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9K 4 1/5,; ñ m5‘, 4 a 2.2» . -_.._.........—» - fi PBËCISXSTATISTIQUE 1p son LE CANTON ‘DE ïcnlciij‘,” AnnœpIssEMENTpE ssNLrs (toise); ’ 1° Topographie plgysiquer L1: Canton-de Creil est-situé dans la région méridionaleïltt départementde YQiae , vers le milieu de cette région. Il est placé à l’Ouest.de.la ville de Senlis feutre la septième minute 4o‘ et la dix-huitième minute du quarantegneuvièzne degré de latitude Nord, et entre la 1'" 65'. de longitude occiden- tale , ‘et lajvingt-oinquiême minute de longitude orientale, le méridien de Paris traversant le cantonxà noua-extrémité oc»- cidentale sur les territoires de Blaincours et de Prdcy‘. I» * ‘Ë Sa forme générale présente un rectangleplus étendu dans le sens du N, au S. de dans celui de’l'O. à I’E. Les côtés de ce rectangle oifrent e grandes irrégularités: à lTst les com- munes de SL-Léonard et- de StnFirmiu dépendant du canton ' de Senlis forment un isthme fort étendu entre la foré! de Chantilly’ et les bois dülprevnont; auTNord ‘le canton de Linncon: t sävance .en dedans du périmètre extérieur du can- ton de Creil en resserrant le territoirede VilIers-tïh-Paul, entre les communes de Monchy-SL-Eloi et de Verueuil ( can- ton de Pont‘) ; à I’Est_ les communes de Blaineouft et de Précy forment un angle saillant vers le canton de Neuilly-en-Thelle. Sa plus grande dimension du N. au S. mesurée depuis la limite de FiIIers-StcPauI, au oint de contact des territoires d'Angicourt et de Rioux , jusqu aupoint extrême du périmètre de (laye, ‘vers Luzarches, est d’environ dix-neuf mille cent mètres, ou plus de quatre lieues trois quarts. Sa plus grande étendue de lE. à P0. , entre le point extrême (ŸÀprerño/zt au contact des territoires de Courteuil et dïflnmout‘, et le point-extrême du territoire de Blainconrt vers Ercuis, olfre __un développement de seize mille sept cent cinquante mètres ' équivalant à près de quatre lieues un quart.
» - Q M6 ) . ‘ à Sa surface , d'après les travaux dncadastrqestde 18,»i25hect. cent." * ' 7Ses limites sont, auNord ,lçs.cantons de Mouy et de Lian- court dépendant.’ e l'arrondissement de Clerrnonl, au Sud le département de Seine-et-Oisa, à _l’Ouest lexantoo de Neuiuy-en-“Iheue , æ: ‘à Plis: les cantons de Ponrasatute- ‘Maxence et de Sqnlin- . .,. v » I Soit qtfon le considère relâtivëinènt ‘à la nature géologique du sol, soit qu’on ait égard_au:_c_ç9ur;_d'eau qui baignent sa surface, le canton de Creil ne forme point ce qu’on nomme une région naturelle zsa circonscription est purement administrative . . Météréologie» slaaï. vsuÿerfiéie du. ‘canton rie présente pas un développcmenf assez considérable pour qufil y ait une dltféfcuoeïfiotnblflôe témpéiaturle éiflre leè‘ pointsïes ‘plus éloignés. Le thermomètre ne dÿscend pas habituellement plus bas.‘ ne le 6° degré ail-dessous de glece ., et ne dépasse ‘pas le p6‘- egré’ alu-dessus.‘ Le printanier se développe environ trois jours plus ‘tard qŒàvParis , et quatre ‘ou cinq jonrsï plutôt qu’à ‘Beauvais. Les chaleurs‘ de Yété éprouvent peu de varia- tionssJAans-la mañvaâse saison la tenrpératurelnumide étant. bien ‘plnsvdurâble que le teuxpérstnre froide‘, la neige n’a jamais cette permanenceuqnïon gent observer dans les cantons du département: où la‘ craie’ s’o re à l'a surface. lies ventsde Sud-Ouest, et dïlîet sont dominant: a, cedernicr‘ amèneïla’ sé-r nherease; le vent de «NæO. est le ‘préçurscun-Ÿdes pluies d'3‘ - tomnen « ' ‘ v ï ‘ ‘ ‘ ' Legnàle est peu fréquente, mis’ ‘les ravagés qtfelle cause sont «quelquefois trèäwùnsidérables. Le I3 juillet. 1788, les récoltes de Monüztaire; Blàineizurt,’ Villers, SL-Leu, Précy et Gouuieux , et cailles de quatre-vingt autres communes hors «lui cantonÏfnrent«enlièremn-ut détruites par la grêle ; PlIINÎClITS , personnes et beaucoup d'animaux: périrent dans les champs; t ce phénoin-ène se renouvelle en i790 à Prlr et à Nogent , zen 1795 à Mnysei, en :795 à Gvuvîeux’ où i-causales pins i garantis dommages. les souvenirs que ces désastres ont laissé dans le paysprouvent qu'ilsn-’ÿ sontlieuæeusement pas habituels. Eaux. Le czinton de Creil‘ appartient tout entier au bassin , de l’Oise , et tous les cours (Peau qui sillonnent sa superficie sont du nflluens (le cette’ rivière. A L’()ise partage le canton du NuE. au S.-O. en (leu! parties à pat-u prî-s égales. Elle entre sur le territoire.‘ par lalimitc N.-E. cu séparant la commune de iVillera-SL-Pazzl, de celle de
1e pom dcÿdreit, enfle däîge girofle‘ «lu confluent -du\ Thérgiu, encre flamand.» a“ V \ _ (M7 ) _ v Vwiïelfil (camus: are 3km‘); passe aewawwqgm‘ - Ë ce‘ {poinï 96h bouts ‘est dhïgé vèräPdSfJ-SÆO. efla _ un‘: Marin...» ärgaueäerel '&.+‘Le'æj*àîdroi!e. Arrivée ‘érÿfÿce 3è Villersesouv-Ëfâ agaçante corsa »àvrouesz jusqües ÿtçàä-Àvis‘ V Phÿdy, où, ïsrenant unexnoûvéllîrdîrectîan versxle Sud , eIle sépare le teurinoire de Gowkzzæ‘ eteeiui de Larnarlœye-du euh: ton ‘de Neuilly-erb-Thällew elle sont‘ du canton de’ Gæüè milæl mètres eùvironïeutdassusdarÿäeck Bàran , eanean-deIîeuîlIy-ÿ en-‘lîhdjle. La largeur de cette =mïère qui varie cure quatre.‘ flirrgt et quatveä-vingt-dix-huit‘ mètres , en!‘ àtërue‘ en dîverä points-par Alesüles et flots qui divisent- le cours de Peqn; l'île huplus considérable est celle: de’ treil qui n’a‘ pas moins’ de douze Îcem: douiä mètre! de-‘lougueur, sur-quaterctvhagt-quinte‘ nxèzregde largeur‘ nu peu; reinayquer en outre l’ile deTouta raye gen ‘face ‘de’ Gouvùuxy” d'eux autres ifes vÎs-à-vîs le territoireÏde/ &.-»Leu ,. une ‘troisième entre "Crail e! Monta- min, ‘et qùehpjes îlots däpendarht de VillersbÜL-Paui. ‘ ‘ D’a'près_ les observaùions de M‘. de Guillebon‘, ingénieur 605130114135 et ëhçussédsg lsùhanbeür 11è Feaujci rivière ‘varie au ÿnL-yoez à ‘o’ m; zfileent-qgeeyte grandeinéghlitéestdne au! atterrissennens et aux àÿpôæïqäi‘ "se 59m1‘ fotniësflsui‘ Wgÿand ' nombre‘ de ppîñlsa Lal‘lq_r1g1reüvt{>ra}e'del’0z1’e'daus1e, ‘eau: ton est Âïejdix-nepf mille çrois-çent mètres environ fsa pente’ ceqrévïaluéè à ‘deuil mètres 85H: du o,ooo,14'959 ‘éfiñtduïyär man-e. -». " "t -. ‘Huis: dtébhhie ordinairement. en liiver,‘éç juohhie- peu: dan; pldsîeurs ‘mois les mamlsxqnîsäétehdentsur sa’ rive‘ gauche f depuse Gouvieux jusqnÿaæg-delà 'du Lys. Le fundï sin- lequel coule cette ñÿière est» cruyeuxÿ ‘et non päs (Hi-thé dehmrcs de‘ [ñerne- çalcgire coqmllière, comme ledit‘ Mi flàmbry (utomo 3 , L pagä/zïii )ï‘, d’après Monnet. Le gravier‘ assez fin’ uîclle ‘chauvin; estcompoäé" pfincl zfilemeùrdè ‘Nés-petits’ ragmeqs de silex arrdtadis , du eoquil es flhvimiles’ roùlëes- et de fossiles ‘prévenant deswoutzhesï de» ‘calcaire’ grdssïer‘ quî an‘: meutson lit auI-dessusdu bantou? » V " « p ' " * ’ Les aflluens de POise sont‘ larBrese-‘helet le Thémin sur sa rive droite‘, la Nonetæ eç l'a‘T/iève,‘sursæflivegaüchei P’, ’ "» La Bïèsclzè (‘Brigaÿentrcr sur le Œetñtoîre’ de Na files- "Vierges elrsbrtant defarronædîsselnem de Clermdn çellkæàe divise ÿ en deux‘ rbrannches‘ ‘dontï la-principafe ‘dite’ 0111922844 9.7 I / z
a . a ( 218 ) Bresche, forme quelques îlots sur le territoire de Villersà‘ Stsg-Paql’, avant de se réunir à l’0ise. La seconde branche ou ‘ Petit-Bfescha se jette dans la même rivière à 550 mètres environ. air-dessus de Creil, au lieudit la voirie du Pont des Princes. La Bruche ne gèle jamais: ses eaux ordinairement très-bas- ses débordent fréquemmeutdans la mauvaisesaison‘. _ LeT/iéraiii (Thara) court du °N.-O. au S.-E. dans une di- reçtionà peu-près rectiligne , bien qu’il forme plusieurs cir- » convolntions; en sortant du canton de Neuilly-en-Thelle , il pénètre dans celui de Creil par le bourg de jlfello dans Vin‘- lérieur duquel il se divise en plusieurs branches, dontla principale est nommée’ rivière du lion ,- _il passe’ ensuite devant Jifaysel, ôbusrivière , Cramoisy, Montataire, et après avoir réuni ses diverses ramifications, il se jette dans YQise, au pleur dit le Poirt- Nzciain : cette rivière déborde souvent dans ’ iver. » . « ’ A ‘ , , 5L2; Nonette se dirige ' de l’0. à l’E. depuis Senlis; elle tra- verse le grand canal de Chantilly ,. le territoire de Gouuieùx’ et sepperd dans. POise air-dessous: de Touwoyeïaprès avoir. formes quelquesvilots devant Chauniont. _ ' f. La T/rève qui sort desvetangs deComelle ,_se_ dirigeïégaleä nient de PE; à l’0. et se divise en deux branches sur le terri- toire de (laye; 1° la pareille Tlzèize qui passe à Lanlorlaye; cette rivière est presquïà sec exÎcepté ‘pendant Phyver et les grandes crues d'eau; ssla nouvelle, Tizève ou rû du bois, qui‘ est un canal dérivé de Yétang de Ûoye ,- le lit de ce canal , qui estplus élevé ue la vallée , sert en partie de limite Sud au cantonfiet au épartemeut’. ‘Un autre- cours 'd’e.au‘ nommé le ruisseau SL-Martin sortant aussi des étangs de Comelle , tra - verse les territoires de Goy: et delamorlaye et se joint à la _ vieille Thèue air-dessous de ce dernier village. Les deux bran- ches de'la_ Thève se réunissent avant le confluent de cette rivière dans l’Oise,._mais ce confluent et cette réunion ,ne s'opèrent que dans le département de Seine-et-Oise. La -Tlzève - est nommee Aire sur les anciennes caries. _Lcs seuls étangs remarquables du canton sont situés sur le territoire de Coye. dans la forêt de Chantilly , dont ils forment undes sites les plus remarquables; ces étangs au nombre de uatre communiquant entIÇ-‘eux , connus sous le‘ nom d’éta»u de Gamelle, du nom d’un hameau du canton de Seulis où i prennent naissance , sont traversés par la T/tève et alimentés par des sources d’eau vive : l'abondance‘ deces eaux et]: rétrécissement de la vallée de la filière a déterminé leur for- u
\ ( v9‘) ‘motion , mais ils ont été aggrandisde main dlhomme ," ils ‘fil relit-ide neuf ‘i dir- d’eau dans leurplus grande prolon- (leur. 1l y avait anciennement m leaterritrslireàde Gàuwieux un étang ipaasaitvpour le us eonsidérab e u Beanvoisis sbïendantqdlepuis Gouväeuæ îtlnsquäu-delâ-de Chanfillyrer; _ Sh-Firmin (hors du canton) ;' cet étang alimenté ‘par la Nanar: fut détruit en I658’, lots (Pane inondation qui en: orta la digue de-POuest. On a creaaé depuis sur son emp acernent le grand‘ canal de Çhantilly ,‘ qui ne peut être consldërü comme un véritable étang. pas plus que les petits canaux qui endépendent, puisqu'ils onrtous été créés par l'industrie’ humaine. - ' ' ‘Ç . Configuration du‘ sol. On» a» déjà va que leeonrs‘ ‘de Poire divisait obliquement le canton enrégionsdu N.-0.'el ‘du 8.45. La région N.-Oa estparta ée en‘ trois plateaux principaux par le ‘flnérain et la Bresche. in Nonetteppartage en deux ‘autreü circonscriptions]: région S.-E. . _ -- "- "g A Le plateau compris entre l’0ise et la Bresche est H ‘portion la plus septentrionale du canton.’ C’est à proprement parler’ moinsun plateau que la terminaison en pente douce des‘ col- linee qui s'étendent surla rive gauche de ‘la ‘Breschtrjnsï qu"a la hauteur de Nointel etdeClermont. . ' ‘ ï ‘ - _‘ A" .» Le plateau’ limité par la Bresche , l’0ise et le"I‘héraln_ ofiPe’ une plaine inclinée au Sæ-E. , ‘c'est-ladite vers‘ leednrs de . ‘ POise , et quelques vallons ondulés ou découpé: sur ‘ses Bords,‘ notamment entre Noguntètïmontntaire, et entre ‘cette ‘derâ niére-coumaae et SA- Veau. ‘Les hauteurs calculées au-dessns du miveau delà mer dans cette pat-tic du canton‘; ont donné‘ w les résultats suivans : Mello‘, 98 m. - SL-Vaast‘, 821m"- Moatataire, 74 m. La vallée de la‘ Bresche qui’ té are ce plateau du précédent olfre, a Villen-SL-Paul,‘ une auteur‘ de 37 muet} Nogvnt 35 m. . ' — ' \ ‘ Le plateau à» la droite du Thérain présente aussi ‘une plaine‘ , généralement inclinée vers le‘ S.4E.,‘ mais ‘cette plaine cesse‘ avant d'atteindre les bords de l’0lse;' de» fortes ntes et"un» sol de nature différente forment la partie m ridionale du‘ plateau, sillonné d'ailleurs. par des ondulations de terralnï’ assez» nombreuses depuis Suivit-haï jusqu'à Précy,‘ Au ‘Noräw; Ouest ïdePrécy, s'élevant vallon priveafean se pnoâ-f longe air-delà des Blaiucourt jusque dans l'arrondissement‘ de Beauvais; le coteau méridional de ce vallon connt à‘ l’0nest«' detPrJèyJr-jænaquewers Boran (canton de NenillyænaThelle ).‘ .
( .3449: ) Ifis.ha9lfiws,s:üvantea ont été pnnstnläcs dan: ceuezpurtjc du çantçq LLmmoùy, 9a au. n. {figures de Blaincouzz, .92 m. —: oSt-Leqz flplflœdw Péglioe) .65 m.--— moulin à vaut de Précy, 74 ‘.3.- n, lilainwurfl somme; du coteau à Wwætdu village} àa Jfifim. La raflé: dsflfhärnin, “minant au N- 1» plateau dont il 556km’ a . dälévatâon . à Malle (damas: Iiwfiæn) . 59 mètres. En 563.38 Cramnày. 55.31-1- v-. à-‘Ïéwrxzy , 34 m. -—- au V9M- Tfiétaùz u 33 m.» Le vallon de Blainmwt . immédiate- ment OMPÜWFQ“! du village» està 40m- de hauteur; . } . V ._.1*3_n.paas-nt sur la rive dreiwdc Foi»: . lawection dater- âlîquç Æÿmfifÿàfl antre cemmjvièrençt la Nonette . AnflÎre une plaine sans inclinaison bien sensible versIOise , se tcrmitzant eÿlflvne sort/Mie ‘promontoira- zælnné Au. confluent du deux nyxerqr‘; dtrsàw de'l’fist,.le.eo.l.s’àlàxe.œ approchant deh- ŸQÆÊ‘: FÏHPWW a 6H! euphorie. 41315114»!!! la. hutœsahleuse sur 99933.51? ‘Iflquelîs 9381155913 le villagp dwuramna: Dune cons:- . talé à Malassise 94 m. de hautemÿfà mdpramont-‘(sommet de hhuxte); m7 m, -— ‘Sté-Maæinzin-yôn. m. -—c8 au Camp ‘a’: 04mn nu-dessusda Goquimx, 193m.- ” : .. . 414: ‘pïfiîlmrde Cbautdly, ÂHnSÜd de. la. Nonctte. landau Qfianÿüärmême ‘une élévation des 65 An’. ;—i,l »n’y a Pas de« la.’ h changement brusquefie. màveau-jmqfià la vallée de. ève ç dom» äélemion ;mesuv6e_. àaCoyn n= été trouvée. {h 45mn- ; ‘Pfllfiæln-Päflîïfitflcciñentalc du plaleanydans RCÔIÎÙCËLCÜÏÏÏPÜB çpïrç 601494km. 1p (Met Eamorlaya..-ofl‘ra «un-niveau: lbxtînféa 11W aujmésédent. résultant» «in Pabnissememànhit du sa! m. m: lisait zwmdn 5.. au Nm à pcn- dsrdissanw delamwte .8 Paris. Geælataao inféaaiaur: nh delmuteunäà Gouum que 59312115 Lræmorlæye, 533 m. man Lys, 54mn. ( - ’-- - . « ‘lasahnateuw dawfla vallée deJOis Qlltênîlbälilâ’ à‘ Cash âîugmi. «Au Pont-«îïæénain, 52 m. «- En. face d; Villera-sous-SL-Leu, 3o m. '- Aurdesstu du bac de Bon», 29 ma» fimïfla-flfl «Lys, 281E. , , ' lliréaulçn dnsrebannvatiqns ei-deasns exposées que «la ditfé. rflgce entre hpoinUe-plus élevé à YOueat de B1aincaurt,et le. pmnt, isuplnæbno 42.439191: (vallée de P0356 vis-è-rvis’ 1c Lys) ,. est «.155. nm. tuniques. dnuxpoints extrêmes ne auvent Seuil‘ à étfihlir la‘ llnufiwr; moyenne y chstaà-dire . lïé _ ‘ration. 1l plus générale dusolaoetw évaluation don être faite d’apnès« lesszhsarwationn recueillies à laaurfaoe des plateaux; on. nou- ver» alors que le sol varie de 8l à m. de‘ hauteur, en, ÿ flânant, bien entendu ,.d;es élémans e Pêvnluçtion, ‘larmes
( n: ) sures remeilliçs-à Gouvieux, à‘ La‘ Morlay et au Î-ys, dont lc _ fumant, comme ou vicutde le. noir; un plateau particulier Inférieur. deuéà 16 tuyau niveau commun «lu canton. ljiu- __ clinaison des diiférentes parlîes œttoajnursiliçigée vers l’0ioe , ct senonælçitxmwt vastes afllueœ. la hauteur moyenne des plaleauñûsi-demusdes allées, ‘varie de 45 à ,53 un; le-ni- veau ÜÇÂWIËCÂQYNÏÜÔHÜC 59m; e: :58 an. ... ce qui leur donne dans tout le canton une vieillis pnu mètres. 7 laâL-pbrlion Àthwfllläu de‘ ' Bnpabc qui appartient au Wnlqn, de Cru! présente. un largi bassin, confondu dans la vallée d». 105952. Celle du Tlajraizmest encaissée par des P891651 nscarpéns selles de la Nanruret de‘ la ‘Thàw- aonz au annuaire «ès-ouvertes» Quant ù la wallàie du Pois: . elle conserve une largeur-imper: près égale iuoqcùu-deosous de Goueieua‘- où le plaleasulu [Lgymgy- ui m trouve. pus- que de niveau avec ellflywluivdomæ unlléveloppæwuant. conä sidévalælaesucda rinegnucbe çetxlui fait rabimlre ‘la vallée dt! lIJ/lève, ‘d'une lieu: ait-dessus «l'a confluent- des: ‘leu: xiÿièras.‘ . g ‘ g. ' . u l \ - ’ Le nœubmdehvolléet: et dcsoours «l'eau ,‘ Pélevetion mo- dérée du sol quiJpemet .à.ln, vue dexÿétændre , en la: imæ pnsantpéanmoius des limîtesznomshables ,:la proximité» «les villages et barman: . cëonconçent àJmlltiplôcr dans le cana‘ _ ton de Creil les rpoints de vue les pluragréables et les plus’ Yariéz- Les environs de Mzlär, d: Prdcy, «le Cramoisy, de- ViUcra-Stvfidad , de Cqyq, de. Cîîaütïïy _.- ‘présentent les‘ P3153605 slflô plus gracieux; il Jfnstzrpretqu-‘aucune partie du‘ Clnlblæ-Où lîôn ne» puisse observer», recueillir deslableaux" pittoresqum», nicher, desbaautésmvhnrelles; aussi lavplu- parrtdeä Sima qu'il nlïte ont-ils étéïdedsinôsvei pubbés-IAI vallée de F0689: surtout, de quelque point qu’on l'observe,‘ ' mais particulièrement des hauteurs de Creil ,de Lllontataire, du Camp-derCésaz, off“: des développement; aLlmin-ables , auxquels lespontourn ondnlésxde la rivière ajoutent un char- _ me qtfon ne livrait définir. MPCaIÆbry maure qu’en par- courant ce pays on peuLai-oir Vidé: de; plus riches as ects,‘ et des. plus beaux points de vue de I‘Europe. En s"é evant. auwdessus ÀUlpxenzont et de lilainoourt, un’ panorama im- mense ne déploie nous les u.x.; on aperçoit à la’ fuis tout Yespuçe compris dans un inmètre (Penviron douze lieues , et la Vue n'est arrêlée- que gdïuu seul côté , par les: hauteurs septentrionales de lalonît dq fitllallîl v 4 » - l
, ( on ) Géngnosie et Minéralogie. Les terrainstertiaires reposant sur la craie‘, forment la constitution géologique du canton de - C7212‘, ainsi u’il résulte des observations ci-dessous exposées concernant c aque plateau. p La colline qui se termine à Villers-SL-Paul présente de liant en bas une masse de calcairegrossier, d’uu grain fin et uniforme , ayant environ six mètres de puissance , divisé par bancs horizontaux; puis un calcairedur, iné l, rempli de grains verds , d'impressions de coquilles ,- «et o ront des veines irrégulières de silexcorné très-dur, appelé ueusàe par les ouvriers; au-dessous est une masse considérab e de sable jau- nâtre ferrugineux contenant du grès en rognons. A la‘ surface du plateau , il y a des blocs de-grès à écorce rougeâtre dissé- » mlnés dans les champs sonsla terre. végétale. . a Le plateau qui porte Malle, Montatairc, etc. otïrevpar- tout le calcaire rossier superposé à une masse sableuse con-‘ sidérable 3 cette isposition est très-visible danrtousles/escar- ‘pemens qui bordent la route royale en’ allant de Laigueville à Nogent, et de là à Montataire. La masse sableuse est fort épaisse , en sorte ue le calcaire se trouveplacé dans le haut du plateau; le sab e est jaunâtre , ferrugineux , à veines de marne blanche, dans le bas; en s’élevant il passe à la glau- conie grossière sableuse renfcrmantde petits rognons de grès , et point de‘ fossiles, si ce n'est quelques nummulites et des dents de squâle. Le calcaire offre une masse inférieure , tendre ,' blanchâtre, présentant desmoules ou impressions de coquilles ,- et une masse plus dure, d'un zgrain homogène u souvent tra- versée par de nombreuses filières min-dessus est un petit banc de pierre siliceo-çalcaire très-dure; le toutest surmonté de calcairefriable, feuilleté.’ Les bancs sont légèrement inclinés de l’E. à l’O. La masse sableuse. diminue , et le calcaire aug- mente en épaisseur euallant de Nogmt. à Mandataire, où il a une puissance de douze mètres environ; En remontant la vallée du Thérain sur le bord meridional du plateau, on voit que la masse calcaire ‘est plus compacte, plus dure; les chemins sent remplis de nummulites. et ode débris de cal- caire dur , à cassure inégale ; le sable ferrugineux se montre seulement au bas des escarpemens; cette disposition conti- nue de ‘Saînt- Vaaat à Mello. Les carrières célèbres de cette’ dernière commune donnent la cou suivante , qui présente dans touspses_ détails l’ensemble de a formation du plateau; elle a été’ prise sur le‘ chemin qui conduit à Martiucourt.‘
_ ( n25 i) , Sous la terre végétale , calcaire tendre , fragile , en Ïeuillets minces , brisés en titsfragmens; . . Calcaire Afeuillete dur en plaquettes , mêlé de beaucoupde silice , nommé banc dur par les ouvriers; Calcaire dur à texture lâche et grenue ou raboteuse: gros vergekû‘; ' ' ' ' ' Calcaire dur granuleux , mêlé de silice , à texture moins ' lâche que le précédent , un peu plus coloré : banc gris ( bonne pierre) ; ' ' Calcaire tendre, sableux , à grain fin et homogène, sans aucune impression coquillère : uergsletfin ( excellente pierre); Calcaire cassant’, granuleux , à texture inégale , à nuliolites , offrant quelques moules 3e coquilles . plus jaunâtre que le pré- cédent‘; celui-ci , nommé vergslst doux, a plus de seize mê- tres de puissance; il est coupé par de nombreuses filières; Calcaire à texture fine, inégale, dur, rempli d'impressions" de coquilles , nommé pierre grasse, trës-gélif quand on l’emploie en\mauvaise saison. a . Au-dessous , le calcaire passe à l'état de sable, et renferme beaucoup de nummulites ; ' i ’ Glauconie sableuse ; a . s Et plus bas dans le village , sable uartzeux jaunltre. Le dessus du plateau est couvert e fragmens de calcaire grossier , dur; mais on n'y trouve presque pas de sable, et point de grès. La rive droite du Tbérain offre partout à Maysel, Gumoiny, Tiuerny, des bancs de calcaire grossier ‘appartenant aux coucbes inférieures de la formation, et reposant sur du sable \ '. glauconieux contenant quelques fossiles et des rognons-de grès. Un escarpement pratiqué par Pécroulement des bancs près de Tivemy, en face du Pont de la Ville, permet d'obser- ver que la masse calcaire, forte de sept à neuf mètres à Muguet et Cramoisy, est réduite ici à quelques bancs de texture mé- gale, minces et mal stratifiés: ami-dessous est la glaucouie à nummulites, renfermant beaucoup de grès tubercules , à gros grains. Cette couche repose sur un autre banc sableux ,'agglu— tiné en roche , coloré par le fer, traversé par des veines- de quartz, et parades filières nombreuses; cette masse sableuse a plus de huit mètres de puissance 3' elle est parsemée de grains ronds beaucoup plus ‘petits que ceux de la glauconie qui lui est superposéeçet ne renferme aucun fossile; mais immédiate- ment après , et au niveau de la yallée, il y a un autre banc ‘
(114 )‘ \ . uhlànäelîx! coñtelinnt. âne quæufiïé innotñbiralñe ndè réoquilles très-bien conservées , très-fragiles, présentant le‘ mélange _sin4 l güliu de foasllnes mhtins et flmiaties aété signalé jusqtfà présent comme particulier aux couches caücnîres «lu-Boisson»- ‘narn. ’ ’ » ' Le coteau de la rive drcîte de l’Oîse renferme les bañca où l soin percées les uwriüesacéîzïrcs-qui Ïflonuntth ‘plerre- de So-Léu. La disposiüon- gé-éqalc qst. à peu pvèsla même qu'à flilello , nuuis avec des différences ilnpprtannles flans lïäpaisscux‘ des‘ bancs. Il y' ù- auècleisousÏde la‘ jarre. végétalle“, düabou! cc calcaire feuilleté, fragile, ‘qui dàouine‘ lesncauvnères de illrllo, puis. lei hmncè du: vcrgelezttûar à Iealuïlëlnbnmgènevet vrnnalcuse contenant des utilialiws, reposavutaur un banc très- coquillier, nomme’ cæillœssa‘ pav les cahiers‘, le" tout présentant une masse de six à: àept métreur de puissance. Awdessous, vient immédiatement la pièrre (bac: ‘ou de St- Leu, dont la texture est inégalr, tendre , d’un aspect fari- neux; ayant peu (Yimpressÿiqnls de coquilles, et renfermant «le petits cristaux de choux carbonnavée appelés diamant d'arts le pays: ce banc ressemble au vergdeo doux de M2120’; su masse , haute de sept à huÿt mètres A, est divisée par (les fis- sures. géùévælçmuntclîrigées de 14E. 1140.7 ‘est slmtïfiée enllaäncsde 0,7 à 1 m. 4 ç‘. d'9: puissance‘; la bancy ‘mfëfieurs passent. à l'étau dm sahlupcalcaire , et m-dcssoœ’ on trsuve le sable qpartzeux jaunâtre. Cçtte glisfîosilton est trêswisiblü daàsles’ cmñrièrcs e15 mêmendäns levil ‘ lai pente de; la canine. L'église repose sur le» calcaîllfie feuilleté; les rues‘ qui deseendawau port laissent. apercevoir les Bancs nmyensr, et‘ dans le bas du village on est sur‘ le sable quart- zeaux , sur lequel sont également bâtis les» bourgs- ou hameaux de Bofysy , de fViIfarJ-bï-Leæc et, de‘ Préuy. 0h" retrouve dans les carrières de‘ Ville», de Prlç-y et de Bäzinoourt le même ‘système de hantzsquïâaaÿt- Leu ,_ avec cetve cliflîî'rence que le; ueagœlet y est beaucoup: plus épzns que la pierre douce, et‘ que les canièrèsrde Btuùzcowd-‘olfient dans leurs bancs su- périeurs des fossiles très-blancs et très-bien conservés’, qu"on ne voit en aucun autre lieu du plateau‘. . ’ Entre Blaincourt, Gramoàey è‘! Mqysel, il y a, ‘â’ la suface du plateau‘ une couche cle- sable renfegmnnt des blocs des-grès e_n assez grande quantité pour dnnmi‘ lidw à! une exploitation consu- dérable; ces grès , putèjnnent qumvtzeux, ‘grisîutres, formdnt deux‘ bancs superposés, ‘irréguliers, non eonlinlusguneï légère agé ‘SA-feu bâtit sur .
a '(' 22‘5 ) couche (Yargile terreuseles sépare des premiers bancs de cala caire grossier. La surface du sol est couverte de fragment ‘de ce- grès et‘ 11e meulière compacte. _ Le vallon de Blaincourt sépare le calcaire grossier de la ‘formation de craie qui règne à lOuest de ce village, de Précy, ’et‘se prolonge 'usqu’à Boran (cantondè Neuilly-ea-Thelle 2. Celte craie est lanche , marneuse; ses silex œuvrent tout e. coteau -: le fond de la vallée est occupé‘ par le sable quart- zeux jaunâtre ferrugiueun, qui est intermédiairegaux deux formations , et qui renferme des blocs arrondis de grès rou- geâtre à gros grains. Au bas du coteau de craie , entre Précy et Boran , on voit beaucoup de cailloux noirs roulés. V Les deux plateaux de la. rive droite de roue présentent le même système ‘de couches que les plateaux de Malle et de St-Leu , avec des différences notables néanmoins dans l'é- paisseur des bancs _de calcaire. En général, les bancs tendres, à texture inégale et farineusesont plus puissans sur la droitefi Je la rivière. Les lianes à miliolites et les roches dominent dans les carrièresde la rive gauche. Les carrières percées sur la j'entre dqCreilà Senlisv, font connaître l'ensemble de la_ constitution de ces plateaux. On y voit du haut en bas : n° Calcaire en fragmens bouleversés,‘ fortement mêlé, de silice, passant presqtfauagrès, ce. queles ouvriers nomment jàuæ liant et casllôutis ,2 ' — z“ Calcaire friable‘, feuilleté en plaques minces; p 3° Calcaire dur, à grain fin, en bancs horizontaux; 4° Calcaire moins dur , homogène , in miliolites; . I 5° Calcaire à texture très» grossière, spongiouse, rempli’ «Peu: reintes et de moules de coquilles, très-dur, nommé gros vergelrt et foie de cochon. Il renferme souvent des re- gnons de silex comés très-durs , polymorphes; 6° Sable argilox-ferrugineux , sans coquilles , ,mêlé de, grains verts , dam jaune rougeâtre , acquérant dans la partie inféé rieure la consistance d’un grès tendre , traversé par des veines de fer hydrate’. Cette masse sablonneuse est assez- puissante pour que les carriers aient pu creuser des habitations dans- ‘son épaisseur; ' i 7"‘ Sable jaunâtre quartzeux. . En se reportant du côté de POise, sur le chemin de Ycr- neuil, on remarque que le calcaire en roche est tout-à-fait dans le haut du plateau, et qu’il repose sur une ‘couche trèsa 28
‘ l ’ _ ( anti ) épaisse de sable argilo-quartzeux‘ rougeâtre, contenant" des assises nia-l stratifiées de fossiles fragiles, très-aboudans. Ces fossiles olïrent le mélange déjà signalé à Tiverrty des coquilles ‘ marines et fluviatîles confondues ‘dans le même banc. La masse sableuse allie aussi des lragmens de glauconiegrossière en roche et de fer hydrate. . " ‘ A St-Maximin et à Ïïossy, où l'on voit des carrières nom- breuses , les bancs de vergelet l'emportent sur les autres ar leur épaisseur ; ils sont superposés à la pierre douce sembla le à celle de SL-Leu dont les carrières sont situées en face sur. la rive droite de POise ;» mais à SL-Eeu la pierre douce domine tandis qu'ici c'est le vergelet ou pierre coquillière dure. Le banc inférieur de ce vergelet nommé banc balanî par les ouvriers, contient en quantité des moules de Cerithiuni giganteunz. I _ ' Le prolongement qui porte le Camp de César est’ en tout analogue au gissement de Ïïossy. La descente par laquelle on arrive à Chantilly en venant de Crèil olïre des carrières analogues à celles de cette ville ,'. avec cette différence qu’ici les bancs à miliolites sont les plus ' e ais. \ JPL! butte (Pdpremont est située à PEst entre Creil et Chair-i tilly. Après avoir monté la cavéede‘ Üreil on voit de tous côtés sur le sol des fragmens des couches supérieures du calcaire grossieryet ‘du sable avec cailloux, noirs roulés; en appro- chant dädäzrenwnt les cailloux noirs disparaissent. La butte sur . . le ‘revers V fuel. immédiatement au-dessous de la terre végétale des assi; e laquelle est-assis ce village présente à son som- ses de calcairesilicieux compacte _.A lourd et dur; ses assises ne forment pas de banc continu’, mais elles sont composées de moëllons, ou Îragmens anguleux variant depuis la gros-_ seur du poing jus u’à un mètre de diamètre : de ces fragmens les uns sont pa aitement homogènes, sans fossiles et sans couches ou feuillets distincts; d’autres présentent des impres- sions et des reliefs de chara, lymnea, cyclostnnza, d’autres enfin avec les mêmes fossiles ont l'aspect feuilleté des couches supérieures du calcaire grossier. Uépaisseur de cette couche- ca aire varie de un à trois mètres; elle contient beaucoup de silex" blonds, durs et fragiles, à écorce blanche, et des fragmens de meulière très-compacte, non coquillière. Le g ‘tout est enveloppé dans un banc de marne blanchâtre ( ma— ’ N
( n27’ _ . gnésite?) qui remplit tous les interstices et les cavités des «moëllons et des silex. - ‘Au-dessous est la déposition de sable quartzeux, grisâtre , presque pur, exploité pour les manufactures. En allant vers SL-Maximin, ce banc forme des blocs de grès dur. Ce sable repose sur une autre couche sableuse verdâtre , traversée parquelques veines de marne glaiseuse. Le calcaire ' grossier se retrouve à environ vingt mètres ais-dessous. ' , Le plateauqui porte la forêt de Chantilly est sablonneux à.sa.surface , olfrant çà et l'a des blocs de grès grisà écorce ferrugineuse; les coupes de terrain, qu’on peut observer en descendant aux ‘étangs de Gamelle, à Gouvienæ, sous Chantilly même, montrent que les bancs de calcaire dur avec impres- sion de coquilles sont dominans dans cette partie du canton. A la descente du chemin qui conduit à Gouvieux, il y a sous le calcaire une assise de grès gris bleuâtre, lustré , compacte très-dur passant à la glauconie. puisle sable verd avec les fossiles qui lui sont propres et de etits cailloux roulés. La - descente de Lamorlayc sur, le bor ‘méridional du plateau,- laisse apercevoir la terminaison de la formation calcaire; on y voit comme à Malle d’abord du calcaire friable feuilleté, puis le calcaire, dur homogène, ensuite le vergrlet, et au- dcssons un calcaire tendre, fissile, presqifa ‘Pétat de sables’ le tout n’a pas au-delà de sept mètres de puissance : le banc de urrgglet estpresque partout rompu en gros blocs qui- ont _’ roulé sur la pente du coteau , n’aynnt pu être soutenus par le banc sableux qui n’oll're aucune résistance. La glaucome est , remplacëe dans ce lieu par une ‘sorte de poudingue formée de petits cailloux roulés , de gros grains de ätaiartz . et de co. gui les et impressions de coquilles fort abon ntes et fragiles. u dessous est une. masse très-puissante desable. quartzeux non coquillier d'abord ferrugineux ,_ traversé par des veines de marne blanche , puis verdâtre contenant des fragmens de fer ' oxidé hydrate , et des bois pétrifiée’; il‘ y a du mica dans la partie inférieure. On suit ce dépot sableux sur la li-_- . sière de la forêt de Chantilly jusqu'à (bye, mais là il u’; a pas de poudingue , seulement beaucoup de nummulites. Le calcaire grossier finit ici sur le bord de la T/zèw. En al- lant de Coyeà Lamorlaye arle chemin àgauche de la rivière, le sol estun sablÿerempli se fragmens de silex pyromaque; en remontant soit dans lesbois, soit sur la route l. c Paris, on .
. \ ( 228 ') rencontre partout la craie blanche , et à’ la surface du soldes blocs de grès tendre, gris avec des points noirs, et cl’autres blocs souvent énormes d'un poudingue très-dur formé de ce grès et de silex pyromaques roulés: ces silex ont quelquefois la grosseurdela tête. . » En allant ensuite deLaniozvlaye au Lys, sur la rive droite de la Tlzèqe, on trouve partout. des silex yrornaqnes , et la craie si peu profonde sur les bonds de la fgrêt quion Patteint en creusantdes fossés ou en plantant des arbres. Le- plateau qui porte la forêt du Lys et Gazwiam est en sable argile-quart- zeux avec cailloux roulés , reposant eur la craie , et c’est prar une erreur évidente que sur la carte géognostiqne des environs de Paris, ce-canton est représenté comme ‘dépendant de la formationde calcaire siliceux: on.,.u’y trouve même pas le calcaire grossier; tout est sable et cailloux jusqu'au limites du plateau borné à PEst et au Nord par le coteau. de calcaire i dontle niveau est bien supérieur à celui-ci . comme il a été dit plus liant.- Sur leslimites du plateau de Lys, il ys depuis le lieu an; le Clos Sta-Leu ju u’au monticule du pam d: sucre et peut- être plus, loin, nudgpôt d’argile plastique, composé de- lu- sieurs couches alternatives de sable gris, demarne, de g aise grise, recouvrant un banc de glaise feuilletéîg noirâtre ui contient beaucou de yrites desparcelles de ' nite .et es cristaux assez abtfndan}; de cliaua sulfatée; ce dépôt’ exhale au loinune odeur fortement sulfureuse. Le sol des ‘environs offre des pla nettes de grèsfeizrugineux’. - La vallée u Thérain est tourbeuse notamment au-dessus de Malle; il y a aussi de la tourbe-dans la vallée de la Nonette, précisément sur l'ancien emplacement de Pétangrle Gouvùux; on en trouve encore entre Cannelle et Coye , ct entre La- morlaye et le Lys. ' p - L'importance des exploitations calcaires du canton de Creil a paru rendre nécessaires les détails qu’on vient d’expnser. En résultat 1 la. craie se mont: e sur les’ limites Ouest et Sud du {amen dont presque toute la surface est. occupéepar la forma-v ion de calcaire grossier; celleçci supporte à Apremont et sur les hauteurs de Blaincourt seulement les premières assises des formations qui lui sont supérieures. A . Règne végétal. La végétation du canton de Creil ne diffère en rien de celle des environs de la capitale, et les flores de
’( e99 7) Paris âonnent "une idéeeracte des productions végétale: de ce canton. peiney reneontred-on un ‘petitlnonnbre de plantes qui lui sotentparticulières; il est permis de supposer que ces‘ espèces sesont coneervéesà la faveur des grandes forêts qui ont mis la végétation naturelle-à i’abri des destruction: causées parles déùiclxenmns et le: travaux agricoles. Le tiers de le. surface du eantouest boisée: les forêts de Chantilly etdu 14a forment-fla pl-usgrande partie de son sol forestier. Il est probable 3re dans des tenu œculés sa superficie entière était couverte bois, car on-sait que «la forétde Chantilly faisait partie de rimmense forêt de Guise qui com renaît sans întèrru tion dans sonetendtae les forêts actuelles e Laigue, de Compiegne, de Villers-Coltcrets, dîhllate, les bois dljeux , de Semis, (le Coye, «Pllérivmx, de Luzarclres . etc. «Le plateau‘ auiourdälnui découvert, sur lequel est aasistït-Maximin, était une forêt très- épaissegam» les Roinaixm abattirent lors de leur séjour dans les Gaules pourwéclairer le pays ,:et assurer les alentours du camp qu’ils établirent près de Gouvieyw. Le chêne, le hêtre, le charme et le bouleau sont. lesvélémens principaux des bois et forêts; le chatai ‘ai: commun deuil: canton il y a quelques siècles , en a gra ellement disparu comme de tout leBeaovoisis; on en trouve encore, mais en petitequanlité , autour de Creil et’ de Qmmoùzy seulement. On peut citer commëcplantes rares ' ou intéressantes dans le canton, les ‘suivantes : bemm, Geranium sanguineum, Szlinum carwfialium, Dora- nicum ‘plantagineum, Verbascuïñ phlomoidts, Verouica spi- cata, Ultime eflhsa, Limodorum abortivum, Epzîpactis rubra, Alliant carimttum, dans la forêt de Chantilly,- Famaria media orydalis tu- ‘ à Crell; Trigonella Flænum grœcum, à Malassise; Sisymbritlm ‘ columnæ, Pimpinellœ dœsectd,’ dans le bois ‘æflpremont; ‘Glrdamine amen-a , Senecio paludosun, V accinium oxycoccos, Pilularja, aux étangs de Comellefûrchis pïranzldalls, Scu- tellaria miner‘, à Coyqfizlianthemum guttatzlzn, Areuarùz setacm, à Gnuuieux, Rata moulana sur les entes de Préry et du Campde César. On a vainement cherch ,d'après Pindlca- tînn de Thuilier, dansles bois de Coye, lflbzemone trifblia '_ qui parait étranger à la France’. La forêt de Chantilly, ct sur- tout les coteaux qui entourent les étangs de Cannelle sont très- . riches en champignons et en espèces de la famille. des hé- patiques. ' > » ' Bègue animal; Le cerf, .le claim, le ‘chevreuil, 1.‘: sanglier, ,
. 250 , . sont’ conservés de tout temps dans la forêt de Chantilly et dans les bois qui ‘en dépendent pour le plaisir dela chasse.‘ Le loup ne séjourne pas dans lecanton; il y arrive ordinai- rement‘ de la Brie parles forêts d’Erménonville et de Senlîs ,. et en sort en se dirigeantsur les bois de Plsle-Adam; cet. ‘animal n’est pas aussi commun qu'on le pourrait supposer , eu égard à la nourriture abondante et facile qu’il trouverait . dans le gros gibier de- la forêt. On voit quelque fois Plzermine, la belette, la fouine; le hérisson et le renard sont communs, le blaireau est rare au contraire; on a tué quelques chats sauvages dans les lieux les plus fourrés de la forêt de Chan- tilly. La loutre est abondante autour de Nogent. Le gibier de plume est excessivementcommun partout. Ualose sepêcbe dans l’Oise , où l’on‘ a pris , mais rarement, des esturgeons. On conserve dans les eaux de Chantilly des carpeset des brochets qui acquièrent des dimentions énormes; il y avait en 1820, ans les ruisseau du bois de Qylvie, un de ces derniers poissons dont la longenr atteignait quatre pieds. _: On ‘ne conuait pas de reptile dangereux dansle canton; la ‘couleuvre à collier etPorvet sont les seules espèces de ser- pent qu’on y rencontre. _ . .' ' - 2l’ Population. _ Recensement. Le tableau ci—dessous ‘offre le résultat des divers recensemens de population qui ont été exécutés dans le ha nton . depuis environ un siècle . Les élémeus de la première colonne ont été puisés dans le Nouveau dénombrement du royaume par géné- ralités; élections, etc. imprimé en 1720 (Paris, in-/;°. Saugrain et Prault ). Les renseiguemens de la deuxième colonne sont extraits de la Description de la généralité, de Paris, publiée en i759 , et d’une source aussi autbentiquepour les communes qui dépendaient de la généralité de Soissons. Dans l’un e_t. l'autre de ces ouvrages le recensement est constaté par feux et non par individu, mais on en a porte’ le résultat ici en comptant quatre individus par feux , proportion un peu forte àla vérité , car un feu ne doit compter , terme moyen, que i de trois à quatre habitans , et non quatre. Les autres co- 'lonues sont extraites des recensemeus individuels exécutés. par les soins ale-l'administration‘. Les deux dernières pré- — sentent our chaque communele rapport de la population à la super xcie, ou la quantité moyenne de territoire qui est affectée à chaque individu;
,. litflîb A N N r1 E s _=' 5:2 _E connvxuxns. g Ë j 5kg EËù 2* 1720 1759. 1791. 1804. 1806. 1821. 1826. jë i“ 9. Apremnnt. 332 428 455 513 508 537 551 1361 2,47 Blaincourt. 346 452 536 551 500 529 520 813 1,116 Chaulîlly. 800 1250 2050 1584 165‘; 1825 1972 1416 0,71 Coye. _ 276 373 675 670 67j 756 84m 706 0,88 Crammsy. 371 360 5419 362 37m s85 595 1mm 2,53 79W“: 7'14 i 784 1032 1059 118.. 1339 15m; 103.4 [Jrüln-Çltxx- 1040 1 1go 1214 1205 12.137 1205 128., 141117011416 232 544 472 543 531 526 572 1V e °- _' 412 416 412 4115 382 40g 3" MOMMM‘ 9- 556_ 764 808 891 862 101w 1050 Nogcut. 572i 437. 435 556 603 631 681 Précy. 8151 892 863 869 907 821 749 SL-Leu: _ 851E 9B4 1210 1126 1112 1154 1143 SL-Maxxmnn. 1405; 7118 776 727 720 704 71,4 ÿi-Zïÿt. _ f9? 45150 477 4?: 420 11' 1 . : 2 r n _)2 \’ille1's-S.Paul 508g 409 530 5.11,4 51-3 Ville1s-S.Leu. 248.; 272 29g 274 265 254 251 Totaux" 8573 10433 12457 12391 12657 13130115743 onuvbcl z l ajoutant pour fraction! négligées. En com araut le résultat «les colonnes de cetahleau , on. .voit ue a population s'est constamment accrue dans une pério e de cent six ans depuis’ 1720 jusquÎen 1826. La différence entre le recensement de 1720 et celui de 1759, Ï est de 1860, ëest-à-dife de plulsvdïnn cinquième dans une période de quarante années. De I759 à 1791 , äest-à-dire dans une période d’environ trente ans, l'accroissement est "de 2024, ou plus d’un cin- quième encore. ‘ - »De 17911 18041:1‘ population éprouva une légère diminution dans les années 1795 et 179/1, principalement à Chantilly où les événement politiques eurent et devaient avoir une influence toute Spéciale. 7 4 '- Del1804 à 1826, c'est—à—dire dans un intervalle ‘de vingt ans, l'augmentation est de ‘I 551 , ou un dixième environ. La différence entre le recensement de 1720 et celui de 13Mo («île J18‘: ‘lin ' l L11 22'221 1605 w 2.6’ ' x a çv 130L!
('25?! ). 1916 , donne, dans une période de cent six ans , un accroissc- i ment de 5170 individus équivalant au tiers ipaâde la popu- lation actuelle, et à la moitié I410 de la population de 1 2o. L'accroissement annuel est de ,48 771100, desl-à-dire d7e la :86‘ partie de la population. D'après le détail ‘des colonnes qui établissent le rapport de la. populaioun à la superficie, les communes les moins peu- plées proportionnellement sont Cramoisy, Lanwrlaye, Apn- mont , où Pagriculture est l'a principale * occupation. Les , communes les plus nombreuses enbabitans sont celles de ‘Mélia; Creil, Coq-e, Chantilly, où l'industrie Inanufactu- a i riëre domine et tf1) elle a fait‘ accroître la population , en multipliant les produits et par là. les; moyens Æexistence: depuis un siècle , en effet ,_ la population de Chantilly sïst accrue. dans la proportion de 1 : a 1p {celle de Cm‘: a plus que doublé; celle de Coye a triplé. On voitÿque, d'après le tableau ci—de_ssus, la quantité moyenne de superficie par individu" est de 1. hect. 52 cent. Pour avoir une idée plus exacte de la uantité proportionnelle» réelle , il faut retrancher de la super cie totale : 1° la contenance de quinze fermes appartenant à autant de propriétaires , conte- nant chacune plus de cinquante hectares , ct ensemble envi- ron 1523 hcct. ; 2° trois milles hectares au moins de bois et forêts dépendant du domaine de Chantilly. Ce double retran- chement opéré , il restera une superficie d'environ 13602 hcct. à artager entre 1572; habitans , cc qni donnera pour chacun ,0 ect. p8 cent. seulement. 1 13e ta leau suivant présente‘ la division de la population par sexe et état civil. des in iividus , d'après le recensement nominatif exécuté en’ 182c: _ n n a ' “,1 â a: ' ' ' n ‘g : c0MMUNEs_ à Ê â g Ê Tout- ô °" i E 22E Ÿ :3 g . Apremqnç, 129 108 l 136 l l g 8 Blninoourt, 1'04 134 122 no 4 5 1o 5:9 Chantilly. 41x 496 3 0 540. 50 175 ‘ 13 1825 Coye._ 188 191 1 9 169 1o 28 1 756 Cramoisy. ,92 97 8o 82 3 29 a _ 385 Creil. ’ ' 340 331 275 275 29 7G 5 132g Aræporter. 12.64 13571122 1122 107 352 37 5361 t
1 1357 2211122 1 ; _ _ :2346 làu 310 "o Lamonlnye. 125 127 . ello. v ' 95 Monntaîre. 7 247 - No annales-Vierges. 146 ' zo1 179 . 2 2 alldaxîmîh. 12g 1g? Saint-Yust-lec-Mello. 105’ m3 le 27° de la population totale. ._ Population libre : 60Go , un peu moins ‘de moitié. —Population mariée, 5865, moins ue moitié aussi. —Population veuve : 998, environ ‘1\15. — ifférence entre le nombre des veufs et celui desveuves , 514, (fest-à-âîreÿque les veufs ‘sont aux. veuves à peu-près dans le rapportée» 1 #5. ——Ë.a population militaire est à la population totale dans le ïapport de-i à 114. ' — La division de lai popùlation par âge, effeçtuéesur le re» eensenfent de i806, est présentée dans le tableau suivant : 7l’ z“ 35.3 ,3 5 o 12 1 o A 3o 4o o n COMMUNES. ‘s! g ä i: à à à ‘a - ‘a à à à — â‘ 4'" 1o 12 « 1-5 no; 5o 4o 5o 60 7o 52'515 2s 3 5g 81‘63 46 4 2113,. '2g 5 92 171 158 2 no 145 :141 185 195 181 no 7 13 5 7g 29 55 91 11 71 88. 55’ 381g 1_ 2o æ 2_6 ô 44 30 42 3’ 1o 1 ‘ m7 182 172 130 114 7 a, 65 ‘m9 49 79 126 213 166 157 136‘ 98 3 33 64 2 35 73 73 65 67 45 27 2o’ 55 3g 15 24 33 69 38 45 3g 25 18 -79 1m) 36 52 75 137 102 1'25 88 38 28 Areporter. 1771-3; W 5go 791 n75 986 942 Î); âonïä-Ï 2g ‘ 9'. ÇMHÀN
au dela ‘ dego \ Report. 703 Nogent. _ Précy. ' SniuvLeu. SL-Maximîn. Saint- Vust. Tivefiny. VilleræSaPanl Villers-SL-Leux. îtäflttïävl . En cnmparant les dlversu colonnes (le ce tableau, on voit : 1° que la po- pulation 311419330“; de quinze an; comprend prefquç le U613 de la ‘population totale ; 2° que la période la plus nombreuse en nmhvndus es} celle de vingt à treule ana; 3° que la période de la vieillesse, a dater deuonxnnœ ans , dépasge le quart de la pnpulnlion; 4° qu’il n’y aipna dc cfnwnalrgs , etc. e mou vèmeut (le la population , relevé pendant cmq nnnegs, de uns ’18»22 jusqu’à 1826, a donné, relativement aux nniuances et aux decès , es resul- tnts qui sont porte’; dans le tableau suivant pour chaque commune : NMSSÂNCES CINQUIÈME depuis 1822 iufiquà 1826. roux un 1m. Aprcmont. _ ' ‘ \ tBlaiucourt. Chantilly. Coye. l Cramoiny. Creil. Gouvienn. ' Lamorlanye. Mollo. Montamîre. Nngent. Précy. Saint-Leu. {Sa int-Vaan. ÿTivemy.
(255) Les naissances sont , avec la population totale, dans la pro- portion de l à 56, 16noo, et les décès, dans la propontion elä43,4l]IOo. . . .. ‘ Durant la même période de cinq années, le nombre des mariages a étéfapproximativement) de 756 , dont le cin- quième établit, comme terme moyen annuel, 1/17 mariages. ï La proportion des mariages à la population totale est dans le rapport de 1 à 95. . . . ' La. population’ ducanton de Creil comprend un peu plus du cinquième dela population de Parrondiasement de Senlis, et la vingt-neuvième partie de la population totale du dépar- tement, _ — - . Constitution physique. La population de ce canton détruite, renouvelée et mélangée avec celle venue des autres pro- vinces dans les guerres du moyen âge, n'offre aucun trait qui lui soit propre, ‘ni qui permette de distinguer sa race originaire : elle a sous ce rapport une grande analogie avec la population des environs de la capitale et de la plupart des grandesvilles, dont on pourrait dire que leur trait caractéris- tique est de n'en avoir aucun , les habitudes de la civilisation ayant contribué depuis long-temps à effacer les signes distinc- ctifs des variétés ou nations primitives déjà fort affaiblies par le croisement» des races. Voici däilleurs l'exposition des faits résultant des opérations du- recrutement, qui peuvent con- courir àfaire apprécier Pétat physique de lespèce humaine dans‘ le canton. On» a établi ces faits sur la période comprise entre Pannée 18:6 et l'année I825. Nombre total des individus: n62‘; nombre moyen pour ‘une année , m6. . Nombre dîndividus examinés en conseil de révision : 556; nombre moyen par an : 55 ( remplacés i6). Nombre d'individus réformés: x77; terme moyen annuel : 17. Causes des réformes. nombre d’individus réformés. Perte de doigts . . . . . . . . . . . . . 2 Pertede dents.‘ . . . . . . . . . . . . . 6 Perte d'autres organes ou-membres 1 l Goîtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Cluudicatinxi . . . . . . .- . . . . . . . . . «i» Autres diflbrmités. . .-., . . . . . . . . ri Myopie; . . . . .._..., . . . . . _5
ÿ _ ( 236 ) Maladies des yen‘: autres que ‘la . " ’ .myopie . . . . . . . .’ . . . . . . . . .7 2 . _. - . Teigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . fa Affections scrophuleuses. . . . 1o Maladies de poitrine . . . . . . . . .A Hernies . . . . . . . . . . . . . .. 1g‘ Epiie 'e....Ç . . . . . . . . . . .. ô Mala ies diverses . . . . . . . . . . . . 5 Faiblesse de constitution" . . .» . 5o: le» 7°’ de latotalité. _ Défaut de taille . . . . . . . . . . . . . 47 : plus du tiersde la totalité.‘ - Ces deux’ dernières causes ont amené seules près ‘de la moitié des réformes; elles annoncent une population en gé- néral peu vigoureuse ou dont le développement serait tar- a ‘ dif : ne pourrait-on as sous ce double rapport trouver le motif de cet état de c oses , dans la prédominance des occu- pations ÿndustrielles plus générales et plu répandues dans le canton que les travaux agricoles? ,- Diviston du nombre dmdividus examinés ( 187 ) par taille : Individus ayant moinsdevxm 598W“ (ftp. n p.)... 28 _ÊJS5 23 —- a . 1 . o ' p. \ 53 5p. 5 .)... 55 p 23 1o "-342 (55. 7 . ÏÏÏ p . La taille moyenne est de 1'“ ôôym“ (5 p. l p. 7 L); c'est aussi la plus nombreuse en individus. Sous le rapport de l'état sanitaire, le canton de Crzil oflire des différences notables selon que l'on considère les plateaux qui composent principalement sa superficie , ou les vallées qui séparent ces plateaux. Toutes les parties‘ élevées du canton sont très-saines, aérées , exposées aux grands mouvemens de Patmosphère , et ce endant garanties de Reflet trop violent des vents froids, par es bois qui entourent la plupart des villages. La vallée de l'Oise est également très-salubre , pro- bablement parceqdelle est large ., dépourvue-de bois consi'- dérables sur sesfibordsœt qu'elle n’ofl're point d'eaux stagnantes; la ville de Creil assise dans cette vallée est citée poutflsa
l ‘G51 l salubrité. Les autres vallées et surtout celles de la nm et» du îhémin sont au contraire considérées comme malsaines , à cause des bois qui les couvrent, et de Phumiditâ qui y règne constamment. La vallée du Tluîrain dont le sol est tourbeux , souvent inondé pendant plusieurs mois, et dont la surface est preaqifentièrement boisée, réunit toutes les conditions propres à en faire un des sites les plus insalubres du canton et u département: aussi la févr: umu est-‘olle onde- miqnc dans tous les village: de cette ÏÏiËe , et la miliaira y fait-elle de trop fréquentes apparitions; ces deux affections se développent de tempe à autre sous la formedépidénnies très-meurtrières. Voicidäillenrs Pindicasion des principales maladies épidémiques qui se sont montrées dans. le cïnton v. depuis quarante annëesa En l 7 et I» , la miliaire et ' it ràs de notre-vingt personnîî dans Ziaîomnune de 3mm}: qui estq située dans un vallon étroit où le renouvellement de l’air diflicile ac la disposition hysiqaiedu page; est rendu presqdimpossi le a cause des arïree qui entourent chaque maison. lfépidémie emporta environ un quart desv malades. i En 1790, au mois de décembre, la miliaire se développa dans le bourg de Jlfello; prèsde soixante individus furent atteints > et plusieurs furent frappés de mort avec une rapidité efrayante; cette maladie dont l'humidité constante du pays et une tem—‘ pérature chaude avaient étendu les ravages , cessa subitement à Papparition du froid. Elle re parut dans Yhyver de 1796, mais avec moins de gravité, _ ‘ Au mois d’avril 1'795 , la fièvre muqueuse règnaitii PrlcLy. En i797 , une fièvre putride contagieuse añligea le bourg de Chantilly; elle Cul. causée par. l'infection provenant du grand canal dont les eaux avaient. été totalement négligées depuisle commencement de larévolution. Cette maladiere: parut avec moins d'intensité au mois d'avril i808. Elle se montrait en même tems  &'.-Leu où elle dura quatre mois, et atteignit le cinquième de la population. A la fin de Pannée 1810i, la rougeole afiligeait. les babitans de Gouvieuæ. i I
‘ (:258) En juillet 1815, une fièvre putride pernicieuse accompagnée = de dyssenterie, se développa à Précy-sur- 01's: ou elle dura peu. dant deux mois,.et où elle atteignit ‘quatre-vingt personnes dont près du quart succcoinba, Cette affection, fut attribuée aux émanations provenant du marais de Dozet situé en face de Préc , qui avait été inondé pendant Phiver précédent. '“ Uépidÿémie la plus considérable par le nombre des com- munes dans lesquelles elle se» développa et par _celui des individus ’qu.’elle atteignit , est celle de suette miliaire qui se manifesta en i821 dans cinquanteocinq communes des dé- partemegs de l’0ise et de Seiue-et-Oise , au ‘nombre des uels , se trouvaient quatorze communes du canton de Civil. ette afiect-ion se montra d’abord dans le canton de Neuilly-en- Thelle vers la lin de nrars , où après avoir enlevé en soixante‘- douze lieures treize victimes sur vingt-quatre malades , elle s’amortit tout à coup , pour reparaître de nouveau avec une ' rapidité sinistre dans-lecourant de l'été. Le 25 juilleîl, àdla suite de la foire de Mello, la miliaire sévit dans la va ée u finirai» et dans huit ou dix coänmupes environnantes‘; la ma- adieatteignitsuccessivement ans e canton es communes de Mello, SL-Maximin, Précy,z Villerslsozæ-SL-Lezp, Bltlzincourt , Saint-Leu, Gouvieux, Montataire, Cramoisy, Lantorlaye, SL-Vaast, Ïïvemy, .Creil et Chantilly; elle prolongea sa durée jusqu'à vers le six septembre. On remar- ualÿëgfläeflgépaitc rinîilpagemttang‘ propägcä 6313s lëudirkection e _ s e a ape e- am - ierre- ru, . e rappa dans le canton 62 individus dont cinq seulement , habitans delädello et de 3b l d l _ b au ehors furent, ien pus éten us car e nom re to—' tal des individus atteints s’éleva à 291g; , et celui des morts à 1 16. La durée totale deYé idémie fut de se t mois; ce fléau fut combattu avec toute la so licitude d’une a ministrotion pater- nelle par M. Brochet de Vérigny alors préfet de l’0isc et par M. Jllamfne de Fontaine , nommé récemment sous-prjéfet de Parrondissement de Senlis , qui donnais) dans cette occasion, une preuxière preuve de ce zèle infatiga le qçfil n’a cessé de déployer depuis dans toutes leskparties de l'administration confiée à ses soins. A ‘la deman e des autorités locales, le gouvernement envoya sur le théâtre de l'épidémie une com- mamoisy , succombèrent ; mais ses ravages mission médicale chargée de joindre les secours de ses lumières _ s »a ceux donnés par les médecins venus de Beauvais et de
— ( 039 l Senlis, avec un empressement digne «Péloges. Cette com- mission était composée‘ de M. Parlant, de M. Muet , le même qui peu de mois après , victime de son dévouement , mourut de la fièvre jaune à Barcelone, et de M. Rayer! auquel on doit un ouvrage ex-professo sur Yépidémie dont on vient de parler. (') ‘ * '- v - Vaccine. L'introduction de la vaccine. dans le canton de Creîl remonte à peu‘ près au tems ou M. le duc de La Roche: fburauld essaya de propager ‘à Liancourt le bienfait inappréë ciable dont la France lui est redevable. La proximité des deux cantons lui permit d'étendre ses premières expériences sur les communes de celui qui nous occupe, les plus rap- prochées de son château. On saitavec quelle infatigable pèr- sévérance ce noble ami de Phumanité propageait leaÎ découvertes, et les procédés ‘qui lui paraissaient utiles : tous ses elforts furent nécessaires pour dompter les obstacles de plus .d’un genre qu'il eut à vaincre‘ à Creil comme ailleurs, avant que la vaccine fut généralementconnue et appréciée. Deux épidémies de petite vérole , l'une à Zlslello, Paatre à Villers-Stælïäzul, arrêtées presque subitement par lesvacci- nations de M. le docteur Guerbois, alors médecin de Lian- court, dissipèrent les préventions de la population. Le zèle de M ulubin, médecin} Senlis, et celui de MïNaury de iifello,‘ contribuèrent beaucoup «aussi, dans ces premiers tains, a ' propager la pratique de la vaccine; enfin l'exemple donné‘ par M. Ballot , curé de Lamorlaye , qui se fit vaccinerpnblim quemeut en i807, exerça, laplus heureuse influence sur les liabitans du midi du canton.‘ - ' = Le tableau d'autre part offre l'état de toutes les vaccinations qui ont été constatées par les soins de l'administration ; mais‘ ' il est loin sans doute de présenter un relevé complet dev individus vaccinés dans toute Pétendue du canton durant l'espace de tenus qu’il embrasse. (* Histoire de l’é idémie de suette miliaire qui a régné , en 1821, dans les épartelneul «le ’Oise et de Seine-et-Oise , par P. Rayer. Paris, 1822;’ ln—8u (Penvirou 500 pages. Cet ouvrage ouvrit a son auteur les portes de . lmcadémie royale de médecine.
(«au ANNÉES terme moyen annuel des ‘ naissances. 1806 1820 1821'1822 18:13 1824 1825{182Ô Apremnut. p 25 n Blaiucnurt. n 1 1 n Chaulilly. u 1o 52 Cnye. 19 16 n Ura moisy. 1 1 n n Creil . 8 32 Gou vieux. n n Lnmnrlnye. l 6 n Vlello. _ n n Mmnalaire. n Nogent. 8 Précy. 39 aint-Leu. SainL-Maximin. Saint-Vaast. ‘vlliverny. Villers-SL-Panl. Villers-sous-Sl-Leu. Totaux . A On voit par ce. tableau. que. lesnvaçcinations ont été peu. nomliteosea pendant plusieurs. nuées, mais qn’en 1826. cette opération salutaire anété assez multipliée pour se trou- ver avec le nombre‘ nmopen annuel, des. naissances dans le. rapport de a à l . Il est permis deprésnnner âne lîmpnlsion; donnée en. I826 se soutiendra , et «te Phabitu e de la vaccine sera", souepeu, comptée nunom re des usage: du pays. Il est juste de citez connmese livrant actuellement avec zèle à. la. propagation de la, vaccine MM. Toupie’ officier de santéà; Précy, Legrand ofilcier de sanléà Gouviæux, et Mm“ Clan». girb et Decagny sages-femmea, Pane à Chantilly, la secondai rail. Habitations. Le tableau Vqui suit offre le nombre des maisons de ‘chaque commune, relevé’ à trois époqueediîïé. rentes _ afin de montrer "l'accroissement successif de chaæäue localité et de pouvoir le comparer au développement es L43.
' Iîverny.‘ ’ æ ( 2'41?) , , loegiiités’ voisines‘; une’ cinquième èoÏonne fait’ connaître le rapport du_'nombre des maisons celui des bnbitans. " x i nomma: ‘mon!!! i d'habitant ‘ ‘ par maison. , soutint: b}: Maisons En (ïllanlilly. Coye. « Cramoisy. . - îCæeil. Lamorlaye. - Mello". ‘ Ï Montatairc . Nogenl. « Précy. Saint-Leu: ‘ iSainteMaximio. Sâinl-Vaalt. Villers-sgintvèauls. Villeræàushätexæ. i D’après ce tableau le nombre des maisons s'est accru , dans une périofle de ebixaqieäîxnnnées,’ de 905,‘ dest-àgdire — (l'un tiers 671mo vdærnombre actuel; Paugmentation de là popnlalion ïdornnt la même période a été d'un qunrt Iîqi-oo seulement; cette différence en plus flans le nombre des mai- sons est un indice certain däaccroisseinçnt dans la richesse du pa s. et (Poinélioration dans Pétaz de ses habitans. X - es villes de Creil et de Chantilly sont les lieux ‘où la pro< ' portionî-moyenne des hahitansaux maisons est 1a plus lotte ,‘ ce quilient à qe que lavplupart des habitations de ces deoxv petite; villes ont l'étendue des maisons urbaines, et COÏIËÎBIl-æ nent plusieuis feuil ’ —' ‘ _ - . Le‘ nombre moyen des maisons est de J85 par commune.- Elles sont ‘prosqoïen totalité construites en pierue de; taille , Pabozzdance de la pierre étant telle dans le pays que ’ 3o
’ 1( .242 i‘) les. constructions en bois seraient" plusvcoûteuses. A 07mm‘ tüly, Creil, Gouuieux, Nogent, Montataire, Saint-Leu , _Mello , Précy; la plupart des constructions sont en maçonne- riep régulière , en sorte que cesvloçalités ont Paspect d'autant de petites villes, aspect que la largeur des rues, necon— tribue pas peu à’ augmenter. Dans les autres communes , la maconncrie sèche en moëîlon prédomine sur Pautre, mais il n’_y a pas de commune , ni même de hameau où Pou ne trouve au moins quel ues maisons en pierre de taille. Ces constructions solides dlonneraient au pays une physionomie ‘entièrement différente des cantons septentrionaux du dépar- tement si Pusage encore très-étendu des toits en chaume , -ne rappelait le voisinage de‘ l’ancienne Picardie. Il y a dans tout le canton près de dix-neuf cents maisons couvertes en chaume , environ douze cents couvertes en tuile , - et le «rente en ardoise. A l'exception de Creil , de Chantillyet de Malle, où presque tous les toits sont d’ardoise ou de tuiles, l'em- ploi du chaume est général; cet usage est presque force’ à cause de‘ Péloignement des tuileries, où la population est obligée de ÿapprovisionner. Jusqu'en 182|, il n'y avait point en de tuilcrie dans le‘ canton; celle de Gouvieux établie à cette époque ne peut encore sufiire à tous les-zbesoins du ays, en sorte qu’on est obligé d’aller aux tuileries de leurines (canton (‘le Pont-Ste-M axence ) , delïanügny ( can- ton de Liancourt), dflondainville (canton cleqMouy), ou de Sarcelles ( Seine-et-Oise ) , et que les frais de transport aug- mentent la dépense de man1ère‘à dépassernles ressources des propriétaires peu aisés. » Il y a dans les communes de‘ Blaincourt, de Gouvieux, de Creil , de Montataire et de Sis-Maxima?» , ‘une centaine d'habitations percées dans les carrières, dest-à-dire dans la masse assez dure de sable sunlaquelle reposent les bancs‘ de pierre ex ploilés; ces habitations s'annoncent de loin par des cheminées posées à raze terre qui excitent un moment de curiosité; des familles entières habitent ces demeures sou- terraines ui sont fort mal saines à cause ‘detleur humidité, de leur o scurité et de Pimpossibilité presque absolue d’-_y renquveller Pair convenablement. t ' ' Dans dix ans, dest-‘a-dire depuis I8l6 jusqtfà I825, il ‘y a eu quatorze iticéntlii-s dans le canton. Sur ce nombre , un settl a pu être attribué à la malveillance, lousles autrcsnïanleu pour cause des accidens, on la négligence des inca ‘tés; la
‘ ( 943 ) rte totale causée par ‘ces événemens est forte de 165,988 rancs: si l'on veut [connaître quelle part les toits en chaume ont pu avoir dans ‘leur développemept, il convient de de’- duire-du nombre des incendies, 1° celui arrivé en I825 au château de ChantiIly,2° celui qui éclata en i823 dans une s v manufacture de la même commune , 3° Pincendie d'une ma‘ ‘ nufacture de Gouuieux en i825. Ces trois accidens sortent, uquant à leur origine , des causes ordinaires; en ôtant. la ïrte qu'ils ont amenée, forte de 123,000 francs en totalité, la somme totale énoncée plus haut, on n'aura plus que 40,988 francs, équivalant a. une perte moyenne annuelle de 4,000 francs. On voit combien ce résultat diflëre de ce qui arrive journellement dans les villages construits en bois , où l'incendie d'une seule habitation suffit pour embrâser et dé‘- truire toute la commune en peu d’instans. Le toits en chaume sont un véhicule puissant, pour le feu; mais la construction solide desmsisons en retardant les progrès de Pinceiidie , per- met d'apporter des secours en tems utile , et de borner promp- tement la destruction. ' ’ Jîfœurs et instruction. La population du canton de Creil res- serréesur un territoire couvert de forêts , dont Fagriculture bornée n'offrait u'un travail insuflisant pour occuper tous les ,.bras, et des pro uits trop faibles pour satisfaire à tous les‘ be- soins , a du dès long tems être poussée par la force irrésisti- ble des choses vers les travaux industriels; cette nécessité a du modifier ses mœurs, et effectivement quoique cette popula- tion soit divisée en agglomérations , la plupart peu considéra- bles , ses habitudes se rapprochent beaucoup plus de celles des habitans-des-villes manufacturières , que des usages des popu- lations rurales. S’jl est vrai comme on l’a fait pressenti!‘ plus haut, que les travaux industriels aient appauvri ‘liysiquement lîespèce», elle y a gagné les habitudes d'ordre et e travail,‘ qui doivent établir une 'uste compensation. Le besoin-du travail semble être le caractere distinctif de cette population , qui ne présente presque aucun individu volontairemenrinoccupé; les âges et les sexes paraissant rivaliser de zèle pour Faccom- ‘plissementde leurs devoirs. u Le critique le plus amer, ni a ‘dit un homme qui a contribué puissamment par ses exemples et par ses conseils à la prospérité de ce pays , pendant une longue . r vie consacrée au bien publie C‘) , «le critique le plus amcr trou- (‘) Statistique industriellewdu canton de Çreil, page 94.
( .2449 p nverndans lecanlon les ouvrriers soumis , laborieux , assidus i nil en verra Pivrognerie presqtfieuliêrement prescrite , Yusage fade faire ce que les ouvriers appellent le lundi partout aboli, >2hors dans quel ues ateliers que l; nature de leurs travaux a nobligés de pren re et de ‘conserver des étrangers. Partout il . l 9 . .- . t . averra une récrproclte de bienveillance etablie entre les main- » tres et les ouvriers, et il ‘pourrai, s’il veut consulter les auto»? srités civiles et religieuses, apprendre d'elles que .l’introduc’— Mion de Pindustrie dans leurs communes à rapporté‘ dans les nmœurs une amélioration qui devient chaque jour plus-sen- nsible.» Cette amélioration ÿétendaussi à Fintelligcnce ou capacité düzpprendre; les travaux industriels ont imprimé à la population du canton Pesprit dfobservation et de raisonne.- ‘ment qui en estla conséquence pour ainsi dire forcée , et si Pou peut être fondé à dire qu’il y. a encore peu (Yinstruction ÿ répandue dans la population , on peut ajouter que l'intelli- gence y dépasse le savoir , ce qui est, à coup sûr, d’un heu- reux augure pour Parvenir. . - . . On ne connaît aucun patois dans lepays; la langue franv çaisey ‘est parlée partout‘ avec plus ou moins de correction. Lesfêtes patronales y sont vives, animées d’une gaité fran-_ che , et presque tous les joursde repos sont devenus des iours de rejouissance. On y trouve tous les jeux propres auxvillages des environs de Paris; le jeu de Pare ou de Parbalête , plus particulière-ment en usage dans le Vermandois et dans le Valais ,.s’e_st conservéä Con, à M/llo, à vStwLen. et à Chantilly. Il y a dans tout le canton roÊS noms dilïérens de famille , dont les plus communs sont ceux de Bausse, Biet, Drouard, Gérard, Grison , fîérouart, Martin,‘ Noel , Petit», Dumou- del , Godart, Lefevre, Leclerc. _ 4 _ Quant aux moyens dïnstruction , si l’on en excepte un pensionnat qui existe depuis longtems à Chantilly, on ne trouve dans le canton d’autre enseignement que celui des écoles primaires , au nombre de vingt-deux. Le tableau sui- vant fait connaître la quantité des écoliers pendant lcsvane ' nées 1823m |Szd7 , ainsi que le nombre des individus sachant lire et. écrire anschaque commune, et leur proportion relativement à la population. . ‘ "l.
‘ Coye. ' Creil. l I Qmbre, ‘Muni - nia m‘ . relnivænenl’ la vldùsisachunî n! mon et rglrp. Awäme. Apkemont. . '50 n‘ ‘ Blaincourt, no ' 4‘ in _ Chantilly. 795 ‘ ïCrampisy.‘ Gouvierux.’ Lamorlaye. Montalaire. Mello.’ Nogent. Préçy.‘ Saint-Leu. ' ainbMaximin. ù ï aint-Vsast, u 1 ' Tiverby. V f Villers-‘Stælïaul. ‘_ Villers-sn-SL-Leu, Ï Les écoles, ouvertes en général. (u mois. clenovembre, se ferment pendant le tems de la moisson. On commence à aller chez lînsrituteur vers Pàge (le cinq. ans , et l'on cesse vers douze ou quatorze. A l'exception des villes de CmiLet de C/uzntilÿ, qui oot'des. école: séparées pour les filles , les deux sexes sont partout reçus dnnsla même classe. Dans le relevé des écoles pour I827, porté sur le tableau ci- dessus, le nombre des filles est de 650 , celui des garçons l l’ de 7'22. Quant au mode d'enseignement , il ne présente rien de particulier; lesessais faits en 18:9 et i82o_ pour intro- duire la ‘méthode däanseignelnent mutuel dans les écoles de Blaincourt, Chantilly, Cramoisy, Gouviçux , Précy; 53'540‘ p ôltuMaximin et Vilkro-soiæ-Sbbeui, n'ont pas eu de suite- Les inconvéuiens déjà signalés dans-d'autres cantons , et ui résultent ‘dela situation précaire des‘ instituteurs, de la m l- cilé de leur traitement, de la cufnulawtion forcée rle plusieurs emplois dans leurs mains ,-etc. subsistent ici dans toute leu!’ flyrcm, ,, . . ' - ' /
(246) . ‘ Crimes et délits. Voici le tableau de tons ceux qui ont été cons’ tatés parPnutorité depuis l'année :816 jusques et compris 1815» s NATURE mas FAITS. Vols; de grand che- } m1n.n.,..1......... Volls nficturnes dans u es c am Vol.3 de jougsdans un 5 lieu habité. . . . . , Vols avec eEraction et : escalade" . . . . .. Propos séditieux. . . ., Vagabondage. . . . . . .' Dëlits forestiers. . . . . Insultes etvoies de fait Mendicité nocturne v en trou e._ Attentats la pudeur. Infanlicicle. . . . . . . . . Incendies et menaces (Pincendie. . . . . . .. Assassinat . . . . . . .. Destruction d'arbres, ou obiets aratoires. bre de celles commises dans la dernière moitié de la période décennale ., ne comprenant que le tiers environ de la totalité. Les contraventions sont réparties ainsi’ qu’il suit entre les communes : Chantilly, 46. — Creil, 29. ... Coye, I5. —— Gou- - vieux, Im-St-Vaast, u....Montataire _. l. 1.-. Führer-Saint- Paul, no. — Prie-y, g. _—. Nogent, 8. — Blaincourt ,. 6. — St-Eeu , St-Maximin, Ûramoiscy, Lanwrlaye , chacune 5. — dpremont, 5. —— VilIers-ôlt- Leu, l. —_ Mello et Tivemy, o. Lesconnnunres de Chantilly et 110Cm3! ont donné à elles deux près de lamoitié‘ des contraventions, mais on doit re- z
v (247) marquer qu’elles sont les ‘lplus peuplées’ du canton , et que traversées. par la route de aris la Amiens , l’un'e des plus fré- quentées de France , elles se trouvent plus que les autres expo- sées aux tentatives des malfaiteurs et des vagabonds. Voici le tableau des jugemens criminels et correctionnels rendus pendant la même période décennale. Peines pronon- NATURE DES FAITS. céea par la . Cour d'assises. TOTAUX. Assassinat et vol. . . . . Mort. . . . . . . . Vol avec ellraction . . . Récluiiun dans une maison de correction, vu layenneue des coupables. . . Vol avec escalade . . . . Tmvaul f0?- cés à temps Vol de récoltes. . . . . . . Réclusiafln o - Vol domestique. . . . Idem - - - - - - - Vol Lfelièts mobiliers. 9'150" 9‘ 011|‘- veillance . . Voldegrainzhn...” “h”? »------ Fraude sur le com- merce de grains. . . . 9H90“ - - - - - - Meuaacité........... Idem Propos séditieux . . . . . 1419”! - - - - Attentat aux mœurs . . Récluôlflîn - v par la police correctionnelle. Propos séditieux . . . . . PPÎHOH et I- mcnde . . . . Ëoldehois.......... Idem un... Pillage de farine" . . . . Prison . . . . . . Vol «Pellels. . . . . . . . . . Prison et a- mende . . . . Meudicilé. . . . .. . .. . . PIÎSOBn . . . . . Voies de fait. . . . . . . . . Prison et a- mende . . . . ñlessures graves. . . . . . Prison . . . . . . doiuicide involontaire Piison et a- ‘ meude . . . . Vol d’arg'ent......... Idemnu... Uutrages envers les au- toi'ités............ Idem Vrente de blé en fraude Prison et con-— fiscation du prix . . . . . . xlerbe arrachée‘ . . . . . . Prison . . . .
( s48 ). Les jugements rendus par la cour d'assises. ont‘ frappé sur, - huit femmes, sur deux jeunes gens au-dessous de quinze ans et sur vingt hommes. t _ 4 ., Le terme annuel moyen des jugemens correctionnels est, de; sept et demi. Ils ont atteint trente -quatre hommes, onze ' femmes et un enfant de sept ans. A ' i La totalité des condamnés est distribuée comme il suit entre . les communes: Creil, i4. -'Saint—Maximin, i3. —Co_ye _. io.. v æ-Précy, 7. — Chantilly el: Villers-Saint-vPaul , chacune 6. ._Nogent et Morttataire, chacune 5- — Saint-Leu, Lamot- kzye, Blaincourt, chacune à. -—1ÎIello, Gorwièux, Cramoisy, Jpremont, l chacune. Aucun habitant de Zïvcrny , de Val- lers-sous-Saint- Leu et de Saint-Vaast n'a été repris de‘ jus- tice depuis i8I6 jusqdà I825. Il yn eu dans le même intervalle a5 morts par accident , et dans ce nombre huit individus noyés, et cinq écrasés dans les carrières. ' ‘ t ' ' Le nombre des suicides s'est} élevé à 16, dont sept par stvangulatiou, six par submersion, un par asphyxie et deux à Yuide «farines àvfeu. ' ‘Professions ct métiers. Hindicätibh des principales pro- fessions exercées dans le canton. de Creil est présentée .ci- dessous: - Iugede Ënix, curés, ‘institua Ouvriers en dentelles. I026‘- tehrs, onctionnaires et ane- Ouvriers de corde de tille’ 98 tresennployés salariés». 75 Occupés aux carrières. . 7o Propriétaires et rentiers. n58 Bucherons. . . . . . . . . . . . 61 Notaires” . . . . . . . . . . 4 Ber ers et vàcliers . . . . . . 67 ' Médecins, chirurgiens , Jar iniers.. . . . . . . . . . 1.07 sageàfemmes, etc. . . . _ i8 Marchands de fruitset de Herburistes. . . . . . . . . . . 8 légumes. . . . . . . . . . . . 22 Huissiers............. 5 ‘Fariniersa............ 142 Bacquiers et mariniers. . 5g ‘ Marchands (Pavoiue. . ..' 1o Vétérinaires“ . . . . . . . . . . 2 id. de vins et eaux-de- ' Cultivateurs.....'......667 svie........‘........ 24 Vignerons.............. 985 Epiciers.............. 44‘ Journaliersetmauouvriers 984 Boulangers“ . . . . . . . . . . ‘53 Domestiques, gens en . Meuniers. . . . . . . . . . . a8 .. service. , . . . . . . . . . . . g 320 Cabareliers et aubergistes 7g Manufacturiers. . -. . . . . . i 35 Marchands de bois . . . . ., x0 OÇÇVIÎÈISCÏCIÙÊDHÏSCÊHËGS 857 Charcutiers et pâtissiers. 26
( a Limonadiers ; . .3 . . . . . .. . _ . 5 Marchands de, boutons“ 12 Î _ i4. de’ p9t’er_j_g_’-A _ _4_ __ 2 Teinturiers............ 5 .BlîsäéursiÎî..-.-........ 5 Marchands (l'a-peaux de’ ‘Vannîèrs’. L _. . . . . ; . A. . . . ; 2 -_lapins..-........‘.... 6’ Pêeheursÿ . . . . . . 2 Bouchers . . . , . . . . . . . . . 4l Chaudronniers. . . . . . . . . 5 Tisserands..-.ï.‘;....... I4’ Cha eliers...‘..’.'.. .. 5 Fileuses de laine et de , Tail eurs. . . . . . . . . . . . . 56 i chanvre. . . . . . . 2l Blanchisseusesÿ. . . . . . . 92 Tourneurs en bois... . . 22 couturières" ,. . . . . . . ' i745 Graveurs en hois...;.i. r‘ Lingères... 28 Mécaniciens. . . . . . . . . . . 5 Perruquiersu". .' . .‘. . . . . ,12 Marchands de cuirs. . . . l Merciers et quincailliersÿ "11 Bourreliers . . .1. . . . . . . . A a9 Fripiers et revendeurs . . 3o Mégissiers et corroyeurs. . 5 Plâtriers. . . . . . . . . . . . . . 1 Tanneurs et chnmoise urs 7 Praticiens” . . . . . . . . . . . i 5 Fahricans ‘de bas.-. . - 2 ‘Marchands de volailles. . 2 Maçons......‘.....,... L53 Remouleurs........... 2 Charretiersn . . . . ‘ ,I52 [liait-bande de balais. . . 2 CordonniersL. v. . . . ._ . . . 74’ Matelassieis. . Ç. . . . .’. .* 5 Taillandier-s. . _. . . .1 . . 6 Fnbricans de sabots“ . .' . 5 ' Charpentiers . . . . . . . . . «. '29_ Paveurs . . . . . . . . . . . . V 4- ‘Couvreurs en tuileas. . "ï 3 ‘Maîtres et’ maîtresses de ÿ id. en chaume . . . . . _. 1g 'Pensiop, , _ _ _ _- , _ _ _ , _ 5 Tonneliers........A...'. 12" fllusiciens__i_____ a Arpenteurs” . . . . _ . - - » - - 4 Marchands de lourbes‘. . 2- Voituriers . . ‘. . . .' . - n I3 Architecte. . . . . . . . . . ._u I ._ Serruriers........._.... ‘50 ' Ferblanticrs......;.... 42 Menuisiers..- 57 Libraire...'..... . . . . .,Ï1 Scieurs de ‘long. - - c - - » - '33 Marchand de lait. . . . . ., ’ ‘r PeinlI'es.u-«----n--. 10 Arquebusier... 1, HÛÏIOSeÏsM - » - - - - - - - - - 7 Rempailleursu . . . ., . . ._ ._ _‘ ._ 3 VÎÏTÏBTS. . . . . .'. .' . n . . . . . I0 Rafnoneulg _ _ _ _ _ _ _ _-_ _ _'_ l PlOmbiBrS./....:o.«a-o. 2' """"'—'——'Î" ‘Chalrons . . . . . . .' . . . . . . 4o 77754 Dlaréchaux. . . . . . . . . . . ‘55 . i" 49) . .Mar°.h!1?da'de fer- . . ‘Lenombre des habitans vivant de travaux agricoles est le tiers environ ‘de celui des-individus qui trouvent dans lîndunstnie ou dans le commerce leurs moyens d'existence. Le nombre des individus vivant de traitement est autres dans. la état de domesticité dans la proportion d’un à 2o , cl-c. ‘ U] : , à Pégaril des; proportion d’un à 8g; celui des individus ;çn
\ s i (9.5?!) . s‘! Jaminiszægazion. ‘ Le territoire du ‘cantonale (Bail appartenait, presqifen " lité au pays‘ de Beahvhisis, de la Picardie fut rl-Înni à, siècle.’ i’ . .« . . . . . . . i Toutes les commune: de ce canton étaient comprises dans la circonscription’ de lÎévêché de Heauvaîâ» à l'exception de Chantilly qui ‘appartenait Ï! ŸÉVÊGÏIÉ A18, S.en|is.,.et dcrCoye quiïiégiendait de lÎaœhevêché de Paris, ,_ i 31' 2 "Le paroisses dblprrmont, _Crazrwîsg;_. Crgil, Malle, Mon- tataire ,‘ Nngern , Stsbzu, 313i après avoinzlopg-tema dépêmlu . e delïrance Vcrale dix-septième partie de Parchidiaconé et du doyenné de Cjetmont, ‘Les- communes de Blaizwourt .-_ Gouvieux y xLdlllüfzflyt et PzëcyssuraOisè , apgàrtenaient au doyenné de. Benumonlo sur-Uise de’ codant ‘aussi de,‘ YaichidiaçoneÂde"Clemnont, diocèse de eauvais. _ A ' . . _ . . "Chantilly de ‘enduit du doyenné de Senlis... et Goy: ‘du doyenné de‘ onlniorency , archidiaconé de Paris ; - cette commune est la seule du dé attement de_l’0isè qui ait autre-A fois appartenu à Parçbevêc é de Paris,‘ . . ‘ï Le cnntorrentier ‘éhiit coin ria-danq le ressort du bailla e de Scnlîs.‘ I! y avait une châle lenie ro le à Civil à lequel ressortait le prévôt de cette ville; .le f‘ ‘tenir Passîse à Unit. lly. avait aussi‘ une chäteilenie pour la’ baronnie de illallo , et une antre i’ Char‘ tilly, ‘tic la ue1le relevait la commune deLoye. _ ‘ A ’ Quant à‘ "administration , le canton‘ actuel de cm‘; duit partagé entre dèuyrgënnéralités. Apnmqizt. Blaincoabrt, Chan- tilly, Goy: _, Creil, Gouviemr _. Lanwrlaye ,4 Montataire, No.‘ gejlzt, Précÿ_.'St2-'Leu, SL-Maximàz etles deux Piller: a ppar- tenaient à'rÉlCCÎÎ0ll de Senlis, généralité de: Paris. ' ‘(ka/‘noisy, Mellà’, Sial/hast, Tiverny, formant la pins -grande partie de la baronnie de Mellb , étaienfdu ressort: de l'élection de Clermont et de Pinteurlancc deSoissons. _ Il y avait ù Creil un grenier à sel comprenant cinquante- sëpt paroisses.‘ ‘ ' ‘ ' ' " v J , En nçgü, Ye pays qui fait l'objet ‘de cette notice, fut cïännpris‘ dans l'a‘ ‘cnrcoilscripïion du distïrict de SenÎis. Les, , [varoisses furent réparties ainsi qu’î] cuit entre trois cantuiæs’: ‘ Canton de Chantilly‘: Àprélno/IÉÇ.‘ SL-Maximizz , Gouuieux, ‘ . \ A . is"'äj“xilïllgn. a StnÏ/aash 75m. vergzy _.‘ ‘ Vilkrs-St —Pa_ul— et, Vilkrs-spus-Stp-Leu ,. faisaient ailli de Senîis ou son '
(a5l) 04g: , Lamorlaye. le Lya ç- cette dernière paroisse qui näalt. yaulounïhui qu’u_n hameau dépendant de lamorla e, avait éte annexée an» premier lion au canton deflhain 3- mais "l'impossibilité de communique‘; avec cotte-aille dans l'hiver ‘ à canne des débordennnsde Hâte», in fiaæntreporter m9: can- ton de (hmtilÿ. De ce canton dépendaient aussi les abbayet de Ro autant otdiérivaux dont le territoire appartient‘ ‘au- ' ou département de Beinotet-Olse. ’ Canton de Civil uMoritaûaüv-g rflïwmy, mgmz,’ Piliers‘- SJPËÜMÂ, Stmfieu, Villermwa-Sl .1412, km1,- ' Canton de Mollo : ficmkäast ,' Cpumoisy, Blhincoui-t. A Pépoque de la réduëtion de: italiens de paix-enfanta , les canton; ‘de Chandüynet de Mita forain aapprinrés. et le canton de 6m‘! reçut l'organisation qufil a conservée jas- qnïœ ionr. v _ - ' v ‘ Il comprenait alon vingt commnnagqoi n trouvent fê- duiœamaîntenantñ ätohuît par h sappranion des petite‘: commune: du [ou cade Ncyatl. - a ' = '_ Arannoar, A nmont, au Nord-‘Est du canton, entre Cm3 au NA)...’ canton de Pont au Nord, ‘oeiniâeflçhlia à. Ylîst , rC/zaruilÿ au Sud, et; Swlfaæimin à ËOttest. Son terütoirarfimno, un monticule sableux, boisé, m‘ le revert Su-‘Œ-dnaqaal. d. sñtuéz la ohefr-lien‘, dans une position 5m’- ciuue et trên-uinctcatta commune est entièrement privée dfaauxaqooranm. ' . A ; sdprmwnt, anjonrcfliui accusait , était une paroisse qui avait. pour «patronale pltlelÿdeäslæNËollâïde Senhsatléglise , tous l'invocation de SL-Martin , a été :onstruit3a dans’ le quin- ‘ tienne siècle, restauréaet arasqiÿcntièremontïrcbâtie-en :769; elle uîa rien de remarquaäla; le clocher est une tour carrée nos flèche. _ On a trouvé beaucoup: de tombeaux et de médailles ro- maines sur le plateau qui domino le viilage , au lien où , suivant la tradition locale, existaitane ville de Braque dont il ne reste ‘xfailleurs aucun vestige. . _ ' A/Iulaasjse, Jlfiakcsàe (jählanylva) , est an hameau au Nord de la commune, dans leshoia, qui se dé uple journelé lement et finira par disparaître; le noanbœ en maisons qui était derdix , il‘ f’! trente ans, est maintenant réduit à Ilcux. Malaaoise. avait autrefois‘ une chapelle ù la nonrina- tion de: lfabbé de Faremomtien. _ * e A A ' La. tout: départeatcutale de. Boauvaio à Menu, vcnontdo
I252 Creil ,et se disigeant snrSènlis yséparèle‘ territôiredääprenzont ïçle la forêt de Hallate. La. commune possède una presbytère, ' une fontaine; ‘un ' laÿglr ,,. 1ms snblonnière-importante, et dix hectares de friches segvanhde pâtures.’ Le cimetière , ‘clos’ de murs , entoure m " ;Î- .. « ' 1.; v v . ,_ A .‘. . p eusqlAquoique bienrcultivué, est ‘peu’ puoäuotif; ‘a cause . v ide sa qualité sablonueuse ; ‘il « «depuis longtems à Apr:- e _ _ . . "l9nëdê9xïahriques_ de boutons‘: fil et‘. soie." * Contenance r termes‘ labourables , 506“ 57,99. -- Jardins et vergers ,._,16',‘.'I. 5359m v-, Forêts ‘et-bois 5755‘! 32395’; «Oseräie, po“ 02,27. ... Sablounières; anima-s“ —— Vignes ,vol"55,g2 — Chemins , aces , =.etc.‘-47,l! 0x93. —4Propin‘étés5vbâties ,v 3h45; _o7. ,—Tota .:, I,'56'il'v8q,,5g.x: — . Distance de Creil} E‘; de Senlis, 5" ; de Beauvais 47"43: _-_-r_-,Ma;xçhéd.: Senlia, Chantülga-è-Bureau de poste ,* Oreil- ztv Populationæacluelle , 551; _:Noinbre de‘ maisons 3*» x35.’ '—I Revenus communaux: 9741i‘. 415_cen't. (dont 7'20 de .loca-_ tion de la sahlonnièçe), ' ‘Il. _.ÿlîBlinoourt,l, BIincoÀzdtJes-ŸPrécji: , entre 'C'rà1 ‘ (nqçsygu: NæE. ,. ‘Sa-Leu’ à: zl’Es'tv',' Prolcy au- Sudyetîle sàantonxle NeuillyeeneThelle àiïûmsw Getteucoinmuneest fiÿmpqséfindu ehefelieu et .du- hameau de Æonÿmväl; Puis 9‘ lÎûÿîzlïe- sgntçassis dansunezvallée zétfoitcxcourent du Næ-Oa au S.-E'. , et recevant dans les grandesVpluies-vles‘ eau: des fiQlfiwx ‘de: droite. et. «gauche bqui‘ inondent les terres Ïabouijables’ .et' les‘ maisonswllîæfy aqpss- «ïeau -couifnnte surleterritoire» A ï :. ni. ' : * ' Blaincourt ne fut longtems‘ quüæn secours ou vîcnr-iavdéa pendant dePrécy-suf-Oise; dans le_ 18° siècle, elle devint une paroisse à laquelle présentait le prieur (le Sb-Leu. L'église placée sous Pinvocation de la, Sainte-Vierge fut construite en 1555‘aux frais de Louis de Min , seigneur de Lens diocèse däâmiens ;. le clocher a été reconstruit en 178». Cette église ’ est humide, ainsi que la plupart des maisons qui sont cdu- ‘ vertes de chaume et entourées d'arbres ,, ce qui donne au pays Paspectdessvillagesr de Picnrdie‘; les‘ rues sont étroites, 1h81 ‘pavées. . , . v , . . . ' - ‘ Bongwml fort de douze à quinze feux , au Nord et très- près de lîlaincourt était un prieuré dépendant de l'abbaye de Couche en Normandie. Uéglise dédiée sous le nom de Saint- Bnrtliélemy ,, est passée dans le domaine prive 5 elle-est plus‘
'( :53 )_ ancienne qucwlfiâÿgiise du chef-lieu, nbifre iienilîiittf- ‘ «modeste.» Le cimetière estlreste’ ‘autour e Yég agrès assezconsidérable ,_" ‘et resoaut. 4- V _ Lacommune n'a d'autres propriétés ’un resb tête fort lise; l est cloâ demnrs. = = _ ' ' _ ' h Il yen sur le territoire de Blaincourtune exploitation de ' urieurvcarrières. La population est exclusivement occupée ‘ e travaux agricoîes. Contenance 2 terres labonrables,‘ ‘5a5“4a,a8.’ -‘ Jardins et ‘tarrninsplanbés -, a6" 64.94. ï-Bois-‘taillis , r77“ 74,32.‘ -‘—'Fri— ches , 37" 2n,o_1-. acarriêres , o" 25,65. ..a Clncniini‘; places, ‘etcvii6"68,44.=‘I—=’Piëces d'entre" o"r,og. —Vi nes, 35? |g,‘5.'5_. Av- Propriétés bâties, '5"_83,'2a. ;.Total‘, 8| h‘oo*,58: "“ ‘”' Distance de Creil, t"‘."—De ‘Sèniis 1m15“. -— Defieaiivais 4"‘ 4". "-4 Mnmhés, ‘Pi-dey et-‘Beaumontäsur-Oise. ‘_‘ Buireauutle poste; Chantilly. _— Population, 530. —- Nombre de mâisons’, 155. ‘——‘ Revenurcommunaüî ,_ IÇËIÏI‘. ’ " ’ . . , t‘. - n- CHANnLLz, Chantilli , Chantely (Cantiliacum, Chaniilùn- cum).,CeJieu célèbre est situé sur la rivedroite de il: Noisette. ayant au Nord Saint-Maxima: et Saint-Firmin, à lïsfseiälfi- Léonard et Pontarmé (canton de Senlis ), euSud‘; Onry et Con, à l'Ouest , Gœuieux. Le, chef-lieu est placé ä-ilïextré- mité Nord du territoire qui forme, une plainezétendut prati- qtfientièrement. occupée par la forêt dile de Chantilly.» ; - Chantilly a toujours appartenu aux plus‘ grandes maisons deFrance. ' s . . ‘ : u’ r D’apr‘es les ièces conservées dans les archives de la maison de Condé , e château et ,le village existaient en 900. Rolhold , . héritier .des comtes de Seniis , était seigneur de Clmntilly et dïîrménonville en 9go. Aucommencenmut du onzième siècle le château appartenait‘ à la maison de Bou- teiller qui, après avoir possédé la ‘charge de bouteiller des comtes-de Senlis, occupa longtems celle. de grand bouteiller de France , dont une de ses branches conserva le nom. Cette maison qui est éteinte en France depuis le milieu du‘ quinzième sicèle , et qui a été, la tige de celle descomtes de Huntington et de Northampton en Angleterre, posséda le domaine! de r . Chantilly pendant quinze générations, depuis. le règne de - Hugues-Capet, iusques vers i347. Vers cette époque Guil- laume" IV de Bouteiller, qui avait dissipé tous sesbiens, vendit cette terre à Jean de Clermont dont il avait épousé la sœur. Celui-ci qui devint’ maréchalde France en i352 , et qui '
:( 9.54 D fut, tee’ long septelnlæfië :555- ‘ii la journée de Poitiera , fit pré- sent ‘de’ la maison de Chantilly par testament ,‘ à Guy de Jaavaldnnt la maison ‘était déjà alors une branche deùcelle _ de Montmorency-CI! dol-ange! le vendit en 5586A Picota d’Orgemont , chance ier de France , pour la somme de huit ’ Linille livres tournois. générations jusqtfen 1492, époque à laquelle ce domaine pana ‘il, lainaisonjle Montmorency . par la mariage de la sœur-du _dc.çll_i_elj_ rPÇrgenront, mort sans , stérité , ‘avec Jean de Montmorency; , and Chambellan France, . . Labaronme (fer Montmorency ayant éaécrigéo. en duché ’ ‘au mois dejuillet l 55 1 , en faveur du connétable: Aune de Mont- morency ,, ‘ Interne de VCIIÜÜNËIÏH/ffltfiäofinpfilfldflfl! l'arrondis- sement de ce ennuyeux duché, ainsi que les. terres dfEcouen üidejChavercya , . ‘ V j; . ' , ‘. a ' ' Henrill Je Montmorency, petit filsdZsAune , gouverneur du Languedoc a ant été pris les armes à la main combattant contre l'armée ai Roi à la bataille de Castelnaudarj, fut con- damné» à avoir la tête tranchée ;V cet arrêt reçut; son exécution à Toulouse le. 3o octobre i659 , et le duché de Montmo- œeucylfint confisqué au profit du Roi’. ' ‘ — LouisXlH qui donnais-ne partie de Il confiscation à-C-liar- lotte-Marguerite de Montmorency , ‘sœur de fleuri H , et épousé «al-fleuri ‘de Bourbon, prince‘ de Condé, conserva la terre. et le château de Gitanlilëy; mais après sa mort la reine mère de Louis XIV et régente du royaurne , accordait! jouissance de cette seigneurie au prince de Condé ; quel ue tenrps‘ après le Roi ‘s'en remit en possession , et‘ vers lan I661 il li rendit en toute propriété à M. le rince. Depuis Êïtä époque Chantilly n’a cessé d'appartenir la maison de n e. ‘ . L! maison d'Orgernont conserva Chamilly pendant quatre . Le domaine de chantilly s'est accru ‘et embellir successive- ‘ ment pendant cette longue succession de propriétaires dont les richesses égalaient leraug éminent. La gruerie , sorte de Juri- diction qni connaissait des eaux et forêts futétahlie dès n ioo ; elle ressortait directement au parlement de Paris. En I263 Guillaume de Bouteiller , deuxième du nom , fit embellir le château et bâtirrune chapelle dans laquelle il fut enterré. Le connétable Amie de Montmorency aimait le séjour de Chantil- ly dont-il augmenta l'étendue. C’est«en ce lieu que devait être exécuté le projet conçu par le dauphin fils devFrançois l",
> ("me r» , . le roide Navarre et le duc-de Vendôme fureter Pempereur Charles-Quint dans lesvisites fréquentes que ceprînce y ren- ' dait au oonnétabte, jsendant son ajour en‘ France vers 154i) l, et de Pohtigerâ restituer le duché e Milan , le‘ ro aume de Navarre et quelques seigneuries- dans les Pays- as. Cette sorte de guet-à-pent écboun r la fermeté et‘ la loyauté du connétable Aune auquel le. ‘auphin avait communiqué son projet à _ , I , ' Ûfiantilly est compris par Monstrelet dans l'énumération . (les forts qui se rendirent en 14.29 à Charles VII , lorsque ce V roi ont repris Compiêgne sur leseanglais. 4 C’est aux rinces decla maison de Cbndé que‘ cette terre’ doit sa splen eur, sa célébrité européenne , et les beautés qui . en font 'un des plus remarquables ornemens de la France , et qui y attirent une ‘foulevsans cesse renaissante de curieux et d'étrangers. , _ Le grand Condé, retiré vers i665 i Chantilly, s'occupe. sans cesseÀG-‘v embellissemens de ce beau séjour; Il _y vivait entouré ’d’une société choisie parmi les. homme! célèbres ‘du siècle de Louis XIV ç dignitaires de l'église, généraux , ma- gistrats, diplomates, hommes de lettres, artistes , tous y‘ étaient désirés , admis , pourvu qu’ils.euss‘ent du mérite. On Joyait souvent et ensemble le maréchal de, Luxemhoyrg ,- le cardinal de Polignac , Chamill , Lamoignon , Bossuet, Bour- ' daloue , La Rochefoucauld , vahruyère , Boileau , Racine , lllpliére. Corneille, Santeuil, etc. . ‘ Ce _prince fit percer les routes de la forêt, exécuter les iardinssur/ les dessins de Lenôtre , aggrandirle château pring cipal sous la direction de Mansnrd , décorer le petit château qui avait été bâti ‘par Anne de Montmorency, creuser les canaux dont le principal, celui qu'on nomme le grand canal, n'a pas une longueur moindre detrois quarts de lieue. C’est.’ de ce canal admiré des étrangers, dont on a, dit ,qu’il était assez droit pour conserver. le suffrage des amateurs (Parisiens . jardins , et assez courbé pour satisfaire les modernes , ennemis de la, ligne droite". ' ’ _ . . » . A Le prince fleuri-Jules, fils-du grand Condé, faisait ‘ses délices du sé'our de Chantilly; il augmenta tous les embel- lissemens orcfonnés par son ère; il fit construire Péglise , et A exécuter ce quiom nommait ,pare de Sylvie. a Louis-Ilenri-Jules de Bourbon , qui gouverna le royaume
j» l i immédiatement après le _ _régent , ï m élever ‘Phopîtal. et les -' écuries ‘en. i 735. LouÎ ‘ Joseph de- Bourbon , dernier princede Condé s‘ ajoutait eiicore à tous les ornemens dus à la munifiuence de ses. an-L cètres ;ion lui doit le château dÎEnghien , le hameau , Pisle‘ d’an_ioui'_‘_, le jardin anglais, et des collections ‘précieuses, gages de la protection éclairée qu’il accordait aux sciences et aux arts. ( ) l Il, y avait en efiët à Chantilly une ménagerie assez consi- dérable , un cabinet d'histoire naturelle classé par Buifon lui- même _, let confié en dernier lieuinuxv soins de Valmont de Bomare , une galerie de plus (le ‘huit cents tableaux peints par . les plus grands maîtres , ‘une collection d'armures qui" était _ réputée la plus complète de l’Europe , une collection d’anti— qnités du plus grand prix dans laquelle on avoit réuni tous les objets qui avaient été trouvés dans les vastes domaines de la maison de Condé ,7 un magnifique niédailler, une bibliothèque superbe , enfin des collections ineslimables de statues, bronzes, porcelaines , vases antiques , pierres précieuses , etc." Chantilly avait acquis autant de célébrité par les visites que ' dès lougtems les rois y vinrent faire , et par les fêtes qui leur furent données , que‘ par les trésors de tout genre qui y étaient réunis. On a ‘déjà fait ;meiition du voyage (le Charles-Quint en 174c. François =de Montmorency y reçut Charles IX après‘ le mariage de ce roi avec Parchiduchesse Marie dfitutriche. Henri 1V y venait souvent visiter Henri de Montmorency, pre- mier du nom. En 167i , Louis XIV vint avec toute sa cour à ‘Chanlilly,’ où des fêtes magnifiques furent» données à cette occasion ,- notamment dans la forêt au lieu, dit la Table‘; « Mm” de Sévigne’ n conservé dans ses lettres (avril i671) le souvenir de ce voyage auquel se rattache Pévénement si connu de la mort du contrôleur de la bouche Vâtel . qui se tua parce ue la marée n'arrivait pas à tems. Louis XIV revint encore .a ‘Izansilly en i682. Lors du sacre de Louis XV, en « (”‘) Pour avoir plus de détails que n’en comporte cet. écrit , on peut con- sultei‘ enwauti-es ouvre es, Jefiictionnaire géogra hique de Corneille, in- folio, i708; le raiid ictiounaire géogi-aphj ne eLamartinière, âvol. iu-folio, 1741; a nouvelle Description de la ‘rance, par Pi niol, 1 vol. in-n; Voyage de Chantilly, ar Cuichard, in-iz, 176i; oyage ino- resque de la France , in-folio ; lîlistoire des env irons de Finis, par Du ure , _iu—8°; Diciionuniie historique de la ville de Paris et environs, Hurlant, ' âvoL, i779.
(357) 1725 , Louis gfienri de'Bourbon le reçut avec une magnificence dont le souvenir est encore conservé dans ce lieu. Dans la se- conde moitié du dernier siècle , on a vu venir successivement à Chantilly , Joseph Il empereur d’Autriche , Christian VII roi de Danemarck , le grand duc defiussie, depuis Paul I”, Gustave III roi de Suède, le prince de Brunswick, que le dernier prince de Condé avait vaincu en :762 a Paffairede Johaunisberg , etc. Le domaine de Chantilly éprnuva endant la révolution des pertes et des dommages considéra les; les potagers , les parterres , une partie des bois furent vendus nationalement. Le cabinet d’histoire naturelle et la bibliothèque furent trans- portés au jardin des plantes de Paris , en 1795; les collections ‘ de tableaux , sculptures , armures , antiquités , porcelaines , etc. , ‘avaient déjà été envoyés dans la capitale des le 1°‘ mai i792. Le pavillon dit l'isle d’amour fut démoli, ainsi "que d'autres bâtimens, par ordre, du directoire du département. Après avoir servi de maison de réclusion pendant le règne de la terreur , le grand château fut vendu ainsi que le petit; les acquéreurs démolirent levpremier , mais. syantencouru la. déchéance , ils furent dépossédés de .l’autre par le gouverne- mentg-et c’està cette circonstance qu'on doit la conservation du petit château. Les écuries et le château d’Enghien furent’ convertis en caserne de‘ cavalerie. On avait eu Pidée de ven- dre la grande pelouse et d’y construire une ville, mais ce _ projet ne recut pas «l'exécution. Sous le gouvernement impé- œial la forètlde Chantilly fut donnée ‘a la reine Hortense â titre de dotation. . En i814 , M. le prince de Condé et M. le duc de Bourbon, retrouvèrent à .13 place de Yancien et magnifique château de leurs ancêtres un immense amas de décombres: par leurs soins , ces ruines ont disparu en peu d'années; tout ce-‘qui pouvait être. réparé l’! été yâ la vérité on n'a pas reconstruit e grand château, mais ou-a embelli tout ce que la révolu- tion avait laissé debout. Un jardin anglais dessiné par M. Dw- bois, architecte de la maison de Condé, a très-heureusement remplacé les anciens parterres de Lenôtre; enfinC/mantifly) sans être redevenu complètement ce‘ qu’il était autrefois, constitue encore ‘un magnifique domaine digne de Yadmira-v tion des étrangers et des, nationaux. . v ‘ a ' On a retrouvé à l'hôtel des invalides de Paris et rétabli dans la galeriedu petit château i, les tableaux représentant 52
‘ ( n58 ) . les batailles du gond iCondé, peintes par Lecomtedäprèo Nandeitmennlen. On voit avec intérêt parmi ces tableaux. celui (loitt l'idée fut «lonnée par HenriJules de Bourbon , fils du grand Condé , an peintre Michel (Jorneille ; c'est cette allé. gorie si connue, représentant le pcincevilnposant silence à la renommée prête à -publier les victoires qu'il remporta en çmtunandant les armées espagnoles contre la France ç la muse de l'histoire est au bas du tableau , fonlant l'erreur aux ieds’, et arrachant du livreuqui contient la vie du héros , ' s pages où, sont écrits ces succès regrettables. Les écuries n'ont subi aucune dégradation; elles sont si» tuées sur une vaste pelouse qui sépare Chantilly de la forêt ; elles sont immenses, d'une architecture rnagnifx uc , telles en un mot qu'on n'en voit point de pareilles en urope ; elles ont été contrnites depuis 17:9 jusqu'en I755 , ainsi que les bâtunens considérables qui en dépendent, par Louisellenri de Bourbon. Ces écuries peuvent contenir doux cent qua- rante chevaux; cinquante appartemcns de maître occupent Yétage supérieur. s. . « Les dépenses prodigieuse: faites par les princes de Condé ,- et le nombre immense d'ouvriers qui furent longteurs ozccu- pés par leurs ordres , déterminèrent.sairs« doute Paggrândisseq ment du très-petit village qui était anciennement établi aux approches et sous la protection du château de Chantilly.‘ Toutefois ce village n'avait pas de territoire et-Clzantilaly ne consistait réellement que dans la seigneurie passée de la maison de Montmorency en celle de Condé. Le territoire de Gouvieux/ venait jusqu'aux portes du château , et lorsqu'en 166g le grand Condé voulut agrandir les jardins. élever Véglise, fonder Phospice, et former la grande rue, il fut obligé. de réclamera le consentement du Inaréclml duc de Montmorencyv-Luxetti». bourg, qui était seigneur de ‘Gonrieux, et qui l'accorde ,* sauf la réserve de tous ses droits. sur la pelouse qui bordait les étangs de Gouvieux, dont Fenrplacenrent est aujourd'hui‘. en partie occupé par le grand canal. Chantilly n'a réelle: ment eu un territoire et. une circonscription communale bien. déterminée qu'à l'époque du cadastre exécuté en. i809: la pelouse qui touche aux écuries fut alors comprise dans cette circonscription: ; maisala commune «le Gouvieux a con-s serve sur moitié de cette pelouse un droit de pâturage qui est toujours en vigueur. ' v . Relatirennent à la juridiction ecclésiastique, Chantilly _-«
(259) _ n’a en «Peæistence «zomme paroissequfiä la fin du dix-ieptiëmfl siècle. Avant cette époque le château dépendait de’ ln pal» roisse de Stnlyéouard‘. diocèse de Seuils , et le village, de‘ la paroisse de Gouvieuæ ,- il y avait seulement une chapelle sous le litre de Ste-Catherine. Le grand. Condé ayant légué une somme de cent cinquante‘ millelivresv pour la construc- - tion d’une église, ‘son filsfitzélener à neuf en‘ i691 celle qui existe maintenant, en suppléant d’ailleum*à Yinbufiisance de l'a: somme legnée. Cette: église fut» érigée en cure le r2= mai‘. 1692 , et dotée de trois.- eents livres de rente par le‘ prince. Elle est construite-dans le style moderne , entièrement voûtée , et décorée de pilastres conintliiens‘; la nef a des baI-côtésÏ supportant une galerie qui toume-autourvduzchœœp il y a un petit orgue et plusieurs tableaux parmi leotfucls on re—’ marque celui du niaîtreqzutel représentant une adoration» desemagesypeint par’ Ifouasse, Lléglise‘ est‘ consacrée: son le nom de PAasomption. Les princes de Condé se sont chau- _ par-l'acte de fqndatioixdetous les‘ frais: du culte‘, et du ogement et traitement du curé-dont" ils sfétaient rëwservéïläf» nbmination. ' i a V La commune de ChantÜIy-rfesl‘ polntvagnlpoleret’ n44» peut être considérée comme rurale. C’est une petite ville i manufacturière, tvêe-bîenbâtizæ, dbnet‘ respect annonce l'ai: sahee-etune civilisationna-vpancée. Elleest- composëedre sept‘ rues principales dont la plus: grande qui conduit au château‘ n'a pas mbins devceflt sdialame maisons. _ p sur le cana! dit devlfiznse, dans“: vullée- de’ la Noueue,» est-une machine hydraulique àj l'aide de Iàquelle onreinplit‘ unlréservoir placéüau - centre de la grande pelouse , d’o‘ù‘ les‘ eaurse‘ répartissent «lanslea etablissemens publics , -et‘dans‘ des bornes» fontaines qui’ont été établiescn I825 sur la‘ placent dansln principale rue , par ordre de Mgr. le ducale’ burllom" ‘ ‘ v ‘ [sa comînunenäï aucune‘ propriété-soit territâriale’; soit’ bâtie’, maie-elle a un irxaguifique hopilal‘ lôndépàr les princes ' de Condé, dont il sera fait mention lus bus’; Derrière Phos.‘ plce est leVcimet-ièrequni-ï en dépertîlerqui sert‘ à lente- la commune‘; il est clos de mais etlsituéïàl Pextiemiré Ouest lron de la- ville: i H ’ , l v v ' ll y sràifl/tazztiliyï‘, une faire , un men-lié important’, une brigade dirgendamreriez, 1m ‘bureau ule-pilste; ' La-rouîe royeltwde-Färisà Alu-leu: traverse Chantilly dans ’
4'250) l la direction du Nold au Sud. wLn route départementale de Chantilly à La Cbapelle-en-Serval s’embrancl1e sur la pre- mière en ‘face de Phopital ,. et la route départementale de Senlis , aboutit à la seconde vis-‘a-vis de l'église. Chantilly est séparé de Saint-Maximin par le grand canal dans lequel se confondent les eaux de la Nonette. Chantilly a des établissemens industriels importans qui sont indispensables àYeXistence d’une population agglomérée sans territoire cultivable. On y trouve une manufacture de porcelaine , une fabrique très-considérable de dentelles, une manufacture de iaience, une fabrique de monture de lunettes , une manufacture dîndiennes et une bonneterie. Contenance : terres labourables , 14“5i,78. — Jardins , 6" 05,10. _Bois , 1227,“ 1 1,25. _Pâtures , 49" 51,59. -— Fri- ches et carrières , i" 81,81. — Prés , 45" 85,67. — Chemins , 15" 98,89. ...Eaux , 25" 55,97. —Proprie’tés bâties, 321! 49,06 ...Total , 141089.12‘. . Distance de Creil , 8". — De Senlis, 8l‘. _ De Beauvais, 4m6". —Population, 1973. — Nombre de maisons , 293. - Revenus communaux , 3416 francs ( dont 1600 Ir. provenant dedroits de place sur le marché. ) COYB, Coy _._ Coyse’, Coye-en-Ëervais (Causal, Coca), dans; la vallée de la Thève , à la frontière Sud du canton, ayant au Nord la forêt de; Chantilly. Le territoire de cette commune qui dépendait autrefois des Parohevêcbê et de l'élection de Paris,_est en partie enclavé dans le département de Seine-et-OismLevillage est entouré de tous cotés par des coteaux boisés dépendant de la forêt de Chantilly et de celle «Pfiérivaux; un marais assez large où coule la Thëve occupe le territoire à l’Ouest\ Cette position estfort insalubre; cependant comme la commune est assez bien bâtie, ne les rues sont larges, que le marais a été desséché par e canal de la nouvelle Thëve, les maladies épi- démiques ne sont pas aussi fréquentes qu’on pourrait le sup- poser au premier aspect. ÿ _ La paroisse de Coye , comprise dans Parchidîaconé de Paris , et dans le doyenné de Montmorency, fut érigée au douzième siècle; elle avait pour collateur Pabbé «Yfiérivaux. Uéglise dédiée à la vierge a été rebâtie en 1738 , aux frais de la mai- son de Condé, en échange d’un marais communal; elle est maintenant tro petite pour la population qui s'est accrue en raison du déve oppement de Pindustrie.
' (161). Il y avait àCoye un ancien château entouré de larges l'os-L‘ ses‘, qui faisait partie du domaine de Chantilly, et qui fut‘ concédé en i787 par M. le prince de Condé sous condition de le convertir en usine: cette concession est la cause première de Pimpulsion que Pîndustrie a reçue dans cette commune- presqtfenlièrement ‘dépourvue de terres labourables. Le nwuliu du bois _. et celui dit de la loge de I’ farines , sont deux écarts ‘situés l'un sur la Thêve neuve, et le second à l'extrémité des étangs de Comelle g auprès de ce dernier mou- lin étaient les ruines d'un ancien château qtihabitèrent la reine Blanche et SL-Louis; elles ont été converties en une‘ fabrique gothique du meilleur goût sur les dessins de M. Du- bois , architecte de M. le ‘duc de Bourbon. Rien de pittores ue comme le site des étangs de Comelle offrant une vaste étendue d'eau‘ resserrée entre des coteaux entièrement boisés , et ter- ‘minée dans le lointain par cette fabrique gothique; M. Cambry ' compare ec/atte position aux plus beaux vallons de Suisse. C'est un lieu‘ d ‘rendez-vous dans les chassefau cerf de la forêt de Chantilly dont ‘les bois de (laye sont une dépendance. Lacommune possède une mairie ; le cimetière encore placé ' ' autour de l'église est devenu beaucoup trop petit à cause de’ p l'augmentation de la population. Les trois quarts des maisons de‘ Goy: sont couvertes en’ chaumed; un règlement de police "y interdit pour l'avenir cette es ‘ce e toiture. v . ‘l: ruisseau St-Martin sépare Goy: de Làmorlaye. La route‘ royale de Paris à Amiens lui sert de limite à l’0uest. ' ‘ ‘Il y‘ a à Coye des carrières , une fabrique de cordes à puits‘ et de liens en tille , et une très-belle filature de coton. Une partie de la population féminine confectionne des dentelles.“ ' Ctèntenaézce : terräêälahotlrables , 59"56,g|. E. Jardins , 19"" 79,1 . — ois, 449 ,l5. ._. Ver ers , ahoi, 4. —Friches , 6i°56,7o. ;_ Carrieres, oïâfifiôxî Marais , 7"45,25. —' Prés, 6äh36,28_. — Chemins etplaces, 14592,70. — Eaux , 23"85,io. . mllçrppnéttâs bâties’. 5:46:53. ‘Igotal , ‘zoôhäîfiîÿ. __ 6 xsauce e rez,l ; e. nus, l a; e eauvais. “'- lil‘ — Marché , Senlis. — Bureau de poste , _ Luzarches (Seine- v, et-Oise ). — Population , 8oo. _ Nombre de maisons , n58. 4- ' Revenus communaux , 585 francs. ' Crumotsr , Cramoisi‘, ( Cmmisiacum) , dans la vallée du Thérain , sur la rive droite de cette rivière; entre SL-Vaaat l
(26.2) ‘et Ilpntatuir: au Nord, Tivarny à‘l‘E5t , SL-Eebu, Blaùz- court au Sud , le canton «de. Neuilly-en-Thelle à l’O_uest. b Le territoire de cette commune se compose d’une partie de la Vallée du. Thérain, presque toujours inondée , et (Tune Rantie du plateau éleué et productif qui domine le village. n Cramoisy était compris dans la baronnie de Mello : c’était un lieu muté; on y voyait encore vers I750 deux portes à i lÎEst nommées ponte barbe et ponte. robinet, et à l’Ouest deux autres portes sous les noms de Martelet et de porte du moulin. Il y‘ avait aussi un château fort. où Pierre dit Hutiu , seigneur (Yllulnout, tenait un. capitaine en son nom , vers Yan- 1397 , {rendant lesguernes des, anglais. Les bâtimens.d’un fiefnommé. e château sanazin qui n’é,tait pas fortifie , ont été démtflis et remplacés pan un maison. bourgeoise. _ _ _ _ La cure. de Cnanwisy, sous l'invocation de St-Marlln , était à la nomination de Vévêque de Beauvais. Uéglise parait avoir, été construite à plusieurs époques», le clocher: placé à côté du cbœurest‘ roman ,l à deux. rmgsauperposés d'arcades ,_ à cor- beaux ornés defighres . à, toiture en. bâtière; son élévation totale est. dÎenviron quatorze. mètres ;, le/ Peste de Yéglisc est gothi e, sans. ornement; elle se. termine à IŸOnest par une gran e croisée où l'on voit quelquesresles de vitraux; le choeur, seulement estnroûté. , Le village et lléglisespnt placés sur. la xléclâvité ducoteauç Il y avait dans le bas une chapelle St-Romain qui est dé- truitedepuislongtemp Sousrivzère estgune ferme située snnleflnerain- aux-dessus et. lrêsvprès de Cramoiay. ' _ - Plus. loin est Mayselfljtfaiascl ,_ petitecommune récemment supprimée ‘et réunie à‘ Cramaùy. Le Jillage est.assis_dansla vallée ,, entouré (le bois ,« très-humidexezt malsain. C’était au- trefois une paroisse à laquelle nommaitPabbé de Sklsucien près Beauvais. L'église sous» le nom de-St-Didier, est d’un- golbiquetrèssrécent, sansornemens, sans clocher, ni bus- côtés ; le cliœnrsest voûté; cette église, beaucoup trop grande pour le‘ pays , est forttdégradée: par Phumiclité. ‘ Maysel avnit unichâleæu flanqué de. tou/«Lqui appartenait. àla baronnie de Mellp ,_ etquÏhabita longtemslcyçomlfl- (le St-Pol ,' connétable de France sous le. règne. de Louis XI; On a trouvé sur le plateau de Cramoisy des tombeaux nom- llreuxgenavpierœ«tendre , telsqifon en ‘laisait ancommeuce- lneut.‘d_u.m0ÿ'en âge, ehäflsépfiefi platesstnæosærbesz; maint
raes) , n’y a point dans cette commune , -_comme le dit MsCambry, de portions de territoire connues sous le nom de Camp de César. Les propriétés communales consistent en trente-six hectares de pâtures qui pourraient être plantées. Il n°y a ni école; ni maison commune , ni pres tère. Les cimetières de Gramoiny et de Jÿlaysel entourent l'ég ise de chaque village. Ou trouve dans cette commune un atelier de coutellerie, trois moulins et plusieurs carrières. Contenance: terres labourables, 59945,85. — Jardins et vergers, t6" 29,28. — Bois, 255“ 73,54. — Friches et carrières , 36" 66,65. — Pâtures , 5h 55,30. — Marais , 8*‘ 86,83. — Prés , 54"o5.91.—Cheu1ins , i8" 7o,58.—Eaux, 5" i6,6a.— Vignes, l" 57,45. — Propriétésbâties, 4" 74,53. —Total a i000" 40,52. Distance de Creil, 8" ç de Senlis , ilô; de Beauvais, 4" 6. ' _Marche' : Prëcy. —.Bureau de poste, Lreil. _ Population , 395.- Nombre de maisons , 74. Revenus communaux , n72 fr. Canin, Cr flgsùr- Oyse _. Creille (Credilium , Crçdulirsnz, Crioilium ). ongitude , o’ 16"‘ (to,3oo"“ Est de la mérii dienne); latitude, 49° 13’ ioî-Dans la vallée de l’Oise entre Nogmt au Nord , SL-Maximin à YOncst et au Sud , Apremont au Sud et à l’Est, Verneuil au Nord-Est. La grande isle de l'Oise sur laquelle passe le pont, fait partie de la commune‘. Cru’! était déjà, une ville au neuvième siècle. Il est pro- bable qu'on construisit d’abord un château dans l’isle pour sbpposer aux incursions des danois et des normands qui re- montant la Seine et ensuite POise, dévastaient tout lepays situé entre la Somme et la Seine z on sait que Beauvais fut brûlé par eux en 852, et qu'en 85|, étant conduits par: H astings en de leurs chefs, ils massacrèrent l'évêque de Noyau, et mirent la ville au pillage. La position de l'isle de Cru’! qui retrécissait la rivière, dans laquelle il y a d’ailleurs sur ce point un tourbillon nuisible à la navigation, était favos Table pour arrêter In marche de ces, bandes dévastatrices. Les maisons ÿétablirent sans doute ensuite, auprès et sous le Protection du château. _ 4 Selon Sauval (sntiq. Paris , tom. a, pag. 294) , au sep- tiïime siècle , Dagobert I" avaità (‘mil une maison r ale où Judaïcail, roi de Bretagne , vint lui prêter serment e fidé- lité , sur les menaces que SL-Eloi lui fit de la part du roi ,v à raison des injures, dont les Bretons s’étnient rendus cou-
‘(m4) pables envers Dàgobert; mais selon «Pautrer «auteurs, ce fait eut lieu à SL-Ouen prés Paris. _ En 87g, Louis-le-Bègue était mort, Goslin abbé de SIL-Denis , et ‘Conrad comte de Paris, convoquèrent ‘a Creil .une assemblée de plusieurs évêques, abbés et seigneurs pour y traiter des afiaires de Pétat , par opposition à une autre assemblée convoquéeà Meaux , au nom de Louis fils aîné de Louis-le-Bêgue , par lui désigné pour lui succéder. Uassem- blée de Creil olli-it la couronne de France à Louis de Ger- niarin , cousin’ du roi défunt , qui Paccepta ; mais cette usur- pation n’eut aucune suite : Louis et Carloman tous deux fils de Louis-le-Bègue , furent reconnus rois et se partagèrent l lu F rance. s Ep 949 , le château de Creil appartenait aux comtes de en 1s. - ' Avant de partir pour Tunis en n69 , SL-Louis règla par son testament la composition des appanages de ses enfans , et il laissa à Robert son sixième fils , entr’autres biensflla sei- gneurie de Cru’! et celle de Clermont. Ce fut à Creil où se trouvait alors la cour , que les légats de Boniface VIII demandèrent la ermissiôn de publier les censures encourues par Exlouard '3' , roi dïlugleterre. La bulle était généraleen apparence, et frappait dexcommuni- cation les rois . princes , seigneurs et magistrats qui impo- saient des subsides sur le clergé sans Pautorilé du saint-siège.’ Philippe-le-Bel avant d’en permettre la lecture,= fit faire les protestations suivantes, savoir : que le gouvernement du _' royaume pour le temporel näppartenait qu'à lui seul roi, à [exclusion de tout autre , qu'il ne reconnaissait et n'avait aucun supérieur à cet- égard, etc. De là, l'origine des démêl-"s qui ïelevîrent elllft; ce roi et le pape. La lecture de la bulle ut ante e 2o avri I2 n. Sous le règne de JearSi/II . _le’ roi de Navarre voulant affa- mer la ‘capitale se rendit maître de tous les passages sur les rivières des environs; il prit Creil en I558 , et y laça une garnison de quinze cents hommes commandés par lle sire de ‘Fondrigués . capitaine uavarrois. Charles V , alors dauphin , trop afläibli pour résister se retira vers ParisÆondrigués, maître - du pays , exerça des vexatipns inouies à dix lieues autour de Creil, marchant de nuit , pillant les bourgades , enlevant toutes les provisions , tout Pan-gent , tuant et brulant tout ce qui résistant; pendant le jour on arrêtait les voyageurs, et
(n65)« ‘ou les lorçait de se munir de sauf-conduits qu'ils! jaient . n-èslcher. L'année suivante le pays étant entièremè iîruiné ,‘ et»ne pouvant plus nourrir la garnison ,‘ elle fut forcée de se retirer’; en» mettant toutefois son départà prix et en le l'ai- sant payer parles habitans de Compiègne qui "souffraient. le plus de snnwoisinage. ' En 1374 , le comte’ de Clermont échut à Béatrix ,_ petiteï fille de Roberts sixième fils de SL-Lonis , à son mariage avec le roi de Bohème : Charles V qui épousa la sœur de Béatrix reliraCreil du comte’ de Clermont , et l’unit an baillage de Senlis par acte du 7 août. ‘Il en fit rebâtir le château qu’il rendit très-fort. ’ _ Auinois d'août i392 , Charles VI fut amené à (l'œil de la ville du ltjans où il avait été atteint de démence furieuse; la salubrité de ce lieu le fit choisirgde préférence à tout autre ouny soigner le roi. On voyait encore avant la révolution l; chambre où ce malheureux prince fut gardé ; le balcon en «avait été fermé avec des barreaux de fer , afin qu’il put regarder de son appartement sans s’exposer à tomber dans les fossés du château , les divertissemens qu’on y donnait pour le distraire de ses souffrances. p ’ g ‘ En iÎio , lejfoi fit ôter de force le château et la seigneurie de (n'ai , au duc de Bourbon quiy commandait our lui. ' ‘ Après la ‘prise de Paris par les ‘troupes du uc de Bour- gogne , ‘la ville et le château de Creil se rendirent également ‘à lui,_en 1418. ' ' ' a En i429 , apres le sacre de Charles VII‘ la plupart des villes qui n’étaient point occupées parles anglais , ou dont les gar- nisons étaient faibles, firent’ leur soumission au roi. Creil . cbassa la garnison anglaise et envoya ensuite _à Compiègne auprès du roi une députation des notables pour Passurer de la complelte soumission des habitansÿ '_ l Les anglais slempauârent de nouveau du châteausous le _ commandement de ‘Ialbot en i434; les assiégés se défen- dèrent vigoureusement; l'évêque de ïlzérouetme, chancelier de France pour le roi Henri dïtngieterre , vint rejoindre les assiégcans 3‘ après ‘six semaines de siège la place capitula. ' Uannée suivante ‘Creil fut repris par Danois et le conné- table de‘ Richemont , après plusieurs combats sanglans , la ‘garnison ayant fortifié le pont et les alentours de la place. ‘Il parait que les anglais ÿemparèrent encore du château , car en 144i le roi Charles Vil‘ fut obligé delärssiéger de 33
(386) _ nouveau. Lesiège fut commencé av le connétable de Riche: mont.,'avg_c.çamacbes, Lahira, intrailleo et autres capia t'aines.ÏLe roi‘ pour animer davantage les assaillant: vint de ‘Senlis àjCrçil accompagné du dauphin et de "toute sa cour,’ ‘ de . se lo eant du côté aria , tandis que le connétable occu- ait f3 côté droitde la rivière. Après douze jours de résistance, quille zneclaevalier anglais qui commandait dans le château, le rçn _it et se retira vers Beauvais, avec quatre ou‘ cinq cents hommes de garnison. Les habitans de la capitale témoignèrent uuegrandevjoie de cette conquête g ce qui prouve‘ qu'à cette époque Creil étaä, une place forte çtim ortante. ‘ ’ La seigneurie e Creil passa à la fin u quinzième siècle à _ Louise de Savoie , mère de François I" qui lui-même appré- ciant la beauté de cette résidence vint l'habitat quelquefois pendant son règne. ‘ ' jCe domaine fut engagé au duç de Brunswick et de Luxembour en Vannée i569 , en même temps que le comté de Olermont. Deux années avant, les calvinistes ÿétaieutfiemparés de Cm1‘; , avaient pillé les églises et détruit les reliques. ’ Le château tomba sans résistance au pouvoir" des ligueurs en 1588, mais l'année suivante il fut repris au mois d’août , après trois "ours de siège par fleuri 1V, qui ,s’y loges‘, tenant ‘en respect eduç de Parme , et suivant le siège de Clan-mont qu’i‘l_euleva_ aussi , de même que Gisors , etc. Henri IV revint glusieurf fois depuis à Crcil duquel était proche le château de ernem . , . a [Quelques années avant la révolution , la forteresse de 652i! devenue la ropriété de M. le prince de Condé, fut vendue à charge (le/démolition , et démolie effectivement. en I780. ll n’en reste plus maintenant qu'une tout‘ tronquée , des croisées et un pan de muraille. _ _ La ville avait une enceinte de murs, et de fossés dont on voit encore les restes autour de Péglise ; la porte du côté de Paris était ornée de tours qui ont été détruites il _y a quel- ques années. Crçil avait sous le titre de Saint-Evremont , une collégiale ‘ composée de prébcndes auxquelles le roi nommait sur la présentation du prince de Condé comme engagîste de la sei- gneurie. Ce chapitre devait son origine à la translation qui 1 A ut faite vers 944 du corps de SL-Evremont , enlevé du diocèse de Bayeux , par un évêque de Séez qui chetchait à le préserver de la fureur des Danois. Ou le déposa dans le château de
(167) Creil dans Peneeinte duquel on bâtit l'église ui lut plus tard érigée en collégiale. Outre les reliques de St.- vretnont , on y" voyait encore celles de SL-‘Symphorien martyr; les unes et les autres furent brulées et leurs cendres ‘etées au vent eu 1567 , lors de la prise de Ûreil par les calvinistes; on ne put sauver qäe le chef de SL-Evrennont qui était conservé dans une c asse séparée.‘ Les chanoines étaient obligés à résidence; mais ils nbbservaieirt pas exactement cette regle à cause dé . la modicite’ des revenus; leur église en pai-‘tié détruite’ est au: jourcfhui passée dans ledomaiue particulier: ce qui en reste montre que le uefêtait en plein eeiulre, et le chœur en 0399885 ‘ ‘ Outre la collégiale il y avait dans le château une chapelle sous Pinvocatiou de- SteèMacleleine; et dans la’ ville une ina- ladrerie dont l'église avait été consacrée en n90. ‘ La cure de Ürriô sous le titre’ (le St-Médard’, était à la présentation du chapitre StaEVreniont; et plus (Tune fois il s’éleva de vives-discussions entre les chanoines et le curé, celui-ci se prétendant curé pleine jure‘, et les‘ autres le consi- dérant comme un- vicaire perpétuüel‘ et son‘ église’ coninîe‘ une chapelle. La première fondation de cette‘ église remonte au‘ huitième siècle ,\ mais‘ iî ne reste‘ rien sur pied de ce temflf elle a été refaite plnsieursfoîs’; adossée’ sur" anciens rem-parts , ’ elle a du être détruite ou au moins fôrtemeutwîé adée‘ dans les diiféreus sièges que la ville de Greil ansoutenus. ' elläpæiäéllé est présentemeutsa forme est fort-irrégulière; elle ré dit mélange de constructions gothiques appartenant à (inverses époques; la plupart des croisées primitives sont bouchées , et de larges croisées en ogives sont percées dans les anciens murs sans aucune liaison avec eux. Dansje bas-côté à droite est une cheminée devant laquelle on voit une empreinte circul laire de la fosse, aujourd'hui comblée, dans laquelle on pla- çait les individus à‘ baptiser , de. tems que le sacrement de‘ baptême se donnait par inimersion , usage qui a duré dans quelques provinces jusqu’au douzième siècle. Sous une çljäa- pelle du même bas-côté , il y a un ‘petit caveau ou‘ custo e. Le clocher bâti à‘ côté du portail actue‘ a été construit en’ 1500‘; c'est une tour carrée‘, ornée d'une’ Balustrade et’ terminée en pyramide. Cette église est devenue trop petite pourii paï- roise depuis Paccroissement Je la population‘, v’ Il y a à l'entrée du chemin de Senlis une petite chapelle gothique couverte en dalles; allées! dédiée à la‘ Vierge. V '
(.263) ‘Creil a deux ltatneaux, le Pkssis-Pommeraye dans la’ plaine au S.—E. fort de sept à huit maisons , où était anciennement . __nne maladrerie, et Vaux sur le chemin de’ Pont-Sainte- Maxence ayant dix maisons , et même autrefois une chapelle. La petite ville de Crail est bien bâtie ; ses rues sont pavefes, mais étroites et tortueuses commctcelles de toutes les villes anciennes. L'aspect de cellevci annonce l'aisance» et présente _ce mouvement et cette activité, qui animentrtoutesles’ villes industrielles et commerciales. . _ ‘ La communeenh point de propriétés; le presbytère et la maison d'école appartiennent à la fabrique par suite de do- nations. Le cimetièrç est placé à deux cents mètres au Nord delaville. .*_ _ . ‘ " _«. La petite Brescbe se réunit ä l’0ise sur le territoire de Creil. Les roules royale, de Paris à Amiens et. départementale de Senlis à Beauvaisfie joignent ‘a Creil ainsi que les chemins de grande communication qui conduisent {Pont-Sainte- çMaxence et à Mello. Cette -ville a une foire, un. marché, une brigatleide gen- darmerie, une compagnie de pompiers, un bureau de bien- faisance, un bureau de poste , et un port sur POise «pour le ' commerce du bois et du charbon de terre. z On y trouve de belles carrières, deux moulins, un four à plâtre et une célèbre manufacture de fayence anglaise , qui a enrichi la ville de Ureil dontlclle a fait accroître rapidement . la population. 1 » = y Contenance : terres lahourables , 646 " 55,64. — Jardins , 24*'o7,t5. —Bois, n: 5451,51. _.Yergers..et aunaies, io"o4,28; ' — Friches et carrières, Sahânaä. _Prés et marais, 55111844; Chemins et. places, 3t".2t,11. __ Eaux, 3t"48,85. — Vignes, oh2t,78.—Propriétés bâties, S“.23,95._'l‘otal : 1o54"93.,o7. Distance de Senlis, 1'". — De Beauvais , 4"! 8. — lllarclié , Senlis ( pour les grains). — Population, 1510. _. Nombre de maisons, 285. a Revenus communaux, 2024 francs. ÿonviiçfiit (Gouuiacum, Gouverium); entre Lanwrlaye au ,1 Chantilly à FEst, Saint-Màqciyzzin au Nord. et l’Oise . qui sépare à l'Ouest son territoire de celui de ôkzint-Eeu et, de Prévy; ce territoire s’c'tend,au Niord et à YEst sur le plateau de Chantilly et de St-Maxinzizi, se prolongeant au confluent de la Nonette en une, sorte de _promontoire élevé; an midi Gouviezzx occupe une grande‘ partie du plateau inférieur et sablonneux sur lequel est assise la forêt du Lys.‘ des ‘pentcs
( 339“) escarpées joignent ‘les plateaux supérieur et inférieur. Cette commune fort étendue allait autrefois 'usqu’à St.- Léonard ( canton de Senlis); à Pépoquea du ca astre on a agrandi Chantilly à» ses dépens‘. Le chef-lieu est un bourg considérâble , bien bâti , à rues larges, et pavées, il est assissur le plateau inférieur, ayant la Nonette à droite. . - u ' La paroisse de Gouvieux sous l'invocation de steaGeneviève avait pour patron le chapitre de Senlis. Uéglise a été refaite en 177J du moins en grande partie; elle offre encore des reste! därchitectureà ogive. Il y avait dans le même lieu une cha- pelle de Stæ-Germeraiaquelle nommait Pabbé de SL-Denis; elle a été démolie; Gouvùuz avait en outre une maladrerie. Le hameaux de cette commune sont 1° La C/iqusséa fortde vingt feux; c'est ici que se terminaitlétang de Gouuieuæ dé-v truit au dix-wseptième siècle, dont le sol est aujourd'hui en prairies ou. canaux :ce hameau avait une chapelle dite de Qujnquem oix ou de SL-Germain-des-Prés, qui était à la no- mination e Pabbé de St.-V,incen.t de Senlis ; 2° Le moulin de Toutvo e près de Pembouchure de la Nonette ;' 5° C/zaunront, au no de Gouvieux, payant cinquante feux; 4° Les Carrière: ayant une vingtaine de maisons dont plusieurs sont percées dans la roche ;5° Lacaue, écart yoisin du chef-lieu. Ana-dessus du hameau des Carrièmn-sur le-promdntoire élevé qui sépare la Nonetle de FOise, est l'emplacement connu sous le nom de Camp de César , et Camp de St-‘Leu, dont la description a été insérée par M. de Fontenu dans les mém ires del'ncadémie des inscriptionsflome 1o, p. 45:, i6). e-camp olïre une surface triangulaire, à bords irréguliers; les cotés parallèles aux deux rivières sont très-escarpés , prolongés d’environ douze cents mètres; le côté de l’0uest adossé au village des Carrières n'a _as plus de six centsmètres de développement. Tout le périmetre est garni d'un rempart en terre et moellons élevé de si: à huit mètres. généralement bien conservé. Le côtéétroit où était sans doute la tête du camp, offre trois larges ouvertures ou entrées, représentant probablement la porte prétorienne et les deux portes principa es par lesquelles on pénétrait hors de lÎenceinte. L'extrémité angulaire était couverte par un fort épaulement dont les restes subsistent encore;‘le centre du plateau est plus élevé que le rempart: un puits très-profond aujourd'hui comblé était percé à cette soinmité. Selon la tradition locale , Jules César a campe’ dans sce lieu, lorsqn’il pénétra dans le pays des Bellovaqucs. On y \ n
, ( .270 ) ntrouvé heaucoupïlärmuves qui étaient déposées au cabinet de Chanlüly, des pierres gravées, des médailles romaines dont M. Camñry indique une partie ( tome n, p. 565 ), (Pé- norines morceaux de charbon, des débris de tuiles, de poterie, des osseniens humains ,«et quelques tombeaux grossiers. La commune de Convient n'a point de propriétés bâties; elle posséde des terrains communaux assez étendus dans le voisinage de ‘la forêtide Chantilly, et a conservé comme on ' l'a déjà dit, un droit de pâturage sur la grande pelouse de cette ville, qui dépcndaitautrefois de son territoire.- Le cime- tière est encore placé autour de Péglise. ll y n une compagnie de pompiers. . ‘ LaNoaette se réunit à l’0lse sur le territoire de Oouuieùaq. , - La route royale de Paris à Amiens, passe sur la région ' orientale et élevée de la commune. Le sol de Gouvimæ tro sablonneux est peu productif. Il y "i a, tant au ehef- lieu que ans les‘ dlfYéi-‘ehs hameaux, une tour- bière, "des carrières, une tuilerie , sept moulins, une filature de coton, une unanufacture detissa e de coton: et une tréiîlerie. Une partie de la population travai le en outre pour les fabri- ques de dentelle de Chantüèy. Contenance s terres labourables, 13Go" 05,70. - Jardins, 34" 75.39. -—Bois , 6a il‘ {néon-Vergers et oseraies , i6" 8g, on: -— Friches et carrières 85" 14,84. ....‘ Pâtures, o"5g,9z. — Prés. ai5"54,46. -—- Chemins, Bahfian-t. _ Eaux. 59"o2,o2. .— Vignes , 14"n5,7r. -— Propriétés iæâties , nahoififig. — Total : 2475"77,7a. _‘ z Distance de Creil, 1mn. «- De Scnlis‘ 1mn‘. —-« De Beauvais 5". — Marchés, Précy, Chantilly. _ Bureau de poste; Chan- tilly. —- Population, I284. ——.Nombre de maisons , r58. — Revenus communaux , 1300 francs (dont i500 fr. de location de bien: ruraux ‘ < , . . Lamonmvn, la Morlaie ,- au midi du canton , entre‘ Caye à YEst , Guuuiens et Û/zarttilly un Nord , le canton de Neuilly- en-Tlnelle à I'Ouest. Le territoire-se compose ‘d'une grande pur- tie des marais de la Thèse, et d'une partie du plateau qui porte la forêt du Lys ,' ‘il-est limité auï Nord par les pentes glu plateau de Clzarttillly. ’ - i t'attire; il lut cédé en 1256,, par. Louis Vlll à sa cousine Marie Le domaine (le Lanwrlayr appartenait autre-fois à in COIN) conllcssc de Ponthieu.
-_ (-371) i . Lai/cure de Lamozilaye avait pourpntron- le chapitre de Senlis; on y réunit , en 16:9‘, une chapelle qu'on nommait de (bye ou de iÿ-Martin , à laquelle le roi nommait. Uégliag dédiée ‘à St-Nicolas, a été presque reconstruite en entier en 1759 , aîrèp avoir été incendiée par la foudre au mois de ma: de l'ami e précédente; ce qui reste de l'ancienne église on}; les caractères du gothique secondaire. ' A Le village de Lamorlaynîassis dans la vallée de la ‘Flæève, est dérobé à la vue par les arbres qui l'entourent de tous côtés, Il y a un château flanqué de tours. ’ On avréuni à Lamorlaye en 1825 , la trësopetite commune du Lys , Lis, Lyc près Beaumont et près Boran,( Lilium. prope regtilem montent.) , à peineïcqmposée de douze mai, sons. On y voit encore l'emplacement d'un ‘ancien cbâteaui ce petit lieu avait une paroisse sous le patronage du prieur de Nointel; et sous l'invocation ,de_ St-Vaast. L» Lys a donné son nom à. lztforêt su: le méridional (le laquelle le village est’ placé; l'église encore subsîalaute est unhlgâtiqnent tout moderne, fort dégradé. I ' , «Il y a une maison commune qui sert en même tems dlécolye, et unlavoir commun; Lamorlafya posséde aussi une partie des marais de la Thève. Le cimetière est petit, placé en face de l'église , au centre du village. ' v Le territoire de cette commune est traverse’ Tlzèves , et par le ruisseau St-Martin. La route royale de Paris à Amiens parcourt le village et le territoire (le Lazryzorlaye dans lo direction du Sud au Nord, Çette commune ne possède aucun établissement. jndustzfiiel; on y fait des dentelles pour les faibrîcans de Chantilly. par les Jeun Contenance : [terres labounbleg , polŒgfio. q» Jardiner, l 2" i3, IO.—BOÎS, 81g" 54,01. — Vergers et osenies, i7" 89m5. — Friches et carrières, 4‘*87,22'. r...» Marais, 253120.06. — Prés , '1I_8"7Z-. -— Chemin‘; 55h 45)54æ —- EU“! , 3'I8,68. 7 l i5lo"49,57. . Bistanoe/do Crcil, W5; de Senlis, W5; de Beauvais, 5M, -- Marchés: Chantilly, Lunrchea, et pour le Lys ’Be‘au-_— mont , Prloy. -— Bureau de poste , Chantilly. —— Population; 572. _. Nombre de maisons , n39. — Revenus communaux , 298 francs. w ‘ . 38.95., — Propriétés bâties , 4'! l 7, l8. — Total’:
A " (me ) - . Menin ,' Mrlou ,4 Ùerlot , Merlay , Max-Zou , 2112510 ( Mal» Iotum , Melllum) ; à la limite Nord-Ouest du canton, entre Bury (canton de Mouy) au'Nord , St- Vaast à" PEst, Cra- nwisy au Sud. —— Long. 3,a7.p— Latitude , 49,10. ' Mèllo était le chef-lieu d’une des plus anciennes seigneuries du Beauvaisis , comprenant dans son ressort lesparoisses de Jllello , St- Vuast , Mayael, ' Cramoisy , Cires et Rousseloy ; (Ÿétaitlune baronnie de coutume qui conférait, par conséquent, le titre de baron à ses propriétaires , sans avoir recours à aucune _ formalité. Elle donna son nom à la ‘maison Dreux de Mello qui prétendait descendre de Charlemagne, et dont les membres occu- pèrent longtems les remiêres dignitès de l'état.'De ce nombre fut Guillaume de Mel o qui suivit Philippe-Auguste en la terre sainte‘, et qui en reçut quatre cents onces d’or pourle dédom- mager’ des bagages qu’il avait, perdus par les tempêtes. La terre ‘de Mello fut érigée en ville baronie et châtellenie le octobre moo par‘ Guillaume , avec promesse de rendre les p babitans francs et libres de toute taille. 4 Cette baronnie passa dans la maison de Neelle au quatorzième siècle parle mariage de Marguerite ‘de Mello avec Jean de Neelle», queux de France. Après six énérations une nouvelle alliance la fit êchoir -à Guillaume e Montmorency, grand chambellan de France, père du connétable Aune. . Après la mm. (Yfienri _ll de Montmorency, et la confisca- tion de ses bien: voici-dessus, page 254), la baronie de ‘Juello ful un des jets dont Louis XIII disposa en faveur de la sœur d’Henri , qui avait épousé le prince de Condé. A sa mort arrivée en i650, cette princesse legua l'usufruit de la baronie de Mello à la veuve de Gaspard , comte de Coligny , amiral de France : le prince de Condé lui en fit ensuite donation entière. - » La veuve de Coligny qui était une Montmorency, laissa par testament ä son frëre Frédéric de Montmorency , ‘duc de .Luxembourg, labaronie par usufruit avec Substitution aux aînés. . Lasulastitution se’ trouvant éteinte à défaut. d’he"riti_ers mâles, le duc de Montmorency-‘Luxembourg se fit autoriser par Louis XV à aliéner la seigneurie de Jllello ; ce qui eut lieu en '1 769. Elle appartient maintenant à M. Scellière , membre du conseil général des manufactures.
( 215‘) Jlello devait à ses seigneurs plusieurs établissements ‘ecclég siastiques. _ » A p Martin‘ de Mello chanoine de Paris,'et frère de Dreux If‘ du nomy fonda, en l n93 , un chapitre de six chanoines, et y bâtit une église sous Pinvocation de Notre—Dame. Le chapitre fut doté richement par d’autres_ personnes de la même maison. ll y avait cinq chapelles dont deux ‘a la collation du chapitre , et_ les trois autres à la nomination du seigneur qui ‘ nommaitaussi aux prélsendes. Renand de Melloy établit en 1157 un prieuré pour.s’ac- quitter ‘d’un vœu quïl avait fait étant à lmterre sainte au cas quilput rapporter en sou pays un morceau de la vraie croix qui lui avait été. donnée dans la Palestine. Ce prieuré sous le nomde Ste-Madeleine, fut soumis à ‘Pabbaye de Vezelay dont ‘Renaud dçMello {était rendu religieux; il fut augmenté en 1295 par les largesses de Guillaume de Mello. Il parait que la possession de la relique excita plus tard des di- visions dans le pays, carenv i571 , le connétable Fleuri I", duc de Montmorency tint un lit de justice en son château pour réformer, les gens d’église de Mello, et pour mettre fin aux différéns qui existaient eutr’eux , il ordonna que le mor- ceau de la,vraie croix serait porté par eux en procession et avec révérence, duprienré où il était dé osé, à la chapelle de son château pour demeurer erpétue lement; ce ut fut _ exécute’ le t8 avril. Cette relique etait conservée enclnass e dans une petite croix d'argent doré; elle était considérée comme le palladium du ‘pays , et lors de la destruction des couverts en 17g; , une ‘délibération du département autorisa la_ aroîsse de Melloà conserver cette croix; cependant elle isparut et n’a pu être retrouvée. L'église du prieuré a été démolie en 1 n. ‘ - .- ' En791524, Louise de Neelle, dame de Mello, fonda pour la baronnie , un hôtel-dieu qui fut placé à Cires, mais qui était administré par les gens de-Mello; elle y mit six reli- gieuses du tiers-ordre de SL-Frauçois, et y aunexa le revenu d’une inaladrerie qui existait‘ antérieurement. Le château fut ris. par les anglais en 1422. En 1598 Henri V vint séjourner ‘trois jours à Mellrravec deux cents hommes de suite; il remercia de‘leur fidélité les magistrats de Beauvais qui y avaient été transférés à la ‘ suite des désordres de la ïpue. On conserve dans les archives du château’ lbriginal de l’ ' it de translation signé de lamain 54
( 274 ) du roi (“y/On y conserve aussi l'état de la ‘dépense qui fut faite en ce lieu à l'occasion du séjour d‘Henri 1V. (”) ' Le bourg de Mello, autrefois clos de murs avec portes et onts-levis dont on ne voit plus de restes , est assis dans la vallée u Thérain,‘ et traversé par diverses branches de cette rivière. Mello tient immédiatement à Cires, commune du canton de ‘ Neuilly-en-Thelle; aucun intervalle, aucune limite ne l’en sépare , les rues rl’u'n bourg se continuant sans interruption dans Pautre. Mello est généralement bien bâti, percé de rues propres et parées ; il reste peu de chaume ; on y voit encore eaucoup de maisons décorées d’ornemens tels qu’on en fai- sait dans le seizième siècle :_néanrnoins la position trbp hu- mide et trop ombragée de ce lieu y rend les maladies épidé- miques fréquentes. ’ Le château est situé bourg immédiatement aprèslescarpement de acolline. Ce château flanqué de tours et de tourelles, aété bâti en pre- mier lieu par les Dreux de Mello‘; il existait déjà en Pan C‘) En voici la copie littérale. De par le Roy Chers et bien amez. Nous avons cy-deuans transfëré le baillage et siÿe‘ présidial de Beauvaîs pour la rebellion de nos subjects de lad. 91' e en notre ville de Chaulmons ou nos Lficiers westans transportez pour y rendre la justice n’ j auraient peu maure’ en seurete’ de leurs per- sonnes. Pour la uelle occasion nous avons advise’ de remectre la transla- tion dud. siege ücelk ville de Chaulnwns en celle de Mello qwavons es- time’ esträ plus seure pour la retraicte de nosd. ofliciers. Ausquels avons enjoinct (Peulxy transporter» pour exercer leurs estuts et rendre la jus- tice à no: subjects suivant et corfirménænt à noz lettres patentes de la translation dud. siège errlad. m‘ Ie de Chaulmons. Qui nous faîct vous escrire la, présente àce qaflaiez. à les y recevoir et leur-donner lieu com- mode tant pour Pexorczce de la justice que leur demeure et entrants au chasteau si besoing est pour seurelé de leurs personnes, A uoy ne ferez fausteïPaustant que desifez nous obéyr, Cartel est not. p isyr. Donné à Senlis le 3o.e jour de janvier 1591. ' Henry. Et plus bas: . Potier. Au dos est écrit : - Aux ca p.00‘ ‘les chasleau ville de 1 ello, Prévost dudit ‘lieu, et habitons de lad: ville. _. 0"") On a pensé que la lecture de cet état ne serait pas sans intérêt; le sur le ‘baut du coteau ui domine le '
‘ qui ont été démolies en l : une d'elles , haute de 8o [iifeds ( 275 ) - 800;]! fut réparé en Pan 1400 , rebâti en partie par Louise de Neelle vers i480, etplus tar en 1770. Deux grosses tours , le dessous de la grande salle et un souterrain dans lequel il y a un puits , sont du temtdea Dreux. La petite tour oùeent la chapelle gothique et quatre tourelles sont de Louise de Neelle. Il y avait à la ‘rte d’entrée.deux énormes tours émit surmontée d‘un donjon élevé de soixante pieds du aut duquel on découvrait Beauvain , la butte de Montmartre et une immense étendue de puy» Des croiséestdu château on jouit d'une ‘vue extrêmement agréable sur la vallée du Théuin. voici littéralement transcrit: Juinfl 1.598; _ _ _ Bpence féte au c132!" de Mollo d lavenue de Monseigneur le duc de _ mardy, et les despences pour plusieurs de suitte de Maj. V‘ ; . . Po‘. une longe et un; mueeau de beuf, la nomme de. .55 sols. Uug pané de lap reaulx etun poulet pli-in chez le patisicr 3o. s. Vingt deux pou lets à dix co a pièce . . . . . . 3 écus et 4o sols. Pot. truie qA-tiertde mouton. . . . . a z . . 2 écus 4o sols. Deux mien et une longe de veau . . . . ‘. . . ‘2 écu: 1o rois. Pour dix liuree de lard a raison de huict sols la liùre . 1 écu 2o sols. Une pincte de sel . . . . . . . . . - - 7 vola. . An patisier pour vingt pièces de four. . . . . . 1 écu 4o. sols. Quatre douanes de pains .' . . ., . . . . - o 43 sols. _ Huille dolifve encore espicea et fromage A . . . , . 1 écu. En chandelles . . . . _ . . . . . . . . Iécu. En vin . . '. . . . . . . . . . . . . trois écus toumoie. ‘ Avoine . . . .' . . . . . . . . . . . huict écus tournois. ‘Foing . . _. . . . . . . . . . . _ . . . demi-écu. . Gerbéea . . . . . . . . . . . . . . u . vingt cinq sols. ' ï Total ' K ‘ Deniers . . . . . quinze écus cinquante fiole. Le reste pour soy. _ . \ Prevast. Plus en nus un; 1p mouton des pouleu de: pigeonnaulx deux lenraux et ung pain de Cucre, des cailles des perdrix que l’on envoiast quérii‘ en di- ligence ‘a Senlis la somme de huict escux soleils d’or ey liuict eecur. De total vingt trois escue cinquante sols. v Prevost. i Nota. On a calculé que somme équivalait à deux cent soixante- neuf franco de notre monnaie actuelle. s ouiIIon le Iùmÿ huictiàm jour de juirä par. le ner du Roy le \
‘(e76 l‘ ‘Un bélier hydrauligue monte lleseaùrde/la rivière jusqiflà la hauteur de n84 pie s dans un réservoir air-dessus des combles ’, (l’où elle se distribue aux communs et ‘aux’ parterres. ‘Des jardins anglais nouvellement dessinés ajoutent à l'agrément de cette belle propriété. " ' ' » . - ‘ Le chapitrerde‘ Malle fut chargéjwr concordat «le - I502 , (lesfonctnons curiales; plus-tard en 1618 , Vévêquede Beaue‘ vais érigea la ‘cure en titre; ‘à cause de la négligence avec laquelle les chanoines remplissaient’ leurs devoirs pastoraux -, et des incouvéniens résultant de‘ ce u'ils en étaient chargés collectivement. Le curé était nomme suri: présentation al- ternative du baron de Malle, cule fabbé de Saint-Quentin de Bcauvais; la paroisse était desservie dans _ Péglise, de la collé iale. L’c lise de la succursale actuelle est celle du cha "ïue. Elfe est en croix ou plutôt en forme de T , le chœur qui tombant ‘cntruines ayant été démoli en 174| faute d'argent pourle réparer. Le portail est maintenant sur le coté du midi; il est‘ à lein-ceintre, char é d’ornemens lourds et rossiers; Les l’_ 8 a 3 croisées’ des bas-côtés sont romanes, à l ques-unes qui ont été refaites en ogive. Auëdessus des pre- mières croisées’, rè ‘ne’ tout autour de l’e' liseune alerie . l . " ' ‘ éclairée par des ogives géminées inscrites dans (les pleins ceintres; la voute de l'église est‘ soutenue par des arceaux gothiquespon voit: par les restes du chœurqnïl était appuyé sur des contrefortsportänt‘ aics-boutans, Dans le bas-coté du Nord ‘est une Chapelle oruéede demi-bas reliefs, qui servait desépulture à la famille. de Montmorency g-il. “avait aussi un tombeau en marbre pour la famillede Neelle‘, mais il a été détruit dans la‘ révolution. Au-dessus du maitreÏ-ailtel, est une très-belle copie de‘ Raphael , représentant Passomption; ce tableau a été donné par M. Pillot, avant-dernier proprif. taire du domaine de ’Mello lfentiée en face du grand-autel est bouchée , elle avait plusieurs portes ogives par lesquellL-s on communiquait au château d’Argyle , ancien bâtiment dont les murs se’ continuaient autour du bourg,'. et qui-dépendait d'ailleurs du château principal. Cette église est excessii/emcnt humide et malsaine,‘ étant ‘exposée aux inondations qui sur- viennent fréquemment en hiver. . Les propriétés communales consistent en un lavoir, une tourbière , et environ douze hectares de pâtures ou friches. Le cimetière est autour de Péglise. ' / p _ . exception de lquel- ‘
- w en) ‘Il y a1 «Hello au humorale bienfaisance’, une faire,’ un marché. A , « - On y tnouve des «carrière; étendues, une exploitation de tourbe, des moulins‘ à-blc’ ,.u«ne mégisserk, une. l'abri ue d: lacets, une ‘filature «le laine grasse, une manufacture tis- sage de coton. chine mandat-mire de tissage de laine et ca- _ cbenrirc; = ' - Contenance : ‘terres’ ‘labaurubles, 93>‘*85,zf-z. _ Jardins, A 98559,54. ._ ‘Bois’, aQHÇQ-yg. _ Friches etearrières, 9145,67. — Marais, n"‘87,56. — Prés , 81h71, r8.—-‘ Chemins, 6"7o,oh Eaux’, 2586,40. — Vignes, 2"o5,97. — Propriétés bâlfiesy. ahgfgäâ. _'l‘otul, aoôfiargôg.» » , ' Distance ‘Àde Cuit, 8". —— De Senlis, il“ 8". ._ De Benovais, 4'“ 6". — Marchés. Mouy, Clermont (pour le blé), Liancourt _ (pour l'avoine). 7Bureau de poste, Creil. __Populatîou ; 437» — Nombre de maisons, m4..- Revenus communaux, 770 fr. - ‘A Monraulnt, Jllanilalter: , Mntèdnèrt , (Mus acl Thaium, Mans Tharœ) , sur les bords de l’0ise au confluent du Thé: nain avec cette nivièreç, ayant Cru’! à l'Est, N gnt. et «Saint- I/aaatau Nord, Tïveæny et Saint-Leu au M.‘ i. . Le village est placé en partiedaus la vallée du Therain et en partie dans celle de l’0ise; il est bien bâti, dans une exposition favorable. Uéglise et Parisien château sont situés sur le coteau qui alumina le bourget qui conduit à Nogent. Montatczire avait unchapitre composé (le quatre prébendes auxquelles nommait Pévêque de Beauvaia. Il y avait dans . Péglise deux chapelles spéciales que con-fêtait aussi Pévêque , et unetroisième chapelle ‘a la nomination de l'abbé de Royau- mnnt. Le chapitre de Mqntamire confier .it la cure de Puiseux- lc-hautberger (canton de Neuilly en-Thelle). v Il yavait aussi un prieuré sous letiire de St.-Léonard au- e quel nommait l'abbé de J umiëge ; les ‘hâtimens et Péglise qui servait de paroisse ont étë- vendus et démolis. . Le château de Monlataire flanqué de tourelles fut rebâli .en 1.400; de ce château on jouit de la vue la plus étendue et la pluä variée sur la vallée‘ de _l’Oise ; suivant une tradition locale , César en entrant dans le Beau-vaisis ÿarrêtaà Mon- tataire dont il admira la charmante situation, Henri 1V y vint souvent et s’y plaisait beaucoup.
( 278 ) , Montataire était anciennement garni de portes et clos‘ de ‘ murs dont on voyait encore les restes au commencement de la révolution. _Ce lieu était considérable autrefois; en i641 ou "y établit un vicariat pour aider le curé de la paroisse qui ne pouvait plus suflire à ses fonctions, le nombredes chefs de i . maisons s'élevant à six cents sans compter le reste ‘de leurs fa- milles. Il y avait aussi beaucoup de protestans qui se retirèrent en Hollande , lors de la révocation de Péditde Nantes ; cette’ émigration et le déplacement de la route de Paris qui passait . \ v, a Montataire avant d’être établie par Créil, contribuèrent _à la diminution successive de la population. Il y avait une mairie royale ressortant du‘ prévôt de Creîl. 4 On prétend ne c'est à Montataire ue-Phermite Pierre com- mença ses ré Ications en faveur de a première croisade. _ Suivant a tradition locale c'est dans l'église de ce lieu que Odet de Coligny cardinal de Chatillon , évêque de Beauvais , se maria après s'être range’ du côté des huguenots. ' La cure de Manganite autrefois à la nomination de l’évé( ue de Beauvais , est établie dans l'église de l’ancienne collégiaie, qui présente trois époques évidentes de construction. Le portail en face du chœur et un portail latéral à droite oflient egrandes ogives romanes telles qu'on les faisait lors de la transition de l'architecture à plein-ceintre à l'architecture en ogive. La nef est d'un gothi ue lourd probablement‘ du commencement du treizième siêclle ; le chœur est plus élancé , plus récent, vouté en pierre. A droite en entrant sont les restes d'une cheminée qui existait dans la première église, ct qui a été détruite lorsqu'on a‘ reconstruit la nef. Le clocher placé à côté du portail est une tour carrée ; sans flèche , du genre de gothique qu’on appelle à lancettes. Goumay et Fitel sont deux hameaux peu considérables à l'est de la commune. , ’ Il n'y a d'autre propriété communale que le presbytère. Le cimetière est hors du village près de l'église, clos de murs», dans une positionélevée. Montataim a un bureau de bienfaisance. Les établissemens industriels de cette commune se com- osent d'une manufacturede fer laminé, d'une autre manu- acture de fonte, d'une papeterie, d'une scierie, d'une fa- brique de boutons, de deux moulins et de plusieurs carrières. Contenance : terres labourables , 762‘? 15.56. _ Jardins, 8" 59,6}. ... Bois , 63" i6,'58. — Vergers, a9" 38,48. --F riches v x t K
( 279 ) et carrières , 6" 75,97. v- Marais, no“ 98,89. —Prés , l3lh5l, 62. _ Chemins, .r7"95,1o. _. Eaux, 11"03. — Vignes, 7“ 33,52. —Propriétés bâties, 9" 08,51. -’l'ota|, 1o57"93,77. Distance de Creil, 4". — De Senlis , W4. -— De Beauvais , 4'“ 2. — Marché _. Senlis. --- Bureau de poste, Creil. _ Popu- lation , i050. _.Nombre de maisons , 274. _ Revenus coma munaux , 514 francs». N OGBNT-Lfia «rumen , Nogsnt-siir-Bresche , Nogent-le-Mor- get,» Nontgvnt, ( Nogentum ad Virgines, lVouigentum ad Isaram, Nova-gens) ,- dans la vallée de la Branche, à‘ la limite Nord du canton , entre ‘Villers-Str-Paul au N.—E. , l’0ise au S.-E. , Montataire et SL-Vaast à l'Ouest. Nogrnt est un des lieux les plus anciens du canton de Creil et du Beauyaisis. Selon l’opinion de M. Houbigant, membre de la société de géographie , qui a fait de nombreuses re- cherches sur les antiquités du pays, et à l'obligeance du- quel sont dus la plus grande partie des renseignemens qui ‘ vont être donnés sur cette commune , Nogent serait un éta- blissement de Clovis qui vint camper sur les bord de l‘Oise à Pépoque où il reculait les limites de son empire , chassant devant lui ce qui restait de légionsromaines; la position de Nogent auprès d’un marais impraticable‘ était des plus favo- rables pour observer les troupes romaines retirées au-delà de la rivière : sa fondation remonterait à la fin du cinquième siècle selon cette hypothèse uc M. Houbigant se pro ose de développer dans une notice estinée à enrichir les m moires de la société à laquelle il appartient. Les rois de la première race avaient à Nogent un palais dont on ne îconnait pas l'emplacement. et dans lequel se trouvait 'l‘hie'rry llI en 673, lorsque Ebrohin , maire du palais, révolté contre lui vint le surprendre à la tête d'une armée levée en Anstrasie. Cette armée avait passé l’0ise à Pont-Ste-Maxence; sa marche fut si prompte, que la cour . et les gardes prirent la fuite pour se sauver; le trésor royal fut pillé, les églises dépouillees, le pays mis à feu et àsaug. Nogent doit l'a’ ithète ui accompagne son nom aux re- liques des Stes. aure et ri ide vierges et martyres, dont .les restes sont dé osés dans ’église. Ces deux sœurs pria- cesses écossaises, urent martyrisées à Balagny-sur-Thérain (canton de Neuilly-en-Tlielle), on de nombreux miracles se faisaient sur le lieu de leur sépulture. La reine Batilde ,
( n80 ) ' veuve de ‘Clovis Il, qui eormruioit vers Pan 645 {abbayes de Çlnelles, ayant entendu parler. «le ces miracles, voulut avoir les reliques , vafin J'en enrichir la "retraitewqdelle se préparait. Elles furent donc placées sur un ‘char; maispar- venues au carrefour de Nogent, le cïnar ‘s’arrê.ta , et i ne- fut plus possible , par aucun moyen, de le montvuirde là. \ Cependant les chevaux et les bœufs, .-abandonnés à eux-a mêmes quittèrent la route de Cru’! , et conduisirent les re- liques à Péglise de Nagmt‘ où les clochessonnaient ‘(Pailles- mèmes. Elles furent placées dans u-n caveau construit exprès, et ensuite oubliées pendant cinq cent quarante ans. On peut voir dans la légende , C‘) par quels nouveaux miracles elles furent retrouvées à la ‘fin du douzième siècle, et comment le pape Urbain lll canonisa les saintes filles. Un peléninage considé- ' rable {établit en ce lieu , et Pan i241 le roi bL-Louis y vin! lui-même accompa né de ‘Pévêque de Beauvais, pour‘ mettre les reliques dans eschasses offertes ar sa munificence ro ale. Le roi fit construire à ses frais ‘e chœur de l'église or onnant de placer le maître-autel au-dessus du caveau où ‘ les corps des saintes avaient reposé si long-tems. Ce- fait certifié par unrécit authentique renfermé dans les chasses , est mal à propos révoqué en doute par Dulaure ( hist.’ des environs de Paris, tomg4, pag. 11|‘). Nogent avait un prieuré simple dépendant de l'abbaye de Fécamp; ses bâlimens placés à côté de Féglise sont main- tenant convertis eu école. ll y avait aussi une ‘maladrerie. La cure à la nomination de Pabbé de Fécalnp, était desservie par les religieux du prieuré au nombre de quatre. L'église quiservait à l’un età l’autre établissementappartient à plusieurs époques de construction. La nef est romane , et ‘fort ancienne car elle n‘est éclairée que par de trèsapetiles ’ croisées dépourvues‘ de tout ornement. Une grande croisée ‘gothique a été percée de chaque côté sans doute pour avoir ‘ plus de jour: sur lemur de gauche, on voit les restes d'une cheminée: Une peinture à Peau d’œuf paraissant être du quatorzième siècle ornaircette nef jusqu’en 18:8, époque à laque”le'elle fut , à cause de son entièredégradation , con- fondue dans le badigeonnage général de l'église. Le clocherest (*‘) Vie des vierges Stm-Maure et Stm-Brigide‘ , etc” ouvrage publié au ‘profit deläêglise de Nogent-lcs-Viergcs. — Mars 1825. < -
(n81) en roman fleuri , ‘postérieur! à. celui de la nef surlaquelle il repose, composé de trois rangs «Parades légères . carné, ornerà chaque angle de colonnes torse: ou garnies de feuil... loges; il se tennine enbatit-re. Le. chœur construit par SI.- Louis, comme il d été dit. plus haut, est entièrement go- tliique , éclaire’ par sept croisées com c'en chacune de trois- longues ogives inscrites dans une pli? grande qui est tur- monleo de-trois rosaces.- > Dans une chapelle à gauche est le tombeau de Messire han Bandeau seigneur de Nogeut , décédé en 165:. Ce tom- beau est en marbre noir. et supporte la statue en marbre blanc du défunt qui est représenté agenouillé et de grandeur naturelle. Ce morceau Eau très-bon Ityle a été respecté dans la révolution. _ * . - Un caveau placé sous la sacristie servit à cacher depuis i792 jusqu’en i805, les reliques des saintes patrones de l'église : selon la tradition locale . c'est dans la même crypte que ces reliques reposèrent pendant plus de cinq cents ans avant le douzième siècle. ' ' Outre le prieuré et la cure, il y avait encore à Nage»: une chapelle dédiée à SL-Jean et Stwûilles. Le bourg de Nogent assis dans la vallée sur le route de ' Paris àAmiens cfre cet aspect, d-üiisairctxcrcïaotivité qui est _ propre aux, lieux où l'industrie prospère; les ‘maisons sont aussi belles, et aussi vastes que celles des villes voisines. Un cloclœton gothique et des croisées tu ‘ogive annoncent. de loin la demeure de M. Houbggunt amateur éclairé des arts dont on a déjà eu occasion de citer Yobligeance. - Le principal hameau nomme’ Sautey a douze maisons; il y a aussi quelques fermes ou écarts. Entre Nogent et l’Oise règne un vaste marais dans ‘lequel M. Honbigànt a découvert une ancienne voie romaine qui doit être nécessairement le chemin indiqué dans la table de Peuiinger, comme ‘allant de Cœsaromagus ( Beauvais) à Azagustomagus ( Senlis) par Litanobâiga. Ce dernier lieu _que les unsont plaeéà Laigueville , d'autres à IPont-Ste-Maxence et à Verneuil , äautres enfin ‘a Pont-PEvêque et Pontoise près Noyon , sevaitle point où le clwmin dont il’ s'agit ahoutissait à l’Oise. Cette découverte intéressante sera publiée incessamment par son auteur dans les mémoires de la société de géogra pbîe. Sur une autre partie du territoire , au lieu nomme’ le Retire ' placédaus Pescarpement d'une_des collines qui bordent la route 35
(p s82 ) rdüämiens , on a découvert en i8i6 une grotte ‘sépulchrale profonde de douze mètres, large de plus de six et haute d'un mètre et demi. Cette grotte renfermait environ deux cents uelettes pressés les uns contre les autres, et placés par lits a ternant avec des couches de sable dans lesquelles on a trouvé des haclies de silex , telles qu'on en rencontre en beaucoup de lieux du dé artemeiit. Du reste il n'y avait pas de ma- çonnerie; le so de la grotte était garni de dalles plates, non taillées , prises dans les assises supérieures et dures du calcaire grossier; l'entrée de la grotte était fermée par une ierre brute percée d’un trou rond. (Unenotice de M. Ban- iJ-Dubocage sur cette grotte est insérée dans les mémoires de la société royale des antiquaires de France , tom. III). Ia commune possède un presbytère et une très-belle maison d’éqole,"ac'quis l’un et Pautre par les souscriptions volontaires des habitans. Le cimetière tientà l'église; il est nouvellement clos de murs. Il y a un bureau de bienfai- sauce. commune ainsi que’ la route. royale de Paris à Amiens.‘ . Il y a à Nqgenr une carrière , des moulins à blé , et une filature de lin. ‘ . Contenance : terres labourables , 54451108. _. Jardins ,‘ ia"55, 1.- Bois , 56"o8,47.— Vergers et oseraies, a5"74,6 . _.Fric s et carrières, i7"5o,g5.—Pre’s et marais , 5o"42,o . ._ Chemins , 24h92. — Eaux , 9508,79. ._ Vignes , 6516,79. -— Propriétés bâties , 7hi4,44. — Total, 74o"58,94. Distance de Creil , 2".— De Senlis , i" a"... De Beauvais, 5"‘ 6".— Marché , Senlis.—' Bureau de poste , Creil.—— Popula- tion , 681. — Nombre de maisons , l67.-— Revenus commu- naux 515 fr. . . , PRÉCY-SUR-ÜWÈ . Proissy, Présy, (Prissiacus , Precùzcus ); . dans la vallée de POise entre Gouvieux àPEst, le canton de Neuilly-en-Thelle au Sud et à l’Ouest , Blaincourrau Nord. La grande et la petite ‘Bresclie traversent le territoire de la Préc était le centre d’une sei neurie ni s'étendait sur‘ J’ 8 ‘I les communes de Gouvieux, Lamorlaye, Boran, Asnières etc.*, et qui appartenait depuis Panuéex 750 à la maison de- Montmorency-Luxeinbourg; elle passaieu i767 à la branche des Montinorenc , marquis de Fosseux, et fut- vendue par eux en i782 â dfltvrangc (Pliaugéranville; les créanciers de celui—ci l'ont aliéuée par petites portions dans ces der- nières aimées. - l - i \ .
(n83) Il y avait à Précy une chapelle de St.-Jean , pour le service de laquelle la dame de Rochechouart, veuve de Messire Louis de St.-Gelais de Lansec seigneur du lieu, fonda en i593 quatre prébeudes qu’on ne pouvait obtenir sans avoir l'ordre e_ prêtrise. Cette chapelle élait dans Péglise paroissiale. La cure de Prés-y de laquelle dépendit Iongterns Blaincourl était conférée par le prieur de St.-Lcu—d’Esrerens. Il y avait aussi un Hôtel-Dieu, fondé en i664 par une dame de Vaucouleurs, pour secourir les malades,’ recevoir les orphelins-et instruire la jeunesse. - Le château de Précy fut pris sur les anglais en 3450 par le maréchal de Boussac, et la forteressewlémolie. Sur’ le ‘même emplacement est anjourd’hui un château moderne. Le bourg de Précy présente l'aspect d'une ville par son étendue , la belle construction des maisons. la largeur et la propreté des rues; il est assis au bord de l'Oise , qui traverse e territoirede la commune et inondé souvent les marais de Dozet situés sur sa rive gauche; dans les grandes eaux, le Village même est inondé. Les coteaux qui entourent Précy sont plantés de vignes. i Uéglise est placée sous l'invocation de St.-Pierre et Saint- Paul ;elle est garnie de bas-cotés, mais n'a point de croix, ce qui la fait paraître fort longue. La partie la plus voisine du _ chœurdate probablement du douzième siècle, offrant des pleins cgintres qui passent à Pogive , et des orncmens romans. Le reste qui est gothique a été construit en i500 aux frais des seigneurs de Précy; le clocher est moderne : toute l'église qui est entourée Œarcs-boutans est très-humide et exposée à es détériorations continuelles depuis que la place qui l'entoure , a été exhaussée par les déblais retirés des fossés du château dont elle est voisine. ' Il y a deuxfermes ou écarts, lefillartray et la ferme d‘ Ou- treleau. On passe l’0ise sur un ha: à Précy même. . Ce bourgà un bureau de bienfaisance , une foire, un mar- ché , une halle. Le cimetière placé autour de l'église est très- malsain , à cause de‘ son exposition à lEst et au Midi, et de Pexhaussement considérable et inégal qui lui est commun avec la place publique, et qui empêche l'exécution complète du règlement sur les sé ultures, suivantlequel les fosses doivent ' _être creusées à deux metres au-dessous du sol. On trouve danmpette commune un moulin à vent, des carrières , et une fabrique de boutons. Elle a une compagnie de pompiers. r
. a ( 334.) Ûontclzanoe : terres labourahles; 751"o5,59. —— Jardins, g“64,n. -— Bois , 1735,27. — Vergers et oseraies, 22"55,85t ._. Friches et carrières, 15165,45. -— Marais, 5l'96,o5: «o Prés, 44"64,61. —— Chemins, 36"96,o2..——- Eaux, .2'1',"oo,8ai -— Vignes, 56"67,2s2. a. Propriétés bâties, .8"’5o,57. n» Total; '97 1557,55. - Distance de Creil, 1". -— De Senlis , 1” 6. «a. De Bewvais; 4'“ 8. .., Bureau de poste , Chantilly. .. Population 749. ... Nombre de maisons, 244. _.«. Revenus communaux , i480 fr; ( dont l xoo de droits de place sur le marche’). Snnr-LnvqfEssznnnr, ou desEs-sercnc, StÏ-Ltso-sur-Ôïisa,‘ Fscerens, Entrent, (S..—I.u de Esncrcnto, Esèermtc _. Assennte ad Isaram );. dans vallée de l"Oise ,p entre cette rivière à PEsL, Cramoisy et Tâucmy au Nord, V 11103-80163‘ Saint-Leu au Sud-Ouest. . . ; . v - Ce bourg est bâti sur la pente du coteau qui borde ln-ivière d’Oise à YOuest; son église acée sur le coteau même efaperçoit de fort loin , et semble in iquer par ses vastes proportions un «lieu qui fut autrefois important. St-Leu oflïo Paspect des ais-g ciennes villes à rues tortueuses et pavées; les maisons y sont solidement construites en pierres de tailles; les haies. sont remplacées ici par des murs en moellon, sorte de matériau: lus communs et moins chers que le bois; ce enre de clôture il paraître le chef-lieu plus étendu qn’il ne ’est réellement. La partie de ce bourg où est Péglise et où était autrefois un ' couvent était enceinte des murs fortifiés , dont il subsiste encore desireslessurtoutpdu côte’ de l-a rivière : cettepartie iappelait proprement SÂv-Lllô; le; reste du village qu'on nommait Essermt existait avant le couvent, mais devait ‘toute son importance et son accroissement successif à- cct éta— blisseme-nt considérable. , - La fondation du couvent ou p: ieuré couventnel de Shunt-Leu date de la fin du onzième siècle. Ilugues; comte de Dammartin, 4 seigneur d’Esserent,'ayant été fait prisonnier dans un pèleri- nage en Palestine, sa rançon fuLdit-on payée par les reli- gieux d'une petite maison de bénédictins qui existait auprès du bois de SL-Michel. Hugues pain reconnaissance fil. bâtir. Péglise et un couvent dans l'enceinte d’un château fort auprès de la rivière. et les remit entre les mains de Guy évêque do Beauvais ,‘à condition de les donner à Péglise de Cluny, et (l'y établir: un monastère de cet ordre, ce. qui fut accepœ’. Le comte de Dammartin donna de plus à cette maison le cime- x t.
(385) n tiêre , le äxneJes ton-es labourable: Je: bois, prés, vignes, serviteurs et servantes, hôtes , cerfs {justice et coutumes, la rivière et son. travers genfin tout ce qlfil possédait à Esse-mu; tels sont les lemmes de la charte qui est dotée de l’un 108i. I! fut inhumé dans Péglise ainsi que son femme, l’un à droite, l'antre à gauche dustnctuire. Dnnsla suite, de nouvelles do- nations des comtes de Dammnrfiu et de Clermont augmente- rent les richesse du prieuré de St-Lru dont les moines sequi- n rent divers droite et prérogatives. En. r n75 ces religieux étant molentés par le noblesse des environs se mirent; sous la protection de Robert comte de Ciel-ruent àstquel ils accorderont une demeure avec murs et fossés, mais sans tours , à Essmnt _. le moitié de la justice du lieu et deux mines d'avoine ‘a prendre nnnucPement sur chaque- fsu. Le norme de Clennonl fengsgsa de son côté à les sou- tenir; il souscrivit la condition de ne pouvoir contraindre les. habitons »d’Essennt à la guerre, mais seulement à la «léfianse du ays " s'engageant aussi à transporter la foire de Cru’! ( ui pendait du comté de‘ Clan-mont) à Entrent , et à ce er au»! religieux la moitié des droits de cette foire. et la moitié du péage du, pont en pierre qui pourrait être construit sur POiso , enfin à prêter serment et hommage , ‘ lui et ses héritiers, aux abbés de Cluny. m “ Le comte. de Clermont leur donna aussi Péglise de Saint- Enemont «le Cm‘! et les revenus qui en dépendaient; mais il paraît que cette donation’ n'eut pas de suite , car le chapitre de Saint-Evremont ne cesse pas d'exister. Par acte de I250 , locomte de.Pontliieu gratifia le prieuré vYEsserentrPnne rente de dix mille harengs, qui fut plus tard convertie en une redevance annuelle «le dix livres arisiq. Une transaction in mois (le mai 1329 obligeait es habitons de payer par chaque feu douze sols parisis, si l'abbé de Cluny venait dans Fannée au prieuré ; à moins que ce ne fût en tenais de carême. - On a vuqte le daoit de traversent l’Oise leur appartenait: les péierins ui voysgeoient pédestrement étaient dispensés du péage. Les re igieux étaient propriétaires des carrières, et. avaient droit de chasse, qu’ils conservèrcnt iusqufen I675 , époque du rélablisselnent de la capitaileriedes chasses (Yfiallate qui com- prit le territoire de Saint-Leu dans sa circonscription. En 1559, Srrintv-Leu fut surpris st pille’ par les Anglais et Nàvarrois de l'a garnison de. Creil ,- une partie des habitant 4'
\ ’ 286 ) ‘_ , fut tuée ,' et le reste s"enfuit pour éviter la mort; les religieux furent ris, obligés de payer rançon, sous peine de voir bruler Féglise et le couvent. Ils obtinrent ensuite des lettres; ‘de pardon de Charles régent du royaume , pour cet acte de’ soumission forcée aux ennemis. - Le prieuré devait avoir vingt-cinïreligieux , y compris le prieur; cependant ils n’étaient que uit à dix dans les der- niers tems. Le prieur conférait les cures‘ de St-Leu, St-ilIuxi— min _. Précy , Villas-sous - St- Leu _. Champagne , Caulfry , Brenouille , Cinqueux , et la chapelle de Lauersines. La ma- ladrerie de St- Leu était en sa garde. Uéglise du couvent servait de paroisse; Pautel paroissial était dans une clnapellelà main gauches Il y avait à St-Leu. une confrérie de la charité fondée en I666 pour les soins des pauvres malades , et une école perpétuelle de filles établie en ' ‘ 1677 par M. DufiJur-Àltgret, conseiller au parlement de Paris. L’église de St-Leu encore très-entière , est un monument remarquable de Fépoque dite de transition en architecture , dest-à-clire du tems où l’on passa des constructions en plein ceintre aux» constructions gothiques ou en ogive. Ce bel édi- fice est de forme oblongue, sans croix , terminé circulaire- ’ ment à l’Est. Sa longueur totale est de soixante et onze mètres , sa largeur de vingt-Lin mètres trente-trois centimètres (environ ,64 pieds), sa hauteur sous voûte , de vingt-sept mètres. Le portail est formé d’une grande ogive romane, d'un style lourd , olfrant trois rangs de zig-zags dont l’extérieur est double et: à angles opposés ; ces ornemens réposent sur des colonnes ro- manes courtes , à cbapiteauxrgrossiers .‘ Derrière le portail est un porche profond de six mètres , s’étendant sur toute la largeur de Yéglise , et supportant ait-dessus une salle très-vaste qui ser- vait de bibliothèque aux moines. Celte salle est voûtée , ornée d'anneaux romans à double zig-zags soutenus sur (les piliers dont‘ les chapiteaux offrent des figures bizarres et fantasti- ques. A la droite du portail est un clocher fort élégant à deux rangs superposés d'arcades romanes légères, surmonté d'une fléclie octogone dont la maçonnerie extérieure est dis- posée en damier ou écailles de poisson; à cha ne angle est un clocheton d'un travail délicat; la hauteur tota e du c ocher est d’environ cinquante mètres. Sur le côté méridional de cette tour ou remarque une grande ogive romane exactement sein- hlable à celle du portail, mais ‘bouchée , et au-dessus une croisée également “bouchée , mais à pleimceintre. a
( 287 ) ’ \ La façade de Péglise présente huit croisées dont six-seulement ‘éclairent la salle dont on vient de parler , les deux autres étant comprises dans la tour du clocher; ces croisées sont parfaitement romanes , et ornées de moulures nattées très-élégantes. Le toit du porche est une plate-forme en dalles coupant par le - i milieu une grande rosace placée au-dessus de la porte ar la- quelle on entre immédiatement dans Peglise , défaut e rac- cordement qui semblerait indiquer deux époques de cons- truction. , - - Héglise est pourvue de bas-côtés qui tournent autour du chœur et du sanctuaire. Les bas-côtés sont séparés de la nef et du choeur par de grandes et larges arcades anguleuses ap- puyantsur vingt-quatre gros piliers romans dont les chapi—. teaux dépareillés sont ornés de feuillages. On a adossé contre plusieurs de ces piliers des colonnes ‘gothiques qui s'élancent depuis le sol de l'église jnsqdà la naissance de la voûte; sur les autres piliers les colonnes gothiques commencent seule- ment sur le cha iteau. ' - » > , Au-dessus desparcades ‘règne une galerie circulaire qui a jour sur Péglise par de petites ‘ogives géminées dépourvues d’ornemens. Les jours extérieurs de cette galerie auiourcPhui i bouchés, étaient de petites croisées romanes alternant avec des rosaces. Au-dessus de la galerie il y a uarante-deux larges et hautes croisées anguleuses qui éclairenttléglise , et atteignent la voute soutenue par des arceaux gothiques. . Le chœur et le sanctuaire réunis n’ont pas moins de vingt- sept mètres de longueur; la nef en a trente; le chœur a conservé ses stalles. Uautél isolé au milieu du sanctuaire, est en marbre vert d'Egypte et en brèche ronge. . Parallèlement au sanctuaire s'élève surchaque bas-côté une tour romane carrée et sans flèche. Derrière le chœur sont cinq chapelles dont l’une- au milieu est dédiée à la Vierge, une autre à St-Nicolas patron‘ des mariniers , et une troisième où était l'autel paroissial , à Sz-Leu patron du pays et archevêque de Sens dont on con—_ serve encore quelques reliques. Sur ses côtés Sud et Nord Péglise est entourée d’arcs— boutans et de contreforts qui lui donnent de loin l’aspect _d’un édifice gothique récent. Les arcs-boutans rejoignent" les murs au-dessus des petites croisées romanes—qui ont du éclairer en premier lieu Pintérieur‘ du bâtiment; et ‘c est probable-
. (au) _ mm à fépoqnze où Pan ajouta cesappuis que "les petites croisées furent bouchées. A _ _ - Ce monument digne de Pattention et de Pintérât des amis‘ des arts‘ dont il parait ignoré, est aujourdlhui à la charge» d'une commune dont les revenus Watt-oignon: as six cents- frnïncs, et qui est par conséquent hors d’état subvenir à son entretien et ou; réparations. dont Ÿurgeæœ est trop visible. Des secours extraordinaires accordés par le gouver- nelnent en ont retardé la ruine jusqrïà ce jour. ' La statue colossale du comte de Dammartinn qui décorait son tombeau‘ lacé, comme on fa dit, dans lesanctuaire, a éte enlevée ans la révolution ; elle est déposéeaujourcfhui» «sur la place de Péglisermutilée et Inéconnue même des ha- bitons de Saint-Leu. _ \ ‘ . ‘lses restes des bâtimens du couvent et du château sont tïun style d'architecture‘ pareil à celui de l'église qu'ils entourent. . _ Boissy est un hameau tenant aux dernières‘ maisons de Saint-Leu. - , Il reste encore trois arches entières cries deux culées du pont qui avait été construit par le comte de Clermonl , et qui fut rompu en 1650. Le bourg de SainÂ-Eeu a sollicité plusieurs fois le rétablissement de cette communication: i: laquelle on a‘ suppléé par un bac , et qui est devenue moins importante de- puis que ‘la route de Paris en Picardie qui passait autrefinis par là , a reçu une autre direction. ' La commune possède deux maisons d’école dont l'une est s. due à la _biennfaisance de Mm? La-dvgcat. Le cimetière est au’ Nord du village. . u . On conuait la célébrité et l'importance des carrières de Saint-Leu. Elles occupent une grande partie de la population soit à l'extraction des pierres , soit à leur transport par eau. (le lieua un hospice et une foire. La- population lëminine travaille pour leslabaicans dedentelles de Chantilly. Contenance: terres labourables, 98lh05,77. — Jardins, 144“ 35,68. -—Bois, r56“ :4345. ...Vergers et oseraics , 5"44,6g. _. Friches et carrières, 1904,63. _Prés, 55" 58,78. — Chemins , 46" 99,48". -—'Eanx , 1o“ 28,56. -—Vi es,52"oo,zf8. a f- Propriétés bâties , 9" 39,40. —»'I_'.otal , i307 69,90. Distance, de Creil, 7", '— De Senlis , M5‘. — De Beau- vais , 4"'5. èMarchés, Préçy‘, Chantilly. _Bureau de poste,
. c’ n99 r , Chant‘ . -'- P nhti » 45a .«.N tnbrn de million! 4 . — Revfiueconilgtuualîxn o’ 5° floues? » ' ' ’ 297’ 4 Samf-Mnximtn SÏ-Matîminue) ; entre Cri-il au Nord‘; Saint-Leu à l’0uest, Gouuintd et Chantilly au Midi, Jpre- zfim: et Sailit-Firmjn æ ma. Le rritoire se compose daim:- laine étendue et iablonneusve etd un ravin appelé la vallée du 5mm , par lequel on descend nu bord de Oioe. ' La cure de Saint-Maxiænin-était ‘n la nomination du prieur de ifiilit-Ltu. ' ' ' . < , L'église ui est fort dégradée ce compose d’un portail rom- an, décoré. ’un ornement en dents de scie, d'une nef avec 558-‘ ' côtés de construction moderne , d'un chœur gothique et d’nn clocher central présentant deux rangées «l'arcade: romanes , et- supportant quatre cloohétom et une flèche octdëone dont la maçonnerie est dispoçée en écailles de poisson. e clocher est élevé de vingt-cinq mètrcsa ' i _ Les bourreaux ide dette oonrmtineüoht: 1° , fiflcy, (Trociaous )‘plue oonsidéràble le chef-lieu », comprenant 9o feux ; 2° Le port SaiIeflLeu , composé de quoiqu'on! maisons, vis-à-vis le 1m de Saint-Leu; 3° La Ménagëile ainsi nommée‘ de Pancienne ménagerie de Œzàntilgy qui y était logée; 4° La fez-me du Hayon‘ . très-bel. établissement rural. Près des Raya‘ et sur lea- bords de POise était le château" de Lavmima, La Ïltcînfl’) Laùracliinds, ancien rendez-voué de chus». dflenrillç converti en maison de plaisance par’ ordre de Françoià I" et par lui donné à la comtesse de la‘ Suze. Ladevise Ïbut à lafin Sun , attribuée ä ce roi , était inscritdahu-desauedelirprinci' le porte du‘ château qui passa depuis à la‘ maison de ‘ ‘ e’ , etrfut démoli dans le dÎX-r huitième siècle. Lavnrainas avîàitfsous’ le nom de Saint-Eus; tache une chapelle qui étäit conférée parle’ prieur de Saint; Leu. , Le hameau de Yineuil dépendantitujôardîiuî de l'a conï- mune deSaint-Firnlin, canton de! Senlis, apparteuàif au- trefois à h pawifledexïaùzfi-Mwäifitïrt; ’ A . La mine royale de loris.) Aimons traverse le territoire de’ Saint-Maximin passant à PEst du village. Le grand canal de Chantilly-sent de limite entre l'es‘ deux" communes. ' l Sainé-Maximin possède ‘une’ école et une vingtaine d'hec- tares en fücheszsexwant au pâtâräge. Le cimetière est placé devant l'église, exposé au Midi. 36
o l . ' i - w . o u .115’ a; dans; cette commune une manufacture de ‘coton et des carrières très-considérables qui donnent- lanpierre Xle‘ construction connue sous le noxn de pierre de Trossy. Ou y fait beaucoup dexdeittellés.‘ ' ‘ ’ ’ ' . Contenance: terres labourables , .680“ 54,270‘ —'Jardins ,' i 4 15" 09,84. ... Bois , 5483910578» -— Vergers , 2 ,49. — Fri-- ches et carrières , 77" 8r,i8. -* Pâtnres, 19 80;?) r. _ Prés,» 14111,11. —.Chemins,v 51" 78,51. — Eaux , 2a" 47'499. .—* Propriétés bâties, 7" 8 l ,27. s. Total, r 147" 29,25. ' Disfancejle Creil, 5*. De Senlis , 8". ——_,Dc_Beanvais, 4m3.‘ Marché, Senlis, Chantilly. — Bureau de poste , Chantilly. 7 Bopulation , -'— Nombre de maisons , 206. — Revenus‘ cominuuaux , 5go francs. _ " — ‘ SAJNT-‘VAAST-LEI-ËÏELLO a au Nord du canton, entre Mort? tataire à l'Est , Cràmoisy au Sud , Mello à POuest. _ Le village est situé sur le coteau a gauche de la rivière du Thérain qui sépare son territoire de celui de Cramoisy. Î ' Cette commune faisait ‘ rlie de la baronnie de Malle- I.e chapitre de Péglise collégiale était curé-primitif de Saints Vaast où il y avait un vicaire perpétuel à sa nomination, ' B/arisseuse (Barisylya , est un hameau au Nord du chef- lieu , comprenant du: maisons, où était autrefois une cha—‘ l ' pelle sous le titre de N.—D. et Sainl-Nicolas qui fut réunie en 1705 au chapitre de Illéllo. Màrtincour: est un autre hameau‘ voisin de Malle. Il y. avaitanciennementvdans la vallée du‘ ffhérain au lieu nommé C/iazitraine , un’ château-dont il reste‘ à peine aujourd'hui quelques ruines. :' - « ; Uéglise de ôïzint- Vaast est d’une architecture très-lourde ayant our portail une grande ogive -romane décorée de troisp rangs e zig-zags appuyés surdes éolonnesronaanes. An Sud, est une grande arcade circulaire bouchée, dans laquelle on a pratiqué une ‘petite ‘porte carrée ornée ‘de feuillages , et au-dessus deux rangsïie‘ petites‘ ogives. De gros iliers ro- nxans séparent la nef de bas-côtés gothiques; les enètres du chœur sont en roman anguleux avec un ornement en dents’ de scie. Le clocher est carré, sans flèche, ‘a lancettes gé-g « minées. Le village de Saint- Vaaat est couvert. de chaume-prose qu'en totalité. Il y a une maison commune qui sert en. même tems d’école, et un marais communal. Le cimetière , trop petit pour la population, est encore‘ au milieu. du villagi: autour de Yéglise. I
I "( 291‘) .. I I On trouve plusieurs carrières sur le territoire de SL-Vaäst‘. Colztqzance : ‘terres elabourables, 575” 35, o. _ Jardins’, '5h.ag,s4._soss, .59ho6,46. —-.Vergers, m 66,81. ——emz cheset, cornières , igfihggfiz. — Pâture: et marais , 48" 58,06. ._ Prés , 66"7_7-.6o. ——Chemins , ‘ ‘r8"76,93. .—Eaux, I"81,a’â‘. _ Vignes , 8"75,a5. — Propriétés bâties ,\ Üâafio. — Total , i 916562599. Distance «le 6". «Desenlis, INC; -—De'Beauvais, . 4"'_4.. ... Marchés, vMouy , Liancourt». — Bureau de poste , Creil. — Population , 420. L. Nombre de limitons, m8. — ' Revenus communaux yno francs. ‘ TIVERNY , Ïïverni, . TVziuerni, Ïïvergny, ( Iiverniacua a Cette commune la plus petite du canton est’ située à Pentrce de la vallée du Thérain, sur la rive droite de cette rivière , au Sud de Montataife, et nu Nord de Saint-Leu. Son terri- toire s’étend en partie sur le plateau élevé au Sud du village , etdescend en‘ partie dans la vallée , ,. . i Ïïuerny quicfait aujourdfliui‘ partie de la succursale de Montataire était mure cure dont -l’évêque de Beäuvaîs avait la nomination. À ' n — A . . ç La terre de. Tivemyfut donnée vers 9:8 à l'abbaye de 8k.- Germain-des-Prés par Charles-le-Simple. ä ' _L’église‘dédlée ‘à Saint-Leufroy est petite, à peu-près carrée ;4Ie portail. offre un ceintre plein avec ornement .en zig-zags et des colonnes qui ont pour clsapitaurdes figures grimaçantea ;. le chœur est gothique, terminé‘ par unegrande croisée ‘au-dessusde Fautel. ; . . . ‘ 2 _ ' . « Celte commune rfasaucqne espèce de propriétés. «Le cime- tière entoure Péglise. , 0 z ‘ ' » Il _y_a_ une ïcarrière abanflonnée. Les habitans partagent leur tems entreJes travaux de‘ Pagrioulture et ceux que leur , offrent les manufactures de Mmtqtairtn- Ç Contenance. zhterrçs lahonrables, 169"65,86; ——J‘ardins , AI_"a8,82. .. Bois et vergers , ,1 i"o5,I4. _ Friches et carrières, 2h8l,4l.z— Prés, L6"76,5i. «achemine, 5hi‘7,88. —Eaux5 o"i2,75. ... Propriétés bâties , I"o5,64. — Total, noôhgzgor. _ Distance de Creil, 6“. -_- De Senlip. , 1"',6. -— De Beauvais y 4m4. \_ Marchés , Précy, Senlis. _—— Bureau de poste , CreiIa n. Population , 98. ._ Nombre de maisons, 26. _Reveuus connnunaux, 55; francs. . , ' _ « ' ’ i
:1292 l . . » Vmæzu-Sxruî-Psesyou Villien, ( Villare-SlàPauli )_, au N0!!! (lu canton, entre la‘ rivière d’0ise an‘S.-E., le can- tnn de Liancourt; au Nord , ‘et Nogmt-Iu-Visrges à YOuest. Le ‘villa e est assis au bas’ du coteau qui domine la coin-s muni; an, 0rd’; tu plupart des maisons sont couvertes en tuile , les roefpavéea; lcpays est couvert et marécageux.‘ " La paroisse de Villers-Saint-Paul dépendait de l'abbaye de Eéoamp. Il y avait une chapelle‘ créée en 1653 dans le châ- çoau qui formait’ autrefois un lieu. sé are «sous le nom de Moryfianlaùu. Une autre chapelle sous llinuocation de Sainte- Anne existait dans Péglise , ‘a la nomination de l'évêque de Beauvais. Il ayait en outre à Villers une maladrerie située sur les hords de FOise. , _ . - On voit à quelque distance du villngä une tour ruinée tota- lement isolée dans les champs et qu’on a pelle tour ÆAnc/Lin. Latradi-tiouuveut qu’elle aiffait partie dgun établissement de tenu lieu. D'après les observations de M. Houlugant qui a‘ étu ié ce monument à une époque où “il était beaucoup plus considérable qu’aujourtl'hui_,_ celte tourne composait de trois étages -éclairés par de‘ fort petits jours , ayant chacun une seule pièce , grande , voutée en ogives avec quelques nervures reposant sur des encorbellemens sculptés. C’était vraisemblaq blement un lieu de refuge et de défense. r _ ’ v L'église de Vïtterq-Sqint-‘Paul est‘ en croix et probablement letmonument le plus ancien du canton. La nef est romane. Àuqdevant est un portail formé d'une arcade semi-circulaire ésentant natte rangéesdhrnemeus romans , tels que dents e scie, blltons rompus , etc. entourés d'une grande frête eréneléoÏ: tous ces ornemens sla puyent sur des colonnes courtes dont le fûtest uni et dont les chapiteaux ofirent des figures grotesques; on voit air-dessus de l'arcade unpelit bas-u relief‘ d‘ano senlptureibarhare qui représente un homme ter- ‘rassant un lion ou un autre animal. Air-dessus du portail il a de petites fenêtres romanes. Les murs latéraux de la ne et oeuxàeshaswoôtïéssont percés de otites croiséesà plein-ceintrc : les corbeaux présentent des gures grotesques et des têtes d'animaux fantastiques. A l'intérieur la nef est soutenue par de grosses colonnes romanes sur lesquelles viennent a puyer des ogives. Le chœur et les bras de la croix sont got îques,‘ éclairés par de larges croisées composées chacune de ‘trois ogives. Le clocher placé à côté de l'autel est gothique aussi. mais de Pespèce à ogives longues et étroites qu'on désigne par le nom de lancettes. Il n’y a pas de pyramide. .
. (‘J95 ) 4 Le château de Villa-a remarquable par leçbsan jardins ui l'entourent. a été rebâti dans le dernier siècle. Coût un maine considérable et une habitation charmante qui n appartenu successivement auduc de Snüy , à M. de Sampan il M. Banda» d: Lenteur ancien trésorier de la couronne , ‘ M. d: SL-Jukt anleurtPun grand nombre dbpérnucorniques l auxquels la islamique de Boycldtm a donnédo la célébrité, g M. de Sëgur. et enfin à M. le comteiGérard lieuknnlv général‘. propriéiàire äctuel. ' ' ‘ - Lsrçommune possède une ‘école et ‘quelques terrains en nature de friche oujdonrarais. Le cimetière clos de murs, entoure Péxlise. l r Les pauvres ont un revenu administré‘ par un bureau de ' bienfaisance. . Al v . ,11 a à Villers-«YL-Paul une carrière, des moulins et une gbrique de clous rhéologie. ‘ ' Contenance : terres labourahles , 5I9‘96,74. — Jardins , 19571,41. — Bois , 4"97,ao. —— Vergers . 5b“6o.7&. — Friches _ e! carrières , 5H9; QMaräis, r5"o7,75.A-’— Prés’, 5'903 0g... Chemins , I6"39,sr. —-— Eau! , ra*:r,_q|. -— Vignes, 068,17. .— Propriétés bâties, 6"36,99. ... Total, 4g3"7o,rs. Distance de Cm3. 45.» — De Senlis , I" à". — De Benuvais, 4 4"‘. — Marché , Scniis. - Bureau de poste , Creil. —- Popula» tian , 526. .-.- Nombre de maisons , 138. —. Revenus commu- naux‘, 948 (r. Vxsrsuaouæsunææub, ou Fiäliars, (riuanyubeuçn S. Lupnm) ; très-près et auSud de SL-Lcu , ‘n lÎst de Blair» court et Prdcy, séparé do Gouvieux au Sud par l'0ise ; petite ' commune‘ dont le territoire est assis principalement sur la pente douce qui descend du plateau de Stæ-Lcu jusqu'au bord de l’0ise. ’ Elle dépend aujouxdîsuivcle la succursale de ÉL-lïcu; (fêtait; autrefois une ‘paroisse sous Pinvoealion de SL-Denis , à la nomination du prieur de Sh-Leu. Il y avait une maladrerie. à laquelle nommait l'évêque de Beauvans. . L'église a été construite, dit-on , dans ‘le treizième siècle par un sieur de Poyen _. seigneur de ce lieu; dàns son état ‘ actuel elle est irrégnliêrrïfïprésentsnt un mélange de pleins- çcîntrm et d’ogives. Le clocher placé sur le chœur est carré , à arsodes romanes , su portant quatre olocheions et une py- ramide octogoue dont meçounerie extérieures figure des
/ v , 15294") Ï ' écailles detpoissonr, son‘ élézation est «Pènviron trente-cinq mètres. - , ’ ' t . p , Lacommune possede depuis 1791 une "miaou-d'école et une fondation pour les pauvres enfans», provenant de la bienfaisance de M.. Descourtieùx. Uécole, sert de maison _ commune. Le icimetière est autour de l'église. A ‘On trouve une carrière sur le territoire de ‘Villas-sous- SLnEezp. . ; h , Contenance ; terres labournbles, 355‘?7i,26. — Jardins,- 9"68,59. .—-, Bois , aô"o3,a3. —— Vergers, o"55,o5. — Friches et‘. carrières , a"86,S5. .— Prés, 926,87. — Chemins, io"55,g5. _ Eaux , 3h44,1o. — Vi nes, 4o"5i,25. _ Propriétésbâties,‘ ägfllô/sgg. .—r Total’, 458 07,33. _ A _ Distance de Creil , 8". — De Senlis , 1"‘ 4. — De Beauvais , 4}? 6..— Marchés , Précy, Chantillya-Bureau de poste‘ , Chan- tilly. — Population , a5: . — Nombre de maisons , 88. -—- Bevenus communaux," i2: fr. ' * Les dis-huit communes du canton de Creil ont chacune h une succursale, à l'exception toutefois du chef-lieu qui a le titre de cure’, et des petites communes de îïverny et de Vil- 'Iers-_St.-Leu qui sont annexées aux églises de Montataire et de SL-Leu, Avant la révolution , les établissemens ecclésias- tiçpies de ce canton se. composaient de cinq chapitres ou colégiales, de quatre prieurés, de vingt cures, de treize chapelles , et de huit maladreries. . _ _ Les hameaux ou écarts sonttau nombre devingt-htuit; joints aux dix-huit’ chefs-lieux de communes, il forment ensemble quarante-six lieux distincts d'habitation. . La population totale étant de 15,745 , on a pour chaque ' commune une population) moyenne de 765 individus. Lasupèificie totale du canton étant de 13,125" 57,56 , ia superficie-moyenne par commune est de i006" 97. Les revenus ordinaires des communes félèvent à 15,939 fr. ,15 cent. , ce qui donne un terme moyen de 7741i. 4o çcnt. pal‘ commune. — I Ces revenus ‘sont, composés des élémens suivans : Produit des‘ cinq centimes additionnels au‘ _ principal l des contributions.‘ . . . . . . . . .e 1511i n’. 5o c.‘ Attributions, sur le produit des patentes. . . . 1.456 9o. A Reporter 5 5568 — 4o
(-395) ‘ ‘ . Report‘. . . .= ’ 5,568 4o ' Loyers , fçrquages çde propriétéscommug . . l l nales.'..’............ . . . . . . . . . 5,475 45 Rentes..........._ . . . . . . . . . . . 850 qo Droits de‘ place sur les ports; le! foires et ' ' ‘ . " marclfês........,................,...' 3,975: 6o Attributions sur les produits des amendes. ‘ : depolice-n...........ÎA..........,...‘ .70 3o - . a - ‘Total. . . 13,959-fr. 15 c. — Les des’ communes se corrrposeht des ‘articles vans : ' z . « ‘Frais (Padtñinîstration. . . , 5,575 fr. 2': c." . Salaire des gardes qham-v r‘ « A’ -pêtres....v.;.....’.... "€480,09 Contributions , ‘entretien V _, ‘ 1 despfidifices communaux- 3,528.- '8': Traitemçns et logqmehs . , , . ; des instituteurs. . . . . . 5,555 0o äFrais rèlatifs à l'exercice _ __ U __ .; s _ , \ _duculte...,......... 4,720 ', . A _ , Secours et charités . . . . . 202 oo ‘ Fêtes publi ues, dépeu- - sesimpr vues.’;.ù.... ":1018 ” a9 n) 1,‘. Total”... _>23,887 "52—’ ci 23,337 32"»- t Esoédànt des déoenses sur le; recettes; .- . . 97'948‘ frfvly cv Ce Èlêfiëit équivalant aux sèpt dikiëùnes des revçtxîuq‘, Est ‘ couvert ‘au moyen de surimposrtious locales. Le tableuulïautre part fait éônnafirè [la situation comparaè -' tive des communes sous’ le-rapport de _leur'population , det leur éteuduo, et- 'de leur ‘revenu. Elles sont présentées par‘ série décroissante dans chaque colonne‘: ‘ ' ‘ 7
I425) ‘é’ Lamorlaye. fi 1 _. r: l POPULATION. t SUPERFICIE. REVENUS. p.3 ' ' Z . ' ' ._. x Ë 5Chantill‘ . ê’ .Gouvieux. l l Ëcbantilly. ç . y - u g a . 2 550ml. - zLambi-Iaye. E: G011» ieux. "‘ q: .1: u 3 DÏG ' . ÎËS"LLMÏ _ ‘Col. 4l saÎËÏÏËÏË. à‘ cÎÏaÎ..a1i;."m° { gPÎ-ely. 5l Ë": Montataire. à Apremnnt. Apremont. 5 _Coye. : Saint-Leu. g M6110. , 7 ê; Saiut-Maximiu. -= Monmtairc. g gSuiut-lÿïaxinîin. 3 È Î Précy. ê Crcil. " nint-Leu. 9 lïm Nogcut. f; Cramoisy. m‘: 1o _Lamorlaye. T’ Précy. "' IMontntnire. 1 1 gApremmit. Il â " Villrr.—St.-Paul. Blaincourt. Æ Bluimzuuit. Nogenl. «f! E ê: Crnmmsy. U w: ‘Saint-Vaut. {ê _Nogeut. â 2 k Î à’ 1 _ 14; g 5 Mello. Coye. “' Villers-Sln-Paul. KG o . u n 1513“? Saint-Vaast. î (ËVillefrrSL-Paul. fiaint-Vaast. 16 "mtïramoisy. gÂVilleis-SL-Leu. ,,,o.':Blaincourt. . _ c a 17 Ê Villers-SL-Leu. âMelln. "Ë äVillenvStn-Leu. 181 Êïanfiverny. ‘î’- 4 'I'ivcm_y. :-Ë'I‘ivemy. "T" = Ë _ Une seule commune posséde à la fois une mairie et m)! école; une autre commune n une éeqleet un presbytère. Trois communes ont seulement. un. presh tète , trois autres une‘ maison commune, et quatre desmaisonsfidäécoles; il y a dans tout le canton quatre mairies, quatre presbytères, sept écoles, Sept communes n'ont pu de propriétés bâties. Les biens territoriaux des communes consistent en :06 hec- tares de friches incultes, 9o hectares de‘ pâture et n59 h de marais , situés dans les vallées du Tbéram et de la' Thêve.’ Une grande partie de ces terrains n’est pas utilisée, mais pourrait; l'être au moyen de desséchemens et de lantations.‘ o Cinq communes n'ont aucune propriété territoria e. i Les fabriques, à lÏexception de celle de Creil»; n’outi pas dïmmeubles; tous leurs revenus sont éventuels ou proviennent de fondation! récentes. ‘ Etaÿlissemens de bienfizisance. On en compte huit dans le canton ,ÿ savoir : un hospice à Chantilly, un antre à Sh-Leu ,A
’ ‘ (397jà‘ et des bumwuflezbàenfaisanœzàflrfl, Malle. Mommäm l ’ Nogænt; Bräcxet FiÏkrsr-StssPM- A : . _ ,L’hospice_ de, Cliaatjllgyflçgxjstait primitivement a Vineuil , hameau de la eorrimune de Saint-rFirmin (canton de Seuljs ); oÿji “ami: eteïgude par la ‘maison de.M9ntmqrency,. pour les panvresdq la. seigneurie. Cet établissement fut lranslëré vers i723, àlextrémité Ouest de la viuefie Chantilly ar Louise Henri-Julegde, Bourbon, septièqne pnince. de Con e’, qui fit’ élever une partie; des bâtimens, «régla le nombre des lits ‘ à donner-aux personnes malades des deux sexes, ceux à» réserver ._pour. les infirmes et .incurables, ,et.,dot_a cet hospice des revenus du uiarquisnt de Larrey et de la bas rounie de Nesle. Quelques annéesavant la révolution, Louis- Josepb de Bourbon dernier prince devCondé, apgmenta con- sidérablement le bienfaiydont‘ les babitans de Chantilly étaienlredevables à son père .« Il fit agrandiret disposer les bée. timens comme cules ‘voitençorepaujourdlhui ;_ il rétablit. une pharmacie qui seryait en mémetcms à Phospicc et à la ville , et un jardin botanique pour la’ culture des plantes médieia, nalcs. D'après un réglemeut arrêté le 8 ochzbre._n787—, il y, avait-quatre salles‘, «une: eïhnmmes malades. contenant‘ qqaÿoflgdjfisr une defeumes malades’ ayant sept lits, unesnlle dîhommes incurables pour vingt individus, et une salle de huit lits pour autant de femmes incurables. Une’ ‘autre salle était destinée, m‘ une résolution‘ bien digne d'un" descendant dmgrand Con ié,.à treize vieux soldats pris dans Ïinfanterie. française, dont _le prince était colonebgénéral; pour obte nir ces places il fallait avoir servi au moins Pespace de vingt-quatre autcounmesous-olficier ou soldat , et avoir reçu la plaque et le brevet de vétéran‘. un officier choisi parmi les chevaliers de l'ordre de Saint-Louis et nommé par le prince ‘ commandait l'établissement dans lequel il trouvait en même tcmaunehonorable retraite. DÎautres salles eïaient resserrées aux ofliciers et serviteurs de lauuaison -. le nombre total des lits s'élevait à- soixante et douze, et dan; lecas où ils auraient été remplis tous à la. , Padministration étaithäïtorisée à æocordervdes secours à. omicïleaux auvres ma s qui ne pouvaient plusêtre traités densles salles. Uhospice de (man. rillypent servir-de modèle-soustnns lies rapports aux établisse. mens de ce, genre; il est peu de. villes en province dont les laôtelssdieu puissent lui être comparés pour la, beauté des /
a a < s98 > a bttimens etlenr appropriation‘ parfaite à leur destination. La formation de cet hospice est un immense bienfait pour le canton de Cru’! dont presque toutes les communes l'essor-g tissant de l'ancienne seigneurie de Chantilèy, peuvent y en—' voyer leurs malades. Cette fondation seule devrait faire bénir à jamais le nom de Condé et en perpétuer l'illustration dans les siècles ‘a venir; des fêtes magnifiques, des dépenses fastueuses peuvent contribuer à la prospérité d’un pays par les consommations de tout genre quelles ‘entraînent 5‘ néan- moins cette considération ne fra pe que les esprits réfléchis, et demeure inaperçue de la oule; mais une bienfaisance qui atteint toutes les familles , tous les individus , toutes les générations, qui garantit des conséquences atlreuses de la pauvreté les malades d'un canton entier, qui préserve Page avancéde tout abandon oudénuement , une telle bienfaisance émanée d’une seule maison, doit exciter dans tous les cœurs une reconnaissance sans bornes, et aussi durable que ses elïets. Uadministration de Phospice de Chantilly, appartenait exclu- sivement à M. le prince de Condé, selon la condition stipulée dans les lettres patentes du "x9 mai I736, qui ‘avait auto- risé la translation de l'établissement et sa dotation. Cet état de choses qui avait éprouvé des changement dant la révo- «lutiou fut entièrement rétabli par une or onnance du n janvier 18:5. A A L’hos ice de Sm-Leu est duà la confrérie de charité qu'on ü dit p us haut avoir été établie "dans cette commune vers 1666, pour le soulagement des malades, et spécialement en faveur des ouvriers blessés dans les carrières. cette confrérie reçut dilférens legs et donations, et en 1'695, ses ressources de- vinrent assez considérables pour qu'elle put acquérir une mai- son devant Yéglise et la convertir en hôtel-dieu. Depuis cette épo ue, de nouvelles donations ont augmenté serrevenus; un des ienfaiteuréde l'établissement est M. Beaudoin curé de St-Leu, qui a institué l'hospice pour son héritier universel; il y a auj ourd’hui treize cent francs de ‘rente , cinq lits et un mobilier convenable , mais depuis ‘trente ‘ans les lits ne sont pas occupés , les secours étant donnés à domicile. Celte fondation est indépendante de la maison d'école dont la com- mune est redevableà la bienfaisance de M’. Dufizur-Aligret. Le bureau de bienfaisance de creil doit son origine à une fondation faite par la maison de Condé , comme’ seigneur enga- l giste qui donna aux pauvres de cette ville les revenus d'un au- a
( 399 i * cien rieuré existant sousle nom de SteæAnne. Divers loge et des; mations Æisnmeubles augmenterait des revenus qui s'élè- vent gnaintenautà 5010, fraucLPour uvoiradroit aux secours , il Saut être domicilié depuis sixeans ‘a Gril,- ou avoir épouse’ unefemmedupays.— . «- _. ‘l . - Le bureau du bienfaisaaoezde Mollo jouit d’une petite par- lie desbims qui appartenaient autrefois à Phôtel-dieu fondé en 3534 par Louisede Nedle , dame de Mollo; cette. fimdation a été presque détruite. dans la révolution; ses produits u’at-r. toignent pas, cinquante francs; on supplée ‘a leur insulfisance par dan quêtes et des ‘dans volontaires- ' . .». _ MmHameIin de Gzsilbert adonné. vers 1.785 les Jäentes’ qui. ont forme’ dans l'origine le bureaude chanté de Montaiairq. Cet établissement a reçu depuis un accnvissement considérable du legs «lui lui a été fait par M. le- curé fllcreitrmort en I824 victimed un horrible assassimrt. Les revenus {élèvent en tout i510 francs. . , « . - - . Le bureau. de charité’ de Nogcnt doit son existences une rente constituée en :699 an profit des pauvres, par M. Dufour_ . nanar 69.10 paroissmLe revenu de ce bureau s'élève à en- viron Son francs. ‘ . '- Le bureau de charitédc Prkyétaitprinnitivement un hespieeedont les, bàtimens avaient été donnés en 169g par la duchesse de Luxemhoæwg. Vers 172e, Mm‘ de Montmorency- Bouteville fonda dans cette maison une sœur des dames de, _ Sle-Geneviève de pour tenir une école perpétuelle. Ces deux établissemens subaistêrent jusqu’en 1792 ;» depuis ce tems la disparition du mobilier a obligé de substituer à l'hos- ice une distribution de secours à domicile; la‘ maison sert à. figer Iiinstituteur. communal. Les revenus de’ ce ‘bureau aug- mentés par diverses donations s'élèvent maintenant à environ 900» francs. 4 .. Les revenus des pauvres. de Villers-St-Paul qui ne dépassent, pas 3oo_fr. sont employés en secours à domicile. Cette somme ‘ est payée par Phospice de. PontgSte-Maxence auquel furent réunis eu i696 les revenus de l'ancienne maladrerie de Ïillers. i. Sous le rapport politique le canton d‘ Cru‘! appartient "de, tuellement à Parrondissement électoral de Clermont; le nom- bre de seselecteurs était de 3o en I817 ,' 58 en 182e , 33 en 1822 , 42 en «I324, 32 en i827. , \ . : i‘ T ‘ ' ... a / V . ‘.5. » g .. l... "m. on.
' f 506 ï 5 Routes etchemins: Le ‘territoire canton de Creil est tra- versé ‘par une route royale‘, ‘celle de Paris üïA-miens, par‘ trois routes départementales ‘et par cinqroutes» cantonnales ou chemins (le-grande communication. i ' - ' * La route royale n° i6 de Paris a‘ Dunberque , de deuxième classe , parcourt le canton dans-toute» longueur, dugSud au Nord, en passantsur la limite de la commune cle‘ Coyeÿtra- versant Lamorhye _. le territoîrede ' Gouvieux 5 Chantilly, le‘ teritoire de St-Maximin, la ville de Creil et Nefent-‘ks-‘Vîtrgesr Cette communication importante par‘ laquel e onse rend de Paris dans les départemens de I’Oise , de la Somme et; du -Pas—. (le-Calais , sn’est pas fort ancienne quant ‘a sà direction actuelle. Sous le règne de Louis ‘XIH le ' rond chemin de ‘Paris en Picardie, venant de VilIiers-le-‘be et de Luzarches passait par’ Lamorlaye, Gouvieux ," Ût-Ileu’ ( dont ‘le pont tfétaitwpas‘ encore rompu »)-, Montataire , le‘ territoire de 8b Vans! où cette. ancienne route existe encore sous. ale nom de chemin de>la poste de Rousseloy, et gagnait Glermont en Beauvaisis , en se dirigeant par Rousseloy et Cambronne.) Après la- destruction du pont de St-Leu qui eutliengyers» 1650 , la route fut dirigée ar k; chaussée‘ de Gouvieuæ et Saint-a Maximin sur Creil. etracé actuel fut établi sous le règne de Louis XV ;— ce fut une des premières routes ‘entreprises ‘àïcette époque par les soins de Perronnetà l'administration duquel on- doit ces belles communications qui partent de la capitale et * se rendent dans ‘tous les sens aux extrémitésdu royaume. Le redressement de celle-ci fut entrepris sur plusieurs points à la fois. De 1'757 à 1766 on s'occupait de la portion de Lunat- - ches à ‘Lamorlaye ; =de 1759 à 1762 on ‘établissait la route entre Lamorlaye et Chantilly; les bornes miliaires de cette section furent posées en I766. Ba section entre Chantilly et (Jreil fut commencée en 1744‘, et pavée en 1748 par le Inoyen; de corvées.’ Quant à la portion de Creil à 1t’ogent,.‘elle fut en- treprise en 1748m achevée en 1755-; cette portion fut faite en moellon: depierre dure , mais étant devenue ‘impraticable en .178: on la rétablit en grès dansles années‘ [782 à 1788.‘ La. Ion ueur de cette route est de 1.8,ox4n- dans le canton , mesurée ‘epuis la limite Sud à 1381"‘ aux-delà du pont de la nouvelle Thève , jusqu’à la borne” n° 26 qui sépare le canton de Lianedurtet la commune de Laigùeville du‘ canton de Creil et de la commune de Nage/il. sa ‘largeur est de 27'350‘ depuis’ la limite Sud. jusquäi Creil _. et de 25Mo‘ seulement de Creil
( 301 ais-delà de Nùgent‘. La chaussée est entièrement constrnile en grès qu’on ‘répare et entretient avec des matériaux venant des carrièresde Blaincoürt‘, de Moriëre et du bois de Parois, et avec du sable extrait à hnmorlaye , à St-Maximin et Nogent. Elle est garniexur‘ une longueur de 14825"- d’ormes d'une très-belle venue dont la plantation a été fuite à ‘Pépoque de ltl confection de: la‘ chaussée; sur‘ les territoires de ‘Cru’! et de Nogent, le": ormes sont mélangés avec des frênes. Il y a dans Chantilly même une nte de 0,060“ pendant une longueur de r91” däiutant plus angereuse que la route est fortetroite ‘dans cette srtie de la traversez’ elle va être redresséc et ‘de élaräie par a démolition de plusieurs batimens construits hors al nement. La pente par laquelle on descend ‘a Cru’! a une inc ‘naison de 0,054" pendant 53h" de longueur. On passe la nouvelle et l'ancienne Thêve et le ruisseau St-Martin sur des àrcdaux , le grand canal de ‘Chantilly et les canaux atlia- cens sur deux autres arceaux et sur un pont‘ de trois arches garnidïn grillage de fer au lieu de parapets. On traverse l'a valléedeVOise à Creil sur quatre aponts, le premier par le- quel on «rive dans l’isle ext d'une seule arche de 2o" ‘d'ou- verture; b deuxième qui est le grand pont de Creil sur la branche , vigable de lOise a été construit, par Perronnet ; i1 est ‘en _ ' rre de taille ',‘ avec parapets , composé de quatre arches ouv tes ensemble de 56"‘. Deux autres ponts entre Creil et gent, dans la partie de la route construite en remblai, servent de décharge à POîse lors des grandes crues dîeau. l‘ ' . ' La route lépartementale n° r de Beanvais à Menu: ,‘s’em— branche danâCi-eil sur la route précédente ; après s'être éle- véesnr le teau en passant devant les carrières de L'œil,‘ elle se dirig ers Senlis , séparant le territoire dfldpremort! ‘de la forêt d allate. Sa longueur est de 6580m dans lc can- ton; elle a ê! commencée en i788’, et tenninéeseulemetnt en I824. Ce e route construite en cailloutis est entretenue principalem t avec les moellons de calcaire siliceux qu'on extrait au-d us de la sablonnière dääprzmont. ' La route d artementale n“ 4 de C/tantilêy à Villers-Cotte- , rets , ne s’ét duit pais autrefois ait-delà de Senlis; en 1826 î elle a ‘été p ngée jllsqlfä Chantilly, en traversantŸextrt-î- mité orieljntpe u territoire de St-JUuximin; sa longueur est 36354“ i" e le asse sur le «randcansl, sur le canal dit de «fit-Jean. et v: ‘t siembranc e: vis-à-vis Péglise de C/zantilëy \ \ n \ \
l 3°?) , surlaüroute v départementale n° 8. Elle est construite en chaussée de grès sur 78!" de longueur, eu empieifremeut’ sur ' 5230!, et en terrain naturel sur 255m. _ A _ La route départementales)“ 8 de Chantilly ä Louvres , commencesur la place de l’ho ital de Chantilly, à la ren- contre de la route, royale n° té) ; elle suit dans toute sa lon- gueur la grande rue de cette ville , traverse la patte-d'oie en cedn pont du château, et entre ensuite dansla forêt qu’elle« Fsrcourt dans la direction du N.-O. au Sn-E. en passant par escarrefours de la Fosse-à-biche, du Ierrier-rouge , de la Table , et allant ahoiztir au moulin de Mongrésin ( canton de Senlis). Sa longueur est de 5950"‘; sa lar eur est de 6m80‘ dans la forêt ,4 et de 5 à 6"‘ dans le bourg de C’ ntilly; elle est cons- truite en chaussée de grès extrait des carrières de lllorière. Les routes cautonnalles ou de communication importante , au nombre de cinq dans le canton , sont 1° le chemin 3e Cnil à Pont-Ste-ltlaxence, sur la rive gauche de l'Oise ,,.passant au hameau de Vauär, long de aiäom sur une largeur de six. Ce chemin a été confectionné en cailloutis dans les années I825 et, 1826. l , , 2" Le chemin de Lanwrlaye à Beaumont-sur-Oise} longeant la forêt du Lys‘, et traversant le village de ce non pour re» ‘joindre le bac de‘ Boran; il est large de no“ prolongé de 5920"‘ , ct construit "en moellon de grès et caillouç. . _ 3° Le chemin. de Blaincourt à Viarmes (Seiœ-et-Oise) ,. partant du hameau de Boraqueval , traversant filalncourt, Précyfle territoire de Gouvieux et leLys. Sa ongueur est d'environ 9500"‘, sa largeur de 6'“ entre Bongueràl et Précy, ‘et de 8"‘ dans, le reste de sa continuité. Ce chenin construit en pierrailles et moellon de grès dur est exéculéeu. moyen de cotisations volontaires ; il est fort nécessaire aux relations jour-i nalières que les communes dont ilparcourt leterritoire en- tretiennent avec la halle de Paris. C’est Yaudenne chaussée de Royaumont à Viarmes par laquelle on venait de Pontoise et de Beaumont à Précy, Mello etxClermont er Beauvaisis. ' 4“ Le Çheuiin‘ de ‘Creil à Cires longeant dîbord la rive droite de l’Oise , passant par Montataire, St- Iäast et _Mello, long d'environ 6509"‘. Cette communication entreprise en. 1827 sera confectionnée d'après la méthode anglaise dite de. MacfAdam. 4 , _:_ . 5° Le chemin de Chantilly à VillgrsesousiSt-‘Leu par St-. Leu _. le Porl-St-Lau .. le territoire de Sç-Jctyinign et celui‘
J J . . _ ( 503 ) . . , _ de Gouuieux où il‘ rejoint la‘ route royale. n°l 16 {ce chemin . dont la construction"estnôuvellement arrêtée aura un dé- veloptpcment de 901c mètres. e In pendamment de ces communications qui intéressent à la fois plusieurs localités, et des chemins de vidange néces- sairesà l'agriculture, il y a dans le canton quarante ‘che-’ mins classés assurantles relations des communes enlr’elles, et leur ouvrant des débouchés sur les routes qui viennent d'être décrites. Ces chemins ont ensemble une longueur de 74,749“; la largeur du plus grand nombre est-fixée à six’ mètres , à l'exception des anciens grands cheminsqui ont de dix à quinze mètres. Les chemins de grande communîcatio i i joints aux autres forment une longueur totale de 107,650"; et en y réunissant les longueurs des routes royales" et départementales", ‘on ‘trouve que le système complet des communications présente un‘ développement ‘général de 139,048 mètres. ' ' i ‘ ' Les chemins communantsont depuis deux ans Pobjet de r travaux et de dépenses considérables dans le canton de Creil , comme danstout lïarrondissement de Senlis; ‘la popu- x lation assez éclairée pour comprendre l'im portance des ‘coma- municatioûs , sfempressecdäméliorer celles qui existent déjà’ ; et d'en ouvrir de nouvelles. Non seulement on exécute ‘avec zèle tout ce ue la loi du a8 juillet_‘1824 a ermis à l'ad- ministration ‘exiger , mais on dépasse les‘ limites posées par cette loi; des souscriptions Volontaires sont ouvertes‘ dans plusieurs communes pour subvenir‘ à Tinsulfisànce des pres- ' tations en nature, et faire eiiécuter «convenablement les travaux d'art. Cette heureuseénfulation‘ est le fruit de l'audit ministration brie et persévérintc‘ de M. lllarririêds Fontàinè atlas-préfet actuel de Panrondisÿeinent de _Scnlis. Un, zèle infatigable pour les intéiêts. die cet ärronflissedrent’; ‘une ac- tivité qui ne s'est as démentie uninstant depuis ‘sept années ont assuré à cet habile administrateur une influence complète sur ses administrés , et la cqnfiancelaeplus entière de leur part. Il y trouve uuerécompense flaitcuse de ses travaux‘, et des moyens inépuisable: pour continuer lesvaméliorarions . de tout genre‘ dont on lui est déjà redevable. La population se montre ‘dans ce canton ce qu'on la voit partout où l'au- torité est exercée dans lîntérét du ays , reconnaissante du bien qu'on luiïait, et empressée ‘montrerîonattacheè ' l
(5.0.4) ment vpaçfiurye coopérationyprnlnipte ‘et- eflîçace. f‘) Il est ne. tueilemeptzcerlâin quçjdans le eÏlai de qunlref ans toutes les communications imporianteg du ,canlo_n_de ‘Ci-cil seront aussi fäciles-àäparêourir ‘que les plus beäles routes , les tra- vaux, é" ex cul s ne aissent aucun oute à cet é ard _, «Yautantläue les. ressources: et l'es "moyens" dhxécutiong sont prévus et assurés. Des réparation; considérables peuvent dès ce moment être signalées. comme exemples, i" isur le chemin ' qui conduit de Coye à la route royale , débouché indispen- sable our l'industrie de cette commune ' 2° Entre (‘Izantill . P . . . . ’ . v. J’ et Gouvzeux »ou ar les soins de M. Colhauni u-ede cette _‘ a P , _ . Ë. dermere fcominune, un chemmlarge et manage en pente dquce a remplacé tune cavée dangereuse par sa rapidité et les bancs de roches qui interceptaient, presque l'a commuuir cation; 5° Eutne Cru’! et Vaux; 4° Sur‘ le chemin qui des» = çend «Pdprenwnt en facepdeda butte (YAumontf; 5°‘ Entre Biaincourt et Précy g 6° Éulre Mello et Nage/tif} j"_ Entre Nogerit e! .Villers-sb't;Paz_zl; 3°_ A Chantilly où » Mgr. le duc de ourbou donne l'exemple «Pane cotisation yolontaire ; 9° _ Précy, etc. etc; Lfatiministralion a reçu Ïa_'plu's active coopération’, ou desysecoursrpéctnniaires imporlans de l'a part tïëäñlfilflîùtïcelfière ‘dâ vMeljo , fiegra-irç de Brécy _. ‘Plateau, de ‘fi anqi , Lulpliaut e Gourde-us, François de St-‘Leùketc, u; Ûnpaäse l.’0ise sur les pootsde (mai! etaudxnkiyen de bacs placé; à St-Leu , à îPréçy et à Bora-In en face du Lys. On a déjà indique les pontsiquîaoni établis dans les vallées de la Thèye e: de la Noneuc à,_L_anz_orlaye et a Chanzzflgz. La No- netle a deux autres ponts ,. 11:11 à la Chausse’: et le second à Ç/zagumant , tous les Jeu; sur le trajet de chemine Couimu- naux, Il èin a deux; aussi dans la vailée de laffiresche "pour comnuuniqkuer de Abggzîzt à_ ‘I"illers—.S't-Paztl.' Dans l'a _ÿalle'e du. Ïfiérÿigpÿïfi hjquyg un pont à Jïdaysel, un autre îrSous- irîuièr: [un _autre_ ‘a. Cramoisy dit le pont des, vaches‘, un äuaLiËiàm'e_ dit |_'e P511421: l‘; vïlle‘ par lequel on va-de Ti- I gent/x äjjlrloxlkztaln , ‘etfiçn mpun çinquième appelé le Pont Ïfäéÿqÿian confluent. des ‘deux riyières. ‘ ' ‘ v" f‘) Yoirflaus i les‘ éphémérides’; ' page 2205 , la mention qui yv‘ est faite 45mm soute ouvert: dm! le: cmtonwde N euiHy-æa-Tbeläe, entre M2110 et flfpqy, poing-Je Damage; de, Mqdarnela Danyhiueÿ, eecnnfczçlinnpée dans 9'955 jours , sur une longueur ‘de 2,400 mètres, parle concoun volontaire Je ‘la population à la demande de M‘. de Ilhrti .
\ ( 505») Navigation. L’0ise est la seule rivière navigable du enn- ton; elle l’est en. toute saison , mais les hauts-fondsequi. existent sur plusieurs points y rendent le_ [lilassage des gros bateaux três-diflicile en été. On a vu plus fondeur de cette rivière variait entre 2'“ 70° t 0,45‘ : pour au! que la pro: remédier aux inconvénieus de ’étnt_ actuel tres-préjudiciable. ‘ aux intérêts du commerce, un projet général Æamélioratiou du cours de l’Oise ‘a été adopté; des travaux im ortans dOis _ vent être exécutés depuis Mamcamp jusqu'à Con ans—Sainte- Honorine; lesfonds seront fournis parla compagnie Sartoris dont le remboursement est assuré au moyen d'un péage gmelle percevra pendant trente-cinq ans (loi du 5 aout n82 r). es travaux consisteront pour le canton en un barrage écluse qui « sera construit dans le bras droit de la rivière à Yextré- mité d’aval, de la grande isle de Creil, dans le but de main- tenir en tout tems sur les hauts-fonds , une hauteur d’eau de 1'“ 60°. Cet ouvrage va être commencé au premier iour. ‘ Le canal entre ‘Dieppe et l’Oi<e‘p rojeté depuis plusieurs siècles et dont Pexéeutiona été vivement réclamée en toute occasion par le département, traverserait la partie du cantons qui dépend de la vallée du Thérajn, selon ‘les projets «qui ont été dresséspar ordre du gouvernement; ce canal passerait» dans le bourg de Mellb‘, seprolongerait sur‘ la gauche de la rivière au-dessous de‘ Stz-‘Vaast, se réunirait ensuite au Thérain, jusqifau ‘rèsde’ la chaussée‘ qui ‘conduit de Ïlïverny à Ildontataire, d'0 ‘il reijoindraitlïliseen face de Laversinés." Dans ce trajet dont la ‘ongueur est ‘de 8027"‘ environ, il y aurait quatre écluses’ et plusieurs ponts pour le passage public. Finances. _Les contributions de toute nature payées dans le canton de creuse composent des articles suivaus, däprès’ les comptes deläaxerciee i826: _ ' ‘ ' ' ' ' , \ Foncière......’......... 1o5.889f.65 c. i Contributions Personnelle et’ mobilière. ‘:6575 88 directes :_ jÿorteset leuêtres. . . . . . . 12,r.)8o 74 ' Pateutes_,,..,...\._..,... x4513 75 » Frais dävertissemens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . i 430 7o Formules de patentes (756 ). . . . . . . . . . . . ‘ 920 oo Domaines et enregistrement" . . . . . . . . . . .' 121,513. n64 i A reporter. . . . . . 282,632 6a’ i 58
( 505i Report... ’ ’28a,622 52 . Bétriliulvion ÿtoÿenânt de la vérification des "Jxÿids et mesures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i845 v; Roles (les ard‘ s cliäihiiétfes. . . . . . . . . . 6,088 7è Surim ‘osît ons mmurialës extraordinaires. 6,486 g Contrifiutions indireclcs. . . . ... . . . . . . . . . . 85,- 14 i6 Produits de la posté aux lettres. . . . . . . .' . . ‘ 22, 35 ou Froduiis de ’la prestation en nature et des surimpositions pour entretien des chemins communaux 18,275 ou . , . - 422,768 0o Les dëp1’DSÊ5_P3ÿ'éeS dans le canton se composent des articles cr-après détaillés x Centimes communaux ordinaires. . . . . . . . . 4,: l l f. 5o c.. Centimes communaux extraordinaires. . . . . 6,486 95 Traiteinens’ des gardes champêtres. . . . . . ._ . _ 6.088 77 Entretien des chemins communaux. . . . . . . 4 i8,2';5 ' oo Remises des percepleurs et frais d’avertisse- ment . . . . . . . . . v6,o17 35 Attribution des communes dans le droit de patente”...i...................‘... i427 24 Dépenses de la justice de paix”... L066 i 67' —duclergé._.........................‘ 7,325 67 Gendarmerie.“.....,.................. '18,3® 0o Travaux des ponts et chaussées. . . . . . . . . . . '6,832' 78 Ponsions..........' . . . . 95,918 oo’ Frais des contributions indirectes. . . . . .'. . . ‘8’, n57 oo _ de Penrêgistiëtñent et des domaines. . . . 5,455 98 .._desïidstèägg......;...;............ 9.058 ou ‘ - . ‘ . . ' " - V Ï . . 120,550 9o Récapitulation : ’ Sommes payées par le canton. . . . . . . . . .. . . 422,768 (v. ooc. Sommesacquittées dans le canton. . . . . . 120,350 go Somme versée par le canton, au trésor V ‘ _ royal , ou à la caisse du département“ . . . 50254:7 f. l0 c. ÎÏe contingent moyen payé par chaque individu est de 3o lianes 76 centimes. '
(307) . Les contributions du canton forment i peu près. la vingt- lnuiliènna partie de celles payées dans tout le département. Le canton de Cru‘! a été cadastré en I399; (') voici i0 t3‘ bleau (le-sa contenance. Terres lnbourablésn.‘....._....‘. 9,|5z’I33,38e. Jardin; potagersyua........;._..,...... 185.313,45 Jardins _ä’ngr'ément.................î.... 2616,86 Vergers, oseraies........................ 22590,01 Boistaillis.,....,........................' ngliôalfio Forêts. 3,448494‘ Frichesetcarrièreq...” 484.0049 Pâture 75.3259 56:83:55 98590,60 m2.83,77' Cheminsetplaces....................... 5I7.86,58—, Rivières et eaux 2:13.67,8’; » ‘Pronriétés bâties..........'.............. 13489,66 :8,|25'A'57,36 4° Agriculture. Nature du sol. Le sable est Yéllégnent, dominant du go! du ‘ canton deCreü. A la surface des plateaux, c’e_s_t le sable nart- zcux à peu Près pur, sgpèrieuñ à la formation du ca cuire . grossier , qu on voit presque partout; dans les vallée». chat le sable. plus ou moins argileux . înférieurà la mqsse_du cul.- cuire, Toutes le; parties boisées glu czmton sont placées sur le sable supérieur. à lhxoeptionqtqutefoîsode la forêt du La; assise. sur lb sol superficiel de la; çraie, et des bois de la \ vallée du Thérnin qui sont plantés dans un sol tourbeux ou dälluviqn. Les meilleurs terres se voient aux lieux où finit |a_ formation de calçaire grossier, et où‘ le sable superposé n’est pas en couche epaissc; telles sont "les portions élevées de; cqiiimnnçgde SL-Leu, Zïtiemyt. Malle, Montataire’, SL- (f) La Carte ioiunœà la présente notice a ‘SE «lresrzîe sur le: plane du ca- dastre , ct réduite à Péchelle d’nn à 50,000. llr gnréstntc avec une ("ç-ac- lilnrle géométrique le périmètre des communes, tanin lcsclncnlinb qniexiewnlt dans le canton , ainsi que les hameaux , écans, bois , clc.
æ ( 308 ‘x ‘Vans: ,’ Villers-sousÆL-Leu et Précy. La partie des territoires de Précy et de Blaincourt assise sur la craie offre des terres ‘plus’ fortes, mais très-cnillouteuses. Les terres mélangées avec les couches friables et supérieures de calcaire, qu’on_ nomme blanc ‘limon. ici comme dans lespautres parties du départe- ment, sont les meilleures de toutesà cause de le facilité des labours’, et de la combinaison , en proportion convenable , de 4 leurs élémens constitutifs : ces blancs limons existent surtout àTivemy, SL-Leu, Villas et Préc , sur la lisière du pla- Ÿteau dont les bords dominent les c efsglieuxde ces com- munes , le centre‘ du plateaudevenant sablonneuxavec excès à mesure.qu’on s’é_lève- vers. les pâtures de Blçzirgcoztfl. Les terres les moins productives se voyent_à_ C/zgzyrtrîllgz, SL- Maximin, Coye, Apremont surtout, où prestâue tout est sable et cailloux. Les terres les plus profondes, es plateaux ont usqu’à dix-huitppouces d'épaisseur ; les moindres ont de quatre cinq pouces. ’ Les pentes des vallées offrent des bancs ‘et des débris de æ roche vers leur partie moyenne, et dans le bas une masse monsidérable de sable , qui n’est guère plus propre à la cul- ture que la ‘portion supérieure, l’_une et Pautre manquant de terre végéta e. - » . Le fond des vallées est généralement un sable plus ou’ ‘ "moinsépiais reposant sur la glaise. Quant à la valeur des terres, elle n’est pas toujours pro- portionnelleà leur fertilité ; la résence des rands établisse- mens industriels exerce une influence notab e sur cette va- leur, et semble entrer en compensation de la pauvreté du ._sol. Le relevé de toutes les ventes faites dans le canton pen- l dant une période de dix années a donné les évaluations sui- {antes , connue termes moyens de la valeur des terres labou- fäbles dans chaque commune. A Chantilly, jljello ,.Mon.t(ztzzire , Nagtnt et Villas-SL- '.Paul,. 1600 fr. Pbectare. — A Creil, Précy, Tiuernqr, i400 fr. '— A SL-LeuÂet Maysel, I500 fr. —A‘ Apremqnt, Lamorlaye, VÔYIers-SL-Leu, 1200 fr. —-'A Coye _. Cramoisy , SL-Maxi- min, SL- Vîzast , rooo fr. — A Blaincourt, goo fr. — A Gou- vieux, enfin , 800 fr. ‘ i Jllode de culture. La petite culture ou culture à la bêche est à la grande culture dans la proportion d’un à huit , terme moyen. ' 4 ,
i509) ' Une charrue peut faire valoir. terme moyen , quarante hectares de terrain; cependant cette proportion varie'un peu dans quelques communes; ainsi à Nogent le labour d'une charrue esrévalué àtrente-cînq hectares, il est de trente hectares à SL-Leu , de vingt-cinq a Blaincourt, et. de‘ vingt seulement à Gouvieux. Le nombre ÏOLJ des charrues du canton est évalué à cent A dix. ' f Les ekploitations rurales ‘les plus considérables sont les fermes de la baronnie à Saint-Vaut, du château à Précy _, de SL-Maximin, de Gournay à Montataire, qui ont clm- cuneau-delà de centvingt hectares; puis , les fermes des Hayts, de Villers-sous-St-Leu , de «SI-Leu _. (Yûutrrlmu à Précy, de Sousriviêre etwle Cramoisy ayant chacune au moins cent. hectares. Larquantité moyenne varie de soixante à trente-cinq hectares. Ait-dessous, commence la petite cul- turc pratiquée sur les propriétés qui ne se composent pas pas de seizes hectares. ‘ ' , 4 _ Le nombre des propriétaires ruraux du canton est de 2300 environ , sur lesquels les deux tiers font valoir par ‘eux-mêmes. Le nombre des baux est de 650, compre-v nant principalement les grandes exploitations. ’ La durée ordinaire des baux est de neuf années consé- cutives; il y a quelques baux de trois et de six années à Gouuiezzx, et quelques autres de dix-huit ans à SbLeu. Les contributions sont cri totalité ou en majeure partie i! . la charge des fermiers.‘ Lorsque la contenance dépasse douze , hectares on oblige le fermierà suivre un assolement trien- nal et ‘a laisser ‘des jachères; cependant cette- clause ‘est anal observée depuis que lcs propriétaires ont été éclairés sur Fabus (le Pancieune méthode‘ de culture; mais ‘on exige que les terres à l'expiration des baux soient rendues asso- lécs avec des jachères. L'entretien des bâtimens est laissé aux fermiers, sauf lcs grosses réparations. Les cas fortuits sont aussi à leur charge , mais les propriétaires raisonnables con-- sidèrent cette clause comme de forme plutôt que de riäueur. Quant aux petits bois compris dans les baux, ils peuvent être ‘exploités unevfois pendant la durée du bail, sous condition de conserver les vieux baliveaux et d’en laisser‘ seize jeunes par arpent; le produit des élagages et ébran-
( 5:0’) chages appartient au fermier, ainsi que le boltage des saules ‘ et peupliers. . A .4sço1emens,,lalzours, etc. ÿassolement triennal est usité dans tout le canton; la première année on sème du blé , du méteil ou du seigle , la seconde année de l’avoine, à laquelle on mêle ou l'on substitue des pommes de terre à Creil, â Coye et à Lanzorlaye, du sarrazin et de la gaude , au Lys et à Gouuieux; la troisième année on laissait entièrement repo- ser la terre autrefois , mais depuis Yintroduction des prairies artificielles , les jachères ont éprouvé une grande diminution ; on estime quellçs ne s'étendent pas maintenant sur plus d'un dixième de la superfiçie arable; elles sont conservées rinci- Phlelüent dans les communes où le sol est le moins pro actif, comme celui de Gouvîeux par exemple. Gétléralement on ne laisse reposer les terres que tous les dix ans, sauf le temps nécessaire en été pour les nettoyer, les fumer, 0l! y établîlfllç parcage des bêtes ‘a laine. Dans les ‘pa s de petite culture , comme Nogçnt et, VilIçrsoSaiut-Paul, i _n’y a de jachère que pour‘. les champs dont les propriétaires n'ont pas assez d’en— grais pour amender toutes leurs terres. Ordinairernent ou sème les fourrages légumineux l'année où Yon a fumé ,_ le blé la seconde année et la troisième on met de l'avoine. Quelque’- fois même ‘Qp ménage une récolte de navets. entre la récolte du blé et Peusemencemenlhde Pavoinç. La grande culture ne connaît pas ces variations, Passollernenttriennal faisant loi pour le pays où il est établi; sauf la diminution graduelle. , _ des Jachi-res. . , _ v Les terresà blé reçoivent ordinairement trois façons , l'une en mai, la seconde en août et la troisième en septembre; on sème un mois ‘après. A Bhzincourt, Cmmoisy, Jllello,’ Saint-Vaast, ‘l'item-y, Précy, on donne quatre labours et deux hersages seulement dans les meilleures terres; le nombre des labours est même portéjusqifà six dans quel ues parties du territoire de Montàtairç et de F’illèrs-SaiIzt—h and, mais _ alorsil rÿy a qu'un liersage. Pour l’avoine on donne deux façons une e_n septembre et une aulre en avril ; en semant 0° aioute une façon si la terre est sale, ce qui’ arrive quand l'année a été humide. S'il n'y a point de jachères, _ un fume complètcmenti aussitôt que la récolte est faite, on ' labourelplirs tard, et l’on sème des fourrages légulnineux , ou » des haricots. En général‘ les hersages,sout plus nombreux , o
_ .. i «su» A lorsque les mauvaises herbes sont plus aliondantes , comme dans les‘ parties ‘caillouteuses du territoire de Caye, par exemple’. ' - ' On sarcle et un échardonue les meilleures sen-es dans le: n communes tlïzlpremont, Coye ,‘Cranwisy, Lamorhzjre; M110,» et Saÿint- Maximum _ ' v ‘On se sert dans tout le canton de la petite charrue con- duitepar un seulhomme et tirée par deux ou trois chevaux, pouvant ainslilabourer quarante ares par jour. La seule amé» lioration qu'elle ait. reçue est la substitution d'un cercle en fer aux jantes de bois des roues; le fer moins charge’ de‘ terre rend le tirage moins diflicile et laisse le soc à une égale profondeur. Les petits cultivateurs qui n'ont qdun che- val sfàssocieht enlr’eux pour labourer en œnnnun leurs lentes. Ceui qui n’ont as de chevaux les font labourer à prix d'argent , ou les açbhnent eux-mêmes à la bêche. Un seul- licmme peut cultiver à peu-près cinq ares par jour. On‘ ne connaît point ici Pusage des instrumens agricoles quels théorie et l'expérience ont perfectionnés. Engrais. Le fumür provenant des pailles des écuries et des étables , est l'engrais le plus général du canton. On mêle ensemble les fumiers de vnc‘ es et de cheval, et on les em- ‘ ploie ‘dans la proportion moyenne de quarante-cinq voitures produisant 5375 pieds cubes par hectare, sur les plateaux , et dans la proportion de trente voitures ou 2250» ieds cubes dans les terres labourables des vallées; La va eur d’une» voiture de fumier formant 75 pieds cubes est estimée cinq francs. On fume ordinairement une fois dans le cours de. Passolement. ‘Le par-cage des moutons est employé de préferencè sur les terres â blé excepté toutefois sur‘ celles qui sot‘? inondées l'ini- ' Ver et par suite trop humides. Il a lieu -princi alement depuis la SL-Jean jusqu'à la SL-Martln, Il faut environ vingt-cinq: ‘ lisent dans les parties bases du canton. nuits de trois cents bêtes pour fumer un hectare sur les plu- teaux calcaires, vingt nuits du même nombre de bêtes ‘suf-z v Le marnage est inconnu dans le canton de (, - dans ‘lapdrtion du‘ territoire de Blaincourt qui repose sur. le calcaire crayeux; les terres assises sur ce sol sn-ut désignéœ . sous le nom de terres blanches: on les marne avec la craie _ m‘! , excepté.
(312) des couches îçu érieuresfque l'on extrait sur les pentes des coteaux et dans e: chemins escarrpés; q, en met environ cent cinquante hectolitres par hectare. Ce mode (Yengrais n'est point aussi répandu qu’il pourrait Yêtre, vu son efiicacîté dans les terres grasses. A Uusage du plâtre com_me amendement pour les fourrages légumineux est connu depuis trente-cinq ans environ à Blqin- court , Saint-Leu, Cramoisy, et dans les autres comnxaqes situées sur la rive droite de l’0ise; les cultivateurs de ces communes le font venir de Saint-Martin du Tertre (Seine et Oise) Cet amendement n'a été introduit à Gozwieux, Chantilly, tSkzint-ldaxiznin; que vers l'an 1807 , -et il »n’est pratiqué sur le territoire de Creil, où deux entrepôts se sont établis , que depuis 1820 seulement. Ces entrepots s’up- provisionnent au lllesnil-Aubi-_y. Son usage était connu "plus anciennement pour les trèfles dans la commune de Nogeutg les-vierges dont les meuniers et les. cultivateurs Papportent euxsmêtnesdïîpinay en revenant de Paris où ils vont vendre leurs farines et leurs avoines; L'emploi du plâtre est au’ nombre des améliorations dont Pusage se répandjournelle- ment; \il convient très-bien dans les terres ygrasses des plateaux de Malle et de Saint-Leu; son eflicacité est moins grande sur les plateaux sablonneux de la rive gauche de i YOise. Les cendres végétations ne sont pas emplo ées parce qu’il n'y a pas,encor_e d'exploitation de lignite ans le canton , quoiqu on puisse présumer avec lbndement que cette subs- tance existe aux environs de Gouuieux. Quelques cultiva- teurs de Villers-Sainl-Paul, de Nogent et de (rail avaient employé il y a quelques années des cendres provenant de Canly près Compiègne; il y en avait même un dépôt à Cuit; cette espèce dhtnendement a été abandonnée , le haut prix que les lrals de transport lui donnaient forcément en ‘laissant les avantages hors de proportion avec la dépense. Les cultivateurs qui brulent dela tourbe en utilisent les‘ cendres sur les prés; mais cet usage est très-borne’. On consomme fort peu‘ de tourbe dans le canton où le bois est très-commun. _ . a -_ Dosage de la poudrette et de la colombine est fort peu ré- pandu. La colombine {emploie particulièrement pour les — terres froides. Lüirate u’est pas connu’ dans le ‘canton.
i s ( 515.-)‘ ‘ Senmilles; Moissons j etc. Levfromeïnt , leseigle et =la' vesce d’hiver se sèment au mois d’octobre , tohs les ‘autres grains en avril , les fourrages légumiueux (sauf la vesce dbiver) en avril ' ou mai, suivant Pétat de-Patmosphère. _ On considère comme très—nuisibles aux récoltes les lantes dont suit‘ Pénumération : le vesceron’ ( vicia cracca) , e faux’ pois ou pois sauvage, la bougraine ou bougrane (ononis ),_ la rougeole ( melampyrum arvense, ), layault ( muscars \ comosum ) , le coquelicot , l'herbe a millefeuille ( achillea )_, ' la sauve ( sinapzs arvemis) ,' le bassinet (ranunculus rzrvensis ), la nîelle (agrostemma ) , ‘le bleuet , le chardon (serratula ar- vensis ) ,.le petit chardon ( carduusëacaulzls ) , enfin Pivraie et le chiendent; ces deux derniers sont très-abondans et in-' destructibles dans les terrains bas. Le charbon qu’on appelle brouine cause souvent de grands dégats , quoique son dévelop- ement soit combattu par le chaulage pratiqué partout dans e canton. La rouille nommée vérouille dans le pays , est quelquefois très-répandue. \ . _ < Les renards, les mulols , les taupes , la courtiliëre ,"le han- netoni sont: indiqués coinmeles animaux quifont le plus de tort aux produits agricoles ;Ï il ‘faut ajouter, dans le voisinage des forêts ,. les lapins et.le grandgibier. - Le bléfleuritordinairement du l0 au I5.juin , le seigle et Porgedu 12 ou 15 mai . ainsi. que la vesce d’hiver, la hisaille en jum , l'avoine au coilmeucement de juillet , et le sarrasin en août. -. - ‘ La récolte a lieu habituellement pour le blé, Forge, la vesce, les lentilles, du 1" au 8 août , pour le seigle vers le 15 juillet , pour Pavoine à la findäaoûl et au commencement p de septembre , pour les haricots à la fin de septembre, et pour le sarrasin du 5 au i2 août. Les moissonneurs sont payés en blé ou méteil. le prix varie selon les communes, et aussi selon la beauté de la récolte. A Nogent, V illers-ôhirzt-Paul , illontalaire , on donne en méteil. 7 hectolitres 15 litres par hectare. A Cfeil , Apremont , St-flfiaximin, on passe un hectolitre et demi pour toute. espèce de grains; à Blaincourt, Cramoisy, le_ salaire est fixé à l bectolilre 98 litres, de blé par hectare; ‘a St-Leu et à Précy on accorde zhectolitres 8 litres; à Gouuizuxon donne par hectare un sétier de blé valant 1*‘ 75°. La récolte d’avoine est ordinairement. payée en argent; on donne à Blaincourt -_i2 fr. 5o c. parhectare; à Nogent et _ ailleurs 39
_ e l 314 l j 15 ‘l’; loraquïan récolte à. hfàucille, châle. 56e. lorsqifon se ' sen de. le faon ou de hsqppe, usage suivi. exclusivement-pat- les, feu-miens» À. Gowieux , Greü, saintyMaximiragjla. récolte d'avoine se paie en naturefidnna la. même proportion. que celle. des aulresgraimçâ ASUÏJÈLCM; on donnefl? litres seulement.- par , hectare. Tous ces prix sont mains. élevés orsque la récolte. est» médiocre ou mainmise. - e . Lqglflnfige a; lieu depuâslæ: soleil levéjusquäau soleil couché», aussitôt. les graiuszenlewés : aux euvironsmle Çreil on commence même. à glaner dèàqne les gerbes. sont mises en. ilizeoux; mais; alors le garde champêtre accompagne les‘ glaneura. M * Grains. Les terres labourables occupent- presque lamoitâé de. lasuporficie. totale du canton. En comparent les résultats. dlun». arpeqtageplînit de 1778 à i787,‘ par: ordre des intendans de Sois—. sons. et de. Paris, axqc oeu): du cadaslre ‘exécuté en.1.8o9 , on, trouve. que la surface. des terres labourables.s’est« accrue ilÎun, quart‘ environ dans une période moyenne de vingt-cinq. années;- car. selon le lraÿail des întendans. cette surface était de 7389“ en. _ e787; et dhprèsles opérations du cadastre, on a. reconnu qu’elle élàitsen l8OQ1lè9152h3 comme il «été dit ci-dessnc; différence; en, plus, 1765!‘. La culture. du blé s’étend sur environ 38505,. ou plus du liersdes tenaces labourahles. 0a ne fait: pas du tout (le. Chantilly, Coye, Lamoïlaye; on en fait peu à Gou- «ieux, SaintrMaàèimin , âprement, Blaincourt ; les meilleures» ter-meublé et» les plus étendues sontlPrécy, Villersr-âziizt- Leu, Cramoisy et ‘Tiverny. On cultive les variétés sans barbe: connues. sous‘ les nenni de blé‘ blanc etzdelrlé rouge ,- on les llîèle‘ ensemble de manière que si.le blanequi‘ est-plus délicat‘ et néanmoins. plus productif, soufre des grands froids; le rang: plus robuste se développe dàvautageet prend la. placeï de l'autre; la semence de ces (leuxvariélés se renouvellent». ' marché‘ ‘de. Soissous. Le blé‘ de marsiest une variété à barbes œd tes. La proportion mozenne de la semence est de deux bec! itres par hectare; à Vamoisy onf ne. me! guère. plus d’un sétier valant l" 75; à Creil la proportion est plusfortev puisqu’elle est de 2" 5o -, elle est à Migènt de a" 86 -, à St-Lçu de 5' ç à St-Maximiu de 3" 4o; à Blaincourt de 5"- 76 , et,» ài Gouvieux de 6 hectolitres. La récolte reproduit-de six à se t: l fois, terme moyen , la semence dans les _bonnes- terres; lia- proportion est même de huit à. ‘neuf sur’ les territoires, de- Tlïverny; ‘Oramoisy , Blai/wozcrt _. ‘ nSlï-Lzu, V illèrs-Stnlitu: ’ les terres médiocres ne rendent pas’ alu-delà- de quatre foislà
f 313 q _ semdcnce. 13e poids de lfliectoäîtlre de froment varie de soixante et i; à uàtre-vinggÆeux_ ‘iogrammea. , . La cul ure du méta’! composé tl’un tiers deigle et de deux tieryfifomgnt , ne ‘téton-d pas sur us ‘de onze cents hectares‘! onlne coupant mèmcpphs ce mela e dan; let communes ‘qui ontlee meilleure; terres , telles que Sb-Len , îPrécy, «Si-Varlet. Olnqen sènäe en prÿk I_a rpêäequantnté que pour-Je ble , e n repro ul e qua re a s1: n» a semen e: q Le seigle occu tous les sols ‘ui ne peuvent as . . l” . . 9 _. P . P'°' «lune _de froment, et les classe; inférieures des terree a blé , ce qui équvlvvautvlïlahune ‘étendue de topo hectares et jus; on km dz?‘ ""?.,P.'—:P°:‘::°.:°%°a':°î° ";°2°°: 3T,‘ T0 Ïln p_ale r: usore Cramoisîy , Êëoäviæuæ, Blaincourt. La semencepest repro- duiï‘; enviqon cinqà feille Iäastljäisqafà tseptt fäs àÉrécxet ' 4 tu, _e us u ne 01s p {mon .- axzmm. Son poids mâyän est de yokuYhectolitre. On cultive dan; quelques communes l'orge vnlgâire ou ïrä; ‘d'été zæïaij’: ‘cipnodèxitt n’? «aucunïtéimpsï-tzùcäænÿfiarg; 1x rangs or un: _w yc mm.‘ a ‘e y a oger sous le nom d'orge anglais, et abandonné pieèqüîaüàâîtôt, «sans aùtreïhütif que la. population ‘n'avait ph’: Phabitüâe (le l9. . l‘ A cette‘ ressource aliment: l ‘ i A. l'exception de quelques parties presque stëriles 8h terti- toire de ,on nième Pavoine lnjsecbndê année de Fâäsolement sur toutes les terres labourables.» On cultive la variété blanche ordinaire , la variété noire dire afninë tlerllrie ç et lfavoirieâ grappes qui est presque toujours mêlée àüëc la variété noire de l'espèce ordinaire. Cette plante est semée dans la proportion .de deux hectolitres on deux hectolitren ‘ cinquante litres par hectare; elle reproduit dansples terres qui ‘ lui conviennent, de neuf à qualofze fois la semence. Sonponds moyen est de 4a à 46 kil._l’l1ectolitre._0n àesèa é de cm. tiver dans le nord du cànton une ÿài-iété dlävoine di e Hanche picarde dont le ‘fourrage étäit ‘tbrt lion‘, mais‘ ‘cet èssàî n'a päsen de .9uite à cause de la médiocre ualité du grain. »' Le’ tableau qui suit présente, lÎétat ph, omtnùne; du fi-äï ana: annuel des céréales ,,_calcùlé d'3 rès les bases qdi ont seivi à ‘déterminer les. évaluations, du en astre. On. a. cumin «dfly ' porter seulement le tien de‘: produit élfectif moyen d'une nul-I née, Passolcment ne. permettant, réellement «qu'une récolte.‘ trieñnäle. A \ » l n ‘
COMMUNE8.. BI.É. . MÉTËIL. sguGLE. AVOINE. Villera-Saint-Leu. g6o 07,06 ,7 ,, n_ 72 3m15 1,397 26,63 11940-22193 2Î2'9'_—8h97.24'5,n73“70,62 24;286ha6,84 j ' 1 La consommatlon des grains se compose dans le canton : 1° Pour le blé, de la semence, calculée à raison de deux- ‘hectolitres , terme‘ moyen par hectare: pour 5850 hectares, 7700 hectolitres, tiers pour un an,‘environ.......... . . . . .. 2,566 i1ect. ‘De la nourriture des hàbitans, à raison de _ deux hectolitres par tête. . . . . . . . . . . . . . 27,486 ' ' ‘ ‘ ' 5 ’ 3o,o52hect. 9° Pour le méteil, de} la semence évaluée à deux, hecto- litres à peu près :' pour 1 IOO hectares , 2200 1.} . . i .; eîzîmehean 3°Pour le seigle,‘ de la semence ‘poùr 4200: hectares environ, hectolitres tiers ur un an- environ. . . . . ' 755 hect. , . ’ P° . 1, . . 7 Dun hectohtre pour ‘nourriture pàr tête d7ha—_ 7 bitant. . . . . .,A 13,743 ' i s à deux hectolitres ‘chaqüe: ‘Moohfltiere pour » un an.‘ . . . . . . . . . . . . .2. ‘-.-‘c .1. . . . . . 2,360 hcct. De. la nourriture des hahitans. éÿaluée à 8o‘ 1 « - rucentihues par tête..v.‘s.’. . . r. . . .:.;. . ; . . . . . 10,994 ' 15,794 hect. _—.___ _ A remonl, ’ 85188,50 . 197112681 615116852 1,112h24,g5 Bfiincourt. 626 21,25 235 05,17 3”- 1635 ‘:190 55.95 4 Chantilly, u u I7 ,7 n n 33 34 62,20 ‘Coye. ' r: n n 6156,28 65 82,51 58 l5,ë7 Ctamoisy. _ ' 1,595 49,69 181 81,15 57 05,50 3,355 63,05 Creil. ' 570 06,91 342 52,74 115 58:39 1,962 58:31 Gouvieux. 204 67,66 275 47,83 349 34120 1,591 57:73 Lamorlaye. n n n 42. 09,419 9-90 801,27 ' 233 45:77 Mello. 130 96,09 53 88,19 22 32,07 335 77,74 Montataire. 985 36,93 406 25.27 9-63 904-53 2-192 2".” Nogent. v 834 30,39 366 20133 130 47,70 1,623 70,56 Prény. 1,821 29,15 n n n. 526 72x76 9-«715 80176 Saint-Leu. 2,506 17,61 n n n 448 55m2 5,247 27,05 Saint-Maximin. 14e 35,89 103 43,57 1,015 76,951 1,724 78,43 ‘Saint-Vaust. ‘ 824 09,62 Ç n u n 465 09,63 U155 14:03 Tiverny. 556 49,32 92 9/“74 38 26,72 515 50,76 Villers-ISt-Paul; 505 27,83 9o 44,37 57 40,25. 785 89,65
(517) Comparaison De la production et de'la consommatiop. dilïérence en moins. Blé... p,g46-‘*......... 3o,oành........ 18,109 ,Méteil. 2998 . . . . . . . 14,476 . . . . . . . . 12,178 Seigle. 5,175 15.7.94 8.621 19,417 hect." 58,522 lh-elct. 57,905 hect. Le produit moven de Phectare ensemencé est pour le blé, 9 h 3o °. _ Pour le méteil, 6 h 27 °. — Pour le seigle 5 h '=. A La comparaison du produit des céréales à la population du canton donne par tête d’l1abitant , en blé o h 87 “. En méteil, o h 16 °. — En seigle, oh 37 c . — En totalité 1 häo‘. La consommation de l'avoine se compose de Pensemence- ment à raison de ah a5 °, terme moyen par hectare, ce’ qui donne ,pour environ gooo h , 20,250 h dont le tiers, pour un an, est . . . . . . . . . . . . . . . .. 6,75ohect. De la nourriture des animaux, à raison de‘ .‘ a5 h terme moyen par tête de cheval, . . . . . . 39,856 p Total de la consommation. . . . 46586. Différence en moins de la production à la consommation: 22,500 hectolitres. n Le ‘produit moyen de Phectare ensemencé en avoine est de a h 69°. v Le produit de l'avoine divisé par la. population chevaline , donne pour chaque cheval une quantité moyenne de 5 h 69°. , , . Menus grains. Le sarrasin qu’on désigne sous le nom de blocail , est semé la seconde année de lassolemcnt dans les -terres trop sablonneuses pour que Pavoiney vienne avec , . . , . profil. C est prmcipatement a Lamorlaye , Gouvæux, C/mn- tilly, SL-Ilfaximin, qubnpratique cette culture dont les ré- sultats n’ont aucune importance, On en voit unpeu aussi à Nogent-les-Vierges. Le satrasin est semé dans la proportion d'une mine et demie par hectare; il rapporte six fois lase- > ‘l mence. - ' Le Izaricotest cultivé en petite nantité à SL-Leu , Blain- court, Prévy, Goùuicux, Crcil. Il réussit très-bien à Nogcnt où cette culture est un peu lus étendue; elle a pour objet les haricots largesdonton tire la semence de Soissons , _et
. ( 5|3 ) . 'qu’on élève en rame; on sème aussi, mais sur une très-petite surface, les variétés dites de deux à’ k1 tou e, et pois m.’ nous. Ôn sème pour être consommés ‘en ver , les vesces ‘hiver et d’e'té, le javmn‘ ou- pais carré-( Iutbymæ cations), la bisaille ( pieu»: aruçnae) . et la petite lentille (ervùm tetras - fennunz). Ces fourrages ne sontsur aucun point du canton ‘objet de grands ensemencemens. «' Pommes de terre. L'introduction de cette plante dans le canton de Cm‘! date 1757 . mais elle n'a été bien répandue ' 311e de i787 à 179i , et sa culture n’avait pas encore pénétré" I ans toutes les communes avant l'année 13:7. On en plante par hectare environ trois sétiers valant 5" 26° , et elle repro- duit cinq fois sa semence. Cettmculture occupe maintenant V “A tous les mauvais terrains, les champs trop sablonneux, les coteaux secs, tels que ceux qui s'étendent de SL-Leu à Ti- wmy- Elle est indispensable pour suppléer à Pinsuflisance du produit de céréales. , Autres cultures. La navette n’est connue que sur le plateau de Sen-Leu. Le chanvre peu ré andu , est semé par petites portions pour chaque ménage , ans lescommunes où sa cul- ture est introduite. On fait en ce moment «des essais pour’ acclimater le lin dans la vallée de la Bresche. On ne connaît point jusqufà présent, dans le canton , la betterave , le colza, ‘ . a cannelle: , Yœillette , le houblon , le chardon drappier. Il y a un peu d'osier, (salie uitellina) äiCnil , Nogmt, Crd- ' f moisy, Chantilly, Gouuieux, Lamorla e, Précy ,- on le coupe i tous Jeflquatre ‘ans. La gaude nomme’: fwnée dans le pays , était l’objet.d’u_ne culture importante vers i800, sur le pla- teau sablonneux qui s’étend de Gozwieux au Lys et à La- morlaye ç elle était enlevée our les manufactures de Pari: , d’Amiens,, et de Mulhouse; cette spécpulation est aujoura 'hui à peu près abandonnée. Vignes. La vigne est cultivée à Gouuieux’ et. dans les com- munes du canton situées sur la rive droite de l’Oise ; la luport [de pentes exposées au Midi «sont couvertes de vignes «l'ont la ' durée est perpétuelle à cause‘ des renonvellemens et des ren- peuplemens périodiques a on em loie généralement Péchalas, cependant dans les vallées de a Bruche et‘ du Thérain , il.
. t’ 349 i. _ y en a une certaine quantité qui vient en treillage ou Jean- perches ,.c'est—.àqdire_ qui eÎentrelace sur des‘ prunier: et‘ sur. des arbres morte; par cette dernière méthode la vigne pro—’ duit beaucoup , main le raisin-maria dlficilement. On donne trois labours à la hèche ou délit labours et un attelage ; on. fume tous les ans. Les; espèces ou variétés de. raisin culti- vées sont le gros-blanc , le gamé ,le franc-mage , le blanc- inewiier , le gais-bleu , et le mellier, toutes provenant des environs de Paris. Les vins récoltés sont de médiocre qualité, et ne se conservent que deux ou trois ans. Leur qguantité moyenne annuelle est évaluée à 3,008 hectolitres, ce un donne un produit moyen de neuf hectolitres par hectare. es com- munes de Blaincourt, Prlc , SIL-Leu, etÏlllers-sousÂStr- Leu ,, entrent pour les neuf ixièmes dans ce contingent. La récolte annuelle s’élevait à vin t, mil1e- hectolitres environ, au commencement, du diittl-huit‘ me Æiècle; les cultivateurs découragés par ‘incertitu en des pro uits et par leur mau- vaise qualité ,’ ont remplacé peu à peu les vignes par des terres à. grain ou par des. arbres: fruitiers ; cette substitution s'opère encore tous les jours et. ‘donne lieu de présumer que la culture des. vignobles finira par être abandonnée dans le canton.‘ “ ' 5 . \ Arbres fruitiers. Le pommier à ‘cidre se répand en propor- tion de la diminution des vignes ; M. Dufour de ‘Cramoiey a particulièrement beaucoup contribué à la multiplication ‘de ’ ceflarhre utile ; cependant. il n’est pas encore introduit dans toutes-les communes du canton. Les races les plus cultivées sont. 1° le roquetou orgueil provenant de Normandie , fleuris- santen. mai : c’est le pommier le plus. commun; 3° le durer ä - fruihrond, bon àmangcr; 5° le bondy, distingué en verd et blanc, la, ponîme est ronde, un peu‘ àflcôtes; 4° la, bonnqntc gui-est ronde.’ ,_grosse .,_colorée,,de'hon goût : ces trois derniz rs _ eurissent en avril’; 5° le gros-normand , introduit dans le can- ton en I805, arbre très-productif, mais qui alterne; 6° le petit-normand, dont le fruit estallongé et coloré: il alterne comme le -préc_édent, mais rapporte moins; 7° la glaine-dbiè giron. fleurissent.’ en juin, moins répandu- que les ‘précédens. On écrase les pommes au moyen d’un moulin à_b as, et on les - pressure au pressoir à vin ; on laisse le cidre hou lir dix jours dans le tonneauà bonde ouverte, puis on le bouche. Ce cidze u»
' ( 526 ) est en général «fane qualité "très-inférieure, àYPexceptiOn de celui provenant des pommiers n° 5 et 6, ci-rlessus indiqués. ’ Le poirier moins répandu que le pommier présente comme variétés principales , la poire reiche qui existe de tems immév morial d_ans le canton, et qui est petite,» allongée , à longs‘ pédoncules , et la poire de ‘carisy distinguée en grosse etlpetitegv introduite par greffe depuis i805‘. En général lepoirier reussitr‘ assez mal, et les hahitansiedoutent laîboisson qui en provient. ‘ Le cidre et,lc poiré du cantonne fournissant pas au—delà' du tiers de la consommation du pays’, on supplée à leurin- suffisance par descidres tirés des arrondissemens de Cler- mont et de Beaowais.‘ . . q On ‘cultive dans le vallon de Blaincourt‘ une grande jquzfny‘ tilé d'arbres àfruits pour la table , tels’ que poires, pommes, cerises, noix, groseilles, cassis: ‘dans la‘ belle saison ces ' fruits sontportésdeux fois par semaine àlla lialle. file Paris; ce genre de commerce est assezetendu pour occuper une portion considérable de la ‘population de Blaincourt et” de Préqy. En partant à cinq heures du soir onïarrive à Paris dans la nuit , de manière à ce que les fruits puissent être m'is en vente lelendemain matin , ‘avant d’avoir ‘subi’ aucuneal- tération. Cîest en partie pour faÿoriser cette industrie qui u’est’ pas sans importance locale , qu'on rétablitlancien chemin de Viarmes par lequel lÏinterval e à parcourir est diminué de près de deux lieues. l BoiswLes bois et forêts occupent près du tiers de la surface du canton. On y compte trois-forêts principales, savoir la forêtzde Chantilly dnnt les bois de Coye ne sont _qu’une_dé‘- pendance , la forêt du Lys et celle de la Haute-Pomniértzye. [La forêt de Chantilly n’est qdauai deux tiers comprise dans le canton decreil, le reste s’étendant dans le ‘canton de Senlis ; la route départementale de Clzançillyà Louvres èsren partie dans la forêt la ligne de séparation des deux‘ cantons. On trouve sur sontrajet le carrefour de là. table célèbre‘ par les fêtes que le grand Condé y donna à Louis XIV‘; ce car- refont qui a quarante-six loises de diamètre , est le point de réunion‘ de douze allées larges chacune de dix mètres ', qui se prolongent comme autant de rayons _jus‘qu’aux— limites de la orêt. ‘ y ' ' _ ä La forêt dnLys occupe presque tout le territoire de l’au-
. (W! D ‘ «lime cbinlnoïln byaçaàneëpflmewalg Ldmpflayr ‘it’ 0d Gwnicuxtÿelle anététepläntîéëën 47'194" ' ' " f‘ “"‘ ‘z L. ares-d. Jaflaæte-Pvmmeÿayaestï çdüpflte =ænm= cm1,‘ Apremont, Chantilly elSaint-wälœæinzîn. ‘ -. " ' Les essences dqmiuanten dans ceà forêts sont l_e chêne sur- Mafia ‘charnue, ‘le filleul; le bouleau; on voit uel‘ ne: tamis an; la forêt-de‘ zohamæÿ. lFy a ehvirunb 1 santé nm ‘enflntfiebfutfie ‘igéeffie célit Yçeldt "Ÿiùg ' bris’ ,' fidotheclaæu du‘ accrus de’ Iutuîefitgés de 7o ans ,_ äutant ‘ci; quatrain réserve et le âüfialüsvëbflafillis ‘avec Æälîv‘ ut.‘ ' nm: «mon ofiïe en outre un assez grand nqlnbl-è ‘ ë liôîs‘ üIis-ïætçtïe boequetenux , dont les plus cpmîdé‘: bleâ ælmîlfboh‘ SËnBMË/zel-entre Blnïncozarl eTMàyse là pan: 1m lèÿbbîÿ du moines à âprement, let bois V=ËfiO09ë’à“BÏäÏncüu?t, dû Colombier à Cramuilty , ‘de Sainte‘ Dent’: i‘Llmor'la_ye, des Princesses à ôhint-Mäximïn, la‘ Ibis-fla‘ ificvfisseuae, celui des Bouleaux à Gowfliëux; Ions cet bail; bntëdeflvba livenux‘na9ez=5lèn’ÿehüs‘; ils‘ se feÿeg ‘lent paf umirnhturcls gluuràiesseñdekädut leüânënle‘; l'a bu ‘lehh; le cqudriéi, «la hêlÿe‘, le‘ ehärÿne, lbfillÿ, l'unique g le‘ ‘tilleul,’ un un ‘macs?! chmaæguiersÿel ‘hùiiwhlancs; «un le’; poqpe au; s m ‘lune à; äûrio-Fzttzÿçÿgtdug le: quîxr;ë"äùs‘ à mmùy y-lùnrleâ nëufflalnç ä’ Biaincpuit, Prefcÿ/et Saint-Leu _. et tous les kilt VÂÜHÏÜIË‘ les‘ autres coïnmuñës. ÛÉ Ÿ nohcvexploülëæbedïàoäs-dïrlbñgïb);‘f"fàgâltç- qt laotimêés ‘dohlianlz. cuisson âbowntëfèspar ah. , _. __ V u Onwnflpiàütê depuis tüeütèi uäeswrflehskez gtnnde'_tjüàn—_’ tizéwdelmis-ou tewàinæindul es et aies portibns dé marais préalahlbment asséchées. Les essençes multipliées de préà férwœ-nont-‘les ‘peupliers suësès ‘et jdîtntle ’,' Pôxfme ,‘ lç fièneydiÿérenwsaules‘, é; Bans les tèrràiñäsetèsîe îooùlènu. Onrlnullâ lié le kihlltaignlerâ’ Ëläincotirt et lehoyerà Prëç "f- curntÿisèî m-pèd; ëilerbommle Hygmï donné ‘l'exclu le cg’: unænmämsælcæiæt Pegrjculturedù camon est Suscçptylé et’: ce genre ,‘ MM: le‘ liemeaantr ënlëral "C" Cêraid "à fI/‘ïllèrs- Saint-Watt _, Üofliänflïxälrïÿdä" àËI/Ëîêïäc, Pètit-Jéän 3è ‘Pfëd j, Maman.» Bajoidëïüetl‘, HayauË-Dutîlÿ, ancien ‘maire à ’ Menoa-rœs exemples besoin päs ‘suivis ‘autàhtÿque lfintérät dnpaysib réclamer-ait‘; ‘î! ‘sëmblë qüän ‘pourrait façïlemeynt gammée‘ ‘bulsfltohs les ‘bottfflâes piätelçux üïfecèlent dés cunäièms-pa! ‘exemple «MINES-ci? et Sainte dæïiriiiz , ëñtre ' Zïpenzy et SaintoLeu, entre Gouvieux et Lannbrlaye; 1cm‘ sol x 4o
v î 342 ) tregsfiblonneux et œposant stuc les retirer de calcaire grossier ' conviendrait très-bien auxarbms verts de laÆnmille-des conifères , à en juger du moins d'après les ‘esssisfalts’ sur d'autres points du département. ' « . a -. 1-. :- ' l’ Prairies et pdumges. Les prairies naturelles etlrs k rjccnpent environ la dix-huitièmetpartie de la sups cieœln canton, Les prairies sont situées dans les vallées ,. et présens tentde grandes différences tlnnsla bonté (le leurs roduits selon la nature du sojr Les foins de «Sa-Maximin, razztilly, recueillis surles borgls du grand canal sont de bonne qualité, ainsi que çenx de lfiÿem-nïainpy-Paul et. de Nogent. Les prairies de larvnllée du 'I_'l1éraiu,'dont le sol est tourbeux et ‘presque toujours inondé pendant Phiverproduisent- un gros foin très-médiocre; il en est de même des prés de SA..- Lerlet de Précy, ui sont dessécliés pendant l'été ‘et couverts «Ÿeau en hiver par es débordemens de POisenLes préside. la’ vallée de la Thève donnent une-herbe fine; on kstpbligé se les fumer tous les (leu; ou trois ans. Qnupratiiqtllndfiseirzri-g gations à Cramoisy, _Mello, Gouqiçuxt Sgofqaqfi, Jïwmg. Il n’y a pas deseconde coupe, La réçoltelpoyenne annuelle des foins est évaluées p51 5,659 kilogrammesnfgisqnt afingnfl bottes à raison de cinq Kilogrammes ebaçunençctte. menu. est vendue à Paris, en très-grande partie. , « . g . a .\ . '. ' A Perception de la grande pelouse de Chantilljqjotrmlen autres lieux de pâturage sont situés dans les vallées; la pl ' A sont desmarais trop humides pour pouvoiriêtn: cultivés; la pâture de la vallée de la Theve ‘est considéæéezvnomme il meilleure. _ . _ ., , v ' l’ Les rairies artificielles ont’ pris une très-grande. extension depuislla fin du dernier siècle, et depuis environ dirauuées leur nantité est presqueptriplëe. Elles entrent peu: beau-p Ïcoup ans Pnmélioration du sol généralement trop sablonneux de ce canton. M. Chalet pro riétaire de la ferme. deæ'flayœià SL-Maximin à donné , l’un es premiers, Yexempledes. bous effets que l'on peu_t retirer. de cette culture; il est parvenu ‘en ‘quinze années à fertiliser des sables dont le ‘Iïfofiluit était ‘presquenul, et à ‘les faire rappqrter. à Pégql-des terres tfran- ' chez delseconde qualité. MM. _Leg_rain et. Jar/palet de» 19mg, ÏDelaplace et Bfot de Creilïintïatussi fait saturnin-cage :noq; fvel assolement ans leurs, communes}, M. lféret degMonkuaùe 1-. ., .. :.,A'. nÿc-L
( 335 ) luimidouné une très-grande extension: on doit en outre à ce demier agriculteur l'introduction des plantes à racines tube- neusesypropres a la nourriture des animaux ruminant. ‘ Omcultive. de préférence ltbtrêfk et la luzerne, puis le aainfiaîn et-la minette. Ces fourrages se sèment dans les orges atlas Moines. On emploie par hectare douze kilogrammes de semence pour le trèfle et la luzerne , et quinze kilogrammes pour la minette; il l'eut près de trois hectolitres de ‘semence par hectare , opour le sainfoin qui réussit moins bien que les autres fourrages légumiueux. ' ’ ‘ ‘ ‘ . .Jnz'mauæ ruraiur. La lnpart’ des chevaux du canton sont de la race du Vimeux; c est celle qu’on employe pour le halà luge, et les gros travaux agricoles. La race du Perche fait 1e service des transports et: voitures publiques. Les petits cultià vateurs se servent du cheval picard qu’on élève aux environs de SL-Queutinpt dans le paysdeutre Aisne et Oisc; il‘ est de" de petite stature, mange peu’, se nourrit iudilïércmment de toutes sortes ‘de fourrages; ces qualités le rendent préJ cieux pourla petite culture. PresquetousÏles forts agriculteurs" ont en outre un ou deux’ chevauxde la race cotentine,‘ exclusivement réserves pour leur usage personnel, c'est ce qu’on' nomme bidet; on eonuaîtfleurVallure douce, quoi-ï ueudelfectueuse -etÎ centre‘ nature. On voit" aussi des - ‘l batards élevés dans le par» résultant du croisement des es autres races. Alïneeption bidets’, tous ces chevaux sont achetés et conservés‘ entiers non-les’ prend-sur les marchés p de» Luzarches, Math, Clermont, ‘Beaurais; dés marchands ambulants en wendent aussi rie-commune en commune. La race flamande qu'on a essayé dhcclinnater, réussit diflicileà nient dans slfi canton, Lalnourriture ordinaire ‘d'un cheval se compose «le-douze à quinze kilogrammes de fourrage , et ‘de o" uicfavoine par jour. ‘Le nombre actuel de ces animaux säêiève à i732. Leurs maladies ordinaires provenant de fati- guesexcessives, ou «Pecurtardeevréginue sont’ le vertigo, la oourbaturnusorte d'irritation pulmonaire, et la trancîzét rouge, où inflammation violente des organesvdigestifs. - "'14 ..Il- y arenviron’ 58 mulets normands de petite stature em- l ployés par lemmeuniersaLe nombre desânes ne dépasse pas 4.78. on ne faibpas d'élèves de cette «espèce. 1 - ‘ ' J ._ , (un gifélèrer plu‘ davantage dänimauide l'espèce bovine , les ulléctdw canton étant peuprqprep à ce genrenréducatioia
. t 51e ) l . Laxplwart de! indlvidut 419 cette espère: xarputiuuntràln‘ {une flamande; on lespmànc par bandosîdans la pays lon- quelles, 9m. dixrbuît moins la race normande couvait «aussi pliez Quelques qultivnteurs instruits. mais elle réussit moins ‘bien, et est plus apuvçnt que la précédente, attaquée dc-ln pommçlùra ou pbtysæ pulmonaire... Les petite eulunauun achètent au Inarèbé de» Min: et «feutres; lieux quinine, ‘des vache; Jarqvenant du croisement des deux races; ensemble, 0p gag ç grdinairemeut lagénisee. normande jusqu'à doute ou qulnze ans; elle est ensuite. vendue pour les beuveries de Nunniapçlie, qu pour» les boucheries de. la capitale. On çbnserve le vaçlw flamande moins lpngtems; on lfengraisse dans le payq‘ pour être vendue graese on «pleine de. son dernier venu, et elle estalors achetée pu les laitiers de‘ Paria; dan; ce dernier etat, on dit en langage du pays que la vvache est anwulliantç. Le nombre. moyen des vael en çst de quatre ar vingt-cinqihectaree. Leur éducations: pou»! objet ‘exclusif a multiplication des veaux dont ou fait un çommerce continuel avec Paris, et il nies! pas. rare de nvoio des cultivateurs qui ont jusqu'à. trente vaches, acheter. du heurt-genoux‘ la ennsommltion. de leur maison. Le taureau se trouye dans le canton dam la proportion d’uu pue honte femelles ;. il y est amené à l'âge de dix-huit maie; non le entend}; dix oudoum ans» coupé et. angraiué pour .103 houçberies. La vache eat nourrie en hivcrfaxec‘. la menue» aille çfavçinp et de blé, du. foin ,.et des fourrages de euxièmq et troisième coupes des prairies artificielles. En été on leur donne à Pétahle la première ouupedes mêmes punies; deqt seulement dans les moîb eleseptembre etzdäzctobee , çguf quelques. e-xgeplions de localité, qu'on les met ail-pit- ‘turage. Ce Ions séiour à l'étable est une cause tràs-etlicace du développement fréquent de la pommelièrc. D’un autre côté leur séjour dans les pâtures grasses les exppseà de: infections lymphatiques quÏon essaie de prévenir en mêlant à leurcnoune çiture prise sur place , des fourrageasece et récoltés dans les lieuxélevés. , . .. ' Bêta à Juin“; Les mouton! fovmant les. uoupeaul com- muns et appartenant à lxrpeüxe tulmre, sent de naecflaä» mande ou picarde; on nencpntre musä-qcdques métis grou- sjers. Leetroupeaux des gnou cultimmure sont de» raçe copa- gnole pure ou presque pure; [Yuudenngflus-benu eltxqehü V
I 1345 J‘ de. la. femç de}. _ ont de. cinq vals ténu. on peut cilçr guçsi. pignk _ _ . Vérçt à‘ Magma” Pnfmr p 0mm malaria!» f . avawvÿm-ma ne; trauma»; dans, hep; Aäaueonp dç. mét inméîlorentsçnuhlqmut P909509 ovmeggiwîlest mègpç p9 fig qpg 1g; mais. mérmop W}? ‘ront avankpeu la NHÇHKŸJRËFÜÈ du troupeau’. «santon o la. laine «k métimétant pqesqiafamêîbelle quo colle du nuâv fin?‘ .Â..'ét‘1’aninna1 étant talus rebut: et plu! facile: ‘a çrourrir. _ nomma espagnol t'ait tuba-bien nounous»: la: plateaux du canton de Czçr}: __ _ ; _ , _ _ t- . v . ' La.‘ força: çïun trquFeau ordcnqçrnflznrin de n50 à 4m tâte» _On fait bgauçoup d’é evqs; on p achêtgdfl moutons-i Vend-v fie". 41.94% fvçrs les mais de mai qt de ipîn rotule pan-casa; on les revend en automçe. pour la bqucheries ce tondu! bêtes maigres âgées de su: ans a provenant des départemauç du centre , ejrvendueà à la Îgirç d; staûenîs, Cq-I «manitous n'entrent pas dans la compqçition des troupeaux cqpseuéu pourlgur laing. Ces çiemiççs tout. çardfs» 1mm’), Pâgq de, si: an: - vendus ensuite; leunäproporttwn «m à raison de tvoic au quatrqtêtessenlemsnl par heçtmh ‘ ; — _ . Lemotitpn est nourn de paille #81314 et autæen céréales en hiver; on y anÏoute de la menue paille mélangée avec du son‘, et un péu ,3 rnip, et de‘: çqçqupes Je prairies «titis» cîellçs. M. f4"): e Monmmm a donné l'utile: axetnplç, d'ajouter à ce mélange des navcttmzarotw. pommes de i terré et autres racine; charnuep“. Les constructions destinées çu logamçnl dçsAmoutont et imt res animaux sont én général bien disposées: _on pwt cita!‘ comme exemples àrsuivre. à cet égard’. les établi» de la faufile de Cranwisy "etasurtout les bèœerjefi et écuries de la belle ferme des‘ Hdyzs qui mérite son: toua les rapports d'être indiquée çomme modèle. A, A , ‘ « ’ La toison d'un mouton çspagnolpësc. de Sept 3m80‘ livres n pelle d’un métis. de: cinq àsept, çt. celle dan mouton ors dinaire de qggtiæé à. six’ livres. _ A _ Le piétin ou plcère du. pied , pqnæméwlfinîrenneqt qoqgttc Çtipïcqtfe {est dcienn. très-commun depuis Pintxodiiçtnon des montantes santal: dans l: cantal! 3.. m: croit. avant 1°’ ma rqùë qiie cet e aifcction épizootîqne s'était afiäihlie aveç h lems quant à son intenpité, et que sa guérison était devenue plus facilæ- .59 slavzau est IWÎ W38! “fil-de Pagricnltvte .;I'z‘.» ., . u« . a .
_ 1356 > . . . . dans le canton de Grepilyily est entretenu parles snimaui qu'on‘ achète chaque année en été pour‘ augmenter‘ ‘les en- grais provenant du parcs e; la pratique de l'inoculation qui pourrait pnéveuir le déve oppement de, cette maladie n'est pas asse: généralement‘ répandue. Le tournis se développe quelquefois au point d’enlever la moitié detleiunes agneaux ;i ans d'autres années‘, il attaque à peine cinq individus ‘sur cent ç on n'a pu encore connattreles causes de cettealïection , ni de l'irrégularité de sa propagation ; elle cause des pertes considérables tous les ans surtout aux petits cultivateurs. Les troupeaux qui descendeutfdans les vallées et principalement dans la vallée du Tliérain y sont promptement" attaqués de cacliexie, sorte «Palfection lymphatique que les hnbitnns nomment pourriture , et dont ledéveloppement est causé par la trop grande et trop‘ constante humidité du sol’. Q Depuis l'année i815. M. Sceliièrt a introduit dans sa belle terre de Mèllo les races de moutons anglais dites de Leiçester ou à laine longue et brillante , et de Southdown , dont la laine est fine et courte. Ces animaux-ont été tirés d'angle-Â terre directement; ils forment maintenant un troupeau qui comprend deux cents bêtes pures et cent métis’; on les tient alternativement dans les iles de la vallée du‘ Tliérain , et sur les coteaux de cette vallée, en les plaçant autant ‘qu’on' peut au grand air, et on suit quant à leur éducation les principes exposés dans ‘les ouvrages publiés par M. le baron de Mortemart-Boisse ; les métis de ces deux races qui sont " "très-beaux , contribueront beaucoup à "l'amélioration de la race icarde. ' _' . . _ __ i L’ ducation des porcs est à peu près nulle dans le canton ; les etits ménages ont ordinairement un de ces animaux qtfil; achètent soit à la foire de Creil , soit à des marchands venant d’Abbeville ou de Normandie. M. Magny de .Nogent avait essayé’ dînlroduire l'espèce angle-chinoise multipliée à ‘l'école d'All'ort par "ordre- du gouvernement , dans l'inten- tion de la répandre; mais ses clïorts n'ont pas eu de‘ résultatsl '» Il‘ y a quelques ruches li Blaincourt ._I’re'c_y, Gouvieux _, Chantilly. l es abeilles réussissent bien dans le voisinage des bois; toutefois elles, ‘ne sont Pobjet d'aucune Jspéculation "importante. “Cet exposésuccinct de"l"ét'at de Pagriculture le can- ton de Creil fait assez connaître qu'elle y a reçu une faible .1‘ v, i
(' 517 l‘ artdeeçmeliorations. i- ont;_éte généralement ndo tees äans d'autres parties du épar-temenx. J»! nature du favorable ù la culture dcsficérénlepwdtâcnurageant In popu- lation .« elle ü "P94? 103J“. 9.0.6599. .i.nd.uatriel1 qui lui pïocuireu‘ ÿngoeççqtence murets. u: tsivnilpluset use neuf. 1111901 _. 9l" lonityoui o Ïnenm les produgtngpgrioolesneh-pan conséquent la riche‘: du paye , sans les inâividusdcn xtrannx des Inn- nuîaçt , en s’attacbuut_ plutôt l: _ l_n_ culture des: prairies urtificie les et à l'éducation, damages‘ perfectionnées d'anis maux qui la multiplication despgpérÿalefi, en adoptant les Jscplemcna justifiëepnr _l'vexpé_r'ge_nqe__,_ _e_n_ employgntlu i”- trumens nouveaux- qui économisent, le 1eme et la moine- d'œuvre , en lantunt les coteaux-incultes, et enfin en dos- séqhanth v9 lée 3° Ïhétainsfilsç fiùlres.pattiu.du. territoire où l'abondance et: la permanence de: eaux s'opposent à toute produetion utile. Çfegt, partout. aux grands propriétaires u'il appartient de.donuer les bons exemples de tousces per ec- tionnemens; le cantonne. Creili poäsèdc 1038:‘ d'homnies éclairés pour qu'il soit permis «Penpàveräque par leur in-a flueuce, Pagricultnre y recevra successivement tout ,1’ - croisement dentelle est gusceptililcfl x’. |‘->' Le calcul de seul-produits, dfinprë: les _jévuluatidna"cadcs—‘ A" trales, présente lemrésultnts læuigans ; _ "Terres laboumbleq , 9,155 h. j‘! ‘cÏ-Produitlmoyen de l'h c—‘ tare , 34 f. 89 c.‘ -'- Pmduît"fotal.“.‘; . . . .'. ' 5l9,‘757f. Je. Termine plantésyjardins‘, vergers ',' Æmh.“ ‘ "' 25e. 5- Produît moyen -par ‘hectare ‘,62 f. ' ‘ ' ‘ ' ' ' ' ' " -- 74er—' Produit’ total . . . . . . . . . n, . . . _. .. 25,861. 8.. Vqgnegäänrh. 83 c: m-«Prmhfit-‘moyen de ‘i ' ‘l ' Pheçtare 46 g-_— Produit total" . . .2. , ..;:.; .9789... 9g‘ Préÿ ‘et herbages, 985 h. 04e. — Produit -. 1 ,,.v»1«; n moyen, 87e. e- Produittotal . .. _ 62,915 _ Pätukret Mis’; 566 h 5': c. ;’Pl‘o'duît " ‘ . p - moyen par hectare a4 f. 6o c. _ Produit ' total . . . . . . . . . . . . . ..'.»...'.,*...«."._.... ' 9,014 5o Bois etfinrêts, 5,577 l1 ‘o! cn-"Produitmoyen » ‘JPN lemmunaf. 64e. .'.._,Prodii&>tôtirl".« z5o,778;'64' l '. . “u*tl’ .‘.. \ ' ‘ '- g, t‘ Arcporter..." 5533.7 24.
v «moyeu dçruuœrè», 9 r. 951:; —. mflnflt‘ - .. .'(5=*99 . « '-'r l’ " ’ ARe ..'..V..;.""55?Â{IÏ ûflrdÿc)’, ami», ‘(oh-u 0è’; 4-1“Pfädhît' V _ ' _ ,' -sqmymdeïhetlàfè;äôflùüëfl-tPi-dflîltfi’ " ' " ' '- l àän‘.’..'fâa‘.."..';J..'.VÀ..Z:.Ï ' ïgäÿtägfiräv; ‘M14 cas-watt.” ‘m: ‘Q1’ ‘fig’??? gücèPhbmn. ' «a: "un-- äütñtfb ‘ s a9 5 zhvudenë fræhbxâfiôùï. :59‘ c:*-5'Pmdüît_'. ‘"1’ g 1 +tdmly;xs....s_g.’....« . . . . .._z...âc..‘..,' Gàrriàru; aabloænièws. eæq-äfi h’. 336:. 4-’ " ,’ Î ‘ r 9mm: me ndtrP-heaafefif. on.‘ "f _‘ ' '-*pi'd‘.lih'w‘v.ÜÎËÏËJ.oô.';..I...’o;uÂ-l; 4 mira‘: vf Pmæizæ» fruits, n31 h. ag-esua Prbfluif " ‘_ wlhoydud Phecurè, »47r.«a7e.«-ærom - g . Nids-Jus;n-rfin‘..'3z5.9îz;.’.".‘ . . . . . ..'.".4 ' ÎÜÔ ‘ .1 - - (, .. .. .1},- .,;;;'r,,': ; L -T5tll'....‘..f'.‘f Îùqxwduü .05. aenacæmaidm 1a- ' cäuton;eside<ôa.f.'sätïccï— x ' ' ' tés tÎiéËnîns et rïÿiër QÂ-reIMpÈt-Ëëérviteuäit superficie non-imposa!) è de 655h_._47 c.‘ _ _ _ _ Emuocixwilænt lhuèpæfluitîsà éÆIMde-vterœsWW ' - ‘n 2mm ° labourables, 34 f. 89 c.; ‘eut rproduit final/Ï ‘ "' ‘-4\-. peutnéçrp évalué} Jaflägif, 34 ‘c’. u, _ ' 93 tâes ariîmaux C50‘? ‘oint évâlné äüÿuaätæflïpæodgä W À ., ...:,...._, e,..._.,....._ - . 5 "a V, . .‘I..'u,..v.rr.,.‘. tplo qJ-DGLD ‘Ïâfllÿûlä " Prbdnaîl jnèf de yagæ;cp1;,agg,:.î.;.'.';.; , 74.50% je. La communion-foncière esÏ avec ce. yraauflïaarisïià ph» portjonfleô 7/10.” " ‘4 v ' " L8 tèrtfieïtnoyep' 3p’ çèveng fpncîcr es_çdç'5gI._'3g c, 1m; individu. ', ÿ V‘ « 5 - ‘_ , ,,,,. ._ “ ' .'.59; ëlndlmfltr'ieñ . ; . . il . .. h Le travail mauénaeuqaasmæou partout in btsnéttd aeJa population , est-indispensable à son existence dans le canton de L-reil double sol trop tumultueux et trop peu fertile ne
. , _ ( 32è ) ‘eut suflire à beaucoup près , comme oh l’a’ vnplns haut ," a la nourriture de.ses habitans. Aussi dans tous -les tems , ou du moins depuis une époque assez reculée , cette popu- _)\ lation s'est-elle etforcée de suppléer par des travaux de ma- nufacture ou par [Exploitation de substances naturelles ‘, a Pinsuflisauce de ses ressources agricoles.‘ Les nombreuses car-l rières de ce canton sont ouvertes depuis plusieurs siècles.‘ On . voit aussi par des titres conservés dans les archives du château de Mello que vers le quinzième siècle ilexistait ence lieu des fila-i turcs ‘de laine et une fabrique de‘ draps laquelle; suivant les expressions mêmes des titres, émit de bonne renommée e; dont la’ plupart du peuple était entretenu : des‘ statuts con- venus en ‘I517 par les tisserands ‘et foulonssous prétexte de corriger les. ‘abus introduits dans la fabrication yétablircnt entfieux le système des maîtrises r plus tard une sentence du baillage de ‘Bielle , en date du ifi-septetnbre i582, condamne les propriétaires ‘ou possesseurs des moulins à draps de ladite ville à souflhr et permettre 1a firmeture et la clomre des ‘écluses tficeux moulins à draps toutes et quantes finis bon semblera‘ 2m seigneur baron. de Mello e’! à ses fermiers dermoulinsà blé. L'exécution rigoureuse de cette‘sen_tence , et Pellet naw turel de la corporation formée soixante ans avant , amenêrent laruinevvtotaledezcetté branche d'industrie. La fabrication des cordesde tille dans la ñallée de la 'I'l1ève , celle des boutons‘ de soie’ dansvla commune däfpnmbnt datent dudixàseptième siècle. ‘Au dix ëliuitièmc äppartiennent Pintroduction de Id fabrique-des dentelles et ‘Fimpulsion industrielle donnée” _ à la population. de Chantilly par les princes de la maison de Coude’. Vers _la ‘fin de ce sieclc les progrès de l'industrie ÿétendaient à plusieurs autres communes; mais c’est à dater de I800 que ces progrès sont devenus rapides et ne les étau blissemens sesontmultipliés ; si dans cet interval e quelques ateliers se sont. fermés . d’autres en plus grand nombre les ont remplacés; ou en tortue journellement de nouveaux et l'industrie du canton de Crell pagraît appelée à recevoir les plus grands développemens, à moins quelle ne soit ralentie dans son essor par des circonstances exterieures. étrangères à la vo- lonté de la po ulation..0n compte aaiourdîaui dans le canton trente-cinq Illbriques , manufaëiures owateliers industriels quviavout être Qsuccessivevmevnt indiqués, en’ faisant ‘précéder leur énumération de celle des exploitations minéralogiques In I
, ( “q. ) . fiuioehupent encore actuellement une partie assez‘ considérable, buvriers. C‘) _ ,Matie‘rcs provenant du riègne minéral. — Ïburbières. Il y a deux extractions principales de tourbe dans le canton. La plus ancienne’ est à Gens-jeux sur: lemplacementoccupé. autrefois r.- lîélang qui disparut vers le milieu du‘ dix-septième siècl . ne tientatiye faite pour défricher’ un marais improductif, amena la découverte du dépôt tourbeux qui commença d'être exploité vers 1798-, après avoir passé dans diiférentes mains , cette exploitatiop appartient aujourrfhui à Mme V‘ Leudnt. Latourbe existeà environ deux mètres alu-dessous de la sur- face du sol, et on n'en extrait point au-delà de six, pointes dans sa‘ plus grande. épaisseur -, la surface exploitable _est en- core, de. vin t à vingt-cinq hectares. Cette petite. industrie. occupe pan ut cinq mois de l'année, vingt hommes, six‘ flammes et six enfnns qui sont payés à raison de deux lianes, un franc ,_, et minutie-quinze centimes , et qui extraient ara- usuellement de six à. huit cents cordes; la tourbe qui est em- ployée dans le pays ,> notamment à Chantilly, est généralement de médiocre qualité , on n’en tire quelque pagçti quÎen raison» de la proximité des lieux: de consommation ,_ et il, est probable. qnecette exploitation qui a déjà beaucoup diminué, sera nulle, ‘ou à peu près , dans quelques années. » r . La seconde tourbière, située aurdessus de Mello dans la ' yalléc duÏEbéraiu, appartient à la commune-qui depuis i819 en a aflbrgné Pexploitatipn; la surface. du sol tourbeux, est (‘)_M. le duc dela Rochejoucauld , récemment enlevé à la France et au dé "arœment de l’0iue , av pub-lié en i876 un écrit intitulé: Statistique inäustpialle du canton de (Jrejl ( Senlis , TW-emblay, in-8° ) ,_ dans lequel, il donne la description de cent soixaute-dix-ncuf établissements manufactu- fiers. On doit faire observer que ce travail comprend teintes les manufactures établies dans lui rayon de trois lieues au centre duquel est la ville de Creîl,‘ ct qmâ cet égard elle peut être ‘a juste titre considérée comme le chef-lien dame canton industræl ,- mais tous ces étnblissemens ne sont pzäs comprit; 3.4.1.19"?! ciltconscljiption du canton administratif‘ de Creil, le plus grand bînlire dépendant des cantons de Scnlis , Luzarches, Nenilly-én-Tlielle , ' Muny; Liancourt et Clermont. Cette distinction entre les cantons ind nm îel’ et adnniniswntifiexpjique pourquoi, malgré la similitude du-Jjtre, on trouva ' moine düêinlsliusemeus iudiquénqne nÏen a décrit M . le duc de I1; Roc/mg fbucqyld. Ou a use’ d ailleurs des renseignement; contenus dam son travail (ligne «Pêlre nllcrt comme mudl-le . mais en tennnnt cnmptc des changement survenus depuis sa pigbliontinn iusqufliu moment présent. '
(551 ) «Penviron treize hectares; son extraction n’occnpe pas plus (le trois ouvriers; les produits sont consommés dans les bourgsï ' ï‘ de Malle et de Cires. On tirait anciennement de la tourbe à Stl-Vaast-Ies-Jtlello, _ - mais cette exploitation a été forcément abandonnée à cause des inondations provenant ‘du défaut d'écoulement régulier des eaux. On pourrait en extraire dans’ la vallée de la ‘Thève entre Lamorlaye et le Lys,- il y en a un petit dépôt épais de quatre pointes entre Lamorlaye et Laye, anciennementxex- ploité, puisabandonné ; on a recommencé Pextraction en i 825; la tourbe qui en provient est de médiocre -qualité. Carrières. Ucxploitation des pierres s bâtir du canton de‘ Creil a _eu dans tous les tems de Pimportance , tant a_ came du nombre des ‘carrières , qu'a raison de l'excellente qualité des matériaux u’elles fournissent. Uimmensité des excavations dans lesque les existent maintenant quelques-uns des ateliers «Pextraction , atteste qu’elles sont percées depuis plusieurs siècles , sans néanmoins qu‘i| ait été poæible de re-l connaître avec certitude Pépoque de leur ouverture. On sait ‘seulement que les ‘pierres des carrières de St-Leu et de 15'058)’ commencèrent à être employées dans’ les constructions de 4 Paris vers le milieu du treizième siècle ("). On trouve dansles- archives du couvent de St-Leu des actes de I357 par lesquels les religieux , qui étaient pro riétaires des carrières de ce lieu , en louaient Pexploitation à Ses habitans du pays. Les anciens papiers conservés au château de ‘Mdlo ‘, apprennent qu'à la. lin du quatorzième siècle , les barons de ce nom permettaient aux habitans de la ville de prendre gratuitement {les maté- riaux dans les carrières qui, étaient déjà très-vastes à cette époque. Les exploitations se seront agrandies et multipliées ‘à Incsure de Paccroissenneanl de la population locale, et surtout de lflagrandissement de la ville de Paris où leurs produits sont encore journellement employés; l H Le tableau qui suit fait connaître le nombre et la situation des carrières actuellement exploitées , leur mode d'exploita- ÜO“ 9 le nombre, des ouvriers , fort diminué au'ourd’bni , la quantité de leurs produits moyens annuels, et es dilférentes qualités de ces produits: v ' C‘) Héricarl de fins/y, Description dcstatacomberde Puris , pag. 1’
In,‘ - DÈSIG n‘ ATJON des carrières. _.î——.— Pu UDU m: annuel. MOBE «Pexploitnlion. ombre d'au - vriers Consnmma—- lion locale. Id. 220m cubes. 480 id. Id. 12m» Id. 4- Id. Id. Langlois. En galeries. Laurent. Id. 3 1o A ciel ouvert. 3 Lafârêt. Noël. Carrière aux Choux. de St-Sulpice x2. Consomma- tion locale. 72m. 24. Buhé. des Tufs. Id‘. Id. ' 1000. 220. 6o. Consomma- tion lecale. 18m. 22. 32. 370. En galeries. Id. Id. Id. Bense. Noël. Pic-puce. Bense. Le roy. Delorbelnaye. Daniel. A ciel cuve! t. Id. Id. Id. v de la grande Id. Id. Id. Id. Id. Id. Saint-Vaast. Id. ' illvrs-SÆaul. Villers-S-Leci. 13. ‘ des Crouttes. Id. Id. Cavée. 590. Consomma- tion locale. 1000m. i000. 800. 3500. 850. 8m). 2o 2o 13 56 23 12 14 de la Sncristie Galeries. à-Cbrislnplne Id. (le Clnapotcl. Id. (le Chapotel- A ciel ouvert. neuve deTrossy Galeries sou- terruiues. de Trossy. Ciel ouvert. Legros de Trossy. ‘ Parain. Id. Galeries sou- terraines. 57 2600- Ciel ouvert. 2o 1200. « Id. 2 5. Id. 1 Consomma- tion locale. Id. - 150m. Id. 3 ‘ 220. 5n4 ' 16462m. cnb. I200. Laversines. Vertolaine. * SL-Leu. NATU RE des produits. . Pierre tendre , wägélive. ._ 1 nëllryn. Piene douce et vergelet. Moëllon. Pro fine ctvexgv‘ Vergelet. Vergclel, S.Lei. Vergel. grossier Id. dur (‘t fin. Moëllon et pier- re de taille’. SLeu, vergelet. Vergelet fin. Pierre fine. Vergelel dur. Pierre tendre. Id. Id. et nïoëllnn. Vergelet, pierre douce. Id. id. et moëll Mnëllon. SL-Leu . Id. Pierre douce. ‘ Vergelet. ' Verglet. Id. SL-Leu. Vergelet. Id. k Id.’ ' Id. fin , et dur. Veraelet.
(m) Il convient (rajouter aces résultats généraux uelques dé- tails propres à chaque localité, en remarquant ‘däbord que toutesdes carrières dont il s’agit, aussi bien que les carrières abandonnées dont il sera parlé plus bas, sont percées dans les différentes couches de la formation de calcaire grossier. l ‘Les carrières de Blaincourt ouvertes sur la pente du coteau au Nord de la commune , sont exploitées d’une manière très- irrégulière; il survient de fréquens éboulemeos qui causeraieut à coup sûr des accidens funestes, si l'extraction était active et continue. 4 La carrière de Caye est ouverte depuis environ vingt ans; elle a reçu de l'accroissement de uis que le développement indus- triel de la commune a faite’ ever au chef-lieu diverses cons- tructions importantes z quoiqu’assez éloignée des carrières des bords de l'.0ise . on en extrait les deux principales espèces de pierre propres à celles-ci. Les carrièresde Cranwisy maintenant à ciel ouvert , offrent des bouches de cavage qui dénotent évidemment une ancienne exploitation souterraine; ‘ou ignore Yorigine de la carrière _St.—Sulpice , autrefois importante et à peu près abandonnée au- jourd'hui; Fouverture de la carrièreLafbrét remonte à cin- quanta ans ,‘ celle de‘ la carrière aux choux, à l'année 1817; la quatrième carrière date de l’an dernier. - Les carrières actuelles de Cnil ont remplacé des ex loita- tions en galerie dont on retrouve encore les traces. Lexcel- lente pierre qui en provient serait avantageusement em- ployée àqParîs, si Pextraction était faite en blocs dïächautillon; dans le mode actuel les produits ne peuvent être employés que sur les lieux ‘ou dans les environs» La carrière de‘ Gouvieux estune vaste excavation pratiquée dans toute la continuité du promontoire qui porte le camp de César; elle débouche d'un côté par cinq ouvertures sur la rive gauche de l'0ise, et de l’autre'au hameau des Carrières ; on exploite par galeries en laissant dans la masse des piliers tournés de six mètres. Les charriots qui servent à enlever la pierre pénètrent jusqdaux chantiers Œexlraction. Les carrières de ‘Mella sont exploitées en galeries de cavage en laissant - des piliers tournés de 5'“ carrés Â. espacés de
1 354 > _ se t à huit mètres; "Pouvertureen hauteur est d’environ dix metres; les travaux dirigés sans précaution ou sans intelli- gence ont causé plusieurs fois de événemens fâcheux. La pierre (le Mello d’une excellente qualité, serait très-recherchée si les moyens de transport étaient plus faciles; elle a fourni ’ les matériaux du château de Fitz-James près Clermont, et . 0 _ ' a a en parue ceux de la manufacture royale de tapisseries de Beauvais. V Les carrières de Jlfontataire et de Nogent datent du siècle dernier. Celles de SL-Leu appartenant aujourd'hui à MM. Poulain et Leroux, constituent une excavation immense, composée de deux étages . le supérieur uctuellement abandonné percé dansla pierre dure ou vergelat, Pinférieur encore exploité qui donpe la pierre douce. On extrait par galeries séparées par des pilierstournés , en laissant en outre de petits piliers ou contreforts appuyés sur les murs, et nommés tanquettes par les ouvriers; les galeries sont nommées rua lorsqiflelles l son-t parallèles aux filières «de la masse calcaire , et chambrer lorsqu’elles coupent ces filières à angle droit; on pénètre dans les carrières par deux bouches appelées l’une entrée- St-Christophe , et Pantreœntrée du couvent,vles religieux de Saint-Leu {étant reservé Pusnge exclusif de‘ cette dernière ouverture. - ‘ _ Les principales ex ploitationsde St-Maximiiz et de 7503s)‘ of- frent des excavations semblables à celles de SL-Leu; les ateliers les plus éloignés sont distans de 70cm de Pouverture des carrières. ' Les carrières de SL-Vaast et de VillersbSafl-Paul sont ouvertes depuis environ vingt ans. Celles de Villers-SL-Leù fort anciennes ont peu d'importance attendu la qualité in- férieure de la pierre qui en provient. _ ' \ Dans les carrières à ciel ouvert Pextraction se faiten deblayant par le haut les terres -et pierraillos qui recouvrent la masse ca caire , ou en pra iquan es e n emens a éranx; r l t td 'bo l l t on ouv e ensuite des tranchées soit sur le sommet de la masse sont sur ses flancs. Dans les carrières souterraines et spécialement à ‘ SL-Leu, Jflello, SL-Maximin, on emploie sans exception l'o- pération du soucheuage. A cet effet on pratique sur le front de la masse qu'on œut «attaquer, une entaille (ouïsouclzet)
f 335 horizontale de six. pouces de haut sur goal-ante pouces de profondeur, et l’on mène de chaque côt deux entailles per- pendiculaires poussées à la même profondeur. La partie su é- rieure à ces entailles, appelée volée par les ouvriers , oit \ avoir environ vingt pouces d'épaisseur; on la détache du toit au moyen de coins de fer garnis de languettes de bois sec nommées pipes, lesquels sont enfoncés à coups ‘de masse. Les ouvriers se logent dans l'excavation , et recoupent ‘a la pointe toute la masse par des rainures conduites les unes‘ perpendiculairement au front de l’atelier , les autres verti- calement; ces rainures n.’ont de profondeur que la moitié à. äu- rës du banc sur le uel on travaille; on soulève ensuite ' , b oçs et on les détac e entièrement à lüide de coins et de leviers ;’ on les amène enfin sur des rouleaux jusqu'au lieu ou ils peuvent être chargés sur des charrettes. o Les simples ouvriers ou Jzaroteurs reçorvent un salaire moyen ‘d'un franc 5o cent. par jour, environ un cinquième’ de plus que pour- les travaux agricoles. Les carriers sont payés à raison d’un franc 5o cent. le tonneau de pierre douce , me- sure équivalant ‘à quatorze pieds cubes , ce qui revient à: peu- près à trois francs le mètre cube; pour la pierre dure de Samt-Maximin, ils ont Jusqifà 4 fr, 5o cent. et 5 fr. Les souchweurs reçoivent de dix à treize francs par toise carrée de surface découverte , -» selon les ditlicultés de l'opération du- souchevaga, ’ . On travaille. toute Pannée de uis cinq heures du matin. jusqtfà sept heures du soir dans es carrières de Oreil, ‘Hello,’ fldäzntataire, Nogent, et Villers-St-Paul. Dans les autres communes, il y a alternance entre les carrières souterraines et les carrières àrciel découvert, les premières étant occupées pendant la mauvaisesaison depuis le premier novembre ' prsqufau premier mars, et les- secondes pendant leshuit autres mois. p ' Les pierres extraites de ces diverses/carrières se rapportent- toutes aux deux variétés connues. dans «les ateliers, sousile nom de uergelet eLde- Saint-Leu. i « - Le: «galet est toujours superposé à la pierrerde Saint-Leu; cÎest un calcaire dunrspongieux, composé depetils débris ou moules de coquilles écrasées et contenant en outre- une infinité de miliolites; lorsqueles miliolites qui paraissent être le caractère essentiel de cette variété de pierre ', en
(336) forment prcs‘ exclusivement la masse‘, on dit ne le ver- gelet est fin ,- squ’au contraire les autres débris e coquilles l'emportent sur. les miliolites c'est alors le vergelet gros; si les fragmens de coquilles sont lus considérables et qu"il y ait » A très-peu ou même-point de mi ‘olites , ce qui arrive dans les bancs les plus supérieurs , la pierre prend le nom de roche. Ces dilïérentes qualités se confondent pandas nuances insensibles; toutes sont trop dures pour» être rayées à l'ongle , elles n’oirt,4 point (Peau de carrière, et ne perdent point par conséquent‘ ' de leur poids par lïexposition à l'air; par la même raison elles ne sont point gélives. Le vergelet , à causerie sa solidité et de Ide sa pesanteur , est employé dans toutes les (parties bassesdes édifices, il est précieux pour les travaux by travaille avec la scie à sable. . La pierre douce ou grasse u’on nomme ‘généralement pierre de «SE-Leu , parce’ que c’est a variété qn’on extrait exclusi- rauliques ; on le r vement des carrières de ce nom, mais qui existe aussi dans — presque toutes les autres carrières du canton , est un’ calcaire tendre , .à'texture inégale , à grain-assez fin, renfermant des , Impressions presqæfetfacées de fossiles , se laissant rayer à l'on- gle lorsqu’il est vert», desl-à-dire en sortant de la carrière », et perdant par la dessication environ un huitième de son poids; ce calcaire , est intermédiaire entre le vergeleret la ‘masse de sable glauconieux qui forme l'assise inférieure de la formation du calcaire grossier. La lëgéreté de là pierre de SL-Leu la fait- plaoer de préférence dans les parties élevées des constructions ;_ elle se taille très-facilement et se scie très-bien‘ avec la scie à _ dents ;. on doit avoir la précaution de ne l’emplo ‘er que "lors- qu’elle a perdu son eau de carrière ; cette wpier e a le défaut d’ètre remplie de diamans ou petits cristaux qui ébréclient d'une manière sensible les outils dïuploitation. _0n a indiqué dans le tableau ci-contre , pour lesprinci- ales pierres du canton , le poids du mètre cube , ainsi que a force nécessaire pour en écraser un cube de 25° de super- ficie de base , ce dernier procédé permettant de’ iuger ‘comparativement la dureté des différentes variétés. Ces ren- seignemens résultent des expériences de Rondelet ( Traité de Part de. bâtir , tome 1, page 208) , et des observations de M. Jllartin ,_ inspecteur spécial des carrières‘ du département de l’0ise. v A i » e '
. ._ -._,....____Î___._._ . 4557) VARIÉTÉS POIPS d'un MËTRE cunn. CARRIÈRES. de PIERRE. Crnmoisy. Pierre douce. Mayael. Id. Creil. Vergelfit hn. Gouvicux. Saint-Leu. 1d. Vergrlet, Mrlîo. Saint-Leu. Id. Vergdetfin. Id. Vugelet gros. Montntairc. Pierre fine. Nogent. Fiel re douce sèche. Id. Vexgvlfl grossier. Saint-Leu. Pierre douce. Szzint-Maximin. 1890 küog. 1552 1688 1552 1690 1551 1688 1728 1620 1512 1688 1488 1650 1990 1830 1755 1620 1704 Saint-Leu. 1d. , Yeigelct de Trossy Id. Vergelet. Villvrs-SL-Palxl. Vergvlet dur. 1d. Vergelet fin. Villers-Sln-Leu. Saint-Leu. L__________» POIDS nécessaire pour écraser un cube de 25 cent. en (m0 lailng. . 12119 äzzj xqgii l 1332 ‘ Leu sont vendues pont Paris principalement, pour. liouen et pour Compiêgne ; on en a transporté il y a; quelques années jusque dans les_ Pays-Bas. Les pierres desentres carrières se consomment dans .le pays et dans les cantons voisins à trois lieues à là ronde : la pierre douce de Nogmt est plus spéciale» ’ nient dirigéehsur Beauvais depuis quelque tems. Les produits s consommés dans le département se paient , pris en carrière , un terme moyen de (1 francs 75 centimes par mètre; quant aux matériaux expédié; au dehors, ils sont payés , bien dégauchis et rendus sur les ports de IOise. dix francs le mètre cube; on les revend à Paris 3'). et 3.’! francs : les blocs (le grande di- mension se vendent 111êmejusqu’à_ 45 fr. le mètre. Le produit mo en de toutes ces carrières peut être évalué. annuellement ‘a a somme de 155,500 francs; les frais d'ex4 ‘ plnitation peuvent. être estimés à environ 80,000 francs. Indépendamment des carrières» dont il vient d’êt1e ques- tion, il en existe encore sur les territoires de _Cramoisy, fllello, Nvgznzt, Préqy, SL-Leu, Bluincourt, Su- Vaast , 42 Les pierres de Trossy, Saint-Maximin , Gouvieux et Saint- a raison de 15, 17,,et 2o centimes le pied. cube , ce qui donne . l
c s38 > Ç Tïuerny, ViIIars-SL-Paul et Villas-d'adieu, dix-sept autres ui sont actuellement abandonnées, à cause de lînfériorité e leurs produits, ou de leur mauvaise exploitation‘, ou s de la difficulté des moyens de transport, ou bien enfin de la diminution de la consommation. ' Le grès qui recouvre le latean de calcaire grossier entre Blaincourt et Cmmôisy est epuis très-longtéms Pobjet d'une exploitation habituelle dont les produits sont employés pour p je service des ponts et chaussées; ce grès existe dans le lieu nommé les patures de Blaincourt et’dans le bois SL-Michel ; on en découvre‘ les blocs au moyen de sondages à un ou deux mètres de profondeur; il y en'a ordinairement deux bancs hauts chacun de huit à neuf pouces , ce qui fait précisément l'épaisseur d'un pavé. Uextraction n'est pas continue; elle a lieu seulement au fur et à mesure des besoins, etoccupe ’ une dixaine d'ouvriers payés, savoir, le carrier à raison de, 120 francs le mille de pavés, et le terrassier in raison de 5 francs ou 5 fr. 5o c. le mètre cube de déblais. Un pavé de neuf pouces cubes pèse cinquante-cinq livres, ce qui équivaut a rès de 1750 kilogrammes le mutre cube. On ex- trait annue lement onze à douze mille pavés dont une partie est employée à l'entretien de la route royale de Paris à Amiens par Chantilÿ et Creil, et ’dont l'autre partie est ex’- pédiée ‘a Rouen et à Poissy près Paris. ' Le sable de la butte ui domine ‘le village iTÀpremont est employé dans la mann acture de porcelaine de Chantilly‘, ainsi que dans la manufacturede fayence de Creil et dans les usines de Montataire. Sa consommation annuelle varie entre 4o et zoo tornbereaux selon les besoins du commerce, le tombereau contenant deux mètres cubes de sable. Quatre ouvriers recevant chacun un salaire journalier d'un franc 5o c’. sont occupésà l'exploitation de cette sablonnière pendant deux mois de Pannée. ' Fours à chaux et à plâtre. Il n’y a qu’un seul atelier de cette espèce dans le canton; c'est le four à plâtre établi en 1826 à (frai! par M. Jousselin. Le propriétaire tire la ‘pierre in plâtre (PI-lerbelay et de Lafrëte (Seine-et-Oise ), et après l'avoir préparée , la revend pour les constructions et pour les engrais des prairies ‘artificielles. La quantité annuelle livrée à l'agriculture est de 2800 sétiers (4920 hcctol.); celle employée par les architectes ne dépasse pas 409 sétiers
( 339 l , on 700 hectolitres. La commune de Coye possédait autrefois un four à chaux qui n’existe plus depuis douze ans. Tuileries et briqueteries. Jusqu’en, i820 le canton de Crejl ne renfermait aucun atelier de ce genre bien qu'on puisse les considérer, à juste titre, comme objets de première nécessité. Vers cette époque M. Perrot voulant utiliser le dépôt de glaise plastique qui existe sur le territoire de Gouvieux, établit dans cette commune une tuilerie dont Pimportance s'est accrue chaque année depuis sa formation. Le nombre des ouvriers z employés est aujourd'hui de quatorze y compris quatre enfans, tous occupés pendant six mois du Paunée; le prix moyen de. la journée du travail est de: fr. 25 cent. On exploite an- nuellement. environ trois cents mètres cubesde matière, qui produisent en tuiles , carreaux et briques environ cent cinquante mille de chaque espèce. Cet établissement est digne «.d’intérêt à cause de son extrême utilité, les habitans du canton _ étant obligés d'aller chercher des tuiles et des‘ briques dans un rayon de troistlieues, à Ran tigny, Fleuriiies et ‘Sarcelles. Il est probable que l’on trouverait de la terre à tuile et qu’on' pourrait augmenter cette fabrication , si Pou sondait aux environs de Lamorlaye et dans les parties basses des territoires de Blaincoiut et de Précy. _Fayence. Le canton possède dans ce genre de fabri-i cation un des plus beaux établissemens qui honorent l'in- dustrie française: c’est la manufacture de Creil appartenant à_ M. de Str-Crîcq-Casauqr; cette manufacture date de l’an— née i8oo. Une association de capitalistes déterminée sans_ doute par la position de la ville de Creil au bord d'une ' rivière navigable , sur la grande route de Paris en Pi- cardie, a proximité du combustible, fit les fonds néces- saires à la construction d'une‘ grande partie des bâtiinens et aux frais de premier établissement pour Pexploitation dîme fayencerie et d’une cristallerie. Uentreprise conduite avec‘ trop_ de profusion à son origine ne réussit pas; après - deux essais sans succès , la société étant dissoute , M. de SL- Cricq‘ l’nn des actionnaires devint locataire d’abord , puis‘ propriétaire de l'établissement. Il renonça ‘a la cristallerie et ’ s associa alors à M. Bag/ialhlmanufaclurier anglais instruit dans l'art de la fayenceriê; cette association qui a duré de- puis 1804 jusqu’en 1818 , a porté fabrique de Creil à uu
(M740 l lîaut degré (le prospérité et lui a valu la» célébrité "dont elle jouit en France et en Europe. Le nombre des ouvriers qui était de soixante seulement en 180i, s’est élevé succes- sivementiuscjœau-delà de sept cents, il est actuellement moindre d'un quart de ce dernier nombre. Les produits consistent en toutesles espèces (le fayence, terre de pipe blanche , peinte et imprimée en couleur et en grec-s serie noire égalent en, beauté celle que YAngIeterre a long- \ tems fabriqué seule; ces diverses poteries onfobtenu des ’ médailles «Pargent aux expositions de 18.19 et 1827.. ' t M. de Saint-Cricq devenu seul propriétaire de l'établissement avait remis en‘ activité en‘-i824 Yateliet" de la cristallerie, mais il a définitivement renoncé à ce genre de fabrication‘ de uis deux mois. » , z . es glaise: employées dans la fayencerie sont tirées de Montereau (Seine et Marne); les sables proviennent de la butte dîdpremont; les plombs en minium et céruselviennent de la fabrique de Cllclly; les potasses sont achetées en Anné- rique. Les silex ramassés sur les coteaux crayeux de . Blaincourt et de Précy, sont broyés dans Pélablissement et dans un second moulin établi depuis sept ans à Nageni-les- Vierges , après avoir été préalablement calcinés et pliés, ‘la quantité de silex employée par année est évaluéeà deux’ cent, Jnille kilogrammes. Les forêts de Coin iègne, Villets- Cotterets, Ilallate, Chantilly et La Ncuvil e-en-Hez four- nissant les bois consommés. La valeur des matières premières et des combustibles peut être évaluée à 290,000 francs; le montant général des salaires est par année d'environ 4oo,ooo'francs. Les principaux-ouvriers gagnent de six à sept francs _par jour, lesautrçs sont payés sur le‘ pied de 4 fr. à l fr. 25 c. ç les femmes reçoivent 75 c. , et les c-nfans 4o c. Les ouvriers malades sont traités et médicantentés grattnitc- ment, et conservent souvent une partie de leur salaire pendant leur maladie : aussi fauteur de la Statistique industrielle déjà citée , se piait-il à représenter Mi de SL- Cric-g « comme un‘ n de ces Inanufactùriers qui pensent que l'exacte justice et la’ » home’ envers les ouvriers, sont encore tl’un bon calcul pour » les intérêts du maître » (statist. industr. (L'œil, pag. 6. )’ Cette importante manufacture‘ a exercé la plus grande in-' flucnce‘ sur l'état «le la ville de Creil, dont la population a presque doublé en vingt-cinq ans , et dont les habitons en devenant plus aisés, ont contracté des habitudes d’ordac
. ( st- a ' a et de travail non moins arantageusesque les bénéfices lucratifs. Une nouvelle manufacture de fayeuce anglaise s'est formée æ ' depuis i825 a Chantilly dans le local de l'ancienne manu- facture de orcelnine a cet établissement dirigé par MM. Jun- strong et go étant à peine ‘en activité, on ne peut encore connaître ni l'étendue de la fabrication, ni les autres détails industriels qui le concernent; on sait seulementvque les silex dont on emploie la farine sont ramasséäàPrécy. et- préparés dans un des moulins de Gouvieux appartenant a M. Marquis; ces silex sont apprêtés dans la proportion de 590 kilogr. par jour, ' Porcelaine. La‘ porcelaine de Chantilly jouissait autrefois d'une grande réputation à coule de la beauté de sa ‘pâte et de la perfection de ses produits qui le cédaientfi peine aux ouvrages de la manufacture de Sèvres. Ce genre de fabrication semble inhérent à la population de Chantilly, où il tété détruit plusieurs fois et où il s'est toujours reproduit. La pre- mière manufacture fut fondée ar lettres-patentes du Roi. , du 23 octobre i735 , obtenues à a sollicitation du prince Louis- Heiiri de Bourbon , qui en fit construire les bâlllnens à l’e!-’ trémité du bourg sur les boids de la Noisette dontles eaui alinientaient un moulin qui mettaiten mouvement douze meules servant à la préparation des pâtes. M. Peyrard fut le premier _ propriétaire de cet établissement l'un des plus anciennement‘ —_ ibrinésen France; il passa ensuite entre les unains de M. Alau, puis dans celles de M. Antheaume d: Sur-val; la fabrication cessa promptement dans les premières années de la révolu- tion , et les bâtimens reçurent d'autres destinations. En i795, M. Potier anglais de nation releva cette branche _d’industrie , à laquelle il "oigiiit une manufacture de fayeiice terre de pipe, et une ma nullcture de cordes. La fabrique dc por- celnine prospéra d'abord; le nombre des ouvriers s'élever promp- teäncnt de cinquante jusqu'à deux cents de tou t sexe et de tout âge; on coufectioniia jusqu? neuf mille douzaines d'assiettes par mois ; les fours «étaient en grande artie ‘alimentés avec la tourbe extraite dans la yallée de la lîl rieur; cette industrie paraissait marcher rapidement vers sa perfection, lorsque le sieur l'aller (Lui avait fondé , outie les établissemens de Chantilly , des fa riqucs de‘ divers genres à Montereuu , ‘a Forges , etc. , éprouve vers i800 , des eni- onctte pris de Gouæ" barras quicausèrent bientôt la ruine de toutes 54s manufac- , x
( 342 ) a ., turcs. Quelle qu'ait été l’issue des spéculations du sieur Potter, il est juste de reconnaître ue cet industrieux étranger rendit un service immense aux abitans de Chantilly qui étaient - tombés pour la plupart dans une grande détresse par-suite de l'émigration du prince de Condé, en‘ leur creant des moyens d'occupation , et en leur apprenant à se suilire à eux- » mêmes par leur propre travail. , ' En I803, M. Pigory maire de Chantilly rétablit la manu- facture de porcelaine dans le nouveau local qui avait été éonstruit par M. Pottcr, et la tint en activité jusque vers’ 18m. A cette époque l'établissement fut de nouveau fermé. l Devenu en i814, la propriété de MM. Îsidore Chalet et T. Bougnon , il reçut successivement de Pextension , une ac- - tivité et ‘une importance ui ‘ne se sont "amais ralenties depuis ce moment. Le nombre des ouvriers , ont les deux tiers sont de Chantilly même et le reste des communes voisines, est’ _ ,aujoui-d_’hui de deux cents , savoir : cent cinquante hommes, vingt-cinq femmes, vingt-cinq enfans au-dessous de dix ans. Le prix de journée est de l fr. 5o c. pourles simples manœuvres , et de 4 (r. environ pour, les ouvriers qui fabriquent, cui- sent, etc. Les propriétaires exercent sur les salaires une re- tenue de I p. Ioo,,au moyen de laquelle on donne aux ou- , vriers malades une indemnité de moitié dcleur ‘rétribution fourmilière ordinaire. On fait venir le kaolin de SL-Yrieix (Haute-Vienne ) , dansjla pro ortiou de 3000 à 55ocrquin- 'taux à, raison de‘n8 à 2o fr. e quintal; les matières néces- saires à la peinture , à la dorure , auk émaux sont la plupart tirées des fabriques ou des entrepôts de Paris; Les fours de cette manufacture sont d'une dimension plus vaste .que ceux ordanairementemp yés, ayant cinq mètres de diamètre dans œuvre,’ et 9"‘ . ° de hauteur sous clef; il résulte de’ ces grenades dimensions une économie considérable en com- bustible ; on fait ordinairement six fournées par mois, coin- prenant des objets blancs ,'peints et dorés , des pièces d'orne- ment, et des services de table; ces produits qui tiennent un rang très-distingue‘ parmi les porcelaines de France sont en majeure partie vendus à Petranger. . Feretcuiure. Le canton de Cfeil possède plusieursmanu- factures ou fabriques mettant en œuvre les deux métaux dont il s’agit. Le plus important de ces établissemens est sans doute p Pusiue de MM. Ïllertian de Mantataire où l’on confectionne des
l (545) . . fers en barre, des tôles, des fers-blancs , et des cuivres laminés. Les premiers fondemens de cette usine furent jetés en l7 r par un anglais nornrnéTaylor, membre de la chambre (îles communes; il acquit un peu au-dessus du confluent du Thérain et de POise un terrain sur lequel il construisit des bâtimens destinés à une papeterie et à un atelier de poterie; mais les événemens de la révolution ne permirent pas à cet anglais de réaliser ses projets. En i793 , M. Weyhnd-lîthal fut autorisé par le gouvernement à établir un moulin à poudre sur Pemplacement délaissé par le sieur Taylor; ce nouveau projet resta de même sans exécution,‘ et M s Wvldnd- Sthal se borna à des essais de fabrication qui neurent . aucune extension manufacturière. Les batimens passèrent à un sieur Gendre en i798; il les revendit en i807 à MM. Praire père et fils, qui voulant former une usine mée tallurgi ne, y‘ établirent une fabrication de fers en barre; bientôt însufiisance de leurs capitaux les obligea de s'associer l g avec MM. Mertian qui devinrent en 18:3 propriétaires exclu. sil}: de l'établissement; les événemens politiques de i815 les ohligèrent presqnhussitôt à suspendre leurs travaux. La France venait de perdre le pays de Liège qui fournissait à l'usine de Montatairo la presquetotalitédes tôles nécessaires à sa con- sommation. MM.‘ Mertian conçurent l'idée d’étahlir dans leurs ateliers un laminoir-à tôle qui fut dans le commen- cement de son activité conduit par des ouvriers liégeois. Ils bignirent bientôt à la fabrication de la tôle, celle du fer- lanc travaillé par les rocédés anglais jusqrfälors inconnus en France: à cet elfet ' un système com let de machines perfectionnées fut adopté et exécuté , et malgré des accidens multipliés et des difficultés . rovenant surtout des débordemens de l’0ise et ‘du Thérain, M. Mertian purent verser dans le commerce en 1818, leurs premiers produitsen fer-hlancianglais, qui furent dès le commencement goûtés et estimés par le public; ces fers- blancs obtinrent la médaille 'd’or aux expositions de r8r9 et 1825, et les honorables manufacturiers qui avaient par de nombreux sacrifices et une rare persévérance ‘enrichi leur pays d’un nouveau genre «Pindustrie , reçurent de la muni- ficence royale la décoration de la légion d'honneur. _ M. Mertian (Bernard) est maintenant le seul propriétaire de cette manufacture dont les produits se composent aujour- dliui de fers en barre, de tôles et fers-blancs brillans, de usine reçut une nouvelle organisation; _
’ (. s44» >.« fersihlancn ternes, et de planches de cuivre rouge laminé; à l'usage des chaudronniers. - Les matières remières employées sont les vieilles‘ fontes provenant de aris et des environs, les fers en barre des forges de la Haute-Marne, l'étain de l'huile et de Pælngle- terre, le plomb de France ou «Tfispagne, le cuivre de Si- bérie. Les produils sïälévent (non compris le fer en barre) - à environ 3000 kilogrammes par ‘our, qui sont vendus à Paris et dans le Nocd et l’(_)uest e la France. - ‘Les ouvriers sont au nombre de r45, dont 106 hommes, _ 15 femmes et 24 enfans; on‘a substitué u'à eu‘ des ou- vriers du pays , aux étrangersqui avaient ’abor été appelés; la‘ bonté dntravail n'a pas soutien-de cette mutation gras duëe. Les manœuvres sont payés-à raison de r fr. 75 c: par jour; les-‘forgerons reçoivent ‘un salaire de A5 fr. 5o c. ferme moyen. M. Merzùm fait soigner à ses frais. les ouvriers malades ou blessés. Très-peu font des’ épargnes, et aucun n'a voulu consentir à une-réserve de prévoyanceq ‘MM. Merigin et Petitjean avaient établi ‘à rfilontatair: en 18m , unefimderie pour le fèr et lacuivre, et une fizbrication de mécaniques qui fournissait diverses manufactures, ‘et parl- ticulièremcnt la manufacture royale de glaces de baint- Gobin’; cettewxsine avait été substituée à‘ une filature de Initie et cachemire que les mêmes propriétaires avaient créée en I816 L'établissement qui marchait avec une grande activité était remarquable par ses produits mécaniques dont plusieurs avaient été inventés par M. Petitjean; il occupait jusqu"a 60 ouvriers. Dans le courant de i826, les afiäires des propriétaires ont été dérangées au point de les obliger à s'expatrier; l'usine a dû éprouver un échec considérable; les créanciers ont fait conntinuerla fabrication pour leur compte; mais elle n'a plus (Pimportance. Une fabrique de clous Æépingle que les mêmes associés * avaient formée en I824 dans la commune de Villers-Stz-Paul, a éprouvé une grande diminution par suite de leur déconfi- tureycependantelle se soutient mieux que l'usine de 1H01.- tataire. Celte manufacture exp citée maintenant dans Pintérêt des créanciers occupe aubur ‘hui neuf hommes, trois l'em- mes et huit enfans . la pljupart travaillant à la tâche, ‘le prix moyen du salaire pouvant d'ailleurs être évaluéà r fr. 50e. — 1 fr; et 6o c. Les‘ produits consistent en clous (l'épingle dits pointes de Paris, confectionnés par un procédé mécanique
f. fis" .1 . . , (4515 7 . _ pour lequel‘ M’. Petîtîäar’: ‘avait ‘obtenu ‘un bfeÿet dïiiÿétiiiriñ; outés ‘ es opérationssont exécutées par des maclzines au «; nombre de trente‘; "dont seiäe ‘à ‘clous, douté) faire les pointes, une _à nettoyer, et ‘uné-‘grànde cizèille; la fabrica- tion actuelle" eut être ‘élvaluée ‘Aàî trois cent mille francs par in; elle est a iinetitée ‘par dès fils’de fer venantadu Jura,’ et les produits sont’ expédiés principalement sur Paris, Il‘ est désirable que cegenre d'industrie, nouveau pour le; pays, .ne soit pas détruit par suite des arrangemens à intervenir entre les créanciers de NI“. flîengin et Petitjean. ' _ bfiîieÜotllliafiîampire de Gouuieux a organisé en 1824;, ‘une’ trë rie e e er et de laiton , au hameau de Tàutvo e; les ateliers furent placés dans les bâtimens dîme anciennaefila- turc, agrandis’ et appropriés pour leur nouvelle destination; comme Part de la tréfilerie était entièrement inconnu dans le ‘pays ,' il fallut appfler cinquante ouvriers de LaiglelOrne), les fixer à- Gotwieux, et façonner d'après leur exemple et leurs conseils‘ une partie de la population au nouveau genre d'industrie. La fabrication comprend a'ujourd’hui la grosse tréfilerie et la tréfilerie fine depuishle _n° 7 jusqu'au n° 56. Le nombre des ouvriersest de ‘cent’ cinquante dont‘ vingt xfemmes, et yiifgt-deux enfayns”; lesïhommes reçoivent par , joui-o à 5' ‘francsfles femmes employées à dresser les [fils x fr. 75e". ,»etv‘les enfansoccupés à les éclaircir 75 centimes. La somme‘ de" salaires s'élève ‘annuellement à: soixante mille francs. ‘On fab iiïûe‘ par jour 2,00 kilogrammes en fils fins, et 550 kilogrammes.‘ en ‘grosfils; "cette manufacture ‘chauffe ses chaudières àla tourbe , amélioration qui n'aurait pas encore etéado têe àbésÿroddlts , qui‘ dntobtènuunemédaille d'ar- gent à le: ' sition‘ de‘ l'industrie èn 1827, sont achetés par les fabriques» e"car'des;"" " ' ‘ " . v ._' Chantilly avait à la fin du dernier siècle des manufactures de cordes, deboptonsdc cuivre äla nïëèaiiîquej et’ de boucles de harnpis; ces établisseinenämefiistent plusilepuis longtéms, mais on trouve dausïette petite ville une fabrication de garni- ture de’ lunettes en ter ou acier,’ ' été fort-née en 1323 par M. Mereb propriétairedhu ‘grä i " l Paris. Leïjomhre des ouvriers occupés‘,éstaujourdîæui de dit à quinze dorit untiers femmesvoixqenfaus, payés sur le prit de ‘l fr.‘ 5o m,‘ 5'515. ‘et 5o c. ‘par ‘jour; lès ouvriers étaient plus nombreux et l'es salaires plus élerés d’un ‘cinquième eii'i'8a5. Les fers et aciers envoyés-ale Paris ,' sont étirés ,_ courbés; c 43 i?’ FÏ. ‘commerce de lunettes à -
(I 546) ’ sondés.» soucier polis» sari-i». de vis. A Cfienlüäo et renversés ensuite au grÿnd magasin’ à ‘Pqrf , où ils reçu); q‘ complément de leur préoarqäpn. ' Ï ' _' ” ‘Laiçolrïrnunekle (Iroquois); possede ep'uis le moi; (le mai ‘I831 umatelier dç çäùtelüiz’: qui a remplacé la fabrique ‘de broches en fer 42.13325, par M. Leur de Pqris, et \ ‘traité " ar le décès récent de ce fabricant. Cette nouvelle iifäultrie est due à M. ‘Pfqdîer de Puis, déja prqnriétoirq _d’e filusieurs ateliers» de coutellerie dont’ les rodults bien canna; ‘dansle çognltlerce ont obtenu la méqaille därgenfi _'a l’ex ositiou de i823. Ce_ manufacturier a, transporté à Crarfiois'_y_ dix ouyriers, et çlix apprentifs" pris dans ses autres ‘läbriques; il fait venir de." Paris ses matières oieiniëres; la läbrieation qui ,‘ comprend les rasoirs et leslcouteaus "dés täble,’ se compose en ce moment de trente douzaines par‘ Semaine; les ouvriers sont payés sur le ‘prix de 3 li‘. 5o c. Janœourzil est' probable _ que cette industrie prendra un l ëvçlbppemeut rapide, lorsque les llabitaus du «pays seront fomiliaiisés avec ‘ses procédés. A _ — V 2 » Mætîeÿeä- princlipqlles profitaient du rFgne v! étai. Monture dès éïlzins.‘ ll ‘u y a qlu'un' rnoulin _à vent ' vus lecauton; gÿcstcelui dit ôorel, pacë sur Île coteau qui domine ou Nord la commune de præqyi Qu y compte vingt-deng-inoulins à’ ‘eàu, situes sur leéïdifiërens cours «Yeeu , I’Oiâe, exceïlte’; 1° sur ‘ _ . . , . , Nonette inuit moulins nouunés de ‘la ‘cqnardière, de la bonde, clelq ‘coûtuïe’; ‘dè la ii/‘ifle, des‘ pÿznchçs; ‘le moulin _à Ïhuile, et ‘deux ‘outrés sons désignation spéciale, dans le commune de Uouviezlx ; huiles anciens moulins go Toutgïojç est oocupé‘ pigi- tréfilerie meintionlnéelci-dessus‘; ‘l'autre vififil d'être laiThieÿe le moulin du boig près de Goy}; 2° sur ‘détruit/pour àgraiidir le‘ chemin deiliallagelâle l’O_isel;-l’uq'_ {les jrjoulins {le Gouuÿeux. avait servi à établir en I825 une veiimicellerie qui nfloqjas . de durée, ni d'importance; 3° sur la grande Bi-‘esclie eux moulins à Villers-SL-Paul; 4° sur la petite Bresche (leur moulins à ‘Crail, dont _l’un ‘nommé mozflin a‘ Ïhnilc, etdeux autres à Nogènt-les- Vierges, l'un desquels. eëtïnodté . d'après le système ang ais, et donne . ‘déèproduits d'un’ liér’; ‘plus eonsidérobles que les oulinsiorçli- ñaires;l5° sur'le Théraiu, «leu; moulins àÏ Malle, quota; à Îcrànzoisy, Êurñprÿimés lè petit-moulin , le moulin lyifgarjïyt, Cautjfilet de SÀeLeIL; un autre à zuontatairg :.e_n tout qgpt, Le Iloilfbre des rnoteurs hyçlràuliques employés par l'industrie‘
_ . ( 347 ) . . . es‘! de ‘quatorze; la plupart étaîebt prîmitivetñedt oousâcrëi àiamouture. " , , A ' ' Pour àcbeÿèr d'énumérer .ici 1a gambade: ateliefs qui couçennent la prépanÿtion des divers‘ ‘ptodüits agricoles, or} indiquera le ‘nombre des pressoirs ‘à vin qui est de vingt‘- dènx , et celui, des [irèssnîrslâcinire ÿéleÿgnrä cîiufuàhle-huîl‘; Brasserie. Le sieülf Ma e - "t en ‘a étahfiîune i Chantilly en 1812: cet e rasserie ocèùfiëddüt bd trôîïiitbm- ‘ mes, erfâbrîque de ‘la bière ordinaire’; e‘; delà peiitëfbiërè » dons pçoportion de mille ‘àonze centi ‘uärts/päi‘ a'm_ fie’ Rota‘- blon est‘ acheté déni: ledëpättemeñlfdd‘ ofd; oh en codsoinme euvii-ou 4Go kilogrammes méfés dväcfibo hectolitres: _d’o'r ‘è Ëefion preudsuf les’ marchés d’: Clehinädt‘, de Pontet "è n rs. ' ' = ‘ " ' ' Cardan’? en (dom: L‘. confecgîon. ac, lierid de _ti_l!ë','_ ëfjdÿ} cordes à puits efléfiorde existe deÿdisl._eëñt‘ ñ ‘uàütëïsflps au moins dans lä eommunede 0o Jflfnëèoâ Ïé d? ifodiiër au moyens «Texisteinèe dans un trä aii'muh'ûel',‘l_h ptoxini’ l dÏétangs ‘dsseyvastes et de boiÿhrémpliide’ tilleuisgaäioni sans doute‘ déterminé‘ les habitons‘ de‘ cette cbüuiiüntÿpîïvëè dägijiculture ïaaopær c‘: geùre‘ ‘dëfiflfiedtîfinär gage ép-oh «me où l'on ne "eoùuaissaiit 4 "s encore‘ gé‘ ïéïfilomèflt‘ ‘le’. b ñfaitrrlelînüädtriê ljiànulä turierej:_mm.'nïçæïfizze;vaçqw eruaurææ cassa‘; cime dit Utqrrfçaäf‘; Giwlx“ ‘flan? Auflier eqda chus sont _ A _ faisant‘ tram: "cf ciñq Agate’ duvfiènfs‘, " " ‘ iaenç- ‘e: _c_en_t " mm hntjnommès qnieïe "me’s’èt'"eh a4‘ "fkëÿñfeé- ion des liens e ‘tille: ce’ défini räëfife d’oédü'aï bïiffiëfdiîrïe ne‘ dent, mes" -chaqo‘e inùéê’."0n‘_fnlii-i fie envïiioü "zäbp ' ôuzainésde cordes‘, la douàaioeïs’ ïnt à mènes de‘ion'- guetgi-yet sept à huit millions de îens pour‘ les blés.‘ Les ‘instrumeùs employés‘ ‘sont ‘à peintures les mêmes que jzoüi‘ la corderie exrchanvre. [Les ouivrièfs août payant Ïa pièce, ère qui donne un salaire’ moyen de tir. 501:‘; ' m; lès hommes, l fr. pour’ les femmes‘, et 6o c. pôûtfies ‘fins; Les carde: sonrexpédiéeù sur Päris”, et les liensÏ de fille consoïpmês ‘dans , les depçrïæmens de ronge, de‘ Sêiùeaèt-Oiie, etd’: Seine-et-Marne; ‘ , V _ - _' -‘ ‘ i ' o æzmz. Un atelier pour la scierie a9. sa. de piacage‘ aide établi eu i825’ dans la commode de Mofmuazn; exÿloîté däbord par due maison de comdxetodsotisla raison‘ Liiikäy: et‘ C’ , il appartient aujourd'hui ‘a’ M Mmian qui yfliÿ es‘ faïifië "eiféiïe ,- Ë
:( 343? ‘travailler cinq ouvriers” Le travail dg: cette usine consiste ‘cxclusivemenflàscier ‘àïàçon des bois’ suit indigènes, soit egptjques fournispur les ébénistesde Paris , 11ml! on débite ‘principalement des bois Œacajpu; on eulploye cinq scies mues: par une ;roue hydraulique , savoir deux: scies, horizon- tales, deux verticales et une circulaire dose tepieds de ding», . mètre ‘lelleslgîébitflentu enïiron Z50 kilog, de o]: par semaine. On oh A1entm’usqu’_a__v1ng_t_ et vmgt-deug feuilles de place q 3ans nn-poucgçlïêpäylsseur; lcsiouvners qui travaçllentâ la tât e sèsnent P"Î".1."9.Y°.P.4. {r “vs-r. leur: t. . v- . n ‘Vfapeterie, Unegpànpi cture de cc genre rnvait‘ été établie à G>ye__e_n'jjgo; ellefut bientôt après changée en fila‘- ture de’ coton. Une ,a re. papeterie ,a été, fion-niée en :824 Monïdtairo par MW ifïullol ; cette usine qui a Jusquän présent eu dïnnportanceflet _qçli borne sa fabricatronpu) papier gris ‘embàllage , occupe‘ actuellement cinq opwriçrs y compris lune femme, et un enfant 3 p}: ès chacun a. raison de’: fr. a5 c, ‘par jonc; Les xgçqhineg emp oyées se composent d’_une_ cuve et de; vingt-quatre pilons; {ontés d'après l'ancien système, "Les cliitlfohs‘ _sont"_acl_içtés_ à__ pris pour: une voleur de 2400 fr. 1351-.’ Ïfeteiiegvpeut Ïogrnigjpatïmois :44 rames de papier gçfioniexpédiepen mçjeurç partie sur la_ capitalem v, p; ,, Î.. ‘M2 6a-d“-.D.<ï’°v? fi,“ ‘Æïfiahlit en ce. mäment ÊMNPHÆHË‘. hsx-Kiêrgeayune (abriqu _e carton d’aprës_ es_ procédés non: Veaux ‘qn.’ il a. rapporté dŒgypteL ' ' - ' t’. ï penleligîqikl en iinn ides centres rlnçi aïlx, de’ laconfçcïtlon des. dentelles ordinaires et des _ _ Ânltel cf156, soie “appelées Jflon es lapouleur même des 395” Fmvhxësêfluî Wniêtïréäs. .u midi. de 11a lïrancqetdy lfiémont. _C’est vers. 417cc, que, M. jÿforqau."il_ltl‘gduisit dans cette petite ville le genre dîndustriedoant il s'agit; sa maison tsnbsîstàælojxglenÿns ‘geple {tet c'est à elle qu’est due la célébrité 110m jouissent dans tontefÈurppe les _de_ntelles de Chantilly ; ‘vers une seconde muison fut organisée par M_, duguste Ïfglforeazç; la; fabricatiçân: prit un nouvelcssgr vers 1798; elle se compose. lgujourflhui de sept eqtnçprises‘ principales _dont lesdirecteurs‘ résident à C/zantgllg, etple sept‘ autres dont les cliefsiiäbitent Viaxmes, Marcil, Valdampierre, Îroslay ,_ Fresneanx , Labosse , Chaumont et ‘Paris , mais» __ ‘ont ‘les produilssont comprisau nombre de ceux de la fabrique connpe sous le nom de Chantilly. On sait que la Ççntelle ne se” fait pas en atelier, mais que les ouvrières
( 349 l ‘ travaillent chez elles sur ‘les déäâiug etavec les mälërlqznx I ui_ leur sont remis par les manufacturiers, en sortéïquçliéttètl‘ - brication est étendue surzpluslenrs cantons et quç’ qùpiquïallè portelenoril de C/zantilljqïïzettl; commune est cepèndant Furie de celles qui lui-foutfiniçsentlcfimoins de bras.’ Le tablçàùqui suitfläit connaître le‘ nbmhrçj e; ’là_demcure des ‘rincî aux fabricànrdoïñiciliésrdans ‘le Ïcantou , ou qui exil dyép ‘des ‘ouvrières (lu-canton,- ainsi que’ le nombre et enfpurgydeb ces ouvrièrrs :2‘ , DOLIlICJLE des èxen petit: \ a oUvnx-iagxs. Mnreau f: à Chantilly. MINE Cluevèaln à Chantilly V9 Hum z E t _ à Chantilly. A _Dt'lall0d8 4 m “t: à: Charglilly. Djlçxgu jïgbricajns. Chantilly.- » Cnym, Creil. Gouvieux. lÂàïnorlaye. ' ' « Précy‘. . ‘SaintvLeu. ‘ . Saiul-Maximîn. _‘ Taraidu bantou de Creil. . . . . . Ganton de Seulis. __ de Neuilly. , — de Nauleuil. _. de Pont. _‘de Méru. — de Noailles. — (l’Àllue_uil« - — de Chaumonç. — du Cnudnay. Seine-eIFÛisC. I . On Avait que ‘le ‘nqmbrtt...’ äesr-ouvriëres en oleutellesqectulians u le canton deqoaô ,» qfen yënjoutant celles ‘domiciliées hors du.,cgnt.on.el. occupées. par le; mahufacturiemdc filam-
\ l 559 il tilly, c —n brc: S'il?! F53. .35» ' ute encore les‘ ôuvrîërgs‘ Æhpæeepægäm . lrGyros q, Buicourt à Ffeäñeaùx , yeux’: 1711414685". àaYaldampierre , Denzäozù à ‘Vîârmeä ,‘ Dhtfàl Çllaunnont, Il"? Moreau ‘à Labohçg et Ï/îlèog’ à Paris , dont les produits sontaeomptés , comme on P‘ dit Plns , dans çeqx ‘delà; fabrique de G/mntüly, on Ver?! quÎe‘ le. nombre _ total 'ld,îndi'idus' qui ‘trouvent dan‘: _ bette, industrie leur‘; mo en; dbxietencp est de 5894 en ce ‘moment’. Ce nombre étant double il. y a peu dîannées , 1118i! ‘ on a éte’ forcé de ralentir la fabrication par le défant de dé- bouchés sumsans des produits a Ïêtrarrger. - A ;_ La maison «le MM. Ætànbau fières , debcendans de Yinvedw- leur ‘(les bloñdes , qui a constajiximent rtäctionnë lèeprobëdës de la dent-ellerie , äobtenù la médaslee or aux expositions fie: I819,‘ I823 et 1827} MuLandry a reçu des médailles flärglent en I806 et i819; Ms Vignwi en ‘a obtenu une aemblalgle ‘à lfeixpositiolyde 18a}. . .‘ ' toi-dt ouÿragecxsepayaptrâfiu‘ ' ", te p11! moyen de} la > {cardée de travail Ïpeutgétre éva né ‘a f5 ‘centimes. Lamell- ënt annhel des saIaireÇ est ,d:’en'virorl” 27ÿ,5oo fr. ; la valeur (lès matières premières ‘est d'un tiers en s . _ g Flldtute du ‘lin, Ce genre defefâbrièat on a été introduit ‘a’ péri dïnnéeë dans la‘ conimu o dd_ Nogent-Iés-I/Ïiergfis Î"0i nävait eusjusqzlälors däùtrb in ubtrle que la confection en boutlms çle soie". etlà msnutenti ‘n’ «Pane ‘tannerie assez’ congldgrablç çjtnéçv siu:__,.là petit}.- esélne; cette tanneacie’ ÔPTOHVI lors de Pinvasion de 1815 des dommagea tels qrle files‘ ‘propriétaires furent-obligent de ‘céàser "entièrement leul-sfi l Ïopérations; les bâtimens lhreñt vendus‘ et restèrent‘ sans Pccupaîitln jusqu'en- n8ig, époque à laquelle vM. de Limon 90"99‘ l'idée d'y former‘ une filature de lin à la Iiiécaniqüe ‘sùlvant des procédés qu'il avait reciieillis s» reimnger, ‘Il Ÿäsäôcla avec M‘. Cadet-Battu fils, M. Breidt nncienicolonel , ‘et- dès le .mo'is de Juin18äo , Heu: métiers de dix broches chacun fnrent miten activité, et une lalmillè belge appelée pour lès gouverner} leâfilsiobtehus étaient très-bous , “"85- solÎdeL; ils "prouvaien-t que Pentreprise ' voit réussir, unlaîsçaratnt tout il fallait’ Pétabliivsur de me: lunes.- Le local fut agrandi, un moteur hjdronliqne acheté ,_ des mai’ œhînu nombhvedses construites‘: -ç'es‘dépenses'consîdÿrübles_, amdisindispensableà ‘passaieotxde-læleaœoup les-prôdnits: En » m8143 la‘ société’ fit. bonifie‘. Mâle‘ deLirron et Cädcdë-Dæÿduæ x
(ssï) passèrent en. ÏCŒVÏOË (il! pacha ‘dlEgg/pte‘ l. l’ Hi («tu , seul propriéteireï de la mdnufecture ‘soutenue jusqu'alors uni- quement’ ' rlm‘ quant aux cepitaunDès ce moment le plus grand or ‘régna dans toute‘ les particule Pétàbliisement ,‘ ' ni fut dirigé avec de tels soins et une‘ telleintelligenpeïïjue’ daim l'intervalle d’une année les _ro'duits furent; sans‘ aug- mentation de dépense portés de » kilos‘. Â m5 ‘kilo . par jour. Au commencementde l'année i815 M.‘ Bref; con; tracte une seconde ‘association et la filature prit pour raison sociale Schlumbergcr père , et ççmpa ïe,‘ La nouvelle’ société a agrandi les , angnïen é la fabrication, perfectionné et simplifié Iesvmétiers‘. Le nombreoes ouvriers employés est de 3Go maintenlntysnvoir : dans a filature ,_ 160 dont 2o sont venus de {aille ,‘ ‘et aoo ‘dans la maison cen- trale de détention pour les femmes,’ oigànisée en 1826 à C_Ier—_ mont-Oise (‘a deux lieues et demie‘ de ‘Nogenn, Le nombre des détenues de cette maison devgntlêtre porté successivement jusqu'à 8oo , celui des ouvrières de‘ la manufacture sïaçcroitrg dans la même pro rtion. ‘ ' ' ‘_ ' _ _ V La filature-achete ses lin: bruts dàns’ les départemenq du nord de la France et dans la ‘Belgique, dans une quantité d'environ 30,000 kilogn-par année. Au commencement de ’ 1826, les fils fabriqués étaient’ convertis pour‘ la”plus grande partie en fils retords de deux à trois bouts’ qu'on expédiait sur Paris , Lyon , Strasbourg , etc. ; une autre partie était vendue sans préparation à Lille; le reste était expédié en Normnndie pour être employé au tissage. Maintenant ce_tte ‘dernière por—_ tion est tissée dans Pétablissement , ou par des ouvriers pris dans les communes voisines. Les propriétaires espèrent. occuper sous‘ peu au moins cent tisserands qui êonvertiront en, toile façon ‘de Courtny ouidemi-hollande plus de la moitié "de x50 kilogr. de hls simples journellement fabriqués. Ü Le prix moyen de journée peut être évalué pour les, hom- mes à n fr. , pour les-flammes in fr. QË c; , et pour les enfans de à 9o c. Un médecin est attaché à là filature pour visi- ter et soigner gratuitement lesouvriers malaclesfCe bel établissement estdigne du lusgrnnd intérêt tant àA cause de son‘ ‘excellente gestion; qu "ràison de la nàtuÿre et de la bonté de ses produits ui ont obtenu la" médaille/de bronze aux expositions de r82 et i8o7‘. ' " ' ÿ " ' ‘ Fihztzms de coton. Il ne reste plus ue deux (les trois fila.- çures propresau canton de Grill, ‘ïcritesflpnr MI le duc
_ t 5M l - ‘dç 1,: Rochfpcscduld; l'établissement de nm. Bemnæaïzzaæ crois: de Gçuuùzafia ant cessé, dlexiatur. La filature decoton à mèches formée dans a même commune en 1825 par M. Manne: a’ survécut: ‘un incendie. qui consume ses. bâtiments. et soume- Ipilier au mois. de juillet i825; «cet: événement a" même été cause d’un'e améliorationréelle ,- en; ce- qu’on' a‘ remplacé les . machines, tlétnuites par, des ,mécaniques perfectionnées. Le nombre» d'ouvriers occupés dam cet établissement est de douze recevant. en salaire moyentde l fr. 5o c. ,‘ et confectionnant environ,'cent kilogrammes «de. coton filé ar jour. . La manufacture de Coyedoit priucipa ement sonexistence àia bienfaisance éclairée de-M. le prince de Condé qui, touché de l'état malheureu; de la population, de ce village situé Eau milieu des bois et desmarais sans aucune terre arable, voulut la tirer de sa misène en lui, procurant des moÿens de travail par la création‘ d"un établissement d’indus- trie, À cetiefiet il concéda en I787 àM. Mandmmconseiller‘ au châtelet , le château de Coye qui étaitun sim-Ple rendez- vous de‘ chasse , le moulin de la Loge, des» étangs , ‘quelques hâtipieps ,. un autre‘ moulin etflle cours de la Tliève -entre les deux usines: 5005 de“! modifions-z la çpremiîare d'établir‘ à ‘Üoyeune papeterie ou, une filature ,_la seconde de perûÿfire aux habilans de continuer à trempertdaus l'un des étangs les tilles dont Pépluchage était alors leur principale. occupation. Mçncllrqnyse détermina {pour une papeterie , mais elle ne donna ‘ as de i résultats avantageux. Bientôt une_ société com- posée (telMM. Berryemâîlbert edt Collier ac pit Yétalîlisse- ment e econvertit en ature A e coton; ,.e e n'en: o ait ‘que des métiers continus faisant à peine cinquante kilopgriydè _ fil parieur. A cette société succéda «M. de Rougemontqni ayant fait à Coyc ses premiers essais , en sortit bientôt pour porter ailleurs ses talens et son industrie. En 1806 la filature passa à M. Sagniel ,- celui-ci introduisit ‘quelque mul-jennys et parvint i; faire 75. i 85» kilogr. de fil; e était encore un faible commencement qui ne pouvait guère influer sur la prospérité du pays. En 18 I5, Pétablissement fut vendu à M. An- drygzize grand propriétaire de Paris. Il remplaça d’abord tous . les métiers continus par desïmuläennys; successivement il reconstruisit tous les bâtimens dexploitation , changea la rouehydraulique , introduisit toutes les nouvelles machines qifemploye aujourdîuri. la ‘filature detcoton , ajouta aux _ forces de Peau celles dfune ‘pompe, à feu de seize chevaux , u .
k (l 553 ‘) perfectionne ‘parvdesvprocédäà nouveaux Pépluchage ‘et la car- deiie ; enfin paz-‘senoinset ‘son: sa direction lauiilature de (laye est devenue l’une des plus importantes manufactures du département. Depuis" I825 Mpzlndryarie a encore accru son établissement. Le principal bâtiment présente’ dansison état actuel. une façade de ziopieds sur 45 de largeuigebcinq étages de hauteur; deux autres bâtiments à cinq étages qui ’ ne dépanereient point la capitale fournissent un logement. commode ‘a cent vingt familles «fouvriers. Le nombre ‘des individus employés "est aujourd'hui de 2oo , en ‘y comprenant les mécaniciens,‘ lin‘ erons et tourneurs; la plupart sont des habitons de Goy: ; es autres viennent de Lamorlaye et autres lieux voisins; le prix moyen de la jour- née de travail est de afr. à 2 frs. 50e. pour les hommes, pour les femmesxde 8o à 9o c. , et pour les enfansde 5o à 75 c. ; ce prix moyen était, d'un tiers plus fort dans les années pré- cédentes. La filature occupe‘ i5,ooo broches filant de 350 à 400 lsilogr. de colon par jour-depuis le n" 15 jusqu'au usôo; ce produit «sernbientôt parlée 5B0 kilogrammes; Tissage du coton- Le bel établissement qui vient d'être décrit a reçu en |8n5nnnc nouvelle importance parlintroduction du tissage dont les opérations préparatoires‘ sont exécutées . ou moyen de procédés nouveaux pour la France. La manu- facture de Cnye compte en ce. moment vingt machines à parer fectionnées par M. Andryane , qui marchent à la pompe à u; elles font par jour cent ‘vingt coupes ou chaînes de trente . qunes; les ensuhles roulent chacun huit. ozonpes on deux cent lisse presque le double et tisse beaucoup mieux; quarante aune-s, tandis que. suivant Psncienne’ méthode les chaînes‘ fats-étaient à trois coupes. Ce perfectionnement pro- duit Pécqnmnie de tems qu’il fallait employer au rentrage et au nouuge des chaînes : le Iisserand ne parant lus à la main, lles fils se trou- vent éprouvés et donnent une toile supérieure. En machines‘: parer 1a manufacture de M. Andryaite est la plus considé- rable. duroÿaume. Outze le tissage en toile, on commence i à confectionner le tissage en croise. . . Les machines pour le bobinage , Pourdissage et le parage‘, ' ont été, «à l'exception des fers coulés qui en‘ font partie, construites sur place. Ces machines mi-es en mouvement em- ployant vingt-deux hommes pareurs et laveurs de brosses, seize femmes et onze petites filles, ensemble quarante-neuf , ouvriers yà ce nombre il faut ajouter trentê tisserands tra- 4+
_ ( 354 ) vaillant dans Penceinle de l'établissement, ct environ mille autresvindividus auxquels des métiers ont été distribués ‘a Malle, r dans les cantons de Mouy, de Noailles, de Grandvilliers , de St-Iust , et dans le département de Seine-et-Oise. On fabriqtle par an. environ trente mille pièces de calicots , portées 6o , 7o, 75 , 8o ,.largeurs , 314,414 5'574 , et (les croisés ‘des mêmes portées. Les cotons employés viennent d'Amérique ; les char- bons deterre sont extraits des environs de Valenciennes , de Condé et de la Belgique; lesliois-pour la construction des machines’ sont achetés dans le pays , ainsi -qu’à St-Denis et Bercy; les fers bruts et coulés,’ et les cuivres viennent de Paris. La valeur de toutes les matières premières annuelle- ment em loyées peut être évaluée à 3oo,0oo fr. Les termes moyens es salaires sont de’ 2- fr. a5 c. pour les ouvriers pa— reurs et laveurs de brosses, de 85 c. à ifr. pour les bobil neuses_et les onrdisseuses , de 5o c. pour les enfans , et de l fr. 55 c. pour les tisserands; il fauty ajouter 2o à 25 c. repré- sentés par le logement que M. Azidryazze donne à ses oua- vriers. 1l leur procure en outre les soins gratuits d’un médecin lorsqu’ils sont malades. ‘ M. Audryane se propose de compléter son établissement l par Paddition du blanchiment de ses toiles. a Qu’on se rappelle l’état misérable des chaumières de Coye » et du petit nombre de familles qui les habitaient cn i787, net qu’on l'es compare avec les constructions qui les ont rem- IL placées , la popu ation plus que doublée , Paisance et Pappa- » rence de satisfaction qui y regnent , on trouveraune preuve ri de plus qui atteslera la bienfaisance de l'industrie, son in- n fluence sur les mœnrs,‘et la prospérité qu’amène un tra- » vail constamment offert. n’ (Statist. indust. Creil , pag. 27. ) _ ll y a dans le canton de Creil deux autres manufactures ‘pour le tissage du coton. L’une d'elles fut établie à Mello vers 1796 par M. le comte Alexandra de La Rochefoucaud , qui fit venir à grands frais un ouvrier anglais nommé Maklcod, jouissant dans ce tems d’une grande réputation; le coton était filé à la mécanique -, le tissage qui occupait plusieurs centaines de bras, produisait des piqués et des mousselines’ d’une grande beauté. Cette fabrication quoique fort utile dans le pays ne put se soutenir ; les métiers et les ouvriers se dispersèrent chez ditÏérens IIIBÎNCSJ M, Labœufle ( Louis ) aujourd’hui maire de‘ Cires, en réunit leplus grand nombre et les établit en n81 1 dans le local des anciennes écuries du château de Jlldlo aux-
( 555 ) quelles il ajouta les bâtimens nécessaires. Cette manufacture « dans laquelle on.ne file point, euqui n'emploie pasde uiacliiq nes occupe aujourd'hui trente ouvrjersseulement, leur nombre ‘ayant été diminué par Pellet de la stagnation du. commerce ; un tiers de femmes est compris dans ce nombre. Dix ouvriers envnon habitent la commune de Malle et lereste celle de Cires, maison saitzdéjà que les chefsàliouaideces deux commu- nes ne forment qifune seule et même agglomération. lies filés . évalués à; la quantité de 6,000 kilogrammes , sont tirés des fa» lyriques françaises; leur emploi produit parzan‘ 5o,ooo»aunes de çalicot, autant de basin , et autantæn servicesidetahle da- massés et croisés. Le prix de .la journée. estdeaeendu de 2 fr. à rfr, 25 crpar -le même motif qui a ralenti lafabri- cation ,i dont les produits sont d’ailleurs cités. avec éloge dans ‘ le rapport sur Pexposition industrielle de i825. n . La! troisieme tisseranderie est celle que bbDemuæ a formée dans, la commune de Gouviem en J3l9. Sa fabrication com-v prend les calicbts et des basins de fantaisie qui trouvent un prompt débit dans le midi de la France. Le nombre des ouvriers occupés est aujourd’hui de vingt, recevant un sa- laire journalier de a frÿpourle basin, etwde l fr.‘ our le calicot, terme. moyen. Cet éta lissement quiza été oh ‘gé de. se res- treindre comme le précédent, est conduitavec une rande sa-’ . geste ,‘ et une intelligence parfaite du travail de la fa rication; il säccroitra indubitablement de nouveau, lorsque les cir- constances générales deviendront plus favorables. Ses produits ont obtenu, une mention honorable à l'exposition de i823. Toile; peinteqnunfi fabrique dïndiennes fut établie} CÏIan-l tilbqen i808 panM. Richard danszles bâtimens de Parisienne manufacture de porcelaine ; aprèsquelques succès cet établisse- ment déclina rapidement avec la fortune de son propriétaire. Loué en i818 à MM. Barbe’ frères , il fut en i822 vendu à MM. Patinot, Michel et C‘, auxquels a succédé au commencement de la présente année i8a7, la société Michel, Lucy et C° ;_ la nouvdle société a augmenté les anciennes constructions d’un. bâtiment destiné à recevoir une teinturerie à la vapeur. Dans son état actuel, cette manufacture occupe trois cents ou- vriers dont un tiers de femmes et enfans. Les_ manœuvres sont payés sur le prix moyen de r fr. 5o c. , et les ouvriers d’art, imprimeurs et graveurs sur celui de a fr. à 5 fr. , la‘ salaire de ces derniers étantpdiminué d’un sixième depuis deux ans. Les produits chimiques et une partie des drogue-
( 556i) V rieset articles ‘de teintummtent des filyiiqnesïfzançaises; on confectionne par un etwiron vingt mille- pièces dïndiennes , meublesycliâles‘. giletsrctt-pantalons sur volatils basins et piqués; lelpoids entier ‘des plècesîfabriquéesïpeut êtreéiraiué’ ' à 70,000 liilogr. 2 les tissus‘ ‘sont tirés rincipslement de Il: A nianufactuveJanneretvuei 099,730 SenhsHLewprodùillrsont " vendus. nom-quatre «yincfuièknés cil France": île N'aie «passe à lïâtieaflsërzn...‘ -» 2. .»= w l -v ‘=, » 1 ’ i Btmîêilèrzlcrede coton. MuvMmlriCe ai ëthblixlen r8r7 ‘à Chantilly unelväbviqne de bonnetenïtqui s’est successivement augmentéesfille occupe onjounfhùi pane douzaine üïindiiidus g appartenant aux communes’ voisines «de -G'haht‘ôllyî’et recevant un èalaviieiiouinulier de 1 fr: 9o ‘c. à a fi-xapô e‘: éinploie än- ' nuellementeäääo kilogn- de baton filé estlüchetlâen majeure partie}: Paris. La lîabricption annuelle sewéomjose de six‘ douzaineswderpahtâloum, caleçons, gilets, cniniso s, jàpons, de virigtècincyîdouiaines‘bonnets , chanson! erchaussettesy et de aoo ‘dpuflàinesde bas dediverses ‘gijaùdeoäs {ces proë duits ‘sonttsondommés- à Chantilly et dans lès environs; ' » Maitièmswrirlaxpahs provenant ,41’; règnelqirimL-‘arfiÿlage d'en laines. M‘.':L'tfàvr&—.9;oyur-—ñneie*n"négloéiäñt ‘dé Bèäùwhîs , aétabli-en :825 dans iamonlmuue delflelÿçyunè matin-e de laine grasse quñest dujàwähai dirigéeïpnr MMuRbmag-ny et T/lltüürj-ïies hätlmens eoqätmits exprès senrvplaèés» à l'a réunion dedeuk blanches du? Théraiu donnent l'imprimer: à un mouyenfèri-t- hydraulique île la forcé deï-hnit ‘chevaux. Le nombmfles ouvriers ‘UÎVÜËÎEVËÎÊ à 4145 dans Foriginev de läitablissement, «mené uitnmâiuten-ant 565-, dont en tiers àlenfàns : un tiersde ces ouvriers‘: partienlt älaèbmmune de Maki, un tiers à Cires,‘ un äixieme vieigrdesicdmmunes voisines , le reste est ‘étranger; ‘ils gaçznentîenne’ moyen, p fr. 5o c. par jour. les laines‘ sont achetées à Reims‘, à Paris et à Beauvais dans une quantité de 15,000 kilolgnpar an, qui est convertie aux 515 en laine cardée‘, et le reste en lainepaignée :l la fabrique emploie cinq assortimbtïsl à; cardan‘,- et quatre mul-jenhys -, elle ‘expédie ses produits sur Paris. ' ' ' — ’ » ' «Tissagü de laine et cachemire. On a vu jälus ‘hauflqne la fabrication ‘de la draperies avait anciennement occupé Iälpopua’ lation de la commune de Mello , et’ que ‘cette industrie avait disparu .depuis longtems. « Versï l'année n8i6 M. Hdyæut- Dutilly ancien maire ‘de luedlo; établit unilissage de laine i
( 357 ) . et-caahcnvîre-nisænrpärfieile Pëiubllwexäièüt de mêmèfieñrc. . âne‘ ‘MM. ‘Petitjaan et Méñgih ‘foiitialent à Jfiantaïaire ; ce emia‘ äwliehayan HEM! ehhyierîièñ ‘üifckîoirderiè,’ vttrs Tànnée i820, ‘ainsi qiiÏbnf-‘lïa déjà «impayé, ‘Hÿfabriqne de M. Dutilly cessa son hctiwiwfuiaîà èiliÿïätîihds tôt remplacëè ‘pair une‘ autre faùriquailaeihbiable ‘JOÔS’ la direction de M. Ldbrecht-ÿ Lormox r, üontïh mehtiäñ ‘a {été bihise dan’; lga ‘Statiêilqué’ industrielle. duwnæon de Icreit. Ce‘: établissemènrifest point‘ orgaiñsé en manufacture , les ouvfiérs travaillant chez eux. à l'exception de trois dont -lès métiers sont placés cbeh M. Lorentz. Jl n‘)! avait düihord que dix métiçrs gülpiôÿék ÿ i013! ‘nombre sïîlcva successivèmeut jusqiflà quàignïè‘; il’ cst maintenant descendu à «iuintè. Les oùvricis hpÿài‘? tiennent aux irommuues d‘: Jÿfulizi, de Lÿu-Ïdast‘, deCifes} degfiovy et de 'l'ricot , canton fic Mäîgneiày; ‘ils reçoivent‘ un salaire.- «Ÿont le prix moyen vnrîcÿèfifre I fr.‘50 hi äfl‘. bèsämttières premières nchètées à l'iris ou‘ dans la ‘Ïihiûrèf (Motive (‘i-dcssns, se composent anhuèfiemeht de rdù ïil,_ lame mérinos, 102 kil. ilaneliç, 36 kil. cachemire , 361L“: home-de soie, 1è loiivrèpi-êsèhtafit iirie vaeur de 3,26?» in. Les ‘faroduits consistent ejrféiôflëäfde cachemire , ‘dè, xpiïrindä‘, deflainâetmië; ‘eÿën flauëfies Îdc saiiré’, qïü’ Wbiitèï sont expédiéersur Paris. î ï- . , _' _ ' ’ ’ ', ‘ -- IWInemizæfias Les. diverses brädchejskie’ cette inüùstiieyet’ pcniciiiièrermeokfla mbçication des’ boutons tte"soie ‘ercotud ,_ occupaient (Harle dikaseptiême îtigëcle ‘ùn-gràïïde fiafliiædè la’ popuiatioiifétnitnine ‘du ‘camoufle 59a"! ètkdiæcelùi de Neuillyé’ en-‘lîheile; où elfes ont encore une grande extension , tandis: que dansïle-eawt-on Je Cru’! ellqieähixt successivement rein‘! lreintes à uu petit nombre de communes âprement, le centreæprihciphi de 1h‘ confection des boixtons qui pnràit A avoir été introduite ïiefs i675 ‘par M. Ùelaväilé": , dont le L-sçeiiï- dam M. Heuri Delaualle‘: ‘est encore à la tête de’ ckÿgenre decominerce {les auîres fab ricans‘ soùl MM. ‘Gafy ‘établi En I795, Hauteur-qui daledé îÿgy. erPamn: qui a commencé‘ vers i810. Cerf‘: izidusiiîe ne s'exerce point en manufacture ; on distribue max‘ ‘ouvrières ‘qu'on ‘emploie ‘des moules de bou- ton‘, =et ûesiiis soie laine et‘ coton pour les couvrir : là fabrication se trouve ‘ainsi répandue dans tous les‘ ménagés dÿlpnmoiztet des lieu: voissinsJLes quatre négocians dénom- més ici-dessus empib eut ente momentcent soixante femmes,’ autant de jeunes files et «me centaine (Pènfans ,i en tout
(.'_5ê3);' V 420 personneé; tune,partie,de'ces ouvrièresne foccupede la passeuleptçrle _que daqsqfifhiver, le restedeoleur tems étautconsaçnjé aux ttayaug L'agriculture; Je prix moyeu de jkpurueç est de 45 Q5941. pounlesefemmqs, amie; 25Eà 3o c. p‘ou_r”les enfans : c’_est.la,4,;noi,tié. du salaire (l'un-journalier. Les filxblancs sont achetés îuhllle et à Æailleul, les soies. àhLyon, et lçsgnoulesÿde bqaton galop, à Paris. Ou fabrique des‘ boutons de soie ‘qui-se vendent en France o’. et des b0ll-. tons de fil blanc nommés roulette‘; qujfiuxporfient cn Amé-n tique; la totalité‘ decpætxrotluits, est éläaluée à 120,000 fr. par année; _. ‘ {:305 {une fäbrique semblable, mgis qui-cqnfcàtloùnt: seule- mentdes boulons de soie; elle æ qccupéjusquïà 5001m- ÿçflîiÿt 5,; lçulfinombrç ‘ne. (‘légnsse pas cent dans lemqomeut. àctue’ , çqcevunt çhacuqeup salaire quiyagie deaâà 60cc»; leäproÿuit bmtuaunuelfltlç; cette‘ industrie estjdescendu de 5Îç,_oqo‘,Î_r.Là: g5,ooq frnpç çuite ode‘); stagnation du com- Ëeficeäf. _ 5! -; n. fin; ., ,bl.'vllvîî .î:. _4 (r e '4' = Laxçpnjmune de 1_?rz_’ç_y-.5ùr-;Ois_e est rqdeyahleîcïune pareille fat/briéatiouà M. Grçpelot quiesltjvenu ajy établir en 1825,. ê" qvittan!JCIGaPtsIadÇiNçsliïlren-Tlaelleæv.04: négociants-m ploie une ‘cmqdautanne dïudividus tant ‘fiçmnres quŸenIans, et les paie rsugxlè. pjetltdpqîq à 6o, c.._ par jpur blçscufanseoxh- ñlencent. à, travailler dès > Pâge de qippaushg0u confectionne w \-_l I à‘ Prëcy , , q“ Précédente Psont.‘ puisées, aux mêmfis gsoprcqs, que _pour les" {abri ues {Il/Ïplfiefllîojflttv.‘ l; produit brutlfle çglglegçi nedépasse, paé i_x4n1îlle_franncs.v, _. _, ‘. u.‘ . , Uggé autre fabrique. 51e boutougétnblig en 182g par. fl/Iercief à ‘Villers-sous-SL-Leu, atèssékcïcxislernà , la fin, dè l'année 18"26. V _ V, w a l Une nuanqfocture- dehlçzçet; a été transportée en I324 de la ‘cofigmucfezïle Bury, canton «le. Mouy, dgçsüle, bourg de, JUŸJIpÇM. Reboulrt propriétaire Ide cet élablisscnnent ayant aLcquis un ancien unouliufin blé dont le mouvement, égale la M. Leullier a établl clàustlzïyconlmun” eqde ‘vers ‘ des Ïlîgaugtopgpçle sloiç et‘ fil Ççle Joutes‘.- grandeurs et» fàçons; Ieemutièrqs premjèregclqucettçLfgbnçÿquençtmderla ‘ force t1: trois chevaux , en amgrandi et dispogfi les bâtimens ' pour leur nouvelle destination. Douze personnes, sayqu‘ quatre‘ jeune; garçons et huitçïfilles,_ pont occupées dans cette fabri- que qui pourrait en eçnployclg le, ‘double; le prix de journée cet. _65 c. ‘il 35a mqiuteneut en activité soixante-dix mé-
. < 359 > 4 Æ tiers ‘cïaprês lesystême allemanî.',’[;e‘s"fils"nifs en œuvre sont tirés e Bailleul et de Nnntes‘ a laine est achetée dansÏle département de la Somme; onlcbnsomme annuellement une pnantité de ktilogrampiles de fil îetafidi oôakälogrpnnmesäe aine represe 1 au ensem e une va en; _ e_ , oo rancs. n connfcctionne 100,800 pièces de lacets en‘ fil,'ct 50,400 pièces de lacets en laine, chaque pièce ayant quinze â vingtäsiunes. ‘Ces produits s’expédient à Paris pour être vendus dans les dépar- temens. ‘ ' i ’ Ces diverses fabriques de passefimenäerïe ont diminué leurs o érations de près e moitié depuis" eux ans circonstance dliautant plus facheuse qu’elles employent unc ptixtie de la po- pulation ordinairement lnoccupée , savoir desenfans augdéssous de douze ans, et des femmes qui peuvent se livrer chez elles à ce genre de travail, sans abandonner les soins de’ leur méä nage, avantage que ne présentent point la plupart des autres travaux industriels. ' " ' 4 _ _ '_ " ‘ v . Cuirs et peaux. La préparation des peaux qui occupait an: ciennement un grand nom re de bras dans le bourg de Mellô 5 est fort tombé par les vicissitudes du commerce; il ne reste plus quela. mégisserie de M. ÿrice-pamiens formeeen 1,7834, employant fseulement deux ou_ trois ouvriers, et priéfiarant chaque année trois ou quatre mille peaurblanches, __ac Vetees v , dans le pays. On a dép vu que la tannerie assez considérable qui exis- tait à Nogent-lès-Vzärges avait été détruite en I815. Une fabrique de colle-flirt; établie depuis longtems à Saint-Leu, a éprouvé le même sort dans le courant de l'année 1825. i Suzfis. Il _v a dans la commune de Chantilly trois ateliers de c/zandellerie appartenant à MM. Duchaufloùr, Clérct, et Lajoye; ces ‘établissemens occupent ensemble neuf ouvriers, et consomment par’ an 55,000 kilogrammes de suifspris’ dans le pays, et 7,500 kilogrammmes de coton achetéà Paris; leurs produits servent à la consommation locale. \ . Le nombre des individus em loyés aux travaux industriels de tout genre dans le canton e Creil, se com ose actuel- lement de i834 hommes , n00 femmes , 440 en ans: en tout 5,574 individus, auxquels on peut en ajouter 2,980 occupés hors (lu canton pour les manufactures on fabriques qui viennent détre énuméréis; on verra alors que 6,35.’; individus trouvent leurs moyens d’existence et ceux de leurs familles dans les professions industrielles dont les manufactures du canton leur
l 59'? procurent Pexescices-Çfsnombre rlbuvrîers étaitphu «mon, rable d’environ_n,_o9o i x vzrdeux‘ nus : tous les nianufaqturiers s’açcordent pour. se plaindre à dater de «nette ‘époque, du la diminution des consommations’ et de la, stagnation des aüäires. » 4 . Les salaires payés dans le. canton, seulement. Ÿélèvent ‘a la somme annuelle de tfi7_7o,ooo fr.‘ ’ . Cbmnurce. Les objets importés se composent des grains nécessaires pour subvenir à llinsulfisance du produit ordinaire des récoltes,‘ de cidre , vin et, esprits, de sel , poudres et tabacs, ' de chevaux; bœufs et vaches, des moutons. tifeasrais, du plâtre, des fers, outvresçterrtäs glanses, kaolin», (notons, âmes,‘ lins, fines , dànvetsèætæmployéä. dpos lesrpauufactures , e tui es et riques, es v emens _e apopn çtion, de ses meubles et ustensiles. ' ‘ “ Les objets exportés sont les bois de construction et de chant} fage, les foins, les moutons communs après le parçagq, les pierres à bâtir et les gres, les fayences, porcelaines ,fers la» mines et filész, les cordes de tille, les h ondes et dentelles, 32s. lin; et cotons filliés-et tissés‘, les lÎÎnes filées , les tissus e cac emire, les , utons et acfits e soie, On peut noir ar la coin oraison es objets dim orlation et d'ex rtatiou âne le cantgn de Creil reçoit, indéämdamment despliiatières premières employées par ses principales manufactures , une quantité considérable de produits agricoles , et qu'il ne donne guère en échange que des produits industriels, ‘ On a indiqué dans les notions ropres à chaque commune les marchés‘ que la population requente liabituellement; Il arait nécessaire d’a)_outer lcl quelques details sur les étae lissemens deyçe genre que possede le, canton, ainsi que sur ses foires: les uns et les autres , au nombre de huit, sont ' placés à Chantilly, C901, M6110, Prëcy et Six-Leu. ' Chantilly possède depuis lus de cent ans un marché , qui a été crée’ parles princes de a maison de Coude’ dans l'intérêt de leur. ville favorite , et pour [Îapprovisionnement de ‘sa popu- lation placée sur un sol qui ne produit aucunedes choses de première nécessité : ce marché, est un point central de réunion et de commerce pour les vingt-quatre communes qui envi-Ï ronnent Chantilèy; on y vend toutes sorteslde comestibles, et tous les objets de mercerie, quincaillerie , etc., nécessaires à l’ap rovisionnement journalier des habitons; il a lieu les mer- ‘cre i, vendredi et dimanche.’ On a essayé plusieurs fois de
, '( 35! ) changer ce dernier jour, qu'une sentence rendue le ryndécemq bre I788 par le juge châtelain civil avait maintenu après une instruction approfondie; nonobstant cette décision suleunellp on cet revenu à la charge dans ces dernières années -, et tou- jours inutilemenlyce ui prouve combien ilest diflicile de modifier les habitudes ondées sur des besoins réels. On avait créé sous le régime républicain deux foires en fa» q veur de Chanuïg’, Pane le 2o ‘llllll et Pautre le i8 séptem. bre; après deux années geulcment, ces foires s’e’teig_nirent _ d'elles-mêmes. . . ‘ Creil a , les vendredi et dimanche , un marché dont onne connaît ni le fondateur ni le commencement; ce marché est utile _surtout aux habitant; de Nogent, Vàllers-SL-Panl, Ilonlatain, Verneuil, Monchyost-Eloy. Les jardiniers de _ Senlis yp vendent une assez grande quantité de légumes; les autres denrées consistent aunuellemcnten 1,200 kilogramme: beurre, 16,000 œufs, 5oo fromages, x25 kilogrammes. poisson de mer , 350 kilogrammes poisson d'eau douce , 400 poulets, zoo lapins, zoo paniers de‘ fruits rouges du poids de 6o kilogr. chacun. 0_n avait demandé la translation du mar- ché du dimanche à un autre jour, ce qui n’a pu avoir lieu,‘ le dimanche convenant mieux ‘aux habitudes d'une popu- lation manufacturière qui reçoit ale samedi soir la ‘paye de‘ sa semajneu , °’ .- . - V ' Ily n dans la même ville une fbirefixée au a novembre, dont ‘Porigine est antérieure‘ au douzième siècle, et qui est fréquentée ‘par toutes’ les ‘commune! voisines à deux myriamètres de rayon. On y yend de la quincaillerie ',v de la dru crie", destoiles, et des porcwen assez grande quantité; Le ourg de Mëllo a une foire‘ et un nuzrvké dont onne connaît plus Porigine : on saiteeulement que “dans lenqua- torzlème siècle il y eut à Pocçasibn IdeIces-deun établissement un procès entre le baron de Malle ‘et l'es moinesrdui prieuré‘ qui se prétendaient propriétaires des droits‘ du -plaeesi par une charte du roi Philippedu mois‘ de mañmlïfg 31m droits demeurèrent au seigneur qui dëcluifiailes: foires franches . l de toute imposition ; par lettres-patentes de 1485,. elles furent flxéesfau 2a juillet; jouir dép-B» Madeleine; uneoutre foire qui avait lieu le vendredi-‘saint fut transférée à la zfêtende Saint-Lucien en octobre. Depuisdong-teins les deuxvjours de foire ont été. rapprochéset‘ fixés aux, .22 et zîjuillet. On y vend de la quincaillerie , de la chapellerie , des} objets-dîna- 1,5
\ km2); bîllemens , 'et des chevaux, desvaches et des porcs amenés ' l de Normandie et Picardie , dans la proportion de trois à quatre cents par espèce. r - Le marchéqui autrefois avait lieu le mercredi et le vendredi est réduit depuis long-tems à ce dernier jour; on y vend outre les comestibles ordinaires , de la marée venant de Nor- mandie par Beauvais. Les communes de (Iramoisy, Saint- Vaast, Préc et une partie des cantons de Mouy et de Neuilly-en-T lle , ÿapprovisionnent à ce marché. On ne connait pas la date précise de la fondation des fbiree et des marc-hic qui existent dans la commune de Précy-sur- tous, mais on sait que ces deux établissemens sont dus à la‘ maison de Montmorency qui remit aux habitons tous «les droits dont elle "unissait cet égard. Les foires ont lieu le mardi qui précè e le 25 anvier , et le mardi d’avant le a9 juin; outre les objets or inaires de vente , on y fait com- merce de chevaux , anes et vaches; on vient à ‘ces foires des cantons de, Senlis , Mouy, Neuilly-en-Thclle et Pontoise (Seine et Oise ). * Le marché a lieu tous les mardis : on y vend des grains de toutes sortes , des légumes , du gibier , des porcs , etc.; la . ' vente a lieu sous une halle qui appartenait autrefois aux sei- ‘gneurs de Précy. Ce marché est fréquenté par une vingtaine ode communes environnantes; il avait anciennement pour la vente des raine une importance quiest passée mainte-r nant au marc é de Beaumont-sur-Oise. La foire de Saint-Leu fut. créée par lettres-patentes du mois de décembre i504 en faveur du prieuré, et confirmée‘ par d'autres lettres de iuin..|6a5; elle durait trois jours; cette, foire est réduite maintenant à deux jours commençant le i" septembre. On y fait un grand commerce de’ toiles , d’e't: fics, d'objets deménage , dînstrumens aratoires et de bestiaux. Les lettres-patentes de 1504 avaient établi un "marché tous les mercredi’; ce marché éteint depuis deux sièclesse releva pendant uelques iustans au commencement "de la révolution‘ pour isparaitre de nouveau après; un court în-, tervalle’. _ - n’ . Les communes de Saint-Leu et de Saint-Maximin ont ‘des ports sur les bords de l’0ise pour l'embarquement des pierres exlraitesde leurs carrières. Cru‘! a un port dont le commerce est beaucoup plus étendu , car on y embarque u
_ ç 565 ) des grains et des bois en quantité considérable, eton y débarque de la bouille, du vin, du sel, du lâtre et une’ partie des matières premières consommées par es manufaca ‘ tures du canton.- Tout le blé exporté de l'arrondissement de ClermontÏet d‘une partie des arrondissemens de Compiêgne et de Senlis est embarqué ou entreposé dans leport (le Creil.‘ Le commerce du bois a deux quais ; l’un sur la rivevgauclne appartenant à la commune sert à déposer des bois de cbguflage et de charpente provenant des forêts du; canton , dans la pro- portion de 300 à 4oo cordes 'ar an; l'autre port reçoit les bois . venant des forêts voisines de eauvais et Clcrmont destinés pour la marine, pour les constructions et le chauffage de Paris. C’esl: encore dans le port de Creil qu'on einhar ne lesable extrait de la butte d'Aumont et expédie’ à Saint-gobin pour Pusnge de la manufacturede glaces. i . v La houille 'n’est entreposée à Crèil que depuis l’ouverture du ' canal de Saint-Quentin, à la fin de Yannée 1810. Antéfïeü- rement les propriétaires d’usines à feu s’a rovisionnaieÿnt . ,3“ DO directement et par voitures aux mines de la andre et de la Belgique. A l'époque où, le canal de Saint-Qnentin pufètre livré aueomtuerce _. M. Bord de Favëncourt, propriétaire d'intérêts dans les charbonnages de Mons _, conçut et’ réalisa l'idée‘ de profiter de cette nouvelle communication pour for- mer à Ûreil un dépôt de houille qui ne tarda pas a alimenter les arrondisemens de Clermont, de Senlis et de Beauvaisv; d'autres dépôts semblables onteté formés depuis. Le transport se fait ar des bateaux flamands qui arrivent jusqu'à Creil mire de 6o à 8o ‘ar an , et quiiportent chacun de nooo à noo hectolitres dJe charbon. La consommation s'étend jus n'a sept et huit myriamêtres dans lafidirection d’Atniens et de eauvais. . _ i V ' - . Les travauxdes ports occupent environ 120 individus à (58114 Saint-Leu et Saint-Mîlxîminpilk reçoivent, terme moyen, un salaire de deux francs par jour. 4 p Lanavîgatîon propre au canton occupe dans les mêmes‘ P0148 environ 6o individus; on se sert de bateaux construits? à Compiè ne et à Çhanny , longs de 36 à lys mètres et pouvant. rler e 250,690 à zîoogooo kil. ; il“y a aussi quelques arques de moindre dimension. i . Telles sont les circonstances principales, ‘relatives au com—’ mercedu canton ‘de Creil. Il reste à faire connaître ‘les meÏ-« sures anciennement usitées dans ce canton : .
l . Corde de 16 pieds sur ( 364-) , nlysavnss AGRAIRB. : ' _ ÂÏICÏËIÙIGS mlsllfëfl. - . Nouygm‘ mesuœ’; Arpent de i 2o perches Ao'u vergesfla perche de 18 pieds, le pied ‘de u pouces. _ ‘En usage à âprement, Ûmflwùyq Mania - 41"‘°’on,64 taire, Tivemÿ: ' ,- . - _ _ . En usage àblaincourt, i Arpent de‘ mo_ perches, Changilly _, Maysel _, _ ; perche de 2:; pieds. , Lambrlaye, Précy , 51 07,20 Maure du Jîoi. . St- Leu, St-Maximin, . .Villers-&-Leu. _ Àgäfäeÿesflêçîää“! {En usage à Coye. . . . . 42 20,82 ‘A ntd 5, h w .« . ‘ ‘Egfcbecîeäzäîzäsî’, {snuwseàcrezaaogent. sa aux» A - td ' h ' . ' - . , ' Ëälbe Îääîëäsfg’ {En W80 a Cou-mu. - L 54 13585 Arpent de 150 perches, . ; ‘ ' ‘perché de I8pieds u . En usage à Mello et 45 , gommes (maure do la St-Vaaat. _ A 099°- ‘ aronnie de Mâle ). Àrpent. de 75 ÿerges , A’ _ - ‘ verge de äo pieds 2 En usngeàI/illen-a-Paul. 3: 19 < pouces. ‘ ” ' . . V ‘ MESURES ‘Poux ‘ne Bots.‘ ‘ Cofde de ïxôpîeds s1_1r 2 E3; ' _ sde hauteur, {et-p pieds , mînonmÿai”) 2“"57,75 3 pouces delàrgeuro ’ St_Maxz-min_ « _ Coule de apiéassùr a ' . .- * v " , V a5 ‘I, de large. 1 En usage a Blanfcouflg. 84 Corde." ' 3e Æpîeds sur ,_ _ ‘Mellof _ En uàage à Creil, No- i gent, St- Vaast . Ti- _ 2 57,46 "yçmy,_ Villors-S-Paul. __ ' ‘ et 8 Hé couche.‘ 2 pieds 2 pqyceèîäe haut et dg: large.‘ : {En usage Ë: Cianjwviey.» 4 4 - \ x
. (T5651) - Anczenne: mesures. _ _' 4 Nouvelles mesures. Czrde de 1% pieds sur {En uaàgçszflaâuvæuæ, _ _ _ ' ;, èt à pie s a [iqucçs ,Pre'c_y _. Saint/Leu‘ et 4*’ I5; dalarg "" ’VÿlI&fls_4;S‘çih_t-L}Yz‘.- " ' ' ' " manne "ibiùi iätttbuibnsî . -ï i Ï ’ -* ' -'* Pièce de no pintes ion“ Eñiùääeiäiiaääüuït’ ” ,4 n) s’ “m! ‘u’; .‘ Gflfl-Plrufiämwêîakzæræeg * ,5 Pihtes e «Yt-Denis Nqfliwts" fia“! T" . ’ . .. « . _ “ ' verny, Vil! rs-«Y-‘Paul. ' _ Muid de ‘iao pânieaÿeï. usàgä:à‘4p_rmùÿjz,f., .i._’ g‘; ‘saisis Muid 415'160 ‘pîatèâf- E" 95%} Cëanæilbu. ,.._,.,;5 velte de 4 Pîntes nfî- m3.). Pièce de 3o veltesflelte ‘A A i ' de 5 pintes. ' , MM?‘ d'à-ê? Y%"«°% vfiïwäei‘ .9"? à 419.7Mo’ "' i ’. : ËÂJZJ: s . i ._ , _ ‘Bwmägflifi. Pflcj, k. ..*_,.‘, u)‘ .Autremuidde_36’v eltes. Lys, St-Lcu, Villers- .2 68,22 _ l St-Leu. . Muid de 4o veltes, A , velte de 5 pintes , En usage à Mello. . . . 3 93,08 pinte de St-Denis. . ' i , - MESURES POUR mas Glums. _ 1° Pour le Blé et le Seigle. Sétier de 3 mines. C/umtill _. Çoye, Cra- ( Sétier de Précy. ) Wtofsy, äeil, Lamor- Jaye, St-Iÿlaxinzin. Cette mesure qui était dite mesure de Senlis _. était la même dans‘ les autres communes‘ du canton, seulement on y comptait par niuid de 4 sétiers , valant par conséquent. . . . . . . . . . . .; . . . . . . . . 7 02,45 I {Enlusfañçîà Cramoisy... 6 19,8!- En usage à Jprsmont _. ‘ i"°°‘75,6 1
I (355 ) i - -...3°--Po_ur (Avoine/n . . p. . a v Jnçünnqa-mesures. A‘ Nbuyclles mesures. Señer (k5 mines (me: usage dans tout le À ‘ a n86 8 sure de Paris. ) canton, Creil excepté. ' ' Sétier de 4 m. 1'12 ÿ,» en usage}; Croil . . . . . . . . . . . . a 56,n7 5° Pour lapai»; ronde. I Sétîer de 4 mînes( me- En usage â Malle et V , I 59 sure de Clenñont.) À çMontatairc. . Dans les antre: communes on se servait de la mesure de Senlia , comme pour 1o blé. ‘ ‘ . La livre de Melb qui‘ appartenait au seigneur, était de x4 onces dans tonte l'étendue de la baronnie. » .\ I i nnu. ‘ PaèeTaËït ligne 2,71m lien Èefit présènt de‘ hmfaison’ de « eclffazztilly _. lisez gfitpfidpçnt domaine de Chqntilly. l 1 4