LES ANIMAUX
V E É É S
L’Mlll0NI)lSSEl\lENT IPABBEVILLE
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Extrait du .lIém0ircs de la Société Impéaialc d'Émul¤tiou d'à.l¤l¤m||¤
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ABBEVILLE
TYPOGBAPIIIE DE P. BRIEZ
1860

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AVA N'I`—Pll0l'0S
Le travail que nous livrons il la publicité a pour objet
les animaux vertébrés qui vivent sédentaires dans l'ar·
roadissement dütbbeville, et ceux qui, comme certaines
espéces, y sont de passage périodique ou accidentel.
Déjà, en 4333, ill. Baillon, que nous nous estimions
heureux de connaitre et dont les savants conseils nous
ont sou vent guidé dans le champ si vaste et si intéressant
de l‘l1istoire naturelle, avait publié, dans les Rfénnairnv
de la Société d‘Émulatîon d'.—\bberille, un Catalogue des
illamanil`ércs, Oiseaux et Reptiles de notre arrondisse-
ment. Bien que ee travail fût. pour les hommes spéciaux.
d‘une valeur réelle, chacun néanmoins regrettait que
l'auteur n’en eût pas étendu le cadre au-delà d‘une simple
nomenclature. Dernièrement encore, plusieurs de nos
amis tnsnilestaient le méme regret en appelant de leurs
vœux une nouvelle édition de ce Catalogue, mais établie
d'aprés les vues des zoologistes inodernes,etdans laquelle
on ferait entrer non·seulement les espèces observées
depuis, mais la synonymie reetitiée et une courte notice
destinée li rendre l'étude de ees animaux plus facile.
Ces ménnes amis nous eagageaient ii tenter ee travail
et ii faire pour les Vertébrés ce que nous avons fait, en

... 2 ..
155:1, pour les £.‘o}en;mi¤·es. Nous avions tout d‘ubord dé-
cliné cette entreprise connue trop en dehors de ln spliére
de nos études Intbituelles; mais depuis, encouragé pur
lu syuiputliie de personnes qui ont bien voulu nous oi'l`rir
leur précieux concours, nous nous souuues mis en de-
voir d’en :n·réte¤· le plnu et d’en réunir les inutériuux.
L'ordi‘t: itaélhodique qtlt: UOUS uvûuâ Stlivi est i`ot*d1‘t:
ndnpté. Et peu de choses pres, dnus les grandes collee-
tions et les Musées.-Ainsi nous rnugeons:
·t¤ Les àtinrun ifères d’nprès lu clussiiicntion purullélique
de àl. Isidore Geol`l'rog,· Suint-Hilaire, publiée en 4837 et
retoucliée en 18% pur J. Puyer, et Purticle Iolniuxuriànss
du llieiinunuirc universel al`hfs£uirc uufurcflc. dirigé par
M. Cluurles d‘0rbigny.
‘.?.¤ Les Oiseuux, suivent un ordre méthodique provi-
soirement êlubli d'nprès les vues des ornithoiogistcs
modernes, par le Dr G. Deglnnd, et dont il e eonsigné lu
derniére expression dnns son Oi·ni:!wInyie eurnyéentw ou
L`uiuIin_;ne iiièihniiiyune et synouynn`qne iles Oiseaux: ubserrds
rn Europe.
Zlü Les Ileptiles, d`üpI‘èS l‘E1‘pétofogie yé1uÈt‘ut'e ou Histoire
uuiurcile des Reptiles. pur MM. C. Duinéril et Bibron.
un Les l'¤iS5DhS, d’upi·ùs lïetlnyoluyieiunuiytique ou eins-
SI./iüllliüll des Poissons suîtïluf lu utéfltoiie 1mIu|‘£'He il ruùie
de inbknnw.: syunptùnxes. pur àl. C. Duméril, insérée duns
les Jlfiiuioircs de lhlcudéniie des Sciences, nnnée dS5ü.
Notre ouvrage o1`I'rirn done quatre pnrtîes distinctes.
iîîuucuue d‘e1les comprendre, outre lu clussilicetion et
une courte s)·nou)'uiie générique et spécifique, les notions
les plus indispeusubles ia le connnissunce des nnimuux
une nous étudierons, e‘est-En-dire leur Iizubftuf, ieur mu-
niigre ile vivre, leur degré de rureté, les puruges où en

.- 5 —
les rencontre le plus Iuabituellenient, Pépoque d'nppa·
rition de ceux dits eoyuyenrs, les variétés locales ou
accidentelles. A ees détails nous ajouterons, lorsque nous
le croirons nécessaire, les caractères les plus saillants
qui rapprochent une espece de l’espéce voisine ou l’en
distinguent. Eniin nous terminerons, s`il y u lieu, par
quelques courtes données sur les rectilicntions scienti-
liqucs dont plusieurs ont été l‘objct.
tlédigé sous cette Terme, notre travail présentera , nous
Pespérons, un ensemble propre ii Tuciliter les reclierclaes
dc détermination et de classement. Peut-être meme ser-
vira·t·il un jour de base in de nouvelles études qui
viend ront Puugmenter ou le modilier, et, si nous pouvons
parler ainsi, dc point de départ vers un clianip plus
vaste ou moins exploré. Nous ne doutons pas d’nillears
qu’on ne puisse enrichir encore notre liste de beaucoup
d’espèces et qu‘on ne rectiiie en menue temps plusieurs
points douteux de nos remarques ii cet égard.
Il nn nous reste plus maintenant qu’un devoir bien
agréable ia remplir: celui de citer les sources auxquelles
nous avons puisé et de remercier publiquement les
personnes qui ont bien voulu nous preter leur appui
sans lequel cette œuvre serait restée très-imparfaite.
lJ'abord les collections du Musée d'Abbcvi|le renfer-
mant, ii peu d’espèces pres, toutes celles observées
jusqu’ù ce jour dans notre arrondissement, nous ont été
d'une grande ressource. Nous nvons trouvé aussi, dans
les nrcliives de ce Musée, beaucoup de docu ments utiles.
Plusieurs notes de la main de ill. Baillon concernaient ln
collection des poissons, réunie et classée pur ses soins.
Sans ees notes, nous le déclurons lniutement, il eût fallu
nous borner ii énoncer les noms des especes sans aucune

_. fg —.
indication accessoire: cur, nous regrettons de ie dire,
personne iei n'aurait pu nous éclairer sur cette classe si
intéressante d‘aninniux. Nous devons surtout beaucoup
ii i'ob'igennce de àl. de Lamotte pour la partie ornitho-
logique: non-seulement ce surnnt a mis son riche cabinet
Si notre disposition, mais nous avons recueilli, sous sa
dictée, un grand nombre de renseignements précieux.
M. Auguste Iluméril, pour les Poissons. a bien voulu
aussi nous tiiciliter l'étudc de plusieurs points obscurs de
lenr clnssitieution, et nous·ol`I'rir son généreux concours
pout- une loulc d'antrcs éclaircissements scientitiqaes.
Qnelqtnts ttttlres pUI'S0llIlL!S, purtui lesquelles tions ei-
tet'û·ns alii. Altgttstitt llevistttes, i\tI`t'eCl Deligu`lert's ,
ile Lagrcnée, ltearj tlimle, Lahittu, t'1·m·onrl,l't‘igniei·,
nous ont tirré également des ohservations que l'on trua-
tertt c0tISigI`tÉUS tlnlls le Cours de l'o·tt\‘t'uge; qu'etlt·s
recoivent ici Vespression de notre reconnaissance.
Nous exprimons entln notre sineére gratitude ii Mill. les
administrateurs du Musée qui, ii leurs savantes com-
inuaieations, ont toujours ajouté ou de bienreillunts
conseils ou les eneouragi·tnents de l‘umitié.
D'autrcs sans doute auraient mieux accompli la ttielte
que nous nous sontntrs imposée, tunis nous avons ln
eonseienee que nos reeherclies et nos soins n'nuront pas
été tout-Si-tait intruetueux et que nous aurons comblé, du
moins en partie, une lacune regrettable pour notre pays.
tleureux si les amis de la seienee veulent bien partngi-r
eelte opinion et se montrer indulgeats pour les erreurs
qui se glissent toujours, malgré l'nuteur, duits un sujet
aussi compliqué par ses détails qu'il est aride dans son
eusemhtr !

Mî[iI§\’ IATIONS
III LI'. l'I.·UE'lI‘I'
lillS NOMS ll’AB]'Fl€ü]llS GITES
ÃIIAPH. Éllliîllüüll. Dnsm. Dcslllllrcls.
'lla. .\gl¤sslz. Dnsluv. Dûllüïillll
ÀIIT. .'lrllElli· Dam. Dlllllflfll.
.'l—·c. 4'|.SI'iI|Il|I5. Dm'. Dnwcrlwy.
lI.m.n.. llalillnm. Iîml. EIIIIIDIISIDII.
lllaclleïr. llvclnsllllm Enlllallllu. Ellfülllllfrg.
lll..u:~l1·. Du Il|;nilwillu·. Emil., l£l·:cll·lu:n.
Ill lllvrln. F.ul. l·‘anlll·r.
llmm. llüllllîlüfâ. Fmm. Otlln Fullricills.
Bm?. B0illlrll· Fzgcn. Fislllncr.
l}n:·l.\l·. Cla. Bumlpurlc. Fm'., Filzingcr.
lim:. Bllllullll. Fmzxl. Flcllllug.
Ilmlrlxr. Hnuu:ll•1¤·¤·:·. GEDPFII. Gv0ll`:·uy St·lli-
Bu. llramls. lalirc père.
U¤l55· ll•'l55¤¤l- Gr:mlml.(ls.) Isiulürc Gcnlïruy
lhlucnl. llrlllcllllmlm. Sl—IIiInirl*.
Bllutül. HI`lII|IIiElI· Gianni;. Z. Gcrllc.
lluml. BIIIFUII. Gussl. Gcsllcr.
ljmlml. Cllülllllllî. Gm. Gmcliu.
Cuv. Gcnrcws Cuvier. Gnnxnv. Grnunvllut.
CU‘l'· (Flu.} Fr. Cuvlrr. ’ Gllhlll Gulllcllstmll.
Cuv.E·1· \·'.ln.. Cmlicr ct Vnlml- lllacli. llunllcl.
I!l|:'lI||·["S. lltillàl. llcrmlmln.
|J.lUll. DlIIIlII'|I'(III.   ||0l.l.. llnllllllllrr.
|}.\Uu. llillllllll. I llml- llUIIlI'FlT|‘·
lJEl·l.. DI'gliIIIll· ll.l.¤l;- llllgllr.
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Jun;. .luuyuS. lim':.
ïÉ2¥s.E·r Bu., C" Iînysvrlîüg, ut Ilass.
Blusîiïs. IIUES.
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Jëumn. Kramer. Iîuvv.
Lacan. I.m:c|ui::Jc. Husa:.
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Mu.I·. Millcl. Sh.
Mu.:•iE Emv. Milan: E¤Iu*!F|·ds. Sm.
Humm. 1\1u:In·iug. Sun'.
hlnasraxa. l\Iumngu. S1·E1~u.
Hum., üthn Frml. Mnllur STIIICEIM
Mu|.¤.. ET H. ülullg ct Ilcnlc. Sw.
Nmn. Nunln. ‘I`n.u.
Nxrr. Nattcrrr. 1`mzai.
NMJM. NKIIIIIIEIIIIL 'lïznnna.
Nus. Nilsnu. VIEIIJM
Nrrz. lïitzsclu. Vm.
1’M.¤.. Pnlîsus. · Watan.,
PENN. Pmmnul. \ W|u..
IMP. R:¤Iim•s¤|m&. | Ymun.
Ilmw. Ilzmznni.   Hmm.
HEIC1:. Rciclusulluuk. E

T r ' H 1
ANIMAUX VER I`EBB|ab.
l’° Classe. -· IIIAIIIMIFEBES.
l" U11o111a.—— C HEIROPTÈ RES.
CHEIROP TERA .
l•° F.«.M:w.B. — VESPERTILIONID ÉS.
VESPERTTLIONIIJJE.
I"' '1'uluU.-`\'I:iSPEIl'1‘lLlONll5NS. i'ESPEIi.T'ILION«i.
l·· Gmane:. ·—VESPE1'iTl L1 ON. VESPERTILIO, Liu.
(Eu picard, Co!-Souris).
·l. VESPEIITILION DE l}m¤ttS·1·EIN. Vospcriilio Bccùsteinii`.
Leisl.
Assez ravi: partum où il lualiiie; pc Se rencontre guère ailleurs
que ilaus les oraux ¤I‘orIu1·es et dans les carrières 1 jamais dans les
ûulilîous ui eu soeiüu! des autres espèces du genre, S'éIoiguc sur-
tout alu Natterrr par le uuuuque ahsoiu rl«:l`os1ous fr la memlmim:
iiutrrliëmornlc. Su taille ct sa couleur soui colles Ile i'O1·oillaril.
É. vB5l*EI`lT]LION DE NA‘1“1*E:nEu. Vosporlilia Nutl'cro|·i,
Kohl.
Syn.- V. emargùmius. Bon  p.
Bvaucoup plus rare ipu: le préoiinlaut; parait de tumps ou lomps
sur les caux staguautos ip¤‘il rase d‘un vol rapide; sc tieul cacluê
prmlsml le jour dans Irs arlircs isronx et uluus les uur1·ièi·es. On le
mroumuîl i'1u:il1:u¤eu1 Il la |u·iEsom:u 1I'u•u: ruugéc ou Irordure alu
soies raiilrs, triss-izouruis, ipu cutourrut la mm·gc1·xIci·ue ale |‘iu-
wrfiiiunralc et ipui, vumsù la loupe, seuubleut sortir alu oi-u1i·i·¤l‘uu
piztit mslumwiou. Su couleur pst fr peu pries eolic du I". murinus.

... 3 .·
il. vESI"E||T|Ll‘OZ"l Muuts. Uosluortflio umritms, Liu.
Syr1.—l’. myotis. llor:hst,—· V. sulnnmnïuos, Brohm.
Vil pur troupes uomlrrousos. so rottrout poutluut lr jour uluus
lus rmlrolts souulsrcs cl. ou gtîuuirul, sous los comlrlcs nlos gmmls
lultluuonts, mois jruuols uluns los urhros; sc ruoutro toujours pru
nlo temps uruut lu uuit cluso. Sos uuours sout pou sooioltlos; il
tolèro rurounout los uutrcs vosportlllous tluus sos llrux tlo rotruitu
rt no so mélo poiut uvoo ous nluus los otulrolLs choisis pour lo
suuuuril ltlltortml; il ost très-oolèro, cluwcltc En uwrtlro nous ·pu
lïmptiotrut. ot Toit outctulrr ulors un umrtuuro Siuguliot‘.Sou rol
est rupulo. C't•st lo plus êrtuulo ospèco nlu groupr. Ou lo clistlugms
surtout in svs orcîllos ovules, ulo lu louguou; tlc lu têto, ct ai srs
pirnls prostpuz uussi rlrgogcls tlo ln mourbrmno quo oous nlu l".
Utlubcnlnuîi.
ü. vESPEIlTILîU'N no l).xuui-zmoar. l’osportf«'fo Doubvu-
lnuin`, Lcîsl.
Syn.- V. rmlilis nl cmm·gïuulus, Jon.
llultius ru luvor los carrières, uunis toujours ou potit uoutlm:.
Ou l'o trouvé tluus oollos tlo Vous ct tlu bois tl'Ep:¤guo. Volo ru-
piulomout près ulo tome ou à lu surllwoo nlos ouus stuguuutcs ou
été. Rrsscmlntc ou I'. mysluciuus, uuus ses plotls nlégugxis tlo lu
unombrsuno ot lo tlossus nlc sou corps lu·uu uolrsltro lulucux l‘ru
nlistiugucut do soitr.
ii. VEsr·EnT1L10x IÉCIIANBIIÉ. l‘rC$]}U|‘h'lt·D lïîlltîïgtllitlltâ,
Goolïr.
Syn.-I'. uunïuus. Kohl.
lturo ot n'n ruooro été trouvé ici que pur hl. Buillon. lluluto nlr
prél'érouoo lrs lious umréougous ot voltiào lu soir sur los roux.
l.'l¤lrcr, il su tioul tluus trs suutvrroius, los ourrièros on lrs grcuuws
nlrs rlous lultiutouts. Mil. l»Lu5*srrllug ct lilusius lo ooufotulcut wrso
lu Jlystacinttsr il russotultlo plutôt ou t'\’¤U¤rcl·i, mais il ust tlistiuot
tlo cos ulcux rsprors pur sou poll luiurux roussaltro rluir ou nlrssus
et s'nEu:u¤luut uotulntonuout sur lu uuuuluwuu: iutorl'r5¤uorulu, pur
s·•s orrillcs oltlouguos elo lu grmulour tlo lu tèto un tiolumordrs il
lrur |I0|'ll cstét·iour, por sou gros uuusoou, ou:.

.. 9 ..
li. VnseEu·r1|.i0;v A u0US‘1‘Aem—:$. l'esperli`lio myslueiuns.
Leisl.
Se u¤0utre,au printemps, uu iles premiers. M. Wiguierl'11 reeneilli
ilaus les creux iles gratuis peupliers qui lbugent la Sonune derrière
lîpague. ltare, suivant lil. Baillou: voltige le soir près des eaux ou
dans les allées iles jardins , s‘iutro¤lnit ilaus les eaves ouvertes
pour manger les eousins; se tient eaelni, pendant lejonr. dans les
creux il'urlu·es, dans les eoerièrrs et dans les maisons; son vol est
rapirle et rapproelnë ile terre. La taille de ee Vespertiliou est eelle
ile lu Pipistrelle; il varie quelquefois: ceux qui 0Itl les épaules ou
l'origiue iles oilrs noires sont des jeunnes de l'ounee. et ee sont
ceux que ltl. Baillon a ultlerits sous le non: de V. liuouzrafis.
7. Yeseun•r1r.¤oa Nouveau. Vespertfho noetule. Sehreb.
Syn. —-Le Noelufe, Duel).- VX lusfoplerus. Schreb.—
V. preferes, Kohl.-V. eltieoions, White.- I'. sc-
fofîmls, Ge0|'|'t·.-V. ferrugi*nens, l]I‘eltI‘l'l.—l'espd-
rugo uoelulu, Keys. et Bl.
llabite les tours en ruines, les eloeliers, les tnesttres et les trous
iles vieux arlrres. Vole souvent en foule ausdœsus des eaux. C'est,
de toutes les espizees d'Eu:·ope, eelle qui ereiut le moins |‘iEelat du
jour; elle paralt nu'!u:e dès les six lieures du soir en ete et lorsque
le soleil est eueore `trùs-liant. Sou vol est d'al¤ord élevé, mais il sc
rapproche ile terre ai mesure que l‘ol1seu rite! devient plus grande.
Sa strirlulatiou est très-aiguë.
La Noelnle eessenulile assez ai la Sérotine par la taille et le eou-
Ieur ile sou pelage. Sa nourriture eousiste souvent en Gsotrupcs
sfereorurius. Sou odeur uiusquee est forte; cette odeur provient
ile glandes sebueées situées près de la eomurissure des lèvres.
S. XFESPEHTTLION SÉI‘H_)TINE· Vespertilio serolfmrs, Schveb.
Syn. — La Séroffue, D1I|Il).·-V. uectnla, Ge0iTI‘.—l'.
nutrùtns, Pull.- l'. iI'fedii·, Okenfi et fufesecrts,
Keys. et Bl.
Assez rare. Ne parait que tard au printemps. Tout porte :1 croire
que son sonuuril ltiviwnal est plus profuiul que eelni des autres
Vespertilious. Vit isolément ou par eouples, soitdaus les lrois.
*2

.- g|(] ..
soit ulams la campagne; passe le joui- ulaus les eloelu·i·s1l‘eglises
ctles ¤uas•u·es,¤lau¤s les ercux d‘au·lu·es et les piles ile huis; rc-
claerclic les endroits 0u il }· a de l‘enu, les allées souubres. et ue
vole upfà la unit clnsc. Cette espece ue srut pas le muse eouuuc
ln Noctule, mais répuud uue ntleue Rule tlesagniuble. Su vüix est
tres-slfllauute; seu eeeillou. uuëdwereiueut long, est eu lauue ile
couteau: olatus. Chez la plupart des iuulividus, le uuauee est rous-
ssttre teruc.
ll. \'use¤u·m.:ou eu·is·ru¤m.¤. t’espe:·:ilin pipfstrellus,
Selweb. __
SylI.·—isll PI`p¤`sl|'elle, Dut1h.— I'. pyguuteus. Let1t:li.·—
lr. Pusillus, BI’ElIIu.— 'l'espe¤'ugo Iiipislfellits, Keys.
et Bl.
l.}'cst uotre plus petite espece. Tres-eouuuuue autour des lunhi-
lutious. Vole nu eeepuseule et I|uel¤pu·l'uis eu pleiu uuidi tlaus les
pveiuiers luctuix jours Ile uuu·s, epoque de sou reveil au priuteuips.
Su demeure oriliuuiee est, selou les luealites. dauis les lentes des
uuieuilles. tleus les trous tl‘iu·lu·es. et xluus les greuiers sous les
pluuelucs iles toits. Vit pur gruuilrs luuules et s‘uss1u:ue avec les
uutres petites especes. Kulul dit que sou souuueil ltiveruul est
soueeut iuterroiupu. Sou oreillou est eu eouteou nlutus, euuuuc
celui de la Serotiue. Sa eoulcur est ¤l‘uu l'auvc plus louee. `
C'est En ee Vespertiliou ipi'il linut rapporter le P". ùruchyolos ile
lll. Buillnu. signale iluus sou Catalogue cuuuue uuc uoueellc espùee.
Le Brucuyolos est uu iuulividu roussülre, qui ¤Il're uocideulclleiueut
uuu taelue uoirc cu =u·i·ièi·e du cou.
ll· Guuuu.-—OllElLL·\ltD. PLEGDTUS , Geoll'r. ·
(l'espe1·tiH0, Liu.]
El. OnE.:LL.\|1n Gmuntuat. Plecolus eomluuuis. Geülif.
Syn.-l'espe|·tiIio nurilus. Ltn.·—L’Orlu'Hut'¤i. Dnub.
—Pl. uurflus, LeSS.—I’l. brcvfuuuuus, Jeu.- Vesp.
coI‘uuIuS, iï`tlbEl‘.
Couuuuu autour des uuaisous. des lc criëpuseule. uluraut la laelle
suisou; il eutre souveut tluus les eluuularcs, les caves ouvertes et

.. 41 ...
se loge iluus des trolls de murs. Vit isole; fait entendre une voix
tres-fuiltle, mais eette voix devient olnire et perçnute lorst|u‘on
l‘iuquiete. Sou vol est tres-iei·egitliri·, ti·i.·s-euprieieux: il tourne ai
tlroite,ù guuelie; il vu, il revieut. et tout eelo parties transitions
si brusque; et des niouveuieuts si nuguleux, qu'il est presque
iiupussilile de le suivre iles yeux. ilpriis lu Pipistrelle, e'est le
\•'i.·sprrtiliou le plus petit ile uotre puys et, seus eoutredit, l'uuimnl
le plus eti·uugi• que uous possetlieus.
2. Otiei1.:..u·.u u·tu1:ms1·sLt.¤. Pleentus burbastellus .
Gco|Te.
Syn. - La Burbustelle, D:iub.—l’espei·tilio burbus-
tellus, Selit·olJ·—But·bas!elltis eniuuumis. Gray.-
Syuoius burbitstellics. Keys. el Bl.
Rare. Vit tluus les soitterrauqs, les eurriirrrs, les vieilles biltisses,
les tours élevées; quelquefois avec ln Pipistrelle, uutis juinuis avec
il'uutres especes. Ne sort ile se retraite que lorsque le uuit est
venue. Sou pelage est bruu uoirâtre, su taille plus petite que eelle
du Fl. ewuuuuiis, et ses oreilles u'out de eouuuuti evee eelles tle
ee rleruier qu'une rliiueusiou plus cousitlilruble que eliez les autres
Vespertilious.
ll" TnruU.—llIIlNOLOPIIlENS. RHINULOPHINA.
lll· G1sun¤.—RI|lNOLOPl|E. RHINOLOPHUS, Goolfr.
(Vesperfiüo. Liu.)
ll. IituNoLot·uE Untwtsu. Riiinoiophits ttuiltustutus, GB0l`l`I‘.
Syl:.-Lt: Gruiid fut'-:} sheem'. Dutlb.-—Vcsper!iIt'o fer-
euuu equiuutu, Scl1t'eb.—Noeti£i`o fcrruut eguiuum.
Kuhl.
Assez eouitniui. Vole it la unit elose et de préftlreiiee dans les
lueulites lioisiles. Peiulaut le jour, il luiliite les souterruius, les
eurrii:n·s et les vieux moumueuts uluuuloiiiulsi il s‘y eugnurdit
I‘liii·t·i·, eouuue tous les Vt•sp·ei·tilious, iuuis en sort de holl tte heure
nu printemps. Vit isole.

- gg ..
*2. îtmuomocms mm-an. Rliinolophns ùlhuslulus. Geelfr.
Syn.- Le Petit fer—d·ebevul, Daub. —— l’esper·n`h'o hip-
posideros. Beclist, —Rlr, hfppoerepis. Herm. - Fcsp.
itififlrlus. Itlonteg,
Assez rare pariout où il lraliite. On le trouve ilaiis les vieux
iidiliees et ilaus les carrières, mais il est moins lineile ai decouvrir
que l'Uuifer, parce qu'il se snspciul aux lieux peu aecrssibles.
Il° Onoam.-CARNASSIERS. FER./E
l" Section.-Canurvoues. Garnfoora.
1** F.tellLLE.—\'IVERRlDÉS. VIVERRID/E.
lm '1'nmu.-MUS'l'ELIENS- IIIUSTELINJ1.
l" Gems.- BL«'tlllB.'tU. MELES, Briss.
[Ursu.9, Liu.}
L BLAIBEAU Uunmarne. Jlfelcs culgaris, Dcsm.
Syn.-—Ur.·.·ns males, Lin.—iL tuxns. Sel1rcb.—(Eu
pie. Grisurd).
Assez rare. Vit presque toujours dans un terrier olilinne et
tortueux, d'où il ne sort que la nuit et où il s‘cugourdit pemlant
l'liirer. Sa nourriture consiste priueipalcurent en glands. en ra-
cines, en reptiles et petits maminilîzrcs. C'cst uu animal rusé et
trèsaléliaut. Lorsipril est attaqué, il se eouclie sur le dos, se nid-
leml iles dents et des grilles nui sont rcinarijualrleuumt fortes, et
ii ees arines il ajoute l'o•Ieur il'un liipiitle siîcrtitci par une poche
placée sous le rentre. Les jeunes s‘appriroisent laeilenrent. Sn
graisse et son poil sont recliereluîs pour nlirers usages.
ll‘ Gt-:¤m1;.—·lll·\ltTE. MUSTELA. Liu.
4. Maure comrmme, llfnslela mortes, Briss.
Assez commune avant une lreauconp de nos hais fussent alé-
1ruits,maisilepnis fort rare. Srs lia lnitmlrs sont llrs plus sauvages.
Vit particulicrcnieutnlaus les l`urn'ts les plus ripaissrs et grimpe sur

.. Q3 ..
les arbres, dans les trous desquels clic aime à se loger. Sa nour-
riture se compose de menu gibier, de jeunes oiseau:. de petits
ronenrs et d‘o:ufs. Ou la conlbnti souvent avec ln Fouine. Cette
tlerniitre il un plastron lrlauc sons la gorge, tantlis que la ltlartc tt
cette partie tl'nu jaune terne. C'ést ü peu pres la seule diiférence
extérieure entre ees deux espèces voisines. La peau tie lllarte est
très-reclterelréc et a une ccrtaiuc valeur, surtout quand elle vient
du nord et que l'anin1al a été tué en hiver.
2. illunvc rooms. Jfnstela foino, Lin.
(En pic. Foires DU Fofgne).
Très-comtnunc partout. llabite dans des trous sous terrc, sous
des tas de bois, de pierres, dans les granges et les greniers. Dé-
truit beaucoup de volailles et d'o:ui's dans nos fermes; mange
aussi les souris. les taupes, les oiseaux dans leur uid. L'odeur
unnstpnie tprelle exltale est forte et nlésagréable. Quoique üirouelte
et voraec, elle s'upprit·oise facilement et devient susceptible dc
recevoir une certaine éducation. Sa peau d'|nive1·jouit d‘une assez
grantle cstinrc.
lll‘ Gauss.-PUTOIS. PUTOHIUS. Lin.
(Musiein, Lin.}
*1. PUTOIS PUTOIB. Pnlorirts commnuie, LESS.
S}'n.—1lIttstci'n Flliûïilü. LiI`l·*—F€BiüT|'U$ pttioritts,
Keys. et BI.—(En pic. Fictions: ou Fisafcus:).
Assez couunuu. Vit dans les jurtlins, les bois et autour des
fermes. llabite dans iles trous en terre pen profonds. dans d » tas
de lxois, tie pierres ou de chaume, souvent aussi dans les garennes.
Sn nourrit connue ia Fouine. C'est un terrible voisin pour nos
poulaillcrs: il tue tout ce ¤pi'il peut atteindre avant de manger;
souvent unitne il se contente de sueer à la gorge le sang de ses
victimes; aussi citerclie-t-on toujoursù le détruire, mais sa dé-
liance cxtrétnc le fait aisément échapper aux piéges ipt‘on lui
tetnl. lil. ile Selys-Lougclnnnps a retnartpté ¤;u'il prend éguletneut
beaucoup ile poissons et tpi'il établit souvent son terrier it lleur
d'cau, counne la loutre. L'odeur infeete nu'il répand lui a valu le

... qq ..
nom qu'il porlc. (uu cuiplnic sa l`·¤m·rurc qui ast ilauoc ct chaudc,
niais cllc CSI moins rrclnzrcliéc quc ccllcs do la lllartc ct dc la Fouiuc.
2. Puïous IIELETTB. Puforius uulgaris. Boll.
Syn.-Mustala oulgaris, Lin.-Put. uiustafu. Lcss. —
Fœtorfus wclguris. Roys. ct BI.—(lSIt pic. Jlfutoèfc
OU Ilfussoèfc).
Ccttc cspiusrfrst couunuuc d:mS las jardins, lus bois ct lcs
cluunps. Srs mœurs sont il pau priss lcs uuluuxs nuc ccllcs du Pu-
tnis, ct, uuoixpuc plus fnihlc, cllc n‘rst pas uuoius un auucuui
rcdoutahlc pour nos volailles.: Suu courugc cst cxtrunrtliiutircz
cllc uttaupn: des uuiuutus luumcoup plus grus upt'cllr, lu Suriuulot
ct uuhuc tl'usscz gros Iiisrrrs. Lorstpu: Ics Cauupuguuls uhoudcut
xluus uos champs, cllt: ou fuit oussi uuc grandi: ulrstrnctiou. ct, il
ou titrc. cc pctit uiouuuil`iu·c nous somhlc plus ntilc spec nuisible.
Son Icrricr ast pcu proloud ; on l'y prend l`ai:ilcuu·nt.
On rcncontrc quclquclbis ilcs Bclcltcs cutiiucnicut jruuifltrcs.
|l‘outrcs p=u·l`¤itcuncut blouchcs, surtout cu hiver. Ccsxlcruiiercs
constituant la Mumia uiualis ilc Liuudc, ou Hclctlc ulrs ucigcs
(M. hyaunaüs, Pull.; M. uulgaris, vor. Gnu.: ct M. hcruiiuca, var.
Build.]
3. PUTOJS uEI1II|NE. I·'ul‘0l*iI•S IIEPIHIIIUII, GUY.
Syn.--Jlfuslcla ·El'l|I£|IB(I, LlIt.—1lIusI. uflm. Gû5It.·—
Pul. aruuu'1'ouus, l.lOlI.--FmIoril|s o1‘•t¤I'not£ . ticys.
ct BI.-L’Hc:‘uu'uc ou lt: Rasclat. l]ul`I'.·—·(IEn pic.
Hcruuiucüc).
L'}lcr¤uhu: lmlxitc lcs hois, los grougcs. lcs hoics, los pruirics,
ct sc nourrit surtout dc Czuupnguols. Ou nc la rcuuwquc guèrc quc
dans son pclogc blanc d'hivor; Tété on lu coufnud souvcut avec
lu Bclctlc commune; mais couimc cllc ast un prn plus grrvmlc ct
conumc cllc u coustsuumcut lc haut ilc lu rputuc uoirc. il rst tou-
jours fauilc ulc lu distingucrtlc crtlc aspùcc. Son pclugc u‘cst hluuc
apn: ulcpuis lc mois ulc novcinlnru jusnpfu lo lin alu auurs. Ou voit
souvcumsn uutounurct un |n·iuIciups,ilrs inuliriulus En livréc tuuluic
por plmpics tlc ttouluzur ruussïltrr. soit tpu: ccttc alcruiùrc nc Soit

.. 15 ...
pas encore totalement venue. soit qu‘rlle u'ait pas eueore disparu
ru ruticr. Souvent atteinte le dessus de la tete reSte rouSSâtre eu
tonte saison. Sa parure d"liiver est l'olijut il 'un eoimneree impor-
tant. Dans notre pays. elle est peu rrelierelier, parce qu‘elle cou-
serve toujours une trinite un peu jaunsitre ; mais dans le nord, on
lui fait une cliasse aetive.
lV· Gsuna.·—-LOUTIIE. LUTIIA, Erxl.
(Musiela, Liu.)
al. l.0UTltE VULGMRE. Lntïu eulguris, Erxl.
Syu.—.tlIiisteiu lulru. Lin.
Assez eouuuuue sur le liord ile nos rivieres et de uos étangs
qu‘elle ilepruple de puissons. Vit solitaire; tuarelie anal, mais mage
avec une facilite rxtriime. Pendant le jour, elle se hlottit dans les
ercutt naturels tlrs rivages ou ilaus des raeiues il ‘ur11res qu‘elle a
soin ile garnir il'luerbes; la unit, elle plonge et peelie. Sou terrier.
on elle rassemlile le plus ile poissons qu‘elle peut, est infecté par
l'oileur que protl uit lear tleeomposuion. Sa fourrure est employée
ai divers usages et surtout ilans la eliapellerie.
[l¤ Tatoo.-Ci\NlENS. CANINA.
V' Gsuus.-RENARD. VULPES, Less.
(Genis, Liu.)
1. liuuitun 0ut:uN.·t¤nE. Vulpcs eniguris. Less.
Syn.- Cauis oalpes. Lin.—(l3n pie. Renoir).
Commun dans nos liois taillis. Habite dans des terriers assez
profouils; s'emparc quelquefois ile ceux du Blaireau. Détroit
lieaueoup ile volailles et d'u:ufS dans uos fermes. D'ertIiuaire il se
nourrit ile lapinS. de liizvrrs ct ile petits mnuuuil`i:rcs. Ou dit qtl‘il
aime passionnément le raisiu. Bust! et trës·deIiaut, il u'attaque
jamais les animaux qui pourraient lui resister. Sa vie est solitaire,
et ee u'est que rarement et pour peu ile trmps que le mâle
ilemrure uvre la femelle. Sa peau est gtiutiralemeut reeltereluie
comme fourrure.

.. gp ..
Viti'. ft. Record cIiurbo1:n1'er(C¤n1is ulopcx, Lin,)
Peu-eouunuu et rlaus les mêmes lieux que ee ileruier. Plusieurs
zoologistes eu ont fait nue espece distincte; mais comme on reu-
contre des imliviilus imerméiliaires pour lu couleur, il est plus
vraisemlrlabie que ee u'est qu'uue simple variete. Steinmnller
pense que e'est le jeuue age ilu preeéileut.
On trouve aussi ilaus nos bois, bien que plus rarement, uuc
autre variete nient l'extremiti! iles poils est d'un cendré clair:
e'est le Renard argenté ile nos eliasscurs.
VI' Geamsg·Cl|lEN. CJINIS, Liu.
al. Guieu Loue. Cenis lupus, Lin.
(Et] pie. Leu).
Depuis la chasse active qu‘on lui a faite, et sm·tont ilepuis les
nléfriclieureuis uomlnrens qui ont en lien, lc Loup, autrefois assez
commun dans nos parages, ue s'y meutre plus qu'aceiileutcllemeut
ou en luiver pcmluut la neige. Chaque jour, sou espece ilimiuue:
bieutût même il aura ilisparu ile la liste iles animaux ile ee pays.
Partout ou ce earuivore existe, il‘cst le lléau iles hergeries et la
terreur des habitants iles eanqmgues. Doué d'une constitution
vigoureuse, il est supérieur eu force a eelle de nos ebiens rlomes-
tiques, mais il u‘œt ilamgerenx pour l'ltomme que lorsqu‘il est
alïauui. En d‘aulres temps, il u'est pas fdroee et u‘altaque nulme
pas certains uiaiuuniferes plus faibles que lui; il se eouteute
d‘errer et ile elmsser les petits animaux, tels que lievres. lapins,
mulols, perdrix, cailles, ete.
Le Loup, mâle ou femelle, dans l‘état de liberté, s‘aeeouple
quelquefois avec le elrien ilouiestique et prmluit iles métis fdeonuls
(Lupus tiybritius}. Le eroisemeut de ees uultis, soit eulr‘eux, soit
avec un imliviilu iles especes d'oii ils prorienueut, ilouue lien En
iles races ou varietes plus ou moius rcuuirqualrles. Ces laits sont
liors ile ilonte depuis la publication ul'nue notice sur le Loup et
ile ses races dans le ilépartemeut de la Vienne, par lll. lilamluyt,
eouservatcnr iln enlzinet ¤l‘liistoire naturelle ile Poitiers. (Voyez
Bulletin: de fo Société rhlpricuffurc, Belles-Lettres, Sci rnccs et rlrts
de Poitiers, tonic 4, 2* serie).

... 17 ..
2. Cornu Lvonotv? Cenis Lyeaou. Lin.
Syn.-Yulpcs nigra. Gesn.
ltlentiouué par lil. Bnillou; tunis il est douteux que cc soit le
vcritohle Lvenou de Liund, qui u‘exi$tc guère que tlons les Pyré-
nées. Cc n'rst probablement qn'unc"vnriété du précédent ou tout
simplement uu iudivitltt stimulé ile urélnuismc comme ou en voit
ilaus licuucoup tl'autrcs especes tl'auimnnx.
lIl¤ Tuu1U.—··FÉLlENS. FELINA.
Vll* Gsuns.-Cll.\T. FELIS, Liu.
·J. Cmvr sun mos. Felis eotus. Lin.
Autrefois couuuuu dans tontc ln France, mais fort rnre depuis
le tleboisement. Nous n‘avons connnissnuec que d'un seul indi-
vidu uu! ii Brnillv-Corueliotle, il v ai uue viuglnlnc d'nnudcs. On le
prcud ordiunireiucut dans les traqucs. Quelquefois, dans sn fuite,
il se réfugie dans des terriers. plus habituellement dzms les troncs
enverueux des arbres. Vit isolé ou par paire, et fait une grande
destruction de perdrix, dc lievres, de lapins et d'nutres animaux
litiltles.
C'cst ile cette espece et ile son accouplement avec le Fclis mu-
uieulatn (Rüpp.) ¤l'IÉg,ypte, que l'ou fuit dcseeudre le chut domes-
tiuue qui se trouve ülljûtlflllhüî dans toutes les eoutriîcs de la
terre, ct s‘y est partout conservé nvec les cnraetëres que nous lui
connaissons.
ll* See1·1ou.—ltnieix¤nrss. Amphiùin.
l]° FMMLLE.-P}]OCIDÉÈ·S. PHOCIDÃ?.
I" Genius.-PIIUQUE. PHOGA, Lin.
(ünloecphnlus, Fr. Cuv.)
·l. Puoqtm commu. Plmert ui'tuI¤°un, Lin,
Syn.—I·‘h. canine. Pnll.—·P. snricgata. Ni}ss.—-P.
seopulleolu et lîttoren, Thîen. - Caloeepluulus oitu-
Iiun, l·'r. (Inv.-(Vulg, Loup ou Venu marin).
Vit sur nos eütes ct clous ln bnic dc Sonunc; se uourrit de

.. 43 ...
poissons; s‘:1eeenple en septe111|n·e, et n1et lms un se11l petit alu
lâ en 25 juillet. Su taille. dans nos e011t1·é1·s. est 1l‘nn metre et
llelni à ilenx 1nl1t1·es. Ill. Lohitte ena (illilllllïâ en Crotoy qui pe-
s.1ie11t eentet lltëlltlt eent eiingnente llllogrmumes. Fr. C11vie1· nlit
que ee u‘est 1p1`:1eei1lentellement qu‘on les voit p.·n·11lt1·c sur nos
sables, et Desnnnrest préteml qu‘on n‘n pu étiulier ees îlllîlllîlllï
1p1e s1u· l|111t|1[l1l?$ sujets éelloués. Leur puésenee sur 1105 eûtes est
|lDIll']îll1] continuelle: selon les suisous. les PIIül|llI‘S sont pl11s
ou moins nl1on1l;mts,pl11s ou moins éloignés 1ln rivage; 111:1is o11
en ohserve teulonrs 1lîll1S ln lmie ile Soumie, soit au nant, soit nu
lllîlli lle eette lune. (Voyez la tlI'0l1I1l1l'·l! intitulée: Des Phoques sur
les edlcs de la ·‘lIu11eî1e, p1n·lll. l.:1l1ittc. |':u·îs. IEEE).
2. Pnogne csssiemcu? Pfiocn nmeulnln, Bodd.
C‘cst une espèee llüll]l.tIlS·E. Fl1|11'i€lIl5 la mpporte ai la précé-
Illtlllü. 011 la t1·on ee llzuls les uiénnes [Ilt1`€lgl'·5. hl. Lelsitte, qui lill ll
ezipturé un sujet adulte, pe11se que c‘est ln ‘l'îll'tÉ]É du golfe de
ltutlmie (Ph. nilnl. Bollunlea, Liu.), qui il le nez pI11s large, les
ongles ptus longs et le pelage plus oliseur.
3. Pn0Qn1s Llùvtus. Phoeu leporina, Lcpeicll.
Syn.—-PI1. albfgelna, Pull. - CIIIUCGPIIHIIIS Ieporiïtus,
Fr. Cuv.
llnbîte les mers €|t°Clt1I1l|'°S et ne |lltl’t1h, suivcmt lll. B:1illo11, que
t1·ès-1·:11·e111e11t sur nos eûles. nous sn jeunesse, il est mI‘n11 gris
n0i1·:tt1·e m·ee1le petites taches pI11s l`nn1:ées S111' le iles. C`est sur
ectte espéee et le |ll*G1llll.tl`l3 que l‘ou possènle le plus grnml ll0llI|1I‘1!
1I'ol1se1·1·:1tionsprécises. Mil. Kl‘ySU1'll11g et Hlnsius le 1'Eg'llI'llEI1È
l2U1ll11lll tlltltllllllllt uvce le l*h. tuirùulu 1le âtliller.
Fl. Pllnqnu ntscomu. Phone 1I1'scoIor‘.
Syn. — Ph. eq11esl:·fs, Pull. - CIIIUCCPIIIIIIIS iliscolor,
F1'. Cu 1*.
Les I1I€l.ll11’S de cette espece perzlissent douees et sou intelligence
ll‘É5··l|é\'l‘|U|1[lélt. F1-. Cn1·î1:1·|`:1 l'e111lée 1l‘o près 1111 tlllH‘l’î1lll de nos
côtes, I|lIt :1 vécu l|1ll'Ell|ll1‘S 5l31llî|ilICS si tu 111éua1g1·1·ie1l11 lllnséum
1le Paris. e11 même temps que le l'|1Ul|1.Il3 lil:1·1·e eité |1Il1S Inuit. Ce

.. gg ..
I"1Dl|1Il'1 II(! 1Ii(i`1*1·c [IIIIIÈ-ÉT.I’0 [KIS, nu dilfèru pcu 1Iu Ph, vîtulfna,
IÈDIH L1:ss1;111 il fait $1111 PI:. Frcdcrici. Sa lnîllc csi In mêtuc; SOII
pulzngc ust 1I'1111 gris i'o111:é, vciuei 1I11 tigucs b|1111c|1;it1·cs irrégulières
füflllîlllts s111· IÉ dus ct sur tcs “€i_l1·I35, 1111E snrlc 1lc: 111111·bru1·c.
IHM. Kl"]'SûI'HlIg ctBInsi11s y 1·1111110rtcnt Ics Ph. anneltalu Nctsscm
ct fmlida F;1|11·i11ius.
ill' Sscrinu.-Imsncrtvonss. Insecliunru.
Ill" l"M1|LLI=:· —SUl\lClDÉS1 SORICIDAE'.
I" G12.··1·11¤.— !1lUS.·'tR1\|GNE. SOREI, Li11.
(Saran:. Grossnpus cl Grocidnru, `•1‘t1'11gI.—Snre:.1:, Ampliisnrem
ct Itydrnsarsœ, Du 11.- 6'nrcira, «'||yns0re:¤, Snrcœ,
miiplrysnrcm ct Crossnpus, Gray.)
In m\i|·5Il|·‘·ll;§I|EI PIDPIBIDEIII diltîl DU 'I12l'¢CI'l|‘I'2I« CTUC-idlII'G, wûgln
(Sure:. Iluv. *SUH·ll·11lr Eh1·e11b.)
il. MUSAMIGNE vuLGM111=:. Saran: GFUNEIIS, Schrcb.
Syn.- S. TIISSIIIIIS, Zimm. —— Cr¤c1'd11ra major, rufa,
polygnstiu, fcinbrfatn et unusclmta, W11gl.—S. pa-
cI1y11r11s, Kuhl·—S. in01Inr11s, St1v·—-S. aransu,
Sclys.- (1511 pic. Musette).
CUIIIIIIIIIIE il1.I prinlc1111;1s cl 1:11 été 1I€Il15 Ics Iwîs; cn nutnmm: ct
ITI] hivcr mntimr 1Ics Imliilalious ctj11s1;1111 dans Ics grnngcs ct Ics
êcurirs. Sn unurrilurc consiste 1211 pclilcs pruics, înscclcs et wars.
EII1: ast |l¤E.1I |`111·n11c|1c, ci sus IIIUHYCIIICIIÈS SIIIII lents. Les chats la
IIIEIII, mais nc I:1 Illilllgftlll gms. il cnusc itu |1Dl|·Ul11'll1I.I5l]1Il'!C qu'c|Ic
|'.!X|1î|!C· (31:111: 01Ic111· ust sècréléc par des folticixics situécs sur Ics
II11111:s. 1
I.:1 l\i11s111·:1ig11c '1'i1l‘î·E pour I:1 inillc sctou I':|gc ct tc plus ou
uunius 1Ic 1·1:1115sal11·n 1111i sc ITUIIVC 1111!t1i ïtll gris 1I11 1I11ssus,¤u ti
I11 111111111:c |1i1111c!1:111·1: 1l11 xlcssous. Lus jc1111cs, 1:01111nc ccux tlcs
1111l1·cs l‘S|lt`!t3t!!i, fill] lc IIIIISCIIII plus épais rt |(!Il\' 1111cuc cst u11 p1:11
é11·:111gIé1: il I:1 IIÉISB.

... 20 ..
2. llII.tSMtAtGNE LEUCODE. Sorc.1: lcueodon, Herm.
Syn.- Crocùlum Ieucodon, Wuglq Sclys.
Pnrait rare. Ses mœurs sont peu eouuues. Ill. de Blainville la
eouîoutl avec lülraneus. Mtl. Duveruov et llollzuulre sout ti`nvis
qu'elle est très-distincte. Ou lu p1·eml souveut pour la lllusausiigue
1l‘enu (S. fodieus). ai eamse ile t‘:iu·i|ugie iles couleurs ilu pelage
qui sout disposées de meme; mais elle eu ilillere pur ses tleuts
blauelies, su queue eiluêe, ses pieds uou eilies, sou umseuu plus
ctllollgtî et plus unit'. ele.
2* Musarnigncs moins terreslres que les prénëdeutest Sürew, `Wagl.
(ttmpluîsorex, Uuv.)
3. Musmmtcse BARIIELET. Sorea: tetragouurus, llerm.
Syn. S. vulgnris el. runoueus, Lin.-S. euuieularius el;
fodfeus, Bccltst.-—S. eoustrfelus, Ge0l`l`1*·—S. me-
Irmodon eonofuuus el: rliitiolopltus, Wngl.—S. Ia-
bîosus, caslaueus, ruslîcus el; hybernfcus, Jeu.-
Amphisorea: Ietragotmrtts, Duv. I
Tres-commune ilaus les jzmlius et les bois luuuides. Un l'eu-
teuil , le soir. courir ilous les linies toulïues eu jetout uu petit cri
semhlahle in celui de eertniues sauterelles. Sn queue est surtout
remnrrpmble eu ee qu‘elle est tout-ai-fait eurrée et terminée su·
ltitemeut eu poiute nrrotulie. eomme le sout les aiguilles appelées
eorrelets. Cette ltlusnruigue est tres·eruelle, et exlmle une forte
mleur tuusqutêe. Ou eu trouve assez souvent iles imlivitlus morts
iluus les eliemius; les auiuinux qui les tueut ne les maugeut pus.
Les auteurs sout eerlnius muiuteueut qu'elte est le ve1·it.il¤le
S. eulguris ile IÀIIIIIÉ} mais ee uom u`a·pu etre mlopte, pnree
que Limit! |ui·uu!me y ai reuoueü iluus les eilitious postérieures
et que ln rleuomiuatiou ile lleruumu est hezuieoup plus corne-
tiîvistique.
Ou u soueeut pris quelques varietes ile cette lllusaruiguie pour
iles espùees distiuetes; e‘est ee qui otlouue lieu Et la ereatiou iles
espizees uomiunles de Wogler et ile Jeuïus.

.. 2-; ...
30 Musnraignes aquatique:. Cfûsiûptlt, WIgl· (H¥€l|‘08¤l’¢:¤, DIN.)
fl, iltusanaieus o'¤:au. Sorca: [adieux, Pull.
Syn.—S. Deubeulouii, È|°Xl.—S. Irioolor, Sl|.—S.
flueintilis, Becltsl.-S. staguulfs el rivulfs, lirclmt.
—.·liup1'lisol‘e:c‘ Ileiiualtliî, GI‘l1y.—HyJfosofex fo-
ilicus, Duv.
(Test notre plus grauilc Ilusaraiguc. Peu coinmuuc ou ilu iuoius
ilillieile a se procurer. Frequeutc les bords des ruisseaux ct des
rivieres, lœ jarilins et les prairies liumiiles. Vit tl'iuscctcs aqua-
tiuurs , ile tlltarils, et s‘attaque uuliue a iles grenouilles plus
grosses uu"ell¤·. Cc petit auiuial nage et plouge bieu. Sou pclagc,
analogue à celui dela Taupe, est très-épais et iutpcrnléable.
Cette espùee varie, comme la lllïlülilllillllt, pour la taille et tlaus
la nuance ales couleurs, selon Page ct les iuilivid us. lll. ile Selys-
Lougeliainps pense qu'on iloit lui rapporter le Sorem Hcrmonnii
ile lll. Duvernay, mais point le S. Ifcrmoanii de ill. llollauilrc; cc
professeur a cree le S. Hcrmouuii , parce quai cette epoque il
croyait une lc S. fedicus avait la meme nlcutitiou que lc S. lclro-
gouurus.
li. Illvâaualûxn PORTE-It·\·?«IE. Sorca: ciliutus, Sow.
Syn.-—S. reuii/`cr, Ge0l`li·.-—-S. liuculus, Fiselt. —
Hydrosorcx cilielus, Dev.
Vil le laug iles ruisseaux trauuquilles, et ue se moutre qu‘au
lcvrr ct au eouelicr tlu soleil. Ou la trouve ilillieilenuuit.
Sa striilulatiou est forte et ressemble à celle ilu Vespertilion
uuetule.
La plupart iles auteurs qui out ecrit sur les àlusaraigucs, l`ont
reuuie ii la prnêeiiileute; elle eu a toutes les lurnies, mais elle cu
tlill`i·re par sou ventre qui est lnruu au lieu 1l‘i!trc lilauc, par une
taelie lilzmelte ai Toreille et par |‘alisenec ile la petite tache ile cette
couleur ru arriere ile l`u:il.

... gg ..
IVB F.1.Mu.r.e.—TALPIDÉS. TALPIDJE.
lm '1`nnm. -··`1'·\LPlENS. 1`ALP.l'1’l’4l,
I" Ge:~z11e.—'[`·\Ul'E. TALPA, Lin.
J. Tunes n'Euno1·i·:. Talpn Enropxeu, Lin.
Syn.-l". unlgiwis, Briss. - (Eu pic. Teupe).
T1'l.'£S—(!0ll1lll1ll1l.l nous les eluniqis, les liois. les prairies, el en
gi!11ü¤·:1I dans lons les Ieemins ntenliies el liwiiles. S:1 |l1'lES1!11E\} est
funesle nnrlom où elle s‘e"lnl¤lit. Neu-senlenienl elle mine le sol
el le eunere ile lID1l1Ill‘lJ'l1SUS lültpllllofûâ, mais elle unil nnx nigé-
Innx en eoiqmnt les moines nu en les errnelmm ponren gm·ni1· le
nid ilnns lequel elle éleee ses nelils; zmssî l11i fait-on nne guerre
îISSlIl1I€.CC|lPlll|üI11 elle n‘nIInqne gms les plaintes pour s`en nourrir,
el, SDIIS nn eerlniu I‘ll|I[}0l‘l, nous la eroyous nlile, |n1isqn`elle 1Ié-
imrassc la lerre iles llIl"|H‘S et iles inseeles qni enusenl, en eon-
lruime, iles ilomnmges eousinlémliles. LilTi1l1|1ü est snrlout ovule
de celle proie, el elle 1·eel1e1·elie avec mie uîgnle glonlonnerie les
vers, les liinnees et quelques :1111res îlllîlllllllx aninlognes.
Du trouve |l«'II'fl)î5 les vnriélès :1eei1Ie1nelIes suivemes:
'l'u1·. A. Blouclu:. (T. alba, Seb.)
Bianel1en1· Iolnle iln pelage resullanl ile le nmlanlie nlbine.
Vin'. B. Jaune. (T. [Tom, PBIIII.)
Pelzige jonnailre, dépemlanit eueore de En nmlanlie nlhine.
Vol'. C. Cendrée. (T. eincreo, Ilubscll. ·-T. grises,
Less.)
vill'. D. T nelielée. (T. e11riegal1r, B|‘iSs.—T, 1r11w1il1llo, KI.)
Pelnge l11i'|1'll1'¤É ile loelies lilanuzlnes.
Val'. E. Seuil-nlûfne.
Peinge mI`nn hlaue |';n1n·c sous le ventre et le eou.
Ces eariélés son! assez eoiumunes, ai i`exee|¢1io11 1o1111:|`uîs1le En
1|l"l‘llîÈl'l! que nous Cl'U}'U115I1'l15*1`il1’ü, el qui u‘n encore elé ollsewée
ici que par M. ·i.l|`1·e1l Delîguieres.

... 23 ..
1··= 1#.1s111.1.1:.-131111€11c1i1111â$. ER1N.«1cEID:E.
l" GE?ïllE·—||1!R|SSO'N. EIIINAGEUS, Lin.
l. I·IÉ111Ss0>1 n`lÉ.u110r1s. E1·i11a1:cus E1: TUPIEIIS, Liv.
(E11 pic. .l'Iê1·i1.··‘1c111), ·
Cllllllllllll 1I1111s l1~s 1*i1:lll1-s Ili1il‘S PI llnllâ lus huis. Vil 1l‘i11scc1cs,
1|1: l'1·11iIs 01 1111É·1111: 1le 1:l111i1· s:1ig11n111c. L'l1iv1=1·, il sc tivnt l]l.l11S les
|lllî5$D1lS, $011:1 lrs filgülâ 1-1 l1·s f1·11illvs, Oil il l’l‘5l·ll |1IUllgÉ 1ll1llS 1111
é1:11 1l`¤llll§011l*l|l5S·Bllll'llI l1l1'liII‘}§î1|1.IE.. L‘é1é, il p.·11·co111·1 les 1:l1:1mps
IIll1'·lIll] 11111I1:l:1 1111i1. cl p:1ss1:l1~j11111· Ellll*1l les pi1·1·1·1—s (III l1·s I°6l(!lIl('S
IIIES 1·i1·11x ll1'Ill'E5· LOI'S|[Il`ît 1:st lluilljlltl 1111 s1·11Ic1111:111 1:ll`1·11yé, il
1'[l|Ilit" s111d11: ct s1: l`1:11·1111: 1:11 l11:11l1:, 1lc 111:111ii:1·c à [}I'\i5\lll]l‘1' ses
|I.lt|1lIlll1S1|ü ]Ul1`It‘S 11:11·1s, 1:1: q11i ·l!Ill|lÉC|IC lus 1'l‘IIîl1'l|S, les chicus
cl IUIIS l1·s:11111·1·s :111i111:111s q11'il il |1LlllI' ur1n1:111îs dc lc s11isi1·. Tnut
1|l11‘ 1l111·1: l1l1lil11gl‘l', il 1lc111c111·1: IIIIIIS 1:1:111: pnsi1i1m; mais lUi'Sl|1I`ll
ll jugé qu‘il |11:11t S1! 1·c1m:111·1: 1:n l'U1H.\l' il sc l1€l11: dc I'¢lUIIl'II(!l' à sa
1·1:11·11i1v.
011 1111111gu: ln 1:l111i1·1l11 |l1}1·iss0r1 1l:111s IIIIEIIIIIGS |'.l1Idl’0üS. Cl1cz
lus :1111:11—11s, 1111 s1: s1:1·v11i11l1: sn 111::111 |10111·c:11·1l1:1· la lüîllü. ÀlIj0'l.Il‘-
1l‘l111i, s1·s 11iqu:1111s s1·rv1·111 1l'é;1i11gl1:s 1l:111s lus 1:·1l:î11c1s 1l'l1ist0i1·c
11:11u1·cl|1:, 1111111- lcs |11·15;1111·111i1.111s 1|1:s 0l1j1:I.s BDIISETVÉS dans |‘:1lc1:1:l.
H·ll·lII1·|3D1l|I 1lc l1ll`l.1l1’¢lllS`l.l35 U11] 1lis1i11g1115 IICIIX 1·:1c1·s I'0ll$ I1: ll1!·
1·iss011: l:1 |ll‘üll1ÃÈ1'(l csl lc ll1î1·iss11n [IDH.! (E1'îIl¢IG£U$ suillus,
Gc0||'1·.), :1i11si 1101111111i il CIIIISB 1l1: s011 l1l"?lt|1llll'S1 j11·0l1:111g1! Cüllllllü
u11 g1·1:i11; la svc¤111l1: 1:st I1: Ilérissou c|1i1:11 (Erin. 1:.·;1ni11us,G1·nl1’1·.).
Les gcns 1l1: I11 c:111q1:1g111: 1:1 [IEIISICIITS 0bs1:r1•111cu1·s, 511111111 !€SI|I1¤I'|$
mms v1·11m1s 1lc 1:i11:1· Gcoifrny. :1111·s1c111 la 1·1}11li1é 1lc l‘cxîs1u11c1:
1lc cvs 1l1·11x rm:1·s. D:111l11-1111:11, 1'I|ll'ÈS €l\'Dil' c:w1ni111i plusiuurs
s11j1·1s t|1l`U11 l11i |11·és1:111:1it ûüllllllû :q1|1:1r11—11:111t $1l‘1111c ct ù l'a1u11·c
IIC ccs1l1·11:1 I`&l0l‘S. î|S5llt'(! un 111:i11t ll'l'Dîl’ I'U·lE0ll111l 1lc 1Iiil`1E1·c11c1:
1:11Irc clics. M. 1lc S('I]l'S-I·0I1Lj'Ellül1l|1S 1Iit :111ssi l'|11(l 1u11s ceux ljllill
il 1·11s av:1iv111 I1: 1l1l1S1"il11 1:1:11f1:1—1111S 1Ic 1lll1'lll0· Nous l1'îlYU1lS j€lIl11IîS
1·c11cuu11·1·E 111111 plus lli l'u11s 11i l‘:11111·1: 1l:: ccs 1·:1rié1é11, mais I1:
s1•111im1·111 1lc M. G1·ull1·o1· 1l1:it t=l.1’ll 1l‘1111 g'l'l'l11l] 1111i1ls 1:11 l'11vc111·
1l1: |‘1:xis1::111:c 1l1: cvs 1|1:11x racus de llérissuus.

.. 2:] ..·.
III° Onnne. — BONGEUHS.
G LIR ES.
l'° F«\lllIl«L1î.—- SCIURIDÉS.  
I·· Gueux.-ÉCUREUI L. SCIUHUS. Lin.
J. Éouueuu. commun. Seinrus enlgaris, Liu,
Vit dans plusieurs de nos bois; il n‘est pas rare dans eenx
ile Mareuil et des environs 1l‘llnel1eunevil|e et d‘lluppy; on l‘a
trouve aussi dans les jarilins qui longent la Somme derriere
le Pillis. Les orltres [û|`lIICI'll son sejour habituel. Chaque eouple
en elioisit un lle preference. et il 5* etalilit sa demeure eon-
sistant en une petite buuge ai peu près sphérique et eouverte
ile mousse qui la dissimule le mieux possible. La eapeeite en
est assez grande pour que le pere, la mere et les petits puissent
y trouver ploee. Les Éeurcuils ne s'en eenrteut guère que pour
aller elterelter leur nourriture on se jouer en milieu du feuil-
lage sur l'¤rhre meme qui porte leur uiil ou sur eenx qui ne
sont pas eloignes. Des qn‘ils sont inqnietes . ils elierelneut à
fuir; t|`antt‘eS lois, ils rentrent dans leur demeure, et ils y
trouvent un refuge assure contre les llerutines ou les oiseaux
ile proie qui sont, avec l’lionnne, les seuls ennemis qu'ils aient
à rellonter.
L'Éeureuil se nourrit de noisettes, de glnmls, de laines ile
l|elres,il‘1enl`s et meme de petits oiseaux. ll a l'instinet de la pre·
voyance: il lait, dans iles trous tl'arlJI‘es. des amas lle nourriture,
et sait tries-liien les retouver. Son pelage varie lteaneoup, selon
les lieux. On en trouve dts gris, des gris eeutlre, des gris ertloise
et meme il'entii:remeut blancs on noirs. Ce petit-gris tlout ou
fait iles fourrures si connues u‘est qn’une variete lle eet animal
ou meme un ile ses etats: e'est sa robe iI‘hiver qui devient la
nôtre, après avoir passe par les mains e‘un ouvrier.

... 25 ..
ll° ITÀMILLE. —1llUPJDÉS. MURIDAÈ.
l"° 'I°n1nU.-MUIUENS. JIIURINÀ.
l" Genius.- CMll[*.tGNOL. Ail VIGOLA, Lacep.
(Mus, Lin.·—Hypud¢eus, lllig.—Mierolus, Seliranlt.-Myades,
Fall.- Lemmus, Geolfr.)
1** Cnmpngnnls aquatiques. Hûmiûlûmys, Selys.
·l. CJLIIPAGNOL-AMPIIIBIE. .«1rm'eala amphibius, Laeep.
Syn.-1`IIus uiiipliibiiis, Lin.—JlI. agualicus, Driss.-
I.eimuus· agnaficns, F1'. Cuv.-—·Le Rat d'ean, Buff.
Commun partout oii il y a iles ruisseaux et des fossés. Vit de
plaintes aipiatiipies, ile frai tie poissons, de crustacés. et se creuse
iles garenucs parulleles au sol et priîscutanl tic nombreuses sorties.
C'est tautût ilaus ees gareuues. tautût au milieu des jones qu'il
fait son ni1i.Qu:nnl il est surpris, il court se jeterâ l‘eau; mais il
nage et plonge mal. Ou le eoufaml sauvent avec le Surmulat,
nomma! li tort flat d’eau.
2** cnlhpnghüll P|'DPI'€'l2l‘|Eii\ dilln Àfüilûiûl Liûûjh
2. C.·tn11~aG:•roL sourenuaiu. Araicala siibterraneus, Sclys.
Se trouve dans les jardins humides; quelquefois dans les prai-
ries. mais jamais ilans les champs. Tres-farouclic, et se multiplie
moins ipie l`.·lraolis. Ce petit mammifùre est ennemi tic la lumiere;
aussi ne quitte-t-il jamais spontanément les retraites souterraines
ilans lesquelles il vit. Sa nourriture consiste principalement en
racines ile eeleris. de earattes et tl'artiel1auts.
Uautlieuticite de cette espece a ete longtemps mise en doute; il
n‘en est peut-etre pas de plus certaine. Ou en iiait la connaissance
En lil. Haillan, qui l’a ilesignee le premier dans sou Catalogue sous
le nom de Lemmus prolensis; mais cette tienontination n‘a pu etre
eonserveîe, parce ipi'elle avait dejà ete employee pour un Areieala
ile l'Ain1îrii|ue septentrionale (Fisclicr, ISBD}. M. de Selys-Lang-
champs, en lui donnant le nom de Sublcrroneas, a démontré que
c'iEtait i}‘apres un iutlivitiu tie cette espece que Cuvier avait décrit
Suu Ara. wcanamus.
3

... 26 ....
3· Cmuuiouux. uns cunurs. Arefeolo orualis, Lueep.
` Syn.—Mus arvalls, Lin,-Leiumus arvalis, T iedelll.
—-Hypmlceus urrulfs, Brîss.—-A. agrestis, Flem.
-:1. illllgflflllî, DCSIII. -41. œcouomlls, lllill. (Un
jeune iullflu`d11}.—· Le Cumpagllol, Bull`.
llnllile les plniues eulSlivées· Su llllllllllllüllllüll est quelquelbis
eousillérulnle. Vil. lle lllé lloul il coupe lu lige au piell nvzmt lu
lll|'.)l55lJll, pour eu foire lo1ul1er l‘épi qu‘il dévore; et lorsque les
gerlles out ele eulelqâes, il se jelle sur les rneiues des jeuues
lrèlles el sur les elmrups lle earolles. Lorsque l‘l1lver arrive, ll
nllnque les semllilles, el lorsque ln gelée n llurei le sol, il se réfugie
sous les meules et y Eîlllsll de ll0I.Il'lEîl11Z•(1lllglll.5·
Ou ai vu ees animaux llCV·l!Illl' presque rares eu eerloiues annees,
suus que l'on puisse se relulre eoulplc lle ln enuse de celle des-
lrueliou, ui de celle qui les rauuèue eu si grzuul nombre une ou
ileux fois lous les 1lix uus. Ill. lle Selys-Longeluuups peuse qu‘ils
oplnreut lle gmunles llllglïlllüllâ. Ou llit que les pluies ecmliuuelles
les fout périr. Les oiseaux de proie en lllilruiseul une grmule quuu-
lîlé, surlout les ellouelles et les buses. Le lufrou s‘eu uourrit
ègnleuleut.
Le syslèuie de eolorlllîou varie eouslllérablemeul ellez le Cum-
pnguol. suivant Pâge et les ilulivillus. Les jeunes ont fréquemluenl
le veulre eemlrll, au lieu lle l'llV0l1' blnueliûlre.
fl. C«'l.B1l'M3N·OL AGllES'I'E· Aruieola agfeslis, Sülys.
Syn.-llflls llyrcslîs, Lin.
l'eu lîüllllllllll. lleellcrelle plus p:lrlieulièl·e111e11l les prairies. Lu
plup:u·t iles uuleurs l‘nut Güllllüllllll avec l'Arualls. ll. de Selys-
Luugeluuups esl le premier q11i nil sigunle les |ll`l11lll|1îll.lK em·nelè1·es
el les falls qui nul servi à le reeouimllre.
C.‘esl ai celle espùeo que se rlqqmrle uu iuilivillu d‘alge moyeu,
l.ll1|ll.ll1'll près ll'·\l1l1eville, el iulliquè par le même auleul llnus les
Actes du eougrès de Turiu, eu IBN. sous le uolu lllzlrvl Bailloniî.
(Voyez Faune belge, p. Zlü, 37 el 38).

.. 27 ...
3* Unmpogualt marins. Jfyolîes, Ptlll.
5. Caateacnzar. uoussmrue. Areieoio rubidus. Baill.
Syn. -— A. fuluur , Illîll. — A. riparia, Yan'. —
A. rirfessetts, l·l0ll.
llépamlu presipie partout, u1ais de préféreuee dans nos jardins
boisés roisius ile petits ruisseaux. Vit de raeiues: farine des ga-
rcuues, et ue se multiplie jamais en grand nombre. M. Yarrell dit
|p1‘il se construit uu lit en laine.
On a longtemps eoufoud11 ce Cmnpagnol avec lc Mus rutilus de
Pallas, ct peut-étre avec le Mus giureulus de Miillcr. il a été pre-
mièrement distingué par M. Baillou sous le nom qu‘i| porte dans
son Catalogue, et que lui a conservé M. de SeIys·Longebemps; il
a aussi reçu celui d‘Hypudmus hercynieus, Mchlis (suite de Schre-
ber. 183s ?)
ll• Genne.—ll.\'I‘. MUS, Lin.
I¤ Bat: plus ou main: cosmopolite:. Omltttlüfes, Seiya.
1. Bar SUIIHULOT. Mus decumouvs, Pull.
Syn,·—-IIL uorvegieus, Erxl.—-JI!. syieestris, Driss.-
LE Sufmulof Bt le Pow:. Bull`.
Trop eom1nu11 partout. C‘est le plus nuisible du genre, et peut-
étre méme Ill} tout l`orr.lre des rongeurs. Vit dans les caves, les
égouts. les abattoirs, les canaux souterrains, et de préférence au
bord des eaux. On le voit souvent traverser les rivieresà le nage.
C‘est ordinairement dans des terriers peu profonds qu'il établit
sou uid. Sa nourriture se compose de toutes les matières auimales
ou végétales qu'il reueeutre, et il Sülllllltl cbereber ai détruire tous
les objets qui se trouvent sur son passage. Originaire de Plnde ou
1le la Perse, il u'a été signalé eu France que vers 1730.
*2. Hat nes ·1·0t·rs. Mus teetorum, Sav.
Sytt.-1I:f.Alca:o11dri:1:1s, Geaffr, 1 suivant Ill. de Selys;
ill. Clt. Bonaparte n‘accepte pas cette synonymie.
M. ile Lamotte |'a pris in Feuquiizres. Ses mœurs sont les mêmes
que celles 1Iu M. rottur; couuue lui il se tient dans les parties

.. 28 ..
supérieures des maisons, et connue lui il a pour ennemi implacable
le Surmulot. lllusieurs mauuualogistes le rapportent il l'Ale:eou-
drinus décrit par hl. Geoffroy Saint-llilaire dans le grand ouvrage
sur l'Égypte. On présume qu'il nous vient d'ltalie, oit il aura tite
importe ilaus le courant ile ce siieelc par le commerce maritiutc
que cette partie ile l'Euro;te fait avec l'Égynte.
3. Il,1.·1· '\°ULG;\II'lE. Mus rattns, Litt.
Syn,—Ilullus uiyeï, Pûtttt.
Beaucoup moins comuum que le Surtuulot qui est reuu le ulti-
truire eu grautlc partie et le rclilguer llaus les granges et les
ltahitatious rurales, on il nlerieut nu veritable lltlau par les donn-
magcs qu‘il occasionne, cu rougcant le linge, lc cuir tles ltaruais,
le larrl, lc grain, les fruits, cu uu mot, tout ce qui totnltc sous sa
nlent. Les anciens n'eu ont point tmrlc. On peut supposer que
sa natrie était la Syrie, et il u’n ntltuitrc eu Europe que dans le
tttoyett-âge.
Vttth A. Blanche (M. allait:}.
Animal atteint de la maladie albine. Rare.
Ver. B. A centre blanc.
Variété résultant dc la unlme maladie. Plus rare que la nrc-
etldente,
Lc Hat ollîre d'autres varietes dans la couleur Gu pelage : tautût
elle tire au gris assez clair ou au fauve, ¤l'autres fois au noir foncé.
lt· HM' SOURIS. Mus ntttscttltts, Litt.
Syn.-—-M. ilomestieus, Briss.-Ln Souris, BnlT.—(En
pie, Senris).
La Souris est oumivore, mais nrtllèrc le grain. Ses tuteurs sont
trop connues pour avoir ltesoiu 1l`t!tre tlecrites. Cet animal est
trlss-uomlureux xlaus nos maisons et jusque tlaus l‘iutt€rieur tle
uos appartements, souventunlunetluns nostueultlcs. Ou eu trou re
nnssi rlaus les jurtlius et quelquefois tlaus les eltmuns. C‘est lc llul
ou lllustles uueieus.
Vlttn A Bluuehe.
A l‘tîtat liltre, cette varitlttl albiue est l`ot·t rare. Du la multi|tlie

... 29 ...
comme olrjct de curiosité; inais· l'oilcur ldtide qu’clle cxhale la
rend désagréable à elever.
Var. B. Teehetée.
Var. C. Roussdtre. ,.
Ilares, mais beaucoup moins que la premiere à l‘etat sauvage.
5. lirvr MULOT. MIIS sylealfcns, Lin.
Syn.—M. ogrorum, I]riss.—M. eampcslris, Hell.
(neu. Fr. Cuv.)
’I‘ri:s·con1nmu ilaus les campagnes et surtout dans les bois. Sa
multiplication est quelquefois si grande qu'il devient, pour les
cultivateurs, uu veritable lltlau; car tautût il coupe les tiges du
lnle pour cu ilevorcr quelques grains et gaspiller le reste, et
¤l‘autres lois il retire dc la terre, pour lc manger, le gland ou la
faluc qu'on a seine, ou bien ruine le jeune plant en rongcaut son
eeorce. En ltivcr, il sc réfugie dans les granges, les caves, les
maisons, et y cause de nouveaux dégats.
Var. Geudrée jaunâtre en dessus.
Quelques individus sont d'uu gris assez pur, et d"autres passent
an brun; il en œt de tout blancs. Varia aussi pour la taille et
pour la longueur de la queue.
lll. de Sel ys-Lonelunnps regarde le Mus oumpestris de plusieurs
auteurs eouune nue varieu! à peine deliuissablc du lllulot, et
fondée uniquement sur des individus un peu plus petits.
2¤ B ots uen susceptibles d°être introduits par l‘hn·uu¤e loin du leur
habitat ordinaire Grooivores, Selys. [Hieromys. Dentu:).
6 Ilar uatu. Mus miuulus, Pull.
Syn.—M. peuduliaus, sorieiuus et parunlns, Herm.
——M. messorins, Shaw.-—·.l`|I. eompeslris, FIR Cuv.
-1lI. auenarius, Well`.
Assez commun dans les cliauqns. Construit un petit uid ile
forme snlulrique, suspeiulu ilaus les seigles ou unlute au eeutrc
tl'uue toulI`c il‘|icrbe. En hiver, il se retire dans les tactiles de lili!
ou ilans nn trou qu'iI creuse à quelques uouees du sol. Vit de

.. 3U ...
blé, 1io 1·:1ci11os, ot CJIIISIB 1io gl'î|1lli5 :i1ij:’Ils 1·ci:1livo111c11t il I:1 pc-
lilosso dc s:1 1:1iIIo.
|Io1·111:1nn C11 Il fait àlorl iicmt CS|lÈ·|305 sous los noms do M. so-
rinînus EI paroulus. S|1m1· ut qiiolqnos n1111·cs I‘o11t 1I1!c1·i‘1 so11s lc
IIUIII IIE ·'||.aoo11arius, qui 1·:1|1|1oII1: i‘i1:1bil111io 1111'ii il 1]:: vivro1i:111s
ins |1|1îs. 011 |‘:1 :111ssi :15111oié ôluiol 11:1i11. M. ilo S::ivs·l.o11gc|1:11n11s
Il 11·ès-bio11 :51:1bii vos nlélniis 1i11 sy11o11y111io (voro:1 sos Éludcs 1Ic
Miornnmiiiinaiogic, 11. (in}.
Ils T11111u.—GLI BIENS. GLIRINA.
III' G111~1n11."— LOIR. MI’O.1‘US, Solirob.
(Mus, Lin.——G|is, Briss.)
il. LOIR LÉ110T. Ilfyoxiis riitoin, SCIIPBD.
S]'I'l·—·.nI1lS g11orci1111s_. LiI1·.·—·([1ill pic. Lo.-ar).
Co111111u11 IIEIIIS 1105 j:11·1li11s, Oil il 1I¢!11·11i1 I1c:111co11|1 1Io i”1·11iI,s;
1:‘os1 io iléz.111 1ic 1105 cs11:1|ir1·s. S‘c11go111·1iil |1o111l:111l I'i1ivcr. 011 11111-
oo1111·c |Iî\1‘fDiS |1iI1SiClIl'S ilo ous :111im:1us Ilillls 1111 II1i]Il1·B`·i.l’UIl,`iUIlS
1·:111111ss1is ou IIUIIIUS, Illl 111iiic11 IIIES |1l'U\’iSiUl1$ 1Io 11oix,1ln 11oi-
sollos ot1io |`1·11i1s I|ll'i|S om ou soi11 1Io 1*11sson1|1io1· |1U1l1' ics 111:111gcr
IIEIIIS los iulorvnilos 1io rnilio ut lorsque ir111· c11gou1·1iisso111o11t il
ccssd.
N. H. Lo Lérol; ost Cüllllll ici so11s io llülll 1ic Loir, q11oiq11‘i| 1111
1|iiI'i11·o |1o:111oo11g1. Lo Loi1· (M. gifs, Soi11·1:i1.) ost uno ospèoo 1Ic
I'EI.Il`U|1·E 1Il|il'iLiiUl1fIh'!§ o11 11B I‘:1 ouooro obsorvnio on F1·1111oo 111111
1la11s I11 Provonoo 111 io lio11ssi||o11.
2. Low 111US¤.111n1:1. 1`ilîijozsiis lllllSL'lU`dfllIlS, Gm.
S_}‘11.—1TI11s 111:11lI:111:11·i11.:, Dosm. —(V11lg. Groqiiu-
11oisc!t1:.—I:in pic. CI'811gllC'HB1lSCÉÉC)·
Vit s111· I:1 iisièro ilo 11os bois. Asso: Cûllllllllll :111 11ri111c111|1s, 1111
IIIUIIICIIÈ où ii sorl IIUS Ul‘·Ul1K 1|‘:11—b1—1·s 1|:111s iusqiicis ii 5·'üllgU111'lIiI
I‘I1ivc1·. Sn IID|.II‘i‘i].Ul'ü oousislc on QÈIIIIIIS ct 11oisot1cs. Sou 11i1I,
f|U'ii |]·1it uvoo dc i‘|1c1·I1c ot 1Ic E:1 IIIUIISSU 1i E:1 ilifüfüüliûll 1Ic
quclqno b1·:111ci1o, soil sur 1111 :11·I11·o |1|Éll éicré, soit li1’Il1S 1111 |111is-
son, est l]ïI1IS Io gc111·o do co|11i 1io I‘Éc111·o11iI. 011 Péiùvo ou ongo,
111:1is ii ost iiifliciic 1ic ic C01150l'\"l3l' |lCllli€|i1È|'iIiV(!l‘.

... gg ...
Ill" F·\illlLLE,— LEPORIDÉS. LEPORIDÃE.
l•• Gmane.- LIÈVRE. LEPUS, Lin.
L l.1ùvm=: onnmulnn. Lupus'lfr11id11s, Liu.
(En pic. Lièuu),
ltallilu 11os pays iléuouvurls. Nc sc cruusu pas du gnlurius
uo111111u lu Lupin, et glt sur la lcrru culru quulquus motlus ou
1la11s 1111 sillo11. lia1·u111r11t il s‘1!l0ig11u1l11 liu11 qui l‘a vu nallrc.
Vil d‘l1urhrs arouialiuuus ut de toulus sorlcs 1le plantes IIIÃICIISES1
uou1u1u uliiuorêc, laitue sauvage, Iuiluro11, ciu. La rapidilé du sa
eoursu est provrrbialu. Sa uhair ust lrès-goûléu dus a111atu11rs 1lu
gihier. 011 cn Irouvu parfois des 1•ari1i'l1£s hlanuliâtrus.
2. LIÈYHE LAPIN Lupus u1111iculus, Lin.
(Vulg. Lupin du bois, Lapin de garenne).
Préfuru lus lieux éluvés ut rouaillcux, lcs bois, les dunes, lus sols
ualeaires, ulu. Vil par prlilus souiélés ul poiul isolémuntuoumnc lu
Lierre, IIOIII il nlitfèru surluut par l'|1:1l1itudu q11‘il Il du su uruusur
uuu garuuuc ou lcrriur ut par l‘1ilat du dèhiliié 1la11s lcipirl uaissunt
sus pulils. Sa niourriluru se uoiuposu du llryui, dl: surpolut, d'é-
sortes1l`a11·I11·cs·Souvu11tiI eausu du grands dégâts dans lus ul1a1nps.
Sa uourse esl peut-èlru |1i11S rapide uuuoru uuu uullc du Liuvru,
mais il 11'iJ pas |11fo1·1:u iluuussaire po11r la soulcuir longtemps. Ou
lu uroil o1·igiuai1·e d11 111i1li Ill! l'E11ropu. Sa chair cst cxuulluulu.
Var. Iloussdlru.
Ccllc rariiilè su1ul1lu parliculièru aux hois 1lu Val ut du Lamoltu.
A Pélal sauvage, la variélé b|m1cl1u ut la uoiru soul très-rares.
1V** 0aoua:.—PACHYDEIiMES.
BELL UAE.
1*** F11111 11.1.E.—SU1[}ÉS. SUIDJE.
l" Guam;.-S.\NGLlEH. SUS. Liu.
·l. Smcnnnu COMMUN. Sus scrofu, ‘l'llt‘· Apur, Lin.
Lus Saugliurs, aulrulois 0OllIlIl1Il15 dans la forül du Crée}, u11

... 32 ..
ont disparu quand la plupart dcs chcmins qui la conpcnt aujour-
il'hui cn long ct cn Iargc ont été pcrcnïs (I), ct quc lcs ncttoicmcuts
dcs fossés ct dcs laics d'cxp|oitatiou vinrcnt contrihucr En lcur
légitiulc diîlianuc ct oll`rir aux chasscurs du trop facilcs moycns dc
tlcstructiou.
Uilniigratiou dc ccs animaux nc sc lit ccpcnilant pas 1I’nn scul
coup ct cn unc nuit coiniuc on l`a prétcndu, mais cllc cst récllc,
ct lcs ilcruicrs Sanglicrs fuyant la fordt furcut vus, cn IBBTI, sc
ilirigcant vcrs lcs futaics 1l'Eu cn trarcrsant la bail! tlc Sonuuc.
Plusicurs, lc plus graml uomhrc ucut-ûtrc, surpris par la mar
montantc, pnîrircnt dans ccttc dmigratiuu, ct ou rctronva lcnrs
cadavras sur Ics rircs dc la Sonuuc ou sur Ics cûtcs dc la mcr.
Un d'cnx, cncorc vivant, |`ut pdclui à la uiaréc dcsccudantc par
ilcs marins qui h: tuizrcut.
Dans lcs prcmicrs mois dc IB50, plusicurs dc ccs animaux
duligrés tl'aillcurs, pcnt·t!trc dcs fordtsilc Chantilly ou d‘Ernuiuon-
villc oii dc gramlcs chasscs curcnt licu à ccttc époqnc, fnrcut vus
ilans la forûtnlc Lnchcux. Dcux autrcs s`1Etalilii·cut1l:ms lc hois ilc
M. lc duc dc Lnyncs, prits il'Au:ci-lc-Chfltcau, ct l'uu d'cux fut tua!
ilaus unc traquc. D'antrcs parurcut dans lcs huis i|'·'tvcIuy, prùs
il'AIhc rt. Eulin, uuc Laic qui s’i§tait arrdtéc quchpn: tciups ilaus lrs
hois ilc Ilcguiitrcs-Éclusc ct qui'y avait élu! signahic, fut vuc, dit-
on, travcrsant lc pctit marais ilc la Illaic cnlrc Iluguiizrcs-Éclusc
rt Illachy. (Jn assnrc unëmc quc ccttc Laic a mis has ilcunis dans
la forêt, ct qu'ou l'a rcncoutrtiu cscurtiîu th? qnulqncs lllaruassins.
C'cst ordiuaircnwnt dans Ics champs voisins dcs Iicus choisis
pour Icnrs rctraitcs quc Ics Sanglicrs causcnt Ics plus gratuis
ilügûts. Lcurs uucurs out. du rvstc, quclqucs rapnorts avcc la
rudcssc dc lcnr conformation cxtdricnrc. Lcs vicux vivcut prvsquc
toujours sculs ct sont d’unc diilimtcc cxtrdmc: ou Ics uouuuc
Sanglicrs solitaires; tandis quc Ics fcincllcs, avcc lcurs pctits, sc
[I) Dc Ioutc anclcnnclù, II u'y avait dans ccttc lorèt quo qualrc grandcs
rnulcs, sc coupant à angtcs ln pcu puis rlrailsz dans la largcnr, Ia routv dc
l'crûI-I‘.·l.I•bayc la Crécy, ccllc du Nouvlon à lllaüay; ct dans la lnngucur, la
I‘¤ul¤· da Cauchy il F¤rèI—1lI¤nl'lnrs, ct la rouln du Dnmvasl it Bernay.

... 33 ...
réunissent en troupes et se défentleut mutuellement avec courage.
Leur nourriture consiste principalement en fruits sauvages et en
racines. Lorsque la faint les presse, ils deviennent earnnssiers et
attatpteut méme les animaux vivants. Leur grande force et leurs
pnissautrs iléfenses les rendent redoutables aux chasseurs et aux
chiens. Élcvcs cn doniesticite et pris jeunes, ils sont d'ahord fa-
ciles il apprivoiser, mais ils linisscnt toujours par devenir, avec
l'ilge, unicliants et nultnc féroces. C'cst du Sanglier que descend
notre Cochon domestique.
V° 0anae.·—ltUMINAl\lTS. PECORA.
IN F.ta1u.t.i·:. — ANTILOPIDÉS. ANTILOPIDE.
l'¤ Titien.- CEIWIENS. CERVINA.
l" (letras.- CERF. CER VUS, Lin.
d. Cena cnt—:vnemr.. Census eapreotus, Driss.
Commun dans la foret de Crécy. Vit par couples, et se tient de
préférence dans les pointes de taillis pres des champs cultivés.
Ses nnenrs sont tlonecs et timides. Ou ilonne au mille le noni dc
Broquort. La femelle, appelée Chevrette, n'a pas de bois. La chair
de ec joli animal est très-estimée, et e'est ai juste titre.
N. B. Le Cerf, dont ee serait ici la place, n'appartient plus â
notre Fannc.AutrcfoiS, la forétde Crécy en était amplement peu-
plée ; ou prétend unlme tpr'ils s`v montraient d'une taille et d'une
force remarquables. Ce n'cst qu'un peu avant la premiere reve.-
lutiou que les derniers y furent abattus. Une chasse du tlue d’An-
gouléme, comte de Ponthieu, nous donne la preuve de leur
résistance dans cette forét où, ne trouvant pas d‘étnngs, ils étaient
forcés de courir iusqu'â extinction de soufllc. (Le parfait Chasseur.
Paris, IGBB).
Ill. tlc La ltue, autenr¤l'nne Notice sur lo foret de Crécy, insinuc
a cette occasion que les Cerfs qui tenaient si longtemps devant
les équipages des comtes de Ponthieu u'étaient peut-étre pas de
l‘espi:ee ordinaire, mais de ecllc des Rangiers ou Rangers, ani-

... 3,5 ..
umux disparus dc nos hois, cotumc l'Am·ocli o disparu ilo l'Europc
EI lc Bouquctin 1lc ln Suisse.
C | 1l
IllAl\Ill|lFEllES BIPEDILS,
1
I"' Oumma. —- CETACÉS. CETJE.
lm F.1nu1.ua.— DELPHI NIDÉS. DELPfII1\‘ID1E.
l" Gnomz.- MARSOUIN. PIIDGVHNA, Cuv.
(Dclpùinus, Lhi.- Grampus, Gray).
·l. Mmtsoum tltmzuuu. Phocwuo l'."DHllI11IIll·S, (Juv.
S}/Il· ··D`C!P’l1'llIIS phocœua, Lin.-(YuIg· Cochon dc
mer).
Cc Célncé cst lc plus pctit ilo Pordrc: su loillc uc ilépnssu pus
uu mètrc ct ilmui, cl lc plus ortliuttircmctil cllc u‘cst tpm 1l‘uu
tuètrc. (1'cst oussî ccluînlout lcs püclxcurs 1lc nos cûlcs s‘cu1pa1rcut
lc plus couuuuuéutcul, lc trouvant souvcut pris El asplxvxié dans
Icurg lilcls. Jamais ou uc lc rcucoulrc cu plciuc iucr; il roclicrcltc
ilc préfèrcuco l'c1n|1out:l1urc ilcs grmulcs rivièrus, rt y péuùlrc
mémo quclnptclbis jusipfà l‘cm|roît oi1 lîuit lc ttullungc tl'cau
saléc avec |‘cou doucc.
Lc Mnrsouîu sc rtîuuil par trou pcs plus ou moins cousitlèrahlcs,
tlout los imlivitlus uogcnt ai la lîlc lrs uus 1lcs oulrcs cu 1IlU1lIl'î1Il(
lcur dos à ln surlhcc dc Pcou, ilo uumièrc qu‘i|s out |'oîr ilo fuirc
un mnuvcmcul ilo rolaliou sur cux-tuètucs. Lrur uourriturc cou-
sislc cu poissons cl cu mollusques. 011 croit 1p1'ils dmîgrcut cu
lîlé, du tuoius uu ccrloîu nombrc, pour so porlcr plus ou uortl.
2. lllunsnum GRIS. Phocamo griscusl Fr. Cuv.
Syn.-Dclpidmns griscus, Cuv.-(Vulg. 1`lIorsou1'u do
d‘Orbiguy).
lntliqué par ill. Builloucouuuc n‘uy:mt cucorc été trouvé qu'imc
sculc fuis sur nos cûlcs. Ccllc cspècc csl uoirc ct nou pas grisc;
sat ldlc est tout-ù·|':¤it îlI'1'UIll“(!r cl scs uulcltoircs u`uut l|U'1IlI

... 35 ..
tres-petit uoiultre tle dents, quelquefois six en haut tout au plus.
G. Cuvier pense que e‘est à ee lllarsoniu q11e se rapporte lc Dolph.
arles ile llisso. Fr. Cuvier croit, au contraire, que I‘Aries et le
Grlseus so11t ilenx individus bien distincts et qu‘ou s'cxposcrait,
en les conlonilant. il composer une espece d'dlt§me11ts tout-il-fait
lnitérogèiics.
ll" Genne..—D.tUPlllN. DELPHINUS, Liu.
J. Dl'tl.ll'lllN vnLoa1m=;. Delpl1i·m1s ilclphis, Lin-
Paraît tres-souvent sur nos côtes. Sa vélocité est extrême. Vit
ordinairement en grandes troupes Qlli semblent être conduites
par les plus forts; et quand une liautle de ces animaux rencontre
un navi1·e en pleine voile, elle le suit, non pour lutter de vitesse.
ainsi uu'ou l'a dit, mais pour s‘en1parer des poissons que les
iléliris tln bo1·1l y attirent.
Cc Dl1tl|1l1i1I ne dtipesse guère deux mètres eu longueur. Souvent
il remonte les lleuves et y séjourne assez longtemps. (1'est proba-
blement l'espi:·ee célèbre par les fables dont les anciens ont charge
son histoire. 011 ne le peche que pour l'ltuile qu'ou retire de sa
graisse.
‘.l. Dauentu nnurcux. Delphiuus dubius, Cuv.
illentionntl par hl. Baillon qui l‘¤ observé sur nos elltcs.Peut-être
u'est-ec qu'nuc variete 1ln précedent. Nous doutons eepenilont
nu‘il apparticnnc au groupe iles vrais Delphls, si bien caractérisés
pa1· les 1lcnx profondes rainures tout le long du palais osseux.
Fr. C11vier croit, 1lu reste, que la connaissance de ee Cétaet! laisse
encore beaucoup à tlésirer, et que son no111 stnieilique ne lui con-
vie11t guère uioius aujourd‘liui qu’il ue lni eonveuaità l‘époque
oi1 il |‘a recu.
3. Dnurmu Gl\AND• snnsrnnuu. Delphiuus lursfo ,
Bonnot.
L'l1istoire naturelle lle cette espèce n‘est encore nue bien peu
avancée. Ou la trouverait sur 11os eûtes, suivant ill. Baillou. Sa
taille ordinaire parait etre de quatre à eiuq metres; et il est à

.. 36 ...
peu pres certain. d‘nprès Fr. Cuvier, qu'clle habite spécialement
l‘Ueéan dans lc voisinage de |'Europc , en s‘élevunt fort avant
dans les mers du nord.
lll° GsNnn.—HYPÉBODON. H YPEROODON, Laeep.
(üelphinus, Selireb.-Bolwno, Chenin.-Helerodon, Bloinv.)
1. Hïvénonou A nec. flyperoodon roslrnlnm, Chemn.
Syn .-.Deipl'tinns enientnlns, Scltrch.-Dolph. Hnnleri
Bt lriileutaliis, DcSII1.—.Deiph. dindon, Lïlûcp. -—-
Dolph. Soioerbënsis et Clicmxiilziaiiiis, Blninv. ·-
Hclerodou hypcrootlort, Blûîtlv.-Hyp. Bust Küpf,
Fr. Cuv.
Deux individus de cc Célaeé sont venus échouer sur nos eûtes,
I'un près de Cayeux, en août 1829; l'nutre nu Crotoy, cn 1819.
Les hautes mers iln nord pzwnissent étre les régions oii sc tronvc
naturellement cette espèce, car tons ceux qui ûlll été vus sur nos
rivages semblent ii'? avoir été amenés qwaecidcntcllenmnt. Sa
Sn taille est dc huit à dix mètres et méme au-delà. Ses mœurs ne
sont pas connues; elles doivent se rapprocher lienuconp ile celles
iles Baleines. On croit que ees animaux vivent eu troupes , et
qn‘i|s se nourrissent de ecphclopoiles et de calinnrs.
Uilypérodon n'est connu que depuis 1777. Chemnitz |'a indiqué
lc premier sous le nom dc Bolœna rostroto. D‘iinportants détails
anatomiques ont été donnés par lluntcr, en 1781, d‘apri:s un sujet
éelioué dans la Tannise. Depuis cette époque, il si été décrit plu-
sieurs fois ct sous dill'érents noms, d‘npri:s iles individus éelionés
à llonlleur, en [TBS ; dans la haie dn Kiel, en iléeemlire IBHI; snr
la piege de Longrnnes, En denx myriamèlrcs de Caen, le 3 no-
vemlire l8·l0; à Ilorgsliin, en llollainle, le un srptetnltrc de la
méme ennée, et ft pen ile distance de Sallcnelles, en Normandie,
le 22 septembre 184:2, d‘oii il résulte une gronde CûII[\1SiDIIIiillIS
sa svnonytnie, ainsi qn'on petit le voir dans l'nrtielc llvmëznooon
de l‘Hisloire nolnrclle des Uélomls (suites à Bnlïon, édition Rorct,
1830), par Fr. Cuvier.

.. 37 ..
II° F.t:u1L1..i·:. -—·PHYSÉTÉRlDÉS.
PH YSETERI DJE .
l" Gsuns.—-CACHALQT. PHYSETER, Lin.
(Calas, Driss.-Physalus, Laccp.)
il. CM1|1.·tL0·1· Mnauocénnnm. Physctsr mucrocsphuiiis,
Hnnnali.
(ïulg. Lc grand Cachulot Ou nnucrooëphnls ; G'BSlL
aussi ic 1'ruutpa dc Bonnot., suivant Cuv.)
On ou voyait braucaup autru|`ois dans lcs mors du nord, ct nlu-
sicurs out üuliouü sur lus uûtcs dc Bclgiquc ct ilo Franco. M. Baillou
au cita un sous la uoiu tic Trumpo, qui a tits! pris ilaus la baic dc
Souuur, |u·i·s tlc Suiut-VaIt·1·y. i'tujourtl‘ltui, à causc tin la gucrrc
iuuvssuutu qui Iuur u xiti! foitu, ils out fui ut sont ullés sc roltëguor
dans lcs nicrs nutarctiquus.
Cc Ciîtncd cst üuormc; il uc lu niulc cu grnudcur qu'à la Balciuc.
(Ju lc rcucontrc ordiuaircmcnt par bauilcs asso: nombrcuscs ,
conuposiics dc Fcmcllos ct conduites par dans ou trois niûlcs qui
sont liouucoup plus grands quo ccs prcmièrcs. Sn nourriture sc
CûII'l]ID5[E_ principalctucnt dc poissons, dc crustacés ct nic grands
mollusques; mais on assnrc qu’i| n'épargnc pas Ics rcquins, Ics
jcuucs lioluinos ot lus phoques. quoiqu‘i| u‘uit pas do dcnts à la
uiiichoirc supdricurc ou qu'i| n'cu ait quo dc rudimcntnircs·
La substancc oilorantc, si connuc sous Io nom d'ambru gris,
parait ütrc uuc coucrvëtion qui sa forma dans las intestins d cct
zutiiual, surtout lors ilo ccrtoins dtals umlmiifs, ct, ii cc qu'on
croit, dans lc cœcuui. La oütinc ou blanu dc baluinc, cmployéc
iluus lus arts ct surtout dans la iailriuation dcs bougies, sc trouvc
Ilaus l'iut1Eriaur dc sa tiltn.
III" lP·'tl\lIl,LE. — BM_.ElNlDÉS.` BA LEENID/E.
|*‘ Gs:·Jus.—B·\LElNOPTÈHE. B.IL.¢ENOl'TERA, Laccp.
(Hulwno, I.in.-Horquolus, Fr. Cm'.)
·I. Bnnntwamànm Junnnïs. Baiamoptsra boops, Lin.
Syn.-Bujuburtis, Lacc[J.—RorqiinI1¤s boops,I°'t*.—Cuv.
La Jnluu·tu u titi! obsvrvdu sur uos oûtos on 1842, mais sou

.. 38 ..
lialiitnt ordinaire est Püedun glacial. C‘est, du rcstc, une iles
llaleiucsipii sc lmsarilcnt aux plus longs voyages et qui durent
être connues des anciens. Sa nourriture se coinpose de lmreugs
ct autres clnpées, dont elle poursuit les luuulus avec zicliarucincnt
et ipiclipnsfois même bien an—ilelà ile leur ileuicurc luuliitnelle.
La lirusipie vigueur ile ses mouvements reuilant son approche
ilzingeruuso, los 5u!olieiu·s ne Pattsnprent que rarcuieut et lors¤|n'ils
ue trouvent point à faire d'antres c:•ptiu·es.
2. BALEINOIWÈIIB otnuau. Buluzuoptom pliysnlns, Lin.
C'est une espèce très—1|ontcnsc. M. Buillon tlit qu‘il cu échoue nu
iuilivitln près ilc la pointu ile Saint·Qneutiu, le 7 Iiîvrinr 1812. Ou
croit une e'1•st nue Julmrtc mal oliscrvéo et ilont le nou: est cor-
rompu. Ilrisson, Bouuuwrrc, Luciëpèilc et Scorcsliy l'ai|niettcut
iuiuuiuoius continu: csuùec 1listiucte.et elle est ilcveune, ii ce titre,
lu Bolœno plsysalus lle tous les nolncnclsitcllrs. Martens est le
pcriuier nui en uit parle dans su description iles animaux du
Stiitzherg, et il la uoinuie ll’iue—I’îsoI1 (poisson ai uogeoire).
N. B. Cc serait ici lu place ilu genre Baleine et ile la Bolomo
myslieetus Lin., ou Baleine Francine. uni iicsecuilait auu·cI`uis
jnsuuc dans nos mers; mais lu chasse active tlout clle a été Polijct
Fun a fait ilispuraîtrc ct, peu si pen, elle a fui ilevant le pèclicur et
s‘est rzlliigide ai l'ahri iles glaues du Grnënlanil ct du Spitzberg·
tions lc ildtroit ile Davis, la haie ile Ballin. et probablenieut ilaus
toutes les niers glacées du nord.

II° Classe. ·- OISEAUX.
I‘=' Orione. —- OISE AUX DE PBOIE.
A CCIPITBJES.
I" Division. — Oiseaux ma rnoln ntunmazs.
Aeeipilres dinrni.
1** F.1am.t.ts.—VAU‘F0UItS. VULTURIDJE.
I" Gonna.-VAUTOUR. FULTUR, Lin.
·I. VAUTDUII FAUVE. I'uI£nr fulous, Brîss.
Syn.- I'. oulgn ris, Vieîll.-Gyps onlgoris, Snvig.——
I'. Ieueoeeplinlns, Maj'.- Gyps fnlons, BOIIIIPI —
(Vulg. Vnulour griffon).
Ilahite iie prdliireuee les régions méri¤iionaIes,et ne s‘égnre que
très-aeeinleuteilemeut iians nos enutrees. hl. Bniilon en mentionne
uu jeune iiuliriilu sous le noni ile V. Ifolbii, tué pres dütbbeïilln.
Sa nourriture eonsiste en viauiles eorrompues, et son odorat
parait être assez Ein pour uu'ii puisse sentir ies cxlunlnisous des
eluarugnes a iles ulistanees euusiilérables. Ln puissance de son voi
est très-grannln, rt e'est eu tonruoyant ¤|n‘il monte et qu'ii1lrseentI
nians Pair. au lieu iI‘n!tre suiitaire, eouuue les oiseaux de proie
elnisseurs, il vit eu granules luuuies et se tient gémiralement dans
les lieux irs plus sauvages.
On voit en `Vantonr iiaus presque toutes les uiénageries ambu-
Iautes qui viennent visiter nos villes. Sa nléumrelne est lourile et
gênée; ii uuarelne avec les ailvs et lo queue pendantes; son attitude
est ignoble et lniluâtée.

.. lm ...
ll° FAMILLE.-FAUCONS. FALCONID/E.
l*• Sscviou. —F.uJc0us mrs leuouss.
1** Gssee.-AIGLE. AQUILA, Briss.
(Falco, Liu.)
J. these move. Aguilu fuleu. Suvig.
Syu.—I·iileo fiileus et elirgsoztes, Lin.- F. regolis cl:
[uleus, Teni.-A regie, Less.-A. elwgsuetos, Cuv.
(Vulg. Greud Aigle, Aigle eoumuiu, Aigle royal).
C'est uu lmluilaut iles lulutes iuouiagues. Visite aeeiileulelle-
ment uos plaiues, lorsque l‘l•i1•er ileeieut rigoureux. Ou eu cite
uu qui fut 1ué,1lil-ou, dans la forêt 1l'Eu, il y e quelques uuuiles.
Vit ile lieues fauves, de lii:vres,il‘eeu1·euils et de gremls oisenus.
Sou vol est eteuulu et rnpiile. Presque tous les peuples eu out fuit
l‘euilil•l~ue de la toree, de la puissuuee et de la uiajesul.
2. mem cnmun, Aquila mevia, Briss.
Syu, -Fuleo mevius, Gm. -A. plaugu, Vieill.-
Cllulg. Petit Aigle, Aigle plaiutif, Aigle tocliete).
Paralt eeeideutelleuuent, eu eutmuue ou eu hiver, daus les bois
qui avoisineut uos eûtes,uu1is ce sout toujours des jeuues ou iles
iuuliviilus melietes. ill. de Lamotte eu possède uu tua! à Esearliotiu.
Vitjriueipuleiueut de lièvres, ile laqiius, de mulets, de canards et
ile gros iuseeles. Sou umu lui vieut des eris plaiutiis qu'il pousse
contiuuelleiueut. Cgst, de tous les Aigles, le moius feroee et le
iuoins nudneieux.
Il• Gmane.-PYGABGUE. HALIAETUS· Savig.
(Falco, Lin.-Aquila, l}uu\.·-llnlioelos, Bnnap.)
1. Pveeuoun onommus. Halieetus allueille, Degl.
Syn.- Vultur olbieilla, Lin.-Aguilo albieilla el. ossi-
fraga, Bl‘iss.—H, uisus, Suvig.—-Falco albieillu.
'l‘eut.—Il'ulioetns ulbicilln, I]0uup.—-(ïulg. Groud
Aigle de mei', Pggnrgue. Orfraie).
De passage auuuel. Arrive sur uos eûtes ai la liu ile l‘numuune;

... M,.
reiournc dans le nord en février on au coininenecment de mars.
Vit d'oiseaux aquatiques, de petits mammifères et de gros pois-
sons uu’il prend à la surface de l'eau dans la mer et dans les
rivières; s'atlaqne aussi aux cadavres 'de phoques et aux autres
animaux morts. Nos cliasseurs de la haie de Somme se servent,
avec succès, ii‘nne eliarognc pour l'appiltcr. lil. de Lamotte en
ti olitcnu deux qui ont ete abattus alu nn'!u1e coup de fusil, au
moment où ils depeçaieut, en coinpugnic ile trois autres individus,
une voelui iuorte. Ou le voit très-rarement ilaus l‘intérienr des
terres: il y arrive quelquefois, selon Tenmninek, cn poursuivant
les granules lunules ¤l'oics sauvages et ile canards à l'époqnc iles
neiges. Ceux qui nous visitent sont toujours des jeunes.
|ll* Gems.- BALBUZAIII}. PANDION, Savig.
(Foleo,·Liu.—.·Iquilo, Driss.)
L Banuuzann 1=1.nv1a·1·m=:. Pnudion hoiieetns, Bonnp.
Syn.——Fuleo fialiueius, Lin.—-.¢iqui`Iu marina, Bi·i5S.
—I•'nfeo holiecios, GIt1.—..·1quiIo holioetus, MEL-
P. fînuialis. Vieil].-P. Fioliueios. Keys. et Bl.-·
(Vtilg. Aigle bofbuzurd).
De passage. Sc montre chaque année dans nos dunes ou dans
le voisinage de nos grands étangs, soit en septembre, soit un mais
ou deux plus tard. On en a tue un certain nombre le long de nos
eûtes, dans le courant du mois d‘0ctoI1re 1853. Sa nourriture
consiste eu poissons qu’il va chevalier jusqu‘au fond de Peau,
après avoir plane au-dessus et s'être preeipilé du Imut des airs.
Qnoiqu‘il soit essentiellement iehthyophagc, il se jette quelquefois
sui- ies oiseaux aie marais: M. Deglnml en a vn tirer un au moment
où il poursuivait un eanard. On le trouve dans presque tous les
continents.
lV• Geuus.—BUSB. BUTEO, Cuv.
(Falco, Lin.)
4. Buse v_uL¤am1=: Buteo vulgurïs. Bonup.
Syn.-—1·'oleo bnleo, Lin.—B. uoriegutus, ninlnns cf.
fiiscialns, Vieill.-(Vulg· Buse eoumume).
Sedeutaire et eounnunc. Nielie sur les grands arbres d ns les
(1

.. Q2 ..
hais. Vit de iuenu gihier, et iletruit une quantite eonsiiléralJle ile
lapereaux, de lapins, »le cailles, de perdrix, ete., ilounnage que
ne eouipeuscut pas les srrviees qu‘elle rend en pnrgeaut nos
ehaiups ¤l'uue foule ile petits rougeurs et il‘iuseetes. Ou la voit
souvent, attendant sa proie, posée sur uu petit arbre ou planaut
il‘nu vol tres-hns.
Ce ltapaee est si varialile pour la ilistrihntiou iles eouleurs, ·pr‘il
est presque iuipossilile ile trouver ileux iinliviilus ahsoliuueut
seuihlaIJles.
On distingue principalement les livrées suivantes:
Var. A. ‘*
nous terreux, eonleur chocolat presque uuil`orine. (Les tres-
vienx, selon M. de Selys-Lougelnuups}.
Var. B. _
Noirâtre, avee quelques tnehes pales en dessous.
Var. C.
Bruni uoiratre, nulle de hleue sur la poitrine et Palrdomeu. (Les
jeunes ou Falco pojane, Sari).
Tennniuek eousiilère la Buse changeante (B. mn£ens)eoinme une
variete d‘age ile la Buse vulgaire. Vieillot preteuil, au eontreire,
que e'est une espece distiuete qui, outre les ililïerenees physiques,
a des luihitudes et iles nuzeurs qui lui sont propres. Les ornitho-
logistes s'aeeordent géiiéralrrneiit anjourd‘Iiui fr ue Eure qu'uue
seule espece des deux. Ou les trouve, ilu reste, dans les uuliues
lieux, elles s‘aeeouplent enseruhle et ont le uiênre genre ile vie.
2. Buse P«\"£`UE. Bnleo luyopus, Vieil].
Syn. -FuIeo Iugopus, BI‘uur1.—-Bntnetes buteo, Less.
-r1i‘ehibiileo iegopus, Brehin.—Ilntr1etes Iogopus,
Bonep.
Assez rare. Ne nous visite qu'en oetolu·e on novembre, eneore
ses passages ne sout—ils pas rdguliers. Ilahite ile prelïirriiee les
inaruis, les iluues et les lieux: iueuiles. Les petits uraniniil”în·es, les
volailles et les reptiles forment le loinl ile sa nourriture. Sou na-
tnrrl est iles plus sauvages. Niehe ilans le nord sur les grands
arbres.

... Q3 ..
V* GsuuE.—BONDRIÃE. PEIINIS, Cuv.
(Falco, Liu.——Bulco, Cuv.}
il. BONDIIÉE t:oMMtJtI|s. Pcruis apioorus, Cut'.
S)’u.—FuIco apioorus, Liti.——Bu!oo apioofus, BriSS.
[toro. Ou la voit tic loiu ou loiu dans los grands bois, ou sop-
tiuuliro, ou octolnrc ct uu oouuuctu;ouu:ut ilo uqvotnbro. Niolto sur
trs ururrs élovés. Vit ilo pntits vorlélu-és, •l‘iusootos, elo cltrysalidos
ot particuliiuotusut ilo guêpos mlout ollc DSI très- l`ria•ulo.S0u vol
cst braucoup plus rapitlo uno oclui dos autres Busos. Pou 1l'iu1ll-
rizlus sc rcssomhlout cutièromont. M. do Lnmottc ou possiulo uno
ou gratulo partis: Itlaucluz, tuéo lil Saint-Blinuont.
VI' G|smtE.——ltIlL·\I'•l. MIL VUS, Cuv.
(Falco, Liu.)
#1. lllmazs nowtn. Miluus rogalis, Briss.
S)'tt.·-Fuico uiiiuus, Liu.—M`. ictiuus, SttVig·—-
(Vtllg. Ilfilan commun].
Haro. No uous visito qu‘ou automne ou ou hivor, ot toujours
isoldmout; il uc so roposo guèro quo nlaus los gratuis bois ot au
souuuot dos plus hauts urbrcs. Sa uourrituro ornliuairo oousisto
ou uutlots, tuupos, rats ot mlivors ruptilos, ainsi qu‘ou gros iusootos,
i|u‘il uporçoit ilo tros-loiu clans los prairios; il so jcttc aussi sur
los clmroguus ct los poissons morts qui nlottont sur l'oau. C‘ost, ilo
tous uos oiscauur nlo proio, lo plus lïtclio, mais cclui ulout lc vol ost
lu plus élégant ct lo plus soulouu. Ou l‘approclw tliflioilouicnt.
Vll° Gamm.-IJUSABD. CIRCUS, Briss.
(Falco, Liu.——Butco, Dunn.}
4. Busauu OIIDINAIIIB. Circus rufus, Sohlüg.
SyIt.—·I•'uico otrugiuosus, Lin.-C. paluslris Bl rufus,
Bt*iss.—F. ruf us ol. ccruginosus, Luth.- C. œrugi-
uusus, Suvig.—-(Vulg. Busard dos marais ot B.
iuarpuyc).
Sdtloutairu ut continuait tluus los prairios qui borrlout uos ri-
viùrcs. Niolic ai torro, ulaus les rosooux ot sous los buissons. Vit

- Mn — ’
nl'oiseaux aquatiques, de rats, cle reptiles et de poissons. Il est
unoins lournl et plus vif que la Buse. On le ilistingue dn suivannt ai
l‘aliscuee de raies trmnsversales sous les ailes et sur la queue.
Varie lncaneoup.
2. Busnnn SAtN'1‘·M.Att‘1‘nN. Circus cyancus,Keys. et Bl.
Syn·——Fah:o cyuncus et pygnrgns, Lin.·—F. cynnens,
Latin.- C. gallinorins. Saving.- C. pygargns et
cyonncus, Cuv.—Sln·igiceps cyancns, B0nup.—(Vulg.
Busard sonbnse. Oiseau Sn1n°nt·n'lIarIin).
Assez rare, surtout le ilnille anlulte. Niehe aeeinlentellcment dans
les jones nie nos inaréeages, nluus les lnroussaillcs au in terre. Vit
ile petits rongeurs, tl‘oiscaux nl’eau et nle reptiles qu'il elnasse an
crépuscule, soit le soir, soit le nnatin ; attaqnne aussi les poulets et
les jennnnes pigeons, qn’il enlève en s'innronlnisant nlans les basses-
eours et les eolonnlniers. Sou vol est très-rapinle, nnais rarement
élevé. lil. Nornlnnann éit nc I‘avoir jannnais vu se perelner.
3. Busann lllonraeu. Circus cinncracens. Keys. el: Bl.
Syn. -— Falco eirternceus . lllontng. -- C. Jfornlngnii ,
`Vieîll. -SIrign'ce_ps eincraceua. Bonap.
Arrive en petit nnonnhre in la uni-avril, et s‘aeeouple aus itût.
Nielne in terre, parnnni les herbes, soit dans les endroits maréca-
genx, soit nlans les lnrnyisres, soit au ntilieu ile eonpes de bois. Se
nourrit nI'inseetes, nle petits nniannnuifùres, tl'oiseanx et de reptiles.
Énnigre enn août ou en septennhre. Les vieux nous quittent les pru-
nnicrs; les jeunnes, une ou nleux scnnaines plus tnrnl.
ll. Busann mee:. Circus puîiidnns. Sik.
Syn.- Falco Dalmanicns, Iiüpp.—SIrign'ceps Swain-
sanii', Bonap. —(Vulg. Bnsard bla/`ord , Bnsard
nnnéficüonal ) .
De passage accidentel. Parait être originaire nlülirique. Ses
nuzeurs sonnt pen eonnues, nnais prolnablemeut analogues in celles
nle ses congénères. Dillïnre pen du lI»loutagu.seulemeut sa taille
est plus grande et ses teintes plus claires.

... A5 ...
Vlll• Gnn~nnnn=:.—ÉPERVlEll. ASTUH, Dunn.
(Falco, Liu.--Dmdalion, Savig.—Sparvius, Vieill.—nistnnn· et
Nisus, Cuv.—.··lo¤ipiter et Astor, Ilonunp.)
nl. Éanuvnsn ûnnnamnnn. Aalur nisnns. Keys. Bt BI.
Syn.-·Faleo uisnns , Lin.——Dœdalionn frinngillarnhs.
Savig.—S_parvn'nns nfsnxs, Vieil].-Aceipfter nisnns,
B0nn1p.·—(En pic. Breaufcr).
Assez comnuun. Nous rcstc, du moins en partic, pendant toute
l':nnnnnle. Niclne deus les bois, sur les hêtres, les clnëncs et surtout
les sapins. On en trouve dans la plus mauvaise saison, qui se ré-
paunleut dans les euunpngnnes et jnnsque près des lnalnitatieus. Mais
ees Éperviers passent, pour la plupart, dans dautres climats in
l'approehe nlc l'lniver. Au printemps, ils reviennent , nvec`les
autres oiseaux de passage, faire la guerre aux fringillcs de toute
espèce, dont ils sont les plus eruels ennnemis. Ceux que nonns
voyons eu oetolire , uovembre et décembre sout presque tous
jeunnes ou femelles. Les vieux mâles paraissent rares.
2· Évsuvtstt AUTOUR. Aslur polmnnlnarinns, Bûnltp.
Syn.—Falco paluminarias, Lin.—Dn:Edalion poïnnmôa-
rias, Savig.-Sparvinns pahnnnbarfus, Vieil].
Peu eonnuuunn. Nous visite surtout eu automne. Quelques-uns
nielncnnt dans nnos eollinncs boisées, particulièrement sur les elnilnes
et les lnênres, pres des fernues. Il fait un grand carnage de pigeons
et autres oiseaux de lnusse·eoun·; les lapins, les lievres même ne
soun pus à l':«¤nn·i ile ses attnnnpnes. Sou vol est bas: il fond oblique-
nueut sur sa proie. Éunigre en lniver.
ll• Saernopn.-Faucons nnrs Noamzs.
IX' Gs1··nus.—FAUC0N. FALOO, Lin.
D Gerfnuts. Iliafüfüieû, Cut'.
1. Faucon lsmnunans. Falco Islnudiens, Brahm.
Syn.—G—yn·fah:o Ialainnücas. Bt‘iSs.—IIn`crofalco Islan-
ilicus, CuV·—F. gyrfaleo, Keys. et BI.—(Vulg.
Gcrfannl d'IsIanndc).
Sa patrie est l'Islannn|e; ee u'n•st nnuünceinleutcllenueut qu'il vient

.. gp ..
dans nos contrées. On l‘a tue à I-`cuqnièrcs et près ul'0iscuiout.
Vit 1l'oiseaux et principalement de gallinaedcs. Sa propagation est
inconnue.
2* Faucon: prûpremenl dits, GIIY.
2. Faucon eùuzntu. Falco pcrcgriuus, Briss.
Syn.—I•izlco coinmnnls, Gm.—·(Vulg. Faucon, Faucon
couuuun, Fuucon passager).
De passage, et beaucoup moins couuuun uujour¤l‘hui ipi'il ne
fêtait autrefois. Arrive oriliuairetncnt en octobre. en noreinlire et
quelquefois au n•oiueut·¢les gelées. Ou I‘a vu nieher dans nos
liilnises. Sou courage est rcniarqnahlc; il founl avec iinpetuesité
sur les oiseaux qui lui servent ile pâture: les canarils, les per-
ilreaux et menue les eurueilles et les f reux sont les vietiuies ile ses
appétits. La puissance lle son vol est si granile, ipril n'est presque
aucun lieu cle la terre ou il ne parvienne.
Ce Faucon est |'cspèee célèbre qui a donné sou nom si cette sorte
ile chasse ou l‘ou se sert n‘oiscanx ile proie. Élever. dresser, ili-
riger le Feueon était tout un url perdu aujonril‘hui en Europe
et qu‘ou ne retrouve plus guère que dans l'Afriune  rabe.
3. Faucon Honlzumtu. Falco sulibnleo, Litt.
Syn. —-Hypolriorchis snùbnleo , Boie.
Pen couuuun ct silclcutairc. Sa demeure habituelle est dans les
bois en eté; se lait voir en plaine en automne; niche sur les
arbres les plus eleves. Sa principale nourriture consiste en in-
sectes eohioptères et uévroptères, en aloucttes ct en hcancoup
il*autres petits oiseaux ·gu'il vient enlever ellroutéuicut insigne ilaus
les maisons. Ceux qn‘on voit dans les champs, à la lin ile la saison,
sont presque toujours iles jcnnes.On les approche liicileiueut, ct
ils scmhleut li peine ell`ra;,·es iles coups de fusil ¤pi'on lenr tire.
li. F AUCUN ÉatÉu1i.LoaI. Falco litâofnlco, \'ieill·
S)‘tt.—F. cesalou, Tutu.-.«·Esalon lilhofnlco, Briâât
-F. snierillns, Suvig.—F. cmsins, Me};.
Dc passage au printemps et en automne. Chasse aux petits
oiseaux dans les hois ct les buissons. Quoique le plus petit ile

° - ne -· "%;»
*" vr
nos llapaees, il n‘en montre pas moins un graml eourage. Son vol “
est has, mais léger et très-rapiile, et il foml comme un trait sur
sa proie. Les sujets qui nous visitent sont ortlinairement des
femelles ou des jeunes. Les vieux; mâles (Ruohier cle Bulïon} pa-
raissent plus rares ou voyager snlparément.
5. Faucon c.ne:sS1:nBL1.u. Fiileo liununeulns, Lin.
Sj'l'l·—Tl.*l·lIl1llGllfll$ ulandurlns, Vieill.- Cltcrelmels
tinnnnculns, BDItt1p.—(`l'Ulg. Émonehcl.—En pic. _
Manque!}.
Sdulentaire et le plus répandu ile tous nos Faueons. Nlehe En-
tlistinetement si la eiure iles grands arbres, dans les eloehers, lus
erevasses des murailles, les vieux elulteaux et les tours aban-
iiounrles, plus rarement ilans Pepaisseur des bois. Chasse aux
souris. aux mulets, aux inseetes, aux oiseaux perelués, quelquefois
aux reptiles; e‘rst un grand ennemi iles pigeons. Son nom vient
iln cri aigre qn‘il repete fréquemment, lorsqu'il plane dans l'air.
lll° FAil1lI·I.·E· —-JEGOLIENS. STRIGIDJE.
l" Gunue.——CHOUE’I'TE. STRIX, Liu.
(Asionis et Slrigie, llriss.—~ Oies, Ululu, Strizn, Symium, Bubo,
Nooluu et Soops, Cuv.-Surnio, Nootno, Scops, Ulnlo, Otus,
Strias, Syrnimn et Bobo, Less.—Surnia, Nyoteo, Athena, Seops,
Bubo, Syrnlmn, Olus, Broehyolns, Ululo, Nyotole et Slrlx,
l3onap.—Strl:o, Ululo, lffgolins, Nyetole, Sarnia, Bobo et
Ephiolles, Keys. et Bl.- Otus et Strizs, Sehleg.)
l" Si:o1·•¤n.—Cu•0uerr1:s anornmnunr mms.
I¤ Ulwualios neulpürînoh
él. Cnoumîs nnnmuo. Slrlx nyeleo, Liu.
Syn.—~Noelnu nyeteu, Cuv.—Snrm'o nyeteo, Keys. et
Bl.—Nyclea eanulnlu, Bonnp.
appartient aux régions du eerele arctique; ee n'est que très-
aeenleutellement et ilnns les hivers les plus rigoureux qu‘elle
s‘r!gare dans nos contrées. M. Baillon en eite une eapturnle pres

.. A3 ..
dïàbbevillo. M. Degland dit qu‘elle ne vole et ue eliasse que le
soir, pendant la uuit et au erépuseule. Suivant Vieillot, elle fait
une guerre eruclle aux perdrix. aux gélinoties, ete., et voit trùs·
liieu le jour.
2* Ohûuûüts uüoturncs.
2. CHOUBTTE lIULO'1"l`E· Strfze nfneo, Hey.
Syn.--Syrniuru aluco, Cuv.—U!ula ofueo, Keys. el:
Bl·—(\'ulg· Chouette des bois.·—En pie. Hurlolle,
Onbrieus:, Obrieuœ).
Commune dans nos bois en été; se eaehe dans les arhres ereux
on dans l‘épaisseur d‘uu taillis, et y reste sans ehanger de plaee.
Chasse aux petits oiseaux, aux écureuils, aux vespertilioas, aux
ennipagnols. Pond dans des trous d'arhres, surtout dans eeux
iles eresserelles et des |1ies. On eroit qu'elIe éuiigre en hiver. Sou
uoni lui vient du eri qu'elle répète d'une vai: forte, surtout à la
tombée de la nuit. Tenuninek la regarde eomme le vieux nulle du
S. slridulo, Luth., dont plusieurs auteurs ont fait une espizee
ilistinete.
3. Cnooerre cneviseue, Slris: psylodaeiyio, Lin.
Syn.-·Stri'::: uoetua, Retz.-—S. passeriua, Tetu.-
Nocliio posseriml, Cu?.-zllfiette stoohio. BOItü[J····
Surufo uoofno, Keys, et BI.—(En pie. Col-lioiu,
Cooueiu. et Cnhououl: f.t'eSiL utlsâl le Iffbou moyen-
dm:).
Commuue et sédentaire. Hahite de préférence les masnres
éeartées et les ruines d'aneiens édiliees ahand onnés. On la trouve
rarement dans les bois, mais assez souvent dans les églises et les
eimetilzres. En automne, elle s'approehe quelquefois des hahita-
tions, voltige autour et se pose sur les toits. Les petits oiseaux,
les souris, les grillons et autres insectes forment se principale
nourriture. Niehe dans les trous iles vieux iroues d'orbres et dans
eeux des murailles en ruines, de voix est uioius sourde que celle
iles autres Chouettes.

.. 49 ...
ft. 'CIIUUETTE nnenate. Slriez fiammca, Lin.
Sddentaire et la plus commune du genre. Ses retraites favorites
sont les maisons en ruines, les tours et les eglises; niche dans
les fentes de leurs vieilles murailles. Vit de rats. de souris, de
catnpaguols, et nous rend ainsi de précieux services. Les souftle-
meuts clfroyubles qu‘clle pousse frdquemmcnt pendant la nuit,
lui ont fait donner le nom d'Ejfruie. C'est elle que le vulgaire
regarde plus spécialement comme uu oiseau de malheur.
ll* Sne·r1ou.·—lltn0ux.
5. lluaou auacttvors. Strix broehyotos, Luth.
Syn.- Bruehyolos pnlnslris el: œgolîus. Bottttp.-—
rEgoliu.•n brochyolos. Keys. el: Bl.—(VLIlg. Grande
Chcaèehe.
De passage régulier dans les mois d'oetobre et de novembre.
Commun suivant les années. On le trouve presque toujours dans
les grandes herbes et les champs cultivés, où il chasse aux cam-
paguols, aux mulets, ete. lil. Degland dit qu'il niche il terre, sur
une éminence; quelquefois dans un nid de Busard. C'est, de tous
les lliboux, celui qui peut le moins supporter l'éclat dujour.
6. lltnou tuoven-nue. Stria: otns, Lin.
Syn.-01us comauunis. Less. -0. eulgoris. Bonûp.-—
Ãïyoüns olus, Keys. GI; B].··O. olus, Schlsg.-—·
(Vulg. Jlfoyerz-duc.-En pie. Houpeux, Hou-hou).
Sedentaire et assez commun dans les grands bois en été; se
répand dans les plaines en luiver. Nielue dans des trous d*arbres;
quelquefois dans les nids abandonnés de ramier, de corneille et
de pie. Sa nourriture consiste en petits mammifères et surtout en
insectes. Ou lc voit souvent, à l‘automne, par petites familles de
eim; on six individus, lesquels ne tardent pas ü se réunir de nou-
veau loa·sqn'on les a séparés en les elïarouelaant.

.. 50 ..
II° Ououo. —-OISE AUX SYLVAINS.
SYLVICOLJE.
I" Sncrno:·n.—Zn'o0|J.nu1·t*L|rs. Zygoiioclyli.
lm Fa.1unr.n.u. —PlCS. PICIDJE.
l" Geune.—PlC. PICUS, Lin.
(Dryocopus, Plcus, Apteruus et Gecinus, Bouap.)
il. Pic. veus. Picus uiriilis, Litt.
Syn.—Gcciuus ulridis, Bonup.—CkIorospi'cos oi'ri»h's,
MaIli.—(Eu pic. Pl'on·pIcu., Bee-bas, Bec-cu-bus).
Scileutaire. Commun dans les bois. les iarrlius, les vergers. Vole
par Iwinls, en faisannt eiitcnulrc un cri aigre ct tlur. Sa nourriture
consiste en loiirniiis, cu larves il’inscetes pcrloratcurs en en baies.
Va plus souvent ai terre que ses autres cougiiiiùres, surtonnt aupres
iles lournuilièrcs. (1'est un oiscann nuisible in cause iles trous uu‘il
creuse nlans les arbres ile baule lutaic, uotauuucut dans les peu-
pliers blanncs, pour y établir sa rlemcure ct son uirl. Vario acci-
ileutclleutcnt.
-2. Pu: érnicns. Pieux unujor, Lint.
(Vttlg. Grand Épeiclnc.-En pie. Epcike).
Assez eouuunini. Vit nlans nos bois cn été, et sc répanui cu hiver
jnsnpienlaus nos vergers et près mlcs lunliitatious. Nlelic,conune le
prcedûuut, dans iles trous n1‘arlu·cs, mais parait beaucoup plnns
vil et plus hrugraut. Sa nourriture consiste eu innscctes cle ilivcrscs
espèces, en elnrysaliiles et ipiclquelois en l`i·uits de laryx et cn noi-
sctlcs. M. ile Selys·Longclnannps ilit n;u'iI sc suspend En ees lruils,
la tete en bas. si la iuauiere iles Bees-croisés et iles ltlesauges.
3. Pic amo. Pieus uicdius, Lin,
Syn. -1*. ourins, Briss.
Dc passage et assez rare. Fréipwutc les buis, les parcs, et parait
se nourrir spiicialeiueut nic fonnrninis ct ile larves. Sa manière ile
vivre tlillèrc peu, nlu reste, ile celle iles Pics précétlcuts. Conunnu
eux aussi il uielie dans les trous n1‘arbn·cs.

.. 51 ..
I1. Pu: t':t~e:icuE·r·r¤. Pieux minor, Lin.
Syn. - P. slriolutue, 1'lley.-(V ulg. Petit Épefehe).
ltare et de passage ou printemps et en automne. On l'a tué sur
les grands lilaues de hlenclueeourt ct du marais d'Épagne. Nielte
Sûttvotll daus un trou occupé pur la hltlsange elnarhouuière. Vit
il'insectes et de larves qu'il cltcrelie dans les fentes des éeorees
¤l'arI:res. Ou ilit qu'il va aussi parterre io la chasse des fourmis,
mais Notunanu assure lc coutrairc.
ll° Geunn.—T0llCOL. PUNK, Liu.
ll. Toncot. vun·1·u:u.1..=;. Yttnm torquillu, Lin.
(En pic. Tord·eo}.
Assez rare et de passage plus ou moins regulier eu avril ou
eu automne. Fniqueute les bois, les vergers, les saulaics. M. de
Lamotte l'a observé eouuuumlment llaus les ‘pilturogcs de Feu-
quiizres. Niclie le plus souvent ilaus les trous naturels des arbres
ou llaus ceux qui out dtd pratiques par les Pics. Son cri est une
espèce de siflemeut aigu. Peu d‘oiseoux dc nos climats vivent
aussi solitaires que lui; il dunigrc seul et vivrait seul toute l’auuéc,
si l'aete ile la reproduction ne l'sqipclait auprès lle se femelle. So
nourriture consiste prcsqu'cxelusivement en fourmis, qu'il saisit
aulaut avec sou bee qu‘nu moyeu de sa langue portractile etre-
traetilc. Sou uoiu, qu‘i| a trunsunis au genre, vient de la singulière
Iiieulté qu'il a, quand on le surprend, de tordre sa tète et sou cou
eu dilliircnts sens.
lI“ FAtltiLLIl· —— CUUCUUS. CUCULIDIE.
l°‘ Genuu.—CDl.iCOU. CUCULUS, Lin.
4. Coucou unis. Cueulus cunorus, Liu.
Arrive chaque anuxle, ai lu lin d'avril, dans les bois et les bos-
quets qui avoisinant les prairies: y est assez commun, et nous
quitte cu automne. Vit presque toujours solitaire; sc cautonuc et
eloigue de sou voisinage tous les individus de sa propre espèce.
Les liunaçous, les plialitucs, les liannetous, surtout les chenilles.
soit ruses, soit velues, composent en p.·u·tie sa nourriture. Son

. .·. B2 ..
vol a quelque eliose de eelui de l'oiseau de proie, quoique moius
élevé et moins soutenu. La femelle est polygaine, et eonlie à une
mère étrangère le soiu de eouver ses œufs et d‘élever sa progéni-
ture. Personne n‘ignore que son nom est une imitation de sou
eri. On l'liabitue, dit·on, assez facilement à la eaptivite, mais il
est très-frileux en liiver et sujet aux attaques d'épilepsie. Les
jeunes seuls sont un assez heu manger.
ll' S¤e·rto1~t.—AriisonacvvLes. zlnisodnctyfi.
III"' F.t1u1|.LE. — FRQWGILLES. FRINGILLID/E.
l" Gî·:nue.·—BEC-CROISÉ. LDXIA. Briss.
fûureirestrn, Seop.-îûrucirostra, (Inv.)
4. Buc-cnotsrî nnmunnœ. Lexis curuirosfrn, Lin.
Sytt.- Curuirosfrn pinefnrnm, Brchltt. —(VnIg. Bec-
croisé du pin).
Nous visite assez eomnmnément, mais a des dpoques très·irre-
gulières, et nous reste plus ou moins de temps selon l'alioudauee
de nourriture. Se montre principalement où il y a de grandes
plantations il‘arbres résineux. ld. de Lamotte en a vu fort souvent
s’abattre en bandes nombreuses sur les sapins de Feuquieres.
Nielie eu liiver, eomme au printemps, dans l°enfourelmre des
branehes de pins et de sapins, et près du sommet de ees arlires.
Ces oiseaux sont peu défiants. et voyageant ordinairement par
petites troupes eomposées ¤l‘imliviiius des deux sexes et ile tout
age. On prétend que les eoups de fusil même ne les elfrainut pas.
Les fruits iles arbres résineux forment leur principale nourriture,
et ils se servent ile leur bee, it la manière des Perroquets, pour
grimper it ees arbres et en detaeluer la graine. Leur elaaut est
agréable.
Ou a derit que les Bees·erois¤!s variaieut ii l‘inlini, et que pres-
qu'aueun ne ressenulilait aux autres; e‘est une erreur eausde par
le defaut d’observatious. Les ililliëreuees que l'ou reueontre dans
la livree de ees oiseaux ue tiennent qu’à |'age, au sexe ou it la
saison, et ue peuvent nullement eoustituer de veritables varietes.

... 53 ..
ll' Gsnnn.—BOUVliEUtL. PYRRIIULA, Driss.
(Loxin. Litt.—Pyrt·hula et Slrobiliphoga, Vieill. —Pyrr}m|o
et Goryllnts, Cuv.)'
l• Bonneuil:. Pyrfhulo. tlltûlt
1. Bouvsttutt. vunoatne. Pyrrltnltt Europtea. Vieil].
Syn. -Loœi¢t pyrrhttlo. Lin. —P. eulgttris. Tetu. ——
(En pie. Pionue, Iiottuitt).
De passage atutncl, souvent en trcs·grantics ltaudcs. Nielte dans
plttsiettt·s tle nos catttons. On en prend ltcaueoup dans les ntois
tle déecutltre et de janvier. Sa uourt·itttre eonsiste en sctnenees et
ett ltottrgcous tl'arltres it fruits. surtout tlcs eerisiers. Ou l'appri·
vaise f¤eiIeutcnt,et ou parvient mtltttc ai l'aceou pler avec lc scrin.
Sou cltaut, qui est tnt silllctncnt tres-pur, a qttelque ehose de
ttnliancoliquc. Varia du itlatte pur au ltlttne ntdlangtl·
2. BottvtttzutL roucuau. Pyrtïtttlu cocciueo, Slys.
(Eu pic. Double Pionne)·
Rare ici et trits—recltcrelté tte nos oiseleurs. On pense que ce
u'est qu'unc variété locale plus grande du précédent, variete due
sttus dottte att plus ou tttoins d‘cbntnlanec dans laquelle ees oiseaux
ont vécu. Cette opinion est celle de M. de Lamoltet c’est aussi
l'avis de Temntinek. lllltl. de Selys-Longehantps et Degland pré-
tcutlcut, au contraire, que ee sont deux races distinctes qui ha-
bitent les tutltues coutrtles, fout ltontlc ti part et ont uu ehattt plus
varie. M. Dcglantl ajoute tpt’ils dilfèreut d'uilleurs du Bonvrcuil
vulgaire par la proportion de leurs rtlntiges; et M. de Selys-
Lougeltautps a cru reutarquer, en outre, que ehea ees oiseaux
Pcspaee blanc du eroupion est aussi plus étendu que citez l'espèce
counuunc.
2* Botualîm. Ergtltrotpixo, Boottp.
3. Bouvttnutt. tgttttatotst. Pyrrltttla crylhrinu, Tem.
Syn. ——Lo:ct'n erylhrino , Gm. —Et*ylhrospt';nt cry-
Htt‘t':•tot Bûltup.
llultiie les contrties les plus septeutriotutlcs de l'Europc. Un seul
iutlivitln a tite tut! près d'Ablteville et déposé dans le cabinet de

.. 5.j ...
lil. Beillou. Cet ornitluologiste |’n indique sons le noni ile P. Pal-
lesii, qui est une espece voisine. On ne connaît rien de ses mœurs.
3¤ Sei-ins, Scrîmu, iiretnn.
fi. Bouvntzmr. mm. Pyrrhnla serinns, Keys. et Bl.
Syn.——I·‘ri'ngilln serinus, Lîn.—Serinns nn:ridio¤niln's,
B0nnp.—(\'I.llg. Gros-bee Cini).
C'est une espèce ineriiliounle , mais qui s'égnre quelqnelbis
jusque ilnns nos parages. Un iiulividn a été pris par un de nos
oiseleurs au milieu ile Liuottes rt ile Cluarilonnerets, aux lnunles
nlesqnelles on nlit qu‘e|le`se réunit lors de ses migrations d'an-
totnne. Vit de grniues et ile lionrgeons •i'arlires si fruits. Niclic sur
les clnines verts. Voyage par petites troupes.
lil' Gnnne.-GROS—l3I?.C. C·'O6'C·’OTIlIl»l UTES, Briss.
(Loœia, Lin·—Fringillc, Tetu.)
*l. Gn0S-net: 0nDtNe.tnn. Coeeothranstes eulguris, Vietll,
S)’n.—Lo.*r.n'n eoccctliransles, Liu.—!·'rîngEIla coceo-
thranstes, ‘l‘cm. —— (Vttlg. Pinson royal).
Sùlentaiire. llante lnibitnellement les grands bois, surtout ceux
plaintes ile hêtres. Ceunnnn dans la forêt cle Crécy. Se nourrit ile
[nlncs, de baies •i'épines et cle petits fruits E1 noyau. Nielu: sur les
hyanelnes iles :1rlu·es peu eleves et pres ile terre. En hiver. il s'ap-
proche des lnihitntions et descend même jnsupie dans nos jardins
pour y elnerclier une nourriture uni ninnupie portent ailleurs. C‘est
un aninuil silencieux, nuiis ii'un naturel lonril et ereintil`. Les
oiselenrs ne le rcelierelient une pour ses furmes et son plnnmge.
¤V• Gennn.—VE1tDlEl`l. CHLOROSPIZA, Beunp.
(Lomie, Lin.-Fringilln, Tein.—Gecc0tîirentes, Cnv.)
L Vnnnmn onntnnnm. Chlerospizn eliloris, llonnp.
Syn- -— Loxie cklori s, Lin. ——1·‘ringiHn ehlorîs, 'fcm.
— Coccotkrnustes elilcris, Cuv.—ChIo ris flnoigester,
Sw. —(VuIg. Gros-bec i’crdi'e:·.- En pie. Vert-
moutant, l’crl—Linot, Vcrte·Lînctte).
Connnnn ilnns les bois, snr les livrils onibrnges iles rivieres,

.. 55 ...
dans les jardins et les vergers. Niclie sur les arbres et les buissons.
Mange toutes sortes dc sentences, ct s‘attaqnc même aux pcpins
ile reisiu. l'ciu|unt l'liivcr, il recherche les arbres toujours verts,
les eliûues toulfus qui conservent Ie_urs lcuilles ilcsséelules, pour
y passer la nuit. Ou en voit très·souveut, ai Pautoinue, réunis en
troupes nombreuses avec les Liuottes et les Friquem qui couvrent
ile leurs voldes trs cliauiues il‘avoiue; niais, cliaquc soiree, elia-
cuue de ees espèces forme une liaiulc séparée. Un grand nonibre
ile Vrrdiers éinigreut lorsque Pliiver est trop rigoureux.
V" G.=:1su1:.—ld0l1*ll£«\U. PASSER, Briss.
:1. Motnnau uoussstqua. Passer domcsticus, Brise,
SyIt·—~Fri`ngilîa domestiea, Liu.-Pyrgita domestica,
Cuv. — (Vulg. Moineau franc, Pierrot.- En pic.
Jlfoiyneu franc, Magnan, Ilfoguiot).
Séclentaire et tt·es·eonunun. Nielte partout, dans les Irons des
inurs. sons les toits. sur les arlires, rt infeste les lieux habites
par sou audace et sa voraeité. On trouve aeeinlentrllemeut les va-
rietes suivantes: lilauelne, uoirfltrc, isabelle et taclictee ile blanc.
2. lilotunau l?I\lQUE'1'· Passer montauus, Keys. et BI.
Syu.—}·‘riugiün montana, Lin.——P. eampcstris, BrîsS·
—Pyrgi'ta montana, Cuv.·-(En pic. Pierrot gro-
sell ier, Rinlriiilziu).
Sénleulairc et coinnuun. Ilnbite le hortl iles clicmins et les sau-
iaies, ainsi quc les eanqiagues ouvertes, mais fort neu les bois.
Vit ilc graines et particulierement d'iuseetes. Fait sou uid dans
iles trous il'urlires pres de terre, surtout iles saules. En hiver, il
sc mêle aux luuules de Bruants et de l’insous qui explorent nos
elnnups. Varic eouune lc precedent.
3. Moiumu soumis., Passer petrouia, Degl.
Syn.—Fi‘i`ngîNa patron ia, Liu .—·P. syltsestris, Briss. —
Coecothrausles petrouia, Cuv.—Pelrou£a rupestris,
B0ltup.— Pelr. stuïta, Sirickl. —- (`Vulg. Moineau
des bois ou Souleie, Moinenu fou).
Setlentuirc dans les contrées clmuilcs ile l‘Europe; s'égarc quel-

.. 56 ...
quefeis dans nos parages. Préfèrc les grands bois, ct dcseeinl en
hiver dans les plaines basses. Vit principalement ile graines,de
haies ct il‘insectes. Son vol est rapide et bruyant comme celui de
ses congénères.
Vl* Genne.-PINSON. FRINGILLA, Liu.
],¤ Pinsüns proprement dits Fringillû, Cut'.
·l. Pnvsen onnmame. Fringille emicbs, Lin.
(En ple. Mâle Pinclion. Pinelmrd, Pincliaire).
Scilentaire ct très-ecmmnn. Niclie dans les vergers et les bois.
En hiver, il se mêle aux handes ile 1'lloineanx, de Vcrdiers et ile
Bvuants que l‘on voit dans les ehemius et qui viennent, lorsque
la terre est couverte de neige, jusque ilevant nos granges, par-
tager la nonrritnre de nos volailles. C‘est,1le tous les granivcres,
celui qui entre le premier en amonr. Ses qualités comme oiseau
elianlcnv le lent rechercher pour nes volieres.
2. Pimson nükaneivnes. Fring¤'lln nionu'fr¤'ngi'lIa. Lin.
De passage annuel: arrive ici aussitôt que la gelée se fait sentir.
Sc tient en troupes plus ou moins nombreuses. Sc réunit aux
Pinsons ordinaires et aux autres petits graniveres pour pütnrcr
ilans les champs ; le soir. il se retire dans les bois. Counnnn, sur-
tout clans les hivers rigoureux. Nous quitte à la lin de fevrier. (lu
ilistingnc facilement ecs Pinsons des autres. ear ils volent, se
posent et s'enli:vent en masse compacte.
Vll' G1·:nnE.—’CH«\liDONNEllET. CARDUELIS. Cnv.
(Fringilln, Lin.-Garduelis et Gùrajsoniilris, part. Bonap.)
1. Ctmanonnener ÉLÉGANT. Carduelis elegnns . Steph.
S}‘u.·—Fringillu eardncli`s, Lin.·-(En pic. Cnderenzr).
Seilentaire et eonnnun, principalement en automne. Nielie sur
les arbustes a la lisière ile nos bois, et même sur les arbres ile
nos vergers et ile nos pronienailcs publiques. On l‘liabitne sans
peine a la ilomesticite, et e'cst l‘un de nos oiseaux qui répondent
le mieux aux soins que l'en preml ile leur eilneatien. La captivité
motlilic parfois son plumage. A l‘etat libre. la variété qui a la

- 57 ..
la gorge blanche ct qui est connue sous le nom de Ghurdomterel
royal, est la plus reeliercliée de nos oiseleurs.
Le Cliardouucret est un des amis eliers à la mansarde; il tire
son nom alu elmrdon, sa nourriture préférée. On raeeouplc sou-
vent avec le Seriu (F. Gunuriu)   -et il donne naissance à iles
liyltridcs dont la robe est moins riehe, mais dont le chant est plus
melodieux.
2. Crrainnonneunr main, Curduclis spinn.1, Dog],
Syn. -FringiHn spinus, Lin. — Clirysomitria spinus.
Boiu. —Spiuua uiridis, Koch. ——(VuIg. Grombec
T nrin. — En pic. T uirin).
De passage aunuel et regulier. Arrive en automne, et nous
quitte en mars ou eu avril pour aller nielier dans le nord. Vit
l‘l¤ive:·, eu troupes nombreuses, dans les taillis d'aulnes dont'ii
mange la graine. Les oiseleurs prétendent distinguerdeux races;
l'uuc verdàtre, l'autre plus jaune. Ces oiseaux sont peu larouelaes
et reeliereluls pour les voliisres.
Vlll' Gunus.—LlNOTTE. OANNABINA, Brelun.
(Friugillu, Liu.-—Linuriu. Cuv.-Linolu et Gitriuelln. Bonep.)
4. Ltu0·1‘·1·1=: nnnmtunts. Cunnulrinu linotu, Gray.
Syn. -— Idriugiilu Hnolu , Lin. — Linolu euunubimt ,
Bonup.-(En pie. Lino!. Linelle, [eine Linclte).
Snldentaire. Se tient, durant l‘étd, dans les localités accidentées,
moutuenses ct boiseesi et pendant l‘liiver, dans les ehaumes, ol:
elle se rassemble alors eu nombre quelquefois prodigieux. Niehe
sur divers arbustes, tels que des geuévriers, des buissons d‘au-
liépine, ete. Vit de graines de lin, de rubiette, de ehènevis. A
¤'erat ireselnvage , elle perd presque toujours la belle couleur
viueuse des plumes de la poitrine. La Linotte est tres-reelnerelnle
pour son eluant.
Var. En grande _pm'Iie Manche.
On eu trouve aussi de couleur isabelle et de noiraltres.
5

... 58 ...
2. Liuorrn ctonmnnanae. Cannalaino jiaetrostris, Degl.
Syn,-Fr1'ngiHa flnoirostris, Keys, et Bl.-Lfuota
montium, Bona[J.·—-(Vulg, Linotte de montagne. Li-
nolie ai pieds no1'rs_, Gros-bee d gorge rousse ou de
mortfagne).
ltare, et seulement de passage en automne et au printemps.
Nous ne la voyons guère iei que tous les cinq ou sizt ans; elle y
arrive tantôt par petites familles de dix à quinze individus, plus
souvent par couple. Vit comme la précédente. Son chant est
strident et monotone. Dliclne dans le nord.
IX' (lance.--SIZERIN. LINARIA, Vieill.
(Fringifla, Lin.-Linotn, llonap.)
i. Stzmun aomiat., Linarin borealis, Vicill.
S)*n.——-Frfngilla iinarin, var. Tem.-F. imreniis.
Keys. el. Bl.--Lfnotn borenlfs el; Aeanthis finaria,
Bonap. -(Vulg. Fringille Sizerîn).
De passage de loin en loin à l'automne et pendant les grands
froids. Voyage par troupes. On voit ordinairement ces oiseaux
dans les lieux boisés, où ils se tiennent de préférence fi la cime
des aulnes,1les chênes, des bonleaux et des peupliers, dont ils
mangent les graines'oa les bourgeons. Ils se ilispersent peu, se
rappellent sans ecsse, et ai chaque instant se réunissent sur te
même arbre avec une vivacité étonnante.
Teinminek n'admet..eette espèce que dans son supplément au
Manuel d‘0rnitlnologie; il la réunissait auparavant au Ilufeseens
qni est tres-commun et dans les bandes duquel on la trouve
quelquefois. lil. de Sclys·Longclutmps croit encore que ee n'est
qu'une race un peu plus forte de Pespèee suivante.
2. Sxznmn easanm, Linuria rufescens, Vieill.
Syn.-Frfngiifa finaria, Tem. —-.tienntfu's rnfeseens,
Selileg.-Liuala linaria, Bonnp.-(Vulg. S¤'.·:erin
cabaret, petite Linotte des aigues),
De passage régulier en automne et au printemps. Nous visite

... EQ ...
en tres-grandes liandes, suivant les années. On a remarque qu‘il
se uiontre inoius nombreux lorsque le précédent nous arrive.
L‘uu et l'autro ont les mêmes mœurs: ee qui, joint ai l‘analogie
qu'ou aperçoit dans leur plumage, aide à les confondre. Tous
ileux sont reelierelnis pour uos voliëres. ii cause de leur vivaeité
et de leur agréable rainage.
3. Stzentu annivnnaïne, Linnrfn canescens, Degl.
Syn. ·—.£ieanlhi's cnnesoens, Sohleg.—Lim1•la oanesoens,
Bonap. L
C'est un oiseau de l‘extrdme nord: nous ne le voyons que très-
aeeidentellemeut et dans les hivers rigoureux. L'individu du
enbiuet de lil. Bnillon a ete pris dans des lilets près dütbbeirille et
u voeu en eage. On nc connait ni sa propagation ni ses mœurs.
Teinminek l'assimile ai tort au Sizerin hordal de Vieillot, qui est
parfaitouieut distinet et qui. dans l'on et l‘autro sexe, n'a jamais
le croupion d‘un blane pur eu liiver.
X* Gr:aas.—BItUADfT. EMBERIZA, Lin.
(Eruberizn et Pleelrophnuee. Moy.--Emlaerizn et Passerinn, Vieill.
—Eu.spizn, Uynchrnmus, Emberizn et Piealrophnnes, Bonap.)
I• Bruant: proprement dits. Emüefîïü, Lim
al. Bnuaur JAUNE. Emüerrka ei'tr¤'nel!n, Lin.
(Vulg, Bruant de Frances-En pic. Verdfère).
Sedeataire et très-eommun. Se tient. au printemps et pendant
l‘dte. le long des haies, sur la lisière des bois, dans les bosquets,
les taillis, et rarement dans l'intérieur des forêts. Se mêle. en
hiver, aux bandes de Moiaeaux, de Pinsons, et se réfugie alors
dans les cours des fermes. Nielie soit à terre dans une touffe
d'l1erbes et toujours au pied d‘un buisson ou d‘une haie, soit à
une petite eldvation sur les branches. Sa nourriture se eompose
d‘inseetes, de graines de millet. de ehènevis et surtout d'avoine
dont il est très-friand. Son vol est rapide: il se pose au moment
ou l'on s'v attend le moins. et hieu souvent sous le feuillage le
plus épais. C‘est un tri:s·bon manger en automne. lorsqu'il est
gras.

... (59 ...
2. Banana ztzt. Embcrizn cirlns, Lin.
Syn.-E. svpiaria, BPESB. - (Vttlg. Bruant des haies).
Nous lc voyons principalcmcnt quand il y a dc la ncigc, ct cn
plus grand nomhrc dans lcs hivcrs rigourcux. Sc plaît plus vo-
Ionticrs dans lcs cantons montucux qu‘aillcurs. Quclqucs indi-
vidus nicltcnt dans nos vcrgcrs ct dans nos t illis au bord tlcs
champs. Commc tons lcs Brunnts. il sc nourrit d'inscctcs ct dc
scmcnccs tlcdivcrscs cspèccs. Son chant n'a rica d‘agréablc.
3. Bauanw owronan. Embcriza hortuiann, Lin.
(ïulg. Bruant das gourmands).
Asscz commun. Arrivc à la lin dc mars nu cn avril. Nichc dans
plusicurs de nos cantons, prcs tlcs liaics. Clmntc continucllcmcnt
durant la saison dcs amours. ct sc laissc approcher dc trcs-près.
On lc trouvc. vcrs la lin dc I'été. par pctits groupes dc cim] on
six individus au plus. Émigrc cn scptcmhrc. Varic du blanc [mr
an blauc mélangé dc couleurs ortlinaircs. Sa chair cst provcr-
bialcmcnt lriandc.
lt. Bnuanv nus uoscaux. Embciiiza schmnicnius, Lin.
Syn.-Hortnlanns arnndinacans, Brîss. -(Vulg. Or-
tolau das roseaux).
Commyn dans nos marais où il nichc. Nous quittc pcndant
l'l¤ircr ct rcvicnt au printemps. Vcrs lc mois dc scptctnhrc, il
fréqucntc lcs plaincs ct lcs champs cultivés situés près des licux
Itumidcs ain il dcmcurc Ilabitucllcmcnt. Il s'élèvc peu dc terre:
nc sc pcrcln: quc sur lcs buissons ou lcs nrhrcs dc pctitc taillc.
Jamais il nc sc réunit cn handcs nomlircuscs. mais sculcmcnt
g rgroupcs rlc trois on quatrc indiviilns. Lorsqn*il apcrçoit un
cnncmi. il jcttc un cri qu‘il répiztc jusqu`:} cc qnc Io tlangcr Ini
paraisse éloigné. Kramer dit qu'il prél"crc la grainc dc millatà
l0IlI.¤5 lcs antrcs. On assurc qu‘à l‘automnc. cpoquc où il cst gras,
il nc lc cctlc pas à l'0rtolnn pour la bonté dc sa clmir.
5. Banana cnovsa. Ennizsriza miiinria, Lin.
` Syu.—Cynchramns miliaria, Bonap.
Arrivc cn avril. S'étahlit dans lcs prairies. lcs luzcrncs. lcs
avoincs. ct y placc son nid. Sa nom·riturc consistc cn inscotcs ct

.. 54 ...
en petites graines. Son vol est rapide et bruyant. Émigre ea au-
tomne. Quelques individus séjournent |'I1iver dans les ¤hamps.en
eompagnie des Bruants j ones et des Alouettes. Vit par paires.
É• Passurines. Piûeffûpflûttet, Hagi: (Ptllttfilîd. Vieil!.)
6. Banana ne NEIGE. Emberiza niaaiis, Lin.
Syn.-—Passerina nivalis. Vieil].-——Pieetrophanes ni-
aaiis, ]lIey.—(V ulg. Ortoian de neige, Moinean des
dunes).
De passage annuel: arrive avee les froids. Aboude en temps de
neige sur nos eûtes. Auproelte quelquefois des habitations. Voyage
[nur petites bautles tle quinze ou viugt individus, et se mêle sou-
vcttl avee les Alouettes dont il a uu peu le vol et les allures. Vit
très-bien en eaptivité. Varia nceitleutellemeut.
7. Bnuanr uouwatn. Emberiza Lapponiea, Lin.
Syn. - E. eaicarata, Tom. —Passarina Lapppniea,
\"ieiIl.—Pieetropliattes Lapponicus, Bonnp.-—— Pi.
eaiearatus, Sehinz. ——· Centrophnncs Lapponiaa ,
Kaup.-(`Vulg. Grand Montain). "
Bare. C'est un oiseau des regions horéales. qui émigre it l'ap-
proehp de I‘ltiver. On l'n pris it Cayeu: et sur divers autres points
ile nos eûtcs. Ses mœurs et ses habitudes ont heaueoup de rapport
avee eelles du précédent. Nous ne le voyons également que peu-
dant les froids. Quelques auteurs |'out confondu avee le Pinsou
ulütrdennes. Varia suivant les saisons.
1V= Frnuttte. —1\IÈSANGES. PARIILE.
I" Gamin.-MÉSANGE. PARUS, Liu.
(Parue, Mecistura, Gaiamophilus et Afgithalus. Bonap.}
l• Mésange: vraies. PUTE!. Attal.
J. MÉSANGE clmttnntvntànez. Paru.! major, Lin.
(lfulg. Grosse Mésange, Charbonniére.-En pie. Imbe-
zingue, Einguezingue, Exingue, Oui-tata)-
Setlentaire. Commune en automne et en hiver dans nos vergers

... Q2 ...
et nos jardins. La plupart se retirent au printemps dans les bois
et les bosquets: quelques-unes restent près des habitations. Nielie
dans les arbres creux. dans des trous de murs, etc. Se nourrit
1l‘inseetcs, de graines, et n'épargne pas même les petits oiseaux
quand elle les trouve malades et peut les achever. Vit par familles.
2. Màsmvce NOIRE. Ponts nier. Lin-
(vulg. Petite Churbonnidwe}.
ltarc et de passage plus ou moins regulier cn automne. Ou la
trouve de preference dans les bois, les lieux en plaines ct notam-
mant dans les endroits plantés ile pins et dc sapins: aussi, mais
très-rarement. ilans les vergers ct les jardins. A la nourriture
ordinaire de ses congénères, elle ajoute les punaises de bois et les
semences d’arbres résineux. Vit et voyage par petites troupes
comme la Cliarbonnicre. .
3. illÉsANGt-: BLEUE. Puma cœrnleus, Lin.
Syn. — Cylimisies ccernieus, Kllllp. -— (En pic. Imbe-
zingne bleuse).
Sédcntaire. Commune en automne eten hiver. époques oi: elle
'frdquente nos vergers et nos jardins: au printemps, elle se retire
dans les bois et forêts. où elle niche. Sa nourriture sc compose de
baies, de graines diverses, de elienilles, d'œul`s d'inscctes, surtout
de ceux qui attaquent les fruits. Quoique plus petite que la Char-
lionnière. elle est plus qu‘eIle auilaeieusc et cruelle. Suivant Klein.
lorsqu‘elle peut scmparer d’oiseanx faibles, elle leur rouge si bien
les chairs qu'elle fait de leur eorps un vrai squelette. Vit aussi
par liimilles.
6. lilâsaaroe noeuds. Porn: erismns, Lin.
. Sy11.—L0pl1ophar1cs cristalus, Kuup.
Habite les lieux les plus solitaires des bois et l'uit la compagnie
des autres oiseaux, même ceux du gem·c auquel elle appartient.
Ou la trouve dans la foret d'Eu où elle niche et paraît sédentaire:
aussi dans celle de Crécy oi: elle nielie également, mais en petit
nombre. Vit cu grande partie de baies, de graines résincuses. Ses
habitudes et ses mœurs se rapprochent, du reste, beaucoup dc
celles des autres espèces.

... 63 ...
5. lllxâsanos sonnette. Parue palnstris, Lin.
Syn.-Pœcila palustris, Bonap. ——-(Vulg. Nonnette
eendrée, Mésange des innrtris).
Commune et sédentaire. Sc plalt surtout dans les marais boisés:
fréquente cependant les forets, les vergers pres des rivières, et
s'approche des habitations en automne. A cette époque, en la
rencontre toujours en plus graml nombre, et elle recherche par-
ticulièrement les jardins où il y a des tourne-sols dont elle aime
lnnmeonp la graine. Se nourrit anssi de elnènevis, de chenilles et
d'inscetcs. Hielic dans les trous des poiriers et des pommiers
vermonlus. Vit par familles.
2¤ Mésange: à longue queum lfscîshvn. Lêsûll. (P·[If0îd¢8, llrellm),
6. lllrêsauün LONGUE QUEUE. Pants eaudnlns, Lin.
S)'n.—IIIeeis¢urn uagans. Lénch.
Séilentaire. Commune dans les vergers, sur le lisière des bois,
principalement oi: se trouvent de grands arbres qu'elle semble re-
clrcreher de préférence. Sa nourriture se compose dc ebcnilles. de
diptisres, quelquefois de petites graines ou de morceaux de bour-
geons d‘arbrcs qn‘elle dévore ndroitement et vivement. Son nid.
1|u‘clle établit sur les lnranehcs des arbrisscaux ou centre le pied
des grands ehénes. a la forme d'unc bourse ou d'une poire
ouverte sur le cûté et vers le haut. Vit par bandes de dix â quinze
individus. Cette espece, ses congénères et même les Boitclcts
forment en hiver des associations nombreuses qui s'éeartent peu
les unes des autres et se rappellent sans cesse.
SP Ménages moustaches. Cnlnmnpltilul, Lëttth.
(Mgslueinur.  oie.)
7. lilâsnatce uousvacne. Pm·nsb£armie1ss,Lin.
Sytt._— Calnnioplniins biarmieus. Bonnp. —-Pommes
biarmiens, Koch.
Bare ici dcpnis une vingtaine d'années: nous nc la voyons plus
guerc qu'cn automne. Fréquentc les lieux marécageux où abondent
les roseaux dont les graines lui servent de nourriture. Vit aussi

... (jh ...
d"inseetes aquatiques et. à défaut. de très-petits liinaçous qn‘elle
avale avee leur eoquille. Nielie ordinairement dans de petits îlots
eouverts de jones. mais toujours de maniere à ue pas voir sa
progéniture sulzunergée par les liautes eaux. M. de Lamotte soup-
çonne qu'elle uielte eneore dans les vastes jonehuies de Long et de
Longpré. Suivant Il. Baillou, elle eourt dans les jones eonnne
la Lavantliere sur le bord de l‘eau. Ses moeurs paraissent plus
soeiahles que eelles des autres Mésauges. Émigre l‘liiver par pe-
tites troupes. 0n l‘éleve n·irs·bieu en eantivité. surtout lorsqu‘elle
y est en Soeiété ile ses semblables. Varie du blane au ltlane tapiré
de blanelnitre. ·.
ll* Genue.-—ll0lTELE'f. REGULUS. Cuv.
(dlotncillu, Lin.-·Syluia, Latlr.)
·l. R0t·1‘ELE'.t‘ ouvré. Regulus cristatus, Ray.
Syn.-Motueillu regnlns. Liu.·—Syloi¤ regulns. Luth.
-—R. croeoeepheius, Brehm. —-R. [laoicupillus,
Schiuz. - (Vulg. Roiteiet couronné).
C'est le plus petit de nos oiseaux d‘Europe. Arrive elraque
année eu oetoltre et séjourne l'ltiver; émigre en nord eu avril.
Quelques eouples niehent aeeideutellement dans nos bois et ver-
gers. On le trouve d‘ordinaire sur les eltêues, les pins élevés. les
sapins et les saules. D‘uue agilité extreme. il voltige sans eesse au
milieu de ees arbres. Sa familiarité est telle, qu‘il vient se poser
presque a la portéefde la main de eelui qui I‘observe. Les plus
petits iuseetes sontsa nourriture lialtituelle: tantüt il les premi
au vol, tantût il les clterelte dans les gerçures des éeorees ou dans
les paquets de feuilles mortes qui restent au bout des lrrauelies.
A la elrute iles feuilles , ou en voit souvent un assez granit
nontbret et lorsque les arbres sont totalement dépouilles. ou eu
reueoutre ile petites ltandes de quinze à vingt. qui alors se
mêlent à des troup  de lllésanies. de Sitelles. de Griiupereaux,
et exploitent, de eoueert, les bois taillis et les eliartnilles. On
eroit qu‘il nous vient des borils de la Baltique. Souvent le froid
le fait périr.

... 55 ...
2. llot·1·aLe·1· atousvaeue. Regalus iguieapfllus, Noam.
Syn.-—Sylaiu ignienpilln, Brehm.-(Vulg. Iloitelet
triple bandeau).
De passage comme lc précédent. et de mêmes moeurs. Vient
plus du uortl, et se répand habituellement tlaus les bois taillis.
Préeètle de quelques jours le Hoitelet ltuppé lors de ses migrations
d'automne; repasse en mars et avril. On assure qu‘il ue reelterehe
pas. comme son eongénere, les arbres verts, et qu'il préfère les
buissons et les ln·anelies basses des arbres. Voyage par petites
familles de quatre ou six individus, le plus souvent par paires.
N. B. Dans nos campagnes, on donne à tort lc nom de Hoitelet
au Troglodyte d'Europc, qui est la seule espece que nous ayons
du genre Troglodyte.
vs FAMILLE.--CORBEÀUX.. CORVIDJFE.
I" Genne.—C0ltBEAU. COHVUS. Lin.
4. Contient! onntnatan. Coruus cornes, Lin.
Syn.-C. moarimus, Seop.-—— (V ulg. Corbeau noir).
SétIentairc.Vit par couples et se tient presque toujours dans
les forêts; nielie dans la forêt de Crécy et plus souvent dans nos
falaises. Sa démarche est grave ct son courage remarquable: on
le voit quelquefois poursuivre eertnins rapaces pour les cont-
battre, et. lorsqu‘on le tient en captivité, il ne redoute ni les
cltiens. ui les eltaLs, ni tuéntc l'ltom|ne. Sa nourriture favorite
consiste en eltorognes, qu‘il sent de tres-loin; mais, à défaut de
eatlavres. il se contente de graines ou tI‘inscetes. et souvent il
attaque les animaux vivants. tels que les rats, les perdrix. les
reptiles. On le dit particulierement attaelté in la localité on il s'est
aceouplé. Pris jeune, ou parvient zi lui faire imiter le cri ile
quelques oiseaux et méme la parole de l'ltomnte. Dans le nord, il
a souvent le plumage mele de blanc: e‘est alors le Goruus lcueo-
pharus dc quelques auteurs.

... 55 ..
2. Colutnatr conn: w LLE. Cornu: eorone. Gm.
(Vulg. Carneilie. Corneille nuire, Gorbiue corbeau.-
En pie. Corneille).
La Corneille passe Pelé dans nos bois et n‘en sort que pour
chercher sa nourriture. Tout lui eonvient, insectes, eluarognes,
vers, poissons, graines. fruits et neufs |l‘oiseanx. En liiver. elle vit
eu société avec les Corbeaux mantelds et les Freux. ainsi que des
memes substances: e‘est alors qu‘elle s‘approclie plus fréquemment
des habitations: mais elle se tient plus volontiers dans les terres
labourdes, erro pelc·mele avec nos troupeaux et elierehe, ii la
suite de la eliarrnc. les ve°i·s et les larves d'inseetes que le soc met
à decouvert. Le soir. ees oiseaux se rasscmblentet se retirent dans
les bois où ils passent la nuit au sommet des grands arbres: un
seul de ces vegetaux porte qnelipielois un groupe de cinquante à
soixante intliviilus. Vers le mois ile mars, ils se séparent par
eouples pour nicher, disparaissent de la plaine et ne s‘éloigncn|.
presque plus des bois.
3. Connaau mu·rer.1i. Corona cornes, Lih·
Syn.--ê Garnis: cinema, Bt*iSs.—(Vulg. Gris-rutmleun),
Arrive en assez grand nombre en octobre. et nous quitteà la
lin de mars par petites bandes qui se dirigent vers le nord. On le
‘ voit quelquefois dans les plaines et sur les gramls chemins, mais
il Jrequente plus partienliizrement les boruls ile la nier. où il aime
si se repaltre de coquillages, de in·ustaees,1le poissons et ile vers.
Qnelques·uns nialient dans nos bois et souvent ai terre dans nos
dunes. Naumanu assure 1p¤‘il s‘aeeouple de temps en temps avec
le Corbeau corneille, d’oi1· il résulte iles métis fdaonnls et En
plumage bigorre. On en trouve, en effet, des variétés blanche et
presque noire.
. Ai. Connuau mieux. Cornu: frngilegus, Lin.
Sy 11.- Go rn ia: frngiiego , Bt‘iss.— Trypanocorua: frugi-
legus, Koup. —(VtIlg, Corueilie noire. Fruyanne).
Nous ne le voyons qn'en automne eten hiver. surtout par les
grands vents du nord—est. Vit en saeidte dans nos champs, et
dévore autant de grains que d'inseetes. Quelques-nus sont séden-

... 57 ...
taires, mais la plupart semblent migrateurs. Vers la lin de mars,
il u‘est pas rare de trouver des Freux réunis par troupes dans
certains cantons qu'ils alïeetionuent, soit près des villages, soit
dans les prairies plantées d'arbrcs,reonstruirc leurs nids en com-
mun. Ou prétend méme qu'uue fois établis, il est presque impos-
sible de les iléloger. et qn’ils ne craignent ni lc bruit ni les coups
de fusil qu'ou leur tire. Les jeunes passent pour étre un manger
délicat. Ou en trouve des variétés accidentelles, comme cliez les
autres espèces du genre. ' -
5, Couesan cuoncns. Corona monedulo. Lin.
Syn.--Monedulo turrium. Brebm.—(Vulg. Corneille
des clochers.-En pie. Concile).
Sétlentaire et tres-commun. Sc réunit en troupes l'hiver, et
explore nos terres labourées. ll a, du rcstc. le régime ales Cor-
ueilles, et vole souvent avec elles, en formant cependant des
groupes distincts. Vit. en été, avec sa femelle. et niche dans les
clochers élevés, les vieilles tours. plus rarement sur les arbres.
Les oiseaux de proie n'ont pas d‘enncmi plus vigilant. Ou l'ap-·
priveise facilement et on lui apprend, sans beaucoup de peine, ai
parler. Sen plumage varie comme celui de ses congénères,
ll' Gnnun.-GRAVE. GORAGIA, Vleill.
(Goruus, Lin.- Fregilus. Cuv.— Pyrrhoeorum, Tcm.)
4. Cnave ORDINAIRE. Coroeia groeulus. Degl.
Syn. ·—- Coreus groeulus. Liu. ·-Fregilus graeulus.
Cuv. ——- Coroeio crylhroroniphos, Vieill.—Pyrro-
corne: grueul::s,Tem.—Freg1'lus Europœus, Less.
—(Vulg. Coroeios, Coreeios d bee rouge).
D‘apparitiou accidentelle. Ohservé au Plcssicl, au milieu de
Corneilles et de Clioueas. llalnitc spécialement les Alpes suisses.
les Pyrénées, les montagnes de la Provence: ilcsecud rlaus les
plaines en hiver, et vient il cette époque, sur les chemins. fouiller
les excréments des luites de somme. pour y trouver quelque
nourriture. Nielie dans les fentes des rochers inaccessibles ct_ non
sur les arbres. Vit par familles.

... 68 ...
lll‘ Gnomz.-PIE. PICA, llriss.
(6'orvus, Liu.)
I. PIE ¤nDtt•llttnE. Pim cm1rIulr:,'Lln.
Syn.-—Corvus pieu, Lin.—P. mclauoleuca et ulbiccn-
trfs, Vieil]. - Gerrulus pious, Tetu.-—·P. varia,
Seltleg.- (En pie. llguelm).
Sétleulaire et tri:s·eomuume. Se tieut de préféreuee près iles
lieux lmliités. et rit toujours par eouples. méme ou Iriver. époque
peutlant laquelle ou vu voit quelquefois quatre ou six réunies
euseiulrle. Nielte sur les arbres élevés, et e‘est ordiuuireuieut vers
le mois de février qu‘eIIe se met il l'ceuvre. Su nou rriture eousisle
eu toutes sortes rle matières. Sou perpétuel habillage l'u reurlue
eélèhre. Ou sait sou penclumt il voler et il eaeher tout ee qui
brille.
IV• Gsuns.—-GEM. GARRULUS, Briss.
(Uorvus, Lit1.#-Perisoreus et Garrulus, Ilonap.)
Q. Gest ountuatus. Gurruius gloudorius, \'icîll.
Syn. -— Cursus glo·ucluri'us, Lin. -——(\'ulg. Gcoi glan-
dioore.—Et1 plc. Gui).
Sédeutaire et eouuuuu. Vit par paires ou par petites troupes
dans Iœ bois de ehênes. et eu sort l‘été pour se porter dans les
eluuups ou aller rlans les jardins à lu reelierelie des fruits ilout il
est tres-avide. Se uourrit surtout de glzuuls. de uoisettes, de baies
de iliféreirtes especes, il‘iuseetes rt ile vers. Nielie sur les arlrres
.i l‘iusertiou des lirauelies. et ipieluuefols au souuuet iles liuissous.
Ou lui uppretul fueilemeut il parler. La eluair iles jeuues est la
seule qui soit uuuigealrle.
V" Gsuus.—C.tSSE-NOIX. N UCIFRAGA, Briss.
(Goruus, Lin.-Garyocatactes, Cur.)
·1. C.1.sss·uotx vuneetns. Nucl/'mgo ceryoccu‘uetes,Briss.
Syn.-Corous euryoeatucles, Lin.- Caryoculrreles nu-
cifraga, Cur.-—·N. grellum, Vleill.—Curyoeu£. en-
Pyocutrtctes, SéI|Iug.— (Vulg. Cttssc·iloi.z: uwuelmfé).
Plusieurs ituliviilus out été tués sl Cauchy et uu autre à Ilauui-

.... 69 ...
court près du Plouy. Ses mœurs sont peu continues. probablement
parce :p¤‘il se tient prcsipre toujours éloigné des lieux lnhités. Vit
ile noisettes, de noyaux de laines, de glands, de toutes espèces de
baies, même rl‘inseotes et ile larves. Sou cri ressemble ai celui de
lu Pie. C'est, tlit-on. uu oiseau des inontagues du nord.
N. B. Le bee du Casse·uoix u‘oIl`raut pas toujours In même lou-
_ guenr ni lu même grosseur, Ill. Brelun en a fait deux espèces sous
les uoms ile Nucif. macroràyncues et brechyryneos. hl. Baillon
dans son Domingue, et M. rh: Sclys-Longclnnups (Bulletin de |‘Aco·
dénuis de Bruxelles. t. u. u• tu), out suivi son exemple; mais
connue cette partie, chez les oiseaux, est sujette à tlc fréquentes
variutious et nue. suivant plusieurs observateurs, ou rencontre
tlaus les unimes Itamles tlcs indivitlus it gros bee et il hec mince
et ¤l‘autres avec un hec iuternululiaire. il est peu vraisemhlnlnle une
ces oiseaux forment nleux espèces ou tlcux ruses diffulrcutes.
VIH F.ts1u.Ls.—·lÉZ1‘0URNEAUX. STURNID/E.
I" Gszsns.-ÉTOUltNE.tU. STUIINUS, Lin.
1. lÉI·1·0uuuu.tu vunuatns. Stnrnns uulgnris, Lin.
Syn.-S. vurius. Muy.-—(VuIg. Sunsounct.—En pic.
Élourgnenn).
Sétlentairc et eomnmu. Ilahite ile préférence les cantons boisés.
les lieux lmmirles,lcs prairies. les marais, au milieu du bétail.
rlaus lo Iieute nluqnel il reclnu·cIu: les semences qui ont écltappéù lu
tligestiou. Se nourrit surtout rl'iuseetcs, tl‘au'nélides. ile petits mol-
lustptes.1le|'ruits pulpcux ut ile haies. Nicltc sous les tnits des grands
étlilices, ilans iles trous :l'ar|1res. ile clochers et uuîme dans iles
eolomhiers. Vit cu granules troupes I'hiver. et se unite alors aux
Inunlcs de Corncillcs qui ruvugcut uos champs. Ou lui appreml
Iireilemeut ai parler et ugême il eluauter. Sa chair est rhêsugréahlc.
Il' Gentle.-l•l.'tlt'l` IN. PASTOH, Tetu.
(Tunlus. lin.-·.Ilerulu. Ilriss.-Acridozlreres. ltanz.)
1. Mauwtar u0st=:Lt1v. Pastor rosens, Tetu.
Syn.-Turalus roscus. Lin.—Mer*ulu rosen, Bt‘iSS.-——
.«lerirlml·eres t‘oS•:tl$. linux.- (\‘uIg Merle rose).
appartient aune régions cluuulcs ile l‘Mriuue et de Pllsic. et ne

... 70 ...
parait que ile loin en loin ilans nos pays. Ou en a tué un ai Tliuison
sur des cerisiers. et un autre à Snueourt. Ilors le tenips ilc ln re-
production, il vit en sociétés nombreuses comme les Étourneanx.
Sa nourriturc consiste principalement en insectes et eu larves
qu‘il clierelte ilaus les fumicrs et sur le dos iles bestiaux ; psc repaït
aussi ile lmies et de fruits tendres. On croit qn’il nielic nlans les
fentes des roellers et dans les mesures. mais I'on ne sait rien de
positif à cet égaré. _
VIP Fa.1m1.Lu. ·— COTINGAS. .·itlIPELID./E.
I" Gmane.-.I]tSEUl\. BOMBYGILL.I , Driss.
frlmpelis, part. Liu.·—Bo|ubpeivuru, Turn.)
4. Jasnun onnmannn. Bouulnyeilln gnrrnln, Vieil].
Syn.-Ampclis garmin, Lin.-B. Bohennbn, Brise.--
B, polyoecigiltnln, llIey.——-1¥ombyci'eora garmin. Tem.
- (Vulg. Jasenr de Bohême).
De passage dans nos contrées à des intervalles tri:s·longs et
sans régularité: nous visite de préférence en hiver. Quelques in-
ilividns ont été tués ltLa1no1te·Croix-au-Bailly. il y a une quin-
zaine tI'auuées; ou en a tué uu autre ii Ouville. lc üjanvier 18.5ü.
Vit d‘inseetes, de baies ct. au besoin, de bourgeons ¤l'arbrcs.
Nielic ilans les régions arctiques de I’Europe. Sa chair passe pour
exquise.
Vlll¤ F.tamu.e.—CIIÉLlDONS. HIRU1\‘DI1\lIDzE.
I" Genna.-IIIIIONDELLB. HIRUND0 , Lin.
(ûheliden, Ootyla et Hirundo. Bonap.)
il. I·I:n0Nnn1.r.n ne nnsaituén. Hirundo malien, Lin.
Syn.—H· domcsticn, Bt*i$s.—(Vt|lg. Hfromlcllc do-
mestsync).
Couunune. Arrive la première au printemps, et nous qnitte en
octobre. Ornlinuiremeut son apparition signale le retour de la belle
saison. Niclie dans les granges, sous les poutres des écuries des
fermes. le plus souvent dans la partie la plus élevée des tuyaux

... 74 ...
de eliemimie, et tloit la cette ileruiizre particularité le nom qui la
ilistingnc. Varie quelquefois.
2. Ilinonoenmz ne esnùrne. Hirnmlo nrlniea, Lin.
Syn. — Clielidon nrlriea; Baie.- (Vulg. Hiranilelle
enl blanc, Petite Hirondelle ou Martinet eu! blanc).
Triis-eouuuuue. .trrive peu après Pespèee prdeétlentc, et nous
quitte fort tanl; on en voit quelquefois jusqu':} la mi-novembre
et uniine en decembre, lorsque lu saison est teinpilrée. Nielie dans
les eneoignurcs des fenêtres. sous les rehords des toits et sons
les granules portes iles fermes, mais jamais ai Pinterieur. Varie
aeeitlentelleiuent.
3. lI1uonm:1.L¤ ne mvaen.-:. Iïirnndo riparia, Lin.
Syn.-H. eineren, Vieill.-Caiyl  ripnria, B0nup.-—-
(Eil pic. Tdron). ·
Ne se trouve eoimnuiniuirnt que sur les rires sehlonncuses iles
rivieres. Arrive après ses congénères et part avant elles. Plusieurs
ont nielié, ilcpuis quelques années, dans les fortilieations de la
porte hlareamlé; niche encore dans nos sahlièresz se eantoanc et
iluipose ses œufs dans tirs trous profonds qu‘cI|e creuse en terre
au moyen de son lice et de ses pieils. Lot·sqn‘on l‘inqniète ilans un
endroit. elle Paliantlonne et va clicrelier ailleurs une retraite plus
tranquille. On Ia voit souvent dans la compagnie des autres Hiron-
ilelles, surtout iluus les temps qui préeinleut l'llIIIlgI'i}tl0Il géinlrale.
ll' Genn¤.·—Ill·tRTINET. OYPSELUS. Illig.
(llirundo , Lin.—Apus , Dom.- Mieropas, Moy.)
fl. Man·mns·r nom. Cypselas opus. lllig.
Syn. - Hirnmlo opus, Lin. — Mierapns innrarius.
Moy. — C. innrarins. Tom. - (Vulg. 1`lI¤r‘£ineI de
muraille). '
Commun. Nous visite le dernier de tous les oiseaux qui viennent
se reproduire ilnns nos climats, et s'en rn le premier; iI‘ordinaire
il pnraitiln t°‘ au B mai, et éinigre au plus tard dans les premiers
jours nI'août. Vit nl‘inseetes ailés, principalement mI’Iq•menoptères

... 72 ...
ot do Lliptèros. Niolio dans dos orovassos tlo vieux iuouuuiouts,
ilaits ilos trous do murs ilo olooliors, ot s‘aooroolu: solidoiuout
uux sur|`ao~;·s los plus lissos. Sou rol ast iI'uuo |`oroo ot ¤l‘uuo
rupiilité oxtruoriliuuirrsz aussi pusso-t-il. pour niusi iliro. touto
sou vxistcuoo ilaus los plus luuttos riigious ilo l‘uir. Lu brièvotx! ilo
sos piods, joiutc E: la Iouguour ilo sos ailes. fait quo Iorsipi‘il
toiubo à torro. par ons fortuit, il no pout quo très·¤IiI]ioilouiout
s'ourolor. Souvout uous ou avons vu rauuissor ilo pur|`aiIouu:nt
soins ilnns los ruos il‘.'tI1lJovillo, ot qui no ropronaiont lour ossor
qu'on les jrtant ou Pair. Sou apparition dans uos oainpagnos
u'a liuu, 1lit·ou, quo par los touips il'orugo.
III' GEuno.—ET•lGOULEVI3l\T. 6‘.»ll‘RIMULGUS. Liu.
4. l§uoouLEvEu·1· vunoatnn. Copriuiulgus Europœus, Lin.
Syn.—C. puuclaius, Moy.-—C. oulgaris, Vioill.-—
(\'uIg. 1‘é’i‘c-clièure, Croponrrl-volant. — En pic.
Atlrnpc-iiioisqtios).
Assoz oommun. Arrivo à la mi-uiai. ot nous quitto vous la lin
do soptouibro ou ou ootoliro. llabito los bru5·i:i·os. los airollos. los
gonêls. au pion] Llosquols il doiuouro blotti tout Io jour. Niolio sur
la torro uno au miliou ilos raoincs dos buissons. ou au pion] dos
nrluos sur dos |`ouillos soolues. Vit ¤l'iusootcs ailés. mais no so
uioutro ot uo oluisso qu‘au ilniolin ilu jour ot ponilaut los liollus
uuits iI'ot1!. Lorsi|u'iI volo, il fait très-sourout outriulro uu hour-
ilouuouiout sourd ot fuihlo. Iluugro soul ou par pairos.
IX': Fsmii.Lis.-G0'BlB-LIOUCIIES.
IlIUSGIUAI’1UrE.
l" G1zunu.—G0BE-hl0UCllE. IIJUSCICAPA, Liu.
(Buiolis, Muscicnpa ot Eryilirosuaruu, Bouup.)
al. Goma-zuoucuu outs. 1`Huscicupu yr·i'solu, Lin-
SyIt.—Bu£ulis yrisoln, Boio.
Arriro ii la liu 1I‘uvril, ot uous quitto ilo bonuo liouro ou au-
toruno. Fréquonto los jarilius, los bosquots: vit solitoiro, ot so

... 73 ...
tient constamment perche snr les poteaux et sur lœ braneltes
mortes des arbres. Sa nourriture se compose presque uniquement
ile diptizres et ile ultraptères qn‘il saisit au vol. Nielte dans les
espaliers. dans iles liuissons et dans iles Irons de murs. A Pépoqne
des amours. il ne eesse ile faire entendre nn cri pIninti|` et mo-
notone. Les froids dn printemps le font souvent périr.
· 2. Gone.-zuouonn tvotn. Mnscieopa atrieopilia, Liu.
Syn. -— Molaciiin fieednio , (itu. -— Sylvia ficednlo ,
Luth.-—J|L inetnosa. Tem.-—·(Vnlg. Gobe-meuclw,
Bec—figue, Troqnct dïlugieterrc).
De pessac. en petit nomlne. au printemps et vers la lin de
l‘étrE. On le trouve de préiérettee, durant la saison des amours,
dans les taillis et sur les bnissons au bord des chemins; en
:l‘autres temps. il s‘approelte des lraliitations et fréquente les
rergers. Sa nourriture consiste en insectes qu'il trouve en partie
sur les |`rnits mons. Niclre duits des trous d'arhres.
XP F.·nun.¤.e.—PIES-GRIECHES. LANIADAE.
I" Gsnnn.—PlE-GBIÈCIIE. LANIUS, Lin.
(Lnnius et Enneaettmus, Boie).
ü. Ptesuntàctts nntss: Lapins ea:enin'ior, Lin.
5)*11.-1.. eieerens, Brîss.-—(En pic. Agachc troéïeüe
ou lrcneiie).
Sétlentaire et assez eomnntne. Se tient dans les bois et les forets
ilnrantt Tété; s'approelte iles Imlritations en automne et en Iriver.
Niclte tantôt dans des embrancltements et ionrelics de lutaies so·
Iilaires, tantût dans les baies toullnes et tî·pinenscs. Sa nourriture
sc compose, comme eelle des suivantes, de petits tnamntiiizres. de
grenouilles. de lézards et snrtout ile gros iuseetes. Varie occiden-
tellement.
2. Pts.-Gntizcnts nottsss. Lnnins rnfns, Briss.
Syn-·L. rmilns, Lalla- L. rnfiecps, May.-Emmen-
_ tonus rnjits, Bottup.
Bcaneoup moins eonnnune que le preeetlente. Nous quitte en
6

... 75 ...
oetobre et revient eu avril. llnlrile la lisière iles hois, has taillis,
les vergers, et se tient ile prmîtiirenee sur les eoteaux hoistis. Nielue
dans les parties les plus tontfnes des granules haies, en pleine
eauqiague ou sur les hards iles jeunnes taillis: rarerueut dans
l'int:irienr iles hois. Vit iles uuhnes auituaux que la préeiêileute.
C'ust nn oiseau qui huile el s'approprie lries-fmzileuieut le chant
et les eris ile ses voisins. Itaup en a fait nn genre sons le nrnn ile
Ptleneus.
3. PIE-Gtttàerln Écnncntivn. Lunies eellurie, Lin.
S3'n.—-E-uneectqnus eellurfe, Bonap.
Ilare. Arrive chez nous au printemps, et uuus quitte il l'an-
tomue. Voyage par familles. llaliite les Iisiizres llltâ hais. les liens
aeeiileutnis, les hmyùres, et se plait surtout à la cime iles grsnuls
huissons. Nielie rlans les haies épaisses et très·sonveut sur les
arbres épineux. C‘est aussi un oiseau irnitatenr. mais qui a, ile
plus que la pre’eéilente, la singulière lualrinule ile Iixer sur lu
pointe iles épines ile certains arhres les insectes et les autres
auimauxrlout il s‘eu1pare, prohahlenieut après s‘:!tre repu et pour
les reprenilre ensuite lorsque Pnpptitît lui revient.
}ll° Faatmns.-ALOUET’FES. ALAUDIDJE.
I•· G¤un1a.—itLOU|ZT'l‘B. ALA UDA, Liu.
(ûerthilmsdn, Ataudn. Geteridn, Phitereuios et Meieneeeryphn,
llonap.—.·ltaemeu, rilauda, Mlileremes et
Iitetnrieeerygihe, Keys. ut Ill.)
IF Aîotlltttcs proprement dites. Mtllltltt, Llul.
_ (tllencln, Gnlerîtln et Ercmnphila, B•lle.|
él. Anouerre nes cnasrrs. Alemta m·i:ru.·n's, Lin.
(Vulg. Alouette eomumue).
Sérleutaire et très-eoninnine. Voyage par granules lnnnles en
Iriver. Lorsqu‘il y a ile la neige, on en prerul par milliers, au moyen
ile lae s, sur nos eûles. Vit ile graines, rI'lierhcs teuilres, ile rerinis-
seanx, et ne perche pas. Niehe entre rleux uiottes lle terre, ilaus
les eluuups tI‘avoiue, ile trizlle et de luzerue. Nos oiseleurs la

... 75 ...
reeIie1·eheut ai cause ile lu force et de lu nuilodie ne son chont. Sn
ullttir ust. eu autouiue, fort ilelieote, et por eeln même très-estimée.
Oueu voit iles vuriétiis uecinleutellesz blnuehe, topiréc ile hlnue
et iauuultre.
2. i\L0U1s·r·1·i: Awssrim. Almula Alpesiris, Lin.
Syn. ·—.f*l¤ileremos Alpestrfs et Oloeoris Alpesfris,
B0uup.—(VuIg. Alouette hausse-col unir).
lluhite les _eout1·iies les plus liorüoles iles deux eoutineuts;
accomplit ile granules u1ig,i—otiuus eu liivcr, et ue nous visiic que
t1·i:s-ueeiileulellcuieui. Ou cu signale uue capturéo au miroir près
1I'.\bl1ei·iIle. Vit eouuue I‘.tloucttc des ehsuups; ue perche pas, et
recherehe de prnifrireuee, ilnus ses voyages, les ilunes, les loutlcs,
Ics sols coleuircs. les tcrrcs eu frielie, ete. On ue eonnult point
sou chant. ·
3. ÀLDUETTE eocucvis. Afuude eristote, Lin.
Syn.- Gulerùlu orfsfula . B0ie.·—-(Vulg. Alouette
lmpptle},
Sniilcntuire. lfuhitc lcs chmups, les prniries, et se tient sur les
revers iles fosses et sur lo erûte des sillons. On lo voit fort sou-
reut sur les grandes routes. ou elle ohcrehe sn nourriture dons
lc erottiu ile cheval, surtout I'hive1·. Ou In rencontre aussi, mais
rnrenieul, perehée sur uu :u·hre ii Pentrce iles bois, dans lesquels
elle ne s‘eufouee presque jamais; quelquefois elle sc pose sur
les toits, les uiurs ile elûture, ete. Nieho le plus souvent dons
le voisiuugc iles eheuiins, et presque toujours dans un pas de
hmuf ou ile cheval. Nos oiseleurs ln préfèrent de henueoup ai
l'!tlouc1tc eouunune, poree une sou ehaut, quoique plus eleve. est
plus agreahle et plus nnélodicux. Sn choir est moins bonne une
eellc ile cette ileruière.
li. i\L0u1-:1*1*1: LULU. Aluurfa orborea. Lin.
Syn.-A. uemorosu, Gm. ——-A. erfsteleffo, Luth.-
Gulerfifn nrlroreu, B0ie.·-(Vulg Alouette des arbres).
Assez rore. Les lieux steriies. incultes. voisins des bois, sont
ceux qu‘cIIe recherche de préférence. C‘est là qu‘e|lo choisit une

... 76 ....
place pour y constrnirc uu niil nu'ollo oaolio sous uuu iuotto do
térrut ¤pn2lquoI`ois ilaus Iés taillis. Vit ilo gruiuns ilo ilirrrscs
ospènés, ct so llistiuguc priiusipaloniout ilo sos congénères parla
faculté qu‘cllo a dc so pnrolicr sur Ins arbrcst silo a, ilo plus,
commu lütloustto dus alianips. l'I:abitu1|n ilo s‘élorcr très-liant
prcsquo vcrtiéalonicut. dc sc soutenir pcuilunt Iougtérups à la
nuénio place ct nic lairc ontoiulrc, ilu Iiant ilos airs, uu olmnt fort
ilonx. Voyage on liivur. surtout liaus lcs fortrs gvlécs, par putitrs
troupos qui nc so iuélcut jamais aux granulés hauilos ilo lülroousis.
Sos variétés sont a pqu près constitué collés ils octtc dorniùro.
5. ÀLUIIBTTE comun:11-:LLs. Alouilo brochydactylu,
Lcisl.
Syn. — A. arcuuria, Vloill. -·}IIoFouoco1·gpIm aroun-
ria, Bonap. -·Phür:·cmos brooliyéoctylo, Keys. ut
Bl.-(Vulg. Alouclto à doigts souris).
Do passage accidontol. Oliscrvéo plnsionrs fois a Étnplns par
M. Barilos. C‘ost une cspiuzo tout-à-fait mériilionalc. qui fréquonto
les clunups caluairus. los Iiéux sablouncux, ot qui a ai pou près Io
ori, los allurcs ot lo modo do volor dc lïtloucttc ooiumuno. Los
iuscotcs ct Ins graines paraissent sa nourrituro Iiabitncllo. Sos
mœurs sont pou conuuos.
XIF FAMILLE. -——lllOTAClLLES. HIOTÀCILLIDÃ.
1** Guam:.-PIPI. ANTHUS, Ilocltst.
(Mundo, Liu.}
4. Pt|>1 Iltcuann. Aulhus Iliolinrdi, Weill.
Syl'1.—-A. lougipos, lloll. - Corydallu Rioltm‘tl‘i, SW .
Haro. Ou I‘a tué à Fouiptièros ct prés ilïtlihorillc. (Post lo ·plus
grand du guurc Autlius. Sou passagc dans nos uontréos ai lion
aux mois ils nnai ct iI'ostoliro si quclipu·|`0is ou uovcniliro, mais
il u'y séjourné probabléniont pas Iongtéinps. Sou ori rcsssiublc Et
oolui dc la Rousscliuo. M. dé Lamottu a romurqné uns on Pipi u
un iuouvsmout ilo ipléuo trés-pronouizé. M. Marslunnl I'a ilésigné
sous lo uom ilé .·•|iul‘|us longipcs, ilaus Iu Fanuo ils la llloscllc,
auuéc IB2a. M. Vigors on lait lé typé ilo sou gours Gorydollo.

.. 77 ...
2. Ptet nousseatnm. Amiens cumpestris, Beehâi.
Syn. -—,»1lauda eampestris, Driss. - Amir. rufeseeus,
Tem. -—Au!ir. fufus. \'ît?.lII.—Agf0dronta campus-
iris, SW.- (VuIg. Pipi rousseiiu). .
De passage irrégulier et par petites troupes en avril. Se montre
surtout dans nos dunes ile Saint-Quentin, à Cayeux. dans uos
salilcs au ltonl ile la mer. quelquelois sur les eoteanx pierreux
eouverts de liruyeres et ile tltyms; aussi. mais rarement, deus les
eltamps iueultes. Nielne ai l‘abri d‘uue motte, d'un buisson ou dans
une touIl'e ¤l'lierlie. Vit prineipalement d'inseetes névroptères:
eourt trl:s·vite, et se perche rarement sur les grands arbres.
Ill. Deglaud tlit que sou eri u lteuueoup d'aualogie avec eelui de
l‘.\louette ealeudrelle. Vario selon Page et les saisons.
3. Ptet nus t•nÉs. Amlius pruleusis, Beohsl.
Syn.—AlauJo prateusis, Lin.-——.eiu¤'iius sepiarius,
Vieill.-—·(`l'|tIg. Pipi des buissons, Pipi furieuse.-
En pie. Pipetle, Détéroi).
De passage, et tres-eouunun dans les mois de septembre, d'oe-
tobre et ile mars. Se montre quelquelois en bandes nombreuses à
la liu de Pete, avant tl'iEmigrer. Nielie ü terra dans nos Iierbages
et dans nos liruyeres luuuides. Se nourrit :t‘inseetes et de petits
grains, eomme les autres espèces du genre. C‘est le plus petit des
Pipis d‘Europe. Sa eluair est fort tlelieate, surtout il la lin de la
saison, epoque où il est gras.
Le plumage ile ee Pipi offre de grandes variations dans les
teintes et les taeltes, suivant Page, les saisons et les localités qui
l‘out vu naitre. G'est ù eet oiseau qu‘i| faut rapporter, d‘oprès
M. Degluml, lülnthus trisiis de hl. Boillon. déerit dans son Gaia-
logue eomme espèce ilistinete.
ût. Ptrt DES annnus. Autirus uriaoreus, Beehsli.
Syn.-Alauciu lrieiniis, Lin.-Ai. pralensis, Briss.
-—·Demi1·0mimlurs urisoreus, Blyl.h.—Pipustes arbo-
reus, Kaup.—(VuIg. Alouette des prés, Pipi des
buissons, Pipi furieuse).
Couuuuu depuis le mais d'uvriI jusqu':} la lin d‘oetobre, Perelie

- 78 ...
liea ueonp plus que ses congénères. Se tient en été sur les coteaux
couverts de bois taillis et ile bruyeres; reelierelie les prairies
naturelles et artilieielles pendant l'antonme. et tlevient, xi cette
éponpie, tellement gras, nn'i| peut in peine voler. Nielie ilans
iles tonll`es il'l¤erltes. sur de petites éniinenees, ou sur les rneines
iles taillis. Le nntle, pentlant l‘inenlnttion, se tient an sonnnet
tl'nn arbre voisin ilu niil, d‘oi't il s‘éli:ve en ellantnnt rlnns les
airs, puis se laisse tomber rapidement ii sa place nn liant ile
l‘arbre. Dans le temps ile ses migrations, il ne fait ententlre, sur-
tunten volant, qn‘nn petit ori liref et fréquent, bien comm des
chasseurs.
5, Pm St·:0:vt:m.L|;. Anliins spi noietln. Bunnp.
Syn.-}ll:nnl'n spinoietln, Lin. -·Anh'ms annuliens,
l1ee|:st.—(\"ulg. Alouette spipoietle, Pipi spipoiette).
De passage nnnnel en nntonme et au printemps; toujours en
petit nomlire, et le long iles ririèreset de nos eûtes. Vit ¤l‘inseetes
anpratinues et de graines ile tlilïérentes espùees. l.e mâle. an prin-
temps, se perelie pour rappeler sa femelle. Ce Pipi est lion ii
manger. varie selon les saisons, Page et le sexe.
Suivant Ill. Deglaml, l‘Anil¤. aqualieus, Tom., estl'oisean jenne
ou adulte, en robes il‘antoinne et il'I:iyer, époques ou il deseeml
ilans les vallées et lrénnente le liornl iles eaux. L'Auth. inonlenus
ile nnelnues auteurs, est l‘oisean en livrée tl'été et llnrant tout le
temps qu‘i| Iialiite le liant iles montagnes.
6. Pim Unscun. .=lnlIins obsenrns, Penn.
Syn.-—-Alunilu obsenrn , LI1lLl|.··Jll|I·lf¢. liltorniis, Breltttt.
-AIund¤ uqnuliens , Gonld.—.ilnlit. nqnnliens,
Sehiuz.-Anti:. rnspestris, Bonop.—(Vulg. Pipi
nniritiine).
De passage au connneneement tln printemps eten oetobre, sur
les borils ile la mer on dans le voisinage ile nos eütes. Vit unli-
nairernent ilans les falaises, dans les jones situés il l'em|1oneltnre
iles rivières, et surtout nlans les irrigntions formées par les marées.
on il trouve nue nliornlante nourriture qui parait consister en

.. 79 ....
insectes marins et lluviatiles. Niclre dans le nord et peut·ëtre
aussi dans nos rlnues. Varie suivant les saisons et les localités
qu‘il liahite.
M. Deglainl croit qn'on doit lui rapporter l'.1lal!i. paluslris de
llleissurr at l'A. rnpeslris de Faber, ainsi que l'A. lillorulis de
Brelun, qui parait être l’oiseau en rolie d‘hiver ou de voyage.
7. Pu-i rm·aam.uLe. Autlrns iuuuu£alu'li's, Degl.
Voyage en euntpagnie iln precuitlcnt ct se montre, comme lui,
elurque annee, au printemps et en automne, sur nos côtes. C'est
l‘.«lulù. oùseurus. var. .t, de Teinnrinek. Peut-être n'est-ce qu'une
raee locale. Sa ileuomination speeilique est motivée sur ee que ee
Pipi ne change pas ile plumage en ete, tandis que l'D¤l|SC\1}"llS pernl , si
cette epoque. une grande partie des grivelnrcs dn dessous du corps
qui est alors la re Ile roux chamois clair. En la poitrine surtout.
ll' Genius.-BEltGElî0Pll*lE1`TE. MOTACILLA, Lin.
(Molaeilla et Budples, Cuv.)
1* Hoohequeuen Ilûtacllla. Cur.
L lleiiosnoanrrrre amsn. Mataeillu alba, Lin.
S}'n.—M. eincren, llriss. ———(Vttlg. Ifocfrequene, La-
eaniliêre.—En pie. Auc¤'u:·cnl).
arrire vers le counueueeiuent ile mars, quelquefois à la lin de
Fevrier-. Cennuune au lroril iles rivieres, dans les plaines snbuner-
gees par les pluies ile l'ltiver, et en general dans tous les lieux has
et luuuiiles; on la voit egalement dans les eluunps, parcourir les
sillons lruleltement ouverts, pour y ramasser les vers et les larves
que lu charrue tnrt si tleeouvert, puis s'euvoler Ilevunt le labou-
reur rl se posera quelques pas derriizre lui pour reeonnneueer,
nu instant apres, la inëinc uranceuvre. Vit principalement de
nionelies, ile tuouelierons et ile toits les insectes qui peuplent les
rives iles étangs et iles mares. Niclie près iles eaux, dans des tas ile
liois ou ile pierres,sons iles raeines,sons iles ponts dans des trous,
et uuluic dans iles nnasures. Aussi longtemps qn‘elle vole, elle fait
entendre nu petit eri lirel', vil et rculoulile. Son nlepart n lieu par
petites troupes en oetolire, et souvent, ai cette époque, on les

..· 80 ..·
culeud passer eu l‘air, quelquefois fort luml, se réelnmeru ei
s‘eu1r' ppelau1 sans cesse.
Celle llcrgerouuelle oll're le mee suivaule, que les uns consi-
ilèrenl comme une vuriélé dépemlaule de I`âlge ou iles saisons, el
que d'au1res om érigée eu espèce.
2. Bnuosuommmrs Yunnan., Mntuefllu }’orrelli1',G0uld.
Syn.-M. lugubris, Vicîll·-M. ull1u··lugiiûri s,Scl1leg.
Rare el de passage ou primemps el en oulomue. Fréqueme les
mémes lieux que lo Bergerouuellc grise, ai les memes uueurs, le
méme genre de vie., el émigre comme elle par peliles troupes.
Toul perle à croire quelle nielic dans nos eonirées. La pluporl
des aulcurs lo eoufoudenl avec ln M. lugubris de Pallas.
3. Bnuosuommmrn BOARULE. Motueillu boorulo, Gm.
Syn.-JL [lues, l.lriss··—-.llI. sulphurcu, Bechst.-
Culobutcs sulphurea, lîuUp··—-PoEIen¤ri‘rr sulpliureu,
Bonup.-(Vulg. BergeroiauetIe_;`u¤1ue).
Nous ue la voyous guère lei qu'eu nulomne. el l‘oo rcneonlre
seulcmenl quelques individus pemlzml l'liiver ou bord des eaux
slugnuulcs el des ruisseaux qui eoulcul peu. Quelquefois, lorsque
eeux·ei soul gelés, elle s'approel1c des lmliilalious, el ne ereiul
poim ile veuir elnereher sa uourrilure deus les lumiers des jarilius
el jusque dans les cours el les basses-cours. Qunud le lcmps u‘esl
pas lrics-rigoureux, elle l`ui1 enlcudrc, suivnm Bulïou, im pclil
elmm doux el comme si demi-voix. Le cri qu‘ellu jclle en volaul
esl lrès-dilïércul ei lorl peu agréable. C`es1,1lu reslc. un oiseau
solileire el. peu soeiulile: l'îlI'CIllüIIl,IIIÉIIIE il l‘époque oi: les aulres
s‘uuroupeu1, on eu voil deux ensemble. Sou plumage varie selou
l`alge el les saisons, comme ioulcs les espèces du genre.
2• Burgcronu  Ile:. Budylel , Cuv.
li. BBRGEBONNBTTE euiurowiîann. Molueillu flueu, Lin. ,
Syn.-M'. cerne, Briss.—-Budytcs [loca, Bouap.-
M. riegleeIu,Gould.—(\'ulg. Bergeromietre ile prin-
temps).
'l`rès·—eommuue el exlrémemeul familière. Arrive en avril. Se

... 34 ....
lienl dans l_es lieux bas EI lrumides, dans les plaines eouverles de
verdure, dans les pillurages, el poursuil les inseeles au milieu des
beslianx. Nielie dans les champs de eolzas, les emblavures. les
gmlrels, les prairies. Vers la lir;_1lel`élli, elle se rassemble el forme
iles familles plus ou moins nombreuses qui émigrenl dans les der-
uirrs jours d‘oelobre ou en scplembre. Varie, comme la Lavan-
dière, suivanl l`âlge, le sexe, les saisons el I'IIlllII'lB les elimuls.
5. Bsuüenowumwa ms Ilm. Marseille Ruyi, Degl.
Syn.-M. [leva, Ray.-M. fluueola, Tem.-Budyles
Rayi, Bonap. ·-(Vulg. Bergeronnette fluuéols, Ber-
geronnelle rl idle jaune).
De passage el assez commune dans nos marais au printemps:
aussi, mais plus rarenueul, en ulllûlîlîle. Peul·l!tre n'esl·ee qu‘une
raee locale. Differe de ln Fleau par ses larges sourcils d*un beau
jaune el le dessus de la lille verdillre elair ou même jannillre.
XIlI° F.1am.1.E. -LORlOTS. OHIOLID/E.
l*‘ Gsune.-LOlllûT. ORIOLUS, Lin.
4. Louxor Janus. Orialus galôula, Lin.
(En pic. Compère lnliial).
Arrive vers la liu d‘avril; reparl dans les dcrniersjonrs 1l'aoûl
el en seple1nbre.Ilabile les bois, les vergers où il y a des arlires
élevés. Sa aourrilure se compose de ellcuilles, de fruits, surloul
ile cerises, ilonl il fail une grande eonsommalion. Nielne sur les
urlires, prineip lenieul sur les ormcs, les peupliers. les chênes.
Toul le monde eonnaîl son nid, arlislemeal eonslruil en forme
ile eouue peu profomle, qu‘il suspend enlre deux branches. Le
vieux, mâle a pour ehanl une espeee de sifilemenl éelalaul donl
les inllexions soul assez variées. Lorsqu‘on l'imile, il répond il
l'inslanl in celle sorln de provoealion en cliangeanl delon. Émigre
en famille, quelquefois En rleux ou lrois. Les jeunes, ilans les mois
dejuillel el 1l‘aoûl. s‘eograisseal el deviennent un bon manger.

XIV" FAM1Lt.E.—1l1ERLES. TURDH)/E
1** DivnsioN.—llI¤nLes. Meruim.
l" Gsunn.-lilÉitLE'.. TUIIDUS, Liu.
(Turilus, Iuzoeossipfius. Areeuthoruis, Giclitoidcs, Hcruta et Gop-
syebus, Kanp.- Mcrula, Turdus et Orroeiuclu, Bousqi.)
1* Moules, Merulu, [lay.
*1, MERLE twin. T·iiI’|Ius iueruin. Lin.
Syn. —1lfernln uulgeris, B11)'.-·(\'ulg. Merle eouuunu.
—En pie. Ormèle, Eriuêlet Normêle, Illonoiur).
Sédeutaire et eounnun dons les bois, les bosquets. Niebe sur
les buissons, rarenieut sur les arbres élevés, soureut très-près ilu
sol, quelquefois au pied il‘un taillis. Les insectes, les baies, les
Fruits forment sa nourriture bobituelle. Lorsque lu neige couvre
la terre et que lu lhiiu le presse, il rient s‘abettre, avec un vol
lmq·unt, ilaus nos jardins. nos vergers, nos basses—eours nubne.
C‘est, du reste, uu uiseuu eraiutil', ilailiaut et solituire. l’ris jeune,
il s'apprivoise aisément, apprend ai silller et fr purler. Su cbair est
savoureuse, surtout lorsqu'elle est grasse. Les ruriétes lilrnielies
ou tnpirties ile blunt: sont très·-rares.
2.“IiI¤nL!: A Ptutziïuorr. Turnlus iorquolus, Lin. ·
Syn.-—·1`|Ierulo luoutnuu, I3t'i.SS.·—-M. torqunm, Geszt.
-—-(Vttlg. Merle il collier).
Plus ou iuoius nombreux lors de son ilouble passage ai la liu
ile septembre et an printemps. itarcuieut il nous reste plus ile
ileux ou trois seuuiines. Vit solitaire ou par petites troupes qui
bubiteut de préliireuee les lieux utoutueux et boisés; ne se montre
iluus uos pays ile plaine qu‘ueei¤lentelleuient et lorsqu‘il iiiiiigrth
Su nourriture se compose ile b·.1iesileiliverses especes. surtout ile
eelles ile genièvre. Sa eluiir u la unbue ibilieutesse que erlle ib:
lilerle noir. Ou en eite iles variétés alliiucs, totales on purtielies.

... 83 ...
3. Menu; n conne nome. Turdns utrognluris, Tent.
Syn. -Mernln ntrogrdurfs el; Plunestieus utroguluris,
Bonap.
llabite la Sibérie, et ne paraît que trèseneeidentellement ilans
nos contrées. M. de Lamotte nous l’indique comme ayant été tué
si Feuquières. On ne connait rien de ses meeurs.
20 Brive: proprement dits:. Tllrdttn, Brin.
lt. Iilenms Gnivt=:· Turclns musiens, Lin.
(Vulg. Grivc, Grise chanteuse).
Passe iei en grantl nombre it la lin tlc septembre et en octobre,
puis en mars et avril. Un en prend alors presque partout, dans le
voisinage ties bois, au pierl iles haies et iles buissons, dans les
bosquets, les jnrilins et les vergers. Sa nourriture consiste en in-
sectes, en haies rI‘épines et de sorbiers, eten Fruits divers. Quelques
imiiviilus séyournent et niehent dans nos bois, surtout dans eenx
qui abontlent eu ërahles. C'est, de tous [es Merles, eelui qui chante
le mieux et dont on mange le plus. Varîe du blanc parlait au brun
plus ou moins tapinê de hlane; il en est aussi dont le plumage est
:l‘un roux arilent on tl‘un roux iaunâtre.
5. Menus nnnme. Turdns eiseiuorns, Liu.
S)ru—Ixoenssyph¤is uiseieorus, Knup —· (Vulg. Grasse
Grioe, Griue dn pays.-En pic. Lnlrone).
Senlentaire et solitaire ilnus nos bois et vergers. C'est l'espëee
la plus grande, et l'un des premiers de nos oiseaux qui annoncent
Papproehe du printemps par leur chant. Niehe de très—bonne
heure, soit sur les pommiers et les poiriers, soit sur les hêtres,
les chênes et les sapins. Sa nourriture eonsiste en insectes, en
litnaeons, en baies de diverses espèces, surtoul de gui et de ge-
uiùvre. Qnoiqu‘en dise Delon, sa elntir est moins bonne que celle
ile la Grive. Varie moins que cette dernière.
G. lllmrms LI't`|]ttl•lB· Tnrdns piluris. Lin.
Syn.-Areentharuis piluris, Keep.-(Vu|g. Litome
ou Tonrdeüc.-—En pie. Chu-ena}.
De passage régulier. !'•l'arrive eltez nous qu'aux premières

... $5 ...
gelées, el se répand alors en bamlcs nombreuses dans les frielles
el les prairies lmmiiles; quelques imlivimlus sejourueul pemlanl
l’Iiivcr, en compagnie du Manvis el dela Draiue, mais la plnparl
disparaisseul selon les localiles sans iplilier le pays. Se neurril
surlonl de vers, de limaçous el ile haies 1l‘dpiues. Émigre enli-
naireuieul eu mars: ueamnoius il en resle. suivuul les anmies,
ÃIISIIIIIEI la lili 1l‘av1·il. ll ceûe epoque, il u‘esl pas rare ll'eu ren-
euulrer. par couples, sur la lisière des laillis el0igm!s1lesl¤al1lla·
lions, mais on n'eu voil plus au mois lle mai. Sa eliair esl la moins
bonne ile loules les especes du genre. Varie du lilane jannallre au
lilaue plus en moins l`oue1!.
7. Menus uauvus. Turdus ilfaeus, Lin.
ne passage annuel et régulier, en même lemps cl après la
Grive. Voyage, comme la Lilnrne, par grandes liandes qui dis-
paraissenl erdinairemeul avant Noël; eepeudaul il eu reslc ile
peliles familles qui se eaulonnenl pemlanl l'liiver el se lieunenl
dc préférence dans les elnnups voisins des vergers el iles lmsquels.
Il rcparall au priulemps, vers le mois de mars, el l'ou u`eu reu-
eoulre plus ensuile. Son genre de neurrilure esl ai pen près le
même que celui de ses congénères. Sa eliair esl lléliealel elle esl
mdme préférée à eelle des aulres espèces. Ou le preml l`aeileineul
au laccl. Vuric ipiclipiefeis.
ll' Gesne.—TRilQUET. SAXICOLA, Iîleelisl.
(Mnlneilla, Lin.- Vüijlarn el Itubetro, Briss.-Syluio, Lalla.
·—·üE'uontlw, Vicill.·—So:rieole el |’îtifl0ro,
Ileuap.-Protieelu, Koeli).
l¤ Maliens. i‘fI|'flnra, llriss
il. '1`naQu1=.:·1· MOTTEUI. Soxieola nzuaufhc, Mey.
Syn. —-Ilfoiueilla mnanlhe, Lin.-Vitiflora eineren el:
grises, Brise.-Sylvia amonrhe, L·a|.h.—()1€uan!I•e
efuerea, Weill.- Viti/lara mnanihe, B0nap.—(\'ulg.
Ilfollemzr ou Cul-blanc).
Commun au priulemps el à l'nulnmne. Semlile ne se plaire que
dans les lieux ileeeuverls, les frielies, les jaelliires, el. se Tail re»

..· 85 ..·
marlpler par les monvcmculs lirngques de sa queue. On le voil
souvenl parcourir les sillons fraîehcmenl ouverts, pour y cher-
cher les iIlSBc`lcS el les vers donl il fail sa uourrilurc ordinaire,
Nielic sons les gazous, les molles de lerre, les les de pierres cl de
fagols, lonjours enliu sons quelque ahri. Sou vol eourl, hns el
rapide, parall efllenrer la surface dp sol. C'esl un oiseau peu
sueiahle, hien une plusieurs individus se rnpproehenl vers la lin
1le1'¤ile pom· Emigrer. Son uom vient. de Phahilnde qn‘il a de se
posrr sur lœ molles les plus élevées. Sn choir esl délicieuse el
forl grasse en nnlomne.
2** Traqncln. Hubelrû, Bris!.
*2. TIIAQUBQF momo. Snxicolo rnbctru, lliey.
Syn.-Mofüciffo rnbelra, Lin.-Sylvia riràelra, Lolh.
- O·':'nom'hc rnbclm, Vieil]. —Praticofa rnbclra,
Koch.- (Vulg. Fouoetlc d'fierbcs). '
Arrive assez eonunnmlmenl des la lia de mers, el nous quille
en oelohrc el en novemhrc. Ilahile, comme le prëeédcnl, les lieux
IIl.ll!0IIlF£lI'lS, mais mains arides; frdquenle aussi les prairies ua-
lnrelles el arliliciclles, les plaines eouvcrles de verdure, les bords
iles ruisseaux; on le lronve nuline sur lu lisière des hois el dans
les jeunes laillis. Niehe il pen ile ilislanee de lerre, llans les prai-
ries humides; quelquefois dans les champs de fourrages. Vil
il‘inseeles, de vers el de mouches. Sa chair esl exeellcnle en
aulomne.
3. T IIAQUET uununons. Saxicofa rubicola, May.
Syu.·—flIol'oez'Hu rnbieofa, Lin. —SyhJia rnbicofa,
Lxitll.-ülùluuthc rnlrfeufn, Vi¤ill.—-Pruticohi rn-
bicoln, Kool:.-(Vulg. Traquct paître).
Beaucoup moins eonimno que les précédents. Arrive en mors
el rcparl en oelohre, qnehpuefois plus lord. Hnbile les lcrrains
5l!C3,îll'll1I‘S el en |lt‘lllüS, les jeu nes laillis, les halliers, les hrnyères.
Vollige sans cesse sur les haies, les ronces, les Imissons, cl a nn
pelil cri scmhlahhe au lie—lae ¤l‘nn moulin. On le voi] lonjonrs
seul, hors le lemps ile sa propagalion. Un pelil nomhrc uicheiei,

..· 86 ...
soit au foiul iles buissous, soit sous l'avane1: de quelque racine
ou ile quelque pierre. Vorie oeeiileutelleiueut.
lll’ Gnzsns.-llUBlE'l'1‘E. EHITILIGUS, Cuv.
(.lloloei!to, l.iu.·- Sylvia, Lartlr.-Ficetluln et Currueo, part. Less.
—— Lusoinio, Ilulieillo, Deudolus, Gyoucoulu et Calliope,
Bonup.-Luserolo, Keys. et Bl.)
1* Rossignols Pllllûlnelll, St!.
·l. RIIIIIETTE unssiüuon. Erilltucus Iuseiuiu. Cttv.
Sytt.-ztlfolttcillri lusoiuiu. LlH··Syluiu luseiuiu, Lüllt.
- Curruco lrnseiîsio. Cut?. -—Luseiuiu pùiioiuelo,
Bottup.-Lusci'olu tlus¢:i1ti`o , Kûyâ. El. Bl. —Pu't ilomelo
luseiuiu, Breluu.-(Vulg. Ilossiguol.·J—En pie, Ros-
siguo; quelquefois Oursigno).
.'trrive, eliaipte aimee, nlu i" au ns avril, et se répaml nlaus
uos bois et liostpuets. Nielie sous les luiissous toutïus, près ilu
sol, ou tout·£i·l'oit ii terre parmi les Iierlies. Duraut toute la belle
saison et surtout perulaut l'iueul:atiou de sa femelle, le mille
eliaute jour et uuit. Pussri le iuois ile juin, il [leril sa voix, et n'o
plus alors ipr‘uu eri ruuipu: et uue surte ile eroossenicut tliisu—·
greulile. Émigre eu septembre et se dirige vers le sud.
2¤ Ilougebqneues. Rutùtelln, llrellnt.
2. lluumîîu tIDLlGE·QUEUE. Eritliucus pliœufcrirrrs, Cut'.
Syn. -.¢lIotnciHa plnmuîourus, Lin. -— Syleiu plueui-
· eurus, Lttl;lr.·-Ilulicillu giluxutierrro, Bûttup. -Lus-
ciolo plueuicurus, Keys. et l3l.—(`VuIg. Rossignol de
uturu ille OU Gorge-uoit'e.·——E|t plc. Rossigno de uiui').
ltrrire ilaus uos eouipagues ai ln Iiu ¤l'avril, s‘y reprorluit eu
assez gratui uouibre, et eliuigrc eu oetobre. Niclic nlaus les trous
iles arbres veriuoulus,1lous les vieux ururs, sous les toits iles
maisons isolées. Perulaut toute la ilurtie ile l‘iuoubotiou, le mâle
ue cesse ile faire eutemlrc son cliaut iloux et uuilaueolique. Ou
voit pcu tl`oise:iu1t ilout lc pltunugc soit susceptible tl'outaut de
variations.

..· 87 ...
3. llLum:·1··m '.l`l'I`IIïS· Erillnuens tilhys, Cut'.
Syn.-——M0tncilla critliacns, Lin.—SyIeiu lilhys, Luth.
-Ih¤lt`ci`IIa tilltys,B:‘chnt.——LnscioIn h`h':ys, Keys. et
[ll.-Ilntieiün enirii, Gerbc.-Il. erilhaca. Bonup.
·——(Vulg. Il0nge·uuene, Bee-[in rou_qc·qnene).
Arrive en nrril, et part rlaus le eonrant tl'oetol:rc. llobite prin-
eipaleuu·nt uns villes, et nielie ilans les crevasses iles vicnx murs,
sons les toits iles ntuisous solitaires, ilaus les trons iles tours en
ruines et iles lultimeuLs élevés. Clunpnv eouplc s‘einpure tl`nu éili-
lice tI‘0ii il éloigne les antres iinliviilns ile son espece. Des l‘nube
ilnjonr, on voit lc malle perché snr le sounuet nI'nne église, sur
nne elieminéc on sur les toits, ¤l‘on il fait cntenil re son eltant on
ses cris il‘appel. Vit ile liaics, il'inseetes, et imprime l'rétp¤cntmcnt
usa nnenc un inonvennmt ile vilrration teès··vil`. Su elunr est assez
estimée en autcuntuc.
3¤ Bougengorgei. Rtllletllùl, Brlss.
â. ltunruïïls u0UGI.t Guuûn. Erilitueus rnûecnla, Cuv.
Syn. - Motueillu ruüeenln, Lin. —Syleia 1·nbec·nlo,
Luth- - Dumi'u«'us 1·ubeeni'n, Boîe.-— Lusciola rnbc-
cnfn, Keys. et Ill.- Ilnbecnfu funn'Ii¤ris, Blyl,lt·-—·
(Vulg. Ilongc·gor_qe, I}ce·fEu rougxegorgc. ——— En pic.
Ilfagnon foircnse , Mugunu funruulc , frflcnse ou
frillcnse}.
Alnomle dans tons nos lnois, et 5* passe ln ltellc saison; s'np-
proelw iles luilnitations En l‘arrivée ilcs Froids. Niclne dans les
lmissons, entre les rueines, nn milieu des licrlucs sur les revers
iles fossés, rarement ilans les trous d'arln·cs. Sa nourriture con-
siste en inseetes et eu rerniisseaux pemlamt Pelé. cn fruits mens
et en lutins uluns l‘art·ière saison. Une purtie est sénlentaire, nmis
le plus grautl tnnulurn émigre. Lors iles grandes neiges nlans notre
loeatlilë, ou vnit souvent iles iudirulus ile cette espèce pénétré}
ilans les maisons, velugrr tlans les appnrtcmeuts, sans s‘ell`a-
renelicr et parnitre sonlliir à peine du lu captivité. Su elmir est
ti·ès•¤lélieate en automne.

... 83 ·.·
&• Gorges-bleues. Gyonceulo. Breluu.
5. Ruotsrïn 00nGn-emile. Erùiioeus eyaneeula. Cu v.
Syl!.-—-Sylizie eye-ueeulo, Ney.-- Cyaueculo suceieu,
Bois. - Luseiolo eyouecula , Sehleg. —- Cyouceuiu
BQIIIIC, lS0nttp.—(Vulg. Gorge·l':leue).
De passage irrégulier et de loiu eu loiu. dans IIIJS lieux lioises
et luunirles. ill. de Lamotte l‘a observtle plusieurs fois dans les
marais ile la Bresle eu avril, et plus tard, en oetobre, dans les
eliamps il‘o:ille‘ltes et ·de pommes de terre. Vit surtout al‘iuseetes
et cle haies. Ou la voit presque toujours elierelier sa uourriture à
terre. eouraut avec uue eertaiue vitesse en relevaut la queue ile
temps eu temps. surtout lorsqu'il eutend le eri de sa femelle.
Nielie dans les buissons, les osiers, les trous rl‘arbres. et sur
le sol dans les hroussailles ou uue touffe tI'l¤erbe. Peudaut la
duree ile l‘iueultatiou, le mille s`enlève presque droit eu l'air
il'uu vol eourt. en elumtant. fait uue pirouette et retombe il la
plaee d'efi il s‘est rllanee. Selou Friseli, son ramage est tres-
iloux: il le fait eutendre le jour et meme la nuit. D'aprùs ller-
manu. ee eliaut u'aurait rien d'agre¤hle. La dilfereuee de ees
tleux opinions peut s'expliquer par eelle où les observations ont
ele faites par ees deux auteurs. Du assure que la belle eouleur
azuree de sa gorge et de sa poitrine s‘eIl’aee lorsqu‘ou la tieut
eu eaptivittl. Sa eltair passe pour un mets dtllieet.
G. R=un1s·1··1·s susootss. Erilfioeus sueeica, Degl.
Syn.—Mo!aeillo sueeieo, Liu.-Sylvie sueeieo, Luth.
—Luseiolo suecfeu, Keys. et Bl.—Cynueeuio suc-
cico, Brehm.-(Vulg. Gorge-bleue suédoise ou cl
miroir roux).
° De passage aeeitleutel et d ns les memes lieux que la Gorge-
bleue: aussi de mnlmes mœurs et de meme geure de vie. Quelques
auteurs ilouteut eueore si eette llubiette forme uue espeee dis-
tiuete. ou bien seulement uue raee propre au uord ale l‘Europe.

- 3Q ...
Fl'LUVETTES· Currueœ.
l" Station. —Svt.vu:s ou Fauvnfrns vnstss. Syloiœ.
lV· Gauss.-ACCEN'fEUlt. »l6’6’ENi"OIl. Beelist.
(Jîolaeilla. Lin.- Ourruea, Briss.—Stumus et Sylvia. Lalla.)
1. utccmrrsuu niouonmn Ace.-mtor modularis, Ten:.
Syn.-ilfotacilla uioulularis, Lin.——Curruca scpiai·i'n,
B\‘iSS.··S_|}IIJlI| uiodiilarïs, LIIUI,"PTItH8!td mothtla-
ris. Vieill,-(Vulg. Trains-bu¤'ssoii, Fauvctte d'hicer,
· Moiucau de liaic.-En pic. Griselle, Gris·mo¤'guet,
Frciüe, Trcillel.
Sétlcntairc ct commun dans les bois ct les jardins. Niehe au
milicu des taillis. sur les lmissous. dans les haies. M. de Lamotte
a rcuiarquë que e‘cst presque toujours dans le uid de ce pas-
sercau une le Coucou déposa ses œufs. Sa nourriture, pcmlout lo
lxcllc saison, consiste princijnalemcnt en vers et en insectes qu°il
cherche au pied iles arhrcs, tlaus les hroussailles. dnus les herbes
ct sous les feuilles. Lors ulcs grands froids. il s‘upproehe des
habitations et vient jusque dans les cours des fermes pour y
elierclier des graiucs. Peu déliaut. il se laisse facilement prendre
aux pidgcs qu’on lui tend. Vit trùs·bien en captivité.
V' Gz:~m¤.—F.tUVETTE. SYLVIA. Seop.
(Molaeilla, Liu.-Fiecdula et Ourruoo. Briss.·—Syluia et Gurrueo.
Cuv.—SyIuia, 6'urraea, Nisorio. Melizophilus.
Pyrophthohna et Streporolo. Bonap.)
1** TIHVBIÉBS Plûpflliltlll ÃREI1 Syhîîûg GEI‘I.1E·
Q. Fnuvsrrn A ·1·à·1·¤ moins. Sylvia atrieapilla, Luth.
Syn.-Jlfotaeilïa atrieapilla. Lin. — Curruca alri-
capilla, B1·îSs.—S. ruüricapilfa, Lnndb. -(Vulg,
Bea-fin à tête noire, —En pic. Feuuolle cl tél: noêrc).
Comumuc ilaus uns liois, bosquets ct jardins où cllc niche. On
eu voit ilcs les prclnicrs jours d'uvril 1 cllc nous quitte cn automne
7

.. gg ..
nvco sas cougduùrns. Sa nourriluro aruliunirc sc cnmposa :l°iu-
saaîlas mous E1 rla vcrauisscnuxz mais, lorsqu‘au comamuccmcut
lla l‘:1ul,ou1uc, caux-ci rlavicuuam rares, nllc mnugc aussi dcs lmius.
C‘cst uu oiscnu timiilc, mais l.ri•s·gai: li la van alu moiumlra danger,
il sa coche dans lïâpaisscur llu fouillagc. cl, pou 1l'ins1auts après.
il rcpnrnil cl volligc ulc uouvcnu. Lc uuûlc cs! lrizs-roaharnlui dc
nos oisclcurs. il causc lia son citant mdlollicux, pau eltomlu. il ast
vrai. mais riclicmcul, uunuaü.
2. l?MJvE·1··1·E nus munxrvs. Sylvia hortmsfs, Moy.
Syn--S. œllgn la, lllill.-Curruaa lwrtcusis, Bûnap.
. -(`VUlg. Fatwaltc bretouac, Fauxcllc wnloriia, Passa-
riuello, patin: Fauvaltc, Bac-jin Fauwattc).
Trî:s·comuuu1c. llabila, couuuc In priicnfllcutn, lcs liois. las lias-
ipuzts, cl, au lc même régimc. Arrivc il la lin d'nvril.c1 nous quiuc à
l‘a1utouuu:. Niclic prvsquc à llëcouvcrl rlzms lcs clmrmillcs, sur lcs
grzuuls :1rbrisscn::1:,ctr:1rci¤1cu1 aillcurs. Sn voix il moius ll'écl:1l.
qua ncllc tlc ln Fnuvcîllc à lûlc noirc. mais clic csl aussi luülmlicusu
ut sus rcpriscs som plus vnriécs.
2¤ Hnhillardcs. CI1l‘I‘tIClI , Gnrhd.
3. FAUVETTE BAnILLaunE. Sylola curruca, Luth.
Sylla-.l1l.'¤rlJ£l'·Il.TI•·lll'I aurruca, Lin.--Ilfol. sylvia, Pull.-
Carruca garrula, Briss.—S· grrrrula, May.-—S.
sylvfalla? Lutl1.—S· guttata? Lundb.-(Vulg. Rca-
flu llüllllllflfll).
Nous la voyous rorcmcnl ici. cl sculcmcul du mai cn oolll.
llabita las bosquets. lcs taillis, cl. pr«El`i:rc los cmlroits lus plus
épais ct lus plus solilairas. Niclrc près llc lcrrc, ou miliuu drs
buissons cl rlcs fourrés. Sc uaurriïl tlc vars, d'iasccu:s, llc haies.
surlouîl dc cluzuillcs. Sou cluu:1.très-rutuarqualxlc. ll uuo corlzuiuo
aunlogia nvcc nclui llc l'E[farual¢.
C‘usl, à ccttc cspècc. suivaml Roux, qu'il l`:¤ul raupportrr la
lloascarlc llc Ilulfou, Bl um: si ln Fauoctla ccllî, couuuc la vcul
Tnuuuilu:k.

... Q] ...
A. Ii'.wvt=:·1‘·1·E Gn1sE·1··r¤. S_ul1u'o ciuoroa, Luth.
Syn.-Motocilla sylvia, Lin.-—S. f1·ittiooti,`Vîuill;--
(ïulg. Fuiwctlo oviidrefçr, Foiwottc rouissdtrs).
Trizs-oouiuuuno uous los jurtlilis ot los bois. Nous quillo ou sop-
toiuhro, pour rovouir ii In lin ilo uuurs. Nioho dans los huissous,
lcs liuios, los |1roussnilIos,los oluuups tlo lhvcs ot ilo pois. Ou la
voit suus oosso volligor ilo hroturlw ou braucho, s'élov«:r ou I‘uit·.
pirouüllur ou cluutluut, ol, loujours ou oouiinuuut Sou ruutogc,
rotwuuhor prcsquo |tor|1otuIiouI:1ircmcut sur lc buissou tl'oli «:|Io
osl sorlio. Col oiscou, u|u·i:s uvoir pris son plutuugo d'|tivnr. ssl
lu S. fruliccli th: Vioillol.
3¤ Métîmphîtes. Mclizoplulus, Léaclt.
5. F.wv¤·1··1·u PITGIIUU. Sylvia p:·o1u'n.oiol¤'s, Tout.
Syu.-S. ilo¤‘lfordir¤ts¤`s, Lutlu.-S. forrugiuou, Vtctll.
--1`lIeli':oplu'lus pi·or:iuc¤'uli's, Lêuolt.
C'cst uuo espèce: uuirhlioiutlo. tunis qui poussa: ooohloutollomout
sos iuigrotious jusquo iluus uos ooutrécs. M. B illou l'u trouvés:
près tl‘.'thIu:vllIo. ot M. ilo Luuuntto it Fouuuièrcs. M. Dcgluud otto
uussi uuu cnpturc aux cnvirous tlc ltloutrouil-sur-Mor. Lcs un-
louux snos oouvorts do bruyèrcs ct los lumlcs où oroisscut los
njoucs. sout los linux qu‘olIo ltnbltc tlc préfércnco. Sn uourrilurc
oousisto surtout ou iusoolos cl ou buios. Son vol est bus c1 s'cxé-
outo pur souhrosauts.
VI' Gzuus.-PUUILLOT. PHYLLOPNEUSTE, Moy.
(Moloolllu, Liu.- Syloiu, Luth. - llcgulus , Cuv. - Fioodulo,
part. Koys. ct Bl.)
-1. Pou1LL01:‘ FITIS, Plzytlopususta lrochilus, Muy.
Syn.-Jlfotooillui trool'u`lu.s, Liu.-Sylvia !1·oolu`lus,
Luth ·—-S. fitis, l?•ocI1St.—F¤'ocdula Iroohilus, [toys.
Bt. Bl. —-(vulg. Boo-[in Pouillot, Fouvotlo fitis).
Arrivo vors lc iuuis do murs. ot uous quilto à lo lin ¤l‘ oû|. uu
ou si•p1ouitu·o.'l’rès·oouuuuu ilauns Ics huis, où il uiolicù pou ilo
tlis1:1uoo|lotoi·i·o oouuuo sos oougilulsros. Lo iuâllo. poutlout l‘lu-

.... Q2 ...
euhatiou. se tieut sur le fuite tl'uu arbre peu eleve. et y fait en-
tendre son cri monotone. Après les eourees. il s'approe|1e iles
habitations et frêqneute les vergers. Ceux qu‘on voit il cette
epoque out. principalement les jeunes. le dessous du corps tl'uu
cendre moins olivzltre et les parties inférieures 1l'nn jaune jon-
quille plus uniforme qu'an printemps. [1'est alors la S. [louioenlris
lle Vieillot.
2. POUILLOT VÉLOGE. Phyiiopueusfe rufn, Bûntlp.
Syn. - Currneo rufe, Briss. —-Sylvia rufa, Luth. —
Syz'1n`u eoliybïtn, `Viei|l.—Fi`ecdula rnfa, Keys. et
Bl, -(Vulg. Pouilles eoliybite. Bee-fin eéleee, Fen-
eettc eollybfte).
.li·i·ive en petit nombre. alims nos eentrees.à la lin de mars,
et y reste jusqu‘à la lin de septembre. llahite nou-seulement les
boeages qui sont sur la lisière des grands bois. mais encore les
forêts épaisses et sombres; prefere surtout les endroits les plus
frais et les plus ombragés. On le voit souvent. avec lc Fitis, si la
eime des arbres. Nielie ii terre.  tt pied des liaies. entre les racines
des arbres. au milieu iles herbes. Le mâle a les mêmes habitudes
et quelquefois le même eltaut que eelui de Pespeee precedente.
3. Pou1r.1.o1· svtvrooee. Phyilopneuste syleieole, Degl.
Syn.-Sylvie syleieole, l..et|¤.—S, sibilatrùe, Beehst.
—-S. s|`b1`luh‘i.1:, BonIl[)·-·Fieedufa silu`fat1‘i:t:. Keys.
et Bl.—(Vu|g. Pouillo! sylmeoie, Bee·]iu sn'/jleur).
Rare ici. oil il arrive vers le mois de mai et disparait ai la lin
d'aoüt. Se tient ordinairement dans les bois de haute futaie. et
se pose presque toujours à la eime des arbres. particulierement
sur les lnîtres et les bouleaux. d‘où il fait entendre un elraut tres-
fort et accompagne d‘un monve1nentd'ailes precipite. Vit de petits
insectes et de elienilles. Roux ulit tpi'il uiehe souvent ii terre. et
qn‘il donne à son uitl ln forme ¤|’nn petit four.
Ce Ponillot a ete eoufomln avec la àlotneilla luippolois. Gm.;
mais il en dillere par sa taille, parles teintes iles parties infe-
rienrcs. les proportions iles premieres rtimiges et le eliaut.

.... Q3 ....
(1. P0u1t.1.0·r Boussu. Phyllopneuste Bonefli, Bonup.
Syn.-Sylvia Bouclli, Vieil!.-S, Nottercri, Teen.-
(Vulg. Ponillot Bouelli, Bee-jin Nollersr).
Se montre accidentellement sur nos collines boisées. M. de
Lamotte l‘s tué à Feuquieres. C’cst un oiseau du midi et du eentre
de l‘Europe. Niehe à terre, parmi les herbes et les racines. Son
régime est le méme que celui de ses congénères. Vieillot l‘e décrit
le premier, d'aprës uu individu qui o été capturé dons le Piémont
et qui lui a été eommuuiipié por Bouelli.
ll° Section.- Boessnnonnss ou Fsuvnnns messes.
Pseudo-syluim.
Vll* GENns.—lllPPOLA|S. HIPPDLAIS. Brehm.
(Motoeillo, Liu.-Sylvia. Latli.-Ficeclulo, Keys. et Bl.)
1. I·Ii1·1•0L.us LUSCINIOLE. Hippolais polygloltu, Del.
Syn.-·}|Iotaei'Na hippoluis, Lîn.—-Sylvia hijipoleis,
L·llIlh.—-S. polyglotla, Vieil!. —-H. salicuria? Bûnlilp.
-·-(Vulg, Grand Pouillol).
Arrive eu nvril et nous quitte en août. Commun dans les lieux
bas et frais, les jardins. les bosquets, etc. Niehe dans les arbustes.
les grandes plantes et les haies. Son' ramage est agréable et varié.
C'est il cette espèce qu°il fout rapporter, selon M. Gerhe (Revue
zool.. 184ü. p. 422), la Sylvie jloueolo du Oolaloguo de M. Boillon,
décrite à tort comme espece distincte par Vieillot. D‘epres M. de
Selys-Longcliam ps (Faune belge, p. 100). l‘Ilippol·«is îeterine Degl.
u°est aussi rp1°uujeuue llippolais il bee plus eourt et un peu plus
élargi que eliez les vieux.
Vlll· Gsmns.-BOUSSEBULLE. CALAMOHERPE, Boie.
(Turdus. part. Lin.-Motoellle. Gni.·—Syluia, Mey.—Arundinacaus.
Less.-Salieorio, Selby).
1, Il0Uss|2n0LL1s TUIlDOîDE.. Colnmoherpc turdofdas, Boie,
Syn.-Tufdus uruudfuaeeus, Lin. —·Sylu£a turdoi'des_.
Tem. —J1ruudiu. turdoùles, Less.-Sofie. Iurdîno,
Schlcg. -(Vulg. Fnueclle Gu Rossignol de marais).
TFÈS-EUIIIIIIIIIIC. Arrive ai le mi-arril et émigre à la lin de

... QI; ...
septembre. llaltite les barils des rivicrs, les marais. les tuiltis
ntardeagenx. Nielie parmi les roseaux, et ne mange gniere que des
iuseetes aquatiques. l.e elunn tln iurlle, très-ln·uyant dans la saison
des aiueurs. le fait de suite reeotnutîtret ou ne l'en1rntl plus u|n*i1s
les premiers jours de juillet. epoque ou les eouvties sont ter-
miutles.
2. HOUSSEIIOLLE EI?FAIlVr\"1`TE· Calamoherpe arnndînacca,
Baie.
Syn.- Sylvia strepern, Vleill. ·- Saiieurin urnmliua·
cca, Sclby.—Sylvia afjiuis el. ttruutliuueeu, llttt‘t:ly.
- (Vulg. Efureutte, petite Itousserolle, Bee-fin des
roseattm).
Arrive dans le eo1ii·aiitd‘avril et part si la lin tl'aoilt. Frêqneule
les ltords des rivières, des étangs. et gtlnéraletuent les lieux ill'-
roses où eroisseut les roseaux. Nielie dans les tuilnuzs endroits,
ordinairement à un pied de l‘eau, et se tient presque toujours
eaeluîe dans les lierluas oii elle elterelte sa nourriture. Son eltant,
qu‘elle fait eonliunellenieut entendre, intime pemlant les nuits
eliaudes de Pelé. o des aeeeuts nnllodieux et variés.
L'Ellhrvatte a les plus grands rapports avec la Turtloïule, par sa
l'ornie, son plumage et sa inauière ile uielier. Vicillot. qui erogait
la reeouuuilre dans lu Sylvia palmtris de Meyer. l‘a eouI'otulue
avee la suivante, dans le Nouveau Dictionnaire d’hist. nat. (2* ed it.,
t. tt, p. t32), et dans |'Encyclopédie métltodique (ûrnilltol., p. 416).
Temmiuek lui rapporte les Ga|omolu*rpe alnorum et Breluuii .· et
probablement ou doit y joindre. selon lll. Deglaud, sou Calume-
lterpc piseiuarum, qui. au dire de l‘autenr. ressemble toutà la fuis
aux Sylvia aruucliuaeea et palustris, et au Galomohcrpe olnoruru.
3. ltoussenottu vunnanouu. Calamolwrpe patnstris ,
Boie.
Syn. — Sylvia palnslris, Beelist. - Saliearia pulns·-
tris, Keys. et Bl.
Arrive. mais rarement dans nos eoutrees, en mai, et uaus quitte
à la lin tl'aoilt. Un ne la voit guère que dans les saulaies et les

... 95 ...
lieux couverts de roseaux. Nielic prîzs de terre. sous des racines
d'arbres ct d'arl1ustcs. Teuuuiuck dit qu'ellc imite, à s‘y mé-
prendre. lc chaut d'autrcs oiseaux. particulierciucnt celui de
lïlippolais. hl. lllillet (Faune de Maine-et-Loire, t. 1. p. 199) ussure.
au eoutrairc, que son citant ue ressemble à aucun ramagc des
autres especes de ec genre: que le plus souvent il est rendu â
demi-voix. et que l‘on dirait un oiseau craintif qui n‘ose la
déployer dans toute son étendue.
Ou confond souvent cette espèce avec Ibtrundinaaea; mais cette
dcruiisrc a lc l1cc.eompriuu! plus haut que large. taudis que la
Palustrls l‘a déprime plus large que haut. comme celui de l'Hip—
palais, dont ou la distingue à ses pieds forts ct vcrdsltres. à sou
plumage plus reunbruui. cte.
IX' Gsum:.-—CE'I`TlE. CETTI.4, Gerbc.
(Syloia, Tcui. —O'ellia, Pseudo-lusciuia et Galamoclyla, part.
Bouap.-Saliearia. Keys. et Bl.)
I. Gta·1··1‘1t·: A IIOUSTACIIES 1v011u=:S. Cettia unelauopogou.,
Gerbe.
Syn. — Sylvia melauopogon, Tetu. —S· fuscîeapilla,
Bou.-S. Bonelli, Nuum.—S. fuseeseeua? Vîcill.—
Calamodyta melauopogeu., B0nnp.— Saliearia me-
lanopogon, Keys. et Bl. -(V11lg. Fauvelte Sam).
Nous visite accideutclleuicut. A été tudc dans le marais de
Salut-Gilles. lil. Dcglaud dit qu'ou l'approcl1c de très-près. au
point même qu‘on peut la tirer avec du sable. Vit de mouches. de
petits eoléoptiarcs et de cousins, qui abondent dans lc voisinage
des caux. Ses mœurs sont peu connues.
X' Gaetan.- PIIRAGMITE. CALAMODYTA, Bonap.
(Motaeilla, Liu.-Sylvia. Lath.-Saliearia, Keys. et Bl.-
Luseiniola, Gray).
d.P1tnltGt1I'1‘t=: ons anales. Calamodyla phragmitis, Bonnp.
Syn. -Sylcia p}u·aguu'tis, Beelist.-Syie. seluauoiueuus,
Vi€ill.—Sal:`eari'a phi·aguu'ti`s, Sclby.-(Vulg. Fau-
uclle des joues, Bee-/En pliruguuïc).
.trriveà la lin d‘avril; duiigrc au eeuuneuccuieut de Pautouine.

.. QG ..
Commuu sur les bords des étangs, des rivieres, iles viviers, ou il
se tient dans les jones. les roseaux et les hreussailles tlpaisses.
Nielne si peu ile distanee·tIu sel, sur une teull`e d'lierbes, sur la
souehe rl‘uu arbuste ou tl‘uu arbre étôtn!. Se nourrit surtout ale
petits limaçous et tl'iuseetes aquatiques. Sou plumage est sujet à
varier.
2. Pnnacatvrn nquauqun. Caiamodyla agitation, Degl.
Syn.- Motacilla aqnaliea, Gm. —Sylm'a aquatiea,
Luth. -Syle, sa!iem·ia, liley. —-Sgh:. paludieoln,
Vieill. - Gaz', sehazuobœuus et earieeti, B0nnp·—
,§'al¤'enria aguatiea, Keys. et Bl.--(Vulg. Faueelle
de marais, Bee-fu aquatique).
Bare et aeeideutellemeut dans nos plaines. le long des remises
et iles buissens,en ille: quelquefois aussi le long des rivières. On
le eouloml souvent avee le precedent, nlout il a uu peu les uumurs
et les lialtitudes, mais il est faeile de l°en distinguer par sa taille
un peu plus petite et par une hamle ineiliauejuuuiltre au snuuuet
de la tête, séparée de deux autres tI'un ltrun noirâtre.
XP Gs1·uts..—L0CUSTBLLE. LOGUSTELLA. Kaup.
(6'urruea, Briss, - Sylvia, Lath. — Golomolnerpe . Baie.-
Soliearia. Selhy). ,
*1. Loeusrenee Tncuersis. Loeustella meeia, Bontlp.
Syn. —Sylvia loeustella, Latlt. —- Saliearia leeusiellu,
SeIby.—L. Rayi, Got1ld.—Aeroeepfialus fliwialilis?
N£tttm.—(Vulg. Bee-[in Loeuslcllc).
Arrive en petit nombre. tlnus nos eampagues. vers le mois
rl‘avrilt 3* uiehe. et émigre en oetobre. lll. Deglanti tlit qu‘eIle
habite de préféreuee les taillis, les eliamps ile genûts, les bois et
les terrains montueux, et que ee n‘est qu‘au printemps qu‘on la
trouve daus les roseaux. Son eliant ressemble in celui tl'une sau-
terelle; elle le fait souvent entendre le soir. surtout lorsque le
eiel est sereiu. Ses uuzeurs eaolnëes le renilent fort tlillieile si de-
eouvrir.

... 97 ...
Xll· Geaazf-THDGLODYTE. TROGLODYTES, Vieill.
(Motoeilla, Lin.-Sylvia, Latli.)
el. TIIOGLODYTE n'Eun0!·B, Trogiodytes Europozns, Cttv.
Syn.-Moloci.'Ia lroglodyles, Lin.—SyIeia trogfodyles,
Lath. -T. Europeen, Vieîll.- T. ptmctales, Brelnn.
—-T. onigaris, '1`em. —-T. porvuins, lf0cl1.—T. tro-
giodytcs. Selileg.—(Vulg. Roitcfet.-l`5n pie. Roéteiet,
Rntcfet, Cabot).
Sérlcntairc et commun. Vit dans les liaies. les buissons épais,
les tas de fagots, les piles de bois, autour des habitations; fré-
qnente les hroussaillcs au bord des eaux. Niehe souvent dans les
toits tlc clnruine. Sa nourriture se compose de vers, d'insectes et
de larves. Souvent il cliante après le couelicr du soleil, et son
rainage llattc il‘autant plus qu*il le fait entendre an fort de l‘lriver
ct nnline lorsque la terre est converte de neige. Son vol est court.
has et tonrnoyant. Presque tont le monile l‘appellc à tort Roitelel,
confondent le vrai lioitelet liuppd avec les lllésanges.
XV¤ FMHILLE. -—GP.Il«]PE.REAUX. GEHTHIAD./E.
1** Gauss.- SITELLE. SITTA, Lin.
el. SITELLE T0ncut—·:·P0·1·. Sitio Europœa, Lin.
S]·'t1.—-Sittrt cecsfa, llIey.—- (Vulg, Pic maçon).
Habite nos grands bois pendant l‘été. s'ajîproche l'liiver des
lieux fréquentés, se montre dans les vergers ct quelquefois dans
les jardins. Vit par couples ou par petites familles. Niehc dans les
arbres creux. Sa nourritnre consiste aussi bien en insectes qn'en
graines de pins, de ln?tres,1le tonrnesol, de chanvre, ete. Ses lia-
bitutles, ainsi qnc son organisation, sont intermédiaires entre
celles des lllésanges et des Griinpereaux. Son vol est très-doux et
peu bruyant; ses inonveincnts sont lestcs et tri:s·prornpts. Son
noni vnlgairc vient dc la nnurierc dont elle travaille   la construc-
tion ile son nitl. La eliair des jeunes est bonne ù manger.

.. QS ..
ll' Gsrsuu.-GltllllPEItE.\U. OEIITHIA, Liu.
·I. Giimrnnunu z··.1.1u1i.11·:.u. Corthiu fo1·ui!iui·i's, Lin.
(En pic. Gmïuport, Giïmpniro, Giiuipé).
Séiloutuiro ot oouunuu ilnus los Iiois. los jurilius, los vorgors.
Ou lo voit snus oosso oooupiê a griuipor tu loug ilos nrliros. ai lu
uuiuiizro dos Pics, pour 5* oliorolior ilos iusoolos. dos lorros ot uo-
tnuuuout ilos fouruiis. Fort souvout ou lo rouooutro à lu suito
ilos lllésuugos, oi: il soiublo iîtro à la pisto pour suisir la proio qui
iîoluippo En lour rooliorolio.·.Niolio1l:1usilos trous nl‘:1rl1ros.
XVI° ll`AIlIlLLE.—l`lUl]PES. UPUPID./E.
l" Gonna.-IIUPPE. UPUPA, Liu.
fl. HUPDE `PULGAIIIE. Upupa opops, Liu.
(Eu pio. Bout-bout).
àrrivo rors lo tü avril : ilmigro on soptombro. Vit il‘insootos ot
ilo vors qu‘ollo ohorolio si iorro. Niolio dans nos ploiuos baisses. nos
pzlturngcs. oi établit sou uiil ilains clos trous ilo vioux nrhros. Sou
vol osl lout. siuuoux. ot ollo pnrult uo pouvoir so soutouir ou l‘uir
quo pur un uiouvoiuout d'uiIos souvout répété. Frisoli ilit qu'olIo
u ln liioult ilo grimper. couuuo los Pios, sui· los nrliros. Sos uoius
groo. françois ot lutiu sout uuo iiuitoliou do sou ori.
X\’II= F.i:iu1.Lu.— ROLLIEBS. COflACIADID.·'E.
l" Gamin.-ItULLlElt. Oül't.lGl'.tS, Liu.
(ûafgulus , Ilriss.)
fl. HULLIEI1 COBIMUN. Coruoins gorrulo, Liu.
Syu. - Golgulus garrulo , Vioill. - (Vulg. Itollior
d'Em·opo).
Do pussngo ilo loiu ou loiu ot toujours isoléinont. Uu individu
il été tm! uu llwubourg lllouoliooourt. ot un uutro près ilo Fondé.
Vit ilo vors. il‘iusootos, ilo liuuiçous. ot proluililoinout ilo bnios du
clilliëroutos ospùoos. Sl.Zll'l\'I.'Il(]lil·|.!l·I.lt ilit qu‘iI so jotto uuolipiolois

... gg ...
sur las roirias. Nialia dans las grainlas forêts da boulaaux dn
nord. C‘cst. sans aontratlit, la plus lial oiseau da notra pays.
XVIIIB FaanLLa.—GUIEPIERS. MEROPIDJE.
l" Gamuz.-GUÈPIEEL MEHOPS. Lin.
[Apiustar. Briss.)
·l. Guùmim VULGAIHE. flfarops npiustar, Lin.
lladiita la midi da la Franaa ct n'apparait qua très-raratnant,
par patiîlas lroupas on isoldmant, dans nos aontréas. Au mois da
jnillat tllâü, nna banda da nuinza it vingt individns vint s'i!ta11|ir
ii Pontdlainy, au miliau d‘unc sahlièra, où plusicurs ont nialnî.
Sa nourrit surtont d‘insaatas. tals qua gudpas, al1aillas,sautarcIlas·
ata., qn'il saisit an volant aonnna las lliromlallas. Son ari. salon
Balon, ast aussi éclatant una aalui dn Loriot.
XIX° FAl'i1ILLE·—ÀLCYONS· ALCEDINIDJE.
l*‘ Gsxsna.-lilMtTlI*l-PÉCIIEUH. ALGEDO, Lin.
(Ispido, Lin.—Alacdo at Caryla, Bo nap.)
il. IiL1n·r11v-aàanaurt vumaxnn. Alaado ispida, Lin.
(Vulg. 1‘lfa:·In'n-pziabanr Alcyon.-En pia. Péqna-roaha,
l"arl·mnm`ar)·
Stidantaira a1 aonnnnn an liivar la long das fossés at das ri-
vii2ras.Vit solitaira; anssi ast-il rara d‘rn voir dans ansambla.
sanfdsms la saison drs pariadas. Tiialia an tarra dans nos marais
boisés, souvant dans das trous da rats atila taupas. Sa nourritura
sa aompasa da patits poissons qu'il prand an sa préaipitant dans
l‘asm dn liant da qualqua Inranaha oa il sa tanait paralié pour
guattar sa proia. Las grands froids la font périr. paraa qua
sans douta n‘dmigrant pas. il na paut. dans las tamps ri-
gonraux. tronvar da qnoi sa rrpaitra suflisannnant. Son vol ast
laas, trizs-rapida at pan diraat. Sa altair a una odaur da musa
ilésagnîabla.

— 100 --
III" Osons. — PIGEONS. COLUMBJE.
I"' FAMILLI-:.—COLUMBIENS. GOLU1b'B1DzE.
I" GEruua:.—COL0lilliE. GULUMBA, Lin.
(6'otumba, Tnrtur et Eetapistes. Less.-6'olumba et Eetopistas,
Keys. et lil.)
1¤ Barnier: au Bîneu. Columbo, Llu. (Pelumbu:. Kom-).
il. COLOuee namen. Columba palambus, Lin.
Syn. —Patunibus torgtratns, Lëtlclh -(Vu|g. Pigeon
raeu'er.'—-En pic. Bise:).
Arrive vers la lin de fevrier par petites troupes: s°apparie de
suite et niehe dans nos bois; nous quitte en oetobre et eu no-
vembre. Quelques individus restent tluranl: l‘hivev. it moins qu‘il
ne soit trop rigoureux. Vit de graines et de fruits de diliilreutes
espèces; mange aussi des glands. des faiues. ete. Son roueoule—
ment est plus |'ort que eelui des Pigeons. Sa eliair est tri:s·estiniee
eornme gibier quand l'oiseau est jeune.
2. COLOMBE OOLOMEIN. Cotumba œnas, Lin.
Syn.—Palambœaa enlamtaelta, Bonap.-—(VuIg. Pigeon
sauvage, petit Ramier). ··
De passage. en mars et en novembre, dans nos bois: quelques
couples y nielieut. Voyage presque toujours isolement. Sa nour-
riture 5e eouiposc de toutes sortes de graiues , de fruits, et
parfois de baies. Son naturel est des plus sauvages. La ebair
des jeunes est egalement tri:s·bonne.
2¤ '.Il'ourtere\‘Ies· Perislefo, Haie. (Turiur, Bey).
3. COLOMBE ·1·OOn·1‘nnE:LLt:. Columba tnrtur, Lin.
Syn.—Turtur auritus. Bu}'.-(Vulg. Tuurterclle des
bois, ... En pie. Tourto).
Commune dans tous uos bois et vergers. tlrrire vers la tin de
mars et en avril: repart dans le eoru-aut de septembre. Niebe sur

—- *101 —
les arbres peu élevés, quelquefois sur de grands buissons. On
Papproelie diflieilemeut.
Cette Tourterelle, en captivité, s‘apparie avec la Tourterelle
bloiule ai collier (G. risorîa}, qùi est originaire de l‘M'rique et des
grenades tudes, et dont les mœurs sont semblables. Cette union
est féconde. mais ses produits sont stériles.
IV" Omme.—GALLlNACES. GALLINAE.
I"' F.tanL.L.e. —· PERDBIX. PERDIX.
I" Genius.- PERDRIX. PEHDIX, Briss.
(Telreo, Lin.-Freneolieus, Perclim. Slnrna, Uolnmim, Bonnp.-
Auogcn, Pordim. Sterne. Orlpze, Drtyglon. Keys. et Bl.)
IP Perdrix proprement dîtes. Slnmû, Bûûüllr
J. Pennntx Guise. Prrdix einerro, Briss.
Syn. —- Sterne einrrre, Bonep. -(En pie. Pertrix,
Perdrix).
Sédentaire dans nos eliemps. Tres-commune. surtout dans les
réserves. Vit eu leniilles pendant le plus grande partie de Fannée,
mais se sépare de bonne lnenre uu printemps pour s’aeeoupler.
Niebe dans un tron profond snr quelques brins d°lierbrs, qnel-
quefois dans des broussnilles. [1'est un des gibiers les plus estimés
en automne. On en trouve eeeidentelleinent des variétés blanehes
ou tapirées de blene.
2¤ caille:. Gotnrnis. lltoelir. (Urrggion, Keys. et B1.}
2. Pennntx e.ur.1.e. Pcrdle: eolnurnix, Luth.
Syn. —1'etree eolnrnize, Lin. - Ceturniœ deelyliso-
mms, Tetu- —- Orlygfon eolurnies, Keys. el. Bl, -
(En pic. Couille).
Arrive en mei et se répand eominunément dans nos blés. soit
pour y vivre. sait pour y nicher; nous quitte en septembre et
eetelire. Le nnile féeouule plusieurs leiuelles. Le bonté de sa chair.
an inoment iln rlépnrt, ne eantrihue pas peu il aeeroître le nombre
ile ses ennemis. Les variétés tapirées de blanc sont très-rares. ·

. ·- 102 —-
V“ 011euns.~—- ECHASSIERS.
GRALLA TORES.
Iw DIVISION. -—Él3Iln\SSIEI't5 PHESSIIIUSTII ES.
G n·al'l'aiores pressirosires .
l*° FA l\Il.Ll.E.-·-OUTÀ RDES. O TIDJE.
I" Gamme.-DUTMIDE. OTIS. Liu.
4. Oumune naununs. Otis tarda, Lin.
(Vulg. Gramlr: Outarde.-Eu pie. Utarde).
De passage aeeiilentel En la liu de février uu en uunrs. Frnïqueute
les granules pluinnes, les eliamps euseuicueés. Nous la voyous
surtonnt lorsqnn‘il y a beanneoup ile neige. Les nuûlcs anlultes pa-
raisseut rares : ee sonnt presque toujours nles jeuues ou des
fenuellrs que l'onn tnne. Sa nwinrritntre se eeuipose . suivaut ln•s
climats, nle graines, nl'in1seetes, tle vers. ete. Ou |'approelie ililli-
eilcmneut. C°est l‘uu de uos meilleurs gibiers.
2. Oumune enmueesrxântz. Otis tetrax, Liu.
Syn. ·- Tatras: camposlris , Léaeln. — (Vulg. Petite
Oniiafda}.
Hare et de passage irrégulier. Habite les eltaunps d‘avoinc et
:l'en·ge. ainnsi que les prairies aritles. Nielne aeeiilenntellement nlaus
les gareuues de llerek et de Sainnt·Queutiu. On en voit quelques
iinnlivimltns isolés jus:pn‘en liiver, mais ee sout toujours des jeunnes
ou iles femelles. C'est aussi, en automne, un trits-bou gibier.
ll' Guam:.-COUBE·VITE. 6'UHSDHIUS, Laîlln.
(Gharadrius, Gin.-Tx·achydromus. Illig.)
I. C0tJ|tE-VITE ISMIELLB. Cursnrints Entrnptlttts, Lttllt.
Syn.-CIlan·udrius gallieus, Gnu.- Curs. isabeiiiuus,
May. -Tn·a¢:h_yd¤·e¤n¤us Ennropnseus, Yieill. - Cnnrs.
gaiiieus, Bunup.
De passugu aeeulrntul. Uu innnliviilu a été tué pres ¢|`.\bbevi|Ie.
Vit nlauns les ten·raius uritlrs et salnlonnnneux. Du ue counnalt ui sa
propagation: ui ses nnnuunrs.

-- 103 —
II° F.trn1tLn,ns.«—PLU\’IEltS. CHARÀDRIDJE.
l*' Genns.-(EIJIENÈAIE. OEDICN EM US, Tem.
(Ul'nnrndrn'nns. Lint.-Ulis, Latln.}
L œoicee we E cnmnnn. OEdn'enem1ns erepilunts, Tom.
Syn.- Clian·adrins mdnbnemnns, Lî1·n.—Onn’a cednenennnis,
Latin.-(EE. Enropcenns, Vieil!.-(Vulg. Grand Plu-
eier ou Conrlis de terre.-—Eu pie. Hermerie).
Arrive en avril, et part enn novembre. llalnite les lienx incultes
et pierrenx. Hielne dans la garenne de Saint-Quentin, nl la poinnte
dn llournlel, in llnntlnut. et nlnipese ses eeufs à terre dans un petit
ennlonneement. Vit de linnaçons. de ven·s et d'inseetes. C‘est snnrtonnt
le soin- qu‘il se nnonntre et se fait enntenndn·e. On ne Papproelne que
par surprise, La elnalr des jeunnes est. nlit-on. un assez bon manger.
Les teintes nle son plunnnnge varient snivaut les saisons.
ll· Gauss.-PLUVIER. UHARADRIUS. Lin.
(:E‘giolitn·.s, Enndromins. Ubnrndrius et Hoplopterus, Bonap.)
I• Pîuvicrs proprement dit!. Chnrünîrlllil Àuntl.
L PLUv1En nûntê. Clnaradrînns plmlnïzlis, Tam.
Syn.-C. nprienrn'ns, Lin.-C. nnnratus, BIey.·-Pln-
vialîs nprîearinns, Bûnnp.
De passage regulier. un printemps enn nnars et avril. et à I'ann-
tonnnne enn eelolnre et novennlnre. llabite les marais et les plaines
les plus niteudnnes. Voyage par troupes eonnposées d'unn plnns ou
moins granit nonnlnre ¢l‘indivinIns. Lorsque l‘Iniver est tempéré, il
est eonnnnnunn snnr nos eûtes. et en le vait, snnr la plage, suivre
eonnstannnnnennt la ligne nles eaux eu ponssannt un petit eri et en
lrznppannt le sol lnnuide de ses pieds pour mettre en nnonvennenn
les rrrs et les autres petits aninnanx nnnarinns donnt il ainne nn se
nnenn·rin·. Nielne dans le nord. Très-eâtinnnni par nus amateurs de
gilnier.

-— iüû —
2,Pt.uv1nn GUIGNAIID. Ctieradrius moriuettns, Lin.
Syn.—E'udromi`as moriuslla, Bonnp. —-Eudrouuhs
urorfuclbrs, Keys. EI; BI,
De passage ptirioilique dans les mois ile mai et il'aoi‘it. Voyage
par grenades banales, et reeherelne les terrains eleves. sees et
erayeux. Couuuun, surtout dans les plaines ile Feuqnières, ii
sou passage ¢I°aeût. On le alit stupinle et lourtl, sans iloute parue
qu‘il tombe taeilement mlaus les pièges qu‘ou lui teml. Nielne
rlaus le uornl. Sa ehair est aussi trizs- dnilieate et tres-estinnie. Sou
phuuage varie suivant les saisons.
3. Pnuvieu usnauner. Cliaradrius hiatieute, Lin.
S}'n.—.£gialites biatieule, Bonnp.-Hiutieuln tor-
guota, Lënchu-(Vulg. Grand Pluvier il collier).
De passage regulier au printemps et en automne. nlans nos
marais et surtout le long de nes eûtes. Se nourrit de vers, eeurt
très·vite, fait de petits vols et toujours en eriant. Sa elnoir, quoique
assez lionne, l'est beaueonp moins que eelle du Guignard.
li. Pwvinn GIHLVBLOTTE. Charodrius m1'uor,IlIey.
Syn·- Ch, eurouicus, Beseke.-—À3‘giab`tes cmoufcus,
Keys. et Bl.-(Vu|g· Petit Pluviîer d collier].
Rare et de passage irrégulier. llabite ile prmitéreuee les bords
des rivières et des mares 1l‘eau salnie. Voyage ordiuairemeut eu
eempaguie alu llebamlet, dout il a les mœurs.
5, PLIJt•1en A conusu INTEIIIIOIIPU. Charadrins enu-
tfauus, Luth,
Syn.-Cliarod. atbifrous, Mey.—.J3gialitcs eautïauus,
Bonnp,-(Vtllg. Pluvier cl poitrine btauefte,-En
pic. Tribaudet, Mougette).
Commun sur nos eûtes, où il nielie. Nous quitte eu Iriver. Vit
de rers marins, de petits eoléopiùres, et ile petits eoquillages bi-
valves qui sont rejetés par les vagues. On le voit souvent, au
printemps et eu automne. nuilni aux bandes nombreuses de petits
nieliassiers qui pzitureut sur la greve.

—- I05 -·
Ill• Gsuns.—I1U|THIE'.R. HAFMATOPUS, Lin.
(Oslralega, Briss.)
-1. Hurrmsn PIE, Houuatopus ostrolegus, Lin.
Syn.-Ostrolega Enrepœa, Briss.-(Vulg. Pie de mer
OU Béoosse de mer).
Assez eouuuun sur nos eûtes en automne ot en hiver. Sa nour-
riture eousiste prineipalemeut eu mollusques, et, ii l‘aide de son
liee, il parvient à ouvrir les eoquilles il‘liultres et d'autres bivalves
pour eu extraire les animaux; il fouille aussi l  terre poury elier-
elier iles vers. Son vol est rapide. et. bien que ses pieds ne pa-
raisseut pas eouformiês pour la nat tion, on le voit de temps eu
temps uager avec faeilitd. Ou eu reuierme souvent d ns les
jardius pour détruire les limaçous et les vers.
l‘l·" Gsuns.- GL£lliÉOLE. PHATINCULA, Kram.
(Hirundo, Lin.-Gloreola, Gm.}
1. 'GLAIIÉULE GIAROLE. Pratùeeolo gior.-role, Degl.
Syn.-Hiruudo praliueola, Lin.-Glareola Auslriaca,
Gm.—GI. protiueola, Bounp.—(Vu|g. Perdrix de
uier, Glardoie à collier).
De passage i rriigulier sur nos eûtes. Voyage par petites troupes.
`l'it1l'iuseetes_et de vers. Lorsqu‘ou l‘approelie. elle eourt rapide-
meut et part eomme un trait en poussant un eri aigu. Son nom
ile Gloriëole a rapport ii sa manière de vivre sur les grèves de ln
mer. La GI. uœoio, Luth., est le jeune âge de eette espèee,
‘l'* Gautier-VANNEAU. VANELLUS. Lin.
(Triage. Liu.- Fanellus et Squalorola, Cuv.)
D Vnnnenux pmpromont dits Yûîltlllill, MJC].
fl. Vsamsau HUDPÉ. `l*"onellus eristatus. MG)'.
Syn.- Triuga ennellus, Lin. -(En pic. Omisrgne BIZ
Auuergiie).
De passage pilriodique au printemps et en automuot eommuu
ai ees nipoques. Quelques eouples uielieut daus nos maréeages.`Sa
S

- 406 —
nourriture eonsiste prineipalenient en vers qu‘il sait tirer de terre
avee une grande ad resse. Vers lu llu de novembre ou au eouuueu·
eeuieut de decembre, on le voit souvent par petites familles nui
se repandent dans les eliamps cultivés et pîlturent comme les
Corbeens. Sa eliair u'est pas estimée ici. mais ses œufs sont uu
manger tres-rlelieat.
.2** 'U’n¤¤enu:·pluvi¤rs. Squrtlttfùltl, CU?.
2. Vauunau suxssn. l"nuellus Heleeticus, Yîeill.
Syn.-Triugn Helvetica , Lin. — V· unrluuognslcr,
Beeltst.- P". squnlurolu, Sehleg·- Squelerole Hei-
oelien, B0nup.—(Vulg. Vonueon pimsicr.-En ple.
Horwiere).
De passage perioilique sur nos eûtes: nous le voyous surtout
rers la ini-nini, en juillet. aout et septembre. Vole par petits
groupes eu faisant euteurlre une sorte de siflleuieut. Nielue dans
le nord. Cuvier eu fait le type de son genre Squatarola.
II¤ I)1v1s·10N. - Écuassmus o ULTRIRDST n ES.
Grnllelores enilrirostres.
lits F.1n·mm..s.—GRUES. GRUIDAE.
I" Gsune.-GIIUE. GRUS, Liu.
(Arden. Lin.)
d. Gnus. GENnnÉE. Grue cinerea, Beelisi.
De passage de loin en loin: parait. au eontraire. assez regu-
lierement sur-quelques points de la Frauee, it l‘antomne, depuis
septeuilnre jusqu‘en novembre: mais elle ne fait que passer rapi-
dement, et elle revient au printemps. eu niars et avril. lorsqu'elle
retourne au nord au elle uiehe dans les marais. Ces oiseaux
s'abatteut rarement; s*ils le fout, e'est au milieu ile vastes elrauips,
plus souvent dans les vallées élerees et durant la nuit. Pour
voyager, la troupe se foriue en un triangle dont le sommet est
occupe par le elref. l.eur vol a lieu, tantôt ii lrente nlistauee. tantôt
assez près de terre. Ou entend leur cri ile rnppel ile fort loin. Les

- dll? -—-
aueieus out lteaueoup parlé des Grues, parce que leur chemin
priueipal seuible étre par la Gréee et l'«tsie-lllineure.
lV° Faamsee. —g·IIÉRONS. ABDEID/E.
I" Genne.-IIÉIION. ARDEA, Lin.
(elrdea, Egretla, Buplias, Bolaurns et Nyelicoram, Bonap.)
1* Héron: proprement dits. Artlrü, AUBI-
il. IIÉn0N eeunné. Arden eineren, Liu.
(Vulg. Héron lmppé). t
Conunuu, eu hiver. dans les prairies lmmides. Pendant les
grands froids, il se répand au bord des eaux qui ue gelent pas. Ou
en voit également au milieu lles eluuups après la moisson, oi: ils
vircut de petits nuauuniferes et de reptiles; mais la nourriture de
prédilection de ect oiseau consiste en puissons d'cau douce, aussi
est-il regardé comme le lléau iles étangs. Quelques-uns nielicnt
dans nos grands marais. Ou l'approcl1e dillleilement.
2. I·Ién0ar eounené. Arden pnrpnrea, Lin.
(Vulg. Héron roue:).
Dc passage irrégulier, tantôt isolément, tantôt par troupes. Vit
surtout dans les lieux maréeagenx les plus épais en roseaux eten
joueltaics. Sa uourriture est la méme que celle du précédent. Vole
peu, si ce u`est vers le soir. Lorsqu'ou l‘approel¤e, il fait entendre
un eri aigre et see.
2- Algreues. Egreua, Bonnp.
3. I·IÉn0N AIGIIETTFL Arden alba, Lin.
Syn.-Arden candida, BI'lS$··—.rl.l'(l•‘.!ü egretta, llley.-—
Egrella alba, Bonup.-(Vulg. Grande Aigrettc).
De passsage aeeirleutcl sur nos côtes. Nous n'avous connais-
sauec que rl‘uu seul iruliviulu tué entre Eu et le Tréport. Ses
moeurs et ses lrabitutles sout probablement semblables à celles
iles autres espèces du genre; sa nourriture est sans doute aussi
la méme.

-· 408 -
â. Hânotv GAHZEITE. Artlcn gnrzcltu, Lin.
Syn.-Egrclln gnrzcttn, Bouup.-(Vulg. Pclitc Ai-
guette).
Dc passngc accitlcntcl sur nos clltcs ci dans nas marais. A sans
tloulc aussi lcs mœurs ct Ics Italtitutlcs tlcs lliirous itriêcétlcnts.
Vit surtout tlc (rai. tlc petits poissons ct tlc Itizartls. Tri·.s-rccltcrclni
pour la confection des parures dc itlutucs.
3** Gralainn, HIIPIIIII, Bois.
5. Htêuolï cnnmtnu. Ardan contain, Pull.
Syn.-Ardan rnlloidcs, Scop. -}3ttphtts rnlloidcs,
Bonap.-(Vulg. Crnbicr dc .llInho·i).
Dc passagc dc loin cn loitt. On l'a tué dans nos marais, cu avril
cl cu uovcttthvc. Connnc tous Ics pctits Htirons, il sc pcrcltc sur
Ics arbrcs lorsqu‘il cst poursuivi. Salon M. Crcspon, il n‘cs1 util-
Ictttcnt faroucltc. Sa nourriture sc composc tlc pctils poissons,
tl‘inscctcs ct dc coquillagcs. Sou nom lui vicul tlc cc que Ics an-
cicus itcusaicul qu‘il vivait tlc crahcs t|u‘il trouvait sur lc bortl tlc
tlc la ntcr.
(ll Bator:. BUIGIITUS. Slo|tlt.
B. Hànon nuvon. Ardan stcllnris, Litt.
Syn. -Botaurus stcllnris , Bouap. -—· (Vulg. Grand
Butor}.
Dc ttassagc cit autotnuc ct cu ltivcrt comuuut alors. Quclqucs-
tttts rcstcut tl uruut |'ctti , ct nicltcttt tlatts lcsjoncs dc nos marticagcs.
Vit dc Itctits poissons, dc mollusqucs, tlc vcrs, d'inscctcs nnua-
tinucst ci sc jcttc raititlcmcnt sur su [Iroic. Durant Pautotnnc, il
va, dit-on, dans lcs bois. cltnsscr Ics rais ct Ics tnulots, nu‘il saisit
avcc bcaucùup tI'atlt·cssc ct qu`il tltlvorc tout cnticrs. Lc soir. il
sort tlc l‘itnntobilitc où il sc ticnt ordittstircutcut gtctttlauïl lc jour,
ct il s'i!|cvc dans lcs air , cn décrivant uuc suiralc. it ttttc ltautcur
oui on lc qtcrtl tlc vuc. Larsuu'il cst attaqué. il sc tlclcutl avcc
cauragc ct cn porlttttt à scs cttncutis tlc violcuts coups tlc hcc.

— ·l09 -
5** Blougion, Afdsnla, BORD]!.
7. Hénou enouotos. Ardee minute, Lin.
Syn.-—ArnoIa minute, Buttup.
Arrive au printemps, et nous quitte en automne. Commun dans
nos marais boisés. Niche parmi les jones , quelquefois sur les
buissons, le plus souvent sur une vieille souche au bord de l‘can.
Sa principale nourriture consiste en jeunes poissons, l’rai,vers et
insectes. Vit très-bien en eaptivitt!.
6¤· Biberon:. Nyctienrax, Slvttlt.
B. I-Innou tnnonecn. Arden nycticorcx, Vieill.
Syn.-Nyolfcorox grisens, Strickl.-Nys! ordeolo,
Tem.-Nyct. gardcm', Bunup.-——(VuIg. Biftoreuu d
mantenu noir).
Rare et de passage irrégulier. Habite les rivages de nos côtes,
les bords des rivières, les marais couverts de jones ct de buissons.
Cherche moitié dans l'cnu, moitié sur la terre, sa nourriture qui se
compose dc grillons. ul'inscetes, de petits poissons et de rainettes.
Ses mœurs sont â demi-nocturnes. Willugbby compare sa voix
aux sanglots du votuissemcnt.
ll* Geunu.-CIGOGNE. GIGDNIA, Lin.
(Arden, Lin).
*1. Cteocun umucite Ciconie oibo, Briss.
Sy11.—Ardcc cioonia, Lin.-(En pic. Chigogne).
De hassagc regulier it la lin d'août et cu septembre: revient
dans le courant de mars ou eu avril, pour eller dans le nord où
elle niclic. On en tuc tous les ans dans nos grands marais. Vit de
reptiles, de petits tnnnimileres et intime de vers. Voyage par
grandes troupes qui se repo cnt rarement.
2. Cmocanz nome. Cicouia nigro, Becbst.
Syn. —Ardeu myra, Lin. -— C. [uses, Briss. - Melo-
uopeiorus niger, Iieîch.
De passage irrégulier. Beaucoup plus rare et plus sauvage que

—- ill) ——-
sa eougéuùre. Vit dans les forêts sombres et ntarticegeuses de
Pest. Prdftire le poisson ii toute antre nourriture; mange en outre,
eounne la precedente, lueaneoup ile reptiles, lle petits nnauimiferes
et de vers.
Ill' GBN|lE.·-SPÀTULH. PLATALEA, Lin.
1. Smrum-: numcus. Plataleo leneorodin, Lin.
Syn.- P. plaleu, Lin.-P. piece, Cttv,-P. lei·eoro—
dius, Keys. et Bl.-(lin pic. Pelincan, Palette,
Pelonier).
De passage irrégulier au printeiups eten automne. Couuimne,
suivant les annees, sur nos eütes, surtout eu avril et mai; rare
dans l'itttérieu1~1les terres. Voyage zm uomlnre ile trois ou apiatre,
ou par hnmles. Sa lI01II'l‘il·1lI'l! consiste en petits [}0iSSU1iS,[1'lli,
vers et inseetes aquatiques. Les imliritlus sans lmppc (P. nieee)
sont iles jeunes ile l'annee ou iles sujets eu mue. Ceux dont le bee
est notablement plus fort qu’à Pormliuoire sont proiialileuieut
d‘une autre raee.
lII¤ Division. ·—-Écmtssisns Lonoinosrnes.
Grnllolores lenuiroslres.
V0 F.mu.ms:.—Il3tS. IBISIDJE.
t" Gssrns.-IBIS. IRIS, Cuv.
(Tontolus, Lin.-Numcnius, Driss.)
1¤ Pelefeetm. Folcùiellus, ttechst.
il. lots mnctnsnee. Ibis foleinellus, Vieil!.
Syn. —- Tonlolus falcinellus, Lin. —-Nnmenins eiridis
et costouens, Briss.·-Iliis enero, TGlII·—Fül€1'llGli1l$
igneus, B0CI1SIL.—PIeg·1di's folcùzellus, Kttttp.
De passage irrégulier, surtout par les temps 1|'nroge et de forts
vents. On en a tne item: si Sur-Somme, eu oetoIu·e 1857. Vit ile
vers, ile petits coquillages et ile vegtitrmx aipiatiqnvs. Voyage par
petites treupes ou à trois ou quatre. On peuse que e*est l'lbis
noir des anciens.

·—- M-] ———
V10 FAMILLE.- BÉCASSES. SCOLOPACIDJE.
l" Gt·:sus.—COUHLlS. NUMENIUS, Lin.
(Seolopem, Lin.)
:1. Comuas csunnnâ. Numenius arquuta, Lin.
Syn. —Seoiopu:e argnutu, Lin. ·—-N. arguolns, Vicill.
—(VuIg. Grand Courlîs.·-·—En pie. Coriu, Corieru,
Coriieu, T nriuy, Onret, Ouiret).
De passage, chaque aimée, dans les mois de mars, avril, octobre
et novembre. Fréqueute priueipalerncnt nos plaines maréeageuses
et uos eûtcs, oi: il arrive en grandes troupes. Vit de menus
coquillages, de vers 1le terre et 1l'i11seetes. Son vol est élevé et
soutenu. On ne Papproelie que xliflieileinent et par surprise. Son
uoin dérive ·le son eri. Sa eliair estd'1111 goût médiocre.
2. Cotmms couuev. Numeuius pheeopus, Latiïh
Syn.-- Seolopea: phœopus, Lin--N. minor, Brise.-
(Vülg. Petit Conriis.—Eu pic- Cotteret)·
De passage régulier, au printemps et en automne, sur nos
eûtes. Plus rare que le Courlis eendré, duquel il ne diiïère que
par sa taille moindre de moitié et son bee plus eourtet moins
arqué. Nielte, dit-on, vers lc plile nord.
3. Gotmnts a nec scène. N umenius tenuirostris, `liieill.
De passage neeiileutel. Un individu a été tué dans le marais de
Noyelles et uu antre zi Bayeux. Ses mœurs et ses ltaliitudes sont
inconnues; tout porte à eroirc qu'elles ont de Pau logie avec
eel les iles autres Conrlis.
II• Genius.-BARGE. LIMOSA, Tem.
(Numeniua et Scolopese, Lin.—LîmicuIa, Vieil!.-Tcreltiu et
Limosa, Bonap.)
4. Bancs communs. Limoao eagoeephole, Bonap.
Syn .- Scoiopax œgocepliata, Lin.-1'emnus limosus,
Moy.--L. meianura, Tom. —Limieuta melauuru,
VieiII.—(VuIg. Grande Borgo rousse, Berge d queue
noire.-En pic. Piiimi, Bont—fe1m¤é).
Couunune et ile passage eu mars, avril, scpteinlire et octobre;

— H2 ·-
quelquefois aussi cn hiver. Frtëquentc les prairies salées, les
lim_ous des ctnbouclntres des rivières. Vit de vers, de larves et
d‘iuseetes nious. Ses mœurs sont peu continues; elle est triss-rnstëe.
Sou eri est |'ort aigre. Du eu prexul beaucoup au printemps sur
nos eôtes, que l'on conserve dans les jardins clos ile murs. Le
plus grand nombre cependant périt l'ltiver, faute ile nourriture
convenable en cette saison. Sa propagation a lieu dans le nortl.
2. Bancs nonsse. Liulose rufa, Briss.
Syn.- Seolopox Lepponiee, Lin.-· Seolopeœ leueoee-
pluxle, Luth.,-Tournus ferrugineus, `ùley.-Limienle
Lapponicu, Vicill.-(VttIg. Berge d queue barrée.-
En pic. Bon”`nr1'e).
Dc passage, sur nos côtes, pcntlant les ntois de septclnllrc,
tl'oetoi1rc et dc mai; mais nioins eounuunc dans ce dernier mois
que dans les autres. Ses nteeurs ne dilïerent pas de celles de
l'espeee précedente. Nielic, dit-on, en Angleterre et cn Ilollnntle,
dans les endroits les plus maréeageux, mais pas plus nvtlltl. dans
le nord.
3. Bnnee ne llleïen? Limose Meyeri, Leisl.
Syn.-Lietienle Meyeri, Vieill.
Dc double passage sur nos eütes, mais généralentenl rare. On
doute que ec soit une espece distincte. M. de Keyscrling, le pro-
fesseur [llasius el Seltlegel pensent qn'ellc est lornnie de sujets
appartenant à la Berge rousse.
A. Bvtnes esnnnén. Limosn eineren, Degl.
Syn.-Scoiopnar einerea, Gttltl.-Seol. lereks LlltllL·—
Liulisulu lefek, Viêill. -——Li·•tos«n terck, TEIII. —Li-
mosn recuvtïcslra, Schlcg.-Xettus cinereus, Knttp.
-Terckt°e c·ine··cn, Bonap.
Dc passage accidentel sur nos emes. Un individu n ete tué it
Cayeux, en utai. Se nourrit de vers, tl'iuseeles et ile petits eo-
quillages. C‘est un oiseau dela tuer Caspienne. Ou en fait le genre
Terekia, Bonap.

.... H3 ...
lll* Genae.-CHEVALIER. TOTANUS, Tenu.
(Scolopam et Trlnga, Lin.-Totanus et Triage, Mey.-Aelilis,
Aclilurus, Tolanus, Ualoplrophorus et Glollis, llenap.
-Tolanns et Aelilis, Keys. et Bl.)
I" Chevalier:-Herge:. Glûllù, Nils.
4. Cuevnninn ABOYEUR. Tolanns gloltis, Tam.
Syn. —Seolepa::e grisea, Bri  . -T. ehlerepas, llley.-
Glellis ehloropus, Bonap.-— Glollis eanescens. Nils.
—(Vnlg. Chevalier ana: pieds verts, Berge variée et
Barge aboyense.-En pie. Ilonsselette, Tilvot).
Passe communément, an printemps et ai la lin de l‘i!Ié, sur nos
eûtes; accidentellement sur nos rivières et dans nos marnü. Nous
le voyons le plus souvent par paires. Les petits poissons, les eo-
quillages bivalves, le l` rai, les vers et les inseetes d‘eau lui servent
ile pâture. Nielie dans le norll. Son nom lui vient de ee que son
eri ressemble à Paboiement du chien. Sa chair est bonne il manger.
2¤ ûhevotieu proprement dits. ·T¤l¤(IlIll|, MIG!.
2. Cnevanlnu Bnun. Totanns fnscus, Hey.
Syn.-Seolepax fnsea, Lin.—Limosa fneca, Briss.-
Tringa atra, Gm.—Erylhreseelas fnseus, Keep.-
(Vulg. Barge (armee, Chevalier noir, Chevalier arle-
guin.-En pie. Benillard noër).
Assez eomnnm, sm· nos eûtes. a son double passage de prin-
temps et il‘automne. Voyage isolement ou par petites bandes.
Snivmn hl. Crespon. il aime il entrer dans Peau _|usqu‘au ventre
pour y elierehcr les insectes, les vers et les petits limaçons dont il
se nenrrit. Sa propagation n'est pas connue. Son eri est fort et
très--aigre: il le lait souvent entendre. On prenil rarement les
milles en robe d‘amonr parfaite.
3. Cnevamen STAGNATILE. Tolanns stagnatilis, BecItst·
Syit.-Senlapao: tolanus, Lln.—(Vulg. Chevalier il
longs pieds).
De passage aeeiilentel sur nos côtes. Ohservé plusieurs fois à

- ·1·fl!1 -
Cayenx, en printemps. Vit e11 grande partie de ve1·s et tl‘i11seetcs.
lll. Norilinauu dit que eet oiseau est aussi l1ou nageur que les
Pluilaropes. Sou cri est une espèce de sifllemeut. ltliellc dans les
regions arctiques.
5. CHEVALIER GABIIIETTE. Totanns eofidris, Beehst.
Syn. — Seoiopna: eniùlris, Lin. - Gambetta eoiùlris,
Kuup. ·—-(Vulg. Chevalier nu.1: pieds rouges.- En
pie. Bouiiiard).
Dc passage, en grantl nombre, ilans lcs mois ile mars, ile sep-
tciulire et 1l'octol1re. Nous le voyous tlaus les marais ou printemps,
et 1lc préférence sur nos cûtes en automne. Sa no1u·riture se
eonipose tl‘iuseetes sans elytres, ile vermisseaux, de clicvrcttes et
quelquefois de jeunes mollusques. Voyage par petites troupes. Sa
eliair est reeherelnie dans certains pays.
5. Ct1EwtLtEn SYLVAIN. T olonne giureoin,Te1n.
Syn.... ]"1*iugn ginreoia, Lin.- Tot. gforcofns, Vieil].
-Rhyuehopf1if1·s gfnreoia, Knttp.-(Vulg. Cfieeafier
des bo1's.—En pie. Ilitin'),
Dc passage en 111Bi,5¤!|1'lüIIlilI'f! ct octobre; le plus souvent sc11l
ou par paires. Ne fréquente guère, sclou lll. llartly, que les marais
d‘cau douce, oin il se tient caché dans les Iierlies et se laisse ilil`-
licilement approcher. Se uourrit comme ses congénères. Nielie
dans les régions pûlaircs.
li. CHEVALIER C·UL—BLANC. T otunus oerophus, T em.
Syn.—Triugu oeropixus, Lin.—Heiod1·omus eeluropns,
Keep.-(Vulg. Uni-biens de rivière).
Arrive, cn grautl uomlu·c, l|11 priutemps et ai la lin 1lel‘et1!;
quclquelbis l‘l1ivor. Frequente les fosses, lcs marais fangcus; ou
le voit courir su1· les graviers ou raser au vol la surfaec ile l‘1·au.
Vit dc petites inouelics et d‘autrcs insectes. Niclic si terre sur lc
sahlc ou parmi les herbes. Voyage oriliuaircmcut par couples ou
par petites liaudes. Sa chair est peu estimée.

—- M5 -
3¤ Chevaliers guîguçitct. Àelilü, Bnîe.
*7. CIIEVALIEII ou1o1ve·r·r1=:. Totnnns hypoleneos, Degl.
Syn. — .T1`£Il_l]tI hypotimeos, Lin. —Actit£s Itypolencos,
Bünüp. — (Vulg. Petite Alouette de mer. —- EI! pie.
Triot).
Arrive en avril. Conmnm, surtout en juillet et août, ulans nos
marais et sur nos eûtes. Émigre en septemlire. Se nourrit ile ver-
misseanx ct1l‘inseetes. Niclie parfois ilans nos contrées. Voyage
par couples on par petites liamles qui suivent de preliîrenee le
voisinage de la mer. Son vol cs! bas et saeeath!. C‘est un giltier
excellent lorsqn‘i| est gras.
IV' GeuuB.—COMBATTANT. MAGHETES, Cuv.
(Trîngo, Lin.)
al. Couuavranr onnuanune. Ilfoehetes p1.gno:x:, Cttv.
Syn. — T ringo pugnox , Lin. ·—·- Trîngo oinerens ,.
Brîss. — T. eorîegolo, Bl‘üI\I\· — T. eguestrts el;
tfttoren, Luth.-(En pic. Puon de mer, le mâle;
Seite, le femelle).
De passage, sur nos eûtes et dans nos marais voisins de In mer,
an printemps et en automne. Commun, principalement vers le lin
ile mars on en avril. Les malles nous visitent les premiers en août
et septembre, puis les femelles et ensuite les jeunes; le contraire
a lien an printemps. Son alimentation est la même qne eelle des
Chevaliers. Nielne dans le nord, et aeeidentellement tlans notre
pays. Son nom vient des eombats furieux que les mâles se livrent
an moment des pariatles.
Ce u‘est que dans le mois ile juin que les milles ont leur belle
parure ile noces. A cette époque, on tronve rarement ileux imli-
viilns ilont la fraise et les oreillons soient colorés de mème. Ces
ornements aeeessoires vnrinnt à l‘inlini: il y en a ile blancs, tie
noirs, ile faunes, de gris, et toutes les eonleurs interinetliaires
tliversetncnt nnïlangtE1*s s’)· rencontrent.

- HG -
V* Gt-:une.—BÉC.’tSSE. SGOLOPAX. Lin.
(Numenius. Liu.-Ilustieola et Scolopaœ, VieiIl.—Maororamp&us.
Gallfnago et Seolopaa:. Bonap.-Macroramphus.
rlseolapaas et Seoiopaaz. Keys. et Bl.)
1* Bécassine:. Gallfnagn Steph.
·1. Béeasse emma. Scolopaa.: major, Gm.
Syn.-Saolopaa: media, Vieill, - Galliuago major,
Lëttcli. - Aseolopaœ major, Keys. et BI. -(Vt1lg.
Bécassine double).
De passage dans les mois il°avril et iI‘aoiit. souvent seule on par
ilcux ou trois. Vit tlans les prairies humides et les terres iuontlévs.
oi: elle elierelte des verniissraux. iles Iiutaçous et des iuseetes qui
forment sa principale nourriture. Sou vol esl droit et peu rapido.
2. Béeasse eéeassme. Seolopaa: gallfnago, Lin.
Syn.- Gailinago saolopaoinns, Bonap. -1lseoIo_p¤x
gallinego. Keys. et Bl.-(En pie. Béeachaine).
Arrive ordinairement des le mois de mars, eu petjt ou eu graml
nombre, selon que le veut est plus ou moins favorable; reste
j¤usqu'a la liu d‘avril. puis se dirige vers le nord pour y uielier;
revient à la liu de juillet. et l'ou eu voit alors jusqn‘anx premières
gelées. Voyage par petits groupes de qltïtlfe à cinq. ou bien isolé-
ment. Se repaït de vers. ll‘inseetes et de petits coquillages. qu‘elle
elterehe dans la terre molle et la vase. C‘œt un gibier exquis.
N. B. La Béeassiue de Brelun (Seal. Brclunii). indiquée par
Ill. Baillou. ressemble ai la Seal. gallinago. ilout elle a été séparée
par Ill. Kaup. mais elle a seize pennes à la queue, au lieu ile
quatorze. Teuuuiuck tloute que ec soit une cspeee distincte.
tel. Baillon sépare aussi. sous le noni de Bécassine de Lamotte
(Seal. Delamottii. Vieill.). iles iudivitlus qui n‘uut que tlouze
reetriees et saut. du reste. semblables aux spécimens ordinaires.
Celle qn'il nomme I 'pgmcea (Seal. peregriua. Breluu) et qui tlilîùre
seulement ile la Béeassine ordinaire par une taille plus petite et
la queue qui n‘aurait que douze pennes. n‘est sans doute égale-
ment qu‘une espiree trits-tlouteuse.

·- ·ll7 —
3. Bécasse sonnes. Seolepea: gellinule, Lin.
Syn.- Gellinego minor, Bt*iSs.—G. gellfnnle, Bonttp.
-Ascolope:n gellinnle, Keys. et BI.
Commune tluns les niûtnes loealites que la Bécassine ordinaire
et aux animes époques. Comme le precedente, elle se nourrit de
vers, ¤l‘iuseetes et de petits coquillages. Son uoiu ile Sourde lui
vient ile ee qn‘elle semlile ne pas entendre le bruit qui se fait
autour t|‘clle. Sa eliair: est aussi bonne que celle de ees dernières.
2• Baume. Runicole. Mœltr.
xi. Btinasse ORDINAIRE- Scelopex rustieole, Lin.
Syn.-Rnstieole eulgoris, Vieil!.-R. Enïopœe, Less.
De passage périodique pour le plupart; eonnneuee ii se montrer
vers la lin d‘eetobre, oriliuairement seule ou par couples ; revient
au printemps, mais elle est moins bonne alors. Quelques-unes
nielient dans nos bois. Sa subsistance consiste en vermisseaux,
en limaçons et en petits eoleoptizres. On observe de temps en temps
des varietes il‘un jaunâtre pâle.
‘v'l* G1-s·¢ae.—BÉCASSEAU. THINGA, part. Lin.
(Triage et Scolopees, Gm.- Triage, May.- 6'olldri: et Pelidne,
Cuv.-Triage et lelidne. Bonap.-—Celidris ,
Pelùlne et Numeuius, Less.)
I, MBULÈUEES cülîdfîl, cuïn
4. Bticasssau amueiscue. Triage eenntus, Liu.
Syn.-—·Triuge cinerea, Brünn.-T. ferrnginee, ltley.
-(VuIg. îlfeulniche , Jlfenbêche grise , Bécesseou
eu·ml.—El‘t pic. Ottillerd, llyoyerd).
Commun sur nos eûtes, en avril, mai, août et septembre; rare-
ment dans nos marais ile l'interienr. Vit ile petits vers, de col«!op—
teres aquatiques et de menus eoquillages. Nielte dans les regions
uretiques. C‘est le plus grantl iln genre. et l‘nn de ceux qui offrent
lu plus tle varitlttës tlans le plumage. On l‘a tltleril sous sept noms
rlillerents.

- MS -
2. BÉGASSLEAU VIOLET. T ringo u1a1·1°tù11·1, Bt‘ûm1.
Syn.- Colidrîs umrîtfmu, Cuv. —T. uigricuus, lllnntug.
Do pussugc sur uns oùtcs ou llltlllltl huuus quo lc |I1‘I;l.ltîlltl1l1,
mais gmüulranlniuuzut ram:. Nous un lc voyous jzuunis mluus uns uuu-
ruîs. Nichc fort avuut 1li1ll5 lc uortl.
3. I5|âc·1SSt—:··tU u0USSE'I‘. Trfugu F11/-USCEIIS, Vicîll.
Syn.-Actîl1`s rufcsccus, Sültlüg.
Dc gmssngc um:i1|unt1·l. Uu jcuuu sujut n été t11éàFc11q11iè|·cs
|uu· M. alu Lmuottc. llubitc l‘·'tuuErî1u1o scptcut1·î¤.u1:1lc. Du uu cou-
uui't1|i sun Fégîlllü ul scs 1u¤u1rs.
_ 2** Àînucilcs du mur. Pclldun, C11?.
ü. BÉGASSEAU GOGDIILI. T rfugo s11lmrq|1ota, Tcm.
Syn.- T. fc·r1·n·y1`uc·1 ct cîuwrca, B1‘ü1lu.— Scolopoa:
$IIb¤•}'y|l•lI1l, Gm.—Nmuom`us Àfl‘fC••l11nS, Luth. -
Polillmz s11bm·q1·aI·1, Cuv.—N¤1:r1or¤¤'1·s S1I£lü1‘t[11••£llS_,
L0sS.—»i11cylochofI1·s Sl•ü¤1l"lI'1It'IlllS, Knup.
ÀS5EZ1‘l1111111lllI à sou IIOIIIIIE unssugu sur uus oûws, ou avril,
Il1lIî,j11ilI ct 51 la Iiu 1lu I‘étmE; 1'ïlI't1l11|311'IL1lll115 I‘i1|l1Et*ium*|I1•s tcrrcs.
Sc uuëlc S01I\‘·|211l; aux luuulus dc |‘os|1î:m:c suîvnutu. Les 1·o1·s ct lus
putits îuscctcs l`oruu:ut lc fout! du sa 1101l1'I'll§lIl’E. Nirlm trizs-nvsuut
1luus lc uo1·1l. Cuvier ou fait lu typo 1lo sou gourc Pclïduo. Vario
suîvnut l';tgc ct Ics saisons.
5. Bxécussnuu cmcnn. Triugu cfucl1·s,I(c_}‘s. cl. Bl.
Syn.-T. .·ilpfu··, Lin.- T. 1:u1·î·¤b1`lfs, Muy.-PcH·I1m
ciuoI11s, Cuv.-(Vulg. Triuga rl cnlücr).
Dc |1ass:1gc rügulîcr cl cn très-g1·:1111l1*s lizuulns, aux uu!uu·s
éponguvs quo lo Uocorlî, nlout il 1lilI'ùrc pri11ci|uIln11uu1t |uu· lu bnc
qui vst plus loug vt uu pou a11|1u·E nluus culuî-ci. Nous lc voyous
lluus uos umrnîs ct surtout sur uns cùtus. Vit, oouuuc sos congé-
nèrcs, 1l`insm:tcs 1-t nlc vcrs. I‘·lic|1o nlnus lus uulums rmigîous.
G. I.l|âc.1sst:AU UIIUNETTE? 1"rfugo wrq1·al·t, Dugl.
S}'Il·—·T· Svh1`11:£i, B1'Glh1I.
Plus Etlllllllllll uuu lc |l1't£CÉl1(!lI[, lluus lcs lI1l.l111(‘S locnlitnls ct aux

'*"   '*'
uulums époques. Cc u'cst prulullxlnmcnt, d‘après M. dc Sclys-
Lnugcluuups, qu‘unc rncc locnlc plus putitc, muis sa ruppnrtnut
am 6'inclus, ·E011l111UTI‘1II11Iîllül( I':1 pcusé. Nuumanu nduptc pourtant
l'0piuinn 1lc Brclnm, ut croît rpm cnttc race pénètre plus nvnut
dans lc unrd uuu l‘c·spE:nc nruiunîrc. Sclou Tcuuuiuuk, il uu luul;
pus nznufmulru uuttc cspùcc ou raun avec la T. Schînzll, Bunap., 1lu
unnl 1Iu |`n\l11É1‘î1|11E·
7. Brêcmsmu PLATYRIIINQUE. Trfuga pygmœa, Dcgl.
Syn.-Numcuius pygmmus, Muy.- T. plulyrhyuuzha,
Tc1u.—T. cInr·'ndc·s,Vîcîll..P.-zliduu plntyrhyuchn,
Bnnup.- (Vulg Trlnga Elnrfndc).
Dc pnssngn îrrdgulîcr sur uns nûtcs. Dbscrvë plusîcurs fuis nu
l1nlllc1l’«\ult rt à Cnycux. C'l•st un uiscnu ·lu uurnl dos dcux muudvs.
Sos 1uu:urs ut sou rdgîuu: suul; iucuuuus. M. Kmzh un n fuit lc gcurn
Lfmîcnla.
S. Bécussrmu mrwunn. Trfngu miuutu, Leîsl.
Syn.-Pcliduu mùuntu, Bnuup.-Actndrnmus mi-
nutus, Kuup.-(Vulg. Bëcassenu échnssns).
Dc pussngc, vu avril ct al la liu du l‘él;m!, sur nus cûtcs. Frëqucutc
1p1ul1pu2l`0îs uns marais nu prlutcmps. C‘csl; lc uniu ·lu gcnru. Pcu
rnrc, mais il üclmppu snuvcut, par sn pctîtcssc, à lu pnursuîtc 1lu
clulsscur. Vil; du très-petits vcrs ct d'insucl;cs lluviatilcs. Niclu:
nlzms lc uurul.
ll. Bxâcussnlxu ·rmum.1. Trfuga Tmuunfuckii, Lcîsl.
Syn. - PcIiJm1 Tcmmfuckfi ci; Àctrud01u11s Tam-
uuuclcif, Bunup.-(Eu plc. Petro:).
Dc pussugc, numulv lc Jltiuulu, nu prlutuulps cl; ai ln lîu llc l‘étnl,
umîs uu pcu plus rnrc. S‘ur1·ûIc ·f|11llI1|1I(‘[Ul51Ill115 uns mrwuîs. Sn
uuurrît ulm; 111É111f.‘S ulîmcuts 1pu: cc nlcruînr, cl; sc uullc souvcut
aux luuulcs 1lu Bécnsscunnx nt du Cîuclrs 1|1lî pzlturcut sur nus
g1·ùv1•s. Su |II'l.||1Flgi1lLi|.lI1 1·sl;1·ucurc iucouuuu. M. Fl1IlI‘I` puusc 1p1‘ll
uîcI1u1Iu11s Ins1·uvi1u=i1Ic$1unul;ugucS runnillcuscs 1lc l‘lslluulc.

·- 12U -
Vll* Gonna.-S.iNDEltLlNG. .¤|IlEN.·lRIA , Beelist.
(Gharodrius, Liu.-Tringo, Ilriss.- Oolidris, lllig.)
L Saat¤Eu1.n•to ous SABLES. Arcnorfu culùlris, Moy.
Syn.-CI•a:‘mli·ius colidris, Lin.-Culid-·£s m·o•ro··i`n,
lIIig.— Coiidrfs rulaùlns, VioiII.·-Triugu urcnariu,
ScI1log.—(VnIg. Guerlatte rouge ou blonolte).
De passagü regulier sur nos eûtes. tlaus les mois il'nvril, mai.
septembre et oetobre. Vit du vers el tl'insee1es. Ses moeurs sont
les uulmes que celles iles Pluviers et des Béeasseanx. On assure
qu‘il pousse ses migrations jusqn‘au 'I·t‘ degn! de latitude. Nielus
probablement dans les rtlgions les plus septentrionales.
\•’lll* Gonna.-TOUBNE-PIERRE. STIIEPSILAS, lllig.
(ïïlnga, Litt.-Jlrcnarin, Viuill.)
4. Tounm-:-ntnunu \’ULGA*1'lIi‘.. Stropsilus futerpos, Btutup.
Syn. -Tri·tga interpos, Lin.-St•·cp. oollarfs, Tom.--
Are-iorin futoqmcs, Vioill. -(VuIg. Conlo·u.l eliotul'.
- En pic. Colombé).
De passage rligulier sur nos côtes, au printemps et en automne.
Connnun au ltulrle tl‘.tuIt, du IU au 25 mai. Sa nourriture eou-
siste en peîtits eoquillages hivalres ou autres animaux marins.
un‘il eluerelie sons les pierres et les gros graviers. Nielte sur les
saltles, selon Temnnnek. Vit très-bien dans les jardins, à la ma-
niere des Pluvlers, et s‘apprivoise heilement.
VII" FMttILLE.—PIIALAROPES PHALA ROPID/E.
l“ Gounu.-PIIALABOPE. PIIALAIIOPUS, Driss.
(Trîuga. Liu.-—6'rymopJ'tilus et Phaloropus, Vieill.—I'ha¢aropus
et Loüipcs, Cuv.)
I° Lohipèdes. Lobïpos, Cuv.
l. Pu.t1.nuot·o mrvsuuontê. Pholuropus lobutns, Luth.
Syn.-T•·iugu hyperboveu, Lin -Ph. oino··ons, Brîss.
- Lobipos hypcrûoreus, llonttp.-—(Vulg. Phulurope
cendré ou de Siùévio). .
Di: passage irrégulier et tlu loin eu loin. lll. tlu Lamotte en pus-

- JM -
sinle un capturië sur nos côtes cn tnai. Se rcpaît de petits insectes
marins qu'il prend à la surface de l‘eau ou sur la grève. Niehe
dans les contrées les plus septentrionales.
2¤ Ehnlarupcn, Pltülürüptll, Ctt\’.
2. Pnananoee ne1•t·re1.É. Plioloropus fnlicarins, Bunnp.
Syn. ...Tringo [itlieario. Lin. -—Ph. plotyrhinchus,
Tettt.- Cfyi·top}¤iius rufns, Vieil]. ·-(Vulg. Phu-,
Iurope ti feslons deulclés).
De passage irrégulier sur nos côtes. en octobre. novembre,
iléeeinltre et mai. Nous visite surtout à la suite des tempêtes. On
lc voit souvent en pleine mer, it de grandes distances de la terre.
où il elterelu: rarement sa subsistance. Niehe, selon Tctnntinelt.
par le 68* degré de latitude.
llt Genue.-——ÉCH»tSSE. HIMANTOP US, Briss.
(Gharadrius, Lin.- Ilïpsibotes, Nitz.)
1. Éeuasss ünntrmtns. Himantopus •ncïanopterus.MEy.
Syn.- Charadriits Itimantopus, Lin.-H. olbieollis,
Vieill. -— Hypsibutes Mmmttopns . Nils. ·- (Vulg.
Éohossc il manteau noir, Éehossc d cou blanc.-—En
pic. Gumbade).
ltare et lle passage irrégulier sur nos côtes, en mai et juin. Un
couple a niclui. en 1849. dans la garenne de Saint-Quentin. Vit de
l' rai de grenouilles. de vertnisseanx et tle pctits insectes aquatiques.
Lorsqu'cl|e inarelre, elle se ltnlanee de droite â gauche, et semble
ne pouvoir se soutenir sur ses longues jambes. Son vol est rapide.
IV¤ Division. - Éenasstsns aaeuteîmas.
Grollotores palntipedes.
VIII" F.tMi1.t.a.-BÉCUVIROSTRES.
RECUi’IROSTllIIJ/E.
l" Gsnas.—ltlÉCUt'llt0S'FItIZ. REGUVIROSTRA, Lin.
fl. liticutunusrns AVOCETTE. Ilecueirostrn ovoeetta, Lin.
(Vulg. Avocettc il nuque noire.-En pic. Clette. Clëpc).
Dc passage annuel sur nos côtes et dans les grands marais
9

- 422 ·-·
voisins. Nous visite de préférence en avril et en septe1nl1re,1nais
moins communément en automne qu‘au printemps. Voyage par
couples ou ai trois ou quatre. Vit de irai, de crustacés et détres-
petits insectes qu‘e|le saisit sur la vase on dans l‘éeumc iles llots.
Selon Temmiuelt, |orsqu’eIle prend sa nourriture, ou dirait qu‘e|Ie
bat Peau avec son bee. Son vol est rapide et soutenu.
ixv F.\1uIt.1.1·:.-—- Pnéaicoeïaaas.
PHOENICOPTEIIIDAE.
l*‘ Get·ma.—PHÉNICOPTÈRE. PHCIENICOPTERUS, Auet.
fl. P·nêrl1eoe·rZene enauuawe. Phœnieapleras rosens, Pall.
Syn. -1-lh. rnlier, Lin. —Ph. Enropueus, Vieill.-Ph.
onliquoruin, Bonap.-(VuIg. Flamnuml rose).
Dc passage très-aceiileutel. Un individu égaré a été vn, il y a
quelques années, dans la vallée de la Bresle. Vit sédentaire dans
le midi dela France, et se tient ordinairement en troupes sur les
plages liuiuides et dans les étangs salés qui avoisiuent la mer.
Sa nourriture se compose de mollusques, de frai, de poissons
et |l'insectes tl‘eau. On l‘approeI1e dillieilcment. Sou nom vient
de la riche couleur de ses ailes.
VU Dtvmtou.-Écnasstnns inacnonacrïnes.
Grollotores moerodoelyli'.
X" Fantome.-RALES. RALLIDJE.
l" Gs·..·~mE.·—-It·tLE. RALLUS, part. Lin.
1  Bâle: proprement dits. Htlllus, Lili.
il. Roue D`EAU. Rnllus equations, Lili.
(En pie. Reille, Reille).
Arrive en mars; émigrc en novembre ou décembre. Habite e11
été les marais, et y niclie dans les jones et les roseaux. On le voit
nager au milieu des grandes plantes aquatiques, si la manière des
Poules 1l‘ean. Sa nourriture consiste eu insectes, en Iimaçous et
eu herbes tend res. Son vol est bas, peu soutenu et enligne droite.

— 123 ·-
Les chasseurs le connaisscnt par les ruses sans nombre qu'il
emploie pour dépister les chiens. Sa chair a un goût trè.s·prononeé
de inarécagc.
lil Uro:. Q';-gg, Bvühsl.
2. RALE ne oenùr. Rollus crea:. Lin.
Syn. - Gotimnto crex, Luth. ·—- Crea: protcnsis, Muy.
— (Vttlg Rdle de blé, Roi des Coitles, Poule d'can de
gcnët.-En pic. Ronssette, Ronsselet, Reille, Reille).
Arrive ai la lin d'av1·i| ou dans les premiers jours de mai; part
en septembre, en octobre et meme en novembre. Nielie dans les
prairies l1umi•lcs ct dans les pièces de trèllcs. Vit de graines aussi
bien que d'inseetes et de vermisscaux. Son nom latin, 6'rcm, est
Pexprœsion de son cri. On l‘a appele ltoi des Cnilles, p ree qu‘i|
arrive et s'en va avec clles; ce qui a fait croire qu‘il les conduisait.
Sa chair est la plus délicate des especes du genre.
3¤ Marnuettes. Porznno, Vieil!. (Zoporino, Steph. - iilmhelio, SW.)
3. l't.·tLi=: mnnovmm. Ratios porznnn, Lin.
Syn.-Gnilinnlo ponsona, Luth.-Persona inoruetto,
Vieill. — Ortygometro porzano , Bonap. -(Vulg.
Poule d‘eun M`ni·onette, petit Hello d'eou. -En pie.
Rclé, Rêve, Griset).
Assez commun. Arrive si la même epoque que le Bâle d'cau, et
n‘é1nigrc que dans le fort de l‘l1iver. Nielue d ns nos marais, et
fait, avec du jeun, un nid en forme du nacelle i|n‘il attache a
nuelnue tige de roseau. Sa nourriture se compose également de
substances inigrîtnles ou animales; il préfere néanmoins ees der-
nieres. Son cri peut ultra comparé à celui d‘un petit oiseau de
proie. Sa clinir dgale, dit-on, en délicatesse, ccllc du Bâle de genêt.
lt. RALE Poussin. Rolins pusiltus, Pull.
Syn.- Gollinuin pusittu, 1`iIey.—Ortygonnctro pusittn
DIL Zaporùm ntinutu, B011ilp·- Ut'!. mimitn, KE)'S.
et BI. - (Vnig. Petite ·t`cntt pottssin).
Rare ct dc passage irrégulier. Ses mœurs et ses Iiabitudes sont

-·- l2!1 —
les memes que ecllcs ilu precedent. Nielie parmi les roseaux.
Quelquefois il se renrl dans les ehantps de fourrages et ilans les
terrains liabités. Lorsqn‘on le chasse. il cxecmc tant ile manœuvres
et court si rapiilrnient dans les fonrriis, qu‘il linit presque lütt-
jours par lasser la patienee des chasseurs et des cliicns.
5. Item Batman. Ilnilns Bm'llo·ii, Vieill.
Syn.—GuHi`•inla Buillont'. 'l`I!m.·- Ortygometrn Hail-
lo•u` et Zaporfnu pygmœn, B0ttttp·-——Ui‘¢· pyylltœüt
Keys. et Bl.
Arrive dans le mois de mai; ilmigre ii la lin il‘août. Nielie dans
nos marais, sur un peu rl'lierl1es, et n‘est pas eemmun. Ses mœurs
et ses habitudes ne iliiïèrent en rien de celles du Poussin, avec
lequel il a été longtemps eonfonrlu. C‘est le plus petit tlu genre.
ll' Genne.—G.tLLlNULE. GALLINULA, Latlt.
(Felice, Lin.)
·l. GALLINULB onntnatne. Geliinnle ehioropns, Lalh.
Syn.-Fnlica chloropits, Litt.-(vttlg. Ponle d`.-tan}.
Siidentaire et eonnnnn dans les étangs bonles ile jones. oil il
niche. Dilliërc pcu des Billes, si ee n‘est par le prolongement dn
lice snr le |`rant. Vit il‘insectes, ile plantes aquatiques et ile graines.
Sa cliair est generalem nt pen estiniee.
lll* Game.-FOULQUE. FULIU.4, Lin.
l. Fonnque uacnoune. Felice etre, Lin.
(Vulg. Foulgne Marelle.- En pic. Bléry, Berlande).
Habite partout où il y a de grands étangs; n‘e$t pas rare an
liable tl'}mlt. llarait surtout lc soir ou au crépuscule. Niclrc an
tnilieu des roseaux morts. et se construit un nitl quelle entasse ct
reeonvre d‘|rerhcs. Se nourrit rl‘insectcs et ile plantes aquatiques.
A l‘approc|re tlc l‘liiver, une partie nous quitte pour se transporter
plus an nord. Voyage isoleincnt. Sa chair est bonne ai manger.
mais elle a un goût de marais trop prononcé.
(

- 125 -
VI° Oaone.-PALBîlPÈDES.
NA TA TOHES.
I'0 Dwtston. ·-PM.1m·Iznes LDNGIPENNES.
Natotorcs longlpennes.
I'° FAMILLE. -IlIOUETTES. LÀRHDE.
I" Ge1~:ne.—STEHCûBA|llE. STERGORARIUS, Briss.
(Larus. l..in.-Galhoracla, Brünn.-Leslria, lllig.)
1. Srzucouatna caranacre. Slereororfns colarrhoetes,
Vieil!.
Syn. -Lorus oolnrrhactes, Lin.-- Cotharnclo Skua,
Brünn. ·-—Lestrt`s entharracles, ’[‘em.—M'egaIestrîs
calorrlloctes, Bonap.·—(Vulg. Labbe ou Stereoraire
brun, Goéland brun).
Paraît accidentellement sur ttes côtes après les tempêtes. Vit
de poissons ct de jeunes oiseaux, sur lesquels il fond avee la ra-
|ti1lttt5t|’tttt trait. On a remarqué qu'il a,rlans lc port et dans l‘air
de sa tete. quelque chose de l‘!tigle. Niehe ù Feroë eten Islande.
2. Saasuennamn t•0atan•r¤. Stercornrius pomari'n¤ia,VieiII.
Syn.—Lorus paraaitleua, ïtley. -Les£ri`a pomorinus,
'1`Em.-—CoprotIueres _po·norfnus, Iieielt.-(Vulg. Labbe
pot-tnrfrt).
De passage accidentel sur nos côtes après les ouragans. en
automne et en Iriver. Nons ne voyous le plus souvent que des
jeunes. Son alimentation est la même que eelle du Cataracte.
Niche dans Iütmérique du nord.
3. S·1‘Ent1‘·nnAIttE nes nncnens. Stercororfua eepphus,Degl.
Syn.- Cathorncla capplms, Brünn.-Larue crcpfdalua,
Gm. --Leslri's parasitiens, ’l°ent.-——L. Ilfclmrdsonii,
Büttltp.-L. ccphns, Keyâ. Bt BI.-L. parasüfen,
ScltIe·g.—(Vttlg. Lnbbe des rochers, Slereernîre pa-
rasile).
Trizs-aeeideutrllement sur nos el}1cs.cn automne ci en hiver.

- 126 ·-
Son vol est vil` et balnneé eomine celui dc l‘Autour; le vent le plus
fort ne I‘etupeehe pas de se diriger sur la mer. On ne peut guère
|'approel1er ni le tirer que lorsqu'on lui jette un appât. Nielie
dans les régions arctiques.
li. Srnnconntnn LnNG1cAUnE· 'Slerco1··n‘i'1·s long1'em··lo-
tus, Briss.
Syn.-Cnthnrnetn pnrnsilien, Brünn.-Leslris porn-
silfcns, T em.—L. Bu)î`on,t'i, Baie. — L. pnrnsitien,
Bnnnp. - (Vulg. Lnbbc ou Stercoroire ·l longue
queue). `
De passage sur nos eûtes en même temps que ses congénères,
mais moins rare. Ceux nni nous visitent paraissent veniriln uoril
de l'«\ngle|:erre ou de Terre-Neuve. Habite les régions les plus
boréales.
ll* Geune.—GDEL·\ND. LARUS, Lin.
(Gouin, Xemn, Rossio et Larue, Bonap.)
_ À. Go|l.·l·l¢¤I· Eulnri, Digi.
4. Gnsnnatn ntnntn. Lorna mnriuns, Lin.
Syn. -Lnr1·s niger, Briss.-Dominicnnns marinns,
Brush.-(Yulg. Goèïond ii mantenu noir. —En pic.
Qnéont).
Commun sur nos eûtes, dans les mois de septembre, octobre
et décembre. On ne le voit que rarement et seulement après les
tempêtes, sur les eaux ile nes marécages. Sa nourriture se eoiu-
pose de poissons morts ou vivants, de irai, de voirie et d‘inseetes.
Vit tres-bien à |‘état de eaptivité , ainsi que la plupart de ses
congénères. C‘est l‘un des plus grands du genre.
2. Gonmntn naux. Lorna fi·sens, Lin.
Syn.-L. flanipes, May.- Cln_peilnrn·s fusens, Bonap.
-(VuIg. Goéland il pieds jaunes, .liI`onette d pieds
jeunes, Goéland gris).
De passage sur nos eûtes, nlans les mois ile mai, août, octobre
et novembre. Assez rare iei. Temmiuek dit qn‘en automne il vole

·—- J2? --
à une grande hauteur, en troupes composées d*individus adultes.
Vit de poissons et de cadavres 1l‘animau:¢ marins. Nielne princi-
palement dans le nord.
3. Guzman nltG£rt·1·1E. Lorns argentotus, Brünn.
Syn.-L. gtoucns, iile_v.—Loroides crgeutetus, Brehm.
—(Vt1lg. Goëiund d manteau gris ou cendré et si
manteau [lieu.- En pic. Grisord,Mauard-Gr1`sard).
Commun sur nos dunes, surtout en entonme. Niehe dans nos
hautes falaises. Une partie éinige eu hiver et se dirige dans le
midi. Sc repait ile petits poissons, ile crabes et d’etoiles de mer.
Varic beaucoup pour la taille et le plantage, suivant Page, le sexe
et les saisons.
li. Goennan nouneuenesrnê. Lorna gtaucus, Brünn.
Syn.--L. lencoptews. Vîeill.-L. gloeioiis, Iileegill.
·-L. Isteudicns, Edm.-Lcneus gtoncns, Bonep.—
(Vttlg. Mouette glauque). _
Dc passage irrégulier et isolément sur nos cûtes. En hiver, on
n’y voit presque jamais que des jeunes; les vieux ne quittent que
trcs·raremeut les régions arctiques. Sc montre le plus souvent
iuêld aux bandes ile Goëlamls eendrés et marins. Vit de poissons,
surtout de liarengs. Le cri llliiii fait entendre en volant est rauque
ct assez semblable ù celui du Corbeau. C‘est à tort que Tennninek
le dit le plus graud_des Goëlamls connus.
5. Goemnn Lencoerizue. Loruskucopterus, Ftib.
Syn.-Leuens icneopterus, Bonnp. —(Vnlg· Mouette
Ieueoptdre).
Rare et de passage accidentel, dans Ics Iiivcrs rigoureux, sur
nos eûtes. Ceux qui nous visitent sont des jeunes. Habite les ré-
gions arctiques ile notre luimispliizre. Quoi nu‘en disc Tenuninek,
cette espece, dans aucune période de se vie, ne ressemble pas assez
au Lorus gloncus pon1· la confondre avec lui. La livrée des jeunes
est aussi tout-ai-lait diü'én·nte de celle des jeunes Glcucas.

-— !2B -
B, lloosnu. Levi. (Gamin. Mu.)
6. Guzman cennn É. Larns ennuis, Lin.
Syn.—L. Heinii, Hom. -—L. iaerymoaus, Brehm.-
(Vulg. Monette ti pieds biens.-En pic. Manue,
Miouee, Minnie, Jlliunm. Miolis, uvee ln plupuri. de
ses congénères).
Très-eommnn, en automne et en liiver. sur nos côtes. Se montre
principalement en grandes troupes il Papproelie des tenqnttes. On
le dit moins voraee et moins querelleur que les précédents. Nielie
dans les régions aretiques.
7. Gonnnnn BÉ.·•ul.·rzUu. Lurns eianrneus, Gm.
Syn.-Gouin eburnea, Bonep. -Pugaphilu ebnrnee,
Boie. - (Vulg· Monette sénateur).
De passage accidentel sur nos eûtes. Vit isolement et se tient
plns en mer que les autres Goëlands. On le nomme Sénateur, ii
cause de sa ddmarelie grave et eompassée. Habite les glaces iles
régions polaires.
8. Gonenno rnxnacrïee. Lorna lridueiyins, Lin.
Syn.-—L. rissu, Brünn.-—R¤'ssa triduelyla, Lênoh.—
(Vulg. Monette trldeeiyle).
Commun. sur nos eûtes. en autonme et en hiver. Se montre
quelquefois dans nos marais an printemps, mais tonjonrs seul
et vers la lin de mars ou en avril. Sc nourrit surtout de poissons.
de frai et nl'inseetcs. Nielie en gramles bandes dans les roelicrs
ties mersvdn nord.
9. Goeeann nnaun. Lurns ridiinmdus, Lin.
Syn. - Gtluiu ridiinmdtl , Bûltllp. — (Vui§· Iifonelle
rieuse).
De passage, sur notre Iiltorul. en automne et on printemps.
Quelques-nus se lixent dans nos grands marais. notamment en
avril et en mai. Vole sans cesse sur les ilaques d‘e:iu salée qui
tonelient à la mer. pour y elicrelner les petits poissons et les in-
sectes dont il se repaît. On Papproelie iliflicilenicnt Iorsqn'il est il

— Hi'} -
terre, tandis qu'au vol il n'est pas farouche. Son nom vient de
son cri qui a paru ressctnblcra un éclat de rire. Vit trlzs-bien â
l‘t!tat de domcstieite.
M. de Lamotte soupçonne que le Larue eopistratus, Tem.. est
la fcntrllc tlc cette espèce. Cc ue serait. d'nprès Mill. de Selys-
Longeltatnps ct Scltlcgcl, qn‘nnc sintpte race loealc on variété.
JD. Gocannn croisée. Larue minutes, Pell.
Syn,·—Xema nnïuetnm, Bcnap.-Ifydroeolœns mi-
nntus, Kaup.
Dc passage accidentel sur nos côtes. à la suitc des vents impe-
tnenx. Temminck dit que les jeunes seuls paraissent sur les
rivieres. Niclie au nord, sur lc Volga. C'cst le plus petit du genre.
M. Goscnntn os Snntns. Larns Sabinii', Lèaeh.
Syn.-—L. eollarfs, Sub.-—Xema Sabinù', Bnnap.
Espèce de l`extru!me nord; s‘cgare accidentellement sur nos
eûtes. à la suite des tempêtes de l‘liiver. Deux ou trois sujets ont
été tues fr Coycux. Vit surtout d'inscctcs marins.
ill' Gsalns.-STERNE. STERN.4, Lin.
(Larus, Lin.-—Stcrna. Hydroehelidon, Megalopterus. Thalasseus,
Gelachelldon ct Syloefielidon . Bonap.— Sterne ct
Megalopterus. Keys. ct Bl.)
ll. STERNE tt·tttSEL. Sterna anglîea, Müniag.
Syn.-—Gelacftefi`don Augfiea, Bt‘chtt1.—(Vt1lg. Sterne
des marais).
Dc passage aceidcntcl sur nos côtes. apres les ouragans. Vient
quelquefois dans nos niarais, en suivant les cours (l•l'.!ü||· Nichc en
Ilongrie.
2. S1*Enttt¤ Tsoncûnnvn. Sterne easpio, Pall.
Syn.—S. megarhynchas, May.-—SyIoeheli`don easpfa,
Bfclim.-Hydroeltelidon easpftt, KBI1]J.
Dc passage accidentel. Plusieurs individus ont été tués nu
liabte il'.•lult. al. Deglantl dit qn‘elle est jetée parfois assez loin
dans l'intérienr iles terres par les bourrasques. Brelnn cn fait le

— 130 -
type tlc sou geaare Sylocheliaion. [Test la plaas granale ales Steraaa·s
al'Eua•ope.
3. STERNE CAUGEGK. Steram caa¢ta'a:aca, Gm.
Syn. —.S°. Boysii, Lttilt. — S. otmeseeaas, Moy. —- Tutt-
lasseaas eamtiocus, Bois. -(Vulg· Hiroaadelle de auer.
—Ett pic. I'louoa·e' ea·a'ard, Praîanrct, Paia.·ea·et, Tu-
ucraaot).
Trlas-eoauauuue sur uos eûtes eaa avril. epoque de soaa passage;
aaaoius uoualtreuse aaa priaatlmaps. lorsqu'elle repasse. Vole par
grandes troaapes siir les laaaaes ale sable; presque jauaaais alaaas
I'iuta§rieua· ales terres. C'est aaaa oiseau ca·iaral et al‘aaue elaaasse
faeile. lllielte sur les bords de la aaaer.
ti. S·1·tma•u.=: Pannttn-Gatataaa. Steraao Mramdo, Lin.
(Vulg. Hirondelle de mer Piera·e·Goa·iu).
Très-eouuaaune sur nos côtes, la sou alouhle passage ale uaai et
d‘aoa'lt. l"aa·ait quelquefois alaaas les prairies peu éloignées ale la
auer,à la saaitc ales eoups ale veut. Vit surtout ale poissons. Niclae
alaaas aaos aluaaes. Son vol haut ct rapide laai perauet ale fraaaaelair eaa
peu ale teaaaps ales alistaaaecs imaueus a. .
5. STEMIE AIICTIQUE. Sterne aaaaacracra, Nuunt.
Syn.-S. Iaa'ruudo, Liu. -.5`. a1rcta`cu, Tout. - (Vulg.
Haïoatdelle de mer Arctique).
Passe en malane teaaqas qaae la praëeaialeaate, avec laqaaelle elle aa etai
eoaafoualaae. Coauauuue eaa tuer. lll. Laalaitte |'a tuée au Ca0loy.alaaus
le aaaois de juillet. lalielae alaaas les régions du cercle arctique.
Teauuaiuek peaase qaae la S. Nitzsetaii ale Kaaup. et la S. brael'ay·
torm ale Grahba. soaat ales sujets ale cette espèce. hl. Ilaraly croit
avoir aequis la certitude que cette Saerue ct I'Hiruudo s‘aeeoupla·aat
quelquefois euscualale. et clouaaeut ales métis qui resscauhleut plaas
ou aaanius au pere ct ai la mère.
6. Sienne: os Douoau. Stereo pua·a·adiseo, Brüam.
Syn. - .5’. Dougalii, Illoutag.
De passage cu août et sepleaulare. Praifizre les aaaaarais iuoaulés.

—- 131 —
On l'a vue nicher sur nos côtes, parmi les pierres. Vit de poissons,
et reclicrelue plus particulièrement les vers, les libellules. les
plialenes et autres papillons erépusculaires. Vole souvent de com-
pagnie avec la Sterne Pierre·Garin. mais ce sont toujours. d‘après
Temmiuck, des individus ou des couples isolés.
7. STERNE PETITE. Slemo nn'nnl’a, Liu.
Syn. -5. porno, Penn. —- Slernulo mirinla, Bolo. -
(V ulg. Petite Hirondelle de mer).
Peu ecmmune, et de passage régulier sur nos clitos en mai et
août. Frcinnente aussi les rivières. les marais. Nielie. dit·on. dans
nos dunes ou sur les bords de la mer. entre les petits galets amassils
par les eaux. On l'observc l`ort avant dans le nord. Son plumage
varie suivant les saisons.
B. STERNE àrouvanzraxs. Sterne fissipes, Lin.
Syn. —S. nigrn cl; meule , B1‘iSS· —Hydroeheli`don
fisaipes, B0ie.—(VuIg· Hirondelle de mer Épon-
nantoil).
Commune sur nos côtes durant presque tonte I‘année.Paralt
aussi, avec ses congénères, dans nos marais voisins de la nier.
llielie près des eaux, parmi les jones; quelquefois sur les grandes
feuilles des plantes aquatiques. Sc nourrit de vers et d’insectes.
Varia beaucoup aux époques de la muc, selon que eeIle·ei est
plus ou moins avancee.
9. STERNE LEUCOP‘l'Èl\E· Sterne leucoplero, Meissner.
Syn. -5. nigro, Lin.-Ilijdrochelidon leneoplerum,
Bonap.
De passage accidentel. Da I‘a tuée au hable d'Ault et dans nos
marais salanls. Habite le midi de l'Burope.
10. S1‘En1•lE IIIOUSTAG. Sterne hybride, Pell.
Syn. —-S. leneoporeie, Null.-S. Delcunolti, Vieill.
-Hydroeltelidon. hybrfda, B0ltB]J· -(vtIIg. Hiron-
delle de mer Ilfonstac),
Espèce des parties les plus orientales ulu midi de l‘Europe.

-— d32 -
S‘egare quelquefois sur nes rivages et dans uns marais voisins
de la mer. lil. dc Lamotte l'atu1it: ii Bayeux. Vit il'inseetes.
Il" FMIILL¤.—,PIt0CELLA.lIlES. PROCELLARIDxE.
I" Gsarun.-—PETltEL. PROGELLA RM, Lin.
él. Pe·1·n¤L_1=ULuan. Procellnrfa glacîalis, Lin.
Syn.-Frilmurus glueiulis, Lênch.
De passage irrégulier. On le trouve le plus ordinairement sur
nos eûtes. mort ou m_guraut. a la suite iles tempêtes. S1 nourri-
ture se compose en partie de eetaeils morts et de mollusques.
Dans les mers polaires. où il rit en très-grand nombre, on le ren-
eoutre ii iles distauees eonsidéralules de terre.
ll' GENRE. —PlJFFlN. PUFFINUS. Eur.
(Prooellnrie, Lin.—Ncclr£s. Keys. et Bl.)
I, Perrin cennne, Puffiuus eiuereus_. Benep.
Syn. -Procel'Iaria pnffînns, Tem. —Nee1 ris ciuerea,
Keys. et Bl.- (Vl1lg· Pufliu, Pelrel Pufliu).
De passage très-neeideutel. ltl. Baillon le signale eomme· ayant
eté eapturé une seule lois sur nos eûtes.Sa nourriture se eom-
pose uotaanuent ile poissons. ile vers et de mollnsupnes. Ses mœurs
sont semi-uoeturnes. Niulte sur les bords de !‘.\driatiip1e.
2. Puerta union. Pnyimrs major, Feb.
llabite les mers du nord. On le trouve eeeidentellement sur nes
côtes. le plus souvent ii l‘état de eadavre et â la suite des tem-
pêtes. ll!. de Lamotte le regarde eonnue le l‘ul'liu proprement ilit.
décrit depuis longtemps. Sa propagation n'est pas connue.
3. Puerta nanas. Pnffinus Anglorum, Hay.
Syl!.-—Pt‘ocellItft`tt _pn][in.u3, Lil].-PFOC. Augl'ot'nin,
'1`em.—Necu·¤'s puffimis, Keys el; Bl.
De passage accidentel sur nos uûtes. après les ouragans il‘nn-
tourne. Vieut de l‘Éeossc. Sc nourrit ile vers. de mollusques et ile
_ cétacés lluttaut ft la surface de Peau. Nielie dans lu nurtl.

— -133 —
11. Puerto ooseue. Pnyïnus obsourns, Boie.
Syn.—Proeellerie obscure, Gm. ··-Neelris obscure,
Keys. et Bl.
De passage. ile loin en loin; sur nos eûtes. à la suite des uran-
vais temps. Plus rare que lblnglorum. duquel il ne 1lill`i:re,qne
par sa taille lieaneonp plns petite. On |’a peu étudié encore, et il
n‘est pas certain nu’il soit une espeee nlistinete. Nielie sur les
rivages de l‘Mrique.
lll· Gnmts.—TllllLASSlDli0ME. THALASSIDHOMA , Vig.
(Proeellorin, part. Lin.—î'ltnlassidronio et Ocenniles,
Keys. et Bl.)
J. `l'u1tr..ssstou0u¤ rnueàrs. Thelessidronm pelegien,
Less.
Syn--—ProoeIlaria pelngiea, Litt.-—Tlt. mi`l'i`lensis,
Seltümb -(Vulg. Oiseau Je lempâle, Pelrel tempête.
—En pie. Salanile, Éeaillolle).
apparaît en tonte saison sur nos eûtes. il la suite iles ouragans
et iles tempêtes. On le trouve le plus souvent mort ou mourant
sur les sables. Nielue ilans les plus hautes falaises. Sa nourriture
eonsiste en inseetes marins et en mollusques mieroseopiques
amenés parle remous à la surfaee ile la mer. La puissanee de son
volest si gramle qu‘on le voit rarement se poser, et que l'¤:il a ile
la peine ai saisir son passage tl'nn point lt l‘autre dc Plrorizon.
*2. `Eitamssinnoue ne Lemon. Tlialessidronm Leoolnï,
Vig.
Syit.—Proeellnria Leaolnï, Tom. —Proe. Bnlloelnï,
S€Iby.—(Vulg. Pelrel de Léeoh).
De passage irrtlgnlier sur nos côtes, après les tempêtes. Plus
rare que son congénëre. aree lequel il a été longtemps confondu,
et ilont il a les mœurs et les lialiituiles. Nielie particulièrement
aux Iles Oremles. La Proeellerin fureoln lle Peunant est. sans
tlontc, nn imliviilu ile erltc espinzr.

—' ll.!-1 *'
II• Division.-PALMIDÈDBS TDTIPALMES.
Nututurcs stcgcmupudes.
lIl= F.ia11LLc.—PÉLlCANS. PELECANID/E.
l*· Gamuz.-CDRBIOHAN. PIIALACROGORLY, Dum.
(Pclceanua, Liu.- Garbo, llley. -Hyd1·ucuram, Vieill.)
·1. Cunatuluial 0unuv.1.1ue. Phulucrucurux curbu, Cuv.
Syn. ——Pclccunus curbu , Lin.- Curbu curuuuru-nus,
Ille}. - Hyclrucurua: carbu, Vielll. - (Vtllg. Grund
Cunuurun.—:lSn pic. Cmuurin).
De passage regulier, au printemps et en autuniue. sur nus
côtes. Ou eu voit que|qucl`uis l'I¤iver. Vuyage par petits gruupes.
Se perche sur Irs arbres. Un imlivitln égare a été tué, il y a
quelques anmërs. Sllf l'nue dus tuurs dc Saint-Vull`i·an. Niclae ulaus
uus falaises. Vit lle puissuus, sur lesquels il pluugc avec la rapi-
nlild ilu trait. Sa chair est ml‘un goût détesialxle.
N. B. Cette espece 0l'l're plusieurs variétés de taille. Llunl une
plus grande a été uuunnûc Grultu crussirusiris par lll. llailluu.
Suivant àl. llarmly, cette variete ne ilevrait ses dimeusiuns plus
furtes qu‘ù l‘ahundauee et surtuut ai la qualité ale sa uuurriturc.
le puissuu de mer cuutcnant plus de principes nutritifs que celui
de rivière. duut le Curiuurun urdinaire fait surtuut usage.
2. Cuunwnau ·1·|=:1vtGn1tc1L. Pluulucrucuruur crislutus ,
Bunup.
S)'Il.—Pelccunus grucnlns, Lltt.—Carbu gruculns,
IlIe_}'.—- C. cristutus, '1'cm.—-Pluulucrucunusc gravu-
Ius, Keys. cl; BI. - Gruculus crfstalus, B0nnp.—
(Vulg. Curuwrcn Iuuppé, Curmurun Lurgup).
De passage accidentel sur IIOS uûlcs. Sa huppe n'esl belle qu‘cn
mars; ilans le mais il‘avril, les plumes qui la cuuipuseut cuni-
iucucent il tumlier, et eu mai elles u‘existeut plus. Nielie, assure-
t-uu, dans |¤·s ercvasses des rueluers des ilrs de la lllauelie. C‘cst
un ciseau du uuril.

— 135 -
ll' GENns.—FOU. SULA, Dum.
(Peleeonns. Liaa.—Dysporaae. lllig.—Morns. Vieil!.)
J. Fou un Basseu. Saalar Basamnn, Bris!. ·
Syn.—Pelcc(aaaus Bussnaaaas, LiIl.—Saaln alba, Hey. -
(Vulg. Fou laI¢mc.—Eat pic. Margot).
.'tssa·z eoaaaaaaaaaa saar aaos côtes. Ea la suite ales tempêtes et des
oaaragaaasz qaaelapaefois dans l*iaataErieaar ales terres. Se nourrit ale
poissons ale aaaer, sur lesquels il plonge eaa se laissant toaaaber du
laaaat ales airs oia il plane sans cesse. Quand il est rassesiai. il se
pose saar Peau, s‘aenalort et Ilotte au gré ales vagues. Dnaas la saison
nia les laareaags eaaaigrent et se rapproelacnt des rivages. il fait sa
priaaeipale noaarritaare ale ees poissons et s‘eaa gorge telleanent que,
pour s‘eaaa·olea·, il est olaligaê al'eaa rejeter aane partie. Son noaaa
spaieiiique vietat al'aaaae petite ile aiaa golfe al‘Édianhoaat°g. nia il se
aaaaalaiplie laeaaaeoaap.
IV° Dtv1St0N.—PAL1ttPÈ.¤¤B LAMBLLIRUSTREB.
Nntatores Iaraaeüirostres.
IV¤ Iiaatteee.-CANARDS. ANATIDE.
l*· G¤a~mE:.—0lE. ANSER. Briss.
(dnas, Lin.——Anscr, Hcrnicla et Ghenalopeaz, Ben:ap.—-..-lnser et
Giaenalopeze, Keys. et Bl.)
`.I.¤ (Iier proprement dites. alnrcr, ÃIIEI,
A. Our r rraaaar mur, mar aaaaau 1 1.: a-etrmar. Sel;. (laa aa'am·.;
1. Otn cemaaaa-En. Aaaser ferais, Tem.
Syn. — zlaaaas miser, Liat.—Auser cinereus, Hey. —
(Vnlg. Oie preaaaaere).
De passage aeeialeaatel en laivcr. Lange de prélerenec les bords
ale la aaaer alaaas ses anigratioaas. Nielae. Selon Teaaanaiuek, pur le
fa3' alcgra! ale lntitaaale aaaaral. Les Oies aloaaaestiqaacs proviennent de
cette espece.

— ISG —
*2.. Oto vonoanie. .-luser syleesiris, Briss.
Syn. -.«·luus segelutu, Gm. —Attset’ segelnm, Moy.-
(vulg. Oie sauvage, Oie grise, Oie des moissons.-
Eu pie. Ensou seuunge),
De passage périodique en automne, eu liirer et an printemps,
toujours par liamles uouilireusrs qui se reposent ilnrauit la nuit
au boril des étangs et des rivières. Vit de végétaux terrestres et
aquatiques. Sa vigilance est extrêiue ; aussi nos eliasseurs ont-ils
la plus grande peine il la tirer. On la eonfond laeileineut avec
I‘A. bruciiyrliyuciius, ilout elle a le petit liee noir ü zone orange;
mais elle s‘en distingue toujours ii ses pieds d'uu jaune orange
et uou rouges eomiue eeux ile eette derniere.
3. One A nec ooumr. Auser iireehyriiynciius, Bail!.
De passage, le long de uos eûtes. dans les hivers rigoureux.
Dillëre de l'0ie des moissons par une taille un peu plus petite el uu
lire beaucoup plus eourl; se distingue egalement de l‘.·l. oliiifrous
par une couleur ronge aux pattes et une taelie pourpre vil'au bee.
C'est probablement elle que Brelim iléerit sous le nom d‘.·l. rufes-
Gens, et que Tliioueniauu indique sons celui d'.dl. breuirostris.
B. Dllll 1 FIDH? I·l·I|I¢` lflll III III'] 1. LI !|)‘I’l‘.lll· Srl}! (ill lliilfhl
fi. Om A rnorrr nnano. Auser ulbifrons, Beehst.
(Vttlg. Oie rieuse).
La plus commune de nos Oies. Arrive ordinairement dans les
iuois ile déeeuibre, janvier et février, toujours en grandes troupes
qui s‘abatteut an milieu des eliaiups eultivés et v oeeasiounent
ile grands dégâts. Nielie dans le nord. Vit et se propage dans nos
liasses-eours. Sou nom d’0ie rieuse lui a proliablemeut été donné
ai eause de son eri qui a quelque rapport avee un delat de rire.
L'.·1. segelum, Tem., est le jeune âge ile eette espèce.
5. Ulis ivnttvz. Anse? iuinulus, Nouttt.
S3‘n.—A. Teiumiuckii, Boll!.
C'est une rspisee ilouteuse. Nous ne la voyons qu'âi l'époque iles
émigratious d'automne. Teruminek la regarde eouuue le jeune age
ile lbllbifrous. Mill. Meyer et Brelun la eonsidierent comme lor-

— *137 -—
Illëtîll une espèce tout-fr-liiit ilistinclc, cl ils la désignent. d'après
Selilcgcl, le premier sous lc nom ll‘..¤l. medias. et le second sous
celui ¤l'A. eiueroceus. Cette Oie ditïerc de l'Albifrons par sa taille
plus pclilc ct lc lilauc ilu front remontant culrc les yeux très·Iiuul.
Le jcuuc âge (sl. elueruceus, Brelnn) ililfùre aussi ile eelui ile
lbllblfraus par sa taille ct son hec beaucoup plus petits.
2e Bernmzlits. .n8I'lIlCICI, Sluplh
6. Onn annuliens. Anser crylhropus, Vieill. .
Syn. -— Anus e¤·yUii·opus , Lin. — Anse? leucopsis ,
Beclisl. ·- (Vulg. Oie nonnelle).
Dc passage ilaus les mois de n0vembrc,ilcccml1re ct janvier,
surtout quzuul lc froinl est iulcusc. Voyage isolément ou par petits
groupes. Truuuiuek dit ipfclle n iles liobiiuiles beaucoup plus
suguutiipies une les autres Oies. Vit ile graines cl ilc racines de
roseaux. Nielle dans lc nortl. Sa chair est très-bonnc.
7. Ou-: CRAVANT. Auser bcrnicla, Tem.
Syn.—Auas berniele, Lin.-Anser torquonis, Mcy·-—
Beruiclu brenlu, SlLc]J¤lI.-(ISI! plc. Cfol nomtclle).
Plus comimme que la préeéileulc. Arrive ordinairement en au-
lomuc cl en hiver. Sa taille nc ilépassc pas celle d‘uu Canard de
forte rspùee. Sou apparition: dans l'iun§ricur des terres est aussi
rare que celle de la lleruaclic. Selon Tcuimiuck. elle semble plus
llllilülltêll aux caux que ses congénères: ou la voit des jours en-
tiers, uageaut à l‘cuihoue|n1rc iles rivières. au milieu des algues
marines. Niclne iluus les pays les plus reculés llu nord. Sa cllnir
est aussi très-bonuc.
II' Gnunn.-CYGNE. CYGNUS, Liu.
(Anus, Lin.)
L CYGNB SAUVAGE. Cyguus ferus, Briss. .
Syn. -11uos eygtms, Gui. — C. melunorynchus, May.
- C. ruusicus, Bellet.- Olor cygnns, Wngl, -
(Vulg. Cygne il laccjmmc, Cygne d bec noir el. Cygne
Cfllllllëlll".-ETI pic. Cyligue sauvage).
De passage |uErioilii|uc eu hiver. sur uos GÈIES ul sur nos grands
ill)

— :I3B —-
étangs. Abomle lorsque cette saison est rigoureuse. Voyage en
troupes. Vit principalement d‘herlies. an moins en captivité. Niclte
ilans les contrées horéales ile l°Enrope. On le nonnne it tort Cygne
chanteur: le eltaut tlu Cygne mourant n‘est qn‘unc fable.
2. Cream Bswteu. Cygnns minou', Keys. et Bl.
S)‘t`t.—C. Bewickil, Y«[tt‘|*.—-Olaf initial', Büttttp.
De passage aeeitlrutel sur nos côtes pcnilant les hivers rigou-
_ renx. llahite l'extrilme noril. Du pense qii’il nous visite presque
aussi souvent que le preeeileut. ilont il ne dillïzrc que par une
taille un peu plus petite et quelques partienlarittis anatomiques;
tunis comme ou l‘a presque toujours eonfomln avec lui. on u'a
que pen de domuëes sur sou apparitian. Dliclie en lslanile. suivant
Tenuuincl·:.
3. Crans ·1·uaEneut.É. Cygnns nier, Vieill.
Syn.—Anas alor, Gm.—C. gibbns, Becltst.
Visite nos contrtics dans les froids très-vifs, mais il est toujours
rare. Ses mœurs et ses migrations ont la plus grande analogie
avec eclles du Cygne sauvage. Sa nourriture consiste eu lierlies
aquatiques. eu petits poissons et en eoquillages. Vit principale-
uncut dans les grandes mers de l‘inIérieur. ll est la souche dn
Cygne domestique.
lil' GENl1E.—C«\Nt`HD. ANAS. Liu.
(Taclorno, Oosorca. Anas. illariea, Gliaalelasmus, Dufilu, Iliiyn-
ehaspis. Cyanopterus, Querqtaslulu et dia:. Iluuup.- Vnlponser,
Demlronrsso, Anas. ilynelmspis et Gairiuo, Keys. et Bl.)
1** Tadnnnen. Tddorua, Lèntzlt.
·I. Canaan raaonne. Anus mdorna, Lin.
_ Sy¤t·—-Tudarua aulgumser, B0nop.—- |’nlpunser tn-
dorna, Keys. el; Bl. -2hd. Bclloni, Léueh.—-Ted.
fitticilinris, Boite.-(EI] pic. Ilitigtntnl).
De passage irriigulier dans Irs liivers rigoureux. Friiquente les
liorils de la mer. les prairies salilnuueuses. et u la singulière lia-
liitude ile elierelier. il son arrivee, les trous de lapins pour y élire

—- l39 —-
doiuieile. Voyage par paires et uen par troupes. Se nourrit de
eequillages bivalves, de petits poissons, d'iuseetes et de plantes
aquatiques. Nielie quelquefois dans uos dunes. Ou Fepprivoise
austêiueut. Sa eltair u‘est pas de lieu goût.
2v Bouchet:. Spamle, Hole. thhyuchespis, Leaelt. — Clgpeete, Breluu).
*3. Gmane soueuev. Anus elypeeto, Lin.
Syn. —Ill¤yucl¢aspis clypeute, Léoelt. -Spatula ely-
peulu, B0ie.—-(Vulg. Canard spuIule.—En pie.
Rouge).
De passage regulier. Nous le voyous des le iiu d'eetobre, et il
se utoutre de nouveau dans les derniers jours de février ou deus
le eouruut de mars. Sou regime parait purement animal. Gesuer
iiit qu‘il eltrape odroitetuenl les mouches en voltigeuut. Ntlte
tlaus le nord. So elteir passe peui· sueeulente.
3•· canards vrais. Auto: tie eettalns nuteuts.
3. Contenu SAUVAGE. Amos beaches, Litt.
(En pic. Canoir sauvage).
Continent. surtout au eommeueeuieut et ai le iiu de l‘|iiver.
Reste dans nos eaux aussi lougteutps qu'eiles ne sont pas gelées.
Voyage par bandes plus ou inoius nombreuses, de jour eomtne de
unit, le plus souvent vers le soir. Vole tri:s·Iiont. Sa nourriture
priueipale eonsiste eu puissons, irai, vers, limaçeus, iuseetes et
toute sorte d‘lnerhes aquatiques. Quelques—uus uieliettt dans nos
dunes. Sa eintir est tri:s·estiuuEe.
li. Cumaun PILET. Artus ecute, Lin.
Syn. — A. eoudeeute, Huy. - Dejïle acute, Léuch.—
(Vulg. Pile! ou Canard ai longue gmme.—En pic.
Peuord, Woiute ai Ion gue queue).
Arrive per petites troupes. Continue à son passage du prin-
lulttjtsi unoius uombrenx en automne. Ses mœurs. sa propagation
et sa nourriture sont les inûinrs que celles des espèces précédentes.
On le distingue faeiletneut aux deux raies bleuehes qu‘iI a sur les
eûtûs du eou, et uotounneut it sa longue queue dont les pennes

-— MD —
iatarnaéaliairas aléaanssaaat ala Iaczaaaoup las Iatérnlas. Sn almir ast
aussi hamac qaaa aclla du Caaaanral saaavaga. Varia aaaialantallaanallt.
5. Cawann ntnnwwn. Anas strapara, Lin.
Syn.- Chaaalalasmaas strcpara, Gray.-(Vulg. Canard
cfaa`paaaa.— En pac. Tiarca),
Assez aomaaaaaaa aaa aaovaaaalara, an alataaanlara, aaa |'a!vriaa· at dans
la aoaarmat ala aaanrs. Iîanigra vars Isa Iiaa aI‘aavraI, at pénétra alors
très-loin alans la aaoral. Sa voix rassanalala â aallc alu Coaazartl sma-
amga. Vit ala aoqaaitlogas, ala plaaatas at a|‘iaasaatas aquatiqaaas. Sn
alaair ast axaallanta |orsqaa’iI ast gms.
6. Caaaann starnsun. Anas palaaaopv, Lin.
Syn.—A. fîstaalaris, Ba·iss.—a’|Iaa·aaa paaaclopa, Stapla.
.. [En Dig, Ilüayaag, Watan}, Waiaagaaa, Wfgnct).
Très-aoanaaauaa alaaaas aaos aaaaaraais ma aoaaaaaaaaaaaaaaaaat alaa priaataamas
at aaa zaaatoaaaaaa. Arrivc aaa oatolara. at s‘=av:aaaaa Iaaaaaaaoaap plus loin
alaaas la aaaiali apaa sas aongalaaèrcsa rapaassaà L1 Iiaa ala février ou
dans las praaaaiars jours ala aaanrs. Oaa la alistiaagua ia sa voix cloira
at sifttaaaata aaafil fait antamlra très-frdaaaaaaaaaaaaut, saartoaat an vo-
lant: Baa||'oaa aoaaapara aa ari au son alu Iifra. Sa aaoaarrit ia paaa près
comme las aarahzédaaats at, aoaaaana aaax, il sa ram] daaaas la aaoral
poaar y propagar saaa asaaèaa. Sa alaaair ast naassi fort Iaaaaaaa.
7. Canaan sataacnnnaz. Anas qaaarqaaadaafa, Lin.
Syl!.-A. aîrafa, 14:85.- Cymaapiaraas ca`a‘cira, BOIIIIP.
-—(‘+'uIg. Saraalla ordiamîra ou Sarcclla Caïqaaart,
Saa·aaNa d`éaé. -— En pic. Crèpc, Scrcalla, Saa·.·:a£Ha,
Carticr, Criqaaat, Crac).
Comaaaaaaa aaa aaatoaama at aaa aoaaaaaacaacamaaat alu printaaaaps. Nialaa
alnns nos anaarais. psaraaai las Iaarbas,aaa Iaoral alas aoaax. Au anaaaaaaat
ala la pzarioala. la ma’|Ia |'aait aaataaaalra aan ari aaaai aa qaarlqua raapaaort
aavaa calaai alaa ltâla tla gandt. Sn saabsisttaaaaa aottsistc aaa aactits
Iiaaaaçoaas. aaa iaasaatas at an plaaatas aaapmtiquas. Qaaoiapaa da nlitîi-
aitc aligastion, sa alaair ast trèswaalaaralada.

- Mal -
8. Cltmtnn SAneELL!Nt-1. Anas creeea, Lin.
Syn. - Quergiiellulu minor, l]!‘iSS. — Query. efecca,
Steph.- (Vulg. Sareelle d'liiuer, peliu Sorcelle. -—
En pic. Sorel, Truflcur). ·
Arrive par petites troupes et eu meme temps que la Snreelle.
Beaucoup plus commun que cette dcruiere, surtout ai l'approel1e
ile l‘liiver et immédiatement après le dégel. Son vol est prompt et
I•.igei·. M. Crespon compare sou cri ii mi coup de siltlei prolongé.
Hielie deus nos marais. Sa ehair est aussi très·bonne.
HP Gei«ne.—FULlGULE. FULIGULA, part. lluel.
(Anas. part. Liu. -Somaleria. Slclleria. Oidemia, 6'allielien, Nyroea,
Aylhia, Fulizqula. Claugula, Ilnrelda et Erismalura. Bonep.—
Somaleria, Uidemia, Undiua, Glaueion, llurrlda et Fuligula,
Keys. et Bl.)_
I¤ Gan-en- Clongula, Ftetu. (Glciuciou. Keys. ci Bt.)
*l. FULIGULE Gltnn01‘. F uligula elaugula, Degl.
Syn.·—Auas claugiila, Lin.—Claugula glaucion, Boie.
‘ -Cl. uiilgaris, F lem.—Cl. ahrysoplilhalnia, Steph.
-Glaueion elangula, Iieys. et Bl.—(Vulg· Canard
garrot.- En pie. Pile! ueunelle, Ple! nouuella, gros
Pile! il lille mére).
Assez eouiuuiiie ai sou iloulilc passage ile printemps et d'au-
tomuc. sur nos côtes rt ilaus nos grauds umrais. Se répand, en
liiver. sur les rivières el les sources qui ne gêleiit pas, mais on y
voit fort peu de vieux mâles. Sou vol. quoique peu élevé, est très·
rapide. Ses habitudes sont tout-ai-fait aquatiques. et e'est presque
toujours et! loiid de l‘eau qu‘elle elierelie les animaux et les plantes
dout elle vit. Pliehe dans les eoutriîes arctiques des deux mondes.
2. FULIGULE ll\QUBI.(}NNAISE· Fttliyllltl glllûilllls, Degl.
Syn. - Auas glacialis, Lin. — .*1. uliclonia, Build.-
Hurelcla glueialis, Léeeh·—(Vu|g. Canard d longue
queue Ou de Mïclon. - En pie. Queo! Pilet, Bésagu,
Pile! ¢l`eriueii:L‘).
De passage Lrès·aeeideute| sur nos eûtes, pendaut les hivers

— M2 —
rigoureux. Ne voyage pas eu troupes ; ne se l`eit voir qufisolemeut
ou par couples. Vit de moules et de débris de plantes marines.
Tlielue sur les bords de la nier glaciale.
2* Itlorlllnnn Fuligulo. Léeelu.
3. FULIGULI-: IlIt.0IJtNA1v. Fuligulu merlin, Büttltp,
Syn.-Anus morilu, Liu. -Mur¤'Ia [renom, Bonnp.
-(lE.n pic. Cumcr, Pile!-Afoereuzse).
Commune eu automne et un priutciups, ilaus uos grauuls marais
et priueipnlemenf sur nos côtes. Vit dc poissous. de coquillages
et ile plaintes marines. Niehe dans les pays les plus reculés ulu
nord. Sa elnair est ile mauvais goût.
lt. Funtuum MILOUIN. Fuligula feriuo, Keys. Bl; Bl.
Syn.-..-1uos feriuo, Lin.- A. rufo, Gm. - Aylliyn
f!!I`I·|I·!·I,`BDiC. -(l::n pie. Rouget, Pile! Itmillé, Pile!
teiné, Pile! eheiudré).
Très-eommune en aulomne et ou printemps. Voyage par pe- _
lutous serrés qui s‘olJatte¤.t sur nes eûtes et clous uns marécages.
Nous ue la voyous plus eussitût les gelées venues. Sou vol est
trèsrapide. Le eri qu'clle fait entendre resseaulile plutôt au sil`-
llcment d'1m serpent qu'au cri d'uu oiseau. Se nourrit, eouuue
la précédente, de poissons, ile coquill  ges et de vegetaux uuarius.
Ce n‘est qu°à In totuhee ile la nuit ou le uiatiu au erdpuseule
qu*on peut Io tirer. em- elle fuit au moiudrc ulnngcr. Nielae ulsuus
le uoril.
5. Fuuoune MORILLON. Fuligolo eristolu, Rey.
Syn.-Anas fuligulu, Lin.—A. eolyualns, Pull.-
(vülg. Counrd mo¤·il!on.—En ple. Jocobiu, Din-
blotin, Pile! uireux, Pile! lzuppé).
Commune dans nos marais eu priutetups et en outonuue: sou-
vent. en hiver. sur nos côtes et sur les eaux qui ue geleut pas.
Vit de petits poissous, de crustoeds et de coquillages. Ou Pap-
proelae faeilemeut à portee de fusil, et |orsqu‘clle part, elle ue

— M3 —-
fait jamais de longues remises. Nielie dans les régions aretiques
ile l'Àueieu-Monde. Sa eliair est assez recherchée.
li. Fuuautœ Nïnoca. Fuligula nyroca, Keys. et Bl.
Syn. —Anas nyroea, G,uld. — Nyreea leucophthalma,
F lem.—(Vulg. Sareelle d'Égypte, peti! Milnuin,
Canard ci iris blanc).
De passage régulier au printemps et en automne. Voyage isolé-
meut ou par paires. Vit tI'iuseetes, de jeunes grenouilles et de
pluntes auputtiqurs. Très-ilillleile it tirer qmuul elle n'est pas au
vol. Nielie ilaus les tnurais alu uornl.
7. Fumaune nueeee. Fuligula, rufina, Keys. el; Bl.
Syn.—Auas rufiua, Pull. —Branta rufina, Boie.-
Callfelien rujïeeps, Brehttt. —- Call. rufînus, Bnmtp.
—(VuIg. Canard siffleur huppé, Mïlvuin huppé).
De passage très-aeeideutel. M. Beillou en signale une eupturée
sur nos eôtes. C'est uu oiseau du eeutre et de l‘orieut de l‘Europe.
que nous ne voynns que dans les hivers les plus rigoureux. Voyage
par couples ou par petites compagnies. Se repnit de eoquillages
ou de végétaux aquatiques. Sa propagation n'est pus continue.
3* Bidon. Sotnaterîa, Lencli. (Pluiypus. Leiil.)
8. F u1.mu1.s:_Etnr—:n. Fuliyula uaolissima, Degl.
Syn.—.·1nas molissiuua, Lin. —Au.•Ier Iauugiuosus,
B|·iss.— Smnateria mola'ssu'ma, Lêuch. —- (VUlg· Cn-
nard Eider, Oie rl duvet).
Hare et de passage neeitlentel sur nos eûtes. Appareil souvent
à la suite iles tempêtes. Les imlivinlus qui nous visitent sont or-
dinairement des femelles ou iles jeunes. Se nourriture eonsiste en
puissons et surtout en eaquilles bibnlves. Nielie  u pôle nord. au
milieu des terres baignées pur la mer. Trl:s—reelu·relaée pour le
duvet soyeux et élastique qu‘elle porte sous le ventre. et dont le
eouuneree a tiré perti. Le mot édreclon ue signilie pas entre eltose
que duoet d‘Eider (E idetwdown).

— Md —
9. FULIGULB ènâaaarz, Fnlignla spcclab¤°l¤'s, Dcgl.
Syn. —Aa·as spcctabilis, Lin - Somatcria spcctabilîs,
Lach.—(Vt1lg. Canard à tête grise).
Dc passage: très-accitlcntcl. On l‘n tudc nnc sculc fois à Caycux.
Las janncs sculamcnt s`égarcnt tlaus uos contrécs lors tlvs plus
grands froitls. Viciilot n'a pas connu cc Canard; il lc croyait un
jcunc Eitlcr dc trois ams. Hiclic dans los régions orctiqucs.
I·¤ ltlacrcuncs. Oidcmia, Iitc t. fllclonctm, lime).
ID. Fontana-: uannnusn. Fuh'gm'a nigra, Dcgl.
Syn.-Anas rtigra, Liit.—.¢L alra, Pull.- Oidcmia
aigra, Flam.- (Vulg. Maarcnsc).
itrrirc par bandes nomhrcuscs sur nos cûtcs ai l'iEpoqnc ilcs
gclécs. ct rcpart trcrs la lin ¤l‘aaût tlans lcs régions arctiques
pour s'y propagar. Nc quitta prcsqnc jamais la mcr, naga avct:
unc gramlc facilité, ct court sur lcs vagucs continua lcs Pntrcls. Sa
naurriturc sc comnosc principalcmcnl tlc coquillcs liitralrcs ct tlc
pctitcs moulcs. Sa chair cst tl'nn goût tlés gréablc.
H. Famous!. navals. Falignla fnsca, Dcgl.
Syn. -11nas fnsca, Lin.-—}Iei'artctIa fasaa, Boic. -—
Oidcmia fusca, B0nap.—(VuIg. Granda Macrcasc,
double Maarcnsc).
Dc passogc. sur nos cûtcs, cn hivcr. ltloins camnmnc qnc la
nrticétlcntc. On la voit plougcr sans rclilclnc après lcs coqnillcs
bivalvcs nui glissant au fond dc l'cau. Niclic, par ltamlcs, sur lcs
rivcs tlcs mors du nortl.
42.·_Fur.taur.a .1 LUNETTES- Fnlignla pcrspicillata, Dcgl.
S}'|t.-—.r].Itt18 }Jat‘S]Jt`aiI]£II·&h Litt,-Otdatuitt pg•t‘s!tFcîL
(ala, Bùttüp.-Pcïioiicllu pcrsluicillata, Iittttp. -—
(vttlg. Canard marchand, Bfacrcnso il Iargc bac).
Dc passagc nccidcutcl sur nos cûtcs. Voyagc ordinaircmcnt an
tnilicu dc troupcs dc ltlacrcuscs, iloat clic parait avoir las lialti-
tutlcs ct lcs mœurs. Nicltc tlans lütinériquc tlu nortl.

— M5 -—
V' Genne.—HAllLE. MEHGUS, Lin.
(Mergus et Mergonser, Bonap.)
J; lianes otâvns. Mergns merganser, Lin.
Syn.—DIergtmser castor, BtJnItp.—tlIergus castor,
Keys. et Bl. -(Vu|g, Horta commun, grand Harle.
..En pie. Grande Ritlenne, [Ière).
De passage. sur uos eûtes, en automne et au priutemps. Peu-
tlaut les grands froiils. nous en voyous de petits groupes le long
tle nos rivières qui ne gèleut pas. La faculté qn‘il possède de rester
plougt! fort longtemps et de voter. pour aiusi din-, dans Peau.
lui permet de satisfaire son appetit sur les puissons qu’iI ovale
tout entiers, bien qu‘ils paraissent plus gros que son eou. Sa
présence dans nos viviers est aussi funeste que ealle de la Loutre:
ear. outre sa grande puissance de natation, il vole si rapidement
i|'uu point ai un autre, que sa proie lui éehappe rarement. Sa
elnair et eelle des espèces suivantes sont d‘nn goût détestable.
2. Hanes: IIUPPÉ. Jlfergus serrotor, Lin.
Syn.-Merganser erislotus, Briss.-(En pie. Hurlard,
Httfht).
Beaucoup moins commun que le grand Harle. arrive aux
intimes époques et frdqnente les mêmes lieux. mais iféutigre pas
aussi avant dans le midi. Ses mœurs sont ti peu près identiques.
Vit de poissons et de reptiles ainphihies. C'est le plus petit du
genre. Nieln: ilans les eoutriles iln eerele arctique.
3. Ilanen PIBTTE. Jlfergus ulbellus, Lin.
Syn. - Mergellus nlbellns, Bonnp. —+ (ïulg. Petit
Il'nt‘lc.—En pie Pilot trotinette, quent Hurlordj.
De passage en automne et au printemps. Se mêle aux bandes
des espizees préeiêtlentes. Ceux qui nous visitent sont presque
toujours iles femelles on des jeunes. Nous en voyants souvent dans
nos marais au moment du ulilgel. Sa nourriture et ses luahitudcs
ne iliüïzrent pas de eetles de ses eongenères. Nielie dans le nor ,
sur les ltortls des laes et des rivières.

— Ml} —-
IV• D1v1ston.—PaLu1rÈnes nna¤n¥t·1·ànss.
Nnlnlores lvraeltyplerl.
V" F«\ItllLLE.~—- PLONGEONS. COLIWIBIDJE.
l" Gsnns.—PLONGEON. GOLYMBUS, Liu.
(rllergu:. lJriss.——Eudùes. lllig.)
1. Pnonoeon mautn. Colymlms glaelells, Lin.
Syn.—C. lorquatns, Bt*ï1t1n.—· (Vulg. Grand Plongeon
dela mer du nord.-En pie. Ilolsel double).
De passage irrégulier sur nos eûtes. en automne et en Iriver,
et quelquefois dans nos marais Iorsqn'ils sont snbmergés: mais
le plus souvent il nous visite sous son plumage des premiers
llges. Vit continuellement sur les eaux ou tl'orulinaire il se tient
plongé. sortant la tulle ile temps en temps pour respirer. ll
émigre en suivant les rivieres, les Ines et les étangs; ee n'est qn‘à
l‘époque ile la propagation qu*il se rend à terre. Sa nourriture se
compose de lnarengs. ile lrai, tl‘inseetes et de vegetaux marins.
Nielre dans les régions aretiques des nleux mondes. Sa peau sert
à l‘ltal1illement de plusieurs peuplades à tlembsauvages du nord.
2. Pwnoson Lmtam. Colymlmsarctiens, Litt.
(Vulg. Plongeon rl gorge noire).
De passage sur nos eütes aeee le preeétlent. mais plus rare.
Nous ne voyons guère que ales jeunnes sujets. Détrnit lneaueoup
de poissons. Ses mouvements dans Peau sont si rapiiles que sa
proie ne lili échappe presq ue jamais. Nielre en lslamle. en Nurw«5ge,
en Laponie, ete. Sa elueir est mauvaise et on ne la mange pas;
mais sa peau, qui est eouverie d'un duvet épais continue eelni alu
Cygne, sert aux Lapons lt faire des bonnets rl'l¤iver.
3. Pnoneeon ca1··1na.n1n. Colymbns seplenlrloimlls, Lin.
Syn.-C. slellelus, Brünn.—- C. rn]'ogulurls, May.-
(V ulg. Plongeon cl gorge rousse —l$n pic. Roket).
Comnmn à la lin de l‘automue et de l'hiver sur nos côtes. Nage
et plonge avec une laeilite exlrûntc. Sou nom de Cobnnorin (Chat-

' — dû? —
marin) lui a été donné par les pilelieurs, parce qu‘il fait une grande
destruction de poissons. Du le voit. en elïet, sans cesse ai |‘em-
lionclmre des rivières . rechercher de petits merlans. du frai
d‘esturgeous, des ehevrcttcs. Niche vers le pôle arctique.
Vlr Faetteee. — GRÈBES. PODICEPIDAE.
l" Gauss.- GRÈBB. PODIGEPIDJE . Luth.
(Gelymbus, Lin.-Sylûeoeyclus et Podieeps, Bonap.)
L Gai-tue ttueeti. Podieeps eristatus. Luth.
Syn.- Colymlnrs cristotus, l..îtt.—-(Vttlg. Grèbe eomn.
—Ett pic. Gaelteruean, Rizpoupée).
De passage régulier le long de nes eûtes. dans les mois d'avril,
mei. eetohre. novembre et décembre: principalement des jeunes
sujets. Commun à ees dilférentes époques. Sa nourriture se com-
pose d‘insectes aquatiques et de poissons qu‘i| poursuit jusqu'à
nue grande profondeur. Nage. plonge et vole à la surface de l‘cau
avec une étonnante rapidité. llu moindre ttrnit, il disparaît sous
l'eau et va montrer sa tete plus loin, pour disparaître ile nouveau
si le danger le menace, Voyage par paires, en suivant les rivières
à la nage, et rarement nn vol.
2. Guàae accents. Pediceps rabrieoüie, Luth.
Syn.—P. snbscristatns, Jacq.- (Vulg. Grêbe d joues
grises).
De passage, au printemps et en automne, sur nos côtes et dans
nos grands marais, mais il y est assez tare. Les vieux ne s*y voient
presque jamais, snrteut avec leur plumage de nûees. Ses habi-
tudes et ses mœurs ressemblent à celles du Grèhe huppe.
3. Gnàna Escmvuu. Podîeeps eoruutus, Lntli.
Syn.-P. Sclauns, B0nttp.—(`Vulg. Petit Grèôe eornn,
Grèbe d’EscIavonie).
Dc passage non régulier sur nos côtes. et aussi très-rare ai
l‘é1at adulte. Ses mœurs, sa nourriture et sa nidilieation sont

— M8 ·-
identiques ai eelles de ses congénères. Sa véritable patrie est
l'Europe orientale et septentrionale. Temminek pense que ee
Grèbe pourrait bien être le Podiecps uurilus de Liumi.
â. Gnànsz ¤tttt1t.L.•tnn Podiceps nuritus, Lutlt
Syn.- Coiymbus uul‘ilus, Tem. -(Vulg. Grébe d
or’e1`He.•l).
Bare sur nos eûles. Arrive au printemps et eu automne. Vit iu-
ililféremanent sur les eaux salées et sur les eaux douces. Se repaît
de poissons. ele vers et i|'inseetes. Vole tres-vite en rasaut la
surlaee de Peau. et s‘il arrive qu‘on veuille le tirer. il se sous-
trait eouuue par enchantement au plomb meurtrier du ehasseur.
Niehc dans l'Europe tempérée.
5. Gnùoe eesmom-zox. Podfeeps minor, Luth.
Syn .—Co!ymbus flueiolilis, Briss.-Iiselrybatus minor,
Ileieb.—SylbeeeyeIus miner, Bonep.-(Vulg. Petit
Grêbe eoslogneum.- En pie. Plemiou).
Le plus eoulmun alu genre. surtout en hiver. Nielre dans nos
gramls marais. Se réfugie pendant les |'roi1ls sur les rivières qui
ne gèlent pas. ou bien émigre. Sa nourriture principale eonsiste
en coléoptères aquatiques. Quoique sa chair répamle une odeur
masquée. elle parait pourtant moins mauvaise que eelle iles autres
espèces. ` -
VIl° F.\ltItLLE.—ÀLQUES. ALCIDAE.
l" Geuiie:.-GUlLLlîl\lOT. UMA. Driss.
(Colpmbus et .·i|eu, Lin.-Grylle, Br.)
·1. Gtl1t.Lemo·1· ·1·no1Le. Urio troile, Luth.
Syn-·-—CoIymbus lroiie, Lin.-(VuIg· Grund Guil-
lemot, Guillemot d eupuehon.—Eu pie Ouérot,
Gltüiuutej.
De passage à la liu de I'hiver et au eommeueeiueut de l'au-
tomue. Commun parfois sur nos cûtes. llahite les mers glaeiales.

— lill) ·-
Vit. ainsi que les suivants. d'inseetes marins. de crustacés et de
petits poissons. Nielie dans nos hautes falaises. (2'est un oiseau
pen déliant: il se laisse approcher avec une grande Facilité. Son
plumage varie suivant les saisons.
2. GIJ|LLs¤l0·1· autné:. Uria rfngoia. Brüttn.
Syn. «—- Urin locrymuns, Lup. - (`Vulg. Guillemot
pleurenr}.
De passage aeeiilentel. Deux ou trois sujets ont été trouvés
morts sur la grève à Careux. Habite les régions arctiques. Faber
et Graha prétenileut une ee Guillemot n'est qn'une variété de
l'Uri¢: troile, avec leipiel il s'aeeouplerait. MM. Tliieneniaun et
de Lamotte sont il'nn avis eontraire: ils considèrent cet oiseau
comme |`or1uaut une espèce ilistiuete.
3. GUILLEEIDT Gnvsaé. Uria grylle. Luth.
Syn.-Colyiubus grylle, Lin.--U. Grecnlondieo. Gr.
-—Ceplins grylle. B¤nap.—(VuIg. Guillemot d miroir
blanc).
De passage sur nos côtes. après les gros temps. Nous visite
notamment en mars ct en novembre. Habite les iners du pôle
noril. Varie suivant les saisons et aeeidentelleuicnt.
ll· GENllB··—li!Él\GULE. MEHGULUS, Roy.
(Ales, Lin.}
4. llisnoone usant. Mergnlne alle. Bcmap.
Syn.—Alca alle, Lim- Urio niinor. Driss.- (Vulg.
Guillemot nain. Guillemot noir et blanc).
Du nord des deux continents. Nous visite l‘liiver ou lorsque le
mauvais tcinps I'einpée|ie de tenir la haute iuer et le force à elier-
elier un refuge sur nos rivages. Jamais il ne s'éIùvc très-linut
dans les airs; il vole ordinairement en ligne droite et en rasant
les vagues. Sa nourriture consiste en poissons. inseetes et erns·
taeés marins ip1'il saisit en plongeant dans l'eau nvce une rare
Iiabilrté. Son pliuuage varie suivant les saisons.

- 450 --
III' Genius.-l\l·\C.\BEUX. Fil.-lTEROL'LA. Briss.
(Aloe, Liu.-Mormon, Illig.-Lunda, Pell.)
cl. Mmzltnsux Motus Froloroulu oretieo, Vieil].
Syu.-—·A!eu orelieu. Lin.-.l|Iormon frotcrcuïn, Tom.
-M. o¤·ch`cus, Ilütlltp.-Luutlu urelieo, Keys. Ct Ill.
—-(Ett pic. Cordoimier. Omfrot).
De passage nou régulier le long de nos oûtes. Ileste toujours en
mer; ne se trouve sur les bornls npfuprès les eoups ile veut. Se
nourrit 1I'iusecles umriiîs, iI‘e!toiIes de mer. ile erustaiees et ilo
petits poissons qu‘iI soisit eu plongeauit ilous l'eou. Sou vol est
Etoile et quelquefois élevé. Niclle iluus le uoril. il poroïl que le
ill'. glnoinlis. Ldaeli, u‘eu est qu‘une variete.
IV' Gu¤uu:.—PINGOUIN. ALSA . Liu.
(Ulumuuio et Alou, Bonnp,)
el. Ptzwuutti Tonus. A:'oo_!ornIa, Lin.
Sytt.-Ulomom'o tordu, Bonnp.-(Ett pic. Gaude).
De passage sur nos eûtes. en outoinue et surtout eu Iriver. Ne
vu juumis il terme, excepté npriss les uurogons ou pour y nielter.
Nous le voyous ipieliprefois en ete, mais flttulllûtti. Vit ile petits
puissons. iI‘inseetr·s et ile eluwrettes. Les mers glpeialrs suut les
lieux qu'i| semlile Imhiter ile préfereiico. Vm·ie suivzuut les suisous
rt aiceiileutclleuieut.

lll° Classe. — llEP'l`lLES.
I"' 0nous.—CHÈLON1ENS ou TORTUES.
Nous uc uossédous pas auoorc ilo reptiles ilo cet ordre qui est
divisé ou quatro familles. savoir: les 6'harsistes, Elodîies, Pota-
tnites et Tlialussitcs.
11* Ouoms. — SAURIENS ou LEZAHDS.
I" F‘u1utu.s.—LACERTlENS ou AUTOSAURES.
l" Gsuns.-LÉZMID. LACERTA, Lin.
(Sep:. part. Lonr.—-Lacsrta, Zootuco ct Podnrsis, "Nngl.}
L Llîzunn mas Soucuns. Luosrta stfrpium. Dntld.
Syn.-Scps vurius. cœrulcus. argus ct rubcr, Laur. -—
Lucsrtu vulgn ris, Mûll.-L. arcnfcoln cl. Luurentii,
Bund.-L. ngilis, tllcrr. —(l5u pic. Lizord, ainsi
que les suivants).
Couunun sur In lisière des bois, dans les haies, los grands jur-
ilius. Son agilité est oxtrêtun; il est pou craiutil', et sc glisse dans
les Itroussuillos |orsnu‘ou veut lc saisir. Sa demeure est un trou
étroit plus au unoius urofuud. creusé sous uuc toulfc tI'lmrln·s ou
nutrn les racines iI‘nu arlircz il s‘y tient coelu! ilurant I'liivcr.
après cu avoir bouolté l‘cntriEu nvec un uen tlc terre ou quelques
fouilles sèches, et ou ne la voit plus olars uuu dans lu bulle saisou
ou Iorsuuo le tennis est tuvoralilc li la eltassc des uotits insectes
ilout il so nourrit. Cest la plus grauila espèce nlu genre ilans
notre pays.

—- 152 -
2, Léman vtvteanc. Lueerla uieipura, Jtleq.
Sytt.·-Lacerm pyrrl1o_qnstef, Met'?.-L. eroccn, Filz.
·-L. sehrebersiaua, Milne EdW·-L e9l`ll`·¤, Gl‘11_Y·
—L. meuteua, Selrinz.-·Zeeraca Joaquin, Cocteau.
—-L. yu;rrogas!ei·, Tseli.
Assez eomnmn dans les lu·onssal|lrs ¤l'liippopliaiis iles dunes
ile Saint-Quculiu. Prefi·re les cmlroits sonilirrsg se tient toujours
à terre, et se creuse iles trous sous les tas ile feuilles inertes. Sa
nourriture consiste en insectes, mais il recherche plus particu-
lierement les diptiires. On en trouve quelquefois ilont la couleur
iln ventre est blanclifltre eu jaune safran. Cette derniere variete
(Zoomca crocca de plusieurs auteurs) est eu outre pcuetuee ile
noir en dessous.
Par uuc exception singulière ia ce qui se voit chez presque tous
les reptiles, en Lezuril pond iles neufs qui euutienueut ile jeunes
animaux ayant acquis nliijà uu developpement tel, qu'ils sorteul
ile leur enveloppe au ummeut même de la ponte. Ce fait, observe
pour la premiere lois par Jaequin, a eté verilie ilcpuis par
lllhl. Lauelraert et Cocteau:. Cc ilcrnier, en particulier, a ecrit sur
ec sujet une excellente ilissertetiou. (Voyez lc Magasin de Zeu-
logie de Guérin}.
3. laâzrtnn nes Munatmss. Laeerte unn·al¤'s, Mere.
Syn.—Seps1u|1rali's, LnU|*.—Laccrla ngilis, .Begna1·t£i,
nmeulnm et tili'_qncrla, Duud.-L. serueee, llleer.--
L. unwelis, File.-Seps nmralis. liûelt.-Pediireis
murelis, Ylïngl-
C'est le plus comnmn du genre. La vivacité ile ses mouve-
ments, sa forme agrealile et déliée, le font gemiralement remar-
quer. Ou le trouve, surtout en eté, sur les vieux murs on sur les
arbres oii il grimpe avec nue graunle facilite et detruit beaucoup
1l'iusectes. A l'appr0e|ie ile l'luver, il se eaelie au foml tl'uuc
retraite qu‘il se creuse dans la terre et s‘y eugonrdit. Son accou-
plement a lieu ilaus les premiers jours du printemps; il est

— 153 ·—··
tnonogame et ne vit que par paires. Sa queue se brise fréquent
meut, mais elle repousse comme celle ile ses congénères.
Chez eette espèce, le moule de eoloration est très-sujet 5 varier,
selon Paige, le sexe ou les iuiliviilus. On peut assez facilement
en distinguer cinq on six variétés, mais toutes sont liées |'une
ai l'¤utre par iles nuanees iutermetliaires.
ll° F.tant.r.s.—·-·SClNC0lDlENS ou LÉPIDOSAURES.
lm Sous-Panneau. — Se\U1t0PHTl1.·tLllllê‘·S.
l•' Gunns.-OIWET. ANGUIS, Lin.
·t. Onvm FIIAGILE. Anguis frugilis, Auet.
Syn.--.·1ngan’e erias, Merr.—Angiu's Iineolu. Lnur.
-Anguis aria: et frugilis, Duud.·-·(VuIg. Serpent
de eerre).
Commun d  ns nos bois au printemps et spéeialement ù l'époque
dela fenaison, ou ses retraites étant découvertes, il est plus faeile
ile le saisir. Sc trouve aussi, mnis en plus petit nombre, dans les
vieilles haies, les tas de fumier, sans les pierres, ete., autour des
villages. Souvent il devient la pmie des liérissons, des poules, des
eanartls et des oies. Se nourrit de vers, nI'inscetes et de petits
mollusques terrestres. On le eroit plus susceptible de résister au
l'roi1l que la plupart iles Serpents avec lesquels ou l'a eoufonrlu.
Son accouplement Il lieu ii la manière des Ophidiens, e‘est··â-tlire
que le nulle et la feinelle s'eutortillent l'uu autour ile Feutre, et
restent assez longtemps unis. On a eonstatd son evo·viviparité.
Sa |`ragilité,que rapprlle la dénomination de Serpent de verre,
est extrême. Au moinilre elioe. sa queue se détaclie en tout ou en
partie: mais eet organic se répare de lui-nulme, et Pimlividn mu-
tilé u, l‘aunée suivante, une queue nouvelle qui porte une simple
eieatriee eorres|unulant ii la seetiun premiere. Ce reptile est, alu
reste, tout-à-l'ait inollensil, malgré la crainte un‘il inspire ulaus
nos eampagues. Ses eauleurs varirut liraueoup: il est rare de
trouver tlenx intlividus atout les nuauees soient semblables et
tlispusees de méme.
-1*1

— £l5£t —
III" Unnns.—OPHIDIENS on SERPENTS.
Im Tuinuœ-AGLYPHODONTES OU AZÉIHIOPHIDES.
ne FAMILLE. ·- SYNCH ANTÉBIENS .
l" Gt-:nne.—TROPlDONOTE. TROPIDONOTUS, Kulil.
(0oluber, Lin.)
él. Tnoe1nor•zo·r1: .1 coLLtEn. Tropidonoius uolrix ,
Sehleg.
Syn. —- Coluber nulrim, Ltn·—N¢1lri:1: eniguris, Leur.
-—~N. Iorquulu, illerr.-(VuIg. Serpent d'euu, Con-
ionore il coiiier.-Hit pic· Cnieiwe).
Les nerties humides dos bois, les iimrnis, les eaux ilormsntes
sont |‘liobiI;it ordinaiire do ee Tropiilonote. Sa nonrrituro eonsisto
en petits rongeurs ct grenouilles qu'il saisit on se jetant dons les
ceux. à le surface desquelles on le voit nager rapidement. Lors-
qu'il est e|l'i·oyé, il exlinlo uno Forte odonr duo à la projection
d‘une inntière séerétéo por des glandes voluniiueuses dites glandes
anales. à cause dc leur situation sous ln queue et en orriore ilu
olonque. Sn ponto ai Iiou dons des trous en terre, lo plus souvent
dans des tus de pnille ou de fumier. Selon ill. Duiniiril, le nombre
ilos omis vairie de neuf ai quinze. lls sont joints entr'oux por une
matiere glunnle qui, lorsqu'e|le est dossecliee. forme une sorte ilo
ligament Ilexible ot nn pen elostinno. Le eoqne de ees oeufs est
molle et bloiiolie. On regarde ii tort oo reptile eoinme venimenx:
o'est un eniinul ernintifnui no oliorelieù mordre que quent] on lo
saisit. et dont le morsure est il peine sensible.
ll' Gesnn.-CURONELLE. GDRONELLA, Lanr.
(Golnber, Lin.-Zooliolus, Wogl.]
J. Coiiosseee Lisss. Coronella lœsis. Leur.
Syn.-—CoiniJer Anslrioens, Ltn.—Coi. iceuis, Doud.-—
Zoeholns Anstr·ioeus,\Vngl.-(Vulg. Coulenore lisse).
Cette espee n‘est pos rare dans les tnillis eolenires du Iiois de

-— 155 -—~
Port: nous l'y avons souvent rencontrée ai l‘r!poquc où les deux
sexes se recherchent pour l‘aeconplcmcnt. Sa taille n‘est jamais
considérable.
La l`cmelle est ovo-viviparc. La preuve de ce liiit est consiguee
par M. Wyder dans un intéressant Essai sur les Serpents de la
Suisse, 132B. p. 2ü. On possède aussi, surec mode de parturition.
des observations détaillées recueillies par lil. lc docteur Dugès et
analysées dans les Comptes rendus dela Société de Biologie (Gas.
mddic,, 1850, n' ta, p. tite).
lI° 'l’nuâU.—SOLÉ1NOGLYl‘HES ou VIPÉRIFORMES.
l'¤ Faamms. -V1PÉRlENS. -
l·· Genne.—l'ÉLI.tDlZ. PELIA.5', Mrr.
(Golulmr, Lint.-Vipern, Auct.)
i, Psintane menus Pelias berne, MEN'.
Syn. -· Coiuber bcms, Lin.- Vtpera berus el; prestcr;
Baud.- Vip. clicraea et bcrus, Sclnleg.-Pelias berne
et ehersca, B0tIap.—(Vulg. Petite Vipère).
Assez commun sur les coteaux et dans les taillis de la partie
sud des bois de Port ct ne Laviers: m is on ne le rencontre guère
que tluraut la belle snison et jusque vers l'heure où le soleil prend
le plus de force, la eltalcur l'ob|igeant it retourner dans les trous
sombres où il sc hlottit ordinairement. L‘liivcr il s'eugourdit dans
des excavations souterraines, dans des trous d‘arbrcs caries, sous
des souches, et ne se réveille de cette léthargie qu'au printemps.
Sa nourriture se compose de petits mammilërcs, d'oiseaux, de le-
zanls. de grenouilles, ne crapauds et de salmuamlres. On sait qu'il
mange aussi. au besoin, des insectes eoleoptères, des sauterelles,
,des araignées, iles vers de terre et des mollusques. Son aeeouple·
ment a lieu vers le mois d‘avril, ct parfois de nouveau avant la
tin dc I'e!td. La femelle fait ses petits vivants: de là lcuom de
Vipèrc , contraction du terme ou de l‘adjeetil' uiolpuru , que
quelques auteurs lui ont impose.
Ce rcutllc prescrite plusieurs variétés, suivant l'àgc, le sexe et

— 456 -·
pout-iltro los looolitos ou il vit. C'cst. ilo tous los Soliinoglyplnos ilo
l'Europo, lo plus dougciomt ot oolui ilout ln morsuro, mduic dnus
uotro climat froid, pout oconsionnor los nooidouts los plus grovcs.
Ou n sourcut confondu co Pilliiulo avoo la Vipèrc oomuuiuo ou
proprcmout dito (I'. ospis ct prcslcr}: or, cotto ospèoo ou ili||`èro
ossouticlloinout por ln prcscuoo, sur lu rdgiou outériouro ilo lo
tilto, do ['llllllâ iloussous, dout uu ccutrul plus oousiddroblo.
Cos iluux Sorpouts olfrrnt d'nillours, rclutivouicut ai lour distri-
bution géogrnpliiquo, uuo particularité rruinripinlilc ilo uuturo ii
los ilistuuguor. Cotto porticulnritnl, uioutiouuéo ¤l'uuo fuçou trim.
uotto pur M. Soliloâol ilcus son Essai vt pur lll. Cl:. Bonupurto lluns
so Faune, ost rolativo à la liuiito ilo ln zdno il'liuhitutiou ilo olioouuo
do ocs ospiioos. En ollot, l'Aspio ou Vipilro oomiuuno, si rooou-
uoissublc ii l'ultsc11oo do grumlcs ploqurs sur lo ti!to,uo ililposso
jomnis lc uoril rlo Paris ot, ou pnrlioulior, les forêts ilo Foutniuc·
llloou ol ilo lllontmoroltof, oil ollo cst COII`lIIIlI1'IE§ lnuilis que lc
Polio: s'obscrvo boaucoup plus ou nord ot vit mduio ou Sihério.
I`V° 0noP.E.— BATRACIENS
ou GRENOUILLES.
I" Sous-0unuE.—ANOUBES.
I«1‘ GROUPE.-·PH.\NÉHDûLDSS£S·
l"°FAu1I.L1=:. -· Hitlil l FORMES.
l·· Gmno.-GBENOUILLE. RANA. Liu.
1. GIIENUUILLE vcnïs. Raul: 1.u`ridis, llûëâ.
Syn.--Rauo osoulcula, Llü.-iïulg. Grcuouillo cout-
rumtc, Grcuouillc mlmgcublo. ·—- En pic. Rmiyuo,
Ruiuc, Giicruouillo, ainsi quo ln suivauto). ·
Ti·i:s-oouiuuiuo ot tri·s-iuuzoimuoilo ou été par lu coutiuuito ilo
sos cloiuours uooturucs. Vit iluus los riviizros, los iitnugs, los
fossés, los muros ot lrs plus potitrs llmpios l|'onu; o'ost portiou-
liisrcmont iluns los ouilroits lIl'l'lIl‘|1X qu'on lu voit, ol ollo souililo
sc plnirc 1l:wont:1gc lai ou cruissont ilcs roscuux ot ilos plnutos

- 157 —-
aquatiques, sur les feuilles desquelles elle aime à s'exposcr aux
rayons du soleil. Au moindre bruit. elle s'élancc dans l‘cau par
un mouvement en ligue courbe, s‘enl”onee sous les herbes et
jusque dans la vase pour s'y cacher, mais elle ne tarde pas ai
rcparaitre des qu'cllc suppose que le danger a cessé.
La Grenouille verte se nourrit d 'iuseetes et de petits mollusques
aquatiques, de larves, de vers, pourvu qu'ils aient alu mouve-
ineut. Son accouplement a lien ile la lin ile mars au commence-
ment de mai, sui vaut que la teiupilrature est plus ou moins douce.
Quelques individus, surtout d'âge moyeu , ont lo dos uoiriltre
avec trois raies longitudiunles vertes.
Quoiqu'e|le serve, avec la Tenipororimà Vapprovisionncment
des marchands qui vendent les cuisses de Grenouilles comme
denrée, e'est spécialement cette espece qui fournit cel aliment
dont l'usage est fréquent ilans certaines localités: de la le nom
de Grenouille mongeoble, qui est la traduction donnee par Dau-
benton (Encyclopédie méthodique) de l‘une des dénominations
imposées à ce reptile par Liuué qui, le premier, s'est servi, pour
la désigner, du mot esculenta.
2. Gnrzuoutems uotlsse. Roue rempororie, Liu,
Sym-Rauu mule, Lent'.
Commune partout, aussi hien dans les lieux secs que dans les
bois et les jardins. Se montre la premiere au printemps, et ue
recherche les ruisseaux, les petites rivières ou les mares que pour
le moment de la ponte ou pour hivcrner. Sa nourriture se com-
posc d'inseetes, de vers, dc chenilles et de petits mollusques. Son
eoasscment est moins l'ort que celui de ln Grenouille verte, et
elle a, llit-ou. de plus que ecllc·ei, la siuguliitrc faculté ile le pro-
duire sous Peau. Sou tiltard grumlit un peu moins avant la
nultomorphose que celui de sa eougénere.
Quelques individus varient beaucoup pour la couleur; mais le
principal caractere de cette espece est tl‘avoir la région latérale
de la tête, comprise cintre l'u:il et l'i!paule, nuancée de uoir ou de
brun fonce; ce qui lui a valu le nom de Tempororio, e‘cst-ai-dire
marquée ai la lcntpe.

— 158 -·
ll' G1—:uu1:.—-PBLODYTE. PELODYTES. Fil:.
(üùslelrieaus, port. Dugès.—Alyles, part. Tseln.)
·l. PÉLOUYTE PDNGTUÉ. Pelodyles puuelulus, Bûltüp.
Syn.-Ilona puuelulu et pllculn. l}uud.—·Bomblunt0r
plieulus. File:. - Obslelrieuus puuetnlus, I}ugès.·-
Alylcs puuelntus, Tsclt.
Ou tcttconlrc cette jolie esnèee ou printemps, llnus le voisiuuge
iles eaux où s‘oce0tn_plit l"acte lle ln féeonilntiou. Nous l`1tvous
trouvée plusieurs fois, en uuteuiue, ilnus les sulililsres lle Meu-
elieeourt et dans les lluissons de rouees et les longues lierlles
qui bortleut les murs des lbrtiliealtlnus de le ville. Ou ue soit rieu
eneore lle luen eertuin sur son mode de reproduction; lil. Dutnllril
croit eependnut qu'e||e uouil ses œufs en Iougs elmpelets.
Ce Pélodyte eonsse sons Peau. et se tlistiugue iles autres Gre-
nouilles nur le uouvuir qu'il n lle griuqier |iresqu':•ussi fncilenncnt
que les Rniuettes le long il'un uluu vertical et très-nui. telles que
les parois l|·'uu vase tln verre. Celte portieuleritli, signalée par
Deuillu. avait l`rnp|u§ M. Duuuiril ileuuis longtemps déjà, et il l‘u
eonsignée dans l'Erpétologle générale (t. Vin, p. tilt).
lll' G1-:1·•uuz.—.tLYTES. ALYTES, Wugl.
(Bufo. Auet.-Bombîunlor, lilerr.)
l. Awrns seeoucunuu. Alyles obslelrleuus, Wogl.
Syst.-Rune compuuisoua, [tuer.- Bufo obstetrlcous.
Lul.I‘. —Bou1bIuolor obslelrîearts. llIcl't‘. -(YtIlg.
Crupuurl ecceucl¤eur)·
Couunuu et de |iréliîreuee dans les lnerlmges pierreux. sous
iles tus de liois, llnus des trous sous terre. |uu·l`ois sous le mousse
et ou uieil des urbres. Ses uueurs singulières n‘out été observées
que fortetnrdz e'est fr lil. Ilrnngniort que |'ou eu doit In eonneis-
szlnee. Sn voix, qu'i| linit entendre à lüiuoque ile ses nuiours et
dans les belles soirées dïite, resseiulile ou son d‘uue eloehetle
ile verre, tout ee liruit est aigu. Les ileus sexes se reclterclleul.
et s‘ueeoupleut vers la liu ile uunrs et ou eouuueueeuneut :l'uvril.

— 159 —
le mot oùstelricons, employé comme désignation spdeilique de
eet Anoure, est destine à rappeler une singulière particularité dc
son genre de vie. En effet, au moment où la femelle pond les
reufs, le mâle s'en empare et les féeeudc, puis il les enlaee autour
de ses mciulires postérieurs et les emporte. Tout que rlure cette
sorte de gestation: extérieure, en Crapaud reste inuuobile, eaelié
dans une retraite somlire et humide; mais au boul de vingt-einq
il trente jours, temps néerssaire pour le developpement du germe,
il se dirige vers les eaux ilu voisinage oi: doivent naitre les jeunnes
tdtords, dont la respiration est liranelilale ilurant les premiers
instants de leur existruee. La se termine le rûle de ee Balraeieu:
il reprend alors ses habitudes et la manière de vivre qui lui est
propre.
Ii" Ge1vne.—S0NNEUB. BOJIBINATOR, Wagl.
(Rune , Lin.}
d. SONNEUR A vsrvrns COULEUR un FEU. Bombiuator
igueus, i'iIet‘1‘·.
Syn.—·Rauu eoriegola et bombiuo. Lin.——Bufo igueus,
LüUt‘.—Buf0 bouiùinus, Dnud.-Bonib. fgneus,
Merr.-Boitrb. pnehypus, B0nt1p.—(VuIg, Crupuud
sonueur ou rt ventre jaune).
C‘est le plus petit et le plus aquatique de nos Crapauds. Très-
eonuuuu dans les mares, les fossés, et de préférenee dans les
étangs saumütres. Ses mouvements dans l‘eau et sur la terre
sltllt aussi vifs que eaux de la gremiuille verte. ll ue se lient
guère a terre que le soir ou de gratui iuatiu, mais toujours près
ile l‘eau ou il se preeipite au moindre danger. Quand on le sur-
prend liors de I‘eau, il essaie d'aIJord d'eeliappei· en suutant;
s‘il sent fiuutilite ile ses rllorls, il s'arrête et se reeourbe le
plus tpi'il peut, eu rapproelraut sa tête de sn partie postérieure
et eu ereusaut sou dos pour faire renller son abdomen. Sa eopu-
lation a lieu en mai, cependant il ne fraic nu'en juin: ses ceufs
sont eu petits pelotous, et plus gros une eeux des especes
prlietidentes. Roüsel at ulisrrvd ses métamorplioses.
Le Souueur ne mérite pas plus en nom que les autres Batra-

— 460 —--
eieus. Le eoasseinent qu'il fait entendre n'n rien qui serve ai ln
ilesigner ainsi: il ressemble plutôt ii une sorte de rieanement
qn'au son d'uue eloelie ou de tout autre instrument analogue.
Il“ l?Mi1m.1=:.·- HYLiEl?(}RIllES.
l" Gs:xne.—Il·\li\lE’l"I`E ou lt.tlNE. Hl'L.¢l, Lnnr.
(Ilona, Liu.—Golomita, Sel1u.—I.l'yo.s. Wagl.—DcnidroJiyi¤s, TSEILTI
·l. lle11s.¤:·1··1·1s v1:n·1·s:. Hylo -ei`ri'âi's, Leur.
Syn.-Remo qrboren, Lin.- Celonnïu erborens, Selm.
-Hyos erboree, `Wngl. - Hylu erborcu, ScI1iuz.—-
Dcndrohyas erberco , '1'seh. -- (Vulg. Grenenille
d'arln·e, Rrtfuctte Saint-Jlü•l'I£u, Grasset, ele.)
Assez eonnnnne. et liien eounne pur le eoessei¤1e1itbri1|·niitet
ltlollûlmte que les mâles lent enteuilre dans la saison iles amours
et surtout durant ln unit ü la lin tln printemps. Srs liabitutles en
lent une espèce essentiellement tlenrlroplule. et, hors le temps de
la reproduction et ale eelni ile Pengournlisseinent liivernel,e|le
se tient sur les arbres. Se nonrriture se compose il‘inseelesip1'eIle
poursuit unînie sur les feuilles les plus lisses. Hoilsel observe, avec
raison, que ses allures pour les saisir ressemlilent nsscz ii eelles
iln elmt qui guette nne souris; e'est ellectirenieut en snntout
quelquefois ai un pieil de distanee qu'elle s‘empare ile sa proie,
ayant la gueule ouverte et se servant de se Irmgue pour |'entralner
en loud du gosier. Sou eeeonpleinent e lieu dans Peau. de la liu
tI'avril au eomnueueemeut de juin, suivant que la snison est plus
ou iuoins elmnde. ltl. Duméril si eonstete que ee n'est qu'ii l':'lge
ile quatre ans qu'elle est propre in reprotluire son espece. Sou
têtarul aeluere sn metsunorphose nu mois nI‘aoflt.
llI¤ Fltattsss.-BUFONIFOIMIES.
l" G¤uns..—CHAPltUD. BUFO, Leur.
(Rum, Lin.-—.lluf'o, Anet).
ll. Cttlttutun commun. Bnfo uulgnris, Leur.
S)'u.·—R¢ma bufo, Lin.
Trits-eomninu. Se eaelie d`ordinaire ilans les endroits sonilires

- iüàl ·—-
et étoulî'és,tl'où il ne sort que pendant le nnit ou imnnidiatentcnt
apres les pluies chaudes et alnondautes de l‘été. Dans nos pays,
ou I'liiver est froid, il passe cette saison cngourdi dans des trous.
Sa respiration ilevient alors extrêmement bornée, et le coutact
rl'nue très-petite quantité d'air sur la peau sullit à l‘entretieu de
son existence. Lorsque la position: oi: il se trouve diminue les
pertes qu'i| éprouve par Pévaporation habituelle, il peut vivre
ainsi très-longtemps. Quand on vent le saisir, il viile quelquefois
dans la main toute sn vessie urinaire, et si on l'irritc davantage.
une substance laitensc sninte de quelques-unes iles crïples du
dos. ll possède encore un moyen de défense dans Peltensibilité
dc sa peau, qui adhère pen aux muscles et qui peut, au gré de
l'animal, contenir entrc elle et ees derniers une quantité assez
notable d'air qui ballonne lc corps et le place au milieu d'nne
couche élastique de gaz qui le rend insensible aux elioes du
dehors. On a beaucoup parlé de su morsure et dc l‘humcur veni-
nicuse séerétée par ses verrues, mais ni l'une ni I'autre ne sont
dangereuses, du moins pour l'honnne.
Le Crapaud se nourrit, comme la Grenouille, d‘auimau1 arti-
ticulés et de mollusques. mais il est plus terrestre, et il rampe
plutôt qu‘il ne marelne. Sa voix, qu'il fait entendre lorsque le
temps est beau, est un cri monotone, plainti|' et llüté, et qui rap-
pelle un peu eclui de certains oiseaux de proie nocturnes. Son
accouplement se fait dans l'cau, en mars et avril. Lorsqn'il a lieu
sur terre. la |'c1uclle se traîne ai I‘ean en porlant son mâle, Elle _
produit des oeufs trcs··no1nl1renx et réunis, par une gelée trans-
parente, en deux cordons cxtréuienneut longs. Le tétard est noi-
ràtre,et,tle tous ceux de notre pays, e'est celui qui est encore le
plns petit lorsqn'il prem! ses pieds et perd sa queue.
En util, à la suite des orages, on observe souvent des myriadcs
dc tres-jeunes Crapnuds venant d'aeeon|plir leur dernière méta-
morphose, couvrir la terre et s'éparpiller partout, là où nv nt la
pluie on u'eu rcmarquait aucun. Le vulgaire est persuadé qu'il
pleut des Grupo uds, mais cette opinion n‘est nullemcntadmissible.
Var. A. Verrldtrc, racheté de brun (B. Itœsclii, Dnud.)

- 162 -
Var. B. Condréc (B. cinorous, Doud.) Do moitié ou moins
plus potito quo Pospèoo.
Un on connaît il‘ossoz forto toillo. Coux·Ià ont nn ospoot ro-
ponssont ot so tionnont do préféronoo près dos Itoliitotions rurolos.
2. Cunmuu CALALIITE. Bufo onlomito, Lnur.
Syn.-B. portcntoso, Blum.-B. cruciotns. Sclm.—-
B. mophilico, Show.-B. fœtidissimn, Hcrm.·-·
(Vulg. Cropund des jonas). —
Commun dans los lion: sous. Il no snuto point. mais oourt
nssoz vito on so sütttuttnttl sur sos quatro mombros. C‘ost pomlzmt
la nuit qu'il oltoroho sn nonrrituro. qui oonsisto prinoipnlomont
on insootos. Durant lo jour, il so tiont oooln! dons los fontos dos
muroillos, ai ln surfooo dosquollos il grimpo, mémo àtnm oortuino
élévation, on Ihisant Io vitlo sous Io uurtio moyonno ilo son vontro,
oo qui produit l‘oifot il'nno vontouso. puis on s‘é|ov nt à Poids do
sos pattos antcârionros.
Co Cropoud rélnnid uno odonr nlésngréshlo Iorsqn‘on Io saisit on
qn‘on I‘oxoito, ot no vo il I'oou quo pour |'oooouplomont, on moi ou
juin. Lo féooml ation s'onèro on nno lwuro. Lo mâlo orio oommo oolni
ilo Io Rzlinotto vom, ot. ooinmo lui, il o uno nootno sous lu gorgo.
Vnr. A. Sons mio dorsaiojuuno (Bnfo oiridis. Luut'.)
Cotto voriéti! ooustitnu los Bufo rchroùorianus, Lour.; Hunu
ùujina, Ilüll.; Bufo siibnnda ot variobilis, Poll. On Io trouvo tions
nos nlunos, mais ollo y ost rnro ot noroît spéoiolomont méridio-
nolo. M. do SoIysgLongolmmps lo rog rilo oommo uno osnizoo
. tlistinotc du Gnlmîtila.
Il° Sous-Onnno. - URODÈLES.
lm Fn.M1LL¤.—A`fBÉ'l`ODlÉRES uu SA.L.\ltL\NDRIDES.
I" Gonna.-SALAhl·\NDRB. SALAMANDHA, Wnrl`.
(LUGBPIG, Litt.)
1. SM.A1In1~1nnE Tnnntssrnn Du ·1·Acm:·1‘É1:. Salnmandm
mncttlosu, Lütlf. _ •
Syn.-Lacorlo sulommtdro, Lin. —-Sn!. Iorrostris,
Lulr.-S. moonloto, lilorr.-·(Eit pic. Toc).
Nous Povons roçno oommnm!mont ilo In forêt d'I£u. vors Io mois

—- 163 -—~
de septembre; on l‘a prise aussi, mais en petit nombre. dans celle
de Crécy. Habite surtout les endroits hmnides et obscurs. Elle se
nourrit d‘iuscetes, de petits mollusques et d‘ennélides. C‘est la
nuit qn`elle sort de préférence, peut-être de grand matin ou quand
l'air est humide. Lorsqu‘ou la met dans l‘eau, elle eherehe à en
sortir. et ue peut rester au fond sans veuir à eliaque instant res-
pirer è la surfaee. Sur terre, elle se met souvent en spirale. On
a constaté que ees animaux sc réunissent quelquefois eu grande
quantité dans les mêmes lieux. Les campagnarde ont un dégoût
superstitienx pour ee reptile qu‘ils eroient vcnimeux: loin de lai.
e‘est un être faible, timide et inolîeusif, à pen près sourd et
presque aveugle.
La Salamandre est ovo-vivipare, c'est-ai-dire que les jeunes,
assez nombreux pour chaque gestation, se développent dans
l‘oviduetus, et lorsqu'ils naissent, ils ne diffèrent guère, il l‘ex-
téricur, des adultes, que par la présence des branehies, par leur
queue qui est earénéc et par un autre mode de coloration: leur
vie est alors tout-è-fait aquatique. auss_i les femelles vont-elles
les déposer ü l‘cau à mesure qu'elles les mettent bas.
On a souvent trouvé des Salamandres gelées au milieu de
glaçons solides: leur eorps etait dur et inflexible; m is déposé
avec soin dans la neige qu'ou a fait fondre lentement, on s'est
assuré que ees animaux pouvaient continuer de vivre; de sorte
que e'cst uu fait curieux observé positivement par ld. Duméril,
que ce méme reptile, cette Salamandre. qu‘on avait supposé pou-
voir vivre dans le feu. jouissait au contraire de la faeulté de
résister aux effets de la congélation.
Quant il la croyance vulgaire que la Salamandre ne pouvait
être détruite par I'uetion du feu, e'cst une lable qui ne repose sur
rien, si ee u'est peut-être que lorsip|‘on irrite ec reptile, il suinte
des pores nombreux dont sa peau —est eriblée, une lntmenr vis-
uurusc assez abondante pour éteindre uu eluu·bon ineandeseent
avec lequel l‘animal serait mis en eontaet. On a fait également de
Ia Salamandre le plus funeste des animaux, en la eonsidérant
comme eelui dont le poison était le plus dangereux; mais depuis
le résumé d‘uu uuimairc intéressant publié par lllld. Gratiolet et

·-— 164 -
Cloez. sur la questiou des clïets que peut produire le venin des
Hatraciens. on a neipiis la preuve que le tluide laetcseeut des
glandes cutanées dela Salamand re ue peut agir ai la uiauière il‘uu
poison que pour les animaux faibles. (Voyez ee travailfinseré
par extrait dans les Comptes rendus de lïlnstitul. t. xxxu. u' 10.
p. 502. et t. Jtxxtv, p. 720).
||· Gt-mus.-TRITON. TRITON. Laur.
(Salamanrlra. duel.-Molge. lllerr.-Oiucurns. Leueli.-Triturus.
Rel'.-Lissotriton. part. Bonap.}
él. T urrurt a enàre. Triton cristatus, Luur.
Syn.—Lacei·ta palustris. Lin.-- Salamandre erislata
(mâle) et Sal. preimua (femelle) , Saba.--Sal.
agualiea, Duud.-Mulgc palustrls. Iilerr.-Sal.
platyeauda, Buse. - (Vulg. Salamandre crêtee. —
En pie. Lizard d'ieu ou d'i'au. ainsi que les sui-
vonts)· .
Cette espece vivait. il y a quelques années. en sacietils nom-
ltreuses. dans les fosses des lortilieations dulbheville. entre le
porte du Bois et ln porte Saint-Gilles; mais depuis le curemeut
de ces fossés. elle en a presque tetalemcnt disparu:. C'est la plus
grande du genre. Rarement elle quitte les eaux. et fournit plu-
sicurs variétés produites par Page et la nature de leur habitation.
Sa naurriture consiste particulierement cu animaux aquatiques.
On a constate son existence jusque dans les regions les plus
froides de l'Europe. `
2. Tn11·n1v 1·one·1·ué. Triton punetatus, Latr.
Syn.-- I'. Parisiens, Leur.-Salaniaiirlra tasuiata,
Scl1n.—Sal. puuetatu et elegans. Baud.-Mologc
punctata, einerea et eincla. illerr.-Lfssatritou.
puuetala. Bnpnp.
Très·eouunuu dans les caux stagnantes au printemps. et. apres
cette époque. dans tous les lieux liuiuirles. au pied des vieux
murs, sous les pierres. les eeorees d‘arbrcs. la mousse. daus les

— 165 ·-
soutcrraius et les cclliers. d'où il sort de grand matin ou quand
il pleut pour chercher sa noturriture.
Chez ce Triton, les mâles adultes se montrent sous trois appa-
rences principales: les uns ont la eréte tres-distincte, tantôt avec
les orteils palmés ou demi-palmés: tantôt et plus tard ces mêmes
orteils sont simples ounon lobés ou palmes; et enlin la crête est
à peine distincte et les doigts rcstent encore simples. C‘est ainsi
que Gravenltorst les a décrits , et qu'ils sont énumérés par
ld. Duméril.
Ce reptile se présente, dn reste, sous tant de formes, suivant
Page, le sexe. la taille et surtout aux époques de la fécondation,
que les individus examinés dans c  diverses circonstances ont
été regardée comme des esptecs distinctes. (Voyez, pour l‘indi-
eation de ees dilïéreuees et les ulouhles emplois auxquels elles ont
donné lieu, |'Erpélolegie générale, L ttt, p. 143 et 144).
3. 'I'm·1·oet nes itcees. Triton Alpestris, Leur.
Syn.-T. Wnrffbanii, Leur.-Salamandre rubriveu.-
tris, Daud.—1|foIge Alpelris, 1ilerr.—Lissul‘r££on
Alpestrfs ei. Apnamts. Bûntlp.
Les mœurs et les habitudes de ce Triton sont identiques il
celles du Cristatus: nous l'avons trouvé dans les memes lieux et
en aussi grand nombre. Outre un eoasscmcnt tres·faiblc. il fait
un petit cri assez semblable ai un griueement de dents.
d. Tn1·t‘0H nenusttamn Du MLMIPÈDE, Triton palmalns
(mâle). Scbu.; Salamandre abdominale (femelle),
Late.
S}'tt··-Saiamandra ezoigaa, LaU|°.—Sai. palmipéde,
Lal.r··- Sai. paimipedet Bl. abdontinalis. Dtiud.—
Molge palumra, illerr ··-Triton exayniiis. Bonap.
Vit cu familles nombreuses dans les fossés des fortiliealions de
la ville, ainsi que dans ceux des prés de Meueheeourt et de Thui·
sou. Le mâle est remarquable ù ses cinq orteils tout-1`1-fait palmés.
ct si sa queue terminée par une sorte de lil qui peut atteindre
jusqn'à cinq ou six millimètres de long. .\u reste, ees particula-
.1*

-—- ilüü -
rites disparaissent et semblent s'oblit¤ircr lorsque |‘époque de la
·' reproduetieu est passée. En été. cette espèee quitte les caux et
se retire, pendant le jour, sous les pierres. On le trouve alors
avec la queue arrondie comme dans les Salamandrcs terrestres.
C‘est lu seule du genre nui conserve ses branehies aussi leug-
temps.
Quand ou touche ec reptile. sa peau laisse cxheler une odeur
ihlsagrniable provennut d'uuc humeur muqueuse qui s'uttcehe aux
doigts et y reste longtemps. Ou assure qu'nu quart-d‘hcure deus
un air sec suflit peur le faire périr.
Ce Triton varie peu. si ec n`est il l‘epei|ue des amours. Plnsiem·s
auteurs ont donné pour le Pelmipes des variétés du Punelulus.

IV' Classe. — POISSONS.
l" SoUs—l}t.ltssu. — list RTILAGINEUX,
Cll0NDllllZllîl`lIES 011 TIIIIMATHPNÉS. '
I" 'I`u1nU.·- CYCLOSTOMES.
IM Fau1LL¤.—EXO'1‘RÈMES.
I" Gnune.-LMIPROIE. PETHOJIYZON, Liu.
*1. Laarvnutn nmutzvn. Pelroniyzon marines, Lin.
(Vulg. Grande Lamprois, Lamprole inarbrée),
Coiumuuc sur nos eûtcs. Remoute dans les rivieres à l'époque
du frai, en mars, avril et mai, selon Bloch. Lorsqu‘elle eomineuee
à s'eugagrr dans l'eau ilonee, son squelette est gélatiueux ou à
peine visible; plus tartl. il s‘é;iaissit, et il sc durcit ai la lin de la
saison: aussi ee poisson a la ehair très-délicate, surtout qunnil il
y a peu ile temps qu'i| a quitte la mer. Sa nourriture consiste en
sulistanees animales mortes au vivantes. Les aneiens l'ëlevaient
en gratui uomlire dans leurs viviers.
2. Limeume 1~·r.uvta·rit.e. Pelromy;.-on fluuiaiills. Lin.
(V ulg. Prieku, Sept-DEH, Bl.c.-En pic. Bâle il sept
ireus, ainsi que la suivante).
Commune dans la Somme, qu‘elleal1auilonne quelquefois pour
entrer dans les ruisseaux qui lui sont triliutaires. Vit surtout
d‘animaux morts rt ile toute sorte de ilnlliris. Fraic eu avril, et
ilépose ses neufs entre les pierres. Ou est dans |'usage de la liar-
pouuer avec des foureliettes plates et luirbées.
N. B. Lc Peir. urgculcus de Bloeli, observé ti Caycux par
M. Ilaillou, u‘est sans doute qu‘uue variété 1l':1gc de cette espèce.

—- 468 -
3. L.1II1•n01e ma PLAm=;n. Pelrouiyzon Piaueri, Gm.
(VI.IIg· Petite Lamproie, Suce!).
Commune dans les pctits cours d‘euu vive du marais de Sailly-
Bray. Vit souvent cu société, au loml il*nnc sorte d‘cntouuoir
tres-ouvert qu‘cltc ereusc ilons la rase. On la premi ilillicilcmcnt,
ctcllc semble particulière ai certains ruisseaux. Cuvier croit que
les i'eh·. sep!-œil ct noir ne sont que iles variétés ile cette espèce.
ll' Genms.—Ablhl0CÈTE. AJIMDGUETES. Dunn.
· (PCITDHIQZDIII Litt.}
el, Auuooàrn anANuu1nL. Ammaemles braiiciiioiis, Dum.
Syn. -—.Petramyzan. Earanchiaiis , Liq.—-Am. ruber,
DttII1·-—(VuIg. Lampriiion, Lamproyrm, ate.)
Cc poisson, l‘uu iles animaux vertébrés les plus iniporluits, est
gros comme nn fort tuyau ile plume. On lc trouve dans lu plupart
ile nos petits ruisseaux d'can vire, où il se ticut dans la vase. Ses
moznrs ont, ilu reste, beaucoup iI'anologie avec celles iles vers
nuxqucls il rcssemlitc encoic ptns que les Gastrobranclics par leur
forme générale. Ou lui a supposé Pliabitudc ile sucer les lmmcluics
iles poissons, peut-être parce qu‘ou le conlomlcit avec le Pen-.
Ptaneri; mais il nc peut se tixcr avec la liouclic comme les Lam-
proies proprement dites. (Voyez, sur les mœurs dc ce poisson ct
sur celles iln Planeri, lc mémoire publié en IBUB par lll. i|*llo-
malius dïialtoy, dans le Journal de physique, de chimie el d'liisloire
naturelle, p. a40;.trarail dans lequel l‘auteur prouve le nécessité
dc séparer les Aiiiinoeetes des Lamproics, ouqneiles on les avait
jusque là réunies).
ll° Tnmu.—PLAGIOS’TOlllES.
I'° i"ABIILLB· ·- PLEUllO'1‘ltÈàll:IS ou SQUÀLES.
l" Gsnur:.-—t10USSETTE. SGYLLIUM, Cuv.
(Squalus, Lin.)
fl. Iloüssmrn clttlsn DE uen. Seyil`inm conieuin, (Inv.
Syn.- Sguains cuuieuia, Lin.- Sqnoins caluins, BI.
·- (`liulg. Grande Reusselte, Roussetle tigrée, etc )
Commune sur uns cotes. Vit presque eonstuunncnt cacliéc ilnns

— l69 -—
le vase, comme la plupart du Haies, pour de la saisir les poissons
qui passent à sa portée. So chair est dure et répand une odeur
lorto qui approche de celle dn muse. So peau, après avoir été
préparée, constitue le chagrin qui sert à polir l‘ivoire et les mé-
taux, it revêtir des étuis, à couvrir des livres, cte.
2, Rousserte enculee. Sejqlliutn cnlulus, Cuv,
Syn. — Squnlus cntulns Bl. slelîoris, Litt.-(VttIg·
Pslils Ronsselte, Chat des rochers),
Fréquente la haute tuer etne paralljamois aussi eomtnunément
sur nos rivages que la précédente. Hnltite au milieu des rochers,
delà le nom qu'ellc porte. Sa nourriture se compose de poissons,
de crustacés et de mollusques. Sa chair a une_odeur moins dé-
sagréable que celle tle sa eongénitre; on emploie aussi sa peau
dans l'itu1ustrie, aux mêmes usages et sons la même nom.
ll' Gst<tee.—AlGUlLLlt’l‘. SPINAX, Cum
(Squatus, Lin.-—Aeonlhiar, Bonop.}
L ÀIGUILLAT Émtveux. Spinoar ocanthios, Cuv.
Syn.- Sgnalus oeonthios, Lin.—.Acantin‘os onigaris,
Bishop.- (Vulg. Aiguille:).
(Test l’un des Squnles les plus communs sur nos elltost Vit de
toute espèce de poissons, m  is plus spécialement, dans la saison,
ile morucs et de ltorengs. Sn chair est tlnre, Iilnmenteuae et d‘sssez
mauvais goût. So peau est employée dans les arts, aux memes
usages que celles des Requins et des Roussettes.
Lüliguitlat, suivant Delon, ne se montre qu*en uutomne sur nos
eûtes; nn: autres époques, il fréquente la hante mer. Nos pe-
eltcurs redoutent ltenueoup Paiguillon de ses nageoires.
lll• Geuna.—ÉMlSSOLE. MUSTELUS, Cuv.
(Squutua, Lin.)
dt Énsissotna Ltssn. Mnslelns lœois, Cuv.
Syu.—Sqnains tnustelns, LtI1·-—·- Galena lœeis, Rond.
·— Mnsteins eqncs|risP Bonny, —- (Vulgt Émissols
commune).
Nous le voyons de temps en temps sur nos eûtes, mais toujours
·l‘Z

— 170 --
en petit nombre. Vit prineipnlelnellt dans la ttldllilerrllllee. So
forlne la rapproelle ull poll llll lllilendre. Ses. dents sollt tres-
eollrles. très-serl·ées; nussi sont-elles nloills propres ai déchirer
([I.I'il broyer.
2. Émssone errottlee. Jlfustellls steilallls, Ilisso.
Syn.-Sqlllllus IIIIISÉGIIIS, Lin.- GGIBIIS asturies, Rond.
·‘·n1-IISÉEIIIS pltnellliotus, Hisso. -(VuIg·. Chielt Je
IIIGT estelle, ÉIIITFSSOIE (achetée).
Habite Ill même mer I|II€ sa eongenere, et se molllre, EUIIIIIIE
elle. ell petit nolnbre sllr nos eûles. Sn G0lltEIII‘ est d'un brllll
eenllrlë en dessus et pnrselnée lt‘eloiles. lle là son nolll d'Éloill.ie ou
de Lelltillllt. Wiitllgllby et plusieurs ielllllyologisles ne l‘ont pas
diSüIIgIIÉ(l comme espilee, mais its la eollfolldellt aree le Lewis
solls le lloln eollllnun lle Squotus mustetus.
IV' Gnaole.~MlLANDBE. GALEUS, Cuv.
(Squolus, Lin.)
£l.`llIlr.lllltnn1=: ollmmuns:. Golells îllllgtlïl-8, Cuv.
Syn.-Sqllnllls QHIBIIS, Lin.-Goleus calais, Bonop.
Se trouve en petite quantité sur llos eûles. et llîtfltill plus abon-
dent dans la llléditcrranée que partout ailleurs. Vil orllllloirelnent
en société, ell pleine lner. On le distingue facilement il soll museau
allongé et aplati, à ses dents delltellles seulement il leur eûté ex-
térieur. Ce poisson est. dit-on, plus voraee que le Requin. Sa ehair
est dure et dlune odeur désagréable.
V" Gualino.-SQUALB. SQUALUS, Lill.
(Goretlnrtes. Cllv. -Prionodon, ltliill. et H.)
lt. SQUALE IIEQUIN. SQIIRIIIS eurellerias, Lin.
Arrive de loin ell loin sul- nos eûtes, por les grands vents llu
norll-ouest. Su force est extreme et ses mouvements lles pllls
rapides. Il est célèbre parse vorneild, allssi est-il llll des ottituault
les plus dlnlereux pour ses enllelllis et pour les poissons dollt il
fait sa proie. On pense qu‘iI est cosmopolite; toutefois ou u dolllll!
son llùlll ll tl'£llIiI'0S espèces pourvues de llents ÈI'2IIElIilt\ll!S. lllolgrll

- 171 —- •
les dangers que sa pêche presente, on ne laisse pas que de le
poursuivre pour avoir sa eliair, son foie, surtout sa peau dont ou
fait, dans les pays du nord, des liarnais, des nacelles, ete.
2. Squann amo. Squains giaueus, Lin.
Syn.-Careliarias yiaucus, Cuv.
apparait aeeideiitellemeut sur uos côtes. C‘cst aussi uu animal
trës—daugereux. Sa couleur empeche qu'on le distingue de loitx
au milieu des eaux. Sa vélocité est eittrêinc, ailisi que sa force et
son audace. On le eonfeud souvent avec le Requin. Sa peau est
moins rude que celle de la plupart des autres espèces.
Vl' Germr:.—SQUATlNE. SQUATINA, Dum.
(Squalu.1, Liu.-Rhino, Bal'.)
fl. SQUATINE ANGE. Sguatiua augeius, Dtlm.
Sy11·—Squaius equation, Lin·—Squ, imais, Cuv. —-
Rhino sguatfna, RoF.——(Vulg. Ange de mer; Angela!
de nas paissenuiêres).
Très-abondant sur nos côtes, en automne et au printemps. Se
tient habituellement au fond de la mer, dans la vase,où il fait la
guerre aux plies, aux limaudes et aux autres pleuroaeetes. Voyage
souvent cu troupes nombreuses. On le prend aux lilets et à l‘ha-
meçou. Sa chair est blanchâtre, eoriaee et sans goût; sa peau sert
ii faire le galueliat.
lle FAl|lILLE.···HïP0·fRÉMES ou RAIES.
I" Gsnna.—lh\lE. RAJA, Lin.
-1. Ram aivrts. Raja boris, Lin.
Syn. - Il'. oaryriftofuis major, Rond. --(VI.Iig. Raie
blanche ou eendrvfe).
C.‘est la seule de ee groupe qui atteigne il*aussi grandes dimen-
sions: ou en peche quelquefois qui ont plus de deux mètres,
mais sur nos côtes elle arrive rarement ü la moitié de cette taille.
Ou la rencontre dans toutes les mers. Elle est très·roraee, et se
tient ordinairement au land des eaux, oi: sa couleur sombre et à

— 172 ·—
peu près semblable à eelle du sable la dérobe à tous les yeux. Les
taches qu'on remarque dans sa jeunesse disparaissent avec l‘âge,
et elle prend alors une teinte plus pâle et plus uniforme. Sa chair.
quoique naturellement dure, est bonne et recherchée.
2. Rare nùone. Roja aigre. Laeep.
On la prend pele—mële avec les Baies batis. les Bouelées et
d‘autres Haies plus ou moins bl nclrcs, dont les nuances font
ressortir sa couleur uoire. Comme elle est moins nombreuse que
les bonnes espèces et que sa chair est peu estimée, elle vient rare-
ment sur nos marchés. Elle ne mesure jamais, à ce qu‘il parait,
une bien grande taille.
3. Rare uonoite. Raja morgiuato, Laeep.
Syn.-R. rosrrata et bieolor, Rîsso.
Bare sur nos côtes, où elle n'atteint qu'uue moyenne grandeur.
On la pêche en urai et juin. Sa chair est, dit-on, cxeellente.
Cuvier pense que cette Raie est la même que la Baie petit museau
(H. roslellata, Itisso), tres-voisine elle-nuiurc ile ln Lentillatlc
(R. oceyrlsineus, Bond.) .
li. Rem neues. Raja mbus, Lin.
Commune sur nos elltcs, mais principalement vers le nord.
Cette‘espèee est une de celles qui offrent les piquants les plus
forts et les plus multipliés.
Plusieurs ichtlqrologistes n‘ont pas distingué une espèce dans la
R. fullonieu ni même dans la R. eloualat tandis que d‘autres. tel
que Bondelet. lœ ont partagées eu plusieurs espèces qu‘ils ont de-
erites et ligurdes sous divers uoms. La Raie butis de Penn. (Brit.
:ooI., n' 30), n‘est autre chose que le lltibus de Laeep. Lcflulms de
Bloeh, n• St, qui est la Il. elnooro de Will , eoustituc sinon une
espèce, rlu moins une variete reeonu issable à quelques boucles
éparses en dessus et en dessous. On en distingue aussi une variété
marquée d‘un œil sur chaque aile: e‘est la R. oeululo espere ile
ltoud., n· as.
Nous pensons qu'il I'aul également rapporter ir cette espèce la
Baie que Douovau « ligurée et caractérisée pl. tit de ses poissons

1; ·· ne ··
`_ britanniques. à cause de la forme rndiee des gros oiguillnns dont
È toute la partie supérieure étoit armée, ainsi que d'une série
- _ unique dorsale et ooudole.
' _ 5. RMI nmom. Rnjn speculnm, Blnînv. T
Cette Raie est, comme lo précédente , commune sur nos côtes.
C’est une espèce tlouteusc. Donovan (British Fisch., pl. ID3) In
L. lignrè', eüI§nbiqu'il'Iuï donne le nom de Miroirs, il iloule, ovce
F raison, queen soitln véritable H. rnirolclus de la Méditerranée.
I I-1 F6.       I
_ __ S}'t1.-—R.pte¢n el: olbn, Lacep. —R. rnosoien, Rîsso.
_ -~R. fsnoslroln, Rol'.
.;i` ·.—   (Test la plus bells des Baies de nos côtes. Differe peu ou
  _   l¤C¤i¤ ¤tii=\11‘· suivent (levier. ·
  - .  —     ooeiscnsjc sem, mo.
  ·    si;  ·.· .« .r.  .  · si aimais; eme. - (vlog ses
"‘*'Hé‘    “ ”ù'ueiiiout sur nos côtes, et se reconnnlt à son
corps presque carré, très—oplotl, hérissé sur ses deux surfaces de
` tubercules osseux munis chacun d'un aiguillon reeourbé comme
une boucle, d‘où son nom. On la prend en plus gronde quantité
dans les mois de juin et de juillet, parce qu‘nlors elle s‘approche
plus particulièrement des rivages. Sn choir est plus estimée que
colle d'oueune outre ilnie:`cn elïet, elle est blanche, line, tendre
et savoureuse.
ll' Gsnnz.-—·PASTENAGUE. TRYGON, Adans.
(Rnjo, Lin.)
` 4. Pssrennouu commune. Trygon onlgorls. Rissu.
Syn. —Rojn pnstinnco, Lin. —-Tr. Iymrto,.Ge0l`i`r.—
Tr. Aldroeuntii, Rissu. —·— Tr. poslinucu, Admis.-
(V ulg. Foiiiiienx de nos pnissonnières).
Très-commune sur nos côtes, ou on en prend souvent t|'une
nsscz forte taille. Un lo peche plus ordi  oiretneut dans Pete. Les
dcntelures de son aiguillon oeeosionncnt parfois des blessures
I
I
I

- 4*.711 —
assez graves; aussi est-elle regardée comme venimeuse par nos
pêcheurs. Sa chair est grasse. huileuse et d‘un goût désagréable.
Certains auteurs, trompés par l'existenee· de plusieurs aiguil-
lous , ont décrit comme espèces dislinetes des varietes sauts
iIIIpUI‘liIIICC«
ll° Sous-Classe.-F|Bll0-l}itltTlLAl1ll•llil|K
ou iZII|}Nl)|l0S'l`ÉS.
l'•= Faautue. — HYP OSTOllI¤\TES.
l" Gauss.--ESTURGEON. AGIPENSEH, Liu.
(Sturio, Fit:.)
cl. Eswnoeots onnusntne. Aeipeuser slurio. Lin
Sl`! pêche ÉBSEZ fféqllümlllüul SIIP H05 eûtes [Ill [`·lI"lIIl··EIIIIlS·· OII
eu a vu remonter tres-lmut dans la Somme. Ce n‘est que dans la
saison des amours et à Pépouue de la ponte qu'il eutre dans les
eaux tlouees. Sa nourriture principale se compose de vers et ale
fretius; eugagd dans les tleuves, il attaque les saumons. La féeou-
dite des femelles est prodigieuse. Sa eluair a été rcclierelaie ile tout
temps. On fait le caviar avec ses œufs, cl la eolle de poisson avec
sa vessie natatoire.
ll• FsmtLr.e. - GYMNOGNATHES.
l" Gauss.-MOLE. MOLA, Nord.
(ûrthegoriseus, Sehn.)
L MDLE LUN!-2. Mofu lima, Nûfd.
Syn.—Tclraoalon ruola, Lin.-Cephalius mole Bl; or-
thagorîscas. Rlsso.-Mole espere. B0nap.—- (Vulg.
Poisson laas, in eause de la forme orbîeulaire de
son corps).
Arrive de temps en temps sur uns eûtes eu ele. Vit ile mol-
lusques, de vers, de fueus,ct atteint quelquefois la taille de plus
d`un mètre. Son corps est rude et d‘uue belle couleur argentée.
Du estime peu sa eliair qui est grasse, visqueuse et d‘une oileur

— 175 —
désagréable. Les squeles et quelques autres cétacés lui font seuls
la guerre.
III" Fs1u1LLB.—PTÉROPODES.
l" Ge:t·uut.—CïCLOPTÈItE. GYGLOPTERUS, Liu.
1. Crueoesàux Lune. Cyclopterus lumpus, Lin.
(Vttlg. Bouclier Iump, Lièvre de mer, etc.)
Habite nos cotes et se tient caché derriere les montieulcs de
sable, d‘où il s'empare des jeunes poissons que les îlots lui
nuteuent. Vit, surtout dans le nord, de niéduses et autres ani-
maux gélatioeux:-aussi sa chair est—elIe mollasse et insipide. Froie
en mars, selon Bloch. Lourd et de peu de défense, il devient sou-
vent la proie des dauphins, des phoques et des squeles. Le mâle,
rlit—on, garde avec soin les œufs qu‘i| a féeondés. Du croit que le
Uyel. paooninus n‘cst qu‘u ne variété de cette espèce.
2· CYCLOPTÈIIE LIPAIIIS. Cyolopl01*trslipui'i`s, Lin.
Syu.—Liparis uulgoris, Cuv.—Liparù: eyct'ogaster,
" Eichw.
On le trouve avec le précédent, et de préférence eu loud de la
mer ou attacluê aux roelicrs, sous les saillies desquels il se place.
Bloch dit qu'il vit d'inseetes aquatiques, de jeunes escargots et de
petits poissons. Frnie eu féwier. selon Peunant. Sa eliair, quoique
médiocre, est recherchée sur quelques-—uues de nos cotes.
Il' Genius.-—BAUDH0lE. LOPHIUS, Lin.
ü. Beunnou: cosuuuue. Lophius piseutorius, Lill-
Syn. —- Botraehus pisoolorius, Rlsso. -Lopiu'us cor-
nuûieus. Sltnw. -(VuIg. Raie pécheresse, Diable de
mer, Lophie).
Commune sur notre littoral; on la pêche même beaucoup plus
au nord. So elnair etant peu estimée, ou ne Papporte que rare-
ment sur notre marché. îloudelet dit €|u'e||e élire une téuaeité de
vie extreme, et qu‘cllc subsiste longtemps hors de |‘eau; e‘est
uue erreur que M. Valeueieuues a reetiliée d'oprès ses propres
observations. _

- Hô -—·
Le Baudroie uagc dilïiciletneut et demeure presnue toujours
sur le sable ou enfoncée dans la rose. On assure qu‘eu Faisant
jouer les rayons dont sa tète est pourvue, elle attire les petits
. poissons qui prennent |‘extrtiruite souvent élargie et eltaruue de
ees rayons pour des vers, et qn'elle peut ainsi en saisir et en
retenir dans le see de ses ouïes. (Geollroy, Ann. dn Mus.. t. x,
p. 180).
W¤ FAIIILLE.-· LOPHO BRANCHES.
l·‘ Get·rne.·—·SYNGN.tTHE. SYNGNATII US, Lin.
(St'pho_gtomu. Ital`.-Asus, Sn-.--Scyphius, llisso).
L Sïrtownros 1·¥rnLs. Synguulhns typhïe, Lin.
Syn.-Syng· Roudeielti, Delur·- Typiuic hesmgonus,
Rol`.-—Sip!¤ostomo typhîe, Buttup.- (Vulg. ..·iiguu°Uc
de mer, uînsi que le suivent).
C‘est un poisson de nos côtes, qu‘on ne prend jaruais li l'l¤a-
meçon, niais qu‘on trouve très-eonununément sur lc sable on
dans les filets. So nourriture se compose de vers marins. de
petits mollusques et sans doute de frai. On ne le mange point.
en raison du peu d'abondanec de su chair, et on ue ·l‘cmploie
guère que comme appât.
2. Sïworwrur. Atcutnms. Syngnolltus oens,. Lin.
SyIt·—Syug. nntjor, SW.-—Tr'p!¤ie Iueptogouns, Hal`.-
Syng. peiugieus, D0n0v.—Siphoston¤o nous, Boncp.
Sc trouve avec le précédent. et ne s`en distingue guère que pur
son corps et surtout sn ldte plus allongés. Sn nourriture est aussi
ln même. Ou |'empIoie egalement comme nppsll.
3. Srnonwuru ormmon. Syngnollurs opludiou, Lin-
Syl]. -— Asus opiiidiott, SW.-Syng. l1mrbr*r`eîfor'tnr`s,
Jen. -— Nerophis opitidiou, IJOnup.—(\'u[g. Vipère
de mer}.
C`est encore un habitant ile nos rivages, mais plus particuliè-
rement des nrers du nord. Son corps est très-délié. On e lieu ile

- 177 -
croirc qu'il vil surtout de polypes, car il parait rechercher spé-
cialement les varecs tlottants qu‘on rencontre si abondamment
dans la haute mer et qui sont surchargés de sertulaircs, r1'hydres
et d‘antres animaux de cette classe. De tous les Syngnathes, c'cst
celui qui ressemble le plus à un serpent.
ll' Genius.-H|PPOCAl•IPE. HIPPOGAMPUS, Cuv.
(Syngnulhus, Lin.)
ll. Htncucaurn A une c0Un·1·. Hippoccmpns brenlros-
tris, Cuv.
Syn.—Synguollins hippocnmpus, Lin.-—H. emtlqnus,
Ilttlso.-—-H. heptngonus, Bal`.-(Vulg. Cheval nntrln}.
llubite la llléditerranée, la mer du nord, etéchoue de temps en
temps sur nos côtes il la suite des tempêtes. S  nourriture ordi-
nairc consiste en vcrs. larves, insectes aquatiques et oeufs de
poissons peu développés. Lorsqu‘il est vivant, son corps est
allongé comme celui des Syngnathes; m is après sa mort, lc
tronc ct la tête se rccourbent et prennent quelque ressemblance
avcc l‘encolure d‘un cheval: de la, sans doute, sa dénomination:
vulgaire.
lll° Sous-Ctasss. — OSSIEUK, 0S'l'lCllTIlliS
_ au ICIITIIYOSTÉS.
l" 0nn1te.—APODES un ACATOPES.
I*'¤ Fasm.1.e.—PANT0P‘fÈRES IDIAPODES.
I" Gnams.-—· 1lNGUlLLB. ANGUILLA, Cuv.
(Mtlrmnu, Lin.)
·I. Anoutnns vuncatnn. Anguilla vnlgoris, Cuv.
· Syn.-Mamma anguille, Lin.-—·Ang. nergninux? Cuv.
Uangnillc liabite les rivieres, les fossés, etc. Elle cst très-
veracc et ii‘un  agilité cxlrûmc. Sa nourriture se compose de
vers. d‘insectcs, de petits poissons, de I'rai, de cadavres en dé-
composition et méme, dit-on , de substances végétales. Bloch

·- :l7S ·-
allirme qn‘elle eliasse particulierement la nuit; le jour. elle se
tient presque sans eesse enfoncée dans la vase on eaeliee dans
des trous qu'elle ereuse le long des lierges. Qnaml la saison est
tres—el|auile, elle aime si sortir Ile I‘ean. et va nuel||nel`ois bien
loin ai travers les prairies: elle peut. en elïet. favorisée par une
l`oree de vitalité nni lni est propre. rester longtemps ai l'air liln·e
sans périr. Les nuits liunlides sont eelles qn'eIle elloisit pour
executer ees singuliers voyages. Si elle est surprise par le jonr.
elle se hlottit dans nne toull'e d'l¤erl¤es. et. ronlee snr elle-nn!nn:,
elle attend la nuit suivante.
C`est à la lin de l’antonme apte les Angnilles ipuittent la Sonnne
et ses afllnents pour se rendre ai la mer. vers l'ean salée on san-
màtre, alin ¤|`y frayer; elles s‘abandounent alors au eonrant.
enroulees les nnes antonr iles antres, ile façon ai lurnier iles
pannets assez volnminenx. Cette émigration. nni eonnnenee vers
le la septemlire et linit vers le 1·‘ déeemlire, ne se fait pas d‘une
manière eontinne: elle n‘a lien nue pendant la nuit, avant le lever
ile la lune, et snrtont lorsque le vent vient de la region eomprise
entre le snd et l‘onest. Des qne la lnne se montre ou nue le temps
devient ealme, les anguilles se eantonnent jnsnu'à la nnit sni-
vante. C'est durant l'obseurité et an moyen de lilets tendus en
travers de la rivière, que l'on en prend le plns. Celles qui ont
éelrappé fl eette pêche arrivent bientût ai l‘eml¤oue|mre du eanal
lle la Somme, puis dans le port de Saint-`Valery, et font Ienrs
niuls dans les intervalles existant entre les moëllons erayeux iles
dignes de ee port; e'est la qu’elles déposent, vers la lin de jan-
vier un au eommeneement de février. suit a l't!tat d‘o:nl`s. soit Ildja
en vie. les jC|I1'lC5 Angnilles qni remontent la riviere an printemps.
L'apparition à l‘eml¤oue|mre dn eanal des jeunnes ttnguillrs nni
se sentent assez de furee ponr remonter dans les eaux 1lonees,a
lieu vers le 1" avril; elles l`ranehissrnt nrilinairement l'l!eluse an
moment de la pleine mer et seulement pemlant ilenx on truis
jours avant et apres la pleine lnne on la nonvelle lune; elles ne
voyagent nne le matin et le soir, et se disposent le long ile eluaqne
rive en bandes ile ptusienrs tienes de longueur, it'nne targenr ite

— l7l? —
trente ia quarante centimètres et d`uue épaisseur d'environ viaagt
eeaatinaètres. Chaque bande Suit toutes les sinaaosités de ln rive
contre laquelle elle s'appuie; on l'aqaerçoit depuis le point du jour
jaasqaae vers lauit laeures alaa auatiu, et da·puis eiuq ou six Iaeures
du soirjusqu'à la unit. Les sujets qui composent ees bandes soaat
coaaaaaas iei sous le aaona de Monlinettes: ils ont. eaa naoycnue, eiaaq
centimètres de longueur et aleux naillianètresde diaunetre. Qnanal
le temps est doux et calme, la montée est abondante; mais si la
température se relroialit et si le vent se aaact â sonlller avec force.
les jeunes atnguilles s'en|'oueent dans la vase et ne reprennent
leur coaarse que lorsque le ealaue est a·evenaa.
Uaae lois daaas les eaux doaaces, les jeunes Anguilles parvienneaat
assez vite ai la taille de quarante â eiaaquante centimètres. et
quoiqaae eelle des aulultes soit laabituelleaneut d‘aaaa anètre, on eaa
trouve parfois de plus grandes: M. Ynrrell eaa cite du poids de
vingt-sept livres.
On eaa distingue également plusieurs variétés suivant l‘algc, le
sexe et. à ee qaa’ll paraît, selon la qualité des eaux où elles vivent.
Celles qaai laalaiteut les eaux liaaqaides oaat le dos verdaltre et le ventre
argenté, tandis qaae celles qui se tienaaeut dans la vase sont d'un
brun uoirâtae en dcssaas et junanltrc en dessous. La forane de leur
a_uuseau varie aussi. et les pêclaeurs assurent que ees dilfércnees
caractérisent quelqaaes especes distinctes, telles que :
I.'a'u~aonaa.a.e }.ouo ante ou A. raentirostris de Yarrell, dont le
anuseanqest plais pointu et plaas comprimé;
L'auoun.a.s rmvr une ou Grip-Er! ales Anglais, qui e le museau
plus aplati et plus olatus. avec l'œil plus petit;
L'rt1aouaa.a.n rasaennussux on Glul-Bel, qaai a le museau pro-
portioaanelleaaaent plus court et les yeux plus grands; et peut-être
eaaeoa·e
L'Aneu1a.a.e neveu une ou Suig—Eel. distiaaguée per ll. Yarrell.
Toutes ees especes. variétés ou sexes out, du reste, eaa delaors
ales dalliêrenees qaae aaoaas venons ale signaler, des caractères cona-
aaaaaaas, ales mœurs seaublalales, et par conséquent la même manière
de vivre.

II' Gauss. -CONGRB. GONGER , Cuv.
(Mnrcanu, Liu.—AnguiI|u, Str.)
l. Cortona: nomtttu. Cougar vuigoris, Cuv.
Syn. -—Murcanu aongar, Lin. -—AnguiHu aougar et
Eehalus gruugus, Rttl`.- Cougar ttafus et val'. uibus,
Risso.-Cougar aomutuuis, COShi.—(VuIg. Anguilla
de mar}.
Le mois d‘avriI Est surtout I`époque où ii paraît sur notre Iit-
toral. Un en apporte sur notre marché qui mesurent souvent un
mètre cinquante centimètres à un metre soixante—quinze. C‘est
un poisson voraee, qui aime à se teuir près de Pernboueliurc des
rivieres, et qui attaque  vee vigueur et eu les entreiaçant dans
les replis de son eorps, les animaux qu'iI veut dévorer. Sa eou-
Ieur. généralement eentlrée. devient tantôt noirdire et tautût
piquetéc de hlauehâtre, suivant la nature des eaux. Sa chair est
eourte et maigre.
Le Congre ne se montre pas au-detà des mers de I'Europe. La
oûte de Bretagne est eelle oil on le pêche en plus grande quantité;
mais Ia salaison s‘en fait PPESQUIEIEIUSÉVGIHCDI dans les îles qui
avoisiuent Pextréinité ouest, et sur ta eûte eoniprise entre Bréhat
et les Glénans.
III' Gsnae.—1thIhi0DïTE. A.IIMODY1'ES. Liu.
1. Auuouvrn maçon. Am umdytes tobiuuus, Bl.
(ïulg. Luuçou).
Commun sur nos rivages, où il se tient dans le sahte et Ia vase
iuolte. Se nourrit de vers; Bloch dit qu'iI dévore aussi ies petits
de sa propre espèce. Fraie en mai, et dépose ses œufs dans le sol
pres des Iiords. Un le prend de préférence en été et à marée basse;
mais ii faut avoir une grande précaution pour le saisir, ear it
s'euI'ouee dans le sable  vee la rapidité du trait. Quoique hou ai
manger, on ne I‘uti|ise que eouune appât.

—· 18:l —
2. Attnonïrn At·1·A·r. Amrnodytcs lenecc, Ccv.
Syn.—A. tobicrms, Dunes.--(Vulg. Eqtiüle).
Aussi commun sur nos côtes que le Lençon,  vec lequel il n été
longtemps confondu. Ou en doit la distinction â M. Lesauvagc,
médecin ii Caen; mais il a transposé le nom de îbbiimus et le
citation iles Iigures iles auteurs anciens. (Voyez Bullet. des Sc.,
septembre 1824, ti. til). La synonyinic qn‘iI indique n'est pas
non plus celle adoptée par Cuvier. Son Am. lobîcntis est I'Eqnille
ou A. lnneen ci—dessns (Pennant, Brit. zool, pl. 25, lig. nn);
celui-ci a conservé le noin d‘.··lm. tobiann: pour le Lançon pro-
prement dit (Bloch, Iehthyoiegic, 3' partie, pl. 7l, [ig. 2).
lI° Onnns. -.IUGULAlItES, ANTÉROPES
OU PROPODES.
1** Ttunu.-STÉNOPES.
l¤':FA1tltLLB.—GADUïDES.
I" Gsrrne.-GADE. GADUS, Lin.
(llorrlnait, Cue.)
l. Gene menue. Gedns morrùue, Lin.
Syn.—Merrhiie eebcîien, Cuv.——Morrhnc vnlgcris,
Auct.-Godes pnrtetctns? Turion.-Merrfme punc-
tcta, Yan'.-(Vulg. Honte (sttlë), Ucüelintt (Frais},
Stoekfisels (sec).
Rdpaiidu dans le voisinage de nos côtes, ii |'cntrée de l 
Itlnnclie; mais c'est en Islande, en ecp Nord ct surtout au! eu-
virons dn banc de Terre—Ncuvc, qu‘on le peche le plus ebon-
ilznnntcnl.
En liiver, les illorues se retirent dans les profondeurs de la
nicrt niais dans la saison cltantlc, lc Iicsoin dc frayer et de
ponrroir ti lcnr sulisistancc les rapproche des côtes et des lias-
funils. Lenr voraciti! est extrême: elles se ncnrrisscnt de poissons,
notamment ile Iiarengs, tic mollusqnes, de ernstacés, ete. Lenr
fiiconiliti! est nrniligiensc.

— &S2 —
Lo Morue est l‘olijet rI'un eounneree tri:s—eonsidér:1b|e . enr
lorsnu`elle est snlée ou séeliée, elle se eouserve longtemps et
peut étre transportée sur tous les points dn globe.
2. Gem; Éonestn. Godes œglefinus, Lin.
Syn.—.Mo¤·¤·llna œglefinns. CUV. -—-i'I1'ei·l|m_gns myle-
frtus. Bmtup. —- (`llulg. Aiglefin).
Nons ne le voyons guère snr nutre litturnl ipi'eu hiver et on
printemps. On péelle orilinnireuient les plus gros depuis iléeenilire
jnsipi`en l`évrier, et ilepnis ee temps jusnn‘en nnii nppnrnissent les
plus petits. Frnie ell I`évrier: nlors les femelles viennent en troupes
noinlirenses ilépuser leurs œufs entre les nlgnes, non loin iln
rivage; les milles s'v renilent ensuite pour les l`éeon|ler. Dans les
temps orageux. ilit Bloeli. il se eoelie ulnns le snlxle on ilnns les
lierhoges, oi: il se tient troinpiille jnsipfù ee une le enline suit
revenu. Sn noueritnre se eoinpose ile vers, ¤l'inseetes nnirins, ile
IIIüllIISl'||ICS et surtout ile linrengs. Sai choir est lilnnelie. Fernie
et ile lion goût, mois nioins estimée une eelle ile ln Morne. Qnznul
il est salé, on le nomnie Hod'on,1l':1pri:s son nom anglais Hndoclc.
3. Gnus uM.i.n.nms. Godes eollnrios, Lin.
Syn. —-Ilforrinuu cnlloru'ns . Cuv. — (Vulg. Fiium
Marian:).
Se trouve dans les nnîmes parages que les préeéilentes espèces.
Bloeli ilit nn`il nvonee ilnns les llenves tent une les eznix ile ln
mer se mêlent neee les leurs. Vit ile poissons. ile ernstneés et ile
vers. Frnie en _pniviee, nuelipuefnis en février. C'est le Gaule le
plus ngrénlile à manger frais. On le sale et on le sèelie ii ln nm-
nière de ln Morne.
fl. G.\D|=: imnnu. Gadns borbulns. Lin.
Syut.-Asellns Inscns. Will. -·—— ]l.[0I"T·llII·(I insee? Cu?.
—(Vulg. Jlfollé. Gode, etc.)
On ue le voit sur nos rivages ipi'à l‘époqne iln frni, en été;
ilnns les autres saisons. il linlnte loin iles eûtes et se tient ordi-
nnieenient rlnus le sable on nn milieu iles Inuits lueus. dans les
endroits ein le soleil pénètre si iles |1rnl`ouilenrs ipielupteîois très-—

—- £l83 —
grandes au-dessous de le surfaee de la nier. Les jeunes poissons
et particulierement les Ainmodytes forment le fond de sa `nour-
ritnre. On estime peu sa eiuair qui est sèche, molle et se eerrampt
faeilement. I
Il' Geune.·—-—hlEltL!tN. ME1iL.4NGL'S. Nilss.
(Gadus, Lia.——Mer|ungus· et Morrliua, part. Cnv.)
el. Hnnmtw COMMUN. Jlferleugns eufguris, Cuv.
Syn .-—Gndns Merlungns, Lin.
abonde sur nos côtes. Sa nourriture se eompose de petits
poissons. ile crustacés et de mollusques. On le pdeltc durant
toute l'annde. parce qu'il ne s'éloigue guère du rivage, on du
moins qn'il y est aussi répandu que dans la haute mer. C'est
principalement apres la ponte dn hareng, dont il devore ies œufs.
que ee lllerlan est le plus gros et le plus reelierelni. A l'époque
du frei. vers la lin de février, il devient maigre, allonge, et sa
eliair est alors beeueonp moins bonne. Ou a prétendu qu'il en
existait des individus liennaplrrodites; e'est une erreur qui vient
d'une fausse apparenee du foie, souvent tres-volumineux dans
les fenuellrs, et qn‘on a pris pour une laitanee. Suivent que ee
poisson habite des fonds de roche on de vase, ln saveur de sa
eluair est fort ililfdrcnte: legere, tendre et de facile digestion,
ou en permet l'usage aux eonvalesecnts.
2. Menmn ronmeu. Jllerlangns poüuehins, Cuv.
Syn.—Gudns polloehins. [:in.—Po!Iuefn`ns typus,
Bonep. ·-·(V•tIg. Lieu, dferlun jaune).
On le prend toute l'annee sur nos eûtes. Fréquente surtout les
parages babitnellenieut battus de la tempête, et se tient plus vo-
lontiers ii ln surface de l'eau que dans les asilcs profonds ile la
iner. Son alinirntation se compose de petits poissons et prineipa··
lement ilütuntnoilytes qn'il vs eluerelrcr dans le sable, on bien il
attrape en nageant tout ee qui Hotte sur les vagues. Sa chair est
blanelue, frrine et uneillenre que celle du suivant, mais moins
lionne une celle du Gaule euilarias et du Marian commun: on la
reeberelae partieulieremrnt au printinn ps.

-· 5Sû -—
3. Itlnnmn ¤Imnn0NNtBn· Mcrlongns corbonorins, Cut?.
Syn. — Godus corbonorins, Lin.-Poliochiius carbo-
norins, Bütttlp - (`Vnlg. Marion noir', Colin, Char-
bonnier, Morne noire, oto.)
Assos rorc sur notrc littoral: très-commun vers la portic nord
nlc lütnglctcrrc ct nlrs tlcs Orcanlcs. où il sc tient dans los fomls
ct sur Ics rivrs rocoillcnscs. On lc pûchc pcndont tontc l‘anm!c,
mais nlc préîércncc au printcmps. Il fraic ormlinaircmcnt vcrs la
lin ilc rlriccmbrc jusnu‘cn l':ivricr. Sa chair est coriacc; on la
salc ct on la scohc commc ccllc dc In Mornc.
lil' Gsnm:.-·l»tEltLUCHE. MERLUCIUS, Cuv.
(Godus, Lin.}
zl. Msnwcnn communs. Mcrlncins vnlgorir, Cuv.
Syn. - Godns merlncfns, Lin. -·1`lIcrI. boreolir, Sw.
— (Vulg. Jlfcrlus).
Paraît rurcmcnt sur nos cûtcs. Sa glontonncric cst cxtrûmc.
Voyage par troupcs. ct ponrsuit particuliërcmcnt lcs moqncrcans
ct lcs liarcngs. Sa chair cst lilanchc. fcnillctéc. mais nn pcu mollc
ct t|‘asscz mauvais goût: saléc ct scchéc dans lc norrl. clic prcml
lc num ilc Stock-/Esch. qui sc tlonnc égalcmcnl il la Moruc sèclic.
lV· GERM-:. - LOTE. LOTA . Cuv.
(Gndus, Lin.-rtfolun, Nilss.)
il. Low IIIOLVE. Lolo mohzo, Cnv.
Syn- - Gudns mohntt , Lin. — Emrhclyopns molvü ,
Schth -—.Mo]1:u tntlgofis , FIBII1. - (vulg. Lingus,
Jlforne iongne).
Habits sors los hauts parztgrs ilo l‘Oc:!an. cl. nc sn rcncontrc
d‘on·ilinairc près dc nos cûtrs qn‘nu printcmps. éponnc En laqncllc
cllc rcciwrcluc l‘cinl¤oncl•urc dcs rivièrcs pour y déposer son frzti.
Vit dc mollnsqucs. dc cralics ct ilc poissons. Dans lc nord. on cn
fait nn articlc dc pûclnc prcsquc aussi important qnc cclni clc la
hloruc.

— ISE ——
2. Loïs continus. Lem nuigaris, Cuv.
Syn.-—Godns late, Lin.—Euehe!gopus lolo, Schn.—
(V ulg. Late de rivière).
C`est le seul Garloïde qui remonte dans nos eaux douces. Se
uourrit de vers, d'insecles aquatiques, de frelin `et nïipargne pas
meme, dit-on, les individus de son espèce. Fraie en février, selon
Juriue; en décembre et janvier, suivant llleeli. ll a le vie fort dure.
Ce poisson erolt rapidement. On l'n prétendu vivipare, et ee
point de son histoire u'étant pas suflisamment cciairei. peut
néanmoins dire admis comme probable. Sa eliair est blanche et
de Iton goût: son foie volumineux est regardé comme un mets
délieat; ses œufs passent pour malsnins et de diflicile digestion.
V• Gauss.-l•l0TELLB. MOTELLA, Cuv.
(Gods:.-z, Lin.- Onos, llisso.)
1. M0'rsr.t.s: Messiaen. Marelle mustele. Nîlss.
Syn.-—-Gndus mustefn, Lin.-—Musteln uuigerfs. Will.
-- Godes quinqueefrmtus, Penn. —Euehelyo_pus
nmsleln, Sehn.-Motellu qm'ngneei'rrntn, Guv. -—
(‘i'uIg. Ilhustdle commune}.
C'cst une espece de nos eûles, mais plus ordinairement de
celles du grand Océan. Sa nourriture se compose de petits crus-
tacés et de mollusques. Uepoque de son frai est quelquefois re-
tardée jusque dans l‘automne, ou se renouvelle dans cette saison.
Multiplie peu, et devient souvent la proie des grands poissons,
particulierement de quelques godes et de plusieurs seombres. La
viscosité de se peau est très—épaisse. Sa chair est molle et d'assez
mauvais goût.
II° Fnnttenn.-BLENNO`lDF·S.
l" Gsnnn.-BLENNIE. BLENNIUS, Lin.
il. Bnsnmn GATTOHUGINB. Blennins gettorugine, Lin.
Syn. ·— BI pnurvnniis, Bui`. -—Bl. venus? Pull. —-· Bl.
gall. et vor. fuseintus, Hisso. --(VuIg. Blenuie rl
bandes).
Visite quelquefois uns rivagœ, et se eaelne sous les pierres ai
I3

.... ;·~ . ...
la marée liasse. Sai tai le n·— tn,;··>—·- priere vingt il vingt-deux
centimètres; aussi ne se nonrrit—ii que ile vers, de petits crabes
et de fretin. Du le recherche peu, quoique sa chair soit blanche
et d‘un goût agréable. Ses couleurs sont sujettes ai varier.
ll' Genius.-GDNELLE. GUNELLUS, Cuv.
(ülennios, Lin.- Pholis, Gronov.-Ophisomus, Stv.)
L GONELLE YULGi'\Il'IE· Gunellits ttttlgofis, Cut'.
Sytt. —Blcunins gnneilns. Lin. - Opiridion floonui et
imberbe, Soltonevœ-Ilfitrœnoiries gutloln, Luoep.-
Centrou_olns gunellns, Nîlss.
Vit dans les ionils pierrenx ile nos cûtes et principalement
ilans les fentes ilrs rochers, on il se tient1I‘o1·rliuaire caché dans
les algues: on l`y prend aisément lors ile la marde basse. Sa
nourriture consiste en insectes marins ou en irai de poissons. Sa
vic est dure, et il peut rester trois heures hors de l‘enu sans
périr. Un ne le mange point à eouse de sa petitesse, quoique sa
chair soit assez bonne; mais il devient la proie iles oiseaux et des
poissons voraecs.
Ill' Genius.- ZOAHCÈS. ZDARGUEUS, Cuv.
(Blermins, Lin.)
·1. Zoitnolis vrv11~ann· Zoorcwss oiuiptlrus, Cuv.
Syn.-Bleunius eieiporns, Lin. —Gunelins oioiporns.
Fleur.--(Vulg. Laquelle de nos poissonnières).
Commun sur plusieurs points ile notre littoral et particulière-
ment un Crotoy, oii ou le prenil sous des tas de picrrrs que l`on
rassemble il la marée liasse et où il est retenu qinnu] la mer baisse
ile nouveau. C`cst le sent qui appartirnnc proprement ii la nn·r
du noril; il ilcsceml, ii lo verité, dans la Manche, mais on ne l‘oh-
serve guère au-delà.
Cette espece est erilizhre par la faculté qu‘rlle possinle ile pro-
duire des petits vivants. chose assez rare chez lrs poissons osseux.
C'est vers le solsticc rI'hiver que les femelles mettent bas: mais
iles le solstiee ¤l‘tité, ees animaux s`éloigncul des côtes et se
cachent dans hs trous iles rorhcrs. Leur nourriture se compose

—— 187 -
principalement de irai de Iuircngs, dc vers et de moules. Les
oiseaux de rivage lcur font une chasse acharnée.
IV' G¤Hnn.—ANAltBHlQUB. ANARRIGIIAS, Lin.
L Ausnnmquu muc. Auurriclms lupus, Lin.
(Vulg. Loup. Clint marin).
Ce poisson u‘est pas rcrc sur nos cûtcs, et il est surtout très-
connnun dans lcs mers du nord. Sa nourriture consiste en un
grand nombre de coquillages, cu crabes. en asléries, cn oursins
et autres animaux durs, qn‘i| brisc à l‘aidc de sa bouche très-bicu
armée. La femelle îraic cu été et en liivcr. sons les plantes ma-
riucs. Il nage lc plus souvent avec Icutcnr par des mouvcuicnts
il'ouduIntion, et il sc retire ilc preference dans les unlrncluosilés
dcs roclicrs. ll ucut vivre longtemps hors dc Pcou. Du a cru que
ses dcuts piilriliées formaient lcs I1uI`onitcs, mais cllcs n‘en ont ni
la |'orinc ni lc tissu. Sa cluair est d‘unc grande ressource pour les
Islandais, qui ln mangent séclnle ct salée; ils emploient sa peau
connue chagrin, et son licl connue savon.
Ills FAH1L!.¤. ·- 'I'RACHlNOïDES.
l" GE:r·ms.—CALLIONYME. GALLIONYHUS, Lin.
d. CM.s.10nI1’s1u LYRE. Culliouymus lyrn, Lln.
Syn.-C. drucuuculus. Auct. fœm.-—(VuIg. Savary].
C'cst un poisson dc nos cotes, et l‘un des plus beaux du genre.
Vit isolément ct nc se montre nulle part cn grand nombre.
Pennant dit qn‘iI sc ticnt d'ordinaire à trente ou quarante brosses,
ct qn‘on le trouve souvent dans Pcstoinac de la Morue. Sa nour-
riture sc compose dc vcrs, de mollusques et dc lcstaeds. Sa
cliaircst hlauclic ct légère. mais de peu de goût.
2. C.1.LL¤ou1'ME Du.1.G0w1•«IE'1‘. Culliouymus drucuuculus,
Lin.
Syn.-C. fesliuns, Pull.- C udmirubilis, Bisson-C.
lneerlo, Env.- G. pusillus. Dc lu Ilnchc.·-(ïulg.
Doucet).
Cc u‘csI; lirobnlxlcmcut que lu fcmellc du Gullimrymtls Iyru: on

... 533 ...
les prcnrl presque toujours ensemble, et leur dilïrtrenec, suivant
M. Valenciennes, consiste seulement cn ec que lc Drogonnet a la
tétc un peu plus courte. la premiere dorsale beaucoup plus
basse. lc lobnlc génital beaucoup plus petit, et enliu les couleurs
moins vives: toutes circonstances nssez eonnnnnénncnt indien-
tivcs rlu sexe feminin.
Plusieurs auteurs contestent eepcnrl nt que les Lyre soient
toujours mâles et les Drogonnels toujours l'e¤nelles. et, excepté
Pallas. le plupart des naturalistes les ont considérés comme deux
espèces distinctes.
ll• Genue.-TBACHINB. TRAOHINUS, Lin.
(Gorpslion, Bal'. mnrilot.)
El. Ttutemnt-: nmtcûrt. Trecltirms droeo, Lin.
Syn.-Tr. lineotns, Bl.—Tr. major, Pen|1.-Corys-
tion mnslozoio? Rel'. —(Vnlg. Grande Vive, Five
comnrufte).
Tri:s·-commune sur nos côtes; e'est ai lo lin du printemps et
an eomnrcncenrent ile l'été qn‘cllc s‘en approche eu tres-graml
nomlire. Ordinaircunent elle séjourne dans lc fond. et paralt cn
juin nous les endroits unis. Son régime se compose de petits
poissons et de crustaces. Les fortes épines de son opercule et la
lincsse des pointes de celles de se première nagcoire. le rendent
rednuleble aux pûelrcu rs et il ceux qui marchent sur les borrls dc
la mer ou qui y fouillent sans précaution. On pense que e'est le
Draco et lülroneus des anciens naturalistes. Sc chair est délicate.
2. Tmtentnln vmànts. 1'roehinus eipere, Cuv.
Syn.—Tr*. droco, Penn.-Tr. eureowittotus, Cocco.
-•(Vulg. Petite Vive, Toque! de nos pêehettrs}.
Aussi commune sur nos côtes que la précédente et encore plus
redoutable, parce que vu sa petitesse, soit qu'eIle se tienne dans
lc scble. soit qu‘clle sc trouve mêlée it r|‘antrcs poissons dans nn
lilet, on se précoutionne moins contre elle.

-— 189 —-
lH• Onunu. -— THOBACIQUES , MEDIOPES
ou HÉMISOPODES.
I" TRIBU . — GLYPHOPOHES.
l" Fsmx.Ls.—PERCUlDES.
I•' Gnnnn.-—PBi\CHE. PERGA, Lin.
1.-Pencun ne mvxànn. Pcreojhwiutilils, Lin.
(Vulg. Perrot de nos pécheurs).
Commune dans presque toutes nos rivières, mais elle remonte
plutot vers les sources qu‘e|le ne descend vers les embouehnres.
Les jones, les roseaux I'  tlirent volontiers, surtout quand elle est
pres de frayer, et e'est ordinairement à deux ou Irois pieds sous
I'cau qn‘on est le plus sûr de la prendre. Sa nourriture se coni-
pose en genéral de vers, d‘inseeles qui nagent ou qui volent sur
Peau. de pelils crustacés et de petits poissons. Les jeunes gre-
nouillœ lui servent aussi d'aliment. Lncépède assure même qu"eIIe
scjclte avec avidité sur de jeunes rats d'ean.
La Perche varie quelquefois par lc plus ou moins de gibhosite
du dos, et par la eouleur qui est souvent taehetée de noirâtre.
C'esl un de nos pins beaux et de nos meilleurs poissons d'eau
douce.
||• Gnnnn.-BAB. LABRAX, Cuv. (neo Fall.)
(Perou, Lin.)
4. Ban LOUP. Lubruur lupus, Cuv.
Syn.—Pereu lubrox, Lin.-Scimnu punetoiu el. dio-
euntliu, Bl. — Centropomus lineotus et nigreseeus,
Rîsso. ·-· Lnbrox punetotus et nigreseeus, Rissu. —
(VuIg. Bur commun, Loup, Loubine).
Cc poisson recherche l'en¤houehure des ileuves et nage près de
la surface de l'euu. Un le peche pendant toute I'anuee,surtuut
vers la lin de Pêle et eu eonnnenceïnent de I'automne; ear à eetle
époque, il s‘approehe de nos côtes pour y déposer ses œufs, choi-

- 190 —
sissant pour cela les nnscs où se jette quelque ruisseau il’eau
douce. Sa nourriture consiste en petits poissons; il est très-liardi
et très—vorace. C'est probablement cette voraeité. qui lui il fait
donner. par les anciens, les nains dc Lobrum et dc Lupus. Sa
taille, dans les plus grands individus, est de cinquante centi-
mètres environ. Sa cliair est très-recherchée.
11* Fautes:. —- ANTHIADIDES.
I" GBNne.—-SERRAN· SERRANUS, Env.
— (Perou, Lin.)
d. Snnnaayeomtuat. Serrouus cabrillu, Cuv.
Syn. —-Perce eabrillu, Lin. —-Lubrus chu nus. Gm. —-
Holoncentrirs chuni, Lueep. —-Hal. oirescens. BI. —-
Grommistes cubrillu, Schn. -LuIjonus serrouus,
Bal`.-Ho!. serrumis et flows, `lttssn.-Serrunits
efummts, Cûuclt.
Habite tout le bassin de la llltiditerrandc. mais il entre aussi
dans l'Oeéan et s’avanee même quelquefois dans lu lttimclie et
jusque vers |'eml1ouel¤urc de ln Somme. Ou Pohservc le plus
ordinairement sur les fonds de roches. Sa taille, dans les plus
grands individus, est de dix ai douze centimètres. Sa chair est
très-savoureuse.
ll' Gauss.-GRÉHILLE. AGEHINA, Cnv.
(Porcu, Lin.-Gymnocephalus. Sehn.)
cl. Gnâutaae oouoeonutànn. Aeerine eernun. Bonnp.
Syn.-Perce cernue, Lln.—·Aeerinu vulguris. Cuv.-
Gyumoeepfmlus cernua, Soho.-(ïulg. Perche you-
geonnière).
Ses hahitudes sont iileutiques ii celles des Pcrclics; son alimen-
tation est aussi la même. Comme beaucoup d'autres espèces, elle
se montre de préférence au temps ilu irai. vers les mois de murs
et d'avri|. On n`en prend guère que durent la belle saison: l'liivcr,
elle se Iieut dans les profondeurs.

- HM —
La Grémille vit volontiers en troupes. et dépose ses œufs dans
les lieu: où il y a des roseaux. Sa chair est regardée comme un
des aliments les plus seins que puisse fournir la classe des
poissons.
III¤ FAMILLE. — SClÉNUïDES.
I" Gamin.-SCIÈNE. SGLENA , Lin.
d. SCJÈNE AIGLE. Seitenn nqnilo, Cuv. el. Val.
(Vulg. llfaigre al`Enrope),
Cc poisson est assez comnmn sur nos clltes, où il semble suivre
ou précéder les grandes bandes iles especes qui émigrent, tels
que les Harengs. les lllnqucreaux, ete. Ceux que l‘on pêche n'ont
guère qu'un metre de long. Quand ils nagent en troupes, ils
poussent un mugissement plus fort que celui des Grondins et
assez bruyant pour etre entendu sous plusieurs brasses d'can.
Duhamel dit que cc poisson est d'une foree tellement gmnde que
quand on le tire vivant dans une luarque, il peut, d'un coup,
renverser un matelot. Sa eliair tres-délicate, surtout celle de sa
tête, était autrefois recherchée.
ll° TRIBU:-LEIOPOMES.
I"' FAMILLE. —SARCUDONT.ÉS.
l" Gs1~ma.—LABltB. LABRUS, Lin.
s. Lasne VIEILLI-:. Lnbrus bergylzn, Asc. `
Syn.—L. ballon, Penn. —L. moenlntus, BL-L. nper,
Retz. - L. lineotus, Donov. - L. eornnlifensis,
Coueh. —-(Vulg. Vieille connnnne , Perroquet de
mer).
Abonde sur nos côtes, où il se tient de préférence sur les fonds
pierreux. Se nourrit d'onrsins, de petits coquillages, de crustacés,
dont il brise fenveloppe calcaire par l'aetion de ses plnaryugiens
fortement dentés. Au printemps, il se réfugie au milieu des fueus
et des autres algues marines, y dépose ses œufs, et ses petits y
trouvent un abri contre la violence des vagues et contre leurs

—- IQ?. -
ennemis. Sa chair est généralement reeliereluée comme un aliment
sain et agreable.
Ce Labrc présente beaucoup de variétés, dont plusieurs brillent
des couleurs les plus vives:
Var. A. Fond bieudlre maille de rouge.
Var. B. Voriée de rouge, de jaunâtre et de uerddtre.
hl. Boillon a signalé d'autres variétés qui non-seulement dif-
Ierent des précédentes par les couleurs, mais par le nombre iles
rayons il le dorsale.
2. Lnnne vaulll. Lubrus mizelus, Art.
Syn.-L lineolus, Penn.-L. uelnio, BI.—L. exo-
ielus? Miel].-L. snillns, Febr. —Spoi·us fonuosne,
Slu1w.—-L. uoriegolue, Yerr.—L. pace, Bisso.
Cc Labrc, comme le précédent, vit sur nos côtes a loué pier-
rcux, et se rcpaît ele Jeunes ernslecés. Souvent il apparait eu
troupes nombreuses. lil. Risso l‘iin1ique connue sctenentspéei.1-
lement sur les rivages sablonneux. Varie encore plus que son
eongénere.
ll' Genne.-CBÉI~llL·lBRE. GRENILABIIUS, Cuv.
(6'yncodus et Tlmlliurus, Sw.) I
it. Gnêmenens Darmon. Creniinbrus Bailleul, Val.
(1'est une espece établie rl'apri:s un innlividu pris dans la lmie
de Somme, et recueilli par M. lluillon. On ne connaît rien de ses
mceurs.
Ill" Genne.-CTÉNDLABBE. UTENULABR US, Val.
(Labrus, Liu.)
el. Ctéuomnue nes nounes. Clenoiubrus rnpeslris, Val.
Syn. -- Lobrns rnpeslris , Lin. —- Perou rnpeslris ,
Müll.-Lulfonns rnpestris, BI. -——Creniiolsrus rn-
pestris, Selby.
liobite les bas-fonds de notre littoral, et ne se montre que
lorsque la mer est celine. Tous les auteurs des Faunes du noril en
parlent comme tl'unc espece comnnmc sur les rives rocheuses.

' ·· isa —-
Vit de plantes marines et de petits crustacés. On en trouve de
lmit ai douze centimètres de longueur. Sn chair est blanche, le-
gere et de bon goût.
ll¤ FAMILLE. — GYMNOSTOMÉS ou GYMNODONTÉS .
l" GENRE.-MULLE. MULLUS, Lin.
I. Muue suanruner. Muller surmulcmr, Lin.
Syn. -· M. major, Sol. — M. [insectes? Rol'. -- (Vulg.
Surmulel, grand Mule! rayé de jaune).
Assez commun sur nos côtes pendant les mois d'arril et de mai.
liemonte très-loin dans le nord. Vit de petits poissons, de mol-
lusques, de crustacés et de cadavres d'animaux. Des les premiers
jours du printemps, il apparait en troupes nombreuses auprès
ûeâfembouehures des rivieres, et y fait sa ponte dans les profon-
derîrsdeïa mer. On le pêche avec des lilets, et principalement à
llluineçon. Ba clialr, quoique recI1crehee,l'est beaucoup moins
que celle du sulvant.
2. MIILLE RUUGBT. Muller baràatur, Lin.
Syn. -.11*. minor, Snl.—-M'. fureur, Rissn.-(V ulg.
Rouget barbct) .
Habite surtout la liléditerranëe, et se montre aussi, mois rare-
ment, sur nos côtes nu printemps. On l‘y prend d'ordinairc sur
les fonds lirnoncux. C'est le lrlulle célèbre par son bon goût ct
par le plaisir pueril que les Romains prenaient à contempler les
changements de couleur qu‘il ëprouvait en mourant.
II• Gonna.- PAGBE. PAGH US, Ouv.
(Spnrnr, Lin.)
1. Panne ORDINAIRE. Pagrnr emlgorfr, Cuv.
Syn.—Sparus pagrus, Lin.—Sp. argenreus, Sehn.—
(Vulg. Pcgre de le Méditerranée).
Arrive de loin en loin sur nos rivages, à l'époque du froi au
printemps. l.'|¤iver, il se tient dans la haute mer pour être moins
expose aux eluangcuucuts de température. Son régime se compose

-— Na —
¢l‘algues, de sciehes, de sqnilles et ile eoquilles. ll atterrit une
assez grande longueur. Sn eboir est peu estimée.
lll' Gsnns.--l'AGEL. PAGELLUS, Cuv.
(Spnrns, Lin.)
4. Pnosr. .1 osrrrs stones. Pngellns eentredenlns, Guv.
Syn. — Spnrus Mnssili'ensi's, Ilissu. -— Sp. pngrrls, BI.
—-Sp. anrntn, lJ0n0v.— Sp. rnnpa? Bui`.-—Sp. een·
trcdomns, De la Hoche.-- (Vulg. Pugre Rousseau.),
On l'n pris plusieurs fois ii quelques lieues au Jorge de nos
côtes, vers les mois d‘août et ile septembre; mais il n‘est pos
probable qu'il s‘avanee plus on nord. A lo lin de l‘automne, il
regagne les bouts parages de l‘0eëan et de la llléditerronéc, et se
retire dans les profondeurs. Sa nourriture, eonnne selle de tous
les Sparoïdes ai moloires en pavés, se compose de crustacés et de
petits mollusques. Cornide dit qu‘il vit de menus poissons et ile
plantes marines. Sans devenir très-grand, il atteint néanmoins
einqnontc et même soixante centimètres de longueur. Sa elmir
est très-ngréahle et reelrerelnie.
2. PAGE:. ACAHNE. Pngellns eenrne, Cuv.
Syn.-—Aearm, Itond.—Bognmwel, De la lloclne. -—-
Pngrus aenrue. Risso.
Se pëelie de loin en loin avec le précédent, mais il est beaucoup
plus rore, plus eütier. et la meilleure saison pour le prendre
paraît être l‘epoqne du frai nn printemps. Voyage par petites
troupes et regngne,eommc tous les Pagels. la lianle mer penilnnt
les froids. So choir est aussi bonne que celle dullousseou.
3. PAGE:. uununnsvms. Pngellns bognrneeo, Guv.
Syn.—Spnrus begoraeeo, Bruns.-Pnrns nenrne,
(Inv.--Png. bngnrovelln, [tissu.-·[Vulg. Pilounenn).
Jippornit quelquefois très-près de nos clitos. hl. Baillon |‘y o
recueilli au printemps. Se nourrit connue ses congénères et liabite
les nuêmes mers. Dilfère peu de l'Aearne. On ne le reelierelie pas
ii oause de sa petitesse.

— 195 -—
lV° Gsune.·-C:tI1'1`HÈItE. GANTHAHUS, Cuv.
(Sparus, Lin.)
i. Cauïnàuz COIIIIUN. Caruharus uulgaris, Guv.
Syu.—Sparus earuharas, Lin.-—C. tanuda, Ilisso.
Son lmbiunt ordinaire est la Méditerranée , bien qu'on l‘ait
observé dans nos parages, où il aura sans doute été amené par
quelque eouse fortuite. Selon Risso, ee poisson vit isolément, et
sa eliair est molle et peu estimée. Sur ee dernier point. dit LI. Va-
leueienues, il_s'aeeorde avee Houdelet; mais quant au premier,
ltondelet assure, au eontraire, que les Canthères vont par bandes,
qu‘ils eberelient les endroits oi: les eaux sont vives, el que lors-
qu‘on les premi dans ees lieux et s'i|s yont séjourne quelque
temps, leur chair o meilleur gout.
2. Gaurnàas mus. Caulharus griseus, Cuv.
Syu.—Sparus li1aeal¤:s,BI0nt.—Sp. oeluta, (Joueb.-
Pugrus Iiucatus, Flam. — (ïulg. Brême grise, Brême
de mer).
Commun sur uos plages vaseuses aux mois d'aollt et de sep-
tembre; n'y aequiert jamais plus de quarante à quarante-einq
eentimetres de longueur. Tres-voraee et faeile à pêelier. Sa nour-
riture parait être eselusivemeut animale. Sa ebair blauelie et
legere ressemble à eelle du Bar.
III" TRIBU.- OMALOTES.
l¤'¤ Fa.suLLs:.—PÉTALUSOhIES.
l" Gauss.-CÉPOLE. GEPOLA, Lin.
d. Ciâroasz noueearan. Cepala rubesceus, Lin.
Syn. — Opbiudiuiu maerophtalmuni, Lin. —- Serpeus
rnbeseeas, liund.-—Ta:mh ruüra, Will.- C. tamia,
BI.—C. marginale, Bui`.- (Vulg. Cépols ruban).
Ne se montre que très-aeeinlenlellemeut sur nos eûtes; paralt
rare aussi dans l'0eéau et dans tous les parages de cette mer. Elle
se tient parmi les algues marines, et se nourrit de crustacés et de

-- 496 —-
zoophytes. La femelle est pleine d'reul`s au printemps. Sa eliair a
peu de goût, et d'ailleurs elle forme des eouehes si minees qu‘elle
ne vaudrait pas la peine d'être recherchée quand même elle serait
meilleure.
Ils Fna1ILLa.—LEPT0S0lilES.
l'¤ Sous-Fnumnn. —- MICRODONTÉS.
l" Genns.-ZÉE. ZEUS. Lin.
1. Zeîe ennoenon. Zeus fnber, Lin.
(Vulg. Zée de Sein!-Pierre, Dorée commune, Darnde
forgeron, ete.)
Commun sur nos eûtes, oi: il poursuit les poissons qui vieuueut
y frayer. On en prend souvent de petits dans nos pores. Iiemoute
peu vers le nord. et ne vit point en troupes. Sa grande vnroeité
est cause qu'il mord â toute sorte d'nppiit. Sa ehair est délicieuse,
qualité dont la découverte est toute moderne; eepcmlant sa forme
bizarre et repoussante le fait peu rechercher pour uos tables.
Ill" Fnem.1.n.—PLEUl\ONECTES ou HÉ'I‘ÉPtOSOlilES.
El" Genne.—Pl.lE. PLATESSA, Cur.
(Pleuranecles, part. Lin.)
fl. PME COMMUNE. Plalessa ·uuignn's, Guv.
Syn. — Pieureneetes platessn , Lin. —- ( Vulg. Plie
franche).
Commune sur nes côtes, mais plus abondante eneore sur eelles
du nerd. Vit ordinairement au fond de la mer, et ne s‘approehe
des rivages qu‘au printemps pour v déposer ses neufs entre les
pierres et les lu·rbes. So nourriture consiste en petits poissons,
eu jcuues mollusques et en erusuaeés. Sa eliair est fort teudrc,
quoique moins estimée que celle ile la Sole.
2. Pme LARGE. Pinlessa loin, Cuv.
Ce u‘est peut-être qu‘uue variété assez rare de la preeédeute.
Son eoqts 11'est i|u‘une fois et demie aussi long qu‘il est haut.

— J9? -—-
3. Pm: FI·E‘I‘· Plalessa [teens, Cuv.
S_vn.·-Pienroneetes flesus, Lin.- (Vulg. F let, Pieaud).
(3'est Pesptzee ln plus commune du genre dans ln baie de Somme.
On l'observe aussi dans l'ean douce, ou elle vit très-bien; il paraît
mëu1eqn'clle y multiplie, mais les individus qu'ou gr pêche ont
habituellement la couleur plus claire et ln chair plus molle que
ecru: que Pon trouve dans la mer. On la premi surtout pendant
l'éaé, ct e'est au milieu de cette saison qn'ellc est plus estimée.
On voit assez souvent des exemplaires reucrses, e'est-à-dire
ayant les yeux ct le couleur foncée du côté gauche: e'est la Pl.
passer de Bloeli.
ti. Pme. POLE. Pielessa polo, Cnv.
Syn.-Plenronecles pole, Yarr.—PIeur, myromanus,
Nils.-Pleur. sazeioole, Fab.-(Vnlg· Vraie Lu'-
- iunndelle).
- Peu a0p1mune; on le prend ordinairement avec les autres Pleu-
roneetes. Durant l'hîver, elle se retire dans les enloneements du
rivage où les eaux sont profondes. On l'estinie autant que la Solc.
5. Pme: LIHANDE. Plalesse iimrmda, Cuv.
Syn.—Pieiiror¤eales Iimanda, Lin.-Linianda ocea-
niea, Bonup.
Plus petite que la Plie et moins commune qu'elle sur nos côtes.
Ses écailles sont plus apres que celles des espèces précédentes,
ce qui lui c valu son nom. Sa subsistance se compose de vers. de
mollusques ct de crustacés. C‘est ii la lin de l'hiver qu'on l'cstime
le plus: après le Frei, e'est-ii-dire qu milieu du printemps, sa
chair rlevicnt molle et de mauvais goût.
Il' Gauss.-FLIÃTAN. HIPPOGLOSSUS, Cuv.
(Pleuroneetes, Lin.)
l. FL£.··1·.~nv vneomnn. Hippcgiossns vulgaris, Auet.
‘ Syn.—Pie¤i•‘onectes hippoglossus, Li,n.—H¤`pp. gigas,
SW.- (Vulg. Heiüol!).
Du ne le voit guère qu'eu petit nombre sur nos côtes, mais

-— -198 -—
il est eommun dans les mers du nord où sa pdehe est très-suivie.
Ce poisson devient enorme. Ou en eonsomuie une grande quan-
liié. La membrane de son estomae est transparente: les Groiêu-
landais en font des plaques qui servent de vitres à leurs fenetres.
La voraeitd des Flétans est extrême: ils se nourrissent de
godes, de raies, de eyelopteres, de erustaoés, et lorsque la faim
les presse, ils s‘attaquent avec acharnement et se devorent les
nageoires et la queue. (Test au printemps, pres du rivage et entre
les pierres, qu‘ils déposent leurs oeufs. Jeunes, ils ont pour enne-
mis les oiseaux de proie et les dauphins; mais qnaml ils sont
devenus adultes ,.leur grande foree ne leur fait plus redouter
que ees derniers.
lll‘ Gonna.-TUltB0'f`. RHOMBUS, Cuv.
(Plenroneotes, Lin.-Pselto, Siv.)
1. ‘l’uuu0*r TIIÈS-GIIMWID. Rhomfuis moarfiuns, Cuv.
Syn. --Pleuroueetes nuzrmfmns, Lin.- Scopbtlrofrniis
maximus et Bothus impe¤·îoh`s, Bui`. -—Pset£u ano-
seimo, SW.-- (Vulg. Turbo!).
C'est dans la haie de Somme que l‘on prend tous eenx qu‘ou
ilppûtte sur notre marelni. On estime surtout eeux qui sont pdeluis
sur les fonds eaillouteux. Son régime se eompose de menus pois-
sous. de vers et de petits erustaees qui abondent a l'emhouohure
des rivières, lieu qu‘il choisit de préférence pour se teuir en em-
huseade. Sa ehair est blaueho, grasse, feuilletée et délicate.
2. T unncrr commis. Ilhombus vrrfgdfis, Cuv.
Syn,.—Plenroueetes rùonibus, Liu. ·-Rh. lœeis, Bond.
···‘PL ofisfulns. Isîclltenâtein.-Ifh. lrarbutus, Ilisso.
—-Seophflmluins rhombus , Bui`- -—Pse£lo rhoiubus ,
Bonup. -Posser rfromùus, Vol.-(Vulg. Borüue).
Ce poisson se trouve dans tous les parages ou l‘on pdehe le
Turbot· ll y en a d‘anssi grands, et sa chair est non moins
estimée: ou la eroit même plus ldgere et d'uue digestion plus
foeile. Son nom de Barbue lui vient vraisemblablement des lilels

— 199 ——
nuinces et libres, analogues aux barbes des poissons, qui de-
passcut les rayons exterieurs de la nageoire dorsale, rayons, qui
suitcndeatjusque sur la tele du l'annimal, entre les yeux.
3. 'Funnot TARGBUB. Rfnoanbus pnmctulus, Yurr.
Syn. — Pleuronecles punetetus , BI. -— Seophllnulunus
punenalnns, Bùnnp.
Appartieut aux naers du nord; très-rare sur nos clitos. Vit de
mollusques. de crustacés et nlc jeunes poissons. Sa elnair est
tendre et de luon goût.
IV' Geunns.-—-SOLE. SOLEA, Cuv.
(Pleuronectes, Lin.)
·l. Sons vumanne. Solea uulguris, Guv.
Sya.—PlcurauecIes salon, Lin.-—Solea Iœuis, Klein.
—S. buglossu, Bui`.- (Vulg. Sole).
Très—repaudue et se prend assez abondamment sur nos cllles,
surtout ai l'enubouelnure des rivières. On la pêche En Phameçon
dans les eaux profondes; on la trouve aussi dans les lilets tendus
au bord de la mer, et qui restennt ù sec ni marde besse. Sa nour-
riture sc compose de frai et de petits des autres especes. C'est un
de nos nueilleurs poissons. bc nnonnnbre des rayons des nageoires
varie selonn les individnns.
IV° Tnnnv. -— lDI0lnl0[tPl·lES.
lm FAMILLE.- GONGYLOSOMES .
l" Gsnnu-:.—GOBlE. GOBIUS, Lin.
L Guen: Nom. Gobius niger, Liu.
Syn.——Gobn'us jozo, lilüll.-—(VuIg. Gobie commune,
Boulereunn noir).
Abounle sur nos clitos, oln il se tient ordinairement dans des
trous pour y epier sa proie. lteelnerclnc l'cnn|nonelnure des n·ivièrcs
au printemps. Se nourrit d'innscetcs et de petits poissons. Fraie
eu unai et surtout en juin. Les jeunnes sont d'unne couleur plus
claire et plus brillante enn dessous que les adultes.

- 200 —
2. Game nunorrn. G-aliius minutes, Penn.
. (vulg. Baulereau bleue).
Aussi ·commun que le Niger sur nos rivages; on en voit sau-
vcnt dans les petites flaques d'ean que le marée descendante
laisse entre les roeliers, et quelquefois dans les fasses qui com-
muniquent à la mer. Les petits crustacés forment sn principale
subsistance: on en trouve presque toujours dans son estomac.
3. Gnou; A numt Taches. Guliius punclulus, Ynrr.
On le peche avec ses congénères, mais beaucoup plus rare-
ment et de prgférence sur les fonds argileux. De tous ceux du
genre, il est le seul qui n'ait que sept rayons ii la première dor-
sale et onze à la seconde. Donovan l'avait improprement nommé
Niger.
o. Guam a usure nonsaue. Gabin.: jaza, Lin.
Syn.-G. nclinlasusP Bisso.-(V ulg. Bauicreau bleu).
Parait rare sur uos côtes. lil. Baillon l'y a recueilli avec les
précédents. Ou le dit commun dans la Méditerranée et dans tous
les parages de cette mer. Se tient ordinairement pres des bancs
dc sable. Vit de mollusques, de crustacés et de menus poissons.
Dilïère des autres Gobies par ln hauteur de sa dorsale.
lI¤ Famnnnœ-ATRACTOSOIEIES ou FUSIFORMES.
1** Gestes.-MAQUBBEAU. SUOMBER, Lin.
nl. llhtqunnnnu GOMHUN. Seamüer scamlirns, Lin.
(En pie. .lH'cerieua:).
Ce poisson sc montre eltsque année cn avril, mai eljuiu, par
grandes bandes, sur nos cotes. Les premiers qui arrivent par
l'ouest de la Manche et que l‘ou prend souvent avec les harengs
au commencement de mai, n'ont ni œufs ni laitaucc. Vers la lin
du même mois, ils sont pleins et délicieux. Dans les derniers
jours de juillet on en pêche encore, mais ils sont chenilles.
(1'est sans les glaces polaires que les hlaquereaux, comme les
Harcngs, se reproduisent, naissent et grandissent. Lorsqu‘ils
sont arrivés ii-tout leur developpement, ils se répandent en

— 201 —-
troupes innombrables dans les mers des zones tenipdrées; mais
dilïérant en cela des Harengs, ils reviennent au pôle vers l'l1iver
et y passent probablement la salson des grandes gelées cngourdis
dans la vase. On fait une grande eonsommotion de ees poissons,
soit frais, soit salés. On dit qu'uu llnquereou est càeoillé, quand
il a frayé : sa ehair est alors beaucoup moins estimée.
Ou en connaît plusieurs variétés peu dilférentes du Maquereou
commun, tels que le llobulot qui n'est pas plus gros qu'un Hareng,
et le M.jaspd, moins long, mais plus eharnu que le Iliaquereau
ordinaire. '
ll• Gamuz.- CABANX. GAMNX, Cuv.
(Seomber, Lin.-Traehurus, Enf.)
L Canaux raaenrme. Carana: traehnras, Laeep.
Syn.-- Seornber traehnras? Lin.——Traef|urus sauras,
Ball — Tr. uufgarfs, Coeeo. — (vuig· Snufef, Mu-
qaerean bâtard).
` Arrive ou printemps sur nos riv ges pour frayer, et e'est it
cette époque qu‘on en prend une grande quantité au lilet et à la
ligne. Les épines qui Iiérissent latéralement sa queue paraissent
lui servir, comme on l'a dit, pour pereer sa proie. Sa ebair est
linileuse et tres-inférieure â eelle du Maquereau. On en trouve
beaucoup de variétés quîmlillïsrent eutr'elles par le nombre des
boucliers dela ligue latérale, et dans les rapports entre les lon-
gueurs des deux parties des deux eourbures de eette même ligne.
Fauraae anonuaae. — GASTÉROSTIDÉS.
l*' Gamin.- GASTÉHOSTE. QASTEROSTEUS, Lin.
L GABTÉHUSTE Étnnouun. Gaslerosteus aealeatus, Lin.
Syn...G. traehurus el. pyrnnnras, Cnv.—G. pensions?
Nord·—(VuIg. Grande Ép¤`nar:Ite.—En pie. Épi-
noque, Épinetle).
Tres-commun ai pen pres partout où il y a quelque ruisseau,
quelque mare ou quelque flaque d'eau. Trois épines -libres sur lc
des fout lbeilerneut reconnaître ce petit poisson dont la longueur
varie de cinq à dix centimètres. ll fraie dans les mais dejuillet et
M

— 202 --
d‘août, et dépose ses œufs dans nn nid qu‘il construit sur la vase.
Sa nourriture consiste en vers, ehrysalides, insectes, ceuls de
poissons et niéine en fretin. Sa voraeité est excessive: aussi est-il
regardé comme tres-nuisible aux étangs, et lorsqu‘il y a pénétré,
il est tres-ilillicilc_de l'en cxtirper. Conune aliment. on l'estime
l‘ort peu, soit nt cause de sa petite taille, soit ai cause des écailles
osseuses et des épines qui le liérissent.
La plupart des Gastcrosleus oenleotns que nous avons recueillis
jusqn'alors appartiennent à la variété qui n'a de bandes écail-
leuses que dans la région pcctorale (G. leiurns, Env,). La variété
armée (G. troclmrns, Cuv.) ne se montre que dans la Somme au
elle est rare. Le Gastéroste tlenii-armé (G. remi-nrmatns, Cnv.)
se trouve dans la petite rivière ile Bray-sous-ltlareuil. D'apres
lil. Boillon, on rencontre la variété ilcmi-cuirassée (G. semi-lori-
eatus, Eur.) au ln1hleil'·tnl¤.i•tlc variété a douze écaillcsile llloeli,
pl. 2, ilans nos fossés saunnttres. Du a observé, en France et cu
anglet¤u·rc, des individus intermédiaires: ltl. ile Sclys-Longclunnps
ne pense pas que ces caractères constituent plusieurs espèces; les
auteurs anglais sont aussi de cet avis, eur le nombre des plaques
osseuses des Hanes paraît dépendre des caux qn‘lral•itc lc poisson.
(Voyez, ii ce sujet, un excellent lnénioirc de ltl. Thompson, dans
les Annals of naturel history, avril 1841).
2. GASTÉBOSTB r':P1n0cu1=r1··1·n. Gnslereslcus pungftius ,
Lin.
Syn.-Leiurnspungiiins, SW. —- (`Vulg. Éjainoehctlc,
petite Épinoclie). '
Tres-commun dans tous nos petits cours d'cau ile source. On
prétend qu'on l'oliservc aussi dans l‘cau snunnlirr. et qn‘il re-
monte les rivières pour y frayer. .·tn printemps, les mules sont
souvent d'un beau noir mnt et pi·o|`0n¤l: la plupart des auteurs
ne parlent pas de cette coloration. Sa taille est encore inférieure
û celle du précédent. On n‘en |`ait et on'n‘en peut faire aucun
usage; on le prend même rarement dans les- lilets. ear il passe
entre les mailles.
Var. A. Gosiérostc il queue sans enréne (G. lceois, Cnv )

  -- 203 ....
  AE} " " HF Fi\Il1LL¤.—DACTYLÉS,
  _ ,lf§,§g;!m·-·«TRlGLB. TRIGLA , Lin.
    pins. ei.
    ,.peuetrIus? Lin.-—T. hîruudo, Risso.·-T. li-
ll;.   ;p[i:iHt...(vulg. Rouget commun, Grandin
  Qi;  
    im l'¤11P0•‘l¢ généralement sur notre innrehe
_.·*l"· _   L NH de septembre et de décembre. Fraie en mai , près des
    Sa nourriture se compose specialement de crustacés et
demollusques. Sen corps est plus cliilë que celui ile la plupart
T des autres Trigles. Sa chair est ferme et de han goût.
2.. Tntcse ntnonnnese Trigla Iiiruudo, Bl.
(ifulg. Perlun. Rouget gromliu).
- Ce Trigle est, de tous ceux de nos côtes, celui qui devient le
plus grand et que l'on voit le plus souvent sur notre marché;
_ ou le peche surtout au printemps et jusque vers le solstice.
Liuué lui attribue, quand on le prend, un son et une sorte de
trcmlileuient qui doivent se manifester plus ou moins dans toutes
les espèces du genre. Pennant lui e donné l‘épitl:ète de suphiriu,
probablement à eausc du bleu de ses pectarales. Sa chair est
. dure; ou en fait des salaisons.
3. Tnmsc it eecronanss Tacusràss. Triglu pœcüop-
[cru, CUV.
: (Vulg. Petit Perlon).
, Commun sur nas plages, où en le voit nager à marée liasse
' dans les flaques d’eau que la uier laisse en se retirant. Ce Trigle
porte sur la pectarale, ai sa face qui regarde le corps, une tache
1 seméc de points lilancs, qui le distingue facilement des autres
especes. lil. Valenciennes, qui I’a découvert sur les cütes de
· Dieppe, dit qu‘on le prend eu quantite, ii trois ou quatre pieds
rie profondeur, dans les lilets qui servent ii pêcher des crevettes,
i avec la petite Vive ct les petits llareugs appelés blanquelles, dont

—- 2(lü. —
il mange la progéniture. Les pécheurs assurent unanimement que
ce Trigle ne dépasse pas douze centimètres.
il. Tnrume Gunnnnn. Trigla gurnerdus, Lin.
Syn. -— Trigla lrirrrndes Lin. —(`lTulg. Grandin gris,
Garneau, ete.)
Très-commun sur nos côtes. ll fraieà la môme époque que le
Pini, dont il partage, du reste, toutes les habitudes. Les teehes
de son dos manquent souvent sur eeux que Pou prcud dans le
nord. C‘est l'espeee que nos pécheurs désignent sous le nom de
Grondin, prqbableuncnt parce que le murmure qu‘il fait entendre
est plus fort et plus réitéré. On l'estime beaucoup moins que les
autres Trigles. à cause de sa chair qui est comme cotonueuse.
WE Falm.I.s.—CÉPHALOTES.
l" Germs. —-CHABOT. 6'OTTUS, Lin.
A. Espèces du mer l¤¤¤¥|¤II1.'1IIIl· Iftlfirti', Bona]!.
il. Cusset seunmnu. Collec seorpius, Lin.
(Vulg. Cette elmboisseau, Seorbien de mer, Crnpaud
de mer).
Commun sur nos côtes. Ses habitudes sont assez solitaires. ll
est très-voreee, et nage avec une grande rapidité. En hiver. il
s'enl`onee dans les profondeurs de la mer, qu'il quitte au prin-
t nps pour s'étahlir dans iles trous parmi les ruelters du rivage,
et ou il reste pendant le marée basse. Ou ne le mange point.
L'épine qui arme le préopercule de cette espèce est très-redoutée
des pêcheurs qui la regardent comme empoisonuée. quoiqu'iI
u‘y ait aucun organe pour séeréter une substance veuimeusc
queleonque.
B. Espèces de mer. CGTTL Fluuitllilel, Bûuap.
2. Cnauoz sizznnn. Colles galn'0, Lin.
(Vulg. Colle Chabat, Chabot de rivière.-—-En pie.
Caborgne).
Très—commun dans nos rivières, surtout celles qui sont claires

ï*ZÃ"1pL_
 'â,·_ - sos -
.·i '     ——  Hüaswiestîonda de sable ou de pierres. Se tient
   llellhords. Les enfants, pour le prend re, seu-
  ' ”`î"I'f"'j`T'f’Éf·_§__      _ ·1·  = *les. pierres sons lesquelles il se blettit et
  `    fourchette solidement attachée au bout
lI_'_£.I:•-·:   `I-  ' IJ un Il
L _'?î’§È_:_i1'_` ÉTÉ    s ven une rapidité extrême. Il freie ii la ün de
I .·i gÉ·'î`_if§"g`ï¤ _   et avril, et dépose ses œufs sous les cailloux. Sa
-__·;;§îg_1‘=1* ‘¤— '-  '  te en insectes, en vers, en larves de libellules,
` i '`'—   même, dit-on, contre sa propre espèce. Sa choir de-
: —-` ';î"'. 'îesîent rouge par la caisson, comme celle du Saumon; elle
  " eeiastitue nn aliment très-agréable et fort sain. C'est, après le
EJ .   . Goujon, le poisson que de mai en juillet lütnguille aime le plus;
' _Z~—_ ensei s'en sert-on pour amorcer les lignes de fond.
s   .· Iiorsque le Chabot est en danger, il gonlle la membrane de ses
l   orties et soulève son préopereule de maqiere à blesser avec I‘épine
il  I   qta9¤s¢,,'·alguG et recouverte de peau qui le termine.
î,  gf-I ' iisliiï-GIiI¤B· -— JLÃPIDOPHORB. ASPIDOPHOIIUS , Leeep.
  u (Galles, Lin.-—Agonus, Sehn.-Phalmtgisln, Pall.)
    el. Asmnovnoae n'Euaoee. Aspidophorus Europeen: ,
_ _ Z `- Cuv.
‘; ` · Syn.···Uotms cnlnphroelus, Lin. — Trnehinus drctoo,
‘·iE· _ Müll.—Agonus cataphroclua, Schn.-Asp. Scho-
""*" · "neueldi, Flam. -— Asp. eolophroctns , Bonap. —
(Vulg. Agonus el'Enrope).
Arrive quelquefois sur notre littoral au printemps. Recherche
les lieu: sablonneux. Vit d'inseetes aquatiques, de vers, de mol-
lusques et principalement de Cancers grnngon. Fruie en mai, et
dépose ses ceufs entre les pierres près du rivage. On ne le mange
int.
lm ' 111* Ganaa.-—-$COFtPÈNE. SGOIIPOENA, Lin.
L Scoavànn aa¤¤¤· Scorpions parents, Lin.
Syn. r•·S. [assiette, Costa.- (Vulg. Rascosss, petite
- sal r¤¤'S¢0|']I]M),» I·
l·D‘apperltion accidentelle dans nos parages. Habite specialement

-- 206 —
la Méditerranée; se tient près des côtes et se coche sous les vnrecs
et autres productions marines, où elle attend les petits poissons
et les crustacés dont elle fait sa proie. C'cst la plus ancienne et
la mieux connue du genre. Un la pêche au lilet ouà l'I¤ameçon.
Lorsqu‘clle est prise, elle relève sa nageoire dorsale et clicrelte li
piquer avec ses niguillons. Sa chair est maigre et coriaee.
IV¤ 0nDnE.—ABDOIlllNAUX, POSTÉROPES
ou OPHISTOPODES.
[Ut Tnxnu. — GYMNGPOMES.
I" Fanzone, -- C1’PIlINOïDES.
l" G1=:uns.—CYPRlN. GYPRIN US, Lin.
L Cvemu canne. Cyprnhus enrpie, Lin.
Se trouve dans la Somme, mais en petit nombre. Très-eoiu-
mune dans beaucoup d‘étnngs et de viviers, où on l‘élève. Vit de
frai, d'inseetes, de vers et de débris de substances animnles on
végétales. Sa ponte a lieu eu mai eten août, sur les herbes. Sa
fécondité est prodigieuse. On en voit souvent de fort grosses,
à front très-bombé et ai museau très-eourt. Sa chair est gd-
néralcmeut estimée, mais elle a l'inconvénient d‘être remplie
¢I'arétes.
On trouve parfois, avec l‘espèce type, une variété ai grandes
écailles, dont certains individus ont lib peau une par places: e'cst
le Gypr. mucrqlepidotus, Klein; Gypr. speculurtlr, Laeep. (Gypr.
rem Wpriucrum, Bl.), Cette variété accidentelle ne peut pus cous-
tituer uue race, quoi qu'en dise Cuvier, et encore moins une on
deux espèces, comme l'ont pensé plusieurs auteurs.
ll' Geunc.—BOUVlÈHE. HHODEUS, Ag.
(Gyprinua, Lin.)
sl. Büuvlànu Atuànc. Rhodeus cmcrus, Ag.
Syn.-- Cypriuns umnrur, Bl.-- (Vulg· Péteuse).
On la prend dans la Somme on printemps, pêle-mêle avec les
Ablettes. Sa taille est de deux il trois centimètres au .pIus. A

_;·  - 20*1 —
  __î.i’ Él.H:'.'1§[g¤|qua du l'rai, en avril et en mai, on la distingue par une ligue
ï· `—:;'; _·· '—··dtnn.bleu d‘aeier de chaque eltté de la queue. Nos pêcheurs
—. ·“__;` disent qu'elle recherche la bourl1c(dclâ son nom de Bouviere, ou
,_ Ã:   1* 'pent-étre â cause dc la bone qu'on trouve dans son pharynx);
  e'est une erreur, ear ce poisson se plalt beaucoup plus dans les
  . ' grands eourauts d'eeu vive que partout ailleurs.
  · III' Gsnne.—TAl'lCHE. TINGA, Cuv.
È (Gyprinus, Lin.)
  · il. Tancne \l'ULGA1BE· Tinee cnlgeris, Cuv.
  _ Syn.-· Cyprinua tinen, Lin.-- l"¤'m:n ehrysitis, Ag.--
  Tinca Italien, Bnnnp.
  Commune dans nos viviers et nos tourbières, où elle se tient
· ° dans le vase comme l'Anguille dont elle a la couleur. Elle freie il
la lin de mai et en juin, autour des herbes maréeageuses. Sa
,nourritnre est la même que celle des Carpes; de plus, elle avale
‘  ` les sangsnes et les détruit. Sa chair est fade, diliieile à digérer et
" exhale fréquemment une odeur de vase.
Dans les rivières dont le fond est sablonneux ct le cours rapide,
ou dans les étangs où la pureté des eaux est remarquable, la
Tanche devient souvent d'une belle eouleur dorée: e'est alors la
Dorée tI‘étaug (Gypr. lincu uurulus de Bl., pl. 15). Au surplus,
les teintes de ee poisson oll`reut beaucoup d'autres variétés, selon
l'âge, le genre de uourrilure et le eliroat.
I lt" Genne.-· VÉRON. PHOXINUS , Ag.
I (6'yprimrs, Lin.-Laueiscus, Cuv.)
I 1. Vence msse. Phozeinus lreais, Ag.
Syn.—Cyprinus phozcinus, Lin. —- Leueiscns pharisi-
nus, VaI.—(\"nlg. Cassel, Woéren des pêcheurs
de la Bresle).
Exeessivemeut commun dans la Bresle et dans tous les canaux
d'irrigations alimentés par cette riviere. llllil. Lcsueur et Baillon
l'out également trouvé dans la Ternoisc et dans plusieurs autres
petites rivières de Hesdiu. Or, dans toutes ees eaux, les Truites

... 205 ...
abondent, et elles s‘en nourrissent avec avidité. lil. Valeneicnn 
pense qu‘il y a association: pour condition naturelle d'existenee
entre ees deux especes. ..
Le Véron se tient de préférence sur les bords des ruisseaux; il
aime ii en remonter le cours et si recevoir de la nouvelle eau. Sa
nourriture se compose de vers, dc larves d‘inseeics aquatiques,
ile substances animales et vegetalcs en décomposition. Il freie ala
lin dn primcmps, Bloch dit a la lin de juin, et perit aussitôt qn‘il
est hors cle l‘cau. Sa taille dépasse rarement huit centimètres. En
hiver, il se réfugie au fond de l'eau, autour iles herbes qui v
croissent; mais aussitôt que Patuiosphèrc est rêchaulfec par les
rayons solaires, il vient se jouer à la surface de l'cau en s‘c'lançant
souvent au-dessus; ce qui fait, rht Jnriue, que lorqn‘on vent le
conserver dans un bocal, oii il vit fort longtemps, il faut avoir
soin de le couvrir.
La couleur du Veron varie suivant Paige, le sexe et les saisons,
ai peu pres connue l‘Épinoehc. Chez tous. le dos est vernlatre et le
ventre pâle; un remarque une tache noire sur Popcrcule et une
outre ai ln base du lobe inférieur de la queue. lil. de Selys-Long-
champs afllrme que les nuances de ce poisson sont ¤l'autant plus
brillantes qu‘il vit au milieu d‘une bourbc fétide.
Tous les auteurs s'aceor¢lent il dire que la chair du Véran est
assez bonne, mais qu‘il est plus propre a employer connue appât,
soit pour les Truites, soit pour les grosses Perches. Son nom
français lui vient de la variete ile ses couleurs, piseiùns uarius,
disent les anciens, et nullement, connue le croit Duhamel, parce
quil esta peu près dela grosseur tl'un ver.
t" Genns.-CH0l\iDll0STO.\lE. CHONDROSTUMA, Ag.
(6'yprinus, Lin.-Leueiseus,Ct1v.)
1. Cn0Nnn0S1‘0nt¤ nez. Chondroslonia mrsns, Ag.
Syn.-Cyprinns nnsns, Lin.-(Vulg. Cyprin bouche
en croissant). *
Très-repondu dans la Sonnne au printemps; moins commun
dans les autres saisons, bien qn‘on le pêche durant toute l'aunec.

È
tip — 209 —-
L x' · · Frais en mars eten avril, et choisit de préférence, pour gr déposer
J ‘ sesœufs, nn endroit où l'enu coule rapidement sur un fond de
_   -' gravier. On le rceennelt de suite à sa houehe arqnée on en emis-
_ ·` sant. Bondelet l‘a très-bien ducrit dans son chapitre De eepiinlo
L ' flanialili. Se eheir est fade et peu estimée.
  VP Genns.—MEUl'ilEil. LEUGISGUS, Klein.
  (6'yprinus, Lin.)
È fl. Meumeu n.nGBN·rÉ. Leneisr.·ns argentens, Ag.
ai Syn.—Cyprin.ns Ieueisens, Àuct. -Lene¤`seus unlgaris,
Flem.-(Vulg. Vandoisc).
Très-eonnnun dans la Somme et ses eflluents, mais il n‘entre
i dans ees derniers qn'au printemps. On le pêche en tontes saisons.
I ll freie à la lin de février ou en mars, quelnuelois en m0i.Sa
nourriture se eempose ile plaintes, ile coquillages et de substances
` aninmles. Tous les auteurs al'Erment qu‘il est l‘un des Cvprins qui
;` multiplient le plus dans les eaux vives, qu'il nage avec rapidité,
_ sante souvent au-dessus de l'eau, et vit en troupes. Se taille or-
I dinairc est de vingt-einq ir vingt-huit centimètres. Se ehair eas-
sante est peu estimée: d‘ailleurs remplie d 'arêtcs, elle est pénible
_! _ ir manger.
2. blsuansn uuevnnvs. Lenciscus deüula, Val.
Syn. — Cyprinus dobnia , Lin. — Sqnalius deünla,
Bunnp. - (ïulg. Meunier, Cauergne de nus pê-
ehenrs).
Commun dans la Snnnne et dans quelques-uns de ses affluents,
mais point dans les eaux vaseuses ni dans les étangs. Bloch dit.
qu‘il se nourrit de substances végétales et de vers, ainsi que de
petites sangsues noires et de jeunes limaçous hlanes qui s‘at-
taelrent aux herbes. Son irai a lieu dela mi-mersà la mi-mai, sur
les pierres des rivières. ll meurt promptement hors de l'ean. Vers
l'hiver, il se retire dans les endroits profomls. et y demeure dans
une sorte de somnolcnec jnsqu'au printemps suivant. Sa chair est
Ialanehe et seine; mais remplie d‘arêtes, elle est pen reeherehee.

— 210 -
3. Msuatxsn mr:. Lcucisens idns, Lin.
Syn.- Cyprinur (dus et idborur, Lin. —· Clwrinits
microlcpidottts, Eksttw -ItIns idborus, Bünap.
assez couttuun dans la Sonuue, cit ou le peelie au printemps et
surtout cu été. ll rcsscutltlc beaucoup au Doltule, mais il eu dilferc
par le uomltrc ile ses écailles. lil. lleeltcl lui tlouue comme syno-
nvtuc le Jescs de Bloch. Quant ft l'Idus du uuiinc auteur. lil. de
Scl5·s-Longclnatups croit que ce serait plutôt le Josas de Jnriue,
sauf la dorsale.
ft. Mnunmn ûiretts. Lcncisctts orphns. VBI.
. Syn.-- Cyprftttis erfns, Lin.-—Itlus orfiisrl Heck.
Signalé comtue se trouvant dans la Somme par lil. Valenciennes.
Vit tI‘iusectes, de vers et des oeufs iles autres poissons. Fraic eu
mai. et dépose sur les ltcrbages ses œufs qui sont petits ctjauues.
Selon Itloelt. il u'a pas la rie dure. et meurt des qu'il est sorti de
l'ean. f‘.‘cst l‘uu des poissons qui peuvent ri valisrr le plus avec la
Dorado tle la Chine (Cyprinus onrotus, Liu.), Sa cltair est ldancltc.
quelquefois rotigcsltvc et de ltcn gent, surtout au printemps.
li. llltsttntnn mass. Lcuciscusjcses, Val.
Syn. - Gypritrttsjescs, Lin.-Idtisjcscs, llonup.
Habite la Somme, mais en petite quantité et seulement tlcpuis
quelques années. ileelterelte surtout les endroits on le courrant est
très-rapidc,ct se trouve le plus souvent aupres iles ltnttes ile
sable. On croit qu'il ne s‘avancu pas vers le nortl autant que les
autres Cyprins. àl. Valenciennes ilit qn‘il freie en avril et qu‘il
lttclic ses œufs plus ou moins promptement, suivattt les variations
dc température. Ou évalue ti plus de ecnt mille le noutbre de ses
osnfs. Sa cltair. diflieile it digérer. devient jaune apres la cuisson.
6. Mmmtnn nnsss. Lcuciscus rnlilus, Val.
Syn. —- Cypriuns rntiitts, Litt. -— Gurdontts fttfihts,
Bonop.-(Vnlg. Go rdon, Roche de nos pêcheurs).
Commun dans toutes nos caux douces. Sa nourriture est celle
tlc tous les Cyprins, e‘est-ai-tlirc auituale ct végétale. Fraie en
avril, ortlinairentcut vers midi; Linué lixc cette époque en mai.

-— 2 ld —
(fest, dit Blocli, le plus rusé des poissons de nos contrées: il
reste eaelié au fond ile l‘eau tant qu'i| entend du bruit :5 la sur-
face. Beaucoup de pêcheurs lc confoiidcnt, sous le nom de Rosso,
avec le Rotengle. D‘apri:s les auteurs anglais, on en trouve parfois
d'unc assez grande taille. Dans nos rivieres, il ne mesure guère
que dix——·liuit ii vingt ecutimi:trcs.
7. lllsumen nn1·1L0i'nE. Lcueiscus rutiloides, Selys.
Sa présence dans la Sonnnc a été constatée par hl. Baillon. On
lc distingue du Jesus par son iles encore plus comprimé et plus
élevé que eliez le Ruiilus. ll dilïlsrc en outre de ee dernier par
son œil plus petit ct jaune pzlle, et en ce qu'aucuue des nageoires
u’cst colorée de rouge ui ¢l'orangé. Peut-étre n‘cst-ec qu'unc
variété du Rutilns. lil. de Selys-Lougeluunps n'est pas certain
nou plus que ce soit une espece distincte.
5. îlhzuuxsn nerennos. Leuciscus eryiaroptfioliniis, Val.
Syn. — Q:;pri'nus eryrfi roptfiolmus, Lin. —Scm·di'm'ua
erythropthuliuus, Benap.
Commun ilans la Soimne, ainsi que nous nos viviers et nos
iourliieres, mais se plait mieux ilaus les caux vives. Sa nourriture
se compose de plantes, de mollusques et de substances animales.
C'cst, de toutes les espèces ilu genre, celle qui mord lc plnsù
toutes sortes d'appâts. Suivant Bloeli, ce Meunier iraie en avril et
cn mai. Sa clinir cassontc est peu estimée.
M. de Selys-Lougcliaiups croit que ce poisson varie eu ce qn'il
a tantôt sept et tautût liuit rangées d’éeuilles supérieures, eten
ec que son corps est plus ou moins élevé.-Dans tous ses etats, il
dillïirc ilu Ilûiilus, avec lequel nos péelieurs le confondent, par ses
yeux petits et jaunes. Par le forme ile sa bouclie et par la position
ile sa dorsale cn arriere des ventrales ile quatre ou eiuq écailles.
VlI• Gsuus.—ASPE. ASPIUS, Ag.
(Cyprinus, Liu.-Leueiseus, Cuv.—·Albumus, Hcck.) ·
L Asus: aune. Aspius ulbnruus, Ag.
Syn. —Cypriuus elbiiruns, Lin.—.·ispi'iis oelirodou,
Ag. —- .»l.Iburuns lueidus, IlBCk.—(Vulg. Abiclte).
Exeessivcnu-nt commun dans la Somme, et remarqué de tous

·- H2 -—
nes peclicurs En cansc de sa voraeité et de son delat métallique.
Vit en grandes troupes, ce qui reml sa capture plus facile. Fraie
en mai et juin, près des rires. A cette époque, les mâles ont le
dessus de la tdte, du dos et même des opereulcs luirissé de pe-
tites aspérites qui transforment la surface dc ces parties en une
espece de râpe.
Lüthlc devient la proie des poissons voraees. et on s'en sert
comme apprit pour les prendre. Sa cliuir est de bon goût. mais .
lc grand nombre des arêtes la fait peu rechercher.
2. Asse uivoneruâ. Aspius faipnuclalus, Ag.
Syn. -2 Cyprinns laipnnelams, Lin,. -Aflmrnns bi-
pnnelalns, I·leek.—-(Vulg. Spirlin).
llépandn dans la Somme et dans la plupart de ses affluents ai
caux claires et vives: il joue it lrur surface. Fraie dans le mois de
mai, et à cette époque il cherche les endroits les plus rapides,
alin de se frotter contre les petits cailloux. Sa l`orme le rapproche
des Brêmes: on le reconnait principalement à la double rangée de
points noirs bordant la ligne latérale.
Le Spirlin vit longtemps dans des bocaux dont on renouvelle
l'eau, et en Palimcntantavec des substances végétales. Sa chair
est blanche et de bon goût.
3. Asse Amnanoine. Aspiizs albnrnoidcs, Sclys.
Rare. M. Baillon l‘a recueilli dans la Somme parmi des bandes
d'Ablettes. hl. de Selys-Longclmmps, qui l'a fait connaître Ie prc-
mier. l‘avait d‘abord pris pour l‘Aspius ollnurnus type, mais il n‘a
pas tarde il le distinguer de ce dernier, dont il diffère par son
corps plus ellild et sa tete plus longue. L‘A|l•urnus aurait aussi,
suivant lil. Agassiz, les nageoires plus grandes que lüslùurnoidcs.
Vlll‘ ÉBNIlB·—BBÈhlE. ABRAMIS, Cur.
(Gyprinua, Liu.)
1. Bnnïue onntnatns. Abromis drama, Heel:.
Syn.—Cyprinns brume et forcnns. Lin.
Vit dans la Somme en troupes nombreuses: se plaît également
dans les eaux stagnantes et bonrbeuses. Elle se nourrit de plantes,

— 213 -—-
de vers. d'inseetes. ete. Deus sa jeunesse. on la eonfonil, rlil.
Bloch, uree la Bordelilzre, à laquelle elle ressemble beaucoup par
son corps mince et de forme allongée. Son nom de Brême, Brome,
vient évidemment per eontreetion tl‘Al1romls. Se eliair est blanche,
de bon goût et assez généralement estimée.
La Brême croît assez vite; elle fraie en mai etjuin, et même des
la lin d‘avril s'il fait cltaml. Ses œufs, qu'elle dépose sur les herbes,
sont petits et rougelltres. D'uprl:s Bloch, chaque femelle serait
suirie de trois ou quatre mules qui, o cette époque. ont les écailles
chargées de tubercules dom ou ignore l'usoge. Lorsque lc temps
devient froid au moment du frui. l'snus des femelles se resserre
-et s'enllnmme, le poisson eulle, tlépérlt et meurt. Ouen peche
souvent 1l'unc longueur dequaroute à quarante-einq eentitnètrrs:
e‘cst ln plus grande espece du groupe.
2. Bnùsts nonnzmàne. Abremis lilieee, Bunnp,
Syn.- Cyprimts blieee. Gm. -—- Cypr. bjoerkua. Art.
-— Cypr. bellerus, Meid. — Cypr. loskir, Pull.-
Leuciseus blicce, VI1l.—B(t`eeu bjoerkno, Heck. —
(Vulg. Pelile Brême).
Presque oussi commune que le Brême ordinaire, avec laquelle
on la prrml pêle-mêle. Son frni a lieu depuis le lin ¤l‘nvriljusqu'à
la lin tlejuiu. et ordinnirementà trois reprises dilférentes. Ilon-
delet prétend qu‘on lui donne le nom de Ilordcliere. poree qu'elle
se tient de préférence sur les ltords des rivières. Cette espèce se
distingue de ses congénères en ce qu‘ellc n ale viugt à vingt·einq
rayons à l'ane|c, alix séries supérieures tl'éenilles. l'rell grnnd ct
la tete tres-eourte. Sn elinir est peu estimée, et elle ue sert que ile
pâture pour les poissons de viviers.
3. Bnânm ne Bueosunsosn. Altromis Buggeufutgii. Cuv.
Syn.- Cyprittus Buggeuhogii, Bl.
Ou lo pêche dons les memes eaux que les précédentes. mais
elle est lteaueoup moins commune. et iliifère ile lo Bordeliere par
le petit nomlzrc tle ses écailles n‘nyout que lmit rangées supé—
rieures. M, llollnudre l'n noimnée Gypr. abramorutilus, pensent

— EM -
qu‘clIe n‘était pas la meme que la vraie Buggenhugiî. Un la dis-
tingue de suite des Lencious rulilus et srylliroplllolmus li ses dir-
lmil rayons ile la uageoire dorsale. Les jeunes sont plus elaires
que les adultes.
ll. Buena ne l·Ieells1.. Abramis Heelcelii, Selys.
Syn. -—-A. Buggeruiugii? Ynrr.
Rare ici. lll. Valenciennes pense que celle Brême n'esl qn‘nne
simple variete, et ne ilillïere de |‘espi:ee précedente que par la
presence ile deux écailles de plus au-dessus de la ligne lauêrele.
c'esl-il-dire,qne lblbroniis Ruggculurgiî eu a huit, tandis que l‘.·1.
lleelrelil eu possèderait alix. bl. de Selys-Longeluumps dit que les
pllclieurs ile lo llleuse In regarlleut eonnne nu liybride lle Bliece
et lln ltulllns, et il aqonle que ee poisson a bien quelques rapports
eloignes avec l'.·l. blieea, mais qn'il en diilere ll'ailleurs par le
nombre iles rayons de l'auale et ile la dorsale, par sa tete plus
nllongee et la graulleur de |'o:il.
Ils Fam1.1.s. -— CLUPEIDES.
le Gsunn.-CLUPE. CLUPEA . Liu.
·i. Cnues nansuo. Glnpea }u1reugns.Lin.
Ce poisson part on ëlti des mers du nord. descend en autonnie
sur les côtes occidentales de la France par bandes innombrables,
lraie en route, et arrireà l'issne de la lllanelle vers le milieu ile
l'liiver. Les meilleurs sont ceux que l'on prend le plus au nord:
une lois dans nos parages, leur chair devient maigre et est moins
esliunie.
C‘est principalement an loud de la mer que se lient le llarcng;
on le pêche par trente. quarante et nnlnie eiiupionle beasses de
proloulleur, et dans les mauvais temps il descend plus luis en·
core. Sn nourriture se compose lle petits crustacés. de très-jeunes
poissons. ile |'rai. même celui de son espèce, ll'€l|IlllHi(l(!S et autres
lumieres animales lreielles ou cu deeomposition. La féeolldite des
leniellns est tres·gi·:nnle. Quant en nombre il‘wul’s contenus dans
I'ovan·e, il varie selon la grosseur des individus. Les jeunes grau-

 gz., ` — sas -
'r ·· gjgrent vite, et commencent à s‘npp1:ocl¤er des côtes en juillet au
_' L T_·—:_,q,,aoilt. Du en trouve tri:s—peu pendant l‘hiver.ec qui doit faire
    ps&nmer qu'iIs accompagnent les vieux dans leur voyage vers
  ` les glaces polaires.
. "  ft, Le peche du llareng occupe des milliers de personnes; elle
 _}‘· commence ordinaireincnt au mais ile septembre et ne linit qu‘en
 · mars et même quelquefois en uioi Les quartiers maritimes de
 Ã-. Boulogne, Dieppe. Feeznnp. Greudvillc, Hanlleur. sont le siege
  `· principal de cette imlnstric.
  Il' Gmane.- IIAIIENGULE. HARENGULA, Val.
 _’· (Clupeii, Bl.)
  L Haneueuae BLANQUETTE. Llercngnle lelulus, Vel.
É _ ` Syn.- Clupeo alba? Ynr¤·.·—(Vnlg. Bleuqueuc).
` Tres-abondante sur nos clltes. Bivu n'égalc l'éelat et la vivneite
lg de ses couleurs. Les individus que l'on prend durs nos parages
' ent une longueur de huit ù dis eentiiuètres. On confond sou-
vent cette espèce avec la suivante. Sa chair, quoiqu'un peu
seche, est excellente.
2. llansneuae esenor. Hurcngula sprelus, Vel.
Syn. — Clnpeu sprelns, Liu. — (Vulg. Esprol, Meicl,
Hermguel).
Se pêelie nou moins ehondainment que sa congiiucrmet presque
toujours pele-nudlc avec le lretin rln llareng. Une bande dorée sc
montre le long tlc ses Ilunes in l'cpoquc du l`r i. Du en fait des
salaisnns dans lc noril.
Ce poisson n la nuiine ilentition que ln Blauquette, mais il cu
tIilTin·e par sa taille qui ne depasse pas liuit centimètres et par
ses quarante-liuit vertelires. Ou lc ennuuît jusque sur les côtes
de l'uceau boreal. Artcdi et ses successeurs l'out couleudu avec
la Sardine. _
lll' Ge.une.—1\lELETT[·1. MELETTA, Val.
»1. hleeevre nosnuumz. Mclclla culgeris, Val.
Ilaltite uos côtes, niais plus particulierement ecllcs de Berck.
F

-—· M6 -—
Sa dentltion est rtitluitc lt une hantlelette tl‘aspt!rllé.s sur la langue
seuletneut. Nos pltts grands individus n‘out qtte di: ft douze een-
tituètres. Cuvier l‘a eonfottdtt avec le llaranguet ou avec le Sprat.
lil" GstvIt1t.·-ALOSB. ALOSA. Cuv.
(Clupeo, Lin.)
d. Auosu ooatntutva. Aloso eulgerfr. Val.
Syn. —- Clapet: close, BI. -..dloso proprie dicla. Cttv·
--.·1t'oso eottttttttufs, Yurr.
Extt·t!tn_e_ment cotntuunc sur notre littoral, où on la prentl avec
les Célaus. Vers la litt d‘avt·il et dttrant le ntois tle mai, elle passe
tles eaux saltfes tlatts les eaux douces pour v frayer: ou la ptîelte
att tratuail. et elle tueurt aussitôt qu‘on l‘a tirée tle l‘etqt· Sou
alimentation se compose de vet·s, tl'iuseetes et de petits poissons.
Sa chair est tltilieatc, mais elle est utoins savoureuse quand on
la prend dans la tncr. Les fetnelles sont plus grosses que les tnàiles
et offrent un tneilletlr manger.
2. Anosts 1=1tt·rn. Aloso flute, Cuv.
Se pûelte avec le preeétlcttte, mais elle est tuoius délicate, eten
diifenz par ses llanes plus ou moins taeltetés et par les petites
tlents qui garnisscnt sa bouche. lil. Valeueieuues la confond avec
la eotntnune dont elle n‘eu serait que le jeune âge, l'étude tltt
squelette des v riétds de ce poisson tt‘o|l`rant, selou lui, aucun
caractère sptlcilique qui puisse établir une separation entre les
deu:. lil. Clt. Bonaparte (Gatologo metftodico) en fait. au contraire,
tleux especes. une A. eomtuuuis et une A. [into: il en inscrit
tuetne, tl'apres lil. Bieltwald. utte troisiinne, A. potttieo, que nous
croyons très-voisine, si toutefois elle n‘est pas l  ntêtnc.
3. Aaosts Ptnenann, Alosa Pileftordus. Val.
Syn.- Clupeo Püelltardtts . Bl.—(Vulg. Célou ou
Célerfn de nos peelteurs).
C'est l‘espl:ee célèbre par la délicatesse et le bon goût de sa
eltair. Sa taille est identique it eclle tltt llareng eottuttuu, avec
lequel uu I':1 mal à propos confondue, tuais ses écailles sont plus

_   ` — 217 —
 Dgrmdes et sa nageoire anale a uu ou deux rayons de plus. On I 
_`·.. · . · - surtout vers la lin de juillet sur nos côtes, et de préférence
 Jïnrla cute ouest de l'Augleterre. Pendant I‘biver. elle se tient
 ideas les profondeurs de la mer, mais vers le mais de juin, elle se
-  proche des rivages par légions si serrées. qu'on en`preud par-
 '.—"·foi1]usqu‘û trente ou qu  rante mille d'un seul coup de lilet. I
_ _rr'*   ~· Suivant les auteurs anglais. le Pileliard ne renionterait pas
. ·   L vers le nord au delà ile |'Éeusse. Eu Frnuee. elest depuis l‘eni-
t houehure de la Loire jusqu':} l‘eJttrt!|nité de In Bretagne qu‘on eu
 " fait les plus bellrs pêches.
  - D‘après lll. Valenciennes. le Pileliard serait le Clapea spratas
  de Brûuuieli. et il paraît menue que eat auteur est le seul nui eu
.  ._ , ail imiiqud la earaetere par Pexprrssion d'apereulls striatis. C'est
-.;  aussi la Sardine de Willuglihy, du Penuunt. d‘YarreIl et de la
"  plupart des Faunes anglaises; seulement on ne la trouve eitée
· ' ` dans ees ouvrages une sous son noin de Pilehard.
` [Ã   ' Ver. A. La Sardiue ( Clupeu sardine. Cuv.). Un peu plus
i`  petite que la préeedente.
' fr — Cuvier a ern qu‘iI fallait distinguer eette variété du Pilebard.
  et il en s fait deux espèces dans son Règne animal, tout en faisant
"¢ , observer que le poisson qu'il nomma S rdine esl tellement sem-
F blable au Pileluard, qu‘il ne lui trouve il‘sulre dilféreuee que sa
î taille plus petite. La même erreur a été adoptée par M. Cb. Bona-
parte, et antérieurement dans les ouvrages ile llisso.
l·`snur.r.e suossrsns. -—-ATl:lÉlllN1DÉS.
I" Ge1~uu:·:.—l\TIIÉlllNE. ATIIEHINA, Lin.
il. A·1·m-inist-: 1•u1-":1·us. Alllefilttl presbyler, Cuv.
Syn. — Alherina hespetus, Penn. - (Vulg. Prêtre,
Abusseau, Blu.)
Arrive sur nos eutes en mai, et s'eu éloigne en novembre. L‘•!-
ponne de son frni eomineuee en mars et linit en août. On en
prend jusquhi uue lieue du rivage et ll quatre brosses environ de
profoudem· sur toute espizee de foml. Sa nourriture eousiste en
petits erustaeds. en vers, ete. S  ebair est ferme et ugrdable.
il

- 248 ·-
lll° F.ta1|LI.e. -- POGONOWIORES.
l" Gsune.·—·LOCI-IE. GDBITIS, Lin.
él. Locne FIIANCIIE. Cob¤`li's barbeiule, Lin.
Commune dans nos ruisseaux. où elle se tient sous les pierres :
quanil on les remue, elle s'en éelmppe avec une telle rapidité que
I'o:il peut ii peine le suivre. Elle freie en mars et en moi, selon
lnlersigli. qui dit que sa eouleur rlerieut ii cette époque d'un rouge
cinabre. Ses œufs seutjeuues ct petits. et elle les dépose sur le
salrle ou entre les ceilloux; ils sont si nombreux. dit lilursigli,
qn'ils s‘iie|¤appe_pt du ventre de la mère. déchire par la cuisson.
Sa nourriture se compose ile vers et il'insectes. Sa elrair est alé-
lieate et de bon goût. très~rcel|ere|uie eu uo ventltre et en mei.
ll* Gtmins.-—à.C.tNTll0PSlS. .«lGA.VTlIDPSlS, Ag.
(Cobilis, Lin.- Helio, Grey).
·l. IÃGANTIIUPSIS ntJn.trtNÉn. Aeantlrepsis lœnfo. ng.
Syn. —· Cebitis lœnio, Lin.- Belin lœuie, Gronov.--
(Vulg. Leche de rivière}.
Ses Imbitudes la ruppreehent de la Leche l'rauclte, mais sa vi-
vaeitti est plus grande encore. Elle se tient entre les pierres .
perd le vie diliicilcmcut, et fuit entendre une sorte ile hruissemeut
qnautl en le saisit. Sa nourriture se compose de vers, d'inscctes
aquatiques et de petits poissons. Elle l'raie cn avril et eu mai, entre
les pierres, dans le courant ales rivieres: ses ¤:uI’s sont tres-petits,
peu nombreux et blenelrûtres. Sa chair. maigre. coriaec et peu
reelrerelnic. est ineoinmode ai manger ii cause des aiguillens et
des arêtes; ec qui eoulirrne le dire ile itotidclct.
lIl' Gsuus.-B.t1tBE.tU. BARBUS. Cuv.
(Gyprinus, Liu.)
4. Bauneau FLUVIATILE. Burbns fhwieliiis, Flem.
S_t·n.—- Cypriuus barbus. Lin. - If. mierophibnhuus?
Ileck.-(Vulg. Barbeau commun).
Assez commun dans le Somme; qitelqtiefeis dans ses aliiucnts
it eaux elaires et vives. Sa nourriture consiste eu petits poissons,

 fr; — 219 ··
  " on mollusques eten insectes. lil. Yarrell et d'autres auteurs au-
  i;_ ‘ glais s‘aeeordent si dire qu'il se repait de plantes aquatiques et
Q     Édeseorrompue dout l‘odcur |‘attire beaueoup. Suivant
.~  gg Egggeienpes, on le prend presque toujours eu compagnie du
·  ·ï Ewgppuyee lequel on le eouloud Sûllfctll quand il est jeune.
J  Iâeürbuu lraie an mai et juin, et dépose ses oeu ls sur les pierres.
- _ ;'  ; ` elsgliâgt blanche et de bon goût.Sou uoin lui vient des barbil-
il _·,îï   au bout et aux deux augles de sa uulelioire su pnirieure.
 _f_ fgpig, ._; lV· Geuas. —- GOUJON. GORIO, Cuv.
 .` ;.ï_ — (6'ypfinus, Liu.)
  l.‘G0ù.rou FLUYIATILE. Gabin fluvielilis, Cuv.
 É Syn.-—Cyp2‘intts goliio, Lin.
  Commun dans la Sonuue et tlaus plusieurs de ses afllueuts,
` uotammentdans la t·it•ière du Doigt. Vit eu troupes, et ue dépasse
. ` guère vingt eeutiuucires ile lnugueur. Su nourriture se compose
ordiuairerucut d'iuscetes aquatiques et de vegetaux: il est |'ort _
avide des cliarogucs que l'oujet1e dans les rivüres, et on l'eeeuse
de manger le lrai d‘autres poissons.
Le Goujon perd diflieilcment la vic. ll lraie en mai etjuin, où
l‘eau coule avec vitesse; le volume ile ses œufs est tres-petit. et
il les dépose eutre les pierres, mais leulctncnt. Sa cltair est très-
estimée. Les anguilles s'cu repnissent avec avidité. C'est un des
poissons les plus propres it introduire dans les étangs pour servir
de pâture aux broeltcts. On l‘cmploic aussi comme appât.
2. Gourou A ·râ·r1=: otrrusz. Gabin oblnsirnslris, Val.
Bare. hl. Buillon l‘a recueilli uuilii au Fluoiulills. Dillere peu
de ce dernier; sculcuient l'œil est plus peti'!. le cercle entame la
ligue du prolil du front, lu tête est plus vaste; le hauteur du
troue est aussi uu peu plus petite.
IV'! Faiutnne.—OPlSTl·lOP‘I`ÉRES.
l·* Gsuns.—Blt0CllET. ESOX. Liu.
F 1. Baoeuerr uosmuzv Esaa: lueius, Lin.
· Syn.-Lucius uu1'u:z¤. Iiul`.
E Se trou rc dans toutes les rivieres et dans la plupart des étangs.
1

— 220 -
Sa roraeité est extreme. et il détruit beaueoup de poissons. L'é-
poque de son frai est, suivant Bloch, de février en avril. et.
d‘apri:s J urine, durant les trois mais du printemps. Sa elulir est
blanche, tres-Fernie. feuilletée et dépourvue d‘arêtes. Les plus
estimés sont ceux des eaux vives: eeux qui habitent les étangs et
les tourbières ont une odeur de vase.
Var. ·\. Presque noire. Elle a été reeueillie dans un creux
d'eau hourbeuse. Cette variété accidentelle de eouleur, ou eette
mélunose, se remarque aussi dans l  Truite, dans |‘DinliIe elle-
valier. ete. Selon Ilerumun (Obseroat. .·:eol., p, 3 M), les Broehets
de cette nuanee se trouvent dans les eaux froides et dures: dans
les eaux stagnautes, ils sont ianuàtres. Ou en voit de rouges.
l\' Gsuae.-OBPHIB. BELDNE', Cuv.
(Esose, Lin.—!lamphietoma. Bal`.)
d. Onentu vuwatnu. Belone euigaris, Cuv.
' Syn--—Esox beione, Ltn. —-B. oeue. Risso. --13. ros-
lrula, Fab. ·-Ramp!n'slema oulgaris, Ref. ·-(Vulg.
Bécassine de mer de uns pêcheurs).
1'res-eoiumnnc sur nos eûtos an printemps. Elle séjourne habi-
tuellenwnt dans les profonnleers de la nier, tl‘on elle sort en
troupes, depuis mars jns1|u‘eu juin, pour elierelier les plages
unies et y frayer. On la voit ordinairement paraître avant les
ltlaquureoux. dont la ehair a heanennp de rapports aree la sienne.
Nos pécheurs la eousiderent eonune le gnidr de ees poissons.
C‘est un exerlleat manger, malgré la prevention: qu'iuspire la
couleur verte de ses arêtes.
III' Gnune.- SCOMBRÉSOCE. SGOMBHESCIX, Laeep.
(Soyris, Bal'.)
*1. Scmuuttàsnoe oaneûrrteer. Seombresom eomperi, Luuep.
Syn.-—Esox suurus, Penn.-Sayris Mons, maeulalus.
serralus et reeuoiroslris, ltaf —Se, sauras, Flem.-·
Sayrie saurns,Ynr1‘.— Sayris eaoqteri, Bonap.
Un seul spéeinien de ee poisson a été pris dans le fond dela
baie de Somme, il y a une vingtaine d'années. C‘est un Iiahitant

— 221 —-
dela haute mcr. Il est voy geur, ai ca que croit M. Yarrcll. et ne
parait pres de nos cûtes qu‘ù la suite des grandes tempêtes.
ll¤ 'I‘n1nU ser W F'Au11.1.1;.—LÉPlDGPOb1F.S.
I" Gsnns.—MUGE. MUGIL. Lin.
ll. Mons eaerrou. Magi! eapilo. Cuv.
Syn.--Magi! cephclns, Penn.
C'est le plus grand des Muges ile notre littoral. Commun dans
la haie de Sonnne au printemps. On le peche peu en grande eau,
m is e‘cst surtout dans les parcs et à l'époque du frai qu'on
en prend le plus. Avant l‘étnlJlissement du canal d'Ahbeville à la
mer, ou lc eapturait aboeilanuuent dans la Somme. mais on ne l‘y
voit plus depuis. D’apres les observations rle hl. Haillan. ee Mage
entrait dans la Sonune au mais de mai et se portait avec la marée
jusqu‘an Pont-Benny et au-delà, quelquefois en légions si noun-
breuses que la riviere en était couverte. mais eeei ue durait que
deux ou trois jours. puis on n‘en reneontrait plus que de loiu en
loin et ils ne remonlaient plus aussi liant.
2. Muse n onossss Lèvnss. Magi! ehela, Guv.
Syn.—.llfugi`I lebrasus. Ilisso.
Cc lllugc est aussi eouuuun sur nos côtes que le Capiton, et
e‘est celui qui pénètre le plus dans les baies et dans les embou-
ehures des rivieres. Ses eouleurs sont tres-brillantes. mais il est
surtout remarquable par ses levres grosses et charnues. Ou en
_ trouve d'une assez forte taille.
3. Mons noué. Mugil anrutus. Cuv.
` Habite les mêmes parages que le précédent. mais se montre
moins en troupes et ne paraît pas s'uv  neer autant dans le nord.
Il ue diflerc du Caplio que par ses dents plus fortes et par ses
peetorales plus longues, plus pointues et sans taches noires. (Pest
probablement le Hyzea de Bandelet. Sa chair est tres-savoureuse.
It. llluon naeeounet. Mngil eurtns. Yurr.
Hesseinble beaucoup au 6'epilo. ll doit être rare. ear M. Baillon
n‘cu a vu qu'un seul individu qui a été pris dans la haie de
Somme. hl. Yarrell. qui atteste la présence de cette même espece

-· 222 -
sur les cütcs d'AngIeterre, ln regarde aussi comme lart rare. n'en
ayant vu également qu'un seul exemplaire.
lll° TItlBtl.—-DERBIUPTÈHES.
Vls Fl\lI1LLE·—SÀLBi0Ni DES.
l·· Gsnne.-S.'lUlil0N. SALMO. Lin.
L Sauuou eoanuou. Salma solar. Lin.
Syn. -· Solar snlma, Vol.
lteiuoute de la mer dans la Somme durant la belle saison, no-
tamment à l'iîpoque du frai, du iuois de juin ii la lin de scplemhrc,
et redeseenil vers l'automne, apres aroir (rayé. Les taelics brunes
et irrégulières de son eorps s'cll`aci·nt promptement dans l‘eau
douce. Sou alimentation se couipose de petits poissons. d'insnc1es
et de vers. Sn elmir est rouge. mais délicate et reclicrcliée.
2. Samiou iuâcaun. Salma Iiomolns. Cuv.
Les iinlividns de cette espece sc prennent plus fi la mer que les
vrais Saumons; ils remontent da us la Somme comme ces derniers,
mais bien moins liant. et n'apparaissent que trois ou quatre mais
apres. On ne les trouve point nan plus en aussi grandes troupes.
Leur eliair est plus pâle et beaucoup iuains bonne.
ll· Gtnuut.-·F0ltELLE. FARIO, Val.
(Selma, Liu.)
l. FURELLE ABGENTÉE. Feria argeulcus, Vol.
(Vulg. Truite argentée. Truite de mer}.
Comme les Saumons. elle quitte la nier pour les eaux douces ii
l‘ép0que du lrni. On l'a prise au Rayon eu ISIB. hl. Valenciennes
pense que cette espèce est celle que Cuvier a appelée Truilc de
mer, mais il ne croit pas que ee soit la lc Sulmo Sclai¢feriuulleri'
de Bloch et encore moins de M. Agassiz.
lll' Gonna.-'l’llUlTE. SALAR, Val.
(Solana, Lin.)
4. 'I‘nur1·u commune. Saler eusanii, Vol.
Syn.-Salma furie, Lin. _
Commune dans l'Authic et dans la Bresle: on la pêche aussi,

— 223 -—-
mais en petit nombre, dans la rivière de la Bouvaquc. de Llteurc,
de Caux et de Neufmoulins; nous |'avons vue prendre également
dans la Somme, toutefois il ne parait pas qu‘elle s‘y multiplie
beaucoup.
Comme toutes les espèces du genre Saumon, la Truite habite
dans des Irons au` bord des rivières, et s'y tient tellement tran-
quille qu'on peut Py prendre it la main. Sa nourriture consiste en
petits poissons, mollusques, crustacés, vers et insectes; elle est
très-vorace et sévit même contre sa propre espèce. Bloch dit
qu'el|e fraie en septembre et en octobre, entre les racines des
arbres et les grosses pierres. Dans nos eaux, elle atteint assez vite
une taille moyenne de seize a vingt centimètres, mais ensuite la
rapidité de sa croissance diminue. et ou aflirtue que les Truites
de trente ti quarante centimètres sont vieilles.
Dans ees dernières anndes, on a introduit les Truites dans les
luassius de beaucoup de jardins. Quand l'eau est limpide et froide,
elles s'aceoututuent fort bien à cet état de semi-liberte, mais elles
linissent par dépérir et ne se reproduisent pas.
Var. A. Selma saimolus des Angiais. Das bandes tr nsver-
sales brunes sur les côtés, peu de points rouges et noirs. (Test,
selon M. Agassiz, le jeune ilge de la Truite.
Var. B. Salmo sylvulicus. Presque noire. Vit dans les en-
droits les plus ombragds des rivières.
Vat'. C. T mile blanche des pêcheurs. Pêle et peu tacbetée. -
M. Valenciennes a fait une seconde race de la variété à tête
allongée; elle est commune dans la rivière de Flixecourt. et Cuvier
I'a désignée sous le nom de Salma marmoretus.
` N. Il'. La Truite suumonéc, qu'on dit avoir été prise au-dessus du
moulin de Drueat, n'est sans doute qu‘unc variété de cette espèce.
Peu de poissons d‘ailleurs se eolorent  vec autant de facilité que
lo Truite; elle peut ensuite perdre la nuance qu'elle a prise etre-
couvrer la première: les expériences de Jurine (Hist. des Poissons
du lao Léman, p. 160) ne laissent aucun doute a ee sujet: aussi
cet auteur regarde comme appartenant à la Truite les espèces dé-
signées sous les noms de Truite ordinaire. Truite saumonde, Truite
de loc et de rivière, Truite des vllpes, Truite fario, Truite eurpiouc,

— 22d --
ete., en attribuant toutefois leurs tlilïerenees à iles modilieatious
dépendantes ile l':lge, du sexe, des saisons. de la nature des eaux,
du genre tl'aliments et ile l‘iullueuee ile la lumière. Cuvier u‘u pro-
baltleiuent pas goûté ees raisous, puisque dans son Règne animal
il conserve eonune espèces les Salmo Lemanus, Salma trulta rt
Salma panelalus.
Nous eroyous iliflieile tlr juger entre .lurine et Cuvier. Le pre-
mier parle d‘après les faits et ses observatinust ll n d'ailleurs pour
lui l‘autorité dütrtédi (Ielithpol., part. ri. p. To, u* 2:1), qu‘il ne
cita pas. Le ilrrnier est le représentant ile la seieuee au xtx' siecle.
2. Tnurre Batnnnrt. Salar Bailloui, \'aI.
Hare. Habite la Somme. Du la rreonnait in la présence de neuf
rayo ns à la tueinhraue braneliiostèse. lil. Valeneieunes eroit qu‘elle
vient iles eoutrees septentrionales et ileseeutl vers nos eûtes en
eompagnie iles autres Saumons. Ne serait-ee pas plutût une espèce
particulière à la Souuue. et qui y ileineurerait sans jamais aller à
la mer? _
lV‘ GEt·itlE.-i- EPE“L¤`N· OSMER US, Cuv.
[Salma, Liu.)
4. ÉPEIILAN 0uDtNMm:. Osmerus aperfauus, Cttv.
Syn.--Salma eperfartus, lau.-S. cpcrlatto-uiarfturs, BI .
On eu pèelic quelquefois si l‘e1ul1ouel:ure ile la Sonuue.lte1uonte
aussi dans les ririèrrs pour y frayer, mais jamais au-dela ile l‘eu-
ilroit ni: arrivent les plus fortrs uutrées, et retourne ensuite à la
tuer. Vit en troupes. Se nourrit ile vers et ile petits mollusques.
Ses téguments sont trauslllirents, et il répaml une odeur forte et
peu ¤grt5alile· Sa ellair est I1lane|¤e,trtulre et tres-reelierelule. Ou
eroit qu‘ll doit sou nam à sa eouleurorgentee et brillante qui
rappelle celle des perles.

  TABLE AUX
  CLASSIIEZÉCATION
i ANIMAUX EERTEBRES.
u·

2E
B
1
all-:

I     __- I nz 1.1.
 GLASSIFIGATION PAMLLELIQUE BES MAMMIFERES
  DE M. Ism. GEOFFBOY-SAINT-HILAIRE.
  `ln DIVIBIUN.-·QUADRUPÈDES SANS 05 HABSUPIAU1.
  I"' 0BI]II.E.*PBlMÀTES.
,   L SîngBS· 2. Lèmurîdès.
  1. Pithécicns. 1. Indrîsicns.
    2. Cynopithénicns. 2. Lemuricns.
  _. 3. Cébîcns. 3. Gnlngicns.
;—__·?;   4. Halapjcns. 3. TnrsidèS·
  I1. Chcîromydès.
  _ ilü Onnnn.-TARDIGBADES.
; 1. Brndypudès.
1
j Iil° Onnnn. -— CHÉIROPTÈRES.
1. Gulèupîthêcîdés. 1. Hyntéricns.
. 2. Ptêrupndès. â. Hhinnlnphinns.
_' 1. Ptërnpndicns. F1. Nnclîiînnîdës.
2. Hypndcrmicns. 5. Vampîrîdës.
3. Vcspütülîûnîdês. 1. Slénndcrmicns.
‘ 1. Taphoznïcns. 2. Phyllnstnmîens.
2. Mnlussîcns. G. Düsmodîdêâ.
3. Vcspcrtilicns.

- 228 —
lV¤ O11nn¤.—CARNASSlEHS.
I" SEGTION.—CAHNWOHES.
L Pnüdês. 3. Vivcrricns.
2. Vivarridês. 4. Canicns.
1. Ursicns. 5. Hyéuicns.
2. Muslélicus. 11. Félicus.
II· S¤c11¤u.—An1vmu|ns.
L Plwcîdés.-— 2. Trichèclaidés.
_ III' SEc1·1¤1•1.—-lwsucttvnnns.
él. Eupléridès- 6. Tnlpidès.
2. Tupatdés. 1. Tnlpicns,
3. Gymnufîdës. 2. Chrysnchlnricns.
Lu. Macroscélidès. 7. Érînacèidés.
5. Snricidés. '
V" Onnn1:.—HONGEURS.
1. Süiüridés. 5. Hélnmycns.
I- S<=î¤lfî¤11S· 3. Pscudostnmydés.
2. Arctnmycaas. ü. SPHIBIÉÉÉS.
2. Muridés. 5. Hystricidés.
1. Cnstnricns. 6. Lépnrîdés.
2. Muriens. 7. Cuvidés,
3. Gliricns. 1. Viscncicus.
-1. Dipndicna. 2. Cnvicns.
VF Dunn:-:.·L-PACHYDEHMES.
1. ilyrucidès. 5. Hyppopotamidès.
2. Éléphantîdés. 6. Suidés.
3. ‘l`api1·idés. 7. Équidés.
â. Rhinncèridès.

  =- 220 -·
l_   I  _i§lïDm.—BUMINANTS.
:_; EF"    É'- 1 *-Fîgly; I P   ?;|:;îÈnîIîPdHII?H§.
'     ""'E? I -1. Antilupicns.
` ` É?  "îl  " `  ' .  VIIII¤ Onnnz.-ÉDENTÉS.
_ _,_;;.." ¤É 5" ·  3. hlunîdès.
‘ _Zr ' fi? -*2. 'hiyrmécnphagîdès.
·    F L__JE•_ DI1ns10n.—QunnnuPàn¤s Avnc us unnsunmux.
.-"  F I¤*' 0nnn¤.—hl.ïl1SUPIAU}l CARNASSIEHS
¤‘ ·' ° _ (Parallèle: num ûaruassîcra des Mammifères anus ns marsuyîaum).
E"   I" Sncrnnn.
j- il   L Dnsyurîdès. 3. Pèrnmèlidès.
.  Z - 2. Didclphîdés·
É; II' Sscrrnm.
  L Myrmécnbidès. 2. Tnrsipèdîdés.
Hü Onnn¤.— BIAHSUPIAUK F RUGWUBES
(Pnrallâlcs aux Rongeurs des Mammîfëre.1 sans ns maraupîaucn).
I" S¤c·rn:•1~s.-- Sam-Rnmnnzuns.
I L Phulangidés. 5. Mncrnpudès.
2. Phnscolarctîdês.
` II' Swann.- Bnrmnuns.
L Phnscnlnmidés.
llI'* Onnnz. — MUNOTRÉMES
(Parallèlcs aux Édcnlés des Mammifcrcs sans ns maraupîaucn).
L Ornithnrliyncluidés. 9.. Échîzdnidès.

yé. I ·- 2.10 ··-
L   I|I¤ D1v1s10N.—hIAuu1¤ànns nwànns.
I} I"' Onnnn. -—SYRÉNlDES
_   (Purallslcs ana: Pachydsrmcs des Quadrupèdcs sans ns
I ‘ _ marsupianm).
_ ' __ ·l. Mnnntidës. 3. Ryiinidês
[   . 2. Ilnlicnridês.
Lf II° Onmu-1.-· GlÉ`.'I`ACÉS
'|_ _ (Parallèlcs nm: Ilumùmnts ct aux Edenlés dus Qundrupùdcs sans
IÉ ns marsupiaurc: les dcua: dcrnùêrss familles parallèles
` i aussi aux Mnnalrcmcs des Mursupiauzn).
È EF il. Delplünidés. ` 3. Bnlcînidès.
ï ‘ 2. Physêtèridés.
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DE LAI GLASSIIIIGATIOIÈDES MMIIIIIFÈIIES
vnovnséz mn LE PRINCE cu. BONAPARTE
2|1'l‘D'§1UDIII|*I| gn;. Eu n¤glg¤:.1·|·:.n:r¤¤¤¤n.Iz•·
Sunscmssns I.—PLACENTALIA.
SERIES I. ·——EDUCABII..IA.
Divism I. — UNGUIGULATA.
(Inno I. -·PBIlIIA'I'ES.
Szcrnn I.-—Bm.u~m.
·I. I·I0mîI1Idœ.
Sucun II.—QuA¤nunm~c:«.
1. Siulîdzïh- 3. Hcpalinn.
1. Simiua. 2. Gnlünpîlhêcîdœ.
2. Ccbiun. 3. Chîmmjfidiü.
ODD0 II.--IIEIIAE.
+1. Gcrcolcptîdîdœ. 3. Fciidœ.
2. UPSRIZB. 1. Vivcrrina.
 I. Ilrsjua. 2. Cnninn.
 · 3. Fuliun.
4. Mustclinn.
3. Lutrimu.
x

EE
— 232 —
'J
Dxvxsm II.—P1mm·1·.-1.
Dunn III.—PINNlPEDIlL.
LT. Phûnidüë. 2. Phncinn.
1. Olariun. 2. 'frinhnnhidtn.
Dunn IV. — SIRENIA.
fl. Mnnaticlœ.
‘*` Dunn V.——CET:E.
L Dclphinidên. 2. Physctnrîdzn.
1. Dclplniniua. 3. Bulœnidœ.
2. hlnnndnnlina.
Dxvrsin 11I.—UunU1.A·1·A.
OILDEI Vl.--BELLUrE.
Sucîno I.-[·!1.u1=u.•11~r·r1.1.
-1. Dinnthuridœ. 3. Hippnpntnmidœ.
2. EI·E])]l111II,idœ· 1. Hhirunccrnnlitm.
W 2. Hippnpnwminn.
51:::*1*10 II.-FISSIPEDIA.
d. Suidœ. IL 3. Annplnlhcrinu.
1. Tnpiriua. 2. Hyrunidœ.
2. Suiun.
Suc·r1n‘Eï|l.—S0L1r1zn|«1.
1. Equidœ.
Dunn VlI.—PECOBA.
gf
1. Cnmclidœ. 2. Cewiiun.
2. Gcrvidœ. 3. Cnmclnpurdulidœ.
I. Mns1:|1inu. ¢]_ Bgyidœu

_ 13  -' -—·· 233 -—·
_L
_.   Snmns ll.-INEDUCABILIA. `
a  ` Onno VIII. - BRUTA.
`,   1 SBCTIU I.-Ennmrxra.
1 `·`£  Oryctcropndidœ. 3. Muuididœ.
 --2. Myrmccnphngidœ. fn. Dnsypndidœ.
'   Stcïtn II.—Tnnn1nmm.1.
._ 1  I. Brndypndidœ.
` fr Oman IX. —-CHIROPTEBA.
 il- *1. PI,Bi‘¤p0dîd1B· 2. Rhinnlnplrina.
_  .-` 2. Vcspcrülionidœ. 3. Vumpyridœ.
'  · -` 1. Vcspcrlilinninn.
I   Dunn X. -BESTl}E.
__;.  ·i. Talpidœ. J. Cludnbnlinn.
  2. Sorîcidœ. 3. Erinnccidœ.
   ’ 1- Mur¤g¤l· 1. Erinmim.
 _·‘ 2. Snricinu. 2. Cculcliua.
 *` 3. Macrnscclidinn.
. . · Dnno XI. —- GLIRES.
-  1. Muridœ. 3. Bnthycrgidœ.
. _. 1. Sciurinn. 1. Bnlhyrrginu.
  2. Arclnmydinn. 2. Echymidinn.
Q 3. Dipndinu. fl. Hystricidtù.
u 4. hlurinn. 1. Hyslricina.
  5. Cricrliu:1. 2. Erclltiznnlinn.
  2. Cnstnrîdœ. 5. Cuvidœ.
F _- 1. Cnsinriun. 1. Duayprnclinu.
LI  2. Arvicnlînn. 2. Cnviun.
  3. Aspnlacina. ü. Lngnstnmîdnà
7. Lporidœ.

  - 23û -
  Snncmssis II.—OVOVlVIPARA.
  (Inmlucabüia).
à Onnn XII. -i\1ARSUPI.·\I..IA.
É Sscrnn l.—G1.1m1=nnnm.
I-E I 4. Plmscnlnmyîdm. 2. Mncrnpndidœ.
  Snn1·m II.-—Bnsr1.v.rnnn11n.
` 4. Phalnngistidm. 3. Pcramulidm.
.;‘ 2. Didelphidœ. fn. Myrmccnbiîdw.
- î' Sncrtn III.-—FEIl1FDBh‘I1J\·
à él. Dusyuridœ.
  Unnn }£llI.—lI1DNO’l'IlEI\IA'I'A.
ill 51:1:1*10 I. -BntmmnM|A (fnssnria).
él. Echidnidm.
I Sumo II. -—At•m1·IPnnn11A (nutanlîa).
  4. Ornitlmrhynchidtn.
`

 s RÉSUMÉ.-
 fD'Olï PROJET OE OL.\SSlFIO.\TlON DES OISEAUX
. ` ·i,§·L' 
  ` PAR LI. DE SBLïS··LONGCHAûiPS.
  I I`- I
‘ j§;_     ~'D1v1s1¤· I.-—Iwsnss¤n¤s.
"‘-É=*·?,=l?=i~ "‘  ¥‘t,$H3_ nada ‘·,u.
.   _.È! " _; ..¤m;n·1·1.:s.
:‘ï_.,É i`iî?·î1“fÈ·.]*`    · I
'.   gîgàccuvgrxzns.
-5    = . ··¢#, !T".'._"  _—,";‘ai¤j&Hp1.1·a.·.÷ F°1°‘?‘mdœ•
  if'  %è"Sq;‘pçg  rîdm. _
=    _J__ Sntmn II.-—N0c1·unu1.
_— ·ÃL•'î' _ 1:. Strigidm.
._       Oum Ill. —CHELIDONES.
fâiiu. 
î_÷T¥î  ·l. Caprîmulgidœ. 2. Hîrundînîdœ.
s· Q L
  Onnn IV.·—PASSERES.
 `;'E.  SECIID l.—DnP:mss|n0s·m:s,
  J. Bombycîphnridm. 2. Muscîcnpidm.
_FF`£'-E, Smnn II.-Couvnzssmosrnus.
E'? J. Ednlidœ. ü. Corvîdœ.
" 2. Lnnindm. 5. Sturnidm.
` 3. Euryncridm.
I
1

—— 236 —
SECTIU I II. - Cnmnnsrnzs.
É :I. Fringîllidœ. ` 3. Tîînngridœ.
2. Artnmidœ. A. Aluudidm.
Sumo IV. - Suuunnunstnus.
4. Turdidm. 2. Puridœ.
Ssmn V.—Tzm111Iîis1·n1:s.
I. Sittidœ. ..· 5. Parudisœidœ.
2. Certhindœ. Ii. hluliphngidœ.
3. Tichodromidœ. 7. Cynniridœ.  
â. Epimnchidœ.
0[D0 V. —- PIC].
A. Hnuvunx.
Sncrnn I.-Tunumnwnuns.
I. Trochilidœ. E
` B. Insncwxvnnx.
Sncrun II. - Bnnvmmnuns.
I. Gulbulidœ. 7È;'I'0didœ.
2. Trogonîdœ. 8. Alccdinîdœ.
3. Corncindidœ. 9. Cnpitonidœ.
tn. Momotidœ. III. Cuculîdœ.
5. Mcrnpidœ. ·II. Cmtophugidm.
6. Upupidœ. I2. Bncccmidœ (1).
Sumo III. —- SAnm·11.m¤uns.
·|. Picidœ.
(I} Iuccrlw smïîs: I. Arnpvlidng,-2. Pipridœ.-3. Eurylnimidw.

I    ··· nav -·
` L  0. Fnucwnnl.
_·  Sumo Iv·—GBANDlIO8TBB5.
É  1. Scythropîdœ. 3. Bamphnstidœ.
  2. Buceridœ.
î Sumo V.—IJ¤cums1·nns.
I JY  1. Psîttucidm.
T Sncnn VI.-- GALLIIlUBTBE5·
I   * L Phytotnmidœ. 3. Musophngidœ.
  2. Coliidœ. . 11. Ophistocomidœ.
  Onnn VI. - COLUII1B1E.
y   L Columhidœ.
j   Dwrsm II.- Gmu.¤:..u·0n¤s.'
I' il  
t ’   (Inno VII.-GALL.INrE.
_‘  _ 1. Pcnelopidœ. G. Pcrdicîdœ.
 " 2. Crncidœ. 'I. Tctraonidœ.
  3. hlclcagrîdœ. 8. Ptemclidœ.
tn. Phnsiunïdœ. 9. Tinunnîdœ.
5. Numididœ.
Onno . VIII. —-· ALEQC'I'0RIDES.
1. Rnllidœ. 3. Pnrridœ.
2. Mcgapodidœ. à. Palnmedidœ.
Oum IX. -·S'I.'RUTHlGNES.
zi. Aptcrygidœ. 2. Strnthioniclœ.
011110 K.-- GBALLE.
A. GDIIBUBUI.
Sauna I. —Pœù:ssm¤s·rn¤s.
4. Otididœ 2. Glurcolidœ.

... 235 ..
3. Psnphidœ. G. Chnradrindm.
d. Gruîdœ. *7. Chionididœ.
5. Dr0madidœ·
Sacha II. - Luwntnusrnzs.
d. Hœmntopîdcm 3. Phalnropidœ.
2. llccuvîrostrîdœ. â. Scnlopacîdœ.
B. Amvznmnni.
Smrm III. - Cuvrnnnosrnns.
el. Tuntulidaiî 3. Ardcidœ.
2. Giconidœ.
Sncun IV.-Larnnnsrnns.
4. Cancmmîdœm 2. Plnlalœidm.
c. Htnnnnwns.
Sumo v.—PYXlDlHDSTBBS·
4. Phœnicupteridm.
0:11:0 XI.-ANSERES.
Sncun I. ·— LAMELLIBUSTHES.
·I. Anatîdœ.
Swrw Il.-—T¤·m·M.mn.
a. Pclecauidœ. 3. Hclinrnidœ.
2. Plotidœ. à, Plwelondidm.
Sumo lII.—L¤¤¤¤11u=:¤mns.
1. Luridm. 2. Proccllnridœ.
Scrm IV.-Bnnvnmmns.
1. Alnidm. 3. Pndicipidœ.
2. Colymbidœ. d. Sphcnîscidm.

_`  R ES U M E
î   ·;`  · DE LA CLASSIFICATION DES BEPTILES
··     DE MIC. DUMÉRIL.
I  Ã I" 0nlJt\E.·—·CHÉLONIENS 0U TORTUES.
u  Q 4. Chersites ou 3. Polamîtcs ou
 ` C Tortues terrestres. Tortues fluviales.
    2. Éloditos ou II. Thnlussites ou
. . tf Tortues paludines. Tortues marines.
· ` TY · A. Cryptodères.
  È  B. Pleurodères. .
    II° DnDnE.—SAURIENS OU LÉZARDS.
  _ 1. Croeodiliens ou ti. Leoertiens ou
  Aspidiotes. Autosores.
  2. Cuméléoniens ou 7. Choleîdîens ou
 . Colopodes. Cyelosuures.
  3. GECKDHCIIS Ou A. Plyelnoplcures.
  Agwlnhgtgg, B. Glyplodermes.
— I1. Verouiens ou 8. Seîneotdiens ou
Plnlynotes. I.épidosoures.
5. Iguünîüns Ou A. Snuropltlhultucs.
En1I0l•BS. B. 0|1|1îo[rhIho|mes.
A. Pleurotlomes. C. Typhlophthalmes.
B. Acrmloutes.
II|° OIIDIIE.-OP|·IIDIEI‘îS OU SERPENTS.
I·· Tmnu. — OPOTÉIIODUNTES ou SCOLÉCOPHIIJES mrs
VEIIAIIFOBMBS.
et. Éponodontiens. 2. Cutodoutiens.

... 9,40 ...
II· Tmnu.-AGLYPIIODONTES ou AXÉMIOPHIDES.
J. Holndontîcns. 8. lsndonticns.
2. Aprnlérodnntiens. 9. Lycndnnticns.
A. Érycidcs. A. Bnëdnuicus.
B. Bnéïdns. B. Lycndnninns.
3. Acrnchordiens. C. Eîrgnnlhicus.
ci. Cn\mnm·icns· D. Parêasicus.
5. Upémlissicns. ·I0. Lcptognuthicns.
ti. Plnginduntiens. H. Syncrnntéricns.
7. Coryphodonticns. ·I‘z. Dîucrnntéricns.
III" Tmuu.—0P|STHOGLYPI·IES nu APHOBÉHOPHIDES.
d. Oxycéphuliens. à. Plntyrhinicns.
2. Sténocêphalicns. 5. Scytnlîens
3. Anîsndontinns. 6. Dipsndiens.
lV• Tmu.—PHOTÉBOGLYPHES ou FALLACIFOHBIES.
J. Canoccrqucs ou 2. Plutycrqucs Ou
Te1·1·est1·s. Aquatiques.
V' Tmuu.—SOLÉNOGLïPHES ou VIPÉBIFORMES.
J. Vipéricns. 2. Crutulicns.
IW Onnmz.-BATRAGIENS 0U GRENOUILLES.
IM S¤us·· ûnmu:. -· PÉHOMÈLES ou UPHIOSOLIES.
ll° Sous-Onnnn. -ANOURES·
I" GROUPE.-·PlI·INEHOGLO$5E5.
El. Ranifnrmes. 3. Bufonifnrmcs.
2. Hilœfurmcs.
Il" Gnnuvn.-Pnvnvxnnnnsszs nu Pwmvnnmns.
lII° Sous-Onnnn.-UBODÈLES ou BATRACIENS.
1. Atrètodèrcs. 3. Amphiumîdcs.
2. Pr0té1dcs.

R ES U Cl E _
DE LA CLASSIFICATION ICIITIIICLCCIIIIJC
_ DE III. C. DIJNÉIIIL. `
I" S0us·Cr.A.ssE.·-CARTILAGINEUX,
CHONDIIISTES ou TRÉMATOPNÉS.
I·• Tmnu. —CïCLOSTOMES.
4. Eudotrèmes. 2. Exotrèmcs.
II' Tmnu. —- PLAGIOSTOAIES.
1. Plcurntrèmes cm 2. Hypntrêmes ou
Squalcs. Baies.
II° SOUS-CLAs$E:. - FIBIlO·-CARTILAGINEUX
0U CHDNDRDSTÉS.
1. Hypnstomntcs. ti. Lophohranchcs.
2. Gynunognathes. 5. ScIér¤dcrmcs,0strucidcs
3. Ptêropndns. ct Bnlistidcs.
Il|• Sous-Cmssz. - OSSEUX . IJSTICHTIIES
ou ICHTHYOSTÉS.
I"? Onnnn. - APODES ou ACA’1`0PES.
xl. Opichthcs. · 3. Punt0ptêres,1dinpqdes
2. Péroptèrcs. et Pseudapodcs.
ll¤ Onnnn. -—JUGULAlRI:ZS, ANTÉROPES
ou PHOPODES.
I" Tmnu.-STÉNOPES.
el. Gudoïdcs. 3. Trnchînnîdes.
2. Blcnnnidcs.

- M2 -
111** Onnnn. ·—-THORACIQUES, BIÉDIOPIES
` ou HISMISDPODES.
l" Tmnu. — GLYPHOPUMES.
1. Pcrcoîdcs. 1. Sciénmdes.
2. Anthiudidus. 5. Hulocentrîdes.
3. Pomnccntridcs.
II" Tmuu. ·—LEIO|‘0MES.
1. Snrcndnntës. 3. Ostéüdontés.
2. Gymnnduutés.
" III' Tnwu.-OMALOTES.
1. Pétnlosumcs. :1. hlicrndnnnés.
2. Lcptnsnmcs. 3. Pluurnnccics ou
I. Cluîlndnnlës. Hétérnsnmcs.
2. Tcmnndnmés.
IV' Tn1nU.-IDIOMOIIPHES.
1. Gungylnsnmcs. fu. Hydrntnmics.
2. Atrnclnsnmcs ou 5. Ductylés.
Fusifnrmcs. 6. Céplmlntcs.
3. Luplnionntcs.
IV° Onnnœ:. - ABDOMINAUX., POS'l`ÉHUPES
ou UPHISTOPODES.
I" 'I‘mnu.—GïhINOP0h|ES.
1. Cypriunndcs. 3. Pngnnoplunrcs.
2. Clupcidus. 1. Oplnistlwptèrcs.
lI• Tmuu nr V" F.1nm.1.1z.—LÉPID0P03IES.
III' Tmsu. -— DEBMODTÈRES.
1. Sulmnnidcs. 2. Clmrucins.
IV" Tmnu. —üPLOPHORES.
1. Siluroides. 2. Diplérnnotus.
V' Tmnu nr I" F.\nm.L.n.—SCUTOCIÉP|1ALES.
VI" Tmnu.
1. Syphonoslnmcs ou Aphyüslnmcs.

RESUME _
DU SYSTÈME . ICHTHYOLOGIQUE
Du Pn1I·I¤z (In. L. BONAPAIITE,
munies non c.I1·.II.nnn nm msc: ananas:.
Snncnassis I. ·— ELASLIOBRANCHII.
SI=.:c·rIn I.-—Pr..InIns·I·nmI.
Dunn I.-SELACHA.
1. B.&jId£B· 2. Spixincîni.
I. Ccphnlnplurîm. 3. Scymnnrhininî.
2. hlylinhnlînî. 4. Nnnîdanîni.
3. Trygnnîni. 5. Odnnlnspîdinî.
-1. Anncnulhînî. II. Lnmninî.
5. Bnjînî. 'I. Alnpccînî.
B. Tnrpc1|iIIîni. B. Squuliuî.
T. Rllîllûhlllilli. IJ. Muslclîui.
B. Prislüni. III. CnsII·nnînnîIIî.
2, Squnlidm, II. RhInnIln11Iinî.
I. Squalîninî. I2. Scylliîuî.
Dunn Il . —— HDLDCEPIIALA.
:1. Chimœridm. ` I. Chimcrîni.
Snncmssns Il. ·— PNEUIIIOBRANCHII.
Sncmn II.- SInnz·«nIn1zI.
Dunn Ill.- PRDTDPTEIII.
J, Lcpidngîrgnidm, I. Lcpidnsîrcuînî.

— 'Mû —-
Suqcmssus Ill.-EPIBRANCHII.
Sauna III.-G.mnm1z1.
Unnü IV.-·-STUBIONES.
1. Pulyudontidœ. 2. Acipcnscridœ.
1. Pnlyndnnlini. 1. Acipcnscrini.
2. Scnphirhyncltini.
Dunn V.-SAUHDIDI.
1. Lcpidûsiidm. 1. Pyctindnnlini.
I. Pnlnsnnisnini (Fnss.) (I. Cœlncnnthidœ(1·`nss.)
2. Impidnslcini. 1. Cmlnnumhini.
2. Ccphnluspillîui (Fnss.) 5. Pulyptcridœ.
4. M:zmIh¤idi¤1i(Fns:.} 1. Saurnlamiui (Fos:.}
2. Snurndnntidœ (Fnss.) 2- P¤|ylcrî¤i·
1. Snurmlnulini. 6. Amiîdw.
3, Pycnodnntîdœ. (Fnss.) 1. Amiiui.
Suncmssus IV. -— POMATOBRANCHII.
Sacha IV. —- Prtïsnsïnnnt.
Dn:10 VI. —— CYPHINI.
·[. Ostcnglnssidœ. 1. Gnlnxiini.
1. Arnpaimini. 5. Eâücidœ.
2. Oslcnglnssini. 1. Esnciui.
2. Chnruciuidœ. 2. Umhlini.
I. Erytlnriclnltiiui. G. Pwciliidœ.
2. Cltnrncinini. 1. Pzcciliiui.
:1. Mililini. 2. Anahlcgxliui.
4. Hydrncyniui. 7, Cobitidœ,
3. Snlmonidœ. 1. Cnhinini.
1. Snlmnuinî. 5. Cypriuidm.
2. Argcnlinini. 1. Cgrpriuiui.
ü, Gglgxiidœ, 2. Lcusctsuini.

—- 2û5 —
9. Clupcîdtn 1. Parnlcpiditni.
I. Clupviui. 2. Aulnpndini.
2. Alcpnccphnliui. 3. Scnpclini.
40. Chnuliodonüdœ. I· Slcrnüplygîni.
1. Clmulimlntnlini. 12. Mürmyrîdw.
I1. Scnœlidm. 1- M¤rm1*fî¤î·
Onno VII.- SILURI.
1. Lûrîcuriîdœ. II. Sïlllfilü.
I. Lnricnriini. I. Clnriinî.
2, Siluridœ, 5. Ercmnphîlinî.
1. Collichthiini. 3. Amblynpsidœ.
2. PiIn•:·|0IIiIIi. I. ÀIIIhI]’U|lSilli.
Dunn Vlll. — OPHISOMATA.
1. Murœnidm. 2. Gymncmntidœ.
I. Angtnillini: 1. Gymnnnnlini.
2. MIIrm¤îI1î· 3. Symbrnnchidœ.
I. Sytnhrnnchïni.
S¤c·I·In V.- Puvsncnvstn.
Gum) IK.-GADI.
él. Lcptnccplnnlidœ. 5. Gndidœ.
I. Lcplnccpltuliui. 1. Lnlini.
2. Ammndytîdœ. 2. Gndini.
1. Iimtnmlylini. 3. Bnniccpini.
3. Dphidiidœ. 6. Butruchidœ.
I. Ophidiini. 1. Balraulnini.
ft. Mncruridœ. 7. Bihrcmiidw
I. hlncruritri. I. Bibrntliini.
2. Cnccnliui.
OIIDO K. - HISTISROSOIIIATA.
-I. Plcurnncctidœ. 2. Snlcidœ.
I. Plcurnncclitzi. 1. S¤|I=iIIî.
2. Planlcssiui. 2. Plagiusiui.
3. Psullittî.

... *),35 ....
Dunn XI.- PEBCJE.
I. Chmtodontidœ. S. Pcrnîdm.
I. I'IIIII’:II.'[IIf.!I'IIII. I. Pcrciui.
2. C|1œIndm1Ii11i. 2. Hnlnccnirinî.
2. Anubnntidm. 3. Pnlyncmiui.
I. Auuhnnlini. 9. TFBGIIIDIÉIB.
2. Oplüocrplmliui. I. Uraunscnpîtü.
3. Apllfcdndciridm. 2. Truclxînixxî.
I. .\|1|Ir«.·d0IIciI·IIIî. ji}, Sp|;yrmnidœ_
II. °|°culIIj'IdIII. I. Sp|Ig.·1·a:11iIIi.
I. Amp|mI.·uuI|1i11i. ·1fI. Athérînîdm.
2. ‘I`1·uI|1yîni. I. Mlœriuiui.
5. Mcnidœ. I2. Mugîlidœ.
I. hlœuinî. I. hlugilinî.
6. Spuridm. I3. Iulullidm.
I. Obladiui. I. hlullinî.
2. CnnI|mrini. M. Trîglîdœ.
3. DIIIIIIBIIII. I. Triglïui.
4. Sp.·u·îtIî. 2. Scorpœninî.
7, Scîœnidœ, 3. GDIIIIII.
I. Scîmniui.
· Onnü XII. — BLENNII.
1. Gnbidm. II. Blcnnüdm.
I. Guhînî. I. Illrnuîini.
2. Elcnlrîni. 2. Annrrlnîclxinî.
2. Cyclüplüfîdm. 3. 0|1isIug1mI|1ini.
I. Cynlopicrînî. 5. Cnllionymidm.
3. Echcncidîdœ. I. Callionymiui.
I. E«;I1u11uiI|i11î. II. Lophiidœ.
I. I.0|1h1iui.

5  '_' - ÉÃIT -
E L-  ·
_'  ·- . 011110 XIII.-—SC()MBRI.
I It`  L Visliülnrîîdm. _ G. Bfîllllîïli.
à  .; L C Pf¤îüî¤î· 5. COI·ypIIœnidm.
_    2. CI·IIIrisciIIî. I. SIFOIIIHIBÃIII.
. _ Ã.··' E 3. Fi5I\l|31\‘îîIIi· 2. Cnryplmninî.
 É 2. Gnstcroslnidm. 3. Ccnnrulnphinî.
  I. Gnsiuroslciui. 6. Cgpnlidm.
à 3. ']’c1I‘ng0nI1I‘idw. I. 'I`I·i•:|IiuI·iI1î.
__ i I. 'I`I·II·:Ign11uI·iI1i. 2. T1'IlC|If|)](‘l'il'lî.
j_ 2. N0IIIcIIIII|IiI1i. 3. LI.1|1IlUIîIlî.
Ii. Sc¤I1IbI·îdIB- 4. Cf.'|1D|îIIî.
 ·' I. CI.*ulI‘0IIOIi1Iî. 7, Ahpigguridm,
. 2. Scnuilxriui. I. A|I:pî$nuriIIî.
I   3. Cnrnngînî. 8. Xîpllüidm.
 _' 4. V¤IIIcI·ini. I. Xîplueinî.
f ·_ 5. Zuiui.
 I I Onnn XIV.——PHARYNGUGNATHI.
 ='·` 1. Exncctidœ. 3. Pomuucntridm.
  I. Bulnuini. I. |"0IIInccnII·inî.
E`; 2. Ex¤ucIi11i. ü. LUIJPIGIB.
fl 2- Cllrûmidîdm. I. Labrini.
'· I. II|II·¤IIIidiIIi. 2. Scarini.
ë='  2. CyI·J1|îIIî.
  S¤c·I·I¤ vl.-··PI.ECTOBNATHl·
I H Onnu XV. — GYMNODON'I`ES.
~I. '1`cII·n0dmIIidœ. 2. Drlhngoriscidm.
î I. '|`I·II·nnII¤1IIîIIi. I. Mnlîui.
» 2. DIIIIIIIIIIIIII. 2. 0Il|I:Igu1·îsI:inî.

... M3 ...
011110 XVI. ——SCLERODER1Il].
1. Ostracionidœ. 2. Bnlistidœ.
1. Oslrncinttini. 1. hlnnncnullrini.
2. Bnlisnini.
S1J11c1...1ss1s V. — LOPIIOBRANCIIII.
S11c·11¤ v".—·SïNGNATI1I.
_ 011110 XVII. -_0S'1'EODEP«IIlî
1. Peg11sid1¤· 2. Syngnntlnidœ.
1. SOIEIIOSEPIIIIHI. 1. Sip|1¤s1n111ini.
2. Pvgnsinïî 2. SyI1g11aIhi11i.
3. Hippncnmpini.
SUBGLASSIS \’l.—-IIIABSIPOBRANCHII.
S1:c·1·10 VIII.- C1'c·1.¤s·1·0111.
011110 XVIII. —-IIYPER0.\1IFI`II.
1. Petromyzunidœ. 2. Ammncœnini.
1. Pc1rn111yz¤niui.
OIIDO IX. —— HVP E[IOTRE'I`l.
El. Myxinidœ. 1. hlyxittini.
5111:*110 IX.- L111=·1·¤c1111n11.
011 DO XX. - AMPIIIGKI.
1. Brnnclninstnmidœ. 1. BHIIICIIIGSIUMIHI.

.' _}· |
:   t 'TABLE
j` , PAR ORDRE DE MATIERES.
 Ai —·.·-···-·
   ` Il , |'•|••- "•I"·
, r Avart1·-ttttavas. . .... . . . . 1 Chat sauvage ..... . . . . . . I'!
 g  ,l Abréviations des auteurs Phoqua commun ..... . . . ud.
  ·- eues. ................ s —- C=·¤¤îsk?· ·-··- 1P
  ·*= —- Licvrc . . ......, . id.
à  I" °'““°· ”""“‘“*“'· ’ ·· aamuar. ........ sa.
  I Ve;-pmilion dc Bccltsleim id. Mugaraigna vulgaire. .· . . · ID
    — dc Nallcrctn. id. .· Lgurgmle ..... 20
  ·- murin. ..... B ··-· Carrclet . . . . . id.
çg - dc Dauhcuton id. ···· t\‘cau .. ..·.. 2l
li r — tlcltancré .... id. —- parle- rame · . id.
._;  — ü moustaches 9 Tnupa d‘Eur0pc. . . . . . . . . 22
_`-·  — N¤¤l¤|¤ ··—·· fd- · zrarirron weurope ....... 23
si  — Sérotittcn . . . td, Écurauil commun . . . . . . . 2i
  ·- Pi[lî§lI'c||¤· · · IU Gampagnnl ttmpltillitz . . . · 25
É,  Orcillard commtttt. · · · · · · iti ·- uuulcrraim. . . id.
Z` — Barhastclle ..... Il - clcs champs . . 26
f - Rhinolopha unifrr . ...... id. - agreslc . . . . . . id.
' - hilcr . .... . . . t2 —— roussûlra . . . . 21
1; _ Blaireau ordinaire ....... id. Rat Surtuulol. ........ . . id.
Q2 Marta commune. ..... .. . id. —·— tles toits ............ id.
  —- Fouinc ..... . . .... I3 - vnlgnirc. .........· . 28
  Patois Patois ......... . . id. — Souris.. . . . ......... id.
la _` ~ L Bclctlc. .......... I4 —- Hulot. . . . .. . ....... 29
i i —— llcrminc ......... id. - nain . . .... _ ......... id .
z" Lautro vulgaire ...·. . . . . 15 Loir Lérat. , . .......···· 39
.`  Renard ortlinairc ..·. . .. . id. — Muscardin ......... fd.
  · Chien Loup,. .... . .... . . 16 Liàare ordinaire. . .... . . · 3i·
È‘_  — Lycnou? ....... .. . 11 —- Lapin. . . ... ..... . id.
 _ J7
 
5 -'

-— 250 -—
Pçggr, Fugue.
Sanglier eonnnnn ....... ai Ghouelle Effrnie. ....   49
Cerf Clievreuil. ......... 33 Hibou Brachyolm. . . .... id.
Marsouin eommuri ...... 34 — Moyen-Duc. ...... id.
-— gris ...... . . . . id. Pie verl ............... 50
Dauphin vulgaire . ...... 35 — Époiche . . . . . . . . . . . . id.
·- ilounuix. . . ., , id. — Man. ..... . . . . ..... id.
— G1·a111|——Suui`i1n11r fil. - É|1uic|1i=lle . ......... 5l
Ifyperodnu ii h1·e... ..... 3B Toreol Verlicillu ........ id.
Goehalol iuaeroeiipliale. . . 31 Uoucou gris ............ id.
Baieinoplere J nharie ..... iii. Bee-—eroise' ordinaire ..... 52
—— Gibbar ..... 38 Bouoreuil vulgaire . . . . . . 53
II" Classe. Ommiox. . . . . 30 " pûmicnu ‘‘'''' id'
- crzimoisi ...... id.
Vauiour fauve ...... + .... i ii __ Cm _*________ M
Aigia füiwû ·‘‘‘‘' ‘i '''' ‘ W Gro.;-—bee ariliiuiiru .... . . . id.
" crinrd ' ‘ ‘ ' ' ' ' ‘ ' ' * ' id' Verdier ordinaire. ...... . id.
Pygargue ordinaire. . . .. iii. Mnmmu üomcsüqluh ___* 55
Balbuzard ihivialile. . . . . 41 _ Frîqucl _ _ _ _ _ _ _ _ ii
Buse vllIgaire........... iti. ,.., S¤u|cîc________ gi
-— PNUE -·-·--······· W Pineau ordinaire ........ 50
Buniiréu ¤omIIII1IIO·· · · · · · iii ·- d"Ari.icnncs . ._. . . . id,
Milon î'¤Yü|· ····-- · · ·   · id· Ghardormerel élégant .... id.
Bueard ordinaire. ....... id. .. Tu du _____ 5-;
·— $¤ï¤|··M¤|\`| ·-·· H Liuoite ordinaire. .. . .... id.
-— Montaigu ........ id. ... monlugnariie. . . . . 58
· ··· Pâiü -·-·-·- - - -· · id- Sizcriri horésil. ......... id.
Epcrvier Dl‘t.iiII¤i\‘B.· · · · · · lâ - Cabnrcl. , , .. . . . . . id,
— Anlour ........ id. - hlanaliâlrc . ..... 50
FUUCDH lslündnisa a ii o ·u n «· u lid. Bruant îüuuc. I · . • ' . ' · I I id.
- Pèlerin ·-·--···- 46 ·- zizi ............ un
- Hvhereau ······· ii ·- Orinlim. ....... . id.
-- Éinérillou. ...... id. — des roseaux,. . .. . id.
-— Cresserelle. . . . . . 47 -— Prayer. . . . . . . . . . id.
Ghouelle Harfang. . . .... ici. —- de neige .... . . . . Bl
— Hulone ........ 48 - Moiiiaiii. ...... . . id.
-— Clievèehc ..... . . id. Mésange eliarhounière. . . id.

... 251 ....
Pvgn. Pope.
Mésange noire .......... 62 Pipi rousseline. ...... . . 71
·-— IJleuo.......... id. — des prés.......... id.
-— huppée ..... . . . id. — des arbres . ....... ici.
-— NOIIIIBIIB ...... . B3 I Pipi Spioneelle ......... 78
-— longue queue. . . ld. — obscur. . .......... id.
- moustache ..... ut — invariable ....... . . To
tloitelet huppé . . . ....... id. Hergeronnelte grise. .. . . . id.
—— mouslnchen .. .. . 63 —· Yarrell. .. . 80
Corbeau ordinaire. . ..... id. ··· B¤¤|'•1i¢·· · · W-
— Corneille ....... 66 — printanière. id.
-— mnnlelé . .... . . . id. " de Raï ·•·· si
.1 FI•cuI·'.··_'·•' id- LDrin‘jaun'B••••¤e••e¢•« fd,
,.. Cgmums ____ _ _ _ _ 6-; Merle nuire .·... . ..... . . B2
Grave ordinaire ..... . . . . id. '· il P|¤$N‘¤¤ ···· ··· · id.
Pie ordinaire ..... . ..... ee "" ii EMEE Mini-- ·• · · 83
Geai ordinaire. . ........ id. — Grive . . . . . . ...... id.
(insee-noim vu|g·nire.. . . . . id. "' Mine · • • · · · · • ·• - id-
Etonrnean vulgaire. . .... 69 ·— Lilorne ..... . . . . . . id.
Martin roselin. .. . . . . . . . id. , — illouvîs.. . . . . . .... B4
Joseur ordinaire". ....,, ge Tf qurt Mollcnx ........ ttt.
Hirondelle de clieniinée. . ini. — Torier. .. .. ....· B5
— de i`¢!I1ÉIl‘(‘ .... Tt — t\ul1icolc.. . .... id.
-— de rivage. .... id. Hubiette Rossignol. . ..... B6
Martinet noir. . . . . ...... id. — Rouge-queue .... id.
Engouloent vulgaire ..... T2 — Til|1g·s.. . ..... . . 87
Gobewnonetie gris. ...... id. — Rouge-gorge .... id.
— noir. ...... 73 — Gorge-bleue. . . . . 88
I’ie·grieel|e grise. . ...... ici. — suédoise. . . . . . . . id.
- rousse . ..... id. Aeoentenr Mauolieu. . . . . . Bil
.. ecorelneun. . . 74 Fermette à tète noire ..... ici.
Alouette des champs ..... id. — des iarilins. ..... ou
— Alpvslre. . . . .z. . 75 —- Balrillnrde. . . . . . id.
— Coehevis .... . . . id. — Griselle . . . . . . . . ill
.... L|,]]u·,H___,_U ùf_ ··— PiIC|I0lI·.·«·««.  
·—- Cnlemlrcllc . . , , , 75 Pouilioi Filîs . . . . . . . . . . . id.
Pipi Richard . . ..... . . . . ia'. — Vdloee . .. . . .... il!

-- 252 -
Fûgh. Pllfh
Pouiliol sylvicolcn . . . . . . 02 Héron ccmlré. . . . . . .... . 107
- Bonclli ......... 03 - pourpre .......... id.
Hippolois Lusciniolc. . . . . id. — àigrcllc ....... . . . id.
Rousscrollc Turilo'i¢lc.. . . . id. - G¤rzcI.1c.. . . . . . .. . 100
- Elïnrrallc .... 01 — Crnhier . . . ...... . id.
- Vcrdcrollcu . . td. — Butor ............ id.
Celtic à monslnclics noires 00 — Blongios .. ....... 100
Phrogmilc iles jones ..... id. — lliliorenn. ........ in`.
— zsqmitiqnc. .... 90 Cigogne lilonclic. ........ ia`.
Locuslcllc 1ocl1c1i!ç_ ....... id. -· noire". ...... . . id.
Troglodylc :l’Eur0pc.. . .. DT. Spoluic Iilsincllc. . ...... . 110
Silcllc Torche-pol ·...... id. Ibis Fnlcincllc. ..... . . . . . id.
Grimpcraou fmnilicr ..... 08 Uourlis cendré .......... 111
Huppc vulgaire. .·... . . . icl. —— Corlicu ...... . . . id.
Rollier commun ......... id. - ii Iicc grêle ...... id.
Gnépicr vulgnirc. .... . . . 09 Borgo commune ...... . . icl.
Morlin-pëolncur vulgaire. . ir!. -—· rousse. . . . . .... . . 112
Colombe Romicr. . ...... . 100 ··- de lilcyer ?.. ...   id.
— Coloinliin ....... id. -· ccmlréc .... . . . . . . id.
-— Tonrtcrcllc. ..... id. Ghecolicr oboycur ....... 11.1
llcrdrim grise. . ..... . . . . not —- brun . . . . ..... irl.
- Caille .......... id. - Slognolilc . . . . . id.
Outorda barlmc ......... 101 -— GmuheL1c.. . .. . 114
- Cnnuepetièrc .... id. -—~ sylvain ...... . . id.
Gourc-uilc isnbcllr ...... id. — cul-lilzmc. .... . izl.
(Edicncmc crisirtl ....... . 103 — Guignc11lc..... 115
Pluuicr doré .... . . . . . . . . iii, Gombollonl orilinairc .... id.
—- Gnignnrul. . ...... 101 Bécossc mo_|0r.. . . . . . . .. . 110
— Rcbumlct. . . ..... id. — Bécassine. . . . . . . id.
- Gravclouc ......, id. — sourde .. . ...... 111
- à collier interrompu id. - orilinaire.. . .. .. . id.
Huilricr Pic ............ 10*.1 Bécosseou Mnubèchc. .... id.
Gloréole Ginrolc ......... id. — viole!. .... . . . . 118
Vonucou lmppc. ..... ... id. — roussc1.. . .... id.
— Suisse ..... . . .. 100 - Cocorli ·...... id.
Grue cemlréc ..... . ..... id. -— Cinclc. . ...... id.

- 253 -
P•g••· PW"-
Bdcasscou Brnncllc?. . . . . 118 Stcmo Picrrc-Ga riu ...... 130
— Plntyrhiuqucu . 110 — Arctiquc ......... io`.
.. lllinulc. . .. . . . . id. \ — dc Dougall .... . . . id.
- Tcnunia. . . .... id. — uolitc. ........... 131
Sonderling des sables .... 120 I — Épouvanlail ...... id.
Tourne-pierre vulgaire. . . id. I — Lcucoplèrc. ...... id.
Pholoropo lnypcrlnoré. .... id. - Mouslac ........, id.
_ — dculclé. ...... lil Pclrcl Fulumr. . . . . . . . . . . 132
Éohosso ordinairo ....... id. I Puyin crndrn'! ....... . . . . id.
llécuoiroalra Avoccuc .... id. —— Major ............ id.
Phdniooplcrn Flammnnl.. . 122 — Hanks ........... id.
Rol: d’cau . . . . . . . . . . . . . id. — obscur. .......... 133
— dc gcnêt.. . . . . . .... 123 Tholossidromn lcmpêtc. . . id'.
— lilaroucllc ..... . . . . ini. — ilc Léach. . id'.
- Poussin . , , .. .. .   . id. Cormoron ordinaire ..... 134
— Baillon ·...... . . . . . 124 - Tcnguiicls. .... id.
Gollinula ori|inairc.. . . . . . id. Fou dc Bassan .......... 135
Foulqua lllacroulc .....,. id. Din condréc. ........... . id.
Slerooroira calarnctc ..... 125 - vulgaire ............ 136
- Pornariu. .... id. - à Imc cour|... ...... id.
—— dcs rocbcrs .. id. - â front blanc,. . .... . id.
— longicnudc, , , 120 -· n;|i||·g,, , , , , , , , , , , , , , id,
Goirlond uurrin .......... id. — Bcruaclnc . . . . . . . . . . . 137
— imm ........... id. -- Cravanl . ·.......... id.
-· argcuui. ........ un Cygne sauvngc ........,. io'.
— Bourgucuirzslrc. . id'. — l1cwich.. . . . . . . . .. 133
- Lcucoptùrc. ..... id. — iubcrculéu . . . . . . . id'.
— ccmlré. .. ..... . 123 Uonord Tardorno. ....... id.
— Sdnalcur ....... id. — SoucItct.. . . . . . . . 130
— lri1I¤clylc.. . . . . id. - sauvage . . . . . . . . id.
— ricur. ..... . . . . . id. - Pilot. ........... id.
— Pygmdc . .... . . . 120 - Ilitlcntlcw . . . . . . . HD
—— dc Snlrinc, ...... id. - sifllcur .. . . .. ... id.
Slernc Hanscl. . . . . ...... id. - S0rccIIc.. . . . . . . . fd.
— Ttschrgrava ..... . id. — Sarcclliuc. . . . . . . 141
—- Caugcck. ......... 130 Fuligulo Garrol. . .. .. . .· id.

- 25û -·
'fhgu plsu,
Fuligulc Miquclonnaisc. . . l-ll Péliado Ilcrus ..... . . . . . . 155
- Milouinan   . . . H2 Grenouille vcrlc. . . . . . . . . lâü
- lllilouin. ........ id. — ronssc. ....... I51
- Morillon:. .. . . . . . id. Pélodyla ponclm! ...... . . I5B
- Nyroco. ..... . . . H3 Alylcs nccouclicnr. . ..... id.
- huppéc. ........ id. Sonacur il vcnlrc coulcur
- Eiilcr .......... id. 1Icl'cu . . . . ..... . . .... lon
- élégnntc ..· ...... H4 Raincllc vcrlc ..... .. . . . . Ilm
— Hncrcusc. . ..... id. Crapaud commun. . ..... id.
- Immo. ...... . . . id. ·— Cnlnmilc. . . .... H3!
- in luncIIcs.. .. . . . id. Salamandre nerrcstrc ou
Harls Bièvrc. ........... M5 tncliclcc. ..... . . ...... id.
.. |1upp¤§... . ........ id. Triton à crûlc. .. . . . . . . . . IB-I
- Picnc ........ . . . . id. — ponctué . . . . . . . . . id.
Plongeon lmbrim.   . . . . lin —-— dcs Alpes ........ tüà
— Lnmmc ........ id. -— abdoniincl on pal-
- Cal-m ¢ rin. . . . . . id. mipinlc. . . . . . . . id.
GI-gba hupllé. °`````° ° ° ° ° ` tin Ill" Clnssc. Faucon: .... ui?
— Jougris. .....·.. . . Id.
— Escluvon . ..... . . . id. Lamproic marina. . ...... id.
·— orcillord.. . . . ..... HB — Iluvialilc ...... id.
·— Cnslcgncux. . . .... id. - ilc Plnncr. ..... IM?
Guillemot Troïlc. ........ id. Ammocèlc hraucluicl ..... id.
.. bridé ..... . . , . HU Houssclla Cliicu ilo mcr. . . id'.
— Gryllé. ........ ici. — Ilncliicn. .... . . llîli
Jfcrgula nain .... . ....,, M, Aiguillal épincnx ........ ni,
Macurcuxc Moi nc. . ...... Iüll Emi-*'·¥0l¢ ll$$•¤·· • ·---···· lil-
Pingouin Tordu. . ..,,.,, M, - illoiléc ....   . . 110
HP Classe B IM Milandra ornlinnirc. . .... id.
° ‘''' Squala Rcnuin. ... ...... id.
Lézard tlcs souclics. . . . . . id. -- blcu. ....... . . . . ITI
— vivi|1arc... ...... M2 4 Squalinc cngc. . . . ...... id.
- dos muroillcs .... id. Raie bniis .... . . . ...... . id.
Oron! frogilc. . . . . . . ..... l53 ·— nègrc ........... . H2
Tropidonolo in callicr ..... IM — bornléc . . .... . . . . . . iil.
Goroncllc lisse .......... id. — roncc ........... . . id.

-— 255 —
P•gr•· Pepe.
lioio iniroir.. ........... 113 Perche de rivière. . .·.... 180
— omlnlée...·«·····. id. Bor L0u|1·..·........... id.
— bouclée. . . . . . . . .... id. Scrrou commun ......... 100
Puslenogue connnunc.... id. Grémille gougeonnière .. id.
Eslurgeon ordinaire ..... IH Seièno Aigle.. ........... ttit
Mole Lnne. .... . ........ id. Lubro Vicille... ......... id.
Gyeloplàre Lninn........ 175 — vnrîr!··....   102
— Liperis. . . . . . . id. Grénilobre Beillon ....... id.
Boudrein eonnnnnc ...... id. Oténolobre aies roches .... id.
Syngnoihe ’I‘5·nhle. .... .. 116 Multe Surinnlei .......... 103
— Aiguille. . . . .. id. — Rouget ........ . . . . id.
-— Dnliidion. .... id. Pogre ortlineire ...... . . . . id.
Hippoeompe ii bee court. . 117 Pogel ai dente eiguës. .. . 104
Anguille vulgaire. ...... . id. — Acernc ...... . .··.. id.
Congrc eonnnnn.. ..... .. 180 — Bogucrnvel ·....... id.
Ammodylc Lençon ....... io'. Gonlhère commun ....... ttl5
— npp=]t........ 181 — gris..,..:...·· id.
Gode Morue. . . . . . ...... id. 6'épole rougeâtre. . . . . . . . id.
— Égrelin. . ..... .. . . 182 Zée Forgeron ........... 19e
—— Celleries. . . ..... . . id. Flic commune ........... id.
— berlau ..... . .... . . id. - lerge ............... id.
Morton commun . ....... 15e — Flet ..... . .......... IQ?
— Pollack. ......... id. -— Pole ...·.......... ·. id.
— Cli¤rb0nnicr...... 184 — Liment}e.... .... . .. id.
Merluelic eonnnnm• ...... id. Fléton vulgaire ...... . . . irl.
Loto Molve ........... . . id. Turbot très-grant] .....   108
— eoinmnne .......... IBS — commun . ........ id.
Molelle Mustèle ...... . . . id. - Targeur .......... 199
Blermie Gettorugine. .... id. Sole vulgaire ............ id.
Gonello vulgaire., . . .. . . . 1Bli Gobie noir .......... . . . . id.
Zoorces vivinere. ... . . . . id. - Bnhotte ..... .·   200
Anorrrique Loup ........ 181 - à deux tnches·. .. . id.
Oollionyme Lyre ....... . . id. — ai houle dorsele .... id,
— Dragonne! .... id. Hoquereou eonnnun ..... id.
Tfoehine Dragon .... . . . IBS Corona Trneliure.. , .... 201
— Vipère ......... id. Gosléroste Épinoeln: ...... id,

— 256 —-
Pagu. F;;¢•,
Goslérosta Éplnocl1atto... 202 Clupo Hnroug ......... . 21-1
Trigle Pin ............   203 Horcngulo BlonquatI.o.... 215
— Hiromlnllc ....   ùl. - Esprat ....... id.
— E1 pcctarolos Laclm- cllclcnn 1:o111mu11o ...,.... id.
léus ............ ld. Aloso 1:am111u11o ·......... 210
—— 'GlIl|‘l'I$l|‘|l·.   ..... 20-1 - lima:. .............. Ed.
C!1obolSc01‘|1l011 ......... fd. — Pil1:l1=1r1l ........... ùl.
— 1û1:1r11 ........... id. ,-11hén-inn Pré11·«.. ........ 211
Aspidoplnorc 1I'Eura11c   205 Loch: frswclzo ........... 210
Saorpèna b1·11111:2· ......... irl. Aoanlhopsfs rul1:m1uEc· .. ld'.
Gyprln Cnrltc ·... . . . . .. . . 200 Barboau llnlviallla.   .. . . lrl.
Bauaièra üllllîflï. ......... ld. Goujon Ilnnvinlilo ......... 210
Tancltc vulganiro ......... 201 — à lêlc a11l11s1:..   l1l.
Véran lisse ............. Ed. Hroolwt 1:o1nmu11.. ...... fd.
Glnandraslonro 111::1 ....... 208 Orphîc vulgaire ......... 2:10
·ll'1:1ml1-r :1rg1':11l1î.. . ..... 200 Soamlrrésaca Cn111|11§rl1:11.. hl.
—— Clncvsnlmx ....... hl. Mage C.n|1i1o11.   .... 221
— Irlc ............. 210 — si grossos lÈ'e"I'lJS·.· id.
—— ür[1l1o.. ........ id. —— nloré ...... . ....... id.
- Jassc ...,....... fd. — raccourci ......... ùl.
— Basso .....   id'. Saumon co1111111111 ·.... .. 222
— rnliloïnlc ...,.. . 211 — Bénard ......... id.
— Ilolcuglc ...,..· inl. Forcllc :11·g•:111éu ....   ùl.
Aspe 1'1|1|c ...........   ul. Trnilc ü0|||ll|l·ll|ll·.« ...·. lzl.
— l|l|l0II|‘.1lI|ll   212 - Bsuillou ........,.. 22-1
— llllllllfllûïllû ........ E1!. Epnrlon or1IE11oi1·c ....... lul.
}}1·é'111o arrllnmira ......... Ed.
— Bor1lcllèro·...   :113 _·
— Ill: BII'_.fg|ÈIIl|l·|gC|l.. ërl, Tahlanux 1l·• ln Clunîlîcn-
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