Lettre d'infos - 2011 - 10
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> s Préœnusqtam Je cuacmt a _.·j-.gjÃ|·.- ·_`.' C  ._ · il? ` . . ` '*~«
travers toute lq Région. ·-   : ' ` ·
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_.£‘*';gg·q ·_ "*···t..r;'··= • Dossier special dechets
' ·?` É?   ·En` "FL
* ::,.15   • Pôle Observatoire
• Pôle Protection
• Pôle Découverte et Animation nature

• Eatito · Dossier spécial Àéctxcts
• Gestion et réatuctioyl etes déchets, des iyscevtituetes et iylq,uié·l’u¢(cs
atemeureylt dans le département ate iOise.
La mise en perspective d’une situation dans suivantes :
un département avec des recommandations - Se/on votre connaissance du
et dispositions législatives nationales ou la contexte départemental, que/(s) type(s)
comparaison avec un département voisin de valorisation vous paraît(ssent)
est souvent intéressante et éclairante. La adapté(s) ? Quelle place pour chaque
mise en lien d’évènements survenus ces type de valorisation (matière, énergétique,
dernières années, dans le domaine de la organique...) ?
gestion des déchets en Picardie ne peuvent , . . , .
, . . , . . - Quels parametres prrvr/egrez—vous pour
qu enrichir notre reflexion de citoyens . , . . .
. , . le choix dune mer//eure organisation de
soucieux de la preservation de notre . . . ,
. . , A valorisation et de traitement des dechets
environnement et portant un interet pour un ,
, ménagers ?
developpement soutenable.
. . . . ème , . Pour nos représentants, Jean-Paul
Le 28 juin dernier se tenait la 5 reunion de LESCOUTRÈ et J€an_R€né JACOBM la
la Commission de Concertation et d Etude sur S mhèse des échan ES (dis Omble sur
le Traitement des Déchets (COCETD). Il s’agit . y .9 p .
. . . . ,. . . . internet : www.va|oraisne.fr/fr/4/20/actualites.
de groupes de tram" emes 3 Immatwe de html) est des lus intéressantes et dé a edes
VAL©R’A|SNE, le syndicat départemental de ers Both/GS gnœura games _ 9 9
traitement des déchets ménagers de |’Aisne, p p 9 `
regroupant élus, acteurs socio—économiques, - La part des ordures ménagères résiduelles
représentants de |’Etat, associations. sera moins élevée dans les prochaines années
grace a des plans de prévention, des dispositifs
Au cours des réunions précédentes, les sujets de redevance incitative, |’optimisation du tri,
suivants avaient été abordés, informations des filières dédiées.
générales sur les déchets, état des lieux du L d, _ td _ t H t, d _td
département, panorama des techniques de ite 'ïerïonnçrqent Iesmîfa 3 'ODS O' OT:
traitement. L’objectif étant de parfaire les 6 sa apeen BW an 6 sur 'm€nS'0nn€m€n'
connaissances des membres de la COCETD. - Les membres de la commission partagent le
La 56 séance a pris la forme d’un atelier de même avis, selon lequel la perspective d’une
concertation. Cette réunion est une étape unité d’incinération des ordures ménagères est
clé avant I’é|aboration de différents scénarii. peu probable pour le nord de |’Aisne. Pour eux
Répartis en 4 groupes de discussion avec un la santé est un critère prioritaire, même s’iI est
animateur et un rapporteur, les membl'eS de I3 difficile d’étab|ir une hiérarchie sur ce point.
COCETD ont débattu aut0ur deS 2 queStiOf1S |_es membres de la COCETD concluent en
* vice—president de Picardie Nature
**administrateur de TERNOIS ENVIRONNEMENT, association très engagée sur les problématiques dechets et la
sécurité industrielle
La Lettre d‘information est éditée par Picardie Nature
Adresse Postale : Picarde Nature - 1 Rue de Croy - BP 70 010 — 80 097 AMIENS Cedex 3
Directeur de publication : Patrick THIERY
Rédacteur en chef: Christophe HOSTEN
Conception et mise en place :Aude DEKERVEL
Crédits Photographiques : Picardie Nature
Photo de couverture : Picardie Nature
Tirage : 800 exemplaires - Diffusée gratuitement- Date de parution : Octobre 2011 - IPNS

revanche a la nécessité d’adopter une solution commissaire enquêteur. Le SYMOVE, par
dont la technique est suffisamment maîtrisée délibération du 18 mars 2010, a donné un avis
pour éviter toute incidence sur la santé et de défavorable au projet et demandé que celui-
ne pas faire supporter aux habitants d’autres ci retienne clairement le centre multi—filiéres
territoires les éventuelles conséquences du (incluant l’incinération) parmi les installations a
traitement de nos déchets. créer.
—La mutualisation des installationsalun impact Malgré tout, le 10 mal 2010, le plan 3 été
sur le transport des dechets mais lAisne , . .
, , . . , , , ,. approuve par la commission permanente du
beneficie d un nombre eleve d infrastructures . , , , . .
. . . conseil general de l©ise. Il laisse ouvert le
pour le transport fluvial ou ferroviaire. Pour les ,, . . . , ,
. . ,, mode delimination des dechets menagers et
membres de la COCETD, il convient d evaluer . . , .
. .. , . .. , distingue deux periodes,
la fiabilite de ces modes et leur compatibilite .. , . . ,
, - une premiere periode jusqu en 2015
avec le transport de dechets notamment en , . . .
, . permettant d atteindre les objectifs du Grenelle
cas de transport vers des executoires extra- , . , . 0
, de lEnvironnement (reduction de 7A» des
departementaux.. , , .
dechets menagers, augmentation du taux de
- Enfin les participants sont plutôt favorables a va|orisation...) ; cette période est basée sur
un maintien de l’autonomie, qui passe par une la priorité a la prévention et le maintien des
indépendance vis—a—vis des groupes privés. installations de valorisation et de traitement
existantes ;
On voit bien ici que la concertation préalable, la - une deuxiéme période de 2015 a 2018/2023
gouvernance retenue, dans l’espritdu Grenelle permettant d’atteindre des objectifs de
de l’environnement permettra de guider les prévention plus ambitieux. En 2015 est
choix du Conseil Général de l’Aisne et les prévue, en fonction des résultats obtenus,
renforcera parla méme. une réévaluation des besoins éventuels de
nouvelles capacités de traitement.
L’ouverture de l’enquéte publique, cet été, sur le
projet d’incinérateura Villers Saint Sépulcre, au En préconisant ainsi jusqu’en 2015 le maintien
Sud-Est de Beauvais , met, elle, en évidence des installations de valorisation et de traitement
une situation des plus complexes et délicates existantes, le PDDEMA repousse le projet de
dans le département de l’©ise. centre multi-filiéres du SYMOVE dans les
potentialités d’installations nouvelles, c’est—a—
Difficile de bien comprendre la situation et les dire aprés 2015 alors que le comité syndical
enjeux (politiques) pour le citoyen lambda. du SYMOVE avait décidé de la construction du
Restons donc prudents. centre en 2014.
Il semble néanmoins que tout au long
de l’élaboration du Plan Départemental La délibération du conseil général de l’©ise,
d’Elimination des Déchets Ménagers et approuvant le plan a fait l’objet de recours en
Assimilés (PDDEMA), une mésentente ait annulation eten suspension auprés du tribunal
régné sur les chiffres des gisements de administratif d’Amiens en juin 2010, d’une
déchets, les choix de traitement, entre le conseil part par le préfet de l’©ise, d’autre part par le
général et le SYMOVE, l’un des deux syndicats SYMOVE. Le tribunal administratif d’Amiens a
du département en charge de la gestion des ordonné la suspension de cette délibération.
déchets.
· C’est dans cette situation d’incertitude pour le
La procédure de révision du PDDEIVIA s’est devenir du projet de centre multi—filiéres compte
ainsi trés mal déroulée jusqu’a son terme. Le tenu du contentieux en cours, mais aussi pour
projet de révision du plan, soumis a enquéte |’app|ication des dispositions du PDDEIVIA (en
publique, a reçu un avis défavorable du particulier les orientations jusqu’en 2015) que
3

• Dossier spécial aléckch
le Préfet de I’Oise a ordonné, |’enquéte publique récent décret du 11 juillet 2011 portant diverses
surle projet de centre multi filière du SYMOVE. dispositions relatives a la prévention ét a la
gestion des déchets ét qui visé a la réalisation
La démarche né peut qué nous heurter. On d’un état des lieux très précis sur |’inventaire
pourra toujours expliquer au citoyen lambda, des déchets, d’un recensement des capacités
qu’e||e n’est qué la suite logique de |’instruction de traitement au niveau départemental, d’un
du dossier débuté en 2008 par la décision du recensement des programmés locaux de
comité syndical du SYMOVE de retenir un préventions. En clair, une nouvelle disposition
centre de traitement recourant a |’incinération. législative issue du Grenelle de |’Environnement
l\/Iais nous pourrions étre enclins a penser qué qui pourrait remettre en question les choix,
c’était la meilleure « fenétre de tir >> pour faire datant de 2008, du comité syndical.
passer le projet :
- une enquéte publique débutée en plein mois Pour ajouter encore un peu de complexité a
d’août, quand la France a la téte ailleurs, « |’histoire >> de la gestion des déchets dans le
- un Plan Départemental suspendu par département de |’©ise, la Cour Régionale des
décision du Tribunal Administratif, donc non Comptes, dans un rapport publié en décembre
applicable (dans cé cas cé sont les dispositions 2010 (disponible sur Internet : www.ccomptes.
antérieures, celles de 1999 qui s’app|iquent) fr/fr/CRC20/documents/ROD/Pir201019),
— avant la « misé en route >> véritable du tout présentaitainsile fonctionnementdu SYMOVE:
« La situation ünanciere, actualisée à ün 2009, est confortable, même s’i/ faut tenir compte
du fait que le syndicat a très peu investi jusqu’à présent. De plus, /’important excédent
de clôture correspond pour plus de la moitié au montant cumulé de la contribution spécifique
des collectivités pour les frais d’assistance et d’études prévus pour le projet de centre multi
-17/ieres, dont la majeure partie n’avait pas encore été utilisée.
Les dépenses de traitement ont été maîtrisées en raison, à la fois, de la réduction du
tonnage des déchets traités et de la baisse des coûts de traitement des ordures ménagères
résiduelles (OMR), à la suite de la renégociation des marchés par le SYMOVE à partir de
2006. Il convient, toutefois, de tenir compte du recours au seul stockage pour ces OMR,
sans valorisation, ce qui explique que le taux de valorisation des déchets traités sur le
territoire du syndicat, bien qu’en augmentation, reste inférieur au taux du département
de I’Oise ainsi qu’au taux régional et au taux national. »
Il est certain en tout cas que si la question sur un ancien site industriel non dépollué
de la réduction et du tri des déchets avait soulève d’autres inquiétudes (voir |’avis de
été davantage pris « a bras le corps >> par Picardie Nature adressé au commissaire
les collectivités, ici ou ailleurs en France, enquéteur page 7).
|’incinération des ordures ménagères ne serait . . .
pas mise en avant comme un recours « banal >>, La VOIE la plus ralsomïable est œïtamçment
minimisant du méme coup les impacts sur la œue de la ,C0n.œrtat'On’ dëîmî. Iespm du
Santé des populations riverainesl Grenelle de |Environnement, all image de ce
que nous observons dans le departement de
Nous ne comprendrions pas que le Préfetdécide yAgSna_ H nraat jamais trop ta,·d_
d’autoriser maintenant dans un tel contexte la
construction du centre multi filières de Villers
Saint Sépulcre d’autant que son implantation
Patrick THIERY Agnès Wavrin Denis Brunelet
Président de Picardie Nature Présidente d‘ACC|DE Président de TERNOIS
ENVIRONNEMENT
4

• Ckar·I’e Je Picardie Na·I’ure sur la yrévewl’ioys e·I’ la àes·I’ioys des a(écke·l’s
Par Yves Maguiyxàkeyx
Ckarâé ele mission ev~vir¤yw~emey~+
Le pôle développement durable de Picardie dimensionnés sont prévus, etc.
Nt ’tt' `|’ "    
3 we ÉES do 6 Cfepuis an demler d_Un groupe Partant de se constat il a ete decide de reflechir
de travail sur la thematique dela gestion et de la . . . .
I t_ d dI h t a une charte sur la question de prevention et de
pœven Ion GS GC 6 S` gestion des déchets. Sur la base d’un constat
Il s’agit par se groupe de travailler en priorité sur régional, des préconisation hiérarchisées sont
la promotion de la prévention et sur certaines proposées sur les thémes de la prévention, du
problématiques régionales de traitement des développement du réseau des ressourceries-
déchets. recycleries, de la redevance incitative... Les
Pour ce faire, il faut avant tout se pencher surla bene?/_O|6S d€_ œ QÈOUÉBI onf tra`/ème sur Un?
. . . . . . . premiere version qui a ete presentee au conseil
politique generale de gestion et prevention des _ _ _ I I I _ I
. . . . d’administration. Il a ete decide de prolonger
dechets. Des avancees ont ete obtenues lors du _ _ I
, . . . , le travail sur cette charte afin de repondre aux
Grenelle de |Environnement, mais faut—i| sen __ _
. . ambitions que nous nous devons avoir pour une
contenter ? Pour les benevoles du groupe de I _ _ I
. , . . . prevention et une gestion des dechets des plus
travail, des ameliorations sont encore possibles,
. . , . . soutenables.
la prevention n est pas assez ambitieuse
sur l’ensemble de la région, des projets sur
• QaaY\Ã la PicarÃie se Me‘I’ È ressembler À ahe Ãéckaràe sauvage.,
Par Yves Maguiyxàkeyx
Ckarâé ele mission ev~vir¤yw~emey~+
Ces derniers mois a été signalé a notre — Hailles, au lieu—dit «la Vallée Héte>>
association le développement de nombreux
dépôts de déchets hétérogènes, comprenant ·••*'· ··~?« ··———   __
essentiellement des déchets inertes mais aussi 4} · ·
des déchets ménagers sur le territoire des      
C0mmunes suivantes :     ç .·—' _ H
- Plachy-Buyon  zï   __    
·A · r ·d·t l. M ta ‘ · . , ` ··""";QÃ. -.·G'—`  a .f  
miens au leu ti << e on 0lé>> un un  
—Amiens au lieu-dit <<|es Terres de Hollande>> ._._. _ ._ _ È;î,;_;·; È  —·.__ ·;. l_,-
surle chemin communal   ·_       » ·     ,
. - - ·‘ ·"t%~· _ .  
—Amiens, ala limite communale avec Cagny, _- —_ _ ·_¤; U W   "   I   i
au lieu dit <<Le grand Rideau>>   ' 1 — ' ` · I 1 · IK   _. Y
— Thennes, au lieu-dit «Les Vignes>> "
5

• Dossier spécial Àéckds
Certains de ces dépôts concernent des volumes stockage ne semblent pas avoirles autorisations
conséquents, dépassant plusieurs milliers de préfectorales ou communales nécessaires,
metres cubes notamment sur la commune de et portent un préjudice lourd et irrémédiable
P|achy—Buyon. a l’environnement en ne respectant pas les
___ q- articles L.511-1 et suivants, L.541—30—1 du
  ·  .4-  ...   ·_ ,. .. .
_ · -' ‘ ;_, · l_ ·,,.;-   Code de |Environnement ainsi que les articles
  ‘ `____ R.442-2 et suivants du Code de |’Urbanisme.
_.  ‘   =·. _ _:__   Picardie Nature a demandé au Préfet de
  .   '-'_<   ;__. la Somme de faire vérifier par les services
_ ·· ,_ ·__·Q.;,;L¢=·à‘È        '- J -' ` . , . . . .
  ·,__ ·..;·;__;È· _·_. .·.—.·.-¤.· ·   -   de police de lenvironnement la legalite de
···î‘*-%*··£:-?:?".··" `·"   .¤ ..·. ï-. -,' ·`   '‘'· ` ·‘ , . A
  _ _ *’.‘   _ lensemble de ces depots.
—' __ —    ¤   .   _. ` Notre association est agreee au titre delarticle
·g-·,- ·. ·.-— . '—:_¤ —‘_.; t I·;_— ·_ __   ..·— -‘ Je? - _ , . .
arf;   ·•§·;:‘;     L. 141-1 du Code de |Environnement ce qui
É , ·--· ·‘ ._â-?:î‘Z!=.*__.·—<—;= -`·   , ,,_   . , . ,
      ‘··- · |Ul permet d exercer les droits reconnus a la
..,,4,,.,3 .· Aim?  "`. L-.v
partie civile en ce qui concerne les faits portant
Picardie Nature avait alerté en début d’année un préjudice direct ou indirect aux intéréts
sur l’activité d’un entrepreneur de la commune collectifs qu’e||e a pour objet de défendre et
de Corbie stockant des dépôts en centre ville. constituant une infraction aux dispositions
Malgré l’intervention des services de police, législatives relatives a la protection dela nature
nous ne pouvons que constaterque les activités et de |’environnement. Devant ces situations
de cet entrepreneur se poursuivent. il n’est donc pas exclu que nous déposions
. . , . lusieurs laintes.
Or, ces installations denfouissement et de p p
  .``· · —‘`_   _. ._-.   —· Ã": ‘· e.`° `    
_'·_   `‘‘`;       ’· " .—       ``‘· · · - ‘*~`;3;, 1   .
 Q   Q  Ã`;  .‘_·,_   `ï`;— `·''   ··—· 15?".‘ ' `   .,2L·
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6

• Avis Je Picardie Nashive sur le 1>voje·l’ ¢('iysciy1éva.·l’euv S`/NEO À- Villers-
Sa.iyl·l’·SéyuIcve
Pcw Yves Maquiyuâkeyx
Ckcwâé ale missioyu ev~viv¤yw~emey~+
Une enquête pub/ique s’est déroulée cet été sur le projet de centre de traitement mu/ti—i7/ieres
SYEMO à W//ers—Saint—Sepu/cre comprenant un projet d’incinérateur de déchets ménagers.
Picardie Nature a consu/te les documents mis en enquête pub/ique.
Plusieurs éléments contreviennent a cette d’un PDDEMA intégrant les dispositions
démarche actuelle: issues de la loi Grenelle, que la question du
- Les dispositions de la loi Grenelle prévoit une remplacement du CET de Bailleul sur Thérain
réduction globale de la part de l’incinération doit étre posée.
des déchets ménagers et assimilés de 15 %. , -
. , Cette demarche apparait comme un
Or le projet apparait comme le remplacement . . .
du CET de Bailleul Sui Theiein en eeiiviie simprssssmsm. s ms pssssr un prsist
. , . , discutable d lnclnerateur en 2011. Un tel projet
jusqu en 2018 (mais plutot 2015). Remplacer . - . , ,
. . , devralt etre dlffere!
un CET par un lnclnerateur augmente
mathématiquement la part de l’incinération et Pour la premiére fois la Picardie a réussi a
limite l’atteinte de l’objectif fixé par |’Etat, sur stabiliser en 2009 sa production de déchets
l’ensemble du territoire. ménagers a 1,2 millions de tonnes, soit
- Le projet s’appuie sur l’estimation 2006 des 646,7 kg/hab./an contre 594 kg/hab./an au
gisements de déchets. Le Plan Départemental niveau national. Cette stabilité de production
d’Elimination des Déchets Ménagers et est accompagnée d’un accroissement du
Assimilés est, certes, approuvé parle Conseil taux de recyclage constant depuis 2000,
Général de l’Oise mais actuellement contesté premiers résultats des différentes politiques de
parle Préfet. prévention et de tri engagées depuis quelques
Un uleeiei ieeem (n°2011—828 du 11 juillet snnsss (sswss ADEME 2009)
2011 portant diverses dispositions relatives a Ces déchets sont actuellement traités dans 8
la prévention et a la gestion des déchets — JO types d’équipements privés et publics :
n°0160 du 12 juillet 2011 p.12041), obligera —structures de ressourceries et recycleries(19)
dans ce contexte le Conseil Général de l’Oise - déchetteries (119)
et l’Etat a prendre en compte dans un nouveau - centres de transfert (25)
PDDEMA, les éléments suivants : Un état des - plateformes de compostage (31)
lieux trés précis sur l’inventaire des déchets, - centres de tri (13)
un recensement des capacités de traitement - unité de méthanisation (1)
au niveau départemental, un recensement - centre de valorisation énergétique (1)
des programmes locaux de préventions, etc... —centre de stockage de déchets non dangereux
(art.R.541—14). (13)
On peut s’étonner qu’un tel projet, engageant Alors que les premiers résultats de la prévention
financièrement les collectivités soit présenté sont visibles il est regrettable que soient
aujourd’hui a l’enquéte publique alors qu’en projetées de nouvelles structures de traitement
toute logique ce n’est qu’aprés la finalisation (incinération, méthanisation, enfouissement,
7

° D0$$ÈcY spécial J.éC’\c+$
etc.) sans observation analytique préalable. déchet ultime : favoriser la recherche sur la
, .. .. . . réutilisation des matiéres résiduelles ;
Les reserves de matieres premieres diminuent , . . .
. . , . 9. un calcul economique et un calcul financier
inexorablement. Il convient desormais de ,. . .
, . de limpact environnemental de la solution
les preserver, de recycler et donner une vie , . . . , .
. .   , , .. , denfouissement ou de valorisation, eviter le
nouvelle a celles qui ont deja ete utilisees. . . . , .
sur—dimensionnement des projets, presen/ation
Brûler, détruire des matieres recyclables des capacités de traitement existantes en
devient sacrilége, méme pour produire une évitant les importations massives;
énergie fugitive. Ce projet n’est en aucune 8. le développement de |’Observatoire régional
maniére une priorisation de la valorisation des déchetszobservation dela baisse effective
matiere et organique, en comparaison d’un du volume de déchets,quantification du volume
Centre d’Enfouissement Technique. Il ne des déchets ultimes;
comporte qu’une unité de tri mécanique
destinée a l’extraction des métaux. Au prétexte En ce qui concerne |’incinération, Picardie
de la recherche d’une fraction a forte valeur Nature dénonce la nouvelle dénomination de
calorifique, l’exploitants’abstiendra de recycler ce traitement sous le terme de valorisation
les matiéres qui peuvent l’étre. énergétique. Actuellement aucune installation
. . . ne eut revendi uer cette a ellation. Le
Picardie Nature regrette cet empressement a I   _ __ q pp
, . . . petitionnaire utilise le terme de performance
la creation de nouveaux projets sans avoir une I I _ _ _ I _ _
. , . , . energetique pour justifier la valorisation
perspective globale de prevention, de reduction I I _ _
. ,. . . . energetique de son projet. Or ce mode de
a la source, dincitation pour une gestion
. , , , . , . calcul ne prend pas en compte le rendement
integree de tous les dechets produits en region. I I I  
global du procede. Il est specifie dans le
Plûêfdlë N8ïUl'9 Pl'êC0lllS€ 2 dossier un rendement théorique du four et de la
1- une forte politidue looale de prevention cnaudiere a 86%. Ce rendement, combiné au
des ClêCh€ïS (mê¤899l'S Gt lliClUSïl'l9|S) 2 rendement propre au circuit thermodynamique
C0llCFéïlS8ïl0ll des perepeotivee êl8b0l'é€S quitransforme la vapeur en énergie mécanique
danelee plane departementaux de prevention; et au rendement de la transformation de
2- un êltgêgëmêltï â Uli SOUUGT1 l°0l'ï Gt au l’énergie mécanique en énergie électrique
déV€l0PP€m9fiï dee Sïl°UCïUl'€S Cl’€lTiPl0lS donne un rendement global théorique compris
solidaires de ressourcerie et de recyclerie en erttre 45 et 5()%_
liaison avec le gisement des déchetteries,
faciliter l’activité, le recours, promouvoir l’action Prearure Nature regrette egajemertt que ggignt
des l‘9SSOUl'C9l‘l9S, soutien SUXÃHVQSUSSGTTIQHÈS gnvigggég la t·éçt_jpét·3ti0nI |@ broyage gt
(ïl'l + FGCYCIGQE = €lTlPl0l) J |’incinération des encombrants afin d’alimenter
3. un passage de la Taxe Enlevement Ordures je teur_ Cee erteembrarttej provenant de
l\/lenageree a la Redevanoe d’Enlevement des decnetteriee, ont sans aucun doute la capacite
Ordures l\/lenageree (redevanoe inoitative 2 a étre reutiiieee cu tranefcrmee dans des
PESÉE ëmbëfquéê- È la l€Vé9---) J centres agréés (création d’emplois..). Ce mode
5- une miee en plaoe de la redevanoe epeoiale d’alimentation du four, au pouvoir calorifique
POUl' les D|B des @ntl'@Pl'l$@$ ; fort, représente la difficulté des entrepreneurs
6- un V@nf0l'C@m@nt du ïl'l Gt l'€CyC|39€ de l’incinération a trouver des matieres a fort
(reutilieation des materiaux) developpement pouvoir calorifique. Il se cree ainsi un court
filière BTP- l¤9Fï9S---; circuit dans le process de tri des déchets,
7- Uliê l'êClUCïl0¤ â |’9Xïl'êlTi€ de la notion de venant réduire a néant les efforts mis en place
8

par les collectivités locales pour réduire la des impacts cumulés de tous les projets de ce
production de déchets. secteur,
_ Considérant que des efforts sont encore
Conclusion . . . . . .
possibles sur la prevention et la reduction a la
Vu la nature des sols et de leur importante source des déchets,
pO"Ut'On’ Considérant que les perspectives de réduction
Vu le manque d’exhaustivité dans l’étude des déchets risquent de créer un probléme
d’impacts, notamment en ce qui concerne les d’a|imentation a court terme de |’incinérateur,
Czçâgâœgœs dun rabatœment de la nappe Picardie Nature émet un avis très
p qu défavorable au projet de centre multi-filières
Vu le manque d’objectivité dans |’estimation SYMEOàVillers-Saint-Sépulcre.
Dépêche de dernière minute :
La commissaire-enquêteur a rendu un avis défavorable suite à l’enquête publique de
ce projet.
9

• L association
TOUS
au congrès de France Nature Environnement
le 28 janvier 2012 à Paris
La mobilisation, c’est maintenant !
France Natur
Environnement
~;<
fm-*9-
A travers le projet « Elections 2012 >>, notre fédération France Nature Environnement souhaite
peser dans la campagne présidentielle au niveau national, et nous appuyer dans le plaidoyer
et l’animation de débats au niveau régional. Ce projet majeur pour notre mouvement associatif
rassemble en réalité 5 sous-projets :
1. Le congrès
Pour ooo nos propositions pèsent oo ooots de 4. Travail de plaidoyerlaideà l’organisation
la campagne électorale des présidentielles, des de débats t°°at'X
lsgislsiivss et au—dela, il est essentiel svsiis ^¤lm¤tl¤¤ de débats ¤¤ ¤’èv褀m€¤tS ¤lt¤v€¤S
nombreux le 28 janvier 2012 sil mobilisant ë¤_¤¤¤rS de la Campagne présidentielle et des
les adhérents et toutes les personnes ts9'stst'Vss-
sympathisantes. Le congrès se déroulera de
9h à 19h à l’espace Paris Est Montreuil (128 5- C°mm'-mtsatt°" « étsstttms 2012 »
too de Paris à Montreuil) Communication au niveau national et
développement de moyens de communication
2. lslsiiiiiissiisiisivslsiissiisii slss combats partagés- L’¤¤1¤¤tlf€St¤¤f¤lr¤ ¤l¤S褤¤¤ml¤S
et des initiatives à généraliser, dans les d’échelle en fournissant des supports de travail
territoires (projet « carte de France ») à adapte" aux Slt¤¤tl¤¤S tégtottatss-
La période des élections présidentielles
et législatives est propice pour mettre en
valeur nos combats de terrain en faveur de
|’environnement. Nous souhaitons illustrer les Paint- _
propositions de changement que nous portons ` ' `
par des initiatives réalisées dans les territoires.   —“
|_’0bjéctifestd’avoir: '·   Palaigg ·
— un combat emblématique ayant un impact _   1 \ I" `
majeur sur |’environnement,     _ __ __
— uneinitiative réalisée (par votre association     ··"     -·   _
ou par d’autres acteurs) sur votre territoire _ —   !‘ ll,. _
L
3. Village associatif F tt
Pendant le congrés, se tiendra un village '_ :  
associatif animé par les associations et -  
fédérations du mouvement FNE. Des stands -" ”
présenteront des actions régionales.
10

Picardie Nature a proposé :
Combat : le coteau de Chartèves
L’une des dernieres pelouses calcaires du Sud de /%\isne, situé en zone AOC, est menacée depuis
de nombreuses années par /’extension de la viticulture du Champagne. Dans cette portion picarde
de la va//ée de la Marne, des «re/iquats» de coteaux calcaires sont en train de disparaître, défrichés
et terrasses pour y développer de la viticulture. Le coteau de Charteves apparaît donc, de par ses
dimensions et sa situation comme un «joyau» en terme de biodiversité. ll doit étre absolument
préservé.
Initiative : la concertation avec VALOR’AISNE
Le Syndicat départemental de traitements des déchets ménagers de /%\isne a mis en place une
Commission de Concertation et d’Etude sur le Traitement des Déchets qui rassemble des élus,
des représentants de /’Etat, des acteurs socio—économiques et des associations de protection de
/’environnement. De cette démarche dans /’esprit du Grenelle, il ressort une orientation partagée
vers une amélioration du tri, un juste dimensionnement des instal/ations et une inutilité de
/’incinération. Cette approche de la gestion des déchets contraste avec ce//e du département de
/’Oise où un projet d’incinérateur de déchets ménagers est au coeur d’un conüit politique.
Picardie Nature organisera des départs en car à partir de 3 villes
pour le déplacement de ses adhérents et sympathisants
_§ï‘_________________
INSCRIPTION
Nom ................................................................ Prénom ....................................................................
Adresse .............................................................................................................................................
Code Postal ................................................... Ville ..........................................................................
Tel ................................................................... Mail ..........................................................................
Cl Adhérent EI Sympathisant
Départ de :
Bus n°1 Bus n°2 Bus n°3
EI Amiens EI Saint Quentin EI Laon
EI Beauvais EI Noyon EI Soissons
EI Compiègne
Nombre total de personnes ............................................................................................................
Frais de participation : 15€ (10€ pour le bus et 5€ pour le congrès)
Pour faciliter |’organisation, nous vous invitons a vous inscrire par courrier :
Picardie Nature - 1 Rue de Croy - BP 70 010 - 80 097 Amiens Cedex 3
ou par mail .· aude.dekerveI@picardie-nature.org
avant le 1°' décembre 2011

° P6'! 0L$€Y\/k+0ÉY€
•B«lanÃ,as‘l’agc Je ycr·(cc·l’«onncmcn·l’         *5,  · ··
'• • • • •   `     ` `_??~·.  
Swf |(J,€Y\+(·((CA+(0Y\ Àcs Payiuoyss     _, __ ·_ É 
ï)1.._.îÀ"._ `*` _   _  
Par Sébastien Maillier ;&;·,«i·.È; _    ;·   · _  J
Chargé de mission scen·|·i·(iqae (aune     « C       il  
  =*·· —¤»   1 .:îi¢r#—  
Ce stage organisé parmes soins avait pourobjet   I "   " ·  
principal de former de nouveaux naturalistes a j ·_ ` ` .
l’etude des papillons de jour et des papillons de I   —>
nuit. Il s’est déroulé durant le week—end des 2 êfhf I   »,   ._ ’  
et 3jui||et, en vallée de l’©mignon (02/80), avec   -— =Z ’ ...  W l"î??`·..S· -· '
pour point central le gite du Val d’©mignon a un secteur rarement visité par les naturalistes
Trefcon, où nous avons été accueillis des le s’est révélé plutôt payant, un rapide bilan en
samedi matin. terme d’espéces observées fait état de 19
14 stagiaires en provenance de l’ensemble Èîpggîcgg dpeaplgonlînîedïïruiîrçzgëîocîèîesgs
de la région étaient de la partie, et, aprés une ainsi p UB desp Fàonnées com Iémemaiœs
brève introduction en salle, nous sommes , q . . p .
. . . . , . d autres groupes faunistiques tels que plusieurs
partis sur le terrain en direction d un premier . .
. . . especes de criquets, sauterelles et autres
site, une grande jachere de la commune de .
Caulaincourt. Nous avons ensuite prospecté hbenules"`
plusieurs jachéres et lisiéres de bois a Poeuilly, Plusieurs insectes intéressants ont été trouvés
Tertry et Caulaincourt tout au long de l’aprés— comme le Thécla de l’©rme, espece considérée
midi. comme menacée au plan régional, le Sphinx-
., ,, . ’dtlttt"lt"',
La soiree s’es^t deroulee autour d’un buffet tres E?/9316; pîwnalèenë a(;aEïèî1nadë€Snîiî)plîgèsîi
convivial au gite d’©mignon puis s’est achevee . , . .
, ,. . . . . commune de nos jours, la Xerene du Groseiller.
par une seance d initiation aux papillons . .
- , Une libellule restera finalement la vedette de ce
nocturnes dans la cour de ce gite equestre. , .
week—end, le Sympetrum commun, qui porte
Le dimanche, une visite dans une jachére mal son nom car il est en fait très rare au niveau
a Vermand suivie d’une longue promenade régional. Un individu a été photographié dans
dans les marais boisés autour de Trefcon et une jachére.
de Caulaincourt ont permis aux bénévoles de . , .
. . . Nul doute que ce stage ait donne envie aux
peaufiner leurs connaissances acquises durant . . ,. . .
. . participants d inventorier les papillons et
cette petite formation. . . . ,
de saisir plein de donnees dans la base de
Méme si le but principal n’était pas de collecter données faunistique de l’association ....
un maximum de données, le fait d’avoir sillonné
• Éilan du s·l’agc «accaci"ir el' éhialiér la (aune dans son jar¤(in>>
Par Séhasfien Maillicr
Chargé de mission scenfifiqac (aune
Ce stage, dont j’étais le formateur, avait deux - donner des pistes d’études de la faune et de
objectifs majeurs : la flore au jardin
- donner des conseils aux bénévoles pour 12 stagiaires en provenance de l’ensemble de
l’aménagement d’un jardin « sauvage >> la région étaient de la partie, et ont été accueillis
12

chez moi, au refuge LPO « Villa des Oiseaux >> de l’Origan. Le Gobemouche gris nous a
a Boves. également gratifié d’une belle démonstration au
La matinée fut consacrée a de la théorie en âein uu potagun à quelques mètre? Seulement
. , u groupe, utilisant comme perchoir un piquet
salle, abordant tour a tour les amenagements ., . .. , . , .
. . . que javais positionne la en vue dattirer les
possibles pour la faune (nichoirs, mares, llbellules chassant à l,allUt
murets, gestion de l’herbe et des produits de '
tonte, plantes cultivées les plus attractives...), Le stage s’est conclu par un petit goûter autour
les résultats en termes de patrimoine naturel de l’exposition «jardin >> de Picardie Nature etun
suite aux aménagements, la saisie en ligne des bilan rapide de lajournée a été dressé, complété
données etquelques modéles de tableaux dont quelques jours aprés par une transmission
les stagiaires pouvaient s’inspirer poursuivre au d’un formulaire d’évaluation du stage a chaque
fil des années l’évolution de la faune et de la participant. Ce sondage a notamment démontré
flore dans leurjardin. que ces derniers avaient eu envie de reprendre
. . . . chez eux une partie de mes aménagements et
Apres un pique-nique au soleil, le groupe . ,. .
. . . , . . de mes conseils en termes d inventaires de la
a ensuite visite mon jardin « sauvage >> faune aulardln
comprenant sur 2000 m2 de nombreuses bandes `
enherbées, des allées tondues, des parterres Ce stage sera probablement reconduit l’année
de fleurs sauvages et cultivées, des tas de prochaine et j’invite toute personne intéressée
branchages, une place de compost, un verger, a bien se tenir informée de la communication
un potager biologique... et j’axais mon discours ultérieure des dates et lieux pour 2012.
a la fois sur les aménagements réalisés et sur ,   - __ ·; x··-9 _. _. I .
les résultats en termes de faune observée ; la ‘· _ ·;:,:—;;_j_gf·È   __ `_;_  ` — . ‘
relation entre la colonisation d’un espace par _ _         ___. i- la _
une plante et la dynamique positive de la faune   I ul .   g " È; l`-? ‘:·•ql· _
associée (ex : insectes pollinisateurs) étant |’un ’ "jll _ "'Ej.;   - · lg
des enseignements de cette journée pour la · . , · il \ _ ··-_   l` , rf'.  ll ill —
· · .~ · "-¢ ·- Z ‘ i
plupart des stagiaires.   è` l         I
Lors de la visite, nous avons pu voir plusieurs   · ·` ze?   _. 5 .
espèces de papillons, des coccinelles, "      e l
quelques demoiselles et pas mal de diptéres " ·' ti I _
et de coléoptéres butinant les fleurs comme ‘ ""  ·
par exemple celles du Séneçon jacobée et "'
• Bilan alu s·l’aàe ale ?cv·(ec‘l’ioy~y~cw•cy~·l’ sur la ¤lé+gvmim+i¤vl ales o¢loym·l’cs
Pour Sébastien Maiillier
Chargé de mission scewl’i·(igne (mme
Ce stage avait pour objet principal de former de La participation fut assez élevée avec 13
nouveaux naturalistesal’étude des libellules et stagiaires le samedi et 10 le dimanche, en
des demoiselles (ordre des odonates). Il s’est provenance de l’ensemble de la région. Le
déroulé durant le week—end des 23 et 24 juillet, samedi, la météo n’était vraiment pas de la
au cœur de la vallée du Matz et de l’Aronde, partie, et nous avons patienté toute la matinée
dans le nord de l’Oise, avec pour point central dans le mobilhome en visualisant plusieurs
le camping d’Orvillers—Sorel, ou nous avons été diaporamas et en questionnant l’assemblée via
accueillis des le samedi matin. des quizz par exemple. Cette introduction en
salle, plus longue que prévue, fut suivie d’un
13

départ sur le terrain, contrarié jusqu’en milieu de biodiversité. Un marais boisé, propriété
d’après-midi par des averses orageuses, avec de la communauté de communes du Pays
retour d’un temps plus calme passé 17 heures. des Sources, agrémenté de nombreuses
Les sites visités de Marquéglise, Vandelicourt, mares creusées a des fins écologiques et
et Mélicocq nous ont permis de longer le Matz pédagogiques, a considérablement participé a
et de visiter 2 étangs communaux, le bilan en fin ce bon bilan. Citons la découverte d’une nouvelle
de journée restant bien maigre :Agrion élégant, population de Cordulégastre annelé (espèce
Agrion a larges pattes, Agrion jouvencelle, en liste rouge régionale), l’observation d’un
Calopteryx éclatant. La |\/Iante religieuse nous immature de Leste brun et de plusieurs autres
a tout de méme gratifié d’une belle observation espèces intéressantes comme le Caloptéryx
ainsi qu’un longicorne de zone humide, la vierge, |’Anax napolitain et la Libellule a quatre
Lepture a quatre fascies, quelque peu tétanisée taches.
par la fralcheur amblame"` Les données des différents groupes faunistiques
La soirée a démarré par une petite révision ont bien évidemment été consignées et
au camping puis s’est déroulée au restaurant, l’acquisition de connaissances en termes de
histoire de se réchauffer un peu après les 16° faune et de flore a été évidente lors de ce week-
endurés tout l’apres-midi. end.
Le dimanche, le ciel était plus engageant et les Dommage que le samedi fût aussi arrosé
résultats ne se sont pas fait attendre lors des car durant la journée de dimanche, ce stage
visites successives du marais de Braisnes en a visiblement donné envie aux participants
vallée de l’Aronde puis de 2 sites l’après-midi a d’inventorier les libellules et de saisir toutes
Elincourt-Sainte-Marguerite et Mareuil-la-Motte. sortes de données dans la base de données
18 espèces de libellules et de demoiselles faunistique de l’association... Un stage qui
ont été recensées, pour la plupart au niveau témoigne en tout cas de l’importance de pouvoir
de la commune d’Elincourt-Sainte-Marguerite participer aux 2 journées, autant d’un point de
dont pourtant rien ne laissait présager autant vue pédagogique que météorologique.
L ··_:`··_·   |....     py- _··.E   .      __ I .
  W ü   I.·—.   I·.·.· I   ·._· _ -._·   _¤ · :  I L~   .`
` I È   · ·` ‘ ·   ·`‘- Z  ·` ._``     ` · .
._:î__._ _  -. r L —   '..· r   . .   ·--,.·..   ·='r=--.· .    _ ·· ·r    
  · "i·¤:'#"  '`...  ·‘ .-·   ·—:.— `   ‘`·`- * 4; si. î;iLî·,r  ".·¤·ïï?::«2;.."..·¤* ·_.. . . ‘ _ s-
• Bilan ola s·l’a%e ale yevr·(ec‘l’ionnelMen·l’ al i¤len·l’i·(ica·l’ion ales coccinelles
Par Thomas l··levman·I’
Chargé alé·l’aÀes scen‘l’i·(iqae (anne
Le premier stage de perfectionnement sur les cette journée de formation bien chargée !
coccinelles, organisé par Picardie Nature, s’est Alors que tous les participants ne sont pas
tenu le 30 juillet dernier dans le secteur de encore arrivés, Adrien, venu préter main forte
Guiscard (Oise, au Nord de Noyon). Retour sur pour encadrer ce stage, découvre déja quelques
14

coccinelles dans les arbres et arbustes voisins; ' —   Ã gf!} · , `
ce qui laisse présager une bonne journée de       I. I
prospection et de formation. `·~ · I _·     fi  `
, . . . . _ ..  X ·,i~>ê_§v·::: Z ·_..· .
10h15, lensemble des 15 inscrits est reuni sur · It   î§,$’i_,__ ix; ·_   · v
le lieu de rendez-vous, ne reste plus qu’a se _f   '···   i -:
diviser en deux groupes pour aller prospecter · ve;   · ` ` I —
les environs a la recherche de la « béte a bon " _ I
dieu ». Nous sommes désormais deux groupes, \
vient alors l’heure du départ. Chacune des i ' ‘
deux équipes n’a alors plus qu’une idée en » °° _
téte, trouver des coccinelles et, si possible, t * i [
îefîeegiîîiiîeeeces am de decouvmla du/erslœ la Coccinelle des friches, la Coccinelle a 16
points, la Coccinelle a damier, la Coccinelle a
Tandisdu’Adrienetsoneduipepartentprospecter 11 points (sorte de petite coccinelle a 7 points
une jachere en bordure de Guiscard, nous nous mais en portant 11), la Coccinelle a zig-zag, la
dirioeons de notre Côte vers Une zone de prairie Coccinelle asiatique, la Coccinelle a 4 points
ou nous découvrons nos premieres coccinelles (espece egalement inféodée aux ccniferes), la
de lâ ]0UVnee I lâ Coccinelle à 7 D©intS (espèee Coccinelle des cimes (coccinelle a points blancs
la plus commune en Picardie, assez generaliste sur fond cafe au lait habitant preferentiellement
et que l’on retrouve dans tous les milieux) la « la cime des pins), le Scymnus suturalis et le
vilaine >> Coccinelle asiatique (espece invasive Scymnus interruptus (tous deux étant de petites
et tres variable morpnologiduement, introduite coccinelles difficilement identifiables comme
au début des années 2000 et qui colonise l’ensemble des Scymnus).
désormais un grand nombre de milieux), la _ i _
Ceeeipeiie à 16 peinte (petite eeeeipeiie Creme 13h, arrive I heure du repas, et des retrouvailles
a 16 points et avec une ligne noire sur le dog, eniie ie? deux 9r¤uPes· Commeneentialors les
que iiep peut Observer assez ieeiiemept dans discussions : « alors, combien despeces ? >>
ies Zepee heibeueeeii ie Ceeeipeiie à 22 lancent les uns, « pas de raretes ? >> demandent
points (petite coccinelle jaune a points noirs les autres Cest I heure de la eom,para'sou des
qui se nourrit de champignons tels que les Carnets ! Notre groupe _a dènnne 9 especes
rouilles). Puis nous rejoignons une jachere en Quant on groupe ¤^¤r·€n· 'I en_a decouvert
bordure de cours d’eau ou nous découvrons 12‘ Nous nous aYouons _rë·n¤¤S— ma's
encore quelques especes ; les quatre espeees neureusement ll reste l apres—midi pour rattraper
précédemment citées auxquelles s’ajoutent noire retard !
I3 Coccinelle   2 points (COCCHTBHB dB taille Nous partons ensuite pique-niquer tous
lneVenne·9eneie|elnentieU9e avecdeux points ensemble en lisiere de bois, toujours sur la
noirs), la Coccinelle des friches (coccinelle rouge eemmune de (_;uiseard_ Crest |’OCCasiOn de
assez allongée et pourvue le plus souvent de 9 regarder de plus pres les Scymnus trouvés
taches), la COCCWTBHB   damier (jaune Bt nOiI°€ par |es uns et |es autres au Cours de |a
EUX taches I°€Ct3nQL||3iI°€S), I3 COCCHTBHBÈ zig- rnatinee afin de |es determiner puis de |es
zag (de couleur rosee et due l’on trouve dans relacher. Malheureusement, la determination
les feuillus), Scymnus rubromaculatus (ties de certaines de ces toutes petites coccinelles
petite coccinelle sombre etdifficileaobserver). est bien eempiexei et Certains individus
pendent ee temps, ie ieeheie est peeeee eu restent indéterminés, notamment les femelles
eiibie per ie Seeepd groupe, qui y decouvre Up difficilement identifiables pour certaines., I)/Iais
certain nombre d’especes : la Coccinelle de heureusement Cela ne Corne pas Iappeut de
l’épicéa (espece inféodée aux coniferes comme nos naturaustes !
son nom lindidue), la Coccinelle a 7 points, Une fois le repas termine, le groupe d’Adrien
15

reste surle lieu du pique-nique pour approfondir d’assaut cet arbre, sous le regard perplexe du
les prospections, tandis que nous quittons voisinage, qui se met ensuite trés vite a nous
Guiscard direction Fréniche avec l’espoir de questionner sur les coccinelles. Quelques
rattrapernotre retard ! Nous nous arrêtons alors coups de parapluie sur les branches de pin
sur une lisière de bois ensoleillée. Et les coups et déja quelques especes se présentent a
defiletfauchoiretde parapluiejaponais donnent nous : tout d’abord les classiques que nous
trés vite des résultats puisque nous découvrons avons déja observées, mais soudain, trois
deux nouvelles especes : la Grande coccinelle Coccinelles a 4 points attirent notre attention :
orange (coccinelle trés orangée et de grande nous les observons pour la premiére fois de
taille aux bords translucides), la Coccinelle a la journée. Nous prospectons l’arbre plein
10 points (espèce trés variable que l’on trouve d’espoir en espérant trouver la Coccinelle de
dans de nombreuses essences d’arbres). l’épicéa mais nos recherches restes vaines.
Nous sommes désormaisa 11 especes depuis Il nous faut attendre 17h et la découverte
le matin. Malgré les recherches, nous ne d’un bois d’épicéas pour en dénombrer une
parvenons pas a trouver de coniféres, ce qui trentaine, parmi des coccinelles a 7 points :
nous permettrait de découvrir de nouvelles mission accomplie!
especes inféodéesaces arbres. Nous décidons . , .
. . ,, . , . Nous retrouvons donc pleind enthousiasme nos
donc de partir ala recherche d epiceas, de pins . , , . .
OU dautœs résineux collegues : cest lheure du bilan. 14 especes
` , . . ont été observées par chacun des groupes, il
Pendant ce temps, le groupe dAdrien, qui , . . ,
. . , . . . n y a donc pas dejaloux !Au total, sur lajournee
aimerait completer sa liste avec au minimum . . ,
..., . . .. et en cumulant les informations collectees par
la Coccinelle a 2 points, salfaire en lisiere de . .
. . les deux groupes, ce sont 18 especes qui ont
bois. Malheureusement, elle ne daigne pas se , , , .
, . . . . ete recensees sur les communes de Guiscard
montrerdel apres—midi. Maisfortheureusement, et Frémche _
le groupe découvre deux nouvelles espèces, la ` . . .
- la Coccinelle a 2 points
Q; g __   "-1 ,,. Ada/ia bipunctata
I Ã . . .
__ ' I 5*-- r.- ftp: __ l — la Coccinelle a 4 points
. * gl-, '_•¢f '. Je W _ - Harmonia quadripunctata
  `——-·-aïe-·;·¢;,,_ L - la Coccinelle a 7 points
( ·' "   'ïi.   ` Coccine//a septempunctata
· ' ` `· 1 . . .
I'- ··--— ·. ··— .. - la Coccinelle a 10 oints
~ . . *
4 /l ll l ‘— * \ Ada/ia decempunctata
" '.; \u . . .
J ,« ‘ ut :‘· _ ` -la Coccinellea 11 points
‘ ‘ · ' ._.._ Coccine//a undecim unctata
F x
I I ' W ·,[   .’ - la Coccinelle a 16 points
' ` ‘ Tytthaspis sedecimpunctata
- la Coccinelle a 22 points
Coccinelle a 22 points et le Scymnus auritus, Psy//Opera Vjglnllduepunclala
· ' l . . .
CÈ QUI reconforte les troupes . _ la Cocclnelle 3 damler
Au méme moment, toujours a la recherche Pmpy/ea quatuordgcimpunctata
î-îl COnIB€r€S,| en Valn, n%US Ftr9LlV;nS d€S _ la Coccinelle à Zlg_Zag
. uyas .ans a commune e renic e . une Oenopia Cong/Obata
bien maigre consolation ! Nous ny trouvons I C _ H _ t_
d’ailleurs que quelques Coccinelles a 7 points LIE Ocçme 6 îîm nue
et une Coccinelle a 16 points dans l’herbe. armoma axyn 'S
Nous continuons alors notre route, et la, sur la · lâ C0CC|¤€||€ dê |’€P|C€8
place de Frétois—le—Chateau : un pin !Aussitôt, Aphldëûîô Ob/lîêfôîô
tout le monde descend de voiture et prend -le Cccclnelle dgg Clmgg
16

Myrrha octodecimguttata
_ le Coccinelle cles friches À la fln de cette journée, chacunlsemble étre
Hlppcdemle Verlegete repart: satnsfaut. En effet, les stagnanres ont pu
. observer un nombre significatif d’espèces de
- la Grande coccinelle orange . . . , , . .
Hall/Zia Sedeclmgullala coccinelles et contribuer a lamelioration des
t connaissances sur ce secteur, ou aucune
‘ SCYmr"~'$ 8‘~'r'r‘~'$ donnée n’était connue jusque la. Qui sait, peut
- Scymnus interruptus étre que de nouvelles vocations sont nées parmi
- Scymnus rubromacu/atus les perrrerperrrs r
- Scymnus sutura/is
• Bilan Je Ia joarnéé 4(invén·I’airés ' le   ; >»  _;j}§j.- Ã ·
na‘I’u.raIis·I’és én ·(orê·I’ Je Compiègne         ·      
Par SéLas·I·i¢n Mailliér jr P `    r     `-`· e`  
Chargé de mission scén·I·i.(iqa¢ (aan; _ _—;j `     ·· ` " il     *
Cette journée de prospection était a |’initiative   ```'     et -t `, t   AA r   ··`·' I É
du collectif botanique (Conservatoire Botanique l   .·   l·;_”r` t
National de Bailleul, Société Linnéenne Nord- ' P   ` tt, · `
Picardie, ABMARS...) et avait été planifiée 'Ã  ''___ _ , ·`   É`:
en concertation avec Picardie Nature, cette     1;-
dernière ayant associé également |’Association
des Entomologistes de Picardie. Il s’agissait pas de découverte majeure. Pour ce qui est
de parcourir le secteur des « Beaux Monts >> de la faune, les résultats sont assez partiels
en petits groupes mixtes de floristiciens et de et si beaucoup d’espèces ont été inventoriées,
faunisticiens de manièreacollecterdes données nous retiendrons surtout les faits suivants.
précises venant compléter les données déja Côté avifaune, soulignons la détection d’un nid
existantes et permettant de peser davantage occupé de gobemouche noir, les manifestations
dans la protection de ces parcelles forestières vocales de plusieurs pics mars et d’un pic noir,
dont le peuplement très riche en vieux bois quelques chanteurs de pouillotsiffleur. Pour ce
est unique a |’éche||e de la région Picardie. quiest desinsectes, un minimum de10 espèces
Pour Picardie Nature, cette manifestation sur de coléoptères ont été recensées qui pour
le terrain était importante du fait qu’elle était la plupart sont liées au bois mort, comme par
ouverte a |’ensemb|e des membres de réseaux exemple le longicorne Spondyle faux bupreste,
naturalistes. mais |’emb|ématique Taupin violacé n’a pas été
. . . . vu ce jour. Au moins 15 espèces de papillons,
eo .part'C'pantS dont 12 de Plœrdle Neture 2 espèces d’odonates et 4 orthoptères sont
etauent sur place des 10 heures du matin et . . . , . . .
5 groupes ont été constitués aux 4 coins des egalement rr mettre 3 Iacrrr de cette r0Umœ’
« Beaux Monts >> pour collecter un maximum de dont le peut Sylva"] et le Tabac d Espagna
. apillons typiques des boisements.
donnees faune/flore tous groupes confondus. p
Les conditions météorologiques étaient idéales, En résumé une jeurrree riche en échanges
notamment pour les entomologistes : chaleur humams et en deeerrlrerree r‘erUrer'eree· qr"
assez marquée et vent relativement discret. îeerleerrevee eemme rr S6 derr per un per de
ami ie.
Le bilan en terme d’espèces végétales n’est pas _ _
encore dresséace jour par le collectif botanique Lrrr brrerr pres Complet eere preerrerrremerrr
mais eu VU cles premiers résultats, il cry eutelt dusponible, tenant compte des données faune/
flore non encore saisies a la date de cet article.
17

• Bilan ala s·l’aàc ycr·(cc·l’ioy~y~cmcwl’ <· é·l’a4(icv la ¤(é·l’cc·l’ioys aH’ra-soysovc
Ã,€S chauves-souris >>
Par Sébasjlieyx Legvis
Chargé À éhwles scey\‘l’i·(iq,ae (aune
Cé stagé a été réalisé lé wéék—énd du 17-18 Mémé si lé nombré d’individus obsérvés én
séptémbré 2011 dans lé sud du Laonnois. Son léthargié résté anécdotiqué par rapport a célui
objéctif était dé formér dé nouvéaux naturalistés obsérvé én hivér, un somméil aussi précocé ést
a |’étudé dés ultrasons, trop péu nombréux surprénant ét s’éxp|iquérait par lés mauvaisés
actuéllémént dans la région. 15 pérsonnés, conditions météorologiqués du moins d’août
anciéns stagiairés d’initiation ou faisant partié ét dé cé début séptémbré. D’ordinairé lés
du réséau chiroptérés, ont participé a cé stagé. éspécés précitéés sont plutôt connués pour
Cé dérniér comprénait 3 étapés : réntrér én somméil hivérnal fin—octobré/courant
- uné partié théoriqué, avéc la projéction d’un novémbré.
diaporama éxpliquant lés caractéristiqués dés , . . , , ,
, . . La détéction ultrasonoré én soiréé a été
émissions ultrasonorés chéz lés chauvés— , . , . .
Souris et IGS moyens de IGS étudier Sur ie réaliséé sur 2 sités, dé 20h00 a 21h15. Ellé
. ’ _ n’a pu étré prolongéé dans la nuit én raison
lellaln Glen Salle} . du vént ét dé la pluié continué, défavorablé
_ une parue pl·allql”l9’ avec la p'°Sp9°“°" de our |’activité dés chiro térés Néanmoins
cavités soutérrainés pour obsérvér d’événtué|s E5 Contacts de Cnanvessînris nnt été établi;
rassémbléménts d’individus, ét la détéction a . . , . . .
, , . .. , . par sité ét ont pérmis dé réalisér uné vingtainé
léntréé dés sités én utilisant un détéctéur a denregistrernents
ultrasons (D240x) ; '
- uné partié analysé informatiqué, avéc L’ana|ysé én sallé dés énrégistréménts, a
|’étudé dés sonogrammés grâcé au logiciél montré qué |’ésséntié| dés contacts provénait
«batsound>>. dé Pipistréllé communé avéc dé nombréux cris
, . , . . , . . , ' typiqués. A céci, s’ajouté lés contacts
La périodé étant propicé a lactivité dé Sœlaux. . , . ,
«swarming>>,nous én avons profité pour vérifiér de .pll”lSl9l”ll·S ll/lullns Don delelmlnes îllvec
. . , , . , cértitudé dont un pourrait concérnér lé |\/Iurin dé
Sl les Sms pmspecles elalenl œnœmes par Béchstéin ou célui dé Daubénton ét un autré
cé phénoméné. Lé swarming corréspond a , .
la périodé dé rut chéz lés chauvés—souris, ou de l Oœlllalll
lés individus sé rassémblént pour s’accoup|ér, Au final, cé stagé aura surtout répondu
généralémént én grand nombré ét dans dés a l’objéctif d’initiér un cértain nombré dé
sités bién précis. Actuéllémént, lé phénomèné naturalistés a la détéction ultrasonoré, mais
ést trés péu connu én Picardié. aussi a la prospéction dé cavités soutérrainés.
2 équipes de 7_8 Observateurs Ontperrnis de Lés stagiairés ont ainsi pu sé familiarisér
Couvrir 3 Sites souterrains Sur SUZ Saint avéc la manipulation du matériél (détéctéur
Gobain et Foiernbra Les prospectîgns des ét énrégistréur) ét a |’uti|isation du logiciél
cavités bien que non exhaustives n,Ont pas «batsound>> pour analysér lés sonogrammés.
pérmis, d’obsérvér dés individus én activité La plupart œ Sont montrés très mollvés pour
, ' poursuivré lés activités ménéés au séin du
En œVanCh6’ des llaœs   guano œœnles et réséau chiroptéré dé Picardié Naturé.
dés réstés dé répas ont été vus sur un sité, ét
plusiéurs chauvés—souris én léthargié étaiént Un grand mérci aux bénévolés qui ont pérmis
préséntés sur 2 sités : 1 Pétit Rhinolophé, 1 d’éncadrér lés groupés, Christina Samiéz
Grand Rhinolophé, 3 |V|urins a moustachés/ ét Damién lbanéz, ét a |’énsémb|é dés
brandt/alcathoé ét 2 |V|urins dé Daubénton. participants.
18

• Bilan Je la œckevcke oie colonies aie vc1>voÃ,uc·l’ioy~ ales ckauves-souris
en kawre Thiévmclxc (02.) au 1>viwl’cm1>s-é·l’é 2.044
Par Loïc Picrœ‘l’ - S‘I'AâiAÃY€
-: .__' `N`iîÉ}·.·`
Les prospections engagées en haute Thiérache  
(au nord de Vervins) ont eu pour objectif de · .:i::·._._.'5;Éi:”~"·* ··_`   ·
recueillir un maximum de données sur les ` " `
colonies de reproduction de chauves—souris z__
en période estivale, celles-ci étant trop peu É" _ _  
nombreuses. Ce travail s’est inscrit dans le ‘·¤î`· '
cadre du plan d’action national chiroptères et '
la déclinaison régionale 2009-2013. Durant les `
mois de mai, juin etjuillet, des démarches auprés 4;
des communes et des prospections ont été
réalisées par Loïc Pierret, stagiaire a Picardie trouvée une colonie trés importante de Sérotine
Nature, dans les batiments favorables aux Commune Eptesicus serotinus. Un individu
colonies de chauves—souris (églises, chateaux, isolé de Sérotine Commune a été observé
corps de ferme...) en haute Thiérache. Des la ainsi qu’un Oreillard sp. Quelques colonies de
fin du printemps, des colonies de mise bas se Pipistrelles sp Pipistre//us sp ont été identifiées
forment afin d’é|ever les petits. Les gîtes de chez des particuliers et dans certaines batisses
parturition sont des lieux tranquilles, obscurs et communales. Et pourfinir, une ancienne colonie
chauds. C’est le cas notamment des combles abandonnée a été découverte (5 cm de guano
des églises. Pour cela, une cinquantaine ancien sur environ15 m2).
de communes ont été contactées. Sur 51 . . .
, Les actions de communication telles que
communes, 16 ont repondu favorablement. , . . .
. . . laffichage dans les commerces, la publication
Deux a trois semaines plus tard, les 35 autres , . . . .
, , , , , . d articles dans les journaux, le bouche a oreille
ont ete relancees par telephone et directement , ,. , ,.
. . et les rencontres n ont pourl instant amene qu a
dans les mairies. 15 autres communes ont , . . .
, la decouverte de colonies de pipistrelles sp.
repondu.
, . . Trois soirées de détection ont aussi été
Nous avons eu 1 refus categorique et trois refus , - . .
, . , , . effectuees en foret de Saint—|\/Iichel, avec pour
pour causes de travaux, de securite et d acces , . . . ,,
. . - , chacune la realisation de 4 points d ecoute de
impossible meme avec une echelle. . .
30 minutes. Les enregistrements sont en cours
Parmi les 16 qui sont restées sans réponse, d’ana|yse.
certaines n’ont pas été contre la démarche . . . ,
, . , , . , Il existe encore de nombreuses potentialites
proposee mais ont ete tres souvent occupees . , . ., .  
- ., a decouvrir en Thierache et certaines deja
par de nombreuses taches et ont oublie de , . - ,
, . . . recensees demandent a etre prospectees en
renvoyer lautorisation papier. Il est donc . , . . , .
. . , hiver. De la detection est envisagee afin de
toujours possible d aller les prospecter. , . , . .
determiner la presence ou non de chiropteres
Sur les 31 qui ont répondu favorablement, 2 sur d’autres sites.
’ t ”t t' I . - .. , ,
non pas pu ?œ Prçâpec œS’   persgnnes Le bilan plutot mitige des recherches malgre
responsables etant injoignables (periode estivale). . . . -
un milieu tres favorable ne peut pas etre
A ce jour, ont été prospectées 29 communes vraiment représentatif pourle moment. Certains
et trouvées 2 colonies d’Orei||ards sp P/ecotus villages mériteraient qu’on visite la quasi
sp ; une avec 6 individus adultes et une autre totalité des maisons présentes. De nouvelles
avec 2 individus adultes et 1 jeune ainsi qu’un campagnes d’affichage pour le SOS chauves-
autre adulte volant. Ont également été vus souris pourraient compléter les connaissances
2 individus de Grand |V|urin Myotis myotis et existantes ainsi que de nouvelles prospections.
19

•l|J¢
*|’ es`*Z$§•J;£ë‘»,
E J . âëâësïzâ î>
' i »¤Ir,f||\l§:)
qu- L: _
I j fg F l r PICARDIE NATURE
`· · caf  S .
      C `c’ P   .  ; .· ·-—" ` - M" "1
a aune saüv   . _    ·- 
  -. `F-.‘·    É Y A-.; - ` _- _ N;-W-:î`î;__,,».-•·
. · " _‘ gf-. ·*'`  £_ï,._; ï ;·é;};,;;i I.   __ · A   ..·· ·~« -
   U         'N   È ne "   ``````` ``   §·
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• Clicysa·l’= la (aayse sauvage eys avi clic pour ·l’ous les yicarals  
Clicnat est un logiciel libre développé par
Picardie Nature avec le soutien de |’Union
européenne, de la DREAL Picardie, de la ~
Région Picardie, du Conseil général de |’Aisne
et du Conseil general de la Somme. K 1. xv t.-C il
Il permet a tous les Picards depuis internet : * rl
- de saisir et gérer leurs propres observations I I I F. J 1
de faune sauvage (des mammifères aux ""* J
mollusques, en passant par les oiseaux ou les jj
papillons) g `
- de consulter les informations actualisées au
jour le jour comme les cartes de répartition des
espèces.
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Depuis le 27 septembre, chaque citoyen picard, inventoriées. Il s’agit donc d’un outil dynamique,
du débutant au scientifique, peut saisir des qui va bien au dela d’une base de données
données dans un espace simple d’uti|isation, naturalistes habituelle et tient compte de toutes
joindre des photosasesobservations,bénéficier les avancées technologiques et informatiques
de cartographies régionales et de restitutions actuelles. Avec plus de 3000 espèces animales
communales lui permettant de mieux connaître sauvages prises en compte, ce logiciel en ligne
notre riche faune picarde. est, a bien des égards, unique en France.
Clicnat contient déja plus de 500 000 Ce projet est également, depuis le second
observations dont 75% collectées par les semestre 2010,ouvertauxstructures récoltantet
réseaux naturalistes bénévoles de Picardie gérantdes données surla faune sauvage.Aussi,
Nature. Clicnat permetgrâce a ses données, de cinq structures ont déja signé des conventions
rendre disponibles librement des atlas espèces, d’échanges de données : le Syndicat Mixte Baie
inventaires par commune, études et autres de Somme Grand Littoral Picard (SMBSGLP), le
informations. Créé a des fins de connaissance Parc Naturel Régional Oise Pays—de-France, le
et de protection de la nature, Clicnat est Conservatoire d’Espaces Naturels de Picardie
destiné aussi bien aux institutions publiques (CENP), le CPIE Val d’Authie, et |’Association
dans le cadre par exemple de la mise en place des Entomologistes de Picardie (ADEP). Elles
de stratégies de conservation ou de projets disposent toutes d’un compte d’accès aux
d’aménagements, qu’aux élèves ou étudiants données en fonction de leurterritoire d’agrément
ou aux passionnés de nature. et/ou de leurs champs d’intervention propres.
Clicnat permet d’aider les naturalistes dans
leurs recherches en faisant ressortir les groupes
d’espèces peu connus, ou certaines zones peu
21

• Rehnv sur |'iv~aaânm·I·i¤y~ de CIicv~œI·
Par Nicolas Damien:
Àymlgsh yvagmmmeuv SIG
Picardie. Clicnat répond a ce besoin : 300
visiteurs en accés libre par semaine et 70
a.;...;;à@«‘  î nouveaux comptes observateurs ouverts en
  ---- -` -—-— '— - · J" moins de quinze jours. A chaque fois que la
presse régionale (TV, journaux) se fait |’écho du
E = site, on constate un pic de fréquentation.
_ Z _ De nouveaux observateurs nous ont apportés
« n _ des données de qualité sur des espèces
 -._. _ sensibles. Ils ont joint un commentaire et une
` ` __   photographie a leur observation qui accréditent
_' ‘ _ celles-ci.
Ouvert depuis le 27 septembre, Clicnat a été Quelques uns de ces nouveaux participants
inauguré en présence de François Veillerette ont aussi proposé de nouvelles photos sur les
Vice—Président du Conseil Régional de fiches d’espèces. Nous sommes passés de
Picardie et de Philippe Caron Directeur de la 380 a 450 fiches avec une photographie depuis
DREAL Picardie. Aprés une introduction de le 27 septembre ce qui porte a plus de 700 le
Patrick Thierry, Président de Picardie Nature, nombre de photos mises en ligne. On compte
les représentants du Conseil Régional et de également une vingtaine de cartes atlas
la DREAL ont pu couper le ruban virtuel en supplémentaires depuis le début du mois, 930
cliquant sur un lien devant une quarantaine de fiches espèces disposent maintenant d’une
personnes. carte.
Parmi cette assistance, on pouvait compter Le développement de la base continue.
nombre de représentants et d’acteurs de Grâce a la finition d’une nouvelle interface de
la région. Nombreux aussi nous ont fait saisie, vous pourrez bientôt renseigner les
savoir qu’i|s auraient aimé participer a cette observations effectuées aux abords de votre
inauguration. mangeoire. Le «mode carnet>>, quant a lui,
Aujourd’hui, le public porte un intérét certain dewalt Permettre une Saisle plusfaplde des
. . observations pour un public naturaliste.
a la connaissance de la faune sauvage en
Vous n’étiez pas disponible le jour de I’inauguration ?
Clicnat sera présenté dans toute la région.
Retenez la date près de chez vous !
Mercredi 9 novembre à 18h
a Saint Quentin
Mercredi 16 novembre à 20h
a Compiègne
Samedi 26 novembre à 16h30
au Cajou 2.0 a Amiens
Samedi 10 décembre à 16h
a Géodomia a Merlieux et Fouquerolles
22

• Pôle  v¤‘l’ec‘l’ioY\
• Uyr busaval saiyr·l’ Marlïyr plowrbé  
Par S·l'épkay«e $0*/EZ - Responsable alu Cewlve ale sauveâavale
Le 28 septembre dernier soit quelques jours émanait de la plaie déja grouillante d’asticots.
a peine apres |’ouverture de la chasse, une Les nombreuses esquilles osseuses visibles ne
femelle de Busard St Martin (Circus cyaneus) laissaientaucun espoirde «réparation» quelque
a été déposée anonymement au cabinet soit le traitement entrepris. N’ayant plus aucune
vétérinaire de Friville-Escarbotin (80). Cette chance de retour en nature et pour éviter d’
espèce, rappelons le, est comme |’ensemb|e inutiles souffrances, le vétérinaire du centre a
des rapaces une espece protégée. Elle procédé a |’euthanasie de cet oiseau.
présentait une fracture ouverte du métacarpe ieexamen Ostmoriem deranrmaicom iété ai
gauche llléqulvalehl Chez les Olseaux de nulle une radio ha hie a mis en évidence la lléserlîce
malll Clust sul œl OS que sont lmplahlées de 3 lorgbspde chasse dans le rololh ement
les lémlges pllmalles sul lesquelles llolseau des fg ers de fractures lau niveau du thînrax et
s’appuie pour voler). Cet oiseau a été transféré de mblêiomen ’
au centre par une bénévole du réseau de '
convoyage pour tenter de le sauver.
,·· · .  ·· _ -  tu-·,«.. ·—·.    
l T - ·— *·~·\,. ff .··=  ;rë~“·‘€';.    ._
· *`·È yf à   ~    ·—· "*   ..··    
P ~·   ul} ` É. ` .`   —«_ _
_ _ * ` gf,   ;·i__ _   _ -    
l '     lu" ' P ·¢\. .·
¢lllh’l I ll    la lthtà "'-· ·- l
’ `I r   .   ' gr
ns. l- · —· 1.   .
Lors de |’examen complémentaire une seconde Picardie Nature e écrit ep président de ie
fracture cuveue a ete ueceuveue au h'_Veau du fédération des chasseurs de la Somme pour lui
tarse gauche (chez les c'seauX* parue de la demander de rappeler a ses adhérents dans
pahe sauvent uegarme de plumes juste alfaht leur revue ou sur leur site, que les rapaces
les OFÈCIIS). Le pled enlaval Ide la fracture etalt sept des especes iégeiemerit protégées dept
"'9'°'· 'OS GW Pam "€°'°S"’ ·°'°"° pmu; AU |’uti|ité dans |’équi|ibre dela nature west plus a
nlveau du polgnet, une forte odeur de pourrlture ciémcritrep
• Éilavr ale la surveillance es·l’ivale ales pkogues
Par Laë·l'i·l’ia Dupuis
Ckavâée ale wlissioyl Pkoques
Toute |’année, les phoques qui fréquentent la allaitent leur petit, ils muent, ils stockent de la
baie de Somme remontent sur les bancs de graisse pour|’hiver et ils s’accoup|ent.
sable émergés par la marée pour se reposer. L’été est aussi la période de |’année durant
L’été est une période importante pour les laquelle |’estuaire picard est le plus fréquenté:
Phoques veaux-marins : ils mettent bas et promeneurs, cavaliers, bateaux de plaisance,
23

kayaks de mer   On retrouve une multitude humaines)
d’activités, qu’elles soient encadrées ou
pratiquées de façon indépendantes.
Pour que les phoques puissent profiter au mieux _
des reposoirs de marée basse, sans étre trop _ ` ··· .
perturbés par les activités humaines, Picardie _
Nature met en place une surveillance estivale _.__;_
des phoques en baie de Somme entre la mi- *" ·,* 1*
juin et début septembre. Cette année, elle s’est ç · _ `  
tenue du 11 juin au 4 septembre 2011. _   ___ · —~
  Equipe de prospection en bateau pneumatique
Photo C.Martin
. __ j·_ · ._.` ‘·’·~;f4 ` _;;—_· . __ · .
Phoque gris profitant du soleil pour se reposer et s‘étirer !
Photo M.Hochard
76 bénévoles de l’association (écovolontaires,
Stagiaires et pal'tiCip6HîS I’égUll€|’S de l’6Ctl0n) C6 Equipe de prospection en kayak de mer
sont relayés durant 12 semaines pour assurer photo C_Me,·ffn
une présence quotidienne sur le terrain, a raison
(en juillet et août) de 16 personnes présentes, - f_es effectifs de phoques recensés
Simultanément, ¤¤ri<>¤r· Les effectifs de phoques dénombrés ont varié
chaque jour en fonction de l’heure de la marée
basse et de l’ensoleillement. Les effectifs
Qu€|¤I_u€s fêsultats de ses d°uZ€ maxima ont été relevés lorsqu’il faisait très beau
semalnes = et que la marée basse se situait dans l’après-
midi.
- La présence sur le terrain :
Les bénévoles ont permis de réaliser 221 points
de prospection sur le terrain en baie de Somme.
Apieds (depuis le Hourdel ou la réserve naturelle
de la baie de Somme), en embarcation (bateau
pneumatique ou kayak de mer) et en ULM. Lors
de ces points de prospection, les bénévoles
ont participé au suivi des effectifs (nombre de
phoques présents par espèce, par sexe), a la
protection des zones de repos (interventions et
sensibilisations) et au relevé des perturbations
(mises a |’eau des phoques par les activités
24

principalement ei l’origine de ces mises ei l’eau
sont des kayakistes (avec 43,2 % des mises ei
l’eau) et des promeneurs (27 %).
·_-5·-..·!'h-_____—··-·-.-:_•¤•- ‘—·* îféî
·.·--···T:- _   ` ’
  sica en   
î-Z-j_';.,·—. F--Ã _.___   ·- :;_·j   _ _ E, .. _
Phoques sur un reposoir - Phot0J.Herbette A .
Les effectifs maxima dénombrés étaient de
310 Phoques veaux-marins et 85 Phoques
gris ; 52 jeunes Phoques veaux-marins sont
nés au Cours de éét été, 85,5% diéntré éux ont Exemple d'une activité n’ayant pas respecté la distance de 300
été Sévrés naturéllémém par Iéw, méré- 7 Sé mètres avec la colonie etayant provoqué une miseàfeau du
sont retrouvés prématurément séparés de leur 9i°"i’€ ee i’ii°q"°S`ph°i° R·D6i°°"ii
mere : 2 se sont échoués morts et 5 se sont _ _ I
échoués vivants et ont intégré le centre de 'i·eS e_n·nie*·ene i°i°i?°Se_eS I
Sauvegarde de la faune Sauvage de Picardie Des 3nIm8tIOnS sont I°€QU|I€I°€TT`|€nt DTODOSBBS
Nétwé pour sensibiliser le public au respect du rythme
Cette ennee 2011 est nenieeiieie - la meieiiie ee vie eee eneenee et ee 'enr envnenneneent-
dés néisséncés ont éu Héu méjuin évéc 30 Elles sont gratuites, proposées sous la forme
naissancesconstatéesau30juin(habituellement ee peinte diebeeivaiieii depuie le digue ee
les naissances sont observées en premiere gaieie en i`ieuidei· ee eeiuee avee nn 9uide ei
quinzaine de juillet), les effectifs maxime eni eie trevere l’eenen· ele ienrneee el’e><i>eenien et ele
observés mi-juillet (habituellement fin août) et Cbméfanœs- 209 animations Omété Pf0P0$é€$
les comportements de copulation ont débuté fin en baie de Sbmme et en baie diAuibie
juillet (habitU€||€m€ntfin août) (25%). Elles ont permis de sensibiliser 34695
personnes.
- Les interventions réalisées
Lorsqu’une équipe est sur le terrain et qu’elle
aperçoit une activité humaine qui s’approche
de la zone de 300 metres autour du groupe de ·‘” ··'··’
phoques qui se repose sur un banc de sable, ._
elle s’avance vers les personnes et tente de les ?   —: `  
dissuader d’approcher les phoques. Au cours ` ,.§"`·y_ " "Q ` `   i"" iîj`.- 
de |’été, 248 interventions ont été réalisées, I K   II``I       E el   É! . ·
elles ont permis d’intercepter 972 personnes _`   _r_;.wi·;à,·j§  é `  ._ A = 
qui s’approchaient des phoques. Il s’agissait .     __·`   __ -_ " ·‘*·-— ;_y` i _ -_    
principalement de promeneurs (a 68,5% des _`._ ·· Q; `__‘   __ i  `__.  ·~.È:_° ir--.  
interventions) et de kevekietee (149%)-   .-=. iii --·_ ï :·ï `_-- si?-·;;¤-Q   ‘_`   ,-.' · ._ __- .     
_ Les mises à Veau observées Point d'observation des phoques - ph0toJ.Herbette
Malgré la présence de l’association sur le terrain,
des mises ei l’eau de groupes de phoques,
provoquées par des activités humaines, ont
été constatées ei 74 reprises. Les activités
25

• 5 ykogues oy\·l’ retrouvés la mer sans le soleil  
Par Anale `Dekevvel
Assis·l'av«·l’e ale communication
Calypso, Belem, Alcyone, Nautilus et Hermione sont des jeunes Phoques veaux-marins nés et
échoués en Baie de Somme au début de l’été 2011, des suites d’une séparation prématurée mere-
petit.
Au cours des 3 derniers mois, ils ont été soignés au Centre de sauvegarde de la faune sauvage de
Picardie Nature ou ils ont été nourris jusqu’a ce qu’i/s soient autonomes.
Dimanche 2 octobre, ils ont pu retrouvé la baie !
Retour sur cette journée en quelques images :
80 bénévoles de Picardie Nature se sont Dès |’arrivée du public, Michèle, en charge
mobilisés pour que cet évènement se déroule de |’animation a Picardie Nature, explique les
dans de bonnes conditions. consignes :
A oerfir de 14h, iie ont formé ori ooroori de «D’ici que/ques minutes les caisses des
sécurité pour garder une distance de 50 mètres phoques Seront omonoos sur la o/ooo nous
entre l’emp|acement des caisses des phoques Vous demandons le oo/mo et le s'/onoo· Au
et le public oui efeif erfoore une fois free moment de /’ouverture des boites il ne faudra
rforrforeoxm ni crier ni applaudir ni s’approcher de /’eau...».
.,··,··= :~. ‘      · É ` "    T _ î' .¤
,2%. \·g· i` r1   ' r_L le _ le î À;   ` ;-_  
` ' Q} -   ‘ ·}`_ .,' ‘ a. .     - ·';'—·  . oki? ·¤·r‘É.;î   . `
*i~ i L il Q ~ i l` L 1-  ·   `   U? —i· nl ·     ’iÉ    
Li; I ai-   ’ il i   _ I I . . Y ' Y I ;- î`-î·ii:r';;-BIJ J - -i--’ _-   -r 33- MF-ne gie-·çiF     E.; H
  1       =    i-   ` ’ .   -··,` F ·`., . ·Ea}?i*?;i¢lie·%;i-£€—‘.¤.îriEëeîë r,·;;,   . . . .
·` ··''. t `·   " ·. ‘ ‘ i   . . · · ¤ '»·-··   1·3,.·:I·'·‘è-4-Q1;··f·'···J«s :1;.2..ou-;·%`·;ë:—i`i.·`·ki··;·.r.?’*···>?2'··=·E·z
' ` ' ` `   ` " "' "   _. r ":"   F';§ï·.ï?.aîîï`Qj_§=*·îiçi-Qîi‘i=,& ·:€È;f·Éà.ï;;·.'i·_(ïi:ïs§i·ï-ni'?-'È·`Z·l`5";
     
f`       '··`r_‘.'i__î F .
` _ei·~ R '··,_ .   -; -.4   C6 moment 3 permis egalement de sensibiliser
" "‘—·___` I   . ` .
_ . · - · A   le public a la protection des phoques.
1 ` "
\   gag
26

Pendant ce temps, les phoques étaient mis
dans des caisses de transport au centre de
sauvegarde. Ils ont regagné le Hourdel dans
g ____     _ __   les véhicules de l’association.
'\ I-'J? ..;_,__.
Y- ·. __ T1"-t——-*·>; u_c_r _ Aprés 30 minutes d’attente, le silence se fit
  plli A ' au sein du public... Les caisses des phoques
  '     -     ·   arrivent sur le cordon de galets ! Les porteurs
  ,_ ____g _ __ __g_q _.·—g-·Ã? e>§";_.;î_     cî-L ,;;._,;gi_Q; de caisses prennent le relais en les amenant
    il eea` Q`? ai.·;   ·-·’ Fi} Swrla plage-
    L.'— _   a7·g   Et c’est devant plus de 2000 personnes que
"   `````   ```` ‘   ' N `'i` ` ```` `   i```   ` ' les 5 phoques sont sortis de leurs caisses pour
rejoindre la mer.
Pendant qu’Hermione s’est jetée a l’eau,
Calypso a pris la pose pour les photographes
F 3% qu Ag I   , E- du public.
#-3 .ëî'#—*ü c     . * L · ·
L ~ M -—· T3   ; _;,:-«   I Quant a Alcyone, Belem et Nautilus, ils
Èj/B     _   _ gg   ` · î n’étaients pas non plus trés pressés de partir...
    K'·` ·   É    
    —iéï .`É _jÀ}l,` ·-Ã"1Ã`_ Un grand merci aux bénévoles de
  ._* liï-j.,_.;;:.`__   1  I’association qui sont venus en nombre
·Z',,;*z;—"='Q;:Éê},_‘  jayëê fl    l ' pour participer à |’évènement.
Un grand merci aux différents parrains et
` marraines.
` _ Un grand merci aux spectateurs pour leur
  I_ · calme et leur silence pendant le relâcher :
      __,:g"   _ _ -` un moment inoubliable pour beaucoup...
ll ·' . \ -   . _
  -_··   _'—_ .       .   tw     u '___ , Vous voyez un phoque avec une
  __`, ji.;-É  _»·' ;   _.·. ' ;:'Q;È*"'É’      `A__`   ·_`- plaque sur la tète ?
°lîf§.À.·."'   ;'_,`—;;";§‘·;;j.É·    Cette plaque collée sur leurs tétes permet
 un     L ' "         d’identifier visuellement les animaux en
_ b _` milieu naturel. Ainsi, toute personne peut
_ • xîf _` transmettre une observation a Picardie Na-
. · ` ·· :—. -=, ar, ture. Les observations permettent de savoir
.` .   · si l’animal s’intègre bien au sein de la colo-
'5_· la f ·,_Q .1.} nie ou s’il va sur d’autres sites. La plaqueest
Y. ·_ X .} ···~.•?• , p collee sur les poils, elle y restera jusqu’a la
" g Q mue de |’anima|, en juin prochain.
_-"kàëgwr ` 1
_, ,-ii   D’ici la, si vous observez un phoque avec
À L     une plaque de couleur, merci de nous le
lâ, ,       Slgl’l3I€I'8.
"   "   obs.mammiferesmarins@picrdie-nature.0rg
. A -.1: HIS}; *
27

l’occasion de l’ouverture de l’enquéte publique
programmée du 22 août au 22 septembre. On
couplé ai une unité de méthanisation ne peut pas dire que le choix de la période et
pour le traitement des lisiers et une unité de la durée de l’enquéte favorise le débat public !
valorisation énergétique sur les communes Heureusement le commissaire enquêteur a
de Buigny-Saint-|\/Iaclou et Drucat. A terme ce demandé une prolongation de 15 jours et la
sont 1750 bétes qui séjourneront 365 jours mobilisation commence.
par an dans un batiment équipé d’un systeme
d’entretien et de traite robotisés. Ce dossier, le premier de cette envergure
en Picardie, soulève de notre part beaucoup
d’interrogation et d’inquiétudes en termes de
développement durable.
awr .·.. ; ·.-.   _.__   ··;_ __‘.  
  r“¤—   '`-r-I    
· _ · _` - _ La disparition des quotas laitiers est prévue en
,··_ `   2015. Ce projet viendra donc en concurrence
  '   directe avec les petits élevages traditionnels
déja en grande difficulté. L’impact économique
sur ces petites exploitations sera fort avec
le risque de et
donc du réseau de patures et prairies encore
présen/ées. Un tel projet va
favoriser l’importation de produits ayant des
impacts environnementaux (gaz ai effet de
serre, biodiversité..) négativement forts. Il nous
éloigne d’un modéle d’agriculture paysanne ai
dimension humaine, intégrée ei |’environnement.
L’unité de méthanisation est prévu pour
traiter 48450 t/an de déchets organiques
principalement le lisier produit auquel
s’ajouteront 3000 t/an de boues de STEP et
5600 t/an de dechets Orgamqœs menagera Concernant le mode d’exploitation, les risques
sanitaires sont majorés dans ces élevages
concentrationnaires ou le stress fait partie de
la vie quotidienne des animaux. Des risques
sanitaires accrus donc des traitements par
Ce projet les riverains comme Picardie "‘"“b'9“.°“€S "‘°°.“%S·.©" $3** """'"*6""}"* que
Nature mat découvert à la fin de fêté à des residus d’antibiotiques sont retrouves dans
’ les eaux superficielles et que des souches
28

de bactéries sont devenues résistantes aux représentation du concept de développement
antibiotiques par une utilisation immodérée en durable qu’a M. le Préfet. On peut lire :
médecine humaine et surtout dans les élevages
industriels.
Le contenu de l’étude d’impact ne lève pas nos
interrogations :
— Quelle filière d’écoulement du lait (20m3/
jour)?
- Quel impact économique sur la filière laitière
' ’7 . , .
amsanatloœle ` _ _ Nous n’y avons trouvé aucune integration
· 'Qœl lmP8Ct SUV les _l`>f8tl‘€lU€$ 89flf>0l€$ ? des coûts environnementaux des transports
developpement de la malslculture au detrlment d’a|irn€nts pour Ie   des transports de
des Palmes ? déchets pour l’usine de méthanisation, de
— Un plan d’épandage incomplet a ce jour : des la production de gaz a effet de serre liée a
accords pour 1200 Ha alors qu’il faut trouver a l’utilisation d’engrais azotés pour la culture du
terme 2700 Ha au total pour épandre le lisier. mai`s, etc. ..
— Une étude faune flore insuffisante
Enfin, la synthèse de l’avis des services de l’État
mise en ligne sur le site internet de la préfecture
de la Somme nous laisse perplexe quant a la
— ; '* ._ ` *·.¤¤.
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É  ”' ··  ‘·"'è%'.§;-I, ;\`_§..;·
29

     dd a i  ~î   
__ a-  » -' _     ._ _ J,  o ,i_  I _
Récemment la presse s’est faite l’écho d’un .   ‘   'l
arrachage sauvage de pieds de vigne sur le   _ __ .—   ___ . ——u;‘ .``` ' it "'
coteau de Chartèves, dans le sud de |’Aisne.     ,-_`· I.     _  -2
Il semble qu’i| concerne le propriétaire d’une _ ·'   ._   __    _ ,_ .-i i    .·',’1tÉÉri_.i_f?îîr 
parcelle qui a procédé, il y a deux mois, a un     ,  ._  · .   ·_.‘ I _       iti    `..  
défrichement illégal entrainant la destruction    
d’espèces végétales rares et légalement  
protégées. En effet, les plantes et les animaux
rares et menacés, dont plusieurs sont protégés qieuioui·oinui_ Après toutes les oonventions
par la lol· Sont nomoreox enr ce ooreao de internationales et directives européennes
drande Valeur oarrlmonlale- signées depuis les années 80, la France avait
Les associations Picardie Nature et vio et nnniie en 2094 ea premiere eiraiedie naiicnaie
Paysages rappellent que ce coteau est un ette DOW la bi©dlversité,i en fixant comme obieettt
diintétêt eooioqique exceptionnel et quiii teit d’arréter la régression de la biodiversité en
|’objet d’une procédure menée par |’Etat visant aolo-
a préserver les pelouses calcicoles du sud de ii Ve sens dite que iiooieotit est ioin drêtre
rAlSne· oonr Cnarrevee ear relemenr oenrral· atteint, des espèces animales et végétales sont
rrremolaoanle- menacées de disparition, des milieux naturels
C’estdoncen toute connaissance de cause que Sont _rorremenr oegraoee nat lee aciiviiee
le propriétaire avait décidé de porter atteinte nomalnee-
illégalementau site. Une instruction estd’ai||eurs En juin dernier, le bureau drétudes EC©GEE’
en cours pour infractions a la législation sur tnissionne net iiEtet e présenté oiusieuts
la protection de |’environnement. Cela étant, soeneni déménagement du site, tetnettent en
Picardie Naidre ccndamne edaiemeni cei cause les limites d’un ancien projet de réserve
diiddhddd Sadi/896 des Pldds dd Vldnd ï Seul le naturelle (accord de 1995), désormais sans
respect de la loi par tous permettra de sortir du fondement eooioqique ni i·eqiententeii·e_
flit .
Con parle haut Les associations Picardie Nature et Vie et
Au vu de ces évènements, on constate, une Paysages soutiennent iieotion engagée net
role de PloS· one le ooreao de Cnarrevee est l’Etatvisantaévaluer|a richesse patrimoniale du
|’objet d’enjeux difficilement conciliables. Perçu ooteeu de Chartèvest Elles estiment que, dans
Par lee one oomme dne edriace Porenrlellemenr ce contexte régional et national, |’ensemb|e du
exploitable pour une viticulture intensive, ooteeu devraitêtre oi·esen,e_
il est considéré, depuis longtemps, par les
scientifiques et les associations de protection Ad‘dela de ce eiie remardnanle· la Vallee de
de |’environnement comme un milieu rare et, la ll/larne· ad end de i’^iene· reoele enoore
comme toutes les pelouses calcicoles, en forte dneldnee ooreanx caicairee· de rarlle neadccdn
teqtession en pioei·die_ plus modeste, épargnés par la viticulture
intensive. l\/|ais jusqu’a quand s’interroge
L’ob|igation par l’Etat français de préserver les ies associations qui espèrent qono que
éléments les plus remarquables du patrimoine iienqeqentent de iiEtet pout Chartèves ootnnte
naturel intégrant la faune, la flore et les habitats pout ies euttes pelouses oeioiooies teiiotueiies
naturels de notre territoire ne date pas sete à la neuteut des enjeux eooioqiques_
30

Dernièrement a eu lieu l’enquete pub/ique sur le projet de parc naturel marin des estuaires picards
et ll/Ier d’Opa/e. Cette vaste enquete, menee du Treport jusqu’aux caps Gris-Nez et B/anc—Nez
a ete /’occasion pour les associations et federations regiona/es de protection de la nature et de
/’environnement de s’exprimer ensemble sur ce projet.
Ainsi les associations Picardie Nature, ASFD du de vue des préoccupations environnementales
Touquet, GDEAM et Haute Normandie Nature (insuffisances congénitales comme dit plus
Environnement ont porté leurs attentions sur les haut) ?
poutre Suu/eme ' Sur tous ces points, le dossier mis à enquete
publique suscite des interrogations pour nous
qui plaçons beaucoup d’espoirs dans la création
Eet`rr eenerent sn regere dss enjeux du parc marin. En effet, le projet nie l’histoire de
eeeregrquee en tente Seren dss sdnsidètdtidns la protection de la nature sur ce littoral, néglige
rneppertunee 7 et ne reconnait pas les acteurs de la protection
de la nature, occulte l’acuité de certains enjeux
environnementaux, manque d’ambition pour la
protection du milieu marin.
ÉSL`Ã"î9S"ÈSîZ`p'l`§S"Ãnëlîlîé?éÃ`QÈiiÉ'Sé§"dÀÉ ne œ fait ns GSSOC iam Picardie, firm
territoires concernés ? A—t-on eu le souci de la ASFD uu -I-Ouuueu GDEAM et Ia. reuerauou
, . . , . Haute Normandie Nature Environnement
representativite de tous les usagers du littoral et demandent _
de la mer, y compris ceux qui n’exploitent rien ? '
A—t-on eu le souci de ne pas paralyser |’action 1. Une priorité à la protection età la restauration
du parc en en confiant les clés aux intérêts des écosystèmes dans les objectifs du parc.
catégoriels et privés par surreprésentation ? 2 Un élargissement du périmètre au Sud
(estuaires de l’Yeres) et au Nord (incluant les
zones Natura 2000 des Caps et Ridens de
_ _ __ Boulogne).
Ces orientations sont-elles équilibrées en
regard des trois objectifs assignés au parc ou 3- Une clarification dss m0Y9n$ st ds ren"
dOnn@nt-@||@S |a primeur au déV@|Opp@m@nt I`ép8I`titiOn selon les OI'i€nt3tiOnS du PSTC.
eeenern'que* rutfu « uureere » ?_ eeneeuee 4. Une reconnaissance explicite de l’implication
egerernent ernerueueee dans les trere volets de des associations de protection de la nature dans
rertrere r··ee4`e ? l’historique de la protection du littoral.
5. L’élargissement de leur représentation au
sein du conseil de gestion, au nom de leur
compétence et de l’intérét général qu’elles
Le projet est—il crédible ? Est—il sincere en ce 'neernenr , reee eux , 'nrerere eeregerrere
qu’il identifie avec objectivité les enjeux et les repreeenree* eerree reg'urnee* mere tree
acteurs ? Donne-t-il envie de « faire confiance >> nernereuX‘
sn dépit des insuffisances du dispdsitif du pdint 6. imrrirmation d’un objectif de préservation des
31

paysages maritimes remarquables. Ceci en vue de répondre aux exigences
, . . , . . de la réservation des milieux marins et de
7. Laffirmation dune volonte de traiter les . p . ..
Uestions des pratiques de Chasse Sports faire de ce Parc Naturel l\/larin un veritable
q .. . , . ’ outil de protection, de connaissance et de
et loisirs de nature qui necessitent de toute .
,. . , . developpement durable.
urgence detre recadrees lorsqu elle procede
d’une pratique irrégulière (meilleure efficacité L’avis détaillé rendu au commissaire enquêteur est
de la mise en œuvre du dispositif de chasse en d'SPO"'b/9 S"' notre S'œ [mamel-
période de gel prolongé sur le DPl\/|...).
Dans le cadre de |’enquéte publique sur le projet I I
GSM d’exp|oiter une carrière sur la commune A  
de Tergnier, Picardie Nature a remarqué, a la _ ,   ,   `
lecture de |’étude écologique, les faits suivants ; · /_/_ .2 ·—·-=··..·_   ; I
__...   · ·  · i .
.~:'ï'Zîà ·‘‘`   ;- l
-_»¤?î   _._·_._ LQ ___· .     l
Il est affirmé en page 7 du résumé non   ;       L
technique que ce projet «ne constitue pas une -·-- — - -   ··  W - -- ———-    
réelle menace sur la faune et la flore du site>>.
Nos premières remarques vont tout d’abord public qu’un tel projet n’aura pas d’impact
au dimensionnement de |’aire d’étude. Il est significatif sur la flore et la faune du secteur
reconnu que la moyenne vallée de |’©ise, en nous semble une grave erreur dès lors que
l’endroit de la commune de Tergnier constitue |’ensemb|e des enjeux ne sont pas pris en
un corridor écologique alluvial exceptionnel compte dans l’aire d’étude.
d d`t` ' I ` ` ` . . . . ,. . .
avec. GS Cçn Hong ecopglqœs ranssmies llestegalementsignale dansletude ecologique
Les installations de carrieres et les projets , . .
,. que leffet de coupure de ce projet sur la vallee
d infrastructures sont nombreux sur ce secteur . . , . ,. .
de la Vallée de |,OiS€ eten éd hérie de la Ville sera attenue car lexistence dinstallations de
. . . .   . p , . carrières et de base de loisirs perturbent déja
de Tergnier. Il aurait ete preferable d avoir une . . . ,
. . , . . . ce corridor biologique. Lauteur de ce rapport
vision de lensemble de la vallee, ce qui aurait . . .
ermis une Vision beaucou IUS Obèctive et oublie encore une fois la reconnaissance de la
p . . p   I , vallée de |’©ise comme un corridor alluvial de
exhaustive des enjeux et des impacts d un tel . . .
ro`et sur une zone naturelle très fra ilisée grande Importance et Oubhe egalement que la
p I 9 ' préservation des continuités écologiques est
Cette affirmation semble vraiment trompeuse, |’un des enjeux majeurs pour la préservation de
puisque qu’en page 8 de ce résumé non la biodiversité!
technique il est affirmé qu’il y aura destruction
d’aires de reproduction des Vanneaux huppés,
d’un couple nicheur de Gorgebleues, de Tarier
des près. A la lecture de la méthodologie de |’étude
. . . . écolo i ue lusieurs man uements sont
Afflrmer dans un document a destination du gq p q
apparus :
32

- les dates de prospections de terrains ne sont son devenir pendant la phase d’expIoitation. Vu
pas connues alors que c’est coutume dans sa position limitrophe a la zone d’expIoitation,
toutes les études scientifiques. Comment il n’est pas expliqué clairement si il y aura un
vérifier et valider dans ces conditions la déviation de ce ruisseau. Que compte faire la
pertinence scientifique des observations ? société GSM de ce ruisseau lors de la phase
. . . d’expIoitation ? Il ne nous semble pas que tous
- la bibliographie ne montre pas que des . . . , .,
, , . . , , , les impacts sur ce ruisseau soient etudies dans
donnees anterieures a cette etude ont ete
, , , . , , ce rapport.
recoltees ou synthetisees. La moyenne vallee
de I’Oise est pourtant une vallée largement
observée et étudiée. Les études réalisées sur
une unique saison sont bien insuffisantes, les , , .. . , .
. . Nous deplorons Iutilisation systematique des
especes bougent, leurs populations fluctuent .
. . mesures compensatoires sans aborder au
dans le temps. Il est impossible de prendre en . ,, .
. , , . premier abord les mesures d evitement et de
compte la dynamique d un ecosysteme en une , . , , . . ,
. . reduction. C est pourtant I un des principes cles
seule saison et surtout sans comparaison avec . . , . , .
, . , . sur les atteintes a I environnement d un projet.
des etudes ou des syntheses anterieures.
, . , . Il est stipulé que le bois humide de 3 ha qui
- Iensemble des especes recensees ne figure , . , . . .
. . sera detruit, sera replante a surface identique
pas sur une cartographie globale du projet. .,., .. .
. . ,. , . dans la remise en etat du site. Le petitionnaire
Cela porte a confusion dans I interpretation des . , . . , .
, . ne fait pas preuve de volonte a vouloir eviter
resultats des observations. Ce manquement , . . , ..
,. , . ou reduire cette destruction d un milieu naturel
peut porter en erreur Iinterpretation des . ,
, - . pourtant des plus interessants de ce secteur.
resultats de cette enquete publique. Dans ces . . , . . .
. . . . . . Si cette remise en etat intervient 20 ans apres
conditions comment identifier clairement les . . . . .. ,
. , . . . . , exploitation du site et a condition qu aucune
enjeux de preservation sur la biodiversite de ce . . , . ,
Secteur,) prolongation ne soit accordee, il nest pour
' autant pas précisé le temps nécessaire pour
Il est fait mention sur la carte 8 de I’étude retrouver un milieu équivalent. Il n’yadonc pas
écologique de la présence d’un Cuivré des de compensation de la destruction de ce bois
marais, espece de Lépidoptére protégé au humide le temps de I’expIoitation. Ce n’est donc
niveau national parI’arrété ministériel du 23 avril pas une mesure de compensation mais une
2003. Or cette observation n’est pas reprise simple remise en état.
dans I’anaIyse écologique du site, ni dans les . . , ,
. , Il est fait mention que la terre sera decapee
impacts sur la faune, alors que la presence , ,..,. .
. , , a Iendroit des lieux dexploitation. Nous nous
de cette espece est averee dans la moyenne . .
, , . - , , interrogeons sur la conservation de ces terres,
vallee de I Oise. Il est meme enonce en page 58 . .
, ,,., . , , . qui constituent une banque de semences, et de
de Ietude ecologique qu il n y a pas d especes .. . . , .
,. , , , , . . leur utilisation dans la remise en etat des sites.
d invertebres protegees sur le site, ce qui se .. .
, . . . , . , , ., Quels sont les conditions de conservation de
revele faux ! Pourquoi avoir deliberement oublie , ,
. , , ,, ces terres decapees ?
cette espece protegee dans le reste de I etude ?
Le rale des genéts n’est également pas étudié
comme il se doit alors que sa présence est
certifiée au nord et au sud du secteur d’étude. Il a été spécifié que des aires de reproduction de
Une étude bibliographique plus pointue sur les Gorgebleues, de Tarier des prés, du Milan Noir,
données existantes aurait permis de prendre en du Martin Pécheur et de bien d’autres especes
meilleure considération ces especes protégées protégées et présentes sur le site doivent étre
aenjeux forts. détruites. Aucune mention n’est faite sur les
. . . , procédures réglementairesa suivre, notamment
En ce quiconcerne le Rieu,aIouestdes champs , . . ,. . .
. . , , . , la demande de derogation a Iinterdiction de
des hauts Riez, il n est pas precise quel sera . , . , , .
destruction d especes protegees (article L
33

411-2 du code de l’environnement décliné par alluviale dont la hauteur de la nappe d’eau a une
les articles R 411-6 a R411—14 ét par arrété influence considérable surle fonctionnement de
interministériel du 19 février 2007 prévoit la l’écosystéme.
possibilité d’édicter des arrétés préfectoraux
ou ministériels de dérogation aux interdictions
mentionnées aux 1, 2 ét 3 de l’article L 411-1 du
codé de l’environnement.). Étant donnés les nombreux manquements qué
l_,OmlSSlOn de cette démarche dans les Picardie Nature a soulevé dans la présentation
documents entraîne un biais dans l’enquéte des Gtudesdlmpacts €C0|0g'qU€S’
en sous estimant l’importance de la protection Vu le manqué d’objectivité dans |’estimation des
réglementaire de la faune ét de la flore. impacts cumulés de tous les projets privés ét
Plus gravé encore, dans les mesures pubhcs de œ Secœun
compensatoires il est présenté une liste Vu le manqué de rigueur dans les respect de
d’espéces végétales a planter pour la remise en la réglementation sur la protection des especes
état du sité. Dans cette liste figuré l’Utricu|aire végétales ét animales,
commune, espece protégée au niveau régional . .
par ramèté du 17 aout 1989 miam 1 Comment VUWB œ p"°*9t "‘.“"’T È"` 'T“p"‘°t.f°'t dans '°
une telle mesure peut être présentée par maintien des, continuites ecologiques de la
un bureau d’étude en contradiction avec la moyenne Vallee de I ©'S€’
réglementation sur les especes végétales
protégées ?
Enfin, il est précisé dans l’étude qué cé projet,
situé en Zone naturelle d’intérét écologique,
faumstlquç et flonstlque. (ZNIEFF) de type 2’ L’avis rendu au commissaire enquêteurestdisponible
porte atteinte aux especes ayant permis la Sur notre site Internet
désignation de ce territoire en ZNIEFF . Il y a ·
la un risque de déclasser cette zone au regard
des impacts cumulés de toutes les installations
et projets sur l’ensemble de ce cette zone ! Vu le
nombre de projets et la durée des exploitations
le risque d’un déclassement a moyen terme
n’est pas négligeable.
C’est a la lecture de l’étude hydraulique que
nous apprenons qu’il existe un projet de ZAC
ainsi qu’une voirie contigué au projet de GSM.
Il est tout a fait anormal de ne pas avoir pris en
compte ces projets dans les impacts cumulatifs.
Les conclusions de cette étude hydraulique
montre que l’exploitation de la carriere de GSM
aura pour conséquence un abaissement des
hauteurs d’eau, sans étudier les conséquences
de cet diminution du niveau de l’eau sur
l’écosystéme du secteur. Cet impact n’est
méme pas repris dans l’étude écologique alors
que la moyenne vallée de l’©ise est une zone
34

L’arrété d’abrogation des trois permis de
recherche de gaz de schiste de Total et de
l’américain Schuepbach dans le sud de la QUE r€St9_t_ii de tous CBS écrits dans le
France (montéliman Vi"9n9UV9_d9_B9rg et dernier rapport envoyé au ministere '7 Extrait ·
Nant) a été publié au Journal officiel ce jeudi , . `. `
13 octobre confirmant ainsi l’annonce du « Toreador est plemement .COn.SC'€m des
gouvernement du 3 octobre. l\/Iais bien d’autres ggînïnèîlnts rïuîanîîî CEI trg1VF;L?;9"nU|èUî
auraient dû étre annulés., Réaction de France p   9 , .   . .
Nature Environnement et de deux associations recours effectif ou eventuelades forages suivis
membres IDFE Brin FRAPNA de fracturation hydraulique... >>. Finalement,
’ ' Toreador déclare qu’il va s’en tenir a des «
études géologiques et géophysiques afin
d’acquérir une meilleure compréhension du
systéme pétrolier du Bassin Parisien >> mais
FNE S9 rénnir que CBS trois permis Soient compte néanmoins forersurtoutela profondeur
abrogés mais regrette qU,iiS Soient IGS du Bassin (3000 m), y compris a travers les
Seuls En errer à titre dbxempie FNE 8 schistes liassiques convoités en 2010 mais
'. ’ ’ . "t' rt` I" t ' !FNE
attentivement relu les documents relatifs au sans y In MESSE'. pa Iculeœmen (SIC)
ermis de Château Tnier en Cnam 8 ne et lle de France Nature Environnement ne sont
permis détenu ar Toréarà/Or En aâicîiiier pas dupes. Il s’agit de « ruser >> pour conserver
Ene réponse fai; à ia DRIRÈ en 2%10 pour un permis en attendant le jour où la fracturation
. . h d l' ` t ' ' .
la demande d’ouverture de travaux miniers. y raulqœ Seraanouveau au Onsœ
On peut y lire : « L’objectif principal est la
reconnaissance du Lias clairement énoncé
dans notre dossier...Ces roches liassiques n’ont
pas jusqu’a présent été reconnues comme
de vrais réservoirs pétroliers dans le bassin ï;i;”|r'nF;:iînC0£?€tÃîër Iîîâist Lian  
car leur porosité et leur perméabilité faibles reièi/eg ins du démina Bp Oiiri ne ne de ia
ne permettent pas de produire des quantités décision) motivée uis Se lïanngnceîa été liée
commerciales d’hydrocarbures dans les puits au dé iaœmentdg Prgsidentde ia Ré Ubii ne
verticaux classiques...Le fait de vouloir tester dans [:9 bassin d,AièS La Conœsratign rgsœ
ces formations comme objectif principal de ,' . -
. , . . forte dans toute la region Rhone Alpes. La
production future nest certes pas habituel, ni . . .
Classique en Surtout en France Le forage contestation est tout aussi importante en lle
. ’ ,   , de France qui concentre un grand nombre de
horizontal permettra de completer les etudes ermis non Ebro és notamment en Seine et
sur un niveau réservoir du Lias >> Cette lecture p   ’ . ..
ne laisse aucun doute Sur IGS méthodes à l\/Iarne. Une manifestation des franciliens est
.. , . . , d’ailleurs organisée le dimanche 23 octobre a
utiliser. Dailleurs, Toreador a affirme en 2011, 15h à La Ferré SOUS Jouarre Our demander
lors d’un entretien avec FNE que la fracturation i,abrO ation de tous IGS ermispii/iicnei Riorror
hydraulique était la seule technique possible résidgenr d,iDFE Sonii se ie nan er Bxtrêmé
pour l’exploration des schistes liassiques du p 9 . 9 . .
Bassin Parisien de ces forages dans le bassin parisien. Ils
' franchissent la nappe profonde de l’Albien—
Néocomien (— 800 m), réserve d’eau potable
35

pour 11 millions de franciliens en cas de pénurie. la loi du 13 juillet 2011 que FNE n’a cessée de
dénoncer. A se demander si ces imperfections
ne sont pas volontaires... >>. FNE n’oublie
pas que le code minier et le décret de 2006
Pour Maryse Arditi, pilote du réseau Energie étant toujours inchangés, il suffit d’une simple
de FNE « Les exploitants dont les permis sont déclaration pour engager les travaux, sans
abrogés envisagent déja d’aller au contentieux étude d’impact, sans enquéte publique. FNE
car eux aussi ont repéré la fragilité juridique de étudie les pistes de contentieux sur ce point.
Le 28 juin dernier, un décret concernant les peuvent [...] consulter le comité régional sur
comités régionaux « trame verte et bleue >> toute mesure réglementaire, tout document
(TVB) est paru au Journal Officiel. de planification ou projet [...], des lors que cet
avis ou cette décision traitent expressément
et donc les travaux des continuités écologiques identifiées dans le
dans schéma régional de cohérence écologique ou
les régions, a travers le schéma régional de sont susceptibles d’avoir un effet notable sur
cohérence écologique (SRCE). ces continuités, leur préservation ou leur remise
Ce décret explicite de ce comité en bon etat »'
(5 colléges) et son . Picardie Nature veillera a étre associée a ce
Ainsi, les comités régionaux sont « comité pour participer activemental’élaboration
et au suivi du SRCE « tout du schéma régional de cohérence écologique
en s’assurant de la «prise en compte des de Picardie.
. Pour la pœselîvailçn En paralléle, un décret concernant le comité
et la remise en bon etat des continuites . , . ,. .
, . national TVB est paru. Une reunion d installation
ecologiques». . , . . - ,
DE plus, le décret établit que « le président de ce comite national devrait etre programmee
. , . , , . en septembre prochain.
du conseil regional et le prefet de region
Cette démarche a été initiée par les lois - Réserve naturelle nationale, régionale et de
Grenelle de l’environnement et a pour objectif Corse
la mise sous protection forte de 2% du territoire - Arrété Préfectoral de Protection de Biotope ou
terrestre métropolitain d’ici 10 ans. Au sens de géotope (APPB)
l’arrété, on entend par protection forte : - Réserve biologique dirigée ou intégrale (RBD/
- Cœur de parc national et réserve intégrale de RBI)
parc national
36

L’objectif de placer 2% du territoire terrestre du territoire sous protection mais travaille
métropolitain sous protection forte a cette démarche. Nous avons donc écrit a
, aussi de grandes disparités Monsieur le Préfet de région afin de
entre les régions sont notables. Au 1er janvier
2010, notons que notre région En
de effet de l’avis des naturalistes, un doublement
son territoire protégé tres loin derrière la région de cette surface d’ici cinq ans en
Provence - Alpes - Côtes d’Azur avec 6,02% de plutôt
son territoire sous protection forte. Cependant, que ceux qui bénéficient déja de mesures
le contexte inter—régional n’est pas le méme et réglementaires ou conventionnelles serait un
minimum pour que la SCAP soit une réelle
de surface du territoire sous protection. avancée pour la protection de la biodiversité
Seules 5 régions dépassent cette moyenne : dans notre région.
Alsace, Franche—Comté,Languedoc—Roussillon,
Rhône—Alpes et Provence—Alpes—Côtes d’Azur. La circulaire du 13 août 2010 (voir la circulaire
en piécejointe) fixe une liste des especes faune,
Vous pouvez consulter sur le site de la SCAP flore et des habitats dits ’déterminants SCAP’.
(www.scap.espaces—naturels.fr) tous les La DREAL Picardie a
éléments de définition et l’articulation avec les pour le
autres démarches sur le territoire métropolitain recueil de données sur le territoire régional
(login : lecteur - mot de passe : scapty) et fera une restitution de cette étude courant
octobre. A la suite, les secteurs a plus fort enjeu
La région Picardie seront déterminés et proposés au réseau de la
en termes d’augmentation de la surface SCAP.
 
— · ·.·   «`·..îl Il *     · ' i _ ël   '··` ·
__ _; Y__,.`     e="··i§;jj__;iy,.i ;l.--ijL“,__ J- ai __   .__,..2ë·l5_îii·É#f.=· 
-- -_··-     ·-·——   . “”·‘ — ‘—·-—. -       __ ·· .. 
37

• Pêle ¢lécouver·l’e e‘l’ unimu·l’ion nu·l’uve
• 6*'^° congrès européen ale mummuloàie = ¤lé·l'ou~r pur lu Éuie ale Somme
Pur Michèle Roussel
Ckurâée ale mission unimu*l’ion - éal.ucu‘l’ion
Du 19 au 23jui||et dernier, le Museum d’Histoire
Naturelle, |’Université Pierre et Marie Curie de  
Paris et le CNRS accueillaient pour la premiére ` " _.=.—
fois en France, le 6ème congrés européen de ·
mammalogie. A  
A |’issue de ce congrés , dimanche 24 juillet, `
les scientifiques européens se sont rendus en _ _i ·_   la
Baie de Somme pour observer la colonie de ·   """‘
phoques. _r· ··
Laetitia Dupuis, chargée de mission mammifères " ·
marins et Michele Roussel chargée d’animation, I
leur ont présenté la colonie : histoire, évolution,
suivis réguliers et mission de protection avec Retrouvez le reportage de cet événement par
notamment la surveillance estivale, |’une des Sabine et Bernard Godard surnotre sitelnternet.
rares mises en place au monde.
• À el À- Bénévoles = sfunals e·l' unimu·l'ions  
Purïnckële Roussel
Ckurâée ale mission unimu*l’ion - éal.ucu‘l’ion
Dès la rentrée, imp|iquez—vous dans la vie Véritables vitrines de |’association, ils permettent
associative ! de faire connaître nos activités, créent des
Le pôle découverte nature recherche des moments d’échanges et de convivialité entre
. . . . . . adhérents et permettent, pourquoi pas, de
benevoles pour participer aux differents stands motlver de nouvelles adhéslons
et manifestations qui peuvent se dérouler a `
travers la région. Vous pouvez vous impliquer sur les aspects
cesœndwvous ponctuelssontdesévénements '°9'St'q“€? .(°°""°y"‘9€ du '“"“”'€'· '“°"t"‘9€
d’importance pour la vie associative ! de? exposmonêx dan.S Iîtçnue du Starld Swdes
creneaux horaires predefinis, dans les echanges
F___: avec le public, la diffusion de documentation  
 _ _  W __ ll —     ""   —_ · La prochaine manifestation à venir :
—.""‘î""` _ `___ ·.   · Du 19 au 28 novembre : Semaine Européenne
x __ _ ; .. R -   ’ __·_-‘ · de la réduction des déchets, différents
~.,    r' _ . , .. _ -É; = stands possibles sur les 3 départements.
  li. . î 1   ..._   I
l T 1 I ‘· Si vous êtes intéressés, ou si vous souhaitez
. ·.;l-. ` " '· _ I plus de renseignements, contactez :
  I   Michèle Roussel 03 62 72 22 54
  """     micheIe.rousseI@picardie-nature.org
n : ._   n
38

• Reylcoyl·I're e·l' ·(orma·I‘iovl ales bénévoles
Par Michèle Roussel
Ckavâée ale missioyl aylimœlïoys - éal.uca·l’ioy«
Le Pôle Découverte Nature invite les bénévoles fil _
qui souhaitent s’imp|iquer dans les activités -·"‘f
d’animation a |’association a une apres-midi ,.
de rencontre et de formation pour découvrir t —
les activités du pôle et s’imp|iquer dans la vie .  E-
associative : tenir un stand, animer une sortie,   _  
découvrir les clés de l’animation nature...  _·
L’apres-midi se clôturera par un pot de l’amitié. î ‘- __` '
Une session par département :
Samedi 19 novembre:
Géodomia ,`
Merlieux et Fouquerolles _
Samedi 26 novembre : . .   - =*' '
dans Oise , .   ‘   `
lieu à préciser suivant la localisation Z ‘ . _. '
des participants _ H _
Samedi 10 décembre : -f' ·'     _
14 Place Vogel si ._ '  Q"`? ._ Z ````` l
Amiens _ — __; .,«    
  ·--·-·i - “... ‘ FL.
RDV : 14h00
    -#'j [ `·?:` T  
P0|.ll' tous f€l1S€Igl1€l`|’l€l1tS Gt II‘1SCl'IplZIOl1S,   · ·· - _ ___  
contactez: I   · , '   — -
Michèle Roussel 03 62 72 22 54 __   É   `·" _¤"` î _;. `
micheIe.rousseI@picardie-nature.0rg U ·_ *2** 1 t, ·''· Z I È
L x- —--·   V , fr
39

• Prochains œywlcz-vous
· DIM. 30 OCTOBRE · MER. 16 NOVEMBRE
Journée en Baie de Somme (80) L’ateIier des 7-12 ans :
Canards, Oies, Bécasseaux, Barges, Courlis, Des mangeoires pour I’hiver(80)
Pluviers, Tadornes de Belon : plus de 300 Préparons l’arrivée de |’hiver en bricolant des
espèces d’oiseaux fréquentent la Baie de mangeoires a installer au jardin.
Somme au cours de |’année. Ces rendez- RDV : a 14h - 14 Place Vogel a Amiens
vous réguliers sont proposés au fil des saisons Sur inscription 06 78 10 93 46
amour da la Baia da Samma du Hama ai/-\¤¤t at ......................................... ..
parfois de la Baie d’Authie.   `·
Autres RDV: 27 nom 22jan, 12 fem 11 mar 24   · DU 19 AU 28 NOVEMBRE  
mar - Sur inscription R Doré 06 82 22 89 20   Semaine Européenne de la  
_ SAM- 5 NOVEMBRE   Réduction des Déchets  
Oiseaux d’eau (60) : , _ _ , , 1
Observation des oiseaux aux abords des   R°du'S°nS ww n°S dechets aa debœde !  
étangs de Chatillon sur Oise.   r- -- -. _-m  
RDV :.a 9h30, au pont du canal a Chatillon   ; I Retrouvez les differentes  
§";t,°'$e `,D"r°î =Lîelg%2 È I actions de Picardie Nature a È
CO ie îrl"/geîlpar 8 0 2   9 4     I travers la région. Au  
on ac . . ermant 3 3 7 3 8   —- I programme stands,  
· SAM. 5 ET DIM. 6 NOVEMBRE E   expositions, animations E
« Rendez-vous sur les chemins » (02)   [BES DÉCHETS Caddie dntl'9@$Pl· Stdpdb    
En collaboration avec la commune, nous vous ; *·— ;
proposons de découvrir toute la richesse de   Renseignements au 03 62 72 22 54  
aaa mamma at la travail aaaammi pam iam   .........................................  
réhabilitation. RDV : a 9h30 devant la mairie
d’Epaux-Bézu • SAM. 19 NOVEMBRE
Sortie organisée par la FCCPN, la LPO et Rencontre et formation dés bénévoles
IQASPAS. (02)
Sur inscription .· S. Conrad au 06 75 11 13 01 Le Pôle Découverte Nature invite les bénévoles
_ DINL 6 NOVEMBRE qpi souhaitent s’impliquer dans les activites
les Oiseaux au marais des 3 vaches (80) ganimation a unenapres- midi^de rencotntrelpour
Ce marais presente une mesa-rape de ecouvrir. les actrvites du pole et s impliquer
milieux ouverts intéressants qui accueillent dans la wa eS§°C'et'Ye Z temrlun Stamm _en'llle'·
Oiseaux dieap et passereawp Apprenez a les une sortie,’ decouvrrrnles cles de l’animation
reconnaitre, a la vue et grâce a |’écoute de malgre ;—;,Lamaa- m'd' aa Clotuœle par un pat
leurs chants et leurs cris. da I amma _ I _ _ _
Rov : à oon au parking des pêcheurs uoPA RDV = 3 14** 3 G°°°'°""a· 3 'l^€"'€UX at
a Amiens avant le pont de chemin de fer, Fouqruelelles _ _ _
chaussée Jules Ferry - Duree : la matinée ¤¤raa i l’ep"eS`m'd'
Some animée par R Royen Contact : M. Roussel 06 78 10 93 46
Contact : M. Roussel 06 78 10 93 46
6pKE A NOTER : Assemblée générale le 17 Mars 2012
° "":l·lÈÈZa
È   ÉTUDIER-AGIR-SENSIBILISER
E"""'°"“°'“°"‘ Association régionale de protection de la Nature et de l’Environnement
membre de France Nature Environnement, agréee par les ministères de l’Écologie et de I`Éducation Nationale
Pltafdle Naîüfe - 1 IUE de CIO? - BP7001O - 80097 AI11lEI1S cedex 3 - Tél. 03 G2 12 ZZ 50
contact@picardie-nature.org - www.picardie-nature.nrg
Association loi 1901 déclarée en prefecture le O4 mars 1970 — siège social : 14 Place Vogel - 80000 Amiens
Siret 381 785 120 00019 — APE 91042 — Imprimé sur papier recyclé