BlBLlOTHÈGUE v. AELLEN EXTRAIT DE MAMMALIA TOME 29 N” 4 DÉCEMBRE 1965 RÉPARTITION OCCIDENTALE _ DE MYOTIS DASYCNEME (BOIE 1825) PRÉSENCE DE UESPECE EN FRANCE DANS LA VALLEE DE IËAISNE par H. MENU (1) Le but de cette note est de regrouper, tout en les résumant, les diverses observations concernant M. dasycneme faites dans la partie extrême occiden- tale de son aire de répartition et_de signaler que Pespèce a été trouvée en France dans 1a vallée de 1’Aisne. Le Vespertilion des marais a été décrit par Boie en 1823 sur un spécimen de Daghjerg près de Viborg (Jutland), sous le nom de Vcspertilio mystacinus. En 1825, le nom mystacinus étant préoc- cupé (nec V. mystacinus Leisler in Kuhl 1819), Boie renommait sa nouvelle espèce Vespertilio dasycneme. Celle-ci a fait Pohjet (Tune description par Temminck (1839) sous le nom de ‘Vespertilio lim- nophilus. Beaucoup plus tard (1923) Ognev et Worobiew isolérent une forme orientale M. d. ‘major dont le type provenait de Voronesh (U. R. S. S.). Cependant, selon Lanza, Pespèce serait monotypique et la validité de la forme << major >> aurait été contestée par Kuzja- kin (1950) [18]. D’après Ryberg (1947) [24], Van den Brink (1957) [6] et Lanza (1959) [19] toutes les observations du M. dasycneme se situent pratiquement entre les 60° et 49° parallèles; à l’intérieur de ces limites, sa présence a été constatée depuis les côtes hollandaises jusqiÿau fleuve Iénisséi (Sibérie). Sur toute cette étendue, la densité de population est très iné- galement répartie. Vers l’est, M. dasycneme est présent en Pologne. Côte Baltique, Roumanie et U. R. S. S. Bien que signalé en You- (1) Tadresse ici Pexpression de ma gratitude au DT V. Aellen, Conservæ teur des Vertébrés au Muséum de Genève, à qui je suis redevable de divers documents utilisés dans ce travail. Mes remerciements vont aussi à MM. G. de Black, A. Brosset, B. Gaubère et C. Edelstam pour l’aide amicale qu'ils m’ont apportée en cours de rédaction. '
1 RÉPARTITION DE Mroris DASYCNEME 479 goslavie, Dulié ne le cite pas de la Côte Dalmate, ni de la Croatie [9 a, 9h]. J. Gaisler, V. Hanack, M. Klima (1957) [14] Pincluent dans la faune tchèque. Il n’a pas été observé en Turquie [23 et 26] ni en Grèce et n’est pas mentionné dans Pimportant travail de V. I-Ianack et M. Josifov (1958) sur les Chiroptères bulgares [17]. En Europe occidentale, partie nordique, Ryherg relate les deux captures faites au sud de la Suède (Scanie) et des observations plus nombreuses au Danemark (Jutland, Seeland, Falster). Sa pré- sence, numériquement importante, dans les carrières de Dauhjerg, près de Viborg, est confirmée par W. Egsbaek et B. Jensen (Besults of bat banding in Danemark, 1963). Par un récent courrier, je tiens du D’ Carl Edelstam, de l’Uni— versité‘ de Stockholm, qui a bien voulu contacter à ce sujet 1e D1‘ Ryherg, qu’en Scandinavie aucune capture nouvelle n’a été faite dans une région autre que celles précisées dans Fouvrage de 1949. ' La présence, contestée, de Pespèce en Angleterre posait un pro— 131ème qui ne semble plus subsister depuis la parution du travail de H. N. Southern (1964) [25] dans lesquel M. dasycneme n’est pas mentionné parmi les mammifères observés en Grande-Bretagne. Plus au Sud, en Allemagne, la présence du Vespertilion des marais est relativement fréquente; Ryberg le cite des provinces et régions suivantes : Oldenhurg, Munstcrland, Schleswig, Holstein, Brunswick, Mecklemhurg et "Vallée de l’_0de1'. Bauer (1956) [3] confirme son observation dans un assez grand nombre de localités du nord du pays, tandis que Lanza rapporte les captures faites à Berlin, Iserlohn et Klusenstein, spécimens qui sont en collection au Musée des Sciences Naturelles de Genova.’ Un tout récent et intéressant travail de R. Feldmann (i963) [10] complète très uti- lement la documentation antérieure. Outre une confirmation pour les régions déjà citées, fauteur‘ nous informe de la présence du M. dasycneme en d’autres points du territoire allemand, Oberlau- sitz, Oherpfalz‘, Reinland, Sudvvestfalen, Teutoburger Wald, Nie- dersachsen et de" Leipzig et ses environs. ’ _ Il est étonnant de constater qifaucun Vespertilion des mettrais ne figure parmi les 4.600 [captures faites de 1950 à 1959 par H. Felten et K. Klemmer (1960) [_11] dans une zone où, pourtant, la prospection fut intense et qui se. situe sur ce qui semblait être une voie naturelle de pénétration pour Fespèce. Rappelons que cette région comprend la Vallée du Rhin de Koblenz à Mannheim,
480‘ 4 MAMMALIA celle de la Lahn entre le Westerwald et les coteaux du Taunus, ainsi que les rives du Main, voisines de POdenWaId. Bauer (1956) nous apprend, outre la capture de neuf spécimens en Hongrie, Yunique trouvaille faite en Autriche, le 2.1.1954, celle d’un crâne à Katerloeh près de Weiz (Styrie). La seule capture italienne connue reste celle d’une Q faite à Trente en mai 1881. Il faut toutefois noter que 1’espèce aurait été trouvée à l’état subfossile dans la << Grotta del Broion >> près de Vicenza (Pasa, A1111. Univers. Ferrara, Nuov. Ser. Sez 1X. Scion. Geol. e paleontolog, vol. 1, n“ 5, 1953), Bien que la Suisse soit considérée par les auteurs comme com- prise dans l’aire derépartition du M. dasycneme, il semble, cepen- dant, que la présence de Pespèce n’ait jamais été prouvée de façon certaine. Lesdivérses observations publiées précédemment peuvent être, sinon réf-utées, tout au moins mises en doute. Greppin -en 1911 [lfia] (signale la capture à Soleure, le 22.7.1909, d’un jeune exem- plaire" defâïespertilio marinas f? (M. myotis .9) et ce n’est que plus taiïd être en présence d’un spécimen 9 de Vespertilio dasycnvépje, Détermination non encore définitive puisqu’en 1914 [16 fauteur "écrit que ledit animal, après identification par Ghi- dini, ‘serait un Vesper-ugo soi-dalis ! En fait, ce chiroptère ne peut étrehltcgonsidéré comme étant un M. das-ycneme‘, mais assez vraisem- blablement rapporté (à Eptesicus sero-tinus immature. _ __.I_,[_,a présence de Pespèce dans la vallée de PAar (Canton d’Ar— govie), selon Fischer-Sigwart (1910) [12] ne serait basée que sur une observation de << terrain >>. Cette citation ne peut, bien entendu, être considérée suffisante et conséquemment retenue; d’ailleurs, dans ce même article, Fauteur nfinclut pas M. dasgcneme dans la liste des mammifères du canton däàrgovie. Un travail ultérieur de Fischeiggsigwart (1924) [12] ne fait plus mention de cette obser; vation et Steinmann (1953) la passe sous silence dans un article mienne Lie. ce même canton. Il est donc difficile de se rallier à. la conception de Furrer (1957) [-13] qui tendrait à considérer la vallée de PAar comme étant la seule région o1‘i'M. dasycneme soit trouvé en Suisse. l q Toujours dans les mêmes environs, Fischer-Sigwart (1910)-rap- porte aussi 1a capture de deux Vespertiîio dasgcneme, un à Geis- shubel-Rothrist le 4.8.1902, l’autre à Olten en septembre 1903, mais, dans la troisième édition de son travail (1924), il note que
I \IJ F“ "- n: _"i “"1 U! RÉPARTITION DE MYOTIS DASYCNEME 481‘ ltexemplaire d’01ten est un Vespertilio marinas? et que celui de Geisshuhel serait un Vespertilio mystacinus Leisler. Baumann (1949) [4] a signalé Fespèce des cantons de Thur- govie et de Saint-Gal}. Toutefois, on ignore ou il a puisé son infor- mation pour le canton de Saint-Gal}. Quant au canton de Thur- govie, pour lequel aucune localité précise n’est citée, peut-être devons-nous voir une interprétation déformée d’un travail de Wege- lin (1928) [28] dans lequel Fespèce n’est pas citée pour ce canton, mais où il est simplement rappelé qu’un Vespertilion des marais est conservé au Rosgaten Muséum de Constance? Malheureuse- ment, la provenance de cette pièce est inconnue. Uextrême sud de la Hollande et" la province belge immédiate- ment limitrophe constituent, pour PEurope occidentale, la zone où la fréquence de Pespèce est de beaucoup la plus élevée. L’impor-— tant travail de Bels (1952) [5] nous apprend que, si 17.335 bagues ont été placées aux Pays-Bas de 1936 à 1951, 1.454 1’ont été sur M. dasgcneme, soit 8,3 %. Ce pourcentage passe à 10,7 % s’i1 est établi sur les espèces purement cavernophiles, Œest-a-dire après déduction des 3.800 Nyctalus noctula compris dans le total initial des bagues posées. Bels a relevé la présence de Fespèce dans 55 gîtes disséminés de la Frise au Limbourg. Dans cette province du sud, particulièrement à la Leeraarsgrot (entre Maestricht et Valkemhourg) et au Caestert (Frontière beIgo-hollandaise), fauteur la mentionne comme << very common in the caves during hiberna- tion >>. En Belgique, en dehors du Limbourg dont il a été question, le Vespertilion des marais est assez commun dans le sud et l’est du pays. ' Nerincx (1943/44) [22 a, 22 b] 1e cite de Han et de Florefiîe (Prov. de Namur), dTlennisdael près de Tongres (Prov. du Lim- bourg). .' Anciaux de Faveaux (1949) [2 a, 2 b] note qu’aux environs de Maredsous, près de Dénée, entre Sambree-eÏrvMeusaccun sondage, efiÎectué de-.1945" à 1948, a donné 13 captures de M. dasgcneme sur 300 bêtes déterminées, soit'4,6 %. Ces observations confirment suf- fisamment la présence de I’espèce bien que de r Nerincx ait men- tionné au sujet du nombre des individus ‘observés << ne se ren- contre chez nous en hiver que dans quelques grottes a, malgré cette restriction, 27 Vespertilions des marais sur 430 bêtes bagues, soit 8,3 %.
482 I MAMMALIA J. Verschuren (1949) [27] par contre, ne 1e cite pas parmi les espèces trouvées aux environs de Bruxelles (Groenendael, Ter- vuren). Dans une communication personnelle, G. de Block m’a fait ‘remarquer que dans le compte rendu de lilnstitut Royal des Sciences Naturelles de Belgique sur le baguage 1939-52, Pespèce n’était pas signalée des Provinces d’Anvers, de Flandre orientale et de Flandre occidentale. Compte tenu de la présence de l'espèce en Hollande, dans des régions relativement semblables, des recherches dans ces provinces donneraient peut-être un résultat positif. _ G. de Block m’a,, d’autre part, informé de quelques captures belges nouvelles : Lives sur la Sambre, Lustin sur la Meuse et Massif de Furfooz (Vallée de la Lesse), toutes dans la province de Namur, ainsi que Cuesmes près de Mons (Prov. du Hainaut) sur un bras (le 1’Escaut. Je crois donc qu’on puisse admettre que le Vespertilion des marais est présent dans tous les territoires belges arrosés par 1a Meuse ou ses affluents et que c’est par cette voie qu’il faut recher- cher comment l’espèce pénètre en France. A Les trouvailles françaises sont peu nombreuses. Je dois à Pobli- geance de A. Brosset et B. Caubère [7] la connaissance de deux captures faites à la grotte Nichet (Fromelennes -Ardennes), le 30 octobre 1949. Des notes ont été prises à Pépoque par B. Caubère et l’un des spécimens, une 9, est conservée dans la collection Brosset. Cette documentation a été aimablement mise à ma dis- position et les mensurations sont comprises dans les tableaux en fin de texte. Le spécimen que j’ai examiné correspond point par point aux sujets provenant de PAisne, tant en ce qui concerne la morpho- t logie externe que les caractères crâniens. Autre capture, inattendue et non moins intéressante, celle faite à Bures __(Meurthe-et—Moselle). Jïgnore si ce spécimen a été con- servé, mais son authenticité n’est pas "douteuse, Panimai ayant fait Yohjet d’un examen par Heim de Balsac. Rappelons que Hugues”(9° Congrès Int. Zool. Monaco 1931) avait signalé le Vespertilion des marais à la grotte de Latronne (Gard). Il paraît très improbable que cette citation se rapporte bien à M. dasycn-eme, mais plutôt qu’il y ait eu confusion avec M. big- fhi ozrygnathas ; à Fépoque, cette dernière espèce était systématb ï?
_BÉPARTITION DE MYOTIS DASYGNEME 483 quement isolée (Monticelii 1885), toutefois elle était encore mal connue et sa détermination sur le terrain délicate. Nos observations dans le département de PAisne se résument à 8 captures auxquelles il faut ajouter 4 reprises. Elles sont énu« mérées ci—dessous dans Perdre chronologique : 24. 1.59 : Vendresse. 1 et 1 C? (ZM 5594 et 2M 5595) lâchés à Reims après étude. Axa-bras : Q = 747,0; d‘ 45,5. 7.11.59 : Septmonts. 1 (f. Détermination confirmée par le D1‘ V. Aellen. G011. Mus. Genève n° 97.767. Avæbras = 48,0. 2. 1.60 : Vendresse. Reprise du 6‘ ZM 5595 (nouvelle bague ZN 753), et 1 Q ZN 754 : av.-bras z 45,9. 20. 2.60 : Vendresse. Reprise du d‘ ZN 753. _ 2. 4.60 : Vassens. 1 C3‘. Coll. personnelle. Ait-bras = 48,6. 3.12.60 . Vendresse. Reprise du c3‘ ZN 753 (nouvelle bague ZP 9557). 28.1.61 : Vassens. 1 d‘. Coll. personnelle. Aria-bras = 46,5. 20. 1.62 : Vendresse. Reprise du d‘ ZP 9557 (nouvelle bague ZP 6301). 8.12.62 : Roucy. 1 C3‘. C011. personnelle. Avwhras = 47,5. 15. 2.64 : Çolligis. 1 ô‘. ZU 345. Av.—bras = 47,6. Ces observations en des lieux assez distants permettent d’as— surer la présence régulière de Pespèce dans le Soissonnais et le_ Laonnois. Elles laissent supposer qu’il ne sfiagit pas d’un îlot isolé, mais d’une limite d’un peuplement de très faible densité qui pour» _rait avoir une certaine affinité avec les populations belges et arden- naises observées à 100 km au N-NE. Ces rapports sont peut-être même plus directs que nous lepen- sons. En effet, Bels a démontré que des 111. dasycneme bagués en hiver dans le sud hollandais étaient repris Pété autour du Zui- derzee, que, par conséquent, tous ces déplacements saisonniers se faisaient exclusivement en direction du Nord : << Not one animal migrated in another direction >> et que, de mai à septembre, la dis- tance moyenne parcourue par ces animaux se situait aux environs ‘de 200 km. Ce comportement écologique semble bien être spéci- fique et, si telle est la réalité, nos individus doivent << migrer >> de façon assez semblable ; ils pourraient, selon cette hypothèse, rejoindre certains individus belges dans les quartiers d’été. Malheu- reusement, compte tenu du nombre extrêmement restreint des baguages efiectués en France, il y a bien peu -« de chance qu’une reprise concrétise cette supposition. La continuité du peuplement peut encore être assurée par un étalement ‘des populations le long de la vallée de l’Oise, dont la source se situe entre Sambre et Meuse, mais une prospection plus
484 . MAMMALIA complète de cette région sera nécessaire avant toute affirmation. Diverses voies d’eau peuvent d’ailleurs jouer un rôle semblable, tels sont les cas, entre autres, de la Sambre, de PEscaut et tout particulièrement de la Meuse. _ Ceci doit nous inciter à accentuer les recherches, non seulement dans le département de PAisne, mais aussi dans ceux de l’0ise, du Nord, des Ardennes, de la Marne etde la Meuse, en prospec- tant spécialement les vallées des rivières, mais" aussi de part et d’autre de toutes les voies d’eau, même les canaux. Si l’on considère l’importance des baguages efiectués en milieu souterrain au-delà des limites tracées par les départements précé- demment cités, sans que ‘le Vespertilion des marais soit signalé, on peut admettre quiune découverte future est extrêmement pro- blématique. ‘Il est difficile de concevoir que l’espèce ait échappé aux patientes recherches de R. d’Abadie, de Beaucournu, de Bros- set, de Caubère, de Goguyer et de Gruet dans Pouest et la région parisienne, ainsi qu’à nos observations au sud de la Marne. Aux travaux plus anciens de R. Martin et R. Rollinat [20] dans la région centrale, prospection poursuivie plus récemment dans l’en— semble du Massif Central par P. Cantuel (1949) [8] qui fait, géo- graphiquement, la jonction avec les régions bourguignonne et jurassienne minutieusement étudiées par le C.R.M.M.O., Centre de Dijon, sous la direction de B. de Loriol. Seule, la partie N-E de notre pays peut à cet égard réserver quelques surprises parce quîncomplètement prospectée. Le travail de Gouin (1950) [15] ne mentionne pas l’espèce, mais laisse sup- poser qu’elle pourrait être recherchée avec succès. La capture de Bures (Meurthe-ebMoselie) en est la première confirmation et pose le problème de la dispersion du M. dasycneme dans cette région avec un intérêt accru. _ Nos "spécimens correspondent parfaitement aux normes de Pespèce au sein du [genre Myovtis Kaup 1829. Les pieds tibia ' relativement grands (> n—««—«»—), la boîte crânienne large_ 2 longueur totale du crâne (>_ ), la présence Id’un protoconule aux m‘ et m2 les rattachent au sous-genre Leuconoe Boie 1830. Les mensurations, le tragus à apex arrondi au bord extérieur convexe, les PMi et PMt très petites et déplacées vers Pintérieur de la ran- gée dentaire les font concorder rigoureusement aux descriptions des auteurs.
RÉPARTITION DE MYOTIS DASYGNEME 485 Dans les tableau: suivants, _1es mensurations connues des spé- cimens français sont données et comparées à celles déterminées par les auteurs chaque fois qn’il est possible de le faire. Les indices et rapports n’ont pas été calculés pour 1e spéci- men 9 de Fromelennes. La comparaison de cette pièce, conservée par Voie sèche, avec les autres sujets, placés en alcool, ne peut être faite valablement. a MENSUBATIONS EXTERNES d‘ Vassens C3‘ Vassens 5‘ Boucy Q Frome- _ Mensurations 2.4.60 28.1.61 8.12.62 lennes limites ' ' 30.10.49 des auteurs C011. A. Brosset Avant-bras (AB) . 48,6 46,5 ' 47,5 46,0 43,0 à 48,5 LANZA 2° dg’: . . . . . . . . . . . 39,8 37,2 39,4 3° dgt met. . . . . .. 41,4 40,0 40,3 p 41,8 3° dgt 11° ph. . . . . 15,3 15,0 15,0 15,0. 3° dgt 2° ph. . . . . 12,8 + 9,0 12,3 + 8,5 13,0 + 8,0 21,0 4° dgt met. . . . . 40,5 39,1 40,5 41,5 4° dgt 1T9 ph. .. . . 12,9 12,0 12,6 12,2 4° dgt 2° ph. .. . .. 13,0 12,0 13,0 12,0 5° dgt met. - . . . . . . 38,2 37,6 39,0 38,5 5° dgt 1m ph. . . . . 12,0 11,2 11,2 10,5 5° dgt 2° ph. . 10,5 9,5 11,0 10,0 Tibia (T) . . . . . . . . 21,3 20,6 20,7 20,0 * Pied (P) . . . . . ._ 13,0 12,0 12,0 11,5 Rapport P/AB . . . 26,74 25,80 25,26 100 100 100 Indice digital 1,29 1,30 1,24 ** Rapport 2 . . . . 1,61 1,63 1,60 ** longueur 3° dgt avant-bras * Par pied, il faut entendre pied + ongles. Ce rapport P/AB différencie assez bien 1e sous-genre Leuconoe (Boie 1830) : - _. "25,71 M." daubentoni —«—_—_ 100 26,10 M. dasycneme —— (moyenne) alors que pour M. mysfacinus (Seig- 100 ‘ sius) nous obtenons : 27,50 14.70 M. capaccini 100 100 (Documentation B. CAUBÊRE)
486 . MAMMALIA MENSUBATIONS GRANIENNES "5' e ê e ,, Ë m‘ 6 ë m m 2-1 03' ' p-q Ë c, Ë Ë ë Mensurations limites g g g F! Ë’ f}, g F.‘ a 35-.‘ ËU des auteurs :> c‘! > ä s: c6 a. êâ o e. â c: m’ “o 0o ‘O 0+ Sexe ? Long. totale 17,8 17,3 17,9 17,7 17,5 17,0 à 19,0 DîDIER-RODE Long. eondylobasale 17,5 16,9 17,3 16,9 15,8 à 17,3 LANZA Largeur totale 12,1 11,6 11,7 11,6 11,2 11,0 à 12,0 DmmmRonE Lai-g. max. boîte crânienne 9,2 9,2 9,2 9,4 Espace interorbit. 5,2 5,4 5,2 5,1 5,0 5,0 à 6,0 DIDIEB-Ronn . 4,9 BAUER Hauteur occipitale 6,7 6,7 6,7 6,7 6,8 Rangée dent. supérieure ' ' 7,9 7,8 7,9 7,9 8,0 7,0 à 7,5 13151311330113 C-Mï _ 6,5 6,4 6,8 6,8 6,0 à 6,5 LANZA 6,6 DAL Pmz Longueur mandibule 13,7 13,5 13,5 13,5 13,5 12,0 à 14,0 DIDIEIFRODE Rangée dent. inférieure 3,7 3,2 8,0 8,2 3,8 8,0 à 8,5 DIDIER-RUDE C - M3 7,1 7,0 6,9 7,1 Rapport A 679 670 653 655 640 Rapport A :' 1000 largeurs zygomatiques longueur totale du crâne SUMMARY An investigation and summary of the various observations concerning Myotis dasycneme in the West zone of its area of distribution. In France, the speciesïhas been found in the Department Aisne. - BIBLIOGRAPHIE 1. AELLEN, V., 1949. — Les chauves-souris du Jura neuciiâtelois et leurs migrations. BulluSoa-«Neuch. Sc. Nat., 72, pp. 23-90. ' 2a. Auemux DEËFAVEAÜX, 1948. —- Le sommeil hivernal de nos chirop- tères (Paprès des observations locales. Bull. Mus. Roy. Hist. Nat. Belgique. T. XXIV, n° 25, pp. 1-26. 2 b. Aucun): DE FAVEAUX, 1949. ——— La léthargie hivernale des chiroptères. La Feuille des Naturalistes, Nlle série, T. 1V, fasc. l, pp. 1-3. r:
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