RAPPORT SYNTHETIQUE D'ACTIVITES 2009
Mars 2010
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Sommaire
Rapport moral du Président p.4
Activités et fonctionnement de |'association p.6
Pôle Observatoire Faune p.8
Pôle Protection Faune p.14
• Protection phoques p.14
• Protection des nichees de busards P-20
• Operation amphibiens P-21
· sos cmmptères P21
• Centre de Sauvegarde de la faune sauvage p‘22
Pôle Développement Durable p.34
Pôle Dévouverte Nature p.44
Représentation au sein du Conseil Economique et p.55
Social Régional (CESR) :
Bilan 2009
 
Rapport synthétique d'activités 2009

Rapport moral du président
C’est en mars 1970 que le Groupe d’Etude et de Protection des Oiseaux en Picardie (GEPOP) est
lancé par quelques picards passionnés d’ornitho|ogie, sensibles a la dégradation de la nature. A
|’époque on ne parlait pas encore d’éco|ogie ni de développement durable, mais, déja, des
naturalistes avaient bien perçu que le développement industriel et nos habitudes de vie auraient
un impact fortement négatif sur |’environnement naturel.
Aujourd’hui le monde social est malmené, la nature et |’environnement le sont aussi.
C’est le réchauffement climatique :
Il nous faut en limiter les effets, mais ceux-ci sont déja inscrits dans les années a venir Il est donc
idiot d’attendre plus longtemps pour pouvoir gérer des conséquences déja prévisibles
C’est le vaste probleme de la gestion de |’eau, de son utilisation souvent immodérée, de sa
pollution au détriment de sa qualité :
I’Atrazine, un produit phytosanitaire utilisé auparavant dans la culture du mai`s est désormais
présent dans toutes les eaux de surface analysées en Picardie. Dans la Somme et ses affluents,
des poissons sont contaminés par les PCB. Les phoques de la Baie de Somme en ont aussi
accumulé.
Ce sont les sols dégradés, notamment par les intrants, les pesticides :
Dans quel état est le socle argilohumique — source de vie - des terres agricoles picardes ?
C’est la difficulté a diminuer nos consommations énergétiques et le gaspillage des énergies
fossiles.
C’est la biodiversité menacée :
les espaces naturels se réduisent, les especes animales et végétales sont fragilisées. Au niveau
national, on estime qu’actue||ement 20% des especes animales et végétales sont menacées de
disparition. En Picardie, pour les papillons, en 94 especes, 24 disparues en 1 siecle, 42 sont
menacées , c'est la crise pour les invertébrés !!!!
pour les oiseaux, quelques cas :
Courlis cendré en 1990 : 18 a 20 couples sur 2 sites en 2009 : 7 a 10 couples sur 2 sites.
Butor étoilé : en 1983 : 57 chanteurs, en 2009 : 8 seulement étaient entendus dans les marais
picards
Pie grieche grise, espece observée dans les zones bocagere comme la Thiérache : chute de 90%
de ses effectifs en 15 ans
Depuis 40 ans, PICARDIE NATURE essaie d’agir.. a son niveau de responsabilité.
Pour cela, |’association a élargi peu a peu son champ d’action et s’est développée, avec
aujourd’hui une équipe de permanents et pres de 800 adhérents. Des premieres actions il
demeure encore |’étude de la faune, avec aujourd’hui la mise en place d’un Observatoire Régional
de la faune sauvage, |’éducation a |’environnement «association d’éducation populaire »est-il
inscrit encore dans nos statuts et la protection d’especes menacées.
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Rapport synthétique d'activités 2009

Connaître, informer, agir tel est notre slogan
L’association a connu des ruptures, parfois difficiles et des évolutions, mais |’état d’esprit qui nous
anime reste le méme: la concertation, la pédagogie et |’information quand les conditions s’y
prêtent, la dénonciation des atteintes a la nature et le contentieux pénal ou administratif face aux
actes illégaux et quand |’Etat ne joue pas assez son rôle de garant du respect de la
réglementation.
En 2009, PICARDIE NATURE a accru ses actions, a renforcé ses partenariats Tous nos secteurs
ont connu un supplément d’activité : veille environnementale, éducation et animations, études et
expertises, réseaux naturalistes, vie associative...
  En 2010 nous aurons a surmonter les difficultés inhérentes a notre croissance, a conforter
toutes ces expériences accumulées et a les traduire en actions dans un souci d’efficacité pour les
générations actuelles et a venir, car malheureusement on ne peut pas dire que la nature se porte
mieux aujourd’hui et les citoyens, de plus en plus urbains, perdent progressivement le lien avec
cette nature sauvage.
Il y a donc de sacrés défis a relever, surtout quand on évalue avec le recul, la force de |’inertie qui
s’oppose au changement de raisonnements et de comportements pourtant nécessaire.
Ce sombre tableau est une réalité et notre motivation se situe tout autant dans la prise de
conscience de cette réalité que dans |’enthousiasme généré par nos réussites et les
encouragements qu’on nous adresse réguliërement. Vous découvrirez ce dynamisme au travers
de la présentation du rapport d’activités par nos permanents et référents de pôle.
En tout cas, je tiens a vous dire que ce sont des relations de complicité et de confiance telles que
celles que nous entretenons entre nous — et je m’adresse en particulier aux administrateurs et aux
permanents - comme avec quelques autres partenaires - qui nous permettent de garder de
I'énergie pour "continuer les combats" ll!
Nous savons que nous sommes un certain nombre a tenter de défendre |'avenir en faisant passer
cette préoccupation d’intérét général devant des intéréts personnels étriqués - qui d'ai||eurs ne
nous "nourriraient" pas. Cette conscience doit alimenter sans cesse notre motivation et, toutes
proportions gardées avec d'autres situations ayant nécessité bien plus de courage, nous devons,
me semble t-il, étre animés par un esprit de résistance et de révolte et par des valeurs humanistes,
véhiculées notamment par le bénévolat.
Je voudrais terminer ce rapport moral par un message a Noël RANSON, fondateur de |’association
en 1970.
Noël, il y a 40 ans, tu as lancé |’ornitho|ogie picarde et dénoncé les atteintes a la nature. En nous
faisant partager tes connaissances avec beaucoup de pédagogie, tu as mis le pied a |’étrier a
quelques un d’entre nous encore présents, ici, aujourd’hui.
Tu peux étre fier de ce que tu as fait.
Patrick THIERY,
Président
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Rapport synthétique d’activités 2009

Activités et fonctionnement de I'association
PICARDIE NATURE est une association a but non lucratif constituée de citoyens œuvrant pour la
protection de la nature et de I’environnement en Picardie créée le 04 mars 1970.
Elle est membre de:
— France Nature Environnement (FNE).
— I'Union Française des Centres de Sauvegarde (UFCS).
— Réseau National d'Echouage des mammiféres marins.
Elle est agréée par le ministere de |'Education nationale et par celui de |'Eco|ogie et du
Développement Durable.
L’association a pour objet : (extraits des statuts)
"Artic|e 3"
- œuvrer a la préservation de |’environnement.
- œuvrer a la conservation de la biodiversité (flore et faune sauvages, en particulier les vertébrés)
par tous les moyens légaux: proposition et mise en œuvre de mesures visant a protéger les
individus (sauvetage de couvées, gestion de centre de soins aux animaux sauvages...) et les
especes (mesures de gestion, interventions auprés des élus, autres responsables)
- Contribuer a |’éducation populaire en matiere d’étude et de protection de la nature et des oiseaux
sauvages, de sauvegarde et d’aménagement rationnel de I’environnement et des sites.
- IV|ener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur les especes
protégées, les périmétres sensibles, la protection de la nature, |’urbanisme dans le cadre de la
législation en vigueur
- Réaliser des études, des recherches, des enquêtes sur la flore et la faune sauvage, en particulier
les vertébrés. »
IV|oyens humains pour |’année 2009 :
Les adhérents : 692 dont 6 associations (628 en 2008)
Les bénévoles actifs : environ 300 personnes
Le Conseil d’administration :
Le Président Patrick THIERY
Les vices — Présidents Régis DELCOURT, Gérard POIRIER
Le Trésorier Jean-Claude GILBERT
Le secrétaire Frédéric BLIN
Le secrétaire adjoint Laurent GAVORY
Les administrateurs Sylvain BOURG, Bernard COUVREUR, Jean-
Claude DAIVIIENS, Thibaud DAUIVIAL, IV|iche||e
DELVIGNE, Véronique FEUTELAIS, Arnaud
LUQUIN, William IVIATHOT, Rémi FRANCOIS,
Pierre ROYER, IV|athieu T’FLACHEBBA
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Rapport synthétique d'activités 2009

Moyens de communication :
Revue naturaliste « l'Avocette » ,_
Publication naturaliste de Picardie Nature ISSN FR 0181-0782 -  
Directeur de publication : Patrick THIERY 5   '
Rédacteur en chef : Xavier COIVIIVIECY ·~"'l*?"‘¥*‘ "
Bulletin Naturaliste de la Section Oise
Lettre d'information :
Plus de 4 parutions par an. 700 exemplaires et version web.
Lettre d'information des réseaux naturalistes : « La petite avocette » :
2 éditions / an plus d'une centaine de naturalistes
Site internet : www.picardie-nature.org
134 000 visiteurs en 2009 ( 103 000 en 2009) soit 11 170 visiteurs en moyenne par mois
Listes de diffusion et discussion sur internet
Obspicardie : liste sur les observations naturalistes en Picardie :
358 abonnés ; 2305 messages en 2009
Picnat-infos : 619 abonnés
Bénévoles : 534 abonnés
et les listes des différents réseaux thématiques et groupe de travail.
Quelques éléments sur le fonctionnement de Passociation :
12 réunions de conseil d’administration
18 réunions de bureau
1 assemblée des adhérents de |’Oise
et les réunions de bureau de la section Oise
A cela s'ajoute les réunions de travail des groupes de bénévoles/salariés
Bilan synthétique de la Section Oise
Adhérents Oise : Il y a eu 106 adhérents dans |’Oise en 2009.
Il y en avait 97 en 2008 soit une augmentation de 9 personnes.
Les membres du bureau sont : Danielle Leleu, Frédéric Bouchinet, Bernard Guyot, Alexandre
lV|acquet, Gérard Poirier et William lV|athot.
Président de la section : William lV|athot
Concernant les actions d'observation de la faune, la section Oise a participé aux différentes
enquêtes (enquête IW, STOC EPS, Atlas oiseaux nicheurs...). Elle a édité à 5 reprise son bulletin
naturaliste.
Les actions de protection faune ont été poursuivi avec le suivi des nichées de Busard et de la mise
en place de barrages à batraciens (Gouvieux et Plessis-Brion).
LA section Oise a permis la réalisation de sorties naturaliste, la participation au salon de
l'AB|VlARS, l'exposition de photo et de la mise en place d'ate|ier nichoirs. Ces activités permettent
de toucher et de sensibiliser un large public dans le département de |'Oise.
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Rapport synthétique d'activités 2009

Pôle Observatoire faune
Objectif :
Acquérir, centraliser les connaissances sur la faune sauvage de Picardie. Transmettre et valoriser
cette connaissance acquise.
Les principaux axes de cette stratégie d'action restent :
- Acquérir des connaissances par la mobilisation des observateurs et la centralisation des
données des différentes structures partenaires en constituant une base de données unique
SIG accessible via internet.
- Valoriser les données afin de permettre la prise en compte des enjeux liés a la biodiversité
dans le débat public et les politiques d'aménagement.
- Toucher un large public pour sensibiliser a |'intérét de la connaissance de la biodiversité et
générer de nouvelles vocations naturalistes
Référents : commission des réseaux
Adrien Adelski et Antoine lVleir|and (Chirotptères), Thibaud Daumal (Orthoptères), Jean-François
Delasalle (Odonates), lV|athieu T'F|achebba (lV|ammifères terrestres), Laëtitia Dupuis (Mammifères
marins), Xavier Cucherat (lV|o||usques), Laurent Gavory (Amphibiens-reptiles-oiseaux)
Chargé de mission:
Sébastien Maillier (salarié)
Chargés d'études permanents:
Lucie Dutour, Sébastien Legris (salariés)
Localisation:
Amiens (80)
Fonctionnement interne :
Le chargé de mission, peut convoquer une commission permanente, dite Commission des
Réseaux, constituée des différents bénévoles responsables des réseaux naturalistes de
|'association (8 réseaux a ce jour) et traite des questions techniques/scientifiques
En 2009, 3 commissions des réseaux ont été convoquées :
- commission du 1er juillet : règle de fonctionnement des réseaux, inscription des membres, listes
de discussion thématiques par réseau, idée d'évènements naturalistes, validation des données ;
- commission du 2 octobre : saisie de données, validation des données, listes thématiques (suite),
valorisation des productions de |'observatoire faune (dont référentiel faune)
- commission du 18 novembre : révision du règlement des réseaux, repas des naturalistes,
procédure de lancement des stages de perfectionnement, stratégie de prospections 2010-2012.
Plus de 20 entrevues bilatérales ont été organisées entre le chargé de mission de faune et les
tétes de réseaux, dès la fin mars 2009.
Communication sur les avancées auprès des partenaires financiers :
- 30 juillet : point avec le Conseil régional et la DREAL sur |'avancement du projet
- 3 août : déplacement a Lille avec le CRP et la DREAL au Conseil Régional du Nord-Pas-de-
Calais pour échanger sur le fonctionnement de |'observatoire faune/flore/fonge dans cette région
voisine ;
- 16 octobre : entrevue avec |'équipe du service environnement du Conseil Général de la Somme
et prise de contact avec la nouvelle directrice du service, lV|me Vassali ;
- 5 novembre : entrevue avec la chargée de mission du Conseil Général de |'©ise lors d'une
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Rapport synthétique d'activités 2009

réunion sur le tableau de bord du Conseil Général
- Contacts réguliers avec Cécile Pochet, du Conseil Général de |'Aisne (ex : réunion du Schéma
des Espaces Naturels Sensibles le 14 mai).
1. Diagnostic sur le niveau de connaissance de certains
groupes faunistiques
1.1. Constitution d’une équipe opérationnelle
Pour la mise en place de |'observatoire faune, |'effectif s'est vu renforcé par :
- 4 chargés d'études en CDD
- 1 poste de technicien de saisie
- 1 analyste-programmeur pour mise en place de la BDD/SIG
- 5 stagiares (Râle des genets, Chiropteres et Pics)
A terme, |'équipe sera structurée comme suit et constituée quasi exclusivement de 5 salariés
permanents : 1 chargé de mission, 3 chargés d'études, 1 analyste-programmeur assurant
également le volet cartographique.
1.2. Acquisition des connaissances
Il s'agit de consolider le travail d'é|aboration du référentiel faune a destinations des utilisateurs de
données naturalistes en région (DREAL, CSNP, ©NF...). |V|ais aussi d'identifier clairement les
besoins, d'en déduire une stratégie d'acquisition des données et de la décliner en un programme
triennal précis.
L'acquisition des connaissances de terrain a été renforcé avec notamment la mise en place de
prospections ciblées sur des especes faunistiques a enjeux (40 dont plus de la moitié pour les
oiseaux).
D'autres activités de comptage régulieres, menées uniquement par les ornithologues bénévoles :
oiseaux d'eau (Wet|ands International), programme STOC-EPS (suivi temporel des oiseaux
communs par échantillonnage ponctuel simple). Des prospections de terrain inhérentes au plan
d'action régional butor étoilé et a celui du râle des genét ont été menés par |'équipe du pôle faune
(salariés, stagiaires et bénévoles).
Pour les prospections, des démarches ont été conduites en vue d'obtenir des autorisations d'acces
aux sites (exemple: bassins de décantation de sucrerie). Certaines sont toujours en attente.
2. Réseau de collecte
2.1. Dynamisation des réseaux de naturalistes bénévoles
Les données naturalistes récoltées par Picardie Nature proviennent essentiellement des
naturalistes bénévoles amenés a :
— réaliser des observations en appliquant les protocoles proposés
— renvoyer un compte-rendu dans les délais et selon les modalités proposées
— conduire les observations dans les meilleures conditions : identification des especes...
Celles-ci sont synthétisées a travers des rapports réguliers.
En 2009, la communication aupres des réseaux a été renforcée et davantage organisée :
— renfort des contacts téléphoniques et électroniques
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Rapport synthétique d'activités 2009

— mise en place de nouveaux outils de gestion des réseaux
— mise en place de listes thématiques des réseaux (avifaune, odonates, mammifères
terrestres et mammifères marins)
— mise en place d'une « liste généra|e» regroupant les listes thématiques, permettant de
contacter |'ensemb|e des membres des réseaux naturalistes
— tenue de 5 réunions avec les bénévoles des réseaux dont un repas des naturalistes pourn
présenter les tenants et aboutissants du projet.
2.2. Formation des collecteurs de données
Des stages naturalistes de sensibilisation / initiation pour apporter a un public novice les bases de
la collecte de données naturalistes ont été menés. 32 stagiaires ont suivi cette première session
de stages qui s'est déroulée sur les trois départements, dans une volonté de proximité et
d'appropration locale par les stagiaires.Des sondages lancés auprès des membres des réseaux en
fin d'année, préfigurent le lancement de stages de perfectionnement.
Il est un peu tôt pour savoir si les stagiaires s'imp|iqueront dans |'étude de la nature en Picardie
mais 12 d'entre eux souhaitent intégrer un (ou plusieurs) réseaux en 2010, ce qui est un premier
bilan positif des stages.
2.3. Recrutement de nouveaux naturalistes en informant les picards sur
|'activité et les résultats obtenus
Afin de conforter le réseau de naturalistes bénévoles et de susciter |'intérèt des picards pour ces
activités, des actions de communication ont été menées (diffusion de rapports, commniqués dans
la presse, actualisation du site internet, journée de sensibilisation grand public, conférences,
salons ...).
En plus des stages d'initiation, d'autres manifestations ont pu contribuer au recrutement de
nouveaux naturalistes telles que la Nuit européenne de la Chauve-Souris, certaines animations et
découvertes nature ainsi que |'évènement grand public a la maison du Parc a Orry-la-Ville (60).
Une quinzaine d'évènements touchant le grand public ont été organisés dans le cadre du projet
d'observatoire faune en 2009.
En 2009, il y a eu d'après nos importations dans la base de données 4 nouveaux contributeurs ; la
fidélisation des observateurs reste un enjeu de premier plan.
3. Structuration de la donnée
3.1. Création d'une plate-forme de centralisation de données sur la faune
de Picardie et constitution d'un fonds documentaire
Dans le but de centraliser |'ensemb|e des données disponibles sur la faune de la région, des
collectes d'ouvrages de référence (études, synthèses...) ont été réalisées et des partenariats avec
diverses structures ont été engagés.
Une démarche pour la constitution d'un fond documentaire a été conduite pour compiler des
informations bibliographiques sur le Butor étoilé après consultations des ouvrages du Syndicat
|Vlixte Baie de Somme Grand Littoral Picard (SIVIBSGLP).
Des rencontres bilatérales ont été réalisées avec diverses structures et des conventions
d'échanges de données sont a |'étude (CSNP, ADEP, URCPIE, PNR Oise Pays-de-France,
GEIVlEL...).
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Rapport synthétique d'activités 2009

3.2. Mise à jour de la base de données existante
Afin d'accé|erer la saisie des données des groupes faunistiques sur la période 2002-2009 et
d'atteindre |'exhaustivité deux techniciens de saisie en CDD se sont succédés.
Des relances ont été réalisées tout au long de |'année auprès des naturalistes bénévoles pour
récolleter le maximum de données. Ainsi, fin avril 2009 la base de données comptait 185230
citations et pour atteindre 365771 citations en fin d'année.
Nous comptons beaucoup sur la convivialité de la future base de données en ligne pour aider les
observatieurs a consigner leurs données.
3.3. Restructuration et réorganisation de la base de données
Il s'agit d'adapter le nouveau logiciel de base de données aux besoins propres de |'association et
des acteurs du projet observatoire, de référencer géographiquement et de saisir en ligne la
donnée.
Les premiers choix de base de données / SIG s'étaient portés sur STERNE mais ce logiciel ne
nous a pas convaincu. C'est pourquoi, nous avons repris certains éléments de STERNE mais
avons commencé à développer notre propre logiciel de saisie de données.
3.4. Un programme annuel de collecte de données
Pour planifier un programme annuel de collecte d'informations pour les années 2009-2011 en
tenant compte des objectifs, la collecte des données a été définie en mai 2009. Cela a permis
d'identifier les taxons devant faire |'objet de compléments d'inventaires. Une réflexion sur la
planification 2010-2012 a été conduite au second semestre.
4. Valorisation des données
Les données accumulées seront mises à la disposition du grand public mais aussi de publics
spécialisés au moyen de différents médias.
4.1. La restitution des données en ligne sur le site Internet
Afin de restituer des données sous formes agrégées (inventaires communaux, atlas de
répartition...) et brutes, |'accès en ligne a été expérimenté en interne en vue d'une généralisation.
4.2. Les publications
Dans le but de mettre en place des publications et des plaquettes valorisant les travaux de
|'observatoire, des plaquettes, dépliants, affiches ont été édités :
— réalisation d'une plaquette « aménager les clochers en faveur des chauves-souris »
— réalisation de 11 panneaux présentant le pôle observatoire faune (1ère version).
Au niveau régional, |'Avocette demeure le principal outil de diffusion de |'information naturaliste.
D'autre part, un « mémento étude faune » a été ébauché au dernier trimestre. Ce document a pour
objet de centraliser toutes les informations utiles aux naturalistes dans un seul et même document.
Un certain nombre d'artic|es ont été publiés en ligne sur le site Picardie Nature.
4.3. Les conférences
Pour valoriser les productions de l'observatoire faune devant un public novice deux interventions de
Picardie Nature (phoques de la Baie de Somme, micromammifères des haies) ont eu lieu lors des
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Rapport synthétique d'activités 2009

rencontres mammalogiques du CPIE pays de l'©ise à Verberie les 28 et 29 novembre, devant une
quarantaine de participants.
5. Prestations assurées par le pôle observatoire de Ia
fallflè SZIIVZQG
5.1. Le pilotage du plan d'action régional chiroptères 2009-2013
Picardie Nature a pris en charge le pilotage du plan d'action régional chiroptères. Pour cela 3
groupes de travail et 2 Comités de Pilotage ont été réunis.
Dans ce cadre, ont été réalisés:
— une plaquette « Aménager les clochers en faveur des chauves-souris » à l'intention des
communes picardes
— un dépliant présentant le plan d'action régional
— 4 animations « Nuit de la chauves-souris » (Saint-Quentin, Quevauvillers, Beauvais,
Abbeville): 210 personnes touchées.
— une médiatisation dans l'émission « Bleu nature » de France Bleu Picardie .
— une médiatisation sur le site de Picardie Nature avec un article présentant le bilan des
prospections estivales
5.2. La participation au plan d'action régional « râle des genêts »
Le CSNP est coordinateur régional du plan d'action « râle des genêts ».
La campagne de terrain conduite par Picardie Nature en dehors de la ZPS de la l\/loyenne Vallée
de |'©ise a été menée comme suit:
— dénombrement des mâles chanteurs et caractérisation de |'habitat de |'oiseau par 2
stagiaires;
— écoute des chanteurs grâce à la mobilisation bénévoles (72 participants sur 39 séances de
terrain réalisées)
— recensement d'une dizaine de territoires (haute vallée de |'©ise, la Souche, les
Evoissons...) ;
— recensement d'entre 13 et 18 chanteurs (année record).
Participation à une réunion de travail et 2 comités de pilotage et rédaction du diagnostic pour le
plan d'action régional.
5.3. La participation au plan d'action régional « butor étoilé »
Le CSNP est coordinateur régional du plan d'action « butor étoilé ».
La campagne de terrain a été conduite par Picardie Nature au sein des diverses roselières de la
région, sous réserve des contraintes d'accessibi|ité (propriétés privées).
9 mâles chanteurs dénombrés, principalement en plaine maritime picarde par les permanents et
les bénévoles.
17 roselières ont été inspectées dans le but de caractériser |'habitat.
3 comptages concertés ont notamment eu lieu dans les trois départements.
L'association a participé aux 2 comités de pilotage et à une réunion de travail sur les fiches-action.
5.4. La participation aux réunions de travail Natura 2000
L'observatoire faune travaille sur |'étude et les inventaires, il a pris part à 5 réunions de travail sur
des massifs forestiers de |'©ise, qui requièrent souvent des compétences techniques et/ou
scientifiques sur des questions de protection et de gestion.
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Rapport synthétique d'activités 2009

5.5. Le suivi de |'avifaune de la ZPS de Saint-Gobain (02)
Pour répondre a une demande de |'©NF dans le cadre du document d'objectif de la Zone de
Protection Spéciale, 76 séances de terrain (dont 2 comptages concertés) ont été réalisées par 2
permanents, 1 stagiaire et 18 bénévoles, a la recherche des especes d'intérét européen
suivantes : Pic mar, Pic noir, Pie-Grieche écorcheur et Bondrée apivore. 11700 hectares ont été
prospectés. La cartographie des cantons d'oiseaux a été produite et fournie a |'©NF. Un article a
été rédigé et sera publié au cours de |'année 2010 dans la revue |'Avocette.
5.6. Le suivi de |'impact d'aménagements sur la faune en contexte agricole
Il s'agit de participer a un projet favorisant la connaissance de la faune sauvage en Picardie : il
s'agit de réorganiser la base de données en modernisant |'outi| de gestion informatique (acces en
ligne, SIG, ...) et de renforcer la collecte, le traitement et la valorisation des données « faune » de
maniere a mettre a disposition des décideurs publics les informations nécessaires, tant dans le
cadre des projets d’aménagement que pour |’éva|uation des actions menées en matiere de
conservation biodiversité en zone de grande culture a |V|arce|cave (80) sur les parcelles de
|V|.Jeanson. Ainsi 26 séances de terrain ont été réalisées pour le suivi de 3 groupes de faune : les
micromammiferes (insectivores et rongeurs), les chiropteres et les oiseaux. Ce suivi a été réalisé
par un permanent. Un effet positif de ces aménagements a été constaté pour les oiseaux et les
chauves-souris. Il reste moins visible pour les micromammiferes.
5.7. Le suivi faunistique de sites CSNP
Pour répondre a une demande du CSNP concernant |’étude de la faune sur des sites qu'i| gere,
nous avons assuré des suivis faunistiques sur plusieurs sites de |’©ise et de |’Aisne, dans un
volume de temps correspondant a 10 « journées hommes » salariées. Des cartes et des listes ont
été produites.
5.8. Les sollicitations des bureaux d'études
Le pôle observatoire faune est identifié aupres des bureaux d'études comme centre de ressources
en matiere de données naturalistes. De fait, nous sommes régulièrement sollicité pour répondre
aux besoins des études préalables a tout projet d'aménagement.
La fourniture et la synthese de données, en renseignant les aménageurs, peuvent limiter les
impacts des projets sur la faune. C’est pourquoi, nous continuons a répondre aux diverses
demandes.
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Rapport synthétique d'activités 2009

Pôle protection Faune
L'objectif est de conforter les actions menées a partir du centre de sauvegarde en service (Caix
pour |’avifaune et une annexe a la Maison de la baie a Lanchères pour les mammifères marins)
mais aussi de développer les actions préventives menées sur |’ensemb|e du territoire sur des
espèces particulières : phoques, chauves-souris, batraciens, busards...
Si ces actions sont déterminantes pour leur protection, médiatisées, ces actions ont, pour nos
concitoyens, une signification concrète évidente et sont de fait d'exce||ents vecteurs de
sensibilisation a la protection de la nature.
I. Protection phogue
Référent :
Régis Delcourt (bénévole)
Chargée de mission :
Laètitia Dupuis (salariée)
Localisation :
Abbeville (80)
Depuis 1986, nous menons un programme d’étude et de protection des phoques de la baie de
Somme. Ce site, rassemble près de 60 % des effectifs français de Phoques veaux marins. Les
actions sont menées dans le but de maintenir une population viable de phoques, en empêchant
les dérangements trop fréquents et les actes de braconnage. Il est également primordial que les
usagers de |’estuaire soient sensibilisés a |’évo|ution naturelle de la colonie.
1. Etude et protection
1.1. Suivi de la reproduction des Phoques veaux marins en baie de
Somme
1.1.1. Organisation de la surveillance estivale
Un suivi de la reproduction des phoques de la baie de Somme est mis en place en période
estivale. Il s'est déroulé du 13 juin au 5 septembre 2009. Pour cela, des bénévoles écovolontaires
et stagiaires sont recrutés sur dossier de candidature a raison de 16 personnes par semaine en
juillet-aout et 6 en juin et septembre. 54 bénévoles ont participé a cette mission : ils ont protégé les
zones de repos des phoques a marée basse (=survei||ants) et ils ont sensibilisé le public au
respect du rythme de vie des phoques et de son environnement (=animateurs). Ils ont cumulé
1018 jours de présence sur le site.
1.1.2. Pression d’observation en période estivale
Les séances de terrain sont réalisées a marée basse lorsque les phoques sont les plus
vulnérables. Au vu des horaires des marées basses et des levés-couchés du soleil, 127 marées
basses étaient prospectablesz elles |'ont été a 98.5%. Pour cela, 262 points de prospection ont été
mis en place en baie de Somme (terrestes, maritimes et aériens). La présence sur le terrain
représente en temps cumulé |'équiva|ent de 609 journées hommes, qui ont été réalisées a 96%
bénévolement.
1.1.3. Effectifs en période estivale
Les effectifs de phoques observés par décades sont homogènes sur la période pour les Phoques
14
Rapport synthétique d'activités 2009

veaux marins avec une moyenne de 129 individus et sont variables pour les Phoques gris avec
une moyenne de 22 individus.
Les effectifs maxima sont notés en aout Il pour les Phoques veaux marins, cette période
correspond a une immigration d'animaux provenant de colonies limitrophes pour la de mue et la
reproduction.
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1.1.4. Reproduction des Phoques veaux marins
Trente six jeunes Phoques veaux-marins sont nés en baie de Somme au cours de |'été 2009, ce
chiffre est en augmentation chaque année. Cependant, le taux de reproduction de cette espece
reste faible, avec 15.4%. La baie de Somme présente le taux de reproduction le plus faible de
France (30% au lV|ont-Saint-Michel). Tous ces jeunes phoques n'ont pas été sevres naturellement
par leur mere, au total 11 d'entre eux se sont échoués prématurément séparés de leur mere: le
taux de réussite des naissances (= nombre de jeunes sevres naturellement par leur mere) est de
69.5%, celui-ci est également faible comparé aux deux autres colonies françaises qui semblent
présenter un taux de 100% en baie des Veys et 86,7% au Mont-Saint-lVlichel.
1.1.5. Zones de stationnement en période estivale
Au cours de |'été 2009, 11 reposoirs étaient utilisés par les phoques a marée basse dont les 4
principaux se situaient en Réserve Naturelle.
1.1.6. Perturbations/ Interventions en période estivale
Lors de la surveillance estivale, 356 interventions ont été réalisées, elles ont permis de contacter
1244 personnes. Ces interventions ont permis d'éviter une perturbation a 82% du temps, de
réduire |'impact de la perturbation a 4% et n'ont pu éviter une mise a |'eau qu'a 14%. Ces
interventions ont été menées a 77.8% aupres de promeneurs, a 6.2% aupres de cavaliers, a 5.9%
aupres de kayakistes et a 10.1% aupres d'autres activités (kite-surf, bateau de plaisance,
cycliste...). En s'intéressant a |'évo|ution des interventions réalisées depuis la mise en place de la
surveillance estivale en 1990, on s'aperçoit que les interventions sur les promeneurs sont en tres
nettes augmentation depuis 2002. Au contraire, les interventions sur les bateaux de plaisance sont
en nettes diminution. Par ailleurs on observe |'apparition d'interventions comme celles sur le kayak
qui augmentent depuis 1998... lV|a|gré cette protection, 145 mises a |'eau des groupes de phoques
ont été relevées; celles-ci ont été provoquées par 18 activités dont les kayaks a 30.3%, les
promeneurs a 28.3%, les bateaux de plaisance a 11%, les kite-surfs a 10.3% et les cavaliers a
6.9%... En comparant les mises a |'eau recensées au cours de |'été 2009 avec celles recensées
lors des surveillances estivales antérieures on s'aperçoit que les promeneurs et les kayaks ont
tendance a provoquer de plus en plus de mises a |'eau, les bateaux de plaisance présentent une
15
Rapport synthétique d'activités 2009

courbe trés variable qui présente un pic en 2003 puis diminue |égérementjusqu'en 2009.
La mise en place d’une surveillance estivale par Picardie Nature permet de diminuer
considérablement les risques de dérangements des groupes de phoques a marée basse mais ne
les supprime pas.
Activités avant provoqué une mise a |'éau ou une intervention
au cours de |'été 2009
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1.2. Suivi régulier de la colonie de phoques
1.2.1. Organisation du suivi régulier
Un suivi des effectifs de phoques de la baie de Somme est mis en place hors période estivale, il
s'est tenu du 1er janvier au 12 juin et du 6 septembre au 31 décembre 2009. Pour cela, |'aide des
bénévoles et des stagiaires est demandée. Les points de prospection sont menés a marée basse
a raison, au minimum, d'une séance de terrain de 5h par décade.
1.2.2. Pression d’observation hors période estivale
63 points de prospection ont été mis en place en baie de Somme (terrestes, maritimes et aériens).
La présence sur le terrain représente en temps cumulé |'équiva|ent de 66 journées hommes, qui
ont été réalisées a 86% bénévolement.
1.2.3. Effectifs annuels
Les effectifs de phoques observés sur |'année 2009 sont variables. Les deux especes présentent
un pic de fréquentation en période estivale. Sur |'année 2009, les effectifs moyens étaient de 128
Phoques veaux marins et 23 Phoques gris.
Le taux d'accroissement de la population de Phoques veaux marins en baie de Somme en 2009
(+20.5%) est sensiblement égal a celui observé en baie des Veys (+26.8%) et en baie du lV|ont-
Saint-lV|iche| (+24%). Cela se confirme si on si on considere |'historique d'évo|ution de ces
populations avec un taux moyen d'accroissement pour les trois sites de 14%. En considérant la
population Française de Phoques veaux marins comme étant constituée de ces trois colonies, on
compare la France avec les mer des Wadden et on s'aperçoit que ces deux populations évoluent
sur un méme modéle avec un taux d'accroissement sur la période 2003-2009 de 11.3% pour la
France et 10.5% pour la mer des Wadden.
16
Rapport synthétique d'activités 2009

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1.2.4. Reproduction de Phoques gris
Malgré que la baie de Somme ne soit pas un site adapté a la reproduction des phoques gris, on
note depuis |'hiver 2007-2008 plusieurs naissances sur notre littoral. Toutes se sont terminées par
la mort du jeune des la marée montante, cela a cause de son lanugo blanc qui |'empéche de nager
et le contraint de rester 28 jours hors de |'eau.
1.2.5. Zones de stationnement hors période estivale
Au cours de |'année 2009, 6 reposoirs étaient principalement utilisés par les phoques a marée
basse, 4 d'entre eux se situaient en Réserve Naturelle.
1.2.6. Perturbations / Interventions hors période estivale
Les perturbations ont un impact moins important hors période estival mais ils ne sont pas a
négliger car entre mai et juillet, les femelles gestantes ont besoin de beaucoup de repos pour
constituer leur stock d'énergie, leur mobilité est difficile et elles préfèrent rester sur le sable. En
septembre, méme si la copulation s'effectue dans |'eau, les jeux sexuels ont lieu sur les reposoirs
a marée basse... Au cours de |'année 2009, 12 mises a |'eau des groupes de phoques ont été
relevées. Les activités ayant provoqué ces perturbations sont les mémes qu'en période estivale.
1.3. Suivi des phoques en baie d'Authie
1.3.1. Organisation du suivi
Un suivi des phoques en baie d'Authie est mené en partenariat avec |'Association Découverte
Nature a raison, au minimum, d'une séance de terrain mensuelle de 3 heures consécutives.
1.3.2. Pression d’observation annuelle
165 séances d'observations terrestres ont été mises en place en baie d'Authie. La présence sur le
terrain représente en temps cumulé |'équiva|ent de 117 journées hommes, qui ont été réalisées a
98% bénévolement.
1.3.3. Effectifs annuels
Les effectifs de phoques observés sur |'année 2009 sont variables. Les deux especes présentent
un pic de population hors période de reproduction: les Phoques veaux marins semblent fréquenter
la baie d'Authie principalement en juin et octobre alors que le Phoque gris est plus présent en
août. Sur |'année 2009, les effectifs moyens étaient de 5 Phoques veaux marins et 1 Phoques gris.
17
Rapport synthétique d'activités 2009

La fréquentation de la baie d'Authie par les phoques augmente chaque annee.
A noter: une observation de couple mere-petit de Phoque veau marin au cours de |'ete et un
echouage avere d'un blanchon de Phoque gris a |'automne.
Evolution intra-annuelle des effectifs moyens de
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1.3.4. Perturbations / Interventions
Lors du suivi de la population de phoques en baie d'Authie, 14 interventions ont ete realisees
aupres de 4 activites et 52 mises a |'eau des phoques ont ete relevees par 10 activites. Les Kite-
surf et les bateaux de plaisance predominent aussi bien pour les interventions (avec 78.6%) que
pour les mises a |'eau (avec 50%).
Origines des mises à |'eau et interventions relevées
en baie d'Authie en 2009
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18
Rapport synthétique d'activités 2009

1.4. Intervention sur les mammifères marins échoués
1.4.1. Les animaux échoués en 2009
Picardie Nature est membre du réseau national d'échouage (RNE) et intervient sur les
mammifères marins échoués entre Le Touquet et Le Tréport.
Au cours de cette année 2009, 48 mammifères marins qui se sont échoués sur cette zone. Il s'agit
à 50% de Phoques veaux marins, qui se sont principalement échoués en juillet lors des mises bas
et concernaient des jeunes prématurément séparés de leur mère. Le |V|arsouin commun
représente 39.6% des échouages, ils ont principalement été retrouvés au printemps et en fin d'été.
1.4.2. Les Phoques veaux marins échoués vivants
Au cours de |'été 2009, 12 Phoques veaux marins se sont échoués vivants. Il s'agissait de 9
jeunes prématurément séparés de leur mère et de 3 jeunes sevrés malades ou blessés. Huit
d'entre eux ont retrouvé leur milieu naturel. Ils ont été marqués afin de pouvoir les suivre durant
quelques semaines après leur retour en baie de Somme. Quatre individus sont morts au centre de
soins, |'un des suite d'une occlusion intestinale et les autres étaient atteints du virus de |'herpès.
1.4.3. Les animaux autopsiés
Au cours de |'année 2009, 14 Phoques veaux marins, 8 |V|arsouins communs et 1 Phoque gris ont
été autopsiés au laboratoire vétérinaire départemental de Dury. Les taux de PCB retrouvés
correspondent aux taux habituels sur ces espèces. On a retrouvé des traces de DDT sur un jeune
émancipé de Phoque veau marin, des traces de lindane, d'endosu|fan et de DDE sur certains
animaux.
1.5. Suivi de |'état sanitaire des phoques
Aucun problème pathologique particulier n'a été relevé au cours de |'année 2009.
1.6. Reconnaissance individuelle
L'identification des individus par photographie peut s'effectuer sur la reconnaissance de marques
artificielles (bagues, balises, p|aques...) et de marques naturelles (dessins du pelage, cicatrices...).
Cette méthode est compliquée à mettre en place (conditions météorologiques, distance des
animaux...). Elle a cependant |'avantage d'étre utilisable à long terme pour tenter de comprendre
les migrations des animaux. Cette année 2009, un effort a été mené pour la réalisation d'une base
de données informatique d'identification des phoques: 118 Phoques veaux marins et 35 Phoques
gris y sont répertoriés.
1.7. Suivi des phoques remis en milieu naturel
1.7.1. Les animaux relâchés en 2008
11 Phoques ont été soignés au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature et
ont regagné leur milieu naturel en baie de Somme et en baie d'Authie. 60 observations de ces
animaux ont été réalisées au cours du suivi post-relâcher. Tous les phoques ont été revu au moins
une fois en baie de Somme. Un individu (Zef) a été observé sur la commune de Le Portel (62), un
autre (Foeh) en baie de Canche et trois phoques (Foeh, Hégoa et Pampero) ont été observés en
baie d'Authie. Un a été retrouvé mort en mars 2009 en Normandie (Foeh).
1.7.2. Les animaux relâchés en 2009
8 phoques ont été soignés au centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature et ont
regagné leur milieu naturel en baie de Somme. 35 observations de ces animaux ont été réalisées
au cours du suivi post-relâcher. Deux d'entre eux n'ont jamais été revu, les six autres ont été vu au
moins une fois en baie de Somme. Un individu (Bahia) totalise 35% des observations, toutes sur la
19
Rapport synthétique d'activités 2009

commune de Le Crotoy. Un second (Valparaiso) a été observé en baie d'Authie.
1.8. Contribuer à la connaissance des phoques de la baie de Somme
Une pré-étude du régime alimentaire des phoques de la baie de Somme a été menée en 2008 et a
mis en évidence un régime alimentaire exclusivement constitué de poissons avec une préférence
pour les poissons plats et les dragonnets (à 96%). Cette étude a été réalisée avec 20 fèces aussi
a-t-elle été reconduite en 2010 afin d'enrichir le nombre de prélèvements et d'ainsi affiner les
résultats obtenus.
Au vu des récents échouages de jeunes Phoques gris sur un site non adapté aux mises-bas et
allaitements pour cette espèce, des analyses ADN ont été réalisées afin d'éva|uer la filiation des
individus et d'ainsi mieux comprendre |'origine de ces jeunes retrouvés morts.
Les résultats de ces analyses ne sont pas encore disponibles.
2. Sensibilisation / communication
2.1. Les animations
209 animations (sorties, points d'observation et exposition/conférences) ont été réalisées au cours
de |'année 2009. Celles-ci ont permis de sensibiliser 13 778 personnes. Cela représente 240
journées homme d'animation, réalisées à 95.8% bénévolement (participants réguliers de |'action
phoques, écovolontaires et stagiaires).
2.2. La médiatisation
Plusieurs reportages ont été diffusés dans les médias: journaux télévisés, émissions télévisées,
reportages radio et articles presses, au niveau régional et national.
2.3. L'information des usagers de la baie
Un dossier technique mis en place en 2002, est distribuée aux structures usagères de la baie de
Somme. Une mise à jours des effectifs a été envoyée au début de |'été 2009. Des informations sur
la population de phoques sont diffusés majoritairement par e-mail.
2.4. L'information des partenaires
Les partenaires sont informés régulièrement par e-mails des échouages, naissances, effectifs,
dérangements...
2.5. Les publications scientifiques
Une publication scientifique sur |'évo|ution de la population de Phoques veaux marins en France a
été rédigée en partenariat avec les autres structures étudiant les phoques en France et proposée
à la publication à NAIVIIVICO (The North Atlantic Marine /l/Iammal Commission )
2.6. La participation aux réunions
Nous avons participé en 2009 à 9 réunions scientifiques (Réseau National Echouage, Comité
consultatif de la Réserve Naturelle, Projet de parc éolien, Projet de parc naturel marin, Grenelles
dela mer, rencontres mamma|ogiques...)
20
Rapport synthétique d'activités 2009

II. Protection des nichées de Busards
L'opération de protection des nichées de Busards est mise en place aiin d'éviter la fauche possible
des nids lors des moissons.
Coordinateur :
Pierre Royer
En 2009, une dizaine de bénévoles se sont mobilisés pour prospecter les zones cultivées. Ainsi,
69 couples de Busards Saint-l\/lartin, 30 couples de Busards Cendrés et 23 couples de Busards
des roseaux ont été repérés. Le nombre de couples recensés en 2009 est en augmentation par
rapport à 2008. Cette hausse concerne particulierement le Busard cendré et le Busard des
roseaux.
5 nichées ont nécessité 16 déplacements pour sauver les jeunes non volant. Cette opération a
permis |'envo| de 8 jeunes de busards cendrés et de plusieurs jeunes de Busards Saint-l\/lartin.
Un grand merci à |'ensemb|e des bénévoles ayant assurés les surveillances et tout
particulierement à Jean-Pierre Férré qui a effectué une centaine d'heures de terrain et a organisé
les opérations de sauvetage des 5 nichés de busards.
I ombre de couples de Busards repérés
par département
III. Qpération amphibiens
Afin d'éva|uer |'efficacité du crapauduc du bois lV|agneux à la suite de son installation en 2008, un
suivi durant les périodes de fort passage migratoire (temps doux et humide) est réalisé.
A noter l'inauguration avec les bénévoles et les partenaires financiers de |'aménagement le 7
mars, ayant rassemblé x participants. Dans un tout autre registre, 7 bénévoles et 2 salariés ont
participé à 4 soirées de comptage des animaux empruntant les tunnels, qui ont permis de
confirmer |'efficacité de |'aménagement du dispositif. Des chantiers sont cependant à mener pour
rectifier les barrières mal utilisées par les animaux.
IV. SOS Chiroptères
Afin de répondre aux difficultés rencontrées par le public avec les chauves-souris, 104 sollicitations
dont 10 ont nécessité une intervention. 45 heures de travail ont été réalisées par les salariés et les
bénévoles, les interventions « de terrain » ayant représenté environ la moitié du temps consacré et
un nombre de 600 kilomètres.
21
Rapport synthétique d'activités 2009

Soulignons que le SOS chauves-souris a permis de rassurer le public et certainement d'éviter la
destruction de colonies (ex : colonie de 100 Murins a oreilles échancrées découverte a Picquigny).
La dynamisation et la formation des bénévoles (relais locaux) est a approfondir notamment pour
améliorer |'efficacité des interventions. Une réorganisation du SOS chiropteres a été opérée en
fin d'année avec une centralisation des premiers appels au Centre de Sauvegarde de la Faune
sauvage
V. Centre de sauvegarde de Ia faune sauvage
Responsable :
Stéphane Soyez (salarié)
1. Avifaune
Capacitaires: Stéphane Soyez (salarié) - Jean-lV|arie Thiery (bénévole)
Référent vétérinaire: Sylvain Bourg (bénévole)
Soigneur: Julie Gobillot (salariée)
Localisation: Caix (80)
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Conformément aux axes de travail définis dans le projet de mise en place, |'activité du centre pour
|'année 2009 a porté principalement sur |'avifaune du département de la Somme.
1.1.1. Nature des especes accueillies
Sur un total de 780 requêtes concernant un animal en difficulté, 203 oiseaux répartis sur 70
especes en provenance de la faune sauvage ont été accueillis.
22
Rapport synthétique d'activités 2009

Ces espèces sont présentées en 6 groupes distincts :
— Rapaces diurnes représentant 11% du total des effectifs recueillis
— Rapaces nocturnes représentant 7% du total des effectifs recueillis
— Échassiers et oiseaux d'eau représentant 23% du total des effectifs recueillis
— Limicoles et oiseaux marins représentant 20% du total des effectifs recueillis
— Passereaux représentant 24% du total des effectifs recueillis
— Divers autres représentant 15% du total des effectifs recueillis.
Cette classification n'est pas d'origine scientifique mais elle est associée réglementairement a des
traitements et/ou des équipements d' élevage ou de rééducation spécifiques a des ensembles
d'espèces.
Espèces les plus représentées :
Faucon meœreiia sa, E ëwier d'E¤r·¤=r¤¤ 4%·
Chouette hulotte ·.. ·
Goéland argenté Q"  ____
Martinet noir 5%  =__=_:E : I Am,-ES 57%
Pigeon bis et  
Effraie des oloohera 4% `
Hibou moyen duo 3%
23
Rapport synthétique d'activités 2009

1.1.2. Spécificité dés éspécés accuéilliés
Plus qu'un volumé, il faut réténir qué la plupart dé cés éspécés (57 sur 70) ont lé statut d'éspécés
protégéés parla loi françaisé (arrété du 29/10/09).
— 12 d'éntré-éllés sont classéés vulnérablés (Spatulé blanché, Hibou dés marais, Butor
étoilé) ou én dangér (Guillémot dé Troi`|) ou raré (Huitriér pié, Canard souchét, Cigogné
blanché) sur la listé rougé nationalé dés oiséaux nichéurs.
— 5 sont classéés én déclin (Chévéché d'Athéna, Pigéon bisét, Effraié dés clochérs,
Hirondéllé rustiqué ét Vannéau huppé) sur la listé orangé.
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1.1.3. Répartition géographiqué dés récuéils
Pour un total dé 116 communés idéntifiéés, la répartition par départémént dés 203 récuéils dé
cétté annéé ést la suivanté :
— 77% én provénancé dé la Sommé
— 10% én provénancé dé |'Oisé
— 12% hors Picardié
— 1% pour |'Aisné
Cés accuéils pour cértains « hors térritoiré »corréspondént a dés oiséaux soit spontanémént
déposés sur lé céntré Picardié-Naturé par léur découvréur, soit volontairémént oriéntés vérs cé
céntré plus proché qué célui dé léur départémént d'originé.
1.1.4. Causés ét répartition ménsuéllé dés accuéils
Parmi lés 12 idéntifications réténus par |'UFCS réssortént én matiéré dé causé dé récuéil,
éxcéption faité dés « indétérminés » ét dés « divérs autrés »
— 22% sont victimés du trafic routiér
— 17% sont dés éspécés nidifugés parfois ramasséés abusivémént par manqué d'information
— 7% sont victimés dé prédatéurs doméstiqués ;
— 6% ont pércuté dés objéts fixés (ésséntiéllémént dés baiés vitréés) ;
— 6% sont victimés dé déstruction volontairé ou accidéntéllé dé nichéé ;
24
Rapport synthétique d'activités 2009

— 5% souffrent de pathologies diverses ;
— 5% sont victimes de tirs.
Les accueils se répartissent inégalement durant |'année avec une phase de mai â octobre plus
importante durant laquelle on enregistre 73% des accueils annuels. Le mois de juillet représente
20% des effectifs d'accuei|s annuels.
1.1.5. Devenir et suivi des oiseaux accueillis au centre
Le centre de sauvegarde est assimilé réglementairement â une unité de transit. On y a traité des
oiseaux en situation de détresse a seule fin de réintroduction dans leur milieu d'origine.
mort délais 12% mort 24h 6%
Gulhanaslë 11% mort accueil 17%
In Irmes O ransférés 6%
' 0
œ°i£‘Cî%Bê EQ,
relachés 34%
La moyenne nationale des relâchers enregistrés pour les oiseaux des centres de sauvegarde
affiliés â |'UFCS avoisine les 40%. Le cumul des données propres au centre de sauvegarde
Picardie-Nature sont conformes a ce niveau :
— 34% des oiseaux traités au centre ont bénéficié d'un retour en nature depuis les
installations du centre ou dans des biotopes adaptés â leur espece
— 6% ont été transférés dans un autre centre (UFCS 02) pour y poursuivre leur réadaptation
avant relâcher
— 4% des effectifs bénéficiaient encore de soins au 31/12/2009
La procédure de marquage (bagues) des oiseaux avant relâcher est relancée mais n'a pour |'heure
bénéficié qu'aux oiseaux transférés en structure de réadaptation.
25
Rapport synthétique d'activités 2009

1.2. Fonctionnement de l'activité
L'équipe de permanents a été renforcée en 2009 par:
     
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— 48 correspondants bénévoles coordonnés par le responsable du centre assurent des
opérations de convoyage vers le centre
— Un technicien animateur (CDD trois mois) a dynamisé les chantiers bénévoles
d'aménagement intérieur et extérieur (plomberie, isolation, bardage et second œuvre
maçonnerie) aidé d'un technicien spécialisé (CDI un mois)
— 32 correspondants bénévoles ont participé, encadrés par le responsable du centre aux
travaux d'aména ement totalisant 1144h durant |'année.
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Les opérations d'accuei|, de soin, d'entretien des animaux et des installations sont réalisées
quotidiennement par le responsable du centre. Leur permanence durant week-end et jours fériés
(894h) est assurée par les correspondants bénévoles formés par le responsable du centre et les
instructeurs du réseau de |'Union Française des Centres de Sauvegarde.
26
Rapport synthétique d'activités 2009

1.2.1. Aspects réglementaires
Le centre de sauvegarde bénéficie des autorisations nécessaires a son fonctionnement et repose
sur des compétences qualifiées :
— Conformément a la législation, le centre fait ponctuellement appel aux services de deux
cabinets vétérinaires de proximité. Les oiseaux relevant, apres examen au centre, d'actes
vétérinaires complémentaires pour affiner le diagnostic (radiographie) ou abréger leurs
souffrances (euthanasie) sont confiés au cabinet de Rosieres en Santerre
— Les oiseaux nécessitant des interventions lourdes, type endoscopie ou chirurgie osseuse
sont acheminés a la clinique vétérinaire de Roye. Les animaux présentant des pathologies
douteuses font |'objet de prélevements envoyés pour analyse ou pour autopsie (en cas de
mort suspecte) au laboratoire vétérinaire départemental
— Le volume d'oiseaux traité en 2009 est inférieur a la capacité maximum annuelle d'accuei|
de 250 oiseaux pour laquelle sont dimensionnées nos installations
1.2.2. Traitement des reguétes
Le centre de sauvegarde étant bien identifié par le public et les services compétents, le
responsable du centre ou un bénévole assure une permanence de renseignements a |'aide d'une
ligne téléphonique fixe et GSM et d'une adresse internet. En 2009, le centre enregistre 780
requétes qui émanent a 88% de particuliers. Le reste concerne des services professionnels
(vétérinaires, parcs animaliers, fourriere, société autoroutiere , gendarmerie, police municipale,
Sapeurs pompiers, ©NCFS...). 577 d'entre elles n'ont pas généré |'admission d'un animal dans le
centre.
— 203 requétes occasionnent un accueil d'oiseaux sur le centre (soit 1% du recueil national
totalisé par |'Union Française des Centres de Sauvegarde)
— 292 requétes téléphoniques n'ont pas générées d'accuei| au centre : soit la problématique
a pu étre réglée a distance (poussins nidifuges, oiseaux en cours d'émancipation,
euthanasie chez vétérinaire |oca|,etc...), soit la problématique ne concernait pas le centre
(especes domestiques ou exotiques), soit la demande se situait plus proche d'un autre
centre
— 285 recherches d'informations
1.2.3. Le convoyage
Le transport d'un oiseau blessé vers le centre ne pouvant pas toujours étre pris en charge par le
découvreur de |'anima|, un convoyage partiel ou total est organisé. Pour cela, |'association a mis
en place un réseau de convoyeurs bénévoles recrutés par le biais de deux réunions d'information,
d'artic|es de presse et d'un formulaire de « recrutement » diffusé et mis en ligne.
Ce réseau est systématiquement mis en alerte par téléphone et messagerie électronique a
chaque requéte. Son concours permet d'abaisser les délais de transport a 24h maximum avec une
moyenne de deux relais par requéte. L'absence de réponse de ce réseau dans un délai d'une
heure entraîne par défaut la sollicitation de tous les adhérents et sympathisants de |'association
par courrier électronique.
47 convoyeurs volontaires totalisent 220 déplacements (un animal pouvant générer plusieurs
déplacements). Ils cumulent pour cette année 602 heures d'opération et 21056km pour relayer les
animauxjusqu'au centre.
1.3.Gestion et chronologie des travaux
Le développement des installations s'est poursuivi en panachant chantiers école, interventions
professionnelles et chantiers bénévoles :
— Aménagement des bâtiments de soins (eau, électricité, équipements divers) par les
bénévoles et le CFA d'Agnetz (15 éleves et trois professeurs impliqués sur un projet
écocitoyen) ont réalisé le plus gros des installations en cinq sessions durant |'année. A
|'issue de leur année scolaire un tournoi sportif organisé par ces jeunes a permis la collecte
27
Rapport synthétique d'activités 2009

de fonds permettant |'achevement des travaux par un artisan
— Aménagement des soubassements des volieres en petite maçonnerie par un groupe de 6
éleves (BEPA) du Lycée agricole du Paraclet
— Poursuite du programme de montage des structures modulaires de rééducation et de
réadaptation étagées dans la pente du terrain
— Des travaux de second œuvre et de montage (1144h) ont été entierement assurés par des
bénévoles de |'association en sessions régulieres ou en chantiers exceptionnels.
1.4. Information et formations
Le centre de sauvegarde maintient et développe des opérations de sensibilisation et de formation :
— 17 réunions de formation et de coordination a |'intention des convoyeurs et des soigneurs
bénévoles, coanimées par les formateurs du réseau UFCS
— représentation du centre de sauvegarde a divers évenements (séminaire réseau national
échouage, conseil d'administration et assemblée generale de |'UFCS)
— 7 réunions de travail et de formation (suivi du projet partenarial « citoyenneté et
environnement » -CFA d'Agnetz (60), contention de premiere urgence — CFA d'Agnetz et
BEPA du lycée du Paraclet (80)
— 2 réunions d'information, de dynamisation et de recrutement du réseau de convoyeurs
bénévoles
— 1 réunion de travail et d'information avec les usagers des fiches de douanes et les
partenaires du réseau recueil
— Participation aux réunions de formation « réseau vétérinaire faune sauvage » de |'ENV
lV|aison-Alfort
— Diffusion du DVD de présentation des centre de sauvegarde
— 2 Relâchers lors des sorties Picardie Nature
— Rencontre des équipes de démonstration en vol de la maison de la baie et de |'oiseau et
communication de données de protection et de sensibilisation issue de |'expertise du centre
pour l'information du public lors des représentations
— Collaboration au projet d'ate|ier pédagogique/exposition de présentation de |'activité des
centres de sauvegarde de |'UFCS
— Intervention a l'inauguration de |'exposition Sciences en Fête au college de Ham (80) pour
un futur développement partenarial entre le college de |V|oreui| et le centre de sauvegarde
sur le suivi d'animaux relâchés équipés de balises
— Actualisation des articles de présentation des travaux de construction en cours, des
chantiers bénévoles, des oiseaux en soins...
— Animation des groupes bénévoles de construction des outils pédagogiques
(plaquette diffusion grand public, document vidéo et informatique pour animations en milieu
scolaire).
28
Rapport synthétique d'activités 2009

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2. Les mammifères terrestres
Demande d'extension de capacité en cours :
Stéphane Soyez (salarié)
Référent vétérinaire :
Sylvain Bourg (bénévole)
Soigneur:
Julie Gobillot (soigneur)
Localisation :
Caix (80)
Le centre de sauvegarde est assimilé réglementairement a une unité de transit. On y a traité 3
hérissons, 5 lérots communs, et 5 chauves souris. Ces animaux ont reçu les premiers soins et ont
été transférés sur les centres habilités du réseau UFCS.
Par mesure de coopération, le réseau de convoyeurs bénévoles « avifaune » a été mis a
contribution pour |'acheminement de ces petits mammiféres en direction d'un centre habilité de
l'Union Française des Centres de Sauvegarde.
29
Rapport synthétique d'activités 2009

3. Les mammifères marins
Capacitaire :
Laëtitia Dupuis (salariée)
Référent vétérinaire :
Jean-Pierre Pellissier (bénévole)
Soigneur :
Julie Gobillot (salarié)
Localisation :
Lanchères (80)
3.1. Prise en charge des phoques échoués vivants
L'association Picardie Nature est membre du Réseau National d'Echouage coordonné par le
Centre de Recherche sur les mammifères marins de La Rochelle. Deux personnes détentrices de
la carte verte interviennent sur les échouages de mammifères marins entre les communes de Le
Touquet (62) et de Le Tréport (76) dans le cadre du programme d'étude des phoques de la baie de
Somme.
3.2. Organisation
3.2.1 Situation géographigue
Les structures permettant d'accuei||ir les phoques échoués vivants se situent sur la commune de
Lanchères, sur un terrain mis a disposition par le Syndicat |V|ixte Baie de Somme et Grand Littoral
Picard.
L'annexe phoques du centre de sauvegarde de Picardie Nature est constituée de 6 bâtiments
modulaires qui comprennent les structures d'accuei| des animaux mais également un bureau et
une structure d'accuei| du personnel. Le centre dispose de deux bassins de réadaptation
extérieurs. Cet ensemble est situé dans un enclos non visible du public de la |V|aison de la baie et
de |'oiseau.
3.2.2 Présence humaine
L'annexe phoques du centre de sauvegarde de Picardie Nature a ouvert du 13 juin au 25
novembre 2009 soit 165 jours.
La prise en charge des phoques échoués nécessitent la présence d'un soigneur salarié de 6h30 a
22h. Les soigneurs ont travaillé par équipe: la première de 6h30 a 14h30 et la seconde de 14h a
22h, laissant ainsi 30mn aux soigneurs pour faire le point et se passer les informations sur les
soins. Quatre soigneurs se sont relayés sur tout |'été pour assurer une telle présence: deux
soigneurs étaient présents a temps complet sur ce centre et deux autres ont assurés les soins
durant les congés hebdomadaires des deux premiers. Il s'agit de S.Soyez-CDI-responsable du
centre de sauvegarde de la faune sauvage, J.Gobi||ot-CDI-soigneur animalier, G.Tenin-CDD-
soigneur animalier, L.Dupuis-CDI-chargée de mission mammifères marins.
Un phoque qui s'échoue a dérivé, parfois plusieurs jours, avant d'arriver sur une plage. Son état de
déshydratation nécessite souvent une réhydratation toutes les trois heures dès son arrivée au
centre. Aussi, les soigneurs salariés ont été amenés a pratiquer des soins la nuit.
Des écovolontaires bénévoles ont été recrutés afin d'assister les soigneurs dans leurs tâches
quotidiennes: soins, entretien des structures... Les écovolontaires ont été sélectionnés sur dossier
30
Rapport synthétique d'activités 2009

de candidature a raison de 2 personnes par semaines. Ceux-ci effectuaient les mêmes horaires de
travail que les soigneurs. Ils etaient loges et nourris par |'association Picardie Nature durant leur
sejour qui s'eta|ait du samedi au samedi suivant. 25 ecovolontaires ont participe a cette action.
Une preference a ete donnee aux candidats provenant d'une formation en soins animaliers (ecoles
veterinaires...)
390 journees hommes ont ete realisees a 44% par des benevoles. La « faible » proportion du
benevolat s'exp|ique par la maîtrise de la technique de soins adaptee a |'espece phoque qu'i| faut
avoir pour pouvoir pratiquer les nourrissages par intubation et par gavage...
3.2.3. Encadrement du personnel
Les benevoles aide-soigneurs etaient formes et encadres parleur soigneur binôme.
Les salaries soigneurs etaient disponibles pour repondre aux interrogations des benevoles et les
conseiller.
Les salaries soigneurs ont pu compter sur le soutien du responsable du Centre de soins et de la
Capacitaire aux soins aux phoques qui etaient, a tour de rôle, disponibles 7 jours/7 et 24h/24.
Les salaries ont pu compter contacter le directeur et les benevoles referents du pôle centre de
sauvegarde des que leur soutien et leur conseil se sont averes necessaires.
3.2.4. Protocoles de soins
Les protocoles de soins ont ete mis en place sur les conseils de la Zeehondencreeche de
Pieterburen, qui est un centre de soins pour phoques traitant plus de 100 individus a |'annee, les
soigneurs y sont donc specialises sur cette espece animale.
Pour acceder au local de quarantaine dans lequel les phoques sont places a leur arrivee, le
soigneur doit se vêtir de vêtements speciaux. Il doit ensuite se munir de combinaisons, masques,
gants et charlotte pour se proteger des zoonoses et proteger les animaux des eventuelles
pathologies dont il pourrait être porteur.
Les especes proies ainsi que les quantite de poissons et le nombre de nourrissages quotidiens
sont fixes par le soigneur salarie en fonction du poids de |'anima| a son arrivee. Ceux-ci sont
adaptes en fonction du comportement du phoque (vomissements, hyperthermie...).
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31
Rapport synthétique d'activités 2009

3.2.5 Visites vétérinaires
Une premiére visite vétérinaire a lieu a |'arrivée d'un phoque au centre de soins. Celle-ci a été
réalisée par différents pratiquants, tous provenant de la clinique vétérinaire du grand marché
d'Abbevi||e, structure avec laquelle Picardie Nature est en convention.
Les traitements médicamenteux ne sont donnés que sur conseil d'un vétérinaire pratiquant.
Une visite vétérinaire hebdomadaire a été réalisée pour vérifier |'évo|ution de |'état sanitaire des
animaux. Ces visites ont été réalisées bénévolement par le référent du pôle protection.
3.3. Les phoques
3.3.1 Les entrées
12 Phoques veaux-marins ont intégré le centre de soins au cours de |'été 2009. Il s'agissait a 75%
de jeunes non émancipés et a 25% d'animaux malades.
On note la présence d'un jeune né prématurément. Normalement, a la naissance, le Phoque veau
marin pèse plus de 10 kg, celui-ci n'en faisait que 7 et était recouvert d'un lanugo blanc qu'i| aurait
du perdre in utéro.
Tous les animaux entrés au centre ont été nommés. Cette année 2009, en raison du double
anniversaire de Danrvin, les noms des phoques correspondent aux villes étapes du Beagle, dans
|'ordre du voyage.
Tableau 1: entrées dés phoques
Date Espèce Sexe Identification Liste d'échouage Class. Poids Causes
26/06/09 Pv M Plymouth Réserve Naturelle JNE 12 Pramarurêmâgîâapara aa
28/06/09 Pv M Tenerife Réserve Naturelle JNE 7 Pramarprrémanr Sapara aa
la mere / premature
01/07/09 Pv P Bahia Le Heurelel JNE 13 prérparprérrrépr Séparé pré
la mere
01/07/09 Pv lvl Cape Verde Le Heurelel JNE 13 prérparprérrrépr Séparé pré
a mere / herpes vlrus
01/07/09 Pv F Rio Woignarue JNE 8 Pramarrrrémarar Séparé aa
la mere
03/07/09 Pv P Montevideo Reserve Naturelle JNE 11 prérparprérrrépr Séparé pré
la mere / herpes vlrus
06/07/09 Pv M Falkland Réserve Naturelle JNE 11 Pramarrrrémarar Séparé aa
la mere
12/07/09 Pv P valparalee Cayeux sur lvler JNE 13 prérparprîérrrépr Séparé pré
a mere
30/07/09 Pv lvl Cal|a0—Lima Reserve Naturelle JNE 10 prérparprérrrépr Séparé pré
la merel lnfectlon buccale
24/08/09 Pv Galapagos Cayeux sur Mer JE 17 Herpès Virus
03/09/09 Pv Sydney Merlimont JE 16 Lésions cutanées (Pox)
3.3.2 Les soins
A leur arrivée, les phoques sont nourris par intubation pendant une dizaine de jours puis par
gavage. Lors de cette seconde étape, les phoques ont un poisson a disposition dans leur bassin
32
Rapport synthétique d'activités 2009

afin de les stimuler a se nourrir seul. En moyenne les animaux soignés et relâchés ont passé 34
jours en nourrissage assisté.
Quatre individus ne présentent que du nourrissage assisté, il s'agit de phoques qui sont décédés
au centre de soins. Tenerife a été victime d'une occlusion intestinale ayant provoqué des
vomissements et une mort par asphyxie. Les trois autres étaient atteints d'herpes virus. Cette
pathologie est difficilement décelable, lorsque les animaux présentent les premiers symptômes, ils
meurent dans les heures qui suivent. Le temps d'incubation du virus est d'environ 10 jours. Cette
pathologie est tres contagieuse mais aucun individu sain a son arrivée n'a été contaminé dans le
centre. Les morts au centre, ont été contaminés en milieu naturel, probablement via le placenta
maternel pour Cape Verde et lV|ontevidéo.
Un phoque qui entre au centre de sauvegarde ne peut en ressortir que si son état sanitaire le
permet et qu'i| a atteint un poids minimum de 35 kg. Les phoques restent en moyenne 78 jours au
centre.
Evolution des nourrissages par phoque
Plymouth -
Tenerife  
Bahia  
Cape Verde —
Rio  
rn - .
:1 M°"œ‘·"d€° I _ nourrissage
E Fëilklëihd _ indépendant
,2 VBIPHFHISO _ -  
IE Ca||ao—Lima   gggigté
' Galapagos I
Sydney  
Hobart _
0 20 40 60 80 100
Nombre de jours
Les phoques sont contenus dans deux types de structures: la quarantaine permet d'iso|er
facilement l'animal pour lui administrer les soins et présente un petit bassin qui permet au phoque
de garder un contact avec le milieu aquatique et de s'exercer au nourrissage indépendant. Les
phoques sont maintenus dans cette structure jusqu'a 10 jours apres le premier nourrissage
indépendant. Il est alors confirmé que |'anima| sait se débrouiller et grossit. Les phoques passent
ensuite en bassin, le volume d'eau est beaucoup plus important, il permet a |'anima| de nager
librement, de se muscler, mais aussi de se reproser sur un plateau lorsque bon lui semble. Les
soins sont restreints et les contacts humains-phoques sont réduits au stricte nécessaire.
En moyenne, les phoques soignés et relâchés ont passé 38 jours en quarantaine et 40 jours en
bassin.
3.3.3 Les relâchers
8 phoques ont retrouvé leur milieu naturel apres passage au centre de soins, ce qui représente un
taux de réussite de soins de 66,7%.
Pour étre remis en milieu naturel, le phoque doit présenté un état de santé satisfaisant et peser
plus de 35 kg (pour un jeune de |'année).
Le tableau 2 présente les phoques qui ont retrouvé leur milieu naturel. Tous ont été relâchés
33
Rapport synthétique d'activités 2009

depuis la plage du Hourdel. Tous ont ete equipes d'une bague numerotee de couleur orange a la
nageoire posterieure afin de les identifier en cas de nouvel echouage. La totalite d'entre eux
etaient porteurs d'une plaque coloree, collee au sommet du crâne, permettant aux observateurs du
programme d'etude et de protection des phoques de la baie de Somme de les reperer |orsqu'i|s
sont dans |'eau ou sur un reposoir au sein dela colonie.
Tableau 2 : phoques re/âches
Identification Date Lieu Poids Bague Plaque
Plymouth 27/09/09 Le Hourdel 39.8 58389 Jaune
Bahia 27/09/09 Le Hourdel 36.4 58390 Blanc
Rio 27/09/09 Le Houtdel 35 58391 Violet
Falkland 27/09/09 Le Hourdel 40 58392 Vert
Valparaiso 27/09/09 Le Hourdel 38.2 58393 Bleu
Callao-Lima 17/10/09 Le Hourdel 41.5 58394 Orange
Sydney 21/10/09 Le Hourdel 37.5 58395 Bleu/Jaune
A ce jour, plusieurs observations ont ete rapportees (cf rapport phoques) et aucun d'entre eux n'a
subit de nouvel echouage.
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34
Rapport synthétique d'activités 2009

Pole Developpement Durable
L'objectif du projet vise a contribuer a :
— une meilleure prise en compte de |'environnement dans les documents de cadrage en
matiere de politiques publiques, particulierement celles qui touchent au développement
durable, a |'aménagement du territoire... Il s'agit ainsi de favoriser une approche globale et
transversale de |'environnement
— mobiliser les citoyens au sein des instances d'information et de concertation autour des
thémes liés a |'environnement de façon a susciter une participation plus active
— faire valoir des points de vue et avis techniques alternatifs dans le cadre de la définition de
la conduite des politiques publiques
— assurer la représentation de la société civile, en particulier des associations de protection
de l'environnement qui ont une place dans de nombreuses instances de concertation
— veiller au respect de la réglementation en matiere d'environnement
Pour la réalisation de ces objectifs, trois axes sont définis dans la stratégie du « Pôle
développement durable en Picardie » :
— assurer la représentation de la société civile et mobiliser le monde associatif, afin
d'intervenir sur les politiques qui pèsent en matiere d'environnement en région Picardie :
agriculture, développement des infrastructures (canal a grand gabarit...)
— assurer une veille juridique et règlementaire, il s'agit de veiller au respect de la
réglementation en matiere d'environnement, de réaliser des actions en justice si besoin,
d'animer un point d'information sur la police de |'environnement, d'accompagner les acteurs
de la police de |'environnement dans leur démarche
— réaliser des analyses sur les politiques environnementales mises en place sur la
région Picardie
Ce pôle constitue un véritable point d'appui aux politiques publiques en matière de
développement durable en concourant notamment à une meilleure prise en compte de
|'environnement. Pour ce faire, il est nécessaire de focaliser |'intervention sur les nœuds
décisionnels.
Référents :
Patrick Thiéry, Frédéric Blin, Jean-Claude Gilbert (bénévoles)
Chargé de mission :
Yves Maquinghen (salarié)
Localisation :
Amiens (80)
Fonctionnement interne :
Le développement durable est une notion transversale a thématiques multiples.
Pour faciliter les échanges entre le chargé de mission et les membres du Conseil d'administration,
il a été défini des thémes (Transport, Biodiversité, Aménagement, Déchets, Eau et Agriculture) et
des référents pour chacun de ces thémes.
Une réunion hebdomadaire, avec tous les référents a été instaurée afin d'assurer une synergie des
actions. Chaque réunion fait |'objet d'un rapport de décision.
Au cours de |'année 2009 le « Pôle développement durable en Picardie » a tenu 47 réunions
hebdomadaires ou exceptionnelles, ce qui représente un total de 313 heures de bénévolat
consacrées a |'organisation du pôle.
35
Rapport synthétique d'activités 2009

1. Assurer la représentation de la société civile et mobiliser le
monde associatif
Picardie Nature inscrit son action dans la défense de |'intérét général au profit des générations
actuelles et futures. La demande sociale croissante pour la protection de |'environnement, le
besoin de données thématiques et expertises demandé par les différents acteurs, ont amené
|'association a développer ses actions et sa présence dans le débat public. Pour atteindre cet
objectif, |'association s’appuie sur le réseau de ses bénévoles et le réseau associatif régional.
1.1. Mobiliser les membres de |'association
L'objectif est d'avoir des représentants bénévoles dans les instances de concertation. Cette
présence constitue une veille environnementale au sein des processus décisionnels.
10 adhérents représentent Picardie Nature dans certaines commissions ou comités concernant 8
thématiques : déchets (CLIS, PREDD, PDEDlV|A..), urbanisme, biodiversité, société civile (CdD),
milieu aquatique, énergie, justice.
Au total ce sont 74 réunions qui ont été suivies par le chargé de mission et les bénévoles du pôle
développement durable. Le chargé de mission a participé a 57 réunions. Le bénévolat représente
environ 100 heures. Un accompagnement des bénévoles par le chargé de mission se fait en
fonction de |'ordre du jour, de |'actua|ité et des priorités. L'ensemb|e des réunions, auxquelles
|'association a assistées.
Exemple de thèmes abordés lors des différentes commission ou réunions :
• Aménagement-développement
- Conseil de Développement (CdD)
Avec |'aide de bénévoles, |'association veille, au sein des conseils de développement des pays de
Picardie, à ce que la vision environnementaliste soit transversale et prise en compte dans tous les
domaines (économique, social..)
5 bénévoles représentent |’association dans les CdD de la région. Picardie Nature pérennise sa
participation aux CdD. Par ailleurs, les sollicitations des CdD sont de plus en plus nombreuses.
Seulement quelques CdD sont actifs (Grand Amiens, Des deux sources, C|ermontois..) avec 2/3
réunions organisées par an. Il est évident qu'un besoin de formation des bénévoles au
développement durable afin de pouvoir répondre à |'exigence de la transversalité du
Développement durable. Cette formation ou sensibilisation est également nécessaire pour les
autres membres des CdD. Le développement durable ou |'environnement sont trop souvent
cloisonnés, alors qu'au contraire |'environnement doit avoir sa place dans tous les débats, que ce
soient dans le social ou |'économique. Ceci montre qu'un travail de sensibilisation sur le
développement durable des membres des CdD est absolument nécessaire.
- Commission départementale de la nature des sites et paysages de la Somme
Un adhérent, membre de la commission depuis plusieurs années, veille, a titre d'expert, au respect
des enjeux environnementaux dans des projets d'aménagements pour le département de la
Somme.
Picardie Nature est représentée à toutes les réunions. Nous sommes intervenus dans le cadre de
l'extension de |'exp|oitation de galets sur la côte Picarde. La présence de |'association a permis de
réactiver la question de la gestion du site de la |V|o||iere. Notre connaissance de |'historique du site
36
Rapport synthétique d'activités 2009

nous a permis de rappeler les engagements antérieurement pris par |'Etat dans ce dossier (arrété
de biotope et plan de gestion sur |'ensemb|e du DPIVI du Hourdel au phare de Brigthon). La
DREAL a décidé alors de réunir |'ensemb|e des parties prenantes, pour envisager la création d'un
comité de pilotage intégrant Picardie Nature et le Conservatoire National Botanique de Bailleul.
L'une des caractéristiques du mouvement associatif est d'étre porteur d'une mémoire des faits,
que le renouvellement des agents des services de |'Etat ne permet pas. Néanmoins, ces
promesses non tenues sont révélatrices d'une certaine inertie de la part de l'Etat, difficilement
compréhensibles dans le cas présent.
• Biodiversité
- Schéma départemental des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du département de |'Aisne
Avec |'aide des bénévoles du département de |'Aisne, |'association contribue a fournir les éléments
et informations nécessaires au recensement des ENS. Nous veillons a la mise en œuvre d'une
politique des ENS efficace et intégrant un programme d’acquisition fonciere.
Bien que ce schéma départemental comprenne un état des lieux exhaustif et une vision adaptée a
la problématique des continuités écologiques (Trame verte et bleue), il ne prévoit pas a ce jour de
plan de préemption des zones les plus sensibles. |V|a|gré |'insistance de |'association, un plan de
préemption, a |'image de celui de la Somme, n'a pas été transposé au département de |'Aisne.
Ceci démontre qu'i| faut certainement accentuer la sensibilisation des décideurs politiques. Ce
dossier a mis en exergue un manque de cohérence des politiques retenues par les trois
départements en ce qui concerne les ENS.
- Commission départementale de la Somme des sites et des paysages - sous commission faune_
sauvage captive
Picardie Nature siege au sein de cette sous-commission depuis de nombreuses années et use de
ses compétences pour faire valoir la protection de la faune sauvage.
Depuis de nombreuses années |'association a acquis une expérience et une place d'expert
reconnu. Les positions prises sont également fondées sur une jurisprudence.
Lors d'une réunion de préparation de la sous-commission, la Direction des Services Vétérinaires a
présenté la demande de certificat de capacité pour |'é|evage de Tortue d'Hermann (espece
protégée). Picardie Nature avait été, auparavant, informée que le demandeur avait fait |'objet d'un
PV d'infraction par les agents de |'©NCFS pour ventes et possessions illégales d'especes
protégées. Notre participation effective nous a permis de mettre en évidence un
dysfonctionnement et de le dénoncer aupres du Préfet. En parallele, |’association a engagé une
action devant le Tribunal Correctionnel d’Amiens.
- Protection des coteaux calcaires de la vallée de la |V|arne et extension de la zone de viticulture.
Il s'agit d'engager, dans la logique d'une gouvernance a 5, une réflexion et des actions pour arriver
a concilier la production de Champagne et la préservation des derniers coteaux calcaires du Sud
de |'Aisne.
Picardie Nature a alerté, par de nombreux courriers, les autorités et les professionnels de la
viticulture sur les enjeux du coteau de Charteves. La mobilisation des adhérents et des
associations locales "amies" est forte depuis décembre 2009, notamment au niveau médiatique.
De nombreuses actions sont envisagées pour |'année 2010.
Le contexte est difficile en raison d’un accord entre des viticulteurs et certaines associations. Cet
accord visait a instaurer une réserve naturelle volontaire sur 25% du coteau mais aussi a
permettre |’extension de la vigne sur les 75% restants. L'intervention de Picardie Nature a donné
une dimension régionale a la problématique de la préservation de la biodiversité face a |'extension
37
Rapport synthétique d'activités 2009

de la viticulture dans le Sud de |'Aisne. Ce projet met en évidence deux points antagonistes : (1) le
manque de considération des porteurs de projets face a |'érosion de la biodiversité, (2)
|'engouement du grand public pour la préservation de la biodiversité picarde.
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- Observatoire de |'environnement Seine-Nord Europe
Picardie Nature a été sollicité par Voies navigables de France pour de ses capacités d'expertise en
environnement pour intégrer le comité d'experts de |'Observatoire de |'environnement Seine-Nord
Europe mis en place pour suivre la réalisation, le chantier du Canal Seine-Nord-Europe et
l'aplication des mesures compensatoires.
Christophe Hosten a intégré |'Onservatoire qui c'est mis en place en Septembre 2009. Picardie
Nature va participer plus particulierement a la commission biodiversité.
• Déchets
Plan régional d'é|imination des déchets dangereux (PREDD)
Picardie Nature a déja participé a |'é|aboration du plan départemental d'é|imination des déchets
ménagers de |'Aisne. Sa participation aux réunions de travail du PREDD a été assurée par un
bénévole administrateur de |'association Ternois Environnement adhérente de Picardie Nature,
impliquée dans le domaine des déchets et des ICPE.
Dans le cadre de |'étude environnementale, Picardie Nature a demandé a ce que certaines
pollutions connues soient prises en compte (exemple : la pollution de la Somme par les PCB). Des
installations connues parla DREAL, mais non répertoriées, ont été ajoutées au PREDD (exemple :
la société DEM a Chauny).
38
Rapport synthétique d'activités 2009

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Différentes affaires d'activités d'enfouissement de déchets sans autorisation ou d'insta||ations non
réglementaires démontrent le besoin de vigilance et de sensibilisation sur le traitement des
déchets. Les dépôts sauvages sont encore trop nombreux. Des expériences de réductions des
déchets ultimes ont prouvé leur efficacité dans d'autres départements. Les plans départementaux
et régionaux limitent au maximum les importations de déchets. Il faut maintenant redoubler d'effort
pour réduire au maximum la production de ces déchets. L'insta||ation d'un secrétariat permanent
pour la prévention des pollutions industrielles (S3P|) instaurerait une gouvernance locale dans les
projets, les aménagements, les études, le développement durable et favoriserait |'intégration des
préoccupations environnementales dans les décisions locales.
C'est pourquoi nous demandons la mise en place d'un S3P| pour la région Picardie ainsi
qu'un suivi des différentes CLIS.
Ce bilan met en évidence;
— l’instauration progressive d’un dialogue avec des porteurs de projets
— le besoin de créer un réseau transdisciplinaire d'acteurs du développement durable a
|'éche||e régionale (sociale, économie, urbanisme, patrimoine naturel, agriculture, industrie,
déchets, énergie...) pour développer des démarches concertées
— un besoin de formation des bénévoles
— un besoin de diversification des compétences dans le réseau, ainsi qu'une meilleure
répartition géographique des bénévoles pour un travail de proximité
— la nécessité d’une méthodologie d'éva|uation des interventions de Picardie Nature avec les
différents acteurs environnementaux
1.2. Mobiliser les autres associations
Le but est de mettre en place un outil d'information et de concertation avec les autres associations
pour une représentation efficace dans les instances. Cette mobilisation vise également a élargir les
domaines de compétences de Picardie Nature ou des associations "amies".
39
Rapport synthétique d'activités 2009

Dans le cadre de la démarche "sentinelle de |'environnement" des partenariats se sont créés en
premier lieu avec les associations locales. Ce partenariat permet de soutenir ces associations
(Ternois environnement, Une Forêt-des Hommes (forét de St Gobain)...) dans des démarches
administratives ou judiciaires complexes. De plus cela permet de partager nos connaissances sur
les enjeux locaux.
- Travail avec les Fédérations de pêche de Picardie
Les chargés de missions des deux structures réalisent un travail d'échange et de communication
afin permettre une meilleure prise en compte de |'environnement dans les décisions de justice. Le
but étant d'obtenir une complémentarité afin d'étre plus efficace.
Des rapprochements ont eu lieu sur plusieurs affaires de pollution de rivieres, une réunion a été
organisée conjointement par les deux structures avec la substitut du procureur du Tribunal de
Grande Instance d'Amiens et les polices de l'environnement (ONEIVIA, ©NCFS...). Des actions de
communications communes sont envisagées en 2010, notamment sur la problématique de
|'angui||e. Des contacts ont eu lieu avec la fédération départementale de |'Aisne, sur des affaires
signalées dans le cadre de la "sentinelle de |'environnement".
- Rapprochement avec le ROSO (Regroupement des Organismes de Sauvegarde de |'Oise)
Le ROSO, association regroupant les APNE de |'©ise, est tres actif dans ce département..
Les deux associations travaillent ensemble sur des contentieux et des problemes liés a des projets
d'aménagement du territoire préjudiciables a la faune sauvage (ex : projet de centrale a gaz Direct
Énergie sur un biocorridor a Verberie). Il s'agit donc d'a||ier nos atouts et nos ressources pour
appuyer nos démarches et actions aupres des acteurs de |'environnement
Remarquons que cette approche fédératrice et partenariale est assez récente et novatrice,
notamment avec la fédération de péche de la Somme. Cette démarche est enrichissante car il est
mis en évidence une convergence des idées et non des contradictions.
De maniere plus générale, le premier volet du Grenelle de |'environnement a acté la Gouvernance
a 5. Cela systématise la concertation des associations de protection de |'environnement dans
toutes les démarches d'aménagements, de planifications et de concertations.
Les premiers retours de la mise en œuvre ou territorialisation du grenelle de l'environnement
démontrent qu'i| revient souvent aux associations de veiller, voire d'animer, les débats locaux sur
la régionalisation de ce grenelle.
2. Assurer une veille juridique et règlementaire
Statutairement, Picardie Nature a décidé de mener toutes actions et interventions militantes pour
faire respecter les lois et décrets sur les especes protégées, les périmetres sensibles, la protection
de la nature, |'urbanisme dans le cadre de la législation en vigueur. Par cette disposition statutaire
et au travers de ses activités, |’association peut arguer d’un intérét a agir devant les juridictions
pénales et administratives.
Ce moyen d’action et plus largement |’instauration d’une veille au respect de la réglementation en
matiere d'environnement est, aujourd’hui plus qu’hier encore, nécessaire. Pour cela, Picardie
Nature a mis en place une démarche "Sentinelle de |'environnement" et un outil (le guide de la
sentinelle de l’environnement). Elle engage des actions en justice et veille au respect et a la prise
en compte des enjeux environnementaux dans des enquétes publiques.
2.1. La démarche "Sentinelle de |'environnement"
Il s'agit de répondre aux signalements d'atteintes a l'Environnement ou d'intervenir dans des
projets susceptibles d'impacter |'environnement.
40
Rapport synthétique d'activités 2009

Cette démarche s'appuie sur des signalements effectués par des citoyens, des adhérents ou
sympathisants utilisant le Guide pratique ou ayant entendu parler de |’existence de notre
association.
Pour la mise en œuvre de cette démarche "sentinelle", Picardie Nature a édité il y a 3 ans une
brochure, intitulée "Guide Sentinelle de |'environnement", recensant les principales atteintes a
|'environnement, le contexte réglementaire et législatif, un récapitulatif des services ayant un
pouvoir de police de |'environnement et un annuaire de ces services (ONEIVIA, ©NCFS...) dans la
région Picardie. Ce guide a fait |'objet d'une ré-actualisation en 2008 et d'une réédition en 2009.
Quarante-trois atteintes ont été signalées a |'association. La plupart par téléphone et par mail. 75%
des sollicitations concernent une demande de renseignements, une explication des procédures,
des actions possibles et ne demandent pas de poursuites a engager par Picardie Nature.
Les personnes signalant ces atteintes a l'environnement sont tenues informées des démarches de
|'association et des résultats (copie des courriers...).
Les cas signalés "Sentinelle de l'environnement" font l'objet d'un suivi par des bénévoles de
|'association pour un volume horaire estimé a 150 heures.
Les demandes de Picardie nature ne sont pas toujours prises en considération, obligeant
|'association a une relance. Cela nécessite un suivi sur plusieurs mois ou plusieurs années.
Le nombre de services intervenant sur la législation a |’environnement et la complexité de cette
législation rend souvent difficile et longue la recherche d’informations. Ceux-ci sont également
surchargés. Cette surcharge de travail empêche le suivi adéquat des affaires type "sentinelle de
|'environnement".
Le cas des aménagements du Center Parc de |'Aisne (plan d’eau de |’Ai|ette) a ainsi mis en
évidence |’absence de suivi des mesures compensatoires par les services de |'État et les
financeurs publics (Région, Département...).
Ce fut le cas pour la déviation de la RN31 autour de Beauvais dans lequel des associations locales
et Picardie Nature ont mis en évidence |’inefficacité de passages a amphibiens tres mal réalisés.
De plus elles ont demandé un plan de réhabilitation des installations (crapauducs).
Bien que les associations de protection de la nature jouent leur rôle de "sentinelle", il est
regrettable que dans la majorité des cas ce rôle de contrôleur, de vérificateur du suivi des cahiers
des charges, incombe aux associations et non a |'État, aux porteurs de projet ou aux principaux
financeurs publics. Le recul nous montre que ce rôle de contrôleur, de police de
|'environnement est de plus en plus « délégué » aux associations de protection de la nature,
|'État abandonnant peu à peu ses prérogatives régaliennes en matière de police
environnementale. Cette situation est tres inquiétante.
41
Rapport synthétique d'activités 2009

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2.2. Actions juridiques
Le rôle de "vigilance" de |'association s'exerce, comme par le passé, jusqu'a la saisine des
tribunaux. L'expérience a démontré le rôle préventif de cet aiguillon tant pour le prévenu potentiel
que pour les services ayant des pouvoirs de police.
Le chargé de mission aidé de bénévoles, juristes de formation ou ayant acquis une expérience
juridique, élaborent les dossiers et les argumentaires nécessaires aux avocats défendant les
intérêts de Picardie Nature.
Une dizaine d'affaires sont passées en jugement en 2009, dont seulement deux sont définitives.
Les autres jugements ont fait |’objet d’un appel et serontjugées au cours de |'année 2010. A noter
qu’une affaire civile devant le Tribunal de Grande Instance de Saint-Quentin a entraînée une
lourde condamnation pour procédure abusive a |’encontre de notre association et de |’association
des propriétaires d’étangs de la haute Somme. Cette affaire concerne un stockage de terres
contaminées par des PCB.
Des rencontres avec le procureur d'Abbevi||e et la substitut du Procureur du TGI d'Amiens ont eu
lieu. A |’issue de ces entretiens constructifs, il ressort que les associations de protection de la
nature et de |'environnement comme Picardie Nature sont invitées a apporter leur concours pour,
de leur point de vue, hiérarchiser les enjeux et faire remonter des informations aux procureurs.
Ces derniers demandant a être « aider afin de faire un tri » dans les affaires d’infraction a la
protection de |’environnement.
Un certain nombre de dossiers ont abouti a une action pénale. Pour quatre d'entre eux nous
estimons que nos plaintes ne sont pas correctement suivies :
• 2006 : présence de véhicules tous terrains sur un chemin interdit a la circulation (raid
organisé), poursuite exagérée de |'enquête a nos yeux, le maire de la commune de
42
Rapport synthétique d'activités 2009

Mont Saint Pere (02) est entendu en 2008, position claire de poursuite judiciaire des
contrevenants. Le nouveau maire est de nouveau entendu en 2009, pour quelle
raison ?
• 2007: - une affaire de circulation illégale de véhicule tous terrains sur le domaine
public maritime, commune du Cayeux - Le Hourdel. Quelles suites ?
- dérangement de 110 phoques par un plaisancier : le dossier est toujours en
enquête a la brigade de Rue depuis le 17 septembre 2007. Quelles suites ?
• 2008 : travaux sans autorisation sur la commune de St Valéry sur Somme : deux
plaintes distinctes ont été rédigées car deux infractions sur deux terrains différents,mais
|'une d'entre elle n'est toujours pas enregistrée dix mois apres. Quelles suites ?
La présence de Picardie Nature au sein des instances juridiques permet de veiller au respcet des
lois de la protection de |'environnement. Nlalheuresement des difficultés rencontrées au cours de
certaines affaires nous ont contraints en mai 2009 a adresser un courrier au Procureur Général
prés la Cour d'Appe| d'Amiens. Nous attendons encore |'organisation d'une réunion entre les
services concernés de |'État, les associations de protections de |'environnement et les autorités
judiciaires a |'instar de la premiere réunion du Conseil Régional d'Action Publique (CRAP).
Plusieurs recommandations mentionnées explicitement dans la circulaire NOR JUS D 05-30088C
du 23 mai 2005, relative a la politique pénale en matiere d’environnement, ne sont a ce jour, pas
suivies d’effets. Cette situation est également inquiétante.
2.3. Veiller au bon fonctionnement des enquêtes publiques
L'enquéte publique est bien souvent la premiere étape de consultation de la société civile dans les
procédures d'aménagements. Il est alors important pour les associations de protection de la nature
de veiller au bon fonctionnement des enquêtes publiques et de la prise en compte des enjeux
environnementaux et plus spécialement de la biodiversité dans celles-ci.
A |'aide de son réseau de bénévoles, Picardie Nature, consulte les enquêtes publiques, plus
spécifiquement celles concernant les projets d'instal|ations d'éo|iennes et d'exp|oitation de
carrieres. Pour |'ana|yse de ces documents, Picardie Nature s'appuie sur ses réseaux
d'observateurs de la faune, disposant ainsi d'un panel d'experts prêts a vérifier ces documents.
Neuf dossiers d’enquéte publique ont été consultés parle chargé de mission ou des bénévoles, la
plupart en mairie. Les courriers réalisés sont consultables sur le site internet de |'association dans
la rubrique "éolienne" ou dans des articles dédiés aux projets.
On constate presque toujours les mêmes problemes : les études faunistiques souvent réalisées au
rabais et ne suivant aucun protocole reconnu, en particulier les recommandations du NIEDDNI. Par
exemple pour les projets éoliens, les études sur les chiropteres sont inexistantes. Cette
constatation a déja été signalée aux commissaires enquêteurs.
Picardie Nature se donne pour objectif de veiller a la prise en compte de tous les enjeux
environnementaux et de ses recommandations dans les enquêtes publiques. Il paraît qu’il ne suffit
pas de faire part des seules remarques aux commissaires enquêteurs, mais surtout de les soutenir
jusqu'au bout de la chaîne décisionnelle, c'est a dire jusqu'au préfet, signataire de |'arrêté
d'autorisation.
3. Réaliser des analyses sur les politiques environnementales
mises en place sur la région Picardie
Ces études répondent a un besoin d'ana|yses des politiques environnementales. Celles-ci sont
demandées non seulement par des associations de protection de la nature et de |'environnement,
mais également par des institutions, des porteurs de projets, et d'une façon générale par tous les
43
Rapport synthétique d'activités 2009

acteurs de |'environnement.
Picardie Nature tient aussi son rôle d'organisme formateur. Les structures associatives permettant
|'accuei| et le suivi d'étudiants stagiaires dans le domaine de |'environnement et de la protection de
la nature sont rares. Picardie Nature assure cette formation en fournissant un cadre d'étude et une
mission précise, répondant a la fois a une demande de |'étudiant et de |'association.
2009 a vu la réalisation de deux études écrites |'une, par une étudiante lors d'un stage de 4 mois,
et la suivante, par un écovolontaire avec une mission de 3 mois, tous deux de niveau |V|aster 2 en
droit public et droit de |'environnement.
Ces études, réalisées au cours du second semestre, sont en cours de finalisation et d'édition. Elles
seront adressées aux partenaires et aux acteurs cibles de cette étude dans le courant du second
trimestre 2010.
Les thématiques traitées sont :
- La place de |'environnement dans les documents d'aménagement du
territoire de la région Picardie
Il s'agit d'étudier la place consacrée a |'environnement et a la préservation de la biodiversité
dans les documents d'urbanisme et de planification. La question posée a travers cette
étude est de savoir si le développement de Schéma de Cohérence Territoriale sur le
territoire picard pourrait faciliter la mise en place de Plan Local d'Urbanisme dans les
communes.
Cette étude a mis en évidence le grand intérét par les acteurs rencontrés au cours de son
élaboration. Ces derniers ont signifié leurs besoins de documentations et d'informations au
niveau régional.
Il ressort de ce document des différences des politiques d'aménagements entre petits et
grands territoires, et les différences de mises en œuvre et de moyens consacrés.
-Les espaces naturels sensibles (ENS) en Picardie : étude comparative de la
politique des ENS dans les trois départements picards
Les ENS sont des outils d'aménagement, de gestion et de protection des sites au travers
desquels il est intéressant de s'interroger sur la définition collective des "espaces naturels
sensibles", sur |'origine de |'outi| et de la Taxe Départementale des Espaces Naturels
Sensibles comme moyen financier. L'étude se consacre a |'ana|yse de la mise en place de
la politique départementale des espaces naturels sensibles dans chaque département de la
région Picardie.
Cette étude rencontre un vif intérét aupres des acteurs régionaux et méme nationaux (FNE
et ministere). Ceci vient combler un manque d'échanges entre départements d'une méme
région. Il met en évidence une remontée inexistante, a notre connaissance, des politiques
départementales vers le niveau national. L'étude montre qu'i| y a bien une approche et une
application différente de la politique des ENS et de |'uti|isation de la TDENS. L'historique et
les particularités de ces trois départements montrent des orientations différentes quant a la
mise en place de ces schéma. Des lors, il est légitime de s'interroger sur la mise en place
de la Trame verte et bleue si, au sein d'une méme région, les départements adoptent des
politiques ou des stratégies différentes.
44
Rapport synthétique d'activités 2009

Pôle Decouverte nature
L'©bjectif du pôle découverte nature est de transmettre les savoirs et compétences acquises par
|'association au fil des années au grand public comme aux scolaires pour la connaissance et la
protection de la biodiversité.
Référent :
Dominique Hosten (bénévole)
Chargée de mission :
Michele Roussel (salariée)
Localisation :
Amiens (80)
1. Présentation du projet
L'association a toujours proposé des expositions et des sorties de découverte nature auprés du
grand public avec pour objet (selon |'artic|e 3 des statuts) : « Contribuer à I’éducation populaire en
matière d’étude et de protection de la nature et des oiseaux sauvages et de sauvegarde et
d’aménagement rationnel de l’environnement et des sites. »
Ainsi depuis sa création, des bénévo|es,natura|istes, amateurs et confirmés, transmettent chaque
week-end leurs passions et leurs connaissances de la faune sauvage et de la protection des
milieux naturels a travers des sorties de découverte nature. Dés 2006, une demande d'animations
plus réguliéres auprés de |'association, de la part de partenaires et des collectivités locales a
permis la création d'un poste d'animateur permanent pour dynamiser le pôle.
2. Fonctionnement interne
Le travail de la salariée s'articu|e avec celui d'un référent bénévole. Ensemble, ils définissent les
objectifs annuels du pôle en cohérence avec le projet associatif.
Au sein de ce projet figurent la coordination d'un réseau d'animateurs bénévoles, le soutien a la
valorisation des actions menées par les autres pôles, la gestion et le suivi des manifestations pour
lesquelles |'association est sollicitée, la création d'outi|s pédagogiques et la prise en charge
d'animations auprés des différents publics.
Le salarié et le référent bénévole œuvrent au déroulement de ces projets et en suivent les
évolutions. Ainsi, des réunions réguliéres entre le permanent et le référent sont organisées. En
2009, elles étaient au nombre de 31 pour une durée de 71 :00 heures effectives.
3. Présentation des actions menées
Aux pages suivantes sont présentées et analysées les différentes actions réalisées par le pôle en
2009. Les indicateurs pour effectuer ce bilan d'activité et mener une réflexion sont les suivants :
— Type d'activités
— Publics sensibilisés
— Heures cumulées d'activités de bénévolat valorisé et de salariat
45
Rapport synthétique d'activités 2009

3.1. Calendrier des sorties
Toute |'année les bénévoles et salariés de Picardie Nature, de la Section Oise et de la LPO de
l'Aisne ont animés des sorties de découverte nature, des sorties d'étude, des points
d'observations, des chantiers, des ateliers, des conférences et ont présenté les activités
associatives sur différents salons.
Chaque manifestation proposée au calendrier est completement -100%- gratuite et ouverte à tous,
conformément aux statuts de |'association -artic|e 3 cité en introduction. Les sorties au calendrier
s'adressent à un large public, familial, et parfois plus spécifiquement à un public de naturalistes
amateurs et avertis.
3.1.1. Manifestations proposées au calendrier
Un total de 263 manifestations ont été proposées au calendrier des sorties en 2009.
- Les sorties de découverte :
En 2009, 81 sorties de découvertes nature ont été proposées. Dans le détail, 47 sorties
concernaient la découverte des phoques de la Baie de Somme. Elles ont été animées par des
bénévoles, des éco-volontaires, des stagiaires ou les salariés -permanent et temporaire- du pôle
mammifères marins. Sur ces sorties, on a dénombré 570 participants (449 adultes ; 121enfants),
soit une moyenne de 12 participants par sortie. Au final, ce sont 133:20 heures d'animations
cumulées par les animateurs à ces sorties.
34 autres sorties concernaient |'ornitho|ogie, la découverte des amphibiens, la découverte des
chauves-souris, les odonates et plus généralement la découverte des milieux naturels. L'ensemb|e
de ces sorties ont été assurées par des bénévoles. Elles ont accueillis 681 participants; adultes
81%, enfants à 19% (552 adultes ; 129 enfants) soit une moyenne de 20 participants par sortie.
L'ensemb|e de ces animations aux thématiques variées a mobilisé les bénévoles sur une durée
cumulée de 100:00 heures et les salariés sur 12:00 heures d'animations.
- Les sorties d'étude :
11 sorties concernaient des suivis de migrations et des dénombrements de populations d'oiseaux.
Elles ont mobilisé 81 participants, uniquement des adultes, soit une moyenne de 7 participants par
sortie d'étude, et ce sur une durée de 135:00 heures cumulées de sorties encadrées à 80% par les
bénévoles et 20% par |'équipe salariée de |'observatoire de la faune sauvage (107:00 heures
bénévoles ; 28:00 heures salariés).
- Les points d'observation :
84 points d'observation en 2009, à raison d'au moins un tous les deux mois hors période estivale
et d'un quotidien au minimum en période estivale. Ils ont accueillis 9666 visiteurs (8040 adultes ;
1626 enfants), soit une moyenne de 115 personnes par points d'observation. Ce sont les
bénévoles, stagiaires et écovolontaires qui ont informé les visiteurs sur une durée cumulée de
395:25 heures d'animation.
- Les chantiers :
3 chantiers ont été promus, 2 dans la Somme et I dans |'Oise. Ces chantiers ont mobilisé 23
bénévoles, soit une moyenne de 8 participants par chantier. Ils ont mobilisé les bénévoles sur une
durée cumulée de 50:00 heures de chantier et un chargé d'étude de |'observatoire de la faune
sauvage sur une durée de 3:00 heures.
- Les salons, les ateliers :
28 journées d'animations, sous forme d'ate|iers ou de stands ont été réalisées sur différentes
manifestations à la sollicitation des organisateurs. Pour |'ensemb|e de ces manifestations, 1309
personnes sont entrées en contact avec les activités associatives (946 adultes ; 363 enfants). Les
bénévoles, pour assurer ces manifestations, se sont mobilisés sur une durée cumulée de 188:15
heures, les salariés sur 22:15 et les stagiaires sur 23:45 heures.
46
Rapport synthétique d'activités 2009

- Les conférences et les expositions :
La nouvelle exposition sur les phoques de la baie de Somme, élaborée fin 2008 a été diffusée
durant 53 journées. Des animations ont été associées a |'exposition. En effet, un animateur
bénévole, un stagiaire ou un écovolontaire était systématiquement présent pour accueillir et guider
le public sur |'exposition. En parallele, 4 conférences ont été menées lors de la période estivale.
L'ensemb|e de ces journées d'exposition et soirées conférences a accueilli 1386 personnes (1141
adultes ; 245 enfants). Les différents animateurs bénévoles se sont relayés sur une durée de
288:45 heures cumulées.
Une conférence intitulée « L'impact de nos modes de consommation sur les milieux naturels a été
organisée lors de la semaine du développement durable, sur la commune de Glisy dans la
Somme. Cette conférence a été animée conjointement par les bénévoles et permanents des pôles
découverte nature et développement durable. Elle a réuni 25 participants.
Répartition des animations au calendrier par type
animations phoques
comprises
 «— «»Se   É
I Sortie découverte  
·îë:?sl22i2€°”'m ¤¤ _
I Sortie d'élude ‘
° “a“‘   8¤ _
¤¤   ,,qr2   À
5¤   t   îrr        _
40 i   r2.,r   za;  
3¤ _
20   E
10 E I
0
Répartition des animations au calendrier par type
hors animations phoques
35 _
  dè°°“*E     _
I Atelier!SaEon 30 '
ExpositionlConférenoe 25
20
.5  
I Éî
10   . .
5 _ Y `'`- ‘   . _
0
47
Rapport synthétique d'activités 2009

3.1.2. Thèmes des animations
Animations au calendrier par thèmes
hors animations phoques
_ _ 1
Ornithologie A
Association ’
Biodiversité 3%`5
Chiroptères 8% I
Amphibiens
Odonates 8%.10
Développement durable 13% 1 I
24% 35 U
44%
.····"/
0 5 10 15 20 25 30 35
3.1.3 Les temps forts du calendrier en 2009
- La Semaine du Développement Durable
Cette semaine a eu lieu du 01 au 07 avril. Les pôles découverte nature et développement durable
ont animé un stand sur un village associatif , dont la conférence « Quels sont les impacts de nos
modes de consommation sur les milieux naturels ? ». Ces deux manifestations ont accueilli un
total de 105 participants. Elles ont mobilisé 3 bénévoles et 2 salariés sur pres de 25:00 heures
cumulées d'animation.
- La Fête de la Nature
Elle a eu lieu les 16 et 17 mai 2009. Au calendrier, 9 animations ont été proposées par Picardie
Nature et la LPO Aisne.
Dans le cadre de cette féte |'association a participé aux animations promues par le Conseil
Général de la Somme. Les stands et ateliers auxquels nous avons participé sur les deux jours ont
accueilli 108 visiteurs pour un total de 52:00 heures cumulées par 5 benevoles et 1 salarié.
- Les Semaines Régionales de |'Environnement
A l'initiative du Conseil Régional de Picardie, les semaines régionales de |'environnement se sont
comme chaque année déroulées de septembre a novembre 2009. Le theme était «Pour ma
planete au quotidien j'agis ».
Le pôle découverte nature a animé 3 ateliers pour apprendre a chacun a valoriser la biodiversité
au jardin. Pour |'occasion 5 panneaux d'exposition ont été créés. Les ateliers ont été menés chez 3
partenaires : Le jardin des vertueux a Amiens pour la département de la Somme, la |V|aison de
l'environnement de Saint-Quentin pour celui de |'Aisne et |'association Corrélation a Buicourt pour
|'©ise. Grâce a ces partenariats le grand public a pu appréhender la biodiversité a |'éche||e de son
propre jardin.
L'ensemb|e des 3 ateliers a accueilli 147 participants (110 adultes ; 37 enfants) sur une durée
d'animation cumulée de 40:00 heures par les bénévoles et salariés de |'ensemb|e des structures
3.1.4 Localisation des manifestations proposées au calendrier
L'essentie| des 264 manifestations proposées au calendrier a été réalisé dans la Somme. 83% des
animations y ont été conduites, alors que 10% ont été menées dans |'Aisne et 7% dans |'©ise.
Quelques animations ponctuelles ont été réalisées simultanément aux 3 départements ainsi que
sur le Pas-de Calais.
48
Rapport synthétique d'activités 2009

Répartition départernentate  sa animations au calendrier
anà11at.i1:ma phoques onrripaisaas
. ··:- t       ·`të   
L,. _ _ . _
Aime lûio -S1I11I'I'B lPœ1hf.`düs lLoo3[Zp·B
Répartition départementale des animations
hors animations phoques
É ·· Aisne I Oise I Somme I Les 3 Dpts
49
Rapport synthétique d'activités 2009

3.1.5 Taux de participation
Pour |'ensemb|e des 264 manifestations, dans lesquelles sont incluses les sorties phoques, on a
dénombré 13 770 personnes (11286 adultes ; 2484 enfants).
Nombre de participants par type d'animation au calendrier
animations phoques comprises
I Enfants Chantiers I t 4 ' ..
- Adultes tê,·<2.~:-
Sorties découvertefetude ;` '`‘`'' . _ D
Expositionfconferencefateliersfsalons É     _ .,
Points d'observation I '_   ·`'· .   I .
0 2000 4DDD 6000 BDDD 10000 12000 14DDD
Nombre de participants par type d'animation au calendrier
hors animations phoques
Chantiers  
A $$23.
Expositionlconferencelatelierslsalons I  
I Enfants   ‘ ‘ ‘ ·‘ ·
I Adultes
Sorties deoowonoretmo I 83%
Total I -77%
0 500 1000 1500 2000 2500
50
Rapport synthétique d'activités 2009

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"
Rapport SYHUWGÉIQUG d'activités 2009

3.1.6 Bénévolat valorisé
Pour 2009 ét pour |'énsémb|é des 263 animations ménéés sur une durée globale de 1181:15, on
évalué a 1883:45 héurés d'animations le témps cumulé passé par les bénévolés, écovolontairés,
stagiaires ét salariés de |'association. Cés héurés sé répartissént comme suivant le graphique, a
37% par les bénévolés, 36% par les écovolontairés, 20% par les stagiaires ét 7% pour les salariés.
Heures cumulées d'animation au calendrier
animations phoques comprises
694:10
37%
Salariés
I Bénévoles _ _
Ecov olontaires     1 5
I Stagiaires ‘ D
ssrss âgf;45
2,s% °
Cumul des heures d'animation au calendrier
hors animations phoques
I 494:45 I
83%
I Bénévolat valorisé
I Salariés
Stagiaires
23:45
4%
I 76:45
13%
52
Rapport synthétique d'activités 2009

3.2. Animations réalisées par le pôle découverte nature à la demande des
groupes
3.2.1 Information Grand Public
Ces animations concernent toutes les prestations réalisées auprès du grand public. Celles-ci sont
programmées pour des structures partenaires ou à la demande de groupes privés. Ces
interventions sont principalement réalisées par la salariée du pôle avec occasionnellement un
renfort de bénévoles, ou de prestataires qualifiés.
Un total de 125 animations ont été conduites auprès du grand public en 2009. Elles ont réuni 2300
participants, sur une durée cumulée de 407:35 heures assurée à 68% parla salariée du
pôle ou des vacataires, 30%par les bénévoles et 2% par les stagiaires
Le détail des animations est le suivant :
- 105 sorties concernaient le partenariat avec la Maison de la Baie de Somme et de |'©iseau pour
des sorties « A la découverte des phoques ».
Au total, ce sont 300:05 heures d'animations qui ont été assurées sur |'ensemb|e des sorties dont
250:20 heures dans le cadre des activités salariées (réalisées par |'animatrice permanente du pôle
et un vacataire qualifié et formé par |'association) et 49:45 heures d'animations réalisées par des
bénévoles expérimentés et titulaires de brevet de secourisme, en renfort ou remplacement
ponctuel de |'animatrice.
Ces sorties ont permis de sensibiliser 1854 personnes (1458 adultes et 396 enfants) aux actions
menées dans le programme d'étude et de protection des phoques.
- 14 sorties ont été réalisées pour le festival de |'oiseau. Ce sont alors 59:00 heures d'animations
cumulées qui ont été assurées par les permanents et bénévoles de |'association.
L'ensemb|e de ces sorties a accueilli 276 participants (232 adultes / 44 enfants). La participation
aux sorties de découverte des phoques s'exp|ique par |'offre plus importante de sortie sur ce
thème.
A noter, la reconduite pour la troisième année de la sortie « A la découverte des phoques »
ouverte au public sourd et malentendant. Cette sortie a bénéficié cette année de la présence
bénévole d'une interface en langue des signes française, qui a mené la traduction pour le public
concerné.
- Une animation autour du dispositif « crapauduc » inauguré au Bois |V|agneux dans le
département de la Somme, sur le territoire d'Amiens métropole a été menée en partenariat avec
|'association En Savoir Plus. Cette manifestation a accueilli près de 70 participants (40 adultes / 30
enfants).
Une animation a été réalisée à la demande de la Commune de Thourotte, pour la biennale « fète
de |'automne ». Nous avons animé des ateliers autour de |'exposition « Accueillir la faune sauvage
au jardin » auprès de 100 personnes (55 adultes et 45 enfants).
3.2.2 Information Groupes d'enfants
Pour |'ensemb|e des animations auprès des groupes constitués d'enfants, 39 animations ont été
menées auprès de 676 élèves et 47 accompagnateurs, sur une durée cumulée par la salariée, les
bénévoles et les stagiaires de 168:00 heures. 68% du temps d'animation a été réalisé par
l'animatrice du pôle, 21% avec le concours des bénévoles et 11% avec la participation des
stagiaires.
En 2009, ce sont 28 animations en classe, ateliers ou sorties de terrain qui ont été réalisées pour
le Parc Naturel Régional Oise Pays de France.
Au total ce sont 196 élèves âgés de 6 à 11 ans et 8 enseignants qui ont participé aux animations
53
Rapport synthétique d'activités 2009

Picardie Nature sur ce programme.
Onze autres animations ont été menées auprés de classes, a la demande des établissements
scolaires ou de collectivités.
A noter parmi ces animations, qu'une sortie a été réalisée en Baie de Somme, auprés d'un groupe
d'é|éves du CREDA, sourds et malentendants, accompagnés d'interpretes en langue des signes
française.
Au total, ce sont 480 éléves et 39 accompagnateurs qui ont participé aux animations réalisées par
l'animatrice aidée de stagiaires et de bénévoles, sur une durée cumulée de 81:00 heures
d'animation.
3.2.3 Information Groupes d'adu|tes
A la demande de groupes constitués exclusivement d'adu|tes, 4 autres animations ont été
réalisées. Elles étaient animées par des bénévoles sur une durée cumulée de 20:40 heures. 93
adultes y ont participé.
Ces sorties concernaient la découverte des milieux naturels, du littoral, la migration prénuptiale
des oiseaux ou |'observation des phoques.
3.2.4 Localisation des interventions
Repartion départementale des animations
a la demande des groupes
- Aisne I
- Oise `- · _
Somme 131 ·— _.
84*% -
Répartition départementale des animatior
à la demande des groupes hors MOE
I Aisne
I Oise
Somme `
E 26
H 51% I
  ·- il
54
Rapport synthétique d'activités 2009

3.3. Synthèse 2009 de |'activité d'animation
3.3.1 Taux dé participation ét bénévolat valorisé
Servant d'indicateur a |'activité d'animation portée par le pôle découverte nature, le nombre
d'intérvéntions réalisées, les taux de participations en fonction des catégories d'âge des visiteurs
ét enfin les heures cumulées d'animations par les bénévoles ét salariés.
Ainsi on constaté pour 2009 la réalisation effective de 424 animations au calendrier des sorties ét
a la demande de groupé constitués. Ces animations ont sensibilisé prés de 16832 participants.
L'ensemb|e des animations a mobilisé la ou les salariés sur 310:00 heures ét |'on comptabilisé
2026:00 heures de bénévolat valorisé.
Tableau 1 : Données générales Pôle animations 2009
Public   Réalisées   Total H/Bénévoles H/Salariés
Ph°q"6S 184 9630 1992 11622 1152:00:00 56:30:00
(PO, éxpo...)
MOB 105 1458 396 1854 250:20:00 49:45:00
IGP Calendrier 48 656 129 785 257:00:00 43:00:00
Ateliers/Salons 28 946 363 1309 212:00:00 22:15:00
Autrés 16 327 119 446 50:00:00 24:30:00
IGE 39 l 676 l 47 l 723 84:00:00 114:00:00
IGA 4 93 0 93 20:40:00
Total 424 13786 3046 16832 2026:00:00 310:00:00
3.3.2 lV|édiatisation
Le compte-rendu des activités par les différents médias permet une valorisation du travail de
|'association ét une meilleure identification auprés du grand public.
Ainsi, 5 articles ont été publiés en 2009 dans la presse locale ét une émission radio.
3.4. Formation
Dans une volonté de développement des compétences par la formation, les membres du pôle
découverte nature, bénévoles ou salariés ont participé a des formations ét des colloques.
Dés stagiaires ont aussi été accueillis.
3.4.1 Qualification de guidés animateurs nature
Poursuivant la démarche qualité engagée depuis 2004 auprés du Festival de |'Oiseau, la salariée
a suivi la formation ét obténu lé BAPAAT -Brévét d'aptitudé proféssionnéllé d'assistant animatéur
technicien de la jeunesse ét des sports- option randonnée pédestre, en juin 2009. La formation
avait débuté au dérniér triméstré 2008.
3.4.2 Formation a |'ang|ais touristiqué
L'animatricé a participé, au premier trimestre 2009, a 6 demi-journées de formation a |'ang|ais
touristiqué a |'initiativé du Comité Régional du Tourismé.
3.4.3 Formation a |'outil « Le sol m'a dit »
L'animatricé a en octobre 2009, participé a une journée déformation a |'uti|isation de |'outil « Le sol
m'a dit » développé par la FRAPNA -Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature- ét FNE
-Francé Nature Environné- A |'issue de cette journée de formation ét d'échangé avec des
animateurs nature de différentes structurés d'||e-de-France, le Kit pédagogique a été remis aux
participants.
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Rapport synthétique d'activités 2009

3.4.4 Assises Nationales de |'Éducation a |'Environnement et au Développement
Durable
La salariée du pôle ainsi qu'une bénévole ont participé en octobre a Caen aux 2èmes Assises
Nationales de |’éducation a |’environnement vers un développement durable. Ces 3 jours de
rencontres ont accueilli plus de 900 participants, membres et responsables d’associations, de
|’Education Nationale, ou des institutions départementales et régionales.
Les principales problématiques énoncées par les structures d’éducation a |’environnement étaient
le manque de mutualisation et de travail en réseau des différents acteurs, |’identification et le
professionnalisme de ces mêmes acteurs, la reconnaissance des bénévoles et de la plus-value
associative, le manque de moyens financiers et enfin la qualité non-marchande de cette éducation.
Les membres de Picardie Nature ont participé a de nombreux ateliers collectifs sur les outils
pédagogiques, sur les différents publics, sur les enjeux et sur thématiques de |’éducation a la
nature, a |’environnement et son orientation vers le développement durable. Ils se sont
particulierement impliqués sur les ateliers concernant les usages et la conception des outils
pédagogiques ainsi que sur la place de |’éducation a |’environnement pour les personnes en
situation de handicap.
3.4.5 Encadrement stagiaires
Le pôle découverte nature a encadré trois stagiaires en 2009 : deux en BTS GPN et un licence
Pro. Patrimoine, tourisme et environnement.
3.4.6 Outils pédagogiques
Avec pour objectif en situation d'animation, d'uti|iser des supports pédagogiques adaptés aux
différents publics, le pôle découverte nature développe des outils en fonction de ses différentes
interventions. Ainsi cette année 11 outils ont été mis en place ou actualisés (faune sauvage,
consommation et milieux naturels).
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Rapport synthétique d'activités 2009

Représentation au sein du Conseil
Economique et Social Régional (CESR) :
Bilan 2009
Bilan synthétique de Laurent Gavory, membre du CESR
Cadre de notre représentation
Le CESR a pour missions principales de se prononcer obligatoirement sur :
- tout document de planification et schémas directeurs qui intéressent la Région
- les différents documents budgétaires de la Région (Orientations Budgétaires, Budget Primitif,
Décisions Modificatives)
- les orientations generales dans les domaines pour lesquels le Conseil Régional est appelé a
délibérer.
A l'initiative du Président du Conseil Régional ou du Préfet de Région, il peut être saisi de
demandes d'avis et d'études sur tout projet a caractere économique, social ou culturel. Il peut
s'autosaisir sur toute question entrant dans les compétences de la Région.
Sa mission est donc d’émettre des avis et des synthèses et de les porter a la connaissance des
élus régionaux et de lV|onsieur Le Préfet. Tous les documents sont disponibles en ligne sur son
site : http://www.cesr-picardie.fr
Les avis et documents produits sont examinés par |’ensemb|e des colleges. Le CESR est ainsi une
instance ou tout un ensemble de thémes, de propositions de projets sont examinés avec un regard
multiple et divers, celui de la société civile.
Avec Jacques Mortier, Président de |’Association Pour le littoral Picard, j’y représente les
associations de protection de |’environnement. Je suis membre des commissions :
Cadre de Vie - politique de la ville — environnement (n°3)
Aménagement du territoire - transports — tourisme
Principales activités en 2009
J’ai été présenta 51 réunions et séances pléniére (6) dont la durée a varié de 2 a 7 heures.
Dans le cadre de la Commission « environnement », j’ai rapporté deux dossiers :
- une auto-saisine sur le théme « Biodiversité en Picardie, enjeux & perspectives » avec
son rapport et son avis
- un avis sur |’exercice de la compétence sur les Réserves naturelles régionales exercée
par le Conseil Régional (avis sur le cadre de mise en œuvre de réserves naturelles régionales.
L’ auto-saisine sur le théme « Biodiversité en Picardie, enjeux & perspectives » est une synthese
majeure, certainement la premiere compilation rédigée sur ce sujet avec une approche élargie, du
mondial a la Picardie. Le rapport comprend 129 pages avec 17 pages d’annexes et est le fruit d’un
important travail de rédaction assumé pour une bonne part par le rapporteur mais aussi
d’auditions de nombreux organismes et spécialistes et d’échanges avec les membres de la
57
Rapport synthétique d'activité$ 2009

commission qui ont abordé le sujet de façon ouverte et bienveillante. Dans cette auto-saisine la
biodiversité a été abordée dans toutes ces dimensions, structurelle (génétique, spécifique,
écosystemique), géographique (du planétaire au local) et selon son origine (naturelle,
domestique). Outre, la synthese d’informations réalisée, elle comprend une analyse des situations
et surtout plus de 50 propositions concrètes qui ont été résumées dans un avis (cf lettre
d'information de Picardie Nature).
Par ailleurs, dans le cadre de cette commission, les sujets suivants ont été traités et ont été
formalisés : Avis sur la stratégie régionale pour le patrimoine naturel régional, Avis sur les SDAGE
des bassins Seine Normandie et Artois-Picardie, Avis sur le Plan Régional d'E|imination des
Déchets Dangereux (PREDD) de Picardie   Ils ont été présentées en session pléniere ou je n’ai
pas manqué d’exprimer un point de vue. Outre des avis et themes généraux ou en prise directe
avec le sujet, j’ai pu mettre en lumiere lors de |’examen du PREDD, le probleme de |’incinérateur
de Vendeuil dans l’Aisne.
Les travaux de la Commission Aménagement du territoire - transports — tourisme ont été moins
nombreux. Elles ont abouti la production d’un rapport-avis ayant pour theme « L'Eolien : une
opportunité pour la Picardie ». Dans le cadre de ce document, j’ai rédigé une contribution de
quelques lignes sur la prise en compte de la biodiversité dans le cadre de la mise en œuvre des
projets de parcs éoliens.
D’autres sujets ont été traités par d’autres commissions et pour lesquels, j’ai pu réagir en session
pléniere. Certains ont fait |’objet d’une formalisation comme |’Avis sur le Schéma Régional
d’Aménagement et de Développement Durable du Territoire (SRADDT), et d’autres font |’objet d’un
simple suivi et devraient faire |’objet d’une formalisation au cours de |’année 2010 ou
ultérieurement : le Canal Seine-Nord Europe, le Schéma routier régional, |’activité des Conseils de
Développement des Pays de Picardie, le Parc Naturel |Vlarin  
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Rapport synthétique d'activités 2009

En 2009 les actions menées par Picardie Nature ont
été réalisées grâce au soutien et à la participation
des adhérents, donateurs et bénévoles ainsi que
|'aide de différents partenaires dont :
-   lll,   * *  
Rsrusucws Fnmcmse   ' 1*
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LA néaiou \‘[°"*"‘°¤°"l*"‘ 1 * I-
GÉNÉRAL _
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L"A|S N E
  Maison dë la Baie `    ;.;,·«·;«·-Ai-_r-.-mie
  · - r·_;._ ·*·== · L Bale eêomrne I
le 3—2,§;=ga;*gy3g,·;mg;,d~·= ' 0*5% <»w«>~ mid mal P.m
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  ÉTUDIER - AGIR - SENSIBILISER
Erœllzîivleîâgliî Association régionale de protection de la Nature et de l’Envir0nnement
membre de France Nature Environnement, agréée par les ministères de l‘Éco|ogie et de |‘Éducation Nationale
Picardie Nature BP50835 - F8o0o8 Amiens cedex 1 - Tél. 03 62 72 22 50
contact@picardie-nature.org - www.picardie-nature.org
Association loi 1901 déclarée en préfecture le O4 mars 1970 - siège social : 14 Place Vogel - 80000 Amiens
Siret 381 785 120 00019 - APE 9104Z - Imprimé sur papier recyclé