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PRÉCIS

STATISTIQUE

SUR LE '

CANTON DE CREVECŒUR,‘

A\R RONDISSEMENT DE CLERMONTV (OISE).

{.30}...

(Exfmilde PANNU/unz  :836.) A

 

Dxgxtxzed by CJÇÎQÎgIG

PRÉCIS STATISTIQUE i
CANTON DE CBEVECOEUR,

ARRONDISSEMENT DE CLEBMONT (OISE).

 

c

5. 1. Topographie physique.

La canton de Crevecœur, située la limite septentrionale moyenne
du ‘département de l’Oise, occupe dans l'arrondissement de Cler—-
mont la partie du territoire‘ placée au Nord-Nord-Ouest de cette
ville vers Pnrrondissement de Beauvais et le département de la r
Somme. Il s’étend entre la cinquante-troisième minute 5' et la
trente-deuxième minute 44' du quarante-neuvièmedegré de lati-
tude Nord, et entre la quarante-quatrième minute 4' et la vingt-
quatrième minute 54' de longitude occidentale de Paris.

Son territoire a duNord au Midi une dimension double de la
direction opposée; il aflëcte obscurément une forme ellipsoïde à
périmètre irrégulier à cause des prolongemens ou retraits des
territoires voisins. La commune d’Oursel-Maison, du canton de
Froissy, pénètre par une large et profonde échancrure en dedans
du périmètre extérieur oriental. Celle de Bonneuil, canton de
Bretàuil , se prolonge du même côté en forme de.cap, entre [les
territoires de Blancfossé et/ de CroissgaWLa commune de Contenu‘ le c
s'avance vers l’0uest entre les cantons ‘de Marseille et de Grand— a
villiers. Celle de Blicourt, du canton de Marseille, forme deux
échancrures vers la limite Sud-Ouest.’ Enfin le territoire d’Ahbe-
ville-Saint-Lucien , canton de Froissy, pénètre au Midi entre ceux
de M uidorge et de Maulers.

La plus grande dimension du canton, du Nord au Sud, cst de
vingt mille quatre "cent quatre-yinvts mètres , mesurée sur la per-

« pendiculaire à deux parallèles; dont l'une passerait ‘parrangle
septentrional saillant du territoire de Croissy sur le\chemin.d’A—
miens, et l'autre, à l'angle saillanLméridional du territoire de
‘zlluifiorge, un peu à PEst du chemin de ce village à Fontaine-SL-

ucien.

A

( a l '

Sa plus grande étendue de l’Est à l’Ouest, est d'environ treize
mille cent soixante-dix mètres, mesurée sur deux perpendiculai-
res élevées‘, l’une_à l'angle orientalsaillant du bois do Corlay,
pïrès du polntde jonction des territoires de Çormetlle, Fléchy et :

xllers-Vicomte , et l autre vers l Ouest au point de rencontre des
territoires de Conteville, Hamel canton de Grandvilliers, et Hé-
tomesnil canton de lllarseille.

Sa moindre dimension à-peu-près parallèle à la précédente ,
forme une ligne de cinq mille huit cents mètres environ‘ depuis
l'angle rentrant du bois de Rotangy jusqu'aux dernières maisons

de La Neuverue au-delà de F rancastel.
La contenance totale du canton de Crevecæur est, selon le résul-

tat des opérations cadastrales, de 15,545 hectares'1o,2o.

Il est limité au Nord par le dé artement de la Somme, à l’Est
'par les cantons de Breteuil et de roissy, au Sud encore par le can-
ton de Froissy et par celui de Nivillers dépendadt de l'arrondisse-
mentde Beauvais, à l’Ouest par les cantons de Marseille et de
Grandvilliers qui sont également compris dans Parrondissement

de Beauvais.

Météréolagie. Le thermomètre varie ordinairement entre dix
degrés au-dessous de zéro et dix-huit degrésau-dessus. Les froids
habituels ne vont guère au—dessous de huit degrés, quoique {dans
les hivers très-rudes le thermomètre descende passagèrement jus-
qu'à "quinze. On le voit monter à vingt-deux degrés dans les années
‘ chau es, et il atteint quelquefois par exception vingt-six et vingt-

sept degrés; mais les exemples de ces grandes chaleurs sont très-
rares.

' Les froids intenses commencent vers le quinze décembre pour

cesser, après diverses alternatives ,à la fin de janvier. ‘
Les fortes chaleurs ont lieu entre le quinze juin et le quinze
août, toutefois elles ne se soutiennent pas d'une manière continue

pendant tout cet intervalle.
Les froids sont plus durables et la chaleur moins intense dans la

région septentrionale du canton, dont toutes les pentes sont ex-
posées au nord. a

La glace n’a presque jamais qu’une existence passagère.

Il en est de même de la neige qui persiste davantage cependant,
sur les parties horizontales du pays autour dÿïuchy, F rancastel.
Viefvillers, Le Crocq. ‘

Les gelées sont communes’ pendant les mois d'avril et de mai; ,
les premières retardent la végétation, les plus tardives détruisent

k5)

les. jeunes pousses et sont funestes surtout aux arbres fruitiers.

La grêle est rare et ne se manifeste que comma un accident lo-
cal san_s qu'aucune’ commune y paraisse plus spécialement expo-
sée. On ne peut guère en citer uetdeux cas un peu importans de-
puis trente années , le premier(l
cœur, l’autre le I5 mai 182i a Mouler-s. Le dommage qu’ils cause-
rent ensemble ne s’éleva pas a plus de dix-neuf mille cinq cents fr.

Les vents dominans sont , pendant la mauvaise saison , le.Sud-

e 5 juillet 1819 autour de Crever

Ouest ,et pendant la saison chaude l’Est et ses composés. Le Sud- _

Est est propre au printems. Le Nord-Est accompagne presque tou-

{ours les grands froids de l’hiver. Le Sud-Ouest est invariablement
e précurseur de ‘la pluie.

En général, il y a un mois de relardisur Paris, dans toutes les

révolutions des saisons.

On croit que la température habituelle du ‘ays est plutôtsèche!

qu’humide; il est rare que la pluie persiste p usieurs jours.

Eauæ. Le canton de Crqvecœur est ‘compris dans le plateau élevé
qui sépare la vallée de POise de celle de la Somme; aucune rivière
naissant dans son étendue ne se dirige vers le bassin de l'Oise:
seulement quelques ravins secs prennent leur origine aux environs
de Rotangy, Luclny, Auchy, et s’ouvrent vers la vallée du Thérain
qui est, comme on’ sait, un affluent de FOise. * ’

Le seul cours d'eau du canton est la petite rivière de Selle, Seille -

ou Celle qui descend du midi au nord vers le-bassin de la Somme.

La Selle commençait autrefois dans le vallon qui sépare Conte-
oille du Mesnil-Conteville, canton de Grandvilliers , au lieu nommé
le Moultru ou Mertru (mauvais trou); mais depuis une époque
très-reculée, cette source est à sec ou ne donne plus d’eau que
tous les dix à quinze ans , à la manière des fontaines intermîttentes.

Les sources actuelles de la Selle sont dans le village de Catheuæ
et au nombre de deux ; l'une appelée fontaine du Pié fournit une
eau potable excellente; la seconde qui sort de terre a-uu-dessous ‘de
Péglise est la plus forte. De Catheuæ, la rivière descend dans. la» prai-
rie de Fontaine où elle se grossit de plusieurs autres sources,‘ puis
elle tourne au nord pour passer à Bonneleauet arriver a Çroissy Loi:
elle sïzugmente des eaux venant des fontaines idites de Saint-Léger,
d’Henri-Postelle, du Maréchal et du Pré-Gobe; elle entreà si:
cents pas du village dans le département de la Somme. Cette rivière
n'a dans Croissy’ que quatre à cinq mètres de‘ largeur et un Inètre

de profondeur; elle/edïéborde très-rarement. Son cours peut être ‘

; l 4 l
évalué à huit mille trois cent vingt mètres, y compris le dévelop-
pement de ses circonvolutions qui sont bien moins nombreuses que
dans la plupart des autres petites rivières du département.

i Il y a dans la prairie de Fontaine, à un quart de lieue du village,
' près du chemin de Crevecæur, trois sources d'eaux minérales fer-
rugineuses qui sont douées de propriétés médicales énergiques;
elles déposent un enduit épais sur les corps voisins et fournissent
un petit ruisseau qui se réunit à la Selle.
On ne connaît pas d’autre source ni d’étang dans l’étendue du
_ canton. Les puits peu profonds aux approches du vallon de la Selle
et dans la région méridionale, ledeviennent davantage lorsqu’on
avance vers la ligne de partage des eaux; ils ont soixante dix mètres
à Choqueuse,’ soixante-cinq à Doméliers et Viefvillers, quatrevingts
a Lucliy et F rancastct, cent mètres au Crocq et au Saulchoy, cent
quinze au Collet. *

Les vallons de la ré ion septentrionale sont habituellement dé-
gradés par les eaux p uviales‘qui entraînent avec elles, outre la
terre végétale. des pierres et des cailloux dont on trouve partout
les chemins encombrée. La stagnation des eaux produit rarement
des dommages de quelque importance, la disposition ‘du sol étant
favorable en général à leur prompt écoulement. '

Configuration du sol. L'étendue du canton peut être considérée
comme formant deux régions ou parties distinctes, à raison de la
disposition hysique du sol: la ligne ou bande séparative des bas-
sins de la omme et de l’Oise qui va de l'ouest à l'est en passant à-
peu-près par Crevecæur, Viefvillers et la plaine du Ürocq, indique

a limite naturelle de ces deux régions. Celle du sud constitue une
vaste plaine légèrement inclinée vers le midi, et donnant naisè
sance à quelques lis de terrain ramifiés qui n’altèrent point la
disposition énéra e du pars en plateau. L’un de ces plis paraît à
l'ouest de otangy d'où i entre dans le canton de Marseille , un
autre  commence à Rotangy et Francaslel descend vers le.
même canton; un troisième partant de Luçhy {approfondit à
M uidorge qu’il quitte pour pénétrer dans le canton de F roissy; un
autre qui prend son origine à l’est d’Auchy, descend a Mouler: et
de la vers La Neuville-Saiut-Pierre. Un dernier sert de limite en-
tre La Chaussée et le canton de Froissy.‘ ' - - '

La région du nord constitue au contraire , un pays coupé d’un
grand nombre de vallons et de ravins divisés en plusieurs bran-
ches. Uaspect de la contrée est ‘très-tourmenté; il n’ofl're'que

/
l 5 l
A des escarpemens , des sinuosités, des pentes et contrepentes cou-
tinuelles qui se lieutdam leur ensemble à la vallée de la Selle. A-

partir de Catheuæ cette vallée pousse unrameau au» nord de Con-
teviltç etde Choqueuse, un autre au midi de ces communes, un

troisième ui se partage en branches vers La Houssoye,“ Creoe—.

cœur, Le atlet. D’autres ravins descendent de Doméliers et du
Sautchoy- Gallet, et se réunissenrau-dessous du bois de Moimont

pour rejoindre la vallée à *Fontaîne. Un quatrième embranchement '
commence a l’est du Crocq, passe à (Iormeille; forme un évasé»

ment entre cette commune et le village de Blancfossé après lequel
.il se continue en deux branches, l’une s l‘ouest vers Fontaine ,
l'autre nommée Valévéque, aunord-nord-ouost vers Croissy. La
plupart de ces vallons sont contournés dans leur direction; leurs,
pentes offrent d'abord une faible inclinaison , mais elles deviennent

ensuite rapides , et l’on voit près de Fontaine et de Bonneleaa des ‘

talus qui sontpresque perpendiculaires,llsîont dus très-proba-
blement à l'action soutenue des eaux , et il est évident qu'ils ont
été creusés aux dépens du plateau dont ils divisent la continuité.

Les hauteurs au-dessus du niveau de la mer, mesurées dans l’é—
tendue du canton’, ont donné les cotes suivantes : à Malntaison,
1784 mètres; -— a Conteville, 179. mètres; — à Choqueuse, 174

'mètres; —à Cormeille, 170 mètres; — au Gallet, 180 mètres;
—— à Crevecœur, 176 mètres; — à Viefvillers, 177 mètres. Onà
compté dans la région méridionale, à F rancastel, 175 mètres; -
à Botangy, 171 mètres; —à Auclzy, 175 mètres; ——— à Luchy,
167 mètres; — àqLa Chaussée—du-Bois—d’Ecu, 155 mètres. Toutes
ces cotes sont prises au pied des églises , en plaine, et non dans les
ravins dont le fond est nécessairement au-dessous de la superficie

énéraleîLa dilférence entre le point le plus élevé mesuré au

_ , allet (180 mètres) et le plus bas à La Chaussée (155 mètres); est

de 25 mètres,‘ ce qui donne pour tout le‘ cantoni une hauteur
moyenne de 167 à‘168 mètres; ‘ l ‘ ‘ _ ' ‘ 

La plaine du midi présente peu d'aspects pittoresques, ‘la vue
étant presque toujours arrêtée à une faible distance par les bois ou
les «plantations qui entourent les lieux habités. Cependant aux ap-I

» prochesde Luchy et de Rotangy’ on aperçoit vers le sud-ouest, à

quelques lieues, leshauteurs‘ du pays de ‘Brayfles environsrde

Beauvais et plusieurs arties de la grande falaise dans les ‘cantons
cPAuneuiLet de Noail es; En se reportant sur la limite duîsud-est
en distingue «le clocher de Froissy et la grande route de Beauvais à
Breteuil; plus nu nord-ouest l'œil est arrêté à la’ limite ‘du cahlon

x
v

\ ( Ô ) l .
par les hoisidTlardivillers et de Bonneuil. La région du nord , quoi:
que; plus variée, n’a_pas toutefois d’horizon très-étendu parce
que les mouvemens de terrain se trouvent, comme on l’a dit, au-

‘ dessous du niveau moyen du pays. Cependant en se plaçant à

Vorigine des vallons principaux et suivant leur direction naturelle
vers le nord, la vue porte sur plusieurs communes du département

de la Somme. Uaspect général de cette partie/du canton est celui.
"d'un pays tourmenté à pentes ‘dénudées couronnées de bois.

Gëognosie. Le calcaire crayeux plus ou moins recouvert du ‘dî-
luvium qui lui est propre. constitue presqu’entièrement- le sol du
canton de ôrevecœurzïLa craie est à jour’ partout où l'escarpement
du terrain a facilité la disparition des couches meubles qui sont 0l‘!
dinairerneht à la surface de la plaine. Elle imprime aux pentes de
la région septentrionale le ton blanchâtre qui la CafilCiéPlSÈrOn la
voit atissi‘ entrepCi-evecæzco- et V iïvillersoltelle est très-blanche , à
M uîdorge, à Illaulers . au pont e l’Abbaïe près de Botangy. Cette"
craie qui est mêlée de silex "noirs contournés, appartient bien au):
lits supérieurs de la formation; mais celle que les mouvemens de
terrain-ont découverte vers le nord du canton, diffère par sa con-
sistance’ et quelques ‘autres caractères; de la’ craie blanche ordi-
naire.qAutour de Croissy et de Fontaine, où l’on a percé des car-
rières , laroche’ est dure‘, parsemée de nœuds ou de parties plus
compactes qui ont de Panalogie avec leäsilexcorné; les silo! pÿro-
maques nesont pas‘ disposés en lits horizontaux , mais ils sontdisd
sëminés dans la" masse cÿräyeuse, et d’ ailleurs moins tuberculeux et’
plus-arrondis dansleurs‘ formes. ll ya aussi des lbssiles evdes plyrifes.
" ‘zfilpàzhéliïærlsyles carrières ouvertes près du bois présentent des‘
varîaltioxis cnconéiplus tranchées. _On y"voit de haut en bas , V '

i} Craie blanchestendrcglvbrisée‘enfragmens angulewr ., . mistresz’ ‘

l‘, (Ïraiehlanchegmarnçuse,brisée en fragmens sensible- z. ’ , ,
ment plus volumineux. . . . . .“._ . .. .. m“. ..'. . t-Apmÿtres.

Il y a au’ milieu de cette masse un ou deux lits d’une roche
dure-Jbnxnemshjaunâtne, tachée de vernmäêlïée de ‘sablergiperlée
en tous sehs degeavitéïs‘ remplies par uneqarvilegrossière; etÿaymt
complètement/l'aspect des rognons tuberculeux qui aboudcntidans
Yesasahlesinfétieurs diucal ire- grossiesfi": Lfliefi‘ ceuqtfon» nomme
(lbs zvubisvdans lzepays’; ce rtnîestxpasicontinu; il ostrqholquefois
diviséren deuxneouchhâr par un filet interposé de marne argileuse
brnhea: llltpfllliÿlàfiswiûlfi , llvrfqrmevuue roche compaebelhsansrlä!»
cunes , propre arfaireïdes-pavés et desljorhes. et alors onnezpbugm
raitde‘ distinguer à Fœihysi on‘ ne le îïouvaiven placeflle- certain!

u

A . ( 7 )
bancs calcareo-silioeux, quÎon. rencomre aurdessous de la glau-
cenie grossière. . _ _ p.1: a ' 1 »

Aux-dessous des rubis viennent des bancs de ‘calcaire dur, jan.
nâtre , parsemé de nœuds ou taches plus pâles et plus dures et de
points noirs; c’est le banc. de îdalte des ouvriers; ‘il y a plusieurs
its épais ensemble de deux mètres. a . * ‘

On‘ trouve {au-dessous . de la craie grisâtre à nœuds , pareille à
celleidepûroissy; quelquefois. lesbancs jaunes et ris alternent, Ils
reposent sur de la craie blanche très-tendre ou ‘on ne voit plus
de silex pyromaques, _ * . - _ _ i‘ .

On remarque encore des rubis autour de Croissy et de Fontaine-
Bonneleau, mais ils s'y présentent sousllal forme, de flloëllons‘
épars dans les champs, » , ‘-. _ .'. 4 «A. a, ' , ’

Il y a aussi de la craie jaunâtre dansle ‘vallon de Illnidorge.

Le diluvium de le crsîleifadans qeîcigutoninusun_caractère dif-A
férent (le ceux. qu’il ollÎrçi dans les pays voisins; e’est toujours une
argile remaniée 111.135.911, moinñ épaisse ‘et; mâléedesilex. :5610!) le

degré (Yinclinaison du._so_i. ‘Il exjsteà peine dans ‘la région du nord, .
s Il est très-épais sur la partie intermédiaire où il zenfouit (Vaillcxirs

leslsileic à plusieiirs pieds; le sol superficiel est alors tout argileux ,
ainsi qu'on peut le remarquer entre Çqntwille et Clioqueuse, entre
Auchy, -_Luclzy et F rancastel , entre Le Sautchoy et Viefvèllers. Sa
partie inférieure est bieffeaise , c’est--à dire qu’elle‘a Paspect et la
consistance deql’argile_ plastique. Legbourg de Creveaœwrest assis

sur une couche de cegdiluvium quiest ‘rouge marbré et tl’une m1- f
nacité extrême; oncn voit (le semblable à l ouest duSaulc/toy età . ‘

Domêlïeræ- . .   l .. s- k « a .
Le diluvium est sec, brunâtre, et les silex très-commuuaentreæt

M uidorge et Luçhggprè-s de Illaulers, entre La Chausséeetggluchy ,

près du Saulclzoy, Les cailloux abondent sur toutes, les pentes arutosur

de Camarilla, Blancfqssé , Croissy, Fontaine, CatlzeuagqLalçoussoye. .

Il y. æaussi en quelques lieux-Allie autre SQPÀGŒIO diluyium,argi—
leu?‘ qui Paraît avoir été déposé lenïôflmntnsotis Veau; il ‘est fin ,
de couleur fauve, sans mélange de cailloux; on le rencontre dans
les wallons et les dépressions de terrain‘. à Muidorgnk’: Le. Chaus-
‘éfisîà lïorigine du=ravin «Pduehy-ia-Manmgizarprèsde Blancfossë,
flôïlswFflüäainea-ÿttmitliv  Gæènçcæursnet à-Iîotalglgy- mêmes. .- r

,
_..:»:. f ... x ne’: , w

La craieest recouéerle au Gallet dïinemnsse de sable quartzeux
qui forme: une sorte dqghettes, dépriméelsur-laqnelle le. village est
bâtir Cet-sablaesttèrtiaire‘ et; pareil. à-«eelui. qui sert de support au
calcgireîgrossier dans le bassin de Paris; il est divisé _en deux lits ,
Punæpl-Ëun. jaune-rouxquî contientde gros fmgmens de boispétrîfié;
l’autre ,_ inférieur, d'un jaune clair avec quelques zoneszplus l'on-a

2

. \ ‘ç s )
cées; on trouve dans l’un et dans l'autre des morceaux d'un grès
rossier qui se désagrège très-aisément ; ou n'y voit aucune coquille
ossile.’ ' ’

La couche sablonneuse supporte immédiatement un lit de galets
dont la puissance varie_entre un et trois mètres ,' et qui forme tout
le sommet de la butte; ce sont des silex de la craie, réduits à des
dimensions variables depuis la grosseur d'une noisette jusqu'à celle
du poing; ils sont presque purs,ret il n'y a qu'une petite quantité
du sable inférieur entremélé dans leur masse. Ce dépôt qui semble
indiquer un ancien rivage précisément sur la ligne anticlinale de la
‘Somme et de l'Oise , traverse de l'ouest à l'est tout le canton; les
bois de Lahoussoye et de Crevecæur en sont remplis. On en voit
dans le haut du village duSaulc/toy; dans le bois de Fayel, entre
Doméliers et Le Crocq , et dans les bois à l'est du Crocq; ils ne dé-
passent pas vers le nord "la naissance des ravins qui se lient à la
vallée de la Selle : on en rencontre bien sur les pentes et dans le
fond de ces ravins, mais ils y ont été amenés évidemment par les

eaux pluviales. On les retrouve a la même hauteur dans les cantons‘

voisins , à l'ouest et à l'est decelui-ci. ' q
On rencontre quelques blocs de grès épars dans le diluvium
argileux entre Gormeille et Le Crocq.

Il y a un peu de tourbe dans la vallée de la Selle, près de Craissy’,

a Règne végétal. La végétation forestière qui couvrait encore pres-
que tout- le pays au onzième siècle, a diminué graduellement
devant les progrès de la civilisation ;A on peut remarquer mainte-
nant que la plus grande partie des bois occupe la région du nord,
celle dont le sol tourmenté est sans doute le moins approprié à
une culture facile des-céréales. Le plateau méridional a été décou-
vert presque entièrement du douzième au quinzième siècle. Les es-
sences principales des bois sont celles qu'on retrouve dans tout le

département sur le terrain crayeux, le hêtre d'abord, le charme , -

le chêne , quelques peupliers et merisiers, et_le’ bouleau.

.La flore est peu variée; la culture a détruit depuis long-figues la

végétation‘ naturelle sur les plateaux; les terrains incultes étant

tous calcaires ne peuvent nourriräqtfun petit nombre d'espèces, et

l'absence presque absolue d'eau courante s'oppose à la production
des plantes marécageuses. : z i v
On peut citer comme es èces remarquables pour le pays : _

4‘ Alropa belladona, dans es bois de Crevecæur et de Domélîers;

Digitatis parviflora, dazns les bois de Lahoussoye et de Creveçæur;
Digltalis purpureq , dans les bois de Contwille, de Crevecæurv,’

de Fontaine; p.
w ,.

( 9 l

zlntlzyllis oulneraria. au; carrières de Doméliers, dans le bois
de I’Abbnie près de Rotangy, dans les sables du Gallet;

Hyoseyamus, Cynoglossum, à Choquease et Cal/tous;

Helleborus fœtidus, sur la côte orientale du bois de Catheuq;

Malva alcea, dans les bois’ de Luchy, de F rancastel, de Choqueuse ;

Gentiana eruciata, dans les bois de Crevecœur, de Choqueuse,
de illuidorge ; .

Verbascum tliapsoides , Salvia pralensis, à Croûsy; _

Gentiane germaniea, sur los friches de Fontaine, de Croissy, de
Blanefossé; ‘

Eptpaclis palustris, dans la prairie de Bonneleau; '

Alliant vineale, à Rolan ; , a _

T ussilago petasites, sur lliirgile à F ontaine’, Lahoussogæ, Croissy ;

Hyperjcum Iiirsutum , dans les grands bois; - V -

Caucalis grandiflora, dans les moissons du plateau méridional;

a

Erica vulgaris , Jasione, Pilosella, et quelques Cerastùcm, dans
les sables du Gallet ,- ' s -

Datura, dans les rues de Luchy. 4
a La truffe comestible vient dans dans les bois de Uormeille et du

Crocs].

x Règne animal. Le loup et le sanglier neparaîssent que comme

. animaux de ' tissage; ils séjournent quelquefois dans la grande fo-

rêt près de ontaine. ,

Le renard existe dans la plupart des bois , ainsi que le blaireau
qui cependant est moins commun.

Les petits carnivores , tels que la belette, la fouine, le putois, pul-
lulent en tous lieux, détruisanhla volaille et le gibier. '

‘Le pic varié et la nappe se voient souvent dans les bois -de Do«
métiers. ‘ .

Il y a quelques vipères dans les bois de Conleville; la couleuvre
à collier y vit aussi, de même qu’autour de Maulcrs ct de Croissy;
L’orvet est asseï commun dans tous les bois.

La rivière de Selle nourrit beaucoup de truites, des anguilles ,
quelques écrevisses. On y trouve aussi des sangsues ordinaires. La
sangsue noire multiplie dans les mares de Doméliers.

_ '  2, Population.

Le tableau qui suit a pour objet de constater Pétat numérique
de la population de chaque commune, à six époques différentes
dans une période de cent dix années. Les élémens de la première
colonne ont été puisés dans Pouvrnge publié en 1,00 sous le titre
de Nouveau dénombrement du Royaume par généralités . et dans le
mémoire manuscrit de Vlntendant Bignon sur la généralité d'A-

miens. Les autres renseignemens sont fournis par les recensement

 

(101

administratifs. Le reste du tableau fait connaître. ar commune,

le rapport (le la population à la superficie territorial e.

C Û DÏ M U N E S.
:\ncliy-ln-lîontagnc.. . . 624 6115 Ggf 65E (3511 721 1,11‘î
Blnnclossé . . . . . . . . . .. 356 .125 5m 458 437 524’ 0105
. Cntheux . . . . . . . . . . . .. 2410 3713 3711 156i Li;1 Çiâig 3.02
Cl111q11e11se—lcs-Bcsnarxl 252 312 2111i 211G 1309‘ 32-; 1,27
(Innteville . . . . . . . . . . .. 32S 3511 315 Z3651 3H9 403 0,89

Ccrmcille . . . . . . . . , . .. 53a 73111 81k 951 51:16 911i} 0.7‘:

l (Îrcvccœur . . . . . . . . . .. 12H 15123 2111, 2181 22m 234.3 0,52

l Croissy . . . . . _ . . . . . . .. 328 416 48j 483 505 557 1,99»

- Dnmélicrsu ... — . - . -. 450 59€? U8?‘ 7l 7m 85g 0,72‘
F1111lainc-Bonncleau. .- J57‘? 51h" 5; J53 503 5'60 2,312‘
Francaslvl . . . . . . . . . . .- 75h 103i ‘J i7 9-7‘ 9h 9'13 1,30

Ë La (ÎI1:111s>éL‘—1111—l)L‘is—d’Ecu . i441 4E6 41145   4  1,39‘
L1: (Ârncq . . . . . . . . _ . . . 172 212 2311 263 21m .356 0,86‘
Le Gallct . . . . . _ . . . . .. :5; E’11Ç 3.51 3L1; L151 366 0,94
Le SauIchoy-Gallet . . . {no 418 4'141 41h‘ .421 470 1,03

a‘ Lucliy . . . . . . . . . . . . .. 1143.1 (3157 1311, U1: (i123 ('12; 1,72

1 1111111115 ... . . . . . . .. ,12 4:10 4;. 4:15 451, 451; 1,671

y Muidnrge . . . . . . . . . . .. 228 271 293 2311 239 25:3 1,88;

Pmlniigy. . . . . . . . . , . .. 420 .113.‘ f4” 4C1 (.11 /,(11 2,121

Vielvillcrs . . . . . . . . . .. 4110 4111; 51.1 5.11; 531 51,1. 0,67!
TOTAUX... . . . . .. S59" 103.32 11503 111'133 1m21 12615 ‘ ' t
ajoutant pour fractions ncgligées .._ j-

1,2111

En comparant les chiffres tolalisés au basilç çhaque colonne,
on reconnaîtra que dans l'intervalle de cent dix aimées , cç1npris_
entre 1720.31. 1,851, la population s'est accrue de lhqiyflinclvividçs,
111111111111; inférieure (le peu. à lu moitiédqla 11111111111110.1111»; 1720 ,
et ‘égale au 5.° 3/1111 de  population actuelle. _ 4 . _

_ Entre 1720 et 1791,. Puugmentatiqn g été de.1,78_4, ou du 19° ‘V10
ducpntingent de .1720 , et du septième do la population actuellç.

D0179: à 180,6, on trouve un qccnoissemqntde 11,181. ou en:

viron d'un dixième.
ljnugmentalion n’cst
néesîqui suivent; . . .4. , v. ,
_ Il y- la accroissamentde 588in1lividus,'ou d’un,trentième_._e11vi..
ron ,_ entre 1821 et 1826 ,, et encore augmçntation de 594 ou’ d’un
Vîlîfllème, dans la période quinquennale de 1826 à 11851.. i
4 ’a,ccroissçment total '

que die 7o individus dans les quinze an-

deiygi. . . ..

pendant 16a quarante. nnnéfis 24311111955565.
entiÿe 1791 et’ 1851,. a été de 9.255. Qll du 4°‘ 6/49 du. €11.15"?

s

( n‘ J ,
Lïàugnientatipn moyenne nnnuelleest de 25 5. emre 172cc:

l 1791.-; de 55 fiÿsr-entœ 11791 et. 18.51.; de 56 V. entre 172e et1851.'

Ainsi llaocroissement moyen a‘ été d'un taeutedroisième environ
depuis! 1.7,20_jusqu’à 179,1 g d’un dixelzuîtième depuis 1791 jusqu'à
1851,13 de 25, ‘Adepuiâ 1720- jusqufà 1851. =

La population}; (liminué d’un seizième depuis cent dix années à
Luchy; elle s’est accrue dans toutes leseuutres communes. Llaug-
mentgltiouta étéjdïm cinquièjpeà Conteviüe, d'un quart à Vicfvib
(cr: , d'un tiers à Choqucuse etlau Gallet, de deux cinquièmes envi-
romlvÿlairäfägséyfiroisæyy. Royaume,‘ de prèsde moitié à. Catheuw ,

Cmvngilte.,.(7reveqœun,.Bmélier. et dcfiplus de moitié au Cmcq.

La population moyenne actuelle par commune est de: si); "cent
trente-un habittinsîgzetadéfalcätion faite durbourg «le Greveaæur, de

cinq cent quarante. _ — v

Les communes les moins peuplées, eu égard à leur superficie
territoriale , sont celles de Catheuæ, Fontaine-Bonneleau, Botangy,

Croissynfielles de ‘ViefviUers. Cmmeillehüoméliflrsl, Le Crawl . .

sont les pins nombreuses enliabitans“proportionnellement à-l’é-
tendue glu-territoire. . . . . . . .  «  '

' AV,

V Le tableau qui suit finit conneîlreJa division de le populationpar

‘sexe et par état civil desjndividus ,'d’après. les résultatè dnzrccfiîl-

semcnt nominatif exécuté da11s.l’:11111éc,1851.

 
  
 

   

 

 
        

1 j-l
l v; g; Ë ‘w '
l COM 11115155.  g  Ê Tonnl

il Ÿ 5 E z Ë
ne Æ F.

1
1 Auchy-la-Rîontagne. .. 16g 172 155 156 2.1 42 2 721
i Blapcfossç’. . . . . . . . . .. 120 10’, 126 12 11, 25 8  ‘
Î Cal 11-111. . . 4 . . . ... . "ä 2 (5 Li f 23 I’; 11 N
È Chuquruse-lcs-Bcsnard (/59 g?» ‘93 E92 1; 12 i 325 g
'; Conîeville . . . . . . . . . .. 83 f)‘; qfl 92 1o 11.2 4 403 ‘

1 Cormrilll‘ . . . . . . . . . . .. 23g 250 2213 .225 17 29 4 9H3 Ë

p (Îrevecœnr . . . . . _ . . .. G21 51g ‘463 “'50 39 127 26 23/15 Ë

1 Cruissy? . . . . . . . . . . .. 129 147 12j; 113 14 19 2 557 g

; Domfiliors . . . . . . . . , .. 21h 2013 183 133 15 35 7 839 .
l Pbnlainc-lîonnelenu .. J40 L39 120 120 15 24 2 5:30
l Francnstcl. .. . .  ._-_.. 21g; 130g 201J 20g 25 7 5 (123
1 La (il!çl1SSéC-dlt-l!()iS—d’ùu _ 1 l 5 7 99 lOl 1/, 1 7 4 425 '
l Le (Ïrotq . . . . . . . ..‘... [16 ' '90 ’ 72 71 S n‘; 1 3513
, Le Gallet . . . . - . . . . . . . 6o 135 62 ä?) 1o 15 1 366
l Le Saulch0y-Gallet-. .., 51,24 110 103 103 7 8 I5 470
 Luclny . . . . . . . . . . . . . ,_ 1/12 145 146 146 10 4 (327

l Maulcrs . . . . . . . . . , . .. 9S 7 115 111i g 2 456

l} Milidnrge . . . . . . . . . . .. 67 fil 65 66 4 1 283

Rntangy . . . . . v - - . . .. 10g 105 108 105 (3 4 461

i Viclvillers . . _ . . . , , . .. ,45 15; m; 121 1s 5go

u Tour); . . . . . . .. 5017 .5065 ‘M01 1;(}5 201 12615

( u )

Total (les hommes : 6,209. -'- Total desefemmea : 6.406. —-—

- Différence en plus dans le nombre des femmes : 197‘, la soixante-s
quatrième partie resque iuste de la population totale , et la trente-
innieme environ e la population masculine. *-— Population libre r
6,112. —— Population mariée : 5,546. —-Population veuve : 857,
environ la quinzième partie de la population totale, et la sixième
partie de la ‘population mariée. — Différence entre le ‘nombre des
actifs et Zzelui des veuves : 295, ce qui les établit dans le rapport

e 1 : 2 /..... . _

La population militaire équivaut à la cent vingt-sixième partie

de la population totale . et à la soixante-deuxième partie de la popu-

lation mâle. '
Les recensemens de :806 et de 182:’ avaient donné les quan-

tités suivantes :
:806 x82: _

Total des arçons . . . '. . . .  . . . 504i 2767
Total des illes. . ... .,. . . . . . . . . 5252‘ 2889
Total des hommes mariés . . . . . . . 2251 . e579
Total des femmes mariées . . ._ . . . . 225g 2566 .

Veufs.....'......... . 27 n52
—Veuves...‘.......'...  484 505

 

Population militaire . . . . . . . . ._ . . 554 77
Sa proportion à la population mâle . . . 16° 75‘
-_ à la population totale . . . 52' 150°
Total des hommes. . .7’. . . . . . . . .7 592Z. 5675

Tolaldesfemmes . . . . . . . . . . . . 5995 5958
Différence en plus’ dans le nombre-des fem-
mes...'..   69 285

_ Sa proportion à la population totale . . . 167‘ »4i' s
à la population masculine‘ _. . 85° _ 2o‘
Population libre . . . . . . . . . . ç . . 5292 5656
-——— mariée....:........55o9 5:4:
———t veuve . . . . . . . . . . . . 762 755 _
Sa proportion à la population totale , . . i5‘ ' "V; 175°
à la population mariée . ' . . 7° b‘

Excédent des veuves sur les veufs. .   .  206 n25!‘
‘Rapport des veufs aux veuves. . . . .f . ; :1 : agi/la; _1 :199’...
U’ ' ‘

On présente dans le tableau suivant la division de laipoptilatiom

- par âges , selon le recensement nominatif de‘ :8571.

i

 

a _ Ë g‘ 5o 6o 7o 8o
l counuxlsä ê; à à à à TOTAL.
‘ Ï o 6o. o. 8o. 9o.
l ‘ 1: 9 7
Auch Jaifllontagne. 58 61 :14 8 721
Blanclossé. . . . . . . . .  58 33 n ‘ 1 524
Catheux. . . . . . . . . . . 4o 29 :14 16 :1 389
.quense—len-Besnard. . " :17 27 22 1o 2 ‘327
Conteville. . . . L . .,.\ 47 37 33 1': 4 403
Cormeille . . . . . . . ., 9 97 45 16 1 993
Crevccœur . . . . . . . . :158 2 16 1 39 84 l4 :1345
Croissy. ......\.... 58 55 35 l8 4 557
Doméliers. . . .  . .. . 7 85 59 16 4 839
Fontaine-Bonneleau. 5o 49 '19 21 3 560
Francastel . . . . . . . . . 74 m8 55 4-; 7 9:3
La Chaussée. . . . . . . 26 51 34 :15 n 425
Le Crocq...--..-. 3l 3a 25 1o 1 356
Le Gallet . . . . . . _. . . 32 46 26 1 a o 366
Le Saulchoy-Gtllét. 36 ' 37 34 1 7 3 4go
Luchy............ 51 o 6o 33 5 6,
Maulers . . . . . . . . . . 3o 9 40 21 7 45
Muidorge . . . . . . . . . 23 25 '16 S l 383
Rotangy. . . . . - . . . . . :6 4g 39 23 5 461
Viefvillers. . .. . . . . . 6o 45 9c; 97 , 5a 36 13 3

 

Tenon. . .. 116g

La population au-‘déssolns de cinq ans comprend à peu près la

onzième

partie du nombre total. La po ulation au-dessous de

quinze 11111145512) équivaut au 5.‘ V. de a population générale.

sexagénaires est dans le rapport de 1 : 9

La période de quinze a vingt équivaut au quart. Le nombre des
f/..; celui des septuagé-

naires dans le rapport de 1 : 24 ‘/5: celui des octogéuaires dans le

rapport de_1 : 165 4/5. _ _
On. n'indique ni nonogénalres n1 centenaires.

En général les familles sont nombreuses; il existe en ce moment
à Blancfossé un vieillard , âgé de 88 ans, nommé zjndæjé Nolen , qui

a cent soixante -deux neveux ou parens, tous vivons.
> l

Le tableau ci-après fait conmîtrele mouvementde la population

pendant la
l  r1

période décennale comprise entre les années 18221:1.

5go ‘ -
un 443 67a ‘i146 2005 1563 1460 n50 e60 443 77 12615

’ , ‘I143 , ‘
 

PHOPORTION PROPORTION PROFORTIÜN 

  
 
  
  

       

É annuelle  pour un au Æ pour un au l
COMMUNES.  211;. a la la 1a‘ a 1a_ '
î population E population :1 population p _
Z aitturlle. "r actuelle. actuelle. ‘
 1«
Auchy-la-Montagne .  1C0 45° 116 65° 1441 51°
lÏ-laiulossé . . . . . . . . .- 1251  1 l‘? 47 9l} 5?‘
Catheux . . . . . . . . . .. l 1b 03 Ülf 6+; “l? ê”
Choqucuse-les-Bcsnard fit é: 5b Ët 50 
Coutcville. . . - - - . . » -- 9l) +3 73 ‘7 7° < 7

Cormeille. . . . . . . . _ .. 2:6 35  ('12 1S2 5:1

(Îrcvucœur . . . . . . . . . .. 6S1 34 e34 (‘:7 521 45

Croissy . . . . ... . . ... 14a‘ 39 82 09 92 51

Domélicrs. . . . . . . . .4 210 M I3‘ 6l 15‘ 5'53
Fontaiue-Bonnclenu 138  «S0 70 1o‘: 5G
Francaslcl . . V . . . . . . .« 2%‘ 42 1S4 51 lill 3S
Lu CllilllSSÉtÏ-LILI-lJDÎS-‘(PECH . l)! 7o 5S 70 71 b0
Le Crocq . . . . . . . . . . . . 9G 353 551 7_1 (i1 5g!
Le (âallrt . , . . . . . . . . .. ä5_ 4a 511 br  
Le baulchoy-Gallct. .. 10h 47 5b 7-5 (1.1 7b
Luchy . . . . . .._ . . . . .. 120 52 1117 62 1'12 52

Wauldrs . . . . .   52' fi?‘ 6-?  

Muidorge. .... .‘ . . . . .. 5l» 5b 41‘) 5b 5.: al)

Rotanÿy . . . . . . _ . . . . .. 8L3 57 733 5' 1-2 ' 51

Vielvillcrs . . . . . . . . . .. 197 31 1121 5d 157 3g
3:49 40° 205g 60° 2563 49° I

 

Le rapport (les naissances a la population est supérieur de neuf
à celui des décès. "

Le nombre des décès est plus considérable que celui des nais-
sances à Francastel, La Chaussée. Il y a compensation à Catlteuz ,

Lachy, Maulers, M uidorge. ’
La proportion des mariages aux naissances est comme 1 : 1. ‘A,

4

et la proportion des décès avec les naissances , comme 1 : =/.Ï,.

La population du canton de Crevecæur forme le 7.‘ “V. oo de celle
de Farrondissement de Clermont, et le 51;? 53100 de la population
totale du département. ' Ï ‘ ' <1‘ » -

 

Constitution physique. I La population véldflâanton ‘de Crevecœur
n’a point de caractères essentiels qui la distinguent de celle des
pays limitrophes; elle appartient exclrneivecrient au type picard qui
est reconnaissableà ses formesrpronodoées,‘ à‘ ses membres robus-
tes , à sa taille moyenne, à ses cheveux Châtains ou roux, à la coupe

plutôt arrondie qu’ov'ale du visage. L'ensemble de ces traits se re-

trouve dans toute la région crayeuse du département. Quelques
familles sont remarquables par une’ stature plus élevée qui semble
se perpétuer de père en fils. La forte constitution naturelle de cette

( l5 l
race {affaiblit-d'ailleurs par l'exercice des travaux de fabrique; il
est constant que les individus adonnes des Peufance à cette occu-
pation sédentaire ont un développement tardif et incomplet; leuir
grand nombre'et la continuité du même travail dans lesrfamilles ,
impriment déjà à I’état physique de la population des modifications
que le tems rendra probablement plus sensibles.

Le relevédes opérations du recrutement,.pendant Pintervalle
des dix années comprises entre 1821 et 1850, a fait constater les
résultats ci-dessous exposés, relativement à la taille des jeunes
gens et aux causes de réforme.

a

individus ayant moins de 1"‘598"‘“- "(4 pieds n pouces). . 1o
——625 (5 pieds). . . . . . . 14
—ô52 , (5 pieds 1 pouce). . .v 41
-—67g ( — "2 pouces) . . .c 55
—7o6. (-—5pouces). . V54
—755 ( —— 4 pouces) ; . . 52

-——761 (— 5 pouces). . . 21 l
—'788 ( —- 6 pouces) .  9
——815 %—— 7 pouces). . .9
——842 — 8 pouces) .y . -. 1
—-86g ( -—ë 9 pouces). . . 5

a _2o7

La taille moyenne est d'un mètre six cent quatre-vingt-huit mil?

limètres. ou cinq pieds deux pouces quatre lignes. .
Nombre total des individus : 1085. — Nombre moyen ar

an: 108. —— Nombredindividus examinés par le conseil de rgvi-

sion : 49g. —— Nombre moyen par année : 5o. (remplacés: 85).
Nombre d’individus réformés: 17g.—Terme moyen annuel: 18.

- nonmnn
ciuszs pas ntroimns. F de réformw

Perte do doigts.’ . . . . . . . . . . . . . . 5
Perle de dents . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Mutisme et surdité . . . . . . . . . . . . . '_ 2
Perte d’autres organes . . . . . . .'. . . . 6
Goître........ . . . . . . . . . ..‘1
Diiformités diverses. . - . . . . . . . . . a 57
Myopie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.”
Maladiesdesyeux . . .   . . . . . . ‘ ‘7 '
Teigne..".'.'.....é. . . . . . . .. 7'
Affections scrophuleuses . . . . .  . . . 15
Maladiesdepoitrine. ._ .   . . , . . ‘ô

l

Défaut de taille. . . . . . . .

( l5 ) .
nous: _
de réformes.

cent-n'a 

nous nss mamans.

Hernies. . .  . . .
Épilepsie. . . . . . .
Maladies diverses. .
Faiblesse de constitution . . .

aeoeosoneeos

7
COIOOOOC55
 sa

Les réformes pour défaut de taille ou faiblesse de constitution
entrent pour près du tiers dans le nombre total, ce qui est une
preuve ou du moins une_ grande robabilité que l'âge du recrute-
ment est trop précoce , eu égar au développement physique des
jeunes gens. Les ditïormités ou hernies, qui ont pour cause babi-
tuelle l'exercice prématuré des travaux excessifs, comprennent un
peu plus du uart des réformes. Les affections scrophuleuses,
propres à la va lée de Selle, n'entrent que pour un treizième dans.
le contingent général. Les cas de teigne et de perte de dents sont

. disséminés entre toutes les communes.

Le nombre connu des sourds-muets est de douze; celui des
individus aveugles de naissance est de huit.

Les maladies épidémiques ne sont pas communes dans le canton,
mais lorsque ces accidens se développent, ils acquièrent presque
toujours de la gravité. Les affections qui se montrent surtout, sont
la fièvre miliaire ou suette des Picards , et la fièvre muqueuse , li:-

- vorisées l'une et l'autre par l'état défectueux des habitations, et

Pentassement dans des locaux trop étroits des individus occupés de
travaux industriels. Le sol ar ileux de certains villages et les plan-
tations qui entourent les lieuxîabités , contribuent, en maintenant
une trop grande humidité , à rendre les épidémies plus nuisibles.

La suette miliaire régna épidé-miquement à Auchy-la-Montagvtc
et à Luchy en 1750, époque à laquelle cette maladie ravagée la
ville de Beauvais et un grand nombre de paroisses rurales. Elle
dura pendant les mois de mai, juin, juillet, et fut très-meurtrière
dans ces deux communes. _

La même affection emporta un quart de la population à Cat/teuæ,
depuis le mois de novembre 1790 jusqu'en mars 179|; presque
tous les habitans furent atteints.

La fièvre muqueuse parut au mois de mai 1806 dans la com-
mune de Viefvillers, et s'y maintint jusqu'en septembre, atta-
quant successivement la plus grande partie de la population; un
huitième des malades sirccomba. ' ‘ a

Deux épidémies de_ lièvre muqueuse se manifesteront au mois

. - . _ _ . I ‘7 v ,_
de novembre I810 dans les communes de Crevecæur et de Blanc-
fossé; le nombre des malades fut considérable; il y eut dix victimes
â Crevecœur et le doubledans la seconde communepœ fléau ne
dis parut qu’au printems de l’année 1811. e
suette dura pendant sept semaineslde lÎhiver de 1815 dans
le‘ village du Gallet; elleenleva trente-huit personnesou art-neu-
vième de la population.‘ _ l r. . .  ‘ i. 
La fièvre muqueuse sévit de nouveau à» Crevecæurauamois de
novembre 1820. Elle frappa surtout les ouvriers en‘ laineJfÇette
affection ayant acquis unégrande intensité au moisdejanvier
suivant , on fut obligé de recourir}: des’ moyens. extraordinaires
pour‘ arrêter son développement par l'assainissement deslocanx.
l y eut, dans l'espace de cinq mois, environ deux cents malades
et quarante-six victimes; -la convalescenceétant longueet pénible .
les familles atteintes ‘se trouvèrent exposées ‘à un grand dénûment
que les bienfaits de la maison de Larochefoùcauld erde" 11h70::
chet degVérigny, préfet du département ,1 contribuèrent?! Sëulagén;
La première cause de Pépidémie fut‘ attribuée àî Pusageïräxaoessif

d'un cidre de mauvaisequalité , par MM. les docteurs’ Géraritde‘ -

Beauvais et Pinçon dehClermont, dont lfadnjinistration employez
utilementïle zèle et les conseils dans cette fâcheuse circonstances ’
, Lamêmepmaladieaa reparu en t.8_5’1,à}"içfdillers-. où efle-isexær-g
ble endémique‘, ainsi que dans les villages de ‘Marmaille, pfigois; _,'}
Doméliers, Le Crocq. . ,  4 2.1.;  , m.”  4.;-
. La "grande épidémie de choléra de l'année i852 ne s'est fait
sentir dans ce canton que par uelques cas isolés à Crevecœur,
CroEssyLLa Chaussée, Luclty, läaidongctJ/Âefuillèrswet gpar une‘
quinzaine de malades à Blancfosséa: Il yreutzem toutïvïagfi-rdfltätæñq
et huit décès. * A , -. :.A«.;;..-s-» J w
- l’, 7.. ' v, 13min.» . _  4'!‘ lhvswl; an?)

Vaccine. Les premières vaccinations fuentnpratiquéesren ,18'o./;
par Pinfluencede la maison de Larochefbncauld et par. lsministère
de M. Lerous, oflicier de santé à Creïvecœuæa: ce zélé chirurgien
vaccine , des la première année , près de‘ septcents individus-mm

_ 1'Î'ï:,I in",
t’ r

efforts vainquirent la résistance que les choses nouvellestmstîfint '

ordinairement dans lesbabitudes anciennes, et le procédé donlfi
vaccination "n'a éprouvé‘ depuis d’autre obstacle que Yinotltieuêrûp;
réelle des populations rurales pour leurs intérêts les plus évidens.
Voici le tableau des op. rations venues depuis quinzezannéessn‘ la

connaissance de l'administration; -_ u; _ _  ....__V;,Y», ,4,
"  r  N, m”

ANNÉES

COMMUNES.   ‘

[81811820 1821 ISLÇ [Sfllliäujllänglnäfiîx 133g :833

Auchy-la-Dîuntagnen . n
iBlancfossé . . . . . . . . . . . n
4Ç3lhel1X . . . s . . . . . . . . n
Choguense-les-Besnard n
Conteville . .‘. . . . . . .. n

Cormeille . . . . . . . _ . .. 37

Crevecœnr , . , . . . . . . n

Çruissy . . . . .  //

Doméliers . . . . . .. . . .. n
‘Fontaine-Bonneleaix. . n
ÏFrancasLel. . . . . . . . . .. n
La ( haussée . . . - . . . . . u
‘Le Crocq (l) . . . . . . . . n
Le Galiet . . . . . . . . . . . n
Le Saulchoy- Gallct .. 3
'Lnchy.._ . . . . .  25

Manier; . . . . . . . . . . . . . 27

Mnidtirge . . . . . . . . . . . n

‘Rotangy’ . . . . . . . . . . . .. u

‘Vieiyillers. g- . » - - - - - - Il

0

(l) Confondu avec Con-maille

=A=Il ‘y a "tout lieu dentaire que Ienombre des vaccinations est
‘plus considérabing-elrquioq n'a paq tenu com te des opération;
ui entrent dans la pratique ordinaire de la mé ecîne. Les chilfins
äes dernières années n'atteignent même pas le terme moyen des
iaiësanees (515). Qn remarque" que les plus fionta eontingens com-
munaux ‘appartiennent aux villages de ‘Corneille’ et du. Gracq, où
llampetiteïyerole fielata pendant les‘ années-afin! et 1852. Cette
’ adieiirîspira- une-telle frayeur-figue tous ceux qui n'avaient pas
étévinooùlés; jus n’à lïîge de soignants-ans. ÿempnÿessèrent de se
lhireîvafideinen. Ilensemble dnnopérations, estdû , depuis plusieurs
amæéeçî,‘ au iëlefdeyMa Martini-Barbier, médecin à Grevecæur.

s a

i ‘Habitäeiorltic. Le ‘taliilepw qui suit pireeenteile nombre des maisons
de chaqne commune , en 179x etïen I851 , et le rapport de cha-
que nolflbre à la population. ' i ‘

NOMBRE DES MAISONS EN
 

COMMUNES. “"'“"‘° i N°““"°

moyen moyen
«Thabitans ' d’hal11lans

parmaison. par maison.

Auchy-la-Montagne . . . . . . . . . .. no
Blancfossé. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 117
Calhcux . . . - . . . . . . . . . . . . . . . . . 1o’:
Choqneuse-les-Besnard. . . . . , - . 77
Conteville . . . . . . . . . . . ......... 115

Cormcille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

Crave-cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . _ 489

Crnissy . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . .. 10g

Doméliers. Â . . . . . . . . . . . . . . .. 165
Fontaine-Bonneleau. . . . . . . . ... 114
Francastel . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 275
La Chaussée-du-bois-«Ïlzïcu . . . .
Le Crocq 1 . , . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le Gallet . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..

Le Saulchoy-Gallet . . . . . . . . . . . 1 1a

Luchy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191

Maulers . . . . . . . . . . . . . . . . . .1. . . 120

Muidorge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ;6

Rotangy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vielvillers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

WÇMLHOJÜJRÇNU ÜJCAJ-RÇVÇNCNOJW-ÀÇBÇNLN
b: U453 DJDJÜJWLVËSWQÏLHLHËNLÜLNÇVQJÇNÇVJLJ

Le nombre des maisons s'est accru de 518 pendant Pintervalle
de quarante années, compris entre 1791 et 1851. Cette quantité»
équivaut}: plus du sixième, et est triple de l'accroissement de la po-
pulation qu’on a dit avoir été d’un dix-huitième pendant la même
période. {Yest une preuve certaine d’un accroissementde richesse
dans le pays et de bien-être dans la population. A t

Il y a une augmentation du nombre de maisons danstoutes les
communes, excepté dans celle de Luclay ‘où l’on trouve une lé-
gère réduction correspondant à une diminution semblable du

, nombpe (Yhahitans. Uaccroissement est d’un uart environ à Cho-

queuse, Doméliers , V icfvillers, d'un tiers à: reqecæur ,1 Fontaine,
Le Gallet, Botangy, des deux cinquièmes à Croissy. q

Le nombre moyen actuel des maisons par commune est decent
soixantc-dix-neul’.

Les villages dç Dpmétjcrs, Lq Gallct , Jlaulers , Illuiiiarga ._
Viefvillerç, sont disposés en une spulorueà; les autiïesprésentènq‘
desçagglomërhtioqs plus o moins tendues ou‘ des rues partgnrenî
divergearjt d’ i
menïjçorreqt ego ilest çareiquîcsfle soit gym e jiîumhgbaussée régna;
libre’; la plupant des rues sonptcoupées dans leur lonfiupeurupor desl:

a . A ççgfi. .

zune place ce trale.L voie pu Îliqufe 113i pasflïilignlpï; .

l
1

( no )

mares qui suppléent à Yabsence d’eaux de’ source. Les villages sont
entourés de haies et de plantationsqui les dérobent à la vue et
leur. donnent; à une certaine distance , l’aspect d'un bois. ‘

4 Les maisons bâties en pierres de taille sont très-rares; on
préfère pour les grands édifices la brique appuyée sur des chaînes
dqpierre. Le plus grand nombre des habitations est en bois avec
remplissage de torchis, portant sur un solin de silex; elles sont
encore ce qu’_e|les étaient il y a trois cents ans quant à l'insalubrité
et àla mauvaise distribution intérieure. Il y a cependant une ten-
dance évidente vers un meilleur genre. de construction.

. Les pierres‘ sont tirées _des carrières de Bonneleau , Croissy , Do- a

nuëliers. Bonneuil (canton de Breteuil)‘; on emploie des grès venant
de Fourneuil'et de Frétoy dans ‘Parrondissement de Beauvais; on
ce sert aussi à M uidorge et lieux voisins de carreaux de craie tendre
qu’on extrait sur place". ’ i _ _

4 On ‘prend le plâtre dans les magasins de Beauvais etde Breteuil,
on va même chercher jusqtfaux plâtrières de Seine-et-Oise cette
Substance dont on ‘fait «Yailleurspeu d’usage. ‘

, i; Letableau ci-après présente l'état numérique de chaque espèce

de toiture constaté dans ‘l’année'185it

   

133|.

' g " i ’ - misons couvnrss au

. .

et chaume.

‘Auchj-h-Montagner’; .‘. . . r’
Blancfossé.  .1:
Catbeux . . . . . 

' Choqueuse-les-Besnard. . z
Conte-aille“. .. . .. . .. J...
gormellle ,........4.... v,

revecœur......_ . . . . . ..
Ctoîssy.'l_..‘.'....... ..
DomKliers..v-...;.'.. ..
Fontaine-Bonncleau. . . J; .

_Frpancastel.p......-.u...
LaChaussëedn boîs-cYEcu.
Le Crocq.. . . . .  . . . . ..
LeGallet . . . . . . . . 
Le Saulchoy-Gallet . . . . . .

-I.nphy.l'.....-.- . . . . . ....

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Du-
Il

dluidorge’. i
Rotangy. . . .
Viefvillels .  . . . . .'
h" J‘ "r: 4 aLtraœAñzzltggï Il

wwm"  W. 1'»!

Zninä-fixœmäix
‘xämnœævaz:

. ( 3' i

Il résulte de ceetableau que les toits d'ardoises ne forment pas
la quinzième partie dela totalité , que les toits en tuiles n'entrent
dansle contingent que pour un trente-unièmeg et que l'ensemble
des toitures incombustibles ne comprend pas plus du no.‘ =/s du
nombre total des habitations.

Ou commence à faire emploi de, tuiles-pannes , dont l'usage
mieux apprécié amènera certainement la disparition graduelle des
chaumières. On les,prend dans ies tuileries de \Doméliers, du
Mesnil-Saint-Firmin près de Breteuil; =de Noyers canton de

- Froissyä‘ de Buicourt près de Songeons; de Saint-Just, de Bel-
leuse (Somme). Les tuiles ordinaires sont tirées selon la proximité
des lieux. de Viefuillers. Grandvilliers ,. Sommereux, Saint-Ger-
main-la-Poterie, arrondissement de Beauvais; Noirémont, Bon-
neuil ; Tilloy‘ et Vinancqurt (Somme). , . ‘
, Les briques viennent des mêmes usines et de Luchy, Beaudéduit
canton de Grandvilliers; Hardivillers canton de F roissy.

Malgré la multiplicité des chaumes , les incendies ne sont pas
très-fréquens; on n'en peut citer quehuit dans la période décen-
nale comprise entre les années 1820 et 1850. Ils ont détruit cent
sept maisons et occasionné un domma e évoluéà trois cent soixsnte- '
sept mille six cem cinquante" francs.‘ eplus désastreux de ces évéé"
nemens, celui de La Chaussée, réduisit en cendres, le egfjuin‘
i825, quatre-vingts maisons; un autre incendieen consuma vingt?

trois le 1o juin 18agdans la commune de Doméliers. Deurdeces '

huit sinistres furent attribués à la malveillance, et un troisième;
fut cause par la foudre, ' - , i
Mœurs, «instruètion», etc}. La population rtage son terne entre
les travaux agricoleset ceux de l'industrie s lames, dOHËCTCPQ-t
cœur est le chef-lieu : ce Bourg exerce à- cet égard unevvéritable
influence sur le pays dont il centralise assez bien les" intérêts. ’
L'esprit de travail et d'économie "est le mobile principal de «la. po-..
pulation; il ‘n'y a pasde tems perdu’ ni de bras inoccupésgLa divi-

sion des grands domaines a contribué sensiblement à améliorerlïä- ‘

tat général des habitons, en-réduisanb la masse: des prolétaires et
on ‘répandant lessentimens d'ordre et de sociabilité inhérens à’ la
qualité de propriétaire. Le nombre des, individus qui ont? besoin
en tems ordinaire des secours de la charité publique est de cent
soixante-dix dans tout le canton. Il est vrai qu'il s'accroît beaucoup
dans les casvde sinistres. graves, tels que les’ grands incondiesget

lorsque les oirconstancesextérieures ralentissent les travaux in- —

dustricls; mais cesévenemens peu fréquents n'ont ‘pas «Pellet: plus.
fâcheup ici que daps,l,_es;pays voisins: ' < » Î . ‘ , .

. ( un ) à
Le patois picard est le langage habituel de la population livrées

A aux travaux agricoles. Les ouvriers en laine contractant par les re-

lations de leur industrie. l'habitude de la langue française quipes
notre ainsi peu a peu dans les compagnes. '

L'état moral n ûlil: moins de progrès et Pinstruction est encore
peu répandue; les’ croyances po ‘ulaires du moyen-âge subsistent
partout; La foi dans les sorciers , es revenons, la‘ confiance dans les
remèdes empiriques existent dans la plupart des villa’ es‘. Il y u dans
la commune n Gauet en maréchal tenant devenu amen)! par. les
procédés qu’il emploie pour la guérison de la rage; au nombre

de ces procédés se trouve Pebligatiop pour le‘ malade et ‘pour lai-a

même de ne. pas changer de linge pendant neuf jours. e ne pus

se regarder dans un miroir ,v et de conserver sa barbe :' ces pl-ati- v

ques ont inspiré däutant plus de‘ confiance qu’elles sont plus
grossières , et depuis‘ nombre dännées ou conduit au Cadet; d'0
dix lieues à la ronde, les individus qui croient avoir été mordus
par un‘ animal enrage; les flispesitîens des lois relatives a la re-

pression du charlatanisme paraissent ne pas exister pour cet ‘enrpy- '

rique que protège la crédulité publique, et la population ‘serait

‘ probähletbent agitée par les peur-suites dont il pourrait être l'objet.

Ilpy‘ a quelques protestans à- Crevecæar ,- tout le reste de lzfipos
pulation professe la religion catholique‘. A _ - ï -

)

A ‘Lihahitlude des enterrement: par famille existe dans la plupart‘

‘ \des villages; l
L'usage des charivari; , en cas (Yévéncmens scandaleux 5 essieu--

racine et paraît indestructible. 4
Les fêtes patronales; les jeux de talnis g de galet, sont plirtout
en vigueur comme dans le reste de la Picardie. i‘ .1
La nourriture se composode pain ,. de orc salé et de légumes‘;
lesindlvidus adonnép nu travail industrie y: ajoutent de la viande
fraîche, dont la consommation afuccrott d'année en année: '

La boisson générale est le cidre que le pays produit nhondanr-

mont. a . _ . i
On compte environ cinq‘ cent "soixante-seine noms divers de fli-
mille; les plus communs sont ceux de Lerouæ, Carpentier, Je:

denne, Paillard , H tacher‘ , Dobrenetlc, Làcaille , Mesnord , Lefëore y

Pringuez , Leroy ,» Renfort.

Le nombre des écoles primaires est de ÿingt-une, ÿ‘ compris
une école spéciale pour les enfans du ‘sexe féminin à Grmçæar.’

Le tableau qui suit fait oonnattre le nombre‘ des élèvësen 18th‘
et en 1852 ,.le nombre des individus de! chaque commune qui sa-

‘ _ ( 35 ) .
valant tirs e: écrira en i851 ,A e: la propaniem duels nombre un
population.

r . z

“dm B “E gomgng PROPORTION

_ . ‘ŸËWÙHS " ñlmmvlüfiv relativement
CODIMUN ES. ,..‘._/\_'_—\ sachant à l'a
lire et écrire _

18n- 1332» en m3.. population.

Aucby-la-Ïlonlàgne . . . . . . . . . . _

Blancfosse’ . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cathenx . . . . . . . . . . . ._. . . . . . . .

Choqueuse-les-Besnard . . . . . . .

Conteville . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cormeille. . . _ , . . . . . . . . . . . . . .

Crevecœur . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Croissy. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . _

Domëliers . . . . .._ . . . . . . . . . , .,

Fnntaincæflonneleau . . . . . . . . . .

Francastel . . . . . . . . . . . . , . . . . . .
La Cltaussée-du-bois-(Yficu .. .
Le Crncq.' . . . . . . . . , . . . .1....

Le Galle . . . . . . . . . . . . . . . . ‘ . ..

Le Saule (iy-Gallet . . . . . . g . . .

Luchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Maulers ...' . . . . . . . . . . . . . . ..4

Muidorge . . . . . . . . . . .; 

Rotangy....;.; . . . . . 

9 mm-ax-axaxÂmwu-xwmm
\l+\+\-o-\\l Çv‘\l mu 0&0 UI+\

- v cou-mu une» n mm» i: n wwwu n
U! l .

Le nombre zictuel des écdlier-‘s égale le 9.“ ‘I/m de la population .i
et comprend seulement les trois-quarts des individus âgés de cinq
ä douze uns.

Les enfans des deuxï seiccs sont reçus ‘dans la même classe , à
llcxccption de Crevcäcæztr qui a un établissement particulier d'ins-
truction pour les filles. _

Les écoles sont fermées du niois de juillet , quelquefois même au
mois de mai, et ne sont ouvertes qu’à la Toussaintn A

Uenscignement comprend là lecture; l’écriture, le calcul déci-
mal, Fortliovraphe, le chaht ecclésiastique, des notions d’arpen-
tnge; Il est r onné en génêràl par la méthode individuelle ‘et dans
quelques écoles far la méthode simultanée. On a conservé à Greg
vecœui‘ ët à Mau ers plusieurs procédés de la méthode mutuelle.

_ Leslocaux ou se dohne Finstrüctibn sont défectueux sous le

double ràpport de la ‘salubrité dt de leur appropriation trieur

destination g plus de la moitié ifâjrpartîent es: àuicoñiürîæiies. es:

sont en général des pièces trop‘ Basses , fiidlxéèhîfëëfyfiltîlÿfdyrds,
mal closes, où les enfans sont entassés sans ordre. Unerèfdtmä‘

. (, 14 l’:
complète serait nécqssaireà cet égard .A mais la pauvreté des com-
munes s’oppose à ce qu’elle puisse être o érée promptement.‘

La rétribution mensuelle payée par cËaque écolier varie entre
vingt-cinq et qqatre-vingts centimes selon l'âge et les habitudes lo—
cales’. ‘L'instituteur reçoit en outre sur les fonds communaux un
traitcifient ilmdeux à trois cents France; L'ensemble de ces produits
ne forme pas un maximum de huit cents francs, somme évidem-
fixent insulfisaote pour qu'un maître d'école puisse subsister et éle-
versafiimille; aussi les instituteurs joignent-ils tous à l'enseignement
Hexiercice d'autres professions rétribuees. Lfétat de l'instruction pri—-
maire est donc défectueux sous le rapport ‘des locaux et du sort des
ÿaÿtres; la‘ nouvelle législation semble «plutôt consacrer cet état,
deïÿhoses quelle n'y apporte de remède. _ _ ‘

Grimes et délits. Le tableau qui: suit fait connaître le nombre
fles‘rlélits et crimes qui ont été constatés dans l'étendue du canton
fiegdant la;période dlécenuale comprise ‘entre l'es années 1821 et
1:8 0.’ ' l ' ' '

      
   
  
     
   
   
     
      

’ mimi}: mas FAITS‘. 

     
 
  
  

 ‘lu-lance esrsladeet effrarlion
ÿvarsraiaegde nasses cite. .
;Vnl dîelfetsv. . . . . . . . . . .'. . .
jVohlïinimaux ruraux. . . . ..
' Volîîïtînîätiqfié. f; 7.7. . . . .
* Bestruction de récolte . . . . .
estruction deplnntatîons. .
Bri de clôture” 1 .,'.«._ . . . . . 
Séxl aesä‘. . .  .‘; . .‘._’. . . J.
«Vio1'.1‘..a,.,;..:. . un Fin.»

    
  

         
 

 

‘guetteu-
capa-Inconnue

    
    
 
       
    
  
  

ttkntealèüüh"

 

    
 

   
   
  

 
 

  

   

     
 

 

    
  
  

  

 

  
  
  
    
      
 

  
 
 
    

   

  
    
   

      

Il
. ‘ _'
l  t‘
. Attentat àla pudeun. 1/ n n n n . p» 1 _
‘Ç Tapage IBOCÇU} ne ., . . n‘: »_ a I
l Mêuäéës «mangeais: ’ n r ' x a
l Vdlhàvïizïesralàdëîf. Ja-.».-!.—.f g ‘w n‘ ïîrf ‘ n" rr n Ü J‘ ‘ é,
Insultes ‘a l'autorité . . -. » . .. n 1 n ,u/ x n! I. g A ;
l Incendies]. .‘.,k, . ,p._;',._.  . ._. ‘l ‘L, r/ _ p‘, l I,” l ,2, 1'
Homicide par lmpflldtflïäe.” . If n ' If Il L” ” '° _ Ï
Vagabondage . . . ° . m‘.  . f1‘; f p‘ ‘u ' "2/ vu’ n" -'ir' ‘in ï »» "l" 1'
‘lëéttrdiltioiide liernes: ._ . v l»: ins_.'n w n. ê»; De .1 '
i Lxprqiteillegaldelqmadecme;- un, .1» «_ n w 7»: r» l ,
[_V_u,l dgiilliarrue. .    r".  _-\_Ir u «f _ I’ e, Î} ,
l‘ Ïïsselmonrÿaie (‘dis'tri,l:u'-L' â " ' “ .  ‘z '  ’
'"sflfi“)v..'o'Â'..l.iut.«-4. ' w»: a n u in n fa; \
l Csæñlælgsivdçv A ” A‘ v w 1'. "H "i -' ‘,-
lalnwtæsldÿw ‘ç J. J, _"._ ___" _»';_ .4
l‘: ul i’; t..,‘..; u: ‘.9 ‘7- 5  
\V ..     . _ _.«  «q»!  .
mLÊlWÜPIQIWQÏŸ/ÏÏJ 955419511911: paruanÿot: disquaire ëyâ» :91: 499m7»
mllM-Lrvoitu‘ cuba’) 51H14 »_ ‘ma: 2.x,-  ._! n}, ‘a .443 L41‘

\

( a5 ) _

Les. faits sont ainsirépnrtfis entre les communes : Crave-cœur, 14.
— Rotarçgy, 1o. —— Le Gallet, Maulers, chacune 8, —— Viefiillers, 7.
——Auchy, Blancfossé, Doonéliers, Le Saztlchoy, Luchy, chacune 5.
— F ontaine-Bonneleau ‘, 5; — Cormeille, La Chaussée, Le Crocq,
chacune_ 2.—6'atheuæ, Francaslel, chacune 1. Aucune contra-
vention n_’n été constatée dans les communes deC/aoyaeuse, Conte»
ville, Croissy, M uidorge.

a

_ r Le nombre lotaldesÎcrlmes et délits est égal à la cent cinquante-

deuxième partie de la population, et leur nombre moyen annuel
à la ‘quinzecent soixante-dix-seytième partie. ‘ '

_ On présente dans le tableau qui‘ suit le nombre dejugemens men-s
dus par la cour Æassises, et par le tribunal correctionnel . contre

des individus habitant le canton, pendant lapériode décennale de

1821 à 1850. ,

                     

 

 

_ Eäî”
; aigus; “r, ces}
NATURE DES FAITS. rames rnouoncézs-   à:  ‘Ë  Ë Ë Ê  [î
. .. .. - ... ... - _ - - ... E A
11.1.44 (wmr .121. a rs.
Fausse monnaie . . . . . 'l‘ra\:aux forcés per-
pétuels . . . . . . . . . Il " ” ” ' ” " " " ” l
Vol avec effraction et
escalade .. .. . . . .. Travaux forcés à
, _ tems _ A _ _ _ _ _ _ _ _ _ l l 1/ n I/ u l n n u 3
Vol domestique ‘. . . .. lléclusion tempo _
raire . . . . . . . . . . . v " ” ” " " 1 " H " 1
Vol d'effets . . .  . . . Emprisbnnememfl ,_ n I/ 1 n l H H u n n 2
Vol de iécoltes . . . . .. Emprisonnemcnt... u _:_ 4 " " _" _"_ __'_ I _ L‘
1 1 1 n 2 1/ 2 n 1 1. b‘
Par la polir-v correcliou.
ncllc.
Meurtre involontaire. Prison, amende.. . . 1 n n u u u I I ,, n 1
Outragcs à la pudeur . Prison elamendc . . 5 n r» 1/ w u u 1 n n 4
SËVÎCCS . - - - . . ... . . .. Prison , amende... 1 u 1 2 1 35 z 2 u 1o
Vol domestique . . . .. Prison . . . . . . . . . .. n 1 n 1 n 4 2 n n 1 g
Vol d'animaux. ..... Prison . . . . . . . . . .. n 1 n u ,, 1 n n u 2 4
Destruction de bornes. Prison ct amende” u l: 1 n p u n n n u 1
Vol d’clfets .= . . . . .. Prison et amende . . ,, ,, n 1 (V l ï 1 3 ' l4
Insulte à l'autorité. .. Prison.. . . . . . . ... , n n w u 1 1 2 1 /r 1 6
- Nlaraudagr . . . . . . . . . . Prison et amende . . n n N u 1 ‘2 l 1 u " 5
Vol dans les bois“ . .. Prison et surveil-
' lance . . . . . . . . . . . u ‘u n n 1 n u n ,1 n 1
Vagabondagc. . . . . . . . Prison. . . . . . . . . . . n n . n // n 1 n n 1 u 2
1 Menaces d'incendie” . Prison , amende , ,
_ surveillance. . . . . u r/ w n u n I l n u 2
Délit dechassc . .  .. Amende ‘ct ccnfisca '
' ' tinn d'armes . . . . v n I’ n v N H " 1 I’ 1
Rébellion . . . . . . . . . . . Prison et amende . . u u N v u v v i l v l
_ _ _ _ _ _ —— — ... _ ._
. 5 1 2 ,2 11 1 1 11 _5 7 5 b1
Tolal gënéraL. . . (à â 3 n 13 11 15 5 b 5 69

.__.__.._..__..

 

(Iouturières. a . a . .‘ . . 5o.

( ‘a6 )

Les jugemens prononcés par la cour d'assises ont porté sur sept
hommes et sur une lemme. ‘

Les jugemens correctionnels; au nombre de cinquante-trois.
ont frappé trenle-neüfhommeé , cieux enfimä du sexe masculin ,
dix femmes. ' »

Le terme ‘moyen des condamnations par commune est de 5 Va... ‘

Leur terme moyen annuel est‘ de six. -

Leur nombre total est à la population actuelle dans le rapport
«Pan à deux cent sept. - . .

Il y a eu,_duns lu période de 18mn 135e. neuf suicides e deux
par penclaison , les autres par submersion dans des puits. Quatre
ont eu pour _cause Pnliénation mentale. un autre le chagrin: les
motifs des cinq derniers sont demeures inconnus. - -

Cinq de ces suicides ont été commis par des hommes , et. quatre
par des femmes.

Professions et hiétiefs. Yîdici l'état numérique des principales ‘

professions exercées dans lietehdue du canton .:

Arpenteurs . A . . . 4 . ./ 5
Àubergistes et calmrctiers . _ r6
Beräers...4..,.s.. 35
Bla chisseuses. s . . . ç ’ ‘.15
Blatlërs...i....ç.. 4-
Bonhefliers . .- . . 1.. t. . 1:16
Bouhérs.»..‘.'..s.. 16'
Çîdu angers  . i. _. ._ "9
liourreliers . a  z.’ ’ . .

Domestiques. . . . . . -.- . 262

Employés aut moulins. . . 55
— administralîonfimœ
eière. . . . . . . .

Fermiers........,. 5
Filateursq; u». . . s. u.‘ t» 2

.hl
-I-\

Boyhudiel‘. _. 1 .- . . t . .r «i ‘Génies cham êtres. . . . .p 25
Èri ueliers . .' . .. l . . 4 — parti uliers . . . . 23
Ëïic erons. '. a .  x . . ‘I9 ‘Gaude-rues . . . ._ . 5
‘Ëantoränier; . . . . s . . 1 Greflier (le îusticede paix . ,

«arries-..» U.‘ ..-5Horloer...-....'...-1
liapelierà ., 4 v.“  . 5 Huissiärä .‘._ . _. . . ._L’ .' " 5
Charpentier! a . . . . . . ça Instituteurs .f. .  ,32
Ùharrdns. . .  . z . . 37.Jardiniers..4'..... .  5»
Çhaüflronniers. > . ». a . . 2 Jugede six‘: .- .' . ,.»--. ‘.' .; _x_
Clotlliéru‘. ’. a  Ï. î, ,.ï ‘i’ Lirñoliqfliëisn‘.  g   "u
' Cenimlssionmlrehæ; . .2 T4 Maçons.  . ...-,Le.‘ 7g
Coqueiierfs '. a .Ï'.  1 . . in" Manouvriers. ». ‘s. .— a A. a .v 288
Cordiers =. . .  .. «. . .0 6‘ Maréchaux. . . .  . 48

Cordonniers. 4  '. . . . 8o V
V __ V_ Marchands de braise. . r: . .
Couivireurs. ._ . . . . g; 35
_Cul ivilteürs. . .} . A. i .! .152»,-

l. Ï in”)! rdpoiteiu. Litää

 delcuir.....

Heport. . .1105

Epiciers.  . . . . . . . . 3|.

Fileurs et fileuses . . . . .2986 .

Matelassiery. _. i. . ". . . 3‘

1
—. de chevaux. . . 1;}
1..

_ - — _ -.A.reporter..,..-.49Ag

Hepm. ‘il 494g

   
 

0l

‘  "fiépert. .*.5'1o

Marchands de faïence . . . a piâfdññénié;  ’ _ _ ,
i‘- dëf‘? ‘ ‘ - - ' ï "Prêtres  .i  . . . ‘fiâ
— d” lalnef ' ° ‘, l’ Propriélàlrés-Èeñllefs‘. . . 4 9.’
 flëlégdmes‘ ‘ ‘l l Rempàîlleüÿsfi ., i. Ï . . . Ï’ z
'5'“ “dé mwwn’ " '  Saboiiers . l.  . . . .‘ A 
:- A deporce‘. . . . 7 Sâges-Ïlemmeâ. e, A..; _. . 2
'_' gîfiïgfiäes ‘ " °’  Scùlpieurs . ‘. . .- . . a . ä.
—. , = r‘ -  , Serrhriers;  . 
-vlîêdëçîïiseîôflexerâdesahîé“ 7 TaiiiàndiéiæÎ .' .‘-i . . . . 1
Memllswrs‘ ' ' ' o", ' ' ' ‘fig’? Tailleurs «Phabils . . . . . 59
Meueiels. es‘) .» s‘ ; .. .‘ a i * Q5‘ isséràñds,” ,  .1538
Notalÿes‘. —s . i  z . .  ôhdfilîeræ "l, ’____‘ _ _ _ _ 54'
Ollvrœires 9"}“!'° ' ‘ " ..‘   Tourneurs En Bois." . . . .
‘Pÿlhtfds et vithers. à . . .‘ "7 Vanñîers"   A, _ __ _ ‘ g
Perceptetirâa t à Ç’; . '.' a ‘ ÿ Vètéññâircfl g _ _.‘_ _' _ ‘ _ 1 1
I . I . . . .. .

Pharmaèiehï. . . . a . s". . V _ , A _
’  uireporæèr‘; . flic?‘ v A _ if; 7 ïäîn «Â-«Gïsää;
Lê nombre des indîvidüè exerçant ‘une branche quelconque Ide

lïagricullure (1 154) équîÿaut auœixièmè de lwtalälilé: Le ñombre

/

de ceux adonnés au travail industriel (4697) comprend plus des‘ _

partie Ïdu chiffre ilese’ ‘cul-

deux tiers‘, mäîs il elnhñàsse aine
8e hl

teurs, parce que beaucouÿ Œôuvriers‘ suàpehdcnt le {rani .

laine en été pour faire la môlsson, Les îndiyidùs ÿlvunl de trait»: >

metit sontvdans le rapport‘ de un à soixante-cinq, ceuxetrélalde
domesticitédansilerappoùt (le ün à seize; etc;  ‘ ‘ -

A g. 3.. zgtdminislralion. ' ‘ L -» i

' Le territoièe du‘; canwq dèîflïéfiîecäëæï‘ émit‘ page sur ‘lès limités‘

duBeauvaisis et délaPibañdîeÿïopifieifieuîdîiäèi"  ‘  ’ ‘- ‘ 
Il élgf partagïïÿeùtrd l’ëüèëlië"—‘cl'Atn“ieris'ël celui flËBeaüvaîsg ’
«Onze paroisses dèpendälefltfln diocèse dïlmienè; savôii    Ë,“
Doyenné _d’Ainiens: Blùñèfilaîïê, Uaifiedæ; Ûuflñeiile, Ûibiäsÿig‘

Dornéliers, Fàntaine-Bäizhèlea {Le Üràcq; L'a Ualleïÿüäfàul-

choy-Gallet, Viefvvillers. ' ' ‘ ' " ‘ ‘ ' ”  ' * "U"

Doÿenné 8c noix e‘ chaqneuæ-teg-Bèmard.  ‘ 1 ' ' — c
l _ Les paroisses dwùühyèlüæfilontägne, « Uoiiteblllé, creaecœa»:
Frañeüsteÿl’; Iuäçñy, Mäutärs ‘avec ‘Lä Chàùsäéô sen ànñèxe ', 21h11:
‘däfgfi’, Bdïïmgy _
ohiaiaconé däBraÿ, dans leüîecèse de Beàdväis: A

"l

, dépendaiehrdu "flbÿeñäë «IcMoü-tagafeèl rai‘?

( 3" ) .

Quant à la jurisdiction , les vingt communeâ (Étaient distribuées
comme il suit entre trois baillages :

Baillage d’Amie‘ns : Choquectse-les-Besnaæjd, Croissy, F ontaine-
Bonneleau , Rougemaîson. ‘ , '

Baillage de Beauvais : Auchy-la-Montqgne, Conteville, Creve-
cæur, Frantastdl .' La iChausséeædu-Bois-tfEcu, LueÏIy moins Rou-
gemaîson ,‘ Illdulers , Muidorge, Rotangy. ‘ A

Bailluge de Montdidier : Blancfossé, Catlzeuæ, Conteaille, Cor-
meîlle’, Doméliers ,' Le Crocq , Le Gallct, Le Squlchoy-Gallet.

“Viefuillers était divisé entre les-baillages de Beauvais et d'A-
mnensz- ' ’ ' ' ' ,

Cette‘ commune et celles de Cadieux, Çhpqueusç; Croissy, F on-
taine, Le Gallet‘, 4lluidorge, Rotangy, ressortissaientep oulre de
la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers. _

Une partie des paroisses de Franeastel,_La Chaussée, Luc/zy,
Botangy et Bougemaison ,_relevait du vidamé de Gerberoy.

Relativement ‘à Tadministration civile, la paroisse de Jiotangy et
la sectioude Rongemaîsan , dépendance de Luchy. appartenaient à
Pélectîon ‘de Beauvais et à la généralité’ de Paris; ‘

« Tout le reste était compris‘ dans la généralité dfilmiens. Cho-
queuse, Croissy, F ontaine-Bonneleau, Viefvillers, faisaient partie de
l'élection düimiens. ' ' I . ' «

Aùchy, Blanc/Esse, Cadieux, ‘Conleoitle, Cormeille, Crevecætcr.
Domêliers, F ràntastel, Le Gallet, Le Crooq, Le Saqlcho , Luchy,

La"Clzauasée, filantes-s, Illuidorge, dépendaient ide l’e action de.

Montdidier. , A

Uorganisation départementale effectuée en i790 comprit tout
le territoire du canton dans l’étendue du district de Breteuil. Les ‘

communes y furent ainsi réparties : ‘ _ p.

Canton de CormeÏUe : Blancfossè; Corneille, Croissy, Dame’:-
liers, Fontaine-Bonneleau, Le (Jrocq. Les paroisses de Gouy-les-
Groseillierwlsxet, deflardivillers.‘ qomplétaient Forganisation de ce
canton , dont les séancesse tenaient eBlqnçfgssè. A . ;

Canton de, Lqelzy : ÆucIzy-la-"Mdnlugne; F rancastehLtz/Chaus-
séedwBais-kfEèu , Lyclzy, M aulcrs, Illuidorge , Botangy, et de plus
Abbeville-SaintlLuoienqavec Oursel-Maisonu _ * ‘ r , f '

Canton de Creizecœur: Car/ceux, Çpoqgzteuse, Cqnteæille, Creve-
cæùi‘, LeSîpzulelïoyjLe Gallet, Viefvillers. p. * a ’ ‘r ' »

Un arrêté du gouvernement due?) Vendémiaire an 1o , rendu
en_ exécution de lavlpoi du ‘8 pluviose an" 9 , pour ‘réduire, a trente-
cinq le nombre deszjustices de paix du département. RPDDÔIIÇI l0.
suppression des cantons de. Gormeille et. de Luchy._Les communes.

de Blancfossé, ’Cormeiilç. Croissy. Dqînéliers, ontainq, Le 01'064].

k
(29)

Hardivillers. et celles cfÀachy. Francastel ,_ ‘Lachy. Oursel-Mai- l

son et Iiotangyq, furent réunies au canton de Crevecœur. '

Celle‘ de Gouy passa dans le canton de Breteuil, et celle cPAb-
beville-Saint-Isucien dansle canton de Froissy avec La Chaussée,
M aulers et M uidorge. ' 

Cet état de choses fut modifié parun nouvel arrêté du 5 ven-
tose an 1o.‘ Onretiradu canton de Froissy les communes de La
Ûhdusséeâfilaulers et Muicïorge pour les transporter à celui de
Crevecæparjquiidonna en échange ‘Le Crocq ,‘ Hardivillers let" Our-_-
sel-Maison‘. _ _' ' p ’ ' ‘ ‘ ' 4 ’ . ' 

Malgré les-dispositions de cet acte ,’Le Crocq demeura par le
fait annexé à _Cormeitl‘e dont il" était uneflancienue succursale.

Depuis ce tenjs), la circonscription. du canton n’a éprouvé au-
cunc modification’; mais Le (‘Ïrocq ayant recouvré en 1852 son
existence municipale "indépendante , le nombre des communes s’est
trouvé porté à vingtg- , . -

ÀUOIlI-LAËMOÈTAGNB, 444ch)’, Auchi,’ “Auehy proche Franco:-
tel, Auclai-Sainl-Eloi (Auczacttm, Auclu‘ in Montana, Auchiacum

_ sancti Eligii) , dans la plaine méridionale entre Rotangy au nord-

ouéstl, Francastel à l’est , Luchy auxmidi. Le sol dénué de mouve-
ment, est consacré puisqu'en entier à la‘ culture des céréales.
Uépithèteajoulée au nom de la commune est tirée de la nomen-
clature ecclésiastique,’ et signifie. non pas que le territoire est
montueux, mais que la paroisse était comprise dans le doyenné
de Montagne, de même qu Auchy—en—Bray étaitdans celui deBray;

on distinguait les deux paroisses par l’indication de leur doyenné. c

Le chef-lieu formé de plusieurs larges rues, est au centre du
a 8. * ‘ . . . . . , .

P’ louis de Villersde Plaleuldam , évêque de Beauvais, donna en
152c ason chapitre cathédral la seigneurie et la justice dfiiuchy
qu'il avait acquises de ll/larie de Riencourt .et du collège de Mon-.-
tagu à Paris. ; . . . ,

La ‘cure placée sous Pinavocation de SainbEloy, reconnaissait
pour collateu-r‘ le chapitre Saint-Lauréat de Beauvais. C’est main-

l

tenant une succursale. ,

L-’é lise qui était ‘fort ancienne, a subi un remaniement com-
plet. Ëe chœur reconstrpitcn I789 avec le portail, a encore des
arcs croisés portant sur de‘ hautes colonnesgroupées. La nef qui
est plafonnée a été rebâtie de 1775 a 1786. Le ‘clocher est couvert"
d'ardoises.’ ' » a '" . v '
La commune a un presbytère.

(50)

En cimetière a été transféré, il y a vingt ana.‘ à lloueat ‘du vil-
lage . contre le chemin de Beeums à ‘Gravement;
‘ Auchy-la-Montagnç avait une‘ mesure particulière pour les
ranns. .u
8 On trouve trois moulins à vent dans Pétendue de la commune.
Quelques habitans filent de la laine , mais le plus grand nombre
est occupé à la culture du territoire qui est très-morcellé,
Contenance ; Terres labourables; 716 h. 45,80. w- Jardinq, b.
75,50. ’-— Bois taillis , 17 b, 2e. — Vergerset pépinière: , si h.

' "e245. — Friches , o h. 21,85. —-— Places, rues et chemins. 15 h.

'29,5o.— Propriétés bâties . I 1 h. 65,85.—.-Total , 804 hect. 8,45.

Distance de Crevecæar. 5 kil. -—-_De Clermont. .5 lnyr. g A 'I. -.-——
De Beauvais, a myr; 7 kil. — Marchés, Beauvais , Çhævecæur. —
Bureau de poste, Ûrevecæur. -— Population, 21. -.-— Nombre des
maisons (240. —Bevenus comrnunaux, 50g . 54 c.

Bmncrossñ, Blanc-Fossé, Le Blancfossé, Blanfossez, sur la
limite orientale entre Croissy au nord , Fontaine-Bonneleauà Pouest.
Cormeitle au sud-ouest, le canton de Breteuil au nordœst. ' '

Le territoire , de médiocre étendue, estîcoupé pan plusieurs ra-
vina qui sionvrcnt dans un vallon principal ‘courant de Corneille
vers -Croiuy. Le chef-elieu est assis surles pentes de cette vallée
près de la limite orientale. Il est formé de deux larges rues sinueu-
ses et. de quelques ruellesaceessoires. ' ‘ ‘

Blanofoasé était compris dansla châtellenie de B-reteuil.

Selon la tradition locale, le village existait très-anciennement

dans la vallée Saint-Rem)’, sur le chemin de Groicsy, du lieus où est

- encore le. cimetière. On a souvent trouvé des caves et des vestiges

incontestables (le-construction sur l'en: incarnent. a .

‘Il y a à Pextrémilé orientale du villitge un fort ou souterrain
consistant en un boyau long de soixante mètres , ayant sur chaque
côte dixvhuit chambres ou cellules profondes de huit ètres‘ sur
deux de hauteur et de largeur. Ce (boudent Fentrée avait "été com-
blée , fut découvert il y a cinquante ans; il avait une orte à gonds
de foin; on communiquait ‘de son ouverture vers le ois qui cou-
ronne: le coteau voisin par? un‘ chemin creuk qu’on nomme encore
le Biou ou Fossé blanc. On prétenîquäprès la destructionïeptière
du villa de Saint-Rem! pu.‘ les. Normands, les habita s pèrcèrent
le fort ut i1 583i‘ 9 un sa soustraire àxle nouveaux ésestres . et.
ils se mène‘! èrent par ,6. chemin qui était d'ailleurs couvert. de bois.
lrxumoyen e se réfugier dans la forêt voisine. 0o bâtit plustard
le village actuel qui reçut et a conservé le nom du chemin creusé
dans la pierre blanche. ' v .

baver: toit dïlrdoiÿeâe

. » (tu i’
' Le pgnmnngn "d? la» 9m de Blnucfflsé appnrtpnnit ë Pabbayn de
Bneneml et lin fut cnnlirmé en 4 n 64 par Thierry . évâqua däàmiensç
fie n'en plus quïlne succnrsnle- ' ‘

LÎéglise sons Pinvoçation d SaigÇ-Remy fut brûlée en 1 785 nveé A

les quatre; cinquièmes dqÿvillngç , et rcçopçtruite en ÿarpaing 1ers
l'année 1786; ce; édifipc est çarrplé et propremqpt tenu,
‘Les maisons bâties après lîncnndie sont en. carreaux. de 6min‘
Une. partie de Pançiçn château , petite construction en briques.
sghsisle encore , ainsi que la prison seigneuriale, i
Un éçarknnmmé Maisonnem vers la limite orientale a été dév
trniï depuis Ionrlems- - ’ ‘
i Le cîmetièrf’ Piacé à un nom ‘de liane an nord du village a con‘
89W<>ÏunPJ=11PBfi1ln sous le. nom de Saint-Baux» . »
. La commune a un Pteâbylàre.» ‘

_‘ 1U a un mnulînÿi vent et dqa carrière}: dans l'étendue du finir? i
rttopre; la population nnrgnge son. tenus entre Fnsncnlçuvn etin
' ‘fabrication de‘! étoffes de lalne- ’

Contenance : Terres lnhnnræblea . 458 h- 73.o/95e.-J|_ll‘diï!8»
Ç h. 57,60, —-.-Bois , 7 h, â7,65,-.—.Friches, 8gb. 56,65. .——_Cçr—
rières, o h. o5.,6o.—-— âtures , x h. 74,4o.——Places, rues, che-
‘mîns’. 8h. 55:70- wProprîsëiéâ hâsias. 4 h.- âowâ» »——Tota.l . €916
hect. 58.89% . s - v

Dîstnnçp de Creveçaar. n. tnyr, s kilmeDe Clermont, 4 mm
5 kil-rafle Beanvais. 5 nm. .2 kiI-wMIvçhé. BratnuiL-ralîureau
dg p‘_ in . Breleuil», r-Pflîulation. 58Â-"'N°mi>?9 de. jnnisons.
147. w-Fæavçnna oninmsineuë. :57 f, :6: Q: - —

i ' Cnwnnnx. (lat/na. Cdtea. Cacao-r. Charme (Cntfievusi. entre

Crevecw. Le 64414€. un midi. Le Saule/un’ à l'est. Fontaine-

Bonneleau au nord-est, le canton de Grandvilliers au nord, Clics-i

‘mure à. ‘Fonnst . le canton due Mnræille au sudvouest;
s Le-ànrriloireñe nette nommant: est‘ très-tnurmenté: neuf 791-. ‘

Ipp; qgrrgvigzs ip çraiveraqnç e; se réunissant vars le nord-ouest, for-

memïîa vnllqän de la pslite vivière-de, Selle. qui uses sources dans -

le villagnmême: Çelnirçl n cinq snclions ou quartiers idiètinçtssi
une grandç place triangulaire sépare les trois principales, .

« ‘Gntheÿs étai}. dans un trams rnnnlé, une châteilenîe dépfindnnt
du comté. de Bretquii. Buvard. 1H, fils e; héritier de; Gilduin, pas».
tauratnnsmde Pahbaÿe. était nn ,1 un seigneur ne Brnteuil et de. C,»
Mena; Vnlqwn 1.1.1599 fils au! trois filles . .419!!! la dernière . Amiçîtï
de Bretguilbrçcnqillitiçpug lîhèritagp de‘ la famille , fonda vers r n34

nnnlchnpeiln dnns la phâçnau d; Catheuæret mourut. enJs-vô.

\

( 3è ) .. .

laissant deux filles qui artagèrent entflelles ses seigneuries. La ca-
dette, Jeanne, porta a châtelleniü de Catheux en mariage à Si-
mon, de la maison de Dargies ,_l’une des plus considérables de
la province. Renaurl leur fils s'intitulait en 125i seigneur de Dargies
et de Catheuæ. Gobertfils ‘aînéde Renaud, eut deux filles , dont la
première, Jeanne, épousa en premières noces Hugues comte de
Soissons, en deuxièmes noces Jean de Clermont , baron de Cha-
rolois, second fils de Robert de France, et en troisièmes noces
Hugues de ChatillongElle n’eut point de postérité masculine.

Louise de Craon , dame châtelaine ‘(le Catheuæ, pbrta au com-
mencement du quinzième siècle cette seivneurie dans îla maison
de Mailly, par son mariage avec Jean de zlllailly, seigneur _de VH4
lers’; leurs biens furent confisqués en 1425‘. . ' ’ e’ ' ‘ _

_ La châlellenie de Cathewp, delaquelle relevaient, uatre-vingt-
dix-neuf terres _ou fiefs , était en i470 a la maison d_ illy.

Elle entra, vers le commencement du seizième siècle , dans l_a
maison de GOUÎÏÎCIÀ et «äavintdune baronnie! aprparteiialijiit’ A à la
branche d’E avn é en ant u niar uisat e hoix.’ un de
ces Gouflierspqîiiïicquil aussi la seigneiilrie de Crciiecæur, fit trans-

‘ porter dans ce bourg les halles de Catheuæ, dont le marché était

détruit. ' . _
Un sieur Lesage, marchand à Paris , ayant eu d'un médecin de

Louis XV la certitude dîi jour de la mort de ce roi , acheta à - l’ -
vance tous les draps noirs qui existaient à Paris et aux ‘environs v,
et fit ainsi en moins d’une semaine unefortune de plusieursmillions.
Il ac uit ensuite de M.” "de Courtebonne, nièce de Mwdfi Gouf-
fienqla terre de Catheuæ‘ et successivement tout le ‘marquisahde

. Thoix.

Il y lit bâtir un châteawpour remplacer celui du moyen-âge qui
était tqut-à-fait ruiné’; Ce nouveau château a été démoli depuis peu
de tems. W " ‘ï ‘ i l‘
Lïincien qu’on appelle encore le vitae-coteau était au- milieu du
village; il n'en reste que la motte de forme ovale, longue de cin-
quante mètres sur vingt-six de hauteuret largeur à ‘il était défendu
par un fossé, un boulevard egitérieur et un ouvrage avancé. On a
planté un calvaireen i822 au sommet de la butte;,il ya devastes
souterrains dont l’entrée est bouchée. . _
La cure de Car/toua; ,_ ‘sous le titre de Saint-Denis, étaitvconférée
parïl’évêque d’Amiens : c’est maintenant une succursale dans l’é-
tendue de laquelleest comprise lia-commune de ‘Fontaine-Bonneleau.
Iféglise en forme de carré alongéest terminée du côté du chœur

parun pignon dontiles murs sont garnis de crochets, etiles langles
de clochetons; il yäi des contreforts appliquésries fenêtresïsontï

( 33 1

simples, ogives, à moulures creuses. La nef est moderne. cou-
verte en tuiles; le clocher en ardoisesest sur la porte. Tout redis
fice est sombre a Pintérieur; le lambris de la nef se continue sur
deux collatéraux‘ étroits. Le chœur est petit, voûté à nervuresai-

uës, croisées, appuyant dansiles angles sur des colonnes grêles.
Ÿlne seule Tenêtrea conservé un meneau qui la divise en deux ogives
tertiaires. ’

Le Moulin à eau forme un écart vers la limite du côté de F on- _

taine. Les habitons de Francastet étaient obligés autrefois d’y faire

moudre. leurs grains; il se redimèrent deieette banalité accablante .

à cause de la distance . moyennant une redevance de six muids de
blé. . i w : ' ’ '
La commune n'a pour toute propriété quÏun presbytère.
\ Le cimetière entouré de haies vives , est au midi du village.
a On fabrique des étoffes de laine à Catlteuæ. Le sol est trop tour:
menlé pour qu’il ait beaucoup de bonnes terres à blé: _les parties
planes sont couvertes de bois remarquables parleur beauté.
, Contenance : Terres labourahles, 814 h. 28,15.‘— Jardins. 6h.
21,45. — Prés, 21 h. .55,4o'. -'—- Bois, :278 b. 44,65. — Vergers
et pépinières, 4 h. 16,40. —. Friches, 54 h. 82,45. — Places ,
rues et chemins , 14 h. 81,55. —Eaux, o h. 57,.1o..-— Propriétés
bâties,5h. 52,05. —Total , .1178 hect. 19. "-
Distance de‘Crevecæur. ‘6 kil. -—De Clermont, 4 myr. 7 kil. —
De Beauvais , 2 myr. 8 kil. -e.— Marché, Crerecœurÿ- Bureau de
poste, Crevecœur. — Population, 58g. — Nombre de maisons,
1 17; — Revenus communaux, :01 fr. 69 c.
CnoQunusn-Lns-Bnsnmn , Choqueuses , Chauqueuse, Saaqucuæ. les
Renards, Chququeuses, Sauqueuse les Benars, entre Conteville-au
nord-ouest, Le Mesnil-Conteville du canton de Grandvilliers au
nord, Catheuæafest, le cantonde Marseille au sud-ouest.

Petit territoire allongé , traversé par un ravin courantde l’o‘uest'

à l'est, limité aunord par unantre ravin. Le chefèlieu,*qui consiste
en une rue principale et une place assez vaste . est assis sur le pla-
teau intermédiaire: il est entouré dehaies; le sol_est aride et mé-
diocre. t   ‘ .  ‘

Josse de Paillart, écuyer, possédait la terrede Choqucuse en 1 507;

elle fut acquise par J. Bu; Lecaton . conseiller au haillage d'unions,

qui en prit le surnom en 1665: elle est restée depuis dans cette
famille. _ _  , . 1- ' ‘B _ ' ' —
La. curezde NatrœDame deî Choququse élaitrconférée par Pévèque

rl’Amiens. Elle est comprise aujoardîhui dans la succursale de.

Conteville.‘ ' ;: .  w x
A C

 ( 34 l .

' Lewbœur de l'église a été construit en parpaing dans l'année
A1584) les fianetres sont à moulures creuses: une seule est. divisée
en deux ogives. La nef a été rebâtie on 1850, et le clocher qui
était central, a été rétabli-an-dessus du portail. Tout l'édifice est
lambrissé: les poutres du chœur sont chargées desculptures.

. On voit près de la place les restes d'un ancien château qui était
entouré d'une muraille polygone et de fossés. La motte a été déc
molier; elle recouvrait un tort ousoutermln divisé en plusieurs
‘branches et en chambres, d'une époque bien antérieure au château.

Il y avait autrefois une ferme ou écart ou lieu dit le Frêne , au
midi de Choqueuse. » «

La commune a un presbytère et un puits public, le seul qui
existe sur le territoire. - _- x

Le cimetière clos demurs entoure l'église. 4 A , ».

La population fabrique de la bonneterie et des étoffes de laine;
il V avait anciennement un moulin ù vent qui a été détruit. .

Contenance ’: ‘Terres lobotfimbles, 526 h. 1‘2,4o.' ———— Jardins .
5h. 44,25. m-Bois, 5gb. 01,25. «Vergers et pépinières, 11 h.
95,15. —-— Friches , 6 h. 99,60. —-— Places, rues, chemins, 4 h.
58,40. ——- Propriétés bâties , 5 h. 16,60. -—-— Total. 417-h. 05,65.
' Distance de-Crevecæarhä kil. —-- de Clermont (4 myr. kil. —-
De Beauvais, a myr. 7 kil». —- Marché , Crerecæur, Gran villiers.
—- Bureau de poste, Crevecæur. —- Population, 527x —4 Nombrede
maisons, 96. ——-Revenus communaux ,- 8s f. 05 c.

Conrnvmnn (Comitis villa , Ûontevilla) , sur la limite occiden-
tale. Le territoire , à Pouestde Charmeuse, estienclavé entre V les
cantons de Grandvilliers et de Marseille; il «forme une petite plaine
limitée au nord et au midi par deux ‘ravins courant ‘vers l'est. Le
village est a-peu-près central, composé de misons entouréesdo
jardins et de haies , disposées en quatre‘ rues principales.

Contavillc dépendait de la seîgneuriede Crevecæurw l
‘ Ce “village était compris , au onzième ‘siècle, dans la cure de
Lihus ainsi que Greoecæur et Hétomesnil. 1l fut‘ donne, en même
tems que Lihus, à Pabbaye de Saint-Syniphorien derBeattvais par
Pévêque Druon, fondateur de ce monastère. Les moines-firent
selon l'usage dutemmdestervîrïfégliqo‘ ar undes leurs : ils 'ob—
tinrent, en 1 157 ,.des lettres d’Honri de rance , éÿéqæne de Beau-
vais, ortant érection de Pégliseezrune cure dont leur ‘abbé con-
serva e patronage. Ce bénéfice était sous le titre deSaint-Nicolas.
C’est.aujourd’huiune’ succursale "qaiembrasse dans son étendue
latcornmune de Cltaqueuse-les-Besaardÿ- _ V

Le chœur de l'église est une vieille chapelle terminée par un

( 35 )
pignon percé de trois petites croisées simples. étroites‘. et qui a
une autre. fenêtre ‘pareille sur chaque côté. La corniche exté-
rieure est un boudin soutenu par des arcades romanes portant
sur des corbeaux à têtes plates et dessins variés. On a ajouté , en

‘I742, une nef pluslerge que le chœûfet un clocher en char-
ente qu’on a placé sur le porte. A Pintérieur, le chœurs un

‘ ambris du seizième siècle : cette partie de l'édifice est un des

plus vieux monumens dueanton.

' Conteville n'a aucune propriété. Le cimetière, entouré de haies
vives, est ä l’enlrée du village du côté de Choqaeuse.

Il y a une marnière et un moulin à vent dans cette commune.
La population , resserrée surun petit territoire, fisbrique des serges
et beaucoup de bonneterie.

«Contenance : Terres lahourables, 258 h. 85,05. —Jardins,
6 h. 75,41). — Bois, Q5 h. 47,65. —— Vergers, pépinières,‘ 15 h
99,40. --— Friches, o h. 55,85. —-—Places, rues et chemins ,' 4 b.
20.65. — Eaux, o h. 50.50. — Propriétés bâties , 5 h. 72,50. —
Totalräôx hect. 84,80. ‘

‘ Distance de Ürevecœur; 6 kil. l-—l De-Clermont, 5 myr. ——— De l

Beauvaisz, ‘n-m r. -8 kil. — Marchés, Crevecæur. Grandvilliers,
Beauilais. +- ureau zde poste, Crevecœur. -- Population. 405.

. —— Nombre de msisons,'124. -—. Revenus communaux, 105 fr.

oätcent.
r ' ’ . . _ ,.

‘ (loueurs, Cwmeims, Cormeilles-tc-Crdcq, Comeille-la-Villel,
Cormsille-la-Neueille (Comitiœ, Cornwliæ, Cormellœ, Curmiliaca).
‘ Leteerritoire présents un périmètre ùopeu-prèslovale,.traversé
du midi au nord-par un-vallen sinueux qui descend vers Blanc-
fossé ; des coteaux boisés limitent à l’est' ce vallon; une plaine dé-

' couverte le borne à liouest. Le chefï lieu est bâti dans cette plaine

entre legrand vallon et l'un de ses râmeaux. a _

' 0e villagetomprend quatrerues. Celle dite‘ d’En;-Haut a un ali-
gnement très-‘régulieret une largeur de..dix-sept mètres: la rue
(PEù-Bes a trentæquatre mètres de large: ‘la rue du .Sae,.bien
plusétroite; est un prolongement de la précédente vers lemîdi:

a rue Neuve a une direction perpendiculaire aux autres . de Pest à

- ‘l'ouest.’ Les rues dites ‘fille-Haut et d'aile-Bas sontljointes par une

ruelle: transversale‘ subîtementlrétrécie, comme le serait un. pas-
sa e servant ‘de communication entre deux anciennes voiries; c'est
qu en effet ce passage était «la limite des deux seigneuries qui se
partageaient autrefois’ le territoire de Canaille. La rue d‘En-Haut
evla rtie Neuve qui-y’ tient, étaient dans la seigneurie de Pabbaye de

( 56 ) .
Froidmont, tandis que toute la‘ partie basse de la communedà
pendait de Blancfbssé- ' ' _, - _
Cormeille est un lieu fort ancien; ‘c'est certainement sur son
territoire qu'on doit trouver la station romainenommée Cunniliaca
dans l'itinéraire (YAntonin ,-et que dilférens auteurs ont vouluvoir
à Milly cantoude Illarseille, à Croissy, à Corbie (Somme), et ail-
leurs encore. D’Anville a l'ait remarquer dans sa notice des Gaules
que Curmiliaca , situé sur la voie romaine qui tendait d’Amiens à
Benuvais, était indiqué adouze lieues gauloises d'Amiens (Sama-â
robriva), et a treize lieues de Beauvais (Cæsaromagus). Ur. en
mesurant la chaussée Brunehaut qui part de Beauvais, passe
près de ‘Cormeilte, aboutit à Amiens, et prenant pour points ex-
trêmes les cathédrales des deux villes, on obtient une longueur
d’environ 28,500 toises et en comptant la lieue gauloise à 1,154
toises, évaluation qui n’est pas contestée . on trouve pour , vingt-
cinq lieues 28,550 toises; ainsi la dilïérenceenlre la longueur
donnée dans l'itinéraire et celle mesurée sur le terrain estseule-
ment de cinquante toises , diflérence minime et qui tient proha'—'
hlement à Pincertitude des oints exacts de départ. Une objection
plus réelle a été faite sur es distances partielles de Curmiliaca
aux deux stations correspondantes. L'itinéraire indique douze lieues
gauloises d'Amicns à Cormeille, tandirque ‘sa distance réelle est
de 15,500 toises ou treize lieues‘ et demie; il donne treize lieues
de Cornæille à Beauvais, tandis qu’il y a seulement läiooo toises
ou ohze lieues et demie. Unexamen attentif des lieux a fournile
moyen de résoudre nettement cette dilIiculté. En efiët, on ne doit
pas prendre pour Carmiliaca le village actuel de Cormeille, mais
ien un emplacement nommé La Neuville , situé contre la chaussée
Brunehaut, au nord du village, que latradition signale comme

étant l'assiette primitive-de la commune, où il existe des puits.

comblés, des restes de construction, et où l'on trouve de tems à

. autre des médailles romaines et de belles poteries en terre rouge.

V La Neuville est à onze cents toises au nord de Coi-mille.‘ En re-
tranchant cettevlongueur entre Amiens et Cormeille, et Yajoutant

entre Cornæîtle et Beauvais , on retrouve à-peu-près les distances»

données par Pitinéraiœ d’A_ntonin, et l’on acquiertune nouvelle
preuve dela sagacité de d’Anville. _ ,  _ , ï
L'abbaye de Breteuil avait le patronage de la cure de Cçrmçilte
qui luitfut confirmé en n64 par Thierry, évêque dfllmiens. Elle
le céda dans la suite au chapitre cathédral de ce diocèse. _ A
> L'église a rang de succursale sous l'invocation de saint Martin. \

_ Cet édifice a IaEforme d’un T. Sa façadt: en pierres de taillea pour
porte une ardadeen anse de panier, du seizième siècle; a lame-f, du

H575’

‘même-lamé, est garnie d'un lambris chargé de“ sculptures; Comme

cettevéglise pouvait à peinecontenir trois cents ersonnes, formant
seulement le tiers de la population . et que d’ai leurs le sanctuaire
menaçait ruine, on Pagrandit en 1828» de toute la partie qui croise

à angle droit sur la nef; M. Gayant, maire de Cormeille, fit à cette i

occasion, à ses risques et périls, le premier essai qu’on eût vu
dans le pays de la cuisson des‘ briques par la méthode flamande.
Le nouveau chœur est garni de dalles. Le clocher couvert. d'ardoi-
ses a été placé sur la porte en 1782. " < '

ï Au mois de Janvier 1854‘, lune maison située dans la rue d’En-
Haut s’afl'aissa tout-à-coup, et une mare voisine se trouva subite’-

ment épuisée; les travaux de déblayement firentdécouvjrir un sou—' ,
terrain dont la voûte s’était enfoncée. C'est un de ces refuges dont
‘on a tant d'exemples dans la Picardie; celui-ci consistait en- une

galerie longue de quatre-vingt-deux mètres . garnie surles côtés de
chambres ayant cinq mètres de profondeursur trois de largeuret
hauteur; l'entrée, pratiquée à mi-côte sur le chemin de Fontaine.
était bouchée depuis long-terne. ' ,

On lrouveà cinquante pas dans la plaine au midi dirvillage, au
lieu appeléles Fosses", des caves et des vestiges de‘ constructions
qu’on dit avoir été un couvent de templiers. Les débris de tuiles
romaines qui abondent et que la charrue ramènesahs cesseau jour
paraissent indiquer une époque bien‘ plus reculéz. Peut-être aussi
ce lieu fut-il occupé par une maladrerie royale qui existait ancien-
nement à Cormeille. ’

' Le cimetière est dansla vallée, au!) quart- de lieue au nord du"

village; son emplacement forme une sorte de monticule à la ma-
mère des tumulus; on en a extrait beaucoup de cercueils en pierre

, tendre , dont chacun contenait plusieurs vases de poterie grossière.

On Pappelle Saint-Iliartin du nom d'une chapelle fort ancienne
qu'on a reconstruite en 1827. ' ' ‘ ' t“ ‘
La Neuville, dont il a été question plus haut. est au nerd du
cimetière. La chaussée Brunehaut passe en ligne droite dans le
valäon à l’est de Cormeille et de, Saint-Riartin, courant duïiord au
mil. ' - 
Uancienne paroisse du ‘Crotq qui’ avait été réunieväwfforméille,
en a été de nouveau détachée dans l'année 1'852." "ŒÊ ï “ ‘W ‘ '
La commune de Cor-maille a un presbytère, une place et‘ unvjeu
de tamis plantés d’arlires'_fruiticrs et de haute tige gdêuirpomprs ,
une compagnie depompiers. ‘ ° ' — ; . ' _ "ï  ""! ' '
Un règlement municipal dû à la vigilance deädtlfifiäyaätt», pro’-
hihe l'usage du chaume pour la couvertùredes hâtimeñs heufs.

‘Uabbaye de Froidmont possédait la moitié dirteiiritoîre par do--

( 53 l
netiondïtmicie de Breteuil , vers‘ i an I. Sa ferme divisée et vendue
a donné de l’aisance à soixante familles. La fabrique des étoffes a
pris ungrand développement depuis quarante années. La population
qui était misérable autrefois , s'est accrue d'un quart dans le même
intervalle , et sa richesse a plus que doublé,

Il y a un moulin à vent et une argilière dans l'étendue du terri-
toire. On ytrouvait anciennement une briqueterie. Plus de -la moitié
de la population est occupée à la confection des tissus deiaine.

Contenance : Terres Iahourables, 578 ‘b. 05325. -—- Jardins .
1 7 h. 57,.2o,-—Bois , IOO h. 4o,65.-—Vergers et pépinières. 4 h.
1 1,50. ——- Friches, o h. .26,85.—Pla_ces, rues et chemins, 15 h.‘
85,15. —- Propriétés bâties, 7 h. 55,50. —- Total, 7st hect.

. 58,10.

Distance de Crepçcæur, 1 myr..--— De Clermont, l. myr. 5 kil.
-—-De Beauvais, 5 myr. -——Marché, Breteuil. —— Bureau de poste ,
Crevecœur; —.— Population, 995. -—- Nombre de maisons, 258. —
Revenus ‘communaux; 207 f. 95 c. A

a Çnavgcœua-Ln-Gai un, Crevecœizr-les-Lilzus, Crevecor, Creoecuer.
Crevequer. Crieveciter (Crepicordium, Crepacordium, Crepitocorde),
sur la limite occidentale, entre Catheuæ au _nord, Le Collet .
V iefviltezs à Pest, Rotangy au midi. Le territoire, assez vaste ,
est coupépar trois ravins, dont l'un venant du canton de Mar-
seille, passe ‘entre le chef-lieu et le hameau de La Houuoye; un
autre courant du midi au nord, sépare Crevecæur du hameau
do Labprde; le troisième forme limite avec la commune du Gat-
let; tous trois se réunissent pour descendre vers la commune de
Out/taux, Il ya, vers l’a le méridional, un prolon ement resserré
entre les‘ territoires de otangy et de Blicourt. lîe chef-lieu est
rapproché de la limite occidentale.

Crercciaur fut d’abord un simple hameau ou vicariat dépendant

de Lihusdans le canton de Marseille.
Ce peurs a donné, dans le moyen-âge, son nom à une maison

l illustre qui tirait’ son origine de celle de Breteuil. Evrard Il, petit-

{ils de Gilduin, restaurateur de Pnbbaye de Breteuil dans le‘ on-_
2ième ‘siècle, eut deux fils, dont lapcadetgffiflugues, obtint la sci»
gneurie de Crevemayren partage vers n57, et devint la tige de
cettenasvælle 3'369‘.  v z ‘ '

* p _ , Engnorgand, deuxième (fils  ‘Beignes. de ‘Crevecœur , partit en

n58 pour la Terre-Sainte, et fit avantdce voyage, de grandes

largessesnqnx} abbayes de. Beauvaisis, . _ ,
Jean} ,.,îgon_,hér,itier,,acorut les donations de son père en faveur

de Beagzpré gdefiafintafiprmer etsde SainhLucien; il contribua à

. Ç 59 ) ‘ a
la fqndntiondes Jacobins de Beauvals, Alix de Fouilleuse 6G femej

me, dame de Crevecæur après lui, lut inhumée en 11279 dans le

cloître de ce couvent (l). — _ q
Antoine de Crevècœur, l'un de leurs petits-fils, fut prévôt de
Paris de uis_1548 iusqu’à 1555. - » -
Jean lill, dit Flameng, assista le roi en 1556 à la bataille de
Poitiers , où il demeura prisonnier. _
Guillaume de Crevecœur, l’un de ses fils. évêque de Coutance

_ en 1590, fut présent à la translation du corps de saint Louis.

Jean IV, seigneur de Crevecœur et d’Ons—en-Bray , surnommé,
Flameng comme son père, servit, avec neuf écuyers, sous le

châtelain de Beauvais , dans l'armée levée en 1586 pour passer en '
\An5leterre. . ‘ ‘

bon fils atné, Jacques, seigneur ‘de Crevecœur et deThoix ,
conseiller chambellan du roi, fut capitaine de Compiè ne et]
commanda, en 1421, les troupes du duc devBourgogne. leut,
en 1428, le ouvernement du comté et de la ville de Clermont
pour le roi d Angleterre. Il laissa deux fils.

Uatné, Anthoine de Crevecœur, grand-louvetier de France,

se trouva avec toute la noblesse de Picardie ,.en 144g , à Passant de a

Gerberoy sur les Anglais. - _

_ Le pulné, Philippe de Crevecœur, est célèbre sous le nom de
maréchal Descordes ou des Querdes, titre de l’une de ses seigneu:
ries. Il s'attacha d’abord à Charles-h-Téméraire, duc de Bout?

gagne, pour lequel il combattit à la bataille de Montlhéry en 1465, ’

et qui le pourvut‘, deux ansaaprès, du gouvernement de Yxirtoîs
et du collier de la Toison-d’0r, Il fut l'un des généraux qui coma
mandèfent Yarmée bourguignonne pendant le siége de Beauvais,
en 14 2. a ° _

Il si ‘soumit. en I477, à Louis XI , qui lui donna le gouverne:
ment général de Picarrlie , tout en lui conservant celui des villes de
Roye, Péronne etMontdidier. Devenu maréchal de Francelen 1485,

il rendit d’éminens services sur la frontière du nord,etfut considéré ,

‘comme l'un des plus grands hommes de guerre de son tems. Il
fut le premier gouverneur du Boulonnais après la réunion de ce
comté à la couronne. Ayant ensuite accompngné- Charles VIII à

 

Y

e qu or estes ie la lue
Et vous serez ce qu’or sui
Priez’ pour nous
Celle qui (lit ces vers

_( 1)  pierre sétpulcrale portait cette épitaphe célèbre: l

Est mangié des vers
Et acta: Vous.-

( 4° J
la conquête du royaume de Naples, il mourut en i494 liYArbresle.
près de Lyon‘, d'où son corps fut rapporté a Boulogne pour y être
inhumé. ll était aussi habile négociateur que grand capitaine ,1 et
le roi Louis XI l'avait recommandé au dauphin son (ils, en lui con-
seillant de s'en servir comme d'un sage et vaillant chevalier. Charl-

les VIII fit rendre à son convoi les mêmes honneurs qu'à celui des ,
rois de France. Le maréchal de Crevecœur avait une haine si pro»

fonde contre les Anglais qu'il avait coutume de dire : Je consenti-
rais à passer une année ou deux en enfer, pourvu que je les puisse

, chasser de Calais.

Jean Molinet, poète bourguignon, composa pour le maréchal ,
une épitaphe très-longue, dans laquelle il lui fait raconter sa vie.
On y lit le passage suivant x

Je fus jadisPhilippe de Crevecceur,

Homme‘ de cœur et de noble lignée .

En mon vivant Des Guerdes seigneur.

Bellicateur et chevalier d'honneur,

Guhernateur de toute la Picardie.

Au siége de Beauvais mis mon corps au hazard ,

Plusieurs fois main à main combattant Salezard.

Etc. , etc. a a ..

François , fils d'Antoine de Crevecœur, n'eut qu'une fille nom
mée Louise qui épousa en i517 messire Guillaume GoufIier, sei-

A gueur de Bonnivet, amiral de France et favori du roi François I.

a seigneurie de Crevecæur entra ainsi dans une nouvelle maison.
L'amiral Bonnivet fut grand général; cependant on lui reprocha
d'avoir déterminé le roi, contre l'avis des plus vieux capitaines. à

. donner la bataille’ de Pavie où il fut tué le 24 février i555.-

"François G-oulïier dit le jeune, son second fils, servit glorieu-
sement et devint‘ lieutenant-général et vice-amiral ‘de Picardieeu
i577. Il mourut fort âgé le vingt-quatre avril i594 , laissant sept

_ enfans vivaiis de treize qu'il avait eus. On l'appelait le chevalier

sansreproche : Loisel‘ parle de sa dextérité dans les combats en
champs clos qui étaient" de mode en son teins. . '- ‘

‘Henri/Goufiier , seigneur de Crevecæur, marquis de Defïends ,
son deuxième fils, se distingua dans les armes comme ses ancê-
tres; les Vénitiens le firent général (le leurs troupes et lui donnè-
rent la terre de Casabel en récompense de ses services. Il se_ trouva

' ensuite à la bataille de Senlis, et fut assassiné le 22 août i589

dans l'église de Brcteuil par son cousin-germain le marquis de
Maignelay , l'un des chefs de la ligue.
Henri-Marc-Alfonse-Vincent Gouflîer, seigneur de Crevecæur.

Bonnivet, Casabel, son second fils, né à Venise le 4 juin I586,‘

I
\

(41) 

i fut tenu sur les fonts par_les ambassadeurs de France et de Por-

tugal pour leurs cours; par la république de Venise et le‘ duc

de Mantoue qui lui imposèrent chacun un nom. Il fut brûlé par _

accident au château de Bernieulles le 25 mars 1645.

Nicolas Alexandre Gouflier son héritier, vendit le 1 .°"mai'165g,
à messire Adrien de l-lanival, seigneur de Mainevilettcgmoyennant
trois cent soixante mille livres, la seigneurie de Crevecœur qui
avait pris le titre de marquisat et qui comprenait alors Lihus qu'on
nommait Mainevilette, Conteville. La Neuville-sur-Oudenil ,1Bel—

-loy, Saint-Omer‘, Le Mesnil-Conteville , Rolangy et Villers-sur-

Bannières.

l

La fille de celui-ci, mariée à François Joseph comte de Cler-
mont-Tonnerre, lui porta en 1705 le marquisat de Crevecæur
dont elle avait hérité de son frère. président a mortier au parle-
ment de PÛPîSrLÔ domaine ‘revint encore aux Mainevilette , et il
retourna le 14 mai 11726 , à défaut d’héritiers directs, au comte
Philippe-Aynard de Clermont-Tonnerre, dont la petite-fille et hé-
ritière Charlotte-Félicité épousa en 1750 le comte de Lanniop.

, Félicité-Sophie leur fille, duchesse de Larochetbucauld-Liancourt,

a légué la terre de Crevecœur à M. le comte Alexandra de Laro-

— chefoucauld , pair de France , son fils putné, qui en a pris posses-

‘ l'échec du comte

sion le 2o septembre 1859. _
La seigneurie de Ûrevecrsur s'étendait anciennement sur vingt-
sept paroisses. '
Il y a sur le territoire un lieu dit le trac ou la fosse aux Anglais,
où l'on prétend‘ u'un certain nombre d’Anglais fuyant après
äfiirondel devant Gerberoy en l’année 145mm:
assailli et mis à mort ar les paysans. " ‘

Le 25 mars 1590, ribauval, l’un des chefs de la ligue à Beau- A

vais, voulant se venger du tort fait à son parti par les Bonnivet .

A vintà Crevecœui‘ avec les neuf compagnies de la ville, ‘une pièce
d’artillerie et des échelles; il se jeta à Pimproviste sur le bourg.

qu'il pilla . tira trois coups de canon contre le clocher, et dévalisa
l église sans même respecter les vases sacrés. Le dégât fut évalué à
plus de cent mille livres de ce tcms-là. La garnison demeura jus-
qu'au mois de mai dans Crevecœur qu’elle ruina de fond en comble;
elle hrûla la porte du château.

Le 27 mai 1591, Crevecæur fut pillé de nouveau par les soldats
du duc d’Au1nale qui se battirent dans le bourg même contre des
troupes royalistes venant de Neufchâtel. ‘

Cette localité fut ravagée par les Espagnols en 1595.

' Le pays eut encore beaucoup à souflïir dans Pexpédition  trou-
pes espagnoles en1656; les villages furent brûlés, la population mas-

- l 43 l .
sacrée. Toutes les terres comprises entre Crevemur , Francastst et
Doænélier: demeurèrent en friche ju n'en i660, faute de bras,
pour les cultiver. Crevecæur qui avaitsélors avec ses hameaux deux
mille deux cents hahitans . n en conserva pas mille.

Ce bourg éprouva un nouveau désastre en 1790 par un incendie‘
qui détruisit uatre cents maisons. Le dommage fut estimé deux,

millions; il n y paraît lus maintenant. —
A La cure qui n'était d abord qu'un vicariat de Lihus‘, fut érigée au
douzième siècle en même tems que celle de Conteaille. L'abbé de
Saint-Symphorien de Beauvais en avait le patronage.
Les abbayes de Chanlis , Saint—Paul , Wariville et le chapitre de
Gerberoy partageaient les grosses dixmes.
Il y avait dans ‘le château une chapelle fondée en 1206 sous le
titre de Saint-Jean, à laquelle l’évêque diocésain nommait. v
Une autre chapelle dédiée à sainte Marguerite, était près du
cimetière. '
Le bourg de Crevccæur est formé dans son état actuel de cinq
a rues principales sur les chemins de Blicourt , Lihus, Grandvilliers,

Catheuæ, Vieryillers, d’une rue circulaire au nord de l'église , de_

quelques ruel es intermédiaires, et de deux places, l'une devant
le château , l'autre dite la prairie, vaste et garnie d'arbres de haute
tige. Les maisons de la partie centrale sont bien construites, mais
celles des rues écartées sont encore a l'état de chaumière. La voie

i publique soigneusement entretenue en cailloutis, est coupée de

plusieurs vastes mares. ‘ .

L'église située à côté du château, est sous l'invocation de saint
Nicolas. C'est un bâtiment assez’ vaste qui a subi plusieurs remani-
mens à la suite‘ des dévastations dont on a vu qu'il avait été victime.
Il a été béni pour. la dernière fois le 22 mai i522 . par Jeun de
Pleurs évêque de Riom, en l'absence du; diocésain. Sa forme est
alongée et il n'y a qu'un transept. Le‘ portail est une large arcade
ogive du seizième siècle, couronnée de crochets, ayant des moulures
creuses en retraite ornées de feuilles et de festons trilobés. La porte
est carrée‘, surmontéeiYunâympan flamboyant portant dans son

_ milieu une rose à six divisions. Il y a deux pinacles latéraux et
deux gargouilles. Le pignon est percé d'une autre rose de moyenne
grandeur à six co artimens trilobés, et couronné par un fronton
appliqué. Toute la açade est en pierres de. taille; le reste de l'é-
difice est en briques sur solin de grès. _

‘Les fenêtres de la nef, au nombre de six ,' sont des ogives gémi —
nées , remaniées; celles du chœur sont modernes. . .

_ Le clocher, seul reste de la première égliseflest de l'époque dela
transition; il est central, carré , percésur chaque face de deux t'e-_

_ ( 43 ) l \
nêtres ogives a têtes trilolôées, portant sur des coldnnettes romanes.
Un chapeau d'ardoises a remplacé l'ancienne pyramide.

L’église est sombre à l'intérieur; la nef est lambrissée et carrelée-
en partie. Le dessous‘ du clocher est voûté à arcs aigus appuyant
sur des colonnes grêles dont il ne reste guère que les chapiteaux
‘garnis de feuilles; ‘il a des collatéraux‘. Le chœur estlvoûté; il a à

roite une chapelle, formant transept, recouvrant un caveau,

et dans le mur un monument sépulcral en marbre vert, qui est. '

celui de la famille de Mainevilette.

On voit aussi dans la nef un pilastre engagé supportant une urne
funéraire. Il y avait en cure un mausolée en marbre blanc de l'a-
miral Bonnivet, détruit dans la révolution. M. Cambry qui en reê
cueillit les débris , dit que c'était un monument remarquable par
le travail de la sculpture. ' v

Le château fut bâti ou agrandi par Authoine de‘ Crevecœur
qui s'étant décidé à l'instigation du maréchal des Querdes, son
frère, à quitter le service des’ Bourguignons, abandonna le châ-
teaude Thienneen Flandre où il faisait sa résidence, et vint se
fixer’ en 1445 , dans sa terre patrimoniale. Louvet dit que c s'étant
n retiré au bourgde Crevccæur, il y fit construire‘ un corps de
x logis de briques dont les huisseries , fenestres, encoigneures
r et cormiers sont’ garnis de- [pierres de taille, étant un des plus‘
r’ excellents bâtiments de ce tems-‘là. n Les fondations sont d'une
époque bierflantérieure. Cechâteau est formé d'un corps de logis
avec deux ailes en ‘retour d'équerre , sur une vaste cour; il a con-
servé ses tourelles et ses vieilles tours dont on a diminué cepen-
dant Yélévation; on prétend qu'on pouvait apercevoir de leur

' sommet le clocher de Saint-Denis près Paris. L'architecture offre

un mélange d'ordre dorique avec des parties des derniers» tems du
style ogivahce qui donne, a l'édifice un caractère historique COU-s

trastant avec la disposition élégante et toute moderne des apparteg

mensiutérieurs. Il y a des dépendances considérables , une vaste
pelouse parsemée d'arbres d'agrément, et un parc enclos de vingt-
cinq hectares. . .«. i s ‘

On montre une pièce dont la cheminée et le plafond sont rcmnrà

quables, et qu'on nomme chambre de François L", parce "qu'en,

elfet ce roi y a couché. a 4
Le 15 îuillet 1680., LouisXlV allant en Pioardie vint au‘ château
de Crevecœur. Le lendemainmême la tour du nord dans laquelle

il avait passé la nuit, s'écroule. 5

Il ‘y avaitraulrefois-‘dansune dépendance , une statue de saint '

Christophe, en .pierres—de_ taille,,qui n'avait pas moins de trois toises»

( 44 )

de diamètre : onprétend qu'elle ressemblait au maréchal de Cre-
vecœur. = ‘ -‘ ‘ - ‘

On voit encore dans le vestibule des bas-reliefs mal conservés
pcprésentant quelques actions d'éclat attribuées aux seigneurs du
leu. ‘ ‘ .
Ce château reçut en 1659 une "ré aration générale à la suite
d'un arrêt rendu le 2g août par le par ement de Paris , sur un pro-
cès commencé depuis cent ans, et durant lequel on avait laissé
dépérir l'édifice, endommagé d'ailleurs du tems de la ligue.

Madame la duchesse de larochefoucauld habita , pendant les
vingt dernières années de sa vie le château de (Jrevecæur ‘qu'elle fit
restaurer et embellir; elle y établit unesalle de spectacle , et ré-
pandit ses bienfaits sur la population. i

La Houssoye est un hameau de soixante-dixvmaiscns disposées

en une seule rue , à demi—lieue au nord.

Laborde autre hameau , ayant vingt maisons, est au nord-est.
On prétend qu'il y eut un établissement de 'l‘empliers.

Ces deux villages ne sont composés que de chaumières.

La route royale de Rouen à La_ Capelle nouvellement construite ,v
traverse de l'ouest à l'est le territoire et le bourg. a ,

Les propriétés communales comprennent un presbytère, une
école , des halles avec mairie au-dessus . ‘des pompes , des jeux de
paume et de tamis , des promenades plantéesau lieu dit la prairie.

Le cimetière entouré de murs et de haies vives est au; boutda

’ cette promenade du côté de Viefvillers.

Un règlement municipal interdit pour l'avenir la construction
de couvertures en chaume.

Crevecæur a un bureau de bienfaisance, un marché considéra-
ble ,- des foires , une compagnie de pompiers, une brigade «le gen-
darmerie, un bureau de poste aux lettres, une voiture publique
allant à Beauvais. . '

On trouve dans l'étendue du territoire une carrière , unfour à
chaux, une briqueterie, cinq moulins à vent. o

La population très-laborieuse est adonnée à la confection d'e-
tofïes de laine connues sous le nom d’escot , blicourt , anacoste .
alépine, tissus de mérinos et de cachemire. .

Il y a aussi une fabrique de gants de ‘peau dans ce bourg; c'est
un pays. rempli d'activité et qui se développe par le travail z la p0 -
pulation s'est accrue (l'un cinquièmedepuis quarante ans; lai-

‘ sance a augmenté dans une ‘proportion beaucoup plus forte.

' 'Contenance : Terres labourables . 347 h- [l8a9°-'—'J"'dln3o 50 ll-l
77.70. —Pres, o b.'o8,u5.-—Bois', n68 b. 76,50. -'-—Vergers et

. l 45 )
pépinières, 55 h. 95,55. —— Oseraies et aunaiea. o h. 18. -— Fri-
ches, 2 h. 98.50. ——Pâtures, o. h. 25,7o.——- Jardins d'agrément ,
4h. 5g,.25._—_—Places, rues,.chemins, 24 h. 1g,65.-——Ea,ux, o h.

‘94,|0.—PI‘Qpriélés bâties. 16h. 7g.55—Total, i251ahect._6o,55., .

Distance de Ciel-mont, 4m r. 5 kil. —De Beauvais, 2 myr.

4 kil. ——Marchés’, Crevecœztr , eauvais. —Bureau_de poste ; Cre- _

vecœur. —Population , 2545—Nombre de maisons, 625.l— Reve-
nus communaux , 5,625 fr. a: c. . ' '

- Cnolssx, Croicy, à lalimite septentrionale , au. nord de Fontajne-
Bonneleau et de Blancfossë. - « , _ * _
Leterritoire qui a. sa principaledimension de l'ouest à l'est, est
divisé dans le sens opposé par la vallée de la Selle, par un ravin des-
cendant deBlancfossé et un autre ravin à la limite occidentale; _
Le chef-lieu est sur lejborddela Selle, trèsnprès .du dépeinte:-
ment de la Somme: c’est un village formé de plusieurs rues et
mieux bâti que les pays voisins». .A A , _. . . .
Gantier (Traité de la construction des chemins, pag’. 79) indi-
quz ce lieu comme pouvant être _le ‘Curmiliaça- do Pitinéraire
d’ ntonin. 4 p — ‘ r , . _ - - -
. Le chapitre dÿlmiens, avait laseigneuriede-Croîssy, .
Hévêque diocésain nommait à la cure sous lÎinvocation‘ de St.-f
Léäer, qui n'est plus que simple succursale, Ç ,

‘église est assez vaste et dedifférentes époques. Le portail estau
bas du clocher à slïextrémitégle _la nef: ilconsiste en une arcade
ogive simple soutenue de, chaque côte. par une grosse et massive
colonne sans socle, à gros chapiteaux‘ portant des têtes plates bi-
zarres et des. dessins variés; le dessous du clocher estvun porche
qui s'ouvre dans‘ l'église par une porte romane à trois rangées de
festons ovales entrelacés et àtrois colonnetteslatérales engagées.

Leclocher est roman, carré, pemé sur chaque face de ‘deux
larges fenêtres entourées d’un, cordonpde violettes; chacune est
sous-divisée parune colonnette‘intermédiaire: à gros chapiteau
orné; des groupes de colonnettes soutiennent la retombée des ar-
cades principales; un chapeau d'ardoises couronnereusemblc.

« ‘La nef-Ide la même époque, aunoîcorniche remarquable fo mec ,

de petites arcades, les unes àcintre-plein et les autres lrilo ‘ées;
lesvpremièresqontudes, corbeau): à_ têtes. ‘plates et des contre-cura

beaux, les autres des modifions}: dessins variésall y a de çliàägç _

côté trois fenêtres. romanes simples avec cordqn,courent,_et une

u, .x

quatrième; femîtgg; en lançette ,siçppl_el près dupchœuñf Celui-ci; est

plus bas que. la nef. terminé; en P155109 mëäd. 955°.. 've gémiaée .
à. boudin frt-Aÿossmlauupessmnfls ÏBPÔiW 93W «une 6.-.» il. bwdw a

( «i5 )
sur le côté nord. Uéglise est sombre. humide- à l'intérieur; la

charpente , du seizième siècle , est décorée de têtes peintes.

On a rencontré de tems à autre près des carrières à l'ouest du
sillage , des bières qui contenaient des ossemens et un petit vase
de terre brune; ces bières étaient en pierre de grain , pareille à

‘ celle des carrières de Pont-Sainte-Maxence.

‘ Il y a aussià Croissy un souterrain nommé le Fort , semblable

à ceux qui ont déjà été indiqués dans les coinmunes de Corneille

et de Blancfossé. _ l _ V .

Malmaison ou la Malmaîson , ferme sur le plateau a. l'ouest du
chef-lieu fut, dans l'origine, une maladrerie. Î
‘ La commune n'a d'autres propriétés que quelques parties de
terrain à l'état de marais. D'autres terrains communaux ontété
partagés en i794.

Le cimetière , clos de murs , entoure l'église. a

ll y a dans l'étendue du territoire trois moulins à eau , des car-
rières; la population fabrique de 1a bonneterie et des étoiles de

_ laine.

' Contenance‘ : Terres‘ labourables, 995 h. 46,20} 4a- Jardins.
8 h. 47,55. — Prés. 2o h. 96.50. e- Bois, 14 h. 24,95. -——Ver-
gers et pépinièresyn‘ h. 22,90. -— Friches , 5o h. 17,65. —— Car-
rières, n h. 94,80. "- Pâtures, x6 h. 82,65. -—"Places, rues et
chemins, 14 h. 4g,6o.-—w Eaux , r11. 81,90. —— Propriétés bâties.
5,b.‘9I,25. ——Total. 1 n09 hect. 55.75.- _

Distance de Crevecwur, n myr.» 5 kil. —-——De Clermont, 5 myr.
a kiiæ-De Beauvaîs—,“5‘myr. ykihælÿlardhés, Dreteuil , Amiens,
Crevetœun-Jîureau de poste , Crevecæwr. -— Population , 557. g-
Nonibre de maisons ,l «Zig-Revenus communaux , e01 fr. 64e. '

‘Douicnmns, Domeilier, Domilliiers, Ddméliers-le-haut-Clocher,

.1 Domiliers-sur-Oursænaison (Duumeillare), entre’ Fontaine-Bonne-

teau au nord; Cofmeitle, Le Crack) àl'est, OurseläMaisotidu canton
de Froissy. au midi’, rarrcastel-au siid-îouest, LeSualchoysGallet à
l'ouest. ‘ " “ A '  .3  . i > f1 A

Le‘ territoire affecte une forme bväle dont le ïgrantldîametreest
du’ nord au ‘midifldes ravins le limiteurs l'ouest; un autre ravin
divise sa continuité" vers le côté oriental: Le chef-lieu ‘placé vers le
centre consiste en une‘ seule rue , ‘longue devqulinze cents mètres
aaas- un alignementun‘peuasinueux; la plupart des maisons sont
encorecouvertes de chaume. f _ ‘ * - - ' ‘ w
5 ‘La sei 'eu'rie etlzi tutelle Donnêliers "appartenaient au chapitre
tzathédra (YAmiens, "auquel elles furentdonaées ‘sous condition
que‘ les revenus des bois‘ du-Fayel et de la Perriérequi en dépen-

v

I

-( 47 ‘) ‘ i '
deient, seraient dévolus auxtpauvres. Le chapitre s'empara plus tard
de ces bois. e i

Doméliers est le chef-lieu d'une succursale dont Le Saulclzoy-
Galletfalt partie. ‘ I .

L’église dédiée à saint Firmin est construite en briques et moel-
lons, couverte en tuiles,’ placée au milieu de la rue. C’est un. édi-
fice tout” remanié, dont le chœur est plus étroit que la nef ct qui
est pourvu’ d’un lambris clu seizième siècle. Le clocher assis sur la
porte a au plus quarante pieds d'élévation au dessus du sol; il rem?
place une tour très-haute qui tomba dé vétusté.

. La route royale de Rouen-à La Capelle sépare le territoire du
Domérliers (le celui d’Oursel-Maison. ' '

l La commune a un presbytère et une vieille maison d'école.

Le cimetière entoure l'église. h _

Un règlement municipal interdit pour Pavenir la. construction
des couvertures en chaume. . ‘ . _i
' ‘Il y’ a dans cette commune une briqueterie, une fabrique de
tuiles-pannes , plusieurs carrières , un moulin à vent; une grande
partie de la population est occupée à Findustrie de la laine.

Contenance : Terres labourahles, 525 h. 7g,85..——Jardins, ‘

3h. 78,:o. — Bois, 4o h‘. 55,75. ——Vergers et pépinières, 7 h.
5,60. —Friches, 11 h. 87.95. —'- Carrières, o h.- _6o.5o.——Ar—

ilierç, o h’. 2’7,75..— Places, ruesfet chemins, n h. o9,o5.—- -

ropriétés bâties‘, 7 h. 1.5.40. —— Total, 6x2 hect. 97,75.

. Distance de Crevscœqny kil. —— De Glermonul, myr. 5 lcil..—-—
De Beauvais, 2 myr. 8 kil.—Marchés. Beauvais, Crevecœun. Bre-
teuilæ-Bureaù de poste, Crevecœuru-Pepulation, Sôgu-‘z-Nombre
de maisons . 2:5. —-»Bevenus communaux, n85 fr. 85 c.‘: '

FoNTAInn-Boannuæau,_Fontaine-sous-Catheuæ, dans la’ région
septentrionale entre Croêssy au nord , Blancfossé, Conneiüeir l est.
Doméliers,» Le Sattlältoÿælu midi; fiat/ceux, et Laväcqneriedu cana
totrde ‘Grandvilliers’, ‘àffouest. ‘ - a " l " -‘ ' ‘ ‘ -*  ' _ ‘

i‘ Balvalléeïrle la Selle‘ et‘ cinq ravins qui en- dépendenhtraivefsent
le territoire de cette commune, l’un des plus grands du canton.‘

- “Leïchef-lieu est «insane position centrale/sur les deuxlcôtës de
la rivière; il y a plusieurs sources dans les rues; un pont‘ ’en“pierre
fait communiquer entre eux les divers ‘quartiers du village qui est
ombragé par des plantations.  » - ' - ' 4' ’ ’

_La seigneurie de ce lieu appartenait au chapitre dflàmieniquî
possédait une grande partie -du territoire ,‘ ‘notamment ‘les fermes.

de Valalletet de Malabsise; malntenantvdétruitcs. ‘

I
' .

(48 ) ’
L'évêque d'Amiens nommait a la cure comprise aujourd'hui

, dans la succursale de Cat/zeuaä.

L'église est en parpaing , de forme alongée, à chœur polygone ,
couverte en tuiles et ardoises; le clocher est sur la porte. Le por-
tail est formé d'une arcade en anse de panier à moulures creuses ,
surmontée d’une fenêtre ogive géminée de l’époque tertiaire; Tout
l'édifice}: été remanié , et l’on voit dans le mur du nord des traces
de larges arcades. L'intérieur est sombré’, très-humide; il y a un
lambris à jour et à sculptures du seizième siècle. Ou remarque
dans le chœur unu niche formée de deux ogives à colonnettes ins-
crites dans une large arcade circulaire. ,

Il existe sur le versant nord de la vallée , au lieudit la pierre de
la roche, un fort ou souterrain dont l'entrée est fermée.

On voit dans le bois appelé la grande forêt plusieurs excavations
de forme circulaire qu'on croit être des restes de monumens cel-
tiques. A
On a trouvé des cercueils de pierre tendre sur le coteau au nord-
est de Fontaine. ' l _ ‘

Asepl cents mètres environ au midi du chef-lieu sont les fon-
taines dont les eaux minérales , martiales ou ferrugineuses . ont «eu
quelque célébrité dans le cours du dernier siècle. M. Vallot , phar-
macien dÏAmiens les fit arranger et entourer de murs vers i770.
Ces eaux apéritives et diurétiques sont très-eflicaces; on avait com-
mencé avant la révolution de 178g à les prendre sur place; on en
transportait aussi une assez grande quantité ‘à Amiens; leurïrépu-
tation ne s’e_st pas soutenue , quoique leurs propriétés soient incon-
testables. , . ‘ ' ' '

Bonneleau , hameau de vingt maisons , au nord dans la vallée ,
formait autrefois une communauté distincte de Fontaine.

Il y a une Ïpelile église sous le titre de Saint-Georges, recons-
truite vers 1775. . ’ . _ . - V

La commune n'a pas de propriétés bâties; elle possède quelques
parcelles de terres labourables, de prés etde marais. _ '

Le cimetière a été transféré en 18; 7 au nord de Fontaine ;» cette‘

- amélioration est due au zèle de M. T liorel , maire, pourlesjntérêtsa

de ses administrés. , ,, ., a v , a A v, ..
Il y a autour de l'église de Banneleau un autrecimetièrc fermé

de haiesvives. a - '. ,   U,”
Ontrouve‘ dans l'étendue du territoire cinq moulins à eau, un

four à chaux , une carrière. La populationæfahrîque desétoiïes de

laine! 1: A‘ V "i,‘  

_ “Contenance: Terresdahourahles , 966 l1, 87,25. — Jardins , 9 h.

79,65. — Prés, 77 ‘b. 95,50. — Bois, 452 11.5745. —— Vergers

a ( 49 J
0|: pépinières‘, 7 b. 37,45. —'—_Oseraies et aunaies, 5 h. 57,60. —-
Frtches, .74 h. 86,80. — Carrières , o h. 59,70. —-— Pâtures , 15’ h.
25,85. ——— Places, rues et chemins, 1g h. r8 .95. — Eaux ','»5 h.

- 06,85. —Propriétés bâties , 5 h. 92,90. —Total , 1656 hect. 56,45.

Distance‘ de Crevecœur, 1 myr, — De Clermont. 4 myr. 7.kil.
— De Beauvais , 5 myr. 4 kil. — Marchés, Crevecœur. Amiens ,
BreteuiL-Beauvais. —— Bureau de poste, Crevecæur. — Popula-

tion , 560. —_ Nombre demaisons, 152. — Revenus communaux,
557 Ïr. r6 c. ’ - ‘ ' '

Fnaucäsrnr. , Francatet,‘ Le Francastel, Franchastet (Francum

Castrum, Francocastellum) , vers la limite orientale, entre LevSaal- l

choy, Viefvitlers, Botangyawnord-loucst, Auchy; Luchyaïu sud-

ouest, La Ûhaussée au sud-est, lecanton de Froissy et Domélîerà

aunord-est.-'— i _‘ — ' = a . ' 
Le territoire forme une plaine étendue, productive , d'enver-

ploitation facile. Le chef-lieu, rapproché de la_ limite d’Ours'el- '

assez bien alignées , garnies de plantations. ‘ , a. ' . .-

. Francâstel était une ancienne châtetlenissdu comté de Bi-eteuil’;
les comtes avaient la ‘haute justice dansrleïbourg, et l’abb'aye de
Breteuil dans la Neuverue quiconduit- àOurselmaison; selomrnïd
transaction de 1554. Cette Neuverue dépend en entierÆOùI-sel-‘g
maison depuis le quinzième sièclep- - t ' >nl‘i" w .5

On pense que primitivement le vi
cimetière ‘actuel, à un quarte-de‘ lieuc sur le cbemitfdÏAuc/gyu’ et
qu’il fut détruit «par «les Normands. La construction dïtnchâteau
considérable qui eut lieu plus tard attira sans doute la apopuldtion
soussonabrkÿ‘ A .  . . -:ï

Le bourg" comprenait seulement une-petite partie du villa ' ace
tuel; il était entouré de fossés et de fortificationsquifuœnt. émo-
lies dans le tems de la Jacquerie; le château fut‘lui—méinezendbme
mage; cependant il était encore respectable pendant lesxguérres
des Bourguignons , au seizième siècle» ' — ._ . s   

On voit près de Péglise la motte (le ce château , considérable et

maison canton de Froissy, comprend une douzaine de rueslarges,’

' eathanssée‘ de plusieurs mètres; ‘elleïvécouvre des sonterrainsque

la crédulité pñpulairedit communiquer avec les anciennesvforteæ-

resses de«Freîssy. ‘Fontainel-Lavaganne‘, Üreuecœagr, etcd’  ..

. Le chapitre de Saint-Laurent de Beauvais avait le patronage de

la cure , placée‘ sous» le titre‘ de la Nativité de Je Vierges-s a  v t‘
L'église qui’ a rangede succursale yesbaupres-‘des restes-dev-l"an—

‘cienne ‘forteresse. Cevédifice comprend une ‘nef reconstruite en

:767, et un chœur carré‘ «t1» deux pignons, a cornichenfiarméewie
i D

llage occupait lremplahementklu l

( 5° )
petites arcades romanes. de contre-corbeaux, et de modillons
à têtes plates; les fenêtres sont étroites et entourées d’un cordon
en dents de scie. Le clocher est central, carré , roman à la base,
terminé par une {lèche en ardoises, qui, a remplacé une py-
ramide abattue par un ouragan au mois de décembre 1705; à l’in-
ténieur, le chœur est voûté avec des boudins doubles portanfisur
«les colonnes fasciculées , engagées, à chapiteaux chargés de feuil-

, lages. et de têtes monstrueuses. .1

On a trouvé beaucoup de cercueils en pierre et des poteries au
lieu dit la Vallée du Moulin , du côté de La Chaussée.
. LaBois-Lessart est un écart nouvellement construit sur un ter-
rain défriché à l’ouest de Franrestd. . ; A
- Lesanciens titres indiquent sous les noms des Aucun: et du
Petit-Biennales lieux habités qui nfexistent plus. . ‘ à .

La route royale de Rouen à La Capelle traverse de l'ouest à l'est
le territoire au ‘nord du village. . ‘

4 La commune a un presbytère, une école, un jeu de tamis en- p

teuré de grands arbres.  _ A . . _
Le cimetière clos de hniesvivœ. est a l'ouest du village, sur

Pemplacelnent de Seîntwfiermaine, On y. a rencontré plusieurs fois
des restes de construction qui. ont fait penser que le chef-lieu était
Brian: -l’origiae,a‘iusi que le‘ prétend la tradition locale; La Cha-
pelle Saint-Germain qui est assez vaste, a été rehâtie vers 1775.
Les couvertures en chaume soutÇintevdites pour l'avenir. '
. [On file beaucoup de laine à Fmancactel; on y fait un peu de
bonneterie. Il y a trois moulins àveht dans l'étendue du territoire.
.. 400111201116: :..Terres hbourables, Ïiôôy h. 55,45, «Jardins ,
m .hL 25,80’. «allais, » 159 h. 75,15. —— Velîæs et pépinières,
5 h. 68,50. —— Places, rues et chemins‘, I9 . 72,05. -—— Pro-
priébés bâties, 12h: 49,50. -.— Total, 51.257 heot’. 42,45.
'Distanoe.dei.Grmdæur. ôkil. ——-.+De filet-mont, 5 myr, 8 kil. ——
Deolleauvüs . a tnyr. -.—x- Marehés, Crevecdeer, Beauvais, Breteuil.
m- Bureannde poste, Üreveoœur. -—- Population, 923. ——- Nombre
demaisons, 286. — Revenus communaux , 550 fr. 5a c.ï__

N41.; Cnanssùa-nu-BnIa-lffiau, ou de JÎEcu, Boù-dïïcat, Bas-de-
fEscu, LezBoù fEscu. Escuswamu dŒwas en 1500) t. sur la
‘limite orientale entre Franmstel au nord-ouest, Laclzy, Maulera
au sud-ouest. . - _ . 4 - , » ‘ j »
Le territoirefaît partie‘ dujplnteàu méridional du_ canton.

; Envoie lomainbædè‘ Beauvajs à Amiens forme lampe principale;
«dan: mures. rues transversalestäomplètentjï-aisemble du village
qni-ïestnnieux‘ bâti depuis quÎun incendie arrive et) .1825 ayant

' son désastre 2

( ÿ‘ l ’
détruit quatre-vingts maisons , n rendu nécessaire un grand nom-
brede constructions nouvelles. ' . ' -
La Chaussée n'était avant la révolution qu'une dé endance et
un vicariat de la paroisse de Manier: , dont l'abbé de gaint-Lucien
avait la seigneurie spirituelle et temporelle. .
Il y avait anciennement un petit château que la. arnison de
Breslesbrûla le 28 iuin 1592 pendant les troubles de a ligue. ‘
La Chaussée a le titre de succursale. - Ô
L'église sous l'invocation de sainte Bestitute avait été bâtie de
1546 à 1555. _ ' ,
Brûlée dans la nuit du 2g juillet 1825 avec les doux tiers du
village..el.le a été reconstruite ‘en parpaing tout en conpervant
les anciennes fenêtres ogives à moulures creuses z c'est un édifice
mate, propre, bien aéré. On y voit un trèæhelautel et un tableau
donné ‘par M. le comte A. de Larochefocazauld. Ifinvscription SDÎ?
vante. encastrée dans‘ le- chœur, consacre les noms des bienfai»
tours qui vinrent au secours de cette malheureuse commune après

_ Cette église . .
détruite par l'incendie de 1825
fut restaurée
- _ par la munificenctæ .
r; , de monseigneur F. L-H. Feuirier ,
A .êvêque de Beauuaù, ‘comte, pair de France.
t b ministre des afihires ecclésiasèiques.
_ par la libêralité _ f
de lîadministration du département de P0136, ,
r . ’ . tous MM; les comtes dePuymaigre
. 1 et de Nagent , préfet; , ÿ ,
/ . l, çtparlessoins .; ._ v
110.131; J. B. Denizart, nwiredecette commune.
' | '  fut  '
a le ao septembre 182g. .
Il y avait à. La Chaussée une commanderie de l'ordre de Malta

relevant de cello de Œontaine-sous-Montdidier; la chapelle sons
le titre de Saint-Lue avait été construite en 1678 s elle a disparu
avec le reste des bâtimena.‘ .

La commune a un gpresb tète et une école. Le cimetière de i

Maulers est commun à La animée. \ « .
L'usage destoitures de chaume est interditpar unsréglernent.
municipal rendu après l'incendie de 182.5. v v - ,
.11‘ y a. un moulin a vent-sur leterritoire et une filature de laine
peignée dans le village. ' _ » ,, » ‘.

( 5a )
> Contenants : Terres labourables, 5'20 h. 41,50. —Jardins.
5 h. o4,go.—Prés, 2 h. 07,05. —Bois, 51 l1. 56,90. —Vergers
etpépinières, 18 h. 78,50. ——Oseraies et aunaies, o h. 25,10.
— Friches, oh; 25,45. — Pâtures , o h. 21,50. —Places . rues .
chemins ,8 h. 57,60. -— Eaux, o h. 02,50. —Propriétés bâties .‘
‘6 h. 56.80. -—Total, 591 hect. 75. a ’
Distance de (lrevecœccr, g kil.—De Clermont,‘ 5 myr. 5 kil. -—-
De Beauvais,.1 myr. 7 kil. -——Marchés. Beauvais, Ûrevccœur. —
Bureau de poste ,' Crevecæur. — Population , 1.25. —— Nombre de
maisons, 157.—Revenns communaux, 195 fr.

La Cnoco. Le Croc. Kroc, sur la limite orientale moyenne,‘

entre Cormeillc au nord, Doméliers à l'ouest.

Petite commune dont le territoire est nettement borné au midi
par la route royale de Rouen à La Capelle , et à l'est par la voie
romaine d'Amiens à Beauvais ui se croisent à angle droit; elle est

lacéeà l'origine du ravin qui escend ù’ Cormeilte et à Blancfoasé;
e chef-lieu rapproché de la limite orientale est formé d'une‘ rue
làrincipale , large , sur l'ancienne route d'Amiens à Beauvais par
rozss .

Le (J/lrocr/ n'était primitivement qu'un hameau de la commune
de Cormeüle} mais il formait une sei neurie distincte qui apparte-
nait à l'abbaye de Froidmont, par onation de Louis , comte de
Clermont , en l'année 1200 : le territoire ‘était couvert à cette épo-
que d'un bois qu’on nommait la forêt de Cormeille. L'abbaye do

reteuil acquit vers 121.4 une partie du bois et une certaine quan-
tité de terres dont elle fit la ferme de la Quennotaye. a , -

La maison deVendenil possédait au dix-septième siècle le do-
maine du Crocq qu'ent par un échange avecl'abbaye de Froidmont
le 2|‘ mars 1646, pour les fiefs de Heilly et de La Motelette sis
à Bailleu-sur-Thérain. Louis de Vendeuil’ maréchal ‘de camp

lieutenant pour le roi ä Doullens, ayant réuni les fermes de la _

Quennotaye, de Bellassise et de lllalassise qui comprenaient la
plus grande partie du territoire, construisit» un châtcauet une
cha elle dont il obtint en I661 l'érection en cure sous’ l'invocation
de âaint-Louis. t a ' -

Le domaine du (Ïrocqrpassa plus tard- au marquis de Rumigny ;

v

i ila été partagé depuis , le château démoli et le parc arraché.

L'ancienne paroisse du Çirocq qui s'était trouvéeréunie ‘par voie
de fait à la municipalité de Conneitle vers 180i ; ‘a été ‘érigée en
commune distincte le 26 octobre i852. v '  x ' a
‘ L'église a le titre de ‘chapelle vicariule.‘ C'est ‘un’ bâtiment pro -

' prement tenu , reconstruit en briques vers‘ i784.

s ( 53 Ï .

On a trouvé des briques et tuiles roumaines près, du bois de la
Malasslse. q

Louis XIV se rendant en ‘Flnnndre’ fut arrêté au. Crocq par un
dégel; le corps d'armée qui Paccompagnait campa dans le parc du.
château qu’on a pelait le bosquet; on voit encore quelques restes
des boulevards é evés à cette occasion.

La même chose était arrivée sous le règne de Philippe-de- Valois.

La commune n’a d'autre propriété que l’ancien presbytère qui
sert d'école. ’ s i =

Le cimetière entouré de murs est au nord du village.

Il y a un moulin à vent sur le territoire. La population très—'

laborieuse confectionne des étolfes de laine.

u Contenance : Terres labourables .. 255 h. 14,45. —Jardins, 9 li.
78,95, — Bois , 51 h. 95. — Friches , o h. 79.55. -——- Pâtures ,
2 h. 24,95. —— Places, rues , chemins . 7 b. 46,55. — Propriétés
bâties, 5 h. 95,50. —Totall, 509 hect. 52,55.

Distance de Crevecœur, 1 myr.—ïDe Clermont, 4 myr. 1 kil.
——De Beauvais, 2 myr. 5 kil.—Marchés , Breteuil, Beauvais,
Crevecœur. —Bureau de poste, Breteuil. — Population , 556. -—-
Nombre de maisons, 99. —Revenus communaux, 105 fr.

La Canner, Le Galet, entre Catheuarau nord, ‘Le Saulchoy à
Yest , Viefvillers au sud- est , Crevecœur à l’ouest.
Petit territoire borné à l’ouest par un ravin qui descend vers la

' vallée de la Selle. Le chef-lieu placé sur une butte remplie de cail-

loux roulés , forme une seule rue ouverte de l’est à l'ouest. ‘

Celte commune dépendait de la commanderie de Fontaine-sous-
Montdidier. ' .,
‘ Le chapitre d'Amiens avait le patronage de la cure , aujourd'hui

— réunie a la succursale de Virfoillers.

L'église est sous l'invocation de saint Jacques. C’est une cons-

‘ truction moderne . en briques et moellons, un peu enterrée, très-

humide , garnie d'un lambris simple. L’autel est remarquable par
ses ornemens. Le chœur est un peu plus ancien que la nef.

On trouve au lieu appelé la Cense, du côté du Saulchoy, des
restes de fondations qu’on dit avoir appartenu à un établissement
de templiers.

Trois maisons situéesà la limite,-tiennent au village de Ïfiefvillcrs.

Il n'y a «Yautre propriété communale qu’une sablonnière.

Le cimetière. demeuré autour de Péglise .' est clos par les babi-
tations voisines et par des haies. '

Il y a, outre la sablonnière. un moulina veut dans l'étendue

( 54 l

de lacommune. La population fabrique beaucoup d'étoiles de laine.
Le territoire est très-morcelé. ' l

Contenance {Terres labourables, 299 h. 22,55. —Jardins .
6 h. 05,40. — Bois. 16 h. 67,2o.—Ver ers et ‘pé inières, 4 h.
59,95. —Friches, 11 h. o8,o5.—Argi%ières, o  04.40. —
Places, rues et chemins , 5 h. 59,90. —Eaux, o b. 01,85. —
Propriétés bâties , 5 h. 66,15.—Total, 546 heçt. 95,45.

Distance de Ûrevecæur, 5 kil. —De Clermont, Amyr. 5 kil. —

' ne Beauvais, 2 myr. 5 kil. — Marchés, Beauvais, Crevecæur. —.

Bureau de poste, Crevecœar. —-Population, 566. ——Nombre de
maisons . 114. ——_Revenus communaux, 79 fr. 65 c.

La SuitcnoY-GALLsr, Le Chaussoy-Gallet, LeqSaulc/zoiæ, sa...

choy, Saulsoy, Saussoy, soulchoygLeSausc/aoy, Sausoy, Chant/nais.‘

Clzauchoy, LeGhaussoy-sur-Domeliers , Le C haussoy-lez-Dmnéliers,
Le Sauqlzoy-sous-Dommeillier‘ entre Fontaine-Bonneleau au nord-
est, Dmnèliers, "Francastel à l'est, Viefvillers au midi, Le Collet.
Catheuæ à l’ouest. l _ » .

Cette commune est située à Porîgine des ravins qui descendent
vers la vallée de la Somme; son territoire peu étendu est assez
fertile au midi. Le chef-lieu assis sur la pente d’un vallon, forme
un agglomération serrée autour d'une place triangulaire; on y

> compte trois rues sinueuses mal nivelées etnne quatrième qui

décrit un grand arc de cercle; les maisons sont entourées de haies
vives. -

Le Saulchoy est un des lieux anciens du canton; la paroisse , à

l une époque très-reculée, comprenait dans son étendue Le Gallet

et Viefvilters. Le cimetière a été long-tems commun aux trois vil-
lages. ' ‘

La traditioniprétend que le chef-lieu était autrefois‘ au nord-ouest
de son emplacement actuel, qu’il portait le nom de Bourgogne ,
qu'une‘ partie qui/descendait jusque dans le ravin dit le fossé du
Defay, était appelée la Basse-Bourgogne. Il existedes débris de
construction au lieu indiqué. Ony montre aussi de prétendus reä
tranchemens qui ne paraissent que de simples’ mouvemens de ter-
ram.-. - v a '

Le chapitre d’Amiens avait la seigneurie du Saulcliqy et nom-
mait-a la cure réunie aujourd’hui à la succursale de Domêliers.

L’église , sous l'invocation de saint Firmin, est .une petite ccns- _
truction sans caractère, un peu sombre , ‘lambrissée, garniede

dalles; on y voit‘ un tableau provenant des Carmes d’Amiens. Le
clocher est sur le portail. - q a '

( 55 )

On rencontre dans le bois du Saulclaoy plusieurs excavations
circulaires, dont on attribue Porigine a l'époque celtique.

La commune a une argilière et un terrain à l'état de âture.

Le cimetière est a un quart de lieue du village, u côté de
Viefvillers. ‘ . -

Il y a un moulin à vent dans Yétendue du territoire. La popula-
tion läbrique des étoffes de laine. l -

Contenance : Terres labourables, 456 b. 55,90. -— Jardins‘,
4 b. 14,75. — Bois, 54 h. 09,45. —— Vergers et pépinières, 7 b.
12,05. —- Friches , 4 h. 00,65. —— Argilières, o h. 55,60. —'—-Pla—
ces, rues et- chemins. 6 b. 57,70. —— Propriétés bâties, 8 h’.
8o. — Total, 496 hect. 84, 1o. ‘

Distance de Crcuecœur. 5 kil. ——- De Clermont , 4 myr. 5 kil. 9-n-
De Beauvais, 2 myr. 5 kil. —-Marchés, Cnvecaur, Beauvuis‘. —

Bureau de poste, Crcvecæur. _—'—- Population ,' 470. --— Nombre de,

maisons , 125. —— Revenus communaux, x59 fr. 07 c.

i Lucn , Luclu’, Luqy (Luciatus, Lucîaczu , Lachiacus sancti Leo- '

degarii) , vers la limite orientale entre Rotangy, Aucla au nord ,
Francastel , Mouler: à l’est, M uidorge au sud-est , es cantons
de Nivillers et de Marseille au sud-ouest et a ,l’est.
Le territoire assez étendu forme une plaine divisée ar un ravin
_ ondulé qui descend au midi vers la commune de fiîuidorge. Le
chef-lieu à-peu-pres central comprend quatre grandes rues sinueu-
ses‘, divergentes , ombragées 3 le village vu de loin présente l'aspect
d'un bois. '
' Luchy est un lieu fort ancien qui fut donné en 87e à l'abbaye
de Saint-Lucîen par Charles-le-Chauve , sur la demande d’Eudes .
évêque de Beauvais; le produit des terres fut destiné au vestiaire
« ‘des religieux. a » r ' »,
— L'abbé de Saint-Lucien nommait a la cure dont on prétendque
Muidor fit partie autrefois. Cette cure était placée sous l'invoca-

tion de a vierge, mais on y reconnaissait saint Côme et saint ‘Da- _ .

mien , martyrs, comme/patrons secondaires , et il y avait un pèle-
rina et une confrérie en leur houueurnLeaQpélerinage a enco
lieuî: 27 septembre. ‘ ‘ ’ . '
On a trouvé descercueils de pierre tendre et des armes , ‘au lieu

dit les Blancmonts du côté de Rotangy. '
Il y a des débris de constructions sur un autre point nomlnéle
, Crenouiller ; on prétend que le village de Luclty existait sur cet
emlplacement à une époque très-reculée. ’
a 'église est un bâtiment de «forme alongée qui a subi de nom-
hreux remantmens et qui a perdu tous ses caractères; on voit

a

m6)‘

' dans l'épaisseur des murs, des restes d'arcades a plein cintre . d'or-

nemens à billettes et à échiquier; les fenêtres sont modernes’. Le

chœur a été reconstruit en 1657; le clocher est une grosse pyra-

mide centrale octogone en charpente; il n'y a pas de voûtes.
Luchy est aujourd'hui le chef- lieu d'une succursale qui comprend

y la commune de Muîdorge dans son étendue.

Rouge-maison ou la Bouge Maison , hameau de vingt feux, est au
sud-ouest de Luchy; ce village faisait partie (le la généralité de
Paris, tandis que le reste de la paroisse dépendait de l’ intendance
d’Amiens. L'abbaye de Beaupré avait la seigneurie. .

On voit dans les mémoires de Commines que le duc de Bourgogne,
après avoir levé le siège de Beauvais en 1472 fut camper à Bouge-
maison qu'il incendia avec les villages voisins.

Il y a entre ce hameau et‘ son chef-lieu un champ nommé le
camp dotent, sur le chemin de Beauvais, auquelse rattache le sou-

_venir de massacresdont on ne précise ni l'époque ni les victimes.

La commune possède une maison d'école et un presbytère.

Le cimetière fermé par des bornes de grès entoure l'église.

Il y a trois moulins à vent et une briqueterie dans l'étendue du
territoire. Presque toute la population file de la laine. .

Contenance : Terres labourahles , 898 h. 74,1o.—Jardins , 6 h.
79,15.J—Bois', 95 h. 74,95.———Vergers et pépinières, 4-2 h: 10,60.
v- Friches, 5 h. 17,95. ——— Places, rues et chemins, 18 h. 72,05.
— Propriétés bâties, 1 2 h. 04. — Total, 1 .079 hect. 312,80.

Distance de Crevecæur, 7 kil. — De Clermont, 5 myr. 6 kil.—-
De Beauvais, 1 myr.‘ 5 kil. —- Marchés, Bcauvais, Grevecæur. —
Bureau de poste, Crevecæur. — Population , 627. —-— Nombre de
maisons, 189. — Revenus communaux, 546 fr. 57 c.

MwLxns-SAmr-Luernu, Maulers-Læûlzaussée, Maulars, Mo-
lars , Maulers-Lucien , M aulart ‘(Malarecanu M aularia, M allare) ,
à la limite méridionale, entre M uidorge à l'ouest, Luchy au nord-

‘ ouest, La Chaussée au nord, le canton de Froissy sur les autres

côtés. . . »
Le territoire est traversé par un ravin courant au sud—est, au
fond duquel est placé le chef-lieu qui consiste en une seule rue
longue de, quinze cents mètres. La voie romaine (Yhmiens à Beau-
vais coupe a angle droit cette rue.

La paroisse de Maulers‘ comprenait dans son étendue La Chaus-
sée-diœBois-afEcu qui en était un simple vicariat.

L'abbaye de Saint—Lucien possédait de tout tems la sei neurie-

de Maulers sous la protection des comtes de Clermont; el e avait
aussi le patronage de la cure qui portaitle nom de l'abbaye. _.

. ( 57 ) _ —
' Ce bénéfice était d'abord une chapelle fondée vers 1 195 par la
comtesseldeülermont et de Boulogne.C_’est aujourd'hui une simple
succursu e.
L'église/est de plusieurs époques. Le chœur. voûté à l'intérieur,
a des nervures retombent sur des colonnes dont les chapiteaux à
feuilles plates paraissent de l’âge de la transition. La nef est obs-
cure, plafonnée , à deux fenêtres ogives tertiaires; tout le reste est
sans caractère. Cet édifice est construit de ierres et briques dis.-
posées en échiquier. Le clocher a été réédi é vers 1810.
Quelques maisons situées au nord-est, sur la chaussée Brune-
haït , ‘forment un écart sous le nom de Belair. i _
a commune a un resb tère etune école. a
Le cimetière qui estpaussiycelui de La Chaussée , està cent mètre
de tllgzulers; il estentouré de haies vives. Il y a une chapelle Saint-
Clair, rétablie en 1744, qui attire en pèlerinage chaque année,
du 17 au 26 juillet, environ deux mille personnes. On y dit la
_messe le premier jeudi du mois.
On trouve trois moulins à vent dans l'étendue du territoire. La

A population file de la laine ou confectionne de la bonneterie.

Contenance : Terres labourables, 70g h. 85,85. —Jardins, 7 h.
55,45. —— Bois , 15 h. 95, 5. — Vergers et pépinières, 8 h. 02,40.
Friches, 2 h. 14,90. —— lacçs, ruesmhemins,’ 11 h. 55,45. —
Propriétés bâties, 7 b. 06,70. —-Teta| , 762 hect. 16,70.

' Distance de Crevecæur, 1 myr. — De Clermont, 5 myr. a kil.
—— De Beauvais, 1 myr. 5 kil. — Marchés, Beauvais, Crevecœur.
—,Bureau de poste. Crevecæur. —— Population,4456. — Nombre
de maisons, 122. —«Revenus communaux , 211 fr. 98 c.

Mumoncn, Màydorge, Midorge, Mydorge, Maindorge, à la
limite méridionale entre Luchy au nord, Maulers au nord-est , les
cantons de Froissy et de Nivillers à l’est, au midi et à l’ouest. .

Petit territoire traversé du norddauest au sud-est par’ un ravin
dans lequel est placé le chef-lieu qui consiste en une rue sinueuse
couverte de plantations. - . '

Cette commune , à une époque très-reculée, était comprise dans '

la paroisse «le Luclzy et dépendait comme elle de lïibbaye de Saint-
Lucien. Elle est encore réunie aujourd’hui à la succursale de
Luch . ' '

L'église, sous Yinvocation de Saint-Lucien, est une construction
sans caractère. Ou remarque à la nef une petite fenêtre très-
étroite; le chœur est lus nouveau quo,l’autre partie de Yédifice.
Le clocher est centra v, en charpente. Cette église est sombre,
humide, pl-anchéiée; on y voit une passion en bois doré et les

( 53 )’
statues des douze apôtres , ouvrage considérable du seizième siècle.

Les anciens titres font mention d'un hameau nommé Pisseleu-

en-feau qui a disparu depuis lougltems.
Il y a un presbytère et une école communale.
_ Le cimetière , à côté de l'église , est entouré de grès et de haies
vives.

On trouve un moulin à vent dans cette commune. La popula:

tion fournit des ouvriers maçons et charpentiers à la ville de Beau-
vais.

«Contênance : Terres labourables, 414 h. 58,55. — Jardins,
6 h. 55,95. — Prés , o h. 1 1 ,60. — Bois, 97 h. 61 ,10. — Vergers
et pépinières. 5 h. 51,55. -,— Friches, o h. 21,60. — Places,
rues et chemins, 5 h. 5g. ’— Propriétés bâties, 4 h. 22,05. —-
Total, 555 hect. 99,20. -

Distance de Crevecœur, 1 myr. -‘—— De Clermont, 5 myr. a kil.
—De Beauvais, 1 myr. 5 kil. — Marché, Beauvais. —— Bureau
de poste . Crevecæur. — Population , 285. —— Nombre de maisons,
8o. —Revenus communaux, 155 fr. 14 c.

"Bornier , Roten , Roten i, Botangi , Botangy-la-vîlle , Ron-
tengy, Roltïltangy, Êrstaägy, äioutangy, flotângis , Rotcngis ( Ro-
ten‘ mm , ’ uten iacmn, oten iacum ’ '

Ëe territoire îst une plaiueg l'ertile)limitée vers le midi et l’est
par des ravins; le chef-lieu qui forme une agglomération considé-
rable est à-pcu-près au centre; il a plusieurs rues divergentes
et une rue circulaire qùî paraît indiquer une ancienne enceinte,

Cette commune relevait du vidamé de Gerberoy; c’était une
desquatre seigneuries principales qui avaient conservé la ‘haute
justice et qu'on nommait les filles du vidamé. Le vidame Pierre I
en fit présent au douzième siècle}: l'abbaye de Chaalis; les terres
formèrenvla ferme de Ydbbqye ou de Labye, aujourd’hui démolie .
quioccupait le nord du territoire.

V Louis XI étant venu à Beauvais le 29. décembre1475, donna,
au chapitre de la cathédrale une somme de trois mille livres avec.
laquelle les chanoines achetèrent une partie ‘de la seigneurie que
depuis on_ appela Rotangy-la- grange: ,

d Uäe autre partie dépendait au dix-septième siècle du marquisat

e’ revecæur. ,

La cure de Sainte-Marguerite de Ratangy était conférée par le
chapitre de Gerberoy; elle est maintenant succursale.

L’é lise a une flaçade moderne en parpaing‘; lalnef reconstruite
en 1855 est en briques ainsi que le chœur qui est soutenu par de
larges contreforts. ‘Ce chœur , beaucoup plus élevé et réparé dans

r

(59')

‘l/‘annéo 1725, a sept ‘grandes fenêtres à doubles ogives de Pépoquie

doises.

tertiaire’; il est pla onné et supporte un clocheryouvert (Yar-

La commune n'a d'autre propriété qu'un presbytère. i

f Le cimetière "entouré de haies v1ves est au nord—est du villages
ii y avait _une chapelle Saint-Martin qui fut démolie vers 1812.

On trouve deux moulins à vent sur le territoire.
« Les habitans très-laborieux, sont la plupart agriculteurs; il y

a aussi quelques fileurs de laine et des ouvriers qui viennent tra-
vailler à Beauvais. i ‘

Contenance: Terres labourables, 884 h. 25,90. -—- Jardins,
o h. 66,40. -—Bois, 45 h.‘o.1,5o. ———Vergers et pépinières,’ 25 h.
45,80. — Friches , 5 h. 54,05. -'—- Places, rues. chemins, 12 h.
55,80. — Propriétés bâties, 7 h. 28,40. — Total, 978 hect.
5 ,85. ' '
7Distance ‘de Crevecæur, 5 kil. —— De Clermont , 4 myr. —-'Do
Beauvais , 2 myr. — Marchés, Beauvais , Crevecæur. — Bureau
de‘p0st_e, Crevecæur. — Population , 461. — Nombre de mai-
sons, 156. —— Revenus communaux, 581 fr. 08 c.» ’

. ’ VIEPVILLBRS, Viefviller, V ieluvitler, V ieuvillers, LeVËeuæ-Villers,

* Le Vieuæ-Villiers, Vieuævillers, Vieuvillé, Vièoillers (Vetus Vil-

larie, Villare) , entre Le Gatien-Le Saulchoy au nord , F raneastel à

.l’ouest et au midîpRotangy, Crevecæur à l’ouest. v

Le’ territoire , de‘ figure à-peu-près‘ circulaire. constitue une
plaine assez productive. Le chef-lieu a une longue rue sinueuse
continuée jusqu?) la limite du Gallet ; la rouleroyale de Rouen à la
Capelle qui passe à l'autre extrémité forme une seconde rue moins
considérable. Le village ‘est ombragé ar des plantations.

La maison de Càrvoisîn dfltchy eutliaseigneurie do Viefvillers.

Le chapitre d’Amiens nommait à la cure qui est devenue main- i

tenant une succursale dont la commune du Gallet ‘fait partie.
On prétend qu'à une époque reculée Viefvillers était compris
dans la paroisse du Saulchoy-Gallet. y
L_’église, sous le litre ‘(le Saint-Amant], évêque de Maeslricht, est
un édifice de forme alongée, en cailloux et en briques , sans ca-
ractère , lambrissé, sombre à Fintérieur; le clocher est sürla porte.

La route royale de Rouen à La Capelle traverse de l’ouest à l'est
le territoire. ' ’ ' -

Il y a une maison d’école communale. '

Le cimetière a été transféré en 181 1 à l'ouest du village. Il est
entouré de haiesvives. ‘ ‘ .

On trouve une briqueterie et un moulin à vent dans l'étendue
du territoire. La population confectionne des étoiles de laine.

( 6-) )_

Contenance : Terres labourables, 54e h. 45,25. — Jerdinxfi h.
n,25.‘— Bois, 16 h. 91,75.—Vergcrs et pépinières. l8 h. 04,70.
—Places, rues et chemins, 7 h. 24,80. — Eaux, o h. 04,65. —
Propriétés bâties , 7 h. 40,40. ——— Total, 598 hect. 20,80. .

Distance de Crevecœur, l. kil. —— I)e Clermont, 4 myr. 1 kil. —
De Beauvais, 2 myr. 5 kil. —Marchés, Crevecæur; Beauvais,
Breteuil. —— Bureau de poste , Crevccæur. —Population , 5go. ——-
Nomhre de maisons , 162. —Revenus communaux,’ 191 fr. 94 c.

Les établissemens ecclésiastiques du canton de Crevecœzzr com-
prenaient avant la révolution, dix-neufcures, un vicariat, quatre
chapelles. Ils se composent aujourd’hui d’une cure, de treize suc.-
cursales et d'une chapelle vicariale. '

Les hameaux sont au nombre de quatre, ainsi que les écarts;
réunis aux vingt chefs-lieux de canton , ils forment ensemble vingt-
huit lieux distincts d’habitation. Le canton de Crevecæur est celui
de tout le département qui a le moins de villages.

La population moyenne , par commune , est de 65 l habitans.

‘La superficie moyenne , par commune , est de 540 hectares.

Les revenus communaux {élèvent à la somme totale de 22,461 l‘.
96 c. , y compris la valeur de la prestation en nature et des impo-
sitions spéciales relatives aux chemins.

Ces revenus comprennent les articles ci-dessous détaillés :

Centimes additionnels aux contributions. . . . . 4,281‘ 40°

Produit des patentes. . . . . . . . ._ . . ., . . . 527 46 '

Produit des amendes de police. . . . . . . . . . 7g 6|. .
Vente d’herbes ou de fruits de terrains communaux
(à Crevccæur, Fontaine). . . . . . . . . . . . . . . 5o
Rentes sur l’état (à Dométiers) . .. . . . . . . . _. 7
Droits de place sur les foires et marchés (à Creve-
cæur)oooofioocbooocoocnoaooaol2,820» 1

Prestations et impositions spéciales concernant les
chemins communaux (dans onze communes seule-
ment).......................1459550-

Total. .'. .. . . . . 22,460 97

 

 

Le nombre des communes étant de vingt, le revenu moyen de
chacune est (le a 125 fr. 0g c. , et distraction fuite de la prestation
en nature, de 578 fr. 52 c. « '

‘ Si l'on déduit de ce calcul le bourg de Crevecæur dont les reve-
nus sont hors de proportion avec ceux des autres localités, on n’a.

plus, pour les dix-neuf autres communes , qu'un revenu moyen de
' 218 fr. 06 c.

z

(5!)

Les dépenses communales se composent des articles qui suivent :
Frais (Yadministratton . . . . . . . . . .‘ . . . .

Salaires des gardes-champêtres. . . .‘ . . . . . ._

Contributions et. entretien des biens communaux. .
Secours aux établissemens de charité. . . . . . .

Dépenses relatives à l'exercice du culte. .
——-————-————— à l'instruction publique
————-————— à la garde nationale . .
Dépenses imprévues, fêtes publiques. . .

o

2,288‘ 60°
I‘, t 20 r
1 ,2o8 r
65 r
2,165 r
6.650 r
566 r
1 ,41]; 06

Entretien des chemins. . . . . . . . . . . . . . 14,695 5o

_Total. . . . . . Î. . . . 52,952‘16°

 

La différence entre les recettes et les dépenses constitue un dé-
ficit de 10,491 fr. 19 c., auquel il‘ est pourvu en ‘partie ar les
secours accordés pour élever à deux cents francsau moins e trai-

tement des instituteurs‘: iereste donne lieu

que chaque annéesvoitreproduire.‘
Les revenus de Crevecæur dépassent de 260 fr. environ les dé-
, penses ordinaires de ce bourg.

a des surimpositions

Le-tableau quisuit fait connaître , parisérie décroissante, la si-
tuation comparative des communes, sous le triple rapport de leur
population , de leur étendue territoriale et de leurs revenus.

summos
d'ordre.

Crevrcœnr.
Cormeillc.
Francastcl.
Domélicrs.
Anchy.
Lnrzhy.
Viclvillers.
Fontaine.

V rnissy.

Blanclbssé.

O'.\I EUX-BSD) r1

Le Sanlclicy.

Rotangy.
Mnulers.

La (Jlia ussée.

Cnntrvillc.
(Iatheux.
Le Gallct.
Le (Lrocq.

f lwqneuse.
“uidorge.

POPULATION.

SUPERFICIE.

Fontaine.
Francastel.
(revecœur.
Catheux.
Cruissy.
Luclny.
llntangy.
Auvlty.
Manlurs.
Cornxeillc.
Dnnu-Ïlïers.
La Chaussée.
Muldtirge.
lilanclnssé.
Le Saulchoy.
(Îhoqueuse.
Viclvillers.
Cnnlcvillc.
Le Gallel.
Le Crncq.

REVENUS.

Crevccœur.
Francastel.

Rotangy.

Fontaine;

Luclly.
Auclly.
Maulers.

Cormeille.
(Iatheux.

(Çroissy.

La î haussée.
Vielvillcrs.
Domélicrs.
Blancllxsse’.
Le Saulchny.
“uidorge.
Contcville.
Le Crocq.

‘ hoqi

18H58.

Le Gallct.

 

..———\

( 63 l
La commune de Crevecæur seule possède a la fois une mairie , un
‘presbytère ‘et une maison d’écolo. Celles de Donzéliors, Francastel,
La Chaussée , Luèhy, Maulers et M uidorge ont chacune un pres-
bytère et une école.'lly a un presbytère seulement à Auchy, Blanc-
fassé, Catlceuæ, Choqueuse, Conneïlle. Rotangy. et une maison
d’école au Croccf, à Viefvitlers. Les communes de Conteville,
Croissy, Fontaine-Bonnèleau, Le Gallet, Le Saulc/coy n’_ont aucune
pro riété bâtie. x ‘_ c_ '
_ I‘ y a dans tout le canton une mairie, treize presbytères , neuf
maisons d’écoles communales.

Les terrains communaux comprennent une étendue de vingt-sept

hectares environ’ , ‘savoir z‘
Terres labourables àBonneleau. . .. . . . . . . . 9h. 6o
Terrain lanléà Crevecæur. . . . . ., . . I, . . . 1 a

Présà ontainea.”....;.,....Ç.. _o 29
Pâtures marécageuses à Croissy. .., .. . ,  . _’1_4_ 5o
MaraisàFontacne..........(........' 1g‘ 6o

 

Pâtnres sechesdauuShulc/çoy-Gnltgnî .Î . '. ,- . . . 1 n
a v .26 9g

‘ . - Des marais assez considérables ont été partagés à Graîasy.

Il y a des carrières ou marnières publiques à Contpville et à

. Crevecæur. des urgilièxesv à Cor-maille. au Saulclaoy .. une sablon-
nière au Gauet. , r

La fabrique de Maulers possède une rente de soixante-quinze
francs ‘sur l état. Les autres églises n’ont aucun revenu fixe.

Le canton de ÿrevccæur a toujours fait-partie Adeilîajtfrondisse-
ment électoral de Clermont. Le nombre de ses électeurs fut de
vingt-sept en 18| 7., — vingt-huit en 1820, —— trente-neuf en :822
et 1824, —— trente-cinq en 1827, +- trente-sept en 1828. Il est
de quatresvingts environ depuis la nouvelle legislation.‘

Etablissemèns de bienfaisance. Il n’y en a qu'un. seultdans l'é-
tendue du canton: c'est le bureau de bienfaisance de ‘Crevecæur,
dont‘ la fondation est due aux maisons qui ont successivement pos-
sédé la seigneurie de ce lieu. Ce bureau avait ‘autrelbisi gquelques
mines de terres labourables, une renne annuelle de soixante livres
et Pentretieu de deux sœurs-grises no sacrées au soin dm malades
et àelïnstructîon des jeunes filles. ' os revenusréduitä aujour-
d’hui en "rentes diverses, s'élèvent annuellement a‘ douze cent
soixante francs. Les malades sont soignés à domicile par.‘ un méÀ

l

( 63 g _
decin , et les indigens reçoivent en nature «let vévres -et autres se-‘
cours dont ils peuvent avoir besoin.

Routes et chemins. Une route ro ale, trois chemins dits de’
grandecommunication, parcourent 'étendue du canton de Greg-
vecæur. . . , ,

Lairoute royale n.° 5o , de Rouen à La Capelle , le traverse dans
la direction générale de l’ouest à l’est; elle y pénètre’ par la limite
occidentale du territoire de Crevecæur, parcourt ce bourg» dans
toute son étendue, coupe ensuite l'extrémité du ravin de Laborde,
au fond duquel est un pont.en_ pierre construit dans le dernier siècle
par la seigneurie de Cœvccœar. Elle arrive de la dans la rue méri-
dionale de Viefvillers, puis au bois de la Corniole en suivant une
ancienne yoirie des territoires de Francastel et de Doméliers, connue
sous le’ nom de chemin d_u Piège; elle sépare les territoires de De-
ntéliem et du Crocq du canton de F roissy. et atteint la limite d’Har-

‘ divilliers dans le même canton, aprèsavoir décrit une ligne

(Ÿenviron dix mille trois cents mètres. a _ .. .
La chaussée faite en cailloux-silex est la e de six mètres; chaque

accotexnent a seulement un mètre, et c aque fosse un mètre et »

demi; ce qui donne pour tout le profil transversal unelargeur de
onze mètres; il y a une banquette dechaque côté.

Cette route, dont la création avait été sollicitée depuis .1785;
a été commencée en 1855 dans le canton de Grevecœur, et sa
construction {achève en ce moment. d'après les dessins de M. de
Bréyille, ingénieur des ponts et chaussées: elleîemplace une an-
cienne voirie fort importante au moyen-âge, qui allait de Grand-o‘
yilliers à Breteuil.

. Le chemin de grande communicationde Beauvais à Crevecœar
pénètre dans le canton par la limite méridionale du territoire 
Luèhy; il passe à Rougemaison, au cimetière däluclzy-la-Montagne,
dans le vallon de Labhy où il. y a un pont en pierre; il parcourt
ensuite le territoire de Iiotangly et aboutit au parc de Czjevecœun
après un trajet de neuf mille mètres environ. Son tracé , un peu sie
nueux . sans détourné vers l’est pour éviter les ravins de Botangy ;_
il passait autrefois par le village de _ce nom , et arrivait à Crevccœun
en suivant lacommunicatioa qu'on appelle encore Vallée de R91
tangy. Ce chemin a une importance égale à celle des routes dépah
tementales, au nombredesqaaelles il eût dû être compris. Il cpnduit

au marché de Beauvais les produits agricoles d’une vingtaine de ‘

g c

communes et c’est lumqlne moyen dhrrivage pour  vngatiàes
premières employées par industrie du canton, Sa constnuctionrq

1

( 54 l . s
été achevée dans l'année i825. ‘Sa prolongation au nord de Crave -
cœur par Catheuz, la vallée do la Selle ‘et Croissy, accrottrait de
beaucoup son utilité, parce u’elle donnerait à Pindustrie du pays
un débouché direct sur la‘ vil e d'Amiens , mais le terrain offre des
dilficultés qn’on n'a pas essayé jusqu?! présent de surmonter.

Le chemin de Grandvilliers à Crevçcæur, qui fait partie de Pan-
cienne route de Grandvilliers à Breteuil , appartient pour une lon-
gueur de mille mètres seulement au territoire de Çrevecæur_et
du canton; cette communication fort utile si elle était construite
dans les cantons voisins, recevrait une nouvelle importance par
l'achèvement récent de la route royale de La Cqîpelle, car elle for-
merait alors la ligne la plus courte pour aller u pays de Caux
jusqu'aux Ardennes; c était une grande route dans le'moyen-
â e. 4 é ‘ ’ ’ \ . "

50a a‘ classé depuis long-tems, ‘comme prolongationde celui-ci,
un chemin dit de Crevecæicr àvClermont , qui quitterait ‘vis-à-vis
Auchy la route de Beanvais,‘ passerait au bout de Luchy} ensuite
à l'ouest de Maulers, et arriverait à Abheville-Saint-Lucien dans
le canton deFroissy: ‘cette ligne est connue sous le nom de cheé

' min des chasses-marrées.

- Le chemin dit de la route royale n° 5o, ou du Crocq à Croissy,
est une section de Pancienne grande‘ route de Beauvais à Amiens,
qui a été fréquentée pendant plusieurs siècles. et qifon n’a aban-

onnée qu'après Fétahlissement de _la route royale de Beauvais à
Breteuil. Il commence au midi du Crocq sur a route royale de‘
Rouen à la Capelle, et courant toujours au nord , traverse le vil-
lage , passe entre Coi-maille et les bois de Doméliers, sur le co-
teau qui sépare F ontaine-Bonneleactde Blancfossé, dans la grande

rue de Croissy , et atteint à deux cents pas au-delà de ce village

le département de la Somme où il se continue. On s’occupe_ en ce
moment de sa restauration , et Pempressement avec lequel les
communes qu"il parcourt conzourrent aux travaux est ‘une dé-
monstration sufiisante de son utilitéfllsert‘ ‘au; relationsdirec-
tes ‘de la fabrique de Cv-evecæur avec Amiens; son importance se-
rait de beaucoup plus considérable, sioii le ‘mettait’ entièrement

en‘ état jusqu’aux limites mérldionalesïdu ‘canton où il se con- '

fondavec le chemin de Beauvais  ‘Ûrlævecæur; sa longueur ac-
tuelle"est d’environ dix mille quatreëents mètres. ' '
l: .1‘ . . .. « . -
Les chemins communaux’, classés auÏnombre de cent quarante-
septt; ont une longueur totale de deux cent vingt-quatre mille sept

. ( 65 )

cent ‘neuf mètres; ce développement, réuni à celui deJa route
royale et des chemins de grande communication . forme une li-
gne de deux cent cinquante-cinq mille quatre cent neuf mètres .
ou environ soixante-quatre lieues pour Pensemble detlaxvoirie lé-
galement déclarée. '  4

, Ces chemins ont en général, sauf les anticipations, une lar-
geur de dix mètres et‘ sont bordés de vieux arbres fruitiers. On s’oc—
cupe avec soin de leur entretien; les administrations municipales
de Crevecæur, Coræneille, Croissy, ont donné notamment des exem-
ples d’activité qu’il serait désirable de voir imiter; les chemins
communaux de Crevecæur ressemblent à autant de routes. Toute-

fois ce zèle ne peut sullire aux exigences d’un sol argileux et dé- -
l .

pourvu de cai oux‘ précisément dans les lieux où leur emploi sc-
rait le plus nécessaire. Il y a une grande diflércnce sous ce rapport
entre les deux régions du canton , et celle du midi qui est incontes-
tablement supérieure pour les produits agricoles, rachète cet avan-

tage par la" dégradation inévitable de ses communications pendant

la mauvaise saison.

Les ‘chemins les plus remarquablesou les plus utiles sont :

1.° La voie romainetendantl de Beauvais à Amiens; elle ‘passe l

sur la limite du territoire de M uidorge , puis dans Illaulers , et à La
fihaussée-du-BoiswfEcu ; elle entre ensuite dans le canton de
F roissy,.d’où elle sort pour se continuer entre le territoire du
Crocq et les bois d’llardivillers; elle descend dans le ravin de Cor-
næille en laissantà l’ouest le village de ce nom ; de là près de l’em—

placement de Curmiliaca, ‘et sur les pentes du bois de Blanc- ,

fosséoù elle est pres ue détruite et‘ où l’on voit qu’elle était
construite avec des ga ets; sa largeuratteignait seize mètres du
côté de La Chaussée , tandis qu’aux environs du Crocqeelle parais-

sait restreinteà vingt-cinq pieds , autant du. moins qu'on en peut '

juger à travers les anticipations ‘qui ont envahi cette antique com-
munication. Elle ‘était exhaussée de’ plusieurs pieds au-dessus du

, sol et elle semble, en plusieurs lieux , avoir été garnie de fos-

sés dont les talus avaient un revêtement de cailloux. Cettelchaus-
sée Brunehaut servait encore de-route militaire et portait le nom du

chemin du Roi sous le règne de Louis XIV; il y avait une étape.

à La Chaussée-dcrBois-cfEcu selle a été réparée , pour la dernière
fois, en quelques-mines de ses parties, dans l’année 1792.‘

2.° L'ancienne route d’Amiens à Beauvais dont une artie a été
classée comme chemin de grande communication ,u (Jzocq à
Croisay. Celle—ci , en sortant du Crocq, descend au midi entre le

canton de Froissy et le territoire de F rancastel , traverse l'extré-

l

( 55 l .
mité de ce village‘, arrive dans une des grandes rues dÿluchy [a-
Montagne, de lù dans Luc/zy, et a l’est de lfougemaison, pour pé»
nétrcr dans le canton deNivillers, où le chemin de- Crevecæur ä
‘Beauvais vient se confondre avec elle. ll suffit de nommer les lieux
parcourus pour reconnaître combien serait utilc le rétablissement
de cette ancienne communication. La rareté des matériaux et la

nature lrop argileuse du sol, s'opposent à ce que les communes '
‘ intéressées puissent seules lui assurer un entretien convenable“
Il paraît que cette route avait un embranchement, car on con— -

naît un autre chemin de Beauvais à Amiens qui. commençant à
Ffancaÿlel, arrive contre Viefvillers, traverse dans toute sa lon-
gueur Le Saulchoy-Gallet, d’où il descend à Fontaine pour suivre
sur la droite la vallée de la Selle , passer au moulin de Bortneleau,
et aboutir au précédent‘ dans Croissy même.

5.° Un autre chemin d’Amiens qui vient de Saint-Omer etde
Blicourt dans le canton de Marseille, passe à côté de Botangy, et
de la à Vicfi-ilters où il rejoint celui qui précède. .

43’ L'ancien chemin de Creeecæur à Bulles partant de Rouge-
maison , allant (le lèÿdans fllitidorge et dans illaulers, ensuite à La
Ncuville-Saint-Pierre canton de Froissy. ‘ -

5.“ Le cbemiimlit des Paliers, venant de Bliconrt, canton de
Marseille, passant au nord de Roagemaison, de la à Aachy-la-
Montavne, où il retombe dans l'ancienne route d’Amiens.

6.° Le chemin de Crevecœici‘ à Thoix‘ (Somme) . traversant les
bois de Crevecœur près de La Houssoye , puis une enclave du canton
de Marseille , de là entre Conteville et Charmeuse, et dans le can-

_ton de Grandvilliors. ' '

7.° Le chemin de Grandvilliers à Catheuæ et Fontaine; par (Jon-
feville et Choqueuse-lcs-Besnard. ' î V ,
8.‘ Le chemin dit de Saint-Lambert. partantde Viefvillers,

i passant au Saulchoy-Gallet, à Gai/ceux , de la à Lavacquerie can-

ton de Grandvilliers, pour arrivera Sentelie (Somme), où l’on
va en pèlerinage le four de SaintLambert. ' '

' 9.5 Le chemin de Blancfbsse’ au Chapon allant de Cormeille et
de Elancfossé à la route royale n.‘ i6 , dans le canton de Breteuil;
il était indispensable aux relations des communes de Cormzeille ,’
Blànefossé, Fontaine, Croissyqetc. ,avec le marché deBreteuil avant

a la construction de la route royale de Roucn à En Capelle.

Finances. Les contributions et redevances de toute nature perv
çues dans le canton rle Crevecæur, et les dépenses payées , com-
prennent les articleïci-après détaillés, relevés sur les comptes (fe-

’exercicex855 : ' -

(67)

     

 

ancarrns.
c b i goncièrlela. . . . . 122,754‘15°
ontrî utons, erson. ‘etmob! 18, 42 a ' ‘
directes. ‘Portes et fenêtres.» 15,352 46 16h54?“ 4'.’
. ‘ Patentes. . . . . 4,947 58 ' .
Formules de patentes (572). . . . . . . . . . 715‘ n
Frais d’av'ertissement. . .7 . . . . . . . . . . 550 6o
Produit de la vérification despoidset mesures. 460 ‘ 55
Domaine et enregistrement. . . f. ». . . . . 55,895 >52
Contributions indirectes ; , . . . .‘ . . . a . 28,747 2
Poste aux lettres . . . . ‘. . -. . . . . . . . . 6,498 a
’ Produit de la prestation ewnature et des impo- ' ’ -
‘sitions pour Pentretien deschemins communaux - 4 14,695 5o
' ‘ ' 269.905‘ 18-
nñrznsns. . '
Centimes communaux ordinaires. '. . 4. -. . . 7,185 45
— —- extraordinaires . . '. . 9,852 75
Entretien des cheminscommunaux. . . . '. . 14,695 5o
lîemisesdes percepteurs‘. *. '. . *.‘ v. . , v. . . » 5,501’ 75
Fraiskfavertissemcnt et de poursuites . ., . . 7 140 2o
Attribution des communes dans le droit de pa- ' '
tente . . . . .  . . . . . ....‘ 545 5
A Dépenses du clergé . . . . . . ._. . . L . . . 11,712 76
—— de_la justice de paix . . . . . . . . ‘ 1,298 17 e
—— de la gendarmerie départementale . _ 6,851 n ‘
Travaux "des ponts et chaussées (p. mémoire‘) f  n‘ n ,
‘ ,Pensions et rentes . _. ._. . . .‘ . . . . . . . 9,575 x
,,- Ordonnances de décharge pour non-valeurs ou 9 .
ñotesirrecouvrables‘ . . . . . . .  . . . . . 956 _ 55
Frais des domaines et de Yenregistrement. ; . 2,510 '89
‘ -———— des contributions indirectes. . . i‘. . . ; 5,542 52
.-————- de la poste aux lettres . . . . . . . a . . 4,502 ‘b ’
978,605? 55°
_ atcapiruunon. _
Sommes rierçues dans le canton . . . .  . . 2699975‘ V18‘
Sommespayées dans le canton . . . . . . . . 678,605 55

Diiférencè versée au_ trésor royal oufà laicaisse « ' , .
dudépartementx . .   . ,. L. . ., a . .

191,297‘ 65‘

.. C) ll n’y avait pas encore (le-roules à l’é_lat tïentretien en 1833.’

. ( 03 )
Le contingent moyen payé par chaque individu, est de vingt
_un francs trente-neuf centimes. '

Les contributions payées dans le canton forment près de la
quarante-deuxième partie du contingent total du département.

Le canton de Crcoecœur a été eadastréen 1855; voici le tableau
de sa contenance :

Terres labourables . . \ . . . . . . . . . . . 12,248» 59' 90°‘
Jardins potagers . . . . . . . . . . . . . . 175 79 2o
Bois . . . . . . .__._ . . . . . . . .  . . 1,917 12, 95
‘Vergers et pépinières . . . . . ‘. . . . . 258 7-7 55
Oseraies et annales . . . . . . . . . . . . _‘ 5 98 7o
Friches...........'. . . . . .. 1985455
Carrières, marnières, argilières . . . . . . ' 5 5o 55
Pâtures . . . . . . . . .. . . . . . . . . . 56 54 85
Prés........,....‘....... 122 7: 9o
Sablonnières . . . \. . . . . . . . . . . . . n 55 6o

Jardins «Pagrément . . . . . . . . . . . . 4 59 25

Routes, chemins et places . . . . . . . . . 251 46v 7o

Eaux...p..._.._....v . . . .  6 9 5

Superficie des propriétés bâties . . . . . . . 158 79 65

Total. . . . 15,545."”°'<io 2o

,  

z

‘I 5.9/4. Agriculture;

' Les terres labourables reposant toutes sur le limon diluvien qui
recouvre la roche crayeuse sont argileuses et en général fortes et
froides ‘ou humides. ‘On ‘ne voit de’ sels calcaires que dans la ré-
gion septentrionale vers Catheuæ , Fontaine, Croissy, Blancfossé,
(Ÿest-à-dire dans les Iieuxoù le ‘pays est’ tourmenté et Aoü le ter»
tain. superficiel ayant été emporté par leseaux, en tout ou en
partie, ' a
g a parla même cause quelques sols semblables autour de Rotangy
et de ÏM aulers. On trouve autour du Gallet une certaine quantité de
terres sablonneuses sèches. Dans tout le reste du canton les terres

sontplimoneuses, mêlées de cailloux sur les sols inclinés. fran-

ches et compactes sur'les plateaux. Les plus productives appar-
tiennent aux territoires de Francastel, de Pabbaye près Botan ,
ensuite à Auchy, I/iefvillers,’ Crevecæur, au‘ midi de Dbmètiers. fla
terresde Lurhyv. quoique fertiles ,»sont réputées. trop argileuses et
celles ‘de La Chaussée, Muidorge, Maulers. trop-veaillouteuses.
Toute la région du nord est considérée comme médiocre quant à

roche sous-jaacente a été mise en contact avec l’humus. Il '

(59)

la qualité du sol, et comme inférieure même, autour dia Choqueuse,
Catheux , Le Collet ,' Le Saulchoy. ‘
i La profondeur moyenne de Phumus varie entre six et huit

pouces. . l

Mode de culture. Toutes les terres sont labourées à la charrue
et tenues en grande culture, quoique la plupart des anciennes
propriétés , remarquables par leur étendue, aient été divisées.

I y a 67 76 cotes foncières; sur ce nombre douze cents s'élè-
vent au-dclà de vingt francs de contribution , quatre cent quatre»
vingt-neuf payent au-delà de cinquante francs , cent quatre-

wingt-seize au-deià de cent francs , quarante-une au-delà de trois
cents francs, quinze de cinq cents à mille francs, et six_,seulement_

au-delà de mille francs. V

Le nombre des arcelles approche de soixante-deux mille.

Les propriétés es plus considérables paraissent être la ferme de
Choqaeuse qui a deux cent quatre hectares; -— celle de (lat/nette
qui en a cent quatre-vingt-douze; — la ferme de Calpnne à Crois-t)’.
et celles de Bonneleau et de V iefvillers. fortes chacune de cent
quarante-cinq hectares; -——celle de Blanc asse’ qui en comprend
environ cent vingt; "- celles du Crocq et e Malmaison qui en ont
chacune de quatre-vingt-dix à cent; — la ferme de Pfiôtel-Dieu à

77 Francastel, forte de quatre-vingtqsix; —.—et en-dessous‘, celles de

Lahoussoye, de Conteville, ‘etc. Les territoires dïluchy, Cormeille‘,

Dontéliers , F rancastel , Le Saulchoy, Le Collet sont morcellésg
Les deux tiers au moins des propriétaires font valoir eux-mêmes

leursterres. ' A

Le nomhredes baux de fermage est évalué- à six cent quatref
vingt-douze. l -
tiens etles charges locales sont au compte du fermier. Le main-
tien de Passolement triennale]; des jachères est toujours expresses-
mentstipulé : toutefois cette clause n'est plusconsîdérée 60111016
rigoureuse et l'on s’est accoutumé depuis vingt ans à Penfreindre
pour favoriser la propagation des prairies artificielles, Les bois
sont exploités par le propriétaire, mais le fermier a le droit de
tondre deux fois les haies pendant la durée de son bail. Le mar—’
nage interdit autrefois, est maintenant-laissé à la discrétîPl) du

La durée des bauxest partout de neuf années. Les contribuv A

preneur. Llobligation d'employer sur. l'exploitation tout iÎengrais a

qu’elle peut fournir est toujours stipulée, Les cas fortuitssont à
la charge du propriétaire. Ces conditions générales des baux se

reproduisent dans toute fétendue du canton.

o i ( 7° l l

Assolcmem. laôours, etc. L’a’ssolement_,triennal est le seul qui
soit encore pratiqué. On sème du ‘blé la première "année; de l'a"-
voine et des grains ronds la deuxième année; un tiers de la troi-
sième sole est semé en fourrage légumineux et_ le reste laissé a
l'état de repos. C'est depuis douze années surtout que l'étendue
des jachères a subi une réduction considérable.
Leilblé exige quatre façons; deux sufiisont pour les grains de
mars. ‘ ‘

On ne se sert que de la charrue à tourne- oreille et avant-train
dite picarde. On Pattèle de trois chevaux dans la grande culture .

‘et’ de deux seulement chez les petits propriétaires qui ont des ex-

ploitations plus restreintes et d'ailleurs moins de ressources. On
est obligé d'employer quatre chevaux dans la région septentrionale

à Cadieux, Croissy, Fontaine a cause des mouvemens de terrain ’

et de la dûreté du sol, qui rendent le labourage pluspénible.
' On s’est servi de bœuf: pendant le ilix- septième siècle dans la
commune du Çrocq“, mais cet exemple donné par M. de V endeuil

— ne s'est pas soutenu a rès la‘ mort de ce propriétaire.

Une charrue peut aire valoir, terme moyen , ‘vingt-cinq hec-

tares. Dans‘ quelques communes du nord, telles quelFontaine, _

cette quantité est presque double , parce qu'on donne moins de fa
çons a cause de la médiocrité du sol. a

On évalue'và_ trois cents au plus lenombre desscharrues du

canton. - r » » . »
Les instrumens aratoires’ perfectionnés sont tout-à-fait inconnus.

Engrais. On emploie partout le fumier’ dans la proportion de
seize voitures attelées de quatre chevaux pour un hectare : cet en-
grais principal n'est pas généralement aussi abondant que les be-
soins de l'agriculture Fexigeraient. a

Le marnage est pratiqué dans la région méridionale, à Luchy
notamment, sur les terres fortes et qui retiennent l-‘eau; on emploie
a-peu-près quatre cents hectolitres ‘de craie tendre‘ par hectare.
L'usage de cet amendement a été introduit vers i824 a Cormeille,
par MM. Gayant et Griblot; il est peu répandu dans les autres

_parties du canton. . -

Le parcage des moutonspest considéré avec juste raison comme
un des meilleurs engrais,‘ 'Il est pratiqué de préférence sur les terres

ù fortes destinées à être ensemencées en blé.

Il n’y a pas plus de cinq ans qu'on‘ a commencé d'employer le J l

\ I

1

(v)

plâtre pour favoriser la végétation dcsprairies artificielles: l'usager

de cettesubstance est encore très-restreint : on la lire directement‘

desplûtrières de Seine-et-Oise ou des entrepôts de Beauvais.
On lui préfère, soit à cause de Phabitude, soit ‘par économie , la
cendre de tourbes, dont on répand huit à’ dix hectolitres par hec-
tare et qu’on se procure-à Bresles, Beauvais et Amieus. A
On emploie aussi quelques cendres végétatives qu'on tire de
Broyes dans le canton de Bretenil; on en consomme à-peu-près
huit hectolitres par hectare. ' » '
Les autres engrais et amendemens ne sont pas usités;

Sentailles, moissons, etc. On sème le blé et le seigle du ‘vingt-
cinq septembre au quinze octobre; Pavoiñe . du dix au vingt-cinq

avril; Forge au mois de mai. La vesce d'hiver est ‘semée vers la

Toussaint; la vesce d’été, entre le vingt-cinq avril et le dix mai ;
‘la bisaille, du vingt-cinq mars au dix avril; le trèfle et la minette,
en même tems que Pavoine.

'. La floraison a_ lieu du vingt-cinq mai à latin‘ de juin. *

Les plantes signalées psrtoutcomme étant spécialement nui-
sibles aux récoltes, sont Pivraie, qu'on prononce ivroie, le pipon
ou grand bassinet (ranunculu: arvensis) , la ç/ainvre (sinapïs ) , la
ucl (agrostemma) , le mahon ou coquelicot, la ro xreole (mclampy-
ram arvense) , le chardonlsenratztla arvensis). On n emploie d’autre»
moyen pour les détruire que Parrachage à la- main,‘ ce qui est un
palliatif insuflisant. ' — '

’ La nielleet le blé noir sont assez communs; la_ rouille est plus

rare. L’ergot ne ‘se montre que par cas isolés. On assure que le blé’

noir se développe presque toujours sur les blés qui succèdent à une
récolte de iÿesoe ou de bisaille.» ' ‘

On pratique partout le chaulage en mettant de la chaux dans
de l’eau‘qu’on fait bouillir, et en versant ce mélange sur le grain
entassé et remué à la pelle; plusieurs cultivateurs ajoutent à la

chaux une certaine quantité de sel; — v - . - «

Les mulots causent souvent des dommages considérables dans
les champs do la région méridionale; on essaie de détruire ces
animaux en introduisant des fumigations’ sulfureuses dans leurs ga-
leriçalvsotiterraines, ou en y jetant des grains imbibés d'une solu-
tion d’arsenic. Les taupes multiplient beaucoup dans certaines
années; on leur tend des pièges; on se plaint ici comme ailleurs
des ravages des pucerons et des larves de hanneton. '

La récolte a lieu pour le seiglelvets le vingt-cinq juillet’, pour

( 72 )

le blé dans les premiers jours d’août, pour les autres céréales
au commencement de septembre. On coupe les trèfles et les lue
zernes à la fin de juin, la bisaille vers le premier août, les ves-
ces en septembre.

Les moissonneurs sont payés en grains à raison d'un hectoli-
tre, ou un hectolitre trente litres par hectare pour le blé , et d'un
hectolitre pour les autres grains. Le fauchage de l'avoine est payé

ihuit francs lihectare.

Il n'y a pas d’usage général pour l'ouverture de la moisson.
Les réglemens défendent le glanage avant Penlèvement entier

V de la ‘récolte et après le soleil couché. Cependant on tolère l'in-

troduction des pauvres sur le champ dès que les grains sont liés.

Grains. Les terres labourables contenant douze mille deux cent
cinquante hectares environ , occupent les quatre cinquièmes de la

l superficie du canton; la culture du blé s’étend sur un peu plus

de deux mille hectares, formant la sixième partie des terres la-
bourables: cette céréale garnit presque tout le plateau méridional.
On cultive généralement le blé blanc , mais on voit aussi une assez
grande quantité de blé roux , et quelques champs de blé barbu ,
qu’on place de préférence dans le voisinage des lieux boisés ,_par—
ce que les oiseaux ne peuvent manger les graines. On sème dans
la région du nord un hectolitre et demi par hectare, aux envi-
rons de Crevecæur deux hectolitres , et dans le midi deux hecto-
litres soixante litres; on recueille huit à neuf fois la semence; la
reproduction vamême jusqu'à onze fois dans les bonnes terres
bien préparées. Le poids moyen est de soixante-quinze kilogram-
mes Fhectolitre comme dans les cantons voisins. '

Uétendue du terrain consacré à la "culture du méteil-est â-peu-
près égale a celle du blé , mais ce mélan e est surtout abondant

' dans la zone du nord. Le méteil estgénéra emcnt composé de deux
tiers de blé contre un tiers de seigle; cependant dans les com-

munes de la limite méridionale à La Chaussée, Maaters, etc., la
proportion est de cinq sixièmes contre un. La quantité de la se-
mence est presque la même que pour le blé , ainsi que la repro-
duction. Le poids moyen parait moindre de cinq kilogrammes.

\

Le seigle occupe à peine deux cents hectares , et on n'en cultive

' guère que pour avoir la paille dont on fait des liens; on met cette

plante dans les parties des champs voisines des chemins publics.
La quantité moyenne ‘de la semence est de deux hectolitres par
hectare et la reproduction de sept à huit fois. On estime à
soixante-dix kilogrammes le poids moyen ’del’hectolit're.

s

( 75 ) _ .

On cultive l'orge ou pamelle sur une étendue ‘de cinq cent dix
hectares environ , ‘et surtout dans‘ la région septentrionale où
l'on voit aussi-de ‘Pescourgeon, mais en petite quantité. On en sème
un hectolitre trente litres à deux hectolitres qui sont reproduits
quinze a seize fois. Son poids ‘moyen est de soixante kilogrammes.

. On estime que la culture de l'avoine occupe environ deux mille
quarante hectares, dont la plus grande partie appartient à la ré-
gion du nord, ce qui est l'inverse ‘du blé. Onlsème surtout la

‘ variété noire, et en plus petite quantité la blanche. On met généra-

lement deux hectolitres de semence par hectare pour obtenir,
terme moyen , quatorze fois cette ‘quantité. Le poids ordinaire est
de quarante-cinq kilogrammes Phectolitre. ‘

Les grains sont battus et nettoyés par les procédés habituels , et
il n'y a , à cet égard, aucune pratique spéciale en usage dans le
canton. ' . A ' «

Le tableau qui suit fait connaître par commune le produit moyen ‘

annuel de chaque espèce de céréale.

COMMUNES.
BLÉ.

Anchy. . . . . . . . . . .' . . . 3998h 782h ‘ 62h 80h .1 26ch 6182h
Blancfossé . . . . . . . . . 5oo 2800 825 396 3630 8151
Catheux ._ . . . . . 1800 _ 2260 1530 836 3825 1031 1
Choqueuse. . 6m 1830 « 615 30S 2375 5738
Conteville" 780 120e 598 232 1794 4604
Çormeille. . . 2480 5 2 884 _ 1650 2880 76 o p‘
Crevecœur . . . 2820 27 o a 160 770 G422 ' 1233
Croissy.. . . . . _. . . . . .. 1831 2513 1856’ 902 4250 1 1 5
Doméliers . . . . . . . . .. ' 21m2 1012 1215 ‘ 462 380c . . 8601 '
Fontaine. . . . . . . . . . . . 142p, 2544 1815 92e ‘ 4050 107494
Francastel .. .1. . . . .. 5628 8 .187 35m 12387

 

2
à

La Chaussée. . . . . .  2600 '. _ 88 1232 4940

Le Crocq..... . . . . .. 5o4 440 975 2941‘

Le Gallat . . . . . . . . . . . 758 171 1564 45:10 _

Le Sanlchoy . . . . . . . .. 2214 a 378 3175 7986 _

Lucbyæ. . . . . . . . . . . . . 4512 153 2140 8415 N

-Mau1ers. .. . . . . . . . .. ' 3564 , 1 18 1652 '
‘Muidorge.  .. .  2028 . ' 16 . 952
Rotang . . . . . . .. 4425 ‘ ' 148 2072
Viefvil ers . . . . . . . . 1864 8 396 ' 2375

8M 54.943 154.824

x

fi)
La‘ consommation des grains comprend dans le canton :
1.“ Pour le blé, ln semence calculée à raison de deux hectol.
termemoyen par hectare : pour 2055 hectares. . ._ 4.110" a
La nourriture des habitnns à raison de deux hece
tolitrespnrtête. . . . . . . .   o - s» - - 25.250 >
29,540. r

n-î-n-tîn

2.° Pour le méteil, la semence calculée à raison h
de deux hectolitres par hectare : pour 2014 hectares. 4,028 r
. ‘La nourriture des habitans à raison de deux bec

Nmmsmrœœ.........,..;......2&ño ra

29,258" n
5.‘ Pour le seigle , la semence calculée à raison jde h
deux hectolitres par hectare : pour 200 hectares . .' 400 v n.

La nourriture des habitons à raison de cinquante _
litrespartête.................-»— 62007"

 

6,707“ n
4d’ Pour Forge, la ‘semence calculéeà raison d'un
hectolitre soixante litres , terme moyen , par hectare :
pour 510 hectares. . . . . . . . . . . . . .' .  8716‘ c
La nourriture des habitons à ‘raison de cinquante ‘
litrespartête.................... 6,507»
\ 7,125‘ a

î-î-nîjn

Le reste (i680 hectolitres) est absorbé par divers emplois locaux.

 

A > Comparaison '
de lalhoduction à la Consommation. Différence,

Blé. . . . 46,508" . . . 29,54% a . . 17,168“ n en plus.
llléteiL. . 52,155 . . . 29,258 n . . 2,895 n en plus.
seigle. . . 12,217 p. . . 6,707 n ., 5,510 n en plus.
Orge . . . 8,805 . . . 7,125 n . . 1,680 n en plus.

99,681" 75458. n Î7Î2ü55lî cn plus.

La nourriture est calculée à raison de quntrehectolitrcs et
demi par tête , proportion faible comparativement à (Poutres can-
tons, mais qui résulte surtout de cc qu'une partie notable de la
population adonnée aux‘ travaux de fabrique consomme _ moins de
pain que la populationagricple. _ ‘ ' » «

_ , ( 75 )
La consommation de Pavoine comprend :
_ n.‘ L’ensemencement calculé à raison de deux hectolitres par
hectare : pour deux mille quarante-un hectares . . . 4.0825
2.° La nourriture des chevaux, à raison de vingt-un ‘
hectolitreÿseulemcnt par tête , à cause de la rareté de
l'avoine dans la région méridionale : pour 1405 che- ’ f
 29.505
' - I - -55,587h

La différence en plus de la production à la consommation est
de 25,458 hectolitres. _ '
' Le produit moyen dans tout le canton , d’un hectare de terre
labourable ,_ est de 5 hectol. 79 en blé. — 2 h. 62; en méteil. —
0 h. 99 en seigle.——o h.‘ 72en orge,——4 b.’ 48 en avoine.—
12 h. 64 en toute sorte de grains. ' Ÿ

La comparaison du produit des céréales à la population donne
pour chaque individu une quantité moyenne de 5 hectol. 68=en
blé. —_2 h. 55 en méteil. -—- o h. 97 en seigle. -— o h. 69 en orge.

a

— 7 h. go en tout. _

Menus grains. Les menus grains occupent environ quinze cents
hectares sur la seconde partie de Passolement. On cultive surtout
les vestes d’hiver et d’été , la bisaille, la lentille qui est mêlée avec
le méteil. ‘La vesce produit beaucoup, mais on croit qu’elle nuit,
aux récoltes de céréales. Il y a quelques parcelles de sarrazin ou
bucaille et de fèverolle. ' '

Pommes de terre. On doit à M. le duc de Larocltefoucauld l'in-
troduction dans le canton , vers l'année 179e , de cette racine pré-
cieuse; elle est généralement répandue et il n'y a guère de pro-
priétaire , grand ou petit, qui n'en récolte une certaine quantité.
On donne les façons à la bêche ou à la charrue . selon létendue
des parcelles. Cette plante exige [beaucoup d'engrais et de soins.
Les variétés cultivées sont celles connues sous les noms deblanche.
rouge, bourotte et cornichon. ‘f ‘

Autres cultures. On rencontre quelques parcelles de colza, mais
la culture de cette plante’ oléagineuse n’n encore aucune espèce
d'importance. ' - . ' . -

La ‘navette, la cameline, Pæillette, la betterave ne sont pas ré-
pandues dans ce canton. _ '

_ La culture du chanvre, celle du lin y sontentièrementinconnues.
v i ' On cultive, en très-petite quantité, l’osier jaune autour de Cre-

veeœur, de La Chaussée et de Fontaine-Bonneleaä‘.

l

/

( 76 >
La vigne a disparu du pays depuis une ‘centaine d'années; mais

‘pelle a été cultivée autrefois avec quelque étendue, car d'anciens

titres font mention de vignobles situés à Choqueuse , à La Chaussée-
du-Bois-cflÿcu , à Cormeille et à Fontaine.

Arbres fruitiers. Les arbres à cidre sont très-multipliés, surtout
dans la région méridionale où ils couvrent certaines partiesdu ter-
ritoîre , indépendamment des allées qu'ils forment sur le bord des
chemins. Les communes de Croiny et de Catlteuæ sont les seules
qui ne produisent pas la quantité de cidre nécessaire à la consom-
mation locale; celles de La Chaussée-et du Saulchay en fournissent
aux pays voisins, et il a des années où le seul territoire du Saut-
choy peut en livrer à lïextérieur près de quinze cents hectolitres.

Les races de pommiers les plus ordinaires sont connues sous les
noms de barbari , roquet , gros doux, rambourg, fine peau , badau-
let, morgenne, blanquette. pomme de clair, ‘de rubin , bondi, ber-
the. Tputes ces variétés fleurissent dans la première quinzaine de
mai.

Les poiriers sont moins nombreux que les pommiers; ou cultive
les variétés dites de carisi, dbignon, de T raussencourt , de fusée,
gros-romain . mais on les remplace, autant qu'on le peut. par des
pommiers. -

Les fruits des deux espèces sont confondus pour la fabrication
du cidre qui a lieu au moyen du pressoir ordinaire. ‘

La consommation annuelle moyenne peut être évaluée à vingt-
puit mille hectolitres, à raison de deux hectolitres soixante-quinze

itres ar tête.

Onpestime à trois cents hectolitres la consommation annuelle du
vin qu’on tire des environs de Beauvais, de Paris, d’Orléans et
du D/laconnais. .

"Bois." Les bois dont la contenance totale couvre dix—neuf cent

dix-sept hectares, occupent la huitième partie de la superficie ‘

générale‘; cette contenance est répandue d’une manière inégale sur .

toutes les communes. Voici l'indication des principaux bouquets:
Le bois de Crevecæur qui a deux cent cinquante-sept hectares‘;
Celui de Moimont . sur Fontaine , cent cinquante-huit hectares;
Celui de la Haye , dans la même commune , cent dix-huit hec-

tares; ' _
Le bois de F rancastei, cent quinze hectares;
Le bois de Conteuitle, quatre-vingt-quatre hectares;
Le ‘hois Vidame ,'à Catheuæ, soixante-dix-huit hectares;

. a ( 77 )

Celui du champ Jourdain, sur les territoires de Cal/tenu: et de
Choqueuse , soixante-six hectares; .

Celui de la réserve à Muidorge, cinquante-un hectares; _

Le bois de la Trouée à Blanefossé, ‘quarante-trois hectares;

Les bois Ferdelet a Catheuæ, de la petite forêt à F ontaine, de
Rotangy, chacun quarante hectares;

Le bois de la Perrière à Domélîers‘, trente-sept hectares; .

Ceux de Muidorgeà Lachy, et du Planton à Cormeille , chacun
trente-six hectares; 3

Le bois de Choqueuse à Catheuæ, trenteæînq hectares; -

Celui de la Cornette-àëloup sur Cal/mu: , vingt-sept hectares;

Ceux de Blancfossé sur Cormeitle. de Malassise au Crocq, du
Champ-Pallard à M uidorge, chacun vingt-quatre hectares;

Et en- dessous de ces contenances, les bois des Forts‘ et des
Demoiselles à Choqueuse, du Gantel , de la Corlay et de la Rosière
à Cormeilte, le parc de Crevecœur, les bois du Maréchal à Fontaine,
de Saint-Lucien à La Chaussée, le bois _Semé au Grocq, ceux de
Thelle et du Fay au Saulchoy-Gallet ,_ le bois de Béhu à M uidorge,
celui de Corniolle ou Corneloie à Viefizillers, etc. _ A

Tous ces bois sont peuplés de hêtre , charme , chêne , noisetier,
tremble , bouleaux; ils sont coupés à l'âge de dix-huit ans dans les
Êrandes ‘propriétés, età dix ou douze ans dans les autres.’ Onne.

ait pas e charbon, et on évalue de huit à douze cents fagots la
production d'un hectare. Quant au bois de charpente, il serait
diflîcile d'en apprécier avec exactitude la-quantité , attendu. que la
consommation n'est ni périodique ni régulière. '

Le canton produit däailleuæ-s plus de bois qu'il n'en consomme; -
’ Des plantations assez considérables de bouleau. de saule, et
de diverses espèces de peupliers. ont été faites depuis quarante
années ar’ M. de Laroclwfoucauld et par nombre d’autres proprié-
taires; es peupliers réussissent très-bien, non-seulement dans les

vallées, mais sur les terres. des plateaux qui ont un sol argileux »

profond; on en. voit de très-beaux notamment autour du Crocq.

Le nombre des arbres ä fruit s'est accru aussi dans une forte
pro ortion. V v a 4 -

I a été fait quelques défrichemens de petits baisa Francastet et
dans plusieurs autres communés,

La quantité‘ de terres en friches est encore,.,de,près..de deux
cents hectares, situées la plupart dans la région du nord et sur-
tout à Càtheaæ, Domèäqrs , Fontaine-Bonneteau, Croissy. Ge sont_
des terrains en pente ui montrent presquÎà nu la roche calcaire ,
etqui Entrent h la dlpnissaneedes troupeaux: ils ne pourraient

c 73 ) .
être améliorés que par des plantations d'arbres verts dont le dé-
veloppement serait d'une lenteur excessive. Il y avait plus de mille
hectares laissés sans culture au commencement du ‘siècle: ‘on a
défriché tout ce qui paraissait susceptible d'un produit immédiat.

Prairies et pâturages. Les prairies naturelles occupent dans la
vallée de la Selle environ cent vingt hectares répartis‘ entre les
territoires de Catheuz, Croissy, F ontaine-Bonneleau, et forment.
la cent vingt-septième partie de l'étendue du canton. Elles sont en
général tenues avec négligence, et garnies d'arbres a haute tige ,
dont les racines altèrent le terrain,‘ tandis que l'ombre nuit beau-

‘ coup à la végétation de l'herbe.

Ou distingue deux sortesde prairies. Les unes appelées haut-prés

‘donnent un foin de très-bonne qualité . surtout auprès de Bonne‘-
leau, quoique sujettes aux inondations; les autres plus considé- a

rables sont nommées prés-flotté; parce qu'elles reçoivent l’eau

‘ de deux jours" l'un pendant les mois de mai , juin et juillet; elles

produisent beaucoup plus , mais leur foin est rempli de cypéracées
et autres mauvaises herbes. On évalue la production moyenne par
hectare à six mille kilogrammes. et la production totale à, cent
vingt mille kilogrammes ou cent vingt mille bottes.

Lïntroductîon des fourrages légumineux est due à M. le duc de
Laroçhefoucaald, qui en donna le premier exemple dans sa terre de
Crevecæur; il fut imité d'abord par MM. Lévêque de Choqueuse et
Vasselle de V iefvillers, ‘et de proche en proche par les principaux
cultivateurs; cependant les prairies artificielles nbccupentguère
que depuis Fannée 1815 une place considérable dans l'agriculture
du canton; leur étendue d’ailleurs s’accroît chaque année , et elles
ont déjà rendu à la production un neuvième des terres labou-
rables. .. : ’ \

Le trèfle des prés, appelé ici trèfle de Picardie . est le fourrage
le plus répandu et même le seul cultivé ‘dans plusieurs commu-
nes; onJe sème ordinairement avec les grains de mars et l’on
met de seize à vingt-deux kilogrammes de graine pour unhectare;
il donne environ douze mille kilogrammes à la première coupe et
la moitié seulementà la seconde coupe. La production estmoindre
de moitié dans les terres calcaires. » t v ' . ‘

On cultive aussi le trèfle incarnat que l’on‘ sème dans la propor-
tion de trente kilogrammes par hectare, et que l’on faitmanger
en vert, mais qui produirait autant que le précédent.

La minette qu’on trouve surtout dans la région-méridionale. exige

(79)

_ de trente à quarante kilogrammes par hectare , et ne donne qu’une

coupe de quatre à’ six mille kilogrammes. .
Ces ‘diverses plantes ne reparaisseqt sur le même sol que tous
les huit à neuf ans. ‘ A » - ‘

La luzerne est un peu moins répandue que les trèfles, mais elle
Æéùssit bien, quoique sa durée’ moyenne qui était autrefois de
douze àquinze années, se‘ trouve réduite maintenant, à cinq ou
six. On sème par hectare trente à trente-deuxkilogrammes de
graine dite de Provence, qu’on préfère à celle du pays, et "l'on
obtient généralement pour les deux coupes un produit égal à celui
du trèfle ordinaire.

Le sainfoin ou bourgogne est semé surtout dans la région septen-
trionale qui a beaucoup de terres calcaires; cette plante qui dure

trois ans , ne donne qu'une coupe annuelle , exige de huit à douze‘

hectolitres de semence et rapporte par hectare environ sept mille
kilogrammes.

Animales ruraux. Le cheval est le seul animal employé aux tra -
vaux de Vagriculture. Les fermiers et grands, propriétaires ont des
bêtes de race normande ou houlonnaise, mais la majeure partie
de cesanimaux appartient à larace picarde. On les achète sur les

Jnarchés de Beauvais , Breteuil, Grandvilliers , et à. la foire Saint-

. Simon de "Molienei-Vidame‘ (Somme). Des marchands ombulans

amènent aussi des poulains‘ et bidets d’allure âgés desix à dix-huit
«mois, provenant du Cotentin. ' _ v

On fiait à peine quelques élèves communs dans les prairies de la
Selle. . - '

U n cheval mangepar jour dix à douze kilogrammesizde. fourrage

, légnmîneux, et environ six litres d’avoine.‘0u lui donne pendant

l’hiver du foin et des grains, tels que bisaille, vesce, lentille.
Quoique peu nourris et malsoignés, ces animanxnevparaissent
pas sujets "à des maladies habituelles; ils ne sont atteints que
d’afl‘ections accidentelles‘ occasionnées, la plupart, par l'excès du

» travail. ' '

Le nombre actuel des chevaux est de quatorze cent cinq, ycome

pris six cent quarante-sept jumens.

On ‘ne trouve guère de mulets que chez les meuniers qui les q

utilisent comme bêtes de somme; les‘ petits” Ifermiers en ont aus-
si quelques-uns qu’i|s attèlent en guise de deuxième cheval. On
les achèteaux mêmes foiresvqueles chevaux , ce sont des animaux
de race normande, à l'exception d_e ceux employés au trait qui

1

. ( 8o
appartiennent a la race auvergnate , plus forte et d’un meilleur
service que les autres.

Les baudet: sont plus nombreux parce que la petite culture les
emploie à toute sorte de transports; ces animaux, deïiature Iné-
diocre , de race normande et picarde _. se reproduisent dans le pays
même.

Le nombre actuel des bêtes à grosses cornes peut être évalué
à deux mille cinq cents.

Il n’y a pas de bœuf. Le nombre des taureauæ n'excède pas qua-
torze, disséminés enlre les différentes communes : on les conserve
jusqu’à l'âge de -sept ou huit ans, époque à la uelle on les en-
graisse pour les livrer ensuite au commerce de a boucherie.

La plupart des vaches appartiennent à la race picarde qu'on re-
connaît à ses cornes disgracieuses , à ses hanches saillantes , à la
petite nature et à sa robe pâle. ' ’

On trouve dans les grandes propriétés des vaches flamandes
qn’on achète à, l’âge de dix-huit mois aux foires de Creaecæur ,
Breteuilf, Grandvilliers , Beauvais, Conty. Elles fournissent du lait
pour la consommation locale, ‘du beurre médiocre , et des fro-
mages mous qui sont vendus sur les marchés de Breteuil et de
Crevecæur. 4 '

Elles donnent aussi des veaux qu’on nourrit jusqu’à Page de
six semaines , pour les livrer ensuite a la boucherie.

Les plus belles vaches sont vendues prêtesfi vêler, et conduites
dans les faubourgs de la ca itale; on les distingue sous le nom
de parisiennes; on se défait es autres qu’on appelle herbagères,
lorsqu.’on en a tiré tout le parti possible , en les cédant à des
marchands ambulansvqui les mènent dans les pâtures de Nor-
mandie pour être engraissées. . , »

En général, ces animaux sont mal nourris , mal logés , mal S0i9
gnés: ils sontiprédisposés aux maladies inflammatoires et aux in-
digestion: causées par Pirrégularité des repas. , °
V On leur donne en été des pailles d’avoine et d'orge, de la mi-
nette, des luzernes de deuxième coupe, du trefle. Quelques cul-
tivateurs leur-prépanent en hiver des tourteaux de. graines oléagi-
neuses , ou leur font mangendes carottes _hachées ; mais cette cou-

tume est bien peurépandue. ’ r
On ne fait pas d'élèves dans le pays, et on n’y engraisse pas
de veaux our l'approvisionnement des villes. s

On éva ue àquatre cents vaches et à mille cinquante veaux le

nombre de ces animaux détruit chaque année pour la nourriture -

(3! )V

- locale; ces quantités comparées au cbiñ-‘rede- h-"opulatioulrinllià

quentcomme consommationmoyenne“ lie v v‘ a urïtreafiea-

unepersomres îet un veau pour {doute-Ë ‘ lefltiÿurg; e Çÿevevaçw

seul entre pour un tiersdans cette consommation. “ H 1 ‘_ 
Le nombre total des bêtes àélnine est en ce momentde diabmille
trois cent trente-six, comprenant vingt-six hélieraulluirmllle deux

i

‘cent dix moutons, et deuxlmille‘ cent agneaux.“ x >  A ‘  — "

On ne connaît dans le canton ueles ‘bêtes de laine coinmunet

et encore leur nombre nüttteinoli .pas lefiquart de’ ce que les Æe- '

soins‘ de la‘ culture exi emient: Ces moutonssonvaohetésïä Näe
de deux ou trois ans us leSa-nterre , aux foiresüle‘ Royeget‘ e
Chaulnes , et-:conduits— dans  pays parvdes’ individusqui vident

, ‘de ce genre ;de.ns éculationr; onsles revend engraissés pour la Benz-

tatär "  .

cherie à l’âge de uitans; lqmbêtps trop maigressont enlevées’ par
les Normands qui les en raissent dans leurs herbagcs. 1
On.’ essaya vers i810 enaturaliser dans’ le pays les ‘moutonsà
laine fine; M. Dumont eh? fit venir directementïffispagne; eläles
distribua dans les communes de Choqueusé; Croissy ,'vFotz_ltdivtë’,
ainsi qn’à 1s. feimerde Matmaison; ‘ces animaux” abandonnés aux
bergereordinaùes, privés des ‘soins ‘que rédlamaitsi un: brusque
changement de climat , ne tarder-ont pas à dépérir; il. en mourut
dephtisie lei double ëdœ moutons vcommuus ; à oeux- qui! survécu-
‘rentperdinent la finesse-dalton‘ toisonwet au «bouts-de ‘quelque
tems , il ne resta plus rien de cet essai-digneädlun‘ meilleur résulâ
- .y ;,. .]‘ ‘ “Vu,” N '. ..,,' __. H , À_ q _ a ü‘

On rencontre accidentellement quelques métis . ce qui estfiune
preuve de la facilité avecläquqllelon nïnltiplîeraîtäeetteracë cräisée.
Lesztroupeaux/ communs comprennent troie‘ ‘a = quatre ceufs‘ lité-
tes ; il‘ est ërare qu'on a en ‘trouveplusudcïcenttcinquante‘ ou" ‘äeùx
cents dans lestrouPchux particuliers. ' r -‘.  1,»:  "a
Les afiëctions les plus ordinaires sont le piétiu et le foüïchet;
elles ne sont pas cependant très-répandues. . q q ‘
La" nourriture se compose de mauvais foinï, debisaillds fideïléug

Î filles. Les soins hygiéniques sont nuls; les étables et bergeriesïsonl

de misérables bâtimens privés d'air et de lumière j dans :164" üëlâ
on laisse le fumier séjournertout l’hiver:et>d’voù on nepeut" 'ex-
traireensuite qu'au moyen duïpicrou de ulardoignée, ';  v‘ t'a Ÿ ‘ï
Onestimeque la‘nourriturollooaleïènlèvelpar an" ‘izeflceht soiü
xantemdutonspürevecæur absorbe les troîsteinqaliÿtnes "cette
quantité. l- "" .’ "  ;::' ".' ‘l " ' "l "MW. "o  ‘.1; 4'?)
. , EN‘, ,f' .,  l, .. _ \_ .,‘.-«- » film, p! p. uvtm ‘I109
- Chaque fermiereadettx-ou
' ‘ F

trois truies‘ dont" la‘ pertéelœbmltq

' qui- sont venduesgsur:

(311)

fiamonspmniation dumênage rDWDM vendue aux-petits» cultive-
zema. ,Lp racfigfioûtdfiveäizilfi ._plus «commune t‘ maiszon . rencon-
treaussi‘ desindividusi de racannrmande ‘qui wmnnentudes ‘foires

d’Aumale, Neulehâtel , Poix, Grandvilliers; ils sont un peu moins‘

gros que les picards. On trouve chez quelques personnes des porc:
chinois à peau noinmà jambes courtes: is Ëengraissent plus ‘l'a-
cilemeut 4 ue les autres,..0n laiton outre des métis croisés. de
picard et e chinois. qui sont aussi grands que les cochons com-
muns etqui sÎengraissent plus vite-z. ., ‘ ‘ . . , «_ . ‘

“(les animaux-sont venduset rachetés ‘sur les marchñsrdenüreee-
agent etlieux oisins. Quelques meuniers en font engraisser. avec
du gruau "et u son, pour les céderlaux bouchers de Paris.‘

«On estime que la consommation looaledétruit par zen seize cent
soixante porcs. las-nombre habituel decasvnnimaux-preseustdans
lmcanton nÏest pas, deheaucoutnsupérieun: — - L v
4 llya; ès de deux cents chèvres dans le pays, la plupartàflor-
mille, Meccano‘ et -Doonéliers ; on en fait quelques élèves quiser-
vente la consommation des pauvres familles; On leur: donne un

u diavoine et. du son . descarottes. des ‘pommes de terre, du
Vont-rage médiocre. On les conduit «auxchamps avec les moutons.‘
w0n élève 611785502: rende. otite-des volailles du toute espèce

le ma é de Grevecamnet de lùuunspertees
àgParis. ainsi que les œufs. - ' u - ' w . v

Les poules de la race dite russe commencent à se multiplier dans
lsscampsg-nes. «   » .; ..::A ‘-. ' . v " «s M.
Outreuvengn caliombier dans. ohaquofdrme.»  ,- «q. a1. -
_ « Onpvoit quelques ruches. dansïtous les-villages; ellesrsontvplus
nombreusesdans la région septentrionale, ce qqïamimttribue à la
culture du sainfoin dont les abeilles recherchentsdit-onglà fleur

ëleç-umwatsoment. l "

-l.n.

. qLŸngg-îcnltu re du, canton de Creuecœur paraît avoir rectipeu dîme

liorations depuis quarante années. Si l'on excepte Pintroductiondes
fourrages; artificiels zqul a‘ donné quelque. extension à. lirquantitë
des‘ iemeâlahoumhles et rendu dhilleurs à la production/une faible
partie desjachèrfiâs lÿsbranohes principalesde Part agnicolesema
blfinlaÿÿîflfiiäiïnpéfi dembogrèsncdinsi ‘nullenmodificationgnîa été
apçertée dûmïlûzdtwéeudes batik‘; liessolelnentètrienndmïfa ipaa
cessé d’être observé; les nouveaux instrumens aratoires sont en»:
core inconnus; la‘ culture des plantes oléagineuses , celle des ra?-
0h95rhlbélïeuseâ-fontënueune imppriünœi-wles. aliment deprebpè-

x

. , ( 35 )
esmbovinsœt chevalineusont. sxclusivemaot; dd. race commune .
malnnohrriæ, mal soignésutandantqxlutôts tvers-llabatardissement
qaewvcrs l'amélioration. Les moutons à Jaine; finie: nïontîpabu‘ dans
lelpayq que pour ‘y-perdæe leurs q litéssrila ifont paèrmème été
remplacés par des métimet la popu tidmqui- trouvazdansiînduss
trie dela laine unagressosnrca importante coinmoonle verra plus
bas, ne récolte œpsndant que des toisonscommunes. La pauvreté
dännepartie .du’s_ol, sonïmorcellement et lïnflucnciædu travail
industriel. paraissant être les causes-do eattestagnationzldeîiïant
agricole. Les terres sèches de la région septenttionalaaxigaraienb
dos engraiæoonsidérablns , des ‘défoncsmnmx, des; modifications
dïassolomans quine ‘peuvent être tentés. sans‘ déboursésrpréala-A
bleu; las-ztunoszœropfortasndu plateau méridionalrcréolamecÿent
unarnarnage- général», une culture pluszsoiguéezxvpour toutamces
opérations il. faut des capitaux que la‘ pelitepropriétéq n'a point, et
cependant dûl-.dlVÎ8Î0n‘d0Îlll.l0Bf'008l poussée}: Poxtrême parce que.

s les économies des salaires industriels sont employés en acquisi-

tions dezterrains. ensorle que Je valeur vénale destasrasaugmente
à mesure ‘que. la ‘yæasibilitézde les rendue‘ plus; productives" îsemblév
diminuçrmll maupourraitfitxae remédié. à; çot état deuhosasizque par.
l'influence;.du_petit nombre des ‘grandir opriétaireawetfermiema
qui Aadoipteraîantïdes méthodœ- rationnel Eida culture;- qui sein;-
ploienàiant de nohîvaaùxuinstnumonsflaratoireæ pour-suppléer; ma.
rareté «desbras. t'ont chers d'ailleurs a ‘causa «la Jaconcurrenoa du.
travail industriel, et qui augmentant’ ainsila richesse de leur:exploi—
tation, pourraient, en agrandissant leurs propriétés ou en créant de
nouvelles formes, diminue: læxuassefleslaasæesnorœléas. pénales-
qubllesztohto amélioration est impassihlamfiien ifindlqueqne cette»
innovation dans‘. le. nnoutxemantsocial; du manitou soit ’ prochaine,»
et la disposition généralégtlenla æopulption parait plus favorahioàs.
Pextensiondu twaaail industriel èquïzuxispéoulations agricoles. » zcufiï

-»   = ‘w’  ' a ‘w n».
 - _ "}  _-ï '5'. il)! unifie; '

..q un]. ‘ .

 ,_ «me.

Le rama industrie‘! consistantdanmlngfilatdre. et le indigen-

la laine est me des principales ressources duroantonde Ûvævecœur,
qui‘ n'a «dlaillours que peu- de : carrièrasyedäbeliers‘ minéralogiques
ou diautras étahlissainanp sànszimpotvtarrice; ainsi qifon: ,èn!ju'gera=
Pggflîéfiuméfalfionjhiyîgnœç va‘ ' I‘. H ‘:Î,=;":i "wçl  v,‘ wtndl) ;'.&7."-,Î"‘
", ; 1.‘:  .:':  3l n- _ s1" ÎÎ s;)x1v.-.i.,=. .: ‘: '.n' 2.. .;
4 Caræièmam. Il: nlanexäto- qnîunupatitw-nomliiicxrsituéas sua ' les vien-
ritoîtesc de Sroàsyçnbuméliem zetà ‘finitaina-Bamicleau A; toutes îsqnt

. 4.

exploifiéeslùrcioldéofijnrbgmë :*:‘..=.:‘4 ‘I_ lui"! n :' , ,: n uzzunup ,;

( 34 ) ‘
Les carrières. de Croiuy qui comprennent plusieurs ateliers

‘ ‘voisins les uns des autres, sont ouvertes sur lecoteau dit ide la

vallée. de Bonneuil; ellesont plus .de cent années d’existence et
sont exploitées en ce moment par M. Dclavaquerie qui occupe une
quinzaine d’ouvriers dont le salaire journalier est d"un.ÿfranc cin-
quante centimes. Il y a quatre ou cinq bancs d’une. épaisseur
moyenne d'un mètre, donnant une pierre blanche , dure, traver-
sée par des nœuds ou filets plus. durs qui au mentent sa solidité.
Les fissures dont ils sont coupés , facilitent eur extraction qu'on
opère au moyen de coins enfoncés-à coups de masse. -

_‘La pierre pèse dix-sept cent cinquante-cinq kilogrammes le
mètre cube, ou soixante-cinq kilogrammes le pied; elle se vend
sur place depuis vingt-cinq jusqu’à soixante-quinze centimes le pied
courant. _Elle fournit. degbonsinatériaux de construction a-uxpays
voisins et jusque dans la ville d’Amiens. L’extraction. qui a lieu sur-
tout pendant l'hiver, ne dure pas plus detroismoisohaque année.

Il y a sur lerchemin de Bonncleau à Lavacquerie (canton de
Grandvilliersj ,- une carrière connue sous le nom de carrière de la
Flèche, d’où ’on tire une pierre plus dure que celle de ‘Croissy ; elle
est dïun blanc terne moucheté de gris par des ‘nœuds , ot pèse en- -
viron xiix-‘neuf cents kilogrammes le-mètre cube; Pexploitation qui
appartient à‘ M. Couvercliel n’est pas-iconsidérable; elle a donné
les matériaux‘ de‘ la ferme de Malmaison et en fournit -babituelle—
ment dans le canton ‘de Grandvilliers. ,  v '

— Uoriginedes’ carrières de Doméliersestvbien plus ancienne , car
.on assure quïällesïfurent‘ ‘ouvertes pour fournir des matériaiîx‘ à la
cathédrale dïmiens, dont la construction datedu treizième siècle;
ces carrières au nombre defiquatre, sont placées contre lesbois de
Fontaine et celui de la Perrière. quiïen ‘a pris sonnent»; on a re-
trouvé cetteannée même des galeries qui attestent qu'elles ont été
exploitées jadis par travaux souterrains. MM. Paillart (Félix) . Le-
sobre (Louis), Lesobre (Pierre), Desaint (Jearî F irmin) , qui les possè-
dent aujourd'hui . occupehtpendantvtouto Pannée’ treize ouvriers

payés comme.à Groissy; à. raison d’aun.franc cinquameacentimes Ç

par jour. On exploite plusieurs bancs dîme pierre dure, compacte,

jaunâtre . inégale dans sa texture, ,mais qui fournitde ‘bons ma— -
tériaux d'ap areil; ‘l'extraction a lieu par: gradins. ‘Son poids est _

de deux mil e cent soixante kilogrammes le pied cube. On (vend
annuellement deux‘ mille ‘quatregcentsppidds, counans, ‘dont trois
cinquièmes ‘de hablsotsäu tan-cinquième de marches-gel 1m autre;
cinquième d’auges; il faut y ajouter enviroirdeu: îcentsvvoiturçs

( '85 l .

de moellons’; ellegseipaiesur‘ laeede‘ soixante-quinze centimes- à
un francvingtocinqszeptimes e pied. La pierre deDoméliers est
employée pour les gromb constructions-dans les cantons limitro-
pheaet les zvilles voisinofltBeauvnisyÀniiens. etc; elle est. tres-
recherchée à cause de sonexcellente qualité, et l'exploitation s’ac-
croit chaque’ année. ‘ u I ’ ‘ » »

,; Il ym desvmarnièresä Ûreveeœur, Centeoiüe; Croùsy,» Fontaine
et dans tous les lieux ou Ponpeut extrairevsans li-aisle calcaire
cra eux tendre. ‘ ; . - « . - ’

 n tire, du sable selon les besoins locaux et individuels dans les
friches} du Gatlet. - V '

1

On trouve dés argilières communes  Ôornreille, au Saulclmy,
àLuckgp-Ïiafvitlerapetc. ". ' W, ' ; I 5  i". «

l Four: à champ. llixfenéexiste» que deux dans lrïätenduezdusasna
ÜOByGDCOÎB sont-ils; récemment établis. . ’ ‘ a w .; .

- ‘Heu-construit; en a 826 àïcrcvecæur par-M; Pétigja. vauprèede
la route royale. de Rouen à La Capelle. «appartient aujourd'hui‘ à
M.‘ Bionaimè qui occupe deux hommes et une femme: à» son: exploi-
tationq On yuznit à la houille environ cent-manda dezchaux». et

avec le bois, selon Pancienne méthode, à-peu-pres cinquante.

niuidsrLa production: annuelle comprend environ douze cenlshec-
tolitreequisont aisément absorbés parle consommation locale.‘
On était obligé, ayant: la‘ création. de cet zatelier, dfachetäer. la

chauxà Granduilliers,’MarseilleetBeauvaiç. É . s r

Lexsecond-fourè; été bâti depuis deux and près’  
pomrlïnsâggxparticulierduespropriétaire,.Mg:(?mt._ia  * . : .4
., _ ' L, . v z. ‘

_ v    a   

briqueteries-proprement: dites etdeux-tuileries- . ;, . ». .- . . _.
wrLä plus ‘ancienne briqueterie estcelletgue M. T hiôautïfoudanen
1395 dianszla commande Luchyvdétenminé dans cette: entreprise
pur ‘la bonne; qualité-delta matière ‘premîènoîäîfitéatelier qui-fou

. bien soutenu parce quiil satisfait à des besoins locaux, occupe un

homme ,’ une femme -et'.un. enfiant a et: confectionne ohaqueaannée
éentrcinqunute mille. hfiquesade dîverseszqunlités ditesspuiolette ..

' rangeant dure‘, _qui'trou.vent. uni-débit assuré dans toutes demeure.-

munàsmoisines. . .'

É 1L} ,_  s . z

M. Préupstfioîoäabrtäpgssedæeà. Ûroveaèurilunedzriqueteiievétebliel
vers 1808 par M. Dunæntizzy-at emploielrnirvtenant deumouvtwiexa

( 35 l
payés-à «la.» tâclieiet ‘gagnantnn solaiwmoyûn‘ joui-unifier de deux
francsJllvebd-ohaquewznnée environdeebtmifle briques-‘et il en
produirait hienvdavîantngeæi l'usage (le lsâtir-en Bois qui» subsiste
encore à Crwocuunnemetîai! pasobstaclelrla consommation:-

La’ commune de Viefvillers avait la briqueterie la‘ ‘plus ancienne
du canton, créée vers 1750 par Adrien Thibault, aïeul du bri-
quetîonïllpméme nom"à Luchy»: cet atelier-na vcesséwlepuis eu
sanrdctivité,’ mais il :y.a' dune le-méme-lieu uneÎautre ‘usine or-v

’ mée vers 1820 par M. Æerouæ, dont l'extension a été limitée ‘fpor

le-lcunduäonbea desiétablissernens‘ voisins a: elle occupe} seulement
deux ouvriers et fournit au commerce cent mille briqùedpawàn-
née; le salaire ne dilYère pas de celui des autres ateliers.
L'incendie arrivé le 1o juin 182g à Dontélierstlêéermiàa là ‘enla-
tion dans cette commune, d'ateliers‘ propres à fournir des ‘ma-
ténimbdcrbonstruefiun swap toituressinaombnstiblssa» m” r - x
M. Pastel (Fÿmin) établit-une’briqueterietqaiempleltarmaînte-v
näntŸsinwouvriers‘ gagnant  la ‘lâché ‘div salaîrfiwjoumnlîet» de
soiatfliite-quinneaoeutimes‘; ilsi mettent e; avait-s nneÿqusntitéde
sise Aeasnvsvwoiruœswdtaægile «llluvienne grassev, avec ‘laquelle ils
eonfsutiqhneilt chois-agent mille bnquesvetiuvingÿwniltgzcarfioaux.‘
'«|4":s1v)|u3 hUîP-{Z <; r, . F w '. . "u: 5mn: .1  ,'»".. ". “,2 .
— :rM.a{67màuir)fPœtàt frère duzprézédeflasa a rame üne-paùnetèvie
oulfabfiquë rde :tuiles»panhes,_ qui est «padseeïdans les maipsedeIM;
Deudbnuenfnll’ Âmes) -,* ‘propriétaire! aetuelgla «création de Ioetlio ‘usine
a été favorisée par la-ïinésencè sur plaeede ternes‘ laines neut-
àufuitstœiùbhblesïh Pu ileplastiqno. Les’ ouvrier-ira nombreïde
six . travaillent à-Waiô ée‘ moyenpuqtruzrsalaire d'unir-succin-

l .

' quante centimes: cent cinquante voitures de matière produisent

parülnum sqini» enüimætkjuatre-vingtmillerpànnes-Ïäde tràs-lhonne
qualité. Cet ateliervaïlldùnë"lelîptemierronempleydans rle canton
Jvlllfulfilibalîàn ‘(les tuiles flauncrdont il est-si désirable que l'erm-
ploi «vienne! général: laïoonnounmation znelluè a purlîodrnâ rjhsîfnû:
présentslbeliasioiÿîlfimrääveluppernent purïgiortionne àrsonutilite;
IÎU 4'U'.'H) o Âîli-wîl‘! 5‘l1""" .1 ‘V/‘u u n Üv 2.5i’. l lvV ' ‘WÎ-Ÿï’ l'-’"'Ïi‘>l"- ‘Î l. -
mMoutuvgmwes guidant} «yen vlngtænenfmonlins ù venhsavoiraeinç
à Gfeôeèæarv ilrois rai/Audy‘; Jîmnoaatohubùhy’, flambant; gzüeun à
Rotaagyk au ù IBtaücfuaLnGonüville , iflærmäflar; Dunâliersç: 1L4
Chaussée , Le Crocq , Le Gallet , Le lSaulchoy, Mnidnægegalfiiefn
vitlers. ‘ ‘ ' v .
wïÜnPévnloe à seidemillegùectolitœs la’ quantité deægmlhs. van-

. nueilemenb convertüremfaiiùe pour.

(37)

- Un“. notnhrb» ‘BÙIIËGÜHDSÀŒEŒÏ, noirs-situé! ltllîzlll Sella-twist n

de sept ygsävainuî Gathmäyaunnmoulinnànädduk- tdllnnähsæyulgy

_ (ilroiuy,..troisi-dunt ‘lfun; agacé. établireh-grygô». un-«autreià,» ’ x:

tournans, et un troisième simple; à Bonneleau, un;. ù-u; .011»;
mina, Aquatro dont unrà troîsloumàns}. en lieux. àÿxieuÿcwtoilr-
nana, chacun; lcsnquatrièïne ‘futnétabli’ enelnylâpar le: bhäpitpeî
d’.Amigng_.,,q . a  .. , _l_     .— i’ u.
i Lat: uanhitezzdewgmins manhtentîonnée ponce: neuf moulins:
est - éna 6e‘ à; trentegun: millequntre-cents ‘lwctolitrèa, ce; qui‘.
aies :16 ‘çroduih des moulins ài-ivent ,« donne-un {contingent de.“
«patente-sept  quatre‘ cents; heclsolitreæpour: la: 
întéñeirelduizcàmton; ‘.1 11- 1'702‘! tn-qnnwÎaa-Jnzzzxè 5.. .125‘; Aztvr; 1412:2
— Lev mouËnsÎdeUmräsy sont: lesneuls ‘qui-fussent plusieursssorè.
tesdebméuturesg: _  .- » .,  “r ,3: ln‘. ‘i = .: .5271"-
«U ne tpalètiezfdeéî grains estmahutentioée ‘dans les modine à?
vontdosI cantons deFroiäsyluettlde Marseille; xln portion 10131118‘.
qmsidérablu vent’ rendue, ‘snräleoïmekchés de} Bnnuvais. , . Amidns: ‘.2
Bnctetxilîpfiecoecæuæ; Un grand nombrede‘ cultivateurs Iîvrevsels:
grninsœtrnaturou et. achète du  toutïeonfiaètîonntï; z = . ‘a
 ‘. 1.1"‘ ' r’ ‘ r.‘ ‘ Î,   z» .' z-zi .«
nPrecsain.fl_Le nombre des pressoirs à émue employäs: à la collé-ï

fbaläionedmcidregest dcxsoixame- neuf. sevoimineuf à: Gravecœurs‘ "

cinqgà «lut/cg»; Lueliy‘, Botapigg ,- Viefëiüers; quatrain Domèliws,
Fçtmmstel; troisäàïûlzoqueaso}. Gmmeille, Crpisæy, ‘Fontaine,
La ‘Chaussée , Le‘ Saule/top’ . M ait/large; deux ,à_BtancfeÏt-iê.sîCq-
qheuæ, ‘Contévüle ï.. Le CrooqsÏMaulersÿundlu Cadet.   ' ‘

qFilàgedea «laines: Le filage; ‘lewpeignegezdesdîainea elî lammnm
feotinn desnchaînes ‘emploient jdnns lezcanton pnäsg-de troisîmille-
individusyupnesque tous, du sexe féminin ;: lihiver est letemsqaenv
daàt-leqùollcette . occupation -a‘ tlezplusu gnnd développement.- par:
ce que; rleschrnardcmeurés lihäêes‘ par Lla cessation des. trnvannyngris
cales-ç siy, andonnent jusqu'au. retour de la‘ belle saieom On metsen
ùeùvnedes: laines dugpeÿt querquelqijesauns‘ achètent et. façonnent
ùxvleurzcompter, meisrqmulxeplnzæ-gm-nd nombreæeçoit dîunfcom-
mçam-xpæmal il ; rend rnpprêtée,‘ la, matière première ; cette. me-
nipulation prodùit un salaire qui ne «dépnsserguère, cinquante cen-
times par jour , mais comnurellè est exçneéepar des femmes qui
la. font concorder avec les soins du ménage ou par des individus

._ quiïdbmeurarnient sansnocupatîon , elle .so'seutîent-iconstnnr_ment ,
_ ohxfépnoïvelmèmerdeïdiminntion-lngue densslss momens ailles olr-

oïgastenoes générales arrêtent ouïrntacdentflles opénaüons. indus-
trielles a la: e16 use dzsçfilokenrztddvient nlorsrfiblst malheureuse: par la

n u p

eesmtioncsukgite duaträvailä; .  ;. 12.13 a y» 

, ( 33 l
‘Presque toutes lesilaines filées sont ‘employées- dans les fabri-
ques (Pétotfes et derbonneterie dont il sera question ci-après; une
très-à otite partie eâttvendue‘ à‘ Beauvois pour d’autres finbrications
anal gues. a .:—.'r\' m . » » .113‘: -. ' ‘ n: » à _ .-
rllvexiste àVLaWÛhahssée-da-Bols-«ÏECI: une manufacture-dans
laqtielleila’ laine, est appnôtée avecles métiers‘ connus ‘sous le nom
'de mull-jennys. M. Denizart, fondateur de cet établissementyqui
avaiïwdes intenêtsdausqme filature‘ decoton des environs de Rouen
étanp revenu dandïron pays-natalrvers‘ i808, y‘ transporta l'indus-
trie dont il avait patiqueîles proeédésyuntpremier-rnétier fut nis'
urahiiviÿéau mbiardîanil, et depuis'cettieëépoque' jusquïàvtäno
cinq autres furent successivement montés; les ouvriers. ïqnizétàient

alorsaunombredeaüntegappxüaiehteuvironsixmillekîlagcamuies ’

dont une partie était expédiée aux fabriques de velours duœiépar-
temenït de ‘la Somnie; tmdisque-IÏautJ-eapartie alimentait les bon—
netëpies edesvenviéonslde» ‘Beauvais. et'(de« Saint-Just-enhfihaussée.
Quelques années» après, «ML ‘Danizartworgenisa ‘luièménid à filîogy
(Somme) une manufacture de Pespèceqdenvelonm diteVelverette;
tousles fils de szrfairiqoefurent doublés etretors pour trouverplace

. dans sa nouvelle entreprise à laquelle même ils ne peuvent suflire.

Les thèses‘ durërent ‘ainsi ‘jusque vers ‘l'année. 17825. cette épo-
que‘ sleœonimerceäkiesïvelours de coton ayant‘ été'»à apeuxprès :a<han—
donnénetïlaîfilaturp ‘(le ‘la laine peignee à lanmécan ne ‘ayant
acquiè‘ après» despssdis multiftliés une supériorité incontestable ,
M.‘ Denizart dirigea ses opérations vers cette ‘nouvelle branche de
fabrication qu'ilèntreprit au mois d'avril i824. Dès‘ l'année .1850,

_ il avait porté ses produits à un degré remarquable de perfection-

nement: Son atielîervbomflrendçen ce moment quatre xnnll-jennys
tweeulesr‘ machiiiesrpréparatoires ietÿoccupe six hommes, trois
femmesmquatre enfaiis; les prix moyens de journée. sont, selon
Page etzlesexe‘; de un franc‘ cinquante zeehtimos , quatteènipgt-cinq
centimes‘ , soixshtesoinqikcentimqs; il. ÿ a‘; en outre iuieaeaisse de
secours «pour les ‘ouvriers ‘maladesaLes. laines misesven œuvregont
titeesswïæimiehs etrlde Turcaing‘; œpnren-vftleqpar tan une “quantité
«lïenvironfquauezmîlleeinqcents «kîlçgnanmex-s’ presque toute con-
veetieenwtrame gzetxqenïäst que parexeeplionquionqyrépare quel-
qnes chaînes. Leslproduitsyde la ùanufadlrure de La Lÿnaæsiée’ sont
consommés par ia-jfabnique de Grwcaœur. A“ , -i 4 q -.,-. Ê . a
.' .1?‘ : ‘r 2.2.: "av n‘: n ":2" ‘v: :..'.' " a2; a»; , r. _;z " -(.' 5m‘ m
- 4 ‘gÉtoyfè-Æde ‘laine? Ijaæonfeäèrîon- des = ïétoflesvde laineuforme depuis
pins fde-‘deuxveenos ' années funeä v branehe ‘importante! rlfiindustnie
dans le‘ ‘canton de‘ flrevebœwruLeïfiémoire manuscrit sur la» géa-
néralîté ' dälmiehsg! rédigé en ï! 6981m1‘? Fintendant Bignoñ; dit que
cette fabrique de serges était établie dépuisicent vibgtianärü 0re»

.\».,

\ ,

» (39) , x
vacant, etdhnqwingt-loepltparoiæes aunombre desquelles ‘on en
trouve quatorze du canton . deux dupæmton de Graudvilliers ,_qua-
tœduzcmton d'0 Manseilleuçdeuxgde celui de Froissy, une de Bre-
Ieuil ozl-Qwfifitfiædll département de la 180mm; :il rapporte -que (nette
înduatiieeportait le nom-deasoyettsricuà Cautegque-le fil de inca-
yettefien ‘laitaoî peigneea: en: petit w rouet composait» {seul la, tällalno;
on faisoitzdes étoflesgrises». ëmuscs, noireenyblauche; ‘et mélan-
géflâsslh mémoire ‘ajoute ‘que les. ouÿriere» étaient ‘très-pauvres .
quÿilsetaientjtbligéa degvendre leurs‘ étofiësaécruesq ce. qui, ne i se
pratiquaitien. aucun aulne ; endroit et queleswmarchanilsïed'A—
miens‘. a de ‘Benuvais «et dÎOrIéans qui les; achetaient les, faisaient
apprêtez‘. ,26; ‘ _‘ .    .» r » .;»î-

_ Le père Daire _, dans son Tableau historique delarproôince‘ ÉièPie
cdrdifl insu,‘ ‘i768 ), indique avec rùne pÏuÂs ‘grande précision
Porigine de cette industrie , lorsqu'il rapporte que ce fut‘ aux moisi
d'0 mai. i566'qu’ou commença‘ là tisser des sergesfaçon diescot’
quîytparïlesï ètetuts‘, devaient nvoirivingt-unenunes de‘ Roi en

iongjäerîune aune un‘ douzièmedeïlarge en fblanc. Il ajoute

queiirptfiiueiÿalfifabrique: de la villedfitmiens étaitla snyetterie ’

quëcomprenait“ les‘ set-gaze" de ËCvevccœùr ‘ et 'd’Aumale«; i ' celleâ- ‘ide

Gfetæcëzuiwäfipelées bliuourt, qui sÿerwaienvcommunémentêàl'aire »

des; iloühlureÿ; etdontrla cbatneet là trame ‘étaient de ‘purïicœur
de=iäiueî(pâ‘ges”52——5ô.),’etc; ' - ‘ ‘ — -  ‘Ê '*‘ 
‘ f La ‘fnhi-icàlîon‘ se liorna généralement pendant le dix-septième çièà
clé à ceâ fiticourtsflarges seulement de 7/.c, qui étaient employés
pour doublure et pour hahîllemeng de femme {on rendait les pièces
suijle’ marché de Creuccæuf et sur celui dîlardivillerä (canton de
F roissy) qui nvait alors de l’importance‘,:et où des cominissîotil
nairesfçlu commerce d'Amiens et de Beauväie venaient, les ‘enlever.

, Yens t75o, on confectionne qutrellc liliqourtïùn tissu  forte, l
qtïonrnomœn sers? de Home»nèrcæquîitsärirît aurtoutaägfaære

desiizibïiliemens ecclésiastiques, A _ ä, .5 _  >;;.À:' 3 ,» _
- Cèttézszsrgerfiit remplacée enî: 775,.par»sle;..èakaiî.’; autralétoflb
croisée de vcouleurdiversea propre à lÎhabillement , qui ifdt iuvetrr
46h pariMM. iMantiongetäMenaz-«tde CormeilleravOn commença an»:
à porter directement les produits de la fabrique. dans jeagmillns
dîmmiens filude Beauvnia} 9ms :1789; ouy joignit, dïäutrfls tîäsuä

lisses pppelés lnmisesgetzdes-‘sakatis larges connus aousglerenam’

de ‘châloqszices produitsfétaient vendus nu commercædïzîmieng.
qui; lqs zxpëdipit en‘ Espflglle: un. confectidnnait toujours des hl;-

ï ‘courts, et quoiqu'on moindre quantité, cet article faisaitîen-

uoreieufehduie’ la fabrication.gigarcetnqufon ytrevenaitgdonmles

. tiens). -‘ Y ‘w '

' C 9o ' l)
mamans. du rla  quinoa‘  . Qärvuäfi 41381511198 - varia-

nglvizzzu .

- "Cepéndant. la-ÜtnâùlvàilsèrllekngtiÀnQ-gtîbnnäa wnîëoÀlîâhtlohllonï>fittï

enîer>__et=_ gamenq pnrîüegsészfibsndonfidærpflwxàäpäqeïdsæisän 70a‘
ccmaiençdïvofswygflil‘ Ieûn ‘Subblituärflielfleäcotsî; dom züîétoïa‘

msewlorgà Wune-amewCe ‘retour fiat‘: Pqtatpt-imipîfiädbïlqifzytgrîæ
quefèut in pmnqvflsuccèà ‘et pandunt 13h19 iderdbuueèaänäoszqhut»

iaâs. db . Gai-maille,‘ MM. ‘Gaym g‘ ‘Griuoagj Cagui et sBtcd ‘,4

u-e m
fimm! es atfairesrtrèszimporranteærubc-Ils commèæobtwlñxmäens

quiïfaisàic oeîndw on noirïles} esddu pannes-expédier surlïispaghçr. z

Ombsésyœ du in au ‘dàœîndre aussben- ddifleür 1mn Jaïhozisommau-

' tion de France et celle tentative ayant réussi , la fabrique 3006m!‘

CCÂSÏÜÔWÏÂÏBEŒICSIË- l.‘ ("w ‘ ‘ " "JY. v‘ w zvr: . . " Ïn-ÏÏ ‘v "H

114109,}? rtie. dçs fabçîcans dà Omnium‘ avait: dès, 1.79a‘ iubäti-v.

wésaun; Iicourtè Qquo: le oommemirefpjetîhdéjàg: le Aissôgiydflâ’
augwätasmjeutæe gspèoosde berge. qui: ne diflëw. dû Jîeèeôtxqùo i pat
wxlaægçurïêä... L'extension dhnnëezàlavfabüquefleaoôt aytntaphgcgsjé.
don êépniäcier h Naleumdoaîced, annionnen» étoflbæ -,. on. commença";
zersnfiço à rdmplaoelnlashlicüuru yanulîîntrodunfionrdqsztissug
mérintimt-Jïnhondunce toujours avoisine-de la. pfodmfiqu ayant.
âüeinb,à.leur'.touryquoiqub plus-faihlomont. les‘ yaleum 1168m8‘:
eotxebnnpcostas ,; une ‘nouvelle.- spécuhtion à été jtenuîa Nom V1835,
pour la confection des étofles de cachomïne. Cesvñlodificfltiqasain-

çrodnïfifi avçcghnbÿlelé dans la nature des produilg-onÿ împrjmpé

äfzîq Ïtïîahjrîqué de Creizebæur une prôspéritcä qui n'a pàs  gLa

Clfioîtrèäjçgqu’?! présçànl.‘ ' ' ' ' ‘ “ " A ' " ’

l'5"}]:}ll_ ;av_qit confëclîogiÿé, ‘Ïailleürä, à dîvërçqs égètjïïés ggfiriçis
‘çaläçpïle quantité”d’nuti'egj_eppèces de seçges connu/es dahs lqäçolrjn»
(perce soussles nonjâ dé Aùîhnlé, "Loùdrés, demi-ÎLondlçîes, Gx/‘pvpd;
ÿîllîères, Tricots", àyantioulès Ëfi; dÏIârgEaZVLc-{è ’aô'ûlz_ 1'722"; les
häænâns‘; de‘ Crëbecœdif’ çbbïinñenf’ des‘ Jcftres-iæâléniëis’? dôñhant
‘pêribfssîoiÿde mm: ‘clesïsägèèflïîanbfiîeä, fçärèén-dë Suîrït: ‘art-I 
, D’_aulres Iettres- gtentes du arîüîlïèt xfioîæovfäfit 1° geifièùt
pänvsles ‘étpiïèb deeçaeggänérqlîté «Pnmièm , compriijenbdans‘: Içurs
ÿispoäifiohs! les bevgmufaçnhï de lyliwprt ,“ O0l1fÇCCÎQtlDêÇ3-_‘ÏI’ÙI;i8I*
vifiynsvde-Cmeocäùrvgfiiæais-«Ïëjà les sakatisprenaiwànt-Iyplaoe dès.
  k ‘   .: 1.4: v_.‘»l‘.t)';" z’ Ï  7m13)‘; ‘l "" ' v.
ëz-“Elnduäträe de Ûreveamn: :n»’est à pas» exèroéçænfimhnufmuè’,
îleäflçuërviers‘ lrnvai-lient îsoléxiientvçuVpat-‘groupes Je’ eiqq ènsïx
rfiùnîùï ildns unorboulîquabw atéller“ tjuî à: gent’ à digvpiedÿcara-
rés‘ dîêlendue '._ lei quihest- faiblementïiëclaîréq v pnnŸ-deü! 1765W!
ænêlÿesg,‘ 4  . 3:» “ n t'a" 'n‘  Hum» é‘) œm’ ‘

" ÏISa‘ confection dés bliéoufthbwjtfllina"  dahxficeuu

n

( 91v)

années ypesm nous-hua- béni-l,‘ æremploie plus ‘actuellement que’
cent quatre-vingt-dîx individus, habitant les communes ïde-‘Btâÿtc-s’
fbssé‘, Uathedà: ,1‘ ÿwiägygjflieväcèur;  ‘Gaflet, Viefizillers. '_Ç  _
< ‘La’ «fibribatîotr-deé- escotÿdañs les largeurs de 5/4 a 3/1, , 7/3 ,'
9/3, ‘occupe environ huit cent quatre- vingts hahitans-ïleBinnœ
fossé I,‘ “(bfiàtäülä  “Ureveëtéur; (Irdiasy, “Domélëm , F ontuinecBon-
neleàaÿïlätÛîtûuäsêÿfieïûroçq l,’ Le Gdlletï,  Saulchoy ,‘- Vief-l
viuersä _ .1...‘  ‘v’. Î-mïV-î; ' .,.;.. ». ' :3 .‘r

"Une quäiañteîueï (Pouvriersgïfù-lsrîquent àŸCb-‘evècœùr devenu:-
éoätes,xqui_rsont-desseg-gesîm; l v!  "m":  >  ‘ë
j’ Aüÿïztñäuâz,‘ Ûhoÿueasë; Uohtävitle‘, V [dfvlttërnJcentUsoixenteL
dix iñdiÿidfuÿênvîron"confectionnerdeaïhtépîne:qui ne ‘diflët-‘enr
que-paë-léuz-‘finesse deäîéacots ordinaires.“ = ° « —’f ‘v 
On emploie pour les blicourts etc les unacostes dés-laineÿcomw‘

mëneä âpjsrëteesdansïle pays avïachetées‘ auvmnrohé 'de*Ci‘eee-‘

cœur, ‘en; recueillies jiàüles fäbriciïns eux-mêmes Ÿ lorsquîilä d ont» des:
lrÔUPQEüËç”, é:    :5. .24’:  . "J ‘ær-  '— n‘ =‘::‘» ‘

La matière premier-e des escots rient dälrtoizwet de‘ Hollenfle’

‘ par '—Tu’x‘ei6ifig;*ello estvlpïëpgäifëefilans lesrmänufactures deiBeâu-

vais e‘: ummîeuseî c’est'—cîvhïÿbxlrîäonïme‘liuiueäæduchbnï’  -= ‘p5- 75 «
Lepriaç moyen de journée varie entreeoixante-guiageïèélltîü
mäsëtflüñlfiäh in)" u’, _n   J'v;'i‘.-À"-"î a: a‘: ‘:9 ..-,.; ç in,‘ i.‘ 3- 3g
ÿ  Îflëäfilifltÿréäïääïæspèêëéj’ iïëtôfieé ' ‘sont: vfiñ dues ‘su r le marche} de
(Jÿçäeäæur jëtde ‘là’ lrànäÿdrlléeisj ä‘ - Amienà pour’ y ‘être teiiitèsïïet
venduèaiäèñâäîite"euüñajeureÿärtie‘ ourläîtiümger. "H l‘ f‘ ‘F’ ’”‘"' i
On ewalde‘ üedouzeè ‘treiie ‘Ïflllle là qüablîtéï des ‘pièces’ fâbrla

quéesïännuèllëment’; lnkîlofigdëärifinoyenhläiest de‘ trenteläiuneç.’ i v

PLaVcôhfeCtiÔñ‘ des ' tiSsdÈjVIIItSrinOs introduite depuis ‘vjngt-‘çiïîq
ahnéèEenvil-oñldans‘Ieÿâÿëibccupe poùr”le compte dam: Lefeh;
vre ,_ manufacturier à Cireäêlâebëlllello"(‘cahëotfide Neuillyüënv
Thelltÿfjïäïpeït-iärès‘centüïingläkiüÿrieïfiïdeiôïeizécæur et dèsyil-
lageäwbîsins. ËEes’ läinès - ttiräeç ' ‘dé ' ŸEàpàgnëét du‘ mîrdij - de “la
France sont filées à Mello et?à*Pa'ris.‘"Le' prîxïïloyen de ‘journée
peut être évalué d'un franc vin t-cinq à cinquantecentimesj Le
tràÿàilleäl‘ suspendu ‘penîlçhflä tñdiçson -,' et vl’ohzestime ‘que! la
qunntftÿïjdesitissus _prép‘ai>’1és l'endettement cdrñprend ‘cinquiantea.
dehxzmineiauneädè inouâèeliñëïnärîfiäs’, etrvueutnfllle canes-ide
mërîñoycïroiséäîft‘ Ï.‘:-..‘:x‘r2.‘._' . .1“: ‘y ..". I .;'-(v:.v v ..  l ILZ" ' '.

"" MMS" Bïétrfiÿ ‘et ‘Hindèrrïàiigie de’ Pelris‘ occupent depuis‘ üpÿet vdiè‘
iäiitellïännéeä eeñrqmtreswngÿw oujvrîers "de Grevecæur et de‘ Pîiçf.
vïîlersääconfeèfionñer desïïiâsuä dë-rcachemire‘. dout-ilàt leurïfe;

mettent! la ‘matiëÿe premîèreillëe: ‘cedrdväil ‘a subi‘ une’ -diü'ninu-.-

lion graduelle des deux tiers; la production actuelle est ÔVÈIÏIÊQI

‘ ( 9o ) /
à six mille cinqnçentsfaunes. Lojprix dejottrnéeÿeshle même‘ que
pour les étofies-mérinos; v _ . a  a  .

La plupart des tissus mérinos et. çachemircsflaont. sauroyés’ 51m5
la capitale ,, et venduspour Flîlspagne, la Bussie et le royaume
deNaples.\_ . .  A .A a

Dans son état actuel ,. lsfabriquede Crevecæar comprend an-
viron seize cent cinquante métiers battans :_ une partie ‘des tra-
vaux est suspendue pendant la moisson. _

On peut évaluer l achat des matières premières et le paiement
de la main-d'œuvre pour un métier et par semaine à cinquante.
francs,‘ çequi donne, pour dixvmois une dépense de dcllkmlllfi
cin uante francs. çtpour les seizevcent cgnquantemetiers un.
ohiäre total de trois‘ millions trois centquatre-vingt deux mille.
cinq cents francs. - _ _ , _ ÿ:  . . .

Le produit moyen d'un métier peut être porté à "soixante francs
par. semaine, ou (leu); mille quatre ;ce'nt. soixante ; francs par an :,
total pour les seize cent cinquante métiers, quatre tnilljonsein:
quanta-neuf mille francs. — ., = , . v , . ; _: a
._ _ Ainsi , Jmmonvement occasionné par. le . tissage [de la laine _ s’ér-;
lève dans une ‘année à plusxle sept millions quatre centgguarante
fmflcs- . . - .. ‘ "r, ' . -. ,:;v y ;.

Et si l’on ajoute au travail intérieur du cantongcelæiitde cent

‘ cinquante mations nnvirqn qui cxîatentndans splusiefias-fiÿmmunes

limitrophes "telles que Hétomçsnil et Lihus, on trqqvera que le
mouvement a pprocheile‘ huit millions, sans y comprendre la dé.-
pençe relativenlafilatgre des lainegquiaæcependaqtgune con-
nexionetroite avec la fabrique et qui occupe pendqntggne grande,
partie dezlfannéoprèp detrois mille-personnes; jl estwçaiçque l’on
confond dans ce npmbneles fileuses qui préparent les lainespouc.
la. bonneterie dont il sera parle oi-n reg; ,5 '

Les’ ouvriers font/en, général; peu.d éçpnomiessux:  très-v

J

modique; de leur tgagail; (Iuelquesmnsj placent. leurs gäpargnesen: .

. " ....,.). l.

acquisitimtâ deficrtes .01’! d Immeubles: , 

m4 .+ ‘ " "Hv" .  ' r r ‘YR’.   ' v‘

a Bonneterie deflainey La. donfeçïiqnulqsglaus deghîne; aumélîelfi
semblezaussi ancienne dans lexeantgn 51e Çrcvefiædtrf quenelle des
étoffes; il est certain aqmoingqgiç, cette, industrie, existaitdejà dans.

rand nombre de villages au commencement dugdix-septiëme.

un
 sieçîeflfii qu'elle gavait alors; guet extensipn  lniÏaaéte enlevée

punie tléyeloppement progressif ne, lämrqtiabrieationîll parait. que.
e" tpagail sefaisait à Paiguilleflnps ‘lesptÿemiers tems. et qige.,c'est.
seulement vers lïtxrmjeïnyoc. que», lîusage. des métiershÿçgt‘ rév-
P8111194! ' , Α - -; V1 1:1; - v‘ ' Î:1:l,1;:,‘ '

\

( '93 )
Le nombre actuel des ouvriers bsdestamiers est de centtreute
e partenant‘ aux communes de choquants, Contevtlle, Groiuy,
rancaslel, Mouler: et M uidorge ; les deuxtiers environ habitent

' ' la commune delContevüleyoù M. Grimoin quifoecupe‘ avecpsucès

‘ qnières canton de Grandvillierss ‘

q petite industrie laisse danslezpays.

de cette ‘industrie .' ‘a formé des ouvriers très-habiles’. 4 .
Les métiers en usage proviennent "deslfabriques de Monldidier et
de MoreailA(_Somme ). Onemploie les. lainesxoommnnes du pays
qu'on achàtefîlées sur les/marches de CrevecæarJIrrandv-illiers,
‘Feuqnîères; on en tire ‘aussi de La NeuviIle-sur-Oudeuilet de
Troussencourt :4_ la masse de ‘cettematîère première , miseen
œuvre , est évaluée à dix-huit mille kilogrammes. ‘ = '
Les Ïouvriers ' qui sont à leur compte ,“ gagnent de soixante-
quime centimes .31 un franc vingt-cinq centimesïpar jour j les fem-
mes quHesaident, de quarts-nie à cinquante centimes, et les enfans,
de quinze à vingt centimes. Le travail est suspendu pendant les
mois d’août-, septembre et octobrep a ï  x v «
Laproductipu générale peulrêtre évaluée a dix mille douzaines
de basçetneuf cents a mille douzaines de bonnets zïces articles sont \
livrés aux négocians deflautépîne canton de Marseille. et deFem
Ganterie’. On trouve a Cmecœar. depuis cinq années, un nou-
veau ‘genre de travail qui slestïrépandu à la-fois dans plusieurs can-
tons du département; il consiste dans hecouture à l'aiguille et sur
métier-des gants de peau. Trente-six à quarante jeunes filles sont:
occupées à cette spéculation qui est en voie de développement; les
gants sont envoyés tout taillés de Paris à des contremattres qui les
distribuent et les reçoivent lorsquïilsont été prépares. On évalue n.
douze millecinq cents‘ airesle nombre des gants cousus chaque
année , et à trois milleîtuit centsjfrancsenviron Pargent que cette —

Commerce. Les objets importés comprennent des vins, quelque-
fois des fruits à cidre. des sel, poudres et-tabacs, cendre de tourbe‘
et d'engrais, des tuiles, des animaux ruraux , des laines, des fils
et des chaînes de laine,‘ des ustensiles et vêtemens, des‘ gants a
ccudre.“ï.* V »».‘ -

Les matieresexportées se composent de graines et farines‘, de, l
pierres «Fsppareil , de tuiles et briques ,» des chaînes ‘de laine ,/ des‘
tissus de laine, de mérinos et de cachemire. des artielesrdeibona
neterie‘, des gants cousus‘, des vaches, moutons ,v porcsflvolhillês ,
œufsÿdÿbois de chauflhge.  -f= ; :“rI j a ‘ ' q 
- A Tous tees produits sont-dirigés sur les bourgs‘ deBreteuil; Conty,
Grandvilliers‘; sur les villes d Amiens , de Beauvais; de «Paris. ‘

t

( 96 )\ w

Le Ibnurg de Ûrwœæana une faire et. untnlrché dom. la créa-
tion est due à l'influence des meisona..qui ont. successivement
possédé cette seigneurie importantes‘  ; nm n, , n.

Perlettres- patentes de mars .1665, M; dœllaineviletle. nou-
veau seigneur de ‘Crevecæurç-obtint ale.- confirmation et nonünuu -
tien "des. privilèges fet concessionswäonnes à sesyprèäécesseurs ,
., avec les quatre foires hanches gaie’; tenaientchacäsn amen;
,; jours de Sninlç-Mathieu ,« "Sainte-Cachéemaiwflaintvlfichel‘ et
.. Saint-Martin «Phivernensemble le‘ muchëz qui s'y lienble jeuëlî
u de chaque.- semaine et en ‘outre une maire foire pour-y être tenue
n tous les premiersjeudis de chaque mois. i» ’ . '. : , :

Il nereste depuîà l0 vlemps en vigueur que les-foireedeSlen
Choix Ç 5 mai ),,SnÆnt- ichel Ç sguseptembre ).. etSnint-Marlin
(u novembre); netzewdernièreest-znéme la seule-aiqui bit quel-
qcfimportance: —.‘  ,2; ..— ‘ pw; A’. ;- - »

A On y vend environ deux milles menton: , quatre» cents ‘pores .
‘cent’ chevaux, deux‘ cents ‘vaches, des etoflàasdu- pays, des
zinc: filées et «lesmnrcbnndisesi dinersescemmunes-à toutes. les

Tfiso. '  ‘ .-__' __

On y vient de tous les villages du cuüton; ainsiquezdes cantons
de «Grandvilliers, Marseille, Breteuil. Froissy, et de celui de
Contyfsommc). «ï .\  s    s‘

. île-marche avait eteîfixé eujeudia. et‘ ont‘. favoriser, sonzéta-
blissemeüt lèsseigneurs eveîenhexensptév a droitdeztrnvers teu.
teeles-denréesaqpi étaient miseszenvente. On imflälna sons le gou-
vernementwrépublieain decban er les jourslde reunionEpourJes fi-
xer anxdeunéme etsepbiëme‘ e nchsquemois: mais, ce règlement
eutvle sort- de tous-ceux‘ io-coütrlerientnnsvnécessizé les habi-
tudes deala populatïçnîï i demeura comme jnaperçuyct zlô mar-
ché-ne cessa paÿde se. tenir le jeudi. C"est‘ un établissement as-
sez considérable , et qui a de Pimpnnçanccspour lèvpeÿs. .- ,«

Il est fréquenté par les communes dÿiuc/zy-la-Montagne , Ca-
thaæn,-(Ihoqaeuse, Gonteville, Creisay. Donaéliers ,_ Fontaine-Bon-
neleau, Fran_cas_tel,,;Laî Chaussée, .«Le{Ûrocq,,',Le Gaêlet . Le Saut -'
cinq)’, Luchy, Manier: ,—lîoûangy,;.ï’.iafvillers , et par-celles de Bli-
‘court, Heutépine et Hétoniesnil. La ‘Neuville-sur-Oudeuil. Li-4
bus , Pisseleu , Prévillers, Bolhois, Oudeuil du canton de Mar-
seille. .Benudéduit.n Lelvacquerie» Le Mesnîlu-Contevîlle ,» OtIoy

4

"mir: "'

Zdu‘ canton de Gnandvilllers. fiïurselmaison,‘ PllÎDSrlç-Ynllé9;«,du

cantengdelläzoissyu;  ; - I—  a‘ l.  . un;  . ,
, Qmesfime qifil-seuvend annuellementzsun le, marché slepgÇre.
cœur sept mille quatre cents hectolilreswlo blé’. centshectqlitres.
de zaeigle E, .«,denvé.'mllle_; hectolitres», d'0 a nidflll smille; queämæeäïts
hectolîuffl! «dîaîvoine-smroîdcentenhwt îtmü’ de, biseillssaiæentein-‘v

_ I 9.5‘) _

quame «de vesces , quinze mille kilogrammes de beurre, deux
cent cinquantezmille ‘œufs p,‘ trois ‘mille! volailles, guatorze peut;
porcs .’ dix ‘mlllçnkilogrammes de graines‘ diyerses; les cantons
de Breteuil . Clermout "Mïirendyilliers , ‘sliancourt . y . envoient
cinq cents vaches et (leu; mille moutons; les œufs, la volaille ,
les grains sont réexpédiés sur la cnpitaleeüsur les înarehés de
Beauvais ,- Breteuil ,‘AGl‘_8ndVÎllÎ0|‘8, Soi)‘ ons. On y vend chou-e
tre des laines de Flandre , des filsde l ne , des laines peigné-es,
des blicourts , alépines, escozs et anacostes.

Les autres marchés fréquentés par la population du canton sont.

ceux d'Amiens , Beauvais , Brezeuil; Grnndvilliers.

Voicirindäcçtion «les poids et mesures qui étaient usités dans les a
diverses communes‘ àvant lïntroduclion du système décimal.

' ' ' -‘ nanars ‘son amas.
_  nnetufu. - ‘ 4 '_ l ' Nouvelle: nfiflffllÿl,
Journal de qfiverges divisé_  A _ ' l
en «leu; Inipes. ‘verge de En usage à Audy‘; Francas- 49 Ïzîjmfue
24 pieds, pnedkde uypou- tel, L“ Challf-‘le, Luth)‘, 24 gresrsîais‘
ces. IlIaulers , Muadorge. v , « . î , a

1 1 pouces.

(.7le__surt Je] Graniailliers.)
Arpenl forestier âe‘ loo par-ä

mine.

(memdanragsdwn) _ . 3m99?
M   "s32"; ' --
Jonrnal de 100 vçrges, di- 1325i Cormoî’  48 ""02. 361e‘
"95 e“ de” mmeso-Vflïie cœur; Cmäay. Domdliers, iournàl. w a :
FÏŸJWPÎGÙ 400'391. Fontaine; Le Ciocq, Le Mæifloiusia
Plflhk "!°'{°Ê5' Gallel ,.Le.saukhoy, Bas . ‘mine. v‘ À
(lllesure 4mm”) ma’ Vlffiiygxsfl ' 
Journal denoo vterges, di» ' . , - _ — Ï, :
- A . 48 3m96 61 le
ärûânääà’: ‘Ïzîeîîevîrä: En usage à Choquant, Conle- s- iournàl.
flac, ‘Holcngy- 24 m‘ 48.31 la

ches; flïvisé en deux mi-
_ nesel 4 quarliers, perche
de 22 pieds, pied de‘u

En usage à Audy-la Mon-
’ tagne, Rougemaîson.

pommes. ' . .

Arpnnt dé 1'20 perches, A « _ A ‘ .
perche de 24 pieds, pied En usageà Rotangy. \  ‘b; ares 3854,

‘de xi pouces. _
' "mnsonns nomma: sois.

.. . - Ï - .. àz/i.   ...", .
Corde‘ de Bfiieds km4 , bons Donié sfËÂnz ûnegFrqa;

‘de 4pieds. . castel. La Chaussée Le
' Cran], Lady’, Mq s,

Muidarge , Holding].

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,(95,)_

Cordè deæpjeds 4 poucesg    ’3 “m 37.95.

langue: mute-u. ' Nouvqflnt planta.

‘su? 3 pxeds8pounces. boja mm, L, Gag,‘ Lasauh
. de âpneds 8 pouces. . 10h03.’, yùfiwcæ '

A _ _ _ ùæçôiætäglzrqun Lias LIQUIDE; ,
Muid de 4.0 veltcs, vehe de {Enusage dahs’ tout. le car} a. '"- 98,02 le
\ J

_ 8 pintes, pinçé dÎAmiçns. _ 190.; ' _ _ __ _ ‘muid.’
' _ 3155113123 pour: LES camus. _
‘v '. .' 1' 1.4’ Pÿnn nnüniä.’ .5‘ v , ' , ‘

nes. mine'de.32 bihtèÂafl/c‘ ' zizi, La Chziwsëz.  ‘V " _ _
de Paris.‘ ,_   “ . ' ' Ïlllaulersflfiïufdvrge,” Hz: su" Il’, 803313‘
(Mcxureéiefieqawaiçæ) _ A ._- tçngr, Vüfiillqrs. ' ‘o

M 'll-.de-3 sacs. sac-ldej. ‘ . - ' . 2  _-

fines, ùninç (13246 pintes;    

 " ’ " ’ ' "

(Mauve, de Bregcuil.) .

“tes de ‘Paris. ' ' Ëfnëfälhsäfi;

C l ’ C

l llluid de 2 àacswvlaclnle ô-îrhîmîEù bsage à Mach}, ‘Fa-an l du; 6° 42

mine : o"-

_ v.. __‘

dehpàrîs’ r " '- «Le Guet], _ ' mine 5o" 42.84-
Muîddêliîaÿrxiilleqfilnc de.3 "  f l.‘ j‘ " ' -'.d_6h
miñefl/nmiue de58pin- En usage à Calïznnf, ch». "‘°' » ‘43-30-
_ _ , quejafç, Canltaiflt, Fontaine.
(MQÏWG defirqydvällîera). v»
}sac : 1' "-9 ,30.

mine :'o"- ,30.

a quartiers-ä, _' ': l l ÿ’. ,- ' lien‘, Le Galkl, Le Saul-
cho].

Sac UE4‘ minée‘, hiniïtlexét En usage à CreaecæunDomé-
(1llêsùire_'h-'Ô‘e;v;sùz'r.)  Ï \
V “Il; aÿgit â Auchy une mesure particulière selon laquelle six mines de blé

e95! lniçnt sep! à la mesure de Beauvais, cç qui‘ donue_ pour valeur de la .

mînjig  o h.35,ÿo3,’5. _A ,4

*g-2;°_gvpizn' LÏAŸOHÀE.’ ' n  i"  _ _
.  .-.- :- l»  .E. ‘m4 1.. F‘. '. .. - v
m...aaeas..œ+.r.æge»4 lzszïî: chzzgæm‘; m-uruswmss.
nes, amie de43jpmféb ‘l/e. oflMauhfs: Mm-dbrèe__ Rœ sa_c : _l"'- 80.21.
. (1'1“We.4‘1?’€€?mu€->" -. tang), Vlëfiaillersf, ; .’.: - "““°‘°‘-."45s°5-
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(Mesurelde Breleizzl} Le Crocq. ’ » q; f _ , ’ .m';"° ‘n°5 64"25‘

s“ de!’ nlAhëéJ/S‘ l mi” dèllän usage à Cadran‘; l Cho- s“ “"""45430Â

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(ÿîælîïzläÿîé )e_ NÎAOIEÎCazIIe, Fan- äîftieï z täüq‘:
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Sac de  mines mine fié‘, ,4, Eh usaÿgéïàv Cflæfæur. Damé- _
quartiers. , - ’  ’  “ hzr.f.4Le-:_G;:!'Ikl; LaSalle ïicnäfälfiâsoäa
(Mesurcdeûrevetæurîl _* çhoy. ' "‘ '  . " ‘v . 5


			
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