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1V          
V p EESDÀRES,EESSIEURS,CHBRS AMJS.
I970—I98O dix ans se sont écoulés depuis la fondation de notre
groupe.C'est peu,c'est beuucoup,mais il est de coutume de célébrer
les chiffres ro¤ds,¤ous ne fuillirons pas à la tradition;
De ces dix ans qu•svons nous fait? en ces dix années que sommes
nous devenus? Il nous semble que nous pouvons affirmer une évolution
de notre action et de ses objectifs , une maturation dans notre
approche des problèmes et pourtant une fidélité totule è.goàre nos
origines .
Nous nous épsrgnerons la célébration de cette décennie d'actions
lucides ,coursgeuses et prémonitoires xNous vous épargnerons leur revue
a de détsîllketenons 5 entreprises marquantes.
La première, celle de notre origine; qui nous donne réellement
naissance c'est la lutte contre les déversements d'hydrocarbures
dans la hanche ; V
jI970: une des toutes premières innilestttions de ce genre en
iïrsncep une des plus spectqoulaires;remsssœuges d'oiseuux morts
sur le littoral , expositions dans les stations b lnéeires,
articles de presse . ksnîfestement, à y bien réfléchir , le but de
eeetneneüeeieeeeeoeteeezneteetiêâââêi§$§6§vS¥â§§§§§6§âꧧ§G§§
cette opération était la protection de l'avifsune pélagique-
sutremsnt dit des oiseaux de mer.

. tâî
Puis vint cette térrible année 1976 et notre proteststioni
contre les abus de la chasse au gibier d'euu;chasse de nuit,
chasse de printemps, ouverture trop longue. Cette protestation fut
suivie d'un procés mouvementée , long et couteux. Nous le gügnl-m
gsgnames zbien! il nous apparait que le but étuit alors la protection
d*un milieu particulièrement propice à le ¤id1fication.Là encore les
résultats sont encourageants.
TOUT récemment, et l'sction est encore en cours, nous avons
participé à le §§§§§§§§§§§§ préparation de le charte du parc
Téëionel en Picardie muritime.à ce sujet qu'il nous soit permis de
signaler nos réticences et notre satisfaction-Héticences, perce
_ qu'un parc naturel régional n'est pas à nos yeux, une structure
particulièrement adaptée à la protection. satisfaction-quoique un
peu amère- perce que nous avons été les seuls protecteurs à tre-
—vailler essidument à ce projet. il faut avouer que beaucoup
d'universiteires ou de groupements sont plus promptsl à demander
les places d'honneur que les postes de travail bénévole.
Si l'on y réfléchit, le but là est le protection d'un
environnement qui tienne compte des contraintes humaines, sociales
et techniques.
Indûscuteblement il yl s évolution de notre champ d'ectio¤.
De cet élargissement est témoin notre changement de sigle =Groupe
Environnement Protection Ornithologîe en Picardie. g

Cette évolution, il nous semble le remarquer aussi dans notre
approche de= problèmes etnotre situation régionale et nationale.
Tout d'abord, on peut constater une reconnaissance de fait de
l'importsnce de notre groupe.Mtme les attaques en font preuves.
hais c'est bien le GEPQP qui représente la région dans les instances
nstionsles.Et la seule émission "Questicn de temps“ face à Michel
Dornano montre l'impact de nos revendications.
Gn remarque, aussi, ce que nous osons appeler un affermissement
de nos compétences-dans les enquetes sur la faune ou la protection!
avec des hauts et des bas, nousÈ nous affirmons—dans les relations
avec les pouvoirs publics nous nous apercevons que nos propos sont
écoutés de manière parfois surprensntela
Enfin l'évolution touche notre maniére d'sborder les problèmes .
A une première phase qui était avant tout contestatrice et négative
¤ succéder une époque où une plus grande confiance en nous, nous a
parois d'engsger un dialogue avec les institutions (Préfecture,
Région,GREàP,Hunîcipalités ).Nais ce dialogue ne saurait etre une
concession ou un reniement à nos principes.Et vous seriez là pour
nous en empêcher.
q Pourtant, cette évolution , cette maturation nb ont pas empêché
une totale fidélité à nos engagements prenuers.
Cette action pédagogique , que nous avons menée dès le début,
vers la population la plus large ,nous la maintenonsz expositions,

publications, sorties sont 3 aspects de cette orientation. En
s partioylier si 79 n' a tt pos vu d' expositions du GEPOP, ce ¤'est
pas notre fait mais l'indisponibilité des salles du musee.
· L'sutre priorité est la formation de jeunes naturalistes
militants. àvec humilité reconnsùssons que nous n*av¤ns pas apporte
toutes les connaissances que nous souhaitions à ces jeunes membres.
d u moins avons nous permis qu'iis se rencontrent et se forment.
5 LES fils sont plus grands que leurs pères '
hais les pères·mn'en sont point jaloux"
Pour la oom étence et pour ls militonce ,soyons rassurés, le
relève et la qui renouvelle notre combottivite.
Dernière fidélité; le moins rationnelle , la plus sentimentale
estcelle qui nous lie à l'o1seau. Certes il ¤'est plus l’objet
unique de notre attention et de nos gïfûftûl g mois il reste eu
coeur de notre action. Il reste notre objet d'étude préferé',il
reste notre ”indicateur biologique". Per chance en effet ,l'oiseau
est un des meilleurs moyens dei juger de la santé d'un milieu: la
diversité et le qualité d‘une svifsune sont garants desde richesse
du biotope. I
Nous souhaitons bien sur que viennent à nous des botonistes ,
entomologistes , memmelogistes , notre prédilection reste à I
l'ornithologue. s
» Voilà comment nous voyons ces dàuluis IO ens faits de
victoires jamais défénitives et de défaites , faits de ruptures

et de fidélitéa , faits de beaucoup d'csp0ïrs et de sacrifices
6œ•¤so¤•¤·t—- généreusement accéptés.