme.
¤»«—·¤¤· l2.î7.îÈà2“.î;.’àîZ‘$.ïîî.If'È.îi..‘..;;,4;· §§’Éiî2.T“‘
!.Bm.¤¤¤| aucunes, Drap., hist, moll, , p. 7b, n°. 3, pl.
À. fig. 25.
..-... ·-·—- Mich. oompl., p. 50, n•. 6.
.,.- —·——- Nou Poir., prod., p, 35, ¤•, 3.
—--— hard«o¤us,E¤cyel. méth., 62.
Hulis obaanm, Miill., verm. Isist, 302.
Cochin. Geoff. 15. Le Grain rl'Duge.
Long. 9-10 '. Diam. Ã'. Spiie de 67 tours,
Anùnal pâle, brunâtre en dessus.
Coquille oblongue , conique , pointu: , légèrement
striée, corne! ou d'un roux bmoitre; sommet un peu
olxtus, suture pmfoude ; tours de spire bombes; ouver
vertus: ovnlsire, aiguë supérieurement; périxtome blsnc
et fortement relléclui; fente omlwilioale ohlique.
Cette coquille est presque toujours szlie par de lx terre,
qui lui forme nomme un enduit.
Elle vit sous les haies, dans les bois, purmi les feuillet;
on lu trouve souvent dans le creux des vieux saules, ou
cncliee dans les snfrnetuosités de leur écorce; il faut alors
beawooup <l'zttentiou pour lu déeauviir; elle n‘est pas
très-commune.
2. Euuuus Acosus. Drup., hist. moll., p. 77, u", 7, tuh.
À, fig. 29-30.
î ————- Mich., suppl., p. 50, u•. 6.
Lung. 10-15*. Diam. :1-6-. Spire de 7 9 tours.
Coquille en cône allongé, striée plus forte  ent ven la
sutures , blanche , marquée de flammes uu de bandes
colorées; suture ps·oA"onde; tours de spiie uuu ounvexes;
ouverture siguë nu sommet, plus honte que large; péris-
bome simple , un peu ielléchi vers l'omhilic; ienle 0mbi~
liule oblique.
Rapporlée deu dunes de St.»Qlleutiu—e¤—Tom·nou, per
M. Bnilloo.

assu 7. Anmrana, Lam., Dexmunl., ecrll. des Ch. Gnt.,
Mich.
Bulimrn , Drap., müll., Brard, Pair.
Bulimw, Studer.
HJK: (eachlienpm), de Fer., Kang.
Car. glnh. Animal comme les lluliwur, épiplrragma
pendant l`hiver.
Coquille imperforée , allongée; ouverture entière ,
ovale; bord latéral, tranchant , nan rélléclri; oolumalle
una, line, légèrement tronquée a au base; point d'nper·~
cules; coq. luisantex une épiderme. .
Ebmrié.. .,..  
Éïdbïîée en aléa:. nm uraleur; périrmme rimpla, >
I Acnrrrrra r.¤arucA, Mich., camp., p. 51, n'. 1
Bulimus habrieru, Dnp., hist. rnoll. p., 75, n•. Ã, pl.
A. Eg. M.
.... -...· Errcycrny. mem. za. '”
-ï. -·--·-—· Pair., prud., p. â5, n", 12.
Hull.: lubricn, Miill., verni. hist., 303.
—— Subcglimlriva, Linn., tyst. mat., 696.
Couhlm, Genlï. 17. La brillante.
Lung. 6-7*. Diam. 21r2·3|;2·. Spire de 5-6 tours.
Coquille ovale, nblnngue, ennrée, jauntlre ou d'un
brun pale , très»liase , luisante , brillante et transparente;
suture assez profonde , prëœntant à la loupe une sorte de
lrourrelet rvugeâtrtz ouverture demi ovala , périatnme
simple, légèrement bordé, blanchâtre ou rougeâtre.
Var. a. H. fruifavmir, nnlr. Coquille ausi langue que
Yespèce , mais beaucoup plus étroite , nullement reulléez
toux lea tours diminuant insensiblement
Cette charmante expèce est fort enmmune dans tout
lu endroits humiden, les jardins, lex prés, les bois, was
lea haies, parmi les feuille.; sèche: et sur lu vegetaux
viunnz elle se nourrit des plua tendres , tels que la salade
de laitue; l1ur.natile,elle esttrù-abondante ilansla tourbe,
se Mauve uusni dans les aalrlcs quartzeux.

- N5 -
Dsns lex cluusilies, les caracteres les plus irnportnns
sont : 4*. lc nombre des plis ou dents ptxeés soit sur la
enlumelle , soit autour du péristume; 2*. ln disposition
ielntive de ces plis, Mais il faut remarquer en même lcms
que ces caractères sont quelquefois un peu vnrixliles, et
que leur observation et leur détermination ollient des
dillieulhes que l'l¤sbitude seule peut faire surmonter.
4.Cuusun nosuss, Drap., hist. moll., p 6/A, nv. 1.
Papa bidons, Drup., tabl. mall., n·=. l8.
Helio Hdsns, Miill., 345.
Bulimw bidons, Encyel. métis.
Guxilt , t. lx, l', C.
Long. l5-17*. Diam. fi. Spire ll)-4 l tuurs.
Coquille lisse, ïipeiue striee, un peu brillante, eornëe.
elnire et quelquefois l·ilsnel.iâtre, renllrîe dans les trois ou
quutre derniers tours, les autres ordinairement dimi-
nuant graduellement ou bien d‘uue manière brusque
jusqu‘uux trois premiers, qui oloxs sont de même dimen-
sion et forment une pointe snuns¤e;xu1ure peu pmfonde;
ouverture nvaluiie, bord lnlrfrnl fortement coude, bord
columelleire toujours soudé sur I'avnnt·dernier tour;
péi-istome lilsnc. xélléclii , deux forts plis ou lames
sur la eolumelle; fente ombilicsle peu profonde.
Dans l`in1erieur de Fouserture et derrière les deux
Ixmen de ln mlumelle, on voit l`usselet élastique qui est
lxlsne, eonlournd en S, éehuneré au sommet et fntlaclie
sur ls colunielle nu commencement de l’nvant—rlernier
Enfin, vis«à—vis les plis eolumellaircS» e‘est—à-dire dans
la coxicsvilé de l'av.int-dernier tour. ou voit deux plis
lalunu sssez élevés, contournés , mais n‘av:inçimt jmimis
assez vers l'ouverture pour y être visibles; il fout donc,
pour les reconnaître, briser tout le bord latéral; et pour
npemevoir l'ess¢let, il lhut briser ces plis eux-mêmes.
Cette espèce dillere: l•. de ls Clsusëlio sentrirasu, avec
luquelle un pourrait Li eonîondre par deux cumelères
q 6

nillnm: x'. elle eni lisse, hrillnule; la uuuviraro eat fur-
tement stiiée et d'nne couleur mate; 2**. le péi-istnme ent
toujours soude L La eolumelle sur l'nvant·«.lernier tour;
dans ln wntriauan il est détaché.
Z°,Del.a C. plianlulu etdesauuu espèce: rlu pnys, pnree
qu`elle n'est poinl. sti-ien et anni pm- l’.¤.lxscnce de pli:
intermédiaires situes entre les deux gram]: pli;. Néan-
moins il arrive quelquelbi.1 que la bidou présente aussi
un ou deux plis superficiels inlerrne«.'linires; nlars il ne
reste que son csrnctère lisse et se tsille plux granrle, qui
La fusent nisémeut distinguer.
A 3~. De la L'. pliante, cn ve que son péristnme n'ext ja-
mais plissé.
' ð. De ln C. rugou, par m grande taille et pur Palueuee
de plis vieàwis la columelle.
Ln Clmuiliu bidam varie un peu par sa taille plus
ou mains nmasée, par son ventre plus ou moins déve-
loppé; mais ces variations ne sont point telle: qu`nn
puisse les élever nu rnng ile varietes. Cette jolie coquille,
la plusjnlie du genre dans noire pays, vit dans les hoix,
sans la mousse, nu pied des nrhms; 0n lu tmuve au
printemps sur les brindilles qu'elle ronge; on est plut
sûr de la tmurer sur les cnv.lroiL¤ des lwix exposés en
pente aux nyanx ilo soleil,
Se trouve nu huis d‘Aironrlel, I Leviern, aux envimm
d’Aniiens, Zu Qunrrieux et à ln forêt «l'AiI.ly; cen deux
dernières imliculionx nous ont éledounéu pnrlld. Garnier.
Elle est assez pen commune.
2.(lx.iusn.1A uucrri, Drap , liixt. moll., p. 72, n'. 7, pl.
4, fig. l5-16.
———— ~—-—- Mieli.,c<unpl,, p. 56, n°. 8.
Papa plâuuln , Drap., t. des mall., p. 63, n°. 22.
Lung. l5-17**. Diam. À. Spire de I2-43 teurs,
Coquille L peu près de même ibrme que ln précé· ·
dente: le plus souvent. elle est moin: venlrue; striee
surtout sur le dernier- toux-, où les stries sont lrî>.ve'levê¤;

— M7 ..
lu tmis premiers tours forment une pointe mousse et
sont trèvliau. Suture unes peu profonde, ponctuée de
petites tschcs bla clsitres et espacées. Sur la oolumelle,
vers Yaogle supérieur, on voit un pli trêsaaillant uni
un perismme et vers le bord columellsim, et plus pro.
fondement on en voit deux autres superüciels qui se
réunissent en y et .s’enfoncent dans fintériaur de la co-
quille ; oes deux plis sont quelquefois ohliuérés; il n'nn
est pas de même du premier. Bord latéral garni en do
dans de 840 plis supei1ioiels et binnes. Périslonie
lslnnc, réiléchi, évase, hicn détaché du tour preoedent et
par oanséquent jsmnis soude avec l’svsnt-dernier.
lid. Baîllona trouvé cette espèce. auprès d'Ahbeville,
elle y psmît fort rare,
Cette espèce varie, co rne ln précedente, par le plus
ou moins ¤.l’elongation de ln spire.
3.C|.susxx.ss vs.ien·us.s, Drap., hist. snoll. , p 72, n'. S,
pl. â, Eg. 17-15.
..-.—· ··—~- bliols., oompl., p. 57, n°. 9.
Papa plscalulu , Drnp.,t. des mall., p. Gi, n". M.
Lung. 1l·llÕ*. Diam. 2 1;2-5. Spire de 10-11 tours.
Coquille fusifoi-me, un peu ventrue , îorteusent striée
à la loupe; Pépiderme pm-sît comme piquelé ou ronge;
la couleur est d'un brun pâIe·ou cendré; suture assez
prononcée, les trois premiers tours lisses, hlnucbâtres et
foi-msnt une pointe mousse; péristosne détaché du der·
niex tour de spire, hlanc et uelléchi; lword latéral forte-
ment ccudt ven le haut; oolumelle garnie de quatre,
cinq ou six plis, les extrêmes plus saillans.
Se trouve dans lu bois, à Querrieux, d’où M. Garnier
nous l’n enwyee, is Luviers, sousls mousse. Buse.
ls. (ltsusrms rooms, Ds-sp., hist. mall., p. 73, nt 9, pl.
·i, fig. 1910.
—-··-—·« ——- Mich., compl., p. 57, u". 10.
Papa mgsso, Drap., t. des mcll., p. 63, n•. 23,
Long. I0·|5*·. Diem. L3. Spire de 1I—12 tours.

- ME -
Coqwilla fusiformu, allongée, atténuée en pointe, con.
leur rle eornc ou candree, striée fortemcnt et marquée
nouvent de petites taches hlanubâtres vers la suture qui
est peu profonde; péristome blanc. épais, relléclii, da
tache et avançant un peu lion de la spirc; lvnrd
lateralprenque droit au B peine.coudé, ou légèrement
rinué dans la milieu de sa longueur; émiaence dorsale
aaillante. Columelle garnie du deux plis; gorge retrécie
par un léger bourrelet situé sur le bord latéral.
Quelquefois on remarque des plis intermediaire: nur
la eolumelle, caractère qui rappmclia cette espèce de la
précedente; mais la CI. mgaaa ext ile moitie plua petite
_ et porta un osselet roule en oublie, ce qui ne se voit dans
la C. plicatula,
Var. e. paroulo. nolz.-Far. E, aviron fuaaanviînu,
xhùxlu, et van Y, eriinovpallidê fana, Drap., Lr-C.
Cv.Ausu.n nnvuu, Mich.. compl.; p. 57, u•. M.
—-——— --- Stuzler, syxtr vcn.eich,, p. 20.
———-· -—--· Ch.Dnsmoul.,biill.noc.linn.Bord.,
t. 2, p. 53,  E- 4.
—— —— Gratel.,'hu|l. m. linu. Bord.,t, 3,
p. IM.] n". *1.
Hall: (c¤cModi»a)par¤uI¤, de Fcrr., prod., p. 63,
nt 5M.
Turbo cvirtatw . Hartmann.
Long. 'I-ll', Diam. 2. Spire de l0»ll tour;.
Caquilla plus petite, le plus fréquemment un peu ven-
tmie. de même couleur que l‘eapè¢:e , mai; moins forte-
ment xtriee.
ll en est exactement de cette variete comme de l'H.
alirdcra. Elle a été, bien i tort, élevée au rang d'espèoe;
on peut même dire que c'est i peine una variété ,
puisque dans la même localité il serait poanible de trouver
confonnluesensemhle et les plus petites panmla et les plus
grandes vugno. Nouv cmyona donc faire une très-luge
cuncssion euconsenanta cette coquille lerang de variete.

Celte espèce et sa variété hubimnt eneluuzut les
même: lieux; elle est commune un piezl du vieux murs,
dans les fortiiioutions, nu pied des arbres dans lu bois,
dans les creux des vieux troncs, Mais la manière ln plus
fucile de la trouver est dc la chercher, vérn le printemps
età hutomne, sur les écorees de saule blanc dans lu
prairies, Avec un peu dhttention , on l'y déoouvre
fucilermmt et souvent en grand nombre; on dirait alors
de petites smlnctiser suspendues aux rugnsites de Fécorce.
On la trouve, à Pen! humatile , dim lu tourbe et les
sables qusrlxeux.
Il en probable que nous possédons nhutres erpèees du
genre cluurilio; mais leur recherche est dilicile et ce .
ne seru que plus lurd que nous en nnnnnîtrom le enn-
tingunt,
Gxrnn 9. Pun, Drap., (lh. D¢smonl,, de Blainv.,SI.uder,
' Pfeilïer, Mic):. *
. Halis, [inn., Müller.
Bulimuu, Bmg., Bosc., Pair.
Turbo, Linus, Gmel., Munlagu, Malon, eh:.
Lu burillan, Geoff.
Hulîz (oauhlodantu), de Ferr.
Cor. gdn. -Awimal eumme le genre prerédenh
Coquille turriculée , cylindracée, pupiforrne , sommet
oblus; uuverture d¤mi—ovnle, irrégulière, ordinairement
droite, sub-snguleuxe ini`én·ieurement.

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Les papa ou maillot: sont de petite; coquilles dont
une seule espèce est fort commune; tnnten mnt pen
connues des personnes etrangeres mx étudu couchyIio»
logiqueulcur petite mille Ie.; fait nüémeut échapper à
Ynttention.
Elles ne nourrissent bonus de hrindiiiei, de feuilles
moriei, de mnunee en dénompocilion et même de lichen;

elles rfentrent que pour peu de chose deus les vlégnhs que
les gulérnpodes occnsionnznt dsns les jnrdim, l cause
de leur peliluse et cuni parce que lu plupart vivent
dans les bois,
' Coquille vylindriqus, obtenu.
L Fun unnnnn, Dnp,, hist. mnll., p. M, ut 0,   3,
Eg. 36 38.
.... î-- Mich., compl. p. 62. n'. 3.
Bsliawu nuucuruni, Encyclopedie métis, , di, Pnir,,
prod., p. 51.
Lnug. 3*. Diam, 2. Spire de 5-6 murs.
Animal pile.
Coquille <l’un brun mugeâtre pendent ln vie, plus pile
et jaune après la mort, non semiblenienl slriée, même
h la loupe; auvenure exactement demi-oula, un peu
plus large que haute, garnie en dzhnrs nt 1 une petite
diohrnm du lmrd, d’un hourrelet blanc opaquqpériswme
simple, tunnhent; la columslle est gnmie «.l'un pli qu’0¤
aperçoit trè:-dillicilzment, perce gu'il est situé pml'¤n·
dément dans Ynuverlum; ce pli se continue dnus l’iM»é-
rieur de la coquille,
Celte julie coquille on ln plus commune du genre;
elle se trouve dans mus les lieux humides, les huis, les
muni: , les haies, les vergers , l’inte’rieur des arbres
creux, Elle existe L l'émt, bumntile dans lu sables qunn.
œnx ctmrtmzt dans Iuwurbesmu elle est fort abondants,
Un trouve des individus qui, malgré leur élu!. adulte, ·
sont les uns plus longs, les nutres plus courts que Yespèce.
2. Fun ¤Mm1.lcu·A. Drap., hist, mall., p, 67.. n·. 7. pl,
El. Eg. 3940.
— -——-—- Mich., c0mpl,, p. 62, n'. 4.
Long. 3*. Dlnuu. 2, Tonus dc ppire 6-7,
Asünsul pile, semblable nu précédent.
Coquille ds même enuleur et de même mille que la
précédente, umqnk de quelques ctries tres lines et vi-

sihles A la loupe; ouverture à peu près demi-ovale et
plus [mute que largmpérixtome réfleclii, blanc et plan; la
eolumelle est garnie , pré: du bord latéral, «.\’un pli on
dent très-visible, puree qu'il est placé au niveau de l’ou»
verture , comme dans Yespèce précédente, il se eonlinuc
dans Finlérieur de la coquille.
Cette espèce vit avec celle qui vient zl’etr¢ décrite;
mais elle est moins commune. ll faut avoir bien soin de
ne pula confondre avec la nsurginotas; le gmndeur et la
eouleur peuvent tromper; inaialcs description: prouvent
combien elles uliùèrent.
3. Pura noieuotml, Dmp.,hi.st.mol.,p.62‘l,pl.3,Eg.M LZ.
..e ..···-—· Minh., compl., p. 6*2, n·, 5.
Bulimus doliolum, Encycl, meth.
Long. 5-6. Diam. super. 2 1g2—3. Diam. infér. 4 2'3-2.
Spire dc 3-9 tours.
Coquille tn-une , grise-brune ou gris: , plna étroite
vers Youverture , plus lange supérieurement , 'atriée iné-
galement et très.-sensiblement; Yépidernie a qu¢lque»
foin un sapeet liérissé; la columelle porte. dans le
milieu de mn étendue , une lame minoe, élevée, qui
se contourne avec la xpire. Dnvertmw i pen pres demi-
ovale, plus haute que large; péxiotome réfléchi el
blanc.
Cette espèce cet nre; elle liubite les bois. M. Baillon
l’a trouvée aux environs d'Ablzeville; M. Garnier l':
rencontrée dans le hois de Querrieux, près d'Am.iena.
" Coquilla conique.
4.Puu Avrna, Drop., hist. moll., p. GA, n'. I2, pl. 3,
lig. A’I—À8.
..—· -- Mich., oompl., p. Hb, n•. 10.
Ilulimsu onnncaus, Poir., prod. , p. 55v n'. 16.-
Encycl, mé|.h.. 97.
Cochin, Geoil`., 16. Le Grain d’Avoine.

- 253 ...
Long, 5—(i*'. Diam. 2—Z 'lyû. Spire de 7-8 murs.
Coquille un peu conique, ohtuse , d'un lwunrfoncé,
rougeâtre ou uairatre, striée; vue h la loupe, elle parait
comme glaucenentec ouveüure demi-ovale, marquée de
sept plis ililüciles A apercevoir; il y eu a deux ou trois sur
la columelle: celui qui est situé près du bord eolumel—
loire est seul visible L l‘aeil uu, parce qu`iI avance jusqu')
feutrée ile l’ouverInre ; les autres plis sont repartis sur
les bords cnlumellaire et latéral; on peut, avec la lnupe
et par transparence, en apercevoir trois amen saillans
dans le has de Yuuverture; péristome simple, gris ou
blanchltre, un peu évasé et comme réfléchi,
Cetie espèce , qui paraît extrêmement rare, a été
tmuvée par M. Haillan,
5. Fun cnsxuna, Drap., hist. mall., p, 65, u', 15, pl. 3,
fig. 53-5A.
-- —î Miohucompl., p. $6, n'. M.
Buliasw aùnilia, Poir., prud., p. 59, n'. ZS.
Cavllsa, Geoiî., 18. L'AuLi-nnmpareille.
Gualt., t. A, lig. G,
Long. 11-12*. Diam. 3-3 1y2. Spire de 9 tours,
Caquillz de oouleur cenrlrec, amincie eu fuseau, ou
bien seulement conique et striee; ouverture deminvale,
ornée de cinq-six plis, deux inférieurs et tmis supérieurs;
périslome simple, mince, évasé. Ou vait , sur le dernier
' tour, Jeux au trois 'lmules lilanelses spirales,
Cette espèce, que Draparnauld ussure se nourrir de
liclnen , paraît être extrêmement rare. M, Baillon l‘a
trouvee aux environs d’Abl.vzville.
6, Pan namms, Drap., liist. mall., p, 68, n'. 20, pl· Ã,
• fig. 6. .
——- -—-—— Mich., compl., p, 67, nt 20.
Turbo puunur, Liun,
Ilslis punzeuo, de Ferruss,

Long. 8*. Diem. 2. Spire de 940 tour:.
Animal noiràlre, pied eendré, étroit, tentxwnleuupé-
rieure groc, les inférieurs extrêmement petit;
Coquille fuxifornie , allongée , mince , fngile , elriée,
trnmparenle, d.`n.n enmé-clair on ronxâtre; ouverture
ovale, arwndie, sinueuee ; bord latéral conde, quzlqne-
fois la colnmelle port:. une dent ou hunde blanche;
périelmne légèrement réfléchi sur lvcôtù, un peu évlui
dans le ha;.
Très-eummune nu pied du muxx du fortification! ·
mue la mnune et dem les fentca du pierres, nu  
du mules dans les prniries; elle est eommnne et vit, dans
cen diverses loeglités, nvec ln elauiilie regain, i laquelle
elle uewemble qumd celle-ci est encore jeune.
Mein A Loubet les epoque: de leur vie, un deux en-
qnilles sont distinctes, ainsi qu'ou peut le voir par le
pnnllèle suivant :
Papa fmgilih Claiuilin rugum.
Striex peu prononcées ; Stries tx-èx—prononcées;
coquille trèxefragile, trans- coquille forte , beaucoup
parente; périsloyne L peine moins fragile , opaque; pé·
réilécbi, à peine moins co- rislonue lilencrdelait, lx·èc·
luré que la ooqnille; eolu- rélléchi; ouverture garnie
mel]: 0-l dentée. _ ile deux plis,
enr ne uumnsse, irrr ne iminessn.
Tour voisin de l’ouvex·— Tour voisin de l’ouvei·«
` ture non c:ire’né. mais pur- ture tioujours el Fortement
fnitement arrondi; ouveie carene; coquille tronquée
Lure elliptique, régulière, du côté de l'ouvertm·e, qui
tronquée dn côtéde ln xpire; 1 ln forme d'¤¤ qundrilniëre
coquille ne pnraiuant point oblique. ·
tronquée.
_ Ce parallele sullim pour qn'on ne se tmmpe jnmnin sur
ce: deux eoqnilles.

— 255 ——
55 uxcEr,E.s.
Deux leulaculos oculés soit à la base, mit au sonamnl.
‘ Tanlaeulsa aouléa au saumur.
Gxnuz 10. Vmrnoo, de Ferr., Stuiler, l\nng.,Grat., Müll.,
Minh.
Odushmia, Flcmmuig.
Car. gén. Animal: lentacules au nombre de deux,
oculés au sommet, longs et eimiques.
Caquills eyl.indrique,très»apirale, vnlute emisaant len·
tement, oûne spirel incomplet; ouvei·l•«we,<lWil¢, Wurte;
péristonie sinueux et réllécbi.
Cc. genie olîre, par sa eaquille, la plus grande analogie
possible avec le précédent ; néanmoins il on a été séparé
avec raison, prune que l'unimal du oertigo ne porte que
deux tentaculea au lieu de quatre; ce genie forme un
passage en\re les papa et les omychium et les eyelaatamu,
dont les ientaeules , aussi au nombre de Jeux , sont
oculés la la base.
Ver-mao, an·rx·vmvru.;o, Mich., compl., p. 7*2, rw. A.
Papa avuli-vertige , Drnp.,liist. inoll., p. 60, n". À,
pl. 5. Eg. 32-33.
Long. 2*. Diam.l yi. Spire de A Igl-E tours.
Animal brun ou noir, lrèx-petit.
Coqaills lzrnne ou d’un rougerfoncé, très-petite; ovale,
ventrue, quelques individus comme sphériques; ouver·
tnre demi -ovale , relréeie par un coude que fait le
bord latéral, garnie de sept dents ou plis, trois sur la co-
lnnielle, deux sur le bord uoluuiellaire et deux sur le
bord latéral.
Celle jolie pelile espèce a reçu le nom de onriwsvliga,
par opposition a une autre coquille Ani lui ressemble
bnnuooup et don! la spire tourne} gauclie.
Elle vit dans les lieux très-liunuides , les marais , Ea
Mencliecourt, les fossés des fortilicutions, sous les pierres
et parmi la mousse; elle est commune autour d`Abbeville, '

” Tanlaculu uculdr À la bnn.
Gun: 11, Cinriznwn, Miill. , Oc\2n. , Studer, Kang.,
Granl., Mich.
Auriwla, Drnp., Lam., Nilmzn, Ch, Denm.
Odunueniu, Bnlimim, Bring.
Car. gin. Animal: tenlacules uculési la hane pnxte-
I rieure.
Cuquilla mn: operculz; ouvertiwc entière, droite,
°?“"‘· , . .
M ¤.«i..» .... l §'Zî`.i;.`?°"È""T ”¥‘“'T`“ï "î‘”. "î « »,......
pérhmme wudé; coquille b\a¤¤·dn·laii; apire
ide âwara . . , .... 1 Minima.
1. Cancmuu xmuuuu, Minh., cnmpl, , p. 7û, n•, 3.-
Mi.il.l,,verm. hist., 381,
Aurioula minima , Drap., hist. moll., p. 57, n*. 3,
pl, 3, lig. 18-19
Bulienua minimun, Pair., prud., p. 69, n'. 1’/.~
Bncycl. méth. , 7.1. — Gmzl,
syst, nat., 438.
Lung. 2*, Larg. 213. Diam, 412. Spire de 5 murs.
Anùnal pâle, blanc, innnitre ou de couleur soufre:.
Coqnilla trèvpnite, blanche nu blanchitre, rliaphane,
lisse, nvalmuhlongne, obtuie, un pli mr lu cnlumelle et
une dent de chaque côté de l'0uverlure ; péristome zé-
iléchi, épais, hard latéral coude.
Cette coquille forme le passage entre les curyehimn et
les vurtign, par mn bord latéral et par taule sa xtructurcî
elle se npproche beaucoup de ce dernier genre.
Ella est très-communs dans lans lu lieux humides,
soun les piermi, parmi lus feuilles mortes et sur les brin-
dillu, dans les bai: ct les prairies humides.
2. Duumniuu wirnivrr. , Mich., compl., p, 73, n'. 1.
Aurivuls snyanalù, Drnp.,hi:t. m0ll·, p, 56, n•. 4,
pl. 3, fig, 16-17.
Long, 9-H'. Larg. 3-5. Diam. 2 412-Il 4y2. Spire de
S murs.

- 7.57 - `
Cuquilla cornée ou d'uu brun—l`auve, luiaanle. cvvulnire,
aiguë et finement ntriée , suture euperiieielle; ouverture
aiguë. eupérieurement élargie, arrondie iul'éz·ieui·enaeut;
sa longueur égale la moitié de la coquille. Oolunielle '
geroie de trois plis blaum, dont les inférieurs plu:
marqués et continué: ; quelquefois une dent ou une cn.
loxité nur le bord latéral. Périxlome blanc, évaaé, un pau
réfléchi.
Cette espèce, que l'on tmuve morte le long de la
Somme, parmi lei brindilles et lea coquilles apportées
parle llux, vit probablement au bord de la mer, à la
pointe de St.»Quen•in , dans lu dune: et sur tout notre
littoral; c`ext ee qui ne peut être décidé que par lei
naturalistes qui sont à même de viaiter fréquemment _
cealieux,
Guen 12. Crcnnrmna , Lam. , Stud. , de Blainv. , Ch.
Demi., Mich., ete.
Iiubm Gmell., Darg., Pair. ,
Nuits , Müller.
L‘u. gin. —Ani»uxl sans collier ui euiraue; tentaeuin
anulén Fa ln boxe externe; büucbe allongée en trompe.
Coquille apemulée; ouverture ronde, régulière, entière;
borde réuni:.
Crcmx1·0¤». termes. Drap. , liict. mall. , ·p. 32 , ri'.
pl. 1, âg. 5»B.
—-·-—· —--.— Mieliqeampl., ·p. 15, n'. 1.
Nvilu ulugeou , Miill., 363, p. 177.
Nerim, lieoï 1. L’Élég¤ute xtxiée.
Turbo olrgau, Pair., prod., p. 31, rx'. 3.-
Gmell.. syst. nat., 3606.
Long. 11-15*. Larg. 9 M2-13 1]2. 'Diam. 8-M. Spire
de 5 taura.
Animal l`nuve,roux—brun, brun-noirâtue; pied plus pâle
en demons; bouche allongée en trompe ou museau ridé
mnsviereulement, lèvre luilolrée; lentaeuler Ilnéairu.

Le pied oG're un esrnctere que   n`ii reneontre ·sur
sucsin autre trnciiéliporle. ll est formé par ls réunion
<le deux feisezmx de fibres longitudinalcs parallèles
et nccnles l‘·nn l coté de l’sutre. Quand l’xnini¤l veut
marcher, il euntricte et ullonge alternativement ohnque
thisewu, de maniere qu‘ll a véritablement deux pieds.
Ainsi , tunrlis que celui de droite ïnllonge, celui de
gauche se contracte et aunce <l'un pas; puis pendant
que celui de droite se contrecte I son tnur, celui de
gauche s`étenxl et ninsi de suite.
Je nc sache point que cette curienxc particularité alt
eté olxxervée; uucun des ouvrages que ihicunxullés n’en
fait mention. Je ne saurais ilire A ce caractère, qui me
· paraît «l'une hxutc importance, appartient xenlenient Ã
cette espèce, ou bien s'il est commun à tout le genre;
e‘estoe que des observateurs mieux placés pour étiulim-
le genre cyolnntums, pourront seuls décider.
Coquille ovalenblongue, dure, solide, grise, rougeâtre
ou roussàtrc, marquée de Lachei plus ou moins sensibles,
utriée longituxlinslement et ti-nnsvonalement , les xttier
longiturlinsles tres-fortes, lei transversales tninsnpciû.
eiellee etserrxêei; ouverture presque ovslnire, continue,
un peu retrécie vers le haut; périsiaine simple, un peu
euse; ouverture mie ouinunltie intérieurement.
Cette espèce est fort commune; il n’y n guère de bois
oii on ne la rencontre et tonionrx en grande quantité
dans le même lieu. Ellc sesnlzle vivre en famille; elle se
nourrit rl: plnntesetde débris de végétaux; elle negrimpe
iunmix snr les arlnne; clle ne quitte pes li terre.
}’nr. n, L`. fnacintn , nob. Cinarux fuwii.1 duabu: inv
tarruptù, our 1. Diap. Tours de la spite marqué; de deux
bandes brunes ou noire: interrompues.
Se trouve ilnns les mêmes lieux.
Je ne connais point les œufs de cette espèce.

— 259 — '
Z". secs·lo|•·—a·aaeutLxro¤ss aqoarxqlrts.
§ Truahélipudn mxgsnn respirant A la sur/scs de Fun,
Limneens, Lam,
I4: genres contenus dans estte division peuvent GIM
Jegarvlés comme nrnphibies, puisque vivunt dans l’es¤,
il viennent reipirerà se surface; quelques espèces même i
sortent de l'ean et restent sur la terre plus un moins
longtemps. Ils sont tous pourvus de poumons et respirant
l’air en natures (Les espèees ne nogent pas véritablement, V
mais se eonlenteut de marcher au fond des ruisseaux
qu’elles habitent; anni, pour les recueillir, il font les
plclser parmi les ccnferves et les plantes qui forment au
thnrl de l’enu des touffes epaiases.
ll est frcile de faire ales ohservaüons sur les moeurs et
les habitudes des mollusques rl’eau donne. Il sutlit, pour
nels, delu placer dans des conditions analogues L celles
dans lesquelles elles vivent; un bocal de verre avec nn
peu de terre su fond, quelques lxerbes aqusliques et
surtout rles Inno: (lentilles «.l'eou), suffisent pour fermer
nn petit marsis artiâeiel dans lequel vivront et se re-
proclniront tons les mollusques que l'on y plucem.
M Ch. Desmoulins a publie, dans les Actes nle la Société
Linnéenne de Bordeaux, une note dans lsquelle il décrit
les moyens d'emp6eher la oorrnption dans les boeanx où
l'on conserve les animaux nquntiqucs. Pour atteindre ce
but, il rutüt de placer dans un vase de petites plsnus
aquatiques, telles que des lsmm, des doesn, des conlcrvea
en petite quantité, de grnmlcs plantes comme mmmeolus,
aquatiliq , myriophylluos , ete. Cest ainsi que nous
svons toujours fuit, même avent de connaître l'intéres-
mute notice de M,Desmoulins. La présence de ces herbes
a nontseulemcnt Yuvonlngc rfeiupeelier la corruption,
mais elles servent de nourriture aux mollusques; elles
les abritent contre une lumière trop vivc; elles servent
encore îi recevoir les neufs de certaines espèces.

— 2§0 »
Les plantes aquatiques sont néeexsairen à le eonsei·vn·
tion et à lu multiplication der mollusques; etce qui est
bien important pour llhuinuuite, elles `entretiennent ls
limpiclité de Peau et ln rendent snlulue. On nous saura
gré de citer, i ee sujet , un psuuge de Youvruge de
M. Desmonlim:
« ..,. . Suns les plnntes flottantes que ln bonté de ls
· divine Providenoen répandues nvee tant de pwfusiou
¤ sur les emx rtngnuntu, les habitons des contrées mn-
` ·· récageuxea périmient dévoré: par les fièvre; épidé-
·· miques; nui: le cnrlmne dépgé par la vléoornposition
· du tissus orgsniquen, shsnrlnê par ce; végétaux agnes
· tiques, est employé Ã leur nutrition et ib fournissent,
~· en echange, une exlnlntion uboutlsnte t·l`¤ii- rerpirnhle
»· et salubre, ··
` Non. Tous les genre: , tlsm notre pays, ont le.: yeux
placé: I Ln lmse interne du tentneulex, et aucun ne s`en·
ferme derrière un opercule.
Gznuu A3. Pnsxounse, Müll. , de I-`err. , Lnni. , Nilss.,
Cls. Desiu., Dr;sp.,Gratel ,Pair.
Hrlia. Linn., Ginell.
Cor. gin. -— Animal enrnulé, mns euirusse, deux len»
tuenles Iîiifomuu, contnetiles; lsouelie nyant supérieu-
renient une dcnt en croiseunt et intérieurement une
langue ornée de crochet:.
Caguilla dixcoïde, olextre, enroulée sur un plan l1oii»
noutul; ouverture non reflédsie.

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âëâai ' 5 2 ââ
Lu œnchylinlngistu ont ai longtemp; partagé; sn,.
In qnmiml de lavoir si les plana;-hz; sont dames ou se,
num:. M. Charles Demmnllm, dun un mémnh-¤ in.
six-étonne A des Acles de ln Société Limnfnnne de Bm.
linux, n victnrinmement llémontré que cz gznre est
duln puma coquille et par l'anim¤I. Le boul la plus
7

euueé de l'0uverlure indique le dessus de le coquille.
Quant aux orifices de l'~«ninrrs1, ils sont i In vérité plzcà
L gauche du cou, mais profondement; et â leur· origine,
ils sont placés i droite comme dans lei autres genres de
pulmonés spirivulvns aquatiques,
Les plnnnrlres vivent parmi les herbes aquatique: el
ne nourrissent de leur: feuilles. Lorsque le temps exl
doux et serein, on les voit nager 3 la surhree de l‘eau. le
pied eu l'air et la coquille en dessous,
' Darwin tuuv arnnrdi,
1. Purnoanrs cou·r•oa1·r7s, Drap., hist. uroll., p. A2, n•. 1,
pl. 4, iig. 39·M.
...î... -.·- Mieli., compl., p. 79, u'. L
-ï ---- Miill., verni. lrist., 368.
———— i- Poir., prod., p. B9, u·‘. .2.
Heliz eontorhi, Linn., systr nst., n'. 673.
Plunurbis, Geoifroi, 3. Le petit planurbe à six spir1lex
rondes.
Haut. 1-*1.*. Lavgr Ã-5 M2, Dim:. 3 1y2—6. Spire de
6-8 tours.
Animal brun ou noir; lentncules courts et plus piler.
Coquille roussâlre,j:iunâtre ou cornée-clair, fréquem-
ment snlie cle noir ou rnéure tout-i»f«it brune lor—squ'elle
lnlrite des caux ferrugineuses; tours de spire Irèvsenù,
moulés les uns sur les autres, les deux premiers un peu
znfnnces superienrement; suture hêsnrarquée; faoe su-
périeure plane,f·zce inférieure largementet profondément
nmbiliquée; ouverlure semi-lunaire, elroile, plu baule
que Lrrge.
Elle lrnlrile les fossés, les trous à tnurlne et les aux
strrgnnntes, où elle trouve des leemru et des ricain dont
elle hit prineipnlenrent m nourriture, et dont le desrom
lui sert K déposer ses œufs par petits paquets peu narn-
hreux, On ln Iwuve fréquemment collée parmi les maté·
risux qui composent les étuis de frigaue.

Z.H.n«0¤eu cnsmens, Drap. , hist. mnll. , p. A3, n". 1,
pl. l,l·ig A‘Z—M.
î ——- Miels., compl., p. 79. n·. 2.
—-»—·- -———- Pair., prml., p. B7, n'. L
——·-- parpnm, M¤ill,, verm. hist., SM.
Hslis s-amen, Lin., syst. nat., 671.
Plane:-his Geoll'., L Le grand plnnorlse.
Iiuslt, t. :5, (ig. DD.
Haut. •`l—12¤. Larg. 17-%. Diam. 1ü»29, Spire de ,
Stnurs. -
Animal noirütw. yeux très-petite; tenuculee longs.
Lbqaills la plus grande du genre. d‘uu brun verdàtre
ou cornée en dessus, plus pâle et blanchâtre en dessous,
sIriA¢; louis de spîre bombes: suture trè:-prolonrle; en _
dessus la spire est si enfoncée qu'i| semble un nnilsilic; en
slusnus le dernier mur excède un peu les autres. Ouver.
ture grande, senii—Innaire, un peu plus baule que lange.
Dans l’éI.at d`extré¤nz jeunesse, le bord supérieur de
l'0uver1ure avance il peine un peu plus que Finfericur.
Hle vit dans les enux stzignanles et les ruisseaux ois
liuu enule lentement, Elle se naux-rit de plantes nqus- '
liques. Elle estenmuinnemn la lmure, à l'état humatile,
dmsla murbe et les sables quurtneux,
3.Pui¤¤nss msrinns, Drap., hist. umll., p. A3 , n-. 3,
pl Lüg. ASAH.
——— albus, Drap., tabl. inoll., p. M, n*. 3.
--———-— —- Illiill.. verin. liisl., 350.
Bout. l l'2•. Lxrg. 4-5. Diam. 3 £l]1—à 4;*2. Spire de
Il—û (ann.
Coguills blsnehitre, rousitre ou verdétre, marquée
xls stries longitudinale; et transversales qui se ernisent,
wuvent eouverte de pointes coniques qui lui donnent
une apparence velue; dernier tourde spise irèrgrand et
s'é|srgissunt. rapidement vera Youverlure; fare superieuue
Zpen près plane ou legerement omlriliquée, l'iul`érieure
fnrlenient ernhiliquée; auverture lu-ge, évasée, arrondie;
lwrd supérieur extrêmement avance.

- 26A -
Nous n'avnnr jnmaiis trouvé cette coquille viunte ,
mais rejetée pzr le (lux de la mer t Lavizrx, Port, ete.;
il ut proluble qu'¢lle vit dans lu dunes du Marquenverre.
Elle paraît prendre un grand développement, car elle
nequiertiuqwà B et même A lyï tours de upire, et 5 on
5 M2'. dn diamètre.
" Darwin tour curdnd.
L Puxwnus nrrruunrrns, Poir., prod., pi 93, n°. 6.
..--~ lucoatomn, Ch, Deamoul ,mnll. dc la Gir.
in. Bull. Soc. Linn. Hard.,
t. 1, p. 58, n", 5.
-·—- ·———- Millet , mall. de lldaine·et—
Loire, p. lô, n'. 7.
-...·- ·-—-— Gratel., mnll, de Dax, Bull,
· Soc, Linn. Bord, , L 3, p.
52, n•. 40.
...--·- -—--— Mich., e0n\pl.,p· 80. n'. 7,
Dusanvxrson. ll nous au paru hors de doute que le pla-
Mrbir mhmduli-u Poir. et le plunulbù huuualmnm du
au|zm·s précités, mnt la même espèce;la description
concise de Poiret se rspportc exactement à cells des au-
teurs plus modernes; et d’nilleurs, nn motif de réunion
qui inc parait ooncluant, est oeluiei : le leucmtmna ut
commun partout et tellement qu'ily u lieu de s'6tonner
de Yinexplicahlu oubli de Dmpsrnauld; et. Poirot l'i¤·
dique aussi comme t.rè~·commun nux envimns de Pari:.
Or, je le xleinnnds, quelle est l`aspèce de plsnorbe plus
cnmmuna que l‘¤¤uhn (pl. cmrinutuu Drap.), qui eût
échappé jusquhlors aux recherches des cnnnhylinlopixlan.
5’il cûtimliqué comme nre son rohmdnlua, il pourrait
y avoir doute; mais ce n’est point le can. Nous avons dans
repris le noni de vatundatus non-seulement àcnuse de
l'«n|érinri\é, mais aussi parce que les carsctèrcs qui lui
avaient init donner le nom de Icucutuena nc sont pl
cnnsîans; c’eît ce que nous verrons plus bu.

Kant. 1 *2 Diam. 0~7. Spire de 5-6 tours.
Animal ¤.l`un brun rougeâtre, rose en dessous, tenta.
culea roses.
Coqufllu brunâtre, jcaunttre ou cornée, peu Lranspn.
rente, face supérieure concave, face inférieure plane ou
ooncavejdernier tour légèrement earéné inférieuaement,
trèvurrondi supérieuiement; ouverture arrondie ou lé·
gèrement snguleuse ven le bas, quelquefois blanche,
mais aussi quelquefois de même couleur qnn la coquille,
même i l`étst adulte. Dans notre psys, le bournle! du
péristcsne manque le plus ordinairement, quoique dans
d‘auts·cs localités de la France il paraisse constant.
Cette espèce est remarquable en ce qu'elle construit
un épiphragsne qui s'appuie sur le bcurrelet du pé· `
riatoma.
Nous citons ce fait rl`après l’autm·ite rl'un excellent
observateur, M. Deamoulins; car pour nous, il nousa été
impossible de Yobserver; ceci vient sans doute de la diE£~
rence des localités. M. Ch. Dcsmoulins n recueilli sea
plannrhes dans dc petites mares susceptibles tl’être dea.
séchées parles cbsleurs,|.sndis que lu nôtres proviennent
de trous i tourbe; ou de ruisseaux profonds, qui jamnis
ne se dessècbcnt; et d`un autre côté, fai tenu dans des
vases constarsuuent pleins d’enu les individus que i‘ai
conservés chu moi, Cette diiféreuce, dans lu conditions
qui entourent ces animaux , me paraît suffisante pour
rendre raison de ls présence slu bourrelet et du dia.
pbrngme dans le premier, et de leus· absence dans le
Accond. L'on sait, en elîet, que dans la nature organisée
les êtses seployent fréquemment i des circonstances en
apparence capables de les tuer; mais en général ceci
n’ari-ive que quand l`anis·nal peut se mosliüer, soit eu
accroissent les organes qu'il possède, soit en en acquérant
d‘autms. lci c'est bien le cas; lorsque la chaleur écbauûe
les eaux des petites mares du midi de la France, nos
plancrbea semblent prévoir que bientnt Veau manquers;

~ Mo —-
nlors, avant de foccuper dc la vie actuelle , ils réu.
nissent toute leur puixsnnce de sécrétion et forment,
V cununc nous l’.¤vnns vu pour les Hnlsz, un lsaurrelet qui
est déja un commencement de fermeture; puis, quand la
vase sera mise A nue, le petit nnimal se caeheru sons
quelque touüe ale eonferve nu de renuncule aquatique et
s'anfermera dans sa coquille en sécrétant un épiphrsgrne
dont le laourrelet péristome forme en quelqun sorte le
cadre. (Fest ainsi que la chaleur peut deseecher le fossé:
pourvu qu’il reste encore une légère humidité capable
de retarder Yévaporation E travers la coquille, le planorln
pourra passer le temps des sécheresse: et attendre les
pluies.
· Mais dans svntre pays, ois les séeherossaa durent peu et
'où d'uilleors je n'ni pu observer notre espèce dans du
lieux sujets au drsséehament, la formation d‘on épî—
phrogme devient complètement inutile, et par ln même
raison, celle du bourrelet péristomé; enEn,ce bouruelzt
n'oxistant pns, l`¤¤vertui·e ne Je colore point en blanc el
reste de ln même couleur que tonte la coquille.
De ce qui précède, les caractères atîectes I cette co-
quille par notre savant nini ne sont pas eourtana, quant
a ce qui touche le hourrelet et la cnuleur du périatome.
Cette espèce n’en reste pns moins fort, distincte et on IA
reconmîtn toujours et facilement L son ouverture pm-
que ronde, ou peu de saillie ale sa cairne, i sa suture
fortement prononcée et aux tours de la spire toufoun
arrondis, bombes et jamais applalis en dessous.
Elle vit mêlée avec lu autres espèces, parmi les lamas
et les herbes aquatiques; elle prélere les eaux ataguantu:
Mareuil, Menclneeourt, Amiens, etc.
5. Pnxoxau vosvrsx, Drap. , hist. moll, , p. M, n'. B,
pl, 2, fig. h-7,
—·-··-—-— ———·-— Mich., compl., p. 80, ut 6.
...···· ï- Poir., prud., p. 93, as'. 7.

--... --· Mill., verm. hist., ¤°. 345.
—..— eosrpnuu, Mich. , compl. , p. Bl ,   M,
fig. 6. 7. B.
Hnli: oorlw , Linn. , syst. nst. , 667.
Plnuvbir, Geoli, 5. Le plsuorbe à aix rpirsleni erêlec.
Hunt. I lyï-2*. Lsrg. A0-I2. Dimm. B-M. Spire de
67 tours.
Animal mugebmnitre et d’nn rouge rutilsut vu par
Coquille mince, délicnle, fragile, fsuve on jsuneroup
silre, rtriée légèrement et sance transparenle pour laisser
spercevoirlzs viscères et surmnt les betlzmem du cœur
de Panimal; ilsulïit, pour cels,de placer la coquille enlrele
lumière et l'œiI de Fohservnleur: ou découvre facilement
cet ai-gin: duns l'uv¤nt—vlerniei· tour. Le dessus de lu
coquille est concsve, ln suture profonde , le dessous ut
nplsli et quelquefois convexe, ln suture superficielle ct
les lours de spirc cnmplelemeut nplstis. Spire fmieinent
carenée; csrëne inférieure; ouverture nnguleuse, échan-
¤.-rée par l°nvnnl«-dernier tour.
Cette espece habite tous les fossés et les trous h tourbes;
elle prélêre les mux slagnantu; elle est tres-commune.
llespèce que nous venons de décrire est bien celle de
Dnpsrnnuld et surlout si vor. o. ennjar mbfurcn, on-
fvtclibua ue, oorimi could, don! Michaud feet servi, 1
tort, pour créer son P. oornprsmu. (Test une erreur
q11’iI ut nécessaire de relever , uûn d`évil4er heaueoup
de confusion. La vor. u. Drap. est bien le type de l’ea-
pèce, selon l’bs.l.vilude eontrnctée per beaucoup ds nn-
turilixlca, et notre auteur l'¤ entendu ainsi, ll est vrai
que Michaud donne pour carmclerez l'. sept tours de
rpire; 2*. dont le dernier beaucoup plus grsnd que les
ulm; 3·’. et carèue presqu'nu milieu. Le premier enrac-
lërc n’en est pus un, car Drap. donne su oorrox B·7 toun,
et rl'iilleurs, qui ne ssit combien peut varier le nombre
de ses toon? le second semble plus importent en ce qu’il

contredit Drap., qui stlirme que les tours de spire dé-
crvissent lentement et progressivement; mais cette dilï
féience n’est quünpparente. On rencontre fréquemment
' sles individus arlultes ayant 6 au 7 tours et dont toute
, la spiue décroît comme Drsparnnnld Yindiqne; mais on
trouve parmi des aoquilles pln.1 grandes dont le dernier
tour tout entier, ou seulement la moitié, eat remasqn;.
hlement plus grand. Il y a donc une époque de la vie
chez cet animal ou la spire s’éva.se oonsidérahlement;
mais la mort arrive fréquemment avant que notre plz-
norbe ait atteint ce summum d'aocmis.semeut.
Quant su déplacement de la carène, ce eanctère ne
nullit point pour former une espèce , mais peut donner
lieu a une variété que du rente nous n’avons point ren.
contrée dans notre pays.
Draparnauld avait évidemment oulzlié une espèce
psrmiles planorbes de France. M. Dumoulin: a été plus
heureux en créant son plimorbi: laucostumo, qui ¤'était
pas encore décrit, ou du moins qui depuis Pniret était
oublié. De son côté, M. Michaud crnt sans doute retmu-
ver le oorlu dans le luumutonsn, et il pensa cnmbler ln
lacune laissée pas- Drap , en créant son p. eempreuw;
mais nous avnns demnntré , je crois, qu’en ce point il
s'ert trompé.
6. Puromsts isnostrnvs, Drap., hist. moll., p. A5, vs'. 8,
pl. 2, (ig. M, I2, 15.
it ·-l-·-—· Mich., compl., p· B2, n', lt).
i.-- unsbilieulsn, Miill., verm. hiet., SM.
-î- uuvinotur, Var. . Drap., tal:. des moll.,
p. X5, n". 7.
Half: cumplonntu, Lin., syst. nat., 653.
Ploowrbis, GeoH' , 6.Le plsnurbe à 3 spirslui arëlu.
`ldsut. 2 412-3*. Larg. l7·Z0· Diam. J5-IS. Spin de
5-5 MZ tours.
Animal noir on noiràtre, Ienueules roux.
Coquille noirltse, bmne, jaunitre ou cornée, striée,

ordinsirement, moins concave en dessous qu’en dessus;
louis de spire convexes en dessus, un peu nplatis en
dessous, le deruicr œréné inférleorement; nnrène msr-
ginée; ouverture ovule à trois singles.
Lette coquille, ninsi que heuueoup d’e.spèces du même
genre, est quelquefois liispide.
Elle se dél`os·n¤e usse:. fréquemment, et le dernier tonr
prend quelquefois une ampleur tienrensnrquable ; il
nsive nussi qn'il (nrrondit et que la curène ilispnrnit
eomplêlement; mais ee sont là des secidens qu’il est bon
de noter; ils ne peuvent, du reste, servir de hsse à la
formstion sie vsriélés nouvelles. ll si-rive sussi quelque.
fois que le périslome 0l`l'r•: un bourrelet intérieur. Ceci
srrive probablement par les même: csuxes qui sgisient
sur le plunurbis rohmdotos. (le phénomène u bewin
d‘être étudié de nouveau et surtout ovee beaucoup d'¤t»
tention. Lorsque l’on unnserve oette espèce et lu suivante
dans des boenux, on les voit sortir de Venu, grimper le
long du use, en sortir et tomber E ieu-re. Ce phénomène,
dont le but ne m’est pus connu, mérite d`être étudié.
Les trè1—jennes individus du plsnorbis msrginslus
ne sont pu ou bien sont à peine curénés.
Ver. a. P. rsevlus, nob. Dans celle vsriélè, le rebord
de lu urène n'e.it point recouvert par les tours de spire;
ilen résulte qu’en dessous, ce rebord reste visible dsns
taule son éleudne el. iomie un élégant liseré qui uc«
compsgne tous les tours.
Se tronve i l‘é\st humatile dsns la tourbe et vivante
dans les fossés près du pout da Sur-Somme, I Abbeville.
Uespèee et sa variété vivent dsns les ruisseaux, les
luurbies-es et les esux sugnsntu.
’I·I'|.suonss csnxnstus, Drop. bin. moll., p. M, n'. 9,
pl. 2, Eg. 13, M, 16.
.... ·ï-· Mich., oornpl ,p. 82,n*. M.
.... ---- Miill, verin. hist, BM,
i.--· —‘···— Vsr.n.Drup,,t.molI,,p,À5,¤•.7.

— UB ..
——·——·- auuhu. Pair., prod., p. Qi, n•. ti.
Ihli: plonurbùr Lin., syst. nat., 661.
Plamorbis, Geoll'., L Le plsuorlsc à A rpiraleaîi arêtes.
'Huut. 2 !]Z—3·. Larg, 47-20. Diam. l5»l8. Spire de
A-5 tours. _
Animal comme Fespèce précédente.
Coquille rarement brunâtre, ordinairement cornée.
plus au moins foncée, souvent luisnnte et légèrement
striée, plane ou un peu convexe en dessous, concave en
~ dessus, fortement carénée, marine munie d’nn rebord
très—suillunt et située au milieu de la spire dont les tours
sont presqu‘aursi conrescs eu dessous qu'en dessus; ou-
verture sléprimée l deux angles.
Ces caractères sont trêrsaillans dam l’l·,;e adulte; mais
dans la jeunesse , Ieplaanüs marginatur et le cuinalus
paraissent les mêmes; il semble que tous lesjeuner indi-
vixlusappartiennentà la seconde espèce et que par l'5ge ils
revêtent successivement les caractères propre: à la pse-
mière. D`un autre côté, il paraît que certaines localités
nourrissent des P. ruinatur dant la e-arène est beau—
coup moins centrale et ils se rapprochent beaucoup alors
du muvginalus. Ces nrntifs auraient peut-être du
nous porter L réunir ces deux espèces en une seule,
comrnelavsit fait Draparuuuld dans sa table des nml·
lurques. Néanmoins. nous les avons conservées toutes
deux, parce que, a grandeur égale, le P. marginulus
porte un tous- de plus que le P carinuiur, Ce œracl/bre
est important B cause de sa constance , et la question
me paraît au moins douteuse. ll faut, pour- la réaourlre,
élever et nourrir, dans dea vases séparés, les deux especes
et voir si véritablement elles sont constantes.
Celle espèce paraît moins commune que la précédente;
elle vit dans les mêmes lieux.
B. Paanunors u.susur.a·rus, Ferr.
· ---— nitilu, Dmp,, lairt. nmll., p. A6, n'. 10,
pl.`l, Eg, I7-N.

..·--- ——- Mich., eompl., p. 82, n'. 12.
_.··-- --—— Müll., lsist. verni., M9.
Haut. I". Larg. 3-5. Diam. 2 1y2ȉ. Spire de 11 tours.
Animal noir, uoiuilre ou d`un hrun rougeâtre ; ten-
taculux blancs uu sommet.
Coquille cornée eu ieunilrl , luisantn . etriée, lenti-
eulaire, convexe en dessus avec une légère fossetle ,
plane en denoux. avec un ombilic large et profond; der-
nier t¤ur de spire dernexurénuent grand , cochant tous
lex autres en dessous et curéné inlërieurement; suture
superficielle; ouverture semi lunaire , trè,-liarlement
éclsancrée par l'av1nt«demier tour; péristomc quelque-
fois sinueux. L'inlérieur de lu coquille est divisé par des
lames elevées et opposées, qui forment du derni-cloisons
orxlinairenuent nu nombre de trois ou quatre et qui sont
indiquée: extérieurement par une forte strie d’.necruis-
Cette jolie espèce est commune dans les ennx eom—
plètement xtagnanies; elle partage les habitude: du
Gum: M. Pnvss, Drap., Lam., D, Blninv., Ch. Demi.,
Grat., Nilss,, Minh.
Bulle, Lin., Crrnel·
`Flrmuzbir, Mich., Geoff.
Bulirnn, Adam., (lol.
Bulimuu, Brug., Poir.
Car. gin, Animal: pied arrondi antérieurement, aigu
postérieurement; tentacules tnbules; manteau hilnbé,
déjcté sur les bords.
Coquille senestre , lrêslragile; ouverture laneéolée ,
columelle torse, bord latéral très-mince, tranchant.
¤°·1·"“·=» ·n¤a,s«, r¤·a1«m«.·,a· ump., issus. 2 uyw««»·.
l.Pn1sA ron·nlA|.i!, Drap., hist. rnoll. , p. 5Ã. n'. L
pl. 3, Hg. 8-9,
...- i-—·· Mich., compl., p. B5, n'. Ã.

.- 212 -
Bello fontinnlia , .Lin., syst, nat , 386.
Plunorhù, Geoll`,, I0. La bulle aqualique.
Plunorbia bulln, Miill , verni. laist., 353.
Buliinua funlioslir, Bmg., eucycl. rneth., I7.
Gunlt., t, 5, fig. CC.
Dong. 6%*. Larg. &»5. Diam. 3 |;2—û MI. Spire de
à tours.
Animal pile; bord du mantesu découpé en languette:
qui recouvrent la coquille quand l'animal se meut, De
ceslanguettes, on en voit communément deux ou troia
qui ne (appliquent point uu dehors de la coquille, mai:
qui, sans eesoc en mouvement, servent à l'animal comme
de tenteeules supplémentaires. Ces cepèeex de tentncnles
sont v.\’une extrême mobilité, se menvent dans tous lu
sens, iullongent, se rsccourcissent et ne cessent pna un
instant de se mouvoir, tsndii que les véritiblea lentaculex
exécutent peu de monvemens et psraissent doués d`une
sensibilité beaucoup moins grande; eei lonierei tentzeu-
laires sortent de derrière le cou et nous paraissent desti·
nées non pas il proteger l‘nnimol, mais bien aa coquille.
Cette coquille, en effet, est d'une excessive ténuité;
le moindre ntlouchernent la brise eu entier ou nu moins
Pouverture; le moindre choc Is détruit, Ne doit·ou paa
admirer la double protection dont elle est entouree P d‘un
côté, une grande pertie du mantenu enveloppe sa cou-
vexité, et si un choc un peu rude vient A frapper, ls per-
cussion ne s’en fait 1entii·qu'i travers un couuinet vi-
vnnt qui en amortit le violence; mais si Penimanl nnge un
peu vite et risque d‘oller heurter un corp: qui brioerait
sa frêle enveloppe, ees véritables tentaeulu fout leur
olîice ordiusire comme une sentinelle svoncee, undia
que les tenlaeules supplémentaire: sont une gnrde du
plus actives sutour de lo partie la plus fragile de ln co-
quille , de manière que Yaniuul est averti du danger
nvent qu‘il soit près de lui.
Cea préeautiona urlmirublu etaient ¢l’auu•nt plus ne-

——- 273 —- _
eaaaaires, que l.a phyae dea fnntaiuea ae plait exclusive.
ment dans les ruiaeeaux limpides d'sau vive at Lrèaasoua
rante, et que les corpa clrarrlé: pur ces ruirruux au-
raient sans neue détruit ce pauvre animal.
làzquillr ovifornre, ampullaeée, très-mince, exoesriva-
ment fragile, trèrtransparente, liue, brillante, de couleur
amhrés nu cornée-pâle; la dernier tour de spire forme la
coquille pruqu’en entier; sommet obtunz suture peu
profonde; ouverture ohlongue, rétreeie rupérieurument.
Celte jolie eapèee habile touiours lea annx vivea,
limpider et conrantex; elle se cache parmi lea unllitrirha
qu`elle prélëre i toutes les autres plante: aquatiquea et
dont elle fait à pen près exclusivement sa nnnrrrtnre, au
mnina dans ler lieux ou vit cette plante; elle dépose rex
œufs sour les feuilles; elle se nourrit aursi du cresson de
fontaine, et quand on l’elèva dans des bocaux, elle mange
aaseavolontiers de la salade; mais le mieux est «l`y entre-
tenir plnaieura pieds de esllltriolre. Malgré toutes les
précautions, un grand nombre meurent asser pronrpte-
ment, quelle que mit du une la lirnpidité de l'eau.
Z.P¤xaA nvrrwaml, Drap., hist. vnoll., p, H.-}, n·. 3·,
pl. 3, |ig.12-13.
i .... Miela., compl., p. 83, n•. 1.
Baila lrypnorum, Linn,, syst. nat., 387.
Plunnvbù rrnritur, Mirll., rerrn. lriat., 35h,
llulienur hypmmm, Brug., eneyel rnétlr., n'. 11.
--- --4- Poiret,prod., p. A3, n·. 11.
Long. 11-16'· Larg. 5-8. Diam. A 1;2—7. Spire de 6
murs.
Animal noir, yeux très-noirs ; sommet der lenlaeules
lrlanelritre; manteau dépourvu d’appenzlice
Coquille fusiforme, coniqua , trü—liase, Ire:-brillante,
de eouleur nmbrée, fauve, eornee clair ou jaun&tre;der-
nier tour de apire un pau ventru, formant un peu moins
des deux tiers de ln coquille; sommet aigu; suture assu
profonde; ouverture oblongue, rélrécie et iort aiguë au-

` — III —·—
përihstelnenl, ayant en longueur la moitié de la aoquilla,
line de la noluinelle lslauclue, parlant iiwéqueuxrnent un
lmd mugeâne
(lelle coquille, Yuna des plut folies de smlre pays, eat
loin \l'êlre auui l'v·:«gile que la précedente; elle ne lest
pas davantage que la plupart des espece: uquntiquu,
ausi estelle depaurvue de Ysppareil protecteur que nan:
avons resnnrqué dans la plsyse des fontaine;.
La plxyse des snousxas lsaslsilu les ruiueuux peu npixlea
et mieux les eaux stagnnntu et peu prnlandes. Avant
Yuclsevement du canal ale St.—Valery et pas- conséquent le
dessiclieunent dela Somme, on la tmnvnit abondamment
dans les flaques (l'eau slu marais de Laviem; nu la trouvait
également au Pilix, dans un petit ruisseau cnmlzlé pour
[armer le clsemin dc hallage; elle existe eneore dans le
mrn·nis sie Menchecourl.
(l)Gesne lE.L|m\\!A. Lamk., Fer., D. El,` Kang., Millet,
(Ils, Dexm., Miel:.
Dimrinu. Dmp., Pteiff., Bmng, de Fr., Cuv.,
Brard., Sow.
Hcliz, Liu.,Gmel·, Penn·.M0nIag., Dauov.,
Durs, Turt.
ltaeeinusn, Geollï, Mîill.
Lînmu, Denis de Montf.
Dupisiwolu , Bal'.
N¢r€shms¤· Klein.
Animal: tête large; bouche mobile, armée d’une dent
supérieure hilide: deux tentaeulea nplatis trianguluires;
yeux en forme de larmes dont lu pointe est en arrière.
wllentinn, n décsis le pmrelsnua et les nuivsm.

Coqwillrr ouverture entière. bord lslérnl trsncbant,
eolumelle portant un pli très-marqué. ,
Lorsque la bouche des limnées est fermée, elle presente
à l‘seil nu la forme a.l'une tente eu Y; h la loupe, un peut
vuir plusieuru autres plis plus ou moins nombreux. La
mage lruœale en srns cessa en mouvement, et pendant la
marclse, la bouche s`ouv•·e et sa ferme sans discontinuer.
Ce mouvement psnît être utile à la progression de l's-
nimal , car il s'opêre sur les parois des vases les
plus propres et les plus polis , et même à la surfaoe de
l’eau si I'animal sa renverse.
Les espèces du genre lîmvuu sont Fort ditüciles K rlis-
tinguer les unes des autres; il n'y rr pas, a proprement
parler, de caractère bien tranche entra lüsrnirulmiar et
l'o¤ot¢, entre cette dernière et la psrsgvu. ll y s entre
ees trois espêses une foule tl`interrrr£zlisir·es, de telle sor-te
qu'il n’est pas fort po  ilrle de poser la ligne de démarca-
tion. Pour eette raison, ]`ai eu longrteurps la pensee de
ne hire qu'unc seule espèce des trois. Cependant fai
laissé les elroses telles que je les ai trouvées avant ruoi,
ear je n’ai pas eu. le temps <l'etu«lier ees coquilles dans
tous les rapports passibles, et j'aurais pu donrrcr quelque
cbosa au hasard en les réunissant; il suilit, je pense, rl'zt.
vertirquela similitude est probable, pour provoquer, de
la part des naturalistes, les recherches indispensables
pour tnncher nettement et dêtinitivemerrt la question.
Les ldmnérs vivent dans 1'enu , mais presque toutes en
sortent volontiers et vont paître A terra les herlrcs ten—
drcs; la pengu s`est quelquefois aventuree jusque sur '
le tronc des arbres, la glutimuu est la seule qui ne sorte
par volorrtairenrerrt xle Venu, Ln plupart reelrerelrent les
petits ruisseaux , les mares ou l'e»u est peu protonde et
Facile s eclr.nst'ler par le soleil. Tontes pondent des œutx
disposés en une sorte xle lsande êpaisxemelatirrense, ames
semblable ïa uu saucisson. Les œufs sont euclrnsaés dans
une vnutière gelatineuse et disposés ordinairement sur

— 216 —
deuxlignu. himis Ymimnl ne les dépose wvlex cun-
fervei, mais bien sur toutesles phnnémgumu qui eminem
dun Fun, de même que sur lei brindilles et même quel-
quefois mais plus rarement sur lu chan.
Ellesue multiplient avec uncgrunde n-npiditgdm peut-
ëtre de tou; lus mnlluiquax les plus iécnnds.
< ·: a :2 iai
gé zèë Z-àà té jé Z ii
     ·
   
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E; » 2 E
îëê i  
È É :5 E à
L Lmun a¤ucm.A¤xA, Mich., mmpl., p. 80, ui'. L
-- --·--···- Ch. Desm., cnt.

—— 277 -«
Iirumu uurinelmriuu, Drap., hist. mall., p. A9, n'. 1,
pl, 11, Eg. 28, 20. 30.
—-- -—-L Pfeiû'. 1, p. 85. n•. 1. lab. rv, *
fig. 17, 15. «
-—·- ·-·—--· Brard., p. Ml), pl. v, Iig. 2, 3. —
-;- ··· ~~-- Lun., vs,2, p. 161, n•. 7.
——-- ———— — Slndenp. 28.
——»- —-—à· Nilse., p. 61, n°. 2.
Ilelir amiwlnrin, Lin., syst. nat., 708.
—— ———— Liner, pl. 123, Iig. 21.
—— —-——— Pcnnnnt, pl. B9- Iig. 1,
»-— ————- Mnntng., pl. 16, Eg 2.
—— —·-»—- Turton, p. 68, n°. 59.
llulimrn nurùznlavùu, Poir., pmd., p. 39, n·. 6.
»·—— ————- Hrug., meyel. rnéth., p. 30A.
n·. 1b.
Ilumînun muirulu, Müll , verxn. hist., 322,
—-—~—- -——— Stnrrn., fauna vs, t. 12.
Buesinum ,
L. wm W b·.·>·a·· «»c~, iG°““'·3·
Gualt., t. 5, fig F.
Selnroeter, Flussn, p. 272, t. vr, Eg. 1, 5.
Car, spin. Cuquillr: borxl latéral srrnndi supérieure.
ment et inséré En angle dmit sur l'avnnL·(lernier tour;
derniertnurextrêmementlargegsnmme enfle nn halloné;
ouverture nrrnnrlie ou ovale-uhronde.
Long, 10 30*. Larg, 7-25. Spire ÀJ 1g2.
Car. uu. Animal nniràtra, quelquefois fauve, grisâtre
et même blanchâtre; tête et pied parsemés de points
lslanchâtrcs; mantenu portant des peints dorés et de
grandes taches nnirûtres qua la transparence de la en-
quille lnisse apercevoir.
Caquilla fragile, demi-transparente et quelquefois noi-
râtre , selnn les eaux qu‘cIle habile, finement striée; le
dernier tour semble farmer ix lui seul toute ls coquille;
spire trèusourke et très-aiguë; suture profonde; bord
8

~ 278 ——
coluutellaire plus au moins fortement plié, s`étendant
comme un feuillet mince , plus pile sur la uenvexité
de l‘avunt·derniet- tour, et eouvrant par seu pli la fente
omlzilimle qui est asse: grande.
7'ur. m. L. ample, nob.
Lismeuauurüeuluviuu. var. rt, Pfeilï. 1, tal:. tv,
Hg. l'].
,...- --···-— -——·- Llurtntann , [
ample, p. 250, n·*. 3, t. tr, Eg. 29.
Spire excessivement courte, somme enfoncée et dont
la pointe ne s‘élêve guère au·de¤us du liortl latéral qui
_ se recourbe en haut avant son insertion, de inanièie que
le sommet de la enquille pat-aitde niveau et ennnne aplati;
suture extrêmement profonde.
Vu. b. L. eullim, nola,
Coquille marquée tle greasu stries transversales, écar-
tées les unes des autres «l`une ligne envimn, ettbrmant,
i cause de la euurbuxe des tours de spire, des séries de
mépluts quatlrilatèn>.s qui vont 1'éiargixmnt à mesure
qu`ils avancent vers Yonverture.
Cette variété parait rare; je n‘en possède qu’un échan-
tillon. M. Cla. Desnioulina rn'écrit qu'iI en possède de
setnlilalules qu'il u rt-gus de la l-laute—Loire.
La var. o n’est pas beaucoup plus rare que Fespêce;
celle»ci paraît plus eotnntune vers Amiens et _y prend
un plus gmul acemissement.
Elle tit également dans les eaux courantes et ata;.
nantes, niais elle paraît préférer les petits ruisseaux lim-
pixleuelle vit alors au tend ou sur les herbes. Ainsi que
la suivante, un peut la trouver à presque toute: les épn.
ques «lel`année, elle ne paraît pas craindre le û·oid et
elle ne s'ent'onee guèretlans la vase que quand il gèle.
Au reste, la grlée elle même ne la tue peint. Pendant
l'liiver tle 1529 30, de gras intltvixlus qui avaient eté
places dans une cuvette, turent cnglnhds dans la glace et
gelés eunntêntez; ils wpportèrent ainsi un fmid de 45¤.
\

lléatmnur. Je les crus morts; snsis quelle ne fut point
ms surprise lors du dégel, de voir mes limnees se ranir
mer graduellement ct se mouvoir comme si elles enment
ile en parfaite santé. (lctte année 1835, fai repete I’ex·
périence sans qn`el.le réussit; mais je pense qn’il est facile
du trouver la cause de cette difference. Les individus
queje soumis ia Yexpërienoe etaient jeunes, je les oon-
szrvais depuis loug·temps , ils étaient alfsiblîs et mu-
lstles pur le manque de nourriture, enfin, je les lis `
parer brusquement d'une température de S" a nue lem-
pérature I2', la eongelntion fut très-prompte; ensuite, je
Ins ii: dégeler trop rapidement. Pour réussir, il lhudrait
expérimenter sur des individus bien portzns qu'nn lzist
xemità l'sir pour y supporter toules les variations de
l'·rluiospls褷e,
lïetle espèce , ainsi que l'o¤aln, devient mère bien
avant Yâge odulte, etdèx la seconde unnec, elles pondent
des bandes d'œul`s enveloppes dans une sorte do vnucus
épais, condensé, solide et transparent. ties espèces de
rubans sont déposés et collés dons toute leur longueur sur
les tiges et les feuilles de toutes los espèces de plantes
qui iiveut dans l'eou. Tant que les seuls ne sont pas
tirlos, le ruban gélztineux qui les oontient semhle inal-
Liqushle et impulrescilsle, ils une sorte de vitalité; mais
quand les petites limnees Font quitte, il se décompose
rapidement, se détache des plantes et dispurnît. La pre.
nliere ponte a lieu de très-bonne heure; aussi, des que
les rayons du sulcil ont légèrement réclsnutfé l'nir en
leva-ier on au commencement de mors, on voit les lisnnen
uustn et mniculariu quitter leur demeure d`hiver; elles
viennent ramper sur les petits cailloux et sur lo vose des
ruisseoux qu`eIles habitent. Si dans le cours du celui-ci
se trouve sur ses bords une petite plage en miniature où
|`e¤u nïiit qu`un on deux li trois pouces de pmliusrleur,
on voit y atlluer lcsjeunes coquilles pour s'y clisuifer nu
wleil et dans une esu que ses rayons ont ultiedie; elles s'y

zccaupleut, et comme a cette epoque il n’y s puiut en»
cure d'berbei , elles vont depuser leurs œufs sur les
pierres quisont au fond de l’esu , sur les brindilles, lu
racines qui lluttent sur les bords des ruisseaux.
Les oeufs de cette première poute éclcaent svec lu
premières plantes aïquatiques, avec les premières poussa
qu’elles dévurent; msis souvent elles sont obligées de vivre
des débris de planter qui unt passé l’liiver, et s`il reste
quelque Iwmu trivulcu ou quelque rieeia, c’est une
bonne fortune pour ces jeunes nuimeux, Il est certain
qu'une multitude de ces animaux de ln première ponte,
perit par ler froids tardifs et par le manque de nuurri·
ture; mais bientôt d‘aurres pontu suceèderent et seront
productives. ll n‘y agudre d’enpêcs qui suit plus répandue
dsns tuutesler localités, la puludinu impuns peut seule
rivaliser avec elle. Cette prudigiense fécondité annonce
que la moyens de destruction sont multipliés. En elfet,
cette espèce bebitant les plus petits ruisseaux et re-
clicrclient de préférence les lieux nia l'e¤u n's qu’une
extremement petite profondeur, elle périt par millier
pendant l’été par le dessècbcment de son lieu d'bal>i-
tation.
Il estiei une singulière remsrque que l’on doit faire,
c’est la tendance niupbibie de cette espèce; si on vent,
en effet, la conserver dans un boul, il l`nut avuir soin ds
ne remplir celui—ei qu`h moitié, ee qui n'empecbe psx
que souvent elle ne grimpe vers les paruis et ne tmnlze
en dehors du vnse ou elle périt bientbt, Les plus jeunes
sont celles qui wrlent le plus volontiers, et Yabcndanne
dela nourriture ne paraît pas inlluer sur mette espèce
de migration.
ll est dilücile d’expIiquer ce buuin de sortir de son
élément, chez une coquille qui ne peut supporter, non
pus le dessècliement, mais la privation de l`enu. On voit,
en elïet, que les lirnnées périsient sur un sul encore
humide et qui suflirait ii l`entret.ien de ln vie chu
d‘auhe• espèces,

Les Iimnées aiment une eau pure et périnent prorrip.
tement dans der eaux que supportent fort bien les pa-
Iudirru et ler oulala. Cela explique pourquoi I’on ren-
oontre ces dernières cachées dans les toulles de nerna-
rorirea, comme les oouekarùa, les nrllulla, tandis qu’ou
n’y trouve point de limnées. Ces productions plrytoîdes
dégagent, en elïet, de Pammnniaque en amer grande
quantité pour en imprégner l’eau qui reste stagnante
entre le réseau qu'elIes forment, ce qui donne à oette
eau des qualité: nuisibles pour la plupart des êtres
animés,
Je connaia peu ¢l'ennemis aux limneea parmi les nui-
rnaux; les oiseaux aquatiques ler dédaignent; nu moin; `
ai—je pu nr'aasur·er que ler canards ne a‘en nourrissent
point et les repoussent comme nourriture, ll n'eu est
probablement pas de même dea poissons, et dans notre
payr, les anguilles, qui alüuent par milliard: vera la
lin du printemps el remontent jusque dans les plnr
pelitr ruiueaux, deviennent probablement pour- cette
limnee un ennemi formidable, au moins dans certain
nu. Voici, zu reste, ee que j’ai pu ùbserver. Pendant le
moi: de juin lB35, ferais place dans un large bocal plu-
rieurs anguilles groses comme une tres-petite pluma A
ecrire et longues d'envir·on cinq pouces, Je plaçai auaai
avec elles une granile quantite de nrollurqnes lluviatilea,
et entr’autrer nu grand nombre de liennm onutu rasee
jeunes (A à 6 ligner ile longueur). An bout de quelque ·
temps je erus m’nper·eevoir que le nombre des limnees
diminuait; mais jbltribuui la mortalité i leur sejour j
dans une eau qui, quoique maintenue pure par du aol.
Iitriehu et des Irrnmx , pouvait eepeudant ne pas leur
convenir entièrement. Un jourque je travaillainayant le
bocal aupres de moi, je perçus xliatinctement un petit
bruit qui en sortait évidemment et que j’avais dejà plu-
sieurs fois remarqué sans en deviner l'urig·ine; je jehi
les yeux vers le booal et je pur voir alorr une de rnes

anguillu qui pinçnit fortement le sommet de la xpire
xl'une lisunée , et qui, par des mnuveunens. brusques,
lroppait le tmar ile la coquille neutre les parois alu vase;
ce manège fut repete souvent , jus«qu‘à ee que la
pointe de la coquille fut cassée; celle-ci tomba un fond
de Peau et l'un;uille , la poursuivant, put avaler facile-
ment l’aniuial. le vinlui sur le champ mou bocal el. je pui
m’assur¤r que les coquilles vides qui ;‘y tronvuient,
avaient subi presque toutes le même traitement. ll en
très-probable que les clauses se passent de même en
libarté;carily a, dela part de l‘angnille, un acte rai.
sonné et ai bien combiné, qu'il ue peut être le résultat
de le faim seule, il faut qu'il fasse partie de l'instinct de
cet animal.
Enfin, parmi les ennemis des limnéu, il faut citer le
mais varvniuulnrù. qui selon Di-uparnauld se loge ordi,
noirement entre la oou at le manteau, uudcssous des
ienlaculex, et s’agitc sans cesse rl'un mouvement vermi-
eulaire. Quoique ne pas-asita ne tue pua immédiatement,
il n‘en affaiblit pes inoius l'anirnal, le fait dépérir et
mourir} un âge peu avancé. (Test probablement puros
que cette espèce est entourée ile Lint de oauses de du
truetion, qu’0n la voit arriver ti rarementi mnt son
développement. Si les linmlea radis et anniv: sont com-
munes ia l’état de jeunesse , on ne les rencontra udultu
que dans des localités spéciales où ellea sont environnees
de causes de rleetrnctiona moins nornbreuaes et moins
actives.
2. Lmun ovni, Mich., oompl., p. S6, n•. 2.
Linumu oauhu, Drap., hist. moll., p. E0, n'. 2, pl. ll,
Eg. 30, Ill, 33.
·-——· —- Pfeilï., 1, p. 89, n‘. L Eg. 21.
ï- -— Brard, pi M2, pl. v, Eg. Ã, 5.
î—· ——— Studcr, p. 18.
·-——- ——— Lam. vl., 2, p. 164, n·. B.
——— à Nilaeon,p. B3, u'. 3.

- 283 ..
...-- — 1 Hartmann, p. 2&9. n°. 409,
ï- aurimluriur, 9 Drap., tab. rnall,, p.h8, n•. *1
Hulk tsar, Gmel. Syst. nat., ‘2l7.
-- Iimoaa, Tnrtnn, éoncb. dict., p. 65, n", 50.
.·.- .·-- Montagu, pl. lâ, Iig. l.
_- .··—· llrovm, verm. wc., pl. M, lig. M.
Scliroet., Dusmonelayl. tr vi, 6g· 3. Min. A, Eg. 'I.
Car. spi:. Caquillnbnrd latéral uon arrondi ot droit
snpérieurernenl, inséré Ia angle aigu sur l'avant—dernier
tour; dernier taur mains évasé ct non lialloné eonime
l'erpèce précédente; ouverture ovale, arrondie inférieu-
rement, plus un moins aiguë rupérieurernent.
Lung. 45-Z5'. Larg, 7-40 Spire à 412-5.
Car. aaa. Animal semblable en tout à Yespèce pré-
cédente.
Coquills: spire plus allongée et moins brusquement
aiguë que dans Vamdoularia, ce qui provient ile ce que
les tours déwniawnt moin: rapidement et que le dernier
toura beaucoup nwins d’ainp|eui·; suture moins prolondet
La fnriné générale de la coquille est ovalaire, tandis que
dansla précédente elle tend à darrondir, Du reite,Ie1
mimi caractères conviennent aux deux erpèces.
Var. a. L. pulahrlla, nab.
Eaquîllu cornée-claire , forternent et régulièrement
striée langitudinalenient; chaque strie dbccraiasement a
laissé des traces et a ainsi produit une onquille extrème-
ment jolie,
Par, b L, vnlgavù, nob.
Làvineni avatar @, lulu winar, mb vpaenr
Iiravra, Drap., hist, mall., p. 50, pl. M ,
Hg. 53.
Lirnmzw vulgavù, Pfeiü`., l, p, 89, n", 5, t. iv,
lig. 22.
-...·— avatar p. L£«iama,l-lartrnann,p,7A9,
n'. 109.
bimvwu balthiaa, FiI¤x,, p. M, n'. I.

Schroet., llusscnnchyl., t. vx, fig. 6.
Gualt.. t. 5, F. g.
Les Allemands paraissent considérer cette variété
comme une espèce; nous pensons que e'est A tort.
Elle est plus petite que l`cspèce, moins ventrne, plus
allongée; la spire est plus langue; l‘ouverture plus aiguë
supérieurernent. L`enxemble de cette coquille est plus
svelte, plus dégage.
Peut·étre devrait-un rapporter à cette variété la liwuisu
mrrgirurhr Mich.; mais ne possédant point <l'individu ou-
tlrentique de cette dernière, nous laissons la question
tout à fait indécise.
Long. il-47*. Larg. l0—l3. Spire 5.
Ijespèce et ses variétés habitent les mêmes lieux G
vivent en compagnie de l’espè¤e précédente; la var. s.
est lrèorare; je n'eu ai jamais en que trois individus,
dont nn fait psrtie des collections de M. Ch. Dumoulin:.
Ce que nous avons dit touchant la Hana uuriculorù
s’spplique exactement ici.
3. Lrrmas cnwxnoxt, Mich., eornpl., p. 88, u'.A, pl.x1|.
Hg. 13·M.
î -î--· Ch.D¢srnonl.,act.Soc. Lin.Burd.,
t. vu, 3**. liv. (20 juin 1835).
Lùrwmu glulinnsw, Drap., hist. rnoll. , p. 50, n•. 5.
Held: glotirwnx, Gmel, syst. nat.
——- ———— Tunon, conch. dict., p. BD, n•. 63.
î ——-» 'Moutagn, pl. lâ, Eg. 5.
Buccinrun glutincmm, Miill., verm. hist., n•. 323.
Cu. rplc. Animal gms, épais; tenlucules polymorphü.
larges, aplatis et trèerninces; pietl obtus et comme tn7u·
que en nvant; manteau recouvrant et enveloppant presque
complètement ls coquille.
Coquille extrêm ement mince, papyracée, excessivement
fragile, d‘une couleur- légèrement ambrée, lisse, brillante
et très-transparente , ovule ohronxlç , lame colnmellsire
nulle, point de fente omlrilicsle; rpire trèveourte, dernier

tour formant presque toute ls coqnille; ouvertm·e grande,
aiguë au sommet.
Long. $-12***. Larg. 7-141, Spire 3.
Cette jolie espèce n été recueillie à Amiens, avec d'an.
tues coquilles lacustres, probablement du côté de Re,
nancourt; je la doisa Puliligennce et au ûle de M, Fmrnier.
Dans une notice publiée dans le tome vu dea Actes de
la Société Linnéenne de Bordeaux , M. Ch. Desmoulins
donne une description exacte de l`snirnal que l'on ue
connaissait que fort impariësitement. On voit, en etîet,
que Draparuauld , qui ¤‘svait point observé lbnimal,
allinne que cette coquille est toujours couverte d'un
enduit visqueux. M. Micbaunl, dans le Complément, ne
relève point cette erreur que les concbyliologistes ont
copiée sur la foi de ces deux auteure. Bruguière, dans
l'Encyclopédie, avait dcià cependant signalé Psmpleur
du collier ou mantenu, qui est telle qu`elle suffit pour
envelopper ln coquille et n‘en laisser I découvert qu'une
trèsapetite partie; et M. Millet, Mollusques terrestres
et üuvintiles de Maine-et·Loire , avait fait observer que
nelle organisation était la cause du l'ei-reur accréditée
touchant l'enduil. visqueux. Voici du reste, eu substance,
la description détaillée que nous u donnée M. Ch.
Desmoulins :
Animal velouté, presque gélatiueux, jaunoverdâtre
dans les parties minces et gris-verdâtre dans lus parties
épaisses , parsemé de trèegros grains calcaires d’nn [auve-
doré, aggloméréspsrpsquets et espacés; les granules du col-
lier plus petits; piezl énorme, obtus, très—large on devant,
étroit, aplati et dépnssnnt la coquille en arrière; tête dé-
passant le pied, étroite et triangulaire, \ angle très-olstus;
mulïle triangulaire i pointe mousse, accompagné de denx
lolsules tentaculaires latéraux: ces lobules portent les
yeux qui sont excessivement petits, visibles en dessus
et en dessous; tentacules lronqués, fourvsbus ou laoérés.
Mame buccale interne rose, très-grosse; dent brune et
·/

plus forte que dans la nutres espèces; lèvres lotérsloi
minces et grises, bordées de blanc; tortillon (corps) d'un
vert bouteille foncé, chargé de belles et grandes taches
oculifornor, ovslee, souvent conlluzntes, dorées et Lrù-
brillantes.
Ce n’ut point par ler lobes du rnuntesn que la coquille
ut recouverte, mais par une simple dilatation de son
bord qui est trèpenticr et trèreontruclile, et qui, earu
fente quelconque, est poussé de touler parts à la fois de
mmuièreu reuiermer ls coquille toute entière dsus un
véritable sac. Lorsque I‘uniui¤l est mort, toute celte chair
et même son énorme pied restent dans ls coquille; tunt
qu’il est vivant. le ·l1ord externe , la partie veutrale du
dernier tour et toute lr spire sont toujours recouverts,
La proleolion accordée nu lut par le mrutmu est pru-
que complète wus l’e¤u, ches les jeunes individus, et la
lrngililé de lu coquille la rend necessaire. Les gros
individus , su contraire , lorequ’ile sont nu soleil et
dans une un profonde, laissent presque toujours une
pmie dorsale alu test non recouvertr Si l’on inquiète
l'¤nirn¤l, il fait des elïorîx pour couvrir sa coquille en-
tièrement. (lu miunux ue peuvent ui marcher librement,
ni vivre hors de l'eau, leur cbsir trop gêlatiueusc ne
ùccornmodrnt point dlune atmosphère sèche. Le manteau
n'est pu tres-exactement appliqué sur la coquille; il y
forme un gros bonrrelet releve de rides et de hoursout'-
llurer plus ou moins fortes. lforiüce respiratoire est plexi
et protégé par un lobe elzzmu , comme dans les autres
limnées. Ah surface de l'ean, l'snimull`orure, avec les
bords replier de son pied , un entonnoir un fond duquel
ut le tube aérifère, d`ubord fermé, puis r’ouvr1nt lente-
ment, rond, très-grsnd; il reste longtemps ouvert et se
referme avant que l’sniu¤al ne détruire l'uul·onnoir qui
écartait l'eau. ll nage et rampe soit i plat, roit en plient
le pied on gouttière, quand il s`ottaehe aux plantes squa-
tiquer. I.l   in ln surface de l’mu, qu’il rond viuquenae

— 287 —
quand elle mt pan abondante. Cette espèce pond de In `
même manière que ses cnngénères Les neuf: sont range:
sur deux rnngsqui finrhrîqnent l'nn ell`antre; ln longueur
des paquets et par xuitele nombre de; œufs, sont tr褻
variable:.
/1. Liman renom, Mich., compl., p. S8, n·>. 5.
-·- --·- Albin-Grue, uuull, de l'isère, p. 63,
pl. 5, Eg. A5.
-- .·-- lilainv.. dict. der sciences naturelles.
linnœw pengu. Pleitf. 1, p. 90, n'. 6, t. xv, fig. 23,24.
-- à- Stnder. p· 27.
-— ~-4 Hnrtmann [3, p. M1), n•. 108.
i-- -— Nike., p. 66, n•. fi.
Lùmuu pengu-, Lun. vx, 1, p. 161.
... »-—— Drap., hist. uwll., p. BI), pl. 11,
Hg. Bâ. 35.
i -—- Gœrin, couchyl. du Wet|.er,p. 16.
-——- ———— Stnrm., fnunn abthl. vx, t. 1. ·
Bulimun pneger, Brug.,encynl. rné|\a.,p,i§I)1, n'. 10.
Bucuimmn pungrmu, Mùll., verm. hist. in, SIA, p. 130.
Kali: pmgra, Gmel, syst. nat. 1. p. 3659, n·. 133.
...· ·—-·~··—- Muntagu, pl.16, Hg. 3.
-- potvù, Tnrton, p. 67, n". 58.
——- — Lister, pl. 123, Eg. 2.3.
.... ······ Pennnut, pl. B9, Eg. 3.
.î t Dx Emu, pl. 5, Sg. 13.
..— i Ilorset, cat.,pl. 21, Hg.13.
·- emma, Chennu.,¤nnnh.,t. 135,Eg. UM. 1,1.
Schmexer, ilnsœla., p. 275, t. vu, fig.7.
Gunltieri, L 5, lig. NN.
Long. 15*. Diamètre du dernier tour 10. Longueur dn
Ynuvertuœ 10 à 12. Larg. 6 A 8.
Animal gristtre on lwrunitœ, marqué de pointu duree
et de incline nuiru, visibles R travers la eoqnille.
Coquille cornée, avale-ohlongne, transparente, très-
légèmumnt rfrlée; spire médiocre , de 5 tours , dont la

‘ dernier plus grand que lei autres pris ensemble; ouver-·
ture ovale, plus grande que la moitiéde la coquille, an.
guleuse supérieurement; bord latéral formant un angle
plus ou ruuini aigu , omhilie assu souvent visible, for-
mant une fente quelquefois presqu: fermée par le pli
oblique qui fétend sur la columelle.
Habite lea fontaines. J: la crois rare.
Le 10 juin IBM), je mit dans un vase plein d’ean deux
individu: qui étaient sur le paint de a`ace0upler. Ili ee
aéparèrent promptement; mais le lendemain. ll juin, ils
se réunirent. Le 12, l’un de ees individus se trouvait an
fond du vase et l'antre avait la tête cachée soussa coquille.
D’aboi·d, je ne sn: comment m`expliquer ees phénomènes;
mais le mir du même jour, ie remarquai que Yindividu
qui etait au land du vase était mort et que son corps
était entamé. Je vi: clairement qu’il l'était par le fait
de celui qui avait survécu, lorsque lea jours suivans j‘a-
perçus ee dernier lni ronger tout le corps, petit à petit.,
et ne laisser que la coquille vide.
Le l". juillet, cette limnée commença) frayer. Depuis
cette époque, iuaqu'au ZA septembre, il y eut vingt—aix
pontes aunceaaivu avec des iutervallas de repas de nn
L buit jours. Le nombre des œufs renfermés dans alia-
cun du frais était tièydilferent; j'en eomplni douze
dans le plus petit et eent quatrvvingu dans le plus grand,
et le nombre total de: œuîa allait bien à douze cents ou
Ces observation: ne prouvent pas seulement la prodi»
gienxe multiplication de ces mollusques, mais elles amè-
nent aussi À penser ou que cet animal possède la faculté
de ae feconder par lui-meme, ou bien, oa qui ma paraît
probable, que Yatïet de la fécondation ss prolonge pen-
dant un laps de tunps de trois ) quatre mois,
D'aprèa dea observations très-exactes, je puis aflirmer
positivement que Yéelnsion n‘a lieu que vingt-quatre Ã
vingbcinq jonra apaù la ponte. Les deux dernien frais,

qui étaient l’un du 19 et l’autre du 2A septembre, eurent
un sort diiîérent des autres; des le 27, la mère svsit de-
voré doum œul's qui faisaient partie du dernier, lequel
était dévoré en entier dès le 28, Le u1êmejour,iI restait
encore qustorne œufs de la ponte du 19 septembre, le
29 ils uvuient disparu comme les autres.
Ifiustinct paruît ici avoir agi sur l’auimal, et sa déter-
mination a été causée per l’e-puque de la saison, déji
tmp avancée pour que les œufs eussent pu srriver à ma-
turité et pour que les petits eussent pu prospérer.
le regardai ce fait comme un indice cenuin qu’il n'y
aurait plus de ponte: ultérieures En conséquence, je
ieplaçai cette mère fertile , dant ls coquille étoit cou-
verte de jeunes et vertes confervcs, au milieu de sa nom.
breuse famille, dant je l’avais séparée , et je remarquai
bientôt que les jeunes snimsux couvrireutla surface de
ls coquille. Je ne pus d’alxord concevoir cette tendresse
spparente, mais le lendemain je trouvai la coquille ahan.
donnée par lee jeunes limnées, et les cunlcrves qui la .
Iecouvrnient auparavant étaient devorées.
5. Liuun sncwnis, Mich., compl., p 89, u". 7.
..- i Blainv., dict. des sciences nal.,
t 36. P- Ã57.
-- --- Lam., encycl., pl. G51), Eg. 6, Ali.
..- ·---· Albin Gras., moll. dc l’lsêre,p. 63,
n". 6, pl. 5, fig. 7. `
-- ...—.- Bouch. , moll. du P¤sde—Culais,
p. 'L17., n'. 74.
lievmeuu at«gnulù,Dr«p., moll. de France, p. 51,
n'. 5, pl. 2, fig. 38, 39.
-.. --- Erard., coq. des environs de Paris,
p. 133, pl 5,(ig.1.
Bulimua alagnnlia, Poiret, prod , p. 33, n". 1.
-.. -i Bi-ug,, eucycl., u°. 13.
Halim ulognulia , Lin., syst., 703, fauu. suc., p. 530,
ti'. 2188.

‘ ——·—- w-- Turion, coneh. diet., p. 65,n". 52,
lig. (ll!.
Buzeinrrm rtogrwla, Mùll., hist. verrn., p. 327.
-—— -—— Gnnlt., t. 5. f. I et f. L.
--··— --— Fnvnnne, t. 61, f F, 23, f. 16.
La grand bucoin, Geoll'., p. L
Long. 30 Mill". Lnrg. de l'ouverture 15 à 3Dl Dinm.de
ln coquille 12 Ã ‘L5.
Animal gris-jaunâtre, d'un fnnve mussâtre chez les plus
âgés, couvert de taches jnunex formées de peliLx pointu;
yeux noirs, trè:-petits, plueés i lu naissance des tenta-
unles qui sont uplalix; les œnls, au nnmlnre de plus de
oent , sont enfermé: dans une masse gelatineuse ellip.
tique.
Coquille vsrinnt benueoup pour la taille et l’épai.sesur;
elle est lu plus commune et ln plus grande de ce genre;
transpnr¤nte·elnire, d’un grivrouuàtre, minee, str-iee plus
un moins fonenient pur suite des uccroisuemens du lest,
et légèrement angulense, ln forme est olrlongue, ventrue,
I Apire conique, très-uignë, de rept tours; le dernier très-
. grand; cheque tour est marque, comme le dit Geotîrny,
d’uno rnie longitudinale lslnnehâlre qui le traverse de
haut err bas el semble faire la division sl’un tour à lknlre,
L'uuverlure est grande, ovule, oblique, un peu nnguleuse
à la partie supérieure, presqu‘aussi longue que ln spire;
le bord est mince, fragile dans les jeunes individris, plu·
épais dsns les plus âges; l'axe rle la eolninelle lornre une
côte millnnte qui Inisse un liuillement nu milieu; le boul
a’étend en un feuillet mince , blanchâtre , reeonvrunt
l’arnliilic ou lui donnant la farine d'uno fente trèspeu
profonde.
Très»c<»niurune dans les étangs et les rivières; on la voit
souvent nager, renversée h la surl'ace de l’enu pour ms»
pirer; elle se retire drns su coquille et le poids de l'e:ru
entrent, la fait descendre et gagner le luna]; pour revenir
3 la surl'ace,elle rampe sur lc sol à l'nide du disque mus-

Cuquilla nllongén, tnrriculee, ¤.l’un brun-clair. cornée
ou grisâtre; ouvutuie plus courte que dans Pnspèee et
nïwcupanl pas beaucoup plus du tiers de lu luugueun le
pli enlumellaire mnins fortement marqué et l'épnu0uime·
nient du bord gauche peu ou paint distinct.
Uespèce est tvèsammmune dans lea nnarnia et les eaux
xtagmntu; la variété première est rare, ln wcomle se
rencontre assez fréquemment,
7. Ltvtru umun, Lam., anim, uns vert, t. 6,p· 461,
n•. 42.
-4 -—- Mich., contpl.,·p, S9, n°. 40.
_- --- mam., aan, ttmaaeme, an., tzu,
p. ÀB7.
._- ·-—- Deshayes, encyel., n¤. 6.
-... --- Bonc}t,, mém. de ln sou. de Boul ,
4835-36, p, 213, xt'. 76.
Limnnu nainutua, Drap., moll. de Fra nce, p. 53, n°, 8,
pl. 3, Iig. 5, 7.
-...4 ·--- Brard, coq. tles env. de Paris, p. 62,
Heliz lisiwaa, Linn., syst. nal., 706.
.... prnncntulu, Liun , Gmel., p. 3659, u". 432.
Bucainuntlrtnnautztlum, Miill., verm.2, p, 430, n" 325.
Bulimuu mmcnlw, Brug., diet., n•. 20. le`
,.—· ubaeerua, Poiret, prud., p. 35, n°. 3,
La petit hucuin, Genll'., p. 75, n'. 2.
Long. 5 à 8*. Lnrg. 2 à A. '
Animal tl’un gris-noiiùtxe. Cette espèce se rencnnhe
lviecnmmunémcnt dans les ruisseaux, les fossés et les
mares. Elle vit parfaitement sur la terre ltumidc; comme
les anecinées, elle pond de quinze à vingt œufs réunis dans
lle petites masses an-rontlics de 5 h 6 ·. de tliamëtœ,
tprelle dépose sur la vase au bmx] tlc I'enn , et ne sns—
peml point nnx plantes aquatiques comme les autres
espèces.
Coquille ovaleconique, mince, grisâtre; cinq tours de
xpire légèrement renllés, le dernier occupant la mnililî du
9

— 294 —
la coquille, qui eat presque line; ouverture ovale, dont
. les bomb sont presque réunis, oe qui donne ou périr.
lome l`arpe¢t de celui des eyeloetomze; cette riisposition
du periatonae laisse voir l’ornlrilie qui est arrondi, peu
prol'ond;la suture des toura de le apire est forlenient
y marquée; ln eolumelle , nrquée et réileehie., se eontinue
r avec le bord gauche jusqu'au sommet de l'ouverture.
` Je n'ei jamais rencontre d'inrlividus alépsuanl 10 mil-
l ramener, somme cors que oignon M. roneana ann
i von ouvrage si remarquable sur les moliuaquu fluviatiles
' au r·r..1e»c·1·r·. ,
‘ ouvre 10. Azlcrws, Geolli, Drap., Lem., de Blainville,
Bran-d· Latreille, de Boissy, Des-
marest, Ch. Deshioulina, Pleilîer,
Mich., etc.
Poulin, Linn, , Gmel. , tlruguière, Poire!.
Montagu, Dillw., Turton.
Ilulimm, De Montfort.
- Iiulivmu, Olsen.
Car. géo. Animal ovale, conique, légèrement courbé
en arrière, à manteau tr·ès—nrincc, ne dépassent pas la
tête et bordé de eils nrieraocopiques; tete grosse, arrondie,
"*—· rrwms rs.-se qu ne Prot sr Perron am renoerrrer sbin
et contraetiles,plus ou moins tronqués, pouvant dépasser
le lrorrb de la coquille dans sa plus grande extension;
yeux sessiles, placés la la base interne , ouguleux plutôt
qn’ar-mnrlis; lrouclrc inférieure se présentant soun la
forme «l'urre large fente; pied elliptique. arrondi; organe
respiratoire cn tube cylindrique, court,dtueà Vextrémité
_ postérieure; organe de la génération nu côté gauche;
organe lernelle placé ou tiers postérieur; anus au côté
gauche.
Coquille nrince, eoneave, eonique, sem spire ni colu-
melle, ovec le sommet pointu, plus ou moins reeourbe.
Espèces très—petites, vivant dans l‘eau courante, rurles
· pierres et les plantes qui s‘_v trouvent.

‘
— 295 —
¤~¤··¤=) .....««., ....¤ ...r .....u., .......... .......
trique trè:-peniche .... . , . . 2 Flumbdflù.
1.A¤cr1.I7s LAcns*rars, Drap. hisl. des moll. de France,
p. Ã7, n°. 1, pl.‘2, Eg.25,26,27.
-- —à Müll., verm. Z, p. 199, n'. 385.
-- --- Lumnrck, anim. sans vert, t. 6,
p. 27, n'. 1, ·
i --- Deüîniasy, Hul`l`on—Sonnini,tom.v,
p. 226, n', 1. '
-- --- Férussac, dict. class. x\'hist. nat.,
y. M6, n', 9, tom.1.
-- -—- Deshayes, ennycl. méth., n'. 1.
—— ——— Ch. Dei Moulins, act. de lu sac.
linn. de Fnrdeaux, t vn, Il'. liv.
—- --- Bouchard . mém de la Jociélé
zlïugric ile B0ulogne—sur»M«:¤·,
1S3Ir32,p.1ûû, n'.2,et1835—3ti,
p·21A, n°. 77.
Pmlallu Iucxulrù, Linn., syst. mt., 10*. édit., 1,
p. 783, n'. 672.-Linn., Gmel.,
p. 3710, n'. 97.
-— emma, Poiml, prud., p. 101.
_-· ublvmgn, Tnrtan, conchiliolngiual dictionary
of (he british lslauidn , p. 138,
n". 10.
Long. Ã i S", Larg, 2 à Il. Haut. 2,
Cuguillr ovule-ublongue, conique , de couleur cornée,
tnnsparente, souvent wcouveite 1l’nnc nnuclicde matière
étrangère agglulinéc, qui la fait paraître noirâtre; le wm-
met est un peu cxwnhique, Ã pointe peu tuilluxxtmlé.
gèrenient. inclinée vers le côté postérieur ulm la coquille,
lequel est muinshrgc et coupé prcrque carrément; le
bord est mince, trèaefrngile et tranchant.
Animal grisâtre, Ã tcnhcnlu tronqnés, très-actif et

—·-· lümdla, Geniïroy, p. HA.
Long, 6à 7*. Larg. A Ill I ii, Hsut. Ã.
Coquille ovule, arrondie, oonique, d`un bleue-iuunltre,
oornée, solide, marquée de shies concentriques; sommet
heu-excentrique, reeouvbé vers le côté postérieur qui
n’esl point reuéci comme dsns Yespèoe précédente. On
ne ssnrsit mieux ls oumpaier qu’à un bonnet plirygien
un peu hns!.
lfunùul est grisâtre, trsnspnrent, pile en dessous, ll
pond sept i dix œufs réunis dms une capsule arbieulsire,
dun! ils remplissent environ lu deux tiers; ees œufs
éclosent au boul. de quinze joursl
Asus slwndunt sur les pierres dans les ruissesux et les
rivieres. Rivière de la uilntlelle, de Lunguesul-— Ruimesu
de ls porta Marudé, moulin de Llieure : Ml Piesrd.
Var. as. major, nob, Caquills de 9 I 50 millimètres,
de oouleur brune, fortement rtriée, L slriu grsuuléen
Awimul d'un lirun-noirilre.
§§ Tnwlsllipodu msrelaun respirant dam Peau,
Pnùlousinu, Lem.
Genre 47, Pswmn, Lam..Bmrd, de Bl., de Fén, Ch.
Des Maul., mich.
Cyoloaloewum, Diap, t, des mall.
Cyelaslmnu, Drap., hist.; Müll., Dliv.
Nerim, Miill., Genlî.
Bulhnul, Pair., Bwng., Brard.
Hvlis, Lion.
Bucoimmsn Lister.
Turbo, Lino., Gmel., Beudnnt, Golilf.
Vdripnm. Lam. Manif., GueL, Sovv,
Car, gln. Animal: deux tentacules suliulés, linéaires,
olilus, oculü l la buse extérieure; brsnelsie: composées
de trois rangées de liouppu iilsmenùeuses; sexes séparés.
Coqullh épiderméz; ouvèrlurz srrnndie, ovsle, angu-

- l9S —
lense eupérienrement; burda rénnia, jamnix reoonrbéz;
opernnle orhiculnire cornée , nriée.
= ..... »....i.,, 4....... ·... ,.·.i... ...l’..¢, , . i z.,..,...
È zoo:. 4. u·É¤.riim···.« renne., imm ·np«—
K rené. . . . , ..... S Auron.
1. PM.i1nn¤a vxvuan., L¤m.,nnini. nn: vert, L 6, p. 173.
——— -——— Mich., œnipl., p. 93, n'. 2.
——- -—— Deil1ayu,encycl., n', 1.
——— —-—— Blainville, dict. deu sciences nal.
—«—— ———— Bonnin., mém. de la soc. de Bon-
~ logne, 1B35-35, p. 215, n·. 79.
— --- Cnvier, reg. anim., L 2, p. ÀZZ.
Cgulzmaow vioipurum, Drap., nnoll. ale France, p. 35,
n·. 5, pl. 1, lig,16, 17.
, -——— ———— DeRoiuy,lïnli'on-Sonnini,t.v,
p. 298, n·. A.
ii —-·--— Pfeiller, ryit. mord. , pl. Ã,
fig. b2,·i3.
Ilrli: vioipnra, Linn., xynt. nal., 690.
—- t- Linn.,Gmel..p. MM, n". 105.
—— ·-——- Turion, conclu. dict., p. 59, n°. Sl?.
Bulùmu nînipnmn, Poil-et, pmd., p. 61, n•. 29.
Nuritu eiriyum, Müll., hishverm. 2, p. 182, n°. 370.
Nnifu 2, Geoü., la vivipare àbandu, p. 110.
Cochlm siviyam, Swnmmerdam,bilzl.nat.,LD,f.5,15.
-——· -»— Liner, uonciny., L 126, |i(;.76.
Long. 30 L NI'. [·org.20à3ll. Larg. da l’ouver·L 15520.
Cuquilla grnnde, mince, légère, line et verdatrn nvec
, den:. ou trois bandes brnnen un ponrpuéœ, plnx ou moim
distindea, parallèle; et nuivnnl la direction de la npire
qui est allongée , composée de six tours dintinclu très-
wnvexax, B suture trè:-profonde; ouverture ronde, mu
rebord ni lèvre, L périswme continu, mince, bordé de
noir, légèrement réfléchi vers l'oml»ilic qn‘il reoouvw
un partie, mais dont il laine voir Ponverlure profonde.

o·vslsîr¤;I’«pem'nle estminoe, rnarqu& de oütes concen-
triques, épaisses et brunes; le centre déprime profon-
dément.
Lüanienol est d'un noir-verxlâtre, très-fonce et par
semé de points jaunes; le collier est blanc avec la partie
antérieure d‘un jaunopâle; le rnullle est trèsaallongé. Les
miles ont une grande verge qui sort et rentre par un
trou percé dans le lentseule droit. ce qui donne nn vo-
lume plus considérable i ce tentacule ; c'est nn moyen
de reconnaître les miles, ear les femellee, qui n’olfrent
point cette particularité, ont les deux tentaculas égaux.
Ln deux sexes sont séparœ. La Femelle est ovovivipare·
et l’on trouve, au printemps, les petits vivans dans l'o·
virluntus, dans tous les états rlc developpement.
Voici comment M. Bouchard expose cette singulière
generation:
Les œufs ont de 3 à 7 millimètres de diamètre et sont
d`anurnt plus développés, qu‘ils approchent de l’ouver-
ture de la coquille. L’enreloppe externe du plus petits
est blanche, opaque; elle devient de plus en plus tnnrlu
eide au fur et B mesure qu‘ils grossissent; les embryons
se développent dans le corps de leur mère ct nn sont
déposés que lorsqu’ilr ont la forme qo’il.s doivent cou
server, Leur coquille a alors quatre tours de spire et
six a sept millimètres de diamètre transversal: elle est
entièrement couverte d`une granulation très·liue , très-
serréc et trèerégulière; elle est très-csrénée et ses earènss
sont gnrnies de nomlrreux petits poils roux reconrhés en
arrière, formés par trois petits lobe: triangulaires du
bord du manteau, qui ont environ un millimètre de
longueur et sont toujours renversés sur la coquille; ils
sont utués 1 la place où seront plus tard les trois bandes
noiresqui ornentce manteau et dont une seule commence
I se former, les deux autres u'étsnt encore annoncées
que par de petites taches grishtres, plus ou moins éloi-
gnées les unes dos autres, mais rangées sur- une même

ligne, En grosdssaut, la coquille perd insenailwlement sa
grsnuhlion et ses czrènes, et lernunteau ses nppendicex;
' parvenue au quart de la grosseur qu‘elle doit avoir, tout
en disporu; om vait alors très distinctement les noi.:
bentley noinas dn manteau. Les petites pslmlines ne
commencent L être expulsées du corps de leur mère que
veus ln En du deuxième mois, et cette expulsion necessite
plusieurs jours pour être terminée, parce qu`elles ne
sortent que deux, trois au quatre au plus par vingtqustre
heures.
Elle se tronvedzsnx les marais. Trèusosusnuue i Rivzry,
près Amiens, h Longuesu et Reusnoonrt.
Elle ne se trouve point ii Abbeville.
Znhmng menus, Lnin.,an.sansvert,t §_,p.l75l,rL5.
.··-- -— Mich., compl., p. Qi, n'. A.
——· —— Deslznyes, encyel., uk L
--— 4 Bluinv., diet. des sciences nut,
-— ·-- Bouchard, loc. cit., p. EJ n·. Bi.
——- »-— Albin-Gras, moll. de I'lsère, p. @
n•. L pl. Q, lig. 12.
Cynlwmn amynnnn, msn., nn»11. an rnsnœ. p. :5,
n". Lpl. Lfig. 19 24).
-—·- -4- Pieiller, syst. anord, , pl. L
fis- m 41.
Hall: hntuonluto, Liun., syst. nat., 707.
·-·· --··- Linn.,0¤·e1.,p. me, n·. ML
-- ——- Turion, conchyl.dict., p. É n*.dL
Bulimus tsntunululus, Poiret, prod., p. Q, n·. ML
Nurihxjuculntov, Müll.. hist. verm.2 p. L\§_,n•. ML
Nerim (L, Geoll`., la petilu opercnlée aquatique, p. ML
Lung. B\ MH Larg. 5 I &. L0ng.de Pouverture ,1 I L
Larg. Z QQ Ã A.
Animal noir, avec des points jnunes plus ou moins
nombreux, suivant Fâge; tentacules longs, flexibles; yeux
noirs portés sur uu rcnflement élargi placé Ã leur base.
M. Bouchard u décrit, aveu un grand talent d'observr

— 301 -—
tion, ls ponte ri curieuse de ne mollnnquc et lu noter
qui Fnccompsgnent.
t:«q··;11· ublongue, gruusne. tnnsprrenle eumme la
eornc; dont quelquefois elle u lu couleur lxlnncbltre, ·
lisse etsans sh-ies pour uiusi dire uprpureniss ; spirn peu
rllongée, conique, co ipooée de ünq tours. dont le der-
nier pre¢qu‘ru¤i long que ln moitie de lu coquille, globu-
leux, R rutum profonde el fortement mrrquee; ouverluru
presque ronde, furrnsnt un ongle plus uu moins proooneâ
àln punie inférieure; périslome epaini, rélléclri exté-
rieurement . prenque continu, ce qui rend l’oml>ilie uul
dans la plupart des individus; opercule mince, àstries
oonoentriques, sulide et blanchâtre.
Var. n. ambiliauu, nob.
Ouverture iesserrée i guuulie ; bord columslluire rs.
leve, lnixsunt I un une fente ourhiliule plissee st uses
Iorleznent msrquée.
Vu, b. uurlu, noir,
Dernier tourde ln rpire plus lons que le vente dela
euquille, qui est peu convexe. à suture peu profonde et
foi-mint un mine tr褷lu.s et duul lu Iuuteur n'ég¤l¤ pu
le rliarnetre de ln buse.
Espèce très-oomrnuus rlanr leu rivières et les erux .
shgnrnles, On ln pêche un gronde quuntilé quand un
retire rlns ruisseaux une muse de vanfnvss au de nm
ehhirr. Ausri , ut-il rure de l‘uvoir nutrement que
nlie par les mrüères lirnoneuaee qui incrushent sn co-
quille et lui donnent nu aspect boueux on verditru,
rlont ou lu délurrasse ussez dilüeileuient.
M. Pinard dit qu’slle préfère les vsuchérier sux autres
espèces de coniervex.
3. Pnunxrm uwrnm, Mich., compl., |>. IOU, n'. lâ.
-—·-— -—-·- Lam., ininnniuverl, L 6, p. 175,
n'. Br
Cgnlastmu unulimun, Drap., inoll. de Frnnct, ·p· 37,
n•. 8, pl. I, fig. 26,215.

Baliwnu annlinw, Poiret, prod., p. L7], n•, 45. '
Peluüna nnwialiea, Deshayes, encyel,, n•, S.
....- ··--- Blainville,1lict. du science: mt.
· —-—··- -— Bonch., lac. cit., p. ZM, n•. 83.
Tlubo enurùliow, Bennlant.
Long. 2 l E-. Larg. l I 2 lg!.
Ànôawl gris, rayé de unir; Ille aoirilre, aveelatrnmpe
très-allongée et violette; tenhualer gris avec un cercle
noir à Yzxlrémité ; yeux noire, pedoncnler, ntaà il;
luxe externe; plan locomoteur coupé eamiment il I`ex-
hémité antérieure , arrondie pnutérienremeut, large et
hlannlxitre.
Coquille hèopetite , ellnngée, hhnehe on ¢l’nn jaune-
plle quand elle en rlépnnillée de l'anvr.lop·pe vzrrlàtre
dont elle ut recouverte; la rpire eutwmpoeéedasix tours
et uen de sept h hnêt inivnnl. M, Deehiyu , on de quatre
demi·tnnr¤, eonnnue ledit Drapamnuld; elle ultrès-û-
nement atriée longlindinalement, I eutnre pen manquée,
le dernier tnnr légèrement caréné; bord ximple, épais,
blanchâtre; Yonvertnre ent ovale , preuquürmnwlie A
droite, nn pen rétréeie ven le hant, avec les horda
presque continus; umlrilic formant une fente t|%S-pen
profonde, nui: par-hilement visible; Yapercule ul ¤l‘un
brumfoneé, cornée et très-mince.
Habite la lnie de Somme, L Pemhnnehnre de cette
rivière: M. Picard.
Gun!. IB. Var.va1a. lllliller, Drap. , de Knissy, Lam.,
(Inv., Férumne, Lntr., de Blainv.,
Ch. Den Maul. , Mich., Duliayu,
Oclxen.
Cyelanuena, Drap., Millet.
Tuba, Poireti
Nadia. Porta planet, Geoï, Müll.
Haliz, Gmel.
Car. gin. Animal rpirnl, I pied hilolzé en avant; tête

— 303 —
dintinde, proboaeidiforme, avu: des tenhcnxlu grèleu,
trèurapprochés; yeux neœileu, placù L la hm antérieure;
bronehiepentinifoxme, agitée parfanimalquandil marehe
nl lui aenunt d’orgaue respiratoire.
Coquük diseoîde ou oonoïde, L Ioure cylindrneén ,
sommet manuelonné, omhiliqué; ouverture ronde, fermes
par une operoule L e’léuiena conoentriquea.
¤···¤¤*¤= (E.ïIÈ.§à‘;“‘: 1 1 1 : : 1 · · ' É î".3.‘îîîf."·
4.‘v'u.vA·ra rxacxnanxs,Miebweompl.iDrnp.,p.404,n•.4.
—- -—-- De|hay€J,encycl·· n'. 4. .
--- --- Bouchard . mém. de lx soc, de
Boulogne 4835—35,p.224,n·.M..
— ubwoa, Brard, coq. ales env, de Paria, p. 490,
pl. 6, n“. 47,
Nniu pinônulù, Müll.,hiat. verm. 1,p. 472,n·. 358.
-- purillu. id. id. id. n", 357.
Ilaliz funieuluvù., Gmel, ayat. nat., 485.
-- pieoimlù, Gunel, Lin., p. 3527, u'. M.
Dyclontomn ubtwum, Drap., hist. du moll, de Franue,
p. 33, ¤°. 3
L- —·—·—- Lam., anim. nm vert, wm. E,
p. 472, n'. 4.
— —-- Pfeiûergyst. nn¤rd,tub.û, p.32.
Turbo fmtinalù, Turton , ennehyliologiœl diction.,
p, 207, n°. Sh.
-— oviotalw, Poiret, pi-od,, p. 29, n'. 4.
Nnùu. Porte plwnut, Geof£,p. 445, u'. 4.
Han:. 5 A 6-, mlm. 5-.
Aninuxl d‘un gris tranaparent, les branchies pectini— ,
faimerplur longues que les tentaeules.
Coquille turbiuoïde., que l’on prendiuit., i première
vue, pour une petite puludine; elle eat d'un gi-irpllc,
rlriée en deux sens, formée de quatre tours de apire
irès-dixtincta; omhilie trêrouvert, profond; ouverture
arrondie, le bord gauche fermant un peu Fomlailin; open-

culemiuce, de même muleur que la mquille, muxquee
d'une etrie élevée diuzinutexncnt en spirale, et nou point
eunoeuhiqne, eumme le dit M. Deshayes.
Commune dun: les étang: , les ezux_·peu euunnlex, au
milieu des vnuehevies.
. Elle pvudnit, dit M, Bouchard, 50) Ml œul`1 enfermée
dans une capsule sphérique fixée par un point de nu sur-
hee aux pierres et aux tiges ales plante: nquatiquu. La
capsules se déchirent vers le douzieyuejnur et laissent
échapper une partis de son contenu qui, cependant, ne
1'en détache point tout—ເait ; quatre jours plus Ind,
Yembrynu em-L de l’nbdamen dans lequel il nageait,
Z. V».r.va·n cnuszrna, Müll., hin. vzrm.2, n". BSA.
Cuv., reg. nn., p. Ml, L 3.
Turbo urùtuku, Turmn , ennehyliolng. diet., p. 2*27,
n·. 87.
·—-— plmwrbù, Du-up., umll, de France, p. M, u'.2,
pl, L lig. S4, 35.
—- -—-— Minh., nup. h Dr., p. IM, u°. 3,
.... ·--- Brard, coq. des env. de Paris, p. IBS,
pl. 6, uu. [B, 49.
-·- -—··— Blninv., dict, I:. nul". }7· M3, I. 6.
—— — Bouch., mem. dela mc. de lïnulog.,
p. 223, n'·, 86.
-—-· —--· De Rainy , Bull`.-Sonn., 15. v, p. 380.
Y -— spimrbia, Drap., ibid, n°. 1, pl. 32, 33.
-- --·-— Mich. , p. 40I, n". 2.
..·- i-- Brard, p. 137, Eg. 15 et M.
, î î- Blainv., lue. cit.
..— ·-—· Bouch., 85.
..- .···- Desh¤yes,¤ncycl., n•. 2.
-— —-- Pfeilïer, xyut, mord., pl.à, li;. M.
—- minute, Drap., p. h2, n··. 3, Eg. M, 37, 38.
--— ··— Minh., n°. li.
t- ·- Blainv., loc. cit.
-=• -—- Beach., n·. 87.

-— 305 —
Hunt. 1*. Larg. il 2 lg2.
Animal semblable au preeérleut.
Caquillr diseciide, dont lu spire formant trois i qnstre
tours est presque roulée dans uu même plan eomme eelle
des plnnurbes, de couleur cornée, lulsnclse et très-tnnspns
sente, à peine striée; omlwilie très-profond et très-ouvert;
ouverture ronde, I péristome continu, simple, (ormunt
un buurselet plus ou moins marqué; opereule extreme.
ment mince, sulivilrée.
llshite les t'o és , les euux staguaules. Marais de
(`nubert z M. Pinsrd.
Les espèces spimrbis, plumnbis, minute de Drnpss-.
nsulsl, me paraissent tellement peu distinctes, que je
crois ne devoir les considérer- que eomnse une seule
espèce. Le peristosue, un peu relléclsi , est le seul enne-
tèse qui sépare les deux premières , et il est faeile , en
réunissant un certain nombre Jindividux, de composer
une serie telle que les deux extremes pourront seuls
être dits rélléclsis et droits; quuut uux différences ess-se-
téristiques tln minute elles nue semblent mut·à—ti1itnull¤
et eouvenir seulement sux jeunes individus.
M. Albin Gras, dans son histoire des mollusques de
l’l.sère, cite M. Terver comme aysnt confonslu sussi ees
trois espeœs en une seule. .l'iguore dans quel ouvnge
le uzturuliste lyonnais s émis cette opinion.
Gnus: 49. N¤su1tiu,l.n¤s., de Fer., de Bl., Clt, Des
Maul., Grnlel., Mich.
Neritu, Lin., Gmel , Müll., Drug., Drap. ,
Poir., Geoff., Lister.
Car. gln. Anims! gluliuleux, pied circuluire, deux
tentneules tiliformes nculés à la lisse externe , yeux
subpédeneulés, lungue denticulee, sexes séparés.
Coquills non nmbiliquée, operculée; ouverture semir
Iunsire; bord eoluusellxrire uplati, tra nclnnt, bord lstersl
sans dents; opereule den¤i—cireulais·s munie d’une upa.
physe lntérsle.

— 306 —-
Nexiriiu. n.¤vxn·u.ix, Lnmarek, :minx.unr vert, tom.vx,
p. 188. Eg. 19.
--- W-- Mich., compl. à Drap., p. 102,
u". 1.
.—- --- Duhnyes, eucyel., n'. 25.
Nu-6m fuoiolilir, Drnp., hist. des moll. de Fr., p. 31,
n', 1, pl. 1, iig. 1,2, 3, A.
-- ·--- Linn., syst. nat., 723.--Liu., Gmel,
p. 36'Iâ, n'. 29.
...- 4-- Müll., worm. ‘l,p. 19h, rv. :181.
..- ···-- D'Ai-geuville, conclu, , pl. 27, Eg. 3;
et Zoom., t. uu, iig. 3.
-.. i- Pieiller, syst. auord. , mb. À, Eg.
37. 38. 39.
..- --- Delïoinsy, BuR`.—Soun., L. v, p. 170,
u". 1.
La Ndrêh du riniàrsu, Geoli`., p. 1*20.
Long, 5 A10'. Larg. 3 ix 6. Haut. Là 8.
Coquille semi-globuleuxe, !xès·ép¤i.s¤e, solide, ovale-
ohlnugue; rpire composée de deux lourr, dou! le premier
forrne le sommet, l`autre toute la coquille ; ouveviure
semi-lunaire , rélrëcie par une cloison formée d'une
expeuxion de la culumelle , qui est large , aplntie et L
borrl droit, quelquefois nomme rebowlée; opercule d'uu
blsucjuunitre , lisse , s'¤rLiculant avec le bord columel-
laire au moyeu de Tupoplnyse dont elle est garnie.
La couleur, trèvurinlvle, en generalement d’un noir
viclncé, semé de taches Ixlunclues disposées en damier, ou
delignes onduleunen plus ou moin: larges et régulière~
_ meut croisées.
Trèa-cmumune dans ln Somme; elle se rencontre tren-
sbondnmmznt da s le sable de celle rivière , et Peut
d’ulleraLiou qu`elle 1 subi mulliplie R l'inlini les vsriétéx
de couleur.
VM. u. cirucsnu, uolz.; y Drapnrunuki. ninnceu ms-
uulis Bnnmsù nul rujîs. Verdùlre , avec des lache: noi-
ràhex plus ou moins nombreuses.

Var. b. uillatm. noi:. Ligues noirea anrlnléea, dispu-
séex en cluevrnna.
Yan e. ienbrioutm , nola. Taches lzlanchu dont la dia-
poaition imite les écaille: du fruit du pin.
ORDRE III. ACÈPBALF5.
Aedphnlsr lumai:.
La nléoouverm «i'un nouveau genre nuus i'¤rce\elnan·
ger le tableau synoptique donnéàla page lüû et a l’étal>lir
dela manière suivante:
ms«Me¤1·n·.·1~l'“’!' °=··•·; =·~ iElÈ'ÉÉ‘É`ï‘j si n..«.......
§ç»...,i., .s....;e.,:···?: mn, , . · E â.s«.,·.,
ë!..»..nm·.i,.,, . . ?‘î  J  ‘,'.· J J J J J J si  
Gnu ZI. Dakissnua, Van Benerien, d’0rhigny.
Trieiugonim Rosimauler.
Mylilw, Lin. , etc.
M. Van Bcnev1en,le premier, a établi ue genre mr le
enylilua pulgenarphua, dans le tome u des bulletins de
l'Ac•niémie royale de Bruxelles (M35). M. ltnsnnasvler,
en N35, dans aon iconographie (lmmagrapliie du land
Mul nuawnnu mulluzken), l'a décrit wm le nom de
I Iriehugawia. Quelques espèces vinrent ensuite se ranger
dana ce genre qui en compte trois aujouiaïlaui. Nana
renverrnn: aux Annales des Scieneua Naturelle: (Avril
N35] pour Panawmie, et pour plus de développment,
au numéro Z (Ai Iévrier 1837) des Bulletins de l'Acadérnie
de Bruxelles.
Animal ayant les deux 'lumls du manteau garnis de
tenlacules branchns; pied linguii'ar·me,pm-mnt en arrière
un biasns ruse, court, épaia, trè:-dur,
Coquille close, L valves lmmbées . égales, en triangle,
un du côté: de l'angle aigu formant la charnière et muni
d’un ligament étroit, nllungé; au dedans de cheque valve ,

ma le nmaaa , aria pam um paaiieie aa sara.
D’cau rlouee, nttncliéc au hais
Danïasnut rouuanrne, Van lîeneden.
Ziiehogania palymarpko, ltosmnsslcr.
Jlytilur polyvmrphrn, Lian., Gm.p, p. 336*2. n' 57.
Nyst. , Kick., Schroeter, t. 1.
Long. 30* i 35. Larg. 20 Ju 22. Haut. *20 à Zi
Caquills suhtriengulairc, pliée vera lu pointe, 0tFrant,
quand les deux valves sont réunies, une face inférieure
presque plate, recaurbée en dedans avec une petite fente
pour laisser passrr le hissux; lanrd cardinal tirait, [armani,
avec l‘adjacent, un angle de A5", de la longueur du tiens
de celui—¤i; les deux crochets recouverts. pointue, re-
cuurhés, terminaux; aualcasotts, du côté interne des
valves, se voit une cloison transverse , large, épuise de
0,005 au centre et. décui-rente sur les hards; l’intérit·ur·
est «.l’un blanc nacré, legerement hleuâtre; les lames d'ac—
croissemcnt sont très-pmnnneées, ee qui rend la coquille
l`orteuienI: striée; Ycxtréinité, souvent enfoncée dans la
vase, est moins solide, avec l`épiJerme soulevé; coupée
transversaleruent, la section présente la lorrne d‘un trian-
gle sphérique équiluteral; dans le sem de ln longueur.
une ligne olilongue, suhcordifnrme,
La couleur est d’un brun plus ou moin: pile; au·«.lessur,
la [ace inférieure est d’un jaune-verdàtre, la supérieure
couverte de uehes onnlées, noires, plus ou moins régu-
lières, torniant, dans quelquennnes, une série de zigaag
fortement marqués.
Je I’ui rencontrée cette Année, (lâhlhuttzcliéeaux porter
de l'¤£cluse 1.\eSt.—Maurice, près Amiens, où M. Leûnrrenr
et M, Potcntier, naturaliste préparateur, l‘y avaient déjà
recueillie. M. Van Henerlen l`indiquc comme se trouvant
dans la rade d'Anvers , le canal de ltlaëstriek et Bois-le
Due, attachée aux poteaux. On l'indique également comme
se tmuvant. dans le Danube, l’Elhe et le Rhin; mais fe ne
raehe paint qu’¤lle ait encore eté trouvée en France.

Gus: TL Atwnmvn, lzmamk, Drap. , Mielu, Ch, Des
Monl., de lier.
Anadunlite, Brug , Poiret, Duveruny, Cuvier,
tabl. eléiu.
Anodun, Oclnenv
Arwduntidiu, liatiinesque.
Mglëlus, Linn., Gm., Turion.
Dipvu, Lencli.
Liam:-rn, Poli.
Laaline et Stnrphite, Kallin.
Unia, Deslmycs.
Animal ovale-olilung, sans liyssus, épais; manteau ou.
vert. dans so moitié inlerieure et le bout postérieur garni
ile petits tentncules qui le tbut paraître frangé; oriüce
parliculierpourfanus; tube cnui·l,incomplet, tentoculé,
servant à la respiration; pier] grand , eornprimé, à peu
près qmnlrsngulairc, propre a nmipcr; hrsncliiea asc:
longues, inégales; appendices lnbiaux hiungnlaires.
Coquille ovale ou arrondie, mémlioeremenl. bornlxée,
mince, li-agile, auriculee, régulière, equivalve, inéquilsv
térale, transverse ; charnière sans dent, mais piescnlant
seulement un ligament extérieur lrè.s·alloxige , qui en
occupe mute ln longueur; sommet eeorelié; deux im- .
pressions musculaires écartées, latérales, snlxgéminécs;
test. composé Nuno nacre asse: belle, argentée , irisee, et
recouvert :l'un épiderme a.l`un vert plus ou moins foncé,
selon l`âge.
Les snodontes vivent. dans les étangs, lu rivières, les
petitesmareeweau douce, en partie eufoncécsœlnns la vase,
sur laquelle elles se meuvent, au moyen de leur pievl qui
sort alors Ia l’ex.térieur vers le milieu des valves sous
forme nl'une lame assez large et armnilie; sa coquille 2
alors se trouve avoir les valves ouvertes sur le tranchant
qui trace, dans le mouvement, vleux sillons parallèles.
Les anoqlontes sont vivipares, et sion les pêche l'hlver
on bien au commencement du printemps, vers le mois de '

- M0 - '
man, un peut voir entre leurs },u·nm:hi¢x une quantité
innombrables de pelilcx nnodontex dont la coqnillc, de
forme preeque mnmngnlnirc et ne présenlnnt qn'une
mince pellicule, s’0uvœ et se femm.
. îramzzia.t1*t*îz‘3‘?·1·':·?·rz . 6,,....
%""“°'· nana; nm nn jmnàxm; wqnille
L Asonoun c¥c:<1·:A, Férusxnc.
-_- .-— Drap., pl,x|, Eg. 6, et pl. xu, Eg. L
—-- —— Micl¤,p,105, n'. ‘l.
—--~ —-- limnl, p. 23h, pl, 40.
——«- —— Bnuuh., n'. 80,
..-·- mmliuu, Lun., mini. sans vert, sp. n•. Z.
, —·-- xulmm, id. id 2**. édit. .
sp. n". il.
ï· ullamù, Pl'eiB`::r, t. 6,   L
Mytilu cygvmu, Linn., 1y1·. P. 3355. •t". 15,
-——— -—— D’A:·genv· .[1l.27, f,|0.
——- —- Pennnnt, brit, mol., t. 67, Eg. 78.
—— —-— Muton, md. Rack, trans. Linn, vm,
t. 3, A, lig. L
. ·—- ——-— Turion, concluywliet., p M5, n“. I7·
—— —— Guull., t. 7, (ig. F.
—— ulugmxliu, Selxroeler, (lun. . t. 3 . Eg, L
-—— —— Lxnn., an. sans vert, xp, l,
—— xvsllmrir, Schroel, t. 2, lig. I.
—- umztmur, Maum, and Bnclct., pl. 3, A, f. L
—— zlungnlua , Fér. , encyol. méllx. , pl. 202,
Eg. I, A B.
—— ——— Pcnn, , lxritl mol., t, 68, li;. 79,
· Anadanlntu nygmus, Dlwcrnuy, xlict. des sc mnt.
Ln grands mania du €tong.r_ ljeollroy, coq. des envir.
de Paris, n". 1, pl. 3.
_ Long. 0,12 h 0,45. Larg. 0,05 Ã 0,05· Épaisseur 0,02
$1 0,05.

—- 314 â
Coquille mince, ovale-allongée, dont la longueur de-
passe toujours deux fois la largeur-; eouleur verdàtre avec
les sommets d‘un jaune plus ou nioins foncé; xontnieu
à pointes saillantes se réunissant sur les bords; xoneu
concentriques formées par les aocipisscmens progressifs,
furtcnuent nnuqnccs et lbrmant des raies noiràtres elur-
gies vcn La partie allongée de la coquille; bord eardinol
droit, bord snpézieur u·î>carrondl, bord basal elliptique
ntrejnignant ile ls pointe la charnière par une ligne si-
nueusc; ls forme est hosnlzée, svec une grosse côte élevée
àliautznr du sominet. iélargiasant vers Yextrésnité qui
ext oompriuiée; les bords sont minces , fragiles, meun-
lnaueux: ligarnens peu épais, comés , courts, occuponl.
environ le quart de la longueur; intérieur poli , d'un
blanc nacré, lileuitre, assez brillant; liorrl cardinal droit,
loinuonl une sorte de bourrejct qui ae tei-ruine un peu
su—dussns du sommet par une petite loan: srmnalie, et de
|'autre côté par une éeliuncrure brusque qui donne placeà
Yattaelie du muscle qui .s'éteud en sedévelovppant et ne laisse
qn’une impression linguifunne peu visible ; de Feutre
cûlé, Yisnprension est plus marquée , limitée intérieure»
ment par un boiurrelet droit fornné par lïqmississcinent
de la coquille en eet endroit. Les smmnets sont or<li—
naircmeut décorlicés excepté dans les plus jeunes indi.
vidns, chez lesquels l'ongle formé par le bord cardinal
et celui qui rejoint la pointe est assez marqué, tandis qu’il
a disparu pour ainsi dise tout a fait dans les individus de
grande taille.
Elle est \rês·coinrnnne dons les tcurlwières et les ruis-
aeunx, et l'on en rencontre quelquefois des individus dont
la taille atteint. jusqu‘à deux décimetres; dans ce oas, la `
coquille n‘acquieit point une épaisseur plus grande, elle
reno également mince, mais la nacre acquiert une blun-
clieur lsenuconp plus franche.
2. Aaonmvra ararxw., Férussac.
....4 -« l.ist.,an.:mgl.opp.,p.30,t. i,f.2.

- 312 —·
..- i List., syuop., t. 153, Eg. 8.
._.. î Encyclopedie, pl. 201, Hg. 2.
--- --— llouillet,mo|l.«l‘Auv.,p.7H,n°.9t't.
..4- i Boucb., p. ZM, rrk 88,
Mytilua umxtinua, l.inn,, syst., p. 3355, n', lâ.
t »·~-·· Penn., mol. brit., t. 68, pl. 79.
' -- -—-— Cl:emn,, B, t. $6, fig. 753.
-.. mdiatua, Müller, verm. Z, p. 207, n". 393.
—- ananîamù , Turwn, ooneli. dict , p. 1lû,
n•. 19.
Avsadanta unutinu, De Roissy, t. 6, p. 3l6·
Anudontôln cnutimu, Duvernoy, diet. des se. na:.
Long. 0,12 MLM. Larg. 0,07 i0,|J8. Épuiss. ALM.
Uaquilla mince, verditre, avec des sillon: trnnrverars
et eoucentriquu plus ou moins marqués et ooloue: iné-
galement, ovole, unguieusc, comprimée antérieurement,
dilatée postérieurement et formant i Yextrémile du li-
gament un angle obtua d’autant plus marqué, que la
dépiesjon de la coquille est plus sensible dans eetlt
partie; elle est plus large , moins allongée et moins
bombée que la précedente; les sommets sont 1.\écorticB,
plus obtua; l interieur est brillant, poli, nacre de couleur
. rosée ou jaunâtre et non plu: d’un blanc bleuté ou mât
comme dan: la cycvwm; cette couleur est surtout trèx»
prononcée dans lu partie de la chambre que forment le:
sommets; les impressions musculaires sout marquée: nauu
fortement de chaque eûté, surtout la supérieure.
Ou la dialiivguera facileiueut de la eygnsu par la taille
qui u’ut!cint jamais deux fois la largeur et Fexcède
toujours dans la première, par la couleur de la nacre et
par la forme toujour: auguleuse dans celle —ci, et
dilatée vers le ligament, taudis que l‘antre est ovale,
allongée, elliptique et toujours de tizrme régulière; elle
est aussi plus uuruprimec et ml’un aspect moins lime, On
ne peut :'eiupêclier toutefois de trouver ent.r'elles le:
plu: grand: rapports. et l’an.¤logie devient d’autant plus

- SIS —
grande que les individus sont plus petits. Gomme d’ai.l.
leurs i.ls sont soumis L une foule de déviations et de
modilications dont il est impossible de limiler la nature
pour chacune des espèces, on ne sera point étonné que l’on
sit été souvent tenté de les confondre en une seule espèce,
comme de Roissy et M. Micbaut, qui declarent ne les
sdmettre que sur la foi des auteurs tant les caractères
sont fugaccs et dilïicilesi saisir, et M. de Férusssc, qui a
pense impossible d'afûrmer l’existence de ces diverses
espèces.
Elle se trouve dans la vase des fossés, les rivieres et
les étangs.
3. Anouorrs rorousoss, Pfeiffer, t. fu, Eg. 3.
ï inlzmndio, Lsin, , an. sans vert,p. S6, n•.l0.
——— —— Bouillet, snoll. d’Auvergne. p.
79, si'. 92.
Long. 0,|0 â0,lE. Larg·0,06a0,0B. Épaiss. 0,0Aà 0,06.
Gsquills très-épaisse, très-solide, plus foncée exté-
rieurement que les espèces précédentes, légèrement
striée, mais masquée de trois ou quatre grosses côtes noi-
ritms, épaisses, indiquant les nccroissemens, non exfn~
liées) leur pourtour; bord épais, solide; coquille très-
bombée, légèrement déprimecvcrs la charnière ou plutot
hrusquement decroissunteglzord hasal arrondi; sommets
entiers, non excoriés; bord xmrdinal droit, formant avec '
ln base un angle très-olitus, nullement courbé; ligament
noir, tres épais Zi Fextérieur; interieur nacré, d`un blanc
de lait, légèrement irisé a l'axtrénsité postérieure , im-
pressions musculaires grnndes, parfaitesnentcirconscrites;
isa deux antérieures profondes, allongées; les deux posté-
rieures, surtout ls grande, superficielles.
La solidité de son test et son poids ls font distin-
guer aisément des deux autres espèces avec lesquelles
il est du toute impossibilité de la confondre; sa forma se
rapproche de celle dela rygnau, mais le rapport des deux
axes l’en éloigne bien plus encore que fépaisseur du test

-—— 314 —·
qui er! oonauntn, même dune les plus petila individu;
l'sngl¤ olulun du bord inférieur ne saurait lo faire prendre
pour linotlw, donl la dilablion est plus prononcée et
hplotissement très-morqud, ce qui n`exis1e point dans la
pamlamsu , oia l`ang|e est formé pm- un décroimement
brusque de la courbe lle la coquille toujours lzombée et
non méplate comme Function; les crochets ou sommeu
, sont également tiànarmnxlis, polis et non décariicà et
rudes comme dans l'autre.
On lo trouve dans les eaux courantes, h Long-Prèlw
Corpe5ainn, Ilivcry, Long.
Var. compvems. nob.
Coquille upletie, déprimée au centre, plus dilptéc du
coté de la charnière.
Vu. clongoto, nob.
Coquille trè.vbo1nhée, cylindroîde , étroite, allongée;
charnière courte; angle pontero-dorsal presque uul , les,
deux extrémités arrondies.
Gnus *23. Unia, Betrius, Bruguière, Lamarck, Drap,, de
Roissy , de Blaiuv. , Mich., Féruas. ,
Ch. Des Moul. , Bouch. , Deshayes,
Cuvier, etc.
Myu. Linu., Gmel, Turion.
· Mgtilus, Gsolîroy.
Lymnodnww. Poli.
Alusnodonh, Say.
Anblnnidu. ,
r....«r.., ] "·*'*~=~·1·==·
Cnngin. Animal semblable à oelni des unodontu,
seulement la tranchée branchiale plus saillanie et frangéc;
_ pied large, lingnifoi-me (Mich.)
Coquille variable pour la forme. éqnivalve, inéquilr
térale, bombee, épaîm, rangée uux sommets dormux et
aubunléricurs ; charnière dorsale formée d‘nuo dent
lainellauu wunle ligament et d‘uuc double dcul com-

— 315 -
primée cl. dentelée sur la valve gauche, simple sur la
valve droile; ligament extérieur allonge; deux impren-
sions musculaires peu marquées et tr·ès·éear·l€u.
Elles habilent ler mares et les rivieres comme les
unodontu et s`y eamporlent de la même manière.
La distinction de cer deux genres ne repose, comme
ou le vait, que rur la [orme des coquilles , c:u·aetèr·es
fugitif: et qui disparaissent si l‘nn considère un grand ·
nombre d'individus etrangers. Celte ressemblance, que
tout le monde s'aecor1·le Ia reconnaitre, n'a point ecpen.
dant prévalu pour- l`onr.li·e les deux genres on un seul,
comme l'a proposé Poly et fait depui: M. Deshayes
(encycl. et nouv. diet. rl'hist. nat. par xl`0r·higny). Nous
aurions rnivi cette opinion quiarmu paraît la plus r·a.
tinnnelle, si nous n’avions voulu conserver la division de
notre ami , qui, du rente, rr‘est rl`aueun inconvénient
dans le cas particulier de cette monographie, ear il n'y u
aucun moyen de eonlbndra, pour les espèce: du pay!.
ler anodoutes ct les unio, que la présence ou l'a.hsen0€
de charnière ruüit pour séparer incontestablement, i tel
point que si nous n'avions adopté les deux genres, elle
nous eût servi à réparer les groupes dans le tableau
dichotomique des espèces,
[ornement rinueure inl'erieur¢rnenz;dent« tres.
e PW ~··. ¤¤*2·* ·*· Ll’.î..¥T‘,'É . .°.' .°. É Ã". nm.,
T ;‘¤':;‘:""““"""'°' mince, trèr allonges ct vi-
1. Ilruo cnsstssnts, Féruss.-ie. l. 1, fig. 1, 2, 3, A.
-- -? Ch. Des Moul. , cat. des mall. dela
Gironde. ~l5ull. de la roc. linrr.
ile Bordeaux, t. 2, p, h2.
-- gargorilifem, Drap., p. 13'l, pl. X, iig. 17, 19,
par erreur 8 et 1|’r.
__ ·-·-·»— Mich., compl.,p. 111, n'. 10.
..... --···-—· de Blainv. , dict. des se. nat.,
\. 56, p. 263.

—- 316 —
» —-—— -——- deBois¤y,Bnfl`.sonu·.p·3i2,t.6.
...- --— ?Poimt, p. 103, L
lys reurgvnilipm, Liun., syst nat., n'. 29.
—— --—- Linn., Gmel, 32l9, n'. A.
Unia margznisijims , Nilason , his!. moll. suse. ,
p. 403, l.
Unis iiruuzhi, Pl'eitfer,1, p. 33, tab. vu, Eg. L
—- —— Lann. an. sans vert, vs, p. 70, n'. L
-- -- Deshayes, eneyel., n•. 4..
——- —— Encyclopupl. 2A&. Eg. l, A B.
Vulg. moulu du Rhin.
Long. 90 à l30•. Larg. A5 la E5. Prof. 35 L A0.
Coquille la plue grande de boutea les espèces d'Eur¤>pe,
ovnleoblongue, Lrèsipaisse; bord banal rinué vers le
milieu, eôté antérieur ohtux et court; dos voûlé. déprimé
en allant du sommet ao milieu de la base; mrhee
marquée de striu dhceminenieut très-seiuilzlegeamme
exfoliée; épiderme d’un brun uoirltre, verditre vers les
sommets qui sont excovicés et roédiocrement saillam;
lea vulves ne ferment point exactement et entre-bailleut
sauvent vers les deux exl1·€mi!ä: le bord cul urdiiuire-
ment peu solide et a’exfolie facilement; le ligament est
lrèuaillant; 1i·es»epsis.
Intérieur d’uu lilanc nacré trèsalrrillaut.; sur la vulve
` droite une dent antérieure, eourte, conique, obtule.
ridee, tràerépaixe; et le long du bord supérieur une deut
allongée, trsnelmnte , dentée un plutôt erenelée; surla
valve gauche deux dente coniques, mousses, séparées par
une mvité ridée et profondement eillonnee. lmprmioo
musculaire profonde, Pautéricure large, rugueuse, re-
nilorme, deux fossetlu placées anlerieurementv et pos-
térieurement, ovalairee; impression postérieure large.
ndiee, ovale , double de l'untérieure, mais bnumup
moins profonde; la chambre est divisée en deux pertiu
par une eôle lisse partant des wmmeu, un peu sinueuse
et provenant de Yespèce de dépression que nous avons
ugualéo sur le dos de la coquille.

- 317 —·
La nombreuses alilïerences de forme que présents cette
coquille, sont l'ohiet d‘un mémoire spécial où l‘on exa»
mine la vslenr des altérations de forme qu`ell¤ a pu
auhir. «
lans nous conteuterona de dire q'he toutes ne pré-
sentent point la figure réuiforme qui permit être ln figure
normale; que quelques individus plus longs que larges
on p1esqn`anssi longs que lai-ges, paraissent. xuhorliieu-
lsires ou de forme rhoxnhoidale urrondie , vnsia toujours
affectant une rinnosité vers le bord hsnul.
Tmuvée shonzlsnnnent en 1833-SA, par MM. Baillon
et Picard. lors dn curage de ls Somme à Abbeville, vers
le pont de Talsnce. Depuis cette époque. une espèce
jusque li inconnue, n‘s plus été rencontrée.
2. Uno sauva, Mich., compl., p. 109, n'. 5.
.ï -- Lem., an. sans vert, L B, p. 75, n'. 33.
_.. -- Schrnet., Flnss., p. 178, tsh. 3, Eg. 5.
— —— de lllsinv. , dict. des se. nm,. , t. 56,
p, 265,
—- —— Deshayes, encyclop., n°, 15.
..— ·- Pfeill, p.11U, L li, fig.1A.
—-· -- Nilss., snoll,.auee.,p. 112, n'. 3.
..... ··- Buuchsrd,]1. 220, n•. 95.
Mge baises, Matan, and ilacket, 57, rf. 8.
.— ·-- Tnrwn, p. 106. n'. 19.
I/nia piclamin, Drap. , p. 131, n'. 1 , pl, xi, lig. 3,
var. b.
î- --·— Encyclop., p.2AB, Hg. 3.
Hunt. ‘l8h 30*, Long. A0 à A5.
Coquille ovale , enllee , transverse , inéqnitstérnle ,
épaisse, obtuss aux deux extrémités, hnlérieure pus-
qn’su·rondie ; Yepiderins est d‘un vert-foncé un d’nn
jsnne verdàlre, de csnleur uniforme; dos sillouué par
les divers aceroiwemens, lisse ou faiblement sillnnné;
crochets excoriés, rugueux,pcusaillans, nan tuberculeux;
clssrnièse épaisse, couru, intérieur d‘un blanc nntté.

— SIS »
très-brillant, quelquefois d'nn iaune-pile ou mee; elsan-
nièrn eourbée suivant L1 direction du bord de la eoquille;
dent eardinsle rle la valve droite épaisse , conique ,
sillonnee et dentelée; dent lausellaire lisse , étmite , trun·
ehnnte; la valve gauche presente deux dents rngueuses
_é;;a|en1ent erénulées; la dent lamellaire rlnublc, mince
et profondément aillonuée; ces deux lames ne sont dé-
currentes sur aucune des deus valves; Piiupmasion mue-
eulaire antérieure est trëeproiunde , presque ronde ,
rugueuxe, avec deux sillons profonds ès la buse, Aout l'un
iétend jusqu'a¤ quart dn bord banal, quelquefois plus
- loin; l’autr¢ impresaion est 1 peine visible.
Len jeunes individus sont d’nn vert beaucoup plu:
pâle; ils ont le test asse: mince et les crochet: ordinai-
rement cnliers.
Elle habite la Gauche : trouvée par M. Boillon.
S.I.liu0 ewmarum, Pl'ei(·l`er, p. 3, t. vsn, Eg, E, 6.
— mstrslu, Mich., compl, à Drap. , p. 108 , n•. li,
pl. xvi, fig. 25.
- —·~— Lnmarclr,an.ssnsv•u·t.,t.vx,p.77,n·.3l.
- É- Studer.
- —- Alliin-Gros, moll.de l’lsère, pl.v, [JL
Unia lunidin, Nilasnn, mall. snec., p. HW, n·. 5. —
Pfeiffer,
—· —-«~— Relsiux, nova test gen., p. 17, n°. 3.
Unia surnom, linueh., p. 227, n'. 96, Eg.
Long, 80 a 100*. Larg. 30 1 35. Profondeur ll) i 12.
Animal jaunltre; pied d‘un beau jaune, quelquefoii
brun vers la partie postérieure; devant d'un brun [ingé.
Coquille oblongue, allongée , étroite , subcylindrwéei
lu deux bords basal et dorsal presque parallèles aux
deux autres, le superieur arrondi, l'antre formant un
angle assez aigu; sommets arrondis, légèrernentdeeorticé.
partant six A huit turlierculos plus ou moins sailluns et
disposés sur deux lignes, iurrnant un angle entr‘eux;
Pépiderma est jaune uu jaunâtre dans les jeunes individus,

—· M9 -—~
d‘nn vert lirun dans les vieux; ln mqnille minne,in&
galement épaisse pm1ont;lu charnière ert droite; le Ii-
gnment épris, court; nacre intérieurs d'nn lrlunc bleuâtrc,
matte quand lu coquille n pris plus rl'epoiuenr; charnière
droite, une dent cartlinale sur chaque valve, étroite,
minor, comprimée, crenelée cn forma de crète ; rlcnt
poflérieure prùentnnt une lume mince et étroite Irèn-
nülmle sur La vulve droite, deux sur Ln gauche, d`iuégxle
longueur; impression musculnire pwfondénnent creusée
suc deux foscettas on une seule, triangulaire et trèv
profonde.
Se trouve dans ln Somme et dans lu rivieres xüuentex
I’o¢. orouoto, nob.
— I/Mo omulo, Bouchard, mém. de Boulogne,
p. Z6'], n". 06.
Coquille rrquée ruperieurement, eourlzée et fortement
rinnée i son bord boul ; disque déprimé vera wn
centre: dépression olnlique, felrrgiunnt vers Yéohsncrure
indiquée.
Se rencontre avec Fespèce.
Gran M. Cvenor, Erug. , Lam., Drrp,, Solmeigger,
Oclan, Cuvier, Féruss., Blainv.,
Mich., Du Monl., etc.
Tallinn, Linn., Müll., Turbon.
Chaman, Geolfmy.
A Corneo, Megerle.
Spluxrëum, Scopoli.
Cov. gén. Animal épais, avec un manteau à hard
rimple, muni d’un côte de deux tultes courte ct réunis
qu’il fait naillir L volonté, de l’nu!re cl’un pied large,
oomprimé A Ialzaxe, mince, linguiforrne et terminé par
une sorte dkppenmlicc.
Coquille épidermée, mince, ovule, bonilxée, équivalva,
inéquilotlérale, parfaitement clore; crochet: proiul>er.ins,
trènrnppiochés et un peu tournés en avant; clurnière

composée de rleuie urdinulex trèvpetitu, quelqiiefuie
prruque udlleghutôl deux sur chaque valve, dont une
pliée en deux , tenu}! une seule plién nu lnbée sur une
vulve, et deux sur Faune; denu lntémles écnnéen, l¤me1—
lifornins, avec une fouette} ln lnœ; ligament extérieur
tràs·millnnt , puntérieur et bombé; deux iiupresioue
musculaires reuuiu; impression ubdmuiuulz large.
Les cycladex vivent dans les ruisseaux et lex ehugs;
elles mnt petitu, urdinniremeut ruuouvertei d‘un épi-
derme verdltre; mais elles ue euut jamai: démrtiquéa
oomme lu ueviuu ul lu anaduntu. Ellen x’enf0ucent Yhiver
dant ln use, pour ne repunîlre qu'nu priutumpx,
.· é =‘.·
« ' J É É ëi
2 g à . ès
G z in ~`Z GS
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à È
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1. Crau connu, Drap. , hist. du mnll. de Fnnee, p.
125, n'. 1, pl. 10, Eg. 1, 3.
-- —- Drap., tab. des moll , 1,, p. 105.
-- -- Minh.,p. 115, n'. 1.
—-——« »—- Allain-Gril, m0l.l.de l`Ixère, pl.v|, n'. 1.
— -- Brard, coqœlca envir. de Paris, p. 119,
p.·8, Eg. 2, 3.
—— -— B0nch.. y. 228, n'. 07.
...- ·—- De l\oi.uy, Bnlî. Sonnini, t. 6, p. 370,
n'. 1.
—- vivicolu, Lnm., nnim. annu von, L 5, p. 558,
n'. 1.
i 4-- Deshayes, encycl., n·. 2.
~- >—-—· Dc Blninv., •.\ieL des sciences nat.,
L 12. p. 279.
-4 ï Lister, cunchy , L 159, Eg. 16.
...- --- Bmg., encycl., pl. 302. l`. 5, A, B, C.
Tallinn mrmu, Linn., xyz!. nat., 72.
..- -- Pairel, prod., p. 111, n'. 1.
.—. ·-— Turion, p. 179, n•. 30.
Cbunun, ln came du ruisseaux, Genfroy, 1.
..·· üuzll., tab. 7, Eg. C.
i D’Argenv., pl. 27, lig. 10.
Long.0,01ü à 0,015. Larg. 0,020 in 0,021. Prof. 0,015
\ 0,01û.
Coquilla grande, épaisse , solide , snbglohuleuae, xtriée
Innsvemlemcnt , finement el. irrégnlierement., d'nne
couleur cornée assez pâle , plus foncée 1u.r le milieu de
ln coquille, on elle forme une large hznxlc plus cn mains
nnirilre , dun!. la teinte va décroissant ver: le bord;
xommela plus blancs, arrondis; charnière présentant i
Fexlaeiienr une ligne elliptique blanche, tranchée comme
din: lea annu; intérieur d'un blanc nacré, sans éclat,
nuhdiaphane au centre; charnière formée d‘nne lnmelle
tîlumenteuae, dilatée de chaque câle des crocheh, pro-
fo dcment aillonnee, avec deux den\s saillnntes ct non
1

- 322 —
point tmis cousine Yindique la Iigurz lle Drnpnrnanid,
mais que rend cxuctcnient celle rle [Encyclopédie.
Elle est beaucoup plus gnuulc, plus snliile, et nc saurai!
étre wnlnnxlne avec les autres espèces.
Elle habile la Somme ct s`y trcuvc assez mœment.
2, C1n:i.As aucuns, S'ucler.
Long. 0,007 Ã |J,|]I)9. l.nrg.0,\l0‘}. Haut. l),0Ill`l â0,007.
Coquille lle ln même forme que la pmëcildente, moins
urrunxlie, cependant plus mince, plus hunnliée; sommets
plus formaient nmrqués, présenlnnt de elmque rôté une
sorte de slépressian plus cu nmins accentuée , renversù
du côté de In charnière , comme em-uulés, se tuuclsuut
presque; charnière non apparente cxte'riemement, mar-
guee toutefois par une ligne plus noire; couleur cornée,
très.-lancée, excepté dans les jeunes individus, unil'arnie,
sans lnmle; slries ti@s·l«!gèrce, mais des xilluns assez
pi-ol'nn<ls provenant de laecmissement sle la cequillc, qui
semhlc avoir lait clïori puur se renverser en arrière.
Dedans d’un nacré snle, sans hrillanz, lim-il mince, comé;
charnière pen apparente, lrèmnince, avec une dent
lbrte, la deuxième peu marquée.
Dans les ruisscaux,Lheui·c pxèa Ahhcville, Iîenancourt.
Pelit—5t,—.lenn
3.Cw1.ss ruvsms, Drap., p. HQ, n•. 2, pl. 40, lig. I1, 5.
.—. -4 Mich., p. 115, n•. 'L.
_- -- Alhin·Grns, mall. de l'lsère , pl, vs,
n". 2.
-- ..·. l!r·.s¤·d, coq. des envir, de Paris, p. 221,
pl. 5, Eg. Li, 5.
— ·-- -- Bnuillet, cnq. ¢l"Auvcrg., p. 85, n*.99.
-—- -- Eonch., p. 229, n°. 98.
—— —- Dc lllainv. , dict. des sciences nat. ,
L li. p. 279.
...· caruau, Lam., an. sans vert, L 5,p. 558, n·.2.
É. -—- Deshayes, encycl·, n°, 3.
—— —— iïrnp., tnhl. des mall., li. _

— 523 —
Tallinn cunuœ, Linu.. syst. nat., 72.
..- -- Linn., üniel,yv. 32112, u'. 70.
_i —» D’Argenville, t. 8, Eg. 10.
— -—- Tm-ton, p.170,n•. 30.
—— rinmlù, Müller, 2, p. 202, n". 387.
-- -·- Gualt., L 7, Eg. I!.
Long. 0,007 ia 0,010. Larg. 0,008S à 0,0lï. Proînnd.
0,0055 E 0,00S.
Cette espèce se distingnera facilement de la précé-
dente, E laquclle elle ressemble beaucoup. Elle est plna
large. moin: bomlzée, anbdinpbuue, xl'une couleur cornée,
moins foncée; les sommets ur. sont point renverse; vera
la charnière qui est aussi 3. peine visible; elle est Line.
ment striée et marquée d‘une ou deux bandes pâles:
l’uue sur le bord de la coquille , et Feutre formant une
mue blanchâtre vers son milieu. lfinlérieur est plutôt
violacé que blanc; la charnière legere , mince et sans
dents distinctes.
Elle habite les étangs et les ruisseaux.
Vu. uirtatu, nob.
_ y. frueîia hrmmaia al pollis emiugnta, Drap.
Cuquilla sillonnée de trois uu quatre bandes ou mneu
txèsétmites, blanches, lmncbantes sur le fond, d‘uu
corne opaque.
Mêmes lieux.
Lorsque ce mollusque expulse ses petits, dit M. lions
cbard, ils ont déjà trois millimètres de diamètre et sont
trêusnmprimés. Penrlaut leur jeuneaae, ile rampant par-
hitemenl. sur les plantes aquatiques et B la surface de
l'ean, comme les phgua limnisa. Souvent ils se fixent
sur les premières , au moyen d`un lil translucide sem-
blable au byasus de certaines espèces de annu
À. Circus Lacunais, Drap., p. 130,  '. 3, pl. ll), Eg. 0,7.
-.. ..-- Mich., p. ltû, n‘. 3,
...- -·-· Lam., an. sans vert, t. 5, p. 559,
n°. 3.
'

..- -- Bouillet, coq. d’Auv., p.85, n'. |00.
—- -— llouch., p. 7.*29, 11*.99
Tallinn luewlvîc, Mull., hist, verm., 388« P— ZDA.
»-- --- Lin., nyxt., p, 3212 , n". 77.
—- —-—— Gualt., syst. ont., 77,
..- --- Turion, conclny. dict.,p, |80,n". Bl.
-—- cueunbrinu, Férussac.
—- --- De lilninv., dict. deueieuees iut.,
t. 1'L, p. 279.
Long. 0,010. Épuiss. 0,0l.là. Haut. 0,008.
Coquille aplutie ou xuhxléprimée, ale forme inexacto
ment nrmndie, ile couleur cornée, mince et tnnspnreute.
\ peine ntriée, très-fragile; sommet: très-petits 3 peine
millans, lwlnnclütres ; clniruière droite; bords tier-aigus.
lnlérieur non nacré, d'un gris plus ou moins terne; dents
lutérnlea trè: petites, dents du milieu nulle: ou non ap-
parentes; souvent le tour de cette coquille est teinté
d'unc eoulcnr blanchâtre, plus pâle que le reste.
Elle habile lu nuuuii et les étang:. Asse; commune.
Var. luraula, non,
Plus petite, <l‘une nouleur jaunâtre, tout à—l'4it trans-
pnrenle, nnieolora et plu; aplnüe,
s, cmi; citmuciri, imp. , p. aan, n-. 5, p[,10, sg.
11, M, (par erreur M, 15).
_. --— Mich., p, 116, n'. E.
- —-— All>in»Gnn, mall. del'lsër«, P. vi,
n·. 5.
..... -··- Duhayu, encycl., n'. A.
..- -·- Lem., mini mn: vert, L 5, p. 559,
ri'. 5.
—-—-· -—- Bouclz., p. 230, n'. 101.
—— laeentrù, De lâluinv., dict. du rc. mt., L U.
p. 179.
Lnug.8 Ã 9*. L¤rg· 5 E7. Pmf. À.
Cette coquille présenteles plus grands rnpporu avec
la prdcénlemu; elle est, comme elle, minne, fragile, trëv
`

déprimée, mais elle r`en distingue paru forme inuxacto-
ment carrée au lieu «l'étre armndie, par su sommets
raillsns presque contigus, terminés par un ruberenle ou
bouton arrondi, hlunelrâtre, traurparent et lrèupmemi-
nont. Cette coquille utlirse, d’un blanc sale ou ¢l’uu
js¤u¤—ver\·l&tre pan fonoé.
l-lsbiln la ruarer. Abbeville, tr·èr·mre.
6 Cvceu ronrnnin, Dr¤p.,·p. 430, n'. A, pl. 40, Eg.
B, 42, (par zrreur 9, 43).
-.. ·-—— Mich., p. 446, n". A.
-- ·-·~ Albin-Gr—ns,rn0ll. de l‘lsèr¢· pl. vl.
rr". 3, A.
..- ·--— Deolnyes, enuycl. , n". 5.
...;. ..·-·. Lam.,su. sam vert, t. 5, p. 559,
n'. 7.
— — De lllsinv., dict. du sdenvu nat.,
t. 42, p. 279. —
.... -— Boueh., p. 230, n'. 400.
i -t Bouillet, coq. d’Auverg., p· 86,
u". 401.
lang. 3 Ã 3 4]T'. Lllg. Z X 2,4jZ. PN‘»f.1§Zl]2.
Coquille très-petite, armndie, mbdéprirnée ln plu:
Iouvant, quelquefois uu peu inéquilsléralo et ouhglohu- _
leuse, line, trènminze, peu transparente, grieltro mr
hlrnnlritre, qui pose, suivant que la coquille eat plus ou
nurinr épaisse, i une teinte brune ferrugiueulc; bord in-
ferieur aigu; sonrmetr raser. proéminens; intérieur hIan·
clütre ou grisâtre comme Yextérieur, avec lea dents de
ls charnière à peine sensilrler.
lluisseanx, lossér, dans les lrerlru.
Var. pollldo, nob.
Coquillr de couleur blsnchitre et transparente, trèr-
déprimée.
K brrnrnoo, nah.
Coquille suhglobuleuse; aommzt élevé, fortement au I
cantrsé; couleur uniformément rougeâtre . plus on mains
luuoée, ruiyaut la grandeur de Is ooquilln.
1 1

- 3]} .··
I'•r. nini. mwh.
Coquille très-petite, déprimée, inùguilntérale, blanche,
avec las sommets uplntix. et tmnspnrenle.
7. Crau rnusnls, l)nP· · P· A31, n'. 6, pli 10, Eg.
x V A5, 16, (par erreur l7 , IB).
...—r ·-— Mich., p. M6, n•.6·
·-- --—- Bo¤clurd,p. 130, n'. 102.
..— —-· Alhin·G¤u, mol.L de There, pl. 11,
¤•. 6.
.l «bl4gua,.hm., an. aansvert, L 5, p, 55U, u·.à.
Tnllina advice, Müll., verm., 389, p. 205.
—·-— —— Liuu., sys., p. BZH. n'. 78.
...· -·- Manon, md Kaeketw, p. BU, n'. 22,
Long. Ã lfl i 5 M2'. Larg. 7 i 10. Pmf. 3 à 3 lp.
Coquille comprimée, assez aulîde; sommet place vexs
le tiers de Iulonguenr, ceqni alouneà la ooquille ln forme
d‘un Lrinnsle wulène dont le hornl de la coquille est la
plus long nôhf; le plus étroit ext presque droit, les autres
fortement arrondi: ; atries fortement marquées; com
aulllanlcsz sommets lisses, peu pméminzns, terminés en
poinie; chsrniàre no·n_m|rq¤!¢; couleur ¢l'uu hlnuu nale,
une du brndeu plus ciimoins fuueéu, mais toujours peu
uppurunlea. L‘in|.érieur est d'un hleultre pile; une delai;
laehsrniere très-fork. i deutv lslânles très-nillanles,
doublement rillonnéos; la dent médiane lrèoépaiue, une
d'¤utrn• plus petites, uèsvisilslna de ehaqruu côté.
Habite lu fonù. Kara.
le l’ai trouvé bovoooup plu! enuvent i Peb! fouiln
q·u’i Peut vivent.

TABLE
DES GENRES IT ILPÈCIJ.
 
N-· hun
  Cwxmnnun, Lam.
— acucnla Mich.  
  -p··¤ym·rp»..,v·.¤¤¤.;08
— unnü1i•,Dn . 295 Hnux, Lin. H5
  — ubuntaruùn, Drap. 12|
  ·· nspem, Dr: , IBQ
  - ¢·nh¤»;·¤·1L_n»«y.222 '
— n cnc: Fér. _ - urthmiam, Drap 224
  - uymllim, map. 225
  — ¢¤¤¢¤¤¤~m· D¤p· 2:a
— empmcnrum Fér. l5! — Tulvu, Dnp. H1)
  ·· hnyaa., ump. 127
  »·.·«m;., M,. m
—·a¤:ulus, Dr: · 24 —— lxpînidn , Drap. un
  —— limbuta, Drnp. 221 ,
  — lucidn , Du; . 131
  — n¢mm|i», ïznp, 45;
  - nina-, nr. . g
   
   
   
   
  - agrnmt. Un . M5
   
  - unegatm, Du . 162
   
   
   

I  
— ¤\înnl.I,LIm. 123 -· vortex, Dray, Eg
— ouh, Mich. H2 Pmu, Dra . [A9
— pnlmîrü, Mich. ZM - avenn,%np. 25]
... pcregti. Mich. ZH — cinema. Drap. Lil
— ahgnalîa, Mich. É) — doliolnm, Drap. QQ
Nnnrtun, Lam. §Q_§ — fragilix, Drap. Zââ
-. lnvialilil, Lam. SM - marginnh, Dray. Lil
PAI.¤nn¤A , Lam. ZHZ ·- umbilicah, Drap. 251
— nnatinn, Mich. SIM Sncninn, Drap. ig
— imynra, Lam. BDA`! — amphibin, Drap, [13
· -· îiviparn, Lam. 225 — ablongn, Drap. UA
Yuna, Du?. ZH Umn, lieu. MA
- fantina in, Drap. ZH — halnva, Mich. SJ]
——- hypnarnm, Drap 21.3 - craaaissima, Fér. .315
Pnlvonxx, Miill. 165) = clongntnla, Plaill`. JLLS
. ··- urinatna, Drug. ZM VALVAIA, Müll. QQ
··· dmuulnhu, F i·. ZH — cristam, Müll, BDA
~ contm·1ux,Di-np. 262 — piminniia. Mich. 39.3
— corncna, Drap. É Vxnïmo, Fér. ISE
— hitpidun, Dngn. Àü -= nntivertign, Mich. EQ
.. mirginahu, np. 16§Vnmn, Drap. MQ
- mzundnnu, Pair. ZM — puliucida, Dnp. gg
 

LE LOPHIUM ELATUM ,
gw- Jé, J.·€B,·9G,·J. O)»¤«£;~«.
 
Suvnnutxz Lnphinm elatum, Bram, malt. un-gp!. jl.,
lab. l77, fg- 2.-Fvùl. rleanh. fung., 2, p. M3.-
Eevk., bât. [ang., p. 281. ·—Ilunl., asm. des an. awt.,
22 série, t. 1, p. M6.
Hirlerium elatum . Cnnniah. mmuw.
Le petit genre Laphiwn. créé par Fries. et qui a pnur
type Yllgpuilnn utreaasunn de lïulliartl, ne ne compose
que de qualrs espeœl, dun! deux leulemeut Egurettt
jusqu’ici dans les ouvrages généraux mr la cryptogamiu
dela Franoe : ce sont le Laplniaen nnytilinmn, que Pet-soon
et Decaudnlle avaient placé dans les ligslarium. et le
lophimn œggngmhnn, que ee dernier auteur et Duby ont
également considéré comme appartenant au genre Ftpk-
rimn, et publié sont oe nom dans lc supplément) la Flnre
française et dam le Buhxninan gullicmn. A cu deux
upèccs fort curieuses, il faut en ajouter une autre, peut-'
She plus intéreuaole encore , le Iaophimn ulutuan de
M. Graville, trouvé pour la premiere fois en Éenue, par
le eayihine Carminhael, I qui la ciyptogamie anglaise
rlnit tant de belles découvertes, et en France, dans les
envirnns du Briançon , par 'M. Aunier, sur les rameaux
du frêne; puis, par M. Montagne, près de Sedan, sur
une branche de sapin; znlin, nu printemps de 18Ml, par
M. Roberge, qui nous en A adroué de bmux ¢chant·i·\I¤I¤I

pour être anumia I notre exameu. Ces échautillana, r(·
collé: dans lea environs de Caen. dilürent essentielle-
ment du Lophiun mylilônmn, auquel notre savant et
infatigable con-erpundant lea avait rapportù avec doute,
par lm périthéciuma une kia plus éhîù , peu'ou  
dilatés au sommet qui eat trnuqué (rarement arrondi),
comme le représente trènbieu I. Gréville dans la Egurt
gu'il nous en n donnée; cette Egrare, néanmoins, rétréci!
un peu trop le pied dz la plante qui , rlaru nos échan-
tillons, mt d'uno largeur presque égale de la beau au
sommet. Elle atteint, danr aou plus grand développe-
ment, un millimètre et demi de hauteur et un tiers de
millimètre de largeur. Elle est , du resta , eomrue le La-
pkium nybilinen, posée vertiealcment, comprimée, d'n¤
noir luisant et marquée de atries très-ânu . tranverau vi
légèrement oourhée:. En fouvrant au sommet par nus
fonte, elle ae sépare en deux valve: et resaemhln alim.
mais en miniature, 3 une moule qui aurait implantée par
. aou extrémitsî rélzéciu. La hpkim niylîlivwll. au con-
traire, plus emrrt et dlxrgi en évenlnil , peut lire com-
paré exactement \ la forme d`uue huître. Le nualaru de
cette dernière espèce est logé danr une oavité rénifurmt,
celui du Loplùnn alukm dans une cavité owüdenplatie.
Il ut blanchâtre, composé de thèques entruniéléer d‘u¤
grand nombre de pareplayaes , très-étroites , un peu
1`leaneuses ut longues de un quart de millimètre envirnu.
Ces tlibques s‘ouvrent par- leur lime d'nù s’éeirap·peut du
nporidiec fort allongée: . ténnu. remplies de rpmules
glubuleunu, olivttm, aenuâes les unes ooutre les auiiu,
aur mie seule ligne. Nous avons été axes heureux pour
saisir 'Ie moment nia les aporidiss, encore enfenuén dans
la thèque daus la plu: grande partie de leur longueur,
avaient rompu cette enveloppe dans ra partie inférieure
et ae trouvaient écartées entr'elles pur leur extremité
libre, de minière I représenter une aorte dïigretiei
Tue denbouh de la thlvpn   lelboutenaiteucora tb

-—· 331 —·
tpcridiea gou! pu nomhreulelz u0¤lI¤ lions compl!
cinq, qnelqnelniu xix un sep! et mime hui!. KI. Grb
ville et Friu ne la: ont pm vues, el , en elel, il n'¤î
guère posiilalc de mupçonuer leur axiuknoe , lorsque ln
déhimenee de ln thèque ne (nil point   lil ü
enwre un nuire cnrlelèrs quo le mycétnlogun éwlnîl
¤’a pu remarqué et que M, Fries n‘n pu menlinnner,
parce q·¤‘il parait ne parler du Iaphium alulmn que
dkprèa la description du matliauh uryplouuniu fon:
Eu! que chaque individu de cette belle expèoe ui plie!
mr nu duvet qui l'entnure. (kite petite line byuoide
ut composée de Ghnnenu bruns, semi-opaque.: , luù-
Ienm, simple: nn presque simple: et sans cloison: np.
Le Laphun nigtilinum ut use: wmluun en Frunee,
mis le Lapliiunn vluhun paraît y être aussi tare qu’en .
Ècoue et en Angleterre. NM édnmfillanx mnt eur des
rmeunmude pnmmiers tamhù i terre; il 1 muni ÉN
nhwxvef nui: uuu seule fait, ur le Curllu •ul·|l•b· IA
plxnle nuit dans la partie liguuuez un ne l`m!revnit
d’nh¤rd qu pr lu Etu|¢•d¤l’6e0t0¤ et ne Le luine hinn
rpm-unir que quand nulle-ci at enlevés.
(ünnlumuu Je lm Kindia:).
À, gmupe de Llidquen entremlléu de pnraphym. V
B, deux lbèqnel d'0ù vont Iïehzppzr les Ipcrifllh.
C, rpnridiu lihret
 

`
LIB IISIGTIS DIPTIRIS
qui msxsmvr Aux ctnmtizs
. nm: |.'E·n*|· un v|§¢.t·n·n•n.
 
lllluloll,
· Pendant votre union de I8&0, fui en Phonneur de
vous lin une notice mr lu Iuneetu Diptèroe   nnieent
nux cérénlee xlnnl l`6L¤t de végétation. Depvuiu Ion, dc
nouvnllu obaerutinnn ont EIA [ailes sur le mème mint,
tent pu M. lhgonet, membre de ln mniétd endémique
de (lhàlons-nur-Morne, que par moi, et l’in\·é•6t qui fet-
hche h nu plantes éminemment nourrînièra et i la
cornuniennoc Iles déxonlvu euxquel.1 ellu lon! exposées,
me détermine â voue en rendre compte,
Parmi les diplhee mentionnée rlnnv cette uotîœ. Jeux
ont donné lieu i de nouvelle: observation: fuite: par
I, Dugonel: le Cblarepa lieuntn Mdgen, Ouuinù puni-
liuniu Olivier, dont la larve fait tuméâer les pied: de
Ieiglz el lu empêche cle croître. et colle du Cllnropl
lulu qui mnge les tiges du blé depuis ln hun de Pipi
jluquùu nœud mpérieur, et dont M, Herpin et moi
nvionn oluexvé le développement.
M. Dmgoneî, nynnt revu les mêmes fnitl zn IBM, fn!
amené, par Yenmcn qu'il en lit, i concevoir une opinion
_ nouvelle mr ou Dipûm: dut de lu conxidérer comme

mmènsè par Google

— 333 -
` appartenant lla même espece, et dldmettre qu’iIs pm
duisent deux generations chaque annie. Voici comment
il y fut conduit: il recueillit. le 8 fevrier, des piedsde
seigle tuméliée par lu présence des larves du Chlanpa
pussilimis, Dana le connut du moi: de mare, ces lanu
etaient peueee i l’éIat de nympbes Vera le premier avril,
il obtint l`insecte i Yétat parfait. Du individus qui, sui-
vant M, Dagonet, appartiennent i la même upèee, se
dévelnppèrent également dans des pieds d'¤rge tuméfiée
comme le seigle.
Au commencement de mai, M, Dagonet ubeerva la
fécondation de ces insectes, et ayant renferme quelques
femelle: dans des tubes de verre, il vit la ponte composee
de 45 I 20 œufs.
Le 20 du même mois, les Clslarnpa qui commençaient
à devenir raree sur les seigles., se trouvaient réunis en
abondance le long d’une haie qui bordait un champ de
froment. Après une recherche longue et minutieuse, il
linit par trouver une feuille de cette céréale, sur laquelle
était déposé un œuf tout semblable à ceux qu’il uvuit
observe: dans son cabinet,
D‘aprù cette double observation, comme d'aiIlc*urs
cette du-uiàre époque müncide avec celle à laquelle le
Cltlsrsps luis dépose ses mufs sur les tiger du froment,
et vu que ces Diptères, qui se développent de ces deux
manières , n‘oIl'rent pas de différence: eeeentielles ,
M. Dagnnet en aconclu avec vraisemblance, mais sans
certitude, que le Clrlarupa puarilicnia présente deux gé·
nératious par an, que la première dépose ses œufs en
automne sur le seigle ou l`orge d'bives· nouvellement
levée; que parvenus i l'état adulte au commencement
de mai, les jeunes Chlonpa ne tardent pas L iaceeupler;
que cette lois les femelles placent leurs oeufs enr le fro-
ment, et que cette nouvelle générutiun parvenant, à son
pur, au terme de son développement, a ln lin de juiIlet·
fait, comme celle de Hte précédent, sa ponte euau·
tomne vue le seigle ou l`orge.

Uue eutrn nieou pour edopter l'erpiuiou de M. Dep-
uet, e'¤t qu’eu npponut qu`il u`y eit q¤'u¤e ueele
géndretion et que le Cllarups du seigle et celui du froment
eoieutrlisplzee difereulee, il faut admettre que le pxe·
nier, qui devient edulte eu eummeueemeut du uni,
ntleud, pour pondre, le mais de sepœmlue ou d'ecuul>¢e,
lorsque les seigle: sont levù, et que le s¤eond,en·ivent
I lent perfeit L la En de juillet,pus• l‘l1iver et ettend
' }unq·¤'eu mnie de mei pour ddpoevr eee œufs sur le tige
du blé: rlenxeunzlitioux qui sont peu admieeibleet
les difeeenua que j'ei tmevén entre le Cllonpu du
seî§e ¢ oelui du froment et qui m’ent dlleeuind à
hpporter ee dernier en Cklnepe lau , mnt ei légùru,
que c`¤t peutrêtre i tort qu`ellee ont été coneidérées
eumme dietinguent deux espènee. Les nombreux Cllarepe
décrite per lee euteuee, difèreut vi peu entr'eux, qu'ils
ee réduiront peut·ètre i un petit nombre lm-equ'ile seront
mieux ennnue; main ensei, en admettent le pluralité de
ece eepèete, l’on est porté L croire qu‘elles se partegent
lel nombreuses upèces de eéréelee également wisiuee
lu uuei des uutru.
L’on pourrait ohjeeter, Ã lürpinion de ld, Degouet, le
dilféreuce des végétaux sur leequelx le même expbee de
Cblurupnedéveloppeniti cheeune der deux générations;
mais le seigle et le froment ne dillerent pas ana pour
que le même insecte ne lee ehuiileee pu egelement , dune
Pèutde végétation, pour le berceau de se famille, comme
le ohnnçun, nommé eelmdn, se nourrit i¤di§éx·em—
meut du grein de l‘un et de Feutre.
llue autre objection plus forte , e`eet le différence
d’inrtinct rlout la même espèce de Cllnupe eernltpnuevue
dans eee deux géuéretinne. Il eereit d‘eu|eut plus étuuuent
de vulr le même eepèee qui, l'au\orn¤e, e depoxe ree œuln
eur les xeiglee nouvellement nemée, lee oonlier eux tiges
défi formée: du froment, nu mais de mei, qn'l nette
derrrilre épuqun elle \rmeverei1l'evoiu• $l’org¢ demi-

-— B6 -—
ment levôs, dans le môme état qu'Qzit le seigle l‘mtom¤e
précedent, et par cette raison mieux appropriés saut
doute eux organes de la larve.
Deus le doute ois nous laissent les raisons qui militent
pour et contre l‘cpinion ds M. Dugonet, nous devons
suspendre uuu-e jugement jusqu’t ce que des observations
plus nnnuluantu viennent décider la question.
Le manne tuteur a fait, en M60, nne autre nbserva·
tion qui intéresse également Vagricultnre et l‘entzorno·
logis. Le ll) juin, des cultivntenrs lui spportèrent du
svoines courtes et tumeliees comme les seigles en au·
tomnee ll y trouva des larves plus petits qne esllss dn
Chlrrups. L‘épi était déj} bien forrne , et ces lnrves a'6·
taicnt attachées à l'endroit où ls lsumpe de l’épi se réunit
i la feuille qui la supporte; elles y creusent nn sillon en
hélice, de manière 1 intercepter les sue: nourriciers;
elles pnrviennent rnë ie 3 détacher la harnpe de ln tige.
Ces larves produisent de petites mouches dn genre
Agvossysae tues voisin des Chlvrapa et de l'espèoe que
nous uvons nommée ftucipide, dans notre ouvrage sur
ies 'Diptèree. Aucune observation n‘avait encore été faite
sur le premier etat des insectes de ee genre nombreux.
La plupart des motifs qui portent i croire que les
Chlavopa produisent deux générations par su, existent
égslemeut pour attribuer ee mode de multipliœtion aux
_Ag¤myn•. Les individus qui proviennent des larves ub-
servées dans les uvoiues tumeliees , devenus adultes au
mois d'août, déposent peut-être leurs oeufs en septembre
sur d'antros céréales nouvellement levées, qui doivent.
passer l’hives·, et les jeunes larves peuvent y causer ln
même: désordres.
Le 6 dn mois de juin dernier, un pen avant le coucher
'du soleil, j’ob•ervai dans un ebsmp de blé barbu, aux
environs de St,—0mer, une multitude de petits Dlptères
du genre Cecidanyier. Lu tiges de ce hlé n'nEraient eu-
t0t1q¤'u¤ petit nombre Fêpîs uolvellemeut dégugés

ds leuru fnuillar. Pnrmi ou Cloidongin, Int uuu volti-
geaieul en petites troupes au—de¢ua du ebnmp, il y en
nuit des myriades; lea nuire: élnionl posées aur lu épis
qui tour eu étaient pour niuai dire eouveru, e'«s|.»idire
que feu oomphi mr ebmnn de lâ Ã 147. Ellen marcbuienl
uvec vivmité mr les épix, et fenvolnieut au moindre
danger. Lesrix inrlividua que je comervui éhienlfunaller,
ne qui une fait soupçonner que Inu.; ceux   ùnvêfaul.
mr lea epi: wu!. de ce sexe. In vii distinctement I'uu
d'e¤x déposer ses nul`: sur les glumen de ces épis, en
inarebaul vivement. l'abdomen incliné el nllongennl l’o—
viductux, Ce! individu nvnit hbdurnen d`u.u rouge plut
vifque les uulrea, peuI.»L!re poree que cette partie du
eorpa étai! encore remplie d’szuù. Les autre: femelle:
avaient probablement terminé leur poule.
Je rapporte catia eupècei la Croiüonyia MMM. dé-
crile per Meigeu, mnir sans Findication de ne manière
de vivre. le croi: qu'elle est nuni la même que la Tipulm
hitiui, xleerilu par Kirby; ou moins la dercripîion paraît-
elle conforme i uelln de Meigen, elle nom rpérsiûque in·
dique que dut sur le blé quo ls célèbre ualuraliile zn-
glnis l'¤ observée.
Voici ln description que nou: en nvous laits d`nprès
lkuilomgiu mman, Meigen.
Long. L Couleur de chair: face i léger duvet blun-
ehkre; front large et noir; anhannsa uoiru , premier-u'
nniclea jaunes, lu autres presqu: cylindriques, un pen
nltéuués aux deux extrémités et eouveru de petila poile;
yeux d'nn brun n0ir|L;e; tlnornxi trois boude: longitudi-
mlei brunâtres, plus ou moin: dirlincku; bnlnneinrr et
pieds pùlel; ailei un peu jzunlliex, ·
Cornme je n'¤i pu voir le cbnmp de blé et lea Chih-
myiu qu’un seul jour, je ne uix rien de plus mr ou
Diptêres. 5'ilr sont lu meme: que la Tipnln lrilipù de
Kirby, la larve ut ||u!e‘u.|o , npode, bordée de ienne-

citron, le bord a des papilles pliuéelz ln (Hte est aiguë et
la queue tronquée; la nymphe est étroite, entierement
roussatre.
Comme la plupart der Cloidonagiu dont le développe-
ment a été observé. déterminent sur les végétaux la t'or··
mation de productions galliiormea , ainri que l'indique
leur nom, au milieu desquelles leurs larver paarent leua·
premier âge, il est vrsiaemblahle que celle-ei earue éga·
lement dea désordres sur le blé. Nou: avons décrit la
Cloidungia du Saule dont la larve srrëbe Yévolution du
bourgeon de cet arbre et le dilate en moelle; celle du
Bouillon blanc, qui fait arrondir le corolle de la tleur
et Pempeebe de s`épanouir; eelles de la Véronique et du
Lychuia dioïque, qui font naître des faune.: gallus velnu;
celle du Titbymale. qui fait grossir le sommet du tiges;
nelle du Leiteron, qui ocmrionne de petites gallu rougee.
Cependant quelqnna - autres ne paraissent produire
aucune de ou altération: rur leurs plaintes nourricièrei:
la larvede la Cleidmnyie de l'Ar·moire vit, i découvert,
aur lu jeunes ftuiller de cette plante, ]usqra'au moment
où elle ienferme dans une coque pour parser àl l‘ékat. de
nymphe; celle qui provient dea œufs que nous avons vu
déposer sur ler lleura du vulpin des prés, ne noua ont
preaenté aucun de ces elfeu morbide:. ll en est de même
de Pespèee américaine C. ùalnwior, appelée mouche de
berne, qui parait voisine de notre Geeidomyie du blé et
qui vit également rur le froment. ll en done possible
que cette dernière u'en produire pas davantage; mais le
· grand nombre de ou Diptèrer que nous avons vursur
lu épir, et lea oeufs bien plus nombreux eueore qu‘ila y
déposent, doivent noua faire aougçonuer que les larves
eooronrirenr ane pour de n me et ....ise¤i A n quinte
du blé. Cependant , comme il n’y avait qu’un très-
petit nombre d`épis de développés quand nous avons
obrervé le elrarnp, il ut probable que les individus ailé;
ae dirsémineuti mesure que ler épis se développent , et
qu'ils ne nuisent alors d’une manière sensible.

Bu u•«a·¤¢ qu- an nouvsllu sluemüsm um-
plkeul l'hi|I«oi¤n de une Cécidomyln, nous ne po¤v•n•
faireqnedsvsguuconjeclurexàcerujet,d'auInuIpIusqu’il
rigne une gronde diverrlté damln manière du vivn d• ce
gun «¥inw¢!&, ainsi qua nous l'nvu¤r monlrl eu msn-
üonnnm lu diddrnntu altérations qu‘il¤ ocuninmhul
dans la plunluu. ll semble qu'il doive y avoir Ixnuwup
dünnlogie eutr`elIz ei la E Julrnnfu, dont la larve vit
lgalement cur la blé rluns ln État:-Unie; mais nous
navonc, par l‘olmrvaIi0n de Th. ày, que la femelle
tlâposc set œufs en introduisant son oniclnctur entre ln
graine forme: parl: feuille ln plus interna et la partie
du chaume lu plus rappmchée de lu nein¢· lPNbublevucu!
ah automne); que ler Iurven y puunut l'hîver et que Im
Insecte: udullu paraissent au rnois dn juin, tandis que
nous nous vu la G. roman faire sa ponte Anr les épis,
Cette diïémuce dam un ncle uuxai împarhnl, entre
slcux espèces ri voisines, peut étonner- et peut frire soup·
çouner que dans I’une el l'nutre il y ¤ deux générations,
comme rl y s lieu de le croira drm le shloupr punîlio-
\•¢•; que la Cooidonyin mmm, npœèe FEIM développée
dans l‘épi du blé et purvenue à MMI! nîld, dépoae ln
œufs d’¤ne nouvelle généntion eu autmunn ` sur le blé
nouvellement semé, mmm: ls C. iutnobr, et que lea
lun  , arpuèo y avoir pawé l‘hiver, Pmen! i l'é|a|. adulte
uu priulennpn, pen de nemps uwaut de pondre} leur tour
mr les épis,
Bu vous wmmuniqusul. Nadeau, on obsarvnünru
ni iueomplètu, je n'ui pull but que de voue engager
ilna poursuivre, hui dans Yiuteréi de la snieuee enlœ
nologique qui piùenll encore vla uumbrcuna lacunes
dam la connaissance du premier lge du insactu, que
nous le point de vun agronomique, nliu de uounnltm les
déprédabeurs de nos culture: et ru|1ou|. de uoe céréales,
ei d‘¤p·pren¢lre ninri I leu combattre.

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mmènsè par Google

 
LES DÉVIATIONS
DANS LB GENRE UNIO,
Peu! lard! i ch lclilrl ln dücr-Illtltl
plus halle,
.&»· .4%, @«î»}.» 9&««a,
 
Legunn Uni:  I, num wnnrcdit, le plm nnmbnux
dn mm les mnllnsqnna bivalvea qui vivent dxna l`c¤¤
duncn. I] n‘zntra pan, dum n¤Lrz plan, du rechercher
I`îl H! parfuitcmcnt délimild cl fil y ¤ I1¤¤ ligne de dé-
mnrmtian biun tranchée entra les Unia el. les Ilnodnnlu.
Il semble, au premier abord, que In présence nn I‘ah•¤nœ
du dents i ln' charnière ¤'nst pu un carwûre ann
tranché linur q¤‘il puine untmiser I la formation de Jeux
Nous prenom ici ln genre Unia tel q¤'il ut éhhli nt
nou rûpéhmu que dut du lmu lu genmu du naïadu le
plu numhreux un upècuu. Il xmhlu, en eüst, qu
clxnqun tyslèmn de rivière, chaquc llsnva nl mène
chnqnz nülnenl, nuuriue son   L zllu.
Cal énoncé donnera une idée de ce que dvi! être ¤•
gmae. (`zpendant, l’¤umen uheniif et la wmpnrnison
de tontucu wqnille: ne donna, en dernier rémlbat,
que du didérenccs du forum: wuvunt trêu-fugitives el
qui font dnnter du leur réalité apéeilique.

- MO -·
Cel: est si vnî, que des uhserveteun consciencieux
ont déjà émir cette opinion que le nombre iles eepèoer
doit être fort reduit et rapporté seulement ti quelques
typu dont les variations eenient inliniee.
Autant qu'il noni a été pouible de le hire, nous nou:
rengeoue volontier: D cette opinion.
Les neïarles vivent dans un milieu singulièrement
eapehle de ler modiâer.
Pour ne nous sttncher qn'aux moltusquer, nou: diront
que ceux qui vivent il le rnrfsoe de le iene, ne peuvent
étre modifiés que pur le temperature et ln nonrriturer
Ceux qui vivent dune lee esux de la mer sont soumis ) des
names de variation L peu pren les mêmes. la compoxition
du eaux étant l peu prêt identique pertout.
Mein pour ceux qui vivent dun: lex rivières, il y e
une multitude de causes de variation:. ll ne faut pu
entierduns de longues explications pour faire comprendre
que la esux de chaque rivière, de chaque aâluent, dit`-
fèrent la unes du sutra par ln quantite relxtive du
relu oontennx en dinolntion, pur le nature de coe sels,
pur leur nombre et par tante: leur: oombinsîwnt par
siblu, et rlsns tnutee In proportion:. ll est facile de
onmproudre et l’un peut admettre , i priori , qu’iI n'y s
guere deux rivière: dont lu eanx soient ideutiqnne par
leur oomporitinn. il y u même plur, rient que la nature
> des eanx dillëre de lu wume è Yenibuuchure et cluuge i
cheque utiluent. Cela eut si vrsi, que pour ns perler ici
que de |eSo·mnw, elle renferme 1 Amieue et iurqu’i Long
le Unis rlaugetule , qui diepunît L Abbeville pour [sire
pleou un crurineinc.
Non-seulementla mture des eenx , msie leur temp!.
rstnre, leur degre de trempurenee, In vituse eveclnqudle
elles ne meuveut, enlie le constitution géologique du leur
lit, doivent et out, un etfet, une intluonee meaqnée eur
les ooqniller qui uuu: oenupent.
Si, après svoir exsmind le milieu deux lequel vivent

— 3/tt —-
lee llnios l`on reporte son attention snrlu rnaniàre de
vivre ale ces invertébrés et sur les parties qui sont
étudiées pour en retirer des caractères, on restera con-
vaincu que jumais rien de plus variable ne peut s’oll'rir
à l‘olme1-vstion du naturaliste.
Les Unios habitent le fond du rivières; ils nmmbent
lentement au fond de leurlit, en accrochant lenr pied
i tout ce qui les entoure; ils ne félèventjemaia L la ·
surtace, ce qui explique pour quelles raissms les esp?-ces
restent cantonnéu , quelle que soit la rapidité du cours 7
sl'eau· Qnnnd ils sont en repos, ils (enlbnceut dans la
vase au le sable. ou bien s’arrêtent dans les toutlu
d'herhes, ou bien enân dam les funds rocailleux, se
placent entre des fragmenc de roche: ou de pierres
mulées.
Lu punie qui est exploree par le naturulinte, c`est la
text, A l'exclusicn preaque entièrement de l`animal. Or,
le test doit varier nécessairement avec une grande
lacililéa c‘eat. en elïet. de l’¤nimnl la partie la moins
vhante. Le squelette protecteur est ici extérieur; il sert
i garantir les organes contenus de toutes les atteintes qui
pourraient leur nnire. Par cela seul, cn comprend à com-
hien d‘accidens il est exposé et comlsien ces accident
peuvent le modifier: l•, dans sa composition, 2% dans
son épaisseur, 3¤. dans sa tonne, ht dans sa couleur pour
la partie nacrée et pour Yepidcrnue; 5*. enlin dans la
nature de cet épiderme.
l·. Dans se composition: i.l est probable, quoique
jusqu`) present aucune expérience directe n’ait été faite,
que cette composition doit varier par la quantite pro»
portionnelle des substances eulcairzs et animales. Mais
cette variation est sans importance pour le noinenela.
teur : nous ne nous y srrêterons point.
2*. Dans son épaisseur : la nature des eaux doit entrer
nécessairement pour quelque chose dans Fépuisseur du
test; et, s`il est vrai que l’unimal puise dans cesesux la
12

- M2 ..
matière dont il bitit aa anaiaon, il eat évident que I'alr
sence ou Pabondance de certainea iulzslances doit inlluer
sur cette épaisseur. Muix en dehors de cette considération,
on peut allirmer que cette épaisseur est toujour-a plu:
' grande À l’état adulte que dans la jeunuae, et que Iznt
que la ooquille eat jeune, les lrorda en reatent tranclaaua,
quelle que soit, du reste, Fépaisaeur de la surface, et oe
n‘eat que quand elle arrive 1 la En de aa croiaaanee, que
la matière calcaire oécrétde par- le manteau ae dépose xur
le lrord laval de la coquille, lui donne d’alzord la même
épaiaaeur q·u’au rene du text, et enlin dans un ige plus
avancé, forme une sorte de lxourrelet qui linit par a'!-
leudre d‘uue impression musculaire L l'antre.' Cut alim
que le bord, au lieu d’être tranclaant. est devenu conn
plètement mouuo et arrondi. Nour revieudrona sur
ce sujet, quand noua parleroua de Mge rdatif de cu
coquillea,
3*, La forme, ches les llnioa . le compose de la ligure
polygone décrite par le contour de la coquille posée i
plat, par Vépaisseur de la coquille, lea deux valvea étant
rapprochées; enlin, par les eirmnmuou offertes par la
elnrnière,
Si lea milieux, par- leur pesanteur et leur mouvement,
peuvent iulluer sur la forme exterieure des corpi, com-
bien lex Union ne doivenvila point varier? Maia oetu
forme change encore par l`6ge, par lu maladie: et par
des circonstances qui nmènent oe que nona avons appelé
nevwrrorxs. None vermna plna tard qu'uue cireouatunce
quelconque, si elle parvient à modiüer les eontoun du
tut, devient la cnuse éloignée de claangeuaena, tant dans
Yepaixneur de la coquille que dans la forme et les diapo-
aitiona de la cl»nn·nièr·e.
. ai' La couleur de le nacre ou de l‘in\érieur du tat
peut facilement être modifiée par lacourpositiou chimique
de l'enu, ll n‘ext pas diiücile de Lronvex, rlana la même
localité, dea individu diversement. oolorà,
I

6*. Uépîderuve: se couleur vario de même comme
dans toutes lee coquilles iluvialiles; la composition de
l‘¤u rend raison de ces dilérences. La rapidiié du cou-
nntert encore une circonstance qui modifie Pépiderme;
il lini! quelquefois par l’user dans les parties snillsntes
comme au sommet., tandis que dune les lieux tranquille:
un voit les lames épidermiquee encore intactes furnier
du crêtes caduques. |.lne circonstance qui tient A la
nature des eaux, c`esl la sléoostication; elle est pxoduite
par une larve qui y creuse des galeries quelquefois si
profondes, que Ie ten est rongé jusqu'! la pellicule ,
nacrée; maisjamaisla coquille n'est percée en cet endroit.
Je sois autorisé B croire que cela nlnrrivc jamnis, parce
queïmiuml, averti sans doute de l'appv·oc)ie de la larve
par quelque seu¢al.icn,s'empsuee dlppliqner des couches
dr matières nsorees eur l'ends·oit menacé.
Je ne dirai rien xurI’nuiinal qui produit la décortiea.
tion, Je ne l'zi jamais vu; mais l'inspecliou atleutive des
coquilles déwrtiquéea demonlre Izmilcment que e'esl. le
tuqvail d‘un insecte, mais nullement un accident ory»
Iique propm i Io coquille. Il eût. suiii d'nn examen
superficiel. pour ne jamais se servir de cel occident
nomme d’un caractère spécifique,
Mais la déoorücation ne tiîbelle point démontrée
comme le travail d'nn ennemi dea (lulu, qu`on n‘en
unit jamais dû taire un caractère, puisque dans ce que
l‘nu en convenu d'appe|er la même espèce, cn rencontre
cltaqzie jour des individus décortiquée et d'nutree qui
ue le sont pas, el que celle decorlicaiion est ordimiise
dans un systeme de rivière, tandis qu`elIe est fort reve
dans une nutve. Ce point demande de nouvelles études;
mais le Iuxard, un Faisant rencontrer une coquille portant
encore mu persaile, aura sans doute plus de part I cette
ütérssuule decouverte que les observations les plus per-
levérnnhea et les mieux dirigées.
lïrpsù ec que nous venons do dire, on serait unité de

prendre nn parti extrême etde emire qu'iJ n‘y a réelle-
ment qu'nne, on du rnoini un petit nombre rïespèeu
modiiiées a l`in|ini par le milieu et par les circonstances
de ee milieu , ou bien que chaque système de rivière
possède ses eoquilles a lui, comme quelques naturalistes
lemblenlle penser pour les poissons. Alors, il serait plnr
oonrt et surtout: Cort rationnel de désigner nhecune de
ou prétendues espèces par le nom du cours d'eaa dam
lequel elles vivent.
Cette dernière façon d’rigir serait, sans contredit, fort
experlitire; mais il fout bien en convenir, elle n‘sppren~
droit pas grand chose, car la science pourrait, en dernière
analyse, se borner Et dire que telle rivière nourrit des
llnios et que telle antre en est privée. Le reste importer-ait
uses peu, et si qrielqu’un s'aviiait de former une collen-
tion dans ce genre, il se serait attaché à nn travail ingrat
et sans aucun résultat. ni pour lui , ni pour les autres,
Mais a'il est vrni qu’il existe des especes, dans Faccep-
tion vraie de ce mot, c`est»i·dire des ânes qui, bien qu
variable: mount ri un dagrd fort dlnnlu, arm sont pu
moins , pour cu variations , nafrrnh dans rm oerela
quïlr ne peuvent fronohir; qn`ils tendent sans ceree 1
retourner vera leur forme typique et qu'ils lu reprennent
aussitot que les circonstances le permettent. S'il est vrai,
ilis-je , qu’il existe des individualités spéciiiquea qni,
loin d'etre des conceptions métaphysiques, peuventie
realiser et se démontrer par Yolnservation, tous les edoftl
des hommes de science doivent tendre i préciser In
linritcs, l tracer d’une manière invariable la lignn dz
dérnarcation qui sépare cheque espèce,
Pour arriver à ce resnltet, il est necessaire d'étud.ier
les êtres sour toutes leurs faces, I tous les âges et dans
toutes les circonstances, de suivre en quelque sorte, pas
En pas, ces pi-otées plus réels que celui de la fable et tout
en notent , avec soin, les parties par ou (opèrent lu
modifications. découvrir, en même terrrps, les uractèru

— SMS —
qui ne varient jamais et que l’on peut dêrlorr regarder
comme patlrognonroniques.
le ne suis point arrivé complètement i ce ré-
sultat , et ee que je me propose de resoudre dans ce
travail, n'ert que la partie la plus facile du probléme.
ll sera aisé de porter, contre moi, nue accusation grave:
celle de détruire sans relrttir `a coté. ll ut vrai que les
caractères dont ou se sert ordinairement sont renverser
i pen près entièrement, et que je ne puis, iuaqu'à pré·
aent, les remplacer que par un ou deux caractères lixes,
qui, certainement, sont loin desufüre à la determination
de toutes les espèces. Je u'ai pas la prétention de donner
un ts-avail achevé, ie dirai ce que je sais, laissant I
d'anI.res et au temps le soin d‘augmenLer la somme des
cnnnsissanees positives à eet égard, `
Nour avoirs vu, tout 5 l'heure, que les earaclères em.
pruntés i la décorlieation ne sont d'ancune valeur, qu’il
n'¤at pas possible d’en obtenir de bons de la coloration
de la nacre, pas plus que de l‘état de Yépirlerme. ll reste
dnnc i examiner les caractères tirés de la forme de la
coquille, de Yépaisaeur de son lest et du système dz Ia
charnière,
Il sera toujours impossible de déterminer et ile classer
lu Iînios. tant qu’on ne sem point lixé préalablement sur
deux points, le veux parler de frigs des coquilles et da
leur Ilot normal. A quels signes peut-on reconnaître
Page d‘un Unio et comment peut-ou savoir si la forme
qu'il présente est bien la forme normalc F
Cu rleux questions, une fois résolues, nous en ferons
l‘application sur quelques coquilles et le hut ds ce mé.
moire sera rempli.
Uignorance complète dans laquelle se trouvent ler
naturalistes, touchant l'àge dullnios qu'ils ont i étudier,
est très-pmpre) faire commettre uoe foule d’erreurs.
Quand il est possible de se procurer, dans une même
lomlite, des individus de tous les âges, il est facile d’en

mam os aevernypemsnr A se .. ennvianm que u pins
petite est le jeune ige dela plus grande; mais si, et c'eat ce
qui arrive tous les jours. on recoit de dillérenlcs loulitéa
deeindividus de divers igea, on est aussitôt embarrassé
pour savoir i quelle espèce les rapporter, et cet embarras
uugmenlc, s’il se trouve quelque diféresice de forme.
Alors la tentation de former une upèce nouvelle est
bientôt venue et souvent exécutée aussitot que conçue.
ll est donc essentiel de connaître l’|ge d’un Unia.
Nous croyons avoir trouvé nn guide assuré et fort simple,
ri simple, qu'il nous paraît étonnant qu'on ne l’ait pas
découvert plus tôtr
Si l’on mit attentivement tous les clrsngemens qui aur·
viennent dans une coquille I mesure qu'elle prend de
lüocroisscrnent, on remorque que dans le très-jeune lg:
le test ert d'une épaisseur à peu près uniforme dans ler
coquilles L test mince, et plus épeis vers le haut ches
les especes L test épais; mais chez toutes, les lsords,
depuis la bsae de lu dent carvlinole iusqu‘à Yextrérnité
postérieure dela dent lalérnle , sont tranclrans; ils s’a-
mincissent de manière i ètre presque pspyreces sur les
bords. Donslïgz moyen, on fnperçoit que le test s‘eat
épaissi dans tout le contour lrasal de lu cbnmlsre anté-
rieure; ln matière nacrée semble avoir coulé de la cavité
vers les bords ; elle forme bientôt comme une xorte de
bourrelet superficiel qui se rapproche de plus cn plus
du bord; il farrundit d’abord et tombe en une courbe
adoucie sur le bord. qui resto encore ir-unebnnt.
Mois dans Yétat adulte, la matière nacrée ne forme
plus un bourrelet intérieur comme précédemment; elle
o continué de (avancer, elle est descendue tout À fait
sur le lsord, et bientôt elle finit par le dépasser un peu,
de manière qu'eIle semble constituer ce bord E elle seule.
Ce l¤0un·zlet ne déposre guère ls chambre antérieure;
il est rare qu'il fronchisee la crête abdominale. Le oon-
tours de la chambre postérieure reste toujours L peu

2- SÃ7 —
préc la méme, et le plus grande épeiaaeur du bordde la
chambre antérieure se trouve presque toujours 1 son
milieu.
Enân, l`état adulte (pent—être la vieillene) est une
tériré eu outre par un grand développement de la frange,
mr tout le contour de la cl.sarubr·e antérieure. .
On conçoit aisément la nécessité de cette frange, si
l’on réfléchit que rlans le jeune âge , lorsque les bords
étaient trancbrnr, ils s’sppliquaient exactement l'un sur
l’autre, de manière à fermer ber-métiqu ement la coquille
lorsque l’animal le voulait; mais dans l‘ûge adulte, les
bords etant formés antérieurement par une sorte de
boudin ou l>ou.r·.relet, lkwclneion ne peut être aussi
exacte, et les nombreux feuillets épirlerrniqnu formant
la [range se développent de manière i bouclier les petits
entubaillemeus formes psr les vulves.
ll est bien remarquable que le signe de l’état adulte
soit ici complètement analogue a oelui qu‘¤n observe
chez les coquilles univslves, (Feat par un dépôt de matière
semblable à celui qui tapisse l‘intérieur· du text, depot
qui s’exécute par le manteau et qui est placé au bord
de l’ouvertui-e, qua dans l'un et l'autre cas on peut
rwgnneître l‘£ge de ces coquilles.
Nous ferons renrarquerici, et non: le repéwnss que
nous sfentendons rien préjuger pour les autres genres
de bivalver, surtout marins, que nous u'avons jamais
Étudier. Nous nous aorumes attaché exclusivement i l‘e-
tude du Unius, et ce que nous avons dit et ce que nous
iixvnx ne asppxsqrre que ce genre et r«r·1«m¤« est
wpèees rl'Europe, ne eonnsimut point celles des autres-
cnntinents, le ne sais done pas si ce caractère se rencon-
ütra sur les espèces exotiques; ces obrerwstionr mgarrlent
ceu; qui sont mieux placés que moi.
Après avoir déterminé l`âge rl‘un Unio, il s'sgit de
lavoir s‘il est xnslsde ou non, fil est dévié ou s‘il revét
la fvrmt normale.

la décnrticntiou xloit être regardée eommequn accident
et en quehqua aorte une maladie qui, en détruisant lee
annarnela, prive Pnlrservaleur des caracteres qu‘ila pou-
vaient présenter; mais la alécortinatian ne paraît nmdilier
en rien le reste de la coquille. Je pomède un I/nia neelu
de Stnder, venant de Bergerac , dont les nommer.; ront
décortiquer au point que le tent, au niveau de la lame
eardinale, en papyraeé dan.: une étendue de quatre i
eirlq lignes; on voit , 1 Yintérieur , le dépôt anccenif de
éouclaea naeréee qui ont rervi i protéger le teat et a
euapéclaeraa perforation. .l’ai reçu récemment un Unia
banana dela Loire. qui présente lea mémea circonstances.
` L'nsur·e dea sommet: n’est par une maladie; elle ne
modilie en rien la forme génénle.
La maladie la plua fréquente conriale dans une ten-
dance générale, elaex les llnioa, i forrner du perle:. Cette
exnlrénante aberration ou 'laouraonllinre de la matière
nacrée déforme muvent la coquille. Ella lni donne, 1
l’iutérieur, un aapeet et der ondulationa anormales; 1
Yeatérieur, Pépiderrne fépainit et forme dea émillea
plus on mains épaisses; surtout vers Pextrémité posté-
rieure.
Quand une coquille a été 'laleeaée danx quelque puinl,
la maladie perliere ae développe et il en résulte des
déformations qu'il est toujours facile de reconnaitre.
Maia il existe une maladie dont la cause eat fréquem-
ment une bleamre, mais qui fréqnemmerrt aussi se de.
veloppe sans eauae apprécialrle. (Pest ee que ïappelle la
maladie du ligament ou du rochitima. ll semble que
l'nnimal n’a pu aéeréter, en eerlain point, une quantité
auflisante de matiè re calcaire. Ainsi, il arrive quelquefois
que la dent eardinale, en tout ou en partie , ae trouve
tranafumréa en matière analogue a celle du ligament;
tantôt c‘e1t la lame cardinale; tantôt la dent latérale qui
ne trouve ainsi trandbr-mee. Cela arrive ai fréquemment,
qu’il n'ea1 aucune collection dewqnillrs qui ne renferme

quelqdiudividu portant des traces plus ou moins fortes
de cette maladie. Il est rare que le test lui-même en soit
atteint; cependunt je l'aiol>servésur l`lIa¢a nichsmliaaa,
dans lequel les dernières couches nacrées sont en quclques
points veinées de matière ligameuteuse.
Maia cette maladie attaque principalement le système
oaieux de la charnière, ronge ou transforme les dents et
fréquemment fait dévier la coquille de sa forme normale.
Elle coïncide souvent avec la maladie perllèm qu‘ellc
provoque sans doute quelquefois.
Nous rangernns dans le rachitisuse une atïection fort
singulière et qui n‘s encore été observée que sur deux
coquilles ; l’uu, sur Minluwdianu, pl. 5, Eg, 2, et Feutre,
sur crassiuiniu, pl. A, fig. 1-2, Un prolongement du li-
gament. s`intrnduit soit K travers les dent.: curdinales, soit i
travers les dents latérales, ou bien enün traverse le système
osseux de la charnière tout entier, en divisant ses parties
en deux portions, de manière qu`au premier aspect on
croirait que les dents sont doubles et qu’un ligament de
plus a été accordé L la charnière. (1'est, nous le verrons
tout i l’heuie, la cause de la création du Jllieltoinliann.
ll est i remarquer que iuaqifici cette singulière un-
ladie de la charnière s toujours été observée sur des
coquilles déviées; on serait donc portéà croire que la
dlvimtian cit la conséquence du sachitiame; mais comme
nous verrons que la déviation est très-fréquente suns
trace de rachitisme , nous eu eonnlurons que l‘un eat
indépendant de l'autre.
Le rachitiame est une maladie nou-seulement de la
coquille, mais encore de l'¤nima1; car il est évident que
c'est puce que ce dernier a perdu la faculté de séeréter
la matière calcaire par quelques»una des point.; du
manteau, que la maladie de la coquille a lieu. Bst·elle
originelle ou accidentelle? (Test. ee q·u‘il est impossible
de dire et ce qui, du reste, importe peu.
Mais cette adectiou démontre combien l’orp¤iesti0u

du coqnillu est simple, une suhrunce animale et une
sululauce caluive en soul leu parties compoeanlu, l'épi1
tlermc, la frange, le système ligamenlaire sont formés
seulement de matière animalisée. épaissie et <lllr¢ie·
taudis que le test de la ooquille est formé par cette même
matière, dans les iulerstices de laquelle a été déposée la
substance solide. Une coquille peut donc, sous ce rapport,
être comparée aux oa des animaux; les portier solides
aornt les portions osseuses . et le ligament qui unit les
vulves peut être comparé, avec raison, aux ligamene qui
Iniasont les or antr‘eux.
· luis s’il arrive que por une perturbation pmfourle de
Yéoonomie le dépôt de plwoplule de chaux deus le
réseau nsuqueux des os s‘an·ê\e, ou voit oeux»ei devenir
nxoni. ee gorger de mc et revêtir les propriétés d’un
liganseutou d‘un urtilage. De même cher lee mollusques,
si dans quelque partie l'auimal perd lafwulté de sécréter
la matiere calcaire , une partie correspondante de la
coquille ismnllit, change. de couleur et devient semblable
au ligament. (Fest le reclsiliscne dans l‘nn et l'sut¤e cas.
Enfin, nous puusserolu plus loin la wrnpsrsinon : clan:
le jeune âge , les parties teudiueuses et ligamenteueen
des animaux sont souple: et ue contiennent par un atome
de matière calcaire, taudis quo dans le vi¤lll¤se on voi!
souveqt , dans ou parties , ae développer du püluh
nneux; de meme, dans les vieilles coquilles, ou voit des
pnrtiuusdeligameut fimpréguer quelquefois du snbsla¤/M
solide analogue à nelle du test.
Ainri, avant de déterminer nu llnio, il faudra ùssurer
del'état dans lequel ilsetrouve sont le rapport de le
sante. Ou aura soin de re-jeter oomrne caracteres:
l'. La décorticatiou et l‘usure der valves:
1*4 Le diûereuce de coloration de lïntérienr dn heat;
3°, La dillérence de coloralion de Pépiderme;
Ah Tous les necidens causée parla maladie porlîlvea
N', Tous lerphénomëuer nlïefll par le rwhitisuge.

lis en garde contre ci; causes «·l‘ai·retra arts nouv
hreuses, il faut psaser à un autre ordre de faits qui vont
être développés: nosssvoulons parler de ln déviation.
DÉ\|lA'l'l0lI·
Les Unies, comme tous les etres vivans de la nutuse,
ont une tendance continuelle A se développer selon un
plan unique pour chaque erpèoe, Ge plan resterait eten-;
nettement invariable, si aucune circonstance ue s'oppo¤it
jamais au developpement. Placée dans les conditions les
plus fovorshles î sa natnre , elssqne espèce devra dons:
slecter une forme suiour de lnquelle viendront se
grouper toutes celles qui auront ete produites pas- des ·
circonstances plus ou moins diüîérentes. Ceci est, de tout
point, applicable aux Unioe.
Cette theorie, oomme il sera (suite cle le conoevoir
plus tard, résulte des faits et n’s point été fs.l>s·iq·uëe A
priori. (Yest pos- la comparaison oontinuelle et i une
infinité de reprises, qu‘il nous a eté poesilrle de démêler
un type au milieu des déviations.
Ce que nous entendons psr dloiuiiuvs clsee les llnios,
u'est pas une malsdie , c’est une rlélormstion qui passe
par tous les degres sans que la coquille ni l’auisnal ps·
raisseut malades; le test présente houle la pureté de ls
meilleure santé; les pnsties ligusneuteuses sont ssines; il
n'y s de vice que dans la oonformation.
Mais il y a une telle corrélation entse toutes les parties
de la coquille, que l‘on peut déduire . sur Pinspection
d’une seule partie , ls déformation de toutes les autres.
La déviation u donc des regles fixes et précises, d`après
lesquelles il est toujours facile dela constater. An moyen
de la connaissance de cette règle . il est aisé au natu-
raliste le plus étranger L la conclsyliologie de voir, au
premier coup·rl‘oeil, si un lluio revêt sa forme typique,
ou bien s’iI est dévié; et cela est si vsai, que i'ai pis, sur

— 552 -
ln ueule figure de I'l7•si• vnielwudiuu, ullirmuri M. Dei
Ioulius que eetle eapèee n'éhit qu’une déviation, op;.
uion qui fut bientôt pirtugée pu ce nuturelirte obser.
vateuret que j'eu1 le plaisir de mieux enmuter eneore
lorsque je pus voir, pur mes yeux, l'individu qui avoit
donné lieu i In crénliou de cette espèce. Cette même
épreuve |‘¤s·t renouvelée pour l‘l/wie nrmahx (Bouchurd),
que M. Du Moulins s pu également me eummuni.
On sernit Ienté. eu vuyeut Yétrangelé des formes pro-
duites par la déviation, de faire i avec les individus: qui
l‘ont subie, soit des espèces, soit des variétés. (Test uinsi
que furent entriînés MM. Bouchard et Ch. Du Moniius;
et certes, sens des eireonstnnees toul E fuit exceptionnelles,
il m‘eût été impossible de ne pas voir eomme eux.
Il n‘e•t pu possible de faire des espèces des individu:
déviéx, puixqne par une méthode particuliere, ou peut
' toujours les rnpporter I un lypc; mais pou|quoi,diru-t»ou,
rien fuites-vous point det vnrietés? A cell, je répondr
que l‘on peut trouver, dans cheque espèce, tous les de-
gré: psr ois pisse In coquille , depuis le plus légère «1é·
vistion ]usqu'an degré ou elle est devenue meconnuiseihle;
et uussi que, zn dehors de la déviation , on trouve de
véritables vnriétés. Ainri, l'Uniu littunlia, sujet, comme
tous les autres, à la déviation , shllouge quelquefois et
forme ainsi une variété qui conserve tons les caractères
du type et ne ¤‘en éloigne guère que par un point.
Au note je tiens peu un mot de dluisliovs; je l’ai créé
pour rendre ma pensée sur ces ehangemens de forme.
Je crois, en etîet , qu'} une époque de la vit d‘uue eo»
qui[le,surviennenl deeeirconstrucuineonnuesjunquüloiu
qui lui eornmuniquent une tendince toute vitale i chan-
ger le plan primitif qu’elle devait suivre d'¤près son
organisution , force qui vu toujours croissante avec l‘ige.
Je livre eette minière de voir à la eritique et n’y nttncha
pu plus d'irnporIunce qu`elle ne vsut.

Signs! wtèrùtut de la ddvùrlùm.
Si l‘nu prend une coquille nou déviée et qu’ou l’en»
mine utleutirement , on y remarque les esruclères sui-
vano d’nut.nut plus fortement exprimer. que l'iudividu
est plus pur ile déformation,
I'. Ln linmla présente une Iisxure liuéuiru qui, i toutes
les époques de lu rio , un formée pur un petit feuillet
epidermique qui va de l‘uue i l‘¤uu·e vulve, s‘iusère mus
lu clirochets et ùrréte à l‘angle nuMro·supés·ieur¤, et
forme une sorte de ligament beaucoup plus faible que le
ligsment vni, plneé pxmerieuremeut.
7*. Lu crochets se touchent pur leurs sommets qui
se reueuntrzut directement, u`est»i-dire que leur ne se
confond et qu'il serait possible de tirer une ligne droite
qui, passent pur lcnrn poiutx, lee dirixeruit eu deux psrtieu
égeles.
3·. Le lieu de lr plus gronde épuisseur de ls coquille se
lrouve visiblement en urriere des emelsets et i peu près
au niveau du milieu de la longueur du ligament.
Dans une coquille dévlée on volh lu cnulrzire :
l·. Luuule plus ou moin: élargie; elle acquiert quel-
quefoir I5 i 46 millimètres de largeur, et slors elle est
oordiforme ou triangulaire; de nombreux lenillels epi-
dermiquu se sont tléveloppés à la manière de lr fnnge,
et tout l'eip¤oe luuzl en ui rempli ; la lunulu semble
s`éts·e creuree dans la test. Auui, f0rme»t-elle un sugle
tres-marqué nec le bord.
2*. Les emcheu mnt éloignés l’un de l'sutr¢ et en
proportion de l’elns·g·iseemeut de lu luuule; cet éourto.
ment peut, d'uue pointe l l’uun·¤, aller ju.squ'\ 6 ou 7
millimètres, Leur reneontresefsit d’une mruièn oblique,
de maniere qu‘un¤ ligne ue pourrait pisser à la fois par
les deux sommets et les diviser en deux portions égaler,
eeeiremzrt de lu oompunimn des LI, t. A, f,6, t.6, aven
f. 3, &,7, tab. 3 et f. A, p. 5. ~

- iü ..
S'. La lie¤ delayluu glîmde épaineur erbdéplad. et
selon le dagré de déviation, il eat transporü aoua les
oxoclxetx ct même .en avant , c‘cat-a»diue à Pextrémité
pueldriuure dela lunula, fig, .3, ii, 7, pl. 3; fig. 5, pl. ii;
lig, L Ã. P! 5. (Inn. Lu Eg. J, pl. 4 et Eg, 6, pl.6•ont
mauviius ai manquent d’enc1itude).
1`ela auut lu tmia ~ raetànzx infailliblea des déviaüon:.
Dèaque l’un re présenta, les unuu sinreut inévitable-
ment; niaix il y a auoore d'auti-en aonréqnanmi da la
déviation qu'il n`ent par puuihle de déterminer L priori,
et qui n'en sont pas toujours et infailliblamaut la mn.
ulqueuer; ceux que nous venoua de voir sont positifs;
des qu’nna coquille prérente une lunule élargie, on peut
aliirmar hardiment qu`eIle ert déformée, et l‘on voit aun-
eitbt que les ameiiata aout euarleaai obliquae, et que le lieu
de la pluogrmde épaisseur sa porte en avant du eornalvt.
Lex aigues qui vont suivra ne sont que des consequences;
rnaia na peuvent, I eux aeulx, indiquer une délomiation,
puinqu'ila ae rencontrent dam l’étet normal d'un gnnd
nombre d'¤ape¤ee.
Deus lee individu: déformée, le bord hual devient si-
nueux fil étoit droit , éohancré Nil était iimplement
aiuueux dan: l'ét.at normal; la bord dorsal, à partir des
crochetx, aa oourhe considérablement et l'angI• prudem-
,dornl diaparxît pruque complètement; de manière que
plua la déviation en profonde , plux la coquille tend i
farroudir ou à eevmiter, et il arrive pour les eoquiilaa
allongàs ce qui arriverait xi ou pouwit. en en xuiaiaaant
lu deux axtninaitla, la faire plier par la miliau. Enfin,
_ comme dernière eondquanoe da ne ploiamant , la
diamètre tranrvenal tend i sa ruoeourcir, tandie que le
. diamètre longitudinal land i fullouger dans La même
proportion.
Signer intérieurs de la déviation.
Tous la dguea internes de Ln déviation , quoique la

eoaeéqlenee rigonreuae dusignea utériellrn. ne peuvent,
par leur inspection seule, donner ni la certitude, ni même
la oouoaisaauce de la déviation; ils ne peuvent être
aperçus que parla comparaison avee des individus) forme
normale. Nous allons les examiner en detail.
. Nous avous vu que le dus de la coquille s'•¤t vnûté
considérablement; il eu résulte, h Piuterieur, que tout
le syrienne dentaire a suivi un déplacement analogue.
Ainsi, dans lu coquille: où les dent: curdinalea et laté
nlee sont disposée: presque sur une même ligne droite,
comme eluagulule, dg, 5, pl. 0, cette ligne droite ne
courbe et forme un arc de eemle plus nu moins prononce;
dans lu coquilles où le système est déja dispose relou
une courbe, cette courbe augmente eiugu].ièremeuL·Ce
déplaeement extraordinaire, que l‘0n peut se Iigurer au
comparant les   l, pl. 1 avec (ig, i, 2, pl. 2, et lip 6,
pl· 3; et fig, Ã, 5, pl 6 avec fig, 5, pl. Ã, en amine
d'autres.
1*. Dents oovdiuelnt Lu deux tubercules qui les `
forment dans les espèces à dente coniques changent de
plane; dun! l'ê!at normal, ils sont disposée l1ori¤o¤tale«
ment l'uu i côté de l`autre, de manière que l‘uu eat ve-
ritahlemnnl antériaur et l’autre postérieur; dans lea indi-
vidus deviéale tuhareule qui est en arrière tend a de-
venir et devient , en effet, superieur, taudis que le tu-
l>ercu.Iesituéeuavantdevientv&·itablementin(évieur;•xei
en une consequence dela vuuamre dn système dentaire.
· 2*. Lann: hrrlinula, L’espaoe interdeutnire que je
nomme lame mrdinale supporte, dana l‘etat de déviation,
prnque toute la courbure de la charnière. Dans Pétat
normal, cette lama s'nnit. par uuz courbe admieie avec ler
dentslatéhlea, tandis qu‘elIe ferme un angle rentrant tree-
prononcé en se réunissant avec les dent.1 eardiuales Ce
un-aetère est patliognnmonique pour les espèces I dcuts
Enelfat, obezlea eepèceiqui, dan1l'etat nurmal,ont une

chernière arqude , l`¤n;le rentrant se trouve tonjnnr-ri
I'rrnion de I.: dent latérale avec le lame cerdinule. Aini.
i voir une vulve de l`Uni¤ rvbhlmgane, il ert facile de
savoir-, aprinri, ri elle ert déviée on non eté par corne
quent la cnurhurede lr charnière eet normale. Or, comme
dsnr la htregau In rencontre de ls lnnre c¤r·dinale avec
le dent latérale se hit L ongle obtua et que l'nnion de
cette lunie avec ln dent nnrdinnle s lieu per une courbe,
on doit conclure que l’e1pèce crt bonne , tsndix que ri
c’etait le déviation d'unc entre erpène, l'engle ee trouverait
porté en nvnnt.
Danr lee erpècer À charnière droite ou presque dmile,
cette disposition rr'ut pu sensible, quant A l`élat nor1n•.l.
3*. Le tubercnle poetérieur de la drntcudineh,devmu
rnpérienr en même temps qn’il n fait un mouvement dt
hercule de beeen hsut. (crt nuari déplacé dans le rene ls-
t»énl,dc nnnière qu`au lieu de correspondre directement
avec lea cmclretr, dut-à-dire d’ëtre placé immédiatement
en deaeona comme dnml‘ét¤t nornml, il crt reculé lle telle
none que c'e¤t le tulzerenle sntérieur qui est venu ne
placer uvnr lee tomnrelx.
:1*. ha druk lullreke •'s¤·oplrient toujours plus nn
moine; la Iimrre qui en eépore ln lnmer lablitère peuvent.
Drnr ler espèce: Ã dentxlnmellennula voûte du ayelème
exinte toujours, mrie le déplacement dcr dente est mnim
sensible etnane importance; d’nilIen¤. il ne fait drm: un
une diiïérenl. Dem l‘étnt normal , ler deux dente ront
rnperpoaéu; elles tendent t re rsnser mr une meme
ligne ulroitc dune Yétat de déviationt
EP. Lee irnpruriona nrurcnloiru ont srrsri changé de
place et il est facile , en examinant celle de ln chsnrlrre
postérieurs. de voir que les ligne: qui ln sillonnent
tendent à ne redresser et à quitter leur poxition oblique
ou horimntele pour devenir perpendiculaires.
G", La poxition et ls forme der nina changent, Dem ls
dévietion, le sinus lnrgs ou poalérirur ne raccnurcit; il

- 357 —
peut se reduire au tien de sa longueur, et de trex»ullongd
qu’il étoit dans l'elst normal, devenir presque circulaire.
lle inecouivtissement se fuit tout entier aux depens de
lo partie snterieuue, de maniere qu’en même temps que
le sinus large se mceourcit, le sinus dorsal .s‘a¤llonge
d’oumnt. ll résulte de li que l'ungle du sinus qui cor-
respond ou milieu de la dent latérale linit par se trouver
presque ou nivcsu dc Yexlrernité postérieure de cette
dent. On pourra done encore , por Yinspeclion seule du
sinus large, décider si lo coquille est nonnule. En effet,
si l`ao;_;le du sinus est en orriere de la moitié de ln lon-
gueur de ln dent latérale, e'est un signe de déviation.
, 7**. Le sinus dorsal ou sinus long eommrneeà l’ungle
du sinus large et se termine sous les emeliets; xl êst
étmit, souvent très-peu uppnrent , et n`est à considérer
que dans so longueur. Plus eourt donsln coquille norrnole,
il est plus long dans lo coquille déviée de toute lo quantite
que s`cstrnecourei le sinus large.
Ces ehsngelnons de rapports sont évidemment l'eD`et
de lu courbure du système dentaire; cette courbure se
hisanl uux dépens de ln lame euxxlinsle et de la dent
lotérnle, celle·ci se trouve repoussée Fnrteunent vors lc
hsut, cornprime les sinus et retréeit le sinus large dons
une portion de sa longueur.
8% Le sinus antérieur existe à peine dnns ls coquille
normale; il est extrêmement étroit et on lc reeonnnît
seulement à une decolorotion superficielle; mois dans
les individus deviens, il s'nppro€ondit considérablement et
(étend sous les crochets pour recevoir l'insertion des
nombreux feuillets epidermiques que nous avons observés
à Iextérieur et qui remplissent la lunulc plus ou moins
élargie,
Telle est la serie des phénomènes offerts pur lu dévia-
tion ches les [lnio. '
Elle peut sueeompsgner du rocbitjsme; et, dans ce
cu, Yensemble du test est moins déformé qu’il ne devrait
A3

—- 358 ..
l‘é!re d‘apres l‘l*|at de la lunule. C'e•t ne que nou: ver-
mnx plut tard.
Comment ramener une coquille nüvik d em typo.
Notre travail serait inoomplct , fil u’éIzit point poe-
rible de ranxeneri leur type lea individu; dèviLs. Il ai
dune néeusairo de ae créer une méthode qui rempliaae
ce but. ll ne sulïit pus, en efet , de constater que telle
coquille que You voui présente est déviéa; ai nos oon-
' uaiuanoer re bon-naient I cela, il faudrait rejeter lou; l¤
individu dévier, et ils sont en ai grand nombre dan:
lea eolleclicur, qu’il faudrait en rejeter beaucoup. D‘ail»
leurs . ai l’ét.at normal eat iutéruaant , je croia que l’état
’ de déviation ne l'ea\ paamoiua. ll ut donc néœauaire,
dans une colleetiuu, de grouper autour du type tnulnr
les forme: et tlzulea lex variatiuna poaaiblez c`r.it oe que
nous alloui Ucber de laire.
Toutes les [oi; que la lunule présentera Yélarginemeut
anormal, ou devra piejuger la ilélormation et par consé-
quent re mettre en garde contre ler [armes ofertes par
la coquille. Cependant, ri eu même temps elle présente
des œracllres bien traucbér de racbitisme, il pourra
arriver que la forma générale mit peu déviée, et il een
tier-facile, en  neequenoe, de la rapporter h mn type.
Maia r'il n‘y a poiut ile rrcbiliame. le tent est dévié en
proportion de Félargiraemeut lunul. Alors il faudn, par
la penaée, 4**, redresser le bord banal qui ext rinueux, Z'.
iedreaxer le systeme dentaire qui est courbe, B'. allonger
le diamètre tranrverre, et A'. raccourcir d’autanL la
diamètre longitudinal; puis, en calculant fige de la w»
quille, oula cornpareru à une espèce normale de meme
taille et on arrivera , anna eEort , K determiner le type
auquel elle appartient. Pour peu qu’on mit deuiualeur,
le problême re réduira plus facilement eueore en tn-
çaut, mr le papier, la forme que donnera la rédaction

— 359 —
des parties} leur état nonnal, et l’on sera étonné, après
un peu d`exercice, d'avoir tracé une figure en tout sem-
blable au type que l‘on ne connaissait par d'al·mrd. V
Lorsque par cette première épreuve on aura approché
le plus possible du type, on fera la contre—épreuvc en
dessinant d'ahnrd la figure marginale du type et en la
réduisant L la fomie déviée. Pour cela, on rend sinueux
par une courbe le bord basal, on ajoute su bord dorsal
quantité i peu près égale, en ayanl win de faire avancer
le sommet vers l`extrérnité antérieure; enfin, on allonge
l'extrérnité postérieure d’une quantité L peu près égale;
de cette maniere, on obtient une Egure qui se rapproche
beaucoup de celle de la coquille déviée·
Ainsi encore, pour les coquilles dont les déviations
ne sont point connues , on peut, avec les types, deviner
la forme possible de leur déviation.
En examinant lcs tracés, il est facile de saisir, d’un
coup—d'o:il , le mode de formation de la déviation. Il
est évident que e'est en se pliant en deux, de manièrc a
rapprocher inférieurernent les deux extrémités, que l'o.
pération se fait. Nous le répétons, il serait possible de
produire tous lu degrés de déviation cn prenant une
coquille parler deux extrémités ct en cherchant à rap.
proclier de force les deux extrémités inférieuremcnt, en
supposant que la matiere de la coquille fut asser nmlle
pour sa laisser petrir.
On conçoit, du rcste, que ceci u‘est pas rigoureusement
mathématique et que quelquefois la coquille a gagne en
hauteur, c’ert·a-dire que ln voussnrc du dos ert plus
grande que Yéclmncrure de la sinuosité basale. llans les
déviations peu avancées, il y u aussi d’assez uornhreusex
variations dans les rapports, mais l‘es.rentiel est de bien
connaître les de'viatious profondes; quant aux autres, la _
simple comparaison suffit pour faire mconnaitxc ie typc.
Notre méthode n'est utile que dans le cas oula déviation
est telle que les caracteres du type sont perdus.
I

— 360 —
Pour plua de clarté, nous allons donner ici l'exempln
du procédé graphique : soient les fig. A, B, C, D, pl. vu
et vin; fig. 4, 2 et 3, représentant les contours de l'une
du valvu du coquilles diviin. appartenant : Eg. 1 au
nsterguilifen, Lin.; lig. 2,ou nutrala, lllielz.;Eg· 3, un
vruuhaùus, Fer ;soua la ligne courbe ll tirom une droite
qui fasse disparaître la courbure du bord basal , nous
ajouterons ainsi, i ln hauteur sle la coquille, tout l`espaoe
oompris entre H, B; enlevons une languette 3 peu puis
semblable en épaiueur au sommet, en traeant la ligne F;
puis uniseons ees deux lignes H, F, par une courbe, œ
qui prolonge d'une quantité egale Yextrémité postérieure
de la coquille, nous nlztieudmnsla ligure C, H, F, D. qui
ne uen rien autre chose que la figure normale A laquelle
devra être rapportée la déviation.
La déviation a alone ses règles üxes et H peu près in-
vnriablra, règles telles, qu’elles font reconnaître A'. de
prime à bord que la coquille xounuixe a Pobservntion
est déviée, 2*. quel est le degré de cette déviation, 3·.
ï quel type doit être rapportée la coquille déviée, A·. en-
lin quelle fovnte une coquille nnrntule douuée pourrait
revêtir, si elle était soumise L lu déviation.
Applùsaiion de la mdlltvde de reduction mr deux coquille:
recemment publtler.
Convaineu depuis long - temps que le nombre des
espècu «l‘llnio est trop g-rand, je cliemlsai Et gmuper
autour d'un type tout ce qui. me paraissant s'en écarter,
pouvait cependant y être ramené par un examen attentif.
Mais le delhut ile caractères positifs rendait ce tnvnil
rlitïîeile.
Descimoustances favorables me permirent de recueillir
un neroln-e asser. considérable d'individus de deux espèees
liien distinctes l’une ile l‘uutre. Je ne tardai pas ài ne-
marquer, uu milieu de ces éehantillons, des individus

— 361 —· ·
qui, quoique bien certainement de même espece, sïloi-
gnaient beaucoup du type par leur fornre. Ms première
pensée lut d’en faire des variétés; et desrlors je me
proposal de publier une nrrtice pour denrontrer à com-
bien de variations une seule espèce était sujette et faire
comprendre . par la , eamlrien il faut être réservé dans
la création de nouvelles espèces, ete.
Mais en campsrant sans cesse, en remuant de mille
manières mrs nonrbretrses coquilles, je rn'apzreus bientôt
que tout ce qui (excepté le cas de maladie) féloigneit
d’ane forme, la plus commune et la plus pure, rerétolt
der caractères particuliers. et je déeanvris le premier
rigne de la déviation , I'éIargissement de la lunule; mis
ainsi sur la voie, je trouvai bientôt la corrélation de tous
les elrangemens opérés par la déviation.
Des ce rnoment, fécrivisà M. Ch. Des Moulins que la
coquille qu’il avait decrite et ligurée sous le nom de
urichnudiane, pourrait bien être un indivitlu nralarle;
cette préstnnption était appuyée sur Mlargisuemerit de
la lrrnule.
Ceperrdarrt. il resurit un point fort olrseura éclaircir;
car dans Pliypotlièse d'une déviation. je me trrruvai fort
embarrassé de la lame latérale sur-ajoutée is la clraraière
Ceci, il (aut le dire, etait une grave dillieulté; rnais le
hasard se cbargea de la vaincre 1 un jour on m’appor·ta
un Urrio qui présentait les mêmes caractères, non pas
sur la dent latérale, mais sur les dents cerdinales. Je pus
alors, en Lorrte sécurité, dr!crire de loin, i lll. Des Mou-
lins, sa propre coquille et al`lirrncr que détait un individu
malade. Depuis, cet excellent ami a ennfirrné toutes mer
suppositions, en ayant l'erttrêrne obligearrce de me oom-
muaiquer son rrsielsaudianu et en se mngeant pleinement
îr mon avis.
Pendant ce temps, M. Bouchard publiait son arcuule.
Sur la figure et sur la description, il mc lut aisé de voir
que e'etait encore une coquille dévidc ; et un échantillon

cnvoyé par l‘au|.eur à M, Des Moulins et que j’ai encore
sans les yeux, m’a démontré que j'avair deviné 
(Fest d'rpxes ces épreuvu, que je crois mon système
établi sur des bases solides et capable de guider dans la
dédale inoui des espèces d‘Unio.
Ainsi que nous l'svons déil dit, l'l/nia môchwdimaa
u'cst point u c espèce nouvelle; il s'sgit de démontrer
que c’est une coquille malade et déviée tout} la fois,
et qu‘ellz peut être rapportée à un type déja connu.
Uinspection del’iuterieur du testfaitvoir quedanstonle
la moitié du bord de lo chambre antérieure le bourrelet
nacré a atteint le uivnu de la couche épidermique, que
dans le resle de l’é!cndue ce lrourrelet eat près d'y ar-
river; cet individu est done adulte ou très-près de l’être.
M. Ch. Dex Moulin: m’n communiqué, avec Pécbau-
Lillon sui- lcqucl il n établi son miuloudiom , un autre
indiiidu qui vient de Fresnes (Meuse), qu‘il regarde,
. avec raison, comme le ienne émt du premier. Qci est
confirmé par lei cnradlères olïertr par le test et par la
place du bourrelet périslomal.
Les deux caractères principaux de In déviation r’y
trouvent : un élargisement considérable dela lunule, et
la ligne de plus gronde épaisseur placée sous les natiœa,
de manière qu`} cet emlmit il y a une sorte de méplat.
Msi: malgré Félnrgissement assez considérable de la
lunule, les conséquences éloignées de cette déformation
sont peu prononcées. Ainsi, le dos est peu vuûté, les
dents curdinales, qui tiennent le milieu entre lueoniquei
et les lamellcusei, n'ont point changé de poritionhle bord
bassl est a peine sinueux; il n'y a donc, pour la ramener
su type, que pen ou point de modification à lui faire
subir dans sa forma.
Cette anomalie doit être attribué: su racliitisuie dont

cette coquille ut profondement atteinte, le lut lui.
méme en présenta plusieurs tracer, rurtuut ven le fond;
maia oe qui eat surtout remarquable, c’e•t l'état de la
charnière, un procunis du ligament ducend le long du
sinua dorsal en bnrdant la lame eardinale; rnaia à la ren·
contre de la dent latérale , il divine la lame interne de
ceI.lc«:ien deux feuilletadans honte salonguenr et finrîuue
profondément dans cette rigole qu’il s’es·t creusée. Il
réaulnr, de ll, que la dent latérale semble exirler comme
L Fordinaire, mais détachée dela lame nardinale par la
matière ligamenlense, et que la lame cardinale aamhle
envoyer le long de la dent latérale un prolongement qui
se aurajoule au système de la charnière.
Ainii, de même que le caractère tiré de la ln.nule
comme rpéciâque n'avait aucune valeur-, de même le
eanctère tiré de la charnière ne vant abaulnment rien;
il [aut donc en faire alidraetion pour ramener cette co-
qnillei son type. Ddplors, ri nous la rapprochona de
la figure du Iunaidua de Pieider et si nous cuvrigenns,
par la pensée, les légère: déformation: suhiea, nous
ne tmuvemns plua qu’un¤ dilïérenoe ile taille, et
rîen ne nous empêche de rapporter cette coquille au
tumôdru.
Qtte différence de taille ne peut nous arréter, car il
est punihle q·u‘nn auteur décrire des coquilles dans leur
jeune émt. Deci, soit dit en paarnnt, e dû produire plu.
sieurs mauvaisea espèces, Ainri, il est évident, pour moi,
que oe que P£ei&`er décrit roux le noni dülenguhlu est
unjenne état. Cornrne nous le verrons plus tard, il y 1
certainea especes, en effet, qui ne semblent venir L Yétat
adulteqnelnrt lard; sur plusieurs centaines dhlongolulœ,
je n‘ai qu’un individu quiaoit odulte ou à peu près. C‘eat
donc par hasard que je le pouède, et il eut pu se faire
que le même hanrd ne rn’eût janinia procuré que de
ienne: coquilles, surtout ai je nfétaia contenté de ne-
faire ramasser qu`nn très-petit nombre d‘individna,

Le petitnichmulionu eomrmûviqné par M. Den Moulins
rnsemble au premier; il n de largeur (l,0&5, de lxauleur
0,Uû2, d’épaia¤enr \'l,û30. Il se rapproche davantage de la
forme normale.Quoique dévié encore, il neon exlrémilé
poalérieure plua amineie et plus elülée. Ceci doit ètre,
ei l'ou compare la lunule des deux coquilles. celle de ln
petite étant bien moins déformée que nelle de Ia grande;
par une coincidence singulière, cette coquille présente
auaai des tnozs de rachilixme. Sur ln valve excipiente, un
voit une mince larncde matière ligamenteuae qui, longeant
la lame oerdinale, en venue diviser le tuhereule postérieur
de la dent eardinale et passer soun le tulzereule antérieur.
Si Yon n’était oonvaiucu déjà que cette espèce appnn
tient au tuenidu, eet échantillon le prouvernit complèw-
ment. ll est identique, en elïet, avec un individu du
lmnidua nuaui dévié et étiqueté par M. Michaud; mais
il n’ett point earié , ce qui fait que la charnière ut
un peu axquée et que ln coquille est moins elîilée. Enfin,
il n’¢st par sans intérêt de dire que M. De: Moulina m'a
écrit que Férusaxnc, qui conuaimait le miekoudionu, était
porte Ãx le considérer comme un tunidw.
M.«ioten.mI, il nous suffira d'exarniner l'uni¤ mruuuto,
pour que lïupplieatiau de notre système soit comprise.
Pour cela, nous uous servirons de l'excel.lente desoriplion
de M. Bouchard, de la ligure qu'il a donnée dans son ou.
vrnge, et enlin d`uu individu que M. Dex Monlinaa bien
voulu me communiquer.
La description faite par M. llouclmrd est parfnite et ln
iignre est inutile pour deviner de suite qu'il avait al`l`aire _
à une coquille déviée; il y n même plus, eet habile nntn-
ralistn a eu soin d’insistcr en de souligner les caractères
les plus anillans, et ne sont justement ceux de la dévia-
tion : « énorme Iunulr en [arms dv lu¤¤1•g¤,qwimnms»c«

- 565 —-
u un arriàw du oraeliula nt sa temoin: ri l’•:trJmitd du
·~ bord nnliru-dorx¤l,praf0nd£mant rameéa , alu., coran.
·· tères communs aven l`U1siu miuhmnlinrsu, dit l’auteur. .
Ainsi, nous voyons apparaitre comme caractère le plus
millant Yénorme luuule qui, pour nous, est le rigne de
la déviation. ici, point de roclsitinme; nos règles doivent
(appliquer exactement et nous devons trouver réunis
tous les signes de la déviation, ninsi en est—il.
M. Bouchard dit lui-même c « cruulnlr tri:-npueér,
clusnsiôm orques, bord bam! riasuaur, ·» toutes oonsé·
queuces uécesmires de la déviation. Eniirr, nomme s‘il
avait i cœur de completer cet ensemble , l`auteur prend
ln plus grande lpnsiurur au-deuur du cmuhn , et la
Egure, «l'ailleus·s, montre que c'est en cet endroit qu'on
doit la trouver.
Nous ajouterons à cela la longueur extrême du sinus
longitudinal ou dormi, ln lsrièveté du sinus large et sa ,
position au tiers postérieur de ln dent latérale, redresse-
ment de Pimprension musculaire postérieure: enrueliams
dâlainséspar l’uu|eur, mais qui confirment notre suppo-
sition, et qu'il est facile rl'aille¤r·.x de constater sur l'ex—
wellenle Egure ilonnéc par M. Bouchard (4).
Ainsi, il ne reste plus de doute sur la déviation; elle
est complète et régulière, s‘il est possible de parler ainsi.
Il ut donc evident que ce n'esl. point une espèce, mais
une forme qui n un type vzrs lequel, d’après mon prin~
dye, il ut possible de la ramener.
Prenons, pour cela, la liguœ de lu vslve intranle de
I. Bouchard, pl. 5, Hg. 5, et pl. 7, lig. 1, et tmçone-en
seulement les contours, puis traçons une droite ou une
de démonstration; dtuilleurs, ai nous nous rervions de la coquille

ligue légèrement courbe xurlm sinnmilai baule. puit sur
le du faiauns une opénüon oonh-sire , unlevuns une
languette d'une largeur i peu prix égale depui: l‘extr€·
min! postérieure du ligament jueque vers le milieu de
la Iunnle, enfin ajoutons L Yextrémilé podlérieure une
hende arquée, eülée aux deux extrémités et venant d'un
ché atteindre la bande reinnchée snpérieuxemcnt et
sioutée inférienremsnl : nous ubliendmns ainsi une
Bgnre idhln A, H, F, D. Appliqunns sur cette Egure la
valve d’un uIs»gs¢«l•(ru•¢nsla Miehsud),et nunsverrous
qne les lignes se confondent i peu de chose près avec
les hords marginaux de cette valve, ll y 1 donc une
gnude prohehilité dej} que mu deux espèue n’cu font
Ln présomption deviendra certitude, si par ls pensée
nous mdrrpunx la charnière et la rendons rectiligne et
si nous nwunrnzinom le sinus dorsal et nllongaons le
xinm lange eu le fniaant avancer juaqnïn milieu de la
dent latérale; umu aurons alon wu: les caracteres du
rachats; enûn, il ne reaters plus qu’i reparler le point
de plus grande épeinseur derrière les crocluuh et rendre
la lunule linéaire pour avuir reconstruit el rétabli, dans
son état normal, une coquille qui s’en était considéra-
blement éurlec.
Nous ajouterons que nom nvuni trnuvê parmi nos
nombreux écbantilluua d'•K¤••gutuKs, des individus déviés
i des degrés didérena, main pas autant que l’M-ouais, qui
fait pasngu entre cette coquille et notre slanyohlu.
Et enfin il est hon de remarquer que M. Buuchsrd a
fait ls découverte de sa coquille parmi des slangulull;
en envoysntsou nntrata i M, Des Moulins, il (exprime
ainsi : « Voua trouverez dane cette boite ..... deux indivi-
· dus d'une upàco nouvelle que M. Michaud doil décrire
» wusle nom d‘sro¤s¤l¤; cette espèce ut très-rare dans
· l’Aa, ou feu ai trouvé une domaine sur plus de
• rix vente autres (le rostralu Michaud).

— 367 —
Ces principes et leur applimtion sont, on le voit, Lrds-
fwiles quand la déviation est régulière; malheureusement
il n'en est pas toujours ainsi, et alors je ne connais pas de
meilleur guide que l'aualogie. Ainsi l‘on voit pl. 6, Eg. LZ
de ce travail, un I/win lillonslis dévié; mais outre cette
déviation, le lut ut profondement malade et la partie
postérieure du dos surtout est rongée , excessive-
ment ornincie et l‘intérieur de la coquille qui y correz-
pond est fort exoevé; euân , l'une des valves présente
des traces de la maladie perlière. ll n’ut pas posvihls
de soumettre cet échantillon aux règle: ordinaires pour
le rétablir.
Il faudrait , en elfe! , allonger beaucoup Pextrùnité
postérieure et diminuer la hauteur pour le nrnoner H la
forme des coquilles congénères trouvées en même temps
dans I’éLang d’Aureillnc, psùla teste de Buch (landes).
Notre méthode n‘est donc pas applicable dans tontes
les circonstnnœl; elle ne l’est que quand la déviation
est exempte de tout état maladif. Quand dle se joint au
saehitisrne, ellepsraît alfecter benuooup moins les formes,
et il est encore facile de la ramener sn type; mais quand
elle se joint à d‘autres maladies, il n’est guère possible
de rien préciser, car alors il n‘y a plus de règle Gre et
aucune théorie ne peut être établie sur des accidens.
Ds n‘est donc pas une méthode générale que nous
donnons; nous ne pensons pas non plus que notre tra-
vail rende la détermination des llnio heaucoup plus
huile, mais nous croyons avoir appelé Fattoutioo sur
deux sources d’erreui-.s : le oonniissance de l’lge de ou
ooqnilles et les singuliers changemens de forme que nous
appelons déviations, changunens qui alfectmt une régm
larité qui u’est pas sans interet pour l'étude.
Maintenant nous allons poaaer E ln description de
quelques espèces d’I.\nio, en indiquant tout ce que nous
nvous de leurs variétés et de leurs formes. Nous nous
oocnpcrons surtout de deux espèces qui vivent dans la

Somme, comme étant celles que nous avons étét même
de mieux étudier.
Maia avant d'easayer une description, il est nécessaire
de faire oonnultre les nouvelles expressions que j’ai été
obligé d’employer pour exprimer des caractères qui
jusqu'alors out été délaissés.
On a vu, danslu première partie de ce trevrril, com-
. bien lu descriptions basées sur l’état de Pépiderme, du
sommets. sur la forme extérieure. sont loin d'atieindre
le but que doit se proposer tout nomenclateur.
Tai donc cherché dans l'irrtérieur du tut des caractère:
qui, par leur absence ou leur présence et par leur wm-
birraiaon, offriront, je l'espère, plus de fixibé, en présen-
tant une valeur réelle au point de vue de la spécificité,
Je divise la charnière err deux systèmes: le système
dentaire et le système ligarnentaire, Dans le premier,
rentrent les dents earilinales séparées par une priés
et les dents latérales divisées par une fasurs sur la
valve excipiante et simples sur la valve intrante. .'I'ap-
pelle npaca iatsrdanlaira ou lame cardinal: la par-tinn
osseuse qui sépare les deux espèces de dents; enân lu
deux feuillets de la dent latérale sont distingués eu lame
latérale supérieure et inférieure.
Le système ligamcntaire présente le ligament ou grand
ligament et le petit ligament place antérieurement err
avant des crochets .l‘sppelle sinus antdrisur nu luna!
la lisaure qui sépare les feuillets épiderrniques de la lu-
nule dela base desdents eardinalcI;—•imu lang ou dorsah
l’cspace qui sépare le ligament de la lame czrdinale et de
la larne latérale supérieure, depui: la hauteur des cro-
ehets jnrqu'au sinus lar·ge;—s€mu Iavgs on postérieur,
l'espace qui s‘é¤end du bord de la coquille à la dent
latérale: ca sinus est en quelque sorte la prolongation
du siurn long, comme ce dernier est la suite du sinus
antérieur, mais le sinus large forme toujours une exca-
vation plus ou moins large, presque toujours distincte

— 369 —
cher. boutevles coquilles, tandis que les autres ninus a‘o—
lzlitèrent souvent complètement. ·
Uintérieur du test est divisé par une élévation sinuee
qui descend de dessous lee crochets et vn se perdre vm
Yimpresaion pulénle: je nomme cette élévation crête
vuitrale; la partie du tut située en avant de la crète
vantrule ut nommée chambre antérieure; elle présente
d'arant en arrière l'impression musculaire untérieuie,
xupérieurement et en arrière la [one, intérieurement et
en arrière la foanlln le Loud de la cliamhre antérieure
ext appelé péristoméal, c'est lh que se trouve le hourrelet
indicateur de l'âge et que pour cette raison nous avons
nommé bourrelet péristoinéal.
La ehomlire postérieure presente le sillon donul , ·
espèce de iisxure ienuplacee quelquefois par une tree-
légère crête qui descend de la uaisanee de la crête ven-
tralc et vo se perdre sur le test, enlin l`impreesion vaue~
solaire postérieure et sn foasette.
Quant K La position de la eoqnille et aux formes, nous
avons adopté les dénominations ilonnécn par Férusnc.
Enün, nous continuons à donner les dimensions de ln
coquille, les regardant véritablement importantes, m.nin»
tenant qu'il est possible de savoir si l‘on o affaire A un
individu jeune ou ndulte,
Umo cnssissuma. Férunae, tom. |, Eg, l, 2, 3. (1.
î .  Des Maul., eat. de Lu Gir , Hull.
Soc. Lin. l3orrl.,tom.'l. p. A1.
È nmrgoritijiro, Dr.np,, liist. moll., p. H1, pl. x,
li;. 8, IG (non Lin), _
_. î-- Minh., Compil
ï morgoritiprur, Nilroon , hist, mol]. suec, , p.
103, n·. L
ï. ainuala, Lam., hist. anim. nana vert, vi.
1, p. 7D, n', 4. .
ï î Pl`eill'ex·,2, p. 33, tabl vu. ligr G.
tyran-ne (rm. i..·.·» ·.¤n·ane; on munie au min

·- 370 —
obloug, très-épais; bord basal droit ou légèrement si-
nueux; do: un peu muté; natieea dépriméea; système
dentaire un peu arqué, dents cardinnles épaisses, coni-
ques; ainua postérieur long de un pouee et dont l'extré»
mité antérieure eurrespondllamoitié de la dent latérale et
Pextrémité postérieure la dépasse de trois ou quatre
lignes.
lmprvsiou muaeulaire antérieure large, profonde,
ruguenae dans la moitié postérieure da ron étendue en
avant des dents cardinalee et lea anrinantant, échancrée
et eomrne réniforrne; (oise inrlislincte confondue avec
Pimprenion, fossette située poxtérieurernent et iulérieu-
rement vera le milieu de Fimpression, séparée d'elle par
une crete, profondément eaœvée supérieure  ent, deve-
nant supedicielle inférieurernent, de forme nvalaire;
chambre antérieure onduleuse, inégale; en arriere de la
foasette re voit un tubercule auperâeiel pyramirlal et pa-
4 raissant être la racine de la dent cardinale; clrumhre
poatérieure concave, lisse et non onduleuse; crete ven-
trale très-forte, courbé:. en S, tréœallongée , presque
droite, oblique, se perdant vers firnpresrion paléale.
Sillon dorsal \rès~sensible, commençant à l‘origine de
la crête, descendant obliquemeut; se eourlraut vers l'im-
preasion mureulaire pour aller a’_y confondre vera le
milieu de sa longueur.
lmpruaiuumusculairepostérieureovale.pl\ngr:mdeque
Pantérieure, superficielle, xi ce n‘est aupérieurement sous
Peatrémité postérieure de la lame latérale inférieure;
atrier taèemerquéca dans toute la longueur, ohliquee,
Fosse postérieure séparée de l’impression par une
petite crete cochée rou: Yangle de lu dent latérale, grande,
tree-profondément exeavée et divisée en portion portero-
ovale, tronquée antérieurement, ayant Yaspect de Vim-
preasion musculaire; et la portion postérieure parfaite-
meut line, triangulaire et re terminant en avant par un
aillon profond et court,

— 571 —
Longueur 0,430*. I 0,M|l.—Hauteur 0,068 Ã l),t772·—
Epaisseur 0.030 i Mae.
Commejelsi dit, je possède nn grand nombre d‘in..
dividus de cette espèce; lee dimensions qui préoèdent
sont selles d‘un échantillon à peu près adulte. Voici
msinteuant celles du plus petit de ma oollœtiun:
Longueur 0,057.—l·lauteur 0,032.—Épairseus· 0,020.
Ilépiderrue est verdâtœ rm- les notices, vert-noiràtre
vers la buse. A cette époque, les Jeux tubercules de la
dent cardinele sont enoore peu développés; oe n‘est que
plus Inrd et rm- des individus plus avancés en Age, que
eu deux tubercules deviennent parfaitement distincts;
dans le jeune ige, ls coquille est plus lerge en arrière
qu’en nvsnt, de msnière A simuler uu peu l’l/nia lillo-
rulir; plus tard, c'est le contraire, la perlie postérieure
se rétréoit, felllle et devient bien moins large que l`sn.
térieure. Ces dilïérenou, produites par lign, sont essen
importantes pour qn'on puisse, dans eertsins cas, être `
indécis.
Notre coquille est»elIe bien celle que M, de Férnssac
a nommée uronissi«snF J'¤vsnce que j`en doute; et si
l‘on oompere ls ti;. 6, pl. 4, à lu Sg, 1**,, !·`, C., H, D, qui 7
représente le veritable oruuininus, on pourra partager
ce doute,
Mais ccpeudsnl comme ces deux coquilles ne didèrent
en réalité que por leurs contours et que lor sutres css-ee—
Ière: sont ideutiquement les memes, je ne puis voir lh
qu’uue vsriété. Notre onzraisrimo serait une variété L
coquille plus oourtc et plus haute,
tiubile ls Somme et n'a encore été pecbée que dans le
coursdecette rivière qui traverse lu ville; en deçh et su
del), je ne sucbe point qu‘on en ait trouvé un seul in-
dividu, Au reste , l'exi1\euce de nette ooquille énit
complètement ignorée uvant qu‘on 'eut entrepris de
cnrer lu rivière; dent dans le premier curage opéré vers
IBN-36 que M, Bcillon et moi avons pu en recueillir
V
, 0

- 371 »
environ une cinquontaine d’individus. Depuis nette
époque, les nouveaux eurages n`ont rien amené: il est à
craindre que cette lrelle espèee ne soit. detrnite.
Hlnlaiteut de cette coquille est. extrêmement remar-
quable; le cours de la riviere, l son passage dans la ville,
est nèerapide; le land, au lieu d‘être composé de gra-
vier, se trouvait formé par une immense quantite de
tenons de poterie, de frngmens de maçonnerie, de pierres
mulees, cte. Un pareil séjour était propre h produire
des pcrturhalions frequenus dans le développement de
notre Unia. Aussi la forme normale est la plus rare.
Iluc grande panic de ees coquilles étaient déviees. Hmm
donnons plusieurs degrés de cette déviation dam les
planches 2, 3 et A; la plus remarquable de toutes mt.
sans eontiediz celle qui est représentée l·ig· 6 et 7, pl. 5;
le test est pœsque iu·ron«li, Lint il est neeourei et hunt
le dor est voute. La (ig. 3, pl. vm, représente la réduc—
· tion par le procédé graphique de Yindividu devie, pl.t1,
[ig. I".
Nour nvons vu dejà Tl/nia tumido présenter un cas
dc ruclrilisure lort eurieux. Notre oraniuinus nous en
olZi·e uu semblable dans la pl. iv. On voit , en elîet , le
matiere liganienteuse former un processus qui divise
en deux parties le système dentaire, à partir de l’angle
antém-dorsal jusque sur ln lame cardinale , du maniere
qu’an premier aspect on eroirait voir quatre tubercules
à la dent cardinnlc; cetjndivirlu présente également les
cnrnelèru d‘une déviation nesee avancée.
Unxo lnorœwrun, Pieilïer, n, p. 3, t. vin, Sg. 5, 6.
(Junior).
-T— roumain, Mi¤h·, oompll (pro parte).
— ·i (non Ffeif., non Larnr, non Stud.)
— rortmto, Lam. (pro perle).
— i Ver, ai lutrrcrnr (Iypur).
— ·—-— Ver. la fuuo ouruleroma.
—- omralo, Bouchard ldeoiatiu).

-· 373 -
ttpaan-me inne ou jaunltre ann 1e jeune s;e,re1a·
curciasant plus tard et passant souvent au brunâtre on
au brun verdàtre.
Coquille très·mince, d’une égale épaisseur parwut
dans le jeune âge; ee n’est que quand elle s atteint en-
viron 0,0555 que Pépaississement commence a se faire
sentir. (Test par la partie antérieure et inférieure de la
chambre antérieure que se fait cet épriscisaernent, L’œil
distingue facilement la partie épnissie I sa couleur d‘un
blanc rnat qui tranehe sur le reste du test, qui conserve
un reflet nacré semblable a celui des snoelonter.
La fnrme de la eoqnille est Ãwblonguc, aIlongee,les hards
dorsal et basul droits, rectilignes et presque parallèles, le
bord antérieur arrondi, le postero-lzasal et le portero-
supérieur se réunissent pour former un angle mousre;
ventrue som et derrière les natices, elle s'aniineit asm
rapidement et est comprimée fortement en arriere;
sommets portant deux rangées da tubercules.
Charuière droite, pusque rectiligne; slent cardinale
simple, quelquefois mais rarement lsilide , soit sur une
seule, soit sur les deux valves larges, rninees, striées fi—
nement; lame cardinale excessivement rninee et étmite,
presqukntièrement oblitérée; rlent latérale tresnuince, <
larnelleuse; sinus antérieur- étroit, allongé, le plus
apparent de tons; sinus postérieur tres»etroit, pmsqub.
hliséré, plus visible rus· la valve intranle que sur l'exci-
piente, commençant un peu en arrière de la moitié de la
dent latérale. »
Crête ventrsle nulle; les deux chambres ne sont dis-
tinctes que par la dillérence de leur épaisseur; elrumlsre
antérieure limitée obliquernent en arrière et attdgnant
presque le tiers posterieur du bord basol.
Impressions musculaire antérieure parfaitement limitée
en arrière par une crête qui la sépare de la losse et de
la fnssette, se confondent cn avant avec le reste du test,
présentant sler stries concentriques superûcielles; fosse
·4

-- 37Ã —
  petite, étroite, plus ou moins arrondie et
très-profonde; fouette vaguement triangulaire, bien li·
mitee quoique assez superûcielle.
Chambre postérieure L tut mince, lsimant facilement
voir les striu dnocroinement; irnpresuou musculaire
postérieure excessivement superficielle et seulement dir.
tincte par la dilïérence de coloration, arrondie, sans
atries appréciables; fossette toute aussi rupsrlicizlle et
réunie L l‘impreasinn musculaire par un étranglement.
Sillon dorsal changé en une crete exoesvivementetioite,
supeaiicielle, purtsnt de la naissance de la dent latérale
etae dirigeant vers Yimpression musculaire postérieure,
souvent elle eat complétement indiatinete avant d’y
sn-iver.
Dimension d‘un individu presque adulte, pl. vi,ûg. 5, 6:
Longueur 0,l0ll•.—Hauteur 0,\`|A‘1.—Épaisaenr 0,032.
Dimension du plus petit individu que je possède,
pl. 5. lig. 3: '
Long. 0,025·.—Haut. 0,0lL-Épaiss. 0,008 lg!.
Un voit que les proportions se sont conservées entre
lea individus extrêmes; on peut en dire autant du in-
iermédinires.
- Les variations psoduites par lïlge sont peu importantes.
Néanmoins il faut remarquer que le bord banl dans le
jeunc âge présente une courbure convexe; plus tard, ce
bord se redresse, devient rectiligne et souvent légèrement
sinneux.
· Habite la Somme et plusieurs de ses stilnenta, depuis
Amiens  Long: il est rare de lu rencontrer ven
Abbeville.
La pature des eaux le fait varier laeanooup pour la
couleur épidernuique. J'ai reçu de M. Holamlre un indi-
vidu dont la nacre ext colorée cn jaune orangé. On en
trouve de semblables dans la Somme.
Nous ne reviendrons pas sur Pirlentite de notre espèce
avec l'(/nio orcaotu B., nous dirons seulement: que lon

- 375 -
trouve tous les passages poauihlu entre la plua légère
xllélatinu de ferme et cette prufunrle déviation.
Le vyuonymie de cette eepèoe eet nomme celle de
presque tonelex Uwiu , d’une grande diüeullé et pas;.
hlement emhrouillée. Nouv croyons que M, Michaud n':
pu pen contribué Ã augmenter Pnlncm-ité; eu elfel, il a
dunné E cette coquille le nom de mntnzlu, qui ne lui
convient réellement pu, pui.1qu'il en fait le nnlrnlu de
Lamark; or, le nnlvuhs Lam, n‘e.1t rien autre chosn que
le hwidm de Ziegler, le même ennuie que le nutmlu
Pl`eid`¤r 1, tah. v, fig. 8»
Cette syunuymiu pourrait être établie ainai :
4. Unia ulmgelula, comme deuux.
1. Unia nufrotn, Stnder, Pfeilïer, Lem. (pro pente).
.·- huwidn, Mich. (pra parte).
3. Unia hmnidn, Nilamn , Pfeiler , Mich. (junior et
— «.·«:«·¢.», Llmm (pm pend?) (i··..i«.-).
.... sninluaudianu, Ch. Dee M. (major et deformiej.
BXPLICATIBII DES PLANCHES. l
T'. l·. Unia cnunùsins de ln rivière de Somme (éta!
normal).
Fig. 1, vu par le dus. ·
2, jeune individu.
3, individu plus Agé.
Ã, individu à peu près adulte.
llaaxavkrwu. Cette planche manque d’uactitude. La
meilleure liguie eat lanecnude; la trniaième elhqua-
lrième mnt xnrtnut fort inexactes mus le ruppni de la
forme. Cette planche ut è refaire. Le dessinateur a voulu
faire de la perspective.
T•. H'. Unia onauiuima présentant la déviation. __
Fig. 4, premier degré.
Fig. 1, deuxième degré. '

— 376 —
T^. lll‘. suite de la précédente.
Fig. 3, la coquille Hg. 1, t, ix, vue en deswru.
h, la nuquille fig. 4, t. n, vue en dessu:.
5, la même, vue par le Ixortl banal.
6, dernier degré de déviation,
7, la même coquille, vue en dwus.
T'. IV·. Unëa ¤r¤:•£n¢•w· dévié et attaqué de racliitiame.
Fig. 1, toute la coquille et l’inlArieur de li
wlve excipiente.
2, valvc inh-ante. ·-· AB dam les deux â-
gm. indique le Pmœutu lipiriunlaire
qui divise les dent: cardinalea.
3, la même coquille, vue par le dou.
T', V'. Fig. I, 2, .1, Unia micluaudiuw, Du Moulins.-
U. lumids, Pfzilî., Nilaa., (iléviée).
Fig. A, 5, Unia arnuata, Buucliard.—U. ulunga-
tula, Pfeilîcr, (dévié:).
Fig. 1, U. adnhaudiam, vue parle dus,
2, id. valve emipieute. ,
3, id. lnnula. · 1
li. U. urouala, vue par le dun.
5, id. valve exnipiente.
T-. VP. Fig, 1, 2. [/ain litwralù, dévié et malade.
Fig. 3, Ã, 5, 6, Univ •|uugM«Iu,furm¢ numnalv:.
, Fig. l, U. Iirtnmlù, valve excipieuhe. l
2. id. vue parle du:.
il. IJ. ulnngalula, valve inn-ante (jnuiar).
A, id. id. plu: ig!.
_ 5, id. id. adulte
6, id. vue par le dm, adnllew
a (mauvaise et inexacte Egure).
T'. VII', Union devi»£> réduila à leur forme nnrmale (prc·
cédé graphique).
Fig. 4, U. omuînimu de la Durdngue (dhü)- `
A ll C D Iig. de la coquille déviee.
F GB D |ig.de la cnquille déviée ramwée
graphiquement l son type.

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2, U. amants, Banda., ¤·¤m¢n6 i mn type
ahngulula par le même prncéfll.
T'. VIK'. Fig. 3, Univ Nrurîsaimu du In Somme, Hivîé,
nmenël mntypepnr le mâmcpmcédé.
Ã, coquille normale. (Dédgnnlîon de cer- .
hinu pnrlina pmprea I fournir le
boul undlèrnl).
A linut large on  
B ¤în¤| dnrul nn l0¤g·
C dnunlnml au uméniuur.
D nlllnn dun:].
E cxëln vtntuls.
F chambre nntérlnnm.
G chambre postérieure.
K împrehlnn muxcnlnîru mléfîeuru.
I fille. `
J fnilelle.
K lmpretîon muxculnîm ponùérienre.
L (tutelle.
 
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del llnllèrll ctllcllnl Intl M Vslunn.
 
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(lamote-vendu de ln deiuiêuxe useion ....... 5
Réglement. ..,........,........ 13
Décisions du Comité ürmsnent ......,,.. 17
Catalogne des ouvrsges olïens à ls Société ..... 19
Budget de 1838-39 ...,............ 20
Esssi sur les Néeroyhsges gar M. Marense. . , . . 21
Membres sxlmis deguisla susinn de 1830. . . . · 81
Compte des Recettes et du Dégensés de 1839%/J. . 83
Léyidogtères (catalogue), Enr M. Du]'a¤·¤·lin ..... 85
Observations sur guelgues variétés et munstrnmilés
nouvelles trouvées dans les arrondissemens de
Lson, de Enemy et ile Vervins pr M. Al, de ln
Pons baron de Mélinoeg. .... . ...,.. 107
Note sur le Dacrzamiees urtinz Fries.), et sur le
Pesin fusnrioidex (lâérk.), i- M. Tillelte de
les·mont-Tonnerre. . Mg
I/inlluenoe de ls nature du sol sur les végétaux,
Eur M. de la Fons baron de Mélioncg , ..... 117
Note sur la renroduclion anormale du cresson Hr
M Piggm. , .... Q25
Sur le Sngina stvieh, Ev M. Tilletle de Clermont
Tonnerre. . .... , .... 439
Amand, gar M. de ls Fons baron de Mélicgl. . 1M
Notice sur les Insectes Diytères gui nuisent aux
céx·énles<lsusl'étntzle végétnti0¤,E¤rM.Mscgusrt. M3
1 /

Hietnire du Mollgnee œrrexlru et llnvintilee gui P"`
vivent dune le dépriement de ln Somme, E5
Mïgnrd .....,.,.   .j_I,\§
Nulles mr le Logbium ehtuml Er M. J.-B.-B·»J.
L-gmgièy. . . · . . . ..·.. · . 32Q
Nouvelle Notice mr les lneeclen Diglèrzs ggi nnîznnt
aux céuhlu dem Nbr de végétation , H
M, Magnan ...........,.... . . 332
Mémoire mr lu Dévîationn dem le genre Uma,
Pour servir à en rendre le déI.u·mi¤zLion glun
fuzile pr M. Pinurd ............·. 339
V Abbeville, lmp. du C. PAILLAMI.
 
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